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FONTAINE LA SORET – 27




NOTES sur FONTAINE LA SORET – 27
Fontaine la Sorêt – Fontes la Sorel – Fontes Sorelli

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir
Lores de Gouvis – Fontaine la Sorel
Le Bec
Viollet le Duc V.p.176
Mémoires des Antiquaires Tome 23 p.45 n°271 et Tome XXVII p.125

Les noms des paroisses et des seigneurs
De Lambert, sieur d’Herbigny, maître des Requestes

Etat des Gentilshommes
Louis Enquetin, escuyer, sieur du Bois.

2 – Pièces Justificatives:

FONTAINE LA SORET – SAINT mARTIN.
Prieuré de ST-Lambert. rulgo de St-Eloy de Nassandres – Prieurs. J.-M. de Gauville – J.-H.-G de Gauville.

Recherche 1666
Paul Anquetin, renvoyé au conseil
Louis Beton, sieur de Fontaine la Soret, ancien noble
Pierre Beton ancien noble

Estat des Gentils Hommes et hommes vivants noblement et vers la même époque
Louis Anquetin, escuier, sieur du Bois.

Les fiefs dont se composait la mouvance de Fontaine la Sorêt étaient, dit-on, Tibouville, Periers, La Cambe, Boisnei et Rostes.
Le 1er de la maison de Tibouville est Roger de Tibouville, souscripteur d’une charte de Henri Ie en faveur de St Evroult en 113.
Robert de Tibouville était un des chevaliers baronnets de la province sous Philippe Auguste.
La terre de Fontaine la Sorêt sortit de cette maison par le mariage de Marie de Tibouville avec Jean de Carrouges, fameux par son duel avec Legrix en 1386. Marie de Tibouville faisait se résidence habituelle à Fontaine la Sorêt.
Robert de Carrouges étant mort sans enfants, sa succession fut partagée entre Robert, sire de Tibouville et seigneur de Fontaine la Sorêt et Guillaume de Tibouville. Judith, fille de ce dernier épousa successivement Guillaume de Candecotte et Henri de Gouvis, chevalier. Il y eut plusieurs seigneurs de Fontaines de ce nom et entre autres Bertrand et Lore de Gouvis.
A la fin du XVe siècle cette terre était rentrée dans la maison de Tibouville à la suite d’un procès avec Lore de Gouvis. Jeanne de Tilly, fille de Jean de Tibouville et femme de Jean IV, seigneur de Ferrières, était dans de Fontaine la Sorêt.
Françoise de Ferrières, sa petite fille porta Fontaine dans la maison d’Arces en 1507 d’où elle passa dans celles des Ursins et de Brienne-Conflans. Cette dernière la possédait encore à la fin du XVIIe siècle.
Il n’existe pas de vestiges de l’ancien château, celui actuel fut bâti peu de temps avant la révolution par M. d’Augny, fermier général.
1374, aveu de Raoul de Meullent, chevalier seigneur de Courceulles pour un ½ fief tenu du Roy et les moulins de Castillons, assis en la vallée de Fontaine la Sorêt.
1389, aveu de Louis de Meullent pour le même ; appelé le Fief de la Vallée.

Extrait des Registres de la Cour des Comptes de Rouen XVIIe siècle.
Sergenterie de Montfort – Fontaine la Soret
Contribuables 132
Louis de Beton, escuier, sieur de Fontaine la Soret est seigneur et patron des cures qui ont chacun moitié des dixines et 2 acres d’osmone et valent chacune 500 livres.
Ledit fief vaut 2000 livres.
Le fief et le prieuré de St Eloi, relevant du Bec et possédé par un moine vaut 500 livres.
Deux autres fiefs à Monsieur d’Herbigny à cause de la Rivière Thibouville, valent 1500 livres, 800 acres de terre dont 300 en commune pâture et prairies, l’autre tiers en bois et bruyères
La chronique du Bec mentionne à la date du 1er janvier 1691 la mort dans cette abbaye, de Pierre de Béton, écuyer, seigneur de Fontaine la Sorêt, âgé de 76 ans, ancien capitaine de la marine royale. Depuis 17 ans il était commensal de l’abbaye. (A. Le Prevost)

Histoire Généalogique
Fontaines la Sorelle entra dans la maison de Meullent par Agnès de Thibouville, dame de Fontaine la Sorel, fille de Robert de Thibouville, chevalier seigneur de Fontaine la Sorel, mariée à Raoul de Meullent II, baron de Courseulles, que l’on trouve à la bataille de Mons … en 1304, à celle du Duc de Normandie en 1339, à celle de Bouvine en 1340, d’où Raoul III, seigneur de Courseulles et Guillaume de Meullent, seigneur de Fontaine la Sorel, compris dans la liste des 300, tant chevaliers qu’écuyers, auxquels le Roy Jean pardonna d’avoir suivi le parti de Charles le Mauvais en 1360.
Raoul son frère qui précède porta aussi le titre de seigneur de Fontaine la Sorel 1375/1398.
– écartelé au 1e et 4, échiqueté d’or et de gueules au 2e et 3e de sable au lion d’argent la queue fourchée.

Mémoires de la Société des Antiquaires Tome 23 p.28
1er juin 1418 texte en latin

Mémoires de la Société des Antiquaires Tome 23 p.43
27 janvier 1419 texte en latin

Mémoires de la Société des Antiquaires Tome 23 p.105
29 août 1419 texte en latin

Personnat de St Martin de Fontaine la Sorêt

Léproserie de St Brice à Carsix ou Fontaine la Sorêt, réunie à l’hôpital de Bernay par arrêt du conseil du 24 janvier 1698 (Antiquaires de Normandie XVII p.167)
Léproserie de Fontaine la Sorêt ou Nassandre (Antiquaires de Normandie Tome XVII p0171)

Cimetière Mérovingien de la Chapelle St Eloi (Archives du Bibliophile de Claudin n°121 1871 p.10 art.309)

Lore de Gouvis, sieur de Fontaine la Sorel, vers 1055 : vairé d’argent et d’azur (La Chesnaye- Des Bois Tome VII p.350)

Ruines romaines à Fontaine le Sorêt découvertes en 1831 par M. Loisel, indiquées par M. Le Prevost p.46.

M. A. Le Prevost, dans ses Mémoires sur le département de l’Eure, parle de deux blasons de Fontaine la Sorêt, le 2e suivant lui est de Gouvis, famille qui posséda la terre.

La Rivière Thibouville
Voir Ferrières et Cheffreville 1562
Bulletin Monumental 1864 p.265
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome 23 p.28 n°186 ; p.105 n°659 ; et IIe partie p.2 col 2 art.9
Insinuations: Ecclésiastiques tome 9 p.50

Echiquier de Normandie p.265 – Récit de la reddition du château de Thibouville, reçue par le Duc de Clarence au nom du roi d’Angleterre.1417.

Dans une île formée par les deux bras de la rivière, se trouve une construction fort intéressante, qui bien que située sur la paroisse de Nassandres au point de vue territoriale, se trouve inséparablement liée, quant à l’histoire, avec Fontaine la Sorêt, c’est le château de la Rivière Thibouville, qui fut presque toujours dans les mains des seigneurs de Fontaine la Sorêt.
Tous les jours il disparaît quelque morceau de cette vieille enceinte historique, qui soutint le choc des Anglais et prit part à toutes les grandes luttes du moyen-âge. On s’occupe actuellement à enlever ce qui restait des anciens murs d’enceinte. Les bâtiments d’habitation sont nivelés et changés en prairie. Il ne reste plus debout que la chapelle.
Etait-ce réellement dans l’origine une chapelle ? Tout porte à le croire. D’abord elle est orientée, et les anciens du pays se rappellent d’y avoir vu célébrer le culte.
Sa construction remonte au commencement du XIIIe siècle. Elle appartient au style de transition. Elle se trouvait à l’angle nord-est de l’enceinte et a dû servir au système général de défense, ce qui peut servir à rendre moins étranges certaines particularités de sa construction.
Le côté nord, qui devait être exposé aux coups de l’ennemi, n’a pas conservé la trace d’une seule couverture ancienne.
On n’y voit que les formes de trois larges fenêtres ogivales, sans caractère, que j’attribue au XVIe siècle, et dans le bas une petite porte en anse de panier, à moulures prismatiques, si étroite, si peu élevée, que si on la voyait de l’intérieur on la prendrait plutôt pour une piscine.
Le chevet, informe, ne me paraît point primitif. Je pense que d’après le premier plan, il devait être à pans coupés. Le mur actuel ne me paraît que du XVIIe siècle ou tout au plus de la fin du XVIe siècle. On y voit la forme de fenêtres carrées, qui peut-être n’ont jamais été ouvertes, et au milieu d’une fenêtre ogivale comme celles que j’ai signalées au nord.
Le midi, placé à l’intérieur est resté bien mieux caractérisé. On y retrouve vers l’est une de ces ogives informes. Mais à côté figurent deux charmantes lancettes taillées dans le grison de la forme la plus pure, de la conservation la plus parfaite.
Au-dessous est une porte qui donnait accès dans une tribune, sans doute, au moyen d’un escalier de la même époque dont on voit encore les arcs de décharge sur un pan de mur resté à un bâtiment voisin.
Le pignon, à l’ouest, est très caractérisé. On y voit une série de trois belles lancettes se tenant l’une l’autre, que surmonte dans le triangle du pignon, une autre lancette en tout semblable. La porte était ogivale mais partagée en deux baies par un meneau central sous un tympan plein ; et ces deux baies sont si exiguës qu’on se demande comment un homme, même de taille moyenne, a pu y entrer autrement qu’en rampant ! Qu’est ce que cette originalité ?
Le gable est surmonté encore d’un petit clocheton en ardoise couvert en dôme anguleux, probablement du XVIIe siècle.
La construction, à part les angles et l’entourage des ouvertures qui sont en grison, se compose de silex noyé dans du mortier. On n’y voit point de traces de contrefort si ce n’est à l’angle sud-est où il en reste un arrachement. Probablement que le chevet seul, qui se trouvait baigné par les eaux, en avait.
Il faut que ce château ait été tout entier construit au XIIIe siècle, car de l’autre côté de la grande route, à la pointe de l’île, le moulin qui en dépendait, a conservé à son pignon, une lancette qui accuse la même main que celles de la chapelle.
On peut faire une remarque générale à l’occasion de toutes ces ogives, c’est que la plupart sont construites avec des clefs à la pointe, contrairement à l’usage général, et celles qui ont le joint à la pointe sont, au contraire l’exception.

Fontaine la Sorêt (Gadebled)
La Carogère château – St Eloi chapelle.
Poterie et tuiles romaines en grande quantité.
La nef et la tour de l’église offrent des parties curieuses dans le style roman du XIe siècle.
La Rivière Thibouville avait un château-fort qui se rendit en 1417 au duc de Clarence ; les Ligueurs le prirent en 1590, il eut encore quelque importance en 1593.
Le baron de Thibouville, poète et littérateur, y mourut en 1730.
Des murailles, dans la vallée, portant des traces de boulets, sont sans doute les restes de cette forteresse.
Le coteau, à gauche de la Risle, est occupé par un magnifique château moderne, bâti à la fin du siècle dernier.

3 – Archives ShL:

Carnets Charles Vasseur
Doyenné de BERNAY

Election de Bernay, sergenterie de Montfort
88 feux

Sous l’invocation de St Martin
Patronage: divisé en 3 portions
1ère portion XIVe :
XVIe dominus de Gouvyz
XVIIIe le seigneur
2e portion XIVe :
XVIe dominus de Gouviz
XVIIIe
3e portion XIVe : dominus de Tibouvilla
XVIe dominus de Gouviz
XVIIIe :

Curé:
Cellot 1760/1787

Leprosaria de Fontibus Sorelle – Patron les habitants

La chapelle de la léproserie de Fontaine-la-Sorêt, assise dans le doyenné de Bernay, paraîtrait être, suivant le pouillé de M. Le Prévost, la même que la chapelle St.Eloi, du prieuré de St.Lambert-de-Malassis, qui, à partir du XVI° siècle, a perdu son nom primitif pour prendre celui de St.-Eloi-du-petit-Nassandre.

ROTES – 27




NOTES sur ROTES – 27
Rôtes – de Rotis

Saint Léger de Rotes par rattachement avec St Léger du Boscdel en 1846

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir :
Reux
Hugues de Rotes voir St Hymer
Antiquaires de Normandie IV p.409
Fontaine la Soret
Delisle – Echiquier p.164 n°724 et p.287
Malbranche – Pénitents de Bernay p.77 art.3

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations:

Les noms des paroisses et des seigneurs
Monsieur de Lambert d’Herbigny, Maistre des Requestes.

3 – Archives ShL:

Carnets Charles Vasseur
Doyenné de BERNAY

Election de Bernay
65 feux

Sous le Patronage: de St Pierre

Patronage:
XIVe quidam miles de Caleto
XVIe dominus de Thibouvilla et Ferrariis
XVIIIe le seigneur

Curés:
Foulquier 1764/1774
Moulin1784/1787.

FOLLEVILLE – 27




NOTES sur FOLLEVILLE – 27
Folleville – Follevilla

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

Carnets Charles Vasseur
Doyenné de BERNAY

1 – Bibliographie:

voir :
Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie Tome 23 p.189 n°1060 et p.204 n°141
St Aubin de Scellon – Le Prevost

Almanach de 1787 p.101
Montres du Baillage d’Evreux p.44
Montfaut p.29
Recherche des nobles de Lisieux p.74
Basnage I p.339.
Artillerie du château de Folleville – Catalogue du Musée de Rouen 1868 p.123 n°68.

2 – Pièces Justificatives:

FOLLEVILLE –
Curés. Jq L.franc – C. Lefranc – H. Raymond
Vicaire. C. Lefranc –
Prêtre desservant. Jh Quesney
Patron. L’abbê du Bec.
Notables.— H. Frary

Insinuations:

Arrêts notables de la Cour de Parlement de Rouen, rendus au bénéfice de Maître Henry, Charles Hébert, avocat au même parlement, propriétaire de la noble sergenterie de Folleville, composée de trois branches (Recueil des Edits Tome VIII p.685 à 699)

Le Patronage: de Folleville appartenait à l’abbaye du Bec.
En 1319 Guillaume Lourbon se désiste de ses prétentions au Patronage:
En 1483 désistement semblable de la part de noble homme Gilles de la Haye, seigneur de Cantelou.
En 1486 Richard de Mortainville du Mertainville, seigneur du Bosc-Raoul, se départ ( ?) du droit de dîme sur certains héritages à Folleville, après avoir vu les titres des Religieux.
En 1497, les religieux demandent que la Patronage: et 6 acres de terre soient extraits de la cédule du décret du fief, terre et seigneurie du Bosc Raoul assis audit lieu de Folleville (le Prevost).

Recherche de 1666
Adrian le Veillan, régent au conseil
André le Vellan, régent au conseil

3 – Archives ShL:

Carnets Charles Vasseur
Doyenné de BERNAY

Chef lieu de sergenterie, Election de Lisieux
81 feux

Sous l’invocation de Notre Dame
Patronage:
XIVe abbas de Becco
XVIe et XVIIIe :

Curés:
Le Franc 1764
Le Franc 1773/1787

Chapelle en l’église de Folleville
Patron le plus proche du fondateur

MALOUY – 27



NOTES sur MALOUY – 27

Malouy – Malouis – Maloe – Malo auditu – Mallogne- Maie Oyen. –
Malus Auditus. Malouy.

DICTIONNAIRE TOPOGRAPHIQUE DU DÉPARTEMENT DE L’EURE
COMPRENANT LES NOMS DE LIEU ANCIENS ET MODERNES
MALOUY commune du canton de Bernay;
fief relev. du duché de Broglie.
Mallogioe, 102 5 (ch. de Richard II).
Maloe, 1180 (M. R.). — Malus Auditus, 1229;
Mah Oyen, 1260 (cart. de Saint-Wandrille).
Maloei, Malogium (Neustria pia).
Maloia (gr. cart. de Jumiéges).
Mallouy, v. 1610 (aveu de Charlotte des Ursins).

