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VILLERS SUR MER




NOTES sur VILLERS SUR MER

de Villaribus – Villare supra Mare

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome IV, page 43.

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1612.

FRONDEVILLE Henri de, « Villers-sur-Mer aux siècles passés », BSHL n°29, 1951-1952, pp. 7-32, ill

FRONDEVILLE Henri de, « La châtelaine de Villers », PAR, 3, N° 3 Mars 1953, pp. 7-10

CAILLAUD René et LAGNEL E., « Une station de la Tène finale à Villers-sur-Mer (Calvados) », Annales de Normandie, 14, 1966, fasc. 2, pp. 80-102

LE COURT Henry, Villers-sur-Mer et la Sauvagère in La Normandie Monumentale et Pittores¬que, Le Havre, Le Male et Cie.; réédit. Corlet, t. II, p. 236

DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge , Condé–sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p.; pp. 154-156

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dép. d’Archéologie. 1999. pages 34, 260, 433.

NDLR : risque de confusion entre Villers sur Mer et la paroisse de VILLERS près de Lisieux, actuellement annexée à Glos.

Voir : Baudry de Loncamp – Delisle
Echiquier p.92 n°358
Congrès archéologique 1870 p.26, 81, 102
Catalogue du Musée de Caen p.20 n°73, p.43 n°149
Antiquaires de Normandie Tome XXIII p.187 n°1047
Histoire du Val Richer p.55
Formeville I et II p.136, 151, 337 n°4
Eglise de Villers sur Mer – Bulletin des Antiquaires de Normandie Tome VI 3e fasc. P.332 et 363 Catherine – Histoire d’Honfleur Tome I p.256
Annuaire Normand 1875 p.461 à 471

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Villers-sur-Mer, Villaria supra mare, ecclesia de Villaribus.

Le village de Villers est situé tout près de la mer, à l’extrémité d’une large vallée que dominent de hautes falaises.
Il se compose d’une agglomération de modestes chaumières au milieu desquelles se trouve l’église.
Entre ce village et la mer se sont élevées comme par enchantement, depuis quelques années, de nombreuses villas destinées aux baigneurs, parmi lesquelles on distingue celle de M. Pitre-Chevalier, directeur du Musée des. Familles et auteur de plusieurs ouvrages sur la Bretagne et la Vendée. M. Pigeory, architecte de Paris, propriétaire d’une grande partie des terrains qui bordent la plage, a fait tracer plusieurs
rues et élever un casino. Déjà de nombreuses sociétés s’établissent à Villers pendant les beaux jours de l’été, et ce nombre tend à s’accroître chaque année. De la terrasse du casino, au pied de laquelle sont construites des cabanes en bois pour les baigneurs, on jouit d’une vue délicieuse sur la mer; au nord apparaît le cap de la- Hève qui commande l’embouchure de la Seine.

L’ÉGLISE DE VILLIER.S appartient à deux époques distinctes : la nef remonte au XIe. siècle et le choeur au XIIIe.
A l’occident, s’élève le portail qui est flanqué de deux contreforts plats et percé d’une porte à plein-cintre, garnie de deux rangs de claveaux extradossés. Il est surmonté d’une tour carrée à deux étages, décorée sur chaque face d’arcatures romanes reposant sur des colonnettes. Quelques-unes de ces arcatures sont percées de baies étroites, entourées d’un tore. La tour se termine, dans la partie supérieure, par une corniche à dents de scie qui supporte une pyramide en ardoise élevée au XVIe. siècle.
La cloche porte l’inscription suivante :
EN 1813 J’AI ÉTÉ NOMMÉE CUNÉGONDE PAR M. RAOUL PARIS DILLINS
Et PAR DAME CUNÉGONDE Ve PARIS DILLINS SA MÈRE NÉE BRILLON ET EN
1827 NOMMÉE BÉATR1X PAR M. RAOUL PARIS DILLINS MAIRE ET ANNE
SOPHIE BÉATRIX MICHEL DE ROISSY ÉP. DE M, PARIS DILLINS. BÉNITE PAR
MAITRE P. LETELLIER CURÉ DE VILLERS SUR MER EN PRÉSENCE DE M. BVHOT
TRÉSORIER ET MESSIEURS LES MARGUILLIERS.
F. BAtLLY , FONDEUR A CAEN.

On remarque au midi, près du portail, un contrefort plat; tous les autres contreforts n’ont été élevés qu’au XVIIIe siècle, époque à laquelle les murs ont été, en grande partie, reconstruits.La nef est éclairée de ce côté par quatre grandes fenêtres cintrées, du même temps. Au nord, il n’y a aucune ouverture. On voit près du portail une arcade à plein-cintre, bouchée, qui donnait entrée dans la nef et était précédée d’un porche en bois.
Le choeur date du XIIIe. siècle. Il est éclairé, de chaque côté, par trois fenêtres ogivales avec chanfrein reposant sur de légères colonnettes. Ces fenêtres sont partagées en deux baies par un meneau qui se bifurque dans le haut. Au midi est une petite porte, du même temps, décorée de deux archivoltes qui retombent sur des colonnettes. Une petite porte à coussinet s’ouvre au nord. Le choeur se termine par un chevet droit, soutenu par trois contreforts et percé d’une large fenêtre à six baies, dont les meneaux, qui se bifurquent et s’entrelacent au sommet, sont divisés au milieu par une rose à cinq lobes.
La voûte du choeur devait être en pierre; on aperçoit encore les chapiteaux qui étaient destinés à recevoir les arceaux
de la voûte. Ces chapiteaux ont leur abaque circulaire, forme assez rare en Normandie. La voûte actuelle est en merrain, avec entraits et poinçons.
L’arc triomphal a été retouché au XVIe. siècle.
On remarque, de chaque côté du maître-autel, de beaux débris d’un retable dans le style flamboyant.
Dans le sanctuaire était placée une ancienne pierre tombale sur laquelle était représenté, en relief, un guerrier du moyen-âge, la tête couverte d’un casque. On lisait les mots suivants en caractères gothiques :
CORONEL DES GARDES DV ROY

Sous la tour est relégué un ancien groupe en pierre, très-mutilé, qui date du XVe. siècle. Ce groupe devait représenter la Salutation angélique.
La croix, en cuivre, de la Charité est assez remarquable.
Le Christ et la Sainte Vierge sont représentés avec un nimbe radié. Une tête d’ange forme l’amortissement des croisillons.
Les fonts baptismaux sont en forme, de calice.
Au mur septentrional de la nef est appendu un joli tableau représentant la Vierge au Scapulaire. Ce tableau a été donné par M. Le Tourneur, ancien intendant des subsistances militaires à Rouen et propriétaire à Villers.
L’église de Villers-sur-Mer est sous l’invocation de saint Martin, patron des Gaules. La cure était divisée en deux portions:
La première à la nomination des Mathurins de Lisieux (Fratres Domus Dei Lexoviensis).
Le patronage de la seconde était laïque. Au XIVe, siècle, le seigneur d’Orcher le possédait Au XVIIIe., il appartenait à la famille Paris d’Illins, ainsi que l’atteste l’écusson qui subsiste encore sur la litre funèbre que l’on voit autour de l’église.
La famille des Paris de Montmartel, marquis de Brumoy, de Sampigny, barons d’Agonville par érection du 2 mars 1730, était originaire du Dauphiné ; elle portait d’or à la face d’azur chargée d’une pomme du champ tigée de sinople.
En 1460, Montfaut trouva à Viliers-sur-Mer Jean d’Émery, seigneur du lieu, qu’il maintint dans sa noblesse. Cent ans
plus tard, la même maison possédait encore la terre de Villers, car lors de la recherche des nobles faite par les Élus de Lisieux, en 1540, on trouve encore, dans la même paroisse, Olivier d’Émery, sieur du lieu, et Charles son frère, qui produisirent leur généalogie commençant à Jehan d’Émery, qui épousa damoiselle de Maussigny à laquelle fut donnée en mariage ladite terre de Villers, en l’an 1396.

Villers-sur-Mer dépendait de l’élection de Pont-l’Évêque et de la sergenterie de Beaumont; on y comptait soixante et onze feux taillables et deux feux privilégiés.

Château.
— Le château de Villers est situé sur une hauteur, à 2 kilomètres 1/2 de la mer.
Ce château, surmonté de toits aigus, d’un effet pittoresque, date du XVIIe. siècle. Il est entouré d’un beau parc d’où la vue s’étend sur la mer qui ressemble à un lac ; au nord se dresse le cap de la Hève, qui protège de ses feux l’entrée du Havre.
Une magnifique avenue de sapins, aboutissant à la route de Touques à Dives, précède le château du côté du midi.
On voit, à l’ouest, dans le bois du château, les restes d’une motte féodale placée sur le plateau d’un cap défendu par des vallons. Cette motte, conique, forme maintenant un limaçon dans le parc ; elle n’a plus que 25 pieds environ au sommet, mais elle peut avoir perdu quelque chose de son diamètre primitif.
Du côté des terres, un fossé en demi-lune, composé d’une masse de terre et d’un creux, servait de défense à cette motte, derrière laquelle était une cour ou esplanade du côté abrupt, c’est-à-dire à l’extrémité du cap. M. Paris d’Illins annonce qu’il existe une autre motte sur
ses propriétés, dans la commune de Villers.

Antiquités romaines et mérovingiennes.
— On a découvert, à Villers, des briques romaines et des médailles d’or frappées à l’effigie de rois mérovingiens.
On voit près du rivage, dans les terres de rapport minées par les vagues, de petits cylindres grossiers et imparfaitement arrondis, en terre cuite, confusément amassés. Ces morceaux ressemblent tout-à-fait à ceux qui ont été trouvés à profusion à Marsal (département de la Meurthe), et qui ont été décrits sous la dénomination de briquetage de Marsal.
C est au milieu de ces terres et de ces débris remaniés qu’ont
été recueillies les monnaies mérovingiennes.
Des briques à rebords ont été observées près de la ferme de l’Etang. M. Paris conserve chez lui des anneaux de pierre ollaire trouvés dans des sépultures très-anciennes, à 2 kilomètres de là, vers le château : ces anneaux étaient, à ce qu’il paraît, sous la tête et les pieds des squelettes. On a découvert aussi, près du château, une cinquantaine de haches en bronze de la forme suivante :
La Société française d’archéologie a voté, sur ma proposition, une somme de 200 fr. pour pratiquer des fouilles sur quelques points de la commune de Villers ; ces fouilles, confiées M. de Glanville, n’ont pas encore été commencées.

VILLERS-SUR-MER. – 1° Restes d’une motte féodale sur un éperon barré dans les bois du château ; 2° Autre motte dans l’ancienne propriété Paris d’Illins (1). A un kil. environ au Sud de l’église, se trouve la ferme de « La Motte » Cad, A, 164,169.

2 – Pièces Justificatives:

1377, 18 janvier
Information de Guillaume Charles, lieutenant de Jean Le Dyacre, vicomte d’Auge, pour la mise hors de garde noble d’Agnès de Villerville, fille de feu Raoul de Villerville, femme de Jean Grente, écuyer.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, p. 322.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 13.

1398, 4-21 janvier – Bolbec
Information de Jean Huvé, vicomte de Caudebec pour la mise hors de garde noble de Guillemin d’Esmalleville, écuyer, né et baptisé en la « paroisse de Saint-Martin de Villers oultre Seyne » (Villers-sur-Mer), fils de Guillaumet d’Esmalleville, chevalier qui était enla garde du roi depuis la mort de son aïeul Guillaume d’Esmalleville, chevalier, arrivée le 9 août 1379.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 313-314.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 36.

1704 – Fervaques
Vente par Jean et Philippe Le Prévost, fils de jean, héritiers de Marie Doisnard (Douesnard), leur mère demeurant, ledit Jean, à la Croupte, et ledit Philippe à Villers-sur-Mer, à Pierre Le Marchand, marchand à La Croupte, de maison à Fervaques.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

Insinuations.
Description de l’église du 29 août 1856
Deuxième description de l’église et du château signée Pannier

Inscription de la cloche
En 1813 j’ai été nommée Cunégonde par Monsieur Raoul Paris Dillins et par Dame Cunégonde, veuve Paris Dillins, sa mère, née Brillion, et en 1827 nommée Béatrix par Raoul Paris Dillins, maire, et Anne Sophie Béatrix Michel de Roissy, épouse de Monsieur Paris Dillins.
Bénite par Maître P. Letellier, curé de Villers sur Mer en présence de Monsieur Buhot, trésorier et Messieurs les Marguilliers
F. Bailly fondeur à Caen

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
VILLERS-SUR-MER.
213. Olivier d’Émeri, Sr. du lieu, et Charles, son frere, ont dit être procréés et descendus d’ancienne noblesse, jouxte leur généalogie , commençante à Jean de Hémeri, qui épousa damoiselle Marie de Maussigni, à laquelle fut donnée en mariage la dite terre de Villers , en l’an 1394; desquels ils ont dit fournir leur descente de pere à fils par les lettres et écritures par eux produites, dont la copie est demeurée au greffe.

Villers sur Mer : Tuiles à rebords et constructions près de la ferme de l’Etang au sud-ouest de l’église.
Tuiles éparses sur plusieurs autres points de la commune.
Instruments en bronze trouvés près du château de Monsieur Paris. Plusieurs monnaies mérovingiennes ont aussi été découvertes à Villers. (Cours d’Antiquités Tome II p.237)
Bulletin Monumental Tome XX p.71 Le sol de Villers renferme des tuiles romaines et des poteries. Monsieur de Glauville est prié de diriger les fouilles ; le château appartient à Monsieur Paris d’Illins.
On y a recueilli des monnaies mérovingiennes en or et plusieurs anneaux en pierre et en bronze. Sur le bord du rivage la terre est lardée de morceaux de briques offrant la plus grande ressemblance avec les pièces de terre cuite qui constitue ce que l’on appelle le briquetage de Marsal, à Marsal département de la Manche, qui ont servi à fonder une chaussée que l’on croit romaine.

