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SURVIE – 61




NOTES sur SURVIE – 61

Survie absorbe Belhôtel et Sainte-Croix-du-Mesnil-Gonfroy

Ancien fichier SURVIE.SPR

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CHOLLET A., « Aubri-le-Panthou, son Eglise, son Château et ses Seigneurs », BSHAO, IX, 1890, pp. 328-354

CHOLLET A., « Saint-Pierre-la-Rivière », BSHAO, XXXII, 1913, pp. 329-346 (famille de Rupierre: 338-343) le fief de Ratprune s’étendait sur cette paroisse)

DALLET A., « Notice historique, géographique, statistique et archéologique sur la commune de Canapville », BSHAO, XVIII, 1899, pp. 44-61 (famille Rupierre: 53-55)

CHOLLET A., « Survie », BSHAO, XXXVII, 1918, pp. 113-125

2 – Pièces Justificatives:

« Nous ignorons à quelle époque l’illustre famille de Rupières, qui portait pour armes: Pallé d’or et d’argent, avec devise: Superbia inanes, supports deux lions, entra en possession de la seigneurie de St-Denis-des-Ifs; mais nous savons que haut et puissant seigneur Philippe de Rupières, chevalier baron de Survie, seigneur de Ratprune, la Cressonnière, St-Denis-des-Ifs, St-Pierre-la-Rivière, etc. capitaine d’une compagnie de chevau-légers en était possesseur vers 1636.

« Philippe de Rupières se maria deux fois. Il eut de Françoise de Mailloc: 1° Françoise de Rupières, qui épousa le 24 décembre 1657, à St-Jean-d’Angély, Jean-Baptiste Goth d’Albert, marquis de Rouillac, dont elle eut un fils, mort à la Cressonnière, près Orbec, le 12 février 1861(sic); 2° Renée de Rupières, qui épousa le 12 février 1664, Charles-Alexandre-Albert de Melun, vicomte de Gand, dont elle eut cinq garçons et trois filles. Le premier, Alexandre, qui fut baron de Survie, avait épousé en 169O, Elisabeth de Rohan-Mont-Bazon.

« Françoise de Rupières étant morte vers 1661, sans laisser de postérité, sa soeur Renée, épouse du vicomte de Gand, se trouva seule héritière de la riche maison de Rupières. C’est ainsi que nous voyons son mari rendre aveu au roi, le 9 août 1673, de son plein fief de haubert de Survie et de ses autres fiefs de St-Denis-des-Ifs, de St-Pierre-la-Rivière, etc., lesquels fiefs étaient possédés par les prédécesseurs de sa femme. Nous avons puisé ces renseignements dans le Dictionnaire de Moréri, dans la Vie de nos pères en Basse-Normandie, de M. Victor Des Diguères, mais plus particulièrement dans les notes manuscrites de Couriol, mais ils ne concilient nullement comme date avec l’inscription que l’on voit sur la tombe de Renée de Rupières, placée dans l’église de la Cressonnière. Cette inscription que nous croyons erronée, est ainsi conçue (?)… Statistique monumentale du Calvados, par Arcisse de Caumont:

Cy Gist
Très haute et
Très puissante dame
Madame Renée de Rupierre
Veuve de très haut et très
Puissant seigneur Monseigneur
Charles de Melun et… de
…Seigneur des terres
Et Prairies de..omp..
Valiencourt Sarc..
La Cressonnière et autres lieux
Laquelle décéda
… 1751 âgée
De 53 ans
Priez Dieu
Pour son âme
Voir FONDS BOUDARD :
– 2FM297 : 1788 : La Pintrie, Baronnie de Survie : comptes de gestion.

1599 – Saint-Germain-de-Montgommery
Titres justificatifs du droit qu’ont les décimateurs de Survie de percevoir la dîme pour les terres converties de labour en herbe – Sentence de Jacques Hérembert, écuyer, licencié-ès-lois, sieur de la Rivière,lieutenant du bailli d’Alençon en la vicomté d’exmes et Argentan, sur un procès entre François Guyard, écuyer, curé de Saint-Germain-de-Montgommeri et noble homme Guillaume de Bassan, sieur de Flamanville, propriétaire de l’herbage du Parc-Bonnet, dont ledit curé voulait avoir les dîmes.
AD. 61 – H. 1756 –

1625 – Survie
Titres justificatifs du droit qu’ont les décimateurs de Survie de percevoir la dîme pour les terres converties de labour en herbe – Accord entre François Dellyer (de Lyée), chevalier, seigneur de Tonnencourt-le-Couldrey et Heurtevent, Saint-Jean-de-Livet et Saint-Martin-de-la-Lieue, et François Hardy, prêtre, curé de Tortisambert, doyen de Mesnil-Mauger, au sujet de trois pièces de terre ci-devant en labour et depuis converties en herbage
AD. 61 – H. 1756 –

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE :

SAINT VAAST en AUGE




NOTES sur SAINT VAAST en AUGE

S.Vedastin – S.V.de Algia

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome IV, page 30.

DUMONT René, La prairie trop naturelle du Pays d’Auge septentrional dans Voyage en France d’un agronome, Paris, 1954, Ed. Médicis, s.d. (1956), 485 p. pp. 389-406
ANNEBAULT, BONNEBOSQ, SAINT-VAAST-en-AUGE, – Saint-Pierre-Azif – fromages (Livarot, Camembert, Pont-L’Evêque), beurre, rouissage, Calavados, eau-de-vie, cidre, mesures, Foire aux melons à Dives, le 9 septembre – pommé – marmelade ? – Teurt Goul (Teurgoulle) gatte – béleron (40 à 50 brocs), broc (15 litres) – cf. PA19NO

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 748.

– Voir : Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXVI p.247, 248 et 366 Bulletin Monumental Tome VI p.223 St Vaast en 1789 – Hippeau Gouvernement de Normandie VII p.353 à 364

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Par M. Ch. Vasseur.

St.-Vaast, S. Vedastus, S. Vedastus de Algia.
St.-Vaast n’est plus paroisse, mais ses habitants ont le privilège de former une commune.

L’église est située dans un vallon sauvage et boisé, auprès d’un ruisseau aux eaux murmurantes; bien que fermée, elle est entretenue avec le plus grand soin, et dernièrement la libéralité d’un propriétaire a permis de la mettre en bon état de réparation et même d’y faire des enjolivements qui lui ont fait perdre, à l’intérieur, une partie de son intérêt.
Elle m’a paru remonter au. style ogival primitif, sauf tes retouches. La plupart des contreforts des deux murs latéraux sont plats. Le portail, ouvert à l’ouest, se compose d’une porte ogivale à deux voussures qui retombent sur des colonnettes dont les chapiteaux sont ornés de crossettes.
Au-dessus est une petite fenêtre ogivale, subdivisée néanmoins par un meneau bifurqué en Y.
Les murs latéraux sont construits en blocage. Deux lancettes éclairent la nef au nord; on voit aussi une lancette au midi : l’autre fenêtre a été repercée au XVe. siècle.
Le choeur ne forme que peu retraite sur la nef. Le chevet est droit, percé par deux lancettes très-étroites et fort élancées ; une autre lancette semblable occupe le centre du pignon.
Les deux fenêtres du nord sont encore des lancettes ; au midi, une fenêtre cintrée occupe la seconde travée; celle de la
première est moderne.
Deux portes ogivales du XIIIe. siècle sont percées parallèlement au nord et au midi : la porte du seigneur et la porte du prêtre ; leurs ogives, garnies de moulures toriques, portent, comme celle du portail, sur des chapiteaux à crossettes.
Un petit clocher tout moderne, en charpente, recouvert d’ardoises, vient d’être établi sur le pignon oriental delà nef. La cloche qu’il abrite paraît ancienne ; mais on ne peut l’examiner de près.

Intérieur.
— La voûte de la nef vient d’être remplacée par un plafond.
Les fonts baptismaux doivent remonter au moyen-âge, je renoncé à en déterminer l’époque précise. Géométriquement,c’est une pyramide à huit arêtes, posée par son sommet sur un fût cylindrique : chaque face est sculptée d’un rameau de feuillages plats ; des monstres en demi-relief sont sculptés sous chacun des angles ; la base, du fût est carrée ; une tête de chien en relief forme agrafe, à chacun des angles,
Les deux petits autels datent du dernier siècle ; l’un d’eux est dédié à saint Ortaire, évêque : la statue doit remonter au moyen-âge.
Malheureusement ces deux autels cachent toute la colonnade de l’arc triomphal, qui date du XIIIe. siècle. Cet arc est ogival, avec moulures toriques, et chacune de ses retombées porte sur trois colonnettes en faisceau, avec bases moulurées et chapiteaux à tailloirs carrés fort épais. Les feuillages des corbeilles sont plats et d’un travail encore un peu roman.
Le choeur est élevé de deux degrés au-dessus du sol de la nef. Sa voûte, en -bois, est à charpente visible.
Les lancettes, qui sont si étroites à l’extérieur, sont, à l’intérieur fortement ébrasées et garnies d’un gros tore. Le maître-autel est du même style que ceux de la nef ; mais il est plus orné. On a ménagé, derrière, Un couloir étroit qui sert de sacristie. Dans le mur du midi, on voit une piscine grossièrement ogivale. Elle a deux cuvettes : l’une est de forme carrée, l’autre est une quinte-feuille. Dans ce réduit était reléguée une pierre gravée, dont l’inscription n’a jamais été achevée, et qui était sans doute destinée à rappeler quelque acte de la munificence d’un gentilhomme du lieu.
Quelle qu’elle soit, en voici la transcription :

IAY ETE FAIT PLACER
EN 1750 PAR MESSIRE
JACQVES LABREY CHEVALI
SEIGNEVR DE CETTE PAROISSE
DE ST UAAST DU HOUT1ER
DE GONNOVILLE DE LANNEY
CAPITAINE DUNE COMPAGNIE
DINFANTERIE…..

Faits historiques.
— Avant d’appartenir à la famille de
Labbey, ainsi que l’atteste l’inscription précédente, la terre de St.Vaast avait été successivement possédée par diverses autres maisons distinguées: les Vipart, dont la dernière, Philippe de Vipart, dame de Launay et St.Vaast, porta ses terres à Jean de Grente , son mari.
Robert de Grente, chevalier de l’ordre du Roi, seigneur et patron de Villerville, Bavent, Benerville, Brucourt, Periez, St.Vaast, Launay et Brandecourt en Caux, fut le dernier qui porta ces titres. Il ne laissa que deux filles : Marie de Grente, femme de Julien d’Oilliamson, vicomte de Couliboeuf et baron de Courcy ; et Françoise de Grente, mariée à Antoine de Longaunay, qui partagèrent la succession de leur père.
Pendant la domination anglaise, les légitimes seigneurs furent dépossédés, comme cela eut lieu presque partout. Il existe un acte,daté du 15 février 1418, par lequel le roi d’Angleterre donne la terre et le domaine dE St-Vaast à Guillaume Bradwardin (V. Bulletin mon., L VI, p. 223).
Le patronage de St-Vaas appartenait, depuis le XV ». siècle, au Chapitre de Lisieux. Il lui avait été cédé par les évêques de Lisieux, qui en avaient joui jusqu’alors.
La paroisse de St-Vaast faisait partie du doyenné de Beaumont, de l’élection de Pont-l’Évêque et de la sergenterie de Beaumont: : on y comptait 2 feux privilégiés et 49 feux taillables.
Il existe une motte féodale à 1/2 kilomètre de l’église, à l’ouest.

SAINT-VAAST. – De Caumont a signalé une motte féodale sur cette commune (10).
(10) Caumont, Cours, V, p. III ; Stat. mon., IV, p. 37. – Doranlo, Camps, p. 8]0.

2 – Pièces Justificatives:

1133
« Fiefs de Saint-Vaast et de Boulon, appartenant en 1133 à Robert du Neubourg (mort en 1159),… venus, nous ne savons comment, aux mains des Taisson (ces deux fiefs pourraient bien avoir appartenu, au milieu du XIè siècle, à Raoul Ier Taisson, car celui-ci donna à l’abbaye de Fontenay, lors de sa fondation, le patronage de ces deux paroisses) »
+ IND. DELISLE Léopold, Recueil de jugements de l’Echiquier de Normandie au XIIIè siècle, cité par H. NAVEL, 1946-1951

1217, Echiquier de Pâques
Succession de Raoul IV Taisson. »Guillaume Painel reconnut tenir de l’évêque de Bayeux les fiefs de l’Epinay, d’Anisy, de Cagny, de Fontaine-Etoupfour, que son grand-père, lors de l’enquête prescrite par Robert d’Ablèges, avait déclaré ne pas lui appartenir, – puis, à l’Echiquier de la Saint-Michel 1220, il rendit hommage au même évêque pour les fiefs de Saint-Vaast et de Boulon [… sur Saint-Vaast].
+ IND. DELISLE Léopold, Recueil de jugements de l’Echiquier de Normandie au XIIIè siècle, cité par H. NAVEL, 1946-1951

1657-1664 et 1667 – Vicomté d’Auge
Minutes provenant de la juridiction concernant les localités de : Tourgéville, Surville, Saint-Vaast-en-Auge, Beaumont-en-Auge
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 664), Paris, 1976, p. 231

1683 – Reux
Pièce de procès; noble dame Catherine Lucas, femme de Pierre Le Gouez, écuyer, sieur de saint-Vaast, fils de Philippe Le Gouez, écuyer et de damoiselle Catherine Gosse, contre Charles -Marc de La Ferté, chevalier, seigneur de Frainville, châtelain de Reux, conseiller au Grand Conseil, poursuivant en décret.
= Arch. SHL. BC 565

An IV, 23 messidor (1796, 9 août) – Moyaux
Lettre accompagnant les procès-verbaux des visites des moulins du canton de Beaumont :
…..
 » Que signifie cet abandon ou plutôt persecution des ministres du culte catholique et Prêtres constitutionnels d’un côté et la rentrée des Prêtres soumis à la déportation que je vois reparoitre ; Je nen puis douter puisque dans le canton de Dives dans la commune de S. Vaast J’ay rencontré hier le curé refractaire se promenant publiquement : et tenant des propos les plus indiscret dans le païs ; Je ne concois rien a tout cela Si ce n’est que je pense qu’il seroit prudent de la part des fonctionnaires publics agens du gouvernement qui ont Exécuté les lois contre eux de faire à leur tour.
Feras
(en marge, brouillon de réponse :)
 » Lui écrire qu’au lieu de me dire qu’il avait rencontré un refractaire il aurait du le faire arrêter……
= (A.D. Calvados – L Administration IV Police 41)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE : BEAUMONT

Election de Pont l’Evêque
sergenterie de Beaumont
2 feux privilégiés 42 feux taillables
sous l’invocation de S.Vaast

Patronage:
14edominus lexoviensis episcopum
16 et 18e capitutum lexoviense

Curés:
le Bienvenu 1767/1774 Ferrand 1777/1787
Le patronage fut donné au chapitre en 1231 par Guillaume, évêque de Lisieux et Robert Bertran renonça à toutes prétentions contraires en 1262.
Description de l’église du 12 septembre 1856
Inscription de la cloche Jay été fait placer en 1750 par Messire Jacques Labbey chevalier seigneur de cette paroisse de St Vaast du Moutier de Gonnoville de Lanne..
Collation par Thomas Bazin de la cure de St Vaast en Auge en faveur d’un sujet présenté par le chapitre de Lisieux le 18 juillet 1450
Texte en latin L’original en parchemin aux archives du Calvados – carton intitulé Lisieux n°52bis. La pièce est scellée en cire rouge sur queue du parchemin .Quicherat – Thomas Bazin Tome IV p.192 et suivante – Le 15 février 1418 la terre et le domaine de St Vaast est donnée par le Roi d’Angleterre à Gullaume Bradwardin – Messire Jacques Labbey, écuyer, seigneur du Moutier et seigneur de Gonneville assiste à la prise de possession du curé du St Léger du Bosc, le 22 février 1740 et à celle du curé de St Pierre Adifs le 20 mars de la même année (Insinuations XVII f°201et 217) Robert Grente, chevalier de l’Ordre du Roy, seigneur et patron de Villerville, Bavent, Bénerville, Brucourt, Periez, St Vaast, Launay et Brandecourt en Caux, fut marié par contrat du 18 novembre 1750 à Stevenotte de Harcourt née le 18 novembre 1547 ! ! ! ! d’où Marie femme de Julien Doillamson, vicomte de Coulibeuf, baron de Courcy, seigneur de Fribois et d’Ouilly, et Françoise mariée à Antoine de Longannay, qui partagèrent la succession de leur père. – La terre de St Vaast était échue à la famille de Grente par le mariage de Jean aïeul dudit Robert avec Dame Philippe de Vipart, dame de Launay et St Vaast. (La Chesnaye Tome VIII p.345)

SAINT LAURENT DU MONT




NOTES sur SAINT LAURENT DU MONT

non trouvé dans CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III,
(St Laurent est dans le canton de Mézidon).

SAINT-LAURENT-DU-MONT (Calv., cant, de Mézidon, ancienne exemption de Cambremer).
Patron-présentateur : le prieuré de Sainte-Barbe-en-Auge.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1176.

2 – Pièces Justificatives:

1385, Saint-Laurent-du-Mont
Information de Guillaume Le Dyacre, vicomte d’Auge, pour savoir à quel titre Fouquet du Val-Aubry possède un clos tenu du roi à Estrées-en-Auge.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 189.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 20.

1748 – Archives SHL. 1F384 :
25 février 1748 : Guillaume Le Luthumel de Beaumont en¬ Auge remet à titre de subrogation à Nicolas Boulley, menuisier ଠCambremer une maison à Saint Laurent du Mont.

1749 – Archives SHL 1F382 :
26 mai 1749 : Marie Delettre de St Laurent du Mont baille ¬à terme à Francois Turpin, 2 pièces de terre.

1749 – Archives SHL. 1F412 :
1749 : lettres d’anticipation et pièces diverses de procédure pour Jean Brunet de Saint Laurent du Mont.

1785, 4 janvier – Firfol
Dispense de bans pour le mariage entre Philippe-Henry Boudard du Plessis, fils de Guillaume-Jacques-François Boudard, receveur des décimes du diocèse de lisieux, et de dame Marie-Marguerite Lamidey, originaire de la paroisse de Firfol et demeurant en celle de Saint Jacques de Lisieux, d’une part, et damoiselle Marie-Thérèse Perrée fils de feu Philippe-François-Gabriel et de dame Marie-Thérèse Moutier, de la paroisse de saint-Laurent-du-Mont, diocèse de Bayeux.
Suit la dispense de bans pour le même mariage accordée par Mgr Joseph-Dominique de Cheylus, premier aumonier de Madame la duchesse d’Artois « .
= PIEL (abbé).- Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations Ecclésiatiques, t. V, p. 594

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE :

« Exemption de Cambremer » (St Laurent du Mont manque)

ROQUE BAIGNARD La



NOTES sur ROQUE BAIGNARD La

Le fief de La Roque-Baignard, plein fief, assis audit lieu de la Roque, tenu du comté de Lisieux, appartenant aux héritiers de feu Labbey.

    Dudit fief de la Roque relève :

  • Le fief de Formentin, assis en la paroisse de Formentin, possédé par les héritiers du feu M. Robert Lambert, vivant écuyer, vicomte d’Auge.
  • Le fief de Hébertot, demi fief de Haubert, assis à Saint-André-d’Hébertot. tenu de la baronnie de Blangy, possédé par messire François de Nollent, écuyer.
  • Le fief du Busquet, 8° de fief assis à Gonneville-sur-Honfleur, tenu de la baronnie de Blangy, possédé par les héritiers de Rolland.
  • Le fief du Petit-Manneville, 8 de fief assis à Gonmeville-sur-Honfleur et Saint Léonard dudit Honfleur, relevant de Blangy ou Daubeuf. Il y a procès pour ladite teneure entre lesdits seigneurs, possédé par les héritiers de Robert Langlois, écuyer.
  • Le fief de Soquence, assis à Estrées et Corbon, relevant du fief de la Planche, appartenant à la dame de Beloeuvre. Ledit fief de Soquence, appartenant à Robert Dauge, écuyer, sieur Duval, à cause de la demoiselle sa femme, héritière en partie du feu sieur Ozenne. son père.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir FONDS BOUDARD :
-2FA228 : 1788 : inventaire postérieur à la parution du Dictionnaire de la Noblesse par l’abbé de la Roque (Baignard)

André GIDE fut maire de La Roque-Baignard de 1896 à 1900.

BEZIERE,
LA VARENDE Jean de, Châteaux de Normandie

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 162.

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados page 536.

HENRY Jacques, Sous la ramure des pommiers en fleurs. Regards sur le passé. Les monuments et les sites de la Route du Cidre, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1983, 160×243, 103 p., ill. (Photographies de Philippe DETERVILLE)

DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé–sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p.; pp. 242-247

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. Dép. d’Archéologie 1999. page 144.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par MM. Pannier et Ch. Vasseur.

La Roque, Roqua, Roqua Baignardi.
L’église de La Roque est bâtie au fond d’un étroit vallon entouré de collines boisées. Elle se trouve à un demi kilomètre environ du chemin de grande communication de la Boissière à Bonnebosq.
Cette église était primitivement romane, ainsi qu’on peut s’en assurer en examinant l’appareil grossier des murs de la nef. Le mur septentrional est flanqué de deux contreforts du XVI. ou du XVII. siècle, et d’un contrefort plat, roman, avec glacis très-incliné. A l’angle nord-ouest, se dressent deux contreforts, probablement romans, qui s’emboîtent l’un dans l’autre. Le mur méridional a été recrépi ; il est soutenu par un contrefort du XVe. siècle, et par trois massifs contreforts, élevés au siècle dernier. La corniche a été détruite ;
quatre fenêtres à plein-cintre, modernes, éclairent la nef. Il n’y avait primitivement au nord aucune ouverture. Le porche en bois que l’on voit de ce côté précédait le portail occidental, qui est flanqué d’un ignoble contrefort et d’un contrefort peu saillant, avec glacis très-incliné, probablement roman. Une porte à plein-cintre, moderne, donne entrée dans le nef. Au-dessus du portail s’élève un joli clocher construit en charpente et recouvert en essente, lequel est surmonté d’une pyramide très-élancée, garnie de lucarnes sur les angles, datant de la fin du XVe. siècle ou du commencement du XVIe. La base en pierre du clocher est flanquée, au midi, d’une tourelle carrée, surmontée d’un toit à double épi. Cette tourelle, qui sert de cage à un escalier, est percée, dans sa partie supérieure formant fronton, d’une
fenêtre cintrée, du XVIe. siècle, garnie d’une grille en fer du même temps ; l’appui de la fenêtre est en forme de larmier.
La tourelle est coupée, dans sa partie moyenne, par un cordon.
La porte est en bois de chêne, à panneaux plissés. Sur une des poutres qui supportent, à l’intérieur, la charpente, on lit :

PAR G. LE BLOND 1743 P. 660

C’est le nom de celui qui a réparé le clocher. Le chiffre qui suit indique le prix auquel s’est élevée la réparation.
On a relégué à l’intérieur de la tourelle plusieurs anciennes statues.
Le choeur, en retraite sur la nef, se termine par un chevet droit, soutenu par trois contreforts saillants, du XVe. ou du XVIe. siècle. Ce chevet était autrefois percé d’une grande fenêtre qui probablement datait du même temps. Le mur méridional présente deux contreforts semblables aux précédents.
Le choeur est éclairé, de ce côté, par deux larges fenêtres à plein-cintre, modernes. La sacristie, placée au nord, masque
les fenêtres.
On remarque sur les murs de l’église les vestiges d’une litre funèbre.
La voûte du choeur est en lambris ; celle de la nef est également en merrain, avec entraits et poinçons, dont quelques-uns ont été coupés.
L’arc triomphal a été modernisé.
Du côté de l’épître se trouve une piscine défigurée, surmontée d’une accolade, datant du XVe. ou du XVIe. siècle.
L’église de La Roque offre un ameublement complet, dans le style Louis XV, qui produit un effet agréable à l’oeil et peut servir de type pour la décoration intérieure d’une église rurale.
Le maître-autel est accompagné d’un joli retable, d’ordre ionique, décoré de pilastres géminés qui reposent sur le même stylobate. L’entablement, de forme circulaire, est surmonté d’une gloire. De chaque côté du retable est une statue représentant: l’une, saint Jacques, et l’autre, saint Martin. Le tombeau est en forme de doucine.
Le lutrin représente un aigle étreignant dans ses serres un serpent, image de la lutte du bien contre le mal. Le pied est à trois faces triangulaires.
A l’extrémité de la nef sont placés deux petits autels, avec retable, qui s’harmonisent parfaitement avec le maître-autel.
On remarque dans la nef une jolie chaire à pans coupés. La face antérieure de cette chaire est convexe ; les pans concaves sont couverts d’ornements dans le style de l’époque.
Deux beaux lustres dorés sont suspendus à la voûte. L’axe, en bois et en fer, est orné de trois jolis culs-de-lampe d’où partent plusieurs branches en fer gracieusement contournées et ornées de feuillages dorés en tôle emboutée. La partie supérieure du lustre se termine par une espèce de coupole dorée formée aussi de tôle emboutée. Ces lustres d’une forme gracieuse, conviendraient parfaitement pour l’éclairage d’une église de campagne.
Dans le mur septentrional du choeur sont incrustées trois plaques de cuivre portant des inscriptions funéraires. La première est surmontée du blason des Labbey de La Roque : d’argent au sautoir de sinople.


AD PERPETUAM SUI AVI MEMORIAM
D. JOHANNIS LABBEY DE ROQUA
ARMIGERI
D. JOAN. LABBEY DE HEROLTISSARTO ARMIG. ET D. CATHAR. BAIGNART.
FILII
QUI PRIMUS HOC ROQUAE DOMINIO POTITUS
IN EJUSDEM LOCI ECCLESIA, ANNO GRATIAE 1563 SEPULTUS FUIT
£S ILLUD REFIXIT
D. OLlVARIVS FELIX LABBEY DE ROQUA, EQUES
ANNO SALUTIS 1828

Sur la seconde, l’écusson de La Roque est posé sur un fretté de six lances avec deux lévriers pour supports.


AD PERPETUUM MONUMENTUM
CARISSIMI ET HONESTISSIMI PARENTIS
D. PETRI ELIÆ MARIÆ LABBEY DE ROQUA
EQUITIS
QUI CUM ARMIS ET CONSILIIS INTRA BXTRAQUE PATRIAM
DE REGE AC CIVIBUS SUIS BENE FUISSET MERITUS
VIR MIRE SOBRIUS, JUSTUS AC PIUS
OBIIT DIE JUNII MENSIS 9, ANNO 1827
ET IN COEMETERIO ROQUÆ SEPULTUS FUIT
HANC FIXERE TABULAM
MEMORES ET MOERENTES SUI FILII
D. D. OL. FEL. AC LEOP. AUG. EQUITES
ET SUA FILIA ELIS. FLAVIA D. MORIN DE BANNEVILLE
ANNO SALUTIS 1828.
BOUTILLT SCULP,

La troisième plaque porte trois écussons : au centre, celui de La Roque. Les deux autres sont : le premier de Trihan : de gueules à la fasce vivrée d’hermine; le second de Cordouan: d’or à la croix de sable.


AD PERPBTUAM SUORUM MEMORIAM,
D. D. FRANCISCI LABBEY ARMIGERI DEFUNCTI, ANNO SALUTIS 1621,
ANNAE DE TRIHANO CONJUGIS EJUS DEF. AN. 1638,
ELISABETH DE CORDUANO PRIOR. CONJ. DEF. AN. 1686,
FRANCISCI LABBEY EQUITIS PRIORUM FILII DEF. AN. 1655,
PETRI LABBEY, EQUIT. PRIORIS FRATRIS DEF. AN. 1735,
JOAN. BAPT. PET. LABBEY EQ. PRIOR. FILII DEF. AN. 1764,
QUI IN HAC ECCLESIA ROQUÆ SEPULTI FUERUNT
AES ILLUD DEDICAVIT ET FIXIT
D. OL. FELIX LABBEY DE ROQUA EQUES
ANNO SALUTIS 1828.

Deux tombeaux, l’un en pierre et l’autre en marbre blanc, se voient dans le cimetière. Le premier porte l’inscription suivante :


ICI REPOSE LE CORPS
DE MESSIRE PIERRE ELIE MARIE
LABBEY DE LA ROQUE, CHEVALIER
EN SA JEUNESSE
VOUÉ A LA PROFESSION DES ARMES
DANS LA 2e COMPAGNIE DES
MOUSQUETAIRES ET LE NOBLE
RÉGIMENT DU ROI.
EN SON AGE MUR
ÉPROUVÉ PAR L’ADVERSITÉ,
AU DEHORS DE SA PATRIE,
EXERCÉ AU DEDANS A TOUTES
LES VERTUS DOMESTIQUES ET CIVILES.
EN SA VIEILLESSE,
JUGÉ DIGNE D’ÊTRE DÉPUTÉ
PAR SES CONCITOYENS
A LA SESSION DE 1815.
EN TOUTE SA VIE,
CONSERVATEUR ASSIDU DE L’HONNEUR DE SON NOM,
RESTAURATEUR DILIGENT DU TOIT ET DE L’HÉRITAGE DE SES PÈRES,
TUTEUR TENDRE ET PRUDENT DE TOUS LES SIENS,
PROTECTEUR GÉNÉREUX DE TOUS LES MALHEUREUX,
DÉFENSEUR SINCÈRE DE TOUTE VÉRITÉ,
AMATEUR CONSTANT DE TOUTE JUSTICE,
ZÉLATEUR ÉCLAIRÉ DE LA FOI CATHOLIQUE,
IL MÉRITA DE MOURIR A LA TERRE AVEC LE GAGE DIVIN
ET L’ESPÉRANCE LA PLUS FERME
DE L’IMMORTALITÉ CÉLESTE,
LA 73e ANNÉE DE SON ÂGE,
LE 9 JUN DE L’AN DE GRACE
1825.

L’autre tombeau porte pour inscription :


LÉOPOLD AUGUSTE LABBEY
VICOMTE DE LA ROQUE
DÉCÉDÉ LE 16 JUILLET
1846.

Au-dessus de l’inscription est le blason, au sautoir surmonté d’une couronne de comte.
Les deux cloches sont modernes.. Voici néanmoins leurs inscriptions.
La première est ainsi conçue :

L’AN 1824, J’AI ÉTÉ BÉNITE POUR L’ÉGLISE DE LA ROQUE PAR MAISTRE
HYACINTHE PIERRE LEVAVASSEUR, CURÉ DU LIEU, ET NOMMÉE PIERRETTE
PAR NOBLE DAME MARIE THÉRÈSE DE CAIRON, ÉPOUSE DE MESSIRE PIERRE ELIE
LABBEY DE LA ROQUE, CHEVALIER, CHEF DE BATAILLON, CHEVALIER DE SAINT
LOUIS, ET PAR MESSIRE OLIVIER FÉLIX DE LA ROQUE, LEUR FILS.

Sur la panse est un blason accolé: le premier de La Roque; le second de gueules à trois coquilles d’argent 2,1. Il est surmonté d’une couronne de comte.
Sur la seconde on lit :

L’AN 1824, IAI ÉTÉ BÉNITE POUR L’EGLISE DE LA ROQUE PAR MAITRE
HYACINTHE PIERRE LEVAVASSEUR, CURÉ DE LA ROQUE ET NOMMÉE PAR NOBLE
DAME MARIE THÉRÈSE DE CAIRON ET PAR MESSIRE LÉOPOLD AUGUSTE LABBEY
DE LA ROQUE, CHEVALIER, ANCIEN LIEUTENANT DE CHASSEURSA CHEVAL, CHEVALIER
DE LA LÉGION D’HONNEUR, SON FILS.
F. BAILLY. FONDEUR A CAEN.

Château.
— Le château de La Roque se trouve sur la gauche de la route de La Boissière à Bonnebosq.
La cour qui précède le château est entourée de bâtiments d’exploitation au milieu desquels s’élève une chapelle moderne, surmontée d’une double coupole d’un effet peu gracieux.
Cette chapelle, d’ordre ionique, a été construite en 1830 et consacrée en 1833. Les statues en pierre qui ornaient les niches, à l’intérieur et à l’extérieur, étaient fort belles.
A l’entrée de la cour est un beau colombier dont le toit était couronné d’un épi en terre cuite émaillée.
L’enceinte du château a la forme d’un polygone irrégulier. Elle est entourée de fossés très-profonds dont les bords sont maintenus, du côté du château, par des murs en pierre avec parapet construit en briques plates : des tourelles en pierre sont placées aux angles. La porte qui donne entrée dans la cour d’honneur présente des rainures, qui étaient destinées à recevoir les chaînes d’un pont-levis. Sur la face de cette porte placée du côté de la cour, est gravée sur une plaque de marbre noir l’inscription suivante :

CONDIDIT A. 1577 NOB. DOM. FRANCISCUS LABBET DE ROQUA
MAGNAM PARTEM DESTRUXIT 4. 1792 SCELESTE TUMULTUANTIUM TURBA.
REFECIT A. 1803 CONDITORIS AT NEPOS
NOBILIS DOMINUS PETRUS ELIAS MARIA LABBFEY DE ROQUA, MILES

Sur la face antérieure, qui regarde la première cour, estre présenté un écusson surmonté d’un casque à lambrequins,
écartelé au 1er. à une fasce chargée de 3 fers-à-cheval, accompagnée de 3 étoiles, 1 et 2 ; au 2e. un chevron ; au 3″. 3 merlettes; au 4e., une fasce. Sur le tout un sautoir qui est Labbey. Supports : deux lévriers.
La maison de maître, située en face la porte, a été modernisée.
Elle porte l’écusson de La Roque.
Au couchant est un bâtiment assez considérable dont une partie est actuellement à usage de cuisine. On y voit des blasons chargés d’alliances de la famille Labbey de La Roque : écartelé au 1er. chargé de 3 merlettes, au 2e. de…. au chef chargé de 3 fers-à-cheval; au 3e. une fasce ; au 4″. trois besants et sur le tout le sautoir de Labbey.
C’est rendre hommage aux fameux généalogistes qui ont rempli de leur renommée le château de La Roque, que de s’étendre sur tous ces détails héraldiques.
Les Rôles de l’Échiquier de 1180 nous ont conservé les noms de Gervasius de Roca et Johannes de Rocha.
Robert de La Roque donna, en 1246, le patronage de la paroisse de La Roque à l’évêque de Lisieux qui en a toujours joui depuis (Notes manuscrites de M. Vasseur).
Lachesnaye-Desbois a consacré un article de son Dictionnaire à la généalogie de la famille Labbey.
Elle commence à Colin Labbey, qui fut écuyer du connétable Duguesclin. Il épousa Isabelle de Victot, fille de Jean de Victot. Leur petit-fils, Étienne, forma la branche de La Boisière et La Roque; mais c’est seulement son troisième descendant qui devint seigneur de La Roque, par son mariage avec Catherine Baignard, l’héritière d’une famille qui posséda cette terre assez longtemps pour lui laisser son nom.
François Labbey lit bâtir, en 1577, le château de la Roque-Baignard. Huit ans après, il épousa Aime de Trihan, fille du seigneur de Bourgeauville. Il en eut quatre enfants.
Le second, nommé Jean, succéda à son père. De son mariage avec Élisabeth de Cordouan de Montbrey, descendante des seigneurs de Langey au Maine, il eut entre autres enfants un fils, nommé François, qui ne laissa qu’une fille que l’on maria à Charles de Vauborel, comte de Lapanti. Cette fille, comme seule et unique représentante de la branche aînée, avait porté la terre de la Roque dans une nouvelle famille.
Mais Pierre Labbé, son oncle, deuxième fils de-Jean, usa du droit de retrait lignager que lui donnait la Coutume de Normandie, et rentra en possession de la terre de la Roque. Ses descendants firent alliance avec les seigneurs du Torquesne, de Seauville, du Mesnil-Simon et de St.-Martin-des Chesnets.
Une chose surprend, c’est de ne pas voir figurer dans cette généalogie, avec les honneurs qui lui conviennent, l’auteur de l’Histoire de la maison d’Harcourt, Gilles-André de La Roque, qui a certainement droit à la reconnaissance de tous ceux qui s’occupent de l’histoire des fiefs et de la noblesse de Normandie, sans parler de ceux dont il allongeait avec amour la liste des ancêtres.
On a vu, dans les inscriptions citées plus haut, figurer le nom de Pierre-Élie-Marie Labbey de La Roque. Il est l’auteur de deux publications importantes au point de vue des études généalogiques: Recherche de Montfaut, et la Recherche des Élus de Lisieux en 1540. Ces deux volumes, imprimés à Caen chez poisson au commencement de ce siècle, sont devenus fort rares.
M. de La Roque (Pierre-Élie-Marie), chevalier de St.-Louis avait fait partie de la Chambre des députés de 1815; il était membre de la Société des Antiquaires de Normandie; son fils aîné, M. Félix de La Roque, mort sans enfants, est celui qui a fait bâtir la chapelle dont nous avons parlé.
La terre de la Roque, rachetée par le vicomte Léopold de La Roque, ancien officier de cavalerie, chevalier de la Légion-d’Honneur, dont nous avons indiqué l’inscription tumulaire (1), a été vendue après sa mort à M. Rondeaux Pouchet, de Rouen.
(1) J’ai beaucoup connu M. Pierre-Élie-Marie de La Roque et ses deux fils. L’aîné, M. Félix, mort sans enfants, avait épousé une demoiselle de Médavy ; le second, M. le vicomte Léopold, marié en premières noces à Mlle. de Longueil, et en secondes noces à Mlle.d’Héricy, a laissé
un fils et plusieurs filles. Le comte Félix et le vicomte Léopold faisaient partie de la Société française d’archéologie et de l’Association normande.
Leur soeur avait épousé M. le marquis de Banneville ; de ce mariage sont issus M. le marquis de Banneville, aujourd’hui ministre plénipotentiaire à Munich, et Mme. la comtesse de La Châtaigneraie.

LA ROQUE-BAIGNARD. – Le territoire de cette commune offre quelques noms de lieu intéressants: « Les Batailles « , près la ferme Fingot; « Le Castel ou « Castelet « , sur une croupe boisée, au nord du château ; ce bois renferme en plusieurs points quelques levées de terre et des vestiges d’un vieux chemin, mais je n’y ai rien vu qui puisse indiquer l’emplacement d’une enceinte fortifiée ; et enfin  » La Motte » (5).
(5) Renseignements fournis par M. l’abbé Simon.

2 – Pièces Justificatives:

1267, 27 avril. – La Roque-Baignard
Fouques évêque de Lisieux donne aux chanoines de Lisieux et aux clercs de choeur, pour l’obit de son frère Nicolas Datin, chevalier, 10 livres (aux chanoines) et 100 sous tournois de rente (aux clercs du chœur) à prendre sur son moulin et ses hommes de la Roque-Baignard.
 » in redditibus nostre, molendini et hominum nostrorum de Roqua, prope Valle Richerii, que predicta acquisivimus et habuimus a Roberto de Roqua et petro ejus fratre (…) quas quindecim libras volumus et precipimus quod predicti canonici et clerici percipiant et habeant, singulis annis, in festo Exaltationis sancte Crucis, per manum prepositi seu furnarii ejusdem loci, qui pro tempore fuerit, volentes et concedentes quod, nisi dicto termino de dictis qundecim libris dictis canonicis et clericis fuerit plenarie satisfactum, quod (sic) ipsi possint in predictis locis, tam in hominibus, redditibus quam étiam molendino, plenariam suam justiciam exercere pro predictis quindecim libris, absque contradictione nostri vel antecessorum nostrorum.
= René-Norbert SAUVAGE, 1928, Cartulaire de Lisieux dans Etudes lexoviennes, IX. p.336-338

1267, 27 avril. – La Roque-Baignard
Fouques évêque de Lisieux donne aux chanoines de Lisieux et aux clercs de choeur, pour l’obit de son frère Nicolas Datin, chevalier, 10 livres (aux chanoines) et 100 sous tournois de rente (aux clercs du chœur) à prendre sur son moulin et ses hommes de la Roque-Baignard.
 » in redditibus nostre, molendini et hominum nostrorum de Roqua, prope Valle Richerii, que predicta acquisivimus et habuimus a Roberto de Roqua et petro ejus fratre (…) quas quindecim libras volumus et precipimus quod predicti canonici et clerici percipiant et habeant, singulis annis, in festo Exaltationis sancte Crucis, per manum prepositi seu furnarii ejusdem loci, qui pro tempore fuerit, volentes et concedentes quod, nisi dicto termino de dictis qundecim libris dictis canonicis et clericis fuerit plenarie satisfactum, quod (sic) ipsi possint in predictis locis, tam in hominibus, redditibus quam étiam molendino, plenariam suam justiciam exercere pro predictis quindecim libris, absque contradictione nostri vel antecessorum nostrorum.
= René-Norbert SAUVAGE, 1928, Cartulaire de Lisieux dans Etudes lexoviennes, IX. p.336-338

1452, 29 octobre – Lisieux
 » Cy ensuivent les fieux, baronnies, haultes justices que l’évêque de Lisieux tient du Roi notre sire et les arrières fieux qui dudit évêque sont tenus (Cart. lexov., f° 12, verso) :….
 » Jean de Heudreville, escuyer, tant pour lui que pour messire Jehan de Mailloc, chevalier, et Pierre Baignard, escuyer, et ses parchonniers, tient ung fieu de chevalier assis ès paroisses de la Roque, Léaupartie et Formentin, au bailliage de Rouen, en la vicomté d’Auge et la chastellenie de Touques. Duquel fieu l’évêque de Lisieux soulloit tenir un quart de fieu, Jehan Osmont demy-fief et Guillaume d’Asnières, un quart « …..
= Cartulaire lexovien f° 12, v°, publié par Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, I, ccccliij.p. cccclv
1544, 22 mars – Formentin
Accord entre Jehan Grippierre, prêtre, chanoine de Lisieux, vicaire général de monseigneur le révérendissime cardinal d’Annebault, évêque et comte de Lisieux et faisant fort pour icellui seigneur, et noble homme Jehan Labbey, seigneur de La Roque-Baignard, au sujet de la tenure de la terre de Formentin .
= = Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Formentin

1540 RECHERCHE DES NOBLES DE L’ELECTION de LISIEUX
Faite en 1540…
126.- Thomas Osmond, Sr du dit lieu p. 51. de Beufvilliers, et Jean, Sr de Malicorne et de Marolle, son frère, ont baillé leur généalogie, justifiée par plusieurs lettres, chartes et écritures ; la 1er desquelles, du 15 décembre 1390 est sur le nom de Jean Osmond, leur trisayeul, seigneur de la Roque, du Mesnil-Eudes, du Castellier, Creuly, Ofey, marié à damoiselle Jeanne, sœur de Mre Marin de Bouquetot, cher, Sr du Breuil, duquel ils ont dit fournir leur descente « , cité par
= LABBEY de LA ROQUE.- Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
LA ROQUE.
193. Gilles Baignart, Sr. du dit lieu de la Roque, combien qu’il n’ait été dénommé à la fin du dit rôle, s’est présenté comme demeurant en la dite parroisse de la Roque, a baillé sa généalogie, et a dit justifier sa descente depuis Pierre Baignart, son bisayeul, vivant en 1455, seigneur du dit lieu de la Roque, Folleville, Annebaud, Heudreville, Ferriere-hautClocher, et autres terres et sieuries, par lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe.

1F370 : 14 janvier 1750 : Jacques Philippe Vitet de La Rocque Baignard reconnaît avoir reçu de Pierre Legrip de Manerbe la somme de 142 livres pour frais de procédure.
1F371 : 14 janvier 1750 : Jacques Philippe Vitet de La Rocque Baignard et Pierre Legrip de Manerbe s’arrangent entre eux pour la succession de Jean Legrip.

1752, 25 octobre – Moyaux
Succession de Me Jacques Crochon, prêtre, curé de la Roque-Baignard.
= Arch. SHL. 9FA – Doss. partage de biens.

1F770 : tabellionnage de Lisieux : Notre Dame du Pré concerne la période 1630 à 1657, causerie à la SHL
-St Ortaire à la Roque-Baignard

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE : BEUVRON

LA ROQUE (27)
Sous l’invocation de Saint Martin
Curés : Le Vavasseur 1762-1787
Le patronage fut donné à l’évêque en 1246 par Robert, escuyer, seigneur de la Roque.

Il existait sur le territoire de cette paroisse une léproserie. nommée Saint Ortaire.
La léproserie de la Roque-Baignard, assise dans le doyenné de Beuvron, évêché de Lisieux, ne nous est connue que par le pouillé de ce diocèse, publié par M, Auguste Le Prévost.
Suivant le Pouillé du diocèse de Lisieux, dressé par M. Le Prévost, il existait une léproserie, dans la paroisse de la Roque-Baignard, au doyénné de Beuvron.

Description de l’église par Vasseur
Inscriptions relevées sur des tombeaux
Description des cloches
Description du château
Insinuations

Archives SHL : Achat du 11-02-2003. Lot n° 12 n° 200
3) Fondation de Me Jehan Le Proulx, prêtre, curé de la Roque-Baignard et de Saint-Martin-la-Garenne, chapelain de Saint-Martin en la cathédrale de Lisieux, en faveur des chapelains du petit chœur, 23 mars 1517