Archives de catégorie : Communes

SAINT MARTIN DE BIENFAITE


NOTES sur:
SAINT MARTIN DE BIENFAITE

La CRESSONNIERE est réunie à SAINT MARTIN DE BIENFAITE

1 – Bibliographie
2 – Références historiques.
3 – Archives ShL.
4 – Mémoire de Johannes Rosenplänter

1- Bibliographie:

LOQUET A., Monographie communale de Saint-Martin-de-Bienfaite, Ms. 1887, 57 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9478

Le Château de Bienfaite in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie., réédit. Corlet, t. II, p. 150

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 804. et page 796.

DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé–sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p. – pp. 68-70

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1247

FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie noirmandes – BSHL n°61, décembre 2006. p34.

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton. (La Cressonnière), 2e carton.

PAUMIER Henri: Pour l’histoire du papier. Les moulins des papetiers du Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°82, juin 2003. (ST Martin de B. et Cressonnière)

ROSENPLÄTER Johannès : Trois villages du Sud Pays d’Auge : (La Chapelle Yvon, La Cressonnière et La Croupte), étude démographique, sociale et économique. Mémoire de Maîtrise CAEN, 1999.
Archives SHL.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Bienfaite, Benefacta, Bonefacta, Bienfaicte.

Bienfaite est une localité ancienne et importante. Si elle ne compte plus aujourd’hui que 690 habitants, malgré ses établissements industriels, elle en avait au milieu du dernier siècle plus de 800 ; et les documents anciens qui la concernent portent à croire qu’au moyen-âge ses paroissiens étaient encore plus nombreux.
L’église, comprise dans le doyenné d’Orbec, était dédiée à saint Martin. C’est un édifice assez vaste, bâti d’un seul jet, au XVe siècle, sur la pente du coteau, presque en face du château.
Le plan, régulier, comprend un choeur et une nef en pierre de taille. Des contreforts indiquent les travées. Six belles fenêtres flamboyantes éclairent la nef. La porte d’entrée principale s’ouvrait autrefois dans la première travée, au nord. C’était une baie cintrée à moulures toriques, qu’abritait un porche en charpente. Une petite niche en accolade était pratiquée au-dessus, sans doute pour recevoir une statue du saint patron.
Cette porte a été bouchée à une époque moderne, et on a pratiqué une nouvelle entrée, sans caractère, dans le pignon occidental, qui surplombe le chemin. Ce pignon, flanqué de quatre contreforts puissants, lance son rampant de pierre à une grande hauteur contre la tour, qui est assise sur l’angle méridional. Cette tour se termine par une flèche en charpente, octogone , avec lucarnes surmontées d’épis en plomb dans le style de l’époque.
Le choeur, en retraite sur la nef, n’a que deux travées. Ses fenêtres sont également flamboyantes. Dans la première travée, toujours au nord, s’ouvrait une porte cintrée, garnie de moulures toriques, dont le tympan est couvert d’une légère tracerie en creux. Deux petits pilastres, surmontés de pinacles, lui servent d’accompagnement.
L’intérieur offre un vaisseau large et élevé, mais un peu froid comme c’est l’ordinaire dans l’architecture de cette époque. Des plâtrages regrettables viennent, en outre, causer une impression encore plus désagréable. Les voûtes étaient en carène, avec douvettes en merrain et charpentes apparentes.
Le choeur a conservé un de ces magnifiques retables richement taillés, sous le règne de Louis XIV, par les huchets du Pays-d’Auge. Quatre colonnes torses à chapiteaux composites, dont le fût est entouré de vignes au milieu desquelles jouent des petits anges ou des amours, portent un entablement à fronton brisé en volute. Le centre est occupé par un tableau enveloppé d’un cadre, circulaire dans sa partie supérieure, sculpté de feuilles de chêne. Au-dessus est un médaillon d’où sort un buste du Père-Éternel en haut relief.
A droite et à gauche, dans l’entrecolonnement, sont pratiquées des niches, dont l’entourage consiste en paquets de fleurs, et que surmontent deux médaillons, semblables au précédent, occupés par un Christ et une Sainte-Vierge. Des culs-de-lampe, formés de deux têtes de chérubins, portent les statues : saint Martin et saint Maur.
Sur les volutes de l’entablement sont assis deux anges tenant les instruments de la Passion. Quatre beaux vases drapés formaient amortissement au-dessus des colonnes ; deux ont disparu.
L’attique offre une corniche à forts ressauts supportée par deux anges cariatides. Dans la niche est le Christ, debout, tenant la croix de Résurrection.
Le tabernacle a malheureusement été arraché et il gît dans les greniers du clocher. C’est un demi-hexagone, garni aux angles de colonnettes torses ornées de ceps de vigne. Sur chaque face est une niche pour des statuettes. L’une est vide; les deux autres abritent le Sauveur et un Évangéliste. Les panneaux du second étage sont sculptés d’arabesques à jour.
Deux panneaux, formant contretable, s’ajustaient au tabernacle.
Sous leur petit fronton en trapèze, porté par des pilastres et des anges cariatides, on avait peint des anges adorateurs.
Les deux petits autels n’offraient rien de particulier à signaler. A l’un d’eux on voyait un parement brodé de soie et de perles dans le goût du XVIIe siècle; et une statue de Vierge, probablement de la Renaissance. L’un de ces autels a été remplacé depuis par un travail dans le style Louis XIV, dû à M. Léonard, sculpteur à Lisieux.
La cuve baptismale, octogone, avec des arcatures dessinées au trait, doit être contemporaine de l’église.
L’une des deux cloches est ancienne. Comme elle ne porte pas de nom de fondeur, il est à présumer qu’elle n’était pas la plus grosse de la sonnerie. On lit, au pourtour :
IAY ESTE BENITTE PAR Mre THOMAS BOISSEL PBre CVRE DE CE LIEV
ET NOMMEE PAR LOVIS DV VAL Sr DV BESNERÉ ET ANNE RIGNOVLT FEMME
DE IEAN LE VAVASSEVR Sr DV BVISSON ECHEVIN DE LA CHARITE LAN 1672.
FLEVREN(T} LE BVGLE TRESORIER.

Château.
Le château de Bienfaite offre une grande façade sans ressauts, construite en briques avec chaînages de pierre à refends et toits brisés à la Mansard. Cependant, à l’angle sud-ouest se trouve une tour ronde, de diamètre moyen, qui m’a paru, de loin, avoir les caractères du règne d’Henri III. Ce serait donc le reste d’un édifice antérieur, construit au XVIe siècle, lorsque le château-fort fut définitivement
abandonné.

Motte de L’ancien château.
— De ce château-fort, il reste une motte assez élevée, de forme ovale irrégulière, dont l’esplanade peut mesurer 50 pieds dans son grand diamètre.
Au-dessous paraît avoir été l’enceinte du château, à peu près carrée. Ces vestiges occupent l’extrémité du cap formé par le vallon de la Cressonnière, à sa jonction avec la vallée, au sud de l’église ; ils ont été décrits dans mon Cours d’antiquités, Ve volume.
Les seigneurs de Bienfaite, qui assistèrent à la conquête de l’Angleterre et à la croisade de Robert II, avaient pour auteur Gilbert, comte d’Eu et de Brionne, fils de Geoffroy, enfant naturel du duc Richard Ier de Normandie. Ils sont la souche de la famille de Clare et contractèrent les plus belles alliances.
Vers 1450, Marie de Bienfaite porta cette terre dans la famille d’Orbec, branche collatérale, issue aussi des comtes de Brionne. Ce que l’on pourrait dire de cette maison se rattache naturellement à l’histoire d’Orbec, dont Bienfaite ne fut plus qu’un membre dépendant jusqu’à la Révolution.
Disons, toutefois, que le château de Bienfaite fut la résidence des seigneurs d’Orbec, et qu’un grand nombre de leurs actes sont datés de ce château ( Notes de M. Ch. Vasseur)

2 – Références historiques:

LA CRESSONNIERE :

1242 – Royal-Pré
Voir le cartulaire de cette abbaye dont les pièces les plus anciennes semblent remonter à 1242. Il se trouve dans le fonds des archives de l’Hôpital de Honfleur : Cricqueville, Mesures : perches, pâturages, Angoville, Bastebourg, Dozulé, Clos du Mont-Gargan à Cambremer, Nicolas Jean, sieur de Bellengreville et de Crèvecoeur, Roncheville, Putôt, La Cressonnière, Fief du Mesnil, à Brucourt – famille Bence, Cricqueville et le Breuil – Mardilly, Royville -Roiville – etc.
= Archives Hôpital de Honfleur Série H. Suppl. 1607.- B. 34

1407, 9 juin
Information de Jacques Poingnant, vicomte d’Orbec, pour la mise hors de garde noble de Jean de Bienfaite, écuyer, seigneur de Bienfaite, né en aoûtt 1386 et baptisé au Mesnil-Guillaume, fils de Robert de Bienfaite, chevalier, mort en août 1390, qui est en la garde du roi à cause de ladite seigneurie et possède aussi les fiefs de la Halboudière et de la Chaussière (Eure, canton de Rugles, commune de Juignettes)
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, pp. 351-352.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 19.

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
30. Louis d’Orbec, Sr. du lieu d’Orbec et de Bienfaite, pour lui et ses frères, ont déclaré; par leur généalogie, être anciennement descendus de M. Guilbert d’Orbec , comte de Tresme, depuis lequel ils faisoient le 13e. dégré ; laquelle descente ils ont dit estre justifiée par les dites chartes, lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe. V. le n°. 42.

1463 Recherche de Montfaut
NOBLES PERSONNES
Sergenterie d’Orbec
* 17. Colin Le Sec, la Cressonnière
= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

1721 – Bienfaite
Cession par Pierre Burel, employé à la Régie des Fermes à Honfleur,, à Philippe Le Prévost, son oncle, demeurant à Honfleur, de terre à Bienfaite
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

Autres archives SHL : Imprimés :
III R 7 : Lettre circulaire du curé de Saint Martin de Bienfaite : réparation de son église.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles Vasseur :
« Doyenné d’Orbec »

23 – BIENFAITE. (Benefacta ou Bonefacta) (aujourd’hui Saint Martin de Bienfaite)
sous l’invocation de Saint Martin

Curés:
C.F.Gosselin 1764/1774
F.Bouillye 1780/1787
Jehan des Jardins, prêtre, curé de Bienfaite 23 mai 1608
Vicaires. L.-A. Lorette – F. Bouillie – Donnet.
Clercs. Jq Bénit – P.-G.-D. Leprétre
Patron. le roi.— Monsieur frère du roi apanagiicausa.

Promenade dans le canton d’Orbec-en-Auge – R.GUIBLAIS.
La commune de Saint-Martin-de-Bienfaite dont le nom en latin se lit  » Bene-Fecta » ou « Bene-Ficta », devrait son origine à une pierre druidique, qui aurait été « bien-planté » « Bene-Ficta » ou qui aurait d’un modèle particulièrement beau « Bene-Facta ».
Dans le choeur de l’église, on remarque un retable d’époque Louis XIV . Il possède une ampleur, une harmonie de proportion et une richesse de décoration qui a rarement été dépassé.
Ce retable doit également une partie de son charme au fait qu’il a gardé sa peinture ancienne et ses dorures à l’or fin. On lit sur l’autel, du côté de l’évangile, l’inscription suivante : En 1776, cette contretable a été dorée par la munificence de Maître César, François Gosselin, curé de ce lieu. Ce maître-autel comporte, dans la partie centrale, un tableau d’un coloris agréable, qui a été restauré il y a quelques années (avant 1959). De chaque côté l’on peut voir les deux statues de St-Martin, patron de la paroisse et de St-Maur, auquel était dédiée une chapelle qui s’élevait jadis sur le territoire de la commune (village St-Maur).
Au chevet de l’église on peut apercevoir l’ancienne Motte féodale, emplacement du château primitif qui été considéré dans le haut Moyen-âge comme l’une des places fortes les plus importantes de Normandie.
Au XV° siècle, les seigneurs de Bienfaite transportèrent leur habitation en bordure du petit ruisseau qui arrose le bourg de Bienfaite à l’emplacement du château actuel; Il comportait une cour intérieure défendue par un certain nombre de tourelles, dont quelques unes se voient encore dans le parc (1959).
Au XVII° siècle, on démolit une partie du château du XV° pour reconstruire un corps de logis, en briques et pierres. Un grand pavillon dans le style renaissance fut ajouté vers le nord.
Au Moyen-âge, la famille de Bienfaite n’est qu’un rameau de la famille d’Orbec. Au début du XVII°, la terre de
Bienfaite appartenait à Estère d’Orbec; elle passa ensuite par mariage, à la famille de Chaumont-Quitry qui resta à Bienfaite jusqu’aux premières années du XIX° siècle. Le château fut alors acheté par le conte de Noinville dont les descendants occupèrent successivement cette demeure jusqu’à nos jours (1959).

Insinuations:

Description de l’église 16 octobre 1853 et 18 mai 1865

Description de la première cloche : J’ai été bénite par Messire Thomas Boissel, prêtre, curé de ce lieu et nommée par Louis du Val, sieur du Besneré et Anne Regnoult, femme de Jean le Vavasseur, sieur du Buisson, échevin de la Charité, l’an 1672. le Bugle, trésorier.
Deuxième cloche : l’an 1819 j’ai été bénite, nommée et donnée par Monsieur François Boullie, né à St Germain d’Aulnay, département de l’Orne, ancien curé de Saint Martin de Bienfaite.
L. Maire et P.Cartenet, fondeurs.

Description du château

Recherches de 1524
La paroisse de Bienfaite :
Me Guy d’Orbec, seigneur du lieu et de Bienfaite, noble

Recherches de 1540
Louis d’Orbec, seigneur du lieu d’Orbec et de Bienfaite, pour lui et ses frères, ont déclaré par leur généalogie être anciennement descendus de Guilbert d’Orbec, comte de Tresmes, depuis lequel ils faisaient le 13e degré, ladite descente ils ont dit être justifiée par lesdites chartes, lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe.

Jehan d’Orbec, escuyer, seigneur de Bienfaite à cause de Mademoiselle Marie de Bienfaicte, sa femme 1454
Davy d’Orbec, fils aîné des précédents, 1473.
Davy d’Orbec, chevalier-seigneur d’Orbec et du fief de Bienfaite 1480
Guy d’Orbec, chevalier-seigneur du lieu, Bienfaite et Halleboudière 4 février 1405
11 juillet 1517
16 juillet 1520
13 juillet 1521
1527
Louis d’Orbec, seigneur et baron du lieu et de Bienfaite, Beauvoyr, La Halleboudière etc…
chambellan du Roy, capitaine d’Evreux 23 novembre 1557 et 19 juin 1563

Jehan d’Orbec, seigneur et baron du lieu, Bienfaite, Beauvoyr, le Plessis, le Prey, le Couldrey,
novembre 1571 et 3 octobre 1577. 15 juillet 1578 il avait épousé Catherine de Lhospital, dame d’honneur de la reine-mère, veuve de lui le 3 octobre 1580.
La même 1581, 17 novembre 1583, 17 novembre 1588 et 7 août 1591.

Messire Régné de Laval, chevalier, gardien par autorité royale des nobles enfants mineurs de feu Messire Jehan d’Orbec 6 mai 1591.

Loys d’Orbec, chevalier de l’Ordre, sieur et baron du lieu, Bienfaite, Beauvoir, le Plessis, le Prey etc…26 avril 1603, 27 juillet 1605, 28 juillet 1608.

Gédéon, sire de Magneville, baron de la Haye du Puits, à cause d’Esther d’Orbec, son épouse, seigneur et baron d’Orbec et de Bienfaite 22 juillet 1626, 4 janvier 1632.

Estienne de Bienfaite, chevalier 1282

Loys d’Orbec, seigneur et baron dudit lieu,17 juin 1544

Catherine de Lhospial, veuve de Messire Jehan d’Orbec, seigneur et baron dudit Orbec et Bienfaite etc…30 octobre 1580

Loys d’Orbec, baron du lieu, Bienfaite etc…24 juillet 1596, 7 décembre 1602.

Esther d’Orbec, veuve de Jehan de Boucquetot, héritière en partie de feu Loys d’Orbec 18 octobre 1612, 2 mars 1613.

Gédéon de Magneville, à cause d’Esther d’Orbec son épouse, baron d’Orbec et de Bienfaite 3 juillet 1627, 3 juillet 1632.

Henry de Chaumont, chevalier-seigneur et baron de Lecques,etc… à cause de Louise de Boucquetot son épouse, seigneur baron d’Orbec, Bienfaite et la Chapelle-Yvon 18 juillet 1639, 14 novembre 1647, 9 décembre 1649, 7 janvier 1664, 8 février 1666, 5 décembre 1647.

