Tous les articles par administrateur

EPAIGNES – 27




NOTES sur EPAIGNES – 27

Hispana – Yspania

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir :
Montfaut 28
Recherches des Nobles de Lisieux p.137
Martainville
Annuaire Normand 1866 p.105
A. Le Prevost – St Cyr de Salerne
Formeville II p.68-79-99

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SERGENTERIE D’ESPAGNE ( aujourd’hui on prononce ÉPAGNE. )
PAROISSE D’ESPAGNE.
372. Jacques de la Mare, Sr. du Teil, pour justifier sa noblesse, joûte sa généalogie, commençante à Colas de la Mare, Sr. du dit lieu du Teil, vivant en 1379, son ancêtre, a produit plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe. Mais, parceque, par icelle lettre le dit Colas, dont il prend son origine, n’est point titré écuyer, et que les autres pièces produites ne sont approbatives de la dite noblesse , le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.

Insinuations

Epaignes appartenait aux seigneurs de Pont Audemer qui en donnèrent la plus grande partie aux moines de Préaux.
Coudrai, fief à Epaignes, appartenait en 1135 à Thomas de Beaumont et relevait du fief de Raoul-Efflane, vassal du sire de Pont Audemer.
L’histoire de cette commune est un chaos indéchiffrable ; on a perdu jusqu’au nom des fiefs ; on connaît le Plessis, la Néronnière, Bois l’Abbé, Bosc Hamel et le Theil.
Dans les derniers temps, le Bois l’Abbé appartenait à MM. du Manoir et le Bosc Hamel à M.M. Thirel.
Le Theil appartenait dès le XIVe siècle, à la famille de la Mare du Theil qui la transmit par alliance à M.M. Le Roy du Theil, originaire de Basse Normandie.
Il y avait autrefois au hameau de la Vallée, une chapelle Saint Sauveur, maintenant détruite.

Epaigne, anciennement nommée Espagne, d’un surnom de Roger de Tosny, comte de Conches, qui l’avait reçu lui-même à cause d’une expédition qu’il avait faite en Espagne, vers 1035.
La tour de l’église appartient au XIIIe siècle et le portail au XVIe.
Le territoire renferme des eaux minérales et des pyrites ferrugineuses (Gadebled)

Epaignes sur le Doult-Tourtil.
Tire son nom de Roger de Tosny, seigneur de Conches, qui le lui donna au retour et en mémoire d’une expédition dans la Péninsule. On trouve dans le Cartulaire de Préaux : Hispinia, Epagne, Espagne, Espainges, Espaignes.
L’aleu principal d’Epaignes appartenait primitivement aux sires de Pont Audemer ; Roger et Robert, fils d’Onfroi de Beaumont donnèrent à l’abbaye de Préaux, toute la dîme d’Epaignes avec l’église et la terre d’un hôte ; puis la forêt d’Epaignes, puis les chemins, sauf ceux de la terre de Goubert.
Ainsi l’abbaye succéda à une grande partie des droits des sires de Pont Audemer. Ces libéralités eurent lieu sous le règne du Duc Guillaume, du consentement de Goscelin, le plus puissant des habitants d’Epaignes, à condition d’être reçu frère ; ce que son fils Auvré, confirma. (Il cite le texte du Cartulaire de Préaux f°102 n°268).
Roger accorda plus tard Goscelin, Huhues d’Avbesnes et Goscelin le Roux, dont la terre fut concédée à perpétuité au couvent sur la demande de Goscelin lui-même.
(suit un texte en latin)
En 1168 Baudouin d’Epaignes, fils de Robert d’Osmonville, fit don en présence de Cécile, sa femme, et d’Henri, son fils, de la dîme de ses moulins de Martainville.
Auvrai d’Epaignes obtint des seigneuries en Angleterre, après la Conquête.
Sous Philippe Auguste, Walterus de Hispania fut prévôt pour le roi à Evreux.
L’abbaye de Préaux ne conserva pas jusqu’à la Révolution ses anciens droits sur Epaignes ; elle n’y possédait plus alors qu’un trait de dîme nommé la Peigneraie.
Il y avait à Epaignes le fief du Coudrai à Thomas de Beaumont. Il relevait du fief de Raoul Efflane.
Au XIIIe siècle, un fief de Blancoil ou Blancail. Plus tard les fiefs de la Héronnière, du Bois l’Abbé, de Bosc Hamel et du Theil (le Theil devait le guet au château de Pont Audemer).
Au XIIIe siècle « feodum Piscis » qui prenait son nom de Robertus Piscis de Foulebecco.
Il y avait autrefois dans le hameau de la Vallée, une chapelle St Sauveur maintenant détruite.
Le territoire d’Epaignes renferme des eaux minérales.
Dépendances – Le Theil château.
(A. Le Prevost)

de la Mare du Theil trouvé par la Galissonnière à Epaigne.
Christophe de la Mare en 1669
Nicolas, chevalier de Malte en 1634 : d’azur à un cygne d’argent.

