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REUX



NOTES sur REUX – 14534

de Rotis – de Ratis

1 – Bibliographie
2 – Pièces Justificatives
3 – Fonds ShL
4 – Historique.

1 – Bibliographie :

BILLY Jacques, Haras et élevages de Normandie, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1984, 319 p., ill.

BUREAU Dr Jean, « L’histoire monumentale de Pont-L’Evêque et de ses environs », Art de Basse-Normandie, n° spécial 10, Eté,pp. 3-29
Les Monuments Religieux, les maisons à pans de bois et les Hôtels de pierre. Les Prieurés: Beaumont-en-Auge, Saint-Himer. Châteaux des environs: Hébertot, Gassart, Reux, Le Breuil-en-Auge, Glatigny. à Tourgéville.

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 217.
CHAPPET Alain : Avec ceux de Lisieux et alentours dans les Armées de premier Empire ; BSHL N°55, Décembre 2003 ( Jean-Charles DUBOIS )
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados page 1301.

DANDURANT Michel, Reux dans 145e Congrès de l’Association normande… », AAN, 1987 ( 1988), pp. 3-54.

DETERVILLE Philippe, Reux. Le château de Reux dans Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, 1989, pp. 142-147

FOURNEE Dr Jean, « Reux, église », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 44
FOURNEE Dr Jean, « Eglise du prieuré de Beaumont-en-Auge; Saint-André-d’Hébertot; Eglise de Gonneville-sur-Honfleur; Eglise de Saint-Martin-aux-Chartrains; Eglise de Saint-Pierre-Azif; Eglise de Reux; L’église de Saint-Etienne-la-Thillaye; Eglise de Pierrefitte-en-Auge; Formentin: églises de Saint-Martin et de Sainte-Eugène ».

FORMEVILLE Henri de, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, I, lxvj-lxvij.
= dans le Pouillé du XVIe siècle: « capella fundata in castro de Rotis »
p. lxiij
Au XIIe siècle, Rob. de ROTIS (cartulaire de Troarn, nø 322). En 1309, Richard de Ratis, armiger, filius seu heres Hervei Ratis, militis. Dans le même acte, la paroisse est appelée S. Stephanus de ROTIS. (Voyez le cartulaire de Saint-Ymer, ch. XLVI). Il y avait alors dans la commune, un moulin de RICINEVYELLE (Richefontaine). Decimas… et de Rotis … (charte de 1221, vidimée en 1302)
De Radulfus de Rotis XL s. pro concordis ³ – X s. pro diffortiato ³ 96.

Tome II
ROLE DES FIEFS de la VICOMTE D’AUGE
1620-1640
p. 359
Sergenterie de HONFLEUR
Pour le traict de Touques
Le fief de Reux, quart de fief assis en la paroisse de Reux, possédé par Messire Laurence Marc, écuyer, conseiller du Roi en sa cour des aides de Normandie.
= Henri de FORMEVILLE, Rôle des fiefs de la Vicomté d’Auge. 1620 1640 dans Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, t. II.

GUIDECOQ Paul, « Les baillis de Bonneville-sur-Touques et la forêt », PAR ? 43, N° 3, mars 1993, pp. 3-17.
p. 4
 » … Roesia Troussebout épousa Everard de Ros. Lui-même mourut peu avant 1184, elle en 1185. Deux fils leur sont connus dont Robert, l’aîné, auquel nous nous intéresserons sous le nom moderne de Robert de Reux.

p. 6
 » En 1195, donc, Robert de Reux, le petit-fils de Guillaume Troussebout, est bailli de Bonneville-sur Touques et tient de plus pour 160 livres de ferme annuelle, la vicomté du lieu.
« Il vient de succéder au premier bailli de Bonneville signalé, Guillaume de Blosseville. Depuis quatre ans il est entré en possession des biens anglais hérités de ses parents et recueilli comme aîné, la majeure partie des terres de son oncle, décédé, Robert Troussebout.
« Un événement bien connu va soudain briser cette ascension prometteuse.
Le Roi de France, Philippe-Auguste envahit la Normandie en 1196. Richard Cœur-de-Lion réussit à le repousser et fait prisonnier Hugues de Chaumont, chevalier favori du roi de France. Le captif est remis à Robert de Reux, lequel le confie à la garde de Guillaume de l’Epinay, au château de Bonneville-sur-Touques.
« Or, une nuit, par dessus le mur, le prisonnier s’échappa. Colère de Richard Cœur-de-Lion ! Le roi fit pendre Guillaume de l’Epinay, qu’aurait soudoyé le captif, fit incarcérer le bailli, Robert de Reux jusqu’au paiement d’une rançon de mille deux cents marcs tandis que les biens de ce dernier étaient saisis temporairement et de hauts barons, tels le chambellan de Tancarville et Robert Mallet, tenus à garantir le règlement. La baillie de Bonneville fut mise en la garde d’un « forestier », Philippe Mimican.
« Mais voici qu’au printemps 1199, Richard Cœur-de-Lion disparaît, tué à la bataille de Chalus, en Limousin en assiégeant le château d’un vassal rebelle, le vicomte de Limoges.
« Le dernier fils d’Henri Plantagenêt, Jean sans Terre, monte sur le trône.
« Le bailli de Bonneville rentra en grâce près du nouveau souverain qui rendit visite au château de Bonneville dès le 5 juillet 1199.
« … En mai 1203, Hugues de Gournay et Pierre de Meulan livrent aux français la haute vallée de la Risle. Dès lors, assiégé, méfiant comme l’animal qui soupçonne la poursuite, le roi d’Angleterre erre dans notre région.  » Mais ne croyez pas qu’il suivit le droit chemin: il avait trop peur des « tournées »(partisans de Philippe-Auguste) .Quand il quittait Verneuil, il passait par Laigle, ou Breteuil, par Lisieux, par Caen, par Bonneville, pour aller à Rouen » (Guillaume Le Maréchal, traduction de Paul Meyer, tome III.).
« Il songe à fortifier un réduit défensif en Basse-Normandie où la baillie forestière de Bonneville lui semble offrit=r un site possible de résistance. Robert de Reux apparaît dans ses mandements: dès juin 1202 il lui a demandé de saisir et d’incorporer dans sa baillie les biens de Notre-Dame de Chartres à Roncheville (Saint-Martin-aux-Chartrains), Englesqueville et alentours. Il fait fortifier l’année suivante Trianon, que nous nommons Malmains dont les ruines se dressent toujours dans la forêt (Dans les murs faits de moellons noyés dans le mortier on relève la trace profonde de poutres de bois, posées longitudinalement, poutres disparues qui assuraient la rigidité: technique courante à l’époque.). Il eut mieux fait de fortifier Beaumont-le-Roger, Brionne ou Montfort » pense son brave Guillaume le Maréchal.
« Jean sans Terre séjourne à Trianon le 22 août; le lendemain il est en son manoir d’Hébertot, revient quelques jours plus tard à Bonneville, fait don à « son estimé et fidèle Robert de Reux (Dedimus dilecto et fideli nostro Roberto de Ros » ,MSAN, XV, p. 125.) d’un domaine agricole.Il revient le 9 octobre et y commande sans doute de nouveaux travaux défensifs en ses bois puisqu’il s’inquiète le 29 du même mois du règlement de ceux-ci ( idem, p. 127.) Quinze jours plus tard, le voici de nouveau à Bonneville où, dit Guillaume le Maréchal  » il alla coucher dans le château non pas dans le village, car il redoutait une trahison. On l’avait en effet averti que la plupart de ses barons s’étaient engagés par serment à le livrer au roi de France ».
« Ce fut son dernier séjour. N’ayant plus ni subsides, ni troupes, le roi d’Angleterre, à Domfront, ordonne que soient confiées à son toujours fidèle Robert de Reux, bailli de Bonneville, les demeures royales d’Hébertot et Trianon ainsi que la forêt (Idem, p. 128). Il séjourne quelques jours encore vers Cherbourg puis, en compagnie de sa chère Isabelle d’Angoulême, le 5 décembre 1203, s’embarque à Harfleur pour l’Angleterre.
Trois mois encore le château gaillard résista, puis Philippe-Auguste put achever sa conquête.

p. 13
a) Le « Clos de Beauvoir », au lieu-dit « les Beauvais », à l’est de la chapelle Saint-Philbert: le voyageur venant de Touques par Bonneville, sortant du bois à la chapelle, découvrait soudain sur sa droite l’étendue claire des blés et herbages, paysage désencombré, un « beauvoir » ou « beauvais ». Point de passage oblige, Saint-Philbert marquait le mi-parcours forestier (Le chapelain de Saint-Philbert, d’après le règlement de 1350 ‘Arch. nat. R4 1108.) devait faire sonner la cloche « chacune nuit suffisamment pour ceux qui se pouvaient égarer en la forêt ».)

b) Le  » Clos au baillif », le nom précise bien la dépendance primitive envers le bailli. La vois de service subsiste toujours en impasse.
 » Ces deux clos formèrent la « Fieffe de Mellemont », la famille de Mellemont ayant succédé à celle de Reux (Roes) dans ses possessions sur la basse-Risle (CHARPILLON,Dictionnaire, , I, p. 147; POREE,Histoire de l’abbaye du Bec, p. 344. Robert de Reux confirma en 1194 la donation de l’église de Neuville-sur-Authou, dont Guillaume Troussebout eut la présentation, nous l’avons vu. Registre du Trésor des Chartes nø 1345. juin 1331, Jean de Mellemont est autorisé à unir à son « fief Roies » des moulins situés au-dessus de Pont-Audemer, etc.) Les deux essarts devaient au duc chaque année « un chapeau de roses, redevance symbolique que complétaient des obligations dont nous découvrons l’existence dans le rôle de l’échiquier de 1198: à cause de son fief, Robert de Reux était tenu de faire et entretenir le pont sur le douet Lambert. Il s’agit là du ruisselet naissant au Vi-Lambert, lieu dit que nous avons déjà mentionné. Ce pont permettait donc, dès cette époque le passage du chemin de Pont-l’Evêque – Honfleur.

c) La  » Terre de Reux » appelée au XVe siècle « terre à l’oir de Reux »; située à l’est du clos au baillif, ses tenants en furent une autre branche de la même famille, les seigneurs de Reux près Pont-l’Evêque: Geoffroy de Roes puis Renault de Reux à la fin du XIVe siècle (Au XVe siècle Hélix Muldrac, prêtre, seigneur de Reux est leur successeur (Arch. Calvados A 280)).

LE COURT Henry, Le Château de Reux in La Normandie monumentale et pittoresque – Calvados, Le Havre, 1895, t. II, p. 198
LE COURT Henry, « Reux en Auge et ses seigneurs », BSHL, N° 17, 1909, pp. 27-33

MANCEL Georges, Arrondissement de Pont-L’Evêque dans La Normandie Illustrée. Monuments, sites et costumes… du Calvados, Nantes, Charpentier, 2 vol. 1852, 340 x 475; t. II, pp. 52-58
Honfleur, Criquebeuf, Pennedepie, Saint-Gatien,
« Tout près de Pont-L’Evêque, on voit encore le château de Reux, construction de la fin du XVIe siècle, dont les solides murailles entourées de fossés et l’aspect sombre rappellent l’esprit méfiant des vieilles races féodales… »

A. de M. (Amable de Montaiglon), Palissy est-il venu en Normandie et y-a-t-il séjourné ? dans Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux, 1886, 19e année, col. 432.
copie texte
PALISSY Bernard, Oeuvres publiées par GOBET, Paris, 1777, p. LXIII,
= Signale la présence selon une information de M. de LAURAGAIS, d’une oeuvre de Palissy au Château de Reux.

RIDEL, Palissy est-il venu en Normandie ? dans L’Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux, 1886, 19e année, col. 326.
copie
Palissy est-il venu en Normandie et y a-t-il séjourné ?
 » Le passage de Bernard Palissy en Normandie ne peut être mis en doute. Il y vint quand il parcourut, ouvrier du Tour de France, la plus grande partie du royaume, notamment les Ardennes, la Bourgogne, la Picardie. Il signale en Normandie le mauvais état des citernes, et raconte l’industrieuse prévoyance d’un père de famille normand qui, trouvant un jour dans un fossé une matière blanche dont la coloration lui parut singulière, en emplit son chapeau, l’apporta dans son champ et s’aperçut qu’à l’endroit où il l’avait répandue, le blé poussait plus dru qu’ailleurs. La marne était reconnue en Normandie (Voir Palissy, par M. Louis Audiat, p. 299.). Quand à son séjour, quant aux établissements qu’il y aurait pu faire, ou même ceux qu’il y aurait pu voir, c’est autre chose. Les érudits locaux sont plus compétents pour répondre à cette question

 » Gobet dit bien dans son édition de Palissy, 1777, p. LXIII, d’après un renseignement verbal de M. de Lauragais que le « château de Reux, en Normandie, près de la ville de Pont-l’Evêque, était orné de la belle faïence de Palissy; mais pour établir que l’artiste ait été en Normandie, il faudrait des preuves formelles et documentaires qui n’ont pas encore été produites. Dans ses œuvres, Palissy parle d’un certain nombre de noms de lieu; en dehors de ceux des provinces de l’Ouest, il n’est question que du Midi, des environs de Paris, de la Lorraine et des Ardennes. Ce n’est qu’une raison négative; mais jusqu’à preuve du contraire, elle est fort considérable d’autant plus qu’on a fréquemment tort de tout mettre sur le compte d’un seul homme. Il y a eu au seizième siècle d’autres centres de poterie que la Saintonge et d’autres potiers que Palissy, avant lui et de son temps. Les potiers et poteries de la Vallée d’Auge doivent plus naturellement sortir, comme élèves ou comme émules, du centre rouennais, teinté d’imitation italienne.

« Quelques uns des collaborateurs de l’ Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux, pourraient-ils me donner quelques notes basées sur des documents établissant la présence en Normandie de Palissy, notamment dans le Pays situé entre Pont-l’Evêque et Lisieux, que l’on nomme la Vallée d’Auge, et où existait autrefois une grande quantité de fours de potiers situés communes de Manerbe et du Pré-d’Auge.
« Depuis trente ans, ayant pu recueillir une des plus complètes et des plus rares collections d’objets en terre émaillée de cette région, j’ai toujours pensé que ce grand céramiste n’avait pas été sans venir visiter notre pays qui déjà aux XIIIe et XIVe siècles produisait des poteries artistiques, ce qui appui fortement mon hypothèse de la venue de Bernard Palissy dans nos contrées, c’est non seulement la richesse d’ornementation en beauté des émaux et la diversité des couleurs dont ces poteries étaient dotées et qui arrivèrent à leur apogée vers le milieu du XVIe siècle, alors que ce grand potier était en plein talent; mais encore une légende qui dit que cet artiste est venu avec ses fils aux château de Reus près Pont-l’Evêque pendant un certain temps, et qu’il orna de ses figulines et la cour d’honneur et le parc.
RIDEL
(Vimoutiers-en-Auge)
=Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux, 1886, 19e année, col. 326.

A. de M.
(Amable de Montaignon).
=Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux, 1886, 19e année, col. 432.

Bernard PALISSY, Oeuvres publiées par GOBET, Paris, 1777, p. LXIII,
= Signale la présence selon une information de M. de LAURAGAIS, d’une œuvre de Palissy au Château de Reux.

Madame de STAAL de LAUNAY, Mémoires, 1755

Cf. dans les Archives Le COURT (aux A.D. 14 ?) L’Etat du décret de la terre et châtellenie de Reux, en 1641

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Reux, Rotoe, ecclesia de Rôtis.

L église de Reux doit appartenir, en grande partie, à la fin du XVe. siècle et au XVIe.
La nef montre d’abord un portail du XVIe. siècle ( probablement de la seconde moitié) décoré de colonnes, et une porte dont les panneaux accusent aussi le style de la Renaissance.
La nef est éclairée, du côté du sud, par deux fenêtres ogivales à deux baies, à moulures prismatiques. Du côté du nord, un collatéral autrefois éclairé par de petites fenêtres du XVIe. siècle qui ont été bouchées, communique avec la nef au moyen de quatre arcades portées sur des colonnes monocylindriques.
Le choeur, en retrait sur la nef, appartient au XVIe. siècle et est éclairé, du côté du sud, par deux fenêtres assez grandes, en regard desquelles, du côté du nord, on ne trouve que d’étroites ouvertures carrées, longues, tréflées au sommet.
Le choeur, qui se termine en pans coupés, est voûté en pierre avec arceaux prismatiques, au lieu que la nef n’a qu’un lambris en bois.
La partie la plus ancienne de l’église est la tour, appliquée contre le mur méridional, à raz de la façade : elle est carrée, et les ouvertures qu’on y voit, aussi bien que les modillons qui décorent la corniche, annoncent l’époque de transition ; c’est une tour qui a des rapports de forme et de style avec d’autres tours que nous avons précédemment décrites ; elle se termine par une pyramide en charpente.
L’escalier forme une espèce de tour cylindrique accolée au carré de la tour.
Deux autels sont placés entre le choeur et la nef, près de l’arc triomphal. Le tableau qui orne le retable de l’autel du nord est regardé comme une bonne peinture : c’est une figure de la Vierge et de l’Enfant-Jésus.
Les fonts baptismaux sont de forme cylindrique, d’une seule pierre.
L’église de Reux est sous l’invocation de saint Étienne, le seigneur nommait à la cure.
Nous voyons par le pouillé que, du XIVe. au XVIe. siècle, la seigneurie de Reux appartenait à une famille de Chambellenc.
Il a existé à Reux un temple protestant dont on montre la place.

Château.
— Le château de Reux se trouve à 1 kilomètre au nord-ouest de l’église.
11 y avait 3 feux privilégiés et 60 feux taillables à Reux.

2 – Pièces Justificatives.

1221
Robert Bertran confirme à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Tort et Suzanne, femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge.
dont Reux.
=¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°19, pp. 205-207
+ IND. AD 76 14 H 797 (1680) A revoir !!!!!

1255
Confirmation par Robert Bertran des biens appartenant à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen. (ce qui n’apparaît pas dans celle de 1221 est souligné)
=¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°33, pp. 220-224,
+ Léopold DELISLE, Cartulaires de Briquebec, (n° 6 et 127)

1312 :
(43) D’uns esperons de fer délessiés au rey par Gieffroy de Roes que Jehan Le Flament tient, pour tout l’an. viij d (La famille noble de Reux a possédé un fief noble de ce nom, dans la sergenterie de Pont-L’Evêque jusqu’à la fin du XVIe siècle (Aveux au roi par Renaut de Reux en 1375 et 1386. Arch. nat. P 2771 ).
= Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de Gautier du Bois, vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312 in Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, 15e série, p. 35.

1412, 10 mars – Lisieux
Information de Côme de Bavery, lieutenant de Jacques Poingnant, vicomte d’Orbec, pour la mise hors de garde noble de Jean de Bellemare, écuyer, né en mai 1391, et de Jeanne de la Quèze, qui est en la garde du roi à cause des fiefs de Bosguérard (Bosguérard-de-Marcouville), de Conches, au Thuit-Signol, de la Quèze et de Reux, à Duranville.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 61
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 33.

1465, 29 février
Eliz de Murdrac, prêtre, seigneur de Reux, pour lui et son frère Jean de « Murdrac » donne quittance à Gilles Grieu, naguères commis de la vic. d’Auge de la somme de 200 l. t. représentant les revenus de la terre de Reux lorsqu’elle fut mise en la main du Roi. Sur ces 200 l.t. 100 sont imputées sur le compte de Saint-Michel 1457 de Pierre Courtois, vic. d’Auge et les 100 autres sur le compte de Saint-Michel 1458 de Pierre Feularde, son successeur.
Acte de Colin Rogeron, tab. à l’Hôtellerie pour la sergenterie de Moyaux et de son adjoint, Ernoult de Bavery.
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. II, n° 25
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, 3-4, p. 18, n° 660

1515-1768.- Reux
Chartrier de Reux

Famille
Carbonnel de Reux ( 1515, 3 pièces )
du Saussey de Reux (1577-1681, 5 pièces )
Ventes des du Saussey ( 1590-1641, 23 pièces : de Gillain de Boisguillaume, de Bouquetot ; de Longaunay de Franqueville )
Décret de la chatellenie de Reux ( 1631-1643, 9 pièces )
Marc de la Ferté. Titres d’acquêts et de propriété à Reux (1638-1742, 21 pièces )
Divers : épaves, 1544, 1770, 15 pièces
= AD 14 – Legs Engelhard. F 5561 ( liasse 102 pièces )

1620 – 1640
ROLE des FIEFS de la VICOMTE d’AUGE
Sergenterie de HONFLEUR
Pour le traict de Touques

Le fief de Reux, quart de fief assis en la paroisse de Reux, possédé par Messire Laurence Marc, écuyer, conseiller du Roi en sa cour des aides de Normandie.
= Henri de FORMEVILLE, Rôle des fiefs de la Vicomté d’Auge. 1620-1640 dans Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, t. II

1622 – 1725.- Reux
Chartrier de Reux
Famille Marc de la Ferté. Titres d’acquêts et de propriété à Reux
AD 14 – Legs Engelhard. F 5560

1626-1699 – Reux
Titres de propriété de fonds réunis au domaine du château de Reux ayant appartenu à la famille Roussel-Lepré.
= Arch. SHL. FL 694.

1629-1657 – Reux
Titres de propriété de fonds à Reux ayant appartenu aux familles du Sollier, Le Barbier, Coquet de Beuvrigny, Marc de La Ferté, et autres.
= Arch. SHL. FL 700. 9 pièces.

1629-1765 – Reux
Fief et seigneurie de Reux. Famille Marc de la Ferté.
Décret de la terre et châtellenie de Reux sur les du Saulcey ( 1641 , 1 reg. 234 p. )
Annonce de vente ( c. 1782, 3 p. + 1 impr. )
Gage-plège ( 1667, 1 reg. )
Service de prévôté ( s.d., début XVIIIe 1 cahier )
Déclaration seigneuriale Robert ( s.d. XVe, 1 pièce )
Registre des rentes seigneuriales ( 1666, 1 pièce )
Procédures seigneuriales ( saisies et ventes, 1675-1728, 10 pièces )
Recette du domaine seigneurial ( 1641-1772, 3 pièces et 1 cahier )
Famille Brière de Bretteville ( 1710, 2 pièces )
Reux, église de.- 1675-1704 : rôle de répartition paroissiale de la Réparation du presbytère et fonte d’une cloche )
= AD14 – Fonds LE COURT – F 5077

1641 – Reux
Extrait de la mise en décret de la terre et seigneurie de Reux.
= Arch. SHL. FL 69. 28 feuillets.

1644, 25 novembre – Reux
Vente par Etienne Houbard à noble seigneur Laurent-Marc de La Ferté, chastelain de Reux, d’un pré à Reux.
= Arch. SHL. FL 689.

1645, 28 novembre – Reux
Aveu rendu à Laurent-Marc de la Ferté, chastelain de Reux, par Jean Gamare, pour fonds à Reux en la châtellenie du lieu.
= Arch. SHL. FL 251.

1650, 9 mars – Reux
Franchissement de rente.
= Arch. SHL. FL 689.

1674, 3 juillet
extrait d’un rôle d’amortissement du droit de tiers et danger, concernant Charles Marc de La Ferté, seigneur de Reux.
= Arch. SHL. CB 698

1683 – Reux
Pièce de procès; noble dame Catherine Lucas, femme de Pierre Le Gouez, écuyer, sieur de Saint-Vaast, fils de Philippe Le Gouez, écuyer et de damoiselle Catherine Gosse, contre Charles -Marc de La Ferté, chevalier, seigneur de Frainville, châtelain de Reux, conseiller au Grand Conseil, poursuivant en décret.
= Arch. SHL. BC 565

1701, 12 mars – Reux
Le 12 mars 1701, la nomination à la cure de Saint-Etienne de Reux appartenant au seigneur du lieu, Messire Charles Marc de La Ferté, chevalier seigneur, châtelain et patron de Reux, la Salle, Canouville et autres Lieux, demeurant à Paris, nomme à la dite cure, vacante par la mort de Me Marguerin Thiron, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Baptiste Hurel, prêtre, actuellement vicaire de ladite paroisse.
Le 23 mars 1701, le seigneur évêque donne aud. sr Hurel la collation dudit bénéfice.
Le 5 avril 1701, le sr Hurel prend possession de la cure de Reux, en présence de Me Adrien Letellier, notaire à Beaumont, et de plusieurs autres témoins.
= abbé PIEL, Inventaire historique, t. I, p. 434, N° 70.

1715, 28 mars – Pont-L’Evêque, Reux
Vente par Louis-Gabriel Galliot d’Aigremont, subdélégué à Pont-L’Evêque, à François-Jacques Le Court, écuyer, sieur des Tourailles, d’une pièce de terre à Reux.
= Arch. SHL. FL 581.

c. 1770 – Reux
Tableaux des terres, d’une contenance quatre cent vingt acres, formant le domaine du château de Reux, avec indication d’origine et de tenure.

Doc. 1

Nø plan:3;
Nom des pièces de terre: Bosquets canal
Quantité:5 acres 1 vergée 28 perches 1/2
Qualité des terres: En bois herbu et eaux

Nø plan:4
Nom des pièces de terre: Le parterre où est la Pyramide au midi
Quantité:2 vergées 20 perches 1/4
Qualité des terres: En herbe et les eaux qui viennent du canal

Nø plan:5
Nom des pièces de terre: Château, fossés, parterre au nord Et potagers, cours
Quantité:1 acre 1 perche 15 vergées
Qualité des terres: Bastimens, Eaux, herbu, jardins.

Nø plan:6
Nom des pièces de terre: La basse cour, l’avant court du château, court, potager Bastimens du fermier
Quantité:12 acres 1 vergée 26 perches 1/4
Qualité des terres: Cours et bastimens.
Etc.

Doc. 2

Nø plan:5
Nom des pièces de terre: Le Château
Nature des pièces de terre: avec deux tours, La cour d’honneur, les fossés, le parterre et deux jardins potagers
Quantité en domaine non fieffé:1a. 2v. 15p 3/4
Quantité acquests réunis au domaine:
Totalité de chaque pièce:1a. 2v. 15p 3/4
Liasse des contrats:
Datte contrats:
Nom des vendeurs:
Observations:

Nø plan:4
Nom des pièces de terre: La pyramide
Nature des pièces de terre: En parterre où se trouve la cascade
Quantité en domaine non fieffé:2v. 39p. 1/4 p
Quantité acquests réunis au domaine:
Totalité de chaque pièce:2v. 39p. 1/4 p
Liasse des contrats:
Datte contrats:
Nom des vendeurs:
Observations:

Nø plan:3
Nom des pièces de terre: Le petit bois
Nature des pièces de terre: en bois et un grand canal
Quantité en domaine non fieffé:4a. 1v. 34p.
Quantité acquests réunis au domaine: 2a.
Totalité de chaque pièce: 6a. 1v. 34p.
Liasse des contrats:54
Datte contrats: 1644
Nom des vendeurs: richard Trihon
Liasse des contrats: 44
Datte contrats: 1688
Nom des vendeurs: M. de martinbos
Observations: pour deux acres représentant David Lecerf.

Nø plan:6
Nom des pièces de terre: La basse cour
Nature des pièces de terre: En cour herbage et plant, un colombier, La chapelle, écuries, remises, une maison de fermier, des Ecuries, bergerie, pressoir, caves, tasseries et fourny dessus Etant.
Quantité en domaine non fieffé:14 acres 3 vergée 3 perches 3/4
Quantité acquests réunis au domaine:
Totalité de chaque pièce:
Liasse des contrats:
Datte contrats:
Nom des vendeurs:
Observations:

Contenance totale du domaine:
Doc. 2. = c. 1763: env. 495 acres.
Doc. 3 = 420 a, 2v, 13p. 1/4
Du domaine du duc d’Orléans, de la seigneurie de Roncheville, religieux de Beaumont = 52 acres 2v. 21 perches 3/4.
= Arch. SHL. FL 692

1773, 27 août – Reux
Le 27 août 1773, la nomination à la cure de Saint-Etienne de Reux appartenant au seigneur du lieu, Messire François-Jean de la Myre, comte de Mory, d’Honneingheim, chevalier honoraire de l’Ordre de Malte, seigneur haut-justicier de Congis, Villers, Burignault, la Tourterelle, Monjay, Hinaucourt, Latrix, seigneur et patron de la châtellenie de Reux, la Salle, Canouville et autres Lieux, demeurant à Paris, en l’hôtel de S.A.Mgr le comte de la Marche, prince du sang, rue de Grenelle, paroisse Saint-Sulpice, et représenté par Me Jean-Charles Herval, Escuier, procureur général domanial de Mgr le duc d’Orléans en sa vicomté d’Auge, demeurant à Pont-L’Evêque, nomme à la dite cure, vacante par la mort de Me Jacques Gisey, prêtre, dernier titulaire, décédé le 9 mars de la présente année, la personne de Me Pierre Lemercier, prêtre du diocèse de Lisieux, habitué en la paroisse de Pont-L’Evêque. Fait et passé en ladite ville, au logis du sr Herval, en présence de Me François Delataille, avocat, et de Me Louis-Guillaume Train, bourgeois de Pont-L’Evêque, tous deux y demeurant.
Le lendemain, Mr Mery, vicaire-général donne aud. sr Lemercier la collation dudit bénéfice.
Le 31 août 1773, le sr Lemercier (M. Lemercier, originaire de Pont-L’Evêque, refusa de prêter le serment schismatique en 1791. L’année suivante il partit en exil et se réfugia d’abord à Portsmouth, puis à Portsea où il logea rue Glowcester, 20. Nous ne retrouvons plus son nom nulle part après la Révolution; il paraît certain qu’il mourut en Angleterre. (Archives du Calvados.- Mss. de Reux.)) prend possession de la cure de Reux, présence de Me Julien Morel, curé de Pont-L’Evêque, Me Jean-Baptiste Lalouette, curé de Valsemey, demeurant encore en ladite ville; Me Pierre Bottey, curé de Saint-Melaine et autres témoins.
= abbé PIEL, Inventaire historique, t. V, p. 150, N° 221.

1778, 4 février – Reux
Echange de fonds à Reux entre Jean de La Myre, comte de Mory, seigneur et patron de Reux, et Charles-François Le Carpentier des Jonquets, lieutenant particulier des Eaux et Forêts à Pont-L’Evêque.
= Arch. SHL. FL 687.

1780 – Reux
Aveu rendu à François-Jean de La Myre, comte de Mory, seigneur de Reux, par Simon Corneille, pour le tènement des Castelets à Reux.
= Arch. SHL. FL 688.

3 – Archives ShL :

11 FA – 37 – Divers. Région de Pont-L’Evêque, Bonnebosq, Clarbec, Reux,
Drubec, Beaumont, Villers, Manneville-la-Pipard, Manoir de
Pommereul à Sainte-Marthe (Eure) etc.

Imprimés :
II J 13 : Arrêt de la Cour d’Appel de Caen du 21 juillet 1807 réformant un jugement du tribunal de Pont-L’Evêque dans le procès opposant M. Desjardins au sieur A._J. Delamyre fermier à Reux ;

Carnets de Charles VASSEUR : « Doyenné de Beaumont ».
4 – REUX – de Rotis – de Ratis Voir : Bulletin de la Ste Historique n°5 p.56 Id 1874 p.17 n°52
Château Henry IV
Eglise chœur roman, nef du 13e
Charité de Surville
Charles de Bonnet, seigneur de Reux
A.Pottier Histoire de la Faïence de Rouen p.57
Normand 23 octobre 1869
Bulletin des Antiquaires 2e trimestre 1863 p.500 et 501.

Sous l’invocation de St Etienne
Patronage:
14e: Henricus de Chambellon
16e id 18e le seigneur

Curés:
Gisey 1764 le Mercier
1773/1787 Jehan Gringues (Charité de Surville p.33)

Capella fundata in castro de Rotis : patron le seigneur du lieu
En 1309, Richard de Ratis, écuyer Il y avait dans la paroisse un moulin de Richefontaine (Rienewelle ?)

La Roque : Ensuite du différent pendant tant à la cour qu’aux Assises de Pont l’Evêque entre Jean de Boileau, écuyer d’une part et Jean Murdrac dit Bobois, écuyer d’autre, touchant la succession de la terre de Reux, qui fut adjugée l’an 1459 audit Jean Murdrac comme issu en droite ligne de Marie de Reux, mariée Nicolas Grosparmy ( ?) duquel mariage était sorti une fille, mariée à Nicolas Murdrac, père et mère de Messire Robert Murdrac, chevalier, seigneur de Tubehon, dont était descendu ledit Jean et Maistre Helye Murdrac. Ledit Jean de Boileau, âgé de 22 ans, fut conseillé d’accommoder ce différent par l’avis de Jean de Betheville, écuyer, seigneur de Betheville, Richard d’Auge, seigneur de St Martin de la Lieue, Jean Vipart l’aisné, seigneur de Launay, Jean Vipard le jeune, seigneur du Val, Guillaume Vipart, seigneur d’Aubeuf, Taupin Vipart, seigneur de Fontaine, écuyer, Estienne du Fossé et Maistre Jasques le Corps, tous des parents ou amis par l’avis de Jean de Cordey, seigneur de Basoches, Ancelot de Neufville, seigneur de Courson, écuyer, et Nicolas Sandret, ses tuteurs.

En 1386 il n’était bruit devers Lisieux que de menaces, de rencontres sanglantes entre les seigneurs de Reux et les Du Mesnil. La famille de Reux ayant obtenu de la Reine des lettres de rémission (de joyeux avènement) l’Echiquier malgré tout ce qu’ont pu dire les plaignants pour faire ordonner le combat judiciaire, décide que, au cas présent, il n’y aura aucun gage Mais ce n’est point assez. A un jour fixé, tous ces gentilshommes irréconciliables, ennemis, comparaissent devant Messeigneurs de l’Echiquier, en l’Hostel de Monseigneur le Président. Là défense leur est intimée à tous qu’ils ne fassent faict de guerre … l’un contre l’autre. Et dit le registre, ainsi l’ont promis et juré sur peine de confiscation de corps et biens, en la main de Monseigneur le Président. Du reste les lettres de rémission ayant laissé entier le droit des parties plaignantes à une réparation civile, les de Reux (l’Echiquier le règle ainsi) devront payer aux Du Mesnil 600 livres tournoi, dont 200 livres à mectre en prières pour l’âme du mort, à l’ordonnance de Monseigneur l’Evêque de Lisieux. C’était une trêve comme parlait notre ancien coustumier ou mieux encore une paix conclue entre ces familles qui ainsi liées devant les juges, devant le Roy, devant Dieu, ne pouvaient sans parjure se faire mal, de s’en faire faire, ni par elles ni par d’autres.. Floquet – Echiquier I p. 160 etc.)

4 – Historique:

Au XIVe siècle le patron de l’église Saint-Etienne de Reux est le seigneur du lieu, Henricus Chambellenc; au XVI e: Henricus de Chambellan (Henri de FORMEVILLE, Histoire de l’évêché-comté de Lisieux, I, lxvij-lxviij.)

Nom des différents propriétaires:

Famille de Reux

Marie de Reux, veuve de Nicolas de Grosparmy

c. 1459: – Jean I er de Murdrac dit Bobois

1523 – François de Murdrac, issu au troisième degré de Jean I er

1551 – Jacques de Carbonel

Fin XVI e- Jacques du Saulcey, fils de Jean et de Marie de Thieuville; épousa Antoinette Le Marquetel, fille de Jean, écuyer, seigneur de Saint-Denis-du-Gast et de Marguerite Martel. Celle-ci, après la mort de son époux, convola une seconde fois avec Jean Le Thenneur, sieur de Quartemont, puis avec François de Borel, seigneur de la Vyparderye.

– Josué de Saulcey, fut décrété en 1641

– Marc de la Ferté

– 1668 Charles Marc de la Ferté

– famille La Myre-Mory

– 1868 vente par Madame de Wissel, née la Myre-Mory à M. BOREL d’une partie du domaine, l’autre étant aux mains à la fin du XIXe siècle du comte de Laurencin-Beaufort

c. 1894: Mme BOREL, fille de Henry de FORMEVILLE, épouse de M. BOREL, Ingénieur du Canal de Suez

D’après Henry LE COURT, Le Château de Reuxin La Normandie monumentale et pittoresque – Calvados, Le Havre, 1895, t. II, p. 198

DESCRIPTIF

L’Etat dressé vers 1770 donne une idée assez précise du domaine vers cette époque. Une première zone concerne les deux tours du château qui paraissent constituer le seul ensemble bâti. Au Nord se trouvent un parterre, une cour et le potager. Le tout est ceinturé d’un fossé, Au-delà, au midi l’on trouve un parterre où se trouvent les cascades et la pyramide ou obélisque

Dans la vaste basse cour, sont implantés la chapelle qui a été semble-t-il en grande partie reconstruite dans la seconde moitié du XVIe siècle. Un long bâtiment, occupé à l’époque par le fermier est accolé au chevet de la chapelle.

PRETREVILLE



NOTES sur PRETREVILLE – 14522

Ancien fichier PRETRQUE.SPR

1 – Querville.
2 – Pièces justificatives.
3 – Bibliographie.
4 – Notes de Charles VASSEUR. (doyenné de Livarot

1 – QUERVILLE

Michel COTTIN
Juin 1992

La paroisse de Prêtreville dépendait pour partie de la sergenterie d’Orbec et de la sergenterie de Moyaux et, selon Henri de Frondeville, il y avait au moins quatre fiefs à Prêtreville : le fief de Prestrevile, les fiefs de Querville et du Couldray, tenus de la baronnie de Ferrières par la famille de Querville, et le fief de Poix [1].
Parmi tous ces fiefs, celui de Querville nous intéresse tout particulièrement puisqu’il a conservé la majeure partie de ses bâtiments anciens et que nous possédons un certain nombre de documents illustrant son histoire.
Le toponyme Querville n’est pas rare dans la contrée. Outre une paroisse de ce nom, nous le trouvons également semble-t-il à Norolles [2]  mais aussi à Equemauville.
Le manoir qui nous intéresse ici, fut longtemps, sans doute depuis le milieu du XIVe siècle – au moins jusqu’au milieu du XVIIe siècle, dans les mains d’une famille de Querville [3]
Les deux plus anciens documents relatifs à ce domaine, sont en relation justement avec cette famille dont les possessions, situées pour l’essentiel dans la paroisse de ce nom ou aux environs, à Bièville etc., s’étendaient semble-t-il jusqu’à Merville [4]. Leur installation à Prêtreville où ils durent amener leur patronyme remonte sans doute aux dernières années du XIVe siècle [5].
Un autre document, fort curieux offre des éclairages intéressant sur la vie en milieu rural pendant l’occupation anglaise [6], au cours de laquelle, un nommé Henry de Querville, partisan de l’occupant anglais, tenait taverne » en son « ostel » qui se trouvait proche du bois de Glos dans lequel venaient s’ébattre et chasser quelques uns des habitants de la contrée satisfaisant aux obligations de guet au château de Courtonne [7]
Il reste à étudier un certain nombre de documents concernant tout particulièrement quelques membres de cette famille qui éclairent les difficultés financières résultant de la dernière grande campagne de construction [8]
En 1624, cette terre était encore dans les mains des de Querville, mais selon VASSEUR, « avant la Révolution de 1790 cette terre appartenait à M. Davy de Boislaurans, aussi seigneur de Saint-Jean-de-Livet. Après lui la terre est passée à l’une de ses filles mariée à M. de Vauvert dont la fille unique qui a épousé M. de Marguerye, frère de l’évêque d’Autun, l’a vendue à M. Gardin qui la possède actuellement (c. 1860).

DESCRIPTION

A la description d’Arcisse de CAUMONT [9] nous pouvons ajouter que ce manoir est le résultat d’un certain nombre de campagnes de construction et de transformations qui, dans le premier quart du XVIIe siècle, lui donnèrent la physionomie que nous lui connaissons.
Nous ne savons rien de « l’ostel » dans lequel Henry de Querville « tenoit taverne » pendant la guerre de Cent Ans [10] mais la configuration générale du terrain environnant et l’assise de la maison manable laissent à penser qu’il se dressait sur un petit tertre isolé – comme à Tordouet par exemple. Les aménagements des XVIe et XVIIe siècles ont amené la création vers l’ouest d’une plate-forme sur laquelle furent construits les bâtiments agricoles et la poterne. Cette transformation s’inscrit dans un schéma chaque jour un peu plus documenté et correspond à de multiples facteurs économiques mais aussi à une nouvelle vision de l’espace et à une gestion du domaine plus conforme aux traditions anciennes [11]. Dans leurs ouvrages, Olivier de Serres et Charles Estienne conçoivent la disposition idéale de l’exploitation agricole sur un plan logique mettant en permanence le maître à même de tout voir. Cette théorisation de l’occupation de l’espace n’est pas toujours patent en Pays d’Auge en raison de l’existence d’un bâti parfois très ancien et difficilement adaptable mais elle témoigne du nouvel état d’esprit des seigneurs [12] qui vivant au cœur de leur domaine une grande partie de l’année suivent le déroulement des travaux agraires et la vie de leur maison avec une grande attention [13]. A Querville, le schéma de Charles Estienne [14] est parfaitement respecté, à cela près que l’on dut peut-être retourner les façades pour orienter la façade principale vers la poterne.
La maison manable
La maison manable reste donc la partie la plus ancienne de cet ensemble et ses maçonneries et son pan de bois portent les traces d’au moins quatre grandes campagnes de transformation.
La première de ces campagnes demeure visible sur la façade est où nous pouvons voir les restes de soubassement dont il impossible de fixer l’époque mais qui par ses matériaux et leur emploi pourraient en partie remonter aux XIIIe ou au XIVe siècle.
Au-dessus s’élève une construction en pan de bois construite dans la première moitié du XVI eme siècle qui par l’emploi de ses briquettes à tenons [15] et sa décoration, se rattache à l’ancien manoir de la Salamandre, à Lisieux, élevé vraisemblablement aux alentours des années 1530/1540. La ressemblance ne s’arrête pas là d’ailleurs puisque nous pouvons encore apercevoir une partie du décor sculpté avec ses masques plats de vieillard et ses pilastres à torsades d’écailles. Les deux murs gouttereaux devaient portaient la même décoration luxuriante [16] comme en témoignent encore les quelques traces subsistantes sur le cornier de la façade ouest. Il est par contre vraisemblable que l’accès à cette maison se soit fait par une porte (deux peut-être car nous ne possédons plus de témoins de la partie Nord de cette façade) ouverte à l’extrémité sud du mur goutterot sur la vallée. Reste qu’il nous est impossible de reconstituer le type d’escalier permettant d’y accéder [17].
La qualité de la construction s’étend à la décoration intérieure où les sablières hautes d’étage des murs gouttereaux sont sculptées d’entrelacs puissamment modelés.
Lors de la troisième campagne, cette façade sur la vallée fut transformée, pour être dotée d’une grande fenêtre à meneau et croisillon dont la modénature avec ses élégies et ses quarts-de-rond est typique de la seconde moitié du XVIe siècle. Elle est courante dans les remaniements apportés aux façades de manoirs parfois plus anciens tel celui de Saint-Germain-de-Livet où, comme le veut la tradition, elle était destinée à éclairer la grande fresque de la « Salle des Gardes » illustrant la bataille de Marignan à laquelle avait participé le seigneur du lieu.
A l’extrême fin du XVIe siècle ou dans les premières années du siècle suivant, une transformation assez radicale de la façade sur cour amena le remplacement du pan de bois de cette partie, l’allongement de l’ensemble et la reprise en sous-œuvre de la partie ancienne.
Enfin, au XVIIIe siècle, le haut toit de tuile fut agrémenté de lucarnes à fronton en chapeau de gendarme.
Les bâtiments d’exploitation
Comme la maison manable, les bâtiments d’exploitation furent élevés en plusieurs fois et les traces de ces campagnes sont discernables dans les reprises de maçonnerie et l’emploi différencié des matériaux. Il est à remarquer que la charpente de l’appentis en retour est constituée d’un certain nombre de pièces de bois provenant de la façade de la maison manable et devenus inutiles après les grandes reprises du début du XVIIe siècle.
Michel COTTIN
Juillet 1993

2 – PIECES JUSTIFICATIVES

1320
Fiefs de la Vicomté d’Orbec en 1320 :
N° 13 Prestreville – F. de Pois y tient de Henri de Corthonne un quart de fief;
= Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’année 1320 in H. de Formeville, t. II, p. 388 (Extrait du Ms. suppl. f° 4, 2797, Comté de Beaumont, à la B.N.)

1399, 11-17 juillet
Information de Guillaume Le Diacre, vicomte de Falaise pour la mise hors de garde noble d’Henri de Querville, écuyer, né à Querville (commune de Biéville-­en-Auge), le 19 juin 1378, fils de Guillaume de Querville, écuyer, mort à Querville le 5 décembre 1391, et pour évaluer ses biens sis à Airan, Estrées-­en-Auge, Hérouville, Ranville, Beuzeville-sur-le-Vey, Auvers et Saint-Pellerin (Manche), Fortmoville, Angerville-l’Orcher et Gonneville-la-­Martel (S.-Mme.).
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 373-374.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 41
(cette information semble concerner Querville près de Mézidon).

1400
b) les fiefs de Querville et du Couldray, tenus de la baronnie de Ferrières par la famille de Querville…
= FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Jean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes, IV, p. 139.

1411, 30 août
Information sur l’âge de Jean de Bigars, écuyer, pour la mise hors de garde noble de sa femme Isabelle de Poix, née à Prêtreville le 26 février 1398, fille d’Henri de Poix et d’Agnès morts en juillet 1404 et héritière de sa sœur aînée feue Jeannette de Poix; fiefs de Poix et de la Rivière, à Prêtreville, fiefs d’Auge et de Fisemont (Phisemont).
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 51-52
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 32.

1427, 25 janvier n. s.) – Prêtreville. Paris
Rémission à Jehan de Bienfaite, chevalier, de la garnison du château de Courtonne, pour avoir frappé mortellement de son épée, dans le bois de Glos, un certain nommé Guillaume Morel, avec lequel il s’était pris de querelle en revenant de l’hôtel d’Henri de Querville, écuyer, où l’on tenait taverne… »
= AN JJ 173, p 586, fol. 290 v°. Edit.: Paul LE CACHEUX, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°.; Prêtreville, II, 16 – Querville, I, 28; II, 14.1411, 30 août
Information sur l’âge de Jean de Bigars, écuyer, pour la mise hors de garde noble de sa femme Isabelle de Poix, née à Prêtreville le 26 février 1398, fille d’Henri de Poix et d’Agnès morts en juillet 1404 et héritière de sa sœur aînée feue Jeannette de Poix; fiefs de Poix et de la Rivière, à Prêtreville, fiefs d’Auge et de Fisemont (Phisemont).
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 51-52
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 32.

1444
Compte de Jean Le Muet

139 (18) – Du fief de Prestreville, par Guillaume Davoust. Pour moictié……xviij d. (Il y avait au moins quatre fiefs à Prêtreville:
a) – le fief dit de Prêtreville, dont Pierre de Neuville, écuyer fit aveu au roi les 2 octobre 1408 et 3 novembre 1453 (A.N. P. 308) et pour lequel il obtint souffrance d’un an du roi d’Angleterre, le 6 novembre 1425 (B.N. F. fr. 26.048, n° 502) et décembre 1436 (B.N. p.0 2101, Neufville n° 11.)
b) les fiefs de Querville et du Couldray, tenus de la baronnie de Ferrières par la famille de Querville, et
c).- le fief de Poix, qui dépendait autrefois du fief Henri de Courtonne (cf. l’article 6) et qui était en 1444 dans la main du roi (cf. l’article 135) Il semble bien que la rente dont il est ici question est due sur ce dernier fief ».
= FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Jean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes, IV, p. 139.
1463, 5 décembre – Rouen
Louis, seigneur d’Estouteville, gouverneur général pour le roi en Normandie, grand sénéchal de Normandie, et capitaine de Rouen, informe les baillis de Rouen et d’Evreux et le vicomte d’Orbec qu’il a reçu foi et hommage de Guillaume de Neufville, écuyer, pour les 2/3 d’un fief à Prêtreville.
Par mondit seigneur d’Estouteville, lieutenant, gouverneur et grand seneschal de Normandie, signé Picart.
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. IV, n° 26
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, 3-4, p. 16, n° 645.

1463
Sergenterie de Moyaux
… p. 23
44
Jean du Quesney, Prestreville (Prêtreville)
Henry de Querville
Richard de Querville
= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE, Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
PRESTREVILLE.
322. Hector de Querville, et ses freres puînés , Guillaume et Pierre, pour justifier leur noblesse, qu’ils ont dit être d’ancienneté, ont produit plusieurs lettres et écritures ; la première est du samedi après la Pentecôte 1345 , sur le nom de Henri de Querville , marié à damoiselle Jeanne du Busc ; la derniere, du 2 mars 1517 , contient les lots entre les dits freres de la succession de feu Jean, leur pere. Il ont dit justifier par les autres leur descente de pere à fils , depuis leur bisayeul, Henri de Querville, marié à damoiselle Jeanne du Rosey.
125. Robert, Louis, Jean et Jacques, dits Lois , freres , pour justifier leur noblesse ancienne , ont produit une lettre de Pierre, comte d’Alençon et du Perche , du 19 septembre 1387 , par laquelle il mande de délivrer à Etienne Loïs , Sr. du Mesnil et de la Tourisy, comme personne noble , la dite terre du Mesnil , non-obstant la prise qui en avoit été faite en sa main : duquel Etienne il a dit fournir sa descente, jusqu’au 5e. dégré par lui représenté, par autres lettres et escriptures dont la copie est demeurée au greffe.

1463 (n.st.), 24 janvier – Prêtreville
Jacques Labbé, écuyer, donne assiette à Richard de Querville, seigneur du Couldray, trente livres tournois de rente, conformément au contrat de mariage dud. écuyer avec damoiselle Jehanne Labbé.
= Arch. SHL. 9F Fonds Et. Deville. minute papier 2 ff.

1471 – Tonnencourt
 » En 1471, Anne de Lyée, fille de Robert de Lyée, seigneur de Belleau, de la Fosse-du-Bois et de Tonnancourt, et de Catherine de Querville, épousa Guillaume de Guerpel, sieur des  Loges, Montchauvel et Avernes, lieutenant à Exmes ».
= DUBOURG, Les Guerpel. Cité par Henri PELLERIN, PA, 12, N° 5, Mai 1962, pp. 10-11

1480, 5 juillet – Prêtreville
Jehan Deshaies, de Saint-Germain-la-Campagne, vend à Laurent Le Normand, fils de Jean, de la paroisse du Besneray, une pièce de terre, sise à Prêtreville, près le chemin tendant à Glos et Saint-Jean-de-Livet, moyennant 30 livres tournois.
= Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et.

1525 – Prêtreville
Guillaume de Querville, écuyer, fils de Richard et de Jeanne Labbé.
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1528 – Prêtreville
Cosme de Querville, curé de Rocques, frère de Jacques de Querville, écuyer
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1529 – Prêtreville
Hector de Querville, seigneur du lieu et de la Rivière
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1534, mercredi 6 mai – Prêtreville
Noble homme Henri Filleul, seigneur de Saint-Martin-de-la-Lieue et Christophe Filleul, son frère, vendent à noble, vénérable et discrète personne Me Pierre de Haultemer, prêtre, curé de Prêtreville et du Fournet, demeurant à Lisieux, cinquante livres tournois de rente à prendre tous les ans, en deux termes sur leurs biens, à la Toussaint et à la Saint-Jean, moyennant, cinq cents livres tournois.
= Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville.

1535 – Prêtreville
Hector de Querville, seigneur du lieu.
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1537, 21 avril – Prêtreville
Vente par Guillaume de Boucquetot, seigneur du Breuil, à Maître Henri Macquefer, avocat en cour laye et bourgeois de Lisieux, du fief, terre et seigneurie d’Auge, à Prêtreville et Saint-Germain-de-Livet, moyennant 250 livres tournois et 12 livres de vin.
Passé audit Lisieux, en l’Hôtellerie du Cheval Blanc.
= Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville. Copie.

1537 – Prêtreville
Hector de Querville, seigneur du lieu, fils et héritier de Jehan de Querville.
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1540 – Prêtreville
Guillaume de Querville, écuyer, seigneur de l’Escaudière et damoiselle Marguerite de Malhortie, veuve de feu Henry de Querville, en son vivant écuyer, sieur du Couldray, demeurant à Querville.
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1542, 22 décembre – Prêtreville
Partage de biens entre Messire Henri Maillet, prêtre, Jacques et Jehan dits Maillet. frères.
= Arch. SHL. 9F Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. minute papier, 2 ff.

1543 – Norolles
Philippe Paisant, écuyer, sieur de Boutemont et de Querville, demeurant à Norolles
Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1543 – Prêtreville
Guillaume de Querville, écuyer, seigneur de l’Escaudière et damoiselle Marguerite de Malhortie, veuve de feu Henry de Querville, en son vivant écuyer, sieur du Couldray, demeurant à Querville.
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1545, samedi 29 août – Prêtreville
Noble homme Robert de Neufville, seigneur des Loges et de Prêtreville, demeurant en la paroisse dudit lieu des Loges, vend à Jehan Le Licquerre, l’aîné, bourgeois de Lisieux, demeurant paroisse Saint-Jacques, une pièce de terre en prey ou héritage nommée la demye acre, sise en la paroisse de Prestreville, jouxte des deux côtés l’acquisiteur, Olivier de Neufville et la rivière de Toucque, d’un bout led. acquisiteur, d’autre bout le chemin, moyennant 60 livres tournois.
= Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville.

1547 – Prêtreville
Hector de Querville, écuyer, sieur du lieu et de la Rivière.
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1551 – Prêtreville
Jehan de Querville, curé de Saint-Pierre-du-But, demeure à Querville.
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1552, 17 mai – Prêtreville
Colin Buisson, l’aîné, de la paroisse de Prêtreville, quitte et délaisse à honneste homme David Grouard, tout et tel droit, part et portion à lui appartenant en une petite pièce de terre nommée le jardin de la marnière dont led. Grouart est alors tenant, moyennant la somme de sept livres tournois.
= Arch. SHL. 9F Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier.

1553 – Prêtreville.
Hector de Querville, sieur du lieu, demeure à Querville.
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1556, 18 novembre – Prêtreville
Contrat de mariage de noble homme Hector de Querville, fils de deffunt Jehan de Querville, en son vivant écuyer, seigneur dud. lieu, et de Magdelaine Labbé, fille de feu noble homme Robert Labbé, en son vivant seigneur de Saint-Germain-de-Livet et de Saint-Martin-de-la-Lieue, d’une part et damoiselle Avoye Le Roy fille aînée de noble homme Robert Le Roy, seigneur du Boys, Heudreville et de Beaufay et de damoiselle Barbe Moignet.
= Arch. SHL. 9F Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. 2 ff. papier.

1557, mardi 4 mai – Prêtreville
Colas Vallée et Guillemette Esnault, sa femme vendent et transportent à noble et circonspecte personne Maistre Jehan de Querville, curé de Saint-Samson, une pièce ou portion de terre nommée la Vallée Esnault, sise à Prêtreville, jouxte d’un côté Guillaume Esnault, d’un bout la sente tendant à la maison des Bosquets et d’autre bout, une autre sente tendant à la fontaine de la Rivière, moyennant quinze livres tournois.
= Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville.

1562 – Prêtreville
« 54.- Hector de Quierville, écuyer, seigneur du lieu et de la Rivière, Yreville et fief d’Auge,  xl L. »
= P,F. LEBEURIER, Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux en 1562 avec une Introduction sur l’histoire et l’organisation du ban et de l’arrière-ban, Evreux-Rouen, Huet-Lebrument, 1861, In-12, 167 p.; 73.

1564 – Prêtreville
Michel Paisant, écuyer, demeurant à Querville, fils de feu Philippe Paisant, en son vivant écuyer, sieur de Boutemont et de Querville. François Paisant, sieur de Querville, frère dudit Michel
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1570, jeudi 29 juin – La Chapelle-Haute-Grue
Noble homme Jehan Aubert, seigneur de Caudemonne et de Querville, demeurant audit lieu de Caudemonne, paroisse de la Chapelle Haulte Gru, vend à Jehan Costard, bourgeois, marchand drapier, demeurant paroisse saint Jacques de Lisieux, une pièce de terre nommée les grands preys, assise en lad. paroisse de la Chapelle Haulte Gru, près du chemin tendant au moulin dud. seigneur, moyennant 600 livres. Passé à Lisieux, en la maison du Cisne (Cygne), du faubourg de la Porte de Caen.
= Tabel. de Lisieux – Analyse Et. Deville

1575, samedi 10 septembre – Prêtreville
Noble homme Gabriel Duquesnel, seigneur de Coupigny, gentilhomme ordinaire de la chambre de monseigneur frère du Roi, guidon de la compagnie de Monsieur de l’Héricourt capitaine de cinquante hommes d’armes, vend à maistre Jehan Desperroys, licencié ès droits, sieur de la Pinterie, bailli vicomtal et Elu de Lisieux, les fiefs, terres et seigneurie de Poys assis et situés aux paroisses de Prêtreville et Saint-Mards-de-Fresne, consistant en manoir fieffé et non fieffé, terres, manoir, colombier, droit de présentation à la cure de Prêtreville, moyennant 5.000 livres tournois. Passé à Lisieux, en la maison dudit acquéreur, présents Me Michel Deschamps, prêtre et Jehan Davoust, de Lisieux.
= Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville.

1584, Samedi 16 mai – Prêtreville
Noble homme Etienne de Neuville, seigneur de Prêtreville, y demeurant, vend à François Le Licquerre, bourgeois de Lisieux, une pièce de terre en pré contenant cinq vergées, nommée le pré Violette.
= Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville

1593 – Prêtreville
Etienne Vandon, de la paroisse de Bellou, vend à damoiselle Isabeau Le Gentil, veuve de Christophe Poullain, demeurant à Auquainville tout et tel droit de condition héréditaire sur une pièce de terre à Prêtreville.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier, 2 ff.

1596, vendredi 1er mars- Prêtreville
Accord et transaction entre noble damoiselle Isabeau Le Gentil, veuve de Christophe Poullain, sieur de la Pommeraye, de la paroisse d’Auquainville et Robert Hardouyn, de la paroisse de Prêtreville., au sujet d’une pièce de terre nommée le jardin de la Vaudynière, à Prêtreville. Passé à Lisieux en la maison et hostellerie de la Vache. Témoins, Pierre Fourmage, demeurant à Auquainvile et Jehan Burgault, de la Paroisse de Piencourt.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Parchemin, 8 ff.

1597, 6 juillet – Prêtreville
Jacques de La Reue, sieur de Saint-Martin, vend à Jehan de Querville, demeurant à Prêtreville, une condition de trois ans sur une vente.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier famille De La Reue. Papier 2 ff.

1600, 8 juillet – Prêtreville
Bail pour le chapitre, à Me Jacques Bortel, chanoine, trésorier de la Cathédrale, de la dîme en grains de Prêtreville.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Chapitre. Papier.

1601, 13 janvier – Prêtreville
Noble homme Jehan de Querville vend et transporte à Jean Pierre, bourgeois de Saint-Jacques, une pièce de terre en herbage.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier 2ff.

1601, 14 janvier – Prêtreville
Jehan Pierres baille à ferme à Jehan Lebourgeoys, de Prêtreville, tous ses biens et héritages, sis à Saint-Jean-de-Livet et Prêtreville.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier 4ff.

1601, 6 octobre – Prêtreville
Noble homme Jehan de Querville, reconnaît avoir reçu de Robert Leroulx de la paroisse de Saint-Ouen-le-Houx, la somme de 80 écus.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier.

1602, 9 mars – Prêtreville
Damoiselle Madeleine de Bonnechose, dame du Breuil, vend à Michel Le Mire, sieur Delannoy, maître des grosses forges de Putanges, une pièce de terre en pré, à Prêtreville.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier.

1602, 17 mai – Prêtreville
Jehan de Querville, demeurant au manoir de Querville, vend à Robin Morin, bourgeois de Lisieux, une pièce de terre labourable, dépendant du domaine non fieffé de Querville.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier.

1602, 23 septembre – Prêtreville
Accord entre Jacques de La Reue et Jehan de Querville, au sujet de rentes.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier famille De La Reue.

1604, 25 juin
Aveu par Charlotte des Ursins, de la baronnie de Ferrières…

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« D’icelle ma baronnie il y a un membre dépendant appelé terre et seigneurie d’Auquinville, scitué et assis en ladicte vicomté d’Orbec, audit bailliage d’Evreux, lequel fief est dépendant et du corps d’icelle baronnie, qui s’estend en la paroisse dudit lieu d’Auquainville, Saint-Aubin-sur-Auquainville, Notre-Dame-de-Courson, Fervaques, le Croutte, Saint-Pierre-de-Courson, Thonnencourt, le Mesnil-Germain, Prestreville, Saint-Jehan-de-Livet, Bellouet, Notre-Dame-des-Loges, et autres paroisses illec aux environs…
« Tenures nobles en la branche d’Aucquainville »
« Messire Guillaume de haultemer, chevalier des ordres du roi, mareschal de France,
« Tient de moy, par foy et hommaige de ma dicte baronnie de Ferrières, sous l’étendue de ladicte branche et membre d’Aucquainville, le fief, terre et seigneurie de Farvacques, par un plain fief de haubert, qui s’estend en ladicte paroisse de Farvacques, Aucquainville, Saint-Aubin-la-Croulte et aux environs, auquel fief il y a court, usaige, justice, jurisdiction, hommes, hommaiges, relliefs, XIIIemes, aydes coustumières, corvez de bestes, droit de fennaiges, prévosté et toutes aultres droictures, libertez et privillèges à fief de haubert appartenant.
« Auquel fief il y a manoir, maison, moullin à bleyd faisant de bleyd farine, auquel il y a moultes vertes et seiches, avec un moullin à pappier de présent en ruyne et à fondz, rentes et deniers, grains,oeufs, oyseaulz, cire, poyvre, pallettes à jouer à la paulme, et autres espèces de rentes et dignitez comme à plain fief appartiennent.
« Il consiste aussy en doumaine fieffé et non fieffé, en grand nombre d’héritages, tant en terres labourables que non labourables, preys, boys, tant de fustays que taillis, que pasturaiges.
« Du quel fief de Farvacques dépendent plusieurs fiefs et arrières-fiefz, scavoir:
Le fief de Saint-Aubin, tenu par les héritiers et représentants le droict de damoiselle Maguerite Coullomp, héritière (?) de feu Robert Coullomp, en son vyvant écuyer, pour un plain fief.
 » Les fiefs de Querville et la Rivière, assis à Prêtreville, tenu par un demy fief de haubert, par Hector de Querville, escuyer.
= Auguste LE PREVOST, Mémoires et notes, t. II, p. 83 sq.

1604, 28 décembre – Fervaques
Elisabeth Delois, femme de Fleury de Saint Michel, écuyer, demeurant à Prêtreville, prend pour trois ans à Anne d’Allègre, dame de Fervaques, le nombre de 30 bêtes à laine et s’engage à les soigner pendant ce temps et à en partager le profit.
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville

1608, 24 juillet – Fervaques
Jehan du Bosc, écuyer, sieur de Hermival, à l’instance de haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir été payé par led. seigneur de la somme de 2.OOO livres tournois à l’acquisition par lui faite à Etienne de Neufville, sieur de Folleval et Anne Le Carton, son épouse, de deux pièces de terre à Prêtreville.
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville

1609, 25 novembre – Fervaques
Du. mercredy vingt cinq lour de novembre 1609,
Fut présent  en sa personne hault et puissant seigneur Messire Guillaume de Haultemer, comte de Grancey, baron de Mauny, seigneur de Fervaques, et mareschal de France, gouverneur et Lieutenant pour le Roy en ses païs et duché de Normandie, à présent estant en ceste ville de Lisieux gisant en son lit mallade sain d’entendement, sachant quil n’est rien plus certain que la mort, ne riens plus incertain que l’heure pour n’en estre prévenu advant que de faire ce ui est du debvoir dun vray chrestien, ordonne et déclare que pour sa dernière vollonté qu’il désire  et entend estre effectué ce qui ensuit. Premièrement il recommande son âme à Dieu, le créateur, luy priant et requérant par la mort et passion de Jésus Christ et par l’intercession de la très glorieuse Vierge Marie, la voulloir collocquer en son paradis avec ses bienheureux, et son décedz advenant veut et entend son corps estre inhummé honorablement à l’assistance de ses amys au plus qu’il sera et pourra trouver, en l’église cathédralle de Lisieux, Et de ses biens il en donne et délaisse aux pauvres de ceste ville de Lisieux la somme de deux mille quatre centz livres tournois pour estre emploiez en l’augmentation du bureau des pauvres de cested. ville A Madame la Mareschale sa compagne et espouze pour ses grands debvoyrs d’amittié luy a aussi donné  et délaisse de ses biens aultant et comme il peut faire par les coustumes, Item à la damoiselle de Médavy sa présente fille pour aider à la pourvoir à mariage la somme de douze mil livres tournois en attendant le mariage led. seigneur prie lad. dame son espouse la tenir et garder près d’elle. A Françoise, fille naturelle dudit seigneur, la somme de mille livres tournois. Au sieur Dramard, son secrétaire en considération de sa fidellité et des grands et très agréables services qu’il lui a renduz, la somme de trois mil livres tournois luy recommandant de servir fidellement et assister lad. dame sa femme. A Renée, fille de Nicollas Adam, argentier dudit seigneur en considération des services que sond. père a rendus aud. seigneur la soe. de mil livres tournois pour ayder à la pourvoyr en mariage. A chacun de ses gentilhommes et serviteurs domesticques, deulx années de leurs gaiges et appoinctementz Et a iceulx n’aiant point d’appoinctement est remis par ledit seigneur à la volonté et estimation. de lad. damees  Aux damoiselles Desbois, De La Reue et de La Vallée chacune la somme de trois centz livres. Aux veuve et enffans de deffunt Jean Davy, mercier, la somme de trois centz livres tournois. Et pour l’exécution et accomplissement de tout le contenu aud. testament, ledit seigneur a nommé et elleu pour exécuteur la personne de lad. dame son espouze, la priant requérant en tant que faire se peut de vouloir bien prendre la charge promettant led. seigneur son testament tenirn parfaire et à quoy pour ce à tenir et garantir en a obligé et oblige tous ses biens et héritages présens et advenir.
Passé avant midy en l’hostel dudit seigneur, aud. Lisieux. Plus ledit seigneur donne en l’église cathédralle pour fonder ung obit la somme de six mille livres tournois, aux frères prescheurs des Jacobins de cested. ville pour participper aux prières suffrages et oraisons qui seront faitz, dictz et cellebrez en leur eglise la somme de trois centz livres tournois, pour estre lad. somme emploiée à la repparation d’icelle. Aux sieurs de La Regnauldière, Delafontaine, Delareue et Racine, ses médecins chacun la somme de cent cinquante livres tournois, oultre le sallaire de leurs vaccacions. A monsieur de La Ronce la somme de trois centz livres tournois. A Me Robert Guérard, son chirurgien, la somme de troys centz livres tournois, aussy oultre ses vaccacions.
Présens nobles personnes Me Claude Parizot, archidiacre, chanoine prébendé en icelle église cathédralle, noble homme Jean Dubosc, seigneur d’Hermival, prévost dud. seigneur, Jean de Querville, escuier, sieur du lieu, demeurant à Prêtreville. Plus donne à Laurens, Charles et Jehan Parizot, dudit Lisieux la somme de trois centz livres.
Signé :FarvaquesDe Querville
DuboscParizot
Et depuis led. seigneur a desclaré que lesd. six mil livres tournois par luy donnéz aà lad. église cathédralle pour estre fondé led. obit ainsy qu’il sera advisé pour lr salut de son âme et affin qu’il soit fait prières pour luy, ses parens et amis
signé: FarvaquesDe Querville
DuboscHaynCarrey
= Arch. SHL 9 FB – 6 – Familles. Copie prise par Et. Deville sur l’original papier, le 24 juillet 1924.

1617, 3 décembre – Prêtreville
Me Eustache Pierres, chapelain en la Cathédrale de Lisieux, vend à Martin Oriolt, bourgeois de Lisieux, tous les arbres de chêne plantés sur une pièce de terre à Prêtreville, nommée les acres, excepté ceux qui sont dans les haies dépendant de ladite pièce, moyennant la somme de 36 livres.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Chapelains.

1623
Aveu a Emar de Prye (Aymar de Prie), chevalier, marquis de Toussy, au droit de Louise de Haultemer, son époux, marquis de Plasne, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, etc. par Guillaume de Resville, pour lui et Pierre son frère, pour terre paroisse de la Croupte, tenue de la seigneurie de Fervaques.
= AD. Calvados. Série H. Suppl. Hôpital de Honfleur 1867.- H. 149

1624, 29 octobre – Prêtreville
Aveu de Guillaume Jardin au droit de Robert Bretault à noble homme Jehan de Querville, sieur du lieu, pour une pièce de terre en pré contenant 6 vergées nommée le Préde la Mare, moyennant une rente de trois sols au terme Saint Michel0
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Parch.

1632, 29 mars – Fervaques
Par devant Roger Hélie et Guillaume Le Front, tabellions à Orbec, Jean Roussel, fils Jean de la paroisse de Fervaques, reconnaît une obligation de 25 livres, souscrite par lui, au profit de Gabriel Rioult, tabellion. Témoins : Hector Buisson et Richard Gernyer, de Prêtreville.
= Arch. SHL.- Analyse Et. Deville

1634, 2 mars – Prêtreville
Par devant Pierre Vastine et Michel Quesnie, Tabellions pour le siège d’Auquainville, Marin et Nicolas dit Cullier, père et fils de Fervaques, vendent à jean Corbel, bourgeois de Lisieux, deux pièces de terre en labour, nommées « La Rocque », sises à Fervaques, moyennant 40 livres tournois. Témoins Guillaume Sieur et Pierre Surlement demeurant à Prêtreville.
= Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.

1650, lundi dernier jour de février – Saint-Martin-de-Mailloc
Jehan Bellouin fils de Thollomey et de Margueritte Eustache ses père et mère de ceste parr. a espoulsé Anthoinette Détourné fille de Gabriel de pbreville (Prêtreville) le mariage célébré en la parr. de pbreville le lundy dernier jour de février mil six cents cinquante aud. présence
= Reg. parr. Saint-Martin-de-Mailloc

1654, 26 septembre – Moyaux
Charles Duval, fils de Guillaume, originaire de Moyaux, demeurant à Prêtreville, vend à Robert Desvergers, demeurant à Saint-Philbert-des-Champs, une pièce de terre à Moyaux.
= Tabell. Lisieux. Minutier N° 232, Analyse Et. Deville.

1695 – Prêtreville, Coquainvilliers
Décret sur Marc-Antoine de Mauduit de la Rosière, du Pontifet de Querville. Mauduit du Renouard; Houssaye des Longschamps; Raoul de Vigneral.
= Arch. SHL. 11 FA – 34

1723 – Cernay
Déclaration à Auguste-Léon de Bullion, chevalier, marquis de Bonnelles, colonel d’un régiment de dragons, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, La Croupte, Saint-Aubin, etc., par Philippe Le Prévost, fils Jean, bourgeois de Honfleur en sa noble seigneurie des Castelets, de terres à Cernay, affermée devant Pierre Hébert, procureur fiscal en la haute-justice de Fauguernon, sénéchal, assisté de François Le Front, greffier.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

1723 – 1843 – Prêtreville
Pièces diverses concernant la ferme de la Berthée dépendant de la seigneurie de Prêtreville, relevant du marquis de Bullion de Bonnelles. Familles de Mauduit de la Rosière et du Pontif; Neuville, Sautereau
= Arch. SHL. 11 FA – 34

1781 – Saint-Jean-de-Livet
+ JAY ETE BENITEPAR Me ROBERT PROVOST CVRE DE CE LIEV ET NOMMEE MARIE JEANNE PAR MONSIEUR JEAN BAPTISTE DAVY BOIS LAURANS SEIGNEUR ET PATRON HONORAIRE DE CETTE PAROISSE ET DES FIEFS DE QUERVILLE LA RIVIERE DAUGE DOUVILLE ET PATRON PRESENTATEUR DE LA CHAPELLE DE Ste BARBE DES BOIS ET NOBLE DAME MARIE ANGELIQUE DE MAUDUIT DE BOIS LAURANS: JACQUES LE FEVRE TRESORIER.
= Inscription de la cloche, dans Arcisse de CAUMONT, Statistique monumentale, t. V, p.319.

1789 : voir Archives SHL « Lieux M à Z »
28 – Prêtreville   – Doléances et Remontrances 1789 (copie informatisée)
AN 7   Archives SHL.1F243 :
12 frimaire an 7 : Prêtreville : Photocopie d’un laisser-passer à Jean Le Frère.

1999 :
INCENDIE au Manoir de QUERVILLE  : (poterne et bâtiments adjacents), voir OUEST-FRANCE du mercredi 4 août 1999.

THESE Emilie CAVANNA : Spatialisation des élites rurales médiévales et modernes
dans le Bassin parisien. Pour une approche archéogéographique des pratiques sociales de distinction. le 15 Septembre 2016

Manoir de PRETREVILLE – à Prêtreville

Compte Le Muet, 1444 (H. de Frondeville, 1936)
[pas de mention du fief de Prêtreville, mais de Guillaume de Neufville à Neufville, certifié noble et d’Ancelot de Neufville à Courson (sergenterie de Moyaux), certifié noble ]

Monstres Évreux, 1469
(T. Bonnin, 1853)
[ pas de mention du fief de Prêtreville, mais de Jean de Neufville : « escuier, seigneur d’un quart de fief des Loges, se présenta en abillement d’archier, monté et armé sufffisamment, à deulx chevaulx »]

Recherche Lisieux, 1540 (P-E-M Labbey de la Roque, 1827)
François Feron : « seigneur de Prestreville, a baillé sa généalogie, et état de sa noblesse, depuis Jean Feron, écuyer, seigneur du dit lieu de Prestreville, qui épousa damoiselle Robine de la Boillye, fille de Marc de la Boillye, suivant le traité de leur mariage de l’an 1392, qu’il a baillé avec plusieurs autres lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe. Et le procureur du Roi a requis, que le dit Feron vérifie plus amplement sa descente, ou qu’il soit assis »

Rôle des taxes Évreux, 1562 (P-F Lebeurier 1861)

« Maistre Guillaume de Neufville, escuyer, seigneur de Prestreville (L l.) »

Synthèse des données disponibles (cf. Fiche-Inventaire):
Beaucoup de mentions dans les archives évoquent la famille de Neufville, tenante du fief de Prêtreville. Si le celui-ci n’apparait dans directement dans la recherche de Montfaut, la famille prouve sa noblesse à Neufville et Courson. On sait ainsi qu’en 1408, puis 1453, Pierre de Neuville fit aveu au roi (de France) pour le fief de Prestreville – pour lequel il avait obtenu souffrance d’un an du roi d’Angleterre en 1425 et 1436, pendant l’occupation. En 1463, c’est Guillaume de Neufville, écuyer (le même cité dans la recherche de Montfaut, 2 ans plus tard) qui donne foi et hommage au grand sénéchal de Normandie, pour les 2/3 d’un fief à Prêtreville.
Deux actes de vente signalent des descendants, toujours seigneurs du fief : l’un en 1545, avec « noble homme Robert de Neufville, seigneur des Loges et de Prestreville, demeurant en la paroisse dudit lieu des Loges », l’autre en 1584, avec « noble homme Etienne de Neufville, seigneur de Prestreville, y demeurant ». Il semblerait que le fief soit partagé entre plusieurs membres de la famille, et vraisemblablement aussi avec un certain Jean Feron, qui n’arrive pas à prouver sa noblesse (cf. Recherche de Lisieux). Sur le plan archéologique, on ne dispose d’aucune information de datation – si ce n’est que le manoir et le moulin qui y est associé (mentionné au XVIIIe s.) sont toujours existants.

Homme d’armes – Hommes: 2 – Chevaux: 2
Archer manoir de Prêtreville – Hommes: 2 – Chevaux: 2

Famille de Querville :
Hector de Querville pour justfication de sa noblesse quil adit estre d’ancienneté et commencé à Henry de Querville son bisaieul marié à Damoiselle Jeanne du Busc a fourny plusieurs lettres et escriptures dont la Jre [première] est sur le nom de Henri et Damoiselle du Busc en l’an 1345 le sabmedy apres la Pentecoste desquels il adit fournir la descente de pere en fils jusques a Jean de Querville qu’il adit estre son pere et luy mis en affirmation.
Guillaume et Pierre dits de Querville freres se sont aidés de semblable généalogie lettres et escriptures que ledit seigneur de Querville et pour fournir qu’ils en sont descendus ont produict lots et partages faict entre eux et la sucecstion de leur defunct père du deux mars 1517

Manoir du COUDRAY – Prêtreville

Compte Le Muet, 1444 (H. de Frondeville, 1936)
[ fief non mentionné, mais « dans la main du Roi » à cause de la baronnie de Ferrières dont il dépend = compris dans les revenus du domaine royal ]

Recherche de Montfaut, 1465 (P-E-M Labbey de la Roque, 1818)
Henri et Richard de Querville de Prestreville, certifiés nobles.

Monstres Évreux, 1469 (T. Bonnin, 1853)
Richart de Quierville : « escuier, seigneur du Couldray assis à Prestreville, en abillement de vougier, à deulx chevaulx  »

Synthèse des données disponibles (cf. Fiche-Inventaire):
Les fiefs du Coudray et de Querville ne sont pas cités directement dans les compte de J. Le Muet, mais l’on sait qu’en 1444 ils sont tenus de la baronnie de Ferrière par la famille de Querville. Richard de Querville (le cadet ?), seigneur du Coudray, au moment de justifier de sa noblesse avec son frère est l’époux de Jehanne Labbé, fille de Jacques Labbé (cf. manoir de St-Jean-de-Livet). Nous ne disposons d’aucune information sur la datation du manoir actuel du Coudray, il fait cependant peu de doute qu’un manoir ait existé au moins au XVe s.

Brigandiniers: Hommes: 2 – Chevaux: 2

Manoir de QUERVILLE – à Prêtreville.

Compte Le Muet, 1444 (H. de Frondeville, 1936)
[fief non mentionné, mais « dans la main du Roi » à cause de la baronnie de Ferrières dont il dépend =compris dans les revenus du domaine royal]

Recherche de Montfaut, 1465 (P-E-M Labbey de la Roque, 1818)
Henri et Richard de Querville de Prestreville, certifiés nobles

Monstres Évreux, 1469 (T. Bonnin, 1853)
Henri de Quierville :  » seigneur du lieu, en abillement d’omme d’armes, à deulx chevaulx  »

Recherche Lisieux, 1540 (P-E-M Labbey de la Roque, 1827)
Hector de Querville, et ses frères puînés, Guillaume et Pierre : « pour justifier leur noblesse, qu’ils ont dit être d’ancienneté, ont produit plusieurs lettres et écritures ; la première est du samedi après la Pentecôte 1345, sur le nom de Henri de Querville, marié à damoiselle Jeanne du Busc ; la dernière, du 2 mars 1517, contient les lots entre les dits frères de la succession de feu Jean, leur père. Ils ont dit justifier par les autres leur descente de père à fils, depuis leur bisayeul, Henri de Querville, marié à damoiselle Jeanne du Rosey.  »

Synthèse des données disponibles (cf. Fiche-Inventaire):
Fief éponyme de la famille de Querville, également détentrice du fief du Coudray jusqu’au début du XVIe s., il se transmet jusqu’au milieu du XVIIe s. On peut raisonnablement poser l’hypothèse que ce sont les ainés qui en héritent (tel Henri, cité dans la recherche de Montfaut et les Montres d’Évreux). La première campagne de construction du manoir actuel date de la seconde moitié du XVIe s., et serait l’oeuvre d’Hector de Querville, lieutenant du gouverneur de Lisieux pendant les troubles religieux. Néanmoins, depuis le XVe s., le fief est régulièrement mentionné (cf. manoir du Coudray) comme faisant partie de la baronnie de Ferrières et un acte de 1345, concernant Henri de Querville et son épouse Jeanne du Busc, permet à leurs descendants de prouver leur ancienne noblesse (cf. Recherche de Lisieux). Un manoir antérieur a vraisemblablement précédé l’actuel.

Manoir de la SUHARDIERE – Prêtreville
Famille Lois :
Robert, Louis, Jean, et Jacques dits Lois frère pour justifier leur noblesse ancienne ont fourny et montré qu’Estienne Lois l’un de leurs predecesseurs lorsqu’il vivoist seigneur du Mesnil et de la Tourisy avoit esté trouvé et declaré noble par une vieille et ancienne lettre du 19 7bre [septembre] 1387 par laquelle donnée de Pierre Conte d’Alençon et du Perche estoit mandé luy delivrer ladite terre du Mesnil comme noble personne non obstant la prise qui faitte avoir esté en la main dudict Duc et duquel Estienne dit de Lois il a dit pareillement fournir estre descendu de pere afils jusques au 5. degrés par luy représenté par autres lettres et escriptures dont la coppie est demeurée au greffe.

Brigandiniers: Hommes:1 – Chevaux: 1
[Brigandiniers : Soldat vêtu d’une brigandine (Cuirasse formée de plaques de métal fixées sur du tissu ou du cuir.)]

Manoir de POIX.
Javelines et demie-lance – Hommes: 2 – Chevaux: 2

3 – BIBLIOGRAPHIE:

Archives SHL, dossier « Lieux M à Z » : Manoir de Querville
CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados, t. V, pp. 345-348 ou réédition Floch tome III page 341.
 » Quatre fiefs se partageaient le territoire de Prêtreville: Querville, Le Couldray, Poix et Prêtreville.
Querville est le seul dont les constructions offrent quelques intérêts. Il est situé à la naissance d’un petit vallon au milieu duquel serpente un petit ruisseau. Les sources de ce ruisseau étaient dirigées de manière à remplir les fossés du manoir dont les bâtiments sont disposés en carré, à peu près régulier, avec cour au centre.
 » L’entrée est pratiquée dans un pavillon, construit en échiquier de pierres et briques, élevé d’un étage, avec toit surmonté de deux épis en terre émaillée. Les tuiles sont aussi vernissées de différentes couleurs [18]. Une sorte de petite tourelle [19], qui contient l’escalier, donne du mouvement à la partie haute, sans faire de saillie sur le mur de façade. La porte est cintrée et les deux côtés sont composés de bâtiments partie en échiquier [20], partie en bois, sans aucun intérêt [21]
 » Le corps de logis fait face à l’entrée. C’est une grosse maison, construite au rez-de-chaussée en chaînage de brique et de pierre, dans les parties hautes, en bois n’offrent ni sculpture ni moulures caractéristiques. La cheminée est ornée d’arcatures cintrées.
 » La porte est accompagnée de pilastres qui portent un fronton cintré [22].
 » La face qui donnait autrefois sur le fossé, est plus ornée et mieux caractérisée. On peut la diviser verticalement en deux sections d’époques distinctes. La première, en pierre de taille au rez-de-chaussée, est, au premier étage, bâtie en bois avec encorbellements. Les colombages sont garnis de potelets. Les ouvertures consistent en deux fenêtres: l’une largement ouverte, accompagnée de pilastres avec chapiteaux de fantaisie; l’autre plus étroite, en accolade avec choux frisés, panaches et pinacles. Le poteau cornier est sculpté d’une grosse tête grimaçante se perdant dans des feuillages; les sablières de l’encorbellement ont des rageurs. Ces détails indiquent le commencement du XVIe siècle. La seconde partie est plus moderne et n’accuse guère que le règne de Louis XIII. Elle est éclairée par deux grandes fenêtres cruciformes.
 » Il n’y a point d’ouverture au rez-de-chaussée.
 » L’intérieur habité depuis longtemps par des fermiers ne donne à mentionner que quelques pavés émaillés. Cependant, la chambre haute du pavillon d’entrée a conservé sur ses murs quelques traces de peinture qui n’ont pas l’air bien anciennes. On prétend que cet appartement était une chapelle: la cheminée qui s’y trouve et le reste de ses dispositions doivent faire repousser cette attribution.
 » Le colombier se trouve dans la première cour, en dehors de l’enceinte. Il est octogone, d’un diamètre considérable et remonte aussi au XVIe siècle. Il a malheureusement subi des réparations maladroites.
Le manoir de Querville tire son nom d’une famille ancienne, qui n’a pas été sans importance au moye-âge.
Montfaut inscrit dans sa Recherche, Henri et Richard de Querville.
 » Le premier occupait le fief dont nous nous occupons; le second était seigneur du Couldray.
 » En 1540, Hector de Querville et ses frères puinés, Guillaume et Pierre produisirent devant les Elus de Lisieux.
« Hector joua un rôle dans les guerres civiles de la fin du XVIe siècle; il fut lieutenant du gouverneur de Lisieux.
 » En 1616, Querville appartenait à noble homme Jehan de Querville, sieur du lieu, la Rivière, les fiefs d’Auge et Douville. Il fut je pense le denier mâle de sa famille, car un rôle de taille de 1683, mentionne parmi les exempts damoiselle Anne de Querville. En 1747, tous ces étaient passés aux mains de haut et puissant seigneur messire Louis-Marc-Antoine de Fauteveau, et, en 1779, dans celles de M. Jean-Baptiste Davy de Boislaurent. après lui, la terre est échue à l’une de ses filles, Mme de Vauvert, dont la fille unique, mariée à M. de Marguerye, l’a vendue il y a quelques années.
 » Il y a dans les limites du fief de Querville une autre construction qui mérite une mention. C’est le Lieu Seney dont voici le dessin. On ne peut fixer sa date au-delà du règne de Louis XII. C’était la maison de campagne d’un élu de Lisieux.
 » La population de Prêtreville est de 531 habitants. Au XVIIIe siècle, elle était de 895 habitants, 179 feux, et à la fin du XVIIe siècle, d 165 feux ou 825 habitants. Cette paroisse était comprise dans l’élection de Lisieux, sergenterie de Moyaux.
CAVANNA Émilie : Spatialisation de la petite élite rurale dans la vallée de la Touques – Xve-XIXe siècles. Mémoire de maîtrise d’Archéologie  médiévale. Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – Juin 2005. Archives SHL. BSHL n°59, décembre 2006. p 45.
DETERVILLE Philippe :
– Prêtreville, Manoir de Querville,  PGMPA, pp. 96-97; rez-de-chaussée de brique harpé de pierre,  porte  de pierre à fronton arrondi,  étage à pan de bois de 2 campagnes de  construction,  celle de droite à colombes verticales avec une écharpe à chaque extrémité; partie de gauche avec filière formant allège
– Prêtreville, Manoir du Lieu Seney,  CDMPA, pp. 79-80; tourelle d’escalier en arrière
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados, page 1068.
FORMEVILLE Henri de, Histoire… I, ccxij
II, p. 347, n° 50
FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie normandes ; BSHL n°61, décembre 2006. p.52
HIPPEAU C., Le Gouvernement de Normandie, VIII, pp. 278-281
CAF, 1870, p. 26
Extraits de la Soc. Hist. , 20, 38
HAUTECOEUR Louis, Histoire de l’architecture classique en France, Paris, Picard, 1963-1967. In-4°. T. I, III ; p. 631
mentionne les croix de brique noire.
LE CACHEUX Paul, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°.
Prêtreville, II, 16 – Querville, I, 28; II, 14.
MANEUVRIER Jack : Le mariage sous l’ancien régime. – Bulletin du Foyer rural du Billot n° 98, Juin 2007…
NEDELEC Yves, « Le Manoir de Querville, à Prêtreville (canton de Lisieux, Calvados) », Société d’archéologie et d’histoire de la Manche – Mélanges multigraphiés, 14e série, 1985, pp. 33-34
fiefs d’Auge et de Douville (voir
PELLERIN Henri, « Le Manoir de Querville », PA, 8, N° 7, Juillet 1955, pp. 8-10
reprend la note de CAUMONT, conteste l’identification de la chapelle.
PELLERIN Henri, « Un beau manoir à vendre – Querville « , PA, 8, N° 11, Novembre 1958, pp. 3-5, ill.littéraire

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Charles Vasseur.

Prêtreville, Woylleimn, Presbyterivilla, Prestreville.

L’église de Prêtreville n’est pas’sans importance:, mais elle a perdu tout son intérêt par suite des changements qu’on lui a fait subir depuis une vingtaine d’années. Elle est sous l’invocation de saint Pierre : elle était comprise dans le doyenné de Livarot. Les pouillés du XVIe siècle attribuent le patronage au Chapitre. C’est probablement une erreur, car avant et après on trouve indiqué comme patron le seigneur du lieu.
Comme le fait voir le plan, cette église ne comprend qu’un choeur et une nef, mais dans d’assez vastes proportions.
Les parties les plus anciennes me paraissent remonter au XIIIe siècle. Les murs sont en blocage et en partie recrépis.
L’irrégularité des membres principaux de l’architecture prouve que des retouches nombreuses ont été successivement
exécutées. Ainsi, à la nef, on ne trouve pas de contreforts du côté du midi ; au nord, il y en avait quatre. Les deux du centre ont été arrachés, on en trouve encore les amorces. Celui qui est près de l’angle occidental me paraît du XIII° siècle. L’autre, au contraire, refait en brique dans sa majeure partie, ne devait remonter qu’au XVII siècle.

La même irrégularité se retrouve dans les ouvertures. La porte, pratiquée maintenant à l’ouest, et le mur du pignon tout entier ne datent que du commencement de ce siècle.
La porte primitive était percée dans le mur du sud; on l’a transformée en fenêtre. C’est une ogive sans caractère; la partie de mur qui l’entoure n’accuse non plus aucune époque. Le reste de ce mur du sud date du XVI° siècle et se trouve éclairé par deux belles fenêtres ogivales à tracerie flamboyante avec un meneau.
Au nord, on ne voit qu’une seule fenêtre primitive, et il ne paraît pas qu’il y en ait eu d’autres supprimées postérieurement. Cette fenêtre placée tout-à-fait à l’orient, est une lancette du XIII° siècle, de 18 pouces seulement d’ouverture; elle a subi des retouches.
La grande ogive qui occupe le centre est moderne; elle est d’une exécution passable.
Le choeur, un peu long pour sa largeur, est en retraite sur la nef, suivant l’usage. Il n’a de contreforts que près des angles, deux contre le mur droit du chevet, et deux en retour : un au nord, l’autre au sud. Ces contreforts datent du XIIIe siècle, et il doit en être de même des murs, qui sont en blocage, tout entiers recrépis. Une sacristie cache le chevet. Six fenêtres sont percées dans les murs latéraux.
Trois sont du XVIII, siècle ; une, au midi, est du XVe, comme celles de la nef de ce même côté; enfin, près de l’autel sont deux petites lancettes conservées de la disposition primitive.
A l’intérieur, le plâtre règne sans partage. Les murs sont plâtrés, les voûtes sont plâtrées. A la place de l’arc triomphal, qui n’existe plus, on voit un cintre en plâtre, garni de petites têtes bouffies, et deux colonnes corinthiennes moulées en plâtre, qui ne portent rien. Une corniche en plâtre court au pourtour. Les voûtes étaient en merrain avec charpentes apparentes ; on a coupé ces charpentes, et, pour éviter l’écartement qui suit ordinairement cette opération, on a mis, de place en place, des tirants de fer.
Les trois autels étaient d’une bonne exécution.
L’un d’eux, celui du sud, provenait d’une chapelle dédiée à sainte Anne, qui se trouvait à quelques pas de l’église, au levant. Je crois qu’on peut le faire remonter jusqu’au règne de Louis XIII. Les colonnes torses, ou plutôt tordues en vis, étaient garnies au tiers inférieur de rinceaux qu’arrêtait une couronne fleurdelisée ; les chapiteaux étaient un compromis entre le corinthien et le roman du moyen-âge. Sur la corniche se trouvait un fronton coupé, avec une niche centrale couronnée par deux petits anges soutenant un cartouche cordiforme, qui pourrait bien avoir porté des armoiries.
Le tableau représentant sainte Anne enseignant la Vierge,était sans valeur. Le tombeau était droit avec parement d’étoffe.
Le petit autel du nord, dédié à la Vierge, datait du règne de Louis XIV. Deux colonnes torses, à chapiteau composite, autour desquelles s’enroulent des guirlandes de roses, portent un entablement surmonté d’un fronton coupé sur lequel sont assis deux anges. Le tableau, qui n’était pas sans valeur, représentait la Vierge soutenant son Fils sur ses genoux, après la descente de Croix.
On a d’abord remplacé les tableaux par des statues de plâtre; puis, plus récemment, comme par suite de la destruction de l’arc triomphal les autels faisaient une légère saillie sur le choeur, on les a rétrécis au moyen de la scie et du rabot, sans avoir égard à la difformité qui en résulterait, puisque toutes les proportions sont changées.
L’autel de Ste-Anne a souffert encore davantage: on a enveloppé ses colonnes dans des douves de barriques en bois blanc. Enfin, pour compléter l’harmonie du travail, les tombeaux, qui avec leurs étoffes pouvaient produire un effet grandiose, ont été revêtus de découpures figurant une série d’arcades en ogives impossibles. Le maître-autel datait aussi du règne de Louis XIV. Les premiers changements qu’on lui a fait subir remontent à 1834. Ils consistèrent dans la suppression du tabernacle hexagonal et de quelques accessoires, entr’autres un cartel qui surmontait l’entablement, et surlequel on lisait :
EX DONO D…… DE LA CAUVINIERE Cj.
1704.
Il offre un type bien des fois décrit. Des colonnes torses entourées de ceps de vigne, au milieu desquels jouent des
oiseaux, des escargots, etc., portent un entablement surélevé en forme de trapèze. Des vases surmontent les colonnes. Pour accompagnement, deux niches, au-dessous desquelles s’ouvrent des portes qui conduisent à la sacristie. Le tableau, avec cadre sculpté de feuilles de chêne, représente l’Ascension.La fenêtre ogivale du choeur a conservé des restes de vitraux: un Christ en croix avec la Vierge et saint Jean en grisaille, et un blason de gueules à la bande d’or, accompagnée de six merlettes de même posées en orle. La chaire à prêcher, de grande dimension, date de Louis XV. Sa base forme confessionnal, ce qui lui donne un aspect singulier.

La cloche avait une inscription assez intéressante pour être
transcrite ici :
JE SUIS NOMMÉE LEONTINE PAR MESSIRE ASTOLPHE LOUIS LEONORE
MARQUIS DE CUSTINE ASSISTE DE NOBLE DAME AIMÉE LEONTINE DE St
SIMON DE COURTOMER MARQUISE DE CUSTINE ET BENITE EN PRESENCE DE
Mre JEAN BAPTISTE MARIN BORDEAUX MAIRE DE PRÊTREVILLE ET JEAN
LE FRERE CAISSIER.
JEAN BAPTISTE ANTOINE DROUET MA APPORTÉE A LAVILLETTE DE
LISIEUX QUI MA FAITE EN 1821.

Cette cloche, s’étant cassée, vient d’être refondue; on n’a pas jugé à propos de reproduire cette inscription.
J’ai déjà mentionné la chapelle Ste-Anne. Elle a été démolie il y a une vingtaine d’années. Je n’ai pu me procurer de renseignements positifs sur sa structure et ses dimensions.
La place qu’elle occupait est indiquée par un petit oratoire, qui sert d’abri à une statue de la Patronne.

Quatre fiefs se partageaient le territoire de Prêtreville :
Querville, le Coudray, Poix et Prêtreville.
Querville est le seul dont les constructions offrent quelqu’intérêt.
Il est situé à la naissance d’un petit vallon au milieu duquel serpente un ruisseau. Les sources de ce ruisseau
étaient dirigées de manière à remplir les fossés du manoir, dont les bâtiments sont disposés en carré à peu près
régulier, avec cour au centre.
L’entrée est pratiquée dans un pavillon, construit en échiquier de pierres et briques, élevé d’un étage, avec toit
surmonté de deux épis en terre émaillée. Les tuiles sont aussi vernissées de différentes couleurs. Une sorte de petite tourelle, qui contient l’escalier, donne du mouvement à la partie haute, sans faire de saillie sur le mur, de façade. La porte est cintrée, accompagnée d’une poterne carrée. Le reste de la façade et les deux côtés sont composés de bâtiments, partie en échiquier, partie en bois, sans aucun intérêt.
Le corps-de-logisfait face à l’entrée. C’est une grosse maison, construite au rez-de-chaussée en chaînages de brique et de pierre, dont les parties hautes, en bois, n’offrent ni sculptures ni moulures caractéristiques. La cheminée est ornée d’arcatures cintrées.
La porte est accompagnée de pilastres qui portent un fronton cintré.
La face qui donnait autrefois sur le fossé est plus ornée et mieux caractérisée. On peut la diviser verticalement en
deux sections, d’époques distinctes. La première, en pierre de taille au rez-de-chaussée, est, au premier étage, bâtie en bois avec encorbellements. Les colombages sont garnis de potelets. Les ouvertures consistent en deux fenêtres : l’une, largement ouverte, accompagnée de pilastres avec chapiteaux de fantaisie; l’autre, plus étroite, en accolade avec choux frisés, panaches et pinacles. Le poteau cornier est sculpté d’une grosse tête grimaçante se perdant dans des feuillages; les sablières de l’encorbellement ont des rageurs. Ces détails indiquent le commencement du XVIe siècle. La seconde partie est plus moderne et n’accuse guère que le règne de Louis XIII. Elle est éclairée de deux grandes fenêtres cruciformes.
Il n’y a point d’ouverture au rez-de-chaussée.
L’intérieur, depuis longtemps habité par des fermiers, ne donne à mentionner que quelques pavés émaillés. Cependant
la chambre haute du pavillon d’entrée a conservé, sur ses murs, quelques traces de peinture qui ne paraissent pas
bien anciennes. On prétend que cet appartement était une chapelle : la cheminée qui s’y trouve et le reste de ses
dispositions doivent faire repousser cette attribution.
Le colombier se trouve dans la première cour, en dehors de l’enceinte; il est octogone, d’un diamètre considérable et
remonte aussi au XVI, siècle. Il a malheureusement subi des réparations maladroites.

Le manoir de Querville tire son nom d’une famille ancienne, qui n’a pas été sans importance au moyen-âge.
Montfaut inscrit dans sa Recherche : Henri et Richard de Querville.
Le premier possédait le fief dont nous nous occupons ; le second était seigneur du Coudray.
En 1540, Hector de Querville et ses frères puînés, Guillaume et Pierre, produisirent devant les élus de Lisieux.
Hector joua un certain rôle dans les guerres civiles de la fin du XVIe siècle; il fut lieutenant du gouverneur de
Lisieux.
En 1616, Querville appartenait à noble homme Jehan de Querville, sieur du lieu, la Rivière, les fiefs d’Auge et
Douville. Il fut, je pense, le dernier mâle de sa famille ; car un rôle de taille, de 1683, mentionne parmi les exempts damoiselle Anne de Quierville. En 1747, tous ces fiefs étaient passés aux mains de haut et puissant seigneur messire Louis-Marc Antoine de Fauteveau, et, en 1779, dans celles de M. Jean-Baptiste Davy de Boislaurens. Après lui, la terre est échue à l’une de ses filles, Mme de Vauvert, dont la fille unique, mariée à M. de Marguerye, l’a vendue il y a quelques années.
Il y a dans les limites du fief de Querville une autre construction qui mérite une mention. C est le Lieu-Seney,
dont voici le dessin. On ne peut fixer sa daté au-delà du règne de Louis XIII. C’était la maison de campagne d’un Elu
de Lisieux.
La population de Prêtreville est de 531 habitants. Au XVIIIe siècle, elle était de 895 habitants, 179 feux, et à la
fin du XVIIe, de 165 feux ou 825 habitants. Cette paroisse était comprise dans l’élection de- Lisieux) sergenterie de
Moyaux.

4 – Notes de Charles VASSEUR

Carnet «  Doyenné de Livarot ».
10 – PRETREVILLE  – Presteville – Presbyterivilla  – Woylleio

QUERVILLE
Voir :
Etymologie – E. Le Herricher  Avranchin Histoire … Tome I p.617
Ferrières
Formeville I et II p.347 n°50
Hippeau Gouvernement de Normandie VIII p.278 à 281
Congrès Archéologique 1870 p.26
Extraits de la Ste Historique de Lisieux –20.38
Prêtreville fief sur le territoire de Vouilly (canton d’Isigny) Stat. Monumental.tome III p.727.
Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux 79 feux
Sous l’invocation de St Pierre
Patronage:
14e  Cilonus de Poix
16e  Capitulum lexiviense
18e le Seigneur

Curés:
le Baron   1764-1774
De Launey 1782  prêta serment en 1789 puis se rétracta peu après. Il
Reprit sa cure après la révolution et mourut vers la fin de l’Empire. Il
Avait succédé à N. de Matharel.

Insinuations:
Presteville
Woylleium In parochia de Prestevilla alias de Woylleio
(Charte de Galeban de Meulan mars 1293)
Thomas de Neuville, seigneur de Presteville
Jacques de Neufville, seigneur de Presteville et des Loges
Christine de Neuville fille du seigneur de Presteville (voir Charité de Surville)
Le Couldray,  fief à Presteville (voir Monstres du Bailliage d’Evreux 24)
Descriptions de l’église du 2 septembre 1859 et 27 juin 1862
Description de la cloche
Je suis nommée Léontine par Messire Astolphe  Louis Léonor, marquis de Custine, assisté de Noble Dame Aimée Léontine de St Simon de Courtemer, marquise de Custine et bénite en présence de Messieurs Jean Baptiste Marin Bordeaux, maire de Presteville et Jean le Frère, caissier.
Jean Baptiste Antoine Drouet m’a apportée à Lavillette de Lisieux qui m’a faite en 1821.
L’inscription est surmontée d’une bande fleurdelysée.
Recherche des Nobles de l’Election de Lisieux de 1540
Robert, Louis, Jean et Jacques dits Loïs, frères, pour justifier leur noblesse ancienne ont produit une lettre de Pierre, comte d’ Alençon et du Perche du 19 septembre 1387 par lequel il mande de délivrer à Etienne Loïs, seigneur du Mesnil et de la Tourisy (?), comme personne noble ladite terre du Mesnil.
Paroisse de Gonneville-Sur-Honfleur
François Féron, seigneur de Presteville a baillé sa généalogie depuis Jean Féron, écuyer, seigneur dudit lieu de Presteville qui épousa en l ‘an 1392 Damoiselle Robine de la Boillye fille de Marc de la Boillye.
Ceux qui tiennent de l’Evêque de Bayeux par fief de haubert ou par membres : Thomas de Presteville.
Extrait d’un registre des archives de la Charité de Presteville du 9 germinal  3e année de la République Française une et indivisible.
Statuts et listes des frères
En faisant la restauration du tableau de l’un des autels de l’église de Presteville on a trouvé derrière une toile détendue, fort détériorée par l’humidité mais portant encore cependant de magnifiques restes de peinture représentant deux personnages de grandeur naturelle : Démocrite et Heraclite.
(cette œuvre semble être de l’école flamande et remonter au règne de Louis XIII.)
Quatre fiefs se partageaient le territoire de Presteville : Querville, Le Coudray, Poix, et Presteville.

QUERVILLE
Description du Manoir de Querville
Le Manoir de Querville tire son nom d’une famille ancienne qui n’a pas été sans importance au Moyen-Age.
Montfaut inscrit dans sa recherche Henri et Richard de Querville.
Le premier possédait le fief dont nous nous occupons, le second était seigneur de Coudray.
En 1540 Hector de Querville et ses frères puînés Guillaume et Pierre produisirent devant les élus de Lisieux. Pour Justifier leur noblesse qu’ils ont dit être d’ancienneté, ils ont produit plusieurs lettres, la première est du samedi après la Pencôte 1345 sur le nom de Henri de Querville, marié à Damoiselle Jeanne du Busc. Ils ont dit justifier leur descente de père à fils depuis leur bisaïeul Henri de Querville, marié à Damoiselle du Rosey.
Hector joua un certain rôle dans les guerres civiles de la fin du 16e siècle. Il fut lieutenant du gouverneur de Lisieux.
E, 1616 Querville appartenait à Noble Homme Jehan de Querville, sieur du lieu, La Rivière, les fiefs d’Auge et Douville. Il fut, je pense, le dernier mâle de sa   famille, car un rôle de taille de 1683 mentionne parmi les exemples Damoiselle Anne de Quierville.
En 1747 tous ces fiefs étaient passés aux mains de Haut et Puissant Seigneur Messire Louis Marc-Antoine de Fauteveau, et en 1779 dans celles de Monsieur Jean-Baptiste Davy de Boislaurens, seigneur de St Jean de Livet etc…. Après lui la terre est échue à l’une de ses filles mariée à Monsieur de Vauvert dont la fille unique qui a épousé Monsieur de Marguerye, frère de l’Evêque d’ Autun, l’a vendue à Monsieur Gardin qui la possède actuellement.
Richard de Querville, écuyer, seigneur du Coudray, assis à Presteville en habillement de vougier à deux chevaux.
Guillaume Quesnel, éscuyer, seigneur d’un quart du fief nommé le Fief de Poix se présenta armé d’un cornet et d’une lance, à deux chevaux  (Monstres du Bailliage d’Evreux)
Recherche de Montfaut 1463
Jean du Quesney de Presteville
Henri de Querville
Richard de Querville
D’Hozier  – 222
curé de Presteville : d’argent à trois chevrons de gueules.
D’Hozier – 48
De Louis, seigneur de Livet : d’azur à la croix d’argent cantonnée de quatre aiglettes de même.
Autres archives SHL :
Achat du 11-02-2003.
Lot n°  14 document n° 200
6) Fondation pieuse en l’église de Saint-Germain de Lisieux, par Me Pierre de Haultemer, prêtre, curé de Prêtreville, et nobles demoiselles Françoise et Guillemette de Vielpont, sœurs, demeurant à Lisieux, 2 mai 1537 ;
Lot n°18
98 / Lisieux et Prêtreville (Calvados). Famille Enault. Pièces de procédure contre Guillaume Mouroult à propos de l’usage de bâtiments, notamment d’un pressoir. 11 pièces papier, 1 parchemin, 57 p. 1713-1740.
LOT n° 71 :
8) PRÊTREVILLE ET SAINT CYR DU RONCERAY, 1/ 1463, papier, assiette de 30 livres et de 50 livres ; 2/ 1605, papier, vente de terre à Saint Cyr du Ronceray.
[1] Il y avait au moins quatre fiefs à Prêtreville:
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a) – le fief dit de Prêtreville , dont Pierre de Neuville, écuyer fit aveu au roi les 2 octobre 1408 et 3 novembre 1453 (A.N. P. 308) et pour lequel il obtint souffrance d’un an du roi d’Angleterre, le 6 novembre 1425 ( B.N. F. fr. 26.048, n° 502) et décembre 1436 ( B.N. p.0 2101, Neufville n° 11.)
b) les fiefs de Querville et du Couldray , tenus de la baronnie de Ferrières par la famille de Querville, et
c) .- le fief de Poix, qui dépendait autrefois du fief Henri de Courtonne ( cf. l’article 6) et qui était en 1444 dans la main du roi (cf. l’article 135) Il semble bien que la rente dont il est ici question est due sur ce dernier fief ».
= Henri de FRONDEVILLE , Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Jean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes , IV, p. 139.

[2] 1543 – Norolles
Philippe Paisant, écuyer, sieur de Boutemont et de Querville, demeurant à Norolles
Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville.
1564 – Prêtreville
Michel Paisant, écuyer, demeurant à Querville, fils de feu Philippe Paisant, en son vivant écuyer, sieur de Boutemont et de Querville. François Paisant, sieur de Querville, frère dudit Michel
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville
[3] A moins qu’il ne soit sorti de ses mains pendant quelque temps comme laisse à le supposer l’acte suivant:
1570 , jeudi 29 juin – La Chapelle-Haute-Grue
Noble homme Jehan Aubert, seigneur de Caudemonne et de Querville, demeurant audit lieu de Caudemonne, paroisse de la Chapelle Haulte Gru, vend à Jehan Costard, bourgeois, marchand drapier, demeurant paroisse Saint Jacques de Lisieux, une pièce de terre nommée les grands preys, assise en lad. paroisse de la Chapelle Haulte Gru, près du chemin tendant au moulin dud. seigneur, moyennant 600 livres. Passé à Lisieux, en la maison du Cisne ( Cygne ) , du faubourg de la Porte de Caen.
= Tabel. de Lisieux – Analyse Et. Deville .

Des lieux fortifiés peuvent avoir existé aux « Fortiers » et à la « Hogue ». (Cad. A, 397-401 et C, 265-266). (6).

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

[4] 1399 , 11-17 juillet
Information de Guillaume Le Diacre, vicomte de Falaise pour la mise hors de garde noble d’Henri de Querville, écuyer, né à Querville (commune de Biéville-­en-Auge), le 19 juin 1378, fils de Guillaume de Querville, écuyer, mort à Querville le 5 décembre 1391, et pour évaluer ses biens sis à Airan, Estrées-­en-Auge, Hérouville, Ranville, Beuzeville-sur-le-Vey, Auvers et Saint-Pellerin (Manche), Fortmoville, Angerville-l’Orcher et Gonneville-la-­Martel (S.-Mme.).= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 373-374.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle , XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 41.FIN NOTEB
[5] c. 1400
b) les fiefs de Querville et du Couldray , tenus de la baronnie de Ferrières par la famille de Querville…
= FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Jean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes , IV, p. 139.
[6] Paul LE CACHEUX , Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435) , Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°. Prêtreville, II, 16 – Querville, I, 28; II, 14.
[7] Sur cette question, voir Henry de FORMEVILLE , Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux – comprend: Introduction à l’Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux. Les Mémoires de Noël Deshays. Les Huguenots et la Saint-Barthélémy à Lisieux. Quatre appendices comprenant la Table du Cartulaire de l’Evêché, les Rôles des Fiefs de la Vicomté d’Auge, de Pont-Authou et Pont-Audemer, d’Orbec, etc., Lisieux, E. Piel, 1873, 2 vol., In-4°, 11-dcliii et 419 p.; pp. ccccxxiij-ccccxxiv..
[8] Voir les notes que nous avons rassemblé sur cette sur cette famille..
[9] Voir ci-dessous dans la BIBLIOGRAPHIE.
[10] Voir Paul LE CACHEUX , op. cit. , p. 14.
[11] Sur ce point voir Jean CUISENIER, La maison rustique: logique sociale et composition architecturale , Paris, PUF, 1991.
[12] Dans sa bibliothèque Guillaume de Hautemer, le maréchal de Fervaques, possède les oeuvres d’Olivier de Serres. Michel COTTIN, Notes sur l’inventaire du maréchal de Fervaques , à paraître.
[13] On ne peut mieux en juger qu’au travers des journaux de Gilles de Gouberville Voir Madeleine FOISIL, Le Sire de Gouberville. Préface de Pierre Chaunu , Paris, Aubier, 1981; et en dernier lieu Madeleine FOISIL dir., Le Cotentin au temps de Gilles de Gouberville Rencontre de Cerisy dans Revue de la Manche , Tome 28, nos 109-111, 1986.
[14] Voir le plan reproduit dans CUISENIER, p. 42.
[15] Sur l’origine et l’emploi de ces briquettes, voir Michel COTTIN, La maison traditionnelle en Pays d’Auge. Matériaux et techniques , Catalogue exposition, Saint-Désir-de-­Lisieux, Octobre 1985, s.l.n.d., (1985).
[16] Sur cette décoration voir l’état primitif du Manoir de la Salamandre, à Lisieux dans l’ouvrage d’Henry de FORMEVILLE, Etudes d’une maison du XVIe siècle à Liieux, dessinées d’après nature par Challamel, avec une notice par H*** Henri de Formeville), Lisieux, Imp. Pigeon  In-4°, 4 p., 8 pl. (sur le titre de la couverture on lit: »Avec une notice par Bruno Gambacio », A Paris, chez Janet, rue St-Jacques, 59, Lith. de Kaepellin, r. du Croissant, N° 20.).
[17] Cette disposition est celle du Manoir des Pavements ou du Manoir d’Aubichon, à Lisieux.
[18] Charles VASSEUR ._ Notes , SHL, Portefeuille Prêtreville :  » tuiles vernissées jaune et vert ».
[19] Charles VASSEUR , id° , « … à droite est une sorte de petite guérite en bois primitivement, que l’on a fait dernièrement reconstruire en brique en sous oeuvre ».
[20] VASSEUR , id° , « Il est à remarquer que les carreaux de l’échiquier qui compose la construction du mur de ce pavillon, ne sont pas d’égale dimension: la brique ne semble y avoir été employée que timidement et comme tentative d’innovation. Un autre bâtiment également en échiquier mais à compartiments réguliers, compose le reste de la façade, à gauche de cette entrée ».
[21] Charles VASSEUR, id°   » Les bâtiments à gauche de l’entrée n’ont aucun intérêt. Une partie même, vient de subir une restauration en briques. Le premier bâtiment à droite est en bois; mais sans plus d’intérêt; le suivant également en bois a conservé des petits culs-de-lampe sculptés sur les poutres verticales, et des poutres horizontales imbriquées avec rageurs. Ces poutres sont en filière, les sablières en encorbellement n’ont pour tout ornement que des moulures ».
[22] Charles VASSEUR ._ id°  » le tout de pierre »..

PREAUX  27



NOTES sur PREAUX  – 27.
(réunion de Notre-Dame de Préaux et Saint Michel de Préaux en 1963)

1 – Bibliographie.
2 – Archives SHL :
3 – Références historiques :
4 – Carnets de Charles VASSEUR : Doyenné de Pont-Audemer.
5 – Extrait de « Tabularia » : Cartulaire de l’Abbaye de Saint- Pierre de Préaux.

1 – Bibliographie.

(Sur les chartes de l’abbaye de Préaux, voir aux AD 14, les copies effectuées par Gaston de BEAUSSE F. 1926. selon CARABIE, La propriété foncière normande, p. 15: la « copie du Cartulaire de Préaux, H 711, en dépôt aux archives de l’Eure… a été effectuée d’une façon déplorable »).
Consultation  (au sujet de la perception des treizièmes appartenant à l’abbaye de Saint-Léger-de-Préaux), s.l., 1789, In-4, 18 p.
(B.M. Pont-Audemer)
Louis DU BOIS.- Histoire de Lisieux, Lisieux, Durand, 1848, t. II, pp. 52-70; 137-143
DUBUISSON-AUBENAY, Itinéraire de Normandie publié par le chanoine Porée, avec la collaboration de MM. Louis Régnier et Joseph Depoin, Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1911. In-8°,  XXII-293 p. (Société de l’Histoire de Normandie),
FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie in MSAN., XXXVI, 1961
Détail des biens des abbayes dans le Pays d’Auge, l’Hiémois et le Lieuvin
– Saint-Pierre-de-Préaux : Bonneville-sur-Touques, champs et salines, pp. 362
= 1035-1066
GAZEAU Véronique, Monarchisme et aristocratie au XIe siècle: l’exemple de la famille de Beaumont, Thèse de 3e cycle (Pr. Le Marignier ?)
GAZEAU Véronique, « Le domaine continental de l’abbaye de Notre-Dame et Saint-Léger-­de-Préaux au XI° siècle « , Ann. de Norm., 36, 4-1986, p. 347 sq.
GAZEAU Véronique, « Le rôle de Raoul dit « de Beaumont » dans la formation du patrimoine d’Onfroy de Vieilles, seigneur de la basse vallée de la Risle, dans la première moitié du XIe siècle », Ann. de Norm., 38, oct. 1988, p. 339 (résumé de communication)
GAZEAU Véronique, Le temporel de l’abbaye de Saint-Pierre-de-Préaux au XIe siècle in Recueil d’études en hommage à Lucien Musset, Cahiers des Annales de Normandie, N° 23, 1990, pp. 237-255
LAPORTE dom Jean, Inventio et miracula Sancti Vulfranni, étude critique par… dans Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, Quatorzième série, 1938, pp. 9-87
miracle abbesse de Saint-Désir-de-Lisieux, p.87; Le Breuil-en-Auge, Ponchardon, Ticheville,  Grestain, abbayes de Préaux.
LESQUIER Jean, « Les Etudes de M. Haskins sur les institutions normandes, de Guillaume le Conquérant au XIIIe siècle, BSAN, XXXII, 1917, pp. 93-95
Annexes:. III.- Liste des Chartes de Geoffroy Plantagenêt… (Almenêches, Le Bec, prieuré de Saint-Hymer, Préaux, Rouen, corporation des cordonniers. Séjour à Lisieux; Saint-André-en-Gouffern; Saint-Evroul;
HENRY Jacques, Les Abbayes de Préaux La Normandie Bénédictine au temps de Guillaume le Conquérant (XIe siècle), Lille, 1967, pp. 191-228

GAZEAU : »L’article… comporte de nombreuses erreurs… »

HENRY Jacques.- L’ancienne abbaye de Saint-Pierre de Préaux, des origines à la Révolution, Communication SHL, 29 novembre 1966; 31 janvier 1967; 28 février 1967; 30 mai 1967
MUSSET Lucien, « Comment on vivait au Moyen Age dans la région de Pont-Au­demer d’après les chartes des abbayes de Préaux (XIe-XIIIe siècle) », Connaissance de l’Eure, N° 31, Printemps 1979.
Lucien MUSSET, « Autour de la basse Dives: le prieuré de Saint-Pierre-de-Rou­ville et ses dépendances d’après ses plus anciennes chartes », BSAN, LIX, 1969-1989 (I), (1990), pp. 246-258
abbaye de Préaux,
ROSTAND André, « L’œuvre architecturale des Bénédictins de la Congrégation de Saint-Maur en Normandie (1616-1789) », BSAN, XLVII, 1939 (1940), pp. 82-224, XVII pl. h.t.
Saint-Pierre de Préaux

2 – Archives SHL :

FONDS 1F
1F672 : 1712 : lettre adressée à l’abbé de Préaux. (quel Préaux ?)
1F758 : mars 1768 : M. de Préaux à Préaux, différent. (quel Préaux ?)
FONDS BOUDARD :
2FK10- abbayes diverses : Thiberville, Lonlay, La Lyre, Saint Thaurin d’Evreux, Saint Sauveur le Vicomte, Villiers, Silly, Cerisy, Préaux, La Trappe, Sainte Barbe, Saint André de Gouffern, Jumièges. (1 carton)
2FK131 : Abbaye de Préaux.
FOND DEVILLE
9 FB -1 – LISIEUX
1 – Généralités  – 1 – Analyse d’un Missel du XII° siècle ayant appartenu à un moine de Préaux Ms. 16 Bibl. mun. de Lisieux. Nombreuses notes manuscrites sur la vie de l’abbaye et des habitants de la région.

3 – Références historiques :

L’ABBAY ROYALE DE SAINT LEGER DE PRÉAUX – Ordre de St Benoit.
Abbesses. — M.-A. de Gimel de Lentilhac – G.-M.-A. de Bouille de Créances.
Chapelle N.-D. et St-Léger.— CHAPELAINS.— P. Delauney – L.-A.Lorette – J.-B. Hermier
Chapelle Ste- Trinité. — CHAPELAINS. — J.-F. Pottier de Prétreville. — L -A. Lorette. — V. Pupin. — R. J. Pupin.
Chapelle St-Laurent.— CHAPELAINS. — J. Moulin. – C.R Guersent.
Chapelle de Requiem.— CHAPELAINS.— C Roussel.-B. Hermier. — L.-A. Lorette. — C.-N. Maurice. — J.-A. Léger. — L. Caulais — C.-N. Maurice.
(Toutes ces chapelles étaient à la nomination de l’abbesse de St-Léger.)

1034-1035 – Daubeuf
Pierre, moine de Fécamp, richement pourvu, après avoir été profès à Fécamp, et après avoir vécu avec des frères dans la forêt de Bonneville à l’église St Martin de Flavile se rendit à Préaux pour y vivre reclus.
« … in silva de Bonevile in ecclesia Sancti Martini Flaviville (sic), cum quibusdam fratribus habitavit. Inde vero ut reclusus sicut dictum est efficeretur, Pratellum venit ».
= FAUROUX, n°88, p. 230
1613, 23 août
Partage entre Jacques de Carel, écuyer, sieur des Préaux et de Blosseville, et François de Coursy, écuyer, sieur de Ferrières, et Noël Mahiel, écuyer, sieur de Bonnebos (Bonnebosq) pour la succession de feue Louise de Morainville.
= Catalogue des Archives du Collège héraldique de France – Normandie – N° 133
1787, 29 octobre – Préaux
Lettres de garde-chasse données à François Moutier, par noble dame Antoinette-Catherine Le Vasseur, dame et patronne de Préaux et de la Nolard.
= Arch. SHL. FF 385.

4 – Carnets de Charles VASSEUR : Doyenné de Pont-Audemer.

18 – Préaux
Voir
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome 23 p.229 n°1307
Fondation des deux abbayes – Histoire de la Maison d’Harcourt Tome III p.20
Formeville II 19-25-32-68-78-79-99-124-198-200-206-211-214-244-262-272
« 553 »
Delisle – Catalogue des Actes de Philippe Auguste n°2024 p.553.

Maladrerie de Préaux
Patron : le Roy
Revenu 200 livres
Restes du château XIe siècle, au nouveau moulin, route d’Epaigne (A. de Caumont)
Fontaine St Pantaléon où l’on vient pour l’hydropisie ‘A. de Caumont)
Préaux c’est le nom de deux paroisses et deux abbayes, l’une de Bénédictins, l’autre de Bénédictines, situées dans le diocèse de Lisieux.
L’abbaye de St Pierre est possédée par les Bénédictins et reconnaît pour fondateur Onfroy de Vieilles, baron de Préaux, seigneur de Pont Audemer, comte de Meulan et de Beaumont le Roger.
L’église construite en croix est belle, complète et a dix piliers de chaque côté dans la longueur avec des bas côtés, un bon orgue et un gros clocher en façon de dôme. Le chœur dont les chaises sont neuves, et d’une riche menuiserie, est entièrement couvert de plomb. Le grand autel est assez bien doré ; il y a deux châsses posées aux deux côtés, qui renferment diverses reliques. Elle fut réformée en 1650 par les Bénédictins de la Congrégation de St Maur.
Ce fut la femme du même Onfroy de Vieilles qui fonda l’abbaye des Bénédictines sous le titre de St Léger. Leur église est assez grande et son autel, isolé, beau et fort dégagé. Six colonnes de marbre y portent une demi-couronne impériale dont les branches ouvertes sont dorées, ornées et accompagnées de plusieurs ouvrages de sculpture. Le Tabernacle est aussi de marbre. (Thomas Corneille)
S’il faut en croire les auteurs de la Gallia Christiana, le monastère de St Pierre de Préaux aurait existé dès le temps de Louis le Débonnaire, et le normand Onfroy de Vieilles et sa femme Alberede n’auraient fait que procéder à une restauration en 1035.
Cependant Ordéric Vital paraît leur accorder tous les honneurs dus à des fondateurs ; «  Onfroy de Veulles (Vieilles),fils de Turold de Pont Audemer, commença à Préaux la construction de deux couvents, l’un de moines et l’autre de religieuses. Roger de Beaumont, son fils, aima beaucoup ces établissements ; il les enrichit avec joie sur ses propres revenus » (Livre III ; trad. Guizot tome II p.12)
Voici suivant les historiens de Normandie, les événements qui donnèrent lieu à cette fondation.
Pendant la minorité du Duc Guillaume, un grand nombre de seigneurs normands prirent prétexte de son illégitimité pour lever l’étendard de la révolte.
Parmi eux se trouva Roger de Toëni, homme puissant et superbe. Honfroy de Vieilles (de Vetulis) qui était resté fidèle à son souverain, fut un de ceux qui éprouvèrent sa rage ; il promena les ravages et l’incendie sur ses terres. Ce voyant, Honfroy et ses deux fils, Roger de Beaumont et Robert, réunissent leurs amis et leurs gens et vont à la recherche des dévastateurs. Roger de Beaumont parvient à les joindre et après un combat sanglant, où Roger de Toëni fut tué, il reste victorieux. C’est en reconnaissance de ce succès que vers l’an 1048 Honfroy et ses fils auraient construit un monastère en l’honneur de St Pierre, auquel il donna toute sa terre de Préaux, Selles, Campigny et St Martin le Vieux ; Il construisit aussi, probablement à la prière de sa femme (fille du seigneur de la Haye, Auberle (Alberede ?) un monastère de filles en l’honneur de St Léger, dans ce même lieu de Préaux.
Cependant il n’acheva pas entièrement son œuvre, il laissa ce soin à son fils Roger, qui s’y appliqua avec zèle.
Odon Rigault :
19 des kalendes de février 1249, le lendemain de l’octave de l’Epiphanie, il arrive à préaux où il passe la nuit à l’abbaye de St Pierre. Il y avait 30 moines, 1100 livres de revenu, 300 livres de dettes et 400 livres empruntées à usure à un juif.
18 des kalendes de février, visite du monastère de St Léger. Il y avait 45 religieuses, 700 livres de revenu, 300 livres de dettes.
Le jour des nones de janvier 1254, visite de l’abbaye de St Léger, 45 nonnes.
Le 8e jour des ides de janvier, visite de St Pierre, 30 moines, tous prêtres excepté 5.
Le 3 des kalendes de janvier 1257 à St Pierre de Préaux 30 moines.
Le 2 à St Léger, 45 religieuses (habent duos parvos canes, tres escuriolas)
4 des Kalendes de janvier 1269 St Pierre de Préaux 32 moines tous prêtres et 2 novices.
3 des kalendes de janvier 1267 St Léger de Préaux 45 nonnes.
En 1463 Montfaut trouva noble à Préaux Geoffroy de St Aubin
En 1469 fut sommés de comparaître aux Montres du Baillage d’Evreux Pierre de St Aubin pour le fief de Préaux, qui fit défaut, estant en l’ordonnance et service du Roy notre sire.
Notre Dame de Préaux  – B.M de Pratellis
Voir :
Mémoires des Antiquaires de Normandie IX p.368
Election de Pont Audemer, sergenterie de Préaux
1 feu privilégié
42 feux taillables
Sous l’invocation de Notre Dame
Patronage:
XIVe, XVIe et XVIII : abbas de Pratellis
Chapelle de la Trinité
Patronage:
XIVe : abbas de Pratéllis
XVIe abbatissa loci
XVIIIe l’abbesse du lieu
Chapelle en l’église de Notre Dame de Préaux
Patron : l’abbé de Préaux
Insinuations:
Il existait très anciennement un monastère auquel Ansegise, abbé de Fontenelles ; légua du temps de Louis le Débonnaire, la somme de 15 sols. Onfroy de Vieilles, fils de Touroude, le reconstruisit vers 1034. Roger de Beaumont, son fils aîné, acheva la fondation commencée par son père.
Trente deux paroisses étaient soumises à l’abbaye de Préaux.
Elle eut 49 abbés
L’église était romane ; les bâtiments avaient été reconstruits en 1726
L’enclos contenait 18 acres.
En 1844 Notre Dame et St Michel de Préaux ont été réunis.
(A. Le Prevost)
Notre Dame de Préaux : l’église paroissiale date du XIe siècle
C’est la patrie de Guillaume de Poitiers, traduit pas Mr Guizot à la suite de Guillaume de Jumièges, dans ses mémoires sur l’Histoire de France. (Voir Guillaume de Poitiers p.321)
On a trouvé sur ce territoire des tuiles et des fondations romaines.
St Michel de Préaux
Voir
Mémoires des Antiquaires de Normandie IX p.368
Sous l’invocation de St Michel
3 portions
Patronage:
XVIe et XVIIIe : abbatissa de Pratellis

Curés:
1ere portion
Roussel 1764
Hermier 1774
Hermier 1783-1787

2e portion
Moulin 1764
Crosville 1774
Léger 1780-1787
3e portion
Moulin 1753-1787

Insinuations
Description de l’église de St Michel du 18 juillet 1867 qui à cette date n’avait plus desservant
Dans notre contrée comme partout, il y eut des vins de différentes qualités. Par exemple, celui de St Michel de Préaux, près de Pont Audemer, était, dès le XIe siècle, si peu digne des palais délicats, que les religieuses de St Léger l’abandonnaient à leurs domestiques. Ce sont les vignobles produisant des vins de cette espèce, qui durent, en général, disparaître les premiers.
(Canel – Blason populaire de la Normandie I-132)
Abbaye de St Pierre de Préaux
Voir :

Delisle – Rouleaux des Morts :

p.206 – Rouleau de Mathilde, abbesse de Cane – 1113
p.288 – Rouleau de Vital de Savigny – 1122
p.473 – Rouleau de Montivilliers – 1398.
p.488 – Rouleau de Jumièges – 1462
p.360 – Rouleau de Préaux XIIe siècle.
Bulletin des Antiquaires de Normandie 1875/1876 Tome VIII p.68., comte de Meulent et Henry comte de
Mémoires des Antiquaires de Normandie X p.463.
Histoire de la fondation de l’abbaye de Préaux, au diocèse de Lisieux, unie à la congrégation de St Maur, de sa restauration et de ses principaux bienfaiteurs (Bibliothèque de St Germain des Prés, citée par La Roque – Histoire d’Harcourt I-20)
Extraits d’une chronique 1115
La fondation des abbayes de St Pierre et de St Léger de Préaux faite l’an 1048 par Honfroy, seigneur de Veules et Roger, seigneur de Beaumont et Robert, sénéchal de Normandie, enfants dudit Honfroy qui était fils de Touroude, seigneur du Pontaudemer, de Brotonne, de Beaumont, de Préaux et plusieurs lieux – laquelle fondation fut augmentée par Robert comte de Warvinie enfant dudit Roger comte de Beaumont et par Valeran comte de Meulan et Robert son frère, comte de Leicester, enfant dudit Robert comte de Meulan.
Suit le latin de la chronique écrit par un moine de l’abbaye, nommé Guillaume, il prend occasion d’écrire parque que pendant les guerres qui avaient ravagés le pays les monastères et les églises de Préaux avoient été détruites, les murs renversés, les chartes, les livres et les vêtements brûlés.
L’abbaye a pour armoiries un eschiquier et au deysous est escrit Honfroy de Veule, premier fondateur de Préaux.
On voit dans le chapitre cinq représentations de cinq personnages élevés en bosse de pied et demi de terre dont il y en a trois côte à côte l’un de l’autre couchés de leur long, celuy du mitan porte longue barbe celui du côté droit barbe rasée celui du côté gauche semble n’en avoir point, tiennent en main droite chacun un coutelan la pointe desquels donne sur le soulier reserné celuy du côté droit qui à la main sur le poitrine la pointe de son épée allant sur son épaule entre les pieds de celuy du mitan  paroit visage d’homme et entre les pieds des deux autres paraissent figures d’hommes.
Au pied de ces trois il y a une autre tombe élevée aussi en bosse vu il y a représentation de deux autres personnages tenans chacun en main droite figure de coutelan et en senestre figure de bâton qui sont au pied des autres vers le soleil levant et au pied desquels paraissent être des chiens on m’a dit que ce sont les représentations des cinq fils de Honfroy de Veule ; sur le bâton de celui du costé gauche est écrit en lettre nouvelle Robert, sénéchal de Normandie fils de Honfroy.
En laditte abbaye au costé gauche au destour du grand autel de l’église dans une chapelle entre deux piliers est portrait d’homme qui l’on dit être Honfroy de Veullen représenté avoir une tête de religieux élevé de terre de deux pieds, l’épée au côté, botté, éperonné, les mains jointes sur l’estomac au dessous un livre ouvert, à son côté gauche un échéquier ou damier ceint d’une ceinture façon baudrier fort large prennant de la gauche à droite descendant sur la cuisse gauche, à côté droit de la tête il y a représentation d’enfant ; lequel Honfroy est sur une table de pierre soutenue et portée par quatre mâtiens et autour de ses pieds figures de chiens, paroit être vêtu d’un corcelet qui va bien bas et qui paroit être émaillé.
Dans le chœur de l’église des dames au côté gauche il y a une représentation de femmes élevée en basse de deux pieds, couchée sur uen table de marbre ou pierre aux côtés de ladite table est écrit ; ci-gist Noble Dame Auberée vivant femme de noble homme Messire Honfroy de Veulen laquelle fut fondatrice de l’abbaye de céans et mourut l’an de grâce 1045 le 28 décembre il y a à ses pieds un mâtin.
A la muraille de l’église du prieuré de St Gilles de Pontaudemer il y a figures de plusieurs personnages entr’autres de deux où sur leurs têtes est écrit sur l’une Galeran et sur l’autre Robert.
Même chronique  (Laroque)
Fondation de l’abbaye de Préaux
En l’an de l’incarnation mil trente huit par dévotion, furent deux abbayes fondées aux vals de Préaux scituées, l’une  est le monastère fondé en l’honneur de St Pierre, moynes y prient dévotement pour leur fondeur  bien humblement Humfray de Vieilles avoit nom bon en recommandition, la première pierre fust mise audit lieu par lui fust  assise au temps de Philippe cinquième Roy, après l’an mil trente trois, pour lors régnoit Duc Guillaume, là on prioit pour son âme pour et afin que ses péchés lui fussent par Dieu effacées considérant quand nous mourons autre chose n’importeront si non le bien et le mal fait que au monde avons attrait.
Derechief  firent dévotion  tost (?) après la perfection de St Pierre la belle église il  l’est très noble entreprise par moyen et ayde de Dieu qui a bien voulu fonder en ce lieu en la requeste de sa femme d’Alberée, sa bonne dame, en l’honneur de Dieu et Marie la vierge mère et …… ainsi qu’il voulut besougner fonder en ce lieu de St Léger, dames de grande charité y vivent en humilité de cœur aussi d’intention ils gardent leur religion priant Dieu leur créateur pour elles et leur fondateur lequel leur élargit pardon des biens, Dieu leur face pardon.
Le jour de son obit  veut rendre c’est le vincgtiesme de septembre avec neuf il faut le mettre ce jour le faict qui yveut être le cinquiesme diceluy mois l’obit d’Alberée  … (signé Wale)
Prions Dieu aussi pour la noble Alberée laquelle fust cy enterrée car la représentation fut mise par dévotion  soutenis (?) que je vous en diray c’est le septiesme jour de may mil avec cents soixante et dix adjoutés huit pour le vrai le dis, tout fut parfait c’en que voyés par charité Dieu priez une oraison en soi dite belle pour une marguerite (?) affin que sen péchés defface à nos bienfaicteurs pardon face ; Amen.
Grâces des biens son redempteur
Au triomphant au paradis
Louanges, bons mots et beux dicts,
Rendons toutes pour le fondeur
Jettons pleurs, cris au créateur
Pour Alberée et ….
Grâces des biens au triomphant
De long, de lé et de grandeur
Par Marguerite cy just mis
Ce cercleu ainsi entrepris
elle feist … de bon coeur
grâces des biens.
Epitaphe
Nostre vrai Dieu et Nostre Dame
Devons prier de corps et d’âmes
Bien humblement
Pour Alberée dignement
Qui fust fonder dévotement
Cette église belle sans blasme
Devant vous en forme de femme
Se représente sans diffame
Les mains jointes bien doucement.
Notre vrai Dieu
Prier devons
Bien humblement
Qui mal en dict, il est infame
Et en requiet mauvais fame
D’amphement
Pour une more l’enterrement
Cy-gist son corps Dieu en ayt l’âme
Nostre vrai Dieu – Amen.
Signe Wale
Pour Abbaye de St Pierre de Préaux
Voir encore :
Académie de Rouen 1832 p.250
Delisle – Echiquier p.77 n°306 – p.113 n°457 – p.193 n°830
Mémoires des Antiquaires e Normandie Tome 23 p.271 n°1487
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXVI p.183
Bulletin Monumental 1855 p.563 note 2 – 1854 p.431.
Corde – Pierres tombales planche 43.
Archives Normandes I p.132-p.235-236.
Catalogue de la Ste Historique de Lisieux 1872 p.20 n°41 et Extraits p.20 n°44.
Archives de l’Eure – Abbaye de St Pierre de Préaux de 1250 à 1789 – 1 liasse -61 pièces
St Pierre de Préaux – Vue signée F.G de la Trembalye dans le Monasticon Gallicanum – Bibliothèque Ste Geneviève de Paris Tome II (37)
Abas de Pratellis pro omnibus bonis
Décimes 1810 livres
Revenu   15000 livres
Chapelles Notre Dame
St Nicolas
St André en l’abbaye de Préaux.
St Michel
Ste Catherine
C’est sur Notre Dame que se trouve l’abbaye des Bénédictins.
L’église fit consacrée en 1101 sous le troisième abbé et longtemps après la fondation et même la mort du fondateur qui eut lieu vers 1173.
En 1208, Thomas, onzième abbé, restaura le dortoir.
Dans les guerres du XIVe siècle, le monastère, avec son enceinte de tours et de murailles, fut entièrement détruit. Tout le mobilier fut livré aux flammes. Il ne resta debout que l’église. Robert II Houel qui gouverna de 1320 à 1331, orna le monastère de nouveaux édifices ; où il eut soin de faire mettre ses armoiries, puis il transféra le tombeau du fondateur de la nef qu’il occupait humblement, jusque dans le chœur, où l’on voyait aussi la sépulture de Guillaume, 2e abbé, placée sous enfeu dans le mur à droite du sanctuaire.
En 1418 l’invasion anglaise, força les moines à émigrer et comme toujours l’envahisseur mit le temporel sous le séquestre. L’abbé ne put reprendre possession que le 16 février de l’année suivant 1419.
Il va s’en dire que l’abbaye eut beaucoup à souffrir de la part des Huguenots pendant les luttes du XVIè siècle.
Rien d’étonnant qu’elle soit restée depuis lors languissante.
En 1650 Guillaume de l’Aubespine touché de sa triste situation y introduisit la Réforme avec la Congrégation de St Maur.
En 1726 les religieux de Préaux avaient remplacé par un édifice plus vaste la maison qu’ils avaient élevée à la hâte après la destruction de leur ancien monastère au XIVe siècle. Cette nouvelle construction communiquait à leur église. Ils réédifièrent en même temps leurs autres bâtiments ; il n’en reste plus actuellement qu’une petite maison d’habitation et l’Abbatiale qui vient d’être changée en moulin à blé.
L’église est rasée ; elle avait la forme d’une croix et mesurait 64 pieds de large sur 160 de longueur. Elle avait conservé des vestiges de sa première construction en style roman, mais elle avait été plusieurs fois restaurée.
Abbés de Préaux
Ansfred mort en 1078
Guillaume Ie mort en 1096
Gaufred mort en 1101
Richard I de Journeaux mort en 1131
Richard I de Conteville mort en 1146
Regnald ou Renaud mort en 1152
Michel de Tourville 152/1168
Henri Ie 1168/1182
Osbern
Guillaume II, abdique vers 1205
Thomas mort en 1216
Adam élu en 1216
Bernard de Combon
Anfred Ie
Barthélemy
Anfred II mort en 1266
Guillaume III du Hamel 1266/1284
Robert Ie Houel
Radulfe Morel
Robert II Lionnel, mort après 1331
Hneri II mort en 1337
Jean Ie de Carretot mort en 1353
Guidon mort vers 1362
Guillaume IV Binet mort vers 1369
Jean de Dormans Cardinal mort en 1373
Vincent le Lieur mort en 1418
Guillaume V le Roy
Roger Sorel
Jean II Moret
Etienne Bertaut mort en 1438
Jean III Halluin mort en 1458 ou 1459
Jean IV Agasse mort en 1476
Antoine Raguier, évêque de Lisieux mort en 1482
Olivier de Pontbriant
Jean V Leveneur, cardinal, évêque de Lisieux 1506/1535
Jacques d’Annebaut, cardinal, évêque de Lisieux
Guillaume VI de Vieux Pont 1554/1559
Charles Ie, cardinal de Lorraine jusqu’en 1566
Guillaume VII de l’Aubespine jusqu’en 1572
Nicolas Jacoppin, mort en 1584
Guillaume VIII de l’Aubespine vers 1600
Charles II de l’Aubespine 1611/1653
Jules, cardinal Mazarin 1656/1661
François Marie, cardinal Mancini 1663
Melchior de Harod de Senevas 1673/1694
Jean VI d’Estrées 1694/1718
Thomas François Marie de Strickland de Sozerghe 1718/1740
Henri Constant de Lort de Serignan de Valras 1743
de St Aubin 1745
Charles III Antoine Gabriel d’Osmond de Médavi 1785
Epistolas Abbatis Pratellensis  texte en latin
Mabillon – texte en latin
Itinéraire de Jean sans Peur – Abbaye de Préaux 22 mai 1202
Richard, abbé de Préaux, dédia à St Anselme un commentaire sur la Genèse, qui commençait à l’endroit où St Augustin avait fini le sien, c’est-à-dire à la sortie d’Adam et d’Eve du Paradis terrestre ; cet abbé n’ayant pas voulu par respect pour St Augustin, donner une autre explication que la sienne des premiers chapitres de ce livre (Lettres de St Anselme Epistre 102) D.Remy Ceillier XXI p.327.
Extrait des registres du Grand Conseil
Louis par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre : A tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut : Savoir faisons, comme par arrêt ce jourd’hui donné en notre grand conseil, entre notre ainé Anne Mauduit, écuyer, sieur de Fatouville et de la Bataille, seigneur haut, moyen et bas justicier de la paroisse d’Estreville, demandeur suivant l’exploit d’assignation du Châtelet de Paris du 12 janvier 1705, con trôlé à Paris ledit jour, à ce qu’il soit dit qu’il jouira des droits honorifiques de ladite paroisse d’Etreville après le patron et à l’exclusion de tous autres, et qu’il aura son banc du côté de l’évangile qui est la seconde place ; à l’effet de quoi, Messire Jean d’Estrées, abbé de l’abbaye de Préaux, et en cette qualité patron de ladite église paroissiale d’Estreville, sera tenu d’ôter son banc dudit côté de l’évangile et de le mettre du côté de l’épître qui est la première et plus honorable place du chœur, laquelle appartient au patron, si mieux n’aime le patron consentir que ledit seigneur haut justicier, mette et place son banc du côté de l’épître où le curé a entrepris de mettre son lutrin et à cet effet sera tenir ledit seigneur et patron d’obliger le curé de retirer son lutrin, en telle sorte sur ledit seigneur haut justicier puisse placer son banc dudit côté de l’épître, vis-à-vis et sur le même alignement de celui dudit seigneur patron ; et pour le trouble qu’il soit condamné aux dommages et intérêts aux dépens, évoqué à notre conseil d’une part et Messire Jean d’Estreés, notre conseiller en nos conseils, ci-devant notre ambassadeur en Portugal et en Espagne, commandeur de nos ordres, abbé de l’abbaye de St Pierre de Préaux, défendeur et évoquant ladite demande à notre exploit du 15 janvier dernier d’autre part ; et entre ledit sieur Mauduit de Fatouville, demandeur en requête du 7 du présent mois de février, à ce qu’en conséquence des trois lettres missives de Maître Michel Ferra, curé d’Estreville des 26novembre, 7 décembre 1704 et 4 février 1705 par lesquelles il consent d’ôter don banc et lutrin et le placer en telle sorte que le banc du patron puisse être placé au même endroit du côté de l’épître joignant la balustrade du sanctuaire de ladite église. Les fins et conclusions prises par le demandeur par son exploit du 12 janvier dernier lui soit adjugé avec dépens d’une part, ledit sieur abbé d’Estrées défendeur d’autre, après que Mahieu, pour ledit sieur Mauduit de Fatouville a conclu de ses demandes et requêtes, Cochain, pour ledit sieur abbé d’Rstrées, a été oui et conclu à la maintenue dans les droits honorifiques sans ladite église d’Estreville et de Benoît de St Porc (Pore) pour notre procureur général a aussi été oui ? Icelui  notredit grand conseil a maintenu et  gardé, maintient et garde la partie de Cochain en qualité de seigneur patron en la possession et jouissance des droits honorifiques dans l’église paroissiale d’Estreville et d’avoir son banc dans la première place du chœur de ladite église, a pareillement maintenu et gardé, maintient et garde la partie du Mahieu en qualité de seigneur haut justicier en la possession et jouissance des droits honorifiques dans ladite église après la partie de Cochain, et à l’exclusion des tous autres et d’avoir son banc à la seconde place du chœur de ladite église. Ordonne que le banc de la partie Cochain sera mis du côté de épître et celui de la partie Mahieu du côté de l’évangile, l’un et l’autre attenant la balustrade du sanctuaire ; et à cet effet ordonne que la partie ôtera et fera ôter et retirera le lutrin et banc qui sont à la place où doit être mis le banc de la partie de Cochain, pour être ensuite le banc de la partie de Mahieu mis du côté de l’évangile, dépens compensés. Si donnons en mandement, au premier des huissiers de notredit conseil….
Donné « en notredit conseil à Paris le 19e jour de février l’an de grâce 1705 et de notre règne le 62e.
Collationné avec paraphe et au dos : par le Roi, à la relation des gens de son grand conseil.
Signe : Soufflot (avec paraphe)
(Mémoires du clergé Tome III p.1401-1402-1403)
Au XIVe siècle les religieux de Ste Barbe de Préaux et de St Imer consommaient du cidre (Delisle – Classe agricole p.474)
1074-Octobre
Tombeau de Himfridus de Vetulis, fondateur et moine de l’abbaye de Préaux en Normandie dans cette église. Pl. in 8° en hauteur – Mabillon – Annales ordinis Sancti Benedicti – Tome V p.83 dans le texte.   – (Heumin III p.17)
1165
Tombeaux de cinq moines de l’abbaye de Préaux en Normandie, bienfaiteurs de ce monastère et descendant de Himfridus de Vetulis, son fondateur, dont le dernier mourut en 1165
Pl in f° en hauteur – Mabillon – Annales ordinis Sancti Benedicti Tome V p.329 dans le texte.
(Heumin III p.119)
Robert, comte de Meulan et de Beaumont le Roger meurt en 118 ; grand conseiller du Roi Henri Ie un des plus sages et mieux versés aux affaires de l’Etat. Il est inhumé à Préaux.
HenriV supprime en Angleterre les prieurés appartenant à l’abbaye de (Monasticon Anglicanim)
Un cahier énonçant les annales bénédictines de Mabillon ainsi que les insinuations concernant l’abbaye de St Pierre de Préaux.
Richard – abbé de Préaux (Histoire Littéraire de La France Tome XI)
Journal de Pont Audemer – un article dur l’état temporel de l’abbaye de St Pierre de Préaux en 1770 d’après le document original par Alfred Reautey.
Abbaye de St Léger de Préaux
Voir :
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome 23 p.223 n°84 et Tome 26 p.186
Bibliothèque de l’Ecole des Chartes B.III 383 1ere table p.78 col.1

Delisle – Rouleaux des Morts

p.207 – rouleau de Mathilde abbesse de Caen 1113 ;
p.289 – Rouleau de Vital de Savigny 1122
p.360 – Rouleau de Préaux XIIe siècle
p.473 – Rouleau Montivilliers 1462
p.161 – Rouleau de St Bruno 1101
Archives de l’Eure de 1227 à 1747 – 1 liasse 26 pièces et de 1499 à 1785 1 liasse 15 chartes
Insinuations
Abbatissa monialium de Pratellis
Chapelle St Laurent en ladite abbaye
Raoul de Varneville, évâque de Lisieux consecravit anno eodem (1183) altare in honorem SS Thomae et Leodegarii  martyrum in ecclesia Pratellensis
L’abbaye de St Léger, occupée par des Bénédictines, était sur le territoire de la paroisse de St Michel de Préaux. Il n’en reste absolument aucun vestige. Du reste elle avait été réparée et augmentée, c’est-à-dire considérablement défigurée par Madame Marie de la Fontaine, qui tenait la crosse abbatiale de 1647 à 1654.
On a trouvé à St Michel de Préaux des constructions romaines, des médailles et quelques objets d’argent.
Prieures de St Léger de Préaux
Emma, sœur de Guillaume le Poitevin
Ansfride
Cécile
Mathilde Ie
Elisabeth
Françoise Ie Martel
Prichilde
Isabelle de Montfort
Mathilde II morte en 1221
Georgette morte 1256
Nicole de Cordelon démise 1294
Emma de Quinquerbourg morte 1345
Aelis ou Aalips
Pétronille Ie le Brehro
Jeanne
Pétronille II du Bosc morte 5 mai 1462
Marguerite Ie du Bosc 1462/1503
Marguerite II Suhart morte 1513
Guillemette du Quesne morte 1535
Jacqueline du Quesne morte vers 1580
Marguerite III de Souvré morte 1620
Anne de Souvré
Marie de la Fontaine 1633/1654
Antoinette de la Fontaine 1654/1656
Claudine de la Fontaine démise 1676
Françoise II Olivier de Leuville morte 1685
Anne Thérèse de Rohan Guéméné 1713/1729
Louise de Vaudetur de Persan 1685/1713
Angélique Eléonaore de Rohan de Guéméné 1729/1731
Marguerite Candide de Brancas 1732
Madame de Bouillé 1789
Chanceliers de France – 82-François Olivier de Leuville, président au parlement, démis en 1580 puis rétabli et mort en 1560 (de Barthelemy – La Noblesse avant et depuis 1789 p.219)
Chapelle de Requiem
Neustria Pia – liste des reliques
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXIII p.223 col.2 commencement 12 octobre 1419 texte en latin
Au XVIe siècle, les choses, hélas, n’y allaient pas mieux qu’au XIIe. Les conflits d’élections étant fréquents alors, souvent des filles nobles vinrent à Rouen, au palais, se disputer la crosse abbatiale et là, poussées par leurs partis, toujours prêts à les exciter sans mesure, elles oubliaient toute retenue et souvent on les avait vues s’imputer mutuellement en pleine audience, de honteux désordres, qui, hélas, n’étaient que trop véritables. Les registres de rapports civils de l’Echiquier devenu sédentaire et perpétuel … sous Louis XII, plusieurs procès de ce genre, l’un, entre autres, fort curieux, où il s’agit de l’abbaye des religieuses de Préaux, près de Pont Audemer.(Floquet – Parlement V p.624)
1286 – 613-Le Roi, à son nouvel avènement peult mettre en l’abbaye de Presles (St Léger de Préaux) comme ès autres de son royaume, une religieuse (D.34 V)(Restitution d’un volume des Olim par M. L. Delisle – Archives de l’Empire Actes du Parlement Tome i p.402)

5 – Extrait de « Tabularia » :

Le cartulaire de l’abbaye Saint-Pierre de Préaux : présentation du manuscrit.
Dominique ROUET
Bibliothèque municipale du Havre. 17rue Jules Lecesne 76600 Le Havre.
Résumé :
L’abbaye bénédictine de Saint-Pierre de Préaux était située dans l’ancien diocèse de Lisieux, au sud-est de Pont-Audemer. Elle fut le monastère patrimonial des comtes de Meulan et a laissé un cartulaire copié au XIIIe siècle. La copie de cet important manuscrit, conservé aux Archives départementales de l’Eure, sous la cote H 711, a été entreprise durant l’année 1227, puis poursuivie jusqu’au XIVe siècle. Ce cartulaire regroupe un ensemble de notices datant des XIe et XIIe siècles, transcrites d’après un cartulaire plus ancien, auxquelles ont été ajoutées des chartes plus récentes.
Mots-clés : Saint-Pierre de Préaux, cartulaire, charte, notice.

