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ERNES – 14


NOTES sur ERNES – 14


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Archives Calvados.
Ernes (Calvados)
Canton actuel : Falaise
Arrondissement actuel :Caen
Code INSEE : 14245
I. Dioc. de Séez. Gr. à sel de Falaise. Baill. de Falaise. Maîtrise de Domfront. Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. de Falaise.
II. Distr. de Falaise; canton de Pont ( Arrêté du 1ermars 1790).
III. 5º arr. communal (Arr. de Falaise) ; canton de Pont (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Coulibœuf (MorteauxCoulibœuf) (Arrêté du 6 brumaire an X). Pop. 370 hab. ( 1911). – Sup.: 889 hect. 41 a. 24 c.
ADMO Gale. Délibérations. 25 novembre 1792-6 vendémiaire an VIII (1 reg., 100 fol.; 2 reg., fol. 1-35).
Reprise des actes et délibérations: 30 prairial an VIII.
ÉTAT-CIVIL. Mariages, depuis 1610. Sépultures, depuis 1649. Baptêmes, depuis 1633.-Lacunes mariages de 1622-1633, actes de 1645-1648, 1662-1669, 1674-1675, 1689-1691 . Audiences de contrats. 1645-1659. Délibérations du commun. 1681-1683, 1695. Note sur un procès contre les Jésuites de Caen. 1716. Un registre est couvert avec la grosse d’une vente de rente à Airan. 1453.
Table alphabétique des baptêmes, depuis 1727 ( Cah., 16 fol. )
IMPOSITIONS. États de sections ( Section A) . 1791 (Cah., 24 fol.); (Sections A-D). An V (4 cah., 184 fol.)
– Matrice foncière. An V (Cah., 23 fol.) L’état de la section A, de 1791, a été remis à la mairie d’Ernes par M. le maire de Rouvres.

Aines – Ethnes – Hernes –
ERNES, canton de Morteaux-Couliboeuf.
Ecclesia Sancti Paterni de Esneis, 1158 (ch; de Sainte-Barbe, 141).
Esne, 1225 (ibid. 128).
Hernes, 1270 (ch.de Saint-Jean de Falaise).
Esnes, 1275 (ch. de Sainte-Barbe, 141).
Sanctus Petrus de Ethnes XIII° s° (ibid. 79).

Par. de Saint-Paterne,
patr. le prieur de Sainte-Barbe-en-Auge.
Dioc. de Séez,
doy. de Saint-Pierre-sur-Dive.
Élect. de Falaise, sergent. de Jumel.

Quart de fief nommé le fief du Chastel,
sergent.de Breteuil.
vicomté de Falaise (aveu de Le Forestier, 1586).
Autre vavassorie nommée le Fouquein,
sergenterie de Tournebu,
vicomté de Falaise (aveu de Christophe Turgot, 1586).

Lieux-dits de ERNES:
Croix (LA), h. – Frossard, h: – MORTE-EAU (La) h. – [Noire-Mare (La), étang qui se forme à des époques irrégulières dans la commune d’Ernes; c’est ce que l’on appelle Vitouard*.] –
*VITOUARD : source d’eau. Suivant Huet ( Origines de Caen ), vitouard vient de l’anglais white water: eau blanche.(Glossaire du patois normand
par Louis Du Bois – collection électronique de la Médiathèque André Malraux de Lisieux (05.V.2007)

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1192, tome II.
DRON et SAN JUAN : Ernes un habitat temporaire et une tombe : Bulletin Foyer rural du Billot n°21 page 21.
DRON et SAN JUAN : Poteries préhistoriques normandes – Ernes – Bulletin Foyer rural du Billot n°38 page 8.
DRON et SAN JUAN : Rapport du chantier de fouilles – Ernes – Bulletin Foyer rural du Billot n°15 page 13.
DRON Jean-Luc: Le site d’Ernes/Condé sur Ifs – Bulletin Foyer rural du Billot n°55 page 9.
DRON Jean-Luc: Présentation de la nécropole néolithique d’Ernes. Bulletin Foyer rural du Billot n°79, septembre 2002.
Annuaire des cinq départements de la Normandie – publié par l’Association normande. 1898(A65) – 1929(A96) –

2 – Pièces Justificatives:

Statistique Monumentale Du Calvados Par Arcisse De Caumont.
Ernes, Ernoe.
L église d’Ernes offre le mélange du style roman et du style ogival ; elle nous montre comment ce dernier style
s’est combiné avec l’autre dans le XIIe. siècle : nous ne connaissons pas la date de l’église d’Ernes ; mais nous ne serions pas surpris que, malgré son caractère de transition, elle ne datât que du commencement du XIIIe. siècle.
Les murs de la nef et du choeur sont en moyen appareil, garnis de contreforts plats; les corniches portent sur des modillons d’un relief assez considérable ; sur un d’eux on distingue le petit tonneau que nous citions à Condé ; sur d’autres, on voit les crosses ou crochets des chapiteaux du XIIIe. siècle, et les figures variées des modillons ordinaires.
Les fenêtres primitives ont été défigurées et remplacées par des ouvertures carrées, la porte occidentale est aussi moderne.
Une porte cintrée de transition existe encore dans le mur latéral du sud.
Au chevet existait une grande fenêtre à plusieurs baies, du XIIIe. siècle, que l’on a bouchée lors de l’établissement d’un autel à grand retable.
L’église n’a pas de transept, mais la tour est construite latéralement du côté du sud, à l’extrémité de la nef. Elle
communique avec elle et le dessous en est voûté. Nous avons fait graver une vue de cette tour.
Elle se termine par un toit pyramidal à quatre pans en charpente, couvert en ardoises, qui, au lieu d’offrir une
pointe au sommet comme les tours à toits de pierre, porte un petit faîte et deux croix aux extrémités du faîtage. Comme on le voit par mon dessin, l’étage supérieur est la partie la plus intéressante et la mieux conservée de la tour. Une fenêtre lancette existe sur chacun des côtés du carré; leurs archivoltes sont ornées d’un zigzag très-délicat qui rappelle celui que nous observions tout à l’heure aux fenêtres du chevet de Sassy. La corniche a des modillons élégants.
L’intérieur de l’église ne présente rien d’intéressant : il n’y a pas de voûtes, mais des lambris en chêne.
Le dessous de la tour seulement est voûté et orné de colonnes à chapiteaux garnis de feuillages dans le style du XIIIe.
On voit plusieurs tombes à l’intérieur du choeur ; les unes très-usées et illisibles, les autres lisibles encore. Voici deux de ces inscriptions :
CY GIST MESSIRE DE SARCILLY VIVANT ESCUYER SEIGNEUR
ET PATRON HONORAIRE D’ERNES ET NOBLE DAME
CATHERINE DALENÇON VIVANTE SON ESPOUSE
QUI DÉCÉDÈRENT LA DITE DAME LE 29 JUIN 1607
ET LE DIT SIEUR SON MARI LE 11 JANVIER 1609
PRIEZ DIEU POUR LEURS AMES.
CY GIST MESSIRE GEORGES DE SARCILLY VIVANT
ECUYER SEIGNEUR ET PATRON HONORAIRE D’ERNES
DÉCÉDÉ LE 17 MARS 1712 AGÉ DE 72 ANS.
PRIEZ DIEU POUR SON AME.

Une autre pierre plus ancienne avec grandes lettres gothiques, probablement du commencement du XVII., et portant un personnage gravé au trait, est celle d’un sieur de Sarcilly, écuyer seigneur d’Ernes et de St.-Sylvain.
Sous un autel, à gauche, est encore une autre tombe à lettres gothiques en plomb, en partie cachée, et du commencement du XVI°.
L’église d’Ernes est sous l’invocation de saint Paterne; elle était, en 1789, à la présentation de l’abbaye de Sainte Barbe-en-Auge, et desservie par un chanoine de cette maison. Le presbytère ou prieuré était au nord de l’église ; il communiquait avec celle-ci par une entrée particulière qui a été bouchée, mais que l’on peut voir encore ; le patronage d’Ernes appartenait à l’abbaye de Sainte-Barbe, par suite de la donation que Froger, évêque de Séez, fit, en 1080, aux chanoines de cette maison (Voir. le cartulaire de Ste.-Barbe.). Roger de Combray et Guillaume de Soliers, qui assistèrent à cette donation, discutèrent vivement le droit de patronage , et Lisiard, successeur de-Froger, le contesta et était disposé à l’enlever aux religieux de Sainte-Barbe. Un accord survint en 1190 et ils en jouirent paisiblement ensuite.
L’ancien château existe près de l’église ; il sert aujourd’hui de ferme: c’est là qu’habitait anciennement la famille de Sarcilly, dont les tombes sont dans l’église. On voit tout près de là des constructions anciennes du XIVe. siècle peut-être qui, je crois, ont fait partie du château primitif ( l’escalier garni de contreforts et la porte d’entrée) ; la plus grande partie des bâtiments actuels doit être du temps de Henri IV et de Louis XIII. La famille de Sarcilly est éteinte (faux ?) ; les biens ont passé en partie à M. de St.-Pol, de Neuilly-le-Malherbe.
Une vallée sèche creusée au milieu de la grande oolite règne depuis les roches de Sassy jusqu’à Ernes, où elle se ramifie avec la vallée du Laison ; il n’est pas douteux, pour moi, qu’il n’y-ait une certaine profondeur un ruisseau au milieu de ce vallon.
A ce cours d’eau souterrain se lie peut-être le phénomène que voici :
A des époques irrégulières, quelquefois tous les ans, quelquefois tous les trois, quatre ou cinq ans, on voit
tout-à-coup jaillir de terre des eaux très-claires, très limpides, qui couvrent les petits champs voisins, et y
séjournent jusqu’à deux ou trois mois. Pendant ce temps ,l’eau est presque toujours si abondante, qu’en la dirigeant, on la ferait aisément servir à donner le mouvement à un moulin.
Je suppose que ces eaux viennent du ruisseau souterrain dont je viens de parler et dont les issues se trouvent insuffisantes à certaines époques, ce qui produit un engorgement et par suite l’apparition des eaux à la surface du sol.
On ne sera pas peu surpris d’apprendre que ce phénomène si naturel a donné lien aux fables les plus invraisemblables : on dit, entre autres choses, que l’apparition de ces eaux produit des maladies très dangereuses; il y a longtemps que ces fables et d’autres semblables étaient répandues dans le public, car André Duchesne, dans ses Antiquités des villes de France (p. 1004), et Belleforesl, dans sa cosmographie, parlent de la mare d’Ernes. Voici le passage d’André Duchesne: Une rareté remarquable en ce territoire, c’est qu’au village d’Ernes, situé d’ailleurs en pleine campagne et destitué de tous fleuves et ruisseaux, la mer, distante de là de huit ou neuf grandes lieues, y roule quelquefois de ses eaux en si grande abondance, et par conduits inconnus, qu’elles y font un lac ou estang garny de plusieurs sortes de bons poissons, et qui se elles se retirent.
A coup sûr, les eaux de la mare d’Ernes ne viennent pas de la mer; elles sont parfaitement douces et d’ailleurs à un niveau plus élevé que les eaux marines, ce qui ne permettrait pas à celles-ci de se rendre à Ernes par des canaux souterrains, lors même que l’existence de ces canaux serait possible. Nous n’avons rapporté ces fabuleuses assertions, auxquelles d’ailleurs personne n’ajoute plus foi dans le village, que parce qu’elles ont été reproduites dans les deux ouvrages que nous venons de citer.

Prosopographie génovéfaine: répertoire biographique des chanoines réguliers…- Nicolas Petit
Prieuré-cure de Saint-Paterne et Saint-Laurent d’Ernes (ou d’Emés) dépendant de Sainte-Barbe-en-Auge. Prieur curé 1773-1783.

Archives du Calvados – Monographie communale Ernes.
Extraits:
– Avant la Révolution, deux familles de nobles habitaient Ernes; les de Neufville et les de Sarcilly. Ces derniers étaient de hauts justiciers de la Cour de Falaise et avaient, comme tous les nobles d’alors; droit de vie et de mort sur les serfs. Ceux qu’ils condamnaient étaient par eux soumis à la torture et attachés au poteau. Quand les patients avaient passé un temps assez long au poteau, ils étaient conduits au gibet ou à la bruyère du gibet.
– Dans le Champ-Vache se trouvait un moulin à vent à voiles. Il a existé jusqu’en 1830. Bien qu’il y eut deux moulins à eaux exploités par les seigneurs, ce moulin avait été édifié afin que le paysan pût moudre le peu de grain qu’il pouvait.
– Carrières de moëllon dans les hoguettes.
– Il y a presque soixante ans on fit des fouilles dans la butte du Hû. On découvrit de vieux restes de médailles, des squelettes, de vieux ustensiles de ménage: tels que chaudrons, écuelles.
– Pierre tombale de M.Sarcilly (voir Statistique Monumentale Du Calvados Par Arcisse De Caumont ci-dessus.) Dans la Chapelle de la Vierge on en voit encore une autre dont la date est de 1505 ou 1515. Impossible de pouvoir rétablir l’inscription.
– Sur la cloche on lit l’inscription suivante: L’an 1855, j’ai été fondu pour l’église de St Laurent d’Ernes et était bénite par M. Jean Alesix Lesueur curé de cette paroisse et nommée RENEE GABRIELLE par Pierre Crespin, ancien receveur, ancien juge de Paix, Président de la fabrique et par Julia Delanney épouse de M.Eugène Crespin; receveur des finances de Falaise.
Fondue par Paul Havard à Villedieu.

