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BEAUMONT-en-AUGE

NOTES sur Beaumont-en-Auge


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Les armes de la commune de Beaumont-en-Auge se blasonnent ainsi:
D’Or au lion de sinople, armé et lampasssé de gueules, couronné d’argent.
Il s’agit des armes de la famille Bertran de Bricquebec, qui détenait la seigneurie de Beaumont-en-Auge au XIII° et XIV° siècles.

Arch. Départ. du Calvados:
Beaumont-en-Auge (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14055
Histoire administrative : Le complément « en-Auge » a été ajouté à une date inconnue.
BEAUMONT-EN- AUGE
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. – Gr. A sel de Danestal.- Gén. et int. de Rouen; él. de Pont- l’Évêque et subd. de Honfleur.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; ch. -1. de canton (Arrêté du 1er mars 1790) III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque);
ch. – 1. de canton (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Pontl’Évêque (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 603-587 hab. (1911). Sup. 797 hect. 76 a. 10 c.
ADMon Gale. -Délibérations de la municipalité communale (1). 10 juin 1793-25 floréal an II (Reg. , 171 fol.); de la municipalité cantonale. 20 pluviôse- 2 prairial an VIII (Reg. , fol.1-58).
Reprise des actes et délibérations : 20 fructidor an VIII.
ÉTAT-CIVIL.- Baptêmes, mariages et sépultures(¹), depuis 1645. Les actes de 1645 à 1668 n’existent qu’en copie.
DIVERS. Transcription des actes intéressant le domaine d’Auge, au greffe et tabellionage de Roncheville (siège d’Honfleur). Octobre 1587-1610 , 1650 , 1657 (Reg. , 53 fol.) Droits des inspecteurs aux boucheries : déclarations et paiements pour Saint-Pierre-Azif, Glanville, Bourgeauville, Blonville et Tourgéville. 27 septembre 1731-2 mai 1733 2 cah. , 18, 24 fol.) : -7 juillet 1736-4 août 1737 (2 cah. , 36 fol. Succession de Hommet, greffier du grenier à sel de Danestal et fermier de plusieurs seigneuries : inventaire après décès. 1739-1740; divers état des acquèts, etc.) 1703-1761 (Cah.. 25 fol.et 2 p.) Diligences de Lecanteur, huissier du domaine d’Auge, pour le recouvrement des droits domaniaux dans toute la vicomté). Août 1722- février 1723; septembre 1724- juillet 1725 (3 cah. , 68 fol.)
(1) Voir aux Archives du Calvados les délibérations des municipalités communale et cantonale de Beaumont. 6 prairial an II- 17 pluviôse an VIII (3 reg.): – arrêtés sur pétitions (2 reg.); enregistrement des arrêtés et circulaires des autorités supérieures. 1er frimaire an VI-5 floréal an VIII (Reg.) :- correspondance active du président de l’administration. Fructidor an VI prairial an VII (Cah.); affaires diverses (3 reg. et 2 liasses). Délibérations du Comité de surveillance. 10 juin 1793-30 fructidor an II (2 reg.)

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
BEAUMONT-EN-AUGE, de la juridiction et élection de Pont-l’Evêque, dont l’église est dédiée sous le nom de Saint-Sauveur, n’a que cent trente communians.
Il est connu par un bon marché pour le gros bétail, qui se tient le jeudi, et par un prieuré de Bénédictins aux religieux duquel appartient la nomination à la cure, depuis l’extinction de la mense prieurale faite le 5 septembre 1741.

Beaumont-en-Auge, Bellus mons in Algia, N.-D., prieuré conventuel dépendant des Bénédictins de St-Ouen, en 1060, par Robert Bertrand « le Tors » et sa femme Suzanne, Mauristes en 1663, diocèse de Lisieux, archidiaconé d’Auge, cant. et arrond. Pont-l’Evêque, Calvados; à 4 km. de la Toucques.
Arch. départ., D, 2 reg., 3 liasses. —Bibl. Rouen, ms. 139.
— BEAUNIER-BESSE, VII, 203.— CHEVALIER le donne à tort comme Aug.
— FISQUET, 366. — Gallia christ., XI, 850; instr., 316-25.
— JOANNE (1895), église des XI°, XIII° et XVI° s., qui était celle d’un prieuré de Bénédictins dont il subsiste des restes; fonts baptismaux du XV° s. et restes de grisailles du XII°.
— LECESTRE, en 1768, 9 Mauristes, 8995.
— LÉCHAUDÉD’ANTSY, dans Mém.soc. antiq. Normandie, VII (1834), 233-6.
— V. LE FORT, Beaumont et ses prieurs, dans Rev. illustrée Calvados (1913), 45-8, 55-8.
— LONGNON, II, 256 et table.
— MABILLON, Ami., IV, 599.
— PIEL, tables. — CAÏLLET, Etudes sur les textes de la collection Morin-Pons, de Lyon, concernant l’histoire de la Normandie au XIV° et au XV° siècle, dans Bull. soc. antiq. Normandie, XXIX, 281-325.

Beaumont, canton de Pont-l’Évêque.

Belli Monti (Monographie de Beaumont-en-Auge – Arch. Départ. du Calvados).
Bellus mons in Algia.
Bellus Mons, XIVè (pouillé de Lisieux, p. 50).
Baumont,v. 1310 (parv.lib.rub.Troarn. p. 15).
Beauamont, 1310 (état des chemins et sentiers de Troarn).
Bellus Mons,XIV siècle (pouillé de Lisieux, p. 50).
Beaumont-en-Auge, (Cassini)
Beaumont en Auge, ou Notre-Dame de Beaumont en Auge, en latin, Bellomons in Algia,

238. – Beaumont-en-Auge (Pont-L’Evêque, C.) :
[Abl.] Bellomonte [XIII° s.] : orig., Arch. S.-M., 14 H 797; – Pommeraye, St.-O., p. 475 et 476.
Sens évident, corroboré par le site. Nom extrêmement répandu en France.

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – V
238. — Beaumont-en-Auge (Pont-1’Evêque, C.) :
[Abl.] Bellomonte [XII° s.] : orig., Arch. S.-M., 14 H 797; — Pommeraye, St.-O., p. 475 et 476.
Sens évident, corroboré par le site. Nom extrêmement répandu en France.

Le prieuré de Beaumont (prioratus Belli Monlis in Algia), dépendant de l’abbaye de Saint-Ouen de Rouen, avait été fondé vers 1060 par Robert Bertrand, dit le Tors, et sa femme Suzanne.
Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge, ordre de Saint-Benoît, congrégation de Saint-Maur.

Par. de Saint-Sauveur.
patr. le prieur de Beaumont,
Dioc.de Lisieux,
doy. de Caumont,
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Evêque – chef-lieu de sergenterie.

Le doyenné de Beaumont en l’archidiaconé d’Auge comprenait Coquainvilliers, le Torquesne, Pierrefitte, Reux, Saint-Hymer, Drubec, Clarbec, Beaumont-en-Auge ,Val- Semé, Pont-l’Evêque, La Chapelle Hinfrei, Annebault-en-Auge, Saint-Etienne la Thillaye, Saint-Arnoult-sur-Touque, Benerville, Tourgéville, Vauville, la Haule, Saint-Pierre-Azif, Bourgeauville, Branville, Glanyille, Danestal, Heuland, Saint Wast-en-Auge, Villers-sur-Mer, Auberville-sur-Mer, Beuzeval, Gonneville, Saint-Martin-de-Criqueville-en-Auge, Angerville-en-Auge, Blonville, Saint-Cloud-sur-Touque, Roncheville, Deauville.

– Les prieurés de Beaumont-en-Auge, de Royal-Pré, d’Angoville, de Saint-Hymer, de Dive, de Rouville et de Saint-Arnould faisaient aussi partie de cette circonscription.
– Le fief Notre-Dame, assis dans la paroisse de Beaumont, mouvait de la même vicomté.
– Prieurés de Notre-Dame-Royal-Pré, de l’ordre du Val-des-Choux, au doyenné de Beaumont;

Lieux-dits de BEAUMONT-en-AUGE:
Alleaumes (Les), Beau-Huet (LE), Blatterie (LA), Bois-de-Reux (LE), Carpentier (Le), Cerisier(LE), Champs-Moreau (Les), Cours-Moreau (LE), Cour-Vannier (LA), [Drumare, h. et chat. Drumara 1198 (magni rotuli, p. 53,2). Le fief de Drumare, dont le chef était assis à Beaumont mouvait de la baronnie de Roncheville.], Friche-Allais (LE), Lieu-Angoville (LE), Lieu-aux-Fèvres (LE), Lieu-Barbet (Le), Lieu-Bénard (LE), Lieu-Bouet (LE), Lieu-Bretocq (LE), Lieu-Doublet (Le), Lieu-Morel (LE), Lieu-Porée (LE), Lieu-Tholmer (Le), Marcauderies (LES), Merisier (Le), Place-de-l’Abbaye (La), quartier, Zinguets (Les).

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie :

Général BONNET de la TOUR, « L’Ecole militaire Royale de Beaumont-en-Auge », PA, 17, 8-1967
Charles BREARD, Cartulaires de Saint Ymer-en-Auge et de Bricquebec, Rouen, Lestringant, 1908; pp.
Dr Jean BUREAU, « Le Collège de Beaumont-en-Auge », PA, 4, N° 4, Avril 1954
Dr Jean BUREAU, « Un artiste méconnu, le Colonel Langlois, peintre de batailles. 1789-1870 », Art de Basse-Normandie, n° 3, Automne 1956, pp. 20-24
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados; volume IV de réédition Floch, pages 218 à 226.
CHAPPET Alain : Avec ceux de Lisieux et alentours dans les Armées de premier Empire; BSHL N°55, Décembre 2003 ( C.-E.-P. Laplage et colonel Langlois, le colonel et le peintre )
COTTIN Michel, « Notes sur quelques moulins du Pays d’Auge et du Lieuvin en 1796 », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 29, Décembre 1989, pp. 41-59
Michel DANDURAND, « Beaumont-en-Auge, Ancien prieuré », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 3-4
DESFRIESCHES Aurélie : Autour de Pont-l’Evêque, le manoir de Pétagny; le prieuré de Saint Hymer. BSHL n°62. Avril 2007. (Colonel Langlois).
DEVILLARD Philippe, « L’Ecole militaire de Beaumont-en-Auge », Pont-l’Evêque, n° 5, 1978, pp. 3-4 et couv.
DEVILLARD Philippe, « Les élèves de l’Ecole militaire de Beaumont(1776-1795) », Héraldique et généalogie, 1976, n° 6, pp. 326-328
DEVILLE Etienne, « Excursion du 27 août (1926) », AAN, 94, 1927, pp. 172-184 (Ouilly-le-Vicomte – Pierrefitte, Saint-Hymer – Beaumont-en-Auge – Pont-l’Evêque – Parcs-Fontaines – Le Breuil-en-Auge – Norolles, Parey, Malou, La Faye, La Pelletière, Combray – Rocques – Hermival – Ouilly-du-Houlley, Tillières, Crespin, Magneville, Lestandard, Maintenon, Carvoisin d’Achy, Marguerite de l’Isle, Jean de Longchamp, d’Oraison, Le Conte de Nonant, du Houlley, de Loynes de Mazières, Delore – Firfol, Saint-Christophe p. 183)
DONNET Guy, « Aventure et chouannerie en Pays d’Auge. La proclamation de Louis XVII à Beaumont, en floréal an III », PAR , 29, N° 12, Décembre 1979, pp. 15-22
Louis DU BOIS, Histoire de Lisieux, Lisieux, Durand, 1848, t. II, pp. 145-150
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1283.
Henri FISQUET, La France pontificale (Gallia Christiana). Histoire chronologique et biographique des Archevêques et Evêques de tous les diocèses France, Depuis l’établissement du Christianisme jusqu’à nos jours. Divisée en 17 provinces ecclésiastiques. Métropole de Rouen. Bayeux et Lisieux, Paris, L. Repos, s.d., p. 366-369
domaines à Briquebec, Tonneville, Pennedepie, Saint-Philbert et Hébertot
Dr. Jean FOURNEE, « Beaumont-en-Auge, Eglise », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 4-5
FOURNEE Dr Jean, « Remarques sur le culte et l’iconographie de saint Nicolas en Normandie. A propos des statues de saint Nicolas à Beaumont-en- Auge, Saint-André-d’Hébertot et Saint-Pierre-Azif », AAN,145, 1987 (1988), pp. 97-102
FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie normandes; BSHL n°61, décembre 2006. p 48.
FRIJHOFF Willhelm et JULIA Dominique, « L’alimentation des pensionnaires à la fin de l’Ancien Régime (Auch, Beaumont-en-Auge Molsheim et Toulouse) », Annales, économies, sociétés, civilisations ,1975, n° 2-3, pp. 491-504
HENRY Jacques, « Les fêtes civiques à Beaumont-en-Auge », BSHL ., N° 30,1959-1960 (1961), p. 35
HUART Suzanne d’, Archives de la Maison de France ( Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 1 à 2634) – Inventaire , Paris, Archives Nationales, 1976. In-8°, 460 p
300 AP I, 389 : Vicomté d’Auge, Pont-l’Evêque, Beaumont, Montpensier, Roncheville
A. JULIA, Les Bénédictins et l’enseignement aux XVII° et XVIII° siècles (notamment Beaumont-en-Auge) in Sous la Règle de Saint Benoît . Structures monastiques en France du moyen âge à l’époque moderne, Colloque, Paris, oct. 1980, Paris, Droz, 1982, In-8°, 573 p. (Ecole pratique des hautes études. Série V : Hautes études médiévales et modernes)
V. LE FORT, « La colline inspiratrice. Beaumont-en-Auge et les barons de Roncheville « , Revue Ill. du Calvados.
LEMETAYER-DESPLANCHES : Voir Archives SHL, Fonds 25F 2e classeur.
Voir Fonds 25F 1er classeur : II B 2 : reçu d’arrérages
II C 2 b : proposition de demander pour lui le poste de Beaumont, le même s’indigne de ce qui se fait dans le pays d’Auge
LESQUIER Jean, « Les plus anciens textes de la Société Historique de Lisieux – 1208-1450 », BSHL, N° 22, 1914-1915, pp. 27-55; t. à p., Caen, Domin, 1915, In-8°, 31 p.
Orbec, Mesnil-Gonfrey, Neuville-sur-Touques, Bienfaite, Beaumont-en-Auge, Bonneville-sur-Touques, Blonville, Heullant, Vauville, Tordouet.
Georges MOURADIAN .- Répertoire numérique des archives départementales antérieures à 1790. Seine-Inférieure. Archives ecclésiastiques. Série H. Tome IV (Fascicule 2). Abbayes de Saint-Ouen-de-Rouen (14 H 927 à 14 H 1534). Introduction et index général par Alain ROQUELET, Rouen, Imprimerie administrative, 1980, in-4°, 185 p.
Beaumont-en-Auge, Bertran, Roncheville, 14 H 188, 278 bis, 758, 797-802, 1521; Manneville-sur-Risle, Roger, Robert et Henri de Brucourt: 14 H 434.- Cormeilles: 14 H 667; Honfleur: 14 H 797; Moyaux: 14 H 1519,1522; Pennedepie: 14 H 163; Saint-Cloud: 14 H 797; Saint-Etienne-la-Thillaye: 14 H 146, 802.
NORTIER Michel, Les sources de l’histoire de Normandie au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale. Le fonds des nouvelles acquisitions latines , Nogent-sur-Marne, 1959.
Signale p. 14, : 46. Coutumier de Saint-Ouen de Rouen . Fin du XIV e siècle. … F os 3-8 : série de pièces relatives à la nomination au prieuré de Beaumont-en-Auge et un autre coutumier conservé à la B.M.de Rouen, ms. 390 (A. 399).
NORTIER Michel, Contribution à l’étude de la population en Normandie au bas moyen âge (XIVe-XVIe siècles). Inventaire des rôles de fouage et d’aide. Sixième série: Rôles de fouage paroissiaux de 1518 à 1533 dans Répertoire périodique de documentation normande , N° 14; « ,Cahiers Léopold Delisle, XXXIX, 1990, pp. 1-127
Beaumont en Auge 75
PELLERIN Henri, Le Comte de Colbert-Laplace, s.l. 1961 (Ectr. PAR. )
= Bibl. SHL. PA. N° 5.011
Pierre-Jean PENAULT, « Vue de Beaumont-en-Auge », P.A, 38, 12-1988, p. 2
PENAULT Pierre-Jean « Charles LANGLOIS colonel d’Empire  » (aussi connu comme peintre ) PAR 45e année N° Spéc; Juillet-Aout 1995
Chanoine André POREE, Histoire de l’abbaye du Bec, Evreux, Hérissey, 1901, 2 vol., In-8°, 664-676 p.; rééd. Bruxelles, Culture et Civilisation,1980 rééd. II, 119
PORQUIER Liliane, « Beaumont-en-Auge », résumé de mémoire de 4eme année d’E.N.I.), Annales de Normandie, X, n° 4, décembre 1960, pp. 394-395;
POUGHEOL Jacques, « Exposition des trésors d’art du Calvados et de Basse-Normandie. Eglise Saint-Nicolas de Caen, Eté 1957 », Art de Basse-Normandie, n° 6, Eté 1957, pp. 27-35
Ouilly-le-Vicomte; Barneville-la-Bertran; Fourneville; Beaumont-en-Auge; Percy-en-Auge; Saint-Pierre-de-Lisieux; Le Fournet; Orbec-en-Auge; Ouilly-le-Vicomte; Surville; Marolles; Beuvron; Thiéville; Saint Hildevert, La Vespière; Clermont-en-Auge; Honfleur; Blangy-le-Château; Saint-Vast-en-Auge; Brocottes;
SAINT PHILIPPE de NERY Soeur, Monographie de Beaumont-en-Auge, Ms.s.d., 16 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9346
SAUVAGE René-Norbert, Archives départementales du Calvados . Répertoire numérique de la série D (Université de Caen (fin), Prieuré de Sainte-Barbe-en-Auge, Collège des Jésuites de Caen, de Beaumont-en-Auge, etc. Académie des belles-lettres de Caen, Caen, Bigot, 1942. In-4°, 52 p.
Georges-Abel SIMON, « Les prieurs de Beaumont-en-Auge », BSHL, 27, 1926-1930, pp. 147-175
SIMON Georges-Abel, « Beaumont-en-Auge – Laplace, sa famille, ses origines », BSHL , N° 27, 1926-1930 (1930), pp. 208-209
SIMON Georges-Abel, « Chouannerie. Affaire de Beaumont », BSHL , N° 27,1926-1930 (1930), p. 210

J.-J. VERNIER, Répertoire numérique des archives départementales antérieures à 1790. Seine-Inférieure. Archives ecclésiastiques. Série H. Tome Ier. Abbayes: Auchy-lès-Aumale, Beaubec-la-Rosière, Bec-Hellouin, Bellozanne, Bonport, Notre-Dame-d’Eu, Fécamp, Foucarmont, Rouen, Lecerf, 1921, in-4°, ix-169 p.
Beaumont-en-Auge : 3 H 59; Roncheville 7 H 27;
D. Noireau-Sebban Beaumont-en-Auge : un village normand à travers les siècles.

Monographie de Beaumont-en-Auge – Arch. Départ. du Calvados.

Revue Le pays d’Auge:
Beaumont en Auge 1951-août-Géographie
Le Collège de Beaumont en Auge-1954-avril-Histoire
Translation des reliques de Saint Regnobert en Pays d’ Auge et les origines religieuses de Beaumont en Auge-1957-décembre-Histoire religieuse
L’ école militaire royale de Beaumont en Auge-1967-août-Histoire
La colline privilégiée: Beaumont en Auge-1971-janvier-Histoire
Beaumont-en-Auge-1971-janvier-Arch. manoirs, châteaux…
Aventure et chouannage en Pays d’Auge de la Révolution à Beaumont-en-Auge-1979-décembre-Histoire
L’Ecole Royale militaire de Beaumont. Le Collége national-1999-juillet-Août
Le Prieuré de Beaumont-1999-juillet-Août
Le Collège de Beaumont-(1731-1776)-1999-juillet-Août
La génie de LAPLACE-1999-juillet-Août
La maison natale de LAPLACE-1999-juillet-Août
Images de Beaumont-1999-juillet-Août
Deux pochades de Beaumont par J.C. Langlois-1999-juillet-Août
Les origines familiales de Pierre-Simon de LAPLACE-1999-juillet-Août
L’Année Laplace – Programme du Comité Laplace et de Relais d’Sciences à Beaumont-en-Auge-1999-juillet-Août.

Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790)
Sous-série 1B – -Auge (Calvados) : école, 1B 5518; – prieuré, 1 B 5548. – 1 B 5518 Ecoles, collèges et universités Beaumont-en-Auge (1742). – 1 B 5548 Prieuré Notre-Dame de Beaumont-en-Auge (1489, n.st.-copie).

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Beaumont Bellus Mons.

Le bourg de Beaumont doit son importance au prieuré de Bénédictins que le vicomte de Roncheville ( Robert Bertrand), seigneur de Briquebec, y avait fondé en 1060.
Guillaume-le-Conquérant, sa femme, leur fils aîné Robert, signèrent la charte de fondation. Ce prieuré dépendait de l’abbaye de St-Ouen de Rouen.
L’église actuelle du bourg est celle du prieuré; elle a perdu une partie de sa nef; il n’en existe plus qu’une travée; mais le transept et le choeur sont restés debout et ce sont les parties les plus importantes.
La tour est établie au centre du transept : c’est une tour romane carrée qui, comme on le voit par le petit dessin de M. Bouet (Voir la page suivante), est terminée par une pyramide en charpente, couverte d’ardoises : cette tour montre des fenêtres à plein-cintre, en grande partie murées, et dont on n’aperçoit du dehors que la partie supérieure, le reste étant masqué par la toiture actuelle, qui très certainement est plus élevée qu’elle ne l’était dans l’origine; il faut monter dans les greniers pour voir les portions cachées sous le toit. (Je donne, p. 220, d’après un dessin de M. Bouet, une des bases des colonnettes de ces ouvertures). Il n’y a plus que cette partie de l’église qui puisse être rapportée à la première construction. Tout le reste appartient à l’ère ogivale.
Le dessous de la tour a d’ailleurs été repris en sous-oeuvre. On rapporte qu’en 1612 une partie de la nef (côté droit ) et quelques parties du choeur s’écroulèrent, il fallut alors faire des reprises; mais il est difficile de préciser où elles commencent et où elles finissent. Des quatre piliers qui la supportent deux paraissent refaits au XVe. siècle; les deux autres (ceux de l’est) annoncent une époque postérieure; les voûtes du transept paraissent aussi de la fin du XVe. siècle ou du XVIe.
Le transept offre lui-même, à chacune de ses extrémités nord et sud, une fenêtre flamboyante de grande dimension; il doit pourtant conserver dans ses murs des parties du XIIIe, siècle. Les murs orientaux appartiennent en entier à cette dernière époque; on y voit deux arcades qui avaient peut-être renfermé des autels et les arcades qui communiquent aux bas-côtés du choeur.
Ce dernier, si l’on excepte les voûtes que je crois avoir été refaites au XVIe. siècle, peut-être même au commencement du XVIIe., et qui ont des clefs pendantes aux intersections des arceaux croisés, est évidemment du XIIIe. siècle : il se compose de quatre travées. Voici l’élévation d’une de ses travées : au-dessus des grandes arches qui communiquent aux bas-côtés est un triforium, dont les arcs sont bordés de moulures toriques, et, au-dessus, une fenêtre à une seule baie, ébrasée et tréflée à l’intérieur.
Les bas-côtés sont garnis de fenêtres à compartiments flamboyants.
Enfin sur le chevet droit s’ouvre une énorme fenêtre à cinq baies, qui date probablement du XVII,. siècle.
Dans le transept sud-est est un font baptismal en forme de cuve, dont les moulures annoncent le XVe. siècle et que l’on veut faire disparaître, malgré mes réclamations. On vient de rétablir, dans le transept sud, un autel dans le style du XIIIe. siècle.
J’ai remarqué des restes de grisailles du XIIIe. siècle dans une des fenêtres du clérestory.
La nef, qui a été en grande partie démolie, servait autrefois d’église paroissiale. Le choeur et les transepts étaient réservés aux moines.
Cette nef était plus basse que la travée actuelle, à en juger par quelques traces qui existaient sur le pignon du presbytère. La travée qui reste a dû être exhaussée pour répondre à la hauteur du transept; elle n’a que des voûtes en bois, et le mur occidental est moderne.
L’église de Beaumont est sous l’invocation de saint Sauveur.

Prieuré.
— Les bâtiments du prieuré sont modernes; on voit seulement, à l’extérieur du transept nord, une arcature trilobée du XIIIe. siècle, que M. Bouet croit avoir fait partie de la salle capitulaire.
Quand Odon Rigault visita le prieuré de Beaumont, en 1254, il y trouva treize moines.
(Voici le passage du journal de l’archevêque, qui se rapporte à sa visite du prieuré de Beaumont : V idus Januarii visitavimus prioratum de Bello Monte. Ibi sunt XIII monachi. Aliqui sunt qui non celebrant missas suas etiam per quindecim dies, item negligentes sunt de confidendo. Injunximus priori quod ista corrigeret et super hoc diligens esset. Statuta pape Gregorii non leguntur. Injunximus ea legi secundum quod in eis continetur. Claustrum male custoditur a foraneis. Item exeunt monachi soli et sine licentia claustrum et vadunt per curiam. In- juximus priori quod hoc faceret emendari. Satis debiliter custodiunt jejunia. Aliquando utuntur carnibus. Injunximus statuta pape Gregorii super hoc observari. Injunximus priori ut ter vel quater computaret in anno particulariter. »).

Dans les temps modernes, les moines de Beaumont avaient un collège, espèce d’école militaire.
En arrivant à Beaumont par le chemin qui communique à la route impériale de Caen à Rouen, on a devant soi un corps de bâtiments qui appartient aujourd’hui à divers propriétaires.
Ces constructions qui ne remontent pas, au-delà du XVIIIe. siècle ou de la fin du XVIIe., étaient, m’a-t-on dit, occupées par les élèves de l’école militaire; les fenêtres qui s alignent au-dessus des boutiques établies au rez-de-chaussée étaient celles des dortoirs.
J’avais beaucoup entendu parler de l’école de Beaumont à mon père qui y avait fait une partie de ses études avec son frère; et ces restes, quoique sans aucune valeur artistique, avaient de l’intérêt pour moi.
Le souvenir de l’école militaire de Beaumont était encore vivant dans le pays, il y a quelques années. Il ne reste plus aujourd’hui d’hommes qui aient étudié dans ce collège qui a eu, au siècle dernier, une grande réputation en Basse-Normandie (Au nombre des élèves de l’école dirigée à Beaumont par la savante congrégation de St-Maur, on compte l’immortel La Place, auteur de la Mécanique céleste, et quelques hommes qui, moins éminents, ont acquis de la célébrité, tels sont : le marquis de Caulaincourt, duc de Vicence, le confident de Napoléon I ».; Event, général d’artillerie; le général de cavalerie d’Avenay de -Villaunay;
Le logement du prieur sert aujourd’hui de presbytère. Le vaste bâtiment jadis occupé par les moines a été démoli : il n’en reste plus de traces.
Beaumont a depuis longtemps un marché considérable chaque semaine pour la vente des bestiaux gras.
Les moines avaient fait construire près de l’église, des halles que l’on voit encore sur le bord de la rue et qui vont, dit-on, disparaître.
Ces halles, qui ont plus de 100 pieds de longueur, forment deux parties égales séparées par un passage; elles sont construites en bois et d’après le même système que celles de Dives dont nous avons figuré la charpente, page 21.
Un peu moins élevées, elles se composent comme elles d’une grande nef entre deux ailes ou bas-côtés.
Beaumont est la patrie du célèbre mathématicien La Place, sénateur de l’Empire. Un petit monument a été élevé à la mémoire de ce grand homme, sur l’emplacement de la maison où il naquit, par les soins de feu M. Follebarbe, maire de Beaumont. Ce sont deux tables de marbre incrustées dans la frise de l’édifice, surmontées des attributs de l’astronomie.
Chacune des tables contient une inscription.
Et sur l’une on lit ces vers de Chênedollé :



Sous un modeste toit, ici naquit La Place,
Lui qui sut de Newton agrandir le compas,
Et s’ouvrant un sillon dans les champs de l’espace,
Y fit encore un nouveau pas.
M. le baron de Brohon, mort il y a quelques années, maire de Brehal et membre du Conseil général de la Manche; M. le comte de Maisons, ancien député de l’Orne; M. de Cirème de Banville, chevalier de St-Louis et de Malte; M. d’Epinneville, chevalier de St-Louis, mort il y a quelques années, et une foule de fonctionnaires, d’officiers et d’hommes privés qui ont tenu honorablement leur place dans lasociété.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
BEAUMONT.

Avant 1138
Confirmation par Robert Bertran fils de Robert le Tors et de Suzanne, des biens donnés par ses parents à l’abbaye de Saint-Ouen de Rouen et destinés à la création du prieuré de Beaumont en Auge.
= AD. 76. 14 H 797. Charte originale
¸ EDIT.: Dom POMMERAYE, Histoire de l’abbaye de Saint-Ouen, pp. 475-476.
= IND. LE CACHEUX, 1938, p. 252.

1221
Robert Bertran confirme à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Tort et Suzanne, femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge.
Omnibus sancte Matris eclesie filiis ad quos presens carta pervenerit, Robertus Bertran, salutem. Noverit universitas vestra quod ego dedi et concessi et presenta carta confirmavi ecclesie sancti Audoeni Rothomagensis pro salute anime mee et predecessorum meorum ea que Robertus Tortus et ejus uxor Susanna dederunt et concesserunt predicte ecclesie ad sustationem monachorum qui, apud sanctam Mariam de Bello Monte in Augia, auctoritate et dispensatione abbatis et conventus sancti Audoeni deservituri deputabantur, videlicet: ecclesiam sancte Marie de Bello Monte cum omnibus pertinentiis (Beaumont-en-Auge) et presentationem ejusdem ecclesie, ecclesiam Sancti Stephani de Tilleio (Saint-Etienne-le-Thillaye), et presentationem ejusdem ecclesie similiter; ecclesiam sancti Grorgi de Penna Pice (pennedepie), ecclesiam de Magnavilla similiter (Manneville-la-Pipard) (suivent des biens dans la Manche) (….) ecclesiam sancti Clodoardi similiter (Saint-Cloud), ecclesiam de Tourgisvilla similiter (Tourgeville) et in ecclesia Sancti Stephani de Honeflue quatuor libras annuatim, cujus presentatio michi et heredibus meis remanet (Honfleur); ecclesiam sancti Georgii de Flikeflue (Fiquefleur) cum omnibus pertinentiis que ibidem possident; ecclesiam sancte Marie de Veteri Hebertot (Vieux-Bourg) similiter. Preterea dono et confirmo predicte ecclesie sancti Audoeni ad sustentationem monachorum qui apud sanctam mariam de Bello Monte in Augia. Deo servituri deputantur, decimas de omnibus forestis meis et de pasnagiis, et in prefectura mea de Penna Pice (Pennedepie) quadraginta solidos, et in prefectura de Ronchevilla (Roncheville) quadraginta solidos, et in censibus de Penna Pice (Pennedepie) decem solidos, et in prefectura de Honeflue (Honfleur) octo libras, et de théloneo de Fausguernon (Fauguernon) decimam, et in granario de Fausguernon tria sextaria avene, et pratum de Alinetis (Launay-sur-Calonne) sicut dividitur, et unam fossam in Touca piscatoriam, et sallam de duabus fossis meis (salines); ibidem decimas de (…. biens de la Manche) Noerolei (Norolles) et de Rotis (Reux) et de Brancillze, sicut antecessores mei eas dederunt et prefati monachi eos possederunt; et duas garbas sancti Johannis de Barnevilla et sancti Philiberti de Campis (Saint Philbert de Champs) et sancti Renoberti de Fausguernon (Fauguernon), quarum ecclesiarum presentationes ad me et heredes meos pertinent.

Dedi etiam duos vavassores eis Goscelinum et Osbernum. Et sciendum est quod capelle sancti Nicholai de Ronchevilla et sancti Renoberti de Fausguernon (Fauguernon), michi remanent. Concessi etiam priori et monachis sancte Marie de Bella Monte, quod singulis diebus habeant in haya meo de Tilio (La Haye du Theil, canton de Honfleur) duos equos ligna deferentes ad suum manerium ardere, ligna etiam ad edificia domus sancte Marie de Bello Monte, et ad Molendinum faciendum, ad plaustrum et ad aratrum; et insuper fagum unam ad Natalem Domini, unam ad Pascham, unam ad Assumptionem Beate Marie, unam ad festum Omnium Sanctorum, et preterea decimam de Bernoubeth, et decimam molendini tanereth de Brikebeth etc… (…. Biens dans la Manche). Et ut supradicta, sicut ad me concessa sunt, robur perpetue firmitatis obtineant, presentem paginam sigilli mei munimine dignum duxi roborare. Anno Domini gratie M°CC° vicesimo primo.
= AD. 76. 14 H 797. Charte originale
¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°19, pp. 205-207
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 252 A revoir !!!!!

1255, 27 octobre – Anagni
Vidimus par l’official de Rouen d’une bulle du pape Alexandre IV, exemptant l’abbaye de Saint-Ouen du paiement de la dîme pour les récoltes servant à la nourriture de ses animaux ( vidimus du 14 janvier 1451) (Concerne également le prieuré de Beaumont-en-Auge ?)
= AD. 76. 14 H 798.
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 252.

1260, (n. st.) février – Paris
Concession par le roi Saint Louis, au prieuré de Beaumont-en-Auge pour 200 livres 54 sous 6 deniers tournois de plusieurs terres et revenus en fief ferme, dans les paroisses d’Angerville, la Thillaye, Beaumont, Blainville, etc.
= AD 76. 14 H 797
¸ EDIT. DELISLE, Cartulaire normand, n° 641.
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 252

1264
Confirmation faite par Robert Bertran de la donation faicte par feu sa mère au prieuré de Beaumont en 1264
+ IND. LE CACHEUX, 1938: p. 252. AD 76. 14 H 797: Inventaire des titres … du Prioré …de Beaulmont en Auge. 1680 . A revoir !!!!!

1283
Vidimus de Robert Bertran par lequel le Prieur et Religieux de Beaumont sont exempts de payer aucune coustume pour vendre et achapter dans la ville de Honnefleur en 1283
+ IND. AD 76. 14 H 797 A revoir !

1344, 8 juillet – Bonneville-sur-Touques+
Lettre de Robert Bertran, sire de Bricquebec (1), à Robert de Pistres, vicomte d’Auge, lui mandant de garnir d’hommes et de munitions le château de Bonneville-sur-Touques. De Beaumont-en-Auge, 8 juillet 1344. Sceau de cire rouge.
Arch. SHL. A. 6.
(1)

1382, 1er décembre
Transaction entre l’abbaye de Saint-Ouen de Rouen, et Philippe Bertran, dame de Rais et de Roncheville au sujet de la nomination du prieur de Beaumont-en-Auge.
= AD 76. 14 H 798
= IND. LE CACHEUX, 1938, p. 252.

1394 – Angerville
Lettre de Louis, duc d’Orléans, portant réduction de la ferme d’Angerville en faveur des religieux de Beaumont (copie)
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 389), Paris, 1976, p. 174.

1406, 10 janvier
Procuration de Hue d’Oinville, seigneur de Jambeville, chargé par Gui de la Roche-Guyon, baron de Roncheville, d’élire à sa place un prieur de Beaumont-en-Auge
= AD 76. 14 H 798
= IND. LE CACHEUX, 1938, p. 252.

1450, 8 avril – Rouen, Saint-Pierre
Vidimus par l’official de Rouen d’une bulle du pape Nicolas V réglant un différent entre l’abbaye et le curé de Saint-Laurent de Rouen au sujet de la dîme que réclame ce dernier pour 3 vergées de terre sises dans sa paroisse, hors les murs, au lieu-dit le Val de la Gatte. ( vidimus du 14 janvier 1451) (Concerne également le prieuré de Beaumont-en-Auge ?)
= AD. 76. 14 H 798.
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 252.

1453, 17 octobre
Accord entre l’abbé de Saint-Ouen et dom Jean Hellebout, religieux de l’abbaye au sujet de la nomination de ce dernier au prieuré de Beaumont-en-Auge.
= AD 76. 14 H 798
= IND. LE CACHEUX, 1938, p. 252.

1453 – Lisieux
Gens de guerre de la grant ordonnance logiés sus la mer tant à Touque, Dyve, Beaumont que ès parties d’environ.
= Léopold DELISLE .-  » Notes sur une collection de titres normands « , Bull. mon. XX, 1854, p. 438

15..
Mémoires et documents concernant la nomination du prieur de Beaumont-en-Auge.
= AD 76. 14 H 798
= IND. LE CACHEUX, 1938, p. 252.

1523, décembre
Titres généraux: inventaires – « Inventaire et déclaration des reliques, ornements, livres et autres ustensiles de l’église et prieuré de Notre-Dame de Beaumont en Auge, ensemble des meubles d’icelle maison et prieuré » .
= AD. 76. 14 H 801. 1 cahier papier, 40 feuillets.
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.

1550, 4 mars
Charges et soumissions auxquelles M. Jean Hangest, prieur commendataire de Beaumont, est tenu envers ses religieux.
= AD. 76. 14 H 799
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.

1580, 3 octobre – Beaumont-en-Auge
Par devant Hilaire Henri et Thomas Paynel, tabellions royaux de la vicomté d’Argentan, fut présent Guillaume Darel, de la paroisse de Beaumont-en-Auge qui reconnaît avoir vendu à Giles Badouet de lad. paroisse, une portion de pré, sise aud. lieu, moyennant le prix de trois écus sol. Témoins: Jean Darel et Cyprien Boutigny.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
= archives SHL 1F285.

1586-1606
Personnel: procédures. Pièces du procès entre Etienne Dufour et dom Guillaume Hazard, l’un et l’autre religieux de Saint-Ouen, au sujet de la possession du prieuré de Beaumont-en-Auge.
= AD. 76. 14 H 800. 10 pièces parchemin; 323 pièces papier.
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.

1587, 6 octobre
Personnel: Requête de dom Louis Le Prévost, religieux de Beaumont-en-Auge, pour entrer à l’abbaye de Saint-Ouen-de-Rouen, en qualité de « jubilé ».
= AD. 76. 14 H 188.
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 29.

1590
Personnel: Procès entre dom Louis Le Prévost, religieux de Beaumont-en-Auge et l’abbaye de Saint-Ouen-de-Rouen, pour le paiement de deux années de ses droits.
= AD. 76. 14 H 188.
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 29.

1595
Personnel: Procès intenté entre dom Louis Le Prévost, religieux de Beaumont-en-Auge et l’abbaye de Saint-Ouen-de-Rouen, au sujet des dîmes.
= AD. 76. 14 H 278 bis.
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 63.

1600 – Beaumont-en-Auge
Inventaire des titres de la famille Porée, Beaumont-en-Auge.
= Arch. SHL. FL 70. 117 feuillets.

1602
Archives SHL, : 1F818 : 1602 : Beaumont le Roger : fief de Hautechene.

1603-1692
Titres généraux: patronages, droits honorifiques – Procès entre le cardinal de Bouillon, abbé de Saint-Ouen, François Bouthillier de Chavigny, évêque de Troyes et prieur commendataire de Beaumont-en-Auge, et les religieux dudit prieuré, d’une part, et Me Nicolas Broquet, puis son successeur, Me Pierre Gonnard, curé ou vicaire perpétuel de Beaumont-en-Auge, au sujet des droits curiaux en l’église Saint-Sauveur dudit lieu.
= AD. 76. 14 H 802.
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.

1604, 13 décembre
Titres généraux: patronages, droits honorifiques – Sentence des requêtes du Palais touchant les arrérages d’une rente de 283 livres 1 sou que Me Lanfranc Bigot, sieur de Thibermesnil, chanoine de la cathédrale de Rouen, frère et héritier de feu Me Emery Bigot, président en la cour du Parlement a le droit de prendre sur le revenu du prieuré de Beaumont-en-Auge.
= AD. 76. 14 H 802.
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.

1608, 23 juin – Beaumont-en-Auge
Bail à ferme consenti par Olivier Mallet, conseiller du roi en sa cour de Parlement de Rouen, prieur commendataire de Beaumont-en-Auge, à Jacques Mesnier, bourgeois, demeurant à Saint-Germain de Lisieux, de tous les droits de dîmes appartenant aud. prieuré à prendre et cueillir sur les paroisses de Saint-Philbert-des-Champs, Norolles, Fauguernon, moyennant 350 livres par an.
= Arch. SHL. – 9 FA. Fonds Et. Deville.

1610
Aveu de tous les droits, charges, redevances et patronages du prieuré de Beaumont-en-Auge, rendu à S.A. Mlle de Montpensier.
= AD 76. 14 H 799.

1627.- Le Brèvedent
Aveu rendu par Jacques Lebouteiller, écuyer, sieur de Brèvedent, du fief de Beaumont, dépendant de celui de Brèvedent et appartenant à Pierre de Mahiel, écuyer, fils mineur de Jehan de Mahiel.
= AD14 – Baronnie de Creully . E 874

1630, 29 mars
Prise de possession du prieur de Beaumont-en-Auge, Laurent Giel.
= AD 76. 14 H 798

1647-1654
Baux du revenu du prieuré de Beaumont dont est prieur commendataire M. Victor Le Bouthillier, archevêque de Tours.
= AD. 76. 14 H 799
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.

1657-1664 et 1667 – Vicomté d’Auge
Minutes provenant de la juridiction concernant les localités de : Tourgéville, Surville, Saint-Vaast-en-Auge, Beaumont-en-Auge
= Cité in Suzanne d’HUART .- Archives de la Maison de France ( Branche d’Orléans ) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 664), Paris, 1976, p. 231

166. – Beaumont-en-Auge
David Toustain, demeurant à Drubec, reconnaît et confesse que Mrs les religieux, prieur claustral et couvent du prieuré de Beaumont-en-Auge, lui ont baillé en prêt, la somme de 86 livres pour le paiement de trois années de fermage à Jean Brière, écuyer, garde du corps du Roi.
= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

1668, 18 novembre – Beaumont-en-Auge
Pierre Porée, demeurant audit lieu, prend à loyer pour un an, de noble dame Elisabeth de Berault, veuve du feu sieur de Clerze, demeurant à Saint-Etienne-la-Thillaye, deux bêtes de harnais, l’un de poil noir, l’autre de poil rouge, pour en jouir pendant led. temps, à charge de les nourrir et gouverner bien et dument et de les rendre en bon état avec la somme de 12 livres tournois.
= Arch. SHL. – 9 FA. Fonds Et. Deville.

1676, 2 mai/19 juillet
Requête des religieux du prieuré de Beaumont-en-Auge et délibération des senieurs de l’abbaye de Saint-Ouen au sujet du prêt des chartes et papiers concernant ledit prieuré.
= AD 76. 14 H 798

1677, 6 septembre
Factum pour le cardinal de Bouillon, abbé de Saint-Ouen, contre M. de Bouthillier de Chavigny, prieur de Beaumont-en-Auge, au sujet de la présentation à la cure de Saint-Pierre-de-Tourgéville.
= AD. 76. 14 H 802.
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.

1680
Liste des biens et désignation par paroisse
Inventaire des titres, lettres et escriptures concernant le bien et revenu du Prioré Nre. Dame de Beautmont en Auge. Membre dépendant de l’abbaye Saint Ouen de Rouen tirés du chartier de ladite abbaye. 1680
Premièrement
Lettre de confirmation des dons faicts audit prioré en 1221, cotté A
Confirmation faite par Robert Bertran de la donation faicte par feu sa mère au prieuré de Beaumont en 1264
Lettre de Philippe Roy de France au Bailly de Rouen pour faire jouïr les religieux dudit Prieuré et lever leurs fiefs arrières fiefs et autres rentes et redevances en plusieurs paroisses en 1277
Vidimus de Robert Bertran par lequel le Prieur et Religieux de Beaumont sont exempts de payer aucune coustume pour vendre et achapter dans la ville de Honnefleur en 1283
Chartre de Robert Bertran touchant plusieurs servitudes auxquelles le prieuré luy estoit redevable et desquelles il delivre et affranchy led. prieuré en 1297
= AD 76 14 H 797 A revoir !

1682-1703
Quittances de rentes seigneuriales payées au prieuré de Beaumont-en-Auge pour le fief des Tuileries, par Paul de Borel, écuyer, seigneur de Courseulle. Billet du procureur.
= Arch. SHL. FL 774, 6 pièces.

1688
Pièce isolée concernant le prieuré de Beaumont-en-Auge.
= AD. 76. 14 H 1521
+ IND. MOURADIAN, 1980, p. 46.

1693 – Beaumont-en-Auge
Poursuites contre Jacques Bride, de Beaumont, fermier des enfants mineurs de Me Jean Train, enquêteur, pur rentes féodales dues à Ferry de Borel, seigneur de Clarbec, et au prieuré de Beaumont.
= Arch. SHL. FL 477. 5 pièces.

1701.
Le 5 avril 1701, le sr Hurel prend possession de la cure de Reux, en présence de Me Adrien Letellier, notaire à Beaumont, et de plusieurs autres témoins.
= abbé PIEL, Inventaire historique, t. I, p. 434, N° 70.

1708, 24 juillet
Titres généraux: patronages, droits honorifiques – Arrêt du Parlement de Rouen dans l’affaire entre Louis de Clacy, seigneur de Saint-Etienne-la-Thillaye et M. de Bouthillier de Chavigny, prieur de Beaumont au sujet d’un banc mis par la famille de Clacy dans le choeur de Saint-Etienne-la-Thillaye.
= AD. 76. 14 H 802.
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.

1712, 3 mars
Bail de la ferme d’Angoville à Beaumont-en-Auge
= Arch. SHL. BC 731

1731, février/avril
Pièces relatives à la nomination faite par le duc d’Orléans de dom Jacques Veytard, religieux de Saint-Ouen, comme prieur de Beaumont-en-Auge.
= AD 76. 14 H 798

1731, octobre – Vicomté d’Auge
Lettres patentes pour l’établissement du collège de Beaumont (copie)
= Cité in Suzanne d’HUART .- Archives de la Maison de France ( Branche d’Orléans ) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 389), Paris, 1976, p. 174.

1741
Copies de lettres de Mgr. de Brancas portant érection du Collège de Beaumont.
« L’original est aux mains de M. Le Court notaire à Deauville ».
= SHL 1F-892.

1742, 9 octobre – 1743, 1er mars
Procès intenté par Pierre Le Rebour, échevin de la confrérie de Charité de Saint-Sauveur de Beaumont-en-Auge à un des frères servants, pour le contraindre au paiement des amendes encourues pour n’avoir pas rempli les obligations imposées par les statuts.
= Arch. SHL EE 533, 6 p. papier

1742, 29 octobre – Beaumont-en-Auge
Assignation donnée par l’échevin de la Confrérie de charité de Saint-Sauveur-de-Beaumont-en-Auge, à l’un des frères pour payer des amendes dues pour n’avoir point rempli les obligations de frère servant. Ce en vertu d’une délibération du dimanche 29 septembre 1737, qui constate qu’alors, il y avait peu de zèle et que la décadence s’était introduite dans la charité.
= Arch. SHL. Notes de Charles Vasseur.

1743, 30 novembre – Beaumont-en-Auge
Jean-Baptiste Le Carpentier, demeurant à Beaumont-en-Auge, baille à François Le Blanes, demeurant à Annebaut, 3 pièces de terre moyennant 220 livres de fermage, 100 livres à la Saint-Jean, 120 livres à Noël. Témoins: Jean-Baptiste Dupont et Charles Bedevin, de Bonnebosq.
= Arch. SHL. Papier 2 ff. Analyse Et. Deville.

1744, 8 octobre – Beaumont-en-Auge
Partage de biens, succession de Pierre Thollemer et de Anne Delarue, de Beaumont-en-Auge.
= Arch. SHL. Papier 12 ff. Analyse Er. Deville.

1748 – Archives SHL.
1F384 : 25 février 1748 : Guillaume Le Luthumel de Beaumont en Auge remet à titre de subrogation à Nicolas Boulley, menuisier à Cambremer une maison à Saint Laurent du Mont.

1775. — Le 12 sept. 1775, dispense de bans pour le mariage entre Félix-Auguste Réaux-Bouley, fils de feu Jaques, originaire de Bourgtherouhle et demeurant à Exmes diocèse de Séez, d’une part, et dlle Anne-Félicité Guestard, fille de M. Jean-Pierre Guestard, ancien notaire, et de feue Anne Renoultt, de la parr. de Beaumont-en-Auge.

1782. – Archives SHL.
1F690 : 1782 : Beaumont le Roger, Guillaume Mouchel, reçus et lettres.

1790 et 1793
Archives SHL : 1F894 : 1790 et 1793 : notes sur l’abbaye de Beaumont en Auge..

An III, 29 floréal ( 1795, 18 mai ) – Beaumont-en-Auge
Renseignements sur Douésy ( Doisy ? ) d’Ollendon qui  » s’est présenté comme un représentant du peuple … encourage les citoyens à des processions qui ont eu lieu pendant 4 jours de suite, fait peindre et peint lui-même une croix située sur une grande route, en blanc  »
= A.D. Calvados – F 6375 – Notes Desprès; Dossier Beaumont-en-Auge, d’après A.D. Calvados, série L police – Acquisition Sallenelle – cf. sur ce personnage, un article de G.A. SIMON in BSHLx. )

An IV, 9 thermidor ( 1796, 26 juillet ) – Beaumont-en-Auge
Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Beaumont-en-Auge:
Beaumont: Le Sueur, meunier
Pierre azif: Jean Pierre Le houx, meunier
Etiene: moriniere, meunier
Cloud: vve hébert
Bourgeauville: andré le houx
annebault: ?, meunier
darnetal: chréien, fait valoir
glanville: c chrétien, deux meulles
= A.D. Calvados – L Administration IV Police 41

A, 23 messidor ( 1796, 9 août ) – Moyaux
Lettre accompagnant les procès-verbaux des visites des moulins du canton de Beaumont :
 » Je vous adresse cy joints les procès verbaux des visittes que J’ay faittes des dix moulins que j’ay commencée dès que J’ay reçu vottre seconde lettre; Si j’avois fait comme mes collegues ou du moins quelques uns qui ont substitué les agens des communes à leurs personnes qui étoient chargés par vottre lettre de l’opération; elle auroit été plus prompte mais J’ay voulu tout voir par moy même et j’avois dix moulins à visiteret il est difficille de trouver des officiers dans un païs dont la population est Egoïse .
 » Je devois vous porter cette lettre et aller conférer avec Vous sur beaucoup de choses inquiétantes Je trouvois plus court de faire cette démarche que de vous écrire chose qui me devient difficille depuis que j’au eu aux yeux l’extraction de sang qui ma empêché d’ecrire de peur d’augmenter le mal qui n’est pas encore passé; Je vous dois beaucoup de réponse mais cela me demande du temps et je suis obligé de faire la copie de mes let-tres ne pouvant plus me fier a aucun commis dans l’etat ou sont les têtes aujourd’huy dans ce païs, et ou est l’esprit de l’administration;

 » Que signifie cet abandon ou plutôt persécution des ministres du culte catholique et Prêtres constitutionnels d’un côté et la rentrée des Prêtres soumis à la déportation que je vois reparoitre; Je n’en puis douter puisque dans le canton de Dives dans la commune de St Vaast J’ay rencontré hier le curé réfractaire se promenant publiquement : et tenant des propos les plus indiscret dans le païs; Je ne concois rien a tout cela Si ce n’est que je pense qu’il seroit prudent de la part des fonctionnaires publics agents du gouvernement qui ont Exécuté les lois contre eux de faire à leur tour .
Feras( en marge, brouillon de réponse : )  » Lui écrire qu’au lieu de me dire qu’il avait rencontré un réfractaire il aurait du le faire arrêter…… = A.D. Calvados – L Administration IV Police 41.

1842. – archives SHL.A
1F800 : 1842 : Beaumont en Auge : poème adressé au Maire.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux- Piel..

– LE PRIEURÉ BE BEAUMONT-EN-AUGE
(Ordre se Saint-Benoît)) dépendant de l’abbaye de St-Ouen de Rouen
Prieurs commendataires. – P. Bouthillier – D.-F. Bouthillier de Chavigny.
– Beaumont-en-Auge (Saint-Sauveur).

230. – Le 31 décembre 1697, Me François Duchemin, pbrë, demeurant à Beaumont, pourvu de l’une des chapelles de Criqueville, fondée en l’église paroissiale dud. lieu, et  » non sujette à tenir les petites escholles », prend possession dud. bénéfice.

252. – Le 3 février 1698, vu l’attestation du sr Gonard, curé de Beaumont, et du sr Leperchey, vicaire de Pierrefitte, dispense de bans pour le mariage entre Me François Isabel, avocat, fils de feu Me Jean Isabel et d’Anne Margine, de la parr, de Beaumont, d’une part, et damlle Marguerite De la Taille, fille de Me Pierre De la Taille et de Jeanne Dieusy, de la parr, de Pierrefitte.

25. – Le 5 avril 1697, Hervé Joly, fils d’Elie et de Gardine Legras, de la parr, de Beaumont, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

58. – Le 12 mars 1699, Hélie Joly, demeurant en la parr, de Beaumont-en-Auge, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Hervé Joly, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Pierre Gonard, pbre, curé de Beaumont, et par Me François Duchemin, pbre, demeurant à Cricqueville.

258. – Le 18 avril 1699, reçurent le sous-diaconat :
Hervé Jolly, acolyte de Beaumont-en-Auge.

262. – Le 4 mars 1700, vu l’attestation du sr Gonard, curé de Beaumont, et du sr Thiron, curé de Reux, dispense de bans pour le mariage entre Robert Hagueron et Renée Dasjon.

365. – Le 10 avril 1700, furent ordonnés diacres :
Me Hervé Joly, sous-diacre de la parr, de Beaumont.

41. -Le 15 mars 1701, Me Michel Audran, sous-diacre de Fécamp, est nommé sur le prieuré de Beaumont par l’Université de Paris.

175. – Le 26 mars 1701, Me Hervé Joly, diacre de Beaumont-en-Auge, est ordonné prêtre.

350. – Le 21 oct. 1701, vu l’attestation du sr Gonard, pbre, curé de Beaumont-en-Auge, dispense de bans pour le mariage entre Jean Le Remois et Judic Duvergé.

76. – Le 22 nov. 1703, Philippe Isabel, fils de Guillaume et de Marguerite Lecoq, de la parr, de Beaumont-en-Auge, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

603. – Le 18 août 1704, Robert Havron, sr de Bois-Robert, demeurant à Beaumont, et Jacques Havron, sr de Prémare, demeurant à Glanville, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Nicolas Havron, acolyte, fils dud. sr de Prémare, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

519. – Le 1er mars 1708, Me Thomas Guesney, pbrë, curé de Tardais, y demeurant, pays chartrain. étant présentement à Beaumont-en-Auge, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean Guesney, acolyte de Glanville et demeurant actuellement au séminaire de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me Pierre Porée, vicaire de St-Etienne-la-Thillaye, et de Pierre Porée, chirurgien, demeurant à Beaumont.

LE PRIEURÉ BE BEAUMONT-EN-AUGE.
(Ordre se Saint-Benoît)) dépendant de l’abbaye de St-Ouen de Rouen
Prieurs commendataires. – P. Bouthillier – D.-F. Bouthillier de Chavigny

Beaumont-en-Auge (Saint-Sauveur).
Curé. – P. Gonard.
Clercs. – H. Joly – P. Isabel.
Notables. – G. Isabel – Jean Jabel – F. Isabel – R. Havron, – P. Porée, VIII. 519. – A. Letellier.

492. – Le 18 fév. 1711, Elisabeth Thillaye, vve de Martin Halley, en son vivant marchand chandelier-cirier, et François Halley, demeurant au bourg de Beaumont, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Thomas Halley, acolyte, originaire de Beaumont et demeurant actuellement au séminaire de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

355. – Le 29 mars 1709, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
Augustin Lentrain, fils de Christophe et de Marie Haveron, de la parr. de Beaumont.

345. – Le 21 juillet 1712, Pierre Delaplanche, ayant épousé en secondes noces Marie Havron, vve de Christophe Lentrain, lad. Marie Havron et son fils Robert Lentrain, demeurant à Beaumont-en-Auge, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Augustin Lentrain, acolyte, autre fils de lad. Havron, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

475. – Le 13 nov. 1712, reçoivent la tonsure et les ordres mineurs des mains de Mgr de Matignon, ancien évêque de Condom :
Jean-Pierre Héliot, fils de Louis et de Françoise Rocques, de la parr. de Beaumont;

544. – Le 22 juin 1713, Me François Halley, acolyte, demeurant en la parr. de Beaumont, fils de feu Martin Halley, constitue en sa faveur 150 livres de rente, afin de parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me François Isabel, avocat, oncle maternel dud. acolyte.

380. – Le 20 sept. 1715, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Me Eustache Joly, de la parr, de Beaumont-en-Auge.

384. – Le 21 sept. 1715, furent ordonnés sous-diacres :
Me. Jacques-Philippe Train, acolyte de Beaumont-en-Auge.

392. – Le 4 juin 1714, Me Louis Héliot, tabellion héréditaire à Beaumont, y demeurant, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Pierre Héliot, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me Jean Tillaut, conser du roy, élu en l’élection de Pont-l’Evêque, y demeurant, et de Me Louis Galliot, sr d’Aigremont, conser du roy, subdélégué de monseigneur l’intendant en lad. élection, demeurant à St-Etienne-la-Thillaye.

390. – Le 30 juin 1715, Me Jacques Train, avocat au bailliage et vicomte d’Auge, demeurant à Beaumont, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jacques-Philippe Train, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

398. – Le 18 sept. 1717, furent ordonnés sous-diacres :
Me Eustache Joly, acolyte de la parr, de Beaumont-en-Auge.

410. – Le 16 avril 1718, furent ordonnés diacres :
Me Alexandre Sandret, sous-diacre de Beaumont-en-Auge.

475. – Le 16 fév. 1717, Elisabeth Isabel, veuve de feu Jean Sandret, sr des Rivières, demeurant à Beaumont, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Alexandre Sandret, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me François Isabel, avocat au bailliage et vicomte d’Auge, demeurant à Beaumont, oncle maternel dud. acolyte, et par Me Jean-Guillaume Isabel, exempt général en la prévôté de Haute et Basse-Normandie, demeurant à Blangy, aussi oncle maternel du sr Alexandre Sandret. Fait à Beaumont, en présence de Me Romain Cudorge, Me Jean Thillaye; Me Thomas Halley, pbrë; Me Guillaume Thillaye, pbrë; Me Philippe Lecordier, pbrë, curé de St- Etienne-la-Thillaye; Me Pierre Porée, pbrë; Me Pierre Porée, chirurgien; Me Jean-Jacques Porée, avocat; Me Louis-Gabriel Galliot, sr d’ Aigremont, et autres témoins.

66. – Le 8 avril 1719, furent ordonnés diacres :
Me Jean Hopsore, sous-diacre de Beaumont-en-Auge.
Me Eustache Jolly, sous-diacre de St- Sauveur de Beaumont.

49T. – Le 20 juin 1721, la nomination à la cure de Beaumont appartenant au prieur commendataire du prieuré de Beaumont, Mg. Denis-François Bouthiller de Ghavigny, archevêque de Sens et prieur commendataire dud. prieuré, nomme à la cure de Beaumont, vacante par la mort de Me Pierre Gonnard, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Halley, pbrë du diocèse de Lx.
Le 26 juin 1721, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Halley la collation dud. bénéfice.
Le 30 juin 1721, le sr Halley prend possession de la cure de St- Sauveur de Beaumont, en présence de Dom Jacques Deslandes, prieur de l’abbaye de Beaumont; Dom Denis Lesueur, célérier; Me Philippe Lecordier, curé de St-Estienne-la-Thillaye; Me Alexandre Jouen, pbrë, curé de Clarbec, et plusieurs autres témoins.

391. – Le 3 mars 1718, titre clérical fait en faveur de Me Jean Hopsore, acolyte de St- Martin de Nonant, par François Thillaye, marchand, demeurant à Beaumont.

505. – Le 2 août 1717, titre clérical fait en faveur de Me Eustache Jolly, acolyte de Beaumont en-Auge, par Cardine Legras, vve De Beaumont.

551. – Le 27 août 1722, titre clérical fait en faveur de Me Ollivier Isabel, acolyte, par François Isabel, avocat, demeurant à Beaumont.

954. – Le 30 août 1725, Jean et Louis Alleaume, frères, demeurant à Beaumont, constituent 150 livres de rente en laveur de leur frère, Me Jacques Alleaume, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

LE PRIEURÉ BE BEAUMONT-EN-AUGE.
Prieur commendataire. – F.-D. Bouthillier de Chavigny.
Prieurs claustraux. – T. Lefebvre – J. Deslandes – G. Papillon.
Religieux. – D. Lesueur – P. Buriette.

Beaumont-en-Auge (Saint-Sauveur).
Curés. – P. Gonard – P. Halley.
Vicaire. – Halley.
Prêtre de la paroisse. – T. Halley.
Clercs. – E. Joly – A. Sandret – J.-P. Train – A. Lentrain – J.-P. Héliot – J. Hopsore – Jq. Alleaume – F. Halley – T. Halley.
Patron. – Le prieur commendataire de Beaumont. – D.-F. Bouthiller.
Notables. – L Heliot – Jq Train – F. Isabel – R. Cudorge.

799. – Le 24 janv. 1730, Me Guillaume Resée, pbre, bachelier formé en théologie et Me ès-arts de l’Université de Caen, demeurant à Caen, place St-Sauveur, et ayant élu domicile en la maison du sr Delaplace, cabaretier au bourg de Beau mont, requiert des religx de N.-D. de
Beaumont, en sa qualité de gradué, sa nomination à la cure de St-Sauveur de Beaumont, vacante per la mort de Me Pierre Halley, pbre, dernier titulaire, décédé dans le présent mois. Fait en présence de Me Louis Nourry. pbfë, bachelier, formé en théologie, curé d’Annebault- en-Auge, et de Me Jacques Alleaume, diacre, demeurant aud. bourg de Beaumont.
Le 25 janv. 1730, le seigr évêque donne aud. sr Rosée, en conséquence de lad. réquisition, la collation de la cure de Beaumont.
Le 24 mai 1730, le sr Rosée prend possession dud. bénéfice, en présence de Mre Jean Pestel du Mézeray, seigr et patron de la Bigne; de Me Louis Nourry, curé d’Annebault; Louis Porée, chirurgien de Beaumont, et autres témoins de lad. parr.

1079. – Le 16 févr. 1731, la nomination au prieuré de N.-D. de Beaumont-en-Auge, membre de l’abbaye de St-Ouen de Rouen, appartenant au seigr de Roncheville, Mgr Louis d’Orléans, premier prince du sang, duc d’Orléans, de Valois, de Chartres, de Nemours, de Montpensier
et seigr de Roncheville, nomme aud. prieuré, vacant par la mort de Mgr Denis-François Le Bouthillier, archevêque de Sens et dernier prieur commendataire, la personne de Dom Jacques Veytard, pbrë, religx bénédictin, sous-prieur de lad. abbaye de St-Ouen, « l’un des quatre sujets présentés par les religieux » du même monastère.
Le seigneur de Roncheville devait choisir un des douze sujets présentés en trois fois par les religieux de St-Ouen. A chaque mutation, led. seigr avait la faculté de nommer un sujet qui étant trouvé de moeurs et vocation convenables, devait être admis à faire profession dans lad. abbaye de St-Ouen. Dans la présente nomination, le duc d’Orléans déclare que, pour des raisons particulières, il ne veut pas user de ses droits dans toute leur étendue et tout en faisant toutes espèces de réserves pour l’avenir, il nomme de suite led. sr Veytard, et prie le seigr archevêque de Cambray, abbé commendataire de St-Ouen de Rouen, de lui donner toutes lettres de provisions nécessaires pour la prise de possession dud. bénéfice. Donné à Paris, au Palais-Royal.
Le 1er mars 1731, led. seigr abbé de St-Ouen donne aud. sr Veytard la collation du prieuré de Beaumont-en-Auge.
Le 14 avril 1731, le sr Veytard prend possession dud. bénéfice avec toutes les cérémonies accoutumées, en présence de R. P. Dom Charles Camusat, pbfë, religieux et prieur claustral dud. lieu; Dom Denis Lesueur, relig, procureur; Dom Robert Etienne, religieux, et autres
témoins, habitant le bourg de St-Sauveur de Beaumont.

1299. – Le nov. 1732, reçurent la tonsure et les ordres mineurs des mains du seigr évêque de St-Paul-Trois-Châteaux, dans la chapelle du grand séminaire de Lx :
Jacques-Joseph-Etienne Boulard, fils de Etienne et de Marie Letellier, de la parr, de Beaumont.

410. – Le 7 mai 1737, la nomination à la cure de S4 Sauveur de Beaumont* appartenant au prieur titulaire du prieuré de N.-D. de Beaumont, Jacques Veytard, prieur dud. prieuré et prieur claustral de l’abbaye de St-Faron, faubourg de Meaux, représenté par Dom René Dumesnil, pbrë, prieur conventuel duel, lieu, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Guillaume Rosée, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Hubert, pbrë du diocèse du Mans.
Le 20 août 1737, le seigr évêque donne aud. sr Hubert la collation dud. bénéfice.
Le 21 août 1727, le sr Hubert prend possession de la cure de Beaumont, en présence de plusieurs témoins, habitants de la parr.

574. – Le 28 août 1738, Jean-Laurent Dunepveu, marchand, demeurant à Beaumont-en-Auge, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Robert Dunepveu, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

88. – Le 4 avril 1739, la nomination à la cure de St-Sauveur de Beaumont appartenant au prieur commendataire du prieuré de Beaumont, Dom Jacques Veytard, pbrë, religieux-profès de l’Ordre de St-Benoit, congrégation de St-Maur, prieur de l’abbaye de St-Faron de Meaux, y demeurant, et prieur commendataire dud. prieuré de Beaumont-en-Auge, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Hubert, pbrê, dernier titulaire, la personne de Me Simon du Raingue, pbrë du diocèse de Tours. Fait en lad. abbaye de St-Faron.
Le 17 avril 1739, le seigr évêque donne aud. sr du Raingue la collation dud. bénéfice.
Le 24 avril 1739, le sr du Raingue prend possession de la cure de Beaumont, en présence de Me Jean Dumont, pbrë, curé de Vauville; Me François Sandret, acolyte, et autres témoins de lad. parr.

279. – Le 23 août 1742, Jacques Sandret de Rivière, marchand, demeurant à Beaumont, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Bernardin Le Monnier de la Haitrée, acolyte de la parr, de Vauville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie
par Me Jean-Pierre Sandret, sr de Valcour, licencié ès-loix, demeurant aud. Beaumont, et par le sr Marin Amaury, marchand, demeurant à Vauville.

179. – Le 19 août 1745, Adrien Leperchey, marchand, demeurant à Beaumont, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Adrien Leperchey, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

366. – Le 8 septembre 1746, Jacques Lefèvre, marchand, demeurant au bourg de Beaumont-en-Auge, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère-en-loi, Me Jean-Louis Lentrain, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

300. – Le 4 nov. 1748, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Michel Hamby de Janvilliers, receveur des aides à Beaumont, fils de feu Jacques Hamby et de feue Marie Boulié, de la parr. de Livry, diocèse de Bayeux, d’une part, et Geneviève Quesnel, de la parr. St-Maclou, diocèse de Rouen, tous deux demeurant à Beaumont-en-Auge.

LE PRIEURÉ BE BEAUMONT-EN-AUGE.
(Ordre se Saint-Benoît – Congrégation de Saint-Maur)

Prieurs commendataires. – D.-F. Bouthillier de Chavigny – J. Veytard.
Prieurs claustraux. – G. Papillon – G. Camusat – R. Dumesnîl.
Procureur. — D. Lesueur.
Directeur du collège. – J. de Hébert de bailleul.
Religieux. – D. Lesueur – L. Lesueur – R. Etienne.

Beaumont-en-Auge (Saint-Sauveur).

Curés.- P. Halley – G. Rosée – P. Hubert – S. du Raigne.
Vicaire. – A. Lentrain.
Prêtres de la paroisse. – A. Sandret – O. Isabel.
Clercs – Jq Alleaume – J.-J.-E. Boulard – L. De Laplace – J.-L. Lentrain – A.Leperchey – R. du Nepveu – F. Sandret.
Patron. – Le prieur commendataire de Beaumont. – J. Veytard.
Notables. – L. Bretocq – J. -P. Bride – Jq-M Hamby – L. Porée – G. Quesnel – J.-B. Satis.

39. – Le 26 févr. 1753, vu l’attestation du sr Hamard, vicaire de Beaumont-en-Auge, dispense de bans pour le mariage de Jacques Mabon et de Magdeleine Isabel.

142. – Le 26 sept. 1755, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-François Colonge, maître chirurgien, fils de feu Jean-Louis Colonge, aussi maître chirurgien, et de dlle Marie Lagarrique, originaire de la parr, de St-Projet, diocèse de Cahors, et demeurant à Beaumont-en-Auge, d’une part, et Marie-Anne Thouret, fille de Jean-Baptiste, originaire de la parr, de Bonnebosc, et demeurant à Barneville-en-Auge.

158. – Le 18 août 1757, Me Pierre Halley, conser du roy, greffier en chef en l’élection de Pont-l’Evêque, demeurant au bourg de Beaumont, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jerosme-Félix Bride, acolyte dud. lieu de Beaumont, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. – Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre en cour, nommée le lieu Barbey, appartenant aud. sr Halley, sise à Beaumont et bornée, D. C, le chemin de Beaumont au presbytère; D. C. , Mademlle Isabel de la Motte; D. B., le chemin du presbytère de Beaumont tendant à la fontaine au Tellier et l’aumône de la cure de Beaumont, chacun en partie, D. B., une ruette et Hervé Halley. De plus cette rente est garantie par Me Louis Bretocq, conser du roy en l’élection de Pont-l’Evêque, demeurant à Beaumont, et par Me Jérosme Thillaye, docteur en médecine, demeurant à St-Etienne-la-Thillaye.
Fait et passé à Beaumont, en présence de Me Jacques Le Carpentier, conser du roy, lieutenant en l’élection de Pont-l’Evêque, demeurant à Criqueville, et de Me Jean-Baptiste-Jacques Cordier, sr de Boismaison, contrôleur des actes de Beaumont, demeurant à Pont-l’Evêque.
Led. sr acolyte était fils de feu Jean-Pierre Bride et de Marie Halley.

176. -Le 18 août 1757, Me Louis Bretocq, conser du roy en l’élection de Pont-l’Evêque, demeurant à Beaumont, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre-Armand Bretocq, acolyte, bachelier en l’Université de Paris, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Pierre Halley, greffier en chef en l’élection de Pont-l’Evêque, demeurant au bourg de Beaumont, et Me Louis-Nicolas Bretocq, officier chez Mr le duc d’Orléans, demeurant à St-Etienne-la-Thillaye. Fait et passé à Beaumont, en présence de Jean-Baptiste Cordier, sr de Boismaison, contrôleur des actes à Beaumont, demeurant à Pont-l’Evêque, et de Me Jacques-Charles Le Carpentier, conser du roy, lieutenant en l’élection de Pont-l’Evêque, demeurant à Criqueville.

270. – Le l7 févr. 1758, François Isabel, marchand, demeurant à Annebault, et Jacques Mabon, marchand, demeurant à Beaumont, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jacques Cyr Crespel, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr acolyte, originaire de Beaumont, était fils de feu Jean Crespel et d’Anne Isabel, demeurant en lad. parr.

171. – Le 29 janv. 1762, Dom Jean-Pierre Le Maistre, pbrë, religx de l’Ordre de St-Benoît, prieur de N.-D. de Beaumont-en-Auge et titulaire de la prévôté régulière de Ste Fauste de Brivezac, diocèse de Limoges, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S. -P. le pape sad. prévôté, non sujette à résidence, en faveur de Dom Ollivier Dupont, pbrë, religieux dud. prieuré de Beaumont. Fait et passé à Beaumont.

251. – Le 8 mars 1762, Me Simon Du Raingne, pbre, curé de St-Sauveur de Beaumont-en-Auge, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M Pierre-Alexandre Besnard du Boschard, pbrë du diocèse de Chartres, vicaire de Hanches aud. diocèse, et prieur de la Rouchère au diocèse de Séez.
Led. sr résignant se réserve une pension annuelle de 150 livres à prendre sur les revenus dud. bénéfice qu’il a desservi pendant vingt-deux ans, et cette rente devra être payée en la ville de Tours en Touraine.
Fait et passé au manoir presbytéral de Beaumont, en présence de Me Pierre-Charles Leroy, pbfë, vicaire du lieu.
Le 6 avril 1762, led. sr Besnard du Boschard obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 19 juin 1762, Mr de Créquy, vicaire général du seigr évêque, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 22 juin 1762, le sr Besnard prend possession de la cure de Beaumont, en présence de Me Pierre-Charles Leroy, pbrë, vicaire de lad. parr., et autres témoins.
(1) M. Besnard prêta le serment pur et simple à la Constitution civile du clergé en 1791. (Archives du Calvados.)

90. – Le 17 mars 1763, Jacques Lefebvre, demeurant à Beaumont, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Baptiste-Jacques Lefèvre, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

194. – Le 27 févr. 1764, vu le certificat du sr Aude, vicaire de Beaumont, dispense de bans pour le mariage d’Elie Liégard.

31. – Le 11 févr. 1765, vu l’attestation du sr Desgenetez, vicaire de Vauville, dispense de bans pour le mariage entre François-Luc Corneille, fils de feu François et de Marie-Antoinette Hue, de la parr. de Beaumont, d’une part, et Marie-Anne Yves, de la parr. de N.-D. du Havre.

130. – Le 13 juin 1763, vu l’attestation du sr Aude, vicaire de Beaumont, dispense de bans pour le mariage de Louis-Charles Isabel.

150. – Le 2 sept. 1765, vu l’attestation du sr Aude, vicaire de Beaumont-en-Auge, dispense de bans pour le mariage de Charles Jourdain.

177. – Le 16 nov. 1765, vu l’attestation du sr Thorel, curé de Fierville, et du sr Le Cavellier, vicaire de Blangy, dispense de bans pour le mariage entre Georges-Guillaume Castel, officier de milice garde-côtes, fils de feu Jean-Baptiste, de la parr, de Beaumont, diocèse d’Evreux, d’une part, et Marie-Marguerite Selot, demeurant à Fierville.

217. – Le 10 févr. 1766, vu l’attestation du sr Aude, vicaire de Beaumont, dispense de bans pour le mariage de Me Pierre Lecouteur, lieutenant du premier chirurgien du roy pour la ville de Pont-l’Evêque et ressort, fils de feu Pierre, d’une part, et Marie-Madeleine Langlois, fille de feu Etienne, tous deux de lad. parr, de Beaumont.

69. – Le 24 févr. 1767, vu l’attestation du sr Le Normand, vicaire de Clarbec, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Pierre Sandret, sr des Rivières, licencié ès-lois, fils de feu Jean et de damlle Elisabeth Isabel, originaire de la parr. de Beaumont, d’une part, et damlle Catherine-Thérèse Le Goueslier, fille de feu Mesre Jean-Pierre Le Goueslier, Escr, sr du Valdor, et de noble dame Marie-Jeanne Formeville, de lad. parr, de Clarbec.

172. – Le 27 juillet 1767, vu l’attestation du sr Aude, vicaire de Beaumont, dispense de bans pour le mariage de Marc Langlois, de lad. parr., avec Magdeleine Carel, de la parr, de St-Pierre de Caen.

206. – Le 9 oct. 1769, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Pierre Mutrel, fils de feu Adrien et de Marie Lechevallier, veuf de Marie-Catherine de Malortie, de la parr. de Surville, d’une part, et dame Catherine-Thérèse Le Goueslier, Vve de Jean-Pierre Sandret (de la parr, de Beaumont), et fille de Jean-Pierre Le Goueslier, Escr, et de noble dame Marie-Jeanne de Formeville, de la parr, de Clarbec.

LE PRIEURÉ BE BEAUMONT-EN-AUGE .
(Ordre se Saint-Benoît – Congrégation de Saint-Maur)
Prieurs claustraux. – Jq. Cazaux – J. de Bailleul – J.-P. Lemaistre.
Sous-Prieur. – N. Fauvel.
Procureur. – J.F de la Varenne.
Religieux – L.-F. Carrey – M. Crucetix – R. Dumesnil – 0. Dupont – N. Fauvel – J.C. Foyard – L.C. Gadeau – L.S Glrouard – J.-B. Grandhomme – H. Le Balleur – J. Mériel -Bussy – H. Plasnier – F. Théret – C. Vigneron.

Beaumont-en-Auge (Saint-Sauveur).

Curés. – S. du Raingne – P. -A. Besnard du Bocbard.
Vicaires. – Leperchey – Hamars – P.-C. Leroy – Aude.
Clercs – P. -A. Bretocq – J.-F.-P. Bride – J.J.C. Crespel – J.-B.-Jq Lefèvre.
Notables. – L. Bretocq – L.-N. Bretocq – Jn-F. Colange – F. Corneille – F.-L. Corneille – P.Halley – P. Lecouteur – P. Lecouteur, fils – Jn Sandret – J.-P. Sandret des Rivières.

59. – Le 22 mai 1770, vu l’attestation du sr Rossignol, vicaire de Beaumont, dispense de bans pour le mariage de Jean Picard.

149. – Le 15 oct. 1770, dispense de bans pour le mariage entre François-Ollivier Isabel de la Blotterie, fils de François et de feue Marie-Françoise Lemperière, demeurant à Beaumont, d’une part, et Félicité-Perpétue Bretocq, fille de Me Louis Bretocq, élu en l’élection de Pont-l’Evêque, et de Marie Delaunoy, aussi de lad. parr, de Beaumont.

75. – Le 15 sept. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Louis-Charles Bretocq, fils de Louis Bretocq, conser du roy, élu en l’élection de Pont-l’Evêque, et de dame Marie-Magdeleine Delauney, de la parr. de Beaumont, d’une part, et dlle Marie Londe, fille de Jean-Baptiste, de la parr, de Putot.

119. – Le 12 sept. 1775, dispense de bans pour le mariage; entre Félix-Auguste Réaux-Bouley, fils de feu Jacques, originaire de Bourgtheroulde et demeurant à Exmes diocèse de Séez, d’une part, et demll. Anne-Félicité Guestard, fille de Me Jean-Pierre Guestard, ancien notaire, et.de feue Anne Renoult, de la parr, de Beaumont-en-Auge.

143. – Le 27 nov. 1775, dispense de bans pour le mariage entre Me Charles-Nicolas Muteau, contrôleur des actes et receveur des domaines du roy au bureau de Fervaques, fils de Jacques et de dame Marie-Françoise Rioult, de lad. parr, de Fervaques, d’une part, et demlle Marie-Suzanne-Julie de Mauger, fille de Joseph-Angustin et de dame Suzanne-Elisabeth Delafosse, de la parr. de Beaumont-en-Auge.

191. – Le 15 févr. 1776, Guillaume Lecocq, marchand, demeurant à St-Arnoult, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Georges-Thomas Gaubert, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Cette rente est garantie par Me Pierre Halley, conser du roy, greffier en chef au grenier à sel de Danestal, demeurant à Beaumont.
Led. sr acolyte absent fut représenté par Jacques Gonord, de la parr. de Beaumont-en-Auge.
Fait et passé aud. lieu de Beaumont, en l’étude de Me Jean-Baptiste Feral, tabellion royal.

165 – Le 22 janv. 1778, Pierre Turgis, demeurant à Beaumont, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-François Turgis, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr acolyte absent fut remplacé par son frère, Pierre-Augustin Turgis, demeurant aussi à Beaumont.

4. – Le 14 sept. 1779, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Martin-Auguste Demanget, avocat, fils de Joseph-Augustin, de la parr, de Beaumont, d’une part, et demlle Marie-Françoise-Josèphe Jean du Perron, fille de Pierre Jean et de Marie-Marguerite-Josèphe Cuvillier, de la parr. de Ste Catherine de Honfleur.

39. – Le 15 nov. 1779, dispense de bans pour le mariage entre Me Pierre Lefèvre des Manoirs, inspecteur et contrôleur des Actes, fils de feu Jean-Baptiste et de dame Marguerite Bisson, originaire de la parr, de St-Germain de Lx et demeurant en celle de Beaumont-en-Auge, d’une part, et demIl. Elisabeth Picard, fille de Jean et d’Elisabeth Senoze, aussi de lad. parr, de Beaumont.

261. – Le 13 oct. 1784, dispense de bans pour le mariage entre Me Léonard-Armand-Constant-Aimé Cairon, fils de Me Jean-François-Henry et de dame Françoise-Elisabeth Crévin, de la parr. de Beaumont-en-Auge, d’une part, et demlle Magdeleine-Angélique Selot, fille Fait et passé en la parr, de N.-D.-d’Aulnay, par le ministère de Me Levavasseur, notaire à Montreuil-l’Argillé.

6. – Le 7 févr. 1785, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François de la Redoua, maitre de langues étrangères à l’école royale-militaire de Beaumont-en-Auge, fils de feu Benoist et de feue Bartholomée Tonta, originaire de la ville Tirano, parr. St-Martin, diocèse de Come en Italie, ayant demeuré à Rouen, parr. St-Pierre, et demeurant actuellement aud. lieu de Beaumont, d’une part, et Marie-AnneThomas, fille de feu Louis, originaire de la parr, de St-Cloud-en-Auge et demeurant aussi en celle de Beaumont.

99. – Le 6 avril 1787, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Jean-Amand-Constantin Picard, fils de Gilles et de Marie Lautrain, de la parr, de Beaumont;

131. – Le 1er mars 1787, Pierre Jourdain, marchand, demeurant à Beaumont, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, le sr Jean-Pierre Jourdain, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

103. – Le 7 avril 1787, (samedi saint), furent ordonnés sous-diacres:
Jean-Pierre Jourdain, acolyte de Beaumont-en-Auge.

27. – Le 7 févr. 1788, Me Jean-François-Henry Cairon, chirurgien royal, demeurant au bourg de Beaumont-en-Auge, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean-Amand-Constant Picard, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Beaumont, en l’étude du notaire royal.
Led. sr acolyte, se trouvant au séminaire de Lx, fut représenté dans cet acte par son frère, le sr Gilles Picard, maitre-tailleur d’habits, demeurant aud. bourg.

46. – Le 22 mars 1788 (samedi-saint), reçurent le sous-diaconat:
Jean-Constant-Armand Picard, acolyte de la parr. de Beaumont-en-Auge.

49. – Le 22 mars 1788, furent ordonnés diacres :
Jean-Pierre Jourdain, do la parr. de Beaumont-en-Auge.

LE PRIEURÉ BE BEAUMONT-EN-AUGE.
(Ordre se Saint-Benoît – Congrégation de Saint-Maur)
Prieurs claustraux. – P. Huet – C. Cardon.
Religieux. – G. Neveu.

Beaumont-en-Auge (Saint-Sauveur).
Vicaire. – Rossignol.
Prêtre de la paroisse. – J.-C.-A. Picard.
Clercs. – J.-P. Jourdain – J.-A.-C. Picard.
Notables. – L. Bretocq – L.-C. Bretocq – J.-F.-H. Cairon – L.A.-C. Cairon – P. De Laplace -Jh -A. Demanget, et non De Mauger – J.-M.-A. Demanget – A. Dufresne – J. B Feral, – Jq Gonnord – J.-P. Guestard, XXXV. 119.- P. Halley – F. Isabel – F.-O. Isabel – P. Lefebvre des Manoirs – J.-F. Pérat – J.-F. de la Redoua – A. Renoult.
Hôtel : A l’Ecole Militaire.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
Extraits:
– Les religieux de Beaumont-en-Auge devaient payer au receveur du Pays d’Auge, Charlot Castellan, une rente annuelle de 202 livres 14 sous 6 deniers pour la ferme d’Angerville et de Tillart. Mais, par suite de diverses circonstances, cette ferme était dans un état si lamentable qu’ils ne pouvaient payer une somme aussi élevée. Ils adressèrent donc une supplique au seigneur dont ils dépendaient, Charles, duc d’Orléans, alors en résidence au château de Blois. Celui-ci prescrivit, le 16 février 1457, au conseiller des finances Jean le Flament de faire diminuer pendant trois ans le prix de cette ferme d’une somme de 32 livres 14 sous 6 deniers.

– Jehan Barbey, « prêtre ney de Bayeux et personne de l’église paroissiale de Beaumont-en-Auge »

Les épidémies du Calvados (1547-1778) d’après les oeuvres de Lépecq de la Closture par Luce-C.J
En 1791, une épidémie décima l’École militaire de Beaumont-en-Auge; Lépecq y accourut, et fut assez heureux pour en triompher rapidement.

Cartulaires de Saint-Ymer-en-Auge et de Bricquebec – Charles Bréard.

– vers 1195 Pennedepie, canton de Honfleur. L’église de cette paroisse fut donnée aux religieux de Beaumont-en-Auge par Robert Bertran.

– 1283 mai. — Robert Bertran, sire de Roncheville exempte les moines de Beaumont-en-Auge du paiement des droits de coutume à Honfleur.

– 1297, 28 mai. — Quittance donnée à Robert Bertran, sire de Ronchevilley par Simon de Fay, prieur de Beaumont-en-Auge, (Ms. n° 58.)
A tous ceus qui ces présentes lettres verront et orront, frère Simon de Fay, prior de Beaumont-en-Auge, et le couvent d’icel Ieu, saluz en nostre Seignour. Comme noble homme mon seignour Robert Bertran, seignour de Roncheville, et ses anceisors nos fondeurs soient tenus à nos eu temps passé en aucunes de nos dismes en deniers et en aucunes autres choses qui nos apartenoient par la reson de notre fondement,……. nos tenons por bien paiez de toutes les dismes, les droitures en deniers et en autres choses, etc.
Nos, le prior et le couvent, desus dis avons confermé et seelé ces lettres de nostre seel qui furent feites l’an de grâce mil deux cens quatre vins et dix-sept, le mardi emprès la feste saint-Urbain.
{Le prieuré de Beaumont-en-Auge, de l’ordre de Saint-Benoit, à l’ancien diocèse de Lisieux, fut fondé par Robert Bertran le Tort et par Suzanne, sa femme, avant l’année 1066, en faveur des religieux de Saint-Ouen, de Rouen. Guillaume-le-Conquérant, sa femme, leur fils aîné Robert, signèrent la charte de fondation. — Voy. D. Pommeraye, Hist, de l’abb. de Saint-Ouen, 370. — Luc d’Achery, Spicilegium, III, 399.
Dans le chœur de l’église du bourg, une dalle porte une inscription qui rappelle que le fondateur et sa femme y ont été inhumés.
A la Bibl. Nat., le ms. du fonds français 20914 contient neuf quittances des prieurs de Beaumont-en-Auge (octobre 1400 à janvier 1488)}.

– 1382, Ier novembre. — Guillaume, abbé de Saint-Ouen de Rouen, reconnaît la façon dont les religieux de cette maison devaient présentera M. Philippe Bertran, dame de Roncheville et de Rays, les candidats au prieuré de Beaumont-en-Auge, (Ms. n° 65.)
A tous ceulz qui ces lettres verront ou orront, frère Guillaume, par la permission divine humble abbé du moustier de Saint-Ouën de Rouen et tout le couvent d’icelui lieu, salut en Nostre Seignour. Comme nos et nostre couvent eussons présenté à noble dame et poissante madame Philippe Bertran, dame de Roncheville et de Rays, par frère Jehan le Saize, moigne et religieux de nostre hostel, maistre de la fabrique, trois de nos compaignons, c’est assavoir : frère Guillaume le Roy, cuisinier, frère Gilles Marc, bailli, frère Gyeffroy Ognellez, grenetier dudict hostel, pour prendre et eslire en prîour pour gouverner le priouré de Beaumont-en-Auge, si comme il appartient de son droit, et en ceu ladite dame ait fait aucune demoure et attente, disant que l’en lui feist derechief une autre présentation, et que, de son droit et de l’ordonnance de la fundation de ladite priouré que ses prédécessours avoient fondée, celui ou celle à qui la présentation appartenoit à recevoir et eslire celui qui lui plairoit à gouverner la dicte priouré pooit refuser jusquez à la tierche présentation et prendre le présenteur comme l’un des trois si lui plaisoit, et que ce portoît par lettres sur ce faites et estoit contenu en ses croniques et que l’on feist lettre de nos et de nostre couvent là où fust contenu et exprimé son droit estre tel; si plusieurs fois eu temps passé ont esté aucuns priours esleuz par la première présentation sa esté par amitié et pour pourveir plus prestement au gonvernement de ladite priouré et n’est chose qui lui puisse préjudicier, maiz par laps de temps lui pouvoitestre préjudicial, en temps à venir en cen son droit périt qui ne fesoit pas à souffrir.
Savoir faisons, nous abbé et couvent dessus dis, ignorans et non sachans les choses dessus dites estre tellez et qui ne vouldrions faire aucune chose au contraire de Tordenance de la dicte fundation. Nous sommes assem- blez ensemble à houre déterminée en nostre chapitre, la campagne sonnée si comme il est acoustumé à faire, et eu délibération ensemble et enquis à grant diligence des choses dessusdites si le droit de ladicte dame est tel, et parlé à pluseurs saiges, confessons, prononchons et acor- dons pour le temps à venir son droit estre tel comme dessus est dit, et lui promettons que d’orez en avant pour nous et pour nos successours nou aler encontre par voie quelle que elle soit. En tesmoing desquellez choses, nous avons mis à ces lettres nos sceaulx qui furens faites Tan de grâce mil trois cens quatre vings et deux, le premier jour de novembre

– 1393, avril, — Pierre Hesbert prend à fieffé du prieuré de Saint-Ymer une pièce de terre située en la paroisse de Beaumont pour trois boisseaux d’avoine, deux chapons.

Histoire de Lisieux par Louis François Du Bois
Ce prieuré conventuel de l’ordre de saint Benoit, de la congrégation de saint Maur, était situé à une lieue de Pont-l’Evêque et à deux de la mer. Il fut fondé vers 1060 par Robert Bertran, surnommé le Tors, comte de Roncheville, et par sa femme Susanne : Roncheville-le-Bertrand, première baronnie de Normandie, Pays-d’Auge. Ils y appelèrent des moines de Saint-Ouen de Rouen. Ce prieuré fut consacré à la Vierge Marie. Guillaume-le-Conquérant confirma la donation de Robert Bertran avant de partir pour la conquête de l’Angleterre. Les revenus suffisaient pour l’entretien de treize moines; mais les malheurs de la guerre et des tems restreignaient un peu ces ressources; et le fils du fondateur réclama une partie des fonds engagés par son père pour cette destination : il s’en repentit par la suite , et devint un des bienfaiteurs du prieuré, qui, au commencement du XIII°’ siècle, reçut beaucoup d’améliorations de la part de Nicolas de Godardville prieur qui fut ensuite nommé Abbé de Saint-Ouen : il rebâtit l’église et plusieurs autres édifices. Thomas de Brogaires, (de Brogaris) son successeur, contribua beaucoup aussi à améliorer cet établissement. Les bénédictins, auteurs de l’Histoire Littéraire de France, parlent d’un collège remarquable que, dans le XII° siècle, possédait Beaumont-en-Auge (T. IV, page 56). Le Gallia Christiana (T. XI, App., col. 516) rapporte que les religieux de Beaumont eurent beaucoup à se plaindre des vexations des évêques de Lisieux; il assure même que la Vierge y fit beaucoup de miracles en 1517 , et quelques années après pour manifester la protection qu’elle accordait à un établissement qui lui avait été consacré. Ce prieuré fut dévasté par les calvinistes : la Vierge qui avait pris le nom de Notre-Dame-des-Miracles fut renversée et mise en pièces; les édifices ne furent pas non plus épargnés. En 1612 le chœur de l’église dégradé et presque tombé en ruines fut réparé malgré la résistance d’Olivier Mallet qui tenait le prieuré en commende. Ce ne fut qu’en 1660 (1665 suivant Mabillon) qu’il reprit quelque splendeur, les bénédictins de la congrégation de Saint-Maur y ayant introduit une réforme nécessaire. Les religieux de Saint-Ouen étaient obligés, lors de la vacance du prieuré, de présenter à trois différentes reprises, au baron de Roncheville, jusqu’à douze religieux de leur abbaye parmi lesquels il en choisissait un qu’il présentait à l’Abbé. Les religieux se livrèrent à l’instruction de la jeunesse, et furent puissamment secondés dans leur louable entreprise par le duc d’Orléans, comme baron de Roncheville, qui leur abandonna à cet effet les revenus du bénéfice dont il était collateur. Les lettres-patentes à cet effet sont du mois d’octobre 1751, elles furent enregistrées au parlement de Rouen le 5 décembre suivant. A la demande du duc d’Orléans, aïeul du roi actuel, l’évêque Brancas, par décret du 15 septembre 1741, éteignit la manse prieurale qu’il joignit à la conventuelle, afin d’établir un collège de religieux : ils furent chargés de l’éducation de six gentilshommes depuis l’âge de sept ans jusqu’à leur dix-septième année; il les obligea en outre à entretenir à Beaumont-en-Auge une Provident de la maison de Lisieux. Ce collège enseignait les humanités depuis la cinquième classe jusqu’à la rhétorique inclusivement.
Nous ne pouvons faire connaître les premiers Prieurs parce que les anciens documents de Beaumont ont été perdus, et que pendant fort longtems l’Abbé de Saint-Ouen opprimait véritablement le prieuré dont il parait qu’il nommait et révoquait les chefs suivant son caprice et non selon les intérêts de la maison.

1. Nicolas I de Godarville, dont nous avons parlé plus haut, passa vers 1267 à l’abbaye de Saint-Ouen où il mourut en 1275.
2. Thomas de Brogaires fut trois ans Prieur de Beaumont. Il améliora beaucoup les affaires de la maison, acquit de Guillaume de Beaumont quelques propriétés, fit bâtir plusieurs fermes à Briquebec, à Tongreville, à Penne-de-Pie, et à Hébertot, et se retira ensuite à Rouen.
3. Jean I de La Marque-d’ Argent fut aussi un des réparateurs de la maison dont il soutint courageusement les droits contre les évoques de Lisieux, même en cour de Rome. Il dépensa en procédure et en démarches, environ trois mille marcs d’argent et laissa enfin en bon état les affaires du prieuré qui lui eut ainsi les plus grandes obligations.
4. Simon de Foy.
5. Giles Le Marchand.
6. Hugues de Maudestour .
7. Nicolas II Mulet.
8. Renauld Le Prévost.
9. Pierre I de Bologne.
10. Jean n Le Saige.
11. Jean III Hellebout.
1 2. Pierre II de Rezenchon mourut vers 1466.
13. Guillaume I d’Estouteville fit valoir auprès du baron de Roncheville les privilèges et les droits de la maison; il devint archevêque de Rouen en 1453. Sa mort arriva à Rome le 23 janvier 1483 (n. s.). Son corps apporté en France fut inhumé dans la cathédrale de Rouen. Cardinal depuis 1437, il était, lorsqu’il mourut, doyen du sacré-collège. Il laissa, d’une dame romaine avec laquelle il était lié, deux bâtards {Gallia Christiana, tome XI, page 92), Jérôme et Augustin d’Estouteville, dont les descendants tinrent un rang distingué dans le royaume de Naples (Histoire généalogique, etc. de France, T. VII!, page 91.).
14. Jean IV de Fumichon.
15. Guillaume II de Rouves. A sa mort il y eut beaucoup de débats scandaleux entre les religieux de Beaumont et ceux de Saint-Ouen.
16. Louis d’Estouteville fut donné pour Prieur aux moines de Beaumont contre leur gré par Guillaume d ‘Estouteville baron de Roncheville.
17. Anselme du Hay. Il fut le compétiteur de Louis d’Estouteville.
18. Louis d’Estouteville ayant été évincé, ce fut Arthur Martel qui fut nommé Prieur.
19. Guillaume III Vasselin.
20. Richard Ango. Sa mort eut lieu en 1549.
21. Jessé Thorel céda son prieuré en commende à Jean de Hangest, chanoine de Paris. Les moines de Saint-Ouen s’y étant opposés, Thorel reprit son prieuré en 1552.
22. Pierre III Dufour, religieux de Saint-Ouen, pour mettre un terme aux difficultés que lui avait suscitées Jean de Forges, moine de Beaumont, céda son prieuré moyennant six cents écus de pension à Olivier Mallet, conseiller au parlement de Rouen.
25. Olivier Mallet. Il eut aussi des démêlés avec les moines de Saint-Ouen.
24. Laurent Gyel, moine de Saint-Ouen, céda, quoiqu’il eut juré de n’en rien faire, son prieuré en 1650, au père Meurissius (Maurice), Cordelier de l’ordre des frères mineurs, (lequel devint évêque de Madaure), moyennant deux mille livres de pension et à la condition qu’il pourrait rentrer à Saint-Ouen. N’ayant pu, ou n’ayant pas voulu exécuter ce traité, Gyel, cherchant à contrecarrer Maurice, s’arrangea avec le marquis de Bréauté qui avait alors beaucoup de crédit en cour. Le père Maurice de son côté fit des arrangemens avec Victor Le Bouthillier qui finit par l’emporter.
25. Victor Le Bouthillier, qui devint archevêque de Tours, fut envoyé en possession du prieuré de Beaumont à condition qu’il paîrait une pension de quatre cents livres au marquis de Bréauté et de huit cents à Gyel. Ce fut lui qui admit dans sa maison en 1 660 la réforme des Bénédictins de la congrégation de Saint-Maur. Il céda son prieuré en 1667.
26. François Le Bouthillier de Chavigny, neveu du précédent, et ancien évêque de Troies, prit possession par procureur le 8 septembre 1667 et donna sa démission en faveur du suivant.
27. Denis-François Le Bouthillier de Chavigny, neveu aussi de son prédécesseur, et archevêque de Sens, lui succéda et prit en 1695 possession da ce prieuré qu’il conserva jusqu’à sa mort.
28. Jacques Veytard , bénédictin de Saint-Maur, sous-prieur de Saint-Ouen, nommé par le duc d’Orléans, fut institué par l’Abbé de Saint-Ouen, archevêque de Cambrai. U donna en 1731 son assentiment à rétablissement d’un collège dans la maison.
Le savant La Place, membre de l’institut, ministre et sénateur, avait été professeur provisoire de mathématiques à l’école militaire de Beaumont-en-Auge, où il était né le 22 mars 1749.

– 1660. Le prieuré de Beaumont-en-Auge reçoit la réforme de la congrégation de Saint-Maur.
– 1741 : 15 septembre. L’évêque de Lisieux éteint la Mense prieurale de Beaumont-en-Auge et la réunit à la Mense conventuelle pour l’établissement d’un collège dans ce bourg.
– 1758 : auguste. Par suite des guerres désastreuses de cette époque, le roi, par un Édit, ordonne que , pendant 6 ans à compter du 1er janvier 1759, il sera payé annuellement un don gratuit extraordinaire par les villes, faubourgs et bourgs du royaume, sans exception en faveur des ecclésiastiques, des nobles ni des communautés religieuses.

– Dans le territoire lexovien, les localités suivantes sont taxées ainsi qu’il suit: Beaumont-en-Auge, 600 livres.

Recueil des inscriptions parisiennes (1881-1891) par Paris, France. Le Vayer, Paul
EXTRAIT du registre des actes de l’état civil de Beaumont-en-Auge (1).
Le vingt-cinq mars mil sept cent quarante- neuf a été baptizé par nous, soussigné, Pierre-Simon, né du vingt-trois, fils de Pierre de LAPLACE et de Marie-Anne SOCHON, sa légitime épouze — a été son parrein Pierre HALEY et sa marine Marie-Magdeleine de LAUNEY, qui ont signé avec nous. (Suivent les signatures.)
Pour extrait certifié conforme :
Pr le maire empêché,
L’Adjoint,
Signé: POUÊTRE.

PRÉFECTURE DU DÉPARTEMENT DE LA SEINE RECONSTITUTION DES ACTES DE l’ÉTAT CIVIL.
{Loi du 12 février 1872)
ACTE DE DÉCÈS – EXTRAIT du registre des actes de décès du 10ème arrondissement de Paris.
Année 1827.
Acte de décès du six mars mil huit cent vingt-sept, à trois heures après-midi. Le jour d’hier, à neuf heures du matin, est décédé rue du Bac, n » 108, M. Pierre-Simon, Marquis DE LA PLACE, âgé de soixante dix huit ans. Pair de France, Grand Croix de la Légion d’honneur. Membre de l’Académie des sciences et de l’Académie française, marié à Dame Marie- Charlotte DE COURTY. Constaté par moi Jean- Alexandre PAUQUET DE VILLEJUST, adjoint au Maire du dixième arrondissement de Paris, chevalier de la Légion d’honneur, faisant les fonctions d’officier de l’État civil. Sur la déclaration de M. Adolphe-François-René Marquis DE PORTES, demeurant rue St-Georges, n° 22, âgé de trente sept ans, gendre du défunt, et de M. Jean-François PECTOR, employé, demeurant rue de Grenelle n » 76, âgé de quarante sept ans. Lesquels ont signé avec nous, après lecture à eux faite de l’acte. (Signé) M.DE PORTES, PECTOR et PAUQUET.
Délivré, certifié conforme au Registre, par nous. Maire du dixième arrondissement. Paris, le douze mars mil huit cent vingt sept. (Signé) PAUQUET, adj.
Admis par la Commission (loi du 12 février 1872).
Le Membre de la Commission : (signé) BARROUX. Pour expédition conforme : Paris, le quatorze août mil huit cent quatre-vingt-cinq.
L’Archiviste de la Seine,
Signé : G. SAINT-JOANNY.
PROCÈS -VERBAL d’apposition de plaque commémorative.
L’an mil huit cent quatre-vingt-sept, le seize juillet,
Nous, soussigné, Joseph-Antoine BOUVARD, architecte de l’Administration centrale de la Ville de Paris, Certifions avoir fait apposer, en exécution d’une délibération du Conseil municipal de Paris, en date du 26 mai 1886, et d’un arrêté de M. le Préfet de la Seine, en date du 17 juillet 1886, sur la façade d’une maison sise rue du Bac, n» 108, et appartenant à M. de la ROCHEFOUCAULD, consentant, une plaque portant une inscription commémorative conçue et disposée comme il suit :
LA PLACE MATHÉMATICIEN ET ASTRONOME NÉ LE 23 MARS 1749 EST MORT DANS CETTE MAISON LE s MARS 1827
L’opération a été constatée par MM. Maurice DU SEIGNEUR, membre du Comité des Inscriptions pari- siennes, et Paul Le VAYER, inspecteur des Travaux de la Ville de Paris.
En foi de quoi nous avons rédigé et signé le présent procès-verbal. Signe : I. BOUVARD.
DE LA PLACE
PIERRE SIMON
(1) Beaumont-en-Auge, commune des cantons et arrondissement de Pont-l’Evêque, département du Calvados.

Cahiers de doléances du bailliage de Honfleur pour les Etats généraux de 1789 par Blossier, Albert.
– Les religieux de Beaumont-en-Auge : grosses dîmes louées (à Jean Lancelin, en 1790), 1.200 L. — L’évêque (de Lisieux) : le « déportuaire », loué à Jean Laiicelin (17 I. 3 s. d’impositions ordinaires). — Le duc d’Orléans, pour la partie de la forêt qui dépend de cette paroisse, 1.000 I.
– Privilégiés (Calvados 7.567 — Les religieux de Beaumont-en-Auge : un « trait » de dîme loué 30 1. au curé.

BULLETINS DE LA SOCIÉTÉ DE L’HISTOIRE DE NORMANDIE.
Extraits:
– Le collège de Beaumont-en-Auge, dirigé par les Bénédictins de la Congrégation de Saint-Maur, comme celui de Gournay, et fondé dans le Prieuré du même nom, suivant Lettres patentes données à Versailles au mois de décembre 1741 ,
– Le professeur de rhétorique du Collège de Beaumont-en-Auge était alors Dom Gourdin, qui passa ensuite à l’Abbaye de Saint-Ouen, s’est fait connaître par de nombreux écrits, et fut, après la Révolution, le premier organisateur et conservateur de la Bibliothèque de la ville de Rouen. (Voy. Cb. de Beaurepaire, Extraits d’un Manuscrit de Dom Gourdin, dans le Précis de l’Académie de Rouen, 1866-67.)

TEXTES DE LA COLLECTION MORIN-PONS, DE LYON, CONCERNANT L’HISTOIRE DE LA NORMANDIE AU XIVe ET AU XVe SIÈCLE Par M. Louis CAILLET.
Extraits:
– deux textes nous apprennent que la reine de Jérusalem et de Sicile (Yolande d’Aragon) reçut, moyennant le versement de 60.000 francs, les revenus des aides d’une année, et que Charles, duc d’Orléans, accorda aux religieux de Beaumont-en-Auge une diminution sur la pension qu’ils payaient pour la fiefferme d’Angerville et de Tillart, alors dans un état lamentable.
– Mandement de Charles, duc d’Orléans, à Jean le Flament, conseiller des finances, relatif aux religieux de Beaumont-en-Auge.
(Blois, 16 février 1457.)
Les religieux de Beaumont-en-Auge devaient payer au receveur du Pays d’Auge, Charlot Castellan, une rente annuelle de 202 livres 14 sous 6 deniers pour la ferme d’Angerville et de Tillart. Mais, par suite de diverses circonstances, cette ferme était dans un état si lamentable qu’ils ne pouvaient payer une somme aussi élevée. Ils adressèrent donc une supplique au seigneur dont ils dépendaient, Charles, duc d’Orléans, alors en résidence au château de Blois. Celui-ci prescrivit, le 16 février 1457, au conseiller des finances Jean le Flament de faire diminuer pendant trois ans le prix de cette ferme d’une somme de 32 livres 14 sous 6 deniers.

Essai historique sur Honfleur et l’arrondissement de Pont-l’Évêque, par A. Labutte. 1840.
Le prieuré de Beaumont, après avoir été pourvu de toutes sortes d’avantages temporels, fut, suivant l’usage, honoré de plusieurs miracles; c’était le complément nécessaire.
Du temps de l’abbé Mardageret, Dieu honora l’église Notre-Dame de Beaumont de plusieurs
insignes miracles, qui augmentèrent beaucoup la dévotion du peuple envers la Sainte-Vierge, et qui firent voir que ce lieu était sous la protection particulière de cette reine du ciel. Un religieux de ce prieuré, qui vivait il y a plus de trois cents quarante ans, écrivit seulement une vingtaine de ces prodiges.
Entre plusieurs autres qui étaient arrivés, dont il avait été le témoin oculaire, il fait mention de quantité de paralytiques qui furent guéris; il assure que les muets y recouvraient la parole, et qu’une infinité de personnes furent garanties de grands périls où elles étaient engagées, après avoir voué d’aller visiter cette église.
Ainsi, il parait que, du temps de l’abbé Mardageret, les miracles se fesaient par douzaine; mais tout cela se modéra avec le temps, et les savants bénédictins de Beaumont appelèrent sur leur couvent un tout autre genre d’illustration, en y établissant un collège qui acquit bientôt une juste célébrité.
C’est là où les premiers trésors de la science ont été ouverts à l’immortel auteur de la mécanique céleste; c’est là où, tout jeune encore, il sentit les premières inspirations de cet instinct mystérieux qui appelle les grands hommes vers le but où ils doivent trouver la gloire. Peut-être est-ce sur cette belle terrasse du couvent, d’un la vue découvrait un horizon immense, que, pendant quelques belles soirées d’été, il tenta sa première expérience dans le livre du ciel ?
Le collège de Beaumont a encore eu pour élèves Caulincourt, qui devait s’élever aux premiers rangs de l’armée et avoir pour ami l’empereur Napoléon, puis Evain, devenu général d’artillerie, et réclamé dernièrement par la Belgique pour réorganiser le ministère de la guerre et l’armée; puis le comte de Beaurepaire, ancien ministre plénipotentiaire, et une foule d’hommes qui, dans une sphère moins élevée, appartiennent aujourd’hui aux premières professions intellectuelles de la société.
Il existe à Beaumont un monument élevé à la mémoire de La Place, en 1835, sur l’emplacement même de la maison où il naquit.
Le frontispice de ce monument, dont la décoration est simple et parfaitement analogue au sujet, consiste en deux tables de marbre incrustées dans la frise de l’édifice et que surmonte un trophée composé des attributs de l’astronomie: chacune de ces tables contient une inscription gravée en lettres d’or. On lit dans celle de droite: La commune de Beaumont et le département du Calvados, à la mémoire de La Place, né à Beaumont, le 22 mars 1749, mort à Paris le 5 mars 1837.
A l’occasion de l’inauguration de ce monument, une fête publique fut célébrée à Beaumont.
Dans la préoccupation des intérêts présents, le culte dû à la mémoire des grands hommes est trop souvent négligé, et pour n’en citer qu’un exemple. le pauvre hameau de notre province, qui a l’honneur d’avoir vu naître notre grand peintre Poussin, n’a pas une misérable pierre pour honorer sa mémoire.
Beaumont, en payant son tribut à La Place, a pour sa part noblement protesté contre cette lourde et grossière incurie des contemporains (2).
(2) C’est à M, Follebarbe, maire de Beaumont, que revient principalement l’honneur de l’érection du monument à la mémoire de La Place. — C’est une bonne leçon donnée à quelques uns de ses collègues des grandes cités.

Le prieuré de Beaumont relevait de l’abbaye royale de Saint-Ouen, de Rouen: par sa charte de fondation, dont il existe de nombreux extraits dans diverses pièces qui ont passé sous nos yeux, Robert Bertran avait imposé aux religieux de Saint-Ouen l’obligation de présenter à trois diverses reprises, au baron de Roncheville, s’il le requérait, jusqu’au nombre de douze religieux de leur abbaye, dont il choisit un, qu’il présente à l’abbé de Saint-Ouen, qui doit donner la provision et l’instituer prieur.
François Ier lui-même voulut bien s’assujettir à cette formalité en l’année 1530, à cause de la garde royale d’Adrienne d’Estouteville, propriétaire de la baronnie de Roncheville.
A l’époque de la révolution, le prieuré de Beaumont partagea le sort commun à tous les ordres monastiques; les moines furent chassés, et le couvent ainsi que toutes ses dépendances, furent mis en vente et devinrent des propriétés particulières. L’église seule échappa au naufrage, et c’est aujourd’hui l’église paroissiale; celle qui avait anciennement cette destination étant détruite. (3)
(3) Au nombre des religieux du prieuré de Beaumont, que l’orage révolutionnaire dispersa, se trouvait Dom Lecomte qui eut l’honneur d’emporter l’estime et les regrets de tous les habitants; cet homme de bien aussi recommandable par sa science que par ses vertus, est aujourd’hui chanoine de l’église cathédrale de Bayeux.

Fondée en 1060, l’église du prieuré était par conséquent un monument d’architecture romane; mais en 1612, une notable partie du choeur et le côté droit de la nef s’étant écroulés, les architectes appelés pour faire les travaux de reconstruction, employèrent le style gothique, la forme ogivale, de telle sorte qu’il règne dans l’édifice actuel un mélange insolite des deux genres, ce qui prive d’harmonie l’ensemble du vaisseau.
Le clocher seul était resté intact; placé au milieu de l’église qui a la forme d’une croix, il se terminait en plate-forme, et rappelait par ses détails, la manière des deux belles tours de l’abbaye aux-Dames de Caen; mais quand on répara le désastre de 1612, on donna à la voûte de la nef une élévation qu’elle n’avait pas d’abord, et l’on enveloppa en partie dans la toiture deux de ces charmantes croisées à colonnettes, qui donnaient tant de grâce et de légèreté aux clochers de l’école romane. Depuis, on a complété la mutilation, en couvrant la plate-forme d’une superbe calotte en ardoise, genre d’ornement comme en concevait le XVIIIe siècle, cette belle époque où les analyseurs firent des arts ce que vous savez.
Une splendide croisée encadrée dans une vaste ogive, puis divisée ensuite en une foule de petits croisillons formés par de capricieux rameaux de pierre qui ont toute la souplesse du lierre, est aujourd’hui masquée par un autel peint de bleu et de rouge, interceptant stupidement la magnificence de la voûte céleste, dont les magiques reflets pénétraient naguères tout le temple chrétien, en inondant d’abord le choeur de vie et de lumière.
Au-dessous des croisées latérales, quelques fragments de pierres indiquent qu’il existait autrefois une ancienne galerie circulaire: sur les colonnes du choeur, dont les chapiteaux sont romans comme ceux de la nef, les modernes ont placé de détestables peintures représentant de saints personnages, les apôtres, si nous avons bonne mémoire; cette espèce de décoration; que l’on retrouve dans toutes les églises de campagne, est d’un effet si grotesque, que nous avons peine à comprendre comment ceux que cela regarde s’imaginent que de semblables charges puissent exciter en quoi que ce soit la piété des fidèles.
Il ne reste des autres parties du prieuré que le corps de bâtiment qui servait de collège, le logement du prieur, et l’infirmerie: le vaste bâtiment occupé par les moines a été entièrement détruit (4).
(4) Nous avons constamment suivi pour ce chapitre les précieuses notes qui nous ont été obligeamment fournies par M. Métayer-Desplanches, avocat à Pont-l’Evêque.

Les cartulaires de la baronnie de Bricquebec – par M. Léopold Delisle.
1221. Robert Bertran confirme à l’abbaye de Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Fort et Suzanne, femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame de Beaumont en Auge, savoir 1° l’église de Magneville – 2 ° deux gerbes (c’est a dire les deux tiers de la dime) M Notre-Dame de Bricquebec, avec 30 acres de terre, la présentation à l’église réservée au seigneur – 3° l’église de Notre-Dame du Vrétot (de 0vitrot) avec la présentation à l’église et 30 acres de terre l’église de Saint-Pierre de Surtainville, avec 30 acres de terre; la dime du moulin à tan de Bricquebec la dime des marchés de Saint-Paul (de nundinis .Santi.(n° 9.)

1 novembre 1382. Guillaume, abbé de Saint-Ouen de Rouen, reconnait la façon dont les religieux de cette maison devaient présenter à madame Philippe Bertran, dame de Roncheville et de Rays, les candidats au prieuré de Beaumont en Auge. Cette dame soutenait que celui ou celle à qui la presentation appartenoit à recevoir et eslire celui qui lui plairoit à gouverner la dicte priouré, pooit refuser jusques à la tierche présentation,et prendre le presenteur comme l’un des troiz, si lui plaisoit, et que ce portoit par lettres sur ce faittes, et estoit contenu eb ses croniques .

Notice sur l’église de Notre-Dame de Dozulé. – Durand Pierre-Jérôme
1° Ecclesia DE BELLOMONTE, Beaumont-en-Auge;
S. Sauveur, Patron; Pabbé de S.-Ouen-de-Rouen, Seigneur, au XIV* siècle; au XVIII° le Prieur du lieu. (Dom Bride, mort Curé de Bolbec, est le dernier Prieur, avant la catastrophe de 93). (V. p. 59 de cet ouvrage).

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados – 1895.
L’EGLISE SAINTE-CATHERINE
Dès. le milieu du XVIIe siècle, l’église Sainte-Catherine était dotée d’un jeu d’orgues, lequel fut vendu, en 1770, au prieuré de Beaumont-en-Auge.

Généalogie de la famille Le Cordier par le Cr Henry Le Court.
La famille ISABEL remonte à Jacques Isabel, tabellion, vivant en 1535. Elle paraît originaire de Beaumont, où elle a possédé pendant trois siècles la terre de la Blotterie. Des branches se sont établies à Pont-l’Évêque, à Honfleur, à Englesqueville, etc. Plusieurs de ces branches ont occupé des fonctions notables; un des derniers membres de la branche de la Blotterie fut successivement maire et président du Tribunal de Pont-l’Évêque; il mourut en 1866.

Catalogue du musée d’antiquités de Rouen par l’abbé Cochet.
33. Armoire contenant divers USTENSILES du MOYEN-AGE et de la RENAISSANCE.
On y remarque : Trois brocs en étain, dont un trouvé à Drumare (commune de Beaumont-en-Auge), également au fond d’un puits.

Histoire généalogique de la maison Du Pontavice par Théodore Courtaux.
– Charles DE PONTAVICE, comte de Pontavice, capitaine de frégate, chevalier de Saint-Louis, naquit le 6 déc. 1729 et fut bapt. le lendemain en l’église paroissiale Saint-Guillaume de Mortain………….il fut agréé par le duc d’Orléans pour occuper une place vacante de l’un des six gentilshommes à la nomination de ce prince et destinés à être logés, nourris, entretenus et instruits dans le prieuré de Beaumont-en-Auge, conformément aux lettres patentes accordées par le Roi pour la réunion dudit prieuré à la masse conventuelle dudit lieu, à la charge par les religieux dudit prieuré de donner l’entretien, la nourriture et l’éducation à six gentilhommes, au choix du duc d’Orléans.
– Jean-Joseph, comte DU PONTAVICE, sgr des Renardières, né à Fougères, le 9 févr. 1764, fut reçu élève à Beaumonten-Auge, en sortit le 4 mars 1782 et entra comme sous-lieutenant au régiment de Brie.

Répertoire des sources historiques du moyen-âge par Ulysse Chevalier
Roussel (Jean), dit Marc-d’argent, bénéd., prieur de Beaumont-en-Auge, abbé de St-Ouen élu 1303 mai 10 mort « apud BihorelIum » 1339 déc.

Annales des Cauchois, depuis les temps celtiques jusqu’à 1830 par Ch. Juste Houël.
Hentri V. Pour montrer qu’il voulait agir en maître absolu, il délivrait des lettres patentes où se nommant, non plus régent, mais bien Roi de France 8, il terminait le différend existant entre l’abbaye de Saint-Ouen de Rhoëm et le prieuré de Beaumont-en-Auge, au sujet du patronage d’une chapelle.

Nobiliaire de Normandie. par une société de généalogistes – sous la dir. de É. de Magny
Jean-Jacques Le Goueslier De Montcarel, fit en 1739, ses preuves pour remplir au collége de Beaumont en Auge, une des places fondées à perpétuité par la maison d’Orléans, pour six Gentilshommcs, place qu’il a occupée jusqu’en 1748.

Abbayes et prieurés de l’ancienne France,…. 7, Province ecclésiastique de Rouen – R. P. Dom J.-M Besse.3 – Archives ShL :

Fonds Etienne Deville: Carton n° 04
C4/3 – Manuscrit sur le cartulaire de Beaumont-en-Auge.

Fonds Nedelec – Communes:
Com.4. 9. 1 Beaumont-en-Auge Vie de la commune 1988-2008
Com.4. 9. 2 Beaumont-en-Auge Restauration de l’église
Com.4. 9. 3 Beaumont-en-Auge Jean-Charles Langlois. Pierre-Simon de Laplace
Com.4. 9. 4 Beaumont-en-Auge Notes historiques

Fonds COTTIN M. :
11 FA – 37 – Divers . Région de Pont-l’Evêque, Bonnebosq, Clarbec, Reux, Drubec, Beaumont, Villers, Manneville-la-Pipard, Manoir de
Pommereul à Sainte-Marthe (Eure) etc.

FONDS STURLER :
33 L’Église de Beaumont-le-Roger avril 1965 – détail 2 pell demandé par l’Ent.Raulet

Carnets de Charles VASSEUR :
Voir « Doyenné de Beaumont en Auge ».
Voir « Analyses et Transcriptions … »

EXTRAIT DE NOTES RECUEILLEES PAR MONSIEUR CATHERINE, INSTITUTEUR A GONNEVILLE SUR HONFLEUR. Page 61.
Robert Bertrand, baron de Roncheville et de Briquebec, avait donné en 1221 au prieuré de Beaumont, le tiers de la dîme des quatre fiefs qui relevaient de la baronnie de Roncheville dans les communes de Pennedepie et de Barneville. Ces fiefs étaient Pennedepie, Blosville, Meautrix et Bouttemont et dans une nouvelle charte de 1255 revenant sur ce qu’il avait précédemment accordé il donna aux religieux la totalité de la dîme sur les quatre fiefs.

Les seigneurs de Longueville prétendirent que la dotation des seigneurs de Roncheville n’avait un entier effet que pendant que ces seigneurs possédaient ces fiefs, mais que leur seigneurie était aliénée, les nouveaux seigneurs en maintenant la charte de 1221 se réservaient à leur profit celle de 1255, qu’ils ne regardaient que comme facultative. En vain, les religieux invoquèrent le droit de possession depuis l’origine et les nouveaux seigneurs malgré les religieux de Beaumont prirent les deux tiers de la dîme ne laissant auxdits religieux que le tiers accordé par la charte de 1221.
P.63 1699 2 avril
Mémoire instructif touchant la terre de Mont Saint-Jean
Ce mémoire est de conséquence pour connaître de la terre de Mont Saint-Jean et ses droits.
Suivant ce mémoire le Mont Saint-Jean comme Barneville et le prieuré de Beaumont auraient été donnés autrefois aux Templiers par des seigneurs de la Vicomté d’Auge et baronnie de Roncheville. Mais les preuves données à l’appui détruisent justement l’assertion, puisqu’il est reconnu que la terre se retrouve dans les mains de la famille Bertran, qui possédait la seigneurie de Roncheville, entre autres dans les mains du fondateur de Beaumont qui vivait en 1060 environ.
Il en résulte que l’on ne peut guère accorder créance à ce mémoire qui donne du reste peu de faits et paraît avoir été rédigé pour défendre des droits d’usage.
– page 135 : 1751 31 juillet
Guillaume Thouret, tabellion royal au baillage d’Auge pour les sièges de Pont-l’Evêque, les Authieux-sur-Calonne, Touques, Beaumont, Roncheville et dépendances.
– Page .156 : 1672 28 avril
– Au gageplège de la terre et seigneurie de Saint Cloud, tenu sur les fiefs sous la grande porte du manoir sieurial dudit lieu, par nous François Froger, licencié aux lois, avocat, séneschal de ladite sieurie, en présence de Gilles Le Cornu, tabellion à la vicomté de Roncheville, pour le siège dudit lieu et Beaumont, pris pour greffier, à l’instance et requête de Nicollas Dabost escuyer, seigneur de ladite terre, présent en personne, ont été appelés.

– 1751 31 juillet
– Guillaume Thouret, tabellion royal au baillage d’Auge pour les sièges de Pont-l’Evêque, les Authieux-sur-Calonne, Touques, Beaumont, Roncheville et dépendances.
– p.163 : 1742 29 octobre
Assignation donnée par l’échevin de la Confrérie de Charité de Saint Sauveur de Beaumont-en Auge à l’un des frères pour payer des amendes dues pour n’y avoir point rempli les obligations de frère servant. Ce en vertu d’une délibération du dimanche 29 septembre1737, qui constate qu’alors il y avait peu de zèle et que la décadence s’était introduite dans la société
– p.176 : 1580 8 juillet
Aveu rendu à Nobles Hommes François Poisson, sieur du Buisson et Nicolas du Val, sieur de Bocquensey aux droits des demoiselles Charlotte et Catherine de la Rivière, leurs femmes, sieurs du fief terre et sieurie du Mesnil es Crottes par Noble Paul Pynain, sieur de Saint Pierre, héritier de feu Maître Robert le Perché, en son vivant procureur du Roy en la vicomté d’Auge pour partie d’une vavassorie nommée la Valvassorye Arnould, assise aux paroisses de Beaumont et de Clarbec, sujette à 40 oeufs 4 deniers à Pâques. A la Saint Michel 30 corbeillées de pommes pour un myeu de cildre, et audit terme 10 sols pour agencement pour cueillys, pillys et entonnages, 48 sols à Noël, 4 chapons, 4 deniers hérisson et mottage … au chateau de Fauguernon
– page 184 – 1728 7 septembre
Dom Charles Dubosc, prieur du prieuré de Beaumont et Dom Denys le Sueur, procureur dudit prieuré
– page 198 – 1767
Charles de Lanney et Charlotte de Beaumont sa femme, fille de Joseph de Beaumont, sieur de Ricqueville qui était le fils de Elie de Beaumont sieur de Boisainey
– Page 201 – 1690 12 décembre
Réunion de terres fieffées, faite au corps du domaine, les pleds de réunion du noble fief Tillard appartenant aux Revérends Pères Religieux, prieuré claustral et Couvent du Prieuré de Notre-Dame de Beaumont-en-Auge, faute d’hommes et adveux non baillés, rentes non payées, droits et devoirs seigneurieux non faits
-page 206 – 1746 7 mars
Simon Duraingue, prêtre curé de la paroisse de Beaumont-en-Auge
– Page 207 – 1710 26 mars
Fieffe faite par Joseph de Baumont sieur de Ricqueville fils et héritier en partie de feu Hélie de Baumont, sieur de Boisanney, à Damoiselle Geneviève le Troux, veuve de Jean-Baptiste de Tolmer, vivant escuyer, sieur des Champs.
– p.212 : 1744 3 janvier – Auberge de la Fleur-de-Lys au bourg de Beaumont-en-Auge

FONDS « IMPRIMES » :
III J 26 : Observations médicales sur la maladie de Melle Lecarpentier, de Beaumont, par le docteur Quillet médecin à Pont-l’Evêque et éclaircissement par le docteur Gauvin, médecin à Beaumont. 1818. ex n° 99.
(Cas d’un cancer traité pour un ver solitaire et autopsie cadavérique)
II A 5 : Tableau du district de Pont-l’Evêque, réduit à 93 paroisses et deux succursales, avec la liste des paroisses supprimées, noms des fonctionnaires publics et autres ecclésiastiques qui ont déféré à la loi du serment et l’indication des remplacements à faire par l’ordre de suppression proposé.
(cantons de Pont-l’Evêque, Honfleur, Blangy le Château, Bonnebosq, Cambremer, Beuvron, Touques, Dives, Crévecoeur, Beaumont)

BARNEVILLE – 27



BARNEVILLE – 27

Baronnie de Daubeuf-la-Campagne

Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf : affaires diverses.- Procédure contre les habitants de Vraiville 1499-1502)
AD. SM. 14 H 1358

1525-1532
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Bail et cession de la moitie du fief d’Escanville (1525-1532)
AD. SM. 14 H 1358

1594
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Procédure relative au compte de la ferme de la Bougonnerie (1594)
AD. SM. 14 H 1358

1643 – 17..
* Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne – Copie ou extraits de terriers (semble concerner Daubeuf-la-Campagne)
AD. SM. 14 H 1358

1692 – 1767
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Sentences de réunion d’héritages. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne –
AD. SM. 14 H 1358

1704
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Mémoire de recette de rente
AD. SM. 14 H 1358

1705 – 17309
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Rôles d’amendes.
AD. SM. 14 H 1358

1772 – 1788
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Quittances mémoires et correspondances.
AD. SM. 14 H 1358

1778
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Répertoire d’aveux.
AD. SM. 14 H 1358

1783
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Titres concernant la terre de Saint-désir dépendant de la baronnie
AD. SM. 14 H 1358

1785 – 1786
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Procès verbaux du Garde-chasse de Daubeuf-la-Campagne.
AD. SM. 14 H 1358

1788
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Récépissé des papiers détenus par le fermier Nicolas Dupuis.
AD. SM. 14 H 1358

1790

Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Recette des droits seigneuriaux.
AD. SM. 14 H 1358

1564
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Procédure contre un fermier.
AD. SM. 14 H 1359

1598
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Procès-verbal de la visite de la baronnie.
AD. SM. 14 H 1359

1608 – 1623
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Procédures pour non respect de contrat de bail contre le fermier Le Cornu.
AD. SM. 14 H 1359

1610
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne – Procédures relatives aux champarts.
AD. SM. 14 H 1359

1616 – 1778
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne. Transactions diverses et copies d’aveux.
AD. SM. 14 H 1359

1617-1618
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Adjudications de terres.
AD. SM. 14 H 1359

1623 – 1780
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Dîmes et champarts: contestations et titres justificatifs.
AD. SM. 14 H 1359

1643
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne – Mainlevée de saisie de terre en faveur de Saint-Ouen.
AD. SM. 14 H 1359

1724-1725
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Correspondance relative … la perception des treizièmes.
AD. SM. 14 H 1359

1684
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Défense faite aux paroissiens de se placer dans le chœur de l’église.
AD. SM. 14 H 1359

1785 – 1787
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Indications d’usurpations faites sur les pâtis et plan des bruyères de Daubeuf-la-Campagne.
AD. SM. 14 H 1359

1565 – Daubeuf-la-Campagne
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Terrier dressé par Pierre Picard et Jehan Le Paulmieré receveurs de la baronnie.
AD. SM. 14 H 1360

1700 – 1743
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Réunions d’héritages.
AD. SM. 14 H 1361

1785 – 1786 – Daubeuf-la-Campagne
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne -Aveux
AD. SM. 14 H 1362

1671
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne –  » Inventaire des titres du chartrier abbatial de la royale
Abbaye de Saint-Ouen de Rouen faict en 1671. » – fol. 89: Baronnie de Daubeuf-la-Campagne.
AD. SM. 14 H 6

Cf. dans papiers QUENEDEY 13 Croquis d’une maison de Lisieux 127 Grande rue cour Corps de logis de L’Ouest d’après J. Lafond.
Enquête de louis XIV sur les carrières de pierre.

MANERBE

Notes sur MANERBE – 14398

Archives du Calvados.
MANERBE
I. Dioc. de Bayeux (Exemption de Cambremer). – Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. Gr. à sel de Lisieux. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont-l’Évêque.
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Cambremer (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3° arr. communal (Arr. de Pont-l’Évêque); canton de Cambremer (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Blangy (Arrêté du 6 brumaire an X).(1911). Sup.: 1825 hect. 8 a. 11 c.- Pop.: 484 hab.
ADMon Gale. Délibérations, depuis le 1er fructidor an VIII.
ÉTAT-CIVIL. – Baptêmes, mariages et sépultures (2), depuis 1601.
Un cahier antérieur de 1580 à 1600, indiqué par l’inventaire arrêté le 15 mai 1861, n’a pu être retrouvé. Lacune: 1793- an X. – Délibération pour réparations à l’église. 1694.
IMPOSITIONS.Des états de sections de 1791 (10 cah.), cote G. 9 de l’inventaire, n’ont pu être retrouvés.
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Manerbe. 10 novembre 1793-9 thermidor an II (Reg.)
Voir les actes de catholicité de Manerbe. 1670, 1673-1674 , 1677-1680 (Série G, Manerbe, 7 cah.)

Dictionnaire topographique du Département du Calvados – Hippeau, Célestin.
Manerbe, canton de Blangy. Manerba, 1204 (magni rotuli, t. II, p. 93).
Manerbia, xiv s° (taxat. decim. dioc. Baioc.). Ménerbe, 1460 (dénomb, de l’év. de Bayeux).
Par. de Saint-Jean-Baptiste, patr. le seigneur. Chapelle de Saint-Jean-du-Buisson, ayant pour patr. le seigneur. Dioc. de Bayeux. Exemption de Cambremer.
Fief dit l’Honneur de Malherbe, relevant de la bar. de Cambremer, 1460 (av. du temp. de l’év. De Bayeux). Fief du Petit-Grandouet consistant en cinq asnesses. Fiefs de l’Épée, d’Argentelle, de la Planche, de Mont-Rosty, de la Vipardière, 1620 (fiefs de la bar. de Cambremer).

Angerie (L’), h. – Argentel, chât. et h.1265 (ch. de Friardel). — Argentelle, huitième de fief de la bar. de Cambremer, 1620 (rôle des fiefs de la vicomté d’Auge, p. 351). – Bays (Les), fief relevant de Manerbe (aveux de la vicomté d’Auge, p.352).
– Bazin, h. – Beauquerie (La), h – Bence, h. – Bruyère-Hamel (La), h. – Buisson (Le), h. che de Manerbe. rochia de Manerbia, XIVº sº (livre pelut de Bayeux, p. 64). – Chapelle (La), h. – Closetterie (La), h. – Crevonnière (La), h – Croix-Caline (La), h. – Croix-L’abbé (La), h. – Drieux (Les), h. – Duhannerie (La), h – Fiques, h. – Fonerie (La), h. – Fonerie (La), h. – Forge-Valois (La), h. – Fosserie (La), h – Friche-Colleville (Le), h.- Gratte-Panche, h.- Gratapantia, 1147 (ch. du Val-Richer; Neustria Pia, p. 825). Gratepanse, 1703 (d’Anville, dioc. de Lisieux). – Houssaye (La), q – Langerie, h. – Lieu-Au-Lion (Le), h.- Lieu-Bosset (Le), h. – Lieu-Bouffard (Le), h. – Lieu-De-Petit-Jean (Le), h. – Lieu-Des-Petits-Prés (Le), h. – Lieu-Dieu (Le), h – Lieu-Paris (Le), f. – Lieu-Vesque (Le), h. – Martigny, f. – Menier, h. – Planche-Des-Douets (La), h. – Pommerayes (Les), h.- Poitiers (Les), h.- Presbytère (Le), h.- Renaud, h. – ROSIÈRE (La), h. – Saint-Sauveur, h. – Siglerie (La), h. – Tuilerie (La), h. – Valette (La), h. – Val-Richer (Le), bois et min – Ventes (Les), h. – Vesquerie (La), h. – Viparderie (La), h. et f. – Vitet, h.

De la Baronnie de Cambremer relèvent les fiefs qui ensuivent :
Les fiefs de La Planche, Hesbert, Mesnil et l’Espinay-Lucas, assis à Estrées.
Du fief de La Planche, assis à Estrées, relève :
Le fief de Manerbe, plein fief assis en la paroisse dudit lieu de Manerbe, vicomté d’Auge, possédé par Jehan de Borel, Ecuyer.
Dudit fief de Manerbe relèvent les fiefs ci-après nommés :

  • Les fiefs du Bays, assis à Cambremer, possédés par Henry de Montfilastre Ecuyer.
  • Le fief de La Vipardière, assis à Manerbe.
  • Le fief d’Argentelle, 8° de fief, assis à Manerbe, possédé par Messire Jehan de Mauduit, sieur de la Rosière, Conseiller du Roi et Maître de ses comptes en la Chambre de Rouen.
  • Le fief Rouzée ou Basse-Manerbe, 2° de fief.
  • Du fief de Basse-Manerbe relèvent :

  • Les fiefs de l’Espée, pleins fiefs assis au Pré-d’Auge.
  • Le fief de La Rivière, assis au Pré-d’Auge, possédé par François de La Rivière Ecuyer.
  • Le fief de Grandouet, tiers de fief assis à Grandouet, possédé par Pierre de Grieu, Ecuyer.
  • Le fief du Pré-d’Auge, possédé par François de La Rivière. Ecuyer, assis en la pa roisse dudit lieu du Pré-d’Auge, vicomté d’Auge.
    Duquel fief du Pré-d’Auge relève : voir Le Pré d’Auge

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – BIBLIOGRAPHIE :
ANQUETIL A., Le Livre Rouge de l’Evêché de Bayeux – Manuscrit du XV° siècle. Publié pour la première fois avec introduction et Tables, Bayeux, Tueboeuf, 2 vol. 1908-1909 et 1911, In-8°, XXXIV-408 et IX-413, t. II, p. 321
BORDEAUX Raymond, « Sur la poterie de Manerbe, Calvados. XVI°-XVII° siècles », BM, XIV, 1848, pp. 629-636
BOURRIENNE abbé, « Le dénombrement du Temporel de l’Eveschié de Bayeux (1460) », Baiocana, 2, 1910, pp. 3-15; 49-56; 145-154Honneur de Manerbe: pp. 147-148
BORDEAUX Raymond, « Sur la poterie de Manerbe, Calvados. XVI°-XVII° siècles », BM, XIV, 1848, pp. 629-636
CAUMONT Arcisse de, « De Caen à Bernay. Par monts et par vaux », AAN, 30, 1864, pp. 111-165; p. 128
CHAPPET Alain : Avec ceux de Lisieux et alentours dans les Armées de premier Empire ; BSHL N°55, Décembre 2003 (Humbert de MOLARD)
COLIN-GOGUEL Florence, « Les potiers et tuiliers de Manerbe et du Pré-d’Auge », Ann. de Norm., 25, juin 1975, pp. 99-116
COLLEVILLE, Monographie communale de Manerbe, Ms. 1885, 40 p.= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9441
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DEVILLE Etienne « L’art de la terre à Manerbe et au Pré d’Auge » Eveil de Lisieux « , 29 mars 1919
DEVILLE Etienne, « A propos de l’Exposition des Arts appliqués de Caen. L’Art de terre à Manerbe et au Pré d’Auge ». Journal de Rouen, 13 octobre 1922
DEVILLE Etienne, « La construction du chœur de l’église de Manerbe (1513-1514) », Journal de Rouen, 4 décembre 1922
DEVILLE Etienne, « L’art de terre à Manerbe et au Pré d’Auge », L’Echo Républicain, 12 et 19 janvier et 2 février 1935
D’HAUSSY E, « L’art de la céramique en Basse-Normandie », PAR, 16, N° 3, Mars 1966, pp. 3-8
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GOGUEL Florence : Les potiers et tuiliers du Pré d’Auge et de Manerbe. Mémoire de maîtrise 1971-1973. Archives SHL.
GONCALVES Jeanne : Son et lumière église de Manerbe. BSHL n°41 mai 1998.
LE COURT Henry, Le Château de Manerbe in La Normandie Monumentale et Pittoresque.
LEMAITRE Claude : Quelques notes de céramique augeronne. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°97, mars 2007
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE.
MONTIER A., Les épis du Pré-d’Auge et de Manerbe, Paris, 1904
MORIERE Jules, « Industrie potière dans le département du Calvados.
NEDELEC Yves : un peu de documentation sur Manerbe (Château, famille Handjéri, Argentel et ses propriétaires) Voir Archives SHL NE26
NEDELEC Yves : la famille Desbordeaux et le lieu Bordeaux à Manerbe. Voir Archives SHL NE26 Archives SHL « Lieux L à R, Manerbe »
NORTIER Michel, Contribution à l’étude de la population en Normandie au bas moyen âge (XIVe-XVIe siècles).
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.
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SEYDOUX Philippe, Châteaux du Pays d’Auge et du Bessin.
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Les potiers et tuiliers de Manerbe et du Pré-d’Auge au XVIIIe Siècle – Annales de Normandie, 25e année n°2, 1975. pp. 99-116.

2 – Pièces Justificatives.

Statistique Monumentale Du Calvados Par Arcisse De Caumont.
Notes de M. Ch. Vasseur.
Manerbe, Manerbia.
Bien que limitrophe de la banlieue de Lisieux, cette paroisse en a toujours été séparée, soit pour la juridiction civile, soit pour la juridiction spirituelle. Ainsi, quant à la première, elle était comprise dans l’élection de Pont L’évêque, sergenterie de Cambremer; pour la seconde elle dépendait du diocèse de Bayeux, dans le doyenné ou exemption de Cambremer, composé de huit paroisses enclavées de toutes parts dans les terres dépendantes de l’évêché de Lisieux.
Au XVIIIe. siècle, Manerbe avait 3 feux privilégiés et 110 feux taillables. Aussi l’église est-elle assez importante.
Elle se compose d’un choeur et d’une nef, bâtis à la fin du XVI. siècle. Le portail regarde la route. La porte est une arcade surbaissée qui pose sur deux pieds-droits semblables à de petits contreforts triangulaires. Au-dessus est une niche moderne. Les vantaux ne datent que du règne de Louis XIV, mais ils sont ornés de guirlandes en relief et d’arabesques sculptées.
Un contrefort soutient l’angle du sud de ce portail. Le nord est contre butté par une tour carrée, bâtie dans l’alignement du portail, élevée de quatre étages, avec contreforts sur les angles. Elle est percée, à différentes hauteurs, d’ouvertures variées : à l’ouest, une fenêtre ogivale subdivisée par un meneau; au nord, une fenêtre ogivale plus étroite, subtrilobée.
Son couronnement est une pyramide en charpente mince et élancée, ajourée, sur chacune de ses faces, d’une série de petites arcatures trilobées. Le mur latéral de la nef, à la suite de la tour, est soutenu par deux contreforts et éclairé par deux fenêtres ogivales : l’une, de belle dimension, avec deux meneaux ; l’autre, moins élevée, avec un seul meneau.
Le mur du sud, qui a un plus grand développement, puisqu’il occupe l’espace correspondant à la tour, est flanqué de trois contreforts et percé de trois fenêtres ogivales, à peu près aussi larges que hautes, avec tracerie formée de deux rangs de quatre-feuilles à pétales lancéolés que soutiennent deux meneaux.
Le choeur est légèrement en retraite sur la nef. Il se termine par un chevet pentagonal avec contreforts sur les angles et présentait, dans ses deux murs latéraux, un parallélisme complet avant la construction d’une sacristie adhérente à son flanc méridional. Un seul contrefort de ce côté, deux au nord, le soutiennent. Le jour arrive à l’intérieur par quatre fenêtres placées régulièrement. Les pans du chevet étaient également percés de fenêtres, maintenant en partie bouchées. Celle de l’orient, plus élégante, plus large, subdivisée par trois meneaux avec une belle tracerie, est totalement fermée, probablement depuis l’établissement du haut retable de l’autel. Une porte à arc surbaissé sert d’entrée dans le choeur, du côté du nord.
L’intérieur n’offre qu’un intérêt secondaire. Les voûtes sont en merrain, avec charpentes apparentes. Le sous-faîte est orné de rosaces, quatre-feuilles, croix fleuronnées et culs-de-lampe ou pendentifs sculptés d’un blason porté par un ange.
L’arc triomphal est ogival, chargé de moulures prismatiques.
Au haut de la nef, dans le mur du sud, est une piscine en accolade.
Le mobilier est ordinaire. Le maître-autel date du règne de Louis XIV. Le tableau qui occupe le centre du retable est signé: C.de Fontenay, avec la date 1684. A droite et à gauche de l’autel sont des panneaux qui représentent des bouquets de fleurs remarquablement peints. On lit au-dessous: B. Daubin, 1698. Aux fenêtres sont quelques fragments de vitraux de la Renaissance : on peut encore y distinguer une sainte Barbe, avec la date 1525, une Mère-de-Douleur, etc.
Sur l’un des deux petits autels étaient placés des candélabres en bois sculpté, style Louis XV, qui venaient de l’abbaye du Val-Richer.
Le choeur était pavé d’inscriptions tumulaires. L’une d’elles, gravée sur pierre, est encore en partie lisible.

LE (corps de Me.)
F(rançois Lefor)T
VIVANT P(res)TRE
CVRE DE CE LIEV
PENDANT 12 ANS
LEQVEL DECEDA LE
22 AVRIL 1731
AAGE DE 73 ANS.
PRIES POVR LE REPOS
DE SON AME
ET A ÉTÉ FONDE POVR
LUY PAR Me HENRY
LEFORT SON FRAIRE
DEVX SERVICES ET
DOVZE MESSES PAR
AN PAR CONTRAT
PASSE A CAMBREMER
DEVANT THOREL
TABELION LE SEPT
MARS 1732
REQVIESCAT
IN PACE.

Plus loin est une plaque de fonte, de 1 pied carré, sur laquelle on lit :

ICY EST INHVME MAISTRE
JACQVES BOVFAR PBRE
EN SON VIVANT CHAPE
LLAIN DE LA CHARITE
DE MANERBE LE SAMEDI
NEVFVIESME IOVR DE
MARS MIL SIX CENS
SOIXANTE ET QVINZE.

Dans le bas de la nef sont deux confessionnaux grossièrement assemblés, mais qui sont composés de fragments de hauts retables en bois du XVII.siècle. Ils se composent chacun de quatre panneaux sculptés de compartiments flamboyants, séparés l’un de l’autre par un petit contrefort ou potelet couvert d’imbrications, torsades, entrelacs et autres motifs variés. Sur ces panneaux s’appuie un dais, terminé par une petite galerie flamboyante découpée à jour.
Des peintures ornaient les pleins de ces dais : sur l’un, les sujets sont encore visibles. Aux deux extrémités sont des anges semant des fleurs; au centre trônent le Père-Éternel et le Christ.
La cloche de Manerbe est intéressante par l’inscription qui la couvre; elle a été fondue par un artiste de renom, Jean Aubert, de Lisieux.

1702. MESre IACQVES PIERRE DE BOREL CHer SEIGr ET PATRON CHATELAIN DE LHONNEVR DE LA HAVTE ET BASSE MANERBE CONer DV ROY GRAND MAISTRE GNal DES EAVS ET FOREST DV DVCHE DE LONGVEVILLE ET CONTEE DE TANCARVILLE ET GOVRNAY ET NOBLE DAME ANNE DE MONCHY SON ÉPOVSE MONT DONNEE ET NOMMEE JEAN.
Comme on le voit par cette inscription, le patronage appartenait au seigneur; mais il devait, à chaque mutation présenter trois sujets, tous originaires du diocèse de Bayeux, parmi lesquels l’évêque faisait son choix.
II a aussi existé à Manerbe un personnat; il était supprimé à la fin du XVIIIe. siècle. Le titre, ainsi que les revenus, en avaient été affectés aux Lazaristes, qui, à ce droit, percevaient les grosses dîmes de la paroisse. ( Voyez l’abbé Expilly, Dict. des Gaules et de la France, 7 vol. in-fa.)

Château.
— Le château de Manerbe, voisin de l’église, a été démoli en 1853. Le plan primitif était un corps principal élevé d’un étage sur le rez-de-chaussée, disposé de manière à former deux ailes. En avant, à droite et à gauche, se trouvaient deux autres bâtiments, faisant deux autres ailes séparées; le tout, construit en pierres de taille disposées en chaînages et en briques, datait du règne de Louis XIV, de l’an 1669. La moitié du corps principal avait disparu depuis longtemps déjà. Le reste était décoré assez richement. Le pavage se composait de carreaux en faïence aux vives couleurs, aux dessins géométriques. Deux des salles du premier étage avaient leurs lambris peints en camaïeu. Dans l’une, on voyait des sujets tirés de l’antiquité, comme l’incendie de Troie et la suite de l’histoire. L’autre, plus splendide, était tendue de toiles peintes avec art. Chaque pan représentait un vase d’un dessin et d’une ornementation fort riches, d’une élégance exquise. Les panneaux bas du lambris offraient une série de charmants paysages. Les portes aussi avaient leur décoration polychrome. Tout était harmonieux et heureusement combiné.
A la place de ces restes du bon goût de nos pères, qu’il était possible de restaurer, le propriétaire, M. de Baglion, a fait construire une bâtisse éminemment bourgeoise et étriquée, écrasée par le haut style des communs, qui ont seuls trouvé grâce et sont conservés.
Le fief de Manerbe était un des grands-fiefs de Normandie et fut possédé par de puissantes familles. Un acte d’accord passé à l’Échiquier de Caen, la deuxième année du règne du roi Jean (12 mars 1202), nous fait connaître un Jean de Manerbe et son frère Robert.
Dix ans après, la terre était passée à Adam Servain, dont les descendants la possédaient encore en 1347.
En 1463, lors de la recherche de Montfaut, deux gentilshommes habitaient la paroisse : Pierre de Borel et Martin Brun.
La recherche faite par les Élus de Lisieux, en 1540, y trouva un autre membre de la famille de Borel (François de Borel, qualifié seigneur de Manerbe)(1); un Guillaume de Brezay ou Bressey ; un Robert Rosée (2), sieur, en partie, dudit lieu de Manerbe, et, enfin, Guillaume Vipart, de la maison de Drumare. On voit par là que la terre de Manerbe fut divisée, ce qui jette un peu de confusion dans l’indication des différentes familles qui l’ont successivement possédée. On peut suivre celle de Borel depuis 1463 jusqu’à 1713, que l’on trouve messire Jean-Louis-Henri de Borel, chevalier, seigneur de Manerbe, donnant à fiefe un pièce de terre, et même jusqu’à l’année 1762, que mourut Pierre-François-Thomas de Borel, comte de Manerbe, gouverneur et châtelain des ville et château de Touques, en Normandie, etc.
Il est probable qu’alors toute la terre se trouvait dans les mains de la même famille, puisqu’on 1702, d’après l’inscription de La cloche, acte évidemment authentique, un autre Borel se titre seigneur et patron châtelain de l’Honneur de la haute et basse Manerbe. Cependant Expilly écrit, en 1751 : »Les héritiers de feu N. Girard Servain, chevalier, tenaient noblement, par hommage de la baronnie de Cambremer, la noble tenure nommée l’Honneur de Manerbe, dont le chef est assis dans la paroisse de ce nom. Le tenant est obligé de faire quarante jours de garde au châtel de Neuilly, appartenant à l’évêque de Baveux, quand il en est sommé en temps de guerre. De l’Honneur de Manerbe relèvent six fiefs nobles situés dans les paroisses voisines ».
Un Chevalier de Manerbe, fut second Ayde-Major des Gardes Du Corps Du Roy le 22 Septembre 1733
(1) La Roque de la Lontière, Gilles A. de: Histoire généalogique de la maison de Harcourt. Jacqueline Mallet, femme de François Borel Seigneur de Manerbe. Françoys Borel escuyer, sieur de la Vyparderie 8 juillet 1625. D’après un acte du 1 octobre 1619, François Borel, ésc, Sieur de la Vipardière, demeurait à Manerbe. Une branche de cette maison possédait néanmoins la terre de Clarbec
(2) Dictionnaire Généalogique, Héraldique – Aubert de La Chesnaye Des Bois, François-Alexandre.
ROSEE: Famille de Normandie, qui porte de gueules, d’une bande de vair, accompagnée de deux lions d’or, l’un en chef et l’autre en pointe; et de laquelle étoit Rose de Rosée de Courteilles, née le 30 Janvier 1680. et reçue à Saint Cyr au mois d’Avril 1688. après avoir prouvé sa noblesse, depuis Henri Rosée, seigneur de Manerbe qui vivoit en 1480. et étoit le cinquième ayeul de la produisante.

Après les Borel, Manerbe est tombée aux mains de la famille Hébert, qui possédait déjà le Prédauge, paroisse voisine; on trouve, à la date de 1759, messire Pierre-Claude Hébert de Manerbe, écuyer, seigneur châtelain de Manerbe et autres lieux. Bien qu’il ait retenu cette qualification honorifique, M. Hébert avait vendu, deux ans auparavant, la terre de Manerbe à M. Jacques-Étienne Deshayes, écuyer, conseiller secrétaire du Roi, à Honfleur. Ce dernier n’eut qu’un fils, qui, lui-même, ne laissa pour enfant qu’une fille, mariée à M.Brochet de Vérigny. Cette dame eut deux filles, dont l’aînée, Mme. de La Roche-Macé, obtint en partage la terre de Manerbe qu’elle vendit, en 1833, à M. de Baglion de La Dufferie, dont le fils vient, à son tour, de l’aliéner.
Après le château, je ne connais, sur le territoire de Manerbe, aucune demeure féodale.

Médaille romaine.
— Un cultivateur de Manerbe m’apporta à Caen, il y a vingt ans, une magnifique médaille d’or,
trouvée, en labourant un champ, sur le territoire de Manerbe, et me demanda quel en était le prix. Cette médaille était si fraîche qu’elle semblait sortir du coin ; elle portait au revers l’inscription : QUINQUENNALES POSTUMII. Prévoyant qu’elle devait valoir plus que le poids à l’ouvrage de Mionnet pour faire une réponse précise, j’engageai la personne à revenir dans quelques jours; mais je ne l’ai pas revue. Je le regrette d’autant plus pour elle, qu’elle aura vendu peut-être pour 25 ou 30 fr., cette pièce qui est cotée 90 fr. dans l’ouvrage de Mionnet.

MANERBE. – Au lieu dit « La Vaquerie » on a reconnu les vestige d’une redoute. L’antiquité de Manerbe est établie par des vestiges gallo-romains abondants et par une voie antique (9).
(9) Colleville, Monagr, de Manerbe, 1885, mss, Archiv. du Calv.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
391. – Le 23nov. 1696, la nomination aux chapelles simples de S’-Sauveur et de N.-D. du Buisson, construites avec leurs dépendances sur la pari’, de Manerbe, exemption de Cambremer, diocèse de Bayeux, appartenant au seigr châtelain de la Haute et Basse Manerbe, Mesre Jacques-Pierre de Borel, chevr, seigr patron et châtelain de l’Honneur de
la Haute et Basse Manerbe, seigr patron et présentateur de St-Sauveur et de N.-D. du Buisson, Martigny, Courseulles, Argentelle, Valvandry, Gratepanche, Grandouet, la Viparderie, St-Sauveur, Valcoste et autres lieux, conser du roy, grand-maître général des Eaux et Forêts du duché de Longueville, comté de Tancarville et de Gournay, la Fertey-en-Bray et autres en dépendants, nomme auxd. chapelles vacantes par la mort de Me Adrian Dubosc, pbfë, décédé le 31 juillet dernier, la personne de Me Jacques Gaillard, pbfë, originaire de la parr, de Conteville, diocèse de Bayeux, chanoine delà prébende et haute-justice du Val-au- Vigneur, fondée en la cathédrale de Lx, et prie le seigr évêque de Bayeux de lui donner la collation desd. bénéfices. Le 13 décembre 1696, led. Sr. Gaillard prend possession desd. chapelles.

437. – Le 25 avril 1702, vu l’attestation du sr Crosnier, pbre, curé de Clarbec, dispense de bans pour le mariage entre Jacques de Boucquetot, Esc., fils de feu Pierre de Boucquetot et de noble dame Catherine Le Mercier, de la parr. de Clarbec, d’une part, et damlle Geneviève de Grieu, fille de feu Jacques de Grieu, Esc., sr d’Estimauville, et de dame Marie Lambert, de la parr, de Manerbe, et demeurant en la parr, de St-Germain de Lx, d’autre part. On passe outre à l’opposition formée aud. mariage par François de Boucquetot, chevalier, seigr du Mesnil-Tison, représenté par son fils Pierre de Boucquetot, « Escuier. »

513. – Le 14 avril 1708, Mesre Jean-Louis-Henry de Borel, seigr et patron de Manerbe, nomme aux chapelles du Buisson et de St-Sauveur en lad. parr, de Manerbe, diocèse de Bayeux, vacantes par le décès de Me Jacques Gallard, pbfë, la personne de Me Charles-Emmanuel de la Viéville, pbfë du diocèse de Paris, licencié en théologie de la Maison et Société de Sorbonne et grand vicaire d’Agen.

540. – Le 16 juin 1708, le seigr de Manerbe, patron des deux chapelles de Se Sauveur et du Buisson, en la parr, de Manerbe, ayant nommé auxd. bénéfices la personne de Mre Charles-Emmanuel de la Viéville, pbfë du diocèse de Paris, vicaire général du diocèse d’Agen, et celui-ci n’ayant fait aucune réponse, led. seigr, pour ne pas être privé de son droit de nomination, nomme à ces chapelles la personne de Me François Lefort, pbre, curé de Manerbe.

185. – Le 18 février 1710, vu l’attestation du sr Présey, vicaire de Manneville-la-Raoult, dispense de bans pour le mariage entre Jean de Cécire, Escr, sr de Raulbeunier, fils de Jean de Cécire, Escr, sr de Cressanville, et de noble dame Suzanne Duval, de lad. parr. de Manneville, d’une part, et Marie Lambert, fille de Mre Gabriel Lambert, chever, seigr de St-Marc, et de noble dame Françoise de Borel, de la parr, de Manerbe.

178. – Le 31 janvier 1711, Mgr de Nesmond, évêque de Bayeux, donne un Exeat, à Me François Grip, pbrë de la parr, de Manerbe.

311. – Le 17 février 1712, François De la Taille, fils Robert, demeurant à Manerbe, et Jean Le Taillois, fils Charles, demeurant à St-Martin-aux-Chartrains, constituent 150 livres de rente en faveur de Me François Le Taillois, acolyte, neveu dud. De la Taille et fils dud. sr Jean, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Jean-Baptiste Le Taillois, pbre, cy-devant curé des Parfontaines, demeurant à Pont-l’Evêque, et plusieurs autres cautions.

665. – Le 8 mars 1720, titre clérical fait en faveur de Me Jean-Pierre Bazin, acolyte du Torquesne, par Jean Bazin, marchand, de la parr, de Manerbe.

139. – Le 15 juin 1726, dispense de bans pour le mariage entre Claude de Lambert, Escr, seigr de Potigny, fils de Gabriel de Lambert, Esc., seigr de Potigny, et de noble dame Jacqueline de Collet, de la parr. de Manerbe, d’une part, et damlle Geneviève de Margeot, fille de Charles de Margeot, Escr, seigr de St-Ouen, et de noble dame Anne des Acres, de la parr, du Mesnil-Simon.

373. – Le 26 févr. 1743, dispense de bans pour le mariage entre Claude Lambert, Escr, fils de feu Gabriel et de Jacqueline de Collet, demeurant à Manerbe, diocèse de Bayeux, d’une part, et damIle Louise-Angélique Louchard de la Verdière, fille de feu Gabriel Louchard, Escr, sr de la Verdière, brigadier des chevau-légers de la garde du roy, chevalier de l’Ordre de S4 Louis, et de noble dame Elisabeth Deshayes, de la parr. d’Orbec.

54. – Le 31 oct. 1734, François Bance, fils de Jean et de Marguerite Houssaye, de la parr, de Manerbe, diocèse de Bayeux, rite dimissus, reçoit à Lx la tonsure et les ordres mineurs.

171 . – Le 6 mars 1745, Me François Bence, pbrë du diocèse de Bayeux, âgé de 30 ans, originaire de la parr, de Manerbe, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen. Le 10 mars 1745, il obtient des lettres de quinquennium du recteur
de lad. Université. Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris, Rouen, Tours et Bourges ; sur les évêchés et les chapitres de Meaux, Chartres, Blois, Soissons, Orléans, Beauvais, Baveux, Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez, Le Mans, St-Malo, Rennes et Dol, ainsi que sur bon nombre de collégiales, abbayes et prieurés de ces divers diocèses.

309. – Le 11 avril 1748, Me Charles Le Breton, pbFe du diocèse de Bayeux, vicaire de St-Jean de Manerbe, aud. diocèse, et Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

202. – Le 8 juin 1750, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Creps, originaire de la parr, de Manerbe et demeurant depuis douze ans à Pont-l’Evêque, fils de feu Jacques Creps et de Françoise Le Mercier, d’une part, et Marie-Anne Hébert, originaire de Pont-l’Evêque et demeurant depuis cinq ans à Danétal, fille de feu François Hébert et de feue Anne Dalençon.

12. – Le 21 oct. 1779, dispense de bans pour le mariage entre M. Cyprien-François de la Rouvraye, fils de feu Cyprien et de feue Marguerite de la Rouvraye, originaire de la parr, du Sap-André, et demeurant en celle de St-Germain de Lx, d’une part, et Marie-Catherine-Thérèse-Françoise Bossey, fille de Nicolas, de la parr, de Manerbe, diocèse de Bayeux.

1786. Jacques-Pierre Drieu, pbrë, originaire de la parr, de Manerbe, diocèse de Bayeux, et curé de Montreuil au même diocèse.
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
201. Robert Rosée, Sr. en partie du dit lieu de Manerbe, a dit être extrait de noblesse ancienne , et issu de Jean Rosée, son bisayeul, vivant en 1433, seigneur d’Estarville, et de damoiselle Marie de la Bouverie, son épouse, desquels il a dit fournir sa descente par plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe.
285. Melchior Borel a baillé sa généalogie avec le Sr. de Manerbe, sur l’article et parroisse du dit lieu de Manerbe, n°. 199.

Dictionnaire Géographique, Historique Et Politique Des Gaules Et De La France – Expilly, Jean-Joseph.
MANERBE ou Manherbe, en Normandie diocèse de Bayeux, parlement & intendance de Rouen, élection de Pont-l’Evêque, sergenterie de Cambremer. On y compte 3. feux privilégiés & 110. feux taillables. Cette paroisse est à 2. 1. S.de Pont-l’Evêque, & une & demie N. O. de Lizieux. C’est une des neuf paroisses qui composent
l’exemption de Cambremer. La présentation à la cure appartient au seigneur, qui, à chaque mutation présente trois sujets originaires du diocèse de Bayeux, parmi lesquels l’évêque en choisit un pour remplir le bénéfice, suivant un aveu de l’an 1453. Les héritiers de feu N. Girard-Servain chevalier, tenoient noblement, par hommage de la baronnie de Cambremer, la noble tenure nommée l’honneur de Manerbe, dont le chef est assis dans la paroisse de ce nom. Le tenant est obligé de faire quarante jours de service au châtel de Neuilly appartenant à l’évêque de Bayeux, quand il en est nommé en temps de guerre; mais on ne trouve pas qu’il soit tenu de faire le service d’un chevalier en l’ost du prince, quand il est mandé. De l’honneur de Manerbe relèvent six fiefs nobles situés dans les paroisses voisines. Le personnat de Manerbe n’existe plus ; le titre, ainsi que les revenus, en a été affecté aux Lazaristes, qui, à ce droit, perçoivent les grosses dixmes de cette paroisse.

La Normandie monumentale et pittoresque Calvados.
Le Château De Manerbe
L’ancienne paroisse de Manerbe, bien qu’ayant perdu de son importance, est encore une des plus grandes communes du canton de Blangy. Sa destinée a toujours été de ne pas appartenir à Lisieux, dont six kilomètres seulement la séparent jadis, elle dépendait de l’évêché de Bayeux, exemption de Cambremer; actuellement elle est rattachée à Pont-l’Evêque.
Manerbe était autrefois couvert de fiefs : voici en quels termes les énumère un état manuscrit de la fin du XVII° siècle que nous possédons :
– Manerbe demy-fief de chevallier appelé l’honneur de Manerbe, relève de la baronnie de Cambremer, le dict sr de Manerbe à droict de château et au bénéfice.
– Le fief Donait 6° de fief – Le Pré d’Auge, tiers de fief – Argentelles, Manerbe, demy-fief tenu en parage de François Borel, appartenant à Robert Rosey, arrière-fief ; le fief de la Planque, le fief du Menillet

Après avoir appartenu à une famille portant son nom, la terre de Manerbe passa dans la famille Servin, qui la possédait au XIVe siècle, et « dont l’un des membres, revenu d’Orient, ne fut point étranger, – nous écrit M. l’abbé Loir, l’érudit président de la Société historique de Lisieux, à l’introduction et à la prospérité de la fabrication de la céramique prédaugienne ».
Puis, dès 1463, nous trouvons à Manerbe les Borel; cette famille, qui se disait originaire d’Espagne, a conservé cette terre jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, sous le titre en dernier lieu de baronnie et de comté. Elle a formé de nombreux rameaux qui ont possédé les terres de la Viparderie, des Essarts, d’Herbigny, des Varendes, des Fontaines, etc.; l’un d’eux, celui de Boulon, terre qui lui venait des Hébert, s’est fondu, au commencement du siècle dernier, dans la famille Varin, qui a donné à Pont-l’Evêque ses derniers tabellions (2).
Sortie de la famille Borel, la terre de Manerbe, après de nombreuses mutations, fut achetée, en 1833, par M. de Baglion de la Dufferie. Cette possession devait être néfaste pour le vieux château contemporain de Louis XIV, et qui avait déjà beaucoup souffert lors de la Révolution; car le nouveau propriétaire en démolit les précieux vestiges au lieu d’en faire l’objet d’une réparation intelligente qui eût fait valoir ces nobles restes du passé. Actuellement s’élève, à la place du vieux manoir, une vaste maison carrée, sans style et complètement moderne : elle est entourée de douves, de magnifiques eaux vives et de superbes futaies; un très beau parc couvre la colline voisine et ses ombrages s’aperçoivent de la vallée de la Touques. Seuls les communs du vieux château sont restés debout; ils portent l’empreinte du grand siècle, et la date de 1669 qui s’y lit encore était celle de la construction de l’ancienne demeure des de Borel, qui a si malheureusement disparu.
Aujourd’hui, la terre de Manerbe appartient à M. le prince Michel Vlangali Handjéri, petit-fils du prince Alexandre Handjéri, ex-hospodar de Moldavie.
[Vlangali-Handjéri (S. A. le prince), au château de Manerbe..1886.
Le prince Michel Vlangali Handjéri est né le 16 novembre 1833 à Tifllis, où son père, conseiller d’État actuel de l’empereur de Russie, avait été envoyé pour prendre part, avec le maréchal Paskéwitch, aux guerres contre la Perse et la Turquie. Après le départ du maréchal Paskéwitch pour Varsovie, il ne put s’entendre avec son successeur, le baron Rosen, et se rendit à Saint-Pétersbourg où il devait recevoir d’autres fonctions. A peine arrivé, il y mourut dans toute la force de l’âge, en mars 1833.
Le prince Michel Vlangali Handjéri était âgé de trois mois lorsqu’il perdit son père. — Son grand-père l’adopta et se chargea de son éducation. Il l’envoya avec sa mère à Berlin, où il fit de fortes études, et reçut le grade de docteur en philosophie à l’âge de dix-neuf ans.
En 1850, il vint se fixer en France.
Le prince fonda, avec son ami, M. le baron Bourgoing, la Société d’Ethnographie. Depuis la mort de sa mère, le prince Vlangali Handjéri habite le château de Manerbe, dans le département du Calvados. (Note de la ShL)°]

Le manoir d’Argentelles, situé sur Manerbe, à l’extrémité nord-ouest, vers le Torquesne et Formentin, ne présente aucun intérêt architectural; il est depuis deux siècles la propriété de la famille Le Prévost, et est actuellement habité par M. le baron Le Prévost d’Iray.
Avant la Révolution, Manerbe, outre sa cure, renfermait sur son vaste territoire deux chapelles, celle du Buisson et celle de Saint-Sauveur : elles ont depuis longtemps disparu.
Le Commandeur Henry Le Court.
(1) État des fiefs de la vicomté d’Auge, mss. Archives de Lierremont.
(2) Insinuations ecclésiastiques de Lisieux. Pass. Etat civil de Pont-l’Évêque.

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2 -FORMEVILLE Terre et Château de Manerbe :
Vente faite le 28 mars 1833 par Me. Marier Clemence Brochet de Vérigny, épouse séparée de biens de M. Bernardin Maurice de la Roche-Macé, propriétaire demeurant à Nantes, place Louis XCVI, Hôtel de Brie.
à M. Jacques Bertrand François de Baglion de la Dufflerie, propriétaire demeurant à son château de Saint-Aubin-de-Scellon (Eure) la terre et château de Manerbe située en la commune du même nom, arrondissement de Pont-l’Evêque moins la ferme du Lieu Paris, dont Mme de Manerbe grand-mère maternelle de Mme de la Roche Macé avait l’usufruit et cette dernière la nue-propriété.

Cette terre se compose :
1° d’un château, cour d’honneur, jardin, bâtiments :
2° de la ferme de Martigny
3° d’un moulin à blé avec cour plantée et jardin
4° d’une forge de maréchal-ferrant et plusieurs petites boutiques
5° de la ferme de la Duhannerie
6° de la grande cour, dite cour du château avec le pré y attenant
7° de la cour Mirey
8° d’une pépinière de pommiers d’un petit clos occupé par le desservant de l’église succursale de Manerbe
9° d’un petit pré, dit le Pré Sec, faisant partie de la retenue du château
10° de deux herbages connus sous le nom de Grand et Petit Herbage avec les près, bâtiments et jardins en dépendant
Enfin, de divers bois taillis.
Tout ce qui est vendu contient environ 188 hectares 77 ares 32 centiares.
La présente vente a été faite moyennant la somme de….

Etablissement de propriété
Les immeubles ci-dessus appartenaient originairement à M. Jacques Estienne Deshayes, écuyer, conseiller secrétaire du Roy, demeurant à Honfleur, qui les avait acquis de M. Pierre Claude Hébert domicilié à Paris, suivant contrat passé à Paris le 25 novembre 1757. Depuis, ils ont subi quelques changements et modifications
M. Jean Philippe Deshayes de Manerbe qui a demeuré à Manerbe et à Paris en a hérité comme seul fils dudit sieur Jacques Estienne Deshayes. Il a laissé pour seule héritière Mme Jeanne Louise Clementine Deshayes de Manerbe sa fille, épouse de M. Anne Felix Bereochet de Vérigny.
Madame de Manerbe, mère de Mme de Vérigny avait renoncé à la succession de son mari par acte passé au greffe du tribunal civil de la Seine le 18 prairial…
Mme de Vérigny est morte à Châteauroux où elle demeurait, le 29 mai 1817. Elle a laissé deux héritières, Mme de la Roche-Macé et Melle de Vérigny ses filles.
Cette dame avait légué à son mari tout ce dont la loi lui permettait de disposer; mais M. de Vérigny étant mort au château de Balagny le 21 octobre 1825 et ayant laissé les mêmes héritières, il a été procédé au partage des deux successions le 14 juin 1826, devant Me. Boursier, notaire à Paris. Il en résulte que la terre de Manerbe a été dévolue en entier à Mme de la Roche-Macé ce partage a été ratifié par M. de la Roche-Macé suivant acté passé devant le même notaire le 14 janvier 1827.
(Extrait des minutes de Me. Daufresne, Notaire à Lisieux – Arthème Pannier – Copie de Ch. Vasseur)

Mémoires pour sevir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers , Gaston Le Hardy
Manherbe (Saint-Jean-Baptiste de). 9 feux privilégiés, 110 taillables.
Mgr l’évêque de Bayeux présentait autrefois à la cure ou vicairie de ce lieu. Le droit, selon l’historien de Bayeux, fut confirmé par arrêt de l’Échiquier, en 1296, à Pierre de Benais, successeur de l’évêque Odon qui l’avait acquis. Il lui était contesté par Adam Le Servain, seigneur temporel de Manherbe. Les successeurs de ce seigneur en sont rentrés depuis en possession. Voici comment ils nomment à la cure : A chaque vacance, le seigneur de Manherbe présente trois sujets originaires du diocèse de Bayeux; l’évêque en choisit un pour remplir le bénéfice. Cette paroisse avait autrefois plusieurs titres de bénéfices, qu’on trouve ainsi spécifiés, avec leurs présentateurs, dans le vieux pouillé de l’évéché  » Personatus de Manerbia » Episcopus Bajocensis ecclesia de Manerbia vel vicaria, — Idem, ecclesia seu capella sancti Salvatoris, dominus aegidius deVenoix vel dominus G.Servain, ets olebatesse curata. — Capella deDumo in parochia de Manerbia: dominus Guill. Servain, sicut dicitur quod XXX° anni sunt elapsi, episcopus Bajocensis contulit pleno : dicitur etiam quod solebat esse curata, et quod habebat quatuor parochianos.(1) Le personnat de Manherbe n’existe plus. Le titre et le revenu ont été réu- nis aux lazaristes, qui, à ce droit, perçoivent la grosse dîme de la paroisse. Les chapelles de Saint-Sauveur et de Notre-Dame-du-Bisson, subsistent encore. Elles avaient anciennement chacune un territoire et des paroissiens. C’est le seigneur de Manherbe qui y présente. On prétend qu’il y en avait encore une, du titre de Saint-Eustache à sa nomination, mais dont il n’existait plus depuis longtemps aucun revenu, supposé qu’il y en eut eu. Ce fut pour le recouvrer que Jacques-Pierre de Borel, chevalier, seigneur, baron et châtelain de l’honneur de Manherbe, grand maître des eaux et forêts du duché de Longueville, Tancarville, Gournay et Etrépagny, nomma le 8 avril 1682, à cette chapelle, vacante, dit-il, depuis un très long temps, en sorte qu’on n’y voit ni marques ni vestiges, mais seulement existante par ouï dire, et par lettres qui en font foi. Il ne paraît pas que cette nomination ait eu d’effet. Il y a dans cette paroisse une terre seigneuriale appelée Argentelles, éloignée d’une demi-lieue au moins de l’église. Le motif de l’éloignement, joint à la difficulté du chemin, qui est très mauvais en tous temps, porta Mgr de Luynes, évêque de Bayeux, à permettre à M. le Prévost, écuyer, seigneur et patron de Cremanville, son possesseur, par lettres du mois de juillet 1753, d’établir une chapelle domestique dans sa maison. M. Hébert est seigneur de Manherbe, seigneur suzerain du Baye, ancien château de Cambremer, et seigneur en partie du Prédauge. Les héritiers de feu messire Girard Servain, chevalier, tenaient noblement par hommage de la baronie de Cambremer, en 1453, la noble tenure nommée l’honneur de Manherbe, dont le chef est assis dans la paroisse de ce nom, et dont le tenant est obligé de faire 40 jours de service au châtel de Neuilly, appartenant à l’évêque de Bayeux, quand il en est sommé en temps de guerre. On ne trouve pas qu’il soit tenu de faire le service d’un chevalier en l’ost du prince quand il est mandé. De l’honneur de Manherbe sont :
1° en paroisse du Prédauge, le fief entier de l’Épée, qui fut à feu Guillaume d’Asnières et Jean-Louis.
2° au même lieu du Prédauge, le Mont-Roty, quart de fief qui fut à défunt Olivier de Semilly.
3° en paroisse d’Ostier, le fief entier de la Planque qui fut à messire de la Planque, chevalier.
4° à Cambremer, le Bays ou Bert, quart de fief.
5° à Maigny vicomte d’Auge, le fief entier de la Brecte qui fut à Guillaume Louvet.
6° à Grandouet, 1 quart de fief qui fut à Jean Servain.
Cette paroisse est à une lieue de Lisieux, et à 2 lieues du Pont-l’évéque.
(1) Manerbe Evêque de l’Eglise de Bayeux ou Vicaire de Manerbe.
La même église ou chapelle Saint-Sauveur, seigneur Aegidius de Venoix ou seigneur G. Servain
La chapelle de Dumo dans la paroisse de Manerbe : seigneur Guill. Servain, on dit que trente ans se sont écoulés depuis que l’évêque de Bayeux a conféré en entier.

Extrait des chartes, et autres actes Normands ou Anglo-Normands à Calvados. 2 6 Léchaudé d’Anisy, Amédée Louis.
No. 144.-41. Adam Sylvanum. ou Du Bois, chevalier, donne aux frères de l’ordre de Sainte-Trinité et des Captifs, de Lisieux, en 1236, une rente de quinze sols, monnaie
courante, à prendre dans la paroisse de Manerbe, sur Guillaume Paynel, son homme. Cette donation est revêtue de son sceau et d’un contre-sceau, qui est évidemment un antique. (Pl. 16, fig. 9 et 10.)
No. 2. Accord fait, le 10 novembre 1514, entre les religieux de Notre-Dame-du-Val-Richer, d’une part, et Jean Bourel, ainsi que Pierre Roussée, seigneur de Manerbe,
d’autre part, par suite duquel ces derniers donnent à l’abbaye vingt acres de terre dans la paroisse de Manerbe, afin d’être déchargés du droit dont ils jouissaient de faire pâturer leurs bestiaux sur toutes les terres de leur seigneurie. (Les sceaux brisés.)
No. 3. Par un acte passé en la vicomté d’Auge, le 20 avril 1516, les religieux du Val-Richer donnent au seigneur de Manerbe quelques petites parties de rente, et reçoivent, en contre-échange, deux acres de terre dans ladite paroisse de Manerbe. (Le sceau brisé.)

Bulletin monumental. 27
M. de Manerbe est Pierre-Thomas-François de Borel, comte de Manerbe, gouverneur et châtelain du château de Joux et de la ville de Pontarlier en Franche-
Comté, des ville et château de Touques en Normandie, chevalier de St.-Louis, etc.,etc.
Il mourut, le 2 novembre 1762, dans sa soixante-dix-septième année, après avoir épousé, en premières noces, Marie-Françoise de Borel de Clarbec, sa cousine germaine; et, en deuxièmes noces, le 9 avril 1750, Henriette-Marie-Joséphine de La Boissière-Chambors.
La famille de Borel portait de gueules à la bande de vair accostée de deux lions d’or (Lachesnaye-Desbois, t. II, p. 657).
Borel de Manerbe, de gueules à la bande d’azur chargée de 4 écussons d’argent posés en bande & accompagnés de trois lions d’or, au dessus un au dessous; ou de gueules à la bande de vair accompagnée de 2 lions d’or, un au dessus un au dessous

L’Honneur est un fief qui équivalait au comté : ce titre, croyons-nous, est spécial à la Normandie et à l’Angleterre.
Nous connaissons, aux environs de Lisieux, l’Honneur d’Écajeul et l’Honneur de Manerbe, qui furent toujours, l’un et l’autre, dans les mains de familles puissantes.

Nouvelles ecclésiastiques, ou mémoires pour servir à l’histoire de la constitution Unigenitus. 1744.
Le 21 Mars de cette année, mourut sur la Paroisse de Saint-Etienne du Mont, muni des Sacremens de l’Eglise, un saint qui s’appelloit Jacques Crés né dans le Diocèse de Bayeux à Manerbe, une des Paroisses de ce qu’on appelle l’Exemption de Cambremer près de Lizieux. Il avoit été élevé à Paris par deux oncles paternels qui furent successivement Trésoriers du Chapitre de St-Jacques-l’Hôpital, où il eut lui-même une Chapelle.
Un de ses oncles (on ne sait lequel lui résigna le Prieuré simple de Montargis d’environ 600 livres de revenu, dans la Paroisse de Cambremer; et il remit alors la Chapelle qu’il avoit à Saint-Jacques de l’Hôpital. Les Mémoires sur lesquels nous dressons cet. Article ne nous apprennent rien sur son entrée dans les Ordres Sacrés; mais son éducation, ses liaisons, et toute la suite de sa vie, sont des garans assez surs que sa vocation dut être bien canonique.
Quelques services importans qu’il rendit aux Religieuses avant leur entiere dispersion furent découverts, et déplurent aux persécuteurs de ces saintes filles. C’est ce qui obligea M. Cres à s’éloigner de Paris, et à changer de nom et d’habit, ou (comme M. Thierry s’exprime) à prendre un habit gris.
Dans cette nouvelle situation, ce pieux Ecclésiastique devint Econome de l’Hôpital de la ville de Laval, il remplit cet emploi près de 12 ans.
Cependant il essuya, de la part surtout du Chapelain, des traverses qui l’obligèrent de se retirer, au grand regret des Administrateurs, et encore plus des pauvres.
De Laval il alla demeurer quelque tems dans son Prieuré; puis à une lieue et demie de ce Bénéfice dans un petit bien de famille qu’il avoit dans la Paroisse où il étoit né. Le hameau où il demeuroit étant à une lieue de l’église, trop éloigné par conséquent pour que les habitans pussent envoyer leurs enfans aux écoles, il en tint une lui­ même chez lui. Le désir de perpétuer le bien qu’il y faisoit, le porta à employer tout son patrimoine pour y établir une Maîtresse d’école, laquelle seroit en même tems chargée de l’instruction des enfans et du soin des malades.
La fondation étant faite, et une Maîtresse d’école installée, il fut question de voir ce que deviendroit le Fondateur; car outre qu’il n’avoit plus de bien dans ce lieu-là, il étoit si éloigné de l’église, qu’il ne pouvoit y aller que très-difficilement les Dimanches et les Fêtes. Il s’abstint de toute fonction ecclésiastique, et ne porta pas même le surplis, de peur d’attirer l’attention de l’Evêché.
Le résultat de son entretien avec le Prélat, fut de l’obliger à sortir incessamment de chez le Curé où il demeuroit, mais sans lui défendre de demeurer dans le Diocèse. Il obéit ponctuellement, et se retira au Pont-audemer, même Diocèse. Quoiqu’il y fut en pension dans une maison particulière, et qu’il n’y fit pas plus de fonctions que dans son dernier domicile, l’Evêq. ne tarda pas à lui députer enco­re le Doyen du canton, pour lui ordonner enfin de sortir du Diocèse. En conséquence il alla ( au mois d’Août 1739) demeurer à Rouen, jusqu’en 1742 qu’il fit un voyage à Paris. Il mourut fur la Paroisse de St-Etienne-du-Mont, muni des Sacremens le 21 Mars 1744. (Nouv. Eccl. du 23 Juillet 1744.)

Mémoires pour servir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – L’abbé Béziers

On appelle exemption de Cambremer (de Camera Osmarii ) un district de 9 paroisses situées dans le diocèse de Lisieux , lesquelles, pour le spirituel , dépendent de Mgr l’évêque de Bayeux . Cette exemption est surnommée de Cambremer , par rapport à la paroisse de ce nom, qui est la principale du canton . C’est un chef- lieu de sergenterie qui dépend de l’élection du Pont-l’Évêque, sous la généralité de Rouen . De 19 paroisses qui composent
la sergenterie , 9 sont reconnues pour être du diocèse de Bayeux , savoir : Cambremer , Saint-Vigor . de Crèvecoeur, Saint- Pair – du – Mont , Saint- Laurent- du – Mont, Montreuil , Grandouet , Saint -Ouen- le- Paingt, Manherbe et Prédauge , avec l’abbaye du Val- Richer, de l’ordre de Citeaux . Or , comme cette exemption est voisine de l’archidiaconé d’Hyesmes , il m’a paru que c’est ici le lieu de donner le détail des paroisses qui la composent.
Mais il faut observer auparavant que le chanoine de Cambremer, fondé en l’église cathédrale de Bayeux , jouit depuis un temps immémorial de la juridiction archidiaconale , des droits de visite , et de la troisième partie des déports dans toute l’exemption . Son fief seigneurial
est assis dans la paroisse de Cambremer, et il a une extension dans celle de Vaubadon , vicomté de Bayeux , auquel lieu est le fief de Quiry, mouvant et relevant parfoi et hommage de celui de Cambremer .

Cambremer (Saint -Denis de) . Bourg, 5 feux privilégiés, 160 feux taillables , 700 habitants.
Mgr l’évêque de Bayeux est seigneur et baron de Cambremer. Dans l’aveu que l’évêque Zanon Castiglione rendit au roi , le 4 avril 1453 , du temporel de son évêché, il déclare que les fiefs relevant de sa baronie. de Cambremer sont : la terre et seigneurie de Crèvecoeur ,
le fief de Manherbe, le fief de Saint- Laurent-du- Mont , et le fief de Montreuil. Le chanoine de Cambremer présente de plein droit à la cure , et perçoit les grosses et menues dîmes. Le fief du Baye, ancien château dont M. de Manherbe est seigneur suzerain , le fief de Fresnay , le fief de Catillon, le fief de Trouarn , le village d’Englesqueville, et les Ormes-de-Candepie sont de la dépendance et du territoire de Cambremer. Il y a aussi le prieuré simple de Saint-Antonin- de- Montargis , à la nomination des moines de Tiron , situé dans une ferme à eux appartenant.
De plusieurs chapelles fondées dans cette paroisse , et qui ne subsistent plus , on distinguait celle de Saint- Jean-Baptiste, dans l’église paroissiale , à laquelle nomma, au mois de février 1629 , Guillaume Le Bienvenu , écuyer , sieur de Saint-Laurent, comme propriétaire de la terre et franche vavassorie de Cambremer, et celle de Saint- Jacques-du-Candepie, dont Alexandre Sales , conseiller clerc au Parlement de Rouen , fut pourvu le 1er mai 1664.
Le bourg de Cambremer est à 7 lieues de Caen , 3 de Lisieux et 4 du Pont- l’Évêque.

Manherbe (Saint- Jean-Baptiste de) . 9 feux privilégiés , 10 taillables. Mgr l’évêque de Bayeux présentait autrefois à la cure ou vicairie de ce lieu. Le droit, selon l’historien de Bayeux, fut confirmé par arrêt de l’Échiquier, en 1296, à Pierre de Benais, successeur de l’évêque Odon qui l’avait acquis. Il lui était contesté par Adam Le Servain, seigneur temporel de Manherbe. Les successeurs de ce seigneur en sont rentrés depuis en possession . Voici comment ils nomment à la cure : A chaque vacance , le seigneur de Manherbe présente trois sujets originaires du diocèse de Bayeux ; l’évêque en choisit un pour remplir le bénéfice . Cette paroisse avait autrefois plusieurs titres de bénéfices, qu’on trouve ainsi spécifiés, avec leurs présentateurs, dans le vieux pouillé de l’évêché : Personatus de Manerbia : Episcopus Bajocensis ecclesia de Manerbia vel vicaria. — Idem. ecclesia seu capella sancti Salvatoris, dominus Ægidius de Venoix vel dominus G. Servain, et solebat esse curata. -Capella de Dumo in parochia de Manerbia : dominus Guills Servain, sicut dicitur quod XXX anni sunt elapsi, episcopus Bajocensis contulit pleno: dicitur etiam quod solebat esse curata, et quod habebat quatuor parochianos . Le personnat de Manherbe n’existe plus. Le titre et le revenu ont été réunis aux lazaristes, qui, à ce droit, perçoivent la grosse dime de la paroisse. Les chapelles de Saint- Sauveur et de Notre-Dame-du- Bisson , subsistent encore. Elles avaient anciennement chacune un territoire et des paroissiens. C’est le seigneur de Manherbe qui y présente. On prétend qu’il y en avait encore une, du titre de Saint – Eustache, à sa nomination, mais dont il n’existait plus depuis longtemps aucun revenu, supposé qu’il y en eut eu ( 1 ). Ce fut pour le recouvrer que Jacques- Pierre de Borel, chevalier, seigneur, baron et châtelain de l’honneur de Manherbe, grand maître des eaux et forêts du duché de Longueville, Tancarville, Gournay et Etrépagny, nomma le 8 avril 1682 , à cette chapelle, vacante, dit-il , depuis un très long temps, en sorte qu’on n’y voit ni marques ni vestiges, mais seulement existante par ouï dire, et par lettres qui en font foi . Il ne paraît pas que cette nomination ait eu d’effet.
Il y a dans cette paroisse une terre seigneuriale appelée Argentelles, éloignée d’une demi- lieue au moins de l’église. Le motif de l’éloignement, joint à la difficulté du chemin, qui est très mauvais en tous temps, porta Mgr de Luynes, évêque de Bayeux, à permettre à M. le Prévost, écuyer, seigneur et patron de Cremanville, son possesseur, par lettres du mois de juillet 1753, d’établir une chapelle domestique dans sa maison. M. Hébert est seigneur de Manherbe, seigneur suzerain du Baye, ancien château de Cambremer, et seigneur en partie du Prédauge. Les héritiers de feu messire Girard Servain, chevalier, tenaient noblement par hommage de la baronie de Cambremer, en 1453 , la noble tenure nommée l’honneur de Manherbe, dont le chef est assis dans la paroisse de ce nom, et dont le tenant est obligé de faire 40 jours de service au châtel de Neuilly, appartenant à l’évêque de Bayeux, quand il en est sommé en temps de guerre. On ne trouve pas qu’il soit tenu de faire le service d’un chevalier en l’ost du prince quand il est mandé. De l’honneur de Manherbe sont : 1º en paroisse du Prédauge, le fief entier de l’Épée, qui fut à feu Guillaume d’Asnières et Jean-Louis ; 2º au même lieu du Prédauge, le Mont-Roty, quart de fiefqui fut à défunt Olivier de Semilly ; 3° en paroisse d’Ostier, le fief entier de la Planque qui fut à messire de la Planque, chevalier ; 4° à Cambremer, le Bays ou Bert, quart de fief ; 5º à Maigny, vicomté d’Auge, le fief entier de la Brecte, qui fut à Guillaume Louvet ; 6° à Grandouet, 1 quart de fief qui fut à Jean Servain. Cette paroisse est à une lieue de Lisieux, et à 2 lieues du Pont-l’Évêque.

Vincent Hincker, Arnaud Poirier, « Manerbe (Calvados). Saint-Sauveur » [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 38 | 2008, mis en ligne le 24 avril 2019, consulté le 05 janvier 2024. URL : http://journals.openedition.org/
Etude de la nécropole mérovingienne de Manerbe avec la finalisation de l’étude anthropologique de la population inhumée, réalisée par Arnaud Poirier.
En 2006, 26 nouvelles sépultures ont été découvertes, auxquelles s’ajoutent six autres dont la fouille avait été amorcée en 2004 ou 2005.

Vincent Hincker, « Manerbe (Calvados). Saint-Sauveur » [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 35 | 2005, mis en ligne le 15 juillet 2023,
Le monastère bénédictin de Saint-Sauveur de Manerbe devait avoir été créé exnihilo dans la seconde moitié du IXe s. et avoir été en fonction pendant un très court laps de temps. Seule la chapelle apparaissait encore en usage jusqu’à l’aube du XIXe s. Les investigations menées en 2004 ne viennent pas corroborer les sources écrites, du moins dans l’état actuel de l’enquête archéologique. Les vestiges de la chapelle Saint-Sauveur de Manerbe permettent de restituer un édifice long de 13 m et large de 8 m, installé sur une terrasse artificielle aménagée sur le versant de la vallée. Il comprend un porche quadrangulaire profond de 2,50 m et une nef, elle-même subdivisée en trois parties. Un probable clocher quadrangulaire constituait une annexe accolée au SE de l’édifice principal. Les maçonneries étudiées semblent appartenir à deux grandes phases de construction. La première placée dans le courant du XIIIe ou du XIVe s. et la seconde, qui s’identifie par l’utilisation de blocs de craie cénomanienne et de briques de remplissage de colombage, dans le courant du XVIe s. La décoration intérieure est également refaite comme en témoignent les nombreux pavés bicolores retrouvés. À la suite de la vente de l’édifice comme bien national en 1791, la chapelle est presque totalement détruite. Divers indices recueillis suggèrent la présence d’éléments de construction plus anciens qui devraient être abordés en 2005. En se référant au témoignage de L’Historia translasonis corporum sanctorum Ragnoberti et Zenonis, Hervé aurait dû faire construire au IXe s. le monastère accueillant les reliques dans un lieu exempt de sépultures antérieures, or l’exploration exhaustive d’un quart de l’emprise de la nef a permis de découvrir onze sépultures remontant au milieu et à la seconde moitié du VIIe s. Toutes les tombes sont orientées EO, avec la tête du défunt à l’ouest. Dans la zone fouillée elles s’organisent selon quatre lignes parallèles. Six ont été découvertes totalement vides ou partiellement perturbées. Quatre autres sépultures conservent les restes d’individus déposés en décubitus dorsal avec les bras croisés sur le bas-ventre ou posés le long du corps. Les défunts paraissent avoir été inhumés dans des fosses sépulcrales oblongues ou quadrangulaires. Le comblement des sépultures étudiées ne comportait aucun clou. Le seul contenant identifié est un sarcophage monolithique en calcaire et de forme trapézoïdale. La datation des sépultures reste indéterminée à l’exception de trois d’entre elles qui comportent du mobilier funéraire du VIIe s. et de l’inhumation en sarcophage. Les vestiges d’occupation, de type « habitat », observés au sud de la chapelle peuvent être attribués à une fourchette chronologique allant du XIIIe ou XVIIIe s. en fonction du mobilier céramique qui y a été collecté. Ils se composent de niveaux de remblais, mêlés à des niveaux d’occupation ou de circulation (cailloutis) et à des structures excavées de type « fosse » ou « trous de poteau ».

Vincent Hincker, Arnaud Poirier, « Manerbe (Calvados). Saint-Sauveur » [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 38 | 2008, mis en ligne le 24 avril 2019, consulté le 05 janvier 2024. URL : http://journals.openedition.org/
L’année 2007 marque l’achèvement de l’étude de la nécropole mérovingienne de Manerbe avec la finalisation de l’étude anthropologique de la population inhumée, réalisée par Arnaud Poirier. 113 sépultures datées du VII s. ont été fouillées ; s’y ajoutent cinq ossuaires qui contenaient les vestiges osseux d’individus déplacés au moment de travaux de nivellement intervenus au XVIe s. La conservation médiocre des squelettes limite les possibilités de discrimination par sexe et par âge. Sur les 120 individus recensés, seulement 28 hommes (23 % de l’effectif total) et 22 femmes (18 %) ont pu être identifiés avec certitude. Les quinze sujets immatures représentent 12,5 % de l’effectif total exhumé. Cette sous-représentation des jeunes, très fréquente dans les nécropoles régionales de cette période, pourrait être due à un problème de conservation différentielle (plus grande fragilité physico-chimique des os des jeunes enfants) ou à une plus faible profondeur des petites fosses. Avec un âge moyen au décès supérieur d’environ une décennie, les femmes semblent avoir de meilleures conditions de vie que les hommes. De rares caractères discrets ont été reconnus. La proximité entre certains individus qui en sont porteurs ou leur association chez plusieurs défunts pourraient indiquer d’éventuels regroupements familiaux. Néanmoins, l’échantillon étudiable est trop lacunaire pour l’attester de manière certaine. Dans l’ensemble, l’état sanitaire de cette population apparaît très médiocre. Les pathologies observées sont d’origine dégénérative ou trouvent leur origine dans des activités répétitives. L’ensemble des caractéristiques révélées par l’étude anthropologique évoque avant tout un monde paysan sensiblement proche de celui qui est à l’origine de la nécropole de Verson (Calvados). Les conclusions de cette étude viennent de ce fait corroborer celles de l’analyse des gestes funéraires et du mobilier accompagnant les défunts dans leur tombe.

Lehner, F. A. von: Fürstlich Hohenzollern’sches Museum zu Sigmaringen.
Musée princier Hohenzollern à Sigmaringen
– Bol, ovale, argile à décors en relief de feuilles, reptiles, Grenouilles etc. brunes et vertes. Dos marbré.
H. 0,065, D. 0,33 M. – Manerbe en Normandie, dite. « Palissy », XVIe siècle. Fin.
– Plaque (Platte) à pied, faïence, à masques et ornements en relief,dos marbré multicolore. P. 0,248 m. Manerbe en Normandie, dite. « Palissy », XVIème siècle. Fin.
– Plaque, (Platte) Dissolu elliptique, à pied, faïence multicolore. Bordure à décors végétaux en relief, au sol le baptême du Christ en relief. H. 0,06, D. 0,335 M.
Manerbe en Normandie, dite. « Palissy », XVIe siècle
– Peler (Schale) avec pied, faïence multicolore. Ensuite, il y a des figures riches en représentations Position en relief : Persée libère Andromède; sur le Dos marbré.
H. 0,055, D. 0,235 M. – Manerbe en Normandie, dite. « Palissy », XVIe siècle.

Mercure de France. 1750, 5.
Le Mercure de Mai 1750, pag. 206, fait mention de Jacques-Pierre De Borel, Baron de Manerbe,( maître des eaux et forêts en 1681), qui laissa de son mariage avec Anne de Monchi, Dame d’Honneur de la feue S. A. S. Marie D’orléans, Duchesse de Nemours.
1. Pierre-François-Thomas, qui suit.
2. Et Elizabeth, veuve fans enfans en 1747.

Pierre François Thomas de Borel Comte de Manerbe, Lieutenant Général des Armées du Roi, Gouverneur et Châtelain du Château de Joux et de la Ville de Pontarlier , en Franche Comté , et de la Ville et Château de Touques, en Normandie , Chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de Saint Louis, ci devant Lieutenant et Aide-Major des Gardes du Corps du Roi , né en 1685.
Il entra au service en 1703, et prit part à toutes les guerres que la France, eut à soutenir de 1703 à 1740. A cette époque Borel fut nommé brigadier, et continua de servir, tant à l’armée du Mein qu’en basse Alsace et en Flandre, jusqu’en 1744. Il combattit à Fontenoy, et se trouva aux sièges de Tournay, d’Oudenarde et de Dendermonde (1745). Il fit encore les campagnes de 1746 et 1747, à la suite du roi, qui le nomma lieutenant général en 1748, après la bataille de Laufeld. Il épousa :
– En premières noces, en 1720, Marie-Françoise de Borel, sa cousine germaine, morte sans enfans en 1745.
– En secondes noces, le 9 Avril 1750, dans l’Eglise Paroissiale de S Roch Henriette Marie Josephine de la Boissiere de Chambors , fille de Joseph-Jean-Baptiste de la Boissiere, Comte de Chambors, en Vexin François, ci-devant Ecuyer ordinaire du Roi, et Capitaine au Régiment de Bretagne , et de feue Marie-Anne Angélique de la Fontaine Solaze, son épouse en premières noces.
Pierre François Thomas de Borel est mort le 2 Novembre 1762, dans fa 77°. Année.

– Pèlerinage de Sainte Appoline.
(date non connue)
Petit Manuel du Pèlerinage en l’honneur de Sainte-Appoline, Vierge et Martyre, spécialement invoquée pour le Mal de Dents dans l’Eglise de Manerbe, par Lisieux (Calvados), Lisieux, Imp. Jules Silard, s.d. In-16, 16 p.
p. 2: Renseignements à l’Usage des Pèlerins « Le bureau de la poste et du télégraphe est celui de Lisieux ». p. 3: Notice historique. p. 4-7: Messe de la Fête de Sainte-Appoline, Vierge et Martyre qui se célèbre le 9 Février dans l’Eglise de Manerbe…; p. 8-9: Vêpres; pp. 10-12: Prières de la Neuvaine efficace en l’honneur de Sainte-Appoline. p. 12: Prières et Evangile que le Prêtre récite pour les Pèlerins. pp. 13-15: Litanies de Sainte-Appoline Vierge et Martyre spécialement invoquée contre le mal de dents.

Congrès Archéologique de France 1847.

A l’occasion d’un vase de la renaissance en terre cuite coloriée, trouvé dans le sol à Sainte-Marie-aux-Anglais (Calvados) et présenté par M. Focet, M. Raymond Bordeaux signale à l’attention de la Société et des personnes qui s’occupent de céramique, l’ancienne fabrique de poterie de Manerbe, près Lisieux, maintenant tout-à-fait oubliée.
Suivant un passage de la Géographie Blavienne (article Normandie), cette localité, où on ne fait plus aujourd’hui que des poteries destinées aux usages domestiques, aurait possédé aux XVI. et XVII. siècles une fabrique de vases ornés, de poteries artistiques, analogues aux terres de Venise. Si l’existence de cette ancienne fabrique est maintenant ignorée, ses produits se retrouvent encore en abondance dans le pays d’Auge et à Lisieux.

Dictionnaire de la céramique – Garnier Édouard.
Manerbe (Calvados). Il existait dès le XVI° siècle, à Manerbe, une fabrique de poteries vernissées dont les produits étaient assez renommés pour qu’un auteur du XVII° siècle les ait mentionnés en ces termes : « La vaisselle de terre de Manerbe, près Lisieux, se rapporte à celle de Venise par son artifice et sa beauté. » Nous ne connaissons aucune de ces vaisselles de terre, mais c’est surtout à Manerbe que l’on s’accorde généralement à attribuer ces épis de faîtage, qui devaient être d’un si bel effet décoratif sur les toits et les pignons des anciens manoirs normands on en fabriquait également à Malicorne (Sarthe), à Infreville et à Armentières, en Normandie.

3 – Archives ShL.

Fonds Famille Cottin.

13 – Boîte archives viking. Céramique De Manerbe Et Du Pré-D’augeBoite archives
46- Boite archives. Recherches sur la céramique ornementale de Manerbe et du Pré d’Auge, par Michel Cottin
68 -Tuiles gallo-romaines, reconnaissance des procédés de fabrication, par Solange et Henri Paumier-1992.
Liste de personnes de Manerbe et d’actes du 16ème et 17ème siècle

Fonds COTTIN.
-11 FA – 1 – Fonds Hébert, Manerbe

Notes de Michel COTTIN.
Série 2E 79
Bordeaux : (Basseneville, Manerbe, Le Mesnil-Bacley)
Borel : Caen, Pont-l’Evêque, Ranchy, Saint-Marcof, Saint-Vigor-le-Grand, Rouen (1502-1783)
Borel de Castilly, 1676 (1 pièce)
Borel de Clarbec, 1753 (1 pièce)
Borel de Manerbe : 1626, (1 pièce
Borel de la Pommeraye, 1651 (1 pièce)
Borel de saint-Aubin, 1648, 1650 (2 pièces)
Borel de la Viparderie, 1665 (1 pièce)
2E 383 – Haes, 1689 (Manerbe) (1 pièce)
2E 516 – Le Cousteur (Manerbe, Pont-l’Evêque, Saint-Hymer), 1614-1674 (4 pièces)
2E 551 – Le Liepvre, (Caen, Chicheboville, Le Torquesne), 1707-1710 (3 p.)
2E 551 – Le Lièvre (Caen, Cahagnolles, Formentin, Manerbe, Notre-Dame-de-Courson, Saint-Martin-de-Mazilloc; Saint-Cornier-des-Landes, Orne), 1486-1781 (8 p.)
2E 589 – Lepec (Danestal, Manerbe) 1713-1766 (9 p.)
2E 941 – Valette, (Amayé sur-Orne, Manerbe, saint-Ouen-le-Pin) , an IX-1811 (4 p.)
2E 19 – Arnoulin (Le Pré-d’Auge) ,1777 (1 p.)
2E 74 – Boissey (Lisieux, Le Pré-d’Auge), 1747 (3 p.)
2E 358 – Graindorge d’Orgeville: Plan du château du Pré-d’Auge

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940.
1200 : Les juges de l’Echiquier de Normandie règlent une contestation entre Jean de Manerbe et Robert Le Moine, frères, sur des biens à Lisieux et Manerbe. Voir « Xe au XVe Siècles », BUON X.

1486-1781 – Formentin, Manerbe, Notre-Dame-de-Courson
– Le Lièvre à Caen, Cahagnolles, Formentin, Manerbe, Notre-Dame-de-Courson, Saint-Martin-de-Mailloc; Saint-Cornier-des-Landes, Orne. AD 14 2E 551 (8 p.)

1529, samedi 29 mai – Le Pré-d’Auge, Meulles. Noble homme Claude Le Louveulx, seigneur de La Lozière et de Soussay et maistre Guillaume Le Louveulx, seigneur de Formentin, vendent à noble homme Robert de La Rivière, seigneur du Pré-d’Auge, le fief, terre et seigneurie de l’Epée, sise au Pré-d’Auge et paroisses de Manerbe, Saint-Désir, La Boissière et Saint-Ouen-le Pain, moyennant 1300 livres ts. en principal, et dix écus d’or de vin. Passé à Lisieux, en l’Hostellerie du Beuf. Le même jour, les frère Le Louveulx achètent le fief de Lyvet, à Meulles.= Arch. SHL. 9F. Deville. B. Copie dossier Achats de fiefs.

1530, 31 juillet – Le Pré-d’Auge. Echange entre Jehan Borel, écuyer, seigneur du fief, terre et seigneurie de Manerbe, et Robert Rouzée, écuyer, du fief de l’Espée au Pré-d’Auge, contre le fief du Bais, à Cambremer.= Arch. SHL. 9F. Deville. B. Copie dossier Achats de fiefs.

1530, 1er août – Le Pré-d’Auge. Union du fief de l’Epée à la terre et seigneurie du Pré-d’Auge consentie par le seigneur de Manerbe en faveur de Robert de La Rivière, seigneur du Pré-d’Auge.= Arch. SHL. 9F. Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 2 ff.

1532, 25 septembre – Courtonne-la-Meurdrac. Par devant maître Alain Dutertre et Guillaume Defeure, tabellions pour le siège de Moyaux, Pierre Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, prend à fieffe et à rente de Me Christophe Le Boctey, chapelain de Saint-Eustache de Manerbe, demeurant à Villers, une pièce de terre contenant 2 acres, à Courtonne-la-Meurdrac, moyennant 10 sols de rente. Témoins Robert Regnault et Henry Houlley.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.

Voir archives SHL 1F397

1535, 22 juin – Le Pré-d’Auge. Accord entre Jehan Paynel le jeune de la paroisse du Pré-d’Auge, se faisant fort pour Robin Vitet, de la paroisse de Manerbe, d’une part, et François Duhan, de Manerbe, au sujet de certaines rentes.= Arch. SHL. 9F. Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap.

1564 – Manerbe. A tous ceux qui ces pntes. lettres verront ou orront, Jehan Bréart garde du scel aux obligations de la vicomté d’Auge, Salut. Scavoir faisons que par devant maistre Robert guerout, avocat et guillaume mercier (?) tabellions royaulx en lad. viconte au siège du PontLevesque fut pnt maistre Charles levesque demeurant en la paroisse de manerbe lequel a la requeste et instance… de…. stipullant pour Robert Vymont bourg. de Lisieux a… volontairement a recongneu a son faict et signe qui est le second fait (?)… en ung effet en pappier demeure par devers led guerout pour en faire registre le contenu ensuit. Du descordz et proces pred. aux ples de Rouen (?) pour acquetz … nous Robert Vymont…tant sur les biens de noble homme Jacques borel esc. sr. de la chesnaye heritier… damoiselle sa femme de deffunct …guery… en son vivant esc. sr. du lieu d’une part et maistre charles levesque garant appele= AD 14. 2E 653

1571, 5 mai – Manerbe. Jehan LOGRES, tuilier de la tuilerie du Val-Richer, s’engage envers Charles LEVESQUE, receveur et fermier de la seigneurie de Manerbe, par noble homme Joachim GOSSELIN seigneur de Martigny et de Manerbe, à fournir vingt vingt milliers de tuile pour couvrir la maison, naguère édifiée par led. Gosselin en sa seigneurie de Manerbe. Il devait fournir 18.000 tuiles du grand moule et 2000 du petit moule, ces dernières plombées par les bouts, moitié de vert, moitié de rouge. Cette fourniture faite moyennant cent livres tournois. Ledit LOGRES s’oblige en outre fournir en plus tous les festiers et corniers nécessaires à cette couverture.
= Arch. SHL. 9F Deville. B. 3. Dossier Manerbe.
1529, samedi 29 mai – Le Pré-d’Auge, Meulles. Noble homme Claude Le Louveulx, seigneur de La Lozière et de Soussay et maistre Guillaume Le Louveulx, seigneur de Formentin, vendent à noble homme Robert de La Rivière, seigneur du Pré-d’Auge, le fief, terre et seigneurie de l’Epée, sise au Pré-d’Auge et paroisses de Manerbe, Saint-Désir, La Boissière et saint-Ouen-le Pain, moyennant 1300 livres ts. en principal, et dix écus d’or de vin. Passé à Lisieux, en l’Hostellerie du Beuf. Le même jour, les frère Le Louveulx achètent le fief de Lyvet, à Meulles.
= Arch. SHL. 9F. Deville. B. 3. Copie dossier Achats de fiefs.

1564 – Manerbe. A tous ceux qui ces pntes. lettres verront ou orront, Jehan Bréart garde du scel aux obligations de la vicomté d’Auge, Salut. Scavoir faisons que par devant maistre Robert Guerout, avocat et Guillaume Mercier (?) tabellions royaulx en lad. viconte au siège du Pont-Levesque fut pnt maistre Charles Levesque demeurant en la paroisse de Manerbe lequel a la requeste et instance… de…. stipullant pour Robert Vymont bourg. de Lisieux a… volontairement a reconnu a son faict et signe qui est le second fait (?)… en ung effet en papier demeure par devers led guerout pour en faire registre le contenu ensuit. Du descordz et proces pred. aux ples de Rouen (?) pour acquetz … nous Robert Vymont…tant sur les biens de noble homme Jacques borel esc. sr. de la chesnaye héritier… damoiselle sa femme de deffunct …guery… en son vivant esc. sr. du lieu d’une part et maistre charles levesque garant appele= AD 14. 2E 653

1571, Samedi 5 mai – Le Pré-d’Auge. Fut présent Jehan LOGRES, fils Andrieu, thuilier demeurant en la thuillerye de Val-Richer, lequel vend et promet fournyr, rendre et livrer, dessécher sur le four de lad. thuillerye dedans la Saint-Michel prochain venant à honneste homme Me Charles Levesque de la paroisse de Manerbe, présent achapteur pour et en nom de noble homme Joachim Gosselin, seigneur de Martigny et de Manerbe, duquel il est recepveur fermyer ne lad. seigneurie de MANERBE, le nombre de vingt milliers de thuille fournir bonne marchandise et loïalle, assavoir dix huit milliers du grand moulle et deux milliers du petit moulle; lesquels deux milles seront plombés par les boutz, moictié de vert, et aultre moitié de rouge, selon le poultrt et devys par led. seigneur faict faire et baillé aud. Logres. Ceste vente faite dud. nombre de vingt milliers de thuille, par le prix et somme de cent livres tournois, sur quoy par forme davance, led. Logres confesse avoir eu et receu dud. Levesque vint livres tournois, dont il s’est tenu et tient pour et a bien content. Et l’outreplus et reste montant) quatre vingtz livres tournois, icelluy Levesque gaige et promect paier aud. Logres ainsy que lad. livrée de thuille se faira, qui sera prinse et levée par led. Levesque ainsy qu’il sera advertypar icelluy Logres, de la cuisson d’icelle. Et pour ce que icelluy Logres disoit lad. thuille estre pour couvrir la maison naguère faict édiffier par led. seigneur en sad. seigneurie de Manerbe. S’il esconvenoit mpoins de thuille à lad. couverture, led. vendeur demeurera deschargé de l’exedent; et par le moïen de lad. vente et sans augmentation de prix, le vendeur promect bailler, fournir et livrer, oultre la fourniture de lad. thuille, tous les festiers et cormiers qu’il esconviendra pour lad. couverture de maison faire. Et a ce tenir, en obligèrent tous leurs biens et héritages présens et à venir. Passé à Lisieux, à l’escriptoire, présent Jacques Morin, fils Robert, d’Ouilly le Vicomte et hamon Le Roullier de Coquainvillier, tesmoings
Carrey.= Arch. SHL. 9F Deville. B. 3 Dossier Manerbe.

1589.- Manerbe. Actes concernant Leliepvre, à Manerbe= AD 14. F 5608. 2 pièces. Legs Engelhard (1935)

1596 – 29 septembre – Manerbe. A tous ceuls qui ces Lettres verront ou orront, Isaac Lamoureux, ecr. sieur des Rosiers, et garde du scel aux obligations de la viconté d’Auge pour le Roy nostre sire et Monsieur le duc de montpensier pair de France propriétaire de lad. viconté salut. Scabvoir faisons que par devant marin mocque et robert deshaies tabellions Royaulx en lad. viconté pour le siège et sergenterie de Cambremer fut prnt. Jehan de valsemey de la paroisse de Manerbe pour luy stipulant et faisant fort pour ses freres absennts promettant qu’ils auront pour agréable et leur fe. ratifier toutes fois et quantes… sommes et requis en sca Lequel volontairement vend affin d’heritages tant pour luy que pour ses hoirs ou ayants cause A noble homme Jehan borel sieur de la Valette de lad. paroisse eschevin recpveur de la charité dicelle paroisse pnt. acquisiteur pour Lad. charité eschevin ou representant ayant cause c’est a scavoir la somme de troys escus sol quarante sols du prix de soixante sols leves de rente en charge yppothèque que led. vendeur a prontement levees et consignées= AD.14. 2E 653 ?

1600, 4 mars – Lisieux. Jehan Lehéricher, fils et héritier de Robert Lehericher, de la paroisse de Formentin, y demeurant, confesse et reconnaît avoir vendu à Alexis Barbas, marchand tanneur demeurant paroisse Saint-Germain, une maison consistant en une petite cave, une boutique avec la chambre et le grenier, le tout, l’un sur l’autre, et situé dans l’enclos de cette ville, paroisse Saint-Germain, au devant de la Halle au blé, bornée d’un côté par la rue de la Halle, laquelle maison, led. Lehéricher l’avait acquise de Robert Girart, tenue de la Comté de Lisieux en la faisance de demi livre de poivre à la recette d’icelle comté, moyennant 318 livres tournois. Passé en la maison de Robert Levasseur, en présence de Claude Legrand, marchand tanneur, de Lisieux, et Pierre Grip, aussi tanneur, de la paroisse de Manerbe.= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, 2 ff.

1614-1674 – Manerbe, Pont-l’Evêque, Saint-Hymer Famille Le Cousteur. AD 14 2E 516 – (4 pièces)

1616, 4 mars – Ouilly-le-Vicomte, Lisieux. Pascal Carrey, de la paroisse de Manerbe, à l’instance de Jean Cambremer, fils Jacques, demeurant en la paroisse de Coquainvilliers, consent et accorde aud. Cambremer, la jouissance, sa vie durant de deux pièces de terre en herbage, sises à Coquainvilliers, que led. Cambremer avait ci-devant données aud. Carrey, par contrat du 27 janvier 1615.
Passé avant midi, en la paroisse d’Ouillie-le-Vicomtel, en la maison de noble homme maître Marin Le Bourgeois, peintre et valet de chambre du roi. Témoins: Ursin Labey et Guillaume Ruffin, demeurant à Ouillie.= Arch. SHL. 9F Deville. A. Papier, 2 ff.

1618 Manerbe. Archives SHL : 1F606 : 1618 : familles Bordeaux et Desbordeaux – 9 pièces – Manerbe.

1631 – Le Pré-d’Auge, Manerbe. On fait en Normandie des verres de toutes sortes en la forest de Lyons et près de Saint-Lô; de la poterie en beaucoup de Lisieux et à Manerbe, près Lysieux, des vaisselles de terre qui ne cèdent, en beauté et en artifice à celles qu’on nous apporte de Venise = Gabriel Du Moulin.- Histoire de Normandie, Rouen, Osmont, 1631

1633 Manerbe ARCHIVES SHL 1F130 : 1633 : Jean Le Héricher vend à Jean Regnault le jeune fils de Jacques de Manerbe.

1660-1708.- Manerbe. Actes divers concernant les familles de Serre (épouse de Mauduit), Borel de Manerbe.= AD 14 – Fonds Le Court – F 5083 (30 pièces)

1663, Samedi 23 juin. A Pont-l’Evêque, devant Jean Borel, écuyer, seigneur et châtelain de Manerbe, conseiller du roi, lieutenant général, civil et criminel de M. le bailli de Rouen, en la vicomté d’Auge, à l’instance du procureur du roi et diligence de damoiselle Marie de Corneille, veuve de deffunt Guillaume Ballan, se sont réunis Jean d’Escarville, écuyer, Jacques Bougand, écuyer, Louis Duchemin, avocat, Samuel Legrand, chirurgien, Jean Bougand, escuier, Tanneguy Bougand, docteur en médecine, Pierre Postel, tabellion royal, Pierre Corneille, écuyer, sieur de Douville, Thomas Corneille, écuyer, sieur de l’Isle, tous deux représentés par leur procureur, Mitres Pierre Corneille, bourgeoois de Rouen; pour nommer un tuteur à Marie Ballan, fille mineure de Marie Corneille et Guillaume Ballan. La mère est nommée tuteur et s’engage à faire dresser un inventaire des biens meubles et écritures provenant de la sucession. Le tout devr être vendu et le produit partagé entre les deux soeurs Marie-Madeleine et Marie.= Arch. 9 FB – 6 – Familles. Notes ms. Et. Deville.

1689 – Manerbe. Famille Haes (1 pièce) AD 14 2E 383 –

1694, 1719. 1737-1754 – Manerbe. Testament et acte de sépulture du comte de Manerbe: donation de Marie, duchesse d’Orléans à sa mère, Anne de Mouchy; testament d’Anne de Mochy. Dossier concernant sa soeur, Marie-Elisabeth de Borel, veuve de Jean-Claude Costard, sieur de Hotot.= AD 14. 77 F 429

1713-1766 – Danestal, Manerbe Famille Lepec = AS 14 2E 589 (9 p.)

1729. septembre. Archives SHL : 1F594 : 22 septembre 1729 : Manerbe, tutelle enfants Conard.

1731. Archives SHL. 1F646 : 1731… : Famille Conard de Manerbe.

1735, 19 février – Formentin. Pierre Miocque, fils Jacques, demeurant en ma paroisse de Formentin, vend à Messire Adrien de Lambert, chevalier, seigneur de Formentin et autres lieux, conseiller de grande Chambre en parlement de Normandie, demeurant à Rouen, rue de la Seille, paroisse de Sainte-Croix Saint-Ouen étant maintenant en son château de Formentin, une ferme nommée le Lieu Fossier, consistant en quatre pièces de terre à Formentin et à Manerbe, moyennant 2386 livres.= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Formentin – Minute, papier, 6ff.

1738-1741 – Manerbe. Pièces concernant le comte de Manerbe antérieures à son mariage (brevet royal lui accordant un logement à Paris, succession de Jaimont, son domestique)= AD 14. 77 F 427

1744 – Archives SHL. 1F387 : 22 juillet 1744 : Anne Cherfils veuve de Charles Munier paroisse St Germain reconnaît avoir reçu de Louis Bordeaux de Manerbe la somme de 7 livres 17 sols.

1750 – Archives SHL. 1F370 : 14 janvier 1750 : Jacques Philippe Vitet de La Rocque Baignard reconnaît avoir reçu de Pierre Legrip de Manerbe la somme de 142 livres pour frais de procédure.

1F371 : 14 janvier 1750 : Jacques Philippe Vitet de La Rocque Baignard et Pierre Legrip de Manerbe s’arrangent entre eux pour la succession de Jean Legrip.

1750 – Manerbe. Pièces concernant Henriette-Marie-Joséphine épouse de Pirerre-Thomas-François Borel, comte de Manerbe: Contrat de mariage, extraits de registres= AD 14. 77 F 426

1752, 26 avril – Manerbe. Inhumation de Guillaume, fils Montroussel, potier.= E. Colleville.- Notice historique sur Manerbe, Arch. SHL. 9F Deville. B. 3. Dossier Manerbe

1762 – Manerbe. Procuration donnée par le comte de Manerbe à sa femme. = AD 14. 77 F 428

1763 – Manerbe. Extrait du registre des baptêmes de la paroisse de Manerbe ce qui suit:
Le onze septembre mil sept cents quarante six, a été par nous, vicaire de Manerbe soussigné, baptisé le fils né d’hier du légitime mariage d’Antoine Coquerel et de Marie Dalgot son épouse, lequel a été nommé Joseph par Joseph Coquerel de La Pommerais assisté de Marie-Anne David ses parrain et marraine. Signez C. Lebreton, Joseph Coquerel avec la marque de la marine.
Lequel extrait entièrement conforme à l’original a été délivré par nous soussigné curé dudit lieu ce six février mil sept cents soixante trois. B. Thorel. C. de Manerbe – AD 14, 2E 162 –

1782 – Manerbe. M. Pierre-Nicolas Boissey, avocat, fieffe à Jean Houel, potier au Pré-d’Auge, 24 acres 1/2 des ventes. = RAULT Fernand, Le quartier des Ventes, à Manerbe, Communication SHL, 28 septembre 1976

An II – Manerbe. Registre du Comité de Surveillance.= AD 14 L. Comités de Surveillance 14.

1824, 8 décembre – Manerbe. Délibération du Conseil municipal à l’effet de reconnaître les chemins vicinaux de la commune. Le Conseil en reconnaît 6 d’utiles:« … 6° Le chemin partant de la limite de Coquainvilliers au bout du grand herbage de M. de Vérigny au levant faisant le tour des Champs Satis arrivant au calvaire du bout de la Grande pièce de M. de Vérigny de aller rendre en droite ligne au chemin du bout de la pièce de Pierre Pouchin, tournant sur la gauche arrivant au chemin vicinal de Lisieux à Bonnebosq au coin de la cour de la Viparderie. Ce chemin est d’une grande utilité pour la commune pour tirer les boissons pour le quai du Breuil sur la largeur de 15 à 20 pieds ».
D’après ce qui précède, en 1824, la Touques était navigable jusqu’à Touques: il y avait un quai à Pierrefitte dont on voit encore l’emplacement ».= E. Colleville.- Notice historique sur Manerbe, (c. 1913), Arch. SHL. 9F Deville. B. 3. Dossier Manerbe

1841 – Manerbe. Legrip, jeune, fabricant de poterie à Manerbe. Une soupière et un réchaud
dans : Explication des ouvrages de Peinture, aquarelle, gravure et lithographie des artistes vivants exposés au Musée de Lisieux, le 11 juin 1841 – Prix 10 centimes, Indicateur des expositions de peinture et de l’Industrie, à Lisieux, 1841, Lisieux, Imp. de J.-J. Pigeon, Imprimeur de la Société d’Emulation, 1841, p. 33.

1843. – archives SHL. 1F586 : 1843 à 1846 : Bazin, Ozout, (Manerbe).

1913 – Manerbe. Il existait à Manerbe une importante fabrique de poterie qui prit naissance dans le XIVe siècle et qui eut son épanouissement au XVIe et XVIIe siècles. Il est bien indiscutable que c’est à Manerbe, et non au Pré-d’Auge, que se fabriquaient ces vases merveilleux que l’on a décoré souvent du nom du célèbre saintongeois Bernard Palissy, et ces épis d’une dimension si remarquable, et qui décoraient les faîtes, les lucarnes et les pignons de nos châteaux et manoirs.
Gabriel Dumoulin, curé de Menneval, près Bernay, au diocèse de Lisieux, vers 1630, dans son Histoire de Normandie, les comparait aux produits de l’industrieuse Venise; il dit: « On fait à Manerbe, près Lysieux, des vaisselles de terre, qui ne cèdent en beauté et en artifice, à celle qu’on nous apporte de Venise ».
Ces artistes, qui créèrent et exécutèrent ces épis dit M. Potier, ancien conservateur de la Bibliothèque et du Musée d’Antiquités de Rouen, avaient assez d’habileté pour imiter même à s’y méprendre, les oeuvres du maître Saintongeois, et pour en inventer au besoin de nouvelles ».
L’un des plus beaux épis sortis de Manerbe, et qui couronnait le faîte du manoir de la Vigannerie, à Ponfol. Ce magnifique épi est décrit dans le 4e volume de la Statistique monumentale de M. de Caumont, qui en offre un charmant dessin, représentait un vase élégant de forme allongée, garni dans la partie supérieure de têtes de lion reliées par des draperies; des têtes semblables, mais sans draperies, décorent la partie inférieure du vase, qui est monté sur un gracieux piédestal, dont les trois faces sont ornées de têtes d’ange en haut relief, entourées d’une collerette en forme de coquille, et sur les angles, des consoles terminées par une tête d’animal. De la partie supérieure du vase s’élancent quatre tiges qui se terminent par des têtes d’artichaut, la tige est surmontée d’une pomme sur laquelle est posé un pélican qui se saigne pour nourrir ses petits. Les couleurs dominantes de la couverte métallique, sont le bleu, le vert et le jaune, qui ont conservé tout leur éclat.
Toutes les pièces qui composaient ces épis, étaient creuses, posées les unes sur les autres, et maintenues par une longue tige en fer placée au centre.
Du goulot du vase, sortait un gracieux bouquet composé de fleurs et de fruits du pays parmi lesquels on distingue des poires et des pommes et le lis de nos jardins (Lilius candidum). Charles Vasseur.
Outre l’épi dont parle Charles Vasseur, il en existe un autre au château de Manerbe, dans une de ses salles, il fut découvert vers 1863 par Charles Téxier, Membre de l’Institut, il est un peu plus petit que celui de Pontfol, au lieu d’un pélican c’est un pigeon qui le surmonte.
Il en existe aussi plusieurs au Musée des Antiquités de Rouen.
En 1870, le prince Handjéry ayant fait exécuter des travaux dans les greniers des communs, j’ai trouvé les restes d’un épi, malheureusement trop peu nombreux pour le reconstituer; il y a principalement une tête d’ange entourée d’une collerette, une pomme, des fragments de draperie émaillés bleu et jaune pâle, des fragments de moulure et corniche avec denticules provenant d’un piédestal quadrangulaire, et un morceau de col du vase émaillé en vert; ces différents morceaux sont d’un fini très remarquable.
On veut copier actuellement pour les chalets normands que l’on construit sur les plages du littoral de prétendus épis de la fabrique de Manerbe ou du Pré-d’Auge; quand on a vu ceux que je viens de décrire, ils sont simplement affreux.
Lors de la construction du Grand Trianon, à Versailles, les vases et les carreaux qui ornaient ce palais, provenaient des fabriques de Lisieux (C’est-à-dire de Manerbe ou le Pré-d’Auge (Arthur Mangin.- Histoire des jardins anciens et modernes Tours, Mame, 1887, p. 194.)
Les potiers ne faisaient pas seulement des épis; on peut voir dans l’église de saint-Ouen-le-Paingt, un groupe en terre cuite représentant Ste Anne instruisant la Ste Vierge, groupe ayant environ 1 mètre de haut sortant sûrement de la même fabrique et provenant de l’église du Val-Richer, démolie en 1802. Ainsi que la Vierge dite à Brou dont l’ai parlé plus haut (Page 21: » On voit encore une bonne vierge sur le chemin gaulois de Bonnebosq à Lisieux, près le Lieu Boessay; elle est en poterie émaillée de la fabrique de Manerbe, elle date de la bonne époque, c’est-à-dire du XVIe ou XVIIe siècle; malheureusement un peu mutilée, mal réparée et badigeonnée d’une couche de blanc d’Espagne).
La fabrique de Manerbe s’était transportée au Pré-d’Auge ce qui est naturel, cette commune possédant une grande étendue de terrain renfermant de la terre propre à cette fabrication, mais l’art s’était tellement abâtardi, que les derniers potiers ne trouvaient plus à se débarrasser de leurs produits, qui d’ailleurs étaient devenus informes. Depuis 1880, il ne reste plus un seul four à potier, ni un ouvrier.
On fabriquait à Manerbe, de la vaisselle de cuisine, dont la faïence ordinaire actuelle n’approche pas comme légèreté et finesse d’après les fragments que j’ai pu recueillir près le village de la Closetterie; en tas au pied d’une haie avec des restes de terre à pot apportée sûrement à cet endroit ce qui donne à penser que cette fabrique se trouvait dans ce village ou dans les environs. Non loin de là se trouve le hameau aux Fiquets, actuellement démoli qui avait de très anciennes maisons, qui auraient pu servir de demeures aux ouvriers potiers. On trouve dans les actes des baptêmes, mariages et inhumation de la paroisse, à la date du 26 avril 1652, l’inhumation de Guillaume Fiquet dit Montroussel, potier, ce qui confirmerait une légende disant qu’un seigneur de Manerbe avait ramené les premiers ouvriers potiers d’Italie en revenant des croisades et que à l’origine la seigneurie de Manerbe se trouvait à la Closetterie. Ce n’est qu’une légende, mais elle est très vraisemblable.
» Le point sur lequel il convient d’insister, c’est que ce n’est pas au Pré-d’Auge, mais bien à Manerbe, au plus tard vers le XIVe siècle que cette fabrication a pris naissance. Gabriel Dumoulin aurait aussi bien écrit le Pré-d’Auge comme Manerbe. Le Pré-d’Auge s’est associé à Manerbe et a produit à la fin du 17e siècle des choses remarquables soit, mais déjà c’était l’industrie s’associant à l’art et finissant par mourir dans le marasme, faute d’ouvriers intelligents et de perfectionnements dans l’outillage, en s’encroûtant de plus en plus dans la routine.
Il faut admirer ces ouvriers, sans instruction, qui avec leurs seuls doigts, car on remarque encore les empreintes sur leurs ouvrages, arrivaient à produire ces chefs-d’œuvre que, actuellement avec un outillage perfectionné, et une instruction bien supérieure, on arrive à peine à surpasser. »
= E. Colleville.- Notice historique sur Manerbe, Arch. SHL. 9F Deville. B. 3. Dossier Manerbe

Fonds DEVILLE.
Carton COMMUNES C. et M.
– Manerbe : Construction du chœur de l’église : 1513-1514
– 1561 procès
– 1571 fourniture de tuiles
– Notes sur l’origine de la commune, l’église, l’Ancien Régime, les biens nationaux, l’époque révolutionnaire…. jusque 1832.

Carton 9 FB. 3.
– Environs de Lisieux.
– Manerbe

Fonds STURLER.
43 G Manoir Manerbe août 68
ext 2 pellicules
int 3 pellicules

– Fonds Charles VASSEUR
Carnet « Analyses et transcriptions … »
– HH 3 Parchemins et papiers provenant de la maison située à l’angle de la rue de la Vache autrefois Manoir de GRIEU
– p.138 – 12 juin 1679. Sentence rendue au PONT-L’EVESQUE par Jean BOREL, escuyer, seigneur et chastelain de MANERBE entre :- Gabriel du CHAPELET sieur de SAINT-LAURENT et Nicolas de COLARRON détenus prisonniers
HH 1 Parchemins trouvés chez le brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du BREUIL-SUR-DIVES et la famille de FRANCQUEVILLE
– p. 73 – 12 octobre 1695. Vente faite par Pierre LORGNE à Noble Dame Marie DESCORCHES, veuve de feu Messire Charles de la RIVIERE, vivant seigneur du PREDAUGE, d’une pièce de terre en pâturage nommée LAUNAY assisse en ladite paroisse tenue de la sieurie du PREDAUGE. et en paiement le vendeur reçoit deux autres pièces de terre assisses à MANERBE et au PREDAUGE, la seconde bornée d’un côté par Charles de la RIVIERE, escuyer, sieur de SILLY, fils de ladite dame, tenues des sieuries de MANERBE et du VAL-RICHER.
– Page 175 – 1673 12 décembre. Jean de Borel, escuyer, seigneur et châtelain de Manerbe, conseiller du Roy, lieutenant civil et criminel de Monsieur le Bailly et Rouen au siège de Pont-l’Evêque
– page 194. 1742 13 mars. Ai reçu de Monsieur de la Vigne 2 canons de fonte appartenant au Château de Manerbe dont ce le décharge à Paris le 13 mars 1742. signé Hébert de Manerbe
– page 210. 1658 14 janvier. Jean de Borel, escuyer, seigneur et chastelain de Manerbe, lieutenant civil et criminel de Monsieur le Bailly de Rouen en la vicomté d’Auge
– page 242. 1742 23 février. Messire Philippe Louis de Borel chevalier, sieur et patron de Clarbec et autres lieux, tuteur principal de damoiselle Jeanne Thérèse Louis de Borel de Clarbec sa fille, héritière pure et simple de feu Messire Henry de Borel chevalier, sieur de Clarbec son aïeul paternel au lieu de feu Messire Jean Louis Henry de Borel chevalier sieur de Manerbe

– Carnets de Charles Vasseur

Exemption de Cambremer.
MANERBE -Minerva Castrum – Minerve aut Menerbe – Manerbe

Voir :
Jean de Manerbe (de Manerbio) circa 1200 – Mémoire de la Ste des Antiquaires de Normandie tome XXIII p.1
Annuaire Normand 1864 p.124, 128,
Canons du Château de Manerbe
Insinuations
Bien que limitrophe de la banlieue de Lisieux cette commune en a toujours été séparée soit pour la juridiction civile soit pour la juridiction spirituelle. Ainsi quant à la première elle était comprise dans l’élection de Pont l’Evêque, sergenterie de Cambremer, pour la seconde elle dépendait du diocèse de Bayeux. Dans le doyenné ou exemption de Cambremer composé de 8 paroisses enclavées de toutes parts dans les terres dépendantes de l’évêque de Lisieux.

Description de l’église et du château de Manerbe détruit en 1853.

La seigneurie de Manerbe a une haute antiquité, elle fut possédée par de puissantes maisons.
Un acte d’accord passé à l’Echiquier de Caen la deuxième année du règne du Roi Jean (1201/1202) nous fait connaître un Jean de Manerbe et son frère Robert clerc. Dix ans après elle était passée à Adam Servain dont les descendants la possédaient encore en 1347 (Guilmeth)
Il est probable alors que toute la terre se trouvait dans la main de la même famille puisqu’en 1702 d’après la description de la cloche, acte éminemment authentique, un autre Borel de titre seigneur et patron châtelain de l’Honneur de la Haute et Basse Manerbe.
Cependant Expilly écrit en 1751.. »Les héritiers de feu N…Girard Servain, chevalier, tenaient noblement par hommage de la baronnie de Cambremer, la noble tenure nommée l’Honneur de Manerbe, dont le chef est assis dans la paroisse de ce nom.
Le tenant est obligé de faire 40 jours de garde au châtel de Neuilly appartenant à l’évêque de Bayeux quand il en est sommé en temps de guerre.
De l ‘Honneur de Manerbe relèvent six fiefs nobles situés dans les paroisses voisines. Le Personnat de Manerbe n’existe plus le titre ainsi quel les revenus en a été affecté aux Lazaristes qui à ce droit perçoivent les
grosses dîmes de la paroisse»
A Manerbe il n’existait outre ce château et il n’existe aucune demeure féodale si ce n’est au bas du vallon vers la vallée de Touques un manoir qui appartenait à l’Evêque de Bayeux et qui probablement à cause de cela, porte le nom de Pontif.
(suit la description du Pontif) Cette propriété appartient maintenant à Monsieur de Chasseloup -Laubat.
Deuxième description des l’église, du château et du Pontif du 19 août 1853
Description de la cloche
1702 Messire Jacques Pierre de Borel, chevalier, seigneur et patron châtelain de l’Honneur de la Haute et Basse Manerbe, conseiller du Roy, Grand Maître Général des Eaux et Forêts du Duché de Longueville et contée (?) de Tancarville et Gournay et Noble Dame Anne de Mouchy, son épouse ; m’ont donnée et nommée Jean.
Jean Aubert m’a faite.
Vente faite le 16 janvier 1713 par Messire Jean Louis Henry de Borel, chevalier seigneur de Manerbe à Nicollas Desfrièches, cirier à Lisieux, d’une pièce de terre nommée le Douaïre. Fait et passé à Manerbe au La ROQUE village de la Closetterie.
Lecture faite le dimanche le 22 janvier à l’issue de la Grand Messe de Manerbe célébrée par Monsieur Godefroy Thillaye, vicaire du lieu.

Les Echiquiers des années 1344 – 1366 – 1371 – 1385 – 1390 et 1391 font mention de :
Guillaume et Girard le Servain (1), chevaliers seigneurs de Manerbe,
Guillaume et Jean le Servain, escuyers et de Damoiselle Collecte (?) de Montfous (Collette de Montfaut), femme de ce dernier,
Messire Robert le Servain, chevalier seigneur de St Paix (saint Paer qui avoit des differends avec Messire Richard Carbonnel et Agnes de Mesnil-Adellée son espouse) qui eut pour fille Marguerite le Servain qui épousa Jean de Meullent(2). Elle portait de gueules à une bande de vair que les puînés brisaient, les uns de 6 roses ou 6 coquilles d’or, les autres de deux lions de semblable émail. (La Roque)
Monsieur Guillaume Servain de St Paix : de gueules à une bande de vair à six coquilles d’or (Catalogue des Seigneurs sui suivirent Robert à Jérusalem) (Dumoulin).
Le 29 novembre 1430, Henry VI fit don à « André Ogard, chevalier, conseiller et chambellan du duc de Bedford,…. la terre de Manerbe, qui fut à Robin Servain. (L.Rioult de Neuville: op. cil., p. 352, 355).
(1) Peronnelle de Tournebu mère de Girard Servain, Seigneur de Manerbe qui épousa Martine Du Bois; et il est dit dans le contrat de mariage que Guillaume Du Bois, son père, étoit Bailli du Cotentin.
(2)Gazette des beaux-arts, courrier européen de l’art et de la curiosité. A leur arrivée en Normandie, les d’Harcourt, princes danois, fondent une puissante maison . Dès le Xe siècle, on les voit prendre part à toutes les expéditions et se partager entre eux les fiefs que leur valeur leur fait conquérir.
Parmi les différentes branches illustres de la maison , prenons-les Meulent. En quelques générations nous voyons leurs titres s’augmenter, les seigneuries s’ajouter aux seigneuries et, en 1245, Raoul de Meulent épouse une Molay-Bacon .
En 1282, nous trouvons un d’Harcourt, Jehan, qui suit Charles d’Anjou en Italie, d’où il revient pour être créé, en 1293, maréchal de France par Philippe le Bel .
C’est ici une date précieuse ; car à son retour d’Italie, où il a été accompagné par ses fidèles et ses parents, nous voyons se fonder au Molay- Bacon, la première manufacture de terre émaillée de Normandie. Depuis la fin du XIIIe siècle jusqu’en 1370, époque à laquelle meurt Jehanne Bacon , elle est en pleine activité; à ce moment elle disparait sans laisser de traces derrière elle.
Des manufactures du Cotentin , dont il existe un pavage dans l’église de Coutances, quand un d’Harcourt y était nommé évêque, en 1288, et enfin les ateliers de Manerbe et du Pré d’Auge, quand un d’Harcourt- Meulent, héritier de Jehanne Bacon en 1370, épouse en 1375 Marguerite Servain , fille de Robert Servain , seigneur de Manerbe.
A la mort de Jehanne Bacon, épouse de Bertrand vicomte de Rocheville, les Meulent héritent, en 1370, des biens et des terres qu’elle possède. Jehan de Meulent épouse, épouse en 1375, Marguerite Servain , fille de Robert Servain , seigneur de Manerbe, et, trouvant dans les seigneuries de sa femme un coin de terre propre à la fabrication de la majolique, y amène les ouvriers du Molay, qui continuent ainsi à quelque distance de leur ancien pays la tradition de leurs ancêtres.

Jean de Manerbe (de Manerbis circa 1200 – MSAN, XXIII, p. 1
Le Pontif est sur Coquainvilliers suivant un Rôle de tailles du XVIIIe siècle (oh7). En 1785, il appartenait à Mre. Guilles René Guillaume de Mauduit, chevalier (77 h 2). Pierre Mauduit écuyer, sieur du Pontif – 20 juin 1671 (98 h 2)
Suivant un reçu de treizième en marge d’un contrat du 1er avril 1607, alors la terre du Pontif appartenait à Damoiselle Catherine Bohiert Vve de Me. Grégoire de laz Pierre, vivant sieur du Pontif. (74 h 5)

Dans le dossier, il y a une enveloppe avec deux photos de plaques carrés, semble-t-il de terre cuite, portant un buste en ronde bosse, l’une de la Vierge et l’autre du Christ

Texte en latin et sa traduction :
Echiquier de Normandie
Jean de Manerbe
Voici le dernier accord passé dans l’étude (ou bureau) de Maître Roi à Caen, vers l’an(S CaCC) cinquante du couronnement du Roy Jean d’Angleterre (Jean Sans Terre), en présence de Garnier de Caen, de Glapion alors sénéchal de Normandie, Sanson abbé de Caen, Pierre de Lions, Hugues Chancebuel, et autres officiers de Justice qui étaient présents à ce moment là et des barons parmi lesquels Jean de Manerbe, Laurent, et Robert, moine, son frère, réclamant sans doute au sujet d’une portion de terre provenant de l’héritage de ces derniers; d’où un litige entre eux naturellement parce que le prénommé Jean avait donné à l’abbé Robert, son frère, en rapport avec la limite de l’héritage susdit, une pièce de terre chez Milloel, du fief d’Olivier de Corce. Et à Lisieux 6 acres de terre en deux pièces, du fief abbatial et du Castelier, 8 acres en deux pièces du fief de Julien du Castelier. Et à Manerbe une moitié de pièce de terre du fief de Yves de l’Epée. et à Lisieux une manse(1) dans la ville du fief de Richard des Loges, et dans le bourg abbatial trois maisons et naturellement une maison située devant la maison du susdit Jean et une grange de (du angulo ?) et aussi une maison qui appartint à Roger de Ber. Et parmi toutes ces terres susdites le maître du fief désigna son frère Robert pour exécuter ce qu’il aurait dû faire à ces terres susdites. Et il fit cela avec l’accord des seigneurs de ces fiefs.
Et à cet effet le susdit Robert réclame la tranquillité pour lui-même et un autre héritage entier provenant de ses héritiers (?). Et au sujet de cette réclamation et pour le paiement de tous les chevaux (?) et des autres choses Jean susdit donna à son frère Robert 40 livres angevins (?)et deux mesures de blé sec.
Et si Jean vient à mourir sans héritier de son mariage, son héritage reviendra à Robert et à ses héritiers. Et semblablement si Robert vient à mourir sans héritier de son mariage, son héritage reviendra à Jean susdit et à ses héritiers (1201/1202)
(1)Manse: habitation rurale concédée par le seigneur à laquelle se rattachait, une certaine étendue de terre.

SAINT DESIR

NOTES sur :
A – SAINT-DESIR.
B – LA POMMERAYE.


A – SAINT-DESIR.

Lisieux, Lexoviensis, St-Désir, St-Pierre, ou N.-D. du Pré, abbaye de Bénédictines, venues de StPierre-sur-Dives, 1011, alias c. 1050, par Lesceline, veuve de Guillaume d’Eu, frère naturel de Richer II duc de Normandie, restaurée comme prieuré en 1808, diocèse de Lisieux, auj. Bayeux, faubourg St-Désir, Calvados.
Arch. départ., H, 17 cart. — Album bened. 1920, p. 681. — BEAUNTER-BESSE, A’II, 202, vers 1050, par l’évêque Hugues d’Eu et sa mère Lesceline. L’éghse et les bâtiments claustraux furent recontruits au xvne s. par l’abbesse de Matignon.—R.BORDEAUX, Note sur des méreaux inédits du chapitre d’Évreux, et de l’abbaye de St-Désir de Lisieux, dans Mém. soc antiq. Norm. (1851), 584-90. — CHAMPOLLION-FIGEAC, Documents relatifs à l’abbaye de St-Désir de Lisieux, dans Docum. hislor. inédits, I (1841), 63-4. — CHEVALIER, Topo, St-Désir, 2687. — DOUET D’ARCQ, 9220. — Gallia christ, XI, 855. — JOANNE (1872), l’église St-Désir, construite sous Louis XA’, offre, à l’extérieur, un joh portail, et, à l’intérieur, une belle statue d’ange au-dessus du maître-autel ; un Christ sculpté par Paulet, et un bel autel, en chêne sculpté, du même artiste. — LÉCHAUDÉ D’ANISY’, dans Mém. soc. antiq. Norm., Vil (1834), 246-50. — LONGNON, II, 15, 248. — MABILLON, Ann., IV, A’, A’I, tables. — AIIGNE, t. 202, c. 1317. — AIONTROND, 248 (Désir, vers 1050 par Lesceline, veuve de Guillaume comte d’Eu, frère naturel de Richard II, duc de Normandie)..— Neustria.pia (1050). — G. SIMON, L’abbaye de N.-D. de Lisïeux; et ses fondateurs avec la liste de ses abbesses ; Lisieux, 1925, in-S°, 14 p., DI. — ID., L’abbaye de N.-D. de Lisieux, et ses églises successives, dans Ann… Norm., XCD7 (1927), 2S-45. — ID., Liste des abbesses de St-Désir de Lisieux, dans Éludes lexoviennes, Hl (192S), 42-79.

Michel COTTIN

1 – Bibliographie (dont Abbaye Notre-Dame du Pré).
2 – Références historiques.
3 – Carnets de Charles Vasseur : « Banlieue de Lisieux »
4 – Famille OSMONT.
5 – Archives SHL.

1 – Bibliographie:

BILLY Jacques, Haras et élevages de Normandie, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1984, 319 p., ill. Haras du Lieu Plaisant

BUON Michèle : Episodes de l’Histoire révolutionnaire à Saint Désir près Lisieux BSHL n°32 1990-1992

COSTE Alain, CAIRON Jean-Alain : Statuette de Saint Désir de Lisieux. BSHL n° 34 Déc 1995

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 295.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 305 : église de La Pommeraye.

COTTIN François, Le Camp retranché du Castellier de Saint-Désir de Li-sieux, Communication SHL, 26 mars 1963
Eglise Saint DESIR de Lisieux ancienne et nouvelle, voir photocopies dans NE34, François COTTIN.

DESHAYES Julien : le pavement romain de l’ancienne église abbatiale de Notre Dame du Pré à Saint Désir de Lisieux. BSHL N° 37 DECEMBRE 1996

DETERVILLE Philippe, « Lisieux – Rocade ou Patrimoine ? », PAR, 40 – N° 8 , Août 1990 , pp. 7-16
Lisieux: Manoir des Pavements – Le Lieu-Binet – Saint-Martin-de-la-Lieue: Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Près – Saint-Désir-de-Lisieux: La Ferme de la Loie

Saint-Désir-de-Lisieux , Ferme de la Loie, PGMPA , pp. 126-127, plusieurs campagnes de construction, 3 cheminées dont 1 centrée, panneaux à triples écharpes obliques : chronogramme 1781; allège avec panneaux de croix de Saint-André pattées sous les fenêtres et de tournisses verticales, construit sur cave

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1072.

FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie in MSAN., XXXVI, 1961
Détail des biens des abbayes dans le Pays d’Auge, l’Hiémois et le Lieuvin:
– Saint-Désir-de-Lisieux : pagus de Rouen, Saint-Aubin, Fontaines près Saint-Aubin, La Neuville près de Hauville, Bretteville-sur-Bordel près Cheux, Saultchevreuil, Assemont, château d’Auge, terres près de la Touques, Jort, Varreville sur la rive de saint-Marcouf, pp. 316-318

FICHET de CLAIREFONTAINE François, L’oppidum celtique du Castellier (Saint-Désir) dans Lisieux avant l’an mil, s.l.s.d. (1994), pp. 18-19, ill.

FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthoponymie normandes ; BSHL n°61, décembre 2006. p.54, 75.

LAJOYE Patrice : notes archéologiques d’Arthème PANNIER , BSHL n°48, mai 2001-
LAJOYE Patrice : La statuette Gallo-romaine de Saint Désir. Etude typologique et datation. BSHL n°49 septembre 2001.
 » La Charité de Saint-Désir (de Lisieux) « , BSHL , N° 10 , 1892 , pp. 28-39

LEMAITRE Claude : La faïence du Pré d’Auge, une tentative avortée? Bull. Foyer du Billot n° 56, déc. 1996
LEMAITRE Claude : une réussite sociale, Les potiers de Saint Désir et Ouilly le Vicomte ; Bulletin du Foyer rural du Billot n°77, page 9.
LEMAITRE Claude : Le déclin des ateliers de Céramique du Pré d’Auge Bulletin du Foyer rural du Billot, n°89, mars 2005

LEMETAYER-DESPLANCHES : Voir Archives SHL, Fonds 25F 2e classeur.

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 157, 291, 318, 319, 356, 377; 390.

MANEUVRIER Christophe : Note sur un inédit du XIe siècle pour l’abbaye de Saint Désir de Lisieux. BSHL n°34 Déc 1995

NEUVILLE Louis RIOULT de, « Extrait d’une lecture sur une étude sur le Camp du Castellier par Monsieur de Neuville, dans la séance du 8 avril 1879, sous la présidence de Monsieur de Clausade », Bull. de la Soc. Arch. du Midi de la France , (1878-1879), pp. 14-17
NEUVILLE Louis RIOULT de, (Camp du Castellier) – S.H.Lx., p-v., I, f° 74 r°, 75 v°, 87 v°, 88, 90, 92.

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.

Sœur Anne-Marie ROUE : Abbaye Notre Dame du Pré : 6 et 7 juin 1944. et ensuite. (archives SHL NE000)

RAVEAUX Raymond : trois déclarations de « mise à feu sous la chaudière » par des bouilleurs de cru de Saint Désir. 1734-1735.

SAUVAGE René-Norbert, (Camp du Castelier), CAF, LXXV, 1908, pp. 502-515, note 3

Sortie de la SHL du 19 avril 1997; Guy SAN JUAN, Service départemental d’Archéologie; cahier de croquis.

SIMON Georges-Abel,  » Abbaye de Saint-Désir (résumé de communication) », BSHL , 1924-1925, p. 131
+ clergé régulier, abbaye

SIMON Georges-Abel, « Bénédictine de Saint-Désir de Lisieux (résumé de communication) », BSHL , 1926-1930, p. 203
+ clergé régulier, abbaye
SIMON Georges-Abel, Liste des abbesses de Saint-Désir de Lisieux dans Etudes lexoviennes , III, p. 43-79; et t. à p.: Paris, E. Champion, 1928, in 4°, 43 p. portr.
+ clergé régulier, abbaye
SIMON Georges-Abel, « L’abbaye royale de Notre-Dame-des-Près-lès-Lisieux », Sanctae Ecclésiae , 1947, p. 51-59; et t. à p.: Troyes, Imp. Paton, 1947, In-8°, 13 p.
+ clergé régulier, abbaye
SIMON Georges-Abel, L’abbaye Notre-Dame-du-Pré-lès-Lisieux , s.l.n.d. (1957), In-4°, obl. multig. 37 p. couv. ill.
+ clergé régulier, abbaye

THIRON Denis : La production de céramique dans la région lexovienne. BSHL n° 45, décembre 1999.

VASSEUR Charles : Recherche sur la léproserie de Saint Clair et Saint Blaise de Lisieux. (voir SHL à NE 23)

-Bibliographie concernant l’Abbaye Notre-Dame du Pré :
« L’abbaye Notre-Dame du Pré à Lisieux », Art de Basse-Normandie, n°26, pp. 32-33, ill.

Abbaye Notre-Dame du Pré. Bénédiction abbatiale du 2 juillet 1959, s.l.n.d., multig., 21 x 27,, 4 p.
« Un premier geste de reconstruction à Saint-Désir », Lexovien-Libre, 6 janvier 1950. ill. (Pensionnat avant sa destruction)
= Arch. SHL. Coupures presse. Pose de la 1ère pierre de la Reconstruction par Mgr. Germain, en présence de M. le chanoin e Beuret, MM. Sainsaulieu, représentant M. Camelot; Halley et Morel, président et vice-président de la Coopérative de Reconstruction; Laurent, entrepreneur

ADAM Mgr., « Statistique des églises détruites ou endommagées dans le Calvados », BSAN., comm. 7 avril 1945

BERGERET Jean, « Les Bénédictines de Lisieux à Valmont. Souvenirs d’Eugène Delacroix et de Léon Riesener », PAR, 44, N° 2, Février 1994, pp. 2-10, ill.

BORDEAUX Raymond, « Note sur des méreaux inédits du chapitre d’Evreux et de l’abbaye de Saint-Désir-de-Lisieux », MSAN, XIX, 1851, pp. 584-590, 1 pl. h.t.

BUON Michèle, « Episodes de l’histoire révolutionnaire de Saint-Désir, près Lisieux », BSHL, 1990-1991 (1994), 2e fasc., n° 32, pp. 49-58.

BUON Olivier, Lisieux du début du XIIIe siècle au milieu du XIVe siècle. Notes d’histoire urbaine, Mémoire de Recherche en vue de l’obtention de la maîtrise d’histoire sous la direction de Monsieur Claude Lorren et avec la collaboration de Monsieur François Neveux, Caen 1993, multig. 21 x 29.7, 2 vol. 225 p. + 8 plans, 10 pl. h.t. et table des matières.

CACHELOU Chanoine, Discours prononcé à l’occasion du 900° anniversaire de la fondation de l’abbaye de Notre-Dame-du-Pré, Caen, 1911, In-12

CHIBNALL Marjorie, The ecclesiastical History of Orderic Vitalis, Oxford, 5 vol.

CHIROL Elisabeth, Charte de fondation de l’abbaye St. Désir de Lisieux par Guillaume le Conquérant en 1056 dans Trésors des abbayes normandes, p. 66
1.- Copie de la prétendue Charte de Fondation du Monastère de nôtre-Dame lez Lisieux – Remarque Sur la prétendue Charte (se termine page 3: « par cette Charte »), s.l.s.d. In-4°, 3 p.
Cette pièce pourrait être une partie de la pièce n°7 mais n’est pas dans le même format que la pièce N° 6 qu’elle compléterait selon FRERE.
2.- Copie de la prétendue Charte de Fondation du Monastère de nôtre-Dame lez Lisieux…Remarque Sur la prétendue Charte (se termine page 3 : « Signifié à Partie le… »), s.l.s.d. In-4°, 3 p.

COTTIN François, « Sépulture d’Hugues d’Eu, évêque de Lisieux et Fondateur de l’Abbaye Notre-Dame-du-Pré à Saint-Désir de Lisieux », BSHL, 1959-1960, N° 30, pp. 17-21; p. 29; et t. à p.: Lisieux, Morière, 1957, n.p., 6 p., 1 pl. h.t.
COTTIN François, « Saint-Désir de Lisieux et ses églises successives », Lisieux-Paroisses, N°1 janvier-février 1962, pp. 6-7; N° 2, mars-avril 1962, pp. 10-12; N° 3, mai-juin 1962, pp. 8-10; N° 5, septembre-octobre 1962, pp. 11-13

COTTIN Michel, Notes sur les pavages lexoviens (11°-14° siècles) dans Terres cuites architecturales au Moyen Age. Textes réunis par Didier Deroeux. Musée de Saint-Omer, Colloque des 7-9 juin 1985, Mémoires de la Commission départe-mentale d’Histoire et d’Archéologie du Pas-de-Calais, tome XXII, Arras, 1986

DENIS Abbé J., L’église de l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives en 1148. Lettre de l’abbé Haimon sur les circonstances merveilleuses qui ont accompagné la construction de cet édifice, précédée d’une notice historique sur l’abbaye, Caen, Chénel, 1867, plan.

DESHAYES Julien : Le pavement roman de l’ancienne église abbatiale de Notre-Dame-du-Pré à Saint Désir de Lisieux. BSHL n°37 Déc 1996

DESROCHES abbé, « Annales religieuses de l’Avranchin », MSAN, XVII, 1847, p. 234 (chartes de fondation)

DOMIN P.Le Neuvième centenaire de l’Abbaye de Saint-Désir de Lisieux , s.l.s.d.(Bayeux, Colas, c. 1911). In-16, 16 p.
= Bibl. SHL. Lisieux. n° 129

DU BOIS Louis-François, Histoire de Lisieux , Lisieux, Durand, 1848, t. II, pp. 129-137

« L’épine du Chapitre », BSHL, N° 12, 1900, pp. 66-68

3.- Factum, Pour les Sieurs Doyen, Chanoines & Chapitre de Lisieux, Deffendeurs en opposition & Appel, Contre Les Dames Abbesses, Religieuses et Convent de nôtre-Dame du Pré lez Lisieux opposante et incidemment appelantes (signé: Monsieur d’Herqueville Conseiller, Rapporteur), s.l.s.d. In 4°, 6 p.

4.- Factum, Pour les Sieurs Doyen, Chanoines & Chapitre de Lisieux, Intimés. Contre Les Dames Abbesses, Religieuses et Convent de nôtre-Dame du Pré, lez Lisieux; Appelantes de Sentence rendüe au Bailliage à Orbec le 11 mars 1695 (signé: Monsieur Daube Conseiller, Rapporteur), s.l.s.d.. In 4°, 14 p.

5.- Factum, Pour Dame Charlotte de Matignon, Abbesse de l’Abbaye Royale de Saint Désir de Lisieux : Demanderesse en Opposition & en Adjournement, & Appelante. Contre Les Doyen, Chanoines & Chapitre de Lisieux, Deffendeurs et Intimez… Remarques desdits Sieurs du Chapitre, servants de réponse audit Factum. (page 11: « Monsieur de La Motte Ango Conseiller, Rapporteur ») s.l.s.d. In 4°, 11 p.

6.- Factum, Pour les Sieurs Doyen, Chanoines & Chapitre de Lisieux, Deffendeurs en opposition & Apel. Contre Les Dames Abbesses, Religieuses et Convent de nôtre-Dame du Pré lez Lisieux ; Opposantes et incidemment Appelantes (signé: Monsieur D’Herqueville Conseiller, Rapporteur), s.l.s.d. In-4°, 12 p.
Cette pièce pourrait être la même que la suivante)

7.- Factum pour les sieurs Doyen, Chanoine et Chapitre de l’église de Lisieux, deffendeurs en opposition et appel, contre les Dames Abbesse et religieuses et couvent de Notre-Dame-du-Pré-lès-Lisieux, opposante et incidemment appelantes , s.l.s.d.. In 8°, 12 p. + 3 p.
+ IND.: « donnant la copie de la copie de la prétendue charte de fondation du Monastère de Notre-Dame-de-Lisieux », FRERE, I, p. 450.
= FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie dans MSAN, XXXVI, pp. 316-318

FORMEVILLE Henry de, « Rouleaux des morts, rapport sur une brochure de M. Léopold Delisle ayant pour titre : « Des Monuments paléographiques concernant l’usage de prier pour les morts », MSAN, XXIV, p. 232 (abbaye de Saint-Désir: 1122-1123); et t. à p.: Caen, Hardel (s.d.), In-8°, 19 p.
FORMEVILLE Henry de, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux – comprend : Introduction à l’Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux – Les Mémoires de Noël Deshays – Les Huguenots et la Saint-Barthélémt à Lisieux – Quatre appendices comprenant la Table du Cartulaire de l’Evêché, les Rôles des Fiefs de la Vicomté d’Auge, de Pont-Authou et Pont-Audemer, d’Orbec, etc., Lisieux, E. Piel, 1873, 2 vol. In-4°, 11-dcliii et 419 p.; t. I, cccxviij-cccxvix

GAUCHER Guy et COTTIN Michel, « Thérèse élève à l’abbaye. La nuit de la conversion, Noël 1886, de Soeur Anne-Marie Roué », PAR, 43, N° 10, Octobre 1993, pp. 18-22, ill.

GAUTIER-DESVEAUX Elisabeth, « Saint-Pierre-sur-Dives », CAF, 1978, pp. 188-214, ill.; et t. à p. s.l.s.d., 28 p. couv. ill.

GERMAIN Dom, Matériaux du « Monasticon Gallicanum »,
= Bibl. Nat. ms. lat. 11818

LACHASSE Geneviève, Carreaux du XI° siècle – Prov. Abbaye Saint-Désir de Lisieux dans Trésors des abbayes normandes, pp. 317-318, ill.

LAPORTE dom Jean, Inventio et miracula Sancti Vulfranni, étude critique par… dans Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, Quatorzième série, 1938, pp. 9-87
miracle abbesse de Saint-Désir-de-Lisieux, p. 87

LECHEVALLIER Georges-Edouard, « A propos de la première pierre de l’abbaye de Saint-Désir. Retour sur le passé », Paris-Normandie, 7 janvier 1950
= Arch. SHL. Coupures presse. Rappel de l’inhumation provisoire dans la chapelle de la Vierge des restes de Mme de Créqu et de Mme de Raveton.
LECHEVALLIER Georges-Edouard, « Coups de Kodak. Démarrage d’automne (photographie de l’ilôt 23, rue Henry-Chéron) », 10 octobre 1950
= Arch. SHL. Coupures presse. « … un splendide manuscrit sur parchemin dont les enluminures et les arabesques supportent la comparaison avec les plus belles miniatures du XIIe siècle, et qui est l’oeuvre des moniales de saint-Désir, a été scellé dans le plomb puis cimenté dans la pierre initiale de la future abbaye de Notre-dame-du-Pré…
« Une pierre rapidement suivie de beaucoup d’autres » a souhaité, plein de foi, M. le vicaire-général….
« A l’issue de cette cérémonie à Saint-Désir, Mrs. Frances Parkinson, Keyes, sympathique citoyenne américaine, romancière de talent, auteur du célèbre roman « Vint un cavalier » dont l’action se déroule dans les châteaux de la grande banlieue lexovienne) et grande amie des moniales exilées, recevait pour un goûter, à la Monteillerie, toutes celles et tous ceux qui ont plus ou moins collaboré à l’oeuvre de renaissance de l’abbaye.
« Petites tables, beaucoup de monde, pas de protocole. Ambiance familiale.
« En toute cordialité, entre une tasse de café et une coupe de champagne, on mangea la superbe maquette de patisserie et de confiserie de l’Abbaye de demain, qu’une moniale, d’une main sacrilège, avait résolument découpée en tranches après que mme Keyes quittant pour un moment les deux délégués de Son Excellence Mgr. Picaud, qui l’encadraient à la table d’honneur, eut donné la première estafilade dans le chef-d’oeuvre ».

LECHAUDE-D’ANISY, Extraits des Chartes et autres actes normands qui se trouvent dans les Archives du Calvados… accompagné d’un Atlas, 1834, 2 vol. In-4, et 1 atlas.

Sur LESCELINE cf. CHIROL

LONGNON Auguste, Pouillés de la province de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, 1903, LXXV-600 p. (261 D.)

MANEUVRIER Christophe : Note sur un inédit du XIe siècle pour l’abbaye de Saint Désir de Lisieux. BSHL n°34 Déc 1995

MESNIL du BUISSON comte du, « Lesceline, comtesse d’Exmes », BSHAO, LXXIX, 1961, pp. 41-46

NORTON E.C., « Les carreaux de pavage en France au moyen âge », Revue de l’Art, N° 63, 1984, p. 71, n. 16

PEIGNE-DELACOURT M., Tableau des abbayes et des monastères d’hommes en France, liste des abbayes royales des filles, Lille, 1875.

PEPIN Dr. J., Saint-Pierre-sur-Dives, Caen, Dedouit, s.d., 40 p.

8.- Requeste A nos Seigneurs de Parlement. Supplient humblement les Doyen, Chanoines & Chapitre de l’Eglise Cathedrale de Lisieux, aux qualitez qu’ils procèdent. Contre Les Dames Abbesse, Religieuses & Convent de nôtre-Dame du Pré lez Lisieux, aussi aux qualitez qu’elles procedent (signé: Monsieur D’Herqueville Conseiller, Rapporteur), s.l.s.d. In-4°, 8 p.

Règlement de l’abbaye de Saint-Désir-de-Lisieux, Lisieux, 1843, In-12, 151 p.
= B.M. Pont-Audemer, fonds Canel

RICHOMME Florent, Notice sur l’église et l’abbaye de Saint-Pierre-sur–Dive et sur les associations pieuses pour la construction des églises au XIIe siècle, Falaise, Troplong, 1858.

ROUE Anne-Marie osb., Thérèse élève à l’Abbaye: la nuit de la conversion Noël 1886. Préface de Guy Gaucher ocd., Paris, Médiaspaul, 1993, 135×185, 208 p., ill.
avec envoi

SAUVAGE René-Norbert, Notes extraites du nécrologe de l’abbaye du Bec dans Mélanges L. Passy

SIMON Georges-Abel, L’abbaye de Notre-Dame-de-Lisieux et ses fondateurs. Etude inédite dans Annuaire de Lisieux, 1925, pp. XLVII-LVI; et t. à p.: Lisieux, Morière, 1925. Gd. in-8°, 14 p., 2 port. fig. (en juillet 1937, un feuillet d’appendice a été ajouté à cette édition)
SIMON Georges-Abel, « Abbaye de Saint-Désir (résumé de communication), BSHL, N° 26, 1924-1925 (1926), p. 131
SIMON Georges-Abel, « Bénédictines de Saint-Désir de Lisieux (résumé de communication) », BSHL, N° 27, 1926-1930 (1930), p. 203
SIMON Georges-Abel, « Notes sur Dom J.-B. Miserey (architecte du pensionnat des Bénédictines de Lisieux) », BSHL, N° 27, 1926-1930 (1930), p. 204
SIMON Georges-Abel, « L’abbaye de Saint-Désir de Lisieux et ses églises successives », AAN, 1927, pp. 28-45; et t.à p.: Caen, Jouan-Bigot, 1927. In-8°, 18 p.
SIMON Georges-Abel, « Liste des abbesses de Saint-Désir de Lisieux », Etudes lexoviennes , III, pp. 43-79; et t. à p.: Paris, E. Champion, 1928. In-4°, 43 p., portr.
SIMON Georges-Abel, (Préface): La petite Thérèse à l’abbaye, souvenirs recueillis par une ancienne maîtresse (Soeur Saint-Léon, née Loutrel) , Lisieux-Caen, Morière-SIBN, 1930. In-8°, 1 f. n.ch., 83 p., pl. h.t. (Un second tirage, XII-68 p. pl. h.t. contient en plus, outre une lettre de Mgr. Suhard, une seconde préface du chanoine Simon)
SIMON Georges-Abel, « La petite Thérèse à l’abbaye (Notre-Dame-du-Pré, à Lisieux) », PAJ, 1er nov. 1930
SIMON Georges-Abel, « L’abbaye Notre-Dame-du-Pré en 1451 », Le Lexovien, 5 juillet 1939.
SIMON Georges-Abel, L’abbaye des Bénédictines. L’Eglise Saint-Désir dans Spectres et fantômes de la bataille de Lisieux, pp. 35-37
SIMON Georges-Abel et COTTIN François, « L’abbaye bénédictine de Notre–Dame-du-Pré-lès-Lisieux d’après les dernières fouilles », BSHL, 1930-1940, pp. 16-26; et t. à p.: Caen, Ozanne, s.d. 11 p. 1 pl. h.t.
SIMON Georges-Abel, « L’abbaye royale de Notre-Dame-des-Près-lès Lisieux », Santae Ecclesiae, 1947, pp. 51-59 ; et t. à p.: Troyes, Imp. Paton, 1947. In-8°, 13 p.
SIMON Georges-Abel, L’abbaye Notre-Dame-du-Pré-lès-Lisieux, s.l.n.d. (1957), In-4°, obl. multig. 37 p. couv. ill.
Sujet du procès d’entre le sieur Hauvel, premier curé de St-Désir de Lisieux, et les dames bénédictines de la même paroisse, Lisieux, s.d. In-4°, 10 p.
= BM Pont-Audemer, fonds Canel

VAILS Jean-Louis, Les abbayes médiévales catalanes, Portet-sur-Garonne, Ed. Loubatières, 1991. 16 x 22, 32 p., ill.
pp. 4-5, ph. abbaye de Sainte-Marie d’Arles, à Vallespir: monstres affrontés dont l’un un griffon est du type de ceux de Saint-Désir de Lisieux

VITAL Orderic, Histoire de Normandie par Orderic Vital, moine de Saint-Evroul, publiée pour la première fois par M. GUIZOT (Traduction de Louis Du Bois), 4 vol. Caen, Mancel, 1826. In-8°
VITAL Orderic, Historiae ecclesiasticae libi tredecim… Emandavit Augustus Le Prevost, Préface de Léopold Delisle, 5 vol. Parissis, 1838-1855. In-8°.

2 – Références historiques:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Faubourg St-Désir.
Le faubourg St-Désir. dont il nous reste à parler, est situé à l’ouest de la ville et en est séparé par la Touque. Il
tire son origine et son importance de l’abbaye des Bénédictines qui y fut fondée en 1050. Cette fondation est due à Guillaume d’Eu et à Lesceline, sa femme. Ils avaient d’abord fait cet établissement dans leur domaine de St-Pierre-sur-Dives; mais, à la prière de leur fils, Hugues d’Eu, évêque de Lisieux, ils le transférèrent où nous le voyons encore aujourd’hui.
Guillaume était de la famille des ducs de Normandie: il obtint facilement du Conquérant une charte de confirmation, conservée encore précieusement, dit-on, par les Religieuses.
De nombreuses possessions leur furent assurées et par leurs illustres patrons, et par beaucoup de seigneurs que leur piété ou leur métier de courtisans portèrent à imiter leurs maîtres.
La pieuse solitude se trouva bientôt peuplée par les filles des plus nobles familles normandes.
Il ne reste rien des édifices primitifs ; les plus anciens des bâtiments claustraux remontent seulement au XVIe siècle ou à la fin du XVe. Ils sont construits en bois. Les lieux réguliers et le cloître furent rebâtis par Mme Charlotte de Matignon, vingt-neuvième abbesse, qui fit aussi démolir la vieille église romane pour faire une chapelle d’un goût plus moderne. Ces constructions ne se distinguent par aucun caractère architectonique, bien qu’elles appartiennent au règne de Louis XIV. Il faut excepter toutefois le logis abbatial, charmant pavillon d’un plan fort original, dont un dessin peut seul bien faire comprendre la disposition et l’effet.
Le parloir de l’abbesse, placé dans une partie du rez-de-chaussée, était orné, au plafond, de peintures avec blason, rappelant celles de la chambre dorée de l’évêché. Comme elles avaient besoin de quelques restaurations, on vient de les faire disparaître sous un grossier badigeon.
Il faut encore signaler le grand bâtiment du Pensionnat, dont la façade se développe sur la rue. Bien que de la fin du XVIIIe siècle, c’est une construction remarquable. Le plan en a été donné, dit-on, par frère Guillaume de La Tremblaye, moine du Bec, auteur de diverses constructions monastiques qui ont établi sa réputation comme architecte. Il eût été à souhaiter que les travaux entrepris depuis par les Dames bénédictines ne se fussent point trouvés trop en désaccord avec ce bâtiment. Leur chapelle, surtout, est ce que l’on peut voir de plus laid.
Leur ancienne église sert maintenant d’église paroissiale, celle-ci ayant été démolie à la Révolution (Il n’en subsiste qu’une fenêtre, accolée au pavillon de l’abbesse. Les moulures qui l’entourent indiquent la dernière période ogivale. A en juger par l’orientation, cette baie devait s’ouvrir au chevet de l’église paroissiale). Ce n’est point celle dont les fondations furent jetées en 1680, par Mme de Matignon. Bien qu’elle ait coûté plus de 50,000 écus, elle n’eut pas cinquante ans d’existence : elle s’écroula, et il fallut recommencer. L’édifice qui nous occupe date seulement de 1758. L’extérieur ne peut attirer l’attention, si ce n’est le portail, fort original dans sa simplicité, et d’un grand effet.
L’intérieur est assez harmonieux. L’ordonnance consiste en trois nefs communiquant par des arcades cintrées, portées sur des pilastres d’ordre ionique.
Le choeur se termine par un rond-point du fond duquel se détache un ange, sculpture de plein-relief, d’une grande expression et d’un vrai mérite. Cet ange, suspendu et comme planant au-dessus de l’autel, tient dans ses mains une banderole sur laquelle sont gravés les mots : GLORIA IN EXCELSIS DEO. L’autel, dans le style Louis XV, a également du mérite.
Le bas-relief du centre du tombeau est finement travaillé; malheureusement, il est empâté par de nombreuses couches de peinture et de dorure. La croix du tabernacle est en bois, et la sculpture ne paraît pas non plus sans valeur ; elle est signée PAVLET. Il est à présumer que l’ensemble de cette décoration est dû au même artiste.
Il existe à St-Désir une confrérie de charité, fondée en 1436, qui possède un petit trésor d’une véritable valeur archéologique. Ce sont d’abord des jetons ou méreaux d’assistance, dont M. R. Bordeaux a donné des dessins et une description en 1852. Ensuite une croix de procession en argent massif qui date du règne de Louis XV, et une paix en argent où sont figurés, avec la Vierge, deux évêques, saint Désir et saint Eutrope, patrons de la Confrérie. Au fronton se voient la hache et le glaive en sautoir, instruments du martyre des deux Saints et principales pièces du blason de la Charité. Sur la base on lit:
A la Charité † de † St. † Désir † de t Lizieux
P. † Cailbry † L. Masselin † 1758.
Mais la pièce vraiment précieuse est la Majesté, « contenant les Epîtres et Evangiles des festes solennelles de l’année sur vélin relié d’aisserie convers d’une lame dargent gravée et ornée de vermeil doré où sont relevées en bosse d’un costé les images du Crucifix, de Notre-Dame et de St. Jean, et de l’autre celles de la Saincte Vierge, de Saint Désir et de St.utrope, jcelle Majesté fermante à crochets d’argent ».
Ainsi s’exprime un Inventaire dressé en 1730. Nous n’aurions pu donner une description plus complète (Il paraît que cette antique confrérie vient d’être supprimée).
Outre l’abbaye, deux établissements se trouvaient dans le faubourg St-Désir: le couvent des Dominicains, maintenant la sous-préfecture, où il ne reste rien à mentionner, et la léproserie de St-Clair, dont on voir encore un pan de mur et un contrefort roman, indice de l’antiquité de sa fondation. Le Bulletin monumental contient une notice historique sur ce dernier établissement (t.XXVIII, p.134). Statue du saint que l’on voit sur l’emplacement de la chapelle.
Deux chanoines du chapitre de Lisieux y avaient aussi leur prébende, Assemont et Bourguignolles.

La prébende d’Assemont, dit M. Auguste Le Prévost, était située sur la paroisse de Saint-Désir.
Celle de Bourguignolles, sur la paroisse de Saint-Désir, à 2 kilomètres de la ville, entre la route de Caen et les Tourettes ;

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SAINT-DESIR-DE-LISIEUX.
134. Pierre Toustain , Sr. de Millouet, et Henri son frère , et Pierre, leur oncle , ont dit, que par leurs lettres et écritures ils fournissoient leur descente de père à fils en ce titre de noblesse , depuis Guillaume Toustain leur bisayeul, vivant en l’an 1413, jusqu’à eux, faisant le degré.

Une pièce précise que « lors de la fondation de la ditte abbaye nous accordons aussi à ladite abbaye outre les dîmes la paroisse de Saint-Désir depuis la séparation de la rivière qui en est le commencement jusqu’au bout de la lieue qui en est la fin, comme aussi tout le bourg depuis la séparation du pont qui en est le commencement avec tous les droits… » D’après cette pièce, l’abbaye aurait été dotée d’un bourg proche de l’abbaye. Mais, en réalité, ce texte n’est qu’une fausse traduction de la charte de fondation de l’abbaye ; en effet, un passage de cette charte datée d’entre 1049-1058 signale « …concedimus etiam parrochiam eidem ecclesie, a divisione fluminis usque ad fines leuge, praeter décimas frugum, terram quoque duorum aratrorum in dominio,
burgum etiam totum a divisione pontis et omnes redditiones ex eo exeuntes… » : cette concession se rapportait, non pas à l’église de
Saint-Désir-de-Lisieux, mais à celle de Saultchevreuil-du-Tronchet (Manche, canton de Villedieu-les-Poêles) dont il était fait mention
immédiatement avant ce passage précité. Les religieuses de Saint-Désir-de-Lisieux avaient reçu, lors de la fondation de leur abbaye,
le bourg de Saultchevreuil, bourg qui était certainement séparé de Villedieu par une rivière sur laquelle il y avait un pont de communication : la seigneurie de Saulchevreuil s’étendait depuis la division de cette rivière et de ce pont jusqu’à une distance
d’une lieue. Les religieuses de Saint-Désir semblent avoir mal interprété les propos de cette charte de fondation ; leur abbaye fut édifiée, ainsi qu’il est dit au début de la charte de fondation « …locum qui dicitur ad S. Desiderium in suburbio Lexovii
positum… » « in suburbio », dans le faubourg, et non dans le bourg Cependant L. Musset (15) signale que Lisieux avait un bourg
situé autour de l’abbaye de Saint-Désir, sur la route de Caen, le « burgus abbatisse », qui ne paraît pas cité avant 1200. Nous n’avons rencontré aucune mention de ce bourg lors de nos dépouillements ; toutefois, dans les Etudes Lexoviennes (tome III, p. 206), J. Lesquier, dans un article sur les fortifications de Lisieux au XV° siècle, dit « …tout ce qui est à l’ouest de la Touque, le Bourg-l’Abbesse, comme on appelle alors Saint-Désir… » : le passage ci-dessus prouve que ce bourg était encore au XVe siècle surnommé le « bourg-l’Abbesse, « burgus Abbatisse ».

L’ABBAYE ROYALE DE SAINT DÉSIR DE LISIEUX
ou N-D. DU PRE-LÈS-LISIEUX – Ordre de St-Benoît.
Abbesses. — M.-A -H. Le Roy de Valanglart – F -L.-L. de Créquy.
Prieure. — Lambert.
Sous-prieure — M. Bauquemare.
Dépositaire — F. de Vauquelin.
Religieuses. — M. Bloche, T. – de Boctey de Villers – C. Boisney de St- Augustin – M.-A. Hénos St Charles – A. Le Bailly de St-Paul – G. de Lyée de Belleau – St. Maur – St- Mortellière Turpin de St-Michel, M. Richer – M.-F. de St- Germain.

SAINT – DESIR
Curés de la 1° portion — J. P. Hauvel
Curés de la 2° portion — N.Lelièvre — J.-B. Monpellier. — P.-A. Le Belhomme.
Vicaire. — A. Duprey
Prêtres de la paroisse. — P-M. Cornet – G. Delafosse – T-C. Delafosse-Bellecourt – J.-B. Jouen – A -F.-C. de la Tour.
Clercs. — P.-J.-B. Cordier – P -M. Cornet – P.-K. Gravey – J-B.-P. Guitton – G.-F. Hardouin – J.-B. Jouen – P.-A. Le Belhomme – G.-A. Le Belhomme – J.-B. Monpellier – P.-P-R.-A. Motaillé – F.-O.-L. Nicolas.
Seigneurs et notables. — F.-A.-C de Bernières de Vaux – J.-B. Cordier – Jq de Courteuvre – C.-L.-F. Gervais – J.-B. Gosset – C. Grainville – P. Hardouin de Boiscoudray – E. ouen des Pallières – J. Lefebvre du Hausseray – F.-P. Leroy – J.-B-C. Lordieu – J. M.-J. de Péqueult de Boisville – M. Picard – X. Porrée – F. Roussel.

Chapelle Saint-Clair et Saint-Blaise:
Chapelains. J. Copie – J.-P. Hauvel – Patronne. — L’abbesse de St-Désir M. A . H Le Roy de Valanglart
Hôtel du Dauphin.
Position du presbytère de Saint-Désir, (1″ portion) avant la Révolution.

Dispositions intérieures de l’abbaye de St- Désir en 1776

1049-1058 – Saint-Désir-de-Lisieux
Guillaume le Bâtard, à la requête d’Hugues, évêque de Lisieux et de sa mère Leceline, concède Saint Désir, dans le faubourg de Lisieux pour y construire un monastère en l’honneur de Notre-dame et de Saint Désir. Il ratifie en outre toutes les donations de ces deux fidèles au monastère; … Assemont la forêt que la comtesse Leceline reçut en échange d’une terre sise près du château d’Augia, diverses terres dans la région de la Touques, l’église de Jort avec Six champs, à Vareville, sur la rive de Saint-Marcouf, deux hôtes, deux champs et une maison, la terre de Golbertus et de Hugues Altarum Riparum.
Le Duc place ce monastère dans la dépendance de l’évêque de Lisieux.
« … Locum qui dicitur ad Sanctum Desiderium in suburbio Lexovii positum, ad cenobium in honore Sancte Dei genitris semperque virginis Marie et Sancti desiderii construendum in perpetuum concedimus….
« … In Acimont silvam, quam Lecelina comitissa accepit in concambium pro terra juxta Augiam castellum posita, terram Roberti Coci, terram similiter Herberti Barbati; terram etiam Rogerii forestarii in centum agris, quam emit Lecelina comitisa; ecclesiam de Jort cum sex agris quam dedit Robertus filius Nielli pro sorore sua, annuentibus fratribus suis; item duos hospites in Varetvilla, in ripartorium Sancti Marculfi, quos tenet Rotbertus, duosque agros patri a Rodulfo Postlart emptos ad mansionem Azelini; terram quam tenuit Golbertus fraterque Hugo Alatrium Riparum, quam modo possidet Azelina, annuente Roberto ejus filio, et alia que nostri temporis decursu, a fidelibus cinferentur manu valida et edictis principalibus sancimus, ne quis deinceps, temerario ausu, horum aliquid contingere et in proprios usus devorare aut aliorsum extra prefate domum ecclesie retorquere presumat; in subjectione autem prefate civitatis episcopi, et ordinationem et donationem monasterii constituimus…
= EDIT.: FAUROUX M. (1961), n°140, p.317-318

1248
BUON N° LIX 1248 , juillet
Hugues, prêtre, donne son accord pour la donation du manoir de Cirieux, faite par Adam Berout, son frère, à l’abbaye Notre-Dame.
Sciant omnes quod ego Hugo presbyter ecclesie Sancte Marie de Lungo vico, donationem et concessionem factam a domino Adam Berout fratre meo de manerio nostro de Cheriael cum porprisio Deo et ecclesie Beate Marie Lexov. et monialibus ididem Deo servientibus, secundum que carta a predicto Adam fratre meo plenius facta testata, volui et aprobavi, et eam volo per omnia per me et heredibus meis firmam et stabilem in perpetuum permanere. Et ut hoc futuris temporibus firmiter observetur, eam presenti carta et sigilli mei munimine confirmavi. Actum anno Domini m° cc° xlviii° mense julii. Teste parrochia Sancti Desiderii.
Scellé d’un sceau disparu.
= A.D. 14. Saint-Désir, Hnc.133

1267
BUON LXXXV 1267 , janvier
Richard Morin, avec l’accord de son père vend à l’abbesse de Lisieux une rente sur une masure de la rue de Putangle.
Noverint universi quod ego Ricardus Morin, filius Nicolai Morin, vendidi et concessi domine abbatisse Sancte Marie Lexoviensis, de voluntate et assensu predicti Nicholai patris mei, videlicet duos solidos Turon. annui redditus quos mihi predicta abbatissa ad feriam Prati Lexov. annuatim faciebat, videlicet de eschaeta Johanne matris mee defuncte de una masura apud Lexov. in vico de Putangle, juxta masuram que quondam fuit Rogero Fanchole, detinendam et habendam predicte abbatisse quiete et pacifice, sine contradictione mei vel heredum meorum de cetero facienda. Et propter hoc donavit in premanibus decem et octo solidos Turon. de quibus tenui pro pagato. Et hoc ego et mei heredes predicte abbatisse et successoribus suis tenemur contra omnes garantizare et deffendere, et excambiare si necesse fuerit ad valorem. Et ut hoc firmum sit et stabile, presentem cartam sigilli mei testimonio confirmavi. Auctum anno Domini m° cc° lx° vj° mense januarii. Coram parrochia Sancti Desiderii Lexoviensis.
Scellé d’un sceau disparu.
= AD. 14. Saint-Désir, Hnc.140/1

1277
BUON XCVI 1277 , décembre
Agnès, abbesse de Lisieux, affieffe à Richard Eudes une masure et jardin près de la léproserie.
Universis presentes litteras inspecturis, Agnes humilis abbatissa monasterii Beati Marie Lexov. totusque ejusdem loci conventus, salutem in Domino. Noveritis nos, de communi assensu, feodasse et concessisse Ricardo Odonis quamdam masuram cum gardino adjacento quam Galterus Merel defunctus quondam tenuit de nobis aput Leprosariam, sitam inter gardinum heredum Radulphi de Friardello ex una parte et masuram et gardinum Guillermi Ravete ex altera, prout extenditur in latum et longum, tenendam et habendam dicto Ricardo et suis heredibus de nobis et successoribus nostris, libere, pacifice et quiete, jure hereditario possidendam, reddendo inde nobis viginti solidos monete usualis, videlicet hiis terminis, ad feriam Prati Lexov. domine abbatisse octo solidos et dimidium, et ad festum Omnium Sanctorum sequens elemosine ejusdem loci tres solidos, et ad Nativitatem Beati Johannis subsequentem predicte donnentui octo solidos et dimidium tantummodo pro omnibus, salvo tamen jure capitalium dominorum religiosarum prout confuenimus percipere et habere. Hoc autem feodamentum nos et successores nostre tenemur garantizare et defendere predicto Ricardo et suis heredibus contra omnes ad consuetudines Normannie per [re]dditum supradictum, vel excambiare si necesse fuerit competenter, et ipsos super hoc servare indempnes. Et si in solutione dicti redditus terminis statutis defecerit, licebit cuilibet nostrarum videlicet abbati[sse] conventui et elemosinarie nostram plenariam justiciam in predicta masura et gardino exercere. In cujus rei testimonium sigilla nostra presenti carte duximus apponenda. [Actum] an[no] Domini m° cc° lxx septimo mense decembris.
Scellé de deux sceaux disparus
= AD. 14. Saint-Désir, Hnc. 138

1290.
BUON CV 1290 , 19 novembre
Thomas et Mabille de Pont-de-l’Arche, avec l’accord de l’abbesse Nicole, vendent à Petronille de Bellengues, moniale de Lisieux, une rente sur une maison et place à Saint-Désir.
Noverint universi presentes et futuri quod no[s], Thomas de Ponte Arche et Mabilia uxor mea, de assensu et voluntate Nicholae humilis abbatisse monasterii Beate Marie Lexov., vendidimus et concessimus domine Petronille de Bellengues moniali ecclesie predicte et tunc temporis priorisse, quatuor solidos currentis annui redditus, percipiendos et habendos dicte Petronille vel cuicumque dare, concedere et elemosinare voluerit in festo Cinerum, quos nobis faciebat et reddebat annuatim Johannes Heloin alias dictus Riquete pro quadam domo et platea quam tenet et possidet de nobis in parrochia Sancti Desiderii Lexov., in feodo abbatisse predicte, que sita est inter masuram Thome de Bona ex una parte et masuram Radulphi Le Rous ex altera, pro triginta sex solidis Turon. quos nobis premanibus numeravit et de quibus tenemur nos pro pagatis nomine emptionis. Et nisi dictus Johannes aut heredes sui statuto dicto dictum redditum annuatim dicte Petronille vel cuicumque dare, concedere aut elemosinare voluerit, reddiderint, licebit eidem Petronille in dicta domo et platea pro redditu supradicto, de assensu nostro et voluntate et abbatisse, quo[ti]enscumque necesse fuerit suam justiciam plenariam exercere. Hanc autem venditionem et concessionem nos, predicti Thomas et Mabilia aut heredes nostri, tenemur et debemus dicte Petronille vel cuicumque dare, concedere aut elemos[inare vo]luerit, contra omnes ad usus et consuetudines Normannie bona fide [ga]ran[tizare] et defendere, et [excambiare si nece]sse fuerit in hereditate nostra ubicumque [ha]beamus valore ad valor[em compe]tenter. Et quod hoc robur [fir]mitatis in futuris optimeat predicta abbatissa sigillum suum una cum sig[illis no]stris presenti carte ad petitionem nostram appone dignum duxit. Actum anno Domini m° cc° nonag[esimo men]se novembris die dominica ante festum Sancti Clementis.

Pas de trace de sceau (charte abimée)
= AD. 14. Saint-Désir, Hnc. 139

1294
BUON CIX 1294 , 29 mars
Thomas de Pont-de-l’Arche et sa femme Mabille, avec l’accord de Nicole, abbesse de Lisieux, vendent à Jeanne Viterel, moniale, une rente sur une maison et place à Saint-Désir, sur le fief de l’abbesse.
Noverint universi presentes et futuri quod nos, Thomas de Ponte Arche et Mabilis uxor mea, de assensu et voluntate Nicholae monasterii Beate Marie Lexov. humilis abbatisse, vendidimus et concessimus domine Johanne Viterel monasterii predicti moniali quinque solidos Turon. annui redditus, percipiendos et habendos dicte Johanne vel cuicumque dare, concedere et elemosinare voluerit ad feriam Prati Lexov., quos nobis faciebat et reddebat annuatim Johannes Heloin alias dictus Riquetee, pro quadam domo et platea quam tenet et possidet de nobis in parrochia Sancti Desiderii Lexov. in feodo abbatisse predicte, que sita est inter masuram Thome de Bona ex una parte, et masuram Radulphi Le Rous ex altera, pro quadraginta quinque solidis Turon. quos nobis premanibus numeravit nomine emptionis et de quibus tenemus nos pro pagatis. Et non dictus Johannes aut heredes sui statuto termino dictum redditum annuatim predicte Johanne vel cuicumque dare, concedere aut elemosinare voluerit reddiderint, licebit eidem Johanne in dicta domo et platea pro redditu supradicto de assensu nostro et voluntate et abbatisse quotienscumque necesse fuerit suam justiciam plenariam exercere, salvo tamen jure capitalium dominorum. Hunc autem venditionem et ven (sic) concessionem, nos predicti Thomas et Mabilia aut heredes nostri tenemur et debemus predicti Johanne vel cuicumque dare, concedere aut elemosinare voluerit contra omnes ad usus et consuetudines Normannie bona fide garantizare et deffendere, et excambiare alibi si necesse fuerit in hereditate nostra ubicumque habeamus valore ad valorem competenter. Et ut hec venditio et concessio firma et inconcussa futuris temporibus habeatur abbatissa predicta sigillum suum una con sigillis nostris presenti carte ad petitionem nostram apponere dignum duxit. Actum anno Domini m° cc° nonagesimo tertio die lune post Letare Ierlium mense martii. Teste parrochia predicta.
Scellé de trois sceaux disparus.
= AD 14. Saint-Désir, Hnc. 133

1297 , Le Mardi après Misericordia Domini – Royal-Pré
Donation par devant l’official de Lisieux faite par Yves Varin, de la paroisse d’Angoville et Agnès sa femme de tous leurs biens meubles et immeubles aux sieurs et couvent de Royal-Pré, à la charge de les loger leur vie durant et de leur fournir la nourriture leur vie durant.
= Arch. Nat. L.997, dossier 7 – Original parchemin, sceau perdu

1298 mai
BUON CXII 1298 , mai
Guillaume d’Alençon père, Robert Le Roux, clerc, Nicolas Roux son fils, et Guillaume d’Alençon fils, procureur de Nicolas Roux, vendent aux religieuses de Lisieux une rente sur une maison et jardin, près de la léproserie.
Notum sit omnibus presentibus et futuris quod nos, Guillermus dictus Dalenchon senior, Robertus dictus Rou clericus, Nicholaus dictus Rou filius et heres Roberti Rou, et Guillermus dictus Dalenchon junior procurator Nicholai dicti Rou in rem suam constitutus prout in litteris procurationis presentibus hiis annexis plenius continetur, unanimi assensu et voluntate, vendidimus, concessimus et omnino dimisimus dominabus religiosis abbatisse et conventui Beate Marie Lexov., quindecim solidos monete currentis annui redditus quos Guillermus dictus Clericus junior et Mathilda de Bona ejus uxor nobis tenebantur reddere annuatim hiis terminis, videlicet octo solidos ad Natale Domini et septem solidos ad Natale Beati Johannis Baptiste, ratione cujusdam domus et gardini, que domus et gardinum sita sunt in parrochia Sancti Desiderii Lexov., versus leprosarum Lexov., inter domum et gardinum heredum Johannis Senee ex una parte et viam communem per quam itur ad Bonam ex altera, tenendos et habendos antedictos quindecim solidos annui redditus et jure hereditario possidendos et recipiendos terris antedictis predictis religiosis et earum successoribus a predictis hominibus predictam domum et gardinum possidentibus vel heredibus suis, libere, pacifice et quiete, salvo jure capitalium dominorum, sine aliqua reclamatione et contradictione nostrum vel heredum nostrorum de cetero facienda. Et sciendum est quod de redditu supradicto decem solidi Turon. annui redditus empti fuerunt de denariis viri venerabilis et discreti domini Henrici de Castellione presbyteri quod nobis dedit intuitu caritatis pro redditibus emendis ad pitancias faciendas pro salute anime sue et amicorum suorum ad anniversario suum quolibet anno faciendos. Et pro ista venditione et concessione predicte abbatissa et moniales nobis dederunt nomine emptionis sex libras et quindecim solidos Turon. de quibus nos tenemur penitus pro pagato, et quilibet insolidus. Et nos predicti Guillermus, Robertus, Nicholaus et Guillermus nomine procuratorio et heredes nostri, tenemur et debemus predictis religiosis et earum sucessorum predictos quindecim solidos annui redditus garantisare, deffendere contra omnes et ab omnibus impedimentis deliberare, vel etiam excambiare alibi si necesse fuerit in hereditate nostra ubicumque sit ad usus et consuetudines Normannie valore ad valorem. Et quod firmum hoc sit et stabile imposterum presenti carte sigilla nostra dignum duximus apponenda. Actum anno Domini m° cc°nonagesimo octavo mense maii. Teste parrochia antedicta.
Scellé de quatre sceaux disparus.
= AD 14. Saint-Désir, Hnc.133

1321
BUON CXXIII 1321 , 17 juillet
L’évêque, pour mettre fin aux litiges, acquiert toutes les rentes qu’avait en commun le chapitre dans la ville et la banlieue de Lisieux. En échange, il leur assigne 165 livres 26 deniers tous les ans à prendre sur la prévôté de Lisieux.
……
= Cartulaire de Thomas Basin, ff. 16-20; AD. 14, G. 312 (copie XVIIIeme siècle d’un exemplaire conservé à l’abbaye de Saint-Désir); AD. 14, G 303 (vidimus de 1447 de la confirmation faite par Charles IV en août 1322)

1343
BUON CXLI 1343 , 30 mai
Richard Louvel vend à Giret de La Sauxée un manoir et un jardin, route de Caen, entre la voie de Bourberry et le Merderet.
A touz ceuls qui ces lettres verrunt ou orrunt, Colin de Saint Laurent seneschal de Lis[ieux], salut. Sachies que par devant Guillaume Dubusc clerc notre tabellion jure et de par nous establi quant a ce fere, fu present Richard Louvel qui de sa bonne volente sans nul contraingnement congnut pour lui et pour ses hers avoir vendu, quitie, ocroie et du tout en tout a fin deritage delessie a Gires de la Sauxee pour lui et pour ses hers, tout le droit, action, seigneurie et propriete que il avoit et avoir povet et devoit en un manoir ole fons de la terre et ole jardin derriere, assis en la parroisse Saint Didier de Lis[ieux], entre la maison Jehan des Marez, le chemin de Bourberry et la voie du fieu de Lornolu dun coste, et la maison Jaquet Masset, le doit courant et plusours voisins dautre, abboute au jardin madame labeesse et couvent de Lis[ieux] dun bout et au chemin de Caen dautre, par le pris de trente livres Tournois dont il se tint pour bien paie par devant ledit tabellion. Et permist ledit Richard pour lui et pour ses hers ladite rente audit Girot et a ses hers ou au porteur de ces lettres contre touz et envers touz garder, delivrer et deffendre de touz empeccheemens as us et as coustumes du pais, ou aillours eschanger en son propre heritage value a value suffisament se mestier en estoit par la somme dargent dessus dite. Et avec ceu voult et acorda que ces lettres soient leues et puoplees lui absent ou present, et que ledit Girez pour lui et pour ses hers en ait saisine et possession par main de justice ou sans justice, et que ce soit dauxi grant value en son absence comme en sa presence. Et quant a ce tenir et acomplir et pour rendre et restorer touz coux, damages et depens qui seroient eus ou soustenus en deffaute de ce acomplir, dont le porteur de ces lettres sera creu par son serment au resgart de justice, ledit Richard pour lui et pour ses hers obligea son corps a tenir prison, et touz ses biens meubles et heritages presens et avenir ou que il soient a prendre et a vendre par main de justice sans plet ordene tant que toutes les choses dessus dites soient accomplies en la maniere que dit est. En tesmong de ce nous avons mis a ces lettres le seel de ladite seneschausie, sauf autri droit. Ce fu fait lan de grace mil ccc quarante et trois le vendredi avant Penthecouste.
Scellé d’un sceau disparu.
= AD 14. Saint-Désir, Hnc.133

1347 , avril
Jean du Bosc vend au prieuré de Saint-Hymer une géline de rente annuelle à prendre sur une demie-acre de terre en bois du fief de Millouet.
= Charles BREARD.- Les Cartulaires de Bricquebec et de Saint-Ymer-en-Auge , Rouen-Paris, 1908, p. 73

1348 , avril
Robert Dorberne donne au prieuré de Saint-Hymer, trois acres et demie et six perches de terre situées au fief de Millouet avec les maisons, et 29 sous 1 den. et un chapon de rente, en conséquence de la donation par lui et par sa femme de la moitié de leurs acquêts et meubles.
= Charles BREARD.- Les Cartulaires de Bricquebec et de Saint-Ymer-en-Auge , Rouen-Paris, 1908, p. 74.

1349.
BUON CXLVII 1349 , 24 août
Les religieuses affieffent à Etienne Le Caron une maison et le jardin derrière, situe entre le chemin de Saint-Laurent-de-la-Pommeraye et le Merderet, et qui aboute devant l’abbaye. Les moniales disposaient de cette propriété par défaut de paiement.
A tous ceulz qui ces lettres verront ou orront, Jehanne par la permission divine humble abbeesse de labbeie de Notre Dame de Lisieux et tout le couvent dicel lieu, salut. Scachiez que nous abbesse et couvent dessus dis, dun meismes acort et assentement, pour nous et pour nos sucesseures, pour le grant profit de notre ostel, avon baille en fieu et emperpetuel heritage a Estienne Le Caron et a ses hers une maison et un jardin deriere, si comme il se pourporte en lont et en lay avec le fons de la terre et oles arbres dessus croissans portant fruit ou non, laquelle maison ou manoir avec le jardin par deriere nous avon en propre pour la deffaulte de paiemens de la rente qui deue nous en estoit chascun an, assise en la parroisse Saint Didier de Luiss[ieux], en notre fieu, jouxte la maison as hers Jacquet Masset, Henry Le Gardiniez, la riviere de Merderel dun coste, et de lautre a la maison des hers Jehan des Mares, le chemin qui maine a Saint Laurent de La Pommeree, et la terre qui fu a la fame Henry Le Roy, et abboute ledit manoir au grant chemin devant notre ostel dun bout, et de lautre bout avec le jardin par deriere a la sente qui est en bout de notre coulture qui nest appelle le chief de la ville, lequel manoir avec le jardin et le fons de leritage nous lui avon baillie par le pris de sexante diz souls de rente chascun an a nos mains venans, avec les fessanches et redevanches de notre dit fieu, laler et le venir a notre fontaine et les rentes [deues] a monsieur de Luiss[ieux], a estre paiez en notre non et de nos successeures sans ce que notre dite rente dessus [dite] en apetiche, a payer les sexante dit soulz a nos mains venans a ces termes, cest assavoir xxxv souls a la fere du Prey de Luiss[ieux], et xxxv soulz a Pasques ensuivant. Et sommes et seron tenues nous et nos successeures dore en avant ladite fieufe audit Estienne et a ses hers ou au porteur de ces lettres contre tous, envers tous garantir, delivrer, deffendre et meitre hors de tous empeschemens as us et as coustumes du pais, ou aillours eschanger en notre propre heritage value a value suffisament si mestier en estoit, et sur lobligation de nous, de nos successeures et des biens de notre dit moustier a estre pris et vendus pour enterignier ce qui dit est, et pour rendre et restorer tous coux, damages, misses et depens que ledit Estienne ou ses hers pourroient avoir en deffaut de garantir. Et voulons que toutes fois que ledit Estienne ou ses hers pourroient avoir en deffaut de garantir, et voulons que toutes les fois que ledit Etienne pourra trouver xxxv sous de rente bien assis en notre bien, que il [les] nous baille en eschange en descharchans de la rente dessus dite. Et nous promet ledit Estienne pour lui et pour ses hers amender ladite fieufe dedens trois ans pronchain de la value de xx livres par raison de contre pleige, et tenir en estat sans nul emperement. En tesmong de ce nous abeesse et couvent dessus dis avons mis a ces lettres nos propres seaux dont nous uson en telles choses, sauf autri droit. Ce fu fait lan de grace mil ccc xlix le xxiiiime jour du mois de aoust.
Aucune indication sur le sceau.
= AD. 14. Saint-Désir, Hnc.140/1 (pris sur un vidimus de 1435)

1361 , 1er février – Lisieux
Lettre de Coquerel, subject à fournir la poterie de Monseigneur l’Evêque de Lisieux à son entrée.
A tous ceux etc. Michel Leconte, sénéchal de Lisieux, salut. Sachent que par devant Guille le Prévost, clerc, notre tabellion juré et estably… furent présens Robinet Guernin et Guillette sa femme, de la paroisse de Prédauge, qui donnèrent ensemble et confessèrent que pour le prix de 45 florins de Royal de bon or et de bon prix que eux congurent avoir reçu… devant ledit tabellion ils avaient vendu… à fin de perpétuel héritage… à Robert Delamare et à ses hoirs cest assvoir tout et tel droit, propriété seygneurie et pocession comme les dits mariez avoient… à cause de ladite Guillette en la ville et banlieue de Lisieux, pour raison du mestier de Pottier avec toutes les rentes droitures telles comme iceux mariez avoient accoustumé de prendre et avoir de révérend père en Dieu Monseigr l’Evêque de Lisieux et de ses gens pour leur mestier de Potterye. Laquelle chose ledit Robert sera tenu trouver audit seigneur et à sa famille en la matière accoustumée. Et aussi avec toutes les autres rentes, revenus, conditions et franchises au ditz mariez appartenantz. Les quelles franchises sont telles que nul ne pourra de quelque condition et estat qu’il soit vendre mestier de Potterye en gros ne en détail en ladite ville et banlieue à nul jour ne à tel temps de lan excepté à la foire franche de Lisieux nommée de la foire St Ursin, commenchant la vigille d’icelle feste à heure de Nonne et tout le jour d’icelle à heure de soleil recoussant de laquelle venduz etc. cosnsentent les ditz mariez que les dites lettres soient leues en lieu public aux présens et absens… obligeant tous leurs biens… et jura ladite Guillette sur les saintes âmes… de Dieu et par la foi de son corps… que en ladite vendue aucune chose ne demandera par raison de dot de deniers de conquets, ne de mariage encombré… En témoin de ce à la relation d. tabellion avons mis le scel de la sénéchaussé du dit lieu. Ce fut fait, l’an 1361 le 1er février. Lesdittes lettres lues ès paroisses de Snt., St. Germain et Saint Désir de Lisieux le 20 février, présence de… tous témoins.
Henry de FORMEVILLE.- Histoire de l’évêché-comté de Lisieux , t. I, pp. clxiij – d’après l’original aux AD. du Calvados (?)

1452 , 29 octobre – Lisieux
 » Cy ensuivent les fieux, baronnies, haultes justices que l’évêque de Lisieux tient du Roi notre sire et les arrières fieux qui dudit évêque sont tenus (Cart. lexov., f° 12, verso) : ….
 » Robinet de la Rivière (Escuier) tien en ladite haulte justice, un quart de fief de chevalier nommé le fieu de Feneuvres (Fenèbre), assis en la paroisse de Saint-Didier de Lisieux (Saint-Désir), et le soulloit tenir ledit Saint-Cléoud à cause de sa dite femme et depuis Jehan Marmion, semblablement à cause de sa femme.
 » Les enfant soubz aaige de feu Robert Osmont, tiennent en ladite haulte justice un quart de fieu de chevallier, nommé le bas Millouet, assis en ladite paroisse de Saint Didier (Saint-Désir) et le soulloit anciennement tenir Guillaume d’Asnières, Escuier (ou Desmares, selon l’aveu de 1561).
 » Jehan de Heudreville, Escuier, tient, pour lui et ses parchonniers, un quart de fieu de chevallier, nommé le fieu du Castellier, assis en ladite paroisse de Saint-Didier de Lisieux, en la haulte justice dudit Evesque, et le soulloit tenir anciennement Symon Bazire.
= Cartulaire lexovien f° 12, v°, publié par Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux , I, ccccliij.p. cccclv

1462 , 18 mai – Fauguernon
Pierre Parey, bourgeois de Lisieux, à présent demeurant à Fauguernon, vend à Huet Boulloie, de Saint-Désir, une maison avec le fonds d’héritage cour et allée à ce appartenant sise aud. lieu de saint-Désir, au bourg l’abbesse, jouxte d’un côté et d’un bout led. Boulloie, d’autre côté Gosset Le Prudhomme et une place vide moyennat 50 écus d’or.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1492 – Saint-Désir-de-Lisieux
Constitution et transport de rente faits à la maladrerie de Saint Clair par Jehan Le Valloys pour les héritages tenus par Richard Le Valloys.
AD Calvados Série H supplément Hôpital de Lisieux. H Supplément 521. III, B.2.

1496 , 28 mars – Saint-Désir de Lisieux
Es ples ordinaires de Lisieux tenus par nous Robert (?) Duval lieutenant commis de honorable homme pierre cardonnel soussénéchal du lieu le vingt huitiesme jour de mars mil iiijct iiiixx et saize apres ce qui ensuit est accotumz et informez que par venerable et discrete personne messire thomas houssaye pretre cure de la pomeraye a la requeste des tuteurs des enfants soubz. de deffunct thomas levesque en son vivant de st desir de lisieux … estre faict saisir par lui en faist. saisie p. le proffict des grdes. messes paroissiales dud. lieu de la pommeraye dictes a leglise dud. lieu par plusieurs dymenches dont le dernier fut dymenche desrain passé que le bail a ferme des héritages et maisons desd. enffans dont la declaration ensuit Une piece de terre nomme les champs conten. troys acres ou viron jouxte d’un coste les hoirs jehan vatier dun bout le chemin tendant a la maison Rene (?) Vatier Item une autre pièce de terre nommée le gardinet de l’hostel avecq. une maison dessus estant en ce compris pour de la court ainsi quelle contient en long eten lay jouxte dun coste colin levesque dautre coste nollas levesque dun bout colin levesque en ce non compris la moitie de la court duy fermier qui la tient item une aut. maison a usage de grange et une petite estable a coste dicelle et de la court a ce appartient en tant quil appartient ausdits enfans souages tel droit quils ont au pressoir et lusage de cinq tonneaux et troys queues a la charge de les entretenir et puis rendre lesd. fust a la fin dud. tempss es passeroit (?) aud. ples au plus offrant et dernier encherisseur pour six ans commenchant a pasques prochain nenant finissant a semblable jour a la charge de paier par les preneurs les rentes et faisances desdits heritages contenus de condamner et houarnet (?) les maisons du lieu les hayes de closture chefouir les pommes a presser a prendre au lieu de faire lesd. heritages pour une fois et de mectre sur les maisons dud. lieu la tuille que lesd. enffans ou tuteur leur baillerons Ce que nous ensuivt. fait fe. cesd. ples sebL; crie que dessus Et comparu Colin Levesque lequel appres plusieurs encheres par luy… mises sur lesd. heritages lesd. mist et enchery au prix et somme de cent sols ts. de fruict chacun an aud. prix dessus lesdit charges et subjections dessus dictes que iceluy Colin sera tenu fe. et paier les cent sols ts. de fruict chacun an au terme de st michel…
= AD.14. 2E 653

1505 , 3 février – Saint-Désir-de-Lisieux
Donation par Nicolas Le Valloys, au chapitre de Lisieux, de rentes et deniers à prendre ès fiefs Saint-Germain, la Bove et Maladrerie ès paroisses Saint-Germain et Saint-Désir dudit Lisieux, la somme de 38 l.ts. 12 s. 6 d.
= Henri de FORMEVILLE , Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux , t. I, p. dvij.

1529 , samedi 29 mai – Le Pré-d’Auge, Meulles
Noble homme Claude Le Louveulx, seigneur de La Lozière et de Soussay et maistre Guillaume Le Louveulx, seigneur de Formentin, vendent à noble homme Robert de La Rivière, seigneur du Pré-d’Auge, le fief, terre et seigneurie de l’Epée, sise au Pré-d’Auge et paroisses de Manerbe, Saint-Désir, La Boissière et Saint-Ouen-le Pain, moyennat 1300 livres ts. en principal, et dix écus d’or de vin. Passé à Lisieux, en l’Hostellerie du Beuf. Le même jour, les frère Le Louveulx achètent le fief de Lyvet, à Meulles.
= Arch. SHL. 9F. Deville. B. Copie dossier Achats de fiefs.

1530 , lundi 15 novembre – Le Pré-d’Auge – Saint-Désir-de-Lisieux
Pierre De Rivière, fils et héritier de défunt Robert De Rivière, boulanger de la paroisse Saint-Désir, quitte Jehan Boscage, de la paroisse du Pré-d’Auge, du principal et arrérages de 20 sols ts. de rente en quoi led. Boscage s’était obligé envers led. défunt par lettres du 8 janvier 1518, pour mettre fin au procès pendant entre eux ès pleds de la seigneurie de Cambremer.
= Tabell. Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1559 , vendredi 10 février (n. st.) – Lisieux
Me Guillaume Noncher , chapelain de la chapelle Saint-Mandé en la Cathédrale , baille et délaisse à Me Robert Pennier , prêtre demeurant paroisse Saint-Désir , le droit de la fieffe qui lui avait été faite par noble homme Jean Parey , seigneur de Mallou , d’une pièce de terre en jardin sur la rue Bon-Ange , tenue de l’abbaye aux dames dud. Lisieux , par 50 sols ts. de rente. La vente faite moyennant le paiement par ledit Pennier aud. seigneur de Mallou , une rente de 4 livres ts. prix de la fieffe faite aud. Noncher.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1563 , jeudi 30 décembre – Lisieux
Pierre Vattier, de la paroisse Saint-Désir, archer pour le Roi de la ville françoise de Grâce vend et transporte à Philippe Duhamel, bourgeois demeurant paroisse Saint-Jacques plusieurs corps de maison, l’un à présent descouvert, à usage de demeure estant sur la rue Bas de la Boucherie, l’autre à usage de pressoir derrière sur la rivière jouxte d’un côté Michel Deseez, d’autre côté René Toutain, d’un bout, la rivière et d’autre bout lad. rue de Bas de la Boucherie. La vente faite pour 600 livres.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1584 , lundi 23 janvier – Les Vaux
Philippe Le Chantre , de la paroisse des Vaux et Robert Le Chantre , fils Lucas , demeurant paroisse Saint-Jacques , baillent en échange à Olivier Carrey , demeurant paroisse Saint-Jacques , une portion de terre labourable , nommée le Camp Morel , contenant une acre , d’empart le chouquet d’un chesne abattu sur l’héritage de Regnouards à venir sur une espine qui est sur le chemin de la valette. Ils reçoivent en échange une autre pièce nommée les Vallées , sise en lad. paroisse.
Témoins Jehan Vattier , de Saint-Désir et Jehan Faucquet , des Vaux.
= Arch. M.C. – Analyse Et. Deville

1588 , 26 avril – Lisieux
Alleu passé entre Symon Aubert , maçon de Saint-Désir de Lisieux et Anne de Givry , évêque et comte de Lisieux pour construction de murs au château des Loges.
= Arch. SHL. 9 FB. Fonds Et. Deville. 1 – LISIEUX – 3.16

1588 , 29 mai – Lisieux
Alleu entre Guillaume Lenormant , charpentier à saint-Désir de Lisieux , pour la construction d’une maison paroisse Saint-Germain , Grande-Rue
= Arch. SHL. 9 FB. Fonds Et. Deville. 1 – LISIEUX – 3.17

1607 : Saint Désir.
Archives SHL : 1F4 : 1607 : Delanoy veuve de Jehan Feray vend une pièce de terre à Saint Désir.

1628 Saint Désir
1F541 : mars 1628 : Evêché de Lisieux. Sieurie de Fenèbre. à St-Désir.

1630 , 23 mai – Lisieux (Royal-Pré ??)
Damoiselle Marie Lefrançois, fille de Pierre Lefrançois écuyer, sieur de Saint-Martin ayant été reçue religieuse et professe en lad. abbaye aux dames par contrat du 7 septembre 1621 et que le sieur de Saint Martin pour lui et sa défunte femme et ses parents avait donné 300 livres pour les deniers d’entrée et 300 livres pour le festin de sa « rendue novice » et s’était de plus obligé la vie durant de lad. fille servir aud. couvent six vingt livres de rente sur tous ses biens , désirant se décharger de cette rente , il avait fait avec l’abbesse Dame Marie de Raveton la convention de se libérer en versant un capital de 1500 livres. Etaient présentes Dame Marie de Raveton, abbesse, Rachet Pennier, Barbe de Livet, doyennes, Marguerite Le Roi, maitresse des novices, Madeleine MAWillot, Aliénor Faguet, sacristine, Catherine de la Carrelle, Françoise de Ravetton, chantre, Marie de Négrier, chantre , Renée Le Hérissy, Marie de Raveton , Catherine Caumont et Anne de Guérin, toutes religieuses, professes de lad. abbaye. Le même jour, led. sieur de Saint Martin de la paroisse de Brieu(?) vicomté d’Argentan passe son contrat d’obligation.
= Tabellionnage royal de Lisieux exercé par Me Picquot et Hayn du 1er mai 1630 au 29 avril 1631 – Héritages , f° 41
– Arch. SHL. Notes Ch. Hugonin – Cahier N° 12 –

1630 , 23 mai – Saint-Désir – Royal-Pré
Comme ainsi soit que aux Dames abbesse et religieuses de Notre Dame du pré lès Lisieux, appartient le fief assis en la paroisse de Longue Rue viconté de Rouen duquel dépend le patronage du bénéfice de lad. paroisse de Longuerue , quelques portions des dîmes d’icelle, rentes seigneuriales et autres droits de quoi sera ci après fait mention distant de plus de 22 lieues de lad. abbaye. Tout le revenu dud. fief, tant en rentes dîmes que autres droits n’a été ci-devant et encore affermé par 200 livres par an Et à Jacques Dufour écuyer, sieur du Couldré un lieu nommé la Farinière consistant en 54 acres tant en masures, bois prés, herbages que labour situéet assis en la paroisse de Saint Désir dud. Lisieux où est aussi assis le monastère Desd. Dames qui en sont patrones, que ledit sieur du Couldrey aurait eu et acquis de Guillaume Le Myrhe, (Le Mire) écuyer sieur de Launay étant de valeur de 500 livres et plus de revenu par chacun an demie lieue ou environ proche de lad. abbaye et ayant lesdites Dames religieuses eut avis que led. sieur du Coudray désirerait les accomoder par échange de sondit lieu de la Farinière à l’encontre de leur fief de Longue rue en toutes ses circonstances et dépendances et que depuis led. sieur du Couldray leur aurait même fait offre et ayant lesdites dames murement délibéré cette affaire.. auraient présenté requête à Monseigneur Reverendissime évêque et comte de Lisieux, leur supérieur afin d’être par lui permises de faire led. échange. Ce qui leur aurait été accordé après avoir vu les informations qui auraient été faites suivant ordonnance du 26e de l’an 1629, de la qualité, quantité et valeur dud. fief de Longue rue et appartenance d’icelui par lesdits sieurs officies et promoteurs de Saint Cande de Rouen dépendant dudit évêché du 26e jour de juin de l’an 1629 pour lesdites terres et appartenances dud. lieu de la Farinière qui furent aud. Launay par les sieurs officiers et promoteurs de la juridiction ecclésiastique dudit évêché le 28e de novembre aussi dud. an (?) et que par icelle se trouverait le revenu de la Farinière être de meilleure valeur de plus de 260 livres annuellemment que cil de la terre de Longuerue à joindre aussi la proximité de la terre de la Farinière a lad. abbaye comme il est porté par la permission écrite au pied de la requête d’icelles dames, signée Guillaume, évêque de Lisieux et plus bas de Vaulx…
Savoir faisons que par ces présentes, nobles et religieuses personnes Dame…. ont volontairmeent baillé et par ces présentes baillent en pur et loial échange aud. sieur Dufour sieur du Coudrey demeurant en la paroisse de Longue rue présent et acceptant aud. titre pour lui et ses hoirs, c’est à savoir le fief noble et seigneurie de Longue rue qui s’étend es paroisses de Longuerue et illec es environs auquel il y a droit de patronage de présenter au bénéfice de Longue rue annexe aud. fief basse et moyenne justice, honneurs prééminences, préséances et généralement tous droits aides et redevances aud. fief appartenante et toutes les rentes tant seigneuriales que foncières en dépendant ; soit noblement soit roturièrement tant auxd. paroisses de Longuerue que Saint Germain…
Au moyen et parce que pour contre échange et récompense desdites choses susdites Mesd. dames…. lesquelles
= Tabellionnage royal de Lisieux exercé par Me Picquot et Hayn du 1er mai 1630 au 29 avril 1631 – Héritages , f°
– Arch. SHL. Notes Ch. Hugonin – Cahier N° 12 –

1631 , 23 juin
Reconnaissance de quittance donnée à Rolland de Corcy, écuyer, seigneur et patron de Magny, par Claude Parisot, sieur de la Loge (La Loye à Saint-Désir ?), tuteur des enfants mineurs de feu Guillaume de Courcy.
= Arch. SHL. Ms. EA 221.

1643 , 2 février – Saint-Martin-de-Mailloc
Michel Lebouteiller, de Saint-Désir, vend à Sébastien Morel, une petite portion de terre à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec.
= Tabell. Lisieux. Etude Delarue. Minutier N° 70 – Analyse Et. Deville.

1645 , 14 décembre – Saint-Désir
Jacques Cottin , au nom de noble et discrète personne Me Louis d’Osmont , conseiller et aumonier du roi , chanoine prébendé de la prébende d’Assemont , baille à titre de ferme à Charles Durrieu , la ferme d’Assemont en son intégrité.
= Tabell. Lisieux -Minutier N° 180 , 182 – Analyse Et. Deville

1650, 20 mai. Lisieux
…Honnête homme Me Pierre Le Roy, sieur de Vesquerie, bourg. demeurant en la paroisse Saint-Germain, lequel en qualité de trésorier année présente du trésor de Saint-Germain , lequel du consentement de vénérable personne Me Charles Mordant, prêtre, curé en icelle paroisse, Nicolas Mabire, aussy prêtre, Me Jean Le Coq conseiller élu pour le roi , Louis Louchard, avocat fiscal au bailliage vicomtal, Gabriel Puqueriot (?) et Jacques Baratte bourgeois de Lisieux, tous commis et députez pour la conservation… reconnaissent avoir reçu le franchissement de 21 livres 8 sols 6 deniers de rente au denier 14 d’une rente constituée par Robert Alabarbe, prêtre curé du bénéfice de Notre-dame de Chasteney au diocèse de Rouen et Matin Alabarbe, chandelier droguiste, demeurant à Saint-Désir de Lisieux.
= Archives SHL. 1 F. 67

1668. 4 avril. Lisieux et Saint Désir
1F447 : 04-04-1668 : Gabriel Lepagno, faiseur d’eau de vie, de St Désir vend à Jean Barrois sergent ordinaire au bailliage, une chambre au manoir Barrois.

1693. Saint Désir.
Archives SHL : 1F10 – 1693 :
Vente par Louis Osmont, sieur de Malicorne et du Bas-Millouet à Gille Leconte de Saint-Désir, d’une pièce de terre.
Retrait de cette pièce de terre par clameur de lignage.
Nouvelle vente par Louis Osmont, sieur des Castelets, contrat de remise.

1695 Glos.
Archives SHL : 1F32 – 1695.
Vente par Jean et Thomas Fleury demeurant à Glos et Saint-Désir de Lisieux, à Robert et Gabriel Fleury de la paroisse de Glos, de trois pièces de terre assises à Glos.

1736 – Archives SHL. 1F404 :
19 septembre 1736 : contrat de mariage de Pierre Bonhomme de St Désir et Anne Guéroult paroisse St Hippolyte.

1745 , 8 juin – Lisieux, Saint-Désir-de-Lisieux
Louis Le Cordier, greffier en chef du grenier à sel de Lisieux, représentant par échange Guillaume Formeville, sieur de Hauval, procureur fiscal au bailliage de Lisieux fils et héritier de feu François Formeville exempt en la maréchaussé de France et de dame Geneviève Becquet, fait saisir sur Maistre Guillaume Bosquet, diacre et Guillaume marguerie, sieur de la Vigne auxquels avait été fieffée une pièce de terre de 8 aces sise paroisse Saint-Désir, en pâture, bois et brière 3 taureaux et 1 vache. Description animaux.
= Arch. SHL. 11 FA – 34

1746. Archives SHL. 1F666 :
1746 : partage de biens entre Jean Noël Langlois et une famille Bosquet à Saint Désir.

1754 – Archives SHL. 1F323
2 avril 1754 : Gabriel Huet de Lisieux baille à ferme à François Mocquais l’herbe d’une cour à Saint Désir.

1762 , Vendredi 17 septembre – Saint-Désir-de-Lisieux
Inventaire des meubles de Joachim Laforge, maître boulanger, demeurant à Saint-Désir. pain, oches, tourtes, tailles
= Arch. M.C. – Archives 10.1- Lisieux , 63.1- Inventaires

1764 Archives SHL.1F261 :
21 mars 1764 : pièces de procédures pour Jacques Noël Chirot paroisse de St Désir à propos d’une maison sise Grande Rue (à Lisieux ?).

1765. – Archives SHL 1F577 :
1765 : inventaire après décès, Laurent Gouesmelle blanchisseur de fil, St Désir de Lisieux.

1777 Archives SHL.
1F264 : mars 1777 : Louis Pierre Chéron du Brévedent reconnaît avoir vendu à François Nicolas fabricant de frocs une maison sise au faubourg Saint Désir

1777. octobre Archives SHL.
1F653 : 18 octobre 1777 : Saint Désir : vente de l’herbage Millouet à la Haute Mare.

1779 , 18 mai – Saint-Désir-de-Lisieux
Inventaire des meubles de Charles Maurice, journalier.
= Arch. M.C. – Archives 10.1- Lisieux , 63.1- Inventaires

1782. – Archives SHL. 1F489 :
6 mars et 27 octobre 1782 : vente d’une maison à François Nicolas par Jean Désir Cottin. (Saint Désir – manoir Beauville)

1783
Abbaye Saint-Ouen de Rouen. Baronnie de Daubeuf-la-Campagne – Titres concernant la terre de Saint-Désir dépendant de la baronnie
= AD. SM. 14 H 1358

1786 , 10 août – Le Pré-d’Auge
Par devant Jean Sevestre, notaire au siège de Saint-Julien Le Faucon, fut présent MeLouis Le Chevrel, prêtre curé de la paroisse du Pré d’Auge, y demeurant, lequel a volontairement et par ce présent a reconnu avoir donné à ferme à prix d’argent pour l’espace et temps de six ou neuf années au choix et option du sieur bailleur et du preneur cy après nommé En s’avertissant un mois avant l’expiration des six premières années qui ont commencé au jour de Noël dernier jour de l’expiration du bail que ledit sieur curé fait au preneur cy après nommé devant maître Quetel notaire à Cambremer le quinze mars mil sept cent soixante dix sept contrôlé audit lieu le vingt cinq des mêmes mois et an pour finit à pareil jour desdites six ou neuf années A Jean Chauvel fils Gabriel demeurant en la paroisse du préd’Auge a ce présent et acceptant preneur pour lesdites six ou neuf années… C’est a Scavoir la dixme tant grosse que menue qui apartient au sieur curé dans le trait nommé morainville faisant partie des dixmes de la dite paroisse du pred’auge des Bornes et limites duquel trait ledit preneur a dit avoir connaissance et a ce moyen nestr besoin d’en faire plus ample déclaration pour par luy en faire pendant ledit temps et percevoir ladite dixme de la même façon que le fesoit ou pourroit faire ledit sieur curé, à la charge par ledit preneur de conserver les droits et possessions dudit trait de dixme de fazçon qu’il n’en soit entrepris ny usurpé aucune chose et de donner chaque année audit sieur Curé un état de luy certifié véritable de toutes les terres qui pourroient etres defrichées pendant la durée du présent Bai qui a été fait aux charges cy dessus et en outre moyennant le prix et somme de Soixante six livres de fermages que ledit preneur promet Et soblige de payer audit sieur Bailleur en son manoir presbitéral au jour Saint Michel de chaque année… Etoit présent et Est intervenu François Miolle laboureur demeurant campagne Saint Désir De Lisieux lequel après avoir entendu la lecture du présent s’est volontairement rendu et constitué Caution et garant répondant…Fait et passé présence des sieurs Gabriel Le Bret et Etienne Buffard, demeurant à Saint-Ouen-le peint…
= AD 14 G 1179/2

1791 , 24 octobre – La Pommeraye
 » Du même Jour , nous nous sommes transportés en la chapelle succursale St Laurent de la Pommerye pour y faire le repertoire des papiers , ornements , meubles & autres effets appartenant au Trésor. En présence des Srs Le Prêtre chapelain de ladite succursale , & Pierre Duchemin Lné Trésorier : Lesquels Effets consistent , scavoir , Dans le clocher deux petites cloches avec leurs cordes , et trois échelles qui y conduisent , un confessionnal , une Tralle (?) en fer , un gradin d’autel , un dés en papier , unBufet à quatre batant dont trois fermant à clf , dont ouverture nous a été faitte , et sur la première tablette nous avons trouvé onze pieces de papier Ecrittes que nous avons cottées chacune separément Et differents autres paiers que nous avons regardés comme inutilles et cottés sur l’enveloppe , et dans la seconde , neuf autres que nous avons pareillement cottés séparément , dans un tiroir qui sert de tresor nous avons trouvé 78 # 5 s tant en argent Blanc quen monnoye , unpetit coffre fermant à deux clefs dans lequel nous n’avons rien trouvé , et lequel nous avons remis au dit sr trésorier qui s’en est saisi pour mettre l’argent cy dessus répertorié , et qu’il a emporté chez luy, et une des clefs a resté au sr curé , qui a esté fermpé en notre présence après y avoir encore mis dix livre douze sols trouvés dans un tronc fermant à clef , un vieux tabernacle et un pupitre , deux pieces de bois de charpente , cent vingt six chaises appartenante au trésor , , une Croix En cuivre avec son Baµâton en Bois , un plat d’étain a quester , un petit autel avec son devant et sa contretable avec six candélabres en Bois et leurs Cierges , lequel autel est L’autel de La Vierge , Une autre autel nommée St Isle devers , avec son devant et sa contretable et quatre candélabres , un Benitier en cuivre , une chaire à prescher en Bois , DAns le Coeur , un Lutrain et trois Scabots quatre livres servant à Lusage de l’église , deux Cantenelles en metail , une petite commode fermant à clef , un Encensoir , une navette en cuivre , Le Maitre Autelet sa Contretable , huit candélabres dont deux en cuivre et les autres en bois , son tabernacle et la méche pour le St Sacrement Trois aubres tant bonnes que mauvaises une Chape , huit chasubles et leurs Etoles et un autre coffre fermant a clef. Ensuitte nous sommes transportés au presbitaire du sr Le Prestre et il nous a représenté les trois cents Trente deux pieces d’écritures tant en parchemin qu’en papier Bonnes et mauvaises mentionnéesaux recipicés par nous cy devant Cottées ; De pus un St Ciboire une pataine et un soleil , et une petite boëte en argent , et un plat a quester en Erain Lesquels effets sans Enlever ny déplacer , nous avons répertoriez et laissés à la charge & garde des srs Le Prestre chapelain et Pierre Duchemain Lné trésorier Ce quils ont accepté et signé avec nous Lecture.

G. Le Prestre prêtre – Curé de la Pommeraye
Pierre duchemin – P. chauvel assr mpal
P. mesnier
N. Rocques off. mun.
P. anfriy
Deshayes – pr. de la c.
= SHL. Notes de Ch. VASSEUR extraites du Registre de la Municipalité de Saint-Désir de Lisieux , du 24 août 1788 au 27 février 1792 , fos 262 sq.

1792.3..Archives SHL – 1F483 :
13 mars 1792 : Pierre Vallée loue une maison à St Désir à Nicolas Bri…. fermier

1792. Archives SHL. 1F654 : 1792 : Saint Désir : bail Le Bailly-Collard.

1805 , 28 octobre – Saint-Désir
Contrat de mariage de L-ouis Levallois , fils de Pierre Jean et de Marie Anne Jouenne , avec Marie-Anne Duval , demeurant à Lisieux , rue aux Fèvres , fille de Pierre-Jean-Baptiste et de feu Marie-Jeanne Bence
= = Arch. SHL. 9F Deville. A. Papier , 2 ff.

1806 , 4 mars – Saint-Désir
Certificat de non comparution devant Jacques Daufresne , notaire de Louis Levallois , fils de Pierre Jean et de Marie Anne Jouenne , avec Marie-Anne Duval , demeurant à Lisieux, rue aux Fèvres , fille de Pierre-Jean-Baptiste et de feu Marie-Jeanne Bence, cités à l’effet de résilier leur contrat de mariage du 28 octobre 1805.
= = Arch. SHL. 9F Deville. A. Papier , 2 ff.

3 – Carnets de Charles Vasseur :

a – « Banlieue de Lisieux »


B – LA POMMERAYE.

Prébendes : Celle d.e la Pommeraye, sur la paroisse de ce nom, dans le voisnage du chemin du Prédauge, du moulin Croisset et du cimetière de la Grande-Couture de la Pommeraye.

Plan de l’Eglise
dessin d’une fenêtre
4 dessins d’épis de faîtage se trouvant sur le toit d’un manoir situé près de l’église
3 dessins de la chaire et détail
1 dessin de la croix du cimetière

LA POMMERAYE – Chapelle vicariale.
Vicaires desservants. — H. Léonard – G. Leprestre.
Patron. Le chanoine de la Pommeraye ou Saint-Pierre des-Azifs

Sous l’invocation de St Laurent

Devenue Chapelle-succursale de St Laurent de la Pommeraie qui dépendait de Saint Désir de Lisieux

Curés ou Desservants:

Thomas et Thommas de Houssaye
Maistre Gillebert Gosset 1546
René Haro qui se démit en 1580
Pierre d’Alençon 1626-1630
Raoul Levesque vers 1641 décédé en 1661
François Lefranc 1661
Guillaume de la Ville 1675
Nicolas Grys 1684-1691
Jean Gravey 12 avril 17O7
Degenetez 1756
Henry le Conard 1766
Guillaume le Prêtre 1772-1791 prêta serment à la Constitution Civile du Clergé.

Inventaire dressé par la municipalité de St Désir du mobilier de la chapelle-succursale de la Pommeraie le 24 octobre 1791.

Insinuations:

Prébendes de la Pommeraie (10 feuillets) de 1690 à1717

La Pommeraie était paroissiale du temps de l’Evêque Arnould

Trois descriptions de l’église de 1853,1861,1862

Description de la cloche (1853)
Bénite par Jean Baptiste François Jumel, curé de Saint Désir.
Nommée Rosalie par Jean Jacques Dubois Nasse ancien maire de Lisieux et Dame Cécile Rosalie Cézille, veuve de Jean René Quesnay, négociant à Lisieux

Lavillette m’a faite en 1823

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.

La Pommeraye, Pommeria.
L’église de La Pommeraye n’a jamais eu d’autre rang que celui de succursale ou chapelle-annexe, sans territoire bien
déterminé. Elle était, comme elle est encore, comprise dans les limites de la paroisse de St-Désir. Elle ne paraît, dans les pouillés, qu’à partir du XVI° siècle. Le bénéfice était à la nomination du chanoine prébendé de St-Pierre-Azif, à raison de son fief, avec haute-justice, situé sur son territoire ; mais il fut souvent troublé dans son droit par le prébendé de la Pommeraye. La relation de ces procès n’offre, du reste, aucun intérêt.
Malgré son peu de valeur architectonique, cette église tire de sa situation un attrait particulier. La grande mare pleine de roseaux qui se trouve devant le portail, les arbres serrés qui l’environnent et la cachent, les chemins défoncés qui y conduisent, les lichens de ses murs, prédisposent l’esprit à la rêverie.
L »ensemble de la construction est de l’époque romane, et peut-être, à cause de cette disposition d’esprit toute particulière dont je viens de parler, je serais porté à lui attribuer une antiquité très reculé. Les murs sont en blocage grossier: ceux du midi restent mieux caractérisés, les mortiers très blancs se trouvent mélangés de parcelles de charbon, et les moellons sont en général poreux, quelques-uns teintés de rose ou de brun, ce qui leur donne un aspect de terre cuite de pierre calcinée par le feu. Ils sortent des carrières du pays, qui toutes fournissent le calcaire oolithique.
Les deux fenêtres centrales de la nef, petites et cintrées, doivent avoir une origine romane, malgré les retouches qui les ont défigurées. Les autres ouvertures sont la plupart mo­dernes, quelques-unes du XVI, siècle. Le portail tout entier, avec sa fenêtre ogivale, et les parties attenantes des deux murs latéraux, appartiennent aussi à celte dernière époque.
Le chœur a été refait à une époque toute moderne. Sans aucun doute, il était étroit et resserré comme ceux de St-­Martin-de-la-Lieue et de St-Jean-de-Livet, églises fort anciennes dont on lira plus loin la description.
Rien dans le mobilier n’a une valeur artistique. Les trois autels sont du dernier siècle; mais ils ont encore des pare­ments d’étoffes au-devant du tombeau, ornement qui tend à disparaître partout, malgré le parti qu’on en peut tirer, et aussi malgré les prescriptions liturgiques. Le parement qui enveloppe le petit autel du midi est en jais, dessinant de larges rinceaux d’or sur un fond blanc mat. Il est malheureusement en mauvais état, mais on y attache de l’intérêt et on a raison.
La statue de saint Laurent, patron de l’église l’autel sur du nord, est gothique ; elle peut remonter au , XVe siècle. Parmi les quelques tableaux suspendus aux murs, se trouve une des premières études de Duval-Lecamus : une tête de Madeleine.
La chaire paraît remonter au règne d’Henri IV. Elle est de forme hexagonale, et de la hauteur d’une simple tribune. La menuiserie en est bonne. A un autre point de vue, elle mé­rite l’attention des liturgistes, car c’est certainement une des plus anciennes chaires d’église rurale que l’on puisse rencontrer.
La cloche date de 1823 et son inscription n’offre aucun intérêt. Avant la Révolution, il y avait deux cloches. On trouve, dans les registres conservés aux archives de la com­mune de St-Désir, que, le 24 juillet 1707 il fut délibéré,
par les habitants de faire refondre et augmenter la plus petite qui était cassée.

Le 24 octobre 1791, inventaire fut dressé par la munici­palité de St-Désir, du mobilier de la chapelle succursale de St-Laurent de la Pomeraye.
Voici un extrait de cet inventaire qui pourra donner une, idée de la pompe qui présidait aux cérémonies du culte dans
cet humble oratoire : Une croix en cuivre avec son bâton en bois ; Six candélabres en bois et leurs cierges sur l’autel de la Vierge ; Quatre candélabres seulement sur l’autel de St-Hildevert, devenu maintenant l’autel St-Laurent ; Un bénitier en cuivre ; Un encensoir et une navette en cuivre ; Sur le maître-autel, huit candélabres: deux en cuivre et
les autres en bois ; Une chape, huit chasubles et leurs étoles ; Un saint-ciboire, une patène et un soleil ; Deux plats à quêter, un d’étain, l’autre d’airain.

Au midi de l’église, est un ancien manoir sans grand caractère architectonique, mais-dont le toit était surmonté de deux beaux épis terre vernissée. Malheureusement en ces épis ont été déplacés et emportés par le propriétaire. Ce manoir était probablement le presbytère.

b- NOTES SUR LES ANCIENS EVEQUES DE LISIEUX
ou « Evêques.doc »
Fascicule intitulé Saint Désir

– Tombeau de Hugues de 1591
– Abbaye de Saint Désir
– Saint Désir , il exista sur l’emplacement de cette église :
1) un temple de la fécondité détruit par les Saxons au début du Ve siècle
2) une chapelle dédié à Saint Eutrope
3) une église paroissiale sous l’invocation de Saint Désir, elle fut terminée en 1793 et devint l’église de l’abbaye

4 – Famille OSMONT.

Sur la famille OSMOND , cf. le Bulletin n° 20 de la Société Historique de Vimoutiers. La généalogie présentée par A. DALLET doit être rectifiée car elle semble erronée. Il faudrait la confronter avec les travaux de Henri de FRONDEVILLE – cf. mes Notes sur Formentin

Jean Osmont [1], sénéchal de l’évêque de Lisieux – avant 1375 – lequel conserva cette terre qui échut après sa mort [2] à Jeannette, sa fille aînée, épouse de Jean de Heudreville . Celui-ci , en 1474 , en violation du partage de 1422 de la succession de Jean d’Osmont , spécifiant que son fief relèverait de la seigneurie de la Roque , par un artifice à l’origine de multiples difficultés qui durèrent plus d’un siècle, en rendit directement aveu à l’évêque de Lisieux . A l’occasion de cet aveu , nous apprenons que son domaine – un demi-fief , s’étendait sur Formentin et Léaupartie. L’on peut donc en déduire , au vu d’inféodations postérieures , que ce domaine comprenait pour un quart le fief d’Asnières et pour l’autre quart ,  le fief d’Heudreville sis pour un huitième à Formentin et l’autre huitième à Léaupartie.
René Rouxel étant mort sans postérité légitime, ses biens furent partagés le 22 février 1565. Son frère Frédéric Rouxel, fils de Jacques et de Françoise de Pierrefite, eut dans son lot Pierrefite et Aubri-le-Panthou. Il épousa le 22 mai 1571, devant les notaires d’Essai, Marguerite Labbé, dame de la Rozière, fille de Philippe Labbé, sieur de la Rozière et de dame Nicole Allix de Prestal et du Ménil-Froger. Une fille unique née de ce mariage, Françoise Rouxel, épousa le 7 Janvier 1598, Antoine Osmond, seigneur de Beuvillier et du Ménil-Tison, auquel elle apporta en dot Aubri-le-Panthou, Pierrefite, Ménil-Froger et diverses autres seigneuries.
L’illustre famille de Rouxel de Médavy, dont plusieurs membres se sont illustrés dans les armes et la prélature portait pour armes: D’argent, à trois coqs de Gueules, crêtés, membrés et becqués d’or.

Comme nous venons de le voir, Antoine d’Osmond après son mariage avec Françoise Rouxel de Médavy, se trouva possesseur d’Aubri-le-Panthou [3]; mais avant de suivre sa lignée, nous croyons bon de donner la généalogie de cette illustre famille, d’après Moréri,  la Chesnaye des Bois, de Magny et autres.
La famille d’Osmond était établie en Normandie dès le Xe siècle. Les anciennes chroniques la font descendre d’Osmond de Centvilles, gouverneur de Richard Ier duc de Normandie qui fit échapper son jeune maître de la ville de Laon où le roi de France Louis d’Outremer le tenait dans une sorte de captivité. Le prince feignant d’être malade, la surveillance à son égard se ralentit. Osmond qui veillait à sa conservation, l’enveloppa dans un paquet d’herbes vertes, et l’emporta de nuit sur un cheval au château de Coucy, appartenant à un des oncles de Richard.
On trouve un Osmond dans la liste de des compagnons de Guillaume duc de Normandie à la conquête de l’Angleterre en 1O66. Un Jean d’Osmond prit part aux croisades entre 1O96 et 129O [4].
Moréri fait remonter la filiation à :

01 – Richard Osmond, écuyer, seigneur du Mesnil-Eudes et du Castelier, qui épousa vers 116O, Alix de Guespre, de laquelle il eut :
02 – Rodolphe Osmond, seigneur de Guespre, qui se signala au service de Philippe-Auguste, roi de France. Il épousa en 121O noble damoiselle Marguerite de Montgommery, de laquelle il eut Jean qui suit et Louis seigneur d’Assy :
03 – Jean Osmond, seigneur du Mesnil-Eudes, du Castelier, de Creully et autres lieux. Il épousa en 126O Gasparde la Roque fille unique de Gaspard de la Roque, seigneur de la Roque, de Mesnil–Eudes, du Castelier, de Creully, etc. et de Pierrette dont il eut Jean qui suit .
04 – Jean Osmond, IIe du nom, seigneur de la Roque, de Mesnil-Eudes, du Castelier et autres lieux, officier des arbalétriers de Philippe-le-Bel avait épousé le 1er mai 1298 Jeanne de Boucquetot, fille unique de François de Boucquetot, seigneur du Breuil, du Millouet, etc. et d’Elisabeth de Franqueville, dont il eut six fils et trois filles. 1° Robert, qui suit ; 2° Marguerite, mariée à Jean de Méry, seigneur de Criqueboeuf; 3° Catherine, mariée à Colin de Borel; 4° Thomine, mariée à Pierre de Beaumont, seigneur de Beautincourt; 5° Pierre ; 6° Louis ; 7° Jean et 8° Raulin, tués au service de Philippe de Valois sans avoir été mariés ; 9° Jean-François qui épousa Marie Dacy, dont il eut deux filles: Jeanne, mariée à Jean d’Heudreville, seigneur de la Factière et Catherine, mariée à Jacques de Bagnard, seigneur du Guert.
05 – Robert Osmond, seigneur de la Roque, etc. fut fait chevalier par le roi Jean-le-Bon. Il avait épousé le 18 juillet 136O Alix de Bures, fille unique d’Alexandre de Bures, seigneur de Beuvillier, de Thuit-Signol, de Conches, etc. et de Marguerite Le Comte dont il eut: 1° Louis qui suit ; Jean qui avait épousé en 141O Perrette de Franqueville dont il eut François qui forma la branche cadette sous le nom d’Osmond-Thuit-Signol qui subsistait encore en 1758, en la personne de Louis Osmond, capitaine au régiment de Penthièvre; et François Osmond, chanoine au chapitre de Rouen, et grand vicaire de l’évêché de Lisieux.
06 – Louis Osmond, seigneur de Beuvillier, du Millouet, de Malicorne fut lieutenant des archers de la garde du roi de France Charles VI. Il avait épousé, en premier mariage, le 2 juillet 142O, Anne de Tournebut dont il n’eut point d’enfants. Il convola en seconde noces, le 1er septembre 1436, avec Marguerite de Ménil, fille de François du Ménil et d’Anne Le Veneur, de laquelle il eut François qui suit.
07 – François Osmond, seigneur de Beuvillier, de Malicorne et du Millouet, fut capitaine de cinquante hommes d’armes. Il mourut en 1534 après avoir fait une fondation en 152O de 1OO livres tournois de rente à l’Hôtel-Dieu de Li­sieux. Puis il fit en 1525, une donation de plusieurs maisons situées dans la ville de Lisieux, aux Jacobins de cette dite ville, à condition qu’ils fe­raient construire dans leur église un caveau qui servirait de sépulture à sa famille. Il avait épousé le 24 février 1497, noble damoiselle Robine Fortin, fille unique de Raulet Fortin, seigneur de Canteloup, de Saint-Germain-de-Marolles, etc. et de Guillemette Le Prévost, de laquelle il eut: Jean qui suit; 2° Thomas, mort chevalier de l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem; 3° Jean, cha­noine au chapitre de Lisieux; 4° Jeanne, mariée à Jacques de Foulques, sei­gneur de Mennetot; 5° Françoise ; 6° Catherine, religieuse à l’abbaye aux Dames de Lisieux.
08 – Jean Osmond, 3e du nom, chevalier, seigneur de Malicorne, de Beuvillier et de Marolles, commanda dans la province de Normandie pour le roi François Ier. Il avait épousé le 28 juin 1536, Catherine de Sabrevois, fille de Claude de Sabrevois, seigneur d’Ecluselles, gouverneur de la ville et château de Dreux, et de Catherine de Clinchamp, de laquelle il eut :

  • Charles.
  • Jeanne, mariée à Robert de Berthin, seigneur de Vaudeloges.
  • Jacques, capitaine de 5O hommes d’armes, tué à la bataille de Saint-Denis, le 12 novem­bre 1567.
  • Anne, morte jeune.
  • Françoise, mariée à Jacques Le Roy, seigneur de la Duennerie.
  • René, qui avait épousé le 1er juillet 1575, Ca­therine de la Rivière, fille de François de la Rivière et de Marguerite de Dreux. descendante de Robert, comte de Dreux, cinquième fils de Louis-le-­Gros, roi de France, duquel mariage naquit en 1578, Louis Osmond qui forma la seconde branche cadette, qui a été éteinte en 1757 en la personne de Louis Osmond, mort sans postérité. Il était mestre de camp de Cavalerie, chevalier des Ordres de Saint-Louis et de Saint-Lazare, gentilhomme de la Chambre de Louis-Henri, duc de Bourbon, grand maître de France, gouverneur de Bourgogne.

09 – Charles Osmond, seigneur de Beuvillier et de beaucoup d’autres lieux, se signala en plusieurs occasions dans les armées de Henri III. Il avait épousé le 3 juin 1571, Catherine de Hautemer, fille de Claude de Hautemer, seigneur de Clarbec, etc. frère du maréchal de Fervacques et de Guillemette de Martainville, dont il eut : 1° Antoine, qui suit ; Louis, mort chevalier de l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem; 3° Françoise, mariée à Louis Le Roy, seigneur du Homme; 4° Marguerite, morte jeune.
10 – Antoine Osmond, seigneur de Beuvillier, d’Aubri-le-Panthou, de Pierrefite et autres lieux, se signala au service de Henri IV. Il avait épousé le 5 Janvier 1598, Françoise de Rouxel, fille unique de Frédéric de Rouxel, comte de Grancey, maréchal des camps et armées du roi (?) seigneur d’Aubri-le-Pan­thou, Ménil-Froger, la Rozière, etc.; de laquelle Françoise de Rouxel, il eut: 1° Guillaume, qui suit; Louis, mort jeune; 3° Jean, chanoine au chapitre de Lisieux; 4° Gabriel, bénédictin à l’abbaye de Cormeilles; 5° Antoine, cheva­lier de Malte; 6° Robert, mort jeune; 7° Anne, mariée à Hector de Bernort, marquis d’Avernes; 8° Suzanne et 9° Marguerite, religieuses à l’abbaye aux dames de Lisieux; 1O° Catherine, religieuse à l’abbaye d’Almenêches.
11 – Guillaume Osmond, chevalier, seigneur d’Aubri-le-Panthou, du Ménil-Fro­ger, de la Fresnaye-Fayel, de Pierrefite, de Montizon, d’Argentelles, etc. ob­tint par lettres patentes que ces terres fussent réunies et se signala dans les armées du roi Louis XIII. Il avait épousé le 6 juin 1632, Charlotte de La­val-Montmorency, fille de Gabriel de Laval, baron de Faignes, gentilhomme de la chambre du roi et chevalier de ses ordres , et d’Anne …lle. De laquelle Charlotte de Laval, il eut un grand nombre d’enfants, savoir: 1° Jean qui suit; 2° Anne; 3° Françoise; 4° Barbe: 5° Marie; 6° Catherine, mortes jeunes; 7° Hélène; 8° Louise, religieuse à l’abbaye de la Chaise-Dieu, près Laigle; 9° Charlotte, religieuse à l’abbaye de Briosne; 1O° Michelle, religieuse à l’ab­baye de Villers-Canivet: 11° Hélène, religieuse à la Visita­tion de Caen; 12° Catherine, abbesse de l’abbaye royale d’Essey; 13° Margue­rite, mariée à Fran­çois de Ravetot, seigneur de Vitry; 14° Jean-Baptiste, chevalier de l’Ordre de Malte, commandeur de Vaillanpont, capitaine de vais­seau, se signala en plu­sieurs batailles navales au service de Louis XIV; 15° François, mort jeune; 16° Jean, chanoine de Lisieux; 17° Gabriel, qui avait épousé le 13 août 1662, Marie Doynel fille de François, maréchal de Camps et Armées du roi Louis XIII, conseiller en tous ses conseils et de Renée de Loges dont il eut trois fils et douze filles: Charles-François, Eustache-Antoine et Robert, tous trois morts jeunes. Charlotte, Renée, Elisabeth, mortes jeunes; Marie-Catherine, mariée à Léonor de Sérent, baron d’Andrieu; Anne et Angélique religieuses à l’abbaye de la Chaise-Dieu, Marie et Jeanne, religieuses à l’ab­baye de Villers-Canivet; Françoise, mariée à Henri-René d’Osmond son cousin germain; Magdelène, mariée à David de Rouxel, seigneur de Louvigny; Anne-Gabriel, mariée à François-Domi­nique de Cardevac, marquis d’Havrincourt, brigadier des armées du roi, gouver­neur de la ville de Hesdin.
12 – Jean, IV du nom, seigneur de Mesnil-Froger et probablement d’Aubri-le-­Panthou, avait épousé en première noces, le 5 mai 1664, Anne de Saint-Pierre, fille de François de Saint-Pierre, baron de Saint-Julien et de Catherine de Vassy-Bresse; en second mariage il épousa Anne-Renée de Mallard, fille de Léon de Mallard, marquis de Boitron, chevalier des ordres du roi et d’Anne de Nolent. Il n’eut de son premier mariage que René-Louis, qui suit. Les enfants du second lit furent: 1° Charlotte, mariée à Jean de La Rue, seigneur de Ber­nières; 2° Marie, religieuse à l’abbaye de la Chaise-Dieu; 3° Jeanne, religieuse au prieuré d’Exmes; 4° Eustache, comte de Boitron et de Médavy, qui forma la seconde branche cadette sous le nom d’Osmond-Médavy. Il fit plusieurs campagnes en qualité d’aide de camp du duc de Vendôme. Il épousa le 25 mai 1714, Marie-Louise de Pardieu, fille de Louis de Pardieu, marquis de Maucomble et de Marie Le Veneur. De laquelle Louise de Pardieu, il eut: 1° Barnabé-Louis-Gabriel, capitaine de cavalerie dans le régiment Royal-Cravates; 2° Charles-Antoine-Gabriel, chanoine et comte de Lyon, grand vicaire de l’évêché de Nevers; 3° Louis-Eustache, lieutenant de vaisseau, marié en Amé­rique, avec Marie Cavelier, fille de François Cavelier et de Marguerite de Pardieu; 4° Eustache-Louis, chevalier de Malte, lieutenant de vaisseau, major de la marine à Dunkerque; 5° Anne, mariée en 1734, à François d’Oilliamson, marquis de Courcy; 6° Gabrielle, restée fille.

Sur les différents fiefs de Saint-Désir, voir également les Notes sur Saint-Laurent-de-la-Pommeraye .

Sur la famille et le fief de Millouet ou Milloel, on peut trouver quelques renseignements dans l’inventaire des chartes des Abbayes du Calvados de Léchaudé-d’Anisy , dans le Cartulaire de Fontenay-le-Marmion [5] et dans l’Inventaire sommaire des Archives …. de l’Hôpital de Lisieux.

La maladerie de St.Clair portait dans le XVI siècle le nom latin de Cura leprosariœ (page 22 du pouillé de Lisieux, de M.Le Prévost). Elle faisait partie des églises de la banlieue de Lisieux et du patronage de l’abbesse de cette ville.

Une charte de l’abbaye de St.Désir de Lisieux, datée de l’an 1339, nous fait connaître que l’abbesse de ce monastère possédait dans la rue de la Maladerie, à St.-Désir, une maison qu’elle donna en fief, à charge d’une rente de 8 sols tournois.

5 – Archives SHL :

Achat du 11-02-2003.
Lot n° 14 n° 200
9) En l’église Saint-Germain, par Messire Gaultier Verneuil, prêtre, bourgeois, natif de Saint-Germain-de-Lisieux et y demeurant, chapelain de la chapelle Sainte-Anne « en l’abbaye Notre Dame du Pray les Lisieux », 26 octobre 1572 ;

Lot n° 24
LISIEUX (Calvados). (1 DOCUMENT, n° 205), Cinq « cahiers de lectures » : audiences de contrats de ventes (terres et rentes) passés par Jacques Daufresne, notaire à Lisieux, à la sortie des grands-messes paroissiales de Saint-Désir de Lisieux, Saint-Jacques, Saint-Germain, Beuvillers, Saint-Martin-de-la-Lieue, Les Vaux, Ouilly-le-Vicomte, Rocques. (1783-1790).
Titre clérical aux Vaux (25 février 1787).

DOSSIERS LIEUX : Lieux S à Z et divers :
30 – Saint Désir de Lisieux : Oppidum du Castellier.



Vaste enceinte retranchée mesurant environ I0OO sur 1200 m, s’étendant au sud de la route de Caen à Lisieux jusqu’au Cirieux. Une petite partie de ce camp déborde sur la commune de La Boissière. L’examen du vallum a montré en plusieurs
endroits qu’il répondait au mode de construction usité par les Gaulois: mur de pierres avec poutres en bois unies par des chevilles en fer et encastrées dans la maçonnerie (7). Ce camp porte le nom de « Castellier » (8).
(8) Caumont, cours, II, p. 322-323 ; A. N., 1849, p. 28 ; Stat. mon., V,1,· 185; de Neuville, C. A. F., Lisieux, 1870, p. 108 ; Inv. S.P.F., p. 283, où il est mentionné deux fois : art. Lisieux et art, Saint-Désir»,

[1] Sur cette famille , outre les mentions des Armoriaux , cf. les notes de Ch. VASSEUR , conservées aux Archives de la Société Historique de Lisieux .
[2] Entre 1384 et 1414 selon H. de FRONDEVILLE .
[3] Du moins en partie, car nous voyons dans l’Annuaire de l’Orne pour 1878 ,que Guillaume de Maunoury, écuyer, sieur d’Aubry, tenait du comte de Montgommery, un quart de fief appelé d’Aubri-le-Panthou-en-Exmois, situé dans la paroisse dudit lieu d’Aubry, à cause de l’eschange faite par ses prédécesseurs dudict seigneur, comte de Montgommery, contre le fief de Médavy, ci-devant tenu du dit comte, et à présent relevant du roy, à cause duqeul fief d’Aubry, le sieur de Maunoury est tenu de faire foy et hommage, reliefs, treizièmes, aides féaux et coutumiers et autres droits.
[4] De MAGNY .- Nobiliaire de Normandie.
[5] Gustave SAIGE .- Cartulaire de la seigneurie de Fontenay-le-Marmion provenant des archives des Matignon publié par ordre de S.A. le Prince de Monaco , Monaco , Imprimerie de Monaco , 1885 , in-4° , XXXIX-230 p.; pp. 165 sq.