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BIEVILLE en AUGE

NOTES sur: BIEVILLE

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Accrue de:
QUERVILLE
QUETIEVILLE
MIREBEL
Bieuville (Biéville-en-Auge).
– Le fief de Bieuville, p.p le sieur de Bec-de-Liepvre, escuyer.
– Le fief de Heuville ( ou Bieuville), p.p Jean Borel, escuyer.

Archives Calvados:
Biéville-en-Auge (Calvados; jusqu’en 1972)
Histoire administrative : Biéville intègre la commune de Querville par l’ordonnance du 7 avril 1840. Le complément « en-Auge » est ajouté à une date inconnue. La commune fusionne ensuite avec Quiéteville par l’arrêté du 16 octobre 1972 sous le nom de Biéville-Quétiéville.
BIEVILLE-EN-AUGE
I. Dioc. de Lisieux. Gr. à sel de Livarot. Baill. de Falaise.- Maîtrise de Domfront.
Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. De Falaise
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Crèvecœur (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Crèvecœur (Loi du 28 pluviose an VIII); canton de Mézidon (Arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 230 hab. (1911). Sup.: 1304 hect. 23 a. 89 c.
La commune actuelle de Biéville-en-Auge a été constituée par la réunion des communes de Biéville et Querville, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Ordonnance du 7 avril 1840).
ADMINISTRATION GÉNÉRALE: Délibérations et enregistrement des lois et décrets. 17 août 1788-3 floréal an II (2 reg., 55, 188 fol.)
Lacune jusqu’au 30 prairial an VIII. Un registre de délibérations paroissiales, commencé en 1675, indiqué par l’inventaire arrêté le 7 mai 1830, n’a pu être retrouvé.
Reprise des actes et délibérations: 30 prairial an VIII.
ÉTAT- CIVIL: Biéville. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1622. Lacune 1677-1679. Délibérations du commun. 1696-1754, passim.

Les noms des communes de Normandie.
Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
323. — Biéville-en-Auge (Mézidon, C), accrue de Querville en 1840 : Boevilla 1148 : A. d. G., NPSN,

Biéville-en-Auge (Calvados; jusqu’en 1972)
Histoire administrative : Biéville intègre la commune de Querville par l’ordonnance du 7 avril 1840, Englobe aussi MIRBEL ou MIREBELLE. (réuni à QUETIEVILLE le 4-12-1831). Le complément « en-Auge » est ajouté à une date inconnue. La commune fusionne ensuite avec Quiéteville par l’arrêté du 16 octobre 1972 sous le nom de Biéville-Quétiéville.
TA Biéville-Quétiéville (Calvados; 1973-2016)

Biéville-Quétiéville (Calvados; 1973-2016)
Histoire administrative : La commune est issue de la fusion simple de Biéville-en-Auge et de Quétiéville par l’arrêté du 29 mars 1973. A partir du 1er janvier 2017, elle forme avec Saint-Loup-de-Fribois, la commune nouvelle de Belle-Vie-en-Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Biéville-Quétiéville), par l’arrêté préfectoral du 8 septembre 2016.
TA Biéville-en-Auge (Calvados; jusqu’en 1972).

BIEVILLE EN AUGE, formée de la réunion de BIEVILLE et de QUERVILLE (7 avril 1840)

Fusion de Biéville-Quétiéville 29 mars 1973.

Biéville ou Bieville-en-Auge, canton de Mézidon.
Buevilla, 1272;
Boiervilla, 1277 (ch. de Sainte-Barbe).
Buievilla, 1315 (pouillé de Lisieux, p. 44).
Buyvilla, XIV° siècle (livre pelut de Bayeux).
Bieuville, 1579 (pouillé de Lisieux, p.45).
Bieuvilla, XVI° sc (ibid. p. 44).

HISTOIRE DE LISIEUX PAR M. LOUIS DU BOIS.
BIÉVILLE-SUR-DIVE, ou Biéville-en-Auge.
Des vieux mots romans Bie, Bies, Biefs : fossés de dessèchement, biez pour conduire l’eau au moulin. On dit encore en ce sens dans la Normandie un bieu. Le 7 avril 1840, Querville a été réuni à cette commune.

Par.de Saint-Germain;
patr. le roi, puis le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. de Caen,
élect. de Falaise,
sergent. de Saint-Pierre-sur-Dive.
La terre de Biéville fut érigée en plein fief de haubert sous le nom de terre et seigneurie de Rupierre en 1655 (chambre des comptes de Rouen, t.III, p.166).

Lieux-dits de BIEVILLE:
Bougy, Bras-d’Or (Le), COUR-DE-LA-CROIX (LA), COUR-HEBERT (LA), Cour-Lair (LA), Flabels (Les), [Houlgate – Houlegate, 1868 (Simon],
Jardinet (Le), h., Jardin-Vauclus (Le), Lieu-Laivre (LE), Londel. (LE), Malvilles (LES), Manoir (LE), Marche (LA), Pâture (La), Rupière, chât,

– Fief mouvant de la vicomté d’Auge. Le huitième de fief d’Ecajeul s’étendant à Biéville et Gonneville, était assis à Amfréville.
– Le fief de la Londe, relevant de la fiefferme de Biéville, fut érigé en 1766 en faveur de Jacques André de la Pommeraye, trésorier des finances à Caen (ch. des comptes de Rouen).

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie.

BRICON Paulette et Thierry : Souvenirs de Mme Bouchard (Lessive, cuisine, école, jeux….) Bull Foyer Le Billot n+51 Sept 1995

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III pages 423,426 et 478.

Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1142.

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. D’Archéologie. 1999 page 144.

PELLERIN Henri, « Le château de Rupierre-en-Biéville », PAR, 20, n° 3, Mars 1970, pp.9-16, ill.

GUILMETH Auguste, Notices sur diverses localités du département du Calvados – Bourg de Mézidon, Rouen, Berdalle La Pommeraye, s.d..In-8°, 48 p.
= M.C. Ex. E.D., provenant de la Bibl. de Guillemare. 48 p. imprimées comporte un cahier ms. de 16 p.; incomplet contenant une suite de la notice sur Biéville-en-Auge: p. 52.

LANGLOIS André et al., Mézidon-Canon et ses environs. Vie et images du passé, s.l.s.d. (Ville de Mézidon, Imp. Maury, 1991), 205 x 275, 156p., ill. couv. ill.
cartes-postales: F. G., Biéville-en-Auge, pp. 52-53: Biéville-en-Auge – La Pistellerie (A.G.); Biéville-en-Auge – La Ferme du Mont-Jean (XVI e siècle) – (Très intéressante construction en bois sur deux niveaux, portes aux extrémités – Lucarnes – Bois droits, sans contreventements visibles – Difficile de discerner les travées – Deux cheminées plates – Pavillon carré toit en hache, lucarne découpée type caennais.

MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.
Biéville-Quétiéville.

Revue Le pays d’Auge:
– Naissance à Biéville des deux fils du seigneur du Mont Canisy et leur curieux état baptistère-1970-février-Histoire.
– Le château de Rupierre en Biéville-en-Auge-1970-mars-Arch.manoirs,châteaux…
– Les presbytères de Biéville-en-Auge-1970-juillet-Histoire.
– Biéville-en-Auge-1970-juillet-Arch.manoirs, châteaux…
– La cave du Sieur de Rupierre (suite) – Biéville-en-Auge-1990-juin-Hist.économique, sociale, traditions.
– Restauration de la chapelle Sainte-Anne de Mirebel-Biéville-Quétiéville-1991-octobre-Arch.religieuse et artssacrés-1991-octobre Arch. religieuse et arts sacrés.

2 – Pièces Justificatives.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

95. — Le 2 mai 1701, vu l’attestation du Sr. Ameline, pbfë, curé de Biéville, et du Sr. Doublet, curé de Hottot, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Labbey, Esc, Sr. des Couldrayes, fils de feu Adrian Labbey, Esc, Sr. de Billy, et de damll. Anne Bënard, de la parr, de Hottot, d’une part, et de damll. Charlotte Jean, fille de Archange Jean, Esc, Sr. de Montison, et de dame Marie Lhermitte, de la parr. de Biéville,

583. — Le 8 nov. 1702, vu L’attestation de Sr. Chasot, pbre, curé de la 2° portion de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Joseph Heudine, Esc, Sr. de-Coupigny, fils de Joseph Houdine, Esc, Sr de Coupigny, utile noble dame Marguerite Morel, de la parr, de N.-D. de Caen, d’une part, et damlle. Françoise Lemonnier, fille de Michel Lemonnier, Esc, et de dame Françoise Le Normand, de lad, parr, de Biéville, d’autre part.

113. — Le 16 janvier 1704, vu l’attestation du Sr. Chasot, curé de la 2° portion de Biéville, dispense de bans entre Guillaume de Jort,soldat, et Marie Aubert.

660. — Le 6 nov, 1705, vu l’attestation du Sr. Amoline, curé de Biéville, et du Sr. Maurey, vicaire de Hotot, dispense de bans pour le mariage entre Thomas Herval et Jeanne Tesson.

713.— Le 17 déc. 1705, vu l’attestation du Sr. Chasot, pbrë, curé de Bieville, dispense de bans pour le mariage entra Jacques-François Jean, Sr. de Malleville, fils de Charles-Thomas Jean, Sr.de Tourville, et de Marie Duvey de la parr. de Biéville, d’une part, et Françoise Lefebvre, de la parr. de St- Sauveur de Caen.

Curé de la 1° portion. — J.-F. Amellne.
Curé dé la 2° portion. — J. Chasot.
Seigneurs et notables. — A. Jean de Montison — C.-T. Jean deTourvllle.

89. —Le 12 août 1709, dispense de bans pour le mariage entre Me. Nicolas Lefebvre, cons. du roy, président en l’élection de Pontaudemer, fils de feu Me. Nicolas Lefebvre et de damll. Catherine Parin, de St-Ouen de Pontaudemer, d’une part, et damll. Catherine Lemonnier, fille de Michel Lemonnier, Esc, Sr. de la Vallée, et de damll. Françoise Le Normand, de la parr, de Biéville, d’autre part.

354. — Le 29 oct. 1710, vu l’attestation du Sr. Lemonnier, curé des Authieux-sur-Corbon, et du Sr. Chasot, curé de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Estienne, Sr. de la Sauvagerie, fils de feu Adrian Estienne et de Marie Gonfrey, de lad. parr, des Authieux, d’une part, et Marie Aubrée, fille de feu Nicolas et de Marguerite Roger, de lad. pair, de Biéville.

524 — Le 13 juillet 1711, dispense de bans pour le mariage entre Pierre de St-Denis, chev. seig. de Vervaines. Condé, Ancinnes (?) et Montaudin. fils de feu Msr. Charles de St-Denis, Esc. et de noble dame Magdeleine de James, de la par, de Condé-sur-Sarthe diocèse de Séez, d’une part, et damll. Anne Lemonnier, fille de Michel Lemonnier, Esc, Sgr de Biéville. et de noble dame Françoise Le Normand, de lad. parr. de Biéville.

454. — Le 17 mai 1713, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Lemonnier, Esc, de la parr. de N.-D. de Pontaudemer, fils de Michel Lemonnier, aussi Esc, Sr. de la Vallée, et de dame Françoise Le Normand, de la parr. de Biéville, d’une part, et damll. Agnès de Baillehache, fille de Guillaume de Baillehache, Sr. de Roncheville, cons. secrétaire ordinaire des finances de feu S.A.R. Monsieur, et de feue dame Barbe Pesnel,de la parr. de St-Pierre de Caen.

548. — Le 31 oct. 1713, dispense de parenté du 2° au 3° degré pour le mariage entre Charles Fergant, Escr, Sr. des Parcs, demeurant en la parr. de St-Loup-de-Fribois, et damll. Elisabeth Lemonnier, fille de Michel Lemonnier, Escr, demeurant à Biéville.

555. — Le 17 nov. 1713, vu l’attestation du Sr. Passet, vicaire de Biéville, et du Sr. Lecomte, vicaire de St-Loup-de-Fribois, dispense de bans pour le mariage entre Charles Fergant, Esc, Sr. des Parcs, fils de feu Pierre Fergant aussi Esc, Sr. des Parcs, et de noble dame Marie Coquet, de lad. pair, de St-Loup, d’une part, et damll. Elisabeth Lemonnier, fille de Michel Lemonnier, Esc, Sr. de la Vallée, seg. d’Hyéville, et de noble dame Françoise Le Normand, de lad. parr. de Biéville.

574. — Le 7 oct. 1713, « haut et puissant seig, .Mesr. Anne-Jacques de Bullion, chev, marquis de Fervaques, seig. de Biéville et autres lieux, brigadier des armées du roy, lieutenant pour Sa Majesté en la province et gouvernement d’Orléanais, au département du pays chartrain, demeurant à Paris, rue Plastries, à l’hôtel de Bullion, parr. St-Eustache », ayant droit de nommer à la 1° portion de la cure de Biéville, présente à ce bénéfice, vacant par la mort de Me. Jean-François Ameline, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Jean Pottier de la Londe, premier vicaire de Fervaques.
Le 18 nov. 1713, Mre. de Matignon, vic. Gl, donne aud. Sr. Potier de la Londe la collation dud. bénéfice.
Le 21 nov. 1713, le Sr. Pottier prend possession de la la portion de la cure de Biéville, en présence Me. Jean Caboulet, pbfë, curé de St-Aubin-sur-Auqainville; Me. Jean Chasot, pbrë, curé de la 2° portion de Biéville; Me. Nicolas Passet, pbrë, desservant en lad. parr.

237. — Le 18 mars 1715, vu l’attestation du Sr Chasot, curé de la 2° portion de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre François-Odet Aubert, Esc, seig. du Mesnil-Toufray, fils de feu Nicolas Aubert, Esc., Sr. d’Ingouville, et de noble dame Madeleine de Vollain, de la parr, de Moult, diocèse de Bayeux, d’une part, et damll. Elisabeth-Catherine Simon de Grandchamp, fille de feu André Simon, Esc, Sr de Grandchamp, et de noble dame Amie-Catherine Jean, de la parr, de Biéville.

496. — Le 17 sept. 1718, vu l’attestation du Sr. Pottier, curé de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre Msre. Simon-Auguste Lhermite, seig. et patron de Fresné-la-Mère, Ouillie, Visqueville, (Evesqueville) et Pertheville, fils de feu Me. François Benoit et de noble dame Barbe de la Hogue, de la parr. de Pertheville, diocèse de Séez, d’une part, et damll. Damienne-Françoise-Jeanne Le Monnier, fille de feu Me. Michel Le Monnier, Esc, cons. secrétaire du roy, Maison et Couronne de France, et de noble dame Françoise Le Normand, de lad. parr. de Biéville.

500. — Le 20 sept. 1718, vu l’attestation du Sr. Chasot, curé de la 2° portion de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre Thomas Béquet, Sr.de la Brière, fils de feu Robert et de Jacqueline Larue, de la parr, de Biéville, d’une part, et Marguerite Roussel, fille de feu François et de damll. Marie Leu, de la pair, de St-Paix de Caen.

179. — Le 27 déc. 1719, la nomination à la cure de St-Germain de Biéville, 1° portion, appartenant au seig. du lieu, haut et puissant seig. Mesr. Anne-Jacques de Bullion, chev, marquis de Fervaques, maréchal des camps et armées du roy, cons. en ses conseils, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté en ses provinces du Maine, Perche et comté de Laval, nomme aud. bénéfice de Biéville, vacant part la mort de Me. Jean Pottier, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Guillaume Moullin, pbrë du diocèse de Lx. Fait à Paris en l’hôtel du marquis de Fervaques, rue Plastrière, pair. St-Eustache.
Le 22 janv. 1720, le seig. évêque donne aud. Sr. Moullin la collation de lad. cure.
Le 26 janv. 1720, led. Sr. Moullin prend possession de la cure de Biéville, 1° portion, en présence de Me Jean Chasot, pbrë, curé de la 2° portion; Thomas Becquet, Sr. de la Brière, marchand; Me. Michel Germaine, avocat, demeurant à Fervaques.. etc…
Le 2 avril 1706, Guillaume Moullin, fils de Charles et de Jeanne Pitard, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsureet les ordres mineurs.

114. — Le 11 sept. 1722, dispense de parenté du 3° au 4° degré, et dispense de bans pour le mariage entre Romphré Lemonnier, Esc, de la parr. de Biéville, et damll. Marie Doublet, de la parr. de Roncheville.

Curés de la l° portion. — J.-F. Ameline — J. Pottier de la Londe — G. Moullin, XIII. 179.
Curé de la 2° portion. – J. Chasot.
Prêtre desservant. — N. Passey.
Patron de la l° portion. — Le seigneur du lieu — A.-J. de Bullion.
Seigneurs et notables. — N. Aubrée — R. Béquet — T. Béquet de la Brière.

773.—Le 26 août 1729, la nomination à la cure de St-Germain de « Bieuville » (Biéville), 1° portion, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Anne-Jacques de Bullion, chev, marquis de Fervaques, et de Gallardon, seig. d’Eclimont, Bonnelles, Bullion, les Bordes, seig. patron de la 1re portion de Bieuville, seig. de Preure (?), et autres lieu, baron de Thienbrune, maréchal de camp ès-armées du roy, cons. en ses Conseils, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté en ses provinces du Maine, Perche et comté de Laval, chevalier des Ordres du roy, demeurant en son hôtel à Paris, rue Plâtrière, nomme à lad. 1° portion de cure, vacante par la mort de Me Guillaume Moulin, dernier titulaire, décédé le 8 mai dernier, la personne de Me. Isate Puchot de Champré, pbrë du diocèse de Lx.
Le 19 oct. 1729, le seig. évêque donne aud. Sr. Puchot la collation dud. bénéfice Le 27 oct. 1729, le Sr. Puchot prend possession de la 1° portion de la cure de Biéville, en présence de noble et révérende personne, Msr. Pierre de Camaret, pbrë, bachelier en théologie, prieur et curé de Meulles; Me.Jean Thomas, pbrë, curé de Ste-Marguerite-des-Loges; de Msr. Jean Chasot, pbrë, curé de la 2° portion de Biéville; Me. Jean-Jacques Mannoury, pbrë, desservant Lad. 1° portion, et plusieurs autres témoins.

975. — Le 23 nov. 1730, dispense de bans pour le mariage entre Adrian Paris, sr. du Clos, marchand, fils de feu Henry Paris, Sr. des Rivières, de la pair. de Sr. Frémond, diocèse de Coutances, d’une part, et damll. Elisabeth-Thérèse-Antoinette Lemaitre, fille d’Antoine Lemaitre Sr. des Jardins, marchand, de la parr, de Biéville.

1375. — Le 31 mars 1733, la nomination à la 2° portion de la cure de St-Germain de Biéville appartenant au seig. du lieu, noble dame Anne-Antoinette Morand, veuve de Charles de la Bonde, Esc, en son vivant vicomte de Thorigny, et héritière de Msr. Bernard .Morand, Esc, et, en cette qualité, dame et patronne de lad. 2° portion de Biéville, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me. Jean Chasot, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Guillaume Hardouin, pbrë, curé de la Pommeraye.
Le même jour, le seig. évêque donne aud. Sr. Hardouin la collation dud. bénéfice.
Le 15 avril 1733, le Sr. Hardouin prend possession de lad. cure de Biéville, en présence de Me. Charles-François de la Bonde, Sr. d’Iberville, seig. et patron en partie de la 2° portion, cons. du roy en ses conseils et son président en la cour des Comptes, Aides et Finances de Rouen; Me. Isaîe de Champré-Puchot, curé de la 1° portion de Biéville, et autres témoins.

136. — Le 30 oct. 1735, Jean-Baptiste Manchon, fils de Jean-Baptiste et d’Anne Foucques, de la parr, de Biéville, reçoit la tonsure cléricale.

239. — Le 13 juill. 1740, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Puchot, Esc, Sr. de Chanval, capitaine d’infanterie, fils de Robert Puchot, Sr. de Baspré, et de noble dame Magdeleine de Montreuil du Bourget, de la parr. de Livarot, et demeurant depuis quatre ans en la parr, de Biéville, d’une part, et noble damll. Marguerite-Dorothée Aubert, fille de Jacques Aubert, Esc, Sr. de Boistonney, et de noble dame Renée-Elisabeth Toustain, de la parr, de Mirebel.

240. — Le 21 avril 1740, Me. Isale Puchot de Champré, pbrë, curé de la 1° portion de St-Germain de Biéville et pourvu de la cure de Plasnes, résigne purement et simplement led. bénéfice de Biéville entre les mains de haut et puissant seig, Mes. Anne-Jacques de Bullion, marquis de Fervaques, chevalier des Ordres du roy et lieutenant-général de Ses armées, seig. et patron de Fervaques, Biéville et autres lieux.
Fait et passé à Lx.
Le 14 juin 1740, le seig. évéque donne la collation dud. bénéfice de Biéville, 1° portion, à Me. Jacques Le Maistre, pbrë de ce diocèse, qui a été nommé à lad. cure par led. seig. marquis de Fervaques.
Le 19 juillet 1740, le Sr. Le Maistre prend possession de la cure de Biéville, 1° portion, en présence de Me. Puchot, dernier titulaire, Me. Guillaume Moulin, pbrë, curé de la 2° portion, le Sr. Guillaume Puchot de Chanval, capitaine d’infanterie, Jean-Jacques Herval, avocat au parlement, et autres témoins.

375. — Le 13 juin 1746, Me. Guillaume Hardouin, pbrë, curé de là 2° portion de Biéville, et, depuis, pourvu de la cure de Magny-!e-FreuIle, diocèse de Bayeux, y demeurant, remet purement et simplement lad. cure de Biéville entre les mains de Mes. Charles-François de la Londe, Sr. d’Imberville, seig. et patron de la 2° portion de Biéville, cons. du roy en ses conseils et son président en la chambre des Comptes de Normandie.
Fait et passé à Lx.
Le 15 juillet 1746, led. Sr. d’Imberville nomme aud. bénéfice ainsi vacant, la personne de Me. Louis Raquidel, pbfë du diocèse de Bayeux.
Fait et passé à Lx, parr. St-Jacques, en la demeure de Guillaume Faisant, Esc, Sr de la Louterie, ancien garde de S. A. R. Monseig. le duc d’Orléans, et aussi en présence de Msr. François Huet pbfë,- chanoine de la Cathédrale et promoteur général de l’évêché.
Le 1° août 1746, le seig. évêque donne aud. Sr. Raquidel la collation de lad: cure, et celui-ci en prend possession le 9 oct. suivant, en présence de Me. Jacques Guillard, pbfe, curé de Tilly-Ia-Campagne, demeurant à Biéville; Me. Jacques Le Maistre, pbre, curé de la 1° portion de Biéville, et autres témoins.

Curés de la 1° portion. — G. Moullin — I. Puchot de Charnpré – J. Le Maistre.
Curés de la 2° portion.— J. Chasot — C. Hardouin (et non Moullin — L. Raquidel.
Prêtres de la paroisse.— J.-J. Mannoury — J. Guillard.
Clerc.— J -B. Manchon.
Patron de la 1° portion. — Le seig. du lieu. — A.-J. de Bullion.
Patron de la 2° portion.— Autre seigneur du lieu.— A.-A. Morand,
Vve de la Londe et non de la Bonde) — C.-F. de la Londe.
Seigneurs et notables.— N. Gigon de la Bertrie — A Le Maistre — R. Le monnier d’hiéville – M.-A. Doublet – G.-C.-F. de Maupeou

24— Le 24 novembre 1750, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-François Jean, Sr. de Malleville, veuf de Marie-Anne Durel et fils de Thomas-Charles Jean, Sr. de Tourville, et de Marie Durey, de la parr, de Biéville, d’une part, et noble dame Marie-Marguerite-Catherine de Tiger, Vve de François-Christophe de Giard, Esc, Sr de la Hulinière, et fille de Charles de Tiger, Sr. de Valembois, et de noble dame Marie-Catherine de Coliboeuf, de la parr. de St-Gervais de Falaise, diocèse de Séez.

236.— le 25 sept. 1757, Louis-François lemanissier, fils de Francis et de Gabrielle Dauge, de la pair, de Biéville, diocèse de Bayeux, reçoit à Bayeux la tonsure et les ordres mineurs.
Le 15 mars I763, led. Sr. lemanissier, pbre, âgé de 27 ans environ, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
le 28 juin 1763, il obtient des lettres de quînquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris, Rouen, Tours et Bourges; sur les évêchés et les
chapitres d’Auxerre, Meaux, Chartres, Blois, Soissons, Orléans, Beauvais, Bayeux, lisieux. Coutances, Avranches. Evreux, Séez, le Mans, Angers et Noyon, ainsi que sur bon nombre de collégiales, abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 10 juillet 1771, il reçoit le titre de professeur septennaire de la très célèbre Académie de Caen, pour avoir professé pendant plus de sept ans avec succès les humanités au collège du Ment, à savoir depuis le 21 mars 1763 jusqu’à ce jour.
Le 1 er Oct. 1773, Me Louis-François lemanissier, professeur septennaire au collège du Mont, demeurant à Caen, parr. St-Etienne, et
représenté par Me Pierre Lelièvre, curé de St-Ouen de Pontaudemer, fait signifier ses noms et grades aux religieux de St-Pierre de Préaux
et aux mêmes religieuses de St-Léger.

3. — Le 21 nov. 1764, dispense de bans pour le mariage entre Me. Charles-François Le Ouesne, licencié ès-lois en l’Université de Caen,
fils de Me Charles-Nicolas Le Ouesne, procureur en l’élection dud. Caen, et de feue dame Jeanne-Louise-Henriette Duval, de la parr. St-Etienne de Caen, d’une part, et damlle Jeanne Le Maistre, fille de feu Pierre-Antoine Le Maistre et de feue dame Elisabeth Lefèvre, de la parr. de Biéville.

260. — Le 5 févr. 1768, la nomination à la1° portion de la cure de St-Germain de Biéville appartenant au seig. du lieu, Esc. Etienne-Michel Le Duc, chev, seig. et patron de Biéville, du Mesnil-sous-Lillebonne, de Bernières et autres lieux, gentilhomme ordinaire du roy, demeurant à Paris, rue St-Louis, au Marais, parr. St-Gervais, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jacques Le Maistre, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Pierre-Jean-Thomas Le Gras, pbrê du diocèse de Rouen, titulaire de la chaplle des Saints-Anges-Gardiens du Mesnil-sous-Lillebonne, y demeurant, aud. diocèse. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seig. de Biéville.
Le 3 Mars 1768, le seig. évêque donne aud. Sr. Legras la collation dud. bénéfice.
Le 4 mars 1766, le Sr. Legras prend possession de la cure de Biéville, 1° portion, en présence de Me. Louis Raquidel, curé de la 2° portion; Me. Jean-Jacques-François-Gabriel Fleury, desservant la parr.; Jacques Rivière, chirurgien juré; Jean-Baptiste Raquidel, vivant de son bien, tous demeurant aud. lieu de Biéville, et autres témoins.

33. — Le 26 juillet 1768, Me. Pierre-Jean-Thomas Legras, pbrê du diocèse de Rouen, curé de Biéville, 1° portion, au diocèse de Lx, demeurant en b pir. du 3Iesnil-sous-Lillebonne, diocèse de Rouen, résigne purement et simplement Lad. cure de Biéville entre les mains du seig. évêque de Lx pour qu’il y soit pourvu par le seig. présentateur.
Fait et passé devant le notaire apostolique de Caudebec, en présence de Me. Thomas Alliez, pbre, prieur-curé de Nointot, et de M* Philippe Gagu, curé de Rouville.
Le même jour (26 juillet,) la nomination à Lad. cure de Biéville, 1er portion, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Etienne-Michel Le Duc, Esc., seig. et patron de Biéville, demeurant ordinairement à Paris, rue Neuve Grange-Batellière, prr. St-Eustache, faubourg Montmartre, et se trouvant présentement en son château Mesnil-sous-Lillebonne, nomme à Lad. cure, ainsi vacante, la personne de Me. Guillaume Barberey, pbrê du diocèse de Rouen, vicaire de Rouville aud. diocèse. Fait et passé aud. château du Mesnil, en présence des témoins ci-dessus désignés.
Le 16 août 1768, le seig. évêque de Lx donne aud. Sr. Barberey la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le Sr. Barberey prend possession de la 1° portion de Biéville, en présence de Me. Louis Raquidel, curé de la 2° portion, Jean-Baptiste-Charles Raquidel, virant de son bien, demeurant à Biéville, et autres témoins.

Curés de la 1° portion. — Jq. Le Maistre — G.Barberey.
Curé de la 2° portion. – L.Raquidel.
Prêtre desservant. J.-J.-F.-G. Fleury.
Patron de la 1° portion. — Le seig. du lieu. — E.-M. Le Duc.
Seigneurs et notables. — T.-C. Jean d.- Tourville.

326.— Le 21 mars 1774, Me. Louis-François Le Manissier, pbrë, originaire de Biéville, diocèse de Bayeux, Me. ès-arts en l’Université de Caen, professeur septennaire au collège du Mont, demeurant en lad. ville de Caen, pair. St-Etienne, fait réitérer par procureur ses noms et grades aux religieux de St-Pierre de Préaux et aux dames de St-Léger.

137. — Le 13 sept. 1781, la nomination à la 1° portion de la cure de St-Germain de Biéville appartenant au seigr. du lieu, Mes. Etienne-Michel Le Duc, seigr. et patron de Biéville, marquis de Bernières et de Lillers-en-Artois et autres lieux, gentilhomme ordinaire du roy, demeurant en son hôtel à Paris, rue. Neuve-Grange-Batellière, parr. St-Eustache, et se trouvant présentement à Lx, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Guillaume Barberey, dernier titulaire, la personne de Me. Jacques-Joseph-Xavier Caron, pbrë du diocèse de Boulogne, habitué en l’église collégiale de St-Omer aud. diocèse. Fait et passé à Lx. le même jour, le seig. évêque donne aud. Sr. Caron la collation dud. bénéfice.
Le 16 sept. 1781, le Sr. Caron prend possession de la cure de Biéville, en présence de Me. Louis Raquidel, pbrë curé de la 2° portion; Me. Pierre-Charles Marie, pbre du diocèse de Bayeux, vicaire de lad. parr., et autres témoins.

140. — Le 16 avril 1787, la nomination à la 2° portion de la cure de St-Germain de Biéville appartenant au seig. du lieu, haut et puissant seig. Thomas-Louis-Marie-Geneviève de Morant, seig. châtelain de Bréquigny, baron de Fontenay, comte de Peazes, seigr de Rupière, Torpet autres lieux, capitaine de cavalerie, demeurant à Paris, rue des Saints-Pères, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Louis Raquidel, dernier titulaire, la personne de Me. Jean-Jacques Leconte, pbrë du diocèse de Bayeux, vicaire de Villers, diocèse de Rouen. Donné à Paris, en l’hôtel dud. seig.
Le 5 mai 1787, M. de Gruel, vic. Gl, donne aud. Sr. Leconte la collation dud. bénéfice.
Le 22 mai 1787, le Sr. Leconte prend possession de la cure de Biéville, 2° portion; en présence de Me. Jacques-Joseph-Xavier Carron, pbrë, curé de la 1° portion; Jacques et Ferdinand Carron, père et fils, marchands, demeurant en lad. parr.; Jacques Raquidel, menuisier, demeurant à Sallenelle, diocèse de Bayeux, et autres témoins.

144. — Le 20 sept. 1788, la nomination à la 2e portion de la cure de St-Germain de Biéville appartenant au seigr. de Rupière, M. Thomas-
Marie-Louis-Geneviève de Murant, marquis de Morant, comte de Peuzes, seigneur châtelain de Bréquigny, Koan, Kengoumard, Knisac, Rupière, Torp et autres lieux, seigr et patron présentateur de Biéville, major en second du régiment do Navarre en garnison à Rouen, nomme à lad. cure de Biéville, vacante par la mort de Me Jean-Jacques Lecomte, pbrê, dernier titulaire, décédé le 22 de ce mois, la personne de Me Jean-Baptiste Lallier, pbrê du diocèse de Séez, desservant la parr. de Berville, près St-Pierre-sur- Dives. Donné à Rouen.
Le 4 oct. 1788, M. de Collignon, vie. gl, donne aud. sr. Lallier la collation dud. bénéfice.
Le 10 oct. 1788, le sr Lallier prend possession de la cure de Biéville, 2e portion, en présence de Me. Jacques-Joseph-Xavier Caron, curé
de la l° portion; Me Jean-Baptiste-Michel Tranchant, curé de St-Martin de Corbon, et autres témoins.

Curés de la 1° portion. — I. Puchot de Champrey —Jq.-Jh.-X. Caron.
Curés de la 2° portion. — L. Raquidel — J.-J. Lecomte — J.-B. Lailler.
Vicaire. — P.-C. Marie.
Patron de la 1° portion.—Le seigneur du lieu.— E.M.Leduc.
Patron de la 2° portion. — Le seigneur de Rupière. — T.-M.-L.-O de Morant.

Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 373-374.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 41:
1399, 11-17 juillet
Information de Guillaume Le Diacre, vicomte de Falaise pour la mise hors de garde noble d’Henri de Querville, écuyer, né à Querville (commune de Biéville-en-Auge), le 19 juin 1378, fils de Guillaume de Querville, écuyer, mort à Querville le 5 décembre 1391, et pour évaluer ses biens sis à Airan, Estrées–en-Auge, Hérouville, Ranville, Beuzeville-sur-le-Vey, Auvers et Saint-Pellerin (Manche), Fortmoville, Angerville-l’Orcher et Gonneville-la-Martel (S.-Mme.).

An IV, 21 messidor (1796, 7 août) – Crévecoeur
Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Crévecoeur :
Croissanville : Charpentier meunier, 2 tournants
Mery-Corbon : Sabine meunier, 2 tournants
Magny-le-Freule : Brunet, 2 tournants
Quetieville : Binet meunier, 2 tournants
Fribois : Haranger meunier, 2 tournants
Torquelane : Nicolas meunier, 1 tournant
 » Nous n’avons rien aperçu qui nous ait fait même soupçonner L’existence de ces espèces de cachettes; Mais nous nous avons Re(marqué) tant d’autres moyens de fraudes, Beaucoup plus simples et d’autant plus dangereux que … ne paraissant pas l’être l’effet du pur hasard ou de l’inadvertance, ils peuvent mettre leurs auteurs à l’abri de poursuites vraiment fondées .
 » Nous pensons donc, que la voie La plus Seure, Pour Ramener Les Meuniers a des sentiments de moralité et de justice & pour prévenir Les Effets de leurs Spéculations frauduleuses, qui dans tous les temps excitent Les plaintes des Citoyens.
 » Ce serait de les Rappeler à la stricte observance des lois qui les concernent & de Les obliger d’avoir dans leurs Moulins des Balances et des poids D’harambure D’harambure juge de paix
( A.D. Calvados – L Administration IV Police 41 )

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Biéville, Buyvilla, Boevilla, Buevilla, Buievilla.
L’église de Biéville est moderne, éclairée par de grandes fenêtres sans caractère, et elle n’offre aucun intérêt archéologique.
Le clocher s’élève au-dessus du portail et renferme trois cloches qui ne sont pas anciennes. La paroisse de Querville a été réunie à Biéville. L’église a été démolie; la cloche refondue est réunie à celles de Biéville.
Dans le choeur, du côté de l’évangile, on lit l’inscription suivante sur une table de marbre noir portant un blason.

CY GIT
TRES HAUTE ET TRES PUISSANTE
DAME, MADAME ANNE FRANÇOISE
DE LA LONDE DHIBERVILLE
DÉCÉDÉE A SON CHATEAU DE
RUPIERRE LE 20 OCTOBRE
MDCCLXVII
VEUVE DE TRES HAUT ET TRES
PUISSANT SEIGNEUR MESSIRE
THOMAS CHARLES COMTE
DE MORANT
MARÉCHAL DES CAMPS ET ARMÉES
DU ROI, MORT A SON CHATEAU
DE BRÉQUIGNY PRÈS RENNES LE
20 OCTOBRE MDCCLXII ( Je dois la transcription de cette inscription à M. le docteur Pépin).

L’église de Biéville est sous l’invocation de saint Germain.
Le seigneur nommait à la cure. Biéville faisait partie de l’élection de Lisieux : on y comptait 30 feux, environ 150 habitants.

Château.
— Le château de Biéville, sur le bord de la route impériale de Caen à Lisieux, ne consiste plus que dans un pavillon et des bâtiments disposés symétriquement autour d’une cour carrée. Les piliers de clôture bordant la route se composent d’assises alternatives de briques et de pierres. La brique a été employée également dans la construction des bâtiments dont nous venons de parler. Un vaste jardin existe derrière le château.
L’inscription que nous avons citée prouve qu’au XVIIIe siècle ce château appartenait à la famille de Morant; ce qui existe est occupé par un fermier, et le domaine a passé par succession à M. le marquis du Plessis-d’Argentré, membre de l’Institut des provinces de France, mort il y a quelques années. Ses héritiers possèdent encore la terre de Biéville. On sait que la famille Duplessis-d’Argentré est une des plus illustres de la Bretagne.
M. le docteur Pépin annonce qu’il existe à Biéville un champ, nommé le champ de la Bataille, dans lequel on a trouvé des armes et des ossements, et qu’à peu de distance il a existé une chapelle qui a été démolie. Sont-ce là des indices du campement de Louis d’Outremer, lors de la bataille de Croissanville? Nous n’osons rien conjecturer à ce sujet.

BIEVILLE-EN-AUGE. – La découverte faite au « Champ de bataille » d’armes et d’ossements humains est un bon indice d’événements militaires (6). A Querville, « Les Mottes », (Cad., 5-19).
(6) Caumont, Stat, mon., V, p. 633.

BIEVILLE-EN-AUGE. – Les fossés qui entourent Le « Manoir» (Cad., A, 41-96) et la ferme de « Bougy » ne sont-ils pas les vestiges d’ouvrages fortifiés antérieurs?

L’Observatoire du Patrimoine Religieux.
L’actuelle église date de la première moitié du XVIIIème siècle. Elle est venue remplacer une, sinon deux églises des XVème et XVIème siècles, deux presbytères voisins étant signalés dans les documents datant de ces époques. Elle renferme un autel datant du milieu du XVIIIème siècle, classé aux Monuments Historiques au titre d’objet depuis 1980.

Journal de Simon Le Marchand, bourgeois de Caen – par Le Marchand, Simon, 1589-1662; Vanel-Gabriel.
Thomas de Morant 1er, baron de Mesnil-Garnier, d’Eterville, Rupierre et Biéville-en-Auge, né le 1er mai 1543, trésorier de l’Épargne sous Henry III, conseiller d’État en 1618; il mourut en 1621. Il avait épousé, en 1598, Mariotte Morel de Putanges, qui mourut en 1614 et fut inhumée dans la chapelle Sainte- Barbe, à Saint-Jean de Caen.

Dictionnaire de la noblesse : par Aubert de la Chesneraye-Desbois – François-Alexandre.
Extraits:
– Thomas-Charles, Marquis de Moran…….. est mort le 18 Octobre 1763, et a été inhumé dans l’Eglise de Saint-Germain à Rennes. Il avoit épousé, par contrat du 25 Mai 1752, signé le 8 précédent par le feu Roi et la Famille Royale, Anne-Françoise de la Bonde-d’Hiberville, morte le 20 Octobre 1767, et inhumée en sa Paroisse de Biéville en Auge, fille de Charles-François de la Bonde, Chevalier, Seigneur d’Hiberville, Baron de Rupierre, Président à la Chambre des Comptes de Normandie, et de Marie-Catherine le Cordier-de-Bigards, Dame et Patronne de Torp, près Falaise………

Seigneurs Barons de Rupierre & de Biéville-en-Auge.

X – Gaspard de Morant, Chevalier, Seigneur et Baron de Rupierre et de Biéville en Auge, suivant ses partages faits avec Thomas II, son frère, le 9 Novembre 1621, second fils de Thomas, I. du nom. Chevalier, Baron du Mesnil – Garnier, etc. et de Mariotte Morel-de-Putanges, fut Conseiller du Roi en ses Conseils d’Etat et Privé, Trésorier des Ponts et Chaussées, et épousa, le 12 Mars 1624, Marie le Comte-de-Montauglan. Il mourut en 1656 y laissant :
XI. – Charles-Thomas de Morant, Chevalier, Seigneur et Baron de Rupierre et de Biéville, Maréchal de Bataille dans les Armées du Roi, confirmé dans sa Noblesse avec ses consanguins en 1666. Il avoit épousé, par contrat reconnu à Caen le 22 Décembre 1654, Valentine de Chasot, enterrée le 10 Avril 1710, auprès de son mari, fille de Bernard de Chasot, Ecuyer, et Seigneur de Grandbois, etc. et Elisabeth le Tenneur- de-Langrune, dont:
– 1. Bernard, Chevalier, Seigneur et Baron de Rupierre, baptisé le 24 Octobre 1655, à Saint-Jean de Caen, mort en cette Ville le 10 Mars 1724, âgé de 70 ans, et inhumé aux Dominicains de Caen, sans laisser de postérité de son mariage avec Marie – Françoise le Moutardier – du-Rodé-,
– 2. Charles-Thomas, appelle le Chevalier de Rupierre, Capitaine de Dragons dans la Mestre-de-Camp Général, mort, sans alliance, le 15 Février 1715., et inhumé aux Dominicains de Caen;
– 3. Léonor, Religieux Dominicain à Lisieux, mort au Bourg de Thorigny en 1713;
– 4. Marie- Gabrielle, héritière, avec Antoinette, sa sœur, de ses frères, morte le 30 Juin 1752 âgée de 85 ans, et inhumée aux Dominicains de Caen;
– 5. et Antoinette, qui suit.
XII. Antoinette de Morant, Dame et Patronne de Rupierre et de Biéville, hérita des biens de Bernard de Morant, son frère, avec Marie-Gabrielle, sa sœur, et épousa N… de la Bonde- d’Hiberville, Vicomte de Thorigny, frère de M. d’Hiberville.

Les de Morant …… famille normande aux XVIIe et XVIIIe siècles – Albert Bruas.
Extraits:
– Rupierre était un magnifique château, sis en la commune de Biéville-en-Auge, qui a été démoli un peu avant la Révolution et dont il ne reste que quelques dépendances. Cette terre appartient à la famille du Plessis d’Argentré.
A la Bibliothèque nationale, il existe des jetons portant, d’un côté, l’écusson aux trois cormorans, ayant pour brisure une bordure dentelée, surmonté d’un casque avec lambrequins; autour on lit : Gaspard Morant, seigneur de Rupierre, conseiller du Roy et trésorier général des Ponts-et-Chaussées de France. Au revers, un pont sur lequel passe une chaussée, et en exergue : 1621, facile et compendio.
– Anne-Françoise de la Bonde d’Hyberville, dame et patronne de Biéville, née le 13 octobre 1726, était l’héritière de la branche des Morant de Rupierre par suite du décès (1750) de son père, Charles-François, chevalier, seigneur et baron de Rupierre, président de la Chambre des comptes de Normandie(…)Par cette union, le château de Rupierre (sis commune de Biéville-en-Auge, élection de Lisieux), apanage de la branche de ce nom au XVIIe siècle, passa aux mains du marquis du Mesnil-Garnier0

La navigation aérienne et les ballons dirigeables par Raoul Marquis.
Caen, 19 juillet 1883, le même ballon. Avec un voyageur. Altitude, maximum, 2000 mètres. Descente à Bieville-en-Auge à 48 kilomètres de Caen. Ballon éventré par le vent à l’atterrissage.

3 – Archives ShL.

1701 – Archives SHL.
1F403 : 7 janvier 1701 : Jacques Bavent de Biéville a transigé avec de Me Duclos Baril pour les arrérages dus pour une terre dite « La court Bavent ».

Carnets de Charles Vasseur :
– Analyse et transcriptions: p.203 : 1786 : Maistre Louis Racquidel, prêtre, curé de la deuxième portion de Biéville
– BIEVILLE –Bieville sur Dive- Buyvilla – Boievilla – Buevilla – Binevilla – Boivilla – Blevilla – Bienvilla
Voir :
Montfaut p.38
Histoire de St Pierre sur Dives par l’Abbé Denis p.173

Election de Lisieux
30 feux

Sous l’invocation de Saint Germain

Divisé en deux portions
1 ère portion:
Patronage:
XIVe Dux Normania
XVIe : Dominus loci
XVIIIe le roi et le seigneur alternativement

2 ème portion
Patronage:
XIVe Johannes de Vallibus
XVIe Dominus loci
XVIIIe : le roi et le seigneur alternativement

Noms des curés :
1 ère portion:
Raquidet 1768 à 1787
Le Maître 1764
I. Puchot de Champrey
Jq.-Jh.-X. Caron

2 ème portion:
L.Raquidet ou Raquidel 1764
Barbarey 1774
Caron 1781 à 1787
J.-J. Lecomte
J.-B. Lailler

Vicaire. — P.-C. Marie
Patron de la 1° portion.— Le seigr du Jieu.— E.-M.Leduc
Patron de la 2° portion. Le seigneur de Rupière

Chapelle en l’église de St Germain
Patron : le plus proche du fondateur
Revenu :14 livres

Insinuations

Eglise : nef et chœur de 1000 à 1090

Jean de Plauta, chevalier, donne en 1213 à Rolofre pour son hommage toute la terre de Biéville

Recherche de 1666
Arcange Jean, sieur de Montjean, issu de Jacques, ennobli en 1594
Clément de Meaux, sieur de la Marche

– GRAPPA.
11- BIEVILLE-QUETIEVILLE (I. N. S. E. E. n°527)
Clx: 426.05 x 1159.05
– Au Sud des gravières actuelles, dans un labour, petite concentration de céramique romaine des II° et III°siècles (Commune, Sigillée, amphore Dressel 20 etc … En revanche, très peu de tuiles ont été trouvées. Un survol aérien effectué en Juillet 1991 a révélé l’existence de plusieurs fossés à cet endroit, dont l’organisation reste à l’heure actuelle inexpliquée.
Sources : – prospection sol: Ch. Maneuvrier.
– prospection aérienne: Jean Desloges et Ch.Maneuvrier.

12 – BIEVILLE-QUETIEVILLE (I. N. S. E. E. n°527)
« Le Pré de la Motte » Clx: 427,18 x 1161,35
Motte circulaire (30 m de diamètre â sa base) avec fossés et basse-cour quadrangulaire, plus plate, à l’ouest de la motte, de 44 x 32 m de dimensions. Des sondages effectués il y a quelques années par M. Daliphard avaient permis de dater l’ensemble du XIIè siècle.
Sources : – PILET C., Chronique d’Archéologie, Ann. de Norm. n°4 dec 1980, p.341-342.

13 – BIEVILLE-QUETIEVILLE (I. N. S. E. E. n°527)
Clx: 426,9 x 1160.47
Entre les gravières et la motte castrale, un petit enclos circulaire protohistorique.
Sources : – prospection aérienne, 1991. : Ch. Maneuvrier.

15 -BIEVILLE-QUETIEVILLE (I. N. S. E. E. n°527)
« Le Bras d’Or » clx . 425.9 x 1160.7
Dans les gravieres, dans les déblals, quelques fragments de céramiques médiévale s (XIV°-XV°
Sources : – prospection sol: Ch. Maneuvrier.

2S: Fond Duval.
Calvados divers – 2S378
Biéville-Quettieville: église (plans, photos) 1956-1985.

Archives Nédélec Communes.
Com.7.1 Biéville-Beuville
Com.7.2 1 Biéville-Quétiéville Notes historiques
Com.7.2 2 Biéville-Quétiéville Presbytères jumeaux de Biéville
Com.7.2 3 Biéville-Quétiéville Ferme des Roches
Com.7.2 4 Biéville-Quétiéville Manoir de Bougy
Com.7.2 5 Biéville-Quétiéville Querville
Com.7.2 6 Biéville-Quétiéville Etude sur les manoirs du Pays d’Auge
Com.7.2 7 Biéville-Quétiéville Vie de la commune 1990-2007
Com.7.2 8 Biéville-Quétiéville Manoir des Graviers
Com.7.2 9 Biéville-Quétiéville Restes du château de Rupierre
Com.7.2 10 Biéville-Quétiéville Mirbel,Motte féodale,Malville,Château de Quétiéville

Fonds Goupil Plaques de verre.
299 1950 Enterrement M. Chéron – Bombe – Maison Biéville-en-Auge 5366-5384-5366-5384 19.

BEUVRON EN AUGE

NOTES sur: BEUVRON EN AUGE.


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accrue de CLERMONT.

– La commune actuelle de Beuvron a été constituée par la réunion des commune de Beuvron et Clermont qui formaient chacune avant 1790 une paroisse et communauté (Décret du 13 août 1858)

Archives du Calvados
Beuvron-en-Auge (Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14070
Histoire administrative : Beuvron intègre la commune de Clermont par le décret du 13 août 1856. Le complément « en-Auge » est ajouté par le décret du 12 décembre 1923.

BEUVRON
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. Gr. A sel de Danestal. – Gén. et int. de Rouen ; él. et subd. de Pont- l’Évêque.
II. Distr. de Pont l’Évêque ; ch. -1. de canton (1) (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque) ; ch. – 1. de canton (Loi du 28 pluviôse an VIII) ; canton de Cambremer (Arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 419 hab. (1911) – Sup.: 970 hect. ). 31 a. 64 c.
La commune actuelle de Beuvron a été constituée par la réunion des communes de Beuvron et Clermont, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Décret du 13 août 1856).
ADMINISTRATION GÉNÉRALE :
Beuvron. Délibérations (1). 21 février 1790-8 floréal an VIII (1er reg. , 63 fol.; 2 reg. , fol. 13-82). Enregistrement des lois et décrets. Octobre 1789-4 brumaire an III (2 reg., 95, 49 fol.)
Lacune jusqu’en 1808.
Clermont. Délibérations, depuis 1843.
ÉTAT- CIVIL : Beuvron. Baptêmes. 1664-1667.- Baptêmes, mariages et sépultures (2) , depuis 1671.
Lacunes: 1682 , 1791. Gage-plège de la seigneurie de Clermont, incomplet du commencement. Avant 1674.
IMPOSITIONS: Beuvron. États de sections (Sections A- D). An V (4 cah. ,45 fol.) Patentes. An V- an VII (3 cah.)
AFFAIRES MILITAIRES. Tableau des conscrits. An VIII (1 p.)
BIENS NATIONAUX. 5 pluviôse an IV (Cah.) Tableau des biens vendus à Beuvron
(1) Voir aux Archives du Calvados les délibérations et arrêtés de la municipalité cantonale de Beuvron. 24 brumaire an IV- 1er prairial an VIII (3 reg.) Correspondance active. 13 pluviôse an IV-1er prairial an VIII (Reg.)
Affaires diverses (Liasse). Délibérations du Comité de surveillance. 22 pluviôse-20 fructidor an II (Reg.)
(2) Voir Ies actes de catholicité de Beuvron. 1670-1671 , 1716-1721 (Série G, Beuvron, 6 cah.)

_____________________________________________________

Les noms des communes de Normandie.
Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
310, — Beuvron-en-Auge (Cambremer, C), accrue de Clermont en 1856 ;-en-Auge depuis 1923 :
Bevron [1040 env. -1066] : A. d. G., NL Calv., dans Ann. de Norm., II, 1952, p. 219.
La localité tire son nom de celui du cours d’eau qui l’arrose.
Beuvron, « la rivière aux castors », est un nom gaulois bien connu (voir Lebel, Hydron. fr., n » 608, p. 313-315). — Cf., en Normandie, Saint-Senier-de-Beuvron et Saint-James [autrefois-de-Beuvron] (Manche), et ailleurs Beuvron (Cher, Meurthe-et-Moselle, Nièvre).

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
BEUVRON, bourg de la même élection, est un marquisat appartenant à la maison d’Harcourt. Il y a une juridiction, et un marché le lundi. L’église, dédiée sous le nom de Saint-Martin, est à la nomination de l’abbé du Bec. Elle peut avoir trois cent cinquante communians.

Beuvron, canton de Cambremer.
Bevron, Beveron, XIs (pouillé de Lisieux, p.48, note 11).
Beoron in Algia, 1319 (parv. lib. rub. Troarn. p. 36).
Beuverou, 1386 (preuves de la maison d’Harcourt, t. III, p. 746).
Brevon, 1571, 1579 (pouillé de Lisieux, p. 48, note 11)

Le doyenné de Beuvron 28 cures ou prieurés-cures; à ce doyenné appartenait le prieuré de Croisilles.

La baronnie de Benvron-en Auge, d’abord fief de la vicomte d’Auge et relevant de la châtellerie de Touque, passa dans la maison d’Harcourt en 1374 par le mariage de Philippe d’Harcourt avec Jeanne de Tilly, qui lui apporta les fiefs de Héricourt, Tilly, Beuvron, Beaufou, Druval et Sainl-Aubin-de-Lébizay
Après la mort de M de Montpensier, 1693, cette baronnie releva directement du roi, moyennant 10,000 livres (chambre des comptes de Rouen, t. 111, p. 122)
Le marquisat de Beuvron fut formé en 1593 de la réunion des fiefs d’Auricher et d’Angerville en la vicomté d’Auge, ainsi que des baronnies de Méry et de Cléville, aux baronnies de Beaufou, Beuvron, Druval et Saint-Aubin-de-Lébizay.

– 24 juin 1486 Jacque de HARCOURT rend aveu de la baronnie de BEAUFOUR ET BEUVRON
– 8 novembre 1498 Noble et puissant seigneur Charles de HARCOURT rend aveu de la baronnie de BEAUFOUR et BEUVRON

Le doyenné de Beuvron, dépendant de l’archidiaconé d’Auge comprenait Saint-Samson-en-Auge, Putot-en-Auge, les Authieux-sur-Corbon, Victot, le Ham-sur-Dive, Cresseveuille, Barneville-en-Auge, Saint-Léger-du-Bosc, Gerrots, Pontfol, Caudemuche, Saint-Aubin-de-Lébizay, le Mesnil, le Fournet, Bonnebosc, Léaupartie, Saint-Clair-de Basseneville, Beuvron, Saint-Michel-de-Clermont, Auvillars, Estrées-en-Auge, Repentigny, Saint-Eugène, Beaufou, Hottot-en-Auge, Saint-Nicolas sur-Corbon, la Roque-Baynard, Goustranville, Saint-Gilles-de-Livet, Saint-Jouen-en-Auge; Druval, Dozulé, Formentin, Brocottes, les Groseillers.

A ce doyenné appartenait aussi le prieuré de Croisilles.

  • Le fief Malvoisin, à Beuvron, relevait par demi-fief de la baronnie de Beuvron.
  • Le fief de Putot, plein fief assis à Putot, possédé par le seigneur de Beuvron.
  • Le fief de Héricourt, assis à Beuvron, possédé par messire César d’Oraison, sieur et baron de Livarot.
  • Fief Beuvronnet, relevant de Beaufour et de Beuvron, 1620 (aveux de la vicomté d’Auge, p. 355).
  • Franche-Aumône (LA), fief de la baronnie de Beaufour et Beuvron, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).
  • Saint-James-de-Beuvron, fief de la vicomté d’Auge, dont mouvait le fief de Bois -Guillaume (aveu de Gilles Roussel, Brussel).
  • Sallenelles, Le plein fief d’Espreville, sis en la paroisse, relevait de Beaufour et Beuvron.
  • PUTOT: fief du Paon ou Mauvoisin, relevant de la seigneurie de Beuvron.
  • Le baron de Beuvron nommait un religieux de Hambie au prieuré de Buron (ch. d’Harcourt).
  • Le fief d’ Urville, mouvant du roi passa en 1684 de la famille de Lelongny dans celle des Harcourt-Beuvron.
  • fiefs de Boutelain et Margerie, de Beaufort et Beuvron.

Par. de Saint-Martin,
patr. l’abbé du Bec.
Dioc. de Lisieux, chef-lieu d’un doyenné.
Génér. de Rouen, élect. de Pont-l’Évêque,
sergent. de Beuvron.

Lieux-dits de BEUVRON:
Botte-aux-Perdrix (La), h. – CATAUX (LES), h. – Chartiers (LES), h. – Coun-AUBIN (LA), h. – Cour-d’Honneur (LA), h. – Cour-de -Milieu (La), h. – Cour-Julienne (LA), h. – Cour-Marempart (La), h. – Fonelles (LES), h. – [Hogue (LA), h. Hoga, Houga, 1234 (lib. rub. Troarn. n° 147, 151 ):-La Hogue à l’Orme, 1321 (ibid. n° 16)] – Lieu-Angot (Le), h. – Lieu-De-La-Fosse.(LE),.h – Lieu-De-Villiers (LE), h. – Hocquart (LE), f – LIEU- THOUROUDE (Le), h – Maison (La), chât. – Maison-Rouge (LA), f. – Sous-le-Champ-Rossigsol, h. –

1 – BIBLIOGRAPHIE :
2 – Pièces Historiques :
3 – Archives SHL :

1 – BIBLIOGRAPHIE :
Monographie communale de Beuvron-en-Auge, ms. s.d., 14 p.= Arch. Départ. Calv., Br. 9351
Art de Basse-Normandie n° 58, 58, 1er trimestre 1972
CANIVET Soizick, Beuvron-en-Auge, Photographie de Philippe Déterville, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1984, 16 x 24, 87 p., ill. famille d’Harcourt, de Beaufou = Arch. Départ. Calv., in-8° 6009
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV pages 135. et 131.( Clermont )
Beuvron-en-Auge, Le Manoir de la Hogue, CDMPA, pp. 241-243; logis à 4 travées, croix de Saint-André en allège, cheminées sur pignons, lucarne doubles en capucine, cheminée harpée, étocs , puits
Beuvron-en-Auge, Le Manoir du Lieu-Hocquart, CDMPA, pp. 244-245; massifs de cheminées en T,
DETERVILLE Philippe, Le Canton et son patrimoine dans Guide de Pays du Canton de Cambremer, Cambremer, Association pour le développement et la Promotion du Canton de Cambremer, 1992 (Caen, A.L.B.M.T.), pp.23-34
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 509.
Gilles-André de La Roque de La Lontière, Histoire généalogique de la maison de Harcourt.
Ch. HIPPEAU, Le gouvernement de Normandie au XVIIe et au XVIIIe siècle.
LESCROART Yves, « La construction à pans de bois à Beuvron », Art de Basse- Normandie, N° 58, pp. 27-40
LESCROART Yves, « Pour la sauvegarde de nos bourgs et villages: l’exemple de Beuvron-en-Auge », PAR, 30, N° 5, Mai 1980, pp. 3-9
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton. (Beuvron et Clermont)
POUGHEOL, Jacques, « Pourquoi Beuvron », Art de Basse-Normandie, N° 58, pp. 17-20
POUGHEOL, Jacques, « Quel sera l’avenir de Beuvron », Art de Basse- Normandie, N° 58, pp. 51-52
RAULT Fernand, « Quelques notes d’histoire (Beuvron) », Art de Basse- Normandie, N° 58, pp. 21-26
F.S.L., Les charmes de Beuvron in Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 ( 1967 ) p. 45-48
POUGHEOL Jacques et RAULT Fernand, Promenade artistique dans le canton de Cambremer – Formentin in Canton de Cambremer, Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967), p. 67
POUGHEOL Jacques, « Pourquoi Beuvron « , Art de Basse-Normandie, N° 58, pp. 17-20
POUGHEOL Jacques, « Quel sera l’avenir de Beuvron « , Art de Basse- Normandie, N° 58, pp. 51-52
RAULT Fernand, « Quelques notes d’histoire ( Beuvron ) « , Art de Basse- Normandie, N° 58, pp. 21-26
SIMON Georges-Abel, Un curé d’autrefois Maître Louis Dubosq, curé de Beuvron – 1721-1795, Caen, Jouan, 1918, 22 cm. 38 p. = B.M. Lisieux, F.N. Br. 921. B. )
+ familles Le Sens, Le Tellier de Louvois, Harcourt, Hue; dans un aveu de 1540, à Beuvron, le château est dit « château d’ancienneté, clos à motte, grands fossés et pont-levis » (Arch. de Lierremont). Révolution: bande de Cambremer, Bonnebosq.
BEUVRON-EN-AUGE. Motte avec deux enceintes. (De Caumont: Stat. mon., t. IV, p. 142.)
SIMON Georges-Abel, « Les anciennes léproseries du canton de Beuvron et de l’exemption de Cambremer », La Bonne Semence, c. 1921

2 – Pièces Historiques :
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Beuvron, Beuron, Beveron, ecclesia de Beurone, Brevon.

L’église de Beuvron est en forme de croix, avec un choeur à pans coupés. Le portail, qui était, il y a quelques années, du commencement du XVIIe. siècle, vient d’être reconstruit avec la façade occidentale : des deux côtés de la porte, on a établi de grandes niches cintrées, destinées à recevoir des statues.
La majeure partie de l’édifice est moderne. De petites fenêtres tréflées, du XVe. siècle, se voient pourtant dans les murs de la nef, au nord et au midi.
Une litre extérieure porte, alternés, l’écusson des Harcourt et un écusson parti d’Harcourt et d’azur à la tour d’argent qui est Le Tellier de Tourneville ; ces deux écussons sont séparés par des écussons de plus grande dimension portant les armes d’Harcourt. Le même écusson se voit aussi, comme nous l’avons dit, sur une litre, à St-Aubin-Lébisey.
L’église de Beuvron est sous l’invocation de saint Martin.
L’abbé du bec nommait à la cure.

(Il existait dans l’église de Beuvron une confrérie ou association pour bien mourir, sous l’invocation des saints Anges Gardiens. C’est le titre d’un petit livret imprimé pour tes confrères en 1789 à Alençon, chez Malassis. Ce petit livre nous apprend que la confrérie fui fondée en 1686 par M. Perrier, curé de Beuvron, avec l’approbation de Mgr. L’évêque de Lisieux, Léonor de Matignon. Une bulle d’Innocent XII, en date du 11 juin 1697, continua la fondation. Elle avait pour objet de conserver les fruits d’une retraite prêchée dans la paroisse, et ce but fut atteint ; car à la première fêle qui fut célébrée après la concession des indulgences, on compta plus de 3,000 communiants : de sorte flue, dit le livret, quoiqu’il y eût beaucoup de confesseurs, on fut obligé d’administrer la communion jusqu’après les vêpres.
Une fondation fini, en 1737, corroborer l’Association.. Elle servait à couvrir les frais de trois jours de fêtes solennelles, dont le premier était le 4e. dimanche de septembre. Le curé est chargé Il pour cet effet faire balleyer lad. église l’orner et parer les autels comme aux plus grandes, fêtes de l’année.
Après les vêpres aura lieu une procession solennelle autour de l’église, dit le livret, dans le cimetière les confrères marchants avec leurs chaperons et flambaux après la croix, qui sera portée par un prestre en chape accompagné de deux clercs portant chacun leur Chandelier et un cierge ; après lesd. confrères marcheront les prestres tous en chapes et ensuite l’officiant aussy en chape qui portera le Saint-Sacrement sous un dais…..lequel dais sera porté par les-diacre et sous diacre revêtus de leurs ornements; sera le Saint-Sacrement précédé d’un thuriféraire qui l’encensera de temps à autre, et de deux clercs qui porteront chacun un flambeau de cire blanche,comme aussy d’une lanterne avec de la lumière qui sera portée par quelque enfant, etc., etc

Beuvron était le chef-lieu d’un des doyennés de l’évêché de Lisieux et chef-lieu de sergenterie de l’élection de Pont-L’évêque.
On y comptait 3 feux privilégiés et 85 feux taillables.
Le bourg proprement dit se compose de deux rangs de maisons, laissant entre eux un espace-assez considérable formant une large rue ou une place allongée. Des halles en bois occupent une des extrémités de cette place.
J’ai remarqué, à l’extrémité occidentale du bourg, une maison en bois, du XVII. siècle, bien conservée et d’une certaine étendue, sur laquelle je n’ai pas eu le temps de faire des recherches, mais que je signale comme intéressante.

Le château se trouvait à quelque distance du bourg ; il est totalement démoli. J’y ai vu, il y a trente ans, une première enceinte entourée de murs et de fossés ; puis une seconde enceinte, ou espèce de motte sur laquelle s’élevait un château carré en ruines, paraissant du temps-de Henri IV.
Ce château avait probablement été bâti à la place qu’occupait un château plus ancien. La porte de l’enceinte extérieure, flanquée de tours rondes, paraissait antérieure au XVIe. siècle (XVe. ou XIVe. siècle ).
Les terres et seigneuries de Beuvron, Beaufou, tilly, la Motte-Cesni furent ( dit Waroquier, t. VI ) portées en mariage, l’an 1382, par Jeanne de Tilly à Philippe de Harcourt, baron de Bonestable, troisième fils de Jean, vicomte de Harcourt, qui avait pour neuvième aïeul Turchetil, seigneur de Turqueville, qui vivait en 1001.
Jeanne de Tilly fut mère de Gérard de Harcourt, tué à la bataille d’Azincourt, dont le deuxième fils, Jacques, euten partage les terres de Beaufou, Beuvron, etc. Sa femme, Marie de Ferrières, le fit père de Charles, marié à Jacqueline de Vierville, mère de François, chevalier baron de Beuvron, qui, de sa deuxième femme, Françoise de Gaillon, eut Guy II, baron de Beuvron. Celui-ci épousa Marie de Saint-Germain et eut entr’autres enfants Pierre de Harcourt, chevalier, en faveur duquel les baronnies de Beuvron, Beaufou et St- Martin-de-Brecey furent érigées en marquisat par lettres d’août 1593. Le marquis de Beuvron s’allia à la famille de Goyon-Matignon.

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie
Extraits:
Année 1692-1693
Lettre de désunion du marquisat de Beuvron, de la mouvance de la vicomté d’Auge, pour relever le dit marquisat à l’avenir de sa Majesté, à cause se sa tour du Louvre.
227. Brevet donné par Henry IV au camp devant Dreux, le dernier jour de février 1590, par lequel ce prince, en considération des services que lui a rendus le baron de Beuvron lui accorde et fait don de tous les biens, meubles et immeubles de feu Jehan de Perrières sieur du Touchet qui lui étaient acquis et confisqués à cause de sa rébellion. Signé Henry

228. Arrêt de la cour du parlement séant à Caen le 3 février 1593, sur la requête de Pierre de Harcourt, baron, de Beuvron touchant la donation qui lui avait été faite par le roi, des biens de Jehan de Perrières, sieur de Than et du Touchet, décédé, tenant le parti des ligueurs et rebelles. ensemble le rapport des conseillers commissaires, enquêteurs a ce sujet, la cour déclare ledit de Perrières criminel de leze-maiesté; et, comme tel, sa mémoire condamne, etc. Signé de Bois .Levesque-f Pour extrait.)
– Pierre d’Harcourt, marquis de Beuvron, avec lequel notre châtelaine venait de tenir, à Lignou, l’enfant de Jacques d’Harcourt; la marquise de Beuvron sa femme (en son nom Gilonne de Matignon ); liste des « personnes de qualité et autres séculiers ».
« de Beuvron », c’est vraisemblablement le comte François d’Harcourt, marquis de Beuvron, lieutenant général au gouvernement de Haute-Normandie qui, en raison même de la proximité de son château de Beuvron, se trouvait presque nécessairement en contact avec l’abbaye. Divers documents, par ailleurs, signalent des rapports assez étroits entre Dom Georges et la paroisse de Beuvron, dont M. de Beuvron, en 1641-1642, avait fait reconstruire l’église (Arch. Calv. E 14.).

BEUVRON-EN-AUGE. – Vestiges d’un vieux château féodal à deux enceintes (5) sur l’emplacement probable d’un plus ancien (6). On doit en outre noter les noms de lieu suggestifs suivants : « La Butte au Fort» à un kil. environ au Nord de l’église (C, 164 et 168-133) ; « La Cour des Cataux » (D, 8, 9, 13-20) ; « La Hogue » (D 46-58).
(6) Caumont, Stat, mon., IV, p. 142. – Doranlo, Camps, p. 803.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
Liste des « personnes de qualité et autres séculiers ».
«de Beuvron», c’est vraisemblablement le comte François d’Harcourt, marquis de Beuvron, lieutenant général au gouvernement de Haute Normandie qui, en raison même de la proximité de son château de Beuvron.

HISTOIRE DE LISIEUX – PAR M. LOUIS DU BOIS.
Extraits:
JOUENNE du Long-Champ (Thomas-François-Ambroise) vit le jour à Beuvron le 50 novembre 1761, et mourut exilé à Bruxelles le 29 février 1818. Député à la Convention Nationale, puis au Conseil des Cinq-Cents, il fut compris dans une proscription momentanée de soixante députés, qui suivit l’attentat du 19 Brumaire; il occupa quelques fonctions sous le gouvernement impérial, et lors de la seconde restauration il fut exilé et se retira à Bruxelles. Outre quelques bons rapports faits dans nos assemblées représentatives, Jouenne fit, avant et surtout pendant son exil, imprimer plusieurs traductions d’ouvrages de médecine empruntés à l’Italie et à l’Angleterre.
Il avait épousé Mll. Victoire-Adélaïde Boessey qui reçut de Van-Spaëndonck des leçons de peinture, et de Nadermann des leçons de musique : on lui doit quelques jolis tableaux qui attirèrent l’attention dans les expositions de Paris et de Bruxelles : c’est surtout dans la peinture des fleurs que cette dame a marqué sa supériorité.

1591 : 24 avril. Le roi écrit au baron de Beuvron pour qu’il concoure avec le duc de Montpensier à une réunion de troupes qu’il fait à Lisieux.

1622. Le marquis de Beuvron est tué au siège de Montpellier (119).

1667. Le comte de Gacé (Charles de Matignon) est blessé près du canal de Bruges dans un combat où se distingue aussi le marquis de Beuvron

1678. Le marquis François de Harcourt obtient la survivance de la place de lieutenant-général de Haute-Normandie, après le marquis de Beuvron, son père.

1689 : 1er janvier. François de Harcourt, marquis de Beuvron, lieutenant-général de la Haute-Normandie, et Jacques de Matignon, comte de Gacé, lieutenant-général de la Basse-Normandie, reçoivent les ordres du roi.

1716 :19 janvier. La charge de lieutenant-général de la Normandie, vacante par la mort du comte de Beuvron, fils du maréchal de Harcourt, est donnée par le roi au chevalier de Harcourt (frère du défunt), quoiqu’il n’eût qu’environ seize ans: il prit la qualité de marquis de Beuvron.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie: Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…

II ne faut pas confondre la maison normande des d’Harcourt-Beuvron avec la branche Lorraine des d’Harcourt
.

241. François de Harcourt, baron de Beaufou et de Beuvron, a dit, qu’il est de la famille et descente de feu monseigneur le comte de Harcourt, selon qu’il l’a fourni par la lettre des partages faits, le 2 octobre 1374, entre monseigneur le comte de Harcourt, et Philippes, son frère; duquel Philippes il a dit être descendu par plusieurs degrés, déclarés en sa généalogie, et qu’il s’est submis vérifier par lettres et témoins en temps et lieu.

242. Guillaume de Vieux a dit être procréé de noblesse ancienne, suivant la généalogie par lui baillée , commençante à Guillaume de Vieux, vivant en 1474 avec Jean et Pierre, ses fils, selon une lettre du samedi avant Noël 1474, qui est le contrat du mariage de Tomasse , fille du dit Guillaume avec Guillaume de la Chapelle. … et par autres lettres et écritures, dont copie est demeurée au greffe, il a dit fournir sa descente, lors de Me. Jean, son père. Le procureur du Roi a requis, que la vérification en soit faite, ou qu’il soit assis.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

495. — Le 13 mars 1698, Jeanne Coignely, veuve et non héritière de Me Jean de Courseulles, procureur en l’élection de Lx, demeurant à
Beuvron, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean de Courseulles, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. — Lecture dud. acte fut faite à l’issue de la messe paroissiale de Glos, le dimanche 16 mars 1698, en présence de Mc Guy Loysel, pbrë, curé de Glos ; Me Thomas Dionis, son vicaire ; Me Paul Loysel, diacre, et autres témoins.

43.— Le 29 mars 1697, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
M Jean de Courseulles, acolyte de la parr. de Beuvron.

382. — Le 18 avril 1699, Me Jean de Courseulles, sous-diacre de la parr. de Beuvron, est ordonné diacre.

308. — Le 19 sept. 1699, furent ordonnés prêtres :
Me Jean Courseulles, diacre de la parr. de Beuvron.

510. — Le 1 er août 1702, vu l’attestation du sr Basire, chapelain du château de Beuvron, qui a fait la publication des bans au prône de
la grand messe de Beuvron, dispense de bans pour le mariage entre René Morel et Marie Présey.

532 — Le 16 mai 1705, Me François Delisle, pbrë, curé de Beuvron, et pourvu de là cure de Blicquetuit, diocèse de Rouen, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S.-P. le pape sad. cure de St-Martin de Beuvron en faveur de Me Guillaume Hamel, pbrë,
à la condition toutefois que celui-ci payera à Me Charles Fossey, ci-devant curé de Beuvron, une pension de 150 livres.

630. — Le 10 juin 1705, Me Guillaume Hamel, pbrë, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de Beuvron que
Me François Delisle a résignée en sa faveur.
Le 29 août 1705, Mre Pierre Audran, vicaire général de Monsgr l’évêque, donne son visa auxdites lettres de provision.
Le 30 sept. 1705, le sr Hamel prend possession de la cure de St-Martin de Beuvron, en présence de Me Charles Costard, pbrë, chanoine de la Cathédrale; Me Nicolas Onfroy et Me Jean-Jacques Fridel, tous deux pbfës de St-Gilles de Caen ; Me Louis Jean, pbrë, pourvu de la cure de Barneville, 2e portion ; Me Jean Andrieu, pbrë, vicaire d’Auvillers ; Gabriel Leriche, receveur de M. le marquis de Beuvron, demeurt. aud. lieu; Me Isaac Chauffer, avocat au grand Conseil, demeurant à Pont-l’Evêque.

701 . — Le 1 er nov. 1705, Jean-Jacques Fleury, fils de Jacques et de Marie Champin, de la parr. de Beuvron, reçoit la tonsure.

Curés. — C. Fossey — F. Delisle — G. Hamel.
Prêtre de la paroisse. — Basire.
Clercs. — Jean de Courseulles — J-J.Fleury.
Notable. — G. Leriche.

193.— Le 3 mai 1710, vu l’attestation du sieur Hamel curé de Beuvron, et du Sr. Demouceaux, vicaire de Victot, dispense de bans pour le mariage entre Michel Perceboscq et Anne Pallon.

450. — Le 18 juillet 1710, Gaspard Brîon, marchand, demeurant à Beuvron, cède à Me. Guillaume Hamel, pbrê, curé de lad. parr., des biens sis à Beuvron, qu’il tient de .Mes. Jean-Baptiste Delalande, Esc, Sr. de Ste-Croix. En vertu de cette cession, led. Sr.Hamel devra fonder dans L’église de Beuvron, au nom dud. Sr. Brion, deux grand’messes. seize basses messes qui seront acquittées à l’autel de la confrérie des SS. Anges par le chapelain de lad. confrérie, et enfin, le jour de Pasques, la procession avec le St-Sacrement autour de l’église, à cinq heures du matin, de la manière qui suit, sçavoir qu’après qu’on aura sonné la cloche environ demie heure, on allumera tous les cierges du grand authel, et lors le Sr. curé en chappe, ayant atteint le St-Sacrement, entonnera le répons Christus resurgens ; ensuite se fera lad. procession en chantant led. répons. Au retour de laquelle procession se fera la station devant l’authel de la Vierge, le St-Sacrement exposé sur l’authel sur lequel il y aura quatre cierges allumés ; et sera chanté Regina ordi Laetare devant l’authel de la Vierge. Ensuite de quoy, le Sr.curé ayant repris le St-Sacrement, on achèvera la procession en chantant le répons : Angélus Dni descendit de coelo : et passant par le bout de l’autel des Sts- Anges, on achèvera lad. procession en chantant led. répons. Puis le Sr. curé arrivé à l’authel dira, après le répons achevé le verset : surrexit dominus, alléluia, le choeur ayant répondu : sieut dixit. alléluia, Led. Sr. curé dira l’oraison du jour : Deus qui hodierna die. et ensuite donnera la bénédiction.

514. — Le 20 oct. 1718, vu l’attestation du Sr. Levillain, curé de Pont-L’Evêque, et du Sr. Hamel curé de Beuvron, dispense de bans pour le mariage entre de Jacques Le Bailly, cons. du roy, référendaire en la chancellerie du Parlement de Rouen, avocat, fils de Me. Zacharie Le Bailly, greffier en chef des Eaux et Forêts du vicomte d’Auge, et de dame Marguerite Quinette, de la parr, de Pont-l’Evêque, d’une part, et damll. Marie Leriche, fille de de Gabriel Leriche, receveur de Me. le duc d’Harcourt, et de feue damll Marguerite Martin, de lad. parr, de Beuvron.

519. — Le 8 nov. 1718, vu l’attestation du Sr. Hamel, curé de Beuvron, et du Sr. Noncher, curé de Caudemuche, dispense de bans pour le mariage entre Antoine de Jaza (?), Esc, Sr. de St-Julien, fils de feu Jean de Jaza, Esc, Sr. de St-Pair, et de damll. Lucie Thevrenin (?), de la parr, de Beuvron, d’une part, et daml. Marie Le Breton, fille de feu Jean Le Breton, Esc, Sr. du Moutier, et de damll. Françoise Le Gouez, de lad. parr, de Caudemuche

180. — Le 23 janv. 1720, vu l’attestation du Sr. Igou, vicaire de Beuvron, et du Sr. Pecqueult, vicaire de St-Aubin-de-Scellon, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Claude de Montjoie, fils de Jean et de damll. Louise Lorette, de la parr, de Beuvron, d’une part, et damll. Marie Saffrey, fille de Me. Noël Saffrey et de damll. Catherine de Maloisel. de la pair, de St-Aubin-de-Scellon.

268. —Le 22 mai 1720. dispense de bans pour le mariage entre Guillaume de Villers, fils d’Olivier et de damll. Marguerite Delahaye, de la parr, de Beuvron, d’une part, et damll. Catherine-Charlotte Lepeltier, fille d’Antoine Lepeltier et de Catherine de Semilly, de la parr, des Authieux-sur-Calonne

155- — Le 28 déc. 1722. dispense de bans pour le mariage entre Charles Lechevallier, fils de feu Jean Lechevallier, Esc, et de damll. Catherine Le Bret, d’une part, et damll. .Marie de Villers. fille du feu Sr. Ollivier et de damll. Marguerite Delahaye, tous deux de là parr. de Beuvron.

Curé.— G. hamel.
Vicaire. — Igou.
Prêtre de la paroisse. — R. Igo.
Seigneurs et notables.—J.-B. Delalande de Sainte-Croix – A. de Jaza (?)de Saint-Julien. – J. de Jaza (?) de Saint-Pair. – C. Lechevalier – J. Lechevalier – G. Leriche – F. Mignot- J.-C. de Montjoie – G de Villers – O. de Villers
Procession de Pâques et Confrérie des Saints-Anges, à Beuvron.

375. — Le 20 août 1727, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Gazel, fils François, de la parr. de Dozulé, d’une part, et damlle
Suzanne de Thollemer, fille de Robert de Thollemer, Escr, sr des Champs, et de damlle Anne Menard, de la parr. de Beuvron.

809. — Le 16 févr. 1730, dispense de bans pour le mariage entre Me. Jacques Brunet, tabellion royal, fils de feu Jacques Brunet, Sr. des Fontaines, et de feue Françoise Bazin, de la parr. de Beuvron, d’une part, et damll. Renée Leroy, fille de feu Jean et de dame Anne Potier, de la parr, de Brocotte.

276. — Le 4 oct. 1740, dispense de bans pour le mariage entre Gervais Le Masquerier, Sr. de la Planche, fils de feu Bertrand, originaire de St Germain-du-Crioult, et demeurant à Beuvron, d’une part, et Suzanne De Villers, fille de feu Guillaume De Villers, Sr. du Clos, originaire de la parr. de Beuvron et demeurant à Villers-sur-Mer.

308. — Le 1er févr. 1741, vu les attestations du Sr. de Bonnechose, curé de Barneville (Basseneville), et du Sr. Hamel, curé de Beuvron, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Fleury, fils Jacques, de lad. parr, de Beuvron, d’une part, et damll. Marie-Magdeleine de Bonnechose, fille d’Olivier de Bonnechose, Esc, et de noble dame Angélique Le Mancel. de lad. parr. de Barneville.

245. — Le 20 juillet 1742, la nomination à la cure de Beuvron appartenant au seig. abbé du Bec-Hellouin, Mgr. Louis de Bourbon, prince du sang, comte de Clermont et abbé commendataire de Lad. abbaye nomme à cette cure, vacante part la mort de Me. Guillaume Hamel, dernier titulaire, la personne de Me. François Brunet, pbrë du diocèse de Bayeux. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seig.
Le 28 juillet 1742, le seig. évêque donne aud. Sr. Brunet la collation dud. bénéfice.
Le 2 août 1742, le Sr. Brunet prend possession de la cure de Beuvron, en présence de Me. Pierre Le Bouteiller, pbrë, curé de St-Laurent-du-Mont, diocèse de Bayeux ; Me. François Radiguet, pbrë, chapelin de Beuvron ; Me. Jacques Brunet, tabellion royal, demeurant à Beuvron, et autres témoins.

MOTEL (abbé), curé de Beuvron (Calvados).

308. — Le 23 août 1742, Me. Louis Senoze, contrôleur des titres au bureau de Beuvron, demeurant à Caudemuche, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Michel Senoze, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. Jacques Le Carpentier, avocat au parlement de Rouen et demeurant en lad. ville, et Me. François Pierre, tabellion royal, demeurant à Dozulé.
Fait et passé à Dozulé.
Dans cet acte led. s’acolyte est représenté par Jean-Georges Senoze, son frère, demeurant à Cresseveulle.

322. — Le 14 nov. 1742, vu l’attestation du Sr. Guerard, pbrë, desservant le bénéfice de Beuvron, dispense de bans pour le mariage de Jean Vacher.

135.— Le 30 janvier 1748, vu l’attestation du Sr. Lamy, vicaire de Beuvron, dispense de bans pour le mariage de Jacques Fleury.

322. — Le 10 janv. 1749, la nomination à la cure de Beuvron appartenant au seig. abbé du Bec, Mgr. Louis de Bourbon, prince du sang, comte de Clermont et abbé de Lad. abbaye, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me. François Brunot, dernier titulaire, la personne de Me. Louis-Guillaume-Nicolas Dubosq, pbrë du diocèse de Lx, (pair, du Regnouard).
Le 28janv. 1749. le seig. évêque donne aud. Sr. Dubosq la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le Sr. Dubosq prend possession de la cure de Beuvron, en présence de Me. Jean de St-Léger, curé du Mesnil-Imbert ; Me. Pierre Prestavoine, pbrë, desservant la parr. de Beuvron, et autres témoins

Curés. — G. Hamel – F. Brunet
Vicaires. – F- Pastey – Lamy
Prêtres de la paroisse.— F- Radiguet — Guerard D — P. Prestavoine.
Patron. – L’abbé du Bec.— L. de Bourbon.
Seigneurs et notables. — Jq. Brunet — Jq. Brunet — J. Fleury – M.M de Bonnechose — Le Masquerier – R Le Thollemer des Champs.

146. — Le 19 juin 1753, dispense de bans pour le mariage entre Jean Jacques-Mathurin Le Bailly, cons. du roy, ancien vicomte de St-Pierre-sur-Dives, cons. honoraire de la chancellerie établie près les cours de parlement de Rouen, veuf de noble damll. Marie Le Riche, et fils de Zachane Le Bailly et de dame .Marie Quériette, de la parr. de Beuvron, d’une part, et damll. Anne-Catherine Denis-Belle, fille de David Denis-Belle, officier en la Monnaye de Caen, et de damll. Anne Fresnel, de la parr. St-Pierre de Caen.

64.— Le 21 sept. 1762, M4 Charles-François Hue, Esc. ancien mousquetaire, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St- Louis, demeurant ordinairement en la ville de Lisieux, parr. St-Jacques, rue au Chart, estant maintenant en son logis, parr. de Beuvron, constitue
150 livres de rente en faveur de Me. Jean Logre, acolyte, originaire de Beuvron afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Nicolas Logre, père dud. acolyte, et par Jacques et Augustin Logre, ses frères, et Jean Halley, Sr. de la Motte, demeurant tous à Beuvron. Fait et passé à Beuvron, en présence de Me. Charles Dumont, chapelain de Beuvron, et de Jean Marionnet, sergent, demeurant à Beaufou.

291. — Le 18 juin 1766, dispense de bans pour le mariage entre Pierre-Robert Delacour, chirurgien, veuf d’Elisabeth Auboeuf et fils de feu Joseph Delacour, demeurant à Beuvron, d’une part, et Charlotte Piquot, fille d’Antoine, de la parr, de St-Jacques de Lx.

173. — Le 3 août 1767, dispense de bans pour le mariage Jean-Baptiste entre Le Mazurier, marchand, fils de feu Nicolas, demeurant à St-Clair-en-Ange, d’une part, et Marie-Anne-Félicité Callet, demeurant à Beuvron, Vve. de Simon Julienne, Sr. de la Couture, et fille de Me. Guillaume-Nicolas Callet, cons. du roy, référendaire en la chancellerie du parlement de Normandie, et de dame Marguerite de La Vigne, de la parr. de Beaufou.

143. — Le 19 avril 1769, vu l’attestation du Sr. Logre, vicaire de Beuvron, dispense de bans pour le mariage de Charlotte Halley.

Curé. — L. Dubosc.
Vicaire. — Logre.
Prêtre de la paroisse. C.Dumont.
Clerc. — Je. Logre.
Notables. — Jh. Delacour – P.r. Delacour — J. Halley .-F. Hue —J.J.-M. Le bailly – Z.Le Bailly — N. Logre.

350 — Le 4 sept. 1779, dispense de bans pour le mariage entre M.Jacques Moutier, notaire de St-Julien-le-Foucon (Le Faucon), fils de
Mathieu et de Marie-Anne Boursin, originaire de la pair, de Castillon et demeurant en celle de St-Julien, d’une part, et Magdeleine-Catherine Halley, fille de Gabriel et de feue Magdeleine Cauvin, de la parr. de Beuvron.

218. — Le 14 mai 1782, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Achille-François-Ursin Hue, chev., comte de Gretz, brigadier des armées du roy, etc., fils de feu Mes. Charles-François Hue et de noble dame Catherine de Sens, de la parr. de Beuvron, d’une part, et noble demll. Hermine-Charlotte-Henriette-Léopoldine de Vrick, née baronne de Vrick, fille de Guillaume-Henry-Louis et de feue noble dame Charlotte-Henriette de Vrick, née baronne de Gretz, de la parr. de Vrick, diocèse de (?).

Vicaire.—JN. Hudier.
Prêtre delà paroisse.— C.-P. Delasalle.
Seigneurs et notables.— J.-F. Duthrosne de Valmont.- JrL.Fleury. — L.-J. Fleury des Parcs, XLII. 106; — G.Halley. —CF. Hue. — A.-F.-U. Hue. —J.-L Leperchey.— G. Lerat. — J. Louvet. — Fh.. Masquerier.

l06. — Le 25 juin 1788, dispense de bans pour le mariage entre M. Louis-Joseph Fleury des Parcs, fils de Jacques-Louis et de Marie-Anne Cauvin. de la parr, de Beuvron-en-Auge, d’une part, et demll Reine-Marguerite Desperrois du Chouquet, fille de feu M. Michel-Gabriel-Ambroise et de dame Marie-Marguerite Selot, de la parr. de St-Germain de Lx.

Insinuations
« Analyses et transcriptions … »
– 24 juin 1486 : Jacques de HARCOURT rend aveu de la baronnie de BEAUFOUR ET BEUVRON

– 8 novembre 1498: Noble et puissant seigneur Charles de HARCOURT rend aveu de la baronnie de BEAUFOUR et BEUVRON

– 1771 16 mai
Demande de paiement de rente sieuriale par Haut et Puissant Seigneur Henry François d’Harcourt, comte de Lillebonne, marquis de Beuvron et autres lieux, lieutenant général des armées du Roy et de la province de Normandie, gouverneur du Vieux Palais de Rouen contre Jacques François Jean Sieur de Malleville, Pierre et Anthoine de la Rue, pour des héritages situés à Beaufour dépendant du marquisat de Beuvron opposant Guillaume Duvieu, Nicolas Le Carpentier, sieur des Isles, domicilié à Cricqueville, Jacques le Baron et Jean Romain, fils Pierre et Demoiselle Ferey de Saint Paul, Damoiselle Jean de Monjean demeurant à Mirbel.

– 1761 22 mai
Messire François Henry d’Harcourt, comte de Lillebonne, brigadier des armées du Roy, colonel du régiment des Dragons d’Harcourt, seigneur et marquis de Beuvron et autres lieux

1402-1789 – Vicomté d’Auge
Compte de recette de la terre de la terre de saint-Clair–en-Auge (1473-1477)
Comptes du domaine du roi en la vicomté d’Auge (1527-1531); Livres des plaids de la sergenterie de Saint-Clair-en-Auge appartenant à Madame d’Estouteville (1528 et 1537-1543); Lettres de Marie, duchesse de Longueville, et de Léonor, duc de Longueville concernant Saint-Clair et Barneville (1564-1567) Livre des assises de la vicomté d’Auge, relevant du duc de Longueville, pour son droit de présentation à des églises (1565); Gage-pleige du fief de Saint-Clair (1570); Journal de recette du domaine d’Auge (1585); Livres des plaids de Pont-l’Evêque et déclaration de fiefs (1666); Bordereaux pour servir au paiement des fermes des domaines et marais de la vicomté d’Auge (1689); Journal des recette des fermes du domaine d’Auge (1691-1695); Aveux de Darnétal (1736) Administration d’Herval: état des rentes domaniales, pièces justificatives de la régie du domaine d’Auge, fournitures et travaux pour les prisons des bailliage de Honfleur (1751-1783) Beuvron, Honfleur, Saint-Julien-sur-Calonne – Jean-Philippe-Antoine Herval – Saint-Clair-en-Auge, Roncheville, Valsemé, Goustranville, Valsemé, Clarbec, Danestal, Darnétal, Cambremer, tabellionnage de Saint-Julien-le-Faucon, sergenterie de Bonnebosq, Saint-Clair-en-Auge, Barneville, Devoitine, Le Pelletier
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France ( Branche d’Orléans ) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 383 à 388), Paris, 1976, p. 171-174

Henri IV Auteur du texte. Recueil des lettres missives de Henri IV – par M. Berger de
Xivrey.
Extraits:
1590 – 14 Janvier Orig. – Collection particulière du Roi.
Monsr. de Vileby, J’ay entendu du Sr. de Beuvron(1), qu’il ya quelques soldats anglois logez en sa maison de Beuvron, où ils ont faict plusieurs degastz et insolences: dont je suis malcontent, d’autant que le dict magistrat l’un des grands hommes dont peut s’honorer la France.
(1) Pierre de Harcourt, marquis de Beuvron etc…

Notice sur l’église de Notre-Dame de Dozulé – Le Plessis-Esmangard.
Extraits:
– Dans les caveaux d’une chapelle aujourd’hui à usage de sacristie, l’Eglise de Beuvron conserve plusieurs tombeaux des Ducs d’Harcourt, l’une des plus nobles familles de Normandie, à laquelle appartenait notre très-illustre Patriarche de Jérusalem, Louis d’Harcourt, Evêque de Bayeux, qui bâtit la belle tour centrale de notre Cathédrale, qu’on relève en ce moment. Par les soins intelligents du bon et respectable M. Mainfray, curé actuel, ces restes ont été pieusement recueillis, puis reconnus par le Duc présent, héritier des d’Harcourt de Beuvron. Il a été placé sur ces tombeaux une inscription dorée sur marbre noir.

– M. MAINFRAY, curé depuis 1834. Restauration récente et à peu près complète, au moins en projet, à l’intérieur comme à l’extérieur; belle chaire neuve ;

BEUVRON: Ecclesla de BEUVRONE, dit le Pouillé. On trouve aussi BEVERON, dans une
charte du XI« siècle. — BREVON, en 1571 ; et enfin Beuron, en 1579.
On lit sur un pilastre qui sépare la nef du choeur dans l’Eglise actuelle : 1640: Hoec aedes mutata solo, ope divina, et impensis DD.de Harcourt, Equitis ordinls nobilis consensu et app. DD. Ep. Lesovlen, c’est-à-dire : cette église fut ici transportée en 1640, par le secours de Dieu, et aux dépens de noble seigneur le Duc d’Harcourt, du consentement et avec l’approbation de S. G. Mgr. l’Evêque de Lisieux.
D’autre part, nous lisons dans la sacristie l’inscription dont question, p. 234 de cet ouvrage:

Ici reposent:

Pierre de Harcourt, Mesr. de Beuvron-Thury,etc., mort à Caen, en 1627.
Gillonne de Goyon-Mâtlgnon, sa femme, morte le 20 décembre1641.
Jacques de Harcourt, Mesr. de Beuvron tué au siège de Montpellier, en 1622.
François de Harcourt, fils de Pierre, Mesr. de Beuvron, lieutenant général au gouvernement de Normandie, mort à Paris, le 30 janvier 1658.
Renée d’Epinay-St-Leu, sa femme,morte à Paris le 29 mal 1639.
Qu’ils reposent en paix I
Ces restes, profanés en 1793, et dispersés depuis, ont été recueillis pieusement par les soins
du duc d’Harcourt, en 1863.

3 – Archives SHL :

FONDS 1F :
1F326 : 31 janvier 1622 : arrêt du parlement de Rouen entre Pierre de Harcourt, marquis de Beuvron et de la Motte Harcourt à l’encontre de dame Louise Charlotte
1F363 : 9 mai 1742 : Pierre Daulne de Beuvron constitue comme procureur spécial son père demeurant à Druval.
1F873 : 1835 : BEUVRON : route de Dives à St Pierre sur Dives. concerne aussi Putot en Auge.

Carnets d’Arthème Pannier – Carnet 108:
« doyenné de Beuvron ».BEUVRON (18)
Bonneville-la-Louvet, Saint-Pierre-des-Ifs, Bouttemont, Lécaude, Vieille Lyre, Glos.
002 – Beuvron. Lénard sculpteur de la chaire.
006 à 010 – Beuvron . Eglise.
058 à 063- Beuvron. Eglise tableau du maître autel.
077 à 091 – Beuvron. Eglise propriété, agriculture

Carnets de Charles VASSEUR :

– Sous l’invocation de Saint Martin
– Description du bourg.
– Description de l’église construite en 1640, par François d’Harcourt.
– Historique de la Confrérie des Saints Anges gardiens fondée en 1686 par le curé PERIER. Association pour bien mourir sous l’invocation des Saints Anges gardiens (Recueil )
– Description de la Maison du Sens (Monsieur HUE de GRES est le dernier seigneur qui a possédé le manoir).
– Noms cités : Pierre SENOZE, tabellion royal, Gaspard BRION, Messire Jean Baptiste de la LANDE, escuyer, BRUNET et MANOURY, tabellions, Françoise de TILLY, Famille d’HARCOURT et descendance, Jean HOQUIN, trésorier, Guillaume SENNIN, Jean DUTROSNE, Jacques Philippe FLEURY,Jean JOURDAIN, François BOUET, Charlotte FRELASTRE ou PRELASTRE, LAUNAY et HUE archidiacres de Caen, JOLLAIN grand pénitencier, Abbé de LESCHAMPS prédicateur,

– Noms des Curés :
PERIER,HAMEL (1733),
DUBOSQ (1744-1787)

– Insinuations
– Description des armes des HARCOURT-BEUVRON

Archives NEDELEC COMMUNES
Com.6.1. 1 Beuvron Les lieux
Com.6.1. 2 Beuvron Manoir du Lieu-chartier
Com.6.1. 3 Beuvron Manoir du Lieu-Hocquart
Com.6.1. 4 Beuvron Manoir de Sens. Haras
Com.6.1. 5 Beuvron Les Logis de Beuvron
Com.6.1. 6 Beuvron Manoir de la Hogue
Com.6.1. 7 Beuvron Manoir de St Gilles
Com.6.1. 8 Beuvron Généralités
Com.6.1. 9 Beuvron Les hommes
Com.6.1. 10 Beuvron Les cheminées en Pays d’auge
Com.6.1. 11 Beuvron Pour rechercher les propriétaires du « manoir » de Beuvron
Com.6.1. 12 Beuvron Manoir de Langle à Brocottes
Com.6.1. 13 Beuvron Le Vieux Manoir
Com.6.1. 14 Beuvron Plan du livre de Soizick Canivet sur Beuvron
Com.6.1. 15 Beuvron Vie de la commune
Com.6.1. 16 Beuvron Eglise de Clermont, ancienne église St Thibault
Com.6.1. 17 Beuvron Notes historiques

Beuvron en Auge
Le Lieu Chartier,18ème occupation ancienne
Le Lieu Hocquert,18ème (IMH) occupation ancienne
La Hogue,17ème occupation médiévale
Le Logis,l5ème occupation médiévale

BEUVILLERS

NOTES sur BEUVILLERS


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Beuvillare, Bouvillare, Beuvilliers

BEUVILLERS Accru du hameau de Grais de Saint-Jacques.

Archives Calvados:
Beuvillers (Calvados)
Canton actuel : Lisieux
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14069
Histoire administrative :Beuvillers intègre une partie de l’ancienne commune de Saint-Jacques tandis qu’une autre partie de son territoire est intégrée à la commune de Lisieux par le décret du 29 janvier 1960.
BEUVILLERS
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. – Gr. à sel de Lisieux. – Gén. et int. d’Alençon ; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. et canton de Lisieux (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4° arr. communal (Arr. de Lisieux) ; canton de Lisieux (Loi du 28 pluviôse an VIII) ; canton de Lisieux (1 er section) (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 512 hab. (1911). Sup.: 445 hect. 77 a. 74 c. ―
ADMon Gale. Délibérations (1) et enregistrement des lois et décrets. 29 novembre 1789-30 ventôse an II (2 reg. , 44, 48 fol.) Lacunes : 3 juillet 1791-20 octobre 1793 et jusqu’au 5 germinal an IX.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 4668. Lacune: 1677.
IMPOSITIONS. États de sections (Sections A- C). 1791 (3 cah. , 62 fol.); an V (3 cah. , 40 fol.) • Matrices des contributions : foncière. 1791 , an III, an V; – personnelle-mobilière. An III , an V (5 cah.) Extrait du rôle de l’emprunt forcé. An IV (4 p.)
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 4668. Lacune: 1677. IMPOSITIONS. États de sections (Sections A- C). 1791 (3 cah. , 62 fol.); an V (3 cah. , 40 fol.) • Matrices des contributions : foncière. 1791 , an III, an V; – personnelle-mobilière. An III , an V (5 cah.) Extrait du rôle de l’emprunt forcé. An IV (4 p.)
(1) Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Beuvillers. Octobre 1793-10 vendémiaire an III (Reg.)

Dictionnaire topographique du département du Calvados C. HIPPEAU
Beuvillers, canton de Lisieux.
Sancta Cecilia de Buovilers, 1269 (ch. de l’abb. d’Aunay, n° 3).
Beviler, Bueviler, 1269 (ch. de Friardel).
Boviler, 1287 (pouillé de Lisieux, .p. 22).
Beuvillare, XIV° siècle (ibid.).
Boefvillers-158 (statist. monutn. p. 181).
Beuvillare, XVI siècle (pouillé de Lisieux, p. 22).
Beufvillier (beufeuvillier), 1600 (carte de Blaeu)

Les noms des communes de Normandie.
Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
308. — Beuvillers [pron. loc. beuviyé] (Lisieux, Ve sect., C.) :
Boviler [1180] : Mag. Bot. Scacc. Norm., éd. Stapleton, p. 102.
Même cas que le n° 307. A rapprocher sans doute de Beuvillers (Meurthe-et-Moselle).

Hameaux de BEUVILLERS:
Bois-Ménard, Buanderie (La), CHANTRES (LES), Dorerie (LA), Grais (Les), LANDE (LA), Manoir (LE), Morelles (Les), Reverderie (LA), Vallée-Barré (LA),

Par. de Sainte-Cécile, auj. Saint-André; pair. le chapitre de Lisieux.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Lisieux.
Génér. d’Alençon,
élect. et sergent. de Lisieux.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces justificatives.
3 – Archives SHL.

1 – BIBLIOGRAPHIE :

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 173
CORNU Joseph, Promenades à travers les communes rurales des environs de Lisieux Lisieux, Emile Morière, 1938, 95 p. Beuvillers, pp. 81-83
DESCOURS-DESACRES, Le Château de Beuvillers in La Normandie Monumentale et Pittoresque Le Havre, Le Male et Cie., réédit. Corlet, t. II, p.128
DEVILLE Etienne, « Excursion du 26 août (1926) « , AAN 94, 1927, pp.148-171
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 997.
MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.
MANEUVRIER Christophe, 1991 – BEUVILLERS- GLOS – LISIEUX – Aqueduc gallo romain, 1991 – (RAP00342). SRA Basse-Normandie.
BATREL Michel, 1996 – Beuvillers, rocade sud de Lisieux. Bilan Scientifique 1995 Basse-Normandie, 1996, p. 24
Revue Le Pays d’Auge: L’évolution d’une commune du Pays d’ Auge: Beuvillers-1952 août-Histoire

2 – Pièces justificatives :

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

Prébendes: Les terres qui appartenaient aux deux chanoines de Crèvecoeur se trouvaient primitivement situées dans la paroisse de ce nom. Au xvii° siècle nous les trouvons sur le territoire de Beuvillers et elles continuent à s’appeler prébendes de Crèvecoeur.
La prébende des Chesnes était située sur la paroisse Saint-Jacques, au faubourg d’Orbec, et s’étendait jusque dans les prés de Beuvillers, dont un porte encore le nom de Prés du Chesne.
La première portion de Crèvecoeur se trouvait dans la prairie d’Ouilly et à Beuvillers, près la rivière et s’étendait sur les paroisses de Saint-Jacques et de Glos.
La seconde portion était aussi à Beuvillers. Ces deux prébendes avaient été primitivement fondées à CrèvecoeUr.

400. — Le 12 sept. 1715, .Mesr. Claude de Franqueville, chanoine et haut-doyen de la Cathédrale, juge ordinaire de la ville et de la banlieue de Lx, ainsi que de la parr, de St-Germain-de-Livet, seig. temporel de Beuvillers, nomme promoteur en l’officialité du Chapitre en remplacement de feu Me. Louis Mahieu, chanoine de la Cathédrale, dernier promoteur, la personne de Me. François-Nicolas Caboulet des Londes, pbrë, chanoine prébende de Deauville, Me. ès-arts en l’Université de Paris.

633. — Le 24 février 1719, titre clérical fait en faveur de Me. Jacques Rabot, acolyte, par Pierre Rabot, demeurant à Beuvillers.

64 — Le 8 avril 1719, furent ordonnés sous-diacres :
Me Pierre-Jacques Rabot, acolyte de Beuvillers

405. — Le 11 mai 1720, Pierre Asse, fils de Pierre et de Catherine Vallois, de la parr.. de Beuvillers, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

104. — Le 21 août 1722, Me. Antoine Vy, pbrë, curé de Ste-Cécile de Beuvillers, âgé de 64 ans, donne sa procuration pour résigner sond.bénéfice, dépendant du Chapitre de Lx, entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Gabriel Thillaye, pbrë, vicaire de SR. Hippolyte-de-Cantelou. Il se réserve toutefois 300 livres de pension viagère à prendre sur les revenus de lad. cure qu’il a desservie pendant 41 ans.

115. — Le 2 sept. 1722, la nomination à la cure de Ste-Cécile de Beuvillers appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Me. François Le Bas, pbrë, chanoine prébende de SR. Germain, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me. Antoine Vy, dernier titulaire, la personne de Me. Jean-François Brasnu, pbrë de ce diocèse.
Le 3 sept. 1722, le seig’ évêque, «par rapport à des occupations trop pressantes,» refuse d’accorder aud. Sr. Brasnu la collation dud. bénéfice.

158. — Le 15 novembre 1722, le seig’ évêque donne à Me. Jean-François Brasnu, pbrë de ce diocèse, la collation de la cure de Beuvillers.
Le 19 nov. 1722, led. Sr. Brasnu prend possession dud. bénéfice, en présence de Me. Jean Thillaye, acolyte, et autres témoins de lad. parr. de Beuvillers.

700. — Le 2 avril 1724, titre clérical fait eu faveur de Me. Pierre Leclerc, acolyte, par Me. Guillaume de Franqueville, pbrë, chanoine de Lx, et Pierre Asse, journalier, demeurant à Beuvillers.

Curés-— A. Vy – J.-F. Brasnu
Clercs. — P.-J. Rabot – P. Asse
Patron. — Le chanoine de semaine – F. Le Bas,
Seigneurs et notables – J.-B. Collet des Boves – T. Moulin,

901. — Le 28 juin 1730, nomination à la cure ou vicairie perpétuelle de Ste-Cécile de Beuvillers appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Me. François Le Bas, pbrë, chanoine prébende de St-Germain, se trouva chanoine de semaine, nomme Me. François Heurtematte, pbrë du diocèse d’Evreux, à lad. cure de Beuvillers, vacante par la démission donnée, le 19 juin, par Me. Jean-François Brasnu, dernier titulaire, nommé lui-même à la cure de St-Martin de Meville, (?) diocèse de Rouen..
Le 30 juin 1730, le seig. évêque donne aud. Sr. Heurtematte la collation dud. bénéfice.
Le 2 juillet 1730. led. Sr. Heurtematte prend possession de la cure de Beuvillers, en présence dud. Sr. Brasnu, ci-devant curé du lieu, et de plusieurs autres témoins.

974. — Le 6 sept. 1730, Me. François Heurtematte, pbrë, curé de Beuvillers, logé présentement à Rouen, rue St-Romain, chez Me. de Preste, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Jean Poplu, pbrë, curé de Tourville, exemption de Fécamp, diocèse de Rouen.
Le 25 sept. 1730, led. Sr. Poplu obtient en cour de Rome des lettres de provision de lad. cure de Beuvillers.
Le . 1730. le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 31 déc. 1730, le Sr. Poplu, représente par Me. Michel Poplu, pbrë, vicaire de Glos, prend possession de la cure de Beuvillers, en présence de Me. Jean-François Brasnu, ancien curé de lad. pair., et présentement curé de Neuville, diocèse de Rouen, et autres témoins.

491. — Le 21 juillet 1743, vu l’attestation du Sr. Lefèvre, pbrë, desservant la parr. de Beuvillers, dispense de bans pour le mariage de Marguerite Leclerc.

188. — Le 1er avril 1744, la nomination à la vicairie perpétuelle ou cure de Beuvillers appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Mesr. Alexandre Dubuisson, pbrë, chanoine prébende de Croisilles, à l’époque où lad. cure se trouva vacante par la mort de Me. François du Plessis-Challemel,nomme aud. bénéfice la personne de Me. Pierre Coudrelle, pbrë de ce diocèse.
Le 30 avril 1744, les vicaires généraux du seig. évêque donnent aud. Sr Coudrelle la collation de lad. cure.

Curés. — J.-F. Brasnu — F. Heurtematte — J. Poplu — F. Le Marchand —
F. du Plessis-Challemel — P. Coudrelle.
Prêtre desservant — Lefebvre.
Patron. — Le chanoine de semaine. — F. Le Bas,

16. — Le 27 juillet 1754, Louis Thorel, marchand, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jean-Baptiste Guerbette, acolyte, originaire de Beuvillers, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une maison appartenant aud. Sr. Thorel et située rue Basse-Boucherie, près d’une allée commune.

300. — Le 7 juillet 1766, vu l’attestation du sieur Guerbette, vicaire de Beuvillers, dispense de bans pour le mariage de Marie-Anne Coudrelie.

73. — Le 13 févr. 1767, Me. Pierre Coudrelle, pbrê, curé de Ste-Cécile de Beuvillers, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Gabriel Picard, pbrë du diocèse de Lx, titulaire de la chapelle St-Jean-Baptiste, 2° portion, en la Cathédrale, non sujette à résidence.
Il se réserve toutefois une partie du presbytère et de ses dépendances, ainsi que 300 livres de rente viagère à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il dessert depuis 21 ans. Fait et passé au manoir presbytéral de Beuvillers, en présence de Me. Antoine Petit, pbrë, semi chanoine sous-chantre de la Cathédrale,et de Jean Petit, officien douze-livres de lad. Eglise.
Le 25 févr. 1767, la nomination à lad. cure de Beuvillers appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Me. Françoise d’Hercourt, pbrë, chanoine prébende de Lieurey, 2° portion, remplissant les fonctions de chanoine de semaine, nomme à bd. cure, vacante par la mort dud. Sr. Coudrelle, la personne de Me. Marin Guirard, pbrë de St-Germain de Lx. Fait et passé en présence du Chapitre de la Cathédrale et de Me. Pierre Lefrançois, pbrë, et Jean-Baptiste Neuville, diacre, et Me. Etienne-Pierre Crétey, secrétaire ordinaire dud. Chapitre, tous trois demeurant à Lx.
Le même jour, Me. Le Bas de Fresne, vic. Gl, donne aud. Sr. Guirard la collation du dud. bénéfice.
Le 27 févr. 1767, le Sr. Guirard prend possession de la cure de Beuvillers, en présence de Me. François-Nicolas Pinchon, pbrë habitué en l’églisede St-Germain de Lx, demeurant aud. lieu ; Me. Jean-Baptiste Guerbette, pbrë, demeurant à Beuvillers. et autres témoins.

153. — Le 4 juin 1767, vu l’attestation du Sr. Guerbette, vicaire de Beuvillers. dispense de bans pour le mariage de Jean-Jacques Petit.

Curés. — P. CoudrElle. XXXL 73. — G. Picard. — M. Guirard,
Vicaire.— Guerbette.
Prêtre de la paroisse. — J.-B. Guerbette.
Clerc. — J.-B. Guerbette.
Patron. — Le chanoine de semaine. — Fr. d’Harcourt,

85. —Le 15 févr. 1780, Nicolas Petit, marchand, blanchisseur de toiles, demeurant à Beuvillers, constitue 150 livres de rente en faveur de M. Michel Fouques, dit Lanos (I), acolyte de St-Jacques de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
(1) M. Fouque-Lanos était, en 1791. prêtre habitué à St-Jacques de Lx. Il refusa le serment schismatique ; mais à partir de ce jour, nous perdons complètement sa trace. (Arch.Calvados).

133. — Le 24 août 1781, Me. Marin Guirard, pbre, curé de la parr. de Ste- Cécile de Beuvillers, gisant au lit, malade et infirme, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Pierre Neuville, pbre, vicaire de Glos. Il se réserve toutefois une partie du presbytère et de ses dépendances, ainsi qu’une rente viagère de 200 livre.- à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il a possédé pendant seize ans. Fait et passé dans la chambre dud. Sr résignant.
Le 5 sept. 1781, la nomination à la cure de Beuvillers appartenant au Sr chanoine de semaine en la Cathédrale, Mre Claude-Louis de Barber de Lespada, chanoine prébende de Crèvecoeur, 2° portion, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Marin Guirard, la personne de Me Antoine-François-Thomas de Latour, pbre du diocèse de Carpentras, (demeurant à St-Désir de Lx).
Le 6 septembre, le seigr. évêque donne aud. Sr. de Latour la collation dud. bénéfice.
Le même jour, le Sr. de Latour prend possession de la cure de Beuvillers, en présence de plusieurs habitants du lieu.

32. — Le 19 avril 1787, Me. Antoinc-François-Thomas de Latour, pbre du diocèse de Carpentras, curé de Ste- Cécile de Beuvillers, y demeurant, et présentement logé à Paris, rue du Cherche-Midi, pair. St-Sulpice, résigne sa cure entre les mains du seig. évêque de Lx en faveur de Me.Jean-Baptiste-Victor-Amédée de Latour, pbre dud. diocèse de Carpentras, curé de St-Germain d’Evry-lès-Châteaux en Brie,
diocèse de Paris ; et led. Sr. curé d’Evry résigne son bénéfice en faveur dud. Sr. curé de Beuvillers. Fait et passé à Paris.

Le 5 nov. 1787, M. Chastan de la Fayette, haut-doyen et vicaire général, donne aud. Sr. Jean-Baptiste-Victor-Amédée de Latour des provisions pour la cure de Beuvillers.
Le 3 décembre 1787, le Sr. de Latour, pourvu de lad. cure, mais n’en
ayant pas pris possession, donne sa procuration pour la résigner entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M* Charles-Jacques Rousselin, pbre du diocèse de Rouen et vicaire de Cerlangue aud. diocèse.
Fait et passé à Rouen, en présence de M. Georges-Simon Leudet, pbre, curé de Cerlangue, et autres témoins.
Le 25 décembre 1797, led. Sr. Rousselin obtient en Cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 12 mars 1788, M. de Collignon, vic. Gl., donne son visa auxd. lettres de provision.
Le même jour, le sr Rousselin (1) prend possession de la cure de Beuvillers en présence de M. François-Gabriel-Robert Rosey, pbre du diocèse de Lx, desservant lad. parr. ; Charles Adam de la Pommeraye, Esc., demeurant à Beuvillers, et autres témoins.

Curés. — M. Guirard – A.-F.-T. de Latour – C.-J. Rousselin.
Prêtre desservant – F.-G.-R. Bossey
Patron. — Le chanoine de semaine – F. de Barber de Lespuda.
Seigneur. — C. Adam de la Pommeraye

BEUVILLERS (Sainte-Cécile)). – Vicairie perpétuelle.
Curés. — M. Guirard. — P.Neuville. – A.-F.-T. de Latour, — J- B-V.-.A. de Latour.- C.J. Rousselin.
Prêtre desservant. — F.-G.-R. Bossey.
Patron. — Le chanoine de semaine. — F. de Barber do Lespeda.
Seigneur. — C. Adam de la Pommeraye.

INSINUATIONS.
1200
BUON XI 1200
Robert du Pont vend à Robert de Montgomeri une demie vavassorie dans le fief de Richard de Beuvilliers.
Sciant presentes et futuri quod ego Robertus de Ponte in curia domini Regis apud Cadomum ad scaccarium vendidi pro negocio meo integre totam illam meam dimidiam vavassoriam quam habebam apud Boviler de feodo Ricardi de Boviler Roberto filio Bartholomeo de Montegomeri, habendam et possidendam eidem Roberto et heredibus suis jure hereditario sine aliqua reclamatione amplius de me vel heredibus meis, pro xi libris Andeg. quas prefatus Robertus pro inde mihi dedit quando ego Roberto de Ponte de me et heredibus meis prefato Roberto et heredibus suis foris juravi illam dimidiam vavassoriam. Et hoc feci assensu domini feodi, salvo jure suo feodi illius et salvo tamen uno redditu de vi denarios Andegav. quos Walterus filius Fromondi capit in feodo illo annuatim ad festum Sancti Johannis Baptiste.
= HARDY, p. 10

BUON CLI 12.., octobre
Robert de Creully, chevalier, abandonne ses prétentions sur le patronage de l’église Sainte-Cécile de Beuvillers, en faveur du chapitre.
Omnibus ad quos presens scriptum pervenerit, Robertus de Croileio miles, salutem in Domino. Noverit universitas vestra quod cum contentio verteretur in curia domini Lexov. inter me et Julianam uxorem meam ex una parte et decanum et capitulum Lexov. ex altera de jure patronatus ecclesie Sancte Cecilie de Buoviler, dicta Juliana uxor mea me loco suo ad finem procuratorem suum constituit in assisa domini Lexov., ego autem ex multorum fide dignorum didici et cognovi quod jus patronatus predicte ecclesie dicto capitulo pertinebat et quod ipsa Juliana tempore viduitatis sue super hoc contra capitulum Lexov. querimoniam fererat, et quod jus illud quod in eodem patronatu clamabat, dictis decano et capitulo reliquerat, et ideo dictis decano et capitulo cognita cause? veritate omne jus quod in patronatu predicto ex parte ejusdem reclamabam penitus dereliqui. Volo etiam et concedo quod si dicta Julianna vel ejus heredes contra prefatum capitulum post decessum meum super eodem patronatu aliquid vellent reclamare vel inde querimoniam facere si forte contra capitulum per legem patrie vel per judicium prefatum patronatum recuperaverint, quod ego et heredes mei dicto Capitulo inde excambium competens faciamus. Et si contigerit quod excambium illud habere non possent per judicium pro etate h…. mei, heres meus non obstante etate dicto Capitulo centum libras Turon. in cont[ulere] teneatur. Quod ut totum sicut prescriptum est futuris temporibus firmiter observetur[, presenti] scripto et sigilli mei testimonio confirmavi. Actum assisa domini Lexov. anno gracie m° cc°….. mense octobris.
Scellé d’un sceau disparu.
= AD. 14. Chapitre, G 207.

1321
BUON CXXIII 1321, 17 juillet
L’évêque, pour mettre fin aux litiges, acquiert toutes les rentes qu’avait en commun le chapitre dans la ville et la banlieue de Lisieux. En échange, il leur assigne 165 livres 26 deniers tous les ans à prendre sur la prévôté de Lisieux.
Voir Fichier « Xe aux XVe siècles »
= Cartulaire de Thomas Basin, ff. 16-20; AD. 14, G. 312 (copie XVIII eme siècle d’un exemplaire conservé à l’abbaye de saint-Désir); AD. 14, G 303 (vidimus de 1447 de la confirmation faite par Charles IV en août 1322)

1452 29 octobre – Lisieux
 » Cy ensuivent les fieux, baronnies, haultes justices que l’évêque de Lisieux tient du Roi notre sire et les arrières fieux qui dudit évêque sont tenus ( Cart. lexov., f° 12, verso ) :

Les enfant sobz aaige de feu Robin Osmont, et leurs parchonniers, tiennent en ladite haulte justice, un fieu de chevaaliier que soulloit tenir anciennement messire Richard de Creully, chevallier et depuis Guillaume de Croismare, WGuillaume de Barnobo et Jehanne de Beuvillier, chacun son tiers, nommé le fieu de Beuvillier, assis en la paroisse dudit lieu de Beuvillier et ès parties d’environ.
= Cartulaire lexovien f° 12, v°, publié par Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, I, ccccliij.p. cccclv

1515, 15 septembre – Lisieux
Robert Carrey, chanoine de Lisieux, curé de Moyaux, baille à ferme pour quinze ans, à Me Jehan Rochon, curé de Beuvillers, un jardin et une maison à lui appartenant situé et assis paroisse Saint-Jacques, jouxte d’un côté la rue du Bailly, d’autre côté les murs de ceste ville de Lisieux, d’un bout le tripot et d’autre bout, le jardin appartenant à Davy Boctey, écuyer, moyennant 10 livres tournois par an
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540
, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
92.- Jean Osmond, Sr de Malicorne, a fourni l’état de sa noblesse avec Thomas Osmont, Sr de Beufvilliers, comme il sera déclaré sur l’article et paroisse de Beufvilliers (Beuvillers)
LABBEY de LA ROQUE.- Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.

BEUFVILLIERS,
126. Thomas Osmond, Sr. du dit lieu de Beufvilliers , et Jean, Sr. de Malicorne et de Marolle, son frere, ont baillé leur généalogie, justifiée par plusieurs lettres , chartes et écritures; la 1re. desquelles, du 15 décembre 1690, est sur le nom de Jean Osmond, leur trisayeul, seigneur de la Roque, du Mesnil-Eudés, du Castelier, Creuly et Ofey, marié à damoiselle Jeanne, soeur de Mre. Martin de Bouquetot, cher., Sr. du Breuil, duquel ils ont dit fournir leur descente jusqu’à eux , faisant le 5e. degré,. Voy. le n°. 92,

1557, 28 février – Lisieux – Beuvillers
Michel Davy, rouettier, vend à Nicolas Le Valloys, seigneur de Putôt, une pièce de terre à Beuvillers, tenue de la prébende de Cordebugle.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1599, 2 décembre – Lisieux, Beuvillers
Marguerite Le Valloys vend et transporte à Jacques Gogo, marchand mercier à Lisieux une pièce de terre à Beuvillers.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. 81.- Famille de La Reue – Minute papier, 2 ff..

1626, 4 juillet – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Jean Le Telier et Philippe Delaunoy, tabellions pour le siège de Courtonne-la-Ville, Gabriel Filleul, écuyer, sieur de Beuvillers, demeurant aud. lieu, se soumet et s’oblige envers noble homme Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, de Courtonne, pour l’acquitter et indemniser envers Loys Le Roy, sergent ordinaire au baillage vicomtal de Lisieux, de la somme de 6 livres tournois de rente moyennant la somme de 60 livres, payé par led. sieur de Beuvillers, en 3 pistoles d’or et quart d’écus.
Témoins: Guillaume Perier, sieur des Carnettes, de la paroisse de Mardilly, Pierre Gacey et Nicolas Gachon, bourgeois de Lisieux.
= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.

1780, 29 juin – Mesnil-Simon
Nicolas Le Boucher, fils de feu Eustache et de Marie Leproux, demeurant à Beuvillers, donne en fieffe à rente à Thomas Le Boucher, son frère, demeurant à Mesnil-Simon, le quart à lui appartenant de la succession de ses père et mère, consistant en quatre pièces de terre sises à Mesnil-Simon.
= Arch. M.C. Fonds Et. Deville – Minute papier 2 ff.- Analyse Et. Deville.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Pannier.

Beuvillers, Beuvillare, Bouvillare, Beuvilliers.

Sur le penchant d’un coteau qui encadre, au couchant, la riante vallée de l’Orbiquet, s’élevait d’une manière pittoresque la petite église de Beuvillers, dont la construction, très-ancienne, remontait à la période romane. Cette église a été démolie en 1863.
Le choeur et la nef étaient placés sur la même ligne. Les murs latéraux de la nef, que recouvrait un crépi ancien, étaient construits en blocage et dépourvus de contreforts.
Le mur septentrional offrait une fenêtre carrée, du XVIII. siècle, et une fenêtre sans caractère.
La principale entrée était au nord. La porte, à plein cintre, entourée d’un tore du XVI. siècle, était précédée d’un porche en bois, d’une certaine importance, qui fut fermé et transformé en chapelle des fonts vers 1840.
Une petite statue en pierre, représentant sainte Cécile, était posée sur un cul-de-lampe, au-dessus de la porte, à l’extérieur de l’édifice.
On apercevait, à gauche de cette porte, les vestiges d’une arcade à plein-cintre ( probablement romane ) qui donnait anciennement accès dans la nef.
Il n’y avait jamais eu d’ouverture à l’occident. La porte qui donnait accès dans la nef était moderne : elle avait été ouverte en 1840.
Vers l’une des extrémités du mur méridional on apercevait une Très-petite ouverture à plein-cintre, romane, presque aussi large que haute, dont les bords étaient simplement taillés en chanfrein ou biseau. Elle était fermée par une vitre épaisse, appelée oeil-de-boeuf.
Le choeur, ainsi que nous l’avons dit, ne faisait point retraite sur la nef. Le mur septentrional, construit en blocage, paraissait dater du XIIIe. siècle. L’un des contreforts, engagé en partie dans le mur de la sacristie, avait été élevé à la même époque. Un autre contrefort, placé à l’extrémité occidentale, datait, comme ceux du chevet, du XVI. siècle.
Une ouverture en forme de lancette était pratiquée dans ce mur. Cette fenêtre, qui était ébrasée à l’intérieur, mesurait 90 centimètres de hauteur sur 20 de largeur. Le mur méridional avait été reconstruit entièrement au XVe. siècle. Près de l’angle s’élevait un contrefort. Les deux fenêtres qui éclairaient le choeur de ce côté affectaient la forme ogivale ; elles étaient, du reste, dépourvues de tout caractère architectural.
Des contreforts du XVe. siècle soutenaient, comme nous l’avons dit, le chevet qui était droit.
Un petit clocher en charpente s’élevait au-dessus du gable occidental. La croix en fer qui couronnait la pyramide paraissait ancienne. Les croisillons se terminaient par des fleurs de lis. Ce clocher contenait une cloche qui offre l’inscription suivante :

J’AY ÉTÉ BÉNIE PAR Me. CHARLES-JACQUES BOUSSELIN CURÉ DE BEUVILLERS
ET NOMMÉE MARIE Se-CÉCILE PAR Mr. PIERRE BRUNÓT EMMANUEL
ESTIÈVRE MARQUIS DE TRÉMAUVILLE ET MADAME MARIE CLAUDE DE GRIEU,
SON ÉPOUSE, DEMEURANTS A PARIS EN LEUR HÔTEL PLACE DU PALAIS BOURBON
N°. 85 A PARIS, ANCIENS SEIGNEURS DE BEUVILLERS. M ». JEAN BAPTISTE LE
CERF, MAIRE, ALEXANDRE LIQUAIRE SURNOMMÉ DU LONGPRÉ, ADJOINT, JEAN
FRANÇOIS PETIT ET De ROSE FOCET, SON ÉPOUSE, JEAN BAPTISTE NICOLAS
GUERBETTE TOUS PROPRIÉTAIRES ET MAMBRE DU CONSEIL MUNICIPAL.
LA VILLETTE DE LISIEUX M’A FAITE 1816,

La charpente de la voûte, en forme de berceau, paraissait ancienne. Afin d’éviter la poussée sur le sommet des murs, on l’avait établie sur blochets ou sabots, les chevrons portant ferme. Cette voûte, sans entraits, était lambrissée en douves de sapin.
A l’intérieur comme à l’extérieur de l’édifice, les murs avaient conservé leur litre funèbre couverte d’écussons. Ces blasons, relevés avec soin par M. Charles Vasseur, étaient ceux de la famille de Franqueville.
Le maître-autel, qui était l’un des plus riches de l’ancien diocèse de Lisieux, attirait les regards des connaisseurs.
Le retable provenait de l’ancienne église de St.-Pierre-de-Canteloup. Il avait été acheté en 1847 pour l’église de Beuvillers. Ce magnifique retable, décoré de deux colonnes torses autour desquelles s’enroulaient des ceps de vigne chargés de grappes de raisin, datait du règne de Louis XIV. Le cadre qui entourait le tableau était travaillé à jour et délicatement sculpté.
Le tabernacle, oeuvre de patience et de goût, avait appartenu à l’abbaye de St.-Désir de Lisieux. Il avait été donné à l’ancienne église de St.Désir (démolie pendant la Révolution), par Marie de Raveton de Chauvigny, abbesse du monastère des Bénédictines (1599-1634). Ce tabernacle, de forme hexagone, offrait deux étages. Le premier étage était décoré de cinq niches, séparées par de légères colonnettes accouplées, détachées du pavillon et placées sur les angles. Les statuettes renfermées dans ces niches étaient : le Sauveur du monde, saint Pierre, saint Paul, saint Benoît et sainte Scholastique. Le second étage, formant couronnement, présentait un dôme imbriqué, surmonté d’un lanternon à jour, sur le sommet duquel était posée une statuette représentant le Christ tenant une croix de Résurrection. Ce genre d’amortissement est assez rare. Les tabernacles de cette époque se terminent ordinairement par une croix faite au tour, appelée avellane.
Les deux gradins étaient couverts d’arabesques en relief, interrompues par un blason placé au-dessous du tabernacle.
Cet écusson était celui de l’abbesse qui avait fait exécuter ce beau travail.
Le tabernacle que nous venons de décrire avait pour complément une jolie garniture de candélabres en bois tourné, avec torchères. Nous aurions vu avec plaisir ce tabernacle replacé dans la nouvelle église, dont il aurait été le plus bel ornement.
Le tombeau, de forme carrée, était garni autrefois d’un parement en étoffe.
De chaque côté du maître-autel étaient placées deux anciennes statues. L’une, en pierre, représentant sainte Cécile, paraissait dater du XVe. siècle ; l’autre, en bois, de sainte Radégonde, artistement sculptée, datait du règne de Louis XIII.
Cinq pierres tombales se voyaient dans le choeur. Une seule avait conservé, en partie,son inscription gothique :
Osmont en son vivant seigneur de Malicornerne , Beufviller , Millouet-le-Bas et Saint-Germain de Marolles qui décécéda le XVL d’octobre mil cinq cens LXL….
Les squelettes de ce seigneure de sa femme étaient représentés et gravés au trait sur la pierre. Dans les angles supérieurs étaient placés leurs blasons : d’Osmont ; de gueules au vol d’hermines.
Au milieu du choeur apparaissait une pierre tumulaire, dont la face principale était tournée contre terre. La grande épaisseur de cette pierre, qui était en schiste noir imitant, le marbre, nous porte à croire qu’elle était ornée de l’effigie en haut-relief du personnage qu’elle recouvrait, et qu’elleaura été retournée.
Le choeur était fermé par deux petits autels sans retable.
Celui de droite (côté de l’épître) était surmonté d’une ancienne statue en pierre, dorée et miniaturée, représentant sainte Anne.
L’autel placé du côté de l’évangile était couronné d’une statue, également miniaturée, représentant la Sainte-Vierge.
Ces deux statues, que nous avons remarquées au milieu des décombres, lorsqu’on a démoli la vieille église, nous ont paru d’une bonne exécution.
Ces deux petits autels, placés de chaque côté de l’arc triomphal, n’avaient qu’un gradin, sur lequel étaient posées les statues dont nous venons de parler. Sur le milieu d’un de ces gradins, ornés de petits tableaux en forme de médaillon, on lisait :

CE SACRAIRE A ESTÉ DONNÉ PAR
MAISTRE NICOLLAS SCOT PBRE CVRÉ
DE CHA(m)PSERIS ET RAULETTE
MALAIS SA MÈRE. 1640.

A côté de l’un de ces autels était placé un petit chandelier en cuivre, de 20 centimètres environ de hauteur, qui offre une grande ressemblance avec un chandelier de même métal, gallo-romain, découvert, il y a quelques années, à Lisieux, dans les fondations d’une maison appartenant à la communauté de la Providence. Près de ce dernier chandelier, dont l’origine ne saurait être contestée, on a trouvé plusieurs fragments de briques romaines. Le chandelier de Beuvillers ne paraît pas remonter au-delà du XIIe siècle.
Entre ces deux autels s’élevait, comme nous l’avons dit, l’arc triomphal, qui était en bois peint. Cet arc, qui datait du même temps que les autels, était surmonté de l’effigie du Christ, qu’accompagnaient tes statues de saint Jean et de la Sainte-Vierge. Deux urnes, de même style, répondaient aux piliers sur lesquels il reposait.
Tout cet ensemble, plein d’harmonie, qui rappelait la disposition des anciens jubés, était très-religieux et d’un effet
saisissant.
Sous le porche, qui avait été converti, comme nous l’avons dit, en chapelle, on remarquait les fonts de l’ancienne église de St.-Hippolyte-du-Bout-des-Prés, qui a été démolie en 1832 ou 1833.
On voyait aussi dans la même chapelle deux statues en bois (saint Jean et la Sainte-Vierge) qui provenaient de la chapelle du château de St.Hippolyte.
La nouvelle église, placée un peu plus bas que l’ancienne, ne présente aucun intérêt à l’archéologue.
L’église de Beuvillers était placée sous l’invocation de sainte Cécile.
Le patronage appartenait au Chapitre de la cathédrale.
Beuvillers faisait partie de l’élection de Lisieux et comptait quarante feux.

– Château.

Beuvillers Porterne du château.

Il ne reste plus de l’ancien manoir féodal de Beuvillers, qui s’élevait au fond de la vallée, qu’une poterne flanquée de deux tourelles, d’un effet très-pittoresque. Cette délicieuse tête de pont, dont M. Bouet, membre de la Société française d’archéologie, a fait un charmant dessin, est accompagnée d’un pan de mur en brique percé de meurtrières.
Le rez-de-chaussée, dit M. Raymond Bordeaux (Compte-rendu d’une excursion faite dans la vallée d’Orbec en 1850.) auquel nous empruntons les lignes suivantes, est bâti en damier de pierres et de briques alternativement rouges et vertes; le premier étage est en bois, recouvert d’essentes disposées en dessins variés. Un escalier à vis, contenu dans l’une des tourelles, mène dans une chambre haute placée au-dessus de la porte, où existe, à peu près complet, un superbe pavage en carreaux de terre cuite, dont l’émail jaune et vert est d’une rare fraîcheur encore. Des fleurons de la Renaissance décorent chacun de ces pavés, tous semblables de dessins, mais tantôt bruns avec des fleurons verts, tantôt rouges avec des fleurons jaunes. Ces pavés sont disposés quatre par quatre pour composer des rosaces, et les rosaces alternent de manière que le plancher de la chambre présente un échiquier rouge et vert, a couleurs qui se remarquent aussi dans l’appareil de la maçonnerie.
Ce beau pavage, ajoute M. Bordeaux, dans ce langage « pittoresque et coloré qui donne un si grand charme au récit, est couvert de décombres et la chambre est ouverte à tous venants. Le grand toit du pavillon s’effondre tristement; les flèches coniques des tourelles laissent déjà entrevoir leurs chevrons noircis par la pluie. »
Nous ajouterons, pour compléter le tableau, que la lucarne qui surmonte le toit de la poterne était couronnée d’un bel épi vernissé en terre du Pré-d’Auge. Les jolis pavés émaillés décrits par M. Bordeaux provenaient de la même fabrique, dont nous parlerons à l’article PRÉ-D’AUGE.

Le fief de Beuvillers relevait du comté de Lisieux.
On trouve dans les Rôles de l’Échiquier de Normandie : Wido de Boviler, en 1180; Robert de Busviler, en 1195; Robert Cardon de Bueviler, même année.
Nous ignorons les noms de ceux qui possédèrent ce fief aux XIIIe., XIVe. et XVI. siècles.
Au XVI. siècle, le fief de Beuvillers appartenait à la famille d’Osmont.
Le premier qu’on trouve en possession de ce fief, dit M. Charles Vasseur, est Robert d’Osmont, seigneur de Beuvilliers en partie et de Creully, qui épousa Alix de Bures. Il transmit cette terre à ses descendants, qui la conservèrent pendant plus de cent ans. Le dernier qui la posséda est Guillaume d’Osmont, chevalier, seigneur d’Aubry-le-Pantou et du Mesnil-Froger, qui l’échangea, suivant contrat du 2 février 1640, avec Jean Le Michault, lequel obtint, cinq ans plus tard, des lettres de noblesse et le titre d’écuyer. Il avait épousé, en 1615, Marguerite Parfait, fille d’un greffier en chef de l’élection de Paris.
De cette union naquirent dix-huit enfants, ainsi que le constate une généalogie manuscrite. L’aîné des garçons, Guillaume, né le 18 février 1621, fut seigneur de Beuvillers, le Val-Durand et Douville. Malgré sa nombreuse parenté, il n’eut pour héritière que Françoise Le Michaut, sa soeur, née le 27 septembre 1630, laquelle avait épousé, en 1653, Jacques de Franqueville, écuyer, sieur de La Vallée, fief situé à Glos.
La famille de Franqueville a possédé la terre de Beuvillers jusqu’à la fin du XVIIIe. siècle. Claude-Jean-Baptiste de Franqueville n’ayant eu qu’une fille, nommée Marie-Françoise-Julie, cette terre passa, avec la baronnie de Morainville, le Mesnil-sur-Blangy, Livet et La Couyère, dans les mains de M. Joseph Laurens de Grieu, chevalier de l’ordre royal et militaire de St-Louis, dont la fille, Mme Marie-Claude de Grieu, épouse de M. de Frémauville, est mentionnée sur la cloche dont nous avons donné l’inscription.
A une certaine époque, le fief de Beuvillers avait été divisé. On voit, dans un acte de vente du 28 mars 1589, figurer le nom de noble homme Nicolas Filleul, sieur du hault Boeufviller, demeurant en la paroisse du dit Boeufviller.

Outre le Val-Durand et Douville, fiefs déjà mentionnés, qui étaient situés sur Beuvillers, M. Vasseur cite encore la Pinquetière ou Pigneterie. Ce fief était situé au fond d’un petit vallon qui aboutit à la vallée de la Touques, en face le manoir de St.-Hippolyte.
En 1666, Guillaume Labbé était seigneur de la Pinquetière. Il fut qualifié ancien noble par les Commissaires.
Au fond du vallon que domine l’église s’élève une filature de fil et un établissement de tissage à la mécanique qui occupent un grand nombre d’ouvriers et animent cette riche et pittoresque vallée.

La léproserie de Beuvillers, dont le pouillé de Lisieux, de M. Auguste Le Prévost, ne fait point mention, ne nous est autrement connue que par une donation faite au prieuré de Friardel, vers le commencement du XIII siècle, par Jeanne, dame de Beuvillers, dont la charte eut pour témoin Guillaume de Friardel, Hugues de Beuvillers, André, prêtre de la léproserie de Beuvillers, Richard, prêtre de la léproserie d’Orbec, et autres.

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
N° 56 Julienne, dame de Beuvillers, donne au prieuré de Friardel, pour le salut de l’âme d’Hamelin, son mari, et de ses antécesseurs, 10 sols de rente, monnaie courante, à percevoir à Pâques, par les mains de Walter, fils d’Anicie, qui tenait d’elle trois acres dans le Val-Durand; et pour assurer cette rente, lesdits religieux ont été mis en saisine dudit Walter. Cette chartre sans date est attestée par Guillaume de Friardel; Hugues de Beuvillers; André, prêtre de la léproserie de Beuvillers; Richard, prêtre de la léproserie d’Orbec et autres.

HISTOIRE DE LISIEUX – PAR M. LOUIS DU BOIS

BEUVILLIER sur Orbiquet. C’est à tort que quelques personnes écrivent Beuvillers, car assurément tout le monde prononce Beuvillier. D’Anville écrit Beuvilliers dans sa Carte du diocèse de Lisieux, et l’auteur du Pouillé général de l’archevêché de Rouen (en 1648, dans ses Bénéfices du Diocèse de Lisieux) orthographie Beuvillier avec plus de raison. En effet, on le lit ainsi dans les « Mémoires pris sur les originaux des diocèses et les Registres du Clergé de France, ainsi qu’ils ont été ordonnés en l’assemblée de Mantes l’an 1641 » etc. On n’aurait pas l’excuse de prétendre que les deux se mouillent : ce qui n’a lieu que dans les mots qui en latin offrent ces deux l suivies d’un i. Or Beuvillier vient de Villare, au pluriel Villaria, dérivés de Villa : ferme, métairie. On sait d’ailleurs que les deux ne se mouillent ni dans ville, ni dans village etc. Quand à l’étymologie du nom de la commune dont nous parlons, elle provient du vieux mot roman Buef, Beu (bœuf) et du latin Villare : le village des bœufs, parce qu’en effet sa vallée présente de gras pâturages.

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados

LE CHATEAU DE BEUVILLERS
La commune de Beuvillers est située au milieu d’une vallée plantureuse, arrosée par la petite rivière d’Orbec, «l’Orbiquet». Le territoire de cette commune comprend l’ancien fief de Beuville ou Bosviller (1180), ou Busviler (1195), ou Beuviler (1 2 13), du latin boum villa, ferme ou métairi des boeufs.
On ignore les noms des possesseurs de ce fief jusqu’au XVIe siècle; à cette époque il appartenait à la famille d’Osmont ; il passait ensuite, par droit d’héritage, au mains de la famille de Franqueville qui le détenait encore à la fin du XVIIIe siècle.
Un château ou manoir féodal commandait le fief du seigneur de Beuvillers; il ne reste de cette construction, sans doute importante, qu’un petit mur d’enceinte et une poterne flanquée de deux tourelles.
La rivière entourait complètement le château dont le pont-levis seul pouvait relier les deux rives de l’Orbiquet.
Le rez-de-chaussée de la poterne est construit en damier de pierres et briques; l’étage supérieur est en bois. Dans une chambre du premier étage se trouve un pavage vernissé, en bon état, décoré de fleurons verts et jaunes. Le pavillon de la poterne était autrefois couronné d’épis provenant de la poterie du Pré-d’Auge.
Les recherches faites n’ont pas permis de reconstituer l’enceinte du château et nul n’en sait l’histoire. Ni conte, ni chanson ne nous en ont transmis le poétique souvenir, et la légende ne dit pas même ici, comme ailleurs, que pendant les nuits sereines, au milieu des vapeurs de la vallée, on voit se relever les vieilles murailles et apparaître au clair de lune un château de brouillard.

Armorial général, ou Registres de la noblesse de France– Louis Pierre d’Hozier.
Extraits

– Noble homme Robin ou Robert Ofmont, Ecuyer, Seigneur de Beuvillers en partie, du Fief de Creuilly, nommé dans un titre du 4. Décembre 1421. comme fils & héritier de Damoifelle Jeanne de Bouquetot, n’a- voit eu en partage que le Fief de Creuilly, mais il étoit devenu Seigneur en partie de Beuvillers, & y avoit même son Sénéchal dès le 1. Juillet 1435. jour d’une Commission donnée par ce Sénéchal « pour confifquer & saisir  » féodalement tous les Fiefs pour lesquels les hommages dûs à la Seigneurie, n’avoient point été faicts.
On apprend par un aveu qu’un Pierre MOULIN rendit à Robert Ofmont le 13. Mai 1437. que les Fief, Terre & Seigneurie de Beuvillers, mouvans pour un Fief de Chevalier de Révérend Père en Dieu Monfeigneur l’Evèque Comte de Lizieux , avoient été anciennement partagés en trois lots entre feue Damoiselle Elache de CREUILLY , & les sœurs Damoiselles Amengue & Jeanne de CREUILLY.

– François Osmont, Ecuyer, Seigneur de Malicorne, de Millouet, & de Beuvillers, dont le mariage fut accordé le 24. Février 1497 avec Damoiselle Robine FORTIN, fille de Raoulet FORTIN, Ecuyer.

Nobiliaire de Normandie publié par une société de généalogistes – sous la direction de E. De Magny
Extraits:

V. — Robert Osmond, Écuyer, seigneur de Creuilly et de Beuvillers, fief de Chevalier, mouvant de l’Évêque Comte de Lisieux, nommé dans un titre du 1 décembre 1421. Le 1er juillet 1435, il donna à son Sénéchal commission pour confisquer et saisir féodalement tous les fiefs pour lesquels les hommages qu’on lui devait n’avaient pas été faits. Il a épousé damoiselle Alix de Bises, dame de Tuissignol, de Couches, qui paraît dans un titre du 17 février 1450 comme veuve et ayant la garde noble de ses enfants, qui étaient ;
1° Louis, qui suit ;
2° Jean Osmond, seigneur de la Vallée, tige d’une deuxième branche, qui s’est éteinte au XV° degré en la personne de Jean-François d’Osmond, fils de François-Michel et de dame Anne-Élisabclh d’Ouville.

VI. — Louis Osmond ou Osmom, Écuyer, seigneur de Beuvillers, de Millouet, de Malicorne, etc., dénommé dans un acte du 17 février 1450, comme Atorné de sa mère, rendit aveu pour le fief de Malicorne, le 26 août 1489, à noble homme Gazeau, seigneur Baron de Pontgoing, dont ce fief relevait. Il a épousé en 1459 noble dame Marguerite de Mesnil, veuve de messire Jean d’Estrehan, Chevalier, qui l’a rendu père du fils unique qui suit :

VII. — François Osmond, Chevalier, seigneur de Malicorne, de Beuvillers et de Millouet, fit à la fin de sa vie deux fondations au couvent des Dominicains de Lisieux, les 20 novembre 1528 et 3 juin 1530. Il avait épousé par contrat du 24 février 1497 noble damoiselle Robine Fomin, dont il eut :
I ° Jean Osmond, prêtre chanoine de Lisieux ;
Thomas Osmond, seigneur de Beuvillers, marié à Marguerite d’Anisy, mort sans postérité ;
3° Jean, qui suit ;
4° Catherine Osmond, mariée à Nicolas Focques de Mannetot.

VIII. — Jean Osmond, III » du nom. Chevalier, seigneur de Malicorne, de Beuvillers et de Saint-Germain de Marolles, reçut commission du duc d’Au- male, Lieutenant général. Gouverneur pour le Roi de la province de Normandie, pour : lever et assembler soit à cheval, soit à pied, tel nombre qu’il jugerait à propos, des manants et habitants des bourgs de la sergenterie de Saint-Julien de Foulcon, d’en prendre le commandement pour empêcher les pilleries et saccagements. que les rebelles commettaient dans la province. Cette commission est datée du camp devant Honfleur, le 22 juillet I 562 Par contrat du 5 juin 1538 il a épousé demoiselle Catherine de Sabrevois, fille de Claude de Sabrevois, seigneur des Mousseaux, Gouverneur de la Baronnie d’Ivry, et de dame Jeanne de Hellenvilliers. De ce mariage sont nés trois filles et trois fils :
1° Jacques Osmond, tué à la bataille de Saint-Denis, le li novembre 1567 ;
3° Charles, qui continue la descendance ;
3° René Osmond, seigneur de Malicorne, homme d’armes dans la compagnie d’ordonnance du seigneur de Montmorency, marié à demoiselle Catherine de la Rivière, fille de Jacques de la Rivière et de haute et puissante dame Marguerite de Dreux, est l’auteur de la branche rapportée plus loin et seule existante aujourd’hui.

IX. — Charles Osmond, Chevalier, seigneur de Beuvillers et de beaucoup d’autres lieux, rendit hommage pour cette terre le 18 juin 1582, à messire Jean de Vassé, Évêque, Comte de Lisieux, de qui elle relevait en plein fief de Haubert. On voit par des lettres données au camp de Nevers le 14 décembre 1587 et signées : Henry, qu’il se distingua comme son père dans la profession des armes. De son mariage, contracté avant le 3 juin 1571, avec demoiselle Catherine de Hautemer, sont issus :
1“ Antoine, qui suit :
2° Françoise Osmond, mariée à Louis le Roi, sieur du Homme;
3° Marguerite Osmond, morte célibataire.

X. — Antoine Osmond, Chevalier, seigneur de Beuvillers, d’Aubry-le-Pantou, de Pierrefitte et autres lieux, servit sous les ordres du Comte de Grancey, Chevalier des Ordres du Roi , Capitaine de cinquante hommes d’armes, un de ses Lieutenants généraux en Normandie.
Il a épousé le 4 janvier I 598 demoiselle Françoise Rouxel de Médavi, qui l’a rendu père de dix enfants,.

INVENTAIRE SOMMAIRE DES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES ANTÉRIEURES A 1790.

Le 7 octobre 1704, mariage par Claude de Francqueville, haut doyen de l’église cathédrale de Lisieux, de René de Francqueville, chevalier, fils de feu Jacques de Francqueville et de Françoise Le Michault de Beuvillers, de Glos-sur-Lisieux, et demoiselle Marie-Madeleine Martin, fille de Charles Martin, écuyer, sr. des Coslils, et de Renée de Hubert, de Victot-en-Auge, en présence de Guillaume de Francqueville, grand chantre de l’église de Lisieux, de Jacques Legrand, conseiller du Roi au présidial de Caen, de Marguerite de Francqueville, sa femme, de Charles Legrand, sr. du Castelet, etc.

3 – ARCHIVES ShL:

Fonds NEDELEC – Communes.
Com.5.6. 1 Beuvillers Notes historiques
Com.5.6. 2 Beuvillers Vie de la commune 1986-2008
Com.5.6. 3 Beuvillers Château transféré à Crèvecoeur
Com.5.6. 4 Beuvillers Usine Laniel
Com.5.6. 5 Beuvillers Manoir de Blavet

PANNIER Arthème:
Dossier NE 12.1 : 1er carton « Communes ». Beuvillers

FONDS DEVILLE:
CARTON 07 – C7/28 : Poterne à Beuvillers.

Dossiers « LIEUX ». LIEUX : A à K
Beuvillers : incendie usine Laniel, 8 septembre 1894.

Par. de Sainte-Cécile, auj. Saint-André;
pair. le chapitre de Lisieux.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Lisieux.
Génér. d’Alençon,
élect. et sergent. de Lisieux.

Fonds 1F
1F327 : 14 juillet 1584 : Jacques Halleboult de Courtonne la Meurdrac vend à Gabriel du Houlley de Lisieux, une pièce de terre nommée « Le jardin de la Fontaine  » en ladite paroisse.

1F328 : 4 juillet 1626 : Gabriel Filleul, écuyer, sieur de Beuvillers se soumet et s’oblige envers noble homme Jacob du -Houlley de Courtonne la Meurdrac pour l’acquitter et l’indemniser envers Loys Le Roy de la somme de 6 livres tournois de rente.

1F394 : 1625 : Lots et partage d’une pièce de terre nommée le Peiroy à Beuvillers et quittance de Jacques Bougon de Lisieux.

Fonds Cailliau :
1810-1820 – Saint-Jacques de Lisieux
Famille Poret de Lohgval. Pièces diverses et de procédure. Vente de biens. Village de Grais. Constitution de rentes.
= Arch. SHL 3F 193 – Fonds Cailliau. 3 p. parch., 40 p. papier.

FONDS « Inventaires »
1760, 30 janvier
Succession de Jean Ollivieve le Chambre, compagnon toilier, à la requête de sa veuve Catherine Guerbette, demeurant en la paroisse de Beuvillers
= Arch. SHL. 6 F 7

1770, 15 novembre
Succession de Nicolas Bourdon, dem. de son vivant en la paroisse de Beuvillers; à la requête de sa veuve Madeleine Montfort, nommée tutrice principale des enfants.
= Arch. SHL. 6 F 10

FONDS « STURLER » (photos)
57 C passage à niveau de Beuvillers avril 66, desherbants
3 photos 6 pellicules
BOITE 62
Concerne exclusivement les Ets Leroy à Beuvillers

Dossier « Lieux A à L » :
– En 1919, la filature de Saint GERMAIN de LIVET est transférée par LANIEL à BEUVILLERS.
– 3 – Beuvillers : incendie usine Laniel, 8 septembre 1894

CONTRATS DE MARIAGES 1564-1749:
– 1602 – 10 juin – Contrat de mariage de noble homme Gabriel Filleul, fils de noble homme Nicolas, sieur de Beuvillers et de Antionette Dastin et Françoise De Gravelle, fils de noble homme Jehan, sieur de Fourneaux et de Gilette Flamberge.

– 1608 – 4 mai – Contrat de Mariage de Michel Mallays, fils de Girard et de Catherine Fontaine de Beuvillers et Renée Granval, fille de Jehan et de Marie Paisant, d’Auquainville.

Carnets de Charles VASSEUR:
Notes sur la Banlieue de Lisieux. « Banlieue Lisieux.Doc ».
(Beuvillare, Bouvillare, Beuvilliers)
Divers documents concernant :
– objets en bronze découverts dans une carrière
– dessin d’un pavé du Pré d’Auge
– dessin d’armoiries et au verso dessin d’un candélabre en bronze
– 2 croquis de l’église
– plan de l’église
– dessin d’une fenêtre du choeur et appareillage menuiserie
– croquis ‘une sculpture
– dessin du dessous de l’autel
– dessin du clocher
– dessin du profil d’une pierre tombale
– croquis d’un paysage
– 2 croquis de la poterne du château

L’Eglise de Beuviliers est sous l’invocation de Ste Cécile.

Liste des Curés
– Alleaume Thomas en 1574
– Charles Dubois vers 1616, il figure comme témoin au contrant de mariage de Jacques de Franqueville avec Mlle Françoise Le Michault
– Antoine Vy renonce le 21 août 1722 en faveur de Gabriel Tillais Antoine mais Antoine VY étant décédé peu après, le chapitre de Lisieux présenta Jean François Brasun le 2 septembre 1722
– Jean François Brasun ayant donné sa démission le 19 juin 1730 le Chapitre présenta François Heurtematte qui prit possession le 2 juillet 1730
– François Heurtematte résigne en faveur de Jean Popelu le 10 octobre 1730
– Jean Popelu permuta avec François Lemarchand le 21 août 1733.
– François Lemarchand permute avec François du Plessis Challemel LE 13 mai 1743 ; il décède le 1er avril 1744.
– Pierre Coudrelle le remplace. Le 13 février 1767 il donne procuration et resignandum de sa cure en faveur de Gabriel Picard Cette résignation ne put obtenir rectification par suite du prompt décès du curé.
– Le 25 février 1767, le Chapitre présentait Marin Guerard
– Marin Guerard, (ou Guirard) malade, donne procuration le 24 août 1781 à Pierre Neuville. Son décès empêcha l’effet.
– Le 5 septembre 1781 le Chapitre présentant Antoine François Thomas de Latour.
– Le 19 avril 1787 il permuta avec Jean Baptiste Victor Amédée de Latour. Mais avant de prendre possession ce dernier fit une procuration ad resignandum en faveur de Charles Jacques Rousselin en date du 3 décembre 1787.Il fit sa prise de possession le 12 mars 1788 en présence de Charles Adam de la Pommeraye, escuyer.

Deux descriptions de l’église (dont une de 1813)

Description de la cloche :
La cloche date de 1816. Son inscription n’est pas sans intérêt car elle nous fait connaître une nouvelle famille à laquelle échut la seigneurie de Beuvilliers après les d’Osmont et les Franqueville. Il s’agit de Monsieur Pierre, Brunot, Emmanuel Estievre, Marquis de Trémauville, époux de Marie Claude de Grieu.
Y figurent aussi Monsieur Jean Baptiste Lecerf, maire ; Alexandre Liquaire, surnommé Du Longpré, adjoint ; Jean François Petit, Rose Focet, son épouse ; Jean Baptiste Guerbette, tous propriétaires et membres du Conseil Municipal.
Elle a été fondue par Lavillette de Lisieux.
Beuvillers a recueilli les Fonts Baptismaux, de l’église SAINT HIPPOLYTE DU BOUT DES PRES (qui a été démolie entre 1831 et1833).

Suit l’historique de la transmission de la terre de Beuvilliers des Franqueville aux Trémauville. (Sont cités Reney de Franqueville et Dame Marie Madeleine Martin son épouse ; Messire Claude Jean Baptiste de Franqueville qui eut pour fille Madame Marie Françoise Julie de Franqueville, baronne de Morainville, veuve de Joseph Laurens de Grieu, leur fille Madame Marie Claude de Grieu)

1596, Françoise de Rouxelle Médavy héritière de Frédéric seigneur d’Aubry Le Pantou, Pierrefitte etc…. et de Marguerite Labbé Dame de La Rosière ; c’est le dernier qui soit qualifié seigneur de Beuvilliers.Il donc présumable que c’est vers cette époque que la seigneurie passa dans la famille de Franqueville aux Trémauville dont il est parlé dans la description de l’église.

Un autre document fait état de deux personnages et semble prouver que la seigneurie du Beuvilliers fut partagée car on donne le titre de seigneur de Beuvilliers conjointement à deux individus de familles toute différente.
C’est le montre du bailliage d’Evreux (1469) on y voit figurer un Guillaume de Bertheville seigneur de Beufvillier demeurant au bailliage de Rouen et plus loin Jehan et Loys dit Osmolt frères seigneurs de Beufvilliers et de Millouet.

L’Armorial général de d’Hozier donne aussi le titre de seigneur de Beuvilliers à un Guillaume le Michault auquel il donne pour armoiries : d’azur à une bande d’argent, chargée de trois grenades de gueules et accompagnée de deux étoiles d’or.

Le fief de Beuvilliers relevait du Comté de Lisieux. On trouve dans les rôles de l’Echiquier de Normandie : Vido(?) de Boviler en 1180, Robert de Busviler en 1195, Robert Cardon de Beuviler même année. J’y ignore qui fut en possession du fief dans les 13,14 et 15 siècles. Au 16e siècle il appartenait à la famille d’Osmont.Le premier qu’on trouve en possession est Robert d’Osmont qui épousa Alix de Bures. Il transmit cette terre à ses descendants qui la conserveront pendant plus de cent ans. Le dernier qui la posséda est Guillaume d’Osmont, chevalier seigneur d’Aubry Le Pantou et de Mesnil Froger qui l’échangea suivant contrat du 2 février 1640 avec Jean Le Michault, qui obtient 5 ans plus tard les lettres de noblesse et le titre d’écuyer. Il avait épousé en 1615 Marguerite Parfait, fille d’un greffier en chef de l’élection de Paris. De cette union va « sorti » 18 enfants (!) L’aîné des enfants Guillaume né le 18 février 1621, fut seigneur de Beuvillers, Le Val Durand et Douville.Malgré sa nombreuse parenté il n’eut pour héritière que Françoise Le Michault sa soeur née le 27 septembre 1630 qui avait épousé en 1653 Jacques de Franqueville, écuyer sieur de la Vallée, fief situé à Glos (le détail du contrat de mariage figure dans le cahier Ha »Archives de la Baronnie d’Orbec » page 53) La famille de Franqueville jouit de la terre de Beuvillers jusqu’à la fin du 18 siècle. Claude Jean Baptiste de Franqueville n’ayant eu qu’une fille nommé Marie Françoise Julie, elle porta cette terre avec la baronnie de Morainville, Le Mesnil sur Blangy, Livet et le Conyère à Monsieur Joseph Laurens de Grieu, chevalier de l’Ordre militaire de Saint Louis dont la fille Madame Marie Claude de Grieu, épouse de Monsieur de Trémauville.

Un autre document fait état de :
« les deux enfants de Guillaume étant morts sans être mariés, il eut pour héritière sa soeur Françoise Le Michaut, née le 27 septembre 1630 et qui avait épousé en 1653 Jacques de Franqueville, écuyer, sieur de la Vallée. Le contrat de mariage fait sous seing le 2 décembre 1653 fut reconnu devant les notaires de Lisieux le 24 janvier 1654. La dot consistait en un herbage de 3 acres situé à Glos et en outre 4500 livres sans parler du trousseau estimé à 1200 livres. Guillaume Le Michaut, sieur du Val Durand et de Beuvilliers, sergent major de Montmédy fut confirmé dans sa noblesse en 1664. Jacques de Franqueville et Françoise Le Michault eurent 7 enfants. L’aîné des garçons né en 1669 devint seigneur de Beuvilliers après son père ; il épousa en 17O4 Marie Magdelaine Martin qui lui donna aussi 7 enfants.
En 1730 Guillaume Reney de Franqueville, écuyer, capitaine aux Gardes, l’aîné, choisit pour préciput en la succession de son père le fief terre et seigneurie de Beuvilliers sans préjudice de ses autres droits. Dans un acte de 1740, relatif encore au règlement de cette même succession il prend les titres de chevalier baron de Morainville, seigneur et patron du Mesnil Beuvilliers et autres lieux. En 1752 il se fit délivrer les actes conservés en le Bibliothèque du Roy concernant sa famille. Il paraît qu’il ne laissa point de postérité car son frère Claude Jean Baptiste avec lequel il faisait partage en 1730 se trouve en possession de la terre dans les dernières années du siècle ou au moins sa fille Madame Françoise Julie de Franqueville qui s’allia à la famille de Grieu.

Note sur le Manoir de BEUVILLERS.

On trouve peu de documents historiques concernant les familles qui ont possédé successivement le manoir.
On trouve dans la recherche des nobles de l’élection de Lisieux pour l’an 1540 le nom de Thomas Osmond seigneur dudit Beufvilliers et Jean sieur de Malicorne son frère, ont baillé leur généalogie justifiée par plusieurs lettres chartres et écritures, la première desquelles du 15 décembre 1390 est sur le nom Jean d’Osmont le trisaïeul seigneur de la Roque, du Mesnil Eudes, du Castellier, Creully et Ofey, marié à Damoiselle Jeanne, soeur de Messire Martin de Bouquetot, seigneur du Breuil, duquel ils ont dit fournir leur descente jusqu’à eux, faisant le 5e degré ; ce Jean d’Osmont est le 1er dans la généalogie de cette famille donnée par d’Hozier.

Jean, seigneur de la Roque, marié en 1361 à Jeanne de Bouquetot ;
Robert, qui épousa Alix de Bure ;
Louis, qui épousa Marguerite du Mesnil, veuve en premières noces de Jean de Trihan ;
François, marié en 1497 à Robine Fortier ;
Jean II, qui épouse en 1538, Catherine de Sabrevoix, fille de Claude, seigneur d ‘Escluzelles ;
Charles, marié le 3 juin 1571, avec Catherine de Hautemer, fille de Jean et Guillemette de Martainville ;
Antoine (sans suite)

Autre description de l’église datée de 1856

Note de 1862 sur l’état de l’église alors en ruine.
Dernière note mentionnant que le curé de Beuvilliers a vendu le retable et le tabernacle venant de l’Abbaye de Saint Désir à Monsieur Roger, principal du collège qui le cède à Guerrier, fripier brocanteur à Pont l’Evêque qui l’envoie à Paris.

– Analyses et transcriptions … » – « Transcriptions.doc ».
– p.1 –
Document de 136…. concernant le Chevalier Jehan de FRANCQUEVILLE l’établissant chastelain, capitaine et garde du chastel de BEAUMONT-LE-ROGER (extrait du registre conservé en la bibliothèque du Roy à Paris), document établi à la réquisition de Messire René Guillaume de FRANCQUEVILLE seigneur de BEUVILLIER le 5 août 1752.
Signé : de FRANCQUEVILLE Thérèse, SALLIER, VARIN (ou VANIN)
– page 3 – 1378.
Quittance établie le 21 juillet 1378 à la requête de Guillaume
René de FRANCQUEVILLE, chevalier baron de MORAINVILLE, seigneur de BEUVILLIERS le 5 août 1752.
Signe : de FRANCQUEVILLE Thérèse, SALLIER, VARIN (ou VANIN);
– p. 53 – 2 décembre 1653
Vente par Pierre ESTIENNE de la paroisse du BREUIL, à Messire Pierre de CAUVIGNY, chevalier seigneur de BERNIERES et du BREUIL, de cours et maisons sises en la dite paroisse du BREUIL tenues de la seigneurie du BREUIL.
Devant les notaires de LISIEUX, comparaissent :
-Claude de FRANCQUEVILLE, escuyer, sieur de la VALLEE et Damoiselle Jacqueline de BONNEVILLE, son épouse,
– Jacques et Jean de FRANCQUEVILLE, frères, escuyers, leurs enfants, demeurant en la paroisse de GLOS, d’une part
et d’autre part :
– Jean LE MICHAULT, escuyer, sieur de BOEUFVILLERS et du VAL-DURAND, et Damoiselle Marguerite PARFAICT, son épouse,
– Guillaume LE MICHAULT, escuyer et Damoiselle Françoise LE MICHAULT, frère et soeur, leurs enfants, demeurant en leur manoir seigneurial dudit lieu de BOEUFVILLER
Réglant les conditions de mariage entre Jacques de FRANCQUEVILLE, escuyer, et Damoiselle Françoise LE MICHAULT
La mariée a en dot l’herbage de Michault comptant 3 acres situé à GLOS près de la vallée sur la rivière, tenue de la baronnie de GLOS et de la sieurie du COQ en partie, plus 4500 livres tournois, plus les meubles suivants :
– une robe de moire, une jupe de satin avec passement d’or, une jupe à fleurs à mettre dessous, un autre habit complet avec passement d’or, 2 mouchoirs de passement de Flandres, 2 fils de perles, 1 croix de diamants, 1 Saint Esprit de diamants, 1 montre d’or, 1 tapisserie de Rouen, 1 lit complet, 12 chaises et tabourets de tapisserie, tapis, de même le lict, landiers, coffres ou armoires, un petit coffre de tapisserie, 2 toilettes de….., 6 draps de fin lin de 3 lez, 18 draps de rouge lin, 2 douzaines de draps de chambre, 2 douzaines de draps d’étoupe, 1 douzaine…………, 6 douzaines de serviettes de lin, 1 douzaine de nappes de chanvre, 6 douzaines de serviettes de chanvre, 1 douzaine de chemises, etc… le tout estimé à 1200 livres.
Les mariés feront leur demeure à la VALLEE.
Fait le 2 décembre 1653.Présents : Guillaume LE MICHAULT, escuyer sieur de BOEUFVILLERS, fils ainé dudit sieur du VAL-DURAND, et René LE MICHAULT second fils
Ont signé : LE MICHAULT, Jacques de FRANCQUEVILLE, de FRANCQUEVILLE, Françoise LE MICHAULT, Marguerite PARFAICT, LE MICHAULT, F.de FRANCQUEVILLE, J. LEBOTTEY, BONNEVILLE, BONNECHOSE, Reney MICHAULT.
La grosse notariée est datée du 14 décembre 1653, présents Maître Charles DUBOIS, prêtre de BOEUFVILLER, et deux autres.
A la suite en date du 24 janvier 1654, intervention de Maître Louis de FRANCQUEVILLE escuyer, prêtre curé de DESANCHENITTE (?) diocèse de CHARTRES, fils ainé dudit sieur Claude de FRANCQUEVILLE et frère dudit Jacques, et de Maître René LE MICHAULT, fils du sieur de BOEUFVILLER.

– p.54 – juin 1655
Par devant nous Pierre LE CARPENTIER, escuyer conseiller du Roy, vicomte de FOLLEVILLE, commissaire subdélégué par Nosseigneurs de la Chambre souveraine aux faicts des francs fiefs nouveaux acquêts et amortissements pour l’élection de LISIEUX, en présence de Maistre Charles MESNIER, greffier commis. Jean LE MICHAULT, escuyer seigneur du noble fief, terre et seigneurie de BOEUFVILLER situé en ladite paroisse de BOEUFVILLER, dans la banlieue de cette ville, ayant ce jourd’hui par Michel MAREST, huissier, fait convenir par devant nous Maistre Louis COTTIN, commis de Maistre Urbain MENANT, commis par Sa Majesté aux recouvrements des dites taxes des francs fiefs nouveaux acquêts et amortissements, pour déclarer s’il entend tenir à la rigueur des taxes dues au faict des dits francs fiefs et nouveaux acquêts et amortissements, attendu qu’il a soutenu qu’il ne peut ni doit être compris à ladite taxe que cela ne se doit entendre que de tous ceux qui possèdent les fiefs nobles et qui sont de qualité roturière. Jean LE MICHAULT ayant à cette fin fait apparaître des lettres patentes de son anoblissement expédiées à PARIS au mois de juillet 1645, vérifiées en la Chambre des Comptes, le 6 septembre 1645 et en la Cour des Aides à ROUEN le 27 octobre 1645……. et de la quittance de finance de Onze cents livres par lui payées à Louis BECHAMEIL commis au recouvrement des taxes pour la confirmation de son anoblissement, il a acquis par échange le dit fief de BOEUFVILLER, de Noble Seigneur Messire Guillaume OSMONT chevalier seigneur d’AUBERY-LE-PANTHOU et le MESNIL-FROGER, par contrat passé devant les tabellions de CONCHES le 2 février 1640, il soutient qu’il doit être déchargé de ladite taxe par les raisons ci-dessus.
p. 97 – 28 mars 1589
Vente par Noble Homme Nicollas FILLEUL sieur du Hault-Boeufviller demeurant à la paroisse dudit BOEUFVILLER à Noble Homme Françoys FILLEUL, sieur Desloges, demeurant en la paroisse SAINT-JACQUES-DE-LISIEUX, de 9 pièces de terres labourables assises en la paroisse de SAINT-VICTOR-DE-CRESTIENVILLE, bornées par Jehan FILLEUL, escuyer, sieur de la HELLINIERE, Nicollas DOUBLET, prêtre, les héritiers de feu Nicolas DESCHAMPS, escuyer, la commune Desmares, et plusieurs boutières de champs donnant sur le chemin de Bernay

– Dernier fascicule : p. 78 – 16 juin 1730
Acte donné aux plaids d’héritages de LISIEUX à Guillaume Reney de FRANCQUEVILLE escuyer, capitaine aux gardes, fils et héritier feu René de FRANCQUEVILLE escuyer, demeurant à PARIS, contradictoirement avec Noble Dame Marie Madeleine MARTIN, veuve du sieur René de FRANCQUEVILLE, seigneur de BEUVILLER, mère, domiciliée à LISIEUX, et Claude Jean Baptiste de FRANCQUEVILLE, escuyer, son frère, assisté de Claude de FRANCQUEVILLE escuyer, et Pierre MARTIN sieur de PREVAL, parents, députés dudit sieur Claude Jean Baptiste par l’acte d’entérinement de ses lettres de bénéfice d’âge du 4 juin 1730, de ce que le dit sieur Guillaume Reney de FRANCQUEVILLE, a choisi comme fils ainé pour réciput en la succession de son feu père, le fief terre et seigneurie de BEUVILLER, situé en la paroisse de BEUVILLER, sans préjudice de ses autres droits.

Archives SHL. Achat du 11-02-2003.

  • Lot n° 15
    171 / Lisieux et Beuvillers (Calvados). Circulaires électorales, bulletins de vote. 1877-1932. 11 pièces imprimées.
  • Lot n°18 :
    96 / Lisieux et Beuvillers (Calvados), Familles Loison et Belhomme. 1 pièce papier. An XIII.
  • Lot n° 24
    LISIEUX (Calvados). (1 DOCUMENT, n° 205), Cinq « cahiers de lectures » : audiences de contrats de ventes (terres et rentes) passés par Jacques Daufresne, notaire à Lisieux, à la sortie des grands-messes paroissiales de Saint-Désir de Lisieux, Saint-Jacques, Saint-Germain, Beuvillers, Saint-Martin-de-la-Lieue, Les Vaux, Ouilly-le-Vicomte, Rocques. (1783-1790).
    Titre clérical aux Vaux (25 février 1787).

AUVILLARS

NOTES sur AUVILLARS – 14033


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Archives du Calvados.
Auvillars (Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14033

AUVILLARS
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque.- Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont-l’Évêque. II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Bonnebosq ( Arrêté du 1 mars 1790). III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Bonnebosq (Loi du 28 pluviôse an VIII); — canton de Cambremer (Arrêté du 6 brumaire an X) . Pop. 292 hab. ( 1911 ). Sup. 1162 hect. 35 a. 9 c .
ADMon Gale. Délibérations. 26 février 1791-10 germinal an V (2 reg. , 149, 147 fol . )
Lacune jusqu’au 20 avril 1806.
ÉTAT-CIVIL.- Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1668.
Lacune : 1675 , 1677-1678 . Un registre antérieur ( 1652-1667, 72 fol. ), indiqué par l’inventaire arrêté le 16 juin 1859, n’a pu être retrouvé.- Audiences de contrats , déclarations de domicile. 1686-1698 . Délibérations du commun, passim, depuis 1733.— Rėglement du 17 août 1751 sur les plantations (copié dans le registre de 1696) .

Canton de Cambremer.
Auvillaria, v. 1350 ( pouillé de Lisieux p. 49).
Auvillers, XVIII siècle (Cassini).
Aitum villare. Auvillars
Auvilliers – Villarii.

Les Noms des Communes de Normandie
Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur

145. — Auvillars (Cambremer, C.) :
[Abl.] Auviixaribus [vers 1350! : Longnon, Pouil. Prou. Rouen, p. 259 a.
La forme actuelle est aberrante. Voir ci-dessous n° 146. Il peut s’agir d’une intrusion de forme savante.
{Auvilier [H81-1189] : Cartul. comté d’Eu, fol. 39 r° ; — Delisle et Berger, Rec. Actes Henri II, n » 746, t. IL p. 386. Pour « Haut-Villiers » — Sur villiers, « démembrement de la villa », v. Vincent, Topon. de la Fr., n » 352. p. 153. Cf. Auvilliers (Ardennes, Loiret, Eure-et-Loir), etc. Voir ci-dessus n° 145.}

Par. de Saint-Germain,
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beuvron. Gêner, de Rouen,
élect. et sergent, de Pont-1’Évêque.

Lieux-dits d’AUVILLARS:
Bois-Simon (Le), Botteys (LE), Bout-Fleury (LE), Chapelle-Saint-Jean (La), Corperie (La), Criperie (LA), Croix-à-la-Dame (La), Croix-des-Champs-Guillets (LA), Follebarbes (Les) Folarbes 1848 (Simon), Forge-des-Nauderies (Le), Gaillons, Gripperie (LA), [ Heudreville, f. commune d’Auvillars. Heldrevilla, 1189 (pouillé de Lisieux, p. 36, note 3). Heuderilla, 1264 (ch. de Friardel). Heudruvilla XIV° s° (pouillé de Lisieux, p. 26, note). ?, Julliennes (Les), Lieu Basset (LE), Lieu Catelin (LE), Lieu-Chambray (Le), Lieu-de-la-Bruyère (LE),
Lieu-Fleuri (Le), Lieu Ham (LE), Lieu-Hocquetot (LE), Lieu-la-Gonnelle (LE), Lieu-Montville (LE), Lieu-Mourelle (LE), Lieu Torel (Le), Mangeants (Les), Monceau-de-Marne (Le), Naudries (Les), Rue-aux-Renards (LA), Sauvagerie (LA), Vallée-aux-Tanneurs (LA),

Fief de haubert mouvant de la vicomté d’Auge, ressortissant à la sergenterie de Pont-l’Évêque, 1389 (Brussel); 1620 (rôles de la vicomté d’Auge, p. 353).
De la châtellenie d’Auvillars relevaient les fiefs de Lannoy, de Mailloc, de la Pierre, commune de Repentigny, de Saint-Jouen, de Criçqueville (8e de fief), le petit fief d’Auvillers, à Hottot-en-Auge;
Les vavassories de Lesnaudiere, d’Héry, de Martinville, sises à Auvillers, de Bonnebosq, plein fief de haubert, 1620 (rôles des fiefs de la vicomté d’Auge, p. 353).

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
Les fiefs relevant du vicomte d’Auge immédiatement, divisés et mis par l’ordre des Sergenteries
FIEFS SITUÉS DANS LA SERGENTERIE DU PONT-L’EVÊQUE
Le fief et châtellenie d’Auvillers, assis en la paroisse d’Auvillers, plein fief de Haubert, possédé par demoiselle Louis-Marie de Myon.
Dudit fief et châtellenie d’Auvillers relèvent les fiefs ci-après nommés :

  • Le fief de Lannoy, Mailloc, etc.
  • Le fief de La Pierre, l’un et l’autre assis en la paroisse de Repentigny, possédés par la demoiselle propriétaire dudit fief d’Auvillers.
  • Le fief de Saint-Jouin, assis audit lieu de Saint-Jouin, possédé par les sieurs héritiers du sieur de Silly Vippart.
  • Le fief de Saint-Aubin-de-Scellon, assis en la vicomté d’Orbec.
  • Le fief de Cricqueville, 8 de fief, assis à Cricqueville, possédé par M. le Président de Cricqueville.
    A présent ledit fief est mouvant directement du vicomte d’Auge, moyennant que ledit sieur d’Auvillers, du consentement exprès de Mademoiselle, a consenti la teneure dudit fief soit dévolute directement dudit vicomte d’Auge.
  • Le petit fief d’Auvillers, quart de fief assis à Hottot, possédé par Emile Labbey, Ecuyer.
    • la vavassorerie de Lesanaudieres, sise à Auvillers.
    • La vavassorerie d’Héry, sise audit lieu.
    • La vavassorerie de Martainville, sise audit lieu.
    • la vavassorerie de Manneville, sise à Saint-Eugène.
    • Le fief d’Asnière. assis à Champbrenard, audit lieu de Saint-Eugène .
    • le fief de Bonneboscq, assis en la paroisse de Saint-Martin dudit lieu de Bonneboscq, plein fief de Haubert, possédé par François de Guerpel, Ecuyer.
    • Dudit fief de Bonneboscq relèvent les fiefs qui ensuivent : voir Bonnebosq

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie :

BODIN Pierre Docteur : Les litres seigneuriales du Calvados, supplément au BSHL n°54 ou Litres Calvados.Doc (église et chapelle saint Jean) Lieu-Aunay (LE),

BUREAU Dr. Jean, « Auvillars – Manoir de la Bruyère », PAR, 15, N° 1, Janvier 1965

N. CANET, « Manoir presbytéral d’Auvillars », AAN, 145, 1987 (1988), pp.38-40 ill.

CAVAL, Monographie concernant les communes d’Auvillars, Repentigny, Bonnebosq, Ms. 1886, 56 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9340

De CAUMONT Arcisse : Statistique monumentale du Calvados réédition FLOCH, tome III, page 183.

CAUMONT Arcisse de, « Journal de l’expédition de Henri V, roi d’Angleterre en Normandie, en 1417 et 1418, rédigé d’après des notes manuscrites de M. l’abbé de La Rue », MSAN, XII, 1840-1841 (1841), pp.300-307
Bonnechose, Bonenfant, Auvillars

CAUMONT Arcisse de, Abécédaire ou Rudiment d’archéologie (Architecture religieuse), 4 e édition, Paris-Caen, Derache-Hardel, 1859. In8°, 692p.

DANDURAND Michel, « Auvillars – Manoir de la Bruyère », AAN, 145, 1987(1988), pp. 38-40 ill.

DETERVILLE Philippe, Manoir presbytéral dans CDMPA, pp. 255-257.
Soubassement de pierre, étage de bois XV e -XVI e siècle ?, cheminée centrale, toit à la Mansard

Editions FLOHIC, PATRIMOINE DES COMMUNES DU CALVADOS, page 505.

FRONDEVILLE Henri de, « Les Seigneurs de la Roque et de Formentin du XIVe au XVIIIe siècle », BSHL, N° 27, 1926-1930, pp. 182-193

FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de Gautier Du Bois, Vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312 adressé à Pierre De Hangest, Bailli de Rouen. Publié avec une introduction et des notes, dans Mélanges – Documents, Quatrième série, Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1951, in-8°, pp.28-62 (Soc. de l’Histoire de Normandie)
Formentin.

HENRY Jacques, Sous la ramure des pommiers en fleurs. 1983, p. 89, Manoir de La Bruyère – Page 92, église – page 93, chapelle Saint Jean – page 94, motte – page 96 manoir du Lieu-Rousse.

HENRY Jacques, Un prêtre historien du Pays d’Auge: l’abbé Vallée, curé d’Auvillars, Communication SHL. 24 janvier 1961

HENRY Jacques, Notes sur le passé d’Auvillars d’après le manuscrit de l’abbé Vallée, Communication SHL, 28 mai 1968

Inventaire des Archives de la Société Historique de Lisieux (du 15 Juillet au 1er octobre 1869 – pp. 1-30) ; Octobre, Novembre et Décembre 1869 – pp. 31-55). Communication et mémoires (Mémoires de la Maison de Tournebu, M. du MESNIL-DURAND ; Notes sur Auvillars pouvant servir à compléter la Notice de M. Vallée, L. de NEUVILLE ; Plainte au gouverneur de Normandie par les habitants de Lisieux contre leur évêque – 12 août 1704, abbé LOIR (Copiée de HIPPEAU) pp. 56-57; pp. 1-14 table des noms d’hommes et de lieux des documents ci-dessus), BSHL, N os 1-2, 1869

LALUBIE Jacques, Randonnées et patrimoine en Pays d’Auge. 1.- Cantons de Dozulé et Trouville. 2.- Cantons de Pont-l’Evêque et Honfleur. 3.-Le Canton de Cambremer. Tomes 1 et 2: Heimdal, s.l.s.d. (Imp.Alençonnaise, 1983), Edit. Heimdal; Tome 3: Corlet, s.l.s.d. (Condé-sur-Noireau, Corlet, 1987), 15 x 21, 219-191-222 p.

LESCROART Yves, La Renaissance en Pays d’Auge dans La Renaissance en Basse-Normandie, numéro spécial d’Art de Basse-Normandie, Printemps 1975, p. 57.

Manoir de la Bruyère : Inv. MH. 25 février 1974 : façades et toitures du manoir et du bâtiment du pressoir; pressoir proprement dit avec son mécanisme

MUSSET Lucien, « Eglise d’Auvillars », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 38-40ill.

NAUDE des MOUTIS, Auvillars – Manoir de la Bruyère dans Grands et petits manoirs du Pays d’Auge

NODIER Charles, TAYLOR J. et DE CAILLEUX Alph., Voyages pittoresques et romantiques dans l’Ancienne France par…. Paris, Firmin-Didot, 1820; rééd. 1825; rééd. Paris, Firmin-Didot et Cie, 1878; rééd anastatique réduite Editions Culture et Civilisation, 1979, 3 tomes en 1 vol., 322×235, 131-190-XXXI et 141+3 p., pl. h.t.
III. – Auvillars, p. 12,

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton, dossier Monceaux.

PENAULT Pierre-Jean, « Auvillars – Manoir de la Bruyère », PAR, 30, N°12, Décembre 1980

PEREIRE A. et VAN ZUYLEN G., Auvillars – Jardins du Manoir de la Bruyère dans Jardins privés en France, Arthaud, 1984, pp. 88-93

POUGHEOL Jacques et RAULT Fernand, Promenade artistique dans le canton de Cambremer – Formentin in Canton de Cambremer, Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967) p. 67

TREUIL-DEMARS Martine, « Les églises romanes du Nord du Pays d’Auge – Auvillars », PAR, 40, N° 9, Septembre 1990, pp. 6-15

VALLEE S. A. J., « Notes sur Auvillars ou recueil des faits qui s’y sont passés à différentes époques », Ms. édité et annoté par l’abbé G.A. Simon, La Bonne Semence, 1930, pp. 164-168; 181-184, 1931, pp.3-9; 20-22; 34-37; 52-56; 67-69; 89-90; 97-99; 181-184, 1932, 197-200;211-215; 248-250; 275-277; 291-293; 308-310; 323-325; 340-342; 355-357

VASSEUR Charles-Modeste-Victor, Rapport sur les peintures d’Auvillars, Caen, 1867. In-8°.

Bulletins Société historique de Lisieux – n°1, 1869 – Notice sur Auvillars et extraits d’actes authentiques complétant cette notice.

Revue Le pays d’Auge : Les petites écoles d’Auvillars mai 1954. – Nicolas de Salcède, Seigneur d’ Auvillars avril 1958.

Annales de Normandie. Bibliographie normande 1958. 1959. Salcède (Nicolas de). 408. PELLERIN (Henri). Nicolas de Salcède, seigneur d’Auvillars [Calv., arr. Lisieux, c. Cambremer]. Le Pays d’Auge, 8″ a., n » 4, avril 1958, pp. 1-8, fig.

En Pays d’Auge, un ensemble rural à la fin de l’Ancien Régime : [l’ancienne ferme du Lieu-Machoquet à Auvillars] / P.J. Penault

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Note de MM. Pannier et Ch. Vasseur.

Auvillars, Altum Villare, Auvillers.

L’église d’Auvillars est bâtie dans un vallon, à 1 kilomètre environ du bourg de Bonnebosq.
Cette église présente beaucoup d’intérêt. Elle appartient au roman tertiaire, à l’exception de quelques parties de la nef qui datent seulement du XVII. siècle.
Le choeur tout entier remonte au XIIe. siècle. Il est éclairé, au nord, par deux fenêtres étroites, à plein-cintre, dépourvues de tout ornement et très-ébrasées à l’intérieur ; au midi, par une fenêtre semblable, élargie un peu à l’extérieur, et par une large fenêtre à plein-cintre, moderne. Les murs latéraux offrent chacun deux contreforts plats dont l’un se voit à l’intérieur d’une galerie, nouvellement construite, conduisant à la sacristie placée derrière le choeur. Le choeur se termine, à l’orient, par un chevet droit soutenu par trois contreforts plats. Il était primitivement percé de deux fenêtres étroites à plein-cintre qui ont été bouchées. Le gable est surmonté d’une croix antéfixe.
Le mur méridional de la nef, sans contreforts, montre l’appareil en feuilles de fougère. Il est percé d’une porte à plein cintre dont l’archivolte, ornée de zigzags, repose sur des colonnettes. La voussure est garnie de têtes grimaçantes d’animaux fantastiques dont la langue s’enroule autour d’un tore qui garnit l’intrados du cintre (V. la page suivante). La nef est éclairée, de ce côté, par quatre fenêtres à plein-cintre très-larges, dont trois sont modernes. La quatrième, un peu moins large et garnie d’un simple chanfrein, date de la première moitié du XVIe. siècle, époque à laquelle la nef a été allongée d’une travée.
Le mur septentrional à été élevé au XVIe, siècle. Il est flanqué de contreforts saillants et percé de trois fenêtres, l’une flamboyante, partagée par un meneau , une autre à arc surbaissé ornée de moulures prismatiques, et une fenêtre moderne sans caractère. Ce mur offre les vestiges d’une litre funèbre.
Entre le choeur et la nef on a élevé, dans le XVIe. siècle, une chapelle qui est éclairée au nord par une large fenêtre à plein-cintre, ornée de moulures prismatiques, et à l’orient par une fenêtre flamboyante partagée en deux baies, aujourd’hui bouchées.
Le portail occidental, dans le style de la Renaissance, porte la date de 1538. Il est soutenu par quatre contreforts saillants, dont deux sont placés sur les angles. Ce portail, qui forme saillie vers le milieu, est percé d’une porte à plein cintre, flanquée de deux colonnettes et surmontée de deux fenêtres, aujourd’hui bouchées, décorées de moulures prismatiques.
Le gable, percé d’un oculus du même temps, est surmonté d’un clocher carré, construit en charpente et recouvert en ardoise. Un porche en bois précédait autrefois le portail.

Intérieur.
— La nef est accompagnée d’un bas-côté, du côté du nord; elle est séparée de ce collatéral par quatre grandes arcades, dont deux ogivales avec moulures prismatiques, les deux autres à plein-cintre. L’une de ces dernières offre des moulures semblables à celles du portail.
La chaire est dans le style Louis XV.
A l’extrémité de la nef sont deux jolis petits autels, avec l’étable, décorés de colonnes torses autour desquelles s’enroulent des ceps de vigne et couronnés de frontons trapézoïdaux.
La voûte est en merrain, avec entraits et poinçons.
La chapelle de la Vierge a été bâtie, vers 1600, par la famille Dauvet d’Auvillars.
La voûte, en arête, est couverte de peintures. Dans les triangles sont représentés des anges, tenant dans leurs mains des chapelets.
Un très-bel arc triomphal, décoré de zigzags, sépare le choeur de la nef.
L’une des fenêtres qui éclairent le choeur, au nord, offre des débris de vitraux. On y voit encore une jolie tête de Vierge ornée d’une couronne ducale, et deux personnages religieux dont l’un tient dans ses mains un calice. Au bas de cette vitre on lit :

De tournebu cure

Le maître-autel est orné d’un beau l’étable dans le style Louis XV. Le tabernacle garni sur les angles de jolies caryatides, mérite aussi de fixer un instant l’attention.
Une large crédence romane existe du côté de l’épître.
Lorsqu’on a voulu repaver le sanctuaire en 1853, on a découvert, en enlevant les anciennes dalles, une pierre tombale fort belle qui paraît remonter au XVI. siècle ou peut-être à la fin du XIV.
Cette pierre est surmontée de la statue d’un prêtre revêtu d’une chasuble antique, relevée sur les épaules avec amict rabattu. La tète repose sur un coussin dont les glands sont tenus par des anges. Aux pieds du personnage est couché un chien qui ronge un os. Plusieurs parties de cette pierre ont été mutilées ; la statue est bien conservée et parfaitement sculptée; elle était autrefois placée sous une arcade cintrée pratiquée dans le mur méridional.
Les deux cloches d’Auvillars sont antérieures à la Révolution.
J’ignore par suite de quels hasards elles se trouvent dans ce clocher; car elles faisaient partie de la sonnerie de St.-Germain de Lisieux.
Voici les inscriptions qu’elles portent :

LAN 1738 IAY ETE NOMMEE MAGOELAINE FRANÇOISE PAR FRANÇOIS
MIGNOT CONSEILLER DV ROY PRESIDENT EN LELECTION DE CETTE VILLE ET
PAR NOBLE DAME MARIE MAGDELAINE DV MOVCEL EPOVSE DE MESSIRE
ALEXANDRE LE MAIGNEN CHEVALIER SEIGNEVR DE HOVLBEC ET DE CASTILLON.
LAN 1738 IAY ETE NOMMEE LOVISE NICOLASE PAR NICOLAS RIQVIER
DE LA ROSIERE CONSEILLER DY ROY EN LELECTION ET PAR DAMOISELLE
LOVISE GENNEVIEVRE DOSMONT FILLE DE MESSIRE LOVIS DOSMONT ECVYER
SIEVR DR MALICORNE SEIGNEVR DV MESNIL-POISSON.

On remarque, dans le cimetière, les débris d’une ancienne croix nimbée qui date du XVIII. siècle ou peut-être même de la fin du XVII. D’un côté est représenté le Christ, et de l’autre la Sainte Vierge tenant dans ses bras l’Enfant Jésus. Les croisillons sont décorés de feuilles palmées.
Près du portail s’élève un bel if, qui a h mètres 10 centimètres de circonférence.
Lorsqu’on a creusé les fondations de la sacristie, on a trouvé, à 2 mètres 50 centimètres de profondeur, un glaive qui paraît remonter à une époque ancienne.
L’église est sous l’invocation de saint Germain. La cure se divisait en deux portions qui furent réunies vers 170B, à condition qu’il y aurait deux curés : ces deux curés étaient l’un et l’autre à la nomination du seigneur. Le Pouillé de Lisieux indique comme présentateur, au XIV°. siècle, dominus Roberlus de Tournebut.

CHAPELLE St-JEAN.
– La chapelle St-Jean s’élève sur un coteau, à 2 kilomètres de l’église d’Auvillars, au midi.
Cette chapelle date de la dernière période ogivale ; elle a environ 30 pieds de longueur sur 15 de largeur.
Le portail occidental, flanqué de deux contreforts, est terminé par un gable très-aigu qui supporte un toit très-incliné.
La porte ogivale est décorée de moulures prismatiques; elle est surmontée d’une fenêtre du même temps. Devant la chapelle s’élèvent deux beaux peupliers qui en décorent l’entrée.
La nef est éclairée par quatre fenêtres, dont deux à plein-cintre avec chanfrein ; les deux autres à arc surbaissé. Les murs, flanqués de contreforts saillants, sont terminés par une corniche formée d’un quart-de-rond.
Le chevet droit est flanqué de deux contreforts et terminé, comme le portail, par un gable très-incliné, surmonté d’une croix antéfixe.
On aperçoit, sur le mur méridional, les vestiges d’une litre funèbre. Les écussons armoriés peints sur cette litre sont reproduits à l’intérieur de la chapelle.
On remarque, du côté de l’épître, une piscine ogivale.
Deux jolis bas-reliefs attirent également l’attention. L’un de ces bas-reliefs est incrusté dans le mur septentrional, près de l’autel. Il représente saint Jean-Baptiste, le Précurseur, tenant dans une de ses mains un globe surmonté d’une croix.
L’autre bas-relief a été détaché de la muraille où il était incrusté. Il représente un moine ayant les mains jointes et élevées vers le ciel.
Derrière l’autel sont trois niches renfermant d’anciennes statues supportées par de jolis culs-de-lampe. Dans celle du milieu est la statue de saint Jean-Baptiste.
Une statue de la Sainte Vierge, tenant dans ses bras l’Enfant Jésus, est appliquée contre le mur de droite.
La voûte de la chapelle est en lambris, avec entraits.

Château.
Château. — Le château d’Auvillars était situé à l’est de l’église. La motte sur laquelle il s’élevait a environ 100 pieds de diamètre ; elle est entourée de douves qui étaient autrefois remplies d’eau. L’entrée était à l’est ; on voit encore les débris d’un pont qui avait plusieurs arches.
Comme toujours, Auvillars eut pour premiers seigneurs des membres d’une famille dont le nom était celui de la commune elle-même. Cette famille s’éteignit dans la personne de Jeanne d’Auvillars, fille et héritière de Guillaume, seigneur châtelain d’Auvillars, 51.-Aubin-de-Sallon et Barneville, qui épousa Robert de Tournebu, baron de la Motte-Cesny, Grimbosc, etc., etc., au commencement du XIVe. siècle.
M. Floquet a raconté un curieux procès qu’eut à soutenir Robert de Tournebu, seigneur d’Auvillars, pour avoir maltraité un clerc du prieuré de Beaumont-en-Auge, en l’année 1342. Il fut condamné à 400 livres d’amende, somme énorme pour cette époque ( Voyez Hist. du Parlement de Normandie ). Un siècle plus tard, Richard de Tournebu employa plus utilement sa vigueur, en soutenant un siège héroïque contre les capitaines de l’envahisseur Henry V. Sa capitulation, du 7 août 1417, est conçue dans des conditions qui montrent que les barons normands, malgré le défaut d’organisation où l’invasion les avait trouvés, n’en avaient pas moins opposé une résistance capable de les faire respecter.
Le texte de cette capitulation a été publié dans le volume intitulé : Rotuli Normannioe, imprimé à Londres en 1835, p. 285, et par la Société des Antiquaires de Normandie, t. XV, p. 263 de ses Mémoires.
A peine le château était-il évacué que Henry se hâta d’en faire don au comte de Salisbury, son cousin, afin d’être sûr de sa conservation (25 septembre 1417).
A l’époque du décès de Guillemette de Tournebu, en 1485, Jean de Harcourt, son arrière-petit-fils, en hérita, et il ajouta à ses autres titres celui de seigneur et châtelain d’Auvillars.
En 1558, Auvillars était entre les mains d’une famille nommée de Salcède ; Nicolas de Salcède, qui la possédait en 1582, fut impliqué à cette époque dans une conjuration formée, dit-on, par les Guises contre le duc d’Alençon et le roi Henri III, son frère. Il fut jugé par le Parlement de Paris, convaincu du crime de lèse-majesté, et comme tel condamné à être écartelé. Cette exécution, dont le souvenir s’est toujours conservé à Auvillars, dut avoir lieu vers l’an 1588. En 1600, Mme. Charlotte Duquesnel d’Aussebost était douairière d’Auvillars.
Après sa mort, arrivée en 1617, cette seigneurie passa à une famille nommée de Miou. Le chef de cette famille était un des principaux officiers du Duc de Lorraine.
Sa fille, Louise-Marie de Miou, épousa Pierre Dauvet de Tréguy.
La famille Dauvet, noblesse de robe, originaire de Picardie, s’allia aux Brézé, aux Montmorency, Saint-Simon, Béthune Chabannes, , etc.
Plusieurs de ses membres prirent l’épée. Benoît Dauvet et Louis-Nicolas Dauvet se distinguèrent dans les batailles de Louis XIV et de Louis XV.
On trouve des renseignements sur cette maison dans l’Histoire des grands-officiers de la Couronne, du P. Anselme.
Elle porte bandé de gueules et d’argent de 6 pièces, la première chargée d’un lion de sable passant dans le sens de la bande. Couronne de marquis; supports, deux Sauvages (Voyez Waroquier, t. VII).
C’est ainsi qu’on voit les blasons de la litre funèbre de la chapelle St-Jean d’Auvillars.
En 1700, Messire Pierre Dauvet de Tréguy donna pour les pauvres d’Auvillars des herbages situés à Druval et Rumesnil.
Ils en jouissent encore. Les mêmes seigneurs de la famille de Dauvet avaient fondé une école pour les filles et ils l’avaient dotée en rentes. Les enfants des deux paroisses d’Auvillars et de Repentigny y étaient instruits gratuitement par une Soeur de la Providence de la maison de Lisieux.
Les rentes sont perdues, faute de titres. La maison, vendue révolutionnairement, a été rachetée par un habitant qui l’a donnée pour sa destination primitive.
Le presbytère, qui avait été aliéné, a été racheté par la commune vers l’an 1806.
On comptait 3 feux privilégiés et 80 feux taillables à Auvillars.
La petite paroisse de Repentigny a toujours été dans une sorte de dépendance de celle d’Auvillars. Les seigneurs d’Auvillars en étaient patrons, comme de la première, et ils s’en montrèrent constamment les bienfaiteurs. Elle avait d’abord été supprimée et réunie à Rumesnil; mais au commencement du règne de Charles X, elle a été réunie à Auvillars comme vicairie indépendante.

Société française d’archéologie. Bulletin monumental.
LES PEINTURES D’AUVILLARS; PAR M. Ch. VASSEUR.

L’église d’Auvillars a été décrite et dessinée dans la statistique monumentale du Calvados (t.IV, p.87 et suiv.), nous n’en ferons pas une nouvelle description. Toutefois, i n’est pas inutile de rappeler ici la disposition du choeur, auquel on a donné la décoration polychrome dont nous nous occupons Ce choeur est une construction du XIIe siècle régulière, et assez monumentale pour le pays. Le chevet est droit, butté, comme les murs latéraux, par des contreforts plats en pierre de taille les pleins sont en blocage. Ce parallélogramme se subdivise en deux travées voûtées à plein-cintre, avec arcs-doubleaux et arceaux croisés de valeur égale chacun étant composé d’un double tore de même diamètre. Les retombées portent, à chaque angle, sur une colonne; au centre sur un faisceau de trois colonnettes à chapiteaux à feuilles plates, avec tailloir carré très-épais. Les bases sont à agrafes. Il n’y a pas d’arcs formerets. Chaque travée se trouve symétriquement percée de deux fenêtres cintrées de médiocre grandeur, très-légèrement ébrasées à l’intérieur.
Deux fenêtres semblables s’ouvrent dans le chevet. Ces six baies donnent un jour assez abondant. Dans le mur du sud, près de l’autel se voit une piscine à deux cuvettes son arc surbaissé est garni d’un tore cordiforme, avec deux colonnettes trapues munies de chapiteaux
à crossettes. Ces caractères nous ont paru se rapporter au XIII° siècle avancé, époque un peu postérieure au reste de la construction. A côté, sous un enfeu sans aucune mouture, s’abrite une belle statue couchée, dont le dessin ci-joint nous dispensera de faire la description elle a subi quelques réparations. Cette statue paraît du XV siècle et nous serions tentés de la regarder comme l’effigie de Me. Jehan de Tournebu, curé de céans, dont parte une inscription gothique placée vis-à-vis au bas du vitrail de la première fenêtre du nord. Nous indiquons, en passant, cette fenêtre comme la seule qui ait conservé des fragments de vitraux coloriés, du reste d’un ton peu intense c’est le donateur agenouillé aux pieds d’une Vierge, et au-dessus, un saint Jean, apôtre, avec un quatrième personnage. Les autres fenêtres sont garnies de verres incolores, et la lumière est répandue d’une manière convenable dans toutes les parties de l’intérieur. Le maitre-autel appartient au règne de Louis XV il a un retable de dimension médiocre soutenu par quatre colonnes ioniques cannetées. Son tabernacle, très-élégant, est accompagné de deux grandes statues d’évoqués un saint Germain et un saint François-de-Sales.
L’arc triomphai, qui met le choeur en communication avec la nef, se compose d’une ogive sans moulure, portée sur des pites rectangulaires avec un simple abaque. A l’extérieur, figure un rang de zigzags et une série de billettes.
Deux petits autels Louis XIV a colonnes torses, t’accompagnent à droite et à gauche.

II.
Voila les surfaces que M. le comte de Galembert était appelé à couvrir des riches couleurs de sa palette. Disons-!e de suite, il a réussi d’une manière très-satisfaisante. En employant des tous chauds, mais habilement combinés, il a pu contenter le goût inné du paysan pour la couleur vive en restant a l’abri des critiques de l’archéologue pur. C’était là le problème difficile, devant la solution duquel nous voyons tous les jours échouer des artistes.
Nous donnerons donc à l’oeuvre de M. de Galembert des éloges sans restriction et pour qui connaît notre manière de voir en fait de peinture, ce simple mot dit beaucoup. Toutefois, nous nous permettrons quelques observations de détail c’est tout ce que notre critique trouve à reprendre dans ce travail considérable.
Une draperie verte, avec de grands fleurons bruns, couvre la base des murs. Cette draperie est frangée d’un large galon. Au-dessus règne une bande assez haute, une sorte de litre remplie d’un potencé contre-potencé rouge et bleu.

Les colonnettes portent des ornements géométriques variés de forme et de couleur dont la plume décrirait difficilement la combinaison généralement satisfaisante. Le même système se reproduit sur les nervures de la voûte. L’arc-doubleau central est garni uniformément, sur ses deux moulures, d’un damier rouge et vert. Des rinceaux fort bons se dessinent sur les ébrasures des fenêtres, qu’entoure une arcature continuée sur le nu des murs, pour servir de niches à huit personnages en pied, d’un bon dessin et d’une bonne couleur.
Ces figures, disposées en vis-à-vis, quatre sur chaque mur, portent les noms suivants:

Nord.
Saint Exupère.
Saint Pierre.
Saint Jean.
Saint Marc.

Sud.
Saint Joseph.
Saint Paul.
Saint Mathieu.
Saint Luc.

Les arcatures se détachent sur un fond de méandres, nébutes, points de Hongrie, d’un dessin très-heureux et d’un effet très-décoratif, qui rappellent certaines tapisseries du XVe siècle mais auxquels on peut faire prendre place dans tous les styles d’architecture.
Les écoinçons des voûtes sont azurés, suivant l’usage, avec un semé d’étoiles d’or. Au centre de chaque triangle on a dessiné un médaillon circulaire encadrant dans la première travée le monogramme du Christ, X P; dans la seconde, le chiffre de la Vierge, M A.
On a réservé, autour du tombeau, une décoration spéciale beaucoup pins moderne de style que celle de l’ensemble du monument. C’est un hommage rendu à la vérité historique.
Du reste, nous n’avons rien à dire de particulier sur cette décoration.
L’intrados de l’arc triomphal est orné de rinceaux fort jolis. La voussure, à l’extérieur, a été également coloriée.
La nef est tout-à-fait incolore.
Voyons les quelques taches que nous avons remarquées dans cet immense tableau. On a négligé de faire suivre les contours des plis simulés au galon de la draperie verte c’est un désaccord assez choquant. Le potencé rouge et bleu de la bande supérieure tranche bien vivement avec le ton calme et effacé de la draperie nous aurions préféré un ton moins cru, moins heurté.
Nous ferons le même reproche au damier de l’arc-doubleau.
On peut adresser aussi une légère critique aux peintures des chapiteaux elles effacent trop la sculpture. Les ornements employés sur les tailloirs n’ont pas assez d’importance décorative pour le rôle joué par ces membres d’architecture dans les constructions de l’époque de transition. Le brillant des nervures et du fût des colonnettes tes écrase et les diminue.
De même les dents de scie faisant généralement bordure à toutes les nervures, an lieu de leur donner le relief, la valeur qui leur appartient, effacent les saillies mieux aurait valu une ligne ferme au contour et bien rechampie. Les rinceaux des fenêtres sont un peu grands peut-être reproche à faire généralement à tous tes ornements. On les dirait originairement composés pour une place moins rapprochée du spectateur ou pour un monument d’une autre dimension.
Cette question d’échelle est le point le plus délicat de toute construction ou décoration. Que viennent faire là aussi les dessins étrusques, rouge sur fond noir, placés sous la base de ces mêmes fenêtres? C’est un hors-d’oeuvre tout-à-fait en désaccord avec l’ensemble de l’ornementation et dont l’effet est loin d’être heureux.
Nous aurions bien quelques questions à poser relativement au choix des figures, à leur corrélation mais ceci regarde le programme tracé à l’artiste et non son exécution d’ailleurs, toutes ces questions iconographiques sont grosses de règles liturgiques dont les développements n’entrent pas dans le cadre de ce travail.
Nous critiquerons encore les chiffres jetés au milieu de la voûte. Pourquoi ces deux emblèmes du Christ et de la Vierge?
Ils ne sont ni de l’époque, ni du style de la décoration, ni d’un style concordant avec eux. Si l’on a voulu faire du symbolisme, c’est du symbolisme à faux.
Comme ceux des fenêtres, les rinceaux de l’arc triomphal sont trop grands pour le point rapproche qu’ils occupent. Enfin la décoration de la voussure extérieure est trop dure, trop fortement colorée. Il aurait fallu faire servir l’arc triomphal de transition entre la nef incolore et la partie, si richement teintée, qui attire l’oeil au fond du sanctuaire.
Nous ne savons. Monsieur le Directeur, si nous avons réussi à vous donner une idée de cette composition digne a tous égards de la visite des amateurs du beau. Dans tous tes cas, vous avez pu le voir, les légères critiques auxquelles nous nous sommes franchement livrés, chemin faisant, confirment notre jugement, et ce travail fait le plus grand honneur à M. le comte de Galembert.

III.
Dès notre entrée dans l’église d’Auvillars, notre attention fut entièrement captivée par les peintures qui devaient faire l’objet spécial de notre étude mais, notre examen terminé, il nous resta encore quelques instants pour étudier les autres parties de l’édifice, et chercher, suivant la coutume des archéologues passionnés, jusque dans les moindres recoins quelque souvenir du passé historique de cette localité si importante au moyen-âge. Nous avons pu constater combien M. le curé sait apprécier le monument dont il est en possession ce qu’on ne voit pas partout.
Dans la sacristie, nous avons trouve une liste des curés et vicaires à partir du commencement du XV° siècle. Il serait à souhaiter de voir chaque prêtre faire dans sa paroisse, comme M. le curé d’Auvillars.
L’église est fort bien tenue. On n’y voit point traîner ces mille ustensiles qui déparent continuellement telle église de grande ville que nous pourrions nommer.
M. le curé d’Auvillars fait marcher de front les études liturgiques et tes études historiques. Si son autel de la chapelle du Rosaire est anti-liturgique et critiquable de tout point, ce à quoi il n’a pas encore pu remédier sans doute, le maître autel est orné suivant toutes les règles. Les chandeliers placés sur les gradins sont de hauteur graduée bientôt, nous l’espérons, les laides souches en fer-blanc qu’ils portent seront remplacées par des cierges de cire à fleurs multicolores la lustrine rouge dont ils sont enveloppés doit être un simple préservatif contre la poussière, nous aimons à le croire, et elle disparait dès que l’autel est disposé pour une cérémonie quelconque.
Les deux petits candélabres en bois tourné posés sur les crédences de l’autel méritent d’être conservés, malgré leur simplicité. La dinanderie, plus ou moins argentée, fabriquée de nos jours ne les vaut certainement pas.
Certaines gens ont manifesté à M. le curé d’Auvillars leur étonnement de ce qu’il a conservé un autel du dernier siècle au milieu d’un choeur d’un gothique si bien caractérisé.
Nous, nous lui adresserons des félicitations pour ce fait. Cet autel s’harmonise parfaitement avec son entourage, beaucoup mieux, peut-être, que ne ferait un autel du XIIe siècle si nous pouvions nous familiariser avec ses formes, et si l’on trouvait un ouvrier capable d’en faire un sans mélange de styles hétérogènes. Dans tous les cas, cet autel est une date historique bonne à conserver.

Les deux petits autels de l’arc triomphal sont aussi parfaitement à leur place nous avons vu avec intérêt tours parements peints. M. le curé fera bien de leur donner tous ses soins.
Les chandeliers des céroféraires, restés dans le sanctuaire, portaient des cierges de cire nous aimons à croire que ce n’est pas à une circonstance fortuite que nous avons dû de voir ce retour vers le vrai.
Le lutrin nous a paru du XVII° siècle. Il est curieux, et tout homme de goût le préférera, malgré sa simplicité, à ces édifices mal conçus en fonte ou en dinanderie, qui se rencontrent trop souvent, et ont occasionné la ruine, la destruction d’objets semblables à celui sur lequel notre attention s’est fixée à Auvillars.
Nous nous permettrons de recommander à M. le curé d’Auvillars la conservation du tableau appendu au mur du sud, dans la nef. Comme tous ceux où se trouve représentée la Vierge au Rosaire ce tableau est d’une bonne exécution, et il tire un grand intérêt du blason de confrérie placé au bas. It occupait, sans doute, le centre du retable de la chapelle, a la clef de voûte de laquelle on retrouve un blason semblable. Nul obstacle, selon nous, à ce qu’il reprenne son ancienne place.

Base mérimée.
Manoir de La Bruyère.
Le pressoir du manoir est un bâtiment de la fin du 15e siècle, dont les deux premières travées est sont élevées sur une cave correspondant sans doute à l’ancien manoir. Il a été converti à la fin du 16e siècle en bâtiment agricole à usage de cave, pressoir et étable. Il abrite le mécanisme de pressoir en rez-de-chaussée, installé à la fin du 18e siècle, surmonté à l’étage de la remise à pommes. »

AUVILLARS. – Motte bien conservée avec fossés profonds autrefois alimentés par un ruisseau voisin, tout près et à l’Est de l’église(3). M. Morin a signalé des souterrains au lieu-dit « Le Vieux Castel» (4). Au cadastre on trouve « Les Câteaux (E, 50-64) ; un autre point de la commune porte le nom de « Lieu-Catelin ».
(3) Caumont, Stat. mon., IV, p. 193. – Doranlo, Camps, p. 802. _ Cadastre D, n° 4-6.
(4) Bull. S. Il. N., XXXIV, p. 368 sq.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
-Extraits.
Le 3 juin 1440, Olivier Martin, écuyer. capitaine du château d’Auvillers, donnait quittance devant Guillaume Couillart, tabellion à Bonnebos, de 12 livres tournois qu’il avait reçues pour la prise de Jean de la Mare, et pour la tête de Pierret Letoux, qu’il qualifie de traîtres, aussi bien que de larrons.

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
Extraits:
Le premier est Robert de Tournebu signalé comme patron de la paroisse d’Auvillers. On sait que ce personnage n’acquit le domaine d’Auvillers, tout-à-fait étranger jusque là aux propriétés de sa famille, que par son mariage avec Jeanne fille et héritière de Guillaume seigneur d’Auvillers et de St.-Aubin-de-Sellon qu’il figure dans des actes portant tes dates de 1303, 1304, 1307 et 1319 qu’aucun de ses héritiers immédiats ne porta le même nom de baptême que lui

Archives du Calvados – Monographie d’auvillars.
Extraits:

C’était une chastellerie très ancienne, dont les seigneurs portaient le titre de Baron et quelquefois celui de Marquis.
Leurs armes étaient « d’or au sautoir accompagné de quatre aigles de geules »…..
Le plus ancien seigneur dont fit mention le Chartier d’Auvillars est un sieur Robert d’auvillers, qui vivait vers l’an 1200. Son fief dépendait du Comté de Meulan.
Les Chartes de l’Eglise Cathédrale de Lisieux parlent de Mgr Guillaume d’Auvillers, Seigneur de Saint Martin de Salon (Sallen?) de Barneville en Auge, il vivait en 1303. Sa fille Jeanne épouse Robert de Tournebu, Baron de la Motte, Cesny en Cinglais, Grimbosq, Thury etc.
Lorsque pendant la guerre de Cent ans, les Anglais furent maître de notre pays, le château et ses dépendances furent donnés à un Chevalier anglais, André HOUGARD.
En 1450, les Tournebu rentrèrent dans leurs biens.
Vers 1485, Jean de Harcourt, fils de Philippe de Harcourt, baron de Bonnestable, tué à Azincourt, en 1425; hérita de la Chastellerie d’Auvillars qui resta dans cette famille jusqu’en 1550 (*)
(*) Pour renseignements plus complets sur les anciens seigneurs d’Auvillers consulter l’histoire de la maison d’Harcourt, par Gilles André Delaroque.

Les d’Harcourt furent remplacés par les SALCEDE, d’origine espagnole.
Les SALCEDE sont souvent représentés comme tyrans, odieux par leurs excès même contre les moeurs….. un SALCEDE fut écartelé à Paris en 1582/8 pour conspiration contre l’état.
En 1650 Pierre DAUVET de TRIGNY devient seigneur d’Auvillars par son mariage avec Louise Marie de MIOU; Dame d’Auvillars.
Les DAUVET étaient d’une très ancienne et trés illustre famille de Picardie.
En 1700 (date approximative) M. de TRIGNY dota les églises d’Auvillars et de Repentigny (*)
et légua aux pauvres d’Auvillers un herbage à Rumesnil, dit herbage des Mesnils.
(*) Les Seigneurs d’Auvillars étaient patrons des églises de d’Auvillars et de Repentigny et nommaient au Bénéfice.
En 1750 M. Louis Nicolas DAUVET, chevalier, marquis de Dauvet Mainville, seigneur châtelain d’Auvillars était Capitaine lieutenant des gendarmes d’Orléans, Brigadier des armées de roi, maréchal de Camp, Lieutenant général des armées Commandeur de l’Ordre de Saint-Louis etc.
Son 2ème fils, le vicomte Gabriel Nicolas de Dauvet se signala, sans doute par ses idées et ses agissements contre révolutionnaires, car il fut en 1792, condamné à la déportation. Les biens furent confisqués.
En Juin 1793 séquestre fut mis sur les propriétés des Dauvet. Le 18 août, le Procureur de la commune se fit remettre les clefs du château…….
Les fiefs d’Heudreville, Boulon, l’Esnauderie dépendaient également de la seigneurie. Cette terre des Esnauderie avait été possédée, vers l’an 1500, par Pierre Lemonnier, écrivain distingué, recteur de l’Université de Caen…… De la seigneurie d’Auvillars dépendait un fief important assis à Hottot avec extension sur Beuvron et les environs. Il était qualifié Quart de fief de Haubert avec juridiction en Basse-Justice et autres droits seigneuriaux…….

La Chapelle Saint-Jean.
Il ne reste plus qu’une des trois chapelles qui existaient anciennement à Auvillars. Elle est située….à peu de distance du Lieu-dit: Le Friche Delaplace

Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo – Grappa.
AUVILLARS (I. N. S. E. E. n° 033)
Clx: 435,00 x 1168,60
La motte de l’ancien château posséde un diamétre d’environ 40m, elle est entourée de fossés autrefois en eau. L’entrée était à l’Est, ad l’on voyait encore au siécle dernier les restes d’un
pont qui avait plusieurs arches.
Ce tertre supportait encore des bâtiments en 1843, détruit depuis (1)
En 1088 ou 1089, GUillaume d’Auvillars est témoin de la charte de fondation du prieuré de la Trinité de Beaumont (2).
Sources:
(1) DALIPHARD M., Les fortifications de terre au XI é et XII è Siècles dans le Pays d’Auge et l’apparition des moated-sites, 105è congrès nationnal des sociètés savantes Caen, 1980, Archéologie, p. 188.
(2) DEVILLE E. Cartulaire de l’église de la Sainte Trrinité de Beaumont-le-Roger – Paris , 1912, in 4°, p. 12
CAUMONT A. de, Statistique Monumentale t. 1V, 1859, p. 189.
DORANLO R., Essai d’Inventaire … Biil.Soc.Hist. de Lisieux n° 26, 1924-25, p.193

Minutes et répertoires du notaire Jean MARCHANT, 24 octobre 1568 – 9 août 1590 (étude XC)
29 mai 1587 – Procuration par Henriette du Breil, veuve de Pierre de Salcedde, sieur d’Auviller, pour le bail des revenus du château et des terres d’Auviller.

Diane de Beauveau, dame de la châtellerie d’Auvillers épousa Anthoine de Nion, chevalier, seigneur d’Equevilliers, d’où Louis de Nion, chevalier, marié à Jacqueline de Gruel de la Frette d’où Louise Marie de Nion, mariée à Pierre Dauvet de Trigny le 10 février 1649, dame d’Auvillers.

1278 – Le fief de Chaude Robe, qui est fief de cuirasse et tenu de deux seigneurs par moitié, l’un est le roy ou bien du seigneur de Borbebos, l’autre est Henry d’Auvillers, chevalier.

Auvillars : cette terre appartint à Nicolas de Salcède, écartelé en Place de Grève pour conspiration contre Henry III
On trouve une gravure représentant son exécution à Paris en 1582, dans les Guerres de Nassau.
Comment les Salcede succédèrent-ils aux d’Harcourt ?
Narration d’un fait divers concernant Robert de Tournebu en 1342
Note du l’appointement d’AUVILLARS (Echiquier de Normandie)
Note et généalogie des DAUVET, y sont cités : Isabelle de Brulart de Sillery; les d’Auxy, Breze, Montmorency, Simon, Béthune, Nonnant, Chabannes. Description des armes.

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement. Tome 2 – par M. Louis Du Bois.

XIII. ROBERT III. Il est fait mention de lui dans des lettres du 23 auguste 1366 par lesquelles le chevalier Girard de Tournebu, seigneur d’Auvillars, et Jeanne de Brucourt, sa femme, confirment la donation de la terre de Ruménil, faite au couvent par Robert de Brucourt, évêque d’Évreux.

ESNAUDERIE (Pierre Le Monnier de). Ce gentilhomme, né à Auvillars, mourut à Caen vers 1520. En 1515, il écrivit le Matrologe de l’Université dont il fut deux fois recteur. On lui doit les ouvrages suivants :
1° Traité latin sur les Droits et les Privilèges des Docteurs ;
2° un autre, en latin aussi, sur la Vie Contemplative ;
3° un livre en français à la louange du mariage et des femmes vertueuses ;
4° une exhortation à la vie active, dans laquelle il fait l’éloge de l’union conjugale’; 5° un opuscule sur l’Université de Caen.

Numéro Bibliothèque de l’École des Chartes
Note sur Pierre de l’Enauderie né à Auvillars et mort à Caen en 1519.
Pierre de Lesnauderie (1). Originaire de la paroisse Saint-Germain d’Auvillars, au pays d’Auge, Pierre Le Monnier, fils d’un gentilhomme qui s’intitulait de V Esnauderie, du nom d’un lieu qu’il possédait dans la dite paroisse, ne retint pour lui que ce dernier nom (P.-D. Huet, Les origines de la ville de Caen, 2e édit. Rouen, Maury, 1706, in-8°, p. 413.). Il vint faire ses études à Caen, où il devait être reçu maître ès arts, notaire juré et, grâce à la beauté de son écriture, greffier de la Cour des privilèges (La Croix du Maine et Du Verdier, Bibliothèque françoise, édit. Rigoley de Juvigny, t. II, p. 292, et t. III, p. 268 Huet, p. 414 A. de Bourmont, p. 298.). En 1492, il joue le rôle de Pates-Ouaintes dans la farce de ce nom représentée à Caen, le mardi gras, farce qui lui est attribuée (Publiée par Th. Bonnin. Evreux, 1843, in-8°. Cf. Éd. Frère, Manuel du bibliographe normand, t. I, p. 127, et Brunet, Manuel du libraire, t. I, col. 1104.). Bachelier en droit (1499) (L. Delisle, Catalogue des livres imprimés ou publiés à Caen, t. II (1904), p. cxiv.), puis licencié ès lois et procureur de l’Université, le 20 novembre 1502, il est chargé de faire entrer et remettre au recteur des volumes légués à l’Université et, le 23 mars 1504 (n. st.), il communique à l’Université le testament de feu Pierre Basan (Délibérations, I, fol. 208 v° et 214 v° cité d’après Émile Picot, dont le dossier Lesnauderie (Bibl. nat., ms. fr. 23241 des nouv. acq.) nous a fourni quelques indications.). Il fut recteur de l’Université de Caen à deux reprises, du 1 er octobre 1505 au 23 mars 1506, et du 1er octobre 1520 au 22 mars 1521 (Eugène Châtel, Liste des recteurs de l’Université de Caen. Caen, 1882, in-8° (tirage à part du tome XI du Bull, de la Soc. des Antiquaires de Normandie), p. 13, n° 132 p. 16, n » 162.). Il devint docteur et régent ès deux facultés de droit civil et droit canonique, et rendit de grands services à l’Université de Caen, dont il rédigea le Matrologe (1515) (L’original est le ms. 68 de la collection Mancel, à Caen. Une copie s’en trouve à la bibliothèque de Rouen (ms. 1303), une autre aux archives du Calvados. Cf. Catalogue des manuscrits de Rouen, par H. Omont, t. I, p. 322-323 Catalogue de la collection Mancel, par R.-N. Sauvage, p. 166 A. de Bourmont, op. cit., p. 301 et suiv.) il lui donna ses livres, de l’argent et une maison(A. de Bourmont, p. 298 Huet, p. 414.). Nous retraçons sa biographie d’après la notice que lui consacre le comte Amédée de Bourmont dans La fondation de l’Université de Caen et son organisation au XVe siècle (Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, année 1882-1883, t. XII, p. 297-301).

Extrait de Randonnées et patrimoine en Pays d’Auge, tome 3 canton de Cambremer, par Jacques Lalubie, éditions Charles Corlet 1987.

Dans la vallée au contraire, au-delà du chevet de l’église, se trouve un second type de motte, bien postérieur, rectangulaire et peu élevée, entourée de douves inondables, adaptée aux lieux de plaine.
Elle n’est guère visible désormais et se devine, derrière le cimetière, couverte d’un beau gazon vert, au-delà de la ferme voisine, un second grand arbre étant planté juste en son centre. Au milieu du 19e siècle on y voyait encore une aile de bâtiment avec porte cochère accessible depuis l’orient par un pont à plusieurs arches, une tour, un colombier et les ruines d’un manoir central.
ll s’agit là d’ouvrages tardifs, à usage privé, défense contre le petit banditisme local tandis que les vrais châteaux-forts sont désormais initiatives stratégiques et propriété exclusive des ducs ou des rois.  »

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

249. – Le 22 févr. 1694, vu l’attestation du sr de Laporte, pbrë, curé d’Auvillers, et du sr Gauquelin, pbrë, curé de Gerrots, dispense de bans pour le mariage de Jean Hubert et de Jacqueline Julienne.

213. – Le 8 févr. 1695, vu l’attestation du sr de Laporte, pbrë, curé d’Auvillers, et du sr Ameline, vicaire de Bonnebosq, dispense de bans pour le mariage de Guillaume Deshoulles et de Marguerite Daumont.

291 bis. – Le 31 mars 1695, la nomination à la chapelle St-Jean- Baptiste, sise en l’enclos du manoir du Campbénard, en la parr. d’Auvillers, appartenant au seigr du lieu, « dame Jeanne-Marie Formage vve en premières noces de Me Jean-Baptiste Bazin, conser. et procureur du roy au présidial de Caen, fondateur et dotateur de lad. chapelle, à présent épouze de Mesre Nicolas de Ste Marie, chevr, seigr d’Aigneaux, et séparée d’avec luy quant aux biens, » nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Jean-Baptiste Letanneur, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Baptiste-Jacques Bazin, clerc tonsuré du diocèse de Bayeux.
Le 3 mars 1695, led. sr Bazin, représenté par Me Nicolas de Laporte, pbrë, curé d’Auvillers et doyen rural de Beuvron, requiert du seigr évêque la collation de lad. chapelle St-Jean-Baptiste. Mais cette collation est refusée parla raison que le sr Bazin n’est que tonsuré et que cette chapelle est de celles qui demandent à être desservies par un prêtre.
Le 31 mars 1695, lad. dame présentatrice nomme aud. bénéfice la personne de Me Jean Pellehaste, pbrë, natif du diocèse de Coutances, demeurant à St-Lo, parr. N.-D.
Le 10 avril 1695, le seig’ évêque donne aud. sr Pellehaste la collation de cette chapelle.
Le 28 avril 1695, le sr Pellehaste, représenté par Me Jacques Bédavoine, pbrë du séminaire de Lx, prend possession de la chapelle du manoir du Campbénard.

113. – Le 28 févr. 1696, vu l’attestation du sr Rohays, pbrê, vicaire d’Auvillers, dispense de bans pour le mariage de Madeleine Barbier.

113. – Le 28 févr. 1696, vu l’attestation du sr Rohays, pbrê, vicaire d’Auvillers, dispense de bans pour le mariage de Madeleine Barbier.

57. – Le 11 juin 1697, au sr de la Porte, curé d’Auvillers, doyen rural de Beuvron : Vu l’attestation du sr du Houlley, curé du Torquesne, et du sr Bienvenu, curé de la Roque, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Charles de Nocey, chever, fils de Mesre Gaspard de Nocey, chever, seigr et patron du Torquesne, lieutenant de nos sgrs les Maréchaux de France, et de feue noble dame Françoise de la Reue, demeurant en lad. parr, du Torquesne, d’une part, et damlle Madeleine Labbey, fille de feu Mre Pierre Labbey, vivant chever, seigr d’Ecajeul, et de noble dame Madeleine Crestey, demeurant à la Roque.

201. – Le 25 nov. 1699, vu l’attestation des srs de Laporte et Ledanois, curés d’Auvillers, et du sr Mollien, vicaire de Manneville-la-Pipard, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Nicolas et Catherine Lecauf.

817. – Le 17 juillet 1703, vu l’attestation du sr Delaporte, curé d’Auvillers, et du sr Auger, vicaire de Léaupartie, dispense de bans pour le mariage entre Jean Delamorinière, maçon, et Françoise Lespiney.

7. – Le 21 oct. 1703, la nomination à la cure de St-Germain d’Auvillers, 1re portion, appartenant au seig r du lieu, Mesre Jacques Dauvet, chever, seigr châtelain et marquis d’Auvillers, sgr de Repentigny et autres lieux, nomme à cette cure, vacante par le décès de Me Roger Ledanois, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Nicolas de Laporte, pbrë, curé de la 2e portion d’Auvillers et doyen rural du lieu. « Fait en l’hostellerie où pend pour enseigne la Couronne, faubourg de la Chaussée, parr. St-Germain de Lx. »
Le 24 sept. 1703, led. seigr évoque donne aud. sr de Laporte la collation dud, bénéfice et lui enjoint, comme à tous les nouveaux titulaires, de passer six semaines au séminaire avant d’entrer en fonctions, afin de se former à la discipline ecclésiastique et de s’exercer aux fonctions pastorales.
Le 21 oct. 1703, le sr de Laporte prend possession de la 1er portion de la cure d’Auvillers, en présence de Mesre Anne Dauvet, chevr, seigr de Bouffay ; Me Charles Gouche, pbfë, curé de Hotot ; et M Philippe Noncher, pbfë, vicaire d’Auvillers.

427. – Le 2 janvier 1705, Léonor de Matignon, évêque et comte de Lx vu la requête a lui présentée, le 15 nov. dernier, par Me Nicolas de la Porte, pbrë, curé de la 2e portion du bénéfice-cure d’Auvillers et aussi pourvu de la 1re portion, tendant à la réunion des deux portions en un seul et même titre de bénéfice ; vu l’enquête de commodo et incommoda sur lad. réunion ; vu l’acte par lequel Mesre Jacques Dauvet, chever, seigr marquis d’Auvillers, patron des deux portions, consent à leur réunion à charge pour le titulaire d’avoir deux vicaires et de payer trente sols par jour pour les pauvres, tout le temps que les deux vicaires manqueront ; vu l’acte par lequel les paroissiens réunis en état de commun donnent pareil consentement ; led. seigr évêque supprime le titre de la 2e portion de cette cure et le réunit à la 1re portion à perpétuité, à condition pour le titulaire d’avoir deux vicaires; et, s’il est plus de quinze jours sans les avoir, de payer trente sols par jour autant de temps qu’ils manqueront, à raison de 15 sols par vicaire.

688. – Le 24 nov. 1705, vu l’attestation du sr Savourey, vicaire d’Auvillers, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Letanneur et Marguerite Bottey.

364. – Le 4 sept. 1707, vu l’attestation du sr Pétou, vicaire d’Auvillers, dispense de bans pour le mariage entre Robert Poëtre et Anne Basire.

Curés de la 1re portion. – R. Ledanois – R. de la Porte.
Curé de la 2° portion. – N. de la Porte – Réunion des deux portions et N. de la Porte seul curé.
Vicaires. – Rohays – P. Noncher – J. Andrieu, VII. 630. – Savourey.
Patron des deux portions. Le Seigneur du lieu – J. Danvet.
Seigneur. – A. Danvet de Bouffey.
Chapelle Saint-Jean-Baptiste [au manoir du Campbénard). – Chapelains. – J.-B. Letanneur – J. Pellchasle, II. 291 [bis), – Patron. Le Seigneur du lieu. – J.-M. Formage, Vve J.-B.Bazin.

309. – Le 28 février 1715, Marin Legrip, demeurant à Rumesnil, Me Jean Legrip, tabellion en la vicomté d’Auge, demeurant à Auvillers, constituent 150 livres de rente en faveur de Me François Legrip, acolyte, fils dud. sr Jean et petit-fils dud. sr Marin, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

Curés. – N. de la Porte, XII. 478. – J.-J.- Lechevalier.
Vicaires.- J. Pétout- J. Bloche – P. Collet – Jolly – Hain – Duval.
Prêtres delà paroisse. – J. Pétout – F. Legrip
Clercs. – F. Legrip – J. Hain – N.Julienne.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J. Dauvet.
Notable. – J. Legrip,

320. — Le Ier mais 1715, honnête homme Jacques Hain, Sr. des Fosses, demeurant à Auvillers, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Jacques Hain, acolyte de lad. parr, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me. Jean Petout, pbrë,

1004. — Le 20 nov. 1725, vu l’attestation du Sr. Duval, vicaire d Auvillers dispense de bans pour le mariage entre Jacques Nicolas et Anne Le Gouez.

884. – Le 12 avril 1730, Me Jacques Duval, pbfë, vicaire d’Auvillers, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait signifier ses noms et grades aux religx de Beaumont, et le lendemain à ceux de Ste-Barbe-en-Auge.

1382. — Le 27 févr. 1733, la nomination à la chapelle «domestique» de Campbénard, sise en la parr. d’Auvillars et dont la dotation est de 60 livres de revenu, appartenant au seig. du lieu, Me Jean-Baptiste-Jacques Bazin, Esc., seig. de Campbénard et de Champversent, cons. du roy, maître ordinaire en sa Cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie,demeurant à Rouen, «derrière les murs de St-Ouen», nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de Me. Jean
Pelhâte, dernier titulaire, pbrë habitué en la parr, de St-Lo, diocèse de Coutances, la personne de Me. François Leturc, pbrë, chanoine prébende du Faulq en la cathédrale de Lx, et curé des paroisses de Rots et Norrey, en l’exemption de Mg. l’archevêque de Cambray, en sa qualité d’abbé de St-Ouen de Rouen, lesd. cures situées dans le diocèse de Bayeux.
Le 24 avril 1733, le seig. évèque donne aud. Sr.Turc la collation dud. bénéfice.
Le 21 oct. 1733, led. Sr. Leturc, représenté par Me. Ollivier Dufer, pbrë, curé du Fournet, prend possession de la chapelle St-Jean-Baptiste dans le manoir de Campbénard.

1400. — Le 3 oct. 1733, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Charles-Guillaume de Picquot, Esc., seig. et patron de Magny-la-Campagne, fils de feu Jacques-Charles de Picquot, Esc, seig. dud. lieu, capitaine au régiment de Vivarais, et de noble dame Marie-Marguerite de Bourgais de lad. parr, de Magny, d’une part, et damll. Marie-Françoise-Charlotte de Vauborel, fille de feu Mre. Anne-Charles de Vauborel, Esc., seig. d’Auvillers, et de noble dame Charlotte-Ravenne Patry, de la parr, de Hotot.

114. – Le 6 sept. 1735, la nomination à la cure d’Auvillers et à la chapelle St-Jean en lad. parr., appartenant au seigr du lieu, Mre Gabriel Danvet, chev., marquis d’Auvillers, demeurant à Paris et présentement en son château de Bouffey, près Bernay, nomme auxd. bénéfices, vacants par la mort de Me Jean-Jacques Lechevalier, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Hain, pbfë, vicaire duel, lieu d’Auvillers.
Celui-ci sera tenu d’avoir perpétuellement deux vicaires. Fait et passé au château de Bouffey, en présence de Me Nicolas Jouen, curé de Bouffey, et autres témoins.
Le 7 sept. 1735, le seig r évêque donne aud. sr Hain la collation de la cure d’Auvillers et de lad. chapelle St-Jean.
Le 4 oc. 1735, le sr Hain prend successivement possession de ces deux bénéfices avec toutes les cérémonies ordinaires, en présence de Mre Jean de Pierres, pbfë, curé de Bonnebosc ; Dom Michel Roussel, religieux de l’abbaye de N.-D. du Val-Richer ; François Thierry, sr des Cours, bourgeois de Caen, et Guillaume-François Thierry, sr de Fresnay el de Repentigny, et autres témoins.

261. — Le 21 août 1736, dispense de bans pour le mariage entre Me. Paul de Bernières, Esc, Sr. de la Cotterie, fils de feu Me. François de Bernières, Esc, Sr. de la Cotterie, etde noble dame Marie de Fessard, led. Sr. Paul originaire de Coupesarte et demeurant depuis douze ans en la pair. d’Ammeville, d’une part, et dmll. Madeleine Thierry, fille de Me. Jean-François Thierry, Sr. des Cours, bourgeois de Caen, et de feue Jeanne Violette, demeurant à Auvillers.

Curés. – J.-J. Le Chevallier – J. Hain.
Vicaires. – J. Duval – J. Hain – Delauney – D. Lamy – F. Picquot.
Prêtre de la paroisse. – N. Julienne.
Clerc. – J.Hémery.
Patron. – Le seigneur du lieu. – G. Dauvet.
Notables. – J.-F. Thierry – Jn. Colleville.
Chapelle St-Jean-Baptiste de Campbénard. – Chapelains. – J.Pelhaste – J. Leturc – C.-M.-E. Bazin de Campbénard – J.Hain – Patron. – Le seigneur du lieu. – Jq Bazin -J.-B. Bazin,
Ecole.

266. — Le 11 sept. 1736, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Guillaume-Archange-Charles de Vauborel, Esc, seig. d’Auvillers, fils de feu Anne-Charles de Vauborel, Esc, seig. d’Auvillers,et de noble dame Charlotte- Ravène Patry, de la paff. de Hotot, d’une part, et damll. Louise-Anne de St-Gilles, fille de Jean-Baptiste de St-Gilles, Esc, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis et pensionnaire du roy, et de feue noble Françoise du Bosc de Beaupré, de la parr. de Brocottes et demeurant à Lx, parr. St-Germain.

281. — Le 7 mais 1740, Me. François Le Turc, pbrë, licencié aux droits, ancien doyen et professeur honoraire en l’Université de Caen, curé des parr, de Rots et Norrey, diocèse de Bayeux, chanoine de l’Eglise de Lx et titulaire de la chapelle fondée dans le manoir seigneurial du Campbénard, parr. d’Auvillers, au diocèse de Lx, donne sa procuration pour remettre lad. chapelle entre les mains du Seig. évêque de Lx, afin que Mesr. Jean-Baptiste Bazin, chev, seig. de Campbénard, qui en est patron présentateur, puisse y nommer telle personne capable qu’il jugera bien, l’ait et passé à Rots en la maison presbytérale dud. sieur résignant.
Le 26 mars 1740, M. Sr. Bazin, Escr, seigr de Campbénard et de Campversan, cons. du roy, maître ordinaire en la cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, démentant à Rouen et se trouvant présentement à Paris, nomme à lad. chapelle de Campbénard la personne de Me. Charles-Marie-Eustache Bazin, Esc, clerc tonsuré du diocèse de Rouen.
Le 9 septembre 1740, le seig. évoque donne aud. Sr. Bazin la collation dud. bénéfice.
Le 11 octobre 1740, le Sr. Bazin prend possession de la chapelle St-Jean-Baptiste de Campbénard en la parr. d’Auvillers, en présence de M. Thomas-Barthélémy Le Coûteux, cons. au parlement do Normandie, demeurant à Rouen, et autres témoins.

224. — Le 31 mai 1742, vu l’attestation du Sr. Delaunay, vicaire d’Auvillers, dispense de bans pour le mariage de François Lechevallier.

452.— Le 28 oct. 1742, Jean Hémery, fils de Jean et de Françoise Dupont, de la parr. d’Auvillers, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

196. — Le 4 août 1744, Jacques Hémery, marchand, demeurant à Auvillers, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me. Jean Hémery, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Cette rente est garantie par Me. Jean Colleville, chirurgien, demeurant à Auvillers, et autres cautions. Fait et passé aud. lieu, en présence de Me. François Picquot et Denis Lamy, pbrës, vicaires d’Auvillers.

311. — Le 4 nov. 1748, la nomination à la chapelle St-Jean-Baptiste de Campbenard appartenant au seig. du lieu, Mes. Jean-Baptiste-Jacques Bazin, seig. de Campbenard, cons. du roy, maître ordinaire en sa cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, représenté par Henry Brodart, bourgeois de Paris, y demeurant, parr. St-Médérie et rue Ste Avoye, nomme à Lad. chapelle, vacante par la mort de Mesr. Charles-Marie-Eustache Bazin de Campbenard, chevalier de Malte, acolyte du diocèse do Rouen et dernier titulaire d’icelle, la personne de Me. Jacques Hain, pbrë, curé d’Auvillers et doyen de Beuvron. Fait et
passé à Paris.
Le 18 nov. 1748, le seig. évèque donnes aud. Sr. Hain la collation du dud. bénéfice.
Le 25 nov. 1748, le Sr. Hain prend possession de la chapelle de Campbenard, sise en la parr. d’Auvillers.

274. – Le 8 juin 1750, vu l’attestation du sr Loquet, vicaire d’Auvillers, dispense de bans pour le mariage entre François Lelièvre, fils de Jean et de Louise Legrip, de la parr. d’Auvillers, d’une part, et Marie-Jeanne Varin, fille de feu François, de la parr. de Valsemey.

205. – Le 20 août 1751, Nicolas Bottey, marchand, demeurant à Auvillars (2), constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Bottey, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
(2) C’est, je crois, la première fois que cette paroisse porte dans nos Registres le nom d’Auvillars. Auparavant on écrivait toujours Auvillers.

89. – Le 24 avril 1755, vu l’attestation du sr Bottey, vicaire d’Auvillers, et du sr Manteville, curé de Bonnebosc, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François Martin, contrôleur des actes à Bonnebosc, fils de Jean-François et de feue Françoise Buhot, de la parr. d’Auvillers, d’une part, et Marie-Jeanne Varin, fille de feu François, et vve de François Lelièvre, tabellion, de la parr. d’Auvillers et demeurant depuis temps de droit à Bonnebosc.

237. – Le 27 févr. 1760, la nomination à la cure de St-Germain d’Auvillers et à la chapelle de St-Jean qui en dépend et qui est située dans les limites de lad. parr., appartenant au seigr du lieu, Mesre Gabriel Dauvet, seigr, patron et marquis d’Auvillers, brigadier des armées du roy, demeurant à Paris, rue Neuve-St-François, parr. St-Gervais, nomme par procureur à lad. cure et à lad. chapelle, vacantes par la mort de Me Jacques Hain, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Jean Bottey, pbrë, vicaire dud. lieu. Led. sr cure sera obligé d’avoir deux vicaires qu’il payera à ses frais, et si, par négligence, il venait à n’en avoir qu’un, il payera de vingt à trente sols par jour aux pauvres de la paroisse. Il devra en outre affermer, après les affiches dûment apposées, « l’herbage aumosnée » pour les pauvres de la paroisse et en distribuer les deniers, chaque semaine, à ceux qui en auront le plus besoin.
Le 12 mars 1760, Mr Mery, vie. g1, donne aud. sr Bottey la collation desd. bénéfices.
Le 14 mars 1760, le sr Bottey prend possession d’abord de la cure d’Auvillers et ensuite delà chapelle St-Jean avec toutes les cérémonies ordinaires accomplies successivement dans l’église paroissiale et dans lad. chapelle, en présence de Me Jacques Lecoq, curé de la Rocque-Baignard et doyen de Beuvron ; Me Jacques Le Comte, curé de Repentigny; Me Jean-Baptiste Farcy, pbrê, vicaire de Beaufou ; Me Gilles- Jacques-Philippe Hamelin des Essards, pbre, vicaire d’Auvillers, et autres témoins.

71. – Le 2 mars 1767, vu l’attestation du sr Saffrey, vicaire d’Auvillers, et du sr Inger, vicaire de Bonnebosc, dispense de bans pour le mariage de Jacques Ouetel et d’Elisabeth Colleville.

208. – Le 16 oct. 1769, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Jacques Lelièvre, avocat, fils de Jean et de Louise-Marie Legrip, originaire d’Auvillers et demeurant depuis temps de droit en celle de Pont-1’Evêque, d’une part, et dlle Hélène Mariolle, fille de Guillaume-Jacques-Pierre, de la parr. de Bonnebosc.

245. – Le 13 févr. 1770, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Guillaume-Charles-Gabriel-Archange de Vauborel, chevr, seigr d’Auvillers, veuf de feue noble dame Françoise de la Cour-Grainville, fils de feu Mesre Aimé-Charles de Vauborel et de feue noble clame Charlotte Ravenne Pasté (?), d’une part, et noble dame Anne-Louise Le Pelley de Baugy, Vve de Mesre Joseph Labbey, Escr, seigr d’Heroussard, fille de feu Mesre Nicolas-Marc-Antoine Le Pelley, chev r , seigr de Clermont et autres lieux, et de dame Anne Autoyère, de la parr, de St-Jouin (et originaire de Clermont).

Curés. – Jq Hain – J.Bottey.
Vicaires. – Loquet – Jn Bottey – J.-L. de Bonenfant – G.-J.-P. Hamelin des
Essarts – J.-C.- de Saffrey.
Clerc. – Jn Bottey.
Patron. – Le seigneur du lieu. – G. Dauvet.
Notables. – J.-F. Martin – J.-F. Martin, fils – F. Varin.
Chapelle Saint-Jean-Baptiste de Campbénard. – Chapelains. –
J. HAIN – J. Bottey – A. Hare – Patron. – Le seigneur du lieu.-J.B.L. Bazin de Sainte-
Honorine – Prétentions du seigr d’Auvillers.

267. — Le 14 janvier 1774, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Jean-Pierre-Philippe de Morceng, capitaine au régiment d’infanterie de Sarelouis, actuellement en semestre chez son père à Fatouville fils de Mesr. Jean-Claude de Morceng, seigneur de Trousseauville, et de dame Marguerite le Grix, d’une part, et noble dll. Marie- Magdeleine-Françoise de Bernière de la Cotterie, fille de feu Mesr. Paul de Bernière de là Cotterie et de dame Jeanne-Magdeleine Thierry, de la parr. d’Auvillers.

127. – Le 17 janv. 1780, la nomination à la chapelle St-Jean, fondée dans l’enceinte du manoir seigneurial de Campbénard, parr, de Bonnebosc (1), appartenant au seigr du lieu, Mesre Jean-Baptiste-Louis Bazin de Ste Honorine, chevr, seigr de Campbénard, Fresneuse, Champs Verson et autres lieux, ancien garde des sceaux près le parlement de Normandie, demeurant en sa terre de Fresneuse et se trouvant présentement à Paris à l’hôtel de Navarre, rue des Boucheries, parr. St-Roch, nomme à lad. chapelle, vacante par la démission de Me Augustin Alexis Taillet, pbre du diocèse de Rouen, en date du 10 courant, la personne de M6 Gabriel Toussaint Cochard, clerc du diocèse de Chartres.
Le 25 mars 1780, le seigr évêque donne aud. sr Cochard la collation dud. bénéfice.
Le 18 juillet 1780, le sr Cochard étant mort sans avoir pris possession de lad. chapelle, led. seigr y nomme la personne de Me Jacques-Pierre Vesque, pbrë, vicaire de St-Germain d’Auvillars. Donné au château de Campbénard.

Le 1er août 1780, le seigr évêque donne aud. sr Vesque la collation dud. bénéfice.
Le 22 août 1780, le sr Vesque prend possession de la chapelle du château de Campbénard, sur « le territoire de la parr. d’Auvillers ou de celle de Bonnebosc,» en présence de cinq témoins demeurant tous en lad. parr. de Bonnebosc.
(1) D’autres actes indiquent cette chapelle comme se trouvant sur le territoire d’Auvillers.

383. — Le 2 août 1782, Nicolas-Simon Bottey, marchand laboureur, demeurant en la parr. d’Auvillers, constitue 150 livres de rente en faveur de son cousin, le Sr. François Pouchin, acolyte de la parr. de Bonnebosq, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre, nommée les Champs-Blanchard, sise ii Auvillers. Fait et passé à Bonnebosq, en l’étude de Me. Jean-Baptiste Pouchin, notaire.

24. — le 2 mars 1783, Jacques-Charles Mariolle, marchand, demeurant à Beaufour, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, le Sr. Jacques-Charles Mariolle (I), acolyte, de la parr. du Fournet, afin qu’il puisse parvenir aux ondres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur deux pièces de terre en herbe, nommées les Châteaux et le Sainfoin, sises en la parr. d’Auvillars, près le chemin tendant au Lieux-aux-Danois à la Croix-Rouge. Fait et passé à Bonnebosq, on l’étude de Me. Jean-François Martin, notaire royal.

132. — Le ler sept. 1783, la nomination à la cure de St.Germain d’Auvillers appartenant au seigr. du lieu, Mesr Gabriel-Nicolas, vicomte Dauvet, évêque, seigr. et patron d’Auvillers, Repentigny et autres lieux, capitaine au régiment du comissaire général, étant présentement à Valenciennes, fils de Mesir Louis-Nicolas Dauvet, seig. et patron du marquisat de Dauvet, Maineville, seig. d’Auvillers, Bailleul et autres lieux, lieutenant-général des armées du roy, grand’Croix de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, nomme à lad. cure d’Auvillers, vacante par la mort de Me Jean-Baptiste Bottey, dernier titulaire, la personne de Me. Noel-Marin Morel, pbre du diocèse de Rouen, vicaire du bourg de Dauvet-.Maineville audi. diocèse. Fait et passé à Valenciennes le 8 sept. 1783 Me de la Beaume Vic. du seig. évêque, donne aud. Sr. Morel collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le Sr Morel prend possession de la cure d’Auvillers, en présence de Mr. François De Langue, pbre du diocèse de Bayeux, desservant lad. parr., et plusieurs autres témoins.

34. – Le 2 mars 1785, Jacques-Charles Mariolle, marchand, demeurant à Beaufour, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, le sr Jacques-Charles Mariolle (1), acolyte, de la par?, du Fournet, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur deux pièces de terre en herbe, nommées les Châteaux et le Sainfoin, sises en la parr. d’Auvillars, près le chemin tendant du Lieu-aux-Danois à la Croix-Rouge. Fait et passé à Bonnebosq, en l’étude de Me Jean-François Martin, notaire royal.
(1) Mr Mariolle, vicaire de Cheffreville en 1791, prêta serment d’abord avec restrictions ; puis se voyant révoqué, il supprima ses restrictions. Après le Concordat, il fut nommé, en 1803, curé de Dozulé. Cette paroisse n’avait pas alors l’importance qu’elle possède aujourd’hui.
Il y mourut en 1832, à l’âge de 73 ans. Voici la note que nous trouvons à son sujet dans les archives de l’évêché de Bayeux : « Bon pour les mœurs ; médiocre pour la science. » (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bx. – Ordre de Bx. 1833)

Curés. – J.-B. Bottey – N.-M. Morel.
Vicaires.- G.-J.-Ph. Hamelin des Essarts – Jq Vesque.
Prêtre desservant. – F. De Lavigne.
Clerc. – S.-A.-Jq Vallée
Patron. – Le seigneur du lieu. – G.-N. Dauvet.
Seigneurs. – P. de Bernière de la Cotterie – L.-N. Dauvet – G.-N. Dauvet
Chapelle St-Jean-Baptiste de Campbénard.- Chapelains.- A. Hare ou Taillet – Jq-P. Vesque – Patron. – Le seigneur du lieu. – J.-B. Bazin de Ste-Honorine,

145. — Le 26 mars 1787, Jean-Baptiste Vallée, marchand, demeurant à Auvillars, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Mr Simon-Auguste-Jacques Vallée , acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur deux pièces de terre, nommées l’une le Val-Héron et l’autre l’Héritage-Sèche, toutes deux se tenant et situées à Bonnebosq. Fait et passé au manoir d’Heudreville en lad. parr. d’Auvillars. led. acolyte, né à Bonnebosq, résidait ordinairement à Auvillars, chez son père. ( Y. t03.)

282. — Le 2 août 1782, Nicolas-Simon Bottey, marchand laboureur, demeurant en la parr. d’Auvillers, constitue 150 livres de rente en faveur de son cousin, le Sr. François Pouchin, acolyte de la parr. de Bonnebosq, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre, nommée les Champs-Blanchard sise à Auvillers. Fait et passé à Bonnebosq, en l’étude de Mr. Jean-Baptiste Pouchin, notaire. M. Pouchin resta dans le pays pendant la Terreur et y rendit de grands services. Il fut nommé en 1803 curé de Rumesnil. Sur la fin de ses jours il donna sa démission et se retira à Bonnebosq ou il mourut en 1811, à l’âge de 81 ans. — (Archive de l’évêché de Bx. — Ordo de Bx.)

103. — Le 7 avril 1787, (samedi saint), furent ordonnés sous-diacres: Simon-Auguste-Jacques Villée, acolyte de Bonnebosc.

– M. Varin était vicaire d’Auvillars en 1791. Il ne voulut prêter serment qu’avec restriction et fut destitue. Il émigra en 1793 et se retira à Portsmouth chez Jases Moore, rue du Port. Après la Révolution il revint à Pont-l’Evêque où il resta en qualité de prêtre habitué. Il y mourut en 1816. (Archives du Calvados. — Mrr Reux. — Ordo de Bx.)

Notice sur AUVILLARS et recueil des faits qui s’y sont passés à différentes époques. Copié sur le manuscrit autographe écrit par M.VALLEE, curé d’Auvillars daté du 20 octobre 1832 ; communiqué par M. de NEUVILLE à la Société Historique de Lisieux le 3 août 1869 ; on y trouver en autres des renseignements sur :
– les premiers seigneurs (armes)
– Formentin et La Roque
– l’Eglise
– Chapelles rurales
– Heudreville
– Lenauderie
– Boulon
– Le Campbenard
– Valdore
L’ensemble est constitué de 26 feuillets

Note sur le Tombeau de Pierre de Courcelles

Description de l’Eglise par Vasseur ; des cloches d’Auvillars

3 – Archives ShL.

– Carnets de Charles Vasseur.

Par. de Saint-Germain
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux
doy. de Beuvron.
Gêner, de Rouen,
élect. et sergent de Pont-1’Évêque.

VASSEUR Charles (Carnets de) – voir Doyenné de BEUVRON.
AUVILLARS (20)

Archidiaconé d’Auge, doyenné de Beuvron
Sous l’invocation de St Germain
Description de l’Eglise, du Château, Chapelle Saint Jean,

Noms des curés : de Tournebu 1350
Nicolas de la Porte, (description de ses armes) 1695 –1718
Jean Jacques Le Chevalier (1718-1735)
Jacques Hain (1735-1760),
Jean Bottey (1760-1783);
Brotey 1774
Noël Marin Morel (1785-1787)

Jobert de Tournebu, fils puîné de Guy de Tournebu, devint seigneur d’Auvillars par son mariage avec Jeanne fille héritière de Guillaume seigneur d’Auvillars et de St Aubin de Scellon

TOURNEBU porte d’argent à la bande d’azur

Dossier concernant CAMBENARD.
Origine et situation y sont nommés ; Jean de Fervaques, Pierre de Fervaques, Marguerite de Bailleul veuve de Jean de Fervaques, Guillaume Lefevre de Cambenard (22 mai 1535)
Regnault des Heberts escuyer (26 juin 1612)

Chapelle de Saint Jean Baptiste sise en l’enclos du Manoir de Cambenard :
Refus de collation fait à Me Jean Baptiste Bazin motif : n’est pas tonsuré (1695)
Présentation de Jean Pellehestre, (ou Pellehaste) prêtre (1695)
Présentation de François Le Turc (1733)
Présentation de Charles Marie Eustache Bazin (1740)
Pièce de procédure concernant Jean Baptiste Jacques Bazin, escuyer (1759)
Présentation de Adrien Hare (1760)
Pièce de procédure concernant Jean Baptiste Louis Bazin de Ste Honorine (1767)
Présentation de Gabriel Toussaint Cochard (1780)
Présentation de Jacques Pierre Vêque 1780

Dossier concernant BOULLON
Hébert seigneur de Boullon, 1668, description de ses armes
Jehan de Hébert, escuyer sieur de Boullon, garde des sceaux de la vicomté d’Auge 1584
Pièce de procédure concernant une saisie de meubles sur Dame Barbe Druel, veuve de Alexandre de Hesbert 1723
Procès de Henry de Hesbert contre le sieur Feral son fermier 1731

Dossier concernant VALDOR
Minutes des sentences rendues par le Vicomte d’Auge 1744 concernant Anthoine le GOUESLIER
1768 Messire François Jean Legoueslier, escuyer et sieur d’Argences et seigneur du Valdor

Notes sur Auvillars
Recherche de Montfaut : Jean Ryoult d’Auvillard noble
Jean le Monnier d’Auvillars c’est un des ancêtres de Pierre Le Monnier de Lenandrerie, savant écrivain mort à Caen en 1519

Aux seigneurs du nom d’Auvillars il faut ajouter Robertus Dauvillers mentionné dans les rôles de l’échiquier de Normandie en 1195
Robert de Tournebu marié à Jeanne d’Auvillers et premier seigneur d’Auvillers de la famille de Tournebu 1342
C’est sous Richard, son fils, que la forteresse d’Auvillers fut prise par les anglais en 1417 et le 25 septembre 1417 le roi Henri V en fait don au Comte de Salisberry.

815 . Echange de terres à Bonnebosc et Auvillars entre noble homme François Mallet, sieur de Drubec , Clarbec , Valsemey, Taillanville et Culley , et François Senoze ; 13 mai 1600 .

– Voir carnet « Analyses et Transcriptions » et « Transcriptions.Doc », aveux de fiefs.
– AUVILLARS
– Richard de TOURNEBU chevalier rend aveu du fief entier d’AUVILLARS de:
– Jean de SIILLY
– Le BAUDOIN de MONTFORT
– Loys RIOULT
– Messire FRABIN de CASTILLON

Jehan des LOGES dit LA MERE pour une franche vavasserie à LOUVAIGNIER(?) le dit fief d’AUVILLARS s’étend à SAINT-AUBIN-DE-SCELLON de:
– Girot de BAILLEUL
– Ridel de GAILLON, escuyer
– Jehan de BARVILLE
– Guérin de la HERAPPE, escuyer
– Guillaume de MARSAINVILLE, escuyer
– Guy d’ABBEVILLE, chevalier

– 17 février 1404/1405
Jehan d’ASNNIERES escuyer rend aveu 1/4 du fief de LANNOY

– 16 juin 1452
Alix de TOURNEBU rend aveu du fief entier d’AUVILLARS de
– Michel de SILLY, chevalier
– Benoît de LANNOY, escuyer
– Jehan RIOULT escuyer

– 20 juillet 1453
– Jehan de MAILLOC chevalier seigneur de MAILLOC rend aveu du 1/4 du fief de LANNOY sis à AUVILLARS

-13 avril 1464
– Guillemette de TOURNEBU rend aveu du fief entier d’AUVILLARS

– 6 janvier 1484/1485
Guillemette de TOURNEBU rend aveu du fief entier d’AUVILLARS dont sont tenus :
– Guillaume de LANNOY, escuyer
– Estienne du FOSSEY, escuyer
– Jehan de HARECOURT escuyer et seigneur de BONNETABLE (Jean de Harcourt Auvillers)

3 – Autres archives :

En 1364, Robert de Brucourt, évêque d’Evreux, donna à l’abbaye du Val-Richer la terre de Rumesnil et cette donation fut ratifiée par Jean de Brucourt, frère aîné dudit évêque, ainsi que par Jeanne de Brucourt, femme de Gérard de Tournebu, seigneur d’Auvillars (G. Dupont, Histoire de l’abbaye du Val-Richer, p. 128, et Ch. Fierville, Histoire de la Maison de Tournebu dans MSAN, XXVI, p. 211).
= Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de Gautier du Bois, vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312 in Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, 15e série, p. 35.

1412, 30 décembre
Information de Benoît Le Coutelier, vicomte d’Auge, sur la valeur des fiefs de Formentin et de Cambernart (Cambénard) à Auvillars appartenant à Jean de Mailloc, écuyer, fils mineur et principal héritier de feu Jean de Mailloc et d’Isabelle d’Asnières.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 115.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 39

1779. mars. Archives SHL.
1F655 : 11 mars 1779 : Acte notarié, Vauborel seigneur d’Auvillars achète une maison à Poussy. (vendeur, de Bernières, écuyer).

ARCHIVES ShL – NEDELEC COMMUNES
Com.3. 4. 1 Auvillars Notes historiques
Com.3. 4. 2 Auvillars Manoir du Lieu-Rousse
Com.3. 4. 3 Auvillars Famille de Hesbert
Com.3. 4. 4 Auvillars Les propriétaires du Coudray à Prêtreville
Com.3. 4. 5 Auvillars Vie quotidienne
Com.3. 4. 6 Auvillars Généralités
Com.3. 4. 7 Auvillars Motte féodale
Com.3. 4. 8 Auvillars Manoir de la Bruyère
Com.3. 4. 9 Auvillars Eglise
Com.3. 4. 10 Auvillars Manoir du Boissimon

Auvillars
site de la motte château disparu
La Bruyère,15ème (IMH) occupation médiévale
St-Jean vieille chapelle