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CRICQUEBOEUF – 14

NOTES sur CRICQUEBOEUF – 14

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Criqueboc, Criqueboeuf. Cricqueboeuf. Ecclesia de Corqueboto

Cricqueboeuf, canton de Honlleur. Cette commune est, pour le culte, réunie à Villerville.
Crikeboe, 1198 (magni rotuli, p.75).
Criquebuef, 1200 ( ibid. p. 157).
Crequeboeuf, 132O (rôles de la vicomte d’Auge).
Criqueboeuf,- XIV° siècle;
Corquebutum, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 40).
Dictionnaire Topographique De La France – C. HIPPEAU.
Cricqueboeuf, cant. de Honfleur. Cette commune est, pour le culte, réunie à Villerville. — Crikeboe, 1198 (magni rotuli, p. 76). — Criquebuef, 1200 (ibid.p. 157). — Crequeboeuf, 1820 (rôles de la vicomté d’Auge). — Criqueboeuf, xiv° siècle; Corquebutum, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. ho).
Par. de Saint-Martin;
Patr. le seigneur, puis le chapitre de Cléry.
Dioc. de Lisieux, doy. de Honfleur.
Génér. de Rouen, élect. de Pont-l’Evêque, sergent, de Touque.
Plein fief mouvant de la vicomte d’Auge; sergenterie de Honfleur et de Bayeux.

Archives Calvados.
Cricqueboeuf (Calvados)
Canton actuel : Honfleur-Deauville
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14202
CRICQUEBOEUF
I. Dioc. de Lisieux. Baill. de Honfleur. ― Maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. à sel de Honfleur. Gén . et int. de Rouen ; él. de Pont-l’Évêque; subd. de Honfleur.
II. Distr. de Pont- l’Evêque; canton de Touque (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Touque (Loi du 28 pluviôse an VIII; canton de Honfleur (Arrêté du 6 brumaire an X) . — Pop.: 143 hab. (1911). – Sup.: 199 hect. 36 a. 97 c.
ADMO Gale . Délibérations, depuis 1822 .
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1763.

Lieux-dits de: CRICQUEBOEUF
Brèche-aux-Bois (La), f. – Briqueterie (LA), h. – Manoir (LE), chât. – LIEU-Au-GRIS (LE), h. –

Mémoires de la Société d’archéologie de Mortain.
Criquebœuf, sur la mer, signifie village de la crique, à l’intérieur des terres, vient de crag-beuf, et signifie village du lieu pierreux ou sablonneux.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Statistique Monumentale p.203 tome I
Fief de Peschevaron à Criqueboeuf, arrondissement de Louviers D’Hozier p.381
Fabrique de poteries – Annuaire Normand.
Formeville Criquebeuf sur Mer – Ste Historique 1872 p.22 n° 58 à 60, p.23 n°61 à 63
Extraits 107, 108, 109, 111, 112 et 115.
Criqueboeuf, (environs de Trouville) 2 vues Lithographies par J. Challoy d’après Eugène Legrand.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 916
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET-ARCHEOLOGIE.
HENRY Jacques, Le Manoir de Cricquebeuf, à Bonnebosq dans les souvenirs du passé, Communications SHL, 24 février 1971, 31 mars 1971
Revue Le pays d’Auge. G. Lesage – La cloche de Cricqueboeuf – 1953.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMON/T
Notes par M. V. Pannier.
Criqueboeuf, Criquebeuf; ecclesia de Corquebalo.
A quelque distance de la mer s’élève l’église romane de Criqueboeuf, dont la construction remonte au XIIe. siècle.
Les murs sont, en grande partie, couverts de lierre et d’un effet pittoresque. Près de là est un étang dont les eaux limpides font mouvoir un moulin situé un peu plus loin.
Le choeur, composé de deux travées, est éclairé par des fenêtres étroites dont la forme élancée annonce la transition du plein-cintre à l’ogive. Il se termine, à l’orient, par un chevet droit percé d’une fenêtre à plein-cintre, plus large.
Deux contreforts peu saillants, placés aux extrémités, soutiennent le mur. Les arceaux toriques qui supportent la voûte d’arête retombent sur de riches chapiteaux, en forme de culs-de-lampe, dont le tailloir est décoré de feuillages profondément fouillés. Une tête de femme, artistement sculptée, supporte la corbeille.
Des trois travées qui composaient la nef, une seule a été conservée. Cette travée est éclairée, au nord, par une fenêtre étroite à plein-cintre, semblable à celles du choeur. Les deux autres travées, démolies lors de la confection du chemin de moyenne communication de Trouville à Honfleur, étaient éclairées, du même côté, par des fenêtres semblables aux précédentes; celles du midi étaient carrées et dataient probablement du XVIe. siècle. La porte, de forme ogivale, est entourée d’une moulure torique composée de fragments de tores provenant de la voûte d’arête de la nef. Les trois têtes sculptées incrustées dans le mur, au-dessus de la porte, servaient de supports aux arceaux.
Dans les fondations de la partie de la nef qui a été démolie, on a trouvé des médailles qui remontent, dit-on, à la fin du XIIe. siècle. L’époque de la fabrication de ces monnaies concorderait parfaitement avec celle que nous avons assignée à la construction de cet édifice, dont le style annonce la transition du plein-cintre à l’ogive.
On distingue encore sur les murs, à l’intérieur de l’église, les vestiges d’une litre funèbre qui présente deux écussons accolés, surmontés d’une couronne de comte; le 1er., de gueules à 3 fermaux d’or en forme d’un M antique. Il est probable que cet écusson est celui de François Mallet, écuyer, sieur de Criqueboeuf , que l’on trouve dans l’Armoriai général de d’Hozier, accolé à celui de sa femme, Gabrielle
Langlois Du Guesclin, lequel portait : d’argent à l’aigle éployée de gueules, à la bande de même sur le tout.
La tour, placée au midi, près du choeur, se termine par un toit en bâtière. Cette tour, qui date du même temps que l’église, est tapissée dans toute sa hauteur par un lierre vigoureux, dont les nombreux rameaux remplissent toutes les jointures des pierres qu’ils étreignent avec force.
L’ancienne cloche, aujourd’hui placée dans la tour de l’église de Villerville, a été fondue en 1742. Elle porte l’inscription suivante:
NOMMÉE PAR MFESSIRE ABEL TOVSSAINT DE THIVILLE CHEVALIER COMTE DE
BAPAVLMES SEIGNEVR ET PATRON DE CRIQVEBOEVF ET PAR NOBLE DAME
MARIE CHARLOTTE DE MALORTIE. DAME ET PATRONNE DE MANNEVILLE LA
RAOVLT.
ELEEMOSINIS PVBLICIS ET CVRA LVDI ( LVDOVICI ) BETAN CVRATI.

L’église de Criqueboeuf, classée au nombre des monuments historiques, est entièrement construite en travertin, pierre très-poreuse, produite par des dépôts calcaires que forment les eaux de la contrée.
On peut observer encore à peu de distance de l’église un gisement considérable de travertin, indiqué dans ma Topographie géognostique du Calvados, que les sources de la vallée continuent à former. Ces sources couvrent encore aujourd’hui les mousses et les plantes d’une croûte calcaire, plus ou moins épaisse, qui leur donne l’apparence de pétrifications; mais leur puissance incrustante a considérablement diminué.
Le travertin était généralement employé pour la construction des églises aux XIe. et XIIe. siècles.Mr. l’abbé Cochet a remarqué que, dans la Seine-Inférieure, l’emploi de cette pierre avait sensiblement diminué dans la seconde moitié du XIIe. siècle.
Ce changement dans le système de construction doit venir de l’épuisement des carrières de travertin, ou de leur appauvrissement.
L’usage du travertin a été très-considérable dans le canton d’Honneur, au XIIIe. siècle et même au XIVe.
La commune de Criqueboeuf, qui forme la limite occidentale du canton d’Honfleur, est réunie, pour le spirituel, à celle de Villerville.
L’église St.-Martin de Criqueboeuf était placée, au XIVe.siècle, sous le patronage du seigneur; aux XVIe. et XVIIIe. siècles, elle dépendait du chapitre de Cléry.
Sur le territoire de cette commune s’élève, dans un site plein de poésie, le chalet de Mr. Guttinguer, l’un des rédacteurs de la Gazette de France. Des allées, bordées de rhododendrons et d’azalées, entourent cette charmante habitation, située sur la limite septentrionale de la forêt de Touques.
La vue maritime que l’on découvre de ce point élevé, qui commande l’embouchure de la Seine et le port du Havre, est ravissante; c’est un des plus splendides panoramas du littoral normand.
Criqueboeuf dépendait de l’élection de Pont l’Évêque et de la sergenterie de Touques; on y comptait 2 feux privilégiés et 19 feux taillables.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – Abbé PIEL.

35. – Le 6 mars 1706, Jean-Baptiste Moullin, pbrê, licencié aux droits, curé de Blangy et promoteur de l’officialité de l’évêché de Lx, vu l’attestation du sr Verdun, pbrë, curé de St-Martin de Criqueboeuf, accorde dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Gimer et Elisabeth Brassy.

Curé. – Verdun.

157. – Le 27 nov. 1719, la nomination à la cure de St-Martin de Criqueboeuf appartenant au seigr du lieu, Mesre Abel-Toussaint de Thiville, chevr, comte de Bapaulme, Poussay, Criqueboeuf et autres lieux, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Gabriel de Verdun, dernier titulaire, la personne de Me Guillaume Lebachelier, pbrë du diocèse de Coutances. Fait a Lx, en présence de Me Jacques Houssaye, pbrë du diocèse de Lx et curé des Authieux-sur-Buchy, se trouvant présentement à Lx, et autres témoins.
Le 28 nov. 1719, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Lebachelier la collation dud. bénéfice.
Le 4 déc. 1719, le sr Lebachelier prend possession de la cure de Criqueboeuf, en présence dud. sr de Bapaulme; de Mes Nicolas Godillon, pbfe, curé de Trouville; Thomas Moutier, pbfë, curé de Villerville; Jean Fisel, pbrë, vicaire de Villerville; Thomas de Farvaques, concierge de Mr le marquis de Bapaulme; François Becquemont, trésorier de lad. parr ., et autres témoins.

776. – Le 23 sept. 1724, la nomination à la cure de St-Martin de Criquebu’uf appartenant au seigr du lieu, Mesre Abel-Toussaint de Thiville, chevr et comte de Bapaulme, baron de Poussay, seigr de Criqueboeuf et autres lieux, demeurant à Paris, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Guillaume Lebachelier, dernier titulaire, la personne de Me Daniel-François Madeline, pbrë du diocèse de Bayeux et chapelain de la chapelle St-Sauveur, située près de la ville d’Honfleur.
Le 28 sept. 1724, le seigr évêque donne aud. sr Madeline la collation dud. bénéfice.
Le 8 oct. 1724, le sr Madeline prend possession de la cure de Criqueboeuf, en présence de Me Michel Lerat, pbrë, desservant lad. parr.; Guillaume Le Bouteiller, syndic, et autres témoins.

Curés. – G. de Verdun – G. Lebachelier – D. -P. Madeline.
Prêtre desservant. – M. Lerat.
Patron. – Le seigneur du lieu. -A. -T. de Thiville.
Seigneur et notable. – F. Becquemont – G. Le Bouteiller.

242. – Le 16 nov. 1726, la nomination à la cure de Criqueboeuf appartenant au seigr du lieu, Mre Abel-Toussaint de Thiville, chevr, seigr et comte de Bapaulme, patron des pafr. de Criqueboeuf-en-Auge, Poussay et autres lieux, étant présentement au manoir seigneurial de Criqueboeuf, nomme à cette cure, vacante par la mort de M6 Daniel-François Madeline, dernier titulaire, la personne de Me Michel Lerat, pbfë habitué de l’église de St-Léonard d’Honfleur.
Le 19 nov. 1726, le seigr évêque donne aud. sr Lerat la collation dud. bénéfice.
Le même jour, le sr Lerat prend possession de la cure de Criqueboeuf, en présence de Jean-Baptiste Pecqueult, Escr, sr de Boisville, et autres témoins.

962. – Le 17 oct. 1730, dispense de bans pour le mariage entre Mre Abel-Toussaint de Thiville, chevr, comte de Bapaume, Cricqueboeuf et autres lieux, fils de feu Mre Jacques de Thiville et de dame Catherine Darnoult, de la parr. de Criqueboeuf, d’une part, et damlle Marie-Charlotte de Malortie, dame et patronne de « Manneville-la-Rault », fille de feu Mre Louis de Malortie de Roie et de dame Françoise-Thérèse Le Vaillant, de lad. parr, de Manneville.

74. – Le 4 sept. 1741, la nomination à la cure de Criqueboeuf, appartenant au seigr du lieu, Mesre Abel-Toussaint de Thiville, chevr, comte de Bapaume, seigr de Criqueboeuf et de Manneville, représenté en vertu d’une procuration en date du 16 août, par Me Mathieu Le Mercier, pbrë, premier sous-chantre de la Cathédrale de Lx, nomme à lad. cure de Criqueboeuf, vacante par la mort de Me Michel Le Rat, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Louis Bethen, pbfë du diocèse de Lx, originaire de Piencourt.
Le même jour, le seigr évoque donne aud. sr Bethen la collation dud. bénéfice.
Le 11 sept. 1741, le sr Bethen prend possession de la cure de St-Martin de Criqueboeuf, en présence de Me Mathurin Pascal Hue, vicaire d’Equainville; Me Hercule-Bernard Le Bourgeois, conseiller et procureur du roy aux vicomte et siège de police d’Honfleur, et autres témoins.

Curés. – D.-F. Madeline – M. Lerat- L. Bethen.
Patron. – Le seigneur du lieu.- A.-T. de Thiville.
Seigneurs. – Jq de Thiville – A.-T. de Thiville.

9. – Le 2 janv. 1763, la nomination à la cure de Criqueboeuf appartenant au seigr du lieu, noble dame Marie-Charlotte de Malortie, Vve du marquis de Razand, lieutenant général des armées du roy, et précédemment veuve de Mesre Abel-Toussaint de Thiville, chev, comte de Bapaume, seigr et patron de St-Martin de Criqueboeuf, nomme, en vertu du droit que lui donne son douaire, à lad. cure de Criqueboeuf, vacante par la mort de Me Louis Bethen, dernier titulaire, décédé le 24 décembre, la personne de Me Jean-Baptiste Duhaut, pbre, originaire et habitué de la par?. St-Catherine d’Honfleur. Passé à Paris, en l’hôtel de lad. dame, rue St-Apolline, parr. St-Laurent. (F. 25, 79, 155, 306).
Le 11 janv. 1763, le seigr évêque donne aud. sr Duhaut la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr. Duhaut prend possession de la cure de Criqueboeuf, en présence de Mesre Pierre-Michel Néel, chevr, seigr et patron de Tonnetuit, Cristot, Fiquefleur, demeurant à Rouen, rue Nicaise, parr. St-Vincent; Bernard Decou, chirurgien, demeurant à Villerville, et autres témoins.

25. – Le 25 janv. 1763, la nomination à la cure de Criqueboeuf appartenant au seigr du lieu, Mesre Alphonse de Droulin de Mesnil-Glaise, sous-lieutenant au régiment des gardes-françaises, héritier de feue Françoise Mallet et, en cette qualité, seigr et patron de Criqueboeuf, nomme à lad. cure, vacante parla mort de Me Louis Béthen, dernier titulaire, la personne de Me Guillaume Fournier, pbfë; desservant actuellement lad. parr. Donné à Paris.
Le 4 févr. 1763, le seig r évêque donne aud. sr Fournier la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Fournier prend possession de la cure de Criqueboeuf, en présence de Me Louis-Thomas Grousse, chirurgien, demeurant à Villerville, et antres témoins.

79. – Le 13 mars 1763, la nomination à la cure de Criqueboeuf revenant au roy à cause du litige qui s’est élevé entre les patrons, Sa Majesté nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Louis Bethen, dernier titulaire, la personne de Me Guillaume Fournier, pbrë du diocèse de Lx.
Le 11 avril 1763, le seigr évêque donne aud. sr Fournier la collation dud. bénéfice qu’il a déjà reçue sur la nomination de Mesre Alphonse de Droulin.
Le lendemain, le sr Fournier prend de nouveau possession de la cure de Criqueboeuf.

306. – Le 20 juin 1763, la nomination à la cure de Criqueboeuf appartenant au duc d’Orléans « à cause de la réunion, faite à sa vicomte d’Auge, dud. fief de Criqueboeuf saisy féodalement par faute d’aveu et dénombrement fourny », Son Altesse Monseigr premier prince du sang, duc d’Orléans, de Valois, de Chartres, de Nemours, de Montpensier et d’Etampes, comte de Vermandois, de Soissons et vicomte d’Auge, nomme à lad. cure de Criqueboeuf, vacante par la mort de Me Louis Bethen, dernier titulaire, décédé le 24 décembre 1762, la personne de Me Guillaume Fournier, pbre, desservant lad. parr.

230. – Le 16 juillet 1768, la nomination à la cure de St-Martin de Criquetxeuf appartenant au duc d’Orléans, à cause de la réunion du fief de Criqueqoeuf à sa vicomte d’Auge, le seigr évêque de Lx donne des provisions dud. bénéfice à Me Guillaume Fournier, pbrë du diocèse de Lx, nommé par S.A.S. Mgr Louis-Philippe d’Orléans, le 20 juin 1763, après la mort de Me Louis Bethen, dernier curé de Criqueboeuf.

Curés. – L. Bethen – J.-B. Duhault – G. Fournier.
Prêtre desservant. – G. Fournier.
Patronage. – Le seigneur du lieu. – M.-C. de Malortie, Vve de Thiville – A. de Droullin de Mesnil-Glaise – Le roy – Le due d’Orléans.

64. – Le 17 nov. 1780, la nomination à la cure de St-Martin de Criqueboeuf appartenant au seigr du lieu, M. Jean-Baptiste (Juillet, ancien conser du roy, «lieutenant civil criminel au bailliage d’Honfleur et de police» de lad. ville, ancien maire d’icelle, seigr et patron de Criquebeuf, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Guillaume Fournier, dernier titulaire, décédé ce jourd’hui, la personne de Me Hilaire-Félix Le Griel, pbrë de Ste Catherine d’Honneur. Fait et donné a Honfleur.
Le 21 nov. 1789, le seigr évêque donne aud. sr. Le Griel la collation dud. bénéfice.
Le 20 mai 1789, le sr Le Griel prend possession de la cure de Criqueboeuf, en présence de Me Jean-Martin-Auguste Demanget, avocat greffier au grenier et dépôt de sel d’Honfleur, y demeurant, parr. Ste-Catherine, et autres témoins.

Curés. – G. Fournier – F. Le Griel.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J.-B. Quillet.

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – H. de Formeville.
Sergenterie De Honfleur Pour Le Traict De Toucques.
Le fief de Criqueboeuf, plein fief, assis en la paroisse de Criqueboeuf, possédé par Robert Mallet, écuyer, sieur de Saint-Martin.

Nobles ou Vivant Noblement à Pont-L’evesque – L’ Annuaire Normand.
Jean II, Guillaume, Pierre et autre Pierre Le Goueslier furent maintenus à Cricquebeuf par les élus de Lisieux en 1540.

Cahiers de doléances du bailliage de Honfleur pour les Etats généraux de 1789 – Blossier Albert.
Extraits:
– M.Quillet, seigneur de Cricquebœuf – Quillet de Cricquebœuf, ancien lieutenant général au bailliage et ancien maire au gouvernement de cette ville.
– Rentes seigneuriales payées au duc d’Orléans, en 1753, par les représentants de Bapeaume pour fiefs et tènements à Cricquebœuf et Daubœuf : 34 1. 1 s. 5 d. et 13 boisseaux 3/4 de blé.
– Population: en 1773, 27 ou 28 feux (Calvados , C. 7476); en 1774, 110 habitants (1 prêtre, 17 hommes, 23 femmes, 9 garçons majeurs, 15 garçons mineurs, 6 filles majeures, 18 filles mineures, 15 valets, 6 servantes), (Archives nationales, G 1 100); en 1789, 22 feux.
Impositions ordinaires , en 1790 (Calvados, C. 8696).
Taille. 1.042 1. 14 s. 11 d.
Imposition accessoire , . . 605 18 8
Capitation. 741 9 L
Prestations. 271
Corvée en 1783 : 150 L. ( Archives de Honfleur, Série II, fonds de la subdélégation).
Gabelle : en 1789, 25 feux imposés et 63 personnes. Sel d’impôt [240 L ]; sel de privilège [90 L.].
Rentes seigneuriales payées au duc d’Orléans, en 1753, par les représentants de Bapeaume pour fiefs et tènements à Cricquebœuf et Daubœuf : 34 L. 1 s. 5 d. et 13 boisseaux 3/4 de blé.
Vingtièmes : en 1773 ( Calvados , C. 7476). Montant du rôle : 751 L. 4 s. Propriétaires dont le revenu est au moins égal à 500 1. : de Bapeaume, 793 1.; Droullains Dumesnil, 1.000 L.; Quillet de Fourneville, 550 L.; de la Croix Saint-Michel, de Honfleur, 700 L.; le duc d’Orléans pour une partie de sa forêt de Touques, sise en cette commune (943 L. 16 s. d’impositions ordinaires).
Privilégiés ( Calvados , C. 7476). Le curé Fournier : presbytère et autres bâtiments, jardin et petite cour, le tout d’une vergée, estimé 15 L. En portant ces immeubles au rôle pour 1790, le contrôleur écrit qu’ils ne doivent être imposés « que parce que la loi ne veut rien excepter, car les bâtiments sont tombés en ruines et abandonnés ». Les dîmes entières sont estimées à 1.300 L. — Le trésor : deux acres de bruyères, mises en adjudication tous les ans, estimées 20 L. — Quillet de Cricquebœuf, demeurant à Honfleur, pour fonds qu’il fait valoir, 60 L.
Observations générales ( Calvados, C. 7476). En 1773, la paroisse relève de Bapeaume, seigneur et patron; en 1789, le seigneur est Quillet de Cricquebœuf. Il n’y a point d’autre fief.
… Les habitants n’ont d’autre occupation que de labourer la terre et la plus grande partie va en mer, pour la pêche, et au bois.
Les principales productions consistent en blé, quantité pourtant insuffisante pour nourrir les habitants. Le cidre se consomme dans le pays; ce qui ne s’y consomme point se met en eau-de-vie.
La dîme du curé peut aller de 8 à 900 L. La taille s’y répartit en raison d’un sol par la livre sur le pied de l’évaluation. La répartition faite par les collecteurs est assez proportionnelle.
Le rôle des vingtièmes, année 1773, contient 32 articles; le projet pour l’année suivante en a 44.
Tarif ou évaluation du produit de chaque nature de biens. ( Calvados, C. 7476). L’acre de masure plantée, 60 (bon), 50 (médiocre), 40 (mauvais); de terre labourable, 40, 30 et 20 1.; de prairie fauchable, 40, 30 et 20 1.; d’herbage, 60, 50 et 40; de bois, 15, 10 et 8 1.; il n’y a ni bruyères, ni pâtis. Le blé vaut 7 L. le boisseau et la somme (5 b. ) 35 à 40; le prix du seigle, des pois et vesces n’est pas donné; le cent de bottes de foin, 25 à 30 L.
Procès-Verbal De L’assemblée Paroissiale Du 29 Mars 1789
Président : Augustin Le Bouteiller, syndic, 130 l. S s.
Comparants. (La liste n’est pas donnée dans le procès-verbal; à défaut voici celle des habitants qui ont signé) : Quillet, seigneur de la paroisse, M. A. en 1788, 45 1. 13 s. (pour ce qu’il fait valoir et ce que tiennent ses fermiers); Hervieu (Olivier), fermier de La Croix Saint-Michel, de Honfleur, M. A. en 1788, maire en 1790, 103 l. 12 s.; François Becquemont, N en 1790, 3 1 (avec Fv is Liétout) -h 25 L 4 s. -f- 43 l. 5 s.; Jacques Dionis, O M en 1790, 6 l. 10 s.; Hauvel (Julien), proc r de la commune en 1790, fer de Louis Maudelonde, 3 I. 6 s.; Michel (Jean) (4) 12 1. 14 s. -f- 32 L; Pierre-Adrien Prentout, 11 1. h- 6 t. 16; Germain Dionis, N en 1790, 7 l. 0 s.; Dorange (Jean), f- 1- de Georges Vincent, 9 l. 13 s.; plus quatre noms illisibles (5).
Députés : Quillet de Cricquebœuf et Le Bouteiller, syndic.

– Cahier de doléances.
ll est identique à celui d’Equemauville, et, comme lui, utilise la for¬ mule imprimée; mais, au lieu de : « L’au 1789, le 29 du présent mois… » jusqu’à la fin.
Fait et arrêté par les soussignés, après lecture faite. A Cricqueboeuf, le 29 mars 1789.
Sign i; Le Bouteille», Hervieu, François Becquemont, Quillet.
Le nom de Quillet est précédé des mots suivants écrits de sa main.
Autant du présent mis en mes mains, comme député de la susdite paroisse, aux fins de dépôt vers la justice royale de Ronfleur. L’an et jour susdits.
Vous trouverez ci inclus, écrit le syndic, le certificat de l’assemblée municipale de la paroisse de Cricquebœuf. M. Quillet, seigneur de cette paroisse, s’y est trouvé pour la première fois; il a été question de nommer un nouveau membre pour remplacer Bernard Davory, décédé depuis deux ou trois mois; ce que ledit seigneur a décidé avant de faire enregistrer les derniers ordres; à l’instant on a recueilli les voix. M. le Curé a nommé Becquemont, un des plus forts propriétaires de cette paroisse et, d’ailleurs, honnête homme; M. Quillet, seigneur, a répondu avec vivacité qu’il s’y opposait formellement et a nommé Déhays, qui n’est qu’un petit fermier et, de suite, s’est adressé aux nommés Lamidé et Yauquelin, premiers membres et ses deux fermiers, qui ont eu la complaisance de nommer, comme leur maître, soit par inclination, etc. C’est ce que j’ignore absolument.
Moi, syndic, ai nommé, comme M. le Curé, le nommé Becquemont; le greffier, Olivier Hervieu, a nommé, comme nous, ledit Becquemont. A l’instant, le sieur curé, homme bon et simple, n’a point tenu à sa première nomination pour Becquemont, en disant qu’il ne voulait se faire d’ennemis dans la paroisse et qu’il lui était égal que ce fût l’un ou l’autre et n’a jamais voulu se décider pour celui-ci ou pour celui-là; de sorte que la délibération s’est trouvée terminée sans nomination.
Archives du Calvados, C. 8692.

Géographie du département du Calvados – Joanne, Adolphe Laurent.
Parmi les industries secondaires, nous citerons : une fabrique de formes à sucre à Cricquebœuf.

3 – Archives ShL:

Archives NEDELEC Communes.
com.19.5 Cricqueboeuf

Insinuations
Description de l’église par Pannier

Description de la cloche
L’an 1742 j’ai été nommée Marie Charlotte par Messire Abel Toussaint de Thivelle, chevalier comte de Bapaulmes , seigneur et patron de Criqueboeuf , et par Noble Dame Marie Charlotte de Malortie, dame et patronne de Manneville la Raoult…..
L’ancienne cloche est aujourd’hui placée dans la tour de Villerville (publié dans le Journal d’Honfleur des 3 et 17 mars 1861)

1406, 13 janvier – Pont-L’Evêque
Information de Durant de Thieuville, lieutenant de Massot du Boulay, vicomte d’Auge pour la mise hors de garde noble de Jean Méry, écuyer, seigneur du fief de Criqueboeuf-sur-Mer (Calv. canton d’Honfleur), né à Bonnebosq vers 1384, fils de Jean Méry,mort en août 1401
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 257
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 16.

Criquebeuf en Normandie – Les seigneurs de ce nom éteints vers l’an 1450 sont une branche de l’ancienne et illustre maison d’Estouteville, fondée par Robert d’Estouteville, seigneur de Criquebeuf, vivant en 1240, fils puîné d’Henri d’Estouteville. Ses enfants et descendants ont conservé le nom de Criqueboeuf. (voir Courcelles Tome I)

Texte en latin – Olim tome I p.169 – An 1263.

Carnets de Charles VASSEUR.
DOYENNE DE HONFLEUR – 14
Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Touques
2 feux privilégiés, 19 feux taillables.
Sous l’invocation de St Martin
Patronage:
14e dominus loci
16 et 18e capitulum de Cleriaco
Curés:
Fournier 1764
Fournier 1768/1787.
Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

EQUEMAUVILLE – 14

NOTES sur EQUEMAUVILLE – 14

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Archives du Calvados
Equemauville (Calvados)
Canton actuel : Honfleur-Deauville
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14243
Procès contre la paroisse d’Équemauville, au sujet des limites de la bourgeoisie d’Honfleur. 1689-1696, 1728, 1747-
1756. 3 liasses). Rôles de la taille d’Équemauville. 1747.
Titres féodaux. Aveux, etc. XV-XVIIIe s. (41 liasses): Équemauville. 1605-1733.
Equemauville:
I. Dioc. de Lisieux. Baill. de Honfleur. Maîtrise de Pontl’Évêque. Gr. à sel de Honfleur. Gén. et int. de Rouen; él. de
Pont-l’Évêque; subd. de Honfleur.
II. Distr. de Pont-l’Évêque: canton de Honfleur (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont-l’Évêque); canton de Honfleur (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) .- Pop .: 631 hab. (1911 ). Sup.: 597 hect. 13 a. 90 c.
ADMO Gale. Délibérations et actes, depuis le 30 prairial an VIII.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes. mariages et sépultures ) depuis le 29 octobre 1662.
PROPRIÉTÉS COMMUNALES. Titres du presbytère: contrats pour la famille Guerrier. 1775-1789 7p vente nationale . An IV-.; an V (8 p. )

Les noms de lieux du Calvados – Jean Adigard des Gautries.
Equemauville (cant, de Honfleur) :
– Scabellivilla(sic:1). 1013 env.: Donation de Richard II à St-Riquier insérée dans hariulf, Chron. Sl-liiq.. p.185;
– Scabelvilla (a) (sic : 2). 1048 ou un peu avant (3) : Interpol, dans la chaine de dotation de Montivilliers par Robert le ) Magnifique (texte inséré dans la pancarte de Monttivilliers, 1068-1076 . (Vid. 1305 n. sl. : cop. collat. 1688, Arch. S.-Inf., 54 H, Titres gén. a; cop. collat. 1733, Bibl. Nat., nouv. acq. fr. 23056, fol. 59 r. b ; un certain nombre de graphies visiblement fautives;
– Cabelvilla (b) Stabelvilla (c) Magnifique (texte inséré dans la pancarte de Monttivilliers, 1068-1076. (Vid. 1305 n. sl. : cop. collat. 1688, Arch. S.-Inf., 54 H, Titres gén. a; cop. collat. 1733, Bibl. Nat., nouv. acq. fr. 23056, fol. 59 r. b; un certain nombre de graphies visiblement fautives;
– Gall. Christ., t.XI, Instr., col.327 A c; – Lemarignier, Privil. d’exempt, et de jurid. p.243. n. 25 Append. I; – c .
– SCAMELLI-VILLAE – SCABELLI-VILLAE (4). 1048: Continuation par Guillaume e Bâtard de la possession par St-Riquier de l’église d’Equemauville, insérée dans Hariulf. Chron.St-Riq., p. 224 (5).

(1) Forme manifestement erronée (pour Scamellivilla). On en trouvera l’explication dans nos Noms de personnes Scandinaves en Normandie de 911 à 1066, qui seront publiés prochainement. Voir également ci-après, n. 5.
(2) Formes manifestement erronées (pour « Scamelvilla). Voir la note précédente.
(3) Cf. Lemarignier, Privil. d’exempt, et de jnrid., p. 2-10.
(4) Deux leçons (ms. d’Amiens [2- quart du XVII s.] et d’Achery, Spicil., 1re éd.. t. IV, p. 574) portent Scamelli-villae. la 3 (d’Achery. Spicil.. 2 éd., t. 11, p. 341) Scabellivillae. Sur cette dernière forme, voir ci-dessus, n.1
(5) Notons que les références du XII siècle présentent les aspects Scamelvilla, Escamelvilla. etc., auxquels répond la forme moderne.

Ecquemauville – Esquemeauvilla – Scamelvilla – Escamelvilla – Eqmauville – Hecquemauvilla, Hecquemeauville – Heugmanville –

Equemauville canton d’Honfleur.
Scamelvilla, 1180;
Escamelvilla, 1198 (magni rotuli,p. 32).
Esquemelvilla, 1284 (cart. norm. n° 1028, p. 266).
Esquemauvilla, XIV° siècle (pouillé de Lisieux,p. 40).
Heugmanville 1579
Hecquemanville, 1683
Hequemauville; 1761 (état de la génér. de Rouen).
Esquemauville fiefferme de la sergent. d’Honfleur, 1620 (fiefs de la vie. d’Auge). Hecquemeauville,1683 (carte La Motte).
Eqmauville, 1723 (d’Anville, dioc. de Lisieux).

Par. de Saint-Pierre, auj. Notre-Dame. Chapelle de Notre-Dame-de-Grâce, à la nomination de l’abb. du Bec.
Dioc., de Lisieux,
doy. de Honfleuf.
Génér.de Rouen,
élect. de Pont-l’Évêque;
sergent. de Honfleur.
Plein fief mouvant de la vicomté d’Auge; baronnie de Roncherolles; ressortissant à la sergenterie de Honfleur et de Touque.

Équemauville, St-Pierre, prieuré, diocèse de Lisieux, auj. Bayeux, archidiaconé de Pont-Audemer, doyenné et cant. de Honneur, arrond. Pont-l’Évêque, Calvados.
BEAUNIER-BESSE, VII, 206. — LONGNON, II, 253.

Lieux-dits d’EQUEMAUVILLE:
Grâce (LA), h. – Mesnil (LE), h – Mont-Joly (LE), h. – Moulineaux (Les), q. –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 306
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 917.
MUSSET Lucien, « Un curieux épisode de l’histoire ecclésiastique du Pays d’Auge au XI° siècle: Equemauville et les reliques de Saint-Vigor », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 93-95
(cf. bibliographie)
Recherches des Nobles de Lisieux p.113 Montfaut p.26
Histoire d’Honfleur -anonyme- p.7

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
L’église d’Équemauville se composait, je crois, dans l’origine, d’une nef romane et d’un choeur du XIIIe. siècle.
J’en juge, pour la nef, par quelques restes d’appareil formé de silex irréguliers disposés en arête de poisson, et par deux arcades dont les traces se voient du côté du nord et qui communiquaient à un collatéral qui devait exister de ce côté.
La nef actuelle a été reprise; on y a percé des fenêtres carrées dans les murs latéraux : la porte occidentale, dans la façade refaite à l’époque moderne, est carrée et légèrement cintrée. Au-dessus est une fenêtre carrée comme celles qui ont été pratiquées dans les murs latéraux.
L’appareil du choeur est conservé en partie, du côté du sud ; on y voit des contreforts et une petite porte qui annoncent le XIIIe. siècle. Quant aux fenêtres, elles sont modernes, cintrées.
Du côté du nord, un collatéral règne depuis la nef jusqu’au chevet. Je crois, à en juger par l’appareil et les matériaux employés, qu’il ne remonte pas au-delà du XVIe. ou du XVe. siècle. C’est aussi à cette époque que j’attribuerais la chapelle formant transept, du côté du sud.
La tour carrée, en bois, revêtue d’ardoises, avec pyramide terminale à quatre pans, est moderne.
La cloche porte l’inscription suivante :

IAY ESTÉ BÉNITE PAR DISCRETTE PERSONNE Me IACQVES DAMEMME ptre
CVRÉ D’ECQVEMEAVVILLE ET NOMMÉE IEANNE LOVISE LE PARREIN MRE CLAVDE
IRAN LE IVMEL ESCVYER SEIGr D’ECQVEMEAVVILLE BARNEVILLE ET AVTRES
LIEVX LA MARREINE NOBLE DAME CLAVDE LOVISE LE MVSNIER VEVVE DE Mre
PHILIPPE LOVIS LE IVMEL ESCVYER SEICNr DE CE LIEV GVILLEAVME TROVRET
TRÉSORIER IACQVES GABRIEL BVRET M’A FAITE L’ANNÉE 1732.

On voit dans le cimetière d’Équemauville les tombeaux de deux curés de cette commune.
Sur la première de ces dalles tumulaires on lit :

M. V. LE SÉNÉCAL NÉ A HONFLEUR EN 1777
DÉCÉDÉ LE 9 AVRIL 1833
APRÈS AVOIR ÉTÉ CURÉ 17 ANS.

La seconde porte l’inscription suivante :

M. L ABBÉ VIVIOT NÉ A HONFLEUR EN 1806
ET DÉCÉDÉ LE 4 DÉCEMBRE 1858 A ÉQUEMAUVILLE
APRÈS AVOIR ÉTÉ CURÉ PENDANT 25 ANS.

Le tuf ou travertin a été employé dans les murs et les contreforts de l’église, dans les parties que je rapporte au XIIIe. siècle.
L’église d’Équemauville est sous l’invocation de saint Martin.
Le roi nommait à la cure dans le XIVe. siècle; au XVIe., le patronage avait été donné au Chapitre de Cléry.
On comptait 3 feux privilégiés et 55 feux taillables à Équemauville.
Au XIIe. siècle, les ducs de Normandie avaient une porcherie à Équemauville.

NOTRE-DAME-DE-GRACE.
— La chapelle Notre-Dame-de-Grâce, capella Beatoe Mariæ de Gracia prope Honefleuctum (Pouillé du diocèse de Lisieux) est très-vénérée des marins et s’élève au sommet de la falaise qui domine la mer, à l’ouest d’Honfleur, sur le territoire d’Équemauville; on jouit, de là, d’une vue magnifique.
La chapelle actuelle n’est pas ancienne, elle date de 1606; elle en a remplacé une autre qui fut détruite par un éboulement de la falaise en 1538 ( Une tradition rapporte que la chapelle Notre-Dame-de-Grace avait été fondée par un des premiers ducs de Normandie, lequel, ayant été accueilli en mer par une tempête, aurait fait voeu d’édifier plusieurs chapelles à la Suinte Vierge, s’il échappait au danger).
L’abbaye du Bec nommait le chapelain de Notre-Dame.
D après une note de M. Le Prevost, depuis 1620 jusqu’à la Révolution de 89, cette chapelle aurait appartenu aux Capucins d’Honneur.

Voir: NOTRE-DAME-DE-GRACE

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

62. – Le 10 avril 1694, sous-diacres du diocèse de Lx qui, rite dilimissi furent ordonnés diacres, à Evreux:
– Me Jean Cordoën, de la parr. d’Equemauville.

106. – Le 21 avril 1694, la nomination à la cure de St-Pierre d’Equemauville appartenant au Chapitre de N.-D. de Cléry, les srs chanoines nomment à lad. cure vacante, par la mort de Mre Constantin d’Aufresne, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Louis Le Roux, pbrë du diocèse d’Orléans, habitué en la collégiale et chapelle royale de Cléry.
Le 27 avril 1694, Mre Pierre Audran, vic. gl., donne aud. sr Le Roux la collation dud. bénéfice.
Le 28 avril 1694, le sr Le Roux prend possession de la cure d’Equemauville, en présence de Me Robert Anglement, desservant lad. parr.; Guillaume Langin, marchand, bourgeois d’Honfleur, lesquels ont déclaré qu’ils ne pourraient signer « à cause de la crainte du sr de Lisores. »
Le 20 juillet 1694, la nomination à lad. cure d’Equemauville appartenant au seig du lieu, Mesre Philippe Le Jumel, chevr, marquis de Lisores, seig et patron de la parr. d’Equemauville et autres lieux, nomme à lad. cure, vacante par la mort dud. sr d’Aufresne, la personne de M. Pierre Le Rat, pbre, vicaire de la parr, depuis l’année 1681.
Le lendemain. Mers. Pierre Audran, vic g1, donne aud. sr Le Rat la collation dud. bénéfice.
Le 25 juillet 1694, le sr Le Rat prend possession de la cure d’Equemauville adeonservationem juris, en présence du seigr marquis d’Equemauville et de plusieurs autres témoins.
Le 10 août 1694, la nomination à la cure d’Equemauville revenant au roy à cause u litige qui s’est élevé entre les chanoines de Cléry et le sr de Lisores, Sa Majesté nomme à lad. cure, vacante par la mort dud. sr d’Aufresne, la personne dud. sr Le Rat, et enjoint au seigr évêque de lui en donner les provisions , « car, dit le brevet, tel est nostre bon plaisir. »
Le 27 sept. 1694, le seig r évêque donne aud. sr Le Rat de nouvelles provisions dud. bénéfice.
Le 30 sept. 1694, le sr Le Rat (1) prend de nouveau possession de la cure d’Equemauville, en présence de Me Jean Cordoën, pbrë de lad. parr., Charles Simon et Pierre Langin, paroissiens dud. lieu.
(1) Me. Le Rat, qui avait le titre de desservant du déport de la parr., fut alors remplacé par M. Jean Cordoën, nouveau prêtre; et ce n’est que le 4 oct. 1696 qu’on le trouve avec le titre de curé. (Registres paroissiaux).

174. – Le 18 sept. 1694, furent ordonnés prêtres dans l’église de Courbépine:
M. Jean Cordoën, diacre de la parr. d’Equemauville.

477.- Le 2 sept. 1698, vu l’attestation du sr. Le Rat, curé d’Equemauville, dispense de bans pour le mariage entre Mesr Philippe-Louis Le Jumel, chever, seigr d’Equemauville et autres lieux, fils de feu Mes. Philippe Le Jumel et de feue dame Geneviève de Verton, de lad. parr. d’Equemauville, d’une part, et damlle. Claude-Louise Le Musnier, fille de feu Mesre. Louis Le Musnier, chevr, seig de Moulineuf, cons. au parlement de Paris, et de dame Jeanne Randot, demeurant à Paris.

167. – Le 15 juillet 1701, « Me François Saintier, pbrê du diocèse de Paris, chapelain de la chapelle de Ste-Barbe et de résidence en l’église royale de N.-D. de Cléry, diocèse d’Orléans, et aussi chapelain de la chapelle de St-Fiacre en la même église, demeurant aud. Cléry », requiert des srs chanoines, en sa qualité de plus ancien habitué, sa nomination à la cure d’Equemauville, vacante par la mort de M. Pierre Le Rat, dernier titulaire; ce qui lui est accordé.
Le 23 juillet 1701, le seigr évêque donne aud. sr Saintier la collation de ce bénéfice.
Le 25 juillet 1701, le sr Saintier prend possession de la cure d’Equemauville en présence de Me Antoine Ballargeau, vicaire de St- Gatien, et autres témoins.

Curés. – C. Daufresne – L. Leroux – P.Lerat. – F. Saintier.
Prêtres de la paroisse. – R. Anglement. – J. Cordoen.
Clerc- J. Cordoën.
Patron. – Litige entre le Chapitre de Cléry et le seigneur du lieu, P. Le Jumel – Le roi, ob litem.
Seigneurs. – P. Lejumel d’Equemauville – P.-L. Lejumel.

129. – Le 22 déc. 1716, la nomination à la cure de St-Pierre d’Equemauville appartenant au chapitre de Cléry, les srs chanoines nomment à cette cure, vacante par la mort de Me François Saintier, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Robert-François Fondimare, pbrë du diocèse de Rouen, habitué en lad. collégiale.
Le 22 janvier 1717, le seigr évêque donne aud. sr Fondimare la collation dud. bénéfice.
Le 24 janvier 1717, le sr Fondimare, demeurant à Cléry, prend possession de la cure d’Equemauville, en présence de Mre Pierre Fourey, pbrë, demeurant à Honfleur et desservant lad. parr.; Robert Le Roux, chapelain de St-Thomas de Touques, demeurant à Lx; Nicolas Paulmier, syndic d’Equemauville; François Helliot, capitaine de navire, demeurant à Honfleur, et plusieurs habitants dud. lieu d’Equemauville.

322. – Le 31 oct. 1717, reçurent les ordres mineurs:
Charles-Jacques Lechevallier, clerc de la parr. d’Equemauville:

258. – Le 12 avril 1720, la nomination à la cure de St-Pierre d’Equemauville appartenant au chapitre de Cléry, les sieurs chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Robert-François Fondimare, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me François Guilmet des Fontaines, pbrë du diocèse de Bayeux.
Le 27 avril 1720, le seigr évêque donne aud. sr Guilmet des Fontaines la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr des Fontaines prend possession de la cure d’Equemauville, en présence de Me Pierre Fourey, pbrë, vicaire de lad. parr; Me Jacques Gilfard, pbrë, demeurant à Honfleur, et plusieurs autres habitants du lieu.

602. – Le 27 janv. 1722, dispense de bans pour le mariage entre Mre Claude-Jean Le Jumel, Escr, seigr d’Equemauville et de Barneville, fils de feu Mre Louis-Philippe Le Jumel, Escr, et de noble dame Claude-Louise Le Munier, de la parr. d’Equemauville, d’une part, et damlle Catherine de Varin, fille d’Alexandre de Varin, Escr, seigr de Prêtreville et autres lieux, et de noble dame Françoise-Henriette Ollivier de Prélabbé, de la parr, de Gonneville-sur-Honfleur.

1000. – Le 26 oct. 1725, la nomination à la cure d’Equemauville, appartenant au Chapitre de Cléry par induit royal, les srs chanoines nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me François Guillemet Des Fontaines, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Damemme, pbrë du diocèse de Coutances.
Le 10 novembre 1725, les vicaires généraux du seigr évêque donnent aud. sr Damemme la collation dud. bénéfice.
Le 13 novembre 1725, led. sr Damemme, chapelain habitué en la collégiale de Cléry, prend possession de la cure d’Equemauville, en présence de Me François Jouen, curé de St-Gatien-des-Bois, Me Pierre Fourey, pbrë, vicaire d’Equemauville, etc.

Curés. – F. Sainfier – R.-F. Fondimaro – F. Guilmet des Fontaines – Jq Damemme.
Vicaires. – P. Fourey.
Prêtres de la paroisse. – J. Gordoën, X. 101. – P. Fourey.
Clerc. – C.-J. Le Chevallier.
Patron. – Le Chapitre de Cléry.
Seigneurs et notable. – L.-P. Le Jumel – C.-J. Le Jumel.

165. – Le 19 juin 1744, la nomination à la cure de St-Pierre d’Equemauville appartenant au chapitre de Cléry, les srs chanoines nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Jacques Damemme, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Heudier, pbrë du diocèse de Lx, l’un des habitués de l’église de Cléry.
Le 7 juill. 1744, les vicaires généraux du seigr évêque donnent aud. sr. Heudier la collation dud. bénéfice.
Le 20 juillet 1744, le sr Heudier prend possession de la cure d’Equemauville, en présence de Me Michel Aubinne, pbrê, vicaire de la parr.; Jacques Deschamps, Escr, sr de la Guerrie, demeurant à Ableville; Barnabé Damemme, sr du Hamel, marchand drapier, demeurant en la ville de Vire, parr. N.-D., et autres témoins.

62. – Le 4 août 1747, vu l’attestation du sr « Maubinne » (M. Aubinne), pbre, vicaire de la parr. d’Equemauville, et celle du sr Amiel, curé de Dozulé, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Jacques Collet, Escr, secrétaire du roy, demeurant ordinairement à Paris, parr. de la Magdeleine de la Ville-Evêque, et de présent en lad. parr, de Dozulé, fils de feu Jacques Collet et de feue dame Marie Le Bret, en leur vivant de la parr, de Victot, d’une part, et de Louise-Catherine Le Jumel d’Equemauville, fille de Mesre Claude-Jean Le Jumel, chevr, seigr d’Equemauville, et de de Catherine de Yarin, de lad. parr. d’Equemauville.

Curés. – Jq Damemme – P. Heudier.
Vicaire. – M. Aubinne.
Patron. – Le chapitre de Cléry.
Seigneurs et notables. – G. Ameline – M. de la Croix. – M. de la Croix, fils – C.J. Le Jumel d’Equemauville – A.J. de Naguet – H. de Naguet.

950. – Le 20 septembre 1730, dispense de bans pour le mariage entre Me Michel de la Croix, fils de feu Michel et d’Anne Alexandre, de la parr. d’Equemauville, d’une part, et damlle Catherine d’Autouière de Barneville, fille de feu Pierre d’Autouière de Barneville et de Marie Thierry, de la parr. de St-Léonard d’Honfleur.

1003. – Le 5 févr. 1731, dispense de bans pour le mariage entre Alexandre-Joseph de Naguet, Esc1, sr de Hélins, fils de feu Henry de Naguet et de noble dame Anne de Varin, de la parr. d’Equemauville, d’une part, et damlle Henrie-Angélique Le Bourguois, vve de Me Guillaume Mérieult et fille de Me Jean-Baptiste Le Bourguois, conser et procureur du roy de police de Honfleur, et de damlle Henrie-Léonore de Laumône, de la parr, de Fatouville.

Curés. – Jq Damemme – P. Heudier.
Vicaire. – M. Aubinne.
Patron. – Le chapitre de Cléry
Seigneurs et notables. – G. Ameline – M. de la Croix – M. de la Croix, fils – C.J. Le Jumel d’Equemauville
– A.-J. de Naguet – H. de Naguet.

75. – Le 15 avril 1749, la nomination à la cure de St- Pierre d’Equemauville appartenant au Chapitre de N.-D de Cléry, les srs chanoines nomment à lad. cure, vacante par la mort de M. Pierre Heudier, pbrë. dernier titulaire, la personne de M Jacques Bazin, pbrë du diocèse de Lx. l’un des habitués de lad. collégiale.
Le 16 mai 1749, le seig évêque donne aud. sr Bazin la collation dud. bénéfice.
Le 21 mai 1749, le sr Bazin prend possession de la cure d’Equemauville, en présence de Me Jean-Julien Meheut, pbrë, curé du Breuil; Me.Michel Aubine, pbrë, desservant la parr. d’Equemauville, et autres témoins.

15. – Le 29 janv. 1753, dispense de bans pour le mariage entre Gentien Le Chevallier, Escr, fils de Gentien et de feue Marie Vata, de la parr, de Ste Catherine d’Honfleur, d’une part, et damlle Louise-Thérèse Le Jumel, fille de Jean-Claude Le Jurael, Escr, seigr d’Equemauville, et de Catherine de Varin, de lad. parr. d’Equemauville.

340. – Le 9 oct. 1758, vu l’attestation du sr Roques, vicaire d’Equemauville, dispense de bans pour le mariage de Marie-Magdeleine Bultey.

45. – Le 5 mars 1759, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Henri de Cécire, sr de Grainville, ancien chevau-léger de la reine, fils de feu Mesre Robert de Cécire, sr de Beaulieu, capitaine de milice, garde-du-corps, et de noble dame Marie Haguelon, précédemment veuve de Mesre. Henry Le Doyen, seigr d’Auboeuf, demeurant à Genneville, d’une part, et damlle Catherine Le Jumel d’Equemauville, fille de Mesre Claude Le Jumel, chevr, seigr d’Equemauville, major en la capitainerie de Touques, et de noble dame Catherine de Varin, demeurant en lad. parr. d’Equemauville.

236. – Le 11 mai 1762, dispense de bans pour le mariage de Me Charles-François-Damien de Launoy, fils de feu Mesre Charles-François de Launoy et de damlle Marie-Anne de Vaumorel, originaire de la parr, de Coudray et demeurant en celle d’Equemauville, d’une part, et damlle Marie-Anne Duprey, fille de feu Pierre, de la parr, de Bonneville-sur-Touques.

16. – Le 28 janv. 1763, dispense de bans pour le mariage entre Me Michel De la Croix, avocat en parlement, fils de feu Michel et de dame Anne-Catherine d’Authoyère, originaire de la parr. d’Equemauville et demeurant depuis plusieurs années en celle de Ste Croix-St- Ouen de Rouen, d’une part, et damIle Anne-Catherine Lion, fille de feu Nicolas-Thibaud Lion et de dame Catherine Dubost, de la parr, de Ste Catherine d’Honfleur.

170. – Le 2 nov. 1765, dispense de bans pour le mariage entre Me Jacques Postel, docteur en médecine, fils de Jacques et de feue dame Marie Troussel, originaire de la parr. de St-Hymer et demeurant en celle de Pont-l’Evêque depuis plusieurs années, d’une part, et damlle Anne-Catherine de La Croix, fille de feu Michel et de Catherine d’Autoyère, originaire de la parr. d’Equemauville et demeurant en celle de Pont-l’Evêque.

314. – Le 22 juill. 1766, dispense de bans pour le mariage entre Michel-Jacques de Brossard, Escr, lieutenant des vaisseaux au service de la Compagnie des Indes, fils de Jean-Charles de Brossard, Escr, sr de Vaux, et de feue noble dame Anne-Michelle Alexandre, originaire de la parr, de Tortisambert et demeurant depuis temps de droit en la ville de Lorient, d’une part, et damlle Marie-Anne Le Jumel, fille de Claude-Jean Le Jumel d’Equemauville, lieutenant de Messieurs les maréchaux de France au bailliage d’Auge, et de noble dame Catherine de Varin, de la parr. d’Equemauville.

155. – Le 10 juin 1767, la nomination à la cure de St-Pierre d’Equemauville appartenant au seigr du lieu, Mesre Nicolas-Jean-Baptiste-Charles Le Jumel, chevr, seigr et patron d’Equemauville et autres lieux, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jacques Bazin, pbrê, dernier titulaire, décédé le 9 de ce mois, la personne de M. Jean-Etienne de Pellegars de Malortie, pbrë, (originaire de Tourville) curé de St-Léger du Gennetey, diocèse de Rouen. Fait et passé au manoir seigneurial d’Equemauville, en présence de Mesre Jean-Alexandre de Costard, chevr, seigr de St-Léger, du Plain-Chesne, de là Rançonnière et autres lieux, demeurant en son château du Plain-Chesne, parr. St- Gatien: Mesre Jean-Alexandre-Dominique de Charlemaine, chevr, seig. de Boulleville, demeurant à Honfleur, parr. Ste Catherine; Mesre Nicolas de Filliette, ancien capitaine de cavalerie, demeurant à Versailles, et Mesr Marc-Ambroise-Pascal de Brossard, chevr, seigr de St-Marc, demeurant au Tortisambert. – Déposé à Lx le 11 juin.
Le 11 juin 1767, Mr Mery, vic. gl., donne aud. sr Pellegars de Malortie la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Pellegars de Malortie prend possession de la cure d’Equemauville, en présence de M. Jacques Roques, pbfô, vicaire de lad. parr., led. sr de Charlemaine, led. sr de Filliette, led. sr de Costard
et led. sr de Brossard.
Le 12 juin 1767, la norninatton à la cure de St-Pierre d’Equemauville appartenant au Chapitre de N.-D. de Cléry, les Sts chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort du sr Bazin, la personne de Me Adrien Leperchey, pbfë du diocèse de Lx, l’un des habitués de lad. église de Cléry.
Le 17 juin, Mr Despaux, vic. gl, donne aud. sr Leperchey la collation dud. bénéfice.
Le 19 juin 1767, le sr Leperchey (1) prend possession de la cure d’Equemauville en présence de Me Jacques Salley, pbrë, curé de Drubec, et autres témoins.
(1) M. Leperchey prêta d’abord le serment schismalique: mais bientôt, comprenant la faute qu’il avait commise, il se rétracta devant le Directoire de Pont-l’Evêque; il fut destitué. Il resta cependant encore dans la paroisse jusqu’au mois de septembre 1792. Mais à cette époque, il lui fallut partir. Il se réfugia en Angleterre et mourut sur la terre étrangère. Il fut remplacé par François-Melchiade-Elisée Lofel, prêtre du diocèse de Rouen, déjà élu curé constitutionnel de N.-D. de Préaux. En l’an II. il cessa ses fonctions et se fit instituteur à Equemauville. Il y était encore en 1805 – (Archives du Calvados. – Archives de la mairie d’Equemauville).

Curés. – P. Heudie – Jq Bazin – A. Leperchey.
Vicaire. – M Roques.
Prêtre desservant. – M. Aubinne.
Patron. – Le chapitre de Cléry – Prétentions de J.-B.-C. Le Jumel, seigneur du lieu.
Seigneurs et notables. – M de la Croix – M. de la Croix – C.-F.-D. de Launoy – C.-Jn Le Jumel d’Equemauville.

327. – Le 20 févr. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Léon-Jean-Baptiste de Brèvedent, Escr, seigr du Plessis, officier de la Légion royale, fils majeur de feu André-Joseph et de feue noble dame Anne Halley, d’une part, et noble dame Catherine Le Jumel d’Equemauville, (originaire d’Equemauville), Vve de Mesre Henri Cécire de Grainville, ancien chevau-léger de la reine, et fille de feu Claude-Jean Le Jumel, Escr, et de noble dame Catherine de Varin, tous deux demeurant en la parr, de Genneville.

287. – Le 22 novembre 1784, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Pierre-Louis-Alexandre de Bonnechose, Escr, veuf de noble dame Thérèse Le Nantier, fils de feu Mesre Pierre-Alexandre de Bonnechose, Esc., et de feue Marie-Marthe-Marguerite Lucas, originaire de la parr, de Ste Croix de Cormeilles et demeurant en celle de N.-D. d’Honfleur, d’une part, et noble dlle Geneviève Le Jumel, fils de feu M. Claude-Jean Le Jumel, Esc, et de noble dame Catherine de Varin, originaire de la parr. d’Equemauville et demeurant depuis temps de droit en celle de St-Léonard d’Honfleur.

138. – Le 3 févr. 1786, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Baptiste-Elie Cocquet de Genneville, officier des grenadiers du régiment de Champagne, fils de feu Mesre Nicolas-Elie-Gabriel et de dame Marie-Françoise-Catherine de Mire, de la parr, de Clarbec, d’une part, et Félicité Binet, fille de Pierre et de Marie-Catherine Heudier, de la parr. d’Equemauville.

115. – Le 30 juin 1790, dispense de bans pour le mariage entre M. Pierre-Jean-Baptiste Thibout d’Anisy, Escr, fils de Pierre-Charles-Antoine et de Catherine-Guillemette Pasquier, originaire de la parr. d’Equemauville et demeurant en celle de St- Thomas do Touques, d’une part, et Marie-Madeleine Picard, fille de feu Jacques et d’Anne Caen, de la parr, de Carbec-Grestain.

Seigneurs et notables. – P. Binet – C.-J. Le Jumel – M. Naguet des Portes – J.-P. de Naguet des Portes, – P.-O.-A. Thibout d’Anisy – P. -J.-B. Thibout d’Anisy.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
ESQUEMEAUVILLE.
301. Jean le Cerf, Sr. du lieu, a produit un anoblissement, donné en février 1449, à Pierre le Cerf, son ayeul, pour 4° écus d’or, par lui payés; duquel il a dit fournir sa descente par lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe.

Les archives de la ville de Honfleur – Bréard, Charles.
FIEF D’ÉQUEMAUVILLE . Scamelvilla; Escamelvilla; Esquemeauvilla ; Hequemauville ; Esquemauville ; Hecquemeauville; plein fief mouvant de la vicomte d’Auge. Canton de Honfleur. D.17. 7-7 pièces.
1605, 3 juillet. Copie d’un aveu rendu à Pierre Le Jumel, chevalier, seigneur de Lisores, Equemauville, Barneville et Pennedepie, président en la cour du parlement de Rouen, par Martin Nivelet pour quatre pièces de terre situées sur la paroisse d’EquEmanville.
1673-1699. Quatre aveux rendus à Philippe Le Jumel, chevalier, par François Langlois sieur de L’Espine, Louis Le Grand, Robert Thierry et les filles de Vincent Bernon pour plusieurs pièces de terre situées à Equemauville et faisant partie du fief Paulmier et du tènement au Bas.
1700-1733. Deux aveux rendus à Louis-Philippe Le Jumel, chevalier, pour le fief Roger et le tènement Bosquain, assis à Equemauville.

La Sainte Vierge: études archéologiques et iconographiques – Rohault de Fleury, Charles,
Notre-Dame-De-Grace.
Dans l’arrondissement de Pont-l’Évêque, parmi les dix-neuf églises paroissiales sous le patronage de la Vierge, la plus célèbre est Notre-Dame-de-Grâce, à Ecquemauville, près de Honfleur, dont l’origine remonte à l’an 1034, à la suite d’un vœu fait par Guillaume le Conquérant. La chapelle, élevée par le duc Robert, disparut le 1er r septembre 1538, dans un éboulement subit du roc sur lequel elle était assise, occasionné par un tremblement de terre qui désola la Normandie. Elle fut successivement reconstruite, d’abord fort modestement, puis plus magnifiquement, puis décorée de marbre. Les miracles éclatants que répandait Notre- Dame-de-Grâce sur tous ceux qui l’invoquaient, de loin comme de près, n’empêchèrent pas les révolutionnaires de 93 de piller la sainte chapelle. Actuellement réparée, elle est plus fréquentée que dans ses plus beaux jours. Cette chapelle est située sur un plateau assez élevé, couverte d’arbres de haute tige, dont les plus vieux ont plus de deux cents ans de plantation, ayant été donnés en 1630 aux pères capucins par l’abbesse de Montivilliers.

Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Calvados.
I70I-I754. — Dons et legs; fondations. — Dépôt au notariat de Lisieux par Léonor de Matignon, évèque de Lisieux. Léonor « Gojon » abbé de Matignon, grand vicaire, et les députés pour l’administration du bureau des pauvres de Lisieux, exécuteurs du testament de Madeleine Brunon du 3 juin 1711, dud. testament portant legs aux pauvres de la paroisse Ste-Catherine de Honfleur, aux pauvres de l’hôpital, et, aux hospitalières, de la terre d’Équemauville, de la terre de Beauchamp. située à la Pierre-Blanche, d’une terre situé en la prairie commune de Pennedépie; legs au bureau des pauvres de Lisieux,ect..(1712). Comme ainsi soit que feu Madeleine Brunon eut fait de son vivant plusieurs libéralités aux hospitalières, même souhaité leur en continuer des témoignages jusqu’après sa mort, leur ayant par son testament du 3 avril 1711 donné une somme et fonds d’héritage à Equemauville, à charge d’offices et prières, laquelle donation étant contraire à la disposition de la coutume de Normandie, lad. ferme et héritage tenant lieu de propre dans les biens de la succession, pour quoi Cécile Brunon, veuve de François Le Doyen, chevalier, seigneur et patron d’Ablon, de la chapelle St-Clair-lès-Honfleur, d’Ableville. Equainville et Fatouville-sur-Mer, seigneur du Bosc Moyaux et autres terres, sœur et unique héritière de lad. demoiselle, n’a pas voulu agréer lad. donation et s’est mise en possession de la ferme d’Equemauville, ce qui a donné lieu aux religieuses d’employer des personnes de considération auprès de M. d’Ablon pour obtenir d’elle quelque part dans ses libéralités : donation par lad. dame, voulant aucunement se conformer aux intentions de sa soeur, en considération qu’elle est inhumée dans le chœur du monastère, dont elle a payé une partie de la dépense des constructions, auxd. religieuses, de 3.000 livres, à charge de services religieux (1714);

Annuaire des cinq départements de la Normandie / publié par l’Association normande.
– La famille Le Cerf posséda le fief d’Equemauville, qui passa en 1566 aux Le Jumel. Une branche des Le Cerf s’établit alors à Vasouy
– 1532. Hèlie Le Jumel.
– Lieutenant général en la vicomte d’Auge, seigneur de Lisores, père de Pierre Le Jumel, qui fut seigneur d’Équemauville, président au Parlement de Rouen et l’un des trois réformateurs de la Coutume de Normandie.
– A. de Caumont a omis de mentionner, dans sa Statistique monumentale, les curieux fonts baptismaux d’Equemauville. Ces fonts, qui datent de l’époque romane, consistent en une cuve circulaire légèrement évasée et ornée d’arcatures méplates en plein cintre, formant des arcs brisés par leur croisement. A la partie supérieure règne une ornementation également très méplate, formée d’ondulations. Le piédestal est octogonal. Dimensions : hauteur totale, 95 cent, diamètre, 57 cent. On voit au sud du choeur une fenêtre contem­poraine de la construction, qui remonte au XIIIe siècle, et dont la disposition se rencontre beaucoup plus souvent dans les monuments civils que dans les édifices religieux. L’arc en tiers-point de cette fenêtre encadre un tympan plein, et la partie com­prise entre les pieds-droits est seule ouverte, de manière à donner une baie rectangulaire. Des bi­seaux décorent les pieds-droits, le linteau et l’ar­chivolte.
– Equemauville ont révélé la présence d’instruments de silex accusant une station préhistorique. Une hache polie a été trouvée au lieu dit la Croix-Rouge. M.Romain a trouvé aussi sur ce point des silex néolithiques.
A la briqueterie Vivien et dans les champs voisins, surtout à la naissance d’un vallon qui aboutit à Vasouy, M. Savalle a recueilli, en 1884,quelques beaux instruments néolithiques.

Esclaves à Lorient et Port-Louis au XVIIIe siècle – Bulletin annuel de la Société d’Archéologie et d’Histoire du Pays de Lorient.2
– Liste des actes paroissiaux et d’état-civil concernant des esclaves, trouvés dans les registres de Lorient et du Port-Louis.
I – Baptêmes et naissances. Année: 1752
Prénoms, Nom: Philippe Julien
Age, origine, …12 ans – Madagascar
Propriétaire: Jean-Baptiste Le Jumel d’Equemauville, Enseigne des vaisseaux de la Compagniedes Indes, originaire de Normandie.

État Nominatif Des Pensions Sur Le Trésor Royal.
– Le Jumel D’equemauville. ( Nicolas ) 53. F. 1771 . 150 Sans retenue; pour récompense de ses services en qualité de ci-devant Enseigne de vaisseau de la compagnie des Indes.

État Militaire De France Pour L’année 1763.
– 48 Gouvernements De Provinces.
M. le Jumel d’Equemauville , à Pont-l’Evêque. Lieutenant de 1762-1771.

DIVERS

FAUROUX M.
– 1961, p.104, n°20 – 1010-1017 ou 1016-1017 – Equemauville – Richard II donne à St Riquier, à la requête de l’abbé Angelrannus l’église d’Equemauville. « Consilio ergo et sggestu nostrorum fidelium, decrevemus tradere perpetuo praedicto sancto et servis ejus ecclesiam quae sita est in Scabelli villa.
– 1961, n°90 p. 234. – 1035 – Vasouy, Lisores – Robert le magnifique restaure le monastère de Montivilliers, jadis concédé à St-Philibert par le duc Warato (maire du Palais après Ebroïn vers 680 ou 683-686 environ) restaure les biens enlevés et confirme les donations faites par lui ou son père.
« … inprimis eamdem…. Hee igitur sunt aliae eclesia (…) ecclesia de Washuic (…) medietatem villae quae vocatur Luxorial….
– 1961, 90 bis, p.237 – Autre version falsifiée de la charte précédente. Interpolations entre parenthèses:… La Haye du Theil, la moitié de domaine de Lisores, les terres d’Ansgot (le Mesnil Galchiae de Conteville, l’église de Vasouy et l’église d’Equemauville)…. »La haya de Teilled medietatem terrae de Luisourez cum medietate ecclsiae necnon et molendini sylvaeque et prata, terras cujusdam Ansgoti (le Maisnil Galchiae de Comitevilla et ecclesiam de Guasvic et ecclesiam de Stabelvilla »
– 1961, n° 115, p. 278- 1048 – Equemauville – Guillaume le Bâtard confirme par jugement à Saint-Riquier l’église d’Equemauville, qu’il prend sous sa garde. La possession en avait été contestée par l’abbesse de Montivilliers mais avait été revendiquée par l’abbé Gervin I qui avait invoqué la donation de Richard II et de Robert.

AD. Calvados. Série H. Suppl. Hôpital de Honfleur 1830.- H. 112.
– 1623 – Barneville-la-Bertrand – Transport par Hiéronime Le Jumel, écuyer, seigneur des terres et seigneuries de Lisores et Equemauville, à Etienne Le Lou, sieur de La Garde, bourgeois de Honfleur, de rente en quoi Jacques de Varin, écuyer, sieur de saint-Quentin, s’était obligé en 1616 vers feu Madeleine Eude, veuve de Pierre Le Jumel, président au Parlement de Normandie, seigneur de Lisores, Equemauville, Barneville-la-Bertrand et Pennedepie.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR.
DOYENNE DE HONFLEUR – 14
Election de Pont l’Evêque, sergenterie d’Honfleur
3 feux privilégiés – 55 feux taillables.
Sous l’invocation de St Pierre
Patronage:
14e Dominus Rex
16e Rex Vel Dominus de Clery
18e le chapitre de Cléry
Curés:
Bazin 1764
Le Perchey 1767/1787.
En 1751 Patron : le chapitre de Cléry, curé Bazin.

Insinuations.
Description de la cloche.
J’ai été bénite par Discrète personne Messire Jacques Damemme, prêtre curé d’Ecquemauville et nommée Jeanne Louise, le parrain Messire Claude Jean le Ivenel, écuyer seigneur d’ Ecquemauville, Barneville et autres lieux, la marraine Noble Dame Claude Louise le Musnier, veuve de Messire Philippe Louis le Ivenel, escuyer, seigneur de ce lieu, Guillaume Thouret, trésorier.
Jacques Gabriel Buret m’a faite l’année 1732.

Archives NEDELEC Bibliographies.
10.6-Nédellec Gérard Dédicace de son 3è livre à Equemauville-06/09/2006.

Fonds des Enveloppes.
Enveloppe N° 52 Faire-Part De Décès – Don De Mr De Russé.
Mr le curé d’Equemauville Jean-Baptiste Agnès.

Inventaire Des Imprimés Anciens – Ancien régime.
7e Carton : JOURNAUX :
Jour 15 : Nouvelles locales : Equemauville, Fierville, Mesnil-sur-Blangy.

Fonds imprimés.
Jour 15 : Journal et petites affiches de Pont-l’Evêque et de Lisieux.
21-02-1808 : nouvelles étrangères : Angleterre, Autriche, Bavière.
Nouvelles locales : Equemauville, Fierville, Mesnil sur Blangy.
24-03-1811 : Turquie, Transilvanie, Autriche, Empire Français et nouvelles locales : Méry-Corbon, Pont-l’Evêque, valeur des monnaies.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

LE THEIL – 14

NOTES sur Le THEIL en AUGE


Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

Archives du calvados
Le Theil-en-Auge (Calvados)
Canton actuel : Honfleur-Deauville
Arrondissement actuel :Lisieux – Code INSEE : 14687
Histoire administrative : Le complément « en-Auge » est ajouté par le décret du 3 décembre 1936.
EP Le Theil-sur-Honfleur (Calvados).

Les Archives De La Ville De Honfleur
Fief De Sainte-Marie Du Theil. Commune du Theil, canton de Honfleur .
D. 34 . I pièce .
1645. 25 octobre. Copie d’un aveu rendu à Jean Apparoc, écuyer, par Romain Néel pour une pièce de terre en cour , plant , labour et maisons située au Theil .
Cote/Cotes extrêmes
F/6359
Date
1474-1767
Modalités d’entrées: Acquisition Mary en 1952.
Présentation du contenu
I Henry Apparoc, écuyer, fils Geoffroy : contrat de mariage (sa sœur Ysabel Apparoc épouse Richart Pellevilain en 1474; lui, épouse Agnès de Pommereul en 1486), acquêts, droit de basse-justice pour son fief (1474-1505, 9 p.);
II Guillaume Apparoc, écuyer : mariage , commissions militaires (intendance militaire, 1521, Ceppy-en-Laonnois, signé Michel de Luppé; Pougny, élection de Châlons; archer de la Garde du corps du roi; Apparoc est en 1548 capitaine de la garde du Dauphin), retrait des fief et seigneurie de Sainte-Marie (vente par Martin Apparoc, son frère aîné, à Jehan Hacquet, vicomte d’Auge; de Bienfaite de Moyaux), acquêts, rentes, franchises forestières (1509-1551, 28 p.); Ysabeau Barbulée, sa veuve : retrait lignager (1553, 1 p.);
IIIa Pierre Apparoc : bail, franchises forestières (1541-1553, 3 p.);
IIIb Jehanne Gislain, veuve de Laurent Apparoc : franchises forestières (1571-1580, 6 p.); IIIc Gilles Apparoc, époux de Marie Naguet : succession, douaire (1594-1607, 3 p.);
IVa Esther Apparoc, fille ? Laurent : franchise forestière (1598, 1 p.);
IVc Louis Apparoc, fils Gilles, époux de Françoise Bouchard : contrats (1608-1623, 5 p.; contrat de mariage entre Pierre Gamare et Jeanne Gosselin);
Vc Jean Apparoc : contrats (1631-1644, 4 p.);
VIc Pierre Apparoc : procédures, déclarations seigneuriales (1662, 1672, 7 p.);
VIIc Guy, François Apparoc, époux d’Anne, Marguerite Viquelin : procédures, aveu et dénombrement de fief (1718-1761, 13 p.).

LE THEIL Ou le Theil- sur- Honfleur.
Titres féodaux. Aveux, etc. XV – XVIIIe s. ( 41 liasses). Sainte- Marie, au Theil. 1645;
I. Dioc. de Lisieux. Baill. de Honfleur. Maîtrise de Pont-l’Evêque. – Gr. à sel de Honfleur.; subd. de Honfleur. Gén. et int. de Rouen; él. de Pont- l’Évêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Honfleur (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Honfleur (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 173 hab. ( 1911 ). 277 hect. 59 a. 61 c.
ADMon Gale – – Sup.: Délibérations. 28 octobre 1787 -novembre 1793 (2 cah., 30 fol. ) Lacunes : juin 1790- août 1792 et jusqu’au 15 pluviôse an IX.
ÉTAT- CIVIL ( 2 ).- Baptêmes, depuis 1533.- Mariages et sépultures, depuis 1589. – Lacunes : baptêmes de 1553-1563, 1565, 1616-1628, 1663-1667; mariages de 1616-1633, 1649-1667; sépultures de 1616-1628; actes de 1674-1677, 1715, 1753-1757. Notes sur la généalogie du curé Frémont (XVI s. ), sur les troubles de la Ligue. 1585-1590; – autres notes. 1738-1739. Délibérations paroissiales. 1723- 1745, passim. –
IMPOSITIONS. États de sections ( Section A). An VI ( Cah., 29 fol. )
PROPRIÉTÉS COMMUNALES. Droits d’usages dans la forêt. 1742 (1 p. )
CULTES. Déclaration des revenus du Trésor. 1734; procédures. 1685; baux. 1728-1755 (13 p. )
Voir aux Archives du Calvados les délibérations et enregistrements du Comité de surveillance du Theil. 15 septembre 1793-23 vendémiaire an III (2 reg. et 1 liasse). (2)
Voir Ibid., les actes de catholicité du Theil. 1676-1677, 1682 ( Série G. Le Theil, 3 cah. )

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome IV, page 336.
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 942.

2 – Pièces Justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Le Theil, Sancta Maria de Theil.
L’église du Theil se compose d’une nef et d’un choeur rectangulaires; le choeur, en retrait sur la nef, présentait deux travées, la nef trois. A une époque peu ancienne, la nef a été allongée d’une travée vers l’ouest, et une sacristie a été appliquée sur le chevet. L’église, telle qu’elle se présentait avant ces additions et telle qu’on la voit encore, car les parties modernes se détachent très nettement du reste; l’église, dis je, paraît remonter au XIVe. siècle. C’est le côté sud qui a conservé le mieux son appareil ancien, en tuf taillé par pièces quadrangulaires de diverses dimensions formant des assises régulières. Les contreforts sont presque tous en place; la corniche, en quart de rond, règne d’un bout à l’autre de l’édifice.
Du côté nord, les murs ont été repris en grande partie entre les contreforts, soit quand on a refait des fenêtres, soit que ce côté ait été plus détérioré et qu’il ait fallu le reconstruire.
Les silex taillés qui forment des lignes régulières, dans les parties refaites, annoncent que ces reprises ont eu lieu au XVI. siècle.
Parmi les fenêtres, il y en a une seule, au sud, près de la jonction de la nef au choeur, qui est de très-petite dimension; les autres, plus élevées, sont ou en forme d’ogive ou bien cintrées au sommet. Celles du choeur ont été percées à l’époque moderne, une des fenêtres de la nef, du côté du nord, est plus grande que les autres et subtrilobée au sommet.
A l’intérieur, l’église offre peu d’intérêt; elle a été blanchie.
Une voûte en plâtre paraît collée sous les charpentes et affecte la forme cintrée ou légèrement ogivale. Ce qui mérite le plus d’attention c’est un font baptismal en pierre, dont la coupe octogone est décorée d’une guirlande de feuillages, repose sur un pied de même forme et pourrait dater du XIVe. siècle.
L’autel du choeur et ceux qui sont placés obliquement de chaque côté de l’arc triomphal n’ont pas d’intérêt. Le retable du choeur, dans la forme usitée au siècle dernier, a pour tableau central le crucifiement; des statues de saint Pierre et de saint Paul, occupant des niches, servent d’accompagnement à ce retable.
On remarque dans le choeur, du côté de l’épître, un tableau donné par le roi Louis-Philippe, en 1844, et qui représente la Sainte Vierge et l’Enfant-Jésus.
La statue de la Vierge qui surmonte le petit autel de la nef (côté gauche), est, dit-on, de M. Lefranc, d’Honfleur : elle paraît imitée du moyen-âge.
Les cloches ne sont pas curieuses : la plus grosse date de 1847 et la plus petite de 1830.
L’église du Theil est sous l’invocation de Notre-Dame.
Le seigneur nommait à la cure; elle faisait partie du doyenné d’Honfleur.

LE THEIL. – Poste-vigie au village du « Catillon « , à 500 m. au S.-O. de l’église (4).
(4) Catherine, Monograp. de Bonneville-sur-Honfleur, mss., Archiv. du Calv. – Carte E. M., Lisieux, N.-O.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

430. – Le 18 févr. 1697, vu l’attestation du sr Binet curé du Theil, et du sr Prenthout, vicaire de Ste Catherine d’Honfleur, dispense de bans pour le mariage entre Me Bouyer, chirurgien, et Anne Burel.

759. – Le 24 avril 1703, vu l’attestation du sr Pépin, curé de Ste-Catherine de Honfleur, et du sr Binet, curé du Theil, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Lethiou et Elisabeth Lucas.

LE THEIL (Saint Laurent ?)
Curé. – F. Binet.
Prêtre de la paroisse. – G. Lethieu.

500. – Le 23 juin 1713, la nomination à la cure de St-Pierre du Theil appartenant au chapitre de Cléry, les srs chanoines de lad. Collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de François Binet, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Antoine Morlet, pbfë du diocèse de Lx, habitué en lad. église de Cléry. Le 18 juillet 1713, Mre de Matignon, vic. gl, donne aud. sr Morlet la collation dud. bénéfice. Le 19 juillet 1713, le sr Morlet, ayant fait élection de domicile en la maison de Me Mathieu Lemarchand, pbfë, curé de Pont-l’Evêque, prend possession de la cure du Theil, en présence de Me Gilles Thieu, pbfë, chapelain de N.-D. du Theil; Me Gilles Guilbert, pbfë, desservant en lad. parr. du Theil; Mesre François Apparot, Escr, seigr du Theil, tous demeurant en lad. parr.; Mesre Robert Cécire, Escr, seigr du Boscage, de la parr. de Gonneville, et plusieurs autres.

110. – Le 24 nov. 1716, dispense de bans pour le mariage entre Guy-François Apparoc, Escr, sr de Ste Marie du Theil, fille de Pierre et de damlle Marie Le Boctey, de la parr, du Theil, d’une part, et damlle Anne-Marguerite Viquelin, fille de Mre Etienne et de Marie Beuzelin, de la parr, de Ste Catherine d’Honfleur.

160. – Le 3 mars 1717, la nomination à la chapelle N.-D. en l’église du Theil, appartenant au seigr de Ste Marie, Mre Guy-François Apparoc, Escr, sr de Ste Marie du Theil, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Gilles Le Thieu, pbrê, dernier titulaire, la personne de Me Charles-Thomas Moullin, pbrê de Ste Catherine de Honfleur. Fait au manoir seigneurial du Theil.

203. -Le 13 mars 1717, le seigr évêque donne à Me Charles-Thomas Moulin, pbrë, la collation de la chapelle de N.-D. du Theil.

353. – Le 19 juin 1717, Me Charles-Thomas Moullin, pbrë, pourvu de la chapelle de N.-D. dans l’église de St-Pierre du Theil, prend possession de lad. chapelle, en présence de Guy-François Apparoc, Escr, sr du Theil; Me Antoine Morlet, pbrë, curé de lad. parr, et autres habitants du lieu.

521. – Le 31 oct. 1718, la nomination à la chapelle simple de N.-D., fondée en l’église du Theil, appartenant au seig. de Ste Marie, Mesre Guy-François Aparoc, Escr, sr de Ste Marie du Theil, nomme aud. bénéfice, vacant par la démission pure et simple de Me Charles-Thomas Moullin, pbrë de la pafr. de Ste Catherine d’Honfleur, la personne de
Me Jacques Lecomte, pbre de la parr, de Quetteville. Le 16 nov. 1718, le seigr évêque donne aud. sr Lecomte la collation dud. bénéfice. Le 7 déc, 1718, le sr Lecomte prend possession de lad. chapelle, par la libre entrée de la grande porte de l’église de la parr., la prière faite « devant l’autel de lad. chapelle, assise du costé de l’évangile », et autres cérémonies ordinaires, en présence de Me Antoine Morlet, pbfê, curé de lad. parr., et Me Louis Levavasseur, diacre, demeurant au Theil.

LE THEIL (Saint Pierre)
Curés. – F. Binet – A. Morlet.
Prêtre de la paroisse. – G. Lethieu.
Clerc. – L. Levavasseur.
Patron. – Le Chapitre de Cléry.
Seigneurs. – F. Apparoc – P. Apparoc -G.-F. Apparoc.
Chapelle N.-D. – chapelains. – G. Le Thieu – O.-T. Moullin – J. Lecomte – patron. – Le Seigneur de Sainte-Marie. – G. -F. Apparoc.

999. – Le 9 déc. 1730, la nomination à la cure de St-Pierre du Theil appartenant au chapitre de N.-D. de Cléry, les sieurs chanoines nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Antoine Morlet, dernier titulaire, la personne de Me Jean Fils, pbfë du diocèse de Lx et habitué en lad. collégiale. Le 22 janv. 1731, le seigr évêque donne aud. sr Fils la collation de ce bénéfice. Le 24 janvier 1731, le sr Fils prend possession de la cure du Theil, en présence de Me Jean-Louis Helliot, procureur en l’élection de Pontaudemer, et autres témoins. Le 18 octob. 1722, Jean Fils, fils de Jacques et de Marguerite Levillain, de la parr, de St-Martin du Faulq, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

454. – Le 14 nov. 1737, Me Jean Fils, pbrë, curé de St-Pierre du Theil et chapelain de la chapelle Ste Anne en la collégiale de N.-D. de Cléry, donne sa procuration pour résigner lad. chapelle dontil est titulaire depuis douze ans, entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Nicolas Roussel, pbrë, originaire du Faulq. Led. sr Fils se réserve la somme de cinquante livres de pension sur les revenus dud. bénéfice.

467 – Le 28 janv. 1738, dispense de bans pour le mariage entre Jacques de Mire, avocat au Parlement de Normandie, fils de Pierre de Mire, Escr, et de noble dame Marie de Nollent, de la parr, de Canapville, d’une part, et damlle Marie-Anne-Marguerite Apparoc, fille de François Apparoc, Escr, seigr de Ste Marie du Theil, et de dame Anne-Marguerite Viquelin, de lad. parr, du Theil.

50. – Le 1er août 1744, la nomination à la chapelle de N.-D. du Theil appartenant au seigr du lieu, Mesre Guy-François Apparoc, chevr, seigr de Ste Marie du Theil, seigr et patron dud. bénéfice, nomme à lad. chapelle, vacante par la démission pure et simple, faite le 1er juin dernier par M° Jacques Lecomte, pbfë et précédemment chapelain, la personne de M. Jean-Baptiste Vatteville, pbrë de St-Léonard d’Honfleur. Le 3 nov. 1744, le seigr évêque donne aud. sr Vatteville la collation dud. bénéfice. Le 4 nov. 1744, le sr Vatteville prend possession de la chapelle N.-D., située et desservie en l’église paroissiale de St-Pierre du Theil, du côté de l’évangile. Fait en présence de Me Jean Fils, pbfë, curé du lieu, et autres témoins.

LE THEIL (Saint Pierre)
Curés. – A. Morlet – J. Fils.
Patron. – Le chapitre de Cléry.
Seigneurs. G. -F. Apparoc.
Chapelle Notre-Dame. – Chapelains. – J. Lecomte – J.-B. Vatteville – Patron. – Le seigneur de Sainte-Marie. – G. -F. Apparoc.

182. – Le 27 nov. 1753, dispense de bans pour le mariage entre Antoine Fortin, Escr, sr des Champs, fils de feu Antoine Fortin, Esc., et de Marie-Anne Duquesne, de la parr, de St-Benoît-d’Hébertot, d’une part, et damlle Thérèse-Rose-Ursule-Françoise-Félicité-Angélique Aparoc, fille de Mesre Guy-François Aparoc, seigr de Ste Marie du Theil, et de dame Anne-Marguerite Viquelin, de la parr, du Theil.

133. – Le 12 août 1763, Me Jean-Baptiste Vatteville, pbrê, chapelain de Ste Marie du Theil, demeurant à Crémanville, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre-Guillaume Julienne, acolyte, demeurant à Honfleur, parr. St-Léonard. Cette rente est garantie par Mes Jean-Charles Duval et Charles-Cécile-Jean-Jacques Paulmier, pbfës habitués, demeurant en lad. parr, de St-Léonard. M. Julienne, en 1791, était directeur des religieuses de l’Annonciation, à Honfleur. Il refusa le serment constitutionnel et le 8 septembre 1792, il prit dans cette ville un passeport pour s’exiler en Angleterre. Il avait alors 63 ans. Il revint à Honfleur après la Révolution; mais les privations et les chagrins de l’exil avaient ruiné sa santé : il mourut en 1804. (Archives de la mairie de Honfleur. – Ordo de Bx.)

LE THEIL (Saint Pierre)
Curé. – Jn Fils.
Seigneurs. – G. -F. Aparoc.

7. – Le 20 sept. 1779, M6 Jean-Baptiste Vatteville, pbrë du diocèse de Lx, titulaire de la chapelle simple de Ste Marie, fondée en l’église du Theil, demeurant en la parr, de Crémanville, remet purement et simplement lad. chapelle entre les mains du seigr évêque, afin qu’il y soit pourvu par le patron ordinaire. Séance tenante, noble dame Marie-Anne-Marguerite Aparoc, Vve de Mesre François-Jacques de Mire, dame du fief de Ste Marie, en lad. parf. du Theil, et patronne de lad. chapelle, y nomme la personne de Me Charles Normand, pbfë, desservant lad. parr, du Theil. Fait et passé à Lx. – Lad. dame de Mire demeurait à St-Sulpice de Canapville. Le même jour, Mr de la Baume, vie. gl, donne aud. sr Normand la collation dud. bénéfice. Le 29 sept. 1779, le sr Normand prend possession de la chapelle Ste Marie par la libre entrée en l’église paroissiale et autres cérémonies accoutumées, en présence .de plusieurs habitants du Theil.
Mr Normand, originaire de Manneville-la-Raoult, refusa le serment et partit pour l’Angleterre. Il se trouvait a Gosport en 1792, logé chez Murch, South Street. En 1785, nous le rencontrons a Winchester. (Archives de l’Eure. – Mss de Reux.)

105. – Le 20 août 1779, la nomination à la cure de St-Pierre du Theil appartenant au Chapitre de N.-D. de Cléry, les srs chanoines nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Jean Fils, dernier titulaire, la personne de M9 Philippe Garnier, pbre du diocèse de Bayeux, habitué en lad. collégiale. Le 7 nov. 1779, le seigr évêque donne aud. sr Garnier la collation dud. bénéfice. Le 7 mai 1780, le sr Garnier, représenté par Me Nicolas Le Bedel, pbrë, curé de Fourneville, prend possession de la cure du Theil, en présence de Me Jacques Adam, pbrë du diocèse de Lx, desservant lad. parr.; Me Charles Le Normand, pbrë, chapelain de Ste Marie en l’église du Theil, et autres témoins.
M. Garnier refusa, en 1791, de prêter le serment constitutionnel et fut destitué. Le 9 février les habitants demandent que leur curé leur soit conservé, vu qu’il ne respire que la paix et ne trouble pas le bon ordre. Je ne sais ce qu’il devint. Le manuscrit de Reux nous dit qu’il resta en France. Il est permis de supposer que, protégé par l’affection de ses paroissiens, il put rester caché dans le pays et se soustraire aux recherches des révolutionnaires. Cependant nous ne trouvons aucune trace de lui après le Concordat. {Archives du Calvados. – Mss de Reux.)

35. – Le 13 mars 1781, Me Philippe Garnier, pbrë, curé du Theil, diocèse de Lx, titulaire de la chapelle de St-Gilles de Montchaton, diocèse de Coutances, et de la chapelle de St-Sauveur en la collégiale de N.-D. de Cléry, donne sa procuration pour résigner lad. chapelle de St-Sauveur entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de son cousin-germain, Me Isaac Letellier, pbFe du diocèse dd Bayeux. Fait et passé à Lx.

LE THEIL (Saint Pierre)
Curés. – Jn Fils – Ph. Garnier.
Prêtres desservants. – Jq Adam – C. Normand.
Patron. – Le chapitre de Cléry.
Chapelle N.-D. ou Ste-Marie du Theil. – Chapelains. – J.-B. Vatteville – C. Normand.- Patron. -Le seig. du lieu. – M.-A.-M. Aparoc, Vva de Mire.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
LE TEIL.
302. Guillaume Apparot, Sr. de Sainte-Marie, a dit être exempt de toutes aides, tailles et subsides, tant à raison de son ancienne noblesse, que parcequ’il étoit archer de la garde du corps du Roi; et, pour preuve de sa dite noblesse, il a produit plusieurs lettres et écritures, la Ire. desquelles est sur le nom de Geufin Apparot, qu’il a dit être son. Le procureur du Roi a requis qu’il vérifie plus amplement sa noblesse, et aussi son institution en la dite charge d’archer, ou qu’il soit assis.
1221. Robert Bertran confirme à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Tort et Suzanne, femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge.
Dedi etiam duos vavassores eis Goscelinum et Osbernum. Et sciendum est quod capelle sancti Nicholai de Ronchevilla et sancti Renoberti de Fausguernon (Fauguernon), michi remanent. Concessi etiam priori et monachis sancte Marie de Bella Monte, quod singulis diebus habeant in haya meo de Tilio (La Haye du Theil, canton de Honfleur) duos equos ligna deferentes ad suum manerium ardere, ligna etiam ad edificia domus sancte Marie de Bello Monte, et ad Molendinum faciendum, ad plaustrum et ad aratrum; et insuper fagum unam ad Natalem Domini, unam ad Pascham, unam ad Assumptionem Beate Marie, unam ad festum Omnium Sanctorum, et preterea decimam de Bernoubeth, et decimam molendini tanereth de Brikebeth etc… (…. Biens dans la Manche). Et ut supradicta, sicut ad me concessa sunt, robur perpetue firmitatis obtineant, presentem paginam sigilli mei munimine dignum duxi roborare. Anno Domini gratie M°CC° vicesimo primo.
Robert Bertran confirme à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Tort et Suzanne, femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge.
Je leur ai aussi donné deux vassaux, Goscelinus et Osbernum. Et il faut savoir que la chapelle de Saint-Nicolas de Roncheville et de Saint-Renobert de Fausguernon (Fauguernon) me reste. J’ai aussi accordé au prieur et aux moines de Sainte Marie de Belle Mont, qu’ils aient tous les jours deux chevaux dans ma haye de Tilius (La Haye du Theil, canton de Honfleur) portant du bois pour brûler leur manoir, du bois aussi pour le les bâtiments de la maison de Sainte Marie de Belle Mont, et pour la fabrication du moulin, pour la charrue et la charrue ; et en outre, un hêtre pour Noël, un pour Pâques, un pour l’Assomption de la Bienheureuse Marie, un pour la fête de la Toussaint, et en outre, le dixième de Bernoubeth, et le dixième du moulin de tanereth de Brikebeth.
=¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°19, pp. 205-207 + IND. AD 76 14 H 797 (1680) A revoir !!!!!

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
THEIL (Le), cant. de Honfleur. – Teilleyum, Tilia, Saint-Pierre-du-Theil, le Theil-en-Auge, Sanctus Petrus de Tillia, XIV° s° (pouillé de Lisieux, p. 40).Par. de Saint-Pierre, patr. le chapitre de Cléry.
Dioc. de Lisieux, doy. de Honfleur. Génér. de Rouen, élect. de Pont-l’Evêque, sergent, de Honfleur.
Huitième de fief relevant de Bonnebosq. Fief de Sainte-Marie-du-Theil, relevant de la vicomté d’Auge, 1620 (fiefs de la vicomté).

Notes Du Premier Président Pellot Sur La Normandie.
Pierre Apparot (Apparoc), escuyer, sieur du Theil, au Theil
Pierre Apparoc, sieur de Sainte-Marie, demeurant au Theil, baptisé en 1624, fut maintenu « avec difficulté ». (La Galiss., Elect. de Pont-l’Evêque.)

Nobles ou Vivant Noblement à Pont-L’evesque.
– M. de MIRE, Avocat – Son Épouse. 4 Filles – 1 Servante.
M. François-Jacques de Mire, Esc, Sr de Sainte-Marie, avocat au parlement, demeurant à Pont-l’Evêque en 1742, avait épousé : Marie-Aune-Marguerite Apparoc, dame de Ste-Marie, au Theil, qui mourut le 30 germinal an IX.
– M. et Mme de DRUMARD.
Louis Eude, sr de Drumare et de Lépiney-Surville, marié à Anne Le Doyen, vivait en 1745.
Leur fille, Cécile-Jeanne-Jacqueline-Henriette Eude de Drumare, mourut au commencement du siècle,.
Mme de Drumare était la soeur de Françoise Le Doyen, dame d’Ablon, mariée à Jean-Baptiste de Brévedent. Elles étaient filles d’Henri Le Doyen, Esc, sr. d’Ablon, et de Marie Haguelon, petite-fille de Jean Apparoc, Esc, sr du Theil, et de Jeanne de Brévedent.

Histoire del’ancien évêché comté de Lisieux : par H. de Formeville.
– Le fief du Theil, à présent réuni au fief de Bonneboscq, 8° de fief.
– Le fief de Sainte-Marie-du-Theil, 8° de fief assis en la paroisse du Theil, possédé
par Jehan Apparot (Apparoc), écuyer.

Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo – Prospections GRAPPA.
LE THEIL. – Poste-vigie au village du « Catillon » à 500 m. au S.-O. de l’église (4). Catherine, Op. cit. – Carte E. JI., Lisieux, -.-N.0.

3 – Archives ShL:

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940.
1350 Terme de Pâque. Rôle des amendes des forêts de la vicomté d’Auge taxées par Regnault Le Prévost, lieutenant du verdier (forêt de Bonneville et hayes du Theil-en-Auge) et de Honfleur.
= B.N Fr. 25998, 5791 et 2 + IND.: NORTIER Michel, « Les Sources..Le fonds français du département des manuscrits », Suppl. Ann. de Norm, Octobre 1962, n° 257

1407, 24 mars – Beuzeville. Information de Robert d’Escalles, lieutenant du bailli de Rouen, et de Jean Petit, vicomte de Pont-Authou et Pont-Audemer, sur la valeur des biens de Jean de la Vallée, écuyer, fils mineur de feu Guillaume de la Vallée et petit-fils de Jean de la Vallée: fief de Sainte-Marie au Theil-en-Auge, fief d’Heudreville, à Tourville, fief des Mottes, Maillot, du fauq (Faulq), et de Brèvedent à Bonneville-la-Louvet.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, pp. 343-344. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 19.

1464, 18 mai. Robert Violle, sergent en la forêt de Touques pour la garde de la Haye du Theil, donne quittance de 11 l. 12 s. 6 d. au vicomte d’Auge pour ses gages dus au terme de Pâques à raison de 15 d. par jour. = Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. II, n° 2, signé + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, 3-4, p. 14, n° 650.

1489, 22 octobre. Rôle des amendes et exploits de la forêt de Touques au terme de Saint-Michel 1489, taxés par Robin Gobin, verdier (gardes du Mont-Saint-Jean, de la Haye-du-Theil, Herier, de Jean de La Haye, du Breul et Helluin, de Dibdalle). Total: 334 l.t. 11 s. 7 d.= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. V, n° 155 + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 3-4, 1967, p. 47, n° 850

1490, 13 juin – Troyes – Touques, La Haye du Theil.  » Charles, par la grâce de Dieu, roy de France au maistre des eaux et forests parch. mutilé… son lieutenant salut. humble supplication de notre bien amé Apparoc, escuyer, seigneur du fief de sainte Marie… avons recue contenant que à cause de son fief dont le manoir et principal hostel est situé et assis près de nostre forêt de Touque et Haye du Teil, il a droit de prendre et avoir certaines droictures, en lad. forest et Haye du Theil, et à cause de ce nous est redevable chacun an en dix sept sols de rente. Et combien que icelle rente ait esté toujours paiee par lui et ses prédécesseurs en encore continué chacun an a la recepte de la viconté d’Auge ce nonobastant pour ce que les propriétaires dudit fief cappables de ledit de Compiengne qui tenoient le party et obéissance de notre tres cher seigneur et ayeul le roy Charles que Dieu absoille durant le temps que les Angloys nos anciens ennemys occupoient notred. pais et duchié de Normandie avoient habandonné le pais et la joissance dud fief et droiz dicellui et depuis la reducion de notred pais et nont, sesd prédécesseurs, fait demeure ne residence aud. manoir jusques naguères que led. suppliant est venu à la joissance dud. fief par quoy lesd. droictures ont esté discontinuées et pource que ledit suppliant doubtoit que nos officiers vousistent faire aucune difficulté de lui souffrir la joissance de sesd. droictures pour le terme à venir soubz umbre de la discontinuité depuis aucun longtemps neantmoins et quil vouqs en face et paie a raion dicelle droicture lesd. xvij s. de rente…  » Le roi autorise le suppliant à user de ses droictures moyennant le paiement de la rente.= Arch. SHL 9FB – 3 Fonds Et. Deville – Copie, dossier Achats, échanges. Doc. vu par lui dans les Arch. du Manoir le Mire, à Canapville.

Fonds Charles Vasseur.
Description de l’église dans le Journal de Honfleur du 30 novembre 1862 signé Pannier
Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14
Sous l’invocation de St Pierre
Patronage:
14e Dominus Rex
16e Rex Vel Dominus de Cleriaco
18e Le chapitre de Cléry
Chapelle Notre Dame sous le patronage au 18e du seigneur du lieu.

Fonds Archives Nedelec Communes.
com.81.16 Theil-en Auge Le.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

PENNEDEPIE – 14




NOTES sur PENNEDEPIE – 14

de Penapisce

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

  • Les fiefs de Blosseville, deux pleins fiefs de Chevalier, assis en la paroisse de Pennedepie, possédés par Robert Mallet, Ecuyer, sieur de Saint-Martin.
  • Duquel fief sont tenus les fiefs ci-après :
    • Le fief de la Fontaine-Esmanguard, assis à Saint-Ymer, qui sont deux tiers de fiefs possédés par Nicolas Cheron, Ecuyer.
    • Le fief de Glatiny, quart de fief assis à Tourgeville, possédé par Gilles de Giverville, Ecuyer.
1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV, page 301..

Editions Flohic: Le Patrimoine des communes du Calvados, page 937.

LEMETAYER-DESPLANCHES : Voir Archives SHL, Fonds 25F 2e classeur.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par M. V. Pannier.
Pennedepie, Pennapisce, Sanctus Georgius de Pennapice,

L’église de Pennedepie, bâtie sur un monticule, à peu de distance de la mer, domine un charmant vallon que traverse le chemin de moyenne communication de Trouville à Honfleur.
Les parties les plus anciennes de cette église, qui présente aujourd’hui peu d’intérêt, remontent au XIIe. siècle.
Le portail occidental, précédé d’un grand nombre de degrés, est construit en travertin. Les deux contreforts peu saillants, placés aux extrémités, s’élèvent presque jusqu’au sommet du gable qui est tronqué. Une porte cintrée, en pierre, donne entrée dans la nef. Cette porte, qui date seulement du siècle dernier, est flanquée de deux contreforts, à double glacis, élevés au XIIIe. siècle. Au -dessus se montrent les vestiges d’une fenêtre ogivale, dont la forme accuse aussi le XIIIe. siècle.
Un petit clocher, en forme de campanile, couronne le portail. Il renfermait, au commencement de ce siècle, une ancienne cloche qui provenait, dit-on, de la vieille église Notre-Dame d’Honfleur.
Le mur méridional de la nef présente une décoration sévère dans le genre de celle de l’antique chapelle du prieuré du Mont-Argis, située près de Cambremer. De grandes arcatures à plein-cintre, aujourd’hui défigurées, encadraient les fenêtres primitives, remplacées par des ouvertures sans caractère.
Le choeur, reconstruit en grande partie, est placé sur la même ligne que la nef, à l’exception de la dernière travée qui est ancienne. Il est éclairé de chaque côté par des fenêtres cintrées, modernes, semblables à celles de la nef.
A l’intérieur, une épaisse couche de badigeon, d’une blancheur irréprochable, couvre les anciens murs ainsi que la voûte.
Le maître-autel offre un joli retable, dans le style Louis XIV, décoré de deux colonnes torses, d’ordre corinthien, autour desquelles s’enroulent des ceps de vigne, chargés de grappes de raisin.
Au XIVe. siècle, l’église de Pennedepie dépendait de la célèbre abbaye de St.-Ouen de Rouen ; elle est sous l’invocation de saint Georges.
Avant la Révolution, le présentateur à la cure était le prieur de Beaumont-en-Auge, d’après l’Almanach de Lisieux pour l’année 1774, imprimé par Mistral.

Moulin.
— Au fond du vallon coule un ruisseau qui fait mouvoir un ancien moulin dont la construction remonte au XVIe. siècle. Le rez-de-chaussée, bâti en travertin, est surmonté d’un étage en charpente avec tuiles entre les colombages.
Une jolie lucarne en bois, à deux baies cintrées, fait saillie sur le toit.
On comptait 2 feux privilégiés et 61 feux taillables à Pennedepie.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
PENNEDEPIE.
296. Les héritiers de Pierre Nollent n’ont été aucunement approchés , parcequ’il n’est notoire de leur demeure, et ne sçait-on s’ils sont en âge.
297. Louis Naguet a fourni avec son frere, en la ville de Honfleur, n°. 312.

1221
Robert Bertran confirme à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Tort et Suzanne, femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge.
Omnibus sancte Matris eclesie filiis ad quos presens carta pervenerit, Robertus Bertran, salutem. Noverit universitas vestra quod ego dedi et concessi et presenta carta confirmavi ecclesie sancti Audoeni Rothomagensis pro salute anime mee et predecessorum meorum ea que Robertus Tortus et ejus uxor Susanna dederunt et concesserunt predicte ecclesie ad sustationem monachorum qui, apud sanctam Mariam de Bello Monte in Augia, auctoritate et dispensatione abbatis et conventus sancti Audoeni deservituri deputabantur, videlicet: ecclesiam sancte Marie de Bello Monte cum omnibus pertinentiis (Beaumont-en-Auge) et presentationem ejusdem ecclesie, ecclesiam Sancti Stephani de Tilleio (Saint-Etienne-le-Thillaye), et presentationem ejusdem ecclesie similiter; ecclesiam sancti Grorgi de Penna Pice (pennedepie), ecclesiam de Magnavilla similiter (Manneville-la-Pipard) (suivent des biens dans la Manche) (….)
=¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°19, pp. 205-207
+ IND. AD 76 14 H 797 (1680) A revoir !!!!!

1255
Confirmation par Robert Bertran des biens appartenant à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen.
=¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°33, pp. 220-224,
+ Léopold DELISLE, Cartulaires de Briquebec, (n° 6 et 127)

1312
p. 52.
(165) De la prévosté de Pennedepie, pour tout l’an…………… C s. (La fieffe de cette prévôté est sans variation de 1266 à 1461 (Strayer, p. 219). En 1461, elle est au seigneur de la Rocheguyon et de Roncheville au nom de la dame de Rais, comme successeurs de Robert Bertran, chevalier. L’année suivante, elle est tenue par Michel d’Estouteville, chevalier, à cause de sa femme Marie de la Rocheguyon et en 1476 par Bertin de Silly, second mari de cette dame.).
= Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de Gautier du Bois, vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312 in Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, 15e série, p. 35.

1623 – Barneville-la-Bertrand
Transport par Hiéronime Le Jumel, écuyer, seigneur des terres et seigneuries de Lisores et Equemauville, à Etienne Le Lou, sieur de La Garde, bourgeois de Honfleur, de rente en quoi Jacques de Varin, écuyer, sieur de Saint-Quentin, s’était obligé en 1616 vers feu Madeleine Eude, veuve de Pierre Le Jumel, président au Parlement de Normandie, seigneur de Lisores, Equemauville, Barneville-la-Bertrand et Pennedepie.
= AD. Calvados. Série H. Suppl. Hôpital de Honfleur 1830.- H. 112

1706 – Archives SHL.
1F468 : 17 février 1706 : Delamorinière de Pennedepie a fieffé ¬une rente foncière à Thomas Letailleur passementier à Lisieux.

1779, 5 février – Englesqueville
Aveu rendu à Alexandre-Anne-Gabriel-Augustin de Cairon, chevalier, marquis d’Esmalleville, seigneur de Penneville, Fréville, Carville, Rabu, Monney, Ter¬nant, Cani, le Vuy, Gruchet, Vaudain, Baudissart, Caniel, Vasouy, Château-Bau¬dry, Caltôt, la Rivière, Beuzebosc, le Reu, les Roches, les Retailles, Bonne¬ville-sur-Touques, Cavelot, etc., à cause de Marie-Madeleine-Gabrielle d’Es-malleville, son épouse, par Louis Martin, pour terre à Englesqueville, tenue du fief Cavelot.
= Arch. SHL. FL 324.

Insinuations

L’église de Pennedepie a pour patron St Georges. Cette église bâtie sur un monticule à peu de distance de la mer domine un charmant vallon que traverse le chemin de moyenne communication de Honfleur à Trouville.
Au 14e siècle elle dépendait de la célèbre abbaye de St Ouen de Rouen. En Janvier 1400 dit Toussaint Duplessis (Description géographique et historique de la Haute Normandie 1740) l’abbé et les religieux de St Ouen arrêtèrent entre eux qu’ils présenteraient conjointement aux bénéfices de leur dépendance à la réserve de ceux qui composaient l’exemption du monastère auxquels l’abbé seul pourvoirait de plein droit.
Aux 16e et 18e siècle, le patronage appartenait au seigneur.
Avant la Révolution, le présentateur à la cure était le prieur de Beaumont en Auge( Alùanach de Lisieux pour l’année 1774)
Suit la description de l’église

Monsieur Labutte dans son Essai historique sur Honfleur et l’arrondissement de Pont l’Evêque nous apprend qu’il existait à Pennedepie au 12e siècle un couvent de Templiers. On sait que cet ordre célèbre fondé à Jérusalem en 1118 par Hugues de Payens de la Maison des Comtes de Champagne, fut supprimé en 1312 par le Pape Clément V dans un consistoire secret tenu à Vienne en Dauphiné. La plus grande partie des biens des Templiers fut donnée aux Chevaliers de St Jean de Jérusalem, l’autre partie rentra dans le domaine de l’Etat ou passa en mains séculières.
Il y a quelques années des fouilles conduites pour un but d’utilité privée, dans une cour qui servait de cimetière aux religieux et qui porte encore le nom de Cour du Cimetière, firent découvrir un énorme cercueil en pierre contenant des restes humains parfaitement conservés, que tout fit présumer être ceux d’un templier. Le cercueil ne portait trace d’aucune inscription.
Au fond d’un vallon coule un ruisseau qui fait mouvoir un ancien moulin dont la construction remonte au 16e siècle. Le rez-de-chaussée, bâti en travertin et surmonté d’un étage en charpente avec tuiles entre les colombages. Une jolie lucarne en bois a deux baies cintrées fait saillie sur le toit.
La commune de Vasouy a été annexée pour le culte à celle de Pennedepie. (A.Pannier)

Essai historique sur Honfleur et l’arrondissement de Pont-l’Évêque / par A. Labutte
A commune de Pennedepie possédait au XIIe siècle un couvent de templiers : l’église qui en faisait partie, et qui existe encore aujourd’hui, a été défigurée par de nombreux travaux de démolition et de reconstruction, qui l’ont réduite enfin à n’être qu’un édifice sans caractère.
Il y a quelques années que des fouilles conduites pour un but d’utilité privée , dans une cour qui servait de cimetière aux religieux , et qui porte encore le nom de Cour du cimetière, firent découvrir un énorme cercueil en pierre : on eut quelque peine à le briser : il contenait des restes humains parfaitement conservés, que tout fit présumer être ceux d’un templier. Au surplus, le cercueil ne portait les traces d’aucune inscription.
Rien autre chose à Pennedepie, qui réveille le souvenir de cet ordre célèbre, qui s’était voué à la défense des lieux où s’accomplirent les grandes scènes du christianisme ; rien autre chose, qui rappelle sa chute héroïque et cet ajournement solennel donné à un pape et à un roi par son chef vénérable, du haut de son bûcher ! Un tombeau retrouvé par hasard par un obscur ouvrier! un ancien champ de mort, dont l’antique dénomination a persisté à travers les siècles! voilà tout ce qui subsiste dans notre contrée de ce grand ordre religieux et militaire, qui remplit l’Europe du moyen-âge du bruit de ses exploits et de sa fin terrible et mystérieuse!

Deuxième description de l’église du 12 septembre 1868.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Sous l’invocation de St Georges

Patronage:
14e, 16e et 18e siècle:
Abbas S. Andoeni Rothomagenisi

Curé:
Le Monnier 1756/1787