Motte féodale : (Ancien château en bois) Au sommet du coteau occupé par le bois et les promenades de Monsieur Paris, tout près et au sud-ouest du château actuel 10 ou 11e siècle (Bulletin Monumental Tome II p.246)
Voir Chévillard 13
Bulletin Monumental 1860 p.19

La jolie cypriote Dayelle, une des maîtresses du Roy Henry IV, jeune grecque sauvée du sac de Chypre en 1571 et que Catherine de Médicis avait amenée parmi ses filles d’honneur. Elle épousa depuis un gentilhomme normand nommé Jean d’Hemeries ou d’Hemery, seigneur de Villers. C’est du moins ce qu’affirment d’Aubigné et Mezeray. (Feuillet de Conches – Causeries d’un curieux Tome III p.72 la note)

Paris de Montmartel, marquis de Brunoy, comte de Sampigny, baron d’Agouville par érection du 2 mars 1730, famille originaire du Dauphiné, ennoblie au 17e siècle. D’or à la fasce d’azur chargée d’une pomme du champ, tigée de sinople (de Courcelles Tome II)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEAUMONT – 14

Election de Pont l’Evêque sergenterie de Beaumont
2 feux privilégiés – 71 feux taillables

Sous l’invocation de St Martin Divisé en deux portions
1ère portion:
patronage:
14e Frates Domus Dei Lexoviensis
16e Minister Domus Dei Lexo.
18e Les Mathurins

2ème portion:

patronage:
14e Dominus de Avricherio
16e et 18e Dominus Temporalis loci

Chapelle fondée en l’église de Villers ; Patron : le Ministre de l’Hôtel Dieu de Lisieux

Curés:
1ère portion:
Bellenger 1764/1774
Hubert 1770/1787

2e portion:
Giffard 1764
Lefrère 1774

Voir : Coutume de Pesnelle II 19 des Arrêts sur la Coutume

ARCHIVES SHL :
Fonds Michel COTTIN.
11 FA – 37 – Divers. Région de Pont-L’Evêque, Bonnebosq, Clarbec, Reux, Drubec, Beaumont, Villers,
Manneville-la-Pipard, Manoir de Pommereul à Sainte-Marthe (Eure) etc.

Fonds IMPRIMES :
III M 1 : Précis pour Lecoq de Villers sur Mer (service militaire 1827)

Fonds STURLER :
50 D Propriété de M. Verheecke à Villers sur mer août 73. 8 pell

HEULAND

NOTES sur HEULAND
de Houlanta – Hoilant – Heullant.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Archives du Calvados.
Heuland (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14329

HEULAND
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. à sel de Danestal.
Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Évêque.
II. Distr. de Pont- l’Evêque; canton de Beaumont (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Beaumont (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Dive-(Dozulé) (Arrêté du 6 brumaire an X). Sup. 301 hect. 56 a. 2 c.
ADMO Gale. Délibérations, depuis le 10 messidor an VIII.
ÉTAT-CIVIL. Baptèmes, mariages et sépultures, depuis 1665. Audiences de contrats. 1665-1678. Délibérations du commun. 1748-1784. –
IMPOSITIONS. États de sections (Sections A-C).An VII (3 caH..16 fol.) VOIRIE. Procès au sujet d’un chemin dit du «Vaubeley». 1629-1787 (3 p., copies modernes).

Heuland, cant. de Dozulé, réuni pour le culte à Branville.
– Hoilant, 1198 (magni rotuli, p. 29). –
Le, Houland, 1235 (lib. rub. Troarn. n° 154). – Houlantum, XIV° s° (pouillé de Lisieux, p. 62). -Heullant, XVI° s. (ibid.). – Huland, 1 682 (carte de Jalliot). – Hulan, 1667 (carte de Levasseur). – Heulant, 1703 (d’Anville, dioc. de Lisieux).
Par. de Notre-Dame, patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux, doy. de Beaumont. Génér. de
Rouen, élect. de Pont-l’Evêque , sergent, de Dive.

Bosq (Le), quart. – Cour-Belay (La), h. – Cour-de-la-Bruyère (La), h. – Cour-Mouchelet (La), h. – Cour-Roque (La), h. – Geymard, f. – (Granville, f. c »° de Heuland. – Grandeville, 1676 carte de Petite). – Lieu-Gémare (Le), f. – Manoir (Le), f. –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir : Catalogue de la Ste Historique de Lisieux 1872 p.13 n°8, p.66
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome iV page 85.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 731.
Revue Le Pays d’Auge. G. Lanquest – La Croix d’ Heuland – 1954.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes par M. Ch. Vasseur.
Heuland, ecclesia de Houlanto, Hoilant, Heullant.
L’église de Heuland est petite et fort ancienne; la paroisse est réunie à Branville.
Le portail, qui donne sur un chemin creux, se trouve, par cette raison, singulièrement déchaussé, et l’on voit à découvert une partie des fondations. Les murs étant totalement recrépis, on ne peut distinguer l’appareil. Deux contreforts plats et larges, peu élevés, flanquent les extrémités. La porte est cintrée, à claveaux extradossés, sans aucune moulure, et accompagnée de deux colonnettes cylindriques dont les chapiteaux ont un grand rapport avec la feuille d’acanthe. Le tailloir est fort épais.
Le tympan de cette porte a dû être plein dans l’origine : il est maintenant vitré de grands carreaux maintenus par un châssis en bois.
Le gable était percé d’un oculus maintenant bouché.
Le mur latéral du nord, construit en blocage, soigneusement recrépi, est soutenu par trois contreforts; les deux premiers (vers l’ouest) plats, fort larges, probablement antérieurs au XIIe. siècle, comme le portail. Le dernier a été refait en briques; il est saillant, avec chaperon , et pourrait dater du XVII. siècle. Tout près de lui existe une petite fenêtre cintrée, étroite comme une meurtrière. C’est la seule ouverture qui ait jamais été pratiquée de ce côté de la nef.
Au midi, le jour est distribué avec moins de parcimonie. Le mur est, on peut dire, effondré par deux larges trous carrés auxquels il est difficile de donner le nom de fenêtres. Ces murs doivent remonter au-delà du XIIe. siècle, quoiqu’on n’en puisse pas voir l’appareil à cause du crépi; ils sont flanqués de trois contreforts plats évidemment romans : le plus rapproché du portail est d’une largeur beaucoup plus grande que les autres.
Le clocher n’est point placé sur le pignon de l’ouest; c’est sur le gable de l’est de la nef, ainsi que dans les églises les plus anciennes, qu’on a élevé un massif de maçonnerie à peu près carré, terminé en double larmier et percé de deux baies carrées, dont l’une a conservé sa cloche ancienne, nommée par un membre de la famille d’Angerville qui possédait le patronage avant la Révolution. A une époque plus moderne, on a jugé à propos d’adosser, vers l’ouest, à ce campanile une sorte de cage en charpente, recouverte d’ardoise, qui sert de clocher.
Le choeur est en retraite sur la nef. Du côté du nord, les murs en blocage, recrépis, sont soutenus par deux contreforts plats. Une seule ouverture est pratiquée dans la travée qui sert de sanctuaire; elle est romane, mais deux fois aussi large que l’unique meurtrière qui éclaire la nef de ce même côté.
Le côté sud présente un parallélisme et une identité remarquables avec celui du nord, sauf pour les ouvertures destinées à donner la lumière. Celle de la travée la plus orientale est une baie carrée qui peut remonter au XVIe. siècle; elle se trouvait primitivement divisée par un meneau de pierre.
Le chevet est droit avec gable triangulaire surmonté d’une croix en pierre. Il est soutenu par trois contreforts plats. A sa base est adossée une sacristie en bois.
Je n’ai pu pénétrer dans l’intérieur de l’église. J’ai seulement relevé, dans le vitrage de la fenêtre du choeur qui date du XVIe siècle, un blason de cette époque, parti au premier d’un lion rampant; le reste est du verre blanc.
L’église est sous l’invocation de Notre-Dame. Le patronage, d’après les Pouillés, était, au XIV. siècle, au duc de Normandie; au XVIe siècle, au roi de France; et, au XVIIIe, au seigneur temporel su lieu, c’est à dire à la famille d’Auvrecher d’Angerville.
Je ne saurais déterminer précisément l’époque de la croix du cimetière, en voici le dessin.

La croix d’Heuland.
-Sur la route de Dives à Lisieux, on trouve une autre croix qui est regardée dans le pays comme extrêmement ancienne, mais qui ne peut guère, d’après son style, remonter au-delà de la 2e. moitié du XVIe. siècle.

Anciens fiefs.
— Deux maisons anciennes existaient à Heuland quand j’y suis allé : l’une d’elles, le manoir de Gémare, avait une petite chapelle. Elle était entourée d’eau.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
345. – Le 25 avril 1683, Pierre de Gémare, fils de Robert et d’Anne Lessure, de la parr, de Heulland, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 5 avril 1692, il est ordonné prêtre.

742. – Le 27 janvier 1706, Me Jean Du Lys, diacre, pourvu de la cure de N.-D. de Heulland, prend possession, dud. bénéfice, présence de Me Nicolas Greslebin, pbre, (originaire de St-Germain de Lx), curé de St-Pair-du-Mont, diocèse de Bayeux; Me François Pouchin, pbre, desservant la parr, de Heulland; François De Grainville, notaire, et autres habitants de lad. parr.

437. – Le 20 sept. 1709, Jean de Gémare, fils de Bertrand et de Marie Cavelande, de la parr. de Heulland, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

372. – Le 25 février 1711, Me Jean-Baptiste de Gémare, acolyte du diocèse de Lx, âge de 22 ans, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen. Le même jour, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad Université.
Le même jour encore, il est nommé par icelle sur l’archevêché et le Chapitre de Rouen; sur les évêchés et les Chapitres de Bayeux, Lisieux, Séez et Evreux, ainsi que sur la plupart des abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 26 mars 1718, Ied. sr de Gémare, pbfë de la parr, de Heulland, fait signifier ses noms et grades au seigr évoque et au Chapitre de Lx. Le 21 mars 1718, à Pont-l’Evêque, devant Mr. Jacques de Varin, Escr, sr de Beauchamp, çonser du roy, assesseur au bailliage et vicomte d’Auge, Mres Jacques du Bouillonney, Escr, seigr de St-Pierre-Adzifs, âgé de 54 ans, demeurant à St-Pierre-Adzifs, Sébastien Deshayes, Esc., seig r de Gassart, âgé de 47 ans, demeurant a St-Hymer, François de Coursy, Escr, seigr d’Englesqueville, âgé de 53 ans, demeurant en lad. parr. d’Englesqueville, et Joachim de Hébert, Esc, sr de Bailleul, âgé de 46 ans, demeurant à Tourgéville, déposent judiciairement, sur la demande de Me Jean-Baptiste de Gémare, pbfë, demeurant à Bourgeauville, que feu Bertrand de Gémare, Escr, et feue dame Anne de Cavelande, son épouse, père et mère dud. sr de Gémare, pbfë, étaient de naissance noble du côté paternel et du côté maternel et ont toujours vécu sur ce pied sans aucune contestation, n’ayant point dérogé à leur qualité.

352. – Le 26 août 1712, Me Georges de Gémare, demeurant à Heulland, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me Jean de Gémare, Escr, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est cautionnée par la dame Vve de Gémare, sa mère, et par Me Pierre de Gémare, Escr, pbrë et curé de Bourgeauville. Led. acolyte était fils de feu Mre Robert-Bertrand de Gémare, Escr, et de noble damlle Anne de Cavelande.

315. – Le 14 mai 1715, vu l’attestation du sr Du Lys, curé de Heulland, dispense de bans pour le mariage entre Mre Louis-Thomas d’Angerville, chevr, seigr de Grainville et Heulland, fils de feu Mre Louis d’Angerville, seig r desd. terres, et de feue noble dame Anne Bellet, de la parr, de Heulland, d’une part, et damlle Charlotte-Marguerite-Françoise d’Abos, fille de Mesre Charles d’Abos, chevr, seigr de St-Cloud et de la Barberie, gentilhomme et lieutenant de la garde de Son Altesse Sérénissime, Monseigr le comte de Toulouse, grand amiral de France, et de feue noble dame Marguerite Bitault, d’autre part, de la parr. de St-Cloud.

360. – Le 30 juillet 1715, dispense de bans pour le mariage entre Mre Georges de Gémare, fils de Mre Robert-Bertrand de Gémare et de noble clame Anne de Cavelande, de la parr, de Heulland, d’une part, et noble dame Anne-Charlotte-Victoire Osmont, fille de Mesre Jean Osmont et de noble dame Anne-Rénée Mallard, de la parr, de St-Jacques de Lx.

735. – Le 22 déc. 1715, la nomination à la cure de N.-D. de Heuland appartenant au chapitre de Cléry, les srs. chanoines nomment aud. bénéfice, vacant par la mort de M. Louis Valle, pbrê, dernier titulaire, la personne de M. Jean Bu Lys. diacre de Lx. Le 31 déc. 1705, Mre Pierre Audran, vic. gl, donne aud. sr Du Lys, la collation de la cure de Heuland.

Curés. – L. Val – J. Du Lys .
Prêtre desservant. – F. Pouchin .
Clerc- P. de Gémare .
Patron. – Le chapitre de Cléry .
Notable. -F. de Grainville.

148. – Le 23 nov. 1722,. dispense de bans pour le mariage entre Mre Michel-Joseph Desson, chevr, seigr et patron de Douville, fils de Mre Michel Desson, chevr et de noble dame Marie-Magdeleine Hélie, de la parr. de Douville, d’une part, et noble dame Charlotte d’Abos, fille de Mesre Charles d’Abos, chevr, seigr de St-Cloud, et de noble dame Marguerite Bitault, et veuve de feu Mesre Louis-Thomas d’Angerville, chevr, seigr de Grainville, de la parr, de Heulland.

Curé. – J. du Lys.
Prêtres de la paroisse. – J.-B. de Gémare – Bd de Gémare.
Clerc. – J. de Gémare .
Seigneurs. – L. d’Angerville – L.-T. d’Angerville – R.-B.de Gémare.

113. – Le 28 nov. 1741, vu l’attestation du sr Morin, vicaire de Heuland, dispense de bans pour le mariage de Marie Horamet.

353. – Le 5 août 1746, la nomination à la cure de N.-D. de Heulland appartenant au chapitre de Cléry, les srs chanoines nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean Du Lys, dernier titulaire, la personne de Me Simon-Alexis Lepeltier, pbrë du diocèse de Paris, habitué en lad. collégiale. Le 2 oct. 1746, les vicaires généraux du seigr évêque donnent aud. sr Lepeltier la collation dud. bénéfice. Le 4 oct. 1746, le sr Lepeltier prend possession de la cure de Heulland, en présence de Me Guillaume Cerisier, pbrë, curé de Darnestal; Me René André, avocat au grand Conseil, procureur fiscal à Villedieu-les-Poêles, y demeurant; Me Jean-Baptiste Morin, pbrë, desservant lad. parr, de Heulland, et autres témoins.

144. – Le 12 févr. 1748, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Robert Descorches, Escr, chevr des Genestez, ingénieur ordinaire du roy, fils légitime de Mesre Gilles-Antoine Descorches, Escr, chevalier seigr des Genestez, seigr de la Louvrie, du Grand-Louvier et des Vaux, et de noble dame Marie-Anne Descorches de Ste-Croix, de la parr de St-Martin des Genestez, diocèse d’Evreux, d’une part et noble dam1Ie Anne-Victoire de Gyémare, Escr, chevalier-seigr de Colboc, du Val d’Ancre et autres lieux, et de noble dame Anne-Charlotte-Victoire d’Osmont, de la parr, de Heulland.

Curés. – Jn Du Lys – S.-A. Lepeltier.
Vicaire. – J.-B. Morin.
Patron. – Le chapitre de Cléry.
Seigneur. – J.-B. de Gyémard de Colboc.

204 – Le 16 nov. 1753, la nomination à la cure de N.-D. de Heuland appartenant au chapitre de Cléry, les srs chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante parla mort de Me Simon-Louis Le Peltier, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Thomas Bacheley, pbrë du diocèse de Lx, habitué en lad. église de Cléry. Le 7 déc. 1753, Mre de Cheylus, vicaire général, donne aud. sr Bacheley la collation dud. bénéfice. Le 21 déc. 1753, le sr Bacheley prend possession de la cure de Heuland, en présence de M. Gervais Duval, pbrë; M. Pierre Malherbe, aussi pbre; Marin Lefebvre, maître d’école, demeurant tous en lad. parr., et autres témoins.

317. – Le 30 janv. 1754, vu l’attestation du sr Malherbe, pbrë, desservant la parr, de Heuland, dispense de bans pour le mariage de Jean Delauney.

329. – Le 27 déc. 1754, Me Jacques Rocques, acolyte de la parr. le Heuland, fils de Jean-Baptiste et de Marie-Thérèse Perrée, constitue 150 livres de rente en sa faveur, afin de pouvoir parvenir aux ordres sacrés.

Curés. – S. -A. Lepeltier – T. Bacheley.
Prêtres de la paroisse. – G. Duval – P. Malherbe.
Clerc. – Jq Rocques.
Patron – Le chapitre de Cléry.
Notable. – M. Lefebvre.
Ecole.

97. – Le 1er août 1785, la nomination à la cure de N.-D. de Heulland appartenant au Chapitre de N.-D. de Cléry, les srs chanoines de cette collégiale nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me Armand-Louis-Hilaire Boivin, pbrë du diocèse de Lx, l’un des habitués de lad. Eglise de Cléry.
Le 5 sept, 1785, Mr de Gruel, vic. gl., donne aud. sr Boivin la collation dud. bénéfice.
Le 13 sept. 1785, le sr Boivin (1) prend possession de la cure de Heulland, en présence de M. Pierre Lepecq, curé de Danestal; Me François-Louis Piron, vicaire de lad. parr. de Danestal, et autres témoins.
(1) M. Boivin, originaire de Noards, ne voulut jurer fidélité à la Constitution civile du cierge qu’avec des restrictions: il fut destitué. Emigré en Angleterre, il se réfugia d’abord à Gosport; puis, comme il était malade, on l’envoya à Winchester. Il y mourut d’une fièvre putride le 9 mai 1793, à l’âge de 44 ans. (Archives de l’Eure. – Mss de Reux.)

Curés. – T.Bacheley – A.-L.-H. Boivin.
Patron. – Le chapitre de Cléry.

Société des antiquaires de Normandie – Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
72. Emery Mauvoisin, preb. curé dud. lieu 1627
73. Marie de Mauvoisin, delle 1627.
Nicolas de Mauvoisin, esc. 1627.
Famille de très-ancienne noblesse, alliée à plusieurs anciennes grandes maisons de Normandie. Il en est question à plusieurs endroits de l’Histoire de la Maison d’Harcourt de la Roque. Je n’ai pu établir à quelle branche appartiennent ceux-ci (Voyez le Registre de la Charité de Surville n°40 et 61 ).
70. Jehan d’Angerville, esc.: 1627.
Régné d’Angerville escuier 1627 ( Décédé le 20 mars 1654).
La famille d’Angerville fut considérée par tous les enquêteurs comme étant de noblesse notoire. Une branche posséda la seigneurie de Gonneville et le patronage de la première portion de la cure. Une autre branche tenait la terre de Heulant mais il m’est impossible d’en établir la filiation.

Essai historique sur Honfleur et l’arrondissement de Pont-l’Evêque – A. Labutte.
HEULAND conserve un grand souvenir de Rollon. Ce souvenir est une modeste croix de pierre, à laquelle, suivant les chroniqueurs, le conquérant de la Neustrie, après avoir établi l’ordre dans ses états, aurait suspendu des bracelets ou anneaux d’or que personne n’osait enlever, tant était grande la terreur qu’inspirait la sévérité de sa justice! C’était comme une espèce de défi porté aux larrons: Il avait, dit Dumoulin, la coustume de pendre des bagues et carquans d’or, aux petits anneaux de fer, attachez aux croix planléez dans les chemins, pour apprendre aux passagers que le larcin n’estoit plus en usage dans sa province. Et si la fureur de nos prétendus réformez n’eust abbatu une croix de pierre près l’église du Saint-Sépulchre à Caen, et une autre à la Mare-aux-Pois (1 ), l’on verrait encore les marques certaines de cette vérité. La justice de ce prince le rendit si recommandable, que comme les Romains avaient leur clameur porro quirites ! ses subjets prindrent une coutume (qui tient encore lieu de loy parmi les Normands) de crier, quand on les vouloit forcer à quelque chose: Ha Rhou (2)! et à ce simple mot il falloit que l’une et l’autre des parties, à peine d’amende, dommages et intérêts, allassent en jugement, fournissent caution de leurs prétentions ou se rendissent prisonniers. Cette loy s’appelle encor pour le iourd’hui, clameur de Haro, quiritatio Normanorum.
La croix de Heuland est-elle réellement contemporaine de Rollon? Non, puisque d’après Dumoulin les protestants l’auraient renversée. Néanmoins un simple doute à cet égard est regardé comme une insulte par les gens du pays , qui ont, à cet égard, une foi d’autant plus robuste qu’ils ne sauraient en donner de raison.
(1) La croix de la Mare-aux-Pois, dont parle Dumoulin n’est autre que la croix de Heuland ,elle est aussi désignée dans le pays sous cette appellation.
(2)Rhou. Roll. Rolf, ou Rollon. sont autant de noms sous lesquels les historiens désignent le premier duc normand.

Nobiliaire Universel ou Recueil Général Des Généalogies Historiques des Maisons Nobles
De France – M. de Saint- Allais.

MONVOISIN, écuyer, sieur d’Argoville, seigneur de Heulan, élection de Pont-l’Évêque, maintenu le 16 juillet 1668 : d’or, à deux fasces de gueules.

Note du Premier Président Pellot sur La Normandie.
Charles de Mauvoisin, sieur de Heulant, capitaine major dans le régiment de Grancey. Il était en garnison à Pignerol quand il fut maintenu, le 9 février 1669, par La Galissonnière (Election de Pont-l’Evêque).

Nobiliaire De Normandie – Gabriel O’gilvy.
D’angerville. 1463, Monfaut : Messire Robert d’Angerville, de Beauvais, Serg. de Dives, El. de Lisieux ;
BARRIN : Jean d’Angerville, Ecuyer, Sieur de Grainville, demeurant Paroisse d’Heuland , El. de Pont-l’Evêque;

Dictionnaire de la Noblesse – De La Chenaye-Desbois.
Louis D’angerville d’Auvrecher. III° du nom, Seigneur de Grainville, Heuland, Douville, Angerville.

Les noms de lieux du Calvados attestés entre 911 et 1066 – Jean Adigard des Gautries.
Heuland (cant, de Dozulé) : [AbJ.] Holando (R. de). 1061-1066; : Donation :m prieuré de St-Arnoult.
(Cartul. prieuré N.-D. Longpont, n. 332, fol. 53 r ; Hunger, Pr. St-Arn.,p. 7, n. 3).

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR.
– 23 – Heulant. Carnets de Charles VASSEUR : « Doyenné de Beaumont » :
23 – HEULAND – de Houlanta – Hoilant – Heullant – Voir : catalogue de la Ste Historique de Lisieux 1872 p.13 n°8, p.66. – Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Dives – 3 feux privilégiés – 50 feux taillables – Sous l’invocation de Notre-Dame –
Patronage 14e Dux Normania – 16e Rex – 18e le seigneur
– Curés Bachelay 1764/1774. 1759 juillet – Maître Thomas Bacheley, prêtre curé de Heuland, obtient la liberté de passer sur des héritages pour rentrer ses dîmes au presbytère, le chemin voisin étant en mauvais état.
– Boivin 1785/178 – 1759 juillet
– Insinuations – Description de l’église du 5 septembre 1856
– Inscription de la cloche L’an 1740 Jean Duliys, prêtre curé de ce lieu m’a bénite. Messire Louis Jacques François d’Angerville d’Auvrecher, chevalier seigneur de Grainville et d’Heulland, m’a nommée et Dame Marguerite du Bos, dame de Douville – Pierre de la Mare, trésorier.
– Lettre adressée à Monsieur Vasseur par Monsieur Allaire – La croix de Heuland est célèbre car ce fut l’un des endroits où le Duc Rollon, suspendit des bracelets pour montrer combien le respect pour le bien d’autrui était grand parmi ses sujets. Les protestants détruisirent la croix. – Au 18e siècle Heuland appartenait à la famille d’Auvrecher d’Angerville.

Fonds Enveloppes S.h.L.
Enveloppe n°274 Collections diverses.
Dépliant sur la 4ème nuit des retables à Ouville-en-Auge, Grangues, Heuland le samedi 7 juillet 2012

Archives NEDELEC Communes.
com.31.6 Heuland

Fonds ShL.
– 1F439 : 12 mars 1742 : Elie Le Coq de Houlland (Heuland) et François Godefroy de Bourgeauville;se désistent du bail passé entre eux au sujet d’une ferme sise à Bourgeauville moyennant 27 livres.
– I A 16 : Édits et Arrêtes en matière fiscale 1759-1773.déclaration portant suspension de certains privilèges d’exemption de la taille (1759)Privilèges d’exemption de la taille (1776)Décision du contrôleur général interprétant la déclaration royale du 17-04-1759.Déclaration du roi portant établissement d’un vingtième (03-02-1760)Déclaration du roi: cadastre général et dettes de l’état (21-11-1763.)Arrêt du Conseil d’État : taxes sur le sel dues par les communautés privilégiées de Haute Normandie et Picardie (02-05-1773).Arrêt du Conseil d’État cassant une ordonnance de l’Intendant de Rouen et déchargeant le commissaire buraliste de la paroisse d’Heuland de la collecte de la taille (17-08-1773).Édit du roi portant suppression de divers Hôtels des Monnaies (dont Caen) et des offices afférents à ces Hôtels (février 1772).

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

DANESTAL

NOTES sur DANESTAL

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Origine nordique (ou norroise) : L’origine germanique antérieure à la conquête est difficile à authentifier en pays normand, la racine des termes étant souvent commune au saxon et au norrois (encore que Danestal et Heuland paraissent typiquement germaniques. (Le pays d’Auge : ses beautés, ses richesses – Jacques Billy et Christiane Huet).

Denestalla – Darnestal – Danestalla –Darnetal.

Danestal, canton de Dozulé.
Darnestallum, 1198 (magni rotuli, p. 18,2).
Denestallum, XIV° s.
Danestallum XIV° siècle (pouillé de Lisieux, p. 52).
Darnelal, 1759 (pouillé de Lisieux p. 53, note).
Darnetal, Inventaire historique… l’ancien Diocèse de Lisieux.

Par. de Saint-Germain,
patr. le duc de Normandie, puis le chapitre de Cléry.
Dioc. de Lisieux.
doy. de Beaumont.
Génér. de Rouen.
élect. de. Pont l’Evêque.
sergent, de Saint-Pierre-sur-Dive.
Fief de la baronnie de Roncheville.

Lieux-dits de DANESTAL:
Bocage (Le), h. – Bois.(Les), h. – Bourg (LE), h. – Bruyères (LES), h. – Cour-Bocage (LA), h. – Cour-de-Cresseveuille (La), h. – Cour-Du-Châtel (LA), h. – COUR-DU-DÉSERT(La), h. – Couture-Bloche (La), h. – Fosse-aux-Anglais (La); f – Grandes-Cours (LES), h. – Grands-Champs (LES), h. – Lieu-Accard (Le), h – Jourdain (LE), h. – Lieu-Mariolle (LE), h. – [Mangeants (Les), h. Aux Mangeants 1848 (état-major)] – Mont-Valin (LE), h. – Petit-Désert (LE),h. – [Val-au-Loup (LE), h. Val-ès-Loups, 1723 (d’Anville, dioc. de Lisieux)]. – Vallée-Roussel (LA), h. –
Archives Calvados
Danestal (Calvados) – Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel : Lisieux
Code INSEE : 14218
Le grenier de Danestal était mixte: une partie des paroisses de son ressort était d’impôt, une autre de vente
volontaire, une troisième jouissait du privilège de prendre du sel blanc (Au prix de 20l. 8s. le minot.) aux salines de Touque jusqu’à concurrence de moitié de ses menues salaisons.

DANESTAL
Baill . et maîtrise de Pont-l’Évêque. I. Dioc. de Lisieux.- Siège d’un grenier à sel (‘). Gen. et int. de Rouen; él. et subd. de PontTÉvêque.
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Beaumont (Arrêté du 1 mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont-l’Évêque); canton de Beuvron (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Dive-
(Dozulé) (Arrêté du 6 brumaire an X) .- Pop.: 230 hab. (1911 ).- Sup.: 638 hect. 8 a. 78 c.
ADMon Gale- Délibérations ( ) . 7 septembre 1791-30 prairial an V2 reg., 9, 117 fol.) Lacunes: jusqu’au 15 pluviôse an X, et 1833-1836. L’inventaire arrêté le 27 juillet 1860 mentionne 4 autres registres remontant à 1790 ( 102 fol.?), qui n’ont pu être retrouvés.
ÉTAT-CIVIL. – Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1644. Lacunes: 1660-1663. Notes sur la recette des dîmes . 1711-
1714, 1722-1723. Tables alphabétiques. 1644-1784 (Reg., 45 fol.)
IMPOSITIONS. Des états de sections de 1791? (6 p. ), cote G. 9 du même inventaire, n’ont pu être retrouvés.
CULTES . 1793 (3 p.)Délibérations paroissiales. 21 août 1791-24 avril
DIVERS. Lettre de la municipalité d’Annebault. 25 messidor an II (1 p. )

Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Danestal, 6 brumaire an II-2 vendémiaire an III (Reg.)
Voir les actes de catholicité de Danestal. 1736, 1768. 1770 (Série G. Danestal, 3 cah.)

