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SAINT ETIENNE la THILLAYE



NOTES sur SAINT-ETIENNE-la-THILLAYE – 14575

de Tilleya – S.Stephanus de Tilleya.

Cf Saint Cloud rattaché à St Etienne le 14-10-1827.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces justificatives.
3 – Archives ShL

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 225.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 229 pour Saint Cloud

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page,1072.

FOURNEE Dr Jean, « Saint-Etienne-la-Thillaye – église », AAN , 145, 1987 (1988), pp. 46

POUGHEOL Jacques, ( Saint-Etienne-la-Thillaye – église ) , Art de Basse-Normandie , n° 10 , 1958

REGNIER Louis, (Saint-Etienne-la-Thillaye – église), AAN, 1892
* vitrail

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 254.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
St.-Étienne-la-Thillaye, Sanctus Stephanus de Thilleia, de Tileia, de Tilia.

L’église de St.-Étienne-la-Thillaye montre encore quelques parties du XIIIe. siècle, notamment deux petites fenêtres- lancettes dans le mur septentrional du choeur et la porte occidentale de la nef garnie de moulures toriques ; mais les transepts appartiennent au style ogival flamboyant.
Chacune de leurs extrémités ( nord et sud ) sont éclairées par deux grandes fenêtres à deux baies, à compartiments flamboyants, et les contreforts sont appliqués sur les angles. Le choeur lui-même appartient, en partie, au style ogival de la dernière époque et montre, du côté du sud, deux grandes fenêtres ogivales flamboyantes; c’est du côté du nord qu’il a conservé des parties du XIIIe. siècle.
La nef a été reconstruite dernièrement dans le style ogival; on y a percé, au nord et au sud, des fenêtres séparées en deux baies par un meneau bifurqué au sommet. La corniche a été garnie de dents de scie, comme au XIIIe. siècle. Mais on a laissé subsister la façade occidentale avec sa porte: seulement on a refait la partie supérieure des murs qui supporte la tour ou flèche moderne en ardoise. Cette
tour paraît avoir remplacé un clocher-arcade.
On voit, à l’intérieur de l’église, une belle charpente qui porte la date 1643.
Dans le transept sud, on peut remarquer un tableau représentant la sainte Famille, avec le millésime 1632.
Les vitraux attirent surtout l’attention, quoiqu’ils offrent beaucoup de lacunes.
Le vitrail du transept sud montre, dans la partie supérieure, la décollation de saint Jean-Baptiste et de sainte Barbe.
Dans le transept sud, le vitrail représente la Vierge aux Litanies, l’immaculée Conception, la naissance de Jésus-Christ.
Je me suis demandé à qui l’église de St.-Étienne était redevable de ces belles vitres : j’ai supposé que ce pourrait être à un prêtre dont la tombe, assez riche, existe dans l’inter-transept et porte, en caractères gothiques, une inscription dont voici quelques parties lisibles encore :

HIC JACET SPECTATISSIMUS VIR MAGISTER
DURANDUS LE
MERITISSIME VITE QUI ANNO
CRISTIANE. SALUTlS MILLESIMO QUINGENTESIMO
….. OCTOBRIS I DNO EXPIRAT. ORATE PRO EO.

On voit aussi dans les vitraux un fragment d’inscription relevé par M. Bouet et ainsi conçu : et discrète personne maistre, qui s’appliquait évidemment à un prêtre, probablement le donateur de la vitre : ce qui m’a porté à penser que ce prêtre était maistre Durand Le… dont nous venons de signaler l’inscription. Ce n’est qu’une conjecture, mais je la consigne ici pour que des recherches soient faites par M. le Curé de St.-Étienne. Il est probable que ce spectatissimus vir a aussi contribué à la reconstruction du transept de St.-Étienne dont le style se rapporte bien au temps où il vivait.
L’église est sous l’invocation de saint Étienne. Le prieuré de Beaumont possédait le patronage.

2 – Pièces justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SAINT-CLOUD-SUR-DIVE.
209. Simon le Pelletier a dit être personne noble, issu de Simon, anobli par la charte des francs-fiefs ; et pour le justifier, il a seulement produit la copie d’un extrait des registres de la cour des aides de Normandie, du 28 juillet 1520, et la copie d’un acte des élus d’Evreux, concernant Robert le Pelletier, fils du dit Simon , anobli : et pourcequ’il n’a voulu autre chose montrer, le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.
* 210. Jean Douessey, Sr, du dit lieu de St. Cloud, a produit plusieurs lettres et écritures, dont la Ire. fait mention de dame Jacqueline d’Ansteme, qui avait été mariée à Mre. Jean Doessey, chevalier, Sr. du lieu, (et de Mre. Jean Doessey , chevalier ), et de Guillaume Doessy, écuyer, freres ; par lesquelles lettres il a déclaré fournir sa descente du dit Guillaume et de damoiselle Jeanne Vipart sa femme, jusqu’à Guillaume Doessey, qu’il a dit être son pere. Le procureur du Roi a requis qu’il vérifie être fils du dit Guillaume, ou qu’il soit assis.

1051-1066 – Barneville
Guillaume le Bâtard souscrit une donation faite à Saint-Ouen (de Rouen) par Robert Bertran, Bertram. Cette donation comprend: le domaine de Saint-Cloud avec les foires, les vilains de Clarbec, une fosse à poisson dans la Touque; quatre acres de près à Saint-Cloud; la chapelle Saint-Nicolas de Burco; des biens à Saint-Georges; l’église Saint-Etienne d’Honfleur; l’église Notre-Dame de Magneville: l’église Notre-Dame du Vrétot; l’église Saint-Pierre et des dépendances à Surtainville; l’église Notre-dame de Bricquebec, avec la dîme; une charruée à Fonteneit et l’église du lieu; les dîmes de ses forêts, foires, tonlieux, moulins; la dîme de son sel.
Il y ajoutait un fief à Barneville (-la-Bertran), avec quarante acres de terre, deux vilains, deux chevaliers et la dîme de ses juments; enfin, la dîme de Tourgéville.
= AD. de la Seine-Maritime, 14 H 797.
+ EDIT. Marie FAUROUX .- Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066) , N° 205, pp. 393-394.

1051-1066 – Barneville
Guillaume le Bâtard souscrit une donation faite à Saint-Ouen (de Rouen) par Robert Bertran, Bertram. Cette donation comprend: le domaine de Saint-Cloud avec les foires, les vilains de Clarbec, une fosse à poisson dans la Touque; quatre acres de près à Saint-Cloud; la chapelle Saint-Nicolas de Burco; des biens à Saint-Georges; l’église Saint-Etienne d’Honfleur; l’église Notre-Dame de Magneville: l’église Notre-Dame du Vrétot; l’église Saint-Pierre et des dépendances à Surtainville; l’église Notre-dame de Bricquebec, avec la dîme; une charruée à Fonteneit et l’église du lieu; les dîmes de ses forêts, foires, tonlieux, moulins; la dîme de son sel.
Il y ajoutait un fief à Barneville (-la-Bertran), avec quarante acres de terre, deux vilains, deux chevaliers et la dîme de ses juments; enfin, la dîme de Tourgéville.
= AD. de la Seine-Maritime, 14 H 797.
+ EDIT. Marie FAUROUX .- Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066) , N° 205, pp. 393-394.

11.. sans date, fin XIIe
Robert Bertran donne à Guillaume de Bouquetot des franchises dans la terre de Fauguernon.
Erga Guillermum de Bousretot.
Sciant omnes presentes et futuris quod ego Robertus Bertran dedi et concessi et presenti carta confirmavi Guillermo de Bousretot, pro homagio et servitio suo et pro viginti solidis andegavensium de redditu quos idem Guillermus habebat de me annuatim apud Honefleu quos michi reddidit quite (sic) omnes li¬bertates in terra de Fausguernon cum omnibus pertinentiis quam Robertus de Bousretot, pater ejusdem Willermi, et Mabilia, mater ejusdem, tenuerunt et possederunt de Willermo de Angervilla, que terra est de feodo meo. Omnes autem libertates confirmavi Willermo prescripto et heredibus suis habendas et possi¬dendas de me et heredibus meis in predicta terra de Fausguernon et per totam eandem terram et de omnibus consuetudinibus quas ego, predictus Robertus, in eandem terram capiebam et habebam et ad manum meam pertinebant, quietas et so-lutas et liberas pro prescripto hommagio et servitio et pro predictis viginti solidis de redditu. Testibus; Petro de Cunbrai (Combray à Norolles ?); Willermo de Pipardo; Roberto de Tilia (Saint-Etienne-la-Thillaye); Waltero Pipardo; Roberto de Foumuchum (Fumichon) ; Willermo de Fausguernon, Waltero de Fausguernon (Fauguernon), Hunfrido Linel, Willermo de Salrme (sic).
= Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec , n°13, p. 200: Léopold DELISLE, Les cartulaires de Briquebec (N° 35, p. 7)

1221
Robert Bertran confirme à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Tort et Suzanne , femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge. Voir « Xe a_ Xve siècles.doc »
= EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec , n°19, pp. 205-207
+ IND. AD 76 14 H 797 (1680) A revoir !!!!!

1402 , 2 septembre
Aveu de la seigneurie de la Bouteillerie rendu à Guy de La Roche, chevalier, seigneur de La Rocheguyon et de Roncheville, chambellan du roi, par Geoffroy Le Bouteiller.
La sergenterie s’étend sur Saint-Cloud(-sur-Touques), Roncheville, Honfleur, briqueboe (?), Tourgéville et Saint-ETienne-la-Thillaye et est tenue par un 1/3 de fief de chevalier avec le Moulin Morel, moyennant le service de la boiteillerie du seigneur.
= B.N Fonds des Nouv. acq.fr., Ms. 1462, t. III, 108.
+ IND.: NORTIER Michel, « Les Sources … Le fonds des nouvelles acquisitions française du département des manuscrits », Suppl. Ann. de Norm , Juillet-Septembre 1973; p. 109.

1409 , 24 février
Information de Benoît Le Coutelier, vicomte d’Auge, pour la mise hors de garde noble de Jean d’Anfernet, écuyer, seigneur de saint-Cloud-en-Auge (commune de Saint-Etienne-la-Thillaye), né en 1385, fils de Jean d’Anfernet, chevalier, mort audit lieu de Saint-Cloud en septembre 1399 ou 1400.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, p. 387.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle , XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 25.

1483 , 23 octobre – Saint-Etienne-la-Thillaye, Clarbec, Cresseveulle
Titres concernant des fonds à saint-Etienne-la-Thillaye, Clarbec, Cresseveulle et les familles Prunier, Gallot, Auber, Crevin, Le Cordier, Cordier de Genneville, et autres. Autres actes 18 novembre 1584; 4 août 1591; et 1723-1726.
= Arch. SHL. FL 483. 10 pièces.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
PARROISSE DE SAINT-ÉTIENNE DE LA TILLAYE.
206. Charles et Thomas, dits du Mont, Srs. de la Barberie, pour eux et leur freres, ont produit les vidisse de plusieurs lettres anciennes, entre lesquelles est une déclaration de l’an 1267, faisant mention d’un appointement entre Nicole et Robert du Mont, freres, fils de Henri, au sujet du fief du Mont Canisy et autres à eux échus. Et si ont montré, que Robert du Mont, leur ayeul, avant été taxé aux francsfiefs, en 1470, à 59 liv. tournois, il fut déchargé de la dite assiette, et elles lui furent restituées par ordonnance des commissaires, comme trouvé noble, par les informations qu’il avoit fait faire de son état de noblesse, et les lettres, chartes, et écritures qu’il avoit produites. Le procureur du Roi a requis qu’ils vérifient leur descente, autrement qu’ils soient assis. V. le n°. 291.
p. 116
Saint-Thomas-de-Touques
307. Guillaume du Mesnil, Sr de Lépinay, Jean,et Jacques , ses frères, et David du Mesnil, Sr du Couldray, leur cousin, ont dit être procréés de noblesse ancienne, suivant la généalogie par eux baillée; pour laquelle justifier, p. 117 ils ont produit plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe; desquelles la plus ancienne , date de 1406, est le traité de mariage de Jean du Mesnil, écuyer, Sr du Couldray, avec damoiselle Guillemette d’Aufresne, fille de messire Jean d’Aufresne, chevalier, seigneur de Saint-Cloud, et les autres justifient leur descente dudit Jean. Le procureur du Roi a requis qu’ils vérifient leur dite descente ou qu’ils soient assis. V. les nos 279, 283.
= LABBEY de LA ROQUE .- Recherche faite en 1540 , par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election , Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.

1572 , 14 septembre – Saint-Etienne-la-Thillaye
Partage entre les frères Bougard d’une pièce de terre nommée la Manderie, à saint-Etienne-la-Thillaye.
= Arch. SHL. FL 155.

1655 – 30 juin –
Dans un arrêt de la cour de Rouen, je trouve Anne Ballan, femme de Guillaume Breton, d’avec lui civilement séparée plaidans contre Guillaume Ballan à propos d’une pièce de terre nommée les Rouges Champs à Saint-Etienne-la Thillaye. L’arrêt de la cour la condamne à payer dans 3 mois la somme de 1142 livres 9 sols 4 deniers et 799 livres 4 sols pour les intérêts de la somme.
= Arch. 9 FB – 6 – Familles. Notes ms. Et. DEVILLE.

1657 – 12 juin –
Guillaume Ballan, conseiller du roi, lieutenant de robe longue en la prévoôté générale de Normandie, demeurant à Canapville, baille à fieffe à Jean Duneveu, une pièce de terre et une maison sise à Saint-Etienne-la-Thillaye, moyennant 55 livres et 2 poulets de rente, et pour bien prouver a propriété il baille en même temps une copie qu’il avait du 30 juin 1655, mais comme le fermier étant mort ne payait pas régulièrement sa rente il arriva que le 31 décembre 1660, le procureur de Guillaume Ballan fit saisir un evache de poil roux appartenant à Laurent Duneveu héritier de son oncle pour s’assurer le paiement des arrérages en retard.
= Arch. 9 FB – 6 – Familles. Notes ms. Et. DEVILLE.

1668 , 18 novembre – Beaumont-en-Auge
Pierre Porée, demeurant audit lieu, prend à loyer pour un an, de noble dame Elisabeth de Berault, veuve du feu sieur de Clerze, demeurant à Saint-Etienne-la-Thillaye, deux bêtes de harnais, l’un de poil noir, l’autre de poil rouge, pour en jouir pendant led. temps, à chage de les nourrir et gouverner bien et dument et de les rendre en bon état avec la somme de 12 livres tournois.
= Arch. SHL. – 9 FA. Fonds Et. Deville.

1708 , 24 juillet
Titres généraux: patronages, droits honorifiques – Arrêt du Parlement de Rouen dans l’affaire entre Louis de Clacy, seigneur de saint-Etienne-la-Thillaye et M. de Bouthillier de Chavigny, prieur de Beaumont au sujet d’un banc mis par la famille de Clacy dans le choeur de Saint-Etienne-la-Thillaye.
= AD. 76. 14 H 802.
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.

An IV , 9 thermidor ( 1796 , 26 juillet ) – Beaumont-en-Auge
Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Beaumont-en-Auge:
Beaumont: Le Sueur, meunier
Pierre Azif: Jean Pierre Le houx, meunier
Etiene: Moriniere, meunier
Cloud: Vve Hébert
Bourgeauville: andré le houx
Annebault: ?, meunier
Darnetal: chrétien, fait valoir
Glanville: c chrétien, deux meulles
= A.D. Calvados – L Administration IV Police 41

1848. – Archives SHL. 1F802 :
1848 : Enquête commerciale, artisanale et industrielle¬ concernant la région de Pont-L’Evêque (Bonneville, Canapville,¬ Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-L’Evêque, St Arnoult, St¬ Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste¬ Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville,¬ Villerville.

Insinuations – En 1664, levèrent la fierté Alexandre Le Bas, écuyer, sieur de Montgonge ( ?) âgé de 36 ans, né à Foulbec, près de Pont Audemer, Robert le Goueslier, écuyer, sieur de Vaudor, âgé de 30 ans, né à St Etienne la Thillaye près de Pont l’Evêque. Ils avaient tué de complicité dans la ville de Pont l’Evêque, près de la chapelle de l’hôpital, un sieur de la Tour, archer du vibailli de Rouen qui les insultait (Floquet – Privilège de St Romain Tome II p.482) – La belle terre du Buisson à St Etienne la Thillaye, route de Beaumont en Auge, dépend de la succession de Monsieur Richard Margueré, estimée à 273 000 F (Normand 11 avril 1863) Doyenné de Beaumont (2)

3 – Archives ShL:

Archives SHL : Carnets de Charles VASSEUR :
Doyenné de BEAUMONT (1)
13 – St ETIENNE LA TILLAYE –
– Sous l’invocation de St Etienne –

Patronage:
14e Albard Audonei Rothone
16e 18e les religieux de Beaumont

Curés:
Deschapelles 1764
Le Chapelain 1774
Gaubert 1783/1787

– Chapelle St Vincent –Capella S. Vincentii de Tilleya, fondée en 1341 Chapelle en l’église de St Vincent du Theil
Patron : le plus proche du fondateur –
Recherches des Nobles de Lisieux p.79 –

Archives SHL :
Achat du 11-02-2003. Lot n°5
50 / Saint-Etienne-la-Thillaye (canton de Saint-Etienne-la-Thillaye, Calvados). Famille Turgot, sieur de la Barberie à Saint-Etienne la Thillaye, 1580-1694, 29 pièces parchemin, 50 pièces papier.

SAINT CYR du RONCERAY


NOTES sur SAINT-CYR-du-RONCERAY – 14570

1 – Bibiographie :
2 – Références historiques :
3 – Archives SHL :

1 – Bibiographie :

CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III, page 815.Paroisse appelée Ronceray.

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados page 1242

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Le Ronceray, Ronchereyum, Roncherez, Les Roncerets, Le Roncerey.
L’église du Ronceray, située sur un plateau, entre les deux vallées de la Touque et de l’Orbiquet, est des plus insignifiantes. Composée, comme les autres églises de campagne, d’une simple nef et d’un choeur en retrait à chevet droit, ses parties caractérisées ne remontent pas au-delà du XVIe siècle. Peut-être, cependant, sous les crépis, trop bien entretenus, du choeur et d’une partie de la nef, trouverait- on des traces d’une construction romane, que nul indice ne révèle aujourd’hui.
Le portail, percé dans le pignon occidental construit en grand appareil, date de la dernière période ogivale. La porte cintrée a pour toute ornementation deux gros tores, qui tombent sur des bases polygonales. Au-dessus, s’ouvre une fenêtre ogivale, dont tout récemment on a fait disparaître les meneaux et les traceries, qui obstruaient le passage de la lumière. Cette mutilation et certaines autres modifications très-regrettables, que je ne détaillerai pas, rentrent dans l’ensemble d’un programme modernisateur, exécuté de 1843 à 1853, dont le résultat a été de faire disparaître le peu de cachet religieux que possédait cette église.
Toutes les ouvertures ont été, ou déformées ou refaites, soit à la fin du dernier siècle, soit récemment.
Le clocher est placé en avant du choeur, à l’extrémité orientale de la nef ; il date du XVIe siècle. C’est une svelte pyramide à pans coupés, garnie de lucarnes dentelées sur les faces, couverte d’essentes.
A l’intérieur, rien absolument qui puisse captiver l’attention.
Les voûtes de bois ont été enduites, comme les murs, d’une épaisse couche de mortier et de badigeon.
Les retables des trois autels appartiennent au règne de Louis XV.
Les seuls objets d’ameublement ancien, échappés à la rage novatrice, sont un pied de lutrin de forme hexagonale d’un vaste diamètre, à panneaux plissés ; les fonts baptismaux, cuve cylindrique sans ornements, et un bénitier à cuvette hémisphérique godronnée.
La cloche est moderne.
L’église du Ronceray est sous l’invocation de saint Cyr et de sainte Julitte. Elle était comprise dans l’archidiaconé du Lieuvin, doyenné d’Orbec, comme au civil, dans l’élection de Lisieux, sergenterie d’Orbec. Cette paroisse compte 345 habitants; sa population n’a pas sensiblement diminué depuis cent ans.
Ce fait trouve peut-être son explication dans la nature des occupations de ses habitants, la plupart tisserands.
La terre seigneuriale du Ronceray faisait partie du fief de Tordouet, et fut possédée successivement, comme lui, par les du Bysson, les de Saint-Ouen et les Chaumont-Quitry.
Le 17 décembre 1774, Antoine-Anne-François de Chaumont, comte de Quitry, mestre de camp de cavalerie, chevalier de l ordre royal de St-Louis, vendit la terre du Ronceray, moyennant 28,300 livres, à Jean Moulin, laboureur. Elle lui était échue dans les partages faits, le 15 mai 1770, entre lui et son frère, le marquis de Quitry, seuls enfants mâles de Jacques-Antoine de Chaumont, marquis de Quitry, et de Mme Anonyme du Fay.
Cette vente fut résiliée l’année suivante par clameur féodale, introduite au nom du marquis de Quitry, seigneur d’Orbec et Bienfaite, dont relevait le fief de Tordouet.

2 – Références historiques :

Promenade dans le canton d’Orbec-en-Auge – R.GUIBLAIS.
La communes de Saint-Cyr-du-Ronceray appartenait autrefois au canton de Fervaques, et fut rattachée à celui d’Orbec par arrêté du 6 brumaire de l’an X ( 29-10-1801).
Le clocher du XVI° siècle était placé, autrefois, sur l’extrémité occidentale de la nef. Vers 1850, l’abbé Locard, transporta cette svelte pyramide, sans la démonter, sur l’extrémité orientale de la nef où elle se trouve actuellement.

1407, mars – Saint-Cyr-du-Ronceray – Tordouet
Lettres de présentation par Odon de Saint-Ouen, écuyer, seigneur de Tordoit et de Sainct Sir des Roncherez, au droit de sa femme – de maistre Olivier du mont, pour la cure dudit lieu de S. Cir, vacante par le trépas de messire Jehan Legrix, prêtre, derrain curé
= « Original en parchemin. Des Archives de la Baronnie d’Orbec. Communiqué par M. Ch. Vasseur, le 7 septembre 1869. »

1407 juin – Saint-Cyr-du-Ronceray
Collation pour Guillaume Le Cesne, prêtre, de la cure de St. Cir des (Roncerez) vacante par le décès de Guill. du Bosc, prêtre, dernier possesseur, sur la présentation de noble dame Ysabelle Cardonnel, veuve de feu Henry (du Bysson) (du Buisson), chevalier.
Délivrée par les vicaires généraux, l’évêque Guillaume d’Estouteville, étant « a suis civitate et dioci notorie nunc absentis »
= « Original en parchemin d’une bonne écriture. Sceau arraché. Des Archives de la Baronnie d’Orbec. Communiqué par M. Ch. Vasseur, le 7 septembre 1869. »

1440 16 juillet – Saint-Cyr-du-Ronceray
Collation par Jean Legris, prêtre de la cure de St. Cir de Roncherez, vacante par décès de Guill. le Cesne, sur la présentation du Roi de France et d’Angleterre, à cause de la garde des enfants de feu Henry du Bysson (du Buisson). Délivrée par le vicaire général de Pierre Cauchon, absent.
= « Original en parchemin, le sceau arraché. Des Archives de la Baronnie d’Orbec. Communiqué par M. Ch. Vasseur, le 7 septembre 1869. »

1444
Compte de Jean Le Muet
pp. 128-129 (10) – De rente achettée sur le tènement au seigneur de Tordoit par Henry du Buisson pro toto anno xxiij l.
( » Tordouet était un fief fief entiier dont le chef se trouvait dans la paroisse du même nom et qui s’étendait sur celle de la Chapelle-Yvon et des Roncerets. Henri du Buisson, écuyer, rendit aveu au roi pour ce fief le 8 octobre 1413. Il était fils de Henri du Buisson, chevalier et d’Ysabeau Cardonnel, qui était veuve dès 1397; son frère Thomas devint seigneur de Friardel (à Préaux) par son mariage avec Jacqueline Le Breton. Henri du Buisson dut solliciter du roi Henry VI des lettres de rémission à la suite d’une rixe qu’il eut en mars 1432 avec un dénommé Massot Hébert, habitant de Tordouet, qui mourut sous ses coups; elles lui furent accordées le 5 septembre 1432 (A.N. JJ, 175, N° 143. Chancel. Henry VI t. II, p. 201) Il mourut vers 1440, laissant des mineurs. Sa fille devint dame de Tordouet et épousa Odon de Saint-Ouen, écuyer, qui rendit aveu au roi pour ce fief le 8 juin 1452.
Leur postérité possédait encore ce fief au milieu du XVIe siècle ».)
= EDIT.: Henri de FRONDEVILLE Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Jean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes IV.

1533 jeudi 30 janvier – Courtonne-la-Meurdrac
Robert Davy, de la paroisse de Saint-Cyr-du-Ronceray, vend à Jehan Le Val¬loys, écuyer, seigneur de Putôt et de Gouvis, le fief, terre et seigneurie de La Rocques, situé et assis es paroisse de Courtonne, Cordebugle et environ, moyennant cent livres tournois.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville – Arch. M.C. Copie

1565 jeudi 26 avril – Tordouet
Noble personne Me Loys Duboys, chanoine de Lisieux et curé de Cambernon, demeurant à Lisieux, rend et remet ès mains de noble homme Olivier de Saint-Ouen, seigneur de Tordouet, le fief, terre et seigneurie de Monnay, assis et situé aux paroisses ded. lieu de Tordouet, Saint-Cyr-du-Ronceray, La Chapelle-Yvon et environs et en état que led. Duboys l’a eu et acquis de noble personne Me Guy de Saint-Ouen, curé de Saint-Martin-de-l’Espinay-Tesson, de présent demeurant à Lisieux, lors seigneur dud. fief et seigneurie de Monnay, oncle dud. seigneur de Tordouet, duquel ledit fief est tenu. Selon les lettres du 18 août dernier led. Duboys avait acquis led. fief moyennant la somme de 500 livres.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.

1615 : 1er décembre :
Archives SHL : 1F286 : 1er décembre 1615 : Jehan Dédelet de la paroisse de St¬ Cyr du Ronceray vend et cède à Jude Roussel une pièce de terre¬ nommée le clos Livet.

1780 27 janvier – Tordouet
Jean Bauche, de la paroisse de Tordouet, vend à Pierre Cullier, de la paroisse du Ronceray, deux pièces de terre sises à Tordouet.
= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Parch. 2 ff.

1798 an VI 23 prairial/ 1798 11 juin – Fervaques
Vente à Jean Gullier fabricant de frocs, demeurant à Saint-Cyr-du-Ronceray, une pièce de terre en labour, sise à Fervaques, près du chemin de Lisieux au village de Boeuf Martin et allant au Sap, moyennant la somme de 256 livres.
= Arch. SHL. – Analyse Et. deville

3 – Archives SHL :

Carnets de Charles Vasseur : Doyenné d’Orbec :
7- LE RONCEREY (= Saint Cyr du Ronceray.)

– Insinuations
– Sous l’invocation de St Cyr
– Curés:
Nollet 1764
de Malvoux 1774
Deshayes de Bonneval 1784-1787

– Deux descriptions de l’église dont une de 1853

– Description de la cloche : J’ai été bénite par Messire Loquard, nommée Louise Désirée. Parrain, Monsieur Cantrel Louis, Joseph Toussaint, maire de la commune ; Marraine : Madame Agathe Désirée Delamare épouse de Monsieur Fauquet adjoint.
Fondue par Paul Havard à Villedieu et vendue par Dutot de Seez

– Recherches de 1524 : néant

– Arrière-ban de 1562 :
Maistre Guy de St Ouen écuyer, avocat seigneur de Monney, assis à Roncherey. Collation pour Guillaume le Cesne, prêtre de la cure de St Cyr des Roncerez, vacante par décès de Guillaume du Bosc, prêtre dernier possesseur sur le présentation de Noble Dame Ysabelle Cardonnel veuve de feu Henri du Bysson, chevalier. Juin 1407. Collation Jehan Legris, prêtre de la cure de St Cyr du Roncherez, vacante par décès de Guillaume Le Cesne sur la présentation du Roy de France et d’Angleterre, à cause de la garde des enfants de feu Henri du Bysson.

– 16 juillet 1440. Lettre de présentation par Odon de St Ouen, écuyer et seigneur de Tordouet et de St Cyr du Roncherez au droit de sa femme, de Maître Olivier du Mont pour le cure dudit lieu de St Cyr Roncherez vacante par le trépas de Messire Jehan Legris prêtre.

– Mars 1467 Collation pour Guillaume de St Pierre, clerc de la cure de St Cyr du Roncherez, vacante par décès d’Olivier du Mont, sur le présentation de Noble Homme René de St Ouen, écuyer sieur de Toàrdouet et du Roncherez. 24 février 1496.

– RECHERCHE DE 1666

Jacques de Seuray, seigneur des Essards ;
Jacques Anthoine de Chaumont, chevalier marquis de Guitry, baron d’Orbec, seigneur de Bienfaite, Tordouet, Lecques, St Michel en Languedoc, la Chapelle Yvon, Le Roncerey et autres terres et
Seigneuries 3 juillet 1723, 9 décembre 1732,1er février 1734 et 14 juillet 1735. Il avait épousé Haute et Puissante Dame Anonine du Fay qui recevait aveu le 3 septembre 1739, comme tutrice de ses enfants mineurs.

– 10 octobre 1673 Procès-verbal de foi et hommage prêté au Roy par Guy de Chaumont chevalier pour la Baronnie d’Orbec, Bienfaite, Tordouet, le Roncereyà lui appartenant par avancement d’hoiries à lui fait par Henry de Chaumont, chevalier, marquis de Lesques, son père.
Haut et Puissant Seigneur Jacques Guy Georges Henry de Chaumont, chevalier marquis de Quitry, baron d’Orbec et de Bienfaite, seigneur et patron des paroisses de Tordouet le Roncerey, la Chapelle Yvon etc…le 12 août 1771.

– 17 décembre 1774 : Vente devant les tabellions de Paris par très Haut et Très puissant Seigneur Antoine Anne François de Chaumont comte de Quitry, maître de camp de cavalerie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St Louis, demeurant à Paris cour de L’Orme, enclos de l’Arsenal, paroisse St Paul, à Jean Moulin, laboureur de la ferme de Ronceray, située sur la paroisse du même nom, qui lui était parvenue pour la plus grande partie de la succession de Haut et Puissant seigneur Jacques Antoine de Chaumont, marquis de Quitry, son père, puis de Dame Anonyne du Fay, sa mère, par le partage des biens normands provenant desdits Seigneur et Dame le 15 mai 1770 entre le vendeur et Monsieur le Marquis de Quitry, son frère aîné, seuls enfants mâles desdits seigneur et dame. Ladite ferme du Ronceray tenue du fief de Tordouet en exemption de tout service seigneurial ; prix 28300 livres. Cette vente se trouva résiliée par la clameur féodale faite le 7 novembre 1775 par le frère aîné représenté par Marie Victoire de Margeot, son épouse.

Archives SHL : Achat du 11- 02-2003. Lot n° 71
8) PRÊTREVILLE ET SAINT CYR DU RONCERAY, 1/ 1463, papier, assiette de 30 livres et de 50 livres ; 2/ 1605, papier, vente de terre à Saint Cyr du Ronceray.

SAINT ANDRE d’HEBERTOT



NOTES sur SAINT-ANDRE-d’HEBERTOT – 14555

1 – Bibliographie :
2 – Pièces Justificatives:
3 – Archives SHL:

1 – Bibliographie :

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 341.

DANDURANT Michel, (monuments ou sites visités:) « Beaumont-en-Auge »; Château de Saint-André-d’Hébertot; Saint-Léger-sur-Bonneville. Manoir de Saint-Léger; Canapville: Manoir de Prétot; Bonnebosq: manoir de Champ-Versant; Auvillars, Manoir de la Bruyère; Reux, panorama et château; Clarbec: Manoir du Mesnil-Poisson; Cambremer, manoir du Bais » dans 145e Congrès de l’Association normande… », AAN, 1987 (1988), pp. 3-54.

DECAENS Joseph, L’enceinte de la chapelle Colbert de la forêt de Saint-Gatien, près de Vieux-Bourg, in Mélanges d’Archéologie et d’Histoire Médiévales en l’honneur du Doyen M. de Bouard, Genève-Paris, 1982, pp. 91-104

DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé–sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p.; pp. 134-141

DEVILLARD Philippe : Quelques personnages civils normands du Premier Empire ; BSHL N°55 décembre 2003. (Vauqelin)

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados page 247.

« Excursion du 16 juillet 1918 (Les Authieux-sur-Calonne, Saint-André-d’Hébertot) », BSHL, N° 23, 1918, pp. 13-14

Dr Jean Fournée, « Eglise du prieuré de Beaumont-en-Auge; Saint-André-d’Hébertot.. AAN, 1987 (1988), pp. 3-54.

FOURNEE Dr Jean,  » Remarques sur le culte et l’iconographie de Saint Nicolas en Normandie. A propos des statues de Saint Nicolas à Beaumont-en-Auge, Saint-André-d’Hébertot et Saint-Pierre-Azif « , AAN, 145, 1987 (1988), pp. 97-102

GIFFARD, Lettre adressée à CAUMONT Arcisse de, 30 mai 1833
= A.D. Calvados. Legs Travers, 1941, F. 6038

GUILMETH Auguste, Bourg de Blangy, s.l., s.d. (note manuscrite E.D.: Rouen, 1849). In-12, 48 p.; pp. 47-48: Saint-André-d’Hébertot;

LE CACHEUX Paul, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol.. In-8°; Hébertot, I, 317, 338.

LE COURT Henry, Le Château d’Hébertot dans La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie.; réédit. Corlet, t. II, pp. 201-203
(propriété de GILLOTIN, restaurée par RUPRICH-ROBERT)

LESAULNIER Chanoine, « Les Moines au pays d’Hébertot », Société des Amis de Pont-l’Evêque, Recueil III, 1952, pp. 9-32

MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.; Saint-André-d’Hébertot : ancien prieuré; Château d’Aguesseau;

PERARNAU Philippe : Nicolas VAUQUELIN itinéraire d’un savant. BSHL n°37, décembre 1996

ROBLOT-DELONDRE, « Notes sur Hébertot « , Revue catholique de Normandie, 36e année, 3e livr., mai 1927, pp. 162-167.; 37e année, 6e livr., novembre 1928 (fin), pp. 321-331

ROBLOT-DELONDRE Mme : Histoire de la paroisse de Saint André d’Hébertot. Archives SHL, NE 000, Erudits divers.

RUPRICH-ROBERT V., L’architecture normande aux XI° et XII° siècles en Normandie et en Angleterre, Paris, Lib. des imprimeries réunies, 1884-1889; Réimpression par Gregg international publishers LTD, 1 Westmead Farnborough, Hants, G-B., 2 vol.. In fol. 340 et 176 pl. 36 £
(Beaumais; Ecajeul: p. 72; Friardel p. 59 abside semi-circulaire; Jort, Ouilly-le-Vicomte, p. 72; Saint-André-d’Hébertot, p. 99; Saint-Jean-de-Livet: p. 105, 112 – ouvertures triangulaires; Saint-Martin-de-la-Lieue: p. 105, 112, ouvertures triangulaires; Vieux-Pont: p. 72, 89, 100.

SAINT-GERBOLD Sœur Marie, Monographie de Saint-André-d’Hébertot, m.s., s.d. c. 1885, 8 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9466

SEYDOUX Ph., Le Château de Saint-Benoît-d’Hébertot in Châteaux du Pays d’Auge et du Bessin

SOULANGE-BOUDIN Henry, Les Châteaux de Normandie – 69 monographies, Paris, Van Oest, 1949. In-4°, 154 p.
Hébertot, p. 41

TREUIL-DEMARS Martine, « Les églises romanes du Nord du Pays d’Auge: Saint-André-d’Hébertot », PAR, 42, N° 8, Août 1992, pp. 2-9

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par M. Charles Vasseur.

St.-André-d’Hébertot, S. Andreas de Hebertot.
Ce qui frappe d’abord, en considérant l’église, c’est sa tour en pierre, chose rare dans la contrée. Quoique d’une certaine hauteur, ce n’est qu’une surélévation des murs sud-ouest, sans que rien, en plan, vienne accuser un membre d’architecture particulier. Elle n’a pas même de contreforts (V. la page suivante). Du reste, elle est romane, et présente une particularité que l’on a déjà plusieurs fois constatée dans des constructions d’une antiquité non équivoque; ses angles sont évidés comme si ses quatre murs ne se trouvaient que juxtaposés.
Ses quatre faces offrent une similitude complète. La base est pleine et sans ouvertures. C’est seulement à la hauteur intermédiaire qu’apparaît une petite fenêtre cintrée, étroite, vraie fente dans le mur. Au-dessus se trouvent deux petites ouvertures jumelles, carrées, qui ne présentent pas non plus une grande largeur. L’étage proprement dit est éclairé sur chaque face par une grande baie cintrée, subdivisée en deux arcades, également cintrées au moyen d’une colonnette centrale dont le chapiteau et la base ne sont formés que de grossières moulures. La corniche est ornée de modillons.
Au-dessus se trouve une construction carrée, en ardoise, qui enferme le beffroi des cloches, et que termine une toiture pyramidale.
Les deux murs latéraux de la nef sont symétriques, sauf quelques additions de détail. Ils étaient primitivement romans.
Trois contreforts plats délimitent les trois travées vers le midi ; le côté du nord est consolidé par deux autres gros et massifs piliers butants qui paraissent modernes. Les trois contreforts du nord datent du XVII. siècle, ainsi que les deux fenêtres qui sont ouvertes dans la muraille. Au midi, on trouve dans la première travée la porte d’entrée, de l’époque primitive ; elle a dû subir quelques retouches. Dans les deux autres travées sont des fenêtres modernes.
Les murs sont en pierre d’appareil et les corniches portées par des modillons à figures grotesques.
Au dernier siècle, on a percé une porte dans le mur de l’ouest, qui est soutenu par un contrefort du XVIe. siècle.
Le choeur fait retraite sur la nef. Le mur méridional est resté roman, avec contreforts plats et corniches à modillons.
Les deux fenêtres sont modernes. On trouve une ouverture romane dans le mur du chevet, soutenu par deux contreforts, et construit, comme le reste, en pierre d’appareil.
C’était une fenêtre cintrée, présentement bouchée. Nous en trouvons une autre étroite, d’assez petite dimension, dans le mur du nord. Toute cette travée est romane et bien caractérisée.
Une chapelle fait saillie dans la largeur de la seconde travée (V. le plan, p. 347). Elle date du XVe. siècle. Les murs sont construits simplement en blocage ; les contreforts seuls sont en pierre de taille. Dans le pignon et dans le mur de l’est sont deux belles fenêtres flamboyantes. Celle de l’ouest est cintrée, subtrilobée. Une porte, dans le style Louis XV, a été percée dans le pignon. En pénétrant dans l’intérieur, il faut aller droit au choeur. Ses deux travées sont d’un style roman sévère et nerveux, et d’une conservation malheureusement
bien rare. Les voûtes sont en pierre ; un arc-doubleau les sépare en deux sections sur lesquelles se croisent de grosses nervures toriques pour former les arceaux. Les retombées sont portées par des faisceaux de grosses colonnettes trapues demi-cylindriques. Nous avons trouvé déjà ce système, rare dans le pays, aux parties les plus anciennes de l’église de St.-Ymer, qui peuvent remonter au XIe. siècle.
Le sommet de l’arc-doubleau a été orné, probablement au dernier siècle,
d’un écusson aux armes de Nollent, trois roses avec une fleur de lis en coeur. L’autel est du XVIIe. siècle, simple, mais de bon goût. Le tombeau a été enduit d’une épaisse couche de peinture brun-rouge ayant des prétentions à simuler l’acajou, ce bois exotique si chéri du premier Empire : cependant il est en marbre, c’est-à-dire était en marbre lorsqu’il fut donné à l’église par noble dame Françoise-Marthe-Angélique de Nollent, veuve de messire Henry-François de Paule d’Aguesseau. La généreuse donatrice a pris soin de nous laisser son nom au moyen du blason accolé entouré d’une cordelière, qui remplit un cartouche au milieu de l’entablement. Il est surprenant que ses émaux aient trouvé grâce devant l’amateur d’acajou. Le premier est de gueules à deux fasces d’or accompagnées de 6 coquilles de même, posées 3, 2,1. Le second est d’argent à trois roses de gueules,posées 2 et 1, à la fleur de lis de même, en coeur (Au moment où j’imprime cet article, j’apprends que cet autel vient d’être modifié. L’écusson des Notent est jeté dans le cimetière sous le larmier du toit. DE CAUMONT).
La grille du sanctuaire est en fer forgé. Chaque compartiment se compose d’une grande fleur de lis habilement contournée, portant, au centre, une coquille dorée, peut-être en mémoire des coquilles d’Aguesseau. L’arc triomphal est roman. Sa voussure est formée de trois rangs de claveaux en retraite l’un sur l’autre; le dernier s’arrondit en tore. Il est porté par des gros piliers cylindriques formés de colonnettes engagées, dont les chapiteaux ont peu de relief, comme ceux des autres colonnettes du choeur.
La chapelle, qui double pour ainsi dire le choeur, communique avec lui par une arcade romane, et avec la nef, par une arcade ogivale à moulures prismatiques, portée par des piliers arrondis à bases polygonales. La voûte est en merrain et ne manque pas d’élévation. La fenêtre de l’est a conservé dans ses lobes quelques minces débris de ses brillantes verrières.
Près de l’autel, il faut considérer une très-grossière statue d’évêque, au bas de laquelle on lit: S. Firmin. Je la crois ancienne.
La nef est voûtée également en merrain.
Dans le mur du midi existe une piscine du XVI siècle, et dans les fenêtres du nord, des vitraux de la même époque, d’une exécution médiocre.
La plus petite des deux cloches est antérieure à la Révolution.
Sur sa panse on retrouve le blason qui a été décrit en parlant de l’autel du choeur : elle porte l’inscription suivante :


CETTE CLOCHE A ÉTÉ FONDUE EN 1779 ET NOMMEE ANGELIQUE PAR
HAUTE ET PUISSANTE DAME MADAME FRANCOISE MARTHE ANGELIQUE DE
NOLLENT VEUVE DE HAUT ET PUISSANT SEIGNEUR HENRY FRANCOIS DE
PAULE DAGUESSEAU CHEVALIER CONSEILLER DETAT ORDINAIRE ET AU CONSEIL
ROYAL DU COMMERCE DAME DE CETTE ÉGLISE ET DE LA PAROISSE DHESBERIOT
ET AUTRES LIEUX ET PAR HAUT ET PUISSANT SEIGNEUR MESSIRB
NICOLAS IACQUES DE NOLLENT CHEVALIER SEIGNEUR DE COULERVILE CHEVALIER
DE L’ORDRE ROYAL ET MILITAIRE DE SI LOUIS ET BENIE PAR Mre
FRANCOIS DURIEZ CHANOINE REGULIER PREMONTRE DE L’ABBAYE DE IOYENVAL
PRIEUR D’HESBERTOT.
1. E. CHARTON ET A. DUBOIS FONDEURS.

Château.
— Dès le XIIe. siècle, il y avait un château d’une certaine importance à Hébertot, et l’Itinéraire de Jean-Sans-Terre, publié d’après les rôles conservés à la Tour de Londres, prouve que ce prince était au château d’Hébertot le 30 mai de l’an 1200 et qu’il y passa le 28 et le 29 décembre de l’année 1202 (Voir le tableau que j’ai publié dans l’Atlas du t. V de mon Cours d’antiquités).
Le château actuel d’Hébertot est dans une situation magnifique, un rideau de sapins de la plus belle venue garnit les collines qui l’entourent : il est assis au milieu d’un vaste enclos planté d’avenues séculaires, de charmilles, de bosquets, orné de cascades, entouré en un mot de toute la splendeur des grandes résidences féodales du XVIIe. siècle.
Il s’élève sur un terre-plein entouré de douves profondes, alimentées par un petit cours d’eau. La construction se divise en trois époques, qui s’accordent néanmoins parfaitement ensemble et offrent un aspect imposant.
La partie la plus ancienne est un gros pavillon, que l’on pourrait presque appeler un donjon, auquel le temps a laissé une teinte grisâtre qui ne manque pas d’harmonie. Son toit rapide est porté sur une corniche à corbeaux saillants, avec mâchicoulis. On l’a attribué à Louis XIII.
Il occupe l’extrémité des constructions. Contre son flanc s’appuie le corps principal du château, sans détails architectoniques, mais encore assez grandiose. Je crois que ce bâtiment date au plus tôt du règne de Louis XIV. Le propriétaire y a récemment ajouté une bâtisse assez bien comprise, que termine une svelte tourelle, dont l’image se mire dans l’eau, à l’extrémité opposée au donjon.
Si l’extérieur a été respecté par les propriétaires successifs, malgré la mode, cet ennemi barbare des choses les plus belles, il n’en a point été de même pour l’intérieur. Il a été ravagé pour satisfaire à ce qu’on nomme les exigences des moeurs de chaque époque successive. Aussi est-on heureux de voir encore un petit salon, ou plutôt une galerie assez étroite, dont le plafond, peint sous Louis XIV, est orné à chaque angle des blasons des anciens maîtres. Ils ont été décrits avec d’autres, que nous trouverons plus loin, dans le Bulletin monumental ( t. XVIII, p. 192 et suiv. ) par Mme. Philippe-Lemaître, et nous avons reconnu l’exactitude de cette description. Disons seulement que ce sont des alliances de la famille de Nollent, et que les trois fleurs de lis de France figurent dans les quartiers.
Cette pièce sert d’antichambre au grand salon, ou , pour parler plus archéologiquement, à la grande salle qui occupe tout le reste du rez-de-chaussée du donjon. Cette grande salle, dans son dernier état, avait été décorée également sous le règne de Louis XIV. Un plafond de plâtre couvrait les solives et les sommiers ; des trumeaux peints à l’huile surmontaient les portes ; la cheminée, l’immense cheminée,
avait été réduite à des proportions exiguës, et sa large hotte disparaissait sous une toile allégorique, véritable généalogie peinte, où figurent quatorze alliances des Nollent. On en trouve la description dans le travail de Mme. Philippe-Lemaître.
Sous ces pastiches de l’avant-dernier siècle, on vient de retrouver une ornementation incontestablement contemporaine de la construction. La cheminée dégagée a pour pieds-droits deux pilastres cannelés d’ordre dorique : un blason en relief occupe le centre du manteau. Les poutres et poutrelles du plafond, la frise du haut des murs sont tout couverts de rinceaux d’une riche composition, de tons bien entendus, et dont la restauration sera facile. Dans les entrelacs de la frise apparaît une nouvelle série de blasons dont plusieurs répètent les armoiries déjà décrites ; mais qui sont accompagnées des noms des familles auxquelles ils appartenaient. J’en ai compté onze, non compris le blason en relief du manteau de la cheminée qui porte les trois roses et la fleur de lis de Nollent. Comme Mme. Philippe-Lemaître n’a point connu ces blasons, j’en donne ici la liste, en commençant par la droite du spectateur :
1°. D’argent fretté de sable de 6 pièces, au chef d’or chargé de 3 roses de Au bas, on lit : Herbetot.
2°. D argent à la bande fuselée de gueules. — Caurel-Taoni.
3°. Party, au 1er. de Nollent ; au 2e. coupé au 1er. échiqueté d’or et d’azur, au 2p. d’argent à 3 lions de sable couronnés de gueules.
4°. D’or au lion d’azur armé et lampassé de gueules. — Roncy-Plenne.
5°. De gueules à 3 maillets d’or 2 et 1. — Mouchy.
6°. D’argent fretté de sable.
7°. De gueules à la bande d’argent accompagnée de 6 croisettes de même, fleuronnées au pied fiché.— Poix.
8°. D’argent au lion coupé de sable et de gueules. — D’Halluyn.
9°. De gueules à 3 lionceaux armés et lampassés d’argent.- Hasse.
10°. D’argent fretté de gueules. — Rochefey.
11°. D’azur au chevron d’or accompagné de 3 pommes tigées et feuillées du même. — Pomereuil.
On voit sur la hauteur, tout près et à l’ouest du château, une habitation moderne qui appartient à Mme. Du Hamel : elle a été construite sur une dépendance du château seigneurial.
Aujourd’hui le chemin de fer, qui passe à peu de distance sur un énorme remblai avant d’entrer dans un tunnel, masque, du côté du sud, la vue de la vallée.
Monument à la mémoire de Vauquelin. — Sur les confins de la commune de St.-André, à l’embranchement des routes de Pont-Audemer et de Cormeilles, on voit une borne monumentale cylindrique avec soubassement carré, semblable à celles que j’ai fait ériger sur plusieurs points pour rappeler des faits historiques. Je l’ai donnée, en 1849, aux habitants d’Hébertot pour y consacrer un souvenir à la mémoire du chimiste Vauquelin.
Ma pierre a été entourée d’une grille ; on y a gravé l’inscription suivante :

A
L N VAUQUELIN
CHIMISTE
LE PAYS OU IL EST NÉ
NÉ A SAINT ANDRÉ D’HÉBERTOT
LE 16 MAI 1743.
MORT A SAINT ANDRÉ D’HÉBERTOT
LE 14 NOVEMBRE 1829.
A L’AUTEUR DES DÉCOUVERTES
DU CHROME ET DE LA GLUCINE
ACTIF PROMOTEUR
DE L’ANALYSE CHIMIQUE RIGOUREUSE


La tombe de Vauquelin existe dans le cimetière d’Hébertot : c’est une stelle en marbre blanc.
St. -Aiidré-d’Hébertot faisait partie de l’élection de Pont- l’Évêque, sergenterie de St.-Julien-sur-Galonné. On y comptait 3 feux privilégiés et 180 feux taillables. Ce nombre considérable de feux nous fait connaître l’importance qu’avait autrefois la paroisse de St.-André-d’Hébertot.
L’église, par sa construction, sert aussi à l’attester, tout autant que la puissance et la richesse de ses patrons, les abbés de Joyenval.
L’enclos du cimetière forme enclave dans l’enceinte du qui parc entoure le château ; c’est en 1240 que Guillaume du Pont de Larche, évêque de Lisieux, avait donné le patronage de l’église à la puissante abbaye chartraine.

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SAINT-ANDRÉ-DE-HÉBERTOT.
277. Olivier de Nollent, Sr. de Fatouville, et Me. Roger de Nollent, sieur spirituel et temporel de Trouville, freres, ont produit plusieurs lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe, qui justifient leur descente de Jean de Nollent, leur bisayeul, qui fut Sgr. de SaintLéger-sur-Bonnevile, et épousa damoiselle Marguerite de la Harusse, duquel Jean le nom et état de noblesse est justifié par la Ire. des dites lettres, datée de l’an 1406. V. le n°. 319.
278. Jean de Sandret, Charles et Helie, ses fils, ont dit avoir acquis le degré de noblesse par les francs-fiefs , où Nicolas, son pere , avoit été taxé à 30 liv., comme tenant le fief de Toup, et deux portions de fief ou vavassories nobles, joûte la quittance du 18 mars 1471, signée : Montfaut, et la lettre des commissaires des dits francs-fiefs du 14 décembre 1472., et plusieurs autres lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe. Le tout vû par le procureur du Roi, il a requis , que le dit Jean vérifiât être fils légitime du dit Nicolas, autrement qu’il fût assis.

SAINT-ANDRÉ-D’HEBERTOT. – Au lieu-dit « La Falaise » , vestiges d’un ancien château féodal (12).
(12) Soeur Saint-Gerbold, Monoqr, de Saint-André-d’Hébertot, s. d, (vers 1885) mss. Archiv. du Calv.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

3 – Archives ShL:

VASSEUR Charles : Archives SHL « Doyenné de TOUQUES ».
27 – SAINT ANDRE D’HEBERTOT – ST Andreas de Hebertot

Voir :
Montfaut p.28
Bulletin Monumental tome XVIII p.192
D’Hozier 330-377
Pierre Vastel né Hébertot voir Boizard
Recherche des Nobles de Lisieux p.104 n°277
Bulletin Monumental 1862 p.558
Vauquelin chimiste – Normand du 24 avril 1869
Formeville II p.98
St André d’Hébertot – Origine du patronage – Lettre de Monsieur de Neuville du 6 juin 1875
Bulletin de la Ste Historique n°5 p.56-57.
Monument de Vauquelin à St André d’Hébertot – Annuaire Normand 1862 p.512.
Bulletin des Antiquaires de Normandie Tome VII 1874 p.87-112.

Election de Pont l’Evêque sergenterie de St Julien sur Calonne 3 feux privilégiés 180 feux taillables.

Sous l’invocation de St André

Patronage:
16e et 18e Abbas Gaudii valeis diocèse Carnot (?)
(Joyenval)
Charité fondée dans la même : patron L’Evêque.

Curés:
de la Haye 1764
Duriez 1783-1787

Déclaration de 1751 : curé Pierre de la Haye, chanoine régulier de Notre Dame du Valde Bayeux.
Revenus : les verdages.

Prior St Andre d’Hébertot
Ce patronage fut donné à Joyenval par Guillaume du Pont de l’Arche, évêque de Lisieux en 1240.

Insinuations:

Description de l’église du 25 mai 1859

Dans le cimetière est le tombeau de Vauquelin à la mémoire duquel on a élevé une colonne à la jonction des deux grandes routes de Pont Audemer et de Beuzeville.

Description de la cloche
Cette cloche a été fondue en 1779 et nommé Angélique par Haute et Puissante Dame Madame Françoise, Marthe, Angélique de Nollent, veuve de Haut et Puissant Seigneur Henry François de Paule d’Aguesseau, chevalier, conseiller d’état ordinaire et au conseil royal du commerce, dame de cette église et de la paroisse d’Hesbertot et autres lieux, et par Haut et Puissant Seigneur Messire Nicolas Jacques de Nollent, chevalier seigneur de Coulerville, chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, bénie par Messire François Duriez, chanoine régulier prémontré de l’Abbaye de Ioyenval, prieur d’Hesbertot ;
I.B Charton et A. Dubois, fondeurs.
Sur cette cloche est un bel écusson accolé d’Aguesseau et de Nollent.

Description du château et détail des écussons appartenant tous à la famille de Nollent.

Léproserie de Hustel de Hébertot, réunie à l’Hôpital de Pont l’Evêque le 13 juillet 1696 (Léchaudé d’Anisy – Mémoires de la Ste des Antiquaires tome XVII p.171)

Itinéraire de Jean sans Terre – Hébertot
30 mai 1200
28-29 décembre 1202
18 avril 1203 à Trianon
22-25 août à Trianon
10-11 septembre à Trianon
12 septembre à Hébertot
29 septembre à Trianon
4 et 6 novembre à Trianon
7 novembre à Hébertot

On annonce dans les journaux de Caen la destruction du retable de St André d’Hébertot pour ouvrir la fenêtre du chevet à laquelle on mettra une belle vitrine en couleur. C’est le blason des d’Aguesseau qui froisse surtout Monsieur le Curé. N’est-ce point plutôt à Monsieur Gilottin qu’il porterait ombrage ? (Vers le 10 septembre 1861).

Le chancelier d’ Aguesseau fut d’abord avocat du Roy au Châtelet, six mois après avocat général au Parlement. Il eut deux fils Monsieur l’Abbé d’Aguesseau et Monsieur de Valjoint. (Journal des Savants Juin 1737 p.368)

Journal de Verdun avril 1737
Madame Anne Louise Françoise Dupré, épouse Monsieur Jean Baptiste Paulin d’Aguesseau de Fresne, conseiller d’état, mourut dans la même ville, Paris, dans la 18e année de son âge.

1731 – Henri François de Paule d’Aguesseau, fils aîné du chancelier, marié récemment à Marie Angélique de Nollent, d’Hébertot en Auge, était en ce moment au château d’Hébertot près de Pont l’Evêque.

Lettres inédites de Monsieur le Chancelier d’Aguesseau, publiées par Monsieur Rives in 8° 1823 (Floquet – Parlement VI p.209)

Autres Archives SHL :
1587 Novembre 1587 St André d’Hébertot
Archives SHL : 1F829 : Novembre 1587 : St André d’Hébertot : fieffé d’une pièce de terre et 2 maisons et droit de « pillaige » d’une pièce de terre.

Dossier « Lieux M à Z » : 29 – Saint André d’Hébertot : 1999, Lisieux-Accueil.

Voir archives SHL : FONDS BOUDARD :
– 2FM189 : 1620 et 1768-69 : abattage d’un arbre en forêt de Passy. Dîmes d’Hébertot, cure de la Goulafrière etc.
– 2FM255 : 1789-92 : famille de Brancas, accord pour vente de biens sur St Léger du Bosc, Blangy, Dozulé et Hébertot.

Archives SHL, dossier « Lieux M à Z » : 1999, Lisieux-Accueil.

SAINT EVROULT 61



NOTES sur SAINT EVROULT – 61
Saint-Evroult l’Abbaye ou Saint Evroult Notre Dame du Bois.

1 – Bibliographie :
2 – Références historiques :
3 – Carnets de Charles Vasseur :

1 : Bibliographie:

Archives départementales de l’Orne : Abbaye de Saint-Evroul: 553-937 (Cf. également t. II: 3340-3341) Abbaye de Saint-Evroult: 5370-5417 et 5570;

« Excursion dans la région de Vimoutiers », AAN, pp. 80-89, ill. (vase trouvé à Saint-Evroult, vue de l’abbaye)
Ticheville, Le Sap, Le Douet-Arthus, Saint-Evroult, église de Notre-Dame-du-Bois.

BOURGET dom Jean, « Histoire de l’abbaye royale du Bec par…traduite de l’anglais par M. Victor-Emmanuel Pillet », MSAN, XII, 1840-1841 (1841), pp. 366-404
Grandmesnil, Saint-Evroult,

CHRETIEN 1842, Légende: Saint Evroult et le diable jeté dans un four chaud – Sobriquet: Les Musards.

DEVILLE Etienne, Essai de Bibliographie de l’Ab¬baye de Saint-Evroult, Alençon, Imprimerie Alençon¬naise, 1912, p. 18

GERMAIN Dom M., Monasticon Gallicanum, éd. Peigné-Delacourt, Paris, 1871, t. 1, pl. 111

DU BOIS Louis, Histoire de l’abbaye royale de Saint-Evroul d’Ouche dans Archives annuelles de la Normandie, t. II, 1826

DU BOIS Louis, Histoire de Lisieux, Lisieux, Durand, 1848, t. II, pp. 5-40

LAMOUROUX Jean-Marie, L’Abbaye de Saint-Evroult au XIe siècle in La Normandie Bénédictine au temps de Guillaume le Conquérant (XIe siècle), Lille, 1967, pp. 249-262

LUNEL Lise, L’abbaye Saint-Evroult Notre-Dame-du-Bois, Communication à la SHAO, 4 mai 1991, résumé dans BULL. SOC. HISTORIQUE ET ARCH. DE L’ORNE, CX, N° 1-2, Mars-Juin 1991, pp. 16-17

Orderic Vital et l’abbaye de Saint-Evroult. Notices et travaux publiés en l’honneur de l’historien normand, Alençon, 1912

ROSTAND André, « Quelques documents inédits concernant l’abbaye de Saint-Evroul conservés dans les papiers et les correspondances de Montfaucon », BULL. SOC. HISTORIQUE ET ARCH. DE L’ORNE, XXXII, 4e bulletin.

ROSTAND André, « L’œuvre architecturale des Bénédictions de la congrégation de Saint-Maur en Normandie (1616-1789) », BSAN, XLVII, 1939 (1940), pp. 130-134

VEUCLIN E., « Abbaye de Saint-Evroult », AAN, 1885, pp. 90-104

Bibliographie voir :
Lettre d’Arnoul, évêque de Lisieux à l’abbé de St Evroul p.104-228.
Antiquaires de Normandie V.320 – XVII p.182.
Bulletin Monumental 1861 p.425.
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXIII p.216 n°1232 ; IIe partie p.106/107
Delisle – Echiquier p.181 n°795 – p.99 note 2 – p.34 n°131 – p.100 n°396- p.146 n°659 – p.31 n°120 – p.99 n°2 – p.66 n°258.
Carrel – histoire de la Barbe p.20.
Annuaire Normand 1865 p.50.
Musée des Antiquaires de Caen p.94 n°505.
Bulletin des Antiquaires de Normandie 1860 p.235 – 1864 p.101 – Tome VI 1e fascicule p.53 art 65
Revue Normande – janvier 1830 Tome I p.114 ; janvier 1831 Tome I p.172.
Amplissima Collectio Tome I Col.255.
Bulletin monumental 1872 n°8 p.705 à 707
Lolybiblion juin 1873 2e partie p.187 art 3131.
Formeville II 20-22-34-42-69-211.
Archives Normandes I p.132 ; II p.5bis à 36.
Extraits de la Ste Historique de Lisieux 23
Catalogue de la Ste Historique de Lisieux 1872 p.17 n°18.
Archives de l’Orne – Abbaye de St Evroult de 1224 à 1780 – _ plans 32 liasses
Annales bénédictines de Mabillon.
St Evroult – Mabillon – Annales bénédictines Tome III p.307-694-506.
Charte de fondation de St Evroult – Baluze Tome 54 p.431.
Le Magasin pittoresque Tome XVIII
Louis Dubois a écrit une « Histoire de l’Abbaye Royale de St Evroul d’Ouche » dans les Archives annuelles de la Normandie, historiques, monumentale, littéraires et statistiques – Caen Mancel 1824-1826 2 volumes 8° tome II p.5 à 36
St Evroult – Bibliothèque de l’Ecole des Chartres
Remy Cellier – XXII p.237 – Orderic Vital – Histoire littéraire de la France Tome XII
Jean de St Evroult – Histoire de la France Tome XI.

2 – Références historiques :

1380
« Le compte de Jean de Wys pourrait faire supposer qu’au début du règne de Charles VI il y avait fusion complète au point de vue administratif entre les vicomtés de Pont-Authou et de Pont-Audemer. En réalité, rien n’est moins certain. La Bibliothèque Nationale possède en effet deux fragments de compte qui remontent l’un aux environs de l’année 1380 (Frnç. 26017, n° 68) et l’autre au mois d’août 1382 (Franç. 26019, n° 344) La distinction entre les deux vicomtés y est nettement établie. Dans le compte de 1382, le plus complet, qui s’intitule: Compte de l’aide ordonnée a estre levée sur les menus breuvaiges et les draps en Normandie, la vicomté de Pont-Authou se compose des sergenteries des arrières-fiefs de Moyaux, de l’exemption de Bernay, de saint-Evroult, des arrières-fiefs de Préaulx et de Montfort; dans la vicomté de Pont-Audemer sont rangées les sergenteries du Mesnil, de Préaulx et d’Epaignes. Le compte de 1380, complet pour la vicomté de Pont-Authou, est entièrement conforme au compte de 1382. On voit que l’un et l’autre présentent de notables différences avec le compte de Jean de Wys et les fragments des comptes de 1495-1496. Dans le même ordre d’idée, il convient de signales un mandement de Richard de Houdetot, bailli de Rouen, et de Gisors, adressé au vicomte u Pont-Authou et daté de Rouen, le 14 mars 1388 (n. st.). Le bailli fait remarquzer que le bailliage de Pont-Audemer, récemment enclavé dans celui de Rouen, en a été de nouveau séparé, et il ordonne au vicomte de ne plus rzenir à Montfort les plaids de la sergenterie de Romois et de la Londe, mais d’n reporter le siège au Bourachard, où il était fixé précédemment (B.N. Franç. 26022, n° 1158. Original).
= dans M. LE CACHEUX, Compte de la vicomté de Pont-Authou pour la rançon d’Olivier Du Guesclin dans Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, 6e série, 1906, pp. 307-330

Archives SHL : voir « Lieux M à Z »
39 – excursion association « Le Pays d’Auge » : Gacé, Cisay Saint Aubin, Saint Evroult.

Voir Fonds Boudard : 2FA44 à 2FA56 :
2FK44 : Abbaye de Saint Evroult : 1772-73 : prébendes, bénéfices de Notre Dame du Hamel.
(abbé de Gruel chanoine)
2FK45 : Abbaye de Saint Evroult : 1779 : lettres et comptes.
2FK46 : Abbaye de Saint Evroult : 1761-78 : mémoires et comptes de réparations de bâtiments dépendant de l’abbaye.
2FK47 : Abbaye de Saint Evroult : 1765 : lettres.
2FK48 : Abbaye de Saint Evroult : 1765 : procès au sujet de la dîme de Montreuil l’Argilé.
2FK49 : Abbaye de Saint Evroult : 1789 : comptes des années 1777 à 1779 entre Verger et Boudard.
2FK50 : Abbaye de Saint Evroult : mémoire pour la ferme de Saint Pierre de Boisregard dépendant de la baronnie du Hausey.
2FK51 : Abbaye de Saint Evroult : 1773 : forges de Saint Evroult.
2FK52 : Abbaye de Saint Evroult : Comptes de réparations du chœur de l’église de Montreuil l’Argilé.
2FK53 : Abbaye de Saint Evroult : 1776 : Chœur et granges de N.-D. du Hamel.
2FK54 : Abbaye de Saint Evroult : 1773 : réparation de la grange dimière de Touquette.
2FK55 : Abbaye de Saint Evroult : Réparation du chœur de Saint Martin d’O.
2FK56 : Abbaye de Saint Evroult : 1776 : comptes et reçus.
2FK44 : Abbaye de Saint Evroult : 1772-73 : prébendes, bénéfices de Notre Dame du Hamel. (abbé de Gruel chanoine)
2FK45 : Abbaye de Saint Evroult : 1779 : lettres et comptes.
2FK46 : Abbaye de Saint Evroult : 1761-78 : mémoires et comptes de réparations de bâtiments dépendant de l’abbaye.
2FK47 : Abbaye de Saint Evroult : 1765 : lettres.
2FK48 : Abbaye de Saint Evroult : 1765 : procès au sujet de la dîme de Montreuil l’Argilé.
2FK49 : Abbaye de Saint Evroult : 1789 : comptes des années 1777 à 1779 entre Verger et Boudard.
2FK50 : Abbaye de Saint Evroult : mémoire pour la ferme de Saint Pierre de Boisregard dépendant de la baronnie du Hausey.
2FK51 : Abbaye de Saint Evroult : 1773 : forges de Saint Evroult.
2FK52 : Abbaye de Saint Evroult : Comptes de réparations du chœur de l’église de Montreuil l’Argilé.
2FK53 : Abbaye de Saint Evroult : 1776 : Chœur et granges de N.-D. du Hamel.
2FK54 : Abbaye de Saint Evroult : 1773 : réparation de la grange dimière de Touquette.
2FK55 : Abbaye de Saint Evroult : Réparation du chœur de Saint Martin d’O.
2FK56 : Abbaye de Saint Evroult : 1776 : comptes et reçus.
2FK57 : Abbaye de Saint Evroult : Comptes rendus à Mgr l’Evêque de Rennes, abbé de St Evroult.
2FK58 : Abbaye de Saint Evroult : 1775 : factures, comptes et lettres.
2FK59 : 1774 : Abbaye de Saint Evroult : actes.
2FK60 : Abbaye de Saint Evroult : 1737, 1769, 1772 : Forêts.
2FK61 : Abbaye de Saint Evroult : 1765 : Revenus.
2FK62 : Abbaye de Saint Evroult : 1766 : Baux et lettres.
2FK63 : Abbaye de Saint Evroult : 1766-70 : procurations au receveur Boudard.
2FK64 : Abbaye de Saint Evroult : 1777 : ferme de Norrey.
2FK65 : 1774-75 : Abbaye de Saint Evroult : comptes présentés à Mgr l’Evêque de Rennes.
2FK66 : Abbaye de Saint Evroult : 1778 : notifications de gradués. (grades Université de Caen)
2FK67 : Abbaye de Saint Evroult : 1765 : comptes et baux.
2FK68 : Abbaye de Saint Evroult : 1767 à 74 : lettres et comptes de réparations.
2FK69 : Abbaye de Saint Evroult : 1765-69 : comptes et lettres (Hugresse, notaire et receveur de l’Abbaye)
2FK70 : Abbaye de Saint Evroult : 1765 : dixmes.
SHL. Fonds BOUDARD : ABBAYE de Saint Evroult.
2FK71 : Abbaye de Saint Evroult : 1777 : procédures
2FK72 : Abbaye de Saint Evroult : 1777 : réparations.
2FK73 : Abbaye de Saint Evroult : 1771 : fourneau, forge et fendrye de Saint Evroult.
2FK74 : Abbaye de Saint Evroult : 1764 à 66 : recette et dépenses arrêtées par Le Grand. Procès intenté à Hugresse pour faux en écritures.
2FK75 : Abbaye de Saint Evroult : 1769 : lettres de Cellier.
2FK76 : Abbaye de Saint Evroult : 1770 : état des réparations de Saint Evroult et dépendances.
2FK77 : Abbaye de Saint Evroult : 1765-78 : documents financiers.
2FK78 : Abbaye de Saint Evroult : 1764 à 70 : relations et différends entre l’abbé et les religieux.
2FK79 : Abbaye de Saint Evroult : étude sur les chartes de fondation et constitution d’aumônes.
2FK80 : Abbaye de Saint Evroult : 1774 : ferme du SAP.
2FK81 : Abbaye de Saint Evroult : Correspondances de 17765 à 1788.

3 – Carnets de Charles Vasseur : Doyenné de Montreuil

– 22 – Saint Evroult. (Saint Evroult l’Abbaye ou Saint Evroult-Notre Dame du Bois) 14 km à l’est de Gacé)

Insinuations

S. Ebrulfus – texte en latin

Notitia Galliarum texte en latin

St Evroult – Bourg de France, dans la forêt d’Ouche à 3 lieues de l’Aigle, 8 de Lisieux. Belle et riche abbaye de Bénédictins de la congrégation de St Maur, qu’un étang sépare de l’église de la paroisse qui est dédiée à Notre Dame. Elle fut fondée par St Evroult, son premier abbé. Son église bâtie en croix est grande et très claire. Elle a 16 piliers de chaque côté avec une galerie qui règne tout autour du chœur et de la nef. Cette église a 3 clochers. Le cloître, la sacristie, le chapitre, la salle des Conférences, le réfectoire et la bibliothèque sont des lieux dignes d’être vus. Il y a plusieurs grands ouvrages de menuiserie. (Thomas Corneille).

St Evroult fondé par St Evroult dans le pays d’Ouche sous le règne de Childebert, qui vient le visiter avec la reine. Il meurt en l’an 596.
Le monastère est pillé par les Normands et ensuite par les Français en l’an 946.
Il est rétabli par Guillaume Gyroie et ses neveux Hugues et Robert Grentemesnil en 1050
Suit une liste des abbés en latin

Abbés de St Evroult
01 – St Evroult, mort le 29 décembre 595 ou 596 âgé de 80 ans
02 – St Evremond
03 – Rogingaire 765
04 – Ascelin 946
05 – Ascelin II
06 – S. Thierry de Matouville – 1050/1058
07 – Robert Ie de Grentemesnil – 1059
08 – Osbern – 1063/1066
09 – Mainier – 1066/1089
10 – Serlon d’Orgères, gouverna pendant 2 ans
11 – Roger Ier du Sap – 1090/1126
12 – Guerin des Essarts – 1123/1137
13 – Richard Ie de Leicester – 1138/1140
14 – Ranulphe – 1140/1159
15 – Bernard déposé en 1159
16 – Robert II de Blangis – 1159/1177
17 – Radulphe Ie de Ste Colombe – 1178/1188 ou 1189
18 – Richard II mort en 1190
19 – Raginald déposé et mort en 1214
20 – Herbert mort en 1217
21 – Golfrid ou Geoffroy Ie mort en 1218
22 – Roger II de Salmouville mort en 1233
23 – Nicolas Ie – 1233/1247
24 – Richard III mort le 7 octobre 1269
25 – Nicolas II de Villers abdique en 1274.
26 – Guillaume Ie de Montpinçon – 1274/128…
27 – Goffroy II de Girouard abdique en 1303
28 – Thomas du Douet Artus mort en 1039
29 – Nicolas III de Pontchardon abdique en 1316
30 – Radukphe II de Grente 1316
31 – richard IV de Tiestelin mort en 1334.
32 – Nicolas IV Hebert de Morainville abdique en 1347
33 – Elie en 1353
34 – Jean Ie du Boisgencelin mort en 1366
Philippe le Breton mort en 1392
Guillaume II de Verdi, cardinal – 1392/1395
Robert III Le Tellier mort en 1408
Michel de Philippe – 1408/1439
Robert IV l’Apostale – 1439/1466
Guillaume III Seyllet – 1459/1466
Jacques de l’Espinasse – 1466/1484.

Commendataires :
Auger de Brie – 1477/1503
Félix Ie de Brie – 1503
Jean II le Veneur, cardinal évêque de Lisieux mort en 1543
Gabriel le Veneur, évêque d’Evreux 1546
Antoine Ie Ebrard de St Sulpice 1575
Louis Ie d’Este, cardinal mort en 1586
Antoine II de Roquelaure 1588/1595
François Ie Sacespée de Selincourt 1596/1615
Charles Ie Chaliveau de la Bretonnière 1615/1625
Nicolas V d’Aligre 1625/1636
Antoine III Barberini 1639/1671
Guillaume IV Cigou cardinal de Furstemberg 1671/1704
Félix II Cigou prince de Furstemberg renonce en 1689
François II Gobert, comte d’Apremont mort en 1704
Charles Ie Philippe Gobert 1705/1719
Charles II de St Albin 1721
Louis II Henri René des Nos mort en 1764
François III Bareau de Girac mort en 1769

Prieurs depuis la Réforme de 1628
Ambroise Louet 1628
Philibert Cotelle 1630
Joseph Taillandeau 1636
Maur Ragor 1642
Victor Maréchal 1648
Siméon de la Venne 1653
Marc Rivard 1661
Pierre Lhuillier 1664
Sébastien Chrestien 1666
Pierre Vieillechèse 1669
Joseph Aubrée 1675
Jean Baptiste Houssaye 1681
Charles François Rostaing 1684
Pierre Longigneur 1687
Guillaume Hue 1693
Jean Baptiste Jouault 1693
Philippe Rousseau 1699
Jean Baptiste Jouault 1702
Michel Briant 1705
Pierre Chevillard 1708
Jacques Yvrebert 1711
François Charles du Jardin 1711
Jacques de Proussac 1723
René Rigault 1726
Charles du Bosc 1729
Jacques Veytard 1733
Pierre Vallée 1736
Thimotée Vérel 1738
Etienne le Picard 1744
Benoît Gouget 1745
Augustin le Gault 1745
Gilbert de Ste Affrique 1749
Louis Barbe 1750
Jacques Delaunay 1755
Etienne Robbe 1755
Jacques Cassaux 1760
François Follin 1762
Thomas Pardessus 1764
Jean Baptiste Morène 1765
Placide de Leyris 1776
Pierre Aubin Joseph Henneton 1778
Ferdinand l’Evêque 1789 : dernier prieur.

ABBAYE DE SAINT-EVROULT
Ordre de Saint-Benoit. Congrégation de Saint-Maur
Abbés commendataires: H.-L.-R. Desnos – F. Barcan de Girac
Grands vicaires: G. de Jouffroy – Mgr de la Ferronnays.
Prieurs claustraux: J.-B. Morène – P. de Lyris – P.-A.-J.Henneton – J.-B.-H. Capron.
Sous-prieur. — A.-Jh du Bocquet.
Religieux. — M.-E. Lcclerc – P.-C. Dubois Vallée – P. de Legrix.

Antoine Barberini, cardinal neveu du pape Urbain VIII, grand aumônier de France, abbé de St Evroult en 1655 : d’azur à 3 abeilles d’or (Etat de la France)
Portrait du cardinal Barberini dit le Cardinal Antoine (Archives curieuses de l’Histoire de France 2° série, tome VIII p.407-408)

Abbas S. Ebrulfi
Sous l’invocation de St Pierre
Blason : burelé d’or et d’azur : chargé d’escarboucles en fasce et des fleurs de lys d’or en pointe (Gallia Christiania de 1656)

Eglises à la collation de l’abbé de St Evroult au diocèse de Chartres
Maulia – le prieuré de Maule
Archidiaconé de Pincerais
Marchevilla – Marchainville
Mons Letentis – Moulicent
Malum-Stabulum – Malétable
Doyenné de Brézolles
(Cartulaire de S. Père de Chartres pouillé Passim)

St Evroult avait d’abord était fondée par les Grandmesnil à Norrey, canton de Couliboeuf près Falaise – voir Statistique Monumentale Tome II p.405, la citation qui est faite du récit d’Ordéric Vital.
Elle possédait un prieuré à Noron près Falaise, Orderic en a aussi raconté la fondation, fort curieuse -Voir Statistique Monumentale Tome II p.528
Il serait trop long d’énumérer les diverses donations faites aux moines d’Ouche dans tous les cantons de la Normandie, et par tous les seigneurs Normands. L’église de St Nicolas de Bauquencey leur fut donnée par Foulques de Bonneval, qui avait épousé Elisabeth, fille de Baudrie de Bauquencey, qui avait reçu cette terre en dot. Cette donation fut faite pour servir de dot au fils du donateur qui se fit moine à St Evroult. (Orderic Vital Tome II p.70).St Evroult fut réformée par la congrégation de St Maur en 1628.

Résumé de la vie de St Evroul et fondation de son monastère – Orderic Vital Livre VI Traduction Guizot Tome III p.4 et suivantes

Evroul sorti d’une très noble famille, naquit à Bayeux. Il fut élevé avec les plus grands soins et instruit de la foi catholique, et il ne tarda pas à surpasser en science ses propres maîtres. Clotaire ayant su ce qu’était Evroul et à quelle noblesse il appartenait, ordonna qu’on le lui présenta sans retard ; et bientôt préféré aux autres seigneurs, il obtint la première place dans le palais. Toutefois il s’occupait des affaires séculières de manière à ne jamais détourner son esprit de l’amour intérieur de Dieu. Comme c’était sur lui que reposait dans la maison de son père l’espérance d’obtenir de la postérité, il chercha une épouse digne de sa naissance. Il la trouva ; mais bientôt ne se bornant pas à vivre comme il l’avait fait d’abord, il vendit tous ses biens et donna aux pauvres tout ce qu’il pouvait avoir. Consacrant sous le voile sacré la femme qu’il avait épousée, pour avoir le nom de frère, il la remit au céleste époux et se retira lui-même au monastère des Deux-Jumeaux qu’il avait aidé à fonder et y prit la robe monacale. Mais se voyant honoré par ses frères à cause de sa sainteté et craignant d’être exposé aux malheurs de l’orgueil, il s’empressa de courir au fond d’un ermitage avec trois moines qu’il s’était attachés, pour ne se livrer désormais qu’à la contemplation de Dieu seul. Ils vinrent dans le territoire d’Exmes et se fixèrent à Mont-Fort, lieu agréable et tout couvert de forêts et de fontaines.
« Mais comme il y avait dans le voisinage deux châteaux, Exmes et Gacé, où beaucoup de personnes étaient appelées par des affaires judiciaires, les serviteurs de Dieu étaient souvent exposés à beaucoup de désagréments de la part de cette multitude de voyageurs. On raconte que ces place fortes existaient du temps de César, qu’elles lui résistèrent courageusement et que pendant plusieurs siècles elles furent la résidence de plusieurs princes » Il en résultait que le grand nombre de seigneurs et d’hommes du commun qu’Evroul avait connus autrefois, ne cessaient de le visiter. En conséquence les vénérables solitaires abandonnèrent ce lieu, où par la suite on bâtit en l’honneur de St Evroul une église qui subsiste encore.
Ils s’en furent dans la forêt d’Ouche, sombre repaire de brigands et de bêtes féroces. Là Dieu leur envoya un ange … « et guidés par lui ils arrivèrent à des fontaines très propres à servir de breuvage et qui se rassemblant peu à peu dans leur cours formaient un grand étang. » après avoir rendu à Dieu des actions de grâce ils construisirent une chaumière avec des rameaux et des feuillages et l’entourèrent d’une petite clôture semblable.
Pendant qu’ils tachaient d’acquérir à force de vigilance tout le mérité de l’homme intérieur, un des brigands qui habitaient la forêt se rendit auprès d’eux. Les discours d’Evroul lui firent quitter sa vie licencieuse et il fut le premier à faire dans ses lieux sa profession monastique. D’autres voleurs suivirent bientôt son exemple, et la renommée s’étendant à l’alentour, bientôt, à cause du grand nombre des survenants, la forêt perdit le nom de solitude. Un couvent en règles s’établit sous la direction d’Evroul.
Un jour qu’un pauvre demandait l’aumône à la porte, comme il n’y avait plus que la moitié d’un pain qu’on réservait aux enfants, le moine de service le refusa Le mendiant s’en fut ; mais Evroul fit courir après lui pour le lui donner, jusqu’à un stade du couvent. Cet homme enfonça son bâton dans la terre pour recevoir à deux mains ce qu’on lui donnait … « lors qu’il arracha de la terre son bâton, le porteur de l’aumône étant encore présent, soudain une fontaine abondante suivant la pointe du bâton, vint à jaillir, et n’a pas, jusqu’à ce jour, cessé de couler en bouillonnant. Il s’est opéré là de nombreuses guérisons de malades » qui viennent des pays lointains boire l’eau qui coule de la fontaine de St Evroul.
Peu à peu grâce aux bontés du seigneur les biens temporels d’Ouche commencèrent à s’accroître. Evroul y institua régulièrement 15 couvents. Lui-même fut le chef du monastère qu’il avait auparavant bâti et dans lequel il resta constamment pour le service de Dieu.
La réputation du Bienheureux Evroul se répandant au loin, le roi Childebert, désirant le voir, se rendit à Ouche avec sa femme et plusieurs personnes de sa cour Il y demeura trois jours et donna à St Evroul 99 métairies puis plein de satisfaction il retourna dans son palais.
Cependant une fois encore Evroul ne put résister à son amour pour la solitude, il quitta son monastère et se retira dans une crypte, placée sur les bords d’un ruisseau sous une montagne couverte de bois épais et éloignée du monastère d’une demi-lieue. Il y resta trois ans ; et n’en sortit que pour apaiser une sédition que le diable avait soufflée parmi ses moines. Le diable voyant venir le saint prit la figure humaine et s’enfuit. Evroul poursuivit Belial … »quand il fut parvenu au village que les habitants appellent maintenant Echaufour, Satan qui n’avait pas le pouvoir d’aller plus loin, fut forcé de s’arrêter. Alors le bienheureux Evroul l’aborda hardiment et le jeta dans un four tout chaud qui était disposé pour recevoir le pain et en ferma aussitôt le bouche avec l’étouffoir de fer que par hasard il trouva là. C’est depuis cet événement que ce lieu d’est appelé Echaufour. »
Il y avait 22 ans que le monastère était fondé quand la peste vint y faire des ravages. Dans cette occasion Evroul ne fit pas comme le mercenaire qui prend la fuite, il chercha à soulager ses frères. Il mourut 78 moines, la perte de domestiques ne fut pas moindre. Il vécut encore jusqu’à l’âge de 80 ans et mourut le 29 décembre l’an 12 du règne du roi Childebert. Il fut enseveli le 2 janvier dans un admirable tombeau de marbre au sein de l’église de St Pierre, que lui-même avait bâtie en pierre. Et il s’y opère jusqu’à ce jour beaucoup de miracles.
Dans les temps qui suivirent la mort d’Evroul les incursions des Danois et des Normands commencèrent ; les moines furent contraints, pour sauver leur vie, de quitter leurs monastères.
Les guerres avec les Français pendant la minorité du duc Richard, fils de Guillaume Longue Epée, furent funeste au monastère qui fut pille par Herluin le Chancelier et Raoul de Traci (chevaliers au service d’Hugues le Grand, duc d’Orléans et depuis roi de France) qui tirèrent de leurs mausolées les corps de St Evroul, St Evremont et St Ansbert, dont ils emportèrent les ossements dans du cuir de cerf avec d’autres saintes reliques. Les moines se dispersèrent. Un seul moine nommé Ascelin resta dans l’ermitage d’Ouche ; après sa mort Ouche redevint solitude, le lierre et les buissons envahirent les murs. Au bout de 50 ans un taureau fit découvrir ces ruines qu’on avait oubliées.
Un noble chevalier, nommé Guarson de Montfort, restaura à ses frais l’ancienne église de St Pierre en l’honneur de Marie toujours Vierge C’est vraisemblablement celle de Montfort.
« Dans ce temps là Guillaume, fils de Giroie, était seigneur de la Fontaine de St Evroul, dans la forêt, et de l’ancienne église de l’apôtre St Pierre sur la petite rivière de Charentonne » Il restaura ces ruines et l’an 1051 Thierri, moine de Jumièges, prit l’administration de l’abbaye d’Ouche.
Les moines ne purent recouvrer que des parcelles des reliques de leur patron.

Trois textes en latin

Lettre de sauvegarde pour l’abbaye de St Evroul – Philippe de Valois 1337 – (Ord des Rois de France Tome VI p.458)

Deux textes en latin

Odon Rigault
St Evroult
6 et 5 des kalendes de février 1249
32 moines presque tous prêtres
2700 livres de revenu – 700 livres de dettes et 16 livres de pensions (p.63)

17 des kalendes de février 1254
33 moines dont 18 prêtres
9 prieurés en dépendent,

7 des ides d’avril 1257
31 moines
2000 livres de revenu et
9 prieurés en France

3 des ides de janvier 1267
37 moines dont 25 prêtres.

Note sur Ordéric Vital moine d’Ouche en tête de ma traduction de son histoire ecclésiastique par M. Guizot, dans la collection des mémoires relatifs à l’Histoire de France ; Tome 25.26.27.28 de la collection.
Extraits
Ordéric était né le 15 février 1075 en Angleterre à Attingham sur les bords de la Severn ; là vivait son père Odélir, natif d’Orléans, mais qui au moment de la conquête avait suivi Roger de Montgommery, devenu comte de Shrestsbury et lui est resté arraché à titre de conseiller.
A 5 ans on l’envoya à l’école de Shrestsbury où il apprit à écrire, la grammaire et le chant d’église. Son père qui était clerc et prêtre étant devenu veuf, consacra son fils et lui-même à la vie religieuse, et pour arriver à la perfection, il se retira dans un monastère de la Grande Bretagne, et envoya son fils avec une dot de 30 marcs d’argent à l’abbaye d’Ouche.
Jean, sous-prieur du monastère, fut chargé de son éducation. Il était entré à l’abbaye en 1085, le 22 septembre 1086 il reçut la tonsure et changea son nom saxon d’Ordéric pour celui de Vital. Le 15 mars 1091 Guilbert Maminot, évêque de Lisieux lui conféra le sous-diaconat et deux ans après le 26 mars 1093, Serlon, abbé de St Evroult, devenu évêque de Sées, l’éleva au diaconat, il avait alors 18 ans. Ce fut seulement 15 ans après, le 21 décembre 1107, que Guillaume Bonne-Ame, archevêque de Rouen lui imposa le fardeau de la prêtrise.
Ordéric ne quitta son monastère que pour assister au chapitre général de l’Ordre de St Benoît, convoqué par l’abbé de Cluny, Pierre le Vénérable, et pour deux voyages, l’un à Worcester, l’autre à Cambrai, vraisemblablement pour se procurer des renseignements nécessaires à ses travaux, qui furent l’unique empli de sa vie.
Parvenu à sa 67e année, la 24e se son ministère de prêtre, il fut contraint par l’âge et la maladie de mettre un terme à ses veilles ; il est probable que sa mort suivit de près la cessation de son travail. C’est donc vers 1141 ou 1142 qu’il faut placer sa mort.
Son ouvrage ne comprenait d’abord que les 7 derniers livres où l’Histoire des Normands tient la principale place. Il y ajouta plus tard quatre livres 3.4.5 et 6 pour donner sur certains événements de plus amples détails et raconter le commencement et les progrès de l’abbaye d’Ouche. Enfin dans l’espoir de léguer à la postériorité une histoire universelle et complète de Jésus Christ jusqu’à son temps il écrivit les livres 1.2 qui sont de longs extraits des Evangiles, des Actes des Apôtres, des légendes etc. et qui se terminent par une nomenclature des évêques et des papes.
Alors Ordéric Vital crut son œuvre accomplie et lui donna le nom d’Histoire Ecclésiastique. « Aucun livre ne contient sur l’histoire des e et 2e siècle, sur l’état politique, civil et religieux de la société en Occident, sur les mœurs féodales, monastiques et populaires, tant et si précieux renseignements ». La traduction est l’œuvre de Monsieur Louis Du Bois de Lisieux.
Le manuscrit original qui appartenait à l’abbaye de St Evroult et que l’on croit écrit de la main de Ordéric lui-même se composait de 4 volumes d’un format in4° sur parchemin, dont on fit une copie aussi en 4 volumes au commencement du XVIe siècle, écrite par un moine de St Evroult ; mais quand les moines le firent relier au commencement du XVIIe siècle il n’en restait plus que :
Livre VII : 4 feuillets
Livres IX, X, XI, XII et XIII complets à l’exception des 4 à 5 derniers feuillets
En 1619 André du Chesne publia Ordéric Vital dans sa collection Historia Normannorum scriptorer antiqui p.319 à 926.
D. Martin Bouquet, dans sa collection des Historiens de France, a donné des extraits
des Livres 1.3.5.6 et 7 dans le tome IX p.10 à 18,
des Livres 1.3 et 7 dans le tome X p.234 à 236,
des livres 1.3.4.5.6 et 7 Tome XI p.221 à 248,
des Livres 1 et 4 Tome XII p.585 à 770
Voici les manuscrits existants de cette histoire à la Bibliothèque du Roi :
n° 5122 – manuscrit provenant de Bigot, dont se servit Duchesne,
n° 5123 – id provenant de Colbert 2 volumes,
n° 5124 – id provenant de Baluze 2 volumes contenant seulement les 5 premiers livres (tous in folio, sur papier du XVIe siècle),
n° 5506 – id sur parchemin, 2 volumes in°, fond Colbert ne renferme que les six premiers livres
n° 4861 – in4° manuscrit sur parchemin, fond Bigot contenant un fragment intitulé : fragmentum ex Orderic Vitalis historia libro tertio de novis monachorum cistercensim et aliorim illius seculi institutis – copie du XIIIe siècle.
A la bibliothèque de l’Ecole Centrale de l’Orne les fragments qui restent de l’Autographe,
A la bibliothèque de Rouen, 2 volumes provenant de St Ouen contenant les 7 derniers livres, commencement du XVIe siècle.
Monsieur Auguste Le Prevost vient de donner une édition du texte latin en 4 volumes in 8°.

On peut voir ce qu’Ordéric Vital dit de lui-même Livre V – Traduction de Guizot Tome II p.293

Ordéric Vital Livre III – Traduction Guizot Tome II p.12 et suivantes
Hugues de Grandmesnil et Robert, vivement zèles, firent vœu de construire un couvent aux dépens des biens qu’ils possédaient héréditairement non seulement pour leur propre salut mais aussi pour le salut des âmes de leurs prédécesseurs.
En conséquence, comme ils avaient résolu de placer cet établissement près de Grandmesnil dans leur terre de Norrei (Nuceretum) et que déjà ils faisaient commencer le travail, on rapporta à leur oncle Guillaume, fils de Giroie, qu’ils avaient entrepris la construction d’une couverture …
Guillaume Giroie aima toute sa vie l’église de Dieu, il honora beaucoup les moines, les clercs et les autres hommes voués à la religion. Il avait fait deux fois le voyage de Jérusalem pour visiter le sépulcre du Seigneur : la première fois lorsqu’il jouissait de la santé et du bonheur, la seconde après l’outrage que nous avons rapporté (Guillaume … Talvas… invita à ses noces Guillaume Giroie qui s’y rendit sans soupçonner aucune perfidie. Sans autre forme de procès, il lui fit crever les yeux et porta la cruauté jusqu’à lui faire enlever … les tendons des oreilles et les organes de la génération). Ce fut au retour de son second pèlerinage qu’il abandonna le siècle et qu’il se rendit au Bec pour y prendre l’habit monacal. Il fit pieusement don à cette abbaye de l’église de St Pierre d’Ouche.
L’abbaye du Bec en fit un prieuré et l’abbé Herluin y envoya Lanfranc avec trois autres moines.
Quelques temps après Guillaume de Giroie qui, comme nous l’avons dit, connaissait le vœu que ses neveux avaient fait de bâtir une abbaye, alla les trouver et leur dit : « Mes chers enfants je me réjouis grandement de ce que Dieu tout puissant a daigné inspirer à vos cœurs le désir de bâtir une maison en son nom. Vous voyez que ce lieu où vous avez commencé à bâtir n’est pas propres à être habité par des moines puisque l’eau y manque et que les bois en sont éloignés. Assurément sans ces deux objets, il ne peut y avoir de monastère. Si vous voulez écouter mes avis, je vous ferai connaître un lieu dans le pays d’Ouche, qui jadis fut habité par un saint abbé, par Evroul, l’ami de Dieu, qui y réunit un nombreux troupeau de moines, et de là, après avoir opéré beaucoup de miracles, passa heureusement dans le sein du Christ. C’est là qu’il faut rétablir son couvent qui fut détruit par les païens. Vous y trouverez une grande abondance d’eau. Je possède dans le voisinage une forêt à l’aide de laquelle je fournirai en suffisance tout ce qui peut être nécessaire à l’église. Venez, voyez cet emplacement, et s’il vous plaît, bâtissons-y ensemble une maison à Dieu ; réunissons-y des hommes fidèles qui intercèdent pour nous et donnons-leur de nos biens et de nos revenus légitimes, de quoi pouvoir toujours vaquer librement aux louanges de Dieu…
L’emplacement d’Ouche convint aux deux frères. Mais comme ce lieu avait été cédé à l’abbaye du Bec, et que quelques moines de ce couvent, ainsi que nous l’avons dit, y étaient établis, ils donnèrent en échange à l’abbé Herluin et aux moines du Bec une terre nommée Rousserie et par ce moyen affranchirent le local d’Ouche.
L’an 1050 de l’Incarnation du Sauveur le projet de rétablir le monastère d’Ouche étant arrêté, Guillaume et Robert, fils de Giroie, Hugues et Robert, fils de Robert de Grandmesnil, allèrent trouver Guillaume, duc de Normandie, lui firent part de leur volonté, et le prièrent de les seconder de son autorité prépondérante dans l’entreprise salutaire qu’ils tentaient … Ce fut avec un grand plaisir que le duc accueillit ce témoignage de leur bonne volonté et qu’il confirma la charte qui contenait les donations faites à St Evroul par ces seigneurs et la fit souscrire de Mauger, archevêque de Rouen et des évêques ses suffragants …
L’église d’Ouche s’élevait ainsi pour les mérites du saint père Evroul et croissait de toutes parts pour l’honneur de Dieu, grâce au zèle et aux travaux des Giroie (p.20).

Ordéric Vital Livre III – Traduction Guizot Tome II p.99-100.
Robert de Gacé, fils de Rodolphe qui était fils de l’archevêque Robert, mourut sans enfant ; le duc Guillaume, son cousin, réunit son héritage à son domaine. Alors il donna à Geoffroy le Mancel, frère du vicomte Hubert, la terre de Robert de Guitot qui était exilé à cause du meurtre du comte Gislebert/ C’est de ce Geoffroy que le seigneur Osbern, abbé de St Evroult, acheta les terres que l’on appelle le Douet Artus (Ductus Ertu), le Tronquet et le Mesnil-Rousselin…

Orderic Vital Livre III Traduction Guizot Tome II.
Voici quelles sont les propriétés que Robert, Hugues et Ernault, fils de Robert de Grandmesnil donnèrent à l’église d’Ouche pour le salut de leurs âmes :
… le bénéfice du prêtre Foulcoin, savoir l’église et la dîme de Grandmesnil et la dîme du moulin d’Olivet… en outre la terre que l’on appelle Noyer Menard … à Cirfontaine, du moutier et du tiers de la dîme avec les prémices et cinq jardins potagers…
Guillaume, fils de Giroie donna le moutier d’Echaufour, la dîme du droit de péage de cette terre avec la terre du prêtre Adelma et la dîme de toute la forêt d’Echaufour tant en argent qu’en porcs, et l’usage de la forêt pour toutes les choses nécessaires à la maison ; en outre tous les moutiers de son domaine dont un en l’honneur de St Georges se trouve à Montreuil ; deux à Verneuces, l’un en l’honneur de Ste Marie, l’autre en l’honneur de St Paul, deux au Sap, l’un en l’honneur de St Pierre et l’autre en l’honneur de St Martin … un autre à Roiville en l’honneur de St Léger … le moutier à Monney en l’honneur de Ste Marie … le moutier de Ternant et dans les Essarts un moutier en l’honneur de St Pierre ; un autre aux Augerons avec toute sa ferme et un autre au Bois-Hébert.

Itinéraire de Jean sans Peur – St Evroult 23-23 mars 1203.

Henri V supprime en Angleterre les prieurés appartenant à l’abbaye de St Evroult (Monasticon Anglicanum)

Il y a une rue St Evroult à Angers – Quel rapport peut-il y avoir avec le Saint Abbé d’Ouche ?

St Evroult – Les enceintes d’Angers par G. d’Espinay p.20.

St Evroult – Maury – Forêts de la Gaule p.293-294.

Mémoires de la Société des Antiquaires Tomer 23 p.216
7 février 1419 de Serment de fidélité (texte en latin).

Chapelle de St Michel du Val-Boutri près St Evroult, au-delà de la Charentonne, sur Notre Dame du Bois au diocèse d’Evreux.
Réunie à l’hôpital de Bernay par arrêt du Conseil privé du 24 janvier 1698 et lettres patentes de mars suivant (Lechaudé d’Anisy – Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XVIII p.167).

Doyenné de Montreuil – St Evroult – Eglise et Monastère
L’église de l’abbaye fut fondée vers 575 par St Evroult lui-même, et la dédicace en fut faite le 25 octobre 591 sous l’invocation de St Pierre, le prince des apôtres. Mais le saint fondateur n’avait pas vu achever son œuvre car il était mort le 29 décembre 587 âgé de plus 80 ans.
Il fut néanmoins enterré dans l’église sous un tombeau de marbre. Les incursions des Normands pendant les VIIIe et IXe siècle, chassèrent de leur retraite les moines de St Evroult comme ceux d’autres monastères ; et ils ne laissaient derrière eux que des ruines.
Ils revinrent cependant dans leur retraite, après la cession faite par Charles le Simple et la conversion de Rollon ; mais de nouveaux désastres les chassèrent une seconde fois.
Pendant la minorité du duc Richard, fils de Guillaume Longue Epée, le roi de France se mit en tête de recouvrer la province cédée par son prédécesseur à Rollon. Il en résulta une guerre longue et terrible.
Herluin le Chancelier et Raoul de Traci, chevaliers au service de Hugues le Grand qui fut depuis Roi de France, pillèrent affreusement le monastère, arrachèrent les corps des saints des tombeaux et les emportèrent. Ensuite St Evroult devint une solitude où le lierre et les buissons envahirent les murs.
Ce ne fut que 50 ans après que le hasard fit découvrir ces ruines que l’on avait oubliées. Un chevalier Guarzon de Montfort les restaura à ses frais. A son tour Guillaume Giroie, seigneur d’Eschaufour entreprit de leur rendre leur ancienne splendeur. Ces faits sont racontés avec beaucoup de détail par Ordéric Vital, presque contemporain.
Voici les divers fragments qui y ont rapport :
Vers 1125 la reine Mathilde se rendit à Ouche pour y faire ses dévotions. Elle fit les frais d’un réfectoire commun dont elle ordonna la construction en pierres et la division en trois pièces (Orderic Vital Livre VI traduction Guizot Tome III p.22)
L’église fut augmentée par l’abbé Richard Tiercelin en 1330 et par Robert le Tellier en 1396.
Dans son dernier état, elle ne comprenait pas moins de 278 pieds de long, 72 de large. Le chœur avait sous voûte 70 pieds d’élévation, la nef 76, la lanterne centrale du transept 100.
Le réfectoire avait lui 130 pieds de long, 38 de large et 56 de haut. Le cloître mesurait 442 pieds sur ces quatre faces. Le grand dortoir avait 196 pieds de long, 30 de large ; le petit dortoir qui comprenait deux étages mesurait 90 pieds sur 18.
On a trouvé à St Evroult un remarquable vase du XIIIe siècle. (Abécédaire Tome I p.366)

Orderic Vital Livre III traduction Guizot Tome II p.73-74.
… « Considérant que l’ancienne église qui avait été bâtie par St Evroult était trop petite et d’un travail grossier, l’abbé Robert se détermina la première année de son gouvernement à bâtir une grande et belle église en l’honneur de Marie, sainte mère de Dieu ; et il voulut qu’elle fut décorée de beaucoup d’autels en l’honneur des saints. Les reliques de plusieurs saints du temps de St Evroult avaient été déposés dans l’ancienne église ; mais par l’effet d’un grand laps de temps on ignorait leurs noms, leurs gestes et le lieu où ils étaient placés ; c’est qui porta Robert à comprendre tout le vieil édifice dans la nouvelle église qu’à cet effet il fit assez grande pour pouvoir ainsi contenir toujours honorablement les ossements ou les mausolées des bienheureux qu’elle recèle. La tempête des tribulations s’étant élevées, il fut forcé de suspendre son entreprise, qu’aucun de ses successeurs n’osa continuer dans la proportion, l’ordre et l’emplacement qu’il avait adoptés. »

Orderic Vital Livre III traduction Guizot Tome II p.120 et suivantes.

Mainier, abbé de St Evroul, successeur de l’abbé Osbern
Mainier commença la nouvelle église en l’honneur de Marie, mère du Seigneur, de l’apôtre St Pierre et du saint confesseur Evroul ; on y voit sept autels consacrés à la divine majesté, en l’honneur des saints. L’ancienne église qu’Evroul avait construite en l’honneur du prince des apôtres, dans le temps où le sceptre des Français fut aux mains de Chilpéric et de son neveu Childebert, avait été en grande partie détruite par le temps ; et elle ne suffisait plus à la réunion des moines qui s’augmentait journellement. Un édifice en pierre est un travail fort difficile à Ouche parce que la carrière de Merlerault, d’où on transporte la pierre de taille, en est éloignée de six milles. C’était donc pour les chefs de l’entreprise une très grande difficulté que de réunir les chevaux, les bœufs et les charrettes pour le transport de tant de pierres et d’autres matériaux nécessaires à un si grand ouvrage.
L’abbé dont il est question, pendant tout le temps de son gouvernement n’eut pas un moment de repos ; par sa constante sollicitude pour toutes choses il rendit beaucoup de services à ses subordonnés et à la postérité.
Avec l’aide de Dieu et avec les secours et les largesses de ses frères et de ses amis, il termina une église belle et vaste, propre à célébrer fort à l’aise le service de Dieu, un cloître, un chapitre, un dortoir et un réfectoire, une cuisine et un cellier, et les autres pièces nécessaires à l’usage des moines.
L’archevêque Lanfranc, assistant à la dédicace de l’église de Caen, douze ans après la guerre d’Angleterre, remit à l’abbé Mainier quarante quatre livres de monnaies anglaises et deux marcs d’or ; il lui envoya ensuite de Canterbery quarante livres sterlings par Roger du Sap, dont il connaissait la science et qui était son ami.
Ve fut avec ces dons que l’on éleva la tour et que l’on construisit le dortoir des moines. La Reine Mathilde donna une précieuse mitre et une chape pour le service de Dieu et cent livres rouennaises pour faire un réfectoire.
Guillaume de Ros, clerc de Bayeux, qui y jouissait d’un triple honneur (car il était chantre, doyen et archidiacre) donna quarante livres sterlings aux moines d’Ouche…
C’est ainsi qu’avec les dons de plusieurs personnes s’éleva la construction de la nouvelle église et que le travail commencé, tant de cet édifice que des autres bâtiments, se termina honorablement du temps du gouvernement de l’abbé Mainier. »

Orderic Vital Livre V traduction Guizot Tome II p.417.
Guillaume Pantol (ou Pantal) vécut longtemps … Il fit don de soixante marcs d’argent pour commencer la construction de la nouvelle église d’Ouche ; il entreprit ce bel ouvrage à la louange de Dieu mais la mort l’empêcha de la terminer. Ce doit être vers l’en 1112.

Orderic Viatl Livre X Traduction Guizot Tome IV p.50
… « et avec l’aide de Dieu la basilique d’Ouche fut dédiée le jour des ides de novembre 1099. Cet office fut célébré par trois évêques, car Gislebert, évêque de Lisieux, consacra le maître-autel en l’honneur de Sainte Marie, mère de Dieu, de St Pierre, prince des apôtres et du confesseur St Evroul ; Gislebert, évêque d’Evreux fit la consécration de l’autel du midi en l’honneur de tous les
apôtres et Serlon celle de l’autre autel en l’honneur de tous les martyrs.
Le jour suivant Serlon bénit le Crucifix et son autel, en l’honneur de St Sauveur et de St Gilles, confesseur Gislebert, évêque d’Evreux, en fit autant à l’autel de la messe du matin en l’honneur de tous les saints. Enfin le 17 des calendes de novembre (16 octobre) l’évêque d’Evreux sanctifia un autel vers le midi, en l’honneur de tous les confesseurs ; puis ayant terminé la célébration de la messe, il se rendit au chapitre et par de saintes exhortations, de pieuses prières et des bénédictions, fortifia les frères dans l’adoration de Dieu ; A la fin de la même année le 2 des calendes de Janvier (31 décembre) Serlon, évêque de Sées, dédia l’autel de la chapelle du nord en l’honneur de toutes les vierges.
Ainsi ces tris évêques dédièrent avec respect à des jours fixés, sept autels qui, à la louange de Dieu, furent, suivant l’usage ecclésiastique, consacrés aux ordres glorieux des bienheureux qui, dans une joie éternelle, entourent le Saint des Saints au royaume des cieux.
Plusieurs grands seigneurs de la Normandie assistèrent à cette dédicace…
… Alors … Robert de Grandmesnil fit don à Dieu de la Grande église de St Sanson à Mont Chauvet ».
Orderic Vital Livre V traduction Guizot Tome II p0393.
“Lors de l’Incarnation du Seigneur, 1099, Guillaume de Breteuil, fils de Guillaume fils d’Osbern, assista à la dédicace de l’église d’Ouche, et ajouta cent sous du revenu du cens de Glos, aussi cent sous qu’il avait auparavant donnés à St Evroul. Il déposa cette donation sur l’autel encore humide de la sainte consécration, en présence de trois évêques, de cinq abbés et de tout le peuple avec le clergé qui assistaient à la cérémonie ».

Orderic Vital Livre XII traduction Guisot Tom IV p.385/386.
“ A la mort de Serlon, le jeune Jean, fils de Hardouin et neveu de l’évêque de Lisieux, obtint l’évêché de Sées. Comme il était moins avancé en âge, il l’était moins aussi en érudition que son prédécesseur. Lors de l’Incarnation du Seigneur en 1124, il fut consacré après Pâques et par l’ordre de son oncle, il commença à célébrer les offices pontificaux dans l’évêché de Lisieux. En effet, il dédia le 4 des nones de mai (4 mai) l’église de St Aubin à Cisei et de là se rendit le même jour à Ouche. Ensuite le 3 des nones du même mois (5 mai), jour du lundi, il bénit le Crucifix neuf et dédia la chapelle et l’autel de Ste Marie Madeleine qu’Ernauld, noble et ancien cénobite, avait bâtie à ses frais et avec les largesses des fidèles ».

Plans topographiques – Abbayes I (W.390) Atlas Grand in folio
Eglise d’architecture rayonnante, toutes les fenêtres à deux meneaux. La nef a 7 travées avec bas-côtés de même style, contrefort, clochetons et arcs boutant. Elle était précédée de 2 tours semblables percées d’une fenêtre comme celle de la nef sur les 2 faces latérales, sauf qu’elle avait 3 meneaux contreforts à pinacles sur les angles. Etage du beffroi 2 fenêtres géminées 1 meneau rayonnant sur chaque face ; toit en double épi. Pignon précédé d’un porche de 3 travées dans sa largeur.
Tour centrale, partie supérieure semblable à St Pierre de Lisieux. En outre, 2 fenêtres ouvertes sur chaque face de chaque côté des triangles des toits, 1 meneau et une rose au dessus Transept de 2 travées semblables à la nef au pignon large baie qui embrasse toute la superficie ; 6 meneaux trasserie rayonnante. Le chœur semble se décompose en deux parties 4 travées comme la nef. La dernière et le pan coupé percés de fenêtres plus larges probablement d’époque postérieure, contreforts sur l’angle ; galerie autour du toit. La première partie seule a des bas côtés, de sorte que l’on ne pouvait faire le tour du sanctuaire. La sacristie également gothique s’appuyait sur le centre du bas-côté sud. L’église formait le côté sud de l’enceinte. Il n’y avait derrière que les jardins des religieux, clos de murs avec une tour ronde à leur angle nord-ouest.
Le cloître était accolé à la nef, du côté du midi et s’étendait dans toute sa largeur. Il paraît avoir été carré régulier ; 4 travées sur chaque face. Impossible d’en déterminer le style ; mais il était gothique. Au centre du préau était une fontaine jaillissante. Vers l’ouest il donnait accès au bâtiment de l’infirmerie qui paraît du Moyen-Age et au logement des hôtes. Vers l’est, il s’appuie sur le dortoir. Au midi s’étend dans toute la largeur, le réfectoire magnifique, bâtiment de 8 travées rayonnantes, fenêtres à 3 meneaux avec une belle chaire de lecture à 5 pans, vitrée formant tourelle avec pyramide et gâbles sur les fenêtres. La partie du dortoir qui fait saillie au-delà du réfectoire, doit être gothique ainsi que toute la léproserie qui fait retour vers l’est te comprend 6 travées.
Le pignon du réfectoire à l’ouest est percé d’une magnifique fenêtre dans le genre de Bon-Port.
La salle capitulaire est derrière le dortoir ; on devait y accéder par le transept de l’église. Elle était gothique deux fois aussi longue que large.
La grande porte était gothique ; 2 … ogives contreforts, chambre au dessus. Le logement du procureur à gauche, vers l’église même style. L’abbatiale qui formait l’angle vers l’ouest devait être aussi gothique.
Derrière le chevet de l’église s’étendant sur le bord des étangs qui occupent tout le côté est de l’ancienne infirmerie, en bois avec galeries extérieures.
L’enceinte, très vaste, était flanquée irrégulièrement de tours rondes.
Plan de l’église de St Evroult dressé par Bouet

Dimensions de St Evroult selon Louis Dubois et De la Sicotière dans l’Orne pittoresque
Communiqué par le Docteur Billon.

Reliquaire trouvé à St Evroult, département de l’Orne et autres objets de la même trouvaille – Ste des Antiquaires de Normandie – F. Galeron 1829/1830 pp.1112 n° p.321 et suivantes

Vases de St Evroult – Bulletin Monumental 1871 Tome 37 p.501.

Note sur un reliquaire et quelques débris anciens trouvés dans les ruines du monastère de St Evroult par M. François Galeron

Etat du bétail de l’abbaye de St Evroul 18 septembre 1274 – Delisle – Agriculture p.692)
Texte en latin

Delisle – Agriculture p.665 – texte en latin.

St Evroult
Recherche de 1666
Nicollas de Nollent, seigneur de Champeaux
Pierre de Nollent, sieur de Montfort son frère.