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FIERVILLE les PARCS

NOTES sur FIERVILLE.
FIERVILLE les PARCS


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N° 238. — DÉCRET IMPÉRIAL (contre-signé par le ministre de l’inté­rieur) portant:
ART. 1. La commune de Fierville et des Parcs-Fontaines, canton de Blanzy, arrondissement de Pont-l’Évêque, département du Calva­dos, sont réunies en une seule commune, qui portera le nom de Fierville-les-Parcs, et dont le chef-lieu sera fixé à Fierville.
2. Ces communes réunies continueront à jouir, comme sections de commune, de tous les droits d’usages ou autres qui pourraient être respectivement acquis, sans pouvoir se dispenser de subvenir en com­mun à toutes les charges municipales. (Du 26 Février 1853.)
Certifié conforme:
Paris, le 21 Mars 1853, Le Garde des Sceaux, Ministre Secrétaire d’état au département de la Justice,
ABBATUCCI.

Archives Calvados.
Fierville (Calvados; jusqu’en 1853)
Histoire administrative : Fierville intègre la commune des Parcs-Fontaines et prend alors le nom de Fierville-les-Parcs par le décret du 26 février 1853.
Fierville-les-Parcs (Calvados; à partir de 1853)
Canton actuel : Pont-l’Évêque, Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14269
Histoire administrative : Fierville-les-Parcs est le nouveau nom de la commune de Fierville après la réunion avec Les Parcs-Fontaines par le décret du 26 février 1853.
TA Fierville (Calvados; jusqu’en 1853)

FIERVILLE- LES – PARCS
I. Dioc. de Lisieux.- Baill. d’Orbec. – Maîtrise d’Argentan. — Gr. à sel de Lisieux. Gen. et int. d’Alençon; él. et subd. de Lisieux .
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Blangy (Arrêté du 1º mars 1790).
III . 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque) ; canton de Blangy (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). — Pop.: 148 hab. ( 1911). — Sup.: 490 hect. 51 a. 25 c .
La commune de Fierville-les- Parcs a été constituée par la réunion des communes de Fierville et Les Parcs Fontaines, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Décret du 26 février 1853) .
ADMINISTRATION GÉNÉRALE : Fierville. Délibérations, depuis 1834.
Les Parcs-Fontaines. Délibérations, depuis le 15 pluviose an IX. Lacune: 1830-1846.
ÉTAT- CIVIL: Fierville. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1639. Les Parcs-Fontaines. – Baptêmes, mariages et sépultures depuis 1674. Lacune: 1779. Les archives de Fierville-les -Parcs n’ont pu être vérifiées .

Chartier Guy. De l’étymologie de certains noms de communes normandes.
On peut se demander si tous les Fierville de Normandie ont bien pour premier élément l’adjectif Fier (quel que soit le sens exact qu’il puisse convenir de lui attribuer dans un toponyme). Si en effet les formes anciennes de … (Ferevilla Feravilla)… qui au XVIe siècle représente Fierville-les-Parcs, ct de Blangy-le-Château, Calvados (C. Hippeau), semblent compatibles avec cette étymologie.

Fierville-les-Parcs, canton de Blangy.
Ferevilla, Firvilla, Fiervilla, XVI° siècle (pouillé de Lisieux p. 38), Fereville, 1683 (ibid. note), Feureville.

Par. de Saint-Gervais et Saint-Protais,
patr. l’abbé de Cormeilles.
Dioc. de Lisieux, auj. Bayeux.
doy. de Touque.
Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent.de Moyaux.
archidiaconé de Pont-Audemer3
SS. Gervais et Protais, prieuré augustin de Corneville.
Patronage: 16e abbas de Cornevilla (abbé de Cormeilles)

Lieux dits de FIERVILLE les PARCS
CARREFOUR (LE), h. – MARELLES (Les), h. – Mont-Main, f. – Terrerie (LA), h. – CARREFOUR (LE), h. – Cour-d’Ussy (LA), h. – Cour-Gibon (LA), h. – Cour-Loutrel (La), h. – Cour-Manable (La), h. – FORGE (LA), h. – Gibon, q. – Lieu-Sanotin(Le) h. – MARELLES (Les), h. – Mont-Main, f. – Morel, quai – Terrerie (La), h. –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives S.h.L.

1 – Bibliographie:
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV pages 398 et 434.
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados : page 234.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET-ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999
GUILMETH Auguste, Bourg de Blangy , s.l., s.d. (note manuscrite E.D.: Rouen, 1849). In-12, 48 p.
LE CLERC Léon, « Chaumières normandes « , L’Illustration rec. factice « Pages de Tourisme de l’Illustration  »
NORTIER Michel, Contribution à l’étude de la population en Normandie au bas moyen âge (XIVe-XVIe siècles).
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
Dr TULASNE, Association des Amis du Vieux-Havre. Compte Rendus des Visites et Excursions (1936), Le Havre, 1937.
PONSOT Philippe, Bâtiments et équipements des usines à huile du Calvados.
BULL. SOC. HISTORIQUE ET ARCH. DE L’ORNE, n° spécial, 1990, pp.347-362, carte, fig.
REVUE « LE PAYS D’AUGE » : – Jean-Pierre RIVIERE: La destruction de l’église de Fierville. Novembre 1975. Jean BUREAU: La ferme de Fierville. Février 1976. Jean-Pierre RIVIERE: Vente du sol de l’église et du cimetière. Février 1976.
Henri PELLERIN : Architecture romane :Fierville. Juillet 1975.
Revue Athena sur la Touques – Fierville – Les parcs de F. n°105/sep.1990 – Davy Michel
Ivan Jahier -Patrice Méniel -Jean-Claude Ozou – Une petite ferme de La Tène ancienne au «Pré de la Val» à Fierville-les-Parcs (Calvados)
Morembert.T: Fierville-les-Parcs, prieuré-cure de Corneville. Dictionnaire d’hist. de géogr. ecclésiastiques, t. XVI.

Hippeau – Gouvernement de Normandie VIII p.233 à 237.
D’Hozier p.81
Cahaignes
Bulletin Monumental 1862 p 554 et 555
Antiquaires de Normandie in 4° 1863 p.169 et suivantes.
Beaurepaire – Agriculture p.369.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes de M. Charles Vasseur.
Fierville, Ferevilla, Fiervilla.
L’église de Fierville est classée dans les anciens pouillés du diocèse de Lisieux parmi les bénéfices réguliers, ecclesia de Fiervilla (regularis ). Le patronage appartenait à l’abbaye de Cormeilles.
Sa construction remonte à la plus haute antiquité, à ces époques de la période romane primitive pour lesquelles la science n’a pas encore de classification. Elle se compose d’une nef, d’un choeur et d’une chapelle, relativement moderne, construite sur le flanc nord.
La nef et le choeur, qui appartiennent à l’édifice primitif, sont dépourvus de contreforts, membre architectural qui fait toujours défaut aux églises les plus anciennes de style roman.
Le portail de l’ouest n’a point de caractère dans son état actuel; la porte est du dernier siècle et le petit porche qui la protège a l’air de sortir des mains de l’ouvrier. Le clocher esseulé qui s’élève au-dessus est assez obtus, et partant peu gracieux.
Les deux murs latéraux sont mieux caractérisés. Les angles sont en coral-rag taillé ; le reste est un blocage noyé dans le mortier. Au midi, les moellons de ce blocage sont mêlés de briquetons d’aspect antique et de pierres plates et longues faisant presque l’office des chaînes de briques, sans en avoir cependant la régularité. J’en ai dessiné avec soin les parties les mieux caractérisées.
Les briques ont 14 et 20 centimètres de long. Les fenêtres datent du dernier siècle, et il ne reste plus de trace des ouvertures anciennes. Ce mur n’a que 8 pieds d’élévation; mais le sol offre une légère pente de ce côté. Le mur du nord n’offre aucune trace de briques ; mais les mortiers sont identiques. Près de l’angle, vers l’ouest, était une petite porte cintrée étroite et basse; elle est bouchée, et il serait difficile d affirmer qu’elle appartient à la construction primitive.
Les fenêtres datent du dernier siècle.
De ce même côté se trouve la chapelle entre le choeur et la nef; ses murs sont composés d’un échiquier de pierre de taille et de moellon. Elle paraît de la fin du XVI°. siècle.
La porte, percée dans le mur de l’ouest, est carrée, avec clef saillante. Dans le pignon s’ouvre une fenêtre ogivale, sans moulures. Au dessus sont incrustées, en triangle, dans la maçonnerie, trois statuettes en pierre qui m’ont paru anciennes par leur travail. L’une représente un moine, le capuchon ramené sur la tête ; les deux autres sont un diacre et un évêque.
Le choeur forme retraite sur la nef. Le mur du nord est en partie recrépi, ce qui empêche l’inspection de l’appareil.
Il est éclairé par une fenêtre ogivale assez large, peut être du XIII° siècle.
Le mur du midi paraît d’une grande épaisseur : à une hauteur moyenne se présentent des briques antiques, disposées symétriquement en arêtes de poisson, alternant avec des moellons.
Ces briques, ou plutôt ces fragments, n’ont que 4 pouces environ de longueur, et leur épaisseur varie d’un pouce à 15 lignes; les joints ont 18 lignes. Ailleurs, viennent, sans ordre, des fragments très-minces de terre blanchâtre que l’on prendrait volontiers pour des fragments de poterie. Il s’en trouve aussi d’un rouge vif, comme la terre de Samos, légèrement concaves: je les ai pris pour des débris de tuiles.
Ce mur est percé d’une fenêtre cintrée, du XVII. siècle, et d’une petite porte plus récente. Celte dernière a amené, en partie, la destruction d’une petite fenêtre cintrée ayant les caractères de l’époque romane. Les claveaux sont assez minces, les joints peu épais et réguliers. Prise en dehors de son entourage, on ne pourrait la faire remonter au-delà du XIIe. siècle.
Le chevet est un mur droit. Au milieu s’ouvre une grande fenêtre en style ogival primitif. Quelques briquetons sont mêlés sans ordre dans la maçonnerie. On y distingue un rang de pierres très-plates, disposées en chaînage dans toute la largeur, à l’instar des chaînes de briques des constructions romaines.
En somme, je regarde cette église comme fort ancienne bien que les briques ne soient pas romaines, et que leur emploi ne paraisse qu’accidentel et en dehors de tout système de construction déterminé, il est certain que, dans la disposition de ces divers matériaux, on voit une réminiscence de la manière de bâtir des Romains ou des Carlovingiens. Je ne serais pas éloigné de penser que cette église, si peu intéressante au premier abord, est une des premières constructions des Normands, après leur conquête, et qu’elle a été, par conséquent, élevée vers 950.
Sur le bord de la route, un gros if, dont le tronc n’a pas moins de 9 pieds de diamètre à sa partie moyenne, étale ses nombreux et vigoureux rameaux. On peut le croire contemporain de l’édifie près duquel il est excru. Il est remarquable par sa vigueur et par sa forme.
L’intérieur de l’église n’est pas fait pour arrêter longtemps les investigations. Le mobilier est nul, sauf l’autel de la chapelle qui date du règne de Louis XIV. La voûte de bois est couverte de dessins.
Je n’ai rien pu trouver concernant les anciens seigneurs de Fierville.
La paroisse dépendait de l’élection de Lisieux, sergenterie de Moyaux, et comptait 70 feux au XVIIIe. siècle.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L. F. D.

118. – Le 19 décembre 1695, la nomination au prieuré-cure non-conventuel de St-Gervais et St-Protais de Fierville appartenant au seigr abbé de X.-D. de Corneville, de l’ordre des chanoines réguliers de St-Augustin, Mre Jacques Durand, pbrê habitué en l’église paroissiale de N.-D.-du-Prey de Pontaudemer, vicaire général de Mesre Louis Desme de la Chesnaye, abbé commendataire de Corneville, nomme à lad. cure de Fierville, vacante par la mort de Fr. Jean Goudier, dertitulaire, la personne de Fr. Philippe Longer, pbre, religieux de la maison de Beaulieu, diocèse de Rouen, prieur-curé de Cauverville, même diocèse de Rouen. Fait et passé en l’hôtellerie du Louvre, faubourg et parr, de St-Aignan de Pontaudemer.
Le 20 décembre 1095, Mre Christophe Le Nepveu, vic. gl, donne aud. sr Longer la collation dud. bénéfice.
Le 30 décembre 1695, le sr Longer prend possession du prieuré-cure de Fierville, en présence de Me Jacques Baudouin, prieur de l’abbaye de Corneville; Me Jean Sionville, pbre, curé de Martainville; Me Jean Sorel, pbfë, curé de Manneville-la-Pipard; Me Pierre Ive, .pbfë, desservant le prieuré de Fierville; Me Henry Desmonts de lad. abbaye, et Sébastien Ive, de la parr, du Torquesne.
Le 8 févr. 1696, Me Philippe Longer, pbfë, prieur-curé de Cauverville, pourvu du prieuré-cure de Fierville, proteste au nom des religieux de Corneville contre certains termes de la collation à lui donnée de lad. cure de Fierville : Jureque proefati III. ac RR. dni comitis Lexov. in nominatione, in deportu, semper salvo; » led. prieuré cure, comme les autres cures régulières dépendantes de l’abbaye de Corneville, n’étant sujet à aucun déport.

235. – Le 17 avril 1696, M. Philippe Longer, chanoine régulier de St-Augustin, profès de l’abbaye de Beaulieu, prieur-curé de Cauverville, diocèse de Rouen, et de St-Gervais de Fierville, demeurant encore à Cauverville, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S-P. le pape lad. cure de Fierville en faveur de Me Jacques Souris, pbrë séculier du diocèse de Rouen, à la charge pour lui défaire, profession dans led. ordre de St-Augustin.
Le 2 mai 1696, led. sr Souris obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 9 juillet 1696, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 21 juillet 1696, le; sr Souris prend possession du prieuré-cure de Fierville, en présence de Me Pierre Ive, vicaire du lieu, et autres témoins.

533. – Le 16 août 1702, la nomination au prieuré-cure de St-Gervais et St-Protais de Fierville, appartenant au seigr abbé de Corneville, Mre Louis Desmé de la Chesnaye, chevr, abbé commendataire des abbayes de N.-D. de Corneville, diocèse de Rouen, et de N.-D. d’Angles, diocèse de Luçon, demeurant à Paris, dans le château du Vieux-Louvre, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Jacques Souris, pbre, dernier titulaire, la personne de R. P. Jean Pasquet, pbfë, chanoine régulier de St-Augustin, demeurant présentement à Paris, en la maison de St-Antoine.
Le 8 sept. 1702, Mre Pierre Audran, vicaire général, donne aud. sr Pasquet la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Pasquet prend possession de la cure de Fierville, en présence de Me Pierre Ive, pbrë, vicaire du lieu, et autres témoins.

Freville, auj. Fierville (St-Gervais et St-Protais) Prieuré-cure
Curés. – J. Goudier – P. Longer – J. Souris – J. Pasquet.
Prêtre de la paroisse. – P. Ive.
Patron. – L’abbé de Corneville . – L. Desme de la Chesnaye.

514. – Le 9 juin 1711, Fr. Jean Pasquet, pbfë, chanoine régulier de St-Augustin, congrégation de St-Antoine, en Viennois, prieur-curé de St-Gervais de Fierville, pourvu par Sa Sainteté d’un canonicat régulier en l’église collégiale de St-Evremond de Creil, diocèse de Beauvais, dont il n’a pas pris possession, donne sa procuration pour résigner led. canonicat entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Fr. Mathieu Desnos, chanoine régulier dud. ordre de St-Augustin et curé de St-Jean-des-Salles, diocèse de Limoges.

275. – Le 26 août 1716, Charles de Fréville, Escr, demeurant en la parr, de Fréville (Fierville), constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre de Fréville, Escr, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait à Blangy en l’étude de M Pierre Le Garand, notaire.

410. – Le 16 avril 1718, furent ordonnés diacres :
Me Louis-François Bernière, sous-diacre de Fierville.

538. – Le 16 avril 1718, Me Pierre de Fréville, sous-diacre de Fierville, est ordonné diacre par Mgr Henry-Ignace de Brancas.

69. – Le 8 avril 1719, furent ordonnés prêtres :
Me Pierre de Fréville, diacre de la parr, de Fierville.

1 33. – Le 8 oct. 1722, la nomination au prieuré-cure de St-Gervais et St-Protais de Fierville, appartenant au seigr abbé de N.-D. de Corneville, Dora Nicolas Gallot, pbrë, chanoine régulier de St-Augustin, prieur-curé de Colletot, diocèse de Rouen, et grand vicaire de Mes François-Alexis Joubert de la Bastide de Chasteau-Morand, abbé commendataire de Corneville, nomme aud. prieuré de Fierville, vacant par la mort de Dom Jean Pasquet, pbrë, dernier titulaire, la personne de Dom Jean Quintaine, pbrë, chanoine régulier de la parr, de Cauverville, diocèse de Rouen.
Le 9 oct. 1722, led. sr Quintaine ayant requis du seigr évêque de Lx la collation dud. bénéfice, celui-ci la lui refuse parce qu’il n’a présenté aucune attestation de bonne vie et moeurs.
Le 16 nov. 1722, le seigr évêque donne aud sr Quintaine la collation de lad cure.
Le 17 nov. 1722, led. sr Quintaine prend possession de la cure de Fierville, en présence de Me François Bence, pbrë, desservant lad. parr. et autres témoins.

171. – Le 16 janvier 1723, Dom Jean Ouintaine, pbfê, religx de l’ordre de St-Augustin, prieur-curé de Cauverville, diocèse de Rouen et pourvu du prieuré-cure de Fierville, diocèse de Lx, donne sa procuration pour résigner led. bénéfice de Fierville entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Denis Thorel, pbrê, vicaire de Colletot, diocèse de Rouen.

247. – Le 11 fév. 1723, Me Denis Thorel, pbfë du diocèse de Rouen, obtient en cour de Rome des lettres de provision du prieuré-cure de Fierville, diocèse de Lx, à condition qu’il prendra l’habit et fera profession dans une maison de l’ordre de St-Augustin, dans le délai d’une année.
Le 7 avril 1723, le seig évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 9 avril 1723, le sr Thorel prend possession du prieuré de Fierville, vacant par la résignation faite en sa faveur par Me Jean Quintaine, pbre, chanoine régulier de St-Augustin et dernier titulaire. Fait en présence de Me Noël Goubert, pbfë, curé des Parfontaines; Me François Bence, pbfë, vicaire de Fierville, et autres témoins.

630. – Le 3 janvier 1719, titre clérical fait en faveur de Me Henry Marie de Fréville, acolyte, par Me Charles de Fréville, Escr, demeurant en la parr. de Fierville.

Curés. – J. Pasquet – J. Quintaine – Thorel.
Vicaire. – F. Bence.
Clercs. – P. de Fréville – H. -M. de Fréville – L.-F. Bernière.
Patron. – L’abbé de Corneville. – N. Gallot, vic. gl.
Seigneur. – C. de Fréville.

260. – Le 13 juin 1764, vu l’attestation du sr Lecoq, vicaire de Manneville-la-Pipard, dispense de bans pour le mariage entre Louis Ledoux, sr de Bouillon, fils de François Ledoux, sr de Glatigny, officier d’Invalides, et de dame Marguerite Duchemin, de la parr. de Pont-l’Evêque, d’une part, et dame Anne-Marguerite Sellot, vve de Jean-Louis Tragin et fille de feu Nicolas Sellot, originaire de Fierville et demeurant à Manneville.

177. – Le 16 nov. 1765, vu l’attestation du sr Thorel, curé de Fierville, et du sr Le Cavellier, vicaire de Blangy, dispense de bans pour le mariage entre Georges-Guillaume Castel, officier de milice garde-côtes, fils de feu Jean-Baptiste, de la parr, de Beaumont, diocèse d’Evreux, d’une part, et Marie-Marguerite Selot, demeurant à Fierville.

Prieur-curé. – D. Thorel.
Notable. – C.-X. Selot.

206. – Le 17 déc. 1782, M. Denis Thorel, pbrë du diocèse de Rouen, chanoine régulier de l’abbaye de Corneville, diocèse de Rouen, et prieur-curé de St-Gervais et St-Protais de Fierville, diocèse de Lx,
demeurant en son manoir presbytéral et « ayant la vue extrêmement affaiblie à cause de son grand âge de 88 ans, au point de ne pouvoir célébrer la messe, jouissant d’ailleurs d’une santé passable, vu son extrême vieillesse, » donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M. François Perrinelle, pbfè du diocèse de Lx, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin et congrégation de France au chapitre de St-Volusien de Foix, diocèse de Pamiers, et profès de la maison conventuelle et chef d’Ordre de Ste Geneviève de Paris. Il se réserve toutefois 1° une pension viagère de 800 livres à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il a possédé pendant 59 ans;
2° une partie du presbytère et de ses dépendances. Fait et passé au manoir presbytéral dud. lieu.
Le 24 déc. 1782, led. sr Thorel déclare que, n’ayant d’autre infirmité que l’affaiblissement de sa vue causé par son grand âge, il révoque lad. procuration passée en faveur du sr Perrinelle, offrant de le dédommager des frais que celui-ci a pu faire en conséquence dud. acte. Fait et passé aud. manoir presbytéral de Fierville.

114. – Le 23 juin 1785, Mr Denis Thorel, pbrê, religx de l’Ordre de St-Augustin, âgé de 91 ans, prieur-curé de St-Gervais et St-Prôtais de Fierville, jouissant, à cause de son grand âge, d’une santé chancelante, presque entièrement privé de la vue et ne pouvant plus remplir ses fonctions curiales, et néanmoins sain d’esprit et d’entendement, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de son neveu, Me Pierre Cauchie, pbre du diocèse de Rouen, titulaire de la chapelle simple de S4 Pierre des Prés en la parr. du Breuil, et prie Sa Sainteté de bien vouloir admettre lad. résignation en commende décrétée. Il se réserve toutefois une pension viagère de 600 livres à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il a possédé pendant soixante-deux ans; 2° la moitié du presbytère et du jardin, ainsi que quelques droits et servitudes; 3° un cent de fagots chaque année.
Fait et passé au manoir presbytéral de Fierville.
Le 18 juillet 1785, led. sr Cauchie obtient en cour de Rome des lettres de provision en commende dud. bénéfice.
Le 24 nov. 1785, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le lendemain, le sr Cauchie (1) prend possession do la cure de Fierville, en présence de Me Jean-Baptiste Renier, vicaire de lad. parr., et autres témoins.
(I) Quoique M’ Cauchie eût été dépossédé de sa cure, en 1788, par arrêt du parlement et qu’il eût été obligé de quitter le presbytère de Fierville, on le regardait toujours comme le curé légitime de cette paroisse. Il s’était retiré à Pierrefitte. et la ou lui demanda, en 1791, de prêter le serment constitutionnel : comme il s’y était refusé, il émigra en Angleterre l’année suivante. Il se réfugia à Londres; mais il y mourut au mois de juillet 1793. [Archives municipales de Pierrefitte. – Mss de Reux.)

20. – Le 7 mai 1787, Mr Jean-Marie Duchesne, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin, religieux-profès de l’abbaye de N.-D. de Corneville, diocèse de Rouen, titulaire du prieuré simple de Ste Catherine de Rondemare. expose en cour de Rome que le prieuré-cure de St-Gervais et St-Protais de Fierville est habituellement desservi par les religieux de lad. abbaye, mais qu’en ce moment il est indûment détenu par un certain Pierre Cauchie qui se dit prêtre, mais qui est absolument inhabile à posséder ce bénéfice. C’est pourquoi le requérant demande et obtient pour lui des provisions dud. prieuré-cure.
Le 11 févr. 1788, M. de Collignon, vie. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le lendemain, le sr Duchesne (1) se rend avec le notaire et les témoins à l’église de Fierville pour en prendre possession; mais ils la trouvent fermée. Ils vont au manoir presbytéral pour demander la clef.
Le domestique du sr Cauchie répond que son maître est absent et qu’il ne peut donner les clefs. Sur quoi ils retournent à l’église, et là Mr Duchesne est mis en possession de ce bénéfice par sa prière faite à l’entrée principale, par le toucher de la porte et des murailles, en présence de plusieurs témoins amenés de Lx.
(1) M.Duchesne prêta d’abord le serment constitutionnel avec des restrictions; puis le Directoire lui ayant demandé de nouvelles explications, il prêta le serment pur et simple. Il fut conservé comme curé constitutionnel de Fierville, mais les paroissiens le chassèrent comme il avait chassé Mr Gauchie. II se retira à Bosc-Robert, paroisse aujourd’hui réunie a Gisay (Eure). En l’an III, la municipalité lui donna un certificat de bon citoyen. (Archives du Calvados. – Archives de l’Eure.).

134. – Le 4 fév. 1788, Mr Jean-Marie Duchesne, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin, congrégation de France, titulaire de la chapelle simple de Ste Catherine de Rondemare, desservie en l’église paroissiale d’Appeville, diocèse de Rouen, demeurant au monastère de N.-D. de Corneville, même diocèse, obtient de Fr. Claude Rousselet, abbé de Ste-Geneviève de Paris, supérieur général de lad. congrégation, chef et supérieur de tout l’Ordre du Val des Ecoliers, l’autorisation d’accepter le prieuré-cure de St-Gervais et St-Protais de Fierville au. diocèse de Lx
Le 11 mars 1788, l’expéditionnaire en cour de Rome, résidant à Paris, envoya une supplique qui fut présentée le 24 du même mois.
Dans cette supplique le sr Duchesne exposait à Sa Sainteté que le prieuré-cure de Fierville était détenu indûment par Me Pierre Cauchie, pbre séculier, pourvu en commende de ce bénéfice sur la résignation faite par Mr Denis Thorel, chanoine régulier et dernier titulaire; que cette résignation, faite sans le consentement du supérieur, était contraire aux statuts et règlements de la Congrégation de France et à la bulle d’Urbain VIII de l’an 1654; qu’en conséquence le sr Duchesne requérait pour lui led. prieuré-cure.
La Cour de Rome n’ayant pas expédié les provisions telles que le sr Duchesne les demandait, celui-ci appela comme d’abus au Grand Conseil, à Paris, le 2 août 1788, et requit l’autorisation de « se retirer devers l’évêque diocésain à l’effet d’obtenir de luy des provisions nouvelles» dud. prieuré-cure et d’en prendre possession; comme aussi de lui permettre de faire assigner devant led. Conseil « le nommé Cauchie pour voir dire que le suppliant sera gardé et maintenu dans le droit, possession et jouissance dud. prieuré et se voir condamner à la restitution des fruits par luy indûment perçus, aux intérêts du montant d’iceux à compter du jour de la demande et aux dépens. » Ce qui lui fut accordé.
Le 2 .sept. 1788, en conséquence de l’arrêt du Grand Conseil, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Duchesne des provisions du prieuré-cure de Fierville.
Le lendemain, le sr Duchesne se rend en cette paroisse avec le notaire et les témoins pour prendre possession de ce bénéfice. Ils trouvent les portes de l’église fermées. Ils vont au presbytère demander les clefs; la servante de Me Cauchie leur répond que son maître est absent et qu’elle n’a point d’ordre de remettre les clefs de l’église à personne.
Sommée de signer sa réponse, elle refuse de le faire. Sur quoi on retourne à l’église, et le sr Duchesne est mis en possession du prieuré-cure par sa prière faite a l’entrée principale de l’église, par le toucher de la porte et des murailles et autres cérémonies accoutumées, en présence de deux témoins amenés de Lx.

Prieurs-curés. – D. Thorel – F. Perrinelle – P. Gauchie – J.-M. Duchesne.
Vicaire. – J.-B. Renier.

Monographie des communes et des familles de Fierville – Fierville, Ch.
Fierville – sous – Blangy ou Fierville-les-Parcs.
Château des Parcs-Fontaines, vaste manoir en bois et en plâtre, ayant le caractère des maisons seigneuriales du temps de Henri IV. C’est là que fut cachée l’enfance de Tancrède de Rohan….. qui plus tard se trouva mêlé aux guerres de la Fronde et fut tué dans un engagement, aux portes de Paris (1).
Le curé portait le titre de prieur; la taxe des décimes allait à 25 livres, et l’église était sous l’invocation de saint Gervais et de saint Protais (2).
La paroisse était dans l’élection et diocèse de Lisieux (sergenterie de Moyaux, archidiaconé de Pont- Audemer, doyenné de Touques); le patronage appartenait à l’abbaye de Corneville (départ. de l’Eure, arrondissement de Pont-Audemer ), ainsi que toutes les dépendances, et le curé était choisi parmi les chanoines (3).
L’église ne sert plus au culte aujourd’hui; on lui a préféré celle des Parcs-Fontaines. Elle remonte, dit M. de Caumont, à la plus haute antiquité, à ces époques de la période romane primitive pour lesquelles la science
n’a pas encore de classification. Elle se compose d’une nef, d’un choeur et d’une chapelle relativement moderne, construite sur le flanc nord. C’est une des premières constructions des Normands après leur conquête, et qu’elle a été, par conséquent, élevée en 950 (4).
Je n’ai jusqu’à présent trouvé cette paroisse qu’une seule fois mentionnée dans les chartes du moyen-âge : c’est en 1248. François de Mont­Berger, chevalier, confirme une donation faite à l’abbaye de Bonport, puis fait don à l’église de St.-Maclou, de Rouen, de 1,000 livres, et de 200 écus à l’église de St. Éloi-des-Prés :….. Item tres vergas terræ apud villam dictam le Houme juxta viam regis ad Fierville….. (5).
(1) Labulte, Histoire d’Honfleur et de l’arrondissement de Pont- l’Évêque.
(2) Voyez A. Le Prevost, Pouillé de Lisieux, dans les Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie.
(3) Pièces justificatives, nº. 24.
(4) Voyez la Statistique monumentale de l’arrondissement de Pont-l’Évêque, p. 402 et suiv.
(5) Voyez M. Andrieus, Carlulaire de l’abbaye royale de Notre-Dame de Bonport, p. 178.

Les fortifications circulaires isolées en France – Annales de Normandie, 15e année n°3.
Fierville-Les-Parcs (Calvados). — Feuille Lisieux. Deux petites mottes côte à côte, dont l’une avec fossés et vallum, dans le fond de la vallée près de la rivière. Mission Caen – Brionne 1955, n » 68-69.

Archives Calvados.
– Louis Fumée le jeune prêta serment comme prévôt de Normandie le 30 juin 1620. Il permuta en 1627 avec
Ithier-François Chastellain pour l’abbaye de Saint-Genou, au diocèse de Bourges.
– Ithier-François Chastellain, 1627-1661.
– Ithier-François Chastellaîn, docteur en théologie, principal du collège de Fortet à Paris et chanoine dudit Paris, prêta serment comme prévôt de Normandie le 20 novembre 1627.
1652 Aveu à Ithier-François Chastellain, docteur en Sorbonne, chanoine de l’église Notre-Dame de Paris, grand-prévôt de Normandie en l’église de Chartres, seigneur et patron en ses terres et seigneuries de Saint-Marin-aux-Chartrains et Englesqueville, Saint-Julien-sur-Calonne, Les Parcs-Fontaines, etc. par Pierre Ballen (Ballen), de terres à Englesqueville. Série H. Suppl. Honfleur 1861, H. 143.

3 – Archives ShL:

Achat du 11- 02-2003. Lot n° 82.
-FIERVILLE, 1717-1811 :
1) dossier de la famille Gibon, 2 pièces parchemin et 7 pièces papier, ventes de terre, rente ;
2)1807, déclaration à volonté d’abattre (imprimé) ;
3) 1813, licence de distillateur.

Prospections GRAPPA.

FIERVILLE-LES-PARCS (I.N.S.E.E. n° 269)
« les Buttes » Clx: 447,65 x 1174,00 – Double motte seulement Signalée par J.SOYER en 1965, bien que remarquée dès 1900 par H. Moisy . Arcisse de Caumont écrit n’avoir rien pu trouver sur les anciens seigneurs de cette paroisse. La grande enquête de 1247 mentionne pourtant Richard de Fierville , chevalier, qui devait être le seigneur du lieu, et qui est cité comme étant le protecteur des orphelins de Raoul de Bouttemont, son voisin.
Sources:
SOYER J., Les fortifications Circulaires isolées en France, Annales de Normandie, n°3 oct. 1965., p.365.
MOISY H., Communication à la Société Historique de Lisieux, Procès verbal de la réunion du 12 juin 1900.
CAUMONT.A de.Statistiques Monumentale t.IV, 1859.,p.438. Querimoniae Normannorum anno 1247 n° 84 p.13
On aurait trouvé dans la maçonnerie de l’ancienne église de Fierville, qui datait des environs de l’an Mil, des briques romaines et un morceau de céramique Sigillée.

Fonds Cailliau 3F1 – 3F201.
3F 149 1685-1801 – Fierville : pièces de famille, contrats, partages

Fond Cailliau – Sous-série 3 F – Index.
– CORDIER – famille à Fierville – 149.
– 1613 8 juillet –Contrat de Mariage de Louis Quettier, fils d’Eustache et de Marie Requier de Moyaux et Jeanne Cassel, fille de Jean et de Jeanne Le Corps de Fierville.

Revues – Brochures.
Br 168 Fiervilles-les-Parcs, fouilles de 1994. Conseil Général du Calvados.

Archives NEDELEC Bibliographies.
5.23 – Fierville (Marguerite de) – Auge 44.

Archives NEDELEC Communes.
com.24. 2 Fierville-les-Parcs

Fonds Madame GONCALVES.
USINE SATIS à FIERVILLE LES PARCS – 14
I -Rapport et proposition de l’ingénieur ordinaire Pont et Chaussée, rivière de CHAUSSEY
Plan de situation du moulin
Procès verbal de Récolement Usine Jean Alexis Prudent SATIS.
II -Echange terrains entre Monsieur SATIS et HARANG devant Auguste FEREY fils notaire royal pour le canton de BLANGY – 18/12/1825
III – Succession de Dame Marie Anne Rose Félicité REBUT veuve Nicolas François Jean Baptiste LEFRANCOIS – Tirage au sort de trois lots situés à Manneville la Pipard et Fierville les Parcs, Document du 21 Février 1839.
IV – Faillite de Jean Alexis Prudent SATIS, document du 03 Octobre 1840.
V – Vente du Moulin à huile de Fierville les Parcs appartenant à Jean Ernest SATIS aux négociants Eugène BARON et Alexandre LAIN de LISIEUX – 14. Document du 13 Décembre 1858.
VI -Querelle droit de passage entre Jean Ernest SATIS et héritiers du 1er mariage de Jean Alexis Prudent SATIS, année 1859.
VII -Condamnation de Jean Ernest SATIS 3000 francs + intérêts envers Eugène BARON et Alexandre LAIN. Document du 14 février 1861.
VIII -Reconnaissance droit passage Moulin à Huile Jean Ernest SATIS et PLANTAFOL tuteur de Gabrielle PLANTAFOL sa fille. Document du 22 Février 1861
IX -Vente aux enchères Moulin à Huile à Ernest PIQUENOT, extraits des minutes du greffe du tribunal civil de 1ère instance de Pont l’Evêque – 14, document du 17 Août 1874.
X -Cahier de charges requête Consorts PLANTEFOL. Document du 3 Juin 1876.
Vente terrain Fierville les Parc de Marie Blanche PLANTEFOL à Edmond Guillaume PIQUENOT de Pont l’Evêque – 14. Document du 23 Décembre 1876.
XI -Cahier de charges requête des héritiers PORETS et vente de biens situés à Fierville les Parcs et Manneville la Pipard. Document du 21 Décembre 1898.

FONDS Arthème PANNIER.
NE 12.1 – 1er carton « Communes ». Fierville les Parcs ( Parcs-Fontaine).

Inventaire des imprimés anciens conservés dans les archives de la Société historique de Lisieux.
7e Carton : JOURNAUX :
Jour 15 : Journal et petites affiches de Pont-l’Évêque et de Lisieux.21-02-1808 : nouvelles étrangères : Angleterre, Autriche, Bavière. Nouvelles locales : Equemauville, Fierville, Mesnil-sur-Blangy.24-03-1811 : Turquie, Transilvanie, Autriche, Empire Français et nouvelles locales : Méry-Corbon, Pont-l’Évêque, valeur des monnaies.

Les Bulletins Shl Et Leur Sommaire.
Numéro 67, Premier semestre 2009 – Jeanne Goncalvès – Le moulin à huile de Fierville-les-Parcs.

Sommaire général des carnets d’Arthème Pannier.
Carnet 98, 1859 – 060 – Relevé d’un décor sur une cloche de Fierville.

Fonds Goupil – Plaques photographiques.
122 1955 Inauguration de la crèche – Noce d’or à Fierville – Flach (lire plaques ?) divers 2301-2324 2301 2324 24 Numérisées.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

LE FAULQ

NOTES sur LE FAULQ
Falcum – Faucum – Ecclesia de Fauco – le Faoucq – le Fauq – le Faule – le Faulcq .


Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Archives du Calvados
Le Faulq (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14261
LE FAULQ.

I. Dioc. de Lisieux . Baill. d’Orbec Maîtrise d’Argentan. – Gr. à sel de Lisieux – Gén. et int. d’Alençon ; él . et subd . de Lisieux.
II. Distr. de Pont-l’Évêque ; canton de Blangy (Arrêté du 1er mars 1790) .
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont-l’Évêque) ; canton de Blangy (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 222 hab. ( 1911). — Sup.: 445 hect. 21 a. 40 c .
ADMO Gale. Délibérations, depuis le 27 avril 1806.
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1638 . Lacunes: 1665-1668, 1716.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BUREAU Dr Jean, « Le Faulq », PAR, 10, N° 3, Mars 1960, pp. 4-7 Revue le Pays d’ Auge.
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, (non trouvé)
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999.
Editions FLOHIC: Le Patrimoine des Communes du Calvados : page 232
OLIVIER M., Monographie de la commune du Faulq, Ms. 1886, 6 p.= Arch. Départ. du Calvados, Br. 941714265- ARCGCADR 14590 oct. : Liste archives.

2 – Pièces Justificatives:

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

341. Le 4 août 1696, vu l’attestation du sr Boivin, vicaire du Faulq, et du sr Savourey, vicaire de St-Aubin-de-Scellon, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Duval et Marie Treffouel.

379. – Le 21 nov. 1701, vu l’attestation du sr Laugeois, curé du Faulq, et du sr Lebourg, curé de Bonneville-la-Louvet, dispense de bans pour le mariage entre Renault Corneille et Jeanne Julien.

347. – Le 20 février 1702, vu l’attestation du sr Laugeois, curé du Faulq, et du sr Paulmier, vicaire de Blangy, dispense de bans pour le mariage entre Philippe Legras et Barbe Boulley.

860. – Le 9 août 1703, Me Charles Laugeois, pbre, curé du Faulq, y demeurant, et Charles Laugeois, son frère, demeurant en la parr. du Pin, constituent 150 livres de rente en faveur de leur frère, Me François Laugeois, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres
sacrés.

Le Faulq (Salut Martin)
Curés. – P. Herrier – J. Le Ménager – C. Laugeois.
Vicaires.- Boivin – F. Périer.

Le Faulq (St Martin)
Curés. – F.-O. Lelasseur – Ph.-Jq Beuzelin – N. Fortin.
Vicaire. – N.-R. Legaigneur.
Prêtre desservant. – F. Neuville.
Seigneurs. – Jn-F. du Hauvel – P. G. de Clinchamps.

Le 17 janv. 1697,1e seigr évêque nomme led. sr de Pierres aux canonicat et prébende volante du Faulq, vacants par la démission de Me Simon Davoust-Langottière, chanoine de Lieurrey. Donné à Paris en l’hôtel dud. Seigr.
Le 30 avril 1697, led. sr de Pierres résigne aussi entre les mains du seig r évêque sad. prébende du Faulq, appelée prébende volante, en faveur dud. sr Deleau, pour cause de mutuelle permutation. Le 8 mai 1697, le sr Deleau est mis en possession du canonicat du
Faulq par le ministère de Mr le doyen du chapitre.

Le 12 mars 1700, sr Laugeois résigne la chapelle simple de St-Joseph du Boullay, située dans le manoir dud. lieu, parr. St-Pierre de Cormeilles, entre les mains du seigr évêque en faveur de Me Pierre Hérier, pbfë, curé du Faulq ; et led. sr Hérier résigne également sa cure entre les mains de Sa Grandeur en faveur du sr Laugeois, pour cause de mutuelle permutation. Le 13 mars 1700, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Laugeois la collation de la cure du Faulq.

24. – Le 22 décembre 1774, Me François-Olivier Lelasseur, pbrë, curé du Faulq, se trouvant à Rouen, fait signifier à Me Antoine Selot, sous-diacre, chanoine prébende du Faulq en la cathédrale de Lx, gros décimateur en lad. parr., demeurant en lad. ville de Rouen, rue de Revelle, parr. St-Laurent, qu’en vertu de l’édit de mai 1708, il entend opter sa portion congrue et celle de son vicaire et renonce à toutes les dîmes auxquelles il peut avoir droit.

38. – Le 3 janv. 1775, Me François-Olivier Lelasseur, curé du Faulq, fait signifier par ministère d’huissier à Mesre Louis-Sébastien Marchai de Saincy et à M. Marchai, son fils, Esc., directeurs généraux des Economats de France, demeurant à Paris, rue des Fossés-Montmartre, parr. St-Eustache, que, en vertu de l’édit de mai 1768, il entend opter la portion congrue pour lui et pour son vicaire et abandonne tous les droits qu’il peut avoir aux dîmes de sa parr. Fait et passé au Bec-Hellouin, au palais abbatial de l’abbaye, en parlant à la femme du concierge.

292. – Le 3 juin 1776, Me François-Olivier Le Lasseur, pbrë, curé de St-Martin du Faulq et, depuis, pourvu de la cure du Brèvedent, donne sa procuration pour résigner lad. cure du Faulq entre les mains de N.-S.-P. le Pape en faveur de Me Philippe-Jacques Beuzelin, pbrë, de la ville de Lx, (parr. St-Jacques). Fait et passé à Lx. Le 24 juin 1776, led. sr Beuzelin obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 22 août 1776, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 18 sept. 1776, le sr Beuzelin prend possession de la cure du Faulq, en présence de Me Nicolas-Robert Le Gaigneur, vicaire du lieu, demeurant en la parr, du Pin ; Me François Neuville, pbrë, desservant la parr, du Brèvedent ; Me Jean-Jacques Rogerey, sous-diacre, demeurant
au Pin, et autres témoins.

191 . – Le 14 mai 1778, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jacques-François de Malherbe, fils de feu Mesre Simon-Jacques de Malherbe et de feue noble dame Françoise-Michelle de la Valley, originaire de la parr. d’Allemagne, diocèse de Bayeux, d’une part, et noble demlle Aimée-Marie-Jeanne-Thérèse de Clinchamps, fille de feu Mesre Paul-Gabriel et de noble dame Aimée-Marie-Magdeleine Deshayes de Chifretot, de la pafr. du Faulq.

831. – Le 24 mars 1786, Me Philippe-Jacques Beuzelin, curé du Faulq et aussi pourvu de la cure de Montabard, diocèse de Séez, demeurant au Faulq, donne sa procuration pour résigner lad. cure du Faulq, entre les mains de N.-S.-P. le pape, en faveur de Me Nicolas Fortin, pbre du diocèse de Lx, vicaire du Sap. Fait et passé à Lx.

8. – Le 11 avril 1786, Me Nicolas Fortin, pbrê du diocèse de Lx, obtient en cour de Rome des lettres de’provision de la cure de St-Martin du Faulq, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Philippe-Jacques Beuzelin, pbrê, dernier titulaire. Le 22 juin 1786, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 2 juillet 1786, led. sr Fortin (1) prend possession de la cure du Faulq, en présence de M Nicolas-Robert Le Gaigneur, vicaire de lad. parr., et autres témoins.
(1) M. N. Fortin, originaire de Vimoutiers, prêta serment sans restrictions et resta curé constitutionnel du Faulq. Il passa tout le temps de la Révolution dans cette paroisse et nous trouvons bon nombre de baptêmes administrés par lui dans les paroisses voisines qui n’avaient plus de prêtres. J’ignore ce qu’il devint après le Concordat. (Archives du Calvados).

Jean-Pierre Hauzey était vicaire du Pin quand vint la Révolution. Il refusa de prêter le serment à la Constitution civile du clergé et se retira à Rouen, rue des Charettes, 83. Il partit pour l’Angleterre au mois de septembre 1792 et résida à Londres. Il y resta jusqu’en 1802. A son retour, il fut nommé curé du Faulq, et dirigea cette paroisse jusqu’à sa mort arrivée en 1852. Il était âgé de 98 ans. Il avait été nommé chanoine honoraire de Bayeux en 1836. (Archives du Calvados. – Archives de l’Hôtel-de-Ville de Rouen. – Mss de Reux. – Ordo de Bx.)

Prébende du Faulq. – (Prébende volante.) – G. Lhuillier – S. Davoust de Langottière – J. de Pierres -J. Deleau .

Le 29 déc. 1710, le sr Le Turc, requiert du seigr évêque sa nomination à la prébende volante du Faulq, vacante parla mort du Me Jacques Deleau, dernier titulaire, décédé dans le mois de juillet, mois réservé aux gradués.
Le 27 déc. 1710, Mesre Léonor de Matignon, pbrë, vicaire général de Lx, donne à Me Joseph Mahiet, pbrë, la collation de la prébende non-distributive du Faulq, dite prébende volante, vacante par la mort de Me Jacques Deleau, pbrë, dernier et paisible possesseur.
Le 23 janvier 1711, les chanoines de la Cathédrale étant assemblés, Me Joseph Mahiet, pbfë, Me ès-arts en l’Université de Caen, nommé au canonicat du Faulq par Mesre Léonor de Matignon, pbfë, vicaire général de Monseig.- l’évêque de Lx, est mis en possession dud. bénéfice par le ministère de Mr le doyen du Chapitre, en la manière accoutumée.
Le 19 février 1712, Me François Leturc, pbfë du diocèse de Coutances, pourvu du canonicat du Faulq en la cathédrale de Lx, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et aux chanoines de Lx, ainsi qu’aux religieux de l’abbaye de St-Pierre de Préaux.
Le 20 février 1712, le Chapitre de la Cathédrale étant assemblé, Me François Leturc, pbrë du diocèse de Coutances, est mis en possession des canonicat et prébende volante du Faulq ad conservationem juris par le ministère de Mr le doyen.

Le 26 mars 1773, Me Robert-Gilles Lesueur, pbrë, curé de Fontaine-la-Louvet, chanoine titulaire du canonicat volant du Faulq, demeurant à Fontaine, étant en son lit, malade, donne sa procuration pour résigner lad. prébende entre les mains du seigr évêque de Lx en faveur de Me Antoine Selot, clerc tonsuré du diocèse de Rouen, habitué en l’église St-Laurent de Rouen et titulaire de la chapelle simple de Ste Marie, 2e portion, en lad. Eglise; et led. sr Selot donne aussi sa procuration pour résigner lad. chapelle entre les mains du seigr archevêque de Rouen en faveur dud. sr Lesueur, le tout pour cause de mutuelle permutation. Fait et passé au manoir presbytéral de Fontaine-la-Louvet.
Le 28 mars 1773. – Led. sr Selot s’étant présenté dès le 26, vers 7 heures du soir, au château des Loges, pour requérir du seigr évêque la collation du canonicat du Faulq, Sa Grandeur lui dit de revenir le lendemain pour avoir la réponse. Il y est retourné le 27, vers 3 heures après midi. Le seigr évêque lui a remis l’acte de permutation et lui a refusé la collation dud. bénéfice. C’est pourquoi ce jourd’hui, 28 mars, accompagné du notaire apostolique, il se transporte de nouveau au château des Loges, et requiert les provisions dud. canonicat. Sa Grandeur répond « qu’attendu les offices du jour (C’était le jour de la Passion), elle renvoyé le requérant à demain, 4 heures après midy pour subir l’examen au cas requis. »
Le 29 mars 1773, le seigr évêque nomme au canonicat du Faulq la personne dud. sr Selot.
Le lendemain, le sr Selot est mis en possession de ce bénéfice par le ministère de Mr Chastan, président pendant la vacance du doyenné.
Le 10 mars 1769, Antoine Selot, fils d’Etienne et de Geneviève Angot, de la parr. St-Laurent de Rouen, rite dimissus, reçoit la tonsure à Evreux.

186. – Le 5 avril 1773, Me Louis Jouen de Bornainville, Me èsarts en l’Université de Paris, vicaire de St-Germain-la-Campagne et titulaire de la chapelle St-Vivien en la Cathédrale, demeurant en lad.parr. de St-Germain-la-Campagne et représenté par son père, Me Jean-Louis Jouen de Bornainville, docteur en médecine, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, requiert du seigr évêque, en sa qualité de gradué, sa nomination au canonicat du Faulq, vacant par la mort de Mre Robert-Gilles Le Sueur, pbre, dernier titulaire, décédé dans le présent mois d’avril affecté aux gradués. Sa Grandeur répond qu’elle accorde volontiers la collation demandée et qu’elle la fera expédier par son secrétaire.
Fait et passé au château des Loges. Le même jour, led. seigr évêque nomme le sr Jouen de Bornainville aud. bénéfice. Le 15 mai 1773, led. sr de Bornainville est mis en possession des canonicat et prébende volante du Faulq par le ministère de Mr Chastan, président du Chapitre.

Prébende de Faulq, (prébende volante). – R.- . Lesueur – A. Selot – L. Jouen de Bornainville.

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540.
LE FAULCQ.
83. Martin de Brevedent, Sr. du Faulcq, pour justifier sa noblesse , a produit plusieurs lettres et écritures , dont la copie est demeurée au greffe ; par lesquelles il a dit fournir sa descente en tiltre de noblesse , jusqu’à lui-même faisant le 5e. dégré , depuis Roger de Brévedent vivant en 1325, lequel était Seigr. du Faulcq suivant plusieurs des dites lettres , et depuis fût chevalier, comme on le voit par une lettre de l’an 1369. V. le n°. 90.

D’après un acte original du 23 mai 1669 Messire Jean Pierre Dufour, écuyer, prenait le titre de seigneur du Faulq.

Au 18e le 10 mars 1782 Vénérable et discrète Personne Messire Adrien Antoine Achard, abbé de Vacogne, seigneur et patron honoraire de St Martin du Faulq et de la Peltière, licencié aux lois, ancien curé de St Jean de Caen etc., inhumé à Caen le dimanche 10 mars 1782.
On retrouvera les Achard au Pin, paroisse voisine, mais de l’arrondissement de Lisieux.

En juin 1751 le patron était le curé de Fontaine, alors prébendé du lieu et le curé J.B le Tainturier (Archives du Calvados – Bénéfices)
Messre Barthélémy Dufour, chever, seigr du Faulq, conser du roy, maître ordinaire en sa cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie.
1706. Jean Pierre du Four, seigneur du Faulq, conseiller maître des comptes à Rouen (Farin)

Nobles ou Vivant Noblement à Pont-L’evesque – Henry Le Court.
– M De La Brunnerie, et sa soeur Mme de La Barberye.
1 Servante. Ces deux dames appartenaient à la famille Racinne, paraissant originaire du Faulq ou des environs de Lisieux.
– Les trois branches de la famille de Brévedent ont porté des armes différentes.
Celle du Faulq : D’azur à la croix ancrée d’or.
A la même époque, la branche du Faulq fut maintenue avec les armes pleines; malgré nos recherches, nous n’avons pu trouver à quel personnage s’appliquait cette maintenue. Cette branche est certainement éteinte depuis longtemps.

Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo – Prospections GRAPPA.
LE FAULQ. – Une vieille tradition de combats est attachée au hameau de l’Epine du Faulq. Olivier, Monagr, du Faulq,

Extrait des chartes et autres actes Normands ou Anglo-Normands – Par Léchaudé D’anisy.
Mathieu de Faulq , fils de Robert de Faulq cède , en 1246 , à Henri Louvet, chevalier , deux pièces de terre à Bonnevillette , dont l’une située sur le chemin qui conduit à Cormeliis ad Honflue.
Monsieur Guilmeth (Notices sur diverses localités du département du Calvados) nous apprend qu’un Robert du Faulq vivait en 1225 et que Mathieu du Faulq, son fils, vivait en 1231 et 1246; mais les chartes qui parlent de ce dernier lui assigne comme résidence Bonnevillette (Bonneville-la-Louvet), paroisse limitrophe il est vrai, mais elles ne font aucune mention de la paroisse du Faulq. Raoul Bérenger donne (à l’abbaye de Ste.-Barbe) tout le tènement qu’il tenait en fief de Mathieu du Faulq. Mathieu du Faulq, à son tour, aumône une pièce de terre, située entre celle des chanoines et la Querière du Bois-d’Or, tout en confirmant la donation de Raoul Bérenger, son homme (1231).

Archives Généalogiques Et Historiques De La Noblesse De France – Publiées par M. LAINÉ.
DU HAUVEL, Seigneurs de Heudreville, de la Morsengliere , de la Chevalerie, du Brevredent, de Goudehard, du Faulq, etc., en Normandie.
Armes : d’azur , a la colonne d’hermine. Couronne de comte. Supports : deux lions.
Seigneurs De Heudreville ,Seule branche existante.
Philippe du Hauvel ayant préféré la terre du Brèvedent, située sur les paroisses du Brevedent, de Blangy et du Faulq.
Marie-Anne-Madelaine de Gaultier de Saint-Basile, fille de Jean-Maurice de Gaultier de Saint-Basile , seigneur de Launay-Benard et du Tertre, lieutenant dans le régiment de Navarre, infanterie, suivant son brevet du 5 janvier 1747» et de noble dame Marte-Anne de la Houssaye. Cette dame survécut à Jean-Félix du Hauvel , comme on le voit par des actes postérieurs au décès de celui-ci, où elle est qualifiée dame du Faulq.

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados – C. HIPPEAU.
Faulq (Le), cantn. de Blangy. — Falcum, 1155 (pouillé de Lisieux, p. 38 , note ). — Faucum, XVI°(ibid. ). — Saint Martin du Fauq , 1395 (fouages français, n° 182).
Par. de Saint-Martin, préhende; patr, le seigneur du lieu. Dioc. de Lisieux, doy. de Touque. Génér. d’Alençon, elect. de Lisieux, sergent, de Moyaux.
Cour-Maudelonde (La), h. – Donnay, f – Forge (La), h. – Lieu-Val-la-Reine (Le), h..

3 – Archives ShL:

Fonds Cailliau.
– 3F 71- 1728-1792 – Faulq (Le) truge de la Taupe : pièce de terre
– Fonds Cailliau – Sous-série 3 F
1642 25 mai – Contrat de Mariage de Pierre Caulmont de Fauguernon et de Marie Debief, fille de Jacques, sieur du Faulq, de Fauguernon.

Inventaire des enveloppes du n° 335 au n° 363.
Enveloppe n° 357 L’usine Saint Denis à Lisieux – Eglise de Le Faulq

25 F – Fonds Lemetayer-Desplanches.
II C 2 b
Dates – Contenu – Personnes – Lieux
03/04/1848 lettre au sous-préfet remplaçant M. Taillefer, réclamation sur une somme due MAUZEY ? PONT L’EVEQUE LE FAULQ
16/06/1848 sur papier de deuil (de l’épouse – demande appui pour un autre poste DE..? TOUQUES.

Archives NEDELEC Communes.
com.22.4. 1 Le Faulq Notes historiques
com.22.4. 2 Le Faulq Colombier
com.22.4. 3 Le Faulq La Moinerie
com.22.4. 4 Le Faulq La Bruyère alias la Moinoirie
com.22.4. 5 Le Faulq Eglise
com.22.4. 6 Le Faulq Inauguration de la mairie 15/11/2005
com.22.4. 7 Le Faulq Famille du Four

Carnets de Charles VASSEUR.
DOYENNE DE TOUQUES.
Election de Lisieux sergenterie de Moyaux 68 feux.
Sous l’invocation de St Martin
Patronage:
16e Prabendarius loci
18e le prébendé
Curés:
Pierre Herier, prestre curé de la paroisse du Faux 20 mars 1688
La Sœur 1764-1774
Fortin 1786

C’était une prébende du chapitre de la cathédrale de Lisieux.
Description de l’église du 26 août 1852.
Description de la cloche
L’an de Jésus-Christ 1810 j’ai été bénie par Monsieur Jean Pierre Hausei, desservant de la paroisse du Faulq, et nommée Marie Françoise par Monsieur François Auguste Malherbe et par Dame Marie Anne Madeleine Gontier, veuve de Monsieur Jean Félix du Hauvel. Monsieur François Beaucher, maire, Messieurs Pierre Roussel, Pierre Félix Legras, Robert Olivier trésoriers.
JB Callain, père et fils, fondeurs à Rouen m’ont faite.

Le château qui se trouve tout près de l’église n’est qu’une grosse maison postérieure au règne de Louis XV. Le colombier, bâti en briques, date du même temps ; il est surmonté d’un épi en terre vernissée.
Le fief du Faulq appartenait à la maison de Brévedent au moins depuis le 14e siècle.
La recherche de Montfaut y trouva noble un Jean de Brévedent, apparemment le même que Jehan de Brefvedent, seigneur du lieu (de Brévedent) et du fief du Faulq qui comparut aux Montres de la Noblesse du bailliage d’Evreux en 1469 en « abillement de vougier à deulx chevaulx » dont il a été fait mention à l’article du Brévedent.
Une production faite en 1540 par Martin du Brévedent, seigneur du Faulq, devant les élus de Lisieux nous apprend que Roger de Brévedent, vivant en 1325, était aussi seigneur du fief du Faulq, ce qui faisait cinq générations de la même famille qui s’étaient succédé dans la possession de cette terre.

Une seule fabrique de bas existe au Faulq. M. Davidy occupe de 300 à 350 ouvriers.
Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

SURVILLE



NOTES sur SURVILLE

Surville – Survilla

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BUCAILLE Gilbert, « Au long des chemins de Surville », PAR, 44, N° 11, Novembre 1994, pp. 26-32

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome IV, page 285.

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1311.

FOURNEE Dr Jean, « Note sur le culte de saint Quentin en Normandie. A propos des anciennes chapelles Qaint-Quentin de Surville et de Gonneville-sur- Honfleur, et de la statue de l’église de Gonneville », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 105-109

FOURNEE Dr Jean, « Sainte Honorine », Recueil de l’association des Amis du Vieux Havre, N° 50, 1991, pp. 51-78, ill.. Ammeville, Le Fournet, Surville, charité, Lisieux.
= Bibl. SHL

GON DE SAINT THEOPHILE (Soeur), Monographie communale de Surville, Ms. 1885, 34 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9335

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.

PONSOT Philippe, Bâtiments et équipements des usines à huile du Calvados: 1785-1883 dans L’Homme et l’industrie en Normandie. Du Néolithique à nos jours. (23e Congrès des Sociétés historiques et archéologiques de Normandie, 1988), BULL. SOC. HISTORIQUE ET ARCH. DE L’ORNE, n° spécial, 1990, pp. 347-362, carte, fig.

POUGHEOL Jacques, « Exposition des trésors d’art du Calvados et de Basse-Normandie. Eglise saint-Nicolas de Caen, Eté 1957 », Art de Basse-Normandie, n° 6, Eté 1957, pp. 27-35

RAULT Fernand, « La confrérie de charité de Surville », PAR, 27, N° 12, Décembre 1977, pp. 10-18

VASSEUR Charles-Modeste-Victor, « Le registre de la Charité de Surville », MSAN, XXV,Oct. 1864, pp. 549-570

Beaupaire – Agriculture p.294-353
Extraits de la Ste Historique de Lisieux –50-

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Charles Vasseur.
L’église de Surville date du XVIe. siècle. Quatre travées, sans contreforts au nord, flanquées de cinq contreforts au midi, composent la nef. Le portail a été retouché au dernier siècle, et l’on refaisait en même temps les trois grandes fenêtres cintrées percées dans le mur du nord. Les fenêtres du midi sont ogivales, subdivisées par un meneau.
Un petit clocher en charpente surmonte le rampant du pignon occidental.
Le choeur se compose extérieurement d’un pan coupé, en retraite sur le corps de l’édifice. Un contrefort butte chaque angle ; les fenêtres sont cintrées, subtrilobées. Sur le flanc nord de ce choeur s’avance une chapelle seigneuriale, toujours de la même époque avec fenêtres ogivales ; sur le mur, à l’extérieur, on distingue des vestiges d’une litre funèbre.
L’intérieur de l’église a été modernisé à un degré que l’on voit rarement, et le plâtre y a été prodigué. Ainsi, le chevet est décoré de six demi-colonnes ioniques en plâtre ; la voûte du choeur est en plâtre; les colonnes qui séparent la nef des deux bas-côtés sont en plâtre; l’arc triomphal est en plâtre. et on lit au-dessus la date de 1790.
Dans l’épaisseur du mur méridional du choeur était un enfeu, encore couvert de peintures.
On en voit un autre dans le mur du nord de la chapelle : c’est un arc surbaissé garni d’une moulure prismatique.
Dans l’épaisseur de la voussure sont peints de grands rinceaux jaunes sur fond noir; en face se détache un squelette, de grandeur naturelle, avec les emblèmes indispensables à cette époque : l’horloge, les larmes, les têtes de mort et les ossements en sautoir.
Cette chapelle et le choeur étaient garnis d’une litre funèbre, dont les blasons viennent de disparaître sous une épaisse couche de badigeon.
Quatre des stalles du choeur proviennent de l’abbaye du Val-Richer ; elles représentent successivement un culot fleuri et une tête d’ange, comme la série de la même provenance que l’on voit à St.-Jacques de Lisieux.
Ces stalles et un grand tableau représentant l’Adoration des Mages, daté de 1658, sont tout ce qui peut attirer l’attention, quant au mobilier. Il y a quelques années, MM. Bouet et Pannier avaient noté, à l’intérieur, des détails intéressants qui n’existent plus; par exemple, deux petits autels dont les tombeaux étaient ornés de peintures et de blasons remontant au règne de Louis XIV, et une pierre tumulaire qui était placée dans le choeur et sur laquelle on lisait :


CY CIST MESSIRE
ANNE DE LA ROQUE
DERNIER SEIGNEUR
PATRON HONORAIRE DE
LA PAROISSE DECEDE LE
….. 1772 ACE DE 80 ANS
PRIEZ DIEU POUR LE REPOS
DE SON AME

Il paraît que la chapelle seigneuriale avait été construite par cette famille de La Roque de Surville.
L’église de Surville était sous le patronage de saint Martin; elle faisait partie du doyenné de Touques. C’était le ministre de la Maison-Dieu de Lisieux qui nommait à la cure (Guillaume de Surville, fils de Robert de Surville, avait donné le patronage à la Maison-Dieu de Lisieux, en juillet 1206. Un peu plus tard, par une charte sans date, mais qui est aussi du XIIIe. siècle, Guillaume Harenc, sieur de St.-Melaine, ajouta à la précédente donation des terres qu’il possédait à Surville, du consentement de Pétronille, fille de Baudouin de Surville. Cette charte nous apprend, en nous parlant de Pétronille, que le fief de Surville était tombé en quenouille; mais j’ignore à qui il appartint depuis la fin du XIIIe. siècle jusqu’à la seconde moitié du XVe. Alors, grâce au Registre de la Charité, nous avons vu que le seigneur de Surville se nommait Johan Le Conte.
Au folio 10 se trouve un article ainsi intitulé :
« Cy ensuivent les noms de ceulx qui sont trespassés de la ligne de Johan Le Conte, escuier, signour dudit lieu. »
On y trouve quatre noms que voici : Guillaume Le Conte, escuier et damaiselle sa famé ; Gieffrey Le Conte et sa fame ; damaiselle Adnisce Le Conte damaiselle Katherine Le Conte.
Malheureusement on ne voit point la filiation de ces divers personnages. Au commencement du XVIe. siècle, la terre de Surville passa de la famille Le Conte dans celle deDumont, par le mariage de Françoise Le Conte avec Hélix Dumont, chevalier, qui, en 1517, se disait seigneur
de Surville.
Il existe encore une lacune dans les documents, qui nous conduit jusqu’à la fin du XVIIe. siècle. Un titre original, du 17 juin 1665, fait
mention de Jean de Vaumesle, escuier, sieur de Surville, qui avait épousé damoiselle Anne Morin, fille et héritière en partie de François
Morin, bailli vicomtal de Lisieux.
Mais est-ce bien de Surville-sur-Calonne qu’il s’agit?
En 1762, Pierre de La Roque de Bernières, écuyer, lieutenant-général civil et criminel, commissaire enquêteur, examinateur du bailliage
d’Auge, prenait dans ses sentences la qualification de seigneur et patron honoraire de Surville, Montfortet Brilly.
Je crois que cette famille est restée en possession de la seigneurie jusqu’à l’époque de la Révolution. (Note de M. Ch. Vasseur.
)

Au XVIIIe. siècle, la paroisse comptait 2 feux privilégiés et 68 feux taillables : elle était comprise dans l’élection de Pont-l’Évêque, sergenterie de St.-Julien-sur-Calonne.

La confrérie de la Charité, m’écrit M. Ch. Vasseur, remonte à 1453. Elle possède un registre manuscrit, sur vélin, petit in-folio, qui contient ses statuts primitifs et les noms des personnes qui s’y firent associer depuis l’époque de la fondation jusqu’aux premières années du XVIe. siècle. Ce curieux document sera certainement utilisé par M. R. Bordeaux dans le travail qu’il prépare sur les confréries de
Charité. Nous dirons seulement que cette confrérie « fut comenchie costituee ordonnee et establie en ladicte parroisse de Suruille par venerable et discrepte personne messire Gabriel Chiefdabbe prestre cure dudit lieu et doyen de Touque. Johan Le Conte escuier seignour temporel du dit lieu de Suruille et aultres notables personnes dycelle parroisse et denuiron. » ‘
La confrérie compta bientôt plus de quatre cents associés dans la paroisse et dans les paroisses environnantes. La noblesse ne dédaigna pas d’en faire partie, à l’exemple du sieur de Surville, et l’on y voit même figurer les noms de plusieurs des hommes d’armes qui tenaient garnison au Pontl’Évêque. Les temps sont bien changés ! Ce livre pourrait servir d’armoriai pour la vicomté d’Auge. Je vais encore en
extraire les passages suivants, qui ont un intérêt archéologique:
Lan de grâce mil iiije lxxij le dymence xje jour d’apuril auant l’asques Guillemette Laboullcntere veufue de feu Richart des Moncheaux meue en deuocion et affin quelle et ses amys parens et bienffaicteurs soient acompaignies es prières et supplicacions qi seront faictes en ceste esglise de Sainct Martin de Suruille donna au tresor de la dicte eglise vue tasse dargent pesante trois onches et vng gros.
Et veult icelle veufue que la dicte tasse serue en temps aduenir pour administrer le vin es manans et habitans de la dicte parroisse de Suruille apres ce que les iours de Pasques et aultres iours auront receu le precieux corps de lesu-Christ par ainsy que iceulx parroissiens et ca auront a ces iours en leurs prieres et oroisons la dicte veufue et ses amys. Et veult la dicte veufue que povr necessite ne indigence quel leur puisse aduenir ne soit vendue ne engagee laquelle chose luy fust accordee par lesdiz parroissiens laquelle tasse a este liuree et baillee par lehan Vigo filleul de la dicte veufue le iour dessusdict au prosne de la grant messe de ladicte parroisse. »

Devant le portail de l’église est un bel if, qui ne mesure pas moins de 10 pieds de circonférence à sa partie moyenne.
Il y avait à Surville deux chapelles peu éloignées de l’église, mais elles n’existent plus ; l’une était dédiée à saint Quentin, l’autre à sainte Honorine. Elles ne figurent point dans les pouillés, probablement parce qu’elles n’étaient point érigées en bénéfices.

SURVILLE. – Le hameau du « Châtel» à un kil. environ au N-E. de l’église, rappelle un ancien ouvrage militaire (4).
(4) Carte E.M Lisieux, N-O.

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SURVILLE.
291. Messire Elie du Mont, chevalier, Sr. du dit lieu de Surville, la Hueniere, Fourquette, la Mote, Glanville, Saint-Julien-sur-Calonne et Asseville, pour justifier son extraction de noblesse ancienne, joûte le contenu en sa généalogie , a produit plusieurs lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe, par lesquelles il a dit faire probation suffisante de sa descente depuis Jean du Mont, son bisayeul, Sgr. des dites terres du Mont et de la Hueniere, qui épousa damoiselle Jeanne . . . . , fille du du Sr. de Bellegarde et de Harouville. L’une des dites lettres, faisant mention de ce mariage, est de l’an 1383, une autre est de 1387. V. la n°. 206.

Insinuations

Description de l’église du 25 mai 1859
Seconde description de l’église où l’on peut lire à la suite :
Bardouil ou Bardovil, seigneur de Surville vers 1770. Il portait : d’azur à la croix d’argent ancrée et flamboyée d’un rayon de même à chaque angle.

On trouve dans l’Armorial général de d’Hozier, comme seigneur de Surville un Jean du Praële qui avait épousé une fille de la famille de Nocey.

Montfaut p.28 :
Jean de Suréville, voir Touques
Helix Dumont, seigneur de Surville et Françoise le Conte sa femme (voir Charité de Surville)

Description de la cloche texte en latin suivi du détail des ornements de celle-ci. Plus croquis.

Surville – deux chapelles : St Quentin et Ste Honorine
Charité de Surville – Bulletin des Antiquaires de Normandie – 8e année tome Iv p.524

REGISTRE DE LA CHARITE DE SURVILLE –
Le registre de la Charité de Surville est un parchemin relié en maroquin rouge et se compose de 53 feuillets. A la suite des statuts se trouvent la liste des confrères classés en gens d’église, les nobles et leurs femmes puis les autres associés par paroisses. Ensuite sont écrits divers bienfaits constitués au profit de la Charité. Commencé en 1459 lors de la constitution de ladite charité il se termine en 1725.

1657-1664 et 1667 – Vicomté d’Auge
Minutes provenant de la juridiction concernant les localités de : Tourgéville, Surville, Saint-Vaast-en-Auge, Beaumont-en-Auge
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 664), Paris, 1976, p. 231

1718. Archives SHL : 1F17 – 1718
Demande de retrait lignager signifiée par : Philippe Lefébure premier huissier audiencier pour le Roy au bailliage de Rouen et vicomté d’Auge exploitant pour tout le roiaume de France reçu et -immatriculé aux juridictions et rôle de Pontlevesque y demeurant soug. A la requeste de Jean et Pierre biens frères enfants de Guillaume Buis demeurant scavoir ledit Jean la paroisse de Surville ou il faict ellection de domicille pour luy et son frère Pierre pour ledit seullement et led. pierre demeurant en la paroisse de Manneville-la-Pipart… et ont fondé pour leur conseil en tant que besoing Jean Jacquelain (?) advocat… d’un contrat passé devant les tabellions Roiaux de Pontlevesque le -trente de septembre mil sept cent dix huit par lequel ledit Guillaume Buis vend au sieur Pierre Sulot une portion de terre en nature de labour et plant contenant six à sept perches scituée en la paroisse de Manneville…

1848. – Archives SHL. 1F802 :
1848 : Enquête commerciale, artisanale et industrielle concernant la région de Pont-L’Evêque (Bonneville, Canapville, Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-L’Evêque, St Arnoult, St Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville, Villerville.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE TOUQUES.

Election de Pont l’Evêque
– sergenterie de St Julien sur Calonne
– 2 feux privilégiés – 68 faux taillables.

Sous l’invocation de St Martin

Patronage:
16e et 18e Minister Domus Dei Lexoviensis.

Curés:
Bron 1764
Deschamps 1766-1787
Pierre Carrel curé de Surville (Charité de Surville)
Nicolle de la Porte, curé de Surville (Charité de Surville)

C’était le titre d’une prébende du chapitre de Lisieux. Celle de Surville se composait du tiers des dimes de cette paroisse et de
quelques autres revenus.
Jehan Barat, prébendier de Surville (voir Charité de Surville)

SAINT GATIEN DES BOIS




NOTES sur SAINT GATIEN DES BOIS

Ecclesia St Ursini-Sen Gaciani – St Gatianus
Saint-Gatien absorbe Saint-François-d’Herbigny
(alias Le Mont-Saint-Jean ) La commune prend le nom de Saint-Gatien-Mont, puis Saint-Gatien-des-Bois.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

DEROUARD Jacques, « Ulrich Guttinger. Poète romantique et le chalet de Saint-Gatien », Recueil de l’association des Amis du Vieux Havre, N° 50, 1991, pp. 127-140, ill.
= Bibl. SHL

BUCAILLE Gilbert, « Deauville Saint-Gatien avant 1939, une négociation mouvementée », PAR, 40, N° 9, Septembre 1990, pp. 17-24

BUCAILLE Gilbert, « Deauville-Saint-Gatien, avant 1939. Un cow-boy en Pays d’Auge », PAR, 41, N° 6, Juin 1991, pp. 15-20

BUCAILLE Gilbert, « Deauville – Saint-Gatien, avant 1939. Un cow-boy en Pays d’Auge », PAR, 42, N° 5, Mai 1992, pp. 25-32

BUCAILLE Gilbert, « Deauville – Saint-Gatien avant 1939. Inauguration sous les bourrasques? », PA, 43, N° 10, Octobre 1993, pp. 23-29, ill.

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, pages 294 et 295.

DECAENS Joseph, L’enceinte de la chapelle Colbert de la forêt de saint-Gatien, près de Vieux-Bourg dans Mélanges d’Archéologie et d’Histoire Médiévales en l’honneur du Doyen M. de Bouard, Genève-Paris, 1982, pp. 91-104

DELALANDE, Monographie de la commune de Saint-Gatien-des-Bois, Ms. 1886, 25 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9471

Saint-Gatien-des-Bois, Le Manoir de la Rançonnière, CDMPA, pp. 149-150; construction à 6 travées + ajout; cheminées sur pignon; lucarnes doubles; chronogramme 1577

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 940,

GUIDECOQ Paul, « Les ‘brioleurs’ de Saint-Gatien-des-Bois », PAR, 32, N° 12, Décembre 1982, pp. 7-10

GUIDECOQ Paul, « En forêt de Saint-Gatien. Notes historiques sur la fondation du prieuré de Saint-Martin-du-Bosc », P.A, 35, 3-1985, pp. 3-13, fig.
Le Prieuré de Saint-Martin-du-Bosc dépendait de l’abbaye de Fécamp et l’auteur fait référence dans son article au fonds de la baronnie d’Hennequeville 7 H 1321 à 1414.

GUIDECOQ Paul, « Saint-Gatien et Barneville: Le Mont-Saint-Jean (manoir et ancienne paroisse) », PAR., mars 1986, pp. 3-13

GUIDECOQ Paul, « La Mort écrite à Saint-Gatien-des-Bois (Peste et famine à Saint-Gatien pendant le XVIIe siècle sous le règne de Louis XIV) », PAR, 41, N° 11, Novembre 1991, pp. 21-27

GUIDECOQ Paul, « Les baillis de Bonneville-sur-Touques et la forêt », PAR ? 43, N° 3, Mars 1993, pp. 3-17.
défrichements, essartages au XIIIe siècle, plan cadastral de Saint-Gatien-de-Bois et fieffes primitives, les Troussebout, famille de Reux, prieuré de Saint-Martin-du-Bosc, La Rançonnière élevé c. 1570 par les Desceliers sur la fieffe Roquelin

HIPPEAU C., Dictionnaire topographique du Calvados, Paris, Imp. Nat., 1883,

NORTIER Michel, Contribution à l’étude de la population en Normandie au bas moyen âge (XIVe-XVIe siècles). Inventaire des rôles de fouage et d’aide. Sixième série: Rôles de fouage paroissiaux de 1518 à 1533 dans Répertoire périodique de documentation normande, N° 14, Cahiers Léopold Delisle, XXXIX, 1990, pp. 1-127
Saint-Gatien-des-Bois, 672;

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.

PROUVOST Hubert, « Laissera-t-on s’effondrer le plus ancien témoignage de l’éveil du Romantisme en Normandie ? », PA, 39, N° 3, Mars 1989, pp. 25-27, ill.

Formeville tome II p.124 – p.340 n°36 – p 341 n°44

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
St.-Gatien-des-Bois, Sanctus Gatianus.

Cette commune est sur la lisière orientale de la forêt.
L’église de St.-Gatien offre deux époques. Le choeur à pans et la longue sacristie accolée au sanctuaire, du côté de l’évangile, appartiennent à l’époque moderne. La brique y a été employée. Trois fenêtres cintrées assez grandes éclairent, au nord et au sud, cette partie de l’église.
Les transepts, la nef et le portail occidental sont du XVIe. siècle. Les murs ont été revêtus, dans quelques parties, d’un petit appareil en silex taillé régulièrement en cubes et que l’on trouve presque toujours à cette époque dans le pays.
Cet appareil alterne, ici comme ailleurs, avec des pierres calcaires d’un plus grand volume qui ont été employées pour les angles, les contreforts, etc., etc. Presque toutes les fenêtres ont été refaites et sont modernes, à plein-cintre, avec montants en briques comme celles du choeur. On voit pourtant dans le transept une fenêtre cintrée, subtrilobée, en pierre de taille.
Le portail occidental, cintré, avec quelques moulures très simples, paraît aussi du XVIe. siècle. De ce côté, des contreforts placés obliquement dans la maçonnerie annoncent qu ‘on avait le projet de construire une tour et un portail plus considérables.
Cette église cruciforme, très-large à l’intérieur, offre une voûte revêtue de plâtre, légèrement courbée et maintenue par une armature eu bois avec pendentifs peu intéressants, mais qui peuvent dater du XVIe, siècle.
L’autel du choeur, porté sur quatre colonnes corinthiennes avec entablement cintré comme-celui de la Gloriette à Caen, est peu ancien, maigre et d’une exécution très-médiocre. L’église est sous l’invocation du saint dont elle porte le nom.

SAINT-GATIEN-DES-BOIS. – A 2 kil. à l’Est de l’église se trouve le « Bois du Castillon », qui doit son nom h un ouvrage Fortifié (3).
(3) Carte E. M., Lisieux, N.-O.

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SAINT-GRATIEN.
299. Elie Grieu et Me. Jean , son frere, ont produit l’anoblissement concédé en avril 1467 à Gilles Grieu, leur ayeul, pour, trente écus d’or, par lui payés, joûte la quittance, et si ont produit un arrêt de la cour, du décembre 1484, au profit de Jean , leur pere, sur le fait de sa noblesse ; duquel Jean ils ont dit fournir leur descente. V. le n°. 53.
300. Richard et Guillaume Poilvilain, pour justifier leur généalogie, commençante à Guillaume Poilvilain, leur , vivant en l’an 1369, ont produit plusieurs lettres et écri- – tures, où les dits Poilvilain sont titrés écuyers. Le procureur du Roi a requis qu’ils soient contraints vérifier plus amplement leur descente, qu’ils soient assis.,

1404, 17 juin – Pont-L’Evêque
Information de Massot du Boulay, vicomte d’Auge, sur la diminution de valeur de certains héritages, sis à Saint-Gatien et à Fourneville qui sont chargés de rentes envers le duc d’Orléans.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 233-234. Arch. nat. P 19092, n° 18952.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 14.

1770
Plan de partie des paroisses de Coudray, Saint-Martin et Saint-Gatien.
= Arch. SHL. FL 759.

Insinuations

Description de l’église par A.Pannier

La plus petite des cloches de St Gatien, fondue en 1803, n’est pas sans intérêt, elle offre l’inscription suivante :
L’an 11 de la République (1803) j’ai été donnée par les propriétaires et habitants de St Gatien, bénie par M le Foye desservant ladite paroisse et nommée Anne Désirée par le citoyen Jacques Dornin, adjoint et Marie Anne Guillou, femme du citoyen Brunet, maire.
Cette cloche est probablement une des premières qui aient été fondues depuis le Concordat. La Convention du 15 juillet 1801, passée comme on le sait entre le Gouvernement français et le Saint Siège, pour le rétablissement du culte catholique en France, mis fin à l’anarchie qui régnait depuis la Révolution dans l’Eglise et rétablit dans ce pays l’autorité pontificale en réservant au chef de l’Etat la nomination de tous les fonctionnaires ecclésiastiques.
L’autre cloche, fondue en 1834, a été bénite par Monsieur le Foyes, curé de St Gatien et Madame Vattier née Sophie Fautrel. A. Pannier.
(Appendice à l’article publié sur cette paroisse par le Journal d’Honfleur du 11 janvier 1863)

Des chapeaux de roses sont cités dans les aveux du seigneur du fief de St Gratien-en-Auge en 1407. (A.N p305 – Delisle Classe Agricole)

St Jean de la Ransonnière chapelle à St Gatien des Bois.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE TOUQUES.

Election de Pont l’Evêque, sergenterie d’Honfleur – 7 feux privilégiés 90 feux taillables

Patronage:
14e dominus Rex
16e Rex dominus de Clériaco
18e le chapitre de Cléry

Curés:
Mauger 1764-1774
Cavelier 1779-1787

Archives SHL. Fonds 25 F LEMETAYER-DESPLANCHES :
I B 2 : 1868 : assistance judiciaire pour une séparation

Guillaume Vattier curé de St Gatien voir Charité de Surville

Il y avait sur le territoire de cette paroisse une chapelle de St Philbert qui était à la nomination de l’Evêque et valait au titulaire 70 livres.