HISTORIQUE:
– Les textes des noms de rues proviennent du: Dictionnaire historique et étymologique des noms de rues et lieux-dits anciens et modernes de Lisieux, Société Historique de Lisieux, 4e édition revue, corrigée et augmentée, 2024 (inédite) Dominique Fournier. DRL.
Voir Sources des abréviations.
– Les photos, retouchées, sont extraites de la Collection de cartes postales de la ShL. Cliquez dessus pour les agrandir.
Dominique Fournier. DRL
Bordeaux-Boursin (rue) : rue Bordeaux-Boursin 1939 AL, 1939 GIL, rue Bordeaux Boursin 1944 PA, r.
Bordeaux Boursin 1954 PLRV, rue Bordeaux-Boursin 1960 LCTP, r. Bordeaux-Boursin 1964 ACAA 1224b, rue Bordeaux-Boursin 1968 LPC, rue Bordeaux Boursin ~1973 PVLM. — Initialement rue Petite Couture, cette voie n’a maintenant plus de nom, et constitue le front nord de la PLACE DE LA REPUBLIQUE, de la rue du Capitaine Vié jusqu’à la rue Pont-Mortain.
Nom d’un industriel lexovien, apparenté à deux familles notoires, dont certains membres possédaient localement diverses propriétés. Le sieur Bordeaux-Boursin avait fait don à l’Hôpital de Lisieux d’un important domaine [AL 1939].
BOURSIN. — En 1765, Edme Boursin, chanoine prébendé des Chesnes, fit partiellement reconstruire puis habita la maison Saint-Martin (sise entre la Grande Rue et l’ancien cours de l’Orbiquet) jusqu’à sa mort en 1781. En 1821, Jacques-Louis-Victor Boursin achète cette maison à Charles-Antoine Mouroult, dont le père Louis l’avait acquise en tant que bien national en 1792; en 1824, Jacques-Louis-Victor Boursin achète aux héritiers de François Boudard la maison contiguë de la Pénitencerie. — En 1835, M. Boursin, manufacturier, (le même que le précédent ?) est nommé président du Tribunal de Commerce de Lisieux; il est reconduit dans cette fonction en 1838. — En 1856, Jacques Boursin, négociant à Lisieux, fait un don important à l’Hospice de Lisieux.
BORDEAUX. — En 1838, une Veuve Bordeaux tenait une usine (filature de laine) mue par un moulin sur l’Orbiquet, rue aux Fèvres; il s’agissait d’un ancien moulin à blé, qui appartenait à l’Évêque de Lisieux à l’époque de la Révolution. L’Usine Bordeaux est toujours attestée en 1845; elle est désignée sous le nom d’Usine Bordeaux-Fournet en 1869. — En 1921, on note la présence d’une Veuve Bordeaux au 143 de la Grande Rue, et d’un Bordeaux, sous-chef d’équipe, 40 rue Fournet.
Petite Couture (la) : la Petite Couture [graphie normalisée] 1390 ARTL, la Petite Coulture 1405 CEL, à la Petite Cousture 1695 CCL, Petite Couture 1790 PLE, la Petite-Couture 1867 SMC. — Subdivision de la Couture [→], assez rapidement urbanisée sous le nom de RUE PETITE COUTURE [→]. Voir également Couture aux Moutons.
PETITE COUTURE (RUE). — a) ancien tracé : en la rue de la petite coulture 1453 CTB f° 71, la rue des Coutures 1685 MC, Rue petite Couture 1785 PVFL, rue petite couture 1818 PAV, rue Petite Couture 1820 AVL, Rue petite Couture 1825 CN, rue petite Couture 1826 CN, rue Petite-Couture 1831 LP, rue petite Couturre ~1842 PLH, Rue Petite Couture 1844 PML, 1869 PVLCa, rue Petite-Couture 1870 ALPL, 1876 ALPE, Petite Couture ~1882 PVLB, Rue Petite Couture 1896 NPLM, rue Petite Couture 1899 PVLC, rue Petite-Couture 1899 AAL, 1926 GI, Petite Couture 1927 PLBM, rue Petite Couture 1937 PLL. — b) nouveau tracé : rue Petite Couture 1972 PCN, 1995 PVLPA, 2001 PVAN, 2004 PTT, rue de la Petite Couture 2004 PTT, rue Petite Couture 2019 LVL. — Zone urbanisée assez tôt autour de la Petite Couture [→]. Initialement d’un tracé est-ouest (et non nord-sud comme aujourd’hui), elle correspond au tracé de la rue qui borde la façade nord de la place de la République, de la rue Pont-Mortain à celle du Capitaine Vié. On envisagea en 1866 de la prolonger jusqu’à la rue des Boucheries, afin de faciliter la circulation en centre ville, mais ce projet ne fut jamais réalisé. Elle fut appelée vers 1938 rue Bordeaux-Boursin, d’après le nom d’un industriel local, bienfaiteur de l’hôpital de Lisieux. Lors de la Reconstruction, elle perdit son individualité, mais le nom de rue Petite Couture passa à la petite ruelle coudée qui relie la rue Pont-Mortain à la Place de la République, créée parallèlement à la rue Pont-Mortain. Enfin, vers 2002, le tracé primitif de la rue Petite Couture reçut le nom de RUE DE LA REPUBLIQUE [→], d’après la place de la République contiguë.
Bretagne (rue de) : rue de Bretagne 1874 PGL. — Ancien nom de la RUE DU CAPITAINE VIE, et auparavant rue des Becquets. Elle menait de la Petite Couture à la Porte de Bretagne [→], et fut absorbée par la rue Petite Couture au 19e siècle.
☞ Même remarque qu’à l’article précédent : ce nom ne figure que sur la copie du plan de Lisieux effectuée en 1874, alors que sur l’original de 1785 cette voie est encore appelée la rue des Becquets, et qu’en 1874 elle est normalement connue sous le nom de rue Petite Couture. On ne connaît pas la source de cette mention contradictoire, mais elle a peut-être représenté une appellation alternative de la rue des Becquets au 18e siècle.
Couture aux Moutons (la) : la Couture aux moutons s.d. HDL. — Nom alternatif de la Petite Couture [→], où se vendaient autrefois les moutons et la laine.
REPUBLIQUE (RUE DE LA) : rue de la République 2002, 2004 PTT. — Nom officieux donné vers 2002 au côté nord de la place de la République [→], suivant le tracé de l’ancienne rue Petite Couture [→]. Elle relie ainsi la rue Pont-Mortain à celle du Moulin à Tan (ancienne rue de la République à l’époque révolutionnaire), et se prolonge par la rue du Capitaine Vié (extrémité ouest de l’ancienne rue Petite Couture).
Vigneron (cour) : la Cour-Vigneron 1867 SMC. — Étroite cour intérieure (également appelée Cour des Miracles) entourée d’anciennes maisons de bois du 15e et 16e siècle, sise au n° 12, rue Petite Couture vers 1900; elles furent détruites par un incendie le 16 mars 1909, à l’exception du manoir Vigneron [→] transporté et remonté à Honfleur, où il figure en bonne place au Musée du Vieux Honfleur sis dans l’anguleuse et sinistre rue de la Prison.
Noms des RUES et PLACES qui ont été modifiés dans la deuxième moitié du XIX° ou dans les premières années du XX° Siècle – Moidrey Baron de.
Grande Couture, Petite Couture, Couture du milieu.
Les noms de ces trois endroits viennent du mot latin « Cultura » que l’on traduisait par « Coulture ». Ce furent les derniers endroits de la ville cultivés comme jardins maraîchers dans l’intérieur de la cité, probablement avant même la construction des maisons.
Jadis, à l’extrémité ouest de la rue Petite Couture, existait une tour et une muraille qui fermait cette rue de ce coté, et qui furent démolies en 1783. Avant 1750, il y avait une ouverture dans cette muraille pour accéder à des jardins que l’on nommait « Le Pré de la Barre », appartenant au gouverneur de la ville.
Vers 1750, le fermier des Oydes, avec la permission de M. de Brancas, gouverneur, fit fermer cette issue à condition que le loyer des portes dû audit gouverneur, qui était de 300 livres aurait porté à 450 livres en égard aux pertes qu’il éprouverait dans le loyer des jardins.
La partie de cette rue qui existe depuis cette clôture jusqu’à la rue du Moulin à Tan se nommait le « Coin Mauduit ». Les maisons de cette partie avaient des porches sous lesquels les voisins et voisines se réunissaient tous les soirs pour parler de leurs affaires, et souvent de celles des autres. Les porches ont étaient supprimés, mais on ne supprime pas aussi facilement les usages.
La rue appelée jadis Couture aux Moutons n’a pas changé son nom de rue Petite Couture selon les époques. Dans cette rue, il y a des maisons importantes, autrefois habitées par des notables. C’est là que demeuraient les Thillaye de Carrouge, les barons du Mesnil-Durand, les Thevray et autres familles, et dans des maisons habitées aujourd’hui par des indigents, on rencontre des motifs de menuiserie qui attestent que ces logis appartenaient à des bourgeois et des industriels.
C’est dans ce quartier, pour employer un terme en usage à Lisieux, qu’habitait « la Haute » pour désigner la société Lexovienne, ou bien encore « les Dames à chapeaux », parce qu’alors, dans la petite bourgeoisie et dans le commerce, les femmes avaient « le grand bonnet », coiffure du pays. Ceux-ci furent remplacés par des bonnets de dentelle et de rubans. Aujourd’hui tout le monde porte le chapeau.
Le coin Mauduit : ou vulgairement maudit, rendez-vous des « soleils ». Dans une des maisons, en 1836, demeurait un sieur Montaillé, époux d’Angélique Mauduit. Il y avait autrefois à Lisieux la famille Mauduit de la Rosière. On trouve ce nom de rue à une époque éloignée. Des Mauduit habitaient une grande et ancienne maison de bois qui était à l’angle de la rue Petite Couture et de la rue Moulin à Tan. Cette maison incendiée en 19.. n’a pas été reconstruite.
Sur un poteau de la maison n°57 rue Petite Couture, on trouve un blason avec deux clefs en sautoir. Le Chapitre ?
Le Pan de Bois Lexovien – Claude Lemaître.
En 1929, la rue comptait moins de cent habitants installés dans les cours profondes où de nombreux immeubles délabrés étaient depuis longtemps inoccupés.
Cour Vigneron.
Le N° 12 – La cour Vigneron est détruite par un incendie le 16 mars 1909. La façade de ce manoir, épargné, fut remontée dans la cour du musée d’Honfleur.
« Cour des miracles » autre dénomination de « La cour Vigneron ».
A gauche, le N° 21 est un passage entre la rue Petite Couture et le n° 8 de la Place Gambetta. A droite le N° 24 .
Le N ° 28, ci-dessus, est détruit progressivement entre 1924 et 1926.
N° 59, appartenant à la veuve Launais, s’effondre en juin 1903.
Ci-dessus, les N° 72,74 et 76 rue Petite Couture.
Dans ce dédale de cours pittoresques rien à priori, n’est antérieure au XVIII°, à part quelques éléments comme ce poteau cornier portant blason de l’Eglise de Lisieux, surmontant un petit cul-de-lampe du XV° siècle.
La rue Capitaine VIÉ était le prolongement de la Petite-Couture, devenue rue Porte de Bretagne après percement de la muraille au XVIII° siècle.
MONUMENTS:
Dominique Fournier. DRL
La Reue (manoir) : manoir de La Reue 1564 [SMC], manoir La Reue 1791 ES. — Ancien manoir autrefois situé rue Petite Couture (côté nord de la place de la République), sur l’Orbiquet.
Rosey (manoir) : manoir Rosey 1791 ES. — Ancien manoir autrefois situé rue Petite Couture (façade nord de la place de la République), ainsi appelé d’après un ancien propriétaire.
Sauvegrain (manoir) : manoir Sauvegrain 1759 CCCL, ~1770 LSL, Manoir Sauvegrain 1788 CCCL, 1790 PLE. — Manoir situé approximativement à l’angle de l’actuelle rue Petite Couture et de la place de la République, du côté de la médiathèque André Malraux; en 1685, il est ainsi localisé : un manoir, contenant une demi-acre, borné d’un côté la rivière [= l’Orbiquet], d’autre la rue des Coutures [= rue Petite Couture], d’un bout plusieurs et d’autre la rue pont Mortaigne [= Pont-Mortain] MC. En 1759, il se compose de “quinze boutiques ou chambres”, et rapporte 695 livres de rentes. Dans le manoir Sauve-grain se trouvait incluse une maison nommée la cour du Chapitre, propriété du Chapitre de Lisieux qui relevait de la Mense capitulaire.
☞Le nom de Sauvegrain représente celui d’un ancien propriétaire ou locataire SAUVEGRAIN. Nous n’en avons pas relevé de traces à Lisieux, mais ce nom est attesté anciennement en Normandie : cf. prebenda Rogerii Sauvegrain ~1370 PDE [chanoine à Évreux, E]; maistre Roger Saulvegrain 1560 JSG [tabellion à Bayeux, C]. — Ce nom de famille est issu d’un surnom médiéval Salvegrain ancien français salve grain, “garde grain, économise grain”; il évoque l’économie, voire l’avarice, ou encore la profession de meunier.
Note ShL – Outre ces maisons canoniales, le Chapitre en possédait plusieurs autres dans la ville. Citons le manoir Sauvegrain, sis dans la rue Petite-Couture, au fond d’une cour et touchant par ses dépendances à la rivière de l’Orbiquet [PIEL L.F.D]. Manoir Sauvegrain : « où, sans doute, le Chapitre conservait des grains des dixmes » [Moidrey Baron de.]
Calendre (manoir) : le manoir Calendre 1831 LP. — Ancien manoir composé de plusieurs corps de bâtiments, autrefois situé aux numéros 60 et 62 rue Petite Couture. Il appartenait au début du 19e siècle au sieur François-Philippe Bunel.
Le nom de Calendre pourrait représenter celui d’un ancien propriétaire, mais le patronyme n’est pas attesté à Lisieux, à notre connaissance. En tant qu’anthroponyme, il correspondrait au moyen français calandre, qui a désigné une machine de bois composée de deux cylindres, servant à presser et lustrer les étoffes, d’où un surnom de calandreur.
Cependant, il semble plus probable que l’on ait ici un surnom de maison (et non de personne) évoquant cette activité artisanale. On sait en effet que le quartier de la Petite Couture [→] était dès le Moyen Âge celui des froctiers (tisserands en laine), teliers (toiliers) et drapiers. On trouvait également dans ce quartier les tondeurs, lenneurs [lainiers], calendreurs, teinturiers, foulons, apprêteurs, tanneurs, etc. Or c’était précisément l’activité des occupants du manoir Calendre au début du 19e siècle : l’un des bâtiments est occupé en 1831 par un teinturier, le sieur Grosselin; un autre consiste au rez-de-chaussée en une boutique avec fourneaux, pour l’apprêt des frocs [LP du 20/12/1831, p. 432].
Dragon (manoir) : manoir Dragon 1791 ES. — Ancien manoir autrefois situé rue Petite Couture (façade nord de la place de la République), ainsi nommé d’après un ancien propriétaire, non identifié , à moins qu’il ne s’agisse d’une mauvaise graphie pour manoir du Dragon, peut-être d’après un détail architectural.
Note ShL : Darragon ? voir archives ShL ci-dessous.
Martel (manoir) : manoir Martel 1791 ES. — Ancien manoir autrefois situé rue Petite Couture (façade nord de la place de la République), ainsi nommé d’après un ancien propriétaire.
Mauduit (manoir) : manoir Mauduit 1791 ES. — Ancien manoir autrefois situé rue Petite Couture (façade nord de la place de la République), sans doute non loin du coin Mauduit [→]. Il doit son nom à celui de son propriétaire primitif.
Vigneron (manoir) : manoir Vigneron 1791 ES. — Ancien manoir autrefois situé rue Petite Couture (au n° 10 en 1915; actuelle façade nord de la place de la République), dans la cour Vigneron; à la suite de l’incendie de la plupart des bâtiments qui le composaient (1909), il fut démonté et transporté à Honfleur, où il est actuellement remonté. — Manoir ainsi nommé d’après un ancien propriétaire.
Saulnier (manoir) :
ENTREPRISES – COMMERCES:
Dominique Fournier. DRL
Agriculture (café de l’) : Café de l’Agriculture 1901 AAL 165a. — Ancien café autrefois situé 71 rue Petite Couture (actuelle rue de la République). Il était tenu en 1901 par le sieur Juquin. Cet établissement devient par la suite un commerce de vélos, tenu en 1921 par M. Lemétayer (qui en connaissait un rayon, comme aurait dit le sieur Raimbourg).
L’évocation de la classe agricole dans les enseignes de débits de boissons, d’hôtels et de restaurants est bien attestée en Normandie dès le 19e siècle. En ce qui concerne l’établissement lexovien, la motivation évidente en fut la proximité de l’ancien marché aux bestiaux.
Alcazar (l’) : (1) l’Alcazar Lexovien 1870 SL, Alcazar d’été 1876 ALPE, Alcazar ~1882 GEAL. — Jardin d’été (sorte de music hall) créé dans la rue Petite Couture primitive (= rue de la République) par le sieur Écolivet dans “l’habitation Bordeaux”. Il fut inauguré le 4 juin1870.
Cependant, l’appréciation du lexovien Armand Marie-Cardine dans son Guide des étrangers à Lisieux, publié vers 1882, est légèrement différente : Lisieux possède un assez bel Alcazar; il est situé rue Petite-Couture.
Aux lendemains des Bombardements:
ARCHEOLOGIES:
Fonds Famille COTTIN :
Notes rassemblées de 1989 à 1995 par Michel COTTIN.
– Rue Petite Couture, principalement rue Couture du Milieu, terre légère remplie de débris de poterie et beaucoup d’os et de terres rapportées.
Archives ShL:
– 1785 mars – Lisieux – Par devant Gabriel Daufresne, notaire, Louis-Nicolas Thillaye de Boisenval, écuyer , seigneur du Boullay, et Jacques-Louis-Hyppolite Thillaye du Boullay, son fils aîné, se portant forts pour M.Thillaye de Grieu, seigneur du Brèvedent et autres lieux, leur fils et frère, vendirent à François Le Rebours, négociant: un bâtiment sur le terrain de la rue Petite-Couture le long de la rivière, dans le Manoir Darragon. La vente de ces immeubles avait eu lieu moyennant 41.296 livres de prix principal.
FONDS 6F INVENTAIRES après décès.
1768 Inventaire de Romain de Bierre vivant perruquier à Lisieux demeurant paroisse Saint-Germain de Lisieux, rue petite Couture. = Arch. Shl. 6 F .
Dossier « Lieux », Lisieux :
1870-1879 : 24/03/1871 : rue Petite Couture.
12-12-1881 : 11 rue Petite Couture.
23-02-1893 : rue Petite Couture, magasin Parisse.
16-17 mars 1909 : Rue Petite Couture – courage du Capitaine Vié (lire les 2 feuilles).
Fonds Etienne DEVILLE Série 9 F.
– 9 FA – 5 – Lisieux
– 1588, Dimanche 24 juillet – Lisieux. Alleu entre Jehan Darragon, drapier à Lisieux et Pierre Le Roulx, charpentier pour la construction d’une maison en la petite Couture = Arch. SHL. 9 FB. Fonds Et. DEVILLE – 1 – LISIEUX – 3.19
– 24 2 – Petite Couture.
– 3F 25 1774-1777 – Lisieux, Rue Petite Couture : procédure terrain et maison.
Fonds Etienne Deville.
Carton n° 08 – C8/1
XIV – La Petite Couture (1464-1617) n° 27 et 28 (29 nov et 6 déc)
Carnets De Charles Vasseur.
FONDS 6F.
– 1768 – Inventaire de Romain de Bierre vivant perruquier à Lisieux demeurant paroisse Saint-Germain de Lisieux, rue petite Couture. = Arch. SHL. 6 F.
FONDS CAILLIAU 3F1 – 3F201
3F 25 1774-1777 – Lisieux, Rue Petite Couture : procédure terrain et maison.
FONDS COUREL.
3S3 – Hypothèque, 7 juillet 1821:
3S4 – 15 juin 1819, 16 juin 1819
3S5 – 3 septembre 1822, 4 janvier 1831
3S6 – 11 mars 1871, 24 juin 1849, 19 octobre 1813.
Notes d’histoire sur Lisieux et ses environs – Étienne Deville.
1464 (n. st.). – 12 février) – Martin Le Rat, de la paroisse de Coquainvilliers, vend à Me Jean Trotin, prêtre, avocat en court d’église, demeurant à Lisieux, une maison avec le terrain, sise paroisse Saint-Germain, en la petite Couture, jouxte d’un côté et d’un bout, led. achapteur, d’autre côté Jehan Duchêne et d’autre bout lad. Couture, moyennant 18 livres tournois.
– 1460 12 Juillet Jehan Lapie, demeurant à Cormeilles, vend à Me Jehan Trotin, prêtre, avocat en court d’église, une place et maison avec l’édifice dessus étant, sise paroisse St Germain, en la petite et grande Couture, moyennant 27 livres tournois.
– 1481. – 22 octobre. Jehan Mallart, drapier, bourgeois de Lisieux, vend à Jehan Mallart, son père, notaire en court d’église, un appentis ainsi qu’il se pour porte avec la Cour à ce comprise, de 11 perches de long et 13 de large, jouxte d’un côté une venelle tendant de la petite Couture à la rivière d’Orbiquet, d’autre côté et d’un bout led. vendeur, d’autre bout led. Mallart, notaire, moyennant 15 livres tournois.
– 1520. – 3 mai. Me Jehan Asselin, prêtre, vicaire en l’église cathédrale de Lisieux, baille à rente à Me Michel Morel, prêtre, demeurant à Lisieux, une maison, cour, et une petite maison oultre lad. cour, ainsi que le tout se pourporte, sis paroisse Saint-Germain, en la rue de la Petite-Couture, jouxte d’un côté led. Asselin, d’un bout lad. rue, et d’autre bout Me Robert Tragin. Il aura en outre le droit d’aller à la rivière par l’allée de l’autre maison qui demeure aud. Asselin. Ce bail est fait moyennant une rente de 60 sols tournois aux termes de Saint-Jean et Noël.
– 1525. – 13 Novembre – Jehan Chardey, du mestier de boullenger, demeurant paroisse St-Germain, baille et fieffe à rente à Laurens Delandemare, une maison, cour et pourpris, sis paroisse Saint-Germain, qui fut et appartint à Raoul Legalloys, en son vivant prêtre, jouxte d’un côté les hoirs de feu Loys Toustain et Guillaume Gosselin, charpentier, d’un bout la Grande Couture et, d’autre bout, la Petite Couture. Ce bail est fait moyennant cent sols tournois par an, en deux termes, Noël et Saint-Jean.
– 1528. – Mercredi 11 Septembre – Jehan Chardey, du métier de boulanger, bourgeois demeurant paroisse Saint Germain, vend à Perrine, veuve de deffunt Jehan De Rivière, bourgeoise dudit Lisieux une maison et héritage sis paroisse Saint-Germain, jouxte d’un côté les hoirs Regnault Dubois et les hoirs Guillaume Labbey, écuyer, en son vivant seigneur de Beaufy, et d’autre côté les hoirs Loys Toustain et Guillaume Gosselin, charpentier, d’un bout la Grant Couture et d’autre bout la Petite Couture, avec le droit de l’allée, moyennant quatre-vingt-dix livres tournois.
– 1522. – 6 mai. Jehan Fleury, de Courtonne-la-Meurdrac, baille et fieffe à rente à Guillaume Gosset, du métier de charpentier, demeurant paroisse Saint-Germain, tout et tel droit qu’il pouvait avoir sur une maison, cour et jardin qui fut et appartint à Denis Fleury, son oncle, sise en la Petite Couture, jouxte la rue de la Petite-Couture.
– 1524. – 15 juin. Noble homme Philippe Néel, sieur de Saint-Maclou, vend à Jehan Hesbert, du mestier de tisserand, demeurant paroisse Saint-Germain, une maison, cour et jardin avec les franchises, libertés, droitures, comme le touts e pourporte sis en cette ville de Lisieux, jouxte d’un côté led. vendeur à cause de la maison qui fut à feu Pierre Decourssery, en son vivant prêtre-curé du Chesne et d’autre côté Guillaume Labbey, escuier, sieur des Coqz, d’un bout la Petite Couture et d’autre bout la rivière d’Orbiquet, moyennant la somme de quatre-vingt-dix livres tournois.
– 1524. – 8 décembre. Guillaume Legrant, du mestier de menuisier, demeurant paroisse St-Jacques, bailles-en fieffe à rente à Thomas Mauvoisin, demeurant paroisse Saint-Germain, tout et tel droit lui appartenant en une maison, héritage et jardin étant devant lad. maison, sis paroisse Saint-Germain, jouxte d’un côté la rue de la Petite-Couture, d’un côté les hoirs Colin Mannepueu, d’un bout Me Jehan Pichot, prêtre et d’autre bout les hoirs Richard Jehan. Ce bail est fait par 12 sols 6 deniers tournois de rente par an, au terme de Noël.
– 1526. – 25 avril. Richard Trinité, bourgeois de Lisieux, baille et fieffe à rente à Nicolas Toustain, mercier, de la paroisse Saint-Germain, et à Jehanne, sa femme, une maison, cour et héritage situés et assis en lad. Paroisse Saint-Germain, sur la rue de la Petite-Couture, qui fut à Jacquet Bouillon, jouxte d’un côté la petite rivière de Jehan Piquenot, et d’un bout l’héritage qui fut Jehan Droulin et d’autre lad. Petite Couture, moyennant cent dix sols tournois par an, au terme de Saint-Jean. Témoins, Pierre Lesage et Martin Gaignepain, dit Lebourgeoys, de Lisieux.
– 1550 (n. st.). – samedi 2 avril. Martin Lemyre, écuyer, seigneur de la Pinterie, de la paroisse du Pin, vend et transporte à Me Philippe Desperroys, avocat de court laie, une place vide, sise en l’enclos de cette ville de Lisieux, en la Petite Couture, jouxte d’un côté les hoirs Thomas Lye, d’autre côté les hoirs Marc Flambart et d’autre bout la rue de la Petite-Couture, moyennant 33livres 10 sols tournois.
– 1533. – Mardi 3 juin. Guillaume Cosnard, du métier de drappier, bourgeois de Lisieux, vend à Me Michel Delafontaine, prêtre, chanoine de Lisieux, un jardin, jouxte d’un côté les hoirs Guillaume Labbey, écuyer, d’autre côté une cour commune entre les représentans le droit de la veuve Jehan Donyert et messire seigneur Robillart, prêtre, d’un bout led. chanoine eu lieu de Colas Esnault et d’autre bout la rivière ; avec une chambre de maison estant en la maison qui fut aud. Esnault, et de présent aud. chanoine, aboutant d’un côté aud. jardin, d’autre côté la Petite Couture, droicture d’aller et venir à lad. chambre par la vis et montée de lad. maison, meisme aussy une petite portion d’héritage sur quoy sieit ung petit appentis servant d’estable, jouxte d’un côté la rue du moulin à tan, d’autre côté lad. cour commune, d’un bout led. chanoine et d’autre bout led. Robillard, prêtre. La vente faite par 60 livres tournois.
– 1534. – Lundi 6 juillet. Guillaume Fontaine, seigneur de Crosseville, bourgeois de Lisieux, baille à fieffe à rente à Nicolas Esnault, du mestier de mesguychier, demeurant aud. Lisieux, une maison et l’héritage sur quoy elle siet, cour et jardin, droictures à ce appartenant, ainsy que le tout se pourporte, sis paroisse Saint-Germain sur la Petite Couture, d’autant que Me Michel Fontaine, prêtre, en avait acquis tant dud. Esnault que de Guillaume Cosnard jouxte, d’un côté, les hoirs Guillaume Labbé, écuyer ; d’autre côté, Messire Seigneur et Robillard et la rue du Moullin-à-Then en partie ; d’un bout la rivière d’Orbiquet et d’autre bout lad. Petite Couture, moyennant six livres tournois de rente par an au terme de Saint-Michel en septembre et les autres rentes que lad. maison, cour et jardin sont tenus faire.
– 1535. – Samedi 4 décembre. Jehan Baudel, de la paroisse de Saint-Hymer, vend à Robert Devillers, du mestier d’arbalettrier, demeurant à Lisieux une maison et l’héritage sur quoy elle siet avec portion d’une place vuide estant en derrière de lad. maison, sise en cette ville de Lisieux, paroisse Saint-Germain, avec franchises, libertés, droitures, jouxte, d’un côté la rue de la Petite-Couture ; d’autre côté Guillaume Gueuderon ; d’un bout, led. Baudel à cause de l’outre plus qui lui demeure de lad. place vuide, tendant à droite ligne à la rue de la Petite-Couture et d’autre bout tendant au Pont-Mortain. La vente faite par cent livres tournois.
– 1537. – (n. st.) Vendredi 9 Mars. Guillaume Leproux, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Germain, vend à Me Jehan Cauderon, prêtre, de la paroisse de Bourgeauville, une maison, cour et héritage, droitures, libertés et prééminences, sise en cette ville de Lisieux, paroisse Saint-Germain, en la Petite-Couture, jouxte, d’un côté Georget Pichot, d’autre côté Jehan Perrier ; d’un bout, lad. Petite-Couture et d’autre bout, la rivière d’Orbiquet, sauf et en ce nom compris le droit que ont les héritiers d’un surnommé Scelles en la foullerie étant sur lad. rivière, moyennant cinquante livres tournois.
– 1538. – Samedi 21 Décembre. Philippe Noel, écuyer, seigneur de Saint-Maclou, la Champaigne, vend à Jehan Paigne, ung manoir et maisons situé et assis en cette ville de Lisieux, paroisse Saint-Germain, en la rue de la Petite-Couture, d’un côté Thomas Huart, d’autre côté Guillaume Lefebvre, l’aîné, avocat de court laye, d’un bout la rivière d’Orbiquet et d’autre bout lad. rue de la Petite-Couture, moyennant cent livres tournois. Cette maison avait été baillée à ferme aud. Périer le 27 janvier 1535.
– 1543. – (n. st.) 23 mars. Jehan Périer, bourgeois de Lisieux, Guillaume et Loys, ses fils, vendent à messires Jehan Cauderon, prêtre, de la paroisse de Bourgeauville, ung manoir, maisons, court, droictures et allée à ce appartenant, sis paroisse Saint-Germain, sur la Petite-Couture, jouxte d’un côté les hoirs Guillaume Lefebvre l’aîné ; d’autre côté Thomas Huart ; d’autre bout la rivière d’Orbiquet et d’autre bout la rue de la Petite-Couture ; lequel manoir il avais acquis de Philippe Néel écuyer, seigneur de Saint-Maclou-la-Champaigne, le 28 décembre 1538, avec une autre maison et une place vide au même endroit, moyennant 220 livres tournois.
– 1543. – Mercredi 7 Novembre. Thomas Lye vend et transporte à Jehan Picquenot une maison et l’héritage sis en la rue de bas de la Petite-Couture, paroisse Saint-Germain, jouxte d’un côté lad. rue et d’autre côté par Hesbert, d’un bout Jehan Normant à cause de sa femme et d’autre bout led. Picquenot. La vente est faite par soixante livres tournois. Cet immeuble était grevé de rentes : 10 sols aux héritiers de deffunct Olivier Gouppil ; 15 sols à Olivier Mallet ; 4 sols à maistre Laurens Malart, avocat de cour laye et 20 deniers au ministre de l’Hôtel Dieu de Lisieux.
– 1544. – Lundi 19 Mai. Maistre Laurens Malart, avocat de cour laye, demeurant paroisse Saint-Germain, vend à Jehan Levavasseur, drappier, bourgeois de lad. paroisse, une portion de maison assise en la paroisse dud. Saint-Germain, avec les droitures et libertés, jouxte d’un côté une ruelle tendant de la Petite-Couture à la rivière d’Orbiquet, d’autre côté Pierre Lequeu, par acquisition de maistre Pierre Cocquerel l’aîné, d’un bout led. Levavasseur et les hoirs frères Guillaume Levesque et d’autre bout, les hoirs de défunt Denys Viret, moyennant 120 livres tournois.
– 1599. – 14 Mars. Henri Legendre, marchand bourgeois demeurant à Saint-Désir-de-Lisieux, vend à Jehan Piel, fils Robert demeurant au village du Mesnil-Asselin, une portion de maison consistant en un cellier, une chambre à chauffepied et le grenier dessus, sise en l’enclos de cette ville au bas de la Petite-Couture, tenue de la comté de Lisieux, moyennant 159livres tournois.
Témoins : Claude Legrand et Thomas Guerbette, tanneurs à Lisieux.
– 1606. – 24 Octobre. Me Jehan Mallet, licencié ès droits, sieur des Duaires, procureur fiscal au bail, liage vicomtal de Lisieux, demeurant paroisse Saint-Germain, vend à Eustache Macquerie, bourgeois de lad. paroisse, un corps de loyés à plusieurs à estre, avec l’allée et cour sis et assis dans l’enclos de la ville, rue de la Petite Couture dud. lieu, borné d’un bout, par la rivière, et d’autre bout, la rue, tenu de la comté de Lisieux en la faisance de 14 livres 12 sols de rente, moyennant 1500livres tournois.
Passé en la maison où pend pour enseigne le Point du Jour, en présence de Sidrac Hue et Pascal Morel bourgeois de Lisieux.
– 1614. – 2 Septembre. Philippe Benoit, menuisier, demeurant paroisse Saint-Germain, vend à Christophe Thomas, marchand drapier, demeurant en icelle paroisse, une portion de terre en jardin avec haies et murs, sise en icelle ville de Lisieux, jouxte d’un côté la rue de la Petite-Couture, d’un bout la rue de la Grande Couture, et d’autre, l’enclosage de la veuve Guillaume Droullin, tenue de la comté de Lisieux, par foi et hommage seulement, moyennant 42 livres tournois.
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