C – QUETIEVILLE:
réunie à BIEVILLE
– Capravilla – Quiervilla – Kervilla – Chevrevilla – Capravilla – Caravilla – Kiervilla – Guiervilla – Quetevilla – Quetienvilla – Ketevilla – Ketelvilla – Chetivilla.
Quéthièville. Le fief dud. lieu, p.p Jacques de Sant-Laurens, escuyer.
Quétiéville, canton de Mézidon.
Chetivilla 1137 (charte de Sainte-Barbe, 9).
Ketelvilla,
Keteuvilla, 1203 (magni roluli p. 91, 2).
Quetevilla 1277 (cartul. norm. n°900 , p. 214).
Sanctus Martinus de Quetienvilla, XVI °s°(pouillé de Bayeux).
Quiethieuville, 1585 (papier terrier de Falaise).
Quiéteville, 1586 (ibid.).
Par.de Saint-Martin, aujourd’hui Saint-Pierre.
Dioc. de Lisieux,
doy. du Mesnil-Mauger.
Dioc. d’Alençon,
élect. de Falaise,
sergent. de Saint-Pierre-sur-Dive.
Lieux-dits de QUETIEVILLE:
Beaumesxil (LE), h. – Cour-au-Seigneur (LA), maison isolée, – Cour-aux-Demoiselles (La), f, – COUR-CAIRON(La), maison isolée, – COUR-DE-BAS (La), maison isolée, – Cour-du-Lami-Fort (La)., h. – Cour-Gattier (LA), f. – Cour-Marcel (LA), f – Mare (LA), h – Parc-Berjot (LE), h. – Ruyer, h. – TUILERIE(LA), h. –
Voir :
Montres du Baillage d’Evreux p.36
St Etienne Lallier
Ste Barbe
d’Hozier 79.268
Statistique Monumentale Tome 1 p.27
Annuaire Normand 1853 p.52
Bulletin Monumental 1866 p.16
Bulletin des Antiquaires de Normandie Tome V p.85
Election de Falaise, sergenterie de St Pierre dur Dive
Sous l’invocation de Saint Pierre
Patronage:
XIVe Johannes de Vallibas
XVIe Abbas de Barbery
XVIIIe le seigneur
Curé:
Manchon 1763 – 1787
Insinuations
1751 – Patro:
Pierre Fergant, comme seigneur du fief de Vaux en Querville
Curé:
G. Labbey 1751
Manchon 1763 – 1787
Revenu 404 livres 15 sols
Sous l’invocation de Saint Martin
Patronage:
XIVe Abbas St Katherina
XVIe Dominus de Clery
XVIIIe le seigneur
Noms des curés:
Paris 1764 – 1774
Moulin 1784 – 1787
Insinuations
Recherche de 1666
Jacques et Charles de St Laurens, père et fils, régent au Conseil
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Quetiéville, Quetevilla, Quetienvilla.
L’église de Quetiéville, dans la maçonnerie de laquelle on remarque quelques pierres disposées en arêtes de poisson, appartient pourtant au style ogival primitif. Au chevet sont trois ouvertures en lancettes ; celle du centre aiguë et plus élevée que les deux autres qui, comme à Vieux-Fumé et dans quelques autres églises, sont arrondies extérieurement et tréflées à l’intérieur.
Les fenêtres latérales du choeur étaient vraisemblablement pareilles à ces dernières, car on en voit une semblable du côté du nord ; mais on a percé des fenêtres plus larges, de forme ogivale, sans caractère. On a toutefois ménagé la corniche primitive, très-élégante et composée d’arcatures portant, de deux en deux, sur des têtes grimaçantes dont l’une est sculptée de trois quarts et regarde de côté.
Cette corniche à modillons se rencontre encore très-souvent dans les monuments de style ogival, dans nos campagnes du
Calvados à l’époque de transition (fin du XIIe siècle ou commencement du XIIIe).
La nef n’offre d’intéressant que la porte latérale, au sud, dont l’archivolte à plein-cintre est garnie de fleurs crucifères. Une arcature trilobée orne le tympan.
Le côté sud est percé de fenêtres ogivales peu anciennes, qui ont été substituées aux fenêtres primitives.
Le mur latéral du nord est sensiblement penché et appuyé par des contreforts en briques, vraisemblablement peu anciens ; le mur occidental a été refait.
La tour, en essente, occupe l’extrémité du toit de la nef, comme dans beaucoup d’autres églises du diocèse de Lisieux.
La sacristie est une addition moderne placée au nord du sanctuaire.
Nous ne dirons rien des décorations en plâtre faites à l’extérieur de l’église : elles sont d’assez mauvais goût pour être passées sous silence.
L’église est sous l’invocation de saint Martin. Au XVI, siècle, l’abbaye de Cléry nommait à la cure ; mais, au XVIIIe, le seigneur était en possession du patronage.
On voit, dans le cimetière, plusieurs épitaphes appartenant à la famille de Montbrun, notamment celles de M. Le Maistre de Montbrun, membre de l’Association normande, et celle de son épouse, née Fergant de Vaux, décédée en 1860.
Château.
— Il y avait au XIVe siècle, à Quetiéville, un château-fort bâti par la famille de Bonenfant, dont il sera amplement question à l’article de MAGNY-LE-FREULE. En 1363, dit M. l abbé De La Rue dans ses notes manuscrites, tirées
du volume V, p. 121, de la Collection de Dom Lenoir, les Anglais l’assiégèrent et ne purent le prendre; mais Guillaume du Merle, gouverneur de la Basse-Normandie, et le bailli de Caen le firent raser, afin que les Anglais, déjà maîtres de Livarot, ne pussent s’en emparer et s’y fortifier.
Ce château se trouvait, à ce qu’il paraît, sur la terre habitée par M. Ernest de Montbrun, à Quetiéville.
QUÉTIÉVILLE. – Emplacement d’un ancien château-fort (9).
(9) Caumont, Stat. Mon., V, p. 427. – Doranlo, Camps, p.809.
115. – Le 1 er octobre 1694, dispense de parenté pour le mariage entre Pierre de Lespée, Escr, sr des Authieux, demeurant aux Authieux-sur-Corbon, et damlle Marguerite de la Lande, demeurant à Querville.
Vu les attestations du sr Bellière, curé des Authieux, et du sr Guesdon, curé de Querville, dispense de bans pour led. mariage.
130. – Le 3 oct. 1694, reçurent la tonsure et les ordres mineurs dans l’église paroissiale de Courbépine :
Robert Bretteville, fils de Louis et de Marie Cachet, de la parr, de Querville.
Robert Delamare, fils de Jean et Jeanne Aubert, de la parr, de Querville.
203. – Le 6 avril 1694, furent autorisés à recevoir le sous-diaconat à Evreux :
Me Jean-Jacques Caillot, acolyte de Querville.
119. – Le 2 mars 1696, vu l’attestation du sr Guesdon, curé de Querville, et du sr Nicolle, vicaire de St-Loup-de-Fribois, dispense de bans pour le mariage entre Jean Dufresne et Jacqueline Drieu.
74. – Le 10 juillet 1697, Me Jacques Guesdon, pbfë, curé de St-Pierre de Querville, « infirme à cause de son vieil âge et néanmoins sain d’esprit et d’entendement, remet purement et simplement, soubz le bon plaisir du roy, nostre sire, entre les mains de noble dame Genefviefve de Chaumontel, Vve de feu Charles de St-Laurent, vivt. Escr, seigr et patron honoraire de Quettiéville, seigr de Vaux, de Querville et patron dud. St-Pierre de Querville, comme tutrice et gardienne de ses nobles enfans, en ayant obtenu la garde-noble de Sa Majesté, led. bénéfice cure de Querville avec tous ses fruits et revenus sans aucune réserve, pour lad. dame de Quettiéville y nommer telle autre personne capable que bon luy semblera.
Le 18 juillet 1697, led. sr Guesdon « déclare qu’il entend révoquer et révoque toute démission qu’il a faite de son bénéfice cure de Querville, ayant été surpris à raison de son vieil âge, et requiert le notaire de signifier la présente révocation à lad. dame de Quétiéville et partout où besoin sera ; ce qui a été fait à l’instant, et le notaire a offert à lad. dame de la part dud. sr Guesdon la somme de trente livres pour les deniers qu’elle aurait pu débourser à cette occasion. Lad. dame proteste de nullité lad. révocation et refuse les trente livres qui sont remises aud. sr curé de Querville.
163. – Le 15 sept. 1697, la nomination à la cure de Querville appartenant au seigr du lieu et en ce moment au roy, à cause de la garde-noble des enfants mineurs de Mr de St-Laurent, patron de lad. parr. sa Majesté nomme aud. bénéfice, vacant par la démission de
Me Jacques Guesdon, pbrë, dernier titulaire, la personne de M. Alexandre de Fourneaux, pbfë du diocèse de Séez.
Ce 21 sept. 1686, Alexandre de Fourneaux, fils de François et de Marie Gallet, de la parr. Ste-Trinité de Falaise, diocèse de Séez, rite dimissus, reçoit la tonsure et les ordres mineurs à Evreux.
414.- Le 7 mars 1724, vu l’attestation du r .Massue (?), vicaire de Quetiéville, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Lefebvre et Marie Puchot.
M. MOURDON, des bifaces, déposés à l’Université de Caen, auraient été découverts dans les sablières de Quétiéville (14)
Inf. orale Juillet 1993.