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SAINT EUGENE

Note sur SAINT EUGENE.

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La commune de Saint-Eugène  est rattachée à celle de FORMENTIN par Décret du 12 novembre 1868.

Archives du Calvados .
Saint-Eugène (Calvados ; jusqu’en 1868)
Histoire administrative : Saint-Eugène est réuni à la commune de Formentin par le décret du 12 novembre 1868.
TA Formentin (Calvados)
Saint- Eugène. (2 reg., 70, 76 fol.)
Délibérations du commun. 1673-1727 – Délibérations municipales. 1er septembre 1793 – 10 frimaire an IV (Reg., 125 fol.)
Reprise des délibérations : 30 fructidor an VIII.
ÉTAT-CIVIL () : Saint-Eugène. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis1636. Lacune: 1775.
IMPOSITIONS : Audiences de contrats et délibérations du commun. 1636-1673.
Saint-Eugène. Déclarations des biens et revenus des habitants (pour la taille et le dixième). 1709-1740 (Reg., 17 fol. et 3 p.)
CULTES : Saint-Eugène. Comptes du trésor. 1577, 1601-1727 (2 reg.. 65, 87 fol. et 1 p.) Titre de pension constituée sur les bénéfices de Formentin et Saint-Eugène. 1603 (1 p.)
Lacune des comptes : 1671-1672 ?
Voir aux Archives du Calvados des actes de catholicité de Saint- Eugène. 1679 (SérieG, Saint-Eugène, cah.)

Lieux-dits de SAINT EUGENE:
Château-Gaillard (LE), Maison – Cour-Marion (LA), h. – Forge-Boutron (LA), h. – Friche-aux-Héroult (Le), h. – Haie-de-Buis (LA), h. – Lieu-Petit (Le), h. – Tourailles (LES), h. – Tremblaye (LA), h. – Val-Ribout (LE), h. –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie.

Jacques Henry, L’église de Saint-Eugène – commune de Formentin, Calvados.

2 – Pièces Justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
St.-Eugène, ecclesia Sancti Eugenii.
L’église de St.-Eugène est supprimée et réunie à Formentin.
Le choeur est flanqué, du côté du nord, par trois contreforts qui paraissent du XIIIe. siècle. L’église remonterait donc à cette époque, pour quelques-unes de ses parties; mais ici comme ailleurs on a modifié, à diverses reprises, l’édifice primitif par des reconstructions. Ainsi, dans la nef, on voit encore, au nord, une petite lancette qui peut remonter au XIIIe. siècle, et une lancette pareille en regard du côté du sud; puis viennent trois fenêtres ogivales surbaissées dans le style du XVI. ou plutôt encore du XVII. siècle. La façade occidentale paraît du XVIIe. siècle, quoiqu’elle soit garnie de contreforts. Un porche existe sur la barrière du cimetière et l’on voit un if dans cette enceinte.
Le maître-autel est du XVIII. siècle. Le choeur est séparé de la nef par un arc accompagné de deux autels du XVIIe. siècle, dont les retables sont découpés à jour (Notes de M. Bouet).
L’église est sous l’invocation du saint dont elle a pris le nom. Le seigneur du Fournet nommait à la cure au XIVe. siècle ; au XVIIIe., le chapitre de Lisieux était en possession de ce privilège. On comptait 132 habitants à St.-Eugène dans la première moitié du siècle dernier. M. de Mottevilleen était alors seigneur.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

335. -Le 22 avril 1680, Pierre Mioque, fils de Pierre et de Marguerite Paris, de la parr. Ste Eugénie (St-Eugène), reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

154. – Le 31 août 1694, Me Jean Béquet, pbrë, curé de la parr. de Ste Eugénie (1), bachelier en théologie, cy-devant promoteur de l’évêché de Lx. ayant fondé en son église, le 26 nov. 1687, une confrérie du St-Sacrement, donne au trésor de lad. église la somme de treize livres de rente pour faire célébrer une messe le troisième dimanche de chaque mois et le jeudi du St-Sacrement. Cette rente est hypothéquée sur une terre nommée la « Cousture Bequet » sise en la parr, de St-Désir de Lx.
Le 15 juin 1692, led. sr Bequet avait « fondé quatre sermons pour inspirer la révérence du St-Sacrement, » et un salut solennel tous les soirs de l’octave du Très-Saint Sacrement.
(1) Aujourd’hui St- Eugène, réuni à Formentin.

400. – Le 29 décembre 1696, Jacques Seney, fils de Jean, et d’Anne Vimont, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

203. – Le 20 sept. 1698 , Me Jacques Seney , acolyte de St-Germain de Lx, reçoit le sous-diaconat. Le 19 sept. 1699, il est ordonné diacre.

65. – Le 24 sept. 1701, Me Jacques Seney, sous-diacre de St-Germain de Lx, est ordonné diacre.

340. – Le 4 oct. 1704, la nomination à la cure de Ste Eugénie (St-Eugène) appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Me Jacques de Setz, pbrë, chanoine de semaine lors de la mort de Me Jean Becquet, pbrë, dernier titulaire, décédé la dernière semaine de septembre, nomme a cette cure la personne de Me Jacques Seney, pbrë de Lx.
Le 11 oct. 1704, le seigr évêque donne aud. sr Seney la collation dud. bénéfice.

356. – Le 15 oct. 1704, M6 Jacques Seney, pbfë, pourvu de la cure de « Ste Eugène », prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Pierre Yve, pbfë, desservant lad. parr. « de Ste Eugénie » (sic), et autres témoins.

330. – Le 2 avril 1706, Robert Miocque, fils de Pierre et de Marguerie Rebout, de la parr. de Ste Eugénie (St-Eugène), reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

559. – Le 11 août 1707,, Jacques Miocque, fils de Pierre, de la parr, de Ste Eugénie, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Robert Miocque, «écolier, ayant fait son cours de philosophie au collège de Lx, » afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

547. – Le 24 sept. 1707, furent ordonnés sous-diacres :
Me Robert Miocque, acolyte de la parr, de Ste Eugénie (St-Eugène).

Curés. – J. Béquet – Jacques Seney.
Clercs.- P. Mioque – R. Mioque.
Patron. – Le chanoine de semaine en la Cathédrale. – J. de Setz.

487. – Le 7 avril 1708, Pierre Guillemin, fils de Pierre et de Catherine Lecomte, de la parr, de Ste Eugénie (St-Eugène), reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

224. – Le 22 sept. 1708, Me Robert Miocque, sous-diacre de St-Eugène, est ordonné diacre par Mgr Jacques de Matignon, ancien évêque de Condom.

43. – Le 14 mars 1709, Me Pierre Guillemin, demeurant à Ste Eugénie (St-Eugène), constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre Guillemin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. – A ce contrat furent présents Henry de Coeùret, Escr, sr de Colombiers, demeurant en la parr, des Groselliers, et Jean-Auguste Guillemin, demeurant à Tourgéville, l’un des gardes de Monsgr le duc d’Orléans.

487. – Le 7 avril 1708, Pierre Guillemin, fils de Pierre et de Catherine Lecomte, de la parr, de Ste Eugénie (St-Eugène), reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

458. – Le 27 mai 1713, vu l’attestation du sr Lebienvenu, curé de la Roque-Baignard, et du sr Seney, curé de Ste Eugène (sic), dispense de bans pour le mariage entre Robert Hain, fils de feu Guillaume et de Marguerite Bloche, de la par?, de Ste Eugène, d’une part, et damlle Catherine de Malfilastre, fille de Pierre et de damlle Françoise Lecavellier, de là parr, de la Roque-Baignard. – Ce mariage ne se fit qu’avec beaucoup de difficultés. Jacques de Malfilastre, frère de la future, et plusieurs autres avaient mis des oppositions qui furent jugées « frivolles » par la sentence de l’officialité.

315. – Le 19 fév. 1715, vu l’attestation du sr Seney, curé de St-Eugène, et du sr Guillemine, vicaire de Bonnebosq, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Ollivier et Charlotte Lys.

Curé. – (J.) Seney.
Clercs. – P. Guillemin – R. Mioque.
Notables. – G. Hain – R. Hain.

194. – Le 26 août 1726, Marie Delafosse, veuve de François Bloche, demeurant à St-Eugène, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me François Bloche, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

1392. – Le 4 mai 1733, la nomination à la cure de « Ste Eugène » (St-Eugène), appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Mre Gallois Eudes, pbre, chanoine prébende des Loges, se trouvant chanoine de semaine, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M6 Jacques Seney, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Duval, pbrë de ce diocèse, gradué en l’Université de Caen.
Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Duval la collation dud. bénéfice.
Le 1 er juin 1733, le sr Duval prend possession de la cure de Ste-Eugène, en présence de Me Jean-Jacques Lechevalier, pbrë, curé d’Auvillers et doyen de Beuvron ; Me Jean-Baptiste Lesueur, pbre, desservant la parr.
de Ste Eugène, et autres témoins.

60. – Le 21 août 1741, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Jacques Le Boursier, Me chirurgien royal juré à St-Turpin, bourgeois de Falaise, demeurant à St-Pierre-sur-Dives, d’une part, et dlle Marie-Aulne de Clinchamps, fille de feu Mesre Jean-Baptiste de Clinchamps, Escr, et de damlle Hyacinthe de Bouquetot, de la parr, de Ste Eugène.

Curés. – Jq Seney – Jq Duval.
Prêtre desservant. – J.-B. Lesueur.
Clerc. – F. Bloche.
Patron. – Le chanoine de semaine. – G. Eudes.
Seigneurs. – J.-J. Le Boursier.

124. – Le 12 août 1761, la nomination à la cure de St-Eugène appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Mre François d’Hercourt, pbfë, chanoine prébende de Lieurey, 2e portion, se trouvant chanoine de semaine, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jacques Duval, dernier titulaire, décédé le 10 du présent mois, la personne de Me Jacques-Augustin-Nicolas Le Danois, pbrë de ce diocèse.
Le même jour, M. de Cheylus donne aud. sr Le Danois la collation dud. bénéfice.
Le 13 août 1761, le sr Le Danois (1) prend possession de la cure de Ste-Eugène (2 et 2a), en présence de Jean Mioque, trésorier de lad. église, et autres témoins.
(1) En 1791, M. Le Danois venait de mourir n’était pas remplacé quand on demanda le serment constitutionnel. M. Jacques-Michel Asse qui desservait alors la paroisse, refusa de le prêter. Il fui destitué et partit pour l’exil, comme nous l’indiqueront plus loin..(Archives du Calvados).
(2) Au commencement de la Révolution, le curé de St-Eugène mourut et ne fut pas remplacé.
Mr Asse fut désigné pour desservir provisoirement la paroisse. On lui demanda de prêter le serment à la Constitution civile ; il refusa de le prêter sans restriction et fut destitué. En 1792 il partit pour l’exil et se dirigea sur Londres. Il mourut à Winchester le 17 décembre 1793, à l’âge de 38 ans. (Archives du Calvados. – Nécrologe anglais de la Biblioth. du Chapitre de Lx.)
(2a) L’acte île nomination porte St-Eugène et le procès verbal de prise de possession écrit « Ste-Eugène », suivant l’ancien usage. Dans le principe on disait « Ste Eugénie. ».

Curés. – Jq Duval – J.-A.-N. Ledanois. Patron. – Le chanoine de semaine en la Cathédrale. – F. d’Hercourt.
Notables. – G. Coypel – Jn. Mioque.

Nobles ou Vivant Noblement à Pont-L’evesque – Par Henry LE COURT.
Robert Le Court, Esc, Sr des Tourailles, paroisse de St-Eugène, épousa Anne Le Barbier.

Le Régime De La Liberté Des Cultes Dans Le Département Du Calvados Pendant La Première Séparation
(1795-1802) – Raoul Patry.

On ne compte plus dans le Calvados les infractions aux lois sur les cultes : dans le cimetière de Saint-Eugène, canton de Bonnebosq, un placard, fixé à la croix qui vient d’être replantée, est une véritable invitation à l’assassinat du premier Consul : « Arbre sacré qu’un sinistre pouvoir avait lâchement abattu, relève-toi et sur les ruines odieuses de la république, sois l’effroi de l’artisan actuel de la misère publique.
A Saint-Eugène, le maire et les adjoints invitent les habitants à contribuer au paiement et au logement du prêtre réfractaire, qu’ils ont appelé pour exercer les cérémonies religieuses et qui n’a pas fait la promesse.

3 – Archives ShL.

BULLETIN N° 92


Sommaire du numéro 92 – Deuxième semestre 2021.

– Nos amis ont publié
– Nos prochaines activités.

  • Société historique de Lisieux – Assemblée Générale – 3 juillet 2021
  • – Résultats du diagnostic archéologique effectué de l’Avenue Victor Hugo jusqu’à l’église Saint-Jacques à Lisieux. (Calvados)
    Lydia Guérin.
  • – La vie de la commune de Moyaux durant la Révolution (1789 -1795).
    Alain Corblin.
  • – Notes pour servir l’histoire des orgues de l’ancienne église Saint-Jacques de Lisieux.
    Etienne Delahaye.
  • – Une approche de la ville de Lisieux.
    Christian Carle.
  • – Le peintre Steel : de Tourcoing à Lisieux, le cheminement d’une vie.
    Emmanuel Ruault.
  • – La saga des Bières Pousset (1879-1978) de Paris à Touques et d’Alphonse Allais à Marcel Proust.
    Benoît Noël.
  • -Saint-Martin-de-Bienfaite-La-Cressonnière – Le 6 juillet 1944 – Perte du Typhoon MN 766 – 257Sq et de son pilote.
    Mémoire de Jean-Claude Janvier.
    Patrick Bossard.

Ouvrage à retirer:
Le Mercredi de 15h00 à 18h00 au siège de la
Société Historique de Lisieux
1, rue Paul Banaston
Tour Saint Laurent
14100 Lisieux
17 euros.

Pour l’acheter :

  • Librairie « Les Grands chemins » Place de la République – Lisieux.
  • Maison de la Presse Rue Pont Mortain – Lisieux.
  • Sur commande à l’adresse Email: deshayes.daniel14@gmail.com

Règlement par chèque à l’ordre de « Société historique de Lisieux »
22,70 € (soit 17 € + 5,70 € pour frais d’envoi).
Envoi après réception de Chèque à l’ordre de : Société historique de Lisieux

CAUDEMUCHE


NOTES sur: Le CAUDEMUCHE

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Caudemuche réuni à <ahref= »http: www.societehistoriquedelisieux.fr= » » ?p= »7160″ »>CRESSEVEUILLE le 18 août 1827</ahref= »http:>

Archives du Calvados.Le Caudemuche (Calvados; jusqu’en 1827)Histoire administrative: La commune est réunie à Cresseveuille par l’ordonnance du 15 août 1827.EP
ADMINISTRATION GÉNÉRALE : Caudemuche.Néant, dès l’inventaire arrêté le 28 juillet 1860.
Caudemuche. Baptèmes, mariages et sépultures . depuisseptembre 1653 .Délibérations du commun. 1653-1682 et passim, 1700-1750.Mandements de l’évêque et du chapitre.

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – H. de FormevilleDuquel
fief de Dozulley relève :Le fief de Caudemuche, 8° defief assis en la paroisse de: Caudemuche, possédé par Henry de Cavelande, Ecuyer.
Par. de Saint-Martin,patr. le seigneur du lieu.Dioc. de Lisieux,doy. de Beuvron.Génér. de Rouen,élect. de Pont-l’Evêque,sergent: de Beuvron.
Fief de Robehomme, 1234 (lib. rub. Troarn. p. 117), fief de la vicomté d’Auge ressortissant à la sergenterie de Beuvron.Huitième de fief relevant de la seigneurie de Dozulé, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).
– Sous l’invocation de Saint Martin- Vicomté d’Auge en Normandie – Aveu de l’an 1395- Curé:Ferey (1749-1787)

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie.
Néant

2 – Pièces Justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONTLe Caudemuche, Caudemuche, Calida Mucia.Au fond d’une vallée parallèle à la précédente, vers l’ouest, se trouvait la paroisse du Caudemuche réunie à Cresseveuille. L’église de Caudemuche a été démolie il y a plus de vingt ans : je l’avais aperçue en 1825, et alors elle ne me parut guère intéressante : c’était une église avec une tour en bois, couronnée d’une petite flèche couverte en ardoise. Elle était sous l’invocation de saint Martin et à la nomination du seigneur du lieu, qui était, au XIV°. siècle, un Robert Normant, d’après le Pouillé. On y comptait 2 feux privilégiés et 14 feux taillables; elle faisait partie de la sergenterie de Pont-l’évêque.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux
467. – Le 13 mars 1705, la nomination à la cure de St-Martin de Caudemuche, doyenné de Beuvron, appartenant au seigr du lieu, Mesre Georges de Cavelande, chevr, seigr et patron de Cresseveulle, Caudemuche et autres lieux, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me François Girard, pbre, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Noncher, pbre de ce diocèse. Fait en présence de Me Jean Jouen, pbfë, curé de Danestal, doyen rural de Beuvron. Le 18 mai 1705, le seigr évêque donne aud. sr Noncher la collation dud. bénéfice. Le 20 mai 1705, le sr Noncher prend possession de la cure de Caudemuche, en présence de Me Jean Jouen, curé de Danestal, doyen rural de Beuvron ; Me François Hémery, pbfë, desservant lad. parr. de Caudemuche; Thomas Colleville, « Me d’escholle de lad. parr. », et autres témoins.
Curés. – F. Girard – J. Noncher. Prêtre desservant. – P. Hémérj. Patron. Le seigneur du lieu. -G. de Cavelande. Maître d’école. – T. Colleville.

510. – Le 8 nov. 1718, vu l’attestation du sr Hamel, curé de Beuvron, et du sr Nonçher, curé de Caudemuche, dispense de bans pour le mariage entre Antoine de Jaza (?), Escr, sr de St-Julien, fils de feu Jean de Jaza, Escr, sr de St-Pair, et de damlle Lucie Thevrenin (?), de la parr, de Beuvron, d’une part, et damlle Marie Le Breton, fille de feu Jean Le Breton, Escr, sr du Moutier, et de damlle Françoise Le Gouez, de lad. parr, de Caudemuche.
Curé. – (J.) Xoncher; Seigneur. – J. Le Breton du Moutier.

52 – Le 4 mars 1735, Me Louis Senoze, contrôleur, demeurant à Caudemuche, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Louis Senoze, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

360. – Le 21 fév. 1737, Antoine Turgis, demeurant à St-Léger-du-Bosc, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Antoine Turgis, acolyte de lad. pair., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait à Caudemuche, en présence de Me Jacques Noncher, pbre, curé de lad. pair., et par le sr Jean Noncher, demeurant aud. lieu.

50. – Le 20 juillet 1741 , Me Jean-Baptiste Gondouin, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Caen, pourvu, en sa qualité de gradué, de là cure de N.-D. de Cresseveulle, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Jean Chauhou, pbrë, desservant lad. cure, Me Antoine Turgis, pbrë, desservant à Caudemuche, et autres témoins.

207. – Le 25 janv. 1742, la nomination à la cure de St-Martin de Caudemuche appartenant au seigr du lieu, Mesre Jean-Georges de Cavelande, seigr et patron de Caudemuche, Cresseveulle, du Bellay et autres lieux, conser du roy, maître ordinaire en la cour des Comptes et Finances de Normandie, demeurant à Rouen, rue des Jacobins, parr. St-Sauveur, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jacques Noncher, pbrë, décédé le 10 novembre dernier, la personne de Me Michel Senoze, acolyte du diocèse de Lx. Fait et passé à Rouen en lad. demeure dud. seigr. Cet acte fut retiré du bureau des Insinuations par Me Senoze, curé des Authieux ; mais il ne fut pas donné suite à cette nomination, ainsi que le prouve l’acte suivant.
Le 24 avril 1742, led. seig. de Cavelande nomme à lad. cure de Caudemuche, vacante par la mort de Me Jacques Noncher, la personne de Me Antoine Turgis, pbrë de la parr de St-Léger-du-Bosc, diocèse de Lx. Fait et passé à Rouen. Le 30 avril 1742, le seigr évêque donne aud. sr Turgis la collation dud. bénéfice. Le même jour, le sr Turgis prend possession de la cure de Caudemuche, en présence de Me Louis Senoze contrôleur des titres en la vicomte d’Auge; Jean-Baptiste Férey, ancien tabellion, demeurant tous deux en lad. parr., et autres témoins.

308. – Le 23 août 1742, Me Louis Senoze, contrôleur des titres au bureau de Beuvron, demeurant à Caudemuche, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Michel Senoze, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Jacques Le Carpentier, avocat au parlement de Rouen et demeurant en lad. ville, et Me François Pierre, tabellion royal, demeurant à Dozulé. Fait et passé à Dozulé. Dans cet acte led. sr acolyte est représenté par Jean-Georges Senoze, son frère, demeurant à Cresseveulle.

97. – Le 9 févr. 1744, Arnoult Turgis, marchand, demeurant à Annebaut, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Le Pec, acolyte de la parr, de Danestal, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Guillaume Le Pec, oncle paternel dud acolyte, demeurant à Caudemuche, et Charles Vallée, son oncle maternel, demeurant à Bonnebosc.
Curés. – J. Noncher – M. Senoze – A. Turgis. Prêtres de la paroisse, – L. Senoze – A. Turgis.

163. – Le 7 août 1749, la nomination à la cure de St-Martin de Caudemuche appartenant au seigr du lieu, Mesre Jean-Georges de Cavelande, seigr et patron de Caudemuche, Cresseveulle, du Boulay et autres lieux, conser du roy, maître ordinaire en sa Cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie et maire de la ville de Rouen, y demeurant rue des Jacobins, parr. St-Sauveur, nomme à lad. cure de Caudemuche, vacante par la mort de Me Antoine Turgis, pbrë, dernier titulaire, décédé le 27 juillet dernier, la personne de Me Guillaume Féret, vicaire de Dozuley. Fait et passé à Rouen. Le 14 août 1749, le seigr évêque donne aud. sr Féret la collation dud. bénéfice.
Le 22 déc. 1749, le sr Féret (1) prend possession de la cure de Caudemuche, en présence de Me Jean-Baptiste Amiel, prieur de Dozuley ; Me Jean-Baptiste Gondouin, curé de Cresseveulle; Me Jacques-Pierre Nigault, pbrë, desservant lad. parr, de Caudemuche.
(1) Mr Féret, originaire de Caudemuche. gouverna celle paroisse jusqu’à la Révolution. En 1791, il refusa le serment schismatique et fut destitué. Il ne put se résoudre à quitter son pays. Il fut arrêté ; mais à cause de son grand âge, il ne fut pas déporté. On l’enferma à Caen, à la maison des Carmes. (Archives du Calvados et Liste de M. de Formigny.)
Curés. -A. Turgis – G. Féret. Prêtre desservant. – J.-P. Nigault. Patron. – Le seigneur du lieu. – J.-G. de Cavelande.

129. – Le 24 août 1781, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Le Mercher, feudiste et receveur de M. le comte de Brancas, fils de feu Michel et de Suzanne Bigain, originaire de la parr, de Dampierre, diocèse de Rouen , et demeurant en la pair, de Dozulé, d’une part, et dlle Marie-Anne-Thérèse Pongnon, fille d’Antoine et de Marie-Louise-Thérèse Marguerite, originaire de la parr. de Douville et demeurant en celle de Caudemuche

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie. – 222. Jacques le Breton a fourni en la parroisse de Caudemuche. La veuve de Raoul le Breton, Jean le Breton, Jacques et maître Jean , ses fils, ont dit être issus de Guillaume le Breton, leur ayeul, anobli par la charte des francs -fiefs, à cause du fief du dit lieu de Caudemuche , pour 20 liv. tournois par lui payées, joûte la quittance signée Montfaut, et, pour fournir leur descente , ils ont produit plusieurs lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe. Le procureur du Roi a requis vérification être faite de leur descente, autrement qu’ils soient assis. V. le n°. 222.

The royal domain in the bailliage of Rouen – Rouen- La ferme de la terre qui fu Robert d’Angerville: A Caudemuche XX acres, par mesure XXII acres III ver, l’acres IIIIs- Rentes: Le molin de Caudemuche, XX lb., de cen est deue la diesme.

Bulletins de la Société de l’histoire de Normandie.
1687 – Georges Cavelande, sr de Caudemuche.

The Electrical Review 1917.
Le rapport de la Société d’Electro-Métallurgie de Dives pour les années 1916-17 indique que de nouveaux ateliers sont érigés pour les besoins de l’Armée, et, en dehors de ces installations, les plus gros travaux entrepris concernent la dérivation des sources du Val au Loup et du Caudemuche.

Notice sur l’église de Notre-Dame de Dozulé – Le Plessis-Esmangard – Ecclésia DE CAUDEMUCHE, calida mucta, 1653, S.-Martin-de-Caudemuche.

Le Regime De La Liberté Des Cultes Dans Le Département Du Calvados Pendant La Première Séparation.Dans la commune de Bonnebosq, un réfractaire nommé Férey, ancien curé de Caudemuche, provoque desrassemblements qui troublent la tranquillité publique (2)(2) Arch. dép. Pièces détachées de l’an III. Lettre du représenîant du peuple Porcher aux administrateurs du District de Pont-l’Evêque, 27 thermidor.

Bulletin Monumental – A.de Caumont
C’est aussi vers celte époque (1735 à 1739) que s’établit et se propagea la Confrérie de la Rédemption des captifs, dont le but était de prier et pour les malheureux esclaves et pour les Pères, leurs libérateurs, et aussi de les aider par des subventions particulières. Cette confrérie fut très-répandue dans les campagnes. Â Caudemuche , entr’autres, elle reçut des rentes ; mais son siège principal était à Lisieux, dans la chapelle des PP. Trinitaires.

Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 – Armand Bémet et Jules Renard.
– Archives départementales du Calvados.
– Dans la série; H, étais des biens et revenus aux XVII° et XVIII° siècles, surtout la déclaration de 1710. renfermant quelques détails sur le mobilier, notamment…….. les livres et les papiers ayant été jetés par les fenêtres….. la confrérie de l’ordre le la Trinité et Rédemption des Captifs fondée à Caudemuche.
– 1735-1743. — Caudemuche. — Obligation par Nicolas Moisy, de Caudemuche, moyennant un capital de 400 livres à lui remis par des personnes pieuses, au profil du recteur de la confrérie de l’ordre de la Trinité et de la rédemption des Captifs qui sera érigée en la paroisse de Caudemuche, d’une rente annuelle de 20 livres dont moitié est destinée à la décoration du maître autel où sera exposé le Saint-Sacrement le deuxième dimanche de chaque mois, suivant la permission accordée par l’évêque de Lisieux pour l’érection de la confrérie, et l’autre moitié sera payée au recteur et mise dans un tronc placé dans l’église pour servir en aumônes pour la rédemption des Captifs (1735).
– 1626-1787. Reconnaissance de rente devant Jacques Brunet et Louis Senoze, tabellions en la vicomte d’Auge pour le siège de Beuvron, par Jean-Georges de Cavelande, écuyer, seigneur et patron de Caudemuche et Cresseveuille, conseiller en la Cour des comptes, aides et finances de Normandie, pour Henri et Joseph Brunet et les héritiers de Claude Brunet (1723).
– Reconnaissance d’amortissement de rente par Jean-Georges de Cavelande, écuyer, seigneur et patron de Caudemuche, Cresseveuille, du Belley, conseiller en la Cour des Comptes, aides et finances de Normandie, en son nom et pour Marie Cocquet, sa mère, pour Jean et Louis Le Grip, d’Auvillars et St-Aubin-Lebisey.
– 20 oct. 1732, mar. de Jean Le Cocq, de Caudemuche, avec Marie Gaugain, en présence de Pierre Desplanches, éc, et de Jean Desplanches, éc.
– 1780-1787. — Journal de recette pour l’administration de l ‘hôpital (Troarn). Fol. 28, état de ce qui est dû à la cote-morte de dom Ygou : M. de Valgeois, à Dive, M. d’Escajeul, Poignon de Caudemuche, M. de Bemières, le trésor de Dive, la petite baronnie de Dive, Charles Sénécal, fermier des dîmes du prieur de Dive.
– Cavelande (Jean-Georges de), chevalier, seigneur de Caudemuche et du Bellay, conseillera la Cour des Comptes, marié à Anne-Marthe Le Gendre.

Recueil des historiens de la France; Documents financiers – Académie des inscriptions ; belles-lettres.
Le Conte Gautier Du Bois, Visconte D’Auge, Fet Aveques Sire Pierre De Hangest, Baillif De Roan, Du Terme De La Saint Michel, l’an 1312.
– Du moulin de Caudemuche, qui souloit estre compté en la dicte terre fé à Nichola Roinni, pour moitié, la Xme poiee : 10 L.

Recueil des historiens des Gaules et de la France. Nouvelle édition – Delisle, Léopold
Ricard et Hugues, les fils d’Aigne Martin, de Caudemuche, et leurs sœurs se plaignent qu’à la mort de leur père il y a dix ans, il tenait de la ferme du roi des terres de Robert Tillart, d’Angervilla, trois arpents de terre, car ses héritiers susdit cette ferme qu’ils refusèrent ni ne purent tenir après la mort de leur père, Hugues de Roca, qui occupait alors toute l’autre ferme de la terre de Robert Tillart, leur prit un arpent et demi de la terre qu’il possédait, attenante à une autre de ladite ferme, à l’exception du tiers que leur mère avait en dot.

Généalogie de la famille Le Cordier –  Henry Le Court.
Suzanne Cordier, baptisée le 12 octobre 1697. Mariée à Glanville, à :
1° le 2 juin 1722, GUILLAUME LE COQ.
2° le 27 mai 1748, JACQUES ROBERT, demeurant à Caudemuche.

Armorial général de France – G.-A. Prévost – C. d’Hozier.
George DE CAVELANDE, sr de Caudemuche, conseiller en la Cour des Aydes.
D’or au coeur de gueule chargé d’une teste à trois fasses [faces] de couleur naturelle surmontée d’un chef d’azur chargé d’un croissant d’argent.

L’Etat de la France. T. 5, De l’établissement des parlements, cours supérieures ; autres juridictions du royaume.
17 Août 1716. Jean-Georges de Cavelande, Seigneur de Caudemuche.

3 – Archives ShL.

1392 , 15 septembre Information de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge, pour la mise hors de garde noble de Jean Gosse, écuyer, fils de Colin Gosse, écuyer, mort en 1377, et sur la valeur de son revenu: fief de Caudemuche (commune de Cresseveuille), de Victot et de Héroussard, à Saint-Jouin. = Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 47-48. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle , XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 27.

Bulletin ShL n° 91


Sommaire du numéro 91 – Premier semestre 2021.

Nos amis ont publié

  • Activités de la Société historique – 2021.
    Daniel Deshayes
  • Marin Bourgeoys,« painctre et ingénieux du Roy Henri IV à Lizieux ».
    Benoît Noël
  • Les légendes de saint Ursin, du IIIe siècle à Bourges à sa légende presque millénaire à Lisieux : fêtes religieuses, foires commerciales et festives d’avant la Révolution jusqu’en juin 1985.
    Daniel Deshayes
  • Mémoire et Imagination : la Normandie dans l’oeuvre et la correspondance d’Astolphe de Custine.
    Samantha Caretti
  • Auguste Guilmeth (1807-1869), un historien mitrailleur en Normandie.
    Laurent Ridel
  • 6 juin 1944 Sursis de quelques heures pour Lisieux.
    Jean Tariel

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