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SAINT CANDE LE JEUNE – 76




NOTES sur SAINT CANDE LE JEUNE – 76

St Candidus junior

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir :
Magasin Normand avril 1866 p.181 col 2.
Catalogue du Musée de Rouen 1868 p.7 n°19 et p.130 n°191.
Formeville Histoire I et II p. 85, 97, 135, 181, 202, 203, 207.
Cheruel Histoire de Rouen Tome II p.149.
A.Pottier Histoire de la Faïence de Rouen p.49.

Voir le Site : SAINT CANDE LE JEUNE

2 – Pièces Justificatives:

OFFICIALITÉ DE SAINT-CANDE
Official et viacaire général. — N.-M. Osmontl.
Promoteur.— L. Loir.

OFFICIALITÉ vacante en 1783.
Official. — N -M. d’ Osmonl.
Promoteur.— F.-D. Le Blanc.
Greffier. — M. Peralu

10 juin 1861 – description de l’église.
Bien que supprimée en 1791 puis aliénée cette église existe encore en assez bon état mais elle est englobée de toutes parts dans les maisons qui la dissimulent.
Suit la description de cette église et in fine :
… on a retrouvé et on conserve paraît-il dans le magasin qui remplace cette église une longue inscription rappelant la sépulture et diverses fondations pieuses de nobles personnes Zanys de Cormeilles, sieur du Mesnil-Enart et de Beaumanchel et Ysabelle Alorge, sa femme, avec la date de 1438. On y voit deux blasons le premier de gueules à la tour d’or, le deuxième party du précédent et au 2e aussi de gueules à trois gerbes de blé d’or … avec un semis d’étoiles de même.
Cette église mesure dans œuvre 97 pieds sur 36 et environ 50 pieds de hauteur.
La tour contenait trois cloches remarquables.

Diverses sépultures existaient dans cette église. Farin donne les noms de :
– Vincent Puchot, seigneur de Pubeuf et de la Pommeraye et de Marie de la Haye, sa femme 1566/1589
– Raoul Brésel conseiller d’Etat, seigneur de Grémonville et président au Parlement 1598
– Louis Brésel ayant les mêmes titres et Françoise le Roux, sa femme 1600
– Jacques Puchot, seigneur de Montlandrin (ou Montlandrier) la Vaupaillerie et de Françoise de Martinville, sa femme, morts tous les deux le 25 novembre 1618
Claude Hébert 1652
Jean Rosée 1660
Charles Boulais 1660
Jean Autin 1457 et sa femme Isabel le Tourneur 1451

Saint Candé le Jeune église paroissiale de Rouen supprimée en 1791 par E. de la Querière – avec une planche gravée sur cuivre 1858.

Saint Cande le Jeune à Rouen
Cette Eglise doit dit-on son origine à un combat singulier entre Jacques du Pressis et Thomas de l’Epinai, seigneur du Neufbourg le 20 juillet 1044. Le premier avait parlé contre l’honneur de la comtesse de Tancarville, sœur de l’autre. Le champ fut marqué dans une place qui servait de marché à la volaille, principalement pour les oies, d’où elle tirait son nom : place aux oiïes. Une rue voisine porte encore ce nom. La mort de Duplesssis ( ? ou du Pressis) vengea l’innocence de la comtesse et, en mémoire, le vainqueur et le comte son beau-frère, firent élever sur la place une chapelle de St Victor qui prit depuis celui de la collégiale de St Candé dont elle dépend.
L’évêque de Lisieux, comme doyen, présente à la cure.
(Toussaint Duplessis).

Deuxième description de l’église par Monsieur E. de la Querière 1858.

Le tombeau de Fremin Doury curé de St Candé à Rouen, gravé d’épitaphes et regrets de plusieurs amis en vers et plusieurs langues – Paris Dessin Du Pré in4° (savant ecclésiastique, curé de St Candé le Jeune, juge aux ….. ? de Rouen en 1545, né en 1512 à Pissy-Poville, décédé le 14 mars 1578). (Frère).

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –

DIOCESE DE LISIEUX
DOYENNE DE.

Le patronage appartient au doyen de St Candé le Vieux (Toussaint Duplessis)

Curés: Jean Moysant 1668
Guillaume Aublé
Philémon Bézet
Charles Hébert 1706
En 1792 de la Barre qui refusa le Serment ainsi que l’abbé Fortier, son vicaire.

SAINT CANDE LE VIEUX




NOTES sur SAINT CANDE LE VIEUX

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir : Belles vitres de St Candé le Vieux – Guilbert Cathédrale de Rouen p.5
L’église de St Candé le Vieux fut incendiée en 1200 pendant la nuit de Pâques ainsi que la plus grande partie de Rouen (Chéruel – Histoire de Rouen p.80 I)
St Candé le Vieux – Liturgie Bulletin monumental 1858 p.618
Voir Procès-verbal de 1784 p.138 à 143.
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXV p.327 subfine.
Magasin normand 1865 p.22
Catalogue du Musée de Rouen 1868 p.54 n°72 –p.57 n°97.

Voir le Site SAINT CANDE LE VIEUX

2 – Pièces Justificatives:

SAINT CANDE LE VIEUX
Eglise collégiale et paroissiale desservie par trois chanoines curés.
Curés. – L. Loir. . Le Blanc.- P.-A Dehague. – F.J. de Collignon, X.
Vicaire. —J.-B.-G. Le Tainturier.
Prêtres de la paroisse. — M. Perdu. — J.-S. Marguerite. — A. Bazile.
Clerc. — A. Ancel.
Patron. — L’évêque de Lx.
Seigneurs et notables.—J.-P. Gueslard. M.-C.-E.Jéhenne.— M.-S. Riquier.— L.-A. Robillard.-L.R. Le Précôst.- P.-G.—Le Prévost – C.-T. de
Cébouville. — P.-G.-A. Le Prévost.
Suppression de deux portions de la cure de St. Cande.

Insinuations

Saint Candé le Vieux n’était à l’origine qu’une simple chapelle qui devint celle des Ducs de Normandie. On l’appela St Candé sur Rive – Super Ryram- parce qu’elle se trouvait située sur les bords de la Seine. Les reliques du saint dont elle porte le nom y étaient déjà en 1035. Les ducs qui logeaient à la vieille Tour en firent leur chapelle ducale quoiqu’ils en eussent une autre sous le nom de St Romain dans l’enceinte de leur palais. C’est là selon quelqu’un, l’origine d’une exemption considérable dont jouit cette église, ou en son nom l’évêque de Lisieux qui en est le doyen né, mais cette question n’est point de mon ressort.
Pour aller de la vieille Tour à St Candé il fallait traverser la rue que l’on nomme aujourd’hui la rue du Bac : les ducs pour s’épargner cette peine avaient pratiqué sur la rue même une galerie au moyen de laquelle ils se rendaient de leur palais à l’église, sans sortir pour ainsi dire de chez eux, et qui n’a été abattue que le septembre 1508 par ordonnance de l’Echiquier. St Candé, à cause de cette galerie pris le nom de St Candé du Solier, mais depuis longtemps on ne l’appelle plus autrement que St Candé le Vieux pour le distinguer de St Candé le Jeune.
Cette collégiale existait au commencement du 12e siècle. L’évêque de Lisieux en était doyen et St Etienne de Rouvray, Sotteville sur Rouen, le Petit Couronne en dépendaient.
Le Pape Grégoire IX dans une bulle de 1234 en confirme la possession à l’évêque avec celle de l’église de la Tour à l’exemple de ses prédécesseurs Calixte, Innocent et Eugène, le premier vivait en 1119.
Richard Cœur de Lion, dit :… « texte en latin «
Quant à la chapelle de la vieille Tour les chanoines de St Candé n’en sont plus en possession, Philippe Auguste l’ayant transférée au vieux château, la donna en 1222 aux religieuses de la Madeleine ; mais le titre de la cure a été uni et incorporé à leurs prébendes de manière qu’ils l’a desserve les uns après les autres par semaine. Ils ne sont plus que trois au lieu de quatre anciennement (1740) par autorisation du Parlement en 1688 vu la modicité de leurs revenus. Elle exempte de la juridiction de l’ordinaire.
(Toussaint Duplessis)

St Cande le Vieux – 8 juin 1851
L’église de St Candé le Vieux a été démolie en 1796. Elle était attenante à la maison de l’évêque de Lisieux, devenue depuis une auberge, contre laquelle est située la Fontaine de Lisieux, la plus belle de Rouen rue de la Savonnerie.
Elle avait été supprimée en 1791. Du reste elle était petite bien que la nef fut accompagnée de deux bas côtés voûtés en pierre. Elle avait aussi une tour carrée en pierre dont la toiture ressemblait à celle de St Pierre du Chatel.
Les vitraux qui garnissaient ses fenêtres et qui devaient être remarquables furent emportés en Angleterre en 1802.

L’ancien hôtel des évêques de Lisieux n’a point conservé le moindre caractère architectonique intéressant bien que ses murs soient anciens mais il a été défiguré.
La fontaine est assez bien décrite dans le guide de Rouen de Th. Zicqued p.239. Un blason malheureusement mutilé portait sans doute des armoiries du fondateur. Elle a été lithographiée par M. de Jolimont dans ses Monuments de la Ville de Rouen ; elle représentait le Mont Parnasse.

Représentation du prétendu miracle relatif aux reliques de St Candé à Rouen, vitrail oval
(Delaquerière – Description Historique des Maisons de Roune Tome I p.167)

Leblanc, curé et Renault habitué à St Candé le Vieux, prêtèrent serment à la Constitution civile le 23 janvier 1791 (E.Gosselin, Journal des principaux épisodes de l’époque révolutionnaire à Rouen – Revue de Normandie Jancier 1866 p.59)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –

DIOCESE DE LISIEUX
DOYENNE DE.

Au 14e siècle quatre portions que l’évêque conférait en prébende.

Titulaires en 1764 : Cardon
1e portion : Loir 1774
2e portion Le Cesne 1774 et Hacques 1777/1787
3e portion Le Blanc 1774 et Hacques .

SAINT ETIENNE DE ROUVRAY – 76




NOTES sur SAINT ETIENNE DE ROUVRAY – 76

St Stephanus – St Stephanus de Rouveray

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir :
Rapports Abbé Cocher 1864 p.43
De Beaurepaire – Agriculture p.174 –353 – 422.
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXIII p 50 –sub fine p.51
-p.215 n°1222..
Bulletin des Antiquaires Tome II p.590
Bulletin Monumental 1865 p.79
Revue de Normandie 1865 p.185
Catalogue du Musée de Rouen 1868 p.4 n°4.
Forêt de Rouvray – Congrès archéologique 1867 p.14

2 – Pièces Justificatives:

SAINT ETIENNE DU ROUVRAY
Curés. — J. Moisel. — J.-B.-P.Ph. Collos.
Patron. — Seigneur du lieu. — A.-V. Hély-Doisnel

Saint Estienne de Rouvray
Au pied du grand autel sur une lame de cuivre en forme de tombe :
C’est le dépôt des entrailles de Dame Madeleine de Havinel, femme de Messire Georges Langlois, chevalier, seigneur, châtelain du Pleinbosc, Etouteville, Château Soyer, St Aubin, Moteville, Flamanville etc, conseiller du Roi en ses conseils et premier président en sa Chambre des Comptes de Normandie, laquelle décéda le 17 juillet 1643 chez Monsieur son Père seigneur et patron de cette paroisse de St Estienne de Rouvray, la Chevalerie Norgny etc qui lui a fait faire ce monument.

Dans la chapelle de la Vierge sur une tombe :
Hemery de Péricart en son vivant escuyer et seigneur en partie de St Etienne de Rouvray, repose sous ce tombeau. Il a témoigné pendant sa vie et en sa mort qu’il se mettait plus en peine que son nom et ses vertus fussent écrits dans le livre de vie que sur cette pierre. Il mourut le 87 ans de son âge le 28 juin 1652. Il attend ici la résurrection des morts avec Dame Nicole Geslin, sa femme, laquelle décéda l’an …. Et Demoiselle Marie de Péricard, sa fille, laquelle mourut le 17 avril 1643 âgée de 19 ans. Priez Dieu pour leurs âmes.
(Farin Tome II p.401-402.)

L’an 1681 le 18e jour d’avril fut présent Gaston de la Place, escuyer, demeurant ordinairement en la paroisse de St Etienne de Rouvray. Lequel a promis à Monseigneur Léonor de Martignon , évêque et comte de Lisieux, de faire tous les frais dans un procès pour le patronage de la paroisse de St Etienne de Rouvray et de remettre audit évêque un arrêt par lequel il sera maintenu dans ledit patronage comme à lui seul appartenant.
(Archives du Calvados).

Traité du ban et de l’arrière ban de la Roque

Guerre avec Othon, empereur d’Allemagne.
1214
Baronnets :
Johannes de Roboreto
Obertus de Roboreto

Guerre des Flandres
1304
Jehan de Rouvray

Dominus Johannes de Roboreto (voir an 1261)
(Olim Tome I p.146)

Jehan de Rouvray (voir Beuzeville)

Robert de Hannivlel, seigneur de la Chevalerie et de St Etienne de Rouvray, un des cent gentilshommes de la Chambre du Roi, a obtenu en 1599 des lettres patentes pour jouir des mêmes privilèges que les officiers de sa maison et des cours souveraines (Farin)

Nicolas de Hannivel, seigneur de Rouvray, trésorier de France en 1704 (Farin)

Insinuations

Sépultures à St Etienne de Rouvray
Voir : Bulletin des Antiquaires de Normandie 1865 p.416
Revue de la Normandie juin 1868 Tome VIII p.374.

Le cimetière qui entoure l’église de St Etienne de Rouvray (canton de Grand Couronne) reçoit depuis des siècles les habitants de cette localité. Mais au milieu des sépultures chrétiennes du Moyen Age on a remarqué l’an passé plusieurs cercueils en pierre de St Leu.
Sur l’appel qui m’a été adressé par le président de la commission des antiquités (M.J Rondeaux) je suis venu les examiner sur les lieux et j’ai reconnu des auges appartenant à l’époque franque.
L’un de ces tombeaux exhumés par nos soins est venu prendre place au musée départemental (Revue de Normandie 1865 p.330 et Cochet – Opérations archéologiques dans la Seine Inférieure pendant l’année 1864).

St Etienne de Rouvray
Généralité et Election de Rouen
Le patronage appartenait à l’évêque de Lisieux comme Doyen né de St Candé et il y présenta encore en 1687, mais en 1706 ce droit appartenait au seigneur de St Etienne de Rouvray (Toussaint Duplessis)
(voir Procès-verbal de 1784 p.145 – Montres du Bailliage d’Evreux p.27)

Guillaume Granson, chevalier anglais, seigneur de Rouveray par sa femme Jeanne de Rouveray, mourut en 1436. Le Roi Henri V lui donna en 1419 lui donna les terres de Jean de Sillans dans les bailliages de Rouen, Caen et Cotentin.
A fait quatre pièces de vers amoureuses.
(Abbé de la Rue – Bardes et Jongleurs Tome III p.317)

Robert de Hanyvel seigneur de St Etienne de Rouvray (Catalogue d’un bibliophile bourguignon – Claudin 1870 p.57 art.511)

Poterat de St Etienne – (Pottier – Faïence de Rouen p.157)

St Etienne de Rouvray en 1792 (Archives du Bibliophile Claudin juin 1869 p.107 art.77)

Rouvray – Maury Forêts de la Gaule p.144 et 320)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DIOCESE DE LISIEUX
DOYENNE DE.
Exemption de St CANDE

Sous l’invocation de St Etienne

Patronage:
18e siècle Le seigneur

Curés:
Louvet 1700/1787
Noisel 1764

De la banlieue de Rouen 99 feux.

PETIT COURONNE – 76




NOTES sur PETIT COURONNE – 76

Purva Corona – Curulmus – Corona Parvue

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

2 – Pièces Justificatives:

PETIT-COURONNE – Saint-Aubin)
Curés.—C. Le Ricque.
Notable.— A. Roussel

Insinuations.

Sépultures des Augustins de Rouen dans la nef :
Guillaume Commin, chevalier seigneur de Petit Couronne, mort le 1er juillet 1403 et
Liée de Brucourt, sa femme, morte le 18 décembre 1424.

Petit Couronne – Procès-verbal de 1784 p. 146.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DIOCESE DE LISIEUX
DOYENNE DE.
Exemption de St CANDE

Sous l’invocation de St Aubin

Patron:
évêque de Lisieux qui percevait les dîmes

Curés:
Riquier 1764
Loydin 1772/1787

Election de Rouen
1 feu privilégié – 240 taillables