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LA CROUPTE – 14


NOTES sur LA CROUPTE – 14

Crupta – Coupta


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1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

Archives du Calvados.
La Croupte (Calvados ; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14210
Histoire administrative : A partir du 1er janvier 2016, La Croupte forme avec Auquainville, Les Autels-Saint-Bazile, Bellou, Cerqueux, Cheffreville-Tonnencourt, Familly, Fervaques, Heurtevent, Livarot, Le Mesnil-Bacley, Le Mesnil-Durand, Le Mesnil-Germain, Meulles, Les Moutiers-Hubert, Notre-Dame-de-Courson, Préaux-Saint-Sébastien, Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, Saint-Michel-de-Livet, Saint-Ouen-le-Houx, Sainte-Marguerite-des-Loges et Tortisambert, la commune nouvelle de Livarot-Pays d’Auge(chef-lieu dans l’ancienne commune de Livarot), par l’arrêté préfectoral du 24 décembre 2015.
LA CROUPTE

I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. Gr. à sel de Livarot. Gén. et int. d’Alençon; él. de Lisieux; subd. d’Orbec.
II. Distr. de Lisieux; canton de Fervaques (Arrêté du 1er mars 1790). III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Fervaques (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton d’Orbec (2) (Arrêté du 6 brumaire an X). Sup.: 345 hect. 2 a. 66 c.

ADMO Gale. Délibérations, depuis 1818. Lacunes : 1820-1821 , 1823, 1825, 1827-1836.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures , depuis 1648.
Lacunes : 1693-1694. Délibérations du commun. 1700, 1721 , 1724, 1727-1731.
PROPRIÉTÉS COMMUNALES. Fieffe baillée par le curé à P. Cudorge de partie de la cour du presbytère. 1793 (1 p.) Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de La Croupte. 6 frimaire an II- 10 vendémiaire an III (Reg.
La commune de La Croupte présente cette anomalie d’être entièrement enclavée dans le canton de Livarot.

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Croupte (La), cant d’Orbec, enclavée dans le canton de Livarot. — Crote, 1234 (lib. rub. Troarn. p. 122). — Croute, Cruta, Crupta , 1350 (pouillé de Lisieux, p. 56).
Par. de Saint-Martin, patr. le seigneur. Dioc. De Lisieux, doy. de Livarot. Génér. d’Alençon, élect. de Lisieux, sergent. d’Orbec.
Bissonnet (Le), h. – Cauderie (La), h. – Cheffeterie (La), f. – Chiffetrie (la), h. – Vallée (La), h. –

1 – Bibliographie:

Voir : Histoire du Val Richer p.57 – 191. Extraits de la Ste Historique de Lisieux 38.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1226.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 815
ROSENPLÄTER Johannès : Trois villages du Sud Pays d’Auge : (La Chapelle Yvon, La Cressonnière et La Croupte), étude démographique, sociale et économique. Mémoire de Maîtrise CAEN, 1999.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
La Croupte, Crupta, Croupta.
L’église de la Croupte est dédiée à saint Martin. On sait que ce vocable remonte aux temps mérovingiens, et lorsqu’on a parcouru la gorge étroite, enserrée de coteaux sauvages et boisés, au milieu de laquelle elle s’élève, on est prédisposé à rencontrer un édifice d’une haute antiquité et d’un grand intérêt. La déception est grande : on se trouve en présence d une mauvaise bâtisse sillonnée de nombreuses lézardes, dont les parties les plus anciennes datent du dernier gothique: murs en grand appareil avec contreforts en retraite. Toutes les ouvertures ont été refaites au dernier siècle. Le clocher est en charpente, carré, avec pyramide octogone, recouverte d’essente. A l’intérieur, le choeur a subi une décoration complète en plâtre, dont la date est donnée par l’inscription suivante qui court sur la frise.
DOMINE. DILEXI. DECOREM DOMUS TUAE. F. LE FRONT. CURÉ DE LA
CROUPTE. 1786.

On a néanmoins conservé le retable du maître-autel, qui remonte au règne de Louis XIV. Il est porté par deux petites colonnes torses, entourées de ceps de vigne. Au centre, un cadre à angles rentrants, représentant un miracle de saint Martin. Dans le fronton trapézoïdal, soutenu de cariatides, est une colombe sculptée en relief, sortant d’une guirlande de feuilles de chêne.
Les deux petits autels de la nef sont insignifiants. Rien à indiquer qu’une statue de saint Martin, qui peut remonter au moyen-âge.
La voûte de la nef est en merrain et date du XVe siècle.
Sur deux des poutres qui supportent le clocher sont des blasons, sculptés à plein bois, chargés de trois fasces ondées.
Ces pièces correspondent aux armoiries des Hautemer, seigneurs de Fervaques. En effet, la paroisse de la Croupte était comprise dans le plein-fief de haubert de Fervaques, membre lui-même de la baronnie de Ferrières.
La Croupte n’a donc jamais eu de seigneur particulier, et aucune Recherche de la noblesse ne mentionne de gentilhomme y résidant. Toutefois, le pouillé du XIVe siècle inscrit comme patron Petrus Coquaigne que je n’ai point vu figurer comme seigneur de Fervaques. Dans la suite, les possesseurs de la terre de Fervaques exercèrent les droits de patronage.
L’inscription de la cloche est intéressante, elle a été l’oeuvre d’un fondeur célèbre :
Msr AVGVSTE • DE BVLLION • MARQ • DE BONNELLES ET SEIGNr DE
FERVAQVES • LA CROVTTE ET AVTRES LIEVX – Me DE CAMP • DVN REGt. DB
DRAGONS • DE SON NOM • REpte PAR • NOBLE • PERSne • IEAN • BAPTISTE
• DE BONNE • CHOSE • CVRE • DE • CE • LIEV ET • PAR
NOBLE • DAME • MARIE • BARBE • BEGAVD • EPOVSE • DE • Me CHARLES
LEBAS • CONSer • DV ROY RECEVEVR • DES • TAILLES • A LISIEVX
ANT • BOVRG TRESORIER.
IEAN AUBERT.

Le cimetière est ombragé par un bel if.
La paroisse de la Croupte dépendait de l’élection de Lisieux, sergenterie d’Orbec. Sa population était de 425 habitants (85 feux) ; elle est réduite aujourd’hui à 210.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

121. – Le 20 mars 1093, reçurent la tonsure et les ordres mineurs: Jean Bottier, fils de François et de Marie Boullay, de St-Martin de la Croupte.

127. – Le 3 aoûl 1694, la nomination à la cure de St-Martin de la Croupte appartenant au seigr de Fervaques, a cause de son fief du Poirier, « haute et puissante dame Charlotte de Prye, vve de haut et puissant seigr, Mesre Noël de Bullion, chevr, seigr marquis de Gallardon, Bonnelles et autres lieux, conser du roy en ses conseils et d’honneur en son parlement, dame et patronne de Fervaques et autres terres, demeurant en son hostel, rue Platrière, parr. St-Eustache, à Paris, » nomme à lad. cure de la Croupte, vacante par la mort de Me Michel Lebreton, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Rioult, pbfë du diocèse de Lx. Le 9 oct. 1694, le seigr évêque donne aud. sr Rioult la collation dud. bénéfice. Le 12 oc. 1694, le sr Rioult prend possession de la cure de la Croupte, en présence de plusieurs habitants de lad. parr.

203. – Le 6 avril 1694, furent autorisés à recevoir le sous-diaconat à Evreux: Me Jean Pottier, acolyte de St-Martin de la Croupte.

4. – Le 21 sept. 1695, les diacres dont les noms suivent sont autorisés à recevoir la prêtrise à Bayeux – Jean Pottier, diacre de St-Martin de la Croupte.

448. -Le 20 sept. 1697, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Etienne Leprevost, clerc tonsuré, fils de Pierre, et de Marguerite Emond, de la parr, de la Croupte, reçoit seulement les ordres mineurs.

505. – Le 17 sept. 1698, furent autorisés à recevoir le sous-diaconat à Evreux: Etienne Leprevost, acolyte de la Croupte .

207. – Le 19 sept. 1699, furent ordonnés diacres: Me Etienne Leprevost, sous-diacre de la parr. de la Croupte.

254. – Le 22 févr. 1700, vu l’attestation du sr Rioult, curé de la Croupte, et du sr Bellière, vicaire de N.-D.-de-Courson, dispense de bans pour le mariage entre François Langueneur et Anne Périaux.

406. – Le 13 sept. 1700, reçurent la prêtrise: Me Etienne Leprevost, diacre de la parr, de la Croupte.

339. -Le 12 décembre 1701. – «Nous, Duchesse de la Motte, Mareschalle de France, gouvernante des enffants de France, surintendante de leurs maisons, ayant droit de nommer alternativement à la cure de la Croupte, estant à prit à mon tour ; avons par ces entes nommé et enté au bénéfice de la Croupte, pour en estre curé, la personne de Me Jean-Baptiste de Bonnechose, du diocèse de Lx, vacante parce que Me Pierre Rioult, curé dud. lieu, est curé d’une autre cure, pour en obtenir par luy de Bonnechose de monsieur l’evesque et comte de Lx, touttes provisions nécessaires. Fait à Versailles et signé : Louise de Prye, mareschalle de la Motte. »
Le 12 janvier 1702, « très-haute et très-puissante dame Madame Louise de Prye, veuve de très-hault et très-puissant seigneur Philippe de la Motte Houdancourt, vivant duc, parr et maral. de France, vice-roy de Catalogne, gouvernante des Enffants de France, surintendante de leurs Maisons, comtesse de Beaumont sur Oise, marquise de Fossaire, Thoussy et autres lieux, ayant droit de patronnage et nomination à la cure de la Croupte, diocèse de Lx, alternativement avec M. de Bullion », nomme aud. bénéfice de la Croupte la personne de Me Jean-Baptiste de Bonnechose. Fait et passé en l’appartement de lad. dame, «au château de Versailles, le Roy y estant.»
Le 3 février 1702, Me Pierre Rioult, pbfë, curé de Fervaques et curé de St-Martin de la Croupte, reconnaît devant le notaire la démission qu’il avait donnée sous seing-privé, le 10 décembre dernier, de lad. cure de la Croupte, entre les mains de Madame la Maréchale de la Motte-Houdancourt, en partie dame et patronne de lad. parr.
Le 20 avril 1702, le seig. évêque donne aud. sr de Bonnechose, sous-diacre de la parr. de N.-D. de Fresnay, la collation de la cure de la Croupte.
Le 3 sept. 1702, Mre Jean-Baptiste de Bonnechose, Escr, sous-diacre, prend possession de la cure de la Croupte, en présence dud. Me Pierre Rioult, pbre, curé de Fervaques ; Mre Antoine Lelasseur, Escr, sr des
Guerrots, de la parr. de Fervaques ; Mre Daniel Gohier, Escr, sr de Verneuil, demeurant aussi à Fervaques.

797. – Le 7 avril 1703, furent ordonnés diacres :
Me Jean-Baptiste de Bonnechose, sous-diacre, curé de la Croupte.

451. – Le 23 février 1705, vu l’attestation du sr de Bonnechose, curé de la Croupte, du sr Bellière, vicaire de N.-D.-de-Courson, et du sr Martin, vicaire de Fervaques, dispense de bans pour le mariage entre Martin Moulin et Barbe Vastine.

203. – Le 24 nov. 1706, vu l’attestation du s r de Droulin, curé de la Chapelle-Haute-Grue, et du sr Croisey, vicaire de la Croupte, dispense de bans pour le mariage entre Gratian Picquot et Anne Lestourney.

Curés. – M. Le Breton – P. Rioult – J.-B. de Bonnechose.
Vicaire. – Croisey.
Clercs. – J. Pottier – E. Leprevost.
Patron. Le seigneur de Fervaques . – C. de Prie – L. de Prie alternativement avec M. de Bullion.
Seigneurs. – F. Denis de Vauchel ou Vaussel.

203. – Le- 14 mars 1710, vu l’attestation du sr de Bonnechose, curé de la Croupte, dispense de bans pour le mariage entre Mathieu Prudhomme, sr de Bellefontaine, fils de feu François et de feue Marie Lebourgeois, bourgeois de Falaise et demeurant de présent à Magny-le-Freulle, d’une part, et damlle Marie de Bonenfant, fille de feu noble homme Georges de Bonenfant et de noble dame Anne de Neufville, de la parr, de St-Michel-de-Livet, veuve de Jean Le Prévost, sr de la Dangerie, demeurant depuis plusieurs années en la parr, de la Croupte. – Suit l’autorisation de célébrer le mariage en temps de carême.

578. – Le 26 novembre 1721, vu l’attestation du sr Levavasseur, vicaire de là Croupte, dispense de bans pour le mariage entre Robert Cudorge et Marguerite Lancelin.

526. – Le 15 mars 1722, titre clérical fait en faveur de Me François Pottier, acolyte de Fervaques, par Jean Pottier, laboureur, demeurant à la Croupte.

Curé. – J.-B. de Bonnechose.
Vicaire. – Levavasscu.
Notabilité. – M. de Bonenfant.

769. – Le 30 oct. 1729, reçurent la tonsure et les ordres mineurs à Lx, des mains de Mgr l’évêque de Boulogne: Pierre Le Prévost, fils de Pierre et de Marie Camproger, de la parr, de Croupte.

1293. – Le 29 mars 1732, Pierre Prévost, sr des Vallées, laboureur, demeurant à St-Martin de la Croupte, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre Prévost, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait à la Croupte, en présence de Mre Jean-Baptiste de Bonnechose, pbfë, curé du lieu, et plusieurs autres témoins.

1569. – Le 26 avril 1734, noble et discrète personne, Mre Jean-Baptiste de Bonnechose, pbrê, curé de St-Martin de la Croupte et pourvu de la cure de Prêtreville, remet lad. cure de la Croupte entre les mains de Mesre Auguste-Léon de Bullion, marquis de Bonnelles, seigr et patron de Fervaques, la Croupte et autres lieux, afin qu’il y soit pourvu par led. seigr de telle personne qu’il jugera bon. Le 19 juin 1734, led. seigr nomme à ce bénéfice la personne de Me Gabriel Deschandeliers, pbrê de ce diocèse. Le 26 juillet 1734, Mre Jean-Louis Le Chappelain, grand-pénitencier, et archidiacre de la Cathédrale, vicaire général du seig. évêque, donne aud. sr Deschandeliers la collation de lad. cure.
Le 2 août 1734, le sr Deschandeliers prend possession de la cure de la Croupte, en présence dud. sr de Bonnechose, curé de Prêtreville; Me Simon Leprêtre, pbrê de N.-D. de Courson ; Me Robert Cudorge, acolyte de lad. parr. de la Croupte, et autres témoins.

106. – Le 10 août 1735, Me Pierre Leprevost, diacre, originaire de la Croupte, pourvu en cour de Rome de la cure do Maumelle au diocèse de Chartres, se trouvant présentement à Lx « pour y faire son séminaire », donne sa procuration pour prendre en son nom possession dud. bénéfice.

486. – Le 4 juillet 1743, la nomination à la cure de St-Martin de la Croupte appartenant au seigr du lieu, haut et puissant seig. Mesre Auguste-Léon de Bullion, chev, marquis de Bonnelles, baron d’Auquainville, seigr et patron de Fervaques, Prestreville, La Croupte, St-Aubin-sur-Auquainville, et autres lieux, conser du roy en ses conseils, lieutenant général pour sa Majesté en la province de Guyenne, demeurant à Paris, en son hôtel, rue Neuve du Luxembourg, parr. Ste-Magdeleine de la Ville-l’ Evêque, étant présentement au château de Liancourt, diocèse de Beauvais, nomme à lad. cure de La Croupte, vacante par la mort de Me Gabriel Deschandelliers, dernier titulaire, la personne de Me Jean Buisson, pbrë de N.-D. de Courson, Me ès-arts en l’Université de Caen.

6. – Le 18 septembre 1743, le seigr évêque donne à Me Jean Buisson, pbrë, la collation de la cure de la Croupte à laquelle il a été nommé par Mre Auguste-Léon de Bullion, chevr, marquis de Bonnelles, et seigr patron de lad. parr. de la Croupte. Le 24 sept 1743, led. sr Buisson prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Pierre Férey, pbrë, curé de Fervaques, bachelier de Sorbonne et doyen de Livarot ; Me Nicolas Jobey, pbrë, desservant la parr. de la Croupte ; Jacques Ricquier, Esc, seigr de la Cauvinière et des Hayes, porte-manteau ordinaire du roy, demeurant à Lx, parr. St-Germain ; Me Nicolas Fautereau, intendant de mond. seigr marquis de Bonnelles, demeurant à Fervaques ; Me Jacques-Damien Ricquier, acolyte, et autres témoins.

83. – Le 26 févr. 1745, Me Jean Buisson, pbfê, curé de St-Martin de la Croupte, demeurant à N.-D. de Courson, « et depuis, curé de la pan’, de la Trinité du Mesnil-Josselin-en-Ouche, diocèse d’Evreux, dont il a esté pourvu en vertu de ses grades, » résigne purement et simplement led. bénéfice de la Croupte entre les mains de Mesre Auguste-Léon de Bullion, chevr, marquis de Bonnelles, baron d’Auquainville, seigr et patron de Fervaques, Prestreville, la Croupte, St-Aubin-sur-Auquainville, et autres lieux, conser du roy en ses conseils, lieutenant général de la province de Guyenne, demeurant en son hôtel, à Paris. Fait et passé à Lx.
Le 29 mars 1745, led. sr Buisson renouvelle sa démission qu’il avait donnée le 26 février, « déclarant qu’il ne se démet dud. bénéfice-cure de la Croupte que pour posséder la cure de la Trinité du Mesnil-Josselin et qu’en conséquence de ses intentions il commença du jour d’hier à y faire sa résidence et à y exercer ses fonctions curiales dans le dessein de continuer. » Fait et passé à Lx.
Le 1er avril 1745, led. sr de Bullion, demeurant à Paris, rue Neuve de la Ville-l’Evèque, parr. Ste Magdeleine, nomme à la cure de la Croupte, ainsi vacante, la personne de Me Jacques Le Seigneur, pbrë de la parr. d’Orbec et curé de Surville, diocèse de Lx. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seigr.
Le 5 avril 1745, le seigr évêque de Lx donne aud. s r Le Seigneur la collation dud. bénéfice.
Le 6 avril 1745, le sr Le Seigneur prend possession de la cure de St-Martin de la Croupte, en présence de Me Pierre Duclos, vicaire de St-Aubin-de-Thenney, et autres témoins.

Curés. – J.-B. de Bonnechose – G. Deschandeliers – J. Buisson – J. Leseigneur..
Prêtre desservant. – N. Jobey.
Clercs. – R. Cudorge – P. Le Prévost.
Patron. – Le seigr du lieu. – A-L. de Bullion.

333. – Le 19 sept. 1752, dispense de bans pour le mariage entre Mre Louis-Nicolas-Richard Carrey, Escr, fils de feu Mesre Louis Carrey, Escr, sr du Buisson, chevau-léger de la garde, et de noble dame Gabrielle Dorothée de Morel, de la parr, de la Croupte, d’une part, et damlle Anne Gaillard, fille de Nicolas-Pierre Gaillard de St-Gilles, directeur des Aides en la ville d’Argentan, et de feue damlle Marie Le Roy. Lad. damlle future, originaire de la ville de Niort, diocèse de Poitiers, demeurait depuis quatre ans en l’abbaye de Vignats, diocèse de Séez, et son père résidait en la parr. de St-Germain d’Argentan où se fit le mariage.

199. – Le 22 nov. 1753, Me Jacques Le Seigneur, pbfë, curé de la Croupte et depuis pourvu de la cure de Fervaques, résigne purement et simplement led. bénéfice de Fervaques entre les mains de Messire Auguste-Léon de Bullion, chevr, marquis de Bonnelles et de Gallardon, seigr de Fervaques, Cheffreville, La Croupte et autres lieux. Fait et passé au manoir presbytéral de La Croupte où réside led. sr Le Seigneur. Le 1 er déc. 1753, led. seigr de Bonnelles nomme à lad. cure de Fervaques, ainsi vacante, la personne de Me Yves-Jacques Bodeau, pbrê du diocèse de Lx. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seigr. Le 10 déc. 1753, Mre Gérard, vicaire-général du seigr évêque, donne aud. sr Bodeau la collation dud. bénéfice. Le lendemain, le sr Bodeau prend possession de la cure de Fervaques, en présence de Me Jean Férey, pbfë, desservant lad. pafr. ; Me Nicolas Sautereau, intendant dud. marquis de Bonnelles ; Nicolas Pain, capitaine des chasses dud. seigr.; Me Guy-François Bardel, chirurgien-juré; Jean Réauté, commis du greffe d’Auquainville; Me Jacques-Charles Muteau, greffier et receveur du seigr de Bonnelles et autres témoins.

183. – Le 26 janv. 1756, Me Jacques Le Seigneur, pbrë, curé de St-Martin de la Croupte, se trouvant infirme, résigne purement et simplement sad. cure entre les mains de haut et puissant seigr Auguste-Léon de Bullion, chevr, marquis de Bonnelles et de Galardon, baron d’Auquainville, châtelain du Coudrey, seigr du Bullion, les Bordes, Esclimont, St-Symphorien, Pruney, Bleure, Montlouet, Bailleau, Ecrosnes, Serqueuses, Fervaques, Prêtreville, Chefreville, la Croupte, St-Aubin et autres lieux, conser du roy en ses Conseils, lieutenant général pour Sa Majesté en sa province de Guyenne et patron dud. bénéfice de la Croupte. Fait et passé au manoir presbytéral dud. lieu de la Croupte. Le 4 févr. 1756, led. seigr de Bonnelles, demeurant à Paris en son hôtel, rue Neuve du Luxembourg, parr, de la Madeleine de la Ville l’Evêque, nomme à lad. cure de la Croupte, ainsi vacante, la personne de Me François Lefront, pbfë du diocèse de Lx (originaire des Moutiers-Hubert). Fait et passé en l’hôtel dud. seigr. 20 févr. 1756, le seigr évêque donne aud. sr Lefront la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Lefront (1) prend possession de la cure de la Croupte, en présence de Me Jacques Leseigneur, ci-devant curé de ce lieu et y demeurant encore ; Me Nicolas-Ursin-Gabriel Guilliotin, pbre, curé des Moutiers-Hubert, et autres témoins.
(1) Mr Fr. Lefront se trouvait encore à la Croupte en 1791. Le 13 février de cette année était le jour fixé pour qu’il prêtât serment a la Constitution civile du clergé. Il jura de se soumettre à l’assemblée nationale en matière civile et politique ; mais il excepta formellement tout ce qui touchait à la religion catholique et à l’autorité du pape et des évêques. Ces restrictions n’ayant pas été admises, il fut destitué et remplacé par Mr Andrieu, prêtre assermenté de Lisieux. M. Lefront se retira à St-Mardi-de-Fresne. En l’an III, il fut découvert, arrêté et condamné à la réclusion. On l’enferma à Evreux, à la maison réservée aux prêtres réfractaires avancés en âge. Il va sans dire que ses biens furent confisqués. Après la Révolution il retourna a sa paroisse de la Croupie et y mourut vers 1804.

15. – Le 27 nov. 1758, dispense de bans pour le mariage entre François Bourgogne, fils majeur d’Antoine, de la pair, de la Croupte, d’une part, et noble damlle Louise-Catherine Doucet, fille majeure de feu Louis-Michel Doucet, Escr, sr de Vaubénard, et de feue noble dame Françoise-Placide Langlois, de la parr, de Guerquesalles, et demeurant depuis temps de droit en la parr. d’Orbec.

177. – Le 6 août 1767, dispense de bans pour le mariage entre Charles Dossin, chirurgien, fils de Jean et de Catherine Burel, demeurant depuis plusieurs années en la pair, de Tordouet, d’une part, et Marie-Anne Prévost, fille de Pierre et veuve de Guillaume Germaine, originaire de la Croupte et demeurant depuis temps de droit en lad. parr. de Tordouet.

Curés.- Jq Leseigneur – F.Lefront.
Patron. – Le seigneur du lieu. – A.-L. de Bullion.
Seigneurs. – F. Bourgogne – L. Carrcy du Buisson – L.-N.-R. Carrey.

103. – Le 6 avril 1786, reçurent les ordres mineurs: Pierre-Jean Cudorge, clerc delà parr, de la Croupte.

103. – Le 7 avril 1787, (samedi saint), furent ordonnés sous-diacres: Pierre-Jean Cudorge, acolyte de St-Martin de la Croupte.

133. – Le 2 mars 1787, Jean-Pierre Cudorge, marchand-laboureur, demeurant à la Croupte, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, le sr Pierre-Jean Cudorge de la Fontaine, acolyte, afin qu il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé en la maison de la Germainerie par le ministère de M Michel-Nicolas Jacquette, notaire à Auquainville, résidant à Fervaques. Led. sr acolyte, étant alors au grand séminaire de Lx, fut représenté dans cet acte par Me François Lefront, curé de la Croupte.

Le 22 mars 1788, – Acolytes de diocèses étrangers qui, rite dimissi, reçurent le sous-diaconat à Lx: Pierre-Jean Cudorge, de la parr. de St-Martin de la Croupte.

Curé. – F. Lefront.
Clerc. – J n-P. Cudorge.

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement – Louis Du Bois.
CROUPTE (LA). Ainsi que Crouptes près de Vimoutier, cette commune dérive son nom de l’anglo-saxon Croft: terrein clos et cultivé autour d’une ferme. C’est la même signification que celle de Crota dans les anciennes chartes.

Dictionnaire de la Noblesse – de la Chenaye-Dubois et Badier.
– Jean de Hautemer, IV° du nom, Seigneur de Fervacques, du Fournet, d’Estampuy, la Croupte, du Bosc, de Roullin, Lieutenant de la Compagnie du Maréchal de Saint-André.

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement – M. Louis Du Bois.
21 Novembre 1787.. L’Assemblée-Provinciale de la Moyenne Normandieet du Perche (la généralité ou intendance d’Alençon) tient ses séances à Lisieux à l’hôtel-de-ville. Cette Assemblée, composée d’hommes vraiment patriotes,
5° pour le Tiers-État: Thillaye Du Boulai, écuyer, conseiller du roi, et maire de la ville de Lisieux; Le Bailly, procureur fiscal; Pellerin des Fondis, négociant à Crouptes.

Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Calvados
Le 5 décembre 1705, opposition par Richard des Naudris, écuyer, de la paroisse de La Croupte, aux bans de Catherine Pasté, veuve de François Vaultier, écuyer, sr de Ruberey.

Histoire Généalogique et Héraldique des Pairs de France – M. le Chevalier De Courcelles.
Daniel – Antoine DE BONNECHOSE, écuyer, seigneur de Bougy, épousa , par contrat du 16 novembre 1677, reconnu le 18 mars 1678, Marie-Françoise des Hayes, fille de Jean des Hayes, écuyer, seigneur de Boisbrun, et de Françoise de Bonnet. De ce mariage sont provenus (dont):
5º. Jean de Bonnechose, prêtre, d’abord curé de la Croupte, et ensuite de Prêtreville, au diocèse de Lisieux;

Dictionnaire des ordres religieux …… – R. P. Hélyot.
Des prêtres missionnaires communément appeles les Eudistes, avec la vie de M. Eudes, leur instituteur.
Séminaire de la ville de Caen.
Nomination du Nouvel coadjuteur du général, M. Hébert, supérieur de la maison de Paris, où il continua de résider, et qui s’acquitta dignement de la nouvelle fonction qui lui était confiée. Ce saint prêtre était né dans la paroisse de la Croupte, diocèse de Lisieux, vers l’an 1738, et fut massacré aux Carmes de Paris, le 2 septembre 1792.

Inventaire des sceaux de la collection des pièces originales du Cabinet des titres à la Bibliothèque nationale – J. Roman
GARENCIÈRES (JEAN DE), Seigneur de Croisy, chambellan du Roi, maître enquêteur des eaux et forêts en Normandie.
Ecu penché, pareil au précédent; timbré d’un heaume de profil, avec lambrequins, cimé d’un col de cygne dans un vol.
Certificat d’une vente de bois dans les forêts des paroisses de la Croupte, de Fervacques, etc.; Orbec, 22 septembre 1407. — Sceau rond, de 25 mill., cire rouge, simple queue de parchemin. – T. 1280, D. 28818, P. 78.

Compte de Jean Le Muet.
pp. 128-129 (10) – De rente achettée sur le tènement au seigneur de Tordoit par Henry du Buisson pro toto anno xxiij .
1444 p. 267 (367)
– Aux moines de Farvaques, pour moictié à ce terme par quittance servant pour ix termes v s.
L’abbaye du Val-Richer (Vicomté d’Auge) possédait un fief qui s’étendait sur Fervaques et La Croupte. L’aveu de son temporel du 29 avril 1452 s’exprime ainsi: « Item nous tenons et pure et franche omosne noblement et franchement à court et usaige en basse justice ung fief ou membre de fief assis ès paroisses de la Croutte, Farvaques et illec ou environ en la vicomté d’Orbec auquel nous avons manoir, domaines, terres labourables et non labourables, pasturaiges et plusieurs fonds déritage avecques deux pièces de bois l’une nommée le bois de Sédouit et l’autre le bois de Mongnerie, lesquelles, se vendues estoient sont à tiers et danger du Roy nostre dit seigneur. Et en icelui fief ou p. 268 membre de fief avons prévost hommes, hommaiges, rentes, revenues et plusieurs devoirs de fiefs. Item nous prenons et avons droit de prendre par chacun an x sols sur la recepte de ladite vicomté dudit lieu d’Orbec (A.N. P., 305, Auge, f° 23 v°).

Histoire de l’abbaye royale de Saint-Pierre de Jumièges : par un religieux bénédiction de la congrégation de St. Maur – by Loth, Julien.
Croupte. — Vers le même temps Gautier donna des marques de sa vénération pour l’abbaïe de Jumièges en lui cédant, avec l’église de Croupte, tout le domaine de la dite paroisse; la quatrième partie du Mesnil- Renouard en dixmes, prez et bois, avec la forêt entière d’entre Vimoutier et Croupte, jusqu’au chemin du Mont-Saint-Michel ou pont de vir , à la réserve de deux vavassories ou petits fiefs, dans le territoire de Croupte.

Archives du Calvados

1590, 28 octobre – Acquisition par haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, chevalier de l’ordre du Roy, capitaine des cinquante homme d’armes de ses ordonnances comte de Grancey, baron de Sollonge, Villiers, Fervaques, le Fournet, la Crouptes et le Verger, absent, stipullé par Claude de Louvyères, escuier, sieur du Parc, d’une pièce de terre. = A.D. 14. 74 F 22.

1590, 28 octobre – Acquisition par haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, chevalier de l’ordre du Roy, capitaine des cinquante homme d’armes de ses ordonnances comte de Grancey, baron de Sollonge, Villiers, Fervaques, le Fournet, la Crouptes et le Verger, absent, stipullé par Claude de Louvyères, escuier, sieur du Parc, d’une pièce de terre.= A.D. 14. 74 F 22.

1623 – Aveu à Emar de Prye (Aymar de Prie), chevalier, marquis de Toussy, au droit de Louise de Haultemer, son époux, marquis de Plasne, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, etc. par Guillaume de Resville, pour lui et Pierre son frère, pour terre paroisse de la Croupte, tenue de la seigneurie de Fervaques. = AD. Calvados. Série H. Suppl. Hôpital de Honfleur 1867.- H. 149

1662 – La Croupte – Vente par Jean Le Proux, de La Croupte, à Jean Le Prévost, de ladite paroisse de terre audit lieu, tenue de la seigneurie de Fervaques.= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

1704 – Fervaques – Vente par Jean et Philippe Le Prévost, fils de jean, héritiers de Marie Doisnard (Douesnard), leur mère demeurant, ledit Jean, à la Croupte, et ledit Philippe à Villers-sur-Mer, à Pierre Le Marchand, marchand à La Croupte, de maison à Fervaques.= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

1709 – La Croupte – Inventaire, de la réquisition de Marie de Bonnenfant, veuve de Jean Le Prévost, sieur de La Daugerie, de Jean et Philippe, fils dudit défunt, ledit Philippe demeurant à Honfleur, à la Croupte, village de La Daugerie, en la maison dudit défunt, des meubles, effets, titres,, lettres et écritures; vente desdits meubles.= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

1723 – Cernay – Déclaration à Auguste-Léon de Bullion, chevalier, marquis de Bonnelles, colonel d’un régiment de dragons, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, La Croupte, Saint-Aubin, etc., par Philippe Le Prévost, fils Jean, bourgeois de Honfleur en sa noble seigneurie des Castelets, de terres à Cernay, affermée devant Pierre Hébert, procureur fiscal en la haute-justice de Fauguernon, sénéchal, assisté de François Le Front, greffier. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

Promenade dans le canton d’Orbec-en-Auge – R.GUIBLAIS.
Autrefois, La Croupte appartenait au canton de Fervaques, elle fut rattachée à celui d’Orbec par arrêté du 6 brumaire de l’an X ( 29-10-1801). La Croupte doit son nom à des carrières forts anciennes que désigne le terme latin « Crupta ».
Description de l’église du 28 août 1854.
Description de la cloche
1723 – Monseigneur Auguste, Léon de Bullion, marquis de Bonnelles et seigneur de Fervacques, la Croutte et autres lieux, Maréchal de Camp d’un Régiment de Dragons de son nom, représenté par Noble Personne Jean Baptiste de Bonnechose, curé de ce lieu et par Noble Dame Marie Barbe Bégard, épouse de Messire Charles Le Bas conseiller du Roy, receveur des tailles à Lisieux………bourg. Trésorier.
Jean Aubert
La paroisse de la Croutte était comprise dans le plein fief de haubert de Fervaques, membre de la baronnie de Ferrière (Voir Ferrière – Aveu de 1604)

Dans la recherche de 1524 aucun gentilhomme n’est mentionné comme habitant la paroisse de la Croutte.

3 – Archives ShL:

Fonds F1
1F428 : 11 avril 1587 : Pierre Le Prévost, receveur de la paroisse et seigneurie de La Croupte vend et transporte à François Lescurey de Tordouet, un écu 5 sols tournois de rente.

Fonds Etienne DEVILLE.
Extrait du Carton 6/16 – Contrats De Mariages 1564-1749 1659 18 mai – Contrat de Mariage de Pierre Le Noir, sieur de la Barillière, fils de feu Guillaume et de Marguerite Perrere de St Martin des Noyers et Marie du Tertre, fille de Michel, sieur des Champs, et de feue Ysabeau Vaumesle de la Croupte.

Par devant Robert Prestot et Etienne Fromyn, tabellions au siège d’Auquainville, Pierre Leprévost, receveur de la paroisse et seigneur de La Croupte, vend et transporte à François Lescurey, de Tordouet, 1 écu 5 sols ts. de rente. Témoins: Claude Cudorge, bourgeois de Fervaques et Bonaventure Vastine, de Courson.
Arch. SHL, Parchemin.

FONDS CAILLIAU – Sous-série 3 F CONTRATS DE MARIAGES 1564-1749
1659 18 mai – Contrat de Mariage de Pierre Le Noir, sieur de la Barillière, fils de feu Guillaume et de Marguerite Perrere de St Martin des Noyers et Marie du Tertre, fille de Michel, sieur des Champs, et de feue Ysabeau Vaumesle de la Croupte.

Fonds Carnets de Charles VASSEUR.
DOYENNE DE LIVAROT – 14.
Election de Lisieux, sergenterie d’Orbec 85 feux
Sous l’invocation de St Martin
Patronage:
14e Petrus Coquaigne
16e et 18e Dominus loci
Curé: le Front 1756-1787.
La Croupte, 50 feux.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

BELLEAU LA CHAPELLE



NOTES sur BELLEAU

BELLEAU LA CHAPELLE
Belle-Aqua – Belle-Eau.

Voir NOTRE DAME DE COURSON

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

BELLEAU, hameau commune de Notre-Dame-de-Courson.
Uni au fief de Courson, 1763 (ch. des comptes de Rouen, t. III,p. 316).

Quatre fiefs, outre celui que possédaient les barons de Tournebu, se trouvaient dans les limites de la paroisse de Livet dont:
1° Le fief de Belleau, mentionné dans un acte de 1456.
Il bornait la maladrerie de Noiremare ; par conséquent, il se trouvait tout-à-fait à l’extrémité de la paroisse. Il était possédé en 1412 par damoiselle Marguerite d’Ouville, femme de Durand d’Auge. Les fiefs d’Auge étaient situés sur St-Jean-de-Livet;

– Vers le milieu du XVIIIe siècle, Gabriel-Auguste de Lyée prenait le titre de seigneur de Belleau.
– Louis-Auguste de Lyée, chevalier mousquetaire du roi, fut seigneur de Belleau.
– Robert de Neufville, éscuyer, mort en 1539, était qualifié seigneur de Belleau.
– A l’extrémité de la commune de Mesnil-Bacley, vers Heurtevent, se trouve encore un vieux manoir du XVIe siècle,Belleau, qui paraît avoir été construit par Robert de Neufville, sieur de Belleau, vers 1526, et en avoir reçu le nom.
– Au XVIe siècle, la Chapelle-Haute-Grue avait pour patron laïque G. de Belleau (de Bella Aqua);
– Le fief de Bellerive, quelquefois nommé Belleau, était situé à une petite distance de l’église paroissiale de Ste- Marguerite-des-Loges. Il a appartenu, aux XVe et XVIe siècles, aux Neuville, seigneurs des Loges, et, au XVIle siècle, à la famille de Piquot. Robert de Piquot, sieur de Belleau, fils mineur de Claude de Piquot, fit preuve d’ancienne noblesse en la paroisse des Loges, l’an 1666.
– Il y avait encore à Cheffreville un fief nommé la Fosse, lequel était possédé, au commencement du XVe siècle, par la famille de Belleau. Jean de Belleau y fit preuve d’ancienne noblesse devant Montfaut, dans la Recherche de 1463.

– Mais la paroisse de Courson renferme le modèle le plus remarquable et le plus connu des vieilles constructions en bois du Pays-d’Auge dans le charmant manoir de Belleau-la-Chapelle, situé à 2 kilomètres du village de Courson et à peu de distance de la route de Livarot.

1 – BIBLIOGRAPHIE:

Voir :
Bulletin Mon. 1862 p.583
Bulletin des Antiquaires de Normandie 1862 p.295
Annuaire normand 1863 p.695
Exposition rétrospective de Lisieux 1870 p.35 n°630 et 631
Bulletin Mon. 1870 n°7 p.629 et 630
Destruction du Manoir de Belleau :
Normand du 17 octobre 1868
Bulletin Mon.1868 p.920
Almanach de l’Archéologie 1870  p.46 à 52
Annuaire normand 1870 p.470 à 474

BESNIER Georges, Répertoire sommaire des documents antérieurs à 1800 conservés dans les archives communales Département du Calvados, Caen, Delesques, 1912, In8°, XCIX-657 p.; pp. 406-407

BUREAU, « Justice sous le Tribunal révolutionnaire », BSHV, N° 9, pp. 7-8; N° 10, pp. 6-7; N° 11, pp. 11-12; Octobre 1987 (numéro spécial ?), n.p. (42 p.)
An IV, 15 prairial – p. 117: abandon d’enfant par Marie-Madeleine Le Gras, fileuse, de la commune de Courson – sage-femme – recherche de paternité – démêlés avec l’hôpital – reconnaissance par le père (?)

BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, N° 44, Décembre 1994, pp.15-26 et BSHL n°42 septembre 1998. Familles de Belleau, de Lyée.

DETERVILLE Philippe : Notre-Dame-de-Courson, Manoir de Courson, PGMPA, pp. 86-89; 5 travées + adj. cheminée au centre portes aux extrémités, lucarne à pignon encorbellement, chronogramme 1671 sur le tuileau (cf. H. PELLERIN, PAR, 11-1962)

GOY Robert, « Le Comité de Surveillance de Notre-Dame-de-Courson (Brumaire-­Fructidor an II) », PAR, 24, N° 9, Septembre 1974, pp. 24-29; 24, N° 10, Octobre 1974, pp. 15-21
GOY Robert, « Les cahiers de doléances du Tiers Etat du Bailliage d’Orbec pour les Etats généraux de 1789 », PAR, 26, N° 11, Novembre 1976, pp. 21-27,ill.; N° 12, Décembre 1976, pp. 20-28, ill.
Cahiers de Saint-Pierre-de-Courson, de Notre-Dame-de-Courson rédigés par Pierre Langueneur du Longchamp, Avocat au Parlement, Lieutenant de la Haute Justice d’Auquainville; de Livarot. Tenue de la réunion à Orbec. Officiers de Lisieux, Le Bailly, Rivière.
GOY Robert, « Les anciennes chapelles de la paroisse de Notre-Dame-de-Cour­son », PAR, 30, N° 1, Janvier 1980, pp. 11-14, ill.; N° 2, Février 1980, pp. 8-12, ill.

LESCROART Yves, « Le manoir de Courson », PAR, 21, N° 11, Novembre 1971, pp. 25-26, ill.

LYEE de BELLEAU C. de, « Fêtes de la Révolution à Notre-Dame-de-Courson », PAR, 5, N° 1, Janvier 1955
LYEE DE BELLEAU C. de, « Paroisses Notre-Dame et Saint-Pierre-de-Courson », PAR, 20, Octobre 1970
LYEE de BELLEAU C. de, « L’église de Notre-Dame-de-Courson et la période révolutionnaire », PAR, 20, N° 11, Novembre 1970

MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.

MOIDREY François TARDIF de, Les Maisons de Bois de Lisieux et l’histoire du Manoir de Belleau, Communication faite le 5 avril 1923 à l’amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne au Congrès des Sociétés Savantes (Section d’Archéologie) par le Baron de Moidrey, Membre de la S.F.A. et de la Société des Amis du Arts de Lisieux – 1923 in = F. de Moidrey, L’architecture des maisons de bois. A travers les rues de Lisieux, Bibl. mun. de Lisieux, Ms. 158, p. et Journal Officiel, 4 avril 1923, p. 3395.
photocopie

NEDELEC Yves,  » Le Manoir de Courson  « , Société d’archéologie et d’histoire de la Manche – Mélanges multigraphiés, 14e série, 1985, pp., 39-40
de Courtonne; de Belleau; de Neufville; du Houlley; Rioult de Neuville –  » Assez proche de la route, l’église des Moutiers-Hubert, reconstruite après sa destruction en 1944 (les Painel y avaient fondé un prieuré donné à Hambye)  »

PELLERIN Henri, « La chapelle du manoir de Belleau à Courson », PAR, 22, N° 12, Décembre 1972, pp. 5-14, ill.

2 – Pièces Justificatives.

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
Extraits:
– Guillaume Dandel, esc, Sr. de Belleau 1658.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
Extraits:
– Le Secrétaire donne lecture, au nom de l’auteur M.de Moidrey, de la Société historique de Lisieux, d’une notice, accompagnée de dessins, sur les bois sculptés du manoir de Belleau, à N.-D.-de-Courson (Calvados, canton de Livarot), vendus, en 1920, à un ancien industriel de Nogent-le-Roi et emportés hors du pays.
Le manoir de Belleau, précédemment étudié par Pannier (Caumont : Statistique monumentale, t. V, p. 733 et suiv.) et par Charma (Normandie illustrée, Calvadm;, 1852, p. 69), remontait à l’epoque de Louis XII.

– Le superbe manoir de Belleau (aujourd’hui détruit) dans le style de la dernière période ogivale, était de 1505.
– Au manoir de Belleau, il y avait un plafond peint.

Annuaire des cinq départements de la Normandie.
Extraits:

Démolition du château de Belleau, a Courson.
Nous apprenons avec un vif regret la démolition du château de Belleau, dans le canton de Livarot. Ce château, construit en bois avec remplis de briques, était peut-être le plus complet qui nous restât de ce système de construction. J’en ai dit quelques mots dans ma Statistique monumentale; mais il eût fallu une monographie spéciale pour décrire toutes les sculptures qui le décorent à l’extérieur et aussi à l’intérieur.

Manoir de Belleau

Le plan que j’ai donné (dans ma Statistique, tome Ve) montre la disposition générale de l’édifice. Du côté du sud, une belle façade avec porte en bois légèrement cintrée, accompagnée de pilastres à pinacles, selon le style de la fin du XVe siècle; premier et second étage, éclairés par trois fenêtres et trois belles lucarnes avec toit élevé et rampants encadrant une ogive festonnée. Les entablements, entre le rez-de-chaussée et le premier étage, entre le premier étage et les greniers ou mansardes, formés de magnifiques poutres complètement sculptées, montrent des chasses ou autres sujets dont chacun est divisé par des têtes de requin qui se regardent et semblent sculptées pour former un encadrement aux personnages.
Du côté du nord, même ordonnance; mais au centre se trouve la tour de l’escalier (voir la planche suiv.) qui donne un certain mouvement à l’élévation, et qui ne pouvait, du reste, nuire à l’influence bienfaisante de la lumière. J’ai remarqué presque toujours que cette tour escalier était soigneusement placée du côté opposé au soleil : qu’elle était au nord, quand la maison avait une de ses faces au midi; à l’ouest, quand une des faces était au levant.
Nous retrouvons cette disposition dans le manoir du bout des prés, dans la même vallée, c’est-à-dire une façade avec un premier surmonté de trois belles lucarnes, et, du côté opposé, la tour-escalier tenant la place de la lucarne centrale et des fenêtres qui se trouvaient au-dessous; elle me parait avoir été très-usitée dans la contrée au XVIe siècle et à la fin du XVe, pour les châteaux ordinaires.
Le château de Belleau était d’une extrême solidité; il aurait pu, avec peu de frais, subsister plus de trois siècles encore. Ce n’est pas là ce qui l’a fait condamner, c’est la difficulté d’y établir des distributions intérieures.
Le colombier était du même temps et également en bois.
Nous avions espéré que, tout en construisant un château neuf à quelque distance de l’ancien, le propriétaire pourrait le conserver : il y eût eu de magnifiques greniers pour les fourrages, abondants dans celte vallée; il eût pu transformer le rez-de-chaussée en magasins, toujours utiles dans un pays boisé ; conserver même, s’il en était besoin, quelques chambres pour des domestiques.
Il suffisait d’entretenir les toits en tuiles dont les charpentes superbes et intactes ne demandaient aucune réparation importante.
L’architecte et le propriétaire en ont décidé autrement, et celui-ci a eu la bonté d’offrir à la Société française d’archéologie, pour son musée, quelques-unes des sculptures qui décorent presque sans lacune toutes les parties visibles. La Société, tout en étant très-touchée de l’offre généreuse de M. de Lyée de Belleau, n’aime pas le morcellement; elle aurait voulu que cette façade entière fût achetée par un homme dégoût pour être replacée sur la façade d’une habitation qui aurait été construite dans les mêmes dimensions. Le château de Belleau n’est pas énorme: on en élève tous les jours de plus considérables.
Chacun des côtés aurait pu fournir des décorations pour un château particulier. Quelques parcelles de sculptures qui ne pourraient être utilisées dans les nouvelles constructions, auraient suffi pour le musée de Caen; mais l’ensemble du château, surtout, offre un grand intérêt, et les débris de ce bel ensemble en auraient infiniment moins, excepté pour les amateurs de bric-à-brac.
Nous avons donc fait sans résultat BOB efforts pour obtenir le placement des façades du château de Belleau, dont il ne restera bientôt plus de souvenirs que dans les dessins qu’en a faits M. Bouet.
A. DE CAUMONT.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

1695, 4 février – Notre-Dame-de-Courson
La nomination à la chapelle Saint-Michel de Belleau, sise dans l’enclave dud. manoir seigneurial, paroisse de Notre-dame-de-Courson, appartenant au seigneur dudit lieu, Messire Gabriel de Liée, Escuyer, seigneur de Belleau-la-Chapelle, nomme à ladite chapelle, non sujette à résidence, et vacante par la mort de Me Alexandre Dutac, prêtre, dernier titulaire, la personne de son fils, Messire Jean-Baptiste de Liée, clerc tonsuré.
Le même jour, Mre Le Nepveu, vicaire général donne audit sieur de Liée la collation dudit bénéfice.
Le 10 février 1695, le sieur de Liée prend possession de la chapelle Saint Michel en présence de Messire Louis de Liée, Escuyer, sieur de Tonnencourt.

624. — Le 29 déc. 1702, dispense de parenté au 3e degré pour le mariage entre Mre Louis de Liée, Escr, seigr de Tonnencourt, demeurant en lad. parr. de Tonnencourt, etdamlle Marthe de Liée, fille de Gabriel de Liée, Escr, seigr de Belleau-la-Chapelle, demeurant à Courson.

Chapelle Saint Michel de Belleau. — Chapelains. — A. Dutac — J.-B. de Liée.
— Patron. — Le seigneur du lieu. — G. de Liée de Belleau.

Le 10 févr. 1779, le Sr. Quérey (1) prend possession de la cure de St-Pierre-de-Courson, en présence de M. Pierre Hamel, curé de N-D. de Courson; Me. Jacques Manson, pbre, chapelain de la Chapelle de St-Michel de Belleau de Liée en lad. parr. N-D. de Courson; Me Gabriel Hémery, pbre du diocèse de Lx ; le Sr. Jean-Baptiste-François Le Cordier, Me en chirurgie, demeurant tous quatre à N.-D. de Courson, et autres témoins.
(1) M. B.-A. Quérey. qu’il ne faut pas confondre avec son neveu aussi appelé J.B.A. Quérey, était originaire de Malouy et se trouvait en 1791, curé de St-Pierre-de-Coursou. Il prêta serment avec restriction le 25 janv. 1791, et ce serment ne fut pu a admis; c’est pourquoi le saint prêtre fut destitué. Il lui fallut partir en exil le 5 sept. I792. Il se réfugia en Angleterre et passa toute la révolution a Londre avec son neveu, quand il revint, sa paroisse était supprimée; il desservit la paroisse de Bellouet qui n’était plus qu’une chapelle vicariale. Il mourut en 1806. (Archires du Calvadoss. — Mss de Reux. — Orde de Bx.)

229. — Le 7 juin 1782, la nomination à la chapelle de St-Michel de Belleau, située dans la cour du château du même lieu, parr. N.-D.de Courson, appartenant au seig. du lieu, Mes. Jean-Baptiste-Louis-Auguste de Lyée, seig. de Belleau, nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de M. Jacques Manson, pbre, curé de Tonnencourt et dernier chapelain, la personne de Me François Joriaux, pbiv, originaire do b paff.
d’Abenon et desservant celle de Tonnencourt. Fait au château de Belleau.
Le 12 juin 1782, Le seigr. évêque donne aud. Sr. Joriaux la collation dud. bénéfice.
Le 10 juin 1782, le Sr. Joriaux prend possession de la chapelle de Belleau, en présence de plusieurs ouvriers.

« Item, Charles de Belleau, escuyer, tient de moy, par foy et hommaige ung demy fief de haubert, nommé le fief de belleau qui fut Richard de Belleau, à court et usaige, assis en la dicte paroisse de Courson et aux environs; à cause du quel fief il m’est tenu pour luy et ses soubz tenantz, en garde noble, le cas advenant, et en vingt jours de garde en mon chasteau de Chambrais quant le roy nostre sire prend son ost ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avec reliefz, XIIIe, aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz p. 101. noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
 » Item, Gabriel de Liéez, (de Lyée), escuyer, tient de moy, comme dict est, en la dicte branche d’Aucquainville, un demy fief de haubert nommey le fief de Belleau, assis en la dicte paroisse de Courson et m’est tenu faire, pour luy et ses soubz tenantz, foy et hommaige, et en garde noble, le cas offrant, et en vingt jours de garde en mon chasteau de Chambrais ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avecques reliefz, XIIIe, aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.

1696, février
Transport par Gabriel de Lyée, écuyer, sieur de Belleau, paroisse de Notre-Dame-de-Courson, à Nicolas Crespin, notaire, demeurant à Vimoutiers, d’une rente de 11 livres 2 sols, à prendre sur François Foubert, qui s’en était obligé envers Henri de Guerpel, écuy, seigneur de Pertheville, pour vente d’une maison sise à Vimoutiers.
= A.D. 61, H 4818. Prieuré des Bénédictines de Vimoutiers.

1755, 8 janvier – Le Mesnil-Simon
Par devant Louis Questel Notaire, tabellion royal au Baiiliage d’Auge pour le siège de Cambremer Crévecoeur
Fut présent Messire Adrien Lambert Chevalier, Seigneur de Formentin et autres Lieux, Conseiller au Parlement de Normandie, demeurant à Rouen, Paroisse Saint Patrice, maintenant en son Château de Formentin.
Lequel a par ces Présentes Vendu et Promis Garantir A Messire Gabriel Auguste de Lyée, Chevalier Seigneur de Belleau, Cropus et la Christinière, demeurant En sa terre de Belleau, paroisse de Notre-Dame de Courson, acquéreur pour luy, ses hoirs ou ayant Cause
La terre Noble Du Mesnil-Simon qui Est un plein fief de haubert Entier, nommé le fief du Mesnil-Simon et S’étend ledit fief Tant en laditte Paroisse qu’en celle du Chesne De Lessard et des Monceaux, et Consiste tant en domaine fieffé, Rentes, Seigneurialles et droits seigneuriaux, qu’en domaine non fieffé, Sur lequel il y a Manoir Seigneurial, plusieurs autres maisons un Colombier et un Moulin à Bled.
La dite Terre Du Mesnil Simon en toutes Circonstances et Dépendances et  sans par ledit Seigneur vendeur S’en Rien Réserver ny Retenir
A la Charge par ledit Seigneur acquéreur De tenir ledit fief du Mesnil Simon a foy et hommage siuriaux de la Baronnie de saint Julien le Faucon et de Payer au Chapitre de Lisieux chaque année Six Livres et Trois Chapons de Rente en Deux Parties de la nature de quatre Sous, desquelles Rentes ledit seigneur acquéreur déchargera a l’avenir et dès les Premiers Termes à Echoir ledit Seigneur Vendeur En Sorte qu’il n’en soit Inquiété, et au surplus Ledit fief  et Terre du Mesnil Simon franc et quitte de soutes autres Rentes.
Et Comme Ledit Seigneur Vendeur n’entend se Retenir aucune des Terres qu’il Possède dans ces dites Paroisses, si quelques Parties d’Icelles Se Trouvoient ne pas faire Partie du Domaine non fieffé dudit fief du Mesnil Simon, elles seroient Egalement Comprises dans la Présente vente.
Comme aussi sont Compris dans La Présente Vente Toutes les Tonnes et Tonneaux Etant dans les maisons de la dite Terre – Et même les meubles et matériaux actuellement repostés sur Icelle qui se Trouveront être de l’appartenance dudit Seigneur Vendeur à la Charge Par ledit Seigneur acquéreur de la tenir Relevante des Seigneurs qui Justifieront par titres Valables En avoir La Tenure.
Cette vente aux charges Cy dessus Est faite en outre par le Prix de quarante Cinq Mille Livres, francs, deniers Venant aux mains dudit Seigneur Vendeur.
Sur et en diminution de laquelle Somme ledit Seigneur acquéreur a Présentement Payé audit Seigneur Vendeur, à vue de mondit Tabellion et Tesmoins Cy après nommés en Espèces d’or et d’argent Et autres monnyes ayant Cours Celle de Vingt deux mille Livres.
Et oblige ledit Seigneur acquéreur de Payer les Vingt Trois mille livres Restant audit Seigneur Vendeur au plus tard dans un an de ce jour, avec l’intérêt au denier Vingt du jour de noël dernier Jusqu’au jour du Payement, à Ce moyen ledit Seigneur acquéreur Joüira des objets vendus Comme du jour de noël dernier, ledit Seigneur Vendeur devant Toucher les fermages, arrérages Treizièmes et autres Revenus des objets Vendus Jusques et Compris L’année Echue – Ledit jour de noël dernier et Mêmes les Rentes Reculées d’Icelle qui ne Seroient par alors exigibles.
Ledit Seigneur acquéreur Entretiendra les Conventions faites avec les fermiers des Biens Vendus en si-orte que ledit Seigneur Vendeur n’en soit Inquiété.
Convenu que la Clause de Garantie Cy-dessus Stipulée ne S’étend pas aux Rentes Seigneuriales, aux droits Seigneuriaux, ni à l’étendue dudit fief des quels Trois objets Seulement ledit Seigneur Vendeur ne Sera Point Garant.
Ledit Seigneur de Belleau a Déclaré que la Somme de Vingt deux mille Livres par luy Cy dessus Payée provient des deniers qu’il a reçus pour la Dot de Noble dame Marie Charlotte Labbey de la Boissière Son Epouse par quittance Papier Devant les notaires de Cambremer Le Vingt avril mil Sept Cents Cinquante et le jour d’hier.
Et a pareillement ledit Seigneur acquéreur déclaré qu’en Considération du droit de Retrait qui appartient a ladite Dame Sa femme Sur lesdits Biens vendus à titre de Parenté avec ledit Seigneur Vendeur il Entend Retenir lesdits Biens en vertu du Droit de Retrait appartenant à la dite Dame son Epouse au Cas Seulement que la dite Terre fut Clamée par toutes autres Personnes dont le droit de Retrait ne Seroit pas Préférable à Celuy de Sa dite femme,, Par ce quand i Cas Seulement, que Saditte femme Devienne Propriétaire de La dite Terre elle Cofondera les deniers de Sa dot Employée à L’acquisition d’icelle.
Au moyen de tout Ce que dessus Ledit Seigneur Vendeur a Transporté audit Seigneur acquéreur Tous les droits de Propriété, qu’il avoit ou Pouroit avoir Sur lesdits Bens Vendus, dont il s’est en Sa faveur desaisi, Le Subrogeant à tous ses droits, noms, Raisons et actions
Pour par lui En joüir, et Disposer a l’avenir comme Vray Propriétaire et a cet Effet il luy Remettra Toutes fois et quantesd Les Titres et Papiers Concernant les dits Biens
Et D’autant qu’il y a plusieurs réparations à faire aux maisons de ladite Terre et Notamment au Toit du Colombier dont ledit Seigneur Vendeur a fait Démolir La Lanterne dans l’Intention de ne la pas faire Rétablir attendu qu’elle Est Inutile et que C’est elle qui a Occasionné La Ruine dudit Toit, Ledit Seigneur acquereur Est autorisé a faire faire lesdittes Réparation et même à Rétablir le Toit dudit Colombier Sans Replacer La ditte Lanterne et d’Employer aux dites Réparations Jusqu’à la Somme de Deux mille Livres Prendra pour Cet Effet Ledit Seigneur acquéreur les Bois nécessaires Sur le lieu au moins de dommage que faire Ce Pourra, parce qu’en Cas de Clameur, Icellui acquereur Seroit du tout Remboursé Sur mles quittances et mémoires qu’il Representeroit Tant d’achat de matériaux, que Du Travail des ouvriers, lesquelles Seroient Crues Sur Sa Simple affirmation, Sans qu’il Sois obligé de faire faire aucun devis, ni Procès Verbal pour Constater L’Etat actuel des dittes maisons et Colombier.
Sera Expédition du Présent Dellivré par ledit Seigneur acquéreur a Ses frais et Depens En forme Exécutoire audit Seigneur Vendeur Toutes fois Et quantes.
Ainsi Sont les dittes Parties Convenues et Demeurés D’accord, Promettant Icelles Respectivement Tout le Contenu Cy dessus Tenir et Entretenir Sous L’obligation de tous leurs Biens meubles et Immeubles Presents Et avenir. Ce fut fait et Passé au Chateau de Formentin le dix huit janvier avant midi Lan mil sept Cens Cinquante Cinq Presence de Pierre Vaullard demeurant Parroise de Glaus (sic) Sur Risle et farci Le Roy menuisier demeurant à Beaumont maintenant en ce lieu Tesmoins qui ont avec les Parties Et Ledit Me Quetel, Lecture faitte Signé La minute des Présentes, en marge de laquelle Est Ecrit Controlé et Insinué a Cambremer au folio Vingt Trois Verso article Premier et deux Ce vingt Trois Janvier mil Sept Cens Cinquante Cinq Recu Six Cens quarante Six livres sept Sols Sept deniers Signé fouquet avec Trait.
La Présente Expédition qui Seroit Parfaitement Conforme à Sa minute Sans les qualifications Nobiliaires En Matieres féodalles que nous avons Barrés au terme de la Loy du mois de Pluviose an huit a Eté Dellivrée a Monsieur de la Rivière Propriétaire demeurant à Falaize qui La ainsu Requise, Par nous henry Noël notaire Impérial à Cambremer, arrondissement de Pont L’Evêque, département du Calvados Soussigné Ce Dix Juin mil huit cens neuf
Noël
Reçu de M Gosset Sept francs soixante six centimes
Pour Tous les droits de la Présente Exped.
= Arch. M. de Longcamp – MC photocopie.

Manoir de Belleau.
— Le manoir de Belleau. dit M. Pannier, offre deux belles façades couvertes de bas-reliefs, d’arabesques et d’écussons sur lesquelles le ciseau naïf du sculpteur s’est plu à reproduire tous les caprices de son imagination. Sur l’encorbellement du rez-de-chaussée de la façade méridionale est représentée une chasse au cerf, dont les différents épisodes sont retracés avec cette naïveté charmante qui caractérise les oeuvres des artistes de la dernière période ogivale. Dans sa simplicité, l’artiste, manquant de hauteur pour placer ses figures debout, a difficulté eu mettant tout bonnement à plat ventre les chasseurs et piqueurs qui poursuivent la bête. Parmi les curieux bas-reliefs qui décorent les poteaux ou pieds-droits, on remarque Adam et Eve au pied de l’arbre de la science du bien et du mal. Ève tient dans ses mains une pomme. A travers le feuillage apparaît le serpent à tête humaine, qui se réjouit malicieusement d’avoir trompé la première femme. La sablière, couverte de gracieux rinceaux, se termine à ses extrémités par des têtes de monstres grimaçantes, auxquelles les archéologues ont donné les noms significatifs de rageurs et avales-poutres.
Les potelets qui garnissent les colombages sont décorés de légers contreforts surmontés de pinacles. Les tuiles inclinées, placées entre les colombages, étaient de deux couleurs différentes, rouges et noires, alternant entre elles.
Deux jolies portes à arc surbaissé, flanquées de gracieux contreforts et surmontées d’ogives en accolade, s’ouvrent vers les extrémités de la façade. L’étage supérieur, construit en encorbellement, est surmonté de trois belles lucarnes festonnées qui font saillie sur le toit.
En démolissant un petit bâtiment en charpente adossé contre la façade septentrionale, on a mis a découvert un bas-relief dont M. Bouet a fait un dessin. Ce bas-relief, parfaitement conservé, représente deux oiseaux fantastiques buvant dans un vase dont la forme est celle d’un calice. Les cous de ces oiseaux, que l’on pourrait prendre, à première vue, pour des cygnes, sont passés dans une couronne formant collier. Une jolie tourelle octogone, renfermant l’escalier, est appliquée contre cette façade où était placée autrefois l’entrée principale. Une galerie à gauche de l’escalier, précède les pièces du rez-de-chaussée, dont les poutres saillantes étaient autrefois couvertes de peintures. Nous donnons, page suivante, le plan du château de Belleau.
Parmi les armoiries qui décorent l’une des façades, nous avons remarqué celles de Bretagne, un écusson chargé d’hermines, qui fixe la date de ce manoir, l’un des plus curieux spécimens des constructions en bois élevées sous le règne de Louis XII.
Toutes les sculptures du premier étage sont empruntées au règne végétal. Il s’y trouve aussi un grand nombre de blasons qui méritent d’être étudiés; car, sans nul doute, c’est l’arbre généalogique du membre de la famille de Lyée à qui est due la construction de cette splendide demeure.
Trois belles lucarnes à bordures dentelées mouvementent les grands combles. Leur poinçon porte la salamandre, indice certain que leur construction date du règne de François Ier.
La décoration n’est pas moins riche du côté opposé. Blasons, rinceaux grotesques, oiseaux, quadrupèdes, masques humains s’y disputent les sablières, les potelets, les poteaux d’huisserie, les poteaux corniers et les linteaux des baies.
Parmi les blasons, nous en avons remarqué deux, l’un portant la panetière et les coquilles de saint Jacques, avec le bourdon et un bâton croté en sautoir; l’autre, des outils de charpentier accompagnés des lettres P.D.L(?).
Le fief de Belleau-la-Chapelle, mouvant de la seigneurie de Carel, est entré dans la famille de Lyée par le mariage de Robert de Lyée, seigneur de- Tonancourt, avec Perrette de Belleau, dame de Belleau et de la Fosse, l’an 1426.
Depuis cette époque, celte terre n’a cessé d’appartenir à leurs descendants. Après la mort, survenue en 1505, de Robert de Lyée, petit-fils du précédent et sieur de Lyée, Tonancourt, Belleau, la Fosse, le Coudray et Heurtevent, le fief de Belleau tomba en partage à René de Lyée, l’un des quatre fils qu’il avait eus de son mariage avec Catherine de Querville. C’est probablement de celte époque que date la construction du manoir. On trouve cependant sur un des écussons qui le décorent les armes de Marie de Martainville, dame de Bigars-sur Risle, que René de Lyée épousa en 1518 : mais il y a lieu de croire que cet écusson, laissé brut au moment de la construction, fut blasonné après coup par l’ouvrier. Le manoir de Belleau, si digne de l’intérêt des amis des arts comme de ceux du pittoresque, était encore il y a peu de temps la résidence de la famille de Lyée de Belleau; mais, à la suite d’un projet de restauration qui il a pas encore reçu son exécution, il a cessé d’être habité et, les intérieurs en ayant été démontés, il est resté dans un état précaire qui inspire des craintes pour sa conservation. Cependant M. de Lyée, membre du Conseil général, nous affirme qu’il se propose de le faire consolider, et nous espérons que ce charmant manoir continuera à faire l’ornement de la vallée dont le gracieux aspect puise un mérite de plus dans la présence de ces vieux restes d’un autre âge.
Derrière le manoir, une jolie futaie couvre de son ombre un sol rapidement incliné : un colombier aussi ancien que la maison elle-même l’accompagne. A quelques pas se trouve aussi une chapelle du XVIe siècle qui ne manque pas d’intérêt, mais qui ayant perdu sa destination primitive, a souffert dans son ornementation.
Presque en face de ce manoir, de l’autre côté de la vallée, on voit un château du XVIIe siècle en pierre et brique :
c’est un autre Belleau, distingué du premier par le surnom de Belleau-Belleau. Ce fut sans doute dans l’origine une portion du même fief, séparée depuis par un parage; elle est restée dans l’ancienne famille de Belleau, tandis que l’autre fragment entrait dans la famille de Lyée. Guy de Belleau vivait en 1184; sa descendance s’est éteinte, de nos jours, dans la personne de M. de Belleau-Courtonne; mais celui ci appartenait à une autre branche de la même famine : celle de Belleau-Belleau n’a pas survécu à la première moitié du siècle dernier. La propriété a passé dans les mains de la famille Deshayes de Bonneval et d’Apremont, qui l’a revendue il y a peu d’années. Le château, d’ailleurs bien construit, est d’un intérêt médiocre, de même qu’une petite chapelle qui se trouve à peu de distance.

Signalons encore à Courson le manoir de Beyville, aujourd’hui dépendant de la terre de Belleau, et qui a appartenu , depuis le XVIe siècle jusqu’à nos jours, à la famille Deshayes de Bonneval et d’Apremont ; puis le manoir de Valsery, encore subsistant, et qui a servi de résidence à une branche de la famille de Bonnechose. Voici, du reste, le nom des gentilshommes qui ont fait preuve de noblesse à Notre-Dame-de-Courson, en 1666 : Thomas de Bonnechose, sieur de Valsery ; Marguerite de Nourry, veuve de Charles de Belleau, sieur de Canapville, tutrice de François et Charles de Belleau, ses fils; Jean-Baptiste Deshayes, sieur de la Cauvinière; Philippe Deshayes, sieur de Beyville ; Jean Le Michel, sieur de La Babouelle, et Guillaume de Lyée, sieur de Belleau.

A Saint-Paul-de-Cortonne:
En 1463, Montfaut trouva à St-Paul, Thomas Eustache ; mais il est probable que la famille de Belleau possédait déjà la terre, car les montres de la noblesse du bailliage d’Évreux de 1469, six ans plus tard, font mention de Jean de Belleau, escuyer, seigneur du lieu et de Courtonne.
Toutes les recherches subséquentes fournissent des noms de seigneurs de la même famille, laquelle ne s’est éteinte qu’en 1834 dans la personne de M. Charles-Prudence de Belleau, dont on voit le tombeau dans le cimetière.
On trouve aussi, de l’autre côté de l’église, les sépultures de madame Marie Claude de Vauquelin, baronne de Cauvigny, décédée à St-Paul le 26 octobre 1838, et de Élisabeth-Constance-Stéphanie-Louise de Belleau, décédée le 26 juin 1850.

Description du Manoir du 6 mars 1856
En septembre 1869 achèvement de la démolition du manoir de Belleau à Courson par son propriétaire Monsieur de Lyée de Belleau
2 – Pièces Justificatives:

En septembre 1869 achèvement de la démolition du manoir de Belleau à Courson par son propriétaire Monsieur de Lyée de Belleau

Description du château du 6 mars 1856

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux
Jean de Belleau, seigneur du lieu et d’Ocainville
– Jean de Lyée, seigneur de Belleau et de Bigars pour lui et pour son oncle, Henri de Lyée, demeurant à Tonancourt, a baillé sa généalogie
commençante à Robert de Lyée, écuyer, et damoiselle Marguerite, sa femme, vivants le 15 décembre 1345, et il a dit fournir descente, suivant les lettres par lui produites, dont la copie est demeurée au greffe.
– 16. Jean de Belleau, Sr. du lieu et d’Ocainville, a fourni sa généalogie avec Pierre de Belleau, Sr. de St.-Paul de Courtone, comme il
sera déclaré sur la dite parroisse de Saint-Paul.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE LIVAROT – 14.

Capella de Bella Aqua – St Michel de Belleau

Patronage:
14e Guillelmes de Pulchra Aqua
16e et 18e Dominus loci

Chapelle St-Michel de Belleau.— Chapelain.—Jq Manson – F. Joriaux
Patron: Le seigneur du lieu – J.B.L.A de Liée de Belleau
Patronage:
14e Guillelmes de Pulchra Aqua
16e et 18e Dominus loci

– Dossier « Lieux M à Z » : Manoir de Courson (Y. Lescroart)

Achat du 11- 02-2003.
Lot n°  75 :
Lot n°  75 PAYS D’AUGE, SEIGNEURIE DE BELLEAU (Notre Dame de Courson)
1713, papier, aveux ;
1717, parchemin, aveux ;
1748, parchemin, aveux ;
1704 et 1764, 2 pièces parchemin, aveux ;
1746 et 1749, 2 pièces parchemin, aveux ;
1484-1708, 14 pièces parchemin, 2 pièces papier, aveux (les parchemins en partie ruinés) ;
1745, parchemin, aveux ;
Famille Lyée de Belleau, 1704-1753, liasse dont 1740, requête de l’intendant d’Alençon au sujet des 725 toises du chemin impraticable (à Courson), les voitures restent embourbées, spécialement celles qui voiturent les fers des grosses forges d’Orville à Lisieux ;
Famille Lyée de Belleau 1675-1817, 13 pièces parchemin et 38 pièces papier,  rentes, ventes de terres, refus de passage, 4 certificats de l’Ordre de Saint Michel ;
Seigneurie de Belleau (Notre Dame de Courson), 1567-1663, 4 pièces parchemin, aveux ;
idem, 1717-1748, 2 pièces parchemin, Les masures de Notre Dame de Courson ;
Notre Dame de Courson, seigneurie du Belleau, 1563-1753, liasse de 14 parchemins, aveux pour l’aînesse de la Montonnière.

Insinuations
Marguerite de Noury, veuve de Charles de Belleau seigneur de la Napville, tutrice de François et Charles de Belleau, ses fils, anciens nobles.

Guillaume des Liée, seigneur de Belleau
Terre des Maignans située sur le bord de la route de Lisieux à Gacé, appartenant à Madame Angélique Françoise Marguerite Lescot, veuve de
Recherche de 1666
Jean Baptiste Lemichel, seigneur des Pommerais, ancien noble.

SAINTE MARGUERITE DES LOGES



NOTES sur SAINTE MARGUERITE DES LOGES

Ste Marguerita de Logeïs

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BOISSIERE abbé Jules, Sainte-Marguerite-des-Loges. Ses cimetières. Sépultures: 1° Autour de l’Eglise, depuis 1809; 2° Dans l’Eglise, de 1613 à 1777, s.l.s.d. (Lisieux, Morière 1948, 23 p., ill. plan.
= Bibl. SHL. PA. N° 5.009

Curieux baptême à Sainte Marguerite des Loges Bull Foyer Le Billot n°51 page 69 sept 1995

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome III, page 686.

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1133.

MANEUVRIER Jack : Dîmes perçues par le curé de Sainte Marguerite des Loges de 1733 à 1758. Bulletin du Foyer rural du BILLOT n°6O – Décembre 1998.

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.

Voir :
Ferrières
Mémoires des Antiquaires de Normandie tome XXVI p.254
Catalogue de la Ste Historique de Lisieux 1874p.14 n°30
Formeville I et II p.91 – 213

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Ste-Marguerite-des-Loges,Sancia Margarita de Logiis.
L’église de Ste-Marguerite-des.Loges est bâtie dans un vallon, au pied d’un coteau marneux couronné de sapins.
Un ruisseau’coule au nord de l’église; à côté se développe un vaste étang.
D’après les notes descriptives de M. Pannier, qui a visité cette église plusieurs années après moi, elle était romane.
Le mur méridional de la nef offre encore une fenêtre à plein-cintre qui a été bouchée. On remarque aussi de ce côté deux petites fenêtres à ogive de transition, également bouchées.
Une grande restauration y a été faite au XVI, siècle. Les murs, en cailloutis, ont été exhaussés de plus d’un tiers de
leur hauteur et construits en grand appareil. Les contreforts à double glacis datent de cette époque.
La nef est éclairée, au midi, par trois fenêtres : l’une rectangulaire avec moulures prismatiques, les deux autres flamboyantes, divisées par un meneau. Deux fenêtres cintrées, entourées de moulures formées de gorges, laissent pénétrer la lumière du côté du nord.

Le choeur, construit en grand appareil, est en retraite sur la nef. Il se termine par un chevet droit soutenu par trois contreforts : l’un placé au milieu, les deux autres sur les angles. Une grande fenêtre flamboyante à deux baies, presque entièrement bouchées, occupe le milieu de ce chevet. Les murs latéraux sont percés de fenêtres à plein-cintre, modernes.
La sacristie, construite en grand appareil, est placée au nord. Elle date du même temps que le choeur.
A l’occident s’élève une tour carrée, à trois étages, non compris le rez-de-chaussée. Cette :tour, placée en avant-corps, est construite en grand appareil et flanquée de contreforts prismatiques reliés entre eux par un cordon. Elle est surmontée d’un clocher en charpente, recouvert en essente, terminé par une pyramide octogone très-élancée et percée à sa base de quatre lucarnes trilobées. La cloche de Ste-Marguerite-des-Loges, dont nous donnons l’inscription, a 1 mètre d’ouverture :

L’AN 1818, J’AI ÉTÉ FONDUE ET BÉNITE PAR LES SOINS DE DELANGE (1), CURÉ, ET NOMMÉE MARIE PAR NOBLE DAME MARIE DE MARGUERIE (2), COMTESSE DE VALMONT, ASSISTÉE DE MESSIRE LÉON A. DE RIOULT, COMTE DE NEUVILLE, GENTILHOMME HONORAIRE DE LA CHAMBRE DU ROI (3).
M. ALLAIRE, MAIRE. BENARD, TRÉSORIER.
RECUS, FONDEUR.

(1) Curé actuel de Courcy, près Jort.
(2) Mère de Mgr de Marguerie, évêque d’Autun.
(3) M. de Neuville, devenu plus tard pair de France.

Au midi est une tourelle en encorbellement qui renferme l’escalier. La porte principale est à plein-cintre et ornée de
moulures en gorge. Elle est surmontée d’une statue ancienne de sainte Marguerite. La porte, en bois, est formée de panneaux plissés.
Autour de l’église règne une litre funèbre.
La voûte de la nef est en merrain avec entraits et poinçons.
La voûte du choeur et celle de la sacristie sont également en merrain.
L’arc triomphal date du XVIe siècle.
On remarque dans le choeur le maître-autel dont le magnifique retable, d’ordre corinthien, est décoré de quatre
colonnes torses couvertes de ceps de vigne et de raisins. Le tabernacle, également très-riche, est à pans coupés et décoré de colonnettes accouplées placées sur les angles. Deux niches renferment, l’une, la statue de sainte Marguerite, patronne de l’église ; l’autre, celle de saint Pierre. Dans les panneaux inférieurs, placés entre les piédestaux des colonnes et correspondant aux niches du maître-autel, sont deux anges adorateurs miniaturés.
A l’extrémité de la nef s’élèvent deux petits autels. Celui de droite, dédié à saint Sébastien, offre un joli retable, style Louis XIV, décoré de colonnes torses et de pilastres avec chapiteaux corinthiens. Deux statues, supportées par des culs-de-lampe, accompagnent l’autel.
L’autre autel, consacré à la Sainte-Vierge, est dans le style Louis XV. Le retable est décoré de colonnes et de pilastres rudentés d’ordre composite. Près de l’autel est un joli candélabre en fer embouti destiné à recevoir un
cierge.
La chaire est dans le style Louis XV.
Près du choeur est suspendu un beau lustre doré, à quatre rangs de bobèches supportées par des branches ornées de rosaces en fer embouti.
Au mur méridional de la nef est appendu un tableau représentant saint Michel terrassant un dragon. L’encadrement est dans le style Louis XV. Ce tableau a été donné par la confrérie de Saint-Michel, Au bas sont inscrits les noms des membres de cette confrérie.
Sur une fenêtre de la nef est peint un écusson entouré de gracieux rinceaux. Son champ est chargé de 3 besants sous un chef d’hermine.
La même fenêtre offre un joli médaillon, au milieu duquel est représenté un évêque. Au-dessus du médaillon on lit, en
caractères gothiques, les mots suivants :

Regarde en la fin.

Une autre fenêtre de la nef a conservé ses anciens plombs, dont le dessin est fort joli.
Sur une des fenêtres du choeur, sont peints deux écussons qui sont renversés : l’un porte les armes de la famille du Rouil ; l’autre ne doit pas être intact.

L’église de Ste-Marguerite-des-Loges, a environ 100 pieds de long, y compris l’avant-corps, formé par le clocher, et
20 pieds de large. La hauteur du clocher est de 110 pieds.
Sur une pièce de bois, incrustée dans le mur du chevet, on lit l’inscription suivante, en caractères romains :

HIC IACET
ATAVIS ARMIS VIRTUTE NOBILIS
F. C. G. DE MARGUERYE
Sti LUD. ORD. EQUES, SCELERUM IN
TURBINE DEO, REGI FIDELIS MANSIT
IMPAVIDUS, PAUPERUM PATER,
ORLITUS INJURIE,
SUOS ADIUVANS HOSTES
OBIIT DIE 2 IANUARII
ANNO 1818 ETATIS 98.
REQUIESCAT IN PACE
ORATE PRO ILLO.
MOERENS DICAVIT FILIUS.

M. de Marguerye était un des ancêtres de Mgr de Marguerie, ancien évêque de St-Flour, aujourd’hui évêque d’Autun.
A ces notes, dont nous devons la plus grande partie à M. Pannier, nous allons joindre les détails suivants, extraits du manuscrit de M. le vicomte Louis de Neuville.
Cette commune était autrefois comprise dans l’élection de Lisieux et la vicomté d’Orbec. Le droit de présentation à la cure appartenait à l’Évêque de Lisieux, au XIVe siècle, et postérieurement à cette époque, au chapitre de la même ville.
La seigneurie des Loges a appartenu, depuis le XIIIe siècle au moins jusqu’au commencement du XVIII, à la famille de Neufville, dont les armes : de gueules à trois besants d’or au chef d’hermine, se voient encore sur un vitrail de l’église paroissiale. Suivant un aveu rendu, en 1570, au baron de Livarot, par Robert de Neufville, sieur des Loges, ce fief renfermait 161 acres et demie de domaine non fieffé et 314 acres et demie de domaine fieffé : le revenu annuel était estimé 250 livres : les fiefs du Rouil, de Neuville, de la Vallée et la Vavassorie de Beaumesnil lui rendaient hommage. Charles de Neufville, sieur des Loges, fils du précédent, mourut en 1599, laissant trois filles de son mariage avec Isabeau Ménage de Cagny,. et la terre des Loges fut divisée, par parage, en trois portions : l’une fut portée par Élisabeth de Neufville à François de Malmaison, dont la fille Élisabeth de Malmaison, épousa, en 1617, Gabriel de Rupierre, sieur de Glos-sur-Rille ; une seconde portion appartint à Anne de Neufville, mariée à Adrien de Boctey, sieur de la Houssaye; Marie de Neufville, qui eut l’autre lot, épousa Jean Deshayes, auteur d’Étienne Deshayes, seigneur des Loges, en partie, qui comparut à la Recherche de 1666 en cette paroisse. De ces trois portions, deux furent acquises par les seigneurs de Livarot et suivirent le sort de cette baronnie; la troisième, après avoir appartenu a la famille de Guyot, puis au sieur de Fréval, passa, vers le milieu du siècle dernier, à la famille de Louis. Grégoire de Louis, mort aux Loges en 1755, fut père de Grégoire-Alexandre-Eugène de Louis, avocat au Parlement de Rouen, seigneur et patron de Ste-Marguerite-des-Loges,en 1789.
Cette terre a été depuis vendue et morcelée; le manoir, qui paraît ancien, a subi des remaniements qui lui ont fait
perdre son caractère.
Le fief du Rouil a donné son nom à la famille du Rouil, connue dès le XIIe siècle, et qui l’a possédé jusqu’au XVIIe.
Une branche de la même famille a donné son nom au fief de la Rouillière, à Vieux-Pont, tandis qu’elle prenait elle-même celui de sa terre de Fresnay. Cardot du Rouil, seigneur du Rouil, de Gauville, de Mandeville, des Retailles, d’Ouilly et du Mesnil-Germain, était maître d’hôtel de la reine Catherine de Médicis et vivait encore en 1604. Dans le cours du XVIIe siècle, la terre du Rouil passa à une branche de la famille Le Conte de Nonant, qui a porté les noms de Le Conte du Rouil et de Le Conte de Vallemont. Le dernier M. de Vallemont est mort, il y a peu d’années, laissant pour héritière Mme la comtesse de Béranger, née de Révilliasc.

Le vieux manoir en bois peut remonter au XVe siècle : les ouvertures, récemment remaniées, étaient autrefois fort
étroites et éclairaient mal les deux vastes pièces qui se partageaient chaque étage ; le toit n’offre point de lucarnes. On a peine à croire, ce qui est pourtant certain, qu’une demeure si primitive et incommode ait servi de résidence, il y a 250 ans, à un seigneur distingué de la cour. A peu de distance se voit un ancien colombier en bois, surmonté d’épis en poterie d’une grande beauté. Un château en pierre et brique a été en partie construit au Rouil, en 1723 ; mais cet édifice est resté inachevé et se trouve aujourd’hui dans un grand état de délabrement. L’ensemble des constructions et des dépendances du manoir est encore en partie entouré de larges douves. A peu de distance du Rouil se trouvait l’ancienne vavassorie de Beaumesnil, qui a longtemps appartenu aux mêmes seigneurs; un partage l’a fait passer à la fin du XVII, siècle dans une autre branche de la famille Le Conte de Nouant. En 1739, Nicolas Le Conte, sieur de Gizay, fieffa la terre de Beaumesnil au sieur Bénard, dont les héritiers l’ont vendue, en 1807, à M. le marquis de Neuville.
Le fief de Bellerive, quelquefois nommé Belleau, était situé à une petite distance de l’église paroissiale de Ste Marguerite-des-Loges. Il a appartenu, aux XVe et XVIe siècles, aux Neuville, seigneurs des Loges, et, au XVIIe siècle, à la famille de Piquot. Robert de Piquot, sieur de Belleau, fils mineur de Claude de Piquot, fit preuve d’ancienne noblesse en la paroisse des Loges, l’an 1666. Dans le siècle dernier, ce fief devint la propriété de la famille de Marguerye Sorteval. Laurent-Gabriel de Marguerye, mort en 1840, en était possesseur : il a laissé de son mariage avec Adélaïde-Catherine Bonnet de Montgommery, entre autres enfants, Mgr de Marguerye, aujourd’hui évêque d’Autun, né à Ste Marguerite-des-Loges. La terre de Bellerive a été vendue et morcelée, il y a une vingtaine d’années. Il ne s’y trouve aucune construction ancienne.
Il n’en est pas de même du fief de la Vallée, situé à l’extrémité de la commune des Loges, du côté du Mesnil-Germain. Là se trouve, au fond d’un vallon resserré, un vieux manoir du XVI, siècle, construit en bois, auquel un pavillon, d’une forme singulière, donne un aspect assez remarquable. Pierre de La Chaise, écuyer, était seigneur de la Vallée des Loges, en 1469 ; en 1562, ce fief appartenait à Guillaume de La Pallu, mais, dès 1567, il était devenu la propriété de Jacques d’Escorches. Louis d’Escorches, sieur de la Vallée et des Ste-Croix, fit preuve de noblesse à Ste-Marguerite-
des-Loges en 1666. Marguerite-Catherine d’Escorches de Sainte-Croix, dame de la Vallée, ayant épousé Louis Gaston de Bonnechose de La Boulaye, en 1760, a porté cette terre dans cette dernière famille, qui en a conservé la propriété.
La Recherche de la noblesse de 1666 mentionne encore François et Pierre de Guyot comme résidant à Ste-Marguerite-des-
Loges, et Guillaume de Vergeast, sieur de Chastillon, qui, moins heureux que les précédents, vit rejeter ses preuves par M. de Marie.

2 – Pièces Justificatives:

1215, sept. – Courson, Bellou, Bellouet, Genneville, Familly, etc.
Jourdain du Hommet, évêque de Lisieux donne au chapitre toute la dîme des blés des deux prébendes de Nonant, deux gerbes dans la paroisse de Lasson, le patronage et les grosses dîmes des deux portions de Notre-Dame-de-Monnay, de Notre-Dame-de-Courson, de saint Léger, de Saint saturnin de Réville, de Saint-Pierre-de-Bellouet, de saint Sulpice de la Goulafrière, de Saint Ouen de Genneville, de Sainte Marguerite des Loges, de Saint-Jean-de-Familly, de sainte Cecile de Beuvillers et de Notre Dame de Villerville, en se reservant le droit d’instituer dans ces paroisses les vicaires perpétuels, et oblige le chapitre à donner, sur le revenu de ces bénéfices, 100 livres par an aux dits clercs ou chapelains de la cathédrale, nommés Douze-Livres, sous la condition qu’ils y assisteraient à tout l’office. Il donne au chantre, 10 livres par an en deux termes, sur le revenu de l’église de Saint Aubin de Canapeville, au doyenné de Vimoutiers, avec ce qu’il avait retiré des moines de Jumièges, tant en vassaux qu’en terres, bois et pâturages; et accorde au trésorier le patronage de l’église de Notre-Dame-de-Bellou.
= Cart Lexov. (?) cité par Noël DESHAYES, Mémoire pour servir dans FORMEVILLE, t.II, p.91

1773 – Archives SHL. 1F405 :
1773 : comptes sommaire rendus par dame Catherine ¬Françoise Buisson veuve de sieur Pierre Jean Maurice Bénard de¬ Ste Marguerite des Loges.

1785, 24 août
Copie par extrait du contrat de vente du fief de Belleau à Sainte-Marguerite-des-Loges par Guillaume-Jean-Charles-Cécire d’Hannaville à Etienne Réautey
= Arch. SHL. NE 10.

1819 – archives SHL. 1F456 :
1819 ? : dossier Leroy-Beaulieu.
– mémoire de dépenses
– bail d’un herbage, St Martin des Noyers
– bail ferme de Beaulieu : Ste Marguerite des Loges

Insinuations

Description de l’église par A.Pannier

Description de la cloche
L’an 1818 j’ai été fondue et bénite par les soins d Monsieur Delange, curé actuel de Courcy près Jort, et nommée Marie par Noble Dame Marie de Mauguerie, mère de Monseigneur de Marguerie, évêque d’Autun, comtesse de Valmont, assistée de Messire Léon A. de Rioult comte de Neuville, ancien député, gentilhomme de la Chambre du Roy.
M. Allaire, maire, Bénard trésorier.
Reçus fondeur

1er septembre 1501
Sentence du bailliage d’Orbec déclarant alternatif entre l’évêque et le chapitre, le patronage de l’église de Ste Marguerite-des-Loges.

Montres du bailliage d’Evreux 1469
Jean de Neufville, escuyer, seigneur d’un ¼ de fief des Loges se présenta en habillement d’archier.

Recherche de Montfaut
Jean le Rouyl des Loges
Guillaume de Neufville
Pierre du Mesnil

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540

28. Jacques de Neufville, Sr. du lieu, pour justifier sa noblesse ancienne, a fourni plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe, commençantes sur le nom de monsieur Raoul de Neufville , chevalier , vivant en 1270 , qu’il a dit être un de ses ancêtres. Le tout veu par le procureur du Roi, il a requis qu’il vérifiât plus amplement sa dite descente, ou autrement qu’il fût assis. V. le n°. 14.
29. Eustache du Rouil, Sr. du lieu et des Rotailles, a pareillement baillé sa généalogie, justifiée par lettres et écritures, commençante à Arnoul du Rouil, vivant en 1267; et il a dit fournir sa descente de père à fils à titre de noblesse depuis Jean du Rouil, seigneur du lieu , son bisayeul, marié à damoiselle Jeanne de Boscheauville , jouxte le contenu en ses lettres , dont la copie est demeurée au greffe. V. le n°. 159

Ban de 1272
Hamelotus de Logiae, miles ( ?)
Guillelmus d Logoiis , miles ( ?)

Recherche de 1666
Louis d’Escorches, seigneur de la Vallée Ste Croix
François et Pierre de Guyot, anciens nobles
Robert de Picot, seigneur de Belleau, fils Claude ancien noble
Guillaume de Vergeast, seigneur du Chastelleus (ou Chastelleur)condamné
Estienne Deshays seigneur du lieu, ennobli en 1596.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE LIVAROT – 14.

Election de Lisieux, sergenterie d’Orbec ; 143 feux.

Patronage:
14e Episcopus lexoviensis
16 e
18e Capitulum lexoviense

Curés:
le Coq 1764
Bouté 1774
Benard 1784 -1787

BELLOUET

NOTES sur BELLOUET


Réunie en 1832 à BELLOU


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Archives Calvados:
Bellouet (Calvados ; jusqu’en 1833)
Histoire administrative : Bellouet est rattachée à la commune de Bellou par l’ordonnance du 14 avril 1833.
BELLOUET
I. Diocèse de Lisieux. La commune de Bellouet a été rattachée à la communes de Bellou (qui formaient chacune avant 1790 une paroisse et communauté), par Ordonnance du 14 avril 1832. Bellouet. Délibérations. 10 septembre 1792-2 germinal an VIII (Reg. , fol. 1-80).
Reprise des actes et délibérations : 18 messidor an VIII.- Lacunes : 1813-1825.
ÉTAT-CIVIL :
Bellouet. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1657.
Délibérations du commun et comptes du trésor : 1721-1724.
IMPOSITIONS : Bellouet. – Matrice foncière. An V (Cah.)
(1) Voir aux Archives du Calvados les délibérations des Comités de surveillance de Bellou. 15 frimaire- 21 pluviôse an II (Reg.) ; et de Bellouet. 13 octobre 1793-20 fructidor an II (Reg.)

Dictionnaire topographique du département du Calvados C. HIPPEAU
St Petrus de Berlouet – de Belloueto
La commune de Bellou a été agrandie par la réunion de la commune voisine de Bellouet, par ordonnance du 14 avril (A.CAUMONT).1836.
BELLOUET, réuni à la commune de Bellou.
Berloet, v. 1250 (magni rotuli,p. 174).
Berlouet, 1287 (ch. citée dans le pouillé de Lisieux, p. 56, note 1).
Bellouelum, XVI°-siècle (pouillé de Lisieux, p. 56).°
Par. de Saint-Pierre,
patr. Eévéque de Lisieux.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Livarot.
Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent. d’Orbec.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:
Voir :
Ferrières
Delisle – Echiquier p.114 n° 470
Formeville I et II p.91 – 213
Hippeau Gouvernement de Normandie tome VIII p.197 à 201

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Cette ancienne paroisse s’est d’abord nommée Berlouet.
Le patronage appartenait à l’évêque de Lisieux. Après la réunion de Bellouet à la commune de Bellou, son église a été complètement rasée, malgré la résistance des habitants qui ne put être vaincue que par la force publique.
Sous le règne de Philippe-Auguste, Hugues Paynel était seigneur de Bellouet. Cette terre paraît avoir été possédée depuis par la famille d’Astin, puis par celle de Lisores. Jeanne de Lisores épousa Jean de Cintray, seigneur de Bellouet et de Friardel, en 1431. En 1569, la seigneurie de Bellouet appartenait encore à la famille de Cintray ; mais elle fut portée peu après dans une branche de la famille de Bonnechose, par le mariage de Charles de Bonnechose avec Marie de Cintray, dame de Bellouet. Son arrière-petit-fils, Claude de Bonnechose, sieur de Bellouet, épousa, en 1697, Marie de Lyée de Tonancourt, dont il eut un fils, Étienne-Louis de Bonnechose, sieur de Bellouet, mort sans postérité, et une fille mariée à Jean Lambert, sieur de Janville. De ce mariage, naquit Charles Lambert, sieur de Bellouet, conseiller au Parlement de Normandie, et Charlotte-Jeanne Lambert de Janville, mariée à Pierre Labbey de La Roque, sieur de la Boissière et d’Écajeul, dont une des filles, Marie-Charlotte Labbey de La Roque épousa Auguste de Lyée de Belleau. La terre de Bellouet, récemment possédée par M. de Lyée de Belleau, a été laissée par lui à Mme de Fontenay, sa fille. Elle vient d’être vendue. Le manoir de Bellouet, d’ailleurs peu ancien, n’offre rien qui mérite l’attention.

Manoir de Cintray.
— Il n’en est pas de même d’un charmant petit manoir datant du XVe siècle ou des premières années du XVIe, et connu sous le nom de manoir de Cintray. Ce fut, sans doute, la résidence de quelques-uns des seigneurs de Bellouet, du nom de Cintray; puis, après l’extinction de la, branche aînée de cette famille, le siège d’une branche cadette qui y subsistait encore au commencement du siècle dernier. Charles de Cintray, sieur du Mont, fit preuve d’ancienne noblesse à Bellouet, en 1666.
Le manoir de Cintray, situe sur la pente et presque au fond d’un étroit vallon, est, malgré l’extrême exiguïté de ses proportions , remarquable par l’élégance et la recherche de son ornementation. Il est construit en bois, complètement sculpté avec un goût exquis. De gracieux rinceaux se profilent le long de toutes les pièces de charpente; des fleurs et des feuillages couvrent l’encorbellement des sablières; de nombreux écussons décorent les poteaux : les volets des fenêtres ont été chargés de sculptures, aussi profondément fouillées que celles des plus beaux bahuts de cette époque.
Malheureusement ce bijou de l’art ogival flamboyant a beaucoup souffert des injures du temps , et la main de l’homme s’y est jointe à l’époque de la Révolution en faisant disparaître, par un grattage systématique, les armoiries de ses nombreux écussons. Tel qu’il est, le manoir de Cintray reste un des édifices les plus curieux de la contrée, et mérite, de la part des archéologues, un examen approfondi.
A Bellouet se trouvait aussi le fief de la Houssaye, qui devint, à la fin du XVe siècle, la propriété de la famille de Boctey, par le mariage de Jean Le Boctey avec Guillemette Berthelot, dame de la Houssaye. Cette terre appartenait encore à la même famille dans le cours du XVIIe siècle.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

120. — Le 21 mars 1603, furent ordonnés prêtres :
Jacques de Bonnechose, diacre de St-Pierre de Bellouet.

151. — Le 10 août 1699, vu l’attestation du sr Vinet, curé de Bellouet, et du sr Le Mercier, curé de S* Michel-de-Livet, dispense de bans pour le mariage entre Jean Buisson et Marie Belloeil.

350. — Le 16 oct, 1696, Me Michel Vinet, pbrë, curé de Bellouet, reconnaît un titre de rente annuelle de 250 livres, par lui consentie en faveur de Me Martin Lecoq, ancien curé de lad, parr, la reconnaissance de cette rente était rendue nécessaire par la mention qui en était faite dans un contrat passé entra led. Sr. Lecoq et Me. Louis Lecoq, pbrë, actuellement curé du Mesnil-Bascley,

366. — Le 15 sept. 1707, Me Michel Vinet, pbrë, curé de St-Pierre de Bellouet, dépendant de la nomination du seigr évêque de Lx, résigne sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Guillaume Buisson, pbrë, vicaire de Livarot. Il se réserve 150 livres de pension viagère à prendre sur les revenus dud. bénéfice.

428. — Le 8 oct, 1707, Me Guillaume Buisson, pbre, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de St-Pierre de Bellouet, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Michel Vinet, pbrë, dernier titulaire.
Le 20 mars 1708, le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 29 mars 1708, led. Sr. Buisson prend possession de la cure de Bellouet, en présence de Me. Ollivier Lelasseur, pbrë, curé des Loges et doyen rural de Livarot; Me. Gabriel Le Michel, pbrë, curé de Bellou; Me. Nicolas Réaultey, pbrë, vicaire des Loges, et plusieurs autres témoins.

BELLOUET (Saint-Pierre)
Curés.— M, Lecoq — M. Vinet — G. Buisson.
Prêtre de la paroisse. — F. Buisson.
Clerc— Jacques de Bonnechose.
Patron, — L’évêque de Lisieux.

151. — Le 20 mars 1709, Guillaume Cordier, fils de Jacques et d’Anne Bédouin, de la parr, de Bellouet, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

310. — Le 16 janvier 1710, Jacques Lecordier, marchand, demeurant en la parr, de Bellouet, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Guillaume Cordier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me Nicolas Bellière, pbrë, vicaire de N.-D.-de-Courson, et de Me Noël Poitier, chirurgien, demeurant à Livarot.

232. — Le 5 mai 1717, la nomination à la cure de Bellouet appartenant au seig. évêque de Lx, celui-ci nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me. Guillaume Buisson, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Jean-Baptiste Chastan, pbrë du diocèse d’Apt.

183. — Le 8 août 1717, Philippe Meslin, fils de feu Philippe, demeurant à Bellouet, constitue 150 livres de rente en faveur de son
fils, Me Léonor Meslin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

310. — Le 23 sept. 1717, Me. Jean-Baptiste Chastan, pbrë du diocèse d’Apt, vicaire de N.-D. d’Estrées. diocèse de Lx, pourvu de la cure de Bellouet, vacante par la mort Me. Guillaume Buisson, pbrë, dernier titulaire, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me. Jules de Liée de Tonnencourt, chanoine de la Cathédrale de Lx ; Me. Pierre Mourier, pbrë, desservant la parr, de Bellouet : Me. Pierre Lebelhomme, pbrë, curé d’Estrées ; Me. Pierre Hébert, avocat, demeurant à Lx, parr. St-Jacques : Me. François Nicolas, clerc tonsuré ; Me. Michel Ricquier, aussi clerc tonsuré, demeurant à Lx, et autres témoins habitant la parr, de Bellouet.

36. — Le 20 fév. 1719, vu l’attestation du sr Chastan, curé de Bellouet, et du sr Martin, vicaire de Fervaques, dispense de bans pour le mariage entre Jean Delamare et Jeanne Buisson.

169. — Le 15 janv. 1723, dispense de bans pour le mariage entre Gabriel Le Normand, Esc, sr du Buschet, fils de feu Pierre Le Normand, Escr, et de noble dame Renée de Bonnet, demeurant à Orbec, d’une part, et noble dame Marie de Liée, Vve de Mesre Claude de Bonnechose, Escr, et fille de feu Mesre Pierre de Liée et de noble dame Louise-Léonore de Belleau, de la parr, de Bellouet et de St-Germain de Lx.

969. — Le 6 juin 1723 Jean Pépin, demeurant à Bellouet, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Baptiste Pépin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Faiten présence de Me Jean- Baptiste Chastan, pbrë, curé de Bellouet, et Jean Buisson, sr des Acres, de lad. parr.

BELLOUET
Curés. — G. Buisson — J.-B. Chastan
Vicaire. — De la Chapelle.
Prêtre desservant.— P. Mourier.
Clercs. — G. Cordier — L. Meslin — J.-B. Pépin.
Patron. — L’évêque de Lx.
Seigneuret notable. — G. de Bonnechose de Bellouet, — J. Buisson des Acres.

Prêtre de la paroisse. — G. Cordier

58. — Le 2 octobre 1748, Me Pierre Cordier, acolyte, demeurant à Bellouet, constitue en sa faveur 150 livres de rente, afin de pouvoir parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Bellouet, en la maison dud. acolyte, en présence de Me. Jean-François Maillard, contrôleur, et Thomas Le Mesle, garde du scel de Livarot.

Prêtre de la paroisse. — G. Cordier

241. — Le 7 avril 1771, la nomination à la cure de Bellouet appartenant au seig. évèque de Lx, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me. Jean-Baptiste Chastan, dernier titulaire, la personne de Me. Robert le Vigneur, pbrè de ce diocèse, licencié en théologie et Me. ès-arts en l’Université de Paris et titulaire de là chapelle N.-D., 3° portion, en la Cathédrale.
Le 21 avril 1771, Led Sr. Le Vigneur prend possession de la cure de Bellouet, en présence Me. François-Jacques Fougy. pbrë, desservant lad. parr. Me. Pierre Marette, acolyte, demeurant à Lx, parr. St-Jacques: Jean Buisson, trésorier en charge, demeurant à Bellouet, et autres témoins.

125. — Le 19 févr. 1773, Me. Robert Le Vigneur, pbrë, titulaire de la chapelle N.-D., 3° portion, en la Cathédrale, et, depuis, pourvu de la cure de Bellouet, y demeurant, résigne purement et simplement lad. chapelle entre les mains du seig. évêque.
Le même jour, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice la personne de Me. Pierre-François-Guillaume Paisant, acolyte de ce diocèse. Daté du château des Loges.
Le 27 févr. 1773, led. Sr. Paisant est mis en possession de la chapelle N.-D., 3° portion, par le ministère du Sr Lachaume, chanoine, président en l’absence de Mr le doyen.

Curés. —J.-B. Chastan.— R. Le Vigneur.
Prêtre desservant.— F.-Jq.Fougy.
Patron. — L’évéque de Lx.
Notable.—Je. Buisson.

L’église de Bellouet n’existe plus, il n’en reste qu’un pan de mur informe qui ne permet pas de désigner l’époque de la construction du reste de l’édifice.

Montres du Bailliage d’Evreux 1469
Robert Cintray, écuyer, seigneur de Friardel et de Bellouet

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
38. Robert de Cintray , Sr. du lieu, a baillé sa généalogie , commençante à Jean de Cintray , Sr. de Bellouet et de Friardel, et damoiselle Jeanne de Lisores, ses bisayeux , dont il a fourni lettres de l’an 1431; et, pour en fournir sa descente, il a produit lettres, comme Robert de Cintray, fils du dit Jean, Gui de Cintray, et le dit Robert, et Guillaume et Pierre de Cintray, son frère ainé, ont succédé aux dites terres et sieuries, et en ont subsécutivement fait les foi et hommage au Roi. Ce néanmoins, le procureur du Roi a requis vérification être plus amplement faite par le dit Sr. de Bellouet, autrement qu’il soit assis.

Recherches de 1666:
Charles de Sintray ; seigneur du Mont, ancien noble

Monstres générales de la noblesse du bailliage d’Évreux en 1469.
Robert de Cintray, escuier, seigneur de Friardel et de Bellouet, se présenta homme d’armes, à troys chevaulx.

Catalogue des gentilshommes de Normandie ….1789 par La Roque Louis
De Caumont, Sgr de Bellouet

Armorial général de France (édit de novembre 1696) par Prévost Gustave Amable.
134. — Gilles de Bonnechose, écuyer, sr. de Bellouet :
D’argent à trois testes de sauvage de sable.

3 – Archives ShL:

– Dossiers « Lieux » : Carton Lieux A à K.
9 FA. Communes B.
1- Bellouet 44-45 – Bellouet 13 46 – Bellouet 49-56.
( pour Bellouet voir aussi ce qui concerne la famille BUISSON )

FONDS Etienne DEVILLE
BUISSON BELLOUET :
– 5 cartons concernant la famille BUISSON de BELLOUET ( à ¬inventorier en détail.)

Carnets de Charles VASSEUR
DOYENNE DE LIVAROT – 14.

Description de la cloche
L’an 1787 j’ai été nommée Mélanie par Noble Dame Louise Mélanie Lambert de Damville, dame de Bellouet, épouse de Messire Robert Poncien de Caumont, écuyer ; Jean Conart m’a faite.
Poids environ 330 Livres.
Election de Lisieux sergenterie d’Orbec 67 feux.
Sous l’invocation de St Pierre
Patronage:
14e 16e et 18e Dominus épiscopus lexoviensis
Curés:
Chastan 1764
Le Vigneur 1771 – 1787
Messire JB Lambert, seigneur de Jeanville et du Bellouet, chevalier administrateur des Hospices 14 août 1716


Emplacement supposé de l’église.
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