Archives de catégorie : Communes

SAINT JEAN de LIVET



NOTES sur SAINT-JEAN-de-LIVET – 14595

Ancien fichier SJDLIVET.SPR

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
2 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

ARCHITECTURE NORMANDE AU MOYEN-AGE. COLLOQUE DE CERISY LA SALLE 1994 –
2 volumes 24×32 – Ed Corlet 1997 – vol2 p 18…
BESNIER Georges, Répertoire sommaire des documents antérieurs à 1800 conservés dans les Archives communales. Département du Calvados, Caen, Delesques, 1912. In-8°, LXXXVII, 655 p.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, T. V, pp. 317-320
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 317.
CAVANNA Emlie : Spatialisation de la petite élite rurale dans la vallée de la Touques –  XVe-XIXe siècles. Mémoire de maîtrise d’Archéologie  médiévale. Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne –  Juin 2005. Archives SHL. BSHL n°59, décembre 2006. p 45.
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page  1078.
ENGERAND Roland, En Pays d’Auge, ouvrage orné de 44 gravures, Tours, Arrault, 1937. In-8°, 182 p.
portrait de Du GUESCLIN conservé autrefois au presbytère de Saint-Martin-de-la-Lieue, il provenait sans doute de la famille Labbay alliée aux Du Guesclin.
FORMEVILLE Henri de, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, I, ccccliij. p. cccclv
HIPPEAU Célestin, Dictionnaire topographique du Département du Calvados, Paris, Imp. Nationale, 1883
JOUAN Isabelle  dir., Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine  – Guide des cantons de: Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec, s.l.s.d. Pays d’Accueil Sud-Pays-d’Auge (1989), 110 x 210, 81 p. 6 cartes h.t.
LABBEY de LA ROQUE, Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.
LONGNON Auguste, Pouillés de la province de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, 1903, In-4°, LXXV-600 p.
LE PREVOST Auguste, Mémoires et notes de M. Auguste Le Prévost pour servir à l’histoire du département de l’Eure, recueillis et publiés sous les auspices du Conseil Général et de la Société Libre d’Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres de l’Eure, par MM. Léopold Delisle et Louis Passy. I.- Notes sur Auguste Le Prévost, par M. Louis Passy. Catalogue des ouvrages de Auguste Le Prévost – Avertissement – Notice historique et archéologique sur le département de l’Eure. III.- Histoire de la commune de Saint-Martin-du-Tilleul – Anciennes divisions territoriales de la Normandie – Dictionnaire des communes, hameaux, écarts, châteaux, fermes, chapelles et autres lieux habités ou bâtis quelconques du département de l’Eure, portant un nom particulier, revu par MM. R. Bordeaux et A. Chassant, pp. 543-652 – Table des abbayes et des prieurés, des léproseries et des chapelles, des fiefs, des manoirs, des cours d’eau et des noms de lieux anciens, dressée par M. A. Chassant, pp. 653-680, 3 vol. Evreux, Hérissey, 1862-1869-1869, in-8°, XXXV-576, 632, 582; Voir t. II, p. 83 sq.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dép. d’Archéologie 1999. page 144, 162, 303.
MANNEVY Yvonne, « Sortie du 5 juillet 1992 », Les Amis de L’Aigle, N° 19, Juin 1993, pp. 21-23, ill.
MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.
+ IND.: église; colombier
PELLERIN Henri, « L’église de Saint-Jean-de-Livet », PAR, 16, N° 1, Janvier 1966, pp. 13-18
PIEL abbé E., Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations Ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux ou Documents officiels analysés pour servir à l’histoire du personnel de l’évêché, de la cathédrale, des collégiales, des abbayes et prieurés, des paroisses et des chapelles. 1692-1790, Lisieux, Lerebour, 5 vol. 1891-1895. In-4°, ill.
RUPRICH-ROBERT V., L’architecture normande aux XI° et XII° siècles en Normandie et en Angleterre, Paris, Lib. des imprimeries réunies, 1884-1889; Réimpression par Gregg international publishers LTD, 1 Westmead Farnborough, Hants, G-B., 2 vol., in fol. 340 et 176 pl. 36 £
Saint-Jean-de-Livet: p. 105, 112. – ouvertures triangulaires.

THESE Emilie CAVANNA : Spatialisation des élites rurales médiévales et modernes
dans le Bassin parisien. Pour une approche archéogéographique des pratiques sociales de distinction. le 15 Septembre 2016
manoir St-Jean St-Jean de Livet
Homme d’armes – Hommes: 9 – Chevaux: 5

2 – Pièces Justificatives:

1204 – Saint-Jean-de-Livet
Donation du patronage de l’église fait par Guillaume de Querville, prêtre et ratifiée par Guillaume de Mailloc suzerain de Livet.
= IND.: CAUMONT A. de, Statistique monumentale du calvados, T. V, 1867, p. 319

1370
Sergenterie de Mouard
Fierville, Le Fauq, Saint-Jean-de-Lyvet (Saint-Jean-de-Livet), Brèvedent, Esparfontaines (Eparfontaines), Saint Ligier d’Ouillie (Saint-Léger-d’Ouilly), Fierfol (Firfol), Fumechon, Hermienval, Saint Martin d’Ouillie, Asnières, Saint-Denis-du-val-d’Orbec, Saint Pierre, Saint Hippolyte de Canteloup, Saint Léger de Glatigny, Fontenelles, Fauguernon, Nouerolles (Norolles), Saint-Philbert-des-Champs, Escorcheville, Sainte-Croix de Cormeilles, Saint-Seveistre de Cormeilles, Mouard (Moyaux), Le Pin, L’Ostellerie (L’Hôtellerie), Saint-Martin-de-la-Lieue
= BN Fr. 26.010, N° 1087
+ IND. AD 76 16 F 7. Fonds de FRONDEVILLE.

1452, 29 octobre – Lisieux
 » Cy ensuivent les fieux, baronnies, haultes justices que l’évêque de Lisieux tient du Roi notre sire et les arrières fieux qui dudit évêque sont tenus ( Cart. lexov., f° 12, verso ) :
 » Premièrement.- La haulte justice de la ville et banlieue de Lisieux, avec les appartenances et appendances qui anciennement soulloient estre du ressort du bailliage de Rouen, en la vicomté et chastellenie de Pont-Audemer, et depuis, en celle de Pont-de-L’Arche, et de présent est en ressort du bailliage d’Evreux, en la vicomté et chastellenie d’Orbec, dont les fiefs et tenemens qui ensuivent sont tenus par hommage.
 » Guillaume de Cambernon, Escuier, tient à cause de sa femme, fille aînée de feu Collin le Vicomte, Escuier, tant pour lui quee pour ses parchonniers, demy fief de chevalier assis en la paroisse d’Ouillie le vicomte en la haute-justice dudit évêque. Lequel fieu Messire Guillaume de Saint-Cléoud soulloit anciennement  tenir et depuis l’a tenu feu Colin le vicomte et est nommé le fieu d’Ouillie.
 » Robinet de la Rivière ( Escuier ) tient en ladite haulte justice, un quart de fief de chevalier nommé le fieu de Feneuvres (Fenèbre), assis en la paroisse de Saint-Didier de Lisieux ( Saint-Désir ), et le soulloit tenir ledit Saint-Cléoud à cause de sa dite femme et depuis Jehan Marmion, semblablement à cause de sa femme.
 » Richard Carbonnel, Escuier, tient en ladite haute justice, à cause de sa femme, fille de Jean Noirepel, Escuier, demi-fief de chevallier assis en la paroisse des Vaulx et es-parties d’environ, que tint anciennement Monsieur Guillaume Crespin, et depuis, la deguerpie Maistre Guillaume Noirepel, et est nommé le fieu de Beauffey  »
 » Guillaume, soubz aaige tient un quart de fieu de chevalier, nommé le hault Millouet, assis en ladite paroisse de Saint-Didier, en la haulte justice dudit Evesque, et le soulloit anciennement tenir Michel de Beaaumont à cause de sa femme.
 » Les enfant soubz aaige de feu Robert Osmont, tiennent en ladite haulte justice un quart de fieu de chevallier, nommé le bas Millouet, assis en ladite paroisse de Saint Didier ( Saint-Désir ) et le soulloit anciennement tenir Guillaume d’Asnières, Escuier ( ou Desmares, selon l’aveu de 1561 ).
 » Jehan de Heudreville, Escuier, tient, pour lui et ses parchonniers, un quart de fieu de chevallier, nommé le fieu du Castellier, assis en ladite paroisse de Saint-Didier de Lisieux, en la haulte justice dudit Evesque, et le soulloit tenir anciennement Symon Bazire.
 » Jehan Bonnenffant ( Bonnenfant ), escuier, tient à cause de sa femme, fille de Pierre Bazire en ladite haulte justice, un demi fieu de chevallier nommé le Pont-Mauvoisin  assis en la paroisse de Saint-Yppolite ( Saint-Hyppolite ) en environs, et le soulloit tenir feu Symon Bazire.
 » Ledit Evesque tient, en sadite haulte justice, ung VIIIe de fieu de chevallier que soulloit tenir Maistre Nicolle Baudry, nommé le fieu Trihen ( Trihan ) assis ès paroisses de Saint-Jacques et Saint-Didier de Lisieux.
Les enfant sobz aaige de feu Robin Osmont, et leurs parchonniers, tiennent en ladite haulte justice, un fieu de chevaaliier que soulloit tenir anciennement messire Richard de Creully, chevallier et depuis Guillaume de Croismare, WGuillaume de Barnobo et Jehanne de Beuvillier, chacun son tiers, nommé le fieu de Beuvillier, assis en la paroisse dudit lieu de Beuvillier et ès parties d’environ.
 » Jehan Bonenfant, escuier, rant pour lui que pour ses parchonniers, tient un fieu de chevallier, nommé le Fieu-de-Maignie assis en la paroisse dudit lieu de Magny-le-Freule ou bailliage de Caen, en la vicomté et chatellenie de Falloize.
 » Jean de Heudreville, escuyer, tant pour lui que pour messire Jehan de Mailloc, chevalier, et Pierre Baignard, escuyer, et ses parchonniers, tient ung fieu de chevalier assis ès paroisses de la Roque, Léaupartie et Formentin, au bailliage de Rouen, en la vicomté d’Auge  et la chastellenie de Touques. Duquel fieu l’évêque de Lisieux soulloit tenir un quart de fieu, Jehan Osmont demy-fief et Guillaume d’Asnières, un quart « .
 » Jehan de Mailloc…
cccclv
 » Ledit évêque tient sept fiefs et demi de chzvallier assis au bailliage de >Rouen, en la vicomté et chastellerie de Pont-Audemer, et anciennement avoient  esté en ressort de la vicomté de Pont-Autou et chastellerie de du Pont-de-l’Arche qui soulloit estre du Pont-Audemer, desquels fiefs ledit Evesque tient ung en sa main assis en la paroisse de Bonneville-la-Louvet et environ que soulloit tenir Monseigneur d’Anjou nommé le Fieu de Bonneville.
 » Item. Costard, à cause de la demoiselle sa femme, en tient ung demy fieu, nommé le Fieu du Quesne, et le soulloit tenir Jehan Nollet.
cccclvj
 » Item. Lesdis Jehan et Estienne de Bienffaicte tiennent un quart de fieu nomméle Fieu de Mailloc. Et le soulloit tenir lediy Jehan de La Vallée.
 » Lesdis Jehan et Estienne de Bienfaicte en tiennent un quart de fieu de Brèvedent. Et le soulloit tenir Rogière La Seaunière.
 » Guillaume de Betteville, à cause de la damoiselle sa femme, et Messire Pierre Andrieu prestre en tiennent un demy fieu, qui anciennement soulloit être nommé le Fief Tesson et depuis le Fieu au Chevallerot, et de présent est nommé le Fieu de Heudreville. Et le soulloit tenir Robert de Pommereul et Thomas Andrieu.
 » Jehan Costard en tient, à cause de la demoiselle sa femme, un sixiesme de fieu, assis en la paroisse de Bonneville, Et le soulloit tenir Jehanne La Couière ».
 » Jehan Caires, escuier, en tient un fieu de chevallier assis es paroisses de Fresnes, Espreville et environ. Et le soulloit tenir Messire Robert de Brèvedent, chevallier.
Guieffroy de Bailleul, escuier en tient un fieu de chevalier, assis en la paroisse de Piencourt. Et le soulloit tenir Pierre Desmares, dit Alaary, et ses parchonniers.
 » Les enfans soubzaaiges de feu Colin Louvet et Jehan Louvet, son oncle, en tiennent un fieu de chevallier, assis en la paroisse de Fontaine-la-Louvet que soulloit tenir Ancel Louvet.
 » Le Prieur et le couvent de Sainte-Barbe tiennent dudit évêque un tiers de fieu de chevallier, assis en la paroisse du Mesnil-Eudes, en bailliage de Rouen, en la vicomté d’Auge, en la chastellerie de Touques.
 » Jehan de Heudreville, escuier tiens ung tiers de fieu de chevallier, assis e, ladite paroisse du Mesnil-Eudes, et que soulloit tenir Guillaume de Courcye.
 » Ledit Jehan de Heudreville tient en ladite paroisse de Mesnil-Eudes ung autre tiers de fieu de chevallier que soulloient tenir Jehan Osmont et la déguerpie Thibault de La Varende « .
 » L’Abbesse et le couvent de Notre-Dame de Lisieux tiennent tout le temporel quilz ont en ladite haute justice dud. évêque, de la fondation de leur abbaye, pour en faire à Dieu, prières et oraisons « .
« La baronnie de Thiberville, assise en ladite ville de Thiberville, de la Cappelle-Harenc, de Fontaine-la-Louvet et des Places et environs, au bailliage d’Evreux, en la vicomté et chastellerie d’Orbec, et anciennement devoit estre au bailliage de Rouen et vicomté de Pont-Audemer et en la chastellerie de Pont-de-l’Arche.
 » La baronnie de Gloz, assise en la paroisse de Gloz, de Cannappeville, (Saint-Aubin-de.. ), au doyenné de Vimoutiers et environ au bailliage d’Evreux, en p. cccclvij  la vicomté et chastellerie d’Orbec et anciennement soulloit estre au bailliage de Rouen, en la vicomté dudit Pont-Autou et chastellerie de Pont-de-l’Arche. Ey d’icelle baronnie sont tenus deux fiefs et demy de chevallier, l’un assis en la paroisse de Lachon, au bailliage, vicomté et chastellerie de Caen, et fieu et demy en la paroisse de Courtonne-la-Mur­drac, audit bailliage d’Evreux, vicomté et chastellerie d’Orbec. Lesquieux deulx fiefz et demy Geoffroy Patey, à cause de sa femme et ses parchonniers, soulloient estre tenans. Et de présent est en lieu dud. Patey, Guillaume de Ruppières, escuier. Ledit Evesque, pour luy et Jacques Le Jeune, Mons. Olivier de Vassy, pour feu Messire Jehan de Courtonne, en son vivant chevallier, led. Guillaume de Ruppières, pour Hue de Quesney, et les religieux de Saint-Cyr-de-Friardel, pour Jehan Dumont Poignant.
 » Item. De lad. baronnie sont tenus deulx autres fiefs et demy, asis en la paroisse de Livet-le-Baudouin et ès paroisses d’environ, en bailliage de Rouen, en la vicomté d’Auge et chastellerie de Touques, et sont tenus les hoirs de feu Colin Louvet et Jehan Louvel pour feu Ancel Louvet et autres leurs parsonniers. C’est assavoir: le Doïen de Lisieux; Maistre Thomas Tabouyer pour et en lieu de Guillaume de Sauquence (Soquence), Cardin d’Auge, en lieu de Collette, déguerpie de Colin de Belleaue et Guilbert Bardouf pour et en lieu de Raoul Bardouf..
= IND.: Cartulaire lexovien, f° 12, v°, analyse publiée par Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, I, ccccliij.p. cccclv
1480, 5 juillet – Prêtreville
Jehan Deshaies, de Saint-Germain-la-Campagne, vend à Laurent Le Normand, fils de Jean, de la paroisse du Besneray, une pièce de terre, sise à Prêtreville, près le chemin tendant à Glos et Saint-Jean-de-Livet, moyennant 30 livres tournois.
= Tabell. Lisieux. Analyse Et. ( ???) ( Etienne Deville ?)

1540
RECHERCHE DES NOBLES DE L’ELECTION de LISIEIX
Faite en 1540…
84.- Etienne L’Abbé, sieur dudit lieu de Saint-Jean-de-Livet, Jean l’Abbé, Sr de Héroussart, et Jacques l’Abbé, sieur de Beaufy, ont dit estre procréés et issus de noblesse ancienne. et que Etienne l’Abbé était leur bisayeul, personne noble, marie à Marguerite de Buhot, vivants en l’année 1430, duquel ils ont fourni estre procréés et descendus de père à fils, selon les lettres par eux produites, dont la copie est demeurée au greffe. V. les art. et n° 125, 238, 251.
Claude et Grégoire, dits l’Abbé, frères, p. 36 sieurs du Bosc, enfants de deffunct Richard l’Abbé, sieur du Fay; Ives l’Abbé; et Nicolas l’Abbé, ont dit qu’ils étaient descendus de même souche et ligne que les susdits Jean, Etienne, et Jacques, dits l’Abbé; et pour le montrer ils ont fourni d’une sentence donnée devant les Elûs, datée du 24e jour de novembre 1469, et d’un arrest donné en la Cour de nos dits les Généraux à Rouen, donné sur le nom de Nicolas l’Abbé, daté du 27 septembre 1470; par lequel arrest ledit Nicolas fut déclaré noble. Le procureur du Roi a requis vérification estre faite, qu’ils en soyent descendus, autrement, qu’ils soyent assis.

50
VILLE ET BANLIEUE DE LISIEUX
Les Vaux
125.- Jacques l’Abbé, Sr. de Baufy, a baillé l’état de sa noblesse avec le Sr de Saint-Jean-de-Livet, comme il a été déclaré sur ladite paroisse de Saint-Jean de Livet, n° 84.
= EDIT.: LABBEY de LA ROQUE, Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.
1566 –  St Jean de Livet, Le Torquesne.
SHL ; 1F736 : 1566 à 1745 : St Aubin sur Gaillon, St Jean de Livet, Le­ Torquesne : Jehan de Bigars et autres familles.

1592 5 juin 1569
archives SHL : 1F77 – 25 juin 1569 :
Aveu rendu à noble homme Guy d’Arces, Seigneur de ­Saint-Jean-de-Livet, Héricourt et Saint-Martin-de-la-Lieue par­ Guillemin Guillaume etc, pour une pièce de terre nommée la Cour Saint-Jean, à Saint-Jean-de-Livet.
= Document confié par M. Réautey, 9 nov. 1869. Copié par F.­Rault.

1597 – Saint-Jean-de-Livet
Etienne Viquesnel, curé, figure comme témoin.
= Arch. SHL. – Analyse Et. Deville –

1601, 14 janvier – Prêtreville
Jehan Pierres baille à ferme à Jehan Lebourgeoys, de Prêtreville, tous ses biens et héritages, sis à Saint-Jean-de-Livet et Prêtreville.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier 4ff.

1604, 25 juin
Aveu par Charlotte des Ursins, de la baronnie de Ferrières…

84
« D’icelle ma baronnie il y a un membre dépendant appelé terre et seigneurie d’Auquainville, scitué et assis en ladicte vicomté d’Orbec, audit bailliage d’Evreux, lequel fief est dépendant et du corps d’icelle baronnie, qui s’estend en la paroisse dudit lieu d’Auquainville, Saint-Aubin-sur-Auquainville, Notre-Dame-de-Courson, Fervaques, le Croutte, Saint-Pierre-de-Courson, Thonnencourt, le Mesnil-Germain, Prestreville, Saint-Jehan-de-Livet, Bellouet, Notre-Dame-des-Loges, et autres paroisses illec aux environs…
 » Laquelle ma baronnie consistoit antiennement en quatre chasteaux et maisons fortes, scavoir est ledit lieu de Ferières, Chambrays, Aucquainville et Saint-Aubin-sur-la-Mer, lesquels chasteaux et maisons fortes, en tant que pour lesdits lieux de Ferrières, Aucquainville et saint-Aubin-sur-la-Mer sont à présent ruinés, lesquelles ruines sont provenues des anciennes guerres ainsi qu’il apparoist encores de présent par les ruynes et vestiges encore apparentes sur les lieux et tesmoignages des anciens, ex auditus auditu. Et à cette occasion ne m’est resté que le chasteau et forteresse dudit lieu de Chambrais, encore de présent édiffié, lequel est assis en la paroisse et bourgeoisie de dudit lieu de Chambrais en son integrité, me compete et appartient, auquel lieu et bourg de Chambrais j’ai droict de foires et marchez dont les coutumes me competent et appartiennent. Auquel chasteau de Chambrais j’ai droit de guet et de garde à iceluy sur mes hommes tenants et subjets, selon l’éstat et étendue de les tennemens, comme aussi audit lieu d’Aucquainville, membres dépendants du corps de madicte baronnie, avec droict d’y mettre un capitaine qui a droit p. 85 de prendre par chacun mois sur mes dits hommes et sur chacun d’eux en deffault de faire le guet en personne cinq deniers en temps de guerre, et trois deniers en temps de paix, tout ainsi qu’il est accoustumé aux villes closes frontières de la mer en ce païs et duché de Normandie…

88
 » Item, en icelle ma baronnie, j’ai cinq manoirs et mitarys, qui sont de mon doumaine non fieffé, l’une et la première, nommée Marbonne, assis en la paroisse de Grandchamp, en laquellez y a maisons, granges et édiffices, colombier, plant et jardiniges, avec plusieurs terres, et jusqu’au nombre de soixante dix acres ouen viron, compris et compté ledit manoir et jardianige qui consiste en revenu de grains et jardinaiges.
 » L’autre est assis en la paroisse de Ferrières, nommée la Simonnyère, auquel comme dessus y a manoir, maisons et edifices, plant et pasturaiges, herbaiges et terres labourables, jusqu’au nombre de cinquante livres ou environ.
 » L’aultre assis en la dicte paroisse, nommée la Coulture sur Ferrières, auquel y a manoir, maisons et ediffices et consiste tant en plant et herbages que terres labourables qui peuvent contenir en tout le nombre de quarante p. 89 acres ou environ, dont comme dessus le revenu consiste seulement en grains, herbaiges et fruictaiges.
 » L’aultre manoir est assis en la paroisse du Prieuré du Bosc-Morel, nommé le Coullombier, auquel y a manoir, ediffices, plant, jardinaiges et herbages, avec terres labourables jusqu’au nombre de quatre-vingt acres ou environ, tout compris, dont comme dessus le principal revenu est de grains, fruictaiges et herbaiges.
 » L’aultre manoir qui est assis en la paroisse de Chambrais, jouxte mon chasteau dudit lieu, appelé le Montallard, auquel comme dessus y a manoir et ediffices, plain pasturages et terres labourables jusqu’au nombre de cinquante acres ou environ, dont comme dessus le revenu consiste en grains, fruictaiges et herbaiges, au comprins de laquele ferme y a une garenne à connins qui peut contenir six acres ou environ.
 » A tous lesquels manoirs j’ai droicture de place de colombier, a present non ediffiez, prierres, corvées de bestes et droict de parc et de prison pour le soulagement de mes sujets, où ils peuvent emprisonner et emparquer toutes bestes treuvez en doumaige

91
« … Et en ma dite terre et seigneurie d’Aucquainville, qui est un membre deppendant et du corps de ma dicte baronnie, j’ay court et usage, justice et juridiction haulte, basse et moyenne, qui est exercée par mes officiers en ladicte baronnie de Ferrières. Toutefois à présent je n’en use que de basse et de moyenne, par protestation que ce présent ne pourra justifier au rétablissement de ma dicte haulte justice, jouxte mes chartes, titres et scriptures comme devant est dit; j’ai aussi en icelle terre d’Aucquainville, hommes, hommages, doumaines fieffé et non fieffé, rentes en deniers, grains, oeufs, oyseaulx, corvées de bestes et de gens, moullin à bleyd faisant à présent de bleyd farine, rivière, pescherie, place de moullin à draps et acquitz d’iceulx sur toute icelle sieurie. Ausquelz moullins, qui s’extendant à plusieurs paroisses, les habitants desquelles en tant qu’il y en a de reseantz sur ma dite baronnie, sont subjects et baoniers, et tenus venir moudre leurs grains aux dits moullins à bleyd, payer verte moutte sur le champ pour les non reseants, et habiller ou faire habiller leurs p. 92. draps et aultres manufactures de laine, le cas offrant audit moullin à dras, quand il est en estat deub, ou bien payer l’acquit pour ce deub, premier que de faire fouller ny habiller ailleurs sur le danger de la forfecture comme il a esté prédéclaré, avec reliefs et XIIIe.
 » Item, au bourg et bourgeoisie du dict lieu d’Aucquainville, j’ay droict de prendre sur chacune masure douze deniers de rente nommée sens, par chacun an, au jour saint André, et est l’usage tel ainsy qu’il est au chef et bourgeoisie de Chambrais, que sy lesdites masures estoient separez et que d’icelles fussent faicts plusieurs lothz, partiages et separations, me seroit deu par chacun des tenantz d’iceulz lothz douze deniers de rente censive par chacune masure ou place assis à la dite bourgeoisie; au contraire, sy les dits lots ou divisions d’icelles masures divisez par partages ou autrement estoient reunys et remis à une ne me seroit deu que douze deniers de rente censive, tout ainsi qu’il est contenu en ladite bourgeoisie de Chambrais.
 » M’est aussy deu par lesdits bourgeois d’Aucquainville pour chacune masure, une journée de fennaige à mon prey des Boys, à présent nommey les Hommes, à la semonce l’un de l’aultre lorsqu’il est faulché, pour réduire en foing, sur peyne de l’amende au cas appartenant. Item, sont tenus lesdits bourgeoys pour chacune masure à lever et charger le boys en ma charette pour tout ce que j’aurai à besongnier pour réedifier mon manoir et chasteau du dit lieu d’Aucquainville.
« Item, en la terre de Fervacques, tenue nuement de moy, par un plain fief de haubert, y a certain nombre d’hommes qui a raison de leurs masures assis au dict lieu de Fervacques et Courson, aussy tenus de moy en bourgeoisie, lesquelsz sont tenus de faire le guet la veille de la feste Nostre Dame Chandelleur et garder la foire dudict lieu d’Aucquainville seante audit lieu le dit jour et veille Notre dame par chacun an, depuys le midy veille d’icelle foire jusques a lendemein dicelle feste heure de vespres, et doibvent iceux hommes payer chacun un denier de coustume au dit jour de foire, et a raison de ce sont francs de coustume audit bourg et marché d’Aucquainville de vendre et achepter pour leur usage et d’estaulx, ainsy comme sont les bourgeois d’icelluy Aucquainville.
« Item ay aussy hommes subjects à amener les meulles de mon moullin d’Aucquainville et les aller quérir entre les quatre ports de Normandie et au lieu où il me plaist les acheter et à leurs despens, et dont j’en suis en possession.
« Item sont subjects à aultres faisances qui s’appelle baon de trois ans, qui est à entendre que chacun homme doit prendre à mon baon quatre potz de sildre au prix qu’il sera vendu toutefois que vouldray tenir mon dict baon et qu’il sera publié. Et sy chacune masure dont ilz sont tenantz sont subjectz entretenir les excluses de l’eaue, de per de meulles d’icelluy moullin d’Aucquainville, lesquelles subjections sont nommez et appelez per de meulles, et le tout amener et faire à leur dépens au moyen qu’ilz ont leur mouldre à mon dit moullin et demie moulture et à desguerner.
 » D’avantaige, j’ai droicture de corvez de bestes trayantes à harnais et regessantes sur icelles masures bourgeoises et sur plusieurs aultres tennements tenus de moy.
 » Item, ay terres labourables en plusieurs pièces le nombre de vingt acres ou environ.
 » Item, j’ay en ladicte branche et membre d’Aucquainville du haut boys et atillis, comprins les desgatz desdits boys taillis, de présent estant en pasturaiges, le nombre de deux centz dix acres  ou environ, en plusieurs pièces, letout assis en la paroisse du dict lieu d’Aucquainville, et sont iceulx boys hors du tiers et danger du roy nostre sire, parce qu’ilz sont subjectz payer dixme.
 » Ausquels boyz boys ay droicture de panaige et arrière panaige, et ausquelz boys les hommes et subjectz du dit lieu d’Aucquainville ont droicture d’empanaiger leurs pourceaulx en payant pour chacun pourceau chacun an deux deniers, excepté les bourgeois qui ne paient que ung denier et ce sur le danger de forfecture, en cas que iceulx hommes et bourgeois seroient deffaillanttz d’empanaiger leurs pourceaulx et qu’ilz fussent trouvez sur la dicte terre, le dict panaige durant, dont la confiscation m’est adjugée par ma justice, ainsi qu’il est ci-devant contenu en l’article du dict panaige de ma dicte forest de Chambrais dépendante du chef de ma dicte baronnie.
 » J’ay aussi en icelle terre d’Aucquainville p. 93, foire au dict jour de veille de Chandelleur et marché par chacune sepmaine au jour de samedy, auxquelz j’ay coustume, travers, droicture de gaulge, poix, marc et ballence, mesures, couraterye à poesson, languiage de pourceaulx, appréciation de vns et brevaiges, et pain vendu en détail, droict de pollice et aultres droictures, préminences et libertez sur mes dictz hommes, comme j’ay en ma dicte baronnie et lieu de Chambrays; le manoir sieurial et plazce et chasteau d’icelle terre d’Aucquainville est de présent en ruine, advenuz par les anciennes guerres, comme dict est, laquelle terre d’Aucquainville a esté de tout temps baillée à ferme, et encores y est de présent

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 » Tenures nobles en la branche d’Aucquainville »
 » Messire Guillaume de haultemer, chevallier des ordres du roi, mareschal de France,
 » Tient de moy, par foy et hommaige de ma dicte baronnie de Ferrières, sous l’étendue de ladicte branche et membre d’Aucquainville, le fief, terre et seigneurie de Farvacques, par un plain fief de haubert, qui s’estend en ladicte paroisse de Farvacques, Aucquainville, Saint-Aubin-la-Croulte et aux environs, auquel fief il y a court, usaige, justice, jurisdiction, hommes, hommaiges, relliefs, XIIIemes, aydes coustumières, corvez de bestes, droit de fennaiges, prévosté et toutes aultres droictures, libertez et privillèges à fief de haubert appartenant.
 » Auquel fief il y a manoir, maison, moullin à bleyd faisant de bleyd farine, auquel il y a moultes vertes et seiches, avec un moullin à pappier de présent en ruyne et à fondz, rentes et deniers, grains,oeufs, oyseaulz, cire, poyvre, pallettes à jouer à la paulme, et autres espèces de rentes et dignitez comme à plain fief appartiennent.
 » Il consiste aussy en doumaine fieffé et non fieffé, en grand nombre d’héritages, tant en terres labourables que non labourables, preys, boys, tant de fustays que taillis, que pasturaiges.
 » Du quel fief de Farvacques dépendent plusieurs fiefs et arrières-fiefz, scavoir:
 » Le fief de Saint-Aubin, tenu par les héritiers et représentants le droict de damoiselle Maguerite Coullomp, héritière (?) de feu Robert Coullomp, en son vyvant écuyer, pour un plain fief.
 » Les fiefs de Querville et la Rivière, assis à Prstreville, tenu par un demy fief de haubert, par hector de Querville, escuyer.
 » Le fief de Granval, assis en la paroisse du Mesnil-Germain et aux environs, tenu par les représentants le sieur de Goupigny, tenu par un quart de fief.
 » Le fief de Thenney, assis en ladicte paroisse, tenu par les représentants Richard Aufrey, tenu par un quart de fief.
 » Le fief des Castellets,  assis en la paroisse de Farvacques, Notre-Dame-de-Courson, Cernay et illec environ, tenu par les héritiers Denis de Pomollain par un quart de fief.
 » Le fief du Verger, assis en la paroisse de Farvacques, tenuu par les représentants François de Louvières, esquyer, par un huitième de fief, dont les tenantz d’icellui fief me sont tenus faire par chacun an six livres de rentes et faisances et charges dessus dictes.
 » A cause et raison duquel fief de Fravacques le dict de haultemer lm’est tenu par luy et ses soubz tenantz en foy et hommaige, garde noble le cas advenant, et en quarante jours de garde en mon château de Chambrais quand le roy nostre syre demnde son ost, avec relliefs, XIIIe, aydes féaux et coustumières quand ils eschient et le cas s’offre, et subjections, charges et subjections, ainsy que les aultres tenantz noblement en sa dicte branche d’Auquaincville.
 » Item les hoirs Jouachyn Gosselyn, vivant escuyer, tiennent de moy, ung quart de fief nommey le Mesnil-Germain, assis en ladicte paroisse, à cause du quel ilz me sont tenus en foy et houmaige, relliefs, XIIIe, avec dix jours de garde en mon château de Chambrais en temps d’ost, ainsy que les aultres nobles de ma dicte baronnie, et aussy me font par chacun an unze livres de rentes sieurialle, à cause du dict fief, avec les p. 100. aydes coustumières, charges et subjections devant declarez.
 » Item, Gabriel de Neufville tient de madicte baronnie un plain fief de haubert, nommey le fief de Courson, assis en la dicte paroisse et environs, en foy et houmaige, auquel fief y a justice et juridiction, homms, hommaiges, reliefz, XIIIe, rentes en deniers, grains, oyseaulx, relliefz, XIIIe, service de prévosté et aultres dignitez et privillèges à palin fief appartenant, au quel fief, y a domayne fieffé et non fieffé, manoir, maisons coullombier, terres labourables et non labourables, boys brières et pasturage de grand estendue.
 » Item, du dict fief de Courson sont tenus plusieurs fiefz:
 » Premièrement le fief de Poys, que tient à présnt le seigneur de Farvacques, mareschal de France, par un quart de fief.
 » Le fief de la Cauvinière tenu par les hoirs de feu Gabriel des Hays, vivant escuyer, par un quart de fief.
 » Le fief de Lortyer tenu par François Cuillyer, escuyer, par un quart de fief.
 » Item, le fief des Hayes tenu par Me Jean Baptiste des Hayes, tenu par un sixiesme de fief, assis en la dicte paroisse Notre dame de Courson.
 » Item,les représentants le roict des religieux, abbé et couvent du Val Richer y tiennent un quart de fief nommé le fief de Sedouet, assis en la dicte paroisse de Notre Dame de Courson.
 » A cause et raison du quel plein fief de Courson, le dict de Neuville m’est tenu, pour lui et ses sous tenantz, en foy et hommaige, garde noble le cas advenant et en quarante jours de garde en mon chasteau de Chambrais, quand le roy nostre sire mande son ost, avecques relliefz, XIIIe, aydes feaulx et coustumières quand ils eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsy que les aultres tenantz noblement en ladicte branche et membre d’Aucquainville.
 » Item, damoiselle Magdelaine de Bonnechose, veuve de feu David de Bernières, vyvant escuyer, sieur de Percy, tient de lmoy en ma dicte baronnie, branche et membre du dict Aucquainville, un quart de fief assis au dict lieu d’Aucquainville et aux environs, à cause du quel la dicte de Bonnechose m’est tenue pour elle et ses soubz tenantz en foy et hommaige, en garde noble le cas offrant, et en dix jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps d’ost, ainsy que les aultres tenantz noblement de ma dicte baronnie en la dicte terre d’Aucquainville, avecques relliefs, XIIIe, aydes féaulx et coustumières quand ilz eschient et le cs s’offre, et aultres charges et subjecions, ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte branche d’Aucquainville.
 » Item, le dict sieur de Farvacques, mareschal de France, tient de moy, comme dessus ung huitiesme de fief assis en la dicte paroisse de Prestreville, nommé le fief de la Suhardière, qui fut François Louys, escuyer, à cause de quoi il m’est tenu en foy et hommaige, en garde noble, le cas advenant, et en cinq jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps de guerre ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avec reliefz, XIIIe, aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
 » Item, Charles de Belleau, escuyer, tient de moy, par foy et hommaige ung demy fief de haubert, nommé le fief de belleauqui fut Richard de Belleau, à court et usaige, assis en la dicte paroisse de Courson et aux environs; à cause du quel fief il m’est tenu pour luy et ses soubz tenantz, en garde noble, le cas advenant, et en vingt jours de garde en mon chasteau de Chambrais quant le roy nostre sire prend son ost ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avec reliefz, XIIIe, aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz p. 101. noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
 » Item, Gabriel de Liéez, (de Lyée), escuyer, tient de moy, comme dict est, en la dicte branche d’Aucquainville, un demy fief de haubert nommey le fief de Belleau, assis en la dicte paroisse de Courson et m’est tenu faire, pour luy et ses soubz tenantz, foy et hommaige, et en garde noble, le cas offrant, et en vingt jours de garde en mon chasteau de Chambrais ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avecques reliefz, XIIIe, aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
 » Item, les héritiers de Adrien Le Boctey, vyvant escuyer, tiennent de moy ung huitiesme de fief de haubert nommey le fief de la Houssaye, assis en la paroisse de Courson et aux environs; à cause du quel ilz me sont tenus faire foy et hommaige, en garde noble, le cas advenant, et en cinq jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps de guerre ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avecques reliefz, XIIIe, aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
 » Item, les héritiers de feu Charles de Lyée, vyvant escuyer, tiennent de ma dicte baronnie en la branche d’Aucquainville, ung demy fief de haubert, nommey le fief de Thonnencourt, assis en la dicte paroisse de Thonnencourt et du Mesnil-Germain, à cause du quel ilz me sont subjectz en foy et hommaige, droict de garde noble, le cas offrant, avecques vingt jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps d’ost, ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avecques reliefz, XIIIe, aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
 » Je tiens en ma main le fief du Cardonnel, assis en la paroisse du Mesnil-Germain, le quel fief consiste seulement en doumaine fieffé, sans qu’il y ait aucun doumaine non fieffé, duquel fief je suis en procès avec les héritiers du sieur Thonnencourt qui veulent dire le dict fief estre du comprins dudit fief e Thonnencourt, ce que j’ay toujours contredist, comme soutenant qu’il m’appartient.
 » Item, le dict sieur mareschal de Farvacques, tient comme dessus ung huitiesme de fief assis en la dicte paroisse de Prestreville, nommé le fief de Sedouet, qui fut aux religieux du Val Richer, subject de me faire rentee au terme Sainct Michel seize reez de bleyd et seize reez d’avoynne, avecques touttes les aultres charges et subjections dessus dictes, ainsi que les aultres hommes tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville, comme dict est.
 » Les héritiers ou représentantz le droict de la femme du sieur d’Enneval tiennent une portion de fief assis en la paroisse du Mesnil Rury (Mesnil-Oury), à cause de la quelle ilz me sont tenus faire foy et hommaige, reliefz, XIIIe, et aultres deubz et debvoirs sieuriaux quant ilz eschient et le cas s’offre, lesquelles foy et hommaiges le sieur de Cleres m’est tenu apporter; et s’y est subject envers moy icelluy fief en sa portion de l’ayde d’ost quant il plaist au roy nostre syre prendre ses services.
= Auguste LE PREVOST, Mémoires et notes…, t. II, p. 83 sq.

1625 – Survie
Titres justificatifs du droit qu’ont les décimateurs de Survie de percevoir la dîme pour les terres converties de labour en herbe – Accord entre François Dellyer (de Lyée), chevalier, seigneur de Tonnencourt-­le-Couldrey et Heurtevent, Saint-Jean-de-Livet et Saint-Martin-de-la-Lieue, et François Hardy, prêtre, curé de Tortisambert, doyen de Mesnil-Mauger, au sujet de trois pièces de terre ci-devant en labour et depuis converties en herbage
= AD. 61 – H. 1756

1625 – Survie
Titres justificatifs du droit qu’ont les décimateurs de Survie de percevoir la dîme pour les terres converties de labour en herbe – Accord entre François Dellyer (de Lyée), chevalier, seigneur de Tonnencourt-­le-Couldrey et Heurtevent, Saint-Jean-de-Livet et Saint-Martin-de-la-Lieue, et François Hardy, prêtre, curé de Tortisambert, doyen de Mesnil-Mauger, au sujet de trois pièces de terre ci-devant en labour et depuis converties en herbage
= AD. 61 – H. 1756 –

vers 1642-1743
Ressort judiciaire des paroisses
Bailliage d’Orbec
Vicomté de Moyaux [3]
Blangy
Breuil (Le)
Brèvedent (Le)
Cirfontaines
Chapelle-Hareng (La)
Cordebugle (Le)
Courtonne-la Meurdrac
Courtonne-la-Ville
Fauguernon
Faulq (Le)
Fierville
Fontaine-la-Louvet
Fontenelles
Fumichon
Hôtellerie
Marolles
Mesnil-Guillaume (Le)
Mesnil-sur-Blangy (Le)
Moyaux
Parcs-Fontaines (Les)
Piencourt
Pin (Le)
Places (les)
Planquay (Le)
Prêtreville
Saint-Denis-de-Mailloc
Saint-Gervais-d’Asnières
Saint-Hyppolite-de-Canteloup
Saint-Jean-de-Livet
Saint-Léger-de-Glatigny
Saint-Martin-de-la-Lieue
Saint-Martin-de-Mailloc
Saint-Philbert-des-Champs
Saint-Pierre-de-Canteloup
Thiberville
(Cette liste est fort incomplète: les vicomtés de Pont-Audemer, d’Orbec,
d’Auge, n’y figurent pas. Elle est constituée de l’assemblage de
documents d’époques très variées, entre 1642 et 1743 au moins. MC.)
= EDIT.: DROUAULT Jean, Les Vicomtés en Normandie au XVIIIe siècle, Caen, Jouan et Bigot, 1924. In-8°, 216 p.
= BU Caen 52694

1650  /  Saint Jean de Livet
ARCHIVES SHL 1F6 – 1650 : Quittance donnée à Lefebvre, fermier des herbages de ­Saint-Jean-de-Livet par Gautier de Coste, sieur de la Calprenède, ­époux de Madeleine de Lyée dame de Saint-Jean-de-Livet.

1673, 5 août – Mesnil-Guillaume
Par devant François Delivet et François Rioult, Charles Amiot, demeurant au Mesnil-Guillaume, tuteur des enfants de feu Robert Amiot, fait remise à Pierre Chouard, sieur de La Ransonnière, écuyer, époux de Damoiselle Marie Amiot, tous les héritages de Robert Amiot, moyennant la somme de 900 livres.
Témoins: Jean Mourier, de Saint-Jean-de-Livet et Jacques Legrand.
= Arch. SHL – Parch. 2 ff. – Analyse Et. Deville

1739 –  Archives SHL.
1F353 : 1739-1766 : Famille Jacquette : pièces relatives à une ­rente de 27 sols 9 deniers; (St Jean de Livet)

1750
– Archives SHL.1F416 :
21 octobre 1750 : Jean Despériers, sieur des Champs,­marchand, paroisse St Germain, baille une ferme pour 6 ans à ­Jacques Mourier de St Jean de Livet.
1760, 6 septembre – Tordouet
Par devant Louis Horlaville, notaire pour le siège de Glos-sur-Lisieux, noble dame Marie-Anne de Bonnechose, veuve de Robert Hardy, sieur de la Roche, demeurant en la paroisse de Tordouet, donne à Pierre Faguet, de lad. paroisse de Tordouet, la somme de 220 livres de rente foncière perpétuelle et non rachetable pour le récompenser de ses services. Témoins: Jacques Mourier, praticien, demeurant en la paroisse de Saint-Jean-de-Livet, Jacques et Pierre Drouet, père et fils, laboureurs demeurant à Saint-Martin-de-Mailloc.
= Arch. SHL. Parch. 2 ff.

1760 et autres. Archives SHL.1F534 :
1760 et autres : parchemins se rapportant à diverses  ­familles. (St Jean de Livet… ) documents portant le cachet de ­la Généralité d’Alençon.
– 5 février 1703 – 1707 : greffe des conseils, généralités de   ­Paris et d’Alençon.

1767  Archives SHL 1F287 :
16 février 1767 : Jean Desperriers paroisse Saint Germain ­donne en fieffé à rente à Charles Dubois notaire à Glos une ferme   ­sise à Saint Jean de Livet.

1769 –  Archives SHL : Voir fonds BOUDARD :
2FA43 : 28 mai 1769 : Marché entre les sieurs BOUDARD et BELLIERE fabricant de tuiles et pavés (St Jean de Livet)
Archives SHL : 1F16 – 1769-1831
Quittances délivrées par J. Despériers, curé de   ­Saint-Jean-de-Livet à Dubois, notaire à Glos au sujet d’une rente ­seigneuriale de 150 livres créée en 1748.

1772
– Archives SHL. 1F854 :
2 octobre 1772 : St Jean de Livet : Ténement des Câbles.
1773, 29 juin – Saint-Martin-de-Mailloc, Saint-Jean-de-Livet
Par devant Pierre-Charles Dubois, notaire, Marie Conard, fille de feu Jean, demeurant en la paroisse de la Chapelle-Yvon, vend à Michel Héribel, tisserand en frocs, demeurant à Saint-Martin-de-Mailloc, une pièce de terre et bâtiment audit lieu. Témoins: Marc Tabarie, huissier à Saint-Martin-de-Mailloc et Charles Renier, journalier à Saint-Jean-de-Livet.
= Arch. SHL. Parch. 3 ff.
1776
Archives SHL. 1F562 :

1776-1835 : Famille Dubois, (ancien notaire à Glos) 39 ­pièces : quittance de fermes de rente.(St Jean de Livet)
1781 – Saint-Jean-de-Livet
+ JAY ETE BENITE PAR Me ROBERT PROVOST CVRE DE CE LIEV ET NOMMEE MARIE JEANNE PAR MONSIEUR JEAN BAPTISTE DAVY BOIS LAURANS SEIGNEUR ET PATRON HONORAIRE DE CETTE PAROISSE ET DES FIEFS DE QUERVILLE LA RIVIERE DAUGE DOUVILLE ET PATRON PRESENTATEUR DE LA CHAPELLE DE Ste BARBE DES BOIS ET NOBLE DAME MARIE ANGELIQUE DE MAUDUIT DE BOIS LAURANS: JACQUES LE FEVRE TRESORIER.
= Inscription de la cloche, dans Arcisse de CAUMONT, Statistique monumentale, t. V, p.319.
1782, 15 juin – Lisieux
Par devant Guillaume Gabriel Daufresne, Licencié ès Loix, reçu provisoirement en Bailliage à Orbec à l’exercice et fonction de notaire du Roi à Lisieux, soussigné
Fut présent François Le Mercier, Ecuyer, Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis, ancien Commandant de l’artillerie du Canada, seigneur et patron du Mesnil-Guillaume, haut justicier de la dite paroisse et de celle de Saint-Jean de Livet, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques,
Lequel a reconnu avoir par ces présentes vendu, quitté, cédé et délaissé avec promesse de garantie de tous troubles, dettes, hypothèques évictions et autres empeschemens quelconques
Au sieur Pierre Alleaume, marchand, demeurant en cette ville, paroisse Saint-Germain,à ce présent et acceptant acquéreur pour lui ses hoirs ou ayant cause, Scavoir:
Une maison neuve qui appartient au sieur Le Mercier, et qu’il vient de faire construire à la place de l’Auberge de la Levrette sise en cette ville, faubourg de Paris, paroisse Saint-Jacques, ainsi qu’elle se contient dans son enclos, et circonstances et dépendances bornée d’un côté au midy par la rue de faubourg de Paris, d’autre côté au Nord par la cour dudit sieur vendeur, d’un bout au Levant par la veuve Fontaine, et d’autre bout au Couchant par ledit sieur vendeur.
Pour de la dite maison, jouir, faire et disposer par ledit sieur acquéreur comme de son propre et de chose lui appartenant de ce jour jusqu’à l’avenir, aux conventions et conditions suivantes, savoir:
1° Les murs et parois d’entre ladite maison vendue et la maison qu’occupe ledit sieur Le Mercier, seront mitoyens entre lui et dit sieur Alleaume, et chacun d’eux aura la liberté d’y afficher de son côté à la charge de les réparer et entretenir à l’avenir, à frais communs.
2° Les Parties ne pourront de côté ni d’autre faire aucune bâtisse qui excède la hauteur du mur faisant séparation d’avec la cour ddit sieur Le Mercier.
3° Ledit sieur Alleaume pourra, s’il le juge à propos, faire reconstruire l’écurie dépendant de ladite maison vendue et il aura le droit d’avancer ladite écurie dans toute sa longueur d’un pied et demi en dedans de la cour dudit sieur Le Mercier Et encore, il aura la liberté de faire et ouvrir dans la muraille ou parois de ladite écurie, sur la cour dudit sieur Le Mercier deux ou trois jours à châssis dormant qui seront grillés de barres de fer à la hauteur d’homme, sans que cela puisse empêcher ledit sieur Le Mercier d’y afficher des crochets dans cette même muraille ou parois qui appartiendra audit sieur Alleaume.
4° Le sieur Alleaume supportera le tuyau de la fontaine depuis sa porte jusqu’au réservoir placé sur son terrain, lequel réservoir sera commun entre les parties, ainsy que ledit tuyau qui sera arrangé de façon à verser également de l’eau dans les bassins des dites parties, le tout, au moyen et parce que les réparations desdits tuyaux et réservoirs seront faits à frais communs, Et que la rente de dix livres, faite à l’Hôtel de Ville pour le droit de cette fontaine, sera payé et acquittée à l’avenir par lesdites parties, moitié par moitié.
5° Pour réparer et couvrir réciproquement sur leurs maisons, les parties auront le droit respectif du tour d’échelle sur leur terrains et d’y faire passer à cet effet les matériaux nécessaires, sans que ce droit puisse s’étendre plus loin que dans le cas de réparation de couverture.
6° Le dit sieur acquéreur tiendra ladite maison vendue, mouvante, en franche bourgeoisie, des seigneurs dont elle relève par foi et hommage seulement, les parties ayant déclaré ne point connaître nommément lesdits seigneurs.
La présente vente ainsi faite et en outre moyennant la somme de dix neuf mille livres de prix principal, francs deniers venant aux mains du dit sieur vendeur, de laquelle somme de dix neuf mille livres, ledit sieur vendeur reconnaît avoir reçu avant ce jour, du dit sieur acquéreur, celle de quatre mille livres en espèces ayant cours, dont il se tient content, satisfait et bien payé, en quitte et décharge d’autant le dit sieur acquéreur.
Et à l’égard des quinze mille livres restantes, le dit sieur acquéreur les a présentement soldées au dit sieur vendeur en deux billets de son fait au profit de ce dernier, payables sans intérêts, savoir l’un de six mille livres à la fin d’août prochain et l’autre, de cinq mille livres à Noël prochain Et en outre en un autre billet de quatre mille livres, payables au vingt pour trente août prochain, dans Paris, du fait de Bidault, à l’ordre du dit sieur Alleaume qui l’a passé à celui du dit sieur Le Mercier.
Le défaut de représentation desquels trois billets montant ensemble à la dite somme de quinze mille livres vaudra quittance de ladite somme, a dit sieur acquéreur sans qu’il ait besoin d’en justifier de particulière ni de requérir aucun émargement sur ces présentes à cet égard parce qu’à la sûreté et garanties desdits billets jusqu’à leur parfait acquit, l’objet vendu en demeure spécialement affecté et hypothéqué, et en outre ledit sieur Alleaume y oblige et affecte tous ses biens présents et à venir
…Fait et passé à Lisieux en l’étude, le samedy avant midy quinze juin mil sept cent quatre vingt deux, présence du sieur Michel Théodore Magloire Balleroy et Gille Le Peton, praticien, demeurant en cette ville…
= Arch. coll. Daniel Deshayes, Lisieux. Copie MC, 17.08.1992. Parchemin, 4 ff.
1778
– Archives SHL. 1F472 : 1778-1788 :

briqueterie et tuilerie de St Jean de Livet  (papiers divers)
1779
Archives SHL. 1F707 :

1779 : délit de chasse sur les bruyères de Glos, commune­ de Saint Jean de Livet.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de Charles VASSEUR.

St-Jean-de-Livet, Sanctus Jommes de Liveto.
CeTte paroisse était certainement une des moins importantes du doyenné de Livarot. Sa population a toujours été très-peu considérable, les dimensions de l’église sont là pour l ‘attester. Maintenant qu’on veut être au large et surtout rivaliser avec les paroisses voisines, sans égard pour les convenances réciproques, il est bien à craindre que l’église de St-Jean-de-Livet ne tombe quelque jour sous la sape.
Cet édifice n’est pas moins ancien que St-Martin-de-la-Lieue, qui l’avoisine. Le plan, les proportions sont identique; l’appareil est aussi semblable : moellon affectant la position du petit appareil romain et la disposition en feuilles de fougère. C’est ce que l’on peut constater au nord et à l’ouest ; car au midi un enduit impénétrable cache sous son épaisseur tout caractère utile. Il y a absence complète de contreforts, et l’on retrouve au chevet et au pignon occidental ces trous triangulaires, déjà vus à St-Martin, qui .existent aussi à Reuilly, dans le département de l’Eure; église que l’on peut considérer comme antérieure au XI° siècle.
Malheureusement aucune des ouvertures primitives n’a été épargnée : toutes les fenêtres sont modernes. La seule porte qui s’ouvre dans le mur méridional de la nef est romane, garnie de deux tores; les chapiteaux des colonnes sont sans sculptures ; un porche de charpente la protège. Dans le chevet était une étroite lancette ogivale, maintenant bouchée ; une autre se voit dans le mur du nord de la nef.
Le clocher, placé sur le pignon occidental, consiste en une pyramide octogone assez élancée, couverte d’ardoises.
L’intérieur n’offre aucun intérêt; la voûte est cintrée; les autels datent du dernier siècle. Deux statues d’évêques, saint Firmin et saint Lubin, peuvent remonter au moyen-âge. La chaire, les fonts, le bénitier sont modernes.
La cloche est ancienne et son inscription mérite être transcrite:
IAY ETE BENIE PAR Me ROBERT PROVOST CURE DE CE LIEU ET NOMMÉE
MARIE JEANNE PAR MONSIEUR JEAN BAPTISTE DAVY BOIS LAURANS SEIGNEUR
ET PATRON HONORAIRE DE CETTE PAROISSE ET DES FIEFS DE QUERVILLE
LA RIVIERE DAUGE DOUVILLE ET PATRON PRESENTATEUR DE LA CHAPELLE
DE Ste BARBE DES BOIS ET NOBLE DAME MARIE ANGÉLIQUE DE MAUDUIT
DE BOIS LAURANS : IACQUES LE FEVRE TRESORIER.
1781.
Le patronage appartenait au Chapitre de Lisieux, par suite de la donation qui lui avait été faite par Guillaume de Querville, prêtre, ratifiée, en 1204, par Guillaume de Mailloc, suzerain de Livet.
La chapelle de Ste-Barbe-des-Bois, mentionnée dans l’inscription de la cloche, existe encore. Elle est située sur les bruyères de Glos, à l’extrémité de la paroisse. Construite en blocage avec angles en pierre, et mesurant environ 30 pieds de long sur 15 de large, elle date tout au plus de la fin du XVIe siècle. Les ouvertures ont été refaites sous le règne de Louis XV. Le chevet est pentagonal. A usage d’étable, il ne reste rien du mobilier. La voûte est en merrain. Le clocher n’existe plus.
Avant la Révolution, on y disait la messe tous les dimanches, et il se tenait une sorte de marché sur une vaste friche qui borde son enclos.
Il est bon d’observer qu’elle est tout près de l’ancien chemin de Lisieux au Sap.

Manoir.
Le manoir de St-Jean, situé au-dessous de l’église, dans la vallée, appartenait à la même classe que celui de St-Hippolyte, mais n’en eut jamais l’importance. La maison manable est détruite. Le colombier existe encore ; il est hexagonal, en bois, et son toit est surmonté d’un reste d’épi en terre cuite.
En 1463, la terre de St-Jean-de-Livet appartenait à Jacques Labbey, seigneur d’Écots, Auvillers, Beauffy, Héroussart
et St-Jean-de-Livet; il était petit-fils de l’écuyer du connétable Du Guesclin. Il comparut, en 1469, aux montres de la noblesse du bailliage d’Évreux. En 1540, la famille Labbey possédait encore cette terre.
Au commencement du XVIIIe siècle, elle était passée à une autre famille. Les registres de l’église de la pommeraye nous apprennent qu’on y inhuma, le 29 août 1724, noble homme messire Gabriel de Coustin, sieur de Beaurepos et seigneur de St-Jean-de-Livet, âgé de 36 ans environ. Je n’ai retrouvé ce nom nulle part ailleurs.

La cloche nous parle, à son tour, de Jean-Baptiste Davy de Boislaurans. De plus amples détails seront donnés sur cette
famille, à l’occasion du fief de Querville, situé à Prêtreville.
St-Jean-de-Livet faisait partie de l’élection de Lisieux, sergenterie de Moyaux ; on y comptait 39 feux, c’est-à-dire
195 habitants. La population a peu varié : on compte encore 181 habitants.

Lorsqu’au siècle dernier Arcisse de CAUMONT écrivait sa Statistique monumentale, il redoutait de voir un jour l’église de cette commune « disparaître sous la sape ».
Est-ce en raison de l’intérêt qu’il y portait, mais force nous est de constater cent trente ans plus tard que les édiles de Saint-Jean ont pris conscience de leur patrimoine et consacrent tous leurs soins à sa conservation et sa mise en valeur.
Partie d’un domaine beaucoup plus grand qui englobait sans doute Saint-Germain et Saint-Jean, cette paroisse n’eut jamais une bien grande importance et ne posséda jamais de bourg. Située en bordure d’une de ces « routes martiniennes [1], elle est accolée à un manoir dont subsiste un petit colombier octogonal en pan de bois et un bâtiment.
DESCRIPTION
Depuis fort longtemps, la modeste église de Saint-Jean-de-Livet, l’une des plus petites du Pays d’Auge, avait retenu l’attention des archéologues. Voici la note d’Arcisse de CAUMONT:

A ces remarques toujours pertinentes, ajoutons quelques précisions. En effet, si l’on peut faire de nombreux rapprochements avec l’église de Saint-Martin-de-la-Lieue, les dimensions au sol et l’élévation, par contre,  sont bien moindre ici. La disparition en quelques endroits de l’enduit sur le mur Sud, a fait apparaître les traces de l’appareillage antique et entre autres une petite pierre triangulaire qui laisse à supposer que des ouvertures du type de celle relevées sur le chevet, pouvaient exister également sur ce mur.
Quant à la charpente, elle se rattache à la technique du « chevron porteur » [2] étudiée par François COTTIN pour l’église de Sainte-Marie-aux-Anglais et relativement fréquente sur nos églises rurales puisque l’on retrouve le même système sur l’église toute proche de Prêtreville, de la Pommeraye – Voir notre étude sur cette église avec l’usage des charpentes mixtes chevrons porteurs et fermes et l’emploi systématique de la « ferme ».
Le « porche aux lecturés », ils deviennent bien rares de nos jours, remonte semble-t-il au XVIe siècle.
Enfin, cette église conserve un très intéressant mobilier cultuel et une statuaire, en grande partie des XVIe et XVIIe siècles, l’un et l’autre classés, homogène et miraculeusement conservés qui mériteraient, à eux seuls, une étude sérieuse.

3 – Archives ShL:

Notes de Charles VASSEUR.« Doyenné de Livarot » :

21 –  SAINT JEAN DE LIVET  – St Joannus de Liveto
Voir :
– Ferrière – Mémoires des Antiquaires de Normandie tome XXVI p.251-315-317
– Extraits de la Ste Historique de Lisieux
– Formeville II p.106, 115, et p.331 n°1
– Hippeau Gouvernement de Normandie VIII p.312.
– Election de Lisieux sergenterie de Moyaux 39 feux

– Patronage:
16e  Dominus de Poix
18e Chapitre de Lisieux

– Curés:
Hébert 1764-1774
Prévost 1774-1787

– En 1204 le patronage de cette église fut vendu à Guillaume de Criqueville qui le donna au Chapitre dans le courant de la même année. Cette donation fur approuvée par Guillaume Maloc, seigneur du lieu.
– Description de l’église du 8 août 1853
– Description de la cloche

J’ai été bénie par Messire Robert Provost, curé de ce lieu  et nommée Marie Jeanne par Monsieur Jean Baptiste Davy Boislaurans, seigneur et patron honoraire de cette paroisse et des fiefs de Querville, La Rivière d’Auge, Douville, et patron présentateur de la Chapelle Ste Barbe des Bois, et Noble Dame Marie Angélique de Mauduit de Boislaurens. Jacques le Fèvre, trésorier  – 1781-
– A l’extrémité de la paroisse, sur les hauteurs qui joignent les bruyères de Glos était une chapelle actuellement à usage de bâtiment rural, elle appartenait au style ogival de la dernière époque avec corniche en doucine. Le chevet était pentagonal. Elle était orientée. Les voûtes sont en merrain avec entraits et poinçons. Le clocher n’existe plus. Elle a environ 30 pieds sur 15.
On y venait dire la messe le dimanche et s’y tenait un marché, elle était sous l’invocation de Ste Barbe. Avant le Révolution le seigneur de Livet en était patron présentateur.
– Description détaillée de la chapelle Ste Barbe du 2 avril 1856.
– Texte imprimé du curé Leroux pour solliciter des offrandes pour la réparation de l’église.
– Normand du 21 mai 1864 – Bénédiction d’un calvaire.
– Le manoir tout proche de l’église parut avoir eu une certaine importance.
Le corps principal a été démoli et remplacé par une maison couverte en ardoises.
Les bâtiments ruraux qui restent n’offrent pas d’intérêt ; le colombier seul est remarquable ; Il est hexagone avec toit également hexagone, surmonté d’un fragment d’épi. Construit en bois.
– Monstres de la Noblesse du Bailliage d’Evreux
Jaquet Labbé, seigneur de St….. de Livet, Lombellon et Bouessy se présenta en habillement d’homme d’armes.
– Recherche de Montfaut
Non nobles en ladite élection de Lisieux, sergenterie de Moyaux.
Jacques Labbey, à St Jean de Livet.
Ce Jacques Labbey était seigneur d’Ecos, d’Auvillers, assis à Hotot, de Beaufy, de Héroussart, de St Jean de Livet. Il continue à jouir de la noblesse sans aucun trouble. Il était fils de Etienne et de Marguerite de Buhot, fille de Jean, écuyer, seigneur de Boessay. Etienne était le second fils de Raoul et de Raoulette Vatier. Son père avait servi sous du Guesclin comme écuyer du connétable.
– Louis Gaillard, curé de St Jean de Livet :… d’azur au faucon les ailes étendues d’or, portant des grelots d’argent, liés de même. (d’Hozier 176)
–  Recherche des Nobles de l’élection de Lisieux 1540
Etienne l’Abbé, seigneur dudit lieu, Jean l’Abbé, seigneur de Héroussart, et Jacques l’Abbé, seigneur de Beaufy ont dit être procréés de noblesse ancienne et que Pierre l’Abbé était leur bisaïeul, personne noble marié à Dame Marguerite de Buhot, vivant en l’an 1430 duquel ils ont fourni être procréés et descendus.
Claude et Grégoire dits l’Abbé, frères, sieurs du Boch, enfants du défunt Richard l’Abbé, seigneur du Fay, Yves l’Abbé et Nicolas l’Abbé ont dit qu’ils sont descendus de la même souche que les susdits.
– Archives du Calvados, Paroisse de St Jean de Livet n°6
Guillaume de Mailloc principal seigneur du domaine de Livet, ratifie en 1204, la vente du patronage de l’église que Bartholomé de Fenouvres, son homme, venait de faire à Guillaume de Kerqueville, prêtre, et la donation que ce dernier en a faite au Chapitre de Lisieux.
– Registre d’inhumations de la paroisse de la Pommeraye de l’an 1724.
Le corps de Noble Homme Messire Gabriel de Coustin, sieur de Beaurepos, seigneur de St Jean de Livet, âgé de 36 ans environ, a été inhumé dans cette église par nous prêtre curé de ce lieu le 29e jour d’août an que dessus en la présence de Jean Davi et Jean Baptiste Adam de la Pommeraye, témoins.
(Jean Davi – JB Adam- J Gravey –  Archives de St Désir)
Précis pour le sieur Jacques Jean Davy, en son nom et comme tuteur de la fille mineure du feu sieur Louis Jacques Davy, son frère, et encore comme tuteur des enfants mineurs de feu Jacques Philippe Auguste Davy, seigneur de Bois-Laurent, tous cohéritiers aux propres paternels de feu François Guillaume Jouan, écuyer, seigneur d’Epouville, appelant contre les sieurs de Hurel, de Bellemare de St Cyr, et consorts, aussi héritiers du seigneur d’Epouville, quant aux propres venants de Dame Louis Desperiers, son aïeule..
– Renseignements généalogiques 35 pages Rouen, Vve Besangue 1767.
(communiqué par Pannier 9 novembre 1869)
Achat du 11-02-2003. Lot n°  7
83 / Saint-Jean-de-Livet (Calvados). 1) Transport de rente par les époux Rioult au sieur Bihorel, 1828 ; 2) titre nouvel par Jeanne-Françoise Armenoult, épouse Dubois au profit de Jeanne-Catherine Le Bas, épouse Rioult, 1826. 2 pièces papier, 8 pages, 1826-1828.
Lot n° 18.
55 / Saint-Jean-de-Livet (canton de Lisieux, Calvados). Famille Bihorel, 1756-1847. 1 pièce parchemin, 9 pièces papier. Quittance, donation entre vifs, partage, titres de rentes…

[1] Voir à ce sujet Jean FOURNEE, Le culte populaire de Saint Martin en Normandie « .
[2] A ce sujet, voir: Jean-Louis TAUPIN, La restauration des charpentes anciennes dans Compte-­rendu synthétique du Stage « Charpentes et constructions en pans de bois » – Rouen 7-9 décembre 1988, multig. 21 x 30, p. 6.
[3] B.N. ms. 22.612, p. 62.

SAINT GERMAIN de LIVET


NOTES sur SAINT-GERMAIN-de-LIVET – 14582

St Germanus de Liveto – Livet le Beaudouin – Livet Tournebu

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:

Le fief de Livet, plein fief, assis à Saint-Germain-de-Livet, tenu de l’Evêque de Lisieux. à cause de sa baronnie de Glos, ledit fief possédé par les héritiers de feu messire Anne de Tournebu, vivant premier président aux requètes du palais de Rouen.

    De ce fief relèvent :

  • Le fief du Boulley, assis audit Livet.
  • Le fief Dange, assis audit Livet.
  • Le fief de La Haulle, 4 de fief, assis à Bénerville, possédé par Etienne Grente . Ecuver, tenu de la baronnie de Caly-en-Caux.
  • Le fief du Rozel. 8 de fief, assis à Saint-Léonard de Honfleur, relevant de Blangy, vicomté d’Orbec.
  • Le fief de La Planche, plein fief, assis à Estrées, possédé par le sieur de la Coste tenu du prieuré de Sainte-Barbe, vicomté de Caen.
  • Le fief de Fourneville, 8° de fief, assis audit lieu, relevant de l’abbaye du Bec-Hellouin.
  • Le fief de Corbon, relevant de Secqueville, vicomté de Vire, bailliage de Caen, possédé par les héritiers de messire Pierre, sire de Bréauté.
  • Le fief de Hotot relevant du Roi en la châtellenie et vicomté de Conches, bailliage d’Evreux, possédé par les héritiers dudit seigneur de Bréauté.
    • Dudit fief de Corbon relève : voir CORBON

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BERGERET Jean, Le château de Saint-Germain-de-Livet, Lisieux, Le Pays d’Auge/Ville de Lisieux, 1992, plaq. 32 p., ill.

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 520.

CAVANNA Emlie : Spatialisation de la petite élite rurale dans la vallée de la Touques – XVe-XIXe siècles. Mémoire de maîtrise d’Archéologie médiévale. Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – Juin 2005. Archives SHL. BSHL n°59, décembre 2006. p 45.

DESHAYES Daniel : Constitution de la Filature Pilter à Saint Germain de Livet en 1845? BSHL n°33 1992-1994
DESHAYES Daniel : L’usine à filer le lin à St Germain de Livet. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 42, page 59.

DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé–sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p.; pp. 55-
DETERVILLE Philippe, « Les colombiers du Pays d’Auge », PAR, 44, N° 5, Mai 1994, pp. 12-18, ill.
Manoir de la Vallée, à Glos; Fauguernon, château-fort; Château de Betteville, à Pont-l’Evêque; La Houblonnière; Manoir de Caudemone, à Auquainville (a conservé sa toiture ancienne); Montargis, à Cambremer (sur plan carré); Crèvecoeur; Saint-Germain-de-Livet; Bois du bais, à Cambremer (1512). Saint-Germain-de-Livet, Château, PGMPA, pp. 98-101

DEVILLE Etienne, « Excursion du 26 août (1926) », AAN, 94, 1927, pp. 148-171

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1075,

ENGERAND Roland, Sur les bords de la Touques – La Dame de Fervaques in En Pays d’Auge, ouvrage orné de 44 gravures, Tours, Arrault, 1937. In-8, 182 p.; pp. 107-150
Portrait de Du Guesclin – famille de Tournebut.

FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie noirmandes ; BSHL n°61, décembre 2006. p 37.

LA VARENDE Jean de, Châteaux de Normandie

LE CACHEUX Paul, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol.. In-8°. II, 68 –

LESCROART Yves, « Décors peints en Pays d’Auge », Monuments historiques, N° 159, octobre-novembre 1988, pp. 41-45

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. D’Archéologie 1999. page 170, 304.

MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.
Château.

NEUVILLE Louis RIOULT de, Le Château de Livet dans La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie.; réédit. Corlet, t. II, pp. 129-131

NODIER Charles, TAYLOR J. et CAILLEUX Alph. de, Voyages pittoresques et romantiques dans l’Ancienne France par…. Paris, Firmin-Didot, 1820; rééd. 1825; rééd. Paris, Firmin-Didot et Cie, 1878; rééd. anastatique réduite Editions Culture et Civilisation, 1979, 3 tomes en 1 vol., 322×235, 131-190-XXXI et 141+3 p., pl. h.t.
III.- Saint-Germain de-Livet (1).

NORTIER Michel, Contribution à l’étude de la population en Normandie au bas moyen âge (XIVe-XVIe siècles). Inventaire des rôles de fouage et d’aide. Sixième série: Rôles de fouage paroissiaux de 1518 à 1533 dans Répertoire périodique de documentation normande, N° 14; « , Cahiers Léopold Delisle, XXXIX, 1990, pp. 1-127
Saint-Germain-de-Livet, 679.

PELLERIN Henri, « Découvertes architecturales à Saint-Germain-de-Livet », PAR, 14, N° 11, Novembre 1964, pp. 3-6, ill.
PELLERIN Henri, Le château de Saint-Germain-de-Livet, supplément à la revue Le pays d’Auge, N° 6, Juin 1967.
= Bibl. SHL. PA. 5.012. (2 ex.)
PELLERIN Henri, « Le château de Saint-Germain-de-Livet aux XVIIe et XVIIIe siècles », PAR, 21, N° 11, Novembre 1971, pp. 5-12, ill. (miniatures sur cuivre); « Le château de Saint-Germain-de-Livet dans le premier tiers du XVIIIe siècle », PAR, 5-10, ill. (id°)

PROUST Benoît, Saint-Germain-de-Livet in Isabelle JOUAN Isabelle, dir. Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine – Guide des cantons de : Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec, (1989), pp. 56-57

QUENEDEY Raymond, Les provinces de l’ancienne France. La Normandie. Recueil de documents d’architecture civile de l’époque médiévale au XVIII° siècle. I. Généralités, milieu, climat, sol, conditions humaines. Seine-Inférieure. II-III. Calvados. IV. Eure. V. Manche et Orne, PARIS, F. Contet, 1927-1931, 5 vol.
2e série, 1927, pl. 25.

NEUVILLE Louis RIOULT de, Le Château de Livet in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie.; réédit. Corlet, t. II, pp. 129-131

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.

SEYDOUX Philippe, Châteaux du Pays d’Auge et du Bessin, s.l. (Paris), Edit. De la Morande, s.d. (1985), 150×220, 96 p. ill. couv. Ill.

SOULANGE-BOUDIN Henry, Les Châteaux de Normandie – 69 monographies, Paris, Van Oest, 1949. In-4°, 154 p. 80 ill. XXVIII, p. 52

SPALIKOWSKI Edmond, « Au pays des Manoirs. Quelques gentilhommières du Calvados », Revue du Touring Club de France, août 1937, pp. 235-245

2 – Pièces Justificatives:

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie

PARROISSE DE LIVET-LE-BAUDOUIN.
185. Jacques de Tournebu, Sr. du dit lieu, a dit être procréé et descendu d’ancienne noblesse , et a produit plusieurs lettres et écritures, la Ire. desquelles est sur le nom de Mre. Jean de Tournebu, cher., Sgr. et baron de Tournebu, son bisayeul, et est datée de l’an 1452 ; duquel chevalier il a fourni sa descente par les dites lettres, dont la copie est demeurée au greffe.,
186. Lucas d’Auge a baillé l’état de sa noblesse avec les Srs. de Coursy et de Gonnoville, comme il appert sur l’art, et parroisse de St.-Pierre-Azifs, sergenterie de Dive, art. 220.

SAINT GERMAIN DE LIVET – Livet-le-Baudouin, Livet-Tournebu.
Curé. — J.-B Despérlers
Vicaires. — R- Prévost – J. Asse
Clercs. — P.-F.-F. Daubichon – P.-JB. Desnos – P.-N. Jumel –
Seigneurs. — G. de Boctey de Grandmesnil – F.G. de Boctey de Grandmesnil.

1396, 11 décembre – Lisieux Information de Jean Le Lieur, vicomte de Pont-Authou et Pont-Audemer, pour la mise hors de garde noble de Guilbert Louvet, écuyer, né en septembre 1375, fils de Jean Louvet, écuyer. Il possède du chef de son père les terres de Fontaine-la-Louvet, de Livet (Calvados) et de Bosc-Roger (Eure, commune de Barquet) et de celui de sa mère les fiefs de Cantelou (Saint-Hippolyte) et de « Sernay », en la vicomté de Pont-Authou.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 297.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 34.
(de quel Livet s’agit-il ?)

1537, 21 avril – Prêtreville
Vente par Guillaume de Boucquetot, seigneur du Breuil, à Maître Henri Macquefer, avocat en cour laye et bourgeois de Lisieux, du fief, terre et seigneurie d’Auge, à Prêtreville et Saint-Germain-de-Livet, moyennant 250 livres tournois et 12 livres de vin.
Passé audit Lisieux, en l’Hôtellerie du Cheval Blanc.
= Tabell. Lisieux. Cf. copie: 9 FB. 3.- Fonds Et. Deville. Notes et documents. Environs de Lisieux.

1556, 18 novembre – Prêtreville
Contrat de mariage de noble homme Hector de Querville, fils de deffunt Jehan de Querville, en son vivant écuyer, seigneur dud. lieu, et de Magdelaine Labbé, fille de feu noble homme Robert Labbé, en son vivant seigneur de Saint-Germain-de-Livet et de Saint-Martin-de-la-Lieue, d’une part et damoiselle Avoye Le Roy fille aînée de noble homme Robert Le Roy, seigneur du Boys, Heudreville et de Beaufay et de damoiselle Barbe Moignet.
= Arch. SHL. 9F Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. 2 ff. papier.

1598, 8 juillet – Saint-Germain-de-Livet
Aveu rendu à noble homme Robert de Tournebu, seigneur de Saint-Germain de Livet, Pont-Monvoisin et Mesnil-Eudes, par Jean d’Auquainville pour l’aînesse de la Quesnelière en la sieurie de Livet. Copie de 1618.
= Arch. SHL. Ms. Fonds ancien FC 242.

1610, 5 décembre -Tordouet
Par devant Pierre Vastine et Gabriel Rioult, tabellions royaux au siège d’Auquainville, Nicolas Lescurey, écuyer, de la paroisse de Tordouet tient et clame quitte Ollivier et Philippe dits Roussel, de Fervaques, de tous les arrérages échus de 65 sols tournois de rente. Témoins: Michel Quesnie, de Saint-Germain-de-Livet, et Nicolas Le Front, de Tordouet.
= Arch. SHL.

1779. Archives SHL. 1F707 :
1779 : délit de chasse sur les bruyères de Glos, commune de Saint Jean de Livet.

1782-83 Archives SHL : 1F96 – 1782-83 :
2 pièces concernant Jean-Baptiste Rioult, boucher à Livet le Beaudouin.
Achat de moutons par Jean Baptiste Rioult.

Fin 18e siècle.
Archives SHL : 1F496 : fin 18° siècles : divers lettres. dont 2 mars 1762 : St Germain de Livet, lettres.

La Redoute », hameau situé à un kil. environ à l’Ouest de l’église (9) et placé sur une hauteur-défendue naturellement, a peut-être été jadis fortifié. De même, le Manoir de Livet, entouré de larges fossés, a-L-il été bâti sur un emplacement défensif plus ancien (cad. B, 97-98).
(9) Carte E. M., Bernay, N.-O.

THESE Emilie CAVANNA : Spatialisation des élites rurales médiévales et modernes dans le Bassin parisien. Pour une approche archéogéographique des pratiques sociales de distinction. le 15 Septembre 2016.

Manoir du Vieux BOULLAY – St-Germainde-Livet

Recherche de Montfaut, 1465 (P-E-M Labbey de la Roque, 1818)
Laurent Bardou à Livet (St-Germain-de-Livet, sergenterie de Cambremer), renvoyé.

Synthèse des données disponibles (cf. Fiche-Inventaire):
Imposée par Montfaut en 1465, la famille Bardou est, d’après A. de Caumont, restée propriétaire du fief du Bouley (appelé aussi manoir du Vieux Boulay, puis château du Boullay) jusqu’au milieu du XVIe s, sans pourtant prouver sa noblesse en 1540 (cf. Recherche de Lisieux). Hors de l’emprise de certains documents imprimés, on ne sait comment il passe dans la famille Le Boctey.

Homme d’armes
Château de Livet – Hommes: 11 Chevaux: 11

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Ch. Vasseur.

St-Germain-de-Livet, Sanctus Germanus de Liveto, Livet-le-Baudouin, Livet-Tournebu.

Il y a six ans, Livet était une des localités les plus intéressantes à visiter de l’arrondissement de Lisieux ; aujourd’hui tout est changé. Que les amis de l’histoire et du beau se garder bien d’aller à Livet, s’ils ne veulent avoir le coeur navré.
Je me vois donc forcé de parler au passé.
Admirablement situés au milieu d’une masse de verdure à l’entrée d’un petit vallon rafraîchi par l’eau pure d’un ruisseau, apparaissaient pressés l’un contre l’autre un clocher élancé et les tourelles au toit aigu d’un vieux château. Les puissantes familles qui avaient possédé ce fief y avaient laissé des monuments dignes d’elles.
L’église était romane et mieux construite que la plupart de celles que nous possédons encore de cet âge. A son plan primitif (un choeur, une nef), était venue s’ajouter, au XVIe siècle, une belle chapelle seigneuriale, accolée au côté méridional du choeur et égale en étendue.
Quand on sortait du chemin creux et ombragé, c’était la nef qui se présentait d’abord à la vue. Tous ses murs portaient incontestablement les caractères du XIe siècle. Les contreforts sont très-plats, et ceux de l’angle emboîtent la construction ; sur quelques-uns d’entre eux on remarque des croix de consécration dont nous donnons un croquis; disposition peu commune. Malheureusement les ouvertures primitives avaient été remplacées. Une porte percée au XVIIe siècle, dans le pignon de l’ouest, et protégée par un large porche, avait été substituée à la porte romane, placée au midi, dont le profil subsiste encore.
Le mur du nord, sobrement éclairé dans l’origine par deux petites fenêtres cintrées, hautes de 3 pieds sur 9 pouces de largeur, a été repercé d’abord au XVIe siècle, puis à l’époque moderne. Trois fenêtres, de la fin du XVI siècle,
prenaient le jour au midi. Le choeur, aussi bien caractérisé, était en retraite sur la nef. On y voyait, dans le mur du nord, une petite porte cintrée, la porte du Prêtre. L’unique fenêtre était moderne, car une baie ogivale à traceries Renaissance, qui avait été pratiquée dans le chevet, se trouvait bouchée.
En tournant ainsi autour de l’édifice, nous voici arrivé à la chapelle. Rien dans son style ne rappelle le gothique : sa construction tout entière est dans le style classique. Son chevet, cependant, est soutenu par un contrefort qui annonce un reste d’édifice plus ancien. La grande fenêtre qui prenait le jour de l’Orient, datée de 1579, était garnie d’une voussure à bossages; sa tracerie se compose de compartiments ovoïdes, et les meneaux qui la portent sont de petits pilastres carrés d’ordre ionique.voussure à bossages; sa tracerie se compose de compartiments ovoïdes, et les meneaux qui la portent sont de petits pilastres carrés d’ordre ionique.

Le mur méridional était construit en échiquier de pierres et de briques, percé de trois fenêtres cintrées de médiocre grandeur. Des pilastres peu saillants avec chapiteaux ioniques allaient soutenir la corniche, composée d’une série de petites consoles.
Le mur de l’ouest présentait la même ordonnance et le même appareil. Dans le pignon s’ouvrait un oculus. La porte était cintrée, à chambranle vermiculé. Sur l’attique on lisait la date 1578 (V.la page 326), et dans un cartouche au dessous, cette devise :
SOLI DEO HONOR
ET GLORIA.
Du reste, le joli dessin qu’a pu en faire M. Bouet dispense de toute description.
Dans l’intérieur, on ne trouvait point un mobilier artistique; néanmoins un certain attrait vous y saisissait.
L’autel du choeur, avec quatre colonnes corinthiennes, était primitivement orné d’un assez bon tableau représentant la naissance du Sauveur, avec cette particularité que saint Germain, le patron de la paroisse, y figurait parmi les assistants, dans son costume épiscopal. Cet anachronisme, qui avait un parfum trop moyen-âge, avait déplu; et le tableau, quand j’ai visité l’église une première fois, en 1853, avait fait place à un méchant groupe en bois qui figurait le même sujet, moins saint Germain.
Cette contretable, commencée à la Chandeleur de l’année 1745, fut achevée le 7 décembre suivant. La bénédiction en fut faite, quatre jours après, le 11, par M. Jean Rohays, curé du lieu. C’était l’oeuvre de Robert Armenout, sculpteur, qui reçut 400 liv. pour la façon, plus 150 liv. pour les statues de saint Germain et de sainte Geneviève. J’ai trouvé cette note dans les papiers du sieur Charles Hardouin, trésorier comptable, qui eut, en cette qualité, l’honneur de chasser une cheville de ladite contretable.
Lors du grand remaniement de l’église au XVII siècle, on avait orné les fenêtres de vitraux. Il en était resté les deux inscriptions suivantes:
Me JEHAN – LE FRANC – A
DONNE CE PANEAV
DE VERRE PRIES
DIEV POVR LUY.
1580.
ME LE BOVRGOIS
(armu)RIER A DONNE
(ce pa)NEAV DE VERBE
(pries) DIEV POVR LUY.
1580.
Ce dernier est de la famille, peut-être le père et le maître de Marin Bourgeois, l’inventeur du fusil à vent, le peintre, sculpteur, etc., du roi Louis XIII. Je me réserve de le démontrer ailleurs.
La chapelle seigneuriale ouvrait sur le choeur par trois arcades cintrées, soutenues sur des colonnes cylindriques à chapiteaux sculptés. Les feuillages de l’un d’eux étaient roulés en crossettes, de manière à rappeler les chapiteaux du XIIIe siècle.
La voûte était en merrain avec charpente apparente, et les sablières qui lui servaient d’appui étaient sculptées de rageurs d’où partaient des guirlandes d’oves, d’entrelacs et autres ornements particuliers au XVIe siècle.
Mais ce qui arrêtait surtout les regards, c’étaient les trois belles statues agenouillées sur les tombeaux des fondateurs de la chapelle et de leur fils. Sous l’enfeu, près du mur du sud, se trouvaient les deux que voici : on voit, par leur costume, qu’elles datent bien de la fin du XVIe siècle. La troisième était sous une arcade près de la grille du choeur ; elle est d’une date un peu plus récente. Les blasons qui accompagnaient ces statues indiquent qu’elles représentaient des membres de la famille de Tournebu, car aucune inscription ne se lisait sur les tombeaux.

Voilà ce qu’était l’église de St-Germain-de-Livet. Avant de courir au château, dont l’aspect séduisant (je parle toujours de 1853 ) nous promet tant d’émotions, nous allons nous arrêter sous le porche pour lire une affiche, la plus ancienne certainement de toutes les affiches actuellement existantes. C’est un Arrêté de la Commission intermédiaire de l’assemblée provinciale de la Haute-Normandie, du 3 septembre 1789.
Le lecteur désire savoir, sans doute, pourquoi cette église n’existe plus et quel est le monument qui la remplace.
Pourquoi? C’est qu’il s’est trouvé quelqu’un qui s’est imaginé un matin, en s’éveillant, avoir plus d’esprit que les hauts et puissants barons de Tournebu, présidents au Parlement de Normandie, etc., etc. Ce quelqu’un a fait venir un agent voyer, sur le refus de l’architecte, pour mettre à exécution son rêve ; l’autorité ecclésiastique, qui aurait dû conserver, a laissé faire; l’autorité administrative a approuvé, bien qu’il n’y eût pas le moindre prétexte à changement. On a jeté les statues à la voirie, on a rasé l’église. Et qu’a-t-on fait à la place? Le nom n’est pas encore inventé. Ce n’est pas une grange, je ne dis pas une grange gothique (elles sont généralement fort belles), pas même une de ces granges vulgaires comme j’en ai vu en Belgique et ailleurs.

Château.
Nous voici devant le château. Lui aussi a subi des mutilations regrettables; mais il faut nous incliner devant la volonté du maître. C’est une propriété privée, et chacun doit être libre de traiter son bien comme il l’entend.
Situé vis-à-vis du portail occidental de l’église, ce château se compose de deux enceintes. On entre dans la première par une grande porte cintrée, accompagnée d’une poterne en accolade pratiquée dans un mur de pierres et de briques vertes vernissées, disposées de manière à former échiquier. C’est, à proprement parler, une basse-cour, qui ne renferme que des bâtiments d’exploitation rurale et le colombier. On ne voit autour aucune trace de fossés.
Tous ces bâtiments sont en bois; un seul a conservé quelque cachet: il remonte au XVI, siècle. Le colombier, construit à l’angle sud-est de l’enceinte, est dans de grandes proportions.
Il est octogone, construit en bois, avec briques inclinées entre les colombages. Les poteaux corniers portent, à leur partie supérieure, des blasons rendus frustes par les années, mais dont on peut encore distinguer les pièces principales. Tous sont partis, et la première partition est de Tournebu : d’argent à la bande d’azur. A la seconde partition, on trouve sur l’un les trois maillets de Mailloc; sur un autre, une croix accompagnée de quatre pièces qu’il est impossible de reconnaître.
Un toit rapide, pyramidal, avec une petite lanterne au sommet, couvre ce colombier.
Au fond de la première enceinte s’élève le château, entouré de larges fossés remplis d’eau vive. Son plan est un pentagone irrégulier. Le pavillon d’entrée, qui regarde l’Orient, est bâti en échiquier de pierres et de briques vernissées, alternativement rouges et vertes. Deux sveltes tourelles à toit conique flanquent ses angles. La porte, accompagnée d’un portique d’ordre corinthien, porte la date de 1584. Une fenêtre à fronton triangulaire, accostée de niches pour des statues, éclaire la salle supérieure. Le toit rapide en ardoise est coupé par une lucarne en pierre. Du reste, le dessin de M. Bouet est d’une dimension suffisante pour donner une idée complète de l’ordonnance.
Un grand bâtiment de construction identique fait suite au pavillon, vers le midi, remplissant le second côté du pentagone.
Le rez-de-chaussée, consacré à des magasins, ne reçoit la lumière que par trois petites ouvertures circulaires. L’étage supérieur est percé de trois belles fenêtres semblables à celles des tourelles du pavillon, qui alternent avec des niches, dont les statues ont disparu à la Révolution. La toiture est en tuiles mais en tuiles de couleurs variées, qui devaient former primitivement des dessins par leur disposition.
A l’extrémité de ce bâtiment, s’élève une tour construite toujours avec les mêmes matériaux, revêtue de la même ornementation. Sa corniche est garnie de machicoulis.
Les deux côtés suivants du pentagone étaient formés de constructions affectant la même ordonnance, mais moins ornées parce qu’elles étaient moins en vue. On vient de les raser, en grande partie, pour ménager une vue. Comme le château est dans un vallon fort étroit et peu pittoresque, la perspective procurée à ce prix consiste en trois saules au milieu d’un pré à faucher.
Les bâtiments de la cinquième façade sont en bois, sans sculptures; ils accusent le XVe siècle, et vraisemblablement
ils sont antérieurs aux belles constructions que nous venons de passer en revue. Une cour intérieure occupe le centre du château. Ce qu’elle a de caractéristique, c’est la galerie de quatre arcades, portées sur des piliers toscans vermiculés, qui forme une sorte de cloître sous le bâtiment faisant suite à la porte. L’étage supérieur répète l’ordonnance extérieure.
La corniche, richement sculptée, porte sur sa frise l’inscription
suivante :
FINIS LAVDAT OPVS
et plus bas, dans un cartel :
1588.
Il ne faut pas négliger de jeter un coup-d’oeil sur la porte en accolade qui se trouve à droite en entrant: elle est garnie de clous ornés, fort curieux, dessinés et décrits dans le savant ouvrage sur la Serrurerie du moyen-âge publié par M. Raymond Bordeaux, en 1858.
Cette porte conduit à une grande salle à vaste cheminée, dont les mûrs étaient autrefois couverts de peinturés représentant, dit-on, la bataille de Pavie. Dans l’angle, près de la cheminée, une tourelle renferme un escalier de service qui conduit à la salle supérieure, laquelle possédait aussi une belle cheminée dont la hotte était couverte de compartiments flamboyants.
Je doute qu’on en trouve un second exemple dans les environs de Lisieux. Plus loin, une cheminée plus moderne était garnie d’une plaque en fonte où figuraient deux écussons accolés, sommés chacun d’un casque à lambrequins.
Sur le champ du premier sont posées trois gerbes, sur l’autre la bande d’azur des Tournebu. Des pavés émaillés aux types les plus variés, des plombs aux fenêtres, voilà ce que l’on trouvait à chaque pas, avant la restauration du château. De cette restauration nous ne dirons rien.
Trois familles ont possédé successivement la baronnie de Livet. La première en date est la famille Tyrrel. Elle était puissante dans la contrée dès le commencement du XIIIe siècle. En 1206, Guillaume Tyrrel, écuyer de Livet-le-Baudouin, faisait un accord avec l’abbaye d’Ardennes, au sujet d’une vavassorie du nom de Fresne-Chargie, située dans ladite paroisse, et que son oncle, Richard Tyrrel, chevalier, avait donnée aux religieux.
Après cette famille, les Livet se trouvent en possession de cette terre, qui entra dans la maison de Tournebu par le mariage de Jeanne de Livet avec Pierre de Tournebu, en 1462. Pierre possédait déjà, de son chef, les seigneuries de la Vacherie, Fresnay et Sauqueuse. Après le décès de Guillebert Louvet et de Marie de Mailloc, père et mère de Jeanne, sa femme, il fit partage de leurs biens et choisit la seigneurie de Livet et les fiefs de St-Vast et d’Estrées, à charge de payer à Jeanne-de Vaux, femme de Jean Louvet, 500 livres que lui avait données en mariage son oncle Pascal de Vaux, évêque de Lisieux.

Pierre de Tournebu eut six fils, dont l’aîné, Jean, fut seigneur de Livet après son père. Jacques, fils de Jean, aussi
seigneur de Livet, augmenta ses domaines déjà considérables des terres de la Prevostière et du Pont-Mauvoisin que lui apporta Geneviève Pillois de Molltigny, sa femme, comme on l’a vu à l’article de St-HIPPOLYTE.
C’est à Robert, son petit-fils, qu’il faut attribuer la construction du château et de la belle chapelle seigneuriale dont nous avons regretté la perte. Ce sont les statues de Robert et de Madeleine de Seguise, sa femme, et d’Anne de Tournebu, leur fils aîné, qui ont été réduites en moellons après avoir subi des outrages que la Révolution de 1793 leur avait épargnés. Robert de Tournebu avait reçu une éducation moins guerrière que ses prédécesseurs. Marie de Croixmare, sa mère, appartenait à une famille parlementaire. Le contact des gens lettrés, les voyages qu’il dut faire dans la capitale de la Normandie, tournèrent son esprit vers les beaux-arts. C’est à cette influence que nous devons les belles constructions que nous avons décrites.
Anne de Tournebu, devenu seigneur de Livet après son père, suivit la carrière de la magistrature et devint président aux requêtes au Parlement de Rouen. Robert de Tournebu, son fils, sieur de St-Germain-de-Livet, du Pont Mauvoisin, sieur et patron du Mesnil-Eudes, suivit la Cour et obtint la charge de gentilhomme ordinaire de la chambre de la Reine-Mère.
Jusqu’à la Révolution, la famille de Tournebu posséda les terres de Livet, Mesnil-Eudes et le Pont-Mauvoisin ; mais c’est le château de St-Germain qui lui servit toujours de résidence.
Après la tourmente, le dernier rejeton de la maison, Mme Marie-Pierre de Tournebu, qui avait épousé en premières noces M. de Mondrainville, et en secondes noces M. de Janville, put rentrer en possession des épaves de ces terres, que ses héritiers, MM. de Foucault, se sont partagées et que leurs représentants possèdent encore aujourd’hui.
Le hasard m’a fait passer par les mains un grand nombre d’aveux rendus aux seigneurs de Livet. Ils présentent une énumération à peu près complète des diverses redevances féodales en usage dans notre pays; mais, tout calculé, les charges étaient moins lourdes que celles qui pèsent actuellement sur les campagnes: je pourrais le démontrer, pièces en main.
Les vassaux de la seigneurie de Livet devaient à leurs seigneurs :
Des rentes en argent (14 h deniers par acre, en moyenne);
Des chapons à Noël ;
Des oeufs à Pâques ;
Foy, hommage, reliefs et treizièmes ;
Réseantise ;
Obéissance de court et usage ;
Aides coutumières ;
Service de prévosté ;
Regard de mariage ;
Abattre et cueillir les fruits, tant pommes que poires, et les porter aux greniers ;
Les piller, sildrer et enthonner ;
Chaumer les chaumes, querir les hards pour iceulx lier ; Faner, botteler, charier et tasser les foings ;
Prière de charrues et de herche deux fois par an « pourveu qu’il y ait bêtes tirantes à harnois et regesantes sur le
fief ;— et devons avoir un respeus vne foys le jour pour les personnes et bestes, et deux deniers au soir pour charrue ou grande herche et vn denier pour la petite herche » ;
Baon du moulin ;
Aider à amener les meules et le tournant d’iceluy moulin dentre les quatre portes de Normandie.
Aider à tenir les écluses en bon état ;
« Subjects aussy à gerbe et nolet au preuost et meusnier de mondict sieur…. » ;
Aider à curer les mottes d’allentour dudict manoir de trois ans en trois ans et faire le hérichon.
Enfin, voici une singularité: L’aînesse de la Quesnelière, qui contenait 9 acres, devait un denier à Noël « pour porter à l’oflrende de la messe de minuict. »

Il a existé une maladrerie à Livet : il en est fait mention dans un acte du 6 avril 1456, comme bornant des terres situées a sur le quemin tendant de la chapelle de Noiremare au moustier de Livet.

Un autre acte du 2 avril 1484 parle de la « Vergée aux Malades », pièce de terre située à Livet sur le chemin tendant dudit Saint Germain au pont de Prestreville.

Quatre fiefs, outre celui que possédaient les barons de Tournebu, se trouvaient dans les limites de la paroisse de Livet:

1° Le fief de Belleau:
mentionné dans un acte de 1456. Il bornait la maladrerie de Noiremare ; par conséquent, il se trouvait tout-à-fait à l’extrémité de la paroisse. Il était possédé en 1412 par damoiselle Marguerite d’Ouville, femme de Durand d’Auge. Les fiefs d’Auge étaient situés sur St-Jean de-Livet;
2° Le fief du Coulant.
3° Le fief du Coudray.
Ces deux fiefs appartenaient au haut-doyen de Lisieux, à cause de sa dignité.
4° Le fief du Bouley:
Guillebert Bardou était seigneur du Bouley en la paroisse de Livet, en 1456. Laurent Bardou, qui fut imposé par Montfaut en 1463, devait être possesseur du même fief.
Guillaume Bardou était seigneur du Bouley lors de la recherche des élus de Lisieux, en 1523-24.
A la fin du XVIe siècle, le fief du Bouley appartenait à la famille de Boctey.

Gabriel Le Boctey, seigneur du Bouley, et damoiselle Julienne Patrice, sa femme, donnèrent le jour à deux enfants:
Michel qui entra dans les Ordres, et Louis Le Boctey, son frère, escuier, sieur du Bouley. Louis épousa, le 3 juillet 1597, Catherine de Franqueville, cinquième enfant de Jean, seigneur de Collandon, et d’Hélène de Fedebry. De cette union sortirent trois enfants: Charles, Rénée et Hélène (1).
(1) J’ai écrit dans une notice sur le prieuré de Mervilly, près Orbec, que Michel et Louis Le Boctey étaient fils de Michel Le Boctey, sieur du Buisson. C’est à M. le vicomte Louis de Neuville que je dois de pouvoir réparer cette erreur. Il a bien voulu mettre à ma disposition les renseignements qu’il possède sur St-Germain-de-Livet, et j’en ai usé dans les lignes qui précèdent.

– Charles Le Boctey, seigneur du Bouley, après son père, eut un fils nommé Jacques, qui se maria deux fois:
La première, avec une demoiselle de La Noë ; la seconde, avec Magdelaine de Fresnel, qui lui donna quatre enfants encore sous-âge lorsque leur père mourut. Voici leurs noms:
– Claude, seigneur du Bouley, mort garçon le 23 décembre 1702;
– Guillaume, seigneur de Villers et ensuite du Bouley, suivant aveu du 26 décembre 1705;
– Jacques, mort garçon au service ;
– Marie, morte fille.
A la fin du XVIII, siècle, le Bouley appartenait à une branche de la famille Thillaye, originaire de Lisieux, où divers
de ses membres remplirent des charges d’édilité.
Cette terre appartient encore à la même famille.
La population de St-Germain-de-Livet est de 815 habitants. Malgré l’accroissement qu’elle doit aux usines établies sur son territoire, elle ne se trouve pas supérieure à ce qu’elle était il y a cent ans; on comptait alors 3 feux privilégiés et 160 feux taillables, c’est-à-dire au moins 815 habitants.
Cette identité de chiffre est singulière.
Cette paroisse était comprise dans l’élection de Pontl’Evêque, sergenterie de St-Julien-le-Faucon, et se qualifiait de bourg. Au spirituel, elle dépendait de la chrétienté de Lisieux ; le patronage appartenait au doyen du Chapitre.

3 – Archives ShL:

– carnet de Charles Vasseur « Banlieue de Lisieux »

II- SAINT GERMAIN DE LIVET

St Germanus de Liveto – Livet le Beaudouin – Livet Tournebu

Différents croquis
– blasons
– croquis de l’église et détails
– Croix du cimetière
– plan de l’église
– croquis du Château
– détail d’une porte Renaissance
– croquis du colombier
– 2 dessins de pavés Pré d’Auge

Texte en latin tiré de l’Echiquier de Normandie

Insinuations

La paroisse est sous le vocable de Saint Germain

Curés :
avant 1764 M. Hébert
Desperriers ou Desperiers 1764 à 1787

Deux descriptions de l’Eglise dont une de 1853

Description de la cloche, bénie en 1803 par M. Jumel desservant la succursale dudit lieu, M. Louis François.. de Louvet de Janville et Dame Marie Pierre de Tournebu son épouse, nommée Marie Louise par Monsieur Louis François Vaumelle (?) maire de la commune et Dame Marie Botereau Thillayes du Bouley
Faite par Jean Couard

Note sur la réfection de l’Eglise – Adjudication du 6 juin 1863

Comment la baronnie de St Germain de Livet passa-t-elle de la famille des Tirrel à celle de Livet c’est ce qu’aucun document ne peut nous apprendre.

La Généalogie de la maison de Livet de Barville telle qu’elle nous est donnée par la Chesnaye des Bois dans son dictionnaire de la noblesse ne mentionne aucune branche qui ait possédé spécialement St Germain. Elle nous, indique seulement comment la puissante famille des Tournebu en a possession. C’est par le mariage de Jeanne de Livet ou Louvet avec Pierre de Tournebu en 1462.

Avant cette union Pierre possédait déjà les seigneuries de la Vacherie, Fresnay et Sanqueuse, par suite des partages qui étaient intervenus entre lui et la veuve de son frère. La Roque, dans son Histoire généalogique de la Maison d’Harcourt, nous dit qu’après le décès de Guillebert Louvet et de Marie de Mailloc, père et mère de Jeanne sa femme, il fit aussi partage de leurs biens et choisit la seigneurie de St Germain de Livet le Beaudouin et les fiefs de St Vast et des traicts à la charge de payer chœur de à Jeanne de Vaux femme de Jean Louvet la somme de 500 livres que lui avait données en mariage son oncle Pascal de Vaux, évêque de Lisieux. C’est ce Pierre de Tournebu qui figure dans la recherche de Montfaut de 1463.
Il eut 6 fils dont l’aîné Jean fut seigneur de Livet comme son père.
Jacques, fils de Jean, seigneur de Livet augmenta ses domaines des terres de la Prévosterie et du Pont Mauvoisin que lui apporta Geneviève Pillois de Montigny, son épouse.

Jacques de Tournebu produisit en 1540, devant les élus de Lisieux.

C’est à Robert, son petit fils, qu’il faut attribuer le château et la belle chapelle seigneuriale qui flanque le l’église. Robert épousa en 1586 Madeleine de Séquise, dame de Bouges et de la Harelle. Il avait du recevoir une éducation moins guerrière que ses prédécesseurs
Marie de Croismare, sa mère, appartenait à une famille de robe. Son oncle fut résident en la Cour des Aides de Normandie. Le contact de ces gens lettrés, les fréquents voyages dans la capitale de la Normandie, lui donnèrent probablement l’idée de changer la vieille forteresse de ses pères en une maison plus confortable. Une preuve encore de l’adoucissement des mœurs guerrières de ces fiers barons de Tournebu, c’est qu’il souffrit que son fils aîné, Anne de Tournebu, seigneur de Livet après lui, suive également la Carrière. Il fut président aux Requêtes du Palais de Rouen.

La famille de Tournebu a possédé la seigneurie de St Germain de Livet jusqu’à la Révolution de 1789. Après la tourmente, elle rentra en la possession du dernier rejeton de cette famille Madame Marie Pierre de Tournebu, mariée en premières noces à Monsieur de Modrainville et ensuite à Monsieur de Louvel de Janville, ancien président de la Chambre des Comptes, Aides et Finances de Normandie et depuis Président du Conseil Général du Calvados.

Il y a de nombreuses pièces à reprendre dans le chapitre de Litres funèbres.

SAINT GEORGES EN AUGE



NOTES sur SAINT-GEORGES-EN-AUGE – 14580
LE-TILLEUL
fut réunit à Saint Georges en Auge en 1833.

S.Georgius in Algia

1 – Bibliographie.
2 – Références Historiques.
3 – Archives ShL

1 – Bibliographie.

BELLIER Almir : Cahier de doléances à Saint Georges en Auge Bull Foyer Le Billot n°53 mars 1996

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, pages 601 et 602.

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1378,

FOURNEE Dr Jean, Les deux saints Jacques en Normandie. Première partie: Etude topographique dans Cahiers Léopold Delisle, t. XXXVIII, fasc. 3-4

FOURNIER Dominique : « Donation de Pierre Lefèvre et Philippe Yver en Faveur de l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives. (Saint-Georges-en-Auge, 1297) », BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT,, N° 8, Décembre 1984, pp. 44-48
FOURNIER Dominique : « Anciens lieux-dits à Saint-Georges-en-Auge »,) », BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT , N° 37, pp. 63-69
texte concernant la foire de Saint-Georges et le droit de construire des maisons
FOURNIER Dominique : Notes de toponymie normande. Autour du Vaucery. Bulletin du Foyer rural du Billot n°99 , septembre 2007. page 55.
FOURNIER Dominique : Une Vente. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 47, page 52
FOURNIER Dominique : Les artistes en campagne. . Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 49, page 63.

FREMONT Pierre : Isidore Blais ou le non-engagement politique., Bulletin du Foyer rural du Billot, n°89, mars 2005

Saint-Georges-en-Auge , Le Manoir des Buttes, CDMPA , pp. 180-183

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 124, 289.

MANEUVRIER Jack : « Flânerie par le ‘Chemin Vert’ autour du Billot. Communes de Montpinçon, Montviette et Saint-Georges-en-Auge », PAR, 32, N° 11, Novembre 1982, pp. 11-13
MANEUVRIER Jack : « Saint-Georges-en-Auge: Deux mille ans d’histoire rurale », PAR, 34, N° 3, Mars 1984, pp. 3-5
MANEUVRIER Jack : Saint-Georges-en-Auge. Deux mille ans d’histoire et de traditions populaires. Catalogue de l’exposition organisée à la mairie de Saint-Georges-en-Auge, 21 Avril-1er Mai 1984.
MANEUVRIER Jack : « Emplois et professions à Saint-Georges-en-Auge à l’époque révolutionnaire », BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, , Mars 1993, N° 43, pp. 59-60
MANEUVRIER Jack : Déclaration du curé de Saint Georges en Auge, des biens et revenus de sa paroisse 1751. Bull Foyer Le Billot n+51 Sept 1995
MANEUVRIER Jack : Le mariage sous l’ancien régime. – Bulletin du Foyer rural du Billot n° 98, Juin 2007…
MANEUVRIER Jack : Graffiti. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 23, page 58.
MANEUVRIER Jack : l’école de Saint Georges en Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 17,page 55.
MANEUVRIER Jack : Revenus de la cure de Saint Georges en Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 40, page
MANEUVRIER Jack : Saint Georges en Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 5, page 3
MANEUVRIER Jack : Les saints réputés guérisseurs du canton de Saint Pierre sur Dives. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 91, septembre 2005.
PAUMIER Solange et Henri, « Les chiffonniers du Pays d’Auge. XVe – XVIIIe siècles », BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, Décembre 1993, N° 44, pp. 11-13, ill.
fournisseurs de « drapeaux »: Thomas Dufresne, 27 janvier 1602 (tab. de Saint-Georges-en-Auge)

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

St-Georges-en-Auge, ecclesia Sancti Georgii in Algia.
L’église St-Georges est rectangulaire avec des transepts peu saillants. Quelques parties des murs et des contreforts peuvent remonter au XIIIe siècle, ce qui, du reste, est très-incertain ; mais toutes les ouvertures ont été modernisées; toutes les fenêtres sont carrées ; les murs du transept nord sont plus anciens que ceux du transept sud, qui paraissent avoir été refaits à une époque assez récente.
La tour, avec flèche en bois de forme ordinaire, couverte d’ardoises, occupe la partie occidentale de la nef. La sacristie est accolée au chevet. Les anciennes voûtes en bois ont été remplacées par du plâtre.
Cette église est sous l’invocation du saint dont elle porte le nom. L’abbé de St-Pierré-sur-Dive nommait à la cure0

2 – Références Historiques:

1344 , décembre ou 1345 , janvier
Vidimus, confirmation et transformation en don perpétuel du don viager fait par le roi le 22 août 1343 à Thibaut de Mathefelon, son chambellan, des biens provenant de la forfaiture d’Olivier de Clisson dans le bailliage de Caen, même si leur valeur réelle dépasse l’évaluation qui en fut faite alors par le bailli de Caen, à tenir en hommage du roi ou du duc de Normandie, à savoir le manoir du Thuit et ses dépendances: les minières de fer de Beaumont, des droits en forêt de Cinglais, l’église de Mutrécy, les revenus de la foire de Saint-Laurent-de-Condel et les hommages rendus par les seigneurs de Clinchamps et Fauguernon, par le seigneur de Tilly pour un fief à Mutrécy, par jean Marmion pour des fiefs à Bretteville, Cailloué, Amayé, Feuguerolles et Maltot, par Guiot Chèvre pour un fief au Tilleul, par Aubry de Pierrefite pour un fief à Pierrefitte-en-Cinglais , par le seigneur de Dampierre pour un fief à Maisoncelles-sur-Ajon, par le seigneur de Vaucelles pour un fief à Bayeux, par le seigneur de Carville pour Carville, par Robert Rougemer pour Cramesnil, par Pierre Blondel à Franqueville et pour les fiefs de Versainville, Vacogne, Villy et Damblainville (cl. inj.: Chambre des Comptes, bailli de Caen) (fol°. 72, N° 141 fr.) Par le Roi, Chambelan. Collacion faite avec l’original des lettres dessus encorporées. Sine financia. Justic(e)
= A. N. JJ 5676, cité dans: Registres du Trésor des Chartes. Règne de Philippe de Valois. Deuxième partie. JJ 70 à 75.. Inventaire analytique par Jules VIARD et Aline VALLEE , Paris, Archives Nationales, 1979.

1708 , 7 février – Montpinçon , La Chapelle-Haute-Grue
 » Du traité de mariage qui sera fait et célébré en l’église apostolique et romaine entre Jacques Gaultier escuyer seigneur et patron des Authieux, fils de Jean-Baptiste Gaultier, écuyer, seigneur de Mesnilval et autres lieux et de noble dame Anne Poulain ses père et mère, d’une part et de Damoiselle Elisabeth Dufour, fille de Gratian Dufour seigneur et patron de La Chapelle et de Caudemonne, conseiller du Roy, président en l’élection d’Argentan et de noble dame Elisabeth de Marescot, ses père et mère, d’autre part, les pactions suivantes. C’est à scavoir: que ledit Sr de Caudemonne s’est obligé de donner aux futurs mariés la somme de six cents livres de rentes annuelles en rente ou fond a deue estimation et d’autant que l’intention desd. futurs époux est de demeurer chez led. Sr de Caudemonne, il lui sera déduit sur lad. somme de six cents livres celle de cinq cents livres tant pour la nourriture desd. futurs mariés que pour celle d’un valet de chambre, d’un laquais, d’une fille dee chambre et de deux chevaux par chacun an tant qu’ils demeureront ensemble et le surplus montant de cent livres sera donné aux futurs mariés par led. Sr de Caudemonne à prendre sur un fermier bon et solvable, s’oblige en outre led. sr de caudemonne d’habiller lad. Damoiselle sa fille selon sa condition et aussy de lui donner une chambre garnie à sa discrétion en cas que lad. futur mariée ne puisse compatir avec led. Sr de Caudemonne et qu’ils fussent obligés de se séparer et a esté stipulé qu’en cas que ledit Sr de Caudemonne vint à se remarier à une femme d’un âge propre à avoir des enfants, il s’oblige à payer à lad. Damoiselle sa fille la somme de vingt mille livres qui sera exigible au jour de son second mariage et qu’en cas qu’il arrive que led. sr de Caudemonne mourut sans enfants vivan,ts et que lad. Damoiselle sa fille mourut aussy sans enfants avant led. Sr des Authieux, led. futur époux aura pour don mobil la somme de six mille livres à prendre sur le bien paternel. Et de la part du Sr de Menisval il a donné aud. Sr son fils en faveur dudit présent mariage par avance de succession la joissance de la terre de Mesnilval en toutes les circonstances et dépendances, exemptes de toutes charges, promettant aussy de donner un carosse avec deux chevaux à lad. Damoiselle future épouse à laquelle led. futur a gagé plein douaire du consentement dud. Sr son père sur tous ses biens tant présents qu’à venir et a esté stipulé qu’en cas que led. Sr de Mesnilval mourut avant lad. Dame de Mesnilval son épouse lad. Dame se contentera pour tout droit de dot et douaire et autre qu’elle pourrait demander à la somme de six cents livres de rente annuelle qu’elle pourra prendre sur tel bien de la succession; renonçant à en demander plus outre il lui sera délivré par avance une somme de trois cents livres sur les meubles restant de la succession, avec une chambre garnie et ses bien parafernaux, aussy a esté accordé qu’en cas que led. Sr des Authieux mourut avant lad. Damoiselle future épouse elle remportera sa chambre garnie et ses parafernaux et son carosse.

Fait en présence dud. seigneur de Mesnilval et de la Dame son épouse père et mère dud. Sr futur époux et de Michel Gautier escuyer Sr de Clermont son oncle et dud. Seigneur de Caudemonne père de lad. Dammoiselle future épouse; de François de Marescot, escuyer son oncle; de la Dame de Marescot son épouse et de la Dame du Tilleul sa tante, le 7 février 1708″.
= Tabell. de Montpinçon – Transcription de J. Maneuvrier.

3 – Archives Sh:

Carnets de Charles VASSEUR : « Doyenné de Mesnil-Mauger »

Recherche des Nobles de Lisieux p.138
Histoire de St Pierre sur Dives par l’Abbé Denis p.183-184

Sous l’invocation de Saint Georges

Patronage:
XIVe, XVIe et XVIIIe : abbas S. Petre super Dyvam

Chapelle en l’église de St Georges
Patron : le plus proche du fondateur
Revenu : 22 livres

Noms des curés:
Fouquet Jean 1691
Guillaume Aubert vivant en 1739 avec
Jean Jacques Manoury vicaire
Secard 1764
Manoury 1774
Le Comte 1774 à 1787

Insinuations:

Arrêt du Conseil privé du Roi du 31 mars 1691 portant défenses de poursuivre au parlement de Rouen un appel comme d’abus interpellé de l’ordonnance du Monseigneur l’Evêque de Lisieux, rendue sur le déplacement de deux bancs dans l’église de St Georges en Auge lors de la visite de l’Archidiacre d’Auge le 9 juillet 1674
Ces deux bancs, celui de droite empêchant le prêtre de faire des encensements à l’autel St Jean, l’autre appartenant à la demoiselle de Malfilastre, et empêchant le passage à la chapelle de la Vierge.
Monsieur Jean Fouquet était curé. (Mémoires du clergé Tome III p.1450 à 1454)

SAINT ETIENNE la THILLAYE



NOTES sur SAINT-ETIENNE-la-THILLAYE – 14575

de Tilleya – S.Stephanus de Tilleya.

Cf Saint Cloud rattaché à St Etienne le 14-10-1827.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces justificatives.
3 – Archives ShL

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 225.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 229 pour Saint Cloud

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page,1072.

FOURNEE Dr Jean, « Saint-Etienne-la-Thillaye – église », AAN , 145, 1987 (1988), pp. 46

POUGHEOL Jacques, ( Saint-Etienne-la-Thillaye – église ) , Art de Basse-Normandie , n° 10 , 1958

REGNIER Louis, (Saint-Etienne-la-Thillaye – église), AAN, 1892
* vitrail

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 254.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
St.-Étienne-la-Thillaye, Sanctus Stephanus de Thilleia, de Tileia, de Tilia.

L’église de St.-Étienne-la-Thillaye montre encore quelques parties du XIIIe. siècle, notamment deux petites fenêtres- lancettes dans le mur septentrional du choeur et la porte occidentale de la nef garnie de moulures toriques ; mais les transepts appartiennent au style ogival flamboyant.
Chacune de leurs extrémités ( nord et sud ) sont éclairées par deux grandes fenêtres à deux baies, à compartiments flamboyants, et les contreforts sont appliqués sur les angles. Le choeur lui-même appartient, en partie, au style ogival de la dernière époque et montre, du côté du sud, deux grandes fenêtres ogivales flamboyantes; c’est du côté du nord qu’il a conservé des parties du XIIIe. siècle.
La nef a été reconstruite dernièrement dans le style ogival; on y a percé, au nord et au sud, des fenêtres séparées en deux baies par un meneau bifurqué au sommet. La corniche a été garnie de dents de scie, comme au XIIIe. siècle. Mais on a laissé subsister la façade occidentale avec sa porte: seulement on a refait la partie supérieure des murs qui supporte la tour ou flèche moderne en ardoise. Cette
tour paraît avoir remplacé un clocher-arcade.
On voit, à l’intérieur de l’église, une belle charpente qui porte la date 1643.
Dans le transept sud, on peut remarquer un tableau représentant la sainte Famille, avec le millésime 1632.
Les vitraux attirent surtout l’attention, quoiqu’ils offrent beaucoup de lacunes.
Le vitrail du transept sud montre, dans la partie supérieure, la décollation de saint Jean-Baptiste et de sainte Barbe.
Dans le transept sud, le vitrail représente la Vierge aux Litanies, l’immaculée Conception, la naissance de Jésus-Christ.
Je me suis demandé à qui l’église de St.-Étienne était redevable de ces belles vitres : j’ai supposé que ce pourrait être à un prêtre dont la tombe, assez riche, existe dans l’inter-transept et porte, en caractères gothiques, une inscription dont voici quelques parties lisibles encore :

HIC JACET SPECTATISSIMUS VIR MAGISTER
DURANDUS LE
MERITISSIME VITE QUI ANNO
CRISTIANE. SALUTlS MILLESIMO QUINGENTESIMO
….. OCTOBRIS I DNO EXPIRAT. ORATE PRO EO.

On voit aussi dans les vitraux un fragment d’inscription relevé par M. Bouet et ainsi conçu : et discrète personne maistre, qui s’appliquait évidemment à un prêtre, probablement le donateur de la vitre : ce qui m’a porté à penser que ce prêtre était maistre Durand Le… dont nous venons de signaler l’inscription. Ce n’est qu’une conjecture, mais je la consigne ici pour que des recherches soient faites par M. le Curé de St.-Étienne. Il est probable que ce spectatissimus vir a aussi contribué à la reconstruction du transept de St.-Étienne dont le style se rapporte bien au temps où il vivait.
L’église est sous l’invocation de saint Étienne. Le prieuré de Beaumont possédait le patronage.

2 – Pièces justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SAINT-CLOUD-SUR-DIVE.
209. Simon le Pelletier a dit être personne noble, issu de Simon, anobli par la charte des francs-fiefs ; et pour le justifier, il a seulement produit la copie d’un extrait des registres de la cour des aides de Normandie, du 28 juillet 1520, et la copie d’un acte des élus d’Evreux, concernant Robert le Pelletier, fils du dit Simon , anobli : et pourcequ’il n’a voulu autre chose montrer, le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.
* 210. Jean Douessey, Sr, du dit lieu de St. Cloud, a produit plusieurs lettres et écritures, dont la Ire. fait mention de dame Jacqueline d’Ansteme, qui avait été mariée à Mre. Jean Doessey, chevalier, Sr. du lieu, (et de Mre. Jean Doessey , chevalier ), et de Guillaume Doessy, écuyer, freres ; par lesquelles lettres il a déclaré fournir sa descente du dit Guillaume et de damoiselle Jeanne Vipart sa femme, jusqu’à Guillaume Doessey, qu’il a dit être son pere. Le procureur du Roi a requis qu’il vérifie être fils du dit Guillaume, ou qu’il soit assis.

1051-1066 – Barneville
Guillaume le Bâtard souscrit une donation faite à Saint-Ouen (de Rouen) par Robert Bertran, Bertram. Cette donation comprend: le domaine de Saint-Cloud avec les foires, les vilains de Clarbec, une fosse à poisson dans la Touque; quatre acres de près à Saint-Cloud; la chapelle Saint-Nicolas de Burco; des biens à Saint-Georges; l’église Saint-Etienne d’Honfleur; l’église Notre-Dame de Magneville: l’église Notre-Dame du Vrétot; l’église Saint-Pierre et des dépendances à Surtainville; l’église Notre-dame de Bricquebec, avec la dîme; une charruée à Fonteneit et l’église du lieu; les dîmes de ses forêts, foires, tonlieux, moulins; la dîme de son sel.
Il y ajoutait un fief à Barneville (-la-Bertran), avec quarante acres de terre, deux vilains, deux chevaliers et la dîme de ses juments; enfin, la dîme de Tourgéville.
= AD. de la Seine-Maritime, 14 H 797.
+ EDIT. Marie FAUROUX .- Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066) , N° 205, pp. 393-394.

1051-1066 – Barneville
Guillaume le Bâtard souscrit une donation faite à Saint-Ouen (de Rouen) par Robert Bertran, Bertram. Cette donation comprend: le domaine de Saint-Cloud avec les foires, les vilains de Clarbec, une fosse à poisson dans la Touque; quatre acres de près à Saint-Cloud; la chapelle Saint-Nicolas de Burco; des biens à Saint-Georges; l’église Saint-Etienne d’Honfleur; l’église Notre-Dame de Magneville: l’église Notre-Dame du Vrétot; l’église Saint-Pierre et des dépendances à Surtainville; l’église Notre-dame de Bricquebec, avec la dîme; une charruée à Fonteneit et l’église du lieu; les dîmes de ses forêts, foires, tonlieux, moulins; la dîme de son sel.
Il y ajoutait un fief à Barneville (-la-Bertran), avec quarante acres de terre, deux vilains, deux chevaliers et la dîme de ses juments; enfin, la dîme de Tourgéville.
= AD. de la Seine-Maritime, 14 H 797.
+ EDIT. Marie FAUROUX .- Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066) , N° 205, pp. 393-394.

11.. sans date, fin XIIe
Robert Bertran donne à Guillaume de Bouquetot des franchises dans la terre de Fauguernon.
Erga Guillermum de Bousretot.
Sciant omnes presentes et futuris quod ego Robertus Bertran dedi et concessi et presenti carta confirmavi Guillermo de Bousretot, pro homagio et servitio suo et pro viginti solidis andegavensium de redditu quos idem Guillermus habebat de me annuatim apud Honefleu quos michi reddidit quite (sic) omnes li¬bertates in terra de Fausguernon cum omnibus pertinentiis quam Robertus de Bousretot, pater ejusdem Willermi, et Mabilia, mater ejusdem, tenuerunt et possederunt de Willermo de Angervilla, que terra est de feodo meo. Omnes autem libertates confirmavi Willermo prescripto et heredibus suis habendas et possi¬dendas de me et heredibus meis in predicta terra de Fausguernon et per totam eandem terram et de omnibus consuetudinibus quas ego, predictus Robertus, in eandem terram capiebam et habebam et ad manum meam pertinebant, quietas et so-lutas et liberas pro prescripto hommagio et servitio et pro predictis viginti solidis de redditu. Testibus; Petro de Cunbrai (Combray à Norolles ?); Willermo de Pipardo; Roberto de Tilia (Saint-Etienne-la-Thillaye); Waltero Pipardo; Roberto de Foumuchum (Fumichon) ; Willermo de Fausguernon, Waltero de Fausguernon (Fauguernon), Hunfrido Linel, Willermo de Salrme (sic).
= Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec , n°13, p. 200: Léopold DELISLE, Les cartulaires de Briquebec (N° 35, p. 7)

1221
Robert Bertran confirme à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Tort et Suzanne , femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge. Voir « Xe a_ Xve siècles.doc »
= EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec , n°19, pp. 205-207
+ IND. AD 76 14 H 797 (1680) A revoir !!!!!

1402 , 2 septembre
Aveu de la seigneurie de la Bouteillerie rendu à Guy de La Roche, chevalier, seigneur de La Rocheguyon et de Roncheville, chambellan du roi, par Geoffroy Le Bouteiller.
La sergenterie s’étend sur Saint-Cloud(-sur-Touques), Roncheville, Honfleur, briqueboe (?), Tourgéville et Saint-ETienne-la-Thillaye et est tenue par un 1/3 de fief de chevalier avec le Moulin Morel, moyennant le service de la boiteillerie du seigneur.
= B.N Fonds des Nouv. acq.fr., Ms. 1462, t. III, 108.
+ IND.: NORTIER Michel, « Les Sources … Le fonds des nouvelles acquisitions française du département des manuscrits », Suppl. Ann. de Norm , Juillet-Septembre 1973; p. 109.

1409 , 24 février
Information de Benoît Le Coutelier, vicomte d’Auge, pour la mise hors de garde noble de Jean d’Anfernet, écuyer, seigneur de saint-Cloud-en-Auge (commune de Saint-Etienne-la-Thillaye), né en 1385, fils de Jean d’Anfernet, chevalier, mort audit lieu de Saint-Cloud en septembre 1399 ou 1400.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, p. 387.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle , XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 25.

1483 , 23 octobre – Saint-Etienne-la-Thillaye, Clarbec, Cresseveulle
Titres concernant des fonds à saint-Etienne-la-Thillaye, Clarbec, Cresseveulle et les familles Prunier, Gallot, Auber, Crevin, Le Cordier, Cordier de Genneville, et autres. Autres actes 18 novembre 1584; 4 août 1591; et 1723-1726.
= Arch. SHL. FL 483. 10 pièces.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
PARROISSE DE SAINT-ÉTIENNE DE LA TILLAYE.
206. Charles et Thomas, dits du Mont, Srs. de la Barberie, pour eux et leur freres, ont produit les vidisse de plusieurs lettres anciennes, entre lesquelles est une déclaration de l’an 1267, faisant mention d’un appointement entre Nicole et Robert du Mont, freres, fils de Henri, au sujet du fief du Mont Canisy et autres à eux échus. Et si ont montré, que Robert du Mont, leur ayeul, avant été taxé aux francsfiefs, en 1470, à 59 liv. tournois, il fut déchargé de la dite assiette, et elles lui furent restituées par ordonnance des commissaires, comme trouvé noble, par les informations qu’il avoit fait faire de son état de noblesse, et les lettres, chartes, et écritures qu’il avoit produites. Le procureur du Roi a requis qu’ils vérifient leur descente, autrement qu’ils soient assis. V. le n°. 291.
p. 116
Saint-Thomas-de-Touques
307. Guillaume du Mesnil, Sr de Lépinay, Jean,et Jacques , ses frères, et David du Mesnil, Sr du Couldray, leur cousin, ont dit être procréés de noblesse ancienne, suivant la généalogie par eux baillée; pour laquelle justifier, p. 117 ils ont produit plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe; desquelles la plus ancienne , date de 1406, est le traité de mariage de Jean du Mesnil, écuyer, Sr du Couldray, avec damoiselle Guillemette d’Aufresne, fille de messire Jean d’Aufresne, chevalier, seigneur de Saint-Cloud, et les autres justifient leur descente dudit Jean. Le procureur du Roi a requis qu’ils vérifient leur dite descente ou qu’ils soient assis. V. les nos 279, 283.
= LABBEY de LA ROQUE .- Recherche faite en 1540 , par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election , Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.

1572 , 14 septembre – Saint-Etienne-la-Thillaye
Partage entre les frères Bougard d’une pièce de terre nommée la Manderie, à saint-Etienne-la-Thillaye.
= Arch. SHL. FL 155.

1655 – 30 juin –
Dans un arrêt de la cour de Rouen, je trouve Anne Ballan, femme de Guillaume Breton, d’avec lui civilement séparée plaidans contre Guillaume Ballan à propos d’une pièce de terre nommée les Rouges Champs à Saint-Etienne-la Thillaye. L’arrêt de la cour la condamne à payer dans 3 mois la somme de 1142 livres 9 sols 4 deniers et 799 livres 4 sols pour les intérêts de la somme.
= Arch. 9 FB – 6 – Familles. Notes ms. Et. DEVILLE.

1657 – 12 juin –
Guillaume Ballan, conseiller du roi, lieutenant de robe longue en la prévoôté générale de Normandie, demeurant à Canapville, baille à fieffe à Jean Duneveu, une pièce de terre et une maison sise à Saint-Etienne-la-Thillaye, moyennant 55 livres et 2 poulets de rente, et pour bien prouver a propriété il baille en même temps une copie qu’il avait du 30 juin 1655, mais comme le fermier étant mort ne payait pas régulièrement sa rente il arriva que le 31 décembre 1660, le procureur de Guillaume Ballan fit saisir un evache de poil roux appartenant à Laurent Duneveu héritier de son oncle pour s’assurer le paiement des arrérages en retard.
= Arch. 9 FB – 6 – Familles. Notes ms. Et. DEVILLE.

1668 , 18 novembre – Beaumont-en-Auge
Pierre Porée, demeurant audit lieu, prend à loyer pour un an, de noble dame Elisabeth de Berault, veuve du feu sieur de Clerze, demeurant à Saint-Etienne-la-Thillaye, deux bêtes de harnais, l’un de poil noir, l’autre de poil rouge, pour en jouir pendant led. temps, à chage de les nourrir et gouverner bien et dument et de les rendre en bon état avec la somme de 12 livres tournois.
= Arch. SHL. – 9 FA. Fonds Et. Deville.

1708 , 24 juillet
Titres généraux: patronages, droits honorifiques – Arrêt du Parlement de Rouen dans l’affaire entre Louis de Clacy, seigneur de saint-Etienne-la-Thillaye et M. de Bouthillier de Chavigny, prieur de Beaumont au sujet d’un banc mis par la famille de Clacy dans le choeur de Saint-Etienne-la-Thillaye.
= AD. 76. 14 H 802.
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.

An IV , 9 thermidor ( 1796 , 26 juillet ) – Beaumont-en-Auge
Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Beaumont-en-Auge:
Beaumont: Le Sueur, meunier
Pierre Azif: Jean Pierre Le houx, meunier
Etiene: Moriniere, meunier
Cloud: Vve Hébert
Bourgeauville: andré le houx
Annebault: ?, meunier
Darnetal: chrétien, fait valoir
Glanville: c chrétien, deux meulles
= A.D. Calvados – L Administration IV Police 41

1848. – Archives SHL. 1F802 :
1848 : Enquête commerciale, artisanale et industrielle¬ concernant la région de Pont-L’Evêque (Bonneville, Canapville,¬ Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-L’Evêque, St Arnoult, St¬ Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste¬ Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville,¬ Villerville.

Insinuations – En 1664, levèrent la fierté Alexandre Le Bas, écuyer, sieur de Montgonge ( ?) âgé de 36 ans, né à Foulbec, près de Pont Audemer, Robert le Goueslier, écuyer, sieur de Vaudor, âgé de 30 ans, né à St Etienne la Thillaye près de Pont l’Evêque. Ils avaient tué de complicité dans la ville de Pont l’Evêque, près de la chapelle de l’hôpital, un sieur de la Tour, archer du vibailli de Rouen qui les insultait (Floquet – Privilège de St Romain Tome II p.482) – La belle terre du Buisson à St Etienne la Thillaye, route de Beaumont en Auge, dépend de la succession de Monsieur Richard Margueré, estimée à 273 000 F (Normand 11 avril 1863) Doyenné de Beaumont (2)

3 – Archives ShL:

Archives SHL : Carnets de Charles VASSEUR :
Doyenné de BEAUMONT (1)
13 – St ETIENNE LA TILLAYE –
– Sous l’invocation de St Etienne –

Patronage:
14e Albard Audonei Rothone
16e 18e les religieux de Beaumont

Curés:
Deschapelles 1764
Le Chapelain 1774
Gaubert 1783/1787

– Chapelle St Vincent –Capella S. Vincentii de Tilleya, fondée en 1341 Chapelle en l’église de St Vincent du Theil
Patron : le plus proche du fondateur –
Recherches des Nobles de Lisieux p.79 –

Archives SHL :
Achat du 11-02-2003. Lot n°5
50 / Saint-Etienne-la-Thillaye (canton de Saint-Etienne-la-Thillaye, Calvados). Famille Turgot, sieur de la Barberie à Saint-Etienne la Thillaye, 1580-1694, 29 pièces parchemin, 50 pièces papier.