San Juan Guy, Dron Jean-Luc. Le site néolithique moyen de Derrière-les-Prés à Ernes (Calvados).
Extraits:
– La tombe à couloir de Derrière-les-Prés à Ernes (Calvados).
Elle a été partiellement explorée vers 1840 par M. Bellivet, membre de la Société des Antiquaires de Normandie. La très large fouille récente s’est achevée en 1990.
Sous le monument arasé en pierre sèche calcaire et ses éboulis ont été piégés, dans le vieux sol, du mobilier et des structures correspondant à deux occupations antérieures au fonctionnement de la tombe. L’occupation la plus ancienne est clairement attribuée au Cerny par une concentration céramique et du mobilier lithique (4740- 4070 avant notre ère). La seconde occupation antérieure à la fréquentation de la tombe est attribuée au Néolithique moyen II. (4072-3797 et 4080-3743 avant notre ère)

Fouilles Anciennes.
– Mais alors on distingua parfaitement l’enceinte à peu près circulaire et la direction de la galerie qui se trouvait à l’est, et arrivait à peu de distance du lieu où était la roche.
Les parois et les murs d’alentour étaient régulièrement maçonnés ainsi que la naissance de la voûte; le tout était en pierres plates calcaires, longues et superposées, à sec et sans aucun mortier, mais cependant assez régulièrement et très solidement rangées.
On pouvait par le commencement de la voûte qui subsistait encore juger de la hauteur qu’elle devait avoir au centre, et cette hauteur nous parut n’avoir pas dû excéder huit à dix pieds.
Le diamètre intérieur du tombeau était d’environ quatorze pieds.
– En déblayant l’enceinte nous trouvâmes symétriquement rangés à l’entour, les ossements distincts de onze personnes dont les jambes se dirigeaient toutes vers le centre. La partie inférieure des corps était régulièrement placée et allongée, mais les têtes se trouvaient toutes mêlées aux ossements du corps ou renversées à côté, ce qui provenait de l’affaissement de la voûte. Cette circonstance prouvait d’une manière certaine que les morts avaient été posés assis, appuyés contre les murs latéraux; et que l’éboulement de la voûte avait seul dérangé cette position qui était la même pour tous.
II nous fut facile de rapprocher les ossements de chaque corps, et nous remarquâmes qu’ils avaient appartenu à des individus de très petite taille, qui étaient probablement des femmes ou des enfants, comme on l’avait remarqué aussi dans l’autre tumulus. Deux seulement étaient plus grands et de taille ordinaire. Les dents étaient chez tous parfaitement rangées et conservées.
– Le sol du tombeau était pavé en pierres plates brutes et mal rangées, sur une couche de sable de rivière de quelques pouces seulement. L’aire du tombeau et la galerie qui y conduisait, ne contenaient ni vases, ni armes, ni aucun autre objet qu’on pût recueillir. Les ossements déplacés furent réunis ensemble à côté du lieu d’où on les avait tirés.
– Les perturbations subies par la chambre sont assez faciles à évaluer. M. Bellivet dit distinguer parfaitement l’enceinte circulaire et la direction du couloir, il mesure le diamètre de la chambre (14 pieds). Onze squelettes seront mis au jour, déplacés et réunis à côté du lieu d’où on les avaient tirés . Ce lieu se situe nécessairement à l’extérieur du monument puisque notre fouille n’a recueilli qu’un médiocre volume de débris osseux dans les remblais du secteur perturbé. La découverte d’une petite fosse… contenant un lot d’os humains fragmentés confirme l’information L’aire du tombeau et la galerie qui y conduisait, ne contenaient ni vases ni armes.

Bilan monographique.
– La phase la plus ancienne du site, piégée sous la tombe et ses éboulis, présente une dichotomie frappante: à un mobilier abondant et très fragmenté répondent deux modestes foyers à plat voisins dont l’ancienneté de l’un est accréditée par une date 14C (474 – 4070 avant notre ère). La typologie de la majeure partie des vestiges céramiques et lithiques du paléosol correspond fort bien à la culture de Cerny.
– La seconde phase dont témoigne le paléosol est ambiguë : elle est comprise entre l’occupation Cerny et la phase funéraire. Une trentaine d’outils stratigraphiquement antérieurs à la construction du monument et fabriqués dans un silex d’aspect différent de celui utilisé lors de la première phase. Derrière la tombe, deux foyers en cuvette bien datés par le 14C du premier quart du IVe millénaire (4072-3797 et 4080-3743 avant notre ère) signent l’existence d’activités domestiques, sans doute en parallèle avec l’édification ou l’utilisation de la sépulture collective.
– La phase monumentale (fig. 58) débute avec la délimitation de la chambre funéraire par un probable piquetage temporaire. Ce moment n’est pas daté, non plus que la construction du premier état de la tombe ceinturée par un double parement. En revanche, la consolidation postérieure constituée d’un massif annulaire est datée, par des os animaux abandonnés dans la maçonnerie, entre 3901 et 3528 avant notre ère. Le fonctionnement de la tombe est assuré par une datation sur os du seul inhumé retrouvé partiellement en place (3950-3190 avant notre ère) . La présence d’une coupe à socle dans l’espace sépulcral confirme que la tombe à couloir a fonctionné au Néolithique moyen II.
La phase d’abandon n’est pas datée. Entre la fermeture définitive de l’édifice et le XIXe siècle, le site offre un hiatus documentaire perceptible grâce à la disparition des parties hautes du monument qui ne peut être datée. Il est très probable que le site a été rendu à la végétation, voire à l’agriculture, ce dont témoignent la couche de limon recouvrant les éboulis et la terre arable.

La Déportation Du Clergé Orthodoxe Pendant La Révolution – Emile Sevestre.
Registre des Ecclésiastiques Insermentés Embarqués A Dieppe (Seine-Inferieure)
– 410 Roucamp (Pierre-Gilles), prieur curé d’ Ernes, district de Falaise, Calvados, 42 ans, passeport délivré par le district de Rouen, le 4 septembre 1792.

Notices sur diverses localités du département du Calvados – A.Guilmeth -Ville D’Orbec
Cependant, en 1224, on trouve un saint homme, nommé Richard, s’intitulant modestement prêtre de la léproserie d’Orbec ; mais son exemple fut peu suivi, puisque, dès 1246, nous voyons de nouveau un prieur d’Orbec ; ce prieur reçut du seigneur de cette ville, nommé Hervé, tout le tennement que celui-ci possédait à Ernes, et paya lui-même à Hervé, en reconnaissance de sa donation, un marc d’argent. (Voir Léchaudé d’Anisy ci-dessous).

Recherches nobiliaires en Normandie – A. Du Buisson de Courson.
Philippe de Sarcilly, sieur d’Ernes et de Launay, fils d’Henri, qui embrassa la Réforme protestante et épousa Catherine Lesnerac.
ERNES, possède encore un ancien château situé près de l’église, où habitait anciennement la famille de Sarcilly. On trouve plusieurs tombes des membres de cette famille dans le choeur de l’église, notamment celle de N… de Sarcilly, décédé le 11 janvier 1609, et de Catherine d’Alençon, sa femme; de Georges de Sarcilly, décédé le 17 mars 1712; d’un autre Sarcilly, sieur d’Ernes et de St-Sylvain, du commencement du XVIe siècle, portant une inscription en lettres gothiques avec un personnage gravé au trait.

Extrait des chartes, et autres actes Normands ou Anglo-Normands à Calvados – Léchaudé d’Anisy.
Nos. 102 et 103. Charte chyrographe ondulée (pl.fig.), par laquelle koger Jumel confirme la donation faite à Sainte-Barbe par Gilbert Jumel, son père, d’une pièce de terre située à Ernes, tenue par Roger de Combray. (Sceaux brisés.)
Nº. 128. Pétronille de Giroye vend et cède, en 1225, au prieur de Sainte-Barbe, une pièce de terre à Ernes, et
reçoit pour cette concession sept livres tournois.
Nº. 140. Hervée de Claro Becco ou d’Orbec, confirme, en 1235, la vente d’une pièce de terre située à Ernes, que
Pétronille Giroye avait faite à Sainte-Barbe. (Le sceau de Hugues est brisé.)
Nº. 141. Hervée d’Orbec donne à Sainte-Barbe, en 1235, une pièce de terre qu’il possédait à Ernes, et il reçoit pour
cette donation douze livres et demi tournois. (Sceau brisé.)
Nº. 153. Hervée d’Orbec donné , en 1246, au prieur d’Orbec, tout le tennement qu’il possédait à Ernes, et reçoit
pour cette donation un marc d’argent.
Nº. 176. Emmeline La Brete, fille de Michel Breton d’Ernes, confirme pendant sa viduité, en 1255, l’échange que son mari, son oncle et ses enfans, avaient fait avec le prieuré de Sainte-Barbe, d’un jardin et de diverses pièces
de terre situées à Ernes. Cet acte est revêtu dù d’Em­meline , en cire verte , portant en cæur de l’éçu une étoile.
Nº. 197. Roger Bowthere donne à Sainte-Barbe,en 1262, diverses redevances qui lui étaient dues par ce prieuré sur
des terres situées à Ernes.
Nº. 205. Jehan Jamet , d’Ernes donne en fief à Guil­laume du Throne, en 1350, une pièce de terre à Ernes, à charge de deux boisseaux de froment de rente.

3 – Archives ShL:
FONDS DUVAL Georges 2S.
2S379 Ernes: clocher (plan) 1955.

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE :
Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

DOZULE

NOTES sur DOZULE

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Archives Calvados
Dozulé (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14229
Bulletin des lois du Royaume de France.
Le chef – lieu du canton de Dives est transféré Dozulé . ( O. du 3 décembre 1831, sér.9, t.III, p. 587. )
DOZULÉ – Le chef- lieu du canton avait été fixé à Dive par l’arrêté du 6 brumaire an X.
I. Dioc. de Lisieux . Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. Gr. à sel de Danestal Gén. et int. de Rouen; él . et subd. de Pontl’Évêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Beuvron (Arrêté du 1er mars 1790).
III . 3º arr. communal (Arr. de Pont-l’Évêque); canton de Beuvron (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Dive (Arrêté
du 6 brumaire an X); – ch . – 1 . de canton ( Ordonnance du 3 décembre 1831 ). Pop.: 834 hab. ( 1911 ) . Sup.: 522 hect. 78 a . 2 c.
ADMon Gale. Délibérations, depuis le 15 prairial an VIII. Lacunes 1813-1814.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1647. Audiences de contrats . 1664-1691.
IMPOSITIONS. États de sections (Sections A-C). An VII (3 cah., 35 fol.) – Matrices des contributions: foncière . An VI;
personnelle -mobilière. 1794 , an VI-an VII ( 4 cah. )

Dozulé, ch.-Lieu. de canton, arrond. de Pont L’Evêque.
Villa de Cul-Uslé, 1198 (magni rotuli scaccarii, p. 31).
Dorsum Ustum, Dortum Uslatum (ibid.).
-Osuley, 1451
Dozulay, 1619;
Dosulley, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).

Dozulé, Dorsum ustum, N.-D., prieuré augustin de Ste-Barbe-en-Auge, diocèse de Lisieux, auj. Bayeux, archidiaconé d’Auge, ch.-l. cant., arrond. Pont-L’évêque, Calvados.
Par. de Sainte-Barbe en Auge.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beuvron.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-L’évêque,
sergent. de Beuvron.

Le fief de Dosulley, plein fief assis en la paroisse dudit lieu, possédé par JehanLucas, Ecuyer.

Plein fief de la vicomté d’Auge, ressortissant à la sergenterie de Beuvron.

Silly, fief de Dozulé, a été érigé en marquisat (martologe de Tourgéville).
Silleium ecclesia Sancti Leonardi de Silleio, v.1130 (ch. de Saint-Pierre-sur-Dive).

Autre fief, dit Tréhan, 1620 (fiefs .de la vicomté d’Auge).
Autre plein fief relevant du fief de Putot (ibid.).

Lieux-dits de DOZULE:
Bois (Le), b. – Chemindu-Bois-de-Dozulé (LE), h. – Chemin-du-Lieu-Moinville (LE), q. – Clos-Hue (Le) f, – Clôture-Maingot (LA), f. – Commune (LA), h. – Costil-Chollière (LE), h – LANDES (LES); f. – Lieu-au-Berger (LE); h – LIEU-BARON (LE), f – Lieu-de-la-Lachée (Le),h. – Lieu-de-l’Enclave (Le),h. – Lieu-Jazu (LE), h. – LIEU-MASSUROT (LE), h. – LIEU-PETIVILLE (Le), Mont-Canu (LE), f. – Prés-du-Val (Les), f.- Route-de-Cambremer (LA), q. – Route-du-Mesnil-Do (LA), q.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados.
CHEVALLIER J.-B., Le Chemin de fer de Dozulé-Putôt à Pont-l’Evêque.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados.
HOPE Brig. Général Maurice, D.S.O., « Opérations près de Dozulé ».
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE.
DURAND Pierre-Jérôme: Notice sur l’église de Notre-Dame de Dozulé.
DUTOUR F L’église de Dozulé .
PELLERRIN Henri Le manoir des Quatre Nations et les foires de Dozulé.
Revue Le pays d’Auge:
– Henri Pellerin-Le manoir des Quatre Nations et les foires de Dozulé-1972.
– Brig. gén. M. Hope D.S.O.-Opérations près de Dozulé – 20-21 août 1944-1990.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Dozulé (Plessitium Ermengardis, Le Plessis-Ermengard), Dorsus ustus.

