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SAINT CRESPIN



NOTES sur:
A – SAINT CRESPIN
B – CERQUEUX-SUR-VIE

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir : L’Ecaude D’Hozier 339

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

St-Crespin, Sanctus Stephanus de Laillier ( V. le pouillé du diocèse de Lisieux, publié par MM. Le Prevost et de Formeville)

L’église de St-Crespin est une des plus insignifiantes de la contrée. Elle se compose d’une nef rectangulaire et d’un choeur terminé en demi-cercle.
La nef paraîtrait la partie la plus ancienne, à en juger par l’appareil et les contreforts ; mais toutes les fenêtres sont carrées et refaites. Le mur de l’ouest paraît être du XVIIe siècle, aussi bien que la porte arrondie et sans style qui s’ouvre au centre.
Le choeur, bâti en brique avec chaînages en pierre, paraît dater du XVII, siècle. Plusieurs pierres tombales existent
dans le sanctuaire.
La tour, en bois, conforme à toutes celles que nous avons déjà décrites, couronne l’extrémité occidentale de la nef. Elle renferme une cloche dont l’inscription, que voici, a été relevée par M. Pépin :

J’AI ÉTÉ BÉNITE PAR Me JEAN HENRY DU CELLIER ET NOMMÉE PAR Me LÉON
THOMAS CHARLES DUVAL DE LÉCAUDE, SGr ET PATRON DE St CRESPIN, HODENY
ET AUTRES LIEUX, ANCIEN MAIRE DE LA VILLE DE ROUEN, ET PAR HAUTE ET
PUISSANTE DAME MADAME CÉCILE HENRIETTE DUMESNIL, FEMME DE HAUT ET
PUISSANT SEIGNEUR GUY CLAUDE NICOLAS DUVAL DE BONNEVAL, CHATELAIN
SGr ET PATRON DE LA HOUBLONNIÈREET AUTRES LIEUX, PRÉSIDENT A MORTIER
AU PARLEMENT SÉANT A ROUEN. 1763.

Avant la Révolution, l’église était sous l’invocation de saint Etienne ; l’abbé du Bec nommait à la cure.

2 – Pièces Justificatives:

1204 – Pontoise
Remise par Jean de « Montchevrel » à Jean de « Blakencort » de sa terre de « Johiel » et de ses droits sur la grange de « de Sancto Crispino » (Saint-Crespin), en dédommagement de la cession de la dîme de « Blakencort » faite à sa demande à l’abbaye du Bec par Jean de « Blakencort ».
= Arch. nat. Latin – 9211, n° 12.
+ E.-G. LEONARD, « Les plus anciennes chartes originales d’histoire normande ou anglaise de la Bibliothèque Nationale », Normannia – 8, 4-1935, p. 452, n° 139.

Insinuations
18 mai 1609 mourut âgé de 56 ans à Rouen, Henri d’Ambray, escuyer, conseiller et maître d’hôtel ordinaire du Roy, seigneur de St Crespin, Montigny, Bosc-Théroude etc..

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE :

Election de Pont l’Evêque
Sergenterie de St Julien le Faucon
10 feux taillables
pas de feu privilégie
Sous le vocable de St Crespin

Patronage :
XVIe : Abbas de Grestano
XVIIIe : le seigneur

Curé :
Hemery 1755/1787

Archives SHL :
FONDS STURLER (photos)
33 C Manoir Saint-Crespin  nov 1964 – extérieur 2 pellicules noir et 2 pellicules couleur



B – NOTES sur CERQUEUX-SUR-VIE

CERQUEUX-SUR-VIE, réuni à Saint-Crépin-sur-Vie par ordonnance royale du 28 sept. 1815.
Cerqueux-sur-Vie (Calvados) – Cerqueux-en-Auge (Calvados) Saint-Crespin
Cerqueux (Calvados ; jusqu’en 1815)
Histoire administrative :

Cerqueux, Sarcophagi.
L’église de Cerqueux a été complètement démolie; elle était située près d’un manoir, bâti sur une éminence au pied de laquelle passe le chemin de fer de Caen à Paris etqui n’offre rien de remarquable. On distingue encore l’emplacement du cimetière. Le nom latin de cette commune, Sarcophagi, semblerait annoncer qu’on y a trouvé des cercueils en pierre.

SAINT MACLOU




NOTES sur SAINT MACLOU EN AUGE

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

St-Maclou, Sanctus Machutus, Sanctus Macutus in Algia.
L’église de St-Maclou est située sur une éminence argileuse qui sépare le bassin de la Dive de celui d’un des affluents de la Vie ( V. ma Carte géologique du Calvados).
Solitaire et abandonnée, car la paroisse est réunie pour le spirituel à celle d’Écajeul, il sera probablement difficile de la conserver.
Le choeur peut dater du XIIe siècle ; il offre encore, du côté du nord, des modillons à figures et une porte à plein cintre avec archivolte ornée de tores et d’une garniture de têtes de clous; les modillons supportent une arcature bilobée. Le côté sud a subi plusieurs reprises : une ouverture à plein-cintre qui s’y trouvait a été bouchée.
La nef a été refaite en grande partie et n’offre que bien peu d’intérêt ; les contreforts et les murs qui approchent de la partie occidentale sont les seules parties qui puissent être considérées comme anciennes de ce côté.
La tour, assise sur l’extrémité occidentale de la toiture, est de la forme usitée le plus habituellement dans le pays d’Auge.
L’église était sous l’invocation du saint dont elle porte le nom. Le patronage était laïque.

Château moderne.
— MM. Duval, de Caen, ont fait construire un château avec tourelles qui produit un certain effet dans le paysage. Feu M. Yérolles, architecte du département du Calvados, en avait donné le plan.

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations:
Description de l’église 16 juin 1863
Le château de St Maclou était situé un peu au dessous de l’église ; il est remplacé par une maison moderne genre de celle de Mme Dubois ; mais moins bien bâtie. Les bâtiments qui l’environnent doivent être du XVIIe ou du XVIIIe siècle. Ils n’ont rien de remarquable.
On doit jouir d’une belle vue de l’emplacement du château. On nous dit qu’il appartient à Monsieur Duval, marchand de soiries à Caen.
La terre de St Maclou appartenait au XVIIIe siècle à la famille Dunot sur laquelle on trouve des détails intéressants dans un article de M. de Formigny de la Londe (Bulletin des Antiquaires de Normandie 1862). Leurs armes se trouvent sur la litre funèbre de l’église de Vieux Pont.
Cézar Auguste de Mathan, chevalier né vers 1637 ayant épousé en 1661 Madeleine de Drosey dont la mère Madeleine de Bernières-Percy lui avait donné le Doux Marais, il est probable que son titre de seigneur de St Maclou lui venait aussi de la même famille.
Il le transmit à son fils Jean Joseph de Mathan qui ayant eu deux enfants de Anne le Lacesseur, dame de la Coquardière le laissa à son fils aîné Pierre Auguste.
Mais celui-ci, mort sans enfants, elle fit retour à son frère Claude, seigneur de Pierrefitte et du Tilleul, marié en 1726 à Renée Françoise Anne Marguerite Fauche, dame de Cordey et de Neuilly.
Son fils Pierre Claude René Henry épousa en 1752 Marie Henriette Jeanne le Berceur de Fontenay. (Lachesnaye)

– Pièces historiques:

1407 – 11 septembre
Information de Guillaume Le Diacre, vicomte de Falaise, sur l’âge de Guillaume Le Gras, né à Sainte-Marie-aux-Anglais vers 1378, pour la mise hors de garde noble de sa femme Perrote de Forges,née vers 1382-1383, fille de Roger de Forges, dit Becquet, chevalier mort au dernier voyage de Flandres, qui est en la garde du roi comme héritière de ses frères et possède les fiefs d’Olendon, de sassy, de Ranville, de Launay (commune de Blangy-le-Château), une fiefferme à Banneville (canton de Villers-Bocage), deux vavassories à Rouvres et une maison à Caen.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, pp. 359-360.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle – XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 21.

1604 – 3 février – Sainte-Marie-aux-Anglais
Jehan de Drosay – écuyer – sieur de Sainte-Marie-aux-Anglais – reconnaît être tenu faire à Jacques Dastin – sieur de Saint-Laurent-du-Bois-Normand – 167 livres 7 sols de rente
= Arch. M.C. Fonds et analyse Et. Deville – minute papier

1610   15 janvier
Archives SHL 1F621 : 15 janvier 1610 : Avis du Garde des sceaux de la vicomté­ de Falaise : contrat entre Jehan de Drosey de Ste Marie aux­  Anglais et Jacques de Courcy patron de Magny pour une rente à­  Julien de Beaurepère, sieur de Jort et de Pierrefitte.

1610
Carnets de Charles Vasseur : « Analyses et transcriptions… » HH 2
Parchemins destinés à la destruction, provenant de chez CHATELET père,
paraissant provenir de chez Monsieur BOUDARD, receveur de l’Evêque (février 1860)

101- 15 janvier 1610
Quittance donnée par Noble Homme Jean de DROSEY, sieur et patron de SAINTE-MARIE-AUX-ENGLOIS à Noble Homme Jacques de COURCY, sieur et patron et MAGNY, pour la somme de 1400 livres, moyennant laquelle il reste chargé de 100 livres de rente envers Noble Homme Julien de BEAUREPERE, sieur de JORT et de PIERREFITTE.
Témoins : Noble Homme Charles DUROUIL, sieur de LAROULLIERE, Messire Isaac CHARLOT, escuyer, licencié en loys, avocat, sieur de BOISSET.

107 – 26 août 1638
Acte par lequel Esmes de BERNIERE escuyer, sieur de DOUMARESQ, Jean de
BERNIERE, escuyer – sieur de VAUX, et Messire Salomon MANCHON; sieur de la NOE, s’obligent envers Jean de PAULMIER, escuyer – sieur de VENDEUVRE, Jean de PAULMIER, escuyer – sieur de TILLY et Damoiselle Anne de PAULMIER, veuve de feu Roulland de COUREY, vivant escuyer, sieur et patron de MAGNY, de les décharger envers Renée de la HAYE, veuve de feu Messire Jacques LE BOUCHER vivant – sieur de MENILLE – de 50 livres de rente constituée par contrat de…….
HH 6    172 à 180

p.8/179 – 12 février 1622
Vente faite par Nobles Hommes Edmes de BERNIERES, sieur du Doul-Maresq, Jacques de COUREY sieur de MAGNY-la-CAMPAGNE, Jean de COUREY, sieur de VALLEE et Jacques POUTREL, à Noble Homme Pierre COSTANT, sieur de BISSIERES, de 100 livres de rente constituée sur eux par le capital de 1400 livres.
Témoins : Noble Homme Jean PICOT, sieur de PERCY, etc…..

1616
H 1 PARCHEMINS ET PAPIERS ACHETES PAR MONSIEUR PANNIER CHEZ LA FEMME GRANDVAL FRIPIERE  PROVENANT DE LA FEMME HARDOUIN DE PRESTREVILLE

1616 13 juin, page 117
Noble Homme Jehan Leprévost, sieur des Partz de la paroisse de Mesnil-Mauger et Noble Homme François Leprévost, sieur des Petitz Prais au Douls Marescq.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE :

Election de Falaise, sergenterie de St Pierre sur Dives
17 feux
Sous l’invocation de St Maclou.

Patronage :
XVIe : Dominus de Foix
XVIIIe : le seigneur

Curés :
Travers 1764
Traver de Roquen 1774
Chatel 1774/1787

DOUX MARAIS

NOTES sur DOUX MARAIS

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

La commune de SAINT MACLOU est réunie en 1836 à Doux-Marais, qui prend le nom de SAINTE-MARIE-aux-ANGLAIS.

Bulletin des lois de la République Française.
N° 6700. ORDONNANCE DU Roi portant : 6° Les communes de Sainte Marie-aux-Anglais, de Saint-Maclou et de Doux-Marais, arrondissement de Lisieux (Calvados), sont réunies en une seule, qui prendra le nom de Sainte-Marie-aux­-Anglais, et dont le chef-lieu sera fixé à Doux-Marais. A Paris, le 1er Février 1837, C. PERSIL.

DOUX-MARAIS, dour-mariscus, marais de la rivière. Supplément aux étymologies – L. C. de Dulci Mareco – Odonariscum – Odonis Mariscum – Odonis-Marisco.
Doumarais, Odonis Mariscus, 1150 (ch. de, l’abb. de Sainte-Barbe, n° 81). Odomariscus, 1160 (pouillé de Lisieux, p. 48, note).
Dommaresc, 1232 (ch.de Sainte-Barbe, n° 138).
Dulcis Marescus, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 118).

Archives du Calvados.
Doux-Marais (Calvados; jusqu’en 1836)
Histoire administrative : Doux-Marais intègre les communes de Sainte-Marie-aux-Anglais et Saint-Maclou et prend alors le nom de Sainte-Marie-aux-Anglais par l’ordonnance du 14 décembre 1836.

  • Le fief p.p les relligieux de Sainte-Barbe.
  • Le fief de Doux-Maresq ou Maretz, p.p Exmes de Bernières.
  • Le fief p.p Pierre Drossey, escuyer.

Doux-Marais. – Délibérations , depuis 1826 .
ÉTAT- CIVIL : Doux-Marais. Baptêmes. Août 1546-1583. Baptêmes, Testaments. mariages et sépultures, depuis 1638 . Lacunes : 1577, 1654-1667, 1669-1671, 1681-1686. 1546-1563.
IMPOSITIONS. Des états de sections pour Doux -Marais, dressés en l’an VII (4 cah.), indiqués par l’inventaire, n’ont pu être retrouvés .

Doux-Marais. — La commune de Saint-Maclou est réunie en 1836 à cette commune, qui prend le nom de Sainte-Marie-aux-Anglais. — Doumarais, Odonis Mariscus, ii5o (ch.de l’abb. de Sainte-Barbe, n° 81). — Odomariscus , 1160 (pouillé de
Lisieux, p.18, note). — Dcmmarcsc, 1282 (ch.de Sainte-Barbe, n° i38). — Dukis Marescus, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 18). •

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:
FOURNIER Dominique : les noms de Sainte Marie aux Anglais, Doux Marais et Saint Maclou. Bulletin du Foyer rural du Billot n°77.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Doux-Marais, Odonis Mariscvs, Dulcis Mariscus.
L’église de Doux-Marais n’a pas d’intérêt architectonique; elle est de forme rectangulaire; toutes les fenêtres sont modernes et carrées; la porte occidentale est cintrée; les murs ont été enduits de mortier et l’appareil n’est pas facile à étudier; quelques contreforts montrent que la maçonnerie date de l’ère ogivale: à l’ouest, ils sont appliqués sur les angles, ce qui annoncerait le XVe siècle.
La tour en bois est terminée par une flèche à six pans couverte d’ardoise, que couronne une croix fleurdelisée.
L’inscription de la cloche est ainsi conçue, d’après la copie de M. Pépin:
L’AN 1773 IAY ÉTÉ BÉNITE PAR ANDRE DESGENETTES CVRÉ DV
DOVX MARAIS ET NOMMÉE BARBE MARIE
MAGDELAINE PAR GILLES GABRIEL DE LA ROCQUE DE BVTANVAL
CHEVALIER SEIGNEVR ET PATRON HONORAIRE
DV DOVX MARAIS, DE BERNIÈRE , VIETTE , GRESTAIN ET AVTRES
LIEVX, CONSEILLER DU ROY, RECEVEUR ANCIEN
ET ALTERNATIF DES TAILLES DE L’ÉLECTION DE PONTEAVDEMER.
BARBE MARIE AIAGDELAINE DE LA ROCQVE
EPOVSE DE MESSIRE PAVL HENRY DE PELLEGATS ÉCVYER SEIGNEVR
DE LA RIVIÈRE , LIEVTENANT DE NOS
SEIGNEVS LES MARÉCHAVX DE FRANCE.
LAVILLETTE A LISIEVX.

L’église est voûtée en bois. Le tabernacle est orné de statuettes assez bien exécutées.
Cette église, qui est supprimée, mais entretenue en assez bon état, était sous l’invocation de Notre-Dame. L’abbaye
de Ste-Barbe nommait à la cure.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL Léopold Ferdinand Désiré.

331. – Le 9 mai 1704, la nomination à la cure de N.-D. du Doux-Marais, desservie par des séculiers, appartenant au prieur-claustral de Ste Barbe-en-Auge, Dom Louis Davy, prieur claustral dud. prieuré, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Jean-Louis de la Rivière, pbfë, dernier titulaire, la personne de M. Edmond Daguin, pbfë, curé de la Boissière et doyen du Mesnil-Mauger. Le 10 mai 1704, le seigr évêque donne aud. sr Daguin la collation dud. bénéfice, toujours à la condition qu’il passera six semaines au séminaire avant d’entrer en fonctions.

262. – Le 4 juin 1704, Me Edmond Daguin, pbrë, curé de la Bossière et doyen rural du Mesnil-Mauger, pourvu de la cure du Doux-Marais, vacante par le décès de Me Jean-Louis de la Rivière, pbrë. dernier titulaire, prend possession dud. bénéfice, en présence de M. Nicolas Accard, pbre, curé de St-Maclou; Paschal Mesnier, pbrë (de St-Germain de Lx), curé de Vaux, diocèse de Séez; Jacques Letanneur, sr. du Longpré, syndic de Ste Marie-aux-Anglais.

666. – Le 18 nov. 1705, vu l’attestation du sr. Lecoq, curé de Vieux-Pont, et du sr. Morel du Butel, desservant au Doux-Marais, dispense de bans pour le mariage entre Mathurin Lefebvre et Charlotte.

32. – Le 17 févr. 1706, Me Edmond Daguin, pbfë, pourvu de la cure du « Doulx Marest » (Doux-Marais), dépendant de la nomination du prieuré de Ste Barbe et dont il a pris possession, donne sa procuration
pour résigner led. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Jean Delahaye, pbfë, vicaire de Corbon au Perche, diocèse de Séez. Le 12 mars 1706, led. sr Daguin, curé de la Boissière et aussi curé du Doulx-Marest, « déclare que, le 17 février dernier, il auroit passé une procuration ad resignandum dud. bénéfice-cure de N.-D. du Doulx-Marest en faveur de Me Jean Delahaye, pbfë du diocèse de Setz, lequel il a cru estre d’une santé à luy permettre de posséder et desservir led. bénéfice-cure, mais led. sr Daguin ayant appris, depuis, que led. sr. Delahaye estoit infirme et que son infirmité le mettoit hors d’estat de pouvoir desservir lad. cure, pourquoy et pour ces raisons â déduire en temps et lieu, led. sr. Daguin déclare qu’il révocque lad. prétendue résignation, et tout ce qui pourroit avoir esté fait en conséquence.

216. – Le 26 oct. 1706, le seigr évêque donne à Me Jacques Héroult, pbrë de la Houblonnière, la collation de la cure du Doux-Marais, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Edmond Daguin, pbrë, dernier titulaire.
Le 17 nov. 1706, le sr Héroult prend possession dud. bénéfice, en présence dud. sr Daguin, curé de la Boëssière; Me Nicolas-François Morel, pbrë, desservant la parr. du Doux-Marais, et autres témoins.

Curés – J.-L. de la Rivière – F. Daguin – J. Delahaye .- J. Héroult.
Prêtre desservant. – Morel du Butel.
Patron, Le Prieur de Sainte-Barbe. – L. Davy.

403. – Le 9 nov. 1712, Me Vincent Leboullenger, diacre du diocèse de Lx, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure du Doux-Marais, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Jacques Héroult, pbfê, dernier titulaire. Le 12 mars 1713, Mre de Matignon, vie. gl, donne aud. sr Leboullenger la collation dud. bénéfice.
Le 1 er avril 1713, le sr Leboullenger, demeurant en la parr, de N.-D.-de-Courson, prend possession de la cure du Doux-Marais, en présence de Me Edmond Daguin, pbre, curé de la Boissière, et doyen du Mesnil-Mauger; Me Nicolas Bellière, pbrê, vicaire de N.-D.-de-Courson; Me Louis Féron, pbfê, desservant la parr, du Doux-Marais, et y demeurant, et autres témoins.

451 . – Le 10 mai 1713, vu l’attestation du sr Duthrosne, curé de Vieux-Pont, et du sr Féron, desservant la parr. du Doux-Marais, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François Le Vallois, Escr, fils de Rolland Le Vallois, Esc, sr de Coconville, et de noble dame Léonore de Picquot, de lad. parr, de Vieux-Pont, d’une part, et damlle Marguerite Lemarinier, fille du sr Nicolas et d’Anne Colliboeuf, de la parr, du Doux-Marais.

Curés. – J. Héroult, X. 322, 402. – V. Le Boullenger.
Prêtre de la paroisse. – L. Féron.
Notables. – F. Auger – X. Lemarinier.

331 . – Le 18 fév. 1741, dispense de bans pour le mariage entre Joseph Letenneur, Escr, gendarme de la garde, fils de feu François Letenneur et de feue Suzanne Louvet, originaire de la parr. du Doux-Marais, et demeurant présentement en la parr, de St-Loup-de-Fribois, depuis un an, d’une part, et damlIe Jeanne-Magdeleine-Angélique Pesquet, fille de feu Jean Pesquet, sr des Champs, et de feue dame Marie-Angélique Manchon, de lad. parr, de St-Loup. – Suit la dispense de temps.

131 . – Le 22 janv. 1742, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Gabriel Le Vallois, fils de feu François Le Vallois, Esc, sr de Coconville, et de dame Marguerite Le Marinier, de la parr, du Doux-Marais, d’une part, et demlle Angélique Paris, fille du sr Michel Paris et de dame Marie-Magdeleine Noël, de la parr . de St-Etienne de Caen.

Seigneurs. – F. Letenneur – F. Le Vallois de Coconville – J.-G. Le Vallois.

138. – De 31 août 1759, vu l’attestation du sr Leloup, desservant la parr, du Doux-Marais, dispense de bans pour le mariage de Marie Candavoine.

171 . – Le 3 sept. 1759, la nomination à la cure de St-Fiacre du Doux-Marais appartenant au prieur de Ste Barbe, Dom Louis-Claude Le Courayer, pbrë, prieur duel, monastère, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M. Vincent-Adrien Le Boullenger, dernier titulaire, la personne de Me Julien Hamard, pbrë du diocèse de Bayeux, originaire de la parr. de la Lande-Patry. Le 7 sept. 1759, led. sr Hamard se présente à l’évêché de Lx pour obtenir l’institution canonique; mais Mr Mery,.vic. gl, lui répond qu’elle ne lui sera accordée que lorsqu’il aura montré son acte de baptême, ses lettres de prêtrise et un créai de son évêque. Le 5 oct. 1759, Mr de Cheylus, vic. gl, donne aud. sr Hamard la collation dud. bénéfice. Le 17 oct. 1759, le sr Hamard prend possession de la cure du Doux-Marais, en présence de Me Philippe Fouet, pbre, curé des Authieux-Papion; Me François Ouzouf, pbrë, curé de Ste Marie-aux-Anglais; Me Jacques Hubert, pbrë, curé de St-Loup-de-Fribois; Me Michel Fromage, pbrë, curé de la 2e portion du Mesnil-Mauger; Me Charles-Pierre Travers, pbrë, curé de St-Maclou; M° Philippe Lecherpin, pbrë, vicaire des Authieux-Papion; M9 Gabriel Le Roux, pbrë, chapelain de la Chanté de Vieux-Pont; Me Pierre Lebourgeois, pbrë, chapelain de Lécaude, demeurant à St-Julien-le-Faucon, et autres témoins.

160. – Le 8 sept. 1765, la nomination à la cure de St-Fiacre du Doux-Marais appartenant au prieur claustral de Ste Barbe-en-Auge, Louis-Claude Le Courayer, prieur dud. monastère, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Julien Hamard, dernier titulaire, la personne de Me André Desgenetez, pbre, curé de la Pommeraye. Le 14 sept. 1765, Mr Regnault, vie. gl, donne aud. sr Desgenetez la collation dud. bénéfice. Le 1er oct. 1765, le sr Desgenetez prend possession de la cure du Doux-Marais, en présence de Me François Ouzouf, pbrë, curé de Ste Marie-aux-Anglais; M Michel Vasseur, pbrë, desservant lad. parr, du Doux-Marais, et autres témoins.

Le Doux-Marais – ou Saint Fiacre.
Curés. – V.-A. Le Boullenger – J. Hamard – A. Desgenetez.
Prêtres desservants. – Leloup – M. Vasseur.
Patron. – Le prieur de Sainte Barbe. – L.-C. Le Courayer.

14. – Le 4 décembre 1782, la nomination à la cure de St-Fiacre du Doux-Marais appartenant au prieur claustral de Ste Barbe-en-Auge, M. Jean-Baptiste Le Christ, prieur de ce monastère, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M. André Desgenetz, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Louis Godet, pbrë de ce diocèse, vicaire d’Ecajeul. Le 6 décembre 1782, le seigr évêque donne aud. sr Godet la collation dud. bénéfice. Le 16 décembre 1782, le sr Godet prend possession de la cure du Doux-Marais, en présence de Me Nicolas Chastel, pbre, curé de St-Maclou-en-Auge, et autres témoins.

31 9. – Le 24 mai 1784, la nomination à la cure de St-Fiacre du Doux-Marais appartenant au prieur de Ste Barbe-en-Auge, Mr Jean-Baptiste Le Christ, prieur dud. monastère, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean-Louis Godet, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Rault, pbrê, vicaire de Neuville. Le lendemain, M. Collignon, vie. gl., donne aud. sr Rault la collation dud. bénéfice. Le 21 juin 1784, le sr Rault (1) prend possession de la cure du Doux-Marais, en présence de plusieurs habitants du pays.
(1) Mr Rault, né à Littry, diocèse de Bayeux, en 1743, fut appelé le 13 févr. 1791, à prêter le serment constitutionnel. Il y mit des réserves qui furent jugées injurieuses pour la Constitution et on le destitua. Mais le 20 avril suivant, se voyant forcé de quitter sa cure, il finit par prêter le serment schismatique. A partir de ce jour, il roula de chute en chute presque jusqu’au fond de l’abîme du vice. Vers 1800, il demeurait sans fonctions à St-Germain-de-Montgommery et le grand vicaire Ce Bayeux inscrivait sur ses registres la note la plus sévère sur sa personne. Toutefois il mourut aux environs de Pont-l’Evêque. en 1811, après s’être rétracté et réconcilié avec Dieu. (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bx. – Ordo de Bx. 1812.)

Curés. – A. Descendez – J.-L. Godet – Jq Rault.
Patron. – Le prieur de Ste-Barbe. – J.-B. Le Crist.

L’Abbaye de Notre-Dame de Grestain … l’ancien diocèse de Lisieux – Bréard Charles.
Donations faites à l’abbaye de Grestain – 1253 à 1436.
– Foulques Villon ou Billon, bourgeois de Saint-Pierre-sur-Dives, donne à l’abbaye de Sainte-Marie-de-Grestain une pièce de terre située à Doux-Marets et qu’il avait achetée de Hugues Papion qui confirme également cette donation. La charte, datée du mois d’avril 1253, était revêtue de leurs sceaux, mais tous les deux sont brisés.

Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), extraits des registres du Trésor des chartes aux Archives nationales – England. Sovereign.
– Paris, 7 août 1433. Rémission à Yvon Frigault, de Doux-Marais, qui, en allant aux plaids à Saint-Pierre-sur-Dives, se mêla d’ une rixe survenue entre deux passants, un homme et une femme, et son fils qui, avec deux compagnons, conduisait un tonneau de cidre, rixe au cours de laquelle la femme fut battue et l’homme tué. (JJ 175, n. 260, fol. 87 verso.)

Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France – Ministère de l’instruction publique.
Collection Mancel à Caen.
26. Aveu à Jean de Drosay, seigneur de Sainte-Marie-aux-Anglais, pour une terre sise à Doux-Marais (6 janvier 1473).

Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 – Archives départementales du Calvados.
Quittances d’arrérages et reconnaissance de rentes dont une de 3 livres 10 sols, par Louis Desgennetés, toilier, demeurant à Lisieux, et André Desgennetés, son frère, curé de Doux-Marais, représentant par acquêt Nicolas Bouvier, fils Henry, lequel représentait Pierre Coltin (1553-1777).

Nobiliaire de Normandie – E. de Magny.
BAILLIAGE DE FALAISE – Du Parc, seigneur du Doux-Marais.

Congrès archéologique de France – Société́ française d’archéologie Séances Générales Tenues à Caen en 1883.
Caen : Rue du Moulin, construction importante (Hôtel du Thon), qui paraît avoir été élevée à la fin du XVI° siècle par la famille Quesnay du Thon de Doux-Maresq (Doux Marais??).

Les Seigneurs de Mélicourt et leurs alliances – M. l’abbé A. Baboin.
– Jacques Le Prévost, escuier, sieur de la Entière, fief qu’il tenait de sa mère, Catherine d’Aureville, partagea avec ses trois frères la succession de son oncle Jean Le Prévost ; elle consistait en des fouis situés au Mesnil-Mauger, St-Loup-deFribois, le Doux-Marais et St-Julien-le-Faucoa.

Histoire de Vassy – Camille Cautru.
Claude de Marguerie (1), qualifié Comte de Vassy dans les écrits du temps, était capitaine garde-côtes pour le Roy en Basse-Normandie lorsqu’il épousa Demoiselle Louise Marguerite Le Prévost, dont le père Louis Le Prévost, était seigneur de Reviers, Doux-Marais, Coupesarte, les Authieux et autres lieux.
(1)Claude-François Marguerye, marquis de Vassy, châtelain de Villiers et de Neuville-sur-Port, épousa par contrat du 5 juin 1692 Louise Le Prevost, dame de Reviers, fille aînée et héritière en partie de Louis, seigneur de Reviers de Dou­marais, Coupesarte, les Authieux, et de Susanne Castel de St.-Pierre. ARCISSE DE CAUMONT.

Jean, seigneur de Vendeuvre, fils de noble homme Jean Le Paulmier sei­gneur de Vendeuvre demeurant à Paris rue Neuve-Saint-Merry, passa sa jeunesse à la Cour et fut chambellan de Henri de Bourbon, prince de Condé. Il épousa, le 14 juillet 1602, Marie de Ber­nières, fille de Jean de Bernières de Fontenai, seigneur de Doux­-Marais et de Vaux, et d’Anne du Chesne. Société de l’Histoire de Paris et de l’Île-de-France.

Institutions de la Normandie ducale – Musset Lucien.
Dans la vicomte de Falaise, on enregistre des survivances du bernage (héritier du fodruin carolingien) sur la môme terre, celle de Doux-Marais, de 1080 environ jusqu’en 1615.

L’abbaye de Grestain et la famille d’Herluin – David Bates.
– Au Doux-Marais sur la Dives, le monastère exploite une terre de deux charruées, possède trois chevaliers et la franchise de toutes les coutumes et du bernage que possédait le roi d’Angleterre, franchise qu’il avait accordée à Saint-Etienne de Caen. [ Ces trois chevaliers sont peut-être des vavasseurs, comme le suggère le Professeur L. Musset qui relève la rareté d’un tel emploi, dans L’aristocratie normande au XIe siècle, dans La noblesse au moyen âge, XIe- XVe siècles. Essais à la mémoire de Robert Boutruche, réunis par Ph. Contamine, Paris, s.d. [1976], p. 89 et note 6.]
– Au Doux-Marais, la terre, les chevaliers, les coutumes et le bernage accordés par Robert relevaient du roi d’Angleterre.

3 – Archives ShL:

Archives Nédélec- Communes.
com.50.1.9-Mesnil-Mauger Le Presbytère (ancien) de Doux-Marais.

Carnets de Charles VASSEUR.
Insinuations
Description de l’église 16 juin 1863
Hugues Papion donne à Ste Barbe et à Grestain une pièce de terre de son domaine au Doux Marais.
Les dîmes de cette même paroisse appartiennent aussi à ces deux couvents et Arnoult, évêque de Lisieux, fit entre eux un accord à ce sujet.
Noble Homme Edmes de Bernières, sieur du Doul Maresq se constitue en une rente de 100 livres avec d’autres seigneurs, le 12 février 1622; il prend part à un acte le 26 août 1638.
César Auguste de Mathon, décédé le 19 février 1693, devint seigneur du Doux Marais, il avait épousé en 1661 Madeleine de Drozey fille de Pierre de Drosey seigneur de Ste Marie aux Anglais et de Madelène de Bernières; c’est sans doute par cette dernière dame que se fit la transmission d’une famille à l’autre.
Au XVIIIe siècle, une autre famille possédait le Doux Marais : la famille d’Orglandes. Elle lui était échue encore par les femmes.
Antoine Louis Camille d’Orglandes né le 21 novembre 1712 comte de Briouze épousa en secondes noces le 22 août 1750 Marie Hélène Gautier de Montreuil, dame de Montreuil, La Cambe, Louvières, Ouville, Doux Maraix et Beaunnais et Bernières., fille de feu Jean François Gautier et feue Françoise Gabrielle Geneviève Le Verrier, dame de Trezesaints, Notre Dame de Boucey, Le Desert, Beaunnais, Ouville, Doux Marais et Hauteville
On ne doit donc pas rapporter à cet article la mention suivante de d’Hozier… Anne Dhouetteville, femme de Guy d’Aché, seigneur de Domarais: d’or au chef de sable.
Noble Homme François Leprévost, sieur des Petitz-prais au Doulx Maresq – 13 juin 1616.

Recherche de 1666 :
Louis Leprévost, sieur de Rivered, ancien noble.

DOYENNE DE : MESNIL-MAUGER
Election de Falaise.
Sergenterie de St Pierre sur Dives -34 feux
Sous l’invocation de Notre Dame.
Patronage:
XVIe: Prior S. Barbara
Curés :
Hamard 1764
Desgonotez 1774
Rault 1784/1787

En 1751 – Présentateurs: Ste Barbe – Monsieur de St Germain, et Madame de Montreuil, héritiers de Madame de Rouvre, seigneur et dame de ladite paroisse

Curé :
Vincent Adrien Le Boullenger
Jean Louis de la Rivière, curé du Doux Maraix: d’azur à une fasce vahuée d’argent et en pointe, un canard d’argent nageant sur une mer de même (d’Hozier 265)

PLAINVILLE 14




NOTES sur PLAINVILLE

Plainville – Pléville

Plainville est une ancienne commune qui n’à existé qu’entre 1795 et 1800, supprimée et rattachée à Percy.

voir « paroisses hors Evêché de Lisieux»

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

voir :
Odolan Desnos Tome I p.443
d’Hozier 410

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Plainville, Plevilla, Plainvilla.
La paroisse de Plainville, située au sud d’Écajeul, sur le bord d’un marais, est réunie à cette dernière commune.
L’église a été démolie, il n’en reste plus de traces ; elle était sous l’invocation de saint Saturnin, et, au XVIe siècle, l’abbaye du Lire nommait à la cure, d’après le Pouillé du diocèse. de Lisieux publié par MM. A. Le Prevost et de Formeville.
Guillaume de Pléville donna au prieuré de Ste-Barbe la moitié du pré Gros-Marais, situé entre Ouville et Écajeul. Son fils, Roger de Pléville, ajouta à ce pré, après la mort de son père, deux acres de prairies (Voir le catalogue des chartes du prieuré de St-Barbe par M. Léchaudé-d’Anisy, t.VII des Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie).
L’inscription de la pierre tumulaire que j’ai publiée dans le t. III de la Statistique monumentale, p. 605, et que la Société française d’archéologie a fait transporter de l’abbaye de Longues au musée de Bayeux, prouve qu’à la fin du XVe
siècle la seigneurie de Plainville appartenait à la famille de Labbey : Jeanne de Labbey, qui la possédait, avait épousé Jean d’Argouges.
Le château actuel de Plainville se compose d’un bâtiment long et peu élevé. On y accède, du côté du sud, par une cour carrée ; du côté du nord, la vue s’étend sur les prairies.
Cette habitation appartient aujourd’hui à Mme veuve B. de Plainville, née de Cussy, qui l’habite.
Les marais de Plainville renferment quelques plantes rares qui ont été signalées par MM. de Brébisson et Morière.

2 – Pièces Justificatives:

1201 Théobald de Pléville chevalier dans une charte de l’Hôtel Dieu de Dives.
Guillaume de Plainville fils de Guillaume en 1280.
Plainville appartint au XVIe siècle aux d’Assy et passa à la famille le Grand par un mariage avec Anne d’Assy.
Jacques Alexandre, denier du nom, mourut en 1780, laissant pour héritier Joseph, Louis Rosey. Monsieur Bouquerel, son gendre, possède la terre aujourd’hui.
le Grand de Plainville aujourd’hui vivant, descend de Jean le Grand de Quetteville et en possède encore une partie des biens. Il est fils de défunt le Grand de Plainville qui a servi plus de vingt ans dans un régiment d’infanterie et de N. de la Haye qui portait un échiquier d’argent et de gueules au chef d’azur fascé de 3 besants d’or.
Armes : d’hermines au chevron de gueules chargé de 3 molettes d’or (La Chesnayes VII p.400)
Documents inédits – Lettres de Henry IV 1576 – 6 février
Originaux – Collection de Monsieur Louis du Bois, employé aux Archives du Royaume.
Copie transmise par Monsieur Léon de la Sicotière, correspondant du ministère de l’Instruction publique à Alençon.
Imprime Histoire de Domfront par Monsieur Roger la Tournerie, Vire 1806 in 12 p.49, in 8 p.247.
A Monseigneur d’Assy
Seigneur de Plainville sur Dive le lieu de Plainville est du canton de Mézidon, arrondissement de Lisieux, département du Calvados. Monsieur d’Assy était de la famille le Grand d’Assy, établie encore aujourd’hui dans ce département.
A Alençon ce 6 fébvreir 1576
Monsiegneur d’Assy incontinent que j’ay esté arrivé en ce lieu d’Alençon Le Roi de Navarre, après s’être échappé de Paris le 3 février, sous le prétexte d’une chasse dans la forêt de Senlis, se rendit de Saint Prix près de Senlis à Alençon en passant par Monrtfort l’Amaury, Châteauneuf en Thimerais, Senonches, Mortagne et autres lieux moins connus, dont le détail nous est fourni par les registres originaux des comptes de sa dépense jour par jour. Le Mesle y est nommé comme le lieu où il soupa et coucha le 6 février. C’et le 7 qu’il dîne pour la première fois à Alençon. D’après notre lettre il dut y arriver dans la nuit, et avec son activité ordinaire il écrivit aussitôt à quelques gentilshommes de son parti, demeurant dans les environs pour rassembler du monde autour de lui, je vous en ay bien voulu advertir et vous prier que montés à cheval avec le plus grand nombre de vos amys Dedans trois jours, dit d’Aubigné, arrivèrent à Alençon deux cent cinquante gentis hommes » (Tome II livre.II p.168).
Bessin, curé de Plainville en Auge poète en 1765
; et faictes conduire aultant de soldats à pied qu’en pourrés recouvrer pour me venir trouver ; n’estant la présente pour aultre effect, en recommandant à vos bonnes grâces
Et prie Dieu Monseigneur d’Assy vous avoir en sa garde.
Votre bien bon amy – Henry.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE :