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CAMPIGNY – 27




NOTES sur CAMPIGNY – 27

Campeigneyum – Campigneum – Campamacum – Campuniacum

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir :
Tourville – A. Le Prevost
St Martin-St Firmin – A. Le Prevost

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
CAMPIGNY.
358. Jean Malortie, Sr. du lieu de Campigny, et Eustache, Guillaume et François Malortie, ont baillé leur généalogie et extraction de noblesse , et ont dit être descendus de Mre. Richard Malortie , Alias Baynel ou Baivel, et de dame Marie l’Empereur, son épouse, qualifiés nobles personnes dans une commission donnée en 1462 par Louis, daufin de Viennois, fils ainé du Roi de France ; et, pour en fournir leur descente , ils ont produit plusieurs autres lettres et écritures. Le procureur du Roi a requis vérification être faite de leur descente, ou qu’ils soient assis. V. le n°. 353.
359. Jean le Gras, Sr. de Bigards, a produit un arrêt de la cour de nos dits Srs. les généraux, donné en 1518 au profit de Robert, son pere, sur le fait de sa noblesse , et a voulu prouver être fils légitime du dit Robert.

Léproserie puis simple chapelle de Campigny aujourd’hui sur le territoire de St Martin-St Firmin

Chapelle en l’église de Campigny :
Patron : le plus proche du fondateur

1ère portion
Cyprien Lucas, curé de Campigny, 1ère portion, et prieur de St Jacques de Chauvigny. Son décès laisse la cure vacante, et le roi, présente à cause de la garde des enfants du seigneur de Campigny, en son lieu et place : Louis Ricquier 11 avril 1705.
Collation 23 juin
Prise de possession le 1er juillet en présence de Claude Lemasle, ancien curé et d’un curé de St Martin St Firmin.

Louis Ricquier ou Le Ricque étant décédé eut pour successeur Noël Deshays, prêtre de la communauté de St Ouen du Pont Audemer, sur la présentation en date du 11 octobre 1728, de Maistre Jean Joseph de Malortie, chevalier, seigneur et patron de Campigny, Bigards, La Motte et autres lieux, demeurant en son manoir seigneurial de la motte, paroisse de St Germain de Pont Audemer.
Collation 13 octobre.
Prise de possession le 19.
Lettres de prêtrise, ordination de Pâques, 8 avril 1719 ; Monseigneur Natali Deshays, diocèse et paroisse de St Andoeni Pontodomari

Le 3 avril 1763 le Roi présente comme gardien, à cause de la minorité des patrons, Claude le Monnier, prêtre du diocèse de Coutances, pour la 1ère portion de Campigny, vacante par décès de Deshays
Collation 12 septembre 1763
Prise de possession 15 septembre, en présence de Messire Louis Charles Félix de Malortie, chevalier, seigneur de la Motte, demeurant à Campigny

2e portion
Maistre Claude Lemasle, prêtre curé de Campigny, 2e portion, depuis plus de 17 ans, résigne e faveur de Maistre François Buisson, prêtre de la paroisse de Bellouet, vicaire de Blangy, à charge de 150 livres de pension ; 1er mars 1704
Bref du 5 des calendes d’avril 1704
Collation du 14 juin 1704.
Prise de possession le 30 juin en présence de Cyprien Lucas, prieur de St Jacques de Chauvigny et curé de la 1ère portion.

Vacante par décès, l’abbé de Préaux, présente Messire François Du Jardin, prêtre du diocèse de Bayeux le 21 août 1706.
Collation 31 août.
Prise de possession 9 septembre

Du Jardin, résigne le 26 avril 1718 en faveur de Messire Henry Allais, prêtre vicaire d’Eterville.
Bref du 9 des calendes de juin 1718.
Collation 17 août 1718.
Prise de possession, le 13 septembre devant Messire Jean Joseph de Malhortie, chevalier, seigneur de Campigny, et autres gentilshommes des environs.

Henry Allais, décédé 4 ans après, l’abbé de Préaux présente pour le remplacer le 12 décembre 1722, Nicolas le Flament, prêtre du diocèse de Rouen.
Collation 17 décembre 1722.
Prise de possession le 19.
Il décède bientôt et l’abbé de Préaux, le remplace par François Laurens, 6 mai 1726.
Collation 14 mai 1726
Il ne paraît pas avoir pris possession et sur sa démission l’abbé de Préaux, présente pour la même cure, le 23 décembre 1727 Jean Ducy, prêtre du diocèse d’Evreux.
Collation 9 janvier 1728.
Prise de possession 11 janvier 1728.

Monsieur Ducy ou d’Ussy, mourut en octobre 1734 et l’abbé de Préaux présenta pour lui succéder Messire Nicolas Sieurin, prêtre vicaire de Ste Croix des Pelletiers de Rouen 17 novembre 1734.
Collation 19 novembre
Prise de possession par procureur le 17 décembre 1734.

Nicolas Sieurin résigna en faveur de Jean Guillaume Lemercier prêtre.
Bref du 3 des calendes de juin 1770.
Visa 13 août 1770.
Prise de possession 17 août

M. Lemercier avait songé au commencement de 1788 (le 11 avril) à résigner en faveur de Louis Alexandre Blancher, prêtre, chapelain des Religieuses Carmélites de Pont Audemer, mais il révoqua cet acte le 4 mai suivant.
La mort ne tarda pas à l’enlever, Monsieur d’Osmont, abbé de Préaux, présentait en son lieu, le 6 septembre 1788, Louis Antoine Pouchin.
Collation du 9 septembre.
Prise de possession le 13 novembre,
Il fut le dernier curé.
Georges De Glos, prêtre, vicaire de Campigny, obtint cession de la cure de St Benoist des Ombres le 12 février 1716.

Guillaume Deshays fut nommé le 19 août 1675 prieur de l’Hôtel Dieu de Pont Audemer. Il décéda le 29 décembre 1707.

Lettres de diaconat St Mathieu 1717 – Me Natali Deshays paroisse St Andoeni Pontodomari.

Noël Deshayes, curé de Campigny né à Pont Audemer en 1694, mort le 21 février 1763 (Bibliographe de Frère I p.346)
Noël Deshayes, curé de Campigny, auteur des mémoires MSS sur les Evêques de Lisieux datés de 1754 (Le Prevost)

Dispense de bans pour Gaspard Claude de Malhortier, fils de Louis et Anne Erart Le Grix, escuyer de la paroisse de Campigny et pour Marie Anne Delahaye fille de Louis et de Marie Quesnel, aussi écuyer de la ville de Rouen – 25 avril 1705.
Messire Gaspard Claude de Malhortie constitue une …… cléricale en faveur de son fils Louis de Malhortie, acolyte, le 13 juillet 1711. Il est qualifié, écuyer, seigneur et patron de Campigny, Bigards, le Mesnil-Brouard et autres lieux, demeurant en son manoir de Bigars, paroisse de Campigny.

Dispense de bans pour Messire Nicolas de Malortie, fils de feu Messire Gaspard Claude de Malortie, seigneur et patron de Campigny, et de Noble Dame Catherine de Guerni, et pour Noble Dame Anne de Nollent, fille de feu Messire François de Nollent, seigneur de Préaux, et de Noble Dame Marie Anne Carel, tous deux de la paroisse de St Germain de Pont Audemer le 13 février 1736.

Jean Joseph de Malortie avait épousé Anthoinette Marguerite de Cahaignes, fille de Robert, Charles de Cahaignes et de Marguerite Lucas, qui se remaria après son décès avec Pierre Jean Baptiste Legendre, seigneur du Boulley, de St Godard de Rouen – Dispense de bans du 29 mai 1741.
Ils eurent pour fils et successeur Messire Louis Henry Auguste de Malhortie, chevalier, seigneur et patron de Campigny, seigneur des fiefs de Campigny et de Bigars, qui épousa Demoiselle Marie Anne de la Rocque, fille de Messire Nicolas de la Rocque, conseiller du Roy, ancien échevin de la ville de Pont Audemer, seigneur du Framboisier, et de feue Dame Marie Anne Le Bourrier de Notre Dame de Pont Audemer. – Dispense de bans du 8 août 1763.

Dispense de bans pour Messire Louis Charles Félix de Malhortie, écuyer, seigneur de la Motte de Campigny, fils de feu Jean Joseph et Dame Marguerite Anthoinette de Cahaignes de la paroisse de Campigny et pour Demoiselle Marie Charlotte Eugénie Blondel de Lillebec, fille de René Pierre Jean Jacques Blondel, officier de son Altesse Royale Madame la Dauphine, seigneur de Lillebec et de Marie Françoise Théreze de Launey de St Ouen du Pont Audemer – 27 août 1772-

Etat des fiefs de 1559
Jehan de Malortye tenant du demy fief de Campigny

Recherche de 1524
Charles d’Asneval, seigneur de Campigny qui a fourni suffisamment de sa noblesse.
Robert Legras, seigneur de Bigardz à fourny de sentence donnée à son profict aux généraulx.

Recherche de 1540
Campigny
Jean Malortie, seigneur du lieu de Campigny.
Guillaume et François Malortie descendants de Messire Richard Malortie, alias Baynel ou Baivel et de Dame Marie L’Empereur, qualifiés nobles en 1462.
Jean Legras, seigneur de Bigards a produit un arrêt donné en 1518 au profit de Robert, son père, sur le fait de sa noblesse.

Campigny possède un retranchement romain qui occupe l’extrémité de la bruyère des Fiefs, vers la vallée de la Risle. Une ligne de terrassements circonscrit cette enceinte, elle est défendue par un vallon et en face la vallée par la pente abrupte de la montagne.
On trouve :
Roger de Campigny
Guillaume de Campigny
Henri de Campigny en 1179

Campigny passa dans la maison de Ferrières au XVIe siècle, il appartenait à Charles d’Esneval, qui l’avait reçu de Marguerite de Montlandris, sa femme.
Jean de Malortie, petit fils de Richard, acquéreur de la Motte et époux de Jeanne d’Esneval en 1519, devint seigneur de Campigny et en fit hommage au Roi, au mois de février 1531. Depuis cette époque Campigny n’est pas sorti des mains de la famille de Malortie.
Il y avait un hôpital à Campigny maintenant sur la paroisse St Martin-St Firmin.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE PONT-AUDEMER – 27

Election de Pont Audemer – sergenterie de Préaux
5 feux privilégiés
117 feux taillables (1160 habitants) (d’Expilly)

Sous l’invocation de Notre Dame

Divisée en deux portions

1ère portion:
Patronage:
XIVe : Pratellus
XVIe : Joannes de Bigars
XVIIIe : Jean de Bigars

2e portion:
Patronage:
XIVe : abbas de Pratellis
XVIe :
XVIIIe l’abbé de Préaux

Curés de la 1ère portion:
Deshayes 1764
Le Monnier 1763/1787

Curés de la 2e portion:
Sieurin 1764
Le Mercier 1770/1787

TRIQUEVILLE – 27




NOTES sur TRIQUEVILLE – 27

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir :
Briques et fondations antiques – A. de Caumont
Recherche des Nobles de Lisieux p 125

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
TRIQUEVILLE.
336. Jacques du Buisson, Sr. de Granduel, a produit un extrait des registres de la Chambre des comptes à Paris ; du 18 septembre 1540, contenant comme Jean du Buisson, son ayeul, avoit été anobli en 1480, avec plusieurs lettres et écritures, pour fournir sa descente du dit Jean , dont la copie est demeurée au greffe. Le procureur du Roi, vu qu’il n’apparoissoit de l’original du dit anoblissement, et qu’il ne connoissoit le dit extrait pour véritable, a requis le dit du Buisson être assis.

Insinuations

Triqueville
Vers 1080 – Gois fredus de Tregovilla, trésorier de Lisieux.
Sur le fief d’Aubigny, ruines romaines.
Robert de Ste Mère Eglise donne à Eustache, fils de Ribard de Triqueville 40 sols à Triqueville, à prendre sur le moulin l’Evêque. Témoins : Ricurdo Hugues de Folbec, Hugues de Fastovilla, Roberto filio Eremburc.
Eustache donne ces 40 sols à Préaux, confirmation de Richard de Tournebu, chevalier, gendre d’Olivier d’Aubigny, neveu de Robert de Ste Mère Eglise.
1216 – Hugo de Trigevilla … donne à Préaux, integre feodum Piquefrey, tenu par Richard et Waltetius Le Lièvre, frères, pour 4 sols, 4 chapons, 4 deniers, 40 œufs et 4 deniers et unam dietam carruce.
Johen Gammel, chevalier donne à Préaux le moulin d’Eppaigne, autrefois dit le Moulin l’Evêque, situé à Triqueville – (Charte en Français) (A. Le Prevost)

Triqueville, sur le Corbie, les Godeliers et le Val Joua n.
Quelques débris romains. La voie de Lillebonne à Lisieux passe sur la limite à l’est. Aubigny était une seigneurie importante dépendant d’Appeville-Annebaut et l’un des trois sièges où se tenait la haute justice de cette baronnie. On pense que des combats se sont livrés au hameau du Mont Crocq ; on y a trouvé des ossements humains et des projectiles. (Gadebled)

Triqueville : fief d’Aubigny appartenant à la Maison d’Annebaut, d’où relevaient 18 fiefs nobles, entre autres le Val, situé aussi à Triqueville. Les fondations de l’ancien château se retrouvent près de l’église. A quelque distance de là, vers St Germain, le sol recouvre les ruines d’une autre habitation féodale ; cet emplacement se nomme la Bounerie ou le Manoir.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE PONT-AUDEMER – 27

Sous l’invocation de St Martin

Patronage:
XIVe : Abbas de Gestano
XVIe :
XVIIIe :

Curés:
Berenger 1764
Heutte 1784/1787

FORT MOVILLE – 27




NOTES sur FORT MOVILLE – 27

Fourovilla – Foumanvilla

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Néant

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
FORMANVILLE.
342. Pierre Restaut, Sr. de Caligny , et Me. Jean Restaut ont baillé une généalogie, pour laquelle justifier, ils ont produit plusieurs attestations faites devant tabellions, en l’an I. 10, comme plusieurs personnes dénommées en icelles étoient nobles; et néantmoins, pourceque les dites attestations n’étoient suffisantes, le procureur du Roi a requis qu’ils soient assis. V. le n°. 339.

Insinuations

1290 – Fournanville : acte constatant que le patronage appartient à l’évêque de Lisieux.

Fortmoville – forteresse qui existait encore en 1765 avec ses deux tours et ses profonds fossés.
Jean de Gaillon, possesseur du plein fief de haubert et chatellerie de Fortmoville en fut dépouillé par les Anglais. Son frère Roger, docteur en théologie, rentra en possession en 1449
Vers le milieu du XVIIe siècle elle appartenait à la famille Restout. Pierre de Brinon la possédait en 1690. Une fille de ce nom la porta en dot dans la deuxième moitié du siècle suivant à Monsieur de Bailleul, président à mortier au Parlement de Normandie.
Coligny : fief qui avait été réuni très anciennement à la seigneurie du lieu (A. de Caumont).

Fortmoville – Sur la Corbie et le ruisseau des Godeliers.
Les seigneurs de Fortmoville ont été longtemps sénéchaux (dapifer*) des seigneurs de Beaumont le Roger et des comtes de Meulan.
Robert de Fortmoville est cité comme témoin dans une charte de Robert II de Meulan et dans une autre charte de Galeran, père de Robert.
Robertin de Formoville, dapifer – 1142.
Willemus, dapifer de Formoville (charte de fondation de l’église de Beaumont le Roger)
Dans les chartes de la Noë, il est souvent question de Basilie de Glisolles, elle est nommée Basilia de Formoville et domina de Glisoliis.
Au commencement du XIIIe siècle, Jourdain, évêque de Lisieux, donna au chapitre de Gaillon les 2/3 de la dîme de Formoville et l’autre tiers au curé avec les mêmes dîmes. Les seigneurs de Formoville réclamèrent plusieurs fois.
En 1321 ils abandonnèrent leurs prétentions, mais en 1536 ils reprirent la question et obtinrent une transaction.
A Fortmoville était un fief qui relevait de Pont Audemer.
En 1673 le fief de Lannay (ou Launay) fut uni à celui de Formoville appartenant au seigneur de Brivon.
Ce lieu comme son nom l’indique, avait une forteresse assez importante qui existait encore à la fin du dernier siècle.
Dépendances – Le Fort. (Le Prevost)
(* Dapifer – au moyen-âge officier de la maison royale qui servait le souverain à table = sénéchal)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE PONT-AUDEMER – 27

Sous l’invocation de St Jean

Patronage:
XIVe ; Episcopus Lesoviensis
XVIe :
XVIIIe :

Curés:
Lambert 1764
Viquesnel 1765/1787.

MARTAINVILLE – 27




NOTES sur MARTAINVILLE – 27

Martainvilla – Martenvilla

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

voir :
Montfaut 31
Folleville
Extraits de la Société historique de Lisieux 40
Epaigne
Tourville (A. Le Prevost)

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations

Cartulaire de l’abbaye de la Ste Trinité du Mont de Rouen, publié par A. Deville, à la suite du Cartulaire de St Bertin – Documents inédits
Charte de 1030 (dans la table par ordre de date cette charte porte l’année 1033)
Texte en latin

Martainville en Lieuvin – texte en latin
Suivi de
En 1595 Vincent Letellier, écuyer, était seigneur de Martainville et du Mesnil. Le premier passa ensuite à la famille des Hommets (Le Prevost)

Ai XIe siècle Martainville appartenait à des seigneurs appelés d’Omonville ; du temps du duc Robert II, Hersende veuve de Ribaud d’Omonville et son fils Robert et Richard de Luisors, donnèrent à Préaux la dîme de la paroisse. Ce Robert d’Omonville laissa un fils unique qui se nommait Beaudouin d’ Epaignes.
En 1595 Vincent Letellier écuyer, était seigneur de Martainville et du Mesnil. Ce dut être le siècle suivant que la première de ces terres passa dans les mains de la famille des Hommets, qui peu avant la Révolution acheta aussi de Monsieur Desson celles du Mesnil et de Vironnay, qui relevaient toutes deux de la seigneurie du lieu.
L’histoire de la Maison d’Harcourt indique 1/8 de fief nommé Honneteville qui appartenait à Guillaume de Mainbeville en 1462. (Arcisse de Caumont)

Catalogue Joursanvault Tome I -1558 Titres concernant le fief de Honneteville 1410. (Paris-Techener 1838).

Martainville sur le doyenné de Pont Audemer est comme des plus grosses paroisses du canton telle à peu près que le Torp et Epagne, il y a deux portions quoy qu’aujourd’huy elles soient possédées par un seul curé. Il y a aussi à peu près au sud-ouest et à deux ou trois portées de fusil, une des plus magnifiques maisons du diocèse ornée de grands bois de haute futaye qui forment de grandes et belles avenues dont les deux principales qui se coupent à angle droit, vont l’une du costé de l’église d’Epagne et l’autre du costé du Bois Helay ; il y a aussi entre l’église de Martainville et le château une place où il y a un marché le jeudi et le dimanche (Lettre de M. de Cabourg à d’Anville vers février 1725) –Papiers d’Anville cédés par moi à la Société Historique de Lisieux en 1872.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE PONT-AUDEMER – 27

Sous l’invocation de St Pierre
Divisée en 2 portions

1ère portion:
Patronage:
XIVe :
XVIe dominus loci
XVIIIe :

2e portion:
Patronage:
XIVe :
XVIe : dominus loci
XVIIIe ; le seigneur

Curés:
Le Bourg 1764/1774
Bunel 1785/1787

Chapelle en l’église de Martainville
Patron:
le plus proche du fondateur.