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 82
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados – Le Grenier à Sel a été créé en 1725.
FOURNIER Dominique : Quelques traces franciques, anglo-saxonnes et scandinaves dans la toponymie augeronne. BSHL N°55, Décembre 2003.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Danestal, Darnestallum, Danestallum.

L église de Danestal occupe le sommet du coteau qui borde la petite rivière d’Annebault, à laquelle vient se joindre le joli ruisseau de Cresseveuille.
Le choeur se compose de deux travées, limitées parties contreforts du XIIIe. siècle bien conservés. Chaque travée est éclairée, au nord et au sud, par une fenêtre divisée en deux parties par un meneau bifurqué au sommet, comme on en trouve dans plusieurs églises de la contrée qui remontent au XIIIe. siècle.
La corniche est encore décorée de modillons à figures comme au XIIe. siècle, et la porte latérale, au sud ( lre. travée), par laquelle on entre dans le choeur, offre des chapiteaux très-frustes, mais qui tiennent plus du roman que du gothique, bien que cette porte soit franchement ogivale. La fenêtre qui existait dans le chevet a été bouchée. Une sacristie nouvellement construite, ou reconstruite, est appliquée sur cette partie orientale de l’édifice.
L’arc triomphal, entre choeur et nef, est peut-être ce qu’il y a de plus intéressant dans cette église : les deux piliers qui le portent sont garnis chacun de six colonnes à chapiteaux du XIIIe. siècle, très-caractérisés et bien conservés, qui reçoivent les moulures de l’archivolte; le mur dans lequel cet arc triomphal est ouvert est d’une épaisseur assez considérable, et je ne doute pas que, dans l’origine, il ne fût surmonté d’un porte-cloche comme on en voit dans beaucoup d’églises.
Aujourd’hui les cloches sont dans une petite tour en bois, surmontée d’une flèche en ardoise, établie sur la première travée de la nef.
Les murs de cette nef, qui est composée de trois travées, sont épais, mais peu caractérisés : les contreforts ont été refaits en grande partie; du côté du nord, toutes les fenêtres sont carrées et récemment faites; du côté du sud, l’une date du XVe. ou du XVIe. siècle, l’autre est moderne.
L’entrée principale de l’église se trouve dans la première travée delà nef, côté du sud: c’est une porte ogivale qui ne paraît pas antérieure au XIVe. siècle, mais qui n’est pas très-caractérisée; les murs de la nef ne sont pas couronnés d’une corniche comme ceux du choeur, et cette partie de l’église n’a jamais été aussi bien traitée que l’autre. Dans le mur occidental, on voit deux fenêtres ogivales qui ont été bouchées, probablement quand on a transporté les cloches et élevé un clocher sur la nef; et, plus bas, une autre petite fenêtre cintrée qui annoncerait le XIIe. siècle : peut-être quelques parties des murs sont-ils de celte époque ?
Les voûtes de la nef et du choeur sont en bois, avec entraits : je pense que ce système a toujours existé pour la nef.
Mais il me paraît, au contraire, très-probable que le choeur a eu des voûtes en pierre qui ont été détruites : pour s’en convaincre, il suffit d’examiner la trace des retombées de ces voûtes sur les murs et les arcs qui indiquent encore la courbure de la voûte. Tout cela est visible, quoiqu’on ait travaillé au marteau pour faire disparaître les saillies qui pouvaient indiquer la naissance des voûtes et de leurs supports. Les contreforts paraissent d’ailleurs avoir été faits pour contrebuter des voûtes.
Je ne sais ce qui a pu déterminer à détruire ces voûtes, car les murs latéraux n’ont pas perdu leur aplomb (Je ne serais pas très-surpris que ces voûtes eussent été faites.) Ce n’est pas la première fois que je vois des églises qui ont détruit leurs voûtes en pierre sans nécessité apparente. Aurait-on voulu, à ce moyen , élargir et élever les églises? Je n’en sais rien; mais j ‘ai quelquefois été tenté de le croire quand les murs m ont paru parfaitement d’aplomb et ne pas avoir souffert de la poussée; dans d’autres localités, la poussée a déterminé à démolir les voûtes en pierre pour leur substituer des lambris en bois infiniment plus légers.
Le maître-autel de Danestal est adossé au chevet. Le tabernacle, en forme de dôme et orné de colonnes torses, paraît du XVIIe. siècle et mérite d’être remarqué. Deux petits autels sont placés en biais à droite et à gauche de l’arc triomphal.
On voit, près de l’un d’eux, une crédence tréflée dans le mur.
Les fonts baptismaux sont cylindriques, en pierre calcaire, et sont au bas de la nef, du côté du nord; ils pourraient dater du XIIIe. siècle comme l’église.
L’église de Danestal est sous l’invocation de saint Germain.
Au XIV siècle, le duc de Normandie nommait à la cure; plus tard, ce fut le chapitre de Cléry qui obtint ce privilège.
On voit un if magnifique dans le cimetière, devant la porte principale de la nef, ouverte, comme je l’ai dit, dans la première travée, du côté du sud.
La paroisse dépendait du doyenné de Beaumont. On y comptait h feux privilégiés et 70 feux taillables.
Près de la croix du cimetière se trouve le tombeau de l’avant-dernier curé (le prédécesseur du curé actuel). C’était
M. FRANÇOIS COLOMBE NÉ A PLAINVILLE DÉPARTEMENT DE L’EURE LE 1er FÉVRIER 1751 DERNIER MEMBRE DE LA COLLÉGIALE DE CLÉRY, CURÉ DE DANESTAL DÉCÉDÉ LE 5 MAI 1835.
Nous avons vu que le chapitre de Cléry nommait à la cure avant la Révolution, ce qui explique comment le dernier membre de cette congrégation est mort curé de Danestal en 1835; il devait avoir 84 ans.
Sous Philippe-Auguste, – Raoul de Tilly tenait deux parts de deux fiefs à Danestal et à Drubec, qui sont dans les mains du Roi. Cependant, en 1204, Philippe Auguste déclarait avoir donné en fief lige à Guillaume d’Argences et à ses héritiers les terres qui avaient appartenu à Raoul de Tilly, sises à Danestal-en-Auge, Montchamp et Tilly (Recueil des Actes des Philippe Auguste, T.II, n°794). Or, les fiefs de Raoul de Tilly, dont la part sis à Danestal, sont encore aux mains du Roi dans la liste des fiefs de l’honneur de Roncheville complétée après 1208. Il y a deux solutions possibles: ou la donation ne s’est pas faite, ou elle s’est faite, non pas sur les fiefs mais sur le domaine de Raoul de Tilly, le Roi se réservant les fiefs.
Avant la Révolution il y avait à Danestal deux châteaux ou fiefs qui ne sont plus aujourd’hui que des fermes très ordinaires.

Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo – GRAPPA.
DANESTAL. – Au hameau de « La Cour du Châtel », à 1.500 m. au S.S.E de L’église, existent probablement des vestiges de fortifications anciennes (Cad., B, 6-15 et 31-33). Carte E. M., Caen, S.-E.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL Léopold Ferdinand Désiré.

254. – Le 4 février 1698, vu l’attestation du sr Duval, pbrë, vicaire de Danestal, dispense de bans pour le mariage entre François de Thollemer, Escr, fils de feu Jean de Thollemer, Escr, sr de la Montaigne, et de damlle Barbe du Jourdain, de la paroisse de Danestal, d’une part, et damlle Françoise Dandel, fille de Jean Dandel, Esc., sr de et de noble dame Marie de Nollent, de la parr., de Mézières, diocèse de Séez.

109. – Le 27 mars 1699, la nomination à la cure de St-Germain de Danestal appartenant au Chapitre de Cléry, les srs chanoines nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Jean Jouen, pbfê, dernier titulaire, la personne de Me Jean Jouen, pbrë du diocèse de Lx et ancien habitué de leur Eglise.
La similitude des noms des deux curés de Danestal avait sans doute fait croire à une erreur de copiste; car, le 24 avril suivant, les chanoines de Cléry attestent « qu’ils ont lu, mot après mot, » l’acte de présentation du 27 mars; qu’ils n’ont rien à y changer et qu’ils ratifient et confirment led. acte. Le 8 mai 1699, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Jouen la collation dud. bénéfice. Le 10 mai 1699, le sr Jouen prend possession de la cure de Danestal, en présence de Me Thomas Le Rat, pbfê, desservant lad. parr.; Mr. Jacques-Joseph de Thollemer, Escr; Louis de Baillache, Escr, seigr de Longueval; François de Gémare, Escr, sr d’Eraine. Le 22 avril 1680, Jean Jouen, fils de Louis et de Marie de Courtonne, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 18 sept. 1682, il reçoit le sous-diaconat. Le 17 avril 1683, il est ordonné diacre.

124. -Le 2 avril 1706, Robert Méseray, fils de Robert et de Jacqueline Lefort, de la parr. de St-Germain de Danestal, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

549. – Le 24 sept. 1707, furent ordonnés diacres : Me Robert Mézerey, sous-diacre de la parr., de Darnetal.

Curé. – Jean Jouen l’aîné – Jean Jouen le jeune.
Vicaire. – Duval.
Prêtre desservant. – T. Lerat.
Clerc. – R. Mézeray.
Patron. – Le Chapitre de Cléry.
Seigneurs et notables. – Jean de Tollemer – Fr. de Tollemer – Jacques-Joseph de Tolmer – L. de Baillehache – F. de Gémare d’Eraine.

375. – Le 24 janvier 1713, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Romain, fils Pierre, de la parr., de Danestal, et damlle Catherine Férey, fille de Mre Férey, Escr, sr. de St-Paul, gendarme du roy, et de noble dame Marie de Beaurepaire, de la parr., de Beaufour.

173 – Le 22 nov. 1714, vu l’attestation du sr Périer, curé de Beaufour, et du sr Jouen, curé de Danestal, dispense de bans pour le mariage entre David Fossey, fils de feu Me David Fossey et de feue Marguerite Périer, de la parr. de Beaufour, d’une part, et damlle Suzanne de Tollemer, fille de Robert de Tollemer, Escr, sr des Champs, et de damlle Anne Menard, de la parr., de Danestal.

152 – Le 8 mars 1717, led. sr Halley, vicaire de Danestal, fait signifier ses noms et grades aux relig. de Beaumont, en parlant à Dom Thomas Lefebvre, prieur claustral dud. prieuré.

355 – Le 12 nov. 1720, vu l’attestation du sr Jouen, curé de Danestal, et du sr Descalles, curé de St-Jouin, dispense de bans pour le mariage entre Charles Descalles, Esc, fils de feu Elie Descalles, Esc, et de feu damlle Gillonne Lemaistre, domicilié en la parr., de St-Jouin, d’une part, et damlle Anne de Mecflet, fille de feu Jacques de Mecflet, Escr, et de feu damlle Marie de Coeurdoux, domiciliée en lad. parr. de Danestal.

135. – Le 20 oct. 1722, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Joseph de Tollemer, Escr, fils de Jean de Tollemer, Escr, sr du Chastel, et de dame Marie-Anne Oignon, de la St- de Danestal, d’une part, et damlle Anne Jacqueline, fille de feu Guillaume Jacqueline et de Barbe Pillon, de la parr., de Cresseveulle.

Curé. – Jn Jouen de Bornainville.
Vicaire. – F. Halley.
Seigneurs. – R. de Tholmer – Jn de Tholmer – Jq-Jh de Tholmer – P. Romain, X – A. Mecflet.

374. – Le 11 mars 1727, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Joseph de Thollemer, Escr, fils de Jean de Thollemer, Escr, sr du Châtel, et de noble dame Marie-Anne Oignon, de la parr. de Danestal, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine Dandel, fille de feu Mre Olivier Dandel, Esc, seigr de Colleville, et de feu noble dame Catherine d’Angerville, de la parr. de St-Vaast.

877. – Le 18 avril 1730, dispense de bans pour le mariage entre Henry George, Escr, sr du Bordage, fils de feu Gilles George, Escr, sr de St-Gilles, et de damlle Françoise Lecoq, de la parr. d’Annebault, d’une part, et damlle Catherine de Mecflet, fille de feu Jacques de Mecflet, Escr, sr de la Ruette, et de damlle Marie Le Coeurdoux, de la St- de Danestal.

924. – Le 12 sept. 1730, dispense de bans pour le mariage entre Olivier deTolIemer, Esc., fils de Robert de Tollemer, Escr, sr des Champs, et de damlle. Anne Menard, d’une part, et Marie-Anne Jourdain, vve d’Arnoult Lepec et fille de Nicolas Jourdain, tous deux de la parr., de St-Germain de Danestal.

109. – Le 10 juin 1735, la nomination à la cure de St-Germain de Danestal appartenant au chapitre de N.-D. de Cléry, les chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Jean Jouen de Bornainville, dernier titulaire, la personne de Me Guillaume Cerisier, pbfë du diocèse de Coutances, un des habitués de lad. église collégiale. Le 10 août 1735, le seigr évêque donne aud. sr Cerisier la collation dud. bénéfice Le 16 août 1735, le sr Cerisier prend possession de la cure de Danestal, en présence de M. Julien Besnier, pbrë, curé de Pont-l’Evêque; Louis Jouen, sr de Bornainville, conser du roy, grenetier du grenier à sel dud. Danestal; Robert Thollemer, Escr, sr des Champs; Me Marin Hue, pbrë, vicaire de lad. St-., et plusieurs autres témoins.

450. – Le 27 oct. 1737, Pierre Jouen, fils de Louis et de Catherine-Elisabeth Lechevalier, de la parr. de Danestal, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

135. – Le 24 janv. 1742, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Tanneguy-Augustin de Tholmer, Escr, sr du Désert, fils de feu Mesre François de Tholmer, Escr, sr de la Montagne, et de feue noble dame Françoise Dandel, de la St- de Danestal, d’une part, et damlle Anne Le Pelley, fille de Mesre Nicolas-Marc-Antoine Le Pelley, Escr seigr et patron de Clermont, le Traistrage et autres lieux, et de noble dame Anne d’Autoyère, de lad. parr., de Clermont.

97. – Le 9 févr. 1744, Arnoult Turgis, marchand, demeurant à Annebaut, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Le Pec, acolyte de la parr., de Danestal, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Guillaume Le Pec, oncle paternel dud acolyte, demeurant à Caudemuche, et Charles Vallée, son oncle maternel, demeurant à Bonnebosc.

Curés. – Jn Jouen, de Bornainville – G. Cerisier.
Vicaire. – M. Hue.
Clercs. – P. Jouen de Bornainville – E. Jouen de Bornainville – P. Lepec.
Patron. – Le chapitre de Cléry.
Seigneurs et notables. – L. Jouen de Bornainville – C. de Mecflet – F. de Thollemer – G. de Thollemer – Jn de Thollemer, XV. 274; [M,-A. Oignon, XV. 274).- O. de Thollemer – R. de Thollemer – T.-A. de Thollemer.

279. – Le 5 juin 1746, Etienne Jouen de Bornainville, fils de Louis et de Catherine Le Chevallier, de la parr., de Danestal, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 21 févr. 1752, led. sr Jouen de Bornainville, pbrë, âgé de 31 ans accomplis, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen. Le 23 févr. 1752, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université. Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres d’Auxerre, Meaux, Chartres, Blois, Soissons, Orléans, Beauvais, Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez, Le Mans, Angers et Noyon, ainsi que sur bon nombre de collégiales, abbayes et prieurés de ces diocèses. Le 13 avril 1752, le sr Jouen de Bornainville, pbfë, vicaire de St-Germain de Branville, ayant fait élection de domicile en la maison de Me Jean-Louis Jouen de Bornainville, docteur en médecine, demeurant à Lx, parr.. St-Jacques, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque de Lx.

122. Le 8 janvier 1753, Guillaume Lepecq, sr delà Closture, demeurant à Danestal, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Olivier Thézard, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

314. – Le 5 janv. 1760, la nomination à la cure de St-Germain de Danestal appartenant au chapitre de Cléry, les srs chanoines nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me Guillaume Cerisier, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Le Pec, pbrë habitué en lad. collégiale. Le 15 janv. 1760, Mr Mery, vie. gl, donne aud. sr Le Pec la collation dud. bénéfice. Le lendemain, le sr Le Pec prend possession de la cure de Danestal, en présence de M. Salomon-Just-César Girard, curé de Branville, et autres témoins.

205. – Le 14 janv. 1760, vu l’attestation du sr Briosne, pbfë, desservant la parr. de Danestal, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Joseph Thollemer, Escr, sr. du Chastel, veuf de Marie Daudel, fils de feu Jean de Thollemer et de feue Marie-Anne Aignent, d’une part, et dlle Marguerite Jouen, fille de Me Louis Jouen de Bornainville, conser. du roy, et de feue Magdeleine Le Bouteiller, de lad. parr. de Danestal.

305. – Le 5 mars 1768, vu l’attestation du sr Vallée, vicaire de Danestal, dispense de bans pour le mariage de Michel Henry.

33. – Le 8 août 1768, vu l’attestation du sr Le Chapelain, curé de St-Etienne-la-Thillaye, et du sr Vallée, vicaire de Danestal, dispense de bans pour le mariage entre M. Jean-Baptiste-Hyacinthe-Adrien Veron des Aunées, conser du roy, receveur des gabelles de Danestal, y demeurant, fils de Louis et de Catherine-Elisabeth Ollive, d’une part, et dlle Nicole-Marie-Anne Bretoc, fille de Louis-Nicolas, de lad. parr. St-Etienne.

Curés. – G. Cerisier – P. Lepec.
Vicaire. – Vallée.
Prêtre desservant. – Briosne.
Clercs. – E.Jouen de Bornainville – L. Véron.
Patron. – Le chapitre de Cléry.

389. – Le 19 nov. 1776, dispense de bans pour le mariage entre Joseph de Thollemer, Esc, sr de Valcour, fils de feu Tanneguy-Augustin de Thollemer, Escr, sr du Désert, et de noble dame Anne-Marguerite Le Pelley de Baugy, de la parr. de Danestal, d’une part, et noble demlle Marie-Magdeleine-Thérèse de Pecqueult de la Fauverie, fille de Mre Antoine de Pecqueult, sr de la Fauverie, et de noble dame Marie-Thérèse de la Motte, de la parr. de la Chapelle-Bayvel.

330. – Le 30 juin 1779, dispense de bans pour le mariage entre Louis Gentil, fils de Louis et de Catherine Le Carpentier, d’une part, et dlle Marie-Catherine de Thollemer, fille de feu Mesre Gilles de Thollemer, Escr, et de dame Catherine Hamon, tous deux de la parr. de Danestal.

145. – Le 19 oct. 1781, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Jean-François de Thollemer, Esc, fils de feu Mesre Gilles de Thollemer, Escr, et de noble dame Catherine-Marguerite Thomain, de la parr., de Danestal, d’une part, et demlle Anne-Gratienne-Françoise Trolley, fille mineure de Me François-Michel de Trolley des Roques, ancien gendarme et officier des Ecuries de Sa Majesté, et de feue dame Françoise-Renée-Charlotte Le Pelletier, de la parr., de là Cochère.

133. – Le 25 juillet 1788, la nomination à la cure de St-Germain de Danestal appartenant au chapitre de Cléry, les srs chanoines de cette collégiale nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Lepec, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me François-Guillaume Colombe(1), pbrë du diocèse de Lx, parr. de N.-D. de Livet, habitué en lad. église de Cléry. Le 9 août 1788, M. de Collignon, vie. gl., donne aud. sr Colombe la collation dud. bénéfice.
Le 13 août 1788, le sr Colombe (I) prend possession de la cure de Danestal, en présence de Me Michel Vasseur , pbré, curé de Cresseveulle; Me Jacques-Pierre Moulin, acolyte, demeurant à Danestal; Me Jean-François Guerard, vicaire de lad. parr. de Danestal, et autres témoins.
(1) M. Colombe prêta serment en 1791 à la Constitution civile du clergé; mais il ne tarda pas à se rétracter et il partit pour l’exil en septembre 1792. Il se réfugia à Gosporl chez Thomas Shair, rue Chaple Row, où il passa toute la Révolution. Mgr Brault rendit, en 1802, sa cure de Danestal à M. Colombe qui y mourut en 1815, à l’âge de 84 ans. (Archives du Calvados. – Minutes du notariat de Beaumont-en-Auge. – Mss de lieux. – Ordo de Bx.)

Curés. – P. Lepec – F. -G. Colombe.
Vicaires. – F.-L. Piron.
Clerc. – Jq.-P. Moulin.
Patron. – 1e chapitre de Cléry.
Seigneurs. – G. de Tholmer.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection De La Roque.
DANESTAL.
221. Charles Tollemer a fourni en la parroisse de Branville, n°. 216.
BRANVILLE.
216. Robert Tollemer, Sr. de la Montagne et Charles, son frère, ont produit un anoblissement concédé par le Roi Louis, en décembre 1513, à Jean Tollemer, leur père, pour 300 liv. par lui payées, jouxte la quittance.
Le procureur du Roi a requis qu’ils vérifient être fils légitimes du dit Jean, ou qu’ils soient assis. V. le n°. 221.

Notice sur l’église de Notre-Dame de Dozulé – Durand, Pierre-Jérôme.
DANESTAL: M. LECARPENTIER (jeune), curé depuis 1865. — Eglise et presbytère en réparation complète.
Ecclesia DE DENESTALLO, Danestallo, Darnestal (Darnetal, 1315); Cartulaire de S. Hymer au XIV° siècle; St-Germain-de-Danestal; duc de Normandie, Ch. de Cléry, XVI° siècle.

Le Régime De La Liberté Des Cultes Dans Le Département Du Calvados Pendant La Première Séparation – RAOUL PATRY.
Dans le canton de Beaumont, centre d’agitation royaliste et réfractaire, la lutte entre les prêtres constitutionnels et la municipalité prend un caractère aigu. Le prêtre Pirou (ou Piron), qui exerce le culte dans l’église de Danestal, et Bachelier, curé de Clarbec, sont signalés comme n’ayant pas fait la déclaration exigée par les lois, en outre Bachelier ne s’est pas trouvé au jour fixé par l’agent pour l’ouverture de l’église et l’inventaire des meubles. Cités à comparaître à la barre de la municipalité, les deux coupables se présentent le 12 frimaire. Pirou déclare qu’il est soumis aux lois et le sera toujours, s’il ne s’est pas présenté pour faire sa soumission avant le premier de ce mois, c’est qu’il avait besoin de consulter ses supérieurs, depuis cette consultation il s’est présenté deux fois au domicile de l’agent municipal, mais les registres n’y étaient pas, ce dont il a obtenu un certificat. Les administrateurs du canton n’en considèrent pas moins Pirou comme coupable, car il a continué à exercer le culte avant de s’être soumis aux lois et a fait sonner les cloches. Il en sera référé au département et en attendant Pirou ne devra plus exercer aucune fonction de son ministère.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là, en nivôse l’agent de Danestal se plaint de ce que Pirou ait changé l’heure de son office sans l’en prévenir et sans en avoir fait la déclaration sur le registre de la commune, en outre ce prêtre n’a pas justifié par pièces en forme de la prestation de serment prescrite par les lois des 26 août 1 792, 23 avril 1793, 29-30 vendémiaire, an II. Le canton délibère à nouveau et décide que Pirou devra dans les trois jours se concerter avec l’agent pour fixer l’heure de son culte et justifier, dans le délai de trois décades, par pièces en forme, du serment prêté par lui.
Enfin, en ventôse, les pièces fournies sont jugées valables, elles établissent que Pirou a prêté les serments prescrits par les lois, mais, comme il fait sonner la cloche, on lui enjoint de cesser. L’agent de Danestal nourrissait encore un autre grief contre Pirou et il expose à la municipalité que, s’étant rendu à l’église pour l’assemblée communale, il n’a pu y entrer, le citoyen Gentil, capitaine de la Garde nationale, l’a repoussé, accablé d’injures et a porté la main sur lui quoiqu’il fût revêtu de son écharpe. Gentil déclare inexacts les faits allégués, toute l’affaire s’est passée à l’occasion d’un baptême que Pirou allait célébrer.
Le prêtre et l’officier de gendarmerie sont cités à comparaître ensemble, et l’administration prend un nouvel arrêté; Pirou n’a le droit d’exercer son culte qu’à l’heure fixée par l’agent de la commune, en plaçant une cérémonie religieuse à l’heure où devait se tenir l’assemblée communale annoncée à l’avance il a manifesté son dessein d’empêcher la tenue de cette assemblée, ce délit d’outrage aux autorités constituées est prévu par le code. Gentil s’en est rendu également coupable, ils seront tous deux poursuivis devant le juge de paix, mais celui-ci renvoie Pirou absous.
Pirou, qui entre temps a été nommé adjoint municipal de la commune de Danestal, n’en continue pas moins à faire annoncer journellement son culte à son de cloche au mépris des lois; un arrêté de l’administration municipale du 23 thermidor décide qu’il sera poursuivi devant les tribunaux compétents. Les malheureux, il est vrai, ne recevaient pas un excellent exemple de la part des agents, et l’on comprend qu’ils aient perdu par moments la notion de la légalité en voyant toutes les illégalités commises à leur égard, le commissaire du Directoire exécutif lui-même est impuissant à les protéger, mais on est en état de siège. Feral profite de cette circonstance pour en appeler au général Soulerac à Pont-l’Evêque, c’était jouer de malheur, car le général n’aime pas les constitutionnels et répond « qu’il fallait chasser ces bougres-là ». A bout de patience et désespérant d’obtenir autrement justice, Lefèvre et Pirou songent à aller à Paris, leur demande de passeports à la municipalité se heurte à une objection, ils sont sous le coup d’une citation devant le juge de paix et le canton ne délibère même pas sur leur demande, aussi les deux prêtres se mettent-ils en route sans passeports

Gallica BNF.
EDIT DU ROY donné à Fontainebleau Portant établissement d’un grenier à sel dans le bourg de Danestal, un dans celui de Neufbourg & un troisième dans celui de Livarot.
– Registré en la Cour des Comptes, aides finances de Normandie les 15, 16 Novembre 1725.
Article Premier. Ordonnons qu’à commencer au premier d’Avril prochain il soit, à la diligence de Charles Cordier chargé de la régie de nos gabelles de France, établi un grenier à sel dans le bourg de Danestal, Election de Pont-L’Evêque.
Le Ressort dudit grenier à sel de Danestal sera mixte, & sera composé des lieux ci-après nommés.
Partie de vente volontaire.
DANESTAL, chef-lieu dudit ressort.
Angerville, Annebault, Authieux-sur-Corbon, Auvillers, Beaufour, Beaumont, Bonnebost, Bourgeauville, Branville, Cambremerb Chapelle-Infray, Clerbec, Codemuche, Corbon, Criseulles, Douville, Drubec, Druval, Estrées, Fournet, Gerost, Glanville, Grandouet, Groiseliers, Heulan, Leopartie, Montreuil, Pierrefite, Repentigny, Reux, Roque-Baignard, Rumesnil, Saint-Aubin-le-Bizey, Saint-Eugene, Saint-Gilles-de-Livet, Saint-Jouin, Saint-Laurent-du-Mont, Saint-Leger-du-Bosc, Saint-Paix-du-Mont, Saint-Vaast, Torquesne, Valsemey, Victot.

Généalogie de la famille Le Cordier – Le Court Henry.
FRANÇOIS CORDIER, commis pour le roi au Grenier et Magasin à sel de Danestal. — Baptisé à Glanville, le 1er janvier 1714, il fut inhumé à Danestal, paroisse peu distante de celle où il était né, dans la nef de l’église, le 26 septembre 1757. Marié à Glanville, le 30 mai 1752, à ANNE SOCHON, fille de Robert-Louis et de Marie Le Chevalier, de la paroisse de Tourgéville. Elle était parente de son mari, car l’un et l’autre avaient pour trisaïeuls Pierre Le Cordier et Charlotte Pierre. Dont : LOUIS-FRANÇOIS CORDIER, qui suit.
Devenue veuve, Anne Sochon se remaria à Danestal, le 10 juillet 1759, à JeanLouis Du Bosq(1) dont elle eut plusieurs enfants ; ce dernier était son parent éloigné, car elle avait pour bisaïeule paternelle Madeleine Du Bosq, qui vivait en 1669.
(1)Cette famille DU BOSQ paraît originaire de Deauville. Elle a fourni des grenetiers au Grenier à sel de Danestal, fondé en 1711.
LOUIS-FRANÇOIS CORDIER, directeur de la Compagnie des Indes, régent de la Banque de France.
Il fut baptisé à Danestal, le 30 août 1756, puis quitta sa province, tout jeune encore, en compagnie de son cousin-germain maternel Pierre-Simon de Laplace, le célèbre mathématicien. Après avoir habité successivement Rouen et Lorient, où il était directeur de la Compagnie des Indes, il se fixa à Paris et devint, sous le Premier Empire, régent de la Banque de France. Louis-François Cordier mourut à Paris, en 1816.

De l’assassinat de Monseigneur le duc d’Enghien… – Marguerit-Montmeslin, N.G. de, baron.
Dans le Calvados, on avoit levé l’étendard contre Buonaparte ; les paroisses de Danestal, Glanvil!e, Cresseveulle, Annebault , etc. , étoient en pleine insurrection, et les conscrits s’y rassembloient au cri de Vive le Roi. Un gendarme, qui avoit arrêté un conscrit, fut tué d’un coup de fusil parti du milieu d’un rassemblement de quarante de ces enfans. Il avoient unanimement déclaré qu’ils refusoient toute obéissance au tyran, et qu’ils périroient , s’il le falloit , les armes à la main.

Extrait du registre des actes de la sous-préfecture de Pont-l’Evêque, département du Calvados.
du 3 mars 1814.
– Les communes de Danestal, de Glanville, d’Annebault, de Saint- Waast et de Saint-Pierre-Asif seront, désarmées de suite par les militaires préposés à cet effet. La poudre et les munitions saisies au domicile des habitans seront remises à la sous-préfecture avec les procès-verbaux indiquant leurs noms.
– Il sera décidé ultérieurement, s’il y a lieu d’appliquer aux communes de Danestal et de Glanville les dispositions de la loi du 10 vendémiaire an 4.

La médecine et l’art en Normandie.- Ch. de Beaurepaire, P. Derocque, A. Halipré.
Cachets de Saint-Léger-du-Bosq ou Danestal. — Cette pierre aurait été trouvé en 1774 à Saint-Léger-du-Bosq, dans l’arrondissement de Pont-Audemer. M. de Cacheleu de Tourville, auquel elle appartenait en 1824, l’a donnée à la Société des Antiquaires de Normandie. Elle est en stéatite verdâtre, irrégulièrement carrée, de 48 millimètres sur 43 et de 7 millimètres d’épaisseur.
En voici les inscriptions : T-IVLI VICTORIS LE NEM LACT T-IVLI- VICTORIS LENE SOMNVS TITIIVLI- VICTORIS LENE HERBIDVM
T-IVLI VICTORIS LENE RAPIDVM
1. Titi Juli(i) Victoris lene m(uliebri) lact(e).
2. T(iti) Juli(i) Victoris lene somnus.
3. Titi Juli(i) Victoris lene herbidum.
4. T(iti) Juli(i) Victoris lene rapidum.

M. de Cacheleu de Tourville les communiqua au professeur Christophe Saxius, d’Utrecht; celui-ci donna son opinion dans une dissertation parue dans les Mémoires de la Société des Sciences de Flessingue. On se rattache généralement à celle de Rever, qui les traduit ainsi : L’oculiste, qui fit graver le cachet, s’appelle Julius Victor ; chaque nom de collyre est précédé du mot lene, qualificatif commun aux quatre genres de préparation : collyre raffiné au jus de laitue sauvage, édulcoré par le lait de femme (lene m(uliebri) lact) ; collyre épuré au jus de courge, spécifique destiné à procurer le sommeil (Saxius), ou plutôt (Rever) propre à éclaircir les taies nu beculis, s olvendis et som ptus, courge; peut-être serait-ce le collyre au jus de coloquinte cuit au vin, dont parle Pline, et destiné à dissiper l’inflammation des yeux ; collyre vert d’herbe purifié (lene herbidum); collyre raffiné au jus de raifort (lene rapidum).

Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790. Calvados – Armand Bémet.
Caution donnée à Antoine Coquerel, de Danestal, par Gilles Thézard, laboureur à Danestal, et Charles Ameline, marchand, de St-Étienne-la-Thillaye, en suite du bail à ferme par Louis- Alexandre Le Gallois, élève en chirurgie à Rouen, en vertu d’un arrêt du Parlement de Rouen rendu entre lui et divers, pour neuf ans. audit Coquerel, des héritages et maisons appartenant aux Trinitaires, sis auxdites paroisses, composant la ferme de Coupegorge, moyennant 800 livres et deux poules grasses de Crèvecœur de fermage pour les religieux, et 300 livres audit Le Gallois (1778 cautionnement par Pierre Fossey, Jean et Pierre Bouquet, d’Annebault, et Jean-Jacques Gondouin, demeurant à Gerrots . dudit Coquerel (1778).

Regesta regum anglo-normannorum, 1066-1154 – Great Britain. Sovereign; Davis, H. W. Carless.
Informations d’un accord par lequel Eudo abbé de Saint-Étienne à Caen, restituait à Guillaume fils d’Ernucio par le conseil du roi Henri la maison de Danestal (Darnestal) que Thierry le prêtre avait donnée à Saint-Étienne ; à condition que Guillaume le tienne du saint pour un loyer de 40 shillings de Rouen.
Témoins : le roi Henri ; Gilbert de Faigle ; Guillaume d’Albini ; Ralph fitz Olger; Robert de Grainville.

Insinuations:
Commencement du 13e siècle
Registre de Philippe Auguste concernant Radulphus de Tillei ..texte en latin

Montfaut 1463
Non nobles – sergenterie de Dives – Guillaume Félix de Danestal (on trouve aussi Folie, Pelin, Fulsix)

1379, 19 mai
Jehan Desuillot et Pierre de Cracint, maîtres des oeuvrs de charpenterie et maçonnerie du toi en la vicomté de Rouen, attestent devant le bailli de ladite ville qu’à la requête du vicomte d’AUge ils ont vérifié les rôles et l’état des travaux faits au château de Touques et à la cohue de Danestal.
= Arch. nat. KK 1338, n° 39. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVII, fasc. 1-2, 1968, p. 42.

1402-1789 – Vicomté d’Auge
Compte de recette de la terre de la terre de saint-Clair–en-Auge (1473-1477)
Comptes du domaine du roi en la vicomté d’Auge (1527-1531); Livres des plaids de la sergenterie de saint-Clair-en-Auge appartenant à Madame d’Estouteville (1528 et 1537-1543); Lettres de Marie, duchesse de Longueville, et de Léonor, duc de Longueville concernant Saint-Clair et Barneville (1564-1567) Livre des assises de la vicomté d’Auge, relevant du duc de Longueville, pour son droit de présentation à des églises (1565); Gage-pleige du fief de Saint-Clair (1570); Journal de recette du domaine d’Auge (1585); Livres des plaids de Pont-L’Evêque et déclaration de fiefs (1666); Bordereaux pour servir au paiement des fermes des domaines et marais de la vicomté d’Auge (1689); Journal des recette des fermes du domaine d’Auge (1691-1695); Aveux de Dasnétal (1736) Administration d’Herval: état des rentes domaniales, pièces justificatives de la régie du domaine d’Auge, fournitures et travaux pour les prisons des bailliage de Honfleur (1751-1783) Beuvron, Honfleur, Saint-Julien-sur-Calonne – Jean-Philippe-Antoine Herval – Saint-Clair-en-Auge, Roncheville, Valsemé, Goustranville, Valsemé, Clarbec, Danestal, Darnétal, Cambremer, tabellionnage de Saint-Julien-le-Faucon, sergenterie de Bonnebosq, Saint-Clair-en-Auge, Barneville, Devoitine, Le Pelletier.
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 383 à 388), Paris, 1976, p. 171-174

La Déportation Du Clergé Orthodoxe Pendant La Révolution – Emile Sevestre.
Ecclésiastiques Embarques à Dieppe.
1339 – Buhot (Louis-Guillaume-Nicolas), sous-diacre de Danestal, Calvados, 24 ans, passeport délivre par le district de Rouen, le 7 septembre 1792.

Paiements et quittances de travaux exécutés sous le règne de Charles VI (1380-1422)- Léon Mirot.
206. 1395, 1er mars-24 avril. Travaux à la cohue de Danestal. Voir Pont-l’Evêque. Ms. fr. 26027, n°s 2157-2160.
207. 1400, 7 mai. Quittance de Ricart de La Motte et de Robert Quillet, charpentiers, à Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge, de 40 1. t., pour travaux: au four banal de Danestal. Ms. fr. 26031, n » 3078.
582. 1395, 1er mars. Devis d’une tâche de plâtrerie et couverture à faire aux halles du roi et à la cohue de Pont-l’Évêque, ainsi qu’en la cohue de Danestal, abîmés par suite d’une grande tempête de vent en janvier 1395; somme : 10 L.t. Ms. fr. 26027, n° 2160.
583. 1395, mars. Devis de travaux de plâtrerie et couverture à faire aux halles et à la cohue de Pont-l’Évêque, ainsi qu’à la cohue de Danestal et s’élevant à 10 L.t. Ms. fr. 26027, n° 2158-2160.
584. 1395, 25 avril. Quittance de Noel Diette, plâtrier, à Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge, de 10 L.t., pour travaux aux halles et à la cohue de Pont-l’Évêque et à la cohue de Danestal. Ms. fr. 26027, n° 2157.

Croissance démographique régionale dans le Bassin parisien au XVIIIe siècle -Jacques Dupâquier
Octobre 1725 : Refonte de la direction de Rouen, avec création des greniers de Danestal, Livarot et du Neubourg.

DIVERS.
1661-1663 – Danestal
Minutes de plaids du bailliage
= A.N. AP 300 I 666. Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 663), Paris, 1976, p. 230.

1673, 26 novembre – Lisieux
 » A la Houblonnière furent présents Etienne Houssaye, demeurant à Lisieux, d’une part et Georges Jourdain de la paroisse de Danestal, s’accordent lequel Jourdain s’est loué et a promis servir ledit Houssaye du mestier de thuillier et autre travail à quoy il voudra l’employer pendant un an à commencer le 1er décembre pour cent sols par mois. Témoins: Jacques Boscage, de la Boissière et René Vauclin, de Saint-Aubin-sur-Algot.
AD 14, 8 E 21553, f° 20 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », HTPSPD, n° 37, p. 34

1713-1766 – Danestal, Manerbe
Famille Lepec = AS 14 2E 589 (9 p.)

3 – Archives ShL:

– 1F588 : janvier 1727 : interrogatoire de Jacques Hain de Saint Eugène, accusé de Faux saunage. (grenier à sel à Danestal).
– 1F592 : 1733-1734 : Manuscrits concernant le grenier à sel de ¬Danestal.
– 1F841 : 1729 : Danestal : grenier à sel.
– Fonds « Inventaires 6F : 1740, 11 avril
Succession Jean Hommet, à la requête de Françoise Bayeux, veuve et héritière de… en son vivant greffier en titre au grenier à sel de Danestal, demeurant en la paroisse. de Saint-Michel de Rouen.
– Imprimés : 11e carton :
I A 25 : Reçus du greffier du Grenier à Sel de Danestal de 1733 à 1772 (7 pièces)

Fonds LEMETAYER-DESPLANCHES.
Fonds 25 FI A 2 :- lettre d’un LM à l’Intendant de la généralité de ROUEN pour imposition
– imprimé sur les rentes et application au greffier du grenier à sel. reçu des gages.

Archives NEDELEC Communes.
com.20.1 Danestal

Carnets de Charles VASSEUR.
DOYENNE DE BEAUMONT – 14
Election de Pont l’Evêque sergenterie de Dives
4 feux privilégiés – 70 feux taillables.
Sous l’invocation de St Germain
Patronage:
14e Duc Normania 16e dominus de Cléry
18e chapitre de Cléry
Curé:
Le Pec 1760-1787
N. curé de Danestal : d’azur à la tour d’or (d’Hozier 358)
– « Analyses et documents … » 3e fascicule :
– page 207 – 1771 5 août – Catherine Romain, veuve de feu Gilles de Tholmer escuyer, tutrice de leurs enfants mineurs, demeurant à Danestal.
– page 232 – 1774 7 janvier – Maistre Pierre Lepec, prestre curé de Danestal
– page 233 – 1782 15 octobre – Maistre Pierre Lepec, prestre curé de la paroisse de Danestal
– page 248 – 1740 8 mars – Olivier de Tollemer escuyer, sieur des Champs, ayant épousé demoiselle Maire Anne Jourdain, avant lui veuve de feu Arnoult Lepecq qui était fils et héritier de feu Guillaume, tutrice de leurs enfants mineurs demeurant en la paroisse de Danestal

Catalogue des Archives de da Société historique de Lisieux.
811 . Bail à fieffe par noble dame Geneviève Castel, veuve de Robert Lambert, écuyer, seigneur et patron de Formentin, comme tutrice de ses enfants, à Pierre Lepec, de la ferme du Val-au-Loup, sise à Danestal, Auvillers et Beaufour; 11 décembre 1692 .
831 . Deux pièces . Bail à fieffe par Jean Aubert, d’Honfleur, à Pierre Lepec, de terres à Danestal, près le Val-au -Loup; 23 septembre 1709. – Bail à fieffe par Marin Le Canteur à Charles Lepecq, de la pièce du Val-au-Loup, à Danestal; 24 janvier 1756 .

Voir : tourisme.aidewindows.net DANESTAL

GLANVILLE

NOTES sur GLANVILLE
Glainvilla, Glainville, Glanivilla, Glanvilla, Glavilla. Glanville.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Archives du Calvados.
Glanville (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux

Glanville, canton de Dozulé.
Glandevilla, 1079 (Orderic Vital, t. II, p. 33).
Glanivilla, 1086 (cart. de la Trinité, 612).
Glainville, 1160 (Benoît de Sainte-More, t. III, p.593).
Glavilla, 1213 (pouillé de Lisieux, note, p. 52)..
Glantevilla, 1234 (lib. rub. Troarn. p. 11).
Glanvilla, XIV° s°;
Glainvilla, XVI° s° (pouillé de Lisieux, p. 52).

Par. de Notre-Dame,
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Évêque,
sergent. de Beaumont.

Fief de Glanville, huitième de fief tenu du fief de Grangues.
La vavassorerie de La Barberie, assise à Glanville, possédée par Louis Turgot, Ecuyer, relevant de la baronnie de Fauguernon, 1620 (aveux de la vie d’Auge).

Lieux-dits de: GLANVILLE.
BRETOCQS (LES), h. – Bruyère (LA), h. – Carrières-Boisne (LES), h. – Chêne-aux-Dames (LE), h. – Douet-des-Pierres (Le), h. – FAUDIS (Les), h. – Forge-Gohier (LA), f. – Lieu-Millet (Le), h. – Manoir (LE), h. – Mont-aux-Moines (LE), h. – PRESBYTÈRE (LE), h. – Quartier-de-l’Église (LE), h – Quesnay (LE), moulin – Vacherie (La), h. – VEAU-D’OR (LE),h.

– La vavassorerie de La Barberie, assise à Glanville, possédée par Louis Turgot, Escuyer.
– Le fief de Glanville, autrement dit Hulline-la-Mare, 8° de fief assis à Glanville, possédé par Anthoine D’Emery, Ecuyer, sieur de Villers.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Delisle : Echiquier p. 147 n°664, p.155 n°680, p.169 n°732 Delisle : Catalogue des Actes de Philippe Auguste n° 1446
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 60.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 1292
GLANVILLE Léonce de, « Note sur des constructions romaines trouvées à Glanville, près de Pont-L’Evêque », MSAN, XII, 1840-1841 (1841), pp.428-429, fig. pl. h.t.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Glanville, ecclesia de Glainvilla.

L’église de Glanville est petite et n’offre rien d’intéressant que son choeur, bâti au XIIe. siècle. La voûte, divisée en deux travées par un arc-doubleau, est supportée sur des nervures en plein-cintre et à double moulure torique qui retombent sur des chapiteaux grimaçants et grossièrement sculptés.
Trois fenêtres romanes, cachées par un retable du XVIIe. siècle qui monte jusqu’à la voûte, se voient encore dans la sacristie ; ce sont les seules du temps de la construction qui soient arrivées jusqu’à nous ; les autres ont été élargies et refaites à des époques différentes. On voyait aussi l’appareil en arête de poisson dans le flanc méridional de la nef avant que l’Autorité municipale lui eût fait subir un affreux crépi en mortier, orné de lignes à la pierre noire destinées à simuler des pierres du plus bel appareil.
Nous devons encore signaler un travail malheureux, imaginé par un des derniers curés, qui, pour placer son école des filles, fit disposer, dans le bas de la nef, une tribune flanquée de deux lucarnes aux deux extrémités ; le tout du plus mauvais goût.
Un clocher en forme de flèche, et couvert en ardoise, termine l’église du côté de l’ouest, et le portail principal est tourné vers le sud : c’est une grande arcade du XVIe. siècle, sans aucun intérêt.
L’église de Glanville est sous l’invocation de Notre-Dame.
Au XIVe. siècle, Pierre de Malsigny ( Petrus de Malsigny) nommait à la cure, et jusqu’à la Révolution le patronage est resté laïque.

Constructions romaines.
— Il y a quelques années, la Société des Antiquaires de Normandie chargea M. de Glanville de diriger des fouilles dans un champ attenant à l’église : on trouva les fondations d’une construction peu importante, des médailles, des tuiles à rebords, des clous et tous ces débris qui accompagnent ordinairement les ruines romaines (Voir la note que j’ai publiée, ù ce sujet, dans le t. XII de la Société, p. 428).

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations
Glanville : fondations de murailles qui annoncent un bâtiment assez étendu. Débris de tuiles et poteries (Cour d’antiquités Tome II p.237)

Echiquier de Normandie
An 1180 Rogerus de Glanvilla reddition compol ( ?) de 34 livres 17 sols 5 deniers
Antiquaires de Normandie XII p.428

Barthelemy de Glanville – franciscain – Polybiblion Janvier 1874 p.38 1e partie

– An IV, 9 thermidor (1796, 26 juillet) – Beaumont-en-Auge
Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Beaumont-en-Auge:
Glanville: c chrétien, deux meulles
= A.D. Calvados – L Administration IV Police 41

Recherches des nobles de 1540.
Surville Messire Elie du Mont, chevalier seigneur dudit lieu de Surville, La Hunière, Fourquette, La Mote, Glanville, St Julien sur Calonne, Asseville… a dit faire probation suffisante de sa descente depuis Jean du Mont, son bisaïeul, seigneur desdites terres du Mont et de La Hunière, qui épousa Damoiselle Jeanne, fille du seigneur de Bellegarde et de Harouville en 1383.
Marie l’Abbé, fille de Jean, seigneur de Herousart etc. épousa Olivier d’Emery, seigneur de Villers sur Mer, la Motte, Glanville … à la fin du 16e siècle.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

453. – Le 21 sept. 1697, furent ordonnés sous-diacres : Me François Hémery, acolyte de la parr. de Glanville ; Le 20 sept. 1698, Me François Hémery, sous-diacre de la parr. de Glanville, rite dimissus, est ordonné diacre à Bayeux. Le 19 sept. 1699, il reçoit la prêtrise à Lx.

435. – Le 21 sept, 1700, Thomas Guesnet, fils de Pierre et de Magdeleine Menard, de la parr. de Glanville, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

15. – Le 26 décembre 1700, Pierre Guénet, fils de Thomas et de Catherine Mengeant, de la parr. . de Glanville, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 15 avril 1702, Pierre Guénet, acolyte de Glanville, est ordonné sous-diacre. Le 1 er mars 1702, Me Pierre Guénet, acolyte de Glanville, se constitue 150 livres de rente, afin de parvenir aux ordres sacrés de sous diaconat et de prêtrise. Le 22 mars 1704, Me Pierre Guénet, diacre de Glanville, est ordonné prêtre.

535. – Le 9 sept. 1702, vu l’attestation du sr Mallerne, pbre, vicaire de Glanville, dispense de bans pour le mariage entre Jean Delafosse et Antoinette Bégin.

569. – Le 23 sept 1702, Jean Guénet, fils de Pierre et de Marguerite Leperché, de la parr. de Glanville, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

48. – Le 4 nov. 1703, Mesre Pierre-Daniel Huet, ancien, évêque d’Avranches, donne la tonsure et les ordres mineurs dans l’église de Ste Barbe-en-Auge, à Nicolas Havron, fils de Jacques et de Françoise Dajon, de la parr. de Glanville. Le 20 sept. 1704, furent ordonnés sous-diacres : Me Nicolas Havron, acolyte de la parr. de Glanville. Le 18 août 1704, Robert Havron, sr de Bois-Robert, demeurant à Beaumont, et Jacques Havron, sr de Prémare, demeurant à Glanville, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Nicolas Havron, acolyte, fils dud. sr de Prémare, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

78. – Le 19 avril 1706, vu l’attestation du sr Gosset, curé de Glanville, et du sr Gastine, desservant de Bourgeauville, dispense de bans pour le mariage entre Philippe Besley et Marguerite Masseline.

14-4. – Le 1er mars 1706, du consentement de Mesre Louis-Anne-Jules de Malon, conseiller du roy en tous ses conseils, maître des requêtes, seig r de Bercy et Glanville, Conflans, Charenton et autres terres, Me Jean-Baptiste Gosset, pbfë, curé de N.-D. de Glanville, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. lepape en faveur de
Me Laurent Dugué, pbfë du diocèse de Bayeux, demeurant en la parr. de St-Jean de Caen. Il se réserve 200 livres de rente viagère. Le 2 avril 1706, led. sr Dugué obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice. Le 14 juin 1706, Mre Audran, vie. Gl., donne son visa auxd. lettres de provision. Le 24 août 1706, Me Laurent Dugué prend possession de la cure de N.-D. de Glanville, en présence de Me Jean Guénet, acolyte de lad. parr.., et autres témoins. Le 12 décembre 1743, Me Laurent Duguey, pbrë, curé de N.-D. de Glanville, « lequel estant infirme de corps par son grand Age, néanmoins sain d’esprit », remet purement et simplement entre les mains du seigr évêque sad. cure dont la nomination appartient à Mr Paris de Montmartel, en sa qualité de seigr temporel et patron de Glanville. Fait et passé au manoir presbytéral de Glanville, en présence de Me Jacques Lecomte, pbrë, curé de Repentigny, et Me Jean-Baptiste Héroult, contrôleur des titres et exploits au bureau de Beaumont, demeurant à Glanville. Le 17 déc. 1743, Mre Jean Paris de Montmartel, Escr, conser du roy en ses conseils, garde de son trésor royal, seigr de Brunoy, du marquisat de Toucy, de Villers, Glanville et autres lieux, demeurant à Paris, rue du Roy-de-Sicile, nomme à la cure de Glanville la personne de Me Jean-François Fouet, pbrë, curé de Villers-sur-Mer. Fait et passé à Paris. Le 22 janvier 1744, les vicaires généraux du seigr évêque donnent aud. sr Fouet la collation dud. bénéfice. Le 13 mai 1744, le sr Fouet prend possession de la cure de Glanville, en présence de Me Pierre Ballot, pbrë, desservant led. bénéfice; Jean-Baptiste Queruelle, apothicaire, demeurant à Pont-l’Evêque ; led. Jean-Baptiste Héroult, contrôleur, et plusieurs autres témoins de lad. parr.

519. – Le 1er mars 1708, Me Thomas Guesney, pbrë, curé de Tardais, y demeurant, pays chartrain. étant présentement à Beaumont-en-Auge, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean Guesney, acolyte de Glanville et demeurant actuellement au séminaire de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me Pierre Porée, vicaire de St-Etienne-la-Thillaye, et de Pierre Porée, chirurgien, demeurant à Beaumont. Le 7 avril 1708, furent ordonnés sous-diacres : Jean Guesnet, acolyte de N.-D. de Glanville.
Curés. – J -B. Gosset- L. Dugué.
Vicaire. – Malerne.
Prêtre. – T. Guesnet.
Clercs. – F. Hémery – T. Guesnet – P . Guénet – Jean Guénet – N. Havron.
Patron. Le seigneur du lieu. – L.-Al-J. de Malon.
Notable. – J. Havron de Prémare.

156. – Le 22 oct. 1714, vu l’attestation du sr Duguey, curé de Glanville, et du sr Levasseur, curé de Formentin, dispense de bans pour le mariage entre Robert Renoulin et Jacqueline Rivière.
Curé. – L. Dugué.
Vicaire. – Guénier.

9. – Le 13 févr. 1747, Michel Deshayes, marchand, époux de Marguerite Lecoq, demeurant à Glanville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils Me Michel Deshayes, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Jean-Baptiste Herou, conser du roy, contrôleur au grenier à sel de Danestal, demeurant à Glanville. Led. sr acolyte absent, fut représenté par Me Pierre Mansel, vicaire de Glanville.
Curés. – L. Dugué – J.-F. Fouet.
Vicaire.- P. Ballot.
Clerc. – M. Deshayes.
Patron. – Le seigneur du lieu. – Jn Paris.
Notable. – J.-B. Héroult.

117. – Le 22 févr. 1753, Me Jean-Baptiste Héroult, conser du roy, contrôleur au grenier à sel de Danestal, demeurant à Glanville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre Héroult, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Beaumont, en présence de ME. Jean-François Fouet, curé de Glanville, et de Me Pierre
Lesauvage, acolyte, demeurant à Caen, parr. S1 Nicolas. Led. sr acolyte était fils dud. Héroult et d’Anne Hurel.

201. – Le 31 mars 1756, vu l’attestation du sr Bellenger, vicaire d’Orbec, et du sr Leperchey, vicaire de Glanville, dispense de bans pour le mariage de Louis Levasseur, fils Jean, originaire de Glanville et demeurant à Orbec.

387. – Le 11 avril 1760, la nomination à la cure de Glanville appartenant au seigr du lieu, Mesre Jean Paris de Montmartel, conser d’Etat, marquis de Brunoy, comte de Sampigny, baron de Dagonville, seigr et patron de Glanville et autres lieux, demeurant à Paris, rue Neuve-des-Petits-Champs, parr. St-Roch, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean-François Fouet, pbre, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Pierre Girot, pbre du diocèse de Lx, professeur en théologie au petit séminaire de la même ville. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seigr. Le 15 avril 1760, Mr Mery, vie. génl, donne aud. sr Girot la collation dud. bénéfice. Le 17 avril 1760, le sr Girot prend possession de la cure de N. -D. de Glanville, en présence de Me Nicolas Galopin, pbre, desservant lad. parr. ; Me Jean-Charles Hommet, docteur en médecine, demeurant à Bourgeauville, Jean-Baptiste Ferai, receveur de Mr de Montmartel, demeurant à Villers, et autres témoins. Mr Girot, né à Gonneville-sur-Dives, vers 1727, dirigea la paroisse de Glanville jusqu’à la Révolution. En 1791, il refusa le serment pur et simple à la Constitution civile du clergé et fut destitué. Il avait alors 63 ans. Forcé de quitter sa paroisse, il se retira d’abord à Rouen où il vécut quelques mois, rue de la Truie, 10. Mais la vie des prêtres réfractaires n’étant plus en sûreté, il dut quitter le sol de la France et il partit pour l’Angleterre. Après la tourmente révolutionnaire, il revint dans son pays. Son âge et sa mauvaise santé l’empêchèrent
de reprendre les fonctions pastorales. Il vécut quelques années encore à Gonneville et y mourut en 1811. (Archives du Calvados. – Archives de l’Hôtel-de-Ville de Rouen. – Ordo de Bx). Ecclesiastiques Embarques à Dieppe , le 18 septembre 1792.: Girot (Jean-Pierre), curé de Glanville, Calvados, passeport délivre par le district de Rouen.

198. – Le 23 oct. 1767, dispense de bans pour le mariage entre Me Jacques-Louis Louvet, tabellion, fils de feu Me Jacques Louvet, aussi tabellion, et de feue dame Françoise Le Courtois, originaire de la parr. de Glanville, et demeurant depuis temps de droit en celle de Beaufour, d’une part, et dam119 Marie-Anne-Jacqueline Dagomel, fille de Jean-Auguste Dagomel, sr de la Close, et de feue dame Anne-Barbe Fleury, originaire de la parr. de Dozulé et demeurant en celle de Beaufour.
Curés. – Jn-F. Fouet – J.-P. Girot.
Vicaire. – Leperchey.
Prêtres de la paroisse. – P. Hérou (et non Héron) – N. Galopin.
Clerc. – P. Hérou ou Héroult.
Patron. – Le seigneur du lieu. – Jn Paris de Montmartel.
Notable. – J.-B. Héroult.

207.- Le 23 mai 1784, dispense de bans pour le mariage entre Me Louis-Alexandre Héron, avocat, conser du roy, conseiller au grenier à sel de Danestal, fils de feu Jean-Baptiste et de dame Anne Harel, originaire de la parr., de Glanville et demeurant à Pont-l’Evêque depuis temps de droit, d’une part, et demlle Marie-Magdeleine Duquesney, fils de Louis et de dame Marie Jonquet, originaire de Bonneville-la-Louvet et demeurant aussi à Pont-l’Evêque.
Curé. – JP. Girot.
Notables – J.B. Héron – L.-A. Héron.

