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PUTOT EN AUGE



NOTES sur PUTOT EN AUGE

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
SERGENTERIE DE BEUVRON.

  • Le fief Paon ou Mauvoisin, assis à Putot, plein fief possédé par Guillaume de Mauvoisin, Ecuyer, sieur d’Angoville.
  • Le fief de Putot, qui fut au Vallois, autrement dit Bardou, plein fief assis en la paroisse dudit lieu, possédé par les filles héritières de feu Nicolas Jehan, vivant Ecuyer, sieur de Putot.
    • Duquel fief de Putot relève :

    • Le fief de Putot, assis audit lieu, possédé par Pierre d’Espiney, sieur de Mézières.
    • Le fief de Doaulley, plein fief assis en la paroisse dudit lieu, possédé par Jehan Lucas, Ecuyer.
    • Le fief d’Herbiqny, assis à Victot, possédé par messire François Lambert, Conseiller du Roi en son Conseil d’Etat.
    • Le fief de Heroussard, assis à Saint-Jouin, possédé par Jacques Labbey, Ecuyer.
    • Le fief de Héricourt, assis à Beuvron, possédé par messire César d’Oraison, sieur et baron de Livarot.
    • Le fief du Plessis-Esmenguard, autrement Silly, plein fief assis en la paroisse de Saint-Léger-du-Boscq, possédé par les héritiers de feu Jacques de Vippart, vivant seigneur de Silly.
    • Le fief Trihan, quart de fief assis aux paroisses de Saint-Léger-du-Boscq et Dozulley, possédé par les héritiers du feu sieur de Silly.
    • Le fief Esmenguard, assis à Dozulley, possédé par le Prieur dudit lieu.
    • Le fief de Victot, demi fief assis en la paroisse de Victot, possédé par messire Richard de La Luzerne, à cause de la dame Françoise de Butin, fille et héritière de feu messire Pierre de Boutin, vivant bailli de Caen.
    • Le fief de Caudemuche, 8° de fief assis en la paroisse de Caudemuche, possédé par Henry de Cavelande, Ecuyer.
    • Le fief de Putot, qui fut Silly, demi fief assis à Putot, possédé par les héritiers de feu Nicolas Jeham, Ecuyer.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV, page 122.

Editions Flohic : Le Patrimoine des communes du Calvados, page 739.

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 167.

MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Putot-en-Auge, Putot.

L’église de Putot est une de celles qui présentent de l’intérêt dans la contrée. Le choeur appartient au roman du XIIe. siècle ; il est orné d’arcatures au milieu desquelles s’ouvrent les fenêtres latérales. Deux autres fenêtres existaient dans le chevet, qui a été masqué par l’établissement d’une sacristie à pans coupés. Une belle porte placée du côté du sud donnait accès à ce choeur; les archivoltes en sont ornées de moulures assez bien traitées, parmi lesquelles on distingue des têtes-plates alternant avec une moulure que la figure ci-jointe fera mieux connaître qu’une description. Au-dessus règne un rang de ces têtes monstrueuses aplaties- que nous voyons assez souvent
dans l’ornementation du XIIe. siècle. Le tout est bordé d’une garniture de palmettes et d’une frise conduite en zigzag.
Le tympan, polylobé à son pourtour, offre des figures en bas-relief représentant la Passion. Le Christ est sur la croix.
Près de lui, deux personnages représentent, probablement, la Sainte Vierge et saint Jean ; dans deux autres on reconnaît saint Pierre à ses deux clefs, et un évêque crossé et mitré, du côté opposé.
La nef a peu de caractère, mais les murs latéraux en sont garnis de contreforts ; on remarque, entre cette nef et le choeur, une tourelle carrée qui se termine par un toit en pierre à quatre pans, garnis de crochets sur les angles (Voir la figure). Une petite tour en bois, couverte en ardoise, surmonte la première travée du choeur ; la forme qu’elle affecte est très commune dans le diocèse de Lisieux.
Saint Pierre était un des patrons de cette église, dont la cure se divisait en deux portions au XIVe. siècle ; l’une à la présentation du Duc de Normandie, l’autre à la présentation de Jean Bardoul, seigneur du lieu (Voir le Pouillé de Lisieux).
On voit à l’échiquier, en 1391, un Robert Bardoul, seigneur de putot, qui, selon toute apparence, était le fils de celui que mentionne le Pouillé. Plus tard, au XVIe. siècle, le patronage du Duc était au Roi, et au XVIIIe. siècle, le seigneur et les chanoines de Cléry nommaient alternativement à la cure.
Putot faisait partie du doyenné de Beuvron. On y comptait 8 feux privilégiés et 23 feux taillables.

Motte de Putot.
— Dans le bois qui couvre les coteaux, à l’est de l’église, on voit, à l’extrémité d’un promontoire de sable vert faisant partie de la chaîne de collines qui existe dans cette direction, une motte en terre rapportée entourée d’un fossé et ayant une entrée, puis une esplanade étroite du côté des terres, s’allongeant un peu vers l’ouest et se terminant en ovale en face du passage et de l’extrémité du cap sur lequel elle est située. La pente naturelle défend assez bien, de tous côtés, cette motte intéressante dont j’ai levé le plan; elle n’a
pas plus de 50 pieds de diamètre au sommet, et la partie la plus large de la cour qui l’entoure n’a pas 60 pieds d’étendue.

PUTOT-EN-AUGE. – Motte avec enceinte annexe dans les bois à l’extrémité d’un éperon barré situé à 2 kil. environ au S.-E. de l’église (8).
(8) Caumont, Stat, mon IV, p. 129 ; Cours, V, p. III ; C. A.. F., 1870, p. 102 ; Doranlo, Camps, p. 808 .

2 – Pièces Justificatives:

1409, 28 février
Information de Jean Le Coutelier, lieutenant de Benoît Le Coutelier, vicomte d’Auge, sur la valeur des biens des enfants mineurs de Robert Bardouf, chevalier, seigneur de Putot(-en-Auge) mort le 14 janvier 1406 et de Marie de Corvalain: fief de Putot.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, p. 395.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 25.

1457, 17 mai – Putôt
Michel de Maussigny, écuyer, sieur de la Motte, ayant acquis par échange de Jean Emangard, écuyer, la tierce partie de la terre et seigneurie de Putôt, qui piéça fut et appartint à défunt Robert Bardou, en son vivant, chevalier, seigneur dudit lieu de Putôt, de toutes ses appartenances, rentes, revenus, dignités, vend et transporte à Jacques Labbé, sieur d’Ecots, tout le droit qu’il avait dud. Emengard, de ladite tierce partie d’icelle terre de Putôt, moyennant 500 livres tournois.
= Tabell. Lisieux. – Analyse Et. Deville

1460, 3 août – Putôt
Jacques Labbé, écuyer, sieur d’Ecots, reconnaît avoir reçu de Charlot Chastelain, receveur de Mgr. le duc d’Orléans, pour et en la décharge de Michel de Maussigny, la somme de 500 livres tournois, qui naguère avaient été mises en main de justice par led. de Maussigny, pour le retrait de la terre et seigneurie de Putôt que icelui de Maussigny avait vendue aud. Labbé.
= Tabell. Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville.

