Tous les articles par administrateur

CANAPVILLE – 61




NOTES sur CANAPVILLE – 61072

Canapville-sur-Touques – Ecclesia de Canapevilla – Quenapevilla – Canapville-Saint-Aubin.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

DALLET A., « Notice historique, géographique, statistique et ¬archéologique sur la commune de Canapville », BULL. SOC. HISTORIQUE ET ARCH. DE L’ORNE, XVIII, 1899, pp.¬44-61 (famille Rupierre: 53-55)

PAUMIER Henri : Pour l’histoire du papier. Les moulins des papetiers du Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°82, juin 2003.

CHRETIEN 1842, Dicton: Sobriquet: A Pontchardoon et Canapville sont buveurs et guenilles

FORMEVILLE tome II p.91
FORMEVILLE Histoire de l’évêché-comté de Lisieux, I, p. cccxxxiv, cccclxj, dxj, dxlviij; t. II, p. 91.

RIGAULT Eudes, Journal …, 8 dies ides d’avril 1257 ..

2 – Pièces Justificatives:

Recherche des Nobles de Lisieux p.16, 108

« Analyses et transcriptions…. » P.36
1618 –25-avril
Vente par Guillaume Deschamps et Louise Auvrey sa femme, à Louis Doublet d’Orbec, d’une pièce de terre assise à Friardel tenue de la sieurie de Friardel pour le Damoiselle de Canapville
Lecture faite le 30 septembre 1618 par Denys Michel Villaye, curé recteur de Friardel.

A la fin est écrit ; le tréizième du prix d’achat a été reçu par moi Damoiselle soussignée Dame de la Saussaye, ce dernier jour de septembre 1618
signé : Anne Labesc

– Description de l’église faite par A.Pannier

– Description de la cloche
Cette cloche date de l’année 1554 ; l’inscription est en caractères gothiques
L’an 1554 je fus faite pour St Aubin, Noble Homme Thibault de Rupierre, seigneur de Canapville et Honorable Homme Richard du Bocc A (et) me fit. M. I Legendre.
Inscription de la cloche: + l. m cc l iv JE FUS FAITE POUR S. AULBIN
NOBLE HOMME THIBAULT DE RUPIERRE CYER DE CANAPPEVILLE A (et) HONORABLE
HOMME RICHARD DU BOCC A (et) ME FICT M. I. LEGENDRE

Un acte de 1714 fait mention de Messire Jean Legrand, prêtre, chapelain de St Valentin, demeurant en la Ville de Lisieux, Il devint curé de St Désir en 1728.
Il y avait une chapelle de St Valentin à Canapville, c’est peut être d’elle qu’il s’agit.

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
CANAPEVILLE.
34. Messire Jean Corbel, prêtre, accusé de dérogeance, a été suffisamment atteint de tenir en cet an présent la ferme de la Chantrerie de Lisieux, fondée en dîmes , bois-taillis et rentes en deniers , par 60 liv. ; et si a confessé l’avoir tenue aux années passées. Pourquoi le procureur du Roi a requis qu’il fût assis et taxé à somme portable.
35. Thibaud de Rupierre , Sr. du lieu, et Margarin, son frere, ont fourni plusieurs lettres et écritures , commençantes en l’an 1300 , par lesquelles ils ont dit avoir suffisamment justifié leur généalogie, et leur descente, au 6e. dégré , de Mre. Guillaume de Rupierre, cher. , et damoiselle Perrette de Survie, sa femme.
36. En recevant la copie du rôle de la dite parroisse de Canapeville, nous avons enquis les collecteurs et parroissiens presents , lesquels ont dit et rapporté qu’en icelle parroisse le révérendissime cardinal le Veneur, à cause de sa baronie du dit lieu de Canapeville , a droit de coutume et passage à nage, par 24 heures durant, au mois de mai de toutes marchandises passant et repassant par le dit lieu, en la parroisse de Canapeville, durant les dites 24 h. seulement.
37. Pierre Hardi a fourni un extrait des registres de la cour de nos dits sieurs les généraux de l’an 1528 , contenant que arrêt avoit été donné à son entente, contre le procureur général du Roi, sur le fait de sa noblesse, dont il avoit prétendu jouir par le moyen de la charte des francs-fiefs ; et il a fourni d’une sentence donnée précédemment en cette élection à son profit, contre les parroissiens de Canapeville , sur le fait de sa dite noblesse, dont la copie est demeurée au greffe.

– Recherche de 1666
Gabriel Deshays, seigneur de Bellefonds issu de Jean ennoble en 1596
Philippes et Charles Hardy, fils mineurs de Guillaume Hardy, seigneur de Canapville, anciens nobles
Philippes de Nollent, seigneur de Baubanville, ancien noble.

3 – Archives ShL:

– Ancien diocèse de Lisieux, archidiaconé de Gacé, doyenné de Vimoutiers. – Dédicace saint Aubin –
– Con. de Vimoutiers)
– Chapelle saint Valentin: au côté gauche de l’église PIEL, V, XXXIV, n° 400.

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE VIMOUTIERS – 61

Election de Lisieux
sergenterie d’Orbec
188 feux

sous l’invocation de St Aubin

Patronage :
16e et 18e Episcopus

Curés:
de Fayolle 1764
Champelle 1774
Vallé 1783-1787

Chapelle St Valentini
patron : l’évêque

 

CAMEMBERT – 61




NOTES sur CAMEMBERT – 61070

de Campo Mauberti – Chamembert – Camp Maubert

Camembert, Campus Mamberli, dépend d’Almenèches, diocèse de Lisieux, auj. Séez, archidiaconé de Gacé, cant. Vomoutiers, arrond. Argentan, Orne : sur un affluent de la Vie.
Invent. arch. Orne, III, 76-90. — LONGNON, II, 260.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

ENQUETES RURALES Université de Caen : n° 6 : »Autour de Camembert »; voir dans Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 69, mars 2000, page¬ 69.

PELLERIN Henri, « Deux prêtres réfractaires cachés à Camembert ଠl’époque de la Révolution », PAR, Décembre 1962, pp. 19-24
1653 – Camembert
Sieur Le Vallois, tenancier de la baronnie de Camembert.
= AD Orne. H 3703.

CHRETIEN 1842, Descript. féodale: – Baronnie de Camembert, tenue du roi sous Argentan – Quart de fief de Camembert, tenu de Roiville. – Quart de fief d’Orval, tenu de Roiville.- Huitième de fief d’Ectot, tenu d’Aubry-¬le-Panthou.- Huitième de fief de Guertière, tenu de Montgommery.- Extension du fief d’Aubry-le-Panthou – Extension du fief de Grasville, relevant du roi sous Exmes.

Dicton: Gras et délicat comme fromage de Camembert

2 – Pièces Justificatives:

– Insinuations
– Cloche de Camembert
L’an 1768, j’ai été bénite par Messire Louis François Pichonnier, curé de ce lieu et nommée Marie, Anne, Jacqueline par Messire Jacques, Jean Baptiste Pollin, chevalier, seigneur du Moncel, baron, patron et Haut Justicier de St Nicolas Dathée, seigneur de Manny St Ouen Dathée, la Rotellière et autres lieux, ancien officier des Mousquetaires du Roy, chevalier de l’Ordre royal militaire de St Louis et Noble Dame Anne Jacqueline de Thieulin, épouse de Messire Emmanuel Marie Christophe Louis de Tirmois, chevalier, seigneur, patron honoraire de Tertu de Tournay en partie de la noble sergenterie de Breteville sur Laise …
Dubosq nous a faite, étant logé chez Germain des Vaux, seigneur de la Vastière.
– Recherche de 1666
Charles de Calmesnil, seigneur d’Orval,
Jacques de Calmesnil, seigneur de la Rocque,
Gabriel Philippes de Calmesnil, seigneur de Champeaux, anciens nobles
Ollivier de Calmesnil, seigneur de Bernenville,
François de Calmesnil, seigneur des Costis et autres,
François de Calmesnil, seigneur du Prey
– Philippes de Gouhyer, seigneur de la Bonnerie, ancien noble.

MARIE CATHERINE FONTAINE, Née en 1761, épouse le 10 mai 1785 Jacques HAREL. La légende dit qu’un moine réfractaire lui dévoile le secret de la fabrication du Camembert, le célèbre fromage. Un excellent fromage était déjà fabriqué à Camembert sous le nom de CALEMBERT, selon Thomas Corneille en 1704 et le dictionnaire du commerce de Savary paru en 1723, qui mentionne la production de ce fromage. Le nom de MARIE HAREL tomba dans l’oubli et c’est un américain, le Docteur Knirim qui cherchant l’inventeur du camembert redécouvrit le nom de Marie Harel.
Marie HAREL décédera à Vimoutiers le 9 novembre 1844 elle repose maintenant dans le cimetière de Champosoult

3 – Archives ShL:
Diocèse de Séez
– Ancien diocèse de Lisieux, archidiaconé de Gacé, doyenné de Vimoutiers. – Dédicace sainte Anne
– Con. de Vimoutiers)

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE VIMOUTIER – 61
Election d’Argentan
sergenterie de Trun, 150 feux

– M. Hébert, Eudiste, conseiller du Roi Louis XVI
– Barruel –Histoire du Clergé pendant le Révolution p.414

– Sous l’invocation de Notre-Dame.

