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VIEUX BOURG – 14




NOTES sur VIEUX BOURG – 14

Ecclesia de Veteriburgo.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome IV, page 352.

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1315.

Bulletin monumental de 1862 p.557

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
(1) Notes par M. Vasseur.

Vieuxbourg, Velus Burgum.
L’église, assise sur un des mamelons qui enclosent la vallée de la Calonne, à l’ouest, est peu importante. C’est au midi de la nef que se trouve la partie la plus ancienne de la construction. Ce mur, en blocage irrégulier, où l’on distingue, vers l’est, quelques feuilles de fougères, était percé, à peu près au centre, par une porte cintrée un peu surbaissée,
sans beaucoup de caractère, mais que cependant on peut croire romane. Elle est maintenant bouchée, ce qui rend l’appréciation plus difficile.
Deux fenêtres prennent la lumière de ce côté. L’une est très-moderne, c’est-à-dire sans aucun style ; l’autre est cintrée, ornée de quelques moulures.
Dans le pignon paraît la trace d’une grande ogive, qui est présentement bouchée. Les deux ouvertures des murs latéraux sont étroites et carrées. Cette construction ne date que du XVIe. siècle.
Tout le mur du nord de la nef, avec ses quatre gros contreforts date du XVII. siècle également. On n’y voit, pour toute ouverture, que deux petites fenêtres cintrées subtrilobées.
Le portail de l’ouest est du même temps. La porte est ogivale, à tympan plein, et la baie à linteau droit, avec une moulure prismatique. Elle est précédée d’un porche en charpente.
Le clocher est pyramidal, couvert d’ardoise.
L église se termine par un pan coupé, percé de deux grandes fenêtres carrées, du XVIe. siècle.
L’intérieur n’offre rien qui puisse fixer l’attention. Les voûtes sont en bois. L’autel, bien qu’antérieur à la Révolution, est sans intérêt; il cache l’ancienne table en pierre, du XVIe. siècle, supportée par des colonnettes.
Les fonts baptismaux, remarquables, quoique de petite dimension, sont en pierre, de forme hexagonale et n’ont que 2 pieds de diamètre. Ils datent du XVIe. siècle.
L inscription de la cloche, difficile à lire, est ainsi conçue :
LAN 1746 IAT ETE BENITE PAR Me FAN pre DE LA PORTE CVRE DE
CE LIEV ET NOMe MARIE Ine FELICITE PAR Mr JEAN CHEVAL AVOCAT AV
PARLEMENT DE PARY PROCVr GEaL DOMl DE SAS MG LOVIS DORLEANS per
PRINCE DV SANG DVC DORLEANS SGR ET PATRON DE CE LIEV ET NOBLE
DAIMOISELLE MARIE ESTHER FBLICITE DE LA ROCQVE DE BBRNIER(E) FILLE
DE Mre DE LA ROCQVE ECr 8Gn DE MONFORT CONr DV ROY LIUEVte GB AV
Bge DAVGE ET NOBLE DAME Ille ESTHER DE BAILLEVL.

IEAN B. CORDIER Tr.

Devant le portail s élève un bel if, ayant 9 pieds de circonférence dans sa partie moyenne.
Le patronage était laïque ; les pouillés du diocèse mentionnent le duc d’Orléans comme patron au XVIe. siècle et au XVIIIe. L’église de Vieux bourg faisait partie du doyenné d’Honneur, elle est sous l’invocation de Notre-Dame.
Cette paroisse n’a jamais eu qu’une importance secondaire: à la fin du XVIIe, siècle, elle ne comptait que 39 feux, dont un privilégié. Elle était comprise dans la sergenterie de St. Julien-sur-Calonne,élection de Pont-l’Évêque. –

Château de Malesmains.
— Il y a, sur le territoire du Vieux bourg, des ruines féodales importantes. Les murs de ce château, couverts de lierre, défendent une enceinte entourée de fossés : j’en donne une esquisse d’après un dessin de M. Bouet. Ces murs renfermaient des poutres couchées et incrustées dans la maçonnerie ; j’ai cité plusieurs faits de ce genre dans mon Histoire de l’architecture militaire, et j’ai dit que ces poutres avaient probablement pour but d’empêcher les dislocations, en reliant par de grandes traverses ces murs épais, pour la solidité et la durée desquels on n’avait à craindre que l’affaissement du sol et les fissures qui pouvaient en être la suite.
Il se trouve encore, sur cette paroisse, un fief qui porte le nom de Cormeilles. La famille de Cormeilles ne fut pas sans illustration au moyen-âge : elle avait pour souche Richard de Cormeilles, panetier du roi, qui vivait au XIVe. siècle.

VIEUX-BOURG. – Retranchements antiques considérés par Catherine comme d’origine gauloise (6).
(6) Guilmeth, Bourg de Blangy, s.d., in-8, p. 47. – Caumont, Stat. mon., IV. p. 357. – Doranlo, Camps, p. 811. – Catherine, Monogr. de Gonneville sur Honfleur ,s. d. (vers 1885), mss. Archiv. du Calv.

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
LE VIEIL-BOURG.
292. Pierre de Cormeilles a dit être descendu de noblesse ancienne, dont il a baillé généalogie ; pour laquelle justifier, il a produit plusieurs lettres et écritures ; dans la Ire. desquelles, du 14 juin 1396, Guillaume, Bureau, Ymar et Jean ; dits de Cormeilles, freres, se titrent escuyers, fils et héritiers de Richard, écr., pannetier du Roi. Le procureur du Roi a requis qu’il fût contraint vérifier sa descente, autrement qu’il fût assis.

Insinuations

Description de l’église signée Pannier et une autre datée du 25 mai 1859

Description de la cloche
L’an 1746 j’ai été bénite par Messire … Pierre de la Porte, curé de ce lieu, nommée Marie … Félicité par Maître Jean Cheval, avocat au parlement de Paris, procureur général …de sa Smg Louis d’Orléans, premier prince du sang, duc d’Orléans, seigneur et patron de ce lieu et Noble Demoiselle Marie Esther Félicité de la Rocque de Bernier, fille de Messire de la Rocque, escuyer, seigneur de Montfort, connétable du Roy, lieutenant général au bailliage d’Auge et Noble Dame Esther de Bailleul.
Jean le Cordier, trésorier.
(dans un petit médaillon circulaire avec cloche au centre on lit : Joseph Gillot)

Il y a sur le territoire de Vieux-3bourg des ruines féodales que l’on dit importantes . On parle même de souterrains. Selon Monsieur Labutte, elles furent la résidence des seigneurs de la famille Malmanis .
Il y a à Vieux bourg un fief qui porte le nom de Cormeilles, mais il ne renferme rien d’intéressant. Il tire son nom de la famille de Cormeilles qui avait pour souche Richard, panetier du Roy, qui vivait au 14e siècle.(voir la Recherche des élus de Lisieux n°292 d’Hozier 385)

1221
Robert Bertran confirme à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Tort et Suzanne, femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge. (dont Vieux Bourg)
=¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°19, pp. 205-207
+ IND. AD 76 14 H 797 (1680) A revoir !!!!!

1255
Confirmation par Robert Bertran des biens appartenant à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen
=¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°33, pp. 220-224,
+ Léopold DELISLE, Cartulaires de Briquebec, (n° 6 et 127)

1398, 31 janvier
Guillaume de Cormeilles, écuyer, fils de Richart, écuyer, donne quittance aux exécuteurs testamentaires d’Aubert Levesque, jadis receveur du duc d’Orléans dans les vicomtés de Caen, Vire, Falaise et Auge, d’une remise de 10 l.t. 10 s.t. due au terme de Saint-Michel 1393 pour la terre qui fut Guillaume Malesmains au Vieux-Bourg.
Acte de Guy de Tieuville, garde du sceau des obligations de la vicomté de Pont-Authou et Pont-Audemer, passé devant Roger de Corneville, clerc sous Guillemin Guérart, tabellion à Cormeilles. Scellé.
= Bibl. mun. de Rouen, Y 29, t. I, n° 105,
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XIII, fasc. 2, 1964, p. 76.

En 1655 leva la fierté
Guy de Cormeilles, écuyer, sieur de Vieuxbourg, âgé de 35 ans, né au Vieuxbourg, diocèse de Lisieux, vicomté d’Auge.
Il avait bu pendant 5 à 6 heures dans une maison du hameau de Quetteville, à ½ lieue de Beuzeville, avec le sieur de la Chesnaie, gentihomme, Beuzelin, bourgeois de Rouen et Breissy, homme du pays ; et les têtes s’étaient montées. Ainsi échauffé de boisson il pressa Beuzelin de se marier et lui indiqua sa belle sœur, damoiselle de condition, veuve. Beuzelin répondit qu’il ne voulait point de veuve et qu’il avait un … pour avoir un pot neuf qu’ainsi il allât et elle aussi se faire f….. Guy de Cormeilles lui dit qu’il était un coquin, la dispute s’aigrit, Beuzelin voulut frapper Cormeilles avec son couteau. Ce dernier donna à Beuzelin trois ou quatre coups d’épée et le tua.
Le Parlement ne le délivra que pour la cérémonie du jour seulement ( Floquet – Privilège de St Romain Tome II p.478)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Election de Pont l’Evêque, sergenterie de St Julien sur Calonne.
1 feu privilégié – 38 taillables.

Sous l’invocation de Notre Dame

Patronage:
16e Rex
18e le duc d’Orléans

Curés:
Picquot 1764/1774
Lorgre de la Roche 1784/1787
Pierre de la Porte, curé de Vieuxbourg

TONTUIT – 14




NOTES sur TONTUIT – 14

Tonnetuit – Tonnantuyt – Tontuit
En 1827, Saint Benoît d’Hébertot absorbe Tontuit.

Le fief de Tontuit, quart de fief assis en la paroisse de Tontuit, possédé par François Coquet, Ecuyer.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:
Voir:
Le vieux Honfleur et ses marins, biographies et récits militaires , par Ch. Bréard,…
Éditeur : Impr. de L. Cy (Rouen) Date d’édition : 1897
Contributeur : Bréard, Charles (1839-1913).
pour Pierre de Chauvin, sieur de Tonnetuit
Consultable sur http://gallica.bnf.fr

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Tontuit, Tonnetuyt.
L’église de Tontuit est démolie et la paroisse a été réunie à celle du Theil.
L’église était sous l’invocation de saint Éloi. Le seigneur nommait à la cure : c’était au XVIe. siècle Jean Du Mesnil, d’après le pouillé de Lisieux.

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
TONNETHUIT.
347. Roger de Quetteville, Sr. du dit lieu de Tonnethuit, a baillé une généalogie de sa descente ; et, pour la justifier, a produit une sentence des Élûs de Lisieux du 16 février 1431, par laquelle Jean de Quetteville, un de ses prédécesseurs , fut déclaré noble. Le procureur du Roi a requis qu’il vérifie plus amplement sa descente ou qu’il soit assis.

Insinuations

Tontuit réuni à St André d’Hébertot
Recherche des nobles de Lisieux p.129
Michel de Questeville, écuyer, seigneur du Tontuit et du Mesnil – voir La Charité de Surville

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Sous l’invocation de St Eloi

Patronage:
16e Johannes du Mesnil
18e le seigneur

Curé:
Quillet 1762/1787.

LA LANDE – 27

NOTES sur LA LANDE – 27
Landa, St Petrus de Landa, S.Pierre de la Landa


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01/01/1965 : Saint-Léger-sur-Bonneville est rattachée à La Lande (27361) qui devient La Lande-Saint-Léger (fusion simple).

La Lande est attesté sous la forme Landa au XIVe siècle.
Le terme « lande », d’origine gauloise, ne parait pas, du moins en Normandie, avoir été utilisé en toponymie avant la citation d’un seigneur de la « Lande » à la fin du XI° siècle dans une donation à l’abbaye de Préaux.
Le français lande est issu du Gaulois landa et désigne une terre infertile, ce que devait être la caractéristique du lieu.
Le terme Saint-Léger a été emprunté à l’ancienne commune de Saint-Léger-sur-Bonneville, rattachée en 1964 à la commune de la Lande.
Saint-Léger est attesté sous les formes S. Leodegarius juxta Bonam Villetam (ch. de l’évêché de Lisieux), S. Leodegarii de Bonavilla (p. de Lisieux)29.
Saint-Léger est un hagiotoponyme, l’église, dédiée à Saint Léger est situé au lieu-dit Saint-Léger-sur-Bonneville.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Néant

2 – Pièces Justificatives:

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
121. – Le 20 mars 1693, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Thomas Baudouin, fils de Laurent et de Marie Leduc de la parr, de La Lande. Le 6 sept. 1093, Laurent Baudouin, demeurant en la parr. de La Lande, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, M. Thomas Baudouin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Le 31 mai 1693, Sa Majesté nomme à la Chapelle Ste Marie ou chapelle Ste Marguerite-des-Houlettes, en la parr, des Moutiers-Hubert, doyenné de Livarot, la personne de Me Thomas Baudouin. Ordonnés sous-diacres Le 19 sept. 1693. Le 18 sept. 1694, Me Thomas Baudouin ordonné diacres dans l’église de Courbépine. Le 2 avril 1695, Me Thomas Baudouin, diacre de La Lande, est ordonné prêtre.

– Le 14 mai 1696, vu l’attestation du sr Dubosc, pbrë, curé de la Lande, dispense de bans pour le mariage de Jacques Rosey.

– Le 5 mars 1696, Jean Pellerin, sr de la Lande, marchand, demeurant en la parr, du Regnouard,

532. – Le 4 mars 1698, Vivien Parin, archer de toiles de chasse, tentes et pavillons du roy, fils de feu Jean Parin, aussi officier en lad. vénerie, demeurant en la parr. de la Lande, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me Dominique Parin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Pierre Parin, aussi archer de toiles de chasse, tentes et pavillons du roy, demeurant en lad. parr, de la Lande, et Guillaume Parin, bourgeois de Pontaudemer. Me Dominique Parin, ordonnés sous-diacres Le 29 mars 1698., Ordonnés diacres Le 19 sept, 1699. Le 3 mars 1700, Me Dominique Parin, diacre du diocèse de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université. Le même jour, il est nommé par icelle sur les évêchés et les Chapitres de Paris et de Rouen; sur les évêchés et les Chapitres de Bayeux, Lisieux. Evreux, etc. . . ., ainsi que sur. Bon nombre de collégiales et abbayes de ces diocèses. Le 6 avril 1700, led. sr Parin, diacre, demeurant à la Lande, fait signifier ses noms et grades aux religx de Préaux et de Cormeilles et, le lendemain, au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Le 13 sept. 1700, reçurent la prêtrise M. Dominique Parrin, diacre de la Lande. Le 4 mars 1704, Me Dominique Parrin, pbrë, demeurant à la Lande. Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Pierre de Préaux et de N.-D. de Cormeilles.

189. – Le 18 sept. 1699, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Charles du Loir, fils de Toussaint du Loir, Esc., et de damlle Magdeleine Lepainteur, de la parr, de la Lande. Le 23 sept. 1702, Charles du Loir, acolyte de la Lande, est ordonné sous-diacre.

833.-Le 7 sept. 1702, Toussaint de Loyr, (II était de la parr, de la Lande.) Escr, sr des Houlles, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Charles de Loyr, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente fut garantie par Mesre Jean-Baptiste de Hauvel, Escr, seig de Heudreville, demeurant au Brefdent; Jean Le Cerf, sr de la Pinchonnière, de la parr, de Martainville; Jacques Le François, Esc, sr du Manoir, de la parr. de là Lande, et Me Jean Gohard, archer en la prévôté générale de Normandie, demeurant aud. Martainville. Fait à Bonneville-la-Louvet, présence de Me Jacques Dubosq, pbfë, curé de la Lande, et autres témoins. Le 20 sept. 1704, Me Charles du Loyr, sous-diacre de la parr, de la Lande, est ordonné diacre. Le 19 sept. 1705, il est ordonné prêtre. Le 9 nov. 1708, transaction entre les deux prétendants à la cure de Firfol. Lad. cure étant venue à vaquer par la mort de Me Bonaventure Carrey, dernier titulaire, Me Richard Girard, prieur commendataire du prieuré de Firfol, prétendit avoir droit de nommer à ce bénéfice. Il y présenta la personne de Me Jacques Martin, pbfê, qui en prit possession. Mais celui-ci, depuis, résigna en cour de Rome ses droits en faveur de Me Germain Pastey, pbrë, demeurant h St-Martin-d’Ouilly. Après la mort dud. sr Carrey, Me Charles du Loyr, pbrë, demeurant à la Lande, fut nommé à la cure de Firfol par le seigr abbé de Cormeilles, patron présentateur dud. bénéfice et en prit possession. Ensuite il fit assigner led. sr Martin au bailliage d’Orbec pour obtenir la paisible jouissance de lad. cure, prétendant que le droit du seigr abbé de Cormeilles de nommer à la cure de Firfol était de temps immémorial, tandis que celui du sr prieur de Firfol n’avait aucun fondement. Le sr Pastey, pour éviter un procès long et dispendieux, se désista de tous ses droits à lad, cure, sans toutefois trancher la question et sans que ce désistement pût préjudicier aux prérogatives dud. sr prieur.

848. – Le 9 sept. 1703, vu l’attestation du sr Gosset, pbfë, curé de la 1re portion de Verson, dispense de bans pour le mariage entre Charles Bourdon, Esc., fils de feu Nicolas Bourdon, Esc., avocat au présidial de Caen, et dame Jeanne Rinoeuf, de la parr. de Verson, d’une part, et damlle Marie-Geneviève Dupont, fille de feu Gilles Dupont, Esc, et de Marie Allain, de la parr. de Lande, diocèse de Bayeux.

396. – Le 22 sept. 1703, Jean Gosse, fils de Louis et de Louise Baudouin, de la parr, de la Lande, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 8 mars 1705, Louis Gosse, demeurant en la parr. de la Lande, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Gosse, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me Jacques Dubosq, pbrë, curé de la Lande, et autres témoins. Led. sr acolyte étant au séminaire fut représenté par Louis Gosse, son frère, de la même parr.

LA LANDE (Saint Pierre)
Curé. – Jacques Dubosc.
Prêtre de la paroisse. – D. Parrin – C. du Loyr.
Clercs. -T. Baudouin – D. Parrin – C. du Loyr – J. Gosse.
Seigneurs et notables. – V. Parrin et P. Parrin – T. du Loyr – J. Lefrançois du Manoir.

976. – Le 19 juillet 1730, Me Jacques Dubosc, pbFe, curé de St-Pierre de la Lande, donne sa procuration pour résigner led. Bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Ambroise Tuillier, pbfë du diocèse de Séez. Le 7 août 1730, led. sr Tuillier obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de la Lande. Le 23 nov. 1730, le seigr évoque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 26 nov. 1730, le sr Tuillier prend possession de la cure de la Lande, en présence de Me Dominique Parrin, pbfë de lad. parr.; Me Jean Rioult, pbrë, vicaire d’icelle, etc.

345. – Le 21 févr. 1746, vu l’attestation du sr Tuillier, curé de la Lande, et du sr Hue, vicaire d’Equainville, dispense de bans pour le mariage entre Henri Lefrançois, Esc, sr du Manoir, fils de Jacques Lefrançois, Escr, sr du Manoir, et de damlle Elisabeth de St-Martin, de la parr, de la Lande, d’une part, et Marie-Anne Quidel, fille de feu Nicolas, de la parr. d’Equainville.

61. – Le 1er juill. 1747, la nomination à la cure de St-Pierre de la Lande appartenant au prieur commendataire du prieuré de Ste Barbe-en-Auge, François Mayet, pbre de la Compagnie de Jésus, recteur du collège royal de Bourbon de Caen et prieur commendataire dud. Prieuré de Ste Barbe, nomme à lad. cure de la Lande, vacante par la mort de Me Ambroise Le Thuillier, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Michel Ruelle, pbrë, originaire de la parr, de Montchamp, diocèse de Bayeux. Fait et passé aud. collège royal de Bourbon. Le 3 juill. 1747, le seigr évêque donne aud. sr Ruelle la collation de ce bénéfice. Le 2 août 1747, le sr Ruelle prend possession de la cure de la Lande.

354. – Le 13 août 1748, Jean-Baptiste Saunier, laboureur, demeurant en la parr, de la Lande, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, M Thomas Saunier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Beuzeville.

LA LANDE (Saint Pierre)
Curés. – J. Dubosc – A. Thuillier – M. Ruelle.
Vicaire – J. Rioult.
Prêtre de la paroisse. – D. Parrin.
Clerc. – T. Saunier.
Patron. – Le prieur commendataire de Sainte-Barbe. – F. Mayet.
Seigneurs. – Jq Lefrançois – H. Lefrançois.

263. – Le 10 oct. 1753, la nomination à la cure de St-Pierre de la Lande appartenant au prieur commendataire de Ste Barbe-en-Auge, R.P. René Fronteau, pbrë de la Compagnie de Jésus, recteur du collège royal de Bourbon de Caen, et, en cette qualité, prieur et titulaire perpétuel dud. prieuré de Ste Barbe réuni aud. collège royal, nomme à lad. cure, vacante parla mort de Me Michel Ruelle, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Jean Dufossey, pbrë, originaire de St-Ouen de Caen et chapelain fondé en l’église de lad. parr, de St-Ouen. Donné à Caen, aud. collège royal. Le 22 oct. 1753, Mre Louis-Henry de Fogasse de la Bastie, vicaire général du seigr évoque, donne aud. sr Dufossey la collation dud. bénéfice. Le 31 mars 1754, le sr Dufossey prend possession de la cure de La Lande, en présence de Me Pierre Rohée, pbrê, desservant lad. parr.; Me Thomas Le Bourlier, greffier en bailliage vicomtal de Lx, demeurant parr. St-Jacques, et autres témoins.

387. – Le 6 déc. 1754, Me Jean Dufossey (1), pbrë, originaire de St-Ouen de Caen, curé de la Lande, diocèse de Lx, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains du seigr évoque de Lx en faveur deMe Louis Le Goupil, pbrë, originaire de la parr, de St-Pierre de Caen, titulaire de la chapelle simple deSte Trinité de la Freslonnière, fondée dans la collégiale de Sillé-le-Guillaume, diocèse du Mans; et led. sr Le Goupil, donne aussi sa procuration pour résigner sad. Chapelle entre les mains du seigr évêque du Mans en faveur dud. sr Dufossey, pour cause de mutuelle permutation. Fait et passé à Caen, place Royale, en l’étude du notaire apostolique. Le 11 déc. 1754, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Le Goupil la collation de la cure de la Lande. Le 22 déc. 1754, le sr Le Goupil (2) prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Pierre Rohée, pbre, desservant lad. parr., et autres témoins.
(1) Mr Dufossey mourut à Caen vers 1803.
(2) Mr le Goupil du Mont se trouvait encoie curé de la Lande en 1791. Il prêta serment à la Constitution civile du clergé et reconnut Th. Lindet pour son évêque légitime. Il passa à la Lande tout le temps de la Révolution et fut remplacé en 1802 par Mr Victor Caen, originaire de cette paroisse.- M. P. Adam, vicaire de M. Le Goupil, refusa le serment et partit pour l’exil. (Archives départ, de l’Eure et de la mairie de la Lande).

151. – Le 24 avril 1769, Me Louis Le Goupil du Mont, curé de St-Pierre de la Lande, fait signifier à Charles Ridel, marchand, demeurant à St-André-d’Hébertot, fermier des trois quarts des grosses dîmes de lad. parr, de la Lande, le dernier quart appartenant au trésor de l’église dud. lieu de la Lande, qu’il entend opter pour la portion congrue de 500 livres pour les curés et de 200 livres pour les vicaires fixée par l’Edit du 13 mai dernier, et déclare qu’il n’y a aucune dîme ni aucune terre appartenant à sa cure qui ne soit grevée de fondations ou obits. Le sr Ridel ayant répondu qu’il entendait payer au sr curé la même somme que par le passé, celui-ci le fait assigner à comparoir en bailliage de Pontaudemer.

226. – Le 9 janv. 1770, vu l’attestation du sr Le Goupil, curé de la Lande, et du sr Verger, vicaire de St-Benoist-d’Hébertot, dispense de bans pour le mariage entre Louis-Henry-Paul Rebut, chirurgien, fils de feu Louis-Joseph et de Marie Moisy, de lad. parr, de St-Benoist, d’une part, et dlle Marie- Anne Le François, fille de Nicolas Le François, Escr, et de dame Thérèse Gibert, de lad. parr, de la Lande.

LA LANDE (Saint Pierre)
Curés. – M. Ruelle – J. Dufossey – L.Le Goupil du Mont.
Vicaire. – Langlois.
Prêtre desservant. – P. Rohée.
Patron. – Le prieur commendataire de Ste Barbe. – R. Fronteau.
Seigneur. – N. Lefrançois.

37. – Le 26 janv. 1777, Jean Quesney, marchand et laboureur, demeurant au Torpt, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Baptiste Boudin, acolyte de la parr. de la Lande. Cette rente est garantie par Robert Boudin, marchand-ferronnier, demeurant à Cormeilles, parr Ste Croix; Louis Boudin, laboureur, frère dud. sr acolyte, demeurant
à la Lande, et autres témoins. Le sr acolyte était fils de feu Louis Boudin et de feue Marie-Magdeleine Dorléans. Fait et passé à Beuzeville.

25. – Le 29 oct. 1787, Me Nicolas Lecoeur, pbrë, curé des parr, de N.-D. et de St-Léonard d’Honfleur, demeurant au manoir presbytéral de lad. parr. N.-D. et se trouvant malade d’une attaque d’hydropisie, donne sa procuration pour résigner lesd. cures entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Jean-Baptiste Boudin, pbrë du diocèse de Lx, (originaire de la parr, de la Lande), bachelier ès-droits de l’Université de Caen et vicaire de St-Pierre de Martainville. Il se réserve toutefois:
1° une pension viagère de 800 livres à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il a possédé pendant sept ans;
2° une partie du presbytère et de ses dépendances.
Le 8 nov. 1787, led. sr Boudin obtient en cour de Rome des lettres de provision desd. cures.
Le 6 mars 1788, Mr de Collignon donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 8 mars 1788, le sr Boudin (1) prend possession d’abord de la cure de N.-D. et ensuite de la cure de St-Léonard avec toutes les cérémonies ordinaires, successivement accomplies dans les deux églises, en présence de Me Gentien Guilbert, conser du roy au bailliage d’Honfleur et premier échevin au gouvernement de lad. ville; Me Adrien-Jean-Baptiste Quesney, conser, avocat et procureur du roy aud. bailliage; Me Jean-François Dupin, pbrë, curé de St-Eiienne et de Ste Catherine d’Honfleur; M. Guillaume-François Bunel, pbrë, curé de Martainville; Me Jean-Baptiste Huchey et Me Louis-Abraham Le Monnier, pbfës, vicaires des parr, de N.-D. et de St-Léonard; Me Louis-Charles-Marie Duchemin, pbfe habitué en l’église N.-D.; Me Pierre-Guillaume-François Benoist (2) et Me François-Marguerin Voizard (3), pbfës habitués en l’église St-Léonard; Jean Julienne et Joseph- Augustin Normand, trésoriers de la parr, de St-Léonard.
(1) Mr Boudin avait 37 ans en 1791. Il refusa de prêter le serment constitutionnel et fut remplacé à St-Léonard par Robert-Pierre-Gabriel Goguet, prêtre assermenté. Mr Boudin se retira à la Lande dans sa famille et partit pour Londres le 10 sept. 1792. Après avoir passé quelque temps dans cotte ville, il vint à Gosport et enfin se fixa à Porlsea chez Pater Queen Street, 95. On crut un moment, vers 1795, qu’un peu de liberté allait être rendue au clergé français, et bon nombre de prêtres exilés revinrent en France. M r Boudin accourut près de son cher troupeau; mais cette joie fut de courte durée. Après le 18 fructidor (4 sept 1797), la persécution recommença : le curé de St Léonard fut arrêté, conduit à Caen et enfermé dans la maison de réclusion. Il y mourut vers le 25 vendémiaire an VII ou an VIII
(16 oct. 1798 ou 1799). (Archives du Calvados. – Mss de lieux. – Archives municipales de Honfleur.)
(2) Mc Benoist ayant refusé le serment schématique prit un passeport, le 8 sept. 1792, pour s’exiler en Angleterre. Il se logea à Gosport chez Creigton, rue du Sud. Il revint d’assez bonne heure à Honfleur et reprit les fonctions du St- ministère à St-Léonard. II mourut dans cette paroisse en 1835, à l’âge de 76 ans : il était chanoine honoraire de Bayeux. (Archives municipales de Honfleur. – Mss de Reux. – Archives de l’évêché de Bx. – Ordo de Dx. 1X86.)
(3) Me. Voizard était prêtre sacristain à St Léonard en 1791. Il refusa de prêter serment et prit un passeport, le 10 sept. 1792, pour l’Angleterre. Il se retira chez la veuve Penny à Gosport, rue du Sud. Il mourut à Farnham en 1795. (Archives du Calvados .- Mss de Reux).

136. – Le 20 sept. 1790, dispense de bans pour le mariage entre André-François-Charles de Lahaye, fils de feu Jacques-Charles-François-Louis et de Marie-Françoise-Charlotte de Piffaut, de la parr. de la Lande, près Lougé, diocèse de Séez, d’une part, et Marie-Louise-Françoise de Varin, fille mineure de Jean-Alexandre-François et de Marie-Charlotte-Jacqueline-Anne de Droulin, originaire de la parr, de Morainville.

LA LANDE (Saint Pierre)
Prêtre de la paroisse. – J.-B. Boudin.
Clerc. – J.-B. Boudin.

Notes sur l’Eglise:
L’église remonte au XIIe siècle tel que le laisse présumer son portail occidental surmonté d’une fenêtre cintrée. Elle est située près d’un site ancien où l’on a découvert des tuiles et des fondations.
L’église est orientée et construite selon un plan allongé. Son imposante tour-clocher flanque le mur gouttereau méridional à la hauteur de la jonction de la nef et du chœur. Le chœur, construit en silex noyés dans le mortier, est légèrement plus bas et plus court que la nef. Il se termine par un chevet plat auquel est accolé une annexe. Les baies et les contreforts sont en traversin.
Élévation extérieure :
La façade occidentale, à pignon couvert, est percée d’un portail cintré, surmonté d’une baie étroite et allongée à arc brisé.
La tour-clocher est imposante. Sa base carrée est soutenue par de hauts contreforts d’angle. Ses murs gouttereaux sont percés de baies très étroites. Sur son côté sud, on peut entrer dans le clocher par un portail quadrangulaire surmonté d’une baie brisée. La tour-clocher est coiffée d’une flèche octogonale très élancée, munies de lucarnes à abat-sons. Cette flèche est posée sur une base carrée en ardoise, plus étroite que la tour en pierre, qui est la chambre des cloches.
La toiture de l’édifice est une toiture à double pente à pignon couvert.
Des contreforts d’apparence simples font tout le tour de l’église. Les murs gouttereaux de la nef sont percé de baies cintrées. Le chœur est éclairé par des baies similaires mais également par des baies en arc brisé ornées de voussures. Le chevet de l’édifice est aveugle.
Principales étapes de construction
La nef et le chœur ont été construits au XIIe siècle. La tour-clocher date du XIVe siècle. Des remaniements ont été menés au XVIe siècle dans la nef avec le percement de nouvelles baies. Des restaurations ont été faites au XVIIIe siècle mais les plus importantes ont été menées au XIXe siècle avec l’ajout d’une sacristie, en 1896.
Histoire et dates importantes
Le patronage de l’église appartenait au prieur de Sainte-Barbe en Auge dans le Calvados. Les habitantes de la région venaient y prier Sainte-Agathe pour les maux de seins.
Etat de conservation
Le clocher était tombé suite à une tempête en 1987. Il a fallu mener de gros travaux à cette occasion.
Croix archaïque à la sortie du village.
Découverte d’un lavoir près des ruines de l’ancienne église de St-Léger.

Léchaudé d’Anisy, Amédée Louis: Extrait des chartes, et autres actes Normands ou Anglo-Normands à Calvados.
Nº. 43. Guillaume Le Moine de Landes déclare que, pour terminer le différent qui s’était élevé entre lui et le prieur de Sainte-Barbe, après la mort de Hubert, archidiacre , au
sujet du patronage de l’église de Saint-Pierre de La Lande il cède audit prieur tous les droits qu’il pouvait avoir. (Sceau brisé.)

Bulletin des lois de la République française.
Sont attribués à la commune de la Lande (Eure), à défaut de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la fabrique de l’église de la Lande et actuellement placés sous séquestre, la présente attribution faite sous la condition par la commune d’affecter tous les revenus ou produits desdits biens au service des secours de bienfaisance.

Journal officiel de la République française. Lois et décrets.
Par décret en date du 20 novembre 1912, A été autorisée la création, dans la commune de la Lande (Eure), d’un bureau de bienfaisance dont la dotation a été constituée au moyen des biens ayant appartenu à la fa brique de l’église.

La déportation du clergé orthodoxe pendant la Révolution.
Ecclésiastiques Embarqués; à DIEPPE 12 septembre.1792
Adam (Pierre), vicaire de la Lande, Eure, passeport délivré par le district de Pont-Audemer, le 10 septembre.

État des anoblis en Normandie de 1545 à 1661 – Pierre-François Lebeurier.
265. L. d’an, de Mre Jean Loir, sieur de Martinville et de Vironvay et du Loir, commissaire et capitaine de la marine du Ponent, don. a Paris en novembre1597, ver. ch. le 26 febvrier 1603, demeurant parroisse de la Lande, vicomte du Ponte Audemer; au 14e vol., fol 110, pour services tant de luy que de Mre Jean du Loir, advocat general en la chambre des comptes, son fils, annobly de nouveau et en tant que besoing.

Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790).
Sous-série 1B – Landes (Calvados) : seigneurie, 1 B 5591.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR.
DOYENNE DE HONFLEUR – 14
Election de Pont Audemer, sergenterie du Mesnil
3 feux privilégiés – 140 feux taillables.
Montres du bailliage d’Evreux p.21 et 30
Pierre de la Lande voir Cerqueux
Sous l’invocation de St Pierre
Patronage:
16e et 18e prior de S.Barbara

QUETTEVILLE – 14




NOTES sur QUETTEVILLE – 14

Appropriatio de Quettivilla et Quetevilla et Quetievila

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 333.

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados page 938.

LEPAUMIER Hubert : Deux nouvelles occupations gauloises en Pays d’Auge- Bull. Foyer du Billot n°59 Sept. 1997

LEPAUMIER Hubert : Les sites gaulois de Quetteville. Première approche pour une nouvelle définition du territoire des Lexovii, avant la conquête. BSHL n° 52, septembre 2002.

LEMARCHAND, Monographie de la commune de Quetteville, Ms. s.d. vers1885, 5 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9462 GOUEY

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 156.

PONSOT Philippe, Bâtiments et équipements des usines … huile du Calvados: 1785-1883 dans L’Homme et l’industrie en Normandie. Du Néolithique … nos jours. (23e Congrès des Sociétés historiques et archéologiques de Normandie, 1988), BSHAO, n° spécial, 1990, pp.347-362, carte, fig.
Manneville-la-Pipard, Fierville-les-Parc, Honfleur: importation et exportation, huilerie et savonnerie des frères Sorel emploie 130personnes. Quetteville, Les Authieux-sur-Calonne, Surville,Bonneville-la-Louvet

Le Grand
Gonneville
Le Chatel
St Martin le Vieil
Dufour de Quetteville (Exposition de Falaise 1864) p.25 n°641
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXVI p.254, 258

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Quetteville, Quettevilla, Quetuvilla.
Le choeur, en retrait sur la nef, est moderne, éclairé par des fenêtres cintrées ; conséquemment il n’offre rien d’intéressant. L’autel n’a de remarquable que son tableau de retable, représentant le martyre de saint Laurent. La sacristie, en bois, est accolée du côté de l’évangile.
C’est donc la nef et la tour latérale, au sud, qui méritent l’attention. Les parties qui paraissent les plus anciennes sont dans le mur méridional. L’appareil, une petite fenêtre cintrée très-étroite et la porte bouchée pourraient dater de la fin du XIe. siècle. Le mur du nord, avec ses contreforts en travertin, paraîtrait plutôt du XIII ». siècle ou même du XIV.
Quatre contreforts garnissent aussi la façade occidentale qui est assez élevée ; mais la porte qui s’ouvre au centre est du XVI’. siècle.
La tour n’a pas subi d’avaries ; elle doit être à peu près dans son état primitif. Les parties inférieure et moyenne sont éclairées par de petites ouvertures quadrangulaires, allongées, on forme de meurtrière. L’étage supérieur est percé de fenêtres cintrées, subdivisées en deux baies ogivales avec traverse en pierre. Des contreforts étagés garnissent les angles de chaque face du carré. Elle est couronnée d’un toit quadrangulaire en charpente, couvert d’ardoise, qui rappelle celui de la tour de Pont-l’Évêque.
Je suis disposé à admettre que cette tour pourrait remonter au XIIIe. siècle. Pourtant, en considérant que le travertin employé comme pierre de taille ne comportait pas de moulures, et qu’on a du continuer longtemps avec cette pierre le style du XIII. siècle le moins compliqué. elle pourrait bien n’être que du XIVe. siècle.
Au-dessus de la porte qui communique de la nef à la tour, on lit sur un tableau en bois, qui ne paraît pas remonter au-delà d’un siècle, l’inscription suivante peinte en belles lettres capitales, au-dessous de la figure d’une cloche :
O VOUS A QUI MON SON SERT D’AVERTISSEMENT
DE VENIR AU SAINT LIEU POUR PRIER LE SEIGNEUR
GARDEZ-VOUS EN PRIANT DE PRIER FROIDEMENT
PRIEZ AVEC AMOUR PRIEZ AVEC FERVEUR

Voici une inscription plus ancienne et plus intéressante; elle est sur une table de pierre incrustée dans les montants d’une fenêtre percée à l’extrémité de la nef, côté sud, prés de l’autel :

Mil IIII cens IIII x VIII
le treisieme jour d’octobr
fut ceste oeuvre ainsy conduyte
sas peser en mal ne abprobe
et adfin que chacun soit sobre
en langage sas rie nomer
homme vestu mois q calabre
la fait tellement continuer.

Un fait assez difficile à expliquer et que j’ai observé déjà ailleurs, notamment à Goustranville (V. la page 118), c’est l’existence de deux contreforts à l’intérieur de la nef, vers l extrémité du côté de l ‘évangile. Il est probable que ce mur est de deux-époques; mais cela n’explique pas la présence des deux contreforts dont je parle.
Toute l’église est voûtée en lambris avec entraits. On y voyait autrefois des statues assez barbares et par cela même curieuses ; elles ont, excepté une, été reléguées dans le clocher où on les voit encore.
Une des petites cloches de procession porte le nom de Jean Buret, disposé autour d’une figure de cloche formant les armoiries du fondeur.
Les fonts baptismaux, pédiculés et octogones, me paraissent du XVIe. siècle ou des dernières années du XVe.
L église de Quetteville est sous l’invocation de saint Laurent.
L’abbaye du Bec nommait à la cure.
On comptait-7 feux privilégiés et 163 feux taillables à Quetteville.
Un tunnel considérable, établi pour le chemin de fer de Pont-l’Évêque à Honfleur, entre St.-André-d’Hébertot et Quetteville, débouche à quelques pas de l’église, au fond du vallon; une grande et profonde tranchée sillonnant la vallée de l’ouest à l’est rend intéressante, au point de vue des grands travaux, la position de Quetteville. Une station y sera, dit-on , établie.

Le château, appartenant à M. Dufour de Quetteville, membre de l’Association normande, est à peu de distance, au nord de l’église, sur la hauteur.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
QUETTEVILLE.
334. Elie le Grand, Sr. des Gruaux, Richard, Sr. de Quetteville , Colas et Jacques, dits le Grand , ont dit être nobles d’ancienneté, dont ils ont baillé leur généalogie, commençante à Tassin le Grand, duquel ils ont dit fournir leur descente suffisamment par un arrêt du Parlement de Rouen de l’an 1518 , qu’ils ont dit être justificatif de leur généalogie, et par des missives, lettres et écritures par eux produites, dont la copie est demeurée au greffe.

1395, 7 juillet – Cormeilles
Information de Jean Le Lieur, vicomte de Pont-Authou et Pont-Audemer, sur l’assiette des terres et revenus de Richard de Cormeilles, désire transférer à son fils aîné Guillaume à l’occasion de son mariage: biens à Cormeilles, Saint-Pierre et Saint-Sylvestre de Cormeilles, Quetteville, et au Faulq; fief de Quetteville, fief de Grangues à Quetteville, fief de Norolles.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 115.116.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 32.

Insinuations

Description de l’église du 9 avril 1863

Cloche de Quetteville
J’ai été bénite par Maître Alexandre Piquot, curé de cette paroisse
Pierre Néron, trésorier
Lavillette 1772
Même inscription sur deux autres cloches.

En 1463 Montfaut trouva à Quetteville Jean le Grand dont les descendants existaient encore à la fin du 16e siècle.
Richard le Grand, seigneur de Quetteville, produisit devant les élus de Lisieux en 1540, avec Elie le Grand, seigneur des Gruaux, Colas et Jacques dits le Grand.
Ils portaient suivant la Galissonnière : d’hermines sans nombre au chevron de gueules, chargé de trois molettes d’or, comme la famille Mehendin.
Une branche de cette famille possédait Plainville en Auge à la fin du 18e siècle.
On trouve en 1402 Damoiselle Colette de Quetteville, veuve de Jean d’Annebaut, écuyer de la famille du Grand Amiral Claude d’Annebaud. Etait-elle de la race de Jean le Grand ou de la famille primitive de Quetteville ?

Cabinet des Estampes – Collection topographique (Calvados)
182 – Vue du château du Mesnil Cordelier ou St Laurent de Quetteville à un ¼ de lieue de l’église près de la route d’Honfleur.
Fort belle construction, style Louis XIV, pavillon en avant-corps avec ailes moins élevées.
Elévation des deux façades (lithographie disposée, je pense, pour une affiche de vente)

Le Marquis de Vielmaison, seigneur de Quetteville, député de la noblesse à l’Assemblée provinciale de 1787 au mois d’août (Hippeau V p.229) et une lettre de lui (id p.472)

L’ancien Manoir de Quetteville se trouve dans la direction ouest (le Theil) à dix minutes de l’église. C’est une grande construction en briques, genre Louis XIII, aujourd’hui inhabitée. D’immenses avenues de peupliers conduisaient à la cour d’honneur et traversaient la campagne dans toutes les directions. Il y a une trentaine d’années qu’elles ont été abattues. Dans la seconde moitié du 17e siècle, les fiefs , terres et seigneurie de Quetteville (Mesnil Cordelier) appartenaient à Alexandre Legrand, escuyer, demeurant au manoir seigneurial dudit.
Cet Alexandre Legrand vendit le 25 juillet 1668 à Louis Nautier, sieur de la Rocquerie, demeurant à la paroisse St Léonard, lieu dit Le Désert, le fief de Quetteville qui est un ¼ de fief de haubert, relevant du marquisat d’Anebaux ou baronye d’Aubigny en échange des fiefs, terres et seigneurie de St Martin le Vieil.
La Rocquerie – il y a entre Quetteville et Genneville, une ferme de ce nom, c’est probablement un ancien fief, ainsi que les Seigneurs autre ferme de la commune de Quetteville.
Maintenant j’ignore comment le Mesnil Cordelier passa dans la famille d’Ablon. On trouve à la date de 1733 demeurant au château du Mesnil Cordelier, Marie Cécile Le Doyen, dame d’Ablon, de Quetteville etc… épouse de Messire de St Pierre , Marquis de St Jullien,
Et en 1793 le Mesnil Cordelier appartenait à Monsieur de Vieilmaison ; aujourd’hui c’est Monsieur de Gourges qui est propriétaire par mariage avec une héritière de Vieilmaison (extrait d’une lettre de Monsieur Bréard d’Honfleur à Monsieur Pannier le 24 janvier 1864)

Coupures de presse du Journal de Honfleur des 17 avril, 24 avril et 1er mai 1864 – articles de M.Pannier.

« Analyses et transcriptions … » ou « Transcriptions.doc »
EXTRAIT DE NOTES RECUEILLEES PAR MONSIEUR CATHERINE, INSTITUTEUR A GONNEVILLE SUR HONFLEUR : page 59
Le dernier seigneur de Gonneville fut Alexandre de Courselles, chevalier seigneur honoraire de Gonneville, seigneur des nobles terres et seigneuries de L’Epinay (cette proriété est à Fourneville) de Beudart, de la Haye-Bertrand, Saint-Evroult, Quetteville, Moulineaux et autres lieux.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Election de Pont Audemer – sergenterie du Mesnil
Feux privilégiés – 163 feux taillables

Sous l’invocation de St Laurent

Patronage:

14e, 16e et 18 e siècle Abbas de Becco

Curé:
Piquot ou Picot 1768 /1787