1527 – Lisieux
Michel Le Valloys, seigneur de la Rozière, vend et transporte à Jean Le Valloys, écuyer, seigneur de Putot et de Gouvis, son frère, tout et tel droit pouvant lui appartenir es manoir, maisons, court, jardin, héritage et pourpris où pend pour enseigne lymage Notre-Dame, assis en la paroisse Saint-Germain, jouxte d’un cote, les seigneurs du Chapitre et Gaultier Boullon, d’autre côté, la veuve Guillaume Laillier, d’un bout la rivière d’Orbec ; et d’autre bout, la rue.
= Etienne DEVILLE.- « Actes relatifs à des immeubles lexoviens (Image Notre-Dame – Image Saint-André – Image Saint-Georges – Manoir du Marton – Maison rue du Bouteiller – Maison de la Fleur de Lys) », BSHL, N° 24, 1919, pp. 16-18

1540, 1er août – Lisieux, Hermival
Jehan Le Valloys, seigneur de Putôt et de Gouvis donne à François Dubosc, seigneur d’Hermival, le droit de retraire de ses mains une maison, sise à Lisieux, paroisse Saint-Germain que son frère Estienne Dubosc, prêtre, curé de Hermival lui avait vendue.
= = Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier.

1540 RECHERCHE DES NOBLES DE L’ELECTION de LISIEUX
Faite en 1540…
128 – Jean Le Valois, Sr de Putot, tant pour p. 52 lui que pour son fils, l’un des dits Elus, a produit un anoblissement à lui donné par le roi en février 1522, pour 600 l. pour sa part, par lui payée, jouxte la quittance.
= LABBEY de LA ROQUE.- Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.
Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
PUTOT.
243. Jean Mauvoisin a fourni avec Elie Mauvoisin, en la paroisse de Bonnevile-surTouque, n°. 284.
Mlle de Bauquemare

1835. – archives SHL.1F873 :
1835 : BEUVRON : route de Dives à St Pierre sur Dives. concerne aussi Putot en Auge.

Voir FONDS CARTULAIRES… années : 1409, 1457, 1460.
Voir FONDS CARTULAIRES… années : 1509.

Description de l’Eglise, de l’ancien château (motte féodale)

– Insinuations
– « Analyses et Transcriptions.
– 3e fascicule – P.119 1757-1758
intérêt relative à des réparations devant être exécutées au presbytère de Putot-en-Auge, par Me Louis Désert, prêtre des Authieux-sur-Corbon, comme héritier du dernier bénéficiaire de la première portion de la cure de Putot.

ARCHIVES SHL : Achat du 11- 02-2003. Lot n° 71
9) PUTOT, 1/ 1519, papier, reçu de 120 livres ; 2/ 1614, papier, procuration ; 3/ 1751, vente d’une terre et maison ; 8 p. 210€

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEUVRON – 14

Sous l’invocation de Saint Pierre

Noms des curés:
1 portion:

Vasse 1764
Dubois 1765-1785

2 portion:
Surirey 1764
Le Roux 1774
Becquemont 178O-178

SAINT SAMSON




NOTES sur SAINT SAMSON

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
St.-Samson, Sanctus Samson dc Algia.

St.-Samson est qualifié de bourg (burgus) dans les chartes du XIIe. siècle.
Le choeur et le transept de l’église de St.Samson ont été tout récemment construits par M. Marcotte, architecte du département du Calvados.
La nef ne présente d’autre caractère d’ancienneté qu’une petite fenêtre ogivale du côté du nord : ainsi cette église est sans intérêt au point de vue archéologique.
Au milieu du choeur on voit l’inscription suivante :


HIC IACET
IOHANNES LAIGNEL.
SACERDOS SANCTI STEPHANI VET.
CADOMENSIS HVIVS PARACIAE
RFECTOR PER 18 ANNOS
QVI FXCLESIAE. OMNEN SVAM
SACRAM SVPELLECTILEM
ET lD OMNE QVOD HABVIT
PAVPERIBVS EROGAVIT
MEMORES EIVS ORATE
PRO EO ET DICITE DEO
PATER AVE
OBIIT DIE VIGESIMA 2a
MENSlS IANVARII ANNOS
NATVS SEXAGINTA TRES 1740
RITE MVNITVS SANCTAE ECCLESIAE
SACRAMENTIS
REQVIESCAT IN PACE
AMEN.

La cloche porte l’inscription suivante :

LAN 1751 IAI ÉTÉ BÉNIE PAR Me. CHARLES LE ROY CVRÉ DE CE
LlEV ET NOMMÉE MARIEE PAR SEBASTIEN DES HAYES ESer Sr DE GASSART
ASSISTÉ DE NOBLE DAME MARIE DV CHABLE SON ÉPOVSE.
I GILLOT NOVS A FAITES

Cette cloche a, dit-on, été cachée pendant la Révolution au fond de la rivière. Il y en avait trois avant cette époque.
L’église est sous l’invocation de saint Samson, évêque de Dol. L’abbé de Troarn nommait à la cure.
Le fief de Gassart, à St.-Samson, est marqué sur la Carte de Cassini.

Ancien hôpital.
— L’ancien hôpital de St.-Samson était sur le bord de la route , vers Dozulé, les constructions actuelles n’ont pas d’intérêt et sont divisées entre plusieurs propriétaires.
En 1213, Robert Fitz-Ertnez, seigneur de Thury, fonda l’hôpital de St.-Samson; et, en 1215, sa soeur, femme de Jean de Tournebut, confirma cette donation. Ses fils, Guillaume et Jean de Tournebut, l’approuvèrent également ; ils possédaient alors par droit d’héritage la seigneurie de Thury (Voir le Cartulaire de Troar, précédemment cité).

St.-Samson faisait partie du doyenné de Beuvron et de la sergenterie de Dives. Il y avait dans la commune 114 habitants au commencement du XVIIIe. siècle; on en compte aujourd’hui 206.

SAINT-SAMSON . – A noter « La Motte » Cad., B, 37-39).

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SAINT-SAMSON.234. Robert Mauvoisin a fourni l’état de sa noblesse avec Alexis Mauvoisin en la parroisse de Bonneville , n°. 284.

La Maladrerie de Saint Samson avait des biens à Touffreville canton de Troarn

Hôpital de la Madeleine de Saulx bâti en 1213 par Robert Fitz Erneis, baron de Thury, érigé en prieuré en 1404 par Richard de Tournebu.
Dénombrement présenté au Roi par Mathurin de Harville abbé de Troarn

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEUVRON – 14

Sous l’invocation de Saint Samson

Noms des curés:
Le Roy 1764
Dumont 1774-
Poulain 1776-1787

VALSEME




NOTES sur VALSEME

Vallis Seminata

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir : Recherches des Nobles de Lisieux p.94
De Valsemey – Registre de l’Hôtel de Ville VIII 19
Geneviève de Bierville, veuve du Sieur de Valsemé 1671

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

L’église de Valsemé appartient à deux époques. La nef doit dater, en grande partie, du XIIIe. siècle.
La façade occidentale se distingue par sa porte carrée à linteau légèrement courbé, garni d’un rang de têtes de clou, de pointes de diamant et par la fenêtre qui la surmonte, laquelle se compose de deux lancettes géminées surmontées d’une ouverture à cinq lobes; le tout réuni par une archivolte ogivale. Cette partie centrale de la façade forme saillie sur le reste du mur, et j’ai tout lieu de croire qu’elle était autrefois surmontée par un clocher-arcade ; ce clocher, dont l’existence ancienne me paraît probable, a été remplacé par une petite tour carrée en bois, surmontée d’une flèche; le tout est recouvert d’ardoises.
Les murs latéraux de la nef, qui sont, je crois, du XIIIe.
siècle (J’ai remarqué, dans ces murs, des morceaux de tuf calcaire ou travertin : beaucoup d’autres églises du pays en renferment; les eaux sortant de la craie en ont autrefois formé: des dépôts abondants dans cette région).
ne conservent plus qu’une de leurs fenêtres anciennes: c’est une petite lancette que l’on voit du côté du nord, en approchant du choeur. L’autre fenêtre du même côté est moderne et, du côté du sud, on voit deux fenêtres assez larges qui me paraissent du XVIe. siècle, et dont une offre des compartiments flamboyants.
Quelques débris de la corniche montrent une moulure torique détachée par une profonde cannelure, genre de travail assez ordinaire au XIIIe. siècle.
Le choeur de Valsemé appartient au style flamboyant de la dernière période ogivale. L’appareil est en pierre de taille, et les deux travées qui le composent sont voûtées; les arceaux croisés accusent les formes prismatiques en usage au commencement du XVIe. siècle ou à la fin du XVe.
Le pavé a été refait à neuf, et l’intérieur de l’église n’offre pas d’intérêt.
Le grand-autel, au fond du choeur, orné de colonnes, m’a paru du temps de Louis XV ; il est accompagné de deux niches ; deux vases décorent le cintre qui encadre le contre-retable.
L’église de Valsemé est sous l’invocation de saint Michel.
Le seigneur nommait à la cure.

2 – Pièces Justificatives:

1402-1789 – Vicomté d’Auge
Compte de recette de la terre de la terre de Saint-Clair–en-Auge (1473-1477)
Comptes du domaine du roi en la vicomté d’Auge (1527-1531); Livres des plaids de la sergenterie de Saint-Clair-en-Auge apparteant à Madame d’Estouteville (1528 et 1537-1543); Lettres de Marie, duchesse de Longueville, et de Léonor, duc de Longueville concernant Saint-Clair et Barneville (1564-1567) Livre des assises de la vicomté d’Auge, relevant du duc de Longueville, pour son droit de présentation à des églises (1565); Gage-pleige du fief de Saint-Clair (1570); Journal de recette du domaine d’Auge (1585); Livres des plaids de Pont-L’Evêque et déclaration de fiefs (1666); Bordereaux pour servir au paiement des fermes des domaines et marais de la vicomté d’Auge (1689); Journal des recette des fermes du domaine d’Auge (1691-1695); Aveux de Daenétal (1736) Administration d’Herval: état des rentes domaniales, pièces justificatives de la régie du domaine d’Auge, fournitures et travaux pour les prisons des bailliage de Honfleur (1751-1783) Beuvron, Honfleur, Saint-Julien-sur-Calonne – Jean-Philippe-Antoine Herval – Saint-Clair-en-Auge, Roncheville, Valsemé, Goustranville, Valsemé, Clarbec, Danestal, Darnétal, Cambremer, tabellionnage de Saint-Julien-le-Faucon, sergenterie de Bonnebosq, Saint-Clair-en-Auge, Barneville, Devoitine, Le Pelletier
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 383 à 388), Paris, 1976, p. 171-174

1407-1762 – Environs de Pont-L’Evêque
Recueil de pièces concernant Le Mesnil-en-Vimeu, Saint-André de Clarbec, Notre-Dame de Goustranville, Saint-Gabriel de Valsemé, Saint-Clair, en la vicomté de Pont-L’Evêque….
= Bibl. Nat. Ms. franç. 5383

1572 – Vicomté d’Auge
Documents divers : assises de la vicomté, cures de Valsemé et Clarbec, comptes, livres de plaids, procédures, administration
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 523), Paris, 1976, p. 207.

1588, 15 avril – Lisieux
Alleu entre Geoggroy de Valsemé, avocat et Pierre Le Roux, charpentier à Lisieux, pour travaux de construction à Lisieux, rue du Bouteiller.
= Arch. M.C. – NOTES et DOCUMENTS – FONDS Et. DEVILLE – 1 – LISIEUX – 3.14

1748. archives SHL 1F820 :
1748-1757 : Valsemey ou Brunetot : ferme Thouret,¬quittances.

1773, 27 août – Reux
Le 27 août 1773, la nomination à la cure de Saint-Etienne de Reux appartenant au seigneur du lieu, Messire François-Jean de la Myre, comte de Mory, d’Honneingheim, chevalier honoraire de l’Ordre de Malte, seigneur haut-justicier de Congis, Villers, Burignault, la Tourterelle, Monjay, Hinaucourt, Latrix, seigneur et patron de la châtellenie de Reux, la Salle, Canouville et autres Lieux, demeurant à Paris, en l’hôtel de S.A.Mgr le comte de la Marche, prince du sang, rue de Grenelle, paroisse saint-Sulpice, et représenté par Me Jean-Charles Herval, Escuier, procureur général domanial de Mgr le duc d’Orléans en sa vicomté d’Auge, demeurant à Pont-L’Evêque, nomme à la dite cure, vacante par la mort de Me Jacques Gisey, prêtre, dernier titulaire, décédé le 9 mars de la présente année, la personne de Me Pierre Lemercier, prêtre du diocèse de Lisieux, habitué en la paroisse de Pont-L’Evêque. Fait et passé en ladite ville, au logis du sr Herval, en présence de Me François Delataille, avocat, et de Me Louis-Guillaume Train, bourgeois de Pont-L’Evêque, tous deux y demeurant.
Le lendemain, Mr Mery, vicaire-général donne aud. sr Lemercier la collation dudit bénéfice.
Le 31 août 1773, le sr Lemercier (M. Lemercier, originaire de Pont-L’Evêque, refusa de prêter le serment schismatique en 1791. L’anné suivante il partit en exil et se réfugia d’abord à Portsmouth, puis à à Portsea où il logea rue Glowcester, 20. Nous ne retrouvons plus son nom nulle part après la Révolution; il paraît certain qu’il mourut en Angleterre. (Archives du Calvados.- Mss. de Reux.)) prend possession de la cure de Reux, présence de Me Julien Morel, curé de Pont-L’Evêque, Me Jean-Baptiste Lalouette, curé de Valsemey, demeurant encore en ladite ville; Me Pierre Bottey, curé de Saint-Melaine et autres témoins.
= abbé PIEL, Inventaire historique, t. V, p. 150, N° 221.

1780. – archives SHL.1F695
1780 : Valsemey : sieurs Moulin et Toutain.

Insinuations

A Valsemé des peintures murales se voient dans l’embrasure de la fenêtre du clocher.

Documents inédits –
Lettres d’Henry IV – tome IV p.568
Lettre d’Henry IV au Chapitre de Notre Dame de Rouen lui enjoignant de refuser le Bénéfice de Lever à fierté à un nommé Valsemer ayant assassiné ce deffunt, Seigneur de Mailloc. Datée du camp de Traversy, près La Ferre le 15 avril 1596.
Fierté fut levée par Pierre de la Sceaulle, seigneur de la Motte qui avait tué Jean de la Masure, seigneur du Boys-Simons.
Le seigneur de Valsemé fut donc laissé de côté.

Malet en Normandie. Louis Robert appelle le Marquis de Valsemé, puis Comte de Graville, ancien ….. sous-lieutenant des Chevaux Léger de Berry, chevalier des Ordres, 2 février 1759, marié le 30 mai 1730 à Madeleine Bouton de Chamilly, veuve de François Martel, comte de Cleré. Madame de Razilly est fille d’une sœur du comte de Graville. (Calendrier des Princes 1764)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEAUMONT – 14

