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BONNEVILLE LA LOUVET

NOTES sur BONNEVILLE-LA-LOUVET – 14


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Bonavilla louveti – Bonavillata la Lovet – Bonnevillette – Bonneville la Louvette
Bonavilla, Bonnavilleta, Bonavillulla. Bonneville-la-Louvet
Bonneville-la-Louvet ou Bonnevillette canton de Blangy.
Sancta Maria de Bona Vileta, de Bonevilete, 1160 (ch. de Sainte-Barbe, n° 33).
Bonavilleta, 1200 (ibid. n° 116).
Bonnevillula Louvette, 1253 (ibid. n° 174).
Bonavilla Louveti, bonavillula
Bonaviletta la Lovet, XVe et XVIe (pouillé de Lisieux, notes, p. 37 et 41 ).

Bonneville-la-Louvet, Bonavillela, N.-D., prieuré augustin de Ste-Barbe-en-Auge, diocèse de Lisieux,
auj. Bayeux, archidiaconé de Pont-Audemer, cant.Blangy, arrond. Pont-l’Évêque, Calvados.
BEAUNIER-BESSE,VII, 205. — LONGNON, II, 253. — PIEL, Invent.

Archives du Calvados
BONNEVILLE-LA- LOUVET
I. Dioc. de Lisieux. Gr. à sel de Pont- Audemer. Baill. et maîtrise de Pont- Audemer. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- Audemer. –
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Blangy (Arrêté du 1 mars 1790).
III. 3º arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque) ; canton de Blangy (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 1026 hab. (1911). Sup.: 2075 hect. 32 a. 80 c.
ADMon Gale ― Délibérations 5 ventòse an III-14 prairial an VIII (Reg. , fol. 1-97).
Lacune jusqu’au 24 février 1814. – La perte de quatre registres antérieurs a été constatée par l’inventaire arrêté le 13 avril 1859.
ÉTAT-CIVIL.- Baptêmes, depuis 1604.- Mariages et sépultures, depuis 1606.
Lacunes : sépultures de 1625-1632 ; mariages de 1666-1667, 1670-1672. Audiences de contrats. 1673-1685 ? – Délibérations -du commun. 1686-1739 ?

Les noms des communes de Normandie – Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand.
387. — Bonneville-la-Louve t (Blangy-le-Chàteau, C.) :
Bonevilete [fin du xir s.] : orig., Arch. Calv., 2 D 79.
— Déterminatif emprunté au nom des seigneurs.

Hameaux de BONNEVILLE-LA-LOUVET:
Bôquerie La, (LA), h.Bosquiers (Les), Côte-Hinault ou (Hinout) (La), Cour-Bosquier (La), 1540 (papier terrier de Falaise).], COUR-CALLEE (LA), Cour-du-Bourg (LA), Cour-du-Marais (LA), Cour-Rouelle (LA), Cour-Saint-Nicolas ( LA ) Cour-Thinon (La)Jouannerie (LA), Mare-Sanglière (LA), Menellerie (LA), Monts (Les), Moulin-Hellain, Petitière (La), Pipardière (La), Saint-Louis(LE) quart, [TÔTES (LES), h. et chapelle], Vallée-Fontaine (LA) q, Vaux (Les), Vieille-Cour (LA),Vivier (LE) ou (Lieu Vivier), Chapelle Saint Jean – Chapelle Saint Louis – Les Déserts –
Sous le Bois l’Evêque – Les Garennes – Cour Hache- Cour Fils – Cour Nicolas – Moretti (La) – Passaventière (La) – Cour Quesnel – Quartier de la Croix Hauville – Maillot Ferme et Château – Cour Durand – Quartier du Prieuré – Chapronière (La) – Les Entre Deux Chemins –

No78. – Le fief de Bonnebos, à George de Trousseauville, escuyer, tenu du Roi par un 8° de fief, vaut 80 livres.
Le fief de Bonneboscq, assis en la paroisse de Saint-Martin dudit lieu de Bonneboscq, plein fief de Haubert, possédé par François de Guerpel, Ecuyer
Dudit fief de Bonneboscq relèvent les fiefs qui ensuivent dont:

  • Le fief de Livet, assis à Putot, possédé par Jehan Lucas. Ecuyer.
  • Le fief de La Courdubosq, anciennement appelé le fief Chapperon, possédé par Samuel de Grieu, Ecuyer; la teneure duquel est prétendue par le seigneur de Bétheville et même par le seigneur des fiefs du Mesnil et Livet.

1 – Bibliographie.
2 – Références historiques :
3 – Archives SHL :

1 – Bibliographie.

Abbé E.Taverson, Recherches sur la famille Louvet.
BUREAU Jean, La Morsanglière : ancien fief à Bonneville-la-Louvet.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 391
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 222.
LESCROART YvesLe manoir de la Morsanglière à Bonneville-La-Louvet.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
PAUMIER Henri : Pour l’histoire du papier. Les moulins des papetiers du Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°82, juin 2003.
PELLERIN Henri, Herbages et labours en Pays d’Auge : Bonneville-la-Louvet.
PONSOT Philippe, Bâtiments et équipements des usines à huile du Calvados: 1785-1883 dans L’Homme et l’industrie en Normandie. Du Néolithique à nos jours. (23e Congrès des Sociétés historiques et archéologiques de Normandie, 1988), BULL. SOC. HISTORIQUE ET ARCH. DE L’ORNE, n° spécial, 1990, pp. 347-362, carte, fig. Manneville-la-Pipard, Fierville-les-Parc, Honfleur, Quetteville, Les Authieux-sur-Calonne, Surville, Bonneville-la-Louvet.
VIENNE Gérard, L’église de Bonneville-la-Louvet.
Revue Le pays d’Auge: L’église de Bonneville -la-Louvet – 1964 juin – Arch. religieuse et arts sacrés 1 B 5562.

Voir :
Fontaine la Louvet
Annuaire Normand 1866 p.105
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXVI p 316 et 366
Congrès archéologique 1870 p 102
Formeville Tome I – Tome II p 108 , 147, 149, 154 et 219
Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) Sous-série 1B. – Bonneville-la-Louvet (Calvados), 1 B 5625 ; – prieuré, 1 B 55620. Charles Descorches, prieur de Bonneville-la-Louvet contre les chanoines de La Saussaye : dîmes (1653-1655).

2 – Références historiques :

Au mois de juillet 1295, Mgr d’Asnières fieffa à Thomas de Cormeilles un bois appelé le Bois-Louvet, sis en la paroisse de Bonneville, par 9 livres 10 sous de rente foncière, payable, tant à lui qu’à ses successeurs en l’Evêché; le contrat en fut ratifié par le doyen et le chapitre de l’église cathédrale, le 1296. vendredi avant la Toussaint de l’année suivante.

[Guillaume d’Estouteville: On lit, dans Moréri, que notre Prélat avait eu de la succession de son père les châtellenies de Courtonne et de Bonneville. Cela ne se peut : celle de Courtonne avait été acquise par Mgr Adhémar Roberti, qui l’avait donnée à l’Evêché; et M. d’Estouteville acheta lui-même celle de Bonneville.
Pâques 1597, Cette même année, notre Evêque acheta de la reine de Jérusalem et de Sicile, duchesse d’Anjou, etc., et de Charles II, son fils puîné, la terre et châtellenie de Bonneville-la-Louvet, en circonstances et dépendances, par le prix de 1,500 livres tournois, à charge d’en laisser jouir, leur vie durant, Jeannet et Jeannin d’Estouteville.
Enfin, notre vertueux Evêque, plein de zèle pour l’avancement de la jeunesse de son Diocèse, désirant affermir l’établissement d’un collége que Mgr Guy d’Harcourt avait commencé à Paris, pour ceux de ses diocésains qui désireraient y apprendre les belles-lettres et la théologie, donna, par son testament du mois de décembre 1414, les maisons qu’il avait acquises près de l’abbaye de Sainte Géneviève, pour y placer le collège établi par Mgr d’Harcourt, qui, jusque-là, n’avait eu d’autre local qu’une maison à loyer dans la rue des Prêtres-Saint-Séverin, proche le presbytère. Mgr d’Estouteville donna encore , pour cette fondation, la terre de Bonneville-la-Louvet, qu’il avait acquise de la reine de Jérusalem et de Sicile, à condition que ce collège porterait le nom de Torcy, qui fut changé depuis en celui de Lisieux, sous lequel seul il est à présent connu.]

[Mgr le Cardinal d’Annebaut: Mais ce fut en faveur de l’église cathédrale de Lisieux qu’il donna la plus grande preuve de sa générosité, à l’occasion du désastre arrivé à cette église le 17 mars 1554.
La grande tour de cette église tomba, et causa beaucoup de dommages aux édifices circonvoisins, et surtout à la nef de l’église et aux voûtes, depuis la chapelle de Saint-Augustin jusqu’à celles de Saint-Denis et de Saint-Taurin, et rompit les arcs-boutans du côté du palais épiscopal.
Notre généreux Prélat se fit un devoir de contribuer à la réparation de cette tour et de tout le dommage que sa chute avait occasionné ((Papiers de Lisieux). Dans ce dessein, il donna à la fabrique de la cathédrale la terre de la Couyère, sise en la paroisse de Bonneville-la-Louvet et aux environs (laquelle lui était, dit-on, revenue par confiscation) avec permission d’en vendre les bois et d’en constituer le produit au profit de la fabrique, à condition que le revenu de la terre, et de la rente qui serait créée du prix de la vente des bois, serait employé à la réédification de la tour et aux réparations de l’église.]

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
Enfin, par acte passé le 21 décembre 1555, devant Michel Lailler et Ollivier Carrey, tabellions, M. Philippe de Nocy, mandataire de Jacques, cardinal d’Annebaut, évêque de Lisieux, cède à Jean Osmont, Nicolle de Tillières et Thibaut Thibout, chanoines pour eux et pour le chapitre, le noble fief de la Couyère, situé à Bonneville-la-Louvet, sous réserve de la tenure des fiefs nobles, à charge de le tenir de la baronnie de Bonneville-la-Louvet. Ce fief avait appartenu à Louis Vipart, écuier, sur qui il avait été confisqué.
Le chapitre fait de son côté l’abandon de divers revenus, afin d’augmenter le fonds primitif de la fabrique (1).
(1) Acte original. Archives du Calvados. – Lisieux. Fabrique de la cathédrale, 1 liasse.

Bonneville-la-Louvet. Motte. avec fossés, près de l’église, sur la rive gauche de la Calonne. (De Caumont
Cours d’antiq. t. V, p. 113; Stat. mon. t. IV, p. 401, et Congrès arch. de France, 37e session, Lisieux, 1870, p. 102.)

Bulletin monumental-publié sous les auspices de la Société française pour la conservation et la description des monuments historiques.
Bonneville-La-Louvet, village de Normandie (Calvados). Dans son église, cloche de 1703, XXVII, S46; inscription, M. son prieuré du Mont-Fouqueran, fondé avant le XIII siècle, 547. –Détails historiques sur plusieurs familles, id.

l456. 6 JUILLET. – Guillaume Besongue, de Bonneville-la-Louvet, prend et recueille de Mg une pièce de terre, par 4l. l0 s. 4 d. 2 capons demy l géline et l0 l. 4 s.

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados. Baudouin Tyrel, vivant vers le milieu du XIIe siècle. Sa famille est la première que l’on
trouve en possession de la seigneurie de Livet; était-elle une branche des Tyrel, sires de Poix? C’est assez vraisemblable, mais non exactement prouvé. Elle s’éteignit en Nicole Tyrel, héritière de Livet, qui fut mariée, le 7 mai 1352, à Ancel Louvet, issu d’une famille qui a donné son nom à Bonneville-la-Louvet, et à Fontaine-la-Louvet, dans le Lieuvin.

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux : par H. de Formeville,…. Tome 2
BONNEVILLE-LA-LOUVET.
No l – fo 220, v°.
l367. 2 Août.- Maitre Bertran de Chenac, Procureur de Messire Guy de Chenac, Chevalier, baille à ferme à Jean de Lavallée, Ecuyer, toutes les rentes, terres et revenus quelz conquez appartenans au dit Chevalier, assis à Bonneville et environs, avec le moulin et autres choses, ainsi que la Dame de la Saucée les tenait, par 60 l.t. de ferme chacun an, le tout chargé de redevances envers l’Evêque et le Chapitre.

N° 2- f° 221.

1397. 25 MARs. – Richart de Cormeille tient de Mg de Lisieux une tasse de bois assise à Bonneville. Les officiers du Roi, qui avaient mis et pris icelui bois en la main du Roi, en levèrent la main, et lui donnèrent congé de le vendre.
No 3 – fo 222, v°.
1286.- Henri Louvet quitte à Mg de Lisieux le moulin de Relegate ou Rislegate, et les moultes sèches et mouillées, etc.
No 4 — f° 223.
1369. 2 JUILLET.- Jean de Lavallée fieffe le dit moulin de Mg. par l0 l. de rente.
No 5-fo 223, v°.
1426.30 MARs.-Jean Chirart fieffe de Mg. de Lisieux une pièce de terre à Bonneville, par 6 sols de rente.
No 6 – fo 224, r°.
1431. 24 JUILLET.-Robin le Vanier de Bonneville fieffe de Mg de Lisieux une pièce de terre, nommée les Motez, par l0 sols de rente.
1292. – Rogier de Berengreville, Ecuyer, et sa femme, vendent à Mg » de Lisieux 60 sols de rente, moitié de 6 l., que mon dit Seigneur leur fesait sur le moulin de Relegate .
N° 8 – f 225, r .
1294. – Lettre en latin, devant l’official de Bayeux, comme la femme du dit Berengreville ratifia tout et eut agréable la dite vendition.
No 9-f 225, r°.
l307.- Procès étant entre Mg de Lisieux et Benard Espée, Ecuyer, pour ce quele dit Ecuyer voulait faire édifier un moulin ès fiefz de Bonneville, lettre par laquelle
il renonça au dit droit de moulin et le quitta à l’Evêque.
No 10 – fo 226, v .
l453. ll SEPTEMBRE. – Périn Fouquet prend à fieffe de l’Evêque une pièce de terre à Bonneville, par l5 sols et 20 capons de rente.
N° l l – f° 226, r° 228
l434.29 Avril. – Vidisse des lettres de transport et vendition de l’usufruit de la Baronie de Bonneville-la-Louvet, faits par la Reine de Jérusalem et de Sicile, Duchesse d’Anjou, Comtesse de Provence, de Forcalquier, du Maine, de Roucy et de Pyenont, et Messire Charles, Prince de Tarente, second fils de la dite Dame et de feu Messire Louis, jadis Roi des dits Royaumes, Duc et Comte, etc., à Johannet d’Estouteville, Conseiller du Roi, et à Johannin d’Estouteville, son frère, varlet tranchant d’icelui Seigneur, et la vie d’eux et de celui d’eux qui plus vivra tant seulement ; pour le prix et somme de 500 l. tournois monnoie courante à présent le franc d’or du coing du Roi pour 20 solz tournois. En témoin de quoi le Garde de la Prévôté de Paris a mis le scel à la relation des deux notaires de Paris qui ont fait l’acte, l’an l397, le 6 juillet, signés J. Chastemier et Manessier.
No 12 – f° 228, ro, 230.
Cette pièce paraît transcrite deux fois de suite, c’est-à-dire que la deuxième est du 7 juillet et contient vente de la nue propriété à l’évêque seul, par 1,500 l. sauf l’usufruit de ses deux frères qu’il doit supporter.

SERGENTERIE DE BONNEVILLE.
La sergenterie, possédée par feu Michel Janon.
La franche vavassorerie de Canappeville, autrement Manneville, possédée par Jehan du Fossey, écuyer.
Le fief Cavelot, assis à Bonneville, possédé parle titulaire du bénéfice et cure de Bonneville.
Les fieffermes de Bonneville et Canappetille, fieffées d’ancienneté auxdites paroisses par soixante et six livres de tente domaniale, an moyen de quoi leur appartiennent les reliefs et treizièmes et les rentes domaniales audit domaine d’Auge.

SERGENTERIE DE MOYAD.
N 178.— Le fief de Heudreville, à Jean Fortin, écuyer, tenu dudit Évêque, à cause de la baronnie de Bonneville-la-Louvet, par un 8° de fief, vaut 20 livres.

SERGENTERIE DU PETIT MOYAD.
N° 97. — Le fief de Maitocg, quart de fief assis au dit Bonneville-la-Louvet, tenu par Jacques de Bellemare, escuyer.
N° 98. — Les fiefs d’Ollandon. quart de fief, et du Fault, 6° de fief, assis au dit lieu de Bonneville-la-Louvet, tenus par Claude de Vauban.

Bonneville-la-Louvet, 240 feux.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes par M. Ch. Vasseur.
Bonneville-la-Louvet, Bonavilla Louveti, Bonavilleta la Lovet, Bonnevillette, Bonneville-la-Louvette.

Bonneville est une localité ancienne qui a toujours eu de l’importance. Elle doit son surnom à une famille Louvet, connue dans l’histoire de Normandie.
L’église remonte au commencement du XIIIe. siècle. Elle est située sur la rive gauche de la Calonne, et tout près de ce cours d’eau.
Une massive tour carrée, construite en moyen appareil, forme avant-corps sur le mur occidental. Elle est flanquée, sur chaque face, de deux contreforts qui n’ont pas moins de 6 pieds de saillie à la base. Il faut, toutefois, en excepter la face du nord (celle qui regarde la rivière); on n’y voit qu’un seul contrefort; l’autre, celui qui devrait se trouver dans l’angle contre la nef, est remplacé par une tourelle carrée qui contient l’escalier. La base s’ouvre en trois :arcades ogivales qui forment porche devant la porte de la nef.
Ces trois arcades, qui sont semblables, n’ont pour voussures que des claveaux, disposés en retraite l’un sur l’autre, simplement épannelés. Ils retombent sur des faisceaux de trois colonnettes demi-engagées, dont les chapiteaux sont remplacés par de simples bagues, semblables aux annelures des colonnes de transition, composées de trois moulures dont l’intermédiaire est la plus saillante.
L’étage supérieur est seulement percé d’étroites ouvertures rectangulaires, simples meurtrières qui donnent, de loin, à ce clocher l’aspect d’un donjon. Une corniche à modillons fort simples termine la construction de pierre, que surmonte un beffroi carré recouvert maintenant d’ardoise, autrefois d’essente, avec des ouvertures trilobées sur chaque face et une pyramide obtuse, aussi en charpente, au sommet de laquelle s’épanouit, au lieu de croix, un bel épi en plomb repoussé, à larges feuilles frisées, qui date, comme les parties sur lesquelles il s’appuie, du milieu du XVII. siècle.
La porte de la nef, qui s’ouvre sous le porche, consiste en une grande ogive à tympan plein, dans laquelle sont percées deux baies carrées, séparées par un trumeau de pierre.
Les deux murs latéraux ne sont point symétriquement percés.
Des quatre travées qui subdivisent leur longueur, deux seulement sont visibles du côté du nord. Elles sont construites en blocage entremêlé de petit appareil irrégulier. Trois contreforts saillants, refaits au XVIe. siècle, les contre-buttent.
Dans chacune de ces deux travées s’ouvre une lancette.
Une large chapelle seigneuriale a pris la place des deux travées supérieures. Elle date du XVIe. siècle. Son pignon est soutenu par trois contreforts, dont deux disposés sur les angles. La lumière est répandue à l’intérieur par deux fenêtres flamboyantes, semblables entre-elles. Le mur qui regarde l’occident n’a point de traces d’ouverture; dans celui qui fait face à l’orient était une fenêtre, aussi flamboyante, qui se trouve maintenant bouchée.
Cette chapelle surajoutée est rejointe au mur du choeur par un raccordement de fausse équerre où l’on avait pratiqué une petite porte, maintenant bouchée.
Le mur de la nef, qui regarde le midi, est construit de la même manière que celui du nord, seulement il est libre dans tout son développement, et soutenu par cinq contreforts du XIIIe. siècle, qui ont subi quelques retouches postérieures.
Les quatre lancettes qui sont symétriquement ouvertes de ce côté sont semblables à celles du côté nord.
Le choeur est en retraite sur la nef. Les murs latéraux sont en blocage. On y voit un gros contrefort au nord, trois autres au midi, qui tous datent du XIIIe. siècle, mais ont été retouchés au XVII. Les quatre fenêtres, placées une dans chaque travée, tant au nord qu’au midi, sont aussi des lancettes qui datent bien certainement de la construction primitive; mais elles ont été mutilées à une époque postérieure et n’offrent plus maintenant le moindre caractère architectonique.
Elles reposent sur une moulure continue formant larmier.
La sacristie cache une partie du mur du nord. Au midi s’ouvrait une petite porte ogivale. Son archivolte se composait d’un tore avec larmier que recevaient deux colonnettes dont les chapiteaux, maintenant très-frustes, étaient sculptés l’un de crossettes, l’autre de feuilles de vigne ou de lierre. La baie était aussi ogivale, disposition peu commune.
Deux demi-sphères en creux servent d’ornement aux claveaux.
Le chevet est un mur droit. La fenêtre en a été bouchée.
Elle était très-large et ne datait que du XVe. ou du XVIe. siècle, car elle est garnie d’un tracerie flamboyante.

Intérieur.
— Nef.- Sous les fenêtres, qui sont régulièrement ouvertes, ainsi qu’on l’a vu, règne une série d’arcatures ogivales dont les moulures ont presque un aspect prismatique qui porterait à ne les faire dater que du XVI. siècle. Elles doivent pourtant appartenir à la construction première. Elles sont portées par des culs-de-lampe sans sculptures. La voûte est en bois, avec poutres apparentes, dont plusieurs sont sculptées de rageurs ou engoulements.
Sous les poinçons sont des écussons dont voici le dessin. C’est un beau spécimen des voûtes en bois du XVI. siècle. Les sablières sont également sculptées : elles offrent des figures en relief plus ou moins grotesques.
La voûte de la chapelle seigneuriale est semblable à celle de la nef et doit être l’oeuvre du même ouvrier. Sur le pilier de bois qui sert à soulager les pièces transversales, au milieu de l’ouverture de la chapelle sur la nef, on lit une inscription en caractères singuliers qui donne la date du travail et les noms des trésoriers qui y présidèrent, du moins leurs initiales (V. le fac-simile ci-joint).
Il ne reste à signaler, dans la nef, qu’une petite piscine ogivale assez grossière, pratiquée dans le mur du midi.
L’arc triomphal date du XIIIe. siècle. 11 est ogival : on y a fait des retouches au XVe. siècle, date qu’il faut attribuer au pilier informe et trapu du nord, avec sa base octogone, tandis que derrière le haut retable du petit autel du midi se trouve encore le faisceau des colonnettes primitives, bien frustes, il est vrai, avec deux chapiteaux mutilés.
Le choeur n’offre rien de saillant à l’oeil. Le maître-autel est moderne ; les murs sont proprement blanchis ; la voûte à lambris a été refaite à neuf tout récemment.
Rien, dans le mobilier, ne peut fixer l’attention.
Le clocher renferme une cloche assez considérable, puisqu’elle mesure 1 mètre 30 centimètres de diamètre. Elle est du fameux fondeur Jean Aubert, de Lisieux. Elle porte sur son pourtour l’inscription suivante :

1703. IACQVE LE BOVliG PBre PRIEUR DV MONT FOUQVERAN ET CURE
DE CE LIEV MA BENITE. MESre IACQUE DE VIPART MARQVIS DE SILLY ET
NOBLE DAME MARIE MACDELEINE DE BOSSERED FEMME DE FEU MESre HENRY
DE St PIERRE CHLr SGr DE St JVLIEN MONT NOMMEE MARIE IAEN AUBOVLT
FILS DU FEV Me LOVIS AVBOVLT ADt BAILIF DE CORMEILLE TRESORIER
IEAN AVBERT
DE LISIEVX
MA FAICTF.

L’église était, comme la cloche, sous l’invocation de Notre-Dame. Elle dépendait du doyenné d’Honfleur, malgré sa proximité de Cormeilles, chef-lieu d’un doyenné lui-même.
Le patronage appartenait au prieur de Ste.-Barbe-en-Auge; mais l’abbé de Cormeilles présentait à une chapelle de St.-Louis, située dans cette même paroisse, et à laquelle étaient attachés trois clérimonies. Les pouillés mentionnent encore sur le même territoire des chapelles dédiées à saint Julien, à saint Nicolas, la chapelle de St.-Jean-des-Tôtes ou St.-Jean-des-Gastines et celle de Notre-Dame-des-Tôtes, sans parler de celle de St.-Martin du Montfouqueran qui avait une toute autre importance. C’était un prieuré. Elle était parfaitement située sur un coteau qui forme promontoire, dans la vallée, à droite de la rivière, où se voit encore un groupe de bâtiments environnés de verdure.

Prieuré de Montfouqueran.
— Ce prieuré devait sa fondation aux Louvet, seigneurs de Bonneville, antérieurement au XIII°. siècle. Dans les chartes des Archives du Calvados, inventoriées par M. Léchaudé-d’Anisy et attribuées à Ste.- Barbe, on trouve une déclaration faite par Rotrou, archevêque de Rouen, de la renonciation, entre ses mains, par Henri Louvet, des droits qu’il avait, ou disait avoir, sur la chapelle de St.-Martin du Montfouqueran, qui avait été donnée par Arnoult, évêque de Lisieux, à l’abbaye de Ste.-Barbe. Arnoult vivait à la fin du XIIe. siècle. Ce fut ce même Henri Louvet qui aumôna à Ste.-Barbe le droit de patronage de la cure de Notre-Dame,ne se réservant que la chapelle de St.Julien, située près de la même église. Cette réserve ne fut pas de longue durée ; car Guillaume, évêque de Lisieux, en confirmant la donation du patronage, y joint celui de la chapelle de St.-Julien.
Les donations continuèrent dans les siècles suivants, et l’on voit tous les tenanciers du seigneur de Bonneville partager à l’envi leurs biens avec les religieux de Ste.-Barbe et du Montfouqueran.
Raoul Bérenger donne tout le tènement qu’il tenait en fief de Mathieu du Faulq.
Mathieu du Faulq, à son tour, aumône une pièce de terre, située entre celle des chanoines et la Querière du Bois-d’Or, tout en confirmant la donation de Raoul Bérenger, son homme (1231).
Le prieuré était florissant au moment où éclata la Révolution de 1793. Ses terres furent aliénées. Les bâtiments avaient été réservés : il n’y a pas trente ans qu’ils ont, à leur tour, passé dans le domaine privé.

Château.
— Il existe une motte féodale avec fossés, à peu de distance de l’église et sur la même rive de la Calonne (Bulletin monumental,t.II,p.246). Était-ce l’ancien château de bois des Louvet? Henri Louvet, qui figure dans les actes relatifs au Moutfouqueran, que je viens d’énumérer, eut trois fils : Geoffroy, ou Godefroy, Robert et Galeron. Le premier lui succéda dans la terre de Bonneville ; il vivait en 1200. Il eut un fils qu’il nomma Henri, comme son aïeul, qui fut qualifié chevalier.
Bien que la Recherche de Montfaut ne parle point de cette famille, elle n’était pas encore éteinte au XVIe. siècle; car, dans la production faite devant les élus de Lisieux en 1540, Guillaume de Livet, ou Louvet, sieur de la Cour d’Asnières et de Bonneville, vante un aveu de la terre de Bonneville, baillé en 1388 par Jean de Livet, dont il justifia sa descente.
Il y a aussi à Bonneville un fief de la Morsanglière : j’en ignore la situation ; mais voici un document qui s’y rapporte et qui présente quel-qu’intérêt. C’est le résumé d’un arrêt rendu sur une prétention à la préséance, entre deux gentilshommes de la paroisse :
« Entre Charles de Saint-Pierre, sieur de Vassi et de Maillot, appelant et en principal demandeur en lettres, pour être maintenu lui, la demoiselle sa femme et leur famille, aux honneurs de préférence et prérogative en l’église de Bonneville-la-Louvet, au-devant des tenants du fief de la Morsanglière, et défendeur, d’une part, et Catherine Auvray, demoiselle, veuve de Jean Hamel, vivant sieur dudit lieu de Morsanglière, pour elle, Françoise et Marguerite Hamel, demoiselles, ses filles, jointe demoiselle Jeanne Coudehart, mère dudit défunt Hamel, anticipante, et audit principal opposante, et prétendant lesdits honneurs et préférence leur devoir être déférés, au préjudice dudit sieur de Saint-Pierre et sa femme d’autre part. Vu les généalogies de noblesse des parties, la Cour a mis l’appellation et ce dont est appelé, au néant; et en amendant le jugement, faisant droit au principal, et droits d’honneur et préséance respectivement prétendus par lesdites parties en ladite église de Bonneville, a ordonné et ordonne que les hommes marcheront et auront la préséance au devant des femmes et que les plus anciens d’âge tant entre lesdits hommes que femmes préféreront, et sans dépens».
« A Rouen, le onze décembre mil cinq cent quatre-vingt dix-huit». » (Mémoires du clergé, t. III, p. 1272-1273.)
Bonneville-la-Louvet dépendait de l’élection de Pont-Audemer, sergenterie de la Lande. Il y avait 1 feu privilégié et 58 feux taillables.

BONNEVILLE·LA-LOUVET. – Motte entourée de fossés à peu de distance de l’église, sur la rive gauche de la Calonne (1). On doit citer en outre les noms de lieu suivants: « L’Herbage de la Barre « , « Les Motte, Le Pré Catillon, Cour Salles, Le Parquet (2).
(1) Caumont, Cours, V, p. 113 ; Stat .Mon, IV, p. 401 ; C.A.F, 1870, p. 102. – Doranlo, Camps, p. 804.
(2) Marie, Monogr, de Bonneville-la-Louvet et, .s.d. (vers 1885), mss. Archiv.du Calv.
– Château de bois, motte et fossés à peu de distance de l’église sur la rive gauche de la Calonne 10 ou 11e siècle. (Bulletin monumental,t.II,p.246)


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Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

130. — Le 3 oct, 1694, reçurent la tonsure et les ordres mineurs dans l’église paroissiale de Courbépine :
Jacques Bonnet, fils de Jean et de Marguerite Gibon, de la parr, de Bonneville-la-Louvet.

123. — Le 18 oct. 1694, dispense de bans pour le mariage entre Laurent Durand, delà pair, de Bonneville-la-Louvet, et de Catherine Gohard, fille de Jean Gohard et de Marguerite Lecerf, de la parr, de Martainville.

360. — Le 8 juin 1694, la nomination au prieuré-cure de N.-D. de Bonneville-la-Louvet et à son annexe la chapelle de St-Martin du Montfouqueran appartenant au prieur claustral et aux chanoines de Ste-Barbe-en-Auge, le R.P. Joseph Jullien, pbrë, chanoine régulier de St-Augustin, procureur et receveur du prieuré de Ste Barbe, remet au notaire apostolique la nomination de Fr. Pierre Le Mesnager, pbfë, chanoine régulier dud. lieu, aud. prieuré-cure vacant par la mort de Fr. Charles Descorches, dernier titulaire.
Le même jour, Me Pierre Audran, vic. gl, donne aud. sr Le Mesnager la collation desd. bénéfices.
Le 31 août 1694, le sr Le Mesnager, chanoine régulier et professeur de théologie, pourvu de lad. cure de Bonneville et de la chapelle du Montfouqueran, dont il n’a pas encore pris possession, donne sa procuration
pour résigner ces bénéfices entre 1er mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Nicolas Le Bourg, pbfë, chanoine régulier de Ste Barbe, curé de Villaine au diocèse du Mans.
Le 24 sept. 1694, led. sr Le Bourg obtient en cour de Rome des lettres de provision.
(Mr. Nicolas Le Bourg ne paraît pas avoir donné suite à ces provisions obtenues par lui en cour de Rome. Nous n’avons trouvé ni le visa épiscopal ni le procès-verbal de prise de possession, et, le 1 er février 1695, Mr. Jacques Le Bourg obtient des lettres de per obitum sans aucune mention de P. Le Mesnager ni de N. Le Bourg).
Le ler févr. 1695, Me Jacques Le Bourg, pbfë du diocèse de Lx, obtient en cour de Rome des lettres de per obitum du prieuré-cure de Bonneville-la-Louvet et de la chapelle du Montfouqueran, vacants par la mort du dernier titulaire, à condition qu’il prendra l’habit des religx de St-Augustin et fera profession dans led. ordre après une année deprobation.
Le 2 sept. 1695, le seig-évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 14 sept. 1695, le sr Jacques Le Bourg prend possession de la cure de Bonneville-la-Louvet et de la chapelle du Montfouqueran, en présence de Me Benoist Hellouin, pbfë, curé de St-Ouen de Pontaudemer; M.
Pierre Marca, aussi pbfë de lad. ville; Me Hubert Baudry, pbfë, vicaire de Bonneville; Me Robert Baudry, sr de Valauney; Me Jacques Bonnet, acolyte de lad. parr.

194. — Le 26 mai 1695, Me Pierre Durand, laïque (1) de Bonneville-la-Louvet, ayant été au service du roy dans ses armées, où il s’est trouvé en plusieurs occasions, sans néamoins avoir ni tué ni mutilé personne, obtient dispense de l’irrégularité qu’il a encourue et qui l’empêchait d’entrer dans les ordres.
(1) On trouve dans un recueil de vies de Trappistes de la Grande-Trappe le nom de P. Durand. Il a laissé le souvenir d’un fervent religieux. (Note de Mr.l’abbé Loir).

240. – Le 24 août 1697, M. Richard Durand, archer en la Prévôté Générale do Normandie, demeurant à Bonneville-la-Louvet, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, M. Pierre Durand, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Lad. rente est cautionnée par Laurent Ridel, sr du Douet, et François Auboult, sr. des Moulins, demeurant en lad. parr. de Bonneville.

– Le 10 avril 1700, reçurent la prêtrise :
M. Pierre Durand, diacre de Bonneville-la-Louvet

534. – Le 19 mai 1708, la nomination à la chapelle de St-Jean-des-Tostes en la parr, de Bonneville-la-Louvet, appartenant au seig. du lieu, Mre. Jacques Vipart, chev. seig. et patron de lad. chapelle, nomme à ce bénéfice, vacant par l’abandon qu’en a fait Me. Jean Fleury, « servant actuellement dans la compagnie des chevau-légers de la Reine, » la personne de Me. Guillaume Bayeux, clore tonsuré de ce diocèse.
Le 26 mai 1708, le visa épiscopal est accordé aud. sr. Bayeux pour sa nomination à lad. chapelle.
Le 17 juin 1708, le sr. Bayeux prend possession de la chapelle des Tostes.

84. – Le 20 juin 1709, Me. Jacques Daufresnene, Curé tonsuré de Lx, obtient en cour de Rome des lettres de provision du bénéfice simple de la chapelle St. Louis de Bonneville-la-Iouvet, vacant par la mort du dernier titulaire.

410. – Le 31 janv. 1711, la nomination aux clérimonies de la chapelle St. Louis de Bonneville ou Bonnevillette, en la pair, de Bonneville-la-Louvet. appartenant à l’abbaye de Cormeilles, ordre de
St-Benoist, Dom Jean-Baptiste Pelvey, pbfë, prieur, Dom Louis Lejumel, diacre, et Dom Pierre Sauvalle, tous religieux de lad. abbaye, réunis en chapitre, nomment à Tune des clérimonies, vacante par la mort de Me. François Daniel, dernier titulaire, la personne de Me. Jacques
Daufresne, clerc du diocèse de Lx.
Le 2 fév. 1711, Mre. Pierre Audran, vic. gl, donne au sr. Daufresne la collation de lad. clérimonie.

Bonneville-la-Louvet – Prieuré-cure et son annexe St – Martin de Montfouqueran.
Curés. – C. Descorches, H – Jacques Lebourg.
Vicaire. – H. Baudry.
Prêtres de la paroisse – J. Richer – H. de Besongne
Clercs. -Jacques Bonnet – P. Durand.
Patron.- Le prieur de Ste. Barbe.
Notables. – L. Durand – L. Ridel – F, Auboult.
Chapelle Saint Louis de Bonnevillette. (Prieuré simple).
CHAPELAINS.-J. Halbout – F. Bardel – L.Horcholle -G, Desnoyers – J.B. Philippes – L. Moutier – L-J. Brières – J,Daufresne – PATRON. – L’abbé de Cormeilles. – P.-G. de Pas Fouquières.
Chapelle Saint Jean des Tostes, – CHAPELAINS. – J. Fieury – G, Bayeux – PATRON. – Le seigneur du fief. J. de Vipart,

97. – Le 23 janvier 1712, Mre Pierre Audran, vic. gd, donne son visa aux lettres de provision des quatre clérimonies de St. Louis de Bonneville-la-Louvet obtenues en cour de Rome, le 21 mai 1711, par Me. Jacques Daufresne, clerc du diocèse de Lx, chapelain de lad. chapelle ou prieuré simple de St. Louis.

275. -Le 17 juillet 1712, Me. Jacques Daufresne, clerc tonsuré, demeurant à Lx, parr.. St-Jacques, titulaire de la chapelle ou prieuré de St. Louis en la parr.. de Bonneville-la-Louvet, se transporte au lieu où était bâtie lad. chapelle, pour prendre possession des quatre clérimonies
dépendant dud. prieuré et dont il a été pourvu en cour de Rome, par bref « portant la réunion desd. quatre clérimonies avec le titre de la chapelle, nonobstant l’incompatibilité d’icelles ». Led. Sr. Daufresne est mis en possession desd. clérimonies, tant de celle qui est vacante par la mort du sr Bardel, curé de N.-D. de Préaux, « que des trois autres vacantes par abandonnement ou autrement ».Le sr Daufresne a touché « les antiennes murailles et vestiges de lad. chapelle, laquelle est entièrement croullée et ruinée ». Il s’est mis « à genoux, a fait sa prière « » avec les autres cérémonies requises. Fait en présence de Richard Delamare, syndic de la parr.. du Bois-Hellain, et autres témoins.

597. — Le 6 février 1714, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Durand, fils de Laurent, sr de Longchamps, de la pair, de Bonneville-la-Louvet, d’une part, et dam1Ie Marie-Magdeleine de Bellemare,
fille de feu Robert, Escr, sr de la Croix, et de damlle Anne de Folleville, de la parr, de Ste Croix de Cormeilles.

523. — Le 16 nov. 1718, vu l’attestation du sr Lebourg, pbre, prieur-curé de Bonneville-la-Louvet, dispense de bans pour le mariage entre Mre Henry-Eustache de St-Pierre, chevr, marquis de St-ulien, seigr de Maillot, Grangues, Heudreville et autres lieux, chevr de l’ordre militaire de St-Louis, capitaine au régiment du roy, demeurant à Bonneville-la-Louvet, fils de feu Mesre Henry de Sc Pierre, chevr, marquis de St-Julien, seigr de Maillot et autres lieux, et de noble dame Marie-Magdeleine de Boisseret, d’une part, et noble dame Marie-
Charlotte-Cécile Le Doyen, dame de Fatouville, du Boulley-Morin,
Ablon, Equainville, Ableville, Dauboeuf, S-Clair et autres terres, demeurant à Rouen, parr. St-Sauveur, veuve de Mesre Nicolas de Maillot, chevr, seigr de Cailly, du Boulley-Morin et autres lieux, fille de feu Mesre François Le Doyen, chevr, seigr d’ Ablon, Fatouville, Equainville, Ableville, Dauboeuf, St-Clair et autres lieux, et de noble dame Cécile de Brunon.

345. — Le 15 janvier 1719, Pierre Dionis, fils Christophe, marchand, demeurant en la parr, de Bonneville-la-Louvet, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jacques-Dominique Boitard, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en la maison de la veuve Boitard, demeurant au Torpt, en présence de Me François Leroy, pbrë du Torpt, et autres témoins. — Led. sr acolyte était fils de feu Jacques Boitard et de Marie Heudier.

622. – Le 15 janvier 1719, titre clérical en faveur de Me. Jacques-Dominique Boittard, acolyte de Martainville, par Pierre Dionis, marchand, de Bonneville-la-Louvet et y demeurant.

343. – Le 10 oct. 1720, Me. Guillaume Vattier, pbrë, curé de N.-D.-de-Courson et aussi pourvu de la cure de St-Ouen-le-Hoult, donne sa procuration pour résigner sad. cure de Courson en faveur de Me. Jacques Daufresne, pbrë, chapelain de la chapelle St-Louis en la parr. de Bonneville-la-Louvet.

308.- Le 21 septembre 1720, Me. Jacques Daufresne, diacre de St-Jacques de Lx, est ordonné prêtre.
Le 15 novembre 1720, led. Sr. Daufresne, pbrë, titulaire de la chapelle simple de St-Louis on la parr. de Bonneville-la-Louvet, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de N.-D. de Courson, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me. Guillaume Vattier, pbrë, dernier titulaire.
Le 11 février 1721, le seig. évêque donne aud. sr. Daufresne la collation dud. bénéfice.
Le 11 février 1721, le sr. Daufresne prend possession de la cure de N.-D. de Courson, en présence de Me. Nicolas Le Doré, pbrë, vicaire de lad. parr. et plusieurs autres paroissiens.

Bonneville-la-Louvet – Prieuré-cure et son annexe St – Martin de Montfouqueran.

Curé. — Jq Le Bourg.
Seigneurs et notables. — H. de St-Pierre — H.-E. de St-Pierre —J.-B. Durand — L. Durand.
Chapelle Saint-Louis. — chapelain. — F. Bardel — J. Daufresne.
patron. — Les religieux de Cormeilles.
Chapelle Saint-Jean-des-Tostes — chapelains. —G. Bayeux — G. Thillaye.

254. – Le 20 mai 1723, dispense de bans pour le mariage entre Me. Jean-Baptiste Hauvel, cons. du roy. président en l’élection de Lx, fils de feu Me. Nicolas Hauvel, cons. et avocat du roy en bailliage à Orbec et de Marguerite Tynant, de la parr. St-Jacques de Lx, d’une part, et demll. Magdeleinê-Angélique du Hauvel, fille de noble seig. Mesr. Félix-César du Hauvel, chev. seig. de la Morsanglière, la Chevallerie et autres lieux, et de noble dame Anne de Tournebu, de la parr, de Bonneville-la-Louvet.

438. – Le 4 février 1724, Me. Jacques Daufresne, pbrë, châtelain de la chapelle St-Louis de Bonneville-la-Louvet, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de St-Ouen de Roques, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me. Jean Leprevost, pbrë, dernier titulaire.

888. — Le 23 avril 1725, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Claude de Bertout, Escr, fils de Mre, Claude de Bertout, Escr, et de feu noble dame Marie-Françoise Le Paisant, de la parr. d’Heudreville, d’une part, et damlle Marie-Marthe du Hauvel, fille de Mre Félix-César du Hauvel, chever, et de noble dame Anne de Tournebu, de la parr. de Bonneville-la-Louvet.

1615. – Le 23 juin 1731, Me. Jacques Lebourg, pbrë, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin, prieur de St-Martin du Montfouqueran et curé de la pair, de N.-D. de Bonneville-la-Louvet annexée aud. prieuré, et aussi prieur de St-Jacques du Coudrey-Montbosc, diocèse de la Rochelle, âgé de 69 ans et ne pouvant plus, à cause de son âge, vaquera ses fonctions, donne sa procuration pour résigner sesd. bénéfioes entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Joseph-Augustin Lebourg, pbrë, curé de Bazoques, à condition que celui-ci fera profession dans l’Ordre de St-Augustin, led. sr. résignant se réserve toutefois la somme de 600 livres de rente sur les revenus du Montfouqueran et de lad. cure, qu’il a desservis pendant trente-six ans, et 600 livres sur les revenus du prieuré du Coudrey-Montbosc, dont il a été titulaire pendant vingt-cinq ans.

1267. — Le 16 août 1732, dispense de parenté au 3° degré pour le mariage entre Mre. Scipion-Alexandre La Couturier, chev, seig. et patron honoraire de la parr. de Livet-sur-Authou, baron en partie de la baronnie de Levroult et de Brion en Berry, demeurant en la parr. de
Livet, et damll. Françoise de Fréville, demeurant à Bonneville-la-Louvet.- Le seig. évèque de Lx proteste contre la qualité de seig. et patron honoraire de Livet-sur-Authou prise par led. sr. Le Couturier.

1418. -Le 5 août 1733, dispense de bans pour le mariage entre Charles-Antoine Le Pellissier, fils de feu Antoine Le Pellissier et de damll. Catherinede Semilly, de la parr. de Bonneville-la-Louvet,d’une part, et demll. Marie-Anne de Trousseauville, dame et patronne en
partie de St-Georges-du-Mesnil, fille de Mre.Jean-François de Trousseauville, Esc. et de feu noble dame Anne Deschamps, de lad. parr, de St-Georges-du-Mesnil.

230. – Le 19 juin 1742, dispense de bans pour le mariage entre Me. Jean Thiron, premier huissier-audiencier en l’élection et grenier à sel de Pontaudemer, fils de Simon Thiron et de Françoise Dorléans, originaire de Bonneville-la-Louvet et demeurant depuis onze ans en la
parr. de St-Ouen de Pontaudemer, d’une part, et dll. Calherine Bellenger, fille de feu François.

Curés. – Jq.Lebourg – C.N Josset.
Vicaires. J.-P. Bazin, XV. 93. – P. Gueroult – J.-J. Buhot.
Clercs. — N. Cavelier – J -R Vallée.
Seigneurs et notables. N. Borel – F. .de Fréville – F.-C. du Hauvel. — A. Le Pélissier – H.E de Saint-Pierre, XV. 93. J. du Thiron.
Chapelle Saint-Louis. Chapelains. J. Daufresne – L. Pollin – Patron – L’abbé de Cormeilles.

341 — Le 30 oct. 1752, Me. Louis Pollin, pbfë, titulaire de la chapelle simple de St-Louis, en la parr. de Bonnevil!e-la-Louvet, et de celle de St-Clair-St-Blaise, en la parr.de St-Désir, demeurant à Lx. Parr. St-Jacques, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S.-P. le Pape lad. chapelle -Louis de Bonneville, en faveur de Me. Antoine-Gilles Enée, acolyte du diocèse de Bayeux, professeur septennaire de quatrième au collège du Bois de l’Université de Caen, chanoine prébende des Loges en la cathédrale de Lx, duquel canonicat « il déclare être paisible possesseur du temporel, du mois de janvier dernier, titulaire des bénéfices simples chapelles de St-Martin de Cheux, St-Martin de Ouistreham, diocèse de Bayeux et troisième portion de
N.-D. en la Cathédrale de Lx, et led. sr. Enée donne aussi sa procuration pour résigner lad. chapelle de N.-D. entre les mains de N.-S.-P. le Pape en faveur dud. sr. Pollin, pour cause de mutuelle permutation.
Le sr. Enée dit en outre qu’il ne sait pas si la chapelle N.-D., 3° portion, est sujette ou non à résidence. Fait et passé à Lx.

318. — Le 7 août 1760, la nomination au prieuré simple de St-Louis de Bonnevil!ette, chapelle située en la parr. de Bonnevil!e-la-Louvet, appartenant au seig. abbé de Cormeilles, Mesr. Joseph-Dominique de Cheylus, pbrë, haut-doyen de la cathédrale de Lx, vicaire général du Chapitre et abbé commendataire de Cormeilles, nomme aud. prieuré, vacant par la mort de Mes. Antoine-Gilles Enée, acolyte du diocèse de Bayeux, chanoine de lad. cathédrale de Lx et dernier titulaire de lad. chapelle, la personne de Me. Adrien-Jean-Théodose Le Blond de la Ville-du-Bois, pbrë du diocèse de Rouen, licencié ès-lois, bachelier de Sorbonne, chanoine et trésorier de la cathédrale de Lx.
Fait et passé à Lx, en-l’hôtel dud. seig. abbé.

29. — Le 7 sept. 1760, la collation de la chapelle St-Louis, en la parr. de Bonneville-la-Louvet, appartenant au roy à cause de son droit de régale, le siège épiscopal vacant, Sa Majesté donne les provisions dud. bénéfice à Mre. Adrien-Jean-Théodore Le Blond de la Ville-dubois, pbrë du diocèse de Rouen, chanoine et trésorier de la cathédrale de Lx.

64. — Le 10 févr. 1767, vu l’attestation du sr. Barbey, vicaire de Bonneville-la-Louvet, et du sr. Philippes, vicaire de Morainville, dispense de bans pour le mariage de Thomas Poupard et de Marie-Catherine Calle.

308. — Le 9 mai 1769, la nomination à la chapelle de N.-D. des Tôtes, en la parr. de Bonneville-la-Louvet, appartenant au seig. des Authieux-sur-Calonne, Mre Louis-Léon-Félicité de Brancas, comte de Lauraguais, demeurant à Paris, rue de l’Université, à l’hôtel de Brancas, et Me. Antoine-Buphile de Brancas, demeurant à Paris, rue des Fossoyeurs, parr. St-Sulpice, propriétaires par indivis de la seigneurie des Authieux dont fait partie le fief des Tôtes, nomment a lad. chapelle, vacante par la mort de M. Guillaume Thillaye, pbrë, curé de Putot, la personne de Me. Jean-Buptiste Damour,sous-diacre du diocèse de Lx, «afin qu’il puisse acquitter ou faire acquitter le service divin prescrit par le titre de fondation de lad. chapelle. » Fait et passé à Paris.
Le 5 juin 1760, la collation de lad. chapelle appartenant au roy à cause de son droit de régale, le siège épiscopal vacant, Sa Majesté donne aud. sr. Damour les provisions dud. bénéfice.
Le 4 juillet 1760, le sr. Damour prend possession de la chapelle des Tôtes, en présence de Me. Robert-Julien Rônay, pbrë, vicaire de la parr. de St-Arnoult, et autres témoins.

Vicaires. — Buhot — J.-R. Vallée — Barbey.
Clercs.- P. Baudry – J.-J. Calle.
Notable. — F. Borel.
Chapelle Saint-Louis. — Chapellain. L. Pollin. – A -G. Enée. — A.-J.-Th. Le Blond de la Ville-dubois. — Patron: Labbé de Cormeilles.
Chapelle Saint-Jean-des Tostes (ou N-D.) Chapellain G.Bayeux – G.Thillaye – P.A Etienne.
Patron: Le seigneur des Authieux Louis-Léon-Félicité de Brancas de Lauraguais et Ant.-B. de Branca. – Ant.-B. de Branca seul.

116. — Le 22 janv. 1770, Jacques Calle, marchand, demeurant à Bonneville-la-Louvet, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, le Sr. Guillaume Calle, acolyte de lad. parr. afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé au prieuré de Bonneville.
Led. Sr. acolyte, étant alors au séminaire, fut représenté dans cet acte par M. Pierre-Joseph Questel, pbre, vicaire de lad. parr. de Bonneville.

320. — Le 5 mars 1774, dame Thérèse Baudry, Vve de Noël Julien, mégissier à Lx, et Laurent Houlette, marchand tanneur-corroyeur,demeurant tous deux à Lx, parr. St-Germain, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Noel-lsaac Julien (I), fils de lad. veuve, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Richard-Laurent Baudry, marchand, frère de lad. dame Julien, demeurant à Bonneville-la-Louvet. Fait et passé à Lx par devant Me Daufresne.

167. — Le 17 févr. 1776, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Louis-François-César Le Carbonnier, Escr., fils de feu Me. Louis et de noble dame Jeanne-Thérèse Le Grix, dame de la Morsanglière, de la parr. de Bonneville-la-Louvet, d’une part, et dell. Marie-Marguerite de Larcher, originaire d’Epaigne, fille de feu M. Jean-Baptiste de Larcher, Esc., Sr de la Prairie, et de noble dame Marguerite Le Grix, actuellement épouse de M. Le Bienvenu, chevalier de Risle, seig. du fief noble de Vattot des Clémentins, de la parr, de Fatouville.

193. — Le 14 févr. 1776, Jean Brassy, marehand, demeurant à Bonneville-la-Louvet, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Jacques Brassy, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Claude-Philippe Brassy et Pierre Brassy, frères, marchands, demeurant à Beuzeville, et par Jacques Brassy, leur autre frère, aussi marchand, demeurant au Havre, et enfin par Jean-Joseph Collet de Valdampierre, sous-brigadier de maréchaussée, demeurant au bourg de Cormeilles. Fait et passé aud. lieu de Cormeilles.
Led. acolyte absent fut représenté par Claude Brassy, son frère aîné, aussi de lad. pair, de Bonneville.

208. — Le 29 juin 1778, Noel Jullien, marchand laboureur, demeurant en la parr. de St-Pierre de Cormeilles, constitue 150 livres de
rente en faveur de son fils, M.André-Noel Jullien , acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur un herbage nommé les Champs-Laurent, appartenant aud. Sr constituant et sis à Bonneville-la-Louvet près le chemin du Val-Rivier. Fait et passé à Cormeilles, en l’étude de M. Louis Lecompte, notaire aud. lieu.

207. — Le 26 mai 1784, dispense des bans pour le mariage entre Me Louis-Alexandre Héron, avocat, conseil. du roy, conseiller au grenier à sel de Danestal, fils de feu Jean-Baptiste et de dame Anne Harel, originaire de la parr. de Glanville et demeurant à Pont-l’évêque depuis temps de droit, d’une part, et demell. Marie-Magdeleine Duquesney fils de Louis et de dame Marie Jonquet, originaire de Bonneville-la-Louvet et demeurant aussi à Pont-l’évêque.

52. – Le 26 janv. 1787, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Louis-Bazile de Cacheleu de Frévent, ancien garde-du-corps du roy, fils de Mesr. Jacques-Antoine-Adrien de Cacheleu, chev. seig. de Tourville, et de feue noble dame .Marie-Madeleine-Jeanne-Catherine Labbey, de la parr. de Tourville-en-Auge, d’une part, et noble demll. Marie-Jeanne-Scolastique Duquesney, fille de Mesr. Adrien-César-Jean Duquesney et de feue dame Marie-Jean Thierry, de la parr. de Bonneville-la-Louvet
– Le 21 mars (vendredi-saint) 1788, reçurent la tonsure dans la chapelle de l’évêché : Adrien-Eustache Brassy (5), fils de Jean et de Françoise Dubos, de la parr. de Bonneville-la-Louvet ;
Bonneville-la-Louvet – Pleuré-cure – et son annexe St – Martin de Montfouqueran.

Prieurs-curés. – C.-X.-L. Josset – P-Ph.Gravelle.
Vicaires – Barbey – P.Questel – J.P. J, Fleury. J.-B. Fortin.
Prêtre de la paroisse -J.-J. Brassy.
Clercs.- G. Calle – J. J. Brassy. – A.-K.Brassy.
Patron.- Le prieur de Ste. Barbe. – J.-B. Le Christ.
Patron.- Le prieur de S » Barbe. – J.-B. Le Christ.
Seigneurs et notables. – R.-L. Baudry – C. Brassy – J. Brassy – A-C.-J. Duquesney – L.Duquesney – L. Le Carbonnier – L.-F.C. Le Carbonnier – C N. Leroy.
Chapelle St-Louis.- Chapelains . – A.-J.-Th. Le Blond de la Ville-dubois – – B -P.-S. de Belloy de Morangle.
Chapelle des Tostes (St Jean.- Chapelains .- P A. Etienne – J-P.-Jt Fleury – Patron – Le seigneur des Authieux. – A-B. de Brancas.

Bonneville-la-Louvet, Bonaville la, N.-D., prieuré augustin de Ste-Barbe-en-Auge, diocèse de Lisieux, auj. Bayeux, archidiaconé de Pont-Audemer, cant. Blangy, arrond. Pont-l’Évêque, Calvados.

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
1386 16 mai
Information de Jean des Wys, vicomte de Pont-Authou, sur la valeur des biens et du revenu des enfants mineurs de Robert Capperon, chevalier, mort au retour des Flandres: fief de « la Gayerie », à Lieurey, du « Blohyouly » à Bois-Hellain, de la Capperonnière, à Bonneville-la-Louvet, de la Vallée à Hecmanville, de la Cour-du-Bosc à Pierrefitte-en-Auge.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 197-199.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 20.

1452 29 octobre – Lisieux
 » Cy ensuivent les fieux, baronnies, haultes justices que l’évêque de Lisieux tient du Roi notre sire et les arrières fieux qui dudit évêque sont tenus ( Cart. lexov., f° 12, verso :
 » Ledit évêque tient sept fiefs et demi de chevalier assis au bailliage de Rouen, en la vicomté et chastellerie de Pont-Audemer, et anciennement avoient esté en ressort de la vicomté de Pont-Autou et chastellerie du Pont-de-l’Arche qui soulloit estre du Pont-Audemer, desquels fiefs ledit Evesque tient ung en sa main assis en la paroisse de Bonneville-la-Louvet et environ que soulloit tenir Monseigneur d’Anjou nommé le Fieu de Bonneville.
= Cartulaire lexovien f° 12, v°, publié par Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux I, ccccliij .p. cccclv

1463 Recherche de Montfaut
47. Jean de Farcy, Bonneville-la-Louvet,
= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE .- Recherche de Montfaut Caen 1818, in-8°.

Recherches nobiliaires en Normandie – A. Du Buisson de Courson.
On lit, sur cette famille de St-Pierre, dans la Recherche de la Noblesse de la généralité de Rouen par l’intendant Barin de La Galissonnière (1666-1670) :
DE SAINT-PIERRE : Henry de St-Pierre, écuyer, sieur de St-Julien Mailloc, y demeurant, paroisse de Bonneville-la-Louvet, élection de Pont- Audemer, maintenu (noble) le 12 septembre 1668.

1475 – Lisieux
Nicolas Ier Le Vallois ( fils de Guillaume) fait une fondation en l’église Saint-Jacques en 1475 possesseur des seigneuries du Mesnil-Guillaume, de Putôt, de Bonneville-la-Louvet, et de la Rosière.
= G. HUARD – essai de topographie lexovienne p. 53

1508 15 janvier – Lisieux
 » VII.- Pierre Rioult … il fut marié deux fois: sa première femme, dont on ne retrouve pas le nom, mourut sans postérité avant le 31 octobre 1506, date où il constitua une rente pour s’acquitter d’une somme peu importante qu’il avait reçue comme denier dotal d’un parent de la défunte, Jean Le Vallois, fils d’Etienne et petit fils de Guillaume, seigneur de la Rozière et de Bonneville-la-Louvet (La famille Le Vallois est originaire de la vavassorie de la Valloiserie, à Saint-Germain-la-Campagne. Armes: d’azur au chevron d’argent et à trois croissants d’argent.) . Il effectua le rachat de cette rente entre les mains des tuteurs d’un neveu, héritier de Jean Le Vallois, le 15 janvier 1508 (n.s.).
= Tabel. de Lisieux, 1506. Lailler et Dandois, tabellions. Etude de Me Delarue, notaire. Cité par Louis RIOULT de NEUVILLE Généalogie de la famille de Rioult avec les preuves à l’appui Besançon, Joseph Jacques, 1911, in-8°, 90 p.; pp. 50-51.

– Extrait des chartes de Ste Barbe:

N°31 – Rotrou, archevêque de Rouen, déclare qu’en présence des hommes du Roy, Henri Louvet, déposa entre ses mains, les droits qu’il avait ou disait avoir, sur la chapelle de St Martin de Monte-Fulkeran, qu’Arnoul, évêque de Lisieux, avait déjà données eu Prieuré de Ste Barbe.
N°36 – Geoffroy Louvet, fils d’Henri Louvet, donne à l’église de St Martin de Bonnevillette, de Montfonqueray et aux chanoines de Ste Barbe, la pièce de terre qu’il possédait entre la Croix Alexandre et le Bois d’Or.
(Ces deux chartes n’ont point de date, mais elles sont du commencement du 13e siècle ou même de la fin du précédent).
N°186 –Guillaume Ciry, de Bonneville la Louvette, donne à Ste Barbe, en 1258, tous les droits qu’il avait sur le manoir de St Martin de Montfouqueran et il reçoit pour cette concession 14 livres tournoi.
N°32 bis – Henri Louvet de Bonnevillette, donne au Prieuré de Ste Barbe le droit de présentation à la cure de Ste Marie de Bonnevillette, à l’exception de la chapelle St Julien, située près de la même église.
N°33 – Guillaume, évêque de Lisieux, confirme le droit de patronage précédent.
N°34 – Guillaume, évêque de Lisieux, donne à Guillaume, prieur de Ste Barbe, le droit de présenter à l’église de Bonnevillette et à la chapelle St Julien que Robert Louvet avait réservé lors de la donation de Henri, son père.
N°37 – Raoul Bengare, donne au prieuré de Ste Barbe, tout le tènement qu’il tenait en fief de Mathieu de Faucq, situé à Bonnevillette.
N°38 – Mathieu de Faucq de Bonnevillette donne à Ste Barbe une pièce de terre située entre celles des Chanoines et la Querière du Bois d’Or.
N°94 – Raoul Belanger, donne au prieuré de Ste Barbe, toutes les terres de son domaine, situées dans la paroisse de Ste Marie de Bonnevillette.
N°135 – Mathieu de Faucq de Bonneville la Louette ou Louvette, confirme en 1231 une donation faite à Ste Barbe par Raoul Beranger.
N°151 – Mathieu de Faucq, fils de Robert de Faucq, cède en 1246 à Henri Louvet, chevalier, deux pièces de terre à Bonnevillette.
N°174 – Richard de Brévedent, chevalier, donne à Ste Barbe en 1253, une pièce de terre à Bonneville la Louvet pour un marc d’argent.

– Extrait des chartes
Louvet
Henri, d’où trois fils : Geoffroy, Robert et Galeran.
Geoffroy fut seigneur de Bonneville après son père, il vivait en 1200.
Robert eut un fils nommé Jean vivant en 1219.
– Henri louvet, seigneur de Bonneville la Louvet, fils de Godfroy.
Robert Louvet du Marais, fils de Guillaume Louvet et Campaumesnel.
Richard Louvet du Val des Rouvrais à Quettiéville.

– Recherche de Montfaut
Jean de Farcy de Bonneville la Louvet
Non noble : Thomas Maréchal de Bonneville la Louvet.
– Jacques le Bourg, prieur de Bonneville la Louvet : d’argent à la croix de gueules, cantonnée de quatre étoiles d’azur (d’Hozier 297)
– La Recherche des nobles de Lisieux nous apprend que la famille Louvet ou Livet était encore en 1388 en possession de la terre de Bonneville, car dans sa production Guillaume de Livet, seigneur de la Cour d’Asnières à St Gervais d’Asnières, non loin de Bonneville, vante un aveu de la terre de Bonneville, baillé à cette date par Jean de Livet dont il fournit sa descente.
Et encore à cette époque Guillaume se trouve ailleurs, qualifié de seigneur de Bonneville (p59)
– Entre Charles de St Pierre, sieur de Vassi et de Maillot, appelant et en principal demandeur en lettres, pour être maintenu, lui, la demoiselle sa femme et leur famille, aux honneurs de préférences et prérogative en l’église de Bonneville la Louvet, au devant des tenants du fief de Morsanglière, et défendeur, d’une part ; et Catherine Auvray, demoiselle veuve de Jean Hamel, vivant seigneur dudit lieu de Morsanglière, pour elle, Françoise et Marguerite Hamel, demoiselle, ses filles, jointe Demoiselle Jeanne Coudehart, mère dudit défunt Hamel, anticipante, et audit principal opposante et prétendante lesdits honneurs et préférence leur devoir être déférés, au préjudice dudit sieur de St Pierre et sa femme, d’autre part.
Vu les généalogies des noblesses des parties, la Cour a mis l’appellation et ce dont est appelé au néant, et en amendant le jugement faisant droit au principal, et droits d’honneur et préséance, respectivement prétendus par lesdites parties en ladite église de Bonneville, a ordonné et ordonne que les hommes marcheront et auront la préséance au devant des femmes, et que les plus ancien d’âge tant entre lesdits hommes que femmes, préféreront(1) et sans dépens.
A Rouen, le 11 décembre 1598.
(1)le mot préféreront signifie en ce lieu précéderont (Mémoires du Clergé Tome III p.1272, 1273)

1F113 – 1646 et 1664
Prieuré de Montfouqueran dédié à Saint Martin. (Bonneville la Louvet) divers actes

1765. – Archives SHL.
1F536 : 1755 : aveu au principal du collège de Lisieux, terres sises à Bonneville La Louvet.

1848.
1F802 : 1848 : Enquête commerciale, artisanale et industrielle concernant la région de Pont-l’Evêque (Bonneville, Canapville, Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-l’Evêque, St Arnoult, St. Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville, Villerville.

La déportation du clergé orthodoxe pendant la révolution – EMILE SEVESTRE
Extrait:
– Conard (Jacques), vicaire de Bonneville-la-Louvet, Calvados,
31 ans, passeport délivré par le district de Rouen, le 7 septembre.

LISIEUX – René Herval
Extrait:
Pour subvenir aux dépenses, des  » pardons et jubilé  » furent sollicités du Pape, des appels furent faits à la générosité des fidèles. Donnant l’exemple, l’évêque Jacques d’Annebault céda au Chapitre, le 21 décembre 1556, son fief noble de la Couyère, sis à Bonneville-la-Louvet, et les chanoines, ne voulant pas demeurer en reste de générosité, abandonnèrent, de leur côté, quelques uns de leurs revenus pour accroître les fonds de la fabrique.

Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France – Publiées par M. LAINÉ.
Extraits:
– Guillaume du Hauvel, seigneur de Heudreville, du fief au Chevalier, etc., fut confirmé dans sa noblesse par le roi Louis XI, l’an 1480, en considération de ses services. II épousa damoiselle Louise d’Astin, et assista, le jour de la Conversion de saint Paul (25 janvier) 1493, au traité du mariage de Jean du Hauvel, son fils aîné, avec damoiselle Michelle de Bellemare, acte par
lequel Guillaume lui donna le fief au Chevalier, situé à Bonneville-la-Louvet, avec les hommes et servages, reliefs, treizièmes, rentes et revenus dépendants de ce fief.
– Sébastien du Hauvel, écuyer, seigneur de Heudreville, possédait, suivant une sentence rendue aux assises de Pont-Audemer le 24 mai 1502, le fief au Chevalier ou de la Chevalerie, situé dans la paroisse de Bonneville. 11 prit pour femme, par contrat du
8 juin 1597, reconnu le 15 avril de l’année suivante, devant les tabellions de Fauguernon, demoiselle Marie Parey, fille de Philippe Parey, écuyer, seigneur de Combray.
– Laurent du Hauvel, écuyer, seigneur de la Morsenglière, de Heudreville, du Brevedent, de la
Chevalerie et autres lieux , épousa , par contrat sous seings privés du 30 juillet 1606, reconnu, le 20 novembre 1624 devant Eudet, notaire à Bonneville demoiselle Marie Fortin , fille de Jean Fortin , écuyer, seigneur de Heudreville, et de demoiselle Françoise de Nollent.
– Jacques du Hauvel fut maintenu comme noble d’extraction par jugement de M. Barrin de la
Gallissonnière, intendant de Rouen, rendu le 23 janvier 1668. Il fut inhumé à Bonneville-la-Louvet le 15 juin 1691.

La cathédrale St-Pierre de Lisieux – par Hardy,V – Deville,E 1873
Extrait:
– Depuis 1776 une horloge, dont le cadran est bien visible sur les gravures anciennes, dominait la fenêtre. Œuvre d’Andrieu, de Bonneville-la-Louvet.
– Par acte passé le 21 décembre 1555 devant Michel Lailler et Olivier Carrey, tabellions, l’évêque Jacques d’Annebault consacre son fief de la Gouyère, situé à Bonneville-la-Louvet, à la réfection de la tour.

Recherche faite en 1540, parles élus de Lisieux des nobles de leur élection…L’abbé de la Roque.
Extraits:
– 74. Guillaume de Livet, Sr. de la Cour d’Asnieres, et Jean, son fils ; Jean de Livet, Sr. de
la Poterie, cousin frereux du dit Guillaume, et Richard, son fils, ont déclaré être nobles d’ancienneté, et ont produit plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au
greffe, la 1re desquelles est sur le nom de Jean de Livet, en 1388, qui bailla aveu de la terre de Bonneville, et duquel ils ont dit fournir leur descente, jouxte le contenu aux dites lettres.

– 149. Jean de Livet a baillé l’état de sa noblesse, avec Guillaume de Livet, Sr. de Bonneville, son père, et les Srs. de la Poterie, et de Bailleul, sur l’art., et paroisse de St.-Gervais d’Asnieres.

Les possessions du chapitre de Chartres au pays d’Auge – Le Court, Henry.
Extrait:
La recherche de 1550 nous fait connaître les trois frères Eudes, seigneurs de la paroisse voisine de Tourville-la-Forêt. dont la mère devait appartenir à la famille de
Saint-Pierre, et aussi Antoine de Saint-Pierre, esc.
Cette famille de Saint-Pierre qui possédait alors les terres seigneuriales des Aulthieux-sur-Calonne, de Norolles et de Mailloc à Bonneville-le-Louvet, avait à Saint-Julien un fief très important dont le manoir existe encore entre l’église et la bruyère et dont la chapelle n’a été
démolie qu’après 1850.

Archives départementales antérieures à 1790 par M. ARMAND BÉNET.
Extrait:
1712. Bonneville – la – Louvet. Délibération du bureau des pauvres , assemblé au palais épiscopal , concernant l’assignation commise aux administrateurs par Laurent Durand et Laurent Ridel , pour être partie intervenante au procès pendant au bailliage de Pont-Audemer entre eux et Jacques Daufresne, clerc , titulaire de la chapelle St -Louis de Bonneville – la – Louvet, pour faire valoir les baux à eux faits des dimes de la dite chapelle .

Le régime de la liberté des cultes dans le département du calvados pendant la première séparation – RAOUL PATRY.
Extrait:
Adrien-Eustache Brassy, originaire de La Louvet, canton de Blangy, est arrêté ; son cas est tout à fait exceptionnel, Brassy vient d’être ordonné prêtre par un évêque réfractaire a dans les moments critiques qui ont précédé le 18 fructidor ; il n’était donc pas astreint aux serments de 1790 et de 1792, ni à la déclaration de l’an IV, il n’exerce pas et en conséquence n’a pas à prêter le serment du 19 fructidor, mais c’est un sujet dangereux et son ordination par un évêque réfractaire le rend très suspect. Le commissaire Lévêque en réfère à l’administration centrale pour régler ce cas non-prévu par la loi ; le département fort embarrassé consulte le ministre de la police.

3 – Archives SHL :

– Dossiers « Lieux A à K » 6- Bonneville la Louvet; arrêt du Parlement de Rouen, 11 décembre 1598.

Par. de Notre-Dame,
patr. le prieur de Sainte-Barbe.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Honfleur.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-Audemer,
sergent. de Petit-Moyard.
Anc. bar. Chapelles Saint-Nicolas, Saint-Julien, Saint- Martin -du- Mont- Fouqueran, Saint-Louis, Notre-Dame-des-Tôtes, Saint Jean-des-Gastines.
En 1598, on trouve mention du fief de la Morsanglière ou Morsandière sis à Bonneville-la-Louvet.

Charles VASSEUR « Doyenné d’HONFLEUR »

– Election de Pont Audemer – sergenterie de La Londe.
1 feu privilégié 58 feux taillables
– sous l’invocation de Notre Dame
– Patronage:
16e et 18e : Prior S.Barbara
Curé:
Josset 1742/1787
– Capella St Ludovici in parochia de Bonavilleta
– Patronage:
14e et 18e : Abbas de Cormeliis

(Il y avait en outre 3 clérimoines attachés à cette chapelle à la nomination du même patron.)
– Notre-Dame des Tôtes à Bonneville la Louvet.
– En 1200 il y avait deux chapelles dédiées à St Nicolas et à St Julien.
– Chapelle St Martin du Mont Fouqueran
Cette chapelle paraît être le prieuré de Bonneville la Louvet qui dépendait du prieuré de Ste Barbe. Il était d’un revenu de 600 ou 700 livres et le Prieur de Ste Barbe était patron. Aussi trouve-t-on des documents historiques sur cette chapelle dans le cartulaire de ce monastère (voir Ste Barbe).
Ruisseau : Doytum de Merderel
– Insinuations
– Description de l’église du 17 décembre 1857 et une autre signée Pannier.
– Description de la cloche
1703 – Jacques Blourg, prêtre prieur du Mont Fouqueran et curé de ce lieu m’a bénite, Messire Jacques de Vipart, marquis de Silly et Noble Dame Marie Magdeleine de Bossered, femme de feu Messire Henry de St Pierre, chevalier, seigneur de St Julien, m’ont nommée Marie.
Jean Auboult, fils de feu Messire Louis Auboult…Bailif de Cormeille, trésorier
Jean Aubert de Lisieux m’a faite
– Il y a dans la paroisse de Bonneville la Louvet, doyenné d’Honfleur, une fontaine remarquable et qui mérite d’avoir place en notre carte, elle est éloignée du Prieuré de 12 ou 15 portées de fusil et à son nord-est. Le ruisseau en passe au-dessous du prieuré du côté de Cormeilles et va tomber dans la grande rivière au grand moulin à 8 ou 10 portées de fusil au-dessus de son embouchure. Il y a sur ce ruisseau là, un autre moulin qu’on appelle le Petit Moulin.
(Lettre de Monsieur de Cabourg à d’Auville datée de Pierrefitte) ………..
….La Fontaine dont je vous parle ci-dessus s’appelle la Fontaine aux Ducs.
Papiers de d’Auville cédés par moi à la Ste Historique de Lisieux en 1872.
– Prieuré de Montfouqueron
Sur un coteau qui forme promontoire dans la vallée, à droite de la Rivière et dans les limites du territoire de la commune de Bonneville, se trouve un groupe de bâtiments environnés de verdure, c’est ce qui reste du Prieuré de Montfouqueron, dépendant de l’Abbaye de Ste Barbe en Auge. La chapelle est détruite.
Ce prieuré a été fondé par les Louvet, seigneurs de Bonneville antérieurement au 13e siècle..
Dans les chartes de Ste Barbe, possédées par les archives du Calvados et inventoriées par Monsieur Lechaudey d’Anisy, on trouve que Rotrou, archevêque de Rouen, déclara qu’en présence des hommes du Roy, Henry Louvet déposa entre ses mains les droits qu’il avait ou disait avoir sur la chapelle de St Martin du Montfouqueron, qu’Arnoul, évêque de Lisieux avait déjà donnés au prieuré de Ste Barbe.
Ce même Henry de Louvet donna aussi à Ste Barbe le droit de présentation à la cure de Ste Marie de Bonnevillette, se réservant seulement la chapelle de St Julien, située près de la même église, réserve qui n’eut pas longtemps son effet. Car Guillaume, évêque de Lisieux, en confirmant le droit de patronage précédent, donna en même temps au prieur de Ste Barbe celui de la chapelle de St Julien.
Les donations continuèrent dans les siècles suivants et l’on voit à l’envi tous les tenanciers des seigneurs de Bonneville partager leurs biens avec les moines de Ste Barbe et du Montfouqueron.
Raoul Bengare donne tout le tènement qu’il tenait en fief de Mathieu de Faucq, situé à Bonnevillette.
Mathieu de Faucq, à son tour, donne une pièce de terre, située entre celle des Chanoines et la Querière du Bois d’Or, et en 1231, il confirme une donation faite par Raoul Belanger ou Beranger de toutes les terres de son domaine, situées dans la paroisse de Ste Marie de Bonnevillette.
Les donations continuèrent dans les siècles suivants et le prieuré était florissant au moment où la Révolution de 1793 éclata. Ses terres furent aliénées, mais les bâtiments étaient réservés et il n’y a pas trente ans qu’ils ont, à leur tour, passé dans des mains laïques.

Relevé d’une inscription.

SHL. FONDS STURLER:
24 S
Église de Bonneville-la-Louvet décembre 1961:
extérieur église 2 pellicules.
intérieur église 2 pellicules
entrée église 2 pellicules.
31 B
Bonneville-le-Louvet église mars 1964
50 L
Le Cadeau à Bonneville-le-Louvet jan 75
présentation bijoux en argent 14 pellicules.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

BONNEBOSQ

Notes sur BONNEBOSQ


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Bonnebosq, canton de Cambremer.
Bonneboz, 1155 (Wace, Roman de Rou).
Bonesboz, 1190 (ch.de Saint-Étienne).
Buenebosc 1233;
Bonesbos, 1256 (ch. citées dans le pouillé de Lisieux, p. 48, note 9).
Bonebos, XIV° siècle
Bonnebors, XIV siècle (pouillé de Lisieux, p. 48).
Bonnebost, 1758 (carte de Vaugondy).

Archives du Calvados
Bonnebosq (Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14083
BONNEBOSQ
I. Dioc. de Lisieux. – Gr. à sel de Danestal. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. – Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Évèque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque ; ch. – 1. de canton (Arrêté du 1er mars 1790). III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque) ; ch. – 1. de canton (Loi du 28 pluviose an VIII) ; canton de Cambremer (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 838-831 hab. (1911). – Sup. : 1217 hect.40 a. 18 c.
ADMon Gale Délibérations (1). 24 octobre 1787-3 mars 1790 (Reg. , 27 fol.)
Lacunes jusqu’au 15 pluviose an IX et année 1821.
ÉTAT-CIVIL.
Baptêmes, mariages et sépultures (2) , depuis le 28 juillet 1608. Lacune : 1639-1649. Audiences de contrats. 1608-1638.
Délibérations du commun. 1610-1632.
(1) Voir aux Archives du Calvados des délibérations de la municipalité cantonale de Bonnebosq. 11 frimaire an IV- 30 floréal an VIII (3 reg.) – Arrêtés
sur pétitions. An IV- an VII (2 cah.) – Fêtes décadaires. An VII (Liasse).
(2) Voir Ibid. , les actes de catholicité de Bonnebosq. 1670 , 1716 , 1718-1720 ,
1734 (Série G, Bonnebosq, 5 cah.)

Les noms des communes de Normandie – VII Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
— Bonnebosq [pron. bon’bô] (Cambremer, C.) :
Bonesboz [1090 env.] : Cartul. Trinité de Caen, fol. 39 v° ; —
Haskins, N.I., p. 63.
Les formes anciennes montrent bien qu’il ne peut s’agir d’un composé de -bosc et l’origine du toponyme reste obscure. —
Signalons qu’il existe un Bonnebos, hameau et ancien fief de Marmeville-sur-Risle (Eure), qui a été parfois confondu avec Bonnebosq et dont le nom est probablement le résultat d’un transfert dû à l’acquisition du fief au cours du XII s. par la famille de Bonnebosq.

Par. de Saint-Martin,
patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beuvron.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-1’Evêque,
sergent. de Pont-l’Évêque,

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux : par H. de Formeville.
– Plein fief de haubert, dit fief de Saint-Martin-de-Bonnebosq, et baronnie érigée en 1669, mouvante du domaine d’Auge avec haute justice, ressortissant à la sergenterie de Pont-l’Évêque.
-Fief de la Cour-du-Bosq, anciennement fief Chaperon, 1620 (aveux de la vicomte d’Auge); fief de Vaudoré, sis à Bonnebosc (chambre des comptes de Rouen)

– Le fief de Bonneboscq, assis en la paroisse de Saint-Martin dudit lieu de Bonneboscq, plein fief de Haubert, possédé par François de Guerpel, Ecuyer.

    Dudit fief de Bonneboscq relèvent les fiefs qui ensuivent :

  • Le fief du Fournet, assis en la paroisse du Fournet, possédé par ledit sieur de Bonneboscq, qui est un quart de fief.
  • Le fief de Bonneboscq-en-Lieuvin, assis en la vicomté d’Orbec, paroisse de Saint-Aubin-sur-Scellon, possédé par de Giverville, Ecuyer, sieur de Saint-Maclou.
  • Le fief du Vaudore, assis à Bonneboscq, possédé par Hamon Le Goueslier, Ecuyer. qui est un quart de fief.
  • Le fief de Livet, assis à Putot, possédé par Jehan Lucas. Ecuyer.
  • Le fief du Héribel, assis à Rotot, possédé par les sieurs héritiers de feu messire Pierre, sire de Bréanté, qui est un quart de fief.
  • Le fief du Quesnay, assis aux paroisses de Putot, Goustranville, Angerville et autres lieux, possédé par Jehan de Courseulle, Ecuyer, sieur du Jonquay.
  • Le fief de Putot, qui fut Trihan, assis à Putot, possédé par Rolland Le Breto, Ecuyer, qui est un quart de fief.
  • Le fief de Repentigny, 8 de fief, assis en ladite paroisse, possédé par la demoiselle Louise-Marie de Myon, dame d’Auvillers.
  • Le fief du Theil, à présent réuni au fief de Bonneboscq, 8° de fief.
  • Le fief de La Vignerie, assis à Bricgneville, possédé par Tenneguy de Lannoy, Président à la Cour.
  • Le fief de Bétheville, plein fief assis au Pont-l’Evêque, possédé par les héritiers de feu messire Louis de Mouy, vivant Chevalier, sieur de la Mailleraie, Chevalier des Ordres du Roi et Lieutenant, pour Sa Majesté, au bailliage de Rouen.
  • Le fief du Torquesne, plein fief de Haubert, assis en la paroisse dudit lieu du Torquesne, possédé par les enfants et héritiers de Gaspard de Nocy, Ecuyer.
  • Le fief de Cocquainvillers, assis en la paroisse dudit lieu, plein fief possédé par Jehan de Serres, Ecuyer.
  • Le fief de La Hunière, demi fief assis au Pont-l’Evêque, possédé par Allonce de Challons Ecuyer.
  • Le fief de La Courdubosq, anciennement appelé le fief Chapperon, possédé par Samuel de Grieu, Ecuyer; la teneure duquel est prétendue par le seigneur de Hétheville et même par le seigneur des fiefs du Mesnil et Livet.
  • Le fief de la Lizambardière, 8 de fief assis à Coquainvillers, possédé par Nicolas de Mauduit, Ecuyer.
  • Le fief de Gassart, quart de fief assis à Saint-Hymer, possédé par Louis Deshayes, Ecuyer.
  • Le fief du Millan, demi fief assis à Saint-Ymer, possédé par ledit Louis Deshayes, Ecuyer.
  • Le fief de Silly, quart de fief assis en la paroisse de Pierrefitte, possédé par les héritiers du feu sieur de la Mailleraie.

No78. – Le fief de Bonnebos, à George de Trousseauville, escuyer, tenu du Roi par un 8° de fief, vaut 80 livres.

No 5. – Saint-Albin-le-Sellon.- Monseigneur Robert de Tournebu y tient, par raison de sa femme, un fief de haubert, prisé 50 livres.
Jehan de Bonneboz y tient un fief de haubert, prisé à 100 livres de rente.

No 3. – Saint-Albin-de-Sellon. – Philippe de Gaillon y tient, de Monseigneur Robert de Tornebu, un franc fief, prisé 50 livres de rente.
Monseigneur Jehan de Montpoignant y tient, dudit seigneur de Tornebu, un huitième, prisé l0 livres de rente.
Robert de Bailleul y tient, dudit Monseigneur Robert, un huitième de fief, prisé 40 livres.
Ledit Robert y tient, de Jehan de Bonneboz, un huitième, prisé à 38 livres.
Monseigneur Jehan de Montpoignant tient un huitième dudit Jehan de Bonneboz prisé à 30 livres.
Pierre Durand y tient, dudit Jehan de Bonneboz, un fief, prisé à 20 livres de rente.

Hameaux de BONNEBOSQ:
Camp-Bénard (LE), COMMANDERIE (LA), Cour-Halley(La), Cour-Teurgis(La), Criqueboeuf, Garde (LA), Grande-Cour (LA), Lieu Langlois (LE), Lieu Thomin (Le),
Lieu Toutain (Le),[Marchand, lieu], Moulin-Foulon, VAL-D’ORNE (LE), Versan.

Quesnay, fief assis à Putot, Goustranville, Arganchy, relevant de Bonnebosq; 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).
Le fief Gonord, érigé en 1766 (ch. des comptes de Rouen, t. III), les fiefs de Millars, Gassart, la Fontaine-Esmangard, de la même paroisse, relevaient de Bonnebosq.
Vaudoré, fief assis à Bonnebosq.

1 – Le Bourg.
2 – Bibliographie.
3 – Pièces Justificatives.
4 – Archives SHL.

1 – LE BOURG :
Michel COTTIN – 1993

Bourg : COTTIN Michel, Les bourgs dans Guide de Pays du Canton de Cambremer, Association pour le développement et la Promotion du Canton de Cambremer, 1992 Caen, A.L.B.M.T.), pp. 49-56
La place centrale abritait autrefois le cimetière tout autour d’une église « , et Bonnebosq ( La courte note incluse in NODIER, Charles – J. TAYLOR et Alph. DE CAILLEUX, Voyages pittoresques et romantiques dans l’Ancienne France , t.III.- p. 12 . ne donne que l’indication suivante  » Bonnebosq, bourg bâti au fond d’un vallon, à trois lieues de Pont-L’Evêque, a une église en partie romane …  » semble extraite de la Statistique monumentale de A. de CAUMONT . Elle est reprise en dernier lieu par J. LALUBIE :  » C’est un amusant village en arc de cercle où les maisons en brique ou en colombage semblent se blottir craintivement les unes contre les autres . Tout près de l’église, leur arrière en encorbellement essenté d’ardoise domine la Dorette . )
La route qui remonte vers le nord et vers les carrefours aux noms évocateurs de Fosse-aux-Anglais et de Petit-Malheur, dessert à main droite un joli lavoir, et à main gauche l’ancien manoir sur sa motte . Comme à Auvillars, il s’agit d’une moated site tardive, plus rurale que stratégique ; elle se repère au-delà du chevet de l’église par le formidable tilleul planté en son centre .
A Bonnebosq, Caumont vit une église romane du XIIe siècle dédiée à Saint-Martin, avec contreforts plats, corniche à modillon et arcatures aveugles sur colonnettes autour du choeur, retouchée au XVIe siècle ( façade occidentale ) et éventrée de fenêtres cintrées XVIIIe siècle . Une chapelle méridionale vouée à Notre-Dame s’ouvrait sur le choeur par une arcade ogivale XVIe siècle . La voûte de merrain et sa carpenterie étaient datées de 1492 « . nous ne possédons que quelques notes.
Comme en beaucoup d’autre lieux, la « nationalisation » de la Justice, de l’enseignement, le développement de la notion d’administration, l’introduction de nouveaux moyens de communication, transformèrent ces modestes villages de l’Ancien Régime, particulièrement lorsqu’ils eurent la chance d’être élevés au rang de chef-lieu-de-canton – ce qui fut le cas de CAMBREMER et pour un temps de BONNEBOSQ – en petites capitales administratives. C’est de cette promotion que vint pour une bonne part leur expansion territoriale et la construction de maisons ou d’édifices publics appropriés.
Le cas de Bonnebosq est parfaitement symptomatique. Grâce aux chronogrammes que l’on peut relever sur quelques façades – 1794 sur l’auberge, 1802 et 1809 sur deux maisons de pierre – l’on constate que pendant le court laps de temps où cette commune conserva le titre de chef-lieu, des constructions d’une importance significative s’y élevèrent, dont certaines sont d’une qualité et d’une recherche architecturale indéniables.
Un premier examen sans doute superficiel ne permet pas de déceler dans le bâti traditionnel à pan de bois, de constructions, à part bien entendu le grand logis de Beuvron . – paraissant remonter au-delà des XVIIe ou XVIIIe siècles, Il s’agit alors de façades offrant une décoration en feuilles de fougère ou d’Y emboîtés.

BOURG – PROMENADE ARCHITECTURALE
Sur le côté droit
– Maison à pans de bois – Maison datée 1805 – Maison de style Louis XVI – Maison en pan de bois garnie de tuileaux
– Au pied de l’église maison en pierre avec linteaux cintrés, angle arrondi, – Maison datée 1809 avec gouttes d’eau
– Auberge de la Croix d’Or – Logis à pans de bois daté 1794 – A la suite maisons bois colombage en feuille de fougère
– A côté maisons avec allège à croix de saint André pattées – Maison du Pharmacien : brique, fin XIXe siècle, balcon fonte
Sur la route de Crèvecoeur :
– Dans l’angle à l’entrée, maison avec angle arrondi – L’ancien Hôtel du Havre avec son massif de cheminée central, est sans doute la plus ancienne construction du bourg. – L’école avec ses deux ailes, son élévation à baie cintrées est intéressante.
Sur le côté gauche
– Maison datée 1831 – Maison façade en pierre avec gouttes d’eau identique à celle se trouvant en vis à vis et datée 1809
Sur la route de Crèvecoeur :
– A l’entrée : en face maison avec essentage d’ardoise et panneaux en creux avec entourage mouluré
Dans la descente de la Route de Lisieux – Un groupe de maisons dont certaines en pierre
Le bâti, on le voit n’est pas très ancien, et on ne trouve pas ici, comme à Saint-Julien-le-Faucon ou Blangy-le-Château des témoins remontant aux XVe ou XVIe siècles Est-ce la conséquence d’un incendie important comme celui qui ravagea la partie Ouest de la ville de Pont-l’Evêque à la fin du XVIIe siècle ?
Cependant, l’on peut y remarquer un admirable bâti du la fin du XVIIIe siècle ou des premières années du XIXe siècle, complété par un ensemble représentatif de la construction de la deuxième moitié du XIXe siècle Ces maisons, parfois maisons de commerce, furent élevées en brique parfois avec des insertions de briques colorées ou surcuites, quelques unes témoignent à la fois d’une recherche architecturale et d’une réelle qualité d’exécution

2 -BIBLIOGRAPHIE

BAUER Eric, Evolution du prix de la terre et du mouvement de la propriété dans le canton de Cambremer (1845-1899) Mémoire maîtrise, Université de Caen, 1976
BILLY Jacques et HUET Christiane, Le Pays d’Auge, ses richesses, ses beautés s.l.s.d. (Condé-sur-Noireau, 1983), 158×240, 197 p., ill.
BILLY Jacques, Haras et élevages de Normandie Condé-sur-Noireau, Corlet, 1984, 319 p., ill. Haras du Camp-Bénard pl. h.t. couleur
CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados t. IV, Caen, Le Blanc-Hardel, 1862 (réédition Floch, tome IV page 196.)
COTTIN Michel, Notes sur les hôpitaux du Pays d’Auge in L’Art de soigner en Pays d’Auge – Catalogue de l’exposition Histoire et Traditions Populaires – Foyer rural du Billot, N° 28, juin 1988, pp.65-76 – Maladreries de Bonnebosq, Cambremer, Corbon.
DETERVILLE Philippe, Grands et petits manoirs du Pays d’Auge Condé-sur-Noireau, Corlet, 1982, 250×330, 312 p.
DETERVILLE Philippe, Le charme discret des manoirs du Pays d’Auge Condé-sur-Noireau, Corlet, 1985, 250×330, 317 – p. 261-262 – pp. 263-265 Manoir du Lieu-du-Vieux.
DUMONT René, La prairie trop naturelle du Pays d’Auge septentrional dans Voyage en France d’un agronome Paris, 1954, Ed. Médicis, (1956), 485 p. pp. 389-406
ANNEBAULT, BONNEBOSQ, SAINT-VAAST-en-AUGE, – Saint-Pierre-Azif -fromages (Livarot, Camembert, Pont-l’Evêque), beurre, rouissage, Calvados, eau-de-vie, cidre, mesures, Foire aux melons à Dives, le 9 septembre – pommé – marmelade ? – Teurt Goul (Teurgoulle) gatte -béleron 40 à 50 brocs, broc (15 litres) – cf. PA19NO
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 512.
FOUQUEREL Paul : voir archives SHL dossier « Familles ».
FOURNIER Gérard : Une famille de tanneurs : les Pellerin de Bonnebosq
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HENRY Jacques, « Un curieux épisode de la Révolution à Bonnebosq », BSHL 30, 1959-1960 (1961), pp. 38-38
HENRY Jacques, La légende de la Dame de Bonnebosq Communication SHL, 26 juin 1962
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HENRI Jacques, Le château de Bonnebosq Communication SHL, 26 septembre 1986
HENRY Jacques, Un curieux litige après la Révolution: les deux curés de Bonnebosq Communication SHL. 28 février 1961
HENRY Jacques: Sous la ramure des pommiers en fleurs: 1983.
– Fort de Bonnebosq p. 52. – Manoir seigneurial p. 53. – Manoir presbytéral p. 53-54. – Manoir de Criqueboeuf p. 55.
– Manoir du Champ-Versan p. 56. – Manoir du Lieu-du-Vieux p. 57. – Manoir de la Commanderie.

LALUBIE Jacques, Randonnées et patrimoine en Pays d’Auge – 1. Cantons de Dozulé et Trouville- 2 Cantons de Pont-l’Evêque et Honfleur-3 Le Canton de Cambremer Tomes 1 et 2 : Heimdal, s.l.s.d. Imp. Alençonnaise, 1983, Edit. Heimdal ; Tome 3 : Corlet, s.l.s.d. (Condé-sur-Noireau, Corlet, 1987, 150 x 208, 219-191-222 p.

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NODIER Charles, TAYLOR J. et DE CAILLEUX Alph., Voyages pittoresques et romantiques dans l’Ancienne France par … Paris, Firmin-Didot,1820; rééd. 1825; réed. Paris, Firmin-Didot et Cie, 1878; rééd. anastatique réduite Editions Culture et Civilisation, 1979, 3 tomes en 1 vol., 32 x 23, 131-190-XXXI et 141+3 p., pl. h.t.
III- Bonnebosq, Auvillars, p. 12

PENAULT Pierre-Jean, Bonnebosq dans Art de Basse-Normandie Numéro spécial, N° 42 (1967) p. 53
PENAULT Pierre-Jean, Deux bourgs de notre terroir Cambremer et Bonnebosq.
PENAULT Pierre-Jean, Le canton de Cambremer : Bonnebosq

PLUQUET Frédéric, Contes populaires, préjugés, patois, proverbes, noms de lieux de l’arrondissement de Bayeux Rouen, 2ème édition, 1834 chanoines de Cambremer

POUGHEOL Jacques et RAULT Fernand, Promenade artistique dans le canton de Cambremer – Formentin in Canton de Cambremer Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 1967 p. 67

RAULT Fernand, Notice historique sur le canton de Cambremer dans Art de Basse-Normandie Numéro spécial, N° 42 (1967), pp. 20-27

G.A. SIMON, L’ancienne église de Bonnebosq.

TOURET Alain, « Deux justices de paix du Calvados au début de la Révolution: Bonnebosq et St.Louis-de-Caen », Rev. historique de droit français 1975, n° 1, p. 188-189 (résumé).

VERDIER Roger: Inventaire après décès de la ferme du château de Camp-Bénard située en Normandie, dans le Pays d’Auge, en la commune de Bonnebosq.

Fonds de la Société des Antiquaires de Normandie. (Lettre adressée par la Préfecture à la Société des Antiquaires de Normandie le 21.08.1851 concernant des découvertes faites à Bonnebosq), A.D. du Calvados, 83 F 539 cité par Christophe MANEUVRIER, Sources manuscrites.

Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790)- Sous-série 1B – GUERPEL (François de), sieur de Bonnebosc, 1 B 5565. – Charlotte de Haultemer, dame de Médavy, comtesse de Grancey, contre François de Guerpel, sieur de Bonnebosc : fief du Chesnesec à Perteville (1625-1662). 1 B 5565

3 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Bonnebosq, Bonebos.
Le bourg de Bonnebosq est bâti au fond d’un vallon, à 12 kilomètres environ de Pont-l’Évêque.
L’église, placée sous le vocable de saint Martin, était entièrement romane; elle a été reconstruite dans différentes parties.
La nef remonte au XIIe. siècle. Ses murs, flanqués de contreforts plats, sont surmontés d’une corniche, supportée par des modillons dont la plupart sont taillés en biseau. On remarque, près du choeur, de petites arcatures romanes qui reposent sur des colonnettes dont les fûts ont été retaillés dans leur partie inférieure. La nef est éclairée par six fenêtres cintrées, garnies de plombs, ouvertes au XVIIIe. siècle.
Une porte à plein-cintre, décorée de plusieurs archivoltes formées de tores et bordées d’un large listel, s’ouvre dans le portail occidental. Les moulures de cette porte indiquent le XIVe. siècle. Le portail est surmonté d’un clocher construit en charpente et couvert en ardoise, terminé par une pyramide quadrangulaire percée, sur chacune de ses faces, d’une fenêtre polylobée.
Le choeur, primitivement roman, a été reconstruit au XIVe. siècle et percé, au XVIIe., de fenêtres à plein-cintre.
Il est terminé par un chevet droit offrant une haute et large fenêtre entourée d’un tore, aujourd’hui bouchée.
Une chapelle latérale, consacrée à la Sainte Vierge, s’élève au midi ; elle communique avec le choeur par une arcade de la dernière époque ogivale. Une seule fenêtre ogivale, du même temps, éclaire cette chapelle.
La voûte de la nef et celle de la chapelle, couvertes d’une couche de plâtre, sont en merrain, avec entraits et poinçons La dernière poutre de la nef porte l’inscription suivante :
Lan : de : grâce : mil : quatre : cens :IIIIXX : et :douzee : fut : faicte :
ceste : carpenterie :
Un écusson a été replacé la tête en bas dans une fenêtre de la chapelle; il porte d’or à la croix patée de gueules.
Cet écusson, ainsi qu’une crédence du XIVe. siècle replacée dans le choeur, provient, dit-on, d’une chapelle St. Christophe qui était à peu de distance de là, sur le bord du ruisseau.
Le maître-autel offre un grand retable dans le style de Louis XV. Le tombeau, d’une forme peu commune, est orné d’un tableau représentant la Multiplication des pains.
A l’extrémité de la nef sont deux petits autels du même style.
L’église renferme encore quelques statues anciennes.
L ‘église de Bonnebosq faisait partie du doyenné de Beuvron; elle est sous l invocation de saint Martin, Le seigneur du lieu était en possession du patronage.
Bonnebosq dépendait de la sergenterie de Pont-l’Évêque, et comprenait 5 feux privilégiés et 94 feux taillables.

C’était une baronnie avec haute-justice. Le seigneur de Bonnebosq était à la conquête de l’Angleterre.
Les registres de l’Échiquier de Normandie, de l’an 1195 mentionnent Robert de Bonnebosq.
Au XVe. siècle, la famille d’Annebaut possédait cette terre : Montfaut y trouva, en 1463, Jean d’Annebaut.
On ne peut discuter l’ancienneté de cette puissante maison d’Annebaut, dont les deux derniers représentants mâles furent le fameux amiral et maréchal de France, Claude d’Annebaut, et son frère, le cardinal-évêque de Lisieux.
A la fin du XVI. siècle, après l’extinction de la maison d’Annebaut, la terre de Bonnebosq passa dans celle de Le Çoustelier, si nous nous en rapportons à un document publié dans les Archives curieuses de L’Histoire de France ( Il,.série, t.IX, p. 267), où l’on voit que noble homme François Le Çoustelier, sieur de Bonnebeau (sic), fut un des députés de la noblesse du bailliage d’Alençon aux États de Normandie, tenus à Rouen en novembre 1578. L’Armorial de d’Hozier qui fut, comme on le sait, dressé à la fin du XVIIe. siècle, nous fait connaître aussi un autre membre de cette famille, Charles Le Coustelier, qualifié sieur de Bonnebosq, qui portait d’argent à trois têtes de sanglier arrachées de sable.
A la fin du XVIIIe. siècle, la famille du Val de Bonneval avait succédé à celle de Le Çoustelier, ainsi que le prouve la mention d’un procès de patronage, relatif à la cure de Bonnebosq, que l’on trouve dans Basnage et La Tournerie (V. notes manuscrites de M. Ch. Vasseur sur les anciennes familles de l’évêché de Lisieux).
Il y a, sur le territoire de Bonnebosq, un fief nommé le Vaudoré.
Jean de Vaudoré fut trouvé noble à Bonnebosq par Montfaut.
Son nom de famille était Rioult. Ce fief était passé à la famille Rioult par le mariage de damoiselle Hélène de Vaudoré avec Jean Rioult, dit du Vaudoré, à la fin du XIII ». siècle, suivant la déclaration faite devant les Élus de Lisieux, en 1340.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

92. — Le 4 févr. 1696, vu l’attestation du sr Ameline, vicaire desservant la parr. de Bonnebosc, dispense de bans pour le mariage de Hélie Roussel.

132. – Le 9 mars 1696, la nomination à la cure de St-Martin de Bonnebosq appartenant au seigr. du lieu, Msre. Bruno-Emmanuel de Motteville, chevr. comte de Motteville, marquis haut-justicier de la Haye-du-Puits, baron de Bonnebosq du chef de dame Françoise du Fay, son épouse, conser. du Roy en ses Conseils, président à mortier en sa cour du parlement de Normandie, nomme à lad. cure de Bonnebosq, vacante par la mort de Me. Faguais, dernier titulaire, la personne de Me. Jacques Deleau, pbrë du diocèse de Rouen, curé de Claville aud. diocèse.
Le 13 mars 1696, le seig. évêque donne aud. sr. Deleau la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr. Deleau prend possession de la cure de Bonnebosq, en présence de Me. Ollivier Dufer, pbrë, curé du Fournet, Me. François Ameline, vicaire de Bonnebosq, Me. Robert Daragon, receveur de la baronnie de Bonnebosq, et autres témoins.

26. – Le 30 avril 1697 Me. Jacques Deleau, bachelier en la sacrée faculté de Paris, pbre, curé de Claville, diocèse de Rouen, et pourvu de la cure de St-Martin de Bonnebosq par la nomination de. Messr. Bruno-Emmanuel de Motteville, chev, comte du lieu, marquis, haut-justicier de la Haye-du-Puits, baron, seig. et patron de Bonnebosq, a faite de sa personne, résigne entre les mains du seig. évêque de Lx, sud, cure de Bonnebosq en faveur de noble et discrète personne, Me. Jean de Pierres, pbrë, prieur et chanoine du Faulq en la cathédrale de Lx ; et led, sr. de Pierres résigne aussi entre les mains du seig. évêque sad, prébende du Faulq, appelée prébende volante, en faveur ditd. sr. Deleau, pour cause de mutuelle permutation. Fait eu présence et du consentement dud. seig. comte de Motteville, époux de noble dame Françoise Du Fay de la Haye-du-Puits.
Le 5 mai 1697, le seig. évêque donne aurd. sr. de Pierres la collation de la cura rie Bonnebosq.
Le même jour, Sa Grandeur donne aud. sr. Deleau la collation dud, canonicat et prébende volante du Faulq.
Le 8 mai 1697, le sr. Deleau est mis en possession du canonicat du Faulq par le ministère de Me. le doyen du chapitre.

47.- Le 6 mai 1697, Mre. Jean de Pierres, pbrë, cy-devant chanoine de la Cathédrale, pourvu de la cure de Bonnebosq, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me. François Ameline, pbrë, vicaire de lad. parr. Jean Descotils, sr. de la Fontaine et autres.

Curés. – Faguais – j. Deleau – J. de Pierres.
Vicaires. – P. Ameline – Cantel.
Clerc – R Letardif.
Notables. – J.Descolis – R. Daragon.

590. —Le 23 sept. 1702, Robert Letardif, fils de Charles et de Marguerite Quétel, de la parr, de Bonnebosc, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

6. — Le 12 février 1706, vu l’attestation du sr Cantel, vicaire de Bonnebosc, dispense de bans pour le mariage entre Simon Mioque et Marie Valsemey.

53. – Le 17 mars 1709, Robert Langlois, Jean Vallée, Robert Leliepvre, Jean Quête! et Jean Le Tardif, tous demeurant à Bonnebosq, constituent 150 livres de rente en faveur de Me. Robert Le Tardif, fils Charles, écolier, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Led. sr. acolyte avait fait son cours de philosophie tant au grand qu’au petit séminaire de Lx. Fait à Bonnebosq, en présence de Me François Mignot, sergent à Beuvron.

343. – Le 24 juin 1712, Jean et Guillaume Toustain, frères, demeurant led. Guillaume à St-Etienne-la-Thillaye, et led. Jean à Bonnebosc, constituent 150 livres de rente en faveur de leur neveu, Me Jean Toustain, acolyte, né et demeurant à St-Gatien-des-Bois, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

186. – Le 15 fév. 1723, « .Mémoire des actes de profession des religieuses qui sont dans l’abbaye de Préaux depuis 1691 :
Soeur Magdeleine de Bonnebosc, le 27 sept. 1712.

636. – Le 4 août 1720, titre clérical fait en faveur de Me. Jean Langlois, acolyte, par Robert Langlois, demeurant à Bonnebosq.

967. – Le 22 août 1725, Pierre Mariolle, fils Richard, demeurant en la parr. de Bonnebosc, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. François Mariolle, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait au Fournet, en présence de Me. Jacques Noël, pbrë, demeurant à Valsemey, et Pierre Lécuier, pbrë, vicaire de Bonnebosc.

Curé. – J. de Pierres.
Vicaires. – Guillemin – P. Lécuyer.
Clercs.- R. Letardif – F. Mariolles.
Seigneurs et notables. – G. Patry de Bordeaux – J. Patry de Glanville – P. Patry
de Cricqueboeuf – F. Senoze.

1033. – Le 7 mars 1731, Me. Jacques Duval, pbrë de la parr. d’Heudreville et vicaire de Bonnebosc, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux sr. chanoines de la Cathédrale, aux religr. de Beaumont-en-Auge et à ceux de Ste-Barbe.

1050. – Le 31 août 1730, Jean-Baptiste Thouret, sr. des Vaux, demeurant à Bonnebosc, constitua 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Jean-Pierre Thouret, acolyte, aflin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

1197.- Le 14 mars 1732, Me. Jacques Duval, pbrë de la parr. de Heudreville et vicaire de Bonnebosc, où il demeure, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au Chapitre de la Cathédrale, et aux religr. de Beaumont-en-Auge et de Ste-Barbe.

1356. – Le 27 mars 1733, Me. Jacques Duval, pbrë de la parr. d’Heudreville et vicaire de Bonnebosc, Me. ès-arts en l’Université, fait réitérer ses noms et grades aux sr. chanoines de Lx, ainsi qu’aux religieux de Beaumont et de Ste-Barbe.

97. – Le 10 mai 1735, Me. Jean-Joseph de Nollet de Malvoue, pbrë du diocèse de Lx, originaire de Guerquesalles, curé de Tiedeville, diocèse de Rouen, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de St-Martin de Bonnebosc, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me. Jean de Pierres, pbrë, dernier titulaire.
Le 11 juillet 1735, le seig. évèque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 12 juillet 1735, le sr. de Nollet prend possession de la cure de Bonnebosc, en présence de Me. Jacques de la Berterie, pbrë, curé de la Chapelle-Hainfray, Me. Pierre Delamare, pbrë, vicaire de Bonnebosc, et autres témoins.

143. – Le 5 fév. 1742, vu l’attestation du sr. Desvaux, vicaire de Bonnebosc, dispense de bans pour le mariage de Pierre Heurtevent.

460. – Le 20 mai 1743, vu le certificat sr. Desvaux, vicaire de Bonnebosc, dispense de bans pour le mariage de Simon Julienne, fils Georges.

497. – Le 30 juillet 1743, vu l’attestation du sr. Bacheley, vicaire de Bonnebosc, dispense de bans pour le mariage de Marguerite Ygou.

250.- Le 27 oct. 1745, Me. François-Nicolas de Manteville, pbrë, curé de Toutinville, doyenné de Pontaudemer, et pourvu de la cure de Bonnebosc, demeurant en sa maison curiale de Toutainville, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Jean-Thomas Desvaux, pbrë, vicaire de Bonnebosc.
Fait et passé à Rouen, rue de l’Ecole, en la maison de Msr. Pierre-Georges de Motteville de la Haye-du-Puits, baron et patron de Bonnebosc et aussi seig. et patron de St-Aubin de Cercueils, Tourneville et autres lieux.
Le 19 nov. 1745, led. sr. Desvaux obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cour de Toutainville.
Le 4 janv. 1746, le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 15 févr. 1746, le sr. Desvaux prend possession de lad. cure, en présence dud. sr. de Manteville, dernier titulaire, curé de Bonnebosc et y demeurant; Mesr. Pierre Duquesne, chev. seig. de la Mare et de la Chevallerie, demeurant à Toutainville ; Me. Pierre Mancel, vicaire de Formeville; Me. René Blondel, cons. et procureur du roy en l’élection de Pontaudemer, y demeurant, et Hescamp de Coltot, Esc. demeurant aussi à Pontaudemer.

Curés -J. de Pierres – Jean-Joseph de Nollet de Malvoue. – François-Nicolas de Manteville.
Vicaires. – J. Duval, XV. 1356. – P. Delamarre-, XVI. 97- – J.-T. Desvaux – Bacheley.
Clerc. – J.-P. Thouret, XV.
Patron. – Le seigneur du lieu- – P.G de Motteville.
Seigneurs.- J. de Borel – P. de Borel.

37 – Le 9 févr. 1751, dispense de bans pour le mariage entre Simon Julienne, sr.de la Couture, fils de Simon Julienne et de feue Anne Dauvergne, de la parr, de Victot, d’une part, et noble dame Marie Thouret, Vve. de Pierre de Borel, Esc. sr. des Essarts, fille de feu Charles Thouret, sr. des Hauts-Champs, et de Marie Poullain, de la parr. de Bonnebosc.

89. – Le 24 avril 1755, vu I ‘attestation du sr. Bottey, vicaire d’Auvillers, et du sr. Manteville, curé de Bonnebosc, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François Martin, contrôleur des actes Bonnebosc. Fils de Jean-François et de feue Françoise Buhot, de la parr. d’Auvillers, d’une part, et Marie-Jeanne Varin. fille de feu François et Vve. de François Lelièvre tabellion, de la parr. d’Auvillers et demeurant depuis temps de droit à Bonnebosc.

1133. – Le 7 août 1757, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Guillaume-Frédéric des Essards, chev. seig. de Secqueville, cons. du roy, président au présidial de Caen, fils de Mes. Jean-Jacques des Essards, chev. seig. de Monttiquet, seig. patron haut-justicier de Secqueville -en-Bessin et ancien président au présidial de Caen, et de noble dame Anne-Thérèse de Bleds, de la parr. de St-Sauveur de Caen, diocèse de Bayeux, d’une part, et noble damll. Marie-Louise-Thérèse Bazin. de Campbénard, fille de Mes. Jean-Baptiste-Jacques Bazin, seig. de Campbénard, Champversan, maître honoraire des Comptes, Aides et Finances de Normandie, et de feue noble dame Catherine Morin, de la parr. de Bonnebosq.

19. – Le 15 août 1760, la nomination à la chapelle domestique du manoir seigneural de Campbénard situé en la parr. de Bonnebosq appartenant au seig. du lieu, Msr. Jean-Baptiste-Louis Bazin de Ste-Honorine, Esc. cons. du roy, garde des sceaux en la chancellerie près le parlement de Rouen, seig. de Campbénard et de Champversan, nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de Me. Jacques Hain, pbrë. dernier titulaire, la personne de Me. Adrien Hare, clerc tonsuré du diocèse de Rouen et Me. ès-arts en l’Université de Paris. Fait et passé à Rouen.
Le 7 sept. 1760, le roy, à cause de son droit de régale, donne aud. sr. Hare la collation dud. bénéfice.
Le 12 oct. 1760, le sr. Hare prend possession de la chapelle de Campbénard avec toutes les cérémonies ordinaires, en présence de Mes. Guillaume Lambert des Fourneaux, chev. second président du bureau des finances de Rouen, demeurant en lad. ville, rue de l’Edile, parr.
St-Laurent, et de Me. Etienne Gilles, clerc tonsuré, demeurant à Fresneuse.

76. – Le 14 mars 1761, la nomination à la cure de Bonnebosq appartenant au seig. du lieu, Mesr. André-Guy du Val de Bonneval, chev. seig. et patron de la châtellenie de la Houblonnière, Lozier, Fumichon, Morière, Moulineaux, Grand-Couronne, seig. et patron de Manneville-la-Pipart, du Brèvedent, Mesnil-aux-Crottes, Mesnil-Tison, seig. baron et patron de Bonnebosq, St-Eugène et Le Fournet, cons. du roy en ses conseils, président à mortier en la cour de parlement de Normandie, demeurant en son hôtel, à Rouen, rue et parr. St-Patrice, nomme à lad. cure de Bonnebosq, vacante par la mort de Me. François-Nicolas de Manteville, dernier titulaire, la personne de Me. François Bellamy, pbfë du diocèse de Rouen, titulaire de la chapelle St-Léonard en la métropole. Fait et passé à Rouen, en l’hôtel dud. seig.
Le 6 avril 1761, Mr. Le Bas de Fresne, vic. Gl. du seig. Évêque de Lx, donne aud. sr. Bellamy la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr. Bellamy prend possession de la cure de Bonnebosq, en présence de Me. Louis-Marie Le Houé, curé de la Houblonnière; Me. Louis-François Loyer, pbrë, chanoine régulier de l’Ordre de la Ste-Trinité; demeurant à Lx, au couvent dud. Ordre ; Me. Guillaume Inger, pbrë, desservant la parr. de Bonnebosq; Michel Thorel, intendant dud. seig. de Bonneval, demeurant à la Houblonnière; Me. Jean-François Martin, tabellion royal, demeurant à Bonnebosq, et autres témoins.

1. – Le 20 sept. 1762, Jacques Lévesque, sr. du Taillis, marchand, demeurant à Bonnebosq, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Jacques-Pierre Lévesque (l), acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mesr. Jean-Baptiste Louis Bazin de Ste-Honorine, seig de Campbénard et de Champversan et autres lieux, cons.du roy, garde des sceaux de la chancellerie près le parlement de Normandie, demeurant à Rouen et se trouvant présentement en son château du Cambénard, et par Me. Jacques Gosset, pbrë, demeurant en la pafr. du Chesne. Fait et passé aud. château.

78. – Le 13 avril 1763, vu l’attestation du sr. Inger, vicaire de Bonnebosq, dispense de bans pour le mariage de Simon Julienne.

211. – Le 15 mars 1761, Charles Vallée, marchand, demeurant à Bonnebosc, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Charles Vallée, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Fait et passé à Bonnebosc, en présence de Me. Jean-Jacques Lelièvre, avocat, demeurant à Pont-l’Evêque.

91. – Le 2 mars 1767, vu l’attestation du sr. Saffrey, vicaire d’Auvillers, et du sr. Inger, vicaire de Bonnebosc, dispense de bans pour le mariage de Jacques Quetel et d’Elisabeth Colleville.

149 – Le 8 janv. 1767, Me. Jacques-Louis-Martin Fosse, acolyte, et Jean-François Fosse, son cousin, demeurant à Bonnebosc, constituent 150 livres de rente en faveur dud. sr. acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Bonnebosc, en présence de Me. Guillaume Inger, pbrë, vicaire du lieu, et autres témoins.

Curés.- F.-N. de Manteville – F. Bellamy.
Vicaire. – G. Inger.
Prêtres de la paroisse. – G. Inger – D.-J. Colleville.
Clercs.- D.-J. Colleville – J -L.-M. Fosse – J.-P. Levesque – C Vallée.
Patron. – Le seigneur du lieu -A.G.du Val de Bonneval.
Seigneurs et notables. – J.-B.-J. Bazin – C. Morin – J.-B.-L. Bazin – Jq.Bazin de Campbènard – P. de Borel – M. Thouret – F. Lelièvre – M.J. Farin – J. Lelièvre – L.M Legrip – J.-J Lelièvre – J.-F. Martin – C. Thouret – M. Poullain – J.-B Thouret.

103. — Le 7 avril 1787, (samedi saint), furent ordonnés sous diacres Simon-Auguste-Jacques Vallée, acolyte de Bonnebosc.

145. — Le 26 mars 1787, Jean-Baptiste Vallée, marchand, demeurant à Auvillars, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Simon-Auguste-Jacques Vallée, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur deux pièces de terre, nommées l’une le Val-Héron et l’autre l’Héritage-Sèche, toutes deux se tenant et situées à Bonnebosq. Fait et passé au manoir d’Heudreville en lad. pair. d’Auvillars.
led. Sr acolyte, né à Bonnebosq, résidait ordinairement à Auvillars, chez son père.

212. — Le 15 janv. 1771, François-Chrysostome Exmelin, marchand, demeurant à St-Pierre-Azifs, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean-François Mabire, acolyte de la parr. de Bonnebosq, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. Sr. acolyte abstînt fut représenté par son père, le Sr. Jean Mabire, demeurant à Bonnebosq.

127. — Le 17 janv. 1780, la nomination à la chapelle St-Jean, fondée dans l’enceinte du manoir seigneurial de Campbénard, parr. de Bonnebosc (1), appartenant au seig.du lieu, Mesre. Jean-Baptiste-Louis Bazin de Ste- Honorine, chev. seig. de Campbénard, Fresneuse, Champs-Verson et autres lieux, ancien garde des sceaux près du parlement de Normandie, demeurant en sa terre de Fresneuse et se trouvant présentement à Paris à l’hôtel de Navarre, rue des Boucheries, parr. St-Roch, nomme à lad. chapelle, vacante par la démission de M. Augustin- Alexis Taillet, pbre du diocèse de Rouen, en date du 10 courant, la personne de M. Gabriel-Toussaint Cochard, clerc du diocèse de Chartres.
Le 25 mars 1780, le seig. évêque donne aud. Sr. Cochard la collation dud. bénéfice.
Le 18 juillet 1780, le Sr. Cochard étant mort sans avoir pris possession de lad. chapelle, led. seig. y nomme la personne de Me. Jacques-Pierre Vesque, pbre, vicaire de St-Germain d’Auvillars. Donné au château de Campbénard.
Le 1 août 1780, le seig. évêque donne aud. Sr. Vesque la collation dud. bénéfice.
Le 22 août 1780, le Sr. Vesque prend possession de la chapelle du château de Campbénard, sur le territoire de la parr. d’Auvillers ou celle de Bonnebosc, en présence de cinq témoins demeurant tous en lad. de Bonnebosc. en présence de cinq témoins demeurant tous en lad. parr. de Bonnebosc.

176. — Le 4 nov. 1781, la nomination à la cure de St .Martin de Bonnebosc appartenant au seig. du lieu et revenant présentement au roy à cause de la garde-noble non-relevée des enfants de feu M. de Bonneval, Sa Majesté nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. François Bellamy, dernier titulaire, la personne de M. Pierre Lefortier, curé de Ste-Croix de Cormeilles. Donné à Versailles.
le 30 janv. 1782, le seig. évêque donne aud. Lefortier la collation dud. bénéfice.
Le 20 févr. 1782, le Sr. Lefortier prend possession de la cure de Bonnebosc, en présence de Me. Guillaume Inger, desservant lad. par. Me François-Charles Fougy, vicaire du lieu, et autres témoins.
Le 11 févr. 1782, la nomination à la cure de St-Martin de Bonnebosc, appartenant au duc d’Orléans, en qualité de gardien-noble des enfants mineurs de feu M.de Bonneval, président à mortier au parlement de Normandie et patron de lad. parr., Son Altesse sérénissime, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. François Bellamy, dernier titulaire, la personne de Mesre. Philippe-Sébastien-Claude de Nocey, pbre du diocèse de Lx, demeurant au Torquesne. Donné a Paris, au Palais Royal. (P. 150).
Le 21 févr. 1782, le seig. évêque donne aud. Sr.de Nocey b collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le Sr. de Nocey prend possession de la cure de Bonnebosc, en présence de M. Guillaume Inger, desservant lad. parr.
Me. François-Charles Fougy, vicaire dud. lieu ; 31* Jean-François Martin, notaire royal à Bonnebosc, y demeurant, et autres témoins.

282. — Le 2 août 1782, Nicolas-Simon Bottey, marchand laboureur, demeurant en la parr. d’Auvillers, constitue 150 livres de rente en
faveur de son cousin, le Sr. François Pouchin , acolyte de la parr. de Bonnebosq, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre, nommée les Champs-Blanchard, sise à Auvillers. Fait et passé à Bonnebosq, en l’étude de Me. Jean-Baptiste Pouchin, notaire.

326. — Le 13 janv. 1785, 31. Pierre Lefortier, pbre, curé de Ste-Croix de Cormeilles et de St-Martin de Bonnebosq, donne sa procuration pour résigner lad. cure de Cormeilles entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Mre. Philippe-Sébastien-Claude de Nocey, pbre du diocèse de Lx, (parr. du Torquesne). Fait et passé à Lx.

99. — Le 6 avril 1787, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Alexandre-Martin-Honoré Vallée, fils de Charles et de Catherine Couture, de la parr, de Bonnebosc.

103. — Le 7 avril 1787, (samedi saint), furent ordonnés sous-diacres:
Simon-Auguste-Jacques Vallée, acolyte de Bonnebosc;

49. — Le 22 mars 1788, furent ordonnés diacres :
Simon-Auguste-Jacques Vallée, de la parr, de Bonnebosq.

123. — Le 7 mars 1789, furent ordonnés prêtres:
Me. Simon-Auguste-Jacques Vallée, diacre de la parr. de Bonnebosq.

Curés — F. Bellamy – P. Lefortier
Vicaire. – F.-C. Fougy
Prêtre desserrant G. Inger
Clercs. J.-F. Mabire – F. Pouchin – A-M.-H. Vallée – S. A-Jq Vallée
Patron Le seigneur du lieu Le roi. Le duc d’Orléans.

INVENTAIRE SOMMAIRE DES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES ANTÉRIEURES A 1790.
Extraits:
– Claude-Louis de Subtil de Beaumont, chevalier, seigneur et patron de Martinville, de Bonnebosq, Moulines. Fontaine et autres lieux.
– 1770, 17 juillet, inhumation de Jeanne- Austreberte, dame de Bonnebosq, femme
de Charles Le Coustelier, seigneur de Bonnebosq.
– 1535-1687.- MALADRERIE DE BONNEBOSO. Échange devant Nicolle Varin et Robert Varin, tabellions à Lisieux, par Jean de Fervaques, écuyer de St-Eugène, à Pierre de Fervaques, écuyer, de 4 pièces de terre sises à Bonnebosg, contre 2 pièces de terre sises à Bonnebosq et St-Eugène, contenant 4 acres et demie, nommées la Maladrerie ( 1535 ) . Copie requise par l’ordre de St- Lazare ( 1687).
– 1692 Quittance de rente par Madeleine Grestey, veuve de Pierre Labbey, écuyer, seigneur d’Ecajeul, demeurant à la Rocque-Baignard à Thomas Langlois marchand, de BONNEBOSQ.

Cahier des Annales de Normandie. Vallez Jean-Marie. Tréfonciers et propriétaires de loges du champ de foire de Guibray (XVIe-XVIIIe siècles).
Extraits:
– L’une des représentantes de la famille Le Cloutier, Catherine, fuie de Philippe, épousa noble homme Pierre Gohier, sieur de Pertheville. Leur fille cadette, Catherine Gohier, partagea leur succession, en mai 1607, avec son neveu, François de Guerpel, sieur de Bonnebosq.
François était le fils de Jacques de Guerpel, sieur des Loges, de Godisson et de Bonnebosq et de Jeanne Gohier, sœur aînée de Catherine. Pierre Gohier était donc le grandpère et non l’oncle de François de Guerpel, comme A. Dubourg l’indique dans son livre, Une famille normande, les Guerpel: 1272-1930, Caen, MCMXXX, p. 10.
– La majeure partie des biens de Catherine Gohier fit, toutefois, retour à son lignage et fut recueillie par son petit-neveu, Henri de Guerpel, écuyer, sieur de Bonnebosq et de Pertheville qui, en mars 1645, produisit ses titres de propriété devant Pintendant de la Potherie.

Le régime de la liberté des cultes dans le département du Calvados, pendant la première séparation (1795-1802) par Patry, Raoul.
– A Bonnebosq, l’agent municipal, au lieu de faire disparaître le calvaire suivant les ordres qu’il a reçus, « s’est contenté, écrit Lévêque, de l’entourer de feuillages »
Arch. dép. L. m. Police. Lettre du 6 floréal, an V.

– Le commissaire de Bonnebosq écrit directement au ministre de la police pour lui faire part de sa décision : il impose le serment à tous les ecclésiastiques de son arrondissement, car sans cela les prêtres, pour se soustraire à la loi, renoncent au culte public et font l’office dans les maisons particulières ; le législateur n’a d’ailleurs pas voulu créer deux sortes de prêtres et la loi a eu pour but de mettre fin aux haines et aux divisions. Mais le commissaire de Bonnebosq est obligé d’avouer que, malgré son arrêté, plusieurs ecclé- siastiques refusent le serment ; dans son embarras il consulte le mi- nistre ( 1 )
(1) Arch. nation. F 7319, 25 vendémiaire. La réponse du ministre est datée du 17 brumaire, Arch. nation. F 7272 : les prêtres autorisés à rester en Franœ, sans distinction, doivent prêter le serment, les autres doivent être reclus ou déportés. L’interprétation du commissaire Lévêque, qui veut imposer le serment aux seuls prêtres exerçant le culte, pèche donc par excès de libéralisme.
– Vallée, prêtre réfractaire, habite chez son frère, le maire de Bonnebosq, sans avoir fait la pro- messe de fidélité.
– Ces menaces n’étaient pas vaines, car Gambier, curé constitutionnel de Bonnebosq, acquéreur du presbytère de l’endroit, est victime d’une tentative d’assassinat en frimaire, griè- vement blessé il peut désigner son agresseur, mais celui-ci est assez puissant pour faire abandonner l’instruction commencée.

La déportation du clergé orthodoxe pendant la Révolution – EMILE SEVESTRE
– Le Havre [Seine- Inferieure].
3555 Fougy, Frangois-Charles, vicaire de Bonnebosq – Calvados.

Cartulaires de Saint-Ymer-en-Auge et de Bricquebec – Charles Bréard
Extraits:
Vers 1160 – Matheus et Ricardus de Bonneboz.
L’oncle et le neveu. Bonnebosq était un plein fief de haubert, dit fief de Saint-Martin de Bonnebosq, mouvant du domaine d’Auge.
On trouve les seigneurs de ce lieu en Angleterre, dans le Roman de Rou :
« E Dam Richart qui tient Orbec
« E li sire de Bonneboz,
« E cil de Sap è cil de Gloz. ••
La famille de Bonnebosq s’est conservée fort longtemps; elle est souvent citée dans les chartes en faveur des abbayes normandes. Dans d’anciens actes, on voit, entre autres choses, que dix-neuf fiefs de la vallée d’Auge relevaient de leur seigneurie de Bonnebosq, au XVIIe siècle; parmi lesquels nous distinguons les fiefs de Betteville, du Torquesne et de Gassart, qui, en raison de leurs attaches avec Saint-Ymer, sont cites souvent dans la composition des terres disséminées du prieuré.

Le régime de la liberté des cultes dans le département du Calvados, pendant la première séparation. Patry, Raoul
Extraits:
– Dans la commune de Bonnebosq, un réfractaire nommé Férey, ancien curé de Caudemuche, provoque des rassemblements qui troublent la tranquillité publique.
– A Bonnebosq, l’agent municipal, au lieu de faire disparaître le calvaire suivant les ordres qu’il a reçus, « s’est contenté, écrit L’évêque, de l’entourer de feuillages
– Le commissaire de Bonnebosq écrit directement au ministre de la police pour lui faire part de sa décision : il impose le serment à tous les ecclésiastiques de son arrondissement, car sans cela les prêtres, pour se soustraire à la loi, renoncent au culte public et font l’office dans les maisons particulières ; le législateur n’a d’ailleurs pas voulu créer deux sortes de prêtres et la loi a eu pour but de mettre fin aux haines et aux divisions. Mais le commissaire de Bonnebosq est obligé d’avouer que, malgré son arrêté, plusieurs ecclésiastiques refusent le serment ; dans son embarras il consulte le ministre.
– Gambier, curé constitutionnel de Bonnebosq, acquéreur du presbytère de l’endroit, est victime d’une tentative d’assassinat en frimaire, grièvement blessé il peut désigner son agresseur, mais celui-ci est assez puissant pour faire abandonner l’instruction commencée.

Bulletin de la Société historique et archéologique de l’Orne.
Extraits:
Gilles 1er, sieur des Loges et de Godisson, époux de Delle. Jehanne de Mondion ou de Montguyon.
De cette union sont issus : dont
– Mre Gilles Guerpel, curé de Vimoutiers (1555-1S68] puis d’Avernes (1575-1580), enfin curé de Bonnebosq (1587-1588). Il alla mourir à Godisson, dans la maison de son frère Odo.
et
– Mre François de Guerpel, fils aine (22 août 1526), qui continue la filiation, sieur des Loges et de Godisson, époux de Jehanne des Chênes, dame du Chesnay et de Bonnebosq, fille de Guillaume, écuyer, seigneur du Chesnay. Il décéda avant 1574 et sa femme en 1604 après avoir recueilli la succession de Guillaume d’Hennebault, sieur de Bonnebosq (4 Juillet 1574).

François de Guerpel laissa une fille et un garçon : dont
– Mre Jacques de Guerpel, sieur des Loges, Godisson, Bonnebosq, le Chesnay (1574 — fin de 1598). II avait épousé delle. Gobier ou Gouhier.
Jacques de Guerpel eut 2 fils dont :
– Mre François de Guerpel qui continue la filiation, seigneur de Bonnebosq, Pertheville, les Loges, Godisson en chef époux de Delle. Claude de Franquetot.
François de Guerpel laissa comme héritiers : dont
Mre Pierre Henry-Gabriel de Guerpel, seigneur de Bonnebosq, Pertheville, les Loges, Godisson, époux de Delle. Marie- Anne-Thérèze Bonnet.

Collection de dalles tumulaires de la Normandie – Le Metayer-Masselin, Léon
Extrait:
St.-Martin-du-Tilleul. Marie Joseph roch de gauville et Apolline Madeleine Filleul son épouse.
Apolline Madeleine Filleul mourut sans enfants, et les terres de St-Martin et des Chesnets réunies passèrent successivement à Marie-Jeanne Lefort de Bonnebosq, chanoinesse, fille de Marie-Louise Filleul, sa sœur; puis à M. Labbey de La Roque , oncle et neveu, fils et petit-fils de sa seconde sœur , Louise-Gabrielle-Jeanne Filleul.

Master Wace, His Chronicle Of The Norman Conquest From The Roman De Rou 1837.
Bonnebosq, arrondissement de Pont-l’Evêque. Ralf de Bonnebosq figure parmi les bienfaiteurs de saint Etienne à Caen. Sous Hen.I Gilbert de Bonnebosq.

Histoire du privilège de Saint Romain: en vertu duquel le chapitre – De Amable Floquet
Extrait:
1699. FRANÇOIS LECOUSTELLIER, écuyer, sieur de Bonneboz, âgé de 33 ans, né et demeurant à Alençon, gentilhomme. Après avoir dîné chez un gentilhomme d’Alençon, avec le sieur De la Pouperière, il alla se promener avec lui jusqu’à un endroit appelé le Pré-au- Roux, où il y avait un jeu de boule. Pendant cette promenade, il ne cessa d’adresser à son compagnon des paroles agaçantes, aigres- douces et épigrammatiques. Le sieur De la Pouperière se fâcha et mit l’épée à la main ; le sieur De Bonneboz en fit autant, ils se battirent ; le sieur De la Pouperière fut tué.

Historiques, généalogiques, politiques, militaires, de la maison de Grant par Charles Grant,
Extraits:
– Autre contrat passé devant Thomas Hardy & Robin Mignardy Tabellions, en la Vicomte de Pontaudemer, au siège de Beuzeville, le 7 Mars, 1469, qui contient comme le dit, Jehan Grant, Ecuyer, Seigneur de Quetteville, vendit à Jacques Duval quarante soulz Tournois de rentes, à prendre en vingt livres, sur les biens, meubles & héritages de Noble homme Jehan d’Ànnehault, Ecuyer, Sieur de Bonneboz, comme il est plus amplement contenu au dit contrat.
– Demoiselle Maheult de Bonneboz, fille & héritière de Messire Jehan de Bonneboz, Chevalier Baron des dittes seigneuries de Bonneboz en Auge, & de Bonneboz en Lieuvin.
– Ce qui est pour montrer la généalogie des dits Grant sortis des Seigneurs de Quetteville & de Maheult de Bonneboz, & que les dits Messieurs Nicolle de Quetteville & Jehan de Bonneboz, père de la ditte Maheult, étoient Chevaliers de chacun côté.

Histoire généalogique de la maison Harcourt.
Marie Boullemer veuve de François le Coustelier Seigneur de Bonnebosc; de laquelle il a eu Jacques Murdrac Seigneur de Corday & Jordaine Murdrac.

Chronique du Mont-Saint-Michel (1343-1468) – Luce Siméon.
1422, DECEMBRE, VERNON.
Henri VI, roi de France et d’Angleterre, donne à Nicolas Burdett, écuyer, en récompense des services rendus par le dit écuyer à Jean, duc de Bedford, régent de France, les terres et seigneuries de Bonneboscq et de Manneville-la-Pipard.

Henry, par la grâce de Dieu roy de France et d’Angleterre, savoir faisons a tous presens et avenir que nous, considerans les bons et aggreables services que a faiz a nostre très chier et très amé oncle Jehan, régent nostre royaume de France, duc de Bedfort, fait chascun jour, et espérons que encores face, ou temps avenir, nostre amé Nicolas Burdet, escuier, a icellui, par ladvis de nostre dit oncle , de grâce especial , pleine puissance et auctorité royal , avons donné, cédé, transporté et delaissié et par la teneur de ces présentes cédons, transportons et délaissons les terres et seigneuries de Bonnebos, en l’eveschié de Lisieux, ou bailliage de Rouen, Manneville et Pimphart(1) avecques toutes leurs appartenances et appendances, que souloit tenir Basille Jen, escuier, ensemble toutes les terres, seigneuries, rentes, revenues et possessions que jadiz furent au sire de Morney, chevalier, situéez et assises es bailliages de Rouen et de Caux et ailleurs en nostre pais de Normendie…, jusquez a la valeur de mil escuz d’or de revenue par an… Donné a Vernon, ou moys de décembre, Fan de grâce mil cccc vint et deux, et de nostre règne le premier. Ainsi signé : par le roy, a la relacion de monseigneur le régent de France duc de Bedfort.
J. MlLET. (Arch. Nat., sect. hist., JJ 1722, n° 191)
(1). Auj. Manneville-la-Pipard, Calvados, arr. Blangy, c. Pont-l’Évêque. Les scribes de la chancellerie du duc de Bedford ont défiguré ce nom de lieu composé où ils ont vu à tort deux localités distinctes.

Armorial général de France (édit de novembre 1696)
74. — Anne Thouar, femme de Charle Le Coutelier, écuier, sr de Bonnebos :
D’argent à une fasse de gueules chargée d’une bayonnette d’or.
128. — Charles Le Coutelier, escuier, sr de Bonnebos : D’argent à 3 hures de sanglier arrachées de sable

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
Extraits:
Bonnebosq. Motte avec fossés, dans le bois, à l’est du bourg. (De Caumont, ibid., t. V, p. 110, et Congrès arch. de France, 37″ session, Lisieux, 1870, p. 102.)

BONNEBOSQ. – Motte très bien conservée avec deux enceintes annexes dans le « Bois de Bonnebosq » (Cad., A, 225), à 600 m. environ au sud de l’église, sur la crête d’un coteau exposé au .N-0. et qui domine à la foi la Vallée de Leaupartie et celle d’Auvillars. Sur la carte d’Etat-Major au 1/80000′ on peut fixer son emplacement au niveau de la tête de l’h de « Chambray ».
La motte tronconique mesure 30 m. environ de diamètre au sommet et plus de 50 à la base. Elle est entourée d’un profond fossé qu’elle domine de 6 à 8 m. Au Nord-Ouest, une enceinte trapézoïde, défendue par une ligne de remparts doublée de fossés qui communiquent avec ceux de la motte, lui est accolée. Ses dimensions sont de 45m sur 25 une entrée de 8 m. environ de largeur s’ouvre ver le nord. Au Sud-Est et au Sud, ces ouvrage sont protégés du côté du plateau par une demi-lune ou croissant de 65 m. de long- sur 20 de large ; mais les remparts en sont à peu près nivelés et les fossés en partie comblés; on peut néanmoins en suivre facilement les contour.
L’ensemble de cette ancienne forteresse qui couvre plus d’un demi-hectare porte le nom de « Fort-de-Bonnebosq » et la tradition locale lui assigne un rôle important pendant le invasions anglaises du XIV· et XV· siècles. Des fouilles seraient nécessaire pour établir si la motte a servi de base à un donjon maçonné ou simplement à un fort en bai, et permettraient de lui assigner une origine exacte.
Provisoirement, tout fait supposer qu’il s’agit d’un château de la période féodale.

DANDURAND Michel, « Bonnebosq – Manoir du Champ-Versan« , AAN 145, 1987 (1988).
Le beau manoir du Champ-Versan s’élève au centre d’un terroir remarquablement plan du plateau augeron d’où s’échappent de tous côtés les ruisseaux qui gagnent la Dives et la Touques. Il se situe à quelques kilomètres du bourg de Bonnebosq, logé à la confluence de quatre ou cinq profonds vallons. La cour et les dépendances étaient autrefois entourées de douves dont le tracé est encore visible.
Le logis, de plan rectangulaire oriente sa façade au Sud-Est. Selon une disposition fréquente en Pays d’Auge, par exemple au manoir voisin de Criquebeuf, il se complète de deux pavillons presque hors oeuvre qui sont ici placés à l’arrière; ils sont couverts d’une toiture de tuile débordante en hache. Celui de l’Est est en colombage et torchis, revêtu d’enduit. Celui de gauche fait appel à toute l’heureuse variété des matériaux locaux: soubassement et élévation sur deux côtés en pierre blanche de grand appareil, poteaux corniers aux angles, damier de pierre et brique pour le conduit de la cheminée, colombage et tuileau sur les autres côtés.
La façade principale à deux niveaux est bâtie sur un soubassement de pierre semé quelques damiers de silex. Un enduit clair qui recouvre l’entre-colombage en blocage fait ressortir les colombes et les rares écharpes: le jeu des pans de bois offrait d’ailleurs à l’origine plus de diversité lorsque à l’étage l’allège de la fenêtre de gauche était dotée de croisillons. Aux angles, les poteaux corniers montrent encore les mortaises où s’appuyaient les échauguettes qui avaient probablement la silhouette pittoresque de celles du manoir de Coupesarte. La haute toiture débordante de petites tuiles brunes est calée par deux cheminées en damier de pierre et brique qui accentuent l’élan des pignons en majeure partie de même appareil. Elle est éclairée par deux imposantes lucarnes à la capucine, superbement dessinées avec leurs courbes dont la pente s’amortit vers le bas comme celle de la toiture.
L’élévation de la façade associe habilement équilibre et dissymétrie: si les lucarnes couronnent chacune une travée verticale percée d’une fenêtre à chaque niveau, la porte d’entrée n’a pas été placée au centre et la fenêtre qui la surmonte est décalée vers la droite tandis que de ce côté, deux fenêtres sont jumelées au rez-de-chaussée.
De nombreux raffinements montrent le soin qui a présidé à la construction: linteaux de bois cintré des fenêtres du rez-de-chaussée, petites consoles sculptées des poteaux, frise d’entrelacs aux ouvertures des lucarnes. Les piédroits de la porte sont décorés de feuillages ainsi que les pinacles qui les prolongent et l’arc en accolade qui les relie; on y voit de petits blasons, un sur le linteau, trois sous la sablière; le temps les a rendus malheureusement illisibles.
« Entre les deux pavillons d’angle, la façade arrière est d’un aspect inattendu. Pour la protéger des vents pluvieux, elle a été revêtue d’une immense toiture de petites tuiles qui descend jusqu’au rez-de-chaussée en pierre appareillée, percée de petites fenêtres cintrées.
La construction du manoir remonte à la première moitié du XVIIe siècle. Le domaine du Champ-Versan était dans la mouvance de Camp Bénard dont le plus ancien seigneur connu fut Regnault des Hesbert au XVIe siècle (Jacques HENRY, PA 33, N° 5, mai 1983.). Il revint au XVIIIe siècle, à la famille Bazin (citée dans plusieurs documents entre 1733 et 1786), dont Jacques-Pierre Bazin, conseiller du roi en l’élection de Caen, puis il passa puis passa comme Camp Bénard au baron d’Harambure qui émigra sous la Révolution. Au XIXe siècle, il a appartenu aux La Rochefoucault.
La famille Letrésor qui l’a acquis en 1893, y est maintenant établie depuis cinq générations. Depuis 1977, M. et Mme Marcel Letrésor ont beaucoup oeuvré pour la restauration de leur beau manoir, dégageant les poutres des plafonds, redécouvrant derrière leur revêtement de plâtre les cheminées de pierre (il n’y en a pas moins de 10) construites en grand appareil, aux piédroits tous différents vigoureusement moulurés. Grâce à la parfaite amabilité de Mme Letrésor, les congressistes, en parcourant le rez-de-chaussée, ont pu applaudir le travail exemplaire auquel elle s’est adonnée. Ils ont particulièrement admiré l’encadrement des deux portes qui ouvrent sur le vestibule d’entrée (à un emplacement différent de celui qu’elles occupaient à l’origine); à droite, les piédroits sont décorés de pilastre bagués à chapiteaux ionique, tandis qu’au dessus des pièces rapportées sont sculptées de robustes et rustiques feuilles d’acanthe. A gauche, ce sont des entrelacs de ruban plat qui se déploient autour des petites rosace selon un dessin identique à celui de la frise des lucarnes.. ».

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection… – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
Extraits:
– 208. D’Annebaud. Ce Guillaume demeuroit à Grengues.
Il se dit fils de feu Nicolas, fils de feu Jean d’Annebaud, écuyer, sr. de Bonnebosc,
dans sa déclaration du fief de Bonnebosc, du 15 septembre 1540, copiée dans le registre des déclarations des fiefs du vicomté d’Auge; manuscrit en vélin, au château de la Roque.
– 208. Guillaume d’Annebaud, Sr. de Bonnebosc,et du dit lieu de Grengues, a dit être issu de noblesse ancienne, et descendu de Jean d’Annebaud; et a produit plusieurs lettrés dont la copie est demeurée au greffe ; desquelles la Ire. est de l’an 1396; et la 2e, de l’an 1402, fait mention de damoiselle Colette de Quetteville, veuve de Jean d’Annebaud, écuyer. Par lesquelles lettres il dit justifier sa descente de pere à fils, en titres de noblesse. V. le n°. 263.
– 263. D’Annebaud. Ce Jean d’Annebaud, demeurant à Bonnebosc, étoit très-vraisemblablement de la maison des seigneurs de Bonnebosc. Sa qualité de Messire annonce
qu’il étoit prêtre. S’il avoit été chevalier, on n’eût pas manqué de l’exprimer.

Notice sur l’église de Notre-Dame de Dozulé – Le Plessis-Esmangard
– 64 BONNEBOSQ: M. HAREL, curé depuis 1857..
Vastes projets de reconstruction totale, indispensable depuis longtemps, malheureusement contrecarrés, et pour longtemps peut-être.
– 4 – Ecclésia DE BONEBOS, Bonnebors, Bonnebosc, aujourd’hui Bonnebosq (S. Martin, patron) le seigneur J. de Bonnebos.

Généalogie de la famille Le Cordier – par Henry Le Court.
– La famille MARIOLLE est connue depuis Me Pierre Maryolle, tabellion à Bonnebosq en 1595. Elle a donné plusieurs chirurgiens, avocats, etc. ; elle figure à l’Armorial général de 1696.
– La famille normande des RIOULT, dans l’origine seigneurs de Vaudoré ou Valdor, à Bonnebosq, est anciennement connue en Normandie ; elle existe encore dans les marquis de Neuville (Archives de Lierremont, XXIX. K. I). Une branche descend des collatéraux de Jeanne d’Arc.

Cours d’antiquités monumentales – par M. de Caumont.
Le seigneur de Bonnebosq est cité par Robert Wace comme ayant pris part à la bataille de Hasting en1066 (V. le roman de Rou vers 13,667 édition de M. Pluquet, tome second page 255. Jean de Bonnebosq partit pour la terre sainte avec Robert Courtcheuse en 1096.

Dictionnaire de la noblesse – par de La Chenaye-Desbois et Badier.
FORT(LE), Famillede Normandie,maintenue dans fa noblesse le 12 Avril 1668. ANTOINE LE FORT DE BONNEBOSQ, reçu Chevalier de Malte le 4 Mars 1624; & FRANÇOIS – ANTOINE LÉ FORT DE BONNEBOSQ, reçu aussi Chevalier de Malte le 31 Janvier 1676, dit l’Abbé de Vertot, portoient pour armes: de gueules, au chevron d’or, accompagné de 3 croissans d’argent.

NOBLES OU VIVANT NOBLEMENT A PONT-L’EVESQUE – Par Henry LE COURT.
– La famille Maryolle ou Mariolle est une famille de robe du Pays-d’Auge ; un tabellion de ce nom vivait à Bonnebosq à la fin du XVIe siècle.
Plus tard, Ambroise-Thérèse Mariolle fut la mère du général Quantin (1759-1824), le principal auteur de la reddition des Chouans du Morbihan.
– Jacques Le Goueslier, petit-fils de Jean II, épousa Jeanne Rioult, dame du Valdor ou Vaudoré, à Bonnebosq. Ils eurent deux fils :
– M. et Mme PATRI. – 2 Servantes. Nous pensons qu’il s’agit ici de Pierre Patry, Esc, sr de Criquebceuf, paroisse de Bonnebosq. Il paraît avoir été le dernier de sa branche.
Il descendait de Guillaume Patry, Esc. sr des Bordeaux, et d’autre Guillaume, Esc, sr de Criquebeuf, maintenus dans leur noblesse en 1668 avec François Patri, Esc. sr de Grandchamp, et Robert, Esc, sr de Criquebeuf.
Ils appartenaient tous, avec Jacques Patry, Esc, sr de Glanville, à Bonnebosq, et Geneviève Patry, mariée avant 1670 à Antoine de Sandret, Esc, sr. de Trianon, demeurant à St-Benoist-d’Hébertot, à la branche des Patry de La Motle, devenus ensuite sieurs de Mutrécy, Banville et Laubinière, remontant à Raoul 1er Patry, marié avant 1406, à Isabeau de Troismonts.

4- ARCHIVES SHL.

CATALOGUE DES ARCHIVES DE LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE DE LISIEUX.
– 460. — Trois pièces . Procès : les héritiers de feu Simon Julienne , de Bonnebosc , contre Thomas Hoisbel, sieur de Saint – Marc , Jacques Dutrosnc de Valmont, M. Le Goueslier d’Argences , écuyer, seigneur du Valdor , et autres ; 1785 .
– 815 . Echange de terres à Bonnebosc et Auvillars, entre noble homme François Mallet, sieur de Drubec, Clarbec, Valsemey, Taillanville et Culley , et François Senoze ; 13 mai 1600 .

Fonds ancien, dit Fonds 1F :
1F257 : 25 février 1750 : Nicolas Cardinne d’Auvillars reconnaît avoir pris à loyer d’Anne Thouret demeurant à Bonnebosq pour 1 an une vache de lait, son poil brun-gris moyennant 5 sols de loyer.
1F374 : 25 juillet 1742 : François Thorel de Formentin s’oblige à fournir à Pierre Borel de Bonnebosq 1300 banneaux de marne moyennant 30 livres.
1F377 : pièces relatives à Jacques Louis Daufresne tabellion à Cambremer, Bonnebosq et Touques.
1F487 : 1741 : inventaire et répertoire des actes de Jacques Louis Daufresne tabellion royal à Bonnebosq.
1F518 : 22 août 1742 : Marianne Bretocq veuve Heurtevent de Bonnebosq constitue J. B. Pierre Dupont pour son procureur.
1F523 : 7 sept. 1726 : requête de J.-J. Lye et Nicolas Crevin de Bonnebosq à l’intendant de la généralité d’Alençon au sujet de la taille.
1F567 : mars 1844 : Rente à Constance Philippard de Bonnebosq par Guillaume Mariolle.
1F570 : 28 mars 1787 : Marie-Anne Potin, veuve Monblanc, de St Léonard d’Honfleur – notaire de Bonnebosq
1F598 : 1822 : lettre de Vallée à Becquemont avocat. (Bonnebosq)

Fonds Michel COTTIN.
11 FA – 37 – Divers Région de Pont-l’Evêque, Bonnebosq, Clarbec, Reux, Drubec, Beaumont, Villers, Manneville-la-Pipard, Manoir de Pommereul à Sainte-Marthe (Eure) etc.

Dossier « Familles » :
13 – Paul FOUQUEREL de Bonnebosq.

Dossiers « Lieux A à K »
3- Bonnebosq : notice sur le XVe siècle ; (dame de Bonnebosq) MORIN Charles architecte à Caen.

Fonds « Imprimés » :
II A 5 : Tableau du district de Pont-l’Evêque, réduit à 93 paroisses et deux succursales, avec la liste des paroisses supprimées, noms des fonctionnaires publics et autres ecclésiastiques qui ont déféré à la loi du serment et l’indication des remplacements à faire par l’ordre de suppression proposé.
(cantons de Pont-l’Evêque, Honfleur, Blangy le Château, Bonnebosq, Cambremer, Beuvron, Touques, Dives, Crévecoeur, Beaumont)

LEMETAYER-DESPLANCHES :
Voir Archives SHL, Fonds 25F, 1er classeur I A1 copies ou allusions à des actes de 1695

Archives NEDELEC Communes.
Com.8.3. 1 Bonnebosq Photocopie du dossier Vasseur
Com.8.3. 2 Bonnebosq Vie de la commune
Com.8.3. 3 Bonnebosq Notes historiques
Com.8.3. 4 Bonnebosq Château et motte
Com.8.3. 5 Bonnebosq Manoir du Champ-Versant
Com.8.3. 6 Bonnebosq Haras du Camp-Bénard
Com.8.3. 7 Bonnebosq Criqueboeuf
Com.8.3. 8 Bonnebosq Vieux presbytère
Com.8.3. 9 Bonnebosq Maréchaux, Val d’Or, Lieu du Vieux,Garde,Commanderie,mottes.

Carnets de Charles VASSEUR :
voir Doyenné de Beuvron ; BONNEBOSC (15)
– Sous l’invocation de Saint Martin
– Le seigneur de Bonnebosc prit part à la conquête en 1066
– Robert de Bonnebosc était seigneur de Tourgéville en 1233
– Bonnebosc Baronnerie et Haute Justice
– Motte et fossés (ancien château de bois)
– Description de l’Eglise, du Bourg
– Noms cités : Famille Lefort de Bonnebos, Le Président de Bonneval, Sieur de Norcey, Noble Homme François le Coustelier
– Curés: Belamy (1764-1774) – Le Fortier (1782-1787)
– Lieux nommés: Saint Christophe chapelle, La Maladrerie, Vaudoré

Insinuations:
voir « Analyses et transcriptions … » ou transcriptions.doc
– Liste des tabellions de Bonnebosq :

– 1704 12 septembre.
Robert Drieu tabellion royal aux sièges de Bonnebosq et du Torquesne
– 1755 25 juillet Robert Martin tabellion à Bonnebosq
3e fascicule, page 141 – 1761 3 juillet
Noble Dame Marie Françoise Lebrun, soeur et héritière de Philippe Lebrun, escuyer, sieur de la Forguette, demeurant à Putot et
Monsieur Bazin de Sainte Honorine héritier de feu Messire Jacques Bazin, seigneur de Cambenard, demeurant paroisse de Bonnebosq
– Page 207 – 1759 28 novembre
Messire Jean Baptiste Jacques Bazin, escuyer, seigneur de Cambenard, conseiller du Roy, maître des comptes en la cour des comptes, aides et finances de Normandie, présent en son chasteau du Cambenard sis à Bonnebosc
– Page 226 -1768 26 septembre
Maistre Guy Claude Nicolas Duval, chevalier seigneur et patron de Bonneval, baron de Bonnebosq, sieurie du Fournet de Saint-Eugène et autres lieux, président au Parlement de Normandie
– Page 238 – 1741 19 avril
Messire Pierre Georges de Motteville de la Haye-Dupuis, seigneur de Bonneboscq conseiller au Parlement de Normandie
– Page 250 – 1744 20 janvier
Jean Pierre Legoueslier, escuyer, sieur d’Argences, demeurant en la paroisse de Clarbecq, fils et héritier de Jean Pierre Legoueslier, escuyer, sieur du Buisson, (Renée le Goueslier dame de Lespée sa belle mère)
Pierre de Jort, bourgeois de Caen y demeurant, ayant épousé Damoiselle Marie Madeleine de Lepée, fille de Robert de Lépée, escuyer, sieur du lieu et de Noble Dame Renée Legoueslier, fille d’Anthoine Legoueslier, escuyer, sieur du Buisson et de Damoiselle Suzanne de Bonchamps
Anthoine Legoueslier, escuyer, sieur du Valdor (à Bonnebosq) fils d’Anthoine sieur du Buisson
Marguerite et Marie Madeleine Legoueslier
– Page 251 – 1744 17 août
Pierre de Borel escuyer, sieur des Essarts, demeurant à Bonnebosq

Fonds STURLER. (photo)
24 N
– Carte du Pays d’Auge datée de 1742 2 photos et 4 pellicules
– Mr Penault à Bonnebosq août 1961
25 S
– PENAULT à Bonnebosq octobre 1962
– Ecole d’Epineuil le Fleuriel 1 photo, 1 pellicule
– Groupe écoliers 1 pellicule
– Détail du groupe 2 pellicules
– Penault à Bonnebosq octobre 1962
54 E
– Mme Simoes de Almeda
– Haras du Camp Bénard Bonnebosq juillet 77
– reproduction tableaux
– 1 pellicule 24/36

Cartulaire ShL du X au XV Siècles:
1160
Robert Ier comte de Montfort, fait don au prieur et aux moines de Saint-Ymer (Saint-Hymer), de l’église de Watertot et de la chapelle Saint-Nicolas du château de Montfort. Témoins: Roger, prieur de Conflans; Valdericus, secretarius, Gaufridus d’Asnières; Matrieu et Richard de Bonnebosq (note sur la seigneurie de Bonnebosq, et des fiefs en relevant: Betteville, le Torquesne et Gassart); Richard Charpentier, Roger Crassius ; Henri, fils Robert.
= BN. ms. nouv. acq. lat. 2097, p. 15 –
= Charles BREARD, Les cartulaires de Bricquebecq et de Saint-Ymer-en-Auge, Rouen-Paris, 1908, pp. 11-12

1299
12.. – Hôpital de Lisieux.
Hugues de Torquesne fait une donation à l’hôtel Dieu, confirmée par Hugues de Montfort son suzerain. Témoins: Guillaume de Montfort, Raoul de Bailleul, Guillaume de Bonnebosc, Hugues chapelain de St Hymer, Rober Bertran et alii.
= Charles VASSEUR, 1864. p.15

1406 13 janvier – Pont-l’Evêque
Information de Durant de Thieuville, lieutenant de Massot du Boulay, vicomte d’Auge pour la mise hors de garde noble de Jean Méry, écuyer, seigneur du fief de Criqueboeuf-sur-Mer (Calv. canton d’Honfleur), né à Bonnebosq vers 1384, fils de Jean Méry, mort en août 1401
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 257
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 16.

1424 28 mai
Mariage entre Jean Cordonnel, fils de Jean et de Robine de Tonnencourt, et Blanche de Grengues, veuve Haultemer, et donation en faveur de ce mariage. Robert de Voessay, Donnebaut (Annebault), Bonetos (Bonnebosq), Briteuille, Maussigny, Vipars.
= Catalogue des Archives du Collège héraldique de France – Normandie – N°117

1613 23 août
Partage entre Jacques de Carel, écuyer, sieur des Préaux et de Bloseville, et François de Coursy, écuyer, sieur de Ferrières, et Noël Mahiel, écuyer, sieur de Bonnebos Bonnebosq) pour la succession de feue Louise de Morainville.
= Catalogue des Archives du Collège héraldique de France – Normandie – N° 133

1687. 27 novembre.
Archives SHL : 1F56 – 27 novembre 1687 :
Par devant Antoine Caignon tabellion à La Haye du Puits, Dom Léonor de La Rivière de Thibermont, religieux profés de l’abbaye de Lessay, prieur de Boulleville s’étant retiré vers Messire louis du Fay, chevalier, marquis haut-justicier de La haye-du-Puits, baron de Bonnebosq, seigneur et patron de Saint-Thurin, le Favril, de Saint-Eugène, conseiller du roi,pour lui représenter que sur la demande que lui faisait le procureur fiscal audit sieur prieur de Boulleville d’une déclaration de son temporel comme étant de la fondation des anciens seigneurs dudit marquisat il ne pouvoit plus y comprendre les droits de deux foires qui se tenoient de tous temps sur le territoire dudit prieuré, l’une le jour de la Magdelaine, vingt-deux de juillet l’autre le jour saint Barthélémy… celle-ci ayant cessé d’exister depuis une vingtaine d’année et la première depuis deux ans en raison de l’incommodité des lieux.

Fonds Michel Cottin – Notes Et. DEVILLE – Fichier –  » Parch. 6 ff.
1788 3 novembre – Formentin
Par devant Jean-Baptiste Pouchin notaire royal au bailliage d’Auge pour le siège de Bonnebosq Jacques Le Lièvre fils Jean et non son héritier mais héritier de feu Jean Le Lièvre fils Charles son grand-père demeurant le comparant en la paroisse du Pré-d’Auge reconnaît avoir vendu cédé et abandonné aux sieurs Pierre-Marc-Antoine et Jacques Taupin frères marchands laboureurs demeurant à Formentin deux pièces de terre sises aud. lieu la première en cour et plant avec deux corps de logis près le chemin de Dives aux quatre chemins la seconde à prendre dans le Champ Thorel moyennant 1600 livres et une rente foncière de quarante livres à prendre sur Charles Pierre David ayant épousé Madeleine Perrée

Fonds Etienne Deville.
9F Deville. A. Dossier Formentin – Minute 4 ff. parch.
1731 24 avril – Lisieux
Par devant Pierre Formage seul notaire gardenotte pour le roy à Lisieux vicomté d’Orbec soussigné, furent présents Jean et Nicolas Bigard frères Toilliers et Michel Delauney aussy toillier et Catherine Bigard sa femme de luy pour ce deubment autorisée à l’effet des présentes tous demeurant a Lisieux parroisse Saint Germain, Lesdits Jean, Nicolas et Catherine Bigard, frères et soeur, héritiers de feu Jean Bigard Leur père Lesquels en laditte qualitté, ont reconnu et confessé avoir par ces présentes volontairement vendu, cédé, quitté, transporté et délaissé du tout dès maintenant et pour toujours Et promirent solidairement L’un pour l’autre un deux seul pour le tout sans division, discussion ni fidejussion renonçant aud. bénéfice et droites garantir de tous troubles dettes hypotèques et autres empeschements generallement quelconques A Pierre Questel, Marchand Mégissier demeurant audit Lisieux susditte paroisse Saint Germain à ce présent et acceptant pour luy ses hoirs et ayant cause, Une maison de fond en comble, scize audit Lisieux, susditte paroisse Saint Germain Rue de la Grande Cousture aux Tanneurs dans le Manoir Cordier, concistant laditte maison a une cave et un cellier, une chambre à feu sur laditte cave deux cabinets et les greniers etant sur lesdittes caves et cellier, Bornez par un costé des murailles de la ditte ville de Lisieux, par lautre costé de la petite rivière aux Tanneurs et de la court Commune dudit manoir, par un bout du sieur Rabot représentant le sieur Deprey Fossey Et le nommé Landre Tondeur chacun en partie Et par l’autre bout desdits vendeurs pour leur autre maison.. appartenante ausdits vendeurs à droit successif dudit feu Jean Bigard Leur père et autant que Ledit feu leur père en auroit acquis d’Isaacq Landel par contrat passé devant Pierre Duclos, tabellion royal en la viconté d’Auge pour le siège et sergenterie de Bonnebosc Le quatorze de décembre mil sept cents neuf .. Etant laditte maison en franche bourgeoisie et mouvante de la conté Dudit Lisieux par foy et hommage seullement et exempte de toutes rentes faisances et redevances quelconques… pour de laditte maison avec la liberté d’y aller et venir par la montée ou escalier tendante ausdittes chambre et grenier, et cabinets, qui demeurera commun entre lesdits vendeur et acquéreur Droittures tant de ladite court commune, allée et rivière et autres deppendances et appartenances.. aux charges par luy de contribuer a la moitties desdites réparations dudit escallier ou montée… Cette vente faitte moyennant la somme de unze cents cinquante Livres en principal…(constitution de rente nouvelle et modification de rentes anciennes)

Contrat de Mariage:
XVIIIe siècle
Contrat de Mariage de Guillaume Fontaine, demeurant à Bonnebosq, fils de feu Nicolas et de Marie Durand Et Anne Le Roux, demeurant audit lieu, fille de Jean et de Marguerite David.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

BLANGY LE CHATEAU

Notes sur BLANGY-le-CHATEAU


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Archives du Calvados.
BLANGY-LE- CHATEAU L’addition le-Château a été autorisée par décret du 25 novembre 1875.
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan? Gr. à sel de Lisieux. Gén, et int. d’Alençon; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. de Pont-l’Évêque; ch. – 1. de canton (Arrêté du 1 mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Evêque); ch. – 1. de canton (Loi du 28 pluviose an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 560 hab. (1911). ― Sup.: 1094 hect. 26 a. 45 c.
ADMon Gale. – Délibérations (1).8 décembre 1790-2 nivòse an IV – 2 reg., 198, 134 fol.) « Affaires de l’agent de Blangy administrant le bureau de police de la municipalité cantonale ». 9 nivôse an IV-20 germinal an VII (Reg. , 32 fol.)
Reprise des délibérations : 15 pluviôse an IX. Lacune: 1863-1875.
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures , depuis 1638. Lacune: mars 1716-avril 1722.
IMPOSITIONS. Matrices. 1791 – an VIII (Liasse). Matrices des contributions foncière et mobilière d’Écorcheville. 1791 (2 cah.)
CULTES. Bannies des biens des cures du canton. An V (Cah.)
(1) Voir aux Archives du Calvados les délibérations et arrêtés de la municipalité cantonale de Blangy. 2 nivôse an IV- 5 floréal an VIII (3 reg.) ; – la correspondance active du président de l’administration. An IV-an VIII (3 cah.) ; divers (4 reg. et 2 liasses).

1 – Bibliographie:
2 – Pièces justificatives:
3 – Archives SHL:

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
BLANGI, baronnie dans l’élection de Lisieux, a une haute justice, une foire, et un marché le mercredi. La présentation à la cure, qui a la sainte Vierge pour patronne, appartient à l’abbé du Bec. Il y a environ quatre cent cinquante communians.

Les noms des communes de Normandie – VII
Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
339. _ Blangy-le-Château (ch.-l. c, C.) :
[AbL] Blanzeio 1134 : cop. xvne s., Bibl. nat., ms. lat. 12884,
fol. 188 r° et v°.
Formé sur n. h. gallo-romain Blandius. Cf. 2 Blangy dans le Pas-de- Calais et 2 dans la Somme ; 8 Blanzac en domaine d’oc et divers Blancey, Blandy, Blanzat, Blanzay, Blanzée, Blanzy, etc.
(voir Vincent, Topon. de la Fr., n° 179, p. 73).

Blangy-le-Château, ch.-l. de canton.
arrond. de Pont L’Évèque.
Sancta Maria de Blangeyo, 1155 (ch de Gosselin-Crespin).
Blengeium, 1180 (magni rotuli,p.3o)
Beata Maria de Blangeio; XIV s;
Blangie, 1313 (pouillé de Lisieux, p 36, note 8
Blangy-en-Auge 1489 (Brussel).
Le nom de Blangy-le-Château a été donné à cette commune par décret du 25 novembre 1875.

Par. de Notre-Dame,
patr. l’abbé du Bec.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Touque.
Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent. de Moyaux.

Hippeau, Célestin. Dictionnaire topographique du département du Calvados :
Baronnie dépendant de la vicomté d’Auge, possédant 22 fiefs nobles et a vavassories. Elle relevait du parlement de Rouen, et, pour les cas royaux, ressortissait au bailliage d’Orbec.
Dans la paroisse de Blangy on trouvait le, grand fief ou chefmois de Blangy; les fiefs la Coste, la Pipardière, la Goherie, Chevredrot et, Noirval, les Jouceneaux, Saint-Hymer et là Pelleterie.

Hameaux de BLANGY-le-CHATEAU
Adans (Les), BATAILLES (LES), vill, BAUDETS (LES), Bourgerie (LA) vill, Bourreaux ( Les ) vill, Bréhaudière (La), Bruyère-du-Faulqs Vill, Butte-Rossignol (La), Champ-aux-Sept-Freres (LE), Choppe (LA), Comtes (Les) CÔTE (La), Coirn (La), (Les), Deshayes (Les), Fourneaux (LES), [Hamel (Le) Quart de fief de la baronnie de Roncheville.], Haute-Bruyère (LA), Landets (Les), [Launay-sur-Calonne, Alnetum, v. 1350 (pouillé de Lisieux, p. 36). Dioc. de Lisieux, doy. de Touque. pair. la léproserie de Lisieux et le seigneur de Cléry.], LEUDETS (Les), Lieu-Grandouet (Le), Lieu-Neuf (LE), LIEU-NOIRVAL (LE), Lieu-Pingot (Le), Petite-Forêt (LA), Rossignol (BUTTE), Rue-Pisseuse (La), VALLÉE (LA), vill.

La commune de Blangy-le-Château possède une histoire fort ancienne qui mériterait une nouvelle monographie. Ce lieu, sans doute un vicus à l’époque gallo-romaine fait son entrée dans l’histoire vers 1042-1066. En effet, lors de l’entrée de leur fils Gilbert à l’abbaye du Bec, Guillaume Crespin et sa femme firent don à cette abbaye de l’église de Blangy. Notons pour la petite histoire que ce Gilbert, entré fort jeune au Bec, devait gouverner pendant trente-deux ans l’abbaye de Westminster (Cf. Marie FAUROUX, Actes des Ducs de Normandie in MSAN., XXXVI, 1961, pp. 33-34.)

A cette église dédiée à Notre-Dame, était jointe une chapelliculese sous le vocable de saint Martin et quelques bâtiments dans lesquels l’abbaye de Bec aurait installé quelques moines. Lorsque Hugues de Montfort eut fondé le prieuré de Saint-Hymer en faveur de l’abbaye du Bec-Hellouin, son abbé décida d’y installer quelques uns des moines desservant la paroisse et le prieuré de Blangy et deux seulement y restèrent. Selon Ch. Bréard (Charles BREARD, Cartulaire de Saint Ymer-en-Auge et de Bricquebec, Rouen, Lestringant, 1908, p. 142.), l’acte d’union de Guillaume IV Crespin autorisant en 1223 la fusion des deux prieurés de Blangy et de Saint-Hymer, aurait vu la disparition du premier, mais sans doute faut-il, comme l’a souligné Guilmeth, relativiser cet abandon car, si lors de sa visite le 13 des calendes de février 1249 (19 janvier 1250) Eudes Rigaud n’y trouva aucun moine ceux-ci en raison de leur pauvreté étant venus demeurer à Saint-Hymer, il n’empêche qu’ils payèrent à l’archevêque des droits pratiquement équivalents à ceux réglés par le prieuré de Saint-Hymer (Théodose BONNIN .- Registrum visitationum archiepiscopi Rothomagensi – Journal des visites pastorales d’Eude Rigaud, archevêque de Rouen. MCCXLVIII-MCCLXIX, publié pour la première fois d’après le manuscrit de la bibliothèque nationale, par…, Rouen, Auguste Le Brument, 1852, p. 61). Lors de sa visite de 1255 (id., p. 199.) les religieux résidant alors à Blangy prétextèrent de leur pauvreté pour ne pas recevoir l’archevêque et sa suite mais lui donnèrent cependant une procuration et comme quelques années plus tôt lui réglèrent, à quelques deniers près la même somme que le prieuré de Saint-Hymer. Le 3 janvier 1258, visitant Saint-Hymer, il reçut la procuration pour Blangy et 8 livres 10 sous 11 deniers (id°, p. 296.). Dix ans plus tard, la situation n’avait pas changé, le prieur de Blangy versant même une somme supérieure à celle de Saint-Hymer (id°, p. 593 et GUILMETH, pp. 13-19.).
(Un passage perdu ?) qui devait par la suite être réuni au prieuré de Saint-Hymer. De peu d’importance il fut cependant l’occasion de quelques procès entre l’abbé du Bec et le prieur de Saint-Hymer quant au patronage de l’église.

1 – BIBLIOGRAPHIE
Annales de Normandie Année 1985 35-1 pp. 69-71- Archives Départementales du Calvados [autre].
Le dépôt départemental s’est ainsi enrichi des minutiers suivants : Blangy-le-Château (1593-1887).
BOISRAME (Soeur), Notice sur la commune de Blangy-le-Château, ms.s.d., 16 p. dactyl.= Arch. Départ. Calv., Br 9352
BOISRAME: Monographie communale de Blangy le Château. PAR, Revue « Le Pays d’Auge » ; Janvier-Février 2004 – 54e année, n°1.
Théodose BONNIN.- Registrum visitationum archiepiscopi Rothomagensi – Journal des visites pastorales d’Eude Rigaud, archevêque de Rouen. MCCXLVIII-MCCLXIX, publié pour la première fois d’après le manuscrit de la bibliothèque nationale, par…, Rouen, Auguste Le Brument, 1852, in-4°, vij-860 p., 1 pl. h.t.
CAILLAUD R. – LAGNEL E. 1965 — Un four de potier gallo-romain à Lisieux. Annales de Normandie, n° 3, octobre, pp. 232-251.
DESHAYES Daniel: l’abbé Foubert Despallière, rénovateur de l’instruction à Lisieux, prêtre et bienfaiteur de Blangy le Château ; BSHL n°47, décembre 2000
DESHAYES Daniel: l’exploitation de la roche à Blangy le Château. Bulletin du foyer rural du Billot, N° 84, décembre 2003.
DESHAYES Daniel: Des prêtres réfractaires de Blangy le Château, originaires de la région du Billot. Bulletin du foyer rural du Billot, N° 88, décembre 2004.
DESHAYES Daniel: Les restrictions alimentaires pendant la Révolution à Blangy le Château. Bulletin du foyer rural du Billot, N° 91 septembre 2005.
DESHAYES Daniel: Blangy le Château. Mille ans d’histoire. Du village à la cour de Versailles. 1 volume 16×24, 350 pages. 2006. archives SHL.
DESHAYES Daniel ; La confrérie de Charité de Blangy le Château. Bulletin du foyer rural du Billot, N° 99 septembre 2007.
Editions FLOHIC: Le patrimoine des communes du Calvados, page 219.
FOURNIER Dominique: les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie normandes ; BSHL n°61, décembre 2006. p.60.
Gravey (Patrick). — Un canton rural : Blangy-le-Château. — Cahiers du Département de Géographie de V Université de Caen, n° 3-4, nov. 1971 p. 43-58.
LEMETAYER-DESPLANCHES: Voir Archives SHL, Fonds 25F 2e classeur.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS: HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. Dep. D’Archéologie. 1999 page 244.
Marie FAUROUX, Actes des Ducs de Normandie in MSAN., XXXVI, 1961, pp. 33-34
Auguste GUILMETH, Bourg de Blangy, s.l. s.d. (note manuscrite E.D.: Rouen, 1849), in-12, 48 p.
= M.C. Br. E.D. 1166, manque cahier 9-16 – 2e ex. complet – = Bibl. mun. Caen – F.N.B. 971
CARABIE (R.). La gestion d’un trésor paroissial normand au XVIII° siècle : le trésor de l’église de Blangy-le-Château. Revue historique de droit français et étranger, 1971, pp. 545-546.
Résumé d’une communication aux Journées d’histoire du droit et des institutions des pays de l’Ouest de la France, Vannes, 6-9 mai 1970.
LE CLERC Léon,  » Manoirs normands « , L’Illustration
PANNIER Arthème: voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
Jacques POUGHEOL, « Exposition des trésors d’art du Calvados et de Basse-Normandie. Blangy-le-Château.
Raymond QUENEDEY, Les provinces de l’ancienne France. La Normandie. Blangy-le-Château Auberge du Coq Hardi.

QUENOUILLE Cristelle: La tenue vestimentaire augeronne. Bulletin Du Foyer Rural du Billot n°70; Juin 2000. (canton de Blangy).

Revue Le pays d’Auge: Blangy le Château 1978-février et juillet.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
(1) Notes par M. Charles Vasseur.

Blangy, Blangeium, Blangeyum, Blangie, Blangis, Blangy.
Ce bourg est assis à la jonction de deux frais vallons et dominé par l’église, qui est bâtie sur une des pentes du coteau.
Rien, dans l’architecture de cet édifice, ne paraît antérieur à la dernière période ogivale. La tour et le choeur, qui forment les deux extrémités, sont de cette époque; mais la nef est moderne, sans style, et l’on y lit la date 1708.
La tour, assez élevée, est partagée dans sa hauteur en deux étages. Les murs sont en pierre de grand appareil.
Deux larges contreforts buttent chacune des faces. Le rez-de-chaussée est percé de deux portes latérales, l’une au nord, l’autre au midi, ce qui fait de la base de la tour un porche fermé, qui précède la porte de la nef.
L’étage intermédiaire est éclairé, sur chaque face, de très petites ouvertures cintrées. Les quatre fenêtres de l’étage supérieur sont partagées par un meneau avec traceries flamboyantes: ce sont des ogives. Le tout est couronné par un toit à double épi, en ardoise.
Il est à remarquer que, malgré l’époque récente de sa construction, le mur du nord de la nef n’est percé d’aucune ouverture, disposition que l’on retrouve dans les églises romanes primitives. La configuration du sol explique cette particularité.
Le choeur n’est éclairé au nord que par une petite fenêtre à plein-cintre, subtrilobée, ouverte à l’extrémité orientale, de manière à répandre la lumière sur l’autel.
Au midi s’ouvrent deux fenêtres ogivales flamboyantes, qui ont conservé quelques fragments de vitraux coloriés.
Ces deux fenêtres sont subdivisées par un meneau. Ensuite vient une porte ogivale à tympan plein que surmonte une petite ouverture cintrée, semblable à celle du nord. Le mur en pierre de taille est soutenu par trois contreforts, le dernier à l’orient, placé sur l’angle.
Le chevet est droit et, au: centre, se développe une magnifique fenêtre à deux meneaux qui heureusement n’a point été bouchée au XVIII. siècle, comme il arrivait trop souvent.
Elle est encore remplie par une verrière ancienne qui représente l’arbre de Jessé, la généalogie de la Vierge, sous l’invocation de laquelle l’église est placée.
Le choeur est voûté en pierre avec arceaux, dont la retombée pose sur des chapiteaux-consoles. Les clefs ont été mutilées. On peut constater, néanmoins, que la dernière portait un blason écartelé.
La voûte de la nef est en sapin, reliée par quatre entraits et poinçons bien équarris. Les sablières portent les moulures caractéristiques de la fin du XVI. siècle.
Le maître-autel, dit M. A. Pannier, est décoré d’un très-beau groupe, en bois, formant retable et représentant la Sainte-Vierge et saint Joseph en contemplation devant la crèche. Les statues qui composent ce groupe ont été sculptées, en 1708, par M. de Branu, gentilhomme artiste qui possédait un château près de Blangy. Les figures sont très belles et pleines d’expression ; les draperies sont largement traitées. De chaque côté de l’autel est une statue, d’une bonne exécution, due au ciseau du même amateur. L’une représente saint Martin, et l’autre saint Sébastien.
La sonnerie de Blangy se composait, avant la Révolution de trois cloches. La grosse pesait 1,800 livres. Elles avaient été fondues, en 1625, par le fameux Jean Aubert. On les a détruites en 1832 pour composer la sonnerie actuelle.
Le patronage de cette paroisse appartenait à l’abbaye du Bec. Il lui avait été donné par Guillaume Crespin, premier du nom, au commencement du XIIe. siècle.
Le Dictionnaire de l’abbé d’Expilly parle d’une seconde église qui aurait existé à Blangy, sous l’invocation de saint-Martin; mais on n’en trouve point de mention dans les pouillés.
Une seule maison du bourg, construite en bois, peut remonter au XVI. siècle; elle est actuellement à usage d’auberge, à l’angle de la route de Lisieux et de la rue principale du bourg tendant à l’église. Elle est en bois.

Château.
— Blangy possédait un château-fort dont il reste encore quelques pans de murs. La construction consiste dans un blocage de moellons, régulièrement taillés pour faire parement.
On n’y retrouve aucune moulure, aucune ouverture et, dans un tel état de choses, il est impossible de préciser une date ( V. la page 387 ). C’est un reste du donjon, qui paraît avoir été carré.
En avant de cette ruine se trouvent des bâtiments (aujourd’hui appelés Manoir voir ci-dessous (1) , beaucoup plus modernes, qui lui forment en quelque sorte des ailes. Les toits d’ardoise sont rapides ; la pierre forme des angles en chaînage. Le reste est en briques.
Du côté de la prairie se détachent deux petits pavillons carrés, construits d’après le même système, destinés originairement à accompagner une grille. Je regarde ces constructions comme datant du XVIII. siècle.
Un cours d’eau qui serpente encore autour devait, dans l’origine, servir à alimenter les fossés de l’enceinte.
Les Rôles de l’Échiquier de 1180 nous ont conservé les noms de Osbert de Blangy et de Durand de Blangy.
Au milieu du XIVe. siècle une nouvelle famille paraît en possession de la baronnie de Blangy, celle de Melun de
Tancarville à qui elle était échue par le mariage de Jeanne Crespin avec Jean de Melun, sire de Tancarville (A. Deville, Histoire de Tancarville).
L’invasion anglaise vint spolier les anciens propriétaires; mais ils durent rentrer dans leurs droits quand les étrangers eurent été chassés du pays.
En 1463, Montfaut trouva nobles à Blangy : Renaud de Grandouet et Robin, son frère ; Robert de Loys, qui six mois après comparaissait aux montres du bailliage d’Évreux, ainsi que Benest Le Charpentier, seigneur du fief de Noirval, qui était assis sur le territoire de la paroisse, tandis que Mgr. Jehan de Manny, chevalier seigneur de Blangy, était noté comme défaillant demourant hors Normendie.
La Recherche faite par les élus de Lisieux en 1540 ne mentionne plus un seul des noms qu’on vient de lire; en trois quarts de siècle, tout a disparu. Les nouveaux venus sont : Constantin des Hayes, sieur et baron de Blangy, et Gaston, son fils aîné, qui justifièrent leur descente de Geoffroy des Hayes, vivant en 1451 bisaïeul dudit Constantin; Pasquet Néel, frère de Richard Néel, seigneur d’Écorcheville, faisant remonter sa filiation à messire Odoard Néel, chevalier, et Richard Néel, écuyer, vivant en 1203; Guillaume Le Portier, l’un des quatre papetiers de l’Université de Caen, et à ce titre exempt de toutes tailles, aides et subsides.
Au XVIII. siècle apparaît la famille Le Vicomte. Des actes originaux m’ont fourni les noms suivants: Noble seigneur messire Anthoine Le Vicomte, chevalier, seigneur et baron de Blangy (1668); Messire Pierre Le Vicomte, chevalier, seigneur, baron et châtelain de Blangy et autres lieux ; il figure dans l’Armorial de d’Hozier avec N. de Valois, sa femme, de la famille des Le Valois d’Écoville, originaires de Lisieux, comme l’on sait; Pierre-Charles Le Vicomte, seigneur de Blangy, mort en 1760.
Il est à remarquer que la Recherche de la noblesse faite en 1666 ne constate la présence que de trois familles vivant noblement à Blangy : Jacques Le Mire, sieur de Batteville ; Anthoine Le Mire, sieur de Chaumont; Jacques et Robert ses fils; Anthoine Le Vicomte, sieur d’Esmanville, et Louis des Ruaux, sieur de La Rousselière, gendarme de la feue reine-mère.
La baronnie de Blangy avait une haute-justice.
Thomas Corneille lui a consacré un court article dans son Dictionnaire géographique.
Blangy dépendait de l’élection de Lisieux et de la sergenterie de Moyaux. On y comptait 179 feux.

(1) Manoir:
Site Web de Blangy-le-Château.
Le manoir est du XVII ème siècle. Les façades et toitures du manoir et deux pavillons d’entrée Louis XIII sont inscrits à l’inventaire par arrêté du 21 octobre 1970.
Les deux pavillons limitaient la grille d’entrée vers la prairie.
Les propriétaires étaient la famille Le Viconte, dont on trouve des traces à Blangy depuis l’année 1300 par alliance avec des descendants des Crespin, qui possédaient le château ainsi que les terres qui en dépendaient.
Ce manoir probablement construit vers 1620-1650 par Robert du Breuil entra en 1659 dans la famille Le Viconte par le mariage d’Anne Claude du Breuil avec Antoine Le Viconte
Le manoir est bâti de briques et de pierres de taille on note sur trois façades la présence de dessins en forme de croisillons et losanges formés par des briques noires.
La façade « Est » est construite de pierres et moellons, recouverte d’enduit, sur laquelle s’inscrivent deux remarquables œils-de-bœuf en pierre.
On remarque l’importance de l’ensemble des deux « lieux d’aisance ».
Une partie du manoir seigneurial proche (l’ancienne école de garçons) servait de salle d’audience au Baron de Blangy pour y rendre la justice.
On trouvait notamment dans le bourg un carcan qui servait à attacher les délinquants. Cet instrument de torture a été détruit à la Révolution, ainsi que 2 “pouches”, 2 sacs contenant les archives où étaient consignés les actes de justice.
Par la suite, le bâtiment servit de caserne pour les gardes nationaux, d’école de garçons ; de local administratif pour la gendarmerie et de logement pour le chef de brigade jusqu’en 1985.

2 – PIECES JUSTIFICATIVES

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.

BLANGY-LE-CHATEAU. – L’ancien château de Launay, depuis longtemps ruiné, était entouré de fossés profonds ; il est possible qu’il ait succédé à une forteresse antérieure, Le château de Blangy est peut-être aussi dans le même cas (8). Il convient de signaler en outre le lieu-dit « Le Châtel » ainsi que celui appelé « Les Bataille où l’on a fait des découvertes d’armes anglaises (?) et d’ossements humains (9).
(8) Caumont, Stat. mon., IV, p. 370 et 386.
(9) ,Mme Boiramé, Monogr. de Blangy-le-Château, s. d. (vers 1885), mss, Archiv, du Calv.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

60. – le 9 avril 1694, Me. Antoine Fontaine, pbrë, curé de Blangy, fait son testament devant Me. Ollivier Jumel, pbrë, vicaire de Blangy. H demande à être enterré dans le cireur de l’église et fait divers legs à la fabrique pour l’acquit de plusieurs messes et services. Il nomme
exécuteurs testamentaires Me. Jean Lefebvre, pbrë, curé de St-Michel du Brèvedent, et Me. Pierre Daufresne, pbrë, curé de Fauguemon. Il a
essayé de signer, mais la maladie ne lui a pas permis de le faire, les témoins sont Msr. Alexandre et Gilles Tragin, chirurgiens, père et fils, demeurant à Blangy.

47. – Le 22 avril 1694, la nomination à la crue de N.-D. de Blangy appartenant au seig. abbé du Bec, Mesr. Jacques-Nicolas de Colbert,
archevêque de Rouen et abbé du Bec, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Mr…… Fontaine, dernier titulaire, la personne de
Me Vulfrand Cailly, pbrë du diocèse d’Amiens, Me ès-arts en l’Université de Paris.
Le 24 avril 1694, Mre. Audran, vic. Gl. donne aud. sr Cailly la collation dud. bénéfice.
Le .2 juillet 1094, le sr Cailly prend possession de la cure de Blangy, en présence de AP Jacques Corneilles, pbrë, Alexandre Tragin, chirurgien, Michel Corneilles, et autres témoins de lad. parr.

102. – Le 22 févr. 1696, vu l’attestation du sr Cailly, curé de Blangy, et du Sr. Puisant, vicaire de St-Philbert-des-Champs, dispense
de bans pour le mariage entre Pierre Menard et Anne Hausey.

566 – Le 25 nov. 1698, Mrs Vulfran Cailly, pbrë, curé de Blangy, y demeurant, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice, dépendant du seig. abbé du Bec, entre les mains de Monseig. l’évêque et comte de Lx, pour y être pourvu par led, seig. abbé du Bec.
Le 14 décembre 1698, la nomination à la cure de Blangy appartenant au seig. abbé du Bec, Mgr. Jacques-Nicolas Colbert, archevêque de
Rouen et abbé commendataire du Bec-Hellouin, nomme à lad. cure la personne de Me. Jean-Baptiste Moullin, pbrë du diocèse de Lx.
Le 23 décembre 1698, les vicaires généraux du seig. évêque donnent aud. Sr. Moullin la collation de lad. cure de Blangy.
Le 24 décembre 1698, le Sr. Moullin prend possession de ce bénéfice, en présence de Me. Jean Barrey, pbrë, vicaire du lieu, Me. Pierre Cailly, et autres de lad. parr.

320 – Le 20 mars 1700, Jean Deschauffours, fils d’Adrian, demeurant à Blangy, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jacques Noncher, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
– La lecture de cet acte fut faite, le 4 avril 1700, à l’issue de la messe paroissiale de Blangy par Me. Jacques De Manneville, notaire aud, lieu, en présence de Me. Jean-Baptiste Moulin, pbrë, curé de Blangy, et de Me. André Nicolle, pbrë, demeurant en la même parr.
Led. Sr. acolyte demeurait en la pair, de Fauguernon.

103. -Le 24 mars 1704, Me. Jean-Baptiste Moullin, pbrë, curé de Blangy, est nommé à la chapelle simple de Boisroger, diocèse de
Coutances, par les religieux de Cormeilles, patrons présentateurs dud. bénéfice.

25.- Le 6 mars 1706, Jean-Baptiste Moullin, pbrë, licencié aux droits, curé de Blangy et promoteur de l’officialité de l’évêché de Lx,
vu l’attestation du Sr. Verdun, pbrë, curé de St-Martin de Criqueboeuf, accorde dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Gimer et
Elisabeth Brassy.

565. – Le 28 juillet 1708, vu l’attestation du Sr. Bocquet, vicaire de Blangy, et du Sr. Ferey, vicaire d’Hermival, dispense de bans pour
le mariage entre François Leprince et Jeanne Devaux.

578. – Le 20 août 1708, Me. Louis-Charles Bocquet. pbrë du diocèse de Rouen, obtient en cour de Rome des lettres de provision de
la cure de Blangy, vacante par la résignation que Me. Jean-Baptiste Moullin, pbrë, dernier titulaire, a faite en sa faveur avec la réserve de 400 livres de rente viagère,
Le 28 août 1708, le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 9 sept. 1708, led Sr. Bocquet prend possession de là cure de Blangy, en présence de Msr. Pierre Audran, pbrë, docteur de Sorbonne,
chanoine, official et grand vicaire du diocèse de Lx; Me. Jean-Baptiste Moullin, pbre, ancien curé de Blangy, chanoine et archidiacre en la Cathédrale ; Me. Jean Sorel, pbrë, curé de Manneville; Me. Jean-Jacques Enouf, pbre du séminaire de Lx ; Me. Nicolas Lefebvré, vicaire de Blangy, et autres témoins.

726. – Le 23 août 1707, Pierre, Claude et Jean Leudet, frères, demeurant à Blangy, au village des Leudets, constituent 150 livres de
rente en faveur de leur frère, Me. Robert Leudet, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me. Louis-Charles Bocquet, pbrë, curé de Blangy, et de Me. Nicolas Lefebvre, aussi pbrë, vicaire du lieu.

Curés – Fontaine – V, Cailly. – J.,B. Moullin – L.,C. Bocquet.
Vicaires. – Dubois – Jumel -J, Barrey – Paulmier – F. Buisson – Bocquet – N, Lefebvre.
Prêtres de la paroisse, -J. Corneilles – A. Nicolle.
Clercs.- P.-F. Le Viconte – R, Leudet.
Patron. – L’abbé du Bec. – J.H. Goibert.
Seigneurs et notables. -A. Maquerre – J. De Mannevide. – P. Le Viconte de Blangy –
Le Vallois – P, Çaidy.

441. – Le 21 mars 1711, dispense de bans pour le mariage entre François-Hippolyte de Bellemare, chev, fils de Mesr. Gabriel-Joseph
de Bellemare, chev., seig. de Duranville, cons. du roy en ses conseils, cy-devant maistre; ordinaire en sa chambre des comptes de Paris, et
de dame .Marguerite Rousseau de Surincourt (?), demeurant en lad. parr, de Duranville, d’une part, et damll. Françoise-Antoinette Le
Viconte, fille de Mre. Pierre Le Viconte, chev., seig. et baron de Blangy, et de dame Marie-Anne de Valois, demeurant en la parr. de
Fontaine, diocèse de Bayeux.

578. – Le 9 déc. 1713, la nomination à la cure de N.-D. de Blangy appartenant au seig’ abbé du Bec-Hellouin, très haut et très puissant
seig, .Monseig’ Roger de la Rochefoucauld, abbé commendataire de lad. abbaye, nomme à cette cure, vacante par la mort de M. Louis-Chartes Bocquet, dernier titulaire, la personne de Me. Etienne Duchesne, pbrë du diocèse de Lx.
Le 18 déc. 1713, Msr. de Matignon, vic. Gl, donne aud. Sr. Duchesne la collation dud. bénéfice.
Le 19 déc. 1713, le Sr. Duchesne, pbrë de ce diocèse et chanoine de Gerberoy, diocèse de Beauvais, demeurant à Paris, parr. St-Benoit,
prend possession de la cure de Blangy, en présence de M. Nicolas Brunet, pbrë, curé de .Montviette ; Me. Pierre Vauchel, sous-diacre :
Me. Gilles Tragin, Guillaume Lefebvre, trésorier, et autres paroissiens.

380.- Le 20 sept. 1715, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Mrs. Jean-François Brasnu, de la parr, de Blangy :

34. – Le 18 sept. 1706, François-Charles Leudet, relig. du prieuré de Pavilly (de Paviliaco), originaire de Blangy, diocèse de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs des mains de l’ancien évêque de Condom.

280. – Le 24 juin 1717, Henry-Emmanuel-François-Raymond de Roquette d’Amades, fils d’ Emmanuel et de Françoise de Macquaire, du diocèse de Lx, (parr, de Blangy), rite dimissus, reçoit la tonsure à Paris dans la chapelle des Petits-Augustins, de la main de Mgr Vincent-François Desmarests, évêque de St-Malo, avec l’autorisation du cardinal de Noailles, archevêque de Paris.
Le 27 juin 1717, Mesr. Henry-Emmanuel de Roquette, pbrë du diocèse de Paris, prieur commendataire du prieuré simple de St-Hymer,
diocèse de Lx, demeurant à Paris sur le quai des Quatre-Nations, parr. St-André-des-Arts, donne sa procuration pour remettre sond. prieuré, chargé de 800 livres de pension envers Mrs Noel-François de Brion, chev. de l’ordre de St-Lazare, cy-devant titulaire dud. prieuré, entre les mains de N.-S.-P. le pape » en faveur de Mesr Henry-Emmanuel-François-Raymond de Roquette, son neveu, clerc tonsuré du diocèse
de Lx.
Le 13 juillet 1717, Me. Henry-Emmanuel-François-Raymond de Roquette, obtient en cour de Rome des lettres de provision du prieuré
simple de St-Hymer.
Le 21 août 1717, led. Sr. de Roquette, clerc tonsuré, demeurant à Paris, quai de Conti, donne sa procuration pour requérir du Seig.
Évêque de Lx, la collation dud. bénéfice.
Le 24 août 1717, le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 20 août 1717, le Sr. de Roquette (1) représenté par Me. Guillaume Véron, pbrë, bénéficier en la Cathédrale de Lx, prend possession dud. prieuré de St-Hymer, en présence de M. Jean Leperehey, pbrë,desservant led. prieuré, et de plusieurs habitants dud. lieu
M. Henry-Emmanuel-François-Raymond de Roquette naquit à Blangy le 11 novembre 1699 (?). II fut tenu sur les fonts du baptême par Mes. Raymond du Cup, chev, seig. d’Yssel, demeurant à Honfleur, el par M. Marie-Anne Le Valois, épouse de Mrs. Pierre Le Viconte, chev, seig. de Blangy. Après avoir fait ses humanités au collège Louis-le-Grand, â Paris, il entra au séminaire de St-Magloire. Il reçut Il tonsure dans la chapelle des Petits-Augustins, le 21 juin 1717, des mains de M. François-Vincent Desmarest, évêque de St-Malo; et, trois jours après, son oncle, M. Henry-Emmanuel de Roquette, prieur de St-Hymer, résigna son bénéfice en sa faveur.
Le nouveau prieur continua de résider â Paris. Janséniste ardent, ses opinions Idéologiques ne s’accordaient pas avec celles de M. Quesnel de la Londe, curé de St-Hymer. En 1722 M. Quesnel ayant résilié sa curé en faveur de M. de la Hogue, vicaire Je St-Cande le Jeune de Rouen, l’abbé de Roquette voulut faire la connaissance du nouveau curé. II ne tarda pas à s’apercevoir qu’il ne sympathiserait pas avec lui plus qu’il n’avait fait avec le prédécesseur. Dès les premières entrevues, le prieur regarda le curé «comme un brouillon et un moliniste outré , et le curé ce vit dans le prieur « qu’un homme rebelle à l’Eglise.»
Celui-ci retourna à Paris, laissant â St-Hymer, outre les chapelins du prieuré, un de ses amis intimes, un cratorïen (?) imbu de toutes ses idées, et le chargea, en sa qualité de curé primitif, d’instruire les enfants de la paroisse, de leur faire l’école et le catéchisme. Mais ce maître dû bientôt se retirer pour ne pas s’attirer de désagréments de ta part de l’autorité.
Alors l’abbé de Roquette vint s’établir définitivement dans son prieuré (novembre 17?5).
A partir de ce jour, cette maison devint le rendez-vous de tous les jansénistes du pays.
L’abbé de Roquette cite lui-même dans ses Mémoires, une Revue où l’on dit qu’il consacrait de grand cœur une bonne partie de ses revenus à soutenir la secte jansénienne et qu’il contribuait, en tout ce qu’il pouvait, à son accroissement. Les cures de la contrée abondaient dans ses opinions. Les curés de Pont-l’Evêque, de Pierrefitte, de Pierrefitte et autres ecclésiastiques dont il donne les noms étaient ses amis dévoués. Le curé de St-Hymer, presque seul, refusait d’avoir des rapports avec lui. Il lui avait interdit le port du surplis dans l’église paroissiale et ne voulait pas célébrer la messe en sa présence.
Cependant les agissements du prieur étaient rapportés â l’évêque de Lx par M.de la Hogue, et un orage s’amoncelait menaçant d’éclater bientôt. En vain M. de Roquette, père écuyer de la princesse de Conti, écrivait-il lettres sur lettres â son fils pour le faire revenir â Paris ; le (?) n’y voulait rien entendre. En vain le père usait-il de toute son influence pour atténuer auprès du cardinal de Fleury toutes les plaintes portées contre le prieur ; il devenait de plus en plus difficile d’empêcher un éclat. En 1730, l’abbé de Roquette perdit son père.
L’évêque de Lisieux renouvela ses plaintes plus vives que jamais, et le ministre d’Etal fit signifier au prieur une lettre de cachet qui l’exilait de son prieuré et l’obligeait à s’éloigner au moins â trente lieues du diocèse de Lisieux.
Avant de quitter le pays, il voulut avoir une entrevue avec Mgr de Brancas. Il soutint devant le prélat les doctrines jansénistes et attaqua violemment le curé de St-Hymer et son vicaire. Mais il fallut partir : Il se retira à Paris. – On ne doute pas, dit la Revue déjà citée, qu’il n’y ait assisté régulièrement aux scènes nocturnes des acteurs et actrices convulsionnaires; car il était infatué des prétendus miracles du temps et de l’œuvre des convulsionnaires.
Il invoquait souvent le bienheureux diacre Paris et le saint évêque de Senez dont il portail sur la poitrine une parcelle du cœur enfermée dans un reliquaire.
Pendant les huit premières années de son exil, l’abbé de Roquette mit sur pied toutes les influences â sa disposition pour obtenir de l’évêque de Lisieux l’autorisation de retourner dans son prieuré ; mais inutilement. Cependant en 1729(?), il finit par obtenir d’y aller passer six semaines, seul avec un architecte, pour faire des travaux aux bâtiments du monastère.
La encore il trouva le moyen de tromper l’évêque. Il nous raconte lui-même qu’il mena avec lui M. de Jaulame (?), gentilhomme du diocèse de Senez (janséniste exalté), qui l’accompagna sous le nom de Félix, en qualité d’architecte, dans le dessein de faire dresser les plans par M Chartier de Conches, architecte de l’abbaye du Bec.
Attentif à couvrir sa marche et â cacher ses allures dans la capitale du royaume, il y vécut sans être inquiété jusqu’au 23 novembre I74?. Ce jour-la un commissaire et un exempt se transportèrent dans la maison qu’il occupait au faubourg Saint-Antoine. – Ils trouvèrent M. Alexandre, prêtre du diocèse de Beauvais, qui avait longtemps vécu au prieuré de St-Hymer et que l’évêque de Lisieux en avait fait partir. Ce prêtre faisait, avec l’abbé de Roquette, l’éducation des trois fils d’un gentilhomme normand, M. Louis du Buat, originaire de Tortisambert. Ce gentilhomme pauvre était mort en 1742, presque en arrivant à Paris. Il laissait cinq orphelins : trois fils et deux filles. D’accord avec leurs oncles, l’abbé de roquette se chargea de ces enfants. Apres avoir placé les filles dans un couvent, il entreprit l’éducation des trois fils.
L’abbé de Roquette et M. Alexandre furent interrogés juridiquement. – Ils ne balancèrent (?) pas à manifester l’esprit de révolte et de fanatisme qui les animait. – M. Alexandre reçut l’ordre de quitter Paris, et M. de Roquette fut conduit â la Bastille où il resta détenu pendant six mois. Il en sortit le 30 mai 1743. Après la mort du cardinal de Fleury ; mais en même temps une lettre de cachet l’exilait au Bec. Comme le séjour de cette localité était nuisible à sa santé, il obtint de se retirera Rouen. Là, comme ailleurs, il continua sa propagande janséniste. On finit par lui défendre le séjour de cette ville et on l’envoya à la Bouille, d’où il ne pouvait s’écarter de plus d’une lieue. II se fixa au château du Vrac sur la paroisse de Moulineaux, puis â Orival. Ses trois élèves l’avaient suivi.
Le 17 juin 1748, l’archevêque de Rouen étant venu donner la confirmation à Thuil-Simer, l’abbé de Roquette alla le trouver pour le prier de lui obtenir la permission de se rendre à Rouen. Mais le prélat s’y refusa et lui marqua, au contraire, tout le désir qu’il avait de le voir sortir de son diocèse.
Cependant en 1755, le cardinal de la Rochefoucauld ayant été placé â la tête des Affaire ecclésiastiques, M. de Roquette lui exposa qu’il était exilé de son bénéfice depuis vingt-cinq ans et le supplia de l’autoriser à y revenir. Le ministre, favorable aux hommes de la secte, lui accorda la permission d’aller â son prieuré toutes les fois qu’il y aurait besoin. Mais en 1764, quatre ans après la mort de M. de Brancas, il obtint la révocation pleine et entière de la première lettre de cachet qui le tenait exilé. M. de la Hogue mourut subitement le 6 août 1764, après avoir reçu la nouvelle du retour de M de Roquette.
Le prieur revint donc à St-Hymer après trente-quatre ans d’épreuves ; mais l’exil n’avait inchangés(?) ni ses sentiments ni sa conduite. Il distribuait des écrits contre le formulaire, tenait dans son prieuré des assemblée jansénistes et s’entoura constamment de gens de la secte.
Sous prétexte de fournir une maison de retraite aux prêtres âgés et infirmes, il allait attirer dans son prieuré les ecclésiastiques du diocèse, quand en 1772, Mgr de Condorcet obtint contre lui une nouvelle lettre de cachet qui l’excluait une seconde fois du diocèse de Lisieux. II avait alors 73 ans. Ce nouvel exil ne dura pas longtemps. Au bout de deux années, il supplia Mgr. l’évêque de Lisieux de le laisser rentrer, en lui faisant probablement de belles promesses d’amendement. Le prélat touché de l’âge du suppliant et tout rempli de miséricorde, cessa de mettre obstacle à son retour. M. de Roquette revint donc de nouveau à son prieuré qu’il conserva encore quelques années et le résigna, en 1770, en faveur de Msr. Louis- Charles de Grieu, clerc tonsuré, originaire de St-Benoit-d’Hébertot. Il se réserva toutefois une pension de 2857 livres et un logement dans le prieuré, dans la partie qui fait suite au transept méridional de l’église. C’est la qu’il mourut le 22 mars I789, dans sa 90 année. II fut inhumé le lendemain au milieu de l’église du prieuré, sous les cloches, par M. le cure de St-Etienne-la-Thillaye, en présence de M. le curé de St-Hymer. II n’était que simple tonsure.
Dans le résumé de celle vie si agitée du prieur de St-Hymer, nous n’avons pas trouvé place pour parler de ses nombreux procès et aussi de ses vertus. Lui, trouva le moyen, au milieu de tous ses ennuis, d’être en procès pour tout et avec tous. Il plai la pendant plus de vingt ans avec les héritiers de M. de Brion l’un de ses prédécesseurs; il plaida avec l’évêque de Lisieux. avec les curés de St-Hymer, avec les paroissiens, avec le seigneur honoraire de la paroisse, M. de Gassart, et avec bien d’autres. II eût plaidé bien davantage, s’il avait
eu la liberté de ses mouvements.
Quant à ses vertus, il en parle beaucoup dans ses Mémoires, sa foi, son amour de Dieu et du prochain, son humilité, sa patience, sa résignation, son esprit de mortification(?) et de pénitence. Peut-être eût-il mieux fait de laisser ce soin à d’autres. (Note rédigée d’après le Manuscrit de Saint-Hymer et des registres de catholicité de Blangy et de Saint-Hymer).

298. – Le 18 sept. 1717, furent ordonnés sous-diacres: Me. Jean-François Brasnu, acolyte de N.-D. de Blangy.>

322. – Le 31 oct. 1717, reçurent les ordres mineurs:Jean Brasnu. de N.-D. de Blangy.

155. – Le 27 nov. 1719, vu l’attestation du Sr. Duchesne, curé de Blangy, et du Sr. Férey, vicaire de Manneville, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Hareng et Marie Gibon.

357. – Le 10 août 1717, titre clérical fait en faveur de Me. Jean-François Brasnu, acolyte (de Blangy), par Gilles Brasnu, son père, bourgeois de Caen.

611. – Le 28 fév. 1719, titre clérical fait en faveur de Me. Jean Brasnu, acolyte, par Gilles Brasnu. Sr. des Prez, bourgeois de Caen, demeurant présentement à Blangy.

802. – Le 31 octobre 1723, Jean-Jacques De Mannevitle. fils d’Antoine et de Françoise Lefebvre, de la parr, de Blangy, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

Curés. – A. Fontaine – L.-C. Bocquet – E. Duchesne.
Vicaires.- O. Jumel. – Guillemin. – X. Bazin – F. Halley.
Prêtre de la paroisse. – R. Leudet.
Clercs.- J.-F. Brasnu – J- Brasnu – H.K.F.R. de Roquette – J.-J. De Manneville – R. Leudet – F.-C. Leudet.
Patron.- L’abbé du Bec. – R. de la Rochefoucauld.
Seigneurs et notables. – A. Tragin – G. Tragin – J.– G Lefebvre – P. Le Garand – P. Le Viconte.

61.- Le 1er mars 1735, Jean Lachey, marchand, de a parr. du Breuil, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Jean Baptiste Lachey, acolyte, de la parr, de Norolles, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé au château du Breuil.

Curés. – E. Duchesne – J.-B. Hoybel – G.N Pépin.
Vicaires. – Bucailles – Geoffroy – J.-P. de Manneville – C. Marie – Bosquet – Legoust.
Prêtres de la paroisse – R. Leudet – J.-J. de Manneville.
Clercs.- CI. Leudet – J.-P. Leudet – J.-J. de Manneville -J..J. Piquet – G.-F. Salis.
Patron. – L’abbé du lieu. – L. de Bourbon.
Seigneurs et notables.- J.-F. de Clinchamps – J. FIeury. – Jq. de Manneville – P. de Manneville – A. de Manneville. fils.- A. de Manneville. fils Ph., XV. – F. de Pluviers – Ph. Rousselet.

33. – Le 10 janv. 1757, vu l’attestation du Sr. Rabot, vicaire de Blangy, dispense de bas pour le mariage de Nicolas Borel.

100 – Le 3 févr. 1757, Nicolas Borel, laboureur, demeurant à Blangy, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Jacques Borel, acolyte de lad. parr.,afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

Vicaires.- Rabot – Lecavelier.
Clercs. – F.-G. Satis, XXIIL II, 75. – Jq Borel – N.J Borel.
Notables – J. Fleury. XXIV. I»5. – G.-G Castel.

269. — Le 11 mai 1771, la nomination à la cure de Blangy revenant au seig. évêque à cause de la vacance du siège abbatial du Bec-Hellouin, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice de Blangy. vacant par la mort de Me Nicolas-Guillaume Pépin, dernier titulaire, la personne de Me Thomas-Jean Monsaint, pbre de ce diocèse. Donné au château des Loges.
Le 14 juin 1771, led. Sr Monsaint, demeurant à Paris, en la communauté des prêtres de St-Roch, rue Neuve paroisse St-Roch, et représenté par Me Jacques Monsaint, pbre, chanoine de la cathédrale de Lx, prend possession en de la cure de Blangy, en présence de Me Denis Thorel, prieur-curé de Fierville : Me Claude-François Ferrière, pbre, desservant lad parr. de Blangy : Me Jean-Baptiste-Etienne Combault, notaire et contrôleur des actes, demeurant en lad. pair. : Me Jacques Langlois, vicaire du Mesnil-sur-Blangy. et autres témoins.

278. — Le 10 sept. 1771, la nomination â la cure de N.-D. de Blangy appartenant au prieur de St-Hymer, Mes. Henry-Emmanuel-François-Raymond de Roquette, prieur commendataire de St-Hymer, nomme à lad. cure, vacante parla mort de Me Nicolas-Guillaume Pépin, pbre, dernier titulaire, la personne de Mr Jacques Langlois, pbre, vicaire du Mesnil-sur-Blangy. Fait et passé à Paris. (Y. 269).
Le 18 sept. 1771, 1e seig. évêque étant au château des Loges, donne aud. Sr. Langlois la collation dud. bénéfice.
Le 26 sept. 1771, le Sr. Langlois prend possession de la cure de Blangy, en présence de Mrs Alexandre Duquesne, chanoine de la cathédrale de Lx et curé du Mesnil-sur-Blangy, y demeurant : Me Claude-François Perrière, pbre. desservant lad. parr. de Blangy ; Me Jean-Pierre Delamare. acolyte, demeurant à Blangy : Me Elie Canu, acolyte, demeurant au Mesnil-sur-Blangy : Mes. Henry-Thomas-Robert d’Angerville, chev. seig. de Colleville. demeurant à Caen, parr. St-Jean : Me Pierre-Antoine de Manneville. ancien échevin de la ville de Lx, y demeurant, parr. St-Jacques : Nicolas Borel. propriétaire, et Antoine Leudet, marchand, tous deux demeurant à Blangy.

285. — Le 5 nov. 1771, vu l’attestation du Sr. Ferrière, desservant la parr. de Blangy, et du Sr.Rault, desservant celle d’Angerville, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Leudet et Madeleine Laurent.

353. — Le 30 oct. 1771, Nicolas-Joachim-Gilles Dieuzy, marchand, demeurant à Blangy, constitue 150 livres de rente on faveur de Me Jean-Pierre Delamare, acolyte de la parr. du Pin, afin qu’il puisse parvenir aux ondres sacrés.
Led. Sr acolyte était fils de Pierre Delamare et d’Anne-Françoise Riquier.

103. — Le 9 déc. 1772, Mes. Thomas-Jean Monsaint, pbre du diocèse de Lx, vicaire de St-Roch, à Paris, demeurant sur lad. parr. en la communauté des prêtres do St-Roch, résigne purement et simplement entre les mains du seig. évêque de Lx la cure de N.-D. de Blangy dont il est titulaire. Fait et passé à Paris.
Le 15 déc. 1772, la nomination à lad. cure revenant aud. seig. évêque à cause de la vacance du siège abbatial du Bec-Hellouin, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice la personne de Mes. Jacques-François Tahère, pbre du diocèse de Bayeux, Me ès-arts en l’Université de Caen.
(F. 43).
Le 22 déc. 1772, le Sr. Tahère prend possession de la cure de Blangy, en présence de Mes. Jean Quesnot, supérieur du séminaire de N.-D. de Lx ; Me Jean-Baptiste Rousselin, pbre, desservant lad. parr. Me Pierre Delamare, acolyte: Me Jean-Baptiste-Etienne Combault, notaire royal et contrôleur des actes, demeurant tous à Blangy, et autres témoins.

143.— le 10 mars 1773, Mre. Henry-Emmanuel-François-Raymond de Roquette, prieur commendataire de St-Hymer, prétendant avoir droit de nomination à la cure de Blangy, nomme à ce bénéfice, vacant par la mort de Me Jacques Langlois, la personne de Me. Claude-François Ferrière, pbre du diocèse de Lx. Fait et passé a Paris devant les notaires du Châtelet.
le 22 mars 1773, le seig. évêque de Lx donne aud. Sr Ferrière la collation dud. bénéfice.
le lendemain, le Sr. Ferrière prend possession de la cure de Blangy, en présence de plusieurs habitants de la parr.

381. — Le 10 Sept. 1774, dispense de bans pour le mariage entre Me. Jean Montoure de la Tour, avocat au parlement, fils de feu Me Jean-Baptiste Montoure, aussi avocat, et de Marie Montfort, demeurant au Brèvedent, d’une part, et dell. Anne.Marguerite Selot, fille de Richard Selot des Fosses, et de dame Marguerite Bazire, originaire de Manneville-la-Pipard et demeurant à Blangy.

99. — Le 2 mai 1780, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Baptiste-Zacharie Combault, avocat au parlement de Normandie, demeurant à Rouen, parr. St-Laurent, fils de Me Jean-Baptiste-Etienne Combault, notaire du roy, et de dame Marie Le Bailly, de la parr. de Blangy. diocèse de Lx, d’une part, et demell. Céleste-Sophie-Aimée Baron, fille de feu Me Jean-Baptiste Baron, notaire à Rouen, et de dame Marie-François-Thérèse Avoux, de lad. parr. de St-Eloy de Rouen.

267 — Le 28 juillet 1782, Jean-Pierre Pitraye, marchand, demeurant au Breuil, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Jean-Pierre Pitraye , acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre, nommée le Perré, située en la parr. du Breuil et bornée, d’un côté, par le chemin du Torquesne à Pont-l’Evèque et, un bout, le chemin du Breuil à St-Hymer. Fait et passé au Breuil.

94. — Le 17 févr. 1788, dame Marie Crémond, Vve de François Mignot, demeurant au Breuil, constitue 150 livres de rente en faveur de son petit-tils, Me. François Hauton acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur trois pièces de terre, sises au Breuil, la 1 ère en cour et plant, une maison à demeurer dessus étant, était bornée, d’un côté, par M. Bouleiller, vicaire du Breuil, et, d’un bout, par l’ancien chemin de Lx à Pont-l’Evéque; la 2 ème se nommait les Coutures et la 3 ème le Champ-Boullay.
(Les deux dernières se trouvaient dans le voisinage de la première qui elle-même devait être à peu près vis-à-vis la porte principal de l’église du Breuil, ou un peu plus loin vers le nord.) fait et passé au Breuil, par le ministère de Me. Jacques-François-Joseph Ferey, notaire du roy aud. !ieu.
tal. s’acolyte fut représenté dans cet aeto par son père, François Hauton, marchand, demeurant en lad. parr. du Breuil. )

293. — Le 18 août 1782, la nomination à la cure de St-Ouen de Morainville appartenant au seig. abbé de Cormeilles, le seig. évêque de Lx, en vertu de la délégation à lui donnée par led. seig. abbé, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Jean-Baptiste Lefrère, dernier titulaire, la personne de Me Jacques-François Tahère, pbre du diocèse de Bayeux, curé de N.-D. de Blangy. Donné au château des Loges.

30. — Le 5 janv. 1783, M. Jacques-François Tahère (1) , pbre du diocèse de Bayeux, curé de Blangy et pourvu de la cure de Morainville, prend possession de ce dernier bénéfice, en présence de Mesr. Louis-Adrien de Folleville, pbre, desservant lad. parr. de Morainville ; M. Nicolas-Laurent Huet, vicaire du lieu ; Mes. Jean-Alexandre-François de Varin des Hautes-Terres, seigr. et patron honoraire de Morainville et autres lieux ; M. Jacques Cauvin, propriétaire, demeurant tous en lad. parr.
(1) M. Tahère refusa de prêter serment à la Constitution civile du clergé et fut destitué. On élut à sa place M. Jh Poplu, prêtre assermenté de la Foltière. J’ignore ce que devint M. Tahère. (Archives de l’Eure.)

137. — Le 4 juin 1783, Me Jacques-François Tahère, pbre, curé de N.-D. de Blangy de St-Ouen de Morainville, demeurant à Blangy, résigne purement et simplement entre les mains du seig. évêque de Lx lad. cure de Blangy, afin qu’il y soit pourvu par qui de droit. Fait et passé à Lx.
Le 14 juin I783, la nomination à la cure de Blangy appartenant au seig. abbé du Bec-Hellouin, Mgr Yves-Alexandre de Marboeuf, comte de Lyon, évêque d’Autun et abbé commendataire de l’abbaye du Bec, nomme à lad. cure la personne de Me Gilles Lefrère, pbre du diocèse de Lx, originaire de Ste Marguerite-de-Viètte et curé de Villers-sur-Mer. Fait et passé au palais abbatial de St-Germam-des-Prés, à Paris.
Le 18 juin 171S3, le seig. évêque de Lx donne aud. Sr Lefèvre collation dud. bénéfice.
Le 23 sept. 1783, Sr Lefèvre prend possession de la cure de Blangy, en présence de M. Louis Le Chevrel, pbre, curé du Prédauge, diocèse de Bayeux : Me Jean-Joseph Lecerf, diacre du diocèse de Bayeux, demeurant en la parr, de Cingal, même diocèse ; Robert Huet, maître d’école, demeurant à Blangy : Jacques-Robert Aubert, étudiant et faisant ses humanités, demeurant au Mesnil-sur-B!angy,et autres témoins.

293. — Le 18 août 1782, la nomination à la cure de St-Ouen de Morainville appartenant au seig. abbé de Cormeilles, le seig. évêque de Lx, en vertu de la délégation à lui donnée par led. seig. abbé, nomme à cette cure, vacante par la mort de M. Jean-Baptiste Lefrère, dernier titulaire, la personne de M. Jacques-François Tahère, pbre du diocèse de Bayeux, curé de N.-D. de Blangy. Donné au château des Loges.

Curés. – N.-G. Pépin – Jg.-F. Tahère – G. Lefrère, XXXIX. 137.
Vicaire. – Ph.-Jq. Blot.
Clercs. – V.-R.-F. Huet – J.-F. Lecordier – Jq.-V. Malerne.
Patron. – L’abbé du Bec. – L’Evêque de Lx, sede abb. vacante – Prétention de M. de la Roquette, prieur de St-Hymer – Y-A. de Marboeuf, abbé du Bec.
Notables – N. Borel – J-B-E. Combault – J-B-Z. Combault – Jn Fresne – R.Huet – A.Leudet – Jn.-Ph. Leudet – R. Selot des Fosses.
Ecole de Blangy.

Charles BREARD, Cartulaire de Saint Ymer-en-Auge et de Bricquebec, Rouen, Lestringant, 1908, p. 27.
1214
Laurent Hay reconnaît qu’il est obligé envers le prieur de Saint-Hymer en 40 sous 8 deniers de rente, à cause de la fieffe à lui faite par ledit prieur de quatre acres de terre situées sur la paroisse de Blangy (En l’aînesse des Couturiers-Hys.), aboutant au chemin de Cormeilles.

1223 – Blangy-le-Château, Saint-Hymer
Prieuré de Blangy – Acte de l’union des deux prieurés par Guillaume IV du Bec-Crespin. (C’est cette union qui a inspiré aux prieurs de Saint-Ymer la pensée et la facilité de rattacher à Saint-Ymer des droits de fiefs sur certaines tenures.) – Ego Willelmus Crispinus dedi et concesi domum Blangeio cum pertinentiis prioratur de Sancto Ymerio, hac conditione quod monachi qui in predicta domo solebant commorari amodè in domo Sancti Ymerii commorentur (fol. 640)

Arch. nat. Dom Lenoir, 5, pp. 359-360.
1407, 11 septembre
Information de Guillaume Le Diacre, vicomte de Falaise, sur l’âge de Guillaume Le Gras, né à Sainte-Marie-aux-Anglais vers 1378, pour la mise hors de garde noble de sa femme Perrote de Forges, née vers 1382-1383, fille de Roger de Forges, dit Becquet, chevalier mort au dernier voyage de Flandres, qui est en la garde du roi comme héritière de ses frères et possède les fiefs d’Olendon, de Sassy, de Ranville, de Launay (commune de Blangy-le-Château), une fief ferme à Banneville (canton de Villers-Bocage), deux vavassories à Rouvres et une maison à Caen.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 21.

Bibl. mun. de Rouen. Martainville 198, n° 2
1459, 5 septembre – Blangy-le-Château ?
Montre de 40 hommes d’armes et 80 archers de la grande ordonnance du roi, sous la charge de messire Pierre Louvain, chevalier, vicomte de Berzy, reçue par Guillaume de Bigars, commissaire du Maréchal de Lohéac.
Suivie d’une quittance de 3.555 l. t. pour leurs gages du 2e trimestre 1459.
(cette montre fait suite à d’autres en d’autres lieux dans les années 1458-1460.)

Armand BENET, Inventaire …, 1891, H. Suppl. 57.- B.54, p. 19
1628 – Saint-Philbert-des-Champs
Vente devant Architrictin Noucher, tabellion en la vicomté de Fauguernon et François d’Echauffour, tabellion au siège de Blangy, pris pour adjoint, par Jean Lachey, avocat et Charles Lachey, sergent royal, fils Aubin, à Pierre Capelliculese, archer des chasses, tentes et pavillons du Roi, fourrier en la maison de la Reine, de 3 pièces de terre assises à Saint-Philbert-des-Champs, moyennant 2.000 livres.

Dictionnaire des Gaules: Il y avait deux églises Ste Marie et St Martin.
C’est Guillaume Crespin, premier du nom, qui la donna à l’Abbaye du Bec.
Il y avait dans cette paroisse un douet de Esquemedouit.

Montres du Bailliage d’Evreux
Benest le Charpentier, seigneur du fief de Noireval, assis à Blangy se présente en pareil abillement (vougier).

Recherches de 1666
Jacques le Mire, seigneur de Batteville
Louis des Ruaux, seigneur de la Ronssolière, gendarme de la feue Reyne-Mère
Anthoine Lemire, seigneur de Chaumont
Jacques et Robert le Mire, ses fils, anciens nobles.
Anthoine le Vicomte, seigneur d’Esmanville.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection

BLANGY.
110. Constantin des Hayes , Sr. et baron de Blangy, et Gaston , son fils aîné , pour justifier leur noblesse ancienne , ont produit plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe, qu’ils ont dit justifier leur descente de Geofroi des Hayes, vivant en 1451, bisayeul du dit Constantin.
111. Pasquet Neel a baillé l’état de sa noblesse avec Richard Néel, son frere , sur l’article et parroisse d’Escorcheville, n°. 119.
112. Guillaume le Portier a dit être noble de toute ancienneté, et que néantmoins il étoit un des 4 papetiers de l’Université de Caen, privilégiés et éxempts de toutes tailles, aides et subsides ; et pour le justifier, il a produit plusieurs lettres et écritures. Le procureur du Roi les ayant vues , n’a voulu, quant à present, l’empescher de jouir des priviléges dont ont accoutumé jouir les dits papetiers ; mais , parce qu’il n’a suffisamment fourni l’état de sa noblesse, il a requis qu’il soit débouté du privilege de noblesse , avec deffense de s’intituler escuyer à l’avenir.

En 1463 Montfaut trouva noble à Blangy:
Renaud de Grandouet et Robin, son frère.
Robert de Loys, ce dernier comparut en 1469 aux Monstres du Bailliage d’Evreux en brigandines, vougier à deux chevaux.
De même Benest le Charpentier, seigneur du fief de Noireval (Noirval) assis à Blangy tandis que Monseigneur Jehan de Mauny, chevalier, seigneur de Blangy était noté comme défaillant demeurant hors Normandie.

D’Hozier
Pierre le Vicomte seigneur de Blangy et N. de Valois, sa femme: d’azur à trois coquilles d’or et d’azur au chevron d’or accompagné de trois croissants d’argent au chef de gueules, chargé de trois roses d’or.
Pierre le Vicomte, seigneur de Blangy, mourut en 1760 (voir Statistique)

Noble seigneur Messire Anthoine le Vicomte, chevalier, seigneur et baron de Blangy 1668
Messire Pierre le Vicomte, chevalier, seigneur, baron et châtelain de Blangy et autres lieux: sentence du 22 mai 1719 à son profit pour rentes seigneuriales échues.

24 août 1789 mourut à Caen Maximilien, Marie, Pierre le Vicomte chevalier…de Blangy, seigneur et patron de Fontaine-Etoupefour, Eterville, Aullage, St Martin l’Hortier, Fontenay, St Marcouf, Emandeville et Ajaville, grand bailli du Cotentin, chevalier de St Louis, lieutenant général des armées du Roy, âgé de 71 ans, inhumé à Fontaire-Etoupefour (Lange)

Cartulaires de Saint-Ymer-en-Auge et de Bricquebec par Charles Bréard.
– Il ne sera pas inutile de noter, d’après le Journal d’Eudes Rigaud qu’un prieuré avait été fondé à Blangy-le-Château, mais qu’il n’y avait plus de religieux au milieudu XIII° siècle (1). La maison avait des revenus très modiques, très insuffisants ; elle avait été réunie au prieuré de Saint-Ymer, en 1223, par Guillaume Crespin.
Cartulaire, Add., n« 18. — La réunion souleva plus Urd u
– Emmanuel de Roquette, écuyer de la princesse de Conti (1) marié en juillet 1694, à Marie-Françoise de Maquaire, de la paroisse de Blangy-le-Château.
(1) Bibl. nat, dossiers bleus, vol. 581, dossier 15275. — Les notes sont inexactes et très embrouillées.
– Henry-Emmanuel-François Raymond de Roquette, né à Blangy-le-Château le 23 novembre 1699. Il succéda à son oncle le 9 août 1717 et mourut le 22 mars 1789. Il fut inhumé au milieu de Téglise du prieuré sous les cloches.

4 – ARCHIVES SHL:

= Arch. SHL. Ms. BB 323
1730, 4 novembre
Lettres-royaux ordonnant de réunir devant le bailli de la haute-justice de Blangy les parents de Robert Le Forsonney, âgé de seize ans, pour l’admettre, s’il y a lieu, au gouvernement de ses biens.

FONDS BOUDARD:
1799.
SHL. FONDS BOUDARD: 2FM139: 1799: réquisition du Juge de Paix de Blangy contre Mme de Bruc née de Nonant de Raray.
1789-92.
SHL. FONDS BOUDARD: 2FM255: 1789-92: famille de Brancas, accord pour vente de biens sur St Léger du Bosc, Blangy, Dozulé et Hébertot.
1806.
SHL Fonds-1F83 – 1806 – Duval, Blangy le Château, acte de vente
1820.
SHL Fonds-1F563: 28 juin 1820: Bail par le sieur Beauvillain à M. Médéric Foubert Despallières. (St Pierre de Mailloc, Blangy et Lisieux)
SHL. FONDS DEVILLE: voir 9FA2 Communes B: à Le Brévedent:
– contestations au sujet des limites avec Blangy

Carnets Arthème PANNIER – NE 12.1
1er carton « Communes ». Blangy le Château.

SHL: FONDS STURLER:

  • 47 F Syndicat initiative Blangy-le-Château mars 71
    vieilles maisons place du village 3 pellicules – 2 dépliants
  • 47 P Blangy-le-Château: église 1 pellicules
  • 48 C Blangy-le-Château vitrail église août 71
    3 photos N&B
    2 pellicules N&B et 2 pellicules couleur demandé par Mme du Ménil
  • 48 K Blangy le château Camping décembre 71
    5 pellicules demandées par M. Léon

FONDS « Imprimés ».
II A 5: Tableau du district de Pont-l’Evêque, réduit à 93 paroisses et deux succursales, avec la liste des paroisses supprimées, noms des fonctionnaires publics et autres ecclésiastiques qui ont déféré à la loi du serment et l’indication des remplacements à faire par l’ordre de suppression proposé.
(cantons de Pont-l’Evêque, Honfleur, Blangy le Château, Bonnebosq, Cambremer, Beuvron, Touques, Dives, Crévecoeur, Beaumont)

FONDS LEMETAYER-DESPLANCHES: Voir Archives SHL, Fonds 25F, 1er classeur
II C 2:1849: invitation au banquet des officiers de la garde nationale de Blangy
III B 2 b: querelles, retrait de Lemétayer- Desplanches d’un projet.

ArchivesY.Nédelec 4.
4.61.-4 Deshayes Daniel Dédicace de son livre sur Blangy-le-Château-21/07/2006.

Carnets de Charles Vasseur:
– « Analyses et transcriptions » – « transcriptions.Doc »: – p.17 – 28 mai 1570
Echange fait par Rouend CAPPEL bourgeois de MEZIDON, avec Gaston CHILLARD, de la paroisse de SAINT-PHILLIBERT-DES-CHAMPS de:
– une pièce de terre en pré assise en la paroisse du BREUIL près le HAMELET. Réserve de la jouissance pour 3 mois au bénéfice du Noble Homme Maistre Georges DELESPEE, sieur de la BRIERE.
– contre un herbage assis en la paroisse de BLANGY. p. 83 – 4 décembre 1740

Par devant Jean FLEURY, notaire en la vicomté d’ORBEC pour le siège de BLANGY, dûment présent Messire Guillaume René de FRANCQUEVILLE, chevalier baron de MORAINVILLE, seigneur et patron du Mesnil Beuvillers, demeurant à PARIS, présentement à BLANGY, fils et héritier conjointement avec Claude Jean-Baptiste de FRANCQUEVILLE, chevalier son frère, de René de FRANCQUEVILLE, de son vivant chevalier seigneur de BEUVILLERS, lequel a déclaré par le présent qu’ayant pris par préciput lors du décès dudit seigneur René de FRANCQUEVILLE leur père, une terre noble, il a abandonné les rotures de ladite succession au profit de son frère . Il reconnaît qu’il ne lui appartient rien d’un rente de 148 livres 16 sols, réduite à 74 livres 8 sols, créée par édit du mois d’août 1720, au profit dudit feu seigneur leur père sur les tailles de l’élection de LISIEUX comme faisant partie des rotures de la succession de leur père.

Guillaume René de FRANCQUEVILLE comparant aux fins que ledit seigneur son frère soit payé de ladite rente sans opposition de sa part. –

P. 115 – 22 mai 1719
Sentence rendue par Thomas du MOUSTER, escuyer, seigneur et patron de CAUCHY, conseiller honoraire au parlement de ROUEN, lieutenant général au baillage et siège présidial de CAEN, portant condamnation au profit de Messire Pierre LE VICOMTE, chevalier seigneur, baron et châtelain de BLANGY et autres lieux, contre Messire Jean Claude COSTARD, chevalier seigneur, haut justicier de HOTOT pour le paiement de 103 livres 10 sols pour 14 années de rente échues depuis le 30 août 1702, date de la constitution.

Liste des Tabellions royaux pour la branche de Blangy::

1597 29 octobre: Jean Noucher et Godefroy Orovisse (?)
1627 8 avril: François Deschauffour et Jean Noucher Tabellions royaux au siège de Blangy:
1672 12 mai: Jacques Demanneville et Jean Millet tabellions royaux à Blangy.
1677 7 avril: Louis Haymery et Architriclin Noucher tabellions royaux à Blangy
1686 29 juillet: Philippe Noël notaire royal à Blangy
1751 13 avril: Jean Fleury notaire, gardes-notes du Roy à Blangy

– 3e fascicule: p.177:

– 1686 3 novembre
Les Cordier et les Thouret

Contrat de mariage entre Maistre Jean Jourdain avocat, procureur d’office en la vicomté de Roncheville, demeurant à Honfleur, fils de feu Maistre Jean Jourdain, lieutenant en la vicomté et Haute justice de Blangy, et de feue damoiselle Hipolite Collet d’une part et Damoiselle Charlotte Aonfray, fille de feu Maistre Jean Aonfray, sieur de la Chesnée et feue damoiselle Jacqueline Taillefer, et à présent veuve de feu Maistre Laurens Thouret, sieur du Désert d’autre part.
Intervenant Maître Jean Pierre Thouret, sieur du Désert, seul fils du feu sieur du Désert, et Maître Jean Train, docteur en médecine ayant épousé demoiselle Charlotte Thouret seule fille dudit sieur du Désert et ladite Aonfray
Le sieur Jourdain, veuf de feue damoiselle Marie Hobry.

– 1677 17 mai
Noble seigneur Messire Charles Houel, chevalier, seigneur et baron de Morainville, sieur et patron du Mesnil-sur-Blangy, Livet, La Couyère, et autres terres et seigneuries.
– Page 183 – 1747 18 novembre
Messire Alexandre Duquesne, prestre, curé de la paroisse de Mesnil-sur-Blangy et Maistre Olivier Jouvin, prestre curé de Saint Julien-sur-Calonne
– p.218 – n° 613 – 5 octobre
Acquisition par Jean Charles Louis Simon de Brossard, ancien officier du régiment de Bourbon, infanterie, demeurant à Gournay, de la ferme de la Côte située sur Blangy le 27 janvier 1807, de Monsieur Charles Louis de Rancher, ancien officier aux gardes françaises, et de Madeleine Elisabeth Marie Pierrette le Vicomte de Blangy, son épouse, demeurant au château de Maudelour (?) ladite dame ayant pour soeur Madame Anne Charlotte le Vicomte de Blangy, épouse de Monsieur Octove Alexandre Ernest de Cholet, demeurant à Paris, et pour frère Monsieur Bon Henry Pierre le Vicomte de Blangy, demeurant aussi à Paris.
Monsieur de Rancher était propriétaire par suite de sa constitution de dot de 200.000 livres, faite par Monsieur Pierre Constantin le Vicomte de Blangy et Madame Anne Marie Pierrette de Bouthillier, son épouse, sur leurs terres de Blangy et Villers-Bocage (contrat du 23 avril 1786).

Doyenné de Touques:
15- BLANGY – Ecclesia B.M de Blangeio – Blangeyum – Blangie

Voir:
Duranville
De Beaurepaire – Agriculture p369 MS 13905 p.38-186 f°115
Nécrologie de M.Gaston le Vicomte, de Blangy – Annuaire Normand 1861 p.541 et suivantes
Montfaut 23-24
Montres du Bailliage d’Evreux 42-28-29
D’Hozier 27
Deville: Histoire de Tancarville: La baronnie de Blangy en Auge appartenait aux seigneurs de Tancarville dans le 15e siècle.
Blangy en Auge – Baronnie et Haute Justice (TH.Corneille)
Statistique Monumentale tome I p.195
Noirval fief à Blangy (Montres du Bailliage d’Evreux p.31)
Bulletin monumental 1662 p.550
Le Vicomte de Blangy: Bulletin monumental 1863 p.217
Ste des Antiquaires in 4° 1863 p.142 à 144

Baronnie dépendant de la vicomté d’Auge, possédant 22 fiefs nobles et a vavassories. Elle relevait du parlement de Rouen, et, pour les cas royaux, ressortissait au bailliage d’Orbec.
Dans la paroisse de Blangy on trouvait le, grand fief ou chefmois de Blangy; les fiefs la Coste, la Pipardière, la Goherie, Chevredoitet Noirval, les Jouveneaux, Saint-Hymer et la Pelleterie.

Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux – 179 feux
Sous l’invocation de Notre Dame
Patronage:
14e-16e et 18e: abbas de Becco

Curés:
Curés. — N.-G. Pépin 1764
Jq. Tahère 1774
G. Lefrère 1783-1787
Vicaire. — Ph.-Jq. Blot
Clercs. — V.-R.-F. Huet – J.-F.Lecordier – Jq.-V. Malerne
Patron. L’abbé du Bec L’évêque de Lx.— Y.-A. de Marboeuf, abbé du Bec.

Insinuations

Description de l’église de A. Pannier et une autre du 4 mai 1860

La sonnerie de Blangy se composait avant la Révolution de trois cloches. La grosse pesait 1800 livres. Elles avaient été fondues par J. Aubert en 1626. Elles furent détruites par Monsieur Foubert – Despalliers en 1832 pour composer la sonnerie actuelle.

Description du château du 4 mai 1860.

An 1180 – Echiquier de Normandie
Osbertus de Blangeio: 20 sols pour habendo juste debito suo
Durandus de Blangeio: 10 sols produello Lenor

On trouve un Robert de Blangy qui fut abbé de St Evroult en Ouche de 1159 à 1177.

BLANGY-LE-CHATEAU. – L’ancien château de Launay, depuis longtemps ruiné, était entouré de fossés profonds ; il est possible qu’il ait succédé à une forteresse antérieure, Le château de Blangy est peut-être aussi dans le même cas (8). Il convient de signaler en outre le lieu-dit « Le Châtel » ainsi que celui appelé « Les Bataille où l’on a fait des découvertes d’armes anglaises (?) et d’ossements
humains (9).
(8) Caumont, Stat. mon., IV, p. 370 et 386.
(9) ,Mme Boiramé, Monogr. de Blangy-le-Château, s. d. (vers 1885), mss, Archiv, du Calv.

ANNEBAULT

NOTES sur ANNEBAULT – 14016


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Archives du Calvados.
ANNEBAULT
. Dioc. de Lisieux .Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. – Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pontl’Évêque. II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Beaumont (Arrêté du 1er mars 1790). III. 3 arr communal (Arr. de Pont-l’Évêque); canton de Beaumont ( Loi du 28 pluviose an VIII ); canton de Dive-
(Dozulé) (Arrêté du 6 brumaire an X). — Pop .: 277 hab. ( 1911 ). — Sup.: 553 hect . 25 a . 23 c .
ADMon Gale. Délibérations et enregistrement des lois et décrets. 21 janvier 1792-5 prairial an II (2 reg., 50 fol.)
Lacune jusqu’au 30 prairial an VIII .
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis le 30 mai 1632.
Lacunes : 1633, 1635-1636, 1639-1644. — Audiences de contrats. 1688-1692. Délibérations du commun . 1688-1692 , 1731.-
Comptes des trésoriers , passim, dans le registre de 1753-1773 .
Note sur Claude d’Annebault, amiral de France.
Liste des curés. 1614-1757 .
IMPOSITIONS. – Liste des États de sections ( Sections A- C ) . S. d . (3 cah ..26 fol .

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – II
67. — Annebault (Dozulé, C.) :
Olnehac [début du xn’ s.] : 5e ch. de dotation de Troarn. (Orig., Arch. Calv., H 7750 ; — R.N. Sauvage, Troarn, p. 363 [Preuves, V]).
Nom d’origine germanique. Le premier élément est obscur. Le deuxième, – balk baul, est représenté en allemand sous la forme Balk [en], « poutre » ; mais on peut penser aussi au XV°-sc. balkr, « clôture, séparation ».

canton de Dozulé.
Sanctus Remigus de Ounebaus,
Olnebac, Olnebanc, Olnebanch, Olnebauch; Ognabac,
Ognebac, 1195 (livre blanc de Troarn).
Honnebaucum, Onnebaùcum, 1234, 1250 (lib. rnb. Troarn. p. 6 et 15).
Sanctus Remigius de Onnebaut, 1250 (magni rotuli, p.200).
Annebault, Annebaut, 1250 (liv. de Troarn).
Honnebault, 1311 (parv.lib. rub.Troarn. n° 52).
Onnebancum, XIV° s° (pouillé de-Lisieux, p. 50).
Onnebault, 1579 (ibid. note 9, p. 51 ).
Annebaut-en-Auge XVII° s° (Cassini).

Par. de Saint-Remy,
patr. l’abbé de Troarn.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont. Génér. de Rouen,
élect. de Pont l’Evêque
sergent; de Dive.

Lieux-dits d’ANNEBAULT.
ALLAIRES (LES), h – Alincourt, h – Boscage (LE), quart – Cour-Manable (La), h. – Forge-Mousquain (LA), h – Lieu-Aubrée (LE), f – Lieu-de-la-Goudraye (LE), h. – Lieu-Féron (LE);.f. – Lieux-Gondouin (LE), h. – PLACE (LA), h. – Pouettres (Les), h. – Quatre-Routes (Les), q. –
Rue-de-Caen (LA), q. – Vallée-aux-Autels (LA), h. – Vallée-aux-Tantets (LA), h. –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Thèse de l’École des Chartes de François NAWROCKI, L’Amiral Claude d’Annebault, 2002, p. 459.

HUET A., « Annebault et Bourgeauville aux XVII° et XVIII° siècles. Contribution à l’étude démographique du Pays d’Auge. Préface de Pierre Chaunu », Ann. de Norm., 22, N° 4, 1972, pp. 277-300, cartes, graphiques
DUMONT René, La prairie trop naturelle du Pays d’Auge septentrional dans Voyage en France d’un agronome, Paris, 1954, Ed. Médicis, s.d. (1956), 485 p. pp. 389-406.
ANNEBAULT, BONNEBOSQ, SAINT-VAAST-en-AUGE, – Saint-Pierre-Azif – fromages (Livarot, Camembert, Pont-L’Evêque), beurre, rouissage, Calvados, eau-de-vie, cidre, mesures, Foire aux melons à Dives, le 9 septembre – pommé – marmelade ? – Teurt Goul (Teurgoulle) gatte – béleron (40 à 50 brocs), broc (15 litres) – cf. PA19NO.
DELISLE Léopold, Actes normands de la Chambre des Comptes sous Philippe de Valois (1328-1350), Rouen, A. Le Brument, 1871, In-8°, 442 p.
Annebault, 278;
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 700.
GERVAIS Charles, Musée de la Société des Antiquaires de Normandie.
NORTIER Michel, Contribution à l’étude de la population en Normandie au bas moyen âge (XIVe-XVIe siècles).
RAULT Fernand, Compte rendu de l’excursion du 27 mars 1977 aux mottes et châteaux du Pays d’Auge: motte située à l’ouest de l’église de Bonnebosq; chapelle Saint-Christophe; mottes de Bonnebosq; Auvillars; Annebault; Fauguernon; Le Pin; Château de Blangy; Fierville, Communication SHL, 26 avril 1977.
Voir : Congrès archéologique 1870 p 102
Antiquaires de Normandie Tome 23 p.18 n°125
Delisle – Echiquier p.65 n°251
Catalogue du Musée de Caen p.123 n°702
Portrait de Claude d’Annebault, Baron de Retz, Maréchal puis Amiral de France et Tableau du XVIe, -Musée de Rouen n°3051

Jehan d ANNEBAULT chevalier rend aveu du fief entier d’ANNEBAUT qui est de la Vicomté de CAEN ……(?) d’une vavasserie sise à la CHAPELLE-HAMFRAY
– registre de Me LE SUEUR : 1783 5 mai Deseulle, curé d’Annebault.

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
– Baronnie ressortissant au bailliage de Caen, ,1/18/1 (Brussel). Ce fut Claude d’Annebault, amiral et maréchal de France, qui fit ériger sa seigneurie en baronnie; elle fut érigée plus tard en marquisat. La haute justice dépendait d’Appeville.
Annebault est le nom du marquis d’Annebault (Grand amiral de France) qui fut (par mariage) seigneur d’Appeville, dont la famille était originaire d’Annebault dans l’actuel département du Calvados (François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l’Eure.)
– No l87.- Le fief du Chastel, à N. H. Loys Le Senglier, Charles Le Senglier, et damoiselle Raulline Hermem, tenu de messire Claude d’Annebault chevalier, maréchal de France, à cause de sa terre et seigneurie d’Aubigny, par un plein fief de haubert, vaut toutes charges portées et rabattues, 250 livres.
– N° 119.- Le fief de Saint-Martin-le-Vieil, tenu par Nicolas d’Annebault, escuyer.

2 – Pièces Justificatives:

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

93. — Le 7 mai 1693, Me Henry Veron, pbfë, curé de St-Rémy d’Annebault, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S. le pape en faveur de Mr Jacques Millet, pbfë, chapelain de la ler portion de N.-D. en la Cathédrale. Il se réserve toutefois 200 livres de rente annuelle.
Le 20 mai 1093, led. Sr Veron donne une nouvelle procuration pour résigner sa cure en faveur dud. sr Millet; mais, dans celle-ci, il n’est pas question de réserve ni de pension. Fait et passé au village de Mesnil-Asselin. parr. St-Germain, en la maison dud. sr Michel.
Le 11 juin 1693, le sr Veron fait savoir au sr Millet qu’il se désiste d’un acte qu’il avait fait pour révoquer la procuration ad resignandum de sad. cure et qu’il entend que cette procuration ait son plein effet.
Le 12 juin 1693, le sr Millet obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure d’Annebault.
Le 17 août 1693, M. le Nëpveu, vic. gl., donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 9 sept. 1696, le sr Millet, prend possession du bénéfice-cure d’Annebault, en présence de Me Henry Vimont et autres témoins.

7O. — Le 6 mars 1694, Me Jacques Millet, pbfë, curé de St-Rémy d’Annebault, doyenné de Beaumont, et chapelain de la 1re portion de N.-D., en la Cathédrale, donne sa procuration pour résigner lesd. bénéfices en faveur de Me Henry Deschamps, pbfë, titulaire de la chapelle simple de N.-D., 3e portion, en lad. Cathédrale, donne aussi sa procuration pour résigner lad. chapelle entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur dud. sr Millet; le tout pour cause de mutuelle permutation.
Le 28 mars 1694, led. sr Deschamps obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure d’Annebault et de la 1re portion de N.-D.
Le 6 août 1694, le seig r évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 10 août 1694, le sr Deschamps est mis en possession de la chapelle N.-D., 1re portion.
Le 16 août 1694, il est mis en possession delà cure d’Annebault, en présence de Me. Nicolas Turpin, pbfë, 1er sous-chantre en la Cathédrale, Me François Cosnard, pbfë, curé de Ferrières.
Le 27 juin 1694, le seigr évêque donne son visa aux lettres de provision de la chapelle N.-D., 3e portion, obtenues en cour de Rome, le 28 mars dernier, par led. sr Millet.
Le 5 août 1694, le sr Millet est mis en possession dud. bénéfice.

94. — Le 25 nov. 1695, Me Henry Deschamps, pbfë, curé d’Annebault et titulaire de la chapelle N.-D , 1re portion, en la Cathédrale, donne sa procuration pour résigner lad. chapelle entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Nicolas Lesguillon, pbrë, de ce diocèse. Il se réserve 40 livres de pension.
Le 20 décembre 1695, led. sr. Lesguillon obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 31 janv. 1696, Mre Audran, vic. gl., donne son visa auxd. lettres de provision.
Le lendemain, le sr Lesguillon est mis en possession de la chapelle N.-D., 1re portion, en présence de Me Raoult Leroux, maître de musique, et de Marin Vivien, sonneur delà Cathédrale.

104. — Le 14 janvier 1706, Me Philippe Niard, pbfë de la parr. de St-Nicolas de Caen, diocèse de Bayeux, Me ès-arts en l’Université de Caen, requiert des religieux de Troarn, en sa qualité de gradué, sa nomination à la cure de St-Rémy d’Annebault, vacante par la mort de Me Henry Deschamps, pbfë, dernier titulaire, décédé en ce mois de janvier réservé aux gradués. Les religieux ne font aucune réponse à cette réquisition.
Le 18 janv. 1706, Me Jacques Boudray, pbre de S1 Gilles de Caen, Me ès-arts en l’Université de lad. ville et nommé sur l’abbaye de Troarn, requiert des religieux de ce monastère sa nomination à lad. cure d’Annebault. Ceux-ci ne font pas de réponse.
Le 23 juin 1706, led. sr Niard, obtient de Me Pierre du Mesnil, vicaire général de Lx, la collation dud. bénéfice.
Le 29 juin 1706, led. sr Boudray adresse, sans plus de succès, une nouvelle réquisition aux religx de Troarn.
Le 2 juillet 1706, en conséquence de ces réquisitions, le sr Boudray obtient le visa épiscopal pour la cure d’Annebault.
Le 4 juillet 1706, il prend possession de ce bénéfice, en présence de Me. Jacques Gastines, pbre, desservant lad. parr., et de plusieurs autres témoins.
Le 28 juin 1706, noble homme Nicolas de Sallen, pbrë du diocèse de Bayeux, chapelain de la Cérandière, parr, du Mesnil-Auzouf, Me ès-arts en l’Université de Caen, requiert aussi des religieux de Troarn sa nomination à la cure d’Annebault.
Le 30 juillet 1706, en conséquence des réquisitions plusieurs fois renouvelées par le sr de Sallen auxd. srs religieux, le vicaire général du seigr évêque donne au requérant la collation dud. bénéfice.
Le 3 août 1706, le sr de Sallen prend possession de la cure d’Annebault adconservalionemjuris, en présence dud. sr Gastines, desservant, et autres témoins.
Le 11 oct. 1706, Mesre Gilles Diacre, Escr, sr de Martinbosc, conser du roy, lieutenant général civil et criminel de Mr le bailly de Rouen en la vicomte d’Auge, rend une sentence qui déboute Me Nicolas de Sallen, pbrë de Caen, et Me. Philippe Niard, aussi pbrë de Caen, de leurs prétentions sur la cure d’Annebault et maintient en la pleine possession dud. bénéfice 31e Jacques Boudray, pbre, comme plus ancien gradué, ce que les deux compétiteurs évincés reconnaissent.

Curés.— H. Venon ou Veron — J. Millet — H. Deschamps — P. Niard- N. de Sallen – J. Boudray.
Prêtre desservant. — J. Gastines.
Patron. — Les religieux de Troarn.
Seigneur et notable. — P. Turgis.

383. — Le 15 février 1713, vu les attestations du Sr. Boudray, curé d’Annebault, du Sr.Jouen, curé de Darnestal, et du Sr. Bouet, pbrê, desservant la parr. de Cresseveulle, dispense de bans pour le mariage entre Marin Amelot et Marie Nêel.

906. — Le 1er mai 1725, la nomination à la cure d’Annebault appartenant au seig. abbé de Troarn, Mgr. Jean-Louis de Bouschet de Sourches, évêque et comte de Dol et abbé commendataire de Troarn, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jacques Boudray dernier titulaire, la personne de Me. Louis Noury. pbrë de la parr, de St-Nicolas de Caen, Me. es-arts et bachelier en théologie.
Le 9 mai 1725. le seig. évêque de Lx donne aud. Sr. Noury la collation dud. bénéfice.
Le 17 mai 1725, le Sr. Noury prend possession de la cure d’Annebault, en présence de Me. Guillaume Lallemant, pbrë, curé de Branville, M. Jean Boutry, pbrë, docteur en théologie, curé de Varaville, diocèse de Bayeux, et autres témoins.

Curés. — J. Boudray — L Nourry.
Patron. — L’abbé de Troarn. — J.-L. de Bouschet de Sourches,

877. — Le 18 avril 1730, dispense de bans pour le mariage entre Henry George, Escr, sr du Bordage, fils de feu Gilles George, Escr, sr de St-Gilles, et de damlle Françoise Lecoq, de la parr. d’Annebault, d’une part, et damlle Catherine de Mecflet, fille de feu Jacques de Mecflet, Escr, sr de la Ruette, et de damlle Marie Le Coeurdoux, de la parr, de Danestal.

111. — Le 27 nov. 1741, vu l’attestation du sr Nourry, curé d’Annebault, et du sr Desvaux, vicaire de Bonnebosc, dispense de bans pour le mariage entre Jean Leudet, fils Jean, et Dominique Castelain, fille de feu Antoine.

97. — Le 9 févr. 1744, Arnoult Turgis, marchand, demeurant à Annebaut, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Pierre Le Pec, acolyte de la parr, de Danestal, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Guillaume Le Pec, oncle paternel dud acolyte, demeurant à Caudemuche, et Charles Vallée, son oncle maternel, demeurant à Bonnebosc.

877. — Le 18 avril 1730, dispense de bans pour le mariage entre Henry George, Esc., Sr. du Bordage, fils de feu Gilles George, Esc., Sr. de Sr. Gilles, et de damll. Françoise Lecoq, de la parr. d’Annebault, d’une part, et damll. Catherine de Mectlet, fille de feu Jacques de Mectlet, Esc., Sr. de la Ruette, et de damll. Marie Le Coeurdoux, de la parr, de Danestal.

Curé. — L. Nourry.
Seigneurs. — G. George — H. George.

270. — Le 17 févr. 1758, François Isabel, marchand, demeurant à Annebault, et Jacques Isabel, marchand, demeurant à Beaumont, constituent 150 livres de rente en faveur de Me. Jacques-Cyr Crespel, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. Sr. acolyte, originaire de Beaumont, était fils de feu Jean Crespel et d’Anne Isabel, demeurant en lad. parr.

375.— Le 19 oct. 1758, Me. Louis Nourry, pbfë, curé d’Annebault, étant devenu infirme donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Louis Debuney, pbfë, vicaire de lad. parr. Il se réserve toutefois une pension viagère de 400 livres et une partie des bâtiments et dépendances du presbytère. Fait et passé au manoir presbytéral d’Annebault, en présence de Me. Michel Deshayes, pbfë, curé de Tourgéville, et de Gabriel Debuney marchand, demeurant â Glanville.

99.— Le 7 nov. 1758, Me. Louis Delauney, pbrë, vicaire do la parr. d’Annebault, obtient en cour de Rome des lettres de provision de lad. cure, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me. Louis Nourry, dernier titulaire.
Le 30 déc. 1758, Me. Mery, vic. Gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 18 avril 1759, le Sr. Delauney prend possession de la cure d’Annebault.

186. — Le 26 juillet 1769, dispense de bans pour le mariage entre Gilles de Thollemer, fils d’Ollivier de Thollemer et de feue Marie-Anne Jourdain, de la parr. d’Annebault, d’une part, et Marguerite-Catherine Cohagne, fille de Guillaume, de la parr, de St-Pierre de Caen.

Curés. – L. Nourry — L. Delauney.
Vicaire. – L. Delauney.
Seigneur. – G. de Thollemer.

373. — Le 4 août 1774, la nomination à la cure de St Rémy d’Annebault appartenant au seig. abbé de Troarn, Msr Joseph-Marie Terray, abbé commendataire dud. lieu de Troarn, diocèse de Bayeux, inspecteur général des Finances, membre perpétuel du Conseil privé, administrateur des édifices du royaume et des jardins de Sa Majesté, commandeur de l’Ordre royal du St Esprit, etc.. , nomme a lad. cure, vacante par la mort de Me Louis Delauney, dernier titulaire, décédé le mois précédent, la personne de Mr Nicolas de Seulle, pbre du diocèse de Bayeux, Me-ès-arts en l’Université de Caen. Fait et passé à Paris.
le 22 août 1774, le seig évêque donne aud. sr de Seulle la collation dud. bénéfice.
Le 2 sept. 1774, le Sr. de Seulle il prend «possession de la cure d’Annebault, en présence de Me Jean-François-Gabriel Courtonnes, pbrë, vicaire de Troarn : Me. Louis Morin, pbrë, desservant la parr. d’Annebault : M. Jacques-Nicolas-Marin Maubant, ancien conservateur des poudres et salpêtres, ancien premier huissier du bureau des Finances de Caen, y demeurant parr. N.-D., et autres témoins.

15.— Le 11 août 1782,dame Catherine Alleaume, Vve de François Isabel, Sr de la Ruette, demeurant à Annebault, constitue 150 livres de rente en faveur de Mr Louis-Marc Guérin, acolyte de lad. parr, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Guillaume Guérin, père dud. acolyte, demeurant à Annebault, et par Guillaume Gémare, son oncle, demeurant à Cresseveulle.
Fait et passé à Bonnebosq, en l’étude de M. Jean-François Martin, notaire royal.

37 – Le I° mai 1789, Jean Dubosq, marchand, demeurant en la parr. d’Annebault, constitue 100 livres de rente en faveur de Mr Jacques-Gabriel Rocques, acolyte de Bourgeauville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Celle rente est hypothéquée sur une pièce de terre en labour, nommée la Vaubertrée, sise en lad. parr. d’Annebault.
Fait et passé aud. lieu. Led .Sr acolyte, fils de feu Guillaume-Gabriel Rocques et de Marie Madeleine Dubosq, était né à Bourgeauville le 25 avril I765, et faisait actuellement ses classes au séminaire de Valognes.

47 — Le 16 juillet 1789, vu l’attestation de M. de Seulle, curé d’Annebault, dispense de bans pour le mariage entre Mr Augustin Delauney, chirurgien, fils de Mr Augustin et de Marguerite Marguerite, originaire de lu parr. de Douville et demeurant en celle d’Annebault, d’une part, et Marie-Madeleine Briére, fille de Robert, de lad. parr. d’Annebault.

144. — Le I° Déc. 1775, vu l’attestation du Sr Quesnel, desservant la parr de St Rémy d’Annebault. dispense de bans pour le mariage de Louis Jourdain.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Annebaut, S.Remigius de Onnebanco, S. Remigius de Olnebac, Olnebanc, Onnebanc, Ognabac, Ognebac, Onncbault,
Notes de M. Ch. Vasscur.

Annebaut possède une église pouvant remonter tout entière jusqu’au XIIIe, siècle, sauf les retouches nécessitées par les injures du temps, ou les exigences de la mode. Ce n’est point un édifice remarquable.
Le portail, situé à l’ouest, est flanqué de quatre contreforts plats de transition, ceux du centre s’élevant jusqu’au gable. Le mur est formé d’un blocage de petits moellons.
La porte, placée au centre, est ogivale avec une simple moulure torique retombant sur des colonnettes à tailloirs polygonaux ; les bases sont aussi polygonales. La baie est sur- baissée, avec une simple moulure concave ; le tympan est plein.
Au-dessus se trouve une fenêtre ogivale, subdivisée deux en lancettes par un meneau bifurqué ; mais cette fenêtre est bouchée, et sa base se trouve cachée par le toit du porche en charpente qui précède la porte.
Le clocher est peu important, en bois couvert d’ardoise; c’est une cage destinée à envelopper un campanile en pierre de taille.
Le mur du midi de la nef, construit en blocage, est flanqué seulement de deux contreforts en pierre de taille, larges, peu saillants, de la construction primitive. La corniche est à modillons chargés de têtes grimaçantes. Les trois fenêtres sont modernes.
Au nord, la nef est construite en moellons taillés. Une seule ouverture a été pratiquée dans ce mur; c’est une très étroite meurtrière carrée qui date du XIII siècle. La corniche est un simple quart de rond.
A l’extrémité orientale de ce mur se trouve une chapelle faisant transept. Ses deux murs de l’est et de l’ouest sont semblables, flanqués vers leur angle externe chacun d’un contrefort du XIIIe. siècle. Le pignon au nord est construit en appareil irrégulier. II n’a point de contreforts, et est percé d’une large fenêtre ogivale évidemment mutilée, mais peut-être originairement du XIIIe. siècle.
Le choeur ne forme point retraite sur la nef. Ses deux murs latéraux sont en blocage, en partie recrépis, flanqués chacun de trois contreforts. La corniche est soutenue par des modillons à figures variées ; celle du nord vient d’être refaite.
Au nord, le jour pénètre à l’intérieur par deux très-étroites lancettes simplement chanfreinées sur l’angle. Au-dessous de l’une d’elles, la plus voisine de la nef, était ouverte une porte ogivale garnie d’un gros tore, du XIIIe. siècle, maintenant bouchée.
Le côté du midi est éclairé par deux ouvertures : celle du sanctuaire, étroite lancette à double voussure; l’autre, ogivale, avec un meneau se bifurquant au sommet ; au dessous, on a pratiqué, sous Louis XV, une petite porte carrée correspondant à celle du nord.
Le chevet est droit, flanqué de deux contreforts du XIIIe. siècle ; mais il est en grande partie dissimulé derrière une construction moderne pentagonale destinée à la sacristie.

– L’HOTELLERIE: Eglise – Près de la poutre crucigère, on remarque un chapeau de cardinal qui surmontait un écusson, probablement
celui du cardinal d’Annebault.
– On voit, dans un jardin situé à peu de distance de l’Hôtellerie, les anciens fonts baptismauxde cette paroisse. Ces fonts, sauvés de la destruction par M. Laillier, ancien maire de l’Hôtellerie et ancien membre de l’Association normande, remontent au XVII. siècle. Ils représentent une jolie vasque aplatie et godronnée dans la partie inférieure, laquelle est supportée par un gracieux pédicule. L’écusson gravé sur la cuve est celui du cardinal Jacques d’Annebault, qui occupa le siége épiscopal de Lisieux de 1543 à 1560. Il porte : de gueules à la croix de vair. Cet écusson est aujourd’hui presque eue tièrement fruste ( V. la page suivante ).
– Manoir la Quaise ou la Quèze à Glos (VILLERS-SUR-GLOS) – Sur une poutre centrale est sculpté un blason chargé d’une croix vairée et surmonté d’un chapeau de cardinal avec les houppes. C’est celui du cardinal Jacques d’Annebault, évêque de Lisieux, de 1543 à 1560; on peut s’en servir comme de date pour la maison.
– Il existe, aux Archives du Calvados, un aveu rendu le 29 août 1551, par Jean de Mailloc au cardinal d’Annebaut, évêque de Lisieux, pour la terre de Mailloc ayant titre de baronnie, et l’un des membres du comté de Lisieux.

Intérieur.
— La voûte de la nef est à plein-cintre, en merrain, soutenue primitivement par cinq entraits sans poinçons, appuyés sur des sablières à moulures du XVIe. siècle ; mais l’entrait le plus voisin du choeur a été coupé.
La chapelle s’ouvre, sur la nef, par un grossier arc cintré. Un plafond moderne tient lieu de voûte.
Les deux petits autels sont exactement semblables; ce qui est presque général. Leur retable est composé de deux pilastres d’ordre ionique portant un entablement dont la frise est couverte de jolis rinceaux dorés, sculptés en relief en plein bois, avec une grande délicatesse. Entre ces deux pilastres est une niche cintrée. Le couronnement, au-dessus de l’entablement, est un simple cartouche entouré de rinceaux, avec deux vases flamboyants pour amortissement au-dessus des pilastres, Le tombeau est droit, et le gradin, est aussi orné de jolies arabesques entremêlées de roses. Ces autels remontent au règne de Louis XIV, peut-être même à celui de Louis XIII. Deux statues de la même époque occupent les niches : une y au nord, représente la Vierge-mère avec le costume ample et aisé du siècle. Au midi est saint Louis, roi de France, avec une longue robe et un manteau tout couvert de fleurs de lis. Il porte le collier de l’ordre de St.-Michel ; sa main droite soutient un sceptre fleurdelisé; la gauche est étendue portant, les saintes reliques, les clous et la couronne d’épines posés sur un linge.
De ce même côté, dans le mur, est pratiquée une petite piscine fort peu élevée de terre, cintrée, à subdivisions trilobées cintrées, avec une seule cuvette.
L’arc triomphal est ogival à nombreuses retraites, sans moulures, les angles simplement épannelés. Il doit remonter au XIIIe. siècle.
Le choeur n’est point voûté ; il n’a qu’un plafond, d’un effet disgracieux, qui porte sur les entraits de sa charpente primitive.
Dans le mur du midi, près, de Faute!, est une large piscine à deux cuvettes, dont l’arcade est portée sur de courtes colonnettes avec chapiteaux à crossettes et bases à moulures du commencement du XIIIe. siècle.
Le maître-autel est de la même époque que ceux de la nef. Le tombeau se composait d’un parement d’étoffe encadré dans deux pilastres chargés d’épis et de grappes de raisin sculptés; une frise à rinceaux soutient la table. Le gradin n’a point de sculptures. Le tabernacle est un pavillon semi-circulaire.
Des groupes de colonnettes torses portent l’entablement.
A droite et à gauche sont des niches remplies de statuettes, d’une bonne exécution. Au-dessus de l’entablement court une petite galerie de fuseaux renflés, en retraite de laquelle s’élève le couronnement qui est une grosse calotte cylindrique à écailles imbriquées, garnie de têtes d’anges enveloppées de rinceaux. L’amortissement consiste en un vase entouré d’anges, ou plutôt d’amours ailés. Une petite statuette du Christ ressuscitant domine le tout.
Des deux côtés sont debout deux anges adorateurs, de la dimension des statuettes inférieures. A la suite, à droite et à gauche, courent des rinceaux découpés à jour, dans lesquels se jouent des anges et des oiseaux. Ce l’étable est miniaturé et peint de couleurs variées, parmi lesquelles dominent le bleu, le rouge, l’or et l’argent ; les fonds imitent le marbre.
Le tableau qui occupe le centre représente l’adoration des Mages et date de la même époque.
De chaque côté du tombeau de l’autel sont deux piédestaux, ornés seulement de vases peints, qui portent deux grandes statues accusant aussi le règne de Louis XIII ou de Louis XIV. L’une est un saint archevêque, probablement saint Rémi, patron de l’église; l’autre une sainte Madeleine, avec le vase à parfums qui fait son attribut.
Dans le cimetière, au chevet du choeur est un if qui mesure environ deux mètres de circonférence à sa partie moyenne.

La paroisse d’Annebaut faisait partie du doyenné de Beaumont, de l’élection de Pont-l’Evêque et de la sergenterie de Dives : on y comptait 3 feux privilégiés et 60 feux taillables.

L’église était, comme on l’a dit, sous l’invocation de saint Rémi. Le patronage appartenait à l’abbaye de Troarn, qui n’en jouit pas cependant sans contestation. En 1311, le Roi de France, ou plus vraisemblablement ses officiers entreprirent de déposséder les moines de cette propriété. Il s’en suivit un procès qui fut vidé par le bailli de Caen, aux assises du mois de mars de cette année 1311. La sentence donna gain de cause aux religieux.

Ancien château.
— Il reste sur le territoire d’Annebaut des vestiges considérables d’un ancien château à une demi lieue au sud de la route de Caen à Pont-l’Evêque, dans le bois (V. le Bulletin mon., t. II, p. 247). La famille des seigneurs d’Annebaut était une des plus anciennes et des plus illustres de la Normandie. On en trouve des membres à la conquête de l’Angleterre en 1066, puis à la suite du duc Robert en Terre-Sainte. Un vieux manuscrit des nobles de la province cite, comme vivant à peu près à la même époque, un Richard et un Enguerrand d’Annebaut. Dès-lors, on a une généalogie, non interrompue, de tous les membres de cette famille jusqu’à son extinction qui eut lieu dans la personne de Jean d’Annebaut, baron de Retz et de la Hunaudaye, tué à la bataille de Dreux, en 1662. Il ne laissait qu’une fille nommée Diane, qui mourut peu de temps après lui, et sa succession passa à Madeleine d’Annebaut, sa soeur, comtesse de Rochepot, par son second mariage avec Jacques de Silly de Rochepot.
Madeleine mourut aussi sans enfants et eut pour héritières ses deux tantes, les dames de Vieux-Pont et de Saint-Germain, soeurs du Cardinal-évêque de Lisieux et du fameux Claude, amiral et maréchal de France (Claude d’Annebaut est enterré dans l’église paroissiale d’Annebaut), Charlotte de Vieux-Pont, arrière-petite-fille de ladite dame de Vieux-Pont, porta la terre d’Annebaut dans la famille Potier, par son mariage avec Bernard Potier, seigneur de Blérencourt-Saulzy, Cattegny, Dominois-le-Fresnel, comte de Pont-Authou, Pont-Audemer et Montfort-sur-Risle, seigneur de St.Pierre-en-Caux et Chailloué, qui devint marquis d’Annebaut par érection qui fut faite en sa faveur l’an 1643.
Après lui, le marquisat d’Annebaut passa dans une branche latérale, et l’on trouve en possession du titre François-Bernard, duc de Tresmes, fils de Léon Potier, pair de France,et de Marie-Françoise-Angéliqne du Val.
Le 3 août 1723, Jean-Baptiste-Julien d’Hanicamp, comte de Montfort, marquis de Pont-Audemer et Pont-Authou, acquit le marquisat d’Annebaut et d’Aubigny-en-Auge. Il n’eut qu’un fils, et une fille nommée Marie-Adelaide, qui devint marquise d’Annebaut en 1777. Elle avait épousé, en 1748, François du Parc de Barville, seigneur et patron du Mesnil-Auval. Le petit-fils de ce dernier a vendu, il y a quelques années, la terre et la seigneurie d’Annebaut à M. de La Chouquais, membre de la Société française d’archéologie, président honoraire à la Cour impériale de Caen. Ce dernier a donné au musée d’antiquités de Caen, où on le voit, un poteau qui était, il y a trois ans, près du château, à côté de la halle ou cohue, et qui servait aux expositions des criminels de la haute-justice d’Annebaut; ce poteau porte:encore la chaîne et le collier de fer qui servaient a attacher les condamnés.
On y lit la date 1775.

La cure de Gonneville était divisée en deux portions, toutes les deux à la nomination de seigneurs laïques.
La première portion dépendait, au XIVe. siècle, de la maison d’Annebaut, qui se trouvait remplacée, à la fin du XVIII°., par celle d’Angerville.

A la fin du XVI°. siècle, après l’extinction de la maison d’Annebaut, la terre de Bonnebosq passa dans celle de Le Çoustelier, si nous nous en rapportons à un document publié dans les Archives curieuses de L’Histoire de France ( Ier,.série, t. IX, p. 267), où l’on voit que noble homme François Le Çoustelier, sieur de Bonnebeau ( sic).

ANNEBAULT. – Vestiges d’un ancien château féodal dans un bois, à 900 m. environ au S.-S.-O. de l’église, au bord du « Chemin de la Cavée » (Cad., B, 362) (7.). Il subsiste à Annebault tradition d’une ville ancienne, aujourd’hui rasée, au lieu dit « Place d’Annebault « , non loin de la « Fosse aux Anglais « , qui passe pour un vaste charnier creusé lors de la guerre de Cent An . A noter aussi un lieu-dit « Les Catillons  » qui indique un emplacement fortifié (1).
(1) J.Gosselin, Monogr. d’Annebault, 1885, m-s., Archiv. du Calv.

Notes trouvées dans Fichier Xe au XVe siècles:
26 mars 1361. Lisieux, Dives, Annebault.
Archives SHL : 1F65 – 26 mars 1361 :
Les élus du roi à Rouen pour l’aide de la délivrance du roi mandent aux élus de Lisieux que Robert de la Tillaie, fermier de l’imposition de Dive, d’ Annebault et de la Chapelle-Hainfray, -s’étant vu ôter l’imposition du pain qu’il payait 700 livres et ayant souffert bien 50 livres de pertes qu’il avait avancées à lui causées pour la foire de Dive par les ravages des Anglais, ils lui remettent 250 livres sur le prix de sa ferme qui était de 518 livres.
1424, 28 mai
Mariage entre Jean Cordonnel, fils de Jean et de Robine de Tonnencourt, et Blanche de Grengues, veuve Haultemer, et donation en faveur de ce mariage. Robert de Voessay, Donnebaut (Annebault), Bonetos (Bonnebosq), Briteuille, Maussigny, Vipars.
= Catalogue des Archives du Collège héraldique de France – Normandie – N°117.
Fichier Après 1700.
1743, 30 novembre – Beaumont-en-Auge
Jean-Baptiste Le Carpentier, demeurant à Beaumont-en-Auge, baille à François Le Blanes, demeurant à Annebaut, 3 pièces de terre moyennant 220 livres de fermage, 100 livres à la Saint-Jean, 120 livres à Noël. Témoins: Jean-Baptiste Dupont et Charles Bedevin, de Bonnebosq.
= Arch. SHL. Papier 2 ff. Analyse Et. Deville.
An IV, 9 thermidor (1796, 26 juillet) – Beaumont-en-Auge.
Insinuations
Description de l’église du 5 septembre 1856 La Potence d’Annebault se voit encore aujourd’hui à quelques distances de la route de Caen à Rouen.
Annebault – vestiges considérables d’un château en bois à une demie lieue au sud de la route de Caen à Pont l’Evêque, dans le bois – 10e ou 11e siècle. (Caumont Bulletin tome II p.247)
La Roque dans son Traité de la Noblesse rapporte une sentence des élus de Lisieux qu’il date de l’année 1525 qui ordonna que Jean, seigneur d’Annebault, père de Claude, Maréchal et Amiral de France paieraient la Taille pour avoir hébergé et engraissé des bœufs sur l’une de ses terres dans l’intention de les revendre (Dictionnaire des Tailles – Tome I p.244)
La Famille des Seigneurs d’Annebault était une des plus anciennes et des plus considérables de la Normandie. L’un d’eux prit part à la Conquête de l’Angleterre en 1066, un autre de ses descendants, Jean, accompagna le Duc Robert dans son voyage en Terre Sainte. On trouve comme vivant à peu près à la même époque et figurant dans un vieux manuscrit des nobles de la Province, un Richard et un Enguerrand d’Annebault (qui doivent être les fils de Jean). Dès lors on a une généalogie non interrompue de tous les membres de cette famille jusqu’à son extinction qui eut lieu dans le personne de Jean d’Annebault, Baron de Retz et de la Hussaudaye ou Hussandaye, tué à la bataille de Dreux en 1562. Il ne laissait qu’une fille, Diane qui mourut peu après lui, et sa succession passa à Madeleine d’Annebault, sa sœur, Comtesse de Rochepot, par son second mariage avec Jacques de Silly de Rochepot. Elle mourut aussi sans enfant et laissa sa succession à ses deux tantes, les dames de Vieuxpont et de St Germain, sœurs de l’évêque de Lisieux et du fameux Claude, amiral et maréchal de France. (Claude d’Annebault est enterré dans l’église paroissiale d’Annebault). Charlotte de Vieuxpont, arrière petite fille de ladite Dame de Vieucpont, porta la terre d’Annebault dans la famille Potier, par son mariage avec Bernard Potier, seigneur de Blérencourt, Janki, Cattegny, Dounnois, le Fresnel, comte de Pont-Autun, Pont Audemer et Montfort sur Risle, seigneur de St Pierre en Caux et Chailloüé et marquis d’Annebault par érection qui fut faite en sa faveur l’année 1643.Après lui le marquisat d’Annebault passa dans une branche latérale et on trouve en possession du titre, François Bernard, duc de Tresmes, fils de Léon Potier, pair de France et de Marie Françoise Angélique du Val.
Le 3 août 1723, Jean Baptiste Julien d’Herni, écuyer, comte de Montfort, marquis de Pont Audemer et Pont Auton acquit le marquisat d’Annebault et d’Aubigny en Auge. Il n’eut qu’un fils et une fille nommée Marie Adélaïde, qui devint marquise d’Annebault en 1777. Elle avait épousé en 1748 François du Parc de Barville, seigneur et patron de Mesnil Auval.
Richard d’Annebault, trouvère normand, vivait sous St Louis, il mit en vers français en 1280, les Institutes de Justinien. Cet ouvrage fut imprimé dans la seconde moitié du 15e siècle Il paraîtrait qu’il tenait une école de jurisprudence. Il était de la maison seigneuriale qui s’est éteinte avec le cardinal évêque de Lisieux et l’Amiral (Abbé de la Rue – Bardes et Jongleurs Tome III p.180, 187). Echiquier de Normandie p.206 – Assises de Pont l’Evêque de l’an 1259
Texte en latin.
Echiquier de Normandie p.208 – Lettre du Bailli de Caen à l’évêque de Lisieux en 1311 Texte en latin
Montres du Bailliage d’Evreux 1469
Monseigneur Jehan d’Annebault, chevalier seigneur de Messey, capitaine du Château de Touque
P. Anselme – Histoire des Grands Officiers de la Couronne 1ère édition Tome II p.175 et 314 Bulletin Monumental 1860 p.178.
Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Beaumont-en-Auge:
Beaumont: Le Sueur, meunier.
Pierre Aziz: Jean Pierre Le houx, meunier.
Etiene: moriniere, meunier.
Cloud: vve Hébert.
Bourgeauville: André le houx.
Annebault: ?, meunier.
Darnetal: chréien, fait valoir.
Glanville: c chrétien, deux meules.
= A.D. Calvados – L Administration IV Police 41.

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement.
Famille d’Annebault :
XLVIII. JACQUES d’Annebaut. Après la mort de Charles Le Veneur, neveu du précédent et désigné pour être son successeur, Jacques d’Annebaut devint évêque de Lisieux le 10 auguste 1539 en vertu de la cession de Jean IV (suivant les registres du Vatican). Jacques était alors chanoine de Rouen, archidiacre de Lisieux, doyen d’Évreux,Abbé du Bec, du Mont-Saint-Michel, de Saint-Taurin d’Évreux, etc. Il était fils de Jean d’Annebaut, connétable de Normandie; frère de Claude d’Annebaut, amiral de France en 1545; et cousin de son prédécesseur, à la mort duquel Paul III le désigna in petto cardinal sous le titre de Sainte-Suzanne le 19 décembre 1545. Il fut consacré au Bec en 1545. Le 21 décembre 1555, il fit à la fabrique de sa cathédrale le don d’un fief, nommé La Couyère, pour réparer une des tours de la cathédrale qui s’était écroulée et avait endommagé l’église, deux ans auparavant. Il mourut dans son abbaye du Bec le 7 juin 1558, et fut inhumé à Appeville à côté de l’amiral d’Annebaut, son frère.

Jacques d’Annebault fut évêque et comte de Lisieux de 1539 à 1558.
Jacques d’ANNEBAUT, cardinal aussi et, comme son prédécesseur, évêque de Lisieux, succéda en 1535 à la commende de l’abbaye de Préaux.

1544 : Janvier: Le maréchal Claude d’Annebaut.frère de l’évêque de Lisieux, succède dans la charge d’amiral de France à Philippe Chabot.
1550 : 1er octobre. Lors de l’entrée que le roi Henri II fit à Rouen, on voyait dans le cortège qui alla au-devant de lui, le cardinal évêque de Lisieux (Jacques d’Annebaut).

Bulletin de la Société historique et archéologique de l’Orne.

En 1387, Robert d’Annebaut est indiqué pour la première fois comme seigneur d’Appeville ; mais depuis plus d’un siècle, les seigneurs d’Annebaut-en-Auge, près Lisieux, avaient des intérêts dans la vallée de la Risle.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
– Enfin, par acte passé le 21 décembre 1555, devant Michel Lailler et Ollivier Carrey, tabellions, M. Philippe de Nocy, mandataire de Jacques, cardinal d’Annebaut, évêque de Lisieux, cède à Jean Osmont, Nicolle de Tillières et Thibaut Thibout, chanoines pour eux et pour le chapitre, le noble fief de la Couyère, situé à Bonneville-la-Louvet, sous réserve de la tenure des fiefs nobles, à charge de le tenir de la baronnie de Bonneville-la-Louvet. Ce fief avait appartenu à Louis Vipart, écuier, sur qui il avait été confisqué.
– CATHEDRALE de LISIEUX RECONSTRUCTION DE LA FLÈCHE.
Enfin en 1579, le 8 mai, les maçons, aidés de Gilles Heultes, commencèrent à dresser leurs establys pour réparer la tour. Ce chiffre 1579, surmonté des armoiries du cardinal d’Annebaut, subsiste encore aujourd’hui pour annoncer le point de départ de cette reconstruction.

En 1561, Jehan d’Annebault, sieur du Mesnil Cordelier est vicomte d’Auge

L’abbaye Saint-Amand.
N.B (Wikipédia).L’abbaye Saint-Amand est une ancienne abbaye de femmes bénédictine, située à Rouen.
Marie III d’Annebault 1531-1543, sœur de Claude d’Annebault, nièce de Jean Le Veneur. Prieure de l’Hôpital de Vernon avant de devenir abbesse. Elle devint abbesse de Maubuisson.
– Mais ce n’est pas là le plus grand dommage que l’abbaye ait à subir de la part du roi. Depuis 1531 les revenus du monastère servent à récompenser les services de Claude d’Annebaut, amiral et grand maréchal de France, dont la soeur, Marie d’Annebaut, puis les nièces, Ysabeau de Vieux-Pont et Guillemette de Saint-Germain, reçoivent successivement le titre d’abbesse.

– Dans cet intervalle, s’il faut en croire Dom Pommeraye , les religieuses procédèrent à une élection, qui révéla entre elles de graves dissidences. Elles se partagèrent en deux camps : les jeunes élurent une autre nièce de Marie d’Annebaut, Guillemette de Saint-Germain, mais les vieilles, estimant sans doute que leur monastère ne constituait point pour les d’Annebaut un bien de famille, portèrent leurs suffrages sur Isabeau Cauchois. Alors, reparut Marie d’Annebaut. Dans le but évident de sauvegarder les intérêts de sa nièce, elle se fit donner parle roi l’administration de l’abbaye, et, tout en’ restant abbesse de Maubuisson, vint résider à Saint-Amand du mois de juillet 1544 à la fin d’avril 1545.

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie. 1875.
35. Damoiselle Françoise George 1653.
Une autre dame de la même famille s’était fait inscrire, le siècle précédent, à la Charité de Surville. Leur résidence principale était à Bourgeauville. N’y a-t-il point ici erreur dans l’inscription ?
36. Henry Le Coq, Sr. de la Auberterie: 1665 (Obiit le 10 avril 1676).
Sans doute de la famille de Robert Le Coq, receveur des aydes du Pont-l’Evêque, qui obtint des lettres de noblesse en 1647 (Lebeurier.- Etat des Anoblis de Normandie 1541 à 1661, etc.Evreux).

3 – Archives ShL:
Carnets de Charles Vasseur : « Doyenné de Beaumont »
Intendance de Rouen, élection de Pont l’Evêque, sergenterie de Dives
3 feux privilégiés – 60 taillables
Sous l’invocation de St Rémi
Patronage:
14e, 16e et 18e : Abbas de Troarno
Curé:
Delaunay avant 1774
Seulle nommé en 1774, vivait encore en 1787
N. curé d’Annebault portait : d’azur à 3 chevrons d’or (d’Hozier p.370)

Documents figurant dans le FONDS 1F.
ANNEBAULT :
1F65 – 26 mars 1361 :
Les élus du roi à Rouen pour l’aide de la délivrance du roi mandent aux élus de Lisieux que Robert de la Tillaie, fermier de l’imposition de Dive, d’ Annebault et de la Chapelle-Hainfray,(= Valsemé) s’étant vu ôter l’imposition du pain qu’il payait 700 livres et ayant souffert bien 50 livres de pertes qu’il avait avancées à lui causées pour la foire de Dive par les ravages des Anglais, ils lui remettent 250 livres sur le prix de sa ferme qui était de 518 livres
1F320 : 11 février 1642 : Jacques Fayet de Vauville reconnaît avoir reçu de Jean Fayet d’Annebault la somme de 7 livres.
1F354 : 22 novembre 1744 : Charles Jéhanne d’Annebault reconnaît devoir à Jean Le Lieure de Formentin la somme de 50 livres.
1F582 : 4 vendémiaire An XII : Duval prêtre de Glanville achète à Bougon Cordonnier à Annebault une pièce de terre à Bourgeauville.

ARCHIVES ShL – NEDELEC COMMUNES
Com.1. 10. 1 Annebault Vie quotidienne 6 art. 1997-2006
Com.1. 10. 2 Annebault Notes historiques
Com.1. 10. 3 Annebault Association et église St Remi 1998-2008