Collection De Répertoires Sommaires Des Documents Antérieurs à 1800 – Conservés Dans Les Archives Communales Publiés Par Les Soins Du Ministère De L’instruction Publique.
I. Dioc , de Lisieux . Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque . Gr . àsel de Danestal. – Gén . et int. de Rouen ; él . de Pont-l’Évêque ; subd. de Honfleur. II . Distr . de Pont- l’Évêque; canton de Beaumont (Arrêté du 1er mars 1790 ) . III . 3 ° arr . communal ( Arr . de Pont l’Évêque ); canton de Beaumont ( Loi du 28 pluviôse an VIII ) ;canton de Dive-( Dozulé ) ( Arrêté du 6 brumaire an X ) ; – canton de Pont-l’Évêque (Loi du 1″ août 1872) – Pop .: 249 hab . ( 1911 ) . – Sup .: 642 hect . 9 a. 48 c .
ADMn Gale . Délibérations ( 1 ) . 4 novembre 1787-15 brumaire an IV 2 cah ., 89 , 38 fol . ). Reprise des délibérations : 1er vendémiaire an IX. – Lacune : 1816-1831.
Etat-Civil – Baptêmes, mariages et sépultures (é), depuis 1669. Lacune 1671-1672.
Impositions. – Etats de sections (section B). 1791 (Cah 23fol.) – Sections A-B. An V (2 cah., 23 fol). Matrices des contributions foncières. 1791 : – personnelle-mobilières. 1791, an V (3 cah.)
( 1 ) Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Glanville. ler novembre 1793-7 vendémiaire an III ( Reg .)

Nobiliaire de Normandie, publ. par une société de généalogistes …, Volume 1.
De Prémagny et de Glanville
ARMES : D’azur, à trois aiglettes d’argent, au vol éployé; au chef d’or chargé de trois molettes de sable.
Cette famille a pour premier auteur Guillaume Boistard, seigneur des Portes, qui fut anobli par le roi Henri IV en 1590 pour services rendus étant capitaine de la ville de Caen et particulièrement au siège de Dreux, à la bataille d’Ivry, etc… Les lettres patentes de cet anoblissement, données à Mantes au mois de mars 1590, furent enregistrées en la Chambre des Comptes le 20 octobre suivant et à la Cour des Aides de Normandie le 30 novembre 1605.
Guillaume Boistard, Écuyer, seigneur des Portes, étant mort sans postérité, de nouvelles lettres furent accordées par le roi Louis XV à Guillaume François Boistard De Prémagny pour de longs et loyaux services rendus sous le règne du feu Roi et pour reconnaître le zèle et l’intégrité dont il fit preuve soit dans la charge de Procureur au bailliage et vicomté d’Auge, soit dans celle de Conseiller-correcteur en la Chambre des Comptes, etc.
Ces nouvelles lettres confirmatives rapportent tout au long les motifs qui avaient fait délivrer les précédentes. Elles sont datées de Paris, et ont été enregistrées au parlement de Rouen le 8 janvier 1720.
Sur le règlement d’armoiries joint à ces lettres de noblesse, le blason est exactement le même que dans les lettres patentes accordées en 1590 à Guillaume Boistard, sieur des Portes, et tel que nous l’avons décrit plus haut.
La dernière illustration de cette famille fut Guillaume-François Boistard de Prémagny, Écuyer, seigneur de Glanville, de Vauville, de Beuseval, etc., mort en 1822, le dernier des anciens conseillers du parlement de Normandie.
Son fils, Guillaume-François Boistard de Prémagny de Glanville, est mort en 1855, laissant de son mariage une fille et un fils :
-Louis-Guillaume-Léonce Boistard de Glanville, né en 1807 ; il a épousé le 28 mai 1838 mademoiselle Louise-Alexine André De La Fresnaye, dont il n’a qu’une fille : Marie – Valentine-Isaure Boistard de Glanville, mariée le 4 juin 1861 à M. Ernest RIOULT, Comte de Neuville.

L’église St Mary, Benhall, a été construite par Ranulfe de Glanville, juge en chef d’Angleterre pour Henri II de 1180 à 1189. C’est Henri II et sa reine, Eleanor (d’Aquitaine), qui sont représentés à la tête des piliers de l’arc normand au-dessus la porte d’entrée sud.

Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Calvados : archives ecclésiastiques. Série H, Calvados. Supplément. I. Hôpitaux de Lisieux et de Bayeux -réd. M. Armand .,…
1671-1682. — Procédure concernant le décret des biens de Pierre Gosselin. — Opposition faite par les administrateurs du bureau des pauvres , représentés par Nicolas Davy, receveur, au décret des héritages, sis à Glanville, de François Gosselin, sieur de La Vacherie, requis par Zacharie Alleaume, greffier au magasin à sel de Lisieux. Procédure y relative devant Michel de Bordeaux, écuyer, sieur de La Mesengère, vicomte d’Auge, aux pieds des sergenteries de Pont-l’Évêque et Beaumont. — Vente devant Robert Blancard et Pierre Cosnard, tabellions au siège de St-Julien-le-Faucon, par Zacharie Alleaume à Nicolas Davy, receveur du bureau des pauvres, de 4 années d’arrérages de 57 livres 2 sols 10 deniers de rente , dues par Pierre Gosselin, écuyer, sieur de La Vacherie, héritier de Robert Gosselin, son aïeul, de la paroisse de Glanville. H. Suppl. 150. — B. 147. (Liasse.)

Boistard De Prémagny Et De Glanville
Armes : D’azur , à trois aiglettes d’argent, au vol éployé; au chef d’or chargé de trois molettes de sable.
Cette famille a pour premier auteur Guillaume BOISTARD , seigneur des Portes , qui fut anobli par le roi Henri IV en 1590 pour services rendus étant capitaine de la ville de Caen et particulièrement au siége de Dreux , à la bataille d’Ivry , etc … Les lettres patentes de cet anoblissement, anoblissement, données à Mantes au mois de mars 1590, furent enregistrées.

Annuaire des cinq départements de la Normandie- publié par l’Association normande. 1887.
Fief dU QUESNEY-VAUVILLE et sur ses anciens Seigneurs – L. Boistard De Glanville. Voir Commune de VAUVILLE.

Poplimont, Ch.: La France héraldique par Ch. Poplimont. 1
BOISTARD DE PRÉMAGNY DE GLANVILLE . Normandie .
D’azur à trois aigles d’argent les vols étendus , posées 2 et l ; au chef d’or chargé de trois molettes de sable . Heaume : de chevalier . Lambrequins : d’or , d’argent et d’azur.
L’unique représentant de la famille , de Boistard de Prémagny de Glanville est propriétaire à Vauvilles, par Touques, département du Calvados .

Oursel, Noémi Noire: Nouvelle Biographie Normande.
RANULFE DE GLANVILLE. ★ Normandie, II.. + En Terre-Sainte, .. 1190.
Grand Justicier d’Angleterre, mort au siège de Saint-Jean-d’Acre.

Diverses notes.
Ranulf de Glanville ou Renouf de Glanville (1112-1190)
Justicier de l’Angleterre de 1180 à 1189
Ranulf de Glanville ou Renouf de Glanville Justicier de l’Angleterre de 1180- à 1189

Issu d’une maison seigneuriale qui tire son nom de Glanville, en Normandie. Fils de William de Glanville il est né à Stratford en Suffolk.
Il est d’abord shérif du Yorkshire, Warwickshire et Leicestershire de 1163 à 1170 quand, avec la majorité des shérifs, il fut démis de ses fonctions pour corruption. Cependant, en 1173, il fut de nouveau nommé shérif du Lancashire et dépositaire de l’honneur de Richmond. En 1174, lorsqu’il fut shérif de Westmorland, il fut l’un des leaders anglais à la bataille de Alnwick, et c’est à lui que le roi d’Ecosse, Guillaume le Lion, se rendit.
En 1175, il fut reconduit dans ses fonctions de shérif du Yorkshire, en 1176 il est devenu juge de la cour du roi, et en 1180, chef Justicier de l’Angleterre. C’est avec son aide que Henri II a pu mené à terme sa réforme judiciaire.
Il est devenu le bras droit du roi, et pendant les absences fréquentes de Henri il assumait la régence d’Angleterre. En 1176, il a également été gardien de la reine Aliénor, qui a été confiné à ses quartiers au château de Winchester.
Après la mort de Henri en 1189, il fut démis de ses fonctions par Richard 1er le 17 Septembre 1189 et emprisonné jusqu’à ce qu’il ait payé une rançon de 15 000 livres. Peu de temps après l’obtention de sa liberté, il prit la croix, et il mourut au siège d’Acre en 1190.
Il a fondé 2 abbayes, en Suffolk en 1171, et Leiston Abbey, en 1183. Il a également construit une léproserie à Somerton , dans le Norfolk.
Il épousa Berthe de Valoignes, fille de Theobald de Valoignes, seigneur de Parham, dans le Suffolk.
Peut-être à l’instigation d’Henry II, Glanville a écrit ou a supervisé la rédaction du “Tractatus de legibus et consuetudinibus regni Angliae” (Traité sur les lois et coutumes du royaume de l’Angleterre), un discours pratique sur les formes de procédure du tribunal royal en 1188.

Voir si cette famille concerne cette commune de Glanville.
Généalogie de Brynjulf LANGBALLE.
Le livre de Glanville-Richards, la source principale de cette page, est un travail impressionnant mais a perdu une certaine crédibilité en faisant de fausses affirmations selon lesquelles certains membres de la famille étaient des comtes de Suffolk aux XIIe-XIIIe siècles. Il est possible que Glanville-Richards ait simplement mal interprété certains documents anciens, pensant peut-être que « Comes » (ou « Comites ») devrait toujours être interprété comme Comte et donc comme Comte (une erreur qui serait pardonnable chez un amateur mais surprenante chez un universitaire sérieux »), mais ses prétentions à l’existence d’un titre aussi important n’ont pas été acceptées par les historiens compétents. Malgré cela, il serait insensé de négliger entièrement le reste de son travail. En conséquence, sous réserve des mises en garde ajoutées ci-dessous, nous avons peu d’inquiétudes quant à la communication de ses données.
Malheureusement, nous devons commencer par une mise en garde concernant la prochaine génération. ‘Historia Anglorum’ (identifié plus clairement ci-dessous) fournit un tableau qui montre un Glanville sans nom comme père de (1) Robert (père de William qui a fondé Broomholm), (2) Roger de Bertune (père de Robert père de Hervey père de Ranult le Justicier), (3) Nicolas et (4) Guillaume, Archidiacre Doyen de Lisieux. Cependant, un texte dans ‘Historia Anglorum’ (que nous n’avons pas du tout lu à fond) semble contredire son tableau, indiquant que Roger de Bertrune était le fils de Robert. Provisoirement, nous suivons Glanville-Richards (en utilisant principalement le pedigree à la fin du livre avec un chalutage occasionnel à travers le texte) et ajoutons juste quelques-uns des détails fournis par ‘Historia Anglorum’ sur Nicholas.
01 . (Néel de St. Sauveur), (Neil de Saint-Sauveur), (Néel de Saint-Sauveur), Néel de Contentin , Eudes de Saint-Sauveur Vicomte de Cotentin, Seigneur de Saint-Sauveur, Viscomte de Saint-Sauveur
Né en 969 – St. Sauveur, Manche, Normandie, France. Décédé en 1041 ou en 1045.
02. Roger de Saint-Sauveur Vicomte de Saint Sauveur
Né vers 989 – Normandie, France.
03. Hamon aux Dents de Saint Sauveur, (Hammon de St. Sauveur)
Né vers 1007 – Normandie, France
04. Richard de BelfoiImprimer Seigneur de Glanville
Né peut-être en 995 – Glanville, Calvados, Normandie, France.
05. Rainald de Glanville Sire de Glanville
Né vers 1020 – Glanville, Calvados, Normandie, France. Décédé après 1054.
06. Randulph de Glanville Ranulph de Glanville Sire de Glanville
Né vers 1045 – Glanville, À proximité Lisieux, Basse-Normandie, France
Décédé vers 1080, à l’âge d’environ 35 ans

Procès-verbal des preuves de noble Augustin d’Angerville ; admis de minorité à l’ordre de Malte, année 17860
Autre Reconnaissance De Rente. 1396.
Plus, nous avons vu et employons un autre acte à nous produit, en original, sur parchemin, fait et passé, le 23 février 1396, devant Jehan Dubosc, clerc tabellion en la Vicomte d’Auge, par lequel Richard Barberie, de la paroisse de Glanville, reconnaît tenir de noble homme Robert d’Angerville, Écuyer, Seigneur de Grainville, une place et niasse de terre en fief,: situé dans la Seigneurie de Grainville, pour laquelle il doit deux sols, un chapon et un denier de rente qu’il promet lui payer, aux termes énoncés audit acte.
Nous, Commissaires, avons remis la continuation de notre présent procès-verbal à l’après-midi de ce jour, trois heures de relevée.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR.
DOYENNE DE BEAUMONT – 14
Election de Pont l’Evêque sergenterie de Beaumont
2 feux privilégiés – 93 feux taillables
Sous l’invocation de Notre Dame
Patronage:
14e Petrus de Malsigny
16e Dominus temporalis loci 18e

Achat du 11- 02-2003. Lot n° 83.
– GLANVILLE, dossier famille Lignières, après 1611, fief de Glanville, consiste en droits de justice, droitures, de moulins à blé, colombier avec domaine fieffé et non fieffé, manoir, maisons et édifices, lequel fief relève …. du Roi et de Melle de Montpensier, vicomtesse d’Auge. Référence faite à des actes de 1524-1588.

La vavassorerie de La Barberie, assise à Glanville, possédée par Louis Turgot, ecuyer.

Archives NEDELEC Communes.
com.27.5 Glanville.

Fonds Etienne Deville.
Carton n° 3 – C3/11 – 40 fascicules :
1649 L.Boistard de Glanville «Etude sur le fief du Quesney-Vauville et ses anciens seigneurs » Caen 1887.

Fonds Ancien 1F
1F528 : 26 décembre 1742 : Glanville : bail d’une maison, bail d’une maison à usage de forge, de François Bence à François Gohier. (avec inventaire).
1F582 : 4 vendémiaire An XII : Duval prêtre de Glanville achète à Bougon Cordonnier à Annebault une pièce de terre à Bourgeauville.

Notes De 1700 À 1940.
An IV , 9 thermidor ( 1796 , 26 juillet ) – Beaumont-en-Auge
Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Beaumont-en-Auge:
Glanville: c chrétien, deux meulles = A.D. Calvados – L Administration IV Police 41.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados