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LIEURY

NOTES sur LIEURY

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A ne pas confondre avec : Lieury (Lieurei ?), bourg de Fr. en Normandie au Lieuvin entre Bernay, Pontaudemer, Montfort & Lisieux. Bourg de France, dép. de l’Eure. 2,700 hab.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

Archives du Calvados
Lieury (Calvados; jusqu’en 1972)
Code INSEE : 14363
Histoire administrative:
Lieury fusionne avec Ammeville, Berville, Ecots, Garnetot, Grandmesnil, Montpinçon, Notre-Dame-de-Fresnay, Saint-Martin-de-Fresnay, Tôtes par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de l’Oudon.
EP Lieurey (Calvados).

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III, page 584.
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados, page 1375
HEUZE, Monographie communale de Lieury, Ms. s.d. vers 1885, 3 p.= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9427
Château du Robillard
DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge , Condé–sur-Noireau, Corlet, 1989.
MANEUVRIER Jack :  Lieury,, Bull du Foyer rural du Billot n 31 page 59.
PAUMIER Solange et Henri : Le château du Robillard à Lieury, Bull du Foyer rural du Billot n70, juin 2000.
PAUMIER Solange et Henri : Le château du Robillard à Lieury, Bull du Foyer rural du Billot n18, page 3.
PAUMIER Solange et Henri : L’église de Lieury. Bulletin du Foyer rural du Billot, n 95, septembre 2006.
PAUMIER Solange et Henri : Le Robillard (+familles ayant possédé)Bulletin du Foyer rural du Billot, n°9 6.DECEMBRE 2006
Bulletin Le Billot – Histoire et Traditions populaires.
J. Maneuvrier 31 – Sept 1990. L’église de Lieury S. et H. Paumier 95 – Sept. 2006.

2 – Pièces Justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
L’église de Lieurey (LIEURY) est assez homogène et une de celles qu’on visitera avec intérêt dans le canton de St-Pierre. Elle se compose d’une nef, divisée en quatre travées par des contreforts, et d’un choeur en retrait, qui n’en avait que deux, et dont le chevet a été masqué plus tard par une addition à pans coupés pour la sacristie.
Une porte moderne a été percée dans le mur occidental, qui n’en avait pas dans l’origine ; car on voit à l’intérieur de la nef, dans la première travée, côté sud, le tympan d’une porte bouchée qui devait être l’entrée principale autrefois.
La nef a du reste conservé ses fenêtres primitives, composées d’une petite lancette sans colonnes, ébrasées à l’intérieur, dont quelques-unes seulement ont été un peu agrandies sans toutefois que l’on ait entamé le profil extérieur.
Cette nef, qui est voûtée en merrain avec tirants, poinçons, etc., communique avec le choeur par une arcade ogivale (arc triomphal); l’archivolte de cette arcade est portée par des colonnes dont les chapiteaux me paraissent du XIVe siècle ; au-dessus de cette arcade s’élève un porte-cloche à deux baies assez élégant, dont les montants sont ornés de colonnes à chapiteaux du XIVe siècle, disposés comme à Mithois.
Les porte-cloches sont infiniment plus élégants que ces tours qui leur ont trop souvent été substituées. Celui de Lieurey est une des parties les plus intéressantes de cette église. Nous venons d’en voir un autre plus intéressant encore et plus ancien, mais de même forme, à Mithois.
Le choeur de Lieurey a été défiguré par l’ouverture d’une grande fenêtre carrée, du côté du sud; le lambris, qui forme voûte, est cintré sans poinçons ni tirants.
Le mobilier de l’église ne donne lieu à aucune observation; deux petits autels sont placés à l’extrémité de la nef, à droite et à gauche de l’arc triomphal.
En voyant les fenêtres lancettes de la nef sans colonnes, on serait, au premier abord, porté à regarder l’église de Lieurey comme datant du XIIIe siècle; mais si l’on considère que les colonnes de l’arc triomphal et le clocher-arcade paraissent du XIVe siècle, on peut croire que le reste est de la même époque, malgré la forme étroite des fenêtres ; il ne faut pas oublier que leur forme simple (lancettes sans colonnes) a dû continuer très-longtemps d’être en usage dans les campagnes, surtout lorsqu’il s’agissait de petits édifices comme celui qui nous occupe.
L’église de Lieury est sous l’invocation de saint Paterne.
L’abbé de St-Pierre-sur-Dive nommait à la cure.
On voit, dans le cimetière, la tombe d’un curé nommé Aubin, mort en 1753, à l’âge de 69 ans.

Château du Robillard.
— Ce château, appartenant à M. d’Infréville, membre du Conseil général, se trouve à 1 kilomètre à l’est de l’église, dans un vallon ; nous en donnons une vue d’après le croquis de M. le docteur Pépin. La partie du fond est la moins ancienne; les autres parties, la grande aile droite surtout, paraissent appartenir à la première moitié du XVIIe siècle. On sait, du reste, qu’une partie de ce château a été construite sous le règne de Louis XIV, par Pierre de Montesquiou, comte d’Artaignan, maréchal de France, général des armées du roi, gouverneur des ville, cité et citadelle d’Arras, chevalier des ordres de Sa Majesté, mort en 1725, sans héritiers.
Sa femme, Catherine-Elisabeth de L’Hermite d’Hiéville, d’une ancienne famille de la contrée, mourut quelques années après, laissant la terre du Robillard à MM. d’Infiéville, ses plus proches parents.

Manoir.
— Mr.le docteur Pépin a signalé près de l’église, dans le village, un autre manoir ; la porte d’entrée de la cour porte la date 1622; au-dessous de ce millésime, on voit un blason d’hermine au chef chargé de cinq étoiles, supporté par deux lions et surmonté d’un casque. Ce manoir, qui appartenait à la famille d’Infréville et qu’elle habitait avant l’héritage qu’elle fit du domaine du Robillard, est devenu la propriété de M. le baron de Morell, puis de M. le marquis
d’Eyragues, son gendre, ancien ministre plénipotentiaire (Renseignements communiqués par M. le comte d’Infréville, membre du Conseil général du Calvados).

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Lieury, canton de Saint-Pierre-sur-Dive. — Lioreium in pago Lisvino, XII° s. (cité par d’Anville, dioc. de Lisieux). — Lyerrium , 1277 (cb. de Saint-Jean de Falaise). — Leureyum, XIV° siècle (laxat. decim. dioc. Baioc). — Lieurré, 1617 (magni rotuli, p. 245, 2). — Liury, 1463 (recherche de Montfaut). — Lieuré Lieurey, 1634 (cb. des comptes de Rouen). — Liurray, 1667 (carte de Sanson). — Lieuri, 1703 (d’Anville, dioc. de Lisieux). —
Lieurrée, XVIII° siècle (Cassini).
Par. de Saint-Paterne, patr. l’abbé de Saint-Pierre-sur-Dive. Dioc. de Séez, doy. de Saint-Pierre-sur-Dive. Génér. d’Alençon, élect. de Falaise, sergent, de Saint-Pierre-sur-Dive. Léproserie. — Fief de la baronnie de Blangy; fief du Mesnil, relevant de la baronnie de Courcy, 1634 (ch. Des comptes de Rouen).

Mesnil-Bertre , ccxci, ccxcii, cccxxvi. IjC Mesnil, h., commune de Lieury , canton de Saint-Pierre-sur-Dive, arr. de Lisieux (Calvados).

Archives du Calvados
LIEURY
Dioc ― . de Séez. Baill. de Falaise – Gr. à sel de Falaise. – Maîtrise d’Argentan. Gén. Et int. d’Alençon; él. et subd. de Falaise.
II. Distr. de Lisieux; canton de Saint-Pierre-sur-Dive (Arrêté du 1er mars 1790) .
III. 4 arr. communal (Arr.de Lisieux); canton de Saint-Pierre-sur-Dive (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 127 hab. (1911). Sup.: 601 hect. 64 a. 90 c.
ADMO GAL. – Délibérations, depuis le 7 germinal an XI .
ÉTAT-CIVIL. – Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1680 .
IMPOSITIONS. États de sections ( Sections A- D) . An VI ( Cah. , 54 fol. ) I. Dioc. de Lisieux.
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Lieury. 19 frimaire- 19 germinal an II ( Reg.)

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
Charles Lhermitte, esc, seigneur et patron de Lieury (10 février 1693);
Charles L’Hermitte, escuyer, seigneur de Lieury, PORTE tiercé en face; le Ier d’argent, à une face alaisée et crénelée, de trois pièces, d’azur; le de gueules, à trois croix d’argent et le 3e d’hermines (Armorial général de France -Charles d’Hozier)

815. — Le 12 nov. 1695, Louis Lhermitte, fils de Charles et de Françoise Le Normand, du diocèse de Séez, ritè dimissus, reçoit la tonsure à Bayeux Le 5 févr. 1699, Me Lhermitte de Lieury est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
Le 28 févr. 1703, led, sr Lhermitte de Lieury, pbrê, religieux profès en l’abbaye de St-Etienne de Fontenay, obtient des lettres de quinquenniura du recteur de l’Université de Caen. Le même jour, il est nommé par icelle sur un grand nombre d’abbayes bénédictines.
Le 9 juillet 1703, led. sr Lhermitte, pbfë de l’abbaye de Fontenay, fait signifier ses noms et grades aux religieux de St-Pierre de Préaux et de Cormeilles. Le 9 déc. 1700, dom Louis Lhermitte, clerc tonsuré, fils de Charles Lhermitte, Esc, seigr et patron de Lieury, et de dame Françoise Le Normand, originaire de la parr, de St-Paterne de Lieury, au diocèse de Séez, de prît novice en l’abbaye de St-Etienne de Fontenay, fait profession en lad. abbaye entre les mains de dom François de Ste Marie, docteur en théologie, prieur claustral de ce monastère. Le 13 mars 1704, dom Louis Lhermitte de Lieury, pbre, religieux-profès de l’abbaye de Fontenay, diocèse de Bayeux, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religieux des abbayes de St-Pierre de Préaux et de N.-D. de Conseilles. Idem Le 3 avril 1705, Le 10 mars 1706.

338. — Le 3 avril 1727, Me François Aubin, pbrë du diocèse de Lx, curé de Lieury, diocèse de Séez, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de Cormeilles.

637. — Le 7 février 1729, Me François Aubin, pbfê, curé de Lieury, diocèse de Séez, Me ès-arts en l’Université de Caen, requiert des relig de St-Evroult, en parlant è, Dora Thomas Gouis, relig et doyen de lad. abbaye, sa nomination à la cure de Rabodange, diocèse de Séez, dépendante desd. relig. Le 1er avril 1730, Me François Aubin, pbrë, curé de
Lieury, diocèse de Séez, (valeur 300 livres de revenu), M6 ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de Cormeilles et de St-Evroult. Idem Le 6 mars 1731, Le 29 mars 1732, Le 31 mars 1733, Le 9 avril 1734.

127. — Le 10 oct. 1770, vu le certificat du sr Bardel. Vicaire d’Orbec, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Charles Rozée, Escr , seigr d’infreville, seigr et patron de St- Paterne de Lieury, du Mesnil, Tostes, La Motte et Monchamp, veuve de noble dame Marie-Louise Bonnet et fils de feu Mr Charles Rozée d’Infreville et de feue noble dame Catherine Lhermite, demeurant à Lieury, diocèse de Séez, d’une part, et noble dlle Catherine-Dorothée de Foucques de Beauchamp et de noble dame Marie-Anne-Dorothée de Mannoury, de la parr. d’Orbec.
Geneanet – Propriétaire de l’arbre Base collaborative Pierfit.
Charles ROZÉE d’INFREVILLE(Charles ROSÉE d’INFREVILLE) sgr d’Infreville.
Né en 1719 – Décédé en 1792, à l’âge de 73 ans Ecuyer, seigneur et patron de St-Paterne en Lieury.
Parents
Charles I ROZÉE d’INFREVILLE 1686- Catherine. L’HERMITTE ca 1690-
Marié avec Marie Louise BONNET, décédée avant 1775 (Parents : H Jean François,seigneur de Meautry BONNET, sgr de Montgommery & F Marie Charlotte de CORDAY ca 1703-1730) dont:
F Marie Charlotte ROZÉE d’INFREVILLE Mariée le 31 janvier 1775, Caen (14), avec Claude Jean Le NORMAND, sgr de Victot
Marié le 18 octobre 1775, Lieury (14), avec Catherine Dorothée de FOULQUES de BEAUCHAMP, née en 1759, décédée en 1823 à l’âge de 64 ans (Parents : H Jean André sgr & patron de St-Martin-d’Ecorches de FOULQUES de BEAUCHAMP, écuyer & F Marie Anne Dorothée de MANNOURY)
Il hérita du château du Robillard à Lieury, ancien domaine provenant de Catherine-Elisabeth L’Hermitte, épouse du Maréchal de Montesquiou, décédée en 1770. Le domaine est un Lycée agricole depuis 1958 (propriété du Ministère de l’Agriculture).

M. Paul Joseph-Christophe Le Saulx, né à Saint-Laurent de Falaise. Il avait été ordonné prêtre en 1769, et nommé vicaire de Bazoches-en-Houlme. Il y resta jusqu’au 3 mai 1785, époque à laquelle il fut pourvu de la prestimonie de Lieurry, près Saint Pierre-sur-Dive. Sur les registres de Evêché de Séez, il est porté comme mort pendant la révolution.

3 – Archives ShL.

Archives NEDELEC Communes.
com.44 1 Lieury Le Robillard – Château – Lycée

Les Bulletins ShL.
Numéro 46, juin 2000 – Le château du Robillard à Lieury.

Carnets Charles Vasseur:
« paroisses hors évêché de Lisieux » :
17 Lieury
– Voir : Annuaire Normand de 1867 p.519
– Insinuations:
– Recherche de 1666
81. LIEURRY appartient aux sieurs Lhermitte, qui sont quattre frères, gens de cœur, dont l’ung est fort honneste homine, ordinaire chez le roi, a espousé l’hérittière du sieur de Rucqueville cy- dessus, riche de 6,000 livres de rente.
– François Lhermitte, escuier, sieur de Lieurry. — Bertran Levallois, escuier, sieur du Mortey.
François Lhermitte… anobli en 1574 ( rech . de 1598) . — François Lhermitte, sieur de Lieury ( rech. de 1666).
Jean Le Valois… confirmé en 1580 (rech . de 1598).
Charles Lhermite, escuyer, seigneur de Lieury, porte : tiercé en fasce, le premier d’argent, à une fasce alaisée et crénelée de trois pièces d’azur, le deuxième de gueules, à trois croix d’argent, et le troisième d’hermines. (Arm. gén. —Alençon, p. 90.)
André et Richard Le Vallois, escuyers, portent : d’azur, à un chevron d’or, accompagné de deux étoiles d’argent, en chef, et d’un croissant de mesme, en pointe.
(Arm. gén.- Alençon, p. 69. )

GARNETOT

NOTES sur GARNETOT

Archives du Calvados.
Garnetot (Calvados; jusqu’en 1972)
Code INSEE : 14295
Histoire administrative : Garnetot fusionne avec avec Ammeville, Berville, Ecots, Grandmesnil, Lieury, Montpinçon, Notre-Dame-de-Fresnay, Saint-Martin-de-Fresnay, Tôtes par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de l’Oudon.

Guertot, Guernetot,

Garnetot, canton de Saint-Pierre-sur-Dive, réuni pour le culte à Grand-Mesnil.
Gernetot, 1145 (lettre de l’abbé Haymon).
Guerartot, 1228 (pouillé de.Lisieux, p. 46).
Guernetot,v. 1250(magni roluli, p. 174).
Guenetot, 1419 (rôles de Bréquigny, n° 214).

Par.de Saint-Denis,
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. du Mesnil-Mauger.
Génér.d’Alençon,
élect. d’Argentan,
sergent, de Mortagne.

Lieux-dits de: GARNETOT.
ANGOTS (Les), h. – Benellière (LA), h – Bout-du-Village (LE), h. – Houppelaye (LA), h. – Houssaye (LA), h – LANDE(LA), h. – MARE-AU-COURT(La), h. – Marencoubt (Le), h. – TERTRE (LE), h. – VALLÉES(LES), h. –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 597.
MANEUVRIER Jack: le Château de Garnetot; Bulletin du Foyer rural du BILLOT, n 71, septembre 2000
MANEUVRIER Jack; Garnetôt – Bulletin Foyer rural du Billot n31 page 44
MANEUVRIER Jack; Les saints réputés guérisseurs du canton de Saint Pierre sur Dives. Bulletin du Foyer rural du Billot, n 91, septembre 2005. L’église de Garnetot; Bulletin du Foyer rural du BILLOT, 71, septembre 2000
PAUMIER Henri; Moulins à vent en Normandie, les méconnus du Calvados. Bulletin du Foyer rural du Billot, n 88.
BORDEAUX E.; Le ramassage des pommes à Garnetot. Bulletin du Foyer rural du BILLOT, n41, mars 1993.
Le COURT Henri; Généalogie des branches normandes et percheronnes de la maison Du Buat.
Barré de Saint-Venant; Notice sur la vie et les ouvrages de Pierre-Louis-Georges, comte Du Buat.
Abbé Robert CHARLES; La Maison Du Buat… au Maine et en Anjou.
Bulletin Le Billot.
Le château de Garnetot, M. Cottin, 71 – Sept. 2000.
L’église de Garnetot, J. Maneuvrier, 71 – Sept. 2000
Garnetot, J. Maneuvrier, 31 – Sept. 1990.
Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) Sous-série 1B – 1 B 5656 Années 1757-1760. Jacques Hurel, marchand à Mesnil-Imbert, contre Etienne Ridel, marchand à Garnetot (1756-1759).

2 – Pièces Justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Garnetot, Guernetot.
L’église de Garnetot, qui est des plus insignifiantes et des plus pauvres, peut appartenir au XVIe siècle pour quelques
parties de ses murs; mais elle a été reprise en sous-œuvre, et la brique a été employée dans le choeur et dans d’autres parties. Toutes les fenêtres sont carrées, moderne; plusieurs sont munies de contrevents en bois, parce qu’elles sont peu élevées au-dessus du sol.
La porte occidentale, moderne, est Cintrée. La tour est en bois, de la forme ordinaire, avec une aiguille couverte en essente.
Sur la porte qui sert à accéder au choeur, du côté du sud, sont sculptés deux écussons surmontés d’une couronne. Ils ont été mutilés à la Révolution, et on ne distingue plus les figures qu’ils portaient.
Deux beaux ifs précèdent le portail. Près de l’un d’eux, j’ai observé les débris d une pierre tumulaire cruciforme qui peut-être recouvrait le corps d’un curé.
L’église de Garnetot était sous l’invocation de saint Denis.
Le seigneur nommait à la cure.
Garnetot dépendait de l’élection d’Argentan, de la sergenterie de Montagut; on y comptait 71 feux. Aujourd’hui, il n’y a que 160 habitants environ.

Château.
Le château de Garnetot est moderne; il est situé à 4OO mètres environ de distance au sud-est de, l’église, dans la
vallée; il appartient à M. Gauthier de Garnetot qui l’habite.
Une belle allée, de 1 kilomètre de longueur, garnie d’épicéas, de mélèzes et d’autres arbres s’élève, par une pente bien calculée, jusqu’au haut du coteau où elle aboutit à la grande route de Livarot à Trun.

Faits historiques.
— Un sire de Garnetot est cité par Masseville au nombre des seigneurs qui accompagnèrent Robert Courte-Heuse à la croisade en 1096; mais comme on trouve une commune de Garnetot dans la Manche, il peut exister quelques doutes sur la question de savoir si le seigneur qui accompagna le Duc était de Garnetot près de St-Pierre-sur-Dive, ce qui pourtant est probable.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
66. — Le 23 sept. 1673, Jean-Baptiste Héroult, fils de Gilles et de Marie Labbey, de la parr, de Garnetot, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 28 juillet 1697, le seigr évêque, collateur ordinaire de la cure de N.-D.-des-Prez, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Mc Henry Miard, pbfe, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Baptiste Héroult,
acolyte de ce diocèse.

640. — Le 15 janv. 1703, le seigr évêque donne son visa aux lettres de provision de la cure de St-Denis de Garnetot, obtenues en cour de Rome par Me Charles-Jacques Le Comte, pbrê du diocèse de Rouen.
Le 17 janvier 1703, M° Charles-Jacques Le Comte prend possession de ce bénéfice en présence de Me Jean Loutreul, pbrê, curé de Quatre-Favrils, diocèse de Séez, et de Me Joseph Boscher, pbfë, demeurant à St-Martin-de-Fresnay.

77. — Le 22 sept. 1703, Pierre Questier, fils de François et de Françoise Buad , de la parr, de Garnetot, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

655. — Le 13 août 1705, François Questier, sr des Fosses, marchand, demeurant à Abbeville, diocèse de Séez, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre Questier, acolyte du diocèse de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait présence de Mesre Jacques Bernier, pbrë, vicaire de Garnetot: Mc Joseph Boscher, pbre, curé d’Ammeville, etc., etc.
Cette rente est hypothéquée sur des terres situées à Garnetot, près le presbytère. Les abonnements de ces terres nous montrent noble dame Anne-Elisabeth de Cherville, veuve de feu Messire Félix-Pomponne du Buat, en son vivant chev., seigr de Garnetot.

Curés. — P. Blaise-Potterie — C.-J. Le Comte.
Vicaire. — Jacques Dernier.
Clercs. — J.-B. Héroult — P. Questier.
Seigneur. — P.-F. du Buat.

282. — Le 18 juin 1720, vu l’attestation du sr Gontier, curé de Guerquesalles, du sr Goupil de la Porte, curé de St-Germain-de-Montgommery, et du sr Ruffy, curé de Vimoutiers, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume de Nollet de Malvoue, Esc, sr de Boisguillaume, sous-brigadier des gardes du corps du roy, fils de feu François de Nollet de la Londe-Malvoue, aussi Esc’, et de noble dame Marie Deslondes, de lad. parr. de Guerquesalles, d’une part, et damlle Catherine du Buat, fille de feu Félix-Pomponne du Buat, chev, seig de Garnetot, et de noble dame Anne-Elisabeth de Cherville, à présent noble dame de la Plesse, demeurant en la parr, de St-Germain de Montgommery, et lad. damlle au couvent des dames bénédictines de Vimoutiers.

305. — Le 20 sept. 1723, dispense de bans pour le mariage entre Mre Eustache-Félix-Pomponne du Buat, chevr, seigr et patron de Garnetot, fils de feu Félix-Pomponne du Buat et de noble dame Anne-Elisabeth de Cherville, de lad. parr, de Garnetot, d’une part et noble dame Hélène-Angélique Pollin, fille de feu Jean-Baptiste-Michel et de feu noble dame Elisabeth de Tirmois, demeurant en la parr, du Chesne.

Prêtre de la paroisse. — P. Questier ou Quettier.
Seigneurs. — F -P. du Buat — E.-F.-P. du Buat.

123. — Le 25 mai 1726, dispense de bans pour le mariage entre Gabriel Le Raistre, fils de feu Jacques et de dlle Catherine de Bonnechose, de la parr. d’Ableville, d’une part, et damlle Françoise-Placide Descorches, fille de feu Georges Descorches et de feue Madeleine de Brasdefer, de la parr . de Garnetot.

185. — Le 23nov. 1751, dispense de bans pour le mariage entre Louis de Nollet, Escr, sr de Malvoue, fils de Guillaume de Nollet, Escr, sr de Malvoue, et sous-brigadier des gardes du roy, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis, et de noble dame Catherine du Buat de Garnetot, de la parr, de Guerquesalles, d’une part, et Marie-Françoise de Bardouil, Vve de Pierre-André d’Avesgo, sr de Bully, et fille de feu François de Bardouil, Escr, et de noble dame Marie Lecointe, de la parr, de Trun, diocèse de Séez.

90. — Le 28 avril 1757, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jacques-Nicolas Gautier, chevr seigr des Authieux, fils de feu Mesre Jacques Gautier, seigr, des Authieux, et de noble dame Marie-Anne Labbé, originaire de la parr, des Authieux-en-Auge et demeurant présentement à Argentan, parr. St-Germain, d’une part, et damlle Magdeleine-Léonore-Elisabeth du Buat, fille de feu Mesre Jacques-Christophe du Buat et de noble dame Madeleine-Léonore-Thérèse de Charville, originaire de lad. parr. St-Germain d’Argentan et demeurant depuis sept mois en la parr, de Garnetot.

284. — Le 27 mars 1758, la nomination à la cure de Garnetot appartenant au seigr du lieu, Mesre Jacques-Nicolas de Gautier, chevr, seigr et patron des Authieux, et aussi de Garnetot à cause de son épouse, dame Madeleine-Léonore-Elisabeth du Buat, dame de lad. parr., demeurant en son château dud. lieu de Garnetot, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Charles-Jacques Le Comte, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Philippe-François Milcent, pbrë du diocèse de Séez. Fait et passé à Argentan, devant les notaires royaux-apostoliques dud. diocèse de Séez.
Le 8 avril 1758, le seigr évêque donne aud. sr Milcent la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Milcent (1) prend possession de la cure de Garnetot, en présence de Me Jacques Desvaux, pbrë, desservant lad. parr.; Me Jean Petitbon, pbre habitué et demeurant en la parr, de St-Sauveur
de Bellesme, et autres témoins.
(1) M. Milcent, curé de Garnetot, avait 71 ans quand on lui demanda le serment à la Constitution civile du clergé. Il le prêta purement et simplement le 6 février 1791 , et resta curé et resta curé de cette paroisse pendant la Révolution. Il fut même nomme maire de la commune et en remplit les fonctions jusqu’au mois de mars 1793. (Archives du Calvados.)

Curé. — Philippe-François Milcent .
Seigneur. — J.-B. -A. de Gautier.

3 – Archives ShL.

Fonds Cartes et Plans.
315 -Garnetot, tableau d’assemblage;1934; Cadastre; 1/10.000 Etag.3

Archives NEDELEC Communes.
com.27.1 Garnetot.

ECOTS

NOTES sur ECOTS

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Archives du Calvados.
Ecots (Calvados ; jusqu’en 1972)
Code INSEE : 14234
Histoire administrative : Ecots fusionne avec Ammeville, Berville, Garnetot, Grandmesnil, Lieury, Montpinçon, Notre-Dame-de-Fresnay, Saint-Martin-de-Fresnay, Tôtes par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de l’Oudon.
ÉCOTS
I. Dioc. de Séez. Baill. et maîtrise d’Argentan. Gr. à sel de Falaise, Gén. et int. d’Alençon; él. et subd . d’Argentan.
II . Distr. de Lisieux; canton de Notre-Dame-de-Fresnay (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr . communal (Arr. de Lisieux); canton de Notre-Dame-de-Fresnay (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Saint-Pierre-sur-Dive (Arrêté du 6 brumaire an X) . Pop. 145 hab. (1911). Sup.: 476 hect. 36 a.
ADMon Gale. Délibérations, depuis le 10 brumaire an IX.
ÉTAT- CIVIL. POPULATION. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis le 1er septembre 1722.
Un état nominatif de l’an VII, cote F. 6 de l’inventaire arrêté le 5 septembre 1860, n’a pu être retrouvé.
IMPOSITIONS. États de sections (Sections A-D). 1791 (Cah. ,12 fol.); 28 prairial et 30 thermidor an V 2 cah., 32, 4 fol .)- Matrices foncières. 1791, prairial et fructidor an V (3 cah., 19 fol.)
AFFAIRES MILITAIRES. Supplique à fin de remboursement de réquisitions (fourrages et chevaux). An IV (1 p.)
DIVERS. Partage Perrinne. 1759. Vente de Croisilles Legrain. 1704.- Placet Lallier, au sujet du bail de la baronnie
de Cheux. 1787 (3 p . )

Echots, Ecots en Ange. Écots. Ecovilla. Escoville. Escotum. Escoz. Écots.

ÉCOTS, canton de Saint-Pierre-sur-Dive.
Escotum, XI° siècle (enquête, p. 418).
Écots en Auge,
Escoz, XIII siècle (ch. de Saint-André-en-Gouffern).
Echots, 1703 (d’Anville).

Par. de Saint-Remy, auj. Saint-Aubin;
patr. l’abbesse de Vignats.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Saint-Pierre-sur-Dive.
Génér. d’Alençon,
élect. d’Argentan,
sergent. d’Auge..

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados – C. Hippeau.
– Fief du Coudray, fief de Poix, s’étendant au Mesnil-Baclay, à Écots, Saint-Martin-de-Fresnay et Montviette.
– Cerclais (Les), h. c »° d’Écots – Coudrai (Le), h. d’Écots – Coun (La), h – Cour-Morand(La), f. – Crière (La), f. – Fosses (Les), h. – Hameau (Le), – Hamel(Le), h. – Haye-d’Écots (La), h. – Houlbecq, b. et chât. – Maisons-Blanches (Les), h. – Mont-au-Loup (Le), h. – Riaute

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 580.
Editions FLOHIC: Le Patrimoine des communes du Calvados, page 1374.

MANEUVRIER Christophe : « Quelques exemples de mottes castrales dans la région de Saint-Pierre-sur-Dives »,; Bulletin du Foyer rural de Billot , N 14, juin 1986, pp.­7-25
MANEUVRIER Christophe : « Le presbytère d’Ecots », Bulletin du Foyer rural de Billot n 34, Juin­ 1991, pp. 43-48 cheminée
MANEUVRIER Christophe : Souvenirs de J.-L; Cholet : la libération-Bull. Le Billot n47 sept.1994
MANEUVRIER Jacky : « Le manoir du Houlbec, à Ecots », Bulletin du Foyer rural de Billot , N 14,­juin 1986, pp. 48-51 et Bulletin du Foyer rural du Billot, n 87, septembre 2004
MANEUVRIER Jack : Une famille d’Ecots au XVIIIe siècle Bull Foyer Le ­Billot n51 Sept 1995
MANEUVRIER Jack: Une cuisine de Ferme en Pays d’Auge au 18e siècle Bulletin du Foyer rural de Billot , N­90, juin 2005.
MANEUVRIER Jack: Ecots: Bulletin du Foyer rural de Billot , N­31, septembre 1990..
MANEUVRIER Jack: La cuisine de nos Grand’mère. Famille LEVILLAIN. Bulletin du Foyer rural de Billot , N­90, juin 2005.
MANEUVRIER Jack: Une famille d’Ecots au XVIIIe siècle: les LE VILLAIN. Bulletin du Foyer rural de Billot, N­51,; septembre 1995.
MANEUVRIER Jack: La ferme du Coudray à Ecots-1982 Revue Le Pays-d’Auge.
NEDELEC Yves : « Le manoir du Houlbec. Note historique », Bulletin du Foyer rural de Billot , N­14, juin 1986, pp. 52-58 et Bulletin du Foyer rural du Billot, n 87, septembre 2004
PAUMIER Henri: Moulins à vent en Normandie, les méconnus du Calvados. Bulletin du Foyer rural du Billot, n 88, décembre 2004
DETERVILLE Philippe Ecots , Le Manoir de Houlbec, CDMPA , pp. 184-186
WEBRE François: Un facteur rural au début du XXe siècle. Bulletin du Foyer rural du Billot – n81 mars 2003.)
Foyer Rural du Billot – Histoire & traditions populaires – Juin 2018 (n° 141) – Le Manoir du Houlbec à Ecots.
Voir :
Statistique Monumentale Tome II p.41
Jarry-Boizard – St Pierre sur Dives.
Histoire de St Pierre sur Dives par l’abbé Denis p.183.
Annuaire Normand 1867 p.517
Normand du 10 août 1867.
Congrès archéologique 1870 p.103.

2 – Pièces Justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Escots, Escos, Ecos.
L’église d’Escots, composée d’une nef et d’un choeur rectangulaires, paraît, si l’on observe quelques parties de ses murs, pouvoir remonter jusqu’au XIIIe siècle, peut-être même à la fin du XIIe. On entrait autrefois dans la nef par une porte latérale, au sud, précédée d’un porche en bois : on voit encore les supports ou corbeaux de pierre qui portaient la charpente de ce porche. L’entrée actuelle est moderne. La plupart des fenêtres ont été défigurées et sont également modernes: j’en ai remarqué seulement une dont la baie est surmontée d’un linteau trilobé.
La tour est conforme au type habituel dans le pays, c’est-à-dire une flèche à huit pans, en bois et très-aiguë, posée sur une tour carrée, également en bois; le tout recouvert d’ardoise.
Le maître-autel cache un autel en pierre plus ancien, supporté par deux colonnes.
La cloche porte l’inscription suivante, d’après les notes de M. Pépin :

L’AN 1717 IAY ÉTÉ BÉNITE PAR Me DENIS TOVTAIN CVRÉ DE CE LIEV
ET NOMMÉE MARIE ANNE ROSE PAR Ht ET Pt SGr LOVIS FRANÇOIS DE THIBOVTOT
SIR DE THois …. MANQUEVILLE BARON DOVVILLE LARIVIÈRE ET
DARM …. ET AVTRES LIEVX …. GÉNÉRAL DE L’ARTILLERIE DE FRANCE,
BRIGADIER DES ARMES DU ROY CHer DE L’ORDRE ROYAL MILITAIRE DE St
LOVIS ET PAR HAUTE ET pte DAME MARIE ANNE ROSE DE MONTGOMERY
…. ENTE PAR M DVONE DESCOTS PATRONNE HONORAIRE DE CE LIEV
SON ÉPOVSE ET REPRÉSENTÉ PAR M LEBLANC PARCLEVR INTENDANT AVOCAT
ET DEMOISELLE MARIE MAGDELEINE ANTOINE LELBLANC

Les caractères sont un peu effacés, difficiles à lire, et quelques lacunes existent dans le texte de celte inscription, dont nous donnons les parties principales.
La sacristie, appuyée sur le chevet du choeur, porte la date 1775.
L’église est sous l’invocation de saint Remy. L’abbaye de Vignats nommait à la cure.
Dans le cimetière, M. Pépin a recueilli quatre inscriptions tumulaires.
Les deux premières appartiennent à la famille de Mosges :

CY GIT LE CORPS DE NOBLE DAME MARIE ADELAÏDE
JEAN DE CREVECOEUR VEUVE DE MESSIRE JEAN
BAPTISTE CLAUDE JOSEPH DE MOGES ECUYER
DÉCÉDÉE AU CHATEAU DE HOULBEC LE 15 DA
OUT 1773 AGÉE DE 32 ANS ET DIX JOURS PRIES
DIEU POUR LE REPOS DE SON AME.


C’Y GIT
MESSIRE JEAN BAPTISTE
JOSEPH VICOMTE DE
MOGES AUTREFOIS OFFICIER
AU RÉGIMENT DU ROI
DÉCÉDÉ LE VENDREDI 28
SEPTEMBRE 1832 A HOULBEC
ANCIEN DOMAINE DE SA
FAMILLE
OU IL HEPOSE DANS LE
SEIN DE DIEU.

Le troisième tombeau est en forme de croix; à l’extrémité se voient deux blasons mutilés, supportés par deux lions et
surmontés d’une couronne. On y lit :

CY GIT
LE CORPS DE MAITRE
FRANÇOIS LETELLIER
PRÊTRE CURÉ DE CE LIEU
LEQUEL APRÈS AVOIR DESSER
VI CETTE ÉGLISE AVEC ÉDI
FICATION L’ESPACE DE HUIT
ANS 4 MOIS EST DÉCÉDÉ LE
TROIS AVRIL 1790 AGÉ DE 48
ANS. PRIÉS DIEU POUR LE
REPOS DE SON AME
REQUIESCAT IN PACE
AMEN.

L’inscription suivante a été incrustée dans le mur de l’église :

M. N. P.
CY GIT HONNÊTE HOMME
URBAIN LE MANISSIER
ANCIEN MAITRE ES ARTS
DE L’UNIVERSITÉ DE CAEN
ABBÉ PRÉSENTATEUR DES
BÉNÉFICES DE L’ABBAYE DE
St PIERRE SDR DIVES CURÉ DU
MENI BACLAY ET DESSt DE
St MARTIN DE FRESNAY ET
DESCOTS AGE DE 76 ANS ET 4
MOIS DÉCÉDÉ LE 6 xbre 1816 RE
QUIESCAT IN PACE. AMEN.

On conserve une riche chasuble dans la sacristie.

Caumont, ibid., t. V, p. 583, et Cours d’antiq., t. V, p. 117.)
– ECOTS. – La motte d’Ecots est encore bien visible dans un herbage, à proximité de l’église et du pont sur l’Oudon dont les eaux alimentaient les fossés. Cette motte a été fortement entamée dans sa moitié Ouest. On n’y rencontre aucune trace de construction maçonnée, mais la terre est pétrie de tuiles et de tessons.
– Ecots. Motte arrondie (oppidum), entourée de fossés, sur la rive gauche de l’Oudon, au nord-est de l’église.

Géoportail

Château de Houlbec.
— Le château de Houlbec est situé dans la commune d’Escots. Nous en donnons une vue d’après les dessins de M. Pépin. C’est un pavillon carré, flanqué de quatre tours : une de ces tours est cylindrique, construite en pierre; deux autres, et celle qu’on voit sur le premier plan dans le dessin, sont construites en bois et prennent la forme hexagone à partir du premier étage, mais sont rondes et en pierre au rez-de-chaussée; leurs toits sont ajourés chacun d’une petite lucarne trilobée. Au centre de l’entablement du fronton de la façade existé un écusson, sculpté sur une pièce de bois. Cet écusson, surmonté d’une couronne de marquis, est celui des Montgommery.
Ce château est entouré d’eau, à l’entrée d’un bois, tout près et à droite de la route allant de St-Pierre-sur-Dive St-Martin-de-Fresnay et au Billot. Il doit remonter au XVIe siècle et appartient à M. le marquis de Moges, membre de l’Association normande, qui n’y vient que rarement pour ses affaires.
D’après les renseignements qu’a bien voulu me transmettre M. de Moges, son grand-père l’avait acquis de la famille de Montgommery, qui en faisait alors un pavillon de chasse.
Ce petit château se présente d’une manière très-pittoresque au milieu des arbres : c’est, d’ailleurs, un des plus anciens de la contrée.
Wikipédia.
Le manoir d’Houlbec a été édifié au XVIe siècle à l’emplacement d’une ancienne place fortifiée dont subsistent les douves et quelques bases de tours. Il est remanié au cours du XVIIIe siècle.
Du XVe siècle au XVIIe siècle, le manoir appartient à la famille Le Bouteiller. Puis, il passe, successivement, entre les mains des La Serre (première moitié du XVIIe siècle jusqu’au milieu du XVIIIe siècle), aux de Moges, aux Montgommery et aux Bonnechose (à la fin du XIXe siècle). Enfin, il devient la propriété de l’homme d’affaires américain, Frank Jay Gould.

Architecture
Entouré de douves, le logis principal est construit selon un plan carré qui possède, à chacun de ses angles, une tour massive. Le premier niveau de l’édifice est composé de petits moellons de calcaire tandis que le niveau supérieur est en pans de bois. Les tours de la façade orientale sont surmontées d’un étage de forme hexagonale en colombages. Celles de la façade occidentale sont totalement différentes : l’une est cylindrique, toute en pierres, avec un toit conique et abrite un escalier; l’autre, de forme carrée, prend l’apparence d’un donjon.
Les dépendances sont composées par un pressoir, une cave, un four à pain et un colombier carré en pierres et en colombages.

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement – M. Louis Du Bois.
– JARRY (Pierre-François-Théophile) naquit à Saint-Pierre-sur-Dive en mars 1764, embrassa l’état ecclésiastique, devint curé d’Écots, émigra et fut ensuite vicaire-général d’Auxerre et tréfoncier de l’église de Liège; Il devint après le Concordat, grand vicaire de l’évêque de Bayeux. Il mourut au presbytère de Saint Désir de Lisieux le 31 auguste 1820. Auteur de quelques brochures de polémique théologique, il s’attacha surtout à attaquer, sous le voile du pseudonyme Valméron, l’évêque Fauchet qui dédaigna de lui répondre quoiqu’il lui imputât des crimes dévoilés.
– ÉCOTS-EN-AUGE, Escots, Escotz, et Écos. Le mécanicien Jacques Mellion était de cette commune; il fut l’objet d’un article dans le Moniteur du 20 pluviôse an X. Ce simple paysan avait en 1783 fabriqué une horloge en bois, très curieuse. Il habitait alors Saint-Martin-de-Frênei.

État des anoblis en Normandie – l’abbé P.-F. Lebeurier.
Louis de la Serre, sieur d’Escots (Ecots), anobli l’an 1544, vérifié 1596. El. de Caen.

DIVERS:
– 1384 , 24 avril – Information de Regnault Bigaut, vicomte de Falaise sur la valeur des biens qui appartinrent à Colin Agnelley, dit Taquet, écuyer, condamné vers 1358 pour crime de lèse-majesté, sis à Ecots, Vieux-Pont, Mittois, Boissey, Saint-Pierre-sur-Dives et Courcy.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, p. 183. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle , XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 19.
– 1457 , 17 mai – Putôt – Michel de Maussigny, écuyer, sieur de la Motte, ayant acquis par échange de Jean Emangard, écuyer, la tierce partie de la terre et seigneurie de Putôt, qui piéça fut et appartint à défunt Robert Bardou, en son vivant, chevalier, seigneur dudit lieu de Putôt, de toutes ses appartenances, rentes, revenus, dignités, vend et transporte à Jacques Labbé, sieur d’Ecots, tout le droit qu’il avait dud. Emengard, de ladite tierce partie d’icelle terre de Putôt, moyennat 500 livres tournois.
= Tabell. Lisieux. – Analyse Et. Deville.
– 1460 , 3 août – Putôt – Jacques Labbé, écuyer, sieur d’Ecots, reconnaît avoir reçu de Charlot Chastelain, receveur de Mgr. le duc d’Orléans, pour et en la décharge de Michel de Maussigny, la somme de 500 livres tournois, qui naguére avaient été mises en main de justice par led . de Maussigny, pour le retrait de la terre et seigneurie de Putôt que icelui de Maussigny avait vendue aud. Labbé .
= Tabell. Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville

3 – Archives ShL.

Fonds Nédélec Communes.
com.21.2. 1 Ecots Motte féodale
com.21.2. 2 Ecots Les propriétaires du Coudray à Prêtreville
com.21.2. 3 Ecots Houlbec
com.21.2. 4 Ecots Notes historiques
com.21.2. 5 Ecots Vie de la commune

Fonds Enveloppes.
– n° 156 Promenade du 25 juin 1995 de la ShL – Le manoir du Houlbec à Ecots.

Carnets Charles Vasseur: « paroisses hors évêché de Lisieux »: 16 – Ecots
Notes de Charles Vasseur: doyenné de Mesnil-Mauger:
Il existe dans l’église de Cuverville, canton de Troarn, des pierres tumulaires gravées qui recouvrent des seigneurs de Heurtevent et de Mesnil-Bacley. C’est d’abord celle de Hélène de la Ménardière, patronne de Cuverville, Fontenay le Pesnel, Heurtevent et Mesnil-Bacley, qui épousa en 1630 Jean d’Acher, seigneur du Mesnil Vitté.
Puis celle de Lucrèce d’Acher, morte en 17O9 âgée de 76 ans, qui porta les mêmes terres avec celles de Montviette et Ecots à Jean Claude de Croiselles, seigneur de Bretteville, président du présidial de Caen.

BERVILLE

NOTES sur BERVILLE


Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Ne pas confondre avec Berville-sur-Mer Dépt de l’EURE.

Archives Calvados:
Berville (Calvados ; jusqu’en 1972)
Code INSEE : 14067
Histoire administrative : La commune fusionne avec Ammeville, Ecots, Garnetot, Grandmesnil, Lieury, Montpinçon, Notre-Dame-de-Fresnay, Saint-Martin-de-
Fresnay, Tôtes par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de l’Oudon.

BERVILLE, canton de Saint-Pierre-sur-Dive.
Bervilla; XVI° siècle (pouillé.de Lisieux, p. 42).
Par. de Saint-Jacques,
patr. le seigneur.
Dioc.de Séez.
Génér. d’Alençon,
élect. de Falaise,
sergent.de Saint-Pierre-sur-Dive..

Les noms des communes de Normandie.
Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
297. — Berville (Saint-Pierre-sur-Dive, C.) :
Bertvilla 1101 n. st. : A. d. G., NPSN, p. 39.
Formé sur n. h. francique Bert.

Hameaux de BERVILLE:
Barrière-Rouge (LA), Champs (Les), Cinq-Frères (Les), Cour du Bois (La), Cour-du-Friche-Potel (LA), Cour-Milleroie (La), Cour-Tellier (La), Friche (LE), Friche-au-Coq (LE), Friche-aux-Postel (LE), Mare-Potel (LA), QUESNAY(LE), Récreux (LA),

Fiefs Girard et Berville relevant de la baronnie de Douvre. Quart de fief relevant de l’évêché de Bayeux à cause de la baronnie de Douvre, 1460 (av. du temp; de l’év. de Bayeux).

No 2l5. – Le fief de Berville, à Messire Michel Vallée, prêtre, tenu desdits religieux, à cause de leur fief du Mesnil-Fercy par un 8e de fief, vaut l00 sols.
No 43.- Le fief de Sahus, assis à Berville, tenu par les hoirs M° Jean Musselin de Rouen.
No 44.- Le fief Duval, autrement dit Dubosc, assis au dit Berville, tenu par Jean Loir.
N° 45. – Le fief de la Foresterie, assis au lieu dit Berville, tenu par Mr Robert Dumesnil.

Nombre des feus où le Roy a le fouage et la haute justice: Berville, 30 feus.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BELIER A. Cahier de doléances à Berville, Bulletin publié par le foyer du Billot N° 13,­ 26, 45
BRICON Paulette et Thierry : Souvenirs de Mme Bouchard, Bull Foyer Le Billot N 51 Sept 1995.
CAUMONT Arcisse de. Statistique monumentale du Calvados.
DENIS Jean. Bulletin publié par le foyer du Billot – N° 3, 6, 3, 28, 40, 41, ­44, 45, 60, 85
Editions FLOHIC: Le patrimoine des communes du Calvados.
FOURNIER Dominique: Donation à l’abbaye de St Pierre sur Dives. Bulletin publié par le foyer du Billot N° 5.
FOURNIER Dominique : ­Etude du registre de Berville (1668-1669) – BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, N 34.
MANEUVRIER Jack: Berville – Bulletin du Foyer rural du Billot N 31.
PAUMIER S.et H. Théâtre amateur à Berville en 1947 Bulletin du Foyer rural du Billot N 16.
WEBRE François, Un facteur rural au début du XXe siècle. Bulletin du Foyer rural du Billot -N 81.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

L’église de Berville a été reconstruite par parties à diverses époques, et ses murs n’offrent pas de caractères précis; mais il paraît qu’une église avait existé là dès le XIIe siècle, car la porte conservée avec quelques parties des murs primitifs dans le mur occidental actuel annonce cette époque, et l’archivolte est bordée d’un larmier portant la moulure.
Du reste, cette porte est très-simple et sans colonnes.
La plupart des fenêtres de la nef et du choeur sont modernes et carrées ; on vient d’en refaire deux de forme ogivale, à deux baies, dans la nef.
Une fenêtre de la nef (côté sud), quoique de forme carrée, peut dater du XVIe siècle ; elle est bordée d’un tore qui se prolonge sur les quatre côtés de cette ouverture.
Le mur du chevet paraît plus ancien que les murs latéraux; on y voit une fenêtre ogivale qui a été bouchée.
L’église de Berville est voûtée en bardeaux. Un clocher en bois recouvert d’ardoise ou d’essente existait à l’extrémité de la nef, à l’entrée du choeur; on vient de le supprimer, je ne sais pourquoi, et l’église n’a plus de tour. M. Besnou, membre de la Société française d’archéologie, a bien voulu nous donner le texte de deux inscriptions tumulaires, rétablies par ses soins à l’intérieur de l’église; la première, devant l’autel St-Jacques, est ainsi conçue:

CI GIT NOBLE DAMOISELLE CATHERINE JEAN EN SON VIVANT FEMME
D’EXMES DE MAI ECUYER Sr DES ESSARS LA QUELLE DÉCÉDA LE 2e DE
7bre 1656.

Il y a sur la tombe un écusson composé d’un lion et de deux étoiles.
Voici la seconde, devant l’autel de la Vierge :

CI GIT EXMES DE MAI ECUYER Sr DES ESSARS CONSEILLER DU ROI CONTROLEUR
ELEU EN L’ÉLECTION DE FALAISE LE QUEL DÉCÉDA LE 6 DE
9br, 16×2.

Je possède, m’écrit Mr. Besnou, l’acte authentique passé le 21 août 1657 devant Noël Le Poutrel et Louis Marguerin, tabellions royaux pour le siège et tabellionnage de St-Pierre-sur-Dive, par lequel « 16 paroissiens dénommés de Berville, pour eux et les autres paroissiens absents, ont baillé en pure fieffe et à rente irraquitable, à Exmes de May écuyer, sieur des Essars, pour lui et ses hoyairs et ayant cause, une portion de terre à prendre dans l’église paroissiale de Berville, au costé de lepistre, vis a vis et contre lhostel saint Jacques, de onze pieds de longueur et huict de large, pour par le dit sieur des Essars la faire clore et hallustrer, et y prendre séance lui et les siens ; après leur deceds y être inhumés sans payer aucun terrage. La ditte fieffe ainsi fiette moyennant le prix et somme de sept livres deux sols dix deniers tournois de rente foncière et perpétuelle, que le dit sieur des Essars pour lui et les siens, c’est obligé faire et payer chacun an au trésor de la ditte églize.
Il paraît, continue M. Besnou, qu’antérieurement, des membres de la famille de May avaient déjà été inhumés dans l’église, car j’ai, jointe à mes titres anciens, une vieille copie de la donation d’un pré de l’Aumône d’où il résulte;
Que toute la famille de May, dont les membres sont dénommés, donnent, pour satisfaire au voeu de feu leur frère, le 22 juin 1654, et afin de participer aux prières qui se font en l’église de Berville en laquelle sont inhumés leurs défunts père, mère et frère, au curé de ladite église une portion de terre en herbe, contenant environ trois vergées et jouxtant le cimetière, pour dire à perpétuité une messe au jour où fut inhumé feu Jacques de May, sieur de la Bigne, qui est le 4 novembre 1641 ; une le 26 février, jour où Charlotte Voine, leur mère, fut inhumée, et trois messes le 19 novembre,jour où Pierre de May, leur frère, fut inhumé; la dernière doit être de Requiem, chantée en plain-chant et dite par le curé de Berville ou son vicaire.
Cette note ajoute que Jean de May ayant eu deux enfants :
– le premier, Exme de Mai, sieur des Essarts, contrôleur aux aides et tailles à Falaise, que représentent les sieurs de la Bertrie;
– le deuxième, Jacques de Mai, sieur de la Bigne, que représentaient Mr.Dunot-Duquesnayet autres; les deux frères ont partagé sa succession en 1600.
A la suite de ces copies et mentions, se trouvent copiées les épitaphes des tombes qui sont dans la chapelle de Berville.
En 1865, l’épitaphe de la femme existait presque en entier, et il a été facile, à l’aide de ces notes, de retrouver la trace de quelques lettres plus ou moins altérées ou effacées par le frottement des chaussures. Toute la partie de derrière, garantie par l’autel, était, telle qu’on la voit encore, parfaitement intacte.
Seulement, en 1864 et 1865, on a eu la fâcheuse idée de recouvrir ces pierres par la première marche d’autels en bois sans style, en plaçant ces autels en biais au lieu de les appliquer sur le mur comme étaient les précédents.
Mr. Besnou a profilé du moment où on allait compléter ce regrettable travail, pour faire rétablir les deux inscriptions par M. Dupont, sculpteur à Caen.
Il résulte de là que l’inscription de la femme, telle qu’elle existe, est bien parfaitement authentique, sauf les quelques lettres effacées et retrouvées à l’aide de la note dont il vient d’être parlé. C’est de cette fidélité certaine pour l’inscription de la femme, que l’on est parti pour croire à la fidélité de celle qui concernait le mari et que l’on a fait regraver en entier, car il ne restait aucun vestige de l’ancienne inscription.
Quelques tombeaux se voient dans le cimetière. Le plus remarquable est celui de M. Dutilleul, décédé il y a peu d’années.
Berville dépendait du diocèse de Séez, de l’élection de Falaise, de la sergenterie de St-Pierre-sur-Dive; on y comptait 60 feux.

Manoir de Berville:

— Le manoir de Berville, appartenant à M. Besnou, dont je donne un croquis fait par M. Bouet, date du XVIIe siècle. On entre dans la cour par deux portes cintrées à bossages, l’une pour les piétons, l’autre pour les charrettes; la plus grande a perdu son cintre on l’a démoli, je suppose, pour faciliter l’entrée des charrettes. Les montants ont été conservés et surmontés d’un couronnement semblable à celui des piliers modernes; mais la petite porte est intacte et la grande n’en différait que par sa hauteur et sa largeur.
D’après les renseignements que je dois à M. Besnou, cette maison ne paraît pas sortie de la main de ceux qui l’ont fait bâtir, ou de leurs successeurs. Elle porte sur une fenêtre de grenier de la façade, dans sa partie antérieure, la date de 1664. J’ignore si c’est là la date de son origine ou si elle remonte à une époque plus reculée. Elle doit pourtant remonter plus haut, puisque ses possesseurs se font enterrer dans la chapelle dès 1656.
Elle est entrée par succession dans la famille Gigon, à la date du 15 décembre 1688, en vertu d’un acte de partage que possède M. Besnou, entre « Mre Fleury Philippes, prêtre, curé de St-Laurens, et maistre Ollivier Gigon, sieur de Livet, advocat à Falaise, héritant de maistre Sebastien Demay, sieur Dubut, conseiller du roi esleu à Falaize. »
Olivier Gigon eut le premier lot, et dans ce premier lot, avec les autres bâtiments de la cour, se trouve la maison étant le logis; Plus la chapelle fieffée en l’église de la paroisse, parce qu’il paiera la rente due pour icelle. (Chapelle fieffée à Exmes de May en 1657.)
Elle est entrée dans la main de 1\1. Stanislas Gigon La Bertrie, par suite du partage fait entre lui et Mr.Alphonse, son frère, des successions de Charles-François, leur père, et de Sébastien Noël, leur oncle. Enfin elle est échue à Mme Besnou, née Flavie Gigon La Bertrie, par suite du décès de son père, mort le 9 novembre 1851, membre de l’Assemblée législative.
M. Besnou a trouvé à l’intérieur de ce manoir, près des murs, des pavés émaillés qui avaient été garantis par les meubles et dont il a fait paver une antichambre, en reproduisant le dessin primitif. On accède à cette antichambre par un escalier en pierre, construit en spirale dans une tourelle à pans surmontée de deux épis.

2 – Pièces Justificatives.

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie
221 – 227. Guillaume, de Rouville, écuyer, du consentement de Jeanne, sa femme, donne à Sainte-Marie-de-Villers, en 1264 une rente à prendre dans la paroisse de Berville. (Le sceau brisé.)
209 et 210. Symon seigneur de Berville donne à Sainte-Marie-de-Villers, en 1259, un muid d’orge de rente à prendre sur son moulin de Bully et confirmation de ladite donation par Richard Vincent, seigneur.de Bully. (Les deux sceaux brisés.)

État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661.
984. Mre Exmes de May, esleu en l’eslection de Fallaize, parroisse de Berville, a obtenu pareilles lettres don. a St Germain en Laye en octobre 1648, ver. ch. le 11 janvier 1650, et c. le 12 dud. mois et an.
247. L. d’an, de Noël Ammelinne, sieur de Berville, seul fils et héritier de Christophle Ameline, et de damelle Louise Gresil, don. a Mantes en may 1594, ver. ch. le…, et c. le 7 mars 1596; finance donnez, a la charge d’indemnité.
1184. Jean de Tonnetot, paroisse de Berville, annobli par arrest de 1424. El. de Lisieux

Histoire évêché Tome1

358. — Le 18 Oct. 1711, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Jean-Baptiste-Ignace Barbe, fils de Benoit et de Thérèse Eudes, de la parr. de Berville ;

527. — Le 23 nov. 1718, Me. Michel Pastey, pbrë. curé de Berville, pourvu de la cure de N.-D. de Firfol par le seig. abbé de Cormeilles, prend possession dud. bénéfice ad conservation un juris. Me. Jean-Baptiste d’Osmond, pbrë, s’est présenté et a déclaré qu’il est pourvu de lad. cure de Firfol et qu’il en a pris possession le 28 dernier, et qu’en conséquence il s’oppose à la présente prise e possession. Le Sr.Pastey proteste de nullité lad. opposition. Fait en présence de Fr. Philippe-Antoine de Trousseauviile, relig. des frères mineurs de l’Observance, desservant led. bénéfice : Me. Nicolas Féron, sous-diacre de Tonnencourt ; Me. Pierre des Hayes, cons. du roy, lieutenant général en la vicomte d’Orbec et premier assesseur en bailliage dud. lieu, et autres témoins, tous étrangers à la parr.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

328. — Le 29 oct. 1723, dispense de parenté au 3e degré pour le mariage entre Gabriel-Nicolas Dunot, Esc., demeurant à Berville, diocèse de Séez, et damll. Catherine Dunot, demeurant à Vieux-Pont.

1327. — Le 13 fév. 1733, dispense de bans pour le mariage entre Charles Le Grix, Esc, Sr.de Neuville, fils de feu Hercule-Bernard Le Grix, Esc, et de noble dame Françoise de Houel, de la parr. de Berville, d’une part, et damll. Elisabeth de Maquaire, fille de Pierre-Louis de Maquaire, Esc, seig. de Bailleul, et de noble dame Marie-Thérèse de Laignel, de la parr. d’Ableville.
– 24 Oct. 1787 En présence de : Sébastien-Noel Gigon, maréchal-des-Logis au régiment du mestre-de-camp général dragons, demeurant à Berville. près St-Pierre-sur-Dives.

306. — Le 10 janv. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Mesre. Charles-François-Henry Le Grix, Esc., seigr. de Belleuvre, fils de feu Charles et de noble dame Elisabeth de Maquaire, de la parr. de Berville, d’une part, et noble damll. Marie-Anne-Françoise-Charlotte Le Boctey, fille de Mes. Charles Le Boctey, chev., seig. et patron honoraire de Moyaux, et de noble dame Anne Le Mire, de lad. parr. de Moyaux.

129. — Le 14 mai 1787, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Louis-Joseph Dunet. Esc., veuf de Catherine Letellier, fils de feu Mes.- Nicolas-Gabriel Dunot du Quesney, et de noble dame Marie-Catherine Dunot. de la parr. de Berville, diocèse de Séez, d’une part, et Marie-Catherine Lebourgeois, fille de François et de Marie-Anne Marais, de la pair. d’Ouville et demeurant en lad. pair, de Berville.

1741
Maistre Main, prestre curé de Saint Mélaine
Charles François Foüet de Crémanville escuyer, conseiller auditeur ordinaire de la cour des comptes, aides et finances de Normandie, vivant le 1er mai 1770, et fils de Maistre Charles Foüet, procureur en l’élection de Pont-l’Evêque vivant en juillet 1749
Demoiselle Madeleine Grente de Berville, fille d’Ezechiel, fils d’autre d’Ezéchiel, fils Jean, fils Pierre, fils Simon, décédée à Pont-l’Evêque en septembre 1767.

1766 3 janvier
Demoiselle Marie Madeleine Grente de Berville, héritière du sieur Robert Grente Desmarais

3 – Archives ShL.
Fonds NEDELEC – Communes.
Com.5.5. 1 Berville Les gâteaux de Rachel Scott 03/09/2003
Com.5.5. 2 Berville Notes historiques
Com.5.5. 3 Berville Manoir de Berville

(voir Vasseur : paroisses hors évêché)
Archives SHL. Voir  fichier “Dossiers.DOC” :- Lieux M à Z n 22
20 – Mittois : Hôtel du Vivier, à Mittois-Berville.
Charles VASSEUR : « Paroisses Hors Evêché de Lisieux » :
15 – Berville
– Voir :
Bulletin des Antiquaires de Normandie 1862 p.359
Annuaire Normand 1867 p.515.
– Insinuations