Sous l’invocation de St Gabriel

Patronage:
14e Dominus de Clarobecco
16e Dominus de Favachiis
18e le seigneur

Curés:
le Mercier 1764
Lalouette 1774 Alleaume 1783/1787

HOULGATE – BEUZEVAL

NOTES sur BEUZEVAL

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Houlgate (Calvados)
Canton actuel : Cabourg – Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14338
Histoire administrative : Beuzeval-Houlgate est dénommée Houlgate par le décret du 21 janvier 1905.
EP Beuzeval-Houlgate (Calvados ; jusqu’en 1905)
HOULGATE
I. Dioc. de Lisieux. Baill et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. à sel de Danestal.- Gén. et int. de Rouen ; él. et subd. de Pont- l’Évêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque ; canton de Dive (Arrêté du 1 er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque ; canton de Dive (Loi du 28 pluviôse an VIII) ; canton de Dive-(Dozulé) (Arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 1261-1241 hab. (1911). – Sup.: 461 hect. 46 a. 86 c.
Ancienne commune de Beuzeral, dont le nom, d’abord modifié en celui de Beuzeval- Houlgate (Décret du 15 décembre 1898), a reçu sa forme actuelle par décret du 21 janvier 1905.
ADMon Gale Délibérations, depuis 1839.
ÉTAT- CIVIL (1). – Baptêmes, mariages et sépultures de Beuzeval, depuis 1608. Le mauvais état des registres antérieurs à 1700 n’en a pas permis la vérification détaillée: ils contiennent quelques audiences de contrats. Délibérations du commun, passim. 1700-1702 , 1709-1713. 1719, 1722-1728, 1740, 1748, 1759-1760 , 1778-1785.
Visites de l’archidiacre. 1719, 1723, 1727, 1750-1752.
IMPOSITIONS. Procédure pour un sr Landrin, de Beuzeval, contre son imposition à la taille de Dive. 1767, 1774 (6 p.
États de sections (Sections A- B, E-F). An VI (4 cah. , 19 fol.)
(1) Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Beuzeval. 1673, 1717-1721. (Série G. Beuzeval – Houlgate. 2 cah.)

BEUZEVAL,canton de Dozulé.
Boseval, 1077 (ch. de Saint-Étienne de Caen). ).
Bosa Vàllis, 1180 (magni rotuli, p. 3o, 2).
Bosseval, Bueseval, 1283 (ch. de Saint-Étienne).
Beuzval, 1320 (rôle des fiefs de la vicomte d’Auge).
Beuseval, XIV.
Beusevallis, XVI siècle (pouillé de Lisieux, p. 53).
Beuzeval, 1585′ (papier terrier de Falaise)
Capella de Beusevalle
Par. de Saint-Aubin, auj. Notre-Dame;
patr. le duc de Normandie, puis le chapitre de Cléry.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Evêque,
sergent, de Dive.
– Quart de fief relevant de la seigneurie de Brucourt.
– Fief d’Héricourt, assis à Beuzeval et relevant de Dozulé, 1620 (aveux de la vicomté d’Auge).
– Fief de Beuzeval ou de Morsan, 1620 (aveux de la vicomte). Le fief de Beuzeval, qui fut Morsan, quart de fief assis à Beuzeval, possédé par Gabriel de Clinchamps, Ecuyer, sieur de Donnay.
– Le fief Manetot, assis audit Gonneville, Beuzeval et Trousseauville, possédé par ledit M. Guillaume de Dramard, (8″ de fief).

Dictionnaire Topographique du Département du Calvados – C. HIPPEAU.
Beuzeval, cant. de Dozulé. — Boseval, 1077 (cb. de Saint-Etienne de Caen).—Bosa Vallis, 1180 (mangni rotuli, p. 3o, 2). — Bosseval, Bueseval, 1282 (ch. de Saint- Étienne). — Beuzval , 1320 (rôle des fiefs de la vicomté d’Auge). —Beuseval, XIV° se.
Besevallis, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 53 ). — Beuzeval, 1585 (papier terrier de Falaise).
Par. de Saint-Aubin , auj. Notre-Dame; patr. le duc de Normandie, puis le chapitre de Cléry. Dioc. de Lisieux, doy. de Beaumont. Génér. de Rouen, élect. de Pont-l’Evêque, sergent, de Dive.
Quart de fief relevant de la seigneurie de Brucourt.
Fief d’Héricourt, assis à Beuzeval et relevant de Dozulé, 1620 (aveux de la vicomté d’Auge).
Fief de Beuzeval ou de Morsan, 1620 (aveux de la vicomté).
[Caumont (1), Calvus Mons, 1234 (lib. rub. Troarn. p. 14))], Guesdon, Houlgate, (quartier), Manoir (Le),[ Morsan, fief.de Beuzeval, dépendant de la vicomté d’Auge.], VALLÉE (LA),
(1) Caumont-sur-Dive (à Beuzeval. Calvados, canton de Dozulé)

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir : Bulletin Monumental Tome XX p.69
Monsieur Bouet a dessiné la façade de Beuzeval, précédée d’un porche couronné d’une balustrade flamboyante en pierre
D’Hozier 398
Catalogue de la Ste Historique de Lisieux 1874 p.9 n°36 et 37
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 733.
Georges EFAUW, « Pour un centenaire Roland Garros (1888-1988). L’aviation à Houlgate. Histoire d’un record », PAR , 37, N° 9,Septembre 1987, pp. 18-22
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dép. d’Archéologie 1999
Jean-Louis LIBOUREL, Villas de Houlgate; Calvados, Caen, Service régional de l’Inventaire de Basse-Normandie, s.d. (1991), 110×225, ¬n.p. (22 p.) (Coll. Itinéraires du Patrimoine 3.)
MIOCQUE Marcel, Houlgate sous l’occupation. 1940-1944. Evocations – Documents – Images, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1993, 16 x 24, 87 p.

Revue Le pays d’Auge:
– Yves Lecouturier Le poste éléctro-sémaphorique de Beuzeval – Houlgate 1988 03-mars
– Georges Defau Si Houlgate m’était conté : L’église de Beuzeval 1990 11-nov
– Jean Bergeret Rencontres à Beuzeval – Houlgate 1991 07-juil
– François Chauliac Houlgate – Beuzeval 2017 04-juillet-août

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Ch. Vasseur.
Beuzeval, Bosavallis., ecclesia de Beusevallis, Boseval.
L’église de Beuzeval est située sur la croupe des coteaux qui enserrent dans leurs nombreuses sinuosités la petite vallée qui porte ce nom, et qui se terminent à la mer par deux falaises fort élevées d’où l’on jouit des plus beaux points de vue. Elle remonte, pour la plus grande partie de sa construction, à la fin du XIIe. siècle ; mais elle a subi différentes retouches.
Ainsi, le mur du nord de la nef est évidemment de deux époques, quoiqu’il soit recouvert d’un épais crépi. La moitié de la première travée, y compris le contrefort, ne date que du XVII. siècle. Les cinq autres contreforts doivent dater de la fin du XIIe. siècle, quoiqu’ils soient un peu saillants.
L’appareil des murs doit être en blocage. La troisième et la dernière travée sont percées, chacune d’une fenêtre carrée sans aucun caractère.
Du côté du midi, la première travée, tout entière, est construite en pierre de taille et le .contrefort angulaire est saillant, avec une moulure en doucine à sa base. Les autres contreforts, placés à faux à-plomb, n’ont pas de caractère.
Le mur qu’ils sont destinés à butter a été probablement refait : du reste, un épais crépi empêche de voir l’appareil. Les fenêtres sont d’époques différentes. Celle de la première travée est une grande fenêtre ogivale sans subdivisions, du XVe. siècle. La’ suivante est également ogivale, mais subdivisée par un meneau, avec sculptures flamboyantes.
Puis viennent une porte et une fenêtre modernes.
Le portail est construit tout entier en pierre de taille, flanqué de quatre contreforts que précède un porche en pierre, voûté en ogive, surmonté par une galerie en pierre, à compartiments flamboyants : deux clochetons au pied desquels sont deux gargouilles accompagnent cette galerie. La porte, ornée de moulures prismatiques, est en accolade, surmontée d ‘un amortissement et garnie de feuilles frisées.
La baie est en arc surbaissé, et le triangle, laissé plein par cette disposition, est couvert par un petit écusson aux trois fleurs de lis de France.
Le clocher est moderne, avec une calotte sphérique.
Le choeur est en retraite sur la nef. Au midi, comme au nord, trois contreforts assez plats, de la fan du XII,. siècle, buttent des murs nouvellement crépis. Cinq fenêtres modernes, sans caractères, et une porte répandent amplement la lumière à l’intérieur.
Le chevet droit, soutenu par trois contreforts, a conservé plus de cachet et semble indiquer pour le choeur, comme pour la nef, la fin du XIIe. siècle. Le contrefort du milieu sépare deux fenêtres étroites, cintrées, évidemment romanes, et au-dessus. s’ouvre une autre fenêtre du même style, mais un peu plus large.
L intérieur de l’église n’a rien de remarquable. Le principal autel a un haut retable. Je n’ai pu deviner le sujet du tableau. Au bas, à gauche, on lit le nom du peintre:
St. -Martin pinxit ; Et à droite, cette mention : Ex dono Joannis Mottay. rectoris hujus Ecclesiae 1689.
La voûte du choeur est plâtrée ; celle de la nef est lambrissée, avec entraits et poinçons fort grossiers et presque bruts.
L’arc triomphal n’est pas ancien. Les deux petits autels qui l’accompagnent sont insignifiants.
On peut remarquer, dans le choeur, une statue de saint Aubin, du XVI. siècle, ayant à ses pieds un petit personnage agenouillé, peut-être un donateur.
C’est saint Aubin qui est le premier patron de l’église; saint Antoine, le second (Il existe, dans la vaste prairie qui s’étend au-dessous de l’église, une fontaine dédiée à ce dernier saint, et qui est l’objet d’un pèlerinage encore assez suivi..).
Au bas de la nef est un autel à haut retable, soutenu par deux colonnes torses, avec un tableau représentant Jésus-Christ chez Simon-le-Lépreux, ayant à ses pieds la Madeleine.
Cet autel provient de la chapelle du manoir de Beuzeval.
Les cloches ne datent que de 1813; elles n’ont rien d’intéressant et vont être refondues.
La paroisse de Beuzeval dépendait du doyenné de Beaumont, de la sergenterie de Dives et de l’élection de Pont l’Évêque.
Le patronage a appartenu, au XIVe. siècle, au duc de Normandie ; au XVIe. siècle, au seigneur de Cléry, et au XVIIIe., au Chapitre de Cléry (Voir le pouillé du diocèse de Lisieux, publié par MM. A. Le Prévost et de Formeville, dans le tome XIII.. des Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie.)

Manoir de Beuzeval.
— Le manoir de Beuzeval n’a rien d’intéressant, et ne doit pas remonter au-delà du XVIIe siècle. La chapelle ne paraît pas plus ancienne que le reste ; elle est surmontée d’un petit clocheton carré recouvert d’essente.
Une tradition assez curieuse, c’est que ce château, demeure féodale du seigneur de Beuzeval, se trouvait, avant la Révolution, dans la circonscription de la paroisse de Gonneville.
C’est peut-être pour ce motif que fut érigée la chapelle mentionnée dans les pouillés, dès le XIVe. siècle, comme bénéfice à la nomination du Roi.
Toutes ces constructions sont élevées sur la contrescarpe des fossés d’une belle motte féodale, qui n’a pas moins de deux cents pas de circonférence à son sommet. Elle est à peu près circulaire, aplanie au sommet, et élevée au-dessus du fond des fossés de 12 pieds environ : on n’y a pas trouvé de vestiges de constructions ; mais de l’autre côté du fossé, vers le midi, on voit encore un massif de maçonnerie qu’on dit avoir été la pile d’un pont destiné à franchir le fossé que remplissaient les eaux d’un petit ruisseau dont la source est quelques pas plus loin, et que retient le barrage d’un moulin.
Les falaises des Vaches-Noires sont, depuis long-temps, renommées pour leurs productions paléontologiques et les couches superposées qu’on peut y étudier.
Ces falaises, dont nous donnons une esquisse page 42, règnent sur une étendue de 7 kilomètres, entre Beuzeval et Villers.
Depuis quelques années, des maisons ont été construites sur la plage, au centre du vallon de Beuzeval, et une société nombreuse de baigneurs s’y réunit; un grand hôtel vient d’être terminé. On y a également élevé une chapelle à l’usage de la colonie.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – Piel

244. — Le 16 févr. 1694, vu l’attestation du sr. Mottay, curé de Beuzeval, du sr Thiron, curé de Reux, et du sr Mollien, vicaire de Manneville-la-Pipard, dispense de bans pour le mariage de Jean Lecorate et de Magdeleine Lecomte.

545. — Le 15 juillet 1702, Me. Jean Mottay, pbfë, curé de St-Aubin de Beuzeval, doyenné de Beaumont-en-Auge, ancien habitué en l’église collégiale de N.-D. de Cléry, résigne sa cure en faveur de son frère, Me. Michel Mottay, pbfë, curé de N.-D de TocquevilIe, diocèse de Rouen, et aussi ancien habitué en lad. collégiale ; et led. Sr. Michel Mottay résigne aussi sa cure on faveur dud. Sr. Jean Mottay, le tout pour cause de mutuelle permutation. Fait et passé à Caen, en présence de Me. Pasquier Auvray, pbrë, curé d’Auberville, Me. Jean Lecoq, pbre, curé de Villers (sur-Mer), et Me. Jean Dubois, pbrë, curé de Vauville. Le 15 sept. 1702, le Chapitre de Cléry, dont les chanoines sont patrons présentateurs de la cure de Bouzeval, admet la démission faite par Me. Jean Mottay en faveur de Me. Michel Mottay, et présente celui-ci au seig. évêque de Lx pour qu’il soit pourvu dud. bénéfice. Le 22 sept. 1702, le seig. évêque donne aud. Sr. Michel Mottay la collation de la cure de Bouzeval. Le 27 sept, le Sr. Mottay prend possossion du bénéfice-cure de Beuzeval, en présence de Me. Jacques Auvray, pbrë, vicaire dud. Beuzeval, et autres témoins.

169. — Le 30 juillet 1701, vu l’attestation du sr Auvray, pbrê, vicaire de Beuzeval, dispense de bans pour le mariage entre André Aubert et Elisabeth Bernard.

6. — Le 19 sept. 1703, Me. Michel Mottay pbfë, curé de St-Aubin de Beuzeval, d’une part, et son frère, Me. Jean Mottay, pbrë, cy-devant curé de lad, parr, représenté par Me. Pasquier Auvray, pbrë, curé d’Auberville, constituent procureur pour faire reconnaître en cour de Rome la rente annuelle de 300 livres que Me. Michel Mottay devra servir a Me. Jean Mottay par suite de la permutation qu’ils ont faite de leurs bénéfices. Cette rente a pour but de subvenir aux besoins du sr Jean Mottay, à raison de son âge, qui est de 61 ans, et des infirmités qui l’empêchent de faire aucunes fonctions, on sorte qu’il a été obligé de remettre, sans même avoir pu en prendre possession, le bénéfice de Tocqueville, diocèse de Rouen, que son frère lui avait cédé. Led. Sr.Jean Mottay avait été curé de Beuzeval pendant 32 ans.

601 — Le 19 oct. 1708, Me. Jacques Blalerne, pbrë du diocèse de Lx, plus ancien habitué en la collégiale de Cléry, requiert des Sr. chanoines de lad, église, d’être nommé comme plus ancien habitué de leur église à la cure de Beuzeval, vacante par la mort de Me. Michel Mottet, dernier titulaire dud. bénéfice dont ils sont présentateurs. Les sieurs chanoines, suivant leur coutume, cherchent par de mauvais prétextes à refuser la nomination. Seûls le doyen el te Sr. de Chavoy soutiennent qu’il n’y a pas lieu de repousser lad. réquisition et déclarent que, pour eux, ils nomment, autant qu’ils le peuvent, aud. bénéfice de Beuzeval la personne dud. Sr. Malerne. Le Sr Malerne demande au Chapitre un congé de quinze jours pour vaquer a ses affaires, Sa demande est rejetée, sauf par les deux chanoines qui lut ont été favorables dans sa première réquisition. Le 29 oct. 1708, le Sr. Audran, vicaire général de Lx, donne aud, Sr. Malerne la collation de la cure de Beuzeval en conséquence de la réquisition qu’il en a faite aux Sr. chanoines de Cléry.
Le 31 oct. 1708, le Sr. Malerne prend possession de la cure de Beuzeval, en présence de Me. Jacques Auvray, pbrë, desservant lad. pair, et autres témoins.

606. — Le 26 oct. 1708, la nomination à la cure de St-Aubin de Beuzeval appartenant au chapitre de Cléry, les Sr. chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me. Michel Mottey, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. François Robert Fondimare pbrë du diocèse de Rouen et ancien habitué de leur église.
Le 8 nov. 1708, Me. Pierre Audran, pbrë, vicaire général de Lx, donne aud, Sr. Fondimare la collation dud. bénéfice adconservationem juris,
Le 12 nov, 1708, le Sr. Fondimare prend possession de la cure de Beuzeval, en présence de Me. Jacques Auvray, pbrë, desservant lad. parr ; Me. Robert Leroux, prieur de la chapelle de St-Marc de Touques, et maître de musique, demeurant à Lx

Curés,— E. Gamare — J. Mottay – M. Mottay – J. Malerne
Vicaire.- J. Auvray.
Prêtre desservant. — J. Auvray.
Patron.— Le chapitre de Cléry.
Seigneur. F, de Seran.

331. — Le 16 sept. 1710, vu l’attestation du sr Guerrier, vicaire de Guerquesalles , dispense de bans pour le mariage entre Jean Joanneaux et Charlotte Beuzeval.

275. — Le 24 septembre 1712, Me Charles Montfort, sous-diacre de la parr. du Mesnil-Eudes, est ordonné diacre.
Le 20 avril 1715, il est ordonné prêtre.
Le 15 juin 1723, Me Charles Montfort, pbrë, ancien habitué en la collégiale de Cléry et y demeurant, se rend au Chapitre dud. lieu pour requérir des srs chanoines, en sa qualité de plus ancien gradué, sa nomination à la cure de Beuzeval dont ils sont patrons-présentateurs et qui est vacante par la mort de Me Jean Malerne, pbfê, dernier titulaire.
Sur le refus du Chapitre, le sr Montfort proteste se pourvoir en justice et devant qui il appartiendra.
Le 19 juin 1723, en suite de la précédente réquisition, le seigr évêque donne aud. sr Montfort la collation dud. bénéfice.
Le 25 juin 1723, le sr Montfort prend possession de la cure de St-Aubin de Beuzeval, en présence de Me Adrian Maugard, pbrë, desservant lad. parr.; Me Robert Le Chartier, sr de Frémanville, et autres témoins.

Curés.— J. Malerne. — C. Montfort.
Vicaire. — A. Maugard.
Prêtre desservant. — J. Auvray.
Notable. — R. Lechartier.

227. — Le 5 avril 1748, la nomination à la cure de St-Aubin de Beuzeval appartenant aux chanoines de N.-D. de Cléry, le Chapitre de lad. collégiale nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Charles Montfort, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Ledanois, pbre du diocèse de Lx (parr. de Lieurey) et l’un des habitués en l’église de Cléry.
Le 17 mai 1748, le seigr évêque donne aud. sr Ledanois la collation dud. bénéfice.
Le 21 mai 1748, le sr Ledanois prend possession de la cure de Beuzeval, en présence de Me Jean-Baptiste Boissière, licencié ès-lois,
pbrë, curé de Lieurey ; Me Guillaume-Adrien Lamidey, pbrë, desservant la parr. de Beuzeval ; Robert Duval, tabellion, et autres témoins
demeurant à Beuzeval.

329. — Le 7 févr. 1749 Me. Pierre Ledanois, pbrë, curé de Beuzeval et chapelain de la chapelle simple de St-Pierre de la Tour en l’église collégiale de Cléry, donne sa procuration pour résigner lad. chapelle, qui requiert la résidence, entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me.Nicolas-Auguste Trinité, pbrë du diocèse de Lx et habitué en lad. collégiale. Fait et passé à Lx.

Curés. — C. Montfort — P. Ledanois.
Clerc. — G.-A. Lamidey.
Patron. — Le chapitre de Cléry.
Notable. — R. Duval.

30. — Le 10 févr. 1765, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Renaut, chirurgien, fils de Pierre et de feue Magdeleine Duparc, originaire de St-Thomas-de Touques et demeurant à Dives, d’une part, et Marie-Françoise Jourdel, fille de Jacques, de la parr. de Beuzeval.

189. — Le 17 sept. 1767, vu l’attestation du sr Hubert, vicaire de Beuzeval, dispense de bans pour le mariage de Marie Gouley.

Vicaire. — Hubert.

319. — Le 11 janv. 1774, Me. Pierre Ledanois, pbrê, curé de Beuzeval, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Simon-Pierre Ledanois, acolyte de la parr. de Lieurey, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée, entre autres, sur la cour Guersan, sise à Lieurey, le long « de la sente du bourg de Lieurey au village du Ramier », et appartenant aud. Sr. constituant. Fait et passé au manoir presbytéral de Beuzeval, par le ministère de Me. Robert Duval, notaire à Auberville, en présence de Me. Mathieu-François Hubert des Acres, pbrë, et Jean Collard, demeurant aud. lieu de Beuzeval.
Led. Sr. acolyte, fils de Simon Ledanois et de Marie-Marguerite Dulong, fut remplacé dans cet acte par Jean-Léon-Pierre Ledanois, son frère, demeurant aussi à Lieurey.

Le 3 sept. 1777, le Sr Ledanois, pbre, vicaire de Beuzeval, fait signifier par procureur ses noms et grades au seig. abbé de Grestain, en parlant à Louis Delamare, garde-chasse dud. seig.

128.— Le 25 juillet 1777, la nomination à la cure de St-Aubin de Beuzeval appartenant au chapitre de N.-D.de Cléry, les sieurs chanoines nomment à cette cure, vacante par la mort de Me. Pierre Ledanois, pbr, dernier titulaire, la personne de Me. Jean-Baptiste Hallais, pbfë du diocèse d’Avranches, l’un des habitués de lad. collégiale.
Le 25 août 1777, Mr. Despaux, vic. Gl, donne au J. Sr. Hallais la collation dud. bénéfice.
Le 26 décembre 1777, le Sr. Hallais, chapelain de là chapelle Ste-Anne en l’église collégiale de Clery, diocèse d’Orléans, et pourvu de la cure de Beuzeval, dont il n’a pas encore pris possession, demeurant à Cléry, cloître de lad. église, parr. St-André, résigne sa cure en faveur de Mr. Pierre Baudry, curé de N.-D. de Tirepied, diocèse d’Avranches ; et led. Sr. Baudry, résigne aussi sa cure de Tirepied en faveur dud. Sr. Hallais, le tout pour cause de mutuelle permutation. Fait et passé à Avranches, en l’étude du notaire apostolique.
Le 31 décembre 1777, le seig. évêque de Lx donne aud. sr. Baudry la collation dud. bénéfice.
Le 3 janv. 1778, Le Sr.Baudry prend possession de la cure de Beuzeval, en présence de Mr. Claude-Simon Delaquèze, pbrê du diocèse de Lx, desservant lad. parr., et autres témoins.

227. — Le 8 mars 1782, la nomination à la cure de St-Aubin de Beuzeval appartenant au chapitre de N.-D. de Cléry, les sieurs chanoines de cette collégiale nomment à lad. cure vacante parla mort de Me. Pierre Baudry, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me .Mathieu Le Roux de Ste-Paix, pbfë du diocèse de Lx, l’un des habitués de lad. Eglise de Cléry.
Le 23 avril 1782, le seig. évèque donne aud. Sr. Le Roux la collation dud. bénéfice.
Le 18 juin 1782, le Sr. Le Roux prend possession de la cure de Beuzeval, en présence de Me. Robert Guernier, pbfë du diocèse de Bayeux, desservant la. parr. : Me. Gilles Lefrère, pre, curé de Villers-sur-Mer, 2e portion ; Me. Philippe Garnier, pbre, curé du Theil, demeurant au manoir presbytéral de Fourneville.

150. — Le 27 févr. 1786, dispense de bans pour le mariage entre Me. François Ledanois, veuf de dame Magdeleine-Jeanne-Marguerile-Honorîne Lefrançois, et fils de feu M. François Ledanois et de dame Marie-Suzanne Vannier, de la parr. de Beuzeval, d’une part, et demll. Marie-Thérèse-Adélalde Simon, fille de M. Adrien et de dame Marie-Thérèse Fortier, de la parr de St-Herblanc de Rouen.

Curés. — P. Ledanois — J.-B. Dallais — P. Baudry — M. Le Roux de Sainte-Paix.
Vicaire. — S.-P. Ledanois.
Prêtres de la paroisse. — M.-P. Hubert des Acres — R. Guerrier — O.-S. De Laquèze.
Patron. — Le chapitre de Cléry.
Notables.—J Collard — F.Ledanois — P. Ledanois.

INVENTAIRE SOMMAIRE DES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES ANTÉRIEURES A 1790.
Extraits:
– Le 8 janvier 1778, bapt. d’Alexandre-Charlemagne-Robert Aubert, parr. Jean-Jacques- Robert Dramard, de Beuzeval; marr., Marie-Aune-Élisabeth de Varin, veuve dud. Claude-Nicolas de St-Sauveur.
– 1775. 14 novembre, baptème de Jean-Frédéric, fils de Jean-Jacques-Roberl Dramarc {sic) de Beuzeval, écuyer, seigneur de Gonneville-sur-Dives, et de Marie-Charlotte de Nollent; parr. Jean Poutrel, marr. Marie La Vallée, domestiques de M. Dramare de Beuzeval.

Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque impériale et autres bibliothèques – Institut impérial de France.
Les fragments des Querimoniae Normannorum font allusion à un acte de l’échiquier de 1242 qui ne nous est pas connu d’ailleurs :
Willelmus de Petra, presbyter de Boseval , conqueritur quod , cum ipse miserit, de mandato scacarii anno Domini , in misiis cujusdam molendini, in quo dominus rex habet quartam partem, libras, nichil postea potuit habere pro portione domini regis; impeditus enim fuit per mortem domini Johannis de Vineis, qui hoc se inquirere promiserat et non fecit.
Guillaume de Petra, prêtre de Boseval, se plaint que lorsqu’il fit appeler l’échiquier l’année de la commission de Notre-Seigneur, aux frais d’un certain moulin, dans lequel le seigneur roi a un quart de livre, il ne put plus rien avoir en proportion à la part du seigneur roi; car il fut gêné par la mort du seigneur Jean des Vignobles, qui avait promis de s’enquérir à ce sujet et ne l’a pas fait.

Calendar of documents preserved in France, illustrative of the history of Great Britain and Ireland – Great Britain. Public Record Office, John Horace Round.
– Robert de Monbrai comte de Northumberland, à savoir ce qu’il tenait à Vilers à Auge (Alge) près de Boseval en franc almoin ; et celle d’Engelram et d’Agnès sa femme de l’église et dîme d’Alnetum ; et celui de Ralf fils d’Ansera, à savoir 73 arpents de son alleu à Boseval ; (Une charte de Rodolfo, fils d’Anseredi, d’une donation de soixante et treize arpents de terre sous ses tenanciers, sur le territoire de Boseval).Houlgate.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
Motte de 150 mètres de circonférence au sommet et élevée de 4 mètres au-dessus des fossés.
Elle est située auprès du manoir de Beuzeval. (De Caumont: Stal. mon., t. IV, p. 41.)

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados
Aux XVIe et XVIIe siècles, un membre de la famille Le Marays de Beuzeval portait le titre de sieur de Caumont, et les de Beaumont, de Gonneville-sur-Dives, celui de sieur de Houlgate (État civil de Beuzeval; généalogie de la famille Le Court, mss.).

Insinuations:
Description de l’église du 26 août 1856
Description du château de Beuzeval

État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661
295. L. d’an. d’Helie le Prevost, sieur de Lenclos, paroisse de Beuzeval pres Dyves, fils de feu Richard et de Marie Faucon, ses père et mère, don. a Poictiers le 4 octobre 1577, ver. ch. le dernier juin 1578, et c. le 16 juin 1899; du 15 vol., fol. 35; finance 4,000 l.

Nobiliaire de Normandie:
Extraits:
ACHÉ DE MAMEUF. Chevalier, seigneur d’Aché, Baron de Larrey, etc. Eudes Aché , Ecuyer, seigneur de Beuzeval, vivant en 1415, a épousé damoiselle Marie De Tournebu, dame de Marbeuf.
XV.-Louis D’Ozouville, Escuyer, Sieur de Beuzeva!, épousa, en premières noces, en 1678, demoiselle Françoise DE BAZAN, fille de François de Bazan, sieur de la Souhardière, dont il n’eut pas d’enfants, et, en secondes noces, le 6 aout 1681, demoiselle Françoise DE LANËEZ, dont il eut le fils unique qui suit:
XVI. Robert D’Ozouville, Ecuyer, Sieur de Beuzeval, marié, le 31 octobre 1722, à demoiselle Frauçoise HEUZÉ, fille de Jacques Heuzé. Sieur de Brëfontaine, dont il eut, entre autres enfants
1° Jacques D’Ozouville, lieutenant au régiment de Biron, mort jeune et sans postérité;
2° Robert, dont l’article suit
XVII.-Robert D’Ozouville, Ecuyer. Sieur de Beuzeval, épousa, le 8 août 1756, demoiselle Jeanne-Gabrielle DE CHÉRENCES. De ce mariage sont issus:
1° Jeanne-Félicité, mariée, le 28 Juillet 1785, à Léonor-Jean-Louis LE TRESOR De LA ROQUE, Chevalier de Saint-Louis;
2″ François-Robert, qui suit
3° Jacques-Anténor D’Ozouville, Garde du pavillon de la marine, mort aux Indes, le 11 juillet 1782.
XVIII. François-Robert D’Ozouville, Sieur de Beuzeval, Capitaine des frégates du Roi, Chevalier de Saint-Louis, épousa, le 7 février 1789, Anne Constance DE TRÉMIGON, dont il eut les quatre enfants .