Description de l’église et de la cloche (feuillets extraits de la Statistique Monumentale)

Article de presse reprenant la description de l’église et l’histoire d’une statue monumentale de St Christophe.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE PONT-AUDEMER – 27
: bourg et sergenterie de l’élection de Pont Audemer
9 feux privilégiés
447 feux taillables (environ 2000 habitants)

Sous l’invocation de St Antonin

Patronage:
XIVe, XVIe et XVIIIe : abbas de Pratellis

Curés:
Pépin 1764
Hazard 1763/1787

Eglise de Saint-Antonin. Patron l’abbé de Saint-Pierre-de-Préaux par don de Robert et Roger de Beaumont, la statue colossale en pierre de saint Christophe a été anéantie par le feu, Nouvelles de l’Eure, N° 21, p. 17

L’existence de la chapelle de St.Sauveur-sur-Epaigne, au hameau de la Vallée, dans le doyenné de Pont-Audemer, fut signalée par M. Canel à l’auteur du Pouillé de Lisieux. Nous sommes porté à croire que cette ancienne chapelle fut primitivement affectée aux lépreux de celle paroisse.

NOTRE DAME DE SELLES – 27




NOTES sur NOTRE DAME DE SELLES – 27

Selles – Sella

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir :
Corde – Pierres tombales pl.8
Extraits de la Société Historique de Lisieux 44
Formeville II p.79-99.

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations

Notre Dame de Selles ; clocher roman, église du XIVe siècle suivant M. Canel.

St Laurent de Celles
Chapelle à Notre Dame de Selles.

Recherche de Montfaut
Renvoyés :
Jean Vivin à Selles
On trouve aussi Bion ou Brou ou Boin
Jean de Tourville

La recherche de 1524 ne mentionne aucun résidant.

Notre Dame de Selles sur le Pont-Potier et les Fontaines Bachottes.
Onfroi de Vieilles donna à l’abbaye de Préaux villam quae Selleas vocatur cum omnibus appenditiis suis ; mais Hugues, évêque de Bayeux réclama à son arrivée les terres concédées (suite en latin) A. Le Prevost)

Notre Dame de Selles donnée par Onfroy à l’abbaye de Préaux qui se la vit longtemps disputée par Hugues, évêque de Bayeux.
Eglise, clocher XIe, le reste du XIVe
.
St Laurent est en réputation à Selles pour la guérison des affections cutanées inflammatoires. (A. Caumont)

Translation des reliques de St Renobert enlevées de Bayeux par Hervé, home de considération du pays de Lieuvain.
Partis le matin de Bayeux, ils passent la première nuit à Norolles (Nogerolas) ; ils firent 16 lieues. C’était le 8 janvier ; la deuxième nuit à St Victor, église bâtie par la mère d’Hervé.
Hervé bâtit pour y déposer son pieux larcin l’église de Notre Dame de Selles, selon toute vraisemblance, à 4 ou 5 lieues de St Victor, car il y établit des moines.
Reste à fixer le village prénommé Promerandum.
Selles perdit son trésor vers 890. Les invasions des Normands firent transporter les reliques à Quingey en Bourgogne.
(Voir relativement au transport des reliques de St Renobert dans le Lieuvin l’Histoire de l’Académie des Inscriptions Tome 25 p.123) C’est le compte rendu d’un mémoire de l’Abbé Lebeuf, peu de chose à y prendre.
Suit 7 feuillets rédigés en latin sur St Renobert.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE PONT-AUDEMER – 27

Election de Pont Audemer – sergenterie de Préaux
2 feux privilégiés
149 feux taillables

Sous l’invocation de Notre Dame

Patronage:
XIVe Abbas de Pratellis
XVIe :
XVIIIe l’abbé de Préaux

Curés:
Aubrou ou Aubron 1764/1744
Thieux 1777/1787

Bulletin ShL n° 85



Sommaire du numéro 85
Premier semestre 2018

Nos prochaines activités

Nos amis ont publié

Assemblée Générale – 27 janvier 2018

Notre ami Claude Lemaître nous a quittés
Daniel Deshayes

Bibliographie des travaux de Claude Lemaître

Un habitat gallo-romain. Lisieux – place de la République
Claude Lemaître

Marie Caroline Quillet et Marie Caroline Poplu Femmes écrivains au XIXe siècle à Pont-l’Evêque et à Manneville-la-Pipard
Jeanne Goncalvès

La garnison militaire de Lisieux. 1872- 1970 Casernes, champ de manœuvre, champ de tir, réservistes, etc.
Daniel Deshayes

Et si Le Miraculé Du Pendu-Dépendu était un normand du Pays d’Auge ?
Dominique Hiblot

Quelques prières médicinales recueillies en Pays d’Auge
Patrice Lajoye – Jacques E. Merceron

Georges Duval, un architecte des monuments historiques, au service d’un grand ensemble de logements collectifs représentatif des années 1960
Léa Pontier

SAINT MARTIN – SAINT FIRMIN – 27




NOTES sur SAINT MARTIN – SAINT FIRMIN

St Martinus Veter – St Martinus de super Vairum – St Martin du Doux – St Martin le Vieux.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir :
Recherche des Nobles de Lisieux p.74

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations de St Martin le Vieux (sur Véronne).
Insinuations de St Martin du Doult

St Martin-St Firmin
St Martinus Vetus – St Martin super Vaurum
Métairie du Dour où il y a une chapelle dédiée à St Firmin, construite en charpente, renfermant des vitres peintes.
2 fiefs, celui du Taunay et celui de Bigars où existent encore la fondation d’une ancienne maison.
Avant 1143, Nicolas de Taney, épousa Crespine, fille de Gisbbert de Corneville, plus tard on trouve Alain de Taney puis Nicolas de Taney, petit fils de Gisbbert de Corneville.
Le fief de Bigars s’étendait sur St Martin le Vieil, Campigny, St Paoul de Risle, St Christophe de Condé, St Germain et St Ouen de Pont Audemer et sur Manneville.
Gisbbert de Bigars en 1155.
Louis de Bigars se distingua dans les guerres contre les Anglais – 1440.
En 1446 Guillaume de Bigars, était au nombre des seigneurs qui enlevèrent le Pont de l’Arche par surprise.
Bigars fut ensuite possédé par la maison Legras
Il fut vendu en 1651 par François Legras, seigneur du Rez à Louis de Malortie.
(Arcisse de Caumont).

Onfroi de Vieilles donna à l’abbaye de Préaux tout ce qu’il possédait dans cette commune. Le Neustria Pia nous apprend que le même monastère y avait, dans la métairie du Dour, une chapelle dédiée à St Firmin, martyr, où il se faisait tous les jours des miracles. Cette chapelle, située à peu près à égale distance de l’église de Campigny et de celle de St Martin, sur la rive droite de la Vérone, encore nommée le Dour par les habitants, était autrefois en grande réputation pour la guérison des boiteux et des goutteux. Son origine paraît très ancienne, mais la vieille construction n’existe plus ; elle a été refaite en charpente il y a trois ou quatre siècles et peut être n’est elle pas destinée à subsister longtemps …
Cette chapelle renferme quelques vitres peintes, données après guérison par de riches personnages. Mais presque toutes les lettres des inscriptions ont disparu La chapelle appartient maintenant à un habitant de la commune. Le service divin n’y est plus célébré que le 1er dimanche après le 25 septembre, époque de la fête du patron et d’une petite assemblée. (Canel II p.356)

St Martin-St Firmin – sur la Vérone et le Fontaine du Grand Pierre.
Donnée par Onfroy de Vieilles à l’abbaye de Préaux.
Fief de Tanei – Avant 1143 Nicolas de Tanei, épouse Crespine fille de Gilbert de Corneville.
Alain de Tanei.
Nicolas de Tanei, petit fils de Gilbert de Corneville vers 1213.
Fief de Bigars, vendu en 1651 par François Legras, seigneur du Rez à Louis de Malortie, fils de François, gouverneur de Quillebeuf.
L’Hôpital de Campigny – prison, gibet et cohue.
Retranchements dans les bois de la Crépinère. (A. Le Prevost).

Chapelle St Firmin du Doult – pèlerinage St Martin le Vieil.

St Jean de l’Hôpital – chapelle à St Martin le Vieux.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE PONT-AUDEMER – 27

Sous l’invocation de St Martin

Patronage:
XIVe, XVIe et XVIIIe : Abbas de Pratellis

Chapelle St Firmin

Curés:
Petit 1764/1774
Houlette 1785/1787.