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Douville – 14

NOTES sur Douville – 14

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Archives Calvados

DOUVILLE-en-AUGE – Douvilla
Douville, canton de Dozulé. — Douvilla, 1198 (miagni-rotuli , p. 3o).
Par. de Notre-Dame.
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux.
Doy. de Beaumont.
Génér. de Rouen,
Elect. de Pont-l’Evêque, sergent, de Dive.
Plein fief mouvant de la vicomte d’Auge, ressortissant à la sergenterie de Beaumont, 1620 (fiels de la vicomte d’Auge).
Le fief de Douville, plein fief assis en la paroisse de Douville, possédé par Jehan Desson, Ecuyer.
DOUVILLE
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. A sel de Danestal . — Gén . et int . de Rouen ; él. et subd . de Pont- l’Évêque .
II. Distr. de Pont- l’Évêque ; canton de Dive (Arrêté du 1ª mars 1790).
III . 3 arr. communal (Arr . de Pont- l’Évêque) ; canton de Dive (Loi du 28 pluviôse an VIII ) ; canton de Dive- ( Dozulé) ( Arrêté du 6 brumaire an X) . – Pop.: 297 hab. ( 1911 ) . Sup.: 616 hect. 52 a. 71 c.
ADMon Gale: Délibérations du commun. 1681-1695 ( Reg. , 49 fol. ) –
Délibérations municipales, depuis le 21 juin 1812 .
ÉTAT- CIVIL. – Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1665 .
IMPOSITIONS . Matrices des contributions : foncière . An V. personnelle- mobilière. 1791-1793, an III , an V, an VII ( 40 cah. )
Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Douville. 1716, 1718, 1720 ( Série G, Douville, 3 cah. )

Lieux-dits:
Bénouville, f. – Carel, h. – Colombier (Le), h. – Cour-de-la-Croix (La), h. – Cour-de-la-Croix (La), h. – Cour-de-la-Ferme (La), H. – Cour-de-la-Forge-Gouier (La), h. – Cour-de-l’Oraille (La), h. – Cour-du-Fresne (La), h. – Cour-du-Lieu-de-la-Croix(La), h. – Falaises (Les) – Lieu-Manniles (Le), h. – Lieu-Miton (Le), h. – Maison (La), h. – Mesnil-Du (Le), h. – Moulin-Troussel.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 88
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 719.
LE COURT Henry, Le Prieuré de Saint-Arnoult in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie., réédit. Corlet, t. II, pp. 233-235
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET-ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes par M. Pannier.
Douville, Donvilla, Douvilla, Dodvilla.

L’église de Douville, située à peu de distance de la roule d’Annebault à Dives, appartient à deux époques distinctes.
La nef est romane et remonte au XIIe. siècle.
Le portail, flanqué de deux contreforts plats, offre une porte à plein-cintre, entourée d’un gros tore.
Au nord, il n’existe plus qu’un seul contrefort primitif. On remarque, de ce côté, une petite fenêtre romane qui a été bouchée.
Toutes les fenêtres qui éclairent la nef ont été percées au XVIIIe. siècle.
La voûte de là nef est en lambris.
Le choeur, moins ancien que la nef, a été élevé dans les premières années du XIIIe. siècle.
Les murs latéraux sont soutenus par des contreforts. Des modillons à figures grimaçantes supportent la corniche. On remarque, du côté du nord, les vestiges d’une porte à ogive datant également du XIIIe. siècle.
Le choeur est terminé par un chevet droit, en grande partie masqué par une sacristie moderne. Il est voûté en arête avec arceaux toriques et arcs-doubleaux retombant sur de gracieuses colonnettes dont les fûts ont été maladroitement coupés pour appliquer un lambris contre le mur. L’arc triomphal est de la même époque.
Une tour carrée massive, construite en maçonnerie, s’élève au midi entre choeur et nef. Cette tour, flanquée sur l’un de ses angles d’un contrefort et sur l’autre d’une tourelle renfermant l’escalier, supporte un clocher surmonté d’une pyramide en ardoise qui date du XVIe siècle.
La croix du cimetière, en pierre, est très-remarquable. Elle remonte au XVII. siècle.
Sur l’une des faces est représenté le Christ, nimbé ; ses bras sont ouverts et ses pieds croisés. Sur l’autre face on voit la statue de la Sainte Vierge, dont la tête est surmontée d’un diadème. La Mère du Sauveur est représentée avec un petit corsage, comme on en voit à toutes les statues de cette époque. Le chapiteau qui termine le fut de la croix représente une couronne ducale. Les amortissements des croisillons
sont composés de jolis feuillages. La pierre qui forme la première marche est une pierre tombale dont nous n’avons pu lire l’inscription.
On remarque dans le cimetière une petite croix en pierre surmontant une tombe, sur l’une des faces on lit l’inscription suivante :
CY GÎT
LE CORPS
DE NOBLE
DAME MARIE
AUGUSTINE GYEMARE DE
RAINE, ÉPOUSE DE Mr.
MICHEL HENRY, DÉCÉDÉE LE 8
NOVEMBRE 1805, AGÉE DE 35 ANS
11 MOIS.

L’autre face porte un écusson avec cette inscription :
VIXIT
EXPECTANS
BEATAM SPEM.

Un if énorme étale ses racines sur le bord du chemin et couvre de ses nombreux rameaux une partie du cimetière.
Cet if a 5 mètres environ de. circonférence dans sa partie moyenne.
Les Pouillés du XIV. siècle indiquent comme patron le duc de Normandie ; au XVI., c’était, le seigneur laïque du lieu qui nommait à la cure. Ce seigneur laïque. était un membre de la famille de Trihan.
Philippe-Auguste la trouva en possession du fief lors du recensement qu’il fit après la conquête : Filius Robini Trihan, unum feodum Douville, sed pagatur terminus de auxilio 4. solid. Nicolas de Trihan, seigneur de Douville, vivait en 1306, suivant la déclaration faite par Jehan de Trihan, sieur dudit lieu de Douville et de Bourgeauville, lors de la recherche des élus de Lisieux, en 1540.
La paroisse de Douville faisait partie de l’élection de Lisieux et de la sergenterie de Dives ; on y comptait 84 feux : 5 privilégiés, 79 taillables.

Château.
— A peu de distance de l’église est situé le château de Douville, appartenant à Mme. la comtesse d’Angerville.
Ce joli château, construit en pierre, date de la fin du XVIIIe. siècle.
La porte de la cour, d’ordre dorique, est surmontée de lions qui tiennent entre leurs pattes des écussons entièrement frustes. Elle est précédée d’une longue et magnifique avenue de pommiers qui aboutit à la route de Dives.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL Léopold Ferdinand Désiré.

80. — Le 12 avril 1693, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Guillaume Desson, chevr, seig. et patron de Douville, et y demeurant, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine Hélie, fille de feu Mre. Jacques Hélie, chevr, seigr de Houtteville et du Quesnay et de la parr. d’Ellon, du diocèse de Bayeux.

225. — Le 11 janv. 1694, vu l’attestation du sr Herembourg, curé de Douville, dispense de bans pour le mariage entre M. Charles Massé sr de Flavigny, conser. du roy au présidial de Caen, demeurant en lad. ville, parr. St-Pierre, d’une part, et damlle Henrie-Madeleine de la Croix, fille d’Antoine de la Croix, Escr, et de damlle Antoinette Rohomme, de la parr, de Douville.

92. — Le 13 sept. 1694, vu l’attestation du sr Herembourg, curé de Douville, et du sr Marie, curé de St-Pierre-Azifs, dispense de bans pour le mariage de Thomas Bourg, de lad. parr. de St-Pierre-Azifs, et damlle Marie-Françoise Adam, de la parr. de Douville, doyenné de Beaumont.

453. — Le 5 janv. 1701, la nomination à la cure de N.-D. de Douville appartenant au seigr du lieu, Mesre Guillaume Desson, Esc, seigr et patron de Douville, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Antoine d’Herembourg, pbfë, dernier titulaire la personne de Me Louis Blandin, pbfë du diocèse de Lx. Le même jour, le seigr évêque de Lx, donne aud. sr Blandin la collation dud. bénéfice. Le 6 janv. 1701, le sr Blandin, prend possession de la cure de Clermont, en présence de Me Henry Dufresne et de plusieurs autres paroissiens. Le 15 juin 1647, Louis Blandin, du diocèse de Lx, rite dimissus, reçoit au Mans la tonsure et les ordres mineurs.

93. — Le 11 févr. 1701, la nomination à la cure de N.-D. de Douville appartenant au Chapitre de Cléry, les srs chanoines nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Antoine d’Herembourg, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Guillaume Jean, pbrë du diocèse de Bayeux, Me ès-arts en l’Université de Caen, ancien habitué de lad. collégiale de Cléry. Le 20 mars 1701, les vicaires généraux du seigr évêque donnent aud. sr Jean la collation dud. bénéfice.
Le 23 mars 1701, le sr Jean prend possession de la cure de Douville ad conservationem juris, en présence de Me Jean Dubois, pbrë, curé de Vauville, Me Thomas Duval, pbrë, desservant la parr, de Douville, et autres témoins. — A cette prise de possession se sont opposés Me Louis Blandin, pbrë, pourvu du même bénéfice, et Mesre Guillaume Desson, chevr, seigr. et patron de Douville, qui ont déclaré se pourvoir devant les juges à qui la connaissance en appartiendra, attendu que le Chapitre de Cléry n’a aucun droit de présenter à cette cure, mais bien le seigr de Douville qui a nommé le sr Blandin, lequel en a pris possession. Le 26 mars 1701, «à cause du litige formé et indécis entre divers prétendants au patronage » de Douville, la nomination à ce bénéfice revenant au roy, Sa Majesté y nomme la personne de Me Guillaume Jean, sr de Bellengreville, pbrë, du diocèse de Bayeux. Le 26 avril 1701, sur la présentation du roy, le seigr évêque donne aud. sr Jean la collation dud. bénéfice. Le lendemain, le sr Jean prend de nouveau possession de la cure de Douville, en présence du sr Dubois, curé de Vauville, et de plusieurs autres témoins, tous étrangers à la parr.

567. — Le 23 sept, 1702, Pierre Girot, fils de Guillaume et d’Antoinette Ethinard, de la parr. de Douville, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

304. — Le 22 sept. 1703, Pierre Girot, acolyte de Douville, est ordonné sous-diacre.

535. — Le 20 sept. 1704, Me Pierre Girot, sous-diacre de la parr. de Douville, est ordonné diacre.

Curés. — A. d’Hérembourg — G. Jean de Bellengreville,, VI. 92. — L. Blandin.
Prêtre desservant. —T. Duval.
Clercs. — F. Desson
Patron. Le seigneur du lieu. — G. Desson — Le Chapitre de Cléry — Le roi ob litem, VI. 92.
Seigneurs et notables. — G. Desson — A. de la Croix — H. Dufresne — F. de Gémare.

143. — Le 5 nov. 1709, la nomination à la cure de Douville appartenant au seigneur du lieu, noble dame Marie-Magdeleine Hélye, vve et non héritière de feu Mesre Guillaume Desson, vivant seigr et patron de lad. parr. de Douville, agissant en sa qualité «de propriétaire et envoyée en possession pour ses remplacements de la terre et seigneurie de Douville », nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Louis Blandin, pbrê, dernier titulaire, la personne de Me Grégoire Ridel, pbrê du diocèse de Lx. Le 7 nov. 1709, le seigr évêque donne aud. sr Ridel la collation de la cure de Douville.
Le 8 nov. 1709, le sr Ridel prend possession dud. bénéfice de Douville, en présence de Me Pierre Badin, pbrê, vicaire de lad. parr. Pierre Girot, pbre, aussi de lad. parr.; Me Charles de Lannoy, conser du roy, président en l’élection de Pont-1’Evêque et y demeurant, et plusieurs autres témoins.

331. — Le 25 nov. 1712, vu l’attestation du sr Dutaillis, curé d’Ouville-la-Bien-Tournée, dispense de bans pour le mariage entre Jean de Paysant, Escr, sr de Barneville, demeurant à Cléville, d’une part, et damlle Magdeleine Douville, demeurant en lad. parr. d’Ouville.

22. — Le 18 fév. 1719, vu l’attestation du sr Laignel de la Londe, vicaire de Douville, dispense de bans pour le mariage entre Paul Bellan et Catherine Thillaye.

64. — Le 8 avril 1719, furent ordonnés sous-diacres: Me François-Charles Desson, acolyte de Douville.

124. — Le 29 sept. 1722, vu l’attestation du sr Laignel de la Londe, pbrë, chapelain et vicaire de la parr, de Douville, dispense de bans pour le mariage entre Hélie Blandin et Appoline Lefebvre.

148. — Le 23 nov. 1722,. dispense de bans pour le mariage entre Mre Michel-Joseph Desson, chevr, seigr et patron de Douville, fils de Mre Michel Desson, chevr et de noble dame Marie-Magdeleine Hélie, de la parr. de Douville, d’une part, et noble dame Charlotte d’Abos, fille de Mesre Charles d’Abos, chevr, seigr de St-Cloud, et de noble dame Marguerite Bitault, et veuve de feu Mesre Louis-Thomas d’Angerville, chevr, seigr de Grainville, de la parr, de Heulland.

430. — Le 18 mars 1714, vu l’attestation du sr Potel, vicaire de Douville, dispense de bans pour le mariage entre Jean Bard et N… Serette, tous deux de lad. parr, de Douville.

609. — Le 9 janv. 1719, titre clérical fait en faveur de Me Charles-François Desson, acolyte (originaire de Douville), par noble dame Marie-Magdeleine Hélie, vve de demeurant à Bayeux. Fait et passé à Falaise.

Curés. — L. Blandin — G. Ridel.
Vicaires. — P. Badin — Laignel de la Londe — Postel.
Prêtre de la paroisse. — P. Girot.
Clerc. — F.-C. Desson.
Patron. — Le seigneur du lieu. — M. Hélie, dame Desson,.
Seigneurs. — G. Desson — M.Desson — M.J. Desson.

407. — Le 22 sept. 1727, la nomination à la cure de Douville, appartenant au seigr du lieu, Mesre Joseph Desson, chevr seigr et patron de N.-D. de Douville, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Grégoire Ridel, pbfë, dernier titulaire, la personne de Mre Charles-François Desson, pbfë, Escr, curé de Lison, diocèse de Bayeux. Fait et passé à Lx. Le 23 sept. 1727, le seigr évêque donne aud. sr Desson la collation dud. bénéfice.
Le 23 sept. 1727, Me Jacques Daubichon, notaire royal-apostolique, «estant gisant dans son lit, malade de la fièvre double tierce» et ne pouvant exercer ses fonctions de notaire, obtient, en bailliage d’Orbec, de faire mettre led. sr Desson en possession de sa cure par le ministère de Me Jacques de Livet, huissier aud. bailliage, demeurant à Lx.
Le 24 sept. 1727, le sr Desson prend possession de la cure de Douville, en présence de Mr. Marc-Antoine d’Angerville, seigneur et patron de Gonneville; Me Jean Du Lys, pbfë et curé de Heuland, Me Jean Pépin, pbfë, curé de Grangues, etc.

1145 .— Le 28 oct. 1731, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Michel Grainville, fils de Charles et de Catherine Haguelon, de la parr, de Douville.

77. — Le 19 avril 1735, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Charles-Guillaume de Fréard, Esc., fils de feu Elie de Ftéard, Escr, sr de la Chapelle, et de dame Catherine de Mannoury, de la parr, de Gonneville-sur-Dives, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine Adam, fille de feu Annibal Adam, Escr, sr des Ifs, et de dame Marie Fitte, de la paff. de Douville, et demeurant depuis six mois en celle de St-Pierre de Caen.

400. — Le 9 févr. 1747, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Joseph-François Desson, Escr, sr de Douville, capitaine au régiment de Limousin, fils de Mre Michel-Joseph Desson, seigr et patron de Douville, du Quesney et de My-Hareng, et de noble dame Marguerite-Charlotte Dabos, dame de S’Cloud, delà parr, de Douville, d’une part, et noble dame Marie-Marguerite de Bosc-Regnoult, Vve de feu Mre Nicolas Desson, seigr et patron du Torpt, de la Chapelle et du Bois-Hellain, fille de Mre François-Gilles de Bosc-Regnoult, seigr du Quesney, et de feue noble dame Marguerite Le Fort de Bonnebosc, de la parr, de la Chapelle-Bayvel, d’autre part.

Curés. — G. Ridel — C.-F. Desson.
Clerc. – M. Grainville.
Patron. — Le seigneur du lieu. — J. Desson.
Seigneurs. — M. Jh Desson — Jh-F. Desson — A. Adam.

100. — Le 22 février 1762, vu l’attestation du sr Duval, vicaire de Douville, dispense de bans pour le mariage d’Antoine Blandin.

157. — Le 24 nov. 1763, vu l’attestation du sr Duval, vicaire de Douville, dispense de bans pour le mariage d’Antoine Pongnon.

Vicaires. — Delauney — Duval.
Prêtre de la paroisse. — A. Formeville.
Seigneur.—J.F. Desson.

350. — Le 10 mai 1771, la nomination à la cure de N.-D. de Douville appartenant au seig r du lieu, Mesre Louis-Jacques-François d’Angerville d’Auvrecher, seigr et patron de Douville, Grainville, Heullant, Marolle et Ste Honorine, demeurant à son château de Ste Honorine, élection de Caen, diocèse de Bayeux, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Mre François- Charles Desson, dernier titulaire, la personne de Me Adrien Formeville, pbrë, originaire de St- Germain de Lx, actuellement chapelain de Madame Desson, au château de St- Aignan ; près Bonnétable, diocèse du Mans.
Le 10 juin 1771, le seigr évoque donne aud. s r Formeville la collation dud. bénéfice. Fait au château des Loges.
Le 12 juin 1771, le sr Formeville prend possession de la cure de Douville, en présence de Me Michel Vasseur et autres témoins.

287. — Le 30 juin 1771, la nomination à la cure de N.-D. de Douville appartenant au seigr du lieu, Mesre Thomas-Robert-Nicolas, comte d’Angerville, seigr et patron de Douville, la Marrionitière et autres lieux, demeurant au château de Douville, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me François-Charles Desson, dernier titulaire, la personne de Me Adrien Formeville, pbrë de St- Germain de Lx et titulaire de la chapelle St- Jean, desservie au château de St- Aignan, diocèse du Mans. Le 5 nov. 1771, cet acte est déposé aux minutes du notariat apostolique par Me Guillaume-Louis Formeville, pbrë, vicaire du Torquesne et frère dud. sr Adrien. Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Adrien Formeville la collation dud. bénéfice. Les lettres sont datées du château des Loges. Le 6 nov. 1771, led. sr Formeville, demeurant toujours au château de St- Aignan et représenté par Me Michel Vasseur, pbrë, desservant la parr. de Douville, prend possession de lad. cure, en présence de Mesre François-Nicolas Duquesnoy, chevr, seigr dud. lieu, demeurant au Bourgachard, et autres témoins.

254. — Le 22 juillet 1776, vu l’attestation du sr Vasseur, vicaire de Douville, dispense de bans pour le mariage de François Pannier.

139. — Le 24 août 1781, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Le Mercher, feudiste et receveur de M. le comte de Brancas, fils de feu Michel et de Suzanne Bigain, originaire de la parr, de Dampierre, diocèse de Rouen, et demeurant en la parr, de Dozulé, d’une part, et dlle Marie-Anne-Thérèse Pongnon, fille d’Antoine et de Marie-Louise-Thérèse Marguerite, originaire de la parr. de Douville et demeurant en celle de Caudemuche.

47. — Le 16 juillet 1789, vu l’attestation de Mr de Seulle, curé d’Annebault, dispense de bans pour le mariage entre Me Augustin Delauney, chirurgien, fils de Me Augustin et de Marguerite Marguerite, originaire de la parr, de Douville et demeurant en celle d’Annebault, d’une part, et Marie-Madeleine Brière, fille de Robert, de lad. parr. d’Annebault.

58. — Le 12 sept. 1789, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Jean-Augustin de Mecllet, Esc., sr de Plainemare, fils de Mesre François-Barnabe de Mecflet et de noble dame Louise-Angélique Chauvin, de là parr. de St- Clair-de-Basseneville, d’une part, et noble demlle Marie-Augustine Giémare, fille de feu Mesre Auguste et de noble dame Marie-Jeanne-Augustine Mallard d’Osmont, de la parr. de Douville.

Curés. — F. C. Desson – A. Formeville.
Vicaire. — Vasseur.
Prêtre desservant. — M. Vasseur.
Patron. — Le seigneur du lieu. — L.J.-F. d’Angerville d’Auvrèches — T.-R.-N. d’Angerville.
Seigneurs et notables. — A. Delauney — A. Delauney — A. de Giémare.

Histoire de l’ancien Evêché-Conté de Lisieux par H. De Formeville.
SERGENTERIE DE DYVE.
Le fief de Douville, plein fief assis en la paroisse de Douville , possédé par Jehan Desson, Ecuyer.

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados – HENRY LE COURT.
Extraits.
La commune de Douville paraît être de fondation ancienne.
Disons en passant que son église, située non loin de la route de Dives à Annebault, remonte aux
Le château, se trouve à une très courte distance de l’église, suivant l’usage constant du pays. Il est construit en pierres et offre un ensemble imposant. Il appartient au style Louis XIII et possède un escalier monumental en pierres, de l’époque Henri II. Cet édifice est précédé d’une cour d’honneur.
La porte de cette cour n’existe plus; elle était de style Louis XIV et surmontée de deux lions tenant dans leurs pattes les écussons des familles Desson et d’Abos.
L’avenue qui est en avant de cette entrée et du château lui-même, a un cachet tout particulier.
La seigneurie de Douville est fort ancienne.
Nous trouvons aux archives du Calvados, au début de l’histoire de notre province, Robert, Richard et Ranulfe de Douville (LÉCHAUDÉ D’ANISY).
Cette famille, portant le nom de la paroisse ou peut être bien lui ayant communiqué le sien – point difficile à éclaircir dans ces temps si reculés, paraît ne pas avoir possédé longtemps Douville, car, en 1204, lors du recensement qu’il fit des fiefs après la conquête de la Normandie sur le roi Jean, Philippe-Auguste y trouva, en possession du fief seigneurial, « le fils de Robin Trihan » (M. DE CAUMONT).
Nous ignorons de quelle façon la famille de Trihan était dès lors en possession de Douville, mais elle allait s’y maintenir pendant le moyen âge tout entier et même jusqu’au début du XVIIe siècle.
Cette famille paraît avoir occupé un rang très notable dans la noblesse normande; car, outre Douville, les Trihan étaient encore seigneurs de la paroisse voisine de Bourgeauville, et y ont conservé leurs propriétés jusqu’au XVIIIe siècle.
En 1540, les élus de Lisieux maintinrent noble Jean 1er de Trihan, escuyer, seigneur et patron de Douville et Bourgeauville, qui déclara descendre par plusieurs degrés de Nicolas Trihan, seigneur de Douville en l’an 1306 (Recherche de 1540. Mss. Archives de Lierremont).
Ce Jean de Trihan, fils lui-même de Guillaume et de Jeanne Labbé, mariés en 1494, celle-ci de la famille de Colin Labbé, escuyer du connétable du Guesclin, famille nombreuse, distinguée et encore existante en Normandie, épousa Jeanne de Grieu, d’une maison notable, qui a possédé de grands biens au pays d’Auge et dans le pays de Caux.
De leur fils, Gabriel de Trihan, escuyer, seigneur et patron de Douville, mari de Florence de Pellevé, dont la famille a produit des grands officiers de la couronne et s’est fondue dans la maison comtale de Flers, naquit Jean II de Trihan qui épousa Françoise de Grente, des seigneurs de Villerville et de Saint-Pierre-Azif (Notes de M. le vicomte L. RIOULT DE NEUVILLE.).
Mais ceux-ci allaient voir l’extinction en ligne masculine de la branche des Trihan, seigneurs de Douville, si noblement et depuis si longtemps représentée dans la contrée, car de leur union ne vint qu’une fille qui porta, par mariage, le terre de Douville à Jean Desson, escuyer.
Cette famille Desson est étrangère au pays d’Auge : le Lieuvin, contrée voisine, paraît être son berceau; elle y possédait les fiefs et patronage des paroisses du Torpt et de la Chapelle-Bayvel, près Beuzeville. Le père de Jean, autre Jean Desson, conseiller aux aides et tailles à Pont-Audemer, mari d’Anne Blin, avait été anobli en 1574 (Recherche de 1668-1669. Vicomté d’Auge. Mss. Archives de Lierremont.).
Le mariage de Jean Desson avec Françoise de Trihan dut être célébré vers 1620, car Antoine Desson, leur fils, escuyer, seigneur de Douville, maintenu dans sa noblesse en 1668, était né en 1622.
Ils eurent ainsi deux filles, dont l’une épousa Noël du Bois, escuyer, seigneur de Bretteville, et l’autre François de Chauvin, escuyer, seigneur de Tonnetuit, célèbre dans les annales de la navigation honfleuraise.
Cet Antoine Desson, marié par contrat du 7 août 1665 à Charlotte de Marguerit, était mort en 1678, et leur fils Guillaume Desson, escuyer, seigneur de Douville, époux de Marie-Madeleine-Hélie de Houtteville, laissait lui-même des enfants en minorité, le 25 octobre 1706.
A cette époque fut donnée, au nom de ceux-ci, une déclaration du « noble fief, terre et rentes seigneuriales de Douville », dans laquelle nous voyons, au domaine non fieffé, contenant environ 75 acres, figurer « une pièce en court, jardin et plant sur laquelle est assis le manoir, le colombier avec les autres maisons de ménage »
(Titre original en papier. Archives de Lierremont.).
Quant au domaine fieffé, c’est-à-dire possédé à charge de rentes et redevances féodales par les tenanciers, il comprenait 420 acres et s’étendait non seulement sur Douville, mais aussi sur les paroisses voisines de Heuland, Gonneville-sur-Dives et Trousseauville.
Signalons, parmi ces tenanciers, damoiselle Barbe de Trihan, sans doute de la branche de Bourgeauville, à laquelle appartenait aussi Anne de Trihan, mariée, en 1585, à François Labbé, escuyer, seigneur de la Roque-Baignard, et les mineurs de Nicolas Grain ville, d’une vieille famille de tabellions de Heuland.
Michel-Joseph Desson, chevalier, seigneur de Douville, un des enfants de Guillaume, fut marié, en 1722, avec Charlotte d’Abos, veuve de Louis-Thomas d’Angerville, escuyer, seigneur de Grainville (L’abbé PIEL. Insinuations ecclésiastiques de Lisieux).
Ils eurent au moins deux fils, François-Charles Desson, prêtre et curé de Douville, qui était mort en 1771 et Joseph-François Desson, escuyer, seigneur et patron de la paroisse, qui épousa, en 1747, Marie-Marguerite de Bosc-Regnoult, d’une famille du Roumois, qui était veuve de son parent, Nicolas Desson, escuyer et patron du Torpt.
Il fut le dernier seigneur de Douville de cette maison, car, avant 1766, il céda cette terre à M. le marquis d’Auvrecher d’Angerville, son frère utérin, dont la famille, une des plus anciennes et des mieux apparentées de notre province – son nom figure à la conquête d’Angleterre et aux croisades, – actuellement représentée par leur descendante Madame la marquise de Goddes de Varennes, la possède encore aujourd’hui (notes de M. l’abbé de SAINT-AIGNAN, curé de Bénouville-en-Caux.)
Quant à la famille Desson, dont les membres actuels sont titrés, comtes et vicomtes de Saint-Aignan, au droit d’une terre située dans le Maine, dont Michel-Joseph Desson, seigneur de Douville, hérita, en 1760, de Mademoiselle de Clermont-Gallerande, elle existe encore, et son chef, ancien député de la Seine-Inférieure, habite le château du Gal au pays de Caux.
Disons, en terminant cette notice, que le premier acte du marquis d’Angerville, comme possesseur de la terre de Douville, fut de nommer curé de la paroisse Me Adrien Formeville, d’abord curé du Torpt, puis chapelain du château de Saint-Aignan au Maine et appartenant à une famille notable de Lisieux; c’était le grand-oncle de M. de Formeville, le savant magistrat et historien normand (Insinuations ecclésiastiques, pass., et Généalogie de Formeville. Mss. Archives de Lierremont.).

Société des antiquaires de Normandie.
DOUVILLE.
61. Vénérable et discrette personne Guillaume Bonhomme, pbre. cure de Douville 29 juin 1638.
Me. Jean Bonhomme, pbre fils d’André 24 février 1643.
M. Henry Bonhomme, pbre 1659.
62. Catherine Le Bourgois, fille de Marin 9 octobre 1639 (décédée le 25 février 1645).
Faut-il voir dans cette personne une fille du célèbre Marin Bourgois, peintre, valet de chambre du Roi, et de plus physicien, et inventeur du fusil à vent?
63. Damlle. Anne de Trihan 1644.
La famille de Trihan possédait de toute ancienneté le fief de Douville qui passa vers le milieu de ce même XVII° siècle, aux Desson. La terre de Bourgeauville appartint aussi aux Trihan.
64. Audrey Tabouyer, escuyer 1659. Cette famille paraît avoir eu son principal établissement à l’Écaude.

Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et – La Chesnaye-Desbois, François Alexandre Aubert.
MATHAN: Terre & seigneurie en basse Normandie, qui a donné son nom à une des plus anciennes maisons de cette province qui la possédé de tems immémorial.
Jean, seigneur de Mathan, chevalier Banneret, se trouva à la première croisade de 1098. Son fil Robert fît en 1136. des donation à l’abbaye de Savigni, qui furent confirmées par son fils Radulfe. Celui-ci fut le sixième ayeul d’Olivier, seigneur de Mathan, chevalier, qui servoit le roi en 1587 & mourut en 1411 laissant de sa femme Marie d’Anfernet, dame de Douville en Auge.
JEAN DE MATHAN, Chevalier, Seigneur des trois Fiefs de Semilly, épousa,
1°. Laurence de Malherbe, fille de Jean, Ecuyer, et de Jeanne de Vaussy, Dame de Douville en Auge, laquelle Seigneurie ils cédèrent, en 1430, à Marie d’Anfernet, veuve d’OLIVIER, Seigneur DE MATHAN, pour la moitié de ses remplacemens.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
DOUVILLE.
228. Jean de Trihan, Sr. du dit lieu de Douville et de Bourgeauville, a dit être issu de nobles progéniteurs ; et a baillé sa généalogie, commençante à Mre. Nicolas de Trihan, Sgr. de Douville, son trisayeul, vivant en 1306, joûte un vidisse de l’an 1418 et autres pièces par lui produites. Après les avoir veues, le procureur du Roi a requis qu’il soit contraint vérifier sa descente par témoins de certain ou par autres lettres et écritures; autrement qu’il soit assis.

Bérault sur l’article XLII de la Coutume de Normandie rapporte un arrêt du Parlement de Rouen du 2 août 1584 entre Jacques Simon, sieur de Meautis, patron de l’église paroissiale de Douville et Jean Auber qui avait acquis un fief dans cette paroisse: par lequel celui-ci fut condamné d’ôter le banc qu’il avait fait mettre dans le chœur de ladite église, sauf à le placer dans la nef par l’avis du curé et des marguilliers, que l’on appelle trésoriers dans ce pays-là: comme aussi de faire ôter ses armes des vitres de la même église où ils les avait fait peindre. (Mémoire du clergé Tome III p.1301)

De la Barre seigneur de Bonneville, épousa Damoiselle Anne de Tiesse sans le consentement de sa mère, femme en secondes noces de Desson seigneur de Douville. Après la mort de la Dame de Douville, la dame de Bonneville ayant demandé son douäire sur ses biens, elle en fut déboutée. Par arrêt du 16 février 1674, la sentence fut confirmée. (Basnage II p.42-43)

3 – Archives ShL:

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940.
1663, Samedi 23 juin –
A Pont-L’Evêque, devant Jean Borel, écuyer, seigneur et châtelain de Manerbe, conseiller du roi, lieutenant général, civil et criminel de M. le bailli de Rouen, en la vicomté d’Auge, à l’instance du procureur du roi et diligence de damoiselle Marie de Corneille, veuve de deffunt Guillaume Ballan, se sont réunis Jean d’Escarville, écuyer, Jacques Bougand, écuyer, Louis Duchemin, avocat, Samuel Legrand, chirurgien, Jean Bougand, escuier, Tanneguy Bougand, docteur en médecine, Pierre Postel, tabellion royal, Pierre Corneille, écuyer, sieur de Douville, Thomas Corneille, écuyer, sieur de l’Isle, tous deux représentés par leur procureur, Mitres Pierre Corneille, bourgeois de Rouen; pour nommer un tuteur à Marie Ballan, fille mineure de Marie Corneille et Guillaume Ballan. La mère est nommée tuteur et s’engage à faire dresser un inventaire des biens meubles et écritures provenant de la sucession. Le tout devr être vendu et le produit partagé entre les deux soeurs Marie-Madeleine et Marie.
= Arch. 9 FB – 6 – Familles. Notes ms. Et. DEVILLE.

c. 1181-1206 – Ouville-la-Bien-Tournée
Alverède, abbé de Sainte-Marie-sur-Dives, fait un accord avec les religieux de Sainte-Barbe au sujet d’une partie de la dîme d’Ouville et des fiefs du Vigan, de Chaffray et d’Oudart, qui fut partagé entre eux, au moyen de ce que le prieur de Siante-Barbe remet à l’abbaye de Dives, la masure de Douville, qu’il tenait de Gaultier de Catehoulde (les sceaux sont brisés)
= LECHAUDE d’ANISY, Abbayes du Calvados, MSAN, t. VII, p. 130. N° 349

1562, Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux
– p. 120, N° 409 – Pierre Alorge, écuyer, sieur de Douville, du Breymien, pour le fief de la Quèze en la paroisse du Thuissignol, vicomté de Conches III I x s IIII l x s.
= P.-F. LEBEURIER, Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux en 1562 avec une Introduction sur l’histoire et l’organisation du ban et de l’arrière-ban, Evreux-Rouen, Huet-Lebrument, 1861, In-12, 167 p.

Archives Nedelec Communes.
com.20.4 Douville-en-auge

PANNIER Arthème:
NE12, 1er carton.
1er carton « Communes ».
Grangue : église, château. Douville.

Carnets de Charles VASSEUR :
« Analyses et transcriptions … », dernier fascicule :- P.113 – 1616 6 mai
Aveu rendu à Noble Homme Jehan de Querville, sieur du lieu La Rivière,
les fiefs d’Auge et Douville par Jehan Thollemetz, Louys Baston et Pierre Boucher pour 1 acre de terre dépendant de la sieurie des fiefs d’Auge dans l’aînesse Fayer dont l’aîné est Pierre Jumel (suit l’énumération des charges).
– page 199 : 1723
Saisie de meubles faite par le seigneur de Douville sur Dame Barbe Druel, veuve de Alexandre de Hesbert, escuyer de Boullon pour avoir paiement de rentes seigneuriales dues à raison d’une pièce de terre nommée Les Fosses située à Trousseauville, bornée d’un bout Robert de Gramard, escuyer et sujette à 30 sols à la Saint Michel, à Noël 10 sols, 1 chapon, 2 gélines et 3 deniers; à Pâques 30 oeufs et une demi once de poivre; foy hommages etc……
suivant aveu rendu le 3 juillet 1691
– page 218 19 octobre
Le 9 avril 1823, Monsieur Louis Victor Dauvrecher d’Angerville, escuyer, chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint Louis, ancien capitaine de cavalerie, demeurant à Bréville, arrondissement de Caen, cède à bail à rente, la ferme du Colombier, sise à Douville. Il avait pour épouse la dame Julie Housset.

DOYENNE DE BEAUMONT – 14
Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Dives
5 feux privilégiés – 79 feux taillables
Sous l’invocation de Notre-Dame
Patronage:
XIVe siècle Dux Normandia
XVIe dominus loci
XVIIIe
Curés:
Desson 1764
Formeville 1771/1787

Insinuations

Deux descriptions de l’église.
Description des cloches
1ère cloche : L’an 1828 j’ai été bénite par Monsieur Drumare, curé de ce lieu et nommée Jeanne Elisabette par M. Marin Panier et Dame Elisabette Blandin épouse de Monsieur Jean Baptiste Leconte
F.Bailly, fondeur à Caen
2e cloche : L’an 1828 j’ai été bénite par Monsieur Drumare, curé de ce lieu et nommée Catherine par Monsieur Henry Auguste Robey et par Catherine Lenglois.

Registre de Philippe Auguste 1ère moitié du XIIe siècle
Filius Robini Trihan, 1 feodum apud Douville sed pagatur terminus de auxilio.

Monsieur Jean Desson, d’argent fretté de gueules et un quartier de gueules à un lambel d’azur. (Catalogue des seigneurs qui suivirent Robert de Courte Heuse à Jérusalem)

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

Periers – 14




NOTES sur PERIERS EN AUGE- 14

Piris – S.M de Piris

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV, page 95.

Voir : Bulletin Monumental 1860 p.3

Editions Flohic : Le Patrimoine des communes du Calvados, page 738.

– Voir
Voir : Bulletin Monumental 1860 p.3
Bulletin Monumental 1986 p.4
La cloche de Heuland Annuaire Normand 1849 p.312
– Prieuré dépendant de l’Abbaye de Préaux

– Insinuations
– Le prieuré de Rouville est situé sur le territoire de la paroisse de Périers près du ruisseau qui va porter le tribut de ses eaux à la Dives.
Il n’en reste à peu près rien que des monceaux de décombres.
Suit une description des ruines de ce prieuré datée du 3 septembre 1856.

Géoportail Carte Cassini

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par M. Ch. Vasseur.
Périers-en-Auge, Sancta Maria de Piris, Periez.
La paroisse de Périers est supprimée et réunie à Grangues; cependant l’église a conservé une partie de son mobilier, et se trouve dans un bon état de conservation.
Elle est située dans la vallée, à très-peu de distance de la rivière de Dive. Les diverses parties qui la composent peuvent se rapporter à trois époques différentes. La nef entière ne doit point être antérieure au commencement du XVIIIe. siècle. Elle est construite en pierre de taille de grand appareil; la base est inclinée en talus avec larmier à 1 mètre environ de hauteur. Le mur du portail, à rampants terminés par des lions couchés mutilés, est couronné par une croix grecque. La porte est à arc surbaissé, avec quelques moulures prismatiques. Le clocher, assis à l’ouest, est en charpente à pyramide carrée, basse et peu élégante : il est recouvert en essente.
Les murs latéraux n’ont point de contreforts ; celui du nord n’est percé d’aucune ouverture. Trois fenêtres cintrées éclairent le midi.
La construction primitive du choeur remonte au XIIe. siècle.
Tout le mur du nord est construit en blocage grossier, avec vestiges d’appareil en feuilles de fougère. Il est formé de deux travées d’inégale largeur, avec deux contreforts plats à une retraite. La corniche est soutenue par des modillons à têtes grotesques et des feuillages grossiers. La première travée (la plus voisine de la nef) est ajourée d’une petite fenêtre ogivale à lancette fort étroite.
L’autre travée était aussi percée d’une semblable fenêtre qui s’est trouvée à moitié détruite, lors de la réédification du chevet.
Au midi, le mur du choeur est aussi divisé en deux travées inégales, par deux contreforts plats ; mais tout le mur a été restauré de fond en comble, peut-être même reconstruit entièrement il y a deux ans. On a pourtant conservé la corniche avec modillons à têtes grotesques d’hommes et d’animaux.
La fenêtre qui éclaire ce côté est étroite, avec arc surbaissé, mais peut dater du XIIIe. siècle. Le mur se termine brusquement, comme au nord, et à la suite vient le chevet, mal relié à ce qui précède.

Ce chevet est polygonal ( V. le plan ci-joint) ; le mur est en moyen appareil avec corniche à modillons sans figures.
Une fenêtre cintrée, étroite, qui semble dater de la fin du XIIe. siècle, est pratiquée dans chacun des pans latéraux du chevet A B.
Le dernier pan, qui forme le chevet proprement dit, indique dans son plan une grande indécision. Il est renflé en section de cercle, tandis que la corniche a conservé sa forme rectiligne et qu’elle disparaît en partie au centre.
Le choeur et la nef sont sur la même ligne ; le toit du choeur est plus bas et moins rapide que celui de la nef.
L’intérieur de l’église, quoique verdi par l’humidité, est en assez bon état de conservation.
L’autel, à haut retable en chêne, avec pilastres portant un fronton cintré, et ayant au centre un tableau représentant l’Annonciation, sert à dissimuler la sacristie ménagée dans le chevet. Il date du règne de Louis XV.
La voûte du choeur, aussi bien que celle de la nef, sont cintrées, plâtrées, avec charpente visible; mais le choeur a dû être voûté primitivement en pierre, à en juger par de petits chapiteaux-consoles grossiers, qui sont restés fixés aux murs dans les angles.
L’arc triomphal est roman.
On remarque, dans le pavage du choeur, une pierre tumulaire sur laquelle est gravé au trait le portail d’un temple dorique : l’inscription est en caractères romains ; la voici :


CY
G!ST LE COR
PS DE Me. LOUIS
MORICE PRETRE CURE DE
CETTE PARROISSE DE PE
RIEZ ET QUI AVANT AVOIT ETE CU
RE DE SALLENELLE LEQUEL PAR SON
ZELE POUR LEDIFICATION DU
TEMPLE DE DIEU FIST
TRANSFERER LEGLISE
DUDIT LIEU DE SALLENELLE.
A LENDROIT OU ELLE EST
A PRESENT LEQUEL
DECEDA LE 3 MAY 1749
AGE DE 44 ANS
PRIEZ DIEU POUR
LE REPOS DE SON
AME

Il n’y a dans la nef qu’un seul autel placé au nord ; autrefois il consistait tout simplement en une table de pierre.
On l’a revêtu d’un tombeau de bois sculpté sous le règne de Louis XIV. Sur l’autel est une statue de saint Firmin avec mitre arec et chasuble anciennes, qui est en grande vénération et attire un grand nombre de pèlerins.
Les fonts baptismaux sont remarquables et probablement du XIIe. siècle ; en voici un dessin :
La cloche est ancienne; mais on ne peut monter au clocher.
Le patronage appartenait à l’abbé de Préaux ; au XVIIIe siècle, le seigneur laïque en était en possession. Peut-être ce changement vint-il de ce que le prieuré de Rouville, situé sur le territoire de Périers, et qui dépendait de l’abbaye de Préaux, se trouvait déjà ruiné et sécularisé.
L’église de Périers est sous l’invocation de Notre-Dame; elle faisait partie du doyenné de BeaumonL
La paroisse dépendait de la sergenterie de Dives, élection de Pont-l’Évêque. On y comptait 2 feux privilégiés et 32 feux taillables.

PRIEURÉ DE ROUVILLE
Rouvilla, Rorthovilla, Rodovilla.

Le prieuré de Rouville était situé sur le territoire de la paroisse de Périers, près d’un ruisseau qui va-porter le tribut de ses eaux à la rivière de Dive. Il n’en reste guère que des monceaux de décombres. Cependant les lambeaux des murs que l’on voit encore debout ont de l’intérêt. Nous avons publié, il y a dix ans, dans le Bulletin monumental, une vue des restes du prieuré, Depuis lors les démolitions ont continué, et à présent il s ‘en faut beaucoup que l’on voie encore debout tout cet ensemble.
De la chapelle, dont le dessin de 1848 nous montre encore les deux belles lancettes du sanctuaire avec un fragment d’arcature cintrée, il ne reste plus au-dessus de terre qu’une partie du mur occidental, avec un contrefort.
Près de ce contrefort s’ouvrait une porte surbaissée du XIIIe. siècle, ou de la fin du XIIe. La partie du bâtiment d’exploitation qui coupe à angle droit le portail de la chapelle, est remarquable. On y voit une porte surbaissée semblable à celle de la chapelle. L’appareil est presque tout entier en feuilles de fougère.
A l’étage supérieur s’ouvraient deux fenêtres, maintenant bouchées, toutes deux étroites et longues. L’une est parfaitement caractérisée et appartient à la construction primitive.
L’autre a un aspect moderne, elle parait avoir été retouchée. Enfin on remarque, un peu plus haut, une petite fenêtre romane, au point de jonction de la partie ancienne, avec les pans de bois superposés, probablement tout récemment, pour faire de ces ruines un bâtiment utile à l’exploitation.
L’intérieur, dans son état actuel de délabrement, n’a pas d’intérêt. On y voit pourtant encore deux cheminées : l’une au rez-de-chaussée, l’autre à l’étage supérieur ; leur manteau de pierre est soutenu par de grossières colonnettes frustes, peut-être du XIIIe. siècle.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations

– Le prieuré de Rouville est situé sur le territoire de la paroisse de Périers près du ruisseau qui va porter le tribut de ses eaux à la Dives.
Il n’en reste à peu près rien que des monceaux de décombres.
Suit une description des ruines de ce prieuré datée du 3 septembre 1856.

L’église de Périers est supprimée et la paroisse réunie à Grangues, mais les habitants sont en instance pour obtenir une réunion à Brucourt.

Description de l’église du 30 août 1856

Périers avait des salines pendant la domination normande (Annuaire Normand 1840 p.38)

Prieuré de Rouville – Prior de Rouvilla – Rothovilla – Rodovilla
Voir
Bulletin Monumental 1986 p.4
La cloche de Heuland – Annuaire Normand 1849 p.312

Prieuré dépendant de l’Abbaye de Préaux

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEAUMONT- 14

Sous l’invocation de Notre-Dame

Patronage:
XIVe : Abbas de Fratellis
XVIe
XVIIIe : le seigneur

Curés:
le Magnen 1764
Daigremont 1774
Menard 1785/1787
Jehan le Barbier : curé de Periez
Guillaume Belamy voir Charité de Surville

Archives SHL : Achat du 11-02-2003. Lot n° 71
3) Perriers en Auge, 1340, parchemin, latin, Prieuré de Rouville, d’après Etienne Deville ; fait appel à l’évêque de Lisieux ; 1621, parchemin, aveu d’une pièce de terre.

ANGOVILLE


NOTES sur ANGOVILLE – ANGOVILLE LA SERAN


Cliquez sur l’image pour l’agrandir.
Angovilla
ANGOVILLE réuni à Cricqueville (réunion du 21 novembre 1827).

Archives du Calvados.
Angoville (Calvados ; jusqu’en 1827)
Histoire administrative : La commune est réunie à celle de Cricqueville(-en-Auge) par l’ordonnance du 21 novembre 1827.
Angoville-la-Séran réunie à Cricqueville en 1827.
Angoville-la-Seranz 1255 (ch. de l’abb. de Fontenay,n 76).

Angoville. États de sections ( Sections A-B ). 4 brumaire an VI ( Cah., 14 fol. )
ANGOVILLE. Ou Angoville-la-Séran, avant 1790.
I. Dioc. de Bayeux. – Baill. de Falaise. – Maîtrise de Domfront. – Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. de Falaise. Gr. à sel de Falaise. Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. de Falaise. II. Distr. de Falaise ; canton d’Harcourt (Arrêté du 1º mar 1790). III. 5 arr. communal (Arr. de Falaise); canton de Thury-
Harcourt ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X).
Pop.: 71 hab. ( 1911 ). Sup: 372 hect. 46 a .
― ADMon Gale: Délibérations du commun. 1644-1648 ( Cah., 13 fol., mauvais état ).
Délibérations municipales, depuis le 6 septembre 1835.
ÉTAT- CIVIL.- Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1634. Lacunes:1651-1672, 1674-1675, 1730, 1732, 1738-141, 1745. 1747-1779 (il ne subsiste que des débris des actes de 1756-1779); naissance de l’aN VI-an VIII, mariages de l’an II-an IV.
IMPOSITIONS. Des états de sections de 1791 ? (6 p .) , cote G. 9 de l’inventaire arrêté le 19 février 1859 , n’ont pu être retrouvés .

Lieux-dits d’Angoville:
Basbourg ou BASTEBOURQ, prieuré situé: sur le territoire d’Angoville et dépendant de l’archidiaconé d’Auge. Prioratus sancti Michaelis.Bastebor, 1 255
(cart. norm. p. 93-9/1).
ANGOVILLE, église Sainte-Anne (Calvados, cant, de Thury-Harcourt, ancien doyenné de Cinglais) : abbaye du Val (droit attesté au XIVe s.).

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
Le fief ou fiefferme d’Angoville, assis en la paroisse d’Angoville, possédé par le Couvent, Prieur et Religieux du Royal-Pré.
Le fief Paon ou Mauvoisin, assis à Putot, plein fief possédé par Guillaume de Mauvoisin, Ecuyer, sieur d’Angoville.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BEAUNIER-BESSE, VII, 205. — Dict. topo, 15. — DOUET D’ARCQ, 9472, — LONGNON, II, 118, 137.
voir: Fourneville II p.102 – 136

Abbé Simon : les Origines du prieuré de Royal-Pré, à Angoville (Calvados), p. 445-451, Mise au point du peu que l’on connaît de ce petit établissement, rénové au début du xiif siècle par des moines venus du Val-des-Choux.
RAULT (Fernand). Le prieuré de Royal-Pré [comm. de Cricque- ville-en-Auge] . Pays d’Auge, avril 1980, pp. 7-14.
Georges A. Simon. Etudes d’histoire monastique normande – III, Les origines du prieuré de Royal-Pré à Angoville (Calvados)

Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome 26 p.733
Bulletin des Antiquaires 1er trimestre 1869 p.262
Bulletin Monumental 1865 p.177
Histoire d’Honfleur, anonyme p.176-178-183.
Notice sur Notre-Dame de Dozulé par l’Abbé Durand p.208
Fourneville II p.102
Catalogue de la Société Historique de Lisieux 1874 p.15 n°35.
Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) – Sous-série 1B – ANGOVILLE (sieur d’), 1 B 5603

2 – Pièces Justificatives:

Numéro Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
Royal-Pré, à Angoville, commune réunie à Cricqueville-en-Auge, c. de Dozulé, Calvados. Peu après, le prieuré fut supprimé et la mense conventuelle réunie à l’hôpital d’Honfleur ; mais la mense prieurale fut maintenue. En 1729, le prieur commendataire était Jacques-Charles de Heudey de Pomainville ; le prieur claustral était Charles de Caumont. (Arch. Calv. H.)

Insinuations
– L’église est détruite et il reste à peine un souvenir de cette ancienne paroisse.
– Est un gros prieuré comparable à une abbaye nommée Royaupré (de Bras 9040)

Prieuré de Royal-Pré:

PRIEURÉ DE ROYAL-PRÉ. — Près de Cricqueville existait le prieuré de Royal-Pré, dont on ne voit plus que de faibles restes : il était situé à Angoville, Ansgolivilla, paroisse dont le souvenir est presque complètement effacé aujourd’hui. Ce que j’ai vu autrefois des restes du prieuré était d’architecture moderne. M. Bouet a trouvé dans la cour des pierres tombales avec inscriptions dont deux portent des dates.
Sur l’une il a lu :
Obiit anno Domini M CGo XXX° VII°, die lune sesto.
Le prieur de Royal-Pré nommait à la cure d’Angoville et au prieuré des Astelles. Il était seigneur d’Angoville. On ne comptait, du reste, dans cette paroisse, qu’une cinquantaine d’habitants au commencement du siècle dernier, c’est-à-dire 12 feux taillables et 1 feu privilégié.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

163. Le 1 er juin 1700, Jacques de Mecflet, Escr, sr de la Ruette, demeurant en la parr, de Criqueville, et Jacques Le Carpentier, marchand, demeurant en la parr. d’Angoville, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jacques Guaisnet, acolyte de la parr. d’Angoville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Denis Benardel, pbrê, curé d’Angoville, et Me Charles Berthaume, pbre chapelain, et autres. Led. sr acolyte, fils de feu Jacques Guaisnet et de Renée Fouques, était le filleul dud. sr delà Ruette. – Lecture dud. acte fut faite, le 29 août, à l’issue de la messe paroissiale de Criqueville célébrée par Me Michel Bourse, pbfë, curé dud. lieu.

618. – Le 24 sept. 1701, furent ordonnés diacres :
Me Jacques Guaisnet, sous-diacre de la parr. d’Angoville.

235. – Le 23 déc. 1706, la nomination à la cure d’Angoville, appartenant à Mr l’abbé de Royal-Pré, dom Louis Dupuis, pbrë, abbé régulier de lad. abbaye, nomme à cette cure, vacante par le décès de Me Denis Le Benardel, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Thomas Le Benardel, pbrë du diocèse de Bayeux, desservant en la parr. d’Airel.
Le même jour, le seigr évêque donne aud sr. Thomas Le Benardel la collation de la cure d’Angoville.

237. – Le 17 janvier 1707, Me Thomas Le Benardel, pbrë du diocèse de Bayeux, pourvu de la cure d’Angoville, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me François Duchemin, pbre, chapelain de Criqueville, et plusieurs autres témoins.

Curés.- D. Le Benardel – T. Le Benardel.
Prêtre de la paroisse. – C Bertheanme.
Clerc. -J. Guaisnet.
Patron. – Le prieur de Royal-Pré. – L. Dupuis.

336. – Le 21 avril 1727, vu l’attestation du sr Benardel, pbre, curé d’Angoville, dispense de bans pour le mariage entre Charles Filleul et Anne Benardel, fille de Jean, de lad. parr. d’Angoville.

622. – « Aujourd’hui 3è jour de juin 1728, le roy étant à Versailles bien informé des bonnes vie et moeurs, piété, suffisance, capacité et autres vertus et qualités du Sr. Jacques-Charles de Heudey de Pommainville, du diocèse de Séez, et voulant par ces considérations le gratifier et traiter favorablement, Sa Majesté luy a accordé et fait don du prieuré de Royal-Pré, Ordre du Val des Choux sous la règle de St-Benoist, diocèse de Lx. qui vaque à présent par le décès du Sr. Dupuis, dernier titulaire, à la charge des pensions cy devant créées sur les fruits et revenus dud. prieuré.
Le 30 déc. 1728, le brevet du roy ayant été envoyé en cour de Rome pour obtenir les bulles et lettres de provision dud. prieuré en commende, et les officiers de lad. Cour ayant refusé d’expédier lesd. lettres sous prétexte que le dernier titulaire le possédait en titre et non en commende, le Grand Conseil rend un arrêt qui autorise led. Sr. de Pommainville, pbrë du diocèse de Séez, à prendre possession du prieuré de Royal-Pré et jouir des revenus d’iceluy, à charge par lui de faire de nouvelles diligences dans six mois en cour de Rome pour en obtenir des provisions.
Le 18 janv. 1729, le Sr. de Pommainville, demeurant au prieuré de Royal-Pré, prend possession dud. bénéfice avec toutes les cérémonies ordinaires, en présence de Me. Thomas Le Benardel, pbrë, curé d’Angoville, et plusieurs autres témoins.

985. Le 5 mars 1731, led. sr Turgot ……… nomme à la cure de Brucourt la personne de Me Thomas Le Benardel, pbrë, du diocèse de Bayeux et curé de St-Martin d’Angoville au diocèse de Lx.

1163. – Le 19 sept. 1730, bulle de Clément XII qui établit en commende le prieuré de Royal-Pré en faveur de Mre Jacques-Charles de Heudey de Pommainville, pbrë du diocèse de Séez.
Le roy prétendit avoir le droit, en vertu des concordats passés entre la cour de Rome et ses prédécesseurs, d’établir la commende dans ce monastère. Nous avons vu dans différents articles qui précèdent, que le pape avait refusé ; mais il finit, bien qu’à regret, ainsi qu’il l’exprime dans la bulle, par céder aux instances du roy.
Le 17 nov. 1731, Mre Jean-Henry Gérard, vicaire général et officiai de l’Evêché de Lx, commissaire de Sa Sainteté en cette partie, fulmine lad. bulle obtenue par le sr de Pommainville.
Le 18 nov. 1731, le sr de Pommainville prend possession dud. monastère, en qualité de prieur commendataire, avec toutes les cérémonies ordinaires, en présence de Me Thomas Le Benardel, pbrë, curé de Brucourt ; Me Antoine Le Touzé, pbrë, curé de Dives ; Me Pierre Golley, pbfë, chapelain de Ste Trinité de Bréholles ; Me Pierre Dubosc, pbfë, vicaire de Brucourt.

1165. – Le 28 novembre 1731, Me Thomas Le Benardel, pbfë, curé de S’ Martin d’Angoville et pourvu de la cure de Brucourt, remet purement et simplement led. bénéfice d’Angoville entre les mains de Mre Jacques-Charles de Heudey de Poramainville, prieur coramendataire du prieuré de Royal-Pré, patron présentateur de lad. cure.
Le même jour et séance tenante, led. sr prieur nomme à la cure d’Angoville la personne de Me Pierre Dubosc, pbrë du diocèse de Bayeux. Fait au prieuré de Royal-Pré, en présence de Me Antoine Le Touzé du Bourg, pbrë, curé de N.-D. de Dives, et autres témoins.
Le 4 décembre 1731, le seigr évêque donne aud. sr Dubosc la collation dud. bénéfice.
Le 8 janvier 1732, le sr Dubosc prend possession de la cure de S4 Martin d’Angoville, en présence dud. sr prieur de Royal-Pré ; de Mesre Jean-Antoine-Adrien de Heudey, chevr de Pommainville ; Me Thomas Le Benardel, pbrë, curé de Brucourt; Jean de Grainville, bourgeois de Lx, et plusieurs autres témoins.

1322. -Le 1 er janv. 1733, Mre Jacques-Charles de Heudey de Poramainville, pbrë, prieur commendataire de N.-D. de Royal-Pré ou « Réaupré », donne à Me Jacques-Gilbert Asselin, clerc du diocèse de Rouen, la place de moine laissée vacante dans led. prieuré par la mort de Dom Charles de Caumont. Cette place est accordée aud. sr Asselin à condition qu’il prendra l’habit et fera profession dans led. monastère.
Le 19 janv. 1733, le sr Asselin reçoit l’habit de S4 Benoît des mains de Dom François Dujardin, pbre, religieux-profès et prieur claustral de Royal-Pré, assisté de Dom Pierre Samson, pbre, religieux-profès dud. lieu, et de Dom Alexandre Guimonneau, ancien religieux dud. prieuré et aujourd’hui transféré en l’abbaye de Troart (Troarn). Fait en présence de Mre Jacques-Charles de Heudey de Pommainville, prieur commendataire; Mre Brice-Thomas Legras, pbrë, curé de Pommainville ; Mre Jean-Adrien-Antoine de Heuiey de Pommainville, officier dans l’armée, et Me Pierre Dubosc, pbre, curé d’Angoville.

1486. – Le 20 janvier 1634 (?), en conséquence du chapitre tenu en L’abbaye de Royal-Pré par Dom Louis Le Commandeur, prieur claustral de l’abbaye de Trouar et prieur du Désert , Dom François Dujardin, prieur claustral, et Dom Pierre Samson, religieux-prêtre de lad. abbaye de Royal-Pré, Fr. Jacques-Gilbert Asselin fait profession dans led. monastère entre les mains dud. sr Dujardin, en présence de Mesr. Jacques-Charles de Heudey de Pommainville, abbé de Royal-Pré ; Charles-Henry Cotterel, pbfë; Me Pierre Dubosc, curé d’Angoville, et Michel-Jean-Nicolas Asselin, frère du nouveau profès.

253. – Le 21 sept. 1739, la nomination aux places de moines au prieuré de Royal-Pré ou Réaupré, ordre de St-Benoît, au diocèse de Lx, appartenant au st. prieur commendataire, Mesre Jacques-Charles de Heudey de Pomainville, pbrë, prieur commendataire dud. monastère, nomme à la place vacante par la mort de Dom Isaac-Augustin Marie, religieux dud. lieu, la personne de Me François-Guillaume-Robert Ygou, clerc du diocèse de Rouen.
Le 11 janvier 1740, « en conséquence de l’acte capitulaire du jour d’hier qui admet François-Guillaume-Robert Ygou, âgé d’environ vingt et un ans, originaire de la parr. de St-Lo de la ville de Rouen, né en et du légitime mariage d’honneste homme Guillaume Ygou, bourgeois de Rouen, et d’honneste femme Catherine Varin, ses père et mère, demeurant à Rouen, rue St-Nicolas, clerc tonsuré dud. diocèse de Rouen, à prendre l’habit religieux dans led. monastère et y faire son noviciat, suivant l’usage ordinaire, pour ensuite passer outre à l’émission de ses voeux, s’il en est jugé capable », led. sr Ygou est revêtu de l’habit religieux par Dom Jacques-Gilbert Asselin, prieur claustral du prieuré de Royal-Pré, assisté de Dom François Troussel, pbrë, religieux de Troarn, et de Dom Pierre Sanson, religieux-profès dud. monastère de Royal-Pré. Fait en présence dud. sr de Pomainville, prieur commendataire; Me Pierre Dubosc, curé d’Angoville ; Me Jacques Le Porcher, curé de Périers ; Mes Jean-François Postel et Pierre Golley, pbfës.
Le 15 janv. 1741, « Nous Jacques-Gilbert Asselin, prestre religieux profès du prieuré royal de Nostre Dame de Royal-Pré et prieur claustral dud. prieuré et actuellement seul religieux profès dud. prieuré, ordre de St-Benoît, diocèse de Lx, célébrant solennellement la messe conventuelle en présence de Louis Lacarel, novice aud. monastère, et de Thomas Guilbert, aussi novice, frère François-Guillaume-Robert Ygou clerc tonsuré de Rouen, Agé de vingt deux ans environ, ayant pris l’habit et commencé son noviciat aud. monastère le 11 janvier 1740, et y ayant esté reçu, par acte capitulaire du vingt-huitième jour de novembre de l’année dernière, sous le bon plaisir de Monseig’ de Brancas, évêque et comte de Lisieux, seul prieur majeur dud. monastère de Royal-Pré, à faire profession solennelle et émission de voeux après l’an révolu de sa probation, conformément à la règle de St-Benoît, en la manière qu’elle est observée actuellement aud. monastère, immédiatement après l’offertoire de lad. messe, conventuelle, a solennellement fait profession et émission de ses voeux aux pieds du grand Autel de l’église dud. prieuré , en présence du Révérend Père Colomban, religieux carme et prieur de la communauté de Caen, de Monsieur Benardel, curé de Brucourt, Monsieur Dubosc, curé d’Angoville, Mr Calbris, prestre, Mr Deschamps, Lecorney, marchand herbageur, » et autres témoins.

353. – Le 6 févr. 1743, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Jacques de Mecflet, Esc, sr de-là Ruette, fils de feu Jacques de Mecflet, Escr, sr de la Ruette, et de feue noble dame Jeanne De la Fosse, de la parr. de Criqueville, d’une part, et Marie-Charlotte de Heudey, fille de feu Mesre Etienne de Heudey, chevr, seigr et patron honoraire de Pommainville, Chambor, la Haye et autres lieux, et de feue noble dame Charlotte Dufour, de la parr. d’Angoville, d’autre part.
Le même jour, led. sr Jean-Jacques de Mecflet et lad. damlle Charlotte de Heudey, originaire de S’ Cyr de Pommainville, et demeurant depuis plus de neuf ans en celle d’Angoville, exposent au seigr évêque « qu’ils se seroient fréquentez depuis près d’un an en vue de s’épouser, sans sçavoir qu’ils fussent parents dans un degré prohibé ; de laquelle parenté ils n’ont esté avertis que lorsqu’ils étoient sur le point de contracter mariage ; que cette parenté les a mis dans la nécessité de recourir à une dispense qui leur est d’autant plus nécessaire que l’âge avancé de la suppliante et leur fréquentation précédente pourraient leur estre préjudiciables. Pourquoi ils ont recours à l’authorité de Monseigr pour obtenir la dispense dud. empeschement.» Sa Grandeur leur accorde dispense de parenté au 4e degré.

358. – Le 16 juin 1748, le roy étant à Versailles, et voulant gratifier le sr Louis-François Poirier d’Amfréville, conseiller-clerc au parlement de Rouen, « luy a accordé et fait don du prieuré de Royal-Pré, ordre du Val des Choux sous la règle de St-Benoist, diocèse de Lisieux, qui vacque à présent par le déceds du sr de Pommainville, à la charge d’une pension annuelle et viagère de sept cents livres » en faveur du sr François-Gabriel-Eléonord de Gonfray d’Abau.
Le 17 juillet 1748, Sa Sainteté le pape Benoit XIV accorde aud. sr Poirier d’Amfréville, pbfë du diocèse de Rouen, des bulles qui l’instituent prieur commendataire du prieuré de N.-D. de Royal-Pré.
Le 16 sept. 1748, Me Jean-Henry Gérard, vicaire général et officiai du diocèse de Lx et délégué de Sa Sainteté en cette partie, après avoir reçu le serment et la profession de foi de Mre Poirier d’Amfréville, fui mine lesd. bulles pontificales et autorise le nouveau prieur ou, en son nom, Me Pierre Dubosc, curé d’Angoville, à prendre possession du prieuré de Royal-Pré.
Le 17 sept. 1748, le sr Poirier d’Amfréville prend possession dud. bénéfice par la libre entrée de la grande porte de l’église du prieuré, visite au chapitre, réfectoire et dortoir, et par toutes les cérémonies ordinaires.
Fait en présence de Me Pierre Dubosc, pbrê, curé d’Angoville ; Me Jean-Michel Le Maignen, pbre, demeurant à Cricqueville ; Me Jean-Baptiste Le Carpentier, conser du roy, receveur et payeur de Nos Seigneurs du parlement de Normandie, demeurant à Cricqueville; Me Jean-Baptiste Lévesque, huissier royal, demeurant à Lx, parr. St-Germain ; Claude Lefort, officier de feu Mre de Pommainville, demeurant à Angoville, et autres témoins.

Curés. -T. Bénardel – P. Dubosc.
Patron. – Le prieur de Royal-Pré. – J.-C. de Heudey.
Seigneurs et notables. – J.-A.-A. de Heudey de Pommainville – M..C. de Heudey.

221. – Le 19 janv. 1754, la nomination à la cure d’Angoville appartenant au prieur de Royal-Pré, Mesr. Louis-François Poirier d’Amfréville, pbrë, chanoine de la métropole de Rouen, conseiller en la Grande Chambre du parlement de lad ville, prieur commendataire du prieuré de Royal-Pré, demeurant à Rouen, en son hôtel, rue de l’Ecole, parr. St-Laurent, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Dubosc, dernier titulaire, décédé le présent mois, la personne de Me Pierre Le Seigneur, pbrë du diocèse de Lx.
Le 31 janv. 1754, Mre de Cheylus donne aud. sr Le Seigneur la collation dud. bénéfice.
Le 1 er févr. 1754, le sr Le Seigneur prend possession de la cure d’AngovilIe, en présence de Me Jean-Baptiste Louvet, pbrè, curé de Criqueville ; Me François-Nicolas Roger, pbrë, demeurant à Angoville ; Me Jean Le Carpentier, étudiant en médecine, demeurant à Caen, parr. St-Sauveur , David Bout, contrôleur des actes, demeurant à Criqueville, et autres témoins.

145. — Le 2 Août 1757, la nomination à la cure N.D D’Angoville appartenant au prieur de Royal-Pré, Mesr. Louis-François Poirier d’Amfréville, prb, chanoine de l’église métropolitaine de Rouen, prieur commenditaire de Royal-Pré, conseiller en la grande chambre du parlement de Rouen, demeurant en lad. ville rue de l’Ecole, paroisse St-Laurent nomme à lad. cure d’angoville, vacante par la mort de Pierre Le Seigneur, preb. dernier titulaire, décédé pendant le moi de juillet, la personne de Mr Etienne Lehoulx, pbre, vicaire de Saint-Léger-du-Bosc.
Le 5 Août 1757, Mesre. de Chey.., vicaire général du Sr évêque de Lx, donne aud. Lehoulx la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le Sr le Hoult prend possession de la cure d’Angoville, en présence de M. Michel Grainville, pbre, curé de Saint-Léger-du-Bosc; Me. Jean-Jacques Souvrey, pbre, curé de Goustranville; Me. Nicolas-François Perger?, pbre, curé, chapelain de Royal-Pré, y demeurant; Gatien-Nicolas-Charles LeChevalier, Escy., subdélégué à Honfleur, y demeurant parr. Ste-Catherine; Me Thomas Bénardel, demeurant à Angoville, et autres témoins.

271. – Le 5 févr. 1760, Jean Le Bénardel, marchand, demeurant à Angoville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Thomas Le Bénardel, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Angoville devant le notaire de Dives, en présence de Me Denis-Michel Lafosse , pbrë ; Me Louis-Baptiste Duplessis, aussi pbrë, (originaire delà parr. d’Hecquemanville ; Me Etienne Lehoulx, pbrë, curé d’Angoville ; Me Charles Renoult, pbrë, chapelain de Criqueville, Me Nicolas Jobey, aussi pbrë et chapelain de Criqueville; Adrien Le Bénardel, frère dud. acolyte, et autres témoins.

Curés. – P. Dubosc – P. Leseigneur – E. Lehoult – Jh Delaville.
Prêtres de la paroisse. – F. N. Roger – T. Benardel.
Clercs. – T. Benardel – E.-P. Lecorney.
Patron. – Le prieur de Royal-Pré. – L.-F. Poërier d’Amfréville.

134. — Le 21 sept. 1761, la nomination à la cure d’Angoville appartenant au prieur de Royal-Pré, Mesr. François Poirier d’Amfréville, pbrë, chanoine de la métropole de Rouen, conseiller en la grande chambre dud. lieu et prieur commendataire de Royal-Pré, représenté par Me. Gilles-Francis Le Dorey, chanoine de la cathédrale de Lx, nomme à bd. cure, vacante par b mort de Me. Etienne Lehoult, dernier titulaire, la personne de Me. Joseph De Laville, pbrë, originaire de Thorigny, diocèse de Bayeux. Fait et passé à Lx en la maison canoniale dud. Sr.Le Dorey, présence de Jean Delarue et de Jean-Baptiste de la Rocque, tous deux bourgeois de Lx, demeurant parr. St-Germain.
Le 21 septembre 1761, Mr. de Cheylus, vic. Gl., donne aud. Sr De Laville la collation dud. bénéfice.
Le 23 sept. 1761, le Sr De Laville prend possession de la cure d’Angoville, en présence de Me. Nicolas-Eloy Cochart, avocat au parlement de Normandie, demeurant à Rouen, parr. St-Godard, et autres témoins.

15. — Le 23 sept. 1764, Etienne-Philippe Lecorney, fils de Louis et de Marie-Anne-Catherine Dadouet, de la parr. d’Angoville, riti dimissus, reçoit la tonsure à Bayeux.
Le 4 août 1767, il est reçu Mr-ès-arts en l’Université de Paris.
Le 6 oct. 1770, led. Lecorney, pbre, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur l’évêché et le Chapitre de Lx et autres lieux.
Le 26 févr. 1777, le Sr Lecorney, pbre, demeurant en la maison et communauté des prêtres de la parr, de St-Roch, à Paris, et représenté par M. Thomas Beuzelin, pbre habitué en l’église paroissiale de St-Jacques de Lx, fait signifier ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.
Le 29 oct. 1770, le Sr Lecorney, demeurant depuis plusieurs années à Paris, au collège de Lx, rue Sr Jean-de-Beauvais, avait donné une procuration pour faire signifier ses grades dans les diocèses de Paris, Rouen, Tours, Bayeux, Lisieux, Séez, Evreux et le Mans. Cet acte avait été passé à Caen..

59. — Le 21 août 1768, Me. Philippe Dudouet, notaire royal-apostolique de Caen, y demeurant place Royale, prr. N.-D., constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Etienne-Philippe Lecorney, Me. ès-arts de l’Université de Paris, acolyte de la prr. d’Angoville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Caen.

184. – Le 15 avril 1778, Me Etienne-Philippe Le Corney, pbrë, du diocèse de Lx, (originaire de la parr. d’Angoville), Me ès-arts en l’Université de Paris, demeurant en la communauté des prêtres de St-Roch, à Paris, fait réitérer par procureur ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

21 . – Le 13 oct. 1780, Me Joseph Delaville, pbre, curé de S* Martin d’Angoville, demeurant au manoir prieural de Royal-Pré, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Pierre Réveillé, pbfë du diocèse de Lx et vicaire de lad. parr . Il se réserve toutefois une pension de 200 livres de rente à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il a possédé pendant 20 ans. « Fait et passé au prieuré de Royal-Pré, dans une grande chambre à feu, sur l’ancienne cuisine dud. prieuré, ayant vue au midi sur la cour. »
Le 18 nov. 1780, la nomination à la cure d’Angoville appartenant au prieur de Royal-Pré, Ordre du Val des Choux, Mgr Louis-François-Alexandre de Jarente Senas d’Orgeval, coadjuteur du seigr évêque d’Orléans, abbé commendataire de l’abbaye de Lieu-Dieu, et prieur commendataire des prieurés de St-Rémy de la Varenne, de Royal-Pré, de la Culture Ste Catherine du Val des Ecoliers à Paris, demeurant en lad. ville de Paris en sa maison prieurale, rue de la Culture-Ste-Catherine, parr. St-Paul, nomme à lad. cure d’Angoville, vacante par la mort dud. sr Delaville, dernier titulaire, la personne de Me Louis Friau, pbrë du diocèse d’Angers et vicaire de Touvrois en Anjou. Fait et passé à Paris.
Le 7 janvier 1781, le seigr évêque donne aud. sr Friau la collation dud. bénéfice. Fait au palais épiscopal de Lx.
Le lendemain, le sr Friau prend possession de la cure d’Angoville, en présence dud. sr Réveillé, desservant la parr., et autres témoins.

29. – Le 24 janv. 1781, suppression de la mense conventuelle du prieuré du Royal-Pré et réunion de ses biens et revenus à l’hôpital de Honfleur.
Vu, 1° le brevet du roy, donné à Versailles le 14 juin 1780, par lequel Sa Majesté, pour lever les obstacles qui s’opposaient à l’exécution de deux précédents brevets, en date des 1er septembre 1758 et 12 juillet 1778, qui autorisaient les administrateurs de l’hôpital de la ville de Honfleur à poursuivre par devant l’évêque diocésain, la suppression de la mense conventuelle du prieuré du Royal-Pré, ancien Ordre de St-Benoît, et l’union aud. hôpital des biens et revenus en dépendant, autorise le seigr évêque de Lx à supprimer la mense conventuelle dud. prieuré et à en réunir les biens au monastère des religieuses hospitalières de Honfleur;
2° Vu la nomination de Mr l’abbé Despaux, chanoine, vicaire général et officiai comme commissaire du seigr évoque en cette affaire;
3° Vu l’enquête de commodo et incommoda, après citations personnelles et affiches apposées partout où besoin était. – Les personnes citées furent Mesre Louis-Alexandre de Jarente de Senas, prieur commendataire de Royal-Pré ;
Dom François-Guillaume-Robert Ygou, ancien religieux et prieur claustral dud. lieu;
Dom Jacques-Gilbert Asselin, aussi ancien religieux du même monastère ;
Le sr Louis Baudry, syndic de la parr. d’Angoville, où se trouve led. prieuré, et plusieurs habitants de lad parr…….. Le sr Baudouin et les paroissiens d’Angoville, ainsi que les religieux donnent aussi leur consentement.
De l’ensemble de l’enquête faite à Angoville, il résulte que le revenu de la mense conventuelle est de quatre à cinq mille livres ; que la conventualité ne peut subsister à cause de l’abandon des religieux et de l’état des lieux claustraux qui sont en ruines.
Le sr Bouet déclare que les religieux, qui exerçaient autrefois la conventualité, ayant depuis longtemps abandonné le prieuré, il n’existe plus ni meubles, ni papiers ni titres quelconques appartenant aux religieux.
A Honfleur, la supérieure des religieuses de l’hôpital déclara que les religieuses, dont le nombre est insuffisant, ne pourraient subsister sans une augmentation de revenu ; qu’il n’y a que 879 livres 5 sols de revenu pour l’entretien et la nourriture de quinze religieuses, cinq soeurs associées et trois soeurs données qui composent actuellement la communauté.
Les administrateurs de l’hôpital dirent qu’il n’y avait, toutes charges déduites, que 8499 livres 8 sols 6 deniers pour entretenir annuellement dans Ied. hôpital le grand nombre de pauvres et infirmes qu’on est obligé de recevoir. D’où il résulte que lad. suppression de la mense conventuelle et union à l’hôpital serait très avantageuse pour cet établissement.
Le duc d’Orléans, représenté par Me Jean-Charles Herval, procureur domanial de la vicomte d’Auge, donna aussi son consentement.
4° Vu le réquisitoire définitif du promoteur de l’officialité, le seigr évoque prononce l’extinction et la suppression de la mense conventuelle du prieuré de Royal-Pré et unit et incorpore à perpétuité les biens qui en dépendent au monastère des religieuses hospitalières de Honfleur, aux conditions suivantes :
1° Les dames hospitalières seront tenues à toutes les charges dud. prieuré et spécialement à fournir la portion congrue et le logement du curé d’Angoville.
2° Elles fourniront une somme de mille livres qui sera ainsi répartie : 500 livres pour l’entretien d’un chapelain amovible dont la nomination appartiendra au prieur commendataire dud. prieuré et qui sera tenu d’acquitter toutes les fondations de ce monastère et d’aider le curé dans la célébration des saints offices ; 200 livres pour les honoraires d’un autre prêtre, également amovible et du choix dud. sr prieur, afin de dire une seconde messe les dimanches et fêtes dans l’église paroissiale ou dans celle du prieuré à l’intention des fondateurs; 200 livres pour le curé d’Angoville qui sera tenu de dire tous les mois une messe pour les fondateurs, bienfaiteurs, prieurs et religieux de ce prieuré ; 100 livres enfin qui seront remises au curé pour les pauvres de la parr.
3° si dans la suite l’église du prieuré venait à être supprimée et les fondations transférées dans l’église paroissiale, les religieuses ne seront plus tenues qu’à l’entretien d’un seul chapelain qui recevra 500 livres.
4° Lesd. religieuses seront tenues d’acquitter chaque année envers led. hôpital une redevance de 700 boisseaux de bled de pays et non étranger.
5° Dans les années où cette redevance absorberait une somme trop considérable, elle pourra être réduite de manière à laisser toujours aux religieuses une somme de 1200 livres sur les revenus de la mense prieurale ;
6°, les srs prieurs de Royal-Pré auront à perpétuité le droit de faire entrer gratuitement aud. hôpital un malade ou infirme de lad. parr. d’Angoville et un autre, chaque année, qui n’y devra pas rester plus de six mois. Les infirmes présentés ne devront pas toutefois être attaqués de folie ou de maladies contagieuses ;
7° lesd. religieuses feront célébrer chaque année dans leur église un service solennel pour le repos de l’âme des fondateurs, bienfaiteurs, prieurs et religieux dud. prieuré. Pareil service sera célébré à l’avenir à la mort de chaque prieur de ce monastère pour le repos de son âme. Donné à Lx, au palais épiscopal, le 24 janvier 1781.

220. – Le 30 nov. 1781, Me Louis Friau, pbrë du diocèse d’Angers, demeurant à Touarcé, pourvu de la cure d’Angoville au diocèse de Lx, remet purement et simplement led. bénéfice entre les mains du seigr évoque de Lx, afin qu’il y soit pourvu par le présentateur ordinaire.
Fait et passé à Angers.
Le 7 déc. 1781, la nomination à la cure de St-Martin d’Angoville appartenant au seigr prieur de Royal-Pré, Mgr Louis-François-Alexandre de Jarente d’Orgeval, évêque d’Olba et coadjuteur du seigr évêque d’Orléans, prieur commendataire de Royal-Pré, demeurant à Paris, en son hôtel, place Louis XV, parr, de la Magdeieine de la Ville-l’Evêque, nomme à lad. cure, ainsi vacante, la personne de Mesre Joseph Gerente, pbfë du diocèse de Grenoble, curé du Chêne au diocèse de Troyes. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seigr.
Le 13 déc. 1781, le seigr évêque de Lx donne aud. sr de Gerente la collation dud. bénéfice.
Le 24 janv. 1782, led. sr de Gerente résigne purement et simplement lad. cure entre les mains dud. seigr de Lx. Fait et passé à Paris.
Le même jour, le seigr prieur de Royal-Pré nomme à la cure d’Angoville la personne de Mre Laurent-Esprit Gerente, pbre habitué en la parr. de N.-D. de Grenoble. Fait et passé à Paris, en la demeure dud. seigr.
Le 22 mars 1782, le seigr évêque de Lx donne aud. Sr Laurent-Esprit Gerente la collation dud. bénéfice.
Le 15 mai 1782, le Sr Gerente prend possession de la cure d’Angoville, en présence de plusieurs habitants du pays.
Le 22 mars 1782, le seigr évoque de Lx donne aud. sr Laurent-Esprit Gerente la collation dud. bénéfice.
Le 15 mai 1782, le sr Gerente prend possession de la cure d’Angoville, en présence de plusieurs habitants du pays.

189. – Le 18 oct. 1784, Me Nicolas de Villerme, pbrë du diocèse de Troyes, curé de la parr. de Meix-St-Epoing aud. diocèse, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de St-Martin d’Angoville, vacante par la résignation faite en sa faveur, le 2 oct. 1784, pour cause de mutuelle permutation, par Me Laurent-Esprit Gérente, pbre, dernier titulaire.
Le 10 févr. 1785, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 19 juillet 1785, led. sr de Villerme (l) prend possession de la cure d’Angoville, en présence de Mre Marin-François du Mosnard de Villefavard, pbrê, curé de Criqueville ; Me Jaques Binet, curé de Brucourt ; Me François-Nicolas Jouanne, notaire royal à Dives, demeurant à Angoville.
(1) M. de Villerme prêta le serment schismatique et resta à Angoville en qualité de cure constitutionnel. Les registres de baptêmes et de mariages de celle paroisse nous le montrent remplissant les fonctions pastorales jusqu’au 7 déc.1792; nous font voir ses rapports avec Claude Fauchet, l’évêque constitutionnel du Calvados, qu’il regarde comme l’évêque légitime.
Après 1792, les registres de cette paroisse ne nous parlent plus de Mr de Villerme : peut-être retourna-t-il dans son pays d’origine. (Archives de la mairie de Criqueville; section d’Angoville.)

Curés. – J. Delaville – P. Réveillé – L. Friau – J. Gérente – L.-E. Gérente – N. de Villerme.
Prêtres desservants. – P. Réveillé – F.-Ph. Becquemont.
Prêtre de la paroisse. – E.-P. Lecorney.
Clerc. – E.-P. Lecoiney.
Patron. – Le prieur de Royal-Pré. – L.-F.-A. de Jarente Senas d’Orgeval.
Notables. – L. Baudry – P. Bouet – F.-N. Jouanne.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEAUMONT – 14
Election de Pont l’Evêque sergenterie de Dives
1 feu privilégié 12 feux taillables y compris l’Abbaye de Royal-Pré
Sous l’invocation de St Martin
Patronage:
XIVe siècle prior de Regale Frato
XVIe
XVIIIe
Curés:
De la Ville 1764/1774
De Villerme785/1787
FONDS BOUDARD :
– 2FL5 : Prieuré de Royal Pré : 1787 : Prieuré de Royal Pré et les curés d’Angoville (abbé Villerme)
– 2FL14 : Prieuré de Royal Pré : 1782-84 : 44 lettres de l’abbé Gérente curé d’Angoville.
– 2FL16 : Prieuré de Royal Pré : 1790 : fermier et baux : Angoville et 1715 ferme de Bassebourg
– 2FL21 : Prieuré de Royal Pré : 1783-88 : moulin d’Angoville.
– 2FL23 : Prieuré de Royal Pré : 1797 : Angoville : comptes

Archives Nédélec – Communes 6.
Com.1. 9. -1 – Angoville – Notes historiques
Com.1. 9. -2 – Angoville – L’hippodrome 04/08/1999.

RECHERCHES sur ANGOVILLE:
– Eglise détruite, reste t-il des traces ? Emplacements supposés sur les cartes ci-dessous.

Cliquez sur les cartes pour les agrandir

GRANGUES – 14

NOTES sur Grangues – 14
Grenguez – de Grenchiis – – Gerenges – Gerengia

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Archives du Calvados
Grangues (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14316
GRANGUES
I. Dioc. de Lisieux. GRANGUES Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. — Gr. à sel de Danestal. Gen. et int, de Rouen; él. et subd. de Pont-l’Evêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Dive (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3º arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Dive (Loi du 28 pluviôse an VIII); -canton de Dive-(Dozulė) (Arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 277 hab. (1911). Sup.: 659 hect. 64 a. 61 c. – –
ADMO Gale. –Délibérations, depuis le 10 prairial an XI. ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures (2), depuis 1677. Lacunes : 1702-1704, 1736, 1759. Délibérations du commun 1709-1756.
Voir les actes de catholicité de Grangues. 1697-1700, 1717-1720, 1725-1729 (Série G, Grangues, 9 cah.)

Dictionnaire Topographique Du Departement Du Calvados – C. Hippeau.
Gerenges, Gerengia. Grangues. Grenchiêe, Grengues, Grenguez, Greyngues. Grangues.
Cant. de Dozulé. – Granchoe, 1198 (magni rotuli scacc. p. 58, 2). – Grengues, Grayngues
XIII° s° (cart. norm. n° 997, p. 266). – Greyngues, 1282 (ibid. n° 996, p. 256). – Granges Generencioe, XIII° siècle (cart. de Préaux). – Grenguez, XIV° s°; Grenchioe, XVI° s° (pouillé de Lisieux,p. 52).
Par. de Notre-Dame, patr. le seigneur du lieu . Dioc.de Lisieux, doy, de Beaumont. Génér. de Rouen, élect. de Pont-l’Evêque, sergent, de Dive.
Fief Val-d’Or ou de Grangues dépendant de la baronnie de Roncheville.
(La),h. – Cour-à-Richard (La), f. – Cour-de-l’Arrre (La), h. – Cour-du-Mesnil-Du (La), h. – Cour-du-Mézeray (La), h. – Cour-du-Pressoir (La), h. – Couture (La), h. – Fontaine-du-Pissot (La), q. – Lépinay, f. – Lieu-Denouville (Le), h. – Lieu-Manniles (Le), h. – Lieu-Saint-Laurent (Le), h. – Mézeray (Le), q. – Mingotterie (La), h. – Mont (Le) f. – Vigne (La), h.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir : Statistique Monumentale tome II p.437
BODIN Pierre Docteur : Les litres seigneuriales du Calvados, supplément au BSHL n°54 ou Litres Calvados.Doc
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 90.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 730
FOURNIER Dominique : Quelques traces franciques, anglo-saxonnes et scandinaves dans la toponymie augeronne. BSHL N°55, Décembre 2003
– Le Château de Grangues in La Normandie Monumentale et Pittoresque.

Danièle Bouvet: Trois belles églises du Calvados : Grangues, Notre-Dame-d’Estrées, Vendeuvre.
Pierre Mosrin, Quelques précisions sur la carambole à Grangues, Calvados.
De par le Roi passeport délivré par les commandants des armées catholiques et royales à Joseph Héron, natif de Grangues, diocèse de Lisieux.
Vincent Carpentier, Trois villages du pays d’Auge dans la tourmente du 6 juin 1944, Brucourt, Grangues, Périers-en-Auge, Association « Un fleuve pour la Liberté, la Dives ».

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes par M. Pannier.
Grangues,.Gerangiæ, Granguez, ecclesia de Granchiis.

L’église de Grangues, bâtie sur le penchant d’un coteau, domine un vallon pittoresque encadré par de hautes collines.
Ce vallon s’ouvre à l’ouest et aboutit à la vallée d’Auge. A l’angle sud-ouest de l’église sort une belle source.
Le portail occidental est flanqué de deux contreforts plats; on y voit une porte à ogive très-aiguë, dont l’archivolte repose sur des colonnettes. Le gable était autrefois percé de deux petites fenêtres à plein-cintre dont une seule est apparente.
Le campanile à deux baies percé dans le gable, un peu droite, renferme deux cloches. L’une de ces cloches remonte au XVI. ou au XVIe siècle; nous n’avons pu lire que les mots suivants, en caractères gothiques : V.P nostre dame. L’autre cloche date du siècle dernier.
Le mur septentrional de la nef est soutenu par quatre contreforts, dont deux romans; les deux autres ont été élevés au XVe. siècle. Des modillons creusés en scotie supportent la corniche. La nef est éclairée de ce côté par deux fenêtres longues et étroites, ébrasées à l’intérieur, et par une fenêtre carrée, du XVIe. siècle, partagée en deux baies par un meneau vertical.
Le mur méridional est percé de deux fenêtres flamboyantes, divisées par un meneau, et d’une fenêtre cintrée du XVII. siècle. Une partie de ce mur, primitivement roman, a été reconstruite en grand appareil au XVI. siècle; les contreforts datent de cette époque. Le stylobate est formé d’une grande doucine. Un cordon sur lequel s’appuyaient les fenêtres primitives régnait dans tout le pourtour de l’église.
Le choeur se termine, à l’orient, par un chevet droit soutenu par trois contreforts plats et percé de deux jolies fenêtres ogivales élancées, dont l’archivolte repose sur de légères colonnettes.
Le mur septentrional est percé de trois fenêtres étroites, à plein-cintre,très-ébrasées à l’intérieur et garnies d’une double archivolte, dont l’extérieur porte sur des colonnettes. Deux de ces fenêtres, très-rapprochées l’une de l’autre, sont masquées par la sacristie. Le mur méridional est percé d’une fenêtre primitive dont l’archivolte repose de chaque côté sur une colonnette, et d’une large fenêtre du XIIIe. ou du XIVe. siècle, remplaçant deux autres fenêtres qui correspondaient à celles du nord. On remarque, de ce côté, une jolie porte romane décorée de deux archivoltes qui reposent sur des colonnettes annelées; l’archivolte extérieure est garnie de têtes de clou, de billettes et d’étoiles. Au-dessus de cette porte est une petite fenêtre carrée dont le linteau est surmonté d’une ogive en accolade.
Du côté de l’épître est une piscine romane garnie d’un tore qui retombe sur des colonnettes. Une autre piscine, ogivale, trilobée, du XVe siècle, se remarque du même côté, dans la nef.
L’ancien tabernacle du maître-autel, en style flamboyant Renaissance du XVII. siècle, est de forme hexagone et flanqué sur les angles de jolis contreforts décorés de statuettes. Ce tabernacle, dessiné par M. Georges Bouet ( V. la page 98 ), est aujourd’hui entre les mains d’un amateur, M. Délise, avocat à Lisieux.
L’arc triomphal est formé de plusieurs archivoltes qui reposent sur plusieurs chapiteaux historiés et godronnés. Les fûts des colonnes ont été coupés.
La voûte de la nef est en bois avec entraits et poinçons.
La voûte du choeur a été reconstruite en berceau, sans nervures, dans le siècle dernier. Les murs latéraux présentent des chapiteaux-consoles qui étaient destinés à recevoir les arcs doubleaux et les arceaux d’une voûte en arête.
A l’extrémité de la nef, du côté de l’évangile, est un autel avec retable d’ordre ionique, orné d’une statuette, en pierre, de la Sainte Vierge tenant dans ses bras l’Enfant-Jésus. Cetautel, élevé sous Louis XIII ou dans les premières années du règne de Louis XIV, provient de la chapelle du château de Grangues. Il porte l’inscription suivante :
CET AUTEL A ÉTÉ
DONNÉ PAR
M. RAYMOND
DE GRANGUES
ET DÉCORÉ PAR LES
DEMOISELLES
DE GRANGUES
14 OCTOBRE 1832.

Château.
— Le château de Grangues, bâti sur le penchant d’un coteau, date du siècle dernier. Du sommet de la colline, on jouit d’une vue délicieuse sur une partie de la. vallée d’Auge. Au midi apparaît le joli bourg de Dozulé que domine la tour en pierre de sa nouvelle église. Ce château appartient aujourd’hui à M. le marquis d’Eurville de Grangues, membre de l’Association normande pour les progrès de l’agriculture et de l’industrie, connu par différents ouvrages sur l’élève du cheval et l’industrie chevaline en Normandie.

Recherches nobiliaires en Normandie – A. Du Buisson de Courson.
Charles-François-Auguste Bourdon, dit du Lys, qui comparut aux assemblées de la Noblesse du grand bailliage de Caen parmi les gentilshommes du bailliage de Vire, en mars 1789; marié à Brouay, le 27 février 1783, avec noble damoiselle Jeanne-Catherine-Aimée Daniel du Breuil, fille de feu messire Henri-Jacques-François-Aimé Daniel du Breuil, chevalier, seigneur et patron de Grangues, du Breuil et autres lieux, et de feu noble dame Jacqueline-Anne-Françoise des Champs-Guillot, de la paroisse de Brouay.

Notice sur l’église de Notre-Dame de Dozulé – Durand, Pierre-Jérôme.
– Ecclesia DE GRENGUEZ.de Grenchiis, Gerenges, Gerengitea; N.-D.-de-Grangues; le Seigneur du lieu.
– sanctuaires, qui ont succombé sous la dent corrosive, l’action dévorante du temps.
Chapelle du château de Grangues;

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados.
Il est fait mention, dès le XIe siècle, du château de Grangues (qui s’écrivait alors Grengues) et de son seigneur : Pierre de Grangues était porte-guidon normand à la première croisade, en 1099.
En 1350, le château et la seigneurie de Grangues appartiennent à la famille de Bouquetot;(1) en 1400, aux Cabourg; en 1437, aux des Champs; en 1573, aux Le Sellier; en 1618, aux Murdrac; en 1620, au sieur de Thieuville; en 1630, aux Regnault; en 1640, à la famille de Longaunay. Toutes ces familles faisaient partie de la vieille noblesse normande.
En 1685, le château et la terre de Grangues devenaient un fief de la famille Daniel, en la personne d’Henry-Daniel de Gresens. Le nouveau seigneur de Grangues descendait d’une très ancienne famille normande, dont le chef, Rogier Daniel, fut l’un des chevaliers normands qui accompagnèrent Guillaume, duc de Normandie, à la conquête de l’Angleterre, en 1066.
La flotte normande partit, d’ailleurs, du port de Dives, à six kilomètres de Grangues.
Les descendants de Rogier Daniel tinrent pendant longtemps un très haut rang parmi la noblesse anglaise, et ils s’allièrent aux premières familles du royaume.
La branche des seigneurs de Daresbury fut particulièrement illustre. C’est de cette branche que descendait Henry-Daniel de Gresens, qui revint, avec son frère Guillaume, se fixer en Normandie, en 1635. Il obtint, en février 1675, du roi Louis XIV, avec ses lettres de grande naturalisation, des lettres confirmatives de son antique noblesse, qui l’agrégeait au corps de la noblesse française, après qu’il eut fait ses preuves, et présenté les certificats du roi d’armes d’Angleterre. Il acquit de nombreux fiefs de Normandie, entre autres celui de Moult, qui fut l’apanage de son fils aîné, et qui resta assez longtemps dans sa famille, et celui de Grangues qui y est encore. Ses descendants devinrent marquis de Martragny et de Grangues.
Ce fut son petit-fils, Henry-Daniel de Grangues, marquis de Martragny, président de la Cour des Comptes de Normandie, marié, en 1696, à Catherine Le Maistre de la Bretonnière, qui fit construire, en 1703, le château actuel de Grangues, et tout auprès une chapelle sous le patronage de saint Henri.
Cette chapelle fut détruite en 1830.
Le dernier marquis, Daniel de Grangues, mourut en 1876, en laissant sa terre patrimoniale à sa fille unique, Ada d’Eurville de Grangues, mariée au colonel comte Henry Coustant d’Yanville, descendant d’une ancienne famille du Beauvoisis.
Le comte d’Yanville entreprit la restauration du château, et l’on s’aperçut alors, en travaillant dans les sous-sols, qu’avant 1703, le château de Grangues était beaucoup plus important, et d’un tout autre style que le château actuel; car on découvrit des fondations de tour ronde et de tour carrée.
Le comte Coustant d’Yanville mourut en 1882, et sa veuve termina les travaux et les embellissements intérieurs, suivant les plans de M. Baumier, architecte de la ville de Caen.
M. le comte D’Yanville avait les plus brillants états de service; il avait passé une dizaine d’années en Afrique et avait pris part avec éclat à toutes les expéditions qui eurent lieu pendant cette période. Blessé à Gravelotte, il avait été fait prisonnier avec l’armée de Metz et était rentré dans la vie privée, en 1876. A cette date, il était venu se fixer au château de Grangues, dans le Calvados; il appartenait à notre compagnie depuis le mois de décembre 1863.
M. D’Yanville avait publié des Recherches fort étendues sur la Cour des comptes ; il s’occupait à mettre la der­nière main à une très-ample généalogie, comme les aiment les Anglais, de la famille Daniel d’Eurville de Grangues, lorsque la mort est venue le frapper.

Le château de Grangues appartient actuellement au comte Raymond d’Yanville, chevalier de Malte, marié à Madeleine Waddington, issue d’un rameau français d’une vieille famille de l’aristocratie anglaise.
Le château de Grangues est de style Louis XIV, assez simple, quoiqu’orné de motifs de l’époque.
Le toit est à la Mansard. La façade ouest est bordée de petits fossés qui éclairent les sous-sols. La façade est est ornée d’un perron. Le coté nord est précédé d’une cour, où l’on descend par un escalier qui donne accès dans les sous-sols. Enfin une terrasse Louis XIV, d’où l’on jouit d’une vue magnifique, flanque le château du côté du midi et donne accès dans les salons.
Au-dessus des portes d’entrée sont sculptées, d’un côté, les armes des Daniel telles qu’ils les portaient en Angleterre, et, de l’autre, les armes modernes accolées à celles des Coustant d’Yanville.
L’architecte s’est inspiré, pour la décoration du château, du style Louis XIV; seule la salle à manger est du style Louis XII.
On remarque dans cette dernière pièce : les boiseries des murs, la grande porte d’entrée en chêne sculpté, la cheminée monumentale en pierre, rappelant une des cheminées du château de Blois; le plafond à voûtes cintrées et à pendentifs, enfin la frise qui court tout autour de la pièce et qui représente, peinte à fresque, la fin de la tapisserie célèbre de la reine Mathilde, femme de Guillaume le Conquérant, conservée au musée de Bayeux. Les corbeaux qui soutiennent les arceaux des voûtes sont ornés de chimères qui tiennent des écussons aux armoiries des principales familles alliées aux Daniel. Le tout est sculpté dans la pierre.
Les murs du grand salon sont garnis, dans leur partie inférieure, de boiseries, et, dans leur partie supérieure, de tapisseries anciennes. Le plafond est à grands caissons peints avec ornements dorés. La grande cheminée est en marbre rare nommé « fleur de pêcher ».
L’escalier, tout en pierre, est muni d’une belle rampe en fer forgé style Louis XIV. Les murs sont garnis de tapisseries anciennes.
L’antichambre est ornée de peintures, et le plafond est à petits caissons Louis XIV peints et dorés.
Le parc, qui était jadis à la française, a été dessiné à l’anglaise depuis 1840. Il est très accidenté et formé de grandes pelouses et de taillis.
Devant et derrière le château se trouvent de petits étangs.
D’une grande terrasse, on jouit d’une vue magnifique sur la vallée d’Auge et sur la coquette vallée de Dozulé, au premier plan. D’une autre terrasse, située à l’extrémité du parc, au bord de la route de Varaville à Touques, on découvre la côte normande depuis le port de Dives jusqu’à celui de Courcelles, et, au milieu, l’embouchure de l’Orne.
L’église de Grangues, située à mi-côte dans un charmant vallon, est simple mais très ancienne.
Le XIe siècle y est représenté par la jolie porte du choeur et la piscine romane du grand autel; le XVe siècle, par les jolies fenêtres du choeur et la piscine de la chapelle Saint-Roch. On y remarque, en outre, une statue de saint Roch, en pierre, datée de 1653; le maître-autel, avec retable d’ordre ionique, élevé sous Louis XIV; l’autel de la Vierge, de même style, provenant de l’ancienne chapelle du château, ainsi que plusieurs ornements et vases consacrés au culte.
(1) Charles de Mornay laissa sept enfants, dont un fils de son premier lit, quatre fils et deux filles du second. Robine de Mornay, sa fille, s’allia avec Jean de Bouquetot(2) en Auge, qualifié de noble homme seigneur de Caillouet et de Vaux, lorsqu’il présenta en 1527 à la cure de Caillouet. Déjà seigneur du Breuil et de Grangues, il obtint encore Rabu, par un second mariage avec Louise Lescot, dame de Rabu, en 1534.
(2) Gabrielle de HARCOURT Dame de Bonnestable , de Tilly de Lucé , de Corbon. Extraict d’vn Registre manuscrit appartenant au sieur Anquetil. Ce sont les noms des nobles personnes tenans fiefs, autres fiefs nobles en la Duché et Bailliage d’Alençon.
Maistre Jean de Boucquetot tresorier de sainct Pierre de Lisieux tient le fief de Grengues tenu du Seigneur de Lucé & de Dame Gabrielle de Harcourt son espouze Dame de Bonnestable & Tilly, Celuy patron dudit lieu de Grengues alternatif, avec Messire Guillaume d’Anebaut, & vaut chacun an huict vingt liures, & en tient ledit d’Anebault par parage le cinquiesme. La Roque de la Lontière, Gilles A. de: Histoire génealogique de la maison de Harcourt

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
463. – Le 9 juin 1702, Mesre Henry Daniel, chever, seigr et patron de N.-D. de Grangues, conser du roy, Me ordinaire en sa chambre des Comptes de Normandie, demeurant à Rouen, nomme à la cure de Grangues, vacante par le décès de Me Jacques Dubois, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Jacques de Cairon, pbfë, curé de Martragny, doyenné de Maltot, diocèse de Bayeux.
Le 11 juin 1702, le seigr évêque donne aud. sr de Cairon la collation dud. bénéfice.
Le 13 juin 1702, le sr de Cairon prend possession de la cure de Grangues en présence de Mre Michel Bourse, curé de Criqueville; Me Denis Le Benardel, curé d’Angoville; Me Georges Lefebvre, curé de Trousseauville; Mre Jean Suard, Escr; Adrian Gémare; Me Gilles des Buats, curé de Brucourt; Me François Duchemin, chapelain de Criqueville.

Curés. – J. Dubois – J. de Cairon.
Patron. – Le seigneur du lieu. – H. Daniel.

504. – Le 22 mars 1716, la nomination à la cure de Grangues revenant au roy, a cause de la garde-noble du sr Daniel de Grangues, Sa Majesté, de l’avis de son « très-cher et très aimé oncle le duc d’Orléans, régent», nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jacques de Cairon, dernier titulaire, la personne de Me Jean Pépin, pbrë du diocèse de Lx. Le 20 avril 1716, le seigr évêque donne aud. sr Pépin la collation dud. bénéfice. Le 21 avril 1716, le sr Jean Pépin, pbrë, demeurant à Rouen, prend possession de la cure de Grangues, en présence de Me Guillaume de Cairon, pbre, curé d’Airan, diocèse de Bayeux; François Letellier, pbrë, curé de Gonneville-sur-Dives; Me Jean-Louis Hébert, pbrë, desservant la pair, de Grangues, et plusieurs paroissiens.

237. – Le 28 mai 1717, vu l’attestation du sr Bourget, curé de Dives, et du sr Pépin, curé de Grangues, dispense de bans pour le mariage entre Henry-Jean-Robert Daniel, chevr, seigr et patron de Grangues, Martagny, Le Breuil et autres lieux, fils de Henry Daniel, conser du roy en tous ses conseils et président en la chambre des Comptes de Normandie, et de noble dame Catherine Le Maistre, d’une part, et noble damlle Louise-Marguerite Le Cloustier, fille de Pierre Le Cloustier, Escr, seigr de Boishibout, seigr et patron de Mézières et autres lieux, et de noble dame Marie-Anne Leduc de la Falaise, demeurant à Dives.

573, – Le 5 août 1724, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jacques-François Daniel, Escr, fils de feu Mre Henry Daniel et de noble dame Catherine Le Maistre, de la parr, de Grangues, d’une part, et noble dame Madeleine-Aimée de St-Laurens, vve de Mesre Nicolas du Moutier et fille de feu Pierre de St-Laurens, et de noble dame Magdeleine-Aimée de Séran, demeurant à Gonneville-sur-Dives.

Curés. – J. de Cairon – J. Pépin.
Prêtre desservant. – J.-L. Hebert.
Patron. – Le Seigneur du Lieu. – Le roy (ob tutelam).
Seigneurs. – H. Daniel – H.J.K. Daniel – Jq-F. Daniel.

Mesre Henry-Eustache de St-Pierre, chevalier de l’Ordre militaire, marquis de St-Julien, seigr de Mailloc, Grangues, Heudreville et autres lieux.

98. – Le 30 août 1747, Antoine-Cuillaume Delaplace, marchand, demeurant à S’-Etienne-la-Thillaye, constitue 150 livres de rente en faveur de son cousin, Me Robert Delaplace, acolyte, demeurant à Grangues, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Dans cet acte led. sr acolyte absent était représenté par Me Jean- Baptiste Toustain, pbfë, vicaire de Drubec.

Curé. – J. Pépin,.
Clerc. – R. De Laplace.
Seigneur. – Jq-F. Daniel.

74. – Le 30 avril 1749, la nomination à la cure de Grangucs appartenant au seigr du lieu, Mesre Henri-Jacques-François Daniel, chevr, seigr et patron de Grangues, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean Pépin, pbrê, dernier titulaire, la personne de Me Jean- Michel Le Comte, pbre, originaire de la pair. St-Nicolas de Caen. Fait et passé à Caen.
Le 16 mai 1749, le seigr évêque donne aud. sr Le Comte la collation dud. bénéfice.
Le 18 mai 1749, le sr Le Comte (1) prend possession de la cure de N.-D. de Grangues, en présence de Me Guillaume-Adrien Lamidey, pbrê, desservant lad. parr.; Me Robert Delaplace, sous-diacre, et autres témoins du lieu.
(1) Le comte refusa purement et simplement, le dimanche 13 févr. 1791, à l’issue de la grand’messe, de prêter serment à la Constitution civile du clergé et fut destitué. Il partit pour l’exil en 1792. (Archives du Calvados).

143. – Le 29 sept. 1755, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Henry-Jacques-François-Aimé Daniel, chevr, seigr et patron de Grangues et du Breuil, fils de feu Mesre Henry-Jean-Robert Daniel, chevr, seigr et patron de Grangues et du Breuil, chevalier des Ordres royaux et militaires de N.-D. du Mont-Carmel et de St-Lazare, lieutenant pour le roy.au gouvernement de Lx, et de feue noble dame Louise-Marguerite Le Cloutier de Bois-Hibout, de la parr, de Grangues, d’une part, et damlle Marie-Anne-Charlotte Quintanadoine de Betteville, fille de feu Mesre Marin-André Quintanadoine, chevr, seig r de Betteville, et de noble dame Marie-Geneviève Baudry, dame et patronne de Betteville, Thiédeville, Eurville et St-Denis de Pierrefitte, demeurant en la parr. de Pont-l’Evêque.

44. – Le 21 févr. 1765, vu la maladie de Mr l’official, Mre Jean- Baptiste Le Rat, pbrê, chanoine et vice-gérant en l’officialité, donne dispense de bans pour le mariage entre Hervé-Charles de Baudre, Escr, garde-du-corps du roy, capitaine de cavalerie et pensionnaire de Sa Majesté, fils de Nicolas-Charles de Baudre, Escr, et de noble dame Marie-Thérèse Duhamel de Verrières, de la parr, de Buséez (Bucéels), diocèse de Bayeux, d’une part, et noble damlle Henriette-Gabrielle-Françoise Daniel de Grangues, fille mineure de Mesre Henry-Jacques-François-Aimé Daniel, chevr, seigr et patron de Grangues et du Breuil, et de feue noble dame Jacqueline-Anne-Françoise Deschamps Guillot, de lad. pair, de Grangues.. Suit la dispense du temps de carême, à condition qu’il n’y aura pas « de festin n’y assemblée profanes », et que les parties verseront douze livres pour les pauvres de la parr, de Grangues.

Curés. – Jn Pépin – J.-M. Lecomte.
Prêtre desservant.- G. -A. Lamidey.
Clerc. – R. De Laplace.
Patron. – Le seigneur du lieu. – H.-J.-F. Daniel.
Seigneurs. – H.-Jn-R. Daniel – H.-J.-F.-A. Daniel.

358. – Le 24 nov. 1778, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Louis-Joseph de Vendes, chevr, fils de feu Mesre Michel de Vendes, Esc, et de noble dame Anne-Charlotte Doinard, de la pair, de Vendes, diocèse de Bayeux, d’une part, et noble demlle Jacqueline-Françoise Daniel, fille de feu Mesr Henry-Jacques-François-Aimé Daniel, chevr, seigr et patron de Grangues, du Breuil, de la noble sergenterie de Grangues et autres lieux, et de feue noble dame Jacqueline-Anne-Françoise Deschamps-Guillot, ayant demeuré en la parr, de Brouay, et demeurant actuellement en celle de Grangues.

61. – Le 1er janv. 1775, Jacques Leclerc et Charles Leclerc, laboureurs, demeurant à Grangues, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Gilles-Robert Alleaume, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre appartenant aud. sr constituant, sise à Grangues et nommée la Fieffé aux Boeufs. Fait et passé aud. lieu de Grangues par le ministère de Me François Pierre, notaire à Dives. Led. sr acolyte était fils de Robert Alleaume et d’Anne Le Roy.

50. – Le 24 janv. 1781, suppression de la mense conventuelle du prieuré du Royal-Pré et réunion de ses biens et revenus à l’hôpital de Honfleur.
– Mesre Henry-Charles-Auguste Daniel, seigr de Grangues.
– Me Jean-Michel Lecompte, curé de Grangues.

165. – Le 27 janv. 1784, Me Jean-Baptiste Despaux, chanoine chèvecier de la Cathédrale, vicaire général du seigr évêque de Lx et official du même diocèse, accorde dispense de bans pour le mariage entre Mesre Henry-Charles-Auguste Daniel, seigr et patron de Grangues et du Breuil, fils mineur de feu Mesre Henry-Jacques-François-Aimé et de noble dame Marie-Anne-Charlotte Quintanadoine, de la pair, de Grangues, d’une part, et noble demlle Marie-Julie-Gaspardine de Graville de Robillard, fille mineure de Mesre Gaspard-Nicolas-Henry, seigr et patron de Brevaux, et de noble dame Rose-Peronne-Félix de Bardouil, de lad. parr. de Brevaux, diocèse de Séez.

Curé. – J.-M. Lecomte.
Clerc. – G.-R. Alhaùme.
Seigneurs et notables. – R. Alleaume – H.J.F.A. Daniel de Grangues – H.C.A. Daniel de Grangues – J.-A.-F. Deschamps-Guillot.

Doyens ruraux d’après l’Almanach de Lisieux de 1774.
Beaumont : Me Lecointe, curé de Grangues.

Maistre Regnaud Maxime (Maxienne) ; curé de Grangues et principal du collège du Bois à Caen, en 1517, 1518 et 1519 et depuis chanoine au Sépulcre. (De Bras, 227).

Mémoires Pour Servir A L’état Historique Et Géographique Du Diocèse De Bayeux – Michel Béziers.
Messire de Grimouville-Larchant. Il eut procès par rapport à plusieurs droits seigneuriaux avec messire Henri-Jean-François Daniel, chevalier, seigneur et patron de Grangues, fils du président de Grangues.

Notice Historique Et Généalogique Sur La Maison Daniel, Seigneurs De Deresbery, De Tabley, Etc.
En Angleterre, De Gresens, Grangues, Le Breuil Nancelles, Mondavid, Les Veaux, Eurville, Bettevile, Moult, Etc.
Seigneurs Hauts Justiciers De Martragny, Ruqueville, Etc., Marquis De Martragny et De Grangues, Vaussieu
en Normandie.
Cette famille d’ancienne chevalerie est originaire de Normandie. Un de ses premiers auteurs qui accompagna Guillaume le Conquérant en Angleterre, figure dans la liste des seigneurs normands conservée jusqu’au temps de Henri VIII dans le monastère de Saint-Martin de la Bataille, près Hastings, publiée en Angleterre par Halenshed, et en France par A. Duchesne et rapportée par Aug. Thierry. Ces souvenirs viennent d’être consacrés par l’inscription du nom de Daniel sur les tables commémoratives de la grande expédition de 1066, érigées dans l’église de Dives le 17 août 1862. Dans le formulaire anglican de Tomson et Knaplock (London, 1702), six chartes font mention du nom de Daniel. Dans le catalogue des rôles conservés dans les archives de la Tour de Londres (Londres et Paris, J. Bar¬rois fils, 1763), trois actes ou sauf-conduits comprennent des Daniel. Le livre que Williams Burke, roy d’armes d’Irlande, a publié sur le rôle de la bataille, dit : « Le Daniel de la liste est sans aucun doute la tige de la grande famille Daniel ou de Anyers de Daresbury dans le Cheshire, comté de Chester; » et ces Daniel, Danyel, Danyell, Danyers et même de Anyers de Daresbury (car on trouve ces diverses variantes dans les chartes françaises et anglaises), sont une branche des Daniel de Tabley. Leur descendance parut avec éclat dans les comtés de Somerset, de Chester et dans la principauté de Galles, » ces trois premières étapes de la conquête (certificat du roi d’armes Bysshe). On retrouve leur nom mêlé dans les siècles suivants aux annales anglo-normandes. Sir John Danyel de Tabley, chevalier banneret du comté de Chester, maria sa fille à sir Robert le Grosvenor, qui eut une querelle célèbre avec sir Richard le Scropeau sujet de leurs armoiries. Williams et Robert Danyel siégèrent parmi les juges choisis dans la noblesse du comté, sous la présidence d’un prince du sang; et sir John Danyelde Tabley vint lui-même certifier que, dans la dernière expédition du roi en Écosse, son gendre et sir Richard le Scrope portaient les mêmes armes (Peerage de Collins).Cette seigneurie de Tabley-House devint plus tard une baronnie et passa dans la maison de Leycester (ibid.).Williams Daniel, baron de Rathwine, en Irlande, épousa Marguerite, fille de sir Robert Howard et petite-fille de Thomas de Mowbray, duc de Norfolk (ibid.). Samuel Daniel, né en 1562 au comté de Sommerset, fut gentilhomme et historiographe de la reine Élisabeth et mourut le 2 octobre 1649. Un monument lui a été élevé dans l’église de Bekington, en Sommerset, par la comtesse de Pembroke, son disciple, fille du duc d’Aifford (Moréri). Hugh Daniel, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, revint de Rhodes en Angleterre. Un siècle à peine après le triomphe du duc Guillaumeon voit figurer encore un Daniel à la conquête du royaume de Naples, « Hugues Daniel, seigneur du Bosc et de Telliers ». (Dumoulin, Paris, 1658.) Michel Daniel, de la châtellenie de Vernon, figure à la monstre des nobles des bailliages de Caux et Gisors, en 1470. (Rôles du cabinet de Clérembault; la Roque, 4734.)La généalogie de la famille Daniel a été dressée comme il suit, pour la période anglaise, sur preuves authentiques, et certifiée par le roi d’armes Edward Bysshe, Clarencex; et, pour la période postérieure à son retour en France, sur les titres conservés dans ses archives, dans celles du département de la Seine-Inférieure, au cabinet des titres de la Bibliothèque impériale, et dans les registres des actes de l’état civil.

I. Williams ou Guillaume Daniel, premier du nom, épousa miss Grace, fille de Robert, baron Ogle, dont la lignée s’éteignit au XVIIe siècle.
II. Pierre Daniel, écuyer, fils de Guillaume Ier et de Grace Ogle, continua la descendance.
III. Guillaume Daniel, II du nom, écuyer, fut père de Jean Daniel, qui suit.
IV. Jean Daniel, écuyer, épousa Marguerite Albot, dont il eut Guillaume III, qui a continué sa descendance.
V. Guillaume Daniel, III° du nom, écuyer, épousa Jeanne Randall fille de Guillaume Randall, écuyer, et laissa de cette union plusieurs enfants qui formèrent diverses branches. Celles qui sont restées en Angleterre paraissent aujourd’hui toutes éteintes, car le nom de Daniel ne figure plus dans les Peerages et les Baronetages. Henri, son second fils, vint se fixer en France, et fut l’auteur de la souche française, qui se partagea en deux branches. Celle des seigneurs de Moult, l’aînée éteinte au siècle dernier, et celle des seigneurs et marquis de Gangues, qui se subdivisa en trois rameaux dont deux existent encore.

VI. Henri Daniel, premier du nom, écuyer, seigneur de Gresens (Quatre pièces concernant les Daniel de Gresens, Grangues, etc., sont conservées au cabinet des titres de la Bibliothèque impériale; dossier de la famille) de Moult, de Grangues, marquis de Martragny, revint se fixer en Normandie, d’où un de ses ancêtres avait passé en Angleterre six siècles auparavant. Il s’établit à Caen vers 1635, acquitta les taxes imposées en 1640, comme étranger, et, ayant réclamé et obtenu son droit dénaturalité, il acquitta, le 30 novembre 1646, la taxe à laquelle il avait été soumis par le conseil du roi. Ses grandes richesses lui donnèrent l’occasion de rendre d’importants services à Louis XIV, qui lui accorda, le 15 février 1675,des lettres de confirmation de son ancienne noblesse. Elles lui conférèrent le droit « d’acquérir et posséder tous fiefs, terres et seigneuries de quelque titre et qualité qu’ils fussent. » Il se rendit acquéreur, entre autres terres, de celle de Grangues, près Pont-l’Évêque, où sa famille fixa sa résidence principale. Ses enfants furent :
1º Guillaume, qui continua la descendance, qui suit;
2° Henri, auteur de la branche des seigneurs et marquis de Grangues, devenue l’aînée et rapportée plus loin.

Branche Des Seigneurs Et Marquis de Grangues.

VII bis. Henry Daniel, IIe du nom, écuyer, seigneur de Grangues, etc., marquis de Martragny, fils puîné de Henry ler. Il épousa : 1° Anne de Chamberland; 2º Catherine de Moysand; du premier lit était issu :1º Guillaume Daniel, écuyer, seigneur de Grangues, marié à Marthe de Platement, et décédé sans postérité au château de Grangues, le 11 mai 1686. Du second lit il laissait :
2° Henry Daniel, dont l’article suit.

VIII. Henry Daniel, IIIe du nom, chevalier, né à Caen le 2 février 1676, devint, par le décès de son frère aîné, seigneur et patron de Grangues, du Breuil, seigneur haut justicier de Martragny, de Ruqueville, Vaussieu, marquis de Martragny. Pourvu, le 1er mai 1701, de l’office de conseiller maître ordinaire en la chambre des comptes de Normandie, il fut nommé président en ladite chambre par lettres patentes du 16 mars 1706.
Né dans la religion réformée, il était rentré dans le sein de l’Église catholique, puisque, lors de la vérification de ses lettres de provision de conseiller, il produisit un certificat du curé de Sainte-Marie-la-Petite de Rouen pour constater qu’il s’était confessé et avait reçu la sainte communion. Au manoir de Grangues, on érigea une chapelle, qui fut dédiée à saint Henry en l’honneur de son patron et à laquelle François de Beauvais, prêtre, était attaché en 1729 en qualité de chapelain. Le président Daniel de Grangues avait épousé le 5 juin 1696, en l’église Saint-Nicolas des Champs, à Paris, Catherine le Maistre, fille de Daniel le Maistre, seigneur de la Bretonnière et de Judith Boutinon des Hayes, et descendante du président le Maistre, partisan dévoué du roi Henri IV. Catherine le Maistre se remaria
en 1709 à René d’Aubert, marquis d’Aubœuf, gouverneur de Fécamp et capitaine général de la côte de Normandie, et en troisièmes noces, en 1743, à don Paul-Coute de Gimelli, gentilhomme italien. De son union avec Henry Daniel de Grangues étaient issus :
1° Jean-Henri-Robert, qui suivra;
2° Jacques-François Daniel, écuyer, seigneur de Martragny, marié le 13 août 1724 à Marie-Madeleine-Aimée de Saint-Laurens.
3º Guillaume-Jean-Henry Daniel, chevalier de Grangues, lieutenant au régiment Royal-Infanterie.

IX. Jean-Henry-Robert Daniel, écuyer, seigneur et patron de Grangues, Nancelles, le Breuil, marquis de Grangues, chevalier des ordres du Mont-Carmel et de Saint-Lazare en 1724. lieutenant pour le roi de la ville de Lisieux, mourut au château de Grangues, le 2 janvier 1733.Il avait épousé Louise – Marguerite le Cloutier, fille de Gabriel-Jacques le Cloutier, écuyer, seigneur de Maisières, capitaine au régiment des vaisseaux; et il laissa de ce mariage :
1° Henri-Jacques-François-Aimé, dont l’article vient ci-après;
2º Marie-François-Léonor, né le 1er mai 1726;
3° Louis-Henry-Charles-Augustin, né le 26 mai 1727.
4° Jean-Jacques-Joseph, né le 11 juillet 1728;
5º Guillaume-Léonor-Alexandre, né le 26 mai 1729, au château de Grangues;
6° Henriette-Louise-Marguerite, née le 16 janvier 1721;
7° Catherine-Louise-Gabrielle-Aimée, née le 1er juin 1723;
8. Marie-Madeleine-Aimée, née en 1726, décédée le 27 juin1724.
9° Marie-Louise, sœur jumelle de Marie François-Léonor.

X. Henri-Jacques-François-Aimé Daniel, écuyer, seigneur et patron de Grangues, le Breuil, etc., et après le décès de son oncle Jacques-François Daniel, seigneur haut justicier de Martragny, Ruqueville et Vaussieu, marquis de Grangues, né le 14 avril 1722, épousa:
1º Jacqueline-Anne-Françoise Deschamps-Guillot;
2º Marie-Anne-Charlotte de Quintanadoine de Betteville, fille de Marin-André de Quintanadoine.
Du premier lit sont issus:
1° Henriette-Gabrielle-Françoise Daniel de Grangues, mariée le 28 février 1765 à Henry-Charles de Beaudre;
2º Jeanne-Françoise-Charlotte, née le 18 décembre 1744;
3. Jeanne-Catherine-Aimée, née le 16 août 1746, mariée à N… de Vendes,;
5º Aimée-Catherine, femme de Charles-François de Bourdon Grammont du Lys.

Du second lit sont issus :

6° Henry-Charles-Auguste, qui a continué la descendance;
7° Henry-Louis-Charles-Désiré, né en 1758, décédé sans postérité;
8° Marie-François-Léonor-Grégoire-Aimé, auteur de la branche d’Eurville, rapportée plus loin;
9° Jean-Robert-Augustin, auteur de la branche de Betteville, qui suivra la précédente.

XI. Henri-Charles-Auguste Daniel, écuyer, marquis de Grangues, né à Pont-l’Évêque le 20 février 1757, décédé à Rouen le 16 mars 1818, avait épousé en 1793 Julie-Gas-pardine de Robillard. De cette union il laissa :
1° Henriette-Julie-Anne, née le 16 décembre 1785.
2° Henry-Frédéric, né le 1er décembre 1790;
3º Françoise, mariée à N.., de Larchey.

Branche D’eurville De Grangues.

XI bis. Marie-François-Léonor-Grégoire-Aimé Daniel, écuyer, né le 10 mars 1760, connu d’abord sous le nom de
chevalier de Grangues, puis au retour de l’émigration sous celui de Daniel d’Eurville

XII. François-Aimé-Raimond Daniel d’Eurville, écuyer, marquis de Grangues, chef actuel du nom et des armes, né à Rouen en octobre 1803. Il a épousé en 1839 Françoise-Thérèse-José­phine Boscary de Romaine. De ce mariage il a:Charlotte-Louise-Ada Daniel d’Eurville de Grangues, née au château de Grangues le 11 juillet 1840.

BRANCHE DE BETTEVILLE.

XI ter. Jean-Robert-Augustin Daniel, écuyer, seigneur de Betteville, épousa Françoise-Jeanne-Victoire de Gruel dont il a eu :
1° Louis-Augustin, qui suit;
2º Marie, femme de N… Subtil de Beaumont;
3º Athénaïs.

XII. Louis-Augustin Daniel de Betteville, écuyer, né en 1801, décédé à Honfleur le 14 octobre 1852, épousa Angélique-Françoise-Charlotte-Antoinette Scelles de la Coquerie, dont il a laissé :
1° Henry-Adolphe, qui suit;
2. Henry-Achille, né le 25 février 1828;3° N…, décédé en bas âge;4º et 5° Deux filles mortes sans alliance.

XIII. Henry-Adolphe Daniel de Betteville, écuyer, né le 14 octobre 1824, au château de Betteville, marié à Léontine de la Bussière.

La France héraldique – Ch. Poplimont.
DANIEL DE GRANGUES.
Normandie. Écartelé aux 1 et 4 d’argent, à quatre fusées et deux demies de sable couchées et accolées en pal; aux 2 et 3 d’argent, au loup passant, la tête contournée de sable, armé, lampassé, vilené de gueules. Sur le tout, une étoile le gueules chargée d’un croissant d’or. Couronne de marquis. Cimier : un loup passant. Supports : deux lions léopardés d’or. Cette famille est d’ancienne chevalerie. Un de ses premiers auteurs qui accompagna Guillaume le Conquérant dans l’expédition d’Angleterre, figure dans la liste des seigneurs normands, conservée dans le monastère de Saint-Martin de la Bataille, près Hastings. L’unique représentant du nom est aujourd’hui Daniel de Grangues, au château de Grangues, par Dozulé, département du Calvados.

Annales de Normandie Année 1986 18 – Jean Quellien.
Fait partie d’un numéro thématique : Bleus, Blancs, Rouges : politique et élections dans le Calvados 1870-1939.
Le nombre des prêtres « républicains » n’est guère plus élevé. Il y en a pourtant quelques-uns tel :
L’abbé Chapsal, de Grangues (Dozulé) qui se qualifie lui-même de « prêtre républicain » dans une lettre fort intéressante adressée à l’administration pour demander un secours en remplacement d’une subvention communale que lui a supprimée le maire, en raison, affirme-t-il, de ses opinions : « Depuis dix ans, je suis en butte aux persécutions d’une famille de nobles pour mes opinions républicaines et égalitaires. Je lutte pour la légitime indépendance du prêtre qui est ici curé de paroisse, fonctionnaire public ne relevant après Dieu que du gouvernement qui le paie, et non chapelain de château, esclave d’une maison… Les châteaux sont le fléau de la plupart des curés de campagne ».
II s’agit de la famille d’Yanville. Jusqu’en 1896, l’abbé Chapsal affirme lui-même s’être bien entendu avec le maire de Grangues; « II est vrai que c’était un homme du peuple », précise-t-il. Mais celui-ci a cédé la direction de la municipalité à M. d’Yanville qui aussitôt supprima la subvention en faveur du curé.

Armorial général de France (édit de novembre 1696) : généralité de Rouen – G.-A. Prévost.
278. — Henry DANIEL, escuyer, sr des Granges [de Grangues, P. ?].
Ecartelé au 1er et 4e d’argent au pal fuzelé de gueulle; au 2e d’argent au renard [loup passant la teste contournée de sable, P.] couleur naturelle armé et lampassé [et vilainé, P.] de gueulle ; au 3e d’azur à trois croisettes d’or ; et sur le tout une étoille de gueulle posée en abîme chargée d’un croissant d’or.
279. — Catherine LEMAISTRE, femme dudit sr DANIEL.
D’azur à trois fleurs de soussy d’or. 281 (2). — Mr [Louis, P.] DE VAUBERT, directeur des Aydes et domaine de Rouen.

Bulletin monumental.
GRANGUES. — L’église de Grangues était de la fin du XII°. siècle et du commencement du XIII. ; mais des parties considérables ont été refaites au XV°. siècle. M. Bouet a dessiné, pour ma Statistique monumentale, une jolie porte romane à deux archivoltes reposant sur des colonnes annelées qui la précèdent. Une piscine romane garnie d’un tore, reposant sur des colonnettes, se voit du côté de l’épître. M. Bouet a aussi dessiné un fragment de l’ancien taber¬nacle du maître-autel, dont les débris appartiennent aujourd’hui à M. Delise, de Lisieux; il est de forme hexagonale, flanqué sur les angles de contreforts décorés de statuettes, et appartenant au style flamboyant du commencement du XVI. siècle . L’église de Grangues a été examinée avec beaucoup de soin par M. Pannier, membre de la Société française d’archéologie. Ses notes ont été consignées dans le 4º, volume de ma Statistique monumentale du Calvados que l’on imprime.

3 – Archives ShL:

FONDS Arthème PANNIER.
NE 12.1 – 1er carton « Communes.
Grangue : église, château. Douville.

Archives NEDELEC Communes.
com.27.16. 1 Grangues Vie de la commune 1991-2003
com.27.16. 2 Grangues Notes historiques.

1395 , 7 juillet – Cormeilles
Information de Jean Le Lieur, vicomte de Pont-Authou et Pont-Audemer, sur l’assiette des terres et revenus de Richard de Cormeilles, désire transférer à son fils aîné Guillaume à l’occasion de son mariage: biens à Cormeilles, Saint-Pierre et Saint-Sylvestre de Cormeilles, Quetteville, et au Faulq; fief de Quetteville, fief de Grangues à Quetteville, fief de Norolles.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 115.116. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle , XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 32.

Recherche des Nobles de l’Election de Lisieux
Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
GRENGUES.
208. Guillaume d’Annebaud , Sr. de Bonnebosc, et du dit lieu de Grengues, a dit être issu de noblesse ancienne, et descendu de Jean d’Annebaud; et a produit plusieurs lettrés dont la copie est demeurée au greffe; desquelles la Ire. est de l’an 1396; et la 2e , de l’an 1402, fait mention de damoiselle Colette de Quetteville, veuve de Jean d’Annebaud, écuyer. Par lesquelles lettres il dit justifier sa descente de père à fils, en titres de noblesse. V. le n°. 263.

Guillaume d’Annebaud, sieur de Bonnebosc et dudit lieu de Grengues a dit être descendu de Jean d’Annebaud et a produit plusieurs lettres desquelles la première est de l’an 1396 et la seconde de l’an 1402, fait mention de la damoiselle Colette de Quetteville, veuve de Jean d’Annebaud, écuyer.

Carnets de Charles VASSEUR.
DOYENNE DE BEAUMONT – 14
Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Dives
1 feu privilégié, 75 feux taillables
Sous l’invocation de Notre-Dame
Patronage:
XIVe, XVI et XVIIIe siècle : dominus loci
Curé : le Comte 1749/1787.
2 Notes sur les DOYENNES :
– Ancien doyenné de BEAUMONT (2 carnets) « Doyenné de Beaumont.doc »
30 – Grangues.

– EXTRAIT DE NOTES RECUEILLEES PAR MONSIEUR CATHERINE, INSTITUTEUR A GONNEVILLE SUR HONFLEUR. : Page 52
Noble Dame Marie Charlotte Cécile Ledoyen, dame et patronne des terres et seigneuries d’Ablon, Ableville, Esquainville, Fastouville-sur-la Mer, La Chapelle Saint-Clair, Saint-Laurent de Quetteville, aussi dame des nobles fiefs, terres, seigneuries de la Rûe, la Boulley, le Rozel, Dauboeuf, Manneville-au-Bouef, le Mesnil-Cordelier, Cormeilles, Lessard, Le Val-Richer, Les Gruaux, La Gohaigne, Chantereine, Laschyet autres terres et seigneuries, veuve de Messire Henry Eustache de Saint-Pierre, Marquis de Saint-Julien seigneur dudit lieu, Grangues, Mailloc, Heudreville et autres lieux, chevalier de l’Ordre militaire de Saint Louis (archives de Thieuville)
Page 87 :
De par le Roy
Jacques Joseph de Vipart chevalier marquis de Silly, lieutenant général des armés du Roy, conseiller aux conseils du dedans du royaume, commandant les troupes en Normandie, Robert Lambert, chevalier seigneur d’Herbigny, lieutenant colonel d’infanterie et Guillaume François Boistard, escuyer, sieur de Prémagny, seigneur de Vauville, du Quesne et de Grangues, correcteur des comptes de la Chambre de Normandie, commissaire du Roy en cette partie.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados