BOSC-RENOULT – 61




NOTES sur BOSC-RENOULT – 61054

Bosc-Regnoult

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

FERME Guy, « La vie paysanne d’autrefois. Un artisan des temps anciens : le chaufournier », PAR , 42, N° 11, Novembre 1992, p. 32

CHRETIEN 1842, Sobriquet: Les Chipotiers

2 – Pièces Justificatives:

Le Messager du doyenné de Vimoutiers : diocèse de Séez.

Avant 1791, notre paroisse faisait partie de l’ancien diocèse de Lisieux.
Dès le principe, le territoire de la France, avant d’être soumis à l’autorité d’un seul souverain, appartenait à une foule de princes, souverains plus ou moins importants. Chacun de ces princes avait confié son territoire à l’autorité religieuse de tel ou tel évêque suivant sa convenance.
C’est ainsi que nos contrées furent mises sous la juridiction de l’évêque de Lisieux par Guillaume, fils cadet de Giroye. Cette famille de Giroye tenait alors, à côté des derniers comtes de Bellême, le premier rang dans les diocèses de Séez et de Lisieux.
Le premier de cette famille qui apparaisse dans l’histoire se montra, en toute occasion, d’une fidélité inviolable à la famille de Bellême, ce qui inspira à ces puissants comtes l’idée de lui faire épouser la fille d’un chevalier de Normandie, aussi très puissant et nommé
Helgon. Déjà possesseur du lieu qui portait son nom et qui forme aujourd’hui la paroisse d’Heugon, au canton de la Ferlé-Fresnel, Helgon donna pour dot à sa fille les deux châteaux d’Echauffour et de Montreuil-l’Argillé. L’église de Saint André d’Echauffour, qui compte encore aujourd’hui parmi les plus importantes du diocèse de Séez, fut fondée par Giroye.
Giroye mourut assez jeune, deux de ses sept fils seu lement étaient capables de porter les armes pour défendre leurs possessions. Gilbert, comte de BrionDe et seigneur du Sap, crut trouver là une occasion de s’enrichir aux dépens des orphelins; il se jeta sur Montrueil et fit tous ses efforts pour s’en emparer; mais les deux fils aînés de Giroye, Èrnaull e’ Guillaume résistèrent vaillamment, battirent l’agresseur et même lui enlevèrent le Sap, l’an 1035. Le fruit des guerres consistait ordinairement, dans ces temps-là, à s’emparer du butin ; rarement
on gardait le territoire et les vassaux d’un gentilhomme voisin. Il n’en fut pas de même de cette conquête ; car, dans les années 1035 à 1039, les habitants du Sap, placés sous le joug des Giroye, éprouvèrent de sanglantes vengeances. Leur position était telle qu’ils ne savaient auquel obéir; mais dans la dite année 1039, Robert le Libéral, arbitre des différents entre Gilbert Crespin,
comte de Brionne et seigneur du Sap et les Giroye, déclara la conquête de ces derniers bonne et valable.
Notre région resta donc soumise aux Giroye.
Lorsque Giroye avait reçu en dot l’héritage de Helgon, il ne s’était pas préoccupé de l’état religieux de la contrée ; son fils cadet qui, par suite de la mort de son frère aîné succéda à son père, demanda de quel diocèse ce pays dépendait ; quand on lai eut dit qu’il ne dépen
dait d’aucun : «C’est injuste, » dit-il ; et après information, il plaça ses possessions sous la juridiction de Roger,
évêque de Lisieux, ce qui fut cause que ce diocèse s’étendit jusqu’aux portes de Séez.
En effet, Guillaume Giroye ne réunit pas seulement son propre territoire à Lisieux, il fit faire la même chose à Baudry de Bocquencé, ainsi qu’à ses deux gendres : Vauquelin de Pont-Echenfré (Pont-Echenfré était un château situé près de Notre-Dame-du-Hamel) et Roger
du Merlerault. La raison qui le poussait à agrandir ainsi l’évêché de Lisieux, était la réputation dont jouissait l’évêque Roger qui passait pour le plus pieux et le plus distingué de la contrée.
L’évêché de Lisieux fut donc, à partir de ce moment, borné à l’est, par la Rille et la Charentonne ; au sud par la Rille et le Don jusques et y compris la paroisse de Marmoûillé. Au dessus de Marmouiilé, la ligne de dé marcation partait de cette paroisse et allait gagner le point de jonction des rivières de Dieuze (aujourd’hui la Gueuge) qui traverse Nouant, et de l’Ure;remontait le cours de cette rivière jusqu’au manoir de Ligneries (paroisse de Groisilies) et atteignait la source de la Touque qui devenait limite de ce diocèse jusqu’à Guerquesalles.
A cet endroit, la limite obliquait à l’ouest, longeait les paroisses de Guerquesalles, Camembert, les Champeaux, le Renouard, le Mesnil-Imbert et Garnetot.
En 1791, une nouvelle délimitation des diocèses décrétée par la Constitution civile du Clergé et confirmée par le Concordat de 1801, ramena notre contrée et notre paroisse dans le diocèse de Séez. Le diocèse de Lisieux fut supprimé et partagé entre les diocèses de Bayeux et de Séez.