1. L’abbaye Saint-Pierre de Préaux.

Aujourd’hui totalement disparue, l’abbaye Saint-Pierre de Préaux se situait en lisière de l’ancien diocèse de Lisieux, à quelques kilomètres au sud-est de Pont-Audemer [1] .Les origines de ce monastère remontent à l’époque des « saints pères de Fontenelle », avant l’arrivée des Normands, puisqu’on possède une mention de son existence dans le testament d’Anségise abbé de Fontenelle [2] . Préaux se trouve fondée à un endroit stratégique, à proximité d’un fisc de Saint-Germain-des-Prés, la Villa supra mare identifiée à l’actuel Saint-Germain-Village [3] .
Détruite par les Normands puis restaurée en 1034, Préaux bénéficie à nouveau de sa situation, à proximité d’un pont sur la Risle, lieu de passage obligé, où se développe un important marché qui devient au début du XIe siècle Pont-Audemer. C’est à Onfroi de Vieilles, secondé par l’abbé Gradulfe de Fontenelle, que l’on doit cette restauration : Saint-Pierre de Préaux devient ainsi fille de Fontenelle qui lui donne ses premiers moines et ses trois premiers abbés. Onfroi, à l’origine de la famille des Beaumont-Meulan, fait de Saint-Pierre de Préaux une abbaye familiale qui deviendra la nécropole des comtes de Meulan.
Au XIIe siècle, sous le gouvernement de sages et doctes abbés venus, à partir de la seconde moitié du siècle, du Bec, Préaux étend ses dépendances fruits de la générosité des comtes de Meulan notamment : du Bessin au pays de Bray [4] , de la vallée de la Risle aux coteaux de la Seine dominant Meulan et outre-Manche du Dorset au Norfolk.
Du chartrier, qui eut à subir très tôt de graves dommages, il ne demeure plus aujourd’hui que quelques vestiges conservés aux Archives départementales de l’Eure, mais il subsiste également deux importants cartulaires. Celui qui retient notre attention date du début du XIIIe siècle ; un second manuscrit copié au XVe siècle reprend une partie du cartulaire précédent qu’il enrichit de nombreux actes de la seconde moitié du XVe siècle [5] .

2. Présentation du manuscrit

Le premier cartulaire [6]  de Saint-Pierre de Préaux, conservé aux Archives départementales de l’Eure, sous la cote H 711, présente les dimensions d’un petit in-folio [7] . On recense dans ce volume 640 chartes dont les dates s’échelonnent de 1034 à 1494 ; il est relié sur ais de bois, de veau estampé à froid, par une reliure du XIXe siècle en bon état [8]

Foliotation

Le manuscrit compte 239 feuillets foliotés dès le XIVe siècle [9] , quoique cette foliotation ne recouvre pas tout le volume – elle concerne les feuillets 1 à 96 et 173 à 180. Au XVe siècle, une autre foliotation s’y est surimposée, conséquence probable de la confection d’une nouvelle reliure : on la trouve à partir du feuillet 97 jusqu’à la fin du volume, elle double celle du XIVe siècle, en la corrigeant, du feuillet 173 au folio 175 [10]

– L’agencement des cahiers

L’examen de la foliotation du manuscrit indique que l’ordre primitif des cahiers constituant le cartulaire a été modifié, vraisemblablement au XVe siècle. Le volume comporte vingt-huit cahiers de parchemin : les vingt premiers cahiers correspondent au noyau primitif du cartulaire rédigé au XIIIe siècle.
Parmi ces vingt cahiers, les dix premiers appartiennent à la première campagne de copie, viennent alors deux cahiers prévus à cette même époque pour poursuivre la rédaction du manuscrit, ce qui fut fait. Dès cette époque, on avait prévu de laisser des feuillets vierges pour poursuivre, à l’avenir, la rédaction du cartulaire, considéré alors comme un instrument évolutif. Suivait encore, au XIIIe siècle, un cahier supplémentaire prévu pour suivre les deux précédents, mais aujourd’hui rejeté plus loin dans le manuscrit. Enfin, les sept autres cahiers qui suivent correspondent à la campagne originelle de copie.
Parmi les huit cahiers suivants, six ont été ajoutés au début du XIVe siècle [11]  et deux l’ont été au XVe siècle.

Les rubrications

Le noyau originel du cartulaire se compose de chartes et de notices qui ont en commun d’être présentées de la même manière : elles ont été écrites par une seule main, sur une seule colonne qui occupe toute la largeur du feuillet [12]  Le copiste du cartulaire a peint certaines rubrications, mais c’est à un second moine que l’on doit la majeure partie d’entre elles. Ce dernier travailla après que le cartulariste eut terminé la copie des actes : il dut être actif durant la période 1229-1239. Sa graphie et ses habitudes d’écriture sont caractéristiques : peut-être d’origine anglaise, il substitue presque systématiquement aux V des W, ce qui est particulièrement remarquable dans les noms de villages se terminant la plupart du temps par le suffixe –villa  [13] .
Le cartulaire a été copié, on le verra, en 1227, mais diverses mains se sont ensuite relayées pour le compléter durant les XIIIe et XIVe siècles. Le contenu du cartulaire tel qu’il se présentait en 1227 se présente de la façon suivante : il est clairement divisé en deux parties. La première comporte les transcriptions de chartes, bulles pontificales, actes épiscopaux, chartes royales, chartes des comtes de Meulan et de leur famille. La seconde partie du manuscrit est un enchaînement de notices relatant les acquisitions faites par les moines depuis la fondation de l’abbaye. Ces deux parties du cartulaire suivent deux logiques différentes quant à leur contenu et à la présentation des actes.

3. Les conditions de la rédaction : le cartulaire dans son contexte historique.

L’entreprise de rédaction du premier cartulaire de Préaux a débuté sous l’abbatiat et, sans doute, sur l’ordre de l’abbé Bernard, appelé aussi Bernard de Combon par les auteurs de la Neustria pia et du Gallia christiana, bien que dans le cartulaire lui-même il ne soit jamais désigné par ce nom [14]  Le contexte de la rédaction du cartulaire correspond pour Saint-Pierre de Préaux à une phase de réorganisation du temporel après la période agitée du rattachement de la Normandie au domaine royal.
Le doute plane, en outre, sur les conditions dans lesquelles un des prédécesseurs de Bernard a dirigé l’abbaye. L’abbé Guillaume II (1200-1206) est mis en cause par les auteurs du Gallia christiana. D’ailleurs, dès le début de l’abbatiat de Bernard, en 1221, les rôles de l’Échiquier prévoient un examen des chartes produites par l’abbaye, afin de déterminer celles qui l’ont été au détriment de la communauté, preuve d’une gestion hasardeuse du temporel sous le précédent abbatiat [15]
L’abbé Bernard paraît, d’après les sources dont on dispose, s’être beaucoup investi en faveur de la gestion du temporel de l’abbaye : il effectua, en 1227, un voyage en Angleterre pour visiter les prieurés que l’abbaye y possédait, démarche qui n’a pas été réitérée systématiquement par ses successeurs, en dépit des injonctions faites en 1249 par l’archevêque de Rouen Eudes Rigaud en visite à Préaux [16]  L’abbé Bernard est aussi mentionné dans une rubrication du cartulaire pour s’être particulièrement investi dans la gestion des biens que le monastère possédait à Rouen [17]

– Le copiste

Le cartulaire de Préaux, tel qu’il se présentait dans son état originel, fut l’œuvre d’un seul copiste, même si celui-ci délégua une partie des rubrications à un autre moine. On laisse de côté ici les diverses mains qui ont continué d’étoffer le manuscrit au cours des XIIIe, XIVe et XVe siècles.
Le moine copiste chargé de ce travail est un certain frère Guillaume, moine claustral de Saint-Pierre de Préaux, ainsi qu’il se qualifie lui-même : son nom ne nous serait jamais parvenu s’il ne l’avait inséré entre deux actes. Il mena à bien son oeuvre à la fin de l’année 1227, voire au début de 1228. Sa première intervention dans le cartulaire est placée au folio 48v : introduite par un titre inséré après coup par le second rubricateur [18]  elle se place à la suite d’une confirmation du comte Roger de Warwick concernant les biens que l’abbaye possédait en Angleterre, à Warmington [19]  Cette mention est datée du 17 juin 1227, en l’absence de l’abbé Bernard dépêché en Angleterre pour visiter les prieurés que l’abbaye de Préaux y possédait.
La seconde intervention du copiste, datée du 9 août 1227 et située au folio 63v, à la suite d’une donation de Geoffroi Ferrant [20]  annonce la fin du périple anglais de l’abbé Bernard et son retour à l’abbaye accompagné du moine de Préaux Adam de Cormeilles, ancien prieur de Toft Monks, prieuré que Préaux possédait en Angleterre, dans le Norfolk, d’où il rapporte une patène.

– Date de la copie

De l’analyse des deux interventions directes du copiste où il rend, malgré lui, compte de l’avancée de son travail, on peut déduire la vitesse moyenne de copie du frère Guillaume : entre le 17 juin et le 9 août 1227, soit en 54 jours, 49 actes ou 30 pages ont été copiées. Cela paraît certes très peu, mais on doit, à la décharge du copiste, tenir compte du temps variable passé à trier et classer les chartes qu’il avait sous la main, des dimanches et des fêtes, jours pendant lesquels le copiste devait assurément suspendre son ouvrage, enfin, de la faible plage horaire que le moine pouvait consacrer à la copie.
Guillaume n’a pas copié d’acte postérieur au 11 juin 1227 [21]   : on peut se demander pourquoi il s’est arrêté ici. En effet, on sait par ailleurs que le 9 août il était encore loin d’avoir terminé et qu’il n’y a pas de raison pour que la production de chartes de donation se soit arrêtée pendant l’été. En fait, il semble bien qu’il ait été occupé à copier la partie consacrée aux actes anciens : l’ordre des cahiers du manuscrit originel semble rendre compte du déroulement de la copie ; après avoir commencé par transcrire les actes les plus importants, Guillaume a dû recopier la partie consacrée aux notices plus anciennes.
On peut avoir une idée approximative de la durée du labeur de Guillaume, si l’on suppose ce travail comme ayant été continu : rien dans le manuscrit ne laisse croire l’inverse, bien au contraire, l’unité de la graphie incite à penser que la rédaction eut lieu d’un seul trait.
94 pages ont été copiées avant le 17 juin : il aurait donc fallu 169 jours environ à notre moine pour le faire, la copie a pu alors commencer au début de janvier 1227. De même, 101 pages ont été copiées après le 9 août 1227, ce qui lui ferait terminer son ouvrage vers le 5 janvier 1228. On peut alors considérer sans trop de risque que la première campagne de rédaction du cartulaire occupa globalement l’année 1227.

4. Le contenu du cartulaire tel qu’il se présentait en 1227

L’organisation interne du cartulaire se divise en deux parties (on laisse ici de côté les continuations des XIIIe-XVe siècles) : la première, compilée par Guillaume, est consacrée à des chartes datant pour la plupart de la seconde moitié du XIIe siècle et du début du XIIIe siècle, jusqu’en 1227, en tout 202 actes. Le classement des chartes y est thématique, globalement rigoureux, mais souffre quelques exceptions : viennent en tête les bulles pontificales (Alexandre III, Lucius III, Célestin III, Innocent III et Honorius III), les actes des évêques de Lisieux (Arnoul, Raoul de Varneville, Guillaume, Jourdain du Hommet, Guillaume II), d’Evreux et des archevêques de Rouen (Hugues d’Amiens, Rotrou de Warwick, Robert Poulain, Thibaud d’Amiens), entrecoupés par des règlements d’affaires obtenus devant des juges délégués pontificaux. Après les actes d’autorités ecclésiastiques sont transcrites les chartes royales de Henri II et de ses fils (Henri le jeune, Richard Cœur-de-lion), enfin les actes des comtes de Meulan : Galeran II et son fils Robert IV ; suivent enfin les chartes de bienfaiteurs laïcs divers.
La seconde partie, également rédigée par Guillaume, commençant au feuillet 97, constitue la part la plus intéressante du cartulaire de Préaux : on y compte 200 actes, des notices pour la majorité d’entre eux, retraçant les acquisitions faites par les moines depuis la fondation de l’abbaye en 1034 jusqu’à l’abbatiat de Michel du Bec (1152-1167). Ces notices suivent un classement globalement géographique, qui met en évidence plusieurs dossiers concernant chacune un même lieu, à l’intérieur desquelles le classement est globalement chronologique ; nombreuses cependant sont les exceptions, les notices inclassables, ou copiées plusieurs fois, ce qui trahit un remaniement en partie attribuable au cartulariste.
L’originalité de ce cartulaire réside dans cette seconde partie du manuscrit constituant un recueil de notices des XIe et XIIe siècles, vestige d’un ancien rouleau [22] , dont la teneur sans doute largement remaniée, n’est pas sans rappeler celle du rouleau de Saint-Évroult, conservé à la Bibliothèque nationale de France [23] . Le cartulaire de Préaux confectionné en 1227 réalise ainsi la synthèse d’un ancien cartulaire chronique du XIIe siècle, où la conception du cartulaire comme outil historiographique est manifeste, et chartes nouvelles compilées au XIIIe siècle dans une optique plus gestionnaire.

5. Exemples d’actes extraits du cartulaire

Parmi les 403 actes que comprenait le cartulaire en 1227, près de 200 sont des notices datant des XIe et XIIe siècles : rédigées sous un mode narratif, avec parfois des apartés dus au scripteur, elles s’enchaînent les unes aux autres comme le feraient les articles d’une chronique relatant l’évolution et l’histoire de la constitution du patrimoine de l’abbaye depuis sa fondation (voir A59). L’ordre de classement n’est pas strictement chronologique ni même toujours cohérent, il trahit des réécritures, des reclassements effectués avant même le travail du cartulariste.
Les notices du recueil comportent rarement une date millésimée (celles-ci apparaissent au XIIe siècle, voir A31), au contraire, l’époque de l’action qu’elles rapportent est bien souvent située par l’évocation d’un événement (voir actes A59, A61), par la mention du duc régnant, ou de l’époque d’un abbé. Les listes de témoins, parfois abondantes, et mettant souvent en scène des familiers de l’abbaye permettent également, par recoupement, de dater ces actes. Autre caractéristique, ces notices comportent des localisations bien souvent vagues et laconiques ; elles mettent plutôt l’accent sur l’identité des donateurs, leur motivation, la tradition, les témoins de la cérémonie.
Les quatre notices ici éditées sont précédées de leur numérotation d’ordre dans la thèse citée plus haut [24] [24]

Quelques notices extraites du cartulaire de Saint-Pierre de Préaux

N° A59
[…1066 – 1094]

Geoffroi [Ier], fils d’Osberne de Tourville, confirme avec l’accord de Roger de Beaumont et de ses fils Robert et Henri, les dons faits à l’abbaye Saint-Pierre de Préaux par son père Osberne, fils de Duveline : ce dernier avait donné la dîme et la mouture d’un vavasseur nommé Rainaud, du consentement de Roger de Beaumont et de ses fils.
B : Cartulaire Arch. dép. Eure, H 711, fol.112v, n°336. En rubrique : « Ex dono Osberni de Turwilla decimam et molturam cujusdam wawassoris ». [Copie Delisle, BnF, nouv. acq. lat.1025, fol.142-143, n°336].
C : Cartulaire du XVe siècle, BnF nouv. acq. lat.1929, fol.73, n°242.
Geoffroi Ier de Tourville, fils d’Osberne de Tourville est mort vers 1124 après avoir eu les deux yeux crevés sur l’ordre du roi Henri Ier. Son père est attesté vers 1050 (Dumonstier, A., Neustria pia…, p. 522), mais est mort avant 1094, date du décès de Roger de Beaumont qui préside à la confirmation relatée dans cette notice ; une autre version de cet acte est transcrite dans le cartulaire (n°A39 de notre édition). Le souverain dont il est question dès le début de l’acte est Guillaume le Conquérant, d’après les notices qui précèdent celle-ci dans le cartulaire.
Eodem (a) iterum principe regnante, Osbernus de Turvilla, filius Duveline, dedit Sancto Petro de Pratellis decimam et molturam cujus sui vavasoris, nomine Rainaldi, pro anima patris sui et matris sue, teste (b) Heleboldo, fratre suo, et Roberto, dapifero, et Gisleberto filio Audomeri. Testes Sancti Petri : Gislebertus Chiderun ; Robertus, portarius.
Mortuo vero predicto Osberno, Gaufridus, filius ejus, concessit et confirmavit donum patris sui signo crucis et posuit super altare per unum candelabrum, teste (c) Walterio, granceario ; Moyse ; Burnulfo, bubulco. Hec dona duo predicta, assistente et concedente Rogerio Belli Montis cum filiis suis, Roberto et Henrico, firmata sunt.
(a). eodem suivi de tempore biffé dans B. — (b). Sic B, C. — (c). Sic B, C.

N° A64
1091

Geoffroi et Roger, fils de Gilbert, tous deux chevaliers, donnent à l’abbaye Saint-Pierre de Préaux une acre de terre sise en leur domaine de Campigny1, pour l’âme de leur frère Robert Belet récemment tué à Evreux. Ils ajoutent sept autres acres que leur père avait depuis longtemps engagé auprès des moines contre cinquante sous de roumois qu’il avait reçus de son vivant.
B : Cartulaire Arch. dép. Eure, H 711, fol.113v, n°341. En rubrique : « Ex dono Gaufridi et Rogerii pro anima Roberti Beleit primum unum agrum postea VII, apud Campiniacum ». [Copie Delisle, BnF, nouv. acq. lat.1025, fol.145-146-, n°341].
C : Cartulaire du XVe siècle, BnF nouv. acq. lat.1929, fol.73v, n°247.
Henri Ier fut assiégé au Mont-Saint-Michel par ses frères Guillaume II, roi d’Angleterre, et Robert Courte-Heuse pendant tout le Carême 1091 (du 26 février au 13 avril 1091) ; la réconciliation entre les frères intervint avant l’été (David, Charles Wendel, Robert Curthose Duke of Normandy, Cambridge, Harvard University Press, 1920, p.62-64-65).
Anno quo Willelmus Rufus, rex Anglorum, et Robertus, comes Normannorum, obsederunt suum fratrem Henricum in Monte Sancti Michaelis, duo fratres, scilicet Gaufridus (a) et Rogerius, filii Gisleberti, venerunt in capitulum monachorum Pratellensium et pro anima Roberti Beleth, fratris eorum recenter interfecti apud Ebroicas, et pro animabus suorum parentum per unum cutellum portantes atque ponentes super altare sancti Petri, astante omni conventu et multis laicis, dederunt perpetualiter sancto Petro et monachis agrum terre quem in suo dominio habebant in Campiniaco et illos septem alios agros terre quos pater eorumdem militum abbati Pratellensi et monachis posuerat jamque diu in vadimonium tenuerant pro quinquaginta solidis romeisinorum. Hos autem denarios predictus Gislebertus ab abbate et a monachis receperat cum adviveret. Hujus donationis testes affuerunt ex parte ipsorum : Willelmus, nepos et armiger eorum (b) ; Ricardus Wanescrot ; ex parte abbatis : Willelmus Maledoctus ; Radulfus Cocus ; Hunfridus, hospitator ; Gaufridus Polardus ; Rogerius filius Christiani ; Ascelinus ; Postellus Parvulus.
(a). Gaufriduns B, corrigé dans C. — (b). La ponctuation du cartulaire, pour fiable qu’elle soit, invite à rapprocher nepos et armiger eorum de Guillaume plutôt que de Richard Wanescrot.

Campigny, Eure, cant. Pont-Audemer.

N° A31
1120 (ou 1130 ?)

Osberne de Saint-Samson1 donne en aumône à l’abbaye Saint-Pierre de Préaux, avec l’accord de son épouse Havoise et en présence d’une foule de moines, clercs et laïcs, six acres de terre et le paysan y demeurant. Il fait ce don parce que Robert, moine de Préaux, a construit l’église paroissiale de Saint-Samson [-sur-Risle]. Il ajoute aussi une autre église, située non loin du village, [dédiée à saint Bérenger].
B : Cartulaire Arch. dép. Eure, H 711, fol.106, n°312. En rubrique : « De Roca. Quomodo Sanson dedit nobis sex acras terre et unum rusticum supermanentem ». [Copie Delisle, BnF, nouv. acq. lat., 1025, fol.127-128, n°312].
C : Cartulaire du XVe siècle, BnF nouv. acq. lat., 1929, fol.68, n°215. Dans la marge : « Brothonne » barré et corrigé en « La Roqueou etoit la chapelle de saint Berenger ».
Une inscription qui se trouvait dans l’église de Saint-Samson-sur-Risle (voir Le Prévost, Auguste, Mémoires (…) pour servir à l’histoire du département de l’Eure, 1862-1869, t. III, p.203), mentionnait la date de la dédicace de l’église qui eut lieu le 6 décembre 1129, célébrée par l’archevêque de Dol Baudri de Bourgueil ; Saint-Samson faisait en effet partie de l’exemption de Dol. Quelques mois après, le 5 janvier 1130, Baudri mourut et fut inhumé dans l’abbatiale de Préaux.
On peut se demander pourquoi près de dix ans ont séparé l’achèvement de cette église, ici sous-entendu, et la cérémonie de dédicace. Faut-il soupçonner une erreur de transcription du copiste du cartulaire qui aurait oublié un X en recopiant la date ? Le paysan donné ici en aumône est-il le même que celui évoqué dans la notice suivante, auquel cas, cette donation aurait effectivement eu lieu en 1130 ?
Anno ab Incarnatione Domini M° C° XX°, Osbernus Sancti Sansonis cum uxore sua Hatvidis venerunt Pratellum et coram magna multitudine monachorum et clericorum et laicorum dedit sancto Petro super altare in elemosina sex acras terre et unum rusticum desuper manentem. Ideo enim ita egit, quia Robertus, noster monachus, ecclesiam parrochie totam a fundamento construxit, et aliam ecclesiam, que (a) longiuscule a villa aberat, similiter in elemosinam tribuit (b). Testes ex parte monachorum (c) : Willelmus Albe Vie ; Osbernus filius Hunfridi et Herluinus filius Radulfi Coci et Ricardus filius Hatvidis ; Willelmus filius Caveller (d) ; Tustinus Male doctus ; ex parte Osberni : Fulco, presbiter ; Radulfus Rufus ; Alnaricus(e), nepos Osberni ; Robertus Brito.
(crux) Signum Osberni de Sancto Sansone. (crux) Signum Amalrici (f). (crux) Signum Hatvidis, uxoris ejus. Signum (crux) Radulfi, filii eorum. (crux) Signum Ricardi filii Herberti.
(a). qua corrigé en qui dans B ; corrigé dans C en que. — (b). Sancti Berengerii, ajout du XIVe siècle dans la marge de droite de B. — (c). monachus B, corrigé dans C en monachorum. — (d). Sic B, Cavelier C. — (e). Sic B, C. — (f). Almarici C.

Saint-Samson-sur-Risle, Eure, cant. Quillebeuf-sur-Seine, comm. Saint-Samson-de-La-Roque

N° A32
[1130 – 1131/1144]

Robert, prieur de l’abbaye Saint-Pierre de Préaux, reçoit Osberne [de Saint-Sanson] de la main de Robert le Breton : avec l’accord de son seigneur l’archevêque de Dol Geoffroi1, Osberne devient moine. Pendant sa maladie, cause de sa mort, sur les conseils de l’archevêque, Osberne avait donné à l’abbaye un hôte nommé Durand Malpuint et toute sa terre, dont les moines avaient été investis par son prévôt Rainfroi ; Havoise, épouse d’Osberne, et Raoul son fils avaient donné leur accord.
B : Cartulaire Arch. dép. Eure, H 711, fol.106v, n°312 bis. En rubrique : « Item de Roca. De Durando Malpuint ». [Copie Delisle, BnF, nouv. acq. lat., 1025, fol.128, n°312].
C : Cartulaire du XVe siècle, BnF, nouv. acq. lat., 1929, fol.68, n°216. Dans la marge : « Brothonne » barré et surmonté de « La Roque ».
La datation de cette notice est déterminée par l’épiscopat de Geoffroi, l’archevêque de Dol entre 1130 et 1144. Il succéda à Baudri de Bourgueil qui se fit enterrer dans l’abbatiale de Saint-Pierre de Préaux, devant le crucifix du chœur (Cf. A. N, M725, fol.17 et Le Prévost, Auguste, Mémoires (…) pour servir à l’histoire du département de l’Eure, 1862-1869, t. III, p. 203).
L’entrée d’Osberne de Saint-Samson dans la communauté monastique de Préaux eut lieu avant 1135: entre 1135 et 1150, son fils Raoul de Saint-Samson apparaît comme ayant déjà hérité des terres de son père, donnant son accord à la concession de terres sises à Saint-Samson par Richard Broc en faveur des lépreux de Pont-Audemer (Mesmin, Simone, « Du comte à la Commune : La léproserie de Saint-Gilles de Pont-Audemer », dans Annales de Normandie, mai 1987, p. 257-258).
Raoul le Roux, témoin de cette charte et de la précédente, est neveu de l’archevêque de Dol Baudri de Bourgueil et frère de l’archevêque Geoffroi. Il atteste en 1141 un acte de son frère en faveur de Saint-Sauveur de La Vieuville (D.H. Morice, Mémoires pour servir de preuves à l’histoire (…) de Bretagne…, t. I, coll. 582).
Supradictus Osbernus, infirmitate cogente qua et mortuus est et Goisfredo, archiepiscopo Dolensi, domino ejus dante consilium, donavit sancto Petro et monachis ejus unum hospitem et totam terram suam, nomine Durandum Malpuint, jure elemosine, tenente unam virgam ex una parte et Hatvide, ejus uxore, ex altera parte et concedente et donante pariter istud et filio eorum Rodulfo. In eo die fecerunt nos saisire de hoc homine per Rainfredum suum prepositum.
Mox denique, jussu archiepiscopi, Robertus Brito Roberto priori liberavit Osbernum per manum, ut faceret monachum. Hoc factum est concessu et admonitione jam dicti archiepiscopi G[oisfredi]. Testes ex parte Osberni : Amlricus (a) ; Ricardus filius Herberti ; Fulco, presbiter ; Robertus Hait ; Hatvidis ; Agnes, filia ejus. Testes Sancti Petri : Radulfus Rufus, nepos Baldrici episcopi ; Ricardus Nanus ; Herluinus, camerarius ; Goisfredus de Mara cum aliis multis.
Signum (crux) archiepiscopi. (crux) Signum Osberni. Signum (crux) Rodulfi, filii ejus. (crux) Signum Amalrici (b). Signum (crux) Hatvidis.

(a). Sic B, C. — (b). Almrici C.

L’ABBAYE DE SAINT PIERRE DE PREAUX
Ordre de Saint Benoît, Congrégation de Saint Maur
Abbés commenditaires: G.-C de .Saint-Aubin de Saligny – C.-A.-G. d’Osmont de Médavy
Grand vicaire.—J.-J. Rougeau-.
Prieurs claustraux. — J.-A. Chahau – G. Lechevalier.
Sous-prieur. — A.-L Ruault.
Procureur.— J.-F. Daspres.
Religieux. — J.-F. Boisard. — A.-S. Cadet – L.-J. Cotté – A. Crespin – G. Deslonchamps – P.-J. Gonart – A. Le Bel – P.-J. Leguay – H.-A. Néry – P.-F. de Saint-Ange.
Chapelles Saint-Michel, Sainte-Catherine,Saint-André et N.-D. J.-A. Chahau
Chapelle Saint-Nicolas. — H. Ratery

[1] Geoffroi, archevêque de Dol, 1130 – 1144.
[2] Gesta Sanctorum Patrum Fontanellensis coenobii, éd. Fernand Lohier et Dom Jean Laporte, Paris/Rouen, Société de l’Histoire de Normandie, 1936, chap. VIII, par.7 ; voir aussi Laporte, Jean « Une variété de rouleaux des morts monastiques. Le testament d’Anségise (833) », Revue Mabillon, 1952, p.45-55. Sur la fondation de l’abbaye par Onfroi de Vieilles et Gradulfe de Fontenelle, voir l’Inventio et miracula sancti Vulfranni, éd. Dom Jean Laporte, Rouen/Paris, Société de l’Histoire de Normadie (Mélanges, vol. 14) 1938, p.51-52.
[3] Voir Lohrmann, Dietrich, « Le moulin à eau dans la cadre de l’économie rurale de la Neustrie (VIIIe-IXe siècles) », in La Neustrie : les pays au nord de la Loire de 650 à 850. Colloque historique international, Sigmaringen, 1989, t. I, p. 380-381.
[4] Sur le temporel de Saint-Pierre de Préaux, voir Gazeau, Véronique, « Le temporel de l’abbaye Saint-Pierre des Préaux au XIe siècle », in Recueil d’études en hommage à Lucien Musset (Cahier des annales de Normandie, n°23), Caen, 1990, p. 237-253 ; Musset, Lucien, « Autour de la Basse-Dive, le prieuré de Saint-Pierre de Rouville et ses dépendances d’après ses plus anciennes chartes », Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, t. 59, 1990, p. 247-258 ; Rouet, Dominique, « Une dépendance de l’abbaye Saint-Pierre de Préaux : le prieuré Sainte-Radegonde de Neufchâtel-en-Bray d’après les sources de l’abbaye de Préaux », Annales de Normandie, 1999, n° 5, p.515-538.
[5] Il s’agit respectivement des manuscrits H711, Arch. dép. Eure, et nouv. acq. lat.1929 de la Bibliothèque nationale de France.
[6] Cette description du cartulaire de Préaux reprend la substance des conclusions tirées dans le cadre de ma thèse d’École des chartes, Le cartulaire de Saint-Pierre de Préaux : étude et édition du manuscrit dans son état de 1227, Paris, 1999 (thèse dactylographiée, projet de publication en cours) ; voir aussi Rouet, Dominique, « Le cartulaire de Saint-Pierre de Préaux : étude et édition du manuscrit dans son état de 1227 », Positions des thèses soutenues par les élèves de la promotion de 1999 pour obtenir le diplôme d’archiviste paléographe, Paris, 1999, p. 341-347.
[7] . 20,5cm de largeur sur 28,5cm de hauteur.
[8] Cette reliure fut exécutée en 1859 par le relieur Guignard, comme l’indique une discrète dorure placée au bas du premier plat intérieur. Elle a remplacé celle qui, au XVe siècle, était ornée de fermoirs d’argent à lacs de soie (voir thèse citée note 6, t. I, p.122).
[9] La graphie employée est très proche de celle d’une série de chartes copiées dans le cartulaire au XIVe siècle.
[10] On doit rapprocher l’écriture employée à celle présente dans la première partie du second cartulaire de Préaux datable de la fin de la première moitié du XVe siècle et, de ce fait, on peut situer sans grand risque cette seconde campagne de foliotation autour de 1450 (BnF, nouv. acq. lat. 1929).
[11] . Leur rédaction et insertion dans le cartulaire à cet endroit doivent être datées du tout début du XIVe siècle : le moine qui les a transcrits a aussi copié à la fin du troisième cahier trois actes datés de 1302.
[12] 21cm environ de hauteur ; largeur : 14,5 cm.
[13] Par exemple le n°A144 de notre édition dont la rubrique est : « Ex dono Osberni de Magniwilla, terram duorum virorum unum in portaria super willam, alterum in Magna Willa ».
[14] Dumonstier, A., Neustria pia, p.512 ; Gallia christiana, t. XI,. col. 839.
[15] Pâques 1221, échiquier de Caen : « Preceptum est quod omnes illi qui habent cartas de abbate et conventu de Pratellis cartas illas afferant ad instans scacarium de termino Sancti Michaelis instantis, ut per eas possit cognosci coram mandato domini regis que illarum facte sunt ad dampnum ecclesie et que non » (Delisle, Léopold., Recueil des jugements de l’Echiquier…, n° 306, p. 77).
[16] Registrum visitationum archiepiscopi Rothomagensis. Journal des visites pastorales d’Eudes Rigaud, archevêque de Rouen, 1248-1269, éd. Théodore Bonnin, Rouen, 1852, p. 295.
[17] H 711, fol. 80, n° 209/n°B184 : « Re vera, Bernardus, tunc temporis abbas de Pratellis, multum laboravit pro terra et domibus quas quondam tenuit magister Osmundus phisicus. Quas domos postea predictus B [ernardus] donavit magistro Seobaldo pro suo servicio, ita scilicet quod predicte domus post mortem predicti Seobaldi revertentur cum omni sua melioratione ad monachos de Pratellis ».
[18] « Somnium magistri Willelmi scriptoris hujus libri ».
[19] H711, fol. 48v, n° 107. Warmington, Angleterre, co. Warwickshire. Voir ma thèse, t. I, p.127-128.
[20] H711, fol. 63v, n°156. Dans le cartulaire nouv. acq. lat., 1929, cette intervention du copiste est glosée dans l’index des chartes par la mention : Ibi fit inventio de vasa in quo servatur S[anctissimum] sacramentum (fol. V).
[21] L’acte le plus récent copié dans ce cartulaire est daté de la veille de la Saint-Barnabé 1227, soit le 11juin 1227 (H 711, fol.68-v, n°171/n°B188 de notre édition).
[22] Deux notices du cartulaire citent explicitement l’existence du rouleau (n°A42 et A44 de notre édition).
[23] BnF, nouv. acq. lat. 2527.
[24] Voir note n°6.

PRE D’AUGE Le



NOTES sur PRE-D’AUGE (Le) – 14520

Ancien fichier PREDAUGE.SPR complété.
Fief à l’Épée [Épée (L’), fief de la baronnie de Cambremer, sis au Pré-d’Auge, 1460 (temp.del’évêchéde Bayeux)
Fief du Mont-Rôti, au Pré- d’Auge, fief de la baronnie de Cambremer. Mont Rosty, 1660 (temp. de l’év. de Bayeux).
Du fief de Basse-Manerbe relèvent :

  • Le fief du Pré-d’Auge, possédé par François de La Rivière. Ecuyer, assis en la paroisse dudit lieu du Pré-d’Auge, vicomté d’Auge.
    Duquel fief du Pré-d’Auge relève :
    • Le moulin Troussey, 8° de fief assis à Angerville.
    • Le fief de Saint-Laurent-du-Mont, assis en la paroisse dudit lieu de Saint-Laurent possédé par Guillaume Le Bienvenu, Ecuyer.

1 – Bibliographie :
2 – NOTES et DOCUMENTS sur la PAROISSE du PRE-d’AUGE
3 – Notes de Charles VASSEUR, Dossiers bleus, SHL.

1 – Bibliographie :

Archives SHL « Imprimés » :
III J 7 : Mémoire pour Mme Marie-Anne Harel, veuve Leroy, de Lisieux ;
Mémoires pour le Procès entre M. Alphonse Lefrançois, propriétaire à Lisieux et M. l’abbé N.-L. Lefrançois curé au Pré d’Auge.
III A 39 : Extrait du règlement de la confrérie du St-Sacrement et de la charité du Pré d’Auge. Sans date. Imprimerie Morière.
AUVRAY, Monographie de la commune du Pré-d’Auge, ms. 1885, 19 p.= Arch. Départ. Calv., Br 9423
CAUMONT Arcisse de, « Statistique routière de Caen à Evreux et à Pacy par Lisieux.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados.
COLIN-GOGUEL Florence, « Les potiers et tuiliers de Manerbe et du Pré-d’Auge », Ann. de Norm., 25, juin 1975, pp. 99-116
COTTIN Michel : Les familles potières du Pré-d’Auge – XIVe-XVIe siècle dans L’Homme et l’Industrie du Néolithique à nos jours, BSHAO, 1990, pp. 183-185, et tirage à part
COTTIN Michel : voir le fichier « Pavés Augerons.DOC » dans le répertoire Céramique.
DEVILLE Etienne, La Céramique du Pré-d’Auge.
DEVILLE, Etienne.-  » L’art de terre à Manerbe et au Pré d’Auge « , L’Echo Républicain, 12 et 19 janvier et 2 février 193
Exposition LISIEUX-Saint Jacques, juillet, août, septembre 2004.
BRUNET Pierre : Le Pays d’Auge, pays normand original.
DUFOURNIER Daniel, FICHET DE CLAIRFONTAINE François, THIRON Denis.
BERGERET Jean : Lisieux aux XVIe et XVIIe siècles.
DUFOURNIER Daniel et THIRON Denis :Le site de la Bosqueterie et la famille Vattier au Pré d’Auge.
LEMAITRE Claude : La céramique domestique du Pré d’Auge.
DUFOURNIER Daniel et THIRON Denis : Les carreaux de pavement faïencés augerons dits « pavés de Lisieux » ou « pavés Joachim.
LEMAITRE Claude : Les épis de faîtage du Pré d’Auge.
DUFOURNIER Daniel et THIRON Denis : un grand vase ornemental découvert au Pré d’Auge.
BERGERET Jean : Les «suites de Palissy», une vaisselle d’apparat et une vision du monde.
DUFOURNIER Daniel et THIRON Denis : Une production lexovienne des suites de Palissy.
BOUQUILLON Anne et CASTAING J. : les «suites de Palissy», début d’enquête en laboratoire.
LEMAITRE Claude :Le déclin des ateliers de la région de Lisieux.
LEMAITRE Claude : une tentative vouée à l’échec
FOURNEE Dr Jean, « Le culte populaire de Saint-Méen en Normandie », AAN, 1984, p. 145
GOGUEL Florence : Les potiers et tuiliers du Pré d’Auge et de Manerbe. Archives SHL.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1065.
FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie noirmandes ; BSHL n°61.
LEFEVRE abbé Arthur, III Siècles de Procèz, 1387 à 1688 entre les Moines du Valk-Richer et les Seigneurs du Preydaulge, s.l.s.d. (Belley, Chaduc, 1933).
= Bibl. SHL. PA. N° 251 (2 ex. avec envoi, l’un à l’abbé Simon, l’autre à la Société Historique, 19 juillet 1933)
LEFEVRE abbé A., « La céramique du Pré-d’Auge », Cahiers de haute et Basse-Normandie (Bavent).
LEMAITRE Claude : « Les Poteries du pré d’Auge », L’Estampille, N° 141, Janvier 1981, pp. 31-39
LEMAITRE Claude : 1990 – « Les porte-cuillers, une production originale des potiers du Pré-d’Auge ».
LEMAITRE Claude : 1990 – « Les réchauds, une production des ateliers de céramique du Pré-d’Auge ».
LEMAITRE Claude : La faïence du Pré d’Auge, une tentative avortée? Bull. Foyer du Billot.
LEMAITRE Claude : Typologie des pichets du Pré-d’Auge BSHL n°32.
LEMAITRE Claude : les potiers du Pré d’Auge et les cadeaux de mariage. Bulletin Foyer rural du Billot N°53.
LEMAITRE Claude : Le rôle des Vattier et de Dominique Georges dans l’ornementation des églises du Pré d’Auge au XVIIIe siècle. Bulletin du Foyer rural du Billot n°58.
LEMAITRE Claude : Les céramiques du Pré d’Auge. Bulletin du foyer rural du Billot n°65.
LEMAITRE Claude : A propos des collections d’Arthème Pannier et de la décoration de l’église du Pré d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot n°66.
LEMAITRE Claude : Techniques potières des ateliers du Pré d’Auge Bulletin du Foyer rural du Billot n°40.
LEMAITRE Claude : La céramique domestique des ateliers du Pré d’Auge : Les terrines à pâté.. Bulletin du Foyer rural du Billot – n°81.
LEMAITRE Claude : voir « La céramique domestique.doc » dans le dossier informatique « CERAMIQUE ».
LEMAITRE Claude : Le déclin des ateliers de Céramique du Pré d’Auge Bulletin du Foyer rural du Billot, n°89, mars 2005
LEMAITRE Claude : Quelques notes de céramique augeronne. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°97.
LEMAITRE Claude : Plat en céramique du Pré d’Auge, le baptême du Christ. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°98.
LEMAITRE Claude : Plat à barbe nominatif. Bulletin Foyer rural du Billot n°100.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dép. d’Archéologie. 1999.
MOIDREY F. de, Céramique lexovienne – Collection de carreaux du Pré d’Auge appartenant à Mr Etienne Deville.
MONTIER A : Notice sur les pavés du Pré-d’Auge et les pavés de Lisieux ou pavés Joachim.
MONTIER A :  » Etudes de céramiques normandes. Les épis du Pré-d’Auge et de Manerbe  » .
MONTIER A : Les épis du Pré-d’Auge et de Manerbe.
MORIERE Jules, « Industrie potière dans le département du Calvados.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.
PAUMIER Henri : le moulin Coisel au Pré d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°89.
PELLERIN Henri : « Une monographie de la commune du Pré-d’Auge ».
PETITE abbé Jean, Description particulière du diocèse de Bayeux.
POREE Chanoine, « Quelques mots sur les épis en terre émaillée du Pré d’Auge.
RAULT Fernand, « L’art de la céramique au Pré-d’Auge et à Manerbe ».
RIVIERE-PRE-d’AUGE Richard, comte de La, Le Pré-d’Auge. Notes d’histoire et pèlerinage. Bibl. SHL. PA. 5.018
Richard de LA RIVIERE PRE D’AUGE.- Le Pré-d’Auge: Notes d’histoire et Pèlerinage.
RIVIERE (de la) Roger : Trois siècles de procès (1387 à 1688) entre les moines du Val Richer et les seigneurs du Preydaulge. (archives SHL – Lieux M à Z)
SIMON, G-A.  » La céramique du Pays d’Auge « .
THIRON Denis : La production de céramique dans la région lexovienne. BSHL n° 45, décembre 1999.
THIRON Denis : La production de céramiques dans le Pays d’Auge. (Moyen Age et Epoque Moderne) Mémoire de D.E.A. 1999.
THIRON Denis : L’atelier de poterie de La Bosqueterie (commune du Pré d’Auge) BSHL n°48, mai 2001
THIRON Denis : Les carreaux de pavement produits dans le Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 78.
THIRON Denis : L’atelier de potier de la Bosqueterie ; Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 78.
« Le Pré d’Auge – La Couture au Cheval – (Fouille de sauvetage) », Ann. de Norm, 31 – 4-1981.
LEMAITRE Claude : « L’Installation d’une clôture à la limite des parcelles 385 et 386 D amena la découverte d’un dépotoir riche en fragments de  » poteries du Pré d’Auge »..

2 – NOTES et DOCUMENTS sur la PAROISSE du PRE-d’AUGE

Mémoires pour servir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers , Gaston Le Hardy.
Prédauge (Saint-Ouen du). 3 feux privilégiés, 100 taillables, 500 communiants.
Le curé, qui est gros décimateur de sa paroisse, reçoit la nomination de l’abbaye du Val-Richer. MM. Hébert sont seigneurs et patrons honoraires. Il y a dans le village de Rome une chapelle surnommée de l’Épée, dépendante de l’abbaye du Val-Richer. Le célèbre M. Georges, depuis abbé régulier de cette abbaye, a été curé de cette paroisse pendant plusieurs années. Ce fut là qu’il institua les conférences ecclésiastiques, qui se sont tant multipliées, et sur qui les autres diocèses ont établi les leurs. Il mou-rut en 1693.
Elle est à une lieue de Lisieux et à 9 lieues de Caen.

DIVERS.
1407 – Le Pré-d’Auge

Ensuit le Roule du fouage de la parr. du prédauge lan IIIICC et sept.
Guill hebert-pierre brusse-le fils housseq-la desg. Jehan troupelin-jouachim guenier-pierre painel-les fils Joh. peinel-la veuve Toufflet (?)-la veuve huchon-Simon du Boscaige-la mère dudit Simon-le Valet dudit Simon-Guill. le Cher-..aut de..aumme-le valet dudit faut fer..-Roger le Roux-Guill. le Roux-Guill. Manam-Giess deshaiez-Thomin Inger-micl Sainct-laurens sainct-le fils au Routier-Guill. Le Clerisse-Henri dit quie..-Jehandu Boscaige-Jehan Le vesc-Colin fils Jeh. Me Mechier (?)-Jehan Le Marcz-Robt. Pelhestre-fouquet faroult-Volin gueroult-henri le cout..-Guillot brusse-Pierre brusse-Colette brusse-colin beusse-thom. la drou..-Guill. hermier-Jehan Le Court-La mère Jehan Le suffleur-Jehan Troppelin-la mère dud troppelin-Johanne Troppelin-la mère joh. Le Roy-Jouen painel-Rob. tropelin-Johan aum..-Robert huart-Nicolas le fou..-Colin quesnel-guill. Satis-Thom huart-Guill. Corquetot-Robert Le gonhe..-Jehan Le Roy-Jehan huart-la veuve pierre huart-Robert Le Roy-le fils dud Le Roy-Johan Levesque-Johan le fevre (?)-Jehan le fevre (?)-guill. le marignier-jehan de corquetot-Robert levesque-gosset levesque-le fils jehan levesque-Jehan levesque-thomas de baussement…(?)-joh. Sevestre-pierre thibault-pierre donadieu-colin lo…-jehan le bouquin-guill. le bouquin-jouenn-masquacheys-jehan de montagne valet riviere-Le valet Jehan dict avoir paié à manerbe-jehan le suffleur disant estre exempt par son mestier de cordier-guill. regnier prévost de silly
sauf à rabattre les non payants
= Bib.nat. Ms. franç. 29505, f° 620

1473 – Le Pré-d’Auge
Cest le Roulle du Fouage de la paroisse du prédauge eschue au terme Saint Jehan mil IIIICC LXXIIJ.
Robin Lescornard Collexteur-Robin du Boscaige-Laurent Le Roy-Guill. Lecloustel-Masson daubin-phill tropelin-colin le bourquin-Raoul Lebourquin-Colin Le Marnier-Laurens Le Routier-Jehan paynel-Jehan huard-Jehan Le Marnier-guill. Campion-Jehan Le Heribel-Jehan Levesque-denis hesbert-jehan Labbey-Jehan corquetot (?)-yauchim Varier-jehan brusse (?)-Guillot-Le Roy-Jehan Huchon-Jehan renoulin-Loys Lebarbier-Jehan Brusse-Jehan Guillar-pierre tropelin-Jehan Levesque-Guill. Regnault-Estienne Satis-Jehan de Riviere-Robin hermine-Rene (?) Sevestre (ou Raul)-Michel Lemoigne -notin (?) painel-mychault Levesque-Colin du Boscaige-Jehan paynel(incomplet)
Cest les non payant

Guill. Campion prévost du sr. de l’Espée – Jehan Lesuffleur prévost du Valricher – Jehan… dict le Brument osmone dud. Valricher- Jehan Lesuffleur osmone dud. lieu – Pierre vatier….c pauvre
= Bib. nat. Ms. franç. 25916, f° 201

1499, 6 novembre – Le Pré-d’Auge
Lots et partage des héritages qui furent et appartinrent à défunt Colin BOCAGE, situés et assis en la paroisse du Pré d’Auge, iceux héritages eschus à deux filles, l’une nommée Guillemette, femme de Jehan LEFRANC, demeurant à Saint-Germain de Lisieux, et l’autre nommée Robine, femme de Jehan LE VIEIL, de Saint-Jacques de Lisieux, partables en deux lots entre icelles femmes, filles et héritières légitimes dudit défunt.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue – Analyse Et.Deville

1501, 11 juillet – Pré-d’Auge
Robin VATIER le jeune, du Pré d’Auge, vend et transporte à Jehan de COCQUEREL et Robin VATIER, second fils de ce nom de Guillaume VATIER, du Pré d’Auge, deux pièces de terre sises au Pré d’Auge, jouxte d’un côté Robin BOSCAGE, d’autre Robin VATIER le jeune, d’un bout les bruyères aux Dames, moyennant 40 livres 15 sols. –
= Tabellionnage de Lisieux – Analyse E.D.

1507, 10 avril – Le Pré-d’Auge
Ursin BOSCAGE, du Pré d’Auge, vend à Jehan de RIVIERE, dud. lieu, deux sols tournois de rente par an, moyennant quatre livres tournois.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1507, 20 avril – Le Pré-d’Auge
Ursin BOSCAGE, du Pré d’Auge, baille à ferme à Pierre LE ROY, une pièce de terre, au Pré-d’Auge
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1514, 28 décembre – Lisieux
Accord entre Guillaume de Nocy, chanoine de Lisieux, Jacques de Saint-Germain et Benoît de La Rivière, sieur du Pré d’Auge, Robert de La Rivière, et le curé de la Boissière, au sujet d’un procès pendant devant l’Echiquier de Normandie.
=Tabell. de Lisieux – Analyse Et. Deville

1516, 17 juin – Saint-Désir-de-Lisieux
Jehan VATIER, du mestier de potier, à Saint-Désir, vend une rente de 25 sols à Cardin Guismon.- Tabellionnage de Lisieux
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1517, 17 juin – Le Pré-d’Auge
Me Robert Le Françoys, prêtre de la paroisse du Pré-d’Auge, vend à Robin de Rivières, boulanger, bourgeois de Lisieux, une rente annuelle de 20 sols ts. à prendre sur ses biens, au terme de la Saint-Jean, moyennant 10 livres ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1522 – Le Pré-d’Auge
Me Andrieu Paisnel, prêtre.
= Tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville

1523 – Le Pré-d’Auge
Me Zacharie Routier, prêtre, Me Jean Philippe, curé.
= Tab. de Lisieux (détruit) – Analyse Et. Deville

1524 – Le Pré-d’Auge
Me Thomas Le Héribel, prêtre.
= Tabell. Lisieux (détruit) – Analyse Et. Deville

1525, 9 décembre – Le Pré-d’Auge
Me Robert Le Françoys, prêtre de la par Marin Huart, de la paroisse du Pré-d’Auge, vend à Robert de La Rivière, écuyer, seigneur du lieu du Pré-d’Auge, une pièce de terre nommée le champ de la Fontaine de Bas, sise en lad. paroisse, jouxte d’un côté l’eau courante, d’autre côté et d’un bout led. vendeur, moyennant 28 livres ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1524 – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAIGE, du Pré d’Auge
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1525 – Le Pré-d’Auge
Me Robert Le François, prêtre.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville.

1525, 9 décembre – Le Pré-d’Auge
Me Robert Le Françoys, prêtre de la par Marin Huart, de la paroisse du Pré-d’Auge, vend à Robert de La Rivière, écuyer, seigneur du lieu du Pré-d’Auge, une pièce de terre nommée le champ de la Fontaine de Bas, sise en lad. paroisse, jouxte d’un côté l’eau courante, d’autre côté et d’un bout led. vendeur, moyennant 28 livres ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1526, 22 mai – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAIGE, du Pré d’Auge, fils et héritier en partie, de Jehan BOSCAIGE; Jehan Guillart, de la paroisse de la MOTTE, fils de feu Nicolas, représentant le droit de Andrieu BOSCAIGE, frère dudit Pierre et de Regnault BOSCAIGE, fils de Robin, de la paroisse des MONCEAUX, font quatre lotz et partages des héritages, maisons, rentes et revenus qui furent et appartinrent à Thomas LEGENDRE
= Arch. SHL. 9F Deville. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 2 ff.

1527 (n.st.), jeudi 18 avril – Le Pré-d’Auge
Donation par Me Guillaume de La Reue, prêtre, grand chantre et chanoine de Lisieux, d’une pièce de terre en jardin et maison pour servir de manoir presbytéral aux vicaires, en échange d’une fondation pieuse.
= Arch. SHL. 9F. Deville. B. Copie dossier Fondations.

1527 – Le Pré-d’Auge
La maison de nouveau édifiée à la fabrique Saint-Pierre est l’œuvre capitale de l’année et emporte la principale dépense. Colin BOSCAIGE, de la paroisse du Pré d’Auge fournit la brique et le pavey.-
= Cité « Compte de la Fabrique » dans BSHL, N° 12, 1900, p. 18

1528 (n.st.), samedi 4 avril avant Paques – Le Pré-d’Auge
Fondation pieuse par Robin Bence, de la paroisse du Pré-d’Auge d’une messe à note le lundi des festes de Pasques et fourniture de pain « requis et nécessaire pour la feste de la Cesne notre Seigneur et ce qui en conviendront le jour de Pasques pour administrer les paroissiens de lad. paroisse et le pain bénist à distribuer au même peuple.
= Arch. SHL. 9F. Deville. B. Copie dossier Fondations.

1528 – Le Pré-d’Auge
Me Jehan Philippes, curé.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville.

1528, 3 mai – Saint-Désir-de-Lisieux
Jean VATIER, potier, vend une rente de 8 sols à l’Hôtel-Dieu de Lisieux.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1528 – Le Pré-d’Auge
Loys Vatier et Gervaise, sa femme, du Pré-d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1529, samedi 29 mai – Le Pré-d’Auge, Meulles
Noble homme Claude Le Louveulx, seigneur de La Lozière et de Soussay et maistre Guillaume Le Louveulx, seigneur de Formentin, vendent à noble homme Robert de La Rivière, seigneur du Pré-d’Auge, le fief, terre et seigneurie de l’Epée, sise au Pré-d’Auge et paroisses de Manerbe, Saint-Désir, La Boissière et saint-Ouen-le-Pain, moyennant 1300 livres ts. en principal, et dix écus d’or de vin. Passé à Lisieux, en l’Hostellerie du Bœuf. Le même jour, les frère Le Louveulx achètent le fief de Lyvet, à Meulles.
= Arch. SHL. 9F. Deville. B. Copie dossier Achats de fiefs.

1530 (n.s.), mardi 15 février – Le Pré-d’Auge
Loys VATIER, du Pré d’Auge, baille par échange à Colin BOSCAIGE, de lad. paroisse, une pièce de terre aud. lieu. –
= Arch. SHL. 9F Deville. B. Copie dossier Le Pré-d’Auge.

1530 (n.st.), mardi 15 février – Le Pré-d’Auge
Colin BOSCAIGE, du Pré-d’Auge, vend à Raoullin DELAFOSSE, de la paroisse de la BOISSIERE, une pièce de terre contenant deux acres et demie, sise au Pré d’Auge, près du chemin tendant à Lisieux, moyennant soixante livres tournois.
= Arch. SHL. 9F Deville. B. Copie dossier Le Pré d’Auge.

1530, 31 juillet – Le Pré-d’Auge
Echange entre Jehan Borel, écuyer, seigneur du fief, terre et seigneurie de Manerbe, et Robert Rouzée, écuyer, du fief de l’Espée au Pré-d’Auge, contre le fief du Bais, à Cambremer.
= Arch. SHL. 9F. Deville. B. Copie dossier Achats de fiefs.

1530, 1er août – Le Pré-d’Auge
Union du fief de l’Epée à la terre et seigneurie du Pré-d’Auge consentie par le seigneur de Manerbe en faveur de Robert de La Rivière, seigneur du Pré-d’Auge.
= Arch. SHL. 9F. Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 2 ff.

1530, lundi 15 novembre – Le Pré-d’Auge – Saint-Désir-de-Lisieux
Pierre De Rivière, fils et héritier de défunt Robert De Rivière, boulanger de la paroisse Saint-Désir, quitte Jehan Boscage, de la paroisse du Pré-d’Auge, du principal et arrérages de 20 sols ts. de rente en quoi led. Boscage s’était obligé envers led. défunt par lettres du 8 janvier 1518, pour mettre fin au procès pendant entre eux ès pleds de la seigneurie de Cambremer.
= Tab. de Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1531 – Le Pré-d’Auge
Me Jehan Philippes, curé.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville.

1532, 28 février – Le Pré-d’Auge
Reconnaissance par noble homme Robert de La Rivière, seigneur du Pré-d’Auge, à la contrainte de noble damoiselle Jeanne de Monnay, du contrat de mariage de Charles de La Rivière et de Jeanne de Monnay du 31 mai 1504.
= Arch. SHL. 9F. Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Parch.

1531, 8 mai – Saint-Désier-de-Lisieux
Jehan VATIER, potier de la paroisse Saint-Désir, vend à Marguerin Levesque, d’icelle paroisse, T sols tournois de rente à prendre sur ses biens, moyennant 50 sols ts.-
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1534 – Le Pré-d’Auge
Jehan Boscaige, du mestier de thuillier, achète une pièce de terre à la MOTTE
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1534, mardi 15 septembre – Le Pré-d’Auge
Me Jean Philippes, prêtre, curé du Pré-d’Auge, official de Cambremer, pour permettre à son neveu Guillaume Philippes, fils Bertran, de parvenir aux ordres sacrés et avoir part à ses messes, prières et oraisons, lui donne une pièce de terre sise sise à la delle du ruel dorguel en la paroisse de Brocottes, jouxte d’un côté les hoirs jehan Lebrun,, d’autre costé les hoirs d’un surnommé Leforestier, d’un bout led. ruel d’orguel et de l’autre le chemin de l’espine Trochetn, en parmy il y a une sente ou veoye tendant au moulin à vent…a charge de paier aud. curé et a ses hoirs ou aiant cause deux deniers de rente par chacun an au terme du jourd huy, premier du jourd huy en ung an, et ainsy d’an en an, oultre et par dessus les rentes et faisances que lad. pièce est tenue faire à la seigneurie du Ham.
« A ce présent Andrieu Coquerel, soubzdiacre de lad. paroisses du Pré d’Auge, lequel promist que led. Guillaume, son nepveu du costé maternel, aura le présent contrat agréable et luy faire rattifier touttefoys que mestier sera, luy venu en aage, et laquelle pièce de terre led.curé disoit avoir retiré par clameur de marché de bourse prinsprins ung an en ça de messires Pierre et Guillaume dits Paris, frères, jouxte les lettres dud. ratrait quil disoit estre passé devant le tabellionnage d’Hotot ey promet led. don et delais tenir et avoir agréable et que jamais à lad. pièce de terre riens ne demandera aultrement que lesd. deux deniers de rente.
Et a ce rtenir et garantir oblige biens et héritages présens et advenir. Passé aud. Lisieux, présns Guillaume Faroux et Pierre de Bienassis – Lailler – Delannoy
= Arch. SHL. 9FB – 3 Fonds.Deville. Copie de l’original Arch. Cailliau. Tab. Lx.

1535, 1er mai – Le Pré-d’Auge
Accord entre Pierre Rivière, prêtre, et Aaron Lemoingne, tous de la paroisse du Pré-d’Auge, au sujet d’une pièce de terre nommée le fief au Saunier, sis aud. lieu. Led. Rivière ayant été remboursé d’une avance faite par lui, renonce à la propriété de cette terre.
= Arch. SHL. 9F. Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Parch.

1535, 22 juin – Le Pré-d’Auge
Accord entre Jehan Paynel le jeune de la paroisse du Pré-d’Auge, se faisant fort pour Robin Vitet, de la paroisse de Manerbe, d’une part, et François Duhan, de Manerbe, au sujet de certaines rentes.
= Arch. SHL. 9F. Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap.

1535, 20 novembre – Saint-Désir-de-Lisieux
Jehan VATIER, potier de Saint-Désir, délaisse à son fils Jean, prêtre, 3 pièces de terre, audit lieu de Saint-Désir.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1536 – Le Pré-d’Auge
Andrieu Boscaige, de la paroisse de la MOTTE, baille en fieffe à rente, à Pierre BOSCAIGE, fils Pierre, une pièce de terre au Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1536 – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAIGE, l’ainé, du Pré d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1538 – Le Pré-d’Auge
Colin BOSCAGE, achète une pièce de terre à la MOTTE
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1539, dimanche 10 août – Le Pré-d’Auge
André BOSCAGE, de la paroisse de la MOTTE, vend à son cousin germain Jehan BOSCAGE, thuillier, du Pré d’Auge, une pièce de terre, sise paroisse de la Motte, près « le chemin herbu », moyennant douze livres dix solz.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1540 – Le Pré-d’Auge
Pierre VATIER, natif du Pré-d’Auge, à présent demeurant à BEAUBRAY, près Conches, fils de feu Jehan et de Jehanne Guillart
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1541, mercredi 29 juin – Le Pré-d’Auge
Loys, Thomas et Robin Vatier, frères, du Pré-d’Auge, se partagent le paiement des rentes à payer de la succession de leur défunt père, montant à 41 livres.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1541 -Le Pré-d’Auge
Girot BOSCAGE, du Pré d’Auge, vend à Michel FAROULT, avocat en cour laie, à Lisieux, une rente de 24 sous ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1541
Archives SHL FONDS 1F446 : 1541 : G. Massot d’Auquainville demeurant au Pré d’Auge prend à fieffe à Jacques de Rocquerail de Saint Martin du Val d’Orbec une portion de terre avec maison sise au Pré d’Auge.

1542 – Le Pré-d’Auge
Loys VATIER, du Pré-d’Auge, confesse avoir eu et reçu de Thomas VATIER, dud lieu, le franchissement d’une rente de 7 sols 6 den. Le rachat est fait moyennant la cession par ledit Thomas d’une pièce de terre contenant demie vergée, tenue du fief de l’Epée, au Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1544, samedi 7 juin – Le Pré-d’Auge
Charlot BOSCAGE, fils Girot, de la paroisse du Pré d’Auge, vend à Marin BOSCAGE, de la paroisse de Saint-Germain de Lisieux, une pièce de terre contenant demye vergée, sise au Pré d’Auge, arbres et hayes dessus estans, jouxte d’un coté le grand chemin de Lisieux, d’autre côté les hoirs Colin Boscage, des deux bouts led. vendeur, moyennant cent solz ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1544, 20 juillet – Le Pré-d’Auge
André BOSCAGE, thuillier, de la paroisse de la MOTTE, vend et transporte à Jehan BOSCAGE, aussi thuillier, de la paroisse du Pré d’Auge, la condition qu’il avait retenue aud. Jehan sur la vente d’une pièce de terre nommée le Perroys, sise à La Motte, près d’autres héritages aud. Jehan et le chemin Herbu. Moyennant 40 sols ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1545, lundi 14 mars – Le Pré-d’Auge
Charles BOSCAIGE, du Pré d’Auge, baille pour échange à Thomas BOSCAGE et Jehanne HOULETTE, sa femme, demeurant au Pré-d’Auge, une portion d’une pièce de terre nommée la Cousturette, contenant 3 vergées, tenue de la seigneurie du Pré-d’Auge, en fief de l’Epée. Il reçoit en échange une pièce de terre en labour à la MOTTE.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1545, 25 mars – Le Pré-d’Auge
En faisant le traité de mariage entre Thomas VATIER et Marion, fille de deffunt Jehan BOSQUET, du Pré d’Auge, il a été promis à la future: la somme de quinze livres tournois, avec trois robes, une vache, deux douzaines de bestes à laine, un coffre en bois fermant à clef, demi douzaine d’escuelles, un pot, un plat, le tout d’estain avec un lit fourny.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1545 – Le Pré-d’Auge
Thomas BOSCAGE, fils de feu Colin, époux de Marguerite BRUNET, fille de Colin, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1545 – Le Pré-d’Auge
Thomas VATIER, Robin fils Robin, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1546, 18 février – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAGE, thuillier, de la paroisse du Pré-d’Auge, vend à Raoullin SATIS, de la paroisse de la BOISSIERE, quarante sols de rente à prendre sur ses biens moyennant vingt livres ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1546 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE, thuillier.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1548 – Le Pré-d’Auge
Charles BOSCAGE, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1550, mardi 26 mai – Lisieux
Robert Coquerel, demeurant paroisse Saint-Jacques vend à Jehan Costentin, mercier, une cave estant en la maison de la poterie en ceste ville de Lisieux, en ladite paroisse Saint-Jacques, avec trois thonnes et quantier estant dedans lad. cave dont l’ouverture d’icelle est sur la rue du côté de hault de la Boucherie, nommée la grand cave, que ledit Costentin a par cy devant tenue à fermage dud. Cocquerel. La vente faite par 25 livres tournois.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1550 – Le Pré-d’Auge
Charles BOSCAGE, vend une pièce de terre.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1552 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1553, 19 décembre – Le Pré-d’Auge
Jacques MAUSSAYS, de la paroisse du Pré-d’Auge, vend et transporte à Thomas BOSCAGE et à Jehan son frère, de lad. paroisse, une pièce de terre nommée les Vastines, jouxte d’un côté Guillaume FAROULT, d’autre côté le chemin tendant à l’église de la BOISSIERE, d’un bout un autre chemin tendant à Lisieux et d’autre bout Olivier LEGAY et Colas LEREBOURS, tenue de la seigneurie de l’Espée. La vente faite pour 10 livres ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1554, 4 avril – Le Pré-d’Auge
Pierre Saget, vend à Guillaume HUCHON, thuillier du Pré-d’Auge, une pièce de terre en herbage et buissons, nommée le bois du Potier, tenue de la seigneurie de l’Epée. L’acte porte que cette vente est faite pour que led. HUCHON puisse prendre de la terre à thuille en lad. « pièce pour l’usage de son métier de thuillier, en remplaçant par lui les fosses où lad. terre sera prise ».
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1554 – Le Pré-d’Auge
Jehan et Charles BOSCAGE, frères.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1555 – Le Pré-d’Auge
Mathieu BOSCAGE.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1556, vendredi 17 juin – Le Pré-d’Auge
Charles BOSCAGE de la paroisse du Pré-d’Auge, vend à Thomas BOSCAGE, du mestier de mareschal, de lad. paroisse, une pièce de terre nommée le Parquet, contenant demye acre, située au Pré-d’Auge, jouxte des deux côtés et d’un bout led. Thomas Boscage, tenue de la seigneurie de l’Epée au tènement ès Bocages. La vente faite par 40 livres tournois.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1556 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, fils Girot, vend une pièce de terre.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1556 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE, cousturier.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1556 – Le Pré-d’Auge
Olivier BOSCAGE.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557, mardi 17 août – Pré-d’Auge
Jehan COCQUEREL, fils Cosme, de la paroisse de la MOTTE, vend à François CUCUEL, demeurant à Lisieux, une pièce de terre nommée le Clos Larmyer, sise au Pré-d’Auge, jouxte d’un côté Me Andieu COCQUEREL, prêtre, d’autre côté le chemin tendant à l’église, d’un bout un autre chemin tendant à Lisieux et d’autre bout la veuve Jehan COCQUEREL. La vente faite par 35 livres ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557 – Le Pré-d’Auge
Charles BOSCAGE, Thomas BOSCAGE, le jeune, fils Colin, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557 – Le Pré-d’Auge
David BOSCAGE, achète une pièce de terre au Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, fils Jehan.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557 – Le Pré-d’Auge
Thomas BOSCAGE, l’aîné.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557 – Le Pré-d’Auge
Thomas BOSCAGE, le jeune.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557 – Le Pré-d’Auge
Loys Vatier, du Pré-d’Auge, et Cardin son fils.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1559, 19 avril – Le Pré-d’Auge
Noble homme Jehan de La Rivière le jeune, seigneur de Fenèbres, baille et fieffe à rente à Eustache Huart, une pièce de terre, en cour et maisons près du chemin tendant à l’église, tenue de la seigneurie de Scilly, en l’aînesse du Moustier.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1559 – Le Pré-d’Auge
Colas BOSCAGE, fils Jehan.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1559 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE achète 60 sols de rente de Jehan de la Rivière seigneur de Fenèbres.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1560 – Le Pré-d’Auge
Noël BOSCAGE, fils Girot, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1561 – Le Pré-d’Auge
David BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1561 – Le Pré-d’Auge
Noël BOSCAGE, fils Girot, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1562, 27 août – Le Pré-d’Auge
le xxvije jour dud. mois (juillet 1561) payé por
un millier et demy de pavé figuré pour paver devant
le maistre autel à LXV s pour un mille,
vallent………………..IIIj l xvij s vj d
Le vendeur est Thomas Boscage du Prédauge.
= Cité sans BSHL, N° 12, 1900, p. 22

1562 – Le Pré-d’Auge
Loys VATIER, Gervaise sa femme, Cardin et Jehan leur fils.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1563, 14 janvier – Le Pré-d’Auge
David BOSCAGE, du Pré-d’Auge, achète cinq pièces de terre tenues de la sieuries de l’Epée.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1566, samedi 11 mai – Pré-d’Auge
Noble damoiselle Loyse de Grippel, dame de la Gravelle et du Pontif, demeurant aud. lieu de la Gravelle, baille en pur et loyal échange à noble homme Jean de La Rivière, seigneur de Fenèbres et de l’Epée, demeurant à Lisieux, le fief du Pontif, à Coquainvilliers.
Elle reçoit en échange, le fief, terre et seigneurie de l’Epée et autres biens sis au Pré-d’Auge.
Le même jour, elle revend ces biens à noble homme Jehan de La Rivière, seigneur du Pré-d’Auge, moyennant 2.500 livres ts.
= Arch. SHL. 9F Deville. B. Copie dossier Le Pré-d’Auge.

1568, samedi 10 janvier – Le Pré-d’Auge
Noble homme Jehan de La Rivière, seigneur de Fenèbres, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain, vend à Pierre Bence, fils Jehan, demeurant au Pré-d’Auge, quatre pièces de terre aud. lieu.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1570 – Le Pré-d’Auge
David BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1570 – Le Pré-d’Auge
Isaac VATIER, du Pré d’Auge, Jehan son cousin, fils Loys.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1570 – Le Pré-d’Auge
Jehan Vatier, fils Cardin, de Saint-Désir.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1570 – Ouilly-le-Vicomte
Lambert VATIER, d’Ouilly-le-Vicomte.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1570 – Saint-Désir-de-Lisieux
Michel VATIER, de Saint-Désir.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571, 2 janvier – Le Pré-d’Auge
Lettres de provision de la chapelle de Sainte Madeleine du Pré-d’Auge en faveur de Me Jehan Mayeres, prêtre du diocèse de Lisieux, que tenait naguère Me Philippe de Nocy, laquelle il a purement et simplement résignée entre les mains du roi.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville

1571 – Le Pré-d’Auge
Jacques VATIER, du Pré-d’Auge, fils de Jehan et de Rosine Hébert.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571 – Le Pré-d’Auge
David BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, fils Guillaume, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571 – Le Pré-d’Auge
Martin BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571, vendredi 17 novembre – Le Pré-d’Auge
Nicolas, Cellerin et Marin, ditz BOSCAGE, du Pré d’Auge, fils et héritiers de deffunctz Jehan BOSCAGE et Guillette BUNEL sa femme, se partagent la succession de leurs parents. Dans ce partage, sont cités le four à tuille, la maison servant de atelier à faire tuille et le four à cuire tuille.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571 – Le Pré-d’Auge
Martin BOSCAGE, fils Thomas, du Pré d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, fils Guillaume, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571, Samedi 5 mai – Le Pré-d’Auge
Fut présent Jehan LOGRES, fils Andrieu, thuilier demeurant en la thuillerye de Val-Richer, lequel vend et promet fournyr, rendre et livrer, dessécher sur le four de lad. thuillerye dedans la Saint-Michel prochain venant à honneste homme Me Charles Levesque de la paroisse de Manerbe, présent acheteur pour et en nom de noble homme Joachim Gosselin, seigneur de Martigny et de Manerbe, duquel il est recepveur fermyer ne lad. seigneurie de MANERBE, le nombre de vingt milliers de thuille fournir bonne marchandise et loïalle, assavoir dix huit milliers du grand moulle et deux milliers du petit moulle; lesquels deux milles seront plombés par les boutz, moictié de vert, et aultre moitié de rouge, selon le poultrt et devys par led. seigneur faict faire et baillé aud. Logres. Ceste vente faite dud. nombre de vingt milliers de thuille, par le prix et somme de cent livres tournois, sur quoy par forme davance, led. Logres confesse avoir eu et receu dud. Levesque vint livres tournois, dont il s’est tenu et tient pour et a bien content. Et l’outreplus et reste montant) quatre vingt livres tournois, icelluy Levesque gaige et promect paier aud. Logres ainsy que lad. livrée de thuille se faira, qui sera prinse et levée par led. Levesque ainsy qu’il sera adverty par icelluy Logres, de la cuisson d’icelle. Et pour ce que icelluy Logres disoit lad. thuille estre pour couvrir la maison naguère faict édiffier par led. seigneur en sad. seigneurie de Manerbe. S’il esconvenoit mpoins de thuille à lad. couverture, led. vendeur demeurera deschargé de l’exedent; et par le moïen de lad. vente et sans augmentation de prix, le vendeur promect bailler, fournir et livrer, oultre la fourniture de lad. thuille, tous les festiers et cormiers qu’il conviendra pour lad. couverture de maison faire. Et a ce tenir, en obligèrent tous leurs biens et héritages présens et à venir. Passé à Lisieux, à l’escriptoire, présent Jacques Morin, fils Robert, d’Ouilly-le-Vicomte et Hamon Le Roullier de Coquainvilliers, tesmoings – Carrey.
= Arch. SHL. 9F Deville. B. 3 Dossier Manerbe.

1571, 17 novembre – Le Pré-d’Auge
Nicolas Cellerin et Marin, dictz Bocage, du Pré-d’Auge, fils et héritiers de defunctz Jehan Bocage et Guillette Bunel, sa femme, se partagent la succession de leurs parents. Dans le partage, sont cités: le four à tuille, la maison servant de ateliers à faire tuille et le four à cuire tuille.
= Tabell. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville.

1572, 10 juillet – Le Pré-d’Auge
Guillaume Boscage, du métier de tuillerye, natif du Pré d’Auge, assisté de son fils Jean, fonde une messe basse le mardi de chaque semaine, à 8 heures du matin, en l’église du couvent des Dominicains de Lisieux. Il donne à cet effet une somme de 50 livres ts.
= Arch. SHL. 9F Deville. Dossier Le Pré-d’Auge.

1573 – Le Pré-d’Auge
Guillaume VATIER, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1573 – Le Pré-d’Auge
Joachim VATIER avec son frère Guillaume achètent une pièce de terre au Pré-d’Auge, près le chemin de la Pommeraye.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1574 – Le Pré-d’Auge
Thomas BOSCAGE l’ainé, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1574 – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAGE, fils Guillaume.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1575, 24 novembre – Saint-Désir-de-Lisieux
Cardin Vatier, l’aîné, fils Jehan, potier de la paroisse Saint-Désir, vend à Guillaume MOCQUAYS, peintre, une pièce de terre à Ouilly-le-Vicomte, près le chemin de Dyves, moyennant 50 livres.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1576, 28 janvier – Le Pré-d’Auge
Payé à Jacques BOSCAIGE, fils Thomas, de la Paroisse du Pré d’Auge pour reste et levreson de sis cents de pavez figuré pour paver l’église près la tombe de monseigneur de la Houblonnière, chacun cent à dix sols lx s. –
= AD. 14. Fonds du chapitre de Lisieux

1576 – Le Pré-d’Auge
Gilles BOSQUET, du mestier de Thuillier et Catherine HEBERT, sa femme.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1577, 10 janvier – Le Pré-d’Auge
Davis BOSCAGE, du mestier de thuillerie en la paroisse du Pré d’Auge, reconnaît être tenu à 2 livres de rente envers Jacques de la Reue, bourgeois de Lisieux.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1577, mardi 5 février – Le Pré-d’Auge
Dans un partage fait entre Olivier BOCAGE, David et Guillaume BOCAGE, figure dans le premier lot « la maison, l’astellier et four à thuille  » sis près le chemin de Caen.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1578 – Le Pré-d’Auge
André BOSQUET, du Pré-d’Auge, du métier de tuilerie, achéte à Olivier BOSQUET, son oncle, demeurant à Saint-Jean-de-Livet, une pièce de terre au Pré-d’Auge, nommée le Camp du Pont.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1578 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, du Pré-d’Auge, tuilier.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1578 – An II –
Familles Sevestre, à Caen, La Caine, Hotot-les-Bagues, Lisieux, Pierrefitte-en-Auge, Le Pré-d’Auge, Saint-Ouen-le-Pin, Tournay-sur-Odon; Alençon, Orne),
= AD 2E 889 (103 p.)

1579 – Le Pré-d’Auge
David BOSCAGE, du Pré-d’Auge, du metier de thuillerie.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1579 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1580 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, fils de feu Jean, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1580 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, du Pré-d’Auge, du mestier de Thuillerie, achète une rente de 1 sols.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1580 – Le Pré-d’Auge
Charles Derivières, du mestier de couvreur en tuiles
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1580 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, le jeune, fils de Guillaume BOSCAGE l’aîné, demeure à Mesnil-Eudes.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1580, 30 juin – Saint-Désir-de-Lisieux
Jehan VATIER, potier, par. Saint-Désir, promet de décharger Jehan Petit, barbier d’icelle paroisse d’une rente de 20 sols. Led. Petit lui vend une maison à Ouilly-le-Vicomte.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1581 – Le Pré-d’Auge
Colas BOCAGE et Thomas son fils, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1581 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE, fils Guillaume, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1581 – Le Pré-d’Auge
Raoullin BOSQUET, du mestier de thuillerie vend une rente à Jacques VINCENT, bourgeois de Saint-Désir de Lisieux.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1582, samedi 7 avril – Le Pré-d’Auge
Pierre Desamaison, du Pré d’Auge, demeurant à Lisieux, paroisse St.-DESIR, vend à vénérable personne Me Jehan TROPPELIN, prêtre de la paroisse du Pré d’Auge une pièce de terre en herbage nommée le douet de Beaubroys, sise paroisse du Pré-d’Auge, jouxte d’un coté le chemin de Lisieux, d’autre costé l’eau courante, d’un bout Thomas TROPPELIN, frère dudit acquisiteur et d’autre bout ledit chemin et eau, tenue de la sieurie du Pré-d’Auge en l’ainesse ou fief Quonima, moyennant 4 escus sol vingt sols.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1582, vendredi 15 juin – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAIGE, fils Guillaume, du Pré d’Auge, vend à Jehan HUART, de lad. paroisse, une pièce de terre contenant une acre ou environ, près du chemin tendant à la chapelle de l’Epée, tenue de la sieurie de l’Epée par 3 sols de rente. La vente faite par 31 escus sol et 40 sols.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1582, mardi 26 juin – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAGE, fils Guillaume, fils Girot, de la paroisse du Pré d’Auge, vend à Jehan BOSCAGE, son frère, une portion de terre labourable, nommée la Cantonnerye, contenant demye vergée, sise au Pré-d’Auge, tenue de la sieurie de l’Epée en l’ainesse Canton. La vente faite par le prix et somme de 13 escus sol et 20 sols.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1582 – Le Pré-d’Auge
Thomas BOSCAGE, fils de feu Jehan, du mestier de foulon demeurant à Lisieux.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1583 – Le Pré-d’Auge
Fleury BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1583 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE, fils de feu Guillaume, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1583 – Le Pré-d’Auge
Martin et Jacques BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1583 – Le Pré-d’Auge
Me Jean Philippes, curé.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Collas MASSOT, du mestier de thuillerie, du Pré-d’Auge, époux de Marie VATIER, fille de Cardin.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Colas BOSCAGE, fils Mathieu, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Fleury BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Jean BOSCAGE fils de feu David, du Pré-d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE fils de feu Guillaume, du Pré-d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAGE, fils de feu Guillauem, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Thomas BOSCAGE, fils Jehan, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Collas MASSOT, du mestier de thuillerie, du Pré-d’Auge, époux de Marie VATIER, fille de Cardin.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1585, 19 février – Lisieux
Toussaint et André dicts Cocquerel, frères, demeurant paroisse Saint-Jacques, vendent et transportent à Jehan De La Reue, bourgeois de Saint-Jacques, plusieurs maisons rue de haut de la Boucherie et Boulangerie, jouxte d’un côté les héritiers Michel Le Vallois, d’autre côté lad. rue, d’un bout les hoirs de Jehan Le Roy, et d’autre bout, les hoirs de Jehan Lebrun, moyennant cent écus. Passé en la maison dud. De La Reue.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1585 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE fils de feu Guillaume, du Pré-d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1585.- Le Pré-d’Auge
Actes concernant Troupelin, au Pré-d’Auge
= AD14. Legs Engelhard (1935) F 5611, 2 pièces

1585 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE fils de feu Guillaume, du Pré-d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1585 – Le Pré-d’Auge
Martin Boscage fils de feu Thomas, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1586 – Le Pré-d’Auge
Martin Boscage fils de feu Thomas, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1587 – Le Pré-d’Auge
Collas BOSCAGE du mestier de tisserand demeure à LISIEUX, paroisse Saint-Germain
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1587 – Le Pré-d’Auge
Collas BOSCAGE, fils de Mathieu, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1587 – Le Pré-d’Auge
Fleury BOSCAGE et Thomine BOUCHER, sa femme, du Pré-d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1587 – La Motte
Jehan BOSCAGE du mestier de Thuillerie, du Pré-d’Auge, et Catherine Haraques, sa femme, à la MOTTE
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1599, 6 janvier – Le Pré-d’Auge
Pierre COUILLARD baille et fieffe à Thomas BOSCAGE trois pièces de terre au Pré-d’Auge.
= Arch. SHL. 9F Deville. Parch. 2 ff.

1602, 18 mars – Le Pré-d’Auge
Succession de Thomas Senestrier, entre Jehan Martin et Bastin Gaillard, ses gendres.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1603, 11 mai – Le Pré-d’Auge
Partage entre Gilles et Jacques Bosquet d’une pièce de terre nommée les Coutures.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1603, 9 juillet – Le Pré-d’Auge
Me Julien Guesnelin, prêtre, cure de Brocottes, cède et transporte à Robert de La Rivière, sieur du Pré-d’Auge, certains héritages.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1604, 14 juin – Le Pré-d’Auge
Succession de Robert Hervieu entre ses fils Jacques et Jean.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1607, 4 février – Le Pré-d’Auge
Succession de Monet Hermet, fils Mathieu entre ses fils.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1607, 18 juillet – Le Pré-d’Auge
Pierre et Pierre de Rivière, père et fils, de la paroisse du Pré-d’Auge, baillent et échangent à Philippe Cucuel, fils Michel, chandelier, Me Julien Guesnelin, prêtre, cure de Brocottes, cède et transporte à Robert de La Rivière, sieur du Pré-d’Auge, certains héritages.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Glos.

1608, 21 février – Le Pré-d’Auge
Colas MASSOT, de la paroisse du Pré-d’Auge, demeurant à Ouilly-le-Vicomte, continue et prolonge à Symon BOSQUET, tuilier de lad. paroisse du Pré-d’Auge le bail à lui fait ci-devant d’une pièce de terre en paturage nommée les Quesnots, sise au Pré-d’Auge, pour le temps de six ans. Passé en l’escriptoire, en présence de Jehan le Costentin et Jehan Olivier, de Lisieux.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1609, 27 avril – Le Pré-d’Auge
Michel Cucuel, demeurant paroisse Saint-Jacques de Lisieux, baille à titre de ferme pour neuf ans, à Valentin Philippe de la paroisse du Pré-d’Auge, tous ses héritages, labourables ou non, maisons, haies et arbres dessus étant, sis et situés en la paroisse du Pré-d’Auge.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 2 ff.

1612 – Le Pré-d’Auge
Jean Vattier, du mestier de potier et Joachim Vattier, sculpteur, père et fils du Pré-d’Auge, achètent un droit de retrait à Robert Lambert pour les « Chouquettes », au Pré-d’Auge, pour 200 livres.
AD 14 – 8E 21436, f° 290. Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », HTPSPD, n° 37, p. 36

1615, 25 novembre – Le Pré-d’Auge
Succession de Jean Boucherot, entre Nicolas et Robert, ses fils.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1627, 2 juillet – Le Pré-d’Auge
Succession de Jean Toupelin, que baille Marguerite Le Roy, sa veuve, à Louis Toupelin, fils aîné et à Léonard Deschamps, tuteur de Pierre Toupelin.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1628, 24 mars – Le Pré-d’Auge
Robin Bosquet, fils Raullin, tuillier, du Pré-d’Auge, promet fournir à Robin Frénot, couvreur, demeurant à Lisieux, six millers de tuiles, six milliers de petites briques, deux cents faîtiers, un millier de petits pavés « plombé figuréz »
= Arch. SHL. 9F Deville. A. – Pré-d’Auge.

1629, 7 février – Pré-d’Auge
Succession de Jehan COCQUEREL, du Pré d’Auge entre Jehan et Jacques, ses fils.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1639, 22 juin – Le Pré-d’Auge
Aveu de ricgard Durieu, demeurant à Saint-Aubin-sur-Algot, pour une pièce de terre nommée le Bosq, sise au Pré-d’Auge.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Par.

1640, 30 décembre – Le Pré-d’Auge, La Motte, Saint-Désir-de-Lisieux
Jean Olivier, bourgeois de Lisieux, baille à ferme à Guillaume Heurtault, de Saint-Désir-de-Lisieux, ses héritages en labour, sis paroisses de La Motte et du Pré-d’Auge.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Minutier n° 162. Analyse Et. Deville.

1643, 1er mai – Le Pré-d’Auge
Succession de Raullin Bence, entre son fils Jacques et Pierre et Robert Le Belhomme, à cause de leurs femmes, Jacqueline et Migelle Bence.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1645, 23 mars – Le Pré-d’Auge
Jehan Le HERIBEL s’oblige de décharger Pierre BOSCAIGE, fils Nicolas, du Pré-d’Auge, de tous frais et dommages qui pourraient survenir dans la charge de collecteur, qu’il remplaçait au lieu et place de Mathieu Le HERIBEL décédé.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap.

1645 – Le Pré-d’Auge
Me Thomas Le Héribel, prêtre.
= Tab. de Lisieux (détruit) – Analyse Et. Deville

1654, 7 novembre – Le Pré-d’Auge
Jean Le Forestier, demeurant au bourg de Cormeilles, vend à Louis Ricquier, de Saint-Ouen-le-Pin, le droict et effet sur deux pièces de terre nommées le Blanc-Buisson, au Pré-d’Auge.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Minutier n° 277. Analyse Et. Deville.

1655, 16 juillet – Le Pré-d’Auge, Lisieux
Me Mathieu Arnoullin, prêtre, demeurant au Pré-d’Auge, vend à Pierre Vinart, bourgeois de Lisieux, la somme de 21 livres 8 sols 6 deniers de rente.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Minutier n° 347. Analyse Et. Deville.

1661, 28 octobre – Le Pré-d’Auge
Succession de Me Raoul Levesque, curé de la Pommeraye, entre Jean Lefébure et Robert Leconard.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1670, 9 avril – Le Pré-d’Auge
Succession de François Bienassis, entre Robert et Jean, ses fils.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1670 – Le Pré-d’Auge
Guillaume, Joachim, Nicollas et Marin, dit Vattier, déclarent qu’ils demeurent ensemble dans une maison du Pré-d’Auge qui appartient tant à Nicolas et Marin Vattier frères qu’à leurs soeurs, Jeanne et Louyse suivants les lots faits le 3 juin 1669. Dans laquelle maison, ils boivent et mangent ensemble d’un même pain et viande. Ils n’entendent acquérir aucune communauté de biens ensemble et ne répondent pas des affaires des uns et des autres… etc (Joachim, le sculpteur est décédé, il laisse une famille soudée 4 garçons, 2 filles et sa veuve)
AD 14 – 8E 21546, f° LXXXIX ?. Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », HTPSPD, n° 37, p. 45

1672, 7 juin – Le Pré-d’Auge
Reconnaissance du contrat de mariage du 23 décembre 1669, de François Lesuffleur, fils de Jean et de feu Marie Boucquier, d’une part, et Françoise Bienassez, fille de Michel et de Marguerite Lormier, tous de la paroisse du Pré-d’Auge.
= Arch. SHL. 9F Deville. Dossier Le Pré-d’Auge. Parch. 9 ff.

1685, 5 mars – Danestal
Ont été solennellement mariés en l’église du Pré-d’Auge, par nous vicaire dudit lieu, la personne de Georges Jourdain fils de Guillaume et de Jeanne Boscage, fille de feu Guillaume et de Marguerite Houssaye ses père et mère de cette paroisse d’autre part. les publications faites par 3 dimanches consécutifs dans lesquels il ne s’est découvert aucun empêchement.. fait en présence de Jacques Boscage, frère de ladite épouse, Sébastien satis, Jean Boscage, Charles Arnoulin, Marguerite Houssaye, Marie Jpurdain, Françoise Barbe et Marie Satis et plusieurs autres (Georges ne signe pas, il fait lune des mercs habituelles des tuilliers, la spirale)
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », HTPSPD, n° 37, p. 36

1686, 16 avril – Le Pré-d’Auge
Baptême de Martin, fils de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye. Parrain, Martin Le Roullier, de Coquainvilliers, sa marraine, Barbe satis.
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », HTPSPD, n° 37, p. 36

1686, 29 juillet – Le Pré-d’Auge
Mariage de Joachim Vattier sieur du Pray avec Marie Bense. Dot de 2.400 livres
(Veuf, il se remarie le 27 septembre 1689 avec Marie Gosset).
Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », HTPSPD, n° 37, p. 46

1689, 25 septembre – Le Pré-d’Auge

A tous ceux qui ces lettres verront ou orront, salut, Scavoir faisons que ce jourd’huy dimanche après midy vingt cinq septembre Lan mil sept cents quattre vingt neuf par devant nicolas Bazin et gabriel duclos tabellions royaux en la vicomté dauge pour le siège de… furent present venerable et discrete,personne messire françois gosset pretre habbitue en leglise parroissiale Saint Cande le jeune de la ville de rouen y demeurant d’une part et honneste homme Joachim Vattier sieur du Pray Maistre fayencier de carreaux de la parroisse du pred’auge d’autre part lesquels instance et requisition l’un de l’autre et apres que lecture et communication leur a ete faite d’un escrit en papier en forme de traite du futur mariage dentre lediit sieur Vattier et honneste fille Marie Gosset soeur dud sieur Gosset sous leurs faicts privés cy après inséré et reconnu… Pour parvenir au mariage… entre Maistre Joachim vattier … fils et héritier de deffunt Joachim Vattier et de Barbe duval ses pere et mere et Marie Gosset fille de deffunt maistre alexandre gosset et perrette dalencon ses pere et mere de la paroisse du pre d’auge Led. Vattier… a gaige douair et de la part de lad Gosset du consentement de lad perrette dalencon sa mere, de françois gosset… de maistre Jehan Gosset dem. à Lisieux ses freres du sieur Estienne Le Coulteux Premier conseiller, eschevin et capitaine des bourgeois de la ville de Rouen , du sieur Louis Catalan marchand aud. Rouen, de Monsieur et Madame du Pred’auge du sieur Jacques Thomas et autres parents et amys soussignes a promis prendre en pour son legitime epoux Led. Joachim vattier en faveur duquel legitime mariage Led. sieur Gosset pretre a promis payer et fournir auxd. futurs epoux la somme de sis cent livres trois jours avant la célébration…… Signe Vattier, M. gosset, J. dallencon, f. Gosset, M descorchas, gosset, Le Couteulx, Vattier, Thmas, Cathalan, G. Boscage, p. Boscage, Requier, et Pierre Le Sauvage,
= AD 14 F 7447 (Dossier Guérin à revoir pour d’autres contrats concernant la famille Vattier)

1689, 18 décembre – Le Pré-d’Auge
Baptême de Anne, fille de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye. Parrain, Jacques Boscage, marraine, Marguerite Boscage
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

1689-1855 – Le Pré-d’Auge
Vente de terre à Robert Daragon, sieur de Longprey.
Vente de biens et cessions de rentes.
Douze pièces diverse relatives à l’achat d’une pièce de terre au Pré-d’Auge appartenant à la famille Boscage.
= Arch. SHL. 3F 98 Cailliau. Parch. 3 p. Pap. 21 p.

1691, 11 mars – Le Pré-d’Auge
Baptême de Anne, (?) fille de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye. Parrain: Thomas Prieur, du Mesnil-Simon, marraine, Anne Dubois de Saint-Germain de Lisieux.
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

1694, 15 juin – Le Pré-d’Auge
En l’église du Pré-d’Auge, baptême de Joachim Vattier, fils de Joachim et de Marie Gosset. Parrain, Jean Gosset, Marraine, Jeanne Vattier.
Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 46

1695, 30 juillet – Le Pré-d’Auge
Baptême de Marguerite, fille de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye. Parrain Guillaume Bosquet, marraine, Marguerite De SaMaison.
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

XVIIIe siècle – 17.. -Le Pré-d’Auge
Plan du château du Pré-d’Auge. Papiers Graindorge d’Orgeville.
= AD 14. 2 E 358

1704 – Le Pré-d’Auge, La Houblonnière
 » De sa condition de manouvrier, Georges Jourdain devient marchand. En 1704, dans les comptes de Georges Turgis, trésorier de la fabrique de l’église paroissiale de la Houblonnière : A Georges Jourdain pour tuiles, festiers et corniers, payé 22 livres et 7 sols  »
(Georges Jourdain décéda au Pré-d’Auge en 1728, à 78 ans)-
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

1705, 20 septembre – Le Pré-d’Auge
Baptême de Catherine, fille de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye.
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

1710, 20 novembre – Le Pré-d’Auge
Par devant henri Torel et Jean Brunet tabellion roiaux en la vicomté d’Auge pour le siège de brécourt et Cambremer… Madeleine Le Heribel, veuve de françois Logre demeurant en la paroisse du Pré d’auge d’une part et Guillaume et françois Logre Lesquelles a l’instance l’un de l’autre et apres que lecture leur ais en ete faite par nous du contenu en trois lots et partage faits et choisis entre eux soussignature privée portant date du dixième doctobre dernier volontairement recogne….

Le premier lot aura la maison a…
cellier y tenant de fons en comble un bas costé a…
Le haut de la cour et le jardin a porées contenant de…
vergée et demie bornée dun costé jacqueline Le héribeldau…
cote le Champ du Fresne dun bout Les heritiers
de François de la morinière et d’autre bout le petit pré
la séparation de ladite cour a prendre a droite ligne du coin..
de la haie du jardin dun bout et dautre bout tendant a une chipée de coudre a la hais du petit prey de heritiers de
francois de La morinière.
 » Le second lot aura deux aistres de maison de fons en comble Leune en usage detable et lautre ausage de grange avec la droiture du tour de lechelle aura le bas de la cour avec une petite piece nommée Le Champ du fresne bornée d’un costé Jacqueline Le heribel dautre costé les héritiers de La morinière du bout les héritiers de pierre coquerel et d’autre bout le premier lot cedit lot sera obligé faire une haist entre luy et Le premier lot et ledit premier lot portera chemin a cedit lot a charres et a charette pour aller aux chemins de Lisieux à cambremer et pour aller aux deux aistres de maisons Le troisieme aura une aistre … sson a usage de four de fons en comble avec le… elé par desus lke premier lot pour… aura la liberté de sortir par dessus le… par derriere plus il aura une pièce en herbage bornée d’un cote et dautre… de grieu d’autre coté Jacqueline Le (Heribel ?)… autre bout le chemin de Lisieux à Chambremer.
… bel a procédé a La choisie des presents…
= AD 14. 2E 663

1714 – Le Pré-d’Auge
Anne, (?) fille de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye épouse Jacques Legrand, fils de Jacques et d’Anne Vaudon de la pâroisse du Pin
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

1718 – Le Pré-d’Auge
Marguerite, fille de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye épouse Robert Saffray, fils de Louis et de Marguerite Formage, du Pré-d’Auge
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

1724-1747.- Le Pré-d’Auge
Actes concernant Vattier du Prey, au Pré-d’Auge
= AD14. Legs Engelhard (1935) F 5611, 2 pièces

1731-1752 – Le Pré-d’Auge
Bail par Pierre Thorel, chapelain en la cathédrale de Lisieux, à Thomas Vattier, laboureur, au Pré-d’Auge une ferme aud. lieu.
Saisie des meubles du sieur Vattier et autres pièces et procédures.
= Arch. SHL. 9F Deville. Dossier Chapelains. Parch. 6 p.

1743, 29 mars – Le Pré-d’Auge
Robert Huard, demeurant au Pré-d’Auge, baille à Pierre Huard, son frère, ses droits sur la succession de Antoine Huard, leur père.
= Arch. SHL. 9F Deville. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 2 ff.

1745
Archives SHL Fonds- 1F485 : 1745 : famille Taupin : inventaire d’une maison située au Pré d’Auge.

1747 – Lisieux, Le Pré-d’Auge
Famille Boissey
= AD 14 2E 74 (3 p.)

1768, 13 février – Le Pré-d’Auge
Pierre Piel, marchand demeurant à Orbec tuteur principal de Pierre et Jacques Buchard constitue une rente douze livres au denier vingt cinq en faveur de Jean-David Vattier fils et héritier de Jean Vattier, marchand pottier demeurant en la paroisse du Pré d’Auge, qui était seul héritier de margueritte Vattier sa soeur, à son décès veuve de Jean legrand.
= AD 14, F 7444

1768-1850 – Le Pré-d’Auge
Pièces diverses relatives à une rente constituée sur une pièce de terre cédée par Guillaume Grip, pottier en terre, en 1768. Sont citées: les familles Boscage et Vattier.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Parch. 1 p. Pap. 15 p.

1777 – Le Pré-d’Auge
Famille Arnoulin
= AD 14 2E 19 (1 p.)

1782 – Manerbe
M. Pierre-Nicolas Boissey, avocat, fieffe à Jean Houel, potier au Pré-d’Auge, 24 acres 1/2 des ventes.
= RAULT Fernand, Le quartier des Ventes, à Manerbe, Communication SHL, 28 septembre 1976

1786, 10 août – Le Pré-d’Auge

Par devant Jean Sevestre, notaire au siège de Saint-Julien Le Faucon, fut présent MeLouis Le Chevrel, prêtre curé de la paroisse du Pré d’Auge, y demeurant, lequel a volontairement et par ce présent a reconnu avoir donné à ferme à prix d’argent pour l’espace et temps de six ou neuf années au choix et option du sieur bailleur et du preneur cy après nommé En s’avertissant un mois avant l’expiration des six premières années qui ont commencé au jour de Noël dernier jour de l’expiration du bail que ledit sieur curé fait au preneur cy après nommé devant maître Quetel notaire à Cambremer le quinze mars mil sept cent soixante dix sept contrôlé audit lieu le vingt cinq des mêmes mois et an pour finit à pareil jour desdites six ou neuf années A Jean Chauvel fils Gabriel demeurant en la paroisse du préd’Auge a ce présent et acceptant preneur pour lesdites six ou neuf années… C’est a Scavoir la dixme tant grosse que menue qui apartient au sieur curé dans le trait nommé Morainville faisant partie des dixmes de la dite paroisse du pred’auge des Bornes et limites duquel trait ledit preneur a dit avoir connaissance et a ce moyen nestr besoin d’en faire plus ample déclaration pour par luy en faire pendant ledit temps et percevoir ladite dixme de la même façon que le fesoit ou pourroit faire ledit sieur curé, à la charge par ledit preneur de conserver les droits et possessions dudit trait de dixme de façon qu’il n’en soit entrepris ny usurpé aucune chose et de donner chaque année audit sieur Curé un état de luy certifié véritable de toutes les terres qui pourroient etres defrichées pendant la durée du présent Bai qui a été fait aux charges cy dessus et en outre moyennant le prix et somme de Soixante six livres de fermages que ledit preneur promet Et soblige de payer audit sieur Bailleur en son manoir presbitéral au jour Saint Michel de chaque année… Etoit présent et Est intervenu François Miolle laboureur demeurant campagne Saint Désir De Lisieux lequel après avoir entendu la lecture du présent s’est volontairement rendu et constitué Caution et garant répondant…Fait et passé présence des sieurs Gabriel Le Bret et Etienne Buffard, demeurant à saint-Ouen-le Peint…
=AD 14 G 1179/2

An II
Registre du Comité de Surveillance an II.
= AD 14. Comités de Surveillance. 15 Le Pré-d’Auge

An III – An IX – Le Pré-d’Auge
Pièces diverses relatives à une maison et un jardin, sur le bord de la route nationale de Lisieux à Caen, ayant appartenu à Jean-Baptiste Fleury, demeurant à Manerbe.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Parch. 3 p. Pap. 7 p.

An XIII – (1804, 24 octobre) – Le Pré-d’Auge
Inventaire des meubles et effets après le décès de Jean-Baptiste Lhermette, demeurant au Pré-d’Auge.
A la requête de Marie-Marguerite Le Sufleur veuve de Jean-Baptiste Lhermette demeurante au Pré-d’Auge et de Catherine Lhermette veuve de Thomas Vattier, demeurante audit lieu du Pré-d’Auge, inventaire des meubles et effets de Jean-Baptiste Lhermitte, leur mari et frère. Dans la cuisine, sur un dressoir formé de cinq planches: douze pièces de potteries, un plat et assiettes et une cruche… Dans un autre bâtiment à différents usages nous sommes passés et dans le four, nous y avons trouvé une mauvaise auge, une Brie et son brion, une Mauvaise Pele et Plusieurs Pièces de potterie non cuite Estimés à Trois francs… Ensuite nous sommes allés au four à potterie dont le deffunt fesoit commerce, nous y avons trouvé de la potterie cuite en pots, plats, cruches et autres estimée par apparence à trente francs…
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 8 ff.

1842
Archives SHL. Fonds-1F530 : 1842 : Le Pré d’Auge : vente d’une pièce de terre par les époux Bocage-Daufresne à Beuzelin de Lisieux.

1844, 26 août – Le Pré-d’Auge
Renonciation et donation entre vifs à titre de partage anticipé, par Marie-Anne-Rose Cantrel veuve de Guillaume-Charles Lefèvre, demeurant au Pré-d’Auge, à ses deux enfants.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 8 ff.

1875
Archives SHL Fonds- 1F847 : 1875 : Le Pré d’Auge : note.

c. 1913 – Manerbe
 » Il existait à Manerbe une importante fabrique de poterie qui prit naissance dans le XIVe siècle et qui eut son épanouissement au XVIe et XVIIe siècles. Il est bien indiscutable que c’est à Manerbe, et non au Pré-d’Auge, que se fabriquaient ces vases merveilleux que l’on a décoré souvent du nom du célèbre saintongeois Bernard Palissy, et ces épis d’une dimension si remarquable, et qui décoraient les faîtes, les lucarnes et les pignons de nos châteaux et manoirs.
 » Gabriel Dumoulin, curé de Menneval, près Bernay, au diocèse de Lisieux, vers 1630, dans son Histoire de Normandie, les comparait aux produits de l’industrieuse Venise; il dit: »On fait à Manerbe, près Lysieux, des vaisselles de terre, qui ne cèdent en beauté et en artifice, à celle qu’on nous apporte de Venise ».
 » Ces artistes, qui créèrent et exécutèrent ces épis dit M. Potier, ancien conservateur de la Bibliothèque et du Musée d’Antiquités de Rouen, avaient assez d’habileté pour imiter même à s’y méprendre, les oeuvres du maître Saintongeois, et pour en inventer au besoin de nouvelles ».
L’un des plus beaux épis sortis de Manerbe, et qui couronnait le faîte du manoir de la Vigannerie, à Ponfol. Ce magnifique épi est décrit dans le 4e volume de la Statistique monumentale de M. de Caumont, qui en offre un charmant dessin, représentait un vase élégant de forme allongée, garni dans la partie supérieure de têtes de lion reliées par des draperies; des têtes semblables, mais sans draperies, décorent la partie inférieure du vase, qui est monté sur un gracieux piédestal, dont les trois faces sont ornées de têtes d’ange en haut relief, entourées d’une collerette en forme de coquille, et sur les angles, des consoles terminées par une tête d’animal. De la partie supérieure du vase s’élancent quatre tiges qui se terminent par des têtes d’artichaut, la tige est surmontée d’une pomme sur laquelle est posée un pélican qui se saigne pour nourrir ses petits. Les couleurs dominantes de la couverte métallique, sont le bleu, le vert et le jaune, qui ont conservé tout leur éclat.
« Toutes les pièces qui composaient ces épis, étaient creuses, posées les unes sur les autres, et maintenues par une longue tige en fer placée au centre.
 » Du goulot du vase, sortait un gracieux bouquet composé de fleurs et de fruits du pays parmi lesquels on distingue des poires et des pommes et le lis de nos jardins (Lilius candidum). Charles VASSEUR.
 » Outre l’épi dont parle Charles Vasseur, il en existe un autre au château de Manerbe, dans une de ses salles, il fut découvert vers 1863 par Charles Téxier, Membre de l’Institut, il est un peu plus petit que celui de Pontfol, au lieu d’un pélican c’est un pigeon qui le surmonte.
 » Il en existe aussi plusieurs au Musée des Antiquités de Rouen.
 » En 1870, le prince Handjéry ayant fait exécuter des travaux dans les greniers des communs, j’ai trouvé les restes d’un épi, malheureusement trop peu nombreux pour le reconstituer; il y a principalement une tête d’ange entourée d’une collerette, une pomme, des fragments de draperie émaillés bleu et jaune pâle, des fragments de moulure et corniche avec denticules provenant d’un piédestal quadrangulaire, et un morceau de col du vase émaillé en vert; ces différents morceaux sont d’un fini très remarquable.
 » On veut copier actuellement pour les chalets normands que l’on construit sur les plages du littoral de prétendus épis de la fabrique de Manerbe ou du Pré-d’Auge; quand on a vu ceux que je viens de décrire, ils sont simplement affreux.
 » Lors de la construction du Grand Trianon, à Versailles, les vases et les carreaux qui ornaient ce palais, provenaient des fabriques de Lisieux (C’est-à-dire de Manerbe ou le Pré-d’Auge (Arthur Mangin.- Histoire des jardins anciens et modernes Tours, Mame, 1887, p. 194.)
 » Les potiers ne faisaient pas seulement des épis; on peut voir dans l’église de Saint-Ouen-le Paingt, un groupe en terre cuite représentant Ste Anne instruisant la Ste Vierge, groupe ayant environ 1 mètre de haut sortant sûrement de la même fabrique et provenant de l’église du Val-Richer, démolie en 1802. Ainsi que la Vierge dite à Brou dont l’ai parlé plus haut (Page 21:  » On voit encore une bonne vierge sur le chemin de Bonnebosq à Lisieux, près le Lieu Boessay; elle est en poterie émaillée de la fabrique de Manerbe, elle date de la bonne époque, c’est-à-dire du XVIe ou XVIIe siècle; malheureusement un peu mutilée, mal réparée et badigeonnée d’une couche de blanc d’Espagne) ».
 » La fabrique de Manerbe s’était transportée au Pré-d’Auge ce qui est naturel, cette commune possédant une grande étendue de terrain renfermant de la terre propre à cette fabrication, mais l’art s’était tellement abâtardi, que les derniers potiers ne trouvaient plus à se débarrasser de leurs produits, qui d’ailleurs étaient devenus informes. Depuis 1880, il ne reste plus un seul four à potier, ni un ouvrier.
« On fabriquait à Manerbe, de la vaisselle de cuisine, dont la faïence ordinaire actuelle n’approche pas comme légèreté et finesse d’après les fragments que j’ai pu recueillir près le village de la Closetterie; en tas au pied d’une haie avec des restes de terre à:pot apportée surement à cet endroit ce qui donne à penser que cette fabrique se trouvait dans ce village ou dans les environs. Non loin de là se trouve le hameau aux Fiquets, actuellement démoli qui avait de très anciennes maisons, qui auraient pu servir de demeures aux ouvriers potiers. On trouve dans les actes des baptêmes, mariages et inhumation de la paroisse, à la date du 26 avril 1652, l’inhumation de Guillaume Fiquet dit Montroussel, potier, ce qui confirmerait une légende disant qu’un seigneur de Manerbe avait ramené les premiers ouvriers potiers d’Italie en revenant des croisades et que à l’origine la seigneurie de Manerbe se trouvait à la Closetterie. Ce n’est qu’une légende, mais elle est très vraisemblable.
 » Le point sur lequel il convient d’insister, c’est que ce n’est pas au Pré-d’Auge, mais bien à Manerbe, au plus tard vers le XIVe siècle que cette fabrication a pris naissance. Gabriel Dumoulin aurait aussi bien écrit le Pré-d’Auge comme Manerbe. Le Pré-d’Auge s’est associé à Manerbe et a produit à la fin du 17e siècle des choses remarquables soit, mais déjà c’était l’industrie s’associant à l’art et finissant par mourir dans le marasme, faute d’ouvriers intelligents et de perfectionnements dans l’outillage, en s’encroûtant de plus en plus dans la routine.
 » Il faut admirer ces ouvriers, sans instruction, qui avec leurs seuls doigts, car on remarque encore les empreintes sur leurs ouvrages, arrivaient à produire ces chefs-d’oeuvres que, actuellement avec un outillage perfectionné, et une instruction bien supérieure, on arrive à peine à surpasser. »
= E. Colleville.- Notice historique sur Manerbe, Arch. SHL. 9F Deville. B. 3. Dossier Manerbe

L’Attention doit être appelée sur « La Butte au Trésor », où peuvent se trouver des vestiges de retranchements
anciens .. On sait que Le Pré-d’Auge fut un centre céramique important au moyen-âge et peut-être dans l’antiquité (5).
(5) Auvray, Monogr: du Pré-d’Auge, 1885, mss., Archiv. du Calvad.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Pannier.

L’église du Prédauge, placée sous le vocable de saint Ouen, s’élève sur le penchant d’un coteau couronné d’arbres verts, au pied duquel coule une source limpide dédiée à Saint Méen.
Cette église appartient à la dernière période ogivale. Une longue nef et deux chapelles latérales impriment à l’édifice la forme d’une croix latine.
Le portail occidental, précédé d’un porche en bois du XVIe siècle, est soutenu par deux contreforts saillants placés sur les angles. La porte à plein-cintre est entourée de moulures toriques, séparées par une gorge ou scotie. De chaque côté s’ouvrent deux petites fenêtres à une seule baie, terminées par une ogive en accolade. Une fenêtre semblable de forme, mais plus haute et plus large, est pratiquée dans la partie inférieure du gable, au-dessus du porche. Les vantaux de la porte qui donne accès dans la nef sont formés de panneaux plissés.
Le clocher s’appuie, à l’intérieur de l’église, sur une forte charpente. Sur le poteau, à droite de la porte, en entrant, on lit la date suivante :
LA. 1761.
Un clocher carré, en charpente, terminé par une lourde pyramide octogone, dont les arêtes correspondent aux quatre faces de la base, surmonte le gable. La cloche porte l’inscription suivante :
L’AN 1838 CETTE CLOCHE A ÉTÉ NOMMÉE MARIE-ANTOINETTE PAR
M. F. H. F. CONTRE-AMIRAL, MARQUIS DE THAN, ET PAR NOBLE DAME
MARIE-ANTOINETTE DE THAN COMTESSE DE LA RIVIÈRE-PRÉDAUGE, BÉNITE
PAR M. P.-A. GRUSSE-D’AGNEAUX, CURÉ DU LIEU, EN PRÉSENCE DE
MM. J. AL. LEROY, MAIRE; C. JOURDAIN, ADJOINT, ET DE MM. LES MARGUILLIERS
EN ACTIVITÉ : P. AUBERT , PRÉSIDENT; J. LEPINEY, TRÉSORIER;
P. LEROUX, SECRÉTAIRE; V. NICOLAS, L. VESQUE.
J. BAILLY PÈRE ET FILS FONDEURS A CAEN.

Le mur méridional de la nef, construit en silex taillé irrégulièrement, montre une fenêtre carrée, sans caractère, et une fenêtre cintrée entourée d’une moulure du XVIe siècle.
Trois contreforts saillants soutiennent le mur septentrional, construit en blocage. Ce mur est percé d’une fenêtre sans caractère et d’une large fenêtre cintrée du XVI, siècle.
La voûte de la nef, maintenue par trois entraits sans poinçons, est en merrain et en forme de berceau.
La chapelle qui s’élève au midi, entre choeur et nef, est éclairée à l’ouest par une large fenêtre flamboyante à deux baies ogivales trilobées. Une fenêtre semblable, mais plus haute et plus élancée, dont le meneau a été détruit, éclaire la chapelle au midi. Le mur occidental est construit en échiquier. Le mur méridional, également construit en damier, est soutenu par deux contreforts saillants appliqués sur les angles et surmonté d’un pignon en charpente.
La voûte, en berceau ogival, est construite en merrain ; le sous-faîte est décoré de petits pendentifs.
La chapelle placée au nord est construite en grand appareil, avec contreforts sur les angles. Une fenêtre flamboyante, dont le tympan est orné d’un quatre-feuilles, s’ouvre dans le mur occidental.
Le gable oriental est en colombage, comme les deux pignons du transept.
Le choeur, en retraite sur la nef, se termine à l’orient par un chevet droit contre lequel est appliquée la sacristie, qui est à pans coupés et construite en briques plates.
Le mur méridional, construit en blocage, est percé de deux fenêtres ogivales sans caractère.
Deux fenêtres ogivales, l’une du XVIe siècle, l’autre rudimentaire, s’ouvrent dans le mur septentrional.
La voûte, en forme de carène, est en merrain, sans entraits.
A l’entrée du choeur, est placée une grande pierre tombale, gravée au trait, avec incrustations de marbre blanc. Cette
pierre, très-détériorée, offre l’effigie de deux personnages.
L’inscription placée au bas est difficile à lire.
Deux grandes dalles de marbre blanc recouvrent les sépultures de deux membres de la famille de La Rivière. Les inscriptions, gravées sur deux plaques de marbre noir incrustées dans les murs latéraux, sont surmontées des armes de la famille, timbrées d’une couronne de comte avec la devise:

FONS IGNOTUS, VIRTUS COGNITA.
Inscriptions :
ICI REPOSE MESSIRE ALEXANDRE FRANÇOIS COMTE DE LA RIVIÈRE-PRÉ DAUGE,
ANCIEN OFFICIER AU RÉGIMENT DU ROI, COLONEL COMMANDANT DES GARDES NATIONALES DE
L’ARRONDISSEMENT DE LISIEUX,
CHEVALIER DE L’ORDRE ROYAL ET MILITAIRE DE S.-LOUIS,
MEMBRE DU CONSEIL GÉNÉRAL DU DÉPARTEMENT DU CALVADOS,
NÉ LE 16 AOUT 1769 AU CHATEAU DE MATHIEU PRÈS CAEN, DÉCÉDÉ
EN CELUI DU PRÉ DAUGE LE 16 DÉCEMBRE 1823.
MARCHANT SUR LES TRACES DE SES ANCÊTRES, COMME EUX
IL COMBATTIT VAILLAMMENT.
TOUJOURS FUT DÉVOUÉ ET FIDÈLE A SA FOI, A L’HONNEUR, A LA PATRIE.
BEATI QUI HABITANT IN DOMO TUA,
DOMINE, IN SECULA SECULORUM
LAUDABUNT TE.
PS 83, V. 5.
DE PROFUNDIS

ICI REPOSE MARTE ATHÉNAÏS DE LA RIVIÈRE-PRÉDAUGE
FILLE DU COMTE ALEXANDRE FRANÇOIS DE CE NOM
ET DE SON ÉPOUSE NOBLE DAME MARIE ANTOINETTE DE THAN,
NÉE AU CHATEAU DE THAN LE
8 JUILLET 1808, DÉCÉDÉE A CELUI
DU PRÉDAUGE LE 2 OCTOBRE 1811.
ELLE EST TOMBÉE COMME UNE ROSE NAISSANTE,
MAIS SEIGNEUR C’EST DE LA BOUCHEDES ENFANTS
QUE VOUS AVEZ TIRÉ LA LOUANGE LA PLUS PARFAITE.
ILS ACCOMPAGNENT L’AGNEAU PARTOUT OU IL VA.

L’ameublement du choeur, d’un effet gracieux, est dans le
style Louis XV.
Le maître-autel offre un joli retable, décoré de deux pilastres cannelées et rudentés, d’ordre corinthien. Le cadre, cintré dans la partie supérieure, renferme un tableau moderne représentant le martyre de saint Sébastien, second patron de la paroisse. Cette toile, donnée par M. Guizot, occupe la place d’honneur du sanctuaire, toujours réservée aux principales scènes de la Passion ou à l’Assomption de la Sainte-Vierge. Le fronton cintré qui couronne l’entablement
est surmonté d’une gloire. Sur la partie du cintre correspondant à chaque pilastre est placé un vase à flammes.
Le tabernacle, convexe sur toutes ses faces et orné de deux caryatides à tête d’ange, et surmonté d’une exposition couverte d’ornements en style rocaille.
Le tombeau est en forme de doucine. Cet autel offre un type complet du style Louis XV, appliqué à l’ameublement et
à la décoration des églises rurales.
L’autel placé dans la chapelle méridionale est dédié à saint Méen. Il date du règne de Louis XIV. Deux colonnes corinthiennes, cannelées et rudentées, supportent un fronton trapézoïde. De gracieux enroulements, en forme de consoles, dessinent les accompagnements du tabernacle. Les parties plates ou unies du retable offrent de jolies peintures sur bois en décor, présentant des rinceaux et des fleurs.
De chaque côté de l’autel est placée une statue; celle de gauche représente saint Méen. Cet évêque, que l’on invoque pour les maladies de la peau, attire dans cette église un grand nombre de pèlerins.
Sous le tombeau gisent les débris d’une ancienne statue en terre cuite émaillée, de la fabrique du Prédauge. Cette curieuse statue, qui a été mutilée à l’époque de la Révolution, représentait saint Ouen, premier patron de cette paroisse.
Le retable de l’autel qui orne la chapelle septentrionale est décoré d’un ancien tableau, représentant le Rosaire. Le
marchepied de l’autel est composé d’un pavage émaillé, qui paraît dater du règne de Louis XIV. Les carreaux, dont l’émail est parfaitement conservé, offrent un fond alternativement blanc et bleu, décoré de losanges garnis de quatre-feuilles.
Lorsque le fond est bleu, les pétales formant les quatre-feuilles sont jaunes ; sur le fond blanc, les pétales sont bleus. Dans les angles inférieurs se dessinent des fleurs de lis. Tous ces pavés sont des produits de l’industrie locale.
A l’entrée du cimetière se dressent deux ifs pleins de vigueur.
La croix est en granit et ornée de grosses têtes de clou, dont le nombre symbolique rappelle les douze apôtres. La hampe, de forme octogone, repose sur une base carrée, plus étroite dans le haut que dans le bas, et sur les faces de laquelle est gravée en haut-relief l’inscription suivante :

VIVE JÉSUS
VIVE
SA CROIX.
1779
O CRUX AVE
SPES UNICA
AUGE PIIS
JUSTITIAM
REISQUE
DONA
VEMIAM.

Au pied du coteau sur lequel est bâtie l’église s’élève une fontaine, en forme de pyramide, d’où s’échappe une eau froide et limpide employée avec efficacité dans certaines maladies de la peau, auxquelles on a donné le nom vulgaire de mal Saint-Méen.
Celte source attire, comme nous l’avons dit, un grand nombre de pèlerins de tous les points de la Normandie. Près de cette fontaine miraculeuse se dresse un vieux chêne, dont le tronc, creusé par l’action incessante et corrosive du temps, renferme une ancienne statue en pierre, miniaturée, de saint Méen. De nombreux chapelets, garnis de médailles et plusieurs béquilles sont suspendus à la grille en fer qui protège le Saint.
Avant la Révolution, le Prédauge faisait partie du diocèse de Bayeux. Il était compris dans l’exemption de Cambremer.
Le patronage appartenait à l’abbaye du Val-Richer.
Le célèbre Dominique Georges, avant d’être abbé régulier du Val-Richer, desservit cette paroisse pendant plusieurs années. C’est là qu’il institua les conférences ecclésiastiques, qui se sont multipliées depuis et ont servi de modèle dans d’autres diocèses. Il mourut en odeur de sainteté en 1693, âgé de 80 ans (Expilly).
Sous le rapport administratif, le Prédauge dépendait de l’élection de Pont-l’Évêque. Il comptait 3 feux privilégiés et
100 feux taillables.
Il y avait plusieurs chapelles dans cette paroisse.
Chapelle de l’Epée.
— Cette chapelle, dont il ne reste plus aucun vestige, était bâtie sur un terrain qui appartient aujourd’hui à M. Lefrançois Olivier, membre de l’Association normande.
Le 1er juin 1650, Joachim Vatier vend à Marin Vatier sept pièces de terre situées au Prédauge, lesquelles pièces étaient tenues de la sieurie de l’Espée, appartenant à « Antoine de La Rivière, escuier, par rente seigneuriale,avec foy, hoUlmage, reliefs, treizièmes, etc.
Par un autre acte de vente, du 19 février 1706, Guy de Lespée, escuyer, sieur de Cantepie, demeurant à Cambremer devient propriétaire d’une pièce dp. terre nommée le Costil-Falaise, dépendant de la seigneurie du Prédauge.
Comme on le voit par ce dernier acte, la terre du Prédauge était divisée en deux seigneuries.
Une pièce de terre située sur cette commune porte encore de nos jours le nom de Clos-Seigneur.

Château.
— Le château, bâti près de l’église, s’élève sur le sommet du coteau, au milieu d’un joli parc dessiné à l’anglaise.
Ce château, dont la construction n’est pas ancienne, ne présente aucun intérêt.
Sur le fronton qui couronne la façade orientale, on lit :
FONS IGNOTUS VIRTUS COGNITA.
1066

Sur la façade occidentale est appliqué un cadran solaire,
avec cette inscription :
AN • DOM • 1779
ME SOL REGIT.
VOS CMBRA.

Manoir.
— Le manoir du Pré dauge, qui a été démoli il y a quelques années, datait du XVIe siècle.
Ce manoir, dont la base ou soubassement était en pierre, offrait un étage en bois construit en encorbellement. Bâti sur l’escarpement d’un coteau, il présentait une masse irrégulière d’un effet assez pittoresque.
On remarquait, à l’intérieur, plusieurs variétés de pavés émaillés.
Nous allons faire connaître les principaux seigneurs qui ont possédé la terre du Prédauge, à partir de la seconde moitié du XVe siècle.
Robert de La Rivière était seigneur du Prédauge en 1463 (Monlraut, p. 25).
Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
LE PREDAUGE.
203. Me. Robert de la Rivière, et Charles, son neveu, Sr. du dit lieu du Prédauge ; Michel, Sr. de Brocote, Jacques de la Riviere , Sr. du Mesnil, et Me. Charles, son frere, ont baillé ensemble la déclaration de leur généalogie et descente, commençante à Jean de la Rivière , Sr. des Autieux, vivant en 1307, selon que contient la Ire. de leurs lettres, par laquelle le dit Jean, dénommé écuyer, acquit de Hue des Autieux, écuyer , le dit fief des Autieux ; duquel Jean ils ont dit être descendus par les dégrés maqués en leur généalogie, pour la justification de laquelle ils ont montré plusieurs lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe. Le tout vû par le procureur du Roi, il a requis les dits de la Riviere être contraints de vérifier leur descente, autrement qu’ils soient assis. V. le n°. 257.

En 1615, nous trouvons… « de Bonenfant, damoiselle du Prédauge et de Fenèbre. »
Il existait dans cette paroisse une aînesse, nommée le fief Tropey ou Trouppé, ainsi que l’attestent:
1° une transaction passée le 7 août 1622 entre Guillaume Maurrey et messire François de La Rivière;
2° deux aveux, le premier, en date du 20 juillet 1656, à noble dame Marie Descorches, veuve de messire Charles de La Rivière, chevalier, seigneur des terre et sieurie du Prédaulge, d’OuilIie et autres terres; le second rendu, le 30 mars 1685, à noble seigneur messire Robert de La Rivière, chevalier, seigneur des terre et seigneurie du Prédaulge, d’Ouillie et autres terres, le second rendu, le 30 mars 1685, à noble seigneur messire Robert de La Rivière, chevalier, seigneur de L’Honneur, terre et seigneurie du Prédauge, Imbermais et autres lieux (D’Hozier a inscrit dans son Armorial Robert de La Rivière, seigneur du Prédauge, dont le blason est : de gueules à deux poissons d’argent.)
par Nicolas Lemarchand, bourgeois de Lisieux.
Une autre aînesse, nommée la grande et la petite Escantonnerie ou fief ès-cantons, existait aussi dans la même paroisse. Cette aînesse dépendait de « la sieurie de Lespée.
Le 13 mars 1731 , un aveu est rendu à noble homme messire Charles Jacques de La Rivière, chevalier, seigneur du Prédauge, Lespez et autres lieux, par damoiselle Marie-Madeleine Collet, ve de feu Gaspard Bordeaux, représentant Anne Lemarchand, épouse de feu Guy de Lespez, écuyer, sieur de Cantepie, et Louis Le Belhomme pour le fief de la Bieurez, contenant quinze acres, situé au Prédauge. »
Les redevances étaient:
15 sols à la St-Micbel et 15 sols à Noël, avec foy, hommage, etc., baon du moulin Croisel et obligation de charrier les meules d ‘iceluy entre les quatre portz de Normandie à leur propre coût et dépens.
Dans un acte de vente portant la date du 6 novembre 1777, la paroisse dont nous faisons l historique est désignée sous le double nom de la Rivière-Prédauge.

LA BOQUETERIE.
— Ce hameau, que traverse la route impériale de Paris à Cherbourg, offrait, il y a quelques années, aux regards du voyageur une maison de modeste apparence, composée d’un simple rez-de-chaussée et d’un grenier. La façade de cette habitation, qui était désignée sous le nom de Maison de faïence, était revêtue de carreaux en terre cuite émaillée provenant de l’ancienne fabrique du Prédauge. Ces carreaux, qui occupaient l’intervalle compris entre les colombages, appartenaient à six ou sept variétés : les uns étaient à palmes (quatre composaient une rosace) ; d’antres offraient des fleurs avec une large bordure chinée ( bleu et blanc ); sur l’un de ces carreaux se dessinait une croix en sautoir, etc., etc.
Tous ces carreaux dataient de la fin du XVII, siècle. lis provenaient, d’après les renseignements fournis par un vieillard de la contrée, d’un four qui ne s’est éteint que vers la fin du règne de Louis XV.
Le hameau de la Boqneterie, appelé dans les anciens titres
la Boquetière, fait partie de la commune du Prédauge, qui était renommée pour ses poteries.
Le vieillard dont nous avons parlé possédait un plat émaillé, qui était une imitation grossière des anciennes faïences de Bernard Palissy.
Nous avons vu, dans une ferme située à la Pommeraye (aujourd’hui réunie à la commune St-Désir de Lisieux ), un autre plat provenant de la même fabrique, mais d’une exécution tellement soignée qu’on aurait pu très-bien le prendre pour un vrai Palissy. Ce plat, dont l’émail est parfaitement conservé, représente Vénus sortant du bain. La déesse, étendue dans une espèce de baignoire nattée, garnie de feuilles de vigne, est entourée d’Amours. L’un de ces Amours lui tient les pieds ; un autre lui présente une coupe contenant une liqueur bienfaisante. Plusieurs offrent à la déesse des raisins. Une ceinture de marguerites ( Bellis perennis ) entoure le plat, dont les bords sont festonnés.
Aux XVIe et XVII, siècles, le Prédauge était le centre d’une fabrique importante de poteries, dont les produits remarquables étaient recherchés dans toute la Normandie. Tout le monde connaît ces brillants épis, en terre cuite émaillée, qui couronnaient le faîte de nos manoirs et les lucarnes de nos maisons bourgeoises. Ces épis rivalisaient, par l’originalité de la composition et l’éclat du coloris, avec les magnifiques faïences de Bernard Palissy. Gabriel Dumoulin, curé de Menneval, les comparait, dans son enthousiasme, aux produits du même genre de l’industrieuse Venise, cette ancienne reine de l’Adriatique : « On fait à Manerbe, près Lysieux (commune voisine du Prédauge), des vaisselles de terre qui ne cèdent en beauté et en artifice à celles qu’on nous apporte de Venise. L’opinion de l’auteur de l’Histoire de Normandie se trouve corroborée par les lignes suivantes, de M. Pottier, conservateur de la bibliothèque et du musée d’antiquités de Rouen, membre de l’Institut des provinces :
Tout plat décoré dans le genre de Palissy, fût-il digne par sa finesse et sa réussite de passer pour une des oeuvres excellentes de ce maître, s’il a été rencontré dans notre contrée avant tout déplacement, doit être suspect au premier chef d’être un produit de la fabrique lexovienne.
Les artistes, ajoute ce savant, qui créèrent et exécutèrent ces épis avaient:certes assez de talent et d’habileté pour imiter, même à s’y méprendre, les oeuvres du maître Saintongeois, et pour en inventer au besoin de nouvelles (Bulletin monumental, t. IX , p. 729).
L’un des plus beaux épis sortis de la fabrique du Prédauge couronnait l’ancien manoir de la Vigannerie, à Pontfol (Calvados), et il a été figuré dans l’article consacré à cette paroisse (tome IV de la Statistique).
Un amortissement dans le même genre surmonte le colombier d’un manoir situé près de Livarot.
Tous ces épis, dont la décoration était très-variée, se composaient de trois parties :
1° D’une base offrant trois faces. Les deux faces antérieures étaient décorées d’une jolie tête d’ange en hautrelief, dont le cou était muni d’une large collerette. La partie postérieure, qui s’adaptait à la croupe d’un toit ou à celle d’une lucarne,était fendue;
2° D’un vase, de forme ovoïde, dont la panse était ornée de têtes d’anges, reliées entr’elles par des draperies alternant souvent avec des têtes de bélier. Du goulot du vase sortait, en s’épanouissant, un gracieux bouquet, composé de fleurs et de fruits du pays, parmi lesquels on distinguait le lis de nos jardins (Lilium candidum), des poires et des pommes, couvertes d’un brillant incarnat.
3° D’un pigeon ou d’un pélican, posé sur une boule que supporte un léger pédicule.
Un grand nombre de vases formant, comme nous venons de le dire, la partie intermédiaire de l’épi, présentaient une double courbe; la partie inférieure étant convexe et la partie supérieure concave.
Quelques-uns affectaient la forme d’une poire renversée. Les couleurs dominantes de la couverte métallique étaient le blanc, le jaune, le vert, le bleu foncé, le violet et le brun.
Les épis émaillés furent remplacés, au XVIIIe siècle, par des amortissements simplement vernis au plomb. Par leur composition moins riche et moins élégante et leur exécution grossière, ces nouveaux épis annonçaient une époque
de décadence; ils n’étaient pas cependant dépourvus d’art. Leur forme se rapprochait de celle des épis émaillés que nous avons décrits. La base, décorée de mascarons ou d’animaux fantastiques, servait de support à un vase à plusieurs anses, surmonté d’un pigeon.
Quelques-uns de ces amortissements représentaient de petits personnages tirant de l’arc.
C’est à cette époque de décadence que remontent ces nombreuses fontaines-lavabo, émaillées au plomb, qui constituaient une branche importante de commerce. Ces fontaines, dont la panse est ordinairement couverte de fleurs de lis en relief, sont garnies sur les côtés d’anses contournées. Un pigeon, posé sur une boule, forme l’amortissement.
L’une de ces pièces est signée : VINCENT DU PRÉDAUGE.
Nous avons retrouvé ce nom sur un encrier en terre cuite, de la même époque.
La terre employée par les potiers du Prédauge, pour la fabrication de leurs vases, est une argile plastique supérieure à la craie, qui a été signalée dans la Topographie geognosiique du Calvados.
La fabrique du Prédauge, aujourd’hui bien dégénérée, comptait encore, au commencement de ce siècle, une vingtaine de fours. Le nombre actuel des potiers qui façonnent ces vases grossiers que nous voyons exposés sur nos marchés est réduit à huit.
M. Morière, professeur à la Faculté des sciences de Caen, membre de l’Institut des provinces, a publié, en 1850, dans
l’Annuaire normand, une notice intéressante sur l’industrie potière dans le département du Calvados.
Cette industrie , toute locale, remonte à une haute antiquité.
Les quatre beaux vases funéraires en terre cuite émaillée, d’un blanc-jaunâtre, découverts à Lisieux en 1861, et dont l’origine gallo-romaine ne saurait être contestée, sont évidemment des produits de la fabrique lexovienne, ainsi que les nombreux fragments d’amphores, et autres vases à usage domestique, retirés de la rivière qui traverse la ville.
Parmi les nombreux fragments de cette belle poterie rouge en terre samienne, dite sigillée, que les Romains faisaient venir de très-loin et que nous avons également recueillis, se trouvent plusieurs marques ou estampilles de potiers gallo-romain?. Sur l’un de ces fragments que nous avons déjà signalé, on lit le LISOVII (ENSIS; le nom du potier manque) indiquant le nom de la cité ou de la contrée où ce beau vase a été fabriqué.
Au moyen-âge, la fabrique lexovienne jouissait encore d’une certaine célébrité. Nous possédons un fragment bien conservé d’une petite patère en terre cuite, d’un blancgrisâtre, qui a gardé sa couverte métallique (oxyde de plomb). Cette petite patère, que nous faisons remonter au XIIIe siècle, est décorée d’étoiles et entourée d’une légende religieuse en caractères gothiques du temps qui commence par ces mots : MATER DEI indiquant sa provenance; elle était placée dans une église et servait au culte. Nous pourrions signaler encore quelques curieux fragments de poteries, offrant une pâte identique, mais d’une époque postérieure (XVe siècle). L’un de ces fragments, dont le vernis est presque entièrement disparu, est couvert de lettres gothiques de grande dimension.
Mais l’époque la plus brillante de cette industrie dans notre contrée était, comme nous l’avons dit, le XVI, et le XVIIe siècle. C’est à cette dernière époque qu’il faut reporter l’exécution des statues en terre cuite émaillée qui décoraient le fronton du pavillon central du principal corps-de-logis de l’ancien palais épiscopal, donnant sur la terrasse, ainsi que les nombreuses statues qui ornaient les magnifiques jardins au milieu desquels s’élevait le château des Loges, résidence d’été des derniers évêques de Lisieux, située à peu de distance de Lisieux, au midi. M. Raymond Bordeaux, dans une séance tenue à Bernay au mois de juillet 1868, est le premier qui ait appelé l’attention des savants sur l’ancienne fabrique de poterie de Manerbe et du Prédauge, à laquelle la Géographie Blavienne a consacré quelques lignes d’éloges. Les brocanteurs, dont le nombre s’est considérablement augmenté de nos jours, faisaient déjà passer les figurines et les vases du Prédauge pour des faïences.

Mémoires pour servir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers , Gaston Le Hardy.
Prédauge (Saint-Ouen du). 3 feux privilégiés, 100 taillables, 500 communiants.
Le curé, qui est gros décimateur de sa paroisse, reçoit la nomination de l’abbaye du Val-Richer. MM. Hébert sont seigneurs et patrons honoraires. Il y a dans le village de Rome une chapelle surnommée de l’Épée, dépendante de l’abbaye du Val-Richer. Le célèbre M. Georges, depuis abbé régulier de cette abbaye, a été curé de cette paroisse pendant plusieurs années. Ce fut là qu’il institua les conférences ecclésiastiques, qui se sont tant multipliées, et sur qui les autres diocèses ont établi les leurs. Il mou-rut en 1693.
Elle est à une lieue de Lisieux et à 9 lieues de Caen.

3 – Notes de Charles VASSEUR, Dossiers bleus, SHL.

« Maison de fayence. C’et un petit édifice qui n’a que le rez-de-chaussée avec un grenier sous le toit. Elle a été construite il y a 50 ou 60 ans. Elle était, il y a peu de temps encore toute revêtue de carreaux de faïence émaillée. Il n’en reste qu’un mètre de largeur environ sous le toit. Les carreaux occupent l’intervalle entre les colombages. Ils appartiennent à 6 ou 7 variétés: à palmes, dont il faut 4 pour composer une rosace (ce modèle peut remonter au XVIe siècle). Une croix en sautoir formée d’une chaîne de losanges, émaux bleu et blanc; des fleurs avec une large bordure extérieure chinée bleu et blanc; émaux brun, jaune. Enfin une bordure: émaux jaune, blanc, bleu. »

« Tous ces carreaux datent de la fin du XVIIIe siècle. Ils proviennent d’après les renseignements fournis par un habitant du pays, nommé Heurtevent, âgé de 74 ans d’un four qui ne s’est éteint que vers la fin du règne de Louis XV et gisait dans une cour à peu de distance de la susdite maison; à droite de la route partant de Lisieux et un peu avant d’arriver à la forge. Elle fit partie des propriétés de M. de Bourguignole, que possède actuellement, M. Target.

« Le hameau de la Boquetière, situé sur la route de Lisieux à Caen, fait partie de la commune du Pré-d’Auge, renommée pour ses poteries.

« Le nommé Heurtevent s’est débarrassé dernièrement d’un plat imitation de Palissy peut-être fabriqué dans le pays. Il lui venait de son père auquel dit-il, il avait été donné par l’abbé Mauduit, de Lisieux.

Poteries du Pré-d’Auge:

AAN, 1850, pp. 17-32

Fabrique de la Haye-Malherbe: Catalogue de l’exposition d’Evreux, p. 3.

Catalogue de l’Exposition rétrospective de 1867, p. 196.

FORMEVILLE, I, p. dxiij.

JACQUEMART, 2e partie, p. 298.

Carnets de Charles Vasseur : « Analyses et transcriptions … »
HH 1 – Parchemins trouvés chez le brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du BREUIL-SUR-DIVES et la famille de FRANCQUEVILLE
– p. 73 – 12 octobre 1695
Vente faite par Pierre LORGNE à Noble Dame Marie DESCORCHES, veuve de
feu Messire Charles de la RIVIERE, vivant seigneur du PREDAUGE, d’une pièce de terre en pâturage nommée LAUNAY assisse en ladite paroisse tenue de la sieurie du PREDAUGE. et en paiement le vendeur reçoit deux autres pièces de terre assisses à MANERBE et au PREDAUGE, la seconde bornée d’un côté par Charles de la RIVIERE,escuyer, sieur de SILLY, fils de ladite dame, tenues des sieuries de MANERBE et du VAL-RICHER.
– p.187 – 1660 4 septembre
Damoiselle Magdelaine Peyrat, veuve de défunt Maistre Jacques Merieult
vivant escuyer, sieur des Parquets, conseiller secrétaire du Roy, maison et couronne de France et de ses finances, tutrice de ses enfants mineurs (plaidant au Parlement de Paris sans doute en vertu d’un privilège car ses adversaires sont du Pré-d’Auge)
– p.190 – 1650 1er juin
Vente par Joachim Vatier à Marin Vatier de 7 pièces de terre situées au Pré-d’Auge, tenues de le sieurie de Lespée par rentes seigneuriales avec foy, hommage, reliefs treizièmes etc…
-page 222 – 1764 18 avril
Maistre Louis Le Chevrel, prestre curé du Pré-d’Auge

Carnets de Charles Vasseur : « Exemptions », « Exemption de Cambremer »

5 –LE PRE D’AUGE – LE PREDAUGE-

Voir :
Annuaire Normand 1864 p 124
Exposition d’Evreux p.49 et 51.
Histoire du Val Richer p.83. 224
Bulletin des Antiquaires de Normandie 1861 p.322
Normand du 20 mars et 4 avril 1869
Formeville I
Piel Notice sur Monsieur Guizot p.37
Catalogue de la Ste Historique de Lisieux 1874 p.47
Extrait de le Ste Historique de Lisieux 14-18 ou 78.

Le patronage appartenait à l’abbaye du Val Richer.

Election de Pont l’Evêque – sergenterie de Cambremer
3 feux privilégiés, 100 feux taillables

Le curé du Pré d’Auge portait : d’argent à la fasce de sable accompagnée de trois trèfles de sinople (d’Hozier 368)

Insinuations

Description de l’église du 27 octobre 1863

Relevé des inscriptions des tombes de la Famille de la Rivière Pré d’Auge

Description de la cloche
L’an 1838 cette cloche a été nommée Marie Antoinette par Monsieur F HF contre amiral marquis de Than et par noble dame Marie Antoinette de Than, comtesse de la Rivière Pré d’Auge, bénite par Monsieur PA Grusse d’Agneaux, curé du lieu, en présence de Messieurs J. AL Leroy, maire, C.Jourdain adjoint et de Messieurs les Marguilliers en activité P. Aubert, président, J. Lepiney trésorier, P. Broux secrétaire, V. Nicolas, L. Vesque, (F.Bailly, père et fils, fondeurs à Caen)
Le Prédauge faisait partie du diocèse de Bayeux, dans l’exemption de Cambremer, enclavée de tous côtés dans l’évêché de Lisieux.
Le patronage appartenait à l’abbaye du Val Richer.

Le Prédauge est situé à la source de la petite rivière d’Algot
Les sieurs Hebert sont seigneurs honoraires du Prédauge.
Le célèbre Dominique Georges avant d’être abbé régulier du Val Richer desservit pendant plusieurs années cette paroisse. C’est là qu’il institua les Conférences ecclésiastiques qui se sont tant multipliées et ont servi de modèle à tant d’autres diocèses pour en établir de pareilles. Il mourut en odeur de sainteté en 1693, âgé de 80 ans (Expilly – Dictionnaire des Gaules)
L’Algot prend sa source sur cette paroisse.
Pour le temporel elle était comprise dans l’élection de Pont l’Evêque, sergenterie de Cambremer, elle comptait 3 feux privilégiés et 100 feux taillables.
C’est le centre d’une fabrication de poterie autrefois fort renommée et à juste titre.
(Voir un Mémoire de Monsieur Morière sur l’Industrie potière dans le Calvados – Annuaire Normand de 1850 p.17 à 32)

La Seigneurie du Pré d’auge a appartenu pendant plusieurs siècles à la Famille de la Rivière.
Robert de la Rivière y fut trouvé par Montfaut en 1463
En 1540 lors de la recherche des élus de Lisieux c’était Charles de la Rivière.
… de Bonenfant Damoiselle du Prédauge et de Fénèbres en 1615, vers la même époque Noble Homme François de la Rivière, seigneur du Prédauge.
En 1669 d’Hozier a inscrit dans son armorial Robert de la Rivière, seigneur du Prédauge (de gueules à deux poissons d’argent) et Noble Dame Marie Descorches, veuve de feu Messire Charles de la Rivière, vivant seigneur du Prédauge, elle eut entre autres enfants un fils appelé aussi Charles, sieur de Silly (acte d’échange du12 octobre 1695)
La Famille de la Rivière possède encore la terre du Prédauge.
Ses armoiries sont : de gueules a deux barbeaux adossés d’or, entravaillés dans deux fasces ondées et abayssées d’azur.
François Charles Alexandre de la Rivière Prédauge, dernier seigneur survécut à la Révolution.
Il y avait aussi au Prédauge une autre seigneurie avec chapelle on la nommait de L’Espée..
Antoine de la Rivière, escuyer, était seigneur de L’Espée en 1650.
La chapelle est détruite. Elle était pavée de carreaux émaillés à 8 pans ce qui est rare. Elle devait se trouver sur une propriété appartenant à Monsieur Lefrançois Olivier, car ce dernier a pavé un appartement avec les carreaux émaillés à 8 pans qui formaient son pavage.

Description du château – Dans le parc le Fontaine St Méen.

Seigneurie de L’Espée – 1er juin 1650
Vente par Joachim Vatier à Marin Vatier de 7 pièces de terre situées au Prédauge, tenues de la sieurie de L’Espée appartenant à Antoine de la Rivière, escuyer, par rentes seigneuriales avec foy, hommage, reliefs, treizièmes etc…

POTERIES DU PREDAUGE

Voir :
Annuaire Normand 1850 p.17 à 32.
Fabrique de Poteries de la Haye Malherbe – Catalogue de l’exposition d’Evreux p.3
Catalogue de l’Exposition rétrospective de 1867 p.196.
Formeville I
Jacquemart – Merveilles de la Céramique 2e partie p.298
Catalogue de l’Exposition de Lisieux de 1870.

Hameau de la Boquetière.
Maison de Fayence –
C’est un petit édifice qui n’a que le rez-de-chaussée avec un grenier sous le toit. Elle a été construite il y a 50 à 60 ans. Elle était il y a peu de temps encore toute revêtue de carreaux de faïence émaillée. Il n’en reste qu’un mètre environ de largeur sous le toit. Les carreaux occupent l’intervalle entre les colombages. Ils appartiennent à 6 ou 7 variétés à palme dont il faut 4 pour composer une rosace (ce type peut remonter jusqu’au 16e siècle). Une croix ou sautoir formé d’une chaîne de losanges, émaux bleu et blanc. Des triangles émaux bleu et blanc, des fleurs avec une large bordure extérieure chinée bleu et blanc ; émaux brun jaune. Enfin une bordure émaux jaune, blanc et bleu.
Tous ces carreaux datent de la fin du 18e siècle. Ils proviennent d’après les renseignements fournis par un habitant du pays, nommé Heurtevent, âgé de 74 ans, d’un four qui ne s’est éteint que vers la fin du règne de Louis XV et gisait dans une cour a peu distance de la susdite maison, à droite de la route en partant de Lisieux et un peu avant d’arriver à la forge. Elle fit partie des propriétés de Monsieur de Bourguignole que possède actuellement Monsieur Target.
Le Hameau de la Boquetière situé sur la route de Lisieux à Caen fait partie de la commune du Pré d’auge renommée pour ses poteries.
Le nommé Heurtevent s’est débarrassé dernièrement d’un plat, imitation Palissy, peut être fabriqué dans le pays. Il lui venait de son père auquel dit-il il avait été donné par l’Abbé Mauduit de Lisieux.

Enveloppe contenant deux photos de médaillons – Voir article de Claude Lemaître dans Histoire et Traditions populaires – N°58 de juin 1997.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados