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SAINT PIERRE de CANTELOU




NOTES sur SAINT PIERRE DE CANTELOU

31 mars 1825 : Réunion de la commune de St Pierre de Canteloup à celle de St Hyppolyte de Canteloup.

Image Géoportail – Eglises de St.Hippolyte et St.Pierre de Canteloup

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

2 – Pièces Justificatives.

Saint- Pierre de Cantelou, 1398 (fiefs de la vicomte d’Orbec);
1398 (fouages français, n° 38 .2).
Saint-Père de Cantelou, 1723 (carte de d’Anville).

Monstres du Bailliage d’Evreux 1469
Messire Raoul de Gouvis prêtre et seigneur de Chantelou, présenta pour et au lieu de lui Jehan Mallet, brigandines et vouges, un page en sa compagnie, monté de deux chevaux.

Mahieu de Bailleul, écuyer , fils de Geoffroy de Bailleul, seigneur du lieu de Piencourt et Chantelou, se présenta et fut reçu pour son père en habillement d’homme d’armes, un vougier, un coustoullier et un page en sa compagnie, suffisamment montés et armés.

Robert de Canteloup, assista à la première croisade en 1096.

Bailleul, seigneur de Canteloup vers 1770

Recherches de 1666
Pierre de Bailleur, seigneur de Cantelou

J’apprends de Monsieur Pannier qu’on vient de découvrir à St Hippolyte de Cantelou sur la crête du coteau, en tirant du caillou pour les routes, une dizaine de monnaies romaines grand bronze toutes frustes, excepté un Antonin le Pieux. Sans doute il y avait là une villa romaine. (voir Normand du 11 avril 1868)

3 – Archives ShL.

Insinuations :

Doyenné de Moyaux
Election de Lisieux – 26 feux

Sous l’invocation de St Pierre

Patr. le seigneur de Fumichon.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Moyaux.
Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent. de Moyaux.

Patronage :
XIVe G de Fomuchon
XVIe Abbas S. Lannemari Blesensis
XVIIe Seigneur de Fumichon

Il y avait également dans cette église une chapelle de 16 livres à la nomination des plus proches des fondateurs.

Curés :
Jq.Trenchant 1764/1774
Jh.P Leclerc 1784/1787
Prêtres de la paroisse M.-L Denis – T. Frédet.

L’église de St Pierre de Canteloup a été entièrement détruite.
Le retable à colonnes torses qui décorait le maître-autel et qui date du règne de Louis XIV a été transporté à Beuvillers près de Lisieux.
St Pierre de Canteloup avait été érigé en succursale en 183… Les habitants n’ayant pas fait les réparations nécessaires à l’église et au presbytère, cette succursale fut supprimée.
La commune de St Pierre a été réunie à celle de Marolles.

Camp de Cantelou
A distance à peu près égale des églises de St Pierre et de St Hippolyte de Cantelou, à un quart de lieue de la voie romaine de Lisieux à Brionne, on distingue un plateau qui paraît avoir été fortifié et qui renferme sous terre des constructions considérables que tout porte à croire gallo-romaines. Le sol est jonché de tuiles à rebord sur une étendue de 600 pieds en carré et l’on y a trouvé des médailles et des fragments de poterie rouge ornée de bas-reliefs.
Si mes conjectures sont fondées, cet emplacement aurait été entouré de murailles et fossés, c’était une habitation fortifiée.

Cantelou : Motte et remparts de terre dans le bois du Plessis à un quart de lieue de la route de Caen à Paris (Xe ou XIe siècle) (Bulletin monumental de Caumont)

Motte du Plessis. — CAUMONT Arcisse de: Si nous avions le temps de traverser le bois du Plessis, situé entre la vallée de St.- Hippolyte et la route impériale, nous verrions au milieu du taillis un ancien château des premiers temps dans lequel on ne trouve aucune apparence de maçonnerie; les deux enceintes, entourées de fossés, étaient
vraisemblablement défendues par des pieux et l’habitation était construite en bois.

Le beau retable à colonnes torses, dans le style Louis XIV, qui surmontait le maître-autel, décore aujourd’hui le choeur de la petite église de Beuvillers, située près de Lisieux. Ce retable avait été acheté, pour cette dernière église, en 1847 (1). Le cadre qui entoure le tableau est travaillé à jour et délicatement sculpté.
St.-Pierre de Canteloup avait été érigé en succursale; mais les habitants n’ayant pas fait les réparations nécessaires pour consolider l’église et le presbytère, la succursale fut supprimée.
L’église de St.-Pierre avait pour patron, au XIVe. siècle, G. de Fumichon. Au XVIe. siècle, elle était placée sous le patronage de l’abbé de SI.-Laumer de Blois. Au XVIIIe, siècle, le seigneur de Fumichon nommait à la cure.
Il y avait aussi dans cette église une chapelle, de 16 livres de revenu, à la nomination des plus proches parents des fondateurs.
St.-Pierre et St.-Hippolyte de Canteloup faisaient l’un et l’autre partie de l’élection de Lisieux, et dépendaient de la sergenterie de Moyaux, Chacune de ces paroisses comptait 26 feux.

La commune de St.-Pierre a été réunie à celle de Marolles.
Les églises de St. -Pierre et de St.Hippolyte étaient tellement voisines qu’il ne fallait pas cinq minutes pour aller de l’une à l’autre. Aussi existe-t-il une légende-à ce sujet; la voici :« Une certaine dame, nommée Mme. de La Bercerie, se rendait à l’église de St.-Hippolyte, qui était très-voisine de son château, mais en était séparée par le petit ruisseau qui coule au fond de la vallée. en passant sur la planche qui servait de pont, elle.tomba et plongea dans l’eau en chandelle, dit la tradition. Cette dame prit une telle horreur de l’eau après ce bain forcé que, pour n’être plus exposée à glisser sur la malencontreuse planche, elle fit bâtir une autre église en-deçà du ruisseau, près de sa demeure.
Il faut convenir que le moyen n’était pas le plus économique et qu’un pont solide eût coûté meilleur marché.

Antiquités romaines.
— Ce ne sont pas les églises qui méritent le plus d’attention à Canteloup, c’est l’emplacement très-marqué d’une grande construction romaine, dont on peut reconnaître encore le périmètre et même les fondations entre les deux églises. L’ancien curé de Marolles, après m’avoir signalé cet emplacement, m’écrivait en 1834 : « Les tuiles à rebords abondent sur ce point ; on y a trouvé des médailles romaines en bronze. Les habitants, qui y ont extrait des pierres pour la construction de’leurs maisons, Cf disent que les murs de fondation avaient 10 pieds d’épaisseur.
Je me suis transporté à St.-Hippolyte pour déterminer l’étendue de cette villa gallo-romaine, et le plan que voici l’indiquera.
J’ai constaté que le sol renferme encore des murs romains, quoiqu’on en ait beaucoup détruit pour faciliter les labours profonds; la terre est toujours couverte de tuiles à rebords et de ciment romain, ramené à la surface par la charrue.
J’y ai trouvé aussi des fragments de poterie antique (2).
M. le Curé de Marolles croyait que l’habitation de la dame qui avait tant de peur de l’eau se trouvait au milieu des ruines romaines, si même les murs antiques n’en faisaient pas partie; mais la tradition seule le portait à le penser, car depuis long-temps l’emplacement était livré à la culture et personne n’a vu ce château.

La voie romaine de Lisieux à Brionne ( Breviodurum) passait tout près et au nord de la grande route impériale, à 1 kilomètre de la villa romaine. L’ancien curé de Marolles s’exprimait ainsi dans sa correspondance de 1834 : « Ce chemin est appelé Chemin ferré dans les anciens titres; le sentier qui le remplace s’appelle encore le Vieux-Chemin ; il est parfaitement droit et forme une ligne parallèle à la grande route moderne. Le vieux chemin, qui était, dit-on, assez large, aura été accordé comme indemnité aux propriétaires des terrains sur lesquels la route actuelle a été ouverte. a
M. le Curé de Marolles, qui était un excellent observateur et qui avait suivi assez loin les vestiges de la voie romaine, a recueilli une légende que je vais reproduire, car elle a quelque importance au point de vue archéologique.

Ayant remarqué que la voie antique paraissait avoir été interrompue dans quelques parties, M. le Curé interrogea les paysans qui lui dirent : « Il y avait autrefois une grande dame qui faisait faire cette route; mais un jour elle vit sur la chaussée une pie qui était morte : alors, frappée de tristesse et pensant à l’instabilité des choses humaines et à la courte durée de la vie, elle fit cesser les travaux. Voilà pourquoi la route d offre des interruptions. »
Ce qui fait l’intérêt de ce naïf récit, c’est qu’on trouve la même tradition dans des localités fort éloignées, et qu’elle s’applique entre autres à des voies romaines de la Bretagne.
Cette tradition est encore consignée dans un poème du XIIIe, siècle, publié il y a quelques années par l’Association bretonne.

(1) Depuis la rédaction de cet article, l’église de Beuvillers a été démolie. Le retable ci-dessus a été vendu par morceaux à un brocanteur.
(2) M. le Curé de Marolles y a découvert un débris assez considérable d’un vase de poterie rouge orné de festons et de gladiateurs.

SAINT PIERRE de MAILLOC


NOTES sur SAINT PIERRE DE MAILLOC

Voir les notes sur MAILLOC

Saint-Pierre-du-Tertre jusqu’en 1729.
La commune de Saint-Pierre-de-Mailloc appartenait autrefois au canton de Courtonne-la-Ville, et fut rattachée à celui d’Orbec par arrêté du 6 brumaire de l’an X ( 29-10-1801).

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

5 – SAINT-PIERRE-de-MAILLOC

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 817.
(château de Mailloc page 820)
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1250,
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
St-Pierre-de-Mailloc, ecclesia sancti Petri de Colle aux XIVe, XVe et XVIe siècles ; St-Pierre-du-Tertre jusqu’en 1729.
L’église de St-Pierre-de-Mailloc occupe le sommet d’un coteau qui domine la rive gauche de l’Orbiquet, et s’élève au centre d’une place entourée de maisons basses formant le village.
Le mur occidental de la nef, construit en blocage et soutenu par deux larges contreforts très-peu saillants, est roman et date du XIe ou du XIIe siècle. Il est précédé d’un porche en maçonnerie et en bois, sans caractère, et surmonté d’un clocher couvert en essente, dont les quatre faces sont garnies de plusieurs abat-sons ou évents. La pyramide, de forme octogone, est également revêtue d’essente.
Cette église possède une cloche, dont voici l’inscription :
J’Al ÉTÉ BÉNITE PAR MAÎTRE JEAN MONTHOURE , CURÉ DE CF. LIEU, ET
NOMMÉE LOUISE PÉRINEL PAR TRÈS-HAUT ET TRÈS-PUISSANT SEIGNEUR
CÉSAR-LOUIS-MARIE-FRANÇOIS-ANGE DE HOUDETOT, VICOMTE DE HOUDETOT ET
MARQUIS DE MAILLOC, SOUS-LIEUTENANT DES GENDARMES DE FLANDRE, ET
HAUTE ET PUISSANTE DAME LOUISE PÉRINEL DE FAUGNES, SON ÉPOUSE.
ALEXIS LAVILLETTE, DE LISIEUX, M’A FAITE EN 1775.

Diamètre : 91 centimètres.
Les murs latéraux, primitivement sans contreforts, sont recrépis et datent de la même époque.
Le mur septentrional de la nef, soutenu par de larges contreforts du XVIIe siècle, est percé de trois fenêtres cintrées, modernes. Des contreforts peu saillants s’élèvent vers l’extrémité du mur.
Le mur méridional, également percé de trois fenêtres semblables aux précédentes, offre vers l’extrémité orientale deux contreforts plats, du XIe ou du XIIe siècle.
Le choeur est en retraite sur la nef. Dans le mur septentrional s’ouvre une large fenêtre cintrée, moderne, et une fenêtre à arc surbaissé du XVIIIe siècle. La sacristie est accolée à ce mur. Le chevet, sans ouvertures, porte la date de 1769, indiquant un allongement.
Trois fenêtres à arc surbaissé sont pratiquées dans le mur du sud.
La croix du cimetière est en pierre. Une colonne dorique, cannelée, forme le fût. Ses croisillons sont terminés par des fleurs de lis; sur l’une des faces, on lit : E. VESQUE M’A FAITTE.
On remarque à l’intérieur un joli retable, style Louis XIV, décoré de deux colonnes torses. La partie inférieure du fût est garnie d’un cep de vigne. L’entablement consiste en un cintre brisé. De chaque côté du retable sont placés deux bons tableaux peints sur bois, représentant, l’un la Sainte-Vierge, l’autre le Christ, dont la tête nous a paru belle. Ces tableaux, quadrangulaires, sont entourés d’une riche bordure, artistement sculptée. Au-dessus de ces tableaux est placé un panneau cintré, où sont peints deux vases d une forme gracieuse. Le tabernacle, à pans coupés, est décoré sur les angles de colonnettes torses accouplées et surmonté d’une petite galerie formée de balustres en fuseau. Les petits vases qui surmontent la corniche sont également faits au tour.
Le tombeau en pseudo-gothique est moderne.
Le lutrin est en forme d’aigle.
L’un des autels de la nef est décoré de deux colonnes torses corinthiennes garnies de roses. Cet autel était autrefois dédié à la Sainte-Vierge. Le tableau représente le martyre de saint Laurent. A l’un des angles est peint un écusson : De gueules aux deux fasces d’or.
On remarque ,
dans la nef, une ancienne statue (XVe ou XVIe siècle) représentant saint Sanctin.
La voûte, aujourd’hui revêtue de plâtre, est en merrain.
Une porte carrée, surmontée d’un oculus, s’ouvre dans le mur occidental. Le gable est couronné d’un campanile circulaire, percé de trois baies cintrées reposant sur des pieds-droits formant pilastres. La coupole qui supporte la croix est couverte en ardoise.
A gauche, en entrant dans la chapelle, on lit l’inscription suivante :
CEUX QUI ENTRERONT DANS CETTE CHAPELLE SONT INVITÉS D’Y DIRE
UN AVE MARIA POUR LE SALUT DE Mme LA MARQUISE DE PORTES QUI L’A
FAIT RÉTABLIR DANS CET ESPOIR EN 1814.

L’autel offre une niche cintrée qui renferme une statue en bois du XVIe siècle, peinte en blanc, autrefois miniaturée, représentant Notre-Dame de la Délivrance. Au-dessus, est un tableau formant l’étable, représentant le crucifiement.
De chaque côté du sanctuaire s’ouvre une fenêtre à ogive très-aiguë, sans moulures.
La voûte de la chapelle est en lambris.

Château de Mailloc.
— Le château de Mailloc, bâti au fond de la vallée et à peu de distance de l’église, au midi, appartient à M. le marquis de Colbert Chabannais, député de l’arrondissement de Lisieux au Corps législatif et membre de l’Association normande.
Ce château, décrit par M. Raymond Bordeaux (Excursion dans la vallée d’Orbec, 11 juin 1850), est « un édifice considérable dans le style du XVIIe siècle. Flanqué de quatre grosses tours rondes, peut-être plus anciennes, que baignaient autrefois des fossés, il est bâti en pierre de taille sans sculptures. L’intérieur offre de vastes pièces. Les murs du grand salon sont revêtus de tapisseries à personnages d’une belle conservation.
Les parties supérieures du château présentent un riche pavage émaillé. Les carreaux sont variés de dessins et de couleurs. M. Raymond Bordeaux a compté, dans une pièce, dix variétés de ce curieux spécimen de l’art céramique dans notre contrée.
Mailloc était le chef-lieu d’un fief considérable, entouré des quatre paroisses de son nom : St-Martin, St-Denis, St-Julien et St-Pierre-de-Mailloc, à cause desquelles, dit-on, on appelait Hôtel des quatre Maillots, l’habitation que le seigneur du fief possédait à Rouen, rue des Maillots.
Trois maillets formaient les armes parlantes de cette ancienne famille, dont le nom se prononce Maillo.
L’antique demeure des Colbert, d’un aspect sévère et monumental, a subi à l’intérieur une grande restauration qui atteste le goût du propriétaire actuel. C’est aujourd’hui une des habitations les plus luxueuses de la contrée.
Nous devons à l’obligeance de M. Charles Vasseur les notes historiques qui suivent sur les anciens seigneurs de Mailloc :
La famille des seigneurs de Mailloc remonte à la plus haute antiquité. Jean de Mailloc suivit le duc Robert de Normandie en Terre-Sainte. Les Rôles de l’Échiquier relatent, à l’année 1180, le nom de Roger de Mailloc. Henri de Mailloc figure sur la liste des tenanciers des fiefs militaires du commencement du XIIIe siècle. Mais il est impossible d’établir une filiation entre ces divers personnages. On retrouve encore des descendants de cette famille pendant les XIVe, XVe et XVIe siècles. Il existe, aux Archives du Calvados, un aveu rendu le 29 août 1551, par Jean de Mailloc au cardinal d’Annebaut, évêque de Lisieux pour la terre de Mailloc ayant titre de baronnie, et l’un des membres du comté de Lisieux. Nous transcrivons un droit curieux relaté dans cet aveu : Et lui appartient la haquenée ou mule sur laquelle est monte ledit seigneur évêque le jour qu’il fait son entrée à Lisieux en lui aidant « descendre près la croix St-Ursin, à la sujétion de lui servir ledit jour d’écuyer tranchant. Tenu ledit fief du comté de Lisieux à foy et hommage et relief, avec 40 jours de garde à la porte d’Orbec aud. Lisieux en a temps de guerre.
La baronnie de Mailloc fut érigée en marquisat par lettres de 1693, en faveur de Gabriel-René de Mailloc, fils de Gabriel de Mailloc et de Renée de Créquy. Le premier marquis de Mailloc mourut sans postérité, le 11 octobre 1724, et sa veuve, Claude-Lydie d’Harcourt (celle qui figure sur la cloche de St-Denis), se fit adjuger le marquisat de Mailloc, qui passa plus tard au duc d’Harcourt, son frère. Si nous en croyons les inscriptions des cloches de St-Martin et de St-Julien, ce serait ce duc d’Harcourt qui aurait vendu la terre de Mailloc à la famille d’Houdetot, qui a dû la posséder jusqu’à la Révolution.
Le marquis de La Place, le fameux savant de l’Empire, posséda le château de Mailloc, et c’est de lui que l’acquit le marquis de Porte, beau-père de M. de Colbert qui l’habite maintenant.
St-Pierre-du-Tertre ( aujourd’hui St-Pierre-de-Mailloc ) avait pour patron laïque, au XIVe siècle, Henri de Maillot; aux XVIe et XVIIIe siècles, le seigneur du lieu.
Jean de Maillot, au XIVe siècle, était également seigneur de St-Hippolyte-de-Canteloup; Jean de Maillot, ou son fils, fut du nombre des trois cents chevaliers auxquels le roi Jean pardonna, le 22 décembre 1360, d’avoir pris le parti du roi de Navarre.

2 – Pièces Justificatives:

1704.
carnet de Charles Vasseur « Analyses et transcriptions ».
-3e fascicule – P.18 1704 27 janvier
Vente faite par Jean Montoure, marchand bourgeois d’Orbec à Pierre Bardel de Saint-Julien-de-Mailloc, de diverses pièces de terres situées en la paroisse de la Chapelle-Yvon et de Saint-Pierre-de-Mailloc, tenues en partie de la seigneurie dudit lieu de la Chapelle-Yvon, en partie de la seigneurie de Courthonne, et la pièce située en la paroisse de Saint-Pierre-de-Mailloc relevant du Marquisat de Mailloc
En marge est écrit : reçu le treizième du présent contrat ce 25e d’août 1705
signé : Alexandre de Belleau

1707
Archives SHL : 1F129 : 1707 : Saint Pierre de Mailloc : assemblée du commun :reconstruction du manoir presbytéral.

1720 et autres. Archives SHL. 1F538
1F538 : Diverses copies de baux et contrat de mariage; 1660 à 1795.
– famille Boulaye et autres.
– 1720 : Phillebert Roray, laboureur, de St Pierre de Mailloc, partage.

1721, 1er janvier – Saint-Martin-de-Mailloc
Obligation de François-Nicolas Lemarchand, de Saint-Pierre-de-Mailloc, envers Jean Le Clerc, tuteur des enfants de son frère, demeurant à Saint-Martin-de-Mailloc
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1820.- Archives SHL. 1F563 :
28 juin 1820 : Bail par le sieur Beauvillain à M. Médéric Foubert Despallières. (St Pierre de Mailloc, Blangy et Lisieux )

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE :
Insinuations

Sous l’invocation de St Pierre

Curés:
Monthoure ou Montoure 1764/1774
Marie 1784/1787

Description de la cloche: J’ai été bénie par Maître Jean Monthoure curé de ce lieu et nommée Louise,Perinet par Très Haut et Puissant Seigneur César Louis Marie François Ange de Houdetot, vicomte d’Houdetot, marquis de Mailloc, sous-lieutenant des gendarmes de Flandres et Haute et Puissante Dame Louise Perinet de Faugnes, son épouse.
Alexis Lavillette de Lisieux m’a faite en 1775

Le 29 août 1551 Aveu de Jean de Mailloc au Cardinal d’Annebaut consistant en manoir, domaine, rentes, services, droit de présenter au bénéfice, et lui appartient la haquenée ou mule sur laquelle est monté ledit seigneur Evêque le jour qu’il a fait son entrée à Lisieux, en lui aidant à descendre près de la Croix St Ursin à la sujétion de lui servir ledit jour d’écuyer tranchant. Tenu ledit fief du Comte de Lisieux à foi et hommage et relief et 40 jours de garde à la porte d’Orbec audit Lisieux en temps de guerre.
La terre de Mailloc a été possédée depuis un an, au moment de la Révolution, par le Marquis de la Place et son gendre Monsieur de Convert qui l’ont revendue à Monsieur le Marquis de Porte qui la donna en dot à sa fille Mme de Colbert qui l’habite maintenant (1858).
Le 12 janvier 1640 Reçu fait par Monsieur le Baron de Mailloc d’une haquenée sur laquelle était monté le Seigneur-Evêque le jour de son entrée
Mars 1693 Lettre patente de l’érection de la terre de Mailloc en marquisat.
Jacques le Fleury curé de St Georges d’Aunay sur Odon entre 1612 et 1617 natif de St Pierre du Tertre
Guillaume de Mailloc, vicomte de Capelle les Grands et St Jean de Livet
Jean de Mailloc, vicomte de St Hypolite de Cantelou 1466

25. Nicolas de la Pérusse, Sr. du lieu , nommé en la fin de la copie du rôle de la dite parroisse, est demeurant en la ville de Rouen.
26. Jean de Mailloc, Sr. du lieu, pareillement dénommé au dit rôle, pour lui et ses freres puisnés , a baillé sa généalogie et extraction de noblesse ancienne ; et, pour justifier icelle, a produit plusieurs lettres et écritures , commençantes à l’an 1432, sur le nom. de Jean de Mailloc , écuyer, par lesquelles il a dit sa descente être suffisamment fournie, se submettant fournir en plus outre, si besoin est. V. le n°. 64.
27. Pierre Postel, Sr. du Val, combien qu’il n’eût été déclaré comme noble à la fin du dit rôle, et qu’il fût assis et cotisé en icelui à 12 liv. 10 s., dont il étoit en procès avec les parroissiens de la dite parroisse, encore indécis à la Cour de nos dits seigneurs les généraux , a baillé une généalogie pour montrer sa noblesse ancienne, et a commencé à icelle justifier par lettres de 1479 sur le nom de Jean Postel, son bisayeul ; et, parcequ’en icelles il n’étoit suffisamment fourni de noblesse ancienne , le procureur du Roi a conclu qu’il fût pour l’advenir maintenu en son assise.

Recherches de 1524:
Paroisse de Mailloc; Nicolas de Mailloc tenu pour noble d’ancienneté

Etat des fiefs en1559 Le tenant de la sergenterie de Mailloc tenue … plein fief de Haubert
Arrière ban de 1562: Christofe Filleul, écuyer, seigneur du Mesnil en la paroisse de Saint Pierre du Tertre.

Recherches de 1666:
Louis du Houlley, curé de Mailloc issu de Jacob anobli en 1646 et rétabli en 1663
Gentilshommes d’illustres familles: Monsieur le Baron de Mailloc

Archives SHL :
Achat du 11-02-2003. Lot n° 7
72 / Saint-Pierre-de-Mailloc (Calvados). 4 pièces parchemin et 1 pièce papier, 26 pages, 1752-1763 : 1752. Parchemin. Jean-Jacques Lemire, écuyer, seigneur de Villers, conseiller du roi, maître ordinaire en sa cour des comptes de Normandie, demeurant à Rouen, rue des Carmes (paroisse Saint-Lô), héritier en partie de messire Jean Lemire, prêtre, docteur en théologie de Paris, vend à Messire Georges-Alexandre Dufour, écuyer, sr de Fortieury, demeurant à Saint-Pierre-de-Cormeilles, 200 l. de rente, à prendre sur Cath. Rabot, veuve de Fr. Petit, demeurant à Lisieux. 1755. Amortissement de ladite rente par la dame Petit. 1763, Saint-Pierre-de-Mailloc, famille Armenoult ; 1763 Saint-Pierre-de-Mailloc, famille Armenoult.

SAINT MARTIN de MAILLOC


NOTES sur SAINT-MARTIN-de-MAILLOC

Voir les notes sur MAILLOC
cf Saint MARTIN DU VAL D’ORBEC
Ancien fichier SMMAILLOC.SPR complété.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 831.

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1249,

LAJOYE Patrice : notes archéologiques d’Arthème PANNIER, BSHL n°48, mai 2001-

PANNIER, « Découverte de tombeaux à Saint-Martin-de-Mailloc », BM, t. V, p. 834.

Saint-Martin-de-Mailloc
Manoir des Samsons, PGMPA, pp. 112-113; manoir en 3 parties, guettes croisées, grande lucarne à pignon sur encorbellement, fief de la Masselinées et Clos Michel

Vte NEUVILLE Louis RIOULT de, Le Château de Mailloc in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie. (réédit. Corlet, t. II, pp. 143-149

PELLERIN Eliane : Manoir des Samson – Promenade de la SHL – BSHL n°37

Manoir de la HOLLIERE, voir BSHL n°42, septembre 1998.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par M. Ch. Vasseur.
St-Martin-de-Mailloc, S.M. de Valle Auribecci, S. Martin du Val-d’Orbec .
Le nom de St-Martin-le-Vieux donné au moyen-âge à cette paroisse, et son vocable seul, que Mr. Aug. Le Prevost regardait comme datant des temps mérovingiens, dispose l’archéologue qui gravit la colline sur laquelle est bâtie l’église, à la rencontre d’un édifice intéressant. La déception est grande. On se trouve en face d’une construction pouvant au plus remonter à la fin du XVe siècle, où rien ne mérite fixer l’attention. Le choeur est tourné vers l’ouest, contrairement à l’usage : il date seulement du XVIIe siècle. La nef, en grand appareil avec ses contreforts épais, a conservé trois fenêtres ogivales. On a bâti en 1862 en avant du portail, une tour en briques de ce style pseudo-ogival, chinois, plus laid que le plus laid classique ; mais qui seul a cours maintenant parmi nos architectes de campagne.
Cette addition achève de défigurer une église déjà nulle en elle-même.
L’inventaire de l’intérieur est bien vite fait. La voûte du choeur est plâtrée. Celle de la nef a conservé ses charpentes apparentes, mais elle est en très-mauvais état.
Le maître-autel appartient au règne de Louis XV.
Les deux petits autels, presque identiques, sont du siècle précédent. Retable à fronton cintré, soutenu par deux colonnes cannelées, dont le tiers inférieur est entouré de feuillages. On doit remarquer dans la niche pratiquée près de l’autel du nord, une Vierge en bois doré qui n’est pas dépourvue de mérite. Plus loin est une statue de saint Loup, qu’on peut attribuer au moyen-âge.
La croix du cimetière, en pierre avec fleurs de lis aux extrémités, date du XVIIIe siècle.
La cloche est ancienne. M. le docteur Billon en a publié l’inscription dans son Épigraphie campanaire.
LAN 1781 IAY ETE BENITE PAR M’ BELLAMY CURE DE CE LIEU
ANCIEN PROFESSEUR EN L’UNIVERSITE DE CAEN ET NOMMÉE LOUISE PAR
TRES HAUT ET TRES PUISSANT SEIGNEUR CLAUDE CONSTANCE CEZAR DE
HOUDETOT LIEUTENANT GENERAL DES ARMÉES DU ROY ASSISTÉ DE TRES
HAUTE ET TRES PUISSANTE DAME LOUISE PERRINET EPOUSE DE TRES
HAUT ET TRES PUISSANT SEIGNEUR CEZAR LOUIS MARIE FRANCOIS ANGE VICOMTE
DE HOUDETOT MARQUIS DE MAILLOC MARECHAL GENERAL DES TROUPES
AU DELA DU CAP PARRAIN ET MARRAINE REPRESENTES PAR MESSIRE GUI-
LAUME IEAN DR CHEVRECOEUR SEIGNEUR DE SOQUENCE. Mr MARIE VICAIRE DE
CETTE PAROISSE ET Me PIERRE TABARIE ET Mr IACQUES GALOPIN DEPUTES.
IEAN CHARLES CAVILIER

Sur la panse, on voit un petit écusson surmonté d’une couronne de marquis, et portant une bande chargée de trois roues à six raies.
La paroisse de St-Martin faisait partie du doyenné d’Orbec. Le patronage était laïque.
Le Bulletin monumental de 1864 (p. 558) a parlé d’une découverte de sépultures, probablement mérovingiennes, faite sur le territoire de cette paroisse.
La population de St-Martin-de-Mailloc est de 629, habitants. Au siècle dernier, elle était de 600 ( 120 feux).

2 – Pièces Justificatives.

Promenade dans le canton d’Orbec-en-Auge – R.GUIBLAIS.
La commune de Saint-Martin-de-Mailloc appartenait autrefois au canton de Courtonne-la-Ville, et fut rattachée à celui d’Orbec par arrêté du 6 brumaire de l’an X ( 29-10-1801).
La commune de Saint-Martin-de-Mailloc s’appelait autrefois Saint-Martin-le-Vieux ou Saint-Martin-du-Val-d’Orbec. Ce n’est qu’à partir du XVII° siècle qu’elle a été désignée sous son nom actuel.
Château remontant à la fin du XV° siècle ou vécut le Chouan des Hayes de Fisemont, puis pendant tout le XIX° siècle par la famille Hurel du Campart.
Manoir des Samsoms du XVI° siècle.

1414, 19 novembre – Saint-Martin-de-Mailloc/Glos
Girot de la Quèze, écuyer, demeurant à Glos-sur-Lisieux, avoue tenir du roi un huitième de fief à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, nommé le fief d’Auge, à cause de sa femme, Colette de Pois.
= cité par Henri de FRONDEVILLE, Le compte de Jean Le Muet pour la Saint-Michel 1444 dans Etudes lexoviennes, IV, 1936, p. 267

1453, 10 août – Saint-Martin-de-Mailloc
Jean Quesnel, écuyer, rend aveu au roi pour le fief d’Auge, à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec.
= A.N., P. 308, cité par Henri de FRONDEVILLE, Le compte de Jean Le Muet pour la Saint-Michel 1444 dans Etudes lexoviennes, IV, 1936, p. 267

1462, 3 mars (n.s.) – Saint-Martin-de-Mailloc
Robert Poupelin, de Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, vend à Guillaume Le Licquerre, prêtre, curé dud. lieu de Saint-Martin, une vergée de terre, sise aud. lieu, moyennant 8 livres ts.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville.

1463, 11 janvier (n.s.) – Saint-Martin-de-Mailloc
Massot Germain, de Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, vend à Me Guillaume Le Licquerre, prêtre, curé dud. lieu de Saint-Martin, une vergée de terre en pré, sise aud. lieu, près du chemin du roy, moyennant cent sols ts.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville.

1486-1781 – Formentin, Manerbe, Notre-Dame-de-Courson
– Le Lièvre à Caen, Cahagnolles, Formentin, Manerbe, Notre-Dame-de-Courson, Saint-Martin-de-Mailloc; Saint-Cornier-des-Landes, Orne
= AD 14 2E 551 (8 p.)

1509, 5 juin – Saint-Martin-de-Mailloc
Me Jehan de La Reue, prêtre, demeurant à Saint-Jacques de Liseux, baille en échange à Jean Crevel, fils Raulin, de Saint-Martin-du-Val d’Orbec, une rente annuelle de vingt huit sols ts., contre une petite pièce de terre de trois vergées, nommée La Londe, sise à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville.

1513, 27 août – Saint-Martin-de-Mailloc
Jehan Bonover, de Rouen, à présent demeurant à Lisieux, vend à Jehan Le Licquerre, le jeune, bourgeois demeurant à Lisieux, une pièce de terre sise à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, avec les arbres, bois, buissons, et haies dessus étant nommée la Vallée, jouxte le douet de la fontaine Dufy, moyennant 10 livres ts.
= Arch. SHL. Fonds Et. Deville. A. Dossier Saint-Martin-de-Mailloc. 1 p. pap.

1519, 26 août – Saint-Martin-de-Mailloc
Echange de pièces de terre à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, entre Laurent Delarocque, cordonnier, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain, et Guillaume Lenonant, de lad. paroisse.
= Arch. SHL. Fonds Et. Deville. A. Dossier Lisieux – Grande-Rue

1541 Le Pré d’Auge
SHL : 1F446 : 1541 : G. Massot d’Auquainville demeurant au Pré d’Auge prend à fieffe à Jacques de Rocquerail de Saint Martin du Val d’Orbec une portion de terre avec maison sise au Pré d’Auge.

1565, 9 avril – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Olivier Laillier et Olivier Carrey, tabellions, Guillaume Gatuon, de Saint-Martin-de-Courtonne, demeurant à Glos, et Guillemette Boutillier, sa femme, vendent à Jacob du Houlley, procureur fiscal de l’évêque et comte de Lisieux, une pièce de terre labourable, nommée « La fieffe Hayes », sise à Courtonne, moyennant 20 livres tournois. Témoins: Geoffrey Boutillier et Guillaume Boutillier, prêtre de Saint-Martin-du-Val-d’Orbec.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1568, 7 octobre – Saint-Martin-de-Mailloc
Aux plaids de la châtellenie de Mailloc, mise en amende d’un sieur de La Rocque.
= Arch. SHL. 1 p. parch.

1590, 26 juillet – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, Ysabeau Desjardins, de la paroisse de Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, reconnaît que, en sa présence et du consentement de feu son mari, Nicolas Desjardins, de Courtonne, son beau-frère, est déchargé de toute obligation héréditaire envers elle. Témoins Jean Piel et Colas Toustain.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
Voir archives SHL 1F-274

1597, 9 août – Saint-Martin-de-Mailloc
Succession de Guillaume Crevel
= Arch. SHL. – FONDS Et. DEVILLE – A. Saint-Martin-de-Mailloc.

1598, 8 avril – Saint-Martin-de-Mailloc
Marie Jam, veuve de Jehan Le Licquerre, demeurant paroisse Saint-Germain de Lisieux, vend et transporte à Pierre Le Camus, de la paroisse de Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, une portion de terre en pré, nommée les Vergers, à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec
= Arch. SHL. – Fonds Et. Deville. A. Dossier Saint-Martin-de-Mailloc. 1p. parch.

1603-1682 – Saint-Martin-de-Mailloc
Aveux d’une pièce de terre « le Clos d’Auge », contenant deux acres en l’aînesse de Haulieu, famille Le Licquerre
= Arch. SHL. – 2 p. parch. et 7 p. papier.

1608, 7 février – Saint-Martin-de-Mailloc
Nicolas Durand, sieur de la Martinière, demeurant à Cordebugle, reconnaît avoir reçu de Claude Le Licquerre, le franchissement de 60 sols de rente.
= Arch. SHL. – Fonds Et. Deville. A. Dossier Saint-Martin-de-Mailloc. 1p. parch.

1610, 15 avril – Saint-Martin-de-Mailloc
Nicolas Le Licquerre, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain, vend à Pierre Le Camus, une pièce de terre, nommée le Bas de Turget, à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec.
= Arch. SHL. – Fonds Et. Deville. A. Dossier Saint-Martin-de-Mailloc. 4ff. parch.

1610, 26 décembre – Saint-Martin-de-Mailloc
Fondation d’un obit en l’église Saint-Martin-du-Val-d’Orbec par Philippe Le Licquerre et sa femme.
= Arch. SHL. – Fonds Et. Deville. A. Dossier Saint-Martin-de-Mailloc. 4ff. parch.

1611, 29 septembre – Saint-Martin-de-Mailloc
Nicolas Le Licquerre, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain, vend à Pierre Le Camus, le droit et effet d’une condition de cinq ans sur une pièce de terre, à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec.
= Arch. SHL. – Fonds Et. Deville. A. Dossier Saint-Martin-de-Mailloc. 4ff. parch.

1619, 29 mai – Saint-Martin-de-Mailloc
Par devant Jean Picquot et Jehan Hayn, tabellions à Lisieux, Nicolas Le Licquerre, bourgeois de Lisieux, vend à Me David LeVavasseur, Conseiller pour le Roi au grenier à Sel de Lisieux, une portion de terre contenant 3 perches, sise à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, moyennant 20 livres tournois.
= Arch. SHL. – Fonds Et. Deville. A. Dossier Saint-Martin-de-Mailloc. 4ff. parch.

1637, 20 décembre – Saint-Martin-de-Mailloc
Pierre Le Licquerre, sieur de La Couture, vend à Marc Tabarie, sieur des Champs, une pièce de terre en labour, sise à Saint-Martin-de-Mailloc.
Le 29 Pluviôse an 6, la même pièce de terre est rachetée par Louis Le Licquerre.
= Arch. SHL. – 1 p. parch. et 1 p. pap.

1643, 2 février – Saint-Martin-de-Mailloc
Michel Lebouteiller, de Saint-Désir, vend à Sébastien Morel, une petite portion de terre à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Minutier N° 70 – Analyse Et. Deville.

1643, 14 février – Saint-Martin-de-Mailloc
Jacques Richard et Catherine Drouet, sa femme, de Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, vendent à François De Livet, huissier demeurant paroisse Saint-Jacques de Lisieux, une portion de terre à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Minutier N° 98 – Analyse Et. Deville.

1643, 16 février – Saint-Martin-de-Mailloc
Nicolas Le Licquerre, fils de Jean, demeurant en la paroisse de Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, vend à Louis Le Licquerre, fils Pierre, marchand tanneur, son droit sur une condition de rente.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Minutier N° 106 – Analyse Et. Deville.

1650, 4 février – Saint-Martin-de-Mailloc
Louis Bellouin fils Thollomey et de Margueritte Eustache ses père et mère a espoulsé Louis Petit fille de Guillaume tous de ceste parr. Le mariage célébré le vingt quattre iesme jour de fevrier lan mil six cents cinquante en présence de Guillaume Petit Jean Bellouin françoys Levé (?)… fils françoys q. avec lesd.
= reg. parr. Saint-Martin-de-Mailloc

1650, lundi dernier jour de février – Saint-Martin-de-Mailloc
Jehan Bellouin fils de Thollomey et de Margueritte Eustache ses père et mère de ceste parr. a espoulsé Anthoinette Détourné fille de Gabriel de pbreville (Prêtreville) le mariage célébré en la parr. de pbreville le lundy dernier jour de février mil six cents cinquante aud. présence
= Reg. parr. Saint-Martin-de-Mailloc

1650 (?) – Saint-Martin-de-Mailloc
Françoys Fortouney fils Louyis de ceste parr. a espoulsé Gabrielle fille de michel neufville en la presence de Michel Neufville Louis fortouney ung….. et plusieurs autres dud. lyeu (?)
= Reg. parr. Saint-Martin-de-Mailloc

1654-1656 – Saint-Martin-de-Mailloc
Pièces de procédure entre Jean Le Licquerre et Jean Bellouin, maître charpentier à propos de la réfection d’un pressoir
= Arch. SHL. – 1 p. parch. et 7 p. papier.

1665 – Saint-Martin-de-Mailloc
Louis fils de Jacques Le Pbre ( Leprêtre) et d’anne Neuville ses père et mère fut baptisé le vingt neufieme de septembre aud. an et fut nommé par Louis Le Pbre et… Neuville de Prêtreville ses par. et marraine
= Reg. par. de Saint-Martin-de-Mailloc

1665 – Saint-Martin-de-Mailloc
Claude fils de Louis Le Pbre ( Leprêtre) et de Jeanne Le Liquerre ses père et mère fut baptisé le quatrieme jour de novembre aud. an et fut nommé par Claude fils Symon (?) le Liquerre Louis Le Pbre et… fille de David Viquesnel ses parrain et marraine
= Reg. par. de Saint-Martin-de-Mailloc

1665 – Saint-Martin-de-Mailloc
Anthoinette fille naturelle Louise Prieur (?) fut baptisée le deux e jour de février aud an mil six cent soixante cinq de septembre aud. an et fut nommée par Estienne Prieur et Catherine Hamon femme de Louis Prieur ses par. et marraine
= Reg. par. de Saint-Martin-de-Mailloc

1665 – Saint-Martin-de-Mailloc
Anne fille de Robert Neufville et de Marguerite… en blanc ses pere et mere fut baptisée le sept. jour de juin aud. an et fut nommé par Julien Bellouin et Anne Neufville fille de Michel Neufville ses par. et maraine
= Reg. par. de Saint-Martin-de-Mailloc

1665 – Saint-Martin-de-Mailloc
Suzanne fille de Louis Bellouin Louise seisi (?) ses père et mère fut baptisée le seize jour de juin aud. an et fut nommée par François Neufville et Suzanne Bellouin ses par. et marraine
= Reg. par. de Saint-Martin-de-Mailloc

1665 – Saint-Martin-de-Mailloc
Jean fils de René Cosnard et de Adrienne la d… ses père et mère fut baptisée le six jour daoust aud. an et fut nommée par Jean Cosnard et Adrienne Le Roy ses par. et marraine
= Reg. par. de Saint-Martin-de-Mailloc

1670, 9 avril – Saint-Martin-de-Mailloc
Succession de François Biennassis, entre Robert et Jean ses fils
= Arch. SHL. – FONDS Et. DEVILLE – A. Saint-Martin-de-Mailloc.

1683-1688 – Saint-Martin-de-Mailloc
Claude Le Licquerre et Nicolas Hue, tisserand
= Arch. SHL. – 1 p. parch. et 7 p. papier.

1692, 8 octobre – Saint-Martin-de-Mailloc
Accord et partage entre Catherine Le Bourgeois, veuve Guerbette, demeurant au village de Grais, et le sieur Leprévost, demeurant à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec.
= Arch. SHL. pap. 6 ff.

1695, 4 février – Saint-Martin-de-Mailloc
Quittance de 169 livres payées par Claude Le Licquerre pour la finance de l’office de greffier alternatif des rôles de tailles et autres impositions ordinaires et extraordinaires de la paroisse de Saint-Martin-du-Val-d’Orbec.
= Arch. SHL. pap.

1696-1698 – Saint-Martin-de-Mailloc
Pièces de procédures pour Jean-Baptiste-François Deshayes, écuyer, sieur de Phisemont, demeurant en la paroisse de Saint-Martin-du-Val-d’Orbec.
= Arch. SHL. 2 p. parch. et 8 p. pap.

16.. – Saint-Martin-de-Mailloc
Tailles. Chapitre des natures taillables.
Chapitre des occupants.
Chapitre des possédants sans payer taille.
= Arch. SHL. Fonds Et. Deville. A. Dossier Saint-Martin-de-Mailloc. 8 ff. pap.

1700 – Saint-Martin-de-Mailloc
Rôles et assiettes de la taille de Saint-Martin-de-Mailloc
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Saint-Martin-de-Mailloc. 26 ff. pap.

1713 – Saint-Martin-de-Mailloc
Rôles et assiettes de la taille de Saint-Martin-de-Mailloc
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Saint-Martin-de-Mailloc. 26 ff. pap.

1721, 1er janvier – Saint-Martin-de-Mailloc
Obligation de François-Nicolas Lemarchand, de Saint-Pierre-de-Mailloc, envers Jean Le Clerc, tuteur des enfants de son frère, demeurant à Saint-Martin-de-Mailloc
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1724, 20 juin – Saint-Martin-de-Mailloc
Perception des fouages à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Saint-Martin-de-Mailloc. 2 p. pap.

1724 – Saint-Martin-de-Mailloc
Rôles et assiettes de la taille de Saint-Martin-de-Mailloc
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Saint-Martin-de-Mailloc. 14 ff. pap.

1733, 7 avril – Saint-Martin-de-Mailloc
Par devant Pierre Formage, notaire à Lisieux, Antoine Prévost, tisserand à Saint-Martin-de-Mailloc, vend, cède et transporte à Nicolas Jaquette, journalier à Saint-Martin-de-la-Lieue, une rente de 60 sols.
= Arch. SHL. 1 p. parch. Analyse Et. Deville.

1751-1858 – Saint-Martin-de-Mailloc
Pièces diverses: constitutions de procureurs; bail; inventaire de meubles; quittances, etc. se rapportant à la famille de Philippe.
Y sont cités: Charlotte de Philippe de Beaumont, demeurant à Lisieux, porte de la Chaussée, Charles de Philippe, écuyer, sieur de Phisemont, Catherine Dufour, dame de Montreuil, veuve de Christophe de Guerpel.
= Arch. SHL. 3F Cailliau. 2 p. parch. et 14 p. pap.

1753-1755 – Saint-Martin-de-Mailloc
Pièces de procédures pour J.-B. Le Licquerre, sieur des Prés, de Saint-Martin-de-Mailloc.
= Arch. SHL. 9 p. pap.

1755-1781 – Saint-Martin-de-Mailloc
Bail à fieffe d’une pièce de terre par Pierre Leroy, tisserand. Bail d’une portion de terre à Nicolas Guéroult. Vente par led. Nicolas Guéroult d’une rente de 24 livrs à Jacques Bienassis, charpentier.
= Arch. SHL. 3F Cailliau. 4 p. parch.

1760, 6 septembre – Tordouet
Par devant Louis Horlaville, notaire pour le siège de Glos-sur-Lisieux, noble dame Marie-Anne de Bonnechose, veuve de Robert Hardy, sieur de la Roche, demeurant en la paroisse de Tordouet, donne à Pierre Faguet, de lad. paroisse de Tordouet, la somme de 220 livres de rente foncière perpétuelle et non rachetable pour le récompenser de ses services. Témoins: Jacques Mourier, praticien, demeurant en la paroisse de Saint-Jean-de-Livet, Jacques et Pierre Drouet, père et fils, laboureurs demeurant à Saint-Martin-de-Mailloc.
= Arch. SHL. Parch. 2 ff.

1765 – Saint-Martin-de-Mailloc
Restaurations au presbytère de Saint-Martin-du-Val-d’Orbec.
= Arch. SHL. 9F Deville. p. pap.

1773, 29 juin – Saint-Martin-de-Mailloc, Saint-Jean-de-Livet
Par devant Pierre-Charles Dubois, notaire, Marie Conard, fille de feu Jean, demeurant en la paroisse de la Chapelle-Yvon, vend à Michel Héribel, tisserand en frocs, demeurant à Saint-Martin-de-Mailloc, une pièce de terre et bâtiment audit lieu. Témoins: Marc Tabarie, huissier à Saint-Martin-de-Mailloc et Charles Renier, journalier à Saint-Jean-de-Livet.
= Arch. SHL. Parch. 3 ff.

1773 – Archives SHL. 1F410 :
29 juin 1773 : Marie Conard de La Chapelle Yvon, vend à Michel Héribel, tisserand de St Martin de Mailloc, une pièce de terre et bâtiment à St Martin.

1777 archives SHL : 1F60 – 1777 –
Pierre Locquet, laboureur demeurant en la paroisse. de Saint-Martin-de-Mailloc constitue en faveur de Maître Jacques pierre Galopin, « accolithe », son petit-fils, demeurant au Grand séminaire de Lisieux une rente de 150 livres afin que celui-ci puisse parvenir aux « ordres de prestre ». Cette rente a été agréée par Nicolas Gallopin, tisserand en frocs, son frère, demeurant à Saint-Martin-de-Mailloc. Cette rente viagère payable audit sieur acolyte, d’an en an… jusqu’à ce qu’il soit pourvu de cure, chapelle ou autre bénéfice valant en revenu annuel au moins deux cents livres. En garantie sont affectées quatre pièces de terre assises en la paroisse de Saint-Martin-de-Mailloc: la première en cour et plant, un jardin à poirée, etc.; la seconde nommée Les Plerrez; la troisième, nommée le Clos et la quatrième les Costis.

1778-1792 – Saint-Martin-de-Mailloc
Pièce relatives à une pièce de terre à faucher, contenant une acre ou environ, sise à Saint-Martin-de-Mailloc, dépendant du ci-devant Chapitre de la cy-devant Cathédrale de Lisieux.
= Arch. SHL. 9F Deville. Parch. 16 ff.

1784 Archives SHL : 1F103
– 1784 : Extrait des registres du Conseil sur la requête présentée par François Drouet demeurant à St Martin de Mailloc.

1806, 11 mars – Saint-Martin-de-Mailloc
Pierre Duclos, fabricant de frocs, demeurant à Saint-Martin-de-Mailloc, s’engage envers Michel Carpentier, marchand aud. lieu à fabriquer du froc pendant six mois, à condition qu’il lui fournira la laine nécessaire et lui paiera la somme de 15 francs.
= Arch. SHL. 9F Deville. Parch. 2 ff.

3 – Archives ShL.

autres archives :
1F306 : St Martin de Mailloc : Etat de lieux d’une ferme louée à Visquenel.

9a – SAINT MARTIN DE MAILLOC Saint Martinus de Valle Auribecci St Martin du Val d’Orbec
Sous l’invocation de St Martin

Curés:
de Meuxgri 1764
de Ménages 1774
Belami 1777/1787

Insinuations:

Description et plan de l’église

Description de la cloche : L’an 1781 j’ai été bénite par Messire Bellamy curé de ce lieu, nommée Louise par Très Haut et Puissant Seigneur Claude Constance, César de Houdetot comte de Houdetot Général des armées du Roy, assisté de Très Haute et Très puissante Dame Louise Perrinet épouse du Puissant seigneur César Louis Marie François Ange Vicomte de Houdetot, marquis de Mailloc maréchal général des logis des troupes au-delà du Cap parrain et marraine représentés par Messire Guillaume Jean de Crevecoeur, seigneur de Soquence.

Recherche de 1524: néant.

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
SAINT-MARTIN DU VAL D’ORBEC.
51. Henri le Monnier, pour lui, et Marguerite sa soeur, veuve de feu René Toutfaut, a baillé sa généalogie et extraction de noblesse ancienne, à commencer à Robin le Monnier, son bisayeul, Sr. du Mont, vivant en 1457, dont il a dit fournir sa descente par plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe. Ce néantmoins , pour ce qu’il n’a pas fourni sa dite noblesse de plus ancien temps , le procureur du Roi a requis, qu’il soit assis.

Recherches de 1666:
Jean de Seuray, seigneur du Ronceray

Sur le chemin qui conduit de la Forge à l’église est un porche ou entrée de cour couvert en tuiles vernissées vertes surmontées de 2 fragments d’épis aussi en terre verte très simples
A quelques pas de l’église en montant le coteau est une maison dont les angles et principaux soutiens sont en bois, l’intervalle est crépi. Le toit est garni de 4 lucarnes de forme élégante style Louis.XIII et d’un fronton armorié. Elle appartient à Monsieur Perrault.

Coupure de presse du 13 août 1863 du Moniteur du Calvados mentionnant la découverte de squelettes à St Martin de Mailloc

SAINT JULIEN de MAILLOC


NOTES sur SAINT JULIEN de MAILLOC

voir les notes sur MAILLOC

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 827.

DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé–sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p.; pp. 71-74

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page1245,

Documentation sur le Château de Mailloc à Saint Julien de Mailloc – 2005 – Communiqué par M. Yves NEDELEC. Archives SHL NE 26

MANEUVRIER Jack : Le mariage sous l’ancien régime. – Bulletin du Foyer rural du Billot n° 98, Juin 2007…

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
St-Julien-de-Mailloc, Sanctus Julianus de Maillot, de Mailloco.

Cette église est assez vaste ; mais elle offre peu d’intérêt, par suite des transformations qu’elle a subies depuis trente ans.
Rien, dans les parties anciennes, n’indique une construction antérieure au XVe siècle. Les contreforts et quelques fenêtres, plus ou moins mutilées, qui subsistent encore, ont tous les caractères du style ogival flamboyant. Le plan offre une nef et un choeur qu’on vient de reconstruire, et il n’y a aucune particularité à signaler.
Le clocher en charpente, de 100 pieds de hauteur, appartient aussi au XVe siècle. Il était originairement assis sur l’arc triomphal, en avant du choeur ; mais il a paru plus conforme aux usages modernes de l’établir sur le pignon occidental. Deux charpentiers du pays, nommés Nicole et Lami, ont entrepris d’opérer ce transport sans démolition.
La distance à parcourir était de 65 pieds (Notes par M. Ch. Vasseur).
Après réussite complète, on leur a versé 250 francs seulement.
Rien, à l ‘intérieur, ne compense la triste idée conçue dans l’inspection de l’extérieur : voûtes plâtrées, mobilier insignifiant. Il faut pourtant signaler un tabernacle en bois du XVe siècle, que M. le curé actuel a découvert dans les greniers. Ces sortes de meubles sont rares dans leur intégrité.
A l’article de GRENGUES ( tome IV), on a figuré un panneau qui appartient évidemment à un tabernacle. Celui-ci est divisé en deux étages par une tablette posée à peu près à moitié de la hauteur. Il est carré en plan et représente assez bien une tour d église de l’époque. Des pilastres formant contreforts garnissent les quatre angles ; un petit clocheton orné de crochets leur sert d’amortissement. Les faces sont composées de panneaux découpés à jour en arcatures, doublées dans les vides d’un verre épais, incolore, qui permettait de contempler l’intérieur. On distingue encore les traces de peintures dont ce tabernacle était revêtu: rouge à l’intérieur, vert à l’extérieur, sans aucun dessin. La porte
n’était point différente des autres faces ; elle occupait toute la hauteur. Chacune de ces faces se termine par un triangle garni de crossettes et percé d’un trèfle. Rien n’indique qu’une pyramide ait complété le couronnement. La hauteur totale de cette tour est de 2 pieds environ, et sa largeur de 7 pouces.
L’église de St-Julien-de-Mailloc dépendait du doyenné d’Orbec. Le patronage était laïque.
Le clocher renferme deux cloches. La plus grosse est moderne; l’autre porté l’inscription suivante :
IAY ETE BENIE PAR Mre FRANÇOIS MICHEL MEUSNIER CURE DE CE LIEU
ET NOMMÉE LOUISE FRANÇOISE PAR CEZARD LOUIS FRANÇOIS MARIE ANGE
VICOMTE D’HOUDETOT ENFANT DE CLAUDE CONSTANCE CEZARD D’HOUDETOT
MARECHAL DES CAMPS ET ARMÉES DU ROY MARQUIS DE MAILLOC ET AUTRES
LIEUX IEAN FAILLET FILS PIERR(E) TRESORIER.
A LAVILLETTE DE LISIEUX MA Fte EN 1771.

Cette cloche a été publiée par M. le docteur Billon dans ses Études épigraphiques, la paroisse de St-Julien était comprise dans la baronnie de Mailloc, dont le chef est sur St-Pierre; elle n’a jamais eu de seigneur particulier.

Chapelle de Mailloc.
— La petite chapelle qu’on trouve sur le bord de la route d’Orbec à Lisieux est sur le territoire de St-Julien. Sa construction, comme le fait voir le dessin de M. Bouet, date tout au plus du XVIe siècle. Le chevet est à pans coupés sans ouvertures : deux baies ogivales s’ouvrent symétriquement dans les murs latéraux pour éclairer 1’autel. La porte est au milieu du pignon de l’ouest vers la route. Dans les vantaux, menuiserie en style Louis XIV, ou a pratiqué un petit guichet pour permettre aux pèlerins de voir l’intérieur. Un petit autel, fort simple, compose tout l’ameublement. Il n’y point de voûte, mais un simple plafond. Un petit clocheton en dôme, percé de quatre arcades cintrées, contient la cloche.
Cette chapelle est dédiée à Notre-Dame : le patronage appartenait au baron de Mailloc.
La fête patronale se célèbre le 8 septembre. C’est une foire avec assemblée très-fréquentée, dont la principale marchandise (après les liquides) consiste dans des melons dont la culture se fait en grand dans les champs d’alentour. Je ne sais pourquoi cette assemblée se nomme la Saint-Gourgon, ce saint n’étant l’objet d’aucun culte dans la contrée.
La population de St-Julien est de 555 habitants. Elle était, au dernier siècle, de 415. C’est encore à l’industrie qu’est due cette augmentation.

Voie romaine.
— La voie romaine de Lisieux et Condé-sur-Iton montait sur le coteau près de la chapelle de Mailloc pour se diriger ensuite, à peu près en ligne droite, vers Broglie, La Barre et Condé. Je l’ai suivie de la chapelle de Mailloc à St-Germain-la-Campagne. Elle laissait à gauche l’église et le village du Besnerey, et à droite celui des Petits- Périers. Elle passait à 500 mètres, au midi, de l’église de St-Germain-la-Campagne. On la voit très-distinctement, entre St-Germain et le Besnerey, et l’on trouve à 1 kilomètre 1/2 de St-Germain, vers le Besnerey, un carrefour au milieu duquel existe aujourd’hui une croix entièrement en fer portant une inscription et les armoiries de la famille qui l’a érigée ( V. la communication que j’ai faite il y a quelques années à la Société française d’archéologie ). Cette
croix a très-probablement remplacé un monument romain, soit une colonne milliaire, soit peut-être plutôt un autel dédié à Mercure. Le piédestal de la statue de ce dieu trouvé dans les fondations de l’église St-Germain , quand on l’a reconstruite, il y a quelques années, et qui a été transporté à Évreux, pourrait bien avoir occupé cet emplacement dans l’origine. C’est une conjecture; sans doute, mais ce marbre ne devait pas avoir été apporté de bien loin quand on l’a fait entrer dans les fondations de l’église.
Quoi qu’il en soit, ce chemin que l’on peut encore reconnaître jusqu’à St-Germain, et qui se confond ensuite avec la route de ce lieu à Broglie, est évidemment celui que l’Itinéraire d’Antonin mentionne : il est connu sous le nom de chemin Perrey, et la tradition rapporte qu’il a plus de 100 Lieues de longueur. C’est à tort que le chemin de Lisieux à Chambray par Courtonne-la-Ville, qui est parallèle au précédent, a été regardé par quelques personnes comme la voie romaine de Lisieux à Dreux.

Saint-Julien-de-Mailloc. – On trouve au cadastre (C, 469) une « Motte du Château».

2 – Pièces Justificatives.

Promenade dans le canton d’Orbec-en-Auge – R.GUIBLAIS.
La commune de Saint-Julien-de-Mailloc appartenait autrefois au canton de Courtonne-la-Ville, et fut rattachée à celui d’Orbec par arrêté du 6 brumaire de l’an X ( 29-10-1801).
Saint-Julien-de-Mailloc était la paroisse dominante des quatre Maillocs, et c’est sur son territoire que s’élevait la seigneurie de Mailloc.
Chapelle de Mailloc. Cette chapelle est dédiée à Notre-Dame de la Délivrance. Elle aurait été construite au lendemain de la guerre de cent ans, pour remercier la Vierge d’avoir délivré la Normandie par la défaite des Anglais. En réalité, dans son état actuelle, a été édifiée au XVI° siècle. Il est probable que cette chapelle du XVI° siècle ait remplacé une chapelle plus ancienne, datant du Moyen-âge, qui s’élevait elle même à l’emplacement d’un fanum (petit temple) qui se dressait à l’époque antique en bordure d’une voie romaine.
Château de Mailloc: Construction du XVII° siècle. Il avait été habité par la famille de Mailloc. Jean de Mailloc fit escorte à Robert, duc de Normandie, en terre Sainte. Les rôles de l’Echiquier mentionnent au XII° siècle les seigneurs de Mailloc.
En 1693, la baronnie de Mailloc fut érigée par Louis XIV en marquisat de Mailloc, en faveur de Gabriel-René de Mailloc, qui avait épousé Claude Lidie d’Harcourt. Ce fut le dernier de sa lignée, il mourut le 11 octobre 1724 au château du Champ de Bataille, dans l’Eure, mais son corps a été transféré à Saint-Julien-de-Mailloc.
Le château de Mailloc passa ensuite à la veuve de Gabrielle-René de Mailloc, puis au duc d’Harcourt. Ce sont les Harcourts qui vendirent la terre et le château de Mailloc à la famille d’Houdetot, qui les possédèrent jusqu’à la période révolutionnaire. Mailloc passa ensuite au marquis de Porte et aux Colbert-Chabanais.
L’intérieur était décoré de très belles tapisseries, de portraits et de souvenirs historiques de grande valeur: livres ayant appartenus au grand Colbert, papiers et documents de Laplace, le grand savant du XIX° siècle meubles et bibelots rares. La perte de cet ensemble d’art et de souvenirs fut inestimable.
Tombeau de Laplace. Sur le coteau qui domine la vallée d’Orbec derrière la chapelle de Notre-Dame de la Délivrance se dresse un mausolée rappelant les proportions et le style d’un temple antique.
La voie romaine de Lisieux à Condé-sur-Iton escaladait le coteau à proximité de l’emplacement actuel de la chapelle de Mailloc et se dirigée ensuite à peu près en ligne droite vers Broglie. Vieux chemin connu sous le nom de chemin Perrey, incontestablement une des voies antiques les plus certaines de notre région.

3 – Archives ShL.

Carnets de Charles Vasseur :
1 – « Analyse et transcriptions … »
1704 27 janvier
Vente faite par Jean Montoure, marchand bourgeois d’Orbec à Pierre Bardel de Saint-Julien-de-Mailloc, de diverses pièces de terres situées en la paroisse de la Chapelle-Yvon et de Saint-Pierre-de-Mailloc, tenues en partie de la seigneurie dudit lieu de la Chapelle-Yvon, en partie de la seigneurie de Courthonne, et la pièce située en la paroisse de Saint-Pierre-de-Mailloc relevant du Marquisat de Mailloc
En marge est écrit : reçu le treizième du présent contrat ce 25e d’août 1705
signé : Alexandre de Belleau

Doyenné d’Orbec
Sous l’invocation de St Julien

Insinuations

Description de l’église 10 juillet 1859 et déplacement du clocher

Description des cloches :
J’ai été bénie par Messire François Michel Meusnier, curé de ce lieu et nommée Louise Françoise par César Louis François Marie Ange, vicomte d’Houdetot assisté de Françoise Charlotte de Houdetot, enfant de Claude Constance César d’Houdetot, maréchal des Camps et Armées du Roy, marquis de Mailloc et autres lieux.
Lavillette de Lisieux m’a faite en 1771
J’ai été faite à la demande du Conseil Municipal de cette commune et en partie fournie par les souscriptions volontaires des bons habitants de St Julien et de St Denis de Mailloc réunis. J’ai été baptisée par Messire Jean Baptiste Christophe Lebreton, curé de ce lieu depuis 40 ans, et nommée Marie Josèphe par Napoléon Joseph, comte de Colbert Chabanais assisté de Madame Marie Anne Charlotte de Courtis, marquise de La Place veuve de Pierre Simon Marquis de La Place, Pair de France, membre de l’Académie des Sciences,.. faite en 1846 je pèse 713 kg et demi.
Fondue par Paul Havard à Villedieu et vendue

Description de la Chapelle de Mailloc Notre Dame de Mailloc sur le territoire de St Julien 16e S.
1er mars 1711 Marc Antoine de la Sauvagère, écuyer sieur de St Laurent demeurant en la paroisse de St Julien de Mailloc.