Guy de Chaumont, chevalier, baron d’Orbec, Bienfaite et autres lieux, 10 septembre 1673, 19 septembre 1673, 15 avril 1696, 2 décembre 1699, 2 décembre 1700 et 18 décembre 1700.

Jacques Anthoine de Chaumont, seigneur, marquis de Guitry, baron d’Orbec, Bienfaite etc …2 juillet 1722, 3 juillet 1723, 19 décembre 1732, 7 mai 1734, 26 mars 1734, 3 septembre 1739 et 22 avril 1745.

Jacques, Guy, Georges Henry de Chaumont, marquis de Guitry, baron d’Orbec, Bienfaite etc…25 juin 1571.

Henry de Chaumont, à cause de Louise de Boucquetot son épouse, seigneur baron d’Orbec et de Bienfaite 22 mai 1652, 1647 à 1650, 29 juillet 1648, 21 janvier 1661.

Guy de Chaumont, 21 juin 1673, 1er décembre 1673, 13 mars 1676.

Jacques Antoine de Chaumont, 28 novembre 1720, 9 avril 1721, 25 novembre 1722, 7 décembre 1722, 10 août 1722, 20 mai 1728, 4 février 1734, 17 février 1734 et 12 février 1734.

Jacques Guy Georges Henry de Chaumont 12 août 1771.

Recherche de 1666
Gentilhomme d’illustre famille : Monsieur le Baron de Lesques

Motte assez élevée au sommet de laquelle est une esplanade de forme ovale irrégulière ayant 50 pieds sur 25, placée tout près et au sud de l’église, à l’extrémité d’un cap flanqué de deux vallons. Au-dessous une place carrée qui paraît avoir été l’enceinte du château, maintenant plantée de sapins (de Caumont Bull. tome 2 p.247 et Statistique routière)

25 septembre 1585
Fragment d’adjudication des revenus des terres et seigneuries de Bienfaite et appartenant aux enfants mineurs de Jehan d’Orbec.
La terre de Bienfaite est ainsi décrite : maison manable, colombier, grange, étable, pressoir, jardins, étangs, rivières, 2 moulins etc…

Le Sire de Bienfaite accompagne le Duc Robert II en Terre Sainte. Dumoulin lui donne les armes suivantes dans le catalogue des seigneurs qui suivirent le Duc Robert à Jérusalem Messire Jean de Bienfaite.. » de vert à un aigle d’or »

Montfaut 1463
Jean d’Orbec de Bienfaite

Baudry, dit le Teutonique, souche de la Maison de Courcy, venu en Normandie sous Richard II, épouse Alix, petite fille de Gilbert, comte de Brionne, et fille de Richard, seigneur de Clere et de Bienfaite et de Rohès Giffart.

Etienne de Bienfaite rendit aveu en 1306 de ses terres de Bienfaite et de Halembauderie.
En 1312, Monseigneur Jean de Bienfaite, chevalier et Monseigneur Jean du Plessis, firent leur montre sous l’autorité de Monseigneur Godefroy d’Harcourt, gouverneur de Normandie.

Le Seigneur de Bienfaite portait : « de sinople à l’aigle d’or »

Etienne de Bienfaite, chevalier, maître des Eaux et Forêts du Roy de 1294 à 1312, fut l’un des seigneurs qui tinrent à l’Echiquier de Normandie à Pâques 1299 et en 1301.
Paya au Roy le 26 août 1301, 1885 livres 11 sols pour plusieurs fiefs héréditaires qu’il avait en vicomté d’Orbec. Le Roy lui donna en 1308 les droits de corvées et charriées e n la baronnie d’Orbec avec la simple justice sur les habitants de cette baronnie, suivant les lettres qu’il en avait des rois ses prédecesseurs.

Jean de Bienfaite, chevalier, servit sur les frontières de la mer en 1347.
Son sceau était un aigle, cimier, une tête d’aigle dans un val, est qualifié de seigneur de Bienfaite dans une quittance du 10 mars 1367, de 30 frs d’or à lui ordonnés par le Roi de Navarre sur la recette d’Orbec pour lui aider à avoir guet sur la Maison de Bienfaite.

Jean, écuyer, seigneur de Bienfaite fit foi et hommage au Roy de sa terre et obtint délai d’en faire aveu le 5 mars 1407.

30 mai 1418
texte en latin concernant Jean de Bienfaite (Mémoire de la Ste des Antiquaires tome 23)

Jehan Belin, prêtre, garde pour le Roy du scel des obligations de la Vicomté d’Orbec, certifie que devant Robinet Duhamel clerc tabellion juré, pour Jehan Duhamel en ladite vicomté, Massot Chartain, confesse faire à Jehan de Bienfaite, escuyer, « dis et oict soulz de rentes lesquiex » il faisant à Jehan Chartrain : – 9 sols à la St Roumy, 9 sols à Noël, à cause de 4 pièces de terre assises sur la paroisse de Bienfaite.
L’an 1340 le mercredi après la Saint Philippe (juin) est-il écrit au dos.
Parchemin original d’une bonne écriture, le sceau arraché, provient des Archives de la Baronnie d’Orbec. (communiqué par Ch. Vasseur le 3 août 1869)

Robert Ogier, prêtre, garde du scel des obligations de la Vicomté d’Orbec, atteste que devant Esber Lecuer, clerc tabellion juré de ladite vicomté, Robert de Bienfaite, escuyer, accorde à Jacqueline Deguerpie de Thomas Dorengo « tant comme elle vivra tant seulement le moitié d’une maison qui fut audit Thomas son mari, … qui audit escuyer et échue de la succession dudit Thomas en la paroisse de Bienfaite en faisant la moitié de la rente dont elle est chargée »
L’an 1376 le … jour de mars
Parchemin originel sceau arraché, des Archives de la Baronnie d’Orbec.(communiqué par Ch. Vasseur le 3 août 1869)

Jehan Gloriant, bourgeois de Bernay, garde pour le Roy du scel des obligations de la Vicomté d’Orbec, certifie que, par devant Jehan Dubuisson, clerc tabellion juré, établi en ladite Vicomté en siège de Livarroult, Colin le Duc, de la paroisse de Bienfaite, constitue au profit de Noble Homme Messire Robert de Bienfaite, chevalier, 12 sous tournois de rente sur tous ses biens à payer en 3 termes : päques, Mi-août et Noël –
Le 20e jour de novembre l’an 1389
Original sans sceau des Archives de la Baronnie d’Orbec (communiqué par Ch. Vasseur)

21 mai 1326
Arrêt condamnant à 15000 livres d’amande l’Evêque de Lisieux et ordonnant la saisie de son temporel pour différents excès. le lieutenant du Vicomte d’Orbec, tabellion royal et procureur spécial du Roy, pour les comptes de patronage que le Roy pouvait avoir dans ladite vicomté, contre l’Evêque, homme laïque, avait été cité devant l’official de Lisieux pour certains jours où il devait tenir les assises à l’Hostellerie. Il se présenta devant le juge d’église en costume civil sans tonsure, et demanda remise de la cause. L’officila refusa, le fit arrêter, jeter dans une basse-fosse, et torturer de telle sorte qu’il eut les pieds brûlés jusqu’aux chevilles. Le prélat avait aussi excommunié Etienne de Bienfaite, chevalier, pour avoir pratiqué sur l’ordre du Roy, à la capture de Guiot de la Saussaye, faux monnayeur. Le Bailli de Rouen, le Vicomte d’Orbec et autres agents du Roy avaient été solennellement excommuniés, le Bailli avait même été violenté.
Ce n’est pas tout. l’Evêque faisait tenir illégalement un échiquier où l’on jugeait des appels. Il avait usurpé la juridiction royale à Thiberville, il établissait indûment des tabellions, il percevait le produits des biens des pupilles etc… Le procès était intenté par le procureur du Roy (Archives… Actes du Parlement tome2 page 620)

1382
Fieffe faite à Guillomin Duboys par Monseigneur Guille d’Orbec, chevalier, d’une terre à courtil assise en la paroisse d’Orbec, moyennant 6 fers à cheval, chaque an à la Toussaint. Ce fut fait en l’an de grâce 1382 11e jour de mars.

20 novembre 1389
Fieffe ou constitution de rente faite par Colin Leduc, de la paroisse de Bienfaite, au profit de Noble Homme Messire Robert de Bienfaite, chevalier et ses hoirs. Ledit contrat certifié par Jehan Gloriant, bourgeois de Bernay, garde pour le Roy du scel des obligations de la Vicomté d’Orbec.

1454
Aveu de plusieurs pièces de terre situées en seigneurie de Bienfaite, sujettes à diverses rentes avec refiefs, trezièmes, aides……Fermes de Noble Homme Jehan d’Orbec, escuyer, seigneur de Bienfaite à cause de Mademoiselle Marie de Bienfaite, sa femme.
es ples dudit lieu tenus à Orbec de par Johan des Planches, sénéchal dudit. Ce fut fait l’an 1454.

1454
De Noble Homme Johan Dorbec, escuyer, seigneur de Bienfaite. A cause de Mademoiselle Marie de Bienfaite, sa femme, Johan Esmont tient et advoue tenir en ladite seigneurie par foy et par hommage nument (?) plusieurs pièces de terre, la première pièce contenant une acre ou environ, jouxte le pré Damaze d’un côté et d’autre le clos Guimot et à mon dit Seigneur à cause de sa femme et d’un bout la voie commune ……faire à mon dit seigneur au terme de Saint Rémy 12 deniers. Item une autre pièce de pré contenant une acre ou environ jouxte le chemin du Roy tendant d’Orbec à Lisieux d’un côté et d’autre côté la rivière et d’un bout Anthaut Tronney alias Le Carpentier et ensuite tenir faire à mon dit Seigneur au terme de Saint Rémy 4 deniers. Item une autre pièce contenant une vergée ou environ en l’aînesse Genret dont le chef de l’aînesse est en la seigneurie, laquelle pièce jouxte la Perelle Jennot Lorenz d’un côté et d’un bout Jouen Poctenin et en suis tenu faire au terme de Saint Johan deux deniers. Item une autre pièce en pré contenant 2 acres ou environ, jouxte la voie commune des 2 côtés et d’un bout les Dupoins (?) et en suis tenu faire à mondit Seigneur au terme de Saint Rémy 2 deniers. Pour toutes rentes, sauf les reliefs, treizièmes, aides coustumes, veoirez de bestez (?) des registres quand il eschet de droit et le cas ….. baillée et avouée à tenir par Johan Esmont es plés dudit fief tenus à Orbec le 3e jour de juillet l’an 1454 es ples d’Orbec tenus par Johan Desplanches, sénéchal dudit lieu qui fut reçu sauf à blâmer si le cas le demande.
signé Desplanches.

1473
Franchissement fait par Monseigneur Davy d’Orbec, chevalier-seigneur dudit lieu et de Bienfaite, au profit de Guille Perier demeurant au hamel de la Linetière de 14 sols et 4 chapons le tout de rente que ….. engagée Noble Homme Jehan d’Orbec, escuyer, père dudit chevalier, et Damoiselle Marie de Bienfaite, sa mère, et laquelle rente ledit Perier lui était tenu faire par ……. à cause de l’aînesse Quentin.
Il résulte de ce rachat que le sieur Perier redevient sujet à servir ladite rente à ses termes qui sont la Saint Michel pour l’argent et lesdits chapons à Noël.
Ce fut fait le 7e jour d’août en l’an de grâce 1473

1480
Aveu de l’aînesse Quentin assise à Bienfaite et relevant par 14 sols de rente, 4 chapons evecx reliefs, treizièmes, aides coustumières et sujette au bain du moulin, corvées de bêtes quand il en sera, sur le fief rendu à Noble Davy Dorbec, chevalier-seigneur d’Orbec en son fief de Bienfaite le.. janvier 1480.

1480
Remboursement de 20 sols tournois de rente fait par Noble Homme Messire Davy Dorbec, chevalier, fils aîné de Noble Homme Jehan d’Orbec, escuyer, et de défunte Damoiselle Marie de Bienfaite, sa femme, à Vénérable et Discrète Personne Maistre Nicolle Huet, prêtre curé de Beaufay, ladite rente précédemment cédée par les père et mère du seigneur Davy Dorbec, fait le 28e jour de juin 1480 – présents Maistre Anthoine Myée, escuyer, et Maistre Robert Aupoys, prêtre.

22 juin 1504
Aveu d’une demie acre de terre en l’aînesse Janvrot, sise au fief de Bienfaite.
Baillé à Noble Homme Monseigneur Davy Dorbec, chevalier-seigneur du lieu et d’Orbec, de Bienfaite et du Plessis.

1505
Aveu rendu le 10e jour de juillet au même seigneur qui y est qualifié en outre de seigneur du Prey.

4 février 1505
Fieffe d’une pièce de terre située à Bienfaite, faite à Jehan, fils Marin Jean, par Noble et puissant seigneur, Monseigneur Guy d’Orbec, chevalier-seigneur du lieu, Bienfaite et la Halleboudière.

1517
Déclaration d’une pièce de terre en cortil, contenant 4 perches, assise en la paroisse de Bienfaite, baillée par Johan Collombel à Noble et Puissant Seigneur Monseigneur Guy d’Orbec, chevalier-seigneur dudit lieu. Le 10e jour de juillet 1517.

1520
Aveu de l’aînesse Quentin contenant 6 acres, tenue en la seigneurie de Bienfaite moyennant 14 livres tournois et 4 chapons.
De Noble Messire Guy d’Orbec, chevalier-seigneur du lieu et du fief, terre et seigneurie de Bienfaite, rendu le 16 juillet 1520.

12 juillet 1521
Aveu de deux pièces de terre assises en la baronnie d’Orbec, tenues par 5 sols de rente de Noble et Puissant Seigneur Monseigneur Guy d’Orbec, chevalier et seigneur du lieu.

1527
Aveu de plusieurs pièces de terre tenues par foy et hommage en la branche de Bienfaite nument (?) de Noble et Puissant Seigneur Guy d’Orbec, chevalier, seigneur du lieu, sujette à diverses rentes seigneuriales, en une journée de fermage es preys dudit seigneur, chacun en corvées de bêtes, au cas où il y aurait bestes tirantes à harnoys et regesantes sur le fief, service de prévosté, regard de mariage, reliefs, treizièmes et aides coustumières ;

1553
L’an 1553 le 15e jour d’août, A Orbec devant nous François Hamel avocat de cour, Laye et Noël collect commis esleuz pour l’exécution de l’édit et commission du Roy et adressant aux maire et échevin de ce lieu d’Orbec, pour les franchissements et amortissements des rentes des villes et bourgades est comparu Robert Delanoy pour les hoirs Belot Guernet lequel signant l’édit du Roy Notre Sire, donné à Compiègne le … jour de juillet dernier……. baille déclaration d’une maison et héritage sur quoi elle scied tant haut que bas, assise en cette bourgeoisie, qui jouxte d’un côté Robert Deschamps, d’autre côté les Hoirs Robert Symon, d’un bout le Pavement du Roy, Notre Sire, et d’autre bout Maistre Nicolle Monteilles, enquesteur, laquelle maison et héritage il a dit être sujet faire et payer de rente pour chacun audit seigneur et baron d’Orbec 10 sols tournois de rente seigneuriales payables au terme de Saint Jehan Baptiste. Signé … façon de pelle à four sans noms, faict comme dessus Hamel

1554
Aveu de l’aînesse Quentin dépendante de la sieurie de Bienfaite, à 14 sols et 4 chapons de rente annuelle, rendu à Haut et Puissant Seigneur Loys d’Orbec, chevalier, seigneur et baron dudit lieu d’Orbec et de Bienfaite, la Halleboudière, Beauvoyr et Vatteville en Caux, conseiller et chambellan du Roy notre sire, capitaine d’Evreux.
Fait le 2e jour de juillet 1554

1557
Aveu de 17 pièces de terre, situées à Bienfaite, tenues en ladite sieurie de Bienfaite, de Haut et Puissant Seigneur Loys d’Orbec, seigneur et baron du lieu et de Bienfaite, Beauvoyr, La Halleboudière, Lamotte de Montfort, Vatteville en Caux et Livet, conseiller chambellan du Roy notre sire, bailli et capitaine d’Evreux.
par diverses rentes seigneuriales avec reliefs, treizièmes, service de prévoté, regard de mariage, subject au baon du moulin fossard, aides coustumières quand le cas s’offre et ils échoient.
Baillié et advoué le 23e jour de novembre 1557.

19 juin1563
Aveu de 3 pièces de terre en pré assises en la paroisse de Bienfaite et tenues nommement de ladite seigneurie par foy, hommage, rentes seigneuriales, reliefs, treizièmes, service de prévoté et aultres deulz et devoirs sieuriaux quand ils échoient, lesdites 3 pièces tenues de Haut et Puissant Seigneur Messire Loys d’Orbec, chevalier, seigneur et baron dudit lieu Orbec, de Bienfaite, Beauvoyr, La Halleboudière, Les Perriers, Lamare Hesbert, Vatteville en Caux, conseiller et chambellan du Roy notre sire, bailli et capitaine d’Evreux.

1563
Aveu de trois pièces de terre assises à Bienfaite, tenues par 8 sols 9 deniers de rente et un chapon avec reliefs, treizièmes, service de prévoté, corvée de bêtes au cas qu’il y en aura de
régésantes sur le fief, de … à harnoys, regard de mariage et autres deulz et devoirs sieuriaux quand ils échoient et le cas s’offre. Baillé au plez d’ycelle baronnie tenu le 11e jour de septembre 1563 à Haut et Puissant Seigneur Messire Loys d’Orbec, chevalier, seigneur et baron dudit lieu d’Orbec, de Bienfaite et Beauvoyr, bailli et capitaine d’Evreux.

1571
Aveu de 4 pièces de terre en pré, assises en la paroisse de Bienfaite en lladite sieurie de Bienfaite, membre dépendant d’ycelle baronnie d’Orbec, tenues de Noble et Puissant Jehan d’Orbec, seigneur et baron du lien, Bienfaite, Beauvoyr, Le Plessis, le Prey et le Couldrey pour rentes sieuriales payables au terme de Saint Rémy avec reliefs, treizièmes, regard de mariage, corvées de bêtes, tirantes et régesantes sur ycelles pièces et autres, deulz et devoirs seigneuriaux, le tout quand ils échoient et les cas offrant suivant l’usage. Rendu le 6 septembre 1571

1577
Aveu de 5 pièces de terre assises en la terre et seigneurie de Bienfaite, tenues de Noble et Puissant Seigneur Messire Jehan d’Orbec, chevalier de l’Ordre du Roy, gentilhomme ordinaire de sa chambre, seigneur et baron d’Orbec, Bienfaite, de Beauvoyr, du Plessis et du Couldrey.
L’une d’elles est bornée d’un côté la Rynière de Monseigneur et Noble Homme Thomas Le Sec, chevalier, seigneur de la Cressonnière. Le 3 octobre 1577

12 juillet 1578
Remboursement fait à Noble Homme Messire Hugues Formaget, conseiller du Roy, greffier des requêtes du Palais, trésorier et garde général de chartes, titres et papiers de sa Majesté au nom et comme procureur de Maître Estienne Falaize, bailli de Puiseaulx, de 1200 écus d’or soleil pour le rachat et extinction de 100 écus d’or soleil de rente, faisant partie de 500 livres tournoi. Ladite somme comptée, nombrée et délivrée audit sieur Fromaget en 630 escus sol, 306 pistolets, 43 ducatz de Portugal, 3 doubles henry, 490 testons, 310 francs d’argent et 5 sols monnaie, le tout bon et ayant de présent cours
par Noble Puissant Seigneur Messire Jehan d’Orbec, chevalier de l’Ordre du Roy, seigneur et baron dudit lieu d’Orbec, Beauvoyr, Bienfaite, Le Plessis et du Prey, demeurant audit Bienfaite, pour et en l’acquit tant dudit seigneur baron que de Vénérable et Discrète Personnne Messire Nicolas Luillier, chantre et chanoine de la Sainte Chapelle du Palais à Paris et de Noble Homme Messire Gaston de Grieu, sieur de Saint Aubin, conseiller du Roy notre sire, en sa cour de parlement.

1580
Déclaration d’un corps de logis assis en la franche bourgeoisie d’Orbec, baillée à Noble Dame Catherine de Lospital, dame d’honneur de la Reine Mère, veuve de feu Messire Jehan d’Orbec, en son vivant chevalier de l’Ordre du Roy, notre Sire, gentilhomme ordinaire de sa Chambre, seigneur et baron dudit lieu Bienfaite, Beauvoyr, Leplessis, Lepray, Le Coudray et la Halleboudière, comme tutrice de ses enfants mineurs – Le 3e jour d’octobre 1580

1581
Aveu d’un bois taillis d’une acre tenu par 10 deniers de rente, de Noble et Puissante Dame Catherine de Lospital, veuve de feu Messire Jehan d’Orbec, viveant chevalier de l’Ordre du Roy, gentilhomme ordinaire de sa Chambre, seigneur baron d’Orbec, de Bienfaite, Beauvoir,Leplessis, la Halleboudière, Leprey et le Coudray, gardienne de ses enfants mineurs. Ledit bois situé en ladite terre et sieurie de Bienfaite, sujet à 10 deniers de rente sieuriale au terme de Saint Rémy avec reliefs, treizièmes, regard de mariage, de service, de prévosté, cornes de bestes et tous autres dus et devoirs sieuriaux.
Ainsi baillié à Orbec devant Nicolas de Grieu, escuyer, lieutenant de Monseigneur le Bailly d’Evreux en la vicomté dudit Orbec, commissaire en cette partie suivant les lettres patentes obtenues à cette fin par ladite Dame ce jourd’hui le 9e jour de janvier 1581.
Lequel a été reçu par Thomas Thyesse, escuyer, sieur du Tremble, procureur de Madame sauf à blâmer.

1583
Déclaration d’une pièce de terre en jardins à porez et maisons dessus étant assises en la paroisse et franche bourgeoisie d’Orbec, jouxte d’un côté la rue des Moulins de ce lieu et d’un bout Noble Homme Maistre Jehan Leportier, conseiller du Roy, sa cour de parlement à Paris et général provincial en ce pays de Normandie.
Tenue envers le seigneur baron d’Orbec à la somme de 3 sols 11 deniers le tout de rente pour chaque an au terme de Saint Rémi.
La présente déclaration baillée par divers à Noble Dame Catherine de Lhospital veuve de feu Messire Jehan d’Orbec, vivant chevalier de l’Ordre du Roy, gentilhomme ordinaire de sa Chambre, seigneur baron dudit Orbec, Bienfaite….. la Halleboudière, Leprey et le Coudray, comme titrice de ses enfants bas âges et reçue par Nicolas de Grieu, lieutenant de Monseigneur le Bailli le 17 novembre 1583.

1588
Aveu rendu par Charles de Grosseuille, en qualité de tuteur naturel et légitime de Jehan et Michel dits de Grosseuille, frères, ses fils, héritiers de défunte Charlotte Perier leur mère, d’un corps de logis assis en la bourgeoisie d’Orbec, sujet à 20 sols au terme de Saint Rémi avec foy et hommages, tenue de Haute et Puissante Dame Catherine de Lospital, dame d’honneur de la Reine Mère, veuve de feu Noble Seigneur Jehan d’Orbec, en son vivant chevalier de l’Ordre du Roy, notre sire, gentilhomme ordinaire de sa maison, seigneur et baron d’Orbec, Bienfaite, la Halleboudière, Beauvoir, LePrey et Le Coudray, tutrice de ses enfants mineurs.
Baillé devant le sénéchal de ladite baronnie le 17e jour de novembre 1688, reçu par Charles du Rozey, procureur et receveur de ladite baronnie.

1591
Déclaration en forme d’aveu de deux pièces de terre assises à Bienfaite, baillé à Noble Dame Catherine de Lhospital, veuve de feu Messire Jehan d’Orbec, vivant chevalier de l’Ordre du royy, seigneur et baron du Lieu, Bienfaite, Beauvoir, Leplessis, Leprey, Le Coudray, la Halleboudière, Livet et Vatteville, tutrice de ses nobles enfants mineurs, le 7e jour d’août l’an 1591.

6 mai 1591
Aveu d’une pièce de terre située en la baronnie d’Orbec, rendu à Noble seigneur Messire Régné de Laval, chevalier, sieur de Vuille la Fesne, Bouiller et Ancrebellener, capitaine de 50 hommes d’armes, gardien par autorité royale des nobles enfants mineurs de feu Messire Jehan d’Orbec, vivant chevalier de l’Ordre du Roy, seigneur et baron dudit Orbec, Bienfaite,Beauvoir, la Halleboudière, Leplessis, Leprey, le Coudray, Livet et Vatteville.

1603
Aveu d’une maison et jardin situés en la noble et franche bourgeoisie d’Orbec, tenus moyennant 4 sous de rente et un chapon de Noble Seigneur Loys d’Orbec, chevalier de l’Ordre du Roy, seigneur et baron du lieu, Bienfaite, Beauvoir, Leplessis, Leprey, le Coudray et la Halleboudière.
Rendu au plés de ladite baronnie le 26e jour d’avril 1603.
1605
Aveu d’une pièce de terre en pré, assise en ladite paroisse Bienfaite, contenant 2 acres une vergée, sujette en foy et hommages, reliefs, treizièmes et autres devoirs sieuriaux quand ils échaient le cas s’offre.
Baillé et avoué par Louyse Lesec, damoiselle, dame de la Cressonnière, Glos, Surville, La Pillette et Friardel, veuve de feu François de Rupière, vivant écuyer, sieur de Surville et de La Pillette
à Noble seigneur Loys d’Orbec, chevalier et seigneur et baron dudit Orbec, Bienfaite Beauvoir, Leplessis, La Halleboudière, Leprey et Le Coudray. le 27e jour de juillet 1605

28 janvier 1608
Reconnaissance faite devant notaires par Maître Guille Hélix, conseiller secrétaire de Monseigneur du Prince de Condé de
la déclaration des bouts et côtés de plusieurs maisons assises en ce lieu et bourgeoisie d’Orbec, dont la première est celle de laquelle défunt Guille Helix faisait de son vivant sa demeure.
Baillé à Noble seigneur Lye d’Orbec, chevalier sieur et baron du lieu, Bienfaite, Beauvoir, Leplessis, Leprey, le Coudray et la Halleboudière

1612
Déclaration des bouts et côtés d’un manoir assis en ce lieu et bourgeoisie d’Orbec,
baillée par plusieurs à Noble Dame Esther d’Orbec, dame et baronne dudit Orbec, veuve de feu Messire Jehan de Boucquetot, vivant chevalier sieur du Breul. Le 20 octobre 1612

1612
Déclaration d’une maison, située en la franche bourgeoisie d’Orbec, faite par Collas Desperiers aux droits de défunt Jehan Desperiers, son père
à Noble Dame Esther d’Orbec, dame et baronne dudit lieu, veuve de feu Messire Jehan de Boucquetot, vivant chevalier, sieur du Breul. Le 13 novembre 1612

1626
Aveu d’une pièce de terre assise en la paroisse de Bienfaite en la seigneurie dudit lieu contenant ½ acre bornée d’un côté Messire Mathieu Neufville, prêtre, curé du Besneray, tenue de Haut et Puissant Messire Gédéon, sire de Magneville, chevalier, seigneur baron et haut justicier de La Haye du Puits, sous-lieutenant de la compagnie de Monseigneur le Prince et à cause de Haute et Puissante Dame Esther d’Orbec, son épouse, seigneur et baron d’Orbec et de Bienfaite
ainsi baillé le 26e jour de juillet 1626.

1632
Déclaration de 2 maisons et un jardin, sis en la franche bourgeoisie d’Orbec que baille Vincent Siquet, sieur Demanville, héritier en partie de Sébastien d’Auge, à cause de Charlotte Varin, sa femme,
à Haut et Puissant seigneur Gédéon, sire de Magneville, seigneur et baron et Haut Justicier de La Haye du Puits, à cause de Haute et Puissante Dame Esther d’Orbec, son épouse, seigneur et baron d’Orbec et de Bienfaite. Le 4e jour de janvier 1632.

1639
Déclaration des bouts et côtés des maisons et jardin, situés en la bourgeoisie d’Orbec
baillée à Haut et Puissant Seigneur Messire Henry de Chaulmont, chevalier, seigneur et baron de Lecques, Saint Michel et Tordouet, Maître de Camp en ses armées d’un régiment de 20 compagnies, entretenu dans les Cévennes, et à cause de Haute et Puissante Dame Louise de Boucquetot, son épouse, seigneur baron d’Orbec, Bienfaite et La chapelle Yvon. 18 juillet 1639

1647
Déclaration de bouts et côtés d’une maison assise en la bourgeoisie d’Orbec, baillée à Haut et Puissant Seigneur Messire Henry de Chaumont, chevalier, seigneur et baron de Lecques, Saint Michel et Tordouet, Maître des camps des armées du Roy et à cause de Noble Dame Louise de Boucquetot, son épouse, seigneur et baron d’Orbec et de, Bienfaite. le 14e jour de novembre 1647

1649
Déclaration des bouts et côtés d’une cour, maisons, situés en la bourgeoisie dudit lieu de Bienfaite que baille François Labbey à Haut et Puissant Seigneur Messire Henry de Chaumont, chevalier, seigneur et baron de Lecques, Maître de Camp aux Armées de Roy, notre sire, et à cause de Noble Dame Louise de Boucquetot, son épouse, seigneur baron d’Orbec, de Bienfaite et autres sieuries. 9 décembre 1649

1664
Déclaration des bouts et côtés d’un corps de logis assis en la bourgeoisie d’Orbec, baillée par Jacques Siméon
à Haut et Puissant Seigneur Messire Henry de Chaumont, chevalier, seigneur et baron du Lecques, Tordouet, la Chapelle Yvon, lieutenant général aux armées du Roy et à cause de Noble Dame Louise d’Orbec, son épouse, seigneur baron dudit Orbec, Bienfaite et autres lieux. le 7 janvier 1664..

1666
Déclaration d’une maison assise et située en la baronnie d’Orbec et tenue de la franche bourgeoisie et baronnerie dudit lieu Orbec, proche le fossé et cours d’eau de la ville, baillée par Etienne Houlley à Haut et Puissant Seigneur Henry de Chaumont, chevalier, seigneur baron de Lesques, lieutenant général aux armées du Roy, et à cause de Noble Dame Louise de Boucquetot, son épouse, seigneur et baron d’Orbec, Bienfaite, Tordouet, La Chapelle Yvon et autres seigneuries, aux plés de ladite baronnerie, devant Jean Lebourgeois, escuyer, sieur de la Guetière, avocat, sénéchal de ladite baronnerie, le 8e jour de février 1666.

1667
Déclaration des bouts et côtés d’une maison située et assise en la bourgeoisie d’Orbec, et tenue de la baronnie dudit lieu, bornée par Pierre Poulain à la représentation de Toussaint Esmont, sieur de la Rossière, Messire Jacques du Houlley, escuyer, seigneur de Firfol, conseiller du Roy, civil et militaire au bailliage de Rouen,
baillée à Haut et Puissant Seigneur Messire Henry de Chaumont, chevalier, seigneur de Lesques, et à cause de Noble Dame Louise de Boucquetot, son épouse, seigneur et baron dudit Orbec, Bienfaite et autres lieux. Le 5e jour de décembre 1667

1673
Déclaration des bouts et côtés de deux corps de logis et d’un jardin à porrée assis et situés en cette bourgeoisie d’Orbec, bornées d’un côté Messire Anthoine Hélix, seigneur de la Villaye, d’un bout le fossé et cours d’eau de la ville, et d’autre bout le pavé du roy et grande rue de ce lieu d’Orbec, baillés à Messire Guy de Chaumont, chevalier, seigneur baron d’Orbec, Bienfaite et autres lieux.
Devant Jean le Bourgoys, escuyer, seigneur de le Guertièrre, licencié aux lois, avocat, sénéchal de ladite baronnie. Ce jour d’hui 10e jour de septembre 1673.

19 septembre 1673
Aveu rendu à Messire Guy de Chaumont, chevalier, seigneur et baron d’Orbec, Bienfaite et autres terres et seigneuries, de maisons et boutiques situées en la bourgeoisie d’Orbec.
Baillé devant Jean Lebourgeois, escuyer, seigneur de la Gueretière, avocat, sénéchal de ladite baronnie.

15 avril 1696
Aveu de six pièces de terre tenues de la baronnie de Bienfaite, baillé à Haut et Puissant Seigneur Messire Guy de Chaumont, chevalier, seigneur marquis d’Orbec, Bienfaite, Quitry, Tordouet et autres terres et seigneuries, par François Esmont, sieur de la Rosière, officier en la vénerie royale.

1699
Déclaration d’une maison située en la franche bourgeoisie et baronnie d’Orbec, baillée par Estienne Houlley à Haut et Puissant Seigneur Messire Guy de Chaumont, chevalier, seigneur et marquis d’Orbec, Bienfaite, Quitry, Tordouet, Comte de Castri, baron de Peirat et autres terres et seigneuries. Devant Isaye du Clos, sieur de Prévostière, conseiller rapporteur, vérificateur des « deffauts » aux sièges de bailliage d’Orbec et Bernay et sénéchal de ladite baronnie. Ce jour d’hui 2 décembre 1699.

2 décembre 1700
Aveu rendu à Haut et Puissant Seigneur Messire Guy de Chaumont, chevalier, seigneur marquis d’Orbec, Bienfaite, Quitry, Tordouet, Comte de Castes, baron de Peyrat et autres terres et seigneuries, par Charles Grivel, sieur de la Brière, bourgeois d’Orbec, au nom at comme procureur fondé de François Billon, seigneur de la Gastellerie, ayant épousé Damoiselle Suzanne Duval, fille de feu Jean Duval, vivant escuyer, sieur de la Corbelière et sa présomptrice héritière.

A la suite est la copie de la procuration donnée à Alençon par le seigneur de la Gastellerie en présence de Ollivier de Choisne, sieur du Mesnil et un autre témoin, datée du 7 mai 1700.

18 décembre 1700
Aveu d’une partie d’un jardin, situé en la franche bourgeoisie d’Orbec faisant environ la 8e partie du jardin du Seigneur de la Hélinière, baillé à Haut et Puissant Seigneur Messire Guy de Chaumont, chevalier, seigneur baron d’Orbec, Bienfaite, Guitry, Tordouet, Comte de Castes, baron de Peyrat, et autres terres et seigneuries, par Michel Louis Lefilleul, chevalier, seigneur de la Hellinière, gouverneur pour le Roy de la ville d’Orbec.

4 juin 1714
d’Orbec, village de la Tréhardière Vente faite par Adrian Dirlande, escuyer, sieur du lieu demeurant en la paroisse à Isaye Lebourgois, escuyer, sieur de la Guertière, capitaine des gardes de Sa Majesté catholique étant de présent en ce dudit lieu, de quatre pièces de terre en labours et maisons dessus, étant assises en la paroisse de Bienfaite, tenues et relevantes de la seigneurie dudit lieu, par rentes, charges et faisances seigneuriales et autres dus et devoirs seigneuriaux.
Ladite vente faite par 1443 livres tournoi 12 sols en principal dont 800 livres ont été payées à Messire Charles Dassy, prêtre, escuyer, curé du Besnerey, lesquelles feu Gabriel de la Moudière, escuyer, sieur de Belleville, beau-père dudit sieur Dirlande, était redevable à Damoiselle Marie Catherine Dassy, en qualité de fille et héritière, de feu Louis Dassy, escuyer, pour la part qui lui appartenait dans l’abandon de la terre de la Tréhardière, fait au seigneur de Belleville le 21e jour de mars 1692 et qui se trouvaient à la charge tant du sieur Dirlande que de Damoiselle Marie Charlotte de la Moudière, veuve de Pierre Barey, escuyer sieur de Mongoubert.
Le surplus reste aux mains de l’acquéreur jusqu’à concurrence de 200 livres pour servir une rente de 10 livres au sieur des Hautoières et le reste a été payé au sieur Dirlande qui s’en est trouvé content.
Fait en présence de Messire Pierre du Merle, chevalier, seigneur de Beauvilly, et Pierre Derbigny, escuyer, sieur de Saint Mars, demeurant en la paroisse de Saint Pierre des Ifs.

1722
Aveu d’une maison sise en la ville et franche bourgeoisie et baronnie d’Orbec, joignant à l’hospital dudit lieu d’Orbec. En outre un jardin construit en trois terrasses avec le canal et bâtiments dessus étant. Baillé à Haut et Puissant Seigneur Jacques Anthoine de Chaumont, chevalier, seigneur marquis de Guitry, baron d’Orbec, Bienfaite, Tordouet, Lecques, Saint Michel en Languedoc, Coudehards, La Chapelle Yvon et autres lieux par Jacques Michel Desperiers, escuyer, seigneur de Saint Marcs, conseiller du Roy, lieutenant général civil et criminel au bailliage d’Orbec, représentant par acquet Monsieur Jacques André Guenet, escuyer, sieur de Saint Juste, seigneur et patron des Jourez et a Faitière et autres lieux, conseiller au Parlement de Normandie, héritier de feu André Guenet, sieur de Saint Just, son Père, aussi conseiller du Roy, lieutenant général civil et criminel du baillaige d’Orbec. Baillé le 25e jour de juillet 1722 devant Isaye Duclos, sieur de la Prévostière, licencié aux lois, sénéchal de ladite baronnie.

3 juillet 1723
Aveu rendu à Haut et Puissant Seigneur Jacques Anthoine de Chaumont, chevalier, marquis de Guitry, baron d’Orbec, seigneur de Bienfaite, Tordouet, Lecques, Saint Michel en Languedoc, La Chapelle Yvon, le Roncerey, et autres terres et seigneuries, par Jean Baptiste Esmont, sieur de la Bucardière, fils héritier en partie de feu Messire François Esmont, sieur de la Rosière, avocat, d’une pièce de terre sise en la paroisse de Bienfaite, village du Couldrey.

3 juillet 1729
Aveu de trois pièces de terre situées en la noble terre et seigneurie de Bienfaite, bailllé à Haut et Puisant Seigneur Messire Jacques Anthoine de Chaumont, chevalier, marquis de Guitry, baron d’Orbec, Bienfaite, Tordouet, Lecques, Saint Michel, La Chapelle Yvon, et autres terres et seigneuries, par Jean Baptiste Esmont, sieur de la Bucardière, fils et héritier en partie de feu François Esmont, sieur de la Rosière.

19 décembre 1732
Aveu rendu à Haut et Puissant Seigneur Messire Jacques Anthoine de Chaumont, chevalier, seigneur marquis de Guitry, baron d’Orbec et Bienfaite, seigneur et patron des paroisses de Tordouet, Le Roncerey, La Chapelle Yvon et autres lieux, par Catherine Doublet, veuve de Nicolas Hesbert, représentant Philippe de Mailloc, escuyer, sieur des Esteux, d’un manoir, cour et maisons de plusieurs édifices avec un jardin à porée, et « hie » à pigeons, édifiés sur un puits, situés et assis en la paroisse duddit lieu d’Orbec rue du Cable au mont au ban, appelée le guillotin, situé près des fossés du vieux châteur dudit lieu, dépendante de la noble pure et franche bourgeoisie d’Orbec moyennant 10 livres de rente au terme de Saint Rémi et deux chapons, avec foy, hommage comparant aux plés et gages pleges de ladite baronnie

Voir le même carnet à ORBEC pour la famille de Bienfaite.

SAINT MARTIN aux CHARTRAINS



NOTES sur SAINT-MARTIN-aux-CHARTRAINS – 14620

La commune de Roncheville fut supprimée par ordonnance du 1er juin 1828 et réunie à SAINT MARTIN AUX CHARTRAINS.

Le fief de Toutlaville, quart de fief assis en la paroisse de Saint-Martin-aux-Chartrains, possédé par Thomas de Blanvillain, sieur de La Ferrière.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

– 1 – Bibliographie :

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, pages 267 et 226.
CHAPPET Alain : Avec ceux de Lisieux et alentours dans les Armées de premier Empire ; BSHL N°55, Décembre 2003 (L.-F.-J. Pellegars)
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1310

FOURNEE Dr. Jean, « Saint-Martin-aux-Chartrains – église », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 21-22
(torchères de charité)

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

St.-Martin-aux-Chartrains, Sanctus Martinus ad Carnotenses. et affinium necnon et eorum quorum intererat manibus corroborari simul et omnibus insigniri precepi.
Datum XI kalendas octobris regnante Roberto rege feliciter. Actum Rothome. (Cartulaire de Notre-Dame de Chartres, a La Bibliothèque
imperiale, n°. 28, fonds des Cartulaires
).
Il n’est pas question de St.-Martin dans cette charte, ce qui me ferait supposer que la paroisse est un démembrement d’Anglesqueville
ou de Roncheville, fait, postérieurement à la donation de Richard II, par le Chapitre de Chartres. Le Chapitre aurait fait bâtir l’église de St.-Martin en même temps qu’il érigeait une nouvelle paroisse.
Cette paroisse tire son surnom de ce que la cathédrale de Chartres en avait le patronage.
L’église est intéressante.
Le choeur est roman, du XIIe. siècle. Le chevet était éclairé par une fenêtre cintrée, avec archivolte ornée de zigzags et portée sur colonnettes. Une autre fenêtre romane, mais sans colonnes, se montre dans le côté nord du choeur.
Du côté du sud, le sanctuaire est éclairé par une fenêtre, vraisemblablement de la première moitié du XIIIe. siècle, et qui est très-certainement une imitation des fenêtres du clérestory de la nef de Chartres : ce sont deux ouvertures subtrilobées, séparées par un meneau et surmontées d’une rose ; le tout encadré dans un cintre.
Une porte romane dont l’archivolte est ornée de zigzags donne accès au choeur, du même côté ; l’entablement est porté sur des modillons très-volumineux.
Ce choeur est voûté ; des arceaux toriques croisés consolident les voûtes, qui sont ogivales et peut-être des dernières années du XIIe. siècle. L’arc triomphal est à plein-cintre.
La nef, composée de quatre travées, n’a que des voûtes en bois; elle a été retouchée ou refaite en partie au XIIIe. siècle; la dernière travée, près du choeur, est éclairée, au nord et au sud, par des lancettes géminées réunies sous une arcade.
Des fenêtres, du XVII. siècle, à deux baies ont été ouvertes au sud dans deux autres travées, et dans une autre on voit une fenêtre carrée.
La porte occidentale est de la fin du XV.. ou du XVIe. siècle.
La tour, en bois, avec flèche couverte en ardoise, s’élève sur la première travée de la nef ; mais elle se trouvait, il y a quelques années, sur la dernière travée près de l’entrée du choeur.
La cloche de St.-Martin-aux-Chartrains porte l’inscription
suivante :
MESSIRE BERNARD MARIE GABRIEL IVBERT DE BOVVILLE SEIGr ET PATRON
DE S’ MARTIN AVX CHARTRAINS EN QVALITÉ DE PREVOT DE NORMANDIE EN
L’ÉGLISE DE CHARTRES IAY ÉTÉ BENIE PAR Me JEAN FRANÇOIS DE LANNOY
CVRÉ DE CE LIEV ET NOMMÉE IEANNE IOSEPH PAR MESSIRE IOSEPH CHAVFFER
DE St MARTIN CHF. ER SEIG R DE LEPINEY TOVTLAVILLE ET AVTRES
LIEVX ET PAR NOBLE DAME JEANNE DE BREVEDENT VEVVE DE MESSIRE
IEAN FRANÇOIS DE PELGAS ECVIER Sr DV MIROVET MICHEL BVTARD TRESORIER.
LAVILLETTE DE LISIEVX M’A FAI EN L’ANNÉE 1738.
Le maître-autel, décoré de colonnes corinthiennes et surmonté d’un fronton coupé, peut dater du temps de Louis XIV.
Il existe deux autres autels plus petits, à droite et à gauche de l’arc triomphal, l’un dédié à la Sainte Vierge, l’autre à saint Sébastien. Derrière ces autels, le mur est tapissé de découpures qui ont appartenu , selon toute apparence, à un ancien retable qui a précédé l’établissement de l’autel à colonnes du choeur. Cette conjecture a été confirmée par l’ancien tabernacle hexagone, du XVIe. siècle, en style flamboyant et en bois, qui se trouve dans les greniers du presbytère et dont le style s’accorde avec celui des applications flamboyantes dont je viens de parler.
Les greniers du presbytère, que le nouveau curé de St-Martin, M. Samson, a bien voulu parcourir avec moi, renferment un certain nombre d’autres débris, notamment un vase à eau bénite en bronze et deux encensoirs en cuivre dont un ( V. la page suivante ) doit être de la première moitié du XVII. siècle ; c’est le troisième du même type que j’ai trouvé, depuis quelque temps, dans les sacristies de l’ancien diocèse de Lisieux.
On voyait dans l’église de St.-Martin une statue équestre du patron, sculptée en calcaire de Caen et peinte à l’huile, il n’y a pas bien long-temps, qui a été replacée en-dehors, dans un porche qui précède l’entrée occidentale de la nef : je ne crois pas que cette statue soit antérieure au commencement du XVIIe. siècle, mais elle ne manque pas d’intérêt, et il serait utile de la replacer dans l’église ; il serait facile de la fixer sur le mur de la nef, du côté nord, à moins qu’on ne préfère la mettre au-dessus du portail ; elle serait mieux à l’intérieur.
Le presbytère est assez important; une terrasse murée enclot le jardin, et la cour est spacieuse ; le Chapitre de Chartres avait voulu que le curé du lieu fût confortablement logé. Le prévôt de l’église de Chartres nommait à la cure.

Château.
— Le petit château seigneurial de St.-Martin est situé à environ 500 mètres à l’est de l’église : c’est un pavillon bâti en briques et en silex qui peut remonter au règne de Louis XIV. Il appartient à la veuve de M. de Saint-Martin.

Vestiges d’antiquités romaines.
— M. Lemétayer-Desplanches, membre de la Société française d’archéologie, m’a dit avoir vu des tuiles à rebord dans les terres labourées
de St.-Martin. J’ai remarqué moi-même une brique de grande dimension, et probablement romaine, dans la maçonnerie de l’église : ce qui confirme l’observation de M. Lemétayer, car cette brique a dû être ramassée dans le voisinage avant d’avoir été mêlée aux pierres de l’appareil.

SAINT-MARTIN-AUX-CHARTRAINS. – De Caumont parle d’un très ancien château situé au hameau de Roncheville, dont il ne reste plus aucun vestige (3).
(3) Caumont, Stat. mon., IV, p. 231 et 275. – Doranlo, Camps, p. 810.

2 – Pièces Justificatives :

1540 RECHERCHE DES NOBLES DE L’ELECTION de LISIEUX
Faite en 1540…
Saint-Martin-aux-Chartrains
280. Jacques du Mesnil, a produit un anoblissement, donné en mai 1485, à Pierre du Mesnil, qu’il a dit être son père, pour 20 l. ts par lui payées, joûte la quittance; et il s’est submis vérifier être fils légitime du dit Pierre anobli. Ainsi requis par le procureur du Roi.
= LABBEY de LA ROQUE.- Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.

1550 – Saint-Martin-aux-Chartrains, Coudray
Aveux rendus à la seigneurie du Coudray pour terres à Saint-Martin-aux-Chartrains.
= Arch. SHL. FL 770.

1554, 16 juin – Saint-Martin-aux-Chartrains, Coudray
Aveux rendus à la seigneurie du Coudray pour terres à Saint-Martin-aux-Chartrains.
= Arch. SHL. FL 770.

1603, 19 juin – Saint-Martin-aux-Chartrains, Coudray
Aveux rendus à la seigneurie du Coudray pour terres à Saint-Martin-aux-Chartrains.
= Arch. SHL. FL 770.

1648 : 17 mai 1648.
Archives SHL : 1F263 : 17 mai 1648 : Jean Chauffer demeurant à St Martin aux Chartreux vend à André Launoy (Pont l’Evêque) 2 pièces de terre en pré.

1648, 13 juillet –
Florent Brunet, boucher, demeurant à Saint-Martin-aux Chartrains, adhère à une clameur lignagère qui lui avait été (signigiée)? par le sergent Janon requête de Guillaulme Ballan, écuyer, sieur des Prays, conseiller du Roy, lieutenant de robe courte en la prévôté générale de Normandie, à propos d’une portion de terre nommée le Pré des Aulnaies, à Canapville, vendue le 21 avril 1648.
= Arch. 9 FB – 6 – Familles. Notes ms. Et. DEVILLE.

1664, 26 décembre.
Devant les tabellions de Pont-l’Evêque et Touques, Jean de Carville, écuyer, demeurant à Ners, vicomté de Falaise et Olivier Guérin, écuyer, sieur de Saint-Léger, procèdent au partage de la succession de feu noble homme Guillaume Ballan. Le premier lot comprenant le lieu où ledit Ballan faisait sa demeure, comprenant 8 corps de logis et huit et huit tonnes se trouvant dans la maison; 11 pièces de terre, le Moulin de Tacue (ou Tacul) avec ses droitures et dépendances.
Le 2e lot 18 pièces de terre sises à Canapville, Englesqueville et Saint-Martin-aux-Chartrains et des rentes annuelles en argent et en nature s’élevant à la somme de 154 livres 10 sols 6 deniers, 6 poules et 1 chapon.
Les héritiers devaient payer à Marie Corneille, chacun 400 livres pour sa part de la succession par chacun an. Jean de Carville, en qualité d’aîné choisit le premier lot. L’acte est passé à Canapville le vendredi après midi 26e jour de décembre 1664, en présence de Pierre Ballan, sieur de la Champaigne, demeurant à Honfleur et Jean Cavelier, demeurant à Canapville.
= Arch. 9 FB – 6 – Familles. Notes ms. Et. DEVILLE. Parch. 16 ff.

1694, 4 octobre – Le Coudray
Le 4 octobre 1694, la nomination à la cure de Saint-Pierre de Coudray appartenant au seigneur du lieu, Messire Louis-Gaspard Auber, conseiller du roy en son parlement de Normandie, seigneur et patron de Trémauville, Géfosse et Coudray, etc. nomme à ladite cure de Coudray, vacante par la mort de Mre… de Neufville, dernier titulaire, la personne de Me Gourgon Louvet, prêtre du diocèse de Bayeux, habitué en l’église saint-Sauveur de Caen. Fait et passé au Bourg-Achard.
Le 13 octobre 1694, le seigneur évêque donne aud. sieur Louvet la collation dud. bénéfice.
Le 26 octobre 1694, le sieur Louvet prend possession de la cure de Coudray en présence de Mre Jean Bonnant, prêtre, desservant lad. paroisse; Me Michel de Queudeville, prêtre, curé de Saint-Germain de Manneville-la-Raol (Manneville-la-Raoul), bachelier en théologie; Me François Castillon, prêtre, curé de Saint-Thurien en Romois, et Charles du Mesnil, Escuyer, de la paroisse Saint-Martin-aux-Chartrains, et autres témoins.
= abbé PIEL, Inventaire historique…, t. I, p. 108, N° 143

1770
Plan de partie des paroisses de Coudray, Saint-Martin et Saint-Gatien.
= Arch. SHL. FL 759.

1848. – Archives SHL. 1F802 :
1848 : Enquête commerciale, artisanale et industrielle concernant la région de Pont-l’Evêque (Bonneville, Canapville, Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-l’Evêque, St Arnoult, St Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville, Villerville.

Les possessions du chapitre de Chartres au pays d’Auge.
Autrefois paroisse de la généralité de Rouen. élection de Pont-l’Evêque, sergenterie d’Aragon, archidiaconé de Pont-Audemer et
doyenné de Touques. 51 feux ; actuellement commune, canton et arrondissement de Pont-l’évêque. 270 habitants

Outre sa seigneurie qui appartenait au grand prêvost de Chartres la paroisse possédait une terre noble, celle de Toutlaville. dont le Chef lieu un joli manoir en brique et silex noir.
Cette terre assez importante était au XVII° siècle aux mains de l’antique race normande des Marguerye. originaire de la Basse-Normandie et alliée dans une de ses branches à la famille de Jeanne d’Arc (Jean de Marguerye. dit l’auteur connu de cette famille, vivait en 1004 ; armes : d’azur à 3 marguerites le prè d’argent 2 et 1).
Le 8 mai 1633, devant les tabellions d’Honfleur. Cuillaume Marguery Escs de Saint-Gilles et de Toutlaville vendit ce fief— un demi-fief de chevalier avec basse justice, regard de mariage, etc. — à M. Thomas Blanvillain Sr de la Forière, bourgeois d’Honfleur et conseiller au gouvernement de cette ville, moyennant 14000 livres (il avait épousé Marie Guimer).
L’acquéreur, qui prit alors le titre de sieur de Toutlaville. fut anobli par lettres de juin 1648; un siècle après.
le 4 avril 1748, les héritiers de sa petite-tille Mme Vaultier de Vaulaville. vendirent cette terre à M. Chauffer de Lépiney. elle est actuellement la propriété du célèbre peintre Gérôme ((21 Ibid. C’est Mme de Boishebert. née Chauffer de Saint-Martin, qui a vendu Toutlaville.

3 – Archives ShL:

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.

Carnets de Charles Vasseur : « Doyenné de Touques » :
7 – SAINT MARTIN AUX CHARTRAINS – S.Martino ad Carnotenses – S.M. de Carnotensibus

Patronage:
14e – 16e et 18e : propositus Normaniae in Ecclesia Carnotensi

Curés:
Delaunay 1764
Jean-Fraçnois de Lannov des Barres, d’une famille notable du pays d’Auge; il résigna sa cure le 17 août I764 (2)
(2) Famille notable du pays d’Auge, connue depuis Benoist 1er,
anobli en 1467 seigneur de Criqueville, Bois-Louvet, aux armes : d’argent à trois fasces de gueules.(Archv. de Lierremont)

Vasse 1764-1787 – qui vivaient encore en 1791 refuse à l’envi le serment schismatique. (Insinuations de Lisieux).,

Voir Charité de Surville

Election de Pont l’Evêque sergenterie d’Aragon, comptait 1 feu privilégié et 50 feux taillables.

Insinuations:

Description de l’église par Pannier et une autre de août 1860

Description de la cloche de St Martin aux Chartrains
Messire Bernard Marie Gabriel Hubert de Bouville, seigneur et patron de St Martin aux Chartrains en qualité de prévôt de Normandie en l’église de Chartres, j’ai été bénie par Messire Jean François de Lannoy, curé de ce lieu, et nommée Jeanne Joseph par Messire Joseph Chauffer de St Martin, chevalier et seigneur de l’Epiney, Toutlaville et autres lieux et par Noble Dame Jeanne de Brévedent, veuve de Messire Jean François de Pelgas, ecuier, seigneur du Mirovet (ou Mirouet).
Michel Butard, trésorier.
Lavillette me fai en l’année 1738

Description de la cloche de Vauville
J’ai été nommée par Gabriel François Boestard de Prémagny, écuyer, seigneur de Vauville… Duquesne et de Grangue Pr Dom de Mong le Duc d’Orléans, seigneur de cette paroisse et Dame Marie Brochard de Pont l’Evêque, Charle le Lièvre curé de ce lieu ma bénite. JB Paulmierr, trésorier. Les Dubois M.F en 1723
Ecusson du fondeur : Claude Dubois.

Aveu rendu à Vénérable et Discrète Personne Messire Guy Fumée, chanoine, grand prévôt de Normandie en l’église de Notre Dame de Chartres, à cause d’ycelle dignité, seigneur et patron des terres et seigneuries de St Martin aux Chartrains et Englesqueville par Jehan de Barneville, boucher de la paroisse de Sainct Arnoult comme représentant Jehan Taillebot, pour un pray de trois perches, situé à St Martin, borné par Michel Orieult, à cause de sa femme, les représentants de feu Charles Descelliers, écuyer, seigneur de Plainchesne, Jehan Deshayes et la rivière de Toucque, sujette au terme St André à l’équipollent et au prorata de deux sols six deniers de rente pour vergée et de pied à perche, fenou, et charrier les foings, croissant au prey.. … appartenant audit seigneur, y celluy tasser dans la grange du lieu de Sainct Martin, charrier et porter les matières nécessaires pour la réparation de ladite grange quand le cas s’y offrira « pourvu que en partant de ma maison a solleil levant je puisse être de retour à solleil couchant et à servir les ouvriers réparant ladite grange » foy, hommage, obéissance de Court et Usage, reliefs, treizièmes, le tout suyvant lajancement faict par ….. seigneur avec ses hommes et subiectz »
Aux ples de St Martin tenus sur les fiefs, sur une court assise en ladite paroisse appartenant à Robert Hérouard par André Lefournier, licencié es droits, lieutenant des eaux et forestz en la Vicomté d’ Auge, sénéchal, présence de Maître Adrian Loisnel, advocat pris pour adjoint le 21 juillet 1601.
(Original sur un double feuillet de parchemin communiqué par M. Vasseur le 3 août 1869)

3 février 1767 mourut âgé de 58 ans à Rouen, sa patrie, Etienne François Boistard de Prémagny, syndic et doyen du collège des Avocats de la Cour des comptes, aides et finances de Normandie, titulaire et ancien directeur de l’Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de Rouen, conseiller échevin et administrateur de l’hôpital général de cette ville. Un des principaux mémoires qu’il a laissés et sur l’historien Joseph et sur le Vulgate. (Lange).

SAINT LOUP de FRIBOIS



NOTES sur SAINT-LOUP-de-FRIBOIS

Ancien fichier SLOUPDFR.SPR
Michel COTTIN
Novembre 1993

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

Fribois, de Fribosco, prieuré des Augustins de Ste-Barbe-en-Auge, 1210, par Pierre de Tilly, diocèse et arrond. Lisieux, auj. dioc. Bayeux, doyenné du Mesnil-Mauger, comm. St-Loup-de-Fribois, cant. Mézidon, Calvados ; sur un affluent et près de la Vie.
BEAUNIER-BESSE, VII, 208. — Dict. topogr., 258. — LONGNON, II, 257.

Le « Prieuré de Saint-Loup-de-Fribois » comprend un ensemble de constructions qui n’a fait l’objet d’aucune monographie et dans la notice consacrée à cette paroisse dans sa Statistique monumentale, Arcisse de Caumont s’intéresse seulement à l’histoire du prieuré. Il accompagne cependant l’ensemble d’un dessin de Bouet, inversé d’ailleurs, présentant l’état, à son époque, du bâtiment mixte à encorbellement.

L’intérêt indéniable des constructions s’élevant sur ce domaine mérite que l’on y consacre quelques pages. Partant de la route, on trouve

– un long bâtiment à usage agricole
– un bâtiment mixte à pans de bois « lexovien » en partie sur soubassement de pierres.
– un logis « augeron » à faux-encorbellement à usage de demeure
– un petit bâtiment agricole XVIIIe siècle.

Dans le logis « lexovien », à droite de la cheminée, tablette arrondie avec chanfrein arrêté au-dessous.
Dans le logis « augeron », à droite et à gauche de la cheminée, tablettes arrondies avec chanfrein arrêté au-dessous.
Cependant, une nouvelle approche de la monographie monumentale conduit à insérer un certain nombre de compléments quant aux datations.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de, – Statistique monumentale du Calvados, t. V,
– Statistique départementale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 417.

DE LA RUE Abbé, Nouveaux essais historiques sur la ville de Caen, 2 vol., Caen, Mancel, 1842, t. II, p. 105 sq.
Odon Stigand, Rabel de Tancarville, Hugues de Montfort, seigneur de Saint-Laurent-des-Monts, Robert de Montfort, seigneur du Plessis-Esmangart (Dozulé), Guillaume de Tilly, Guillaume de Crèvecoeur, seigneur de Vendeuvre, Hugues de Victot et Guillaume de Pontfol, Alexandre de Bouttemont, Gouvis, Rupierre seigneurs de Frénouville, d’Ablon, d’Aigneuax, Chièvre, Canapville, de Prunelay, d’Angerville, de Tournebu, de Sainte-Marie, de Percy, de Bonnenfant, de Vaux, du Tremblay de Mesnil-Mauger, Poilvilain, de Méheudin, de la Ferté de Courcy, Malherbe, Louvel de Bonneville-la-Louvet, Mallet de Graville, Saint-Loup-de-Fribois, vignobles de Lécaude, de Mézidon, de Bray d’Ecajeul, Etrehan-le-Pierreux

DELISLE Léopold, Fragments de l’histoire de Gonesse principalement tirée des archives hospitalières de cette commune, Paris, Durand, 1859; In-8°, 71 p. (Extr. de la Bibliothèque de l’Ecoles des chartes) Montpinçon, Mesnil-Mauger, Saint-Loup-de-Fribois, etc.

Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, tome II, page 1178

GUILMETH Auguste, Notices sur diverses localités du département du Calvados – Bourg de Mézidon, Rouen, Berdalle La Pommeraye, s.d., In-8°, 48 p.; notices ms.: p. 58:

JOUAN Isabelle dir., Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine – Guide des cantons de: Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec, s.l.s.d. Pays d’Accueil Sud-Pays-d’Auge (1989), 110 x 210, 81 p. 6 cartes h.t.

LA BROUSSE de et LA BROUSSE Jacques de, Une charte des francs-fiefs au XVe siècle. La charte du 22 octobre 1471 octroyée par Louis XI, roi de France, en maintenue de noblesse à Thomas Tesson, écuyer, seigneur de la Guérinière en Saint-Médard-de-Celland, vicomte de Mortain, bailliage de Cotentin in Mélanges – Documents (publiés par la Société de l’Histoire de Normandie), 16e série, 1958, pp. 9-33
Chartrier du Mont-de-la-Vigne anciennement Montfort et de Saint-Loup-de-Fribois, conservé par la famille de La Brousse. Paisnel, Bertran, Harcourt, etc.

LANGLOIS André et al., Mézidon-Canon et ses environs. Vie et images du passé, s.l.s.d. (Ville de Mézidon, Imp. Maury, 1991), 20.5×27.5, 156 p., ill. couv. ill.

LE TORTOREC Stéphane, L’occupation du sol dans l’est du canton de Mézidon au Moyen Age à travers la toponymie et diverses sources anciennes Mémoire de Maîtrise sous la direction de M. André DEBORD, Université de Caen, 1987-1988.
Photocopie incomplète. Monographies. Crèvecoeur, Monteille, Saint-Loup-de-Fribois, Saint-Crespin, Mesnil-Mauger, Grandchamp, Sainte-Marie-aux-Anglais, Les Authieux-Papion, Coupesarte, Castillon.

MANEUVRIER Jack : Le manoir de Saint Loup de Fribois, Bulletin du foyer rural du Billot, N° 84, décembre 2003.

PELLERIN Henri, « Les curés de Saint-Loup-de-Fribois du XVI° siècle à la Révolution », PA, 20, N° 6, Juin 1970, pp. 21-27 (PA = revue Le Pays d’Auge ?)

QUENEDEY Raymond, Les provinces de l’ancienne France. La Normandie. Recueil de documents d’architecture civile de l’époque médiévale au XVIII° siècle. I.- Généralités, milieu, climat, sol, conditions humaines. Seine-Inférieure. II-III.- Calvados. IV.- Eure. V.- Manche et Orne, Paris, F. Contet, 1927-1931, 5 vol.
2e série, 1927, Saint-Loup-de-Fribois: Le Petit Busiquet; pl. 34 et 35

VAULTIER Frédéric,  » Recherches historiques sur l’ancien doyenné de Vaucelles au diocèse de Bayeux », MSAN, XII, 1840-1841 (1841), pp. 1-87
Familles Tilly: Saint-Loup-de-Fribois; Tesson; Marmion; Le Maréchal, d’Argences, de Clinchamps, Rabet, Fitz Herbert, du Touchet, Fitz-Erneiz, Collégiale de Croissanvile; de Pont-Audemer: de Beaumont, de Vieilles…

VEUCLIN E., « Saint-Loup-de-Fribois – 1761 La Charité subsiste depuis 250 ans – Eglise en mauvais état; Le Trésor doit pour 2 petits autels 200 l. à un menuisier de Mézidon – 1670 Registre paroissial », L’Antiquaire de Bernay, N° 41, 15 Novembre 1893, p. 172

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

L’église de St-Loup-de-Fribois est celle du petit bourg de Crèvecoeur. L’église de St-Vigor a été démolie. Cette église (St-Loup) offrait, il y a peu d’années, dans sa partie centrale des détails romans, notamment, du côté du sud, une porte garnie de zig-zag. La nef paraissait moins ancienne et peu caractérisée.
Sur la porte occidentale, qui était du XVI* siècle, on lisait l’inscription suivante :
INTROIBO IN DOMUM TUAM – SANCTUM TUUM ET CON
DOMINE ADORABO AD TEMPLUM – FITEBOR NOMINI TUO.

On voyait les deux écussons suivants dans la partie supérieure.

Des travaux considérables d’agrandissement, devenus nécessaires, ont modifié l’aspect de cette église. Elle se compose à présent d’une nef, de deux chapelles allongées formant transept et d’une abside semi-circulaire. Les murs de la précédente église ne se voient plus que dans quelques parties de la nef, à l’extérieur. Toutes ces additions ont été faites en briques et en pierres. On a imité le style roman pour les détails d’ornement. Les voûtes, en plâtre, ont des arceaux que supportent des colonnes engagées à chapiteaux romans; les dispositions sont bien entendues pour l’accès. On entre par une porte principale à l’ouest et par deux autres portes, ouvertes l’une et l’autre dans le mur occidental des chapelles du transept.
On lit l’inscription suivante sur une plaque de marbre blanc incrustée dans le mur, à gauche en entrant dans la nef :

SOUVENIR DE RECONNAISSANCE
ÉDIFICE AGRANDI ET RESTAURÉ EN 1860 sous
LA DIRECTION ET PAR LES SOINS DE M.
L’ABBÉ LEGUAY ANCIEN VICAIRE GÉNÉRAL
DE L’ÉVÊCHÉ DE PERPIGNAN CHANOINE
HONORAIRE DES ÉVÊCHÉS DE BAYEUX ET DE
VERSAILLES NÉ À CRÈVECOEUR LE 7
AVRIL 1794.

Le clocher, couvert en ardoise, surmonte la partie occidentale de la nef.
Voici les inscriptions des deux cloches de St-Loup-de-Fribois, telles que les a transcrites M. le docteur Pépin,
1700 J’AY ESTÉ BENITE PAR Mr JACQVES HVBERT PBRE CVRE DE CE
LIEV ET NOMMÉE PAR Mre DE OLENSON CHEVALIER ET SEIGNEVR
MARQVIS DE COVRCY.
JEAN AVBERT MA FAITE.

Entre chaque mot se trouve une fleur de lis, ou une fleur ornée de feuilles.
Voici l’inscription de la seconde cloche, qui est beaucoup moins ancienne :

L’AN 1834 J’AI ÉTÉ FONDUS ET LA CONFRÉRIE DE LA CHARITÉ DE
St LOUP DE FRIBOIS SE RÉUNIT POUR ME PAYER
J’AI ÉTÉ BÉNITE PAR M. JEAN B LANGLOIS CURÉ DE FRIBOIS.

Les inscriptions suivantes se lisent sur des tombes, dans le cimetière :

CY GIT
LE CORPS DE
MONSIEUR THOMAS
MANCHON DE LÉPINEY
DÉCÉDÉ LE Mi JUILLET 1808
AGÉ DE 85 ANS.

CY GIT
LE CORPS DE
MADAME ANNE OLIVE FOUQUES DORALLE
ÉPOUSE DE MONSIEUR
THOMAS MANCHON
DE LÉPINEY DÉCÉDÉE EN 1805
AGÉE DE 54 ANS.

CY CIT LE CORPS DR MR JEAN BAPTISTE LE DARD, ANCIEN PROFESSEUR
EN L’UNIVERSITÉ DE CAEN ET CURÉ DE St LOUP DE FRIBOIS DÉCÉDÉ LE
28 JANVIER 1815 , AGÉ DE 55 ANS.

L’église, dédiée à saint Vigor, était du diocèse de Bayeux et comprise dans l’exemption de Cambremer, élection de Pont-l’Évèque, sergenterie de Cambremer. On y comptait 2 feux privilégiés et 50 feux taillables, soit 250 habitants. Aujourd’hui on en compte 346.

Prieuré de Fribois. — Pierre de Tilly, ayant pris le parti de Philippe-Auguste contre Jean-Sans-Terre, fut comblé de biens par ce prince, après la conquête de la Normandie en 1204. Philippe-Auguste confisqua les terres de ceux qui étaient restés fidèles à Jean-Sans-Terre, et les donna à ses partisans, tantôt gratuitement, tantôt à charge de rentes à son domaine. Pierre de Tilly en obtint plusieurs, entr’autres celle de St-Loup-de-Fribois, appartenant à Robert de Fribois et celle de Mesnil Mauger.
Ce fut alors qu’il fonda le prieuré de Notre-Dame-de- Fribois et le donna à l’abbaye de Ste-Barbe-en-Auge.
D’autres seigneurs augmentèrent la fondation de Pierre de Tilly. On remarque parmi eux, en 1209, Robert Marmion, seigneur de Fontenay-le-Marmion et de Brettevillesur- Laize; Robert, seigneur de Vendeuvre (1217); Guillaume, archidiacre d’Angers, et principalement Richard fils Henry, qui donna au prieuré le patronage de Hérouville ; enfin Odon de Fribois, parent de Robert, passé en Angleterre et qui était resté propriétaire d’une partie de la terre de St Loup, ratifia toutes les donations faites au prieuré, en ce qui concerne les héritages mouvant de son fief.

2 – Pièces Justificatives:

– 1210
Robert Marmion confirme en 1210 la donation que Robert Gouviz, chevalier, avait faite à Sainte-Barbe et à la chapelle de Sainte-Marie-de-Fribois, de diverses redevances en grain, à prendre dans son moulin de Bretteville-sur-Laise.
+ IND. LECHAUDE CANISY, Sainte-Barbe et Sainte-Marie-de-Fribois, dans MSAN, 1834, t. VII.

– 1217 – Vendeuvre
Richard de Vendeuvre, chevalier, donne en 1217 à Sainte-Barbe-en-Auge et à la chapelle Sainte-Marie-de-Fribois, une pièce de terre située à Percy.
= LECHAUDE d’ANISY, Abbayes du Calvados dans MSAN, t. VII, 1834, p. 108
(MSAN = mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie.)

– 1410, 11 septembre
Information de Nicolas Potier, vicomte de Falaise, pour la mise hors de garde noble de Jean de Fribois, fils de Jean de Fribois et de feue Jeannette Jumel, qui était en la garde du roi à cause du fief de Clibec à ernes.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 31
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 30.

– 1650 – 1792 – Crèvecoeur
Famille Manchon de l’Epinay – Pièces relatives aux biens et possessions de cette famille à Crèvecoeur et à Saint-Loup-de-Fribois.
= Arch. SHL – Fonds Cailliau : 3F 180 – 47 p. parch. ; 64 p. papier

– 1652 – 1679 – Saint-Loup-de-Fribois
Pièce de procédure relative à une pièce de terre nommée les petits Champs. Déclaration de divers biens, notamment la Cour de Saint-Loup, la Cour aux Courtois, La Cour Hébedière, le Jardin Félix, la Saussaye et le Petit Pré aux Courtois.
= Arch. SHL. 3 F. Fonds Cailliau, 2 pièces papier.

– 1747, 1er décembre – Saint-Loup-de-Fribois
Jeanne Le Baron, veuve de Sébastien Lacaplain, demeurant à Caen, paroisse saint-Pierre, rue des Teinturiers et marie Caplain, constituent pour leur procureur, Me Jacques Duchemin, tabellion, demeurant à Saint-Loup-de-Fribois.
= Arch. SHL. Pap. 2 ff. Analyse Et. Deville.

– 1765. Archives SHL. 1F648 :
1765-66 : documents, famille Manchon à St Loup de Fribois

– 1791 – Archives SHL – Fonds BOUDARD.
2FM5 : Berrier (Berryer) : 1791 : vente par Catherine, Madeleine de Jort de Fribois, veuve de Nicolas René Berrier de la seigneurie de Saint Christophe.
Etat de saisie.

– An IV, 21 messidor (1796, 7 août) – Crévecoeur
Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Crévecoeur :
Croissanville : Charpentier meunier, 2 tournants
Mery-Corbon : Sabine meunier, 2 tournants
Magny-le-Freule : Brunet, 2 tournants
Quetieville : Binet meunier, 2 tournants
Fribois : Haranger meunier, 2 tournants
Torquelane : Nicolas meunier, 1 tournant
 » Nous n’avons rien aperçu qui nous ait fait même soupçonner L’existence de ces espèces de cachettes ; Mais nous nous avons Re(marqué) tant d’autres moyens de fraudes, Beaucoup plus simples et d’autant plus dangereux que… ne paraissants pas l’être l’effet du pur hazard ou de L’inadvertance, ils peuvent mettre Leurs auteurs à l’abri de poursuites vraiment fondées.
Nous pensons donc, que la voie La plus Seure, Pour Ramener Les Meuniers a des sentiments de moralité et de justice & pour prévenir Les Effets de leurs Spéculations frauduleuses, qui dans tous les temps excitent Les plaintes des Citoyens.
Ce serait de les rappeler à la stricte observance des lois qui les concernent & de Les obliger d’avoir dans leurs Moulins des Balances et des poids D’harambure juge de paix.
= (A.D. Calvados – L Administration IV Police 41)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR :
– doyenné de Mesnil-Mauger :
FRIBOIS (6)
Sous l’invocation de Saint Loup

Curés:
Hubert 1764/1774
Lavoye 1776/1787

Description de l’église ; le clocher renferme deux cloches anciennes
Inscription sur les cloches de Saint Loup

Relevé de tombes dans le cimetière de :
Noble Dame André de la Rivière, religieuse
Double sépulture de M. Thomas Manchin de Lepiney et sa femme Anne Olive Foucques Dorville

Fribois a donné son nom à une famille forte ancienne (vraisemblablement 12 e s.) Mentionnés : Isabelle de Fribois, fille de Garin de Fribois ; Odon seigneur de Fribois, fils de Odon ou Eudes du Tremblay, chevalier en 1252, Pierre de Fribois en 1317;
En 1570 Julien d’Olliamson, épouse Marie de Grente
En 1651, Jean II du Merle, épouse Charlotte de Fribois, fille de Louis de Fribois et de Marie de Guerville dont une fille nommée Françoise, épouse Robert des Landes.

Charlotte De FRIBOIS, dont un fils nommé FRANÇOIS, en la personne duquel s’éteignit la branche-mère des du Merle,
et une fille nommée Françoise, morte en 1736 vivant femme de Robert des Landes, seigneur de Crésvoeucoeur, et mère de François-Robertdes Landes, seigneur de Crévecoeur, nommé en 1721 conseiller au Parlement de Rouen ;

1317 – Mandatement au bailli de Rouen et Vicomte de Pont l’Evêque
de faire droit à Odin de Fribois, escuyer et garde de la forêt, de Guillaume Guain qui se plaignait de ce que le Vicomte de Pont l’Evêque le poursuivait comme complice d’un malfaiteur nomme Vieuxmalin, lequel avait été mis à mort pour ses démérites et qu’Odin avait chassé de la forêt où il l’avait surpris pour la seconde fois.

Insinuations:

Carnet « Analyses et transcriptions … »
– avant dernier fascicule :
– p. 102 – 21 mai 1612
Quittance par lesdits METAIER, frères, de la paroisse de LIVAYE, à Noble Homme Pierre le SENS escuyer, sieur de BEUZEVAL, demeurant au Ham, à l’acquit de Damoiselle Catherine LE JUMEL, héritière de feu Noble Homme Georges LE JUMEL, de son vivant sieur de MONTAVAL, son père, pour le franchissement de 16 livres 12 sols de rente.
Témoins : Loys de LESPEE, sieur de COVIGNY, demeurant à SAINT-LOU-DE-
FRIBOIS et Messire Guillaume GRUY, curé de SAINT-CLAIR.

– Dernier fascicule : P 97, 1639
François de Fribois, escuyer, sieur du lieu et des Courtz,

SAINT JULIEN SUR CALONNE


NOTES sur SAINT-JULIEN-SUR-CALONNE – 14601

Ancien fichier SJULSCAL.SPR (2 pages) complété.

1 – Notes de Michel COTTIN.
2 – Bibliographie.
3 – Pièces justificatives.
4 – Archives ShL.

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
SERGENTERIE DE SAINT-JULIEN-SUR-CALONNE .
DIVISÉE EN TROIS BRANCHES
La Sergenterie noble de Saint-Julien-sur-Calonne, divisée en trois branches, qui se relèvent par un plein fief possédé par les enfants hériters de feu François de Saint Pierre, Ecuyer, sieur de Saint-Jullien.

De latdite sergenterie noble de Saint-Julien-sur-Calonne, divisée en trois branches relèvent :

  • L’autre branche de la sergenterie noble, possédée par Jehan Le Cordier, nommée la Sergenterie-d’Arragon.
  • Le fief des Authieux-sur-Calonne, plein fief assis en la paroisse desdits Authieux sur-Calonne, possédé par messire Jacques de Vippart, seigneur de la Ferté
  • Dudit fief des Authieux-sur-Calonne relève : voir Authieux sur-Calonne

      Dudit fief de Vassy relève :

    • Le fief d’Asniere, assis à Pierrefitte.
    • Le fief de Brévedent, tiers de fief assis à Manneville, possédé par messire Robert Louval, Conseiller du Roi en sa Cour de Parlement de Rouen.
    • Le Moulin de la noble fiefferme de Calonne, à présent réuni au domaine de ladite vicomté d’Auge.
    • Le fief de Guieuredonet, qui est un 8° de fief, assis en la paroisse de Hébertot, possédé par Guy de Nollent, écuyer, sieur de Hébertot.

SERGENTERIE D’ARRAGON
SECONDE BRANCHE DE SAINT-JULLIEN.

  • Le fief de Couldray, plein fief assis en la paroisse de Couldray, possédé par les héritiers de feu messire Louis de Mouy, chevalier, seigneur de la Mailleraie.
  • Le fief de Rabu, demi fief assis en la paroisse de Rabu, possédé par Pierre de Boucquetot, écuyer.
  • Le fief de Tourville, demi fief assis en la paroisse de Tourville, possédé par François Eulde, écuyer, sieur de Colne.
  • La noble sergenterie à garde de la forêt nommée la Sergenterie au Chevalier messire d’Englesqueville, possédé par les héritiers de feu Charles Desselière, vivant écuyer.
  • La fiefferme ou fief d’Heudreville, quart de fief assis en la paroisse de Tourville, possédé par les enfants héritiers de feu Louis de Mahiel, vivant écuyer, sieur de Saint-Clair.
  • La moitié de la noble Sergenterie d’Arragon, tiers de fief possédé par Jehan Le Cordier, dit la Moissonnière.

1 – Notes de Michel COTTIN:

A Saint-Julien-sur-Calonne, à proximité de l’église, le long du chemin longeant, bâtiment agricole parallèle au chemin.
Sous-bassement avec panneaux de silex taillé en arases bien réglées entre des harpes de pierre de moyen appareil. Le pan de bois au dessus paraît avoir été fortement remanié. De la structure originale subsistent les poteaux, quelques colombes et des éléments de sablière. Les poteaux présentent au centre un léger renflement de 30 à 50 mm. Creusés latéralement d’une mortaise de 60 à 70 mm destinée à recevoir une filière ce que confirme la présence de place en place de trous de chevilles sur les colombes.
L’entre colombage est garni d’un cailloutis de récupération monté au plâtre, sans doute à une époque assez ancienne. Dans ce plâtre grossier on remarque de nombreux fragments de charbons de bois. Quelques entre colombages sont réparés avec de l’argile ce qui laisse à penser que l’emploi du cailloutis est ancien.

Manoir du Grand Lieu (Mademoiselle MASCRE)
Ce manoir possède une très belle façade en encorbellement. (Voir de CAUMONT, t. IV, p. 378. Manoir des Chanoines de Chartres ?)
La structure du pignon Ouest – recouvert d’un bardage d’ardoise – est à trois travées délimitées, sur la façade par un faux-sommier d’angle, et à la suite par deux faux-sommiers intermédiaires et la sablière haute d’étage arrière, l’arrière la centrale et la sablière sommiers sortants Tourelle en arrière et galerie
Construction début XVIe élevée en deux campagnes. A l’origine, plan rectangulaire avec massif de cheminée centrale (celui-ci a été refait et la cheminée du rez-de-chaussée est du début du siècle) comportant deux travées étroites et une large à gauche du massif. Disposition vraisemblablement identique de l’autre côté. Tourelle arrière et galerie – à l’origine suspendue – à droite de la tourelle. Celle-ci a conservé une ouverture placée haut sous le toit avec une traverse d’allège moulurée.
Puis, allongement vers la gauche de 2 travées quasi contemporaines. Il est possible que la galerie destinée à desservir le local le plus éloigné corresponde à cette seconde tranche de travaux.

Elévation à encorbellement avec sablières à moulures prismatiques continues. Colombes verticales, poteaux renflés et filière horizontale (disparue). Sur le pignon sud, au niveau de la sablière haute d’étage, encorbellement avec faux sommier d’angle sur la façade et deux sommier intermédiaires. En façade la maison a conservé à l’étage toutes ses ouvertures anciennes à croisillons et meneaux. Présence d’un écusson portant 2 flèches croisées. L’ensemble, avec sa décoration sculptée d’entrelacs autour de la deuxième baie, les traces de pinacle entourant l’accès à l’extrémité
Michel COTTIN

2 – Bibliographie :

BOSCHER, Monographie de la commune de Saint-Julien-sur-Calonne, ms. s.d., 6 p.
= Arch. Départ. Calv., Br 9475.

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 366.

DESFRIESCHES Aurélie : Autour de Pont-l’Evêque, le manoir de Pétagny ; le prieuré de Saint Hymer. BSHL n°62. Avril 2007.

DETERVILLE Philippe : – Manoir de Saint-Julien, PGMPA, pp. 151; façade à encorbellement, pigeâtres, cheminée centrée, croix de Saint-André refaites (?)
– Le Manoir du Vieux-Launay, CDMPA, pp. 138-140; tourelle d’angle en arrière

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page, 1308.

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton. (+ famille Lecordier.)

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par M. Ch. Vasseur.
St.-Julien-sur-Calonne, ecclesia Sancti Juliani super Calumpnam.

L’église appartient, dans son entier, aux dernières innées de l’époque gothique, au XVII. siècle. Elle se compose d’un
choeur, d’une nef, d’une tour carrée formant chapelle entre le choeur et la nef, et d’une chapelle parallèle complétant la croix latine.
La porte s’ouvre dans le pignon de l’ouest, soutenu par deux contreforts. Elle est garnie de vantaux à panneaux plissés, ornés d’un petit pilastre ou contrefort couvert d’imbrications variées pour dissimuler la jonction. Ce pilastre est fixé par des clous en fer forgé dont la tête figure des coquilles; ils ont été mentionnés dans le volume publié sur la serrurerie par M. Raymond Bordeaux (Serrurerie du moyen-dge. Les ferrures de portes, par Raymond Bordeaux, avec dessins par Henri Gerente et G. Bouet. Oxford
M. DCCC. LVIII.
), et sont semblables à ceux que l’on voit sur les vantaux de la porte de Notre-Dame-de-la-Couture à Bernay ; ils sont d’ailleurs de la même époque. Un porche protégeait autrefois cette porte: on en voit encore les traces.
Au-dessus, on a placé une grande fenêtre ogivale à meneau, qui provient de la chapelle du manoir. Les murs latéraux sont à peu près régulièrement percés. Toutes les fenêtres sont semblables. M. le Curé vient d’en faire réparer deux dans le style de l’édifice. Ce ne sont pas là les seuls travaux de M. l’abbé Lebeuf, dont les intelligentes et artistiques restaurations devraient être prises pour modèle par ses confrères.
La tour est la partie capitale de la construction. Deux contreforts flanquent chaque face. Elle est irrégulièrement percée, suivant les besoins de l’intérieur. A l’est s’ouvre une fenêtre ogivale à un meneau; au nord, une fenêtre cintrée subtrilobée, qui servent à éclairer la chapelle qui en occupe le rez-de-chaussée.
Les ouvertures supérieures ne sont que des fentes, étroites. La pyramide d’ardoise qui surmonte cette tour est assez élégante et date aussi du XVIe. siècle. Ses quatre lucarnes, maintenant insignifiantes, avaient autrefois une tout autre physionomie : des dragons en plomb repoussé leur servaient de crête; leur queue contournée et bifurquée allait s’appliquer sur les arêtes de la pyramide, tandis que leur gueule ouverte laissait sortir un dard en se projetant fortement contre le pignon de la lucarne.
La chapelle qui correspond à la tour est pentagonale. Au-dessus du toit s’élève un bel épi en terre cuite. La base se compose de dauphins ; puis vient une boule découpée à jour, au-dessus de laquelle la hampe est garnie d’un double rang de petits canons ou crochets horizontaux, placés à intervalles égaux. Un chapiteau surmonté d’une grosse fleur de lis forme la terminaison.
Cette chapelle est percée de cinq fenêtres, alternativement cintrées, ogivales et subtrilobées, à un meneau. Les contreforts sont posés sur les angles.
Le choeur se compose de deux travées et d’un pan coupé, régulièrement éclairés par des fenêtres ogivales ou cintrées.
La sacristie, qui est adossée au mur oriental, a été établie en pavillon pour ne point boucher la fenêtre symbolique ouverte au-dessus de l’autel. L’intérieur a subi à différentes époques de grandes mutilations, et Mr. le Curé a dû apporter bien de la constance dans ses projets pour arriver aux résultats qu’il a obtenus.
Les voûtes sont en merrain. Des dessins de couleurs variées ornent les douves et les sablières, du moins dans la nef; car la voûte du choeur a été blanchie à la chaux ; le sous-faîte seul est garni d’entrelacs.
Une arcade cintrée, à moulures prismatiques, portée par deux gros piliers engagés, fait communiquer la nef avec la chapelle qui constitue la base de la tour. Celle-ci est voûtée en pierre et ses arceaux posent sur des consoles à têtes grimaçantes, ou à personnages dans des attitudes grotesques.
La chapelle du midi s’ouvre par une arcade à peu près semblable. Ses voûtes sont en lambris avec dessins de la Renaissance. Dans le pavage sont des restes de carreaux émaillés.
Le mobilier du choeur est moderne, dans un style en rapport avec celui de l’édifice ; les plans en sont dus à M. Bouet. L’autel est simple, comme disposition générale ; mais il est garni de nombreuses statuettes. Celles du tombeau figurent les sacrificateurs de l’ancienne Loi avec des symboles eucharistiques. Sous les niches en accolade, découpées à jour, du retable sont les douze Apôtres. Le tabernacle est octogone, surmonté d’une exposition. Des stalles et un lutrin dans le même style complètent la décoration du choeur.
M. le Curé a conservé précieusement, et a même pu se procurer chez ses confrères, des objets de mobilier anciens dont l’énumération ne peut être négligée. On trouve, dans la chapelle du nord, des vitraux en grisaille restés dans les lobes supérieurs de la fenêtre orientale, un coffre du XVIe siècle, une statue gothique de saint Julian; dans la chapelle du midi, des fragments de bordure de la Renaissance dans
les fenêtres, et dans le mur, l’inscription suivante :



FAICT BIEN ET LAISSE DIRE
CY DEVANT GIST VENERABLE ET DISCRETTE PERSONNE
MAISTRE ANTIIOINE JOURDAIN PBRESTRE LORS
QUIL VIUOIT NATIF DE CESTE PAROISSE ET DE CESTE
ESGLISE PAR LONGTEMPS VICAIRE EN DONANT
A TOUS EXEMPLAIRE A FAICT FAIRE CEST HISTOIRE
ET CHAPELLE COMMENCEE EN LAN MIL CINQ
CENS QUARANTE ET SIX ET ACHEUEE EN LAN
MIL CINQ CENS CINQUANTE ET SI A FON
DE EN CESTE DICTE ESGLISE DEUX MESSES CHACUNE
SEPMAINE. ET A AUSSI AULTRES MESSES A TOUT
TES LES FESTES SOLEMPNELLES PAR CHACUN AN POr
LADUEIR. OULTRE A OMOSNE QUARANTE SOLZ
TOURN. DE RETE FOSSIÈRE AU TREZOR ET FABRICQ. DE
LAD. ESGLISE RECOURS AUX LRES DE LA FODATIO
DESD. MESSES ET RENTES PASSES EN LA MIL CINQcc
VINGT ET SEPT DEVAT LES TABELL’ ROYAULX AU PONT
LEUESQUE SCAUOIR EST GUILLE GODEFROY ET JOHA AMe
LINE ET TRESPASSA LE JOUR DE
LAN MIL CINQ CENS PRIEZ DIEU
POr LUT ET SES AMIS TRESPASSES
PR. NR AVE MI.

Dans le choeur sont deux vieux fauteuils en tapisserie aux bois contournés. Deux statues anciennes, saint Bardou, abbé, venant de l’église détruite de la Brévière ; saint Vigor, provenant de Lisores, sont portées, de chaque côté de l’autel, sur des culs-de-lampe blasonnés. Sur l’un on distingue encore assez facilement deux blasons superposés : un lion d’abord, et au-dessus d’or à un gonfanon de gueules. Sur le second, le champ de gueules est garni de pièces sculptées : un bourdon en pal sur lequel est posée une panetière de sable accompagnée de 3 vannets posés 2 et 1, et en chef tes deux lettres G et P.
Les chandeliers et les torchères du maître-autel, en bois tourné, style Louis XIV, viennent de l’église de Beuvillers, près Lisieux.
Sur l’une des fenêtres on lit :



LAN MIL SIX CENT HUICT
CESTE VITTRE A ESTE DONNEE PAR
MA DAVID FOUCQUES NATIF DE
NOSTRE DAME DE COURSON VI
CAIRE EN LEGLISE CATHEDRALE
SAINCT PIERRE DE LISIEUX ET
CURÉ DE CE LIEU.


Sur le mur méridional se trouve cette autre inscription :


COVME . AINSY . EST – QVE . PAR . CONT .
PASÉ . DEVANT – LES – TABELLIONS .
ROIAVX . DV . PONT – LEVESQVE . LE. 4 .
DE . JANVIER – 1681 . LEQVEL . LE . DIT • S .
DES .PARS . AVDITEVR . A . FONDÉ . EN .
LA . PAROVESSE . DE . S . IVLIEN . VNE .
LAMPE . ARDANTE . QVI . BRVLERA .
A . PERPETVITE . DEVANT . LE . SAINCT .
SACREMENT – AVQVEL . A . DOVNÉ
VINGT . CINQ – LIVRES . DE . RANTes .
A . PRANDRE . SVR • TOVS • SES . BIENS •
PRIE . DIEV . POVR . LVY .


Dans le sol se trouvent trois pierres tumulaires. L’une, assez large, gravée au trait, représentait deux personnages sous des arcades cintrées. Il n’y reste aucune trace d’inscription; mais, à l’architecture, on peut présumer qu’elle ne remonte pas plus haut que Louis XIII. Sur la seconde on lit :


ICY REPOSE
MESSIRE JEAN
LE CORDIRR EN
SON VIVANT ES
CVYER SIEVR

DES PARS
CONSEILLER DV
ROY ET AVDITEVR
EN SA CHAMBRE
DES COMPTES
DE NORMANDIE
AAGE DE TRANTE
DEVX ANS
LEQVEL DECEDA
LE DIXIESME
JOVR DAOVST LAN
MIL SIX CENTZ
QVATRE VINGT….
PRIEZ DIEV POVR
SON AME.


La troisième dalle tumulaire est moderne ; l’inscription rappelle le souvenir d’un autre membre de cette famille Le Cordier, auteur d’un poème sur Pont-l’Évêque :


CY GIST
MESSIRE SAMVEL
LE CORDIER
CONSEILLER DV ROY
OFFICIER
AV TABELLION (sic) (1)
DV PONT L’EVESQVE
LEQVEL DECEDA
LE XXII JANVIER
M. DCLXXX
AAGE DE … ANS
REQVIESCAT IN PACE


Cette inscription a été rédigée d’après l’extrait suivant des
registres des inhumations de la paroisse :
(1) Il devrait y avoir EN LELECTION ; la faute vient du graveur, qui n’a pas su lire cette ligne du texte qu’il avait à reproduire).
(L’an mil six cents quatre vingt le 24 janvier, fut inhumé M. Samuel Le Cordier, coner. du roy offier en lelection de Pont-l’Éveque, dans le choeur de leglise de S. Julien sur Calonne, au coté droit, par nous curé dudit lieu soubs signé. DELAHAYE.)

Dans la nef, nous trouvons le tableau qui servait autrefois de retable au maître-autel et dont le large cadre noir avec rinceaux dorés remonte au règne de Louis XIII.
Les fonts baptismaux, octogones, avec feuillages, trèfles, quatre-feuilles, etc., sont de l’époque gothique.
La sonnerie se composait autrefois de trois cloches, dont la plus grosse pouvait peser 2,000 livres. Il ne s’en trouve plus que deux aujourd’hui. L’une vient du Val-Richer, l’autre de l’église supprimée de Launay. En voici les inscriptions:

L’AN 1759 IAY ETE BENITE PAR LE R. P. D. ETIENNE BOUDIN PRIEUR
DE NOTRE DAME DU VAL RICHER ET NOMMEE LOUISE GABRIELLE IEANNE
PAR MESSIRE PIERRE CLAUDE HEBERT DE MANERBE ECUYER SEIGNEUR
CHATELIN DE MANERBE ET AUTRES LIEUX ET PAR NOBLE DAME LOUISE
GABRIELLE IEANNE FILLEUL DES CHESNETS EPOUSE DE MESSIRE IEAN
BAPTISTE PIERRE LABBEY CHEVALLIER SEIGNEUR ET PATRON HONORAIRE
DE LA BOISSIÈRE ET DE LA ROCQUE BAGNARD SEIGNEUR HAUT JUSTICIER
ET AUSSI PATRON HONORAIRE DE CROCY ET DU MARAIS CONSEILLER AU
PARLEMENT DE ROUEN.
LAN DE GRACE 1. 7. 5. 6. lAY ETE BENITE PAR Me. FRANCOIS MICHEL
LEFEBVRE PBre CVRE DE CETTE PAROISSE ET NOMMÉE FRANCOISE PAR
MESSIRE GVILLAVME LOVIS IOSEPH LECHEVALIER ECVYER SEIGNEVR ET
PATRON DE LAVNAY DE VASSY ET CONSEILLER DE GRAND CHAMBRE AV
PARLEMENT DE NORMANDIE ASSISTÉ DE NOBLE DAME FRANCOISE VARIN
EPOVSE DE MESSIRE PHILIPPE LEPREVOST SEIGNEVR ET PATRON DE CREMAVVILLE
ET ARGENTEL JEAN FRANCOIS ADAM TRESORIER COMPTABLE.
I. B. CHARTON.

Cette église était sous l’invocation de saint Julien, comme son nom l’indique. Le patronage appartenait au prévôt de Normandie dans le chapitre de Chartres, en vertu d’une donation faite en 1014 par le duc Richard II. Le curé percevait la moitié des dîmes.
A peu de distance de l’église est un manoir du XVII.siècle ; les étages sont en encorbellement. A son extrémité orientale se trouvait une chapelle, éclairée par la fenêtre qui a été transportée au portail de l’église pour la préserver de la destruction. Je crois que ce manoir était celui des chanoines de Chartres. Cependant il a toujours existé sur cette même paroisse plusieurs familles de gentilshommes. En 1540, les élus de Lisieux y trouvèrent Jean Eudes, sieur de Tourville, Philibert et Bertrand, ses frères, qui produisirent un anoblissement donné à Pierre Eudes, leur père, moyennant 500 livres.
En 1453, Montfaut y avait enregistré Robert de Saint-Pierre qui se titrait sieur de Saint-Julien. On le trouve aussi mentionné dans le registre de la Charité de Surville.
En 1540, cette famille était encore représentée à St.-Julien par Antoine de Saint-Pierre.
St.-Julien-sur-Calonne faisait partie du doyenné de Touques, chef-lieu d’une sergenterie de neuf paroisses, dans l’élection de Pont l’Évêque. Cette paroisse comptait, au milieu du XVIIIe. siècle, 1 feu privilégié et 52 feux taillables.

3 – Pièces justificatives :

Les possessions du chapitre de Chartres au pays d’Auge :

Saint-Julien-sur-Calonne renfermait avant la Révolution seulement 52 feux. La paroisse de Saint-Julien avait jadis une certaine importance, elle était le chef-lieu d’une sergenterie renfermant neuf paroisses ; une foire de trois jours très fréquentée s’y tenait à la Sainte-Anne, fête patronale, et cette assemblée n’a pris fin que vers le milieu du XIX siècle.
A quelques centaines de mètres de l’église de Saint-Julien apparaît, enclose dans une propriété privée, l’ancienne église de Launey-sur-Calonne,commune partagée en I830 entre Pont-l’Evêque et Saint-Julien : elle renferme de très curieux tombeaux des Vipart. anciens seigneurs de la paroisse.

Le 29 décembre 1701, M.Jacques Le Bailly, prêtre chapelain, et confesseur de la maison de Sorbonne à Paris, prenait possession de la cure de Saint-Julien; il eut pour vicaire, pendant plusieurs années, son neveu, M. Zacharie Le Bailly qui lui succéda et passa ensuite à la cure de Beaufour.
En l’année I765, nous dit un ancien mémoire M.Dailly (Bailly), curé de Saint-Julien, fut enfermé par lettre de cachet au Château-Thierry, en Champagne, où il est passé de vie à décès le mois de décembre de l’année 1785. Nous ignorons si cet internement avait pour cause le jansénisme, très vivement combattu, nous le savons, par l’évêque de Lisieux si alors, Mr de Condorcet ou bien des dissensions avec les patrons honoraires de la paroisse.
A peine M. Daunou, le nouveau curé, avait-il pris possession que le Cdt de Sennecterre et M. Fouet de Cremanville, seigneur au droit de la famille de Saint-Pierre, du manoir de Saint-Julien et de ses dépendances, et se prétendant à ce titre patrons honoraires de la paroisse, firent sommation au curé d’avoir à les recommander aux prières à la messe paroissiale; M. de Cremanville fit de plus placer dans le choeur un banc seigneurial. Ayant prêté serment avec des restrictions qui ne furent pas admises. M. Daunou fut destitué: il reprit sa cure on 1802 et y mourut en 1818.