– Patronage:
14e Abbatessa de Almenechiis
16e …….
18e Abbesse d’Alençon

– Curé:
Pichonnier 1759-1787

LEAUPARTIE

NOTES sur LEAUPARTIE


Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

(Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14359

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 180.
Léaupartie, Le Manoir de Léaupartie, CDMPA, pp. 249-251
RAULT Fernand, « Montreuil-en-Auge a-t-il volé la cloche de Léaupartie? », PAR, 25, N° 9, Septembre 1975, pp. 24-30
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 530.
Jacques POUGHEOL et Fernand RAULT.- Promenade artistique dans le canton de Cambremer – Formentin in Canton de Cambremer, Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967) p. 67

Séance-promenade du 28 juillet 1959 (manoir de Léaupartie – manoir du Bais – La Roque-Baignard – le Val-Richer – Formentin) », BSHL., 1959-1960, N° 30, pp. 37-38

2 – Pièces Justificatives:

Collection de Répertoires Sommaires des Documents Antérieurs à 1800 Conservés dans les Archives Communales – Ministère de L’instruction Publique.
LEAUPARTIE I. Dioc . de Lisieux. Baill . et maîtrise de Pont- l’Évêque. sel de Danestal. – – Gr. à Gén. et int . de Rouen; él . et subd. de Pontl’Évêque. II . Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Cambremer (Arrêté du 1 mars 1790) . III . 3 arr. communal (Arr . de Pont- l’Évêque); canton de Cambremer ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) . – Pop.: 92 hab . ( 1911) . – Sup. 318 hect . 79 a. 29 c .
ADMon Gale – – : Délibérations. 30 ventôse an II – 28 fructidor an VII (Reg., fol. 1-43) . Lacune jusqu’au 1  » frimaire an XII.
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1602 .
Lacunes 1630-1672, 1674, 1703. Audiences de contrats . 1602-1629.
IMPOSITIONS . (3 cah. , 34 fol. ) État de sections ( Sections A- C ) .
– Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Léaupartie . 1670 ( Série G, Léaupartie, cah. ).

– Participation au combat de Léaupartie contre les Chouans . 22 ventôse an IV . ( Liasse ).

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Leaupartie, Aqua partita.
L’église de Leaupartie peut dater du XIIe, siècle. Le choeur et la nef offrent des murs dans lesquels on distingue l’appareil en arêtes de poisson et des contreforts plats. Dans le gable on voit une porte à cintre surbaissé, surmontée d’une petite fenêtre lancette.
La tour est posée sur la dernière travée de la nef. Un porche en bois précède l’entrée de la façade occidentale.
Le tabernacle du maître-autel offre le type que j’ai déjà signalé, c’est-à-dire l’image d’un petit édifice surmonté d’un dôme.
Deux petits autels, entre choeur et nef, ont leurs retables couronnés de frontons coupés.
Il y a plusieurs tableaux dans l’église de Leaupartie.
L’église est sous l’invocation de saint Germain. Le seigneur nommait à la cure. La paroisse est aujourd’hui réunie à
Montreuil.
Leaupartie dépendait de l’élection de Pont-l’Évêque et de la sergenterie de Cambremer.
On y comptait 1 feu privilégié et 36 feux taillables.
Gilles Maillart, seigneur de Leaupartie, fut dépossédé par Henry, roi d’Angleterre en 1421, au bénéfice de Raoul Le Sage; mais sa famille rentra en possession de la terre après l’expulsion des étrangers et, en 1540, Jean Maillart était seigneur de Leaupartie.
A la fin du XVII. siècle, suivant les pouillés, Robert de Brucourt était patron, et par conséquent seigneur temporel du lieu, en vertu du grand axiome féodal : Il n’y a point de droits honorifiques sans glèbe. » Leaupartie passa, comme Dozulé, de la maison de Brucourt dans la maison d’Harcourt-Beuvron, dans les dernières années de ce même XVII. siècle.
Au XVIIIe., la famille Le Vaillant se trouvait en possession de la terre. Jacques Le Vaillant, mort le 10 novembre 1709, s’intitulait chevalier, seigneur et patron de Landes, Leaupartie et Livet, seigneur châtelain et patron de Vaucelles, vicomte hérédital de Barleville. Jacques Le Vaillant était le fils de Pierre le Vaillant, gentilhomme ordinaire de Gaston d’Orléans. Descendant de Louis VI le Gros, roi de France, Pierre était parent de Louis XIV. (Charme discret des manoirs du pays d’Auge – Déterville, Philippe).
Le manoir seigneurial (XII° siècle) se voit à peu de distance, au sud de l’église, sur la route allant à Montreuil et à La Roque. En pierre
En parlant de Landes, voir la prétendue possession des demoiselles Le Vaillant de Leaupartie (Statistique monumentale, t. ler., p. 178) et La Normandie romanesque et merveilleuse – Bosquet, Amélie..

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados – C. Hippeau.
Fief ayant appartenu à la famille Levaillant de Léaupartie. A voir
Léaupartie, cant. de Cambremer. — Leaupartie, 1297 (enquête). — Aqua Pertica, XIV°s »; Aqtiu Partiti, 1350 (pouillé de Lisieux, p48). — Lespartie, 1730 (temp. de Lisieux). — L’eau partie, 1783 (d’Anville, dioc. de Lisieux). On devrait écrire L’Eaupartie.
Par. de Saint-Germain, patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux, doy. de Beuvron. Génér. De Rouen, élecl. de Pont-l’Evêque, sergent, de Cambremer. le seigneur de Brucourt.
Fief de la vicomté d’Auge, ressortissant à la sergenterie de Cambremer. Demi-fief mouvant de la baronnie de Roncheville. Ancien manoir seigneurial.
Cour-De-la-Fontaine (La), h – Croix-des-Champs-Ouille (La), h. – Lieu-au-Bon (Le) – Lieu-aux-Étangs (Le), f, – Lieu-Launay (Le), h. – Ruette La, h. –

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection.Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
205. Jean Maillart, Sr. du lieu, à dit être personne noble, et a produit plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe, par lesquelles il a dit fournir sa descente de Girot Maillart, Sr. dudit lieu de Leaupartie, vivant en 1384, lequel, suivant la 1re. des dites lettres, épousa dame Philippe Bertran, alors dame de Roncheville.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

355. — Le 3 nov. 1701, vu l’attestation du sr Lemouton, curé de Léaupartie, et du sr Mannoury, vicaire de Livarot, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Peulvey et Marie Le Remois.

003. — Le 9 nov. 1702, la nomination à la cure de St-Germain de Léaupartie, appartenant au seigr du lieu, Jacques Le Vaillant, Esc-, seigr de Vaucelles, châtelain et patron de Landes, et noble damlle Catherine Maillard, son épouse, dame et patronne de Léaupartie, nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Robert Le Mouton, pbfë, dernier
titulaire, la personne de Me Jean-Jacques Le Vaillant, diacre du diocèse de Bayeux. Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Le Vaillant, la collation dud. bénéfice. Le 13 déc. 1702, le sr Le Vaillant prend possession de la cure de Léaupartie, en présence de Pierre Le Vaillant, seigr et patron dud. lieu; Jean-Jacques Dancerville, pbfë, curé de Livet; Jean Foucques, pbfë, curé de Clermont; Christophe Auger, pbrë, desservant led. bénéfice de Léaupartie, et Robert Anne, syndic de la parr.

817. — Le 17 juillet 1703, vu l’attestation du sr Delaporte, curé d’Auvillers, et du sr Auger, vicaire de Léaupartie, dispense de bans pour le mariage entre Jean Delamorinière, maçon, et Françoise Lespiney.

LÉAUPARTIE: (Saint-Germain)
Curés. — R. Lemouton — J.-J. Le Vaillant
Prêtre desservant. — C. Auger
Patron. Le seigneur du lieu. — J. Le Vaillant.
Notable. — R. Anne.

544. — Le 10 oct. 1713, la nomination à la chapelle fondée en l’église paroissiale de Léaupartie, appartenant au seigr du lieu, noble dame Catherine Maillard, vve de feu Jacques Le Vaillant, Escr, sr de Vaucelles, dame et patronne de Léaupartie, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Jean Le Mignot, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Julien Cousin, pbrë de la parr de St-Loup, diocèse de Bayeux. Fait à Bayeux, en la maison de lad. dame de Vaucelles, en présence de Mesre Joseph des Rotours, pbfë, curé de Vaucelles, et de Me Jean Le Breton, pbfë, curé de St-André de Bayeux. Le 19 oct, 1713, Mre Pierre du Mesnil, vic. gl, donne au sr Cousin, la collation de lad. chapelle.

59. — Le 21 mars 1714, la nomination à la chapelle desservie en l’église de Léaupartie appartenant au seigr du lieu, noble dame Catherine Maillard, vve de Mesre Jacques Le Vaillant, chever, seig r de Vaucelles, dame et patronne de Léaupartie, nomme à cette chapelle, vacante par la mort de Me Jean Le Mignotet parla démission de Me Julien
Cousin, pbrë, la personne de Me Robert Bouet, pbrë de la parr, de Beaumont. Fait et passé à Bayeux, parr. St-André, en la maison de lad. dame patronne, en présence de noble et discrète personne, M Jean-Jacques Le Vaillant, pbrë, curé de Léaupartie, et autres témoins. Le 5 avril 1714, Mre Léonor de Matignon, vic. gl, donne aud. Sr Bouet la collation dud. bénéfice.

266. — Le 3 juin 1723, la nomination à la chapelle de Leaupartie appartenant au seigr du lieu, Mre Pierre Le Vaillant, seigr et patron de Leaupartie et autres lieux, nomme aud. bénéfice, vacant «par l’abandonnement qu’en a fait le sr Bouet, pbrë, dernier titulaire, » la personne de Me Thomas Halley, pbre de Beaumont. Fait en la parr. de Landes, au manoir dud. Seigr , diocèse de Bayeux.

LÉAUPARTIE: (Salnt-Germain)
Curés. — J.-J. Le Vaillant.
Chapelle de Léaupartie. — Chapelains. — J. Mignon — J. Cousin — R. Bouet — T. Halley,
Patron. — Le seigneur du lieu. — C. Maillard, Vve Le Vaillant.

376. — Le 1er mai 1737, la nomination à la cure de St-Germain de Léaupartie appartenant au seig. du. lieu, Mesr. Pierre Le Vaillant, chev, seig. et patron de Léaupartie, des Landes et aussi seig. hautjusticier de Barbeville, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean-Jacques Le Vaillant, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Néel, pbfë du diocèse de Bayeux. Le même jour, le seig. évêque donne aud. sr Néel la collation dud. bénéfice,
Le 2 mai 1737, le sr Néel prend possession de la cure de Léaupartie en présence dud. Seig. patron; de Mr Thomas Halley, pbrë, chapelain de lad. parrr., et autres témoins.

LÉAUPARTIE: (Saint-Germain)
Curés. — J.-J. Le Vaillant — P. Néel.
Prêtre de la paroisse. — T. Halley.
Patron. — Le seigneur du lieu. — P. Le Vaillant.

50. — Le 27 févr. 1761, Me Joseph Néel, pbre du diocèse de Bayeux, Me ès-arts en l’Université de Caen, vicaire de Léaupartie, fait réitérer ses noms et grades aux religx de St-Evroult. Idem Le 7 avril 1762. Le 1er juillet 1762, Me Joseph Néel, pbrê du diocèse de Bayeux, Me ès-arts en l’Université de Caen, et vicaire de Leaupartie, fait signifier ses noms et grades au seig r évêque de Lx, en parlant à François Moret, son suisse, trouvé en son corps-de-garde, au palais épiscopal. Le 28 mars 1763, M Joseph Néel, pbredu diocèse de Bayeux, Me ès-arts en l’Université de Caen, vicaire et chapelain de Ste- Marie-Majeure en la parr de Léaupartie, « ycelle chapelle de valeur de 240 livres de revenu, » fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque de Lx et aux religx de St-Evroult. Le 19 avril 1764, M. Joseph Néel, pbrë du diocèse de Bayeux, Me ès-arts en l’Université de Caen, vicaire et chapelain de Ste-Marie Majeure en l’église de Léaupartie (icelle chapelle de la valeur de 240 livres de revenu) et pourvu nouvellement de la chapelle de St-Sauveur de Sacy, diocèse de Séez, (revenu annuel de 250 livres), fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque de Lx et aux religx de St-Evroult.

10. — Le 3 janv. 1763, la nomination à la chapelle de Léaupartie, fondée en l’église paroissiale du lieu, appartenant au seigr de lad. parr., Mesre Pierre Le Vaillant, chevr, seigr et patron de Léaupartie et autres lieux, nomme à lad. chapelle simple, vacante par la mort de Me Thomas Halley, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Joseph Néel, pbrê du diocèse de Bayeux, originaire de la parr, de Landes. Donné à N.-D. de Landes, au manoir seigneurial de lad. parr. Le 14 janv. 1763, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Néel la collation dud. bénéfice, en présence de Me André-Etienne Silvy, curé de N.-D.-des-Prés et supérieur du petit séminaire de Lx, et de Me Antoine Petit, pbrê de la Cathédrale. Le 16 janv. 1763, le sr Néel, vicaire de Léaupartie, prend possession de la chapelle Ste Marie-Majeure en l’église de lad. parr.

347. — Le 10 mars 1766, la nomination à la chapelle perpétuelle de Ste Marie Majeure, fondée en l’église paroissiale de Léaupartie, appartenant au seigr du lieu, Mesre Pierre Le Vaillant, seigr de Léaupartie, représenté par Mesre Jacques-François Le Vaillant, son fils, nomme à lad. chapelle, vacante par la ésertion de Me Joseph Néel, dernier titulaire, présentement curé de St-Vigor de Colleville, diocèse de Bayeux, la personne de M Guillaume Le Rebours, pbrë du même diocèse de Bayeux. Fait et passé à Caen.
Le 13 mars 1766, Mr Le Bas de Fresne, vic. gl, donne aud. sr Le Rebours la collation dud. bénéfice. Le 22 mars 1766, le sr Le Rebours prend possession de la chapelle Ste Marie-Majeure par la libre entrée en l’église paroissiale de Léaupartie, prière à Dieu devant l’autel de lad. chapelle, entrée en la sacristie et toucher du coffre où doivent être placés les ornements de cette chapelle, et autres cérémonies accoutumées, en présence de Me Pierre-
Guillaurae Delavigne, pbrë, demeurant à Cambremer, et autres témoins.

LÉAUPARTIE: (Saint-Germain)
Vicaire. — Jq Néel.
Chapelle de Léaupartie. — Chapelains. — T. Halley . — Jh Néel — G. Le Rebours
Patron. — Le seigneur du lieu. — P. Le Vaillant.

133. — Le 3 août 1780, la nomination à la cure de St-Germain de Léaupartie appartenant au seigr du lieu, Mesre Jacques-François Le Vaillant, chevr, patron de Léaupartie, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Néel, dernier titulaire, décédé le 29 juillet, la personne de Me Pierre-Guillaume Delavigne, pbrë, originaire de lad. parr de Léaupartie et demeurant en celle de Cambremer. Fait et passé en la parr de Landes, diocèse de Bayeux, au château dud. seigr. Le 19 août 1780, le seigr évêque donne aud. sr Delavigne la collation dud. bénéfice. Le 7 sept. 1780, le sr Delavigne (1) prend possession de la cure de Léaupartie, en présence de Me Jacques Le Comte, pbfë, curé de Repentigny; Me Guillaume Le Rebours, pbrë, chapelain de Ste Marie-Majeure en l’église de Léaupartie, et autres témoins.
(1) Mr P.-G. Delavigne refusa, en 1791, de prêter le serment constitutionnel et fut destitué, mais nous ignorons absolument ce qu’il devint. (Archives du Calvados.)

73. — Le 10 janv. 1781, Me Pierre-Guillaume Delavigne, pbrë, curé de Léaupartie et haut vicaire en l’église collégiale de N.-D. de Vernon, remet purement et simplement entre les mains du seigr évêque d’Evreux led. bénéfice simple de haut vicaire, afin qu’il y soit pourvu par qui de droit. Fait et passé à Lx.

99. — Le 6 avril 1787, reçurent la tonsure et les ordres mineurs: Pierre Le Perché, fils de Louis et d’Anne Lefebvre, de la parr . de Léaupartie; Le 22 mars 1788 (samedi-saint), il reçut le sous-diaconat.

LÉAUPARTIE (St Germain)
Curés. — P. Néel — P. -G. Delavigne.
Prêtres de la paroisse. — G. Le Rebours — P.-G. Delavigne.
Clerc. — P. Leperchey.
Patron. — Le seigneur du lieu — Jq-F. Le Vaillant.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
LEAUPARTIE.
205. Jean Maillart, Sr. du lieu, à dit être personne noble, et a produit plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe, par lesquelles il a dit fournir sa descente de Girot Maillart, Sr. dudit lieu de Leaupartie, vivant en 1384, lequel, suivant la Ire. des dites lettres, épousa dame Philippe Bertran, alors dame de Roncheville.

Le Régime De La Liberté Des Cultes Dans Le Département Du Calvados Pendant La Première Séparation (1795-1802).
Victor Pierre, dans sa liste des déportés de l’île de Ré, indique 4 prêtres pour le Calvados : Mauduit (St-Manvieu), Le Perchey, ex-capucin (Leaupartie), Busnet (Caen), Jenvrin (Caen). La Terreur sous le Directoire, Paris, 1887,
p. 438.

Histoire Généalogique De La Maison d’Harcourt.
– Jacqueline De Harcourt Dame De Leaupartie .
Avril 1537. auquel Acte Jean Maillard fils de Gilles est dénommé avec Isabeau Vipart sa mère . Déclaration baillée par Jean Maillart fils de Gilles le 16 Février 1539. de la valeur des fiefs de Livet, Leaupartie et Launey.
– Extraict de la Généalogie de la Maison de HARCOURT par Jacques d’Aufolles sieur de la Peyre.
Jacqueline de HARCOURT en premières noces femme de Jacques Maillard Sieur de Leaupartie, et puis de Messire Jean Decaieul Seigneur de la Bretonniere Cauches.
– 1582. Extrait des Registres de la Cour des Aides de Rouen.
Arrest de lunziesme d’Aoust 1604.
Généalogie baillée par Jacques Maillard seigneur de Leaupartie, de Livet, de Laubran Dozulé, de Tours, et de la Bigue et. commenceant à Gilles Maillard Chevalier Seigneur de Leaupartie Jacques et Jacques Maillard frères, l’aisné espousa Jacqueline de HARCOURT, et le puisné Anne du Pont Bellenger.
– Bertrin de Leaupartie, par exemple, était le fils légitimé de Jacques Maillard, écuyer, sieur de Leaupartie. Mais son fils Guillaume Leaupartie est condamné en 1598 (La noblesse de l’élection de Bayeux, 1463-1666).

Armorial Général De La France. 6 – Hozier, Louis P.
– Jaques le Vaillant Ecuyer épousa par contrat du 15 Novembre 1678 Demoiselle Catherine MAILLARD fille et héritière de René Maillard qualifié Chevalier, Seigneur de Léaupartie, de Livet, de Vierville, etc. et de très-Noble Dame Charlotte SIMON.
– Pierre le Vaillant qualifié Chevalier, Seigneur et Patron de Landes, et de Léaupartie, Seigneur de Ragny, de Tournay, de Renault et de Villodon, Seigneur-Patron et Vicomte Hérédital de Barbeville, né vers l’an 1681, fit hommage du Fief de Léaupartie le 18 Décembre 1753 à M. le Duc d’Orléans en qualité de Baron de Roncheville.
– Joseph le Vaillant dit le Chevalier de Léaupartie, né le 2 Février 1713.
– SYMON (Charles), propriétaire du manoir de Léaupartie.
– GILLES DE MARGUERIE, Chevalier, Seigneur de Houtteville, marié, par contrat du 22 Octobre 1670, à Demoiselle Marie-Thérèse Maillard, fille de René Maillard, Ecuyer, Seigneur de Leaupartie, et de Charlotte Simon.

3 – Archives ShL:

Enveloppe n° 63.
Photos De Porches Des Églises Du Pays D’auge : Léaupartie.

Archives NEDELEC Communes.
com.34.5.1 Léaupartie Manoir
com.34.5.2 Léaupartie Famille Osmont
com.34.5.3 Léaupartie Notes historiques

Fonds Ancien 1F
1F388 : 26 juin 1746 : incommunauté de biens pour Guillaume et Jean Moutier de Léaupartie.

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940
– Léaupartie, Dominus G. de Brucourt = LONGNON Auguste, Pouillés de la province de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, 1903, In-4°, LXXV-600 p.
– 1452, 29 octobre – Lisieux
 » Cy ensuivent les fieux, baronnies, haultes justices que l’évêque de Lisieux tient du Roi notre sire et les arrières fieux qui dudit évêque sont tenus (Cart. lexov., f° 12, verso) :
 » Jean de Heudreville, escuyer, tant pour lui que pour messire Jehan de Mailloc, chevalier, et Pierre Baignard, escuyer, et ses parchonniers, tient ung fieu de chevalier assis ès paroisses de la Roque, Léaupartie et Formentin, au bailliage de Rouen, en la vicomté d’Auge et la chastellenie de Touques. Duquel fieu l’évêque de Lisieux soulloit tenir un quart de fieu, Jehan Osmont demy-fief et Guillaume d’Asnières, un quart « . = Cartulaire lexovien f° 12, v°, publié par Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, I, ccccliij.p. cccclv
– 1746 – Archives SHL. 1F388 : 26 juin 1746 : incommunauté de biens pour Guillaume et¬ Jean Moutier de Léaupartie.
– Sergenterie de Beaumont F° 188 sq. – Léaupartie = AD 14. A 281. Registre 517 ff.
– Famille MAILLARD de Léaupartie : voir dossier « Familles » de la SHL.

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEUVRON – 14
– Sous l’invocation de Saint Germain
LEAUPARTIE, en Normandie , diocèse de Lizieux, parlement & intendance de Rouen, élection de Pont-l’Evêque, sergenterie de Cambremer. On y compte un feu privilégié & 36. feux taillables.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

RUMESNIL



NOTES sur:
A – RUMESNIL
B – SAINT GILLES DE LIVET
C – GROSEILLERS Les

La commune actuelle de Rumesnil a été constituée par la réunion des communes de Rumesnil, Les Groseillers et Saint-Gilles-de-Livet, qui formaient chacune avant 1790 une paroisse et communauté (Ordonnance du 7 avril 1840)

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.



A – RUMESNIL

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, pages 179, 181,

DETERVILLE Philippe, Le Canton et son patrimoine dans Guide de Pays du Canton de Cambremer, Cambremer, Association pour le développement et la Promotion du Canton de Cambremer, 1992 (Caen, A.L.B.M.T.), pp. 23-34

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados page 537.

Eglise, Jacques HENRY, Sous la ramure des pommiers en fleurs. 1983, p.78-80, ill.
Voir fichier FONDS CARTULAIRES année 1350
IMPEY Edward, Seigneurial Domestic Architecture in Normandy, 1050-1350dans MEIRION-JONES Gwyn et JONES Micha‰l dir. Manorial Domestic Buildings in England and Northern France, Londres, 1993, pp. 82-120,ill.
Briquebec, Beaumont-le-Richard, Ticheville, Cernay

Rumesnil, Le Manoir des Groseilliers, CDMPA, pp. 246-248; bâtiments en T, l’un XVIe l’autre XVIIe-XVIIIe siècle alège … croix de Saint-André pattée
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 171.

POUGHEOL Jacques et RAULT Fernand, Promenade artistique dans le canton de Cambremer – Formentin in Canton de Cambremer, Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967) p. 70
« Le Manoir de Saint-Gilles-de-Livet conserve un joli bâtiment en colombage appelé « Grange aux dîmes »,

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

2 – Pièces Justificatives:

Noms cités :
Robertus III abbé du Val Richer (1366)
Girardum de Tournebu
Johannam de Brucourt
Louis de Mailly, seigneur de Rumesnil
G. de Brucourt

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEAUMONT – 14

Sous l’invocation de Saint Pierre
Noms des curés :
de la Hayes (1764-1774)
le Danois (1781-1787)



B – SAINT GILLES DE LIVET

Rattaché à RUMESNIL

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Livet, ecclesia Sancti Egidui de Liveto.
L’église de Livet est, comme un grand nombre de celles du Pays-d’Auge, difficile à dater, par la raison que l’appareil assez régulier, mais repris dans quelques parties, n’offre pas de caractères suffisamment indicatifs d’une époque particulière.
Les fenêtres de la nef ont toutes été refaites de forme carrée.
Le choeur paraît du XVIe. siècle, à en juger par ses ouvertures en accolade ; mais il est possible que les murs soient plus anciens. Des contreforts garnissent le chevet.
La tour, en bois, se termine en flèche aiguë comme la plupart des églises de la contrée ; elle est couverte d’ardoise.
Un if magnifique existe dans le cimetière.
L’église de Livet est sous l’invocation de saint Gilles.
Les pouillés indiquent ce patronage comme appartenant à l’abbé du Val-Richer. Cependant il existe aux archives du Calvados, deux pièces qui ne semblent pas confirmer cette assertion.
La première est une ratification, du 25 février 1389, d’une sentence arbitrale rendue entre l’évêque de Lisieux et dame Philippe Bertran, dame de Rays et Roncheville, relativement à la nomination à la cure de St.-Gilles de Livet.
La seconde est la sentence arbitrale elle-même, qui maintient Me. Jean de Launay, prêtre, nommé par l’évêque à la cure de St.-Gilles.
L’église de Livet est aujourd’hui une propriété particulière: Mme. veuve Brion l’a achetée de la commune et la fait entretenir. La paroisse est réunie à Rumesnil.
St.-Gilles de Livet faisait partie de l’élection de Pontl’Évêque,
sergenterie de Cambremer. On y comptait 2 feux privilégiés et 10 feux taillables,

– Sous l’invocation de Saint Gilles
– Noms des curés:
Sevestre 1764
Rozey 1772-1787
– Ratification de 1389 d’une sentence arbitrée rendue entre l’évêque de Lisieux et Dame Philippe Bertran,dame de Rays et Roncheville pour la nomination du curé de Saint Gilles de Livet.



C – LES GROSEILLERS

les Groseilliers, prieuré diocèse de Lisieux, auj.Bayeux, comm. Rumesnil, cant. Cambremer, arrond. Pont-1’Évêque, Calvados; sur le Doigt et un autre affluent de la Dives.
LONGNON, II, 257.

Prieuré des Groseilliers situé à Rumesnil, encore existant avec jardins entourés de douves et cour d’honneur a vendre par adjudication à Cambremer en 1857*

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Il ne reste plus de traces de l’église des Groseilliers, démolie depuis long-temps déjà : la paroisse est réunie à Rumesnil.
Cette église était sous l’invocation de Notre-Dame. L’abbé de Villedieu nommait à la cure.
On comptait aux Groseilliers 4 feux privilégiés et 7 feux taillables.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
RUMESNIL ET LES GROISELIERS.
255. Thibaud du Bois a fourni avec Ursin du Bois , Sr. du Vieil-Conches en la parroisse de Victot, de cette sergenterie, n°. 248.

– Insinuations
1364.
En 1364, Robert de Brucourt, évêque d’Evreux, donna à l’abbaye du Val-Richer la terre de Rumesnil et cette donation fut ratifiée par Jean de Brucourt, frère aîné dudit évêque, ainsi que par Jeanne de Brucourt, femme de Gérard de Tournebu, seigneur d’Auvillars (G. Dupont, Histoire de l’abbaye du Val-Richer, p. 128, et Ch. Fierville, Histoire de la Maison de Tournebu dans MSAN, XXVI, p. 211).
= Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de Gautier du Bois, vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312 in Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, 15e série, p. 35.

c. 1350
Patronages appartenant à la famille Bertran et à quelques autres familles peut-être alliées:
– Rumesnil, G. de Brucourt (p. 258)
= LONGNON Auguste, Pouillés de la province de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, 1903, In-4°, LXXV-600 p.

1573, 10 novembre – Lisieux
Accord entre Nicole Bynet, curé de Rumesnil, et Jacques et Denis Hastemelle, au sujet d’un mur mitoyen entre leurs maisons, rue d’Orbiquet, à Lisieux
= Arch. SHL. 9 FB. – 1 – LISIEUX – 3.13

1750 – Archives SHL. 1F381 :
14 janvier 1750 : Jean Villemin de Rumesnil reconnaît avoir reçu de Guillaume François Delavigne de Cambremer la somme de 48 livres.

Emplacement supposé de l’église détruite: