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CLERMONT

Note sur CLERMONT

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Réunie à BEUVRON par le décret du 13 août 1856.

Archives du Calvados
Clermont (Calvados ; jusqu’en 1856)
Histoire administrative : Clermont est réunie à la commune de Beuvron par le décret du 13 août 1856.
TA Beuvron-en-Auge (Calvados)
EP Clermont-en-Auge (Calvados)

ADMINISTRATION GÉNÉRALE : Clermont. Délibérations, depuis 1843.
ÉTAT-CIVIL : Clermont. Baptêmes, mariages et sépultures , depuis 1709. Lacunes: 1710-1711, 1717-1721, 1723-1744, 1754. Gage-plège de la seigneurie de Clermont, incomplet du commencement. Avant 1674.
La commune de Clermont appartint, de 1790 à l’an X, au canton de Bonnebosq.

Bulletin annoté des lois, ordonnances, décrets, arrêtés, etc.- 1856
N° 1870. = 13 août-12 septembre 1836. =
DÉCRET IMPÉRIAL portant que la commune de Clermont-en-Auge, canton de Cambremer arrondissement de Pont-l’Evêque, département du Calvados, est réunie à la commune de Beuvron. même canton, et que les deux territoires ne formeront plus à l’avenir qu’une seule commune, dont le siège sera placé à Beuvron et qui en portera le nom. (XI, Bull. CDXXVI, n° 4004.)

Ecclesia DE CLAROMONTE, St-Michel-de-Clermont,
22° Ecclesia DE STREZ, i’
Clarus Mons, 1198 (magni rotuli, p. 8o)
Clairmont, Saint-Michel de Clairmont, 1320 (rôles de la vie. d’Auge).

Par. de Saint-Michel
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beuvron.
Génér. de. Rouen,
élect.de Pont-l’Evêque.
sergent. de Beuvron.

Histoire de l’ancien Evêché-Conté de Lisieux.
Dudit fief de Bourgeauville relève : Le fief de Clairmont, 8e de fief, assis à Clermont, appartenant aux héritiers de
Jehan Lucas, écuyer.

Lieux-dits de: CLERMONT:
Forge (La),

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
On peut rappeler à ce propos le problème archéologique que posent les énormes levées de terre qui existent à Clermont-en-Auge, à cause de leur disposition rectiligne et non pas circulaire comme à Briquessart et ailleurs.

1 – Bibliographie.
2 – Références historiques
3 – Archives SHL.

1 – Bibliographie.

Pierre-Jean Pénault – Saint-Michel de Clermont… A la manière de Francis Jammes – Beuvron-en-Auge – 1988 – septembre

2 – Références historiques.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Clermont, Clarus Mons, ecclesia de Claro Monte in Algia.
L’église de Clermont, placée, comme celle de St.-Aubin, sur une éminence d’où l’on découvre la grande vallée, est éclairée par des fenêtres modernes du XVIII. siècle. Probablement la façade et la porte sont de cette date. Le choeur rectangulaire est très-petit et en retrait sur la nef. Les murs actuels paraissent modernes, surtout dans toute, la partie méridionale ; il reste, du côté du nord, un contrefort plat avec une étroite fenêtre cintrée qui a été bouchée à l’époque où l’on a percé des fenêtres modernes, et le mur nord du choeur présente des pierres noyées dans un épais mortier disposées en arêtes de poisson : ce sont les seules traces de l’époque romane que l’on puisse constater.
J’ai vu encore un modillon employé dans le mur occidental.
La tour est posée à plomb de la façade- occidentale et terminée par une pyramide recouverte d’ardoise.
Le choeur, extrêmement étroit et court, est voûté en bois.
La sacristie est en bois, accolée au choeur, du côté de l’évangile.
L’arcade cintrée en pierre, entre le choeur et la nef, doit être du XVII. siècle, peut-être même du XVIII.
L’église, qui n’est plus paroissiale, est entretenue avec soin ; elle est sous l’invocation de saint Michel.
Le seigneur nommait à la cure; c’était, au XIVe. siècle, Jeh. Pouchin, d’après le Pouillé de l’évêché de Lisieux.
Clermont fut longtemps possédé par la famille de Launoy, dont la branche aînée s’était établie à Cricqueville, comme on la vu à l’article consacré à cette commune . Lachesnaye des Bois a donné la généalogie de cette maison dans son Dictionnaire (t. VIII, p. 464).
Elle commence à Benoît de Launoy, qui, en 1466, épousa Marie de Parfouru. Ce Benoît était réellement le premier de sa maison, il fut anobli l’an 1467, moyennant 200 livres.
Jean de Launoy, troisième fils de Benoît, devint seigneur de Clermont par suite de son mariage avec Marguerite de Carbonnel, qui était héritière de cette terre. De ce mariage sortirent quatre fils, dont l’aîné, Henri, seigneur de Clermont après son père, épousa Blanche de Vieux, en 1503.
Cette famille possédait Encore Clermont sous le règne de Louis XIV. Elle avait pour blason : d’argent à l’aigle de sable (Notes manuscrites de M. Ch. Vasseur).
On comptait à Clermont 2 feux privilégiés et 9 feux taillables.

– Sous l’invocation de Saint Michel
– Description de l’église,

– Noms des curés :
LE COMTE (1764)
FARCY (1774)
LE SAGE (1779-1787)

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

41.- Le 29 oct. 1695, la nomination à la cure de St-Michel de Clermont appartenant au seigr du lieu, Mesr. Louis Lucas, Escr, seigr et patron de Clermont, représenté par Mesr. Rémy Le Boullenger, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Mesr. Raphaël Le Grand, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Gilles Le Grand, vicaire de Drubec.
Le 29 oct. 1695, Mesr. Audran, vic. gl, donne aud. sr Gilles Le Grand la collation dud. bénéfice.
Le 7 nov. 1695, le sieur Le Grand prend possession de la cure de Clermont, en présence dud. seigr. dicelle parr. de Me. François Duchemin desservant, et autres témoins.

451,- Le 6 décembre 1700, la nomination à la cure de St-Marcou de Clermont appartenant au seig. du lieu, Mesr. Nicolas-Marc-Antoine Le Pelley, Esc, sr de Bougy, seig. et patron de Clermont, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Gilles Le Grand, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me. Jean Fouqueu, diacre du diocèse de Bayeux.
Le 28 décembre 1700, le sr. Fouqueu prend possession de la cure de Clermont, en présence de Mesr. Laurent Descalles, pbfë, curé de St-Jouin et autres témoins.

333. – Le 18 sept. 1704, Me. Jean Fouqu, pbrë, curé de St-Rémy de Douvres, diocèse de Bayeux, résigne sond. bénéfice entre les mains du seig. évêque de Bayeux en faveur de Me. Jean Fouqu, aussi pbrë, curé de St-Michel de Clermonl, diocèse de Lx ; et les curé de Clermont, du consentement de Nicolas-Marc-Antoine Le Pelley, Esc, sr de Bougy, seig. et patron de Clermont, résigne sond, bénéfice outre les mains du seig. évêque de Lx en faveur dud, sr. curé de Douvres.
Le 27 sept. 1704, le seig. évêque de Lx donne aud. s. Fouqu, curé de Douvres, la collation de la cure de Clermont.
Le sr. Fouqu, .représenté par noble homme Laurent Descalles, pbrë, curé de St-Jouin, prend possession de lad. cure de Clermont, présence de Jacques Foucqueu, demeurant à Etréham, et autres témoins.

CLERMONT (Saint Michel ou (Voir 451) Saint Marcou).
Curés. – R. Le Grand – G. Le Grand, III. 41 ; V.45L – J. Fouqueu ou Fouqu, lainé – J. Fouqu, le jeune.
Prêtre desservant.- F. Duchemin.
Patron,- Le seigneur du lieu.- L. Lucas, III. 41. – N. M.A. Le Pelley de Bougy.

556. – Le 21 nov. 1713, Me Jean Fouqu, pbfë du diocèse de Bayeux, curé- de Clermont, diocèse de Lx, et aussi pourvu de la cure de St- Rémy de Douvres, diocèse de Bayeux, dont il na pas pris possession, en ayant seulement requis la collation, le 7 avril dernier, logé en l’hostellerie où pend pour enseigne la Croix dOr, faubourg et parr. St-Désir de Lx, tienne sa procuration pour permuster tous les droits quil a sur lad. cure de Douvres, dépendant du Chapitre de Bayeux, avec Me. Guillaume Bayeux, pbfë du diocèse de Lx, vicaire de Pierrefite et titulaire de la chapelle de St-Jean-de-Gastines en la parr. de Bonneville-la-Louvet ; et led. Bayeux, logé en la même hostellerie, donne aussi sa procuration pour permuter avec te sr. Fouqu, sad. chapelle de Gastines, dépendant de Me. Jacques-Joseph de Vipart de Silly, maréchal des camps et armées du roy. Toutefois le sr. Bayeux devra servir la pension de 200 livres admise en cour de Rome en faveur de Me Jean Fouqu, dernier titulaire, lors de la résignation qu’il avait faite en faveur du sr. permutant. Fait en présence de Joseph Montault de Brassac, pbfë-curé de N.-D. de Dozulé, et de- Pierre Lefort, Me. de lad. hostellerie.

Curé. – J. Fouqueu ou Fouqu, le jeune
Seigneur. – N. M.A. Le Pelley.

444.- Le 7 janv. 1728, la nomination à la cure de Clermont appartenant au seig. du lieu, Mesr. Nicolas-Marc-Antoine Le Pelley, Escr., seigr. et patron de Clermont et autres lieux, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jean Foucqueu, pbrë, dernier titulaire, La personne de Me. Jean Leconte, pbrë du diocèse de Séez. Fait à Lx, devant le notaire royal-apostolique.
Le lendemain, le seigr. évêque donne aud. sr. Leconte la collation de ce bénéfice.
Le 28 janv. 1728, le sr. Leconte prend possession de la cure de Clermont, en présence de Me. Jean-Jacques Lechevalier, pbrë, curé d’Auvillers et doyen de Beuvron; Me. Nicolas Herrier, pbrë, curé de St-Jouin ; Me. Noël Julienne, pbrë, et autres témoins.

231. – Le 9 juin 1736, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume-Denis Poussin, cons. du roy, contrôleur des saisies réelles de Vire, St-Lô – St-Sylvain, fils de Denis Poussin et de dll. Marguerite Onfroy, de la parr. de St-Gilles de Caen, dune part, et damll. Marie-Anne Le Pelley de Baugy, fille de Mesr. Nicolas-Marc-Antoine Le Pelley de Baugy, Esc, seig. et patron de Clermont, doyenné de Beuvron, et de noble dame Anne Autoyère.

315. – Le 1er fév. 1737, dispense de bans pour le mariage entre Me. Jacques de Pelley de Baugy, fils de Mesr. Nicolas-Marc-Antoine le Pelley, Esc, seig. et patron de Clermont, et de noble dame Anne Autoyère, dune part, et damll. Angélique-Jacqueline Le Brun, fille de feu Me. Pierre le Brun, Esc, seig. et patron de Putot, et de feue noble dame Angélique-Simone Lhermitte, de la parr. de Putot.

394. – Le 22 juin 1737, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Henry Lucas, Esc, sr. de Clermont, fils de feu Louis Lucas, aussi Esc. et seig. de Clermont, et de noble dame Anne Duclos, de la parr. de St-Jean-de-Thenney, dune part, et Marie-Anne Deshoulles, fille de feu Marin, de la parr. de Querville.

135.- Le 24 janv. 1742, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Tanneguy-Augustin de ThoImer, Esc, sr. du Désert, fils de feu Mesr. François de Tholmer, Esc, sr. de la Montagne, et de feue noble dame Françoise Dandel, de la parr. de Danestal, dune part, et damll. Anne Le Pelley, fille de Mesr. Nicolas-Marc-Antoine Le Pelley, Esc, seig et patron de Clermont, le Traistrage et autres lieux, et de noble dame Anne dAutoyère, de lad. par. de Clermont.

304. – Le 22 juin 1737, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Henry Lucas, Esc, sr. de Clermont, fils de feu Louis Lucas, aussi Esc. et seig. de Clermont, et de noble dame Anne Duclos, de la parr. de St-Jean-de-Thenney, dune part, et Marie-Anne Deshoulles, fille de feu Marin, de la parr. de Querville.

135.- Le 24 janv. 1742, dispense de bans pour le mariage entre Mesr.Tanneguy-Augustin de Tholmer, Esc, sr. du Désert, fils de feu Mesr. François de Tholmer, Esc, sr. de la Montagne, et de feue noble dame Françoise Dandel, de la parr. de Danestal, dune part, et damll. Anne le Pelley, fille de Mesr. Nicolas Marc-Antoine le Pelley, Esc, seig et patron de Clermont, le Traistrage et autres lieux, et de noble dame Anne d’Autoyère, de lad. parr. de Clermont.

47. – LE 11 févr. 1745, dispense de bans pour le mariage entre Me. Jacques-Joseph Labbey, chev, seig. d’Heroussard, fils de feu Mes. François Labbey, chev, seig. dud. lieu, et de feue noble dame Marie-Marguerite Delafosse de la parr. de St-Léger-du-Bosc, et demeurant en celle de St-Jouin depuis temps de droit, dune part, et damll. Aime-Louise Le Pelley, fille de Mesr. Nicolas-Marc-Antoine Le Pelley de Baugy, seig. et patron de Clermont, le Haistré et autres lieux, et de noble dame Anne d’Authoyère, de la parr. de Clermont.

Curés. – J. Fouqueu ou Fouqu, le jeune – J. Lecomte.
Patron. – Le seigneur du lieu. N.-M.-A. Le Pelley.
Seigneurs. – N.-M.-A. Le Pelley – J. de Pelley – L. Lucas – G.D. Poussin.

310. – Le 3 juill. 1766, la nomination à la cure de St-Michel de Clermont appartenant au seig. du lieu, Mes. Nicolas-Marc-Antoine Le Pelley, chev, seig. et patron de Clermont, y demeurant, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jean Lecomte, dernier titulaire, la personne de Me. Jean-Baptiste Farcy, pbrë du diocèse de Bayeux, vicaire de Beaufour et nommé à la cure de Dives. Fait et passé au manoir seigneurial de Clermont par devant Me. Guillaume Le Rat, notaire royal pur le siège de Beuvron. Le présent acte fut déposé le 7 juillet en l’étude du notaire apostolique de Lx. Me. Jacques Delivet, qui remplissait les fonctions de notaire apostolique à cause de la maladie de Me. Jean- Baptiste Delivet, protesta contre la conduite du notaire de Beuvron qui avait, sans aucun droit, reçu un acte de nomination à un bénéfice.
Le 7 juill. 1766, Me. Despaux, vic. gl. donne aud. sr. Farcy la collation dud. bénéfice.
Le 15 juill. 1766, le sr. Farcy prend possession de la cure de Clermont, en présence de Me. Jean-Nicolas Herrier, curé de St-Jouin et doyen de Beuvron ; Me. Jacques Lecomte, curé de Repentigny ; Me. Jean Vesque, vicaire de St-Jouin, et Me. Michel Galle, pbrë, desservant lad.
parr. de Clermont.

245. – Le 13 févr. 1770, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Guillaume-Charles-Gabriel-Archange de Vauborel, chev, seig d’Auvillers, veuf de feue noble dame Françoise de la Cour-Grainville, fils de feu Mes Aimé-Charles de Vauborel et de feue noble dame Charlotte Ravenne Paster(?) d’une part, et noble dame Anne-Louise le Pelley le Baugy, Vve. de Mes Joseph Labbey, Esc, seig d’Heroussard, fille de feu Mes. Nicolas-Marc-Antoine Le Pelley, chev, seig. et patron de Clermont et autres lieux, et de dame Anne Autoyère, de la parr, de St-Jouin (et originaire de Clermont).

Curés.- J.Lecomte – J.-B.Farcy.
Prêtre desservant. – M.Galle.
Patron,- Le seigneur du lieu. – N.-M.-A. Le Pelley – J. de Pelley.
Seigneurs. – N.-M.-A. Le Pelley – J. de Pelley – N. J. de Pelley.

31. — Le 27 oct. I779, la nomination à la cure de St-Michel de Clermont appartenant au seig. du lieu, noble dame Marie-Arme Le Pelley de Baugy, dame et patronne de Clermont, épouse, séparée de biens, de M. Guillaume-Denis Poussin, capitaine des canoniers dans la division de Dives, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M. Jean-Baptiste Farey, pbre, dernier titulaire, la personne de Me Jacques-Jean Lesage, pbre, originaire du bourg de Vimoutiers et desservant actuellement la parr. de Clermont. Donné à Caen, en la demeure de lad.dame, (Grande rue et parr. N.-D.
Le 1 nov. 1770, le seig. évêque donne aud. sr Lesage la collation dud. bénéfice.
Le 15 nov. 1779, le Sr.Lesage prend possession de la cure de Clermont, en présence du plusieurs habitants de la parr.

Curés. —J-B. Farcy – J.Ja. Lesage.
Prêtre desservant J.Ja. Lesage.
Patron.— Le seigneur du lieu M.-A. Le Pelley de Bougy
Seigneur. — G.-D. Poussin.

Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle – par C. d’E.-A. [Chaix d’Est-Ange].
BOULLAYE de THEVRAY et d’ESMANVILLE (de la):
La descendance de l’aîné de ces fils, noble homme Richard de la Boullaye, Sgr et patron de Clermont-en-Auge, mari de Jeanne Poussin, dame de la Thillaye, parait s’être éteinte après quelques générations.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…

CLERMONT.
262. Guillaume, Michel, Laurent et Thomas, dits de Lanoi, ont fourni avec les sieurs de Criqueville et de Bray, en la parroisse du dit lieu de Criqueville, n°. 229.
229. Charles de Lanoi, Sr. du lieu, a produit un anoblissement concédé en l’an 1467 à Benoist de Lanoi, son bisayeul, pour 200 liv. par lui payées,joûte la quittance ; duquel Benoit il a fourni être descendu ainsi que Robert de Lanoi, Sr. de Bray, et Laurent, Sr.de Clermont, ses cousins, par autres lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe.

– 1765 12 juillet Henry Lucas, escuyer, sieur de Clermont

– 1768 8 août
Elie Jean Robert Le Terrier, escuyer, sieur de Ménetot, et Joseph Chrisostôme Le Terrier, escuyer, fils et héritiers de Maître François Charles le Terrier, escuyer, leur père, et de François Pierre le Terrier, leur oncle contre Gabriel Louis Pierre le Terrier de Clermont, escuyer.

DIVERS.
828. Jean Lucas l’aisné, sieur de Clermont, demeurant en la parroisse de Clermont, vicomté d’Auge, a obtenu l. d’an, du roy Henry 4e don. a Mantes en may 1593 en consequence dud. edit, ver. ch. le dernier juillet aud. an, a la charge de payer 153 L. d’indemnité a lad. parroisse, constituez par luy en 13 L., 10 s. de rente.

Nobiliaire universel de France, ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume. – M. de Saint-Allais.
Noble homme Richard DE LA BOULLAYE, écuyer, seigneur de la Thillaye patron-présentateur de l’église de Saint-Germain de Nouars, seigneur de Serans, du Perreux, seigneur et patron de Clermont-en-Auge, épousa demoiselle Jeanne Poussin fille de Jean écuyer seigneur de la Thillaye. Il, fut faict plusieurs opprobres et pilleries de ses biens sieuries et terres, pour ce, que ses enfants tenoient le parti du roy de France leur souverain sieur.

Bulletin de la Société historique et archéologique de l’Orne.
GUILLAUME IV, seigneur de la Motte-Fouquet, Ballon et Montfaucon, fut chambellan de Charles VI, roi de France. Selon les notes jointes au chartrier, il avait épousé une fille de la maison de Harcourt.
Guillaume IV laissa 6 enfants dont:
3°Robine, mariée, par contrat du 6 octobre 1413, à Jean Poucin, chevalier, seigneur de Clermont-en-Auge, Borville-en-Caux et la Tillaye près Montfort, en présence de Jean Poucin, sieur de la Boullaye, écuyer, maislre Geffroy de la Motte, Turgis de la Motte, Lancelot le Queu, écuyer, et Jean Cochet, seigneur de Vallières.

3 – Archives SHL.

Enveloppe n° 63 PHOTOS DE PORCHES DES ÉGLISES DU PAYS D’AUGE – don de Mme DUSSAUGEY. Clermont (2)

FONDS Arthème PANNIER :
NE 12.1
1er carton «Communes» – Beuvron et Clermont.

Archives NEDELEC COMMUNES
Com.6.1. – 16 – Beuvron Eglise de Clermont, ancienne église St Thibault

FONDS « Imprimés :
II A 5 : Tableau du district de Pont-L’Evêque, réduit à 93 paroisses et deux succursales, avec la liste des paroisses supprimées, noms des fonctionnaires publics et autres ecclésiastiques qui ont déféré à la loi du serment et l’indication des remplacements à faire par l’ordre de suppression proposé. (Cantons de Pont-L’Evêque, Honfleur, Blangy le Château, Bonnebosq, Cambremer, Beuvron, Touques, Dives, Crévecoeur, Beaumont).

SAINT AUBIN LEBISAY



SAINT AUBIN LEBISAY

Rattaché à BEAUFOUR
Hameaux de SAINT AUBIN LEBISAY:
Petite-Choix (La), Sémilly ,

Noms cités Jean de Lebisey de Beuville 1324
Curés:
Patey (1736-1787)

Saint-Aubin-Lébisay, canton de Cambremer.
Sanctus Albinus, Sanctus Albinus Lesbisey, XIV s° (pouillé de Lisieux, p. 48).
Saint Aubin le Bizé, 1761 (état de la généralité de Rouen, chartrier d’Harcourt).
Saint Aubin le Bizet, XVII s° (carte manuscrite, à la Bibl. nation. n° 77)

Patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beuvron.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont- l’Evêque,
sergent. de Beuvron.

Insinuations:

1742 Archives ShL.
1F269 : 16 mars 1742 : bail de Nicolas Delatour de Beaufour à Gabriel Gamare de Druval l’herbe d’une pièce de terre à Beaufour.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
SAINT-AUBIN-LÉBISEY.
St.-Aubin-Lébisey, Sanctus Albinus Lesbisey,

L’église de St.-Aubin s’élève au sommet d’un coteau qui domine la belle vallée de Corbon ; elle se compose d’une nef et d’un choeur rectangulaires.
Le mur latéral du nord a été refait, en grande partie ; il en est de même de la façade occidentale, sur laquelle s’élève une tour en bois terminée par une flèche couverte d’ardoise. La porte moderne qui s’ouvre dans celte façade est encadrée entre deux pilastres et surmontée d’un oculus. C’est du côté sud que les murs ont conservé des parties anciennes assez caractérisées: ainsi, deux petites fenêtres cintrées, très-étroites et bouchées, attestent qu’avant le percement des fenêtres actuelles au XVIIIe. siècle, la nef était éclairée seulement par
ces étroites ouvertures, qui peuvent dater du XIIe. Du même côté, les murs du choeur sont, dans plus de la moitié de leur étendue, surmontés d’une corniche en dents de scie qui annonce le XIIIe. siècle. Le chevet et la partie orientale du choeur ont été reconstruits il n’y a que quelques années, aussi bien que la sacristie.
Sur les murs de la nef, on remarque les restes d’une litre funéraire avec les armoiries de la maison d’Harcourt.
Le choeur et la nef sont garnis intérieurement de lambris qui m’ont paru du siècle dernier.
La chaire est aussi de cette époque.
Le maître-autel est décoré de colonnes corinthiennes garnies de ceps de vigne conduits en spirale et terminé par un fronton coupé, type assez répandu dans les campagnes.
Au sud-ouest de la façade de l’église, on voit un if magnifique dans le cimetière.
L’église est sous l’invocation de saint Aubin. Le seigneur de Mortemer nommait à la cure au XIVe. siècle; mais la litre et les armoiries que je viens de citer annonceraient qu’au XVIIIe. siècle la maison d’Harcourt était en possession de ce privilège.

Voir Charles VASSEUR : « Analyses et Transcriptions … »
Voir Charles VASSEUR « Doyenné de Beuvron »

DRUVAL

NOTES sur DRUVAL

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Réunie à BEAUFOUR

Druval (Calvados; jusqu’en 1972)

Archives Calvados
Code INSEE : 14231
Histoire administrative: Druval fusionne avec les communes de Beaufour et Saint-Aubin-Lébizay par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de Beaufour-Druval.
TA Beaufour-Druval (Calvados; à partir de 1973).
DRUVAL
I. Dio. de Lisieux. – Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. à sel de Danestal. – Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Évêque.
II Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Bonnebosq (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Bonnebosq (Loi du 28 pluviose an VIII); canton de Cambremer
(Arrêté du 6 brumaire an X) . Pop.: 129 hab. ( 1911 ). — Sup.: 308 hect, 92 a.
ADMon Gale. Délibérations du commun . 1623-1666, 1673 (2 reg., 75, 94 fol.) Lacune : 1630-1640. Audiences de contrats.
Délibérations municipales, depuis le 8 août 1812 .
ÉTAT-CIVIL . Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1657. Voir quelques actes de 1623-1629 et 1641-1643, dans les registres des délibérations. Actes de 1645-1647 mentionnés en 1666. Audiences de contrats. 1661-1668, 1689, 1697. – Délibérations du commun. 1660, 1662, 1667-1672, 1689-1703, 1712-1715, 1729, 1749. Notes sur la dîme. 1666-1667 ?

Douvallis
Druval, canton de Cambremer.
Druvallis, XVI siècle (pouillé de Lisieux, p. 50).
Par. de Notre-Dame,
patr. l’abbé du Bec.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beuvron.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Evéque,
sergent. de Beuvron.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie

Louis COLLET- « La Charité de Druval », BSAN XLVII, 1939 (1940) pp. 310-331

2 – Pièces Justificatives:

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL Léopold Ferdinand Désiré.
141. – Le 4 juillet 1701, vu l’attestation du sr Lefebvre, curé de Druval, dispense de bans pour le mariage entre Augustin Léger et Françoise Bucheray.

Curé. – J. Lefebvre.

350. – Le 22 oct. 1710, la nomination à la cure de Druval appartenant au seigr abbé du Bec-Hellouin, Monseigr Roger de la Rochefoucauld, abbé comandataire de lad. abbaye, demeurant en son hôtel, à Paris, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Jean Lefebvre, pbfê, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Vaulegeard, pbrë du diocèse de Bayeux.
Le 28 oct. 1710, le seigr évêque donne aud. sr Vaulegeard, la collation de la cure de Druval.

414. – Le 10 février 1711, vu l’attestation du sr Lemarchand, curé de Pont-l’Evêque, et du sr Dubuisson, vicaire desservant la parr, de Druval, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Pierre Bicherel, conser et avocat du roy, au bailliage et vicomte d’Auge, fils de feu Me Jean Bicherel, aussi conser du roy aud. siège, et de damlle Jeanne Lecordier, delà parr, de Pont-1’Evêque, d’une part, et damlle Marie-Anne de Semilly, fille de feu Pierre de Semilly, Escr, sr de Bernières, et de damlle Marguerite Collet, de la parr, de Druval.

440. – Le 18 mars 1711, Me Jacques de Vaulegeard, pbrë du diocèse de Bayeux et y demeurant, pourvu de la cure de Druval, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Mathieu Sonnet, pbrë, vicaire de Beaufour, et plusieurs autres témoins.

41 1 . – Le 19 nov. 1715, vu l’attestation du sr de la Croix, curé de St-Jacques de Lx, et du sr Buquet, vicaire de Moyaux, dispense de bans pour le mariage entre Antoine Auvray, Escr, sr d’Imanville, fils d’Antoine Auvray, aussi Escr, et de damlle Jeanne Le Goueslier, de la parr. de Moyaux, d’une part, et damlle Anne Gamare, fille de Robert Gamare et de damlle Marie Bordeaux, de la parr, de Druval, et demeurant à présent en la parr, de St-Jacques de Lx depuis cinq ans.

266. – Le 24 juillet 1717, la nomination à la cure de Druval appartenant au seigr abbé du Bec et revenant au seigr évêque de Lx par droit de dévolu, Sa Grandeur nomme à ce bénéfice, vacant par la mort de Me Vaulegeard, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Guillemin, pbrë de ce diocèse.

380. – Le 9 sept. 1717, Me Pierre Guillemin, pbfê, pourvu de la cure de N.-D. de Druval par le seigr évêque de Lx, à cause de la mort du seigr abbé du Bec, prend possession de lad. cure, en présence de Me Robert Boissière, pbrë, desservant lad. parr.; Charles Quesnel, acolyte, Me Jacques Mannoury, tabellion, tous deux de lad. parr, de Druval, et autres témoins.

312. – Le 19 sept. 1717, la nomination à la cure de Druval appartenant aux religieux du Bec-Hellouin, le siège abbatial vacant, le prieur et les religieux de lad. abbaye nomment aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Jacques Vaulegeard, pbrë, dernier titulaire, décédé le 1 er mai dernier, la personne de Me Philippe Noncher, pbrë, desservant la cure d’Hecquemanville.
Le 14 oct. 1717, led. sr Noncher requiert la collation de la cure de Druval; le seigr évoque la lui refuse « attendu que lad. cure est pourvue et la place remplie ».
Le 17 nov. 1717, le sr Noncher expose au bailly de Rouen qu’il a été pourvu de la cure de N.-D. de Druval par les religieux du Bec, patrons présentateurs dud. bénéfice, le siège abbatial vacant, et que le seigr évêque de Lx lui aurait refusé l’institution canonique sous prétexte que la cure est remplie. C’est pourquoi led. sr Noncher demande à M. le bailly qu’il lui soit permis de prendre possession de lad. cure ad conservationem juris; ce qui lui est accordé.
Le 23 nov. 1717, en vertu de l’autorisation obtenue en bailliage de Caen, led. sr Noncher prend possession delà cure de Druval pour la conservation de son droit. A cette prise de possession s’est présenté Me Pierre Guillemin, pbrë, pourvu de lad. cure. Il déclare qu’il s’oppose formellement à lad. prise de possession faite par le sr Noncher; il dit que lui-même a été pourvu dud. bénéfice et qu’il est en possession. Le sr Noncher proteste de nullité lad. opposition dud. sr Guillemin. Fait en présence de Mes Louis de Bellemare, pbrë, curé de St-Cyr de Salerne; Me Robert Boessière, pbrë, desservant la cure de Druval; Me Claude Fleury, tabellion de la parr, de St-Léger-du-Bosc, et autres témoins.

333. – Le 2 juin 1717, Me Guillaume Tirard, pbrë du diocèse de Bayeux, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de Druval, vacante par la mort du dernier titulaire.

352. – Le 3 fév. 1718, M6 Guillaume Tirard, pbfë du diocèse de Bayeux, demeurant à Hotot, diocèse de Lx, pourvu en cour de Rome de la cure de Druval, requiert du seigr évêque la collation dud. bénéfice.
Sa Grandeur répond qu’elle ne peut accorder le visa, parce que le bénéfice est rempli.
Le 7 fév. 1718, led. sr Tirard expose en bailliage de Rouen qu’il a été pourvu en cour de Rome de la cure de Druval et que le seigr évêque de Lx lui refuse la collation parce que le lieu est rempli. C’est pourquoi ayant appris qu’il y a deux prétendants à lad. cure, il prie M. le bailly de l’autoriser à les faire approcher par devant lui pour leur faire dire qu’il sera maintenu dans ses droits, et ce, à leur préjudice. En attendant, il demande à être autorisé à prendre possession dud. bénéfice pour la conservation de son droit; ce qui lui est accordé.
Le 9 fév. 1718, le sr Tirard, en vertu de l’autorisation obtenue en bailliage de Rouen, prend possession de la cure de Druval ad conservationem juris en présence de Me Robert Boissière, pbrë, desservant lad. parr. : Me Guillaume Lallemand, pbfë, vicaire de Beaufour; Thomas Mesnier, trésorier, et autres témoins.

391. – Le 1 er juillet 1720, le seigr évêque donne à Me Guillaume Tirard, pbrë du diocèse de Bayeux, la collation de la cure de Druval pour laquelle il a obtenu des lettres de provision en cour de Rome.
Le 22 juillet 1720, led. sr Tirard prend possession dud. bénéfice, vacant par la mort de Me Jacques Vaulegeard, en présence de Me Gabriel Gamare, avocat et président en l’élection de Pont-l’Evêque, demeurant en la parr, de Druval, et plusieurs autres témoins.

494. – Le 26 juin 1721, dispense de bans pour le mariage entre Michel Despierres, fils Marin, bourgeois de Caen, et d’Elisabeth Armand, delà parr. de St-Pierre de Caen, d’une part, et damlle Marie de Semilly, fille de Pierre de Semilly, Escr, sr de Bernière, et de damlle Anne de St-Pierre, de la parr, de Druval.

Curés. – J. Lefebvre – J. de Vaulegeard – P. Guillemin – P. Noncher – G. Tirard.
Vicaire. – Du Buisson.
Prêtre desservant. – R. Boissière.
Clerc – 0. Quesnel.
Patron. – L’abbé du Bec. – R. de la Rochefoucauld – L’évêque de Lx (ob devolutum – Les religieux du Bec.
Seigneurs et notables. – G. Gamare – R. Gamare – J. Mannoury – T. Mesnier – P. de Semilly.

394. – Le 26 août 1727, Guillaume Gondouin, demeurant a Druval, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean- Baptiste Gondouin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

395. – Le 26 août 1727, Jean Quesnel, sr de Bernière, demeurant à Druval, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me Michel Quesnel, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. – Led. sr acolyte était actuellement au séminaire.

1134. – Le 3 septembre 1731, Jean Quesnel, sr de Bernières, demeurant à Druval, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me Jean-Jacques Quesnel, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mre Jean-François Le Gouez, Escr, seigr et patron de Gerrots, demeurant en son manoir seigneurial dud. lieu, et par Charles-Louis Quesnel, sr d’Imberville, demeurant à Druval. Fait et passé à Druval, en présence de Me Jean-Baptiste Gondouin, pbre de St-Jouin, et de Jacques Dubois, Escr, de la parr. de Cambremer.

452. – Le 13 avril 1737, Me Guillaume Tirard, pbre, curé de N.-D. de Druval, âgé de 67 ans, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Gabriel Tirard, pbrë, vicaire de lad. parr, depuis environ huit ans. Led. sr résignant se réserve la somme de 400 livres sur les revenus dud. bénéfice qu’il a desservi pendant 18 ans. Fait au manoir presbytéral de Druval, en présence de Mre Jacques Labbey, Escr, seigr de Druval, et de son fils, Mre Jacques Labbey, demeurant en lad. parr.
Le 6 mai 1737, led. sr Gabriel Tirard obtient en cour de Rome des lettres de provision.
Le 2 nov. 1737, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision dud. bénéfice.

408. – Le 29 oct. 1724, Jean-Baptiste Gondouin, fils de Guillaume et de Marie Lefebvre, de la parr. de Druval, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

161. – Le 3 févr. 1742, Jean et Guillaume Mannoury, frères, marchands, demeurant à Druval, constituent 150 livres de rente en faveur de M. Pierre Mannoury, acolyte, leur neveu, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

301. – Le 16 oct. 1742, vu l’attestation du sr Chaillou, pbrë, prieur de Dozulé, et du sr Chausson, pbfë, desservant la parr, des Gerrots, dispense de bans pour le mariage entre Pierre de Lannoy de Montdavid, Escr, fils de feu Pierre et de damlle Marie Le Mazurier, de la parr, de Dozulé, d’une part, et damlle Marie Quesnel, fille de feu Louis Quesnel de Bernière et de damlle Marie de Semilly, de la parr, de Druval et demeurant en celle de Gerrots.

450. – Le 9 nov. 1742, Me Charles Marie, pbfë, vicaire de Blangy, Me ès-arts en l’Université de Caen, requiert des religieux du Bec, en sa qualité de gradué, sa nomination à la cure de N.-D. de Druval dont ils ont le patronage et qui est vacante par la mort de Me Gabriel Tirard, dernier titulaire, décédé dans le mois précédent. Il leur déclare qu’en cas de refus, il se pourvoira par toutes les voies raisonnables et où il appartiendra. II leur fait savoir en outre qu’il a été nommé, par nomination gracieuse, au bénéfice-cure de St-Martin de Montgenouil, de valeur de 300 livres de revenu, mais sans presbytère, et qu’il a pris possession dud. bénéfice au mois de mai dernier.
Dom Jean de Ste Marie, prieur de lad. abbaye répond que la nomination à la cure de Druval appartient au seigr abbé du Bec.
Le 23 avril 1743, le seigr évêque, en conséquence de la précédente réquisition, donne aud. sr Marie, la collation dud. bénéfice.
Le 13 mai 1743, le sr Marie, curé de Montgenouil, prend possession de la cure de Druval, en présence de Me Jacques Lefranc, pbre. curé de Folleville; Me Mathieu Le Mercier, pbrë, sous-chantre en la Cathédrale Me Guillaume Lecourt, pbrë, desservant lad. parr. de Druval; Me Jean-Baptiste Farcy, pbre, vicaire de Beaufour, et autres témoins.

Curés. – Guill. Tirard – Gabr. Tirard – C. Marie.
Vicaire. – Gabr. Tirard.
Prêtre desservant. – G. Le Court.
Clercs.- J.-B. Gondouin – J.-J. Quesnel – M. Quesnel.

346. – Le 10 sept. 1754, vu l’attestation du sr Farcy, vicaire de Beaufou, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Joseph Labbey, fils de Mesre Jacques Labbey, Esc, seigr de Druval, et de noble dame Marie Dauge, de la parr, de Druval, d’une part, et noble damlle Marie-Marguerite Dubois, fille de feu Mesr. Jacques Dubois, Escr, sr de Berville, et de noble dame Marguerite de Malfilastre, de la parr. de Livet-en-Auge.

151 . – Le 18 nov. 1755, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Ouesnel de la Rozière, fils de feu Louis Quesnel de Bellenoë et de delle Marie de Semilly, originaire de la parr. de Druval et demeurant en celle des Authieux-sur-Calonne, d’une part, et delle Marie-Anne Le Cordier de la Porte, fille de Jean-François Le Cordier de la Porte et de dame Marguerite Gémare, de lad. parr. des Authieux.

353. – Le 1er juin 1764, dispense de bans pour le mariage entre Louis-Charles Labbé, Escr, fils de Mesre Michel-Joseph Labbé, chevr, seigr de Druval, et de feue noble dame Marie-Barbe de Perceval, demeurant à Druval, d’une part, et noble damlle Marie-Magdeleine-Gabrielle Le Goueslier de Putot, fille de feu Mesre Antoine-Jacques Le Goueslier, sr de Montcarel, et de feue noble dame Magdeleine Le Brun, de la parr, de Pont-l’Evêque.

170. – Le 23 nov. 1765, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Pierre Quesnel de Bernière, licencié ès-lois, fils de Jean Quesnel de Bernière, conser du roy, président au grenier à sel de Danestal, et de feue dame Anne Deschamps, de la parr, de N.-D. de Druval, d’une part, et dlle Françoise-Angélique de Froudière, fille de feu Mesre François-Pierre de Froudière, Escr, commensal de la Maison du roy, et d’Anne-Marie-Françoise Brière, de la parr. de Chaumont.

49. – Le 19 janv. 1767, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Charles-Louis Labbé, Escr, sr de DruvaI, fils de Mesre Michel-Joseph Labbé, Esc, seigr de Druval, et de feue noble dame Marie-Barbe de Perceval, delà parr. de Pont-l’Evêque, d’une part, et damlle Jeanne Dumont du Parc, fille de feu Jean Dumont, lieutenant particulier au bailliage de Bayeux, et de dame Françoise Mazu de la parr. de St-Patrice de Bayeux.

Seigneurs et notables. – c.Marie – Jh.Labbey L.-C. Labbey – M.J.H Labbey – P. Quesnel –
J. Quesnel de Bernière – Deschamps – Jn.Quesnel de Bernière.
Vicaire. – J.-B. Farcy.
Seigneurs et notables. – G.-N. Callet – Jq Labbé de Druval – G. Labbé de Saint-André – J.-L. Louvet – Jn Marionnet – G. de Percaval – J. de Percaval.

39. – Le 14 avril 1772, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Michel -Joseph Labbey, fils de feu Michel-Joseph Labbey, Escr, seigr de Druval, et de feue noble dame Marie-Barbe de Percaval, de la parr. de Druval, d’une part, et noble damlle Marie-Anne-Catherine Labbey d’Héroussard, fille de feu Jacques Labbey, Escr, seigr d’Héroussard, et de noble dame Anne-Louise Le Pelley, de la parr. de Hotot.

43. – Le 29 avril 1772, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Thomas de Thollemer, fils de Robert-Thomas et de Françoise Féret de la Chasse, de la parr, de Dozulé, d’une part, et dlle Monique Quesnel, fille de feu Me Jean Quesnel, sr de Bernière, et de feue dame Anne Deschamps, de la parr, de Druval.

103. – Le 14 nov. 1774, Me Charles Maris, pbrë, curé de N.-D. de Druval depuis environ trente ans, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de son cousin issu de germain, Me Jacques-Augustin Maris, pbrê, vicaire de Tordouet. Il se réserve toutefois une partie du presbytère et de ses dépendances, ainsi qu’une pension viagère de 450 livres.
Fait et passé en la cuisine du manoir presbytéral de Druval. Le 22 févr. 1775, led. sr Maris obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 21 avril 1775, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 11 mai 1775,1e s r Maris (1) prend possession de la cure de Druval, en présence de Me Noel-Eustache Vesque, pbrë, desservant lad. parr., et autres témoins.
(1) M. Maris, originaire de Gacé, prêta serment sans restriction à la Constitution civile du clergé. En 1802, il se rétracta et fut nommé curé de Beaufour et Druval réunis, Il y mourut le 4 mai 1815. (Archives de l’évêché de Bayeux. – Archives du Calvados.)

298. – Le 29 mai 1775, Me Jacques-Augustin Maris, pbrë du diocèse de Lx, obtient en cour de Rome des lettres de provision, dites de per obitum, de la cure de Druval, vacante par la mort de Me Charles Marie, dernier titulaire.

8. – Le 28 nov. 1782, Me Jacques-Augustin Maris, pbrë, curé de Druval et de N.-D. de la Chapelle-Yvon, demeurant à Druval, résigne purement et simplement lad. cure de la Chapelle-Yvon entre les mains du seigr évêque, afin qu’il y soit pourvu par qui de droit. Fait et passé à Lx.

297. – Le 2 sept. 1783, Jacques Gondouin, demeurant en la parr. de Druval, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, M.Jacques-Denis-Colomban Gondouin (1), acolyte afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Pierre Gondouin, marchand, demeurant à la Chapelle-Hainfray, et par Jean Marionnet, huissier en l’amirauté de France, au siège de Dives, demeurant à Beaufour. Fait et passé au domicile dud. sr constituant par le ministère de M. Jean-Jacques Leperchey, notaire pour le siège de Beuvron,
Dozulé et autres lieux, en présence de Me Jacques-Augustin Maris, curé de Druval; Me Charles-Pierre Delassalle, vicaire de Beaufour; Jean-Pierre Quesnel de Bernières, escr, conseiller du roy référendaire en la chancellerie de Normandie; noble dame Anne-Marie-Marguerite du Bois, vve de Mesre Michel-Joseph Labbey, en son vivant seigr et patron honoraire de Druval; Marie Delatour, mère dud. sr acolyte, et autres parents et amis de la famille.
Led. sr acolyte était originaire de Beaufour et demeurait présentement à Druval.

Curés – C. Marie – Jq-A. Maris.
Prêtre desservant. – N.-E. Vesque.
Clerc – J.-D.-C. Gondouin
Seigneurs et notables. – G. Gamare – M.-J. Labbey – M.-J. Labbey – J. Quesnel de Berniere – J.-P. Quesnel de Bernière.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Druval, Druvallis, ecclesia de Druvalle.
L’église de Druval montre encore, dans ses parties les plus anciennes, la même origine que la plupart de celles que nous avons signalées dans la contrée, c’est-à-dire le XIIIe. siècle ou la fin du XIIe. Ainsi, un des piliers qui délimitent le choeur et le séparent de la nef, offre des têtes de clou sur le tailloir qui lui sert de chapiteau. Une fenêtre en lancette existe encore dans le mur du nord et, chose remarquable! elle est encore garnie de grisailles qui me paraissent du XIIIe. siècle. Toutes les autres fenêtres de la nef et du choeur sont modernes. il y avait, dans le chevet, des fenêtres ogivales qui sont bouchées.
On remarque, sur deux pierres de taille employées à l’encadrement d’une des fenêtres modernes de la nef (côté sud), des fragments d’inscriptions latines en lettres majuscules, ce qui prouve que ces pierres ont eu d’abord une autre destination.
Ces inscriptions, quoique tronquées, mériteraient un nouvel examen.
La porte occidentale, protégée par un porche, est garnie de tores qui paraissent du XIVe. siècle; elle est surmontée d’une ouverture en lancette.
Des fonts baptismaux en forme de cuve , mais sans moulures, existent près de cette entrée.
Les deux petits autels, entre choeur et nef, ont leurs contre-retables ornés de tableaux, dont un porte l’inscription suivante:
M. ESPRIT-GABRIEL GAMAR , SEIGNEUR DE DOZULÉ, M’A FAIT DORER ET
PEINDRE EN 1756. CE TABLEAU A ÉTÉ DONNÉ PAR DEMOISELLE COLLET, VEUVE
DE FEU SIEUR DE BERNIÈRES, AVRIL 1702.

Sur l’autre, on lit cette inscription :
M. QUESNEL DE BERNIÈRES, CONSEILLER DU ROI AU GRENIER A SEL DE
DARNÉTAL, M’A FAIT DORER ET PEINDRE EN 1756.

Nobles Ou Vivant Noblement à Pont-L’evesque – Henry LE COURT.
Messire Antoine-Jacques Le Goueslier, Esc, sr de Montcarel, fils d’autre Antoine-Jacques et de Marguerite-Catherine Faulcon, avait épousé en premières noces Madeleine Le Brun, dame de Putot.
Il en eut une fille Marie-Madeleine Le Goueslier de Montcarel Putot, mariée à Pont-l’Evêque , le 7 février 1764, à Charles-Louis Labbey, Esc., s r de Druval.

Monographie Communale Druval – Archives Calvados.
1891, découverte de squelettes avec armes et bijoux au lieu dit les « Castelets ».

LES REMPARTS DE BEAUFOUR-DRUVAL (Calvados) – Par Gilloudifs.
L’éperon naturel des Catelets, sur la commune de Beaufour-Druval, se situe (avant la fusion de ces deux communes) en limite de cette dernière et très proche de l’église de Beaufour. C’était sans doute le château de membres de la famille de Beaufou qui suivit Guillaume le Conquérant en Angleterre.
Fin du 19e siècle, le chantier de l’actuelle RD 276 entre Beaufour et Druval viendra casser la structure de la motte castrale. Ces travaux révéleront plus d’une centaine de squelettes et multiples objets classés d’époque mérovingienne.

Bulletin – Société Normandie d’études préhistoriques.
Druval
Sur le territoire de cette commune, on a trouvé, dans la propriété Lelièvre, lors de la confection du chemin de Rumesnil à Beaufour, un grattoir circulaire en silex gris, ainsi que plusieurs grattoirs longs ou courts. Plus loin, dans le lit du ruisseau qui passe près de L’église, un fragment de hache polie en silex brun-rougeâtre qui a été retaillé sur presque tout son pourtour; on n’a conserve qu’une partie de l’ancien taillant pour en faire un ciseau.
Ces découvertes ont eu lieu à 500 mètres environ d’anciennes cavernes, remaniées récemment et au-dessus desquelles se trouvaient des sépultures mérovingiennes. (Notes sur des objets anciens découverts aux environs de Pont-l’Evêque et de Cambremer par L. Valette.)

Seigneurie et féodalité́ ..l’Apogée XI-XIII siècles – Boutruche, Robert.
Charte de Hugues de Druval confirmant les donations de son frère Thomas à l’abbaye du Bec et donnant lui-même l’église de Druval, ainsi que des terres et des rentes (vers 1150-1170) ( Select Documents of the English lands of the abbey of Bec, éd. Chibnall, Londres, 1951).
Moi, Hugues de Druval, je concède et confirme à Dieu et à Sainte-Marie du Bec, en libre et perpétuelle aumône, tout ce que Thomas de Druval, mon frère, a donné au monastère du Bec en Angleterre et en Normandie, à savoir un moulin et… une vergée de terre que tient Guillaume, chevalier… Je concède aussi l’église de Druval, la dîme avec le patronat, et 40 sous annuels sur mon moulin de Druval. A l’office de camérier, je donne tout mon pré et, dans le village de Druval un vavasseur avec son tènement, ainsi que les hommes qui demeurent sur ce tènement, libres et quittes de toutes coutumes et de tous services attachés à ce tènement (réserve faite du service de Richard de Belfou, mon seigneur)… Je concède et confirme tout cela pour le salut de mon âme et pour celui des âmes de mon père, de ma mère, de ma femme, de mon frère..

Croisades et guerres au Moyen Âge : réalités et représentations.
A une date indéterminée entre 1190 et 1204, le baron anglo-normand Henri de Beaufou restitua la terre de Druval près de Lisieux à un homme nommé Hugue de Druval, dont le père l’avait détenue lorsqu’il partit pour Jérusalem avec le roi Richard.

Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 – Archives départementales du Calvados, Armand Bénet.
– Copie informe de lettres patentes érigeant en marquisat la baronnie de Beaufou et Beuvron,  » belle, noble et antienne, de grand revenu et valleur » dont sont tenus et mouvants plusieurs flefs comme Druval, St-Aubin, etc., lad. baronnie appartenant à Pierre d’Harcourl, capitaine de 50 hommes des ordonnances du Roi, lad. érection faite à charge de ressentiment du duc de Montpensier (copie sans date).
– (1600). — Requête au Roi et à son Conseil par Pierre d’Harcourt, remontrant qu’il a plu au Roi Henri le Grand l’honorer et gratifier, par lettres patentes d’août 1593, de l’érection en titre de marquisat des baronnies de Beaufou, Beuvron, Druval, St-Aubin-Lébisay, le plein fief d’ « Âricher » dit Angerville et les baronnies de Méry et Cléville, pour être tenues du Roi en dignité, titre et prééminence de marquisat de Beuvron, à cause de la châtellenie de Touques et vicomte de Caen, ce qui aurait été confirmé par lettres patentes de 1610, dont vérification et entérinement ayant été demandés au parlement de Rouen, serait survenu le sr. de Monthelon, sous le nom du feu cardinal de Joyeuse, comme tuteur honoraire de Mademoiselle, duchesse de Montpensier, qui aurait fait opposition : M. et Mme de Guise, tuteurs après le décès dud, de Joyeuse, ont voulu s’aider de lettres surannées d’évocation obtenues de Henri IV en 1608, et demandé le renvoi au parlement de Paris : demande de renvoi au parlement de Rouen.
– 1618-1620. — Druval. — Procédure aux pieds des sergenteries de Dives et Beuvron, tenus à Danestal par Jean Lambert, écuyer, licencié es droits, sieur de Formentin, vicomte d’Auge, sur l’opposition formée par Pierre Bretocq, de Druval, contre l’exécution et vendue de ses biens faite par Guillaume de La Brecque, sergent royal en lad. vicomte pour la sergenterie de Beuvron, requête de Pierre d’Harcourt (1613) ; autres procédures y relatives et ventes pour paiements de fermages.

Dictionnaire de la noblesse..- Aubert de La Chesnaye-Desbois, F-A.
XIX, François d’Harcourt, 11° du nom, Chevalier, Marquis de Beuvron & de Beaufou, après la mort de fon frère aîné. Baron de Méry (Sr de Cléville, Seigneur d’Ectot, &, Lieutenant Général pour le Roi en Normandie, Gouverneur du vieux Château de Rouen, naquit le 15 Octobre 1598. Il obtint du Roi, le 26 Juillet 1636, des Lettres pour la confirmation de celles du 28 Juillet 1610, & des Lettres Patentes du Roi Henri IV, du Mois d’Août 1593, portant érection du Marquisat de Beuvron, & mourut à Paris le 30 Janvier 1658. Il avoit épousé, par contrat du 27 Juin 1626, Renée d’ Espinay-Saint-Luc, laissant: don Timoléon, Seigneur d’Eclot, Baron de Druval, mort jeune.

X. Jacques LABBEY, troisième fils de Roland, & de Françoise Doilliamson , fut reçu Chevalier de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem au grand Prieuré de France, le 2 Septembre 1646, après avoir fait ses preuves. Il se fit relever de ses vœux, avec beaucoup de difficultés, quitta le nom de Chevalier d’Ussy , qu’il avoit porté jusqu’alors, & prit celui de Poussendre , sous lequel M. Barrin de la Galissonniere le maintint dans sa noblesse le 6 Juillet 1668. Il avoit dès lors épousé Barbe d’Auge , dont plusieurs enfans, entr’autres : . –

XI. Jacques LABBEY , Seigneur de Druval, au Diocèse de Lisieux, qui de Marie d’Auge , son épouse, eut :

XlI. Michel-Joseph LABBEY , Seigneur de Druval, allié, par contrat reconnu devant les Notaires de Cambremer, le 13 Mai 1734, avec Marie – Barbe de Perceval, de laquelle sont issus :
— 1. Charles-Louis, qui suit ; – 2. Michel Joseph , rapporté après son frère; — 3 & 4. & deux filles.

XIII. Charles-Louis LABBEY, Seigneur de Druval, a épousé, 1°. par contrat du 4 Juin 1764, Marie-Madelene-Gabrielle le Gouestier de Montcarel de Putot : &. 2°. par contrat du 14 Janvier 1767, Jeanne-Françoise du Mont , de laquelle il a – Charles-Joseph LABBEY, & trois filles.

XIII. Michel-Joseph LABBEY, II. du nom, appelé le chevalier de Druval , frère du Précédent , a épousé, en 17… Marie-Anne-Catherine LABBEY , Dame de Héroussart , sa cousine au IVe degré, comme on l’a dit.
Les armes de LABBEY , sont : d’argent, au sautoir de sinople – Supports , deux levrettes – Timbre, un heaume ou casque ayant 5 grilles , tarré en profil, avec les lambrequins d’argent & de sinople, & le bourlet de même de 6 pièces – Cimier, un col de levrette paroissant sortir derrière le heaume.
Généalogie dressée sur un  » extrait des archives du Grand-Prieuré de France , de l’Ordre de Saint – Jean de Jérusalem, & sur un Mémoire envoyé , soutenu de titres originaux.

— Robert Bouete, chantre et -chanoine de l’église de Bourges, curé de Durbec [Calvados], diocèse de Lisieux, le 7 août 1563. — Crainte de refus de dîmes (Xia 1606, fol. 58 v°. Cf. fol. 98 v°, 9 août 1563).

Société des Antiquaires de Normandie: Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie.
DRUVAL . Village de Normandie ( Calvados ) . Sa confrérie de Charité fut érigée le 17 juillet 1731 ; t . IV , 528.

3 – Archives ShL:

1F269 : 16 mars 1742 : bail de Nicolas Delatour de Beaufour à Gabriel Gamare de Druval l’herbe d’une pièce de terre à Beaufour.

Insinuations – Transcriptions.
1768 20 juin
Maistre Charles Louis Labbey, escuyer, seigneur de Druval contre Maistre Esprit Gabriel Gamare sieur de Dozuley
p.191
1747 14 octobre
Aveu rendu à Messire Jacques Labey, chevalier seigneur de Druval et autres lieux, pour une aînesse nommée la Vavassorie qui fut Thomas Becquemont, contenant 13 acres, assise aux paroisses de Saint Aubin-Lebisez et Druval, sujette à payer des rentes seigneuriales pour chaque an au terme de Saint Hilaire et Saint Jean-Baptiste 14 sols avec foy, hommage, reliefs, treizièmes, aides coustumières, service de prévosté tournoyante, regard de mariage, prière de charue et de herse deux fois l’an, pourvu qu’il y est bestes trayantes et rugissantes sur ledit fief, aider à charier le tournant du moulin dudit lieu de Druval, pris en la Vicomté d’Auge, suivre du baou dudit moulin, aider à curer le bien d’iceluy, comme les autres hommes, attenant en icelle sieurie pourvu qu’il y est un moulin sur le grand fief, aider à faner les foins de la sieurie contenant 11 vergées, sans être garant de l’injure du temps, ensemble les emmuloner les charrier et tasser, au manoir seigneurial dudit lieu.

1318 14 juin – Druval
 » C’est la lettre de mariage monsieur Robert Bertran, chevalier, seigneur de Fontenay – Comme noble et puissant monsieur Jehan de Tilly, chevalier, seigneur dudit lieu, et noble dame madame Johanne de Beau Fou, fame, eussent donné et otroié à noble homme monsignor Robert Bertan, chevalier, sire de Fontenoy le Marmion, ovec madame Jehanne sa femme, fille dudit monsieur Jehan et de ladite Jehane sa fame, en contract et es convenanz den mariage; c’est asavoir sis vinz livres de rente a asser et assigner moitié en la terre dudit monsieur Jehan et moitié en la terre de ladite madame sa fame.. pour lassiette de la rente dessus dite, toutes les choses qui ensuivent…
Itm, a Boissey et environ : premierement en la main Jehan des Eiz, trente solz, une geline, dix oez, deux deniers; par la main Richard de Fourquette à la Saint-Michel, cinq solz; par la main Richard de la Court, à la Saint Michel pour vingt deux acres de terre vint soulz; par la main Thomas le Franchois, pour sept acres de terre, cinq sols, une mine daveine trois capons, trois deniers, trente oez, trois deniers à la Saint Michel; par Denis Pinchon, pour Richars Gosce, pour une masure, cinq solz; par Thome Alechire, pour une acre de terre, deux solz… (la suite de l’acte concerne également Boissey )
Item a Heauville…. (= Hiéville ? )
Item pour les choses qui sont assises en la terre de la fame dudit monsieur Jehan : premièrement en le fieu de Mouieaux (Moyaux ) que ledit monsieur Jehan et lasdite dame sa fame, ont baillé, solz et assigné audit monsieur Robert et a ladite dame..
Item à Druval, par Guillaume Lenglois, poiur III acres et demi de terre, II sextiers, II quartiers d’aveine, II gelines, II deniers, XX oez, II deniers; par Johan le Boutcour, pour III acres et demi, pour une vavassourie, xii sols viii deniers…. (la suite de l’acte concerne en partie Druval !!! )
= Gustave SAIGE- Cartulaire de la seigneurie de Fontenay-le-Marmion provenant des archives des Matignon publié par ordre de S.A. le Prince de Monaco Monaco, Imprimerie de Monaco, 1885, in-4°, XXXIX-230 p.; pp. 165 sq.

Inventaire des enveloppes.
Enveloppe n° 63 Photos De Porches Des Églises Du Pays D’auge. Druval (2)

Archives NEDELEC Yves : NE26
Labbey de Druval à Pierrefitte en Auge.

Archives NEDELEC Communes.
Com.4. 7. 1 Beaufourt-Druval Vie de la commune 1996-2006
Com.4. 7. 2 Beaufourt-Druval Haras de Beaufour
Com.4. 7. 3 Beaufourt-Druval Notes historiques
Com.4. 7. 4 Beaufourt-Druval Les Câtelets
Com.4. 7. 5 Beaufourt-Druval Manoir de Druval
Com.4. 7. 6 Beaufourt-Druval Presbytère de Beaufour
Com.4. 7. 7 Beaufourt-Druval Château d’Héroussant à St Jouin
com.20.8 Druval
Com.61.1.5 Pierrefitte-en -Auge Familles de Beaudrap, Labbey de Druval. Eugène Néron, maire

Carnets Charles Vasseur.
Par. de Notre-Dame,
patr. l’abbé du Bec.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beuvron.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Evéque,
sergent. de Beuvron

Sous l’invocation de Notre-Dame

Curés:
Maris 1764
Maris 1775-1787

Charité de Druval érigée le 17 juillet 1731
Note sur la cloche de Druval

MIRBEL

NOTES sur: MIRBEL
Mirebel, commune réunie à QUETIEVILLE en 1831.
de Mirebella – ou Mirbel
Mirebel, 1148 (ch. de Sainte-Barbe).
Dlirebellum, XVI siècle (pouillé de Lisieux, p. 48).
Mirbel, 1730 (temp. de l’év. de Bayeux).

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Mirebel, commune réunie à Quétiéville en 1831. – Mirebel, 1138 (ch. de Sainte-Barbe). – Mirebellum, XVI° s (pouillé de Lisieux, p. 48). -Mirbel, 1730 (temp. de l’év. de Bayeux).
Par. de Saint- Pierre, patr. le prieur de Sainte-Barbe. Dioc. de Lisieux, doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. d’Alençon, élect. de Falaise, sergent, de Saint-Pierre-sur-Dive.

Archives du Calvados.
Mirbel (Calvados ; jusqu’en 1831)
Histoire administrative : Mirbel est réunie à la commune de Quetiéville par l’ordonnance du 4 décembre 1831.
EP Mirebel (Calvados).

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie.

2 – Pièces Justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Mirebelle, Mirebellum.
Sur la hauteur qui sépare le bassin de la Dive de celui de la Vie, au nord de Mézidon, s’élève l’église de Mirebelle.
Le choeur, par sa corniche garnie de modillons, par l’ordonnance de son chevet (V. la page suivante ), annonce une construction des premiers temps du XIIIe siècle ou de la fin du XIIe. Les églises rurales de cette contrée, comme nous l’avons souvent dit, ont, au XIIIe siècle, bien des caractères qui appartiennent au XIIe (modillons à figures, appareils en arêtes). Dans l’absence de documents, nous croyons devoir les attribuer plutôt au commencement du XIIIe siècle qu’au XII, mais il est possible que plusieurs soient un peu plus anciennes que nous ne l’avons pensé : c’est ce que des recherches ultérieures pourront éclaircir.
Quoi qu’il en soit, des fenêtres ont été repercées dans le choeur, et celles qu’on y voit sont bien postérieures aux premières ouvertures. Mais il existe, du côté du nord, une porte à colonnettes dont le style se rapporte à celui de la première construction.
La nef est d’une époque beaucoup moins ancienne que le choeur : je crois même qu’elle appartient à la période moderne, c’est tout ce que j’en puis dire; les fenêtres qu’on y voit sont carrées, larges, à linteau légèrement arqué.
Quant à la porte occidentale, on lit sur la clef qui en ferme le cintre le millésime 1766.
Une petite tour en bois couverte d’ardoise, conforme au type ordinaire, s’élève à l’extrémité occidentale de la nef.
Dans le cimetière est une croix dont la colonne cylindrique en pierre, porte une croix de bois qui paraîtrait du XVIIe
siècle. Si elle est restée depuis cette époque exposée à la pluie, elle montre quelle peut être la durée du bois de chêne.
L’église de Mirebelle est sous l’invocation de saint Pierre.
Le prieur de Ste-Barbe nommait à la cure.
La paroisse faisait partie de l’élection de Falaise; elle dépendait de l’intendance d’Alençon et de la sergenterie de St-Pierre-sur-Dive. On y comptait 32 feux au siècle dernier.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

365. – Le 23 février 1718, vu l’attestation du sr de Bodinet, curé de Mirbel, dispense de bans pour le mariage entre Louis-François Groscol, sr de la Chapelle, bourgeois de Caen et demeurant présentement en la parr. de Mirbel, fils de feu Nicolas Groscol et de damlle Marie Leloup, d’une part, et Catherine Le Barbier, fille de Michel et de dame Marie Leroy, aussi de lad. parr.

Mirbel (Saint-Pierre)
Curé. – N. de Bodinet.
Notables. – L.-F. Groscol de la Chapelle – M. Le Barbier.

322. – Le 7 mai 1736, dispense de bans pour le mariage entre François de Blancard, Esc, sr de Montbrun, fils de feu Archange de Blancard, Escr, sr de Montbrun, et de noble dame Marguerite de la Sauvagère, de la parr. de Mirbel, d’une part, et damlle Marguerite-Françoise de Paisant, fille de Jean-Guillaume de Paisant, garde, Escr, sr de la Louterie, et de dame Agnès-Françoise de Formeville, de la parr. de Querville

Mirebel (Saint-Pierre et Sainte-Anne)
Curés. – N. Bodinet – J. Vitel -J.-B. Périgot.
Patron. – Le prieur de Sainte-Barbe.
Seigneurs. – J. Aubert de Boistonney – F. de Blancard.

333. – Le 6 févr. 1766 1766, Me Jean Boulard, pbrë du diocèse de Rouen, curé de St-Pierre et Ste Anne de Mirebel, et, depuis, pourvu de la cure de Bray-en-Cinglais, diocèse de Baveux, résigne purement et simplement lad. cure de Mirebel entre les mains du seigr évêque deLx. Le 10 févr. 1766, la nomination à la cure de Mirebel appartenant au prieur de Ste Barbe-en-Auge, R. P. Louis-Claude Le Courayer, prieur claustral dud. monastère, nomme à lad. cure, ainsi vacante, la personne de Me Etienne Lemesle, pbrë du diocèse de Séez, chanoine et trésorier de la collégiale de Croissanville.
Le 20 févr. 1766, Mr Mery, vie. gl, donne aud. sr Lemesle la collation dud. bénéfice.
Le 10 août 1766, le sr Lemesle prend possession de la cure de Mirebel, en présence de Guillaume Le Duc, Escr, demeurant en lad. parr.,et autres témoins.

MIREBEL (Saint-Pierre)
Curés. -J.-B. Périgot – P. Viquesney – J. Boullard – E. Le Mesle.
Prêtres desservants. – R. Lecerf.- Réveillé.
Patron. – Le prieur de Sainte-Barbe. – L.-C Le Courayer.
Notables. – G Leduc-Basly – C. Routier.

111. – Le 4 juin 1783, la nomination à la cure de ST-Pierre de Mirebel appartenant au sous-prieur de Ste Barbe-en-Auge,M. François-Antoine Cacqueret, (1) sous-prieur dud.monastère, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Etienne Le Mesle, chanoine régulier et dernier
titulaire, la personne de M. Jean-Louis Feray, pbrë du diocèse de Bayeux, vicaire de Mutrécy aud. diocèse. Le 6 juin 1783, le seigr évêque donne aud. sr Feray la collation dud. bénéfice. Le 13 juin 1783, le sr Feray (2) prend possession de la cure de Mirebel, en présence de plusieurs habitants de la parr.
(1) M. Cacqueret avait été vicaire de Mézidon. Il était en 1791 prieur du Plessis-Grimoult et prieur-curé de le paroisse du Plessis. Il refusa le serment et s’exila en Angleterre. Il s’embarqua au Havre au mois de septembre 1792. Il se réfugia à Gosport, rue du sud, chez sir Chiles. Après la Révolution, il fut nommé curé de Vieux-Fumé et reçut le titre de chapelain de Madame la dauphine. Il mourut à Vieux-Fumé en 1829, à l’âge de 77 ans. (Mss de Reux. Revue cath. de Normandie 1892. – Archives de l’évêché de Bx. – Ordo de Bx.)
(2) Mr Feray refusa le serment schismatique le 27 févr. 1791. Il fut destitué ; mais il ne quitta sa paroisse qu’au mois de mars 1792. Il partit pour l’Angleterre et se retira à Common, chez Mr Cokes, rue Pondslane, 2. Il avait été remplacé en 1791 par M de Brotonne, religieux assermenté de Sainte- Barbe. Après le Concordat, MR Feray ne rentra pas dans le ministère pastoral. Il mourut à Caen en 1818. (Archives du Calvados. -Mss de Reux. – Ordo de Bx).

MIREBEL (St Pierre)
Curés – E.Lemesle – L. Feray.
Patron.-Le sous-prieur de Sainte-Barbe.-P.-A.Cacqueret.
Sous l’invocation de St Pierre
Curés : Viquesney 1764 – Mesle 1774 – Ferey 1783.1787
Noble Damoiselle Jean de Montjean demeurait à Mirebel le 16 mai 1771.

3 – Archives ShL.

Revue Le Pays d’Auge.
Charles Fouques – Restauration de la chapelle Sainte-Anne de Mirebel – Biéville-Quétiéville 1991-10-oct.
Charles Fouques – Les chapelles de Soquence,Mirebel et Mézidon. Succursales de Sainte-Barbe-en-Auge – 1992 – 03-mars.

Fond Cailliau Sous-série 3 F.
Monstier Thomas du sieur de Mirebel, contrôleur des fiances à Caen – 136.

Carnets de Charles Vasseur.
Mirebel.
– Le fief p.p les abbés et relligieux de Sainte-Barbe(en-Auge).
– Le fief p.p Thomas du Moustier, escuyer.
– La franche vavassorie led. sieur du Moustier.

Par. de Saint-Pierre,
patr. le prieur de Sainte-Barbe.
Dioc. de Lisieux,
doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. d’Alençon,
élect. de Falaise,
sergent. de Saint-Pierre-sur-Dive.

Voir :
Bulletin monumental 1866 p.14
Election de Falaise, sergenterie de St Pierre sur Dives
32 feux.
Sous l’invocation de St Pierre
Patronage: XVIe : Prior St Barbara
Il y avait au XIIe siècle une chapelle de Hec
Insinuations – Noble Damoiselle Jean de Montjean demeurait à Mirebel le 16 mai 1771.