NOTES sur :
A – SAINT-DESIR.
B – LA POMMERAYE.
A – SAINT-DESIR.
Lisieux, Lexoviensis, St-Désir, St-Pierre, ou N.-D. du Pré, abbaye de Bénédictines, venues de StPierre-sur-Dives, 1011, alias c. 1050, par Lesceline, veuve de Guillaume d’Eu, frère naturel de Richer II duc de Normandie, restaurée comme prieuré en 1808, diocèse de Lisieux, auj. Bayeux, faubourg St-Désir, Calvados.
Arch. départ., H, 17 cart. — Album bened. 1920, p. 681. — BEAUNTER-BESSE, A’II, 202, vers 1050, par l’évêque Hugues d’Eu et sa mère Lesceline. L’éghse et les bâtiments claustraux furent recontruits au xvne s. par l’abbesse de Matignon.—R.BORDEAUX, Note sur des méreaux inédits du chapitre d’Évreux, et de l’abbaye de St-Désir de Lisieux, dans Mém. soc antiq. Norm. (1851), 584-90. — CHAMPOLLION-FIGEAC, Documents relatifs à l’abbaye de St-Désir de Lisieux, dans Docum. hislor. inédits, I (1841), 63-4. — CHEVALIER, Topo, St-Désir, 2687. — DOUET D’ARCQ, 9220. — Gallia christ, XI, 855. — JOANNE (1872), l’église St-Désir, construite sous Louis XA’, offre, à l’extérieur, un joh portail, et, à l’intérieur, une belle statue d’ange au-dessus du maître-autel ; un Christ sculpté par Paulet, et un bel autel, en chêne sculpté, du même artiste. — LÉCHAUDÉ D’ANISY’, dans Mém. soc. antiq. Norm., Vil (1834), 246-50. — LONGNON, II, 15, 248. — MABILLON, Ann., IV, A’, A’I, tables. — AIIGNE, t. 202, c. 1317. — AIONTROND, 248 (Désir, vers 1050 par Lesceline, veuve de Guillaume comte d’Eu, frère naturel de Richard II, duc de Normandie)..— Neustria.pia (1050). — G. SIMON, L’abbaye de N.-D. de Lisïeux; et ses fondateurs avec la liste de ses abbesses ; Lisieux, 1925, in-S°, 14 p., DI. — ID., L’abbaye de N.-D. de Lisieux, et ses églises successives, dans Ann… Norm., XCD7 (1927), 2S-45. — ID., Liste des abbesses de St-Désir de Lisieux, dans Éludes lexoviennes, Hl (192S), 42-79.
Michel COTTIN
1 – Bibliographie (dont Abbaye Notre-Dame du Pré).
2 – Références historiques.
3 – Carnets de Charles Vasseur : « Banlieue de Lisieux »
4 – Famille OSMONT.
5 – Archives SHL.
1 – Bibliographie:
BILLY Jacques, Haras et élevages de Normandie, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1984, 319 p., ill. Haras du Lieu Plaisant
BUON Michèle : Episodes de l’Histoire révolutionnaire à Saint Désir près Lisieux BSHL n°32 1990-1992
COSTE Alain, CAIRON Jean-Alain : Statuette de Saint Désir de Lisieux. BSHL n° 34 Déc 1995
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 295.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 305 : église de La Pommeraye.
COTTIN François, Le Camp retranché du Castellier de Saint-Désir de Li-sieux, Communication SHL, 26 mars 1963
Eglise Saint DESIR de Lisieux ancienne et nouvelle, voir photocopies dans NE34, François COTTIN.
DESHAYES Julien : le pavement romain de l’ancienne église abbatiale de Notre Dame du Pré à Saint Désir de Lisieux. BSHL N° 37 DECEMBRE 1996
DETERVILLE Philippe, « Lisieux – Rocade ou Patrimoine ? », PAR, 40 – N° 8 , Août 1990 , pp. 7-16
Lisieux: Manoir des Pavements – Le Lieu-Binet – Saint-Martin-de-la-Lieue: Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Près – Saint-Désir-de-Lisieux: La Ferme de la Loie
Saint-Désir-de-Lisieux , Ferme de la Loie, PGMPA , pp. 126-127, plusieurs campagnes de construction, 3 cheminées dont 1 centrée, panneaux à triples écharpes obliques : chronogramme 1781; allège avec panneaux de croix de Saint-André pattées sous les fenêtres et de tournisses verticales, construit sur cave
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1072.
FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie in MSAN., XXXVI, 1961
Détail des biens des abbayes dans le Pays d’Auge, l’Hiémois et le Lieuvin:
– Saint-Désir-de-Lisieux : pagus de Rouen, Saint-Aubin, Fontaines près Saint-Aubin, La Neuville près de Hauville, Bretteville-sur-Bordel près Cheux, Saultchevreuil, Assemont, château d’Auge, terres près de la Touques, Jort, Varreville sur la rive de saint-Marcouf, pp. 316-318
FICHET de CLAIREFONTAINE François, L’oppidum celtique du Castellier (Saint-Désir) dans Lisieux avant l’an mil, s.l.s.d. (1994), pp. 18-19, ill.
FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthoponymie normandes ; BSHL n°61, décembre 2006. p.54, 75.
LAJOYE Patrice : notes archéologiques d’Arthème PANNIER , BSHL n°48, mai 2001-
LAJOYE Patrice : La statuette Gallo-romaine de Saint Désir. Etude typologique et datation. BSHL n°49 septembre 2001.
» La Charité de Saint-Désir (de Lisieux) « , BSHL , N° 10 , 1892 , pp. 28-39
LEMAITRE Claude : La faïence du Pré d’Auge, une tentative avortée? Bull. Foyer du Billot n° 56, déc. 1996
LEMAITRE Claude : une réussite sociale, Les potiers de Saint Désir et Ouilly le Vicomte ; Bulletin du Foyer rural du Billot n°77, page 9.
LEMAITRE Claude : Le déclin des ateliers de Céramique du Pré d’Auge Bulletin du Foyer rural du Billot, n°89, mars 2005
LEMETAYER-DESPLANCHES : Voir Archives SHL, Fonds 25F 2e classeur.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 157, 291, 318, 319, 356, 377; 390.
MANEUVRIER Christophe : Note sur un inédit du XIe siècle pour l’abbaye de Saint Désir de Lisieux. BSHL n°34 Déc 1995
NEUVILLE Louis RIOULT de, « Extrait d’une lecture sur une étude sur le Camp du Castellier par Monsieur de Neuville, dans la séance du 8 avril 1879, sous la présidence de Monsieur de Clausade », Bull. de la Soc. Arch. du Midi de la France , (1878-1879), pp. 14-17
NEUVILLE Louis RIOULT de, (Camp du Castellier) – S.H.Lx., p-v., I, f° 74 r°, 75 v°, 87 v°, 88, 90, 92.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.
Sœur Anne-Marie ROUE : Abbaye Notre Dame du Pré : 6 et 7 juin 1944. et ensuite. (archives SHL NE000)
RAVEAUX Raymond : trois déclarations de « mise à feu sous la chaudière » par des bouilleurs de cru de Saint Désir. 1734-1735.
SAUVAGE René-Norbert, (Camp du Castelier), CAF, LXXV, 1908, pp. 502-515, note 3
Sortie de la SHL du 19 avril 1997; Guy SAN JUAN, Service départemental d’Archéologie; cahier de croquis.
SIMON Georges-Abel, » Abbaye de Saint-Désir (résumé de communication) », BSHL , 1924-1925, p. 131
+ clergé régulier, abbaye
SIMON Georges-Abel, « Bénédictine de Saint-Désir de Lisieux (résumé de communication) », BSHL , 1926-1930, p. 203
+ clergé régulier, abbaye
SIMON Georges-Abel, Liste des abbesses de Saint-Désir de Lisieux dans Etudes lexoviennes , III, p. 43-79; et t. à p.: Paris, E. Champion, 1928, in 4°, 43 p. portr.
+ clergé régulier, abbaye
SIMON Georges-Abel, « L’abbaye royale de Notre-Dame-des-Près-lès-Lisieux », Sanctae Ecclésiae , 1947, p. 51-59; et t. à p.: Troyes, Imp. Paton, 1947, In-8°, 13 p.
+ clergé régulier, abbaye
SIMON Georges-Abel, L’abbaye Notre-Dame-du-Pré-lès-Lisieux , s.l.n.d. (1957), In-4°, obl. multig. 37 p. couv. ill.
+ clergé régulier, abbaye
THIRON Denis : La production de céramique dans la région lexovienne. BSHL n° 45, décembre 1999.
VASSEUR Charles : Recherche sur la léproserie de Saint Clair et Saint Blaise de Lisieux. (voir SHL à NE 23)
-Bibliographie concernant l’Abbaye Notre-Dame du Pré :
« L’abbaye Notre-Dame du Pré à Lisieux », Art de Basse-Normandie, n°26, pp. 32-33, ill.
Abbaye Notre-Dame du Pré. Bénédiction abbatiale du 2 juillet 1959, s.l.n.d., multig., 21 x 27,, 4 p.
« Un premier geste de reconstruction à Saint-Désir », Lexovien-Libre, 6 janvier 1950. ill. (Pensionnat avant sa destruction)
= Arch. SHL. Coupures presse. Pose de la 1ère pierre de la Reconstruction par Mgr. Germain, en présence de M. le chanoin e Beuret, MM. Sainsaulieu, représentant M. Camelot; Halley et Morel, président et vice-président de la Coopérative de Reconstruction; Laurent, entrepreneur
ADAM Mgr., « Statistique des églises détruites ou endommagées dans le Calvados », BSAN., comm. 7 avril 1945
BERGERET Jean, « Les Bénédictines de Lisieux à Valmont. Souvenirs d’Eugène Delacroix et de Léon Riesener », PAR, 44, N° 2, Février 1994, pp. 2-10, ill.
BORDEAUX Raymond, « Note sur des méreaux inédits du chapitre d’Evreux et de l’abbaye de Saint-Désir-de-Lisieux », MSAN, XIX, 1851, pp. 584-590, 1 pl. h.t.
BUON Michèle, « Episodes de l’histoire révolutionnaire de Saint-Désir, près Lisieux », BSHL, 1990-1991 (1994), 2e fasc., n° 32, pp. 49-58.
BUON Olivier, Lisieux du début du XIIIe siècle au milieu du XIVe siècle. Notes d’histoire urbaine, Mémoire de Recherche en vue de l’obtention de la maîtrise d’histoire sous la direction de Monsieur Claude Lorren et avec la collaboration de Monsieur François Neveux, Caen 1993, multig. 21 x 29.7, 2 vol. 225 p. + 8 plans, 10 pl. h.t. et table des matières.
CACHELOU Chanoine, Discours prononcé à l’occasion du 900° anniversaire de la fondation de l’abbaye de Notre-Dame-du-Pré, Caen, 1911, In-12
CHIBNALL Marjorie, The ecclesiastical History of Orderic Vitalis, Oxford, 5 vol.
CHIROL Elisabeth, Charte de fondation de l’abbaye St. Désir de Lisieux par Guillaume le Conquérant en 1056 dans Trésors des abbayes normandes, p. 66
1.- Copie de la prétendue Charte de Fondation du Monastère de nôtre-Dame lez Lisieux – Remarque Sur la prétendue Charte (se termine page 3: « par cette Charte »), s.l.s.d. In-4°, 3 p.
Cette pièce pourrait être une partie de la pièce n°7 mais n’est pas dans le même format que la pièce N° 6 qu’elle compléterait selon FRERE.
2.- Copie de la prétendue Charte de Fondation du Monastère de nôtre-Dame lez Lisieux…Remarque Sur la prétendue Charte (se termine page 3 : « Signifié à Partie le… »), s.l.s.d. In-4°, 3 p.
COTTIN François, « Sépulture d’Hugues d’Eu, évêque de Lisieux et Fondateur de l’Abbaye Notre-Dame-du-Pré à Saint-Désir de Lisieux », BSHL, 1959-1960, N° 30, pp. 17-21; p. 29; et t. à p.: Lisieux, Morière, 1957, n.p., 6 p., 1 pl. h.t.
COTTIN François, « Saint-Désir de Lisieux et ses églises successives », Lisieux-Paroisses, N°1 janvier-février 1962, pp. 6-7; N° 2, mars-avril 1962, pp. 10-12; N° 3, mai-juin 1962, pp. 8-10; N° 5, septembre-octobre 1962, pp. 11-13
COTTIN Michel, Notes sur les pavages lexoviens (11°-14° siècles) dans Terres cuites architecturales au Moyen Age. Textes réunis par Didier Deroeux. Musée de Saint-Omer, Colloque des 7-9 juin 1985, Mémoires de la Commission départe-mentale d’Histoire et d’Archéologie du Pas-de-Calais, tome XXII, Arras, 1986
DENIS Abbé J., L’église de l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives en 1148. Lettre de l’abbé Haimon sur les circonstances merveilleuses qui ont accompagné la construction de cet édifice, précédée d’une notice historique sur l’abbaye, Caen, Chénel, 1867, plan.
DESHAYES Julien : Le pavement roman de l’ancienne église abbatiale de Notre-Dame-du-Pré à Saint Désir de Lisieux. BSHL n°37 Déc 1996
DESROCHES abbé, « Annales religieuses de l’Avranchin », MSAN, XVII, 1847, p. 234 (chartes de fondation)
DOMIN P.Le Neuvième centenaire de l’Abbaye de Saint-Désir de Lisieux , s.l.s.d.(Bayeux, Colas, c. 1911). In-16, 16 p.
= Bibl. SHL. Lisieux. n° 129
DU BOIS Louis-François, Histoire de Lisieux , Lisieux, Durand, 1848, t. II, pp. 129-137
« L’épine du Chapitre », BSHL, N° 12, 1900, pp. 66-68
3.- Factum, Pour les Sieurs Doyen, Chanoines & Chapitre de Lisieux, Deffendeurs en opposition & Appel, Contre Les Dames Abbesses, Religieuses et Convent de nôtre-Dame du Pré lez Lisieux opposante et incidemment appelantes (signé: Monsieur d’Herqueville Conseiller, Rapporteur), s.l.s.d. In 4°, 6 p.
4.- Factum, Pour les Sieurs Doyen, Chanoines & Chapitre de Lisieux, Intimés. Contre Les Dames Abbesses, Religieuses et Convent de nôtre-Dame du Pré, lez Lisieux; Appelantes de Sentence rendüe au Bailliage à Orbec le 11 mars 1695 (signé: Monsieur Daube Conseiller, Rapporteur), s.l.s.d.. In 4°, 14 p.
5.- Factum, Pour Dame Charlotte de Matignon, Abbesse de l’Abbaye Royale de Saint Désir de Lisieux : Demanderesse en Opposition & en Adjournement, & Appelante. Contre Les Doyen, Chanoines & Chapitre de Lisieux, Deffendeurs et Intimez… Remarques desdits Sieurs du Chapitre, servants de réponse audit Factum. (page 11: « Monsieur de La Motte Ango Conseiller, Rapporteur ») s.l.s.d. In 4°, 11 p.
6.- Factum, Pour les Sieurs Doyen, Chanoines & Chapitre de Lisieux, Deffendeurs en opposition & Apel. Contre Les Dames Abbesses, Religieuses et Convent de nôtre-Dame du Pré lez Lisieux ; Opposantes et incidemment Appelantes (signé: Monsieur D’Herqueville Conseiller, Rapporteur), s.l.s.d. In-4°, 12 p.
Cette pièce pourrait être la même que la suivante)
7.- Factum pour les sieurs Doyen, Chanoine et Chapitre de l’église de Lisieux, deffendeurs en opposition et appel, contre les Dames Abbesse et religieuses et couvent de Notre-Dame-du-Pré-lès-Lisieux, opposante et incidemment appelantes , s.l.s.d.. In 8°, 12 p. + 3 p.
+ IND.: « donnant la copie de la copie de la prétendue charte de fondation du Monastère de Notre-Dame-de-Lisieux », FRERE, I, p. 450.
= FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie dans MSAN, XXXVI, pp. 316-318
FORMEVILLE Henry de, « Rouleaux des morts, rapport sur une brochure de M. Léopold Delisle ayant pour titre : « Des Monuments paléographiques concernant l’usage de prier pour les morts », MSAN, XXIV, p. 232 (abbaye de Saint-Désir: 1122-1123); et t. à p.: Caen, Hardel (s.d.), In-8°, 19 p.
FORMEVILLE Henry de, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux – comprend : Introduction à l’Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux – Les Mémoires de Noël Deshays – Les Huguenots et la Saint-Barthélémt à Lisieux – Quatre appendices comprenant la Table du Cartulaire de l’Evêché, les Rôles des Fiefs de la Vicomté d’Auge, de Pont-Authou et Pont-Audemer, d’Orbec, etc., Lisieux, E. Piel, 1873, 2 vol. In-4°, 11-dcliii et 419 p.; t. I, cccxviij-cccxvix
GAUCHER Guy et COTTIN Michel, « Thérèse élève à l’abbaye. La nuit de la conversion, Noël 1886, de Soeur Anne-Marie Roué », PAR, 43, N° 10, Octobre 1993, pp. 18-22, ill.
GAUTIER-DESVEAUX Elisabeth, « Saint-Pierre-sur-Dives », CAF, 1978, pp. 188-214, ill.; et t. à p. s.l.s.d., 28 p. couv. ill.
GERMAIN Dom, Matériaux du « Monasticon Gallicanum »,
= Bibl. Nat. ms. lat. 11818
LACHASSE Geneviève, Carreaux du XI° siècle – Prov. Abbaye Saint-Désir de Lisieux dans Trésors des abbayes normandes, pp. 317-318, ill.
LAPORTE dom Jean, Inventio et miracula Sancti Vulfranni, étude critique par… dans Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, Quatorzième série, 1938, pp. 9-87
miracle abbesse de Saint-Désir-de-Lisieux, p. 87
LECHEVALLIER Georges-Edouard, « A propos de la première pierre de l’abbaye de Saint-Désir. Retour sur le passé », Paris-Normandie, 7 janvier 1950
= Arch. SHL. Coupures presse. Rappel de l’inhumation provisoire dans la chapelle de la Vierge des restes de Mme de Créqu et de Mme de Raveton.
LECHEVALLIER Georges-Edouard, « Coups de Kodak. Démarrage d’automne (photographie de l’ilôt 23, rue Henry-Chéron) », 10 octobre 1950
= Arch. SHL. Coupures presse. « … un splendide manuscrit sur parchemin dont les enluminures et les arabesques supportent la comparaison avec les plus belles miniatures du XIIe siècle, et qui est l’oeuvre des moniales de saint-Désir, a été scellé dans le plomb puis cimenté dans la pierre initiale de la future abbaye de Notre-dame-du-Pré…
« Une pierre rapidement suivie de beaucoup d’autres » a souhaité, plein de foi, M. le vicaire-général….
« A l’issue de cette cérémonie à Saint-Désir, Mrs. Frances Parkinson, Keyes, sympathique citoyenne américaine, romancière de talent, auteur du célèbre roman « Vint un cavalier » dont l’action se déroule dans les châteaux de la grande banlieue lexovienne) et grande amie des moniales exilées, recevait pour un goûter, à la Monteillerie, toutes celles et tous ceux qui ont plus ou moins collaboré à l’oeuvre de renaissance de l’abbaye.
« Petites tables, beaucoup de monde, pas de protocole. Ambiance familiale.
« En toute cordialité, entre une tasse de café et une coupe de champagne, on mangea la superbe maquette de patisserie et de confiserie de l’Abbaye de demain, qu’une moniale, d’une main sacrilège, avait résolument découpée en tranches après que mme Keyes quittant pour un moment les deux délégués de Son Excellence Mgr. Picaud, qui l’encadraient à la table d’honneur, eut donné la première estafilade dans le chef-d’oeuvre ».
LECHAUDE-D’ANISY, Extraits des Chartes et autres actes normands qui se trouvent dans les Archives du Calvados… accompagné d’un Atlas, 1834, 2 vol. In-4, et 1 atlas.
Sur LESCELINE cf. CHIROL
LONGNON Auguste, Pouillés de la province de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, 1903, LXXV-600 p. (261 D.)
MANEUVRIER Christophe : Note sur un inédit du XIe siècle pour l’abbaye de Saint Désir de Lisieux. BSHL n°34 Déc 1995
MESNIL du BUISSON comte du, « Lesceline, comtesse d’Exmes », BSHAO, LXXIX, 1961, pp. 41-46
NORTON E.C., « Les carreaux de pavage en France au moyen âge », Revue de l’Art, N° 63, 1984, p. 71, n. 16
PEIGNE-DELACOURT M., Tableau des abbayes et des monastères d’hommes en France, liste des abbayes royales des filles, Lille, 1875.
PEPIN Dr. J., Saint-Pierre-sur-Dives, Caen, Dedouit, s.d., 40 p.
8.- Requeste A nos Seigneurs de Parlement. Supplient humblement les Doyen, Chanoines & Chapitre de l’Eglise Cathedrale de Lisieux, aux qualitez qu’ils procèdent. Contre Les Dames Abbesse, Religieuses & Convent de nôtre-Dame du Pré lez Lisieux, aussi aux qualitez qu’elles procedent (signé: Monsieur D’Herqueville Conseiller, Rapporteur), s.l.s.d. In-4°, 8 p.
Règlement de l’abbaye de Saint-Désir-de-Lisieux, Lisieux, 1843, In-12, 151 p.
= B.M. Pont-Audemer, fonds Canel
RICHOMME Florent, Notice sur l’église et l’abbaye de Saint-Pierre-sur–Dive et sur les associations pieuses pour la construction des églises au XIIe siècle, Falaise, Troplong, 1858.
ROUE Anne-Marie osb., Thérèse élève à l’Abbaye: la nuit de la conversion Noël 1886. Préface de Guy Gaucher ocd., Paris, Médiaspaul, 1993, 135×185, 208 p., ill.
avec envoi
SAUVAGE René-Norbert, Notes extraites du nécrologe de l’abbaye du Bec dans Mélanges L. Passy
SIMON Georges-Abel, L’abbaye de Notre-Dame-de-Lisieux et ses fondateurs. Etude inédite dans Annuaire de Lisieux, 1925, pp. XLVII-LVI; et t. à p.: Lisieux, Morière, 1925. Gd. in-8°, 14 p., 2 port. fig. (en juillet 1937, un feuillet d’appendice a été ajouté à cette édition)
SIMON Georges-Abel, « Abbaye de Saint-Désir (résumé de communication), BSHL, N° 26, 1924-1925 (1926), p. 131
SIMON Georges-Abel, « Bénédictines de Saint-Désir de Lisieux (résumé de communication) », BSHL, N° 27, 1926-1930 (1930), p. 203
SIMON Georges-Abel, « Notes sur Dom J.-B. Miserey (architecte du pensionnat des Bénédictines de Lisieux) », BSHL, N° 27, 1926-1930 (1930), p. 204
SIMON Georges-Abel, « L’abbaye de Saint-Désir de Lisieux et ses églises successives », AAN, 1927, pp. 28-45; et t.à p.: Caen, Jouan-Bigot, 1927. In-8°, 18 p.
SIMON Georges-Abel, « Liste des abbesses de Saint-Désir de Lisieux », Etudes lexoviennes , III, pp. 43-79; et t. à p.: Paris, E. Champion, 1928. In-4°, 43 p., portr.
SIMON Georges-Abel, (Préface): La petite Thérèse à l’abbaye, souvenirs recueillis par une ancienne maîtresse (Soeur Saint-Léon, née Loutrel) , Lisieux-Caen, Morière-SIBN, 1930. In-8°, 1 f. n.ch., 83 p., pl. h.t. (Un second tirage, XII-68 p. pl. h.t. contient en plus, outre une lettre de Mgr. Suhard, une seconde préface du chanoine Simon)
SIMON Georges-Abel, « La petite Thérèse à l’abbaye (Notre-Dame-du-Pré, à Lisieux) », PAJ, 1er nov. 1930
SIMON Georges-Abel, « L’abbaye Notre-Dame-du-Pré en 1451 », Le Lexovien, 5 juillet 1939.
SIMON Georges-Abel, L’abbaye des Bénédictines. L’Eglise Saint-Désir dans Spectres et fantômes de la bataille de Lisieux, pp. 35-37
SIMON Georges-Abel et COTTIN François, « L’abbaye bénédictine de Notre–Dame-du-Pré-lès-Lisieux d’après les dernières fouilles », BSHL, 1930-1940, pp. 16-26; et t. à p.: Caen, Ozanne, s.d. 11 p. 1 pl. h.t.
SIMON Georges-Abel, « L’abbaye royale de Notre-Dame-des-Près-lès Lisieux », Santae Ecclesiae, 1947, pp. 51-59 ; et t. à p.: Troyes, Imp. Paton, 1947. In-8°, 13 p.
SIMON Georges-Abel, L’abbaye Notre-Dame-du-Pré-lès-Lisieux, s.l.n.d. (1957), In-4°, obl. multig. 37 p. couv. ill.
Sujet du procès d’entre le sieur Hauvel, premier curé de St-Désir de Lisieux, et les dames bénédictines de la même paroisse, Lisieux, s.d. In-4°, 10 p.
= BM Pont-Audemer, fonds Canel
VAILS Jean-Louis, Les abbayes médiévales catalanes, Portet-sur-Garonne, Ed. Loubatières, 1991. 16 x 22, 32 p., ill.
pp. 4-5, ph. abbaye de Sainte-Marie d’Arles, à Vallespir: monstres affrontés dont l’un un griffon est du type de ceux de Saint-Désir de Lisieux
VITAL Orderic, Histoire de Normandie par Orderic Vital, moine de Saint-Evroul, publiée pour la première fois par M. GUIZOT (Traduction de Louis Du Bois), 4 vol. Caen, Mancel, 1826. In-8°
VITAL Orderic, Historiae ecclesiasticae libi tredecim… Emandavit Augustus Le Prevost, Préface de Léopold Delisle, 5 vol. Parissis, 1838-1855. In-8°.
2 – Références historiques:
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Faubourg St-Désir.
Le faubourg St-Désir. dont il nous reste à parler, est situé à l’ouest de la ville et en est séparé par la Touque. Il
tire son origine et son importance de l’abbaye des Bénédictines qui y fut fondée en 1050. Cette fondation est due à Guillaume d’Eu et à Lesceline, sa femme. Ils avaient d’abord fait cet établissement dans leur domaine de St-Pierre-sur-Dives; mais, à la prière de leur fils, Hugues d’Eu, évêque de Lisieux, ils le transférèrent où nous le voyons encore aujourd’hui.
Guillaume était de la famille des ducs de Normandie: il obtint facilement du Conquérant une charte de confirmation, conservée encore précieusement, dit-on, par les Religieuses.
De nombreuses possessions leur furent assurées et par leurs illustres patrons, et par beaucoup de seigneurs que leur piété ou leur métier de courtisans portèrent à imiter leurs maîtres.
La pieuse solitude se trouva bientôt peuplée par les filles des plus nobles familles normandes.
Il ne reste rien des édifices primitifs ; les plus anciens des bâtiments claustraux remontent seulement au XVIe siècle ou à la fin du XVe. Ils sont construits en bois. Les lieux réguliers et le cloître furent rebâtis par Mme Charlotte de Matignon, vingt-neuvième abbesse, qui fit aussi démolir la vieille église romane pour faire une chapelle d’un goût plus moderne. Ces constructions ne se distinguent par aucun caractère architectonique, bien qu’elles appartiennent au règne de Louis XIV. Il faut excepter toutefois le logis abbatial, charmant pavillon d’un plan fort original, dont un dessin peut seul bien faire comprendre la disposition et l’effet.
Le parloir de l’abbesse, placé dans une partie du rez-de-chaussée, était orné, au plafond, de peintures avec blason, rappelant celles de la chambre dorée de l’évêché. Comme elles avaient besoin de quelques restaurations, on vient de les faire disparaître sous un grossier badigeon.
Il faut encore signaler le grand bâtiment du Pensionnat, dont la façade se développe sur la rue. Bien que de la fin du XVIIIe siècle, c’est une construction remarquable. Le plan en a été donné, dit-on, par frère Guillaume de La Tremblaye, moine du Bec, auteur de diverses constructions monastiques qui ont établi sa réputation comme architecte. Il eût été à souhaiter que les travaux entrepris depuis par les Dames bénédictines ne se fussent point trouvés trop en désaccord avec ce bâtiment. Leur chapelle, surtout, est ce que l’on peut voir de plus laid.
Leur ancienne église sert maintenant d’église paroissiale, celle-ci ayant été démolie à la Révolution (Il n’en subsiste qu’une fenêtre, accolée au pavillon de l’abbesse. Les moulures qui l’entourent indiquent la dernière période ogivale. A en juger par l’orientation, cette baie devait s’ouvrir au chevet de l’église paroissiale). Ce n’est point celle dont les fondations furent jetées en 1680, par Mme de Matignon. Bien qu’elle ait coûté plus de 50,000 écus, elle n’eut pas cinquante ans d’existence : elle s’écroula, et il fallut recommencer. L’édifice qui nous occupe date seulement de 1758. L’extérieur ne peut attirer l’attention, si ce n’est le portail, fort original dans sa simplicité, et d’un grand effet.
L’intérieur est assez harmonieux. L’ordonnance consiste en trois nefs communiquant par des arcades cintrées, portées sur des pilastres d’ordre ionique.
Le choeur se termine par un rond-point du fond duquel se détache un ange, sculpture de plein-relief, d’une grande expression et d’un vrai mérite. Cet ange, suspendu et comme planant au-dessus de l’autel, tient dans ses mains une banderole sur laquelle sont gravés les mots : GLORIA IN EXCELSIS DEO. L’autel, dans le style Louis XV, a également du mérite.
Le bas-relief du centre du tombeau est finement travaillé; malheureusement, il est empâté par de nombreuses couches de peinture et de dorure. La croix du tabernacle est en bois, et la sculpture ne paraît pas non plus sans valeur ; elle est signée PAVLET. Il est à présumer que l’ensemble de cette décoration est dû au même artiste.
Il existe à St-Désir une confrérie de charité, fondée en 1436, qui possède un petit trésor d’une véritable valeur archéologique. Ce sont d’abord des jetons ou méreaux d’assistance, dont M. R. Bordeaux a donné des dessins et une description en 1852. Ensuite une croix de procession en argent massif qui date du règne de Louis XV, et une paix en argent où sont figurés, avec la Vierge, deux évêques, saint Désir et saint Eutrope, patrons de la Confrérie. Au fronton se voient la hache et le glaive en sautoir, instruments du martyre des deux Saints et principales pièces du blason de la Charité. Sur la base on lit:
A la Charité † de † St. † Désir † de t Lizieux
P. † Cailbry † L. Masselin † 1758.
Mais la pièce vraiment précieuse est la Majesté, « contenant les Epîtres et Evangiles des festes solennelles de l’année sur vélin relié d’aisserie convers d’une lame dargent gravée et ornée de vermeil doré où sont relevées en bosse d’un costé les images du Crucifix, de Notre-Dame et de St. Jean, et de l’autre celles de la Saincte Vierge, de Saint Désir et de St.utrope, jcelle Majesté fermante à crochets d’argent ».
Ainsi s’exprime un Inventaire dressé en 1730. Nous n’aurions pu donner une description plus complète (Il paraît que cette antique confrérie vient d’être supprimée).
Outre l’abbaye, deux établissements se trouvaient dans le faubourg St-Désir: le couvent des Dominicains, maintenant la sous-préfecture, où il ne reste rien à mentionner, et la léproserie de St-Clair, dont on voir encore un pan de mur et un contrefort roman, indice de l’antiquité de sa fondation. Le Bulletin monumental contient une notice historique sur ce dernier établissement (t.XXVIII, p.134). Statue du saint que l’on voit sur l’emplacement de la chapelle.
Deux chanoines du chapitre de Lisieux y avaient aussi leur prébende, Assemont et Bourguignolles.
La prébende d’Assemont, dit M. Auguste Le Prévost, était située sur la paroisse de Saint-Désir.
Celle de Bourguignolles, sur la paroisse de Saint-Désir, à 2 kilomètres de la ville, entre la route de Caen et les Tourettes ;
Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SAINT-DESIR-DE-LISIEUX.
134. Pierre Toustain , Sr. de Millouet, et Henri son frère , et Pierre, leur oncle , ont dit, que par leurs lettres et écritures ils fournissoient leur descente de père à fils en ce titre de noblesse , depuis Guillaume Toustain leur bisayeul, vivant en l’an 1413, jusqu’à eux, faisant le degré.
Une pièce précise que « lors de la fondation de la ditte abbaye nous accordons aussi à ladite abbaye outre les dîmes la paroisse de Saint-Désir depuis la séparation de la rivière qui en est le commencement jusqu’au bout de la lieue qui en est la fin, comme aussi tout le bourg depuis la séparation du pont qui en est le commencement avec tous les droits… » D’après cette pièce, l’abbaye aurait été dotée d’un bourg proche de l’abbaye. Mais, en réalité, ce texte n’est qu’une fausse traduction de la charte de fondation de l’abbaye ; en effet, un passage de cette charte datée d’entre 1049-1058 signale « …concedimus etiam parrochiam eidem ecclesie, a divisione fluminis usque ad fines leuge, praeter décimas frugum, terram quoque duorum aratrorum in dominio,
burgum etiam totum a divisione pontis et omnes redditiones ex eo exeuntes… » : cette concession se rapportait, non pas à l’église de
Saint-Désir-de-Lisieux, mais à celle de Saultchevreuil-du-Tronchet (Manche, canton de Villedieu-les-Poêles) dont il était fait mention
immédiatement avant ce passage précité. Les religieuses de Saint-Désir-de-Lisieux avaient reçu, lors de la fondation de leur abbaye,
le bourg de Saultchevreuil, bourg qui était certainement séparé de Villedieu par une rivière sur laquelle il y avait un pont de communication : la seigneurie de Saulchevreuil s’étendait depuis la division de cette rivière et de ce pont jusqu’à une distance
d’une lieue. Les religieuses de Saint-Désir semblent avoir mal interprété les propos de cette charte de fondation ; leur abbaye fut édifiée, ainsi qu’il est dit au début de la charte de fondation « …locum qui dicitur ad S. Desiderium in suburbio Lexovii
positum… » « in suburbio », dans le faubourg, et non dans le bourg Cependant L. Musset (15) signale que Lisieux avait un bourg
situé autour de l’abbaye de Saint-Désir, sur la route de Caen, le « burgus abbatisse », qui ne paraît pas cité avant 1200. Nous n’avons rencontré aucune mention de ce bourg lors de nos dépouillements ; toutefois, dans les Etudes Lexoviennes (tome III, p. 206), J. Lesquier, dans un article sur les fortifications de Lisieux au XV° siècle, dit « …tout ce qui est à l’ouest de la Touque, le Bourg-l’Abbesse, comme on appelle alors Saint-Désir… » : le passage ci-dessus prouve que ce bourg était encore au XVe siècle surnommé le « bourg-l’Abbesse, « burgus Abbatisse ».
L’ABBAYE ROYALE DE SAINT DÉSIR DE LISIEUX
ou N-D. DU PRE-LÈS-LISIEUX – Ordre de St-Benoît.
Abbesses. — M.-A -H. Le Roy de Valanglart – F -L.-L. de Créquy.
Prieure. — Lambert.
Sous-prieure — M. Bauquemare.
Dépositaire — F. de Vauquelin.
Religieuses. — M. Bloche, T. – de Boctey de Villers – C. Boisney de St- Augustin – M.-A. Hénos St Charles – A. Le Bailly de St-Paul – G. de Lyée de Belleau – St. Maur – St- Mortellière Turpin de St-Michel, M. Richer – M.-F. de St- Germain.
SAINT – DESIR
Curés de la 1° portion — J. P. Hauvel
Curés de la 2° portion — N.Lelièvre — J.-B. Monpellier. — P.-A. Le Belhomme.
Vicaire. — A. Duprey
Prêtres de la paroisse. — P-M. Cornet – G. Delafosse – T-C. Delafosse-Bellecourt – J.-B. Jouen – A -F.-C. de la Tour.
Clercs. — P.-J.-B. Cordier – P -M. Cornet – P.-K. Gravey – J-B.-P. Guitton – G.-F. Hardouin – J.-B. Jouen – P.-A. Le Belhomme – G.-A. Le Belhomme – J.-B. Monpellier – P.-P-R.-A. Motaillé – F.-O.-L. Nicolas.
Seigneurs et notables. — F.-A.-C de Bernières de Vaux – J.-B. Cordier – Jq de Courteuvre – C.-L.-F. Gervais – J.-B. Gosset – C. Grainville – P. Hardouin de Boiscoudray – E. ouen des Pallières – J. Lefebvre du Hausseray – F.-P. Leroy – J.-B-C. Lordieu – J. M.-J. de Péqueult de Boisville – M. Picard – X. Porrée – F. Roussel.
Chapelle Saint-Clair et Saint-Blaise:
Chapelains. J. Copie – J.-P. Hauvel – Patronne. — L’abbesse de St-Désir M. A . H Le Roy de Valanglart
Hôtel du Dauphin.
Position du presbytère de Saint-Désir, (1″ portion) avant la Révolution.
Dispositions intérieures de l’abbaye de St- Désir en 1776
1049-1058 – Saint-Désir-de-Lisieux
Guillaume le Bâtard, à la requête d’Hugues, évêque de Lisieux et de sa mère Leceline, concède Saint Désir, dans le faubourg de Lisieux pour y construire un monastère en l’honneur de Notre-dame et de Saint Désir. Il ratifie en outre toutes les donations de ces deux fidèles au monastère; … Assemont la forêt que la comtesse Leceline reçut en échange d’une terre sise près du château d’Augia, diverses terres dans la région de la Touques, l’église de Jort avec Six champs, à Vareville, sur la rive de Saint-Marcouf, deux hôtes, deux champs et une maison, la terre de Golbertus et de Hugues Altarum Riparum.
Le Duc place ce monastère dans la dépendance de l’évêque de Lisieux.
« … Locum qui dicitur ad Sanctum Desiderium in suburbio Lexovii positum, ad cenobium in honore Sancte Dei genitris semperque virginis Marie et Sancti desiderii construendum in perpetuum concedimus….
« … In Acimont silvam, quam Lecelina comitissa accepit in concambium pro terra juxta Augiam castellum posita, terram Roberti Coci, terram similiter Herberti Barbati; terram etiam Rogerii forestarii in centum agris, quam emit Lecelina comitisa; ecclesiam de Jort cum sex agris quam dedit Robertus filius Nielli pro sorore sua, annuentibus fratribus suis; item duos hospites in Varetvilla, in ripartorium Sancti Marculfi, quos tenet Rotbertus, duosque agros patri a Rodulfo Postlart emptos ad mansionem Azelini; terram quam tenuit Golbertus fraterque Hugo Alatrium Riparum, quam modo possidet Azelina, annuente Roberto ejus filio, et alia que nostri temporis decursu, a fidelibus cinferentur manu valida et edictis principalibus sancimus, ne quis deinceps, temerario ausu, horum aliquid contingere et in proprios usus devorare aut aliorsum extra prefate domum ecclesie retorquere presumat; in subjectione autem prefate civitatis episcopi, et ordinationem et donationem monasterii constituimus…
= EDIT.: FAUROUX M. (1961), n°140, p.317-318
1248
BUON N° LIX 1248 , juillet
Hugues, prêtre, donne son accord pour la donation du manoir de Cirieux, faite par Adam Berout, son frère, à l’abbaye Notre-Dame.
Sciant omnes quod ego Hugo presbyter ecclesie Sancte Marie de Lungo vico, donationem et concessionem factam a domino Adam Berout fratre meo de manerio nostro de Cheriael cum porprisio Deo et ecclesie Beate Marie Lexov. et monialibus ididem Deo servientibus, secundum que carta a predicto Adam fratre meo plenius facta testata, volui et aprobavi, et eam volo per omnia per me et heredibus meis firmam et stabilem in perpetuum permanere. Et ut hoc futuris temporibus firmiter observetur, eam presenti carta et sigilli mei munimine confirmavi. Actum anno Domini m° cc° xlviii° mense julii. Teste parrochia Sancti Desiderii.
Scellé d’un sceau disparu.
= A.D. 14. Saint-Désir, Hnc.133
1267
BUON LXXXV 1267 , janvier
Richard Morin, avec l’accord de son père vend à l’abbesse de Lisieux une rente sur une masure de la rue de Putangle.
Noverint universi quod ego Ricardus Morin, filius Nicolai Morin, vendidi et concessi domine abbatisse Sancte Marie Lexoviensis, de voluntate et assensu predicti Nicholai patris mei, videlicet duos solidos Turon. annui redditus quos mihi predicta abbatissa ad feriam Prati Lexov. annuatim faciebat, videlicet de eschaeta Johanne matris mee defuncte de una masura apud Lexov. in vico de Putangle, juxta masuram que quondam fuit Rogero Fanchole, detinendam et habendam predicte abbatisse quiete et pacifice, sine contradictione mei vel heredum meorum de cetero facienda. Et propter hoc donavit in premanibus decem et octo solidos Turon. de quibus tenui pro pagato. Et hoc ego et mei heredes predicte abbatisse et successoribus suis tenemur contra omnes garantizare et deffendere, et excambiare si necesse fuerit ad valorem. Et ut hoc firmum sit et stabile, presentem cartam sigilli mei testimonio confirmavi. Auctum anno Domini m° cc° lx° vj° mense januarii. Coram parrochia Sancti Desiderii Lexoviensis.
Scellé d’un sceau disparu.
= AD. 14. Saint-Désir, Hnc.140/1
1277
BUON XCVI 1277 , décembre
Agnès, abbesse de Lisieux, affieffe à Richard Eudes une masure et jardin près de la léproserie.
Universis presentes litteras inspecturis, Agnes humilis abbatissa monasterii Beati Marie Lexov. totusque ejusdem loci conventus, salutem in Domino. Noveritis nos, de communi assensu, feodasse et concessisse Ricardo Odonis quamdam masuram cum gardino adjacento quam Galterus Merel defunctus quondam tenuit de nobis aput Leprosariam, sitam inter gardinum heredum Radulphi de Friardello ex una parte et masuram et gardinum Guillermi Ravete ex altera, prout extenditur in latum et longum, tenendam et habendam dicto Ricardo et suis heredibus de nobis et successoribus nostris, libere, pacifice et quiete, jure hereditario possidendam, reddendo inde nobis viginti solidos monete usualis, videlicet hiis terminis, ad feriam Prati Lexov. domine abbatisse octo solidos et dimidium, et ad festum Omnium Sanctorum sequens elemosine ejusdem loci tres solidos, et ad Nativitatem Beati Johannis subsequentem predicte donnentui octo solidos et dimidium tantummodo pro omnibus, salvo tamen jure capitalium dominorum religiosarum prout confuenimus percipere et habere. Hoc autem feodamentum nos et successores nostre tenemur garantizare et defendere predicto Ricardo et suis heredibus contra omnes ad consuetudines Normannie per [re]dditum supradictum, vel excambiare si necesse fuerit competenter, et ipsos super hoc servare indempnes. Et si in solutione dicti redditus terminis statutis defecerit, licebit cuilibet nostrarum videlicet abbati[sse] conventui et elemosinarie nostram plenariam justiciam in predicta masura et gardino exercere. In cujus rei testimonium sigilla nostra presenti carte duximus apponenda. [Actum] an[no] Domini m° cc° lxx septimo mense decembris.
Scellé de deux sceaux disparus
= AD. 14. Saint-Désir, Hnc. 138
1290.
BUON CV 1290 , 19 novembre
Thomas et Mabille de Pont-de-l’Arche, avec l’accord de l’abbesse Nicole, vendent à Petronille de Bellengues, moniale de Lisieux, une rente sur une maison et place à Saint-Désir.
Noverint universi presentes et futuri quod no[s], Thomas de Ponte Arche et Mabilia uxor mea, de assensu et voluntate Nicholae humilis abbatisse monasterii Beate Marie Lexov., vendidimus et concessimus domine Petronille de Bellengues moniali ecclesie predicte et tunc temporis priorisse, quatuor solidos currentis annui redditus, percipiendos et habendos dicte Petronille vel cuicumque dare, concedere et elemosinare voluerit in festo Cinerum, quos nobis faciebat et reddebat annuatim Johannes Heloin alias dictus Riquete pro quadam domo et platea quam tenet et possidet de nobis in parrochia Sancti Desiderii Lexov., in feodo abbatisse predicte, que sita est inter masuram Thome de Bona ex una parte et masuram Radulphi Le Rous ex altera, pro triginta sex solidis Turon. quos nobis premanibus numeravit et de quibus tenemur nos pro pagatis nomine emptionis. Et nisi dictus Johannes aut heredes sui statuto dicto dictum redditum annuatim dicte Petronille vel cuicumque dare, concedere aut elemosinare voluerit, reddiderint, licebit eidem Petronille in dicta domo et platea pro redditu supradicto, de assensu nostro et voluntate et abbatisse, quo[ti]enscumque necesse fuerit suam justiciam plenariam exercere. Hanc autem venditionem et concessionem nos, predicti Thomas et Mabilia aut heredes nostri, tenemur et debemus dicte Petronille vel cuicumque dare, concedere aut elemos[inare vo]luerit, contra omnes ad usus et consuetudines Normannie bona fide [ga]ran[tizare] et defendere, et [excambiare si nece]sse fuerit in hereditate nostra ubicumque [ha]beamus valore ad valor[em compe]tenter. Et quod hoc robur [fir]mitatis in futuris optimeat predicta abbatissa sigillum suum una cum sig[illis no]stris presenti carte ad petitionem nostram appone dignum duxit. Actum anno Domini m° cc° nonag[esimo men]se novembris die dominica ante festum Sancti Clementis.
Pas de trace de sceau (charte abimée)
= AD. 14. Saint-Désir, Hnc. 139
1294
BUON CIX 1294 , 29 mars
Thomas de Pont-de-l’Arche et sa femme Mabille, avec l’accord de Nicole, abbesse de Lisieux, vendent à Jeanne Viterel, moniale, une rente sur une maison et place à Saint-Désir, sur le fief de l’abbesse.
Noverint universi presentes et futuri quod nos, Thomas de Ponte Arche et Mabilis uxor mea, de assensu et voluntate Nicholae monasterii Beate Marie Lexov. humilis abbatisse, vendidimus et concessimus domine Johanne Viterel monasterii predicti moniali quinque solidos Turon. annui redditus, percipiendos et habendos dicte Johanne vel cuicumque dare, concedere et elemosinare voluerit ad feriam Prati Lexov., quos nobis faciebat et reddebat annuatim Johannes Heloin alias dictus Riquetee, pro quadam domo et platea quam tenet et possidet de nobis in parrochia Sancti Desiderii Lexov. in feodo abbatisse predicte, que sita est inter masuram Thome de Bona ex una parte, et masuram Radulphi Le Rous ex altera, pro quadraginta quinque solidis Turon. quos nobis premanibus numeravit nomine emptionis et de quibus tenemus nos pro pagatis. Et non dictus Johannes aut heredes sui statuto termino dictum redditum annuatim predicte Johanne vel cuicumque dare, concedere aut elemosinare voluerit reddiderint, licebit eidem Johanne in dicta domo et platea pro redditu supradicto de assensu nostro et voluntate et abbatisse quotienscumque necesse fuerit suam justiciam plenariam exercere, salvo tamen jure capitalium dominorum. Hunc autem venditionem et ven (sic) concessionem, nos predicti Thomas et Mabilia aut heredes nostri tenemur et debemus predicti Johanne vel cuicumque dare, concedere aut elemosinare voluerit contra omnes ad usus et consuetudines Normannie bona fide garantizare et deffendere, et excambiare alibi si necesse fuerit in hereditate nostra ubicumque habeamus valore ad valorem competenter. Et ut hec venditio et concessio firma et inconcussa futuris temporibus habeatur abbatissa predicta sigillum suum una con sigillis nostris presenti carte ad petitionem nostram apponere dignum duxit. Actum anno Domini m° cc° nonagesimo tertio die lune post Letare Ierlium mense martii. Teste parrochia predicta.
Scellé de trois sceaux disparus.
= AD 14. Saint-Désir, Hnc. 133
1297 , Le Mardi après Misericordia Domini – Royal-Pré
Donation par devant l’official de Lisieux faite par Yves Varin, de la paroisse d’Angoville et Agnès sa femme de tous leurs biens meubles et immeubles aux sieurs et couvent de Royal-Pré, à la charge de les loger leur vie durant et de leur fournir la nourriture leur vie durant.
= Arch. Nat. L.997, dossier 7 – Original parchemin, sceau perdu
1298 mai
BUON CXII 1298 , mai
Guillaume d’Alençon père, Robert Le Roux, clerc, Nicolas Roux son fils, et Guillaume d’Alençon fils, procureur de Nicolas Roux, vendent aux religieuses de Lisieux une rente sur une maison et jardin, près de la léproserie.
Notum sit omnibus presentibus et futuris quod nos, Guillermus dictus Dalenchon senior, Robertus dictus Rou clericus, Nicholaus dictus Rou filius et heres Roberti Rou, et Guillermus dictus Dalenchon junior procurator Nicholai dicti Rou in rem suam constitutus prout in litteris procurationis presentibus hiis annexis plenius continetur, unanimi assensu et voluntate, vendidimus, concessimus et omnino dimisimus dominabus religiosis abbatisse et conventui Beate Marie Lexov., quindecim solidos monete currentis annui redditus quos Guillermus dictus Clericus junior et Mathilda de Bona ejus uxor nobis tenebantur reddere annuatim hiis terminis, videlicet octo solidos ad Natale Domini et septem solidos ad Natale Beati Johannis Baptiste, ratione cujusdam domus et gardini, que domus et gardinum sita sunt in parrochia Sancti Desiderii Lexov., versus leprosarum Lexov., inter domum et gardinum heredum Johannis Senee ex una parte et viam communem per quam itur ad Bonam ex altera, tenendos et habendos antedictos quindecim solidos annui redditus et jure hereditario possidendos et recipiendos terris antedictis predictis religiosis et earum successoribus a predictis hominibus predictam domum et gardinum possidentibus vel heredibus suis, libere, pacifice et quiete, salvo jure capitalium dominorum, sine aliqua reclamatione et contradictione nostrum vel heredum nostrorum de cetero facienda. Et sciendum est quod de redditu supradicto decem solidi Turon. annui redditus empti fuerunt de denariis viri venerabilis et discreti domini Henrici de Castellione presbyteri quod nobis dedit intuitu caritatis pro redditibus emendis ad pitancias faciendas pro salute anime sue et amicorum suorum ad anniversario suum quolibet anno faciendos. Et pro ista venditione et concessione predicte abbatissa et moniales nobis dederunt nomine emptionis sex libras et quindecim solidos Turon. de quibus nos tenemur penitus pro pagato, et quilibet insolidus. Et nos predicti Guillermus, Robertus, Nicholaus et Guillermus nomine procuratorio et heredes nostri, tenemur et debemus predictis religiosis et earum sucessorum predictos quindecim solidos annui redditus garantisare, deffendere contra omnes et ab omnibus impedimentis deliberare, vel etiam excambiare alibi si necesse fuerit in hereditate nostra ubicumque sit ad usus et consuetudines Normannie valore ad valorem. Et quod firmum hoc sit et stabile imposterum presenti carte sigilla nostra dignum duximus apponenda. Actum anno Domini m° cc°nonagesimo octavo mense maii. Teste parrochia antedicta.
Scellé de quatre sceaux disparus.
= AD 14. Saint-Désir, Hnc.133
1321
BUON CXXIII 1321 , 17 juillet
L’évêque, pour mettre fin aux litiges, acquiert toutes les rentes qu’avait en commun le chapitre dans la ville et la banlieue de Lisieux. En échange, il leur assigne 165 livres 26 deniers tous les ans à prendre sur la prévôté de Lisieux.
……
= Cartulaire de Thomas Basin, ff. 16-20; AD. 14, G. 312 (copie XVIIIeme siècle d’un exemplaire conservé à l’abbaye de Saint-Désir); AD. 14, G 303 (vidimus de 1447 de la confirmation faite par Charles IV en août 1322)
1343
BUON CXLI 1343 , 30 mai
Richard Louvel vend à Giret de La Sauxée un manoir et un jardin, route de Caen, entre la voie de Bourberry et le Merderet.
A touz ceuls qui ces lettres verrunt ou orrunt, Colin de Saint Laurent seneschal de Lis[ieux], salut. Sachies que par devant Guillaume Dubusc clerc notre tabellion jure et de par nous establi quant a ce fere, fu present Richard Louvel qui de sa bonne volente sans nul contraingnement congnut pour lui et pour ses hers avoir vendu, quitie, ocroie et du tout en tout a fin deritage delessie a Gires de la Sauxee pour lui et pour ses hers, tout le droit, action, seigneurie et propriete que il avoit et avoir povet et devoit en un manoir ole fons de la terre et ole jardin derriere, assis en la parroisse Saint Didier de Lis[ieux], entre la maison Jehan des Marez, le chemin de Bourberry et la voie du fieu de Lornolu dun coste, et la maison Jaquet Masset, le doit courant et plusours voisins dautre, abboute au jardin madame labeesse et couvent de Lis[ieux] dun bout et au chemin de Caen dautre, par le pris de trente livres Tournois dont il se tint pour bien paie par devant ledit tabellion. Et permist ledit Richard pour lui et pour ses hers ladite rente audit Girot et a ses hers ou au porteur de ces lettres contre touz et envers touz garder, delivrer et deffendre de touz empeccheemens as us et as coustumes du pais, ou aillours eschanger en son propre heritage value a value suffisament se mestier en estoit par la somme dargent dessus dite. Et avec ceu voult et acorda que ces lettres soient leues et puoplees lui absent ou present, et que ledit Girez pour lui et pour ses hers en ait saisine et possession par main de justice ou sans justice, et que ce soit dauxi grant value en son absence comme en sa presence. Et quant a ce tenir et acomplir et pour rendre et restorer touz coux, damages et depens qui seroient eus ou soustenus en deffaute de ce acomplir, dont le porteur de ces lettres sera creu par son serment au resgart de justice, ledit Richard pour lui et pour ses hers obligea son corps a tenir prison, et touz ses biens meubles et heritages presens et avenir ou que il soient a prendre et a vendre par main de justice sans plet ordene tant que toutes les choses dessus dites soient accomplies en la maniere que dit est. En tesmong de ce nous avons mis a ces lettres le seel de ladite seneschausie, sauf autri droit. Ce fu fait lan de grace mil ccc quarante et trois le vendredi avant Penthecouste.
Scellé d’un sceau disparu.
= AD 14. Saint-Désir, Hnc.133
1347 , avril
Jean du Bosc vend au prieuré de Saint-Hymer une géline de rente annuelle à prendre sur une demie-acre de terre en bois du fief de Millouet.
= Charles BREARD.- Les Cartulaires de Bricquebec et de Saint-Ymer-en-Auge , Rouen-Paris, 1908, p. 73
1348 , avril
Robert Dorberne donne au prieuré de Saint-Hymer, trois acres et demie et six perches de terre situées au fief de Millouet avec les maisons, et 29 sous 1 den. et un chapon de rente, en conséquence de la donation par lui et par sa femme de la moitié de leurs acquêts et meubles.
= Charles BREARD.- Les Cartulaires de Bricquebec et de Saint-Ymer-en-Auge , Rouen-Paris, 1908, p. 74.
1349.
BUON CXLVII 1349 , 24 août
Les religieuses affieffent à Etienne Le Caron une maison et le jardin derrière, situe entre le chemin de Saint-Laurent-de-la-Pommeraye et le Merderet, et qui aboute devant l’abbaye. Les moniales disposaient de cette propriété par défaut de paiement.
A tous ceulz qui ces lettres verront ou orront, Jehanne par la permission divine humble abbeesse de labbeie de Notre Dame de Lisieux et tout le couvent dicel lieu, salut. Scachiez que nous abbesse et couvent dessus dis, dun meismes acort et assentement, pour nous et pour nos sucesseures, pour le grant profit de notre ostel, avon baille en fieu et emperpetuel heritage a Estienne Le Caron et a ses hers une maison et un jardin deriere, si comme il se pourporte en lont et en lay avec le fons de la terre et oles arbres dessus croissans portant fruit ou non, laquelle maison ou manoir avec le jardin par deriere nous avon en propre pour la deffaulte de paiemens de la rente qui deue nous en estoit chascun an, assise en la parroisse Saint Didier de Luiss[ieux], en notre fieu, jouxte la maison as hers Jacquet Masset, Henry Le Gardiniez, la riviere de Merderel dun coste, et de lautre a la maison des hers Jehan des Mares, le chemin qui maine a Saint Laurent de La Pommeree, et la terre qui fu a la fame Henry Le Roy, et abboute ledit manoir au grant chemin devant notre ostel dun bout, et de lautre bout avec le jardin par deriere a la sente qui est en bout de notre coulture qui nest appelle le chief de la ville, lequel manoir avec le jardin et le fons de leritage nous lui avon baillie par le pris de sexante diz souls de rente chascun an a nos mains venans, avec les fessanches et redevanches de notre dit fieu, laler et le venir a notre fontaine et les rentes [deues] a monsieur de Luiss[ieux], a estre paiez en notre non et de nos successeures sans ce que notre dite rente dessus [dite] en apetiche, a payer les sexante dit soulz a nos mains venans a ces termes, cest assavoir xxxv souls a la fere du Prey de Luiss[ieux], et xxxv soulz a Pasques ensuivant. Et sommes et seron tenues nous et nos successeures dore en avant ladite fieufe audit Estienne et a ses hers ou au porteur de ces lettres contre tous, envers tous garantir, delivrer, deffendre et meitre hors de tous empeschemens as us et as coustumes du pais, ou aillours eschanger en notre propre heritage value a value suffisament si mestier en estoit, et sur lobligation de nous, de nos successeures et des biens de notre dit moustier a estre pris et vendus pour enterignier ce qui dit est, et pour rendre et restorer tous coux, damages, misses et depens que ledit Estienne ou ses hers pourroient avoir en deffaut de garantir. Et voulons que toutes fois que ledit Estienne ou ses hers pourroient avoir en deffaut de garantir, et voulons que toutes les fois que ledit Etienne pourra trouver xxxv sous de rente bien assis en notre bien, que il [les] nous baille en eschange en descharchans de la rente dessus dite. Et nous promet ledit Estienne pour lui et pour ses hers amender ladite fieufe dedens trois ans pronchain de la value de xx livres par raison de contre pleige, et tenir en estat sans nul emperement. En tesmong de ce nous abeesse et couvent dessus dis avons mis a ces lettres nos propres seaux dont nous uson en telles choses, sauf autri droit. Ce fu fait lan de grace mil ccc xlix le xxiiiime jour du mois de aoust.
Aucune indication sur le sceau.
= AD. 14. Saint-Désir, Hnc.140/1 (pris sur un vidimus de 1435)
1361 , 1er février – Lisieux
Lettre de Coquerel, subject à fournir la poterie de Monseigneur l’Evêque de Lisieux à son entrée.
A tous ceux etc. Michel Leconte, sénéchal de Lisieux, salut. Sachent que par devant Guille le Prévost, clerc, notre tabellion juré et estably… furent présens Robinet Guernin et Guillette sa femme, de la paroisse de Prédauge, qui donnèrent ensemble et confessèrent que pour le prix de 45 florins de Royal de bon or et de bon prix que eux congurent avoir reçu… devant ledit tabellion ils avaient vendu… à fin de perpétuel héritage… à Robert Delamare et à ses hoirs cest assvoir tout et tel droit, propriété seygneurie et pocession comme les dits mariez avoient… à cause de ladite Guillette en la ville et banlieue de Lisieux, pour raison du mestier de Pottier avec toutes les rentes droitures telles comme iceux mariez avoient accoustumé de prendre et avoir de révérend père en Dieu Monseigr l’Evêque de Lisieux et de ses gens pour leur mestier de Potterye. Laquelle chose ledit Robert sera tenu trouver audit seigneur et à sa famille en la matière accoustumée. Et aussi avec toutes les autres rentes, revenus, conditions et franchises au ditz mariez appartenantz. Les quelles franchises sont telles que nul ne pourra de quelque condition et estat qu’il soit vendre mestier de Potterye en gros ne en détail en ladite ville et banlieue à nul jour ne à tel temps de lan excepté à la foire franche de Lisieux nommée de la foire St Ursin, commenchant la vigille d’icelle feste à heure de Nonne et tout le jour d’icelle à heure de soleil recoussant de laquelle venduz etc. cosnsentent les ditz mariez que les dites lettres soient leues en lieu public aux présens et absens… obligeant tous leurs biens… et jura ladite Guillette sur les saintes âmes… de Dieu et par la foi de son corps… que en ladite vendue aucune chose ne demandera par raison de dot de deniers de conquets, ne de mariage encombré… En témoin de ce à la relation d. tabellion avons mis le scel de la sénéchaussé du dit lieu. Ce fut fait, l’an 1361 le 1er février. Lesdittes lettres lues ès paroisses de Snt., St. Germain et Saint Désir de Lisieux le 20 février, présence de… tous témoins.
Henry de FORMEVILLE.- Histoire de l’évêché-comté de Lisieux , t. I, pp. clxiij – d’après l’original aux AD. du Calvados (?)
1452 , 29 octobre – Lisieux
» Cy ensuivent les fieux, baronnies, haultes justices que l’évêque de Lisieux tient du Roi notre sire et les arrières fieux qui dudit évêque sont tenus (Cart. lexov., f° 12, verso) : ….
» Robinet de la Rivière (Escuier) tien en ladite haulte justice, un quart de fief de chevalier nommé le fieu de Feneuvres (Fenèbre), assis en la paroisse de Saint-Didier de Lisieux (Saint-Désir), et le soulloit tenir ledit Saint-Cléoud à cause de sa dite femme et depuis Jehan Marmion, semblablement à cause de sa femme.
» Les enfant soubz aaige de feu Robert Osmont, tiennent en ladite haulte justice un quart de fieu de chevallier, nommé le bas Millouet, assis en ladite paroisse de Saint Didier (Saint-Désir) et le soulloit anciennement tenir Guillaume d’Asnières, Escuier (ou Desmares, selon l’aveu de 1561).
» Jehan de Heudreville, Escuier, tient, pour lui et ses parchonniers, un quart de fieu de chevallier, nommé le fieu du Castellier, assis en ladite paroisse de Saint-Didier de Lisieux, en la haulte justice dudit Evesque, et le soulloit tenir anciennement Symon Bazire.
= Cartulaire lexovien f° 12, v°, publié par Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux , I, ccccliij.p. cccclv
1462 , 18 mai – Fauguernon
Pierre Parey, bourgeois de Lisieux, à présent demeurant à Fauguernon, vend à Huet Boulloie, de Saint-Désir, une maison avec le fonds d’héritage cour et allée à ce appartenant sise aud. lieu de saint-Désir, au bourg l’abbesse, jouxte d’un côté et d’un bout led. Boulloie, d’autre côté Gosset Le Prudhomme et une place vide moyennat 50 écus d’or.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville
1492 – Saint-Désir-de-Lisieux
Constitution et transport de rente faits à la maladrerie de Saint Clair par Jehan Le Valloys pour les héritages tenus par Richard Le Valloys.
AD Calvados Série H supplément Hôpital de Lisieux. H Supplément 521. III, B.2.
1496 , 28 mars – Saint-Désir de Lisieux
Es ples ordinaires de Lisieux tenus par nous Robert (?) Duval lieutenant commis de honorable homme pierre cardonnel soussénéchal du lieu le vingt huitiesme jour de mars mil iiijct iiiixx et saize apres ce qui ensuit est accotumz et informez que par venerable et discrete personne messire thomas houssaye pretre cure de la pomeraye a la requeste des tuteurs des enfants soubz. de deffunct thomas levesque en son vivant de st desir de lisieux … estre faict saisir par lui en faist. saisie p. le proffict des grdes. messes paroissiales dud. lieu de la pommeraye dictes a leglise dud. lieu par plusieurs dymenches dont le dernier fut dymenche desrain passé que le bail a ferme des héritages et maisons desd. enffans dont la declaration ensuit Une piece de terre nomme les champs conten. troys acres ou viron jouxte d’un coste les hoirs jehan vatier dun bout le chemin tendant a la maison Rene (?) Vatier Item une autre pièce de terre nommée le gardinet de l’hostel avecq. une maison dessus estant en ce compris pour de la court ainsi quelle contient en long eten lay jouxte dun coste colin levesque dautre coste nollas levesque dun bout colin levesque en ce non compris la moitie de la court duy fermier qui la tient item une aut. maison a usage de grange et une petite estable a coste dicelle et de la court a ce appartient en tant quil appartient ausdits enfans souages tel droit quils ont au pressoir et lusage de cinq tonneaux et troys queues a la charge de les entretenir et puis rendre lesd. fust a la fin dud. tempss es passeroit (?) aud. ples au plus offrant et dernier encherisseur pour six ans commenchant a pasques prochain nenant finissant a semblable jour a la charge de paier par les preneurs les rentes et faisances desdits heritages contenus de condamner et houarnet (?) les maisons du lieu les hayes de closture chefouir les pommes a presser a prendre au lieu de faire lesd. heritages pour une fois et de mectre sur les maisons dud. lieu la tuille que lesd. enffans ou tuteur leur baillerons Ce que nous ensuivt. fait fe. cesd. ples sebL; crie que dessus Et comparu Colin Levesque lequel appres plusieurs encheres par luy… mises sur lesd. heritages lesd. mist et enchery au prix et somme de cent sols ts. de fruict chacun an aud. prix dessus lesdit charges et subjections dessus dictes que iceluy Colin sera tenu fe. et paier les cent sols ts. de fruict chacun an au terme de st michel…
= AD.14. 2E 653
1505 , 3 février – Saint-Désir-de-Lisieux
Donation par Nicolas Le Valloys, au chapitre de Lisieux, de rentes et deniers à prendre ès fiefs Saint-Germain, la Bove et Maladrerie ès paroisses Saint-Germain et Saint-Désir dudit Lisieux, la somme de 38 l.ts. 12 s. 6 d.
= Henri de FORMEVILLE , Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux , t. I, p. dvij.
1529 , samedi 29 mai – Le Pré-d’Auge, Meulles
Noble homme Claude Le Louveulx, seigneur de La Lozière et de Soussay et maistre Guillaume Le Louveulx, seigneur de Formentin, vendent à noble homme Robert de La Rivière, seigneur du Pré-d’Auge, le fief, terre et seigneurie de l’Epée, sise au Pré-d’Auge et paroisses de Manerbe, Saint-Désir, La Boissière et Saint-Ouen-le Pain, moyennat 1300 livres ts. en principal, et dix écus d’or de vin. Passé à Lisieux, en l’Hostellerie du Beuf. Le même jour, les frère Le Louveulx achètent le fief de Lyvet, à Meulles.
= Arch. SHL. 9F. Deville. B. Copie dossier Achats de fiefs.
1530 , lundi 15 novembre – Le Pré-d’Auge – Saint-Désir-de-Lisieux
Pierre De Rivière, fils et héritier de défunt Robert De Rivière, boulanger de la paroisse Saint-Désir, quitte Jehan Boscage, de la paroisse du Pré-d’Auge, du principal et arrérages de 20 sols ts. de rente en quoi led. Boscage s’était obligé envers led. défunt par lettres du 8 janvier 1518, pour mettre fin au procès pendant entre eux ès pleds de la seigneurie de Cambremer.
= Tabell. Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville
1559 , vendredi 10 février (n. st.) – Lisieux
Me Guillaume Noncher , chapelain de la chapelle Saint-Mandé en la Cathédrale , baille et délaisse à Me Robert Pennier , prêtre demeurant paroisse Saint-Désir , le droit de la fieffe qui lui avait été faite par noble homme Jean Parey , seigneur de Mallou , d’une pièce de terre en jardin sur la rue Bon-Ange , tenue de l’abbaye aux dames dud. Lisieux , par 50 sols ts. de rente. La vente faite moyennant le paiement par ledit Pennier aud. seigneur de Mallou , une rente de 4 livres ts. prix de la fieffe faite aud. Noncher.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville
1563 , jeudi 30 décembre – Lisieux
Pierre Vattier, de la paroisse Saint-Désir, archer pour le Roi de la ville françoise de Grâce vend et transporte à Philippe Duhamel, bourgeois demeurant paroisse Saint-Jacques plusieurs corps de maison, l’un à présent descouvert, à usage de demeure estant sur la rue Bas de la Boucherie, l’autre à usage de pressoir derrière sur la rivière jouxte d’un côté Michel Deseez, d’autre côté René Toutain, d’un bout, la rivière et d’autre bout lad. rue de Bas de la Boucherie. La vente faite pour 600 livres.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville
1584 , lundi 23 janvier – Les Vaux
Philippe Le Chantre , de la paroisse des Vaux et Robert Le Chantre , fils Lucas , demeurant paroisse Saint-Jacques , baillent en échange à Olivier Carrey , demeurant paroisse Saint-Jacques , une portion de terre labourable , nommée le Camp Morel , contenant une acre , d’empart le chouquet d’un chesne abattu sur l’héritage de Regnouards à venir sur une espine qui est sur le chemin de la valette. Ils reçoivent en échange une autre pièce nommée les Vallées , sise en lad. paroisse.
Témoins Jehan Vattier , de Saint-Désir et Jehan Faucquet , des Vaux.
= Arch. M.C. – Analyse Et. Deville
1588 , 26 avril – Lisieux
Alleu passé entre Symon Aubert , maçon de Saint-Désir de Lisieux et Anne de Givry , évêque et comte de Lisieux pour construction de murs au château des Loges.
= Arch. SHL. 9 FB. Fonds Et. Deville. 1 – LISIEUX – 3.16
1588 , 29 mai – Lisieux
Alleu entre Guillaume Lenormant , charpentier à saint-Désir de Lisieux , pour la construction d’une maison paroisse Saint-Germain , Grande-Rue
= Arch. SHL. 9 FB. Fonds Et. Deville. 1 – LISIEUX – 3.17
1607 : Saint Désir.
Archives SHL : 1F4 : 1607 : Delanoy veuve de Jehan Feray vend une pièce de terre à Saint Désir.
1628 Saint Désir
1F541 : mars 1628 : Evêché de Lisieux. Sieurie de Fenèbre. à St-Désir.
1630 , 23 mai – Lisieux (Royal-Pré ??)
Damoiselle Marie Lefrançois, fille de Pierre Lefrançois écuyer, sieur de Saint-Martin ayant été reçue religieuse et professe en lad. abbaye aux dames par contrat du 7 septembre 1621 et que le sieur de Saint Martin pour lui et sa défunte femme et ses parents avait donné 300 livres pour les deniers d’entrée et 300 livres pour le festin de sa « rendue novice » et s’était de plus obligé la vie durant de lad. fille servir aud. couvent six vingt livres de rente sur tous ses biens , désirant se décharger de cette rente , il avait fait avec l’abbesse Dame Marie de Raveton la convention de se libérer en versant un capital de 1500 livres. Etaient présentes Dame Marie de Raveton, abbesse, Rachet Pennier, Barbe de Livet, doyennes, Marguerite Le Roi, maitresse des novices, Madeleine MAWillot, Aliénor Faguet, sacristine, Catherine de la Carrelle, Françoise de Ravetton, chantre, Marie de Négrier, chantre , Renée Le Hérissy, Marie de Raveton , Catherine Caumont et Anne de Guérin, toutes religieuses, professes de lad. abbaye. Le même jour, led. sieur de Saint Martin de la paroisse de Brieu(?) vicomté d’Argentan passe son contrat d’obligation.
= Tabellionnage royal de Lisieux exercé par Me Picquot et Hayn du 1er mai 1630 au 29 avril 1631 – Héritages , f° 41
– Arch. SHL. Notes Ch. Hugonin – Cahier N° 12 –
1630 , 23 mai – Saint-Désir – Royal-Pré
Comme ainsi soit que aux Dames abbesse et religieuses de Notre Dame du pré lès Lisieux, appartient le fief assis en la paroisse de Longue Rue viconté de Rouen duquel dépend le patronage du bénéfice de lad. paroisse de Longuerue , quelques portions des dîmes d’icelle, rentes seigneuriales et autres droits de quoi sera ci après fait mention distant de plus de 22 lieues de lad. abbaye. Tout le revenu dud. fief, tant en rentes dîmes que autres droits n’a été ci-devant et encore affermé par 200 livres par an Et à Jacques Dufour écuyer, sieur du Couldré un lieu nommé la Farinière consistant en 54 acres tant en masures, bois prés, herbages que labour situéet assis en la paroisse de Saint Désir dud. Lisieux où est aussi assis le monastère Desd. Dames qui en sont patrones, que ledit sieur du Couldrey aurait eu et acquis de Guillaume Le Myrhe, (Le Mire) écuyer sieur de Launay étant de valeur de 500 livres et plus de revenu par chacun an demie lieue ou environ proche de lad. abbaye et ayant lesdites Dames religieuses eut avis que led. sieur du Coudray désirerait les accomoder par échange de sondit lieu de la Farinière à l’encontre de leur fief de Longue rue en toutes ses circonstances et dépendances et que depuis led. sieur du Couldray leur aurait même fait offre et ayant lesdites dames murement délibéré cette affaire.. auraient présenté requête à Monseigneur Reverendissime évêque et comte de Lisieux, leur supérieur afin d’être par lui permises de faire led. échange. Ce qui leur aurait été accordé après avoir vu les informations qui auraient été faites suivant ordonnance du 26e de l’an 1629, de la qualité, quantité et valeur dud. fief de Longue rue et appartenance d’icelui par lesdits sieurs officies et promoteurs de Saint Cande de Rouen dépendant dudit évêché du 26e jour de juin de l’an 1629 pour lesdites terres et appartenances dud. lieu de la Farinière qui furent aud. Launay par les sieurs officiers et promoteurs de la juridiction ecclésiastique dudit évêché le 28e de novembre aussi dud. an (?) et que par icelle se trouverait le revenu de la Farinière être de meilleure valeur de plus de 260 livres annuellemment que cil de la terre de Longuerue à joindre aussi la proximité de la terre de la Farinière a lad. abbaye comme il est porté par la permission écrite au pied de la requête d’icelles dames, signée Guillaume, évêque de Lisieux et plus bas de Vaulx…
Savoir faisons que par ces présentes, nobles et religieuses personnes Dame…. ont volontairmeent baillé et par ces présentes baillent en pur et loial échange aud. sieur Dufour sieur du Coudrey demeurant en la paroisse de Longue rue présent et acceptant aud. titre pour lui et ses hoirs, c’est à savoir le fief noble et seigneurie de Longue rue qui s’étend es paroisses de Longuerue et illec es environs auquel il y a droit de patronage de présenter au bénéfice de Longue rue annexe aud. fief basse et moyenne justice, honneurs prééminences, préséances et généralement tous droits aides et redevances aud. fief appartenante et toutes les rentes tant seigneuriales que foncières en dépendant ; soit noblement soit roturièrement tant auxd. paroisses de Longuerue que Saint Germain…
Au moyen et parce que pour contre échange et récompense desdites choses susdites Mesd. dames…. lesquelles
= Tabellionnage royal de Lisieux exercé par Me Picquot et Hayn du 1er mai 1630 au 29 avril 1631 – Héritages , f°
– Arch. SHL. Notes Ch. Hugonin – Cahier N° 12 –
1631 , 23 juin
Reconnaissance de quittance donnée à Rolland de Corcy, écuyer, seigneur et patron de Magny, par Claude Parisot, sieur de la Loge (La Loye à Saint-Désir ?), tuteur des enfants mineurs de feu Guillaume de Courcy.
= Arch. SHL. Ms. EA 221.
1643 , 2 février – Saint-Martin-de-Mailloc
Michel Lebouteiller, de Saint-Désir, vend à Sébastien Morel, une petite portion de terre à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec.
= Tabell. Lisieux. Etude Delarue. Minutier N° 70 – Analyse Et. Deville.
1645 , 14 décembre – Saint-Désir
Jacques Cottin , au nom de noble et discrète personne Me Louis d’Osmont , conseiller et aumonier du roi , chanoine prébendé de la prébende d’Assemont , baille à titre de ferme à Charles Durrieu , la ferme d’Assemont en son intégrité.
= Tabell. Lisieux -Minutier N° 180 , 182 – Analyse Et. Deville
1650, 20 mai. Lisieux
…Honnête homme Me Pierre Le Roy, sieur de Vesquerie, bourg. demeurant en la paroisse Saint-Germain, lequel en qualité de trésorier année présente du trésor de Saint-Germain , lequel du consentement de vénérable personne Me Charles Mordant, prêtre, curé en icelle paroisse, Nicolas Mabire, aussy prêtre, Me Jean Le Coq conseiller élu pour le roi , Louis Louchard, avocat fiscal au bailliage vicomtal, Gabriel Puqueriot (?) et Jacques Baratte bourgeois de Lisieux, tous commis et députez pour la conservation… reconnaissent avoir reçu le franchissement de 21 livres 8 sols 6 deniers de rente au denier 14 d’une rente constituée par Robert Alabarbe, prêtre curé du bénéfice de Notre-dame de Chasteney au diocèse de Rouen et Matin Alabarbe, chandelier droguiste, demeurant à Saint-Désir de Lisieux.
= Archives SHL. 1 F. 67
1668. 4 avril. Lisieux et Saint Désir
1F447 : 04-04-1668 : Gabriel Lepagno, faiseur d’eau de vie, de St Désir vend à Jean Barrois sergent ordinaire au bailliage, une chambre au manoir Barrois.
1693. Saint Désir.
Archives SHL : 1F10 – 1693 :
Vente par Louis Osmont, sieur de Malicorne et du Bas-Millouet à Gille Leconte de Saint-Désir, d’une pièce de terre.
Retrait de cette pièce de terre par clameur de lignage.
Nouvelle vente par Louis Osmont, sieur des Castelets, contrat de remise.
1695 Glos.
Archives SHL : 1F32 – 1695.
Vente par Jean et Thomas Fleury demeurant à Glos et Saint-Désir de Lisieux, à Robert et Gabriel Fleury de la paroisse de Glos, de trois pièces de terre assises à Glos.
1736 – Archives SHL. 1F404 :
19 septembre 1736 : contrat de mariage de Pierre Bonhomme de St Désir et Anne Guéroult paroisse St Hippolyte.
1745 , 8 juin – Lisieux, Saint-Désir-de-Lisieux
Louis Le Cordier, greffier en chef du grenier à sel de Lisieux, représentant par échange Guillaume Formeville, sieur de Hauval, procureur fiscal au bailliage de Lisieux fils et héritier de feu François Formeville exempt en la maréchaussé de France et de dame Geneviève Becquet, fait saisir sur Maistre Guillaume Bosquet, diacre et Guillaume marguerie, sieur de la Vigne auxquels avait été fieffée une pièce de terre de 8 aces sise paroisse Saint-Désir, en pâture, bois et brière 3 taureaux et 1 vache. Description animaux.
= Arch. SHL. 11 FA – 34
1746. Archives SHL. 1F666 :
1746 : partage de biens entre Jean Noël Langlois et une famille Bosquet à Saint Désir.
1754 – Archives SHL. 1F323
2 avril 1754 : Gabriel Huet de Lisieux baille à ferme à François Mocquais l’herbe d’une cour à Saint Désir.
1762 , Vendredi 17 septembre – Saint-Désir-de-Lisieux
Inventaire des meubles de Joachim Laforge, maître boulanger, demeurant à Saint-Désir. pain, oches, tourtes, tailles
= Arch. M.C. – Archives 10.1- Lisieux , 63.1- Inventaires
1764 Archives SHL.1F261 :
21 mars 1764 : pièces de procédures pour Jacques Noël Chirot paroisse de St Désir à propos d’une maison sise Grande Rue (à Lisieux ?).
1765. – Archives SHL 1F577 :
1765 : inventaire après décès, Laurent Gouesmelle blanchisseur de fil, St Désir de Lisieux.
1777 Archives SHL.
1F264 : mars 1777 : Louis Pierre Chéron du Brévedent reconnaît avoir vendu à François Nicolas fabricant de frocs une maison sise au faubourg Saint Désir
1777. octobre Archives SHL.
1F653 : 18 octobre 1777 : Saint Désir : vente de l’herbage Millouet à la Haute Mare.
1779 , 18 mai – Saint-Désir-de-Lisieux
Inventaire des meubles de Charles Maurice, journalier.
= Arch. M.C. – Archives 10.1- Lisieux , 63.1- Inventaires
1782. – Archives SHL. 1F489 :
6 mars et 27 octobre 1782 : vente d’une maison à François Nicolas par Jean Désir Cottin. (Saint Désir – manoir Beauville)
1783
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne – Titres concernant la terre de Saint-Désir dépendant de la baronnie
= AD. SM. 14 H 1358
1786 , 10 août – Le Pré-d’Auge
Par devant Jean Sevestre, notaire au siège de Saint-Julien Le Faucon, fut présent MeLouis Le Chevrel, prêtre curé de la paroisse du Pré d’Auge, y demeurant, lequel a volontairement et par ce présent a reconnu avoir donné à ferme à prix d’argent pour l’espace et temps de six ou neuf années au choix et option du sieur bailleur et du preneur cy après nommé En s’avertissant un mois avant l’expiration des six premières années qui ont commencé au jour de Noël dernier jour de l’expiration du bail que ledit sieur curé fait au preneur cy après nommé devant maître Quetel notaire à Cambremer le quinze mars mil sept cent soixante dix sept contrôlé audit lieu le vingt cinq des mêmes mois et an pour finit à pareil jour desdites six ou neuf années A Jean Chauvel fils Gabriel demeurant en la paroisse du préd’Auge a ce présent et acceptant preneur pour lesdites six ou neuf années… C’est a Scavoir la dixme tant grosse que menue qui apartient au sieur curé dans le trait nommé morainville faisant partie des dixmes de la dite paroisse du pred’auge des Bornes et limites duquel trait ledit preneur a dit avoir connaissance et a ce moyen nestr besoin d’en faire plus ample déclaration pour par luy en faire pendant ledit temps et percevoir ladite dixme de la même façon que le fesoit ou pourroit faire ledit sieur curé, à la charge par ledit preneur de conserver les droits et possessions dudit trait de dixme de fazçon qu’il n’en soit entrepris ny usurpé aucune chose et de donner chaque année audit sieur Curé un état de luy certifié véritable de toutes les terres qui pourroient etres defrichées pendant la durée du présent Bai qui a été fait aux charges cy dessus et en outre moyennant le prix et somme de Soixante six livres de fermages que ledit preneur promet Et soblige de payer audit sieur Bailleur en son manoir presbitéral au jour Saint Michel de chaque année… Etoit présent et Est intervenu François Miolle laboureur demeurant campagne Saint Désir De Lisieux lequel après avoir entendu la lecture du présent s’est volontairement rendu et constitué Caution et garant répondant…Fait et passé présence des sieurs Gabriel Le Bret et Etienne Buffard, demeurant à Saint-Ouen-le peint…
= AD 14 G 1179/2
1791 , 24 octobre – La Pommeraye
» Du même Jour , nous nous sommes transportés en la chapelle succursale St Laurent de la Pommerye pour y faire le repertoire des papiers , ornements , meubles & autres effets appartenant au Trésor. En présence des Srs Le Prêtre chapelain de ladite succursale , & Pierre Duchemin Lné Trésorier : Lesquels Effets consistent , scavoir , Dans le clocher deux petites cloches avec leurs cordes , et trois échelles qui y conduisent , un confessionnal , une Tralle (?) en fer , un gradin d’autel , un dés en papier , unBufet à quatre batant dont trois fermant à clf , dont ouverture nous a été faitte , et sur la première tablette nous avons trouvé onze pieces de papier Ecrittes que nous avons cottées chacune separément Et differents autres paiers que nous avons regardés comme inutilles et cottés sur l’enveloppe , et dans la seconde , neuf autres que nous avons pareillement cottés séparément , dans un tiroir qui sert de tresor nous avons trouvé 78 # 5 s tant en argent Blanc quen monnoye , unpetit coffre fermant à deux clefs dans lequel nous n’avons rien trouvé , et lequel nous avons remis au dit sr trésorier qui s’en est saisi pour mettre l’argent cy dessus répertorié , et qu’il a emporté chez luy, et une des clefs a resté au sr curé , qui a esté fermpé en notre présence après y avoir encore mis dix livre douze sols trouvés dans un tronc fermant à clef , un vieux tabernacle et un pupitre , deux pieces de bois de charpente , cent vingt six chaises appartenante au trésor , , une Croix En cuivre avec son Baµâton en Bois , un plat d’étain a quester , un petit autel avec son devant et sa contretable avec six candélabres en Bois et leurs Cierges , lequel autel est L’autel de La Vierge , Une autre autel nommée St Isle devers , avec son devant et sa contretable et quatre candélabres , un Benitier en cuivre , une chaire à prescher en Bois , DAns le Coeur , un Lutrain et trois Scabots quatre livres servant à Lusage de l’église , deux Cantenelles en metail , une petite commode fermant à clef , un Encensoir , une navette en cuivre , Le Maitre Autelet sa Contretable , huit candélabres dont deux en cuivre et les autres en bois , son tabernacle et la méche pour le St Sacrement Trois aubres tant bonnes que mauvaises une Chape , huit chasubles et leurs Etoles et un autre coffre fermant a clef. Ensuitte nous sommes transportés au presbitaire du sr Le Prestre et il nous a représenté les trois cents Trente deux pieces d’écritures tant en parchemin qu’en papier Bonnes et mauvaises mentionnéesaux recipicés par nous cy devant Cottées ; De pus un St Ciboire une pataine et un soleil , et une petite boëte en argent , et un plat a quester en Erain Lesquels effets sans Enlever ny déplacer , nous avons répertoriez et laissés à la charge & garde des srs Le Prestre chapelain et Pierre Duchemain Lné trésorier Ce quils ont accepté et signé avec nous Lecture.
G. Le Prestre prêtre – Curé de la Pommeraye
Pierre duchemin – P. chauvel assr mpal
P. mesnier
N. Rocques off. mun.
P. anfriy
Deshayes – pr. de la c.
= SHL. Notes de Ch. VASSEUR extraites du Registre de la Municipalité de Saint-Désir de Lisieux , du 24 août 1788 au 27 février 1792 , fos 262 sq.
1792.3..Archives SHL – 1F483 :
13 mars 1792 : Pierre Vallée loue une maison à St Désir à Nicolas Bri…. fermier
1792. Archives SHL. 1F654 : 1792 : Saint Désir : bail Le Bailly-Collard.
1805 , 28 octobre – Saint-Désir
Contrat de mariage de L-ouis Levallois , fils de Pierre Jean et de Marie Anne Jouenne , avec Marie-Anne Duval , demeurant à Lisieux , rue aux Fèvres , fille de Pierre-Jean-Baptiste et de feu Marie-Jeanne Bence
= = Arch. SHL. 9F Deville. A. Papier , 2 ff.
1806 , 4 mars – Saint-Désir
Certificat de non comparution devant Jacques Daufresne , notaire de Louis Levallois , fils de Pierre Jean et de Marie Anne Jouenne , avec Marie-Anne Duval , demeurant à Lisieux, rue aux Fèvres , fille de Pierre-Jean-Baptiste et de feu Marie-Jeanne Bence, cités à l’effet de résilier leur contrat de mariage du 28 octobre 1805.
= = Arch. SHL. 9F Deville. A. Papier , 2 ff.
3 – Carnets de Charles Vasseur :
a – « Banlieue de Lisieux »
B – LA POMMERAYE.
Prébendes : Celle d.e la Pommeraye, sur la paroisse de ce nom, dans le voisnage du chemin du Prédauge, du moulin Croisset et du cimetière de la Grande-Couture de la Pommeraye.
Plan de l’Eglise
dessin d’une fenêtre
4 dessins d’épis de faîtage se trouvant sur le toit d’un manoir situé près de l’église
3 dessins de la chaire et détail
1 dessin de la croix du cimetière
LA POMMERAYE – Chapelle vicariale.
Vicaires desservants. — H. Léonard – G. Leprestre.
Patron. Le chanoine de la Pommeraye ou Saint-Pierre des-Azifs
Sous l’invocation de St Laurent
Devenue Chapelle-succursale de St Laurent de la Pommeraie qui dépendait de Saint Désir de Lisieux
Curés ou Desservants:
Thomas et Thommas de Houssaye
Maistre Gillebert Gosset 1546
René Haro qui se démit en 1580
Pierre d’Alençon 1626-1630
Raoul Levesque vers 1641 décédé en 1661
François Lefranc 1661
Guillaume de la Ville 1675
Nicolas Grys 1684-1691
Jean Gravey 12 avril 17O7
Degenetez 1756
Henry le Conard 1766
Guillaume le Prêtre 1772-1791 prêta serment à la Constitution Civile du Clergé.
Inventaire dressé par la municipalité de St Désir du mobilier de la chapelle-succursale de la Pommeraie le 24 octobre 1791.
Insinuations:
Prébendes de la Pommeraie (10 feuillets) de 1690 à1717
La Pommeraie était paroissiale du temps de l’Evêque Arnould
Trois descriptions de l’église de 1853,1861,1862
Description de la cloche (1853)
Bénite par Jean Baptiste François Jumel, curé de Saint Désir.
Nommée Rosalie par Jean Jacques Dubois Nasse ancien maire de Lisieux et Dame Cécile Rosalie Cézille, veuve de Jean René Quesnay, négociant à Lisieux
Lavillette m’a faite en 1823
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
La Pommeraye, Pommeria.
L’église de La Pommeraye n’a jamais eu d’autre rang que celui de succursale ou chapelle-annexe, sans territoire bien
déterminé. Elle était, comme elle est encore, comprise dans les limites de la paroisse de St-Désir. Elle ne paraît, dans les pouillés, qu’à partir du XVI° siècle. Le bénéfice était à la nomination du chanoine prébendé de St-Pierre-Azif, à raison de son fief, avec haute-justice, situé sur son territoire ; mais il fut souvent troublé dans son droit par le prébendé de la Pommeraye. La relation de ces procès n’offre, du reste, aucun intérêt.
Malgré son peu de valeur architectonique, cette église tire de sa situation un attrait particulier. La grande mare pleine de roseaux qui se trouve devant le portail, les arbres serrés qui l’environnent et la cachent, les chemins défoncés qui y conduisent, les lichens de ses murs, prédisposent l’esprit à la rêverie.
L »ensemble de la construction est de l’époque romane, et peut-être, à cause de cette disposition d’esprit toute particulière dont je viens de parler, je serais porté à lui attribuer une antiquité très reculé. Les murs sont en blocage grossier: ceux du midi restent mieux caractérisés, les mortiers très blancs se trouvent mélangés de parcelles de charbon, et les moellons sont en général poreux, quelques-uns teintés de rose ou de brun, ce qui leur donne un aspect de terre cuite de pierre calcinée par le feu. Ils sortent des carrières du pays, qui toutes fournissent le calcaire oolithique.
Les deux fenêtres centrales de la nef, petites et cintrées, doivent avoir une origine romane, malgré les retouches qui les ont défigurées. Les autres ouvertures sont la plupart modernes, quelques-unes du XVI, siècle. Le portail tout entier, avec sa fenêtre ogivale, et les parties attenantes des deux murs latéraux, appartiennent aussi à celte dernière époque.
Le chœur a été refait à une époque toute moderne. Sans aucun doute, il était étroit et resserré comme ceux de St-Martin-de-la-Lieue et de St-Jean-de-Livet, églises fort anciennes dont on lira plus loin la description.
Rien dans le mobilier n’a une valeur artistique. Les trois autels sont du dernier siècle; mais ils ont encore des parements d’étoffes au-devant du tombeau, ornement qui tend à disparaître partout, malgré le parti qu’on en peut tirer, et aussi malgré les prescriptions liturgiques. Le parement qui enveloppe le petit autel du midi est en jais, dessinant de larges rinceaux d’or sur un fond blanc mat. Il est malheureusement en mauvais état, mais on y attache de l’intérêt et on a raison.
La statue de saint Laurent, patron de l’église l’autel sur du nord, est gothique ; elle peut remonter au , XVe siècle. Parmi les quelques tableaux suspendus aux murs, se trouve une des premières études de Duval-Lecamus : une tête de Madeleine.
La chaire paraît remonter au règne d’Henri IV. Elle est de forme hexagonale, et de la hauteur d’une simple tribune. La menuiserie en est bonne. A un autre point de vue, elle mérite l’attention des liturgistes, car c’est certainement une des plus anciennes chaires d’église rurale que l’on puisse rencontrer.
La cloche date de 1823 et son inscription n’offre aucun intérêt. Avant la Révolution, il y avait deux cloches. On trouve, dans les registres conservés aux archives de la commune de St-Désir, que, le 24 juillet 1707 il fut délibéré,
par les habitants de faire refondre et augmenter la plus petite qui était cassée.
Le 24 octobre 1791, inventaire fut dressé par la municipalité de St-Désir, du mobilier de la chapelle succursale de St-Laurent de la Pomeraye.
Voici un extrait de cet inventaire qui pourra donner une, idée de la pompe qui présidait aux cérémonies du culte dans
cet humble oratoire : Une croix en cuivre avec son bâton en bois ; Six candélabres en bois et leurs cierges sur l’autel de la Vierge ; Quatre candélabres seulement sur l’autel de St-Hildevert, devenu maintenant l’autel St-Laurent ; Un bénitier en cuivre ; Un encensoir et une navette en cuivre ; Sur le maître-autel, huit candélabres: deux en cuivre et
les autres en bois ; Une chape, huit chasubles et leurs étoles ; Un saint-ciboire, une patène et un soleil ; Deux plats à quêter, un d’étain, l’autre d’airain.
Au midi de l’église, est un ancien manoir sans grand caractère architectonique, mais-dont le toit était surmonté de deux beaux épis terre vernissée. Malheureusement en ces épis ont été déplacés et emportés par le propriétaire. Ce manoir était probablement le presbytère.
b- NOTES SUR LES ANCIENS EVEQUES DE LISIEUX
ou « Evêques.doc »
Fascicule intitulé Saint Désir
– Tombeau de Hugues de 1591
– Abbaye de Saint Désir
– Saint Désir , il exista sur l’emplacement de cette église :
1) un temple de la fécondité détruit par les Saxons au début du Ve siècle
2) une chapelle dédié à Saint Eutrope
3) une église paroissiale sous l’invocation de Saint Désir, elle fut terminée en 1793 et devint l’église de l’abbaye
4 – Famille OSMONT.
Sur la famille OSMOND , cf. le Bulletin n° 20 de la Société Historique de Vimoutiers. La généalogie présentée par A. DALLET doit être rectifiée car elle semble erronée. Il faudrait la confronter avec les travaux de Henri de FRONDEVILLE – cf. mes Notes sur Formentin
Jean Osmont [1], sénéchal de l’évêque de Lisieux – avant 1375 – lequel conserva cette terre qui échut après sa mort [2] à Jeannette, sa fille aînée, épouse de Jean de Heudreville . Celui-ci , en 1474 , en violation du partage de 1422 de la succession de Jean d’Osmont , spécifiant que son fief relèverait de la seigneurie de la Roque , par un artifice à l’origine de multiples difficultés qui durèrent plus d’un siècle, en rendit directement aveu à l’évêque de Lisieux . A l’occasion de cet aveu , nous apprenons que son domaine – un demi-fief , s’étendait sur Formentin et Léaupartie. L’on peut donc en déduire , au vu d’inféodations postérieures , que ce domaine comprenait pour un quart le fief d’Asnières et pour l’autre quart , le fief d’Heudreville sis pour un huitième à Formentin et l’autre huitième à Léaupartie.
René Rouxel étant mort sans postérité légitime, ses biens furent partagés le 22 février 1565. Son frère Frédéric Rouxel, fils de Jacques et de Françoise de Pierrefite, eut dans son lot Pierrefite et Aubri-le-Panthou. Il épousa le 22 mai 1571, devant les notaires d’Essai, Marguerite Labbé, dame de la Rozière, fille de Philippe Labbé, sieur de la Rozière et de dame Nicole Allix de Prestal et du Ménil-Froger. Une fille unique née de ce mariage, Françoise Rouxel, épousa le 7 Janvier 1598, Antoine Osmond, seigneur de Beuvillier et du Ménil-Tison, auquel elle apporta en dot Aubri-le-Panthou, Pierrefite, Ménil-Froger et diverses autres seigneuries.
L’illustre famille de Rouxel de Médavy, dont plusieurs membres se sont illustrés dans les armes et la prélature portait pour armes: D’argent, à trois coqs de Gueules, crêtés, membrés et becqués d’or.
Comme nous venons de le voir, Antoine d’Osmond après son mariage avec Françoise Rouxel de Médavy, se trouva possesseur d’Aubri-le-Panthou [3]; mais avant de suivre sa lignée, nous croyons bon de donner la généalogie de cette illustre famille, d’après Moréri, la Chesnaye des Bois, de Magny et autres.
La famille d’Osmond était établie en Normandie dès le Xe siècle. Les anciennes chroniques la font descendre d’Osmond de Centvilles, gouverneur de Richard Ier duc de Normandie qui fit échapper son jeune maître de la ville de Laon où le roi de France Louis d’Outremer le tenait dans une sorte de captivité. Le prince feignant d’être malade, la surveillance à son égard se ralentit. Osmond qui veillait à sa conservation, l’enveloppa dans un paquet d’herbes vertes, et l’emporta de nuit sur un cheval au château de Coucy, appartenant à un des oncles de Richard.
On trouve un Osmond dans la liste de des compagnons de Guillaume duc de Normandie à la conquête de l’Angleterre en 1O66. Un Jean d’Osmond prit part aux croisades entre 1O96 et 129O [4].
Moréri fait remonter la filiation à :
01 – Richard Osmond, écuyer, seigneur du Mesnil-Eudes et du Castelier, qui épousa vers 116O, Alix de Guespre, de laquelle il eut :
02 – Rodolphe Osmond, seigneur de Guespre, qui se signala au service de Philippe-Auguste, roi de France. Il épousa en 121O noble damoiselle Marguerite de Montgommery, de laquelle il eut Jean qui suit et Louis seigneur d’Assy :
03 – Jean Osmond, seigneur du Mesnil-Eudes, du Castelier, de Creully et autres lieux. Il épousa en 126O Gasparde la Roque fille unique de Gaspard de la Roque, seigneur de la Roque, de Mesnil–Eudes, du Castelier, de Creully, etc. et de Pierrette dont il eut Jean qui suit .
04 – Jean Osmond, IIe du nom, seigneur de la Roque, de Mesnil-Eudes, du Castelier et autres lieux, officier des arbalétriers de Philippe-le-Bel avait épousé le 1er mai 1298 Jeanne de Boucquetot, fille unique de François de Boucquetot, seigneur du Breuil, du Millouet, etc. et d’Elisabeth de Franqueville, dont il eut six fils et trois filles. 1° Robert, qui suit ; 2° Marguerite, mariée à Jean de Méry, seigneur de Criqueboeuf; 3° Catherine, mariée à Colin de Borel; 4° Thomine, mariée à Pierre de Beaumont, seigneur de Beautincourt; 5° Pierre ; 6° Louis ; 7° Jean et 8° Raulin, tués au service de Philippe de Valois sans avoir été mariés ; 9° Jean-François qui épousa Marie Dacy, dont il eut deux filles: Jeanne, mariée à Jean d’Heudreville, seigneur de la Factière et Catherine, mariée à Jacques de Bagnard, seigneur du Guert.
05 – Robert Osmond, seigneur de la Roque, etc. fut fait chevalier par le roi Jean-le-Bon. Il avait épousé le 18 juillet 136O Alix de Bures, fille unique d’Alexandre de Bures, seigneur de Beuvillier, de Thuit-Signol, de Conches, etc. et de Marguerite Le Comte dont il eut: 1° Louis qui suit ; Jean qui avait épousé en 141O Perrette de Franqueville dont il eut François qui forma la branche cadette sous le nom d’Osmond-Thuit-Signol qui subsistait encore en 1758, en la personne de Louis Osmond, capitaine au régiment de Penthièvre; et François Osmond, chanoine au chapitre de Rouen, et grand vicaire de l’évêché de Lisieux.
06 – Louis Osmond, seigneur de Beuvillier, du Millouet, de Malicorne fut lieutenant des archers de la garde du roi de France Charles VI. Il avait épousé, en premier mariage, le 2 juillet 142O, Anne de Tournebut dont il n’eut point d’enfants. Il convola en seconde noces, le 1er septembre 1436, avec Marguerite de Ménil, fille de François du Ménil et d’Anne Le Veneur, de laquelle il eut François qui suit.
07 – François Osmond, seigneur de Beuvillier, de Malicorne et du Millouet, fut capitaine de cinquante hommes d’armes. Il mourut en 1534 après avoir fait une fondation en 152O de 1OO livres tournois de rente à l’Hôtel-Dieu de Lisieux. Puis il fit en 1525, une donation de plusieurs maisons situées dans la ville de Lisieux, aux Jacobins de cette dite ville, à condition qu’ils feraient construire dans leur église un caveau qui servirait de sépulture à sa famille. Il avait épousé le 24 février 1497, noble damoiselle Robine Fortin, fille unique de Raulet Fortin, seigneur de Canteloup, de Saint-Germain-de-Marolles, etc. et de Guillemette Le Prévost, de laquelle il eut: Jean qui suit; 2° Thomas, mort chevalier de l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem; 3° Jean, chanoine au chapitre de Lisieux; 4° Jeanne, mariée à Jacques de Foulques, seigneur de Mennetot; 5° Françoise ; 6° Catherine, religieuse à l’abbaye aux Dames de Lisieux.
08 – Jean Osmond, 3e du nom, chevalier, seigneur de Malicorne, de Beuvillier et de Marolles, commanda dans la province de Normandie pour le roi François Ier. Il avait épousé le 28 juin 1536, Catherine de Sabrevois, fille de Claude de Sabrevois, seigneur d’Ecluselles, gouverneur de la ville et château de Dreux, et de Catherine de Clinchamp, de laquelle il eut :
- Charles.
- Jeanne, mariée à Robert de Berthin, seigneur de Vaudeloges.
- Jacques, capitaine de 5O hommes d’armes, tué à la bataille de Saint-Denis, le 12 novembre 1567.
- Anne, morte jeune.
- Françoise, mariée à Jacques Le Roy, seigneur de la Duennerie.
- René, qui avait épousé le 1er juillet 1575, Catherine de la Rivière, fille de François de la Rivière et de Marguerite de Dreux. descendante de Robert, comte de Dreux, cinquième fils de Louis-le-Gros, roi de France, duquel mariage naquit en 1578, Louis Osmond qui forma la seconde branche cadette, qui a été éteinte en 1757 en la personne de Louis Osmond, mort sans postérité. Il était mestre de camp de Cavalerie, chevalier des Ordres de Saint-Louis et de Saint-Lazare, gentilhomme de la Chambre de Louis-Henri, duc de Bourbon, grand maître de France, gouverneur de Bourgogne.
09 – Charles Osmond, seigneur de Beuvillier et de beaucoup d’autres lieux, se signala en plusieurs occasions dans les armées de Henri III. Il avait épousé le 3 juin 1571, Catherine de Hautemer, fille de Claude de Hautemer, seigneur de Clarbec, etc. frère du maréchal de Fervacques et de Guillemette de Martainville, dont il eut : 1° Antoine, qui suit ; Louis, mort chevalier de l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem; 3° Françoise, mariée à Louis Le Roy, seigneur du Homme; 4° Marguerite, morte jeune.
10 – Antoine Osmond, seigneur de Beuvillier, d’Aubri-le-Panthou, de Pierrefite et autres lieux, se signala au service de Henri IV. Il avait épousé le 5 Janvier 1598, Françoise de Rouxel, fille unique de Frédéric de Rouxel, comte de Grancey, maréchal des camps et armées du roi (?) seigneur d’Aubri-le-Panthou, Ménil-Froger, la Rozière, etc.; de laquelle Françoise de Rouxel, il eut: 1° Guillaume, qui suit; Louis, mort jeune; 3° Jean, chanoine au chapitre de Lisieux; 4° Gabriel, bénédictin à l’abbaye de Cormeilles; 5° Antoine, chevalier de Malte; 6° Robert, mort jeune; 7° Anne, mariée à Hector de Bernort, marquis d’Avernes; 8° Suzanne et 9° Marguerite, religieuses à l’abbaye aux dames de Lisieux; 1O° Catherine, religieuse à l’abbaye d’Almenêches.
11 – Guillaume Osmond, chevalier, seigneur d’Aubri-le-Panthou, du Ménil-Froger, de la Fresnaye-Fayel, de Pierrefite, de Montizon, d’Argentelles, etc. obtint par lettres patentes que ces terres fussent réunies et se signala dans les armées du roi Louis XIII. Il avait épousé le 6 juin 1632, Charlotte de Laval-Montmorency, fille de Gabriel de Laval, baron de Faignes, gentilhomme de la chambre du roi et chevalier de ses ordres , et d’Anne …lle. De laquelle Charlotte de Laval, il eut un grand nombre d’enfants, savoir: 1° Jean qui suit; 2° Anne; 3° Françoise; 4° Barbe: 5° Marie; 6° Catherine, mortes jeunes; 7° Hélène; 8° Louise, religieuse à l’abbaye de la Chaise-Dieu, près Laigle; 9° Charlotte, religieuse à l’abbaye de Briosne; 1O° Michelle, religieuse à l’abbaye de Villers-Canivet: 11° Hélène, religieuse à la Visitation de Caen; 12° Catherine, abbesse de l’abbaye royale d’Essey; 13° Marguerite, mariée à François de Ravetot, seigneur de Vitry; 14° Jean-Baptiste, chevalier de l’Ordre de Malte, commandeur de Vaillanpont, capitaine de vaisseau, se signala en plusieurs batailles navales au service de Louis XIV; 15° François, mort jeune; 16° Jean, chanoine de Lisieux; 17° Gabriel, qui avait épousé le 13 août 1662, Marie Doynel fille de François, maréchal de Camps et Armées du roi Louis XIII, conseiller en tous ses conseils et de Renée de Loges dont il eut trois fils et douze filles: Charles-François, Eustache-Antoine et Robert, tous trois morts jeunes. Charlotte, Renée, Elisabeth, mortes jeunes; Marie-Catherine, mariée à Léonor de Sérent, baron d’Andrieu; Anne et Angélique religieuses à l’abbaye de la Chaise-Dieu, Marie et Jeanne, religieuses à l’abbaye de Villers-Canivet; Françoise, mariée à Henri-René d’Osmond son cousin germain; Magdelène, mariée à David de Rouxel, seigneur de Louvigny; Anne-Gabriel, mariée à François-Dominique de Cardevac, marquis d’Havrincourt, brigadier des armées du roi, gouverneur de la ville de Hesdin.
12 – Jean, IV du nom, seigneur de Mesnil-Froger et probablement d’Aubri-le-Panthou, avait épousé en première noces, le 5 mai 1664, Anne de Saint-Pierre, fille de François de Saint-Pierre, baron de Saint-Julien et de Catherine de Vassy-Bresse; en second mariage il épousa Anne-Renée de Mallard, fille de Léon de Mallard, marquis de Boitron, chevalier des ordres du roi et d’Anne de Nolent. Il n’eut de son premier mariage que René-Louis, qui suit. Les enfants du second lit furent: 1° Charlotte, mariée à Jean de La Rue, seigneur de Bernières; 2° Marie, religieuse à l’abbaye de la Chaise-Dieu; 3° Jeanne, religieuse au prieuré d’Exmes; 4° Eustache, comte de Boitron et de Médavy, qui forma la seconde branche cadette sous le nom d’Osmond-Médavy. Il fit plusieurs campagnes en qualité d’aide de camp du duc de Vendôme. Il épousa le 25 mai 1714, Marie-Louise de Pardieu, fille de Louis de Pardieu, marquis de Maucomble et de Marie Le Veneur. De laquelle Louise de Pardieu, il eut: 1° Barnabé-Louis-Gabriel, capitaine de cavalerie dans le régiment Royal-Cravates; 2° Charles-Antoine-Gabriel, chanoine et comte de Lyon, grand vicaire de l’évêché de Nevers; 3° Louis-Eustache, lieutenant de vaisseau, marié en Amérique, avec Marie Cavelier, fille de François Cavelier et de Marguerite de Pardieu; 4° Eustache-Louis, chevalier de Malte, lieutenant de vaisseau, major de la marine à Dunkerque; 5° Anne, mariée en 1734, à François d’Oilliamson, marquis de Courcy; 6° Gabrielle, restée fille.
Sur les différents fiefs de Saint-Désir, voir également les Notes sur Saint-Laurent-de-la-Pommeraye .
Sur la famille et le fief de Millouet ou Milloel, on peut trouver quelques renseignements dans l’inventaire des chartes des Abbayes du Calvados de Léchaudé-d’Anisy , dans le Cartulaire de Fontenay-le-Marmion [5] et dans l’Inventaire sommaire des Archives …. de l’Hôpital de Lisieux.
La maladerie de St.Clair portait dans le XVI siècle le nom latin de Cura leprosariœ (page 22 du pouillé de Lisieux, de M.Le Prévost). Elle faisait partie des églises de la banlieue de Lisieux et du patronage de l’abbesse de cette ville.
Une charte de l’abbaye de St.Désir de Lisieux, datée de l’an 1339, nous fait connaître que l’abbesse de ce monastère possédait dans la rue de la Maladerie, à St.-Désir, une maison qu’elle donna en fief, à charge d’une rente de 8 sols tournois.
5 – Archives SHL :
Achat du 11-02-2003.
Lot n° 14 n° 200
9) En l’église Saint-Germain, par Messire Gaultier Verneuil, prêtre, bourgeois, natif de Saint-Germain-de-Lisieux et y demeurant, chapelain de la chapelle Sainte-Anne « en l’abbaye Notre Dame du Pray les Lisieux », 26 octobre 1572 ;
Lot n° 24
LISIEUX (Calvados). (1 DOCUMENT, n° 205), Cinq « cahiers de lectures » : audiences de contrats de ventes (terres et rentes) passés par Jacques Daufresne, notaire à Lisieux, à la sortie des grands-messes paroissiales de Saint-Désir de Lisieux, Saint-Jacques, Saint-Germain, Beuvillers, Saint-Martin-de-la-Lieue, Les Vaux, Ouilly-le-Vicomte, Rocques. (1783-1790).
Titre clérical aux Vaux (25 février 1787).
DOSSIERS LIEUX : Lieux S à Z et divers :
30 – Saint Désir de Lisieux : Oppidum du Castellier.
Vaste enceinte retranchée mesurant environ I0OO sur 1200 m, s’étendant au sud de la route de Caen à Lisieux jusqu’au Cirieux. Une petite partie de ce camp déborde sur la commune de La Boissière. L’examen du vallum a montré en plusieurs
endroits qu’il répondait au mode de construction usité par les Gaulois: mur de pierres avec poutres en bois unies par des chevilles en fer et encastrées dans la maçonnerie (7). Ce camp porte le nom de « Castellier » (8).
(8) Caumont, cours, II, p. 322-323 ; A. N., 1849, p. 28 ; Stat. mon., V,1,· 185; de Neuville, C. A. F., Lisieux, 1870, p. 108 ; Inv. S.P.F., p. 283, où il est mentionné deux fois : art. Lisieux et art, Saint-Désir»,
[1] Sur cette famille , outre les mentions des Armoriaux , cf. les notes de Ch. VASSEUR , conservées aux Archives de la Société Historique de Lisieux .
[2] Entre 1384 et 1414 selon H. de FRONDEVILLE .
[3] Du moins en partie, car nous voyons dans l’Annuaire de l’Orne pour 1878 ,que Guillaume de Maunoury, écuyer, sieur d’Aubry, tenait du comte de Montgommery, un quart de fief appelé d’Aubri-le-Panthou-en-Exmois, situé dans la paroisse dudit lieu d’Aubry, à cause de l’eschange faite par ses prédécesseurs dudict seigneur, comte de Montgommery, contre le fief de Médavy, ci-devant tenu du dit comte, et à présent relevant du roy, à cause duqeul fief d’Aubry, le sieur de Maunoury est tenu de faire foy et hommage, reliefs, treizièmes, aides féaux et coutumiers et autres droits.
[4] De MAGNY .- Nobiliaire de Normandie.
[5] Gustave SAIGE .- Cartulaire de la seigneurie de Fontenay-le-Marmion provenant des archives des Matignon publié par ordre de S.A. le Prince de Monaco , Monaco , Imprimerie de Monaco , 1885 , in-4° , XXXIX-230 p.; pp. 165 sq.