Les recherche de 1550 nous fait connaître les trois frères Eudes, seigneurs de la paroisse voisine de Tourville-la-Forêt. dont la la mère devait appartenir à la famille de Saint-Pierre, et aussi Antoine de Saint-Pierre, esc. 2). Cette famille de Saint-Pierre qui possédait alors les terres seigneuriales des Aulthieux-sur-Calonne, de Norolles et de Mailloc à Bonneville-la-Louvet, avait à Saint- Julien un fief très important dont le manoir existe encore entre l’église et la bruyère et dont la chapelle n’a été démolie qu’après 1850.
A la fin du XVIIIe siècle. cette terre dont les possesseurs se prétendirent, nous l’avons vu, patrons honoraires de la paroisse, au mépris des droits du chapitre chartrain, s’était divisée on deux portions qui passèrent successivement de 1773 à 1780 aux mains de messire Charles-François Fouet de Crémanville, conseiller auditeur honoraire en la cour des comptes, aydes et finances de Normandie qui prit alors le titre de seul seigneur et patron
honoraire de Saint-Julien-sur-Calonne et seigneur de Maloisel et dont nous avons vu les démêlés pour le patronage de la cure.
M. de Crémanville n’eut qu’une fille qui porta la terre de Saint-Julien à la famille Le Goueslier d’Argence, dont le nom s’est éteint à la fin du XIX° siècle.
Mais depuis 1850 cette famille ne possédait plus Saint- Julien : ses derniers membres reposent dans un cimetière particulier à quelques pas de l’église paroissiale.
Après les de Saint-Pierre, voici la famille Le Cordier qui n’a jamais prétendu à une ancienne prérogative patronale, mais qui possédait à Saint-Julien de très nombreuses terres, le Perrey, la Porte. Maloisel et Pétagny et dont les membres ont porté les noms de tousus ces manoirs.
La paroisse parait avoir été le berceau des Le Cordier qui occupèrent de très notables charges de magistrature à Pont l’Evêque et dont une branche, celle de Maloisel, reçut la noblesse à la fin du XVI° siècle (1597) ; la sergenterie noble de Saint-Julien appartenait au siècle suivant à un de ses membres.
En 1015, vit le jour à Saint-Julien M. Helye Le Cordier, médecin à Pont-L’évêque, auteur du célèbre poème : Le Pont l’Evêque, dédié à Mlle de Montpensier et dont la rareté bibliographique fait maintenant le principal mérite.
Nous retrouverons du reste aux Aulthieux cette famille Le Cordier.
Mentionnons encore la famille Pellerin dont la principale habitation était la paroisse de Manneville-la-Pipart dont ses membres étaient seigneurs, et où elle possédait la terre de Noirval et la famille Domin à une branche de laquelle appartenait la mère du constituant Thouret.

1014, 21 septembre
Richard II pour réparer les graves dommages causés par lui dans le voisinage de Notre-Dame-de-Chartres donne à cette église….

« in Lisvino aecclesiam solam de Bona Villa, et in eodem territorio Angliscam villam totam cum aecclesia, et Runciam villam totam cum aecclesia, et aecclesiam de Sancto Juliano cum duobus menbris appendentibus. Haec itaque donum pro qualitate quidem peccatorum nostrorum modica, excellentia vero Sanctae Mariae fere nulla… (Bonneville, Roncheville, Englesqueville, Saint-Julien).
= FAUROUX M. 1961, n°15, p. 95

Août 1177 / Juin 1181 – Tours
Confirmation par Henri II d’Angleterre, à la cathédrale de Chartres, de tout ce que Richard II avait donné à celle-ci tant dans le comté d’Evreux, à Vraiville, dans la forêt de Bord, à Hauville-en-Roumois, que dans le Lieuvin, à Bonneville(sur-Touques), Englesqueville (sur-Touques), Roncheville et Saint-Julien-sur-Calonne.
= A.N. Latin, nouv. acq. 2231, n° 2.
¸ DELISLE et BERGER, n° DLXIII, t. II, p. 142.; Fac sim. dans l’Atlas de DELISLE, pl. XXI.
+ LEONARD, « Les plus anciennes chartes… », Normannia, 4-1935, n° 59, p. 439; NORTIER Michel, Sources de l’histoire de Normandie au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale – Fonds des Nouvelles acquisitions latines, Nogent-sur-Marne, 1959; p. 52, n° 8.

c. 1210, 25 avril (le samedi avant la fête saint Marc) – Pont-de-l’Arche.
Accord passé par devant l’abbé de Bonport entre N. prévôt de Chartres et le procureur de Dreu de Trubleville au sujet de l’église de Saint-Julien-sur-Ca¬lonne.
= Arch. nat. Latin, nouv. acq. 2231, n° 4
+ E.-G. LEONARD, « Les plus anciennes chartes originales d’histoire normande ou anglaise de la Bibliothèque Nationale », Normannia, 8, 4-1935, p. 460, n° 196; NORTIER Michel, Sources…, 1959, p. 32

c. 1250
Guillaume des Authieux, chevalier, abandonne en faveur de l’église de Chartres ses prétentions sur les églises de Saint-Julien-sur-Calonne et Saint-Nicolas et Saint-Pierre-des-Authieux.
= Arch. nat. Orig. Latin, nouv. acq. 2231, n° 5. Copie XVIIe siècle, Latin 51851, p. 329
¸ DELISLE, Mélanges de paléographie, p. 400.
+ NORTIER Michel, Sources…, 1959, p. 60, n° 78.

1279, 27 septembre
Le bailli de Rouen atteste qu’à l’assise de Pont-l’Evêque de ce jour, le prévôt de l’église de Chartres en Normandie (Gilles), s’est fait reconnaître patron présentateur de Saint-Julien-sur-Calonne, droit contesté par Guillaume de Gerponville, prêtre et Robert du Mesnil, chevalier.
= Arch. nat. Latin, Nouv. acq. 2231, n° 7. Original en français scellé sous le sceau du bailliage de Rouen; Copie XVIIe siècle Latin 51851, p. 329.
=¸ DELISLE, Mélanges de paléographie, p. 400.
+ NORTIER Michel, Sources…, 1959, p. 65. Voir également les actes du 1er oct. 1279, 24 oct., 5 nov, sept/oct. 1280, pp. 65 et 66; avril 1290, p. 69.

14.. – 16.. –
Brucourt, Cambremer et Saint-Julien-sur-Calonne: fragments de registres
= A.N. 300 AP I 666. Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 665), Paris, 1976, p. 231.

1402-1789 – Vicomté d’Auge
Compte de recette de la terre de la terre de Saint-Clair–en-Auge (1473-1477)
Comptes du domaine du roi en la vicomté d’Auge (1527-1531); Livres des plaids de la sergenterie de Saint-Clair-en-Auge appartenant à Madame d’Estouteville (1528 et 1537-1543); Lettres de Marie, duchesse de Longueville, et de Léonor, duc de Longueville concernant Saint-Clair et Barneville (1564-1567) Livre des assises de la vicomté d’Auge, relevant du duc de Longueville, pour son droit de présentation à des églises (1565); Gage-pleige du fief de Saint-Clair (1570); Journal de recette du domaine d’Auge (1585); Livres des plaids de Pont-l’Evêque et déclaration de fiefs (1666); Bordereaux pour servir au paiement des fermes des domaines et marais de la vicomté d’Auge (1689); Journal des recette des fermes du domaine d’Auge (1691-1695); Aveux de Daenétal (1736) Administration d’Herval: état des rentes domaniales, pièces justificatives de la régie du domaine d’Auge, fournitures et travaux pour les prisons des bailliage de Honfleur (1751-1783) Beuvron, Honfleur, Saint-Julien-sur-Calonne – Jean-Philippe-Antoine Herval – Saint-Clair-en-Auge, Roncheville, Valsemé, Goustranville, Valsemé, Clarbec, Danestal, Darnétal, Cambremer, tabellionnage de Saint-Julien-le-Faucon, sergenterie de Bonnebosq, Saint-Clair-en-Auge, Barneville, Devoitine, Le Pelletier
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 383 à 388), Paris, 1976, p. 171-174

1463 Recherche de Montfaut
Sergenterie de Touques
126. Robert du Mesnil, Manneville-la-Pipard
127. Richard Nollent, Saint-Benoît-de-Hébertot
128. Louis de Ségrie, du Mesnil sur Blangi
129. Guillaume Carrel
130. Jean Carrel, son neveu, Saint-Pierre-sur-Touques
131. Robin Saint-Pierre, bâtard de la maison de Blosset, Saint-Pierre-de-Tou¬ques
132. Jean du Mesnil, du Couldray
133. Robert de Saint-Pierre, de Saint-Julien
134. Jean de la Porte, Manneville-la-Pipart (En 1540, les Elus de Lisieux, trouvèrent au dit lieu de Manneville, un Richard de la Porte, petit-fils de Jean, anobli par les francs-fiefs, en 1470.).
= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SAINT-JULIEN-SUR-CALONNE.
288. Jean Eudes, Sr. de Tourville, Philibert et Bertrand, ses frères, ont produit un anoblissement, donné à Pierre Eudes, leur père, pour 500 liv. joûte la quittance, dont la copie est demeurée au greffe.
289. Antoine de Saint-Pierre s’est aidé de semblables généalogie, lettres et écritures, que Christophe de St.-Pierre et ses frères, en la parroisse des Authieux, n°. 281.

1620 – 1640
FIEFS de la VICOMTE d’AUGE
p. 357
Sergenterie de Saint-Julien-sur-Calonne
Divisée en trois branches.
La sergenterie noble de Saint-Julien-sur-Calonne, divisée en trois branches qui relèvent par un plein fief possédé par les enfants et héritiers de feu François de Saint-Pierre, Ecuyer, sieur de Saint-Julien.
De la dite sergenterie noble de Saint-Julien-sur-Calonne, divisée en trois branches relèvent:
= Henri de FORMEVILLE, Rôle des fiefs de la Vicomté d’Auge. 1620-1640 dans Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, t. II

1652
Aveu à Ithier-François Chastellain, docteur en Sorbonne, chanoine de l’église Notre-Dame de Paris, grand-prévôt de Normandie en l’église de Chartres, seigneur et patron en ses terres et seigneuries de Saint-Marin-aux-Chartrains et Englesqueville, Saint-Julien-sur-Calonne, Les Parcs-Fontaines, etc. par Pierre Ballen (Ballen), de terres à Englesqueville.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1861, H. 143

1660, 17 juillet
Aveu rendu à Henri de Saint-Pierre, seigneur de Saint-Julien-sur-Calonne, Vassy, Mailloc, Grangues, etc., pour terre tenue du fief de Vassy.
= Arch. SHL. FL 59.

1732. Archives SHL.1F879 : 1732 : St Julien sur Calonne : succession de Durand.

1747
Contestation en Me Olivier Jouvin, curé de Saint-Julien-sur Calonne et Me Duquesne, curé du Mesnil-sur-Blangy, relativement à l’administration de leurs paroisses respectives
= Arch. SHL. BC 536

Autres Archives SHL :
Dossier « Lieux M à Z »
34- Saint Julien sur Calonne : Lisieux-Accueil 1999.

Carnets de Charles Vasseur :
1- Analyses et transcriptions …
p.172
1736 30 juin
Lots et partages des dîmes en seigles, blés, orges, avoines, pois de toutes espèces,fesves, sarrazins et autres grains de pareille nature excroissant année présente et qui excroiteront pendant les deux années prochaines 1737 et 1738, comme aussi les foins et dîmes nonales pendant lesdites 3 années en ladite paroisse de Saint Julien-sur-Calonne, partables entre Messire Jean François Faure, seigneur de Berlize et autres lieux, prévost de Normandie en l’église de Chartres, en cette qualité seigneur et patron de Saint Martin-aux-Chartrains et Englesqueville, seigneur en partie de ladite paroisse de Saint Julien, les Partfontaines et autres lieux d’une part, et Maistre Olivier Jonin, prêtre et curé de ladite paroisse d’autre part.
Page 183
1747 18 novembre
Messire Alexandre Duquesne, prestre, curé de la paroisse de Mesnil-sur-Blangy et Maistre Olivier Jouvin, prestre curé de Saint Julien-sur-Calonne
1747 22 mars
Noble Dame Marie Anne Vipard, marquise de Silly, dame et patronne de Saint Pierre et Saint Nicolas des Authieux et autres terres et seigneuries, demeurant à Paris et Maistre Olivier Jouvin (ou Jouvain) prestre curé de la paroisse de Saint Julien-sur-Calonne et y demeurant, seigneur de la Franche Aumone dépendante du bénéfice, curé dudit Saint Julien
23 mars 1823
Licitation de la terre des Montagnons, située au Mesnil-Vicomte (proche Argentan), requête de Monsieur Louis, Antoine Binette, propriétaire cultivateur et Dame Marie, Suzanne Françoise Victoire Main, son épouse demeurant à Saint Julien-sur-Calonne

1760 23 mars
Maistre Jacques Alexandre Dailly, prêtre curé de Saint Julien-sur-Calonne
1744 14 janvier
Noble Dame Marie Anne Vipard, marquise de Silly, dame et patrone de Saint-Pierre et Saint-Nicolas des Authieux, Saint-Julien-sur-Calonne et autres lieux, demeurant à Paris

4 – Archives ShL:

Archives NEDELEC Communes

Voir « Doyenné de Touques.doc »

Bulletin de la Ste Historique n°5 p.55
Normand du 4 avril 1869

Chef de lieu d’une sergenterie de 9 paroisses dans l’élection de Pont l’Evêque. Comptait 1 feu privilégié et 59 taillables.

Patronage:
14e, 16e et 18e : Prapositus Normania in Ecclésia Carnatensi
Son patronage est le résultat de la donation faite par Richard II en 1014 de diverses églises de cette contrée au Chapitre de Chartres en autres ….ecclesiam de S.Juliani cum duobus membris appendentibus.
Depuis la déclaration de 1750 le revenu du curé consistait en la moitié des dîmes et le bénéficiaire était Jacques Alexandre Dailly.

Curés:
Le Bailly ( Dailly) 1764-1774
Daunou 1786-1787
Le Boeuf. de 1845 à 1870

Nicolle du Jay curé de St Julien, Antoine Jourdain et Michel Vallée, vicaires de St Julien (voir Charité de Surville)
Voir Montfaut 28
Hélie le Cordier né à St Julien (voir Bouzard)

Robert de Saint Pierre, seigneur de St Julien sur Calonne (voir Charité de Surville et Quetteville)

Insinuations:

Description de l’église du 30 juillet 1858
Autre description de l’église par Pannier et d’un ancien clocher

Description des cloches

Cloche de St Julien : L’an 1759 j’ai été bénite par le Rvd Père Etienne Boudin, prieur de Notre Dame du Val Richer, et nommée Louise Gabrielle Jeanne par Messire Pierre Claude Hébert de Manerbe, écuyer, seigneur châtelain de Manerbe et autres lieux et par Noble Dame Louise Gabrielle Jeanne Filleul des Chesnets, épouse de Messire Jean Baptiste Pierre Labbey, chevalier, seigneur et patron honoraire de la Boissière et de la Roque Baignard, seigneur Haut Justicier et aussi patron honoraire de Crocy et du Marais, conseiller au Parlement de Rouen.

Cloche de Launay : L’an de grâce 1756 j’ai été bénite par Messire François Michel Lefèvre, prêtre curé de cette paroisse et nommée Françoise par Messire Guillaume Louis Joseph Lechevalier, écuyer, seigneur et patron de Launay, de Vassy et conseiller de Grand Chambre au Parlement de Normandie, assisté de Noble Dame Françoise Varin, épouse de Messire Philippe Leprévost, seigneur et patron de Crémauville et Argentel. Jean François Adam, trésorier comptable.

Ecusson du fondeur : Jean B. Charton

Liste de statuettes.

A la suite de la description de l’église du 30 juillet 1858 on trouve :
Recherche des élus de Lisieux en 1540
Jean Eudes seigneur de Tourville, Philibert et Bertrand ses frères qui produisirent un anoblissement donné à leur père Pierre Eudes moyennant 500 livres,
Antoine de St Pierre, dont on trouve la famille dans diverses paroisses environnantes.

En 1463 Montfaut avait déjà trouvé un autre membre de la famille
Robert de St Pierre, seigneur de St Julien sur Calonne qui figure dans les registres de Surville.