Le bourg de Dozulé se développe avec régularité sur le bord de la route impériale de Caen à Rouen qui le traverse; il forme une belle rue dont les maisons se touchent comme à la ville. Il y a, chaque semaine, à Dozulé un marché considérable (le vendredi) et des foires (les foires de St-Jean et de St-Samson ).
Dans un aveu rendu en 1382 par Jean de Silly, seigneur de Dozulé, il est dit qu’anciennement cette paroisse s’appelait Le Plessis-Ermengard : c’est sous ce nom qu’il en rend aveu; dans un autre aveu de 1400, il l’appelle encore Notre- Dame-du-Plessis-Ermengard.
Le bourg actuel est désigné, sur la Carte de Cassini, sous le titre de Marché de Dozulé, et l’agglomération considérable qui forme à présent le bourg doit probablement son origine au marché qui fut établi sur ce point.
La paroisse ancienne de Dozulé était à près de 2 kilomètres de là, au sud, sur la rive gauche du ruisseau qui sépare Dozulé de St-Léger-du-Bosq.
Il était indispensable de transférer le culte au centre du bourg, et M. Vérolles, architecte à Caen, fut chargé, il y a vingt ans, d’y construire une église en rapport avec l’importance de la localité. Il choisit lé style ogival du XIIIe siècle pour cet édifice, et ce fut une des premières constructions ogivales entreprises dans nos contrées. Elle est placée sur le bord même de la rue principale-du bourg, qui se confond avec la route impériale de Caen à Rouen; elle se compose d’une nef avec triforium et clérestory, et d’un choeur avec abside à pans coupés dont l’ordonnance est la même que celle de la nef. Une tour carrée, en pierre, terminée par une plate-forme; surmonte la façade occidentale éclairée par une rosace.
Si cette église n’est pas sans défaut, il est juste de dire qu’elle produit un effet satisfaisant : il ne faut pas oublier, d’ailleurs, la date à laquelle elle a été élevée.
Les ravalements et les sculptures n’étaient pas commencés quand M. Vérolles est mort. Son gendre, M. Pelfrêne, a fait sculpter les arcades et les colonnes du choeur. C’est à lui que l’on doit aussi la sacristie.
Le choeur de l’ancienne église, que j’avais visitée en 1828, paraissait du XIV. siècle ou du commencement du XVe.; les fenêtres, de forme ogivale, étaient extérieurement ornées de colonnettes; la nef était refaite, en partie, et toutes les ouvertures en étaient modernes.
La tour était en bois.
Cette église, sous l’invocation de Notre-Dame et autrefois à la nomination du prieur de Ste-Barbe-en-Auge, a été démolie quand le culte a été transféré dans la nouvelle église.
Dozulé faisait partie de la sergenterie de Beuvron; on y comptait 5 feux privilégiés et 28 feux taillables.
La population actuelle est de 750 habitants environ.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL Léopold Ferdinand Désiré.

294. – Le 29 nov. 1701, Fr. Louis Davy, prieur claustral de Ste-Barbe-en-Auge, nomme au bénéfice prieuré-cure de St-Jean de Dozulé (de Dorso urso), qui dépend de l’abbaye de Ste Barbe et est desservi par les chanoines réguliers, la personne de Fr. François-Jacques Allain, pbfë, chanoine de lad. abbaye, en remplacement de Fr. Claude Coeurdoux, dernier titulaire.
Le 31 déc. 1701, led. sr Allain, résigne purement et simplement les droits qu’il peut avoir aud. prieuré, sans en avoir pris possession.
Le 1 er janv. 1702, led. sr Davy, prieur claustral, nomme à ce prieuré-cure, ainsi vacant, la personne de Fr. Louis Hotton, pbrë religieux de l’abbaye de Ste Barbe.
Le lendemain, le seigr évêque donne aud. sr Hotton la collation dud. bénéfice.
Le 9 janv. 1702, le sr Hotton prend possession de la cure de Dozulé, en présence de Me Jean-Baptiste Mouton, vicaire de lad. paroisse, et autres témoins.

451. – Le 30 mai 1702, vu l’attestation du sr Fouques, pbre, curé de Clermont, et du sr Haton, pbre, curé de Dozulé, dispense de bans entre Nicolas Capelles et Jeanne Lucas.

474. – Le 26 mars 1705, la nomination au prieuré-cure de N.-D. et St-Jean de Dozulé (de dorso uslo) appartenant au prieur de Ste Barbe, dom Louis Davy, prieur claustral, nomme à cette cure, vacante par la mort de Fr. Louis Hatton, pbre, dernier titulaire, la personne de Fr. Joseph de Montaut de Brassac, chanoine régulier de la congrégation de France.
Le 8 avril 1705, le seigr évêque donne aud. sr de Montaut la collation dud. bénéfice.

533. – Le 11 mai 1705, dom Joseph de Montaut de Brassac, pbrë, chanoine régulier de St-Augustin, pourvu de la cure de N.-D. et de St-Jean de Dozulé, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Gabriel Parquet, pbrë, Louis de la Motte, Escr, sr de Noailles, Gabriel de Tholmer, Esc, et autres témoins.

Curés. – C. Coeurdoux – F.-J. Allain – L.Hatton – Joseph de Montaut de Brassac.
Vicaire. – J.-B. Mouton.
Patron. – Les religieux de Sainte-Barbe – L. Davy.
Seigneurs et notables. – G. de Tholmer – L. de la Motte de Noailles – J. Vipart de Silly – N. Gassel.

214. – Le. 2 avril 1723, dispense de bans pour le mariage entre Joseph-François Le Vellain, Esc., fils d’Alexandre et de noble dame Barbe Thiboult, de la parr, de Dozulé, d’une part et dame Françoise Goupil, Vve de Gui Trollé, sr de Bourjeancière, fille de feu Jean Goupil, et de noble dame Françoise Viallot, de la parr, de St-Pierre-sur-Dives.

Curé. – J. de Montault de Brassac.
Prêtre de la paroisse. – G. Thillaye.
Seigneurs. – A. Le Vellain – Jn-P. Le Vellain.

375. – Le 20 août 1727, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Gazel, fils François, de la parr. de Dozulé, d’une part, et damlle Suzanne de Thollemer, fille de Robert de Thollemer, Escr, sr des Champs, et de damlle Anne Menard, de la parr. de Beuvron.

585. – Le 1 er oct. 1728, dispense de bans pour le mariage entre Gabriel de Thollemer, Escr, fils de feu Gabriel de Thollemer, sr dé la Montagne, et de damlle Auger, d’une part, et damlle Marie Bataille, fille de feu Thomas, tous deux de la parr. de Dozulé.

79. – Le 2 mai 1735, M6 Marin Amiel, pbfë, chanoine régulier de l’Hôtel-Dieu de Caen, Me ès-arts en l’Université de lad. ville, ayant fait élection de domicile, pour le présent seulement, en la maison de Me Guillaume Labbey, Escr, sr de Billy, pbre, curé de Querville, requiert des religieux de Ste Barbe, en sa qualité de gradué, sa nomination au prieuré-cure de N.-D. de Dozulé, dépendant de leur nomination et vacant par la mort de Me Joseph de Montault de Brassac, pbfë, dernier titulaire.
Le 4 mai 1735, les, vicaires généraux du seigr évêque, en conséquence de la précédente réquisition, donnent aud. sr Amiel la collation dud. bénéfice.
Le 10 mai 1735, le sr Amiel prend possession de la cure de Dozulé avec toutes les cérémonies ordinaires. Mais Dom François Chaillou, pbfë, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin, prieur-curé de St-Michel de la Motte et pourvu de lad. cure de Dozulé dont il a pris possession, s’oppose formellement à la prise de possession faite par led. sr Amiel. Celui-ci proteste de nullité lad. opposition. Fait en présence de Mre Jacques-Charles de Heudey de Pommainville, pbfë, abbé commendataire de Royal-Pré; Me Jean Pépin, curé de Grangues; Me Nicolas Herrier, pbfe, curé de St-Jouin; Me Pierre Dubosc, pbfê, curé d’Angoville, et autres témoins.

84. – Le 2 mai 1735, la nomination à la cure de N.-D.-du-Plessis autrement dit Dozulé, appartenant au prieur claustral de Ste Barbe-en-Auge, Dom Guillaume Mignot, prieur claustral dud. monastère, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Fr. Joseph Montault de Brasssac, pbrë, chanoine régulier et dernier titulaire, la personne de Me François Chaillou , pbrë, chanoine régulier de Ste Barbe et prieur-curé de Michel de la Motte.
Le 3 mai 1735, les vicaires généraux du seigr évêque donnent aud. sr Chaillou la collation dud. bénéfice.
Le 4 mai 1735, le sr Chaillou prend possession de la cure de Dozulé en présence de Mre Gabriel de Thollemer, Escr, et autres habitants dud. lieu.

301. – Le 16 oct. 1742, vu l’attestation du sr Chaillou, pbrë, prieur de Dozulé, et du sr Chausson, pbfë, desservant la parr, des Gerrots, dispense de bans pour le mariage entre Pierre de Lannoy de Montdavid, Escr, fils de feu Pierre et de damlle Marie Le Mazurier, de la parr, de Dozulé, d’une part, et damlle Marie Quesnel, fille de feu Louis Quesnel de Bernière et de damlle Marie de Semilly, de la parr, de Druval et demeurant en celle de Gerrots.

43. – Le 3 fév. 1745, vu l’attestation du sr Amiel, pbrë, prieur curé de N.-D. de Dozulé, dispense de bans pour le mariage entre Pierre De Lannoy, Escr, sr de Maricourt, fils de Mre Guillaume de Maricourt, chevr, seigr de Norron, et de noble dame Marie de Vassy, de la parr, de Norron, diocèse de Séez, d’une part, et noble dame Louise-Marie-Rénée de Gouez, Vve de Jean-François Legouez, Esc, seigr de Gerrots, fille de feu René de Gouez, chevr, seigr de la Montre, et de noble dame Marie-Claire-Angélique de Maulne, demeurant à Dozulé.

119. – Le 11 mai 1745, vu l’attestation du sr Amiel, pbre, prieur curé de Dozulé, dispense de bans pour le mariage entre Joseph-Olivier Le Vellain, Escr, sr de Granville, fils de Joseph-François Le Vellain, Esc, sr de Ranville, et de noble dame Marie-Magdeleine Roussel, de la parr, de Dozulé, d’une part, et Marie-Anne Le Baron, fille de feu Jean-Georges-Pierre Le Baron et de Catherine Jean de Préauville, de la parr de St-Pierre de Caen.

355. – Le 10 oct. 1746, dispense de bans pour le mariage entre Augustin Thomas, sr de la Croix, marchand, veuf de feue noble dame Marie-Anne d’Astin, de la parr, de Dozulé, fils de feu Jean Thomas et de feue damlle Elizabeth Aubry, d’une part, et noble dame Marie-Catherine Lecerf, veuve de Jean-Baptiste Bossard, Escr, sr de Launey, et fille de feu Pierre Lecerf, bourgeois de Caen, et de feue Marie-Anne Sandret, de la parr, de St-Julien de Caen.

396. – Le 3 févr. 1747, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-David Bouet, marchand, fils de Me David Bouet, contrôleur des Actes, et de feue Catherine Protais, de. la parr, de Criqueville, d’une part, et Marie Lechevallier, fille de feu Guillaume, de la parr, de Dozulé.

– Le 4 août 1747, vu l’attestation du sr « Maubinne » (M. Aubinne), pbre, vicaire de la parr. d’Equemauville, et celle du sr Amiel, curé de Dozulé, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Jacques Collet, Escr, secrétaire du roy, demeurant ordinairement à Paris, parr. de la Magdeleine de la Ville-l’Evéque, et de présent en lad. parr, de Dozulé, fils de feu Jacques Collet et de feue dame Marie Le Bret, en leur vivant de la parr, de Victot, d’une part, et de Louise-Catherine Le Juinel d’Equemauville, fille de Mesre Claude-Jean Le Jumel, chevr, seigr d’Equemauville, et de Catherine de Yarin, de lad. parr. d’Equemauville.

Curés. – .J de Montault – M. Amiel – F. Chaillou.
Patron. – Le prieur claustral de Sainte-Barbe. – G. Mignot.
Seigneurs. – P. de Launoy. – P. de Launoy de Montdavid – P. de Launoy de Maricourt – J h -F. Le
Vellain – J h-. Le Vellain – F. Pierres – A.Thomas – M.-C. Lecerf – G. de Thollemer.
123. – Le 15 mars 1763, M6 Jean-Baptiste Férey, receveur des droits du roy à Dives et demeurant aud. bourg, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Robert-François Jehenne, acolyte de Dozulé, afin
qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Robert de Thollemer, Escr, sr des Champs, et Augustin Thomas, sr de fille de Jacques d’Epaigne, Escr, sr du Coudray, et de feue noble dame Marie-Magdeleine-Louise de Crémanville, de la parr. St-Ouen de Pontaudemer.

184. – Le 21 août 1753, Philippe-François Férey, sr de la Chasse, garde du roy en la prévôté de son hôtel et grande prévôté de France, demeurant à Touques, parr. St-Pierre, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean-Antoine de Jasu (1), Esc, acolyte, demeurant à Dozulé, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Dozulé, en présence de Me Jean Le Comte, pbre, curé de Clermont, et de Robert Jehenne, demeurant à Dozulé.
(1) M. de Jasu naquit à Dozulé. Il devint plus tard titulaire de l’une des chapelles fondées dans l’église de Criqueville. Ce bénéfice ayant été supprimé par le décret de 1790, M. de Jasu cessa d’être considéré comme fonctionnaire public et par suite ne fut pas astreint à prêter serment à la Constitution civile du Clergé. Il passa la révolution dans sa propriété de Dozulé, ne faisant plus de fonctions ecclésiastiques. Quand la paix fut rétablie et le culte réorganisé, il se mit prêtre habitué à Dozulé; mais ce fut pour peu de temps, car il mourut le 6 germinal an XI (27 mars 1803J, âgé d’environ soixante-deux ans. (Archives de la mairie de Dozulé.)

383. – Le 29 novembre 1754, Robert de Thollemer, Esc, et Françoise Ferry, de la parr. de Dozulé, ayant exposé au seigr évêque qu’en 1737, ils s’étaient mariés ensemble sans savoir qu’ils étaient alliés du 3e au 4e degré, que de ce mariage étaient nés cinq enfants; et qu’ils ont connu cet empêchement il y a un mois seulement; Sa Grandeur leur accorde la dispense nécessaire pour revalider leur union, à condition qu’ils se présenteront devant le curé de leur paroisse, mais sans nouvelle publication de bans.

173. – Le 20 août 1759, Fr. Pierre Desaulnés, pbre, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin de la maison de Caen, obtient en cour de Rome des lettres de provision du prieuré-cure de N.-D. de Dozulé, vacant par la résignation faite en sa faveur par Fr. Marin Amiel, pbrë, chanoine régulier dud. ordre et dernier titulaire de ce bénéfice.
Suit l’approbation de la rente de 350 livres réservée par le sr Amiel. Celui-ci avait encore retenu quelques appartements et dépendances du presbytère.
Le 16 oct. 1759, Mr de Cheylus, vic. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 22 oct. 1759, le sr Desaulnés prend possession de la cure de Dozulé, en présence de Me Marin Rosey, vicaire d’icelle; Pierre Toustain, directeur des postes, et plusieurs autres témoins.

346. – Le 26 févr. 1761, Me Jean-Baptiste Richer, pbrë, curé du Ham, obtient en cour de Rome des lettres de provision, dites de per obitum de la chapelle du château de Silly, en la parr.de Dozuley, vacante depuis plus de quatre mois par la mort du dernier titulaire.

198. – Le 23 oct. 1767, dispense de bans pour le mariage entre Me Jacques-Louis Louvet, tabellion, fils de feu Me Jacques Louvet, aussi tabellion, et de feue dame Françoise Le Courtois, originaire de la parr, de Glanville, et demeurant depuis temps de droit en celle de Beaufour, d’une part, et damlle. Marie-Anne-Jacqueline Dagomel, fille de Jean-Auguste Dagomel, sr de la Close, et de feue dame Anne-Barbe Fleury, originaire de la parr, de Dozulé et demeurant en celle de Beaufour.

242. – Le 15 décembre 1769, la nomination à la cure de N.-D. du Plessis-Esmengard, autrement dit de St-Jean-Baptiste de Dozulé, appartenant au prieur claustral de Ste Barbe, Fr. Louis-Claude Le Courayer, prieur Claustral dud. monastère, nomme à lad. cure vacante par la mort de Me Pierre Des Aulnes, dernier titulaire, la personne de Fr. Jean-Baptiste Le Christ, pbre, chanoine régulier de Ste Barbe.
Le 20 décembre 1769, led. sr Le Christ, ne pouvant se présenter devant le seigr évêque à cause d’une blessure qu’il a reçue, lui fait présenter ses lettres de nomination et le prie de l’autoriser à différer son examen pour obtenir ses provisions; ce qui lui est accordé.
Le 19 janv. 1770, Sa Grandeur donne aud. sr Le Christ la collation dud. bénéfice.
Le 29 janv. 1770, le sr Le Christ prend possession du prieuré-cure de Dozulé, en présence de Mre Jean-Antoine de Jasu, pbre; Me Pierre Reveillé, desservant; Mre Robert de Thollemer, Me Pierre Cambremer des Aulnées, receveur général des domaines et terres de Mr le comte de Brancas, seigr de ce lieu; Me Pierre Senoze, contrôleur des actes, demeurant en lad. parr, du Plessis-Esmengard, autrement St-Jean-Baptiste de Dozulé.

Dozulé (Saint-Jean ou N.D) – Prieuré-Cure. Allias N.D du Plessis-Esmangard.
Prieurs-curés. — M. Amiel – P. Desaulnès -J.-B. Le Christ.
Vicaires. -G. Féret – M. Poser.
Prêtres de la paroisse. – J.A. Jasu – P. Réveillé.
Clercs. – R.-F. Jéhenne – J.A. de Jasu.
Patron. – Le prieur de Sainte Barbe. – L.-C. Le Courayer.
Seigneurs et notables. – P. Cambremer des Aulnes – J-A. Dagomel de la Close – F.Elie – R. Jéhenne. – J. de Launoy de Montdavid – L. de Launoy du Hamel – P. Lecarpentier de Bellemare – P. Senoze – R. de Thollemer – P. Toustain.

42. – Le 29 avril 1772, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Thomas de Thollemer, fils de Robert-Thomas et de Françoise Féret de la Chasse, de la parr, de Dozulé, d’une part, et dlle Monique Quesnel, fille de feu Me Jean Quesnel, sr de Bernière, et de feue dame Anne Deschamps, de la parr, de Druval.

145. – Le 27oct. 1772, Pierre Senoze, marchand, demeurant à Dozulé, constitue 150 livres de rente en faveur de Me François Delarue(1, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé par le ministère de François Pierre, notaire royal au bailliage d’Auge, demeurant à Criqueville.
Led. sr acolyte était fils de Pierre-François Delarue et de Françoise Godefroy.
(1) Mr F. Delarue, originaire de Dozulé, avait été officier douze-livres en la Cathédrale, puis chapelain de N.-D. de la Couture, à Ferrière. Il se trouvait en 1791 curé des Jonquerets, au diocèse d’Evreux. Ayant refusé le serment constitutionnel, il partit pour l’exil. Son passeport est du 5 septembre 1792. Il se réfugia en Angleterre, à Londres d’abord, puis à Winchester. (Archives de l’Eure. – Mss de Reux.)

391 . – Le 23 avril 1774, M9 Jean-Baptiste Le Christ, pbrë, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin, Congrégation de France, prieur-curé de N.-D. du Plessis-Esmengard, autrement dit St-Jean-Baptiste de Dozulé, et, depuis, pourvu du prieuré-cure de Mézidon, remet purement et simplement la cure de Dozulé entre les mains du. seigr évêque de Lx, pour qu’il y soit pourvu par les présentateurs ordinaires.
Fait et passé au prieuré de Ste Barbe.
Le 23 avril 1774, la nomination au prieuré-cure de Dozulé appartenant aux religieux de Ste Barbe, Messieurs Jean-Baptiste Le Christ, prieur de Ste Barbe; Claude-Nicolas-Louis Josset, prieur-curé de Bonneville-la-Louvet; Romain-Bruno-Barnabé Ancquetin, prieur de Manneville; Jean-Fulcran Caylard, prieur de Cesseville , Hubert-Simon Hurcé, sous-prieur; Michel-Pierre Dabon, professeur; Jean-Pascal Delorme, procureur, et Louis Nestier, tous pbrës, chanoines réguliers, composant le chapitre du prieuré de Ste Barbe-en-Auge, donnent leur procuration à Révérendissime Père Raymond Revoir, abbé de l’abbaye royale de Ste Geneviève-au-Mont de Paris, supérieur général des chanoines réguliers de l’Ordre de St-Augustin, Congrégation de France, afin de présenter en leur nom un titulaire à lad. cure de Dozulé.
Le 30 avril 1774, led. sr Revoir, demeurant en lad. abbaye de Ste Geneviève, nomme aud. prieuré-cure la personne de Fr. Antoine Turge, pbrë, chanoine régulier dud. ordre et prieur-curé de St-Germain de Dollot, diocèse de Sens.
Le 30 juin 1774, le sr Turge ayant donné sa démission pure et simple dud. bénéfice, le sr Le Christ, en sa qualité de prieur de Ste Barbe, y nomme à sa place la personne de Fr. Jean-Baptiste Olivier, chanoine régulier de la même congrégation, prieur-curé du Breuil, diocèse de Séez.
Le 20 sept. 1774, le seigr évêque donne aud. sr Olivier la collation dud. bénéfice.
Le 27 sept. 1774, le sr Olivier prend possession de la cure du Plessis-Esmengard ou Dozulé, en présence de Me Michel Grainville, curé de St-Léger-du-Bosc; Mre Philippe-Sébastien-Claude de Nocey, pbfë, demeurant au Torquesne; Me Jacques Rault, vicaire de Dozulé; Me Marin-François Le Têtu, diacre, et Jean Laubé, trésorier servant, tous trois demeurant en lad. parr.

– Mr Gabriel Gamare, seig. du fief de Dozulé, demeurant à Druval.

300. – Le 17 mars 1775, M. Jean-Baptiste Olivier, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin, Congrégation de France, prieur-curé de St-Pierre du Breuil, diocèse de Séez, et, depuis, pourvu du prieuré-cure de N.-D. du Plessis-Esmengard, autrement St-Jean-Baptiste de Dozulé, résigne purement et simplement lad. cure de Dozulé. Fait et passé à Lx.
Le 28 mars 1775, en conséquence de lad. résignation, M. Jean-Baptiste Le Christ, prieur claustral de Ste Barbe-en-Auge, nomme aud. bénéfice la personne de Fr. Pierre Bobée, pbrë de la même congrégation, vicaire de Nanterre, près Paris. Donné en l’abbaye de Ste Barbe.
Le 10 avril 1775, le seigr évêque donne aud. sr Bobée la collation dud. bénéfice.

139. – Le 24 août 1781, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Le Mercher, feudiste et receveur de M. le comte de Brancas, fils de feu Michel et de Suzanne Bigain, originaire de la parr, de Dampierre, diocèse de Rouen, et demeurant en la parr, de Dozulé, d’une part, et dlle Marie-Anne-Thérèse Pongnon, fille d’Antoine et de Marie-Louise-Thérèse Marguerite, originaire de la parr. de Douville et demeurant en celle de Caudemuche.

3. – Le 25 nov. 1782, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Thomas de Tholmer, Escr, veuf de demlle Geneviève-Monique Quesnel de Bernières, fils de feu Robert et de demlle Françoise Férey de la Chasse, de la parr, de Dozulé, d’une part, et demlle Marie-Françoise-Henriette de Guerpel, fille mineure de Mesre Henry-Robert-Réné de Guerpel, seigr et patron de Montreuil, Beauvais, du Buisson, etc., et de noble dame Marie-Françoise-Geneviève Le Normand d’Artois, de la parr, de la Cambe, diocèse de Séez.

34. – Le 2 mars 1785, Jacques-Charles Mariolle, marchand, demeurant à Beaufour, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, le sr Jacques-Charles Mariolle (1), acolyte, de la parr, du Fournet, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
(1) Mr Mariolle, vicaire de Cheffreville en 1791, prêta serment d’abord avec restrictions; puis se voyant révoqué, il supprima ses restrictions. Après le Concordat, il fut nommé, en 1803, curé de Dozulé. Cette paroisse n’avait pas alors l’importance qu’elle possède aujourd’hui. Il y mourut en 1832, à l’âge de 73 ans. Voici la note que nous trouvons à son sujet dans les archives de l’évêché de Bayeux : « Bon pour les moeurs; médiocre pour la science. » (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bx. – Ordo de Bx. 1833).

183. – Le 6 août 1788, M. Pierre Bobée (1), pbrë, chanoine régulier et prieur-curé de St-Jean-Baptiste de DozuLé, autrement dit N.-D. du Plessis-Esmengard, révoque la procuration qu’il avait donnée, le 31 juillet dernier, pour résigner sad. cure, pour cause de mutuelle permutation, en faveur de Me François Fourneaux, pbrë, prieur-cure de Château-Thierry au diocèse de Soissons. Fait et passé à Lx.
Le 24 oct. 1788, led. sr Bobée donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M. Ignace-François Boussu, chanoine régulier, prieur-curé de la parr, de Montsecret, diocèse de Bayeux; et led. sr Boussu donne aussi sa procuration pour résigner sond. prieuré en faveur dud. sr Bobée. Fait et passé à Caen.
(1) Il ne fui pas donné suite à cet acte de résignation; car nous voyons M. Bobée, prieur-curé de Dozulé, prêter, en 1791, le serment pur et simple à la Constitution civile du clergé et rester cure constitutionnel de celte paroisse. L’abbé Bobée partit après le 15 août de cette année pour une destination qui nous est inconnue. Son absence dura neuf mois pendant lesquels il fut remplacé à Dozulé par M. Allix, ex-religieux de Ste Barbe. Il revint plus ardent patriote que jamais. Le 28 juillet 1792, il fit dans son église le baptême de l’enfant du commandant de la garde nationale de Dozulé et, à celte occasion, il prononça un discours des plus exaltés. Ce discours mérita les applaudissements de l’assistance qui en demanda l’insertion dans le Registre des baptêmes, où nous l’avons lu. Quand le culte constitutionnel lui-même eut cessé, M. Bobée disparut sans que l’on sache de quel côté il dirigea ses pas. Mort à 88 ans. (Archives du Calvados.).

Dozulé (Saint-Jean ou N.D) – Prieuré-Cure.
Allias N.D du Plessis-Esmangard.
Prieurs-curés.- J. B. Le Christ .- A. Turge – J.-B. Olivier – P. Bobée – F Fourneaux – I.-F. Boussu.
Vicaire. – Jq Rault.
Prêtre de la paroisse. – M. -F. Le Têtu.
Clercs – F. Delarue – M.-F. Le Têtu.
Patron. – Les religieux de Ste-Barbe.
Seigneurs et notables. – J.Laubé – Jq Le Mercher – R.-T. de Thollemer – J.-T. de Thollemer.

Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo – GRAPPA.
DOZULE. – Guilmeth parle d’une butte fortifiée, dite  » Butte de l’Hermitage « , entre Dozulé et Putot.
(I. N. S. E. E. n° 229 ) « La Haute Butte » Clx: 426.05 x 1171.95
Emplacement même des « apparitions » un magnifique éperon barré protohistorique. La fortification est défendue par un talus haut de près de deux mètres et par un fossé très profond. Prospection M. Batrel, 1990.

Essai historique sur Honfleur et l’arrondissement de Pont-l’Évêque – A. Labutte.
Les Brancas, qui avaient d’immenses domaines dans le Pays d’Auge, possédaient à Dozulé un manoir seigneurial qui est encore debout, c’est une très-vieille construction. Ce manoir, que l’on appelle dans le pays Château de Silly.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…Labbey de La Roque
DOSULEY.
26 1. Robert Vipart, Sr. du dit lieu dé Dosuley et de Silly , a fourni avec le Sr. de Drumare, parroisse de Beaumont, sergenterie de Dive, n°. 211.

Histoire Généalogique de la Maison d’Harcourt – Gilles André de la Roque.
1575 – Christophe Tibout de Dozuley.
Robert Vipare aiant la garde-noble du fief de Dozuley.

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados – 1895.
– Hugues de Montfort eut pour successeurs un fils, du même nom, qui se signala à la conquête de, l’Angleterre, et deux petits-fils, Hugues et Robert, connétable de Normandie, dont il ne resta pas de postérité.
Leur soeur Alix, ayant épousé Gislebert de Gand, transmit l’héritage et le nom de sa famille à ses descendants. Cette seconde maison de Montfort s’éteignit sous le règne de Louis XI, n’ayant conservé de ses anciens domaines que la seule seigneurie de Dozulé.
Toustain y fonda, en 996, une église collégiale dont il ne reste plus vestige. Ce seigneur établit sa résidence au château de Montfort-sur-Rille, qui, à sa mort, fut le partage de son fils aîné, Hugues dit à la Barbe, avec les fiefs de Coquainvilliers et de Dozulé;

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie – L. Rioult De Neuville.
– Robert de Montfort, dépouillé de l’héritage paternel et réduit aux fiefs que la maison de Montfort possédait dans la vicomté d’Auge, comme Coquainvilliers et Dozulé, obtint à son tour le don de l’honneur d’Orbec.
– Robert resta en possession de ses deux grands fiefs pendant la plus grande partie du règne d’Henri II. Mais les honneurs d’Orbec et de Montfort furent de nouveau confisqués. Robert mourut en 1178; ses enfants, restés mineurs ne purent jamais rentrer dans les grands fiefs que leur père venait de perdre. La seconde maison de Montfort, réduite aux domaines de Coquainvilliers et de Dozulé, ne recouvra point sa première splendeur et s’éteignit assez obscurément dans le Cours du XVe siècle ( Les anciens registres de la Cour des Comptes conservés aux Archives nationales contiennent des aveux de la terre de Dozulé rendus au roi par Galot de Montfort, le 17 novembre 1389, P. 307,n4 S6, folio Sa ; par Jean de Montfort dit le Beaudrain, escuier, le 3 février 1390, P. 307, n° 911 et par Robin de Montfort, escuier, le 1e février 1410, P. 277-2. Robert de Montfort, seigneur de Dozulé, mourut en Angleterre sous le règne de Charles.

Société des antiquaires de Normandie – Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
90. Noble dame Diane de Vipart 1669. Damoiselle Marie Le Jumel, sa fille 1671.
Le principal établissement des Vipart fut Silly, parr de Dozulé, érigé en marquisat. Les Jumel habitaient Lizores sur la pare d’Hecmauville.

Biographie universelle ou dictionnaire historique.
SILLY ( JACQUES Joseph VIPART , marquis de ), né au château de Silly, prés Dozulé, en Normandie, l’an 1671, entra dans les mousquelaires en 1688, obtin l’année suivante une compagnie dans le régiment dauphin – étranger, fit toutes les campagnes dans ce temps j’jusqu’en 1713 et fut nommé colonel du régiment de cavalerie d’Orléan. Il servit ensuite sous les ordres du marechal de Berwick, qui, dans ses Mémoires, parle de lui comme d’un officier très-distingué, fut employé en 1718 en qualité de lieutenant-général en Normandie, sous le duc de Luxembourg. Mort en 1727.

L’ ami de la religion. 119. 1843.
M. l’évêque vient de faire une troisième visite pastorale. Elle a commencé le 14 octobre et s’est terminée le 30 (Année ?). Après avoir officié pontificalement le dimanche 15 à la fête patronale de Pont-l’Evêque, le prélat est allé, le 17, à Dozulé, où il a, en présence des autorités locales et d’un nombreux concours de fidèles, béni et posé la première pierre d’une église que l’on va élever dans ce bourg important. L’ancienne église paroissiale, trop éloignée aujourd’hui du centre de la population, étoit d’ailleurs dégradée et devenue insuffisante pour les besoins de la localité .

3 – Archives ShL:

Fonds 25 F LEMETAYER-DESPLANCHES.:
1er classeur:III B 2 – 1851: Etat des contingents de la région, les sympathisants.
I – VIE PRIVEE: 1 C 2 –

Fonds Studio Sturler.
54 F – HLM du Pays-d’Auge – juill/août 77
reportage réalisations HLM. Dozulé – pell 24/36.

Sommaire des Carnets d’Alexandre MOISY.
– EPITOME – XIV – Dozulé – (arrond. Pont-l’Evêque)

Vasseur Charles – NE 23.
Carton 02 – 19 – Canton de Dozulé.

Inventaire Des Enveloppes.
Enveloppe n°303 Gournay en Bray et autres lieux pour Dozulé – don de Sylvie et Michel Catherine (octobre 2012)
Amusante série d’enveloppes timbrées, variétés de papiers et pliages, monogrammes et sceaux de cire et une jolie histoire d’affaire florissante de papeterie-imprimerie au « tournant du siècle » (54 pièces)

FONDS BOUDARD SOUS-SERIE 2F M
2FM255 – 1789-92 – famille de Brancas, accord pour vente de biens sur St Léger du Bosc, Blangy, Dozulé et Hébertot.

Archives Nedelec Communes.
com.20.6 Dozulé.

Notes historiques :
1242 – Royal-Pré
Voir le cartulaire de cette abbaye dont les pièces les plus anciennes semblent remonter à 1242. Il se trouve dans le fonds des archives de l’Hôpital de Honfleur : Cricqueville, Mesures : perches, pâturages, Angoville, Bastebourg, Dozulé, Clos du Mont-Gargan à Cambremer, Nicolas Jean, sieur de Bellengreville et de Crèvecoeur, Roncheville, Putôt, La Cressonnière, Fief du Mesnil, à Brucourt; famille Bence, Cricqueville et le Breuil; Mardilly, Royville -Roiville; etc.
= Archives Hôpital de Honfleur Série H. Suppl. 1607.- B. 34

1631 – 22 mai – Lécaude
Me Jean Grégoire, sieur de la Montagne avocat, bourgeois demeurant à Caen paroisse Saint Jean représentant le droit de Ursin Vattier, sieur de Fournerel par contrat passé à Vaucelle de Caen le 26 septembre 1624 et 23 février 1625 et autre contrat à Saint Pierre sur Dives le 23 avril 1627 reçoit de Thomas Duval, écuyer, sieur de Bonneval demeurant à Rouen, paroisse Saint Nicolas, à l’acquit de Charles Lambert, sieur de la Chapelle suivant le contrat d’acquêt fait par le sieur de Bonneval dud. sieur de la Chapelle du fieffe terre et sieurie de Lacaulde et autres droits passé à Rouen le 7 du présent mois verse 2.800 livres pour se rembourser des héritages et maisons assis aux paroisses de Bray la Campagne et de Fierville que ledit feu sieur Guillaume Lambert écuyer, sieur de la Chapelle, père dud. Charles Lambert aurait délaissé aud. Ursin Vattier par contrat à Dives et Dozulé le 28 février 1623 sous condition de retrait toutes fois et quantes, maisons que led. Grégoire a rétrocédé aud. sieur de la Chapelle.
= Tabellionnage royal de Lisieux exercé par Me Picquot et Hayn du 1er mai 1630 au 29 avril 1631 – Héritages, f° 37 (détruit)
+ IND. Arch. SHL. Notes Ch. Hugonin – Cahier N° 12 –

1F801 : 1815 et ensuite : mutations dans la gendarmerie (Honfleur, Dozulé et Dives/Mer)

Carnets de Charles VASSEUR.
DOZULEY (33)
– Indication sur la généalogie de la maison de Vipart
– Note sur Jacques Joseph de Vipart
– Description des armes de Jean de Scelly

– Insinuations
« Analyses et transcriptions … » 3e fascicule :
– p 205 – 1766: Maistre Pierre Desaulnes, prêtre prieur de Dozulé
– registre de Me LE SUEUR : 1766 1 septembre : Maistre Pierre Desaulnez, prêtre prieur curé de Dozuley
1768 17 juin : Maistre Esprit Gabriel Gamare seigneur du fief, terre et seigneurie de Dozuley
1768 20 juin : Maistre Charles Louis Labbey, escuyer, seigneur de Druval contre Maistre Esprit Gabriel Gamare sieur de Dozuley
1782 25 mai : Maistre Esprit Gabriel Gamare, licencié es lois seigneur du fief de Dozuley.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

CROISSANVILLE – 14

NOTES sur CROISSANVILLE – 14

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Archives Calvados
Croissanville (Calvados; jusqu’en 2016)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel: Lisieux
Code INSEE : 14208
Histoire administrative : Croissanville reçoit des secteurs des communes de Cléville, Ouézy et Méry-Corbon par la loi du 21 mai 1860.
A partir du 1er janvier 2017, Croissanville forme avec Les Authieux-Papion, Coupesarte, Crèvecoeur-en-Auge, Grandchamp-le-Château, Lécaude, Magny-la-Campagne, Magny-le-Freule, Le Mesnil-Mauger, Mézidon-Canon, Monteille, Percy-en-Auge, Saint-Julien-le-Faucon et Vieux-Fumé, la commune nouvelle de Mézidon-Vallée-d’Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Mézidon-Canon), par l’arrêté préfectoral du 8 septembre 2016.

CROISSANVILLE
I.Dioc. de Bayeux. Baill. et maîtrise de Caen. Gr. à sel de Caen. Gén. et int.; él. et subd. de Caen.
II. Distr. de Pontl’Évêque; canton de Crèvecœur (Arrêté du 1er mars 1790 ).
III. 4° arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Crèvecœur ( Loi du 28 pluviose an VIII); canton de Mézidon (Arrêté du 6 brumaire an X) .
– Pop.: 247 hab. ( 1911) Sup.: 430 hect. 50 a. 11 c.
Une partie des territoires des communes de Cléville (canton deTroarn) , Ouézy (canton de Bourguébus) et Méry- Corbon a été réunie à la commune de Croissanville (Loi du 21 mai 1860) .
ADM Gale . Délibérations, depuis le 15 février 1815. Lacune : 1832-1837.
Une loi du 21 mai 1860 a détaché la section du Bosq du territoire de la commune d’Ouézy pour l’annexer à la commune de Croissanville ( canton de Mézidon).
La commune de Cléville a cédé une portion de territoire à Croissanville (Loi du 21 mai 1860).
Une portion du territoire de Méry-Corbon a été réunie à la commune de Croissanville ( Loi du 21 mai 1860) .
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1692 .
—Délibérations du commun. 1692-1743.
IMPOSITIONS. États de sections ( Sections A- B). An V ( Cah.,20 fol . )
AFFAIRES MILITAIRES. Appel des hommes valides. 1702 ( 1 p.)
CULTES. Fondation de service à la collégiale. 1738 ( 1 p.)
DIVERS . Rente à Ouézy pour le marquisat de Thury- duché d’Harcourt. 1684, 1723 (2 p.)

Croissanville canton de Mézidon.
Grescentivilla,
Craiscentivilla, 1082 (cart. dé la Trinité);
Cressanvilla, 125o (magni rotuli, p. 174).
Cressanville, XIV° siècle (taxat. decim. dioc. Baioc.).
Craiscenti Villa. Crescenti Villa.

Cressenville, 1680 (chambre des comptes de Rouen, t. I, p. 337).
Par. de Notre-Dame, aujourd’hui Saint- Lubin;
patr. le seigneur.
Dioc. de Bayeux,
doy. de Vaucelles.
Génér. et élect. de Caen,
sergent. d’Argences.

– Fiefs de Bissières, de la Verge et de la Butte, arrière-fiefs de Croissanville, 1685 (aveux de la vic. de Caen).
– Le fief de Croissanville fut érigé en marquisat en 1691, avec réunion du Quesnay, Marigny, le Perreux ou Breteuil, au plein fief de Méry, de la seigneurie du fief de Bissières, de la seigneurie d’Argences et des six prébendes de la collégiale, en faveur de. Jacques de Bailleul, en considération de ce qu’il descendait de Jean et d’Édouard de Bailleul, rois d’Écosse (chambre des comptes de Rouen, t. I, p. 337).

Lieux-dits:
Bosq ( Le ) h. – Boulevadd (LE), h. – Clos-Carré (.Le), h. – [COUDRAY (LE), h. Coudrai, 1848 (Simon)] – Hamel (LE), f. – Mibebel, f. – Nouveau-Monde (LE), h. –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de, « Statistique routière de Caen à Evreux et à Pacy par Lisieux.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados.
DUPRE Philippe, Les industriels du Calvados et la vapeur 1749-1865 dans De l’hydraulique à la vapeur – XVIII-XIX e siècles.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1153.
GUILMETH Auguste, Notices sur diverses localités du département du Calvados.
LANGLOIS André et al., Mézidon-Canon et ses environs.
Titres du canonical de Croissanville.
Arch. du Calvados.
Voir :
Bellengreville
Annuaire Normand 1849 p.21 – 1865 p.538
Antiquaires de Normandie XII p.9. 70
Bulletin Monumental 1866 p.22

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Croissanville
Cressenvilla, ecclesia de Cressenvilla.
L’église de Croissanville doit appartenir au XVe siècle pour les parties anciennes, on tout au plus à la fin du XIVe.
Le choeur présente une abside à cinq pans : chaque pan est éclairé par une fenêtre à deux baies subtrilobées au sommet et surmontées d’une rose à cinq lobes. Quoique cette disposition se rencontre au XIVe siècle, je ne crois pas l’église antérieure au XVe : la corniche en biseau, l’appareil et quelques autres caractères me paraissent indiquer cette date.
Des reprises considérables ont été faites dans le mur latéral du sud; de ce côté se trouve la sacristie, dont le millésime (1756), gravé sur le linteau d’une porte, indique la date.
La façade occidentale a été reconstruite, de fond en comble, à une époque qui doit être assez rapprochée de nous. Les contreforts qui existent dans les murs latéraux de la nef me paraissent de la même époque que ceux du sanctuaire, quoiqu’une partie des murs ait été refaite. Du côté du nord, une porte, bouchée aujourd’hui, accédait sur la route.
La tour renferme deux cloches, dont voici les inscriptions:

L’AN 1826 IAI ÉTÉ NOMMÉE MARIE PAR M. JEAN BAPTISTE Fr
JUMELLES CURE DE ST DESIR
DE LISIEUX , CHANOINE ET VICAIRE GÉNÉRAL DE BAYEUX ET PAR
DAME LUCE ÉLISABETTE:
DE NEUVILLE EP. DE Mr ALEXANDRE FOUBERT DE PALLIERES PRÉSIDENT
DU TRIBUNAL DE COMERCE
ET ADMINISTRATEUR DES HOSPICES DE LISIEUX MM Frs LESUEUR MAIRE
CH VICTOR
LENOIR ADIOINT DE CE LIEU.


L’AN 1826 IAI ÉTÉ NOMMÉE ISABELLE PAR M EUSTACHE DE CREQUI
ANCIEN ABBÉ DE ST MAUR CHANOINE
ET VICAIRE GÉNÉRAL DE BAYEUX ET PAR MADAME LA COMTESSE
DE VANEMBRAS MARIE ISABELLE NÉE DE
CHEUX DE BONNEVILLE EP. DE FEU M DE VANEMBRAS ANCIEN OFFICIER
AU RÉGIMENT D’AUVERGNE, CHEVALIER
DE ST LOUIS, BENITE PAR M PIERRE BRARD CHANOINE RÉGULiER
DE L’ORDRE DE PRÉMONTRÉ CURÉ DE
CROISSANVILLE MM Frs LESUEUR MAIRE ET CH VICTOR ADIOINT DU
DI LIEU.
F. BAILLY FONDEUR A CAEN.

Il n’y a rien à citer à l’intérieur de l’église; des boiseries du temps de Louis XV tapissent les murs du choeur.

Voie romaine.
— La voie romaine que j’ai signalée à Frenouville et à Moult se retrouve, vraisemblablement, dans l’ancien chemin de Caen à Paris qui passe au milieu du bourg de Croissanville et entre l’église et la filature. Ce chemin conserve ses caractères et se prolonge au sud de la route actuelle jusqu’à ma terre de Montfreule, où la route impériale reprend l’ancien tracé avant de passer le pont de Dives. Cette partie de l’ancien chemin que la route moderne n’a pas suivie, j’ignore pour quelle cause, est encore assez intéressante à examiner. On a trouvé, tout près de Croissanville, en réparant le même chemin, des monnaies romaines qui ont été recueillies par M. le docteur Pépin.

Collégiale.
— Le pape Clément VI érigea un collège de six chanoines dans l’église de Croissanville : la bulle est datée du 28 février 1352. La fondation de cette collégiale avait été faite par Jean de Pont-Audemer, seigneur de Croissanville et d’Avenay. L’évêque de Bayeux ratifia ces donations eu 1355. Les revenus de la maison se divisaient en sept prébendes
et demie: le trésorier avait deux prébendes, le chantre une prébende et demie, et les quatre autres chanoines chacun une prébende. On assignait une portion congrue à chacun des vicaires perpétuels, chargés des fonctions curiales de Croissanville et d’Avenay.
La présentation à tous ces bénéfices appartenait au fondateur.

Château.
— Le Château de Croissanville existait au nord de la route impériale de Caen à Paris, à l’extrémité d’une avenue qui accédait à la route; il a été démoli depuis quelques années. Heureusement M. le docteur Pépin en avait fait une esquisse. Comme on le voir, l’ensemble de cette construction devait appartenir au XVIIe siècle.
J’ignore comment la seigneurie de Croissanville et les droits de présentation aux prébendes de la collégiale passèrent de la famille de Pont-Audemer à celle de Bailleul; mais il résulte des aveux rendus au roi, et que M. de Beaurepaire,
archiviste de la Seine-Inférieure, a bien voulu me communiquer, qu’en 1610 Yves de Bailleul possédait la seigneurie et tous les droits qui y étaient attachés. Les archives de Rouen renferment un autre aveu de 1659, rendu par Jacques de Bailleul; enfin on voit, par un autre aveu du 28 juin 1691, que ce fief avait été érigé en marquisat: il se composait des fiefs du Quesnay, Glatigny, le Perreux dit Breteuil, du plein-fief de haubert et seigneurie de Méry, du fief de Bissières, du fief et branche de la sergenterie d’Argences pour le haut de la butte.
Il y avait fourche patibulaire à Croissanville; on y tenait des foires la veille St-Jean-Baptiste, les jours St-Landry et St-Eutrope, et marché le vendredi de chaque semaine.
(Voici le passage des lettres du roi qui autorisent la famille Bailleul à établir les deux dernières foires :
Nous avons de notre mesme grace et authorité que dessus a erigé et estably, erigeons et establissons deux foires par chacun an outre celles qui y sont de présent pour estre icelles tenues audit Cressanville : l’une le dernier avril, jour des. Eutrope, et la deuxième le dixième jour de juin, jour de S. Landry, ausquels jours nous voulons que tous marchands puissent aller, venir et séjourner, débiter et eschanger toutes sortes de marchandises licittes et permises sous les privilieges franchises exemptions des autres foires de lad. province, permettant audit sieur de Bailleul de faire bastir halles bans et eschoppes pour la seureté et commodité des marchands et de leurs marchandises et de percevoir les droits pour ce deubs suivant les us et coutumes, pourveu toutes fois qu’à quatre lieues a la ronde il ny ayt ausd. jours autres foires ausquelles ces présentes puissent préjudicier et qu’elles n’escheent aux jours de dimanche et festes solennelles, auquel cas elles seront remises au lendemain, sans pouvoir prétendre aucune exemption préjudiciable à nos droits.)

D’après les recherches de M. de Beaurepaîre, archiviste de la Seine-Inférieure, auquel j’adresse mes remerciements pour l’obligeance avec laquelle il m’a communiqué ses notes, le Mémorial de la Chambre des Comptes f°10 v°), renferme les lettres d’union de plusieurs fiefs et érection d’iceux en marquisat sous le nom de marquisat de Cressauville, obtenues par Jacques de Bailleul.
Nous croyons devoir donner un extrait de ces lettres:
Nous avons mis en considération ceux que l’illustre et ancienne famille de Bailleul en nostre province de Normandie descendue de Jean et Edouard de Bailleul roys d’Escosse a rendus à nos prédécesseurs soit par leurs personnes soit dans nos armees en plusieurs occasions considerables entre autres par Anguerand de Bailleul admirai de France soubs le roy Philippes, par Louis de Bailleul, chevalier sr de Beauvais. tué à la bataille de Coutras, envelopé de l’enseigne des gens d’armes qu’il portoit, qui laissa deux fils l’un nommé Jacques et l’autre Robert de Bailleul, duquel Jacques est sortie Françoise de Bailleul sa fille et héritiere qui espousa le sieur de Souvray, chevalier de nos ordres, premier gentilhomme de la Chambre et gouverneur du feu roy notre père d’heureuse mémoire; et Robert de Bailleul, capitaine du fort Se Catherine à Rouen, auroit esté tué en combatant pour nostre service au siege de ladicte ville, et Ives de Bailleul son fils nous continua ses services en qualité de mareschal des logis des gens d’armes de notre compagnie et des gentilshommes de nostre chambre et a laissé son fils François de Bailleul eslevé page de nostre grande escurye aussi chevalier dans le service de la mesme compagnie où il a servy volontaire un fort long temps auquel a succedé Jacques de Bailleul chevalier, seigneur de Cressanville, le Quesnay, Glatigny, Coquainvillers, Perreux et autres lieux qui a l’exemple de ses ancêtres a servi plusieurs années en Flandre, pendant diverses campagnes soubs les maréchaux de la Ferté et d’Aumont ayant mesme été choisy en l’année 1674 par la noblesse de la vicomté de Caen en exécution de nos ordres pour capitaine et commander ladicte noblesse pour s’opposer et empescher les descentes’que les ennemis de cet Estat avoient dessein de faire et pour la conservation de la coste et des places de la province de Normandie et Jean François de Bailleul son cadet servant dans la premiere compagnie de nos mousquetaires fut blessé à Marsal dont il seroit decédé et depuis le fils aisné dudit Jacques de Bailleul etant page de nostre grande escurye fut au siege de Condé et apres a servy aux sieges de Valenciennes et Cambray et ensuite en Allemagne en qualité de lieutenant et ayde major dans le régiment de Picardie et la paix estant faicte auroit servi par nos ordres la campagne derniere en notre armee navalle sur le vaisseau de Colombon, escadre du sieur de Tourville et sert encore en qualité de volontaire à Toulon sur le vaisseau d’Arcanciel ce que joint aux longs et importants services que les predecesseurs desd. de Bailleul ont rendus à cet Estat pendant plusieurs mouvements soubs les roys Henry trois et Henry quatre notamment le sieur de Vignes son bisayenl maternel capitaine du chasteau Trompette de nostre ville de Bordeaux en laquelle qualité il auroit receu plusieurs ordres du feu roy Henry le Grand nostre ayeul qu’il auroit executtez avec une fidelité inviolable imitant en cela les grands personnages sortis des maisons d’Harcourt d’Alegre et de Souvray avec lesquelles celle de Bailleul a faict de grandes et estroites alliances et ledit Jacques de Bailleul seigneur de Cressanville de Vignes et autres lieux s’estant rendu digne fils et successeur de leur vertu. Voulant reconnoistre en sa personne ses services et ceux de ses predecesseurs et laisser a la postérité des marques de la satisfaction que nous en avons, nous avons estimé ne le pouvoir faire plus avantageusement qu’en luy accordan l’erection en marquisat de sa terre et seigneurie de Cressanville à laquelle sont unis les fiefs du Quesnay et de Glatiguy et est attaché le droit de présenter a la dignité de chantres à 6 chanoines de l’église collegialle et à la cure paroissialle dudit lieu, le droit de foire et marché; consistant en outre ladicte terre et seigneurie en bois plants pacages bruieres marais moulins, garennes rentes seigneuriales le tout dus aux paroisses de Cressanville Cleville et autres circonvoisines, à laquelle terre et seigneurie sont d’ailleurs unis lesdits fiefs et seigneuries du Quesnay, Glatigny et Coquinvilliers composant un plain fief de haubert et de chevalier, un quart de fief de haubert nomme le fief Perreux et encore le fief et seigneurie de Mery dont rellevent fiefs et arriere fiers situés dans les paroisses dudit Méry et de Canon appartenances et despendances d’iceux le tout rellevant de nous à cause de notre vicomté de Caen : toutes lesquelles terres et fiefs composent un revenu considérable capable de supporter le titre et dignité de marquisat. A ces causes et autres considérations à ce nous mouvants de notre grâce spécialle plaine puissance et authorité royalle nous avons joinct uny et incorporé, joignons, unissons et incorporons par ces présentes signées de notre main lesdits fiefs et seigneuries du Qnesnay Glatigny.

Bataille de Croissanville.
— M. Pépin a observé à Croissanville, dans les propriétés de Mme Lemière, des mouvements de terrain qu’il est porté à regarder comme des traces des campements qui purent avoir lieu à l’occasion de la bataille de Croissanville en 945; j’ignore si cette opinion est fondée.
Quant à la bataille, on sait à quelle occasion elle s’engagea.
Louis d’Outremer, roi de France, s’était emparé du jeune duc Richard Ier, troisième duc de Normandie, qui avait succédé à son père, à peine âgé de dix ans, et l’avait emmené à Laon : on se rappelle comment Osmond, gouverneur du jeune prince, parvint à l’enlever après l’avoir caché dans une botte de foin, pris en croupe et conduit en toute hâte à Concy, puis à Senlis. Le roi de France, irrité d’avoir perdu son prisonnier, envahit la Normandie avec une nombreuse armée.
Hugues, comte de Paris, auquel Louis d’Outremer avait promis une grande partie de cette province, envahit en même temps la Basse-Normandie et assiégea Exmes. Tout paraissait perdu lorsque le roi de France, qui n’avait pas trouvé de résistance, se repentit d’avoir promis une part si belle au comte Hugues et l’engagea à se retirer. Hugues, mécontent, rentra en France. En même temps Herold, roi de Danemarack, qui habitait le Cotentin depuis que son fils s’était emparé de ses États, informé de l’état des choses, vint débarquer avec une armée près des salines de Corbon; il fut rejoint par un grand nombre de Normands et fit sa jonction avec eux près de Croissanville. Ce fut là qu’un engagement eut lieu entre les Normands et l’armée française.
Le roi de France était campé, à ce que l’on croit, au village. de Corbon. Hérold l’envoya sommer de restituer la Normandie au jeune Richard. Louis demanda une entrevue pour traiter cette affaire; et, pendant que les deux rois étaient à conférer dans une tente , un chevalier cotentinois reconnut, au milieu des Français, Herluin, comte de Montreuil, au rétablissement duquel il avait contribué sous Guillaume-Longue-Épée. Ce chevalier lui reprocha son ingratitude de prendre parti contre le fils de son bienfaiteur. Au même moment, un cavalier danois fendit la tête de Herluin d’un coup de hache. Cette action barbare devint le signal du combat. On courut aux armes, et c’est alors que commença une affreuse mêlée. Le roi Louis, échappant aux mains du roi Hérold par la fuite rapide de son cheval, tomba au pouvoir d’un chevalier. Il fit à celui-ci toutes sortes de promesses pour n’être pas livré à son ennemi; le chevalier, cédant aux larmes du roi, le conduisit en secret et le cacha dans une certaine île de la Seine.
Bernard-le-Danois, gouverneur de Rouen et régent pour le jeune duc, en fut informé par des rapports, envoya aussitôt des satellites, et fit jeter le chevalier dans les fers. Forcé par le besoin, de pourvoir à sa sûreté, le chevalier découvrit enfin malgré lui la retraite de celui qu’il voulait sauver, pour en recevoir une récompense. Le roi fut donc enlevé de cette île, conduit à Rouen par l’ordre de Bernard, et retenu sous une rude surveillance (Voir le récit très-détaillé de ces faits dans Guillaume de Jumiéges, liv. IV, ch IIIi, IV, V, VI et suiv. — On en trouve un récit plus détaillé encore dans le Roman de Rou , de Robert Wace, t. Ier , p. 188 de l’édition de M. F. Pluquet.)

Louis IV ne recouvra sa liberté qu’après avoir donné son fils en otage et confirmé les droits de Richard à la souveraineté de la Normandie et à la suzeraineté de la Bretagne. Il fut, de plus, obligé de céder la ville et le comté de Laon au comte Hugues.
J’ai annoncé, il y a longtemps, mon projet de faire ériger à Croissanville une borne monumentale avec une inscription pour rappeler le fait historique dont je viens de parler. Ce projet n’a pas encore été exécuté, mais il n’est pas abandonné et je compte toujours le réaliser.

– Traces de retranchements dans l’ancienne propriété Lermière. Le Camp romain» indiqué sur la carte de l’Etat-major, à 2 kil. 500 au Sud de l’église, se confond sans doute avec celui décrit par de Caumont dans la Bruyère d’Ouézy.
– Découverte de médailles romaines à Croissanville (Bulletin Monumental 1863 p.313)

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL.
17. — Le 6 sept. 1695, Me Jacques Gervais, pbfë, l’un des chanoines prébendes de l’église collégiale de Ste Marie de « Cressanville  » diocèse de Bayeux, nommé par MrR Richard-Tenneguy Le Prévost, chevr, marquis de « St-Julian » et autres lieux à la cure de « St-Julian de Foucon » (S-Julien-le-Faucon), vacante par la mort de Me Georges Lecomte, dernier titulaire, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Robert Hurel, pbfë, curé de St-Crespin; MR Etienne Le Camus, pbrë, curé de Grandchamp; Mrs Pierre Hébert, Escr, de lad. pair, de St-Crespin.

340. — Le 3 décembre 1699, Me Jacques Aubin, pbrë, curé de St-Pardoul de la Brevière, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en laveur de Me Théodore Renoult, pbfê, chanoine, chantre de l’église collégiale de « Cressenville », (Croissanville), diocèse de Bayeux.
Le 15 mai 1700, M. Audran, vic. gl. , donne aud. sr Renoult la collalion dud. bénéfice auquel il a été nommé par les religieux de St-Martin de Séez par suite de la désertion dud. sr Aubin.
Le 17 mai 1700, le sr Renoult prend possession de la cure de la Brevière, en présence de Me Emond Daguin, pbfë, curé de la Boissière et doyen du Mesnil-Mauger; Me François Buisson, pbrë, vicaire de la Brevière, et autres témoins.

357. — Le 25 juillet 1695, la nomination à la cure de « St-Julian de Foucon » (St-Julien-le-Faucon), appartenant au seigr du lieu, Mesre Richard-Tanneguy Le Prévost, chevr, marquis de St-Julien, seigr de Grandchamp, du Mesnil-Simon, du Louvet, capitaine d’une compagnie de chevau-légers, étant de présent en son château de Grandchamp, nomme à lad. cure de St-Julien, vacante par la mort de Me Georges Lecomte, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Gervais, pbfê, chanoine de l’église collégiale de Cressenville au diocèse de Bayeux.
Le 5 sept. 1695, le seigr évêque donne aud. sr Gervais la collation dud. bénéfice.

Jean Cécire, Escr, seigr de Cressenville.

151. — Le 31 août 1711, Jacques Vallée, sr deBeauchamp, conser du roy et son lieutenant en la vicomte de Moyaux, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me Michel Vallée, acolyte, chanoine en l’église collégiale de Croissanville, représenté par Me Pierre Levavasseur, pbfë, curé de Fontaine- la-Louvet, afin que led. acolyte puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Yves Du Lys, conser duroy et président en l’élection de Lx, demeurant en lad. ville.

249. — Le 26 janv. 1779, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Marc-Antoine de Malortie, Escr, fils mineur de Mesre Jacques et de noble dame Marie-Magdeleine de Cécire de Cressenville, d’une part, et noble demlle Agathe-Anne-Fortunée de Bellemare, fille mineure de feu Mesre Louis-Antoine-Pascal de Bellemare, seig. de la Motte, et de noble dame Charlotte-Marie-Louise Le Painteur, tous deux de la pair, de Noards.

Département du Calvados – Inventaire Sommaire Des Archives Départementales Antérieures à 1790.
– Le 1er juillet 1658. Baptême par Antoine Le Bas, chanoine de l’église collégiale de N.-D. de Croissanville, Thibault, fils naturel de Claude de Bonnet écuyer, sr. de Coupigny.
– Le 18 février 1674, certificat que la pièce de terre en labour située au milieu de la bruyère de la paroisse, appartenant à la veuve et aux enfants de Thomas du Bourget, écs. de La Saunerie, demeurant à Croissanville, n’est pas sujette au droit des francs-fiefs et nouveaux acquêts, mais dépend de la sieurie de Barou appartenant à Claude de Bonnet, écs. de Coupigny.
– Mme de Ste-Marie, marquise de Croissanville, de la paroisse de Cléville.
Noble dame Gabrielle-Margueritte de Ste-Marie, épouse de Messire François de Bailleul, chevalier, marquis de Croissanville.
– 1644 – 1674 Sr – Cabourg, chanoine de Croissanville.
– 1651 – 1670 Charles Le Cornu, chanoine de la collégiale de Croissanville.
– 1673 – 1680 Jacques du Quesney, chanoine de Croissanville.
– 1681 – 1690 Suzanne Erard Le Gris, femme du marquis de Croissanville.
– 1723, 5 nov., inh. dans l’église de Croissanville. de François de Bailleul, marquis de Croissanville.
– 1737, 11 juin, inh., dans l’église de Croissanville, de Gabrielle-Marguerite de Sainte- Marie dame de Croissanville, âgée de 87 ans.
– 1747 Marie-Françoise de Beaulieu, marquise de Croissanville.
– 1749 – 1759 Maitre François Manpas, chanoine de Croissanville.
– 1770 – 1780 Blanvillain, curé de Croissanville – de Bellée et Maupas, chanoines de Croissanville.
– Le 12 octobre 1750, mariage de François-Toussaint de Bailleul, marquis de Croissanville, seigneur et patron
de Vicques et autres lieux, fils de feu François et de feu Françoise-Elisabeth de Bailleul, marquise de Croissanville, de la paroisse de St-Julien de Caen, et Marie-Thérèse Subtil, fille de Michel-Alphonse Subtil, chevalier, seigneur et patron de Bellengreville, Francqueville, etc., et de Marie-Anne Desanière, de la paroisse de Bellengreville, en présence des père et mère de l’épouse, de Jacques-François Subtil, chevalier de Bellengreville, lieutenant au régiment de Bourgogne, son frère, etc.
– 1771, 27 mars, inh. du curé Nicolas Cadet, ancien chanoine de Croissanville, 60 ans.

Nobiliaire Universel, ou Recueil Général Des Généalogies Historiques Des Maisons Nobles De France – M. de Saint- Allais.
– BAILLEUL, chevalier, seigneur de Bellengreville, Cressenville, des Ventes, etc.., élection d’Argentan, maintenu le 30 avril 1666 : parti d’hermine et de gueules.
– BERANGER, écuyer, sieur du Grandmesnil, Fontaines, les Bessets , Cressenville; etc., élection d’Argentan, maintenu le premier mars 1668 : de gueules, à deux aigles au vol abaissé d’argent, becquées et membrées d’azur; celle à senestre, la tête contournée.

Histoire de Lisieux – M. Louis Du Bois.
An 945. Pendant la minorité de notre duc Richard-sans-Peur, retenu par le roi Louis d’Outremer qui voulait se ressaisir de la Normandie, les Danois, sous la conduite de leur monarque Harald à la Dent Noire, livrent bataille près de Croissanville aux Français qui furent battus.
Louis eut beaucoup de peine à regagner ses états; et bientôt après le jeune Richard lui fut enlevé.
On a cru trouver des rapprochemens entre cette bataille et le nom de la commune de Valméré (Vallis moeroris) qui est voisine de Croissanville.

CROISSANVILLE. Cette commune, qui tire son nom d’une croix remarquable qui se trouvait dans un hameau indiqué encore par Cassini, est située sur le Laison : rivière que Wace appèle Lison (ce qui doit être son nom véritable), et que Cassini a eu tort de désigner d’abord sous celui de l’Oison, tandis que, plus bas, il est bien orthographié Laison. C’est en partie sur cette commune, celle de Valmerei et quelques autres du voisinage, que manœuvrèrent les armées qui en vinrent aux mains à la bataille du Val-ès-Dunes ou Val-des-Dunes, en 1047.

La Normandie monumentale et pittoresque.
En 947, nous trouvons pourtant, après la bataille de Croissanville, le roi Louis IV dit d’Outremer, roi de France, prisonnier de Richard 1er, duc de Normandie, qui, s’étant échappé des mains de ses gardes, se réfugia dans la forêt de Touques, où il fut arrêté par un cavalier rouennais (Dumoulin, p. 69.).

Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo – Grappa.
CROISSANVILLE. – Traces de retranchements dans l’ancienne propriété Lemière. Le «Camp romain» indiqué sur la carte de l’ Etat-major, à 2 kil. 500 au Sud de l’église, se confond sans doute avec celui décrit par de Caumont dan la Bruyère d’Ouézy.
Nous sommes encore moins renseignés en ce qui concerne les enceintes peu connues et insuffisamment décrites du Pin, de Saint-Germain-de-Montgmomery, de Croissanville (Retranchement signalé par De Caumon dans l’ancienne propriété Lemière).

Nobiliaire de Normandie, Volume 1 – Gabriel O’Gilvy.
– Thomas Bellenger, Ecuyer, Sieur de Cressenville, El. du Pont-l’Evêque.

Mémoires pour servir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers , Gaston Le Hardy
Croissanville (Saint- Lubin de). Sergenterie d’Argences, élection de Caen, notariat de Méry-Corbon, 40 feux, 120 communiants.
Cette paroisse est arrosée par la petite rivière de Laizon qui partage le diocèse de Bayeux de celui de Séez. C’est la grande route de Caen à Lisieux. L’église est proche de ce chemin et de la rivière, qui passe à 12 ou 15 pieds du gable du chœur. Il y a dans cette église une collégiale qui fut fondée par Jean de Ponteaudemer, chevalier, seigneur du Quesnay, et érigée le 19 mai 1354 par Guillaume, évêque de Séez, commissaire délégué du Saint-Siège. II y avait 1 trésorier, 1 chantre, 4 chanoines, 2 chapelains, 1 clerc ou sacristain, et 1 vicaire perpétuel pour desservir la paroisse. Ils étaient obligés à l’office canonial. Ils sont réduits aujourd’hui à 3, qui perçoivent les revenus. Le seigneur de Croissanville nomme à la cure ou vicairie perpétuelle, et aux canonicats. Le curé jouit des dimes de sa paroisse en intégrité; elles lui ont été cédées par le chapitre pour et au lieu de la pension congrue. Cette collégiale, sous l’invocation de la Sainte-Vierge, n’a point d’autre église que celle de la paroisse. Il y au bas du chœur, une petite tour où est la cloche du chapitre, et au bout de la nef une autre tour en flèche pour mettre les cloches de la paroisse. Voici les noms de quelques-uns des trésoriers de Croissanville, et le temps qu’ils ont possédé cette dignité :
Jean Quesnel, prêtre, se démit de la trésorerie en 1470.
Jacques de Pelvey, docteur ès-droits, en fut pourvu le 9 novembre 1470.
Robert Hamel, prêtre, en fut pourvu le 29 août 1479, à la place du précédent.
Guillaume de Perrières, docteur ès-droits, reçut le 25 février 1501 des provisions pour la trésorerie de Croissanville, sur la nomination de Vénérable Homme Georges d’Amboise, cardinal légat a latere.
Jacques d’Harcourt, baron de la Motte-Cesny, prêtre. Protonotaire du Saint-Siège, abbé de Belle-Étoile, était aussi trésorier et chanoine de Croissanville, suivant un acte de 1536.
Le territoire de Croissanville, qui a environ un quart de lieue de longueur sur un demi-quart au plus de largeur, est limitrophe des paroisses de Cléville et de Méry. Il n’a point d’autres hameaux que celui du Coudray, composé de 5 chaumières et autant de familles. Ce hameau est sur le bord de la bruyère de 100 acres de terre, qui appartient au seigneur de Croissanville, et est attenante à celle d’Airan sur le grand chemin. La seigneurie est un fief d’hautber, qui était anciennement titré de marquisat, et en porte encore le nom, quoiqu’il n’ait pas été, dit-on, réhabilité. Marguerite d’Harcourt, dame de Croissanville, dernière fille de Jacques, seigneur de Franquerille et de Madeleine d’Assé, porta cette terre à son mari Yves de Bailleul, seigneur d’AnvilIe, maréchal des logis de la compagnie des gendarmes du roi, avec lequel elle vivait en 1575. De ce mariage naquit François de Bailleul, seigneur de Croissanville, qui épousa Léonor de la Morissière, fille de François, seigneur de Viques et de Jeanne de Quesnel dame d’Avoise; d’eux est descendu par degré messire François-Toussaint Amable de Bailleul, seigneur et patron de Croissanville et de Viques, qui a des enfants de dame N. Subtil de Bellengreville, son épouse. Croissanville est célèbre par l’entrevue que Richard Ier, duc de Normandie, y eut avec Louis d’Outremer, roi de France en 944, et où ce dernier perdit la liberté dans le désordre que causa la mort de Helloin, comte de Montreuil, tué d’un coup de hache par un Danois. Elle est à 5 lieues de Caen.

Archives de la France monastique – Abbaye St. Martin.
Notre-Dame de Croissanville, de Cressanvilla fondée en 1352 avec six chanoines.
1. Cant. Mézidon, arr. Lisieux, Calvados. — Procès-verbal dressé en la collégiale de Croissanville le 6 décembre 1790, publié par Bréard, dans Bul. soc. antiq. Normandie. — La collégiale de Croissanville et ses chanoines, par G. Lesage. Caen, 1908, in-8; ext. Bul. soc. antiq. Normandie.

Histoire du diocèse de Bayeux – Laffetay, Camille Jacques.
On lit dans Hermant qu’en 1352, sous l’épiscopat de Pierre de Vilaines, l’église paroissiale de Cressenville ou Croissanville, située dans le doyenné de Vaucelles, fut érigée en collégiale par le pape Clément VI, à la prière de Jean de Pont-Audemer, seigneur de Cressenville et d’Avenay. La fondation était faite pour six chanoines, qui devaient chanter tous les jours l’office canonial. Il y avait parmi eux deux dignitaires , un trésorier et un chantre. Les chanoines étaient autorisés à porter l’aumusse grise, comme ceux du chapitre de Bayeux. La cure d’Avenay leur fut dévolue. Ils y faisaient remplir les fonctions curiales, ainsi qu’à celle de Croissanville par un vicaire perpétuel. Leur établissement existait encore en 1789.
Nous avons dit que chacune des deux officialités embrassait dans son ressort un certain nombre de doyennés. Les doyennés se divisaient en paroisses. Plusieurs de ces circonscriptions comprenaient en outre des chapelles, des abbayes, des prieurés et d’autres établissements religieux.

GOY Robert, « Essai pour un complément à la Statistique monumentale concernant la commune de Croissanville ».
Famille de Pontaudemer (« Le dernier de ce nom à Croissanville fût très probablement Robert de Pontaudemer qui refusa de se soumettre aux Anglais et se vit retirer en 1418 par le roi Henri V son manoir du Quesnay et Glatigny »), Généalogie de la famille de Bailleul. dont François de Bailleul « es levé page de nostre grande escurie auquel succéda Jacques de Bailleul, chevalier, sieur de Cressenville(Croissanville), le Quesnay, Glatigny, Coquainvilliers, Perreux et autres lieux qui a servi plusieurs années en Flandre, choisi en 1674 par la noblesse de la vicomté de Caen pour capitaine et commander ladite noblesse pour s’opposer et empescher les descentes que les ennemis de cet Estat avaient dessein de faire ». Vue de l’ancien château de Croissanville. Collégiale.

Mémoires – Société des antiquaires de Normandie.
Collégiale de Croissanville.
Cette fondation n’est que du milieu du XIV° siècle, et fut l’œuvre de Jean de Pont-Audemer seigneur dudit lieu de Croissanville et de plusieurs autres localités, en Normandie et ailleurs.
Il en conçut le projet, proposa d’en faire tous les frais , et obtint bulle d »autorisation conforme, du pape Clément VI à la date de l’an 1352.
l’installation eut lieu en 1354 – (V. Harmant, Hist. du Dîoc. de Bayeux, p. 282 , etc ).
La fondation, telle que l’explique la bulle susdite , ne fut proprement qu’une sorte de transformation de l’église paroissiale, au service de laquelle furent attaches six chanoines , associés aux fonctions curiales , etc. ( V. Id, , ibid. , loc. cit. )
Leurs revenus provenaient des dixmes des paroisses de Croissanville et Avenay, et de quelques portions de terres et rentes censives , aumônées, celles-ci partie en grains, et autre partie en redevances de deniers.
Cette dotation, peu considérable à son origine, avait subi plus tard une diminution, qui , au bout d’environ trois siècles, força de réduire le nombre des chanoines de six à trois, alors encore assez faiblement rétribués. (V. note du Trésor. Maupas, ap. Lamare, Man. de Font., etc. loc. propr.)
Il s’est conservé dans le pays plusieurs plaisanteries populaires sur cette pauvreté des chanoines de Croissanville, et leurs prétentions aux talents pour la musique d’église, entre autres ce dicton attribué au roi Henri IV traversant la contrée :  » Qu’il n’avait jamais entendu des chanoines si mal rentes chanter si haut.  »

Essais historiques sur la ville de Caen et son arrondissement – La Rue, Gervais de, 1751.
– Robert le Berger, fonda un obit à St.-Pierre en l’année 1512, et comme il fut le dernier mâle de cette famille , sa succession passa par héritage dans celle des Ponteau-de-mer, seigneur de Croissanville.
– Rue Saint-Jean. Les tabellions de Caen, citent comme situés dans cette rue, les hôtels d’André du Ponteaudemer , seigneur de Croissanville .

DIVERS.
Mémoire pour les XI municipalités de Méry, Croissanville, Bissières, Magny- le-Freule, Canteloup, Héritot, St-Ouen-le-Mesnil-Oger, Rupierre, St-Pierre-du-Jonquet, Cléville, assemblées en l’église de Méry le 31 octobre 1790 – A ce qu’il plaise à l’Assemblée nationale les distraire du district de Pont- L’Evêque, et les annexer au district de Caen, les distraire également du district de Crève-Coeur, et leur accorder un canton dont le chef-lieu soit l’église et bourg de Méry , Caen, In-4, 5 p.
= B.M. Pont-Audemer.

An IV, 21 messidor (1796, 7 août) – Crévecoeur
Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Crévecoeur :
Croissanville : Charpentier meunier, 2 tournants
(A.D. Calvados – L Administration IV Police 41)

3 – Archives ShL:

1F865 : 1835 : Croissanville : circonscription vicieuse. plan du secteur.

3 septembre 1360 mourut Pierre de Vilaine évêque de Bayeux où il prit possession le jour de Pâques 1351.
En 1355 il ratifia la fondation de l’église paroissiale de Croissanville près Caen, en église collégiale, ce qui avait été accordé par Clément VI à Jean de Pont Audemer, seigneur de cette paroisse et d’Avenay. La fondation était pour 6 chanoines, dont deux étaient dignitaires, savoir : un trésorier et un chantre.

Carnets de Charles VASSEUR.
Carnets de Charles Vasseur : “Paroisses Hors Evêché de Lisieux »
Election de Caen, sergenterie d’Argences – 48 feux
Bailleul, seigneur de Croissanville vers 1770
« Analyses et transcriptions … » 1er fascicule
p. 62 – 1670, 30 mai – Aveu au Roy, par Pierre de Cauvigny, sieur de Bernières et du Breuil, d’un demi fief de haubert relevant de la vicomté de Falaise, lui appartenant par acquisition de Philippe de Bonenfant, écuyer, sieur de Magny-le-Freusle, assis en ladite paroisse, et s’étendant sur Quattrepuits, Croissanville, Cesny aux Vignes, Percy et environs, domaine fieffé et non fieffé (240 acres) et 400 acres de prés, marais submergés, etc.

L’an 947 sous Richard Ier, l’armée du Roy de Danemark allié des Normands, campée à Croissanville et le Roi de France Louis près de Corbon sur le Dive; Aigrold le Danois le somme se rendre le duché de Normandie.

Revue Le pays d’Auge.
Essai pour un complément à la Statistique monumentale concernant Croissanville-1980-avril-mai-Arch. manoirs, châteaux.

Fonds A.Goupil.

127 1953 Fête Croissanville – Ste-Marie-aux-Anglais – Cheffreville-Tonnencourt 2398-2416-2398-2416.
334 ? Accident auto Croissanville – Fête Croissanville.
532 1951 Noce d’or Croissanville.

Archives Nédélec – Communes.
com.19.9. 1 Croissanville Manoir des Etangs
com.19.9. 2 Croissanville Collégiale
com.19.9. 3 Croissanville Château de la Chapelle
com.19.9. 4 Croissanville Vie de la commune
com.19.9. 5 Croissanville Notes historiques

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

CHAMPOSOULT – 61




NOTES sur CHAMPOSOULT – 61

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Archives SHL : 1F337 : 16 septembre 1635 : Nicolas Goupil vend à Toussaint¬ Decaen une portion de terre en labour en la paroisse de¬ Champosoult.

2 – Pièces Justificatives:

1793, 3 novembre – Champosoult
Registre de… la Commune de Champosoult
 » Aux jourdhuy troisième jour de novembre lan mil sept cens quatre vingt treiza Lan deuzieme de la Republique Et un et indivisible.
Ces presenté Ce jourdhuy viron sur les deux heure apres midy Le Citoyen Victor Dubu maire de Cette Commune au notre lieu designé nous servant de grefe pour notre Comitte Lequel nous a fait une denonciassion Contre morin Le grain procureur de Lad Commune pour sestre permis davoir fait Convoque aux prosne de la messe paroissialle de Champosou Le vingt sept octobre dernié à Lapsence de la municipalité laquelle Convocastion Etet sur Les trois heure et demie apres midy Ce qui fut fait Lor de la deliberation Led Legrain se soret permis de venir an notre maison Comune et chambre municipalle La ou nous Etions à deliberer pour prendre des armes et voulant metre un piquet de garde pour empescher les Citoyens qui jouisse du droit de civisse Et alors il aures continue Leur de liberastions asister de plusieur personne qui sont suspec a La patrie dans Les quelle Les ont otorissée à aller dans Letendue de la Republique Et mesme des personne qui ont este mis au maison dares Et qui an ont sorty que sous caution et sesont obligée de se Representer toutte fois Equante quil an seront Requis, Et an outre plusieur Seante qui se sont oposé Est ordré a nous adressée  »
(signé) Victor Dubu maire
= (A.D. Orne – L 4858)

1793, 10 novembre – Champosoult
 » aux jourdhuy dimanche dixiesme jour de novembre mil sept Cens quatre vingt treize Lan 2e de la république Et va un indivisible après notre séance tenuée suivant comme il est porté nous avons Renvoyé notre séance a 4 heure d’après midy pour Requi Ce quil Convien Ced jour
(signé) Lefortier prt.
p: Cordey se gerf.
 » Le Comitte ne setant pas tenu
Coté 3
a mercredy 13 du present sur les huit heur du matin Ce que nous avons signé
(signé) C. Brard of Vi….. Lefortier p: Cordey
prt. se gref.
(A.D. Orne – L 4858)

1793, 13 novembre – Champosoult
aux jourdhuy treize du présent nous Etant asenblée a notre lieu ordinaire pour deliberer sur la dénonciation en Datte du trois iesme jour de novembre comme plusieuyr Etant absens avons Renvoyé la presente Séance aux dix sept du present a huit heure du matin
(signé) Lefortier p: Cordey
prt. se grefié
(A.D. Orne – L 4858)

1793, 17 novembre – Champosoult
 » aujourdhuy dixseptiesme jour de novembre mil sept cent quatre vingt treize Lan deuzieme de la Republique et une indivisible
Nous membre du commite de Surveillance nous nous sommes assemblée en notre lieu ordinaire de nos seances et suivant Le renvoi par nous fait a ce jour Laquelle Séance tenue par nous nous avons reflechy Sur la denontiation cidessus portee en notre registre et apres touttes reflextions nous avons porté notre recourt par ce proces verbal et renvoyé par devant Les citoyens composant Le directoire dargentant pour Etre par eux statué et jugé ce quil apartiendra au terme des lois  »
(signé) Lefortier – C. Brard – oj ruccier – M.Miere – Pierre a: Dubu – blanchard – R Fortier (?) – p: Cordey se grefié
p: Cordey se gerf.
= (A.D. Orne – L 4858)

1793, 24 novembre – Champosoult
 » Renvoyé La prochaine séance a dimanche vingt quatre du present sur les huit heure du matin ce 18 de novembre 1793 Lan 2e de la Republique Et un indivisible  »
(signé) Lefortier prt.

An II, 30 prairial (1793, 18 juin) – Champosoult
f°10
 » aujourdhuy Trente prairial deuxieme année de la Republique française (1793, 18 juin) avant midi
Nous Membres du Comimité de Surveillance Et Revolutionnaire de Champosou
Soussigné En Conséquence Dun Requisitoire avons donné par le Citoyen Le Grain Agent Nle pr la commune De Champosou Expositive que Les Jours Derniers il ses fait une fracture a une Bariére qui se trouve placée Sur le Bord Du Chemin Tendant de La Briere fallu à Champosou Et qui avit Ete fait placer Par la Ve huquel pour arrester Les Bestiaux Daler piller et Manger une piece de Bled à Elle appartenante situe Ditte Commune de Champosou au Reage Vulgairement nommée Les Cottes Est hayes suivant quil est plus au Plans porté par Ledit Requisitoire joint et anexé au present pour y avoir Recours
Sur quoy Et pour Lexecution Du present nous nous sommes transporté En La presence dudit agent au lieu De La Fracture ou Etant nous avons observés que le Chalier Cité audit Requisitoire a Eté araché Cassé et foullé aux pieds de Manière que le passage est libres et Tres facille aux Bestiaux pour Disvaguer Tant aux dit Bled que dans Le Bois qui joutte le Dit lieu, observé aussi que La serrure de la Barriere aussi mentionnée audit Requisitoire a Eté forcée et arachée Dededans sa mortaise et que le palais a Eté éclaté Cassé et Brisé a La Longeur Denviron quinze pouces ; a cet instant Est intervenu Le Citoyen Thomas feillet Tisserant demeurant En La Commune de saint Denis des isfes Le quel nous a Declaré que le 27 du present Mois sur Les viron huit heures…… Le Lieu de La fracture il aurait…..
 » Lagent National provisoire De la Commune de Champosou
aux Citoyens president Et Membres Du Commité de Surveillance de La ditte Commune.
Citoyens
L’aristaucratie Est toujours Regnante en votre Commune une Des preuves La plus Convaincante Est Celle de voir le Criminel forfait Et la Seleratesse Des Laches qui se sont fait pandant Le Cour de cette nuit Mechamment permis Dataquer Ce que La loi du peuple a de si Estimable, L’arbre de fraternité a ete Ecorcé jusquau vif a dessain sans doutte Darester sa soive Et de lui procurer la Mort N’esce pas Vouloir ataquer La vie de Toutte La Republique que dataquer à detruire ce Arbre qui nous Met sous les Yeux L’union et La fraternité Dant doivent Jouir Des fréres d’une meme famille, Vous voyer qu »une homme n’est pas En Surté de sa vie puisque ses servie Rebelles attaque toute une Republique, Ce Considéré Citoyens
Je requere que vous vous transportiez sur Le Lieu du Crime aux fins Darester sur votre Registre procés verbal De l’état ou on a Réduit Larbre Dunion et de fraternité pour Dapres faire Des informations tels que l’exige La loi, Des Complices et des Criminels qui ont ataqué a sa Mort pour Dapres estre fait par vous Ce que La loi du 14 frimaire Enjoint à vos fonctions
Donné le 19 Messidor De La deuxieme année de la Republique française une et indivisible  »
(signé) Legrain
= A.D. Orne, L. )

An II, 23 pluviôse (1794, 11 février) – Champosoult
 » Nous Agent Nationale provisoire De La Commune de Champosou sur les informations qui viennent De nous Estre faitte que dans La nuit précedant Cette dernière ont avait Mis à cours une mare a paisson Nommée vulgairement Letang des fortes terres apartenant à La Citoyenne Le lasseur de Champosou Situé en cette ditte Commune quon avait de Meme pêché et volé Le paisson qui pouvait y estre Réservé Pour quoi au nom de La loi Nous Requérons Le Citoyen président du Comité De Surveillance de Cette Commune tant pour le président quau nom Des autres Membres ded Commité, De s’y transporter presentement, aux fins par eux Den arester procées verbal De Metat ou il trouverront Laditte En sy transportant aussi tot Le present Donné audit Commite et pour absence de la Municipalité Dapres nous y estre transporté plusieurs fois En ayant trouvé La porte de La chambre municipal fermée, Ce 23 pluvios De Ladeuxieme année De La Republique une et indivisible. f.
(signé) Legrain agt. Mle pre.
(A.D. Orne. L 48591 – photocopie )

An II, 4 messidor (1794, 22 juin) – Champosoult
Rapport décadaire – pature d’une vache dans une coupe de bois taillis de l’année dernier… apparteant à laditte Le Lasseur…
(A.D. Orne – L.47908 – photocopie)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE