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Trousseauville – 14



NOTES sur Trousseauville – 14

En 1826, TROUSSEAUVILLE est réunie à DIVES

Trousseauville Trousseauvilla

Trousseauville, réunie à Dive en 1826.
Trousseauvilla, 1190 (ch. de Saint-Etienne).
Trusseauvilla, 1230 (livre blanc de Troarn).
Trossenuville 1241 (ch. de Saint-Étienne de Fonteuay, 8)
Trosselvilla, 1250 (ibid, 174).

Trousseauvilla, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 52).
Par. de Saint-Martin,
patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Évêque,
sergenterie de Dive.

Huitième de fief relevant de Corbon, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Par M. Ch. Vasseur.
Trousseauville,Cresenevilla, Trousseauvilla.

L’église de Trousseauville est à l’état de ruines ; la paroisse est supprimée et réunie à Dives. Située sur le penchant d’un coteau abrupte, entouré de vallons et de pentes boisées et sauvages , on y accède par des chemins creux et sourcilleux.
Le portail, construit en appareil irrégulier, flanqué de deux contreforts larges, peu saillants, à deux retraites, est percé, au pignon, d’une fenêtre étroite, cintrée,, qui paraît au moins du XIIe. siècle. La porte est cintrée et ne date que du XVIIIe. siècle; mais, à droite et à gauche, on distingue, dans l’appareil, les traces d’une ogive aiguë et basse, probablement de la fin du XIIe. siècle. Le clocher
en charpente est à base carrée, avec pyramide à pans coupés, recouverte d’essente. Le mur du nord de la nef est construit en blocage fort irrégulier, avec vestiges de feuilles de fougère, et flanqué d’un seul contrefort plat en pierre de taille, placé près de l’angle occidental. Il n’y a dans tout ce mur aucune trace d’ouvertures; de vigoureux lierres l’ont envahi dans différents endroits.
Au midi, les murs montrent un blocage, dans lequel on distingue des feuilles de fougère entourant une petite fenêtre cintrée étroite, percée fort bas, ébrasée à l’intérieur et vitrée au niveau du mur. A l’angle occidental, de ce même côté, est un contrefort très-détérioré, peu saillant, entre les pierres duquel a végété un coudrier, et qui date de la construction primitive. Outre la petite fenêtre romane, il y a quatre ouvertures de différentes époques, savoir : une fenêtre ogivale à moulures prismatiques du XVII. siècle, au-dessous de laquelle à dû se trouver une porte, maintenant bouchée, du XVIIIe. siècle ; puis une fenêtre cintrée, du XVIe. siècle ; enfin une fenêtre carrée, ouverte sous le règne de Louis XV.
Le choeur doit remonter à l’époque romane. Il est en retraite sur la nef. Au nord, les murs sont en blocage, totalement recrépis, ce qui empêche d’en apprécier l’appareil; ils ne sent soutenus que par un seul contrefort, peu saillant, qui sert de base à un gros lierre grimpant jusque sur le toit.
On y a pratiqué deux fenêtres carrées au dernier siècle.
Presque tout le mur du midi est envahi par des lierres, des viornes et des coudriers, derrière lesquels sont complètement dissimulées une petite porte à arc surbaissé, et une fenêtre carrée. La partie restée visible, la plus rapprochée du chevet, est soutenue par un contrefort à chaperon qui paraît du XVe. siècle.
Le chevet est droit, construit en blocage, et ajouré de deux petites fenêtres dans le style Louis XV.

Intérieur.
— L’intérieur est dévasté, livré à toutes les désolations: plus d’autels; les murs sont verdâtres ; les voûtes tristement effondrées. Cependant diverses choses y peuvent attirer l’attention de l’archéologue.
Les écussons de la litre funèbre qui entourait l’édifice intérieurement et extérieurement sont encore visibles dans la nef. On y distingue parfaitement, sur un champ de gueules, deux jumelles d’or, surmontées d’un lion passant de même, qui est de Mathan.
Dans le mur du nord, près de l’entrée du choeur, est une large arcade ogivale, aiguë et sans moulures, mais évidemment du XIIIe. siècle, qui a dû servir à protéger quelque tombeau. On y voit des vestiges de rinceaux exécutés en rouge sur le fond, et qui doivent remonter à une époque ancienne.
Le sol du choeur est surélevé de deux degrés ; une large plaque de marbre noir offre une longue inscription illisible : tout a été martelé. Mais un fragment d’écusson, rapproché de celui de la litre funèbre, permet de considérer la personne que recouvre cette tombe comme un membre de la famille de Mathan.
Sous le badigeon appliqué sur les murs on. découvre, en divers endroits, des traces d’anciennes peintures simulant un appareil par une double ligne rouge , et au-dessous, une arcature cintrée, tracée avec la même peinture.
L’église était sous l’invocation de saint Martin, mais il y avait aussi un autel dédié à saint Laurent. Non loin de l’église, dans une prairie, est une fontaine placée sous l’invocation de ce saint, qui est encore à présent l’objet d’un pèlerinage.
Le patronage appartenait au seigneur laïque.
La cloche a été transportée dans l’église de Dives (Voir l’inscription de cette cloche à L’article DIVES).

Château.
— Le château de Trousseauville se trouve assez loin de l’église, et sur le bord de la grande route.
Les seigneurs de Trousseauville figurèrent autrefois dans l’histoire. On trouve, dans le catalogue des seigneurs normands qui suivirent le duc Robert en Terre-Sainte, un Henry de Trousseauville, qui portait de noir il un fer de moulin d’or (Gab. Dumoulin ).
Trousseauville faisait partie de l’élection de Pont-l’Évêque,
sergenterie de Dives : on y comptait 2 feux privilégiés, 26 feux taillables.

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations

Du 27 Août 1856
L’église de Trousseauville est à l’état de ruines, la paroisse est supprimée et réunie à Dives.

Suit la description des ruines de l’église

La cloche a été transportée à l’église de Dives, elle est fort intéressante

Non loin de cette église dans une prairie est une fontaine placée sous l’invocation de St Laurent qui est l’objet d’un pèlerinage même depuis la suppression de l’église.

Catalogue des seigneurs qui suivirent Robert à Jérusalem :
Monsieur Henry de Trousseauville : .. de noir à un fer de moulin d’or.

Extrait des chartres

Guillaume et Foulques de Bailleul, fils de Henry de Bailleul, chevalier, vendent en 1437 à l’abbaye de St Etienne, le fief de Trousseauville, situé dans les vicomtés d’Auge et de Falaise, ainsi que le patronage de l’église et tous autres droits dépendants dudit fief de Trousseauville.

1370, 6 juin
Henri de Trousseauville, chevalier du roi de France et capitaine de Ferrières (Saint-Hilaire), en son nom, donne quittance à Jehan Le Franc, vicomte d’Orbec et la somme de 16 francs d’or pour la garde du fort de Ferrières depuis mai précédent suivant mandement du Conseil du roi de Navarre.
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. III, n° 55.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XIII, fasc. 2, 1964, p. 46
+ IND. IZARN, Compte… du roi de Navarre, p. 226, par. 2.

1380, mai
Information de Jean des Wys, vicomte de Pont-Audemer, pour savoir si les fiefs du Camp-Héroult, à Bosbénard-Commin et de Flancourt doivent être mis en la main du roi à cause de la forfaiture de Jean de Trousseauville, partisan du roi de Navarre.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, p. 149.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 16.

1435, 26 juillet
Henri VI informe les gens des comptes à Paris, les gouverneurs généraux des finances de France et de Normandie et les baillis de Rouen, Caux, Caen et Evreux qu’il a accordé un délai d’une demie-année pour faire son dénombrement à Guillaume Crafford, chevalier, auquel il a donné les terres de Jehan de Trousseauville, chevalier, Robin de Bailleul, seigneur de Glos, estienot d’Anesy (Anisy), Olivier de Malou, Jehan de Capvale, écuyers et de leurs femmes, y compris les rentes acquises par la dame de Beuville lesquelles terres sont situées en pays « très dangereux » fréquentés par les « brigands », et qui est lui-même très occupé. Le roi se réserve la garde des mineurs et les patronages d’église.
Donné: Par le Conseil signé Piquet.
= Bibl. nat., Nouv. acq. franç. 1482, n° 130
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 3-4, 1967, p. 80, n° 130.

1444
Compte de Jean Le Muet
pp. 211-212 (283).- De la garde des enfants soubaagiés et hoirs de feu Henry de Trousseauville, en son vivant escuier, venus en la garde du Roy nostre sire pour leur minorité d’age par le trépas de leursdis père mère, par damoiselle Marguerite de Tournebeuf, mère desdits soubzaagiés, iiij L. ij s. t. dont lxj s. vj d. t. à la recepte de ceste viconté et xx s. vj d. t. à la recpte de la vivonté de Verneuil aux termes de Pasques et saint Michel, pour moictié. Pour ce, à ce terme pour moictié par ladite damoiselle…. xxx s. ix d.
= EDIT.: Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Lean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes, IV.

1454, 30 novembre – Glos
Lettre devant Le Masuyer, comme Guilaume de Trousseauville fieffa de Mgr de Lisieux, une pièce de terre en pré assise à Glos par 40 sols de rente.
= Cartulaire lexovien, f° 153 – Cité par H. de FORMEVILLE.- Histoire, t. II, p. 334

1471, 27 avril
Guillaume de Trousseauville, seigneur de Guerquesalles, donne quittance au receveur général de Normandie de la somme de 200 l.t. pour sa pension de l’année en cours.
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, y. II, n° 40
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 3-4, 1967, p. 23.

1561 – Lisieux
Ce sont deux lots des terres et seigneuries du Trembley, Hermival, Les sept-Voies, Trousseauville, Grasmesnil, sergenteries nobles de Moyart et Moyaulx et autres terres et rentes de roture qui furent et appartinrent à noble homme Nicolas Le Valois, en son vivant sieur de Putôt…
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville – M.C. Copie 6 p.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEAUMONT – 14

Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Dives
2 feux privilégiés, 26 feux taillables

Sous l’invocation de St Martin

Patronage:
XIVe, XVIe et XVIIIe siècle : Dominus loci

Curés:
Bazin 1764/1774
Bellenger 1782/1787

VILLERVILLE – 14

NOTES sur VILLERVILLE – 14

Villervilla

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse (de) Statistique monumentale du Calvados, Tome IV, page 246.
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1615.
MARTIN abbé Emm., « Une illustration régionale. Béatification d’un Villervillais: Thomas-Jean Monsaint » Le Petit Trouvillais, 8 octobre 1926
MARTIN abbé, Le bienheureux Thomas-Jean Monsaint, martyr villervillais, Rambouillet, Leroy, 1932, In-8°, 94 p., 35 tabl. 6 pl. et ill.
Michel BAILLEUL, Etude démographique de Villerville, Université de Caen, Mémoire de maîtrise, 1986
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dép. d’Archéologie. 1999. page 35, 36, 186, 187.
Voir : Extrait de la Ste Historique de Lisieux 50,110

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes par M. Pannier.
Villerville, Villermivilla, Villervilla.

Le village de Villerville est bâti sur une falaise peu élevée qui domine la mer.
L’église appartient au style de transition et remonte à la fin du XIIe. siècle. On y voit l’ogive alterner avec le plein cintre.
Quatre fenêtres éclairent le choeur : celles du midi ont conservé leur forme primitive; elles sont étroites, élancées, ébrasées à l’intérieur et garnies d’un tore ; leur base s’appuie sur un cordon qui fait le tour du choeur. Les fenêtres du nord ont été élargies; le tore qui les entourait a entièrement disparu. Le chevet, droit, est percé de deux fenêtres romanes, masquées à l’intérieur par le retable du maître-autel.
La voûte du choeur est en arête ; les arceaux , formés de tores, retombent, aux quatre angles, sur des têtes grimaçantes, et, au milieu, sur des culs-de-lampe ornés de feuilles galbées qui reçoivent également la retombée des arcs-doubleaux.
L’arc triomphal a été défiguré. Un banc à haut dossier, maladroitement appliqué contre chaque mur, masque probablement une piscine romane.
La nef est éclairée par quatre fenêtres, d’un travail grossier, qui paraissent dater de la dernière époque de l’ogive. Le portail principal est moderne. Une voûte en lambris avec entrait et poinçons se remarque à l’intérieur.
Les contreforts de la nef, ainsi que ceux du choeur, sont plats, à l exception de quelques-uns qui paraissent un peu moins anciens.
Une tour carrée en pierre, terminée par un toit en bâtière, s élève entre choeur et nef. Le rez-de-chaussée est percé de trois fenêtres étroites et élancées. Le premier étage est décoré, sur chaque face, d’arcatures romanes.
Dans une petite chapelle adjacente à la tour, on remarque un tableau peint sur bois représentant l’Assomption.
On voit aussi dans la nef un joli tableau peint sur bois, à trois compartiments. Celui du milieu représente le Crucifiement.
Sur le compartiment de droite est peint un évêque.
Le compartiment de gauche représente probablement un évangéliste.
Aux murs du choeur sont appendus quatre tableaux peints sur bois, dont deux paraissent très-médiocres.
Voici les inscriptions des deux cloches :
L’AN 1842 J’AI GEORGINA MALTHIDE ENTOINETTE JE M’APPELLE AINSI
NOMMÉE PAR M. GEORGES MAGDELEINE EDOUARD VICONTE DE BANVILLE CHEVALIER
DE LA LÉGION D’HONNEUR ANCIEN CAPITAINE DE CAVALERIE ÉPOUX DE
DAME ENTOINETTE DE PERDRIEL ET DEMOISELLE MALTHIDE LOUISE ROSALIE
DE BANVILLE SA FILLE ÉPOUSE DE M. LOUIS DUBREIL COMPTE DE LANDALE
M. JACQUES JOLLY CURÉ DE VILLERVILLE M. FRANÇOIS LIETOUT MAIRE
M. FRANÇOIS GUILLEEAUME HEUZEY TRÉSORIER.

F. BAILLY PÈRE ET FILS FONDEURS A CAEN.
IVY ÉTÉ NOMMÉE MARIE PAR LE VOEU GÉNÉRAL DES ABITANS DE LA
COMMUNE DE VILLERVILLE ET FONDUE A LEURS FRAIS EN L’AN ONZE DE LA
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE.
PIERRE GUILLAUME TOVTAIN MAIRE.
LAVILLETTE DE LISIEUX M’A FAIT.

L’église de Villerville est sous l’invocation de Notre-Dame.
Le seigneur nommait à la cure.
On comptait 450 habitants à Villerville au siècle dernier.

Château.
— Le château de Villerville, construit en briques, est situé au pied d’un coteau boisé, à l’est de l’église. Il appartenait à M. le vicomte de Banville, membre de la Société française d’archéologie, mort il y a quelques années et dont nous avons mentionné un autre château dans le canton de Tilly-sur-Seulles (tome Pr. de la Statistique, p. 233). Il appartient aujourd’hui, avec la belle terre qui l’entoure, à Mme. la comtesse de Landal, sa fille. M. le comte Breil de Landal, membre de la Société française d’archéologie, habite un autre château près de Dinan.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
VILLERVILLE.
295. Robert Grente, Sr. du lieu (Villerville), pour lui et Elie, son frere, pour justifier leur généalogie et descente de cinq dégrés, ont produit plusieurs lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe ; la premiere desquelles, datée de l’an 1402, contient, comme dès l’an 139 1 , Jean Grente , leur antebisayeul, étoit tenant la dite terre de Villerville, et, à cause d’icelle, avoit plusieurs droits, franchises et libertés en la forêt de Touques. Le procureur du Roi a requis la vérification de leur descente ou qu’ils soient assis.

1215, sept. – Courson, Bellou, Bellouet, Genneville, Familly, etc.
Jourdain du Hommet, évêque de Lisieux donne au chapitre toute la dîme des blés des deux prébendes de Nonant, deux gerbes dans la paroisse de Lasson, le patronage et les grosses dîmes des deux portions de Notre-Dame-de-Monnay, de Notre-Dame-de-Courson, de saint Léger, de Saint saturnin de Réville, de Saint-Pierre-de-Bellouet, de saint Sulpice de la Goulafrière, de Saint Ouen de Genneville, de Sainte Marguerite des Loges, de Saint-Jean-de-Familly, de sainte Cecile de Beuvillers et de Notre Dame de Villerville, en se reservant le droit d’instituer dans ces paroisses les vicaires perpétuels, et oblige le chapitre à donner, sur le revenu de ces bénéfices, 100 livres par an aux dits clercs ou chapelains de la cathédrale, nommés Douze-Livres, sous la condition qu’ils y assisteraient à tout l’office. Il donne au chantre, 10 livres par an en deux termes, sur le revenu de l’église de Saint Aubin de Canapeville, au doyenné de Vimoutiers, avec ce qu’il avait retiré des moines de Jumièges, tant en vassaux qu’en terres, bois et pâturages; et accorde au trésorier le patronage de l’église de Notre-Dame-de-Bellou.
= Cart Lexov. (?) cité par Noël DESHAYES, Mémoire pour servir dans FORMEVILLE, t.II, p.91

1312
(153) De la terre sus le mès Girart…………. iiij s viij d. (C’est le chalmp nommé « Sus-le-mès-Guérard, un acre de terre anvers Vierval » (Villerville ?) en 1266 (Strayer, p. 220), avec la mention « le seigneur prist tout ». Ce champ devait en effet intéresser les seigneurs de Roncheville, puisque, si aucun tenant n’est mentionné en 1312, nous voyons qu’en 1461 il est tenu par Michel d’estouteville, chevalier, à cause de sa femme, succédant à guillaume de Criquebeuf, à Guillaume lespec, à la dame de Rais et de Roncheville et à Guyon de la Roche, chevalier.).
= Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de Gautier du Bois, vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312 in Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, 15e série, p. 35.

1377, 18 janvier
Information de Guillaume Charles, lieutenant de Jean Le Dyacre, vicomte d’Auge, pour la mise hors de garde noble d’Agnès de Villerville, fille de feu Raoul de Villerville, femme de Jean Grente, écuyer.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, p. 322.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 13.

15807. Déclaration de l’hommage rendu par Jean

Catalogue des actes de François Ier.
Grault, écuyer, pour la seigneurie de Bavent (châtellénie de Caen), les deux quarts de fief de Gisay et Villerville (châtellénie de Honfleur), en son nom, et les seigneuries de Trouville et la « Vassourie au Boutiller » (châtellénie de Touques), au nom de Philippe Vipart, sa femme. Paris, 3 mars 1514.

1848. – Archives SHL. 1F802 :
1848 : Enquête commerciale, artisanale et industrielle¬ concernant la région de Pont-L’Evêque (Bonneville, Canapville,¬ Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-L’Evêque, St Arnoult, St¬ Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste¬ Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville,¬ Villerville.

Insinuations

Description de l’église

Le château de Villerville construit en briques est situé au pied d’un coteau boisé à l’est de l’église, il date de la fin du siècle dernier ou du commencement de ce siècle ; signé Pannier.

Description des cloches

1ère : En l’an 1842 j’ai Georgina Mathilde Entoinette, je m’appelle ainsi nommée par Monsieur Georges Magdeleine Edouard, Vicomte de Banville, chevalier de la Légion d’Honneur, ancien capitaine de cavalerie, époux de Dame Entoinette de Perdriel et Demoiselle Mathilde, Louise Rosalie de Banville, sa fille, épouse de Monsieur Louis Dubreil, comte de Landale, Monsieur Jacques Jolly, curé de Villerville, Monsieur François Liétout, maire, François Guillaume Heuzey, trésorier.
A.Bailly, père et fils, fondeurs à Caen

2e : J’ai été nommée Marie par le Général des habitants (sic) de la commune de Villerville et fondue à leurs frais en l’an XI de la République française. Pierre Guillaume Toutain, maire.
Lavallette de Lisieux m’a faite.

3e Cloche de Criqueboeuf
L’an 1742 j’ai été nommée Marie Charlotte par Messire Abel Toussaint de Thivelle, chevalier, comte de Bapaulmes, seigneur et patron de Criqueboeuf, et par Noble Dame Marie Charlotte de Malortie, dame et patronne de Manneville la Raoult……..

An 1190 : Ricardus de Willervilla reddit compotum de 50 sols

Recherches des nobles de Lisieux p 111
Statistique Monumentale Tome II p 385, 390.

Monsieur le Vicomte de Banville est mort en février 1848 au château de Villerville

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Election de Pont l’Evêque – sergenterie de Touque
1 feu privilégié 100 feux taillables
Sous l’invocation de Notre Dame

Patronage:
14e, 16e et 18e ; dominus loci

Curé:
Dorange 1748/1787

HERBIGNY – 14

NOTES sur HERBIGNY – 14
Mont St Jean – Mont Saint Jean d’Herbigny -St François de Mont St Jean

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Archives du Calvados
Herbigny (Calvados; jusqu’en 1793)
Histoire administrative : Herbigny est réunie à la commune de Saint- Gatien(-des-Bois) en Mont-Saint-Jean (Calvados jusqu’en 1793).
Histoire administrative : Le Mont-Saint-Jean est réuni à la commune de Saint-Gatien en 1793.
TA Herbigny (Calvados ; jusqu’en 1793) 1793.
Réunion des communes de Saint- Gatien et de Herbigny ou Le Mont-Saint-Jean, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté.
ÉTAT-CIVIL: Saint-Francois- d’Herbigny. sépultures . 1695-4 février 1792. Nombreuses années sans acte.
Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité d’Herbigny. 1726, 1780, 1735 , 1738-1739, 1744, 1748-1759, 1766-1770, 1773-1789 ( Série G, Herbigny, 32 cah. )

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir : Mont St-Jean – Ste Barbe

2 – Pièces Justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
HERBIGNY OU MONT-SAINT-JEAN.
Je dois à Mr.Pannier tout ce qui va suivre sur le Mont-St.-Jean, qui dépend de St.-Gatien et qu’on voit à gauche de la route en allant de Pont-l’Évêque à Honfleur.
Le Mont-St.-Jean (Mons Sanctis Johannis), dit Mr.Pannier, ne figure comme paroisse, sur les états, qu’à partir de la seconde moitié du XVIIe. siècle.
L’église, qui couronne le mont, porte tous les caractères architectoniques des constructions de cette époque. Elle était éclairée par six grandes fenêtres, aujourd’hui bouchées, dont quatre à plein-cintre et deux à arc surbaissé.
Cette église, entièrement construite en brique, offre les dimensions d’une chapelle. Le portail, tourné au midi, est orné de deux pilastres garnis de bossages qui supportent un fronton triangulaire. Le chevet est à pans coupés. A l’extrémité septentrionale de l’église s’élève un dôme surmonté d’un campanile.
Il existait une chapelle plus ancienne, dédiée à saint François, dont on a retrouvé, dit-on, les fondations dans le bois qui dépend de la ferme.
La terre du Mont-St.-Jean appartenait, au XVIe. siècle, à François Lambert, sieur d’Herbigny, lieutenant du bailli de Rouen au siège de Pont-l’Evêque. Son fils, François Lambert, maître des requêtes, fut nommé secrétaire du roi le 19 mars 1581. Cette famille Lambert, dont quelques-uns des membres portaient le titre de seigneurs de St.-Mards et d’Herbigny, marquis de Thibouville, a donné deux intendants de province, plusieurs conseillers d’État, des officiers supérieurs et des gentilshommes de la Chambre. Leur écusson, au chef d’argent chargé de trois étoiles de gueules, était d’azur au lion d’or ( de Courcelles, t. 111. ). Ce fut un des membres de cette famille qui fit ériger la terre du Mont-St.-Jean en paroisse et élever l’église.
A la date du 9 octobre 1739, la terre du Mont-St.-Jean était dans les mains de messire Jean-Baptiste … marquis de Colleville, époux de noble dame Marie-Armande Lambert d’Herbigny, « demeurant en la terre et paroisse d’Herbigny.
Les derniers possesseurs du Mont-St.-Jean furent Mr. le comte d’Aubigny, Mme. de Brissonnet et M. le comte de Lion, ancien propriétaire du château de Lion-sur-Mer.
Cette belle ferme appartient aujourd’hui à M. Haussoulier, beau-père de feu Mr. Amédée Renée, ancien directeur du Constitutionnel et du Pays, ancien député du département du Calvados à l’Assemblée législative.
Le nom de Mont-St.-Jean venait, dit-on, de la donation qui en fut faite, au XIIe. siècle, aux Templiers, qui avaient élevé une église à Barneville, sous le vocable de saint Jean-Baptiste, patron de leur ordre, ainsi que l’atteste l’aveu rendu au roi, en 1522, par Louis d’Estouteville, évêque de Coutances, où il dit que « le nom du Mont-St.-Jean a été imposé à cette terre en commémoration de Mr. S. Jean-Baptiste, patron de l’église de Barneville. »
D’après un ancien mémoire, qui porte la date du 2 avril 1699, continue Mr. Pannier, et dont une copie se trouve entre les mains de Mr. Haussoulier, qui a bien voulu nous permettre d’en prendre communication, le Mont-St.-Jean aurait été donné aux Templiers par Bertran de Barneville, seigneur de Roncheville, qui a laissé son nom à la paroisse de Barneville, qui s’appelle encore aujourd’hui Barneville-la-Bertran. Après l’abolition de cet ordre célèbre par Philippe le-Bel, en 1314, le seigneur de Roncheville rentra en possession de cette terre.
Le Mont-St.-Jean tomba, après plusieurs mutations, dans la famille d’Estouteville. Par lettres-patentes, en forme de charte, données, en 1462, à Chisay, François Ier. cède au duc d’Estouteville les droits de passage, d’amendes et de forfaitures, moyennant 70 livres de rente tous les ans.
Des mains de la famille d’Estouteville, la terre du Mont-St.-Jean passa dans celles de Longueville et de Montpensier, qui en partagèrent les revenus.
A la fin du XVIe. siècle, elle entra dans la famille d’Herbigny, en vertu d’un acte du 12 mars 1599, passé entre M.. le duc de Montpensier et Mme. de Longueville. d’une part, et le sieur d’Herbigny, de l’autre.
Le Mont-St.-Jean n’a jamais fait partie de la forêt de Touques, dans laquelle il était en partie enclavé. Dans la donation que les seigneurs de Roncheville firent aux Templiers, ils réservèrent les usages que les bordiers avaient dans ladite forêt et dans le bois du Mont-St.-Jean. Une permission, en date du 27 octobre 1547, est donnée, par les officiers des eaux-et-forêts, à Pierre Leclerc, verdier, de se servir du marteau de la forêt de Touques pour marquer les bois qu’il faisait couper sur le Mont-St.-Jean, par l’ordre de Mme. d’Estouteville.
Le principal corps de logis de la ferme du Mont-St.-Jean, avec son toit très-incliné et ses hautes cheminées en brique, paraît remonter au XVIIe. siècle. Il existe dans la cour un magnifique colombier.
Le Mont-St.-Jean est réuni aujourd’hui, pour le civil et pour le spirituel, à la commune de St.-Gatien-des-Bois.

Plein-Chêne.
– La ferme de Plein-Chêne appartient aujourd’hui à Mr. Vannier, conseiller à la Cour impériale de Rouen. En 1741, messire Jean-Antoine de Costar était seigneur de Plein-Chesne; il demeurait au manoir dudit lieu, paroisse de St.-Gatien. La maison de maître que l’on aperçoit, de la route, est précédée d’une belle avenue de pommiers.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
MONT-SAINT-JEAN ou HERBIGNY (Saint François).

Monsieur de Herbigny seigneur du Mont-Saint-Jean fit recouvrir le faîte de la chapelle à ses frais en 1672 .
Curé. – C. Boudin, III

77. – Le 9 juillet 1709, dispense de bans pour le mariage entre Louis de Giverville, Escr, seigr du lieu, fils de Louis de Giverville, et de dame Marie-Claude Fleury, de lad. parr, de Giverville, d’une part, et damlle Anne de Pierres, fille de Paul de Pierres, Escr, sr du Thuillé, de noble dame Catherine Lambert d’Herbigny, de la parr, de Jouveaux.

134. – Le 10 août 1714, la nomination « à la cure de St-François d’Herbigny, cy-devant Mont-St-Jean », appartenant au seigr du lieu, Mre Pierre-Charles Lambert, chevr, seigr d’Herbigny, marquis de Thibouville, conser du roy en ses conseils, maître des requêtes ordinaires de Son Hôtel, demeurant à Paris, rue des Saints-Pères, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me C. Boudin, décédé le 7 mars dernier, la personne de Me Henry-Louis Muret, pbrë du diocèse de Boulogne. Le 20 août 1714, led. sr Muret, demeurant à Paris, rue du Vieux-Colombier, et représenté par Me François Richomme, pbrë, curé de Fontaine-la-Soret, requiert des srs vicaires généraux la collation de la cure d’Herbigny, mais ceux-ci se contentent de donner acte de lad. réquisition.

171. – Le 9 oct. 1714, la nomination à la cure de St-François d’Herbigny, ci-devant Mont-S-Jean, appartenant au seigr du lieu, Mesre Pierre-Charles de Lambert, chevr, seigr d’Herbigny, marquis de Thibouville, conser du roy en ses conseils, maître des requêtes ordinaires de son Hôtel, demeurant à Paris, rue des Saints-Pères, nomme aud. bénéfice d’Herbigny, vacant par la démission de Me Louis-Henry Muret, pbrë du diocèse de Boulogne, la personne de Me Charles Desmonts, pbrë du diocèse d’Evreux.
Le 18 nov. 1714, les vicaires généraux du Chapitre donnent aud. sr Desmonts la collation dud. bénéfice.
Le 26 nov. 1714, le sr Desmonts, vicaire de la parr, de Thibouville, diocèse d’Evreux, prend possession de la cure d’Herbigny, en présence de Me Daniel-François Madelaine, pbrë, chapelain de la chapelle du Mont-S-Jean, située dans led. château et y demeurant, et autres témoins.

333. – Le 25 sept. 1719, le seigr évêque donne à Me Michel De la Salle, pbrë, la collation de la cure du Mont-Saint-Jean ou Herbigny; Le 14 mars 1720, led. sr De la Salle prend possession dud. bénéfice, en présence du sr Jean Morisse, receveur de la terre d’Herbigny, et autres témoins.

130. – Le 30 juin 1719, la nomination à la cure de St-François d’Herbigny , ci-devant Mont-Sl-Jean, appartenant au seigr du lieu, Mesre Pierre-Charles de Lambert, chevr, seigneur d’Herbigny, marquis de Thibouville, conser du roy en ses Conseils, maître des Requêtes ordinaire de son Hôtel, demeurant à Paris, rue des Saints-Pères, nomme aud. bénéfice, vacant par la démission de Me Charles Desmonts, dernier titulaire, en date du 16 du présent mois, la personne de Mre Michel Delasalle, pbrë du diocèse de Lx.

333. – Le 25 sept. 1719, le seigr évêque donne à Me Michel De la Salle, pbrë, la collation de la cure du Mont-Saint-Jean ou Herbigny; Le 14 mars 1720, led. sr De la Salle prend possession dud. bénéfice, en présence du sr Jean Morisse, receveur de la terre d’Herbigny, et autres témoins.

333. – Le 25 sept. 1719, le seigr évêque donne à Me Michel De la Salle, pbrë, la collation de la cure du Mont-Saint-Jean ou Herbigny; Le 14 mars 1720, led. sr De la Salle prend possession dud. bénéfice, en présence du sr Jean Morisse, receveur de la terre d’Herbigny, et autres témoins.

HERBIGNY, allias Mont-Saint-Jean (Saint François)
Curés. – C. Boudin, XI. 134. – H.-L. Muret, XI. 134, 171. – C. Desmonts – M. De la Salle.
Vicaire. – J. Butengs.
Prêtre de la paroisse. – D.-F. Madeline.
Patron. – Le seigneur du lieu. – P.-C. Lambert d’Herbigny.
Notable. – J. Morisse.
Chapelle du château. – Chapelain. – D.-F. .

94. – Le 19 juin 1747, la nomination à la cure de St-François d’Herbigny, autrefois dit le Mont-St-Jean, appartenant au seigr du lieu, Mesr. François Guillaume Briconnet, chevr, conser d’honneur du parlement, seig r d’Herbigny, et patron de lad. parr., demeurant à Paris, rue Neuve des Filles de St-Thomas, parr. St-Eustache, nomme à lad. cure d’Herbigny, vacante par la mort de M. Michel De la Salle, dernier titulaire, la personne de Me Antoine Vesque, pbrë de ce diocèse, curé de St-.Martin de Nonancourt et de Ste Marie-Magdeleine, son annexe, diocèse d’Evreux. Fait et passé à Paris, en la maison dud. seigr, par le ministère des notaires du Châtelet.
Le 5 juill. 1747, le seigr évêque donne aud. sr Vesque la collation de ce bénéfice.
Le 4 oct. 1747, le sr Vesque prend possession de la cure d’Herbigny, en présence de « Monsieur Me Charles de Launey, conser, Me en la cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, demeurant à Rouen; Me Rémy Dufay, pbrë, demeurant en lad. parr. d’Herbigny, et autres témoins.

47. – Le 20 fév. 1755, Jean Vesque, marchand, demeurant en la parr, et campagne de Désir de Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Vesque, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Antoine Vesque, pbrë, curé de St-François d’Herbigny, frère dud. sr constituant, et demeurant en la parr, de St-Gatien-des-Bois.

HERBIGNY, allias Mont-Saint-Jean (Saint François)
Curés. – M. Delasalle – A. Vesque.
Prêtre de la paroisse. – R. Dufay.
Patron. – Le seigneur du lieu. – F.-G. Briconnet,

37. – Le 26 nov. 1766, Jacques Vallois, demeurant en la parr, de St-François d’Herbigny, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, Me Pierre Moutier, acolyte, demeurant à Fourneville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Jacques Caresme, l’aîné, ancien échevin au gouvernement d’Honfleur, y demeurant, parr. St-Léonard, et autres cautions. Fait et passé à Honfleur, en l’étude de Me Etienne-Gervais Dufer, notaire.

HERBIGNY, allias Mont-Saint-Jean (Saint François)
Curé. – A. Vesque.
Prêtre de la paroisse. – R. Dufay.
Notable. – Jq. Vallois

HERBIGNY, allas Mont-Saint-Jean (Saint François)
Curé. – A. Vesque – N.-F. Vesque.
Patron. – Le seigneur du lieu. – E. Lambert, Vve Briconnet,.
Chapelle de St Pierre d’Herbigny, au château. – Chapelain. – L.-F.-J. Menard,

89. – La 20 oct. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Pierre Lambert, chevr, seigr de St-Mars et d’Herbigny, fils de feu Mesre Pierre Lambert, chevr, seigr de St-Mars et d’Herbigny, et de noble dame Marie-Benoist de Gouhier de Royville, de la parr. De St-Pierre-des-Ifs, d’une part, et noble dlle Marie- Marguerite-Jacqueline des Rotonrs, fille de feu Mesre François-Louis des Rotours, et de noble dame Marguerite de Souvigny, de la parr, de Fougy, diocèse de Séez.

98. – Le 7 mars 1785, M. Antoine Vesque (1), pbrë, curé de St-François d’Herbigny depuis 37 ans, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S -P. le pape en faveur de son neveu, Me Noël-Eustache Vesque, pbrë, curé de N.-D. de Barneville.
Il se réserve toutefois une pension viagère de 500 livres et la moitié du presbytère et du jardin et autres droits. Fait et passé à Lx.
Le 16 mars 1785, haute et puissante dame Elisabeth Lambert d’Herbigny, vve de haut et puissant seigr François-Guillaume Briconnet, chevr, conser d’honneur au parlement de Paris, demeurant rue des Filles – St- Thomas, parr. St-Eustache, agissant en qualité de dame et patronne de la terre d’Herbigny, dite Mont St-Jean, et de la parr, du même nom, donne à Mr Vesque, curé du lieu, l’autorisation de résigner sa cure en cour en faveur de son neveu, Mr Noel-Eustache Vesque,
sous réserve d’une pension. Fait à Paris, en la demeure de lad. dame.
Le 4 avril 1785, led. sr Noël-Eustache Vesque obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 30 août 1785, Mr Collignon, vic. gl, donne aud. sr Vesque la collation dud. bénéfice.
Le 9 sept. 1785, Me Vesque (2) prend possession delà cure d’Herbigny par la libre entrée en l’église paroissiale, prière devant le crucifix et le maître-autel, toucher du tabernacle et du missel, « séance de place rectorale au choeur d’où l’on a coutume d’annoncer le St-Evangile en se tournant vers la nef, faute de chaire à prêcher ; entrée dans la sacristie où l’on confesse, faute de confessionnal, » visite et toucher des fonts baptismaux, son de la cloche, etc., en présence de Me Louis-François-Jean Menard. curé de Périers et chapelain de St-Pierre d’Herbigny en lad. parr. St-François, y demeurant ; Pierre-Etienne Cardon, docteur en médecine, demeurant à St-Gatien ; Joan-Baptiste-Marie Hue, vivant de son bien, demeurant à Fourneville, et autres témoins.
(1) Mr A. Vesque, né a St-Désir de Lx, avait été curé de Nonancourt, diocèse d’Evreux. en 1739, puis curé d’Herbigny en 1747 jusqu’en 1785. Après avoir résigné sa cure a son neveu, il continua de résider dans le presbytère. Il y resta encore après le départ de son neveu pour l’exil et comme il n’avait pas voulu prêter serment il y fut arrêté en 1790 et conduit aux Carmes, à Caen, au milieu de toutes sortes d’avanies. Il mourut dans cette prison le 11 mars 1794. (Extrait de Mr l’abbê Niquet, chanoine de Bayeux.)
(2) Mr N.-E. Vesque ne voulut prêter serment à la Constitution civile qu’avec les réserves les plus expresses : il fut destitué. L’année suivante, il émigra en Angleterre et s’arrêta à Portsmouth ; de là il se rendit à Londres, puis revint à Portsea et y demeura chez Mr Pater, Queen street, 9.,. Après la Révolution, il rentra en France et fit, en 1802, sa soumission à l’évêque de Bayeux. Il fut nommé de suite curé de Blonville. Mais sa santé délabrée par les souffrances et les privations de l’exil, le conduisit bientôt au tombeau. Il mourut en 1805. (Archives du Calvados. – Mss de Bayeux. – Archives de l’évêché de Bayeux.) On trouve à Saint-Gatien la famille de Gondi, seigneurs de Villembert et la famille de Costard, sieurs de la Rauconnière (état civil de Saint-Gatien)

La science du blason : accompagnée d’un armorial général des familles nobles de l’Europe – M. le vicomte de Magny.
LAMBERT D’HERBIGNY, NORMANDIE. — D’azur, au lion d’or ; au chef d’argent, chargé de trois étoiles de gueules.
LAMBERT , écuyer, sieur de Fourmentin d’Herbigny, du Mont-Saint-Jean, etc., généralité de Rouen, maintenu le 16 janvier 1668 : d’azur, au lion d’or; au chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles d’argent.

La vie de nos pères en Basse-Normandie: notes historiques, biographiques – Victor Des Diguères.
Quant â la seigneurie d’Herbigny, elle venait de la paroisse de ce nom, située dans l’Election de Pont-l’Evêque, et connue également sous le nom de Mont-Saint-Jean. Cette belle terre appartenait, au seizième siècle, à François Lambert, sieur d’Herbigny, bailli de Rouen au siège de Pont-l’Evêque. Son fils, François Lambert, maitre des requêtes, fut nommé secrétaire du roi le 19 mars 1581. Les Lambert se perpétuèrent a Herbigny jusqu’au dix-huitième siècle, mais, le 9 octobre 1739, cette seigneurie passa a messire Jean- Baptiste Le Sens de Folleville marquis de Colleville, qui avait épousé Marie- Armande Lambert d’Herbigny.
Une branche de cette famille était fixée dans la paroisse de Saint-Pierre-des-Ifs, proche Lisieux, où se trouvait le fief de Saint-Mars, dont elle portait le nom.

Notes du Premier Président Pellot sur la Normandie.
Officiers du Siege et de La Vicomte du Pont-L’évêque.
Henry Lambert, ( Parents. François Lambert d’Herbigny (1591 – 1652), ) chevalier, seigneur d’Herbigny, marquis de Thibouville, né le 3 novembre 1623 à Pont-l’Évêque successivement conseiller au parlement de Paris, maître des requêtes, intendant à Moulins, en Dauphiné, à Montauban, à Lyon et à Rouen, conseiller d’Etat, marié à Elisabeth Rouillé, mort le 23 novembre 1700 à Paris, à l’âge de 77 ans.
Il eut pour fils aîné Henri François, seigneur d’Herbigny, marquis de Thibouville, conseiller au grand conseil en 1682, maître des requêtes en 1687, intendant à Montauban, à Lyon, puis à Rouen, en 1700, et mort en 1704, sans alliance. (La Chesnaye-Desbois.)
Jean-Jacques Lambert, sieur de Bussy et d’Herbigny, capitaine au régiment des gardes, possédant à Victot et à Pont-Fol, maintenu le 5 janvier 1669, marié à Anne de Poullain. (La Galiss., Elect. de Pont-l’Evêque.)
Le fief et terre d’Herbigny appartient au sieur de Bussy, cy-devant nommé, vaut 2 m. 1. 1. de rente.
Fiefs : Mont-Saint-Jean , situé à Saint-Gatien 1706 (ch. des comptes de Rouen).

Catalogue Analytique Chartes-Documents Historiques Titres Nobiliaires, Etc.
– Lettres d’anoblissement signées du roi Henri III, en faveur de Robert Lambert, sieur d’Herbigny, habitant de la ville de Lisieux. (Décembre 1586.)
Les armoiries concédées: d’azur au lion d’or, au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles d’or, sont peintes sur les lettres-patentes.
– Acte notarié de la constitution d’une rente de 1,000 livres, par François Lambert, écuyer, sieur d’Erbigny, (Le fief d’Herbigny, assis à Victot. Il épousa Jeanne de Mesmes. H. de Formeville) conseiller du roi, lieutenant civil et criminel du bailli de Rouen en la vicomté d’Aulge, au profit de David flauviray, conseiller du roi et receveur général en la généralité de Rouen, pour le prix de 44,000 livres, au denier quatorze selon l’édit du roi. (1614.)
– Acte de nomination de tuteur aux enfants de feu Jean Le Fêvre, à la réquisition de François Lambert, fils de Robert Lambert d’Herbigny, à Lisieux. (10 mai 1622.)
– Transaction sur procès, au sujet de la propriété et du patronage de la seigneurie du Mont-Saint-Jean, entre Nicolas-Claude le Jumel, chevalier, seigneur de Barneville, fils de Nicolas Le Jumel, chevalier conseiller du roi en ses conseils, procureur général au parlement de Normandie, et d’Elisabeth de Vassy, d’une part; et François Lambert, chevalier, seigneur d’Herbigny et du Mont-Saint-Jean, d’autre part.(1644.)
– Jacques Barrin, marquis de la Galissonnière commissaire du roi en Normandie, donne acte à François Lambert, écuyer, seigneur (du Mont-Saint-Jean, Jean-Jacques Lambert, sieur de Bussy, et Pierre Lambert, écuyer sieur de Saint-Mars, de la représentation de leurs titres de noblesse. (Or.Signé.) (5 janvier 1669.)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Cette paroisse ne figure sur les états qu’à partir du commencement du 18e siècle ; le seigneur était patron.

Curés :
Vesques 1764/1774
Vesques 1785/1787

La commune d’Herbigny a été réunie pour le culte à celle de St Gatien.
Description de l’église

FONDS Arthème PANNIER.
NE 12.2 – 2e carton « Communes ».
Saint Gatien des Bois : Herbigny ou Mont Saint Jean.

1699 2 avril
Mémoire instructif touchant la terre de Mont Saint-Jean
Ce mémoire est de conséquence pour connaître de la terre de Mont Saint-Jean et ses droits.
Suivant ce mémoire le Mont Saint-Jean comme Barneville et le prieuré de Beaumont auraient été donnés autrefois aux Templiers par des seigneurs de la Vicomté d’Auge et baronnie de Roncheville. Mais les preuves données à l’appui détruisent justement l’assertion, puisqu’il est reconnu que la terre se retrouve dans les mains de la famille Bertran, qui possédait la seigneurie de Roncheville, entre autres dans les mains du fondateur de Beaumont qui vivait en 1060 environ.
Il en résulte que l’on ne peut guère accorder créance à ce mémoire qui donne du reste peu de faits et paraît avoir été rédigé pour défendre des droits d’usage.
On peut noter seulement :
1) qu’une partie des bois du Mont Saint-Jean avait nom « La Forêt de Retz » étant certain qu’il y a eu un Duc de Retz auquel appartenait la forêt de Touques, ce qui se prouve premièrement : par la fondation de la Chapelle de Saint-Philbert et de plus par une vieille masure qui est encore dans la forêt près de Canapville laquelle s’appelle encore « le château de Retz »
2) la baronnie de Roncheville fut successivement possédée par la maison d’Estouteville puis de Longueville puis d’Herbigny en 1599
3) on y trouve un bois nommé le Recoquin (?) qui est à présent le bois Durand des Mottes Madame de Retz, qui sont de petites mottes qui sont présentement dans le taillis des vallées qui fait partie du Mont Saint-Jean
A la suite est un inventaire de titres qui mentionne le contrat d’acquisition du Mont Saint-Jean, fait le 12 mars 1599, entre Monsieur le Duc de Montpensier et Madame de Longueville d’une part et le sieur d’Herbigny d’autre part.

VASOUY – 14




NOTES sur VASOUY – 14

de Vasoica

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Caumont Arcisse de : Statistique départementale du Calvados, réédition Floch tome IV page 303.

RAUDIERE M. de la, « Vasouy à l’époque préhistorique », PAR, 6, N°12, Décembre 1956, pp. 11-12

Le Manoir de Conty, CDMPA, pp. 151-153; tourelle arrière galerie

LES RACINES DE HONFLEUR : VASOUY. 2004. 1 livret 122 pages, 21×29,7.

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 278.

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
(1) Notes par M. V. Pannier.

L’église de Vasouy, située à 3 kilomètres d’Honfleur, s’élève au sommet d’une colline verdoyante qui regarde la mer. Un rideau d’arbres verts, à travers lequel on aperçoit le clocher, masque la façade occidentale, tapissée de feuilles de lierre.
La nef, éclairée au nord par deux fenêtres à plein-cintre très-ébrasées à l’intérieur, est ancienne et doit remonter au XIIe. siècle. Les murs, construits en blocage grossier, présentent l’appareil roman en feuilles de fougère. Le mur septentrional n’est soutenu par aucun contrefort.
Le mur méridional, reconstruit en partie « en l’an MILVcc XX quatre (1524 ) », ainsi que l’atteste une inscription gothique, est percé de deux fenêtres ogivales, flamboyantes, partagées en deux baies par un meneau prismatique.
Le portail occidental est percé d’une porte à plein-cintre, ornée de moulures, qui date du XVIe. siècle. Les vantaux sont formés de panneaux flamboyants et de panneaux plissés dans le style de la Renaissance ( Voir la page suivante).
Le choeur, terminé, à l’orient, par un chevet à trois pans, a été reconstruit dans le style ogival tertiaire par M. Danjoy, l’habile architecte auquel le gouvernement a confié l’importante restauration de l’église St.-Pierre de Lisieux.
Un clocher en charpente, terminé par une pyramide octogone couverte en essente, s’élève à l’extrémité orientale de la nef. Ce clocher renfermait, avant la Révolution, deux cloches. La plus petite, qui a été conservée, porte l’inscription suivante :
LETOREY PRESTRF. CVRF. DE LA PAROISSE DE St.-GERMAIN DF. VASOVY
ET NOMMÉE PAR Me. NICOLAS GAMARE , CONSEILLER DV ROY, MAIRE
PERPÉTVEL DE LA VILLE DE HONFLEVR , SEIGNEVR ET PATRON DE LA DITE
PAROISSE DE YASOYV L’AN 1735.
L’intérieur de l’église offre plusieurs dalles funéraires, autrefois couvertes d’inscriptions gothiques que le temps a
presqu’entièrement effacées.
Sur une plaque en marbre, placée dans le choeur, on lit l’inscription suivante :


A LA MÉMOIRE
DE CHARLES HERVAL DE VASOUY ,
NÉ A PARIS LE 10 MAI 1790;
UN DES ÉLÈVES LES PLUS DISTINGUÉS
DE L’ÉCOLE POLYTECHNIQUE
LIEUTENANT EN SECOND D’ARTILLERIE
2e. BATAILLON DE PONTONNIERS 2e, Cie.
LE 12 MAI 1812
FIT LA CAMPAGNE DE RUSSIE
AVEC LA GRANDE ARMÉE,
ET FUT, AU RETOUR, DU NOMBRE DE CES HÉROS
QUI , POUR EN SAUVER LES GLORIEUX DÉBRIS,
PLONGÉS JUSQU’AUX ÉPAULES
DANS LES EAUX DE LA BÉRÉSINA,
TRAVAILLANT JOUR ET NUIT ,
JETÈRENT INTRÉPIDEMENT DES PONTS SUR LE. FLEUVE:
MALGRÉ LE CHOC DE SES GLACES FLOTTANTES.
ENTRÉ BLESSÉ A L’HOPITAL DE WILNA
LE 1er DÉCEMBRE 1812.
LE 9 NOMMÉ CAPITAINE PAR L’EMPEREUR
EN RÉCOMPENSE DE SON DÉVOUEMENT
RESTÉ APRÈS LA RETRAITE DES FRANCAIS
AU POUVOIR DE L’ENNEMI.
MORT LE. 5 JANVIER 1813
A LAGE DR 22 ANS ET 8 MOIS,
SUR LA TERRE ÉTRANGÈRE.
BREVIS SED GLORIOSA.

Une litre funèbre sur laquelle l’amour maternel a tracé un écusson emblématique, une ancre brisée, entoure cette chapelle; elle appartient à Mme. Denoix.
La commune de Vasouy est réunie, pour le culte, à celle de Pennedepie. Avant la Révolution,le seigneur nommait à la cure.

Château.
— Au bas de la côte s’élève, au milieu d’un parc entouré de hauts arbres, le château de Vasouy, dont la construction est antérieure à la Révolution. Ce château, bâti en briques, occupe, dit-on, l’emplacement d’un château plus ancien dans lequel Jean-Sans-Terre aurait signé une charte.

2 – Pièces Justificatives:

1035 – Vasouy, Lisores
Robert le magnifique restaure le monastère de Montivilliers, jadis concédé à St Philibert par le duc Warato (maire du Palais après Ebroïn vers 680 ou 683-686 environ) restaure les biens enlevés et confirme les donations faites par lui ou son père.
« … inprimis eamdem …. Hee igitur sunt aliae eclesia (…) ecclesia de Washuic (…) medietatem villae quae vocatur Luxorial….
= FAUROUX M. 1961, n°90 p. 234.

Autre version falsifiée de la charte précédente. Interpolations entre parenthèses: … La Haye du Theil, la moitié de domaine de Lisores, les terres d’Ansgot (le Mesnil Galchiae de Conteville, l’église de Vasouy et l’église d’Equemauville)….

« … La haya de Teilled medietatem terrae de Luisourez cum medietate ecclsiae necnon et molendini sylvaeque et prata, terras cujusdam Ansgoti (le Maisnil Galchiae de Comitevilla et ecclesiam de Guasvic et ecclesiam de Stabelvilla…
= FAUROUX M. 1961, 90 bis, p.237

1408, 13 mai
Information de Guillaume Bauchen, lieutenant de Jean Germé, vicomte d’Arques sur la valeur des biens de Robinet de Vasouy, fils mineur de feu Michel de Vasouy et de Béatrix Martel: fiefs de Bretteville-en-Caux, de Beauville à Bretteville et de Vasouy (Calvados), fief au Despensier à Canville (-les-Deux-Eglises, S.-Mme.).
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, pp. 381-382
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 23.

1408, 5 juin
Information de Benoît Le Coutelier, vicomte d’Auge, sur la valeur de la seigneurie de Vasouy appartenant à Robinet de Vasouy, écuyer, fils mineur de feu Michel de Vasouy et de Béatrix Martel.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, pp. 383-384
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 23.

1779, 5 février – Englesqueville
Aveu rendu à Alexandre-Anne-Gabriel-Augustin de Cairon, chevalier, marquis d’Esmalleville, seigneur de Penneville, Fréville, Carville, Rabu, Monney, Ternant, Cani, le Vuy, Gruchet, Vaudain, Baudissart, Caniel, Vasouy, Château-Baudry, Caltôt, la Rivière, Beuzebosc, le Reu, les Roches, les Retailles, Bonne¬ville-sur-Touques, Cavelot, etc., à cause de Marie-Madeleine-Gabrielle d’Esmalleville, son épouse, par Louis Martin, pour terre à Englesqueville, tenue du fief Cavelot.
= Arch. SHL. FL 324.

Carnets de Ch. Vasseur « Analyses et transcriptions … »
PIECES DE PROCEDURE DES XVII ET XVIII SIECLE ACQUISES PAR M. PANNIER CHEZ HUCHON (bailliage de Pont-l’Evêque) page 139
Monsieur Maistre Charles de Lanney, dit Vallareine, prêtre, ecuyer, ancien conseiller du Roy et son avocat général en sa Cour des Comptes et Finances de Normandie, seul fils et héritier de feu Maître de Lanney, escuyer, maître des comptes, demeurant en sa terre et maison du Val la Reine, paroisse de Vasouy près Honfleur

Voir : d’Hozier 359
St Georges de Vièvre (A.Leprévost)
Extraits de la Ste Historique 112

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Sous l’invocation de St Germain

Patronage:
16e et 18e Dominus temporalis loci.

Curés:
Letorey 1764/1774
Apoix 1785/1787

Déclaration de 1751 : patron Nicolas Gamarre
Curé Pierre Letorey.

Insinuations

La commune de Vasouy est réunie pour le culte à celle de Pennedepie.
Avant la Révolution le seigneur nommait à la cure.

Description de l’église signée Pannier.

Dans le chœur de l’église de Vasouy est une plaque gravée à la mémoire de Charles Herval de Vasouy.

Au bas de la côte apparaît au milieu d’un parc entouré de hauts arbres, le château de Vasouy dont la construction est antérieure à la Révolution. Ce château, bâti en brique, occupe dit-on l’emplacement d’un château plus ancien, dans lequel Jean Sans Terre, Roi d’Angleterre, aurait signé une charte.