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

voir :
Montres du Bailage d’Evreux
Chevillard
D’Hozier 444
Bernay – Le Prevost
Exposition d’ Evreux p.52
Ferrières
Formeville II p.97.

2 – Pièces Justificatives:

MALOUY
Le 2 octobre 1673, à Bernay, devait les tabellions de la vicomté de Montreuil, furent présents Georges Dutertre, escuier, sieur de la Morandière, Mallouy, Le Rossey et le Moullin-Noël, et noble dame Marie-Anne Néel, son épouse, demeurant en la paroisse de Tourcqueville en Cotentin et présentement en sa terre de Mallouy lesquels, portés de dévotion pour obtenir la miséricorde de Dieu, satisfaire à sa justice pour la peine de leurs fautes et de celles de leurs amis vivants et trépassés, ont volontairement et libéralement donné au trésor et fabrique de la dite paroisse de Mallouy, le dit seigneur de la Morandière la somme de 50 livres tournois de rente par chacun an, et la dite dame son épouse la somme de 100 livres tournois de rente. Et a été la dite fondation faite à condition que par un chapelain nommé et toujours choisi par les seigneurs de Mallouy il sera dit et célébré quatre messes chaque semaine. Elles serviront de premières messes aux dimanches et fêtes pour les paroissiens. Le dit chapelain aura seul et à son profit les dites 150 livres de rente sans que la fabrique en puisse rien retenir, parce qu’il sera obligé de tenir Escolle et « de monstrer gratis aux enfants de lad. paroisse; que s’il y envient d’autres lieux, Ledit prestre en pourra prendre rétribution raisonnable, et fera le catéchisme tous les dimanches et festes de l’année. Déclarant ledit seigneur de Mallouy que comme il fait la présente fondation en principale considération et satisfaction des torts et dommages qu’il peut avoir faits aux particulièrs pendant qu’il était dans les armées au service du roi et dont il ne peut reconnaître le détail en particulier, son intention est que les âmes des dits particuliers qui auront souffert l’action aient les premiers et principaux mérites du saint sacrifice qui sera offert par le dit sieur chapelain et prières par lui-dites.

86. — Le 2 mai 1781, la nomination à la cure de St-Pierre de Malouy appartenant, de droit alternatif, aux seigneurs du lieu, noble dame Cécile-Thérèse-Elisabeth Ledanois, veuve douairière et usufruitière de Mesre. Robert Jouvin, Esc., seigr. et patron alternatif de Malouy, cons. du roy, greffier en chef aux requêtes du Palais à Rouen, lad. dame demeurant à Rouen, rue des Maillots, parr. St.Patrice, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M. Gilles-François-Benoist de Corday, pbre, dernier titulaire, la personne de M. François Houssaye, pbre du diocèse de Lx et vicaire de St-Léger-sur-Bonneville. Donné à Rouen en la maison de lad. dame.
Le 15 mai 1781, le seigr. évêque donne aud. Sr. Houssaye la collation dud. bénéfice.
Le 2l mai 1781, le Sr. Houssaye prend possession de la cure de Malouy. en présence de plusieurs habitants de la parr.
M. Houssaye, originaire de Boissy, prêta le serment schismatique en 1701. Agée alors de
44 ans, il resta cure institutionnel de Milouy. En l’an II. il se retira à Benay ou il passé
toute la révolution y touchant la pension des prêtres assermentés. Aprés le concordat il rétracta ses serments et l’évêque d’Evreux lui rendit sa cure de Malouy. Il y meurt le 28 Juillet 1831 l’âge de 85 ans. (Archives de l’Eure ).

27. — Le 17 févr. 1780, Pierre Quérey, marchand, demeurant à Bernay, pair. Ste-Croix, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, M.Jean-Baptiste-Augustin Quérey (1), acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une cour, nommée l’Enclos du presbytère, sise a Mallouy, près du chemin du village tendant à l’église du lieu. Elle est de plus garantie par M. Pierre- Nicolas Quérey, pbre, chapelain de l’hôpital général de Bernay, demeurant parr. N.-D. de la Couture, et autres cautions.

BAILLIAGE SECONDAIRE DE BERNAY.
De Bonnechose, Sgr de Malouy,
— de Pinterville.
— le marquis d’Hérenville. Darantot (d’Arantot), Sgr de Malouy,
— de Fumechon.

MALOUY.
235 habitants.
Avant la~Révolution, le clocher abritait 2 cloches celle épargnée porte cette inscription:
EN 1782 J’AI ÉTÉ BÉNIE PAR M.FRANÇOIS HOFSSAYE CURÉ DE CE LIEU ET MOMMEE MARIE LOUISE PAR Mr G F. DE BONNECHOSE ANCIEN CHEVEAU LÉGER DE LA HARDE ORDINAIRE DU ROY, CHEVr. SEIGr. DE LA BOULAYE SEIGNr. ET PATRON ALTERNATf DE St-PIERRE DE MALOUYS ET PAR NOBLE DAME M. L. E. V. D. DE HUDEBERT DAME DES LI6NERITZ ET DE GOUTIEER ÉPOUSE DE Mre F. A. H. DE BONNECHOSE CHEVr SEIGr CHATELAIN DE LA BOULAYE, LA VALLÉE, DES LOGES. ANCIEN OFFICIER AU REGT. DE POITOU. Mrs. LES DEPUTÉS LOUIS ET QUEREY, JOSEPH QUEREY TRÉSORIER EN CHARGE.

Ornements de cette cloche Un cartouche fleuronné renfermant la marque et !e nom du fondeur: Jean-Charles Cavilier; un caLvaire fleur delysé; les armoiries accolées du parrain et de la marraine.

Monsseigneur Robert d’Estouteville , chevalier , pour les fiefz de la Mote et Malouy. Il est prévost demourant à Paris.

Malouy. — 240 habitants, école, céréales, lins, fabrication de rubans, tissage de toiles.

Eglise de BERNAY. Les belles boiseries de la sacristie elles sont de l’époque de Louis XIV et proviennent de l’ancien château de Malouy (Eure).

Insinuations:

Malouy
On trouve dans Orderic Vital un Guillaume de Maloi, parmi les vassaux de Guillaume Pantoul en 1074.
Suit un texte en latin

Les noms des seigneurs et des paroisses
Jean Carrey, sieur de Gauville

Etat des Gentilshommes
La damoiselle de la Morandière, dame dudit lieu
Jean Escallard, escuyer, garde de la porte du Roy, vétéran
La veuve de M. Louis Escalard, vivant élu

MALOUY – Saint Pierre.
Curés. G.-F.-B. de Corday – F. Houssaye.
Vicaire. N.-A. Réville
Patronage alternatif entre les seigneurs du lieu. C-T-F. Ledanois Vve Jouvin.

Recherche de 1666
Jacques et Alexandre du Tertre seigneur de Mallouy, anciens nobles, issus de Jacques, ennobli en 1386 : de gueules au chevron écoté et brisé d’argent, accompagne de 3 colombes d’or.
(Chevillard – S.Allais)

L’enclos du château borne le cimetière. Je n’ai pu l’approcher, je n’en ai vu que les couvertures d’ardoise, dont celle d’un gros pavillon est très aiguë. Cette partie pourrait remonter au XVIe ou XVIIe siècle.
Le reste m’a semblé moins ancien.
Il appartient à Madame Prétavoine de Bernay.

3 – Archives ShL:

Carnets Charles Vasseur
Doyenné de BERNAY

Election et sergenterie de Bernay
44 feux

Sous l’invocation de St Pierre

Patronage:
XIVe Abbatissa de Pratellis
XVIe
XVIIIe le seigneur alternativement

Curés:
De Cordey 1764/1774
Houssaye 1781/1787
Déclaration de 1751 –
Patron : MMs Gervais et de Paix de Cœur, héritiers de Messire François de Carrey, seigneur de Goville
L’abbé de Bernay et le curé partageaient les dîmes
Curé :
Robert, Charles Pinel.