1444
Compte de Jean Le Muet
p. 208
(273).- De la garde des enffans soubzaigés de feu Robert de Bellemare, entant qu’ul y en a en ceste viconté, par Jean Louvet, escuier. Pour moictié à ce terme…xl s(Les Bellemare étaient originaires de saint-Denis-du-Bosc-Guérard et le mariage de Robert de Bellemare avec Jeanne de La Quèze, à la fin du XIVe siècle les avait mis en possession des fiefs de La Quèze à Duranville et du Bosc-Renoult à Folleville. Parmi les sous-âgés ici mentionnés, se trouvait sans doute Jean de Bellemare, qui fut maintenu dans sa noblesse en 1463 par Montfaut et dont la nombreuse postérité vécut à Duranville et à Saint-Cyr-de-Salerne. Une autre branche, les Bellemare de la Pelletière, vivait dans la sergenterie de Moyaux dont Jean de Bellemare, écuyer, était sergent fieffé en 1416 et en 1453 (A.N. P. 305). Sur jean Louvet, voir l’article 156.).
= EDIT.: Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Lean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes, IV.

3 – Archives ShL:

1F360 : 12 juin 1660 : Jehan Desvaux de Vimoutiers baille à fin d’héritage à Rachel Desvaux veuve de feu Roger Collet de Bosc Regnoult (Bosc Renoult ?) une petite portion de terre.

1783. –
1F514 : 1783 : succession Touzey, Le Bosc Renoult et Chaumont.

An II, 24 germinal (1793, 13 avril)
Charles Rosey, prêtre réfractaire et ancien vicaire de Ticheville est arrêté chez son père, Etienne Rosey, au Bosc-Renoult. Le père est acquitté, le fils condamné à la déportation, mais le dossier étant égaré, un nouvel interrogatoire est prescrit
(A.D. Orne, L 5186, 26 pièces)

IMPRIMES :
III A 26 : Extrait de l’arrêté de nomination des maires et adjoints de Boscrégnoult (Bosc Renoult), (arrondissement d’Argentan), 28 mai 1816.

– Ancien diocèse de Lisieux, archidiaconé de Gacé, doyenné de Vimoutiers. – Dédicace saint Pierre
– Con. de Vimoutiers)

Carnets de Charles Vasseur :
– « Analyses et transcriptions ; »
– p. 50 – 15 octobre 1651
Procuration donnée par Noble seigneur Maître Gabriel de NOLLENT, chevalier seigneur de TORSY de BOSCREGNOULT et autres terres, seigneuries et Noble Dame Catherine de GUERGUESEX, son épouse, demeurant en leur château dudit Lieu du BOSCREGNOULT, à Simon DOUCET, de la dite paroisse pour faire casser et annuler le bail par eux fait à Jean MARCADE, escuyer, sieur de la TOUCHE et Jean MARCADE, escuyer, sieur de la BOULLAYE, frères, de la maison, terre et seigneurie de la VILLEQUERRA (?) située en Bretagne.

« Doyenné de Vimoutiers »
10- BOIS REGNOULT – de Bosco Regnondi – de Bosco Reginould
– Election de Lisieux, sergenterie d’Orbec – 159 feux
– Voir Cernay
Hippeau Gouvernement de Normandie tome 8 p.210 à 212
– Sous l’invocation de St Pierre
– Patronage:
XIV, XVI et XVIIIe Abbas de Becco
Capella de Bosco Regnondi (St Laurent)

– Patronage;
14 e siècle Rex
18e

Curés:

Aubey 1764-
De Monthaut 1774
Jannest 1784-1787

Insinuations:

– Maladrerie de St Laurent de Boscrenoult remise à l’Hôpital d’Orbec en 1696 (Lechaudé d’Anisy – Mémoires de la Ste des Antiquaires tome 17 p.167)

Recherche de 1666
Guillaume de Bracques ancien noble
Messire Charles de Gouhier, curé du Bos-Regnoult, tuteur de Charles, François, Louis, et Gilles de Gouhier, ses neveux, fils de Louis de Gouhier, seigneur du Mesnil Renard, son frère.
Guillaume Lecomte, seigneur de la Massaye, condamné.

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