ANNALES DE NORMANDIE J.-M. Bouvris — (XIe Du -XIIe Talou siècles): Raoul fils d’Ansered et sa famille Extraits:
Tout ceci démontre que Raoul fils d’Ansered était possessionné dans la partie orientale du duché : dans le Talou, et en deux secteurs bien distincts — dans la région de Longueville-sur-Scie et à proximité de Dieppe — , ainsi que dans le Pays de Caux. Mais le personnage se retrouve en bonne place dans la documentation de deux grands établissements monastiques bas-normands : les abbayes caennaises de Saint-Etienne et de la Trinité. La confirmation des biens de Saint-Etienne, délivrée entre 1066 et 1077 par le Conquérant, ainsi qu’une pancarte rédigée entre 1080 et 1082 enregistrent au rang des bienfaiteurs de ce monastère Raoul fils d’Ansered. Celui-ci céda une partie de son alleu à Beuzeval, dans le nord du Pays d’Auge, le quart de deux moulins et le huitième d’un autre, à recevoir après sa mort s’il ne laisse pas d’enfants.
Ainsi, trois personnages au moins portant le nom de « Guillaume le Gras » se seraient succédé : le premier, frère de Raoul et par conséquent fils d’Ansered (dont nous ignorons tout), vivait sous le règne du Conquérant et sans doute sous Robert Courte-Heuse; le second, fils du précédent, aurait terminé ses jours avant 1154, puisqu’à cette date un autre Guillaume le Gras, très vraisemblablement son fils, apparaît dans les sources. Ce dernier est-il identique au sénéchal de Normandie de ce nom en fonction sous Jean sans Terre en 1203 ? Certains éléments tendent à le démontrer : on notera en particulier que ce personnage disposait de domaines étendus dans le Pays d’Auge — notamment à Beuzeval —, saisis par Philippe Auguste en 1204.

Goulay Dominique. La résistance à l’occupant anglais en Haute-Normandie In: Annales de Normandie.
Extraits:
Les Anglais avaient commencé un jour de 1417 à exproprier tous ceux qui ne se soumettaient pas…… Ce sont surtout les expropriations abusives qui nous intéressent ici directement. Ainsi, un certain Philippe le Roux de la paroisse de Saint- Aubin de Beuzeval, en Auge, avait été privé de ses biens. Un vidimus du 23 mai 1435 nous apprend qu’il n’était ni absent du duché, ni déclaré rebelle au roi et que la mainmise sur ses biens devait être levée.

Armorial général de France : généralité de Rouen.
171. — François DE SÉRAN, chevalier, seigneur de Beuzeval & d’Andrieu, en Normandie, élection de Bayeux:
Famille dont les armes fon D’azur à trois croissans d’or 2 et 1.

Notes du Premier Président Pellot sur la Normandie.
Jacques de Séren, escuyer, sieur de Saint- Lou, mestre de camp d’un régiment de cavalerie, a un fils capitaine d’une compagnie de chevaux-légers ; sa terre de Saint-Lou vaut quatre mil livres de rente. Jacques de Séren, chevalier, seigneur de Saint-Loup et de Beuzeval, y demeurant, mestre de camp de cavalerie et ses enfants, capitaines de cavalerie, furent maintenus par La Galissonnière (Election de Pont-l’Evêque). Il fut pareillement maintenu dans la Généralité de Caen ; il avait épousé Renée Goujon en 1637. (Cham., p. 246.)
En 1632, Jacques de Sérant, chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, sieur d’Audrieu, bénéficia du privilège de Saint-Romain, à la suite de duel et d’assassinat. (Floquet, Privil., t. Il, p. 464.)

A travers le passé du Calvados – G. Lesage.
Au fort de Beuzeval
Un bâtiment appartenant au citoyen Chevalier, de Caen, fut pris, le 14 juin 1797, à l’embouchure de la Dive, par une péniche anglaise, montée par vingt hommes et armée de pierriers et d’espingoles.
Celle-ci avait été expédiée par une frégate qui s’était approchée de la côte dans les parages de Beuzeval.
Les grenadiers gardes-côtes firent un feu très vif sur la péniche Cette dernière fut soutenue par la frégate, qui inutilement, lança plusieurs boulets, mais comme ils portaient à terre, ils n’atteignirent personne. Le fort de Beuzeval tira, de son côté, 39 coups de canon, qui pour la plupart furent loin d’atteindre la frégate.

Office de tourisme Normandie Cabourg Pays d’Auge.
Au 13ème siècle est attestée la présence d’au moins un moulin à blé sur le cours du Drojon. En 1249 (sous St Louis) le chevalier Raoul de la Haye donne à l’abbaye de St-Etienne de Caen des droits qu’il avait sur le Drojon (actuel Drochon) situé à St-Aubin de Beuzeval.
En 1698, un seigneur, dans le recensement de son domaine, mentionne le moulin banal.
Le moulin s’est construit autour d’une partie centrale, reste d’un ancien Moulin à Blé. En 1850 Jacques Landry, Maire de Beuzeval de 1831 à 1868 et aussi meunier, fit édifier des adjonctions dans le style néo-normand pour y habiter. Cet ensemble fut complété en 1894 par une série de dépendances et par une nouvelle extension des bâtiments d’habitation.
La propriété dite du Moulin Landry a été classée en « Site protégé » au titre de l’article L341-2 du Code de l’environnement le 22 juillet 1942.

3 – Archives ShL:

CATALOGUE DES ARCHIVES DE LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE DE LISIEUX.
– Copie d’un aveu rendu au duc d’Orléans en sa vicomté d’Auge, par M. de Séran , pour la seigneurie de Beuzeval ; 31 janvier 1698 .
– Copie d’un aveu rendu au duc d’Orléans en sa vicomté d’Auge , par Guillaume- François Boistard de Prémagny , écuyer , pour la seigneurie de Beuzeval ; 6 janvier 1746 .

Transciptions

21 mai 1612 Quittance par lesdits METAIER, frères, de la paroisse de LIVAYE, à Noble Homme Pierre le SENS escuyer , sieur de BEUZEVAL, demeurant au Ham, à l’acquit de Damoiselle Catherine LE JUMEL, héritière de feu Noble Homme Georges LE JUMEL, de son vivant sieur de MONTAVAL, son père, pour le franchissement de 16 livres 12 sols de rente.
Témoins : Loys de LESPEE, sieur de COVIGNY, demeurant à SAINT-LOU-DE-FRIBOIS et Messire Guillaume GRUY, curé de SAINT-CLAIR.
1759 5 janvier Assignation donnée à la requête Monsieur Guillaume François Boistard de Prémagny, conseiller du Roy, Maître en sa Cour des comptes, Aides et Finances de Normandie, seigneur de Vauville, Beuzeval et autres lieux demeurant ordinairement en la ville de Rouen, rue Saint Romain, à Jean Dazeville, pour faire clore un passage qu’il avait pratiqué dans sa haie, afin de passer par un herbage, qu’il bornait, nommé la Crotte, situé à Beuzeval et appartenant audit seigneur.
1767 23 février Messire Robert de Dramard, chevalier seigneur d’Achey, Beuzeval et autres lieux, tuteur principal des nobles enfants mineurs de Guillaume Alexandre du Mesnil, escuyer, et de noble dame Geneviève de Borel

Fonds Arthème Pannier – Carnet n°8
pages 19 – Hougate-Beuzeval, villas.

Fonds Archives Nédélec – Communes.
com.33.4.1 Houlgate Vie de la commune
com.33.4.2 Houlgate Château de Beuzeval

Fonds Archives Nédélec – Bibliographies.
9.63 2 Mériel Olivier Exposition à Houlgate 12/07/2006

2S: Fond Duval d’Auge, bocage et plaine
2S377 – Houlgate
2S379 – Houlgate: église (plans)1933

Carnets de Charles VASSEUR:
DOYENNE DE BEAUMONT – 14
Election de Pont l’Evêque – Sergenterie de Dives
2 feux privilégiés – 60 feux taillables
Sous l’invocation de St Aubin
Patronage:
14e Dux Normania
16e Dominus de Cléry
18e Chapitre de Cléry
Capella de Beusevalle –
patronage au 14e siècle : Dominus Rex
Curés:
Le Danois 1764/1774
Le Roux 1782/1787