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BREVEDENT Le

NOTES sur Le BREVEDENT

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Archives Calvados.
Le Brévedent (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14104

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – X
490. — Le Brèvedent (Blangy-le-Château, C.) :
Bievredan [A], Bevredan [B] , 1184 : Mag. Rot. Scacc. Norm., éd.
Stapleton, p. 119 [A] et 122 [B].
Le premier élément est le gaulois biber (v. n » 489). Le deuxième paraît être un radical gaulois * dan au sens de cours d’eau
(Dauzat et Rostaing, Diet. NL de Fr., p. 65).
Cf. Saint-Laurent-de-Brèvedent (S. -M.) et Bièvredent, hameau de Colomby (M.).

Brèvedent (Le), canton de Blangy.
Bevredent, 1180 (magni rotuli, p. 87).
Bevredan, 1184; Bievredan, 1195;
Bivredan, 1198 (magnirotuli,p. 3o, 2).
Breveden, 1309 (pouillé de Lisieux, p. 37, note 5).
Brevis Dens 1313 (livre blanc de Troarn).
Brevident, 1471 (cart. du Plessis-Grimoult, t. 1, p: 11 ).
Brevedens, XVI° s° (pouillé de Lisieux, p. 37).
Brefdent, 1789 (inventaire général de la bar. de Creully

Lieux-dits du BREVEDENT:
Batailles (Les), Cour-Brévedent (LA), Cour-de-la-Couture (La), GILLES (LES), HAROTS (Les), Haut-du-Bois (LE), Haut-Faulq. (Le), Héros (Les), Landets (Les), Leudets (LES), Lieu-de-la-Vallée.(LE), MABONS (Les), Marots (Les), MILLETS (Les), Val-GUENIER (LE), VALLÉE (LA), Vallée-des-Bouchards (LA),

Le fief de Vassy, demi fief assis à Saint-Julien: Dudit fief de Vassy relève :

  • Le fief de Brévedent, tiers de fief assis à Manneville, possédé par messire Robert Louval, Conseiller du Roi en sa Cour de Parlement de Rouen.

1 – Bibliographie.
2 – Notes sur quelques maisons du Hameau du MOULIN.
3 – Pièces justificatives.
4 – Archives SHL.

1 – BIBLIOGRAPHIE

BODIN Pierre Docteur : Les litres seigneuriales du Calvados, supplément au BSHL n°54 ou Litres Calvados.Doc
CAUMONT Arcisse de.- Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, t. IV, page 402
COTTIN Michel : Notes sur quelques maisons du hameau du Moulin. Le ­BREVEDENT. Bull Foyer Le Billot n°54 Juin 1996
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 228.
FOURNIER Dominique : Quelques traces franciques, anglo-saxonnes et scandinaves dans la toponymie augeronne. BSHL N°55, Décembre 2003.
GUILMETH ( Auguste).- Bourg de Blangy, s.l., s.d. ( note manuscrite E.D. : Rouen, 1849), in-12, 48 p.; Le Brèvedent; p. 43 :
Nortier Michel: Histoire de la commune de Le Brèvedent.
RAULT ( Fernand).-  » Le Brèvedent sous la Révolution « , P.A., 23, 3 – 1973 .
voir :
Antiquaires de Normandie tome 23 p.207 n°1166

2 – NOTES sur quelques maisons du Hameau du MOULIN  (LE  BREVEDENT)
La Hameau du Moulin, au Brèvedent, comprend, dans un très bel environnement forestier un ensemble de plusieurs propriétés bornées au Nord par la forêt, au Sud par les hameaux de la Vallée et des Haros, à l’Ouest par le Ravin aux Haros et à l’Est par la route du Brèvedent au Faulq.
Quelques notes d’histoire, complétées par une description rapide permettront de proposer une datation relative de chacune des constructions.

Situation :
Les maisons et bâtiments concernés par cette note, figuraient sur le cadastre Napoléonien sous les numéros  A 106 à A 114, approximativement au centre du bâti. A l’origine, avant la création de la route de Blangy à Moyaux, cette propriété se prolongeait vers le Sud au-delà de cette route. Il est limité au Nord par le bief d’alimentation du moulin, au Sud par la route de Blangy à Moyaux, à l’Est par le chemin conduisant à l’ancien moulin et à l’Ouest par le Ravin des Haros
Telle qu’elle nous est parvenue, cette propriété se compose d’une vaste mare alimentée par une source (Sans doute facilement aménageable en plan d’eau ou en piscine.) et de constructions variées: logis d’habitation, bouillerie, granges et autres bâtiments de service dont la date de d’édification s’étage entre le XVe et le XIXe siècle.

Historique:

Faute d’avoir pu pousser quelques recherches dans les archives, il est impossible provisoirement de retrouver le nom ancien de ce petit domaine, car il est bien évident qu’un tel ensemble, distinct du moulin, devait posséder son propre toponyme. Nous ignorons de quelle seigneurie relevait ce moulin et les terrains environnants.
L’existence d’une famille de ce nom est attestée depuis 1147. (Cf. Ch. BREARD.- Cartulaire du prieuré de Saint-Ymer-en-Auge et de Bricquebec, Rouen, 1908, p. 5)
Au XIVe siècle, le fief du Brèvedent relevait de la baronnie de CREULLY, et c’est à ce seigneur que revenait la garde-noble de ses vassaux.
Le territoire de cette paroisse devait se diviser en plusieurs branches puisque le fief principal n’était qu’un quart de fief et que nous voyons apparaître les noms de plusieurs autres fiefs. Au XVIe siècle, entre 1543 et 1545, les membres de trois familles portent le titre de seigneur du lieu: les de Brèvedent, dont Jacques, qui pourrait être le même que celui mentionné par Bigot de Monville [1], la famille de Bellemare[2] et la famille de Parey. Après les Le Bouteiller, cette terre passa aux Le Comte de Pierrecourt puis au XVIIIe siècle nous y trouvons M. Thillaye de Grieu.
L’étude du cadastre de 1818, laisse apparaître l’existence à la limite Ouest de la propriété d’un chemin dit le « Ravin des Haros « , et ceci doit être rapproché d’un acte du 15 juillet 16O3[3] mentionnant la vente par  » Noble homme Jacques de Brèvedent, sieur du lieu et y demeurant, à Guillaume Haro, bourgeois de Lisieux, d’une maison à plusieurs aistres  à usage de grange et tasserie, sise sur une pièce de terre vendue précédemment audit Haro par ledit seigneur, moyennant la somme de 3O livres ».
Certes la maison à deux aistres que nous voyons ne paraît pas, en raison de sa taille, avoir été le lieu d’habitation d’une très grande famille – quoique l’on soit parfois étonné du peu de surface réservé à chaque habitant dans ces anciennes demeures – mais en revanche, l’importance des bâtiments annexes montre que nous nous trouvons au cœur d’une vaste exploitation. D’autre part, l’analyse des différents éléments, situation à l’origine sur un petit tertre, cheminées et souche de la cheminée en particulier, vastes lucarnes, laissent à supposer qu’il ne s’agissait pas là d’une simple maison de manœuvrier.

Description:

Logis d’habitation:
Plan:
La maison d’habitation, de plan rectangulaire, comprend 2 pièces par niveau avec une petite adjonction en arrière et une autre sur le pignon Nord. Un puissant massif de cheminée sépare les deux pièces et un escalier, en arrière de ce massif dessert l’étage et les combles.

Structure et élévation:
Cette construction en pan de bois, à un étage, porte la trace d’un certain nombre de reprises. Elle repose sur un soubassement de pierre élevé, difficile à « lire » en façade mais bien conservé en arrière. Sa maçonnerie s’apparente à celle que l’on rencontre dans certaines parties de la fortification de la ville de Lisieux, dont celle de la Tour Riquier, boulevard Sainte-Anne, couronnée comme ici d’une double lucarne ou dans une partie du mur de soutènement du Manoir des Pavements. La structure de charpente comprend des poteaux verticaux d’une section moyenne de O.25, ce qui est le signe d’une certaine antiquité, car dans les oeuvres postérieures de cette importance, les bois ont généralement environ O.33 de section et dans certaines grandes constructions pourront atteindre plus de 0.40 m.
L’absence de contreventements visibles, ces écharpes ou Croix de Saint-André que l’on rencontre généralement, s’explique par l’emploi qui a été fait d’un mode de liaison inhabituel. Il s’agit de l’emploi de filières horizontales assemblées avec les poteaux, approximativement au milieu de la hauteur de ceux-ci, renflés à cet endroit, par des queues d’arondes et reliés aux colombages par des chevilles. Il s’agit là d’une technique très ancienne,  que l’on rencontre plus en général dans les charpentes des églises du Pays d’Auge au-delà du XIIIe siècle[4]. Les renflements, simplement dégagés de la masse du poteau sont de faible saillie ce qui peut laisser supposer que la filière de liaison était encastrée entre les colombages comme on le voit sur certains manoirs de la fin du XVe siècle. Seules, deux travées de cette façon nous sont parvenues, mais il s’agit d’un témoin du plus haut intérêt pour la compréhension de l’évolution de la charpenterie régionale.

Cheminées:
La maison contient un massif de trois cheminées monumentales en pierre, déporté vers la façade, implanté de telle manière qu’il laisse en arrière la place au développement de l’escalier à vis.
Deux, de ces cheminées de pierre à poutre de bois, sont de bonne facture et possèdent des tailloirs moulurés avec beaucoup de soin ou découpés, caractéristiques de la seconde moitié du XVIe siècle.
Ce massif de cheminée est couronné d’une maçonnerie de brique harpée de pierre telle qu’on peut encore en voir au Manoir du Lieu-de-la-Vigne ou Delavigne, à Notre-Dame-d’Estrées[5]
Nous avons ici, un de ces rares édifices à étage encore difficiles à situer chronologiquement, qui se caractérisent par une structure à poteaux montant de fond, sans passage d’étage extérieurement apparent que nous avons déjà eu  l’occasion d’étudier[6]. Remarquons que nous nous ne décelons pas ici de partie excavée.

Bâtiments agricoles:
Ces bâtiments mériteraient une très longue étude car leur importance est significative de la taille de l’exploitation[7] et de la nature de ses productions : fourrages[8] et cidres et peut-être eau-de-vie.
Nous nous contenterons d’un survol rapide.
Les deux granges, comme on le voit généralement, sont construites à partir soit de bâtiments réaménagés, soit d’extensions. Il faut attirer tout particulièrement l’attention sur la présence dans le bâtiment Sud, d’une très intéressante maison remontant selon toute vraisemblance à la seconde moitié du XVe siècle et qui à gardé à la fois son volume et la trace de ses ouvertures d’origine ainsi qu’un rarissime volet coulissant à panneaux plissé d’une très grande fraîcheur.
Les grandes croupes débordantes sont caractéristiques de l’architecture rurale du XVIIe et correspondent bien à la nécessité de couvrir l’accès aux greniers, tant à pommes qu’à fourrages. On peut regretter qu’ils aient si souvent disparu et la présence de ceux-ci est tout à fait exceptionnelle et a beaucoup d’allure.
Le four-bouillerie peu transformé nécessiterait une étude spéciale car son importance paraît hors des normes communes et son édification doit se rattacher aux grandes transformations de la grange Nord.

Conclusion:
Nous l’avons dit en abordant l’histoire de cette propriété, nous nous trouvons devant un ensemble cohérent qui a peu changé depuis deux siècles. En se basant sur les seuls critères de la typologie et de la stylistique, l’on peut proposer les datations suivantes pour les différents éléments :

Maison d’habitation : structure de base XIVe – XVe siècles
cheminées : deuxième moitié du XVIe
lucarnes: deuxième moitié du XVIe
adjonction arrière : XVIIe siècle
adjonction Nord : XIXe siècle
Grange Sud : structure partie centrale XVe siècle, à droite et à gauche : XVIIe – XVIIIe siècles
Grange Nord : structures générales XVIIe siècle, adjonction pressoir XVIIIe siècle
Bouillerie : en grande partie XVIIe siècle

Ce schéma général correspond d’ailleurs très bien à ce que nous savons de l’évolution de l’économie agricole du Pays d’Auge qui vit très tôt les terres se coucher en herbe, le bétail augmenter rapidement et les besoins en greniers pour la mise à l’abri des fourrages croître considérablement à partir de la seconde moitié du XVIe siècle. De la même manière, l’adoption d’un nouveau type de pressoir à long étreint correspond à la transformation du bâtiment Nord pour y loger l’extrémité de celui-ci.
On peut donc, au terme de cette rapide analyse avancer les points suivants. A partir d’une maison d’habitation remontant aux XIVe ou XVe siècles, une importante campagne de transformation, au XVIe siècle, la mit au goût du jour: haut toit, cheminées, lucarnes. Dans les années qui suivirent on fut amené à refaire le couronnement de cette cheminée et à crée une extension vers l’arrière. Dans le même temps, une autre habitation du XVe siècle, de belle qualité, raffinée, fut incorporée dans les granges dont la construction fut reprise à maintes reprises pour se voir adjoindre un édicule spécial pour le pressoir et la partie extrême Sud, transformée en tasserie (Il s’agit là de locaux ouverts sur une, deux ou trois faces et destinées à abriter les outils agricoles et les véhicules.).
Quant à l’histoire de ses bâtisseurs ou de ses occupants, elle demeure difficile à cerner, mais une recherche dans le tabellionnage voisin de Blangy-le-Château, dans les Archives municipales[9]. Ce n’est sans doute pas le chefmoi[10]. d’un fief noble, mais ce pourrait être le lieu d’habitation de l’un de ces innombrables adjoints des seigneuries ou l’habitation de campagne de l’un de ces bourgeois lexoviens qui faisaient valoir en gestion indirecte d’importants domaines dans la région lexovienne.

3 – PIECES JUSTIFICATIVES

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Note de M. Charles Vasseur.

Le Brévedent, Brevident, Brevedan, Bievredan, Bevredan, Brefvdent, Bresvedent.
La construction de l’église du Brévedent remonte à l’époque romane. Le choeur a conservé entièrement ses caractères primitifs. Ses murs latéraux sont en blocage ; celui du midi soutenu à son extrémité par un contrefort plat. Le chevet droit est soutenu par deux contreforts plats. Il n’y a point de traces d’ouvertures. Les murs latéraux ne sont éclairés chacun que par une seule fenêtre du XVIe. siècle.
La nef, plus large que le choeur, suivant l’usage, a dans ses principales parties architectoniques les caractères du XVIe. siècle. Trois contreforts au nord, quatre au midi quatre aussi au portail, qui est précédé d’un porche fermé.
Les fenêtres n’ont rien de particulier; deux de celles du midi ont été modernisées. L’arc ogival de la porte rappelle, par sa forme brisée, l’arc Tudor anglais. Les battants sont du temps, à panneaux plissés.
Il reste encore sur les murs les vestiges d’une litre funèbre, malheureusement mal conservée. Elle portait deux blasons accolés, le premier de gueules à un Sauvage de carnation armé, marchant sur un terrain de sinople ; le second est indéchiffrable. Les supports sont deux Sauvages. Je n’ai pu trouver le propriétaire de ces armoiries.
L intérieur n’a pas d’intérêt. L’arc triomphal est détruit.
On a coupé les entraits de la voûte du choeur. La voûte de la nef est moderne.
Les autels n’offrent rien de curieux. Dans celui du choeur on a incrusté trois fragments de peinture sur bois représentant la Cène et des figures de l’ancienne loi qui y ont trait.
Les trois piscines sont du XVIe. siècle, ainsi que le bénitier et les fonts baptismaux.
Cette église est dédiée à saint Michel ; elle dépendait du doyenné de Touques. Le patronage était laïque. Au XIVe. siècle, le patron se nommait Jean de Brévedent; au XVI siècle, c’était le seigneur du Faulq, de la maison du Brévedent.
Cette famille du Brévedent est fort ancienne. On trouve, dans les Rôles de l’Échiquier, Richard et Guillaume de Brévedent à l’année 1184 ; Alix de Brévedent en 1195. Dès 1147, une charte de St.-Ymer nous avait conservé les noms de Philippe et Hugues de Brévedent.
Nous avons vu un Jean de Brévedent au XIVe. siècle; un autre Jean de Brévedent était, en 1469, seigneur dudit lieu de Brévedent et du Faulq, et comparut aux montres du bailliage d’Évreux.
En 1540, le seigneur de Brévedent était Jacques de Bellemare, qui possédait aussi le fief de la Morsanglière, et fournit ses preuves devant les élus de Lisieux avec son cousin Jean de Bellemare, sieur de La Pelletière, à Norolles. François de Brévedent, le dernier membre, sans doute, de l’ancienne famille, venait de décéder.
Au commencement du XVIIe. siècle, la maison de Bellemare a fait place, à son tour, à celle de Le Bouteiller. Des documents originaux m’ont fait connaître le nom de Jacques Le Bouteiller, écuyer, sieur de l’Écaude et du Brefdent, en 1600, 1601, 1604 et jusqu’en 1616. Mais il mourut peu de temps après, sans laisser de postérité ; du moins je n’en trouve point la trace.
Un aveu de terre dépendant du fief du Brévedent, daté du 14 juillet. 1663, est rendu à haut et puissant seigneur messire Louis-Jacques Lecomte, chevalier, seigneur marquis de Pierrecourt, Louis, Beteville, Le Coudray, Beteville-en-Caux, Mondrainville, Malou ; vicomte et châtelain de Fauguernon; baron d’Angerville; seigneur de Forges, le Beschet, Bois-Ravenot, la Coeurie, la Pintherie, Brefvedent, Carsis, Sourdeval et autres lieux.
La Recherche de la Noblesse faite en 1666 donne, pour la paroisse du Brévedent, les noms suivants : Louis de Brévedent, ancien noble;
Philippe du Hauvel, sieur de La Hendenrouville, ancien noble; Alexandre du Hauvel, ancien noble; Anastase Mahiel, condamné.
Il a dû exister un château-fort au Brévedent ; mais j’en ignore la situation.
Je ne connais pas non plus d’anciennes demeures féodales qui méritent d’être signalées. Cependant, en 1469, Monseigneur Richard Malortu, chevalier, détenu prisonnier en Angleterre, était seigneur d’un fief assis à Bresvedent ; un autre à Fontaines et du fief du Breul (Voyez Monstres du bailliage d’Évreux, page 43 ).
Le Brévedent était dans l’élection de Lisieux, sergenterie de Moyaux, et comptait 35 feux.

LE BRÈVEDENT. – De Caumont parle d’un ancien château-fort dont il y aurait lieu de préciser l’emplacement (4). On ne doit pas omettre le hameau des « Batailles » à 2 kil. environ au S.-O. de l’église (5).
(4) Caumont, Stat. mon., IV, p. 409.
(5) Carte E.M., Lisieux, S.-O.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.
36. – Le 27 févr. 1693, Me Jacques Lefebvre, pbrë du diocèse de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, demeurant à Paris, et représenté par son frère, Mr.Jean Lefebvre, pbrë, curé de Brefdent (Brèvedent), l’ait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

Le 27 avril 1694, Mr. Jean Lefebvre, pbfë, curé du Brefdent (Brèvedent) et chapelain de la chapelle simple de St-Renobert, fondée au château de Fauguernon, résigne purement et simplement lad. chapelle entre les mains de noble dame Françoise de Mire, vicomtesse de Fauguernon, baronne d’Alberville et antres lieux, vve. de feu Mesr. Louis-Jacques Leconte, chevr, seigr et marquis de Pierrecourt; dame et patronne de lad. chapelle.
Séance tenante, lad. dame vicomtesse nomme à ce bénéfice, ainsi vacant, la personne dud. sr Jourdain. Fait et passé au château de la Pinterie, demeure de lad. dame.

58. Le 13 décembre 1695, vu l’attestation du sr Lefebvre, pbrë, curé du Brefdent (Brèvedent). et du Sr Grimpard, pbrë, curé de la Noe, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Chaudru et Marie Vicquelin.

27. – Le 24 févr. 1699, vu l’attestation du sr Lefebvre, pbfê, curé du Brèvedent, dispense de bans pour le mariage entre Jean du Hauvel, Escr, sr de Heudreville, fils de feu Philippe du Hauvel, Escr, aussi sr de Heudreville, et de damlle Marie du Loir, de la parr. du Brèvedent, d’une part, et damlle Angélique Duchemin, fille de feu Louis Duchemin, lieutenant au Pont-de-L’arche, et de damlle Angélique « Videcoq », de la parr, de «St-Georges du Gros Taiel» (Theil).

Curé. – Jean Lefebvre.
Seigneurs et notables. – P. du Hauvel de Heudreville – J.-B. du Hauvel de Heudreville – G.Chaudru.

398. – Le 18 sept. 1717, furent ordonnés sous-diacres :
Me Pierre Montours, acolyte de la parr. de Brèvedent;

172. – Le 18 oct. 1719, Pierre Montoure, delà parr, du Brèvedent, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 10 juin 1719, led. sr Montoure de la Tour, sous-diacre, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
Le 5 mars 1721, le sr. Montoure, pbrë, âgé de 24 ans et 9 mois, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les Chapitres de Paris et de Rouen, sur les évêchés et les Chapitres de Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez, Chartres, Le Mans et Rennes, ainsi que sur bon nombre de collégiales, abbayes et prieurés
de ces diocèses.
Le 11 mars 1748, led. sr Montoure de la Tour, demeurant actuelle en la parr, de Vacognes, diocèse de Bayeux, où il dessert la chapelle de St-Adrien de Vacognes, donne une procuration pour faire signifier ses grades et requérir les bénéfices vacants.

Curé. – Jn Lefebvre.
Prêtre de la paroisse. – Montoure.
Clerc. – P. Montoure.

309. – Le 11 août 1726, Philippe Leudet, laboureur, demeurant au Mesnil-sur-Blangy, et Gilles Leudet, aussi laboureur, demeurant au Brèvedent, constituent 150 livres de rente en faveur de leur frère, Me Jean-Pierre Leudet, acolyte, représenté par son autre frère, Antoine Leudet, demeurant à Blangy.

434. – Le 26 nov. 1727, la nomination à la cure du Brèvedent appartenant au seigr du lieu, Mesre Louis-François Le Conte de Nonant, chevr, seigr de Pierrecourt, Malou, Brèvedent, Pierrefitte et autres lieux, demeurant à Paris, rue des Mathurins, nomme à lad. parr, du Brèvedent, vacante par la mort de Ma Jean Lefebvre, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Rabot, pbrê, curé de St-Pierre-des-Authieux-sur-Calonne.
Le 28 décembre 1727, le seigr évêque donne aud. sr Rabot la collation dud. bénéfice.
Le 22 janv. 1728, le sr Rabot prend possession de la cure de St-Michel du Brèvedent, en présence de Me Etienne Duchesne, pbre, curé de Blangy; Me Jean Boissey, curé de St-Philbert-des-Champs; Mes Michel Parau et Nicolas Adam, pbfës, vicaires dud. lieu de St-Philbert; Me Jean Guillemin, pbrê, desservant la parr. du Brèvedent; noble dame Anne Marguerite Pollet, épouse de Mesre Louis-François Le Conte de Nonant, chevr, seigr de Pierrecourt; Jean-Félix-César du Hauvel, Escr, sr de Heudreville; Me Jean-Baptiste Montour, avocat; damlles Angélique, Marthe et Marguerite du Hauvel, soeurs; Marie-Marguerite Duchemin de Limare, et plusieurs autres témoins.

953. – Le 25 sept. 1730, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste de Mire, Esc, sr du Longdouet, fils de Pierre de Mire, Escr, et de noble dame Marie de Nollent, de la parr. de Canapville, d’une part, et damlle Angélique-Elisabeth-Jeanne du Hauvel, fille de feu Jean-Baptiste du Hauvel, Escr, sr de Heudreville, et de noble dame Angélique Duchemin, de la parr, du Brèvedent.

1383. – Le 5 août 1732, Mre Gabriel de Clinchamps, Esc, sr de Donnay, demeurant en la parr. du Faulq, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Mre Jean-Pierre de Clinchamps, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mre Jean-François de Clinchamps, Escr, sr d’Anisy, demeurant à Blangy, et par Jean-Baptiste Montoure, avocat demeurant au Brèvedent. – Led. sr acolyte fut représenté par son frère, Mre Gabriel-Paul de Clinchamps, Escr, demeurant aussi au Faulq.

39. – Le 13 février 1735, Jean Ressencourt, demeurant au Brèvedent, et Jean Leproux, fils de Pierre, demeurant au Mesnil-sur-Blangy, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jean Ressencourt, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

143. – Le 8 nov. 1735, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François Guerrier, avocat en Parlement de Normandie, fils de Pierre Guerrier, aussi avocat, et de dame Magdeleine Lemercier, de la parr, de Marolles, d’une part, et dlle Marie-Anne Chauffer, fille de feu André Chauffer et de dame Marie Cabourg, de. la parr, de Brèvedent, lad. dlle ayant demeuré environ sept ans en l’abbaye de St-Désir de Lx, et demeurant présentement à St-Germain dud. Lx.

147. – Le 23 nov. 1735, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Félix-César du Hauvel, Escr, sr de Heudreville, fils de feu Mre Jean-Baptiste du Hauvel, Escr, sr de Heudreville, et de noble dame Angélique Duchemin, de la parr, de Brèvedent, d’une part, et damlle Anne -Françoise Doisnel, fille de feu François Doisnel, Escr, conser. en la cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, seigr et patron d’Hermival, de la Morie et autres lieux, et de dame Marie-Anne Le Bas. de la parr. d’Hermival.

387. – Le 2 déc. 1746, Me Pierre Lachey, pbfë, vicaire de Brèvedent, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait signifier ses noms et
grades aux religieux de St-Evroult en parlant au portier de l’abbaye.

437. – Mars 1747, firent réitérer leurs noms et grades aux relig. de St-Evroult : Me. Louis-Pierre Lachey, pbfë, vicaire du Brèvedent.

315. – Le 17 avril 1748, Me Pierre Montour de la Tour, pbrë., originaire du Brèvedent, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant actuellement à Vacognes, diocèse de Bayeux, où il dessert la chapelle de St-Adrien, fait signifier par procureur ses noms et grades aux relig. de St-Evroult.

34. -Le 28 mars 1749, Me. Pierre Montoure de la Tour, pbrë du diocèse de Lx, originaire du Brèvedent, demeurant en la parr, de Vacognes, diocèse de Bayeux, Me. ès-arts en l’Université de Caen fait réitérer par procureur ses noms et grades aux religieux de St-Evroult.

Curés. – Jn Lefebvre – Jq Rabot.
Vicaires. – J. Guillemin – L.P. Lachey.
Clercs. – J. Ressencourt – P. Montoure de la Tour.
Patron. – Le seigneur du lieu. – L.-F. Le Conte de Nonant.
Seigneurs et notables. – A. Chauifer – J.-B. du Hauvel – J.-F.-C. du Hauvel – J.-B. Montoure.

175. – Le 7 sept. 1763, Jacques Morel et Jean-Baptiste Aubin, marchands, demeurant au Brèvedent, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jacques Morel, acolyte, originaire de St-Philbert-des-Champs, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr acolyte était fils de feu Louis et de Catherine Lachey. Fait et passé à Blangy.

30. – Le 24 nov. 1766, dispense de bans pour le mariage entre Louis-François-Joseph Mignot, Escr, seigr de la Touraille, capitaine d’infanterie, aide-major du bataillon du Pontaudemer, fils -de feu Robert Mignot, Escr, aussi seigr de la Touraille, ancien officier de feue Son Altesse Royale Madame la duchesse d’Orléans, et de feue dame Marie Riquier, originaire de la parr, de St-Germain de Lx et demeurant en celle de St-Philbert-des-Champs, d’une part, et noble damlle Marie-Anne-Marthe du Hauvel, fille de feu Mesre Jean-Félix-César du Hauvel, ancien page de Madame la princesse de Conty, et de dame Anne-Françoise Doisnel, originaire de la parr, du Brèvedent et y demeurant.

Vicaire. – L.P. Lachey, XXII. 24.
Prêtre de la paroisse. – P. Montoure de la Tour.

346. – Le 25 oct. 1773, vu l’attestation du sr Leboulanger, vicaire du Brèvedent, dispense de bans pour le mariage de Pierre Saurat.

381. – Le 10 sept. 1774, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean Montoure de la Tour, avocat au parlement, fils de feu Me Jean-Baptiste Montoure, aussi avocat, et de Marie Montfort, demeurant au Brèvedent, d’une part, et dlle Anne-Marguerite Selot, fille de Richard
Selot des Fosses, et de dame Marguerite Bazire, originaire de Manneville-la-Pipard et demeurant à Blangy.

137. – Le 20 juillet 1775, la nomination à la cure de t-Michel du Brèvedent appartenant au seigr du lieu, M. Jean de Forges, avocat en parlement, seigr et patron du fief, terre et seigneurie du Brèvedent et des fiefs de Beaumont et Bois-Guillaume, y réunis, demeurant à Paris, rue du Petit-Bourbon, faubourg St-Germain, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jacques Rabot, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me François-Olivier Lelasseur, pbrë du diocèse de Lx, curé du Faulq. Fait et passé à Paris, en lad. demeure dud. seigr.
Le 28 juillet 1775, Mr Despaux, vicaire général du seigr évêque, donne aud. sr Lelasseur la collation dud. bénéfice.
Le 11 nov. 1775, le sr Lelasseur (1) prend possession de la cure du Brèvedent, en présence de Me Nicolas- Robert Legagneur, vicaire du Faulq; Jean-Félix du Hauvel, Escr, officier au corps des grenadiers royaux, demeurant aud. lieu du Brèvedent, et autres témoins.

(1) M. Lelasseur, originaire de St-Jacques de Lx, refusa, en 1791, de prêter le serment constitutionnel. Il fut destitué et, l’année suivante, il partit en exil. Il mourut subitement à Farnham en 1794. Mr.Legagneur que nous trouvons ici parmi les témoins, fut nommé curé du Brèvedent en 1802. (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bayeux.)

292. – Le 3 juin 1776, Me François-Olivier Le Lasseur, pbrë, curé de St-Martin du Faulq et, depuis, pourvu de la cure du Brèvedent, donne sa procuration pour résigner lad. cure du Faulq entre les mains de N.-S.-P. le Pape en faveur de Me Philippe-Jacques Beuzelin, pbrë,
de la ville de Lx, (parr. St- Jacques). Fait et passé à Lx.
Le 24 juin 1776, led. sr Beuzelin obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 22 août 1776, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 18 sept. 1776, le sr Beuzelin prend possession de la cure du Faulq, en présence de Me Nicolas-Robert Le Gaigneur, vicaire du lieu, demeurant en la parr, du Pin; Me François Neuville, pbrë, desservant la parr, du Brèvedent; Me Jean-Jacques Rogerey, sous-diacre, demeurant au Pin, et autres témoins.

64. – Le 12 avril 1777, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Félix du Hauvel, Escr, officier des grenadiers royaux, fils de feu Mesre Jean-Félix-César du Hauvel, Escr, sr de Heudreville, ancien page de feue Madame la princesse de Conti, et de noble dame Anne-Françoise Doisnel, demeurant au Brèvedent, d’une part, et noble demlle Marie-Anne-Madeleine de Gautier, fille mineure de Mesre Jean Maurice de Gautier, Esc, sr du Tertre, seigr de Launey-Bénard, et de feue noble dame Marie-Anne de la Houssaye, demeurant aux Autels-en-Auge.

Curés. – Jq Rabot – F.-O. Lelasseur.
Vicaire. – Leboullenger.
Patron. – Le seigneur du Lieu – Jn de For(?)
Seigneurs et notables. -J.-F.C. du Hauvel de Heudreville – F. du Hauvel – J.B. Montoure – J. Montoure.

Panthéon de la Légion d’honneur. 12 – T. Lamathière.
André-Joseph de Brèvedent du Bocage est mort à Genneville, au mois de novembre 1848. La famille des Brèvedent descend de Robert de Brèvedent qui suivit Godefroid de Bouillon en Terre-Sainte, et plus nouvellement encore, de Morel-Robert de Brèvedent qui, avec son frère Valérien de Brèvedent, suivit aussi Philippe- Auguste dans sa Croisade. — Cette maison est originaire du Duché de Cologne et ce ne fut qu’après Philippe-Auguste qu’elle prit le nom de Brèvedent et qu’elle vint s’établir en Normandie, dans une commune près de Lisieux, à laquelle elle a donné son nom ; puis, il y a environ quatre cents ans, à Genneville et Ablon, communes situées près d’Hon- fleur. Cette famille est aujourd’hui représentée par M. Alexandre de Brèvedent, au château de Gomesnil, par Bretteville-sur-Laize (Calvados), son parent.

Archives du Calvados.

– 1303 – 1771 – Note informe concernant la filiation des seigneurs du Brèvedent : Faveril, seigneur de Brevedent, mort en 1288; Michel Faveril, fils de Guillaume et son petit-fils seigneur dudit fief, mort en 135; en 1390, on trouve Jean et Rogier de Brèvedent; en 1459, Richard Vainel, chevalier au droit de Marie Lempereur, sa femme; en 1600, Thomasse Paré, fils d’Abel et épouse de Gabriel Lebouteiller, écuyer, sieur de Lécausde; en 1627, Jacques Lebouteiller, écuyer, seigneur du Brèvedent; en 1660, Nicolas de Mire, baron d’Angerville et seigneur de Brèvedent; en 1686, Françoise de Mire, comtesse de Fauguernon, baronne d’Angerville, dame du Brèvedent, épouse de Louis-Jacques Lecomte, marquis de Piercourt. = AD14 – Baronnie de Creully. E 874
– 1303 – Le Brèvedent – Arrêt de l’Echiquier de Rouen qui maintient Henry de Creully, écuyer en la garde du fief de Brèvedent par préférence au roi = AD14 – Baronnie de Creully. E 874
– 1352.- Le Brèvedent – Désistement devant les gens tenant les Grands Jours à Beaumont-le-Roger, pour Philippe, fils du roi de France, duc d’Orléans, comte de Valois et de Beaumont, par ses procureur et receveur, de la garde noble du fief du Brèvedent, qui fut Michel Faveril, au profit de Henry de Creully, de Villiers, écuyer, au droit de ses ancêtres. ( Vérification par le vicomte de Bayeux, 1364) = AD14 – Baronnie de Creully. E 874
– 1389.- Le Brèvedent – Acte accordé, au seigneur, baron de Creully, de sa réclamation de la tenure et mouvance du fief du Brèvedent. = AD14 – Baronnie de Creully. E 874
– 1390.- Le Brèvedent – Mandement du bailli de Caen, obtenu par le baron de Creully, concernant la réunion des fiefs et héritages relevant de la baronnie par défaut d’aveux. = AD14 – Baronnie de Creully. E 874.
– 1459.- Le Brèvedent – Aveu rendu à Philippe de Vierville, baron de Creully, par Richard Vainel, du quart de fief de Brèvedent à cause de Marie Lempereur, sa femme. = AD14 – Baronnie de Creully. E 874.
– 1486.- Le Brèvedent – Extrait des assises d’Orbec, concernant la demande de droits seigneuriaux, faite aux propriétaires du fief de Brèvedent, par Artur de Vierville, baron de Creully. = AD14 – Baronnie de Creully. E 874
Procédure aux Assises d’Orbec entre Artur de Vierville, seigneur et baron de Creully et Jean d’Anisy, seigneur du Pin, concernant la possession du fief de Brèvedent.
– 1520-1528.- Le Brèvedent – Procédure entre Marie de Vierville, baronne de Creully, et Jacques de Bellemare, écuyer, seigneur du fief de Brèvedent dit de Beau-Guillaume, concernant le paiement des droits de reliefs = AD14 – Baronnie de Creully. E 874.
– 1540.- Le Brèvedent – Aveu rendu par Abel Parey à Antoine de Sillans, seigneur et baron de Creully, d’un fief de haubert nommé le fief de Brèvedent, assis en la possession du lieu. = AD14 – Baronnie de Creully. E 874.

Généalogie de la famille Le Cordier – par le Cr Henry Le Court.
– Terres et fiefs possédés par la famille LE CORDIER.
Outre la sergenterie noble en la forêt de Touques et le fief de Manneville dit Brévedent (4), la plus importante possession de la famille paraît avoir été le fief de Maloisel.
(4) La famille DE BRÉVEDENT, qui avait donné son nom à ce fief et à deux paroisses normandes, St-Laurent de Brévedent-en-Caux et le Brévedent-en-Auge, est connue par les grands rôles normands et sa généalogie régulière s’établit depuis Valérien de Brévedent, vivant en 1250.
– 21 juin 1628. Partage en 3 lots des terres et héritages tant nobles qu’en roture de la succession de Damoiselle Jehanne Chaudet, femme de Jehan de Brévedent, Esc, Sr du Bosc
– Le petit fief Manneville-Brévedent, tiers de fief de chevalier, sis à Manneville-la-Pipard, appartenant à M. Labbé de Manneville.
– 16 mars 1630. Aveu rendu par JACQUES et JEAN dits LE CORDIER frères, Esc., sieurs de Maloisel et de Manneville dit Brévedent.

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
76.- Jean de Bellemare, a baillé l’état de sa noblesse avec Jacques de Bellemare, Sr de Brèvedent, comme il apparaitra sur l’article dudit lieu de Brèvedent, n° 89.
79.- Jacques Nollent a baillé l’état de sa noblesse avec autres de ce nom de Nollent, comme on le verra sur l’article et paroisse de Brèvedent, n° 91.
83.- Martin de Brèvedent, Sr du Faulcq, pour justifier sa noblesse, a produit plusieurs lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe; par lesquelles il a dit fournir sa descente en titre de noblesse, jusqu’à lui-même faisant le 5e degré, depuis Roger de Brèvedent vivant en 1325, lequel était seigneur du Faulcq suivant plusieurs des dites lettres, et depuis, fut chevalier, comme on le voit par une lettre de 1369. V. le n° 90.
89. Jacques de Bellemare , Sr. dudit lieu de Brévedent et de la Morsangliere , et Jean de Bellemare, Sr. de la Pelletiere, son cousin , ont baillé leur généalogie et état de noblesse commençant à Robert de Bellemare, vivant en 1395 , qu’ils ont dit estre leur bisayeul. Le procureur du Roi a requis qu’ils vérifient leur descente, autrement qu’ils soyent assis. V. le n°. 76.
90. François Brévedent, étant décédé depuis son approchement, il n’a été plus avant procédé sur le fait de sa noblesse. Il étoit dénommé comme noble à la fin du rôle de la dite parroisse de Brévedent.
91. Jacques de Nollent, sousage, pour justifier sa noblesse ancienne , a fourni par Jean le Mas , son gardain , plusieurs lettres et chartes sur le nom de ses prédécesseurs avec le titre d’écuyer, dont la copie est demeurée au greffe; par lesquelles il a dit fournir sa descente de père à fils, depuis Richard de Nollent, son trisayeul, mentionné en la première des dites lettres, datée de l’an 1406. V. l’art. 79.

1542 – Le Brèvedent
Jacques de Bellemare, seigneur du Brèvedent et de la Pelletière
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1543, 1O octobre – Le Brèvedent
Jacques du Brèvedent, seigneur du lieu vend à noble homme Parey, seigneur des Places, une pièce de terre sise au Brèvedent, contenant une acre à prendre dans une plus grande pièce jouxte d’un côté noble homme Jacques de Bellemare, seigneur de Brèvedent, d’autre côté et d’un bout Jacques de Brèvedent à cause de l’outre plus et d’autre bout aussi moyennant trente livres tournois.
= Arch. M.C.. Fonds et analyse Et. Deville – minute papier.

1544 – Le Brèvedent
Noble homme François de Brèvedent, sieur du lieu et damoiselle Catherine de Fatouville, fille de noble homme Symon de Fatouville, seigneur de La Rue et de la Quèze, sa femme
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1545 – Norolles
Noble homme Jehan Parey, seigneur de la Vallée et des Places, demeure à Norolles; Abel, son fils, sieur du Brèvedent
Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1556-1560.- Le Brèvedent
Procédure au parlement entre Antoine de Sillans et Parey, représentant de Bellemare, concernant le paiement des droits de reliefs et les aveux à rendre.
= AD14 – Baronnie de Creully. E 874

1569 – Le Brèvedent
Gabriel Parey, sieur du Brèvedent, fils de feu Abel Parey, écuyer, Antoine Parey, sieur de Combray, son oncle
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1585 – Le Brèvedent
Damoiselle Thomasse Parey, dame du Brèvedent, veuve de Gabriel Le Bouteiller, en son vivant, écuyer, sieur de Lécaude, demeure au Brèvedent.
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1586 – Le Brevedent
Noble et discrète personne Me Jehan de Coudehart, prêtre, curé de Saint-Michel-du-Brèvedent
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

16O3, 15 juillet – Le Brèvedent
Noble homme Jacques de Brèvedent, sieur du lieu et y demeurant, vend à Guillaume Haro, bourgeois de Lisieux, une maison à plusieurs aistres  à usage de grange et tasserie, sise sur une pièce de terre vendue précédemment audit Haro par ledit seigneur, moyennant la somme de 3O livres – Témoins Hamon Lefébure, et Etienne Le Bourgeois, bourgeois de Lisieux.
= Arch. M.C. Fonds et analyse Et. Deville – minute papier

1607.- Le Brèvedent
Aveux rendus à Antoine de Sillans, baron de Creully par Thomasse Parey, veuve de Gabriel Lebouteiller, écuyer, sieur de Lescaude, dame de Brèvedent, etc. et du fief et seigneurie de Brèvedent.
= AD14 – Baronnie de Creully. E 874

1611, 24 juillet – Le Brèvedent
Succession de Jacques Boudard, entre Robert Toustain et Pierre
= Arch. M.C. Fonds et analyse Et. Deville

1627.- Le Brèvedent
Aveu rendu par Jacques Lebouteiller, écuyer, sieur de Brèvedent, du fief de Beaumont, dépendant de celui de Brèvedent et appartenant à Pierre de Mahiel, écuyer, fils mineur de Jehan de Mahiel.
= AD14 – Baronnie de Creully. E 874

1634.- Le Brèvedent
Promesse de M. de Brèvedent au baron de Creully, de faire déclarer frauduleux l’échange du fief de Brèvedent contre celui d’Escorcheville.
= AD14 – Baronnie de Creully. E 874

1686.- Le Brèvedent
Aveu rendu à Jean-Baptiste Colbert, baron de Creully, par Françoise de Mire,  comtesse de Fauguernon, baronne d’Angerville, dame du Brèvedent, épouse de Louis-Jacques Lecomte, marquis de Piercourt. fille et héritière de Nicolas de Mire, du fief de Brèvedent.
= AD14 – Baronnie de Creully. E 874

1687.- Le Brèvedent
Arrêt de la Cour des Comptes déchargeant les héritiers du marquis de Pierrecourt de rendre aveu au roi du fief de Brèvedent relevant de la baronnie de Creully.
= AD14 – Baronnie de Creully. E 874

1691.- Le Brèvedent
Acte accordé par Jean Lecourtois, docteur et professeur de droit français en l’Université de Caen, sénéchal de la baronnie de Creully, à Louis Vauquelin, écuyer, sieur de la Brosse, procureur de Françoise de Mire, marquise de Pierrepont, comtesse de Fauguernon, baronne d’Angerville, etc., veuve de Louis-Jacques Lecomte, seigneur et marquis de Pierrecourt, de l’aveu rendu du fief du Brèvedent.
= AD14 – Baronnie de Creully. E 874

1771.- Le Brèvedent
Aveu rendu à Anne-Léon de Montmorency, marquis de Seignelay, à Anne-Françoise-­Charlotte de Montmorency-Luxembourg, son épouse, et à Charles-François-Chris­tian de Montmorency-Luxembourg, prince de Tingry, duc de Beaumont, lieutenant-­général des armées du roi, par Jean de Forges, avocat au Parlement de Paris, et François Lemercier, son épouse, du fief de Brèvedent.
= AD14 – Baronnie de Creully. E 874

1785 mars – Lisieux
Par devant Gabriel Daufresne, notaire, Louis-Nicolas Thillaye de Boisenval, écuyer, seigneur du Boullay, et Jacques-Louis-Hyppolite Thillaye du Boullay, son fils aîné, se portant forts pour M.Thillaye de Grieu, seigneur du Brèvedent et autres lieux, leur fils et frère, vendirent à François Le Rebours, négociant : 1° une maison, cour et jardin avec corps de logis au bas du jardin, sur le derrière de la Grande-Rue, Bornée en intégrité d’un côté l’allée du Mouton, d’autre côté par l’Hôtel d’Angleterre, d’un bout par M. Formage de Clairval et par l’allée d’entrée ouvrant sur la Grande-Rue, d’autre bout sur la rivière, plus tous les droits appartenant au vendeur dans ladite allée pour l’accès à la grande porte. Les Thillaye avaient acquis ces immeubles de M. Ricquier, seigneur de la Cauvinière, devant Horlaville, notaire à Auquainville, le 6 février 167O; 2° un bâtiment sur le terrain de la rue Petite-Couture le long de la rivière, dans le Manoir Darragon. La vente de ces immeubles avait eu lieu moyennant 41.296 livres de prix prix principal. »
= MOISY ( Alexandre).-  » Notes sur la maison portant le n° 119 rue Henri-Chéron, à Lisieux « , BSHL., N° 24, 1919, pp. 25-26

XVIIIe siècle – Le Brèvedent
Fragment d’un acte relatif à des rentes. Y sont cités : Jean-Baptiste de Brèvedent, écuyer, ayant épousé damoiselle Françoise Le Doyen, Jacques Thillayes, fils de Godefroy, le sieur Deschamps
= Arch. M.C. – Fonds et analyse Et. Deville – Parchemin 2 ff.

Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 – Rédigé par M. Armand BENET.
– 1763, 4 novembre, Pierre J. Montoure, prêtre, de la paroisse du Brèvedent, diocèse de Lisieux, âgé de 68 ans, desservant la chapelle de M. de Vacognes depuis 15 à 10 ans, décédé subitement la veille dans la nuit, (( ayant, encor…fait le soir la prière publique, suivant le pieux
usage de cette digne maison », et inhumé dans le choeur de l’église, derrière l’autel St-Sébastien, par Moulland, curé de Ste-Honorine-du-Fay, eu présence de G. Tirard, curé de Préaux, Du Velleroy, curé de Maisoucelles, G. Hamelin, curé de Neuilly, etc.
– Procédure en la vicomté de Moyaux, à la requête de Nicolas Hardouin, procureur et receveur du bureau des pauvres, ayant requis le décret des biens de Jacques Vicquesnel, sieur de Bois-Cordé, sis à St-Philbert-des-Champs et au Brèvedent, pour paiement de 100 livres de rente, ect.

Archives généalogiques et historiques de la noblesse de france – Publiées pak M. LAINÉ.
Jean du Hauvel, 1er du nom , écuyer, seigneur de Heudreville, obtint les manoir et maison de Morainville dans l’acte d’accord qui eut lieu entre lui et ses frères le 14 juillet 1500, accord passé devant David Pecqueult et Thomas Poullain , clercs tabellions jurés en la vicomlé d’Orbec, au siège de l’Hôtellerie. Il épousa, suivant un contrat du 25 janvier 1493 reconnu devant Guillaume Campigny, notaire à Cormeilles, le 24 février 1512, demoiselle Michelle de Bellemare, fille de Jean de Bellemare, écuyer, seigneur du Brevedent , et d’Anne de Morsen. C’est de cette Anne de Morsen que vient la terre de la Morsenglière, située dans la paroisse de Bonneville-la-Louvet, et formant un huitième de fief de Chevalier. D’après un acte insinué devant le vicomte d’Orbec , aux plaids ou assises de Folleville, le 15 janvier 1508 (vieux style),
Jean Ier du Hauvel laissa :
1° – Jean du Hauvel , mort sans postérité.
2° – Sébastien écuyer , seigneur de Heudreville … Il prit pour femme, par contrat du 8 juin 1597, reconnu le 13 avril de l’année suivante, devant les tabellions de Fauguernon , demoiselle Marie Parey , fille de Philippe Parey, écuyer, seigneur de Combray.
De son mariage sont provenus:
1° – Jean II° du nom,
2° – Catherine du Hauvel

Mottes Calvados Prospections GRAPPA.
22 – BREVEDENT (LE) (I.N.S.E.E. n0104)
clx: 452,55 x 1171,45
Parcelle cadastrale, 1991: 2A.79; altitude: 90 m.
« L’herbage du Routoir » ou encore « Les Bourbettes », à 300 m environ du château actuel: un château à double enceinte. Cette fortification connue par la bibliographie n’était plus localisée avec précision

3 – Archives SHL :

Fonds Enveloppes.
– Enveloppe n°358
Articles de presse sur la 2 ème guerre mondiale
Extrait (copie) concernant le Brévédent : L’étang proche du camping du Brévédent recélait un important matériel de guerre (7 extraits)
Photos (2 exemplaires) en couleur des vestiges de la seconde guerre mondiale.
– Enveloppe n° 63
Photos de porches des églises du pays d’auge. Le Brévedent.

BIBLIOTHEQUE SHL.
56 – Br.14 – Généalogie de la Famille Du Hauvel, Commune du Brévedent S.n.

Archives Nédélec: Bibliographie.
2.50. – 1 Brévedent (de) Jacques Jésuite 1659-1699
2.50. – 2 Brévedent (de) Jacques CA 5 / 56
2.50. – 3 Brévedent (de) Jean-Baptiste – Auge 8
2.51. Brévedent d’Albon (de) 2 feuilles

Archives Nédélec: Communes
Com.9.5. 1 Le Brèvedent Château et colombier – Castel camping
Com.9.5. 2 Le Brèvedent Hameau du moulin
Com.9.5. 3 Le Brèvedent Vie de la commune 1994-2008
Com.9.5. 4 Le Brèvedent Notes historiques

Election de Lisieux – sergenterie de Moyaux 35 feux
Sous l’invocation de St Michel
Patronage:
14e Johannes de Brévedent
16e dominus loci
18e le seigneur
Curés:
Rabot 1764-1774
Le Lasseur 1775-1787

Dans les MRN on trouve Ricardus de Brévedan et Willelmus de Brévedan en 1184 Aeliz de Brévedan en 1195.
Philippe et Hugues de Brévedan dans une charte de 1147 en faveur de St Ymer.

Insinuations

Sur le territoire de cette paroisse, au milieu des bois, il y avait autrefois une chapelle dédiée à St-Gabriel que l’on a démolie il y a vingt ans. Elle était l’objet d’un pèlerinage à cause de l’eau de sa fontaine qui avait une vertu curative.

Le château est moderne et fort peu digne d’attention, il appartient à Madame de Tevray.

Un autre petit manoir de Louis XIV au plus, a quelques cheminées avec moulures du temps et médaillon au centre du manteau. On y trouve quelques débris de pavage émaillés , entre autres le type qui se trouve au Manoir St Hippolyte du Bout des Prés.
Coffre a panneaux flamboyants du style de Louis XII.

Il y a encore dans cette commune des carrières anciennes et très curieuses. Elles sont divisées en plusieurs salles qui communiquent entre elles par des ouvertures ogivales; les voûtes sont soutenues par des colonnes et on y trouve différentes autres parties d’ornementation dont le motif paraît avoir été pris dans une église.

Description de l’église du 26 août 1853

Description des cloches
– 1 ère cloche : j’ai été bénie et ma petite sœur par Messire Louis Pierre Philippe, curé du Brévedent et nommée Françoise par Monsieur Jean Maurice du Hauvel, maire du Pin et Dame Françoise Elisabet Deforge, veuve de Monsieur de Grais, Monsieur Leudet, maire.
Lavillette m’a faite et ma petite sœur
– 2e cloche : nommée Marie par Messire Jean Baptiste Antoine Nicolas Tillaye du brévedent et Dame M. Julie Suzanne d’Erneville, épouse de Monsieur J Maurice du Hauvel. M …M. Herichon, J.Avrouin et P.Chéron, marguilliers. 1807.

Jehan de Brefvdent, seigneur du lieu et du fief du Sanq (Faulq) en semblable abillement de vougier à deux chevaux (Montres du Bailliage d’Evreux 1469)

Monseigneur Richart de Malortie, chevalier détenu prisonnier en Englesterre, seigneur d’un fief assis à Bresvedent, un autre à Fontaines et du fief du Breul (Ibid p.43)

Les enfans soulz aage de feu Richart de Bresvedent (idid p.45)

Registre de Lécaude
Damoiselle veuve du défunt Monsieur de Brévedent (20 avril 1560)
Jacques le Bouteiller, écuyer, sieur de la Caulde et du Brefdent 17 septembre 1606-1600-1001-1604-1616)

Aveu rendu à Haut et Puissant Seigneur Messire Louis Jacques Lecomte, chevalier, seigneur, marquis de Pierrecourt, Louis Coteville (ou Goteville), le Coudrey, Gateville en Caux, Maudrainville, Malou, vicomte et châtelain de Fauguernon, baron Dangerville, seigneur de Forges, le Bescher, Bois-Ravenot, la Coeurie, la Puitherie, Brefvedent, Carses, Sourdeval et autres lieux – 14 juillet 1663.

En 1540 le seigneur de Brefvedent était Jacques de Bellemare qui possédait aussi la Morsanglière. Il produisit, avec son cousin, Jean de Bellemare, seigneur de la Pelleterie.
On voit qu’alors François de Brévedent venait de décéder.

Recherches de 1666
Louis de Brévedent, ancien noble,
Philippe du Hauvel seigneur de la Heudenrouville, ancien noble
Allexandre du Hauvel, ancien noble
Anastaze Mahiel, condamné.

Contre le mur à droite du grand autel du St Sauveur à Rouen
Ci-git Noble et Discrète Personne Messire Denys de Brévedent, prestre, en son vivant sieur de Vanecroq, abbé de Spire, et conseiller au Parlement de Rouen, qui trépassa le 12e jour de juillet 15.. Priez Dieu pour lui.

Jacques de Brévedent, écuyer, sieur de Sahiers, conseiller au Parlement, lieutenant général, président au bailliage –1580.
Denys de Brévedent, prestre, abbé de Notre-Dame de la Trappe et chanoine de Rouen, mort en 1573.
Marie Deschanps, dame du fief du Veneur, femme de Jacques de Brévedent, lieutenant général, morte en 1574.
Jehan de Brévedent, sieur du Veneur, conseiller du Roy, lieutenant général à Rouen, mort en 1580.
Jacques et Louis, fils du sieur de Sahiers et de Marie Deschamps.

Fonds ancien dit FONDS 1F.

1F264 : mars 1777 : Louis Pierre Chéron du Brévedent reconnaît ­avoir vendu à François Nicolas fabricant de frocs une maison sise ­au faubourg Saint Désir
1F814 : 1671 : St Michel du Brévedent : registre du Trésor.

Fonds BOUDARD :

2FA45 : 1780, 1785, 1822 : Divers factures (Le Brévedent et autres propriétés).
2FA169 : Le Brévedent : fermage David.
2FA230 : ? : Habitants du Brévedent ( ?)
2FM175 : 1842 : Laboulaye de Thevray : gestion de bois de Saint Aubin sur Risle, Moyaux, Le Brévedent etc.
2FM263 : 1772 : Deforge Jean, de Brévedent et de Beaumont

Fonds DEVILLE :

9 FA.- Communes B
2- le Brévedent
– 1793 : réparation de chemins
– an II : coupe de bois
– 1835 : maintien de la cure
– 1788 à an V :
registre pour servir à l’enregistrement des délibérations de la municipalité et pièces diverses de cette époque.
– contestations au sujet des limites avec Blangy
– opérations cadastrales
– époque révolutionnaire
– affaires religieuses (1807-1838.)
– affaires civiles XIXe siècle
– pièces diverses 1829 (communiquées par le maire.)

Imprimés : (archives SHL)
I J 13 : Factum pour Bréard, sieur de la Motte tuteur de Julienne de Brévedent contre Claude Le Gros sieur des Chappes.
Arrêt du Parlement pour les familles Bréard de la Motte, époux d’Ether (Esther, Ester ?) –Orieult 1664.
Autre extrait des registres du Parlement  de Rouen pour les mêmes familles. 1659. (ex n°86)
II A 43 – mandement : contribution foncière du Brévedent pour 1793.
Ii A 50 : mandement de contribution foncière : Le Brévedent (vendémiaire an IV)

Par. de Saint-Michel,
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Touque.
Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent. de Moyaux

Carnets de Charles VASSEUR :

voir à Doyenné de Touques « Doyenné de Touques.doc »
voir « Analyses et transcriptions … » « Transcriptions.Doc » – « Analyses et Transcriptions … »
– documents historiques –  page 40 :
– 1663 14 juillet
Aveu rendu à haut et puissant seigneur Louis Jacques Lecomte, Chevalier Seigneur, Marquis de Pierrecourt, Louis, Beteville, Le Coudrey, Beteville en Caux, Moudrainville, Malou, Vicomte et Chastelain de Fauguernon, Baron d’Angerville, seigneur de Forges, le Beschet, Bois Ravenot, la Coeurie, la Pintherie, Brévedent, Carsis? Sourdeval et autres lieux, par François Godart pour 2 pièces de terre Saint-Philbert-des-Champs, sur le chemin de Moyaux à Pont-l’Evêque, dépendante de la terre de la Coeurie, par foy, hommages, reliefs, treizièmes le cas offrant.
– P.82 – 1435 17 août

Fieffe faite par Vénérable Homme et Discret Maistre Jean Hédart, prêtre curé du Brévedent, chapelain de la chapelle Saint-Mauduit, fondée en l’église Saint-Pierre dudit Lisieux pour le bien profit et utilité de cette chapelle
à Massot Morin bourgeois de Bernay à présent demeurant à Lisieux, d’une place…… assise en la bourgeoisie dudit Lisieux paroisse Saint-Jacques, bornée par la rue qui tend de la rue es Fèvres à la rue d’Orbec moyennant
1) 21 sols de rente à payer au chapelain sur les droits de ville à Monseigneur de Lisieux
2) 10 sols à la Maladrerie de Lisieux pour toute rente
– p.210 –  1725 2 mai

Jean Baptiste de Brévedent, escuyer, sieur de Saint Nicol, du Boscage et du Plessis, ci-devant tuteur principal du fils mineur de Henry Cecire escuyer, sieur des Ormeaux et de damoiselle Marie Haguelon, demeurant en la paroisse Notre-Dame de Honfleur
Robert Cécire, escuyer, sieur de Beaulieu
– page 218 – 26 octobre

Madame de Giverville, représentant Madame de Brevedent d’Ablon, née Decourseulles
Monsieur Gabriel François Léonor DeTholmer d’Allicourt, 26 janvier 1741 Annnebault et Bourgeauville
« Doyenné de Touques » :

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

[1] BIGOT de MONVILLE .- Recueil des présidents , conseillers et autres officiers de l’Echiquier et du Parlement de Normandie ( 1499-1550 ) , publié par G. A. Prévost , 1905 ,  p. 181 )
[2] Cf. A. de CAUMONT .- Statistique monumentale du Calvados, t. IV , p.408 et Pièces justificatives en annexe .
[3] Cf. pièces justificatives en annexe.
[4] Voir M. COTTIN .-  » Le château de Fumichon  » in Le Pays d’Auge, mars et avril 1991
[5] Cf. Ph. DETERVILLE .- Le charme discret des Manoirs du Pays d’Auge pp. 233-234 .F
[6] Cf. notre article : Michel COTTIN .-  » La maison traditionnelle en Normandie Centrale  » , His­toire et Traditions Populaires du canton de Saint-Pierre-sur-Dives , Septembre 1989 , n° 27 , pp. 38-60 , ill. .; p. 45
[7] Voir à ce sujet les travaux BRUNET ( Pierre ) .- Système agricoles céréaliers et métrologie des granges en Normandie in Colloque de Métrologie  , C.N.R.S., CAEN , 1981 , p. 45-48.
[8] Voir les différents travaux de Bernard GARNIER .-
[9] Selon A. BESNIER .- Répertoire sommaire des documents antérieurs à 1800 conservés dans les Archives communales – Département du Calvados , Caen , Delesques , 1912 , pp. 485-486 – la Mairie du Brèvedent conserverait avec les Délibérations depuis le 20 fructidor an VIII , les Registres de baptêmes, mariages et sépultures depuis 1676, un Etat des sections ( A-D) de 1791 ( 4 cahiers 38 fol. ) et des Matrices des contributions : foncière , an III-an V et personnelle-mobilière de 1791 ( 3 cahiers ) ainsi que quelques documents de l’époque révolutionnaire .
[10] Centre d’une seigneurie

BREUIL EN AUGE

NOTES sur: BREUIL-en-AUGE ( Le ).
Accrue de ECORCHEVILLE

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Archives Calvados.
Le Breuil-en-Auge (Calvados) – Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel: Lisieux
Code INSEE : 14102
Histoire administrative: La commune intègre Écorcheville par l’ordonnance du 28 novembre 1827. Le complément « en-Auge » est ajouté par le décret du 23 novembre 1894.
LE BREUIL {en-Auge}
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. – Gr. à sel de Lisieux. Gen. et int. d’Alençon; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Blangy (Arrêté du 1° mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Blangy (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 503 hab. (1911). Sup.: 939 hect. 60 c. La commune du Breuil a été constituée par la réunion des communes du Breuil et d’Ecorcherille, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Ordonnance du 28 novembre 1827).
ADMINISTRATION GÉNÉRALE : Le Breuil. Délibérations et enregistrement des lois. 7 septembre 1788-26 août 1790 (2 reg., 47, 76 fol.) Délibérations. 18 février 1790-20 nivôse an IV (3 reg., 98, 74, 42 fol.) Reprise des délibérations : 29 fructidor an VIII. Écorcheville. Néant, dès l’inventaire arrêté le 7 juin 1859.
ÉTAT-CIVIL : – Le Breuil. Baptêmes. Décembre 1601 – août 1619. – Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1636. Quelques actes de mariage et sépulture. 1607, 1616-1619. – Lacune : 1641-1643. Notes sur des ventes de foins, de bétail, lait, beurre, 1619, etc. Délibérations du commun. 1613, 1625- 1626 , 1638. – Quelques comptes du trésor, passim. Écorcheville.-Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1637. Lacune : 1685-1692.
IMPOSITIONS : Le Breuil. 1793 (Cah.); – Impositions de 1790 (2 p.) États de sections. An V (Reg., 116 fol.) Matrice. An III (Cah.) La consistance actuelle de ce dossier n’a pu être exactement contrôlée.
TRAVAUX PUBLICS : – Le Breuil. Réparations du pont : procédure contre le seigneur. 1750-1775 (3 p.) – Régime de la Touque : arrêt du Conseil. 1717 (1 p.)
CULTES ET INSTRUCTION PUBLIQUE : – Le Breuil. Trésor paroissial. Délibérations et comptes. 1643-1670 (Reg., 43 fol.); comptes. 1675-1792 (3 cah. et 141 p.); inventaire des titres. 1770 (Cah. , 20 fol.); – délibération pour la transformation de l’église. 1770 (1 p.); – rentes. 1722- 1769 (7 p.); baux des chaises et bancs. 1670-1792 (34 p.). Établissement d’un vicariat. 1738-1739 (8 p.). Confrérie de charité. Statuts. 1670; délibérations. 1670-1694, 1726-1770. (Reg., 61 fol.); rentes. 1669-1699 (7 p. Fondation d’une école de la Providence par J.-Ph. Bence , veuve de Cl. de Lafond, intendant de Franche- Comté et Alsace, dame du Breuil. 1730 (4 p.)

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – X.
484. — Le Breuil-en-Auge (Blangy-le-Château, C.), accrue d’Ecorcheville en 1827 ; officiellement -en-Auge depuis 1894 :
Broil [1026 env.] : A. d. G., NL Calv. 91Î-10M, dans Ann. de Norm.,
II, 1952, p. 221.

Breuil(Le), canton de Blangy.
Broil super Toleam fluvium, XI s (pouillé de Lisieux, p. 38, note).
Brueil-sur-Touques 1172 (ch. de Henri Il pour Saint-Etienne).
Bruil, Bruilleium, 1198 (magni rotuli, p. 26 et 41).
Bruillum, 1269 (ch. de Saint-Pierre-sur-Dive).
Le Bruiel-sur-Touque, 1309 (pouillé de Lisieux, p. 38, note 2 ).
Broil,Brolium, 1350 (ibid.)

Hameaux de Le BREUIL-en-AUGE:
Bosquet (LE), BOULAYE (La), Carnat (LE), Chien.(Le), CORDIERS (Les), Cour-des-Hayes-Fondues (LA.), COUR D’ORANGE(LA), Cour-du-Chàteau (La), Coutures (Les), Croix-Potage (La), Fauquet (LE), [Fosses-Gosses (LES) La Cour à Defosses Gosset], Gentil-Lieu (Le), GOSSETS (Les), Lieu Gagain, Hardys,(Les), Hénault ?, Lieu-Monlion (LE), LIEU-POTERIE (LE), Lieu-Sevestre (Le), Louteries (Les)?, Loutrel, MARAIS ?(LE)?, Mare (La), [Mont-Massus, Mont-Massue, 18/17 ( Stat. post.)]
Nid-de-Chien (LE), TOUSTAINS (Les), Vivier (LE),

Par. de Saint-Germain,
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Touque.
Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent. de Moyaux.

  • Plein fief de chevalier relevant de l’abbaye de Saint-Wandrille.
  • Le fief du Breuil, plein fief, assis au Breuil, tenu de l’abbaye de Saint-Wandrille. Ledit fief assis sur la vicomté d’Auge en partie et en autre partie sur la vicomté d’Orbec, possédé par messire de Montgomery, comte de Ducey.

  • Le fief de Vazouy, plein fief assis à Vazouy, possédé par Gilles de Giverville, écuyer, sieur du Breuil.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Arcisse de CAUMONT : Statistique Monumentale du Calvados, pages 425 à 433 du livre IV de la réédition Floch(1). Ce texte étant rédigé selon des notes de Charles VASSEUR il peut être utile de chercher dans ces documents dont certains sont à la SHL.
Dans ce commentaire Le Breuil est appelé « Le Breuil sur Touques ». Le texte porte sur :
– l’église. – le château. – les seigneurs du Breuil. – les possessions de St-Vandrille – la chapelle St Pierre des Prais.
(1) consultable à la SHL.

BEE Michel, Sociabilité et société : la confrérie de charité du Breuil-en-Auge au XVIII è siècle

Breuil-en-Auge, Manoir du Breuil, PGMPA(2), pp. 136-137; pavillons de bois très modifiés, traverse d’allège et panneaux de croix de Saint-André entrecroisées et pattées, grande console, cheminée centrée sur le pavillon de droite
(2)PGMPA: Petits et grands manoirs du Pays d’Auge de Philippe DETERVILLE.

Breuil-en-Auge, Le Lieu-Toutain, PGMPA, p. 139; façade à feuilles de fougères et Y couchés, grandes reprises, chronogramme et inscription : T GOSSET M A FAIT FAIRE // N RENIER M A FAITE EN 1788

Breuil-en-Auge, Manoir de la Vallée, PGMPA, p. 138; trois ou quatre campagnes de construction, cheminée centrée sur une partie

Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 224

JAMBU Jérôme, Histoire du Breuil-en-Auge

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. Dep. D’Archéologie. 1999 page 42.

GONCALVEZ Jeanne : La confrérie de Charité du Breuil en Auge. BSHL n°46 Juin 2000.
GONCALVEZ Jeanne : Mémoires d’Edmond Morel (Prisonnier de guerre 1940-46) BSHL n°57, Décembre 2004.

NEDELEC Yves, « Le château du Breuil-en-Auge », Société d’archéologie et d’histoire de la Manche – Mélanges multigraphiés, 11e série, 1982, pp. 1-11
* publié in PAR. (Revue Le Pays d’Auge).

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.

REULOS Michel, Les livres de Jean de Bouquetot, sieur du Breuil[-en Auge] (1611)

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par M. Ch. Vasseur.
Le Breuil-sur-Touque, Brolium, Broil, Le Breuill sus Touque, Le Breul, Le Breuil.

C’est au XIIIe. siècle seulement qu’il faut faire remonter les parties les plus anciennes de l’église du Breuil. Bien que ce ne soit pas un monument, néanmoins elle offre de l’intérêt, car on peut y étudier tous les styles d’architecture qui se sont succédé depuis le XIII ». siècle jusqu’au dernier siècle inclusivement.
Le portail, flanqué de quatre contreforts à retraits, sa porte ogivale garnie d’un tore, la lancette qui la surmonte, la travée visible du mur du midi de la nef, les deux murs latéraux du choeur datent de cette première époque. Un des contreforts de la nef, au midi, et la première des deux chapelles qui se voient de ce même côté, avec sa belle fenêtre rayonnante, datent du XIVe. siècle. Le reste des grosses constructions de la nef, notamment le mur du nord tout entier, la seconde chapelle, appartiennent au XVe. siècle ; le XVII. a laissé la plupart des fenêtres et le chevet pentagonal du choeur. La porte de l’une des chapelles a été ouverte sous le règne de Louis XIV. C’est aussi à ce règne qu’il faut attribuer les vantaux de la grande porte d’entrée, qui sont ornés de rinceaux sculptés en relief et d’une cariatide à tête d’ange. La petite porte du nord du choeur date de Louis XV.
Le clocher en charpente, couvert d’ardoise, n’accuse point d’époque; il est assis sur le portail.
L’analyse de l’intérieur sera rapidement faite. Les voûtes du choeur de la nef et des deux chapelles sont en merrain.
Elles ne paraissent pas avoir reçu d’ornements, si ce n’est celle de l’une des chapelles qui avait son sous-faîte garni de petits pendentifs en bois tourné. On a coupé systématiquement les poutres apparentes, à une époque qui ne peut-être éloignée de nous. C’est, sans doute, par suite des mêmes embellissements qu’on ne trouve plus d’arc triomphal entre le choeur et la nef (L’église du Breuil n’est pas heureuse. Au moment où t’on imprime ces notes, elle est de nouveau soumise à des restaurations d’un style encore plus mauvais).
Les arcades qui servent d’ouvertures aux chapelles n’ont point de caractère nettement tranché ; elles doivent naturellement être contemporaines des constructions qui les ont nécessitées.
Il y a bien peu de chose-à dire du mobilier. Ce qui frappe d’abord la vue, ce sont les fragments, encore assez notables, de vitraux de la Renaissance qui sont restés aux fenêtres. Ainsi, dans la nef on distingue, à l’une des fenêtres du nord, une Vierge et la partie supérieure d’un panneau qui représentait un évêque, avec le riche dais qui l’enchâssait.
Au chevet, deux figures d’évêques garnissent la fenêtre qui regarde le nord. Dans l’autre, est un donateur pieusement agenouillé, portant sur son bras l’aumusse de chanoine ; à côté, j’ai relevé un blason de gueules à 2 fasces d’or au franc quartier d’hermine ; et au-dessous, dans un cartouche, ces mots :

F : DE BOV
QVETOT.

Un chanoine de Lisieux portait ce nom au commencement du XVIe. siècle; et cette famille posséda longtemps la terre du Breuil.
Elle possédait le patronage, qui était laïque ; aussi retrouve-t-on encore d’autres traces de sa munificence. C’est un lutrin en bois sculpté qui date aussi du règne de François Ier. Il a été dessiné par M. Bouet et figuré dans les diverses éditions de l’Abécédaire d’archéologie (architecture religieuse et ameublement). Il est presque identique avec celui de Coquainvilliers, donné par la même famille et sculpté probablement par le même artiste. L’écusson en a été bûche; mais on distingue encore suffisamment les traces des deux fasces et du franc quartier.
Le clocher renferme trois cloches. Deux ont été fondues pour le Breuil en 1819; l’autre vient de l’église ruinée d’Ecorcheville, dont le territoire est maintenant annexé à cette paroisse. Son inscription mérite d’être transcrite :

LAN 1743 IAY ETE BENITE PAR MAISTRE NICOLAS BAZIN CVRE DE
CE LIEV ET NOMMEE PAR MADAME LA MARQVISE DE NERY ET MONSIEVR
LE MARQVIS DE NERY SO(N FILS) ET HERITIER DE FEV MONSIEVR LE
MARQUIS DE PIERRECOVRT DE PRE ( SENT) SEIGNEVR ET PATRON DE CORCHEVILLE
ET AVTRES LIEVX.

L’église du Breuil est sous l’invocation de saint Germain.
Elle dépendait du doyenné de Touques, dont elle formait la limite de ce côté.

Château.
— Le château est situé à une certaine distance de l’église, au centre de la vallée, près de la rivière qui remplissait autrefois les fossés formant une enceinte à peu près carrée.
Le principal corps-de-logis se compose de deux gros pavillons carrés, en bois, avec base en pierre, que réunit une construction intermédiaire, récemment modernisée, et dont le caractère primitif a disparu sous une épaisse couche de plâtre. Les pavillons, qui sont restés intacts, accusent l’époque de François 1er., par l’encorbellement de leurs corniches et les sculptures de leurs poteaux corniers.
Quelques-unes des fenêtres ont conservé leurs divisions en croix et leur vitrage à petit plomb.
L’intérieur est complètement défiguré et transformé conformément aux usages de la prétendue civilisation moderne. A l’une des lucarnes du grand comble est suspendue une clochette portant cette courte inscription:
gilles dumas gillette dumas
Cette petite cloche n’est point là à sa place. Je n’ai pu trouver aucune indication sur les noms qu’elle porte; mais il y a vraisemblance qu’elle provient d’une petite chapelle, située autrefois à quelques toises seulement du château, qui était déjà ruinée du temps de Cassini. Cette chapelle doit être la même que celle désignée dans les Pouillés sous le titre de St.-Pierre-des-Prais, dont le patronage appartenait au seigneur du lieu.

Parallèlement à ce corps principal, de l’autre côté de l’enceinte, sont les communs qui présentent, en plan, la même disposition, bien que postérieurs de deux siècles.
Leur toit est brisé à la Mansard ; ils sont construits en briques avec chaînages de pierre. Un mur ferme le troisième côté de l’enceinte, vers l’occident. Au centre se trouve la grande porte d’entrée, qui m’a paru contemporaine de ces dernières constructions. Elle est cintrée, surmontée d’un fronton, et accompagnée de deux petites poternes devant lesquelles se relevait jadis un pont-levis. Quatre beaux vases de pierre sculptée, dont on voit encore les fragments, ornaient les courbes du mur et contribuaient à donner à cette entrée un certain air de dignité.
On a déjà vu figurer dans cette notice le nom de Bouquetot.
Cette famille était en possession de la terre du Breuil avant le XVe. siècle. Le plus ancien personnage que les généalogies mentionnent comme seigneur du Breuil est Martin de Bouquetot, qui avait épousé Jeanne de Grengues.
Son fils Girard fut, après lui, seigneur du Breuil ; sa femme se nommait Perrette de Samoy. Après eux vient Jean de Bouquetot, mari de Louise Lescot, fille et héritière de Jean Lescot, seigneur de Rabu, qui vivait en 1434. Son fils Guillaume qui, outre le Breuil, possédait aussi Rabu, du chef de sa mère, eut, de Catherine d’Angerville, trois fils, Guillaume, François et Jean, qui firent leurs preuves devant les élus de Lisieux, en 1540, sans compter une fille nommée Claude, qui épousa, en 1552, le seigneur de Morsan. Guillaume était seigneur du Breuil ; Jean, seigneur de Coquainvilliers, et François, seigneur de Rabu.
Le dernier rejeton mâle de la branche aînée, celle qui nous occupe, fut Jean III de Bouquetot, seigneur de Rabu et du Breuil. Il avait pour femme Esther d’Orbec, dame et baronne dudit Orbec, qui était veuve en 1612, ainsi que nous l’apprennent des aveux originaux de la baronnie d’Orbec.
Deux filles étaient sorties de ce mariage : damoiselles Louise et Guyonne de Bouquetot, qui héritèrent de leur père et de leur mère, et s’allièrent, dans la suite, à des frères de la famille de Chaumont-Quitry. Il est probable qu’elles aliénèrent la terre du Breuil. Un acte du 16 décembre 1628 les dit habitantes à Bienfaite, près Orbec, sur les terres de leur mère.
Dans tous les cas, Guillaume de Bonnechose, gouverneur de la ville de Lisieux en 1568, se qualifiait seigneur du Breuil.
A la fin du XVII’. siècle, une famille Bence, qui tirait son origine d’un bourgeois de Lisieux, comme les Le Vallois, les Filleul et autres, possédait la terre du Breuil. Me. Adrien Bence, conseiller, secrétaire du roi, y mourut à l’âge de 73 ans, le 26 octobre 1696. On le tenait riche de plus de cent mille livres de rente.
Il eut pour héritier Pierre Bence, conseiller au Parlement de Paris, qui lui-même laissa tous ses biens à sa soeur, Jeanne-Philippe Bence, veuve de messire Claude de Lafond, intendant de Franche-Comté et d’Alsace (Dans une des fermes provenant de cette famille (la ferme de Maulion), on voyait, il y a cinq ans, une vis de pressoir, en bois d ‘orme, portant la date 1750 ; deux des tonnes portent aussi leur date, elles ont plus de 120 ans).
L’abbaye de St.-Vandrille, au diocèse de Rouen, possédait, dans la paroisse du Breuil, des terres pour lesquelles elle payait, d’après les Pouillés, 33 livres de décime. Quoique je ne connaisse aucun manoir qui ait pu lui appartenir, toujours est-il que ces terres devaient être un fief noble, puisque l’abbaye était tenue, à cause d’elles, au service militaire.
On en trouve une preuve dans le passage suivant des Monstres de la Noblesse du bailliage d’Evreux, en 1469 :
« Damp Jehan Hamel, pour lui et procureur des autres religieux, abbé et couvent de Saint Vandrille, se présenta disant que Monsseigneur Jehan de Bouquetot, chevalier, seigneur du Breuil, estoit subgiet et les acquiter du service en quoy ils estoient subgiets; et pour ce que le dit chevalier n’estoit présent, icelui procureur présenta pour faire le dit service, Pierre Salmon, en abillement de homme d’armes, accompaignié de deulx brigandiniers, vougiers et vng varlet, à quatre chevaulx, protestant, icelui procureur oudit nom avoir récompense, sur le dit chevalier.»
J’ai trouvé, dans les archives de l’hospice de Lisieux, quelques documents relatifs à la chapelle de St.-Pierre-des-Prais, ou des Prez, dont j’ai parlé plus haut. Le premier est un acte de collation faite par le vicaire-général de Monseigneurde Matignon, le 14 juin 1680, à Pierre Bernière, de ladite chapelle Si Petri de Pratellis, vulgo Desprez, intra limites parrochioe du Breuil sitam. Elle était vacante par le décès du sieur Germain, prêtre, dernier titulaire. La collation avait lieu sur la présentation d’Adrien Bence, chevalier, seigneur et patron de ladite chapelle.
M. Bernière se fit installer le 27 juin suivant; mais, par lettres-patentes datées de 1693, son bénéfice fut réuni avec d’autres à l’Hôpital général de Lisieux, comme léproserie ou maladrerie rurale. Il n’est pas présumable pourtant, vu sa proximité du château, que cette chapelle ait eu une pareille destination. On plaida : une sentence du 13 janvier 1700 ordonne la mise en état pour plaider à quinzaine. La présence des pièces sus-mentionnées dans les archives de l’Hospice fait assez présumer quel fut le résultat.
Le Breuil faisait partie de l’élection de Lisieux et de la sergenterie de Moyaux. On y comptait 211 feux.
On distingue encore, sur un très-long parcours dans les herbages, à gauche de la grande route actuelle, la trace de l’ancien chemin de Lisieux à Pont-l’Évêque.

LE BREUIL-EN·AUGE. – Ici encore le château entouré de fossés où coulent les eaux de la rivière, a pu succéder à un autre château plus ancien ( Caumont, Stat. mon., IV, p. 433).

2 – Pièces Justificatives:

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

158. — Le 4 septembre 1693, vu l’attestation du sr Paisant, curé du Breuil,.et du sr Lacroix, prieur-curé de Monceaux, dispense de bans pour le mariage de Pierre Fauchet et de Marie Verson.

154. — Le 7 avril 1696, vu l’attestation du sr Paysant, pbrë, curé du Breuil, et du Sr Taupin, vicaire de S1 Aubin-de-Scellon, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Durai et Anne Drugeon.

306. — Le 24 sept. 1696, vu l’attestation du sr. Paysant, curé du Breuil, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Lancelot, de la parr, de St-Martin-du-Val-d’Orbec (St-Martin-de-Mailloc), et Marie Toustain, de la parr, du Breuil.

101.-Le 7 mai 1701, vu l’attestation du sr. Paisant, curé du Breuil, et du sr. de Lannoy, vicaire de Pont-l’Evêque, dispense de bans pour le mariage entre Michel Taillois et Gabrielle Cordier.

266. -Le 14 nov. 1701, vu l’attestation du sr. Paisant, curé du Breuil, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Fauchet et Marie Valsemey.

388. -Le 15 avril 1702, vu l’attestation du sr. Desperroys, pbfë, curé de St-Martin-d’Ouilly, et du sr. Paisant, pbrë, curé du Breuil, dispense de bans pour le mariage entre Germain Lebailly, fils de Gabriel et de Geneviève Le Héribel, de la parr, du Breuil, d’une part, et Suzanne Crémont, fille de feu Coesar et de Barbe Leterrier, de lad, parr. d’Ouilly.

Curé. — Paisant.
Clerc. -A. Drugeon.

298. -Le 29 janvier 1712, Richard Bloche, laboureur, demeurant à Pierrefitte, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils,. Me. François Bloche, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Pierre Bloche, oncle dud. acolyte, demeurant aussi à Pierrefitte, et par Jean-Pierre Bloche, son frère, demeurant au Breuil. Fait en présence de Me. Jean Leperchey, pbfë, demeurant à St-Hymer.

422. -Le 20 nov. 1715, la nomination à la cure du Breuil appartenant au seig. du lieu, haut et puissant seig., .Mesr. Pierre Bence, cons. du roy au parlement de Paris, baron d’OuIme, en Poitou, seig. et patron du Breuil, de Victot et autres lieux, demeurant ordinairement à Paris, étant présentement en sa terre du Breuil, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me. Christophe Paisant, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Pierre Bernière, pbrë, natif de lad. pair, du Breuil et y demeurant.
Le 28 nov. 1715, le seig. évêque donne aud. sr.Bernière la collation dud. bénéfice.
Le 3 déc. 1715, le sr. Bernière, pourvu de la chapelle de St-Pierre-des-Prés, située en la parr, du Breuil, prend possession de la cure du Breuil, en présence de Me. François Hélix, pbrë. curé d’Ecorcheville, et de plusieurs habitants du Breuil.

576. -Le 19 août 1724, vu l’attestation du sr. Leprestre, vicaire de St-Germain du Breuil, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Lebailly et Geneviève Pitrais.

827. -Le 7 janv. 1725, la nomination à la cure du Breuil appartenant au seig. du lieu, Madame Jeanne-Philippe Bence, dame et patronne du Breuil, vve. de Me. Claude de la Fond, cons. du roy en ses conseils, maître des Requêtes honoraire de Son Hôtel, demeurant à Paris, nomme à lad. cure du Breuil, vacante par la mort de Me. Pierre de Bernières, dernier titulaire, la personne de Me. Philippe Noncher pbrë de Fauguernon et vicaire de Thibouville, au diocèse d’Evreux.
Le 5 fév.1725, le seig. évêque donne aud.sr. Noncher la collation dud. bénéfice.
Le 7 fév. 1725, le sr. Noncher prend possession de la cure de St-Germain du Breuil, en présence de Me. Simon Leprestre, pbrë, desservant lad. pair. Me. Léonor de Bellemare, pbrë, curé d’Hecmanville, et autres témoins.

866. -Le 30 janv. 1725, Me. Pierre Jorron, diacre du diocèse de Chartres et demeurant actuellement au grand séminaire de lad. ville, donne sa procuration pour requérir du seig. évêque de Lx la collation de la chapelle St-Pierre des Prés en la parr, du Breuil, à laquelle il a été nommé par Madame Bence, vve. du feu sr. de la Fond et patronne de lad. chapelle, le 23 janvier courant, en conséquence de la mort de Me. Pierre Bernières, dernier titulaire.
Le 4 avril 1725, le seig. évêque donne aud. sr. Jorron la collation dud. bénéfice.
Le 6 avril 1725, le sr. Jorron, représenté par Me. Simon Leprestre, pbrë, desservant la parr, du Breuil, prend possession de lad. chapelle de St-Pierre, ordinairement nommée la chapelle des Prez, scituée dans lad. parr, du Breuil, d’abord par le « toucher des vestiges de lad. chapelle », et ensuite par les autres cérémonies ordinaires accomplies en l’église paroissiale.

Le 18 déc. 1725, le seig. évêque donne aud. sr. Noncher la collation dud. Bénéfice.
Le 19 déc. 1725, le sr. Noncher, curé du Breuil, pourvu de lad. cure de Franqueville, remet purement et simplement lad. cure du Breuil entre les mains de noble dame Jeanne-Philippe Bence, vve. de Me. de la Fond, maître honoraire des Requêtes, et dame et patronne de lad. Parr. Fait à Lx. en présence de Me. François Marey, pbrë, et Jacques Copie, sous-diacre de St-Germain de Lx.

Curés. -C. Paisant. -P. Bernière -P. Noncher.
Vicaire. -S. Leprestre.
Prêtre de la paroisse. -P. Bernière.
Patron. -Le Seigneur du lieu. -P. Dence -J.-Ph. Bence, Vve- de Lafond,
Chapelle Saint-Pierre-des-Prés.–Chapelain P. Bernière -P. Jorron.

46. -Le 15 mars 1726, la nomination à la cure du Breuil appartenant au seig. du lieu, noble dame Jeanne-Philippe Bence, veuve de Me. Claude de Lafond, cons. et maître des requêtes honoraire et intendant pour Sa Majesté en Franche-Comté et Alsace, dame et patronne des parr, du Breuil et de Criqueville, à raison de ses fiefs, demeurant au château du Breuil, représenté par Me. Jacques Le Bas, prêtre, curé de St-Germain de Lisieux, nomme à lad. cure du Breuil, vacante par la démission de Me. Philippe Noncher, dernier titulaire, la personne de Me. Louis Féron, pbrë, chapelain à Criqueville.
Le 16 mars 1726, le seig. évêque donne aud. sr. Féron la collation dud. bénéfice.
Le 18 mars 1726, le sr. Féron, pbrë du diocèse de Bayeux, prend possession de la cure du Breuil, en présence de Me. Simon Leprestre, pbrë desservant, et plusieurs autres témoins.

153. -Le 8 août 1726, Me Louis Féron, pbrë, curé du Breuil et pourvu de la cure de St-Ouen de Brachy, diocèse de Rouen, remet purement et simplement led. bénéfice de Brachy entre les mains de Mr. l’abbé de Lisle-Dieu qui en est patron présentateur. Fait au Breuil, en présence de Me. Louis Leprestre, vicaire du lieu.

1317. -Le 7 janv. 1733, la nomination à la cure de St-Germain du Breuil appartenant au seig. du lieu, noble dame Jeanne-Philippe Bence, dame et patronne du Breuil, vve. de Mesr. Claude de Lafond,cons. du roy en ses conseils, Me.des requêtes honoraire de son hôtel, demeurant à Paris, rue de la Seine, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Louis Féron, dernier titulaire, la personne de Me. Pierre Forgeant, pbrë du diocèse de Lx et vicaire du Breuil. Fait et passé à Paris.
Le 12 janv. 1733, le seig. évêque donne aud. sr. Forgeant la collation dud. bénéfice.

Le 18 janv. 1733, le sr. Forgeant prend possession de la cure du Breuil, en présence de Richard-Louis Féron et de Jean Féron, marchands, demeurant à Maisoncelles-Pelvey, diocèse de Bayeux, et autres témoins.

4. -Le 8 sept. 1734, la nomination à la cure du Breuil appartenant au seig. du lieu, dame Marie-Anne-Louise-Céleste de la Rivière, Vve de Mesr. Claude-Adrien de Lafond, chev., seig. de la Ferté, de la Beuvrière, Limery et autres lieux, marquis de Paudy, cons. du roy en ses conseils, maître des requêtes ordinaire de son Hôtel, au nom et comme tutrice de Me. Charles-Jean de Lafond, chev. son fils mineur, seul et unique héritier et légataire universel de dame Jeanne-Philippe Bence, son aïeule paternelle, lad. dame de Lafond, demeurant rue d’Enfer, à Paris, nomme à Lad. cure du Breuil, vacante par la mort de Me. Pierre Forgeant, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Jean-Julien Meheust, pbrë du diocèse de St-Brieuc. Fait à Paris, en l’hôtel de lad. dame de Lafond.
Le 10 nov. 1734, le seig. évêque donne aud. sr. Meheust la collation dud. bénéfice.
Le 11 nov. 1734, le sr. Meheust prend possession de la cure de St-Germain du Breuil, en présence de Me. François Delataille, pbrë, desservant lad. parr., et autres témoins du lieu.

61.-Le 1er mars 1735, Jean Lichey, marchand, de la parr. du Breuil, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Baptiste Lachey, acolyte de la parr, de Norolles, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé au château du Breuil.

89 -Le 8 avril 1735, la nomination à la cure de St-Germain du Breuil appartenant au seig. du lieu, le roy, à cause de la garde-noble des enfants mineurs du sr. De Lafond, nomme à cette cure, vacante par la mort du sr. Forgeant, dernier titulaire, la personne de Me. Julien Meheust, pbrë du diocèse de St Brieuc.
Le 3 juin 1735, le seig. évêque donne aud. sr. Meheust la collation dud. bénéfice.
Le 4 juin 1735, le sr. Meheust prend possession de la cure du Breuil, en présence de Me. François Delataille, pbrë, desservant lad. pair., et autres habitants du lieu.

332. -Le 36 oct. 1738, Robert Le Rat, fils de Pierre et de Marie Lampérière, de la parr. Du Breuil, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 30 mars 1743, il est ordonné prêtre par Mgr. Charles-Alexandre Le Filleul de la Chapelle, évêque et comte de Vabre, faisant l’ordination générale dans l’église N.-D. d’Orbec.

202. -Le 29 juillet 1744, Me. Robert Menard, acolyte de la parr, du Breuil, constitue 150 livres de rente en sa faveur, afin de parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie Me. Michel-Louis Rioult, Esc. garde de la porte du roy, seig. et patron du Breuil, St-Pierre des-Prés et autres lieux, demeurant en son château du Breuil, et par Me. Robert Le Rat, pbrë, vicaire de lad. parr. du Breuil.

Curés.-P. Noncher -L. Féron -P. Forgeant -Ja-Jt. Meheust.
Vicaires.-S. Leprestre, XV. 46, 153. -P. Forgeant -Jq. Bazin.
Prêtre desservant. -F. de la Taille.
Clercs. -J.-B. Lachey -R. Menard – R. Le Rat.
Patron.-Le seigneur du lieu. -J.-Ph. Bence, Vve de Lafond – M.A. de la Rivière, Vve. de Lafond -Le roy(ob tulelam).
Seigneurs et notables. -C. de Chambon –Ph. Jouen Jq Le Mire -M.-L. Rioult.

314. -Le 28 mai 1758, la nomination à la cure de St-Germain du Breuil appartenant au roy à cause du litige élevé entre les patrons, Sa Majesté nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jean-Julien Meheust, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. François-Robert Oriot, pbfë du diocèse de Lx. Donné à Versailles.
Le 3 juill. 1758, le seig. évêque donne aud. sr. Oriot la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr. Oriot prend possession de la cure du Breuil.
Le 8 juill. 1758, la nomination à la cure du Breuil appartenant au seig. du lieu, Mesr. Michel-Louis Rioult, seig. et patron du Breuil, de St- Pierre-des-Prés et autres lieux, nomme à lad. cure, vacante par la mort du sr.Meheust, dernier titulaire, la personne de Mesr. François-René de Souvigny, pbfë, curé de St- Martin de Champaubert, diocèse de Séez. Fait et passé à Lx.
Le même jour, le seig. évêque donne aud. sr.de Souvigny la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr. de Souvigny prend possession de la cure du Breuil.

23. -Le 28 déc. 1758, la nomination a la cure du Breuil appartenant au seig. du lieu, Msr. Michel-Louis Rioult, seig. et patron du Breuil, St-Pierre-des-Prés, et autres lieux, agissant en sa qualité de patron et aussi en qualité de cessionnaire des droits du roy, suivant les lettres de sortie de garde royale à lui accordées par Sa Majesté, le 29 novembre dernier, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jean-Julien .Maheut, pbre, dernier titulaire, la personne de Msr. François-René de Souvigny, pbfë, curé de St-Martin de Champaubert, diocèse de Séez, et ce sans déroger a la nomination dud. Sr. de Souvigny, précédemment faite à lad. cure par led. seig. du Breuil.
Le 28 décembre 1758, le seig. évêque donne aud. sr.de Souvigny la collation dud. bénéfice.
Le 20 déc. 1758, le sr. de Souvigny prend possession de la cure du Breuil, déclarant aussi que par cet acte il n’entend en rien déroger aux droits qu’il a acquis par sa prise de possession antérieurement faite, mais plutôt confirmer ces mêmes droits. Fait et passé en l’église du Breuil, en présence de Me. François Dubois, pbfë, desservant lad. parr.et autres témoins.

324.-Le 18 févr. 1759, la nomination à la cure de St-Germain du Breuil appartenant au seig. du lieu, mais celui-ci ne s’étant pas fait relever de sa garde-noble, le roy nomme aud. bénéfice, vacant par la mort du sr. Maheust, dernier titulaire, la personne de Me. François-Robert Oriot, pbrë du diocèse de Lx.

114. -Le 31 juill. 1761, vu l’attestation du sr. Oriot, pbrë, curé du Breuil, dispense de bans pour le mariage de Marie-Marguerite Geneviève Le Garand.

162. -Le 1er juin 1769, la nomination à la chapelle de St-Pierre des Prés, située en la parr, du Breuil, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Michel-Louis Rioult, seig. et patron du Breuil et de St-Pierre des Prés, nomme a lad. chapelle, vacante par la mort de Me. Pierre Jorron, curé du Thil, diocèse de Rouen, et dernier titulaire, la personne de Me. François-René de Souvigny, pbrë, curé de Champaubert, diocèse de Séez. Fait et passé à Lx, parr. St-Jacques, en la maison de Me. Marc-François Gondouin, ancien cons. du roy, échevin de lad. ville de Lx.
Le même jour, le seig. évêque donne aud. sr. de Souvigny la collation dud. bénéfice.
Le 15 juin 1769, le sr. de Souvigny prend possession de la chapelle St-Pierre des Prés « par la libre entrée en lad. chapelle, prière à Dieu en icelle, toucher des vestiges et murailles qui font l’enceinte de lad. chapelle. »

Curés. -J.-J. Meheust – F.-R. de Souvigny – F.R. Oriot.
Vicaires.-Vattier -Decourdemanche.
Prêtre desservant. -F. Dubois.
Patron. -Le roy – Le seigneur du lieu. – M.L Rioult.
Notables. -P. Jouen -M.-T Quesney.
Chapelle Saint-Pierre des Prés. – Chapelain.-P. Jorron -F.-R. de Souvigny – Le seigneur du lieu.- M.-L. Rioult.

346. — Le 9 mai 1774, la nomination à la chapelle de St-Pierre des Prés, en la pair, du Breuil, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Michel-Louis Rioult, chev. seig. et patron du Breuil et de St-Pierre des Prés, nomme à lad. chapelle, vacante parla mort de Mesr. de Souvigny, pbrë, curé de Champaubert, diocèse de Séez, dernier titulaire, la personne de Me. Pierre Cauchie, diacre du diocèse de Rouen. Fait et passé à Lx.
Le même jour, le seig. évêque donne aud. sr. Cauchie la collation dud. bénéfice. Donné au château des Loges. en présence de Me. Pierre Lefrançois et de Jean-Baptiste Manson, pbrës, vicaires de la Cathédrale.
Le 19 mai 1774, le sr. Cauchie prend possession de la chapelle des Prés « par la libre entrée sur la place où était cy-devant bâtie lad. chapelle, prière à genoux sur icelle place, toucher des débris et d’un reste de la muraille », en présence de plusieurs personnes du pays.

25. — Le 31 Décembre 1776, Me. François-Robert Oriot, curé du Breuil, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jean-Baptiste Renier, acolyte de Lad. parr. afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Faite! passé au manoir presbytéral du Breuil par le ministère de Me. André-Adrien Picquot. notaire aud. lieu, en présence rie Me. Jean Jullien, vicaire d’icelle parr, et autres témoins.

267 — Le 28 juillet 1782, Jean-Pierre Pitraye, marchand, demeurant au Breuil, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Jean-Pierre Pitraye, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre, nommée le Perré, située en la parr. du Breuil et bornée, d’un côté, par le chemin du Torquesne à Pont-l’Evêque et, d’un bout, le chemin du Breuil à St-Hymer. Fait et passé au Breuil.

Le 14 avril 1786, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
François Hanton, fils de François et de Marie-Elisabeth Mignot, de la pair, du Breuil.

Le 22 mars 1788 (samedi-saint), reçurent le sous-diaconat:
François Hauton, acolyte de la parr. du Breuil.

94. — Le 17 févr. 1788, dam Mario Crémond, Vve de François Mignot, demeurant au Breuil, constitue 150 livres de rente en faveur de son petit-fils, Me François Hauton (I), acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur trois pièces de terre, sises au Breuil ; la 1 ère en cour et plant, une maison à demeurer dessus étant, était bornée, d’un côté, par M. Bouteiller, vicaire du Breuil, et, d’un bout, par l’ancien chemin de Lx à Pont-l’Evêque; la 2-ème se nommait les Coutures et la 3-ème le Champ-Boullay. (les deux dernières se trouvaient dans le voisinage de la première qui elle-même devait être à peu près vis-à-vis la porte principal de l’église du Breuil, ou un peu plus loin vers le nord.) Fait et passé au Breuil, par le ministère de Me Jacques-François-Joseph Ferey, notaire du roy aud. lieu.
Led. Sr acolyte fut représenté dans cet acte par son père, François Hauton, marchand, demeurant en lad. parr. du Breuil. (V. 47.)

(I) Mr Hauton, né au Breuil près Lisieux le 31 janvier 1767 se trouvait parmi les diacres dont le supérieur du séminaire remit les noms à la municipalité en 1791. Il fut ordonné prêtre par Claude Fauchet et presque aussitôt après fut .?. cure constitutionnel de de St.Aubin sur Algot. Pendant toute la tourmente, il resta dans le presbytère dont il s’était fait l’acquéreur et ne fut jamais troublé par les révolutionnaires qui, du reste, ne s’attaquaient que bien rarement aux prêtres assermentés. Il remplit les fonctions de maire jusqu’en 1793; mais à cette époque il dut cesser et les fonctions de maire et les fonctions de curé. On demanda alors aux curés constitutionnels de renoncer à l’état ecclésiastique: M.Hauton se soumit; mais il ne tarda pas longtemps à reprendre le ministère paroissial. Dès l’an VI il faisait des inhumations religieuses à St.Aubin, ce qui ne se voyait nulle part dans notre pays. En 1802, il rétracta ses serments et fit sa soumission à l’évêque de Bayeux qui légitima sa présence à Saint Aubin. Mr Hauton y mourut subitement le 10 septembre 1834, et ses paroissiens le pleurèrent comme un père. (Liste des élèves du séminaire de Lx 1791.- Arch de la mairie et de l’église de St-Aubin.

39. — Le 7 mars 1789, Mr François Hauton, sous-diacre de la parr du Breuil, est ordonné diacre.

61 – Le 3 nov. 1789, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Louis-Pierre de Philippes, chevalier de Beaumont, officier d’infanterie, capitaine aide-major de la milice nationale de Lx, originaire de La parr. de Percy, diocèse de Séez, et demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fils de Mesr François-Thimothée de Philippes de Beaumont et de .?. noble dame Louise-Marguerite de Piquot, d’une part, et de deml. Rioult de Victot, fille de feu Mesr Michel Louis Rioult, chev, seig. et patron du Breuil, et de feue noble dame Françoise Marguerite Gondouin, originaire de lad. parr, du Breuil et demeurant aussi en celle de St. Jacques de Lx depuis huit mois.

LE BREUIL. (St.Germain)
Curé. — F. R. Oriot – 1759-1787
Vicaires. —J. Julien-J-L. Bouteiller.
Prêtres de la paroisse. — R. Menard – J.-P. Pitrais,
Clercs. — J.-B. Renier — J.-P. Pitrais — F.Hauton.
Seigneurs et notables.— L. Rioult du Breuil- J.F.-Jh Férey.

PAROISSE DU BREUIL.
64. Guillaume de Bouquetot, Sr. du lieu ; François, Sr. de Rabu, et Guillaume, Sr. de Caucainvilliers, ont baillé ensemble leur généalogie et extraction de noblesse, commençante à Mre. Guillaume de Bouquetot, chevalier, vivant en 1441, le vendredi la Saint-Martin d’été, duquel ils ont fourni leur descente de père à fils, par plusieurs degrés de consanguinité, selon qu’il appert par leur généalogie, et lettres par eux produites, dont la copie est demeurée au greffe. V. les nos 258, 272.

1463
Recherche de Montfaut
p. 22 LISIEUX. NOBLES
En l’élection de Lisieux, ensuivent les personnes qui ont esté, par le rapport des Eleus, trouvés gens nobles et extraicts de noble lignée, et non assis à la taille, et par le rapport d’aultres, à leurs âmes et consciences.

NOBLES PERSONNES : Sergenterie de Moyaux
43. Mre Jean de Bouquetot, cher, le Breuil,
= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

1513, 28 janvier – Norolles
Jehan Bense (Bence) et Jehanne, sa femme, de Saint-Germain de Lisieux, vendent à Jehan Tillaye, du Breuil, une pièce de terre, contenant treize perques, sise à Norolles, jouxte d’un côté led. Tillaye à cause de sa femme d’autre côté Michault Esnault, d’un bout Jehan Esnault. La vente faite pour 37 sols six deniers
= Arch. SHL. 9F Deville.

1537, 21 avril – Prêtreville
Vente par Guillaume de Boucquetot, seigneur du Breuil, à Maître Henri Macquefer, avocat en cour laye et bourgeois de Lisieux, du fief, terre et seigneurie d’Auge, à Prêtreville et Saint-Germain-de-Livet, moyennant 250 livres tournois et 12 livres de vin.
Passé audit Lisieux, en l’Hôtellerie du Cheval Blanc.
= Tabell. Lisieux. Cf. copie: 9 FB. 3.- Fonds Et. Deville. Notes et documents. Environs de Lisieux.

1540
RECHERCHE DES NOBLES DE L’ELECTION de LISIEUX
faite en 1540…

Beuvillers
126.- Thomas Osmond, Sr du dit lieu p. 51. de Beufvilliers, et Jean, Sr de Malicorne et de Marolle, son frère, ont baillé leur généalogie, justifiée par plusieurs lettres, chartes et écritures ; la 1re desquelles, du 15 décembre 1390 est sur le nom de Jean Osmond, leur trisayeul, seigneur de la Roque, du Mesnil-Eudes, du Castellier, Creuly, Ofey, marié à damoiselle Jeanne, soeur de Mre Marin de Bouquetot, chev, Sr du Breuil, duquel ils ont dit fournir leur descente « , cité par
LABBEY de LA ROQUE.- Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.

1770, juillet – Le Pin-en-Lieuvin, Le Breuil-en-Auge
Par devant Jean Baptiste… garde note du Roy au Bailliage d’Orbec pour le siège de Blangy, Furent présent Jaques Guesnel, journalier fils et héritier de pierre qui était fils de Louis demeurant en la paroisse du Pin, Lequel, instance et requête de Catherine Toutain veuve de Thomas Gossey fille et héritière de feu Adrien qui avoit Epouzé Françoise Quesnel soeur dudit louis demeurant en la paroisse du Breuil, a reconnu être tenu, sujet, obligé faire et payer au vingt neuf juin de chaque année à ladite veuve Gossey ce acceptante, une partie de soixante sols de rente dotale devenue foncière en laquelle ledit Louis Quesnel se seroit constitué et obligé envers ladite Françoise Quesnel pour sa légitime en mariage avenant sur les successions de leurs père et mère, par contrat passé devant Jouen notaire au Breuil vingt neuf décembre mil sept cent vingt deux…
= M.C. pièce mutilée servant de couverture à l’Abrégé / de l’Histoire / Sainte / Par demandes et par réponses / Pour faciliter à ceux qui instruisent les Jeunes / Gens, les moyens de leur inspirer de bonne / heure des sentiments chrétiens, et d’établir / solidement dans leur esprit les vérités de notre sainte Religion./ Nouvelle édition./ Lisieux./ A la Librairie Religieuse et Classique / de J.J. Pigeon,/ Rue Grand’Rue, n° 63 / 1845./ in-32°, XI – 128 p., front.  » Le Déluge  »

Recherche de Montfaut 1463
Messire Jean de Bouquetot, chevalier, du Breuil (p.24 Ed L’Abbey)

L’abbé de St Wandrille, payait pour les biens qu’il avait au Breuil 33 livres de décimes, mais on ne voit pas qu’il ait possédé aucun manoir ni aucun fief important bien qu’il fut tenu au service militaire.

Monstres du Bailliage d’Evreux
Monseigneur Richart Malortu (Malortie) chevalier détenu prisonnier en Englesterre, seigneur d’un fief assis à Brésvedent, un autre à Fontaine et du fief du Breuil

L’abbaye de St Wandrille au diocèse de Rouen, possédait dans la paroisse du Breuil des terres pour lesquelles elle payait, d’après les Pouillés, 33 livres de décimes Quoiqu’on ne connaisse aucun manoir qui ait pu leur appartenir, toujours est-il que ces terres devaient être un fief noble puisque l’abbaye était tenue au service militaire. Ainsi on trouve dans les Montres du Baillaige d’Evreux de 1469 que « Denys Jehan Hamel pour lui et procureur des autres religieux, abbé et couvent de St Wandrille, se présenta disant que Monseigneur Jehan de Bouquetot, chevalier, seigneur du Breuil, estoit subgiet et les acquitter du service en guay, ils étaient subgiets et pour ce que ledit chevaleir n’estoit présent ; icelui procureur présenta pour faire ledit service Pierre Salmon en abillement de homme d’armes, accompaignié de deux brigandines, vougiers et ung varllet, à quatre chevaulx ; prostestant icelui procureur oudit nom avoir récompense sur ledit chevalier » (Montres du Bailliage d’Evreux en 1469 p37)

– p.12 – 1 mai 154…
Vente faite par Jehan VOYSIN de la paroisse de MONTEILLE à Noble Homme Rouend (?) MOREL, sieur du BREUIL et du TEILLEUL, d’une pièce de terre située au BREUIL, celle du POERIER et dépendant de la sieurie du BREUIL.

– p.15 – 4 juin 1548
Rouen MOREL escuyer s’est présenté devant Vincent EUDE et a dit avoir acquis de Guillaume de FALAIZE et de sa femme le fief du BREUIL tenu du Roy à cause de sa vicomté de FALAIZE par 28e de fief par devant de SAINT-LAURENS.

p.17 – 28 mai 1570
Echange fait par Rouend CAPPEL bourgeois de MEZIDON, avec Gaston CHILLARD, de la paroisse de SAINT-PHILLIBERT-DES-CHAMPS de :
– une pièce de terre en pré assise en la paroisse du BREUIL près le HAMELET. Réserve de la jouissance pour 3 mois au bénéfice du Noble Homme Maistre Georges DELESPEE, sieur de la BRIERE. – contre un herbage assis en la paroisse de BLANGY.
(NDLR : s’agit-il du Breuil en Auge ou du Breuil sur Dives ?)

– p.18 – 26 novembre 1571
Vente par Honorable Homme Gaston CHILLARD de SAINT-PHILLIBERT-DES-CHAMPS à Noble Homme Georges de LESPEE absent, stipulé par damoiselle Gonffine NEEL, sa femme, d’une pièce de terre en pré située en la paroisse du BREUIL, près SAINTE-BARBE-EN-AUGE bornée en partie par la commune du dit lieu et d’un bout de la rivière de DYVE.
Témoins : Noble Homme François NEEL, sieur DESCORCHEVILLE et un autre.p.19 – 30 juin 1574
Vente d’un pré faite à Noble Homme Jehan MOREL sieur du BREUIL et de la Cour BONNET par Maistre Georges de LESPEE, escuyer, sieur de LA BRUYERE lequel reçoit pour partie du paiement une obligation souscrite par son fils Ollivier de LESPEE à cause du fermage de grains pour la dîme du BREUIL que Bercherand AUZEREY avait sous baillée au dit Ollivier.

p.20 – 4 novembre 1578
Vente faite par Georges de LESPEE escuyer de la paroisse du BREUIL, à Noble Homme Jehan MOREL seigneur du BREUIL de la CORBONNET DAUMESNIL et vicomte de FALAIZE, de diverses pièces de terre situées en la dite paroisse et seigneurie du BREUIL.
Témoins : Maistre Guillaume BLANCHARD escuyer et deux autres.

p. 53 – 2 décembre 1653
Vente par Pierre ESTIENNE de la paroisse du BREUIL, à Messire Pierre de CAUVIGNY, chevalier seigneur de BERNIERES et du BREUIL, de cours et maisons sises en la dite paroisse du BREUIL tenues de la seigneurie du BREUIL.

Devant les notaires de LISIEUX, comparaissent :
-Claude de FRANCQUEVILLE, escuyer, sieur de la VALLEE et Damoiselle Jacqueline de BONNEVILLE, son épouse,
– Jacques et Jean de FRANCQUEVILLE, frères, escuyers, leurs enfants, demeurant en la paroisse de GLOS, d’une part
et d’autre part :
– Jean LE MICHAULT, escuyer, sieur de BOEUFVILLERS et du VAL-DURAND, et Damoiselle Marguerite PARFAICT, son épouse,
– Guillaume LE MICHAULT, escuyer et Damoiselle Françoise LE MICHAULT, frère et soeur, leurs enfants, demeurant en leur manoir seigneurial dudit lieu de BOEUFVILLER
réglant les conditions de mariage entre Jacques de FRANCQUEVILLE, escuyer, et Damoiselle Françoise LE MICHAULT

La mariée a en dot l’herbage de Michault comptant 3 acres situé à GLOS près de la vallée sur la rivière, tenue de la baronnie de GLOS et de la sieurie du COQ en partie, plus 4500 livres tournois, plus les meubles suivants :
– une robe de moire, une jupe de satin avec passement d’or, une jupe à fleurs à mettre dessous, un autre habit complet avec passement d’or, 2 mouchoirs de passement de Flandres, 2 fils de perles, 1 croix de diamants, 1 Saint Esprit de diamants, 1 montre d’or, 1 tapisserie de Rouen, 1 lit complet, 12 chaises et tabourets de tapisserie, tapis, de même le lict, landiers, coffres ou armoires, un petit coffre de tapisserie, 2 toilettes de…, 6 draps de fin lin de 3lez, 18 draps de rouge lin, 2 douzaines de draps de chambre, 2 douzaines de draps d’étoupe, 1 douzaine…, 6 douzaines de serviettes de lin, 1 douzaine de nappes de chanvre, 6 douzaines de serviettes de chanvre, 1 douzaine de chemises, etc. le tout estimé à 1200 livres.
Les mariés feront leur demeure à la VALLEE.
Fait le 2 décembre 1653.Présents : Guillaume LE MICHAULT, escuyer sieur de BOEUFVILLERS, fils ainé dudit sieur du VAL-DURAND, et René LE MICHAULT second fils
Ont signé : LE MICHAULT, Jacques de FRANCQUEVILLE, de FRANCQUEVILLE, Françoise LE MICHAULT, Marguerite PARFAICT, LE MICHAULT, F.de FRANCQUEVILLE, J. LEBOTTEY, BONNEVILLE, BONNECHOSE, Reney MICHAULT.

La grosse notariée est datée du 14 décembre 1653, présents Maître Charles DUBOIS, prêtre de BOEUFVILLER, et deux autres.
A la suite en date du 24 janvier 1654, intervention de Maître Louis de FRANCQUEVILLE escuyer, prêtre curé de DESANCHENITTE (?) diocèse de CHARTRES, fils ainé dudit sieur Claude de FRANCQUEVILLE et frère dudit Jacques, et de Maître René LE MICHAULT, fils du sieur de BOEUFVILLER.

P.63 – 28 juillet 1673
Subrogation de biens décrétés sur un nommé du CHEMIN du BREUIL à la requête de Damoiselle Hellainne de MOREL veuve de Maistre Nicollas LEMAIGNEN vivant escuyer, sieur de BRETHEVILLE, faite par un sieur BOURGET au profit de Messire Louis François de CAUVIGNY, chevalier seigneur du BREUIL et de CLINCHAMP, représenté par Messire Anthoine de BEAUREPAIRE, chevalier seigneur et chastelain de PONT, de JORD et de PIERREFITTE.

– dans propriétés de Pierre THIRON : page 4.
Le Breuil et Norolles
Se composent de 7 corps de logis. La cour relevait partie de Fauguernon, partie de la sieurie du Breuil parce qu’il y en avait une partie sur la paroisse de Norolles et l’autre sur le Breuil.
Une pièce nommée le Champ Cordier relevait de la sieurie de Mallou.
La plupart de ces pièces de terre étaient sur la Rue tendant du Bois du Nieux au grand chemin de Lisieux et sur un autre allant de l’Eglise du Breuil à celle de Norolles appelé dans les viels titres le Chemin ces Carrières
Une pièce dépendait de la Chatellerie de Fauguernon dans la vavasserie de la Monteillerie.
L’une d’elles était bornée par le bois du Nieux.
Il n’est point indiqué de contenance totale mais le nombre de pièces de terre est assez considérable.

Le Lieu du Vivier
Cette terre est située également au Breuil sur le Grand chemin de Lisieux en seule pièce avec 2 bâtiments et un vivier carré dépendant de la terre du Breuil.
Plusieurs pièces y furent jointes dont l’une relevait partie du Breuil partie du fief Becquet
Un labour non loin du Bois du Nieux était borné par Robert le Cannellier (?) sieur des Vaulx.
Le Bois du Nieux était une aînesse de la chatellerie de Fauguernon sur la paroisse de Saint-Philbert-des-Champs.

Héritages assis en la praie (?) du Breuil au nombre de 11 pièces relevant de la seigneurie du Breuil et contenant 5 acres et 3 vergées.
Il faut en excepté de petites parcelles relevant de Mallou et le seigneurie de Saint-Pierre (ne regarde la praye mais d’autres terres du Breuil)
d° page 6 :
Deux pièces de terre situées à Saint-Philbert du dixmage d’Escorcheville relevant de la sieurie du Bois Ravenot en l’aînesse à la Regniére.
Le Poirier Honoret relevant de la sieurie de Saint-Pierre paroisse de Norolles en partie et en partie de la sieurie de Cormeilles.
La pièces des Coutures de Cormeilles sur le chemin de l’Eglise de Norolles à celle de Saint-Philbert, dépendant de la chatellerie de Fauguernon.
Le Pommier de Bourgogne paroisse de Norolles près du domaine non fieffé de la Touraille; dépendant le sieurie de Cormeilles.
Le Tiers d’Acre et la pièce Montfort relevaient pareillement de la sieurie de Cormeilles appartenant à la damoiselle de la Belletière.
Récapitulation du Breuil
Ainesse Gaulthier Toustain
12 pièces contenant 19 acres 1/2 22 perches 15 piedz

-dans LISTE DE NOTAIRES :
LE BREUIL
1681 – Architriclin Noucher et Jean Millet gardes-nottes pour le Roy au siège du Breuil

L’électricité comme force motrice – Th.Du Moncel, Frank Geraldy.

A la blanchisserie du Breuil-en-Auge, près Lisieux, dont le propriétaire est M. Duchesne-Fournet, on emploie l’électricité au ramassage des toiles.
M. Dupuy, ingénieur de cette maison, a fait installer en tête des prairies un petit chemin de fer. Le train qui roule sur cette voie comprend d’abord deux fourgons. Le premier renferme des accumulateurs électriques du système Faure. Derrière lui vient le fourgon qui renferme le moteur.

A.N. Latin, 16738, n° 3. – FAUROUX M. 1961, n°55, p.176
1025-1026 – Le Breuil-en-Auge, Ticheville
Richard II et Richard III souscrivent la charte par laquelle une certaine Imma entrant en religion, donne à Saint Wandrille les deux domaines de Ticheville et Breuil-en-Auge, situés sur la Touques et la Croisille, sur le Lesme.
« … duas villas super Tolcam fluvium sitas, quarum una vocatur Tegisvilla et Broil altera, cum molendinis et pratis, nemoribus et omnibus earum appendiciis ».
+ LOT, Etudes critiques sur ‘abbaye de Saint-Wandrille, p. 50; E.-G. LEONARD, « Les plus anciennes chartes originales d’histoire normande ou anglaise de la Bibliothèque Nationale », Normannia, 8, 4-1935, pp. 427-493 (mauvaise attribution géographique)

Annuaire des cinq départements de l’ancienne Normandie 1850.
M. Chauvel aîné, de Lisieux, a établi, au Breuil, une filature de lin. Il a créé, en 1835, dans la même commune, un établissement pour la mouture des grains. Il occupait 200 ouvriers, avant la révolution de 1848.

3 – Archives ShL:

Inventaire des enveloppes.
– Enveloppe n° 153 Don de Mr de Russé – août 2011 E. Perier (Charbons en tous genres) au Breuil en Auge.
– Enveloppe n° 236 Don de Mr Catherine (janvier 2012) Etiquettes du Calvados du Pays d’Auge (Bizouard du Breuil)

Carnets Arthème Pannier numérisés
2 – Documents et notes : NE 12.1 – 1er carton « Communes ». Breuil en Auge.

Fonds PUCHOT Charles NE 15
8 – Notes PUCHOTS – Le Breuil arrd Pont-l’Evêque

NOTES sur 25 F – Fonds LEMETAYER-DESPLANCHES
13/08/1843 voyage de Trouville, route de Lisieux à Pont l’Evêque Le Breuil usine à usage de moulin, nouvelles constructions, maisons de M. Labigne et de M. Bunel, coucher de soleil (quatre feuilles –

FONDS 1F:
1F622: XIIe siècle: lettres patentes portant érection de fief en faveur Charles de Parey sieur de la Monteillerie (le Breuil-en-Auge?)
-après 1630 : succession de Pierre Feullet : Le Breuil en Auge.

1F713 : 28 novembre 1780 : gabares sur la Touques, obstruction de la rivière par M. Rioult au Breuil en Auge.

FONDS BOUDARD :
2FA212 : 1775-1780 : quittances de François DAVID demeurant au Breuil.

IMPRIMES :
I J 12 : Mémoire pour valoir des moyens des griefs et moyens d’appel que donnent devant nos seigneurs du Parlement de Rouen J.R.J.G. de Mauduit, chevalier, seigneur de la Rosière etc.… le 7 mars 1785 contre J. Lebailly, marchand.
(Il est question d’une déviation du cours de la Touques dans la paroisse du Breuil en Auge et du rétrécissement de la rivière, d’où l’échouage d’une gabare)

LES BULLETINS SHL.
– Numéro 46, juin 2000 .
Jeanne Gonçalvez – La charité de confrérie du Breuil-en-Auge.
– Numéro 62, Avril 2007.
Raymond Raveaux – Salon du livre : Château du Breuil-en-Auge 20 mai 2007.

Archives NEDELEC Bibliographies..
6.55. -1- Jambu Jérôme Raconte le Breuil-en-Auge

Archives NEDELEC Communes.
Com.10 Le Breuil-en -Auge

Fonds Etienne Deville – Carton n° 04
C4/17 – Divers :Carte de correspondant de M. Etienne Deville.
Fiches manuscrites sur, Bernay, Norolles (église et château Malou) Le Breuil, Ouilly-du-Houlley, Firfol.

Charles VASSEUR : « Doyenné de Touques ».

LE BREUIL – Ecclesia de Brolio – Broil – Le Breuil sus Touques
voir :
Bence, seigneur du Breuil – MSS anonyme p.23.
Bulletin Monumental 1862 p.552
Extraits de la Ste Historique de Lisieux 46-112
– Election de Lisieux – sergenterie de Moyaux – 211 feux.
Sous l’invocation de St Germain
– Patronage 14e, 16e et 18e : dominus loci
– Capella de Brolia – Cap.S. Petri des Prais intra metas Parrochiae du Breuil
– Sous l’invocation de Notre-Dame
– Patronage 14e, 16e et 18e : dominus loci

Insinuations

Descriptions de l’église des 18 juin 1853 et 14 juin 1860
Dans la description de 1853 on relève qu’il existe un vitrail dans lequel est un donateur pieusement agenouillé portant l’aumusse de chanoine et un écusson de gueules aux deux faces d’or au franc quartier d’hermine et en-dessous dans un cartouche carré : F. de Bouquetot
S’il faut en croitre Gilles de La Roque cette famille de Bouquetot serait une branche de la fameuse maison d’Harcourt. Quoiqu’il en soit on ne la trouve pas en possession de la terre du Breuil avant le 15e siècle. Le plus ancien personnage que les généalogies mentionnent comme seigneur du Breuil est Martin de Bouquetot, qui avait épousé Jeanne de Grengues, son fils Girard, fut aussi seigneur du Breuil, sa femme se nommait Perette de Saunoy, après eux vient Jean de Bouquetot, mari de Louise Lescot, fille héritière de Jean Lescot, seigneur de Rabu, qui vivait en 1434. Jean eut une fille Philippe épouse en secondes noces de Gilles de Nollent-St Contest, seigneur d’Eschauffour en Auge. Son fils Guillaume, qui possédait aussi Rabu du chef de sa mère, eut de Catherine d’Angerville, trois fils, Guillaume, François et Jean, qui produisirent leurs preuves de noblesse devant les Elus de Lisieux en 1540, et une fille Claude, qui épousa le 5 février 1552 Jean le Sens, seigneur de Morsan.
Guillaume était seigneur du Breuil, Jean, seigneur de Coquainvilliers, paroisse limitrophe et François seigneur de Rabu. Le document peut donc donner une date aux vitraux qui accompagnaient l’écusson et le nom du donateur.

Description des cloches
1ere cloche : En l’an 1819 j’ai été bénite par Monsieur Bernièrre, curé du Breuil, nommée St Germain par Noble Dame Louise Marie Madeleine Adrienne Lucas, veuve de Messire Marc Antoine Philémon Jacques Le Mercier, chevalier de l’Ordre royal de St Louis, accompagnée de Messire Jérôme François Rioult, écuyer. FG Gohier, C Roger : marguilliers. JP Gobillet maire.
Louis Maire et Pierre Cartenet, père et fils fondeurs.

2e cloche : En l’an 1819 j’ai été bénite par Monsieur Bernièrre, curé du Breuil, nommée Alexandre Emilie par Noble Dame Claire Emilie Lebourg, épouse de Messire Rioult, écuyer, accompagnée de Messire Alexandre Gontrand Lespéron, écuyer, sieur d’Amfreville. FG Gohier, C Roger, marguilliers. JP Gobillet, maire.
Cloche d’Escorcheville
L’an 1743, j’ai été bénite par Maistre Nicolas Bazin, curé de ce lieu, et nommée par Madame la Marquise de Nery et Monsieur le Marquis de Néry …… et héritier de feu Monsieur le Marquis de Pierrecourt de Pre….. seigneur et patron de Corcheville et autres lieux.

Description du château où on peut lire..
On a vu la famille de Bouquetot en possession du fief du Breuil pendant les 15e et 16e siècle. Elle s’éteignit vers 1600 dans la personne de Jean III de Bouquetot, seigneur de Rabu et du Breuil, mort sans héritier mâle et dont les deux filles, Guyonne et Louise épousèrent deux membres de l’ancienne et illustre famille de Chaumont-Quitry ; mais rien n’indique que ses filles se soient partagé ses terres. Il paraît plus vraisemblable de croire qu’elles ont été aliénées. Quoiqu’il en soit Guillaume de Bonnechose, gouverneur de la ville de Lisieux en 1568 se disait seigneur du Breuil. Plus tard on trouve dans un mémoire … d’un habitant de Lisieux la mention « le 26 du mois d’octobre 1696 Maistre Adrien Bence, conseiller secrétaire du Roy, seigneur du Breuil, d’Ouillye etc., mourut âgé de 73 ans en son manoir du Breuil. On le tenait riche de plus de 100000 livres de rente. Il était originaire de Lisieux. »
La Branche aînée des Bouquetot s’éteignit après 1600 dans la personne de Jean III de Bouquetot seigneur de Rabu et du Breuil, mort sans héritier mâle. Une autre branche fixée au Mesnil-Tison, élection de Pont l’Evêque, fut maintenue dans sa noblesse ancienne le 10 septembre 1668. Mais à cette époque la maison de Bouquetot n’avait plus de droits sur la paroisse qui lui avait donné son nom.

Noble Dame Esther d’Orbec, dame et baronne dudit Orbec, veuve de feu Messire Jehan de Bouquetot, vivant chevalier, sieur du Breuil – 20 octobre 1612-13 novembre 1612 et 2 mars 1613.

Damoiselles Louise et J…. dictes de Bouquetot, sœurs, filles et héritières du feu seigneur du Breuil, demeurant audit Bienfaite.- 16 décembre 1628.

18 octobre 1612 – Jean de Bouquetot, décédé, qualifié chevalier de l’Ordre du Roy, seigneur du Breuil.

1602, 9 mars – Prêtreville
Damoiselle Madeleine de Bonnechose, dame du Breuil, vend à Michel Le Mire, sieur Delannoy, maître des grosses forges de Putanges, une pièce de terre en pré, à Prêtreville.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier.

1604 – 22 juillet – Formentin
Demoiselle Marie de Camigny veuve de noble homme Jehan Lambert, sieur de Formentin, reconnaît avoir reçu de Gilles de Giverville, sieur du Breuil, le franchissement d’une rente
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Formentin – Minute, papier, 2ff.

Après 1630
Archives SHL : 1F622 : XIIe siècle : lettres patentes portant érection de fief en faveur Charles de Parey sieur de la Monteillerie (le Breuil en Auge ?)
– après 1630 : succession de Pierre Feullet : Le Breuil en Auge.

Chapelle St Pierre des Prais.
Les archives de l’Hospice contiennent quelques documents relatifs à cette chapelle. Le premier est une collation donnée par le vicaire général de Monseigneur de Matignon, le 14 juin 1680, à Pierre Bernièrre, de ladite chapelle. St Petri de Pratellis vulgo Desprez intra limites parrochia du Breuil sitam. Elle était vacante par le décès du sieur Germain, prêtre. Cette collation est donnée sur la présentation d’Adrien Bence, chevalier, seigneur et patron de ladite chapelle.
Le titulaire se fit installer le 27 juin suivant. Il en jouit peu d’années, car cette chapelle est comprise dans celles qui furent réunies à l’hôpital général de Lisieux par lettres patentes de 1693. Il n’est pas présumable pourtant, vu sa situation à proximité du château, qu’elle eut été une maladrerie ou une léproserie. Aussi on plaida. Une sentence du 13 janvier 1700 ordonne la mise en état pour plaider à quinzaine.

Emplacement supposée de la chapelle St.-Pierre-des-Prais. Les Archives du Calvados
Plans, états de sections du cadastre napoléonien réalisé entre 1808 et 1830. Parcelle 219 La chapelle.

Pierre Bence, conseiller au Parlement de Paris et probablement seigneur du Breuil, ne laissa qu’une sœur pour héritière, Jeanne Philippe Bence, veuve de Messire Claude de Lafond, intendant de Franche-Comté et d’Alsace, d’après une obligation de cette dame, au profit des pauvres de Lisieux et Rouen, datée du château du Breuil le 31 mai 1730.

La Touque traverse le Lieuvin, passe à Lisieux, et de là descend à Pont l’Evêque d’où elle se rend à la mer. Cette rivière est navigable depuis Lisieux pour les mêmes bateaux plats les gabares. Ils servent à voiturer des bois pour la construction des bâtiments au Havre, à Dieppe etc. pour transporter des cidres Les fermiers des gabelles s’en servent aussi pour voiturer leurs sels. Un particulier nommé le Sieur Bance, a fait un empêchement à cette rivière pour l’avantage de son moulin de « Breuil » à deux lieues de Lisieux et malgré le préjudice qu’il porte au public il a eu le crédit de s’y maintenir. (Boullainvilliers – Etat de la France tome IV 1737).

Depuis environ un demi-siècle, plusieurs carrières ont été ouvertes dans la vallée de la Touques entre Pont-l’Évêque et Lisieux.
L’exploitation de certaines d’entre elles a permis des découvertes préhistoriques intéressantes. Ainsi, à La Goulafre, commune du Breuil-en-Auge, dans une briqueterie, on a mis au jour vers 1930, quelques vestiges de faune, des bois de cerf travaillés, des silex taillés, des haches polies et « de nombreux fragments d’une armure en bronze ». Cette dernière n’est connue que par les dires des ouvriers. La plupart des autres objets avaient été recueillis par M. Cottin, conservateur du Musée de Lisieux.
Ils ont disparu au cours des bombardements, sauf une gaine d’outil en bois de cerf, encore conservée au Musée municipal.
Au même endroit, l’extraction du gravier de la nappe alluviale a montré que cette dernière contenait beaucoup d’ossements d’animaux. Il
n’en a rien subsisté.
Actuellement plusieurs carrières sont encore ouvertes dans cette région. On y trouve une faune abondante et des objets préhistoriques, repérés grâce à l’intervention de MM. C. Lemaitre et R. Caillaud.

Le Breuil en Auge.
La Goulafre occupation antique
site du château 16ème (1MH) occupation médiévale

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BONNEVILLE sur TOUQUES

NOTES sur BONNEVILLE-sur-TOUQUES.


Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Archives du Calvados.
BONNEVILLE- SUR- TOUQUE
I. Dioc. de Lisieux. – Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque.- Gr. A sel de Honfleur. Gén. et int. de Rouen; él. de Pont- l’Évêque et subd. de Honfleur.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Touque (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont-l’Evêque); canton de Touque (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Pont-l’Évêque (Arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 347 hab. (1911). Sup. 662 hect. 81 a. 87 c.
ADMon Gale. – Délibérations, depuis le 21 mai 1815.
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, depuis 1642. 1621 et depuis 1650.- Sépultures, depuis 1649. Mariages. 1604- 1621 et depuis 1650.- Sépultures, depuis 1649.
Lacunes : baptêmes de 1666-1667, actes de 1674, 1685-1687,
1692, 1741 , 1749, 1752, 1786. Matricule de la confrérie Saint-hubert, adjudication du cierge. 1630-1666. Délibérations du commun. 1706, 1710-1728. Délibérations relatives à l’église paroissiale. 1761-1772.
IMPOSITIONS. États de sections (Sections A-D). An V (4 cah. , 72 fol.)
Des matrices de 1791 , an III (2 cah.) , cote G. 4 de l’inventaire arrêté le 2 mai 1860, n’ont pu être retrouvées. En réalité, la paroisse de Bonneville- sur-Touque jouissait du privilège
d’user du sel de ses salines pour toutes ses salaisons (Ordonnance de mai
1680 , titre XIV, art. 37).
Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Bonneville-sur-Touque. 1673, 1676, 1717-1720 (Série G, Bonneville-sur-Touque, 5 cah.)

Les noms de lieux du Calvados attestés entre 911 et 1066 In: Annales de Normandie
Bonneville-sur-Touque (cant, de Pont-l’Evêque) :
Bona villa [a] ) 1014 (1) : Bonavilla [b]
Donation de Richard II à la cathédrale de Chartres. (« Privil. Eccl. Carnot. », n° 33, Bibl. Nat. ms. lat. 10094. p. 40 [a], et ms. lat. 10095, fol. 18 r» [a] ; cop. fin du xvir s., Bibl. Nat., ms. lat. 5185 i, p. 327 [b] ; de Lépinois et Merlet,
Cartul. N.-D. Chartres [fact.], n° 12, t. Iw, p. 86 [a] (2)) ;
[Ace] Bonavillam (sic). 1059: Donation à St-Julien de Tours. (Cop.collât, xvi ir- s., Arch. Calv., reg. A 151, fol. 2 r° et v° ; Denis, Ch.
St-J. Tours, n° 26, 1er fasc, p. 39) ;
[Ace] Bonam villam. 1063 : Confirmation par Guillaume le Bâtard de la donation précédente. (Cop. fragment, fin du xvne s. ou l1-68 années du XVIII, Bibl. Nat., ms. lat. 5443, p. 49 ; cop. 1295 d’un vid. 1160 :
cop. xvir s., Bibl. Nat., ms. lat. 12677, fol. 194 r° ; cop. fin du, xvn° s. ou lre« années du xvnr3, Bibl. Nat., ms. lat. 5443, p. 51 ; cop. XVIII s.,
Arch. Calv., reg. A 151, fol. 6 v° ; Denis, Ch. St-J. Tours, n° 29, lur fasc, p. 44 ; Delisle et Berger, Bec. Actes Henri //, n° 137, t. Ier,p. 247).

388. — Bonneville-sur-Touque (Pont-l’-Evêque, C.) :
Bona villa, [varte dans un des trois mss. cités :] Bonavilla 1014 :
A.d.G., NL Calv., dans Ann. de Norm., II, 1952, p. 220.

Bonneville-sur-Touque, canton de Pont-1’Évêque.
Bonavilla, 1014 (ch. de Richard II en faveur de la cathédrale de Chartres).
Bonavilla in Lisvino, 1026 (dotal. Judith).
Bonavilla supra Touquam, 1077 (ch. de l’abb. de Saint-Étienne).
Abonevilla, Bonavilla supra Tocham, 1172 (titres de Saint-Désir de Lisieux).
Bonevilla super Tosquam, 1204 (cart. norm. n° 111 p.19).

Les noms des communes de Normandie – VII Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
388. — Bonneville-sur-Touque (Pont-l’-Evêque, C.) :
Bona villa, Bonavilla 1014 :
A. d. G., NL Calv., dans Ann. de Norm., II, 1952, p. 220.
Sens évident. — Les localités appelées [La] Bonneville sont nombreuses en France, sans qu’on puisse toujours affirmer qu’il s’agisse de bonne + ville.

– Le fief de Préaux, 8° de fief, assis à Bonneville-sur-Toucques, tenu de l’abbaye de Préaux,vicomté de Pont-Audemer.
Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
SERGENTERIE DE BONNEVILLE.
La sergenterie, possédée par feu Michel Janon.
La franche vavassorerie de Canappeville, autrement Manneville, possédée par Jehan du Fossey, écuyer.
Le fief Cavelot, assis à Bonneville, possédé par le titulaire du bénéfice et cure de Bonneville.
Les fieffermes de Bonneville et Canappeville, fieffées d’ancienneté auxdites paroisses par soixante et six livres de Rente domaniale, au moyen de quoi leur appartiennent les reliefs et treizièmes et les rentes domaniales audit domaine d’Auge .

Hameaux de BONNEVILLE-sur-TOUQUES:
BLANC (LE), BRINDELLIÈRE (La), Caille (La), Carrière (LA), Cour-Barbery (LA), Cour-Bavent (La), Cour-Biette (LA), Cour-Cordeur (La), COUR-DE-BAS (LA), Cour-de-la-Bindelière (La), Cour-de-la-Commune (La), Cour-du-Bosq (LA), Cour-Durand (La), Cour-Du-Routeu(LA), Cour-du-Vieux (La), Cour-Folleville (LA), Cour-Hurel(La), Cour-Hussault ( La), Cour-Jourier (La), Cour-Morin(La), Cour-Rieu (La), Fieffés (Les), Folleville q, Forêt (LA), FORGE (LA), Grèves (Les Basses-), HARCOURT, Lied-Durand (Le), Lieu-Grenel (LE), Lieu-Hugue (LE), Lieu-Liéjard (Le), Lieu-Péloin (LE), Martin, Sablons (Les), Tolleville, VAL (LE), [Vieux (Château et COUR DE)],

Par. de Saint-Germain, auj. de Saint-Pierre;
patr, le roi, puis le chapitre de Cléry.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Touque.
Génér. de Rouen
élect. de Pont-l’Évêque,
sergent. de la vicomté d’Auge.

1 – Bibliographie.
2 – Références historiques
3 – Archives SHL.
4 – Carnets de Charles Vasseur : Doyenné de Touques.

1 – BIBLIOGRAPHIE :

Monographie communale de Bonneville-sur-Touques, ms. s.d.
= Arch. Départ. Calv., Br 9356

BOUARD Michel de, « Fouilles au château de Bonneville-sur-Touques », Ann. de Norm., 16, 1966, pp. 361-378

BUREAU Dr Jean et CHENNEBENOIST Jean, Touques, ses monuments, son passé. Le château de Bonneville-sur-Touques, Trouville, 1968

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV pages 425

CHATELAIN André, « Recherche sur les châteaux de Philippe-Auguste », Archéologie médiévale, XXI, 1991, pp. 115-161

CHENNEBENOIST Jean, « Graffiti sur les murs du Château de Bonneville-sur-Touques », PAR, 12, N° 2, Février 1962, pp. 10-11, ill.

COLLET, « Le service du guet au XV e siècle particulièrement au château de Bonneville-sur-Touques », BSAN, L, 1946-1949, pp. 152-222

COTTIN François, Communication d’un acte du XVe siècle, Communication SHL, juin 1959

COTTIN François, « Note sur un acte du 10 juin 1448 concernant le château de Touques », BSHL, 1959-1960, N° 30, pp. 35

DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1989, pp. 157-161

Bonneville-la-Louvet, Le Manoir de la Morsanglière, CDMPA, pp.135-137; famille Hauvel, Tournebut, de Saint-Pierre

Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1285.

« Excursion du 20 août 1918 (Bonneville-sur-Touques, Touques, Saint-Arnoult) », BSHL, N° 23, 1918, pp. 14-15

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ETARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie. 1999 page 143, 250, 437.

FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie in MSAN ., XXXVI, 1961, pp.229-230.
93-96, 120-124, 362

GILBERT André, Le Château de Bonneville-sur-Touques in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie.; réédit.Corlet, t. II, pp. 185-198

GILBERT André LE CHATEAU DE BONNEVILLE-SUR-TOUQUES Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie

GUIDECOQ Paul , Les baillis de Bonneville-sur-Touques et la forêt

HUNGER Victor-René, « La chapelle du Château de Touques », BSHL, N° 27, 1926-1930 (1930), pp.176-182; t. à p.: Joigny, 1930

LE COURT Charles-Victor, Touques et le château de Bonneville ancienne résidence de Guillaume-le-Conquérant et des ducs de Normandie: description du château et notice historique sur ce château et le bourg de Touques, Pont-l’Evêque, C. Delahais, 1868. In- 16, 32 p, planche et tableau

LE COURT Henry, « Bonneville-sur-Touques et ses deux châteaux », BSHL, N° 12, 1900, pp. 62-65

LEONARD E.-G., « Les plus anciennes chartes originales d’histoire normande ou anglaise de la Bibliothèque Nationale », Normannia, 8, 4-1935, pp. 427-493
cf. table: Bonneville-sur-Touques, Le Breuil (Mézidon), Cheffreville, Cormeilles, Englesqueville-sur-Touques, Gonneville, Lieuvin, Montgommery, Pont-Audemer, Roncheville, Saint-Julien-sur-Calonne, Ticheville, La Touque.

LESQUIER Jean, « Les plus anciens textes de la Société Historique de Lisieux – 1208-1450 », BSHL, N° 22, 1914-1915, pp. 27-55; t. à p., Caen, Domin, 1915. In-8°, 31 p.
Orbec, Mesnil-Gonfrey, Neuville-sur-Touques, Bienfaite, Beaumont-en-Auge, Bonneville-sur-Touques, Blonville, Heullant, Vauville, Tordouet.

LESQUIER Jean, « Quittance pour fourniture de corde au château de Bonneville – 1395 », BSHL, N° 23, 1918, p. 18

MANEUVRIER Christophe, Le château de Bonneville-sur-Touques, Communication SHL, 28 janvier 1994

MANNEVILLE Philippe, Le château de Bonneville-sur-Touques.

MARTIN, Monographie de la commune de Bonneville-sur-Touques, Ms., 1885, 17 p. A.D. Calvados, Br. 9356

MOLLAT Michel, Jacques Coeur ou l’esprit d’entreprise, Paris, Aubier, 1988, 135 x 220, 495 p., p. 67

MUSSET Lucien, « Le château ducal de Bonneville-sur-Touques dans l’histoire de la Normandie », AAN., 145, 1987 (1988), pp. 5-7; 89-92

NODIER Charles, TAYLOR J. et DE CAILLEUX Alph., Voyages pittoresques et romantiques dans l’Ancienne France par …. Paris, Firmin-Didot,1820; rééd. 1825; rééd. Paris, Firmin-Didot et Cie, 1878; rééd. anastatique réduite Editions Culture et Civilisation, 1979, 3 tomes en 1 vol., 322×235, 131-190-XXXI et 141+3 p., pl. h.t.
III .- Bonneville-sur-Touques, p. 11.

La Normandie illustrée. Monuments, sites et costumes de la Seine-Inférieure, de l’Eure, du Calvados, de l’Orne et de la Manche dessinés d’après nature par F. Benoist et lithographiés par les premiers artistes de Paris. Texte par M. Raymond Bordeaux et Melle Amélie Bosquet sous la direction de M. André Pottier, Conservateur de la Bibliothèque de Rouen, pour la Haute-Normandie et par MM. Charma, Le Héricher, De la Sicotière et Travers, sous la direction de M. Georges Mancel, Conservateur de la Bibliothèque de Caen, pour la Basse-Normandie, Nantes, Charpentier, 2 vol. 1852, 340 x 475; t. II, p. 53-54

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.

ROUND J.-H, (sur le mode de rétribution des chapelains, English historical Review, XXXVIII, 1920, p. 91

VUAGNEUX Henri, A travers le Pays d’Auge, Paris, Dentu, 1889. In-8 °,243 p.

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados, 1re [-2e] partie…. 1895. LE CHATEAU DE BONNEVILLE-SUR-TOUQUES.

Essai historique sur Honfleur et l’arrondissement de Pont-L’évêque, par A. Labutte

Touques et le château de Bonneville – Jean Chennebenoist.
Le château de Bonneville-sur-Touques – Dr. Jean Bureau.
Le château de Bonneville-sur-Touques – Philippe Manneville
Le château ducal de Bonneville-sur-Touques dans l’histoire de la Normandie – Lucien Musset.
Les baillis de Bonneville-sur-Touques et la forêt / Paul Guidecoq
Le château de Bonneville-sur-Touques – André Gilbert
Fouilles au château de Bonneville sur Touques – Michel de Boüard
Touques et le château de Bonneville, ancienne résidence de Guillaume-le-Conquérant et des ducs de Normandie rois d’Angleterre : description du château et notice historique (…) – C-V Le Court.

Voir :
Annuaire de l’Institut des Provinces 1866 p.152
Histoire du Val Richer p.198
Delisle – Echiquier p.19 n°70-p.26 n°98-p.39 n°151-p.55 n°215
Mémoires des Antiquaires de Normandie tome XXVI p.29-86
Formeville I et V
Catalogue de la Ste Historique de Lisieux 1872 p.13 n°6
Extraits id 54
Delisle – Catalogue des Actes de Philippe Auguste n°805 et 972 et p.509
Le Fief du Mesnil près Bonneville-en-Auge – Bibliothèque de l’Ecole des Chartes 1ere table p.9 col.1 B IV 521
Capitulation de Bonneville sur Touques donnée par de Caumont dans son cours – Atlas 5e partie

2 – REFERENCES HISTORIQUES :

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Bonneville-sur-Touque, Bonavilla, Bonevilla.
Tout près de Touques, sur le coteau qui domine la rive droite de la rivière, se trouvent le château de Bonneville et l’église de la paroisse.
Le château offre encore une enceinte de murailles garnie de plusieurs tours et une porte en ogive assez belle, qui pourrait dater de la fin du XII ». siècle ou du commencement du XIIIe. (Une simple poterne existait à l’extrémité opposée ; il n’y avait pas d’autre porte) elle était précédée d’un pont-levis. Les fossés, autrefois pleins d’eau, sont encore profonds du côté du Nord et du Nord-Ouest.
Les murs d’enceinte, qui ont 8 à 10 pieds d’épaisseur, étaient, en 1780, bien plus élevés qu’aujourd’hui; les débris ont été dispersés et jetés en partie dans la cour du château.
Voici ce que je disais de Bonneville, en 1833 : « Le niveau actuel de la cour est élevé de 10 pieds au-dessus de l’ancien, ainsi que des excavations l’ont prouvé, et le rez-de-chaussée tout entier de l’ancien château se trouve sous terre. Il ne reste plus que le mur d’enceinte ; les logements intérieurs ont disparu. La tour la mieux conservée domine la riche vallée de la Touque et l’embouchure de cette rivière, où nos ducs s’embarquaient pour l’Angleterre et débarquaient si souvent, lorsqu’ils revenaient sur le continent.
Ce qui reste des murs du château de Bonneville ne m’a pas offert de caractères d ‘ancienneté qui puissent le faire reporter jusqu’au XIe. siècle : les parties les plus anciennes, sauf pourtant le blocage intérieur dont on ne peut reconnaître l’âge, dateraient de la fin du XII ». siècle ; mais bien des parties ont été refaites postérieurement à cette date. Les tours, entr’autres, ne paraissent pas se lier au mur primitif: ce sont, quelques-unes au moins, des applications postérieures. »

Mais depuis que j’ai visité pour la première fois le château de Bonneville , en 1828, on y a fait des changements à l’intérieur: il était alors rempli de pierres jetées sans ordre, provenant de la démolition des murs ; on l’a déblayé. On a bâti, il y a quelques années, au fond de la cour, un pavillon adossé contre le mur du nord et qui est habité aujourd’hui. C’est cette maison moderne que l’on voit dans la vue cavalière de la place, telle qu’elle se présente actuellement (V. la page 264).
Si les murs du château de Bonneville sont délabrés et dans un état de ruine très-avancé, les fossés, au contraire, avec leur contrescarpe sont à peu près intacts, et j’en recommande la visite à ceux qui voudront voir un retranchement entier, tel que t avaient autour de leur enceinte murale nos châteaux-forts du XIIIe. siècle les plus importants. Je ne connais pas de fossés plus complets que ceux-là. Il n’est pas douteux qu’on pouvait les remplir d’eau.
Il y avait une chapelle dans l’intérieur du château.
Nous avons vu comment Guillaume-le-Roux arriva à Bonneville, en 1091.
En 1112, Robert de Bellême, seigneur puissant et rusé, d’un caractère violent et cruel, dit Orderic Vital, après avoir exercé toutes sortes de ravages dans les contrées soumises à sa domination, prit parti pour Foulques d’Anjou et les autres ennemis de Henri Ier. Le roi le cita par trois fois devant sa justice à Bonneville : le fier seigneur refusa de comparaître ; enfin, ayant osé se présenter comme envoyé du roi de France (Louis-le-Gros ), il demanda à être compris dans l’amnistie, comme tous ceux qui avaient pris parti contre le souverain légitime; mais, par un jugement de la Cour du roi, rendu à Bonneville, il fut condamné, comme félon, à une prison perpétuelle.
En 1109, le comte d’Anjou, Geoffroy Plantagenet, s’empara du château de Bonneville ; mais il ne l’occupa pas longtemps. Guillaume Troussebot, gouverneur du château, profita de l’imprudence des Angevins : il fit mettre le feu à la ville, et ceux-ci se retirèrent à la hâte.
Le comte Geoffroy s’arrêta dans un cimetière pour y rassembler ses soldats et s’enfuit au point du jour. M. Labutte pense qu’on peut trouver un souvenir de cet événement dans des monticules de terre appelés Monts-d’Anjou, sur la commune de Canapville : ce serait là que le comte aurait réuni son armée avant de battre en retraite (Essai historique sur l’arrondissement de Pont l’Évêque, p. 158).
Henry, fils du roi Henry II, ayant donné quelques signes de rébellion contre l’autorité de son père, fut envoyé en Normandie au château de Bonneville, vers l’an 1175 Hugues de Chaumont, favori de Philippe-Auguste, fut enfermé à Bonneville, par ordre de Richard Coeur-de-Lion; il parvint à s’en échapper.
Bérangère, veuve du roi Richard, eut en douaire un certain nombre de places, parmi lesquelles figure Bonneville.
D’après le tableau que nous avons déjà cité, Jean-sans-Terre était à Bonneville le 4 janvier 1200 ; le 7 mai, même année; le 2 juin 1201; le 30 octobre, même année; le 30 mars 1203 ; les 10, 11 et 12 mai, même année ; le 7 octobre, même année ; les 12 et 13 novembre, même année.
Bonneville fut bientôt après réuni à la France par Philippe-Auguste.
On voit que les faits historiques ne manquent pas, et nous pourrions en citer bien d’autres. C’est à tort cependant que certains auteurs ont placé à Bonneville la cérémonie du serment, que Harold réitéra, en présence d’une nombreuse assemblée, d’abandonner ses droits à la succession d’Édouard-le-Confesseur, roi d’Angleterre, en jurant sur les reliques de tenir cette promesse; il est évident que cette scène se passa à Bayeux.
Guillaume, comme le dit M. A. Thierry, fit apporter des ossements et des reliques de saints, en assez grande quantité pour en remplir une cuve, que l’on plaça, couverte d’une riche tenture, dans la salle du Conseil. Quand le duc se fut assis, tenant en main une épée nue, il requit Harold de confirmer par serment ses promesses. L’Anglais, pris au dépourvu et n’osant renier ses précédentes promesses, étendit la main sur les reliques et jura de les exécuter. Aussitôt après Guillaume fit enlever le drap, et l’on découvrit les ossements dont la cuve était remplie jusqu’au bord.
Ce drame était important dans l’histoire de la Conquête : aussi le trouvons-nous représenté sur la Tapisserie de Bayeux (D’après la Tapisserie, il y aurait eu deux cuves pleines d’ossements ou deux grands reliquaires. Harold, placé entre les deux, étend les bras sur chacune de ces cuves au moment où il prononce son serment).
Et pour qu’il ne reste aucune incertitude sur le lieu, l’inscription suivante se lit au-dessus du tableau :

HIC WILLELM : VENIT BACIAS
VBI HAROLD : SACRAMENTVM : FECIT WILLELMO DYC1

Si M. Augustin Thierry avait connu ce fait, il n’aurait pas hésité entre Avranches et Bayeux, et M. Labulte n’aurait pas pensé à choisir le château de Bonneville pour l’y placer.
En 1417, le roi d’Angleterre débarqua à Touques et assiégea immédiatement le château de Bonneville. La garnison, commandée par Guillaume Le Comte et Jean de Bonenfant, capitula au bout de quelques jours. Voici le texte de cette capitulation :
« Censuit lenpointement du traitee et endenteez prise et accordez le marsdy le tierce jour Daugust apres que la siege fust mise devant le chastell de Touque par lordenance du tres haut et tres puissant Prince le tres excellent Roy de France et Dengleterre est assavoir. Pour la partie du dit tres excellent Roy commise de sa grace ou dite traitee et appointement vaquer et entendre sez homes lieges monsieur Johan Cornewaille et monsieur Guillaume Porter chivaler.
Et pour la partie de ladversaire dessusdit tres excellent Roy Guilliam le Comte lieutenant de monsieur Johan Daugere capitaine du dit chastell et Johan Boneffant esquiers la dite appointement accorde en cest forme. —Que sency nest que le dit chastel soit recussez ou sucurrez dedeins lundy le noefisme jour du susdit mois proschein venant devant heure Il de midy par puissance du capitain acompainez de gentz darmes que a ycelle heure le lieutenant rendra le dit chastell de Touque en les mains du tres excellent Roy de France et Dengleterre ou a autre de sa noblesse a ceo commys pour le resceivoir. Et sur cest traitee et appointement a le Roy de sa benygne grace ottroye a tous ceux soiantz dedeins le dit chastell leur vies ovesques toutz lieur biens harnois monturez armurez et autres choses que la conques hormys vitaillez et artillarie appartenantz au dit chastell. Et pour yceste traitee et appointement entretenir bien loialment saunz fraude et male engyn ount les susditz deux esquiers faitz serement solempnell et sur peine de reprouche et ovecque ce bailles et delivre hors du dit chastell sept hostages bones notables ersuffisantz a la voluntee-du Roy et apres la delivrance du dit chastel devestre renduz franchement et quietement corne les autrez qui sont demeurez dedeins purveu que si le dit chastell soit par force corne dit est sucurrez adunque les hostages parailment devestre renduz. Et pur yceste desuis contenuz plus veritablement approver et entretenir ount les parties susdite mises a cestes presentz leur sealx les quelles feurent escripz et sealez le suis dit tercie jour du cest present moys en lan notre Seigneur mill cccc xvjj. »

Le capitaine et le lieutenant qui avaient consenti cette capitulation, laquelle entraîna bientôt la conquête de tout le pays, furent jugés à Paris et condamnés pour n’avoir pas fait une assez longue résistance.
Le sieur de Bonenfant, qui commandait en second la garnison de Bonneville en 1417, était un des membres d’une famille considérable à cette époque dans le canton de Mézidon (Magny-le-Freule , Méry-Corbon, Le Breuil, Quettiéville, etc., etc. ), et dont nous parlerons quand nous serons arrivé à cette partie de notre Statistique (La famille est éteinte aujourd’hui. Le petit château de Montfreule, à Méry-Corbon , ferme que je possède, a appartenu au dernier des Bonenfant, capitaine d’infanterie, chevalier de St.-Louis, mort il y a plus de cinquante ans dans cette résidence ; c’était le grand-père maternel de Mme. de Caumont.).

M. le comte G. de Soultrait, qui a dépouillé dans les archives du château de Magny-le-Freule un certain nombre de chartes ou aveux , y a constaté les faits suivants :
De 1315 à 1316, Étienne de Bonenfant était seigneur de Magny-le-Freule ;
De 1351 à 1387, Raoul de Bonenfant était seigneur de Magny-le-Freule et du Breuil;
De 1387 à 1392, Jehan de Bonenfant (1) était seigneur des mêmes paroisses ;
Le 10 mai 1418, Jean de Bonenfant, fils d’un autre Jean de Bonenfant, fut réintégré par le roi d’Angleterre dans la terre de Magny-le-Freule.
On trouve ensuite, de 1455 à 1458, Geoffroy de Bonenfant;
De 1484 à 1699, Jehan de Bonenfant; En 1509, Pierre de Bonenfant ;
En 1517, Philippe de Bonenfant;
En 1548, Loys de Bonenfant, conseiller du roi ;
En 1570, Jehan de Bonenfant, qui avait pour femme Anne Le Prevost.
(1) Nous avons vu, en parlant du château de Bonneville-sur-Touque, qu’en 1417, Jehan de Bonenfant était le lieutenant du capitaine commandant la place, et nous avons publié le texte de la capitulation qu’il fit. Nous pensons que ce Jehan de Bonenfant est celui dont font, mention les pièces trouvées dans les archives de Magny-le-Freule par M. G. de Soultrait.

Église de Bonneville.
— L’église, assez grande, tout près et au nord du château, a été construite à peu près en entier, au siècle dernier, en pierre calcaire de grand et moyen appareil.
Quoiqu’en forme d’ogive, les fenêtres de la nef doivent être du même temps.
Quelques parties du choeur paraissent pourtant plus anciennes: les fenêtres se divisent en deux baies cintrées, surmontées d’un oculus et encadrées sous une arcade cintrée, le tout d’une pesanteur remarquable ; elles pourraient remonter au XVIIe. siècle.
Au-dessus de la porte latérale de la nef, qui est l’entrée principale, on voit le millésime 1745 ; c’est au moins la date de la nef.
La tour est terminée par une flèche en bois couverte en ardoise ; la base qui la supporte forme saillie dans la façade occidentale ; aussi n’a-t-on pas percé la porte de ce côté et l’entrée se trouve-t-elle au sud, comme je viens de le dire.
On voit deux beaux ifs dans le cimetière, l’un au sud de la nef, l’autre au sud du choeur.
Cette église est sous l’invocation de saint Germain. Le roi de France nommait à la cure au XVII. siècle. Au XVIIIe. siècle, c’était le Chapitre de Cléry.
Il y avait 78 feux taillables à Bonneville et 3 feux exempts de taille.

BONNEVILLE-SUR-TOUQUES. – Tout porte à croire que le château-fort de Bonneville a été construit sur l’emplacement d’une forteresse plus ancienne: L’importance des fossés, les traditions légendaires attachées aux terrains du voisinage, tels que le « Fief noble» où
de grandes quantités d’ossements humains ont été découverts (1).
(1) Cf. Gilbert, Le château deBonneville-sur-Touques (Bull. S.A. N., XVI, 1892, p. 385 sq.- X… , Manogr. de Bocneville-sur-T», 1885, mss. Archiv, du Calv.

Le fief noble de Bonneville-sur-Touques fut détenu successivement par
1204. Johannes de Porta (1), seigneur de Bonneville (Rec. des Hist. XXIII, f » 634-615).
1217. Philippus de Alneto, seigneur de Bonneville (Ms. Bibl. Rouen Y. 9. 90).
1350. Jean Garnier, sieur de Bonneville, bourgeois de Pontoise.
1374. Pierre Garnier, sieur de Bonneville, bourgeois de Pontoise, fils du précédent.
1393. Frère Guy de Gless, abbé de Saint-Ouen de Rouen, seigneur en partie de Bonneville.
1410. Johannes de Bonnavillâ (Clairarabault Reg. coté 165 p. 1348).
1414. Guillaume d’Estouteville, seigneur de Bonneville, évêque de Lisieux.
1417. Messire Laurent Doullon, prêtre, seigneur en partie et curé de Bonneville.
(1) Le fief de Bonneville était, au XIIIe siècle, subdivisé en huit membres de fief, qui semblent avoir subsisté jusqu’à la fin du XVIe siècle (Rec. des Hist., XXIII, f°615.) N.-B. Cette liste, presque toute entière, sauf les exceptions signalées, a été rédigée d’après les documents contenus aux Arch. Nat. dans les Registres cotés R4 1101 à 110R, poxxim, (prnrps-verhaux de foi et hommage et dénombrements).
1452. Jehan Esnault de Bonneville (Rot. Norm. merab.7) 1453. Jehan du Mesnil, écuyer, sieur de Bonneville. 1484-1498-1525. Pierre du Mesnil, écuyer, seigneur en partie de Bonneville, 1er fils de Jean du Mesnil.
1503-1520. Frère Jacques de la Courbe, sieur de SaintArnoul, seigneur en partie de Bonneville.
1495-1518. Jacques du Mesnil, escuyer, sieur de Bonneville, 2° fils de Jean du Mesnil.
1529-1541. David du Mesnil, écuyer, seigneur en partie de Bonneville, 1er fils de Jacques du Mesnil.
1531. Guillaume du Mesnil, écuyer, seigneur en partie de Bonneville, 2e fils de Jacques du Mesnil.
1532. Jean du Mesnil, escuyer, sieur de Bonneville, fils de Pierre du Mesnil.
1585. Robert (!u Mesnil, escuyer, sieur de Bonneville, fils du précédent.
1595. Marguerite du Mesnil, fille du précédent, épouse de Richard Fenol de Canapville.
1690. Messire Pierre de Boucquetot, seigneur de Bonneville.
1735. (?) Jean de Bonneville, écuyer, seigneur de la Boullaie du Bocage, capitaine de dragons (1). (1) Portait d’argent à 2 lions léopardés de gueule (d’Hozier) l’un sur l’autre (Général armorial).
1758. (?) Sieur Marie de Bonneville (Ch. des C. de Norm. reg. 126).
1760-1828. (?) Nicolas de Bonneville, publiciste ). Il semble que, après avoir passé la mer à la suite du Conquérant, les anciens seigneurs de Bonneville, suivant en cela l’exemple d’une multitude de nobles Normands, aient fait souche en Angleterre, en Écosse et en Irlande, où des fiefs leur auraient été concédés après la conquête. A partir de 1066, époque où le sire de Bonneville s’embarqua sur les nefs du duc Guillaume, le nom de Bonneville se retrouve en effet très fréquemment dans les Annales anglaises.

Essais historiques sur la ville de Caen et son arrondissement – par Gervais de La Rue.
Extraits:
– 1064 – Arrivée du Prince Anglais Harold à la cour de Guillaume, Ce dernier qui avait déjà axé ses vues sur la couronne d’Angleterre, désirant éviter la concurrence de Harold, tire de celui-ci des promesses, suivies de serments solennels, par lesquels il s’engage, la mort du Roi Edouard
survenant, à ne former aucunes prétentions sur son héritage, et à s’employer au contraire à faire valoir celles de Guillaume, qui, à ces conditions, lui promet de son côté, la main de sa fille Alix.
Il parait que ce serment fut prêté d’abord à Bonneville-sur-Touque, et renouvelé ensuite à Bayeux, (ou peut-être à Rouen), et de cette fois sur des reliques cachées, qu’on ne découvrit à la vue de Harold, que lorsque déjà l’acte d’engagement était consommé de sa part.
– 1172 – Henri II vient à Caen à l’Ascension…. Le jeune Roi Henri et la Reine Marguerite de France, son épouse tiennent à Noël leur Cour Plénière, au château de Bonneville sur Touque.
– 1190 – Départ du Duc Richard pour la Terre-Sainte. Il épouse dans l’île de Chypre, Bérengère de Navarre, et la fait couronner Duchesse de Normandie par l’Evêque d’Évreux. Parmi les objets qu’il lui donne en dot, on remarque les Châtellenies de Bonneville-sur-Touque., de Falaise et de Domfront.
– 1523 – Charles IV, à Bonneville-sur-Touque, expédie au mois d’août des lettres en faveur des Chapelains de la cathédrale d’Avranches.

The loss of Normandy (1189-1204)– F. M. POWICKE, M.A.
Extrait:
Robert de Roos semble avoir été connétable de Bonneville-sur-Touques sous le règne de Richard en partie en raison de sa relation avec la famille Trossebot.

Souvenir of the visit of the Queen’s own Rifles of Canada in the Guildhall of the City of London – Collection Robarts; Toronto
Extrait:
Charte du roi Jean accordant aux citoyens de Londres, le shérif Wick de Londres et de Middlesex, à un prix ferme de loyer de ; 300 £. Daté à Bonneville-sur-Touques, 5 juillet, 1199 après J.-C.

Documents relatifs à la marine normande et à ses armements aux XVIe et XVIIe siècles – Par Charles et Paul BRÉARD.
Extrait:
1583, 27 avril. — Georges Davoy, sieur du Mont, demeurant à Bonneville-sur-Touque, capitaine du navire la Fortune, de 30 tonneaux, étant en rade de Villerville, reconnaît avoir receu la somme de 20 escuz 40 solz pour lui subvenir au voyage du Pérou et cap de Verd.

Catalogue des actes de Philippe-auguste – Léopold Delisle.
Extraits:
1204, du 25 av. à déc., Paris. (Parisius, a. 1201.) — Bérengère, reine d’Angleterre, abandonne à Ph.-Aug. les droits de douaire qu’elle avait à Falaise, à Domfront et à Bonneville-sur-Touque; le roi lui donne la ville du Mans en échange.
Guillaume Troussebot, fils de Geoffroi, fils de Paien, épousa Aubree de Harcourt; ils avaient des propriétés dans l’Yorkshire. Voyez le Mon. Anglic t. II, p. 43. Il était gouverneur de Bonneville-sur-Touque en 1138.

Bulletins de la Société de l’histoire de Normandie – Getty Research Institute
Extraits:
– Séjour de Charles VI au château de Bonneville-sur-touques, en 1394.
La présence certaine de Charles VI au château de Bonneville- sur-Touques, à cette époque. Il en résulte que les séjours des derniers jours de février et des premiers jours de mars 1394, qui avec juste raison paraissaient discutables, sont acceptables maintenant. Le roi fit son retour par Lisieux, le château de Bonneville-sur-Touques, Montfort- sur-Risle (26 février), Louviers (27 février), et passa par Mantes pour se rendre à Vincennes (3 mars).
– les noms des capitaines du château de Bonneville-sur-Touques au temps de Charles V et après. Des textes et diverses quittances permettent d’y ajouter des noms et des dates :
Régnault de Lesglentier, sergent d’armes du roi, garde et châtelain du château de Bonneville-sur-Touques, en 1345 et 1350. — Robert de Neubourg , capitaine en 1347. — Jean -Malet, sire de Planes, capitaine et châtelain en 1356 et 1359.
— Jean Le Baudrain de la Heuse, amiral, châtelain et garde du château de Bonneville-sur-Touques en 1362, 1380, 1386.
— Andrieu Olgardt, chevalier anglais, capitaine de Vire et de Touques, en 1427. — Jean Naufan (et non Neufau), écuyer anglais, capitaine en 1438, 1440. — Jacques Cœur, conseiller et argentier du roi, capitaine en 1450. — Jean, bâtard d’Orléans, comte de Dunois, capitaine de Touques par lettres datées du 15 décembre 1450. — Jean de Mon- Tuban, amiral, capitaine de Touques en 1463. — Georges de Bissipat dit le Grec, capitaine au château de Touques en 1477 et 1483. — Aimeri de Rochechouart, seigneur de Mortemart, capitaine de Touques et vicomte d’Auge en 1491. — Bertran de Tilly, chevalier, pannetier du roi, capitaine de la grande nef la Louise, garde et châtelain de Touques en 1524 et 1530. — Jean du Bois-Lambert, écuyer, capitaine de Touques en 1545.

Old Yorkshire – Smith, William.
Extrait:
En 1196, un combat de nature amicale, semble-t-il. une agréable passe d’armes ayant lieu en Normandie entre les partisans du roi de France et ceux du roi d’Angleterre, Hugues de Chaumont, vaillant et riche chevalier, et ami très intime du roi de France, fut fait prisonnier remis au roi d’Angleterre. Richard le livra à la garde de De Ros, qui le livra à Guillaume de L’Espinay, son serviteur, pour le garder au château de Bonneville-sur-Touque, où nous rencontrâmes pour la première fois William Trousebot, le grand-père de De Ros, en 1138.

Histoire de la Normandie sous le règne de Guillaume-le-Conquérant et de ses successeurs, depuis la conquête de l’Angleterre jusqu’à la réunion de la Normandie au royaume de France – Depping, Georg Bernhard.
Extrait:
Dans une de ces rencontres, Hugues de Chaumont l’un des vassaux de Philippe, tomba au pouvoir de ses ennemis. On le livra au roi d’Angleterre ; celui-ci le donna à garder Richard de Ros, qui envoya le prisonnier dans son château de Bonneville-sur-Touque. Il avait pour châtelain un chevalier nommé Guillaume d’Épinai. Ce gardien surveilla peu le prisonnier français, et une nuit Hugues de Chaumont se sauva par-des- sus les murs du fort; on présuma qu’il avait gagné le châtelain. Le roi, irrité d’avoir perdu un personnage important, puisque Hugues de Chau- mont était un des courtisans favoris du roi de France, fit tomber sa colère sur ceux dont le de- voir était de le garder étroitement. Il fit arrêter le seigneur et le châtelain de Bonneville; ce der- nier, en sa qualité de subordonné, fut pendu, et il en coûta 1500 marcs d’argent à Richard de Ros pour recouvrer sa liberté.

The ecclesiastical history of England and Normandy – Ordericus Vitalis
Extraits:
– Guillaume Troussebot, fils de Geoffroy, fils de Paganus, épousa Aubrey de Harcourt. Ils avaient des domaines dans le Yorkshire ; voir Mnnast, Anglic., t. ii. p. 43. Il fut gouverneur de Bonneville-sur-Touque en 1138, charge héréditaire dans cette famille, dont une branche possédait des domaines dans le quartier de Bonneville, qui était une résidence royale. Le siège d’origine de la famille de Troussebot se situerait dans la partie nord-ouest de l’arrondissement de Neuborg, près de celui de Robert I. de Harcourt, père d’Aubrey, qui était marié à William Troussebot.
– Robert de Belesme montra la grande méchanceté qu’il avait longtemps nourrie contre le roi, et l’ayant jusque-là flatté avec un venin caché, il se mit maintenant à se rebeller ouvertement. C’était un seigneur rusé et puissant, plein d’avarice et de cruauté, et un oppresseur implacable de l’église de Dieu et des pauvres ; de sorte que, si je puis ainsi parler, l’histoire chrétienne ne montre pas son égal en méchanceté. Cette personne a ouvertement encouru la culpabilité de parjure en rompant son serment de fidélité et en désertant Henri, son seigneur naturel, à une époque où il était exposé aux attaques de nombreux ennemis, et en aidant Foulque d’Anjou et les autres adversaires déclarés de son suzerain avec ses conseils et ses forces. 1 En conséquence, des accusations légitimes furent portées contre lui par le roi à Bonneville la veille du nones [le 4] novembre 2 , d’avoir agi illégalement contre son seigneur, pour avoir été trois fois convoqué à sa cour, il avait donné aucune comparution, pour n’avoir fait aucun retour, comme vicomte et officier du roi, des revenus royaux d’Argentan, d’Exmes et de Falaise, ainsi que d’autres délits.
Les historiens français donnent la date du 4 novembre 1112, pour le voyage de Robert de Belesme à Bonneville-sur-Touque et son arrestation. Il paraît s’y être aventuré en qualité d’ambassadeur de Lewis-le-Gros, qu’Henri ne respectait pas en la personne de son propre vassal.

L’émigration normande et la colonisation anglaise en Normandie au 15e siècle – Léon François Puiseux.
Le 1 août 1417, le roi d’Angleterre paraît avec toutes ses forces à l’embouchure de la Touque et débarque son armée sur la plage même où s’est élevée de nos jours la ville de Trouville. Trois jours après, le fort château de Bonneville-sur-Touque capitulait, et le 9 il ouvrait ses portes, le château voisin d’Auvillars capitulait le 7 et se rendait le 14.

William the Conqueror; the Norman impact upon England – Douglas, David Charles.
Extrait:
Le 30 mars 1073 Guillaume était à Bonneville-sur-Touques en compagnie d’Arnold, évêque du Mans, et il y confirma les droits dans le Maine de l’abbaye de Solesmes {Cart. S. Pierre de la Couture, n. IX). Il semble peu probable qu’il aurait émis cette charte avant d’avoir lui-même recouvré sa juridiction dans le Maine, et s’il en est ainsi, la campagne doit avoir eu lieu très tôt en 1073.

Cité de Londres: Éditeur : impr. de Blades, East and Blades (London)
Extrait:
– Charte du Roi Jean, accordant aux citoyens de Londres le droit d’élire les échevins de Londres et de Middlesex à condition d’un payement de 300 livres sterlines.
Datée de Bonneville-sur-Touque 5 Juillet, 1199.

Jetons, médailles et sceaux. Monnaies françaises, royales, bretonnes, etc. Coll. S. 1897.
Extrait:
216 – Mairie de Bonneville-sur-Touque (Calvados). Cachet en cuivre de la Révolution. — S’IEHAN LESCHANS. Ecu écartelé de la famille Leschamps, de Normandie. Matrice ronde XVe siècle. Br.

Généalogie de la famille Le Cordier – par Henry Le Court.
Extrait:
C’est dans un aveu au roi vers la fin du XIVe siècle que nous rencontrons la première mention de la famille qui nous occupe.
Nous trouvons là JEHAN LE CORDIER, rendant aveu au roi Charles VI, le 15 septembre 1382, d’une sergenterie « en la forêt de Bonneville-sur-Touques » (1).
(1) Archives Nationales. — P. 277, I. 26, P. 307, 46, P. 282, II. 55.

La maison du Bosc, célèbre en Normandie, proviennent plusieurs familles très anciennes de notre province : MM. de BOURG – ACHARD. Cette seigneurie, et Ameline du Bosch, dame de Bourg-Achard et de Planes, par son mariage avec Guillaume Malet de Gravie, fils de Jean, la fit passer dans cette illustre famille normande.

Monographies des communes de la France – Gaston d’Hailly et Charles Levesque
Extrait:
Le plus jeune enfant de Guillaume I er et d’Améline du Bosc, Jean Mallet, « qui avait été dans sa minorité en la garde du roi de France », c’est-à-dire élevé à la cour. Ce passé ne le rendit point fidèle. Il fut, comme ses aînés, un des plus ardents partisans du Navarrais. Après avoir servi d’abord en Picardie, il fut nommé, en 1355 Capitaine-chevalier de Bonneville-sur-Touques «avec 14 écuyers et 7 serjens ».

Le fonds français du département des manuscrits. Tome II. Quittances administratives – Michel Nortier.
Extraits:
345. 1352, 26 mai
Mahieuh et du Galchel et Johan Le Conte donnent quitt. au vie. d’Auge des sommes ci-après à eux dues pour divers travaux :
40 s.t. « pour tournoier et freer la hambergerie » du château de
Bonneville-sur-Touques ; 20 s.t. « pour nettier et haussier les chemins » ; 40 s.t. (dus au second seulement) pour redresser et refaire à neuf les
préaux (?) du château. 40 s.t. (dus au second seulement) pour redresser et refaire à neuf. Acte de Jehan Target (cf. n° 341). Fr. 25999, 148 (taché).
– 341. 1352, 19 mai
Colin de Saint-Amant et Jehan du Mont donnent quitt. au vie. d’Auge de la somme de 40 l.t. en doubles noirs de 2 d.t. pièce à valoir sur ce qui leur est dû pour trois tâches à eux confiées par M. Guill. Millet, maître des œuvres de charpenterie au bailliage de Rouen, inscrites à son compte du terme de Pâques dernier, à savoir :
1) couvrir de bonnes tuiles l’appentis de la grande salle du château de Bonneville par devers la forge (35″ l.t.)
-2 78. — Droits d’usage du prieur de St-Arnoult [Calv., c. Trouville-sur-Mer] en la forêt de Bonneville-sur-Touques.

Nobles ou vivant noblement à Pont-l’evesque Par Henry LE COURT.
Extrait:
– Une autre branche de la famille du Mesnil posséda au XVIe siècle la terre de Bonneville-sur-Touques (depuis Tolleville ), qui en sortit par le mariage de Marguerite du Mesnil, fille de Rober, avec Richard Fresnel.
– Autre Guillaume Orieult, fils de Jean, de la paroisse de Bonneville-sur-Touques, rendit aveu le 19 juin 1628, au roi et à Mlle de Montpensier, de terre en cette paroisse, bornée par Jacques Orieult.

Chartes et Documents Historiques Titres Nobiliaires, Etc.
2003. Philippe, roi de France, au bailli de Rouen, pour ce que le château de Bonneville-sur-Touque est confié à la garde de Regnaut de l’Eglantier, ordre de payer les gages dudit Regnaut. (2 avril 1345.)
2004. Quittance de Jean Gueuselin, demeurant à Touque, vicomté d’Auge, de 22 livres, pour le prix (le quatre tonneaux de cidre, mis et rendus au château de Bonneville, pour l’usage de la garnison dudit château. (1356.)
2005. Quittance de Thomas, bourgeois de Touque, de 11 livres, purle prix de deux tonneaux de cidre achetés par Ancel de Boutranvilliers, vicomte d’Auge . et destinés à la garnison du château de Bonneville. (1356.)

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

167 – Le 17 oct. 1697, Mre. Pierre Audran, vic. gl, donne à Me. Pierre Lenormand, pbrë du diocèse de Rouen, habitué en la collégiale de Cléry, la collation de la cure de St-Germain de Bonneville-sur-Touques.

280. – Le 21 nov. 1701, vu l’attestation du sr. Hémery, vicaire de Bonneville-sur-Touques, dispense de bans pour le mariage entre Charles Marais et Elisabeth Michel.

204. – Le 5 mars 1707, vu l’attestation du sr. Morin, curé de St-Thomas de Touques, et du sr. Dumont, vicaire de Bonneville-sur-Touques, dispense, de bans pour le mariage entre Jacques Lion et Marie Desplanches.

Curés.- C. Boussard – P. Lenormand.
Vicaires.- Méline – Hémery, VI. 280. – R, Dumont.
Prêtres de la paroisse, – L. Leroux, UL 411, 177, – F, Dupuis.
Patron, – Le chapitre de Clêry.
Chapelle Saint Marc du château de Touques. – Chapelain. – R.
Leroux – Patron. -Le chapitre de Cléry.

99. – Le 5 août 1722, vu l’attestation du sr. Lenormand, curé de Bonneville-sur-Touques, et du sr. Sandret, vicaire de St-Etienne-la-Thillaye, dispense de bans pour le mariage entre Louis Dumont et Marie Jacqueline.

784. – Le 6 oct. 1724, la nomination à la cure de St-Germain de Bonneville-sur-Touques appartenant au chapitre de Cléry, les chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me. Pierre Le Normand, dernier titulaire, la personne de Me. Jacques-Jean Damour, pbrë du diocèse de Lx, habitué en lad. collégiale.
Le 21 oct. 1724, le seig. évêque donne aud. sr. Damour la collation dud. bénéfice.
Le 7 nov. 1724, le sr. Damour, demeurant à Cléry et représenté par Mrs. Robert Levillain, pbrë, curé de Pont-l’Evêque et doyen de Beaumont-en-Auge, prend possession de la cure de Bonneville, en présence de Mrs. Charles Leliepvre, pbrë, curé de Roncheville : Mrs. Renout, curé d Englesqueville; Mrs. Pierre Levillain, curé de Canapville : M. Nicolas Duclos, vicaire de St-Thomas de Touques Mrs. Robert Letardif, pbrë, desservant la parr, de Bonnevile ; Mrs. Jean-Pierre Delaporte, pbrë de St-Martin-aux-Chartrains ; Mrs. Julien de Nollent, Esc. et autres témoins.

Curés. – P. Le Normand – J.-J. Damour.
Vicaires. – S. Laisney – R. Letardif.
Patron. – Le Chapitre de Cléry.
Seigneurs.- J. de Nonant – F. de Nollent.
Chapelle Saint-Marc du château de Touques. – Chapelain – R. Le Roux.
Chapelle Sainte-Geneviève (au manoir de Tolleville). – Sa fondation. Patron. – Le seigneur du fief. – G-L. Coquet.

302. – Le 19 nov. 1748, vu l’attestation du sr. St- Denys, vicaire de Bonneville-sur-Touques, dispense de bans pour le mariage de Charles Guîllemard.
Curé. – J.-J. Damour.
Vicaires.- G. Gastinnes – St-Denis.

295. – Le 30 déc. 1757, la nomination à la cure de St-Germain de Bonneville-sur-Touques appartenant au chapitre de N.-D. de Cléry, diocèse d’Orléans, les sr. chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me. Jacques-Jean Damour, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Thomas Cruet, pbrë du diocèse de Coutances, l’un des habitués de lad. Eglise de Cléry.
Le 14 avril 1758, sur le refus dud. sr. Cruet, les sr. chanoines de Cléry nomment à la cure de Bonneville-sur-Touques la personne de Me. Christophe Lefebvre, pbrë du diocèse de Lx, et aussi habitué en lad. collégiale.
Le 21 avril I758, le seig. évêque donne aud. sr. Lefebvre des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 18 mai 1758, le sr. Lefebvre prend possession de lad. cure de Bonneville, en présence de Me. Jacques Dumont, pbfë, curé de Canapville et doyen de Touques; Me. Victor Hyacinthe-Aimé Le Cordier, pbrë, curé d’Englesqueville ; Me. Jacques Deriot, pbfë, desservant lad. parr. de Bonneville : Me. Francis-Jean-Baptiste Queniel, cons. du roy au bailliage du Pont-l’Evêque, y demeurant, et autres témoins.

236.- Le 11 mai 1762, dispense de bans pour le mariage de M. Charles-François-Damien de Launoy, fils de feu Mers. Charles- François de Launoy et de damll. Marie-Anne de Vaumorel, originaire de la parr. de Coudray et demeurant en celle d’EquemauvilIe, d’une part, et damll. Marie-Anne Duprey, fille de feu Pierre, de la parr, de Bonneville-sur-Touques.

65. – Le 27 déc. 1762, Jean et Jacques Léproux, frères, demeurant aux parr, de Bonneville-sur-Touques et du Mesnil-sur-Blangy. constituent 150 livres de rente en faveur de Me François Leproux, acolyte de lad. parr. du Mesnil. Cette rente est hypothéquée sur diverses pièces de terre sises au village de la Butte aux Proux. Fait et passé à Pont-l’Evêque.

198. – Le 9 janv. 1766, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Jacques-Pierre Voille, Esc, sr. de la Garde, veuf de damll. Magdeleine-Judith Raisin du Perron, fils de feu Mesr. Jacques Voille, Esc. sr. de la Garde, ancien directeur général des dixièmes et vingtièmes de la généralité de Rouen, et de noble dame Marie-Marguerite Lavoisé, demeurant en la parr, de St-Laurent de Montivilliers, diocèse de Rouen, d’une part, et noble dame Marie-Anne Duprey, veuve de Mesr. Charles de Launey, Esc. sr. du Buquet, fille de Pierre Duprey Jecuvrot, de la parr,de Bonneville-sur-Touques.

214. – Le 18 août 1769, la nomination à la cure de St-Germain de Bonneville-sur-Touques appartenant par induit royal au chapitre de N.-D. de Cléry les sr. chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me. Christophe Lefèvre, dernier titulaire, la personne de Me. Jean-François Cardin, pbrë du diocèse de Coutances, l’un des habitués de leur Eglise.
Le 5 sept.1769, led. sr. Gardin présente au seig. évêque de Lx ses lettres de nomination et lui demande un délai pour requérir son institution canonique; ce qui lui est accordé.
Le 26 oct. 1769, le seig. évêque donne au sr. Gardin la collation dud.bénéfice.
Le lendemain, le sr. Gardin prend possession de la cure de Bonneville, en présence de Me. Jacques-André Mauger, curé de St-Gatien-des-Bois ; Me. François Enguchard, preb. vicaire de Gouvets, du diocèse de Coutances; Me. Gabriel Mallière, pbrë, desservant la parr, de Bonneville, Thomas Chemin, trésorier de lad. pair. et autres témoins.

105. – Le 22 août 1770, vu te certificat du sr. Mallière, vicaire de Bonneville-sur-Touques, dispense de bans pour le mariage de Pierre Le Cordier.

Curés. Jq. Je Damour – T. Cruel — C. Lefebvre. – J.-F. Cardin.
Prêtres desservants.-Jq. Deriot. – G. Mallière.
Patron.- Le chapitre de Clêry.
Notables. – P. Duprey-Jecuvrot – T. Chemin.

105. — Le 22 août 1770, vu te certificat du Sr. Mallière, vicaire de Bonneville-.sur-Touques, dispense de bans pour le mariage de Pierre Le Cordier.

Pierre-Michel Baron, aussi garde de la forêt, demeurant à Bonneville-sur-Touques

272. — Le 23 sept. 1782, la nomination à la cure de Bonneville-sur-Touques appartenant au chapitre de Cléry, les Sr. chanoines nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean-François Gardin, dernier titulaire, la personne de Me. Pierre Plaine, pbre du diocèse de Coutances, titulaire de la chapelle St-Sauveur en lad. collégiale et habitué de la même église.
Le 30 sept. 1782, le seig. évêque donne aud. Sr. Plaine la collation dud. bénéfice.
Le 6 oct. 1782, le Sr. Plaine prend possession de la cure de St. Germain de Bonneville-sur-Touques, en présence de M. Jacques-Guillaume Sebin, pbre, desservant lad. parr. ; Mesr. Jean-Alexandre de Costard, chev., seig. et marquis de St-Léger, seig. des nobles fiefs du Plein-Chesne, de Ransonnière, d’Ivrande et autres lieux, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, gouverneur des ville et château de Touques, chef et commandant de la division des canonniers gardes-côtes de Touques, conservateur de chasses de S. A. S. Msg. le duc d’Orléans en sa vicomte d’Auge, demeurant en son château
du Plein-Chesne, parr. St Gatien-des-Bois ; Mesr. Jacques-Louis-Joseph Le Court de Boslecourt, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Pont-l’Evêque ; Mesr Jean-Baptiste-Guillaume de Mire, capitaine d’infanterie, demeurant en la parr. de St-Sulpice de Canapville, et autres témoins.

Curés. J.-F. Gardin – P. Plainne
Vicaires. G. Mallière – F. Halley
Prêtre desservant Jq.- Sebin
Patron. Le chapitre de Cléry

Les possessions du chapitre de Chartres au pays d’Auge.
Autrefois paroisse de la généralité de Rouen, élection de Pontl’Evèque, sergenterie de Bonneville. archidiaconé de Pont-Audemer, doyenné de Touques, 81 feux, actuellement commune du canton de Pont-l’Evêque de 387 hab.
Bonneville (Bonavilla)figure dans la liste des paroisses données en 1014 à Notre-Dame de Chartres.
Mais, dans la suite des temps, le patronage de cette paroisse fut contesté au chapitre de Chartres par celui de la collégiale de Cléry et le procès se termina en 1512 en faveur de ce dernier par un arrêt de l’Echiquier de Normandie (1).
La paroisse, ancien chef-lieu de la sergenterie de Bonneville, renfermait plusieurs fiefs dont les seigneurs n’avaient pas le patronage de l’église.
En 1540. nous y trouvons Jean et Jacques du Mesnil. esc. de la famille des seigneurs de Lepiney et de Saint-Germain à Saint-Thomas de Tourques, du Coudray et de la Caouyère descendus de Jean du Mesnil, esc. vivant en 1406 (2); et aussi Alexis. Elie, Jean et Charles Mauvoisin esc. tous issus de Richard, vivant en 1360 et qui appartenaient à une antique race normande (3).
Au siècle suivant, les du Mesnil étaient représentés à titre successif par les Fresnel que remplacèrent par acquêt les Coquet, qui ont possédé pendant le XVIII° siècle la principale seigneurie à laquelle ils avaient donné le nom d’une autre de leurs possessions, celui de Tolleville : une chapelle, actuellement détruite, attenait à ce manoir (4).
Aux XVII° et XVIII° siècles on trouve aussi à Bonneville des branches de deux anciennes familles de la contrée, les Carrel qui possédaient à Touques la terre de Meautrix et les de Nollent-Tancarville, seigneurs et Maître des paroisses de Trouville-sur-Mer et d’Hebertot(5)

(1) Bibl. nat. fonds latin, rcg. n° 2232.
(2) Recherches de 1540. mss. de Lierremont,
(3) Archive de Lierremont, Gen. Mauvoisin.
(4) Etudes d’histoire normande, Lisieux, 1901. Pass.
(5) Etat civil de Bonneville, Archives de Lierremont. Armes des Carrel : d’hermines à carreaux d’azur 2 et 1.
armes de Nollent : d’argent à fleur de lys de gueules en coeur accompagnée de 3 roses de même 2 et 1.

L’ADMINISTRATION DES EAUX ET FORETS DANS LE DOMAINE ROYAL EN FRANGE AUX XIVe ET XVe SIÈCLES.
7. A. N., P 307, n° 46 : Jean le Cordier, sergent fieffé de la forêt de Bonneville-sur-Touques, se reconnaît tenu à servir le roi « de jour et de nuit, de pié et de cheval quant mestier est » (1382, 15 sept.). — P 305, n° 113 : Henri de Montessart et Robin de Longchamps, sergents fieffés de la forêt de Touques, doivent au roi le service « a cheval, montez et armez bien et souffisaument; et s’il avient que les chevaulx d’iceulx sergens l’eussent blessez ou tuez en faisant et exerçant led. office de sergenlerie, le roy notre s. est tenu de leur rendre et restituer » (1411, 18 juill.). Cf. P 305, n°s 107, 117, 134; P 307, n° 68.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
BONNEVILLE – SUR – TOUQUE.
SAINT-SAMSON.
234. Robert Mauvoisin a fourni l’état de sa noblesse avec Alexis Mauvoisin en la parroissede Bonneville, n°. 284.
245. Jean Mauvoisin a fourni en la parroisse de Bonneville-sur-Touque, n°. 284.
268. Louis Mauvoisin s’est aidé de semblables généalogie, lettres et écritures que Alexis Mauvoisin, sur la parroisse de Bonneville-sur- Touque, n°. 284.
283. Jean et Jacques du Mesnil ont produit avec Guillaume, Sr. de Lespinay, leur frere aîné, sur la parroisse de St.-Thomas-de-Touque, n°. 307.
284. Alexis , et Elie Mauvoisin , Jean , leur frere , et Jean et Charles Mauvoisin, ont baillé leur généalogie, et, pour la justifier, ont produit plusieurs lettres et écritures à plein déclarées en icelle, et faisant mention des titres de noblesse de leurs prédécesseurs, à commencer à Richard Mauvoisin, nommé écuyer dans plusieurs des dites lettres , depuis l’an 1360.
Louis Meauvoisin , demeurant au Pont-l’Évêque , s’est présenté, et a dit s’aider de semblables généalogie , lettres et écritures, que les dessus dits, et a de plus produit un extrait des registres du 25 mars…. sur le nom et litre de noblesse de Jean son perc. Le tout veu , le procureur du Roi a requis que les dits Mauvoisin justifient leur descente, autrement qu’ils soient assis. V. les n°s. 234, 243, 268.
285. Melchior Borel a baillé sa généalogie avec le Sr. de Manerbe, sur l’article et parroisse du dit lieu de Manerbe, n°. 199.

État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661
1447. Robert Morin, fils Laurans, sergeant de Bonneville sur Touques, annobli 1556. El. de Pont-l’Evêque.

1779, 5 février – Englesqueville
Aveu rendu à Alexandre-Anne-Gabriel-Augustin de Cairon, chevalier, marquis d’Esmalleville, seigneur de Penneville, Fréville, Carville, Rabu, Monney, Ternant, Cani, le Vuy, Gruchet, Vaudain, Baudissart, Caniel, Vasouy, Château-Baudry, Caltôt, la Rivière, Beuzebosc, le Reu, les Roches, les Retailles, Bonneville-sur-Touques, Cavelot, etc., à cause de Marie-Madeleine-Gabrielle d’Esmalleville, son épouse, par Louis Martin, pour terre à Englesqueville, tenue du fief Cavelot.
= Arch. SHL. FL 324.

Jacques du Merle l’aîné, marié le 10 mai 1561 avec Catherine des Buats , fille de Nicolas des Buats, capitaine du château de Touques ; il décéda en 1587.

HISTOIRE DE LISIEUX (VILLE, DIOCÈSE ET ARRONDISSEMENT)
PAR M. LOUIS DU BOIS.
1112 : 4 novembre. Henri Ier fait citer Robert de Béléme, comte d’Alençon, devant la justice à Bonneville-sur-Touque pour qu’il eût à se disculper des griefs qui lui étaient imputés (projets de révolte contre le roi).

1135 : 1er décembre. Mort de Henri Ier à Saint-Denis-le-Tibout, près de Lions-la-Forêt. Son corps, transporté en Angleterre, passe par Pont-Audemer et Bonneville-sur-Touque.

1139 : novembre. Guillaume Troussebot, gouverneur de Bonneville-sur-Touque pour Étienne de Blois; attaque Geoffroi qui venait de s’établir à Touques, alors place opulente, et s’était emparéde Bonneville.

GUILLAUMEVIII d’Estouteville : Il fonda deux Demi-Douze-Livres pour la cathédrale, et en 1414 il légua des maisons qu’il avait achetées auprès de l’église Sainte-Geneviève, à Paris, ainsi que sa terre de Bonneville-sur-Touque, pour le collége de Torci (appelé depuis collége de Lisieux) qu’il fonda.

GISLEBERT acquit en 1240, de l’Abbé de Sainte-Marie-du-Vœu, quelques biens à Englêqueville et à Bonneville-sur-Touque. En 1246 il est encore question de Gislebert. Ce fut de son tems que Roger d’Argences fonda les cinq moines dont nous avons parlé. On l’inhuma dans le chapitre.

Les fortifications circulaires isolées en France In: Annales de Normandie, 15e année n°3, 1965
BONNEVILLE-SUR-TOUQUES (Calvados). — Feuille Le Havre.
Château féodal à double enceinte ovale. Mission Le Havre – Rouen 1955, n » 192-193.

3 – Archives SHL :

– Pièces originales, acte, passé à Beaumont-en-Auge et daté du 8 juillet 1345, par lequel Robert Bertran « sire de Briquebec, capitaine
commis de par le roy monseigneur à la garde et gouvernement du pais de Normendie sur les frontieres de la mer depuis Honnefleu
jusques en Bretaigne » ordonne à Robert de Pîtres, vicomte d’Auge, d’approvisionner le château de Bonneville-sur-Touques2. Ce document est le seul à avoir conservé son sceau de cire rouge. Il s’agit cependant d’un élément sigillographique important puisqu’il s’agit du sceau de Robert Bertran de Bricquebec, né vers 1285, maréchal de France à partir de 1326, et décédé le 3 août 1348, qui n’était jusqu’alors connu que parune empreinte très fragmentaire.
Voir Numéro 69, Premier semestre 2010.

– LEMETAYER-DESPLANCHES : Voir Archives SHL, Fonds 25F 2e classeur.

– 2 – Dossiers « LIEUX ». A-LIEUX : A à K
40 – excursion association « Le Pays d’Auge » : Touques et Bonneville sur Touques.

1F802 : 1848 : Enquête commerciale, artisanale et industrielle concernant la région de Pont-l’Evêque (Bonneville, Canapville, Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-l’Evêque, St Arnoult, St Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville, Villerville.

FONDS BOUDARD : 2FB110 : 1764, bail. (Bonneville sur Touques)

Fonds Charles VASSEUR :
Carnet « Analyses et transcriptions …. »
– P.65. 1779 5 février
Aveu baillé pour prévenir les suites de la réunion du fond ci-dessus à Haut et puissant seigneur Messire Alexandre Anne Gabriel Augustin de Cairon, chevalier marquis d’Esmalleville, seigneur et patron de Pumeville, baron et patron des paroisses de Fréville et Carville, seigneur patron des paroisses de Rabu, Monney-Ternant, seigneur des fiefs de Cani, Cerni, Cruchet, Vaudain, Caudinart, Caumel, Vasani, Château Beaudry, Caltot, La Rivière Beuzebosq, le Reus, les Toches, les Resnilles, Bonneville-sur-Touques, Cavetot et autres lieux, à cause de Haute et puissante Dame Marie Madeleine Gabrielle d’Esmalleville son épouse.
par Louis Martin, d’une cour située à Englesqueville, tenue dudit seigneur, à cause de sa haute justice dudit fief Cavetot situé aux paroisses de Bonneville et Englesqueville.
– P.70
1619 12 juillet
Aveu rendu à Vénérable et discrète personne Pierre Regnier, prêtre curé et recteur de Bonneville-sur-Touques, à cause d’icelui bénéfice seigneur de la Haute Justice des Franches Aumônes du fief Cavelot assis aux paroisses de Bonneville-sur-Touques et Englesqueville par Jean Saucisse de Bonneville d’une pièce de terre située dans ladite paroisse dépendante dudit fief, à lui échue par la mort et trépas de feu Jean Mauvoisin, vivant escuyer, sujette à une rente sieurale à la mi-mars de une plys (?) ou trois sols pour icelle à son choix, foy, hommages, reliefs, treizièmes quand ils échoient avec exemption de fourrages, pennages, gué et coustumes es quatre parts de Normandie
– page 182 ; 1728 9 octobre
François Armand de Nollent, escuyer, sieur de Préaux, demeurant à Bonneville-sur-Touques
– Page 213 : 1721 31 mars
Damoiselle Marie Anne de Nollent, fille de feu Messire François de Nollent et Noble dame Anne Carrel, demandant sa légitime à Messire François Armand de Nollent, sieur de Préaux, son frère, demeurant l’un et l’autre à Bonneville-sur-Touques (on transigea par 50 livres de rente, la demoiselle de Nollent fit une croix, ne sachant pas signer le 5 mai 1721)
Ladite demoiselle avant le 4 mai 1726 Jean Costard escuyer sieur de Valmesnil demeurant en la paroisse de Tourville
– page 228 – 1770 29 octobre
Maître Jean François Gardin, prêtre curé de Bonneville-sur-Touques intervenant au procès de Jean Baptiste de Mire, escuyer, sieur de Longdouët, administrateur et receveur de la fieffeferme de Bonneville et Canapville contre l’héritier de Maistre Christophe Lefebure en son vivant curé de Bonneville-sur-Touques
– page 238 – 1741 17 août
Maistre Jean Jacques Damour, prestre curé de Bonneville
Messire Abel Toussaint d’Eterville comte de Bapeaume
1741 7 octobre
Maistre Jean Jacques Damour, prestre curé de Bonneville
Page 247 : 1742 22 octobre
Maistre Jean Jacques Dancourt prestre curé de Bonneville

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940:
1014, 21 septembre – Richard II pour réparer les graves dommages causés par lui dans le voisinage de Notre-Dame-de-Chartres donne à cette église ….
« in Lisvino aecclesiam solam de Bona Villa, et in eodem territorio Angliscam villam totam cum aecclesia, et Runciam villam totam cum aecclesia, et aecclesiam de Sancto Juliano cum duobus menbris appendentibus. Haec itaque donum pro qualitate quidem peccatorum nostrorum modica, excellentia vero Sanctae Mariae fere nulla… (Bonneville, Roncheville, Englesqueville, Saint-Julien). = FAUROUX M. 1961, n°15, p. 95

Août 1177 – Juin 1181 – Tours. Confirmation par Henri II d’Angleterre, à la cathédrale de Chartres, de tout ce que Richard II avait donné à celle-ci tant dans le comté d’Evreux, à Vraiville, dans la forêt de Bord, à Hauville-en-Roumois, que dans le Lieuvin, à Bonneville (sur-Touques), Englesqueville (sur-Touques), Roncheville et Saint-Julien-sur-Calonne. = A.N. Latin, nouv. acq. 2231, n° 2.
DELISLE et BERGER, n° DLXIII, t. II, p. 142.; Fac sim. dans l’Atlas de DELISLE, pl. XXI.
+ LEONARD, « Les plus anciennes chartes … », Normannia, 4-1935, n° 59, p. 439; NORTIER Michel, Sources de l’histoire de Normandie au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale – Fonds des Nouvelles acquisitions latines, Nogent-sur-Marne, 1959; p. 52, n° 8.

15 octobre 1316 – 4508 – Mandement au bailli de Rouen de mettre en liberté sous caution Guillaume de Beaumoncel, chevalier qui était tenu en prison, où il avait été mis sous le règne précédent pour avoir chassé dans la forêt de Bonneville sur Touques ; on lui rendra ses biens et on le jugera (Criminel I f°85- Archives Impériales – Actes du Parlement Tome II p.149)

1324 – Devis des travaux à faire en la vicomté d’Auge. Fragment concernant le château de Bonneville-sur-Touques; adjudication faite par Nicole Le Loquetier et Jehan Herpin commis sur ce.= B.N Fr. 25994, 327
+ IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources … Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Juin 1962, n° 68.

1344, 8 juillet – Bonneville-sur-Touques. Lettre de Robert Bertran, sire de Bricquebec, à Robert de Pistres, vicomte d’Auge, lui mandant de garnir d’hommes et de munitions le château de Bonneville-sur-Touques. De Beaumont-en-Auge, 8 juillet 1344. Sceau de cire rouge. Arch. SHL. A. 6.

1350 Terme de Pâques – Rôle des amendes des forêts de la vicomté d’Auge taxées par Regnault Le Prévost, lieutenant du verdier (forêt de Bonneville et hayes du Theil-en-Auge) et de Honfleur. = B.N Fr. 25998, 5791 et 2 + IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources … Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Octobre 1962, n° 257

c. 1350 Droits d’usage du prieur de Saint-Arnoul en la forêt de Bonneville-sur-Touques.= B.N Fr. 25999, 42
+ IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources … Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Décembre 1962, n° 278

1352, 22 mai – Michaut Morin et Guillaume Maaille, donnent quittance au vicomte d’Auge pour eux et leurs compagnons de la somme de 40 l.t. à valoir sur ce qui leur est dû pour quatre tâches a eux confiées par Guillaume Millet, maître des oeuvres de charpenterie au bailliage de Rouen, à savoir:
_ pour poser 20 milliers d’essendes (= escandes, tuiles) au château de Bonneville-sur-Touques (20 l.)
_ pour poser 1 millier de lattes (40 s.t.)
_ pour poser 40 milliers d’autres essendes audit château (40 l.)
_ pour 10 milliers d’essendes au manoir du roi où demeure le verdier (10 l.t.)
Acte de Jehan Target, garde du sceau des obligations de la vicomté d’Auge.
= B.N Fr. 25999, 147. (id° 161, Quittance semblable pour le complément restant du, 32 l. (10 juillet 1352)
+ IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources … Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Décembre 1962, n° 343.

1352, 26 mai – Mahieuhet du Galchet et Jehan Le Conte donnent quittance au vicomte d’Auge des sommes ci-après à eux dues pour divers travaux:
– 40 s.t. « pour tournoier et freer la hambergerie » du château de Bonneville-sur-Touques;
– 30 s.t. « pour nettier et haussier les chemins »
– 40 s.t. (dus au second seulement) pour redresser et refaire à neuf les praux (?) du château;
– 40 s.t. (au second seulement) pour redresser et refaire à neuf.
Acte de Jehan Target.
= B.N Fr. 25999, 148.
+ IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources … Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Décembre 1962, n° 345.

1354, 22 septembre Inventaire fait par Robin Lescot, sergent de Touques, des biens meubles de Jehan de Maliavalla dit Bon Ami, qui s’était pendu, vendus pour 37 l. 7 s. 4 d. sans compter un écu de Philippe, deux de Jehan, deux gros tournois du temps de saint Louis et 3 plombs à faire menu sel que le vicomte se proposait de faire fondre avec le vieux plomb des gouttières du château de Bonneville. = B.N Fr. 26000, 297. + IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources … Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Juin 1963, n° 418.

1412-1696 – Vicomté d’Auge – Comptes, livres de plaids des sergenteries de Pont-l’Evêque, Bonneville et Canapville et de la baronnie de Roncheville, gage-pleige de Saint-Clair-en-Auge = Cité in Suzanne d’HUART .- Archives de la Maison de France ( Branche d’Orléans ) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 524), Paris, 1976, p. 207.

4 – Carnets de Charles Vasseur : Doyenné de Touques.

4 – BONNEVILLE-SUR-TOUQUES –Bonavilla – Bonavilla supra Touquam

Sous l’invocation de St Germain
Patronage:
14e siècle Rex Franciae (à cause de son duché de Normandie)
16e siècle dominus loci
18e siècle le chapitre de Cléry

De l’élection de Pont l’Evêque : formait une sergenterie particulière avec Canapville et qui ne se composait que de ces deux paroisses sous le titre : Sergenterie de Bonneville et Canapvile. Comptait 3 feux privilégiés et 78 feux taillables.

Elle était comprise dans la donation de Richard II à la cathédrale de Chartres, cependant le patronage paraît être resté laïc.

Curés:
Le Febvre 1764
Gardin 1774
Plaine 1783-1787

Déclaration de 1751
Patron : chapitre de Cléry sur Loin aux droits du Roi
Curé:
d’Amour

Laurens Doullon curé de Bonneville voir Charité de Surville

Insinuations
Description de l’église par Pannier
Description des cloches :

1ere cloche :Laudate dominum in cimbalis bene sonantibus. L’an 1750 j’ai été bénite par Messire Jean Jacques Damour prêtre curé de Bonneville, doyen de Touques, Monseigneur le Duc d’Orléans, seigneur et patron au droit du Roy, Messire de Manerbe, gouverneur.

2e cloche : L’an 1817 j’ai été bénite par Monsieur Pierre Plaine curé de Bonneville sur Touques, Monsieur Jean François Goupil et Dame Clotilde Labbey, épouse de Monsieur Jean Pierre Marin Lecerf, tous deux propriétaires, étant Messieurs Jean Robert Tragin, maire et Guillaume Héroult, trésorier.
Louis Maire fondeur.

Anc. château fort; en reste une tour dominant la vallée de la Touque. Vicomte dépendant du comté de Lieuvin. Fief de Préaux tenu de l’abbaye de ce nom, vicomté de Pont-Audemer, et relevant du fief de Corbon, 1620 (fiefs de la vicomte d’Auge); fief Cavelol. (ibid.).

Description du château par Pannier

Aveu rendu à Vénérable et Discrète Personne Maître Pierre Regnier, prêtre, curé et recteur de Bonneville sur Touques, à cause d’ycelluy bénéfice, seigneur de la haute justice des franches osmones du fief Cavelot assis aux paroisses de Bonneville et Englesqueville par Jean Saucices de Bonneville sur Touques, pour un acre de terre nommée le Prey Mancoys assise en ladite paroisse de Bonneville, bornée par Richard Vignon, Guillaume Le Monnier, Jean Rioult, à cause de Marguerite Saucices sa femme, à luy appartenant au droit de la succession, à luy eschue par la mort et trespas de feu Jean Manvoisin, escuyer, sujette à une plye ( ?) ou troys sols par ycelle à mon choix, de rente au terme de my-mars, foy, hommage, reliefz et treizièmes – exempt de foirage, permage ( ?) guet et coustumes es quatre ports de Normandie ainsi que les autres tenants d’ycelluy fief.
Au gaigeplège de ladite sieurie et haute justice tenu sur le fief en la maison de Michel Vignon par Jean Jourdain, licencié-es-loi, avocat, sénéchal, présence de Michel Ferey, avocat, pris pour adjoinct le 12 juillet 1619
(Original en parchemin communiqué par M. Vasseur le 3 août 1869)

Itinéraire de Jean Sans Terre – Bonneville sur Touques
4 janvier 1200
7 mai 1200
2 juin 1201
30 juin 1201
25 – 30 mars 1203
15 -17 avril 1203
10-12 mai 1203
5 septembre 1203
7 octobre 1023
9 octobre 1203
12-13 novembre 1203

Bonneville-sur-Touques – Le Roi Saint Louis y passa en 1256
(voir Pont Audemer – Voyages de Saint Louis en Normandie par M.L Delisle)

Visite du Roi Saint Louis en Normandie
1256 – Rouen, Le Bec, Pont-Audemer, Bonneville sur Touques, Caen etc.
1269 Caen, Troarn, Pont-Audemer, Rouen
(Mémoires des Antiquaires Tome XX p.162 L.Delisle)

1260 – Arrêt portant que le bail fait par les gens du Roy d’un lieu dans lequel les paysans de Bonneville avaient des droits d’usage, sera maintenu conformément à un arrêt rendu précédemment à l’Echiquier (Olim I f°102 2e) Archives de l’Empire Tome I p.36 n°420 – Actes du Parlement)

Olim Tome I p.467 An 1259 texte en latin

Olim tome I notes p.961
« De valor redditum Bonneville » – texte en latin

Bonneville-sur-Touques – Château fut la première place attaquée par les Anglais en 1417. Il offre encore une enceinte de murailles garnie de plusieurs tours et une porte en ogive assez belle, qui pourrait dater de la fin 12e siècle ou du commencement du 13e, c’était la seule qui donnait accès à la place.
Les murs d’enceinte ont 8 à 10 pieds d’épaisseur, actuellement le rez-de-chaussée tout entier est sous terre. Les logements intérieurs ont disparu.
(Bulletin tome 9 p.309)

Touques et le château de Bonneville – Description du château et notice historique sur ce château et le bourg de Touques avec une vue de la porte d’entrée et un tableau généalogique des Ducs de Normandie et des Rois et Reines d’Angleterre depuis Rollon jusqu’à nos jours par C.V Le Court In.12 32 pages Pont l’Evêque Imprimeur Delahais.

Serment d’Harold à Bonneville sur Touques (Chronique de Benoist tome III p.169)

Le Seigneur de Bonneville prend part à la conquête d’Angleterre.
En 1119 Geoffroy Plantagenet fait déloger la garnison du palais et château de Bonneville qui ne lui opposa point de résistance. Mais le gouverneur Guillaume Troussebot l’en chassa par ruse le soir même.
En 1200 la Reine Bérangère eut en douaire Falaise, Domfront et Bonneville.
Il resta au pouvoir des étrangers jusqu’en 1449, il fut repris par Dunois il est aujourd’hui en ruines.
Guillaume Le Comte et Jean de Bonenfant, gouverneurs du château se rendirent aux Anglais en 1417.
Registre de Philippe Auguste 13e siècle
Ballivia Boneville que dicitur ballivia
Johannis de Porta
Voir : Orderic Vital – Touques tome IV p.518
Montres du Bailliage d’Evreux p26.

Deux coupures de presse « La Plage de Trouville » des 10 et 17 février 1867 concernant Bonneville sur Touques –Eglise, château etc..

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

BIEVILLE en AUGE

NOTES sur: BIEVILLE

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Accrue de:
QUERVILLE
QUETIEVILLE
MIREBEL
Bieuville (Biéville-en-Auge).
– Le fief de Bieuville, p.p le sieur de Bec-de-Liepvre, escuyer.
– Le fief de Heuville ( ou Bieuville), p.p Jean Borel, escuyer.

Archives Calvados:
Biéville-en-Auge (Calvados; jusqu’en 1972)
Histoire administrative : Biéville intègre la commune de Querville par l’ordonnance du 7 avril 1840. Le complément « en-Auge » est ajouté à une date inconnue. La commune fusionne ensuite avec Quiéteville par l’arrêté du 16 octobre 1972 sous le nom de Biéville-Quétiéville.
BIEVILLE-EN-AUGE
I. Dioc. de Lisieux. Gr. à sel de Livarot. Baill. de Falaise.- Maîtrise de Domfront.
Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. De Falaise
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Crèvecœur (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Crèvecœur (Loi du 28 pluviose an VIII); canton de Mézidon (Arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 230 hab. (1911). Sup.: 1304 hect. 23 a. 89 c.
La commune actuelle de Biéville-en-Auge a été constituée par la réunion des communes de Biéville et Querville, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Ordonnance du 7 avril 1840).
ADMINISTRATION GÉNÉRALE: Délibérations et enregistrement des lois et décrets. 17 août 1788-3 floréal an II (2 reg., 55, 188 fol.)
Lacune jusqu’au 30 prairial an VIII. Un registre de délibérations paroissiales, commencé en 1675, indiqué par l’inventaire arrêté le 7 mai 1830, n’a pu être retrouvé.
Reprise des actes et délibérations: 30 prairial an VIII.
ÉTAT- CIVIL: Biéville. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1622. Lacune 1677-1679. Délibérations du commun. 1696-1754, passim.

Les noms des communes de Normandie.
Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
323. — Biéville-en-Auge (Mézidon, C), accrue de Querville en 1840 : Boevilla 1148 : A. d. G., NPSN,

Biéville-en-Auge (Calvados; jusqu’en 1972)
Histoire administrative : Biéville intègre la commune de Querville par l’ordonnance du 7 avril 1840, Englobe aussi MIRBEL ou MIREBELLE. (réuni à QUETIEVILLE le 4-12-1831). Le complément « en-Auge » est ajouté à une date inconnue. La commune fusionne ensuite avec Quiéteville par l’arrêté du 16 octobre 1972 sous le nom de Biéville-Quétiéville.
TA Biéville-Quétiéville (Calvados; 1973-2016)

Biéville-Quétiéville (Calvados; 1973-2016)
Histoire administrative : La commune est issue de la fusion simple de Biéville-en-Auge et de Quétiéville par l’arrêté du 29 mars 1973. A partir du 1er janvier 2017, elle forme avec Saint-Loup-de-Fribois, la commune nouvelle de Belle-Vie-en-Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Biéville-Quétiéville), par l’arrêté préfectoral du 8 septembre 2016.
TA Biéville-en-Auge (Calvados; jusqu’en 1972).

BIEVILLE EN AUGE, formée de la réunion de BIEVILLE et de QUERVILLE (7 avril 1840)

Fusion de Biéville-Quétiéville 29 mars 1973.

Biéville ou Bieville-en-Auge, canton de Mézidon.
Buevilla, 1272;
Boiervilla, 1277 (ch. de Sainte-Barbe).
Buievilla, 1315 (pouillé de Lisieux, p. 44).
Buyvilla, XIV° siècle (livre pelut de Bayeux).
Bieuville, 1579 (pouillé de Lisieux, p.45).
Bieuvilla, XVI° sc (ibid. p. 44).

HISTOIRE DE LISIEUX PAR M. LOUIS DU BOIS.
BIÉVILLE-SUR-DIVE, ou Biéville-en-Auge.
Des vieux mots romans Bie, Bies, Biefs : fossés de dessèchement, biez pour conduire l’eau au moulin. On dit encore en ce sens dans la Normandie un bieu. Le 7 avril 1840, Querville a été réuni à cette commune.

Par.de Saint-Germain;
patr. le roi, puis le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. de Caen,
élect. de Falaise,
sergent. de Saint-Pierre-sur-Dive.
La terre de Biéville fut érigée en plein fief de haubert sous le nom de terre et seigneurie de Rupierre en 1655 (chambre des comptes de Rouen, t.III, p.166).

Lieux-dits de BIEVILLE:
Bougy, Bras-d’Or (Le), COUR-DE-LA-CROIX (LA), COUR-HEBERT (LA), Cour-Lair (LA), Flabels (Les), [Houlgate – Houlegate, 1868 (Simon],
Jardinet (Le), h., Jardin-Vauclus (Le), Lieu-Laivre (LE), Londel. (LE), Malvilles (LES), Manoir (LE), Marche (LA), Pâture (La), Rupière, chât,

– Fief mouvant de la vicomté d’Auge. Le huitième de fief d’Ecajeul s’étendant à Biéville et Gonneville, était assis à Amfréville.
– Le fief de la Londe, relevant de la fiefferme de Biéville, fut érigé en 1766 en faveur de Jacques André de la Pommeraye, trésorier des finances à Caen (ch. des comptes de Rouen).

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie.

BRICON Paulette et Thierry : Souvenirs de Mme Bouchard (Lessive, cuisine, école, jeux….) Bull Foyer Le Billot n+51 Sept 1995

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III pages 423,426 et 478.

Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1142.

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. D’Archéologie. 1999 page 144.

PELLERIN Henri, « Le château de Rupierre-en-Biéville », PAR, 20, n° 3, Mars 1970, pp.9-16, ill.

GUILMETH Auguste, Notices sur diverses localités du département du Calvados – Bourg de Mézidon, Rouen, Berdalle La Pommeraye, s.d..In-8°, 48 p.
= M.C. Ex. E.D., provenant de la Bibl. de Guillemare. 48 p. imprimées comporte un cahier ms. de 16 p.; incomplet contenant une suite de la notice sur Biéville-en-Auge: p. 52.

LANGLOIS André et al., Mézidon-Canon et ses environs. Vie et images du passé, s.l.s.d. (Ville de Mézidon, Imp. Maury, 1991), 205 x 275, 156p., ill. couv. ill.
cartes-postales: F. G., Biéville-en-Auge, pp. 52-53: Biéville-en-Auge – La Pistellerie (A.G.); Biéville-en-Auge – La Ferme du Mont-Jean (XVI e siècle) – (Très intéressante construction en bois sur deux niveaux, portes aux extrémités – Lucarnes – Bois droits, sans contreventements visibles – Difficile de discerner les travées – Deux cheminées plates – Pavillon carré toit en hache, lucarne découpée type caennais.

MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.
Biéville-Quétiéville.

Revue Le pays d’Auge:
– Naissance à Biéville des deux fils du seigneur du Mont Canisy et leur curieux état baptistère-1970-février-Histoire.
– Le château de Rupierre en Biéville-en-Auge-1970-mars-Arch.manoirs,châteaux…
– Les presbytères de Biéville-en-Auge-1970-juillet-Histoire.
– Biéville-en-Auge-1970-juillet-Arch.manoirs, châteaux…
– La cave du Sieur de Rupierre (suite) – Biéville-en-Auge-1990-juin-Hist.économique, sociale, traditions.
– Restauration de la chapelle Sainte-Anne de Mirebel-Biéville-Quétiéville-1991-octobre-Arch.religieuse et artssacrés-1991-octobre Arch. religieuse et arts sacrés.

2 – Pièces Justificatives.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

95. — Le 2 mai 1701, vu l’attestation du Sr. Ameline, pbfë, curé de Biéville, et du Sr. Doublet, curé de Hottot, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Labbey, Esc, Sr. des Couldrayes, fils de feu Adrian Labbey, Esc, Sr. de Billy, et de damll. Anne Bënard, de la parr, de Hottot, d’une part, et de damll. Charlotte Jean, fille de Archange Jean, Esc, Sr. de Montison, et de dame Marie Lhermitte, de la parr. de Biéville,

583. — Le 8 nov. 1702, vu L’attestation de Sr. Chasot, pbre, curé de la 2° portion de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Joseph Heudine, Esc, Sr. de-Coupigny, fils de Joseph Houdine, Esc, Sr de Coupigny, utile noble dame Marguerite Morel, de la parr, de N.-D. de Caen, d’une part, et damlle. Françoise Lemonnier, fille de Michel Lemonnier, Esc, et de dame Françoise Le Normand, de lad, parr, de Biéville, d’autre part.

113. — Le 16 janvier 1704, vu l’attestation du Sr. Chasot, curé de la 2° portion de Biéville, dispense de bans entre Guillaume de Jort,soldat, et Marie Aubert.

660. — Le 6 nov, 1705, vu l’attestation du Sr. Amoline, curé de Biéville, et du Sr. Maurey, vicaire de Hotot, dispense de bans pour le mariage entre Thomas Herval et Jeanne Tesson.

713.— Le 17 déc. 1705, vu l’attestation du Sr. Chasot, pbrë, curé de Bieville, dispense de bans pour le mariage entra Jacques-François Jean, Sr. de Malleville, fils de Charles-Thomas Jean, Sr.de Tourville, et de Marie Duvey de la parr. de Biéville, d’une part, et Françoise Lefebvre, de la parr. de St- Sauveur de Caen.

Curé de la 1° portion. — J.-F. Amellne.
Curé dé la 2° portion. — J. Chasot.
Seigneurs et notables. — A. Jean de Montison — C.-T. Jean deTourvllle.

89. —Le 12 août 1709, dispense de bans pour le mariage entre Me. Nicolas Lefebvre, cons. du roy, président en l’élection de Pontaudemer, fils de feu Me. Nicolas Lefebvre et de damll. Catherine Parin, de St-Ouen de Pontaudemer, d’une part, et damll. Catherine Lemonnier, fille de Michel Lemonnier, Esc, Sr. de la Vallée, et de damll. Françoise Le Normand, de la parr, de Biéville, d’autre part.

354. — Le 29 oct. 1710, vu l’attestation du Sr. Lemonnier, curé des Authieux-sur-Corbon, et du Sr. Chasot, curé de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Estienne, Sr. de la Sauvagerie, fils de feu Adrian Estienne et de Marie Gonfrey, de lad. parr, des Authieux, d’une part, et Marie Aubrée, fille de feu Nicolas et de Marguerite Roger, de lad. pair, de Biéville.

524 — Le 13 juillet 1711, dispense de bans pour le mariage entre Pierre de St-Denis, chev. seig. de Vervaines. Condé, Ancinnes (?) et Montaudin. fils de feu Msr. Charles de St-Denis, Esc. et de noble dame Magdeleine de James, de la par, de Condé-sur-Sarthe diocèse de Séez, d’une part, et damll. Anne Lemonnier, fille de Michel Lemonnier, Esc, Sgr de Biéville. et de noble dame Françoise Le Normand, de lad. parr. de Biéville.

454. — Le 17 mai 1713, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Lemonnier, Esc, de la parr. de N.-D. de Pontaudemer, fils de Michel Lemonnier, aussi Esc, Sr. de la Vallée, et de dame Françoise Le Normand, de la parr. de Biéville, d’une part, et damll. Agnès de Baillehache, fille de Guillaume de Baillehache, Sr. de Roncheville, cons. secrétaire ordinaire des finances de feu S.A.R. Monsieur, et de feue dame Barbe Pesnel,de la parr. de St-Pierre de Caen.

548. — Le 31 oct. 1713, dispense de parenté du 2° au 3° degré pour le mariage entre Charles Fergant, Escr, Sr. des Parcs, demeurant en la parr. de St-Loup-de-Fribois, et damll. Elisabeth Lemonnier, fille de Michel Lemonnier, Escr, demeurant à Biéville.

555. — Le 17 nov. 1713, vu l’attestation du Sr. Passet, vicaire de Biéville, et du Sr. Lecomte, vicaire de St-Loup-de-Fribois, dispense de bans pour le mariage entre Charles Fergant, Esc, Sr. des Parcs, fils de feu Pierre Fergant aussi Esc, Sr. des Parcs, et de noble dame Marie Coquet, de lad. pair, de St-Loup, d’une part, et damll. Elisabeth Lemonnier, fille de Michel Lemonnier, Esc, Sr. de la Vallée, seg. d’Hyéville, et de noble dame Françoise Le Normand, de lad. parr. de Biéville.

574. — Le 7 oct. 1713, « haut et puissant seig, .Mesr. Anne-Jacques de Bullion, chev, marquis de Fervaques, seig. de Biéville et autres lieux, brigadier des armées du roy, lieutenant pour Sa Majesté en la province et gouvernement d’Orléanais, au département du pays chartrain, demeurant à Paris, rue Plastries, à l’hôtel de Bullion, parr. St-Eustache », ayant droit de nommer à la 1° portion de la cure de Biéville, présente à ce bénéfice, vacant par la mort de Me. Jean-François Ameline, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Jean Pottier de la Londe, premier vicaire de Fervaques.
Le 18 nov. 1713, Mre. de Matignon, vic. Gl, donne aud. Sr. Potier de la Londe la collation dud. bénéfice.
Le 21 nov. 1713, le Sr. Pottier prend possession de la la portion de la cure de Biéville, en présence Me. Jean Caboulet, pbfë, curé de St-Aubin-sur-Auqainville; Me. Jean Chasot, pbrë, curé de la 2° portion de Biéville; Me. Nicolas Passet, pbrë, desservant en lad. parr.

237. — Le 18 mars 1715, vu l’attestation du Sr Chasot, curé de la 2° portion de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre François-Odet Aubert, Esc, seig. du Mesnil-Toufray, fils de feu Nicolas Aubert, Esc., Sr. d’Ingouville, et de noble dame Madeleine de Vollain, de la parr, de Moult, diocèse de Bayeux, d’une part, et damll. Elisabeth-Catherine Simon de Grandchamp, fille de feu André Simon, Esc, Sr de Grandchamp, et de noble dame Amie-Catherine Jean, de la parr, de Biéville.

496. — Le 17 sept. 1718, vu l’attestation du Sr. Pottier, curé de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre Msre. Simon-Auguste Lhermite, seig. et patron de Fresné-la-Mère, Ouillie, Visqueville, (Evesqueville) et Pertheville, fils de feu Me. François Benoit et de noble dame Barbe de la Hogue, de la parr. de Pertheville, diocèse de Séez, d’une part, et damll. Damienne-Françoise-Jeanne Le Monnier, fille de feu Me. Michel Le Monnier, Esc, cons. secrétaire du roy, Maison et Couronne de France, et de noble dame Françoise Le Normand, de lad. parr. de Biéville.

500. — Le 20 sept. 1718, vu l’attestation du Sr. Chasot, curé de la 2° portion de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre Thomas Béquet, Sr.de la Brière, fils de feu Robert et de Jacqueline Larue, de la parr, de Biéville, d’une part, et Marguerite Roussel, fille de feu François et de damll. Marie Leu, de la pair, de St-Paix de Caen.

179. — Le 27 déc. 1719, la nomination à la cure de St-Germain de Biéville, 1° portion, appartenant au seig. du lieu, haut et puissant seig. Mesr. Anne-Jacques de Bullion, chev, marquis de Fervaques, maréchal des camps et armées du roy, cons. en ses conseils, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté en ses provinces du Maine, Perche et comté de Laval, nomme aud. bénéfice de Biéville, vacant part la mort de Me. Jean Pottier, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Guillaume Moullin, pbrë du diocèse de Lx. Fait à Paris en l’hôtel du marquis de Fervaques, rue Plastrière, pair. St-Eustache.
Le 22 janv. 1720, le seig. évêque donne aud. Sr. Moullin la collation de lad. cure.
Le 26 janv. 1720, led. Sr. Moullin prend possession de la cure de Biéville, 1° portion, en présence de Me Jean Chasot, pbrë, curé de la 2° portion; Thomas Becquet, Sr. de la Brière, marchand; Me. Michel Germaine, avocat, demeurant à Fervaques.. etc…
Le 2 avril 1706, Guillaume Moullin, fils de Charles et de Jeanne Pitard, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsureet les ordres mineurs.

114. — Le 11 sept. 1722, dispense de parenté du 3° au 4° degré, et dispense de bans pour le mariage entre Romphré Lemonnier, Esc, de la parr. de Biéville, et damll. Marie Doublet, de la parr. de Roncheville.

Curés de la l° portion. — J.-F. Ameline — J. Pottier de la Londe — G. Moullin, XIII. 179.
Curé de la 2° portion. – J. Chasot.
Prêtre desservant. — N. Passey.
Patron de la l° portion. — Le seigneur du lieu — A.-J. de Bullion.
Seigneurs et notables. — N. Aubrée — R. Béquet — T. Béquet de la Brière.

773.—Le 26 août 1729, la nomination à la cure de St-Germain de « Bieuville » (Biéville), 1° portion, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Anne-Jacques de Bullion, chev, marquis de Fervaques, et de Gallardon, seig. d’Eclimont, Bonnelles, Bullion, les Bordes, seig. patron de la 1re portion de Bieuville, seig. de Preure (?), et autres lieu, baron de Thienbrune, maréchal de camp ès-armées du roy, cons. en ses Conseils, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté en ses provinces du Maine, Perche et comté de Laval, chevalier des Ordres du roy, demeurant en son hôtel à Paris, rue Plâtrière, nomme à lad. 1° portion de cure, vacante par la mort de Me Guillaume Moulin, dernier titulaire, décédé le 8 mai dernier, la personne de Me. Isate Puchot de Champré, pbrë du diocèse de Lx.
Le 19 oct. 1729, le seig. évêque donne aud. Sr. Puchot la collation dud. bénéfice Le 27 oct. 1729, le Sr. Puchot prend possession de la 1° portion de la cure de Biéville, en présence de noble et révérende personne, Msr. Pierre de Camaret, pbrë, bachelier en théologie, prieur et curé de Meulles; Me.Jean Thomas, pbrë, curé de Ste-Marguerite-des-Loges; de Msr. Jean Chasot, pbrë, curé de la 2° portion de Biéville; Me. Jean-Jacques Mannoury, pbrë, desservant Lad. 1° portion, et plusieurs autres témoins.

975. — Le 23 nov. 1730, dispense de bans pour le mariage entre Adrian Paris, sr. du Clos, marchand, fils de feu Henry Paris, Sr. des Rivières, de la pair. de Sr. Frémond, diocèse de Coutances, d’une part, et damll. Elisabeth-Thérèse-Antoinette Lemaitre, fille d’Antoine Lemaitre Sr. des Jardins, marchand, de la parr, de Biéville.

1375. — Le 31 mars 1733, la nomination à la 2° portion de la cure de St-Germain de Biéville appartenant au seig. du lieu, noble dame Anne-Antoinette Morand, veuve de Charles de la Bonde, Esc, en son vivant vicomte de Thorigny, et héritière de Msr. Bernard .Morand, Esc, et, en cette qualité, dame et patronne de lad. 2° portion de Biéville, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me. Jean Chasot, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Guillaume Hardouin, pbrë, curé de la Pommeraye.
Le même jour, le seig. évêque donne aud. Sr. Hardouin la collation dud. bénéfice.
Le 15 avril 1733, le Sr. Hardouin prend possession de lad. cure de Biéville, en présence de Me. Charles-François de la Bonde, Sr. d’Iberville, seig. et patron en partie de la 2° portion, cons. du roy en ses conseils et son président en la cour des Comptes, Aides et Finances de Rouen; Me. Isaîe de Champré-Puchot, curé de la 1° portion de Biéville, et autres témoins.

136. — Le 30 oct. 1735, Jean-Baptiste Manchon, fils de Jean-Baptiste et d’Anne Foucques, de la parr, de Biéville, reçoit la tonsure cléricale.

239. — Le 13 juill. 1740, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Puchot, Esc, Sr. de Chanval, capitaine d’infanterie, fils de Robert Puchot, Sr. de Baspré, et de noble dame Magdeleine de Montreuil du Bourget, de la parr. de Livarot, et demeurant depuis quatre ans en la parr, de Biéville, d’une part, et noble damll. Marguerite-Dorothée Aubert, fille de Jacques Aubert, Esc, Sr. de Boistonney, et de noble dame Renée-Elisabeth Toustain, de la parr, de Mirebel.

240. — Le 21 avril 1740, Me. Isale Puchot de Champré, pbrë, curé de la 1° portion de St-Germain de Biéville et pourvu de la cure de Plasnes, résigne purement et simplement led. bénéfice de Biéville entre les mains de haut et puissant seig, Mes. Anne-Jacques de Bullion, marquis de Fervaques, chevalier des Ordres du roy et lieutenant-général de Ses armées, seig. et patron de Fervaques, Biéville et autres lieux.
Fait et passé à Lx.
Le 14 juin 1740, le seig. évéque donne la collation dud. bénéfice de Biéville, 1° portion, à Me. Jacques Le Maistre, pbrë de ce diocèse, qui a été nommé à lad. cure par led. seig. marquis de Fervaques.
Le 19 juillet 1740, le Sr. Le Maistre prend possession de la cure de Biéville, 1° portion, en présence de Me. Puchot, dernier titulaire, Me. Guillaume Moulin, pbrë, curé de la 2° portion, le Sr. Guillaume Puchot de Chanval, capitaine d’infanterie, Jean-Jacques Herval, avocat au parlement, et autres témoins.

375. — Le 13 juin 1746, Me. Guillaume Hardouin, pbrë, curé de là 2° portion de Biéville, et, depuis, pourvu de la cure de Magny-!e-FreuIle, diocèse de Bayeux, y demeurant, remet purement et simplement lad. cure de Biéville entre les mains de Mes. Charles-François de la Londe, Sr. d’Imberville, seig. et patron de la 2° portion de Biéville, cons. du roy en ses conseils et son président en la chambre des Comptes de Normandie.
Fait et passé à Lx.
Le 15 juillet 1746, led. Sr. d’Imberville nomme aud. bénéfice ainsi vacant, la personne de Me. Louis Raquidel, pbfë du diocèse de Bayeux.
Fait et passé à Lx, parr. St-Jacques, en la demeure de Guillaume Faisant, Esc, Sr de la Louterie, ancien garde de S. A. R. Monseig. le duc d’Orléans, et aussi en présence de Msr. François Huet pbfë,- chanoine de la Cathédrale et promoteur général de l’évêché.
Le 1° août 1746, le seig. évêque donne aud. Sr. Raquidel la collation de lad: cure, et celui-ci en prend possession le 9 oct. suivant, en présence de Me. Jacques Guillard, pbfe, curé de Tilly-Ia-Campagne, demeurant à Biéville; Me. Jacques Le Maistre, pbre, curé de la 1° portion de Biéville, et autres témoins.

Curés de la 1° portion. — G. Moullin — I. Puchot de Charnpré – J. Le Maistre.
Curés de la 2° portion.— J. Chasot — C. Hardouin (et non Moullin — L. Raquidel.
Prêtres de la paroisse.— J.-J. Mannoury — J. Guillard.
Clerc.— J -B. Manchon.
Patron de la 1° portion. — Le seig. du lieu. — A.-J. de Bullion.
Patron de la 2° portion.— Autre seigneur du lieu.— A.-A. Morand,
Vve de la Londe et non de la Bonde) — C.-F. de la Londe.
Seigneurs et notables.— N. Gigon de la Bertrie — A Le Maistre — R. Le monnier d’hiéville – M.-A. Doublet – G.-C.-F. de Maupeou

24— Le 24 novembre 1750, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-François Jean, Sr. de Malleville, veuf de Marie-Anne Durel et fils de Thomas-Charles Jean, Sr. de Tourville, et de Marie Durey, de la parr, de Biéville, d’une part, et noble dame Marie-Marguerite-Catherine de Tiger, Vve de François-Christophe de Giard, Esc, Sr de la Hulinière, et fille de Charles de Tiger, Sr. de Valembois, et de noble dame Marie-Catherine de Coliboeuf, de la parr. de St-Gervais de Falaise, diocèse de Séez.

236.— le 25 sept. 1757, Louis-François lemanissier, fils de Francis et de Gabrielle Dauge, de la pair, de Biéville, diocèse de Bayeux, reçoit à Bayeux la tonsure et les ordres mineurs.
Le 15 mars I763, led. Sr. lemanissier, pbre, âgé de 27 ans environ, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
le 28 juin 1763, il obtient des lettres de quînquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris, Rouen, Tours et Bourges; sur les évêchés et les
chapitres d’Auxerre, Meaux, Chartres, Blois, Soissons, Orléans, Beauvais, Bayeux, lisieux. Coutances, Avranches. Evreux, Séez, le Mans, Angers et Noyon, ainsi que sur bon nombre de collégiales, abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 10 juillet 1771, il reçoit le titre de professeur septennaire de la très célèbre Académie de Caen, pour avoir professé pendant plus de sept ans avec succès les humanités au collège du Ment, à savoir depuis le 21 mars 1763 jusqu’à ce jour.
Le 1 er Oct. 1773, Me Louis-François lemanissier, professeur septennaire au collège du Mont, demeurant à Caen, parr. St-Etienne, et
représenté par Me Pierre Lelièvre, curé de St-Ouen de Pontaudemer, fait signifier ses noms et grades aux religieux de St-Pierre de Préaux
et aux mêmes religieuses de St-Léger.

3. — Le 21 nov. 1764, dispense de bans pour le mariage entre Me. Charles-François Le Ouesne, licencié ès-lois en l’Université de Caen,
fils de Me Charles-Nicolas Le Ouesne, procureur en l’élection dud. Caen, et de feue dame Jeanne-Louise-Henriette Duval, de la parr. St-Etienne de Caen, d’une part, et damlle Jeanne Le Maistre, fille de feu Pierre-Antoine Le Maistre et de feue dame Elisabeth Lefèvre, de la parr. de Biéville.

260. — Le 5 févr. 1768, la nomination à la1° portion de la cure de St-Germain de Biéville appartenant au seig. du lieu, Esc. Etienne-Michel Le Duc, chev, seig. et patron de Biéville, du Mesnil-sous-Lillebonne, de Bernières et autres lieux, gentilhomme ordinaire du roy, demeurant à Paris, rue St-Louis, au Marais, parr. St-Gervais, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jacques Le Maistre, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Pierre-Jean-Thomas Le Gras, pbrê du diocèse de Rouen, titulaire de la chaplle des Saints-Anges-Gardiens du Mesnil-sous-Lillebonne, y demeurant, aud. diocèse. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seig. de Biéville.
Le 3 Mars 1768, le seig. évêque donne aud. Sr. Legras la collation dud. bénéfice.
Le 4 mars 1766, le Sr. Legras prend possession de la cure de Biéville, 1° portion, en présence de Me. Louis Raquidel, curé de la 2° portion; Me. Jean-Jacques-François-Gabriel Fleury, desservant la parr.; Jacques Rivière, chirurgien juré; Jean-Baptiste Raquidel, vivant de son bien, tous demeurant aud. lieu de Biéville, et autres témoins.

33. — Le 26 juillet 1768, Me. Pierre-Jean-Thomas Legras, pbrê du diocèse de Rouen, curé de Biéville, 1° portion, au diocèse de Lx, demeurant en b pir. du 3Iesnil-sous-Lillebonne, diocèse de Rouen, résigne purement et simplement Lad. cure de Biéville entre les mains du seig. évêque de Lx pour qu’il y soit pourvu par le seig. présentateur.
Fait et passé devant le notaire apostolique de Caudebec, en présence de Me. Thomas Alliez, pbre, prieur-curé de Nointot, et de M* Philippe Gagu, curé de Rouville.
Le même jour (26 juillet,) la nomination à Lad. cure de Biéville, 1er portion, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Etienne-Michel Le Duc, Esc., seig. et patron de Biéville, demeurant ordinairement à Paris, rue Neuve Grange-Batellière, prr. St-Eustache, faubourg Montmartre, et se trouvant présentement en son château Mesnil-sous-Lillebonne, nomme à Lad. cure, ainsi vacante, la personne de Me. Guillaume Barberey, pbrê du diocèse de Rouen, vicaire de Rouville aud. diocèse. Fait et passé aud. château du Mesnil, en présence des témoins ci-dessus désignés.
Le 16 août 1768, le seig. évêque de Lx donne aud. Sr. Barberey la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le Sr. Barberey prend possession de la 1° portion de Biéville, en présence de Me. Louis Raquidel, curé de la 2° portion, Jean-Baptiste-Charles Raquidel, virant de son bien, demeurant à Biéville, et autres témoins.

Curés de la 1° portion. — Jq. Le Maistre — G.Barberey.
Curé de la 2° portion. – L.Raquidel.
Prêtre desservant. J.-J.-F.-G. Fleury.
Patron de la 1° portion. — Le seig. du lieu. — E.-M. Le Duc.
Seigneurs et notables. — T.-C. Jean d.- Tourville.

326.— Le 21 mars 1774, Me. Louis-François Le Manissier, pbrë, originaire de Biéville, diocèse de Bayeux, Me. ès-arts en l’Université de Caen, professeur septennaire au collège du Mont, demeurant en lad. ville de Caen, pair. St-Etienne, fait réitérer par procureur ses noms et grades aux religieux de St-Pierre de Préaux et aux dames de St-Léger.

137. — Le 13 sept. 1781, la nomination à la 1° portion de la cure de St-Germain de Biéville appartenant au seigr. du lieu, Mes. Etienne-Michel Le Duc, seigr. et patron de Biéville, marquis de Bernières et de Lillers-en-Artois et autres lieux, gentilhomme ordinaire du roy, demeurant en son hôtel à Paris, rue. Neuve-Grange-Batellière, parr. St-Eustache, et se trouvant présentement à Lx, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Guillaume Barberey, dernier titulaire, la personne de Me. Jacques-Joseph-Xavier Caron, pbrë du diocèse de Boulogne, habitué en l’église collégiale de St-Omer aud. diocèse. Fait et passé à Lx. le même jour, le seig. évêque donne aud. Sr. Caron la collation dud. bénéfice.
Le 16 sept. 1781, le Sr. Caron prend possession de la cure de Biéville, en présence de Me. Louis Raquidel, pbrë curé de la 2° portion; Me. Pierre-Charles Marie, pbre du diocèse de Bayeux, vicaire de lad. parr., et autres témoins.

140. — Le 16 avril 1787, la nomination à la 2° portion de la cure de St-Germain de Biéville appartenant au seig. du lieu, haut et puissant seig. Thomas-Louis-Marie-Geneviève de Morant, seig. châtelain de Bréquigny, baron de Fontenay, comte de Peazes, seigr de Rupière, Torpet autres lieux, capitaine de cavalerie, demeurant à Paris, rue des Saints-Pères, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Louis Raquidel, dernier titulaire, la personne de Me. Jean-Jacques Leconte, pbrë du diocèse de Bayeux, vicaire de Villers, diocèse de Rouen. Donné à Paris, en l’hôtel dud. seig.
Le 5 mai 1787, M. de Gruel, vic. Gl, donne aud. Sr. Leconte la collation dud. bénéfice.
Le 22 mai 1787, le Sr. Leconte prend possession de la cure de Biéville, 2° portion; en présence de Me. Jacques-Joseph-Xavier Carron, pbrë, curé de la 1° portion; Jacques et Ferdinand Carron, père et fils, marchands, demeurant en lad. parr.; Jacques Raquidel, menuisier, demeurant à Sallenelle, diocèse de Bayeux, et autres témoins.

144. — Le 20 sept. 1788, la nomination à la 2e portion de la cure de St-Germain de Biéville appartenant au seigr. de Rupière, M. Thomas-
Marie-Louis-Geneviève de Murant, marquis de Morant, comte de Peuzes, seigneur châtelain de Bréquigny, Koan, Kengoumard, Knisac, Rupière, Torp et autres lieux, seigr et patron présentateur de Biéville, major en second du régiment do Navarre en garnison à Rouen, nomme à lad. cure de Biéville, vacante par la mort de Me Jean-Jacques Lecomte, pbrê, dernier titulaire, décédé le 22 de ce mois, la personne de Me Jean-Baptiste Lallier, pbrê du diocèse de Séez, desservant la parr. de Berville, près St-Pierre-sur- Dives. Donné à Rouen.
Le 4 oct. 1788, M. de Collignon, vie. gl, donne aud. sr. Lallier la collation dud. bénéfice.
Le 10 oct. 1788, le sr Lallier prend possession de la cure de Biéville, 2e portion, en présence de Me. Jacques-Joseph-Xavier Caron, curé
de la l° portion; Me Jean-Baptiste-Michel Tranchant, curé de St-Martin de Corbon, et autres témoins.

Curés de la 1° portion. — I. Puchot de Champrey —Jq.-Jh.-X. Caron.
Curés de la 2° portion. — L. Raquidel — J.-J. Lecomte — J.-B. Lailler.
Vicaire. — P.-C. Marie.
Patron de la 1° portion.—Le seigneur du lieu.— E.M.Leduc.
Patron de la 2° portion. — Le seigneur de Rupière. — T.-M.-L.-O de Morant.

Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 373-374.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 41:
1399, 11-17 juillet
Information de Guillaume Le Diacre, vicomte de Falaise pour la mise hors de garde noble d’Henri de Querville, écuyer, né à Querville (commune de Biéville-en-Auge), le 19 juin 1378, fils de Guillaume de Querville, écuyer, mort à Querville le 5 décembre 1391, et pour évaluer ses biens sis à Airan, Estrées–en-Auge, Hérouville, Ranville, Beuzeville-sur-le-Vey, Auvers et Saint-Pellerin (Manche), Fortmoville, Angerville-l’Orcher et Gonneville-la-Martel (S.-Mme.).

An IV, 21 messidor (1796, 7 août) – Crévecoeur
Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Crévecoeur :
Croissanville : Charpentier meunier, 2 tournants
Mery-Corbon : Sabine meunier, 2 tournants
Magny-le-Freule : Brunet, 2 tournants
Quetieville : Binet meunier, 2 tournants
Fribois : Haranger meunier, 2 tournants
Torquelane : Nicolas meunier, 1 tournant
 » Nous n’avons rien aperçu qui nous ait fait même soupçonner L’existence de ces espèces de cachettes; Mais nous nous avons Re(marqué) tant d’autres moyens de fraudes, Beaucoup plus simples et d’autant plus dangereux que … ne paraissant pas l’être l’effet du pur hasard ou de l’inadvertance, ils peuvent mettre leurs auteurs à l’abri de poursuites vraiment fondées .
 » Nous pensons donc, que la voie La plus Seure, Pour Ramener Les Meuniers a des sentiments de moralité et de justice & pour prévenir Les Effets de leurs Spéculations frauduleuses, qui dans tous les temps excitent Les plaintes des Citoyens.
 » Ce serait de les Rappeler à la stricte observance des lois qui les concernent & de Les obliger d’avoir dans leurs Moulins des Balances et des poids D’harambure D’harambure juge de paix
( A.D. Calvados – L Administration IV Police 41 )

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Biéville, Buyvilla, Boevilla, Buevilla, Buievilla.
L’église de Biéville est moderne, éclairée par de grandes fenêtres sans caractère, et elle n’offre aucun intérêt archéologique.
Le clocher s’élève au-dessus du portail et renferme trois cloches qui ne sont pas anciennes. La paroisse de Querville a été réunie à Biéville. L’église a été démolie; la cloche refondue est réunie à celles de Biéville.
Dans le choeur, du côté de l’évangile, on lit l’inscription suivante sur une table de marbre noir portant un blason.

CY GIT
TRES HAUTE ET TRES PUISSANTE
DAME, MADAME ANNE FRANÇOISE
DE LA LONDE DHIBERVILLE
DÉCÉDÉE A SON CHATEAU DE
RUPIERRE LE 20 OCTOBRE
MDCCLXVII
VEUVE DE TRES HAUT ET TRES
PUISSANT SEIGNEUR MESSIRE
THOMAS CHARLES COMTE
DE MORANT
MARÉCHAL DES CAMPS ET ARMÉES
DU ROI, MORT A SON CHATEAU
DE BRÉQUIGNY PRÈS RENNES LE
20 OCTOBRE MDCCLXII ( Je dois la transcription de cette inscription à M. le docteur Pépin).

L’église de Biéville est sous l’invocation de saint Germain.
Le seigneur nommait à la cure. Biéville faisait partie de l’élection de Lisieux : on y comptait 30 feux, environ 150 habitants.

Château.
— Le château de Biéville, sur le bord de la route impériale de Caen à Lisieux, ne consiste plus que dans un pavillon et des bâtiments disposés symétriquement autour d’une cour carrée. Les piliers de clôture bordant la route se composent d’assises alternatives de briques et de pierres. La brique a été employée également dans la construction des bâtiments dont nous venons de parler. Un vaste jardin existe derrière le château.
L’inscription que nous avons citée prouve qu’au XVIIIe siècle ce château appartenait à la famille de Morant; ce qui existe est occupé par un fermier, et le domaine a passé par succession à M. le marquis du Plessis-d’Argentré, membre de l’Institut des provinces de France, mort il y a quelques années. Ses héritiers possèdent encore la terre de Biéville. On sait que la famille Duplessis-d’Argentré est une des plus illustres de la Bretagne.
M. le docteur Pépin annonce qu’il existe à Biéville un champ, nommé le champ de la Bataille, dans lequel on a trouvé des armes et des ossements, et qu’à peu de distance il a existé une chapelle qui a été démolie. Sont-ce là des indices du campement de Louis d’Outremer, lors de la bataille de Croissanville? Nous n’osons rien conjecturer à ce sujet.

BIEVILLE-EN-AUGE. – La découverte faite au « Champ de bataille » d’armes et d’ossements humains est un bon indice d’événements militaires (6). A Querville, « Les Mottes », (Cad., 5-19).
(6) Caumont, Stat, mon., V, p. 633.

BIEVILLE-EN-AUGE. – Les fossés qui entourent Le « Manoir» (Cad., A, 41-96) et la ferme de « Bougy » ne sont-ils pas les vestiges d’ouvrages fortifiés antérieurs?

L’Observatoire du Patrimoine Religieux.
L’actuelle église date de la première moitié du XVIIIème siècle. Elle est venue remplacer une, sinon deux églises des XVème et XVIème siècles, deux presbytères voisins étant signalés dans les documents datant de ces époques. Elle renferme un autel datant du milieu du XVIIIème siècle, classé aux Monuments Historiques au titre d’objet depuis 1980.

Journal de Simon Le Marchand, bourgeois de Caen – par Le Marchand, Simon, 1589-1662; Vanel-Gabriel.
Thomas de Morant 1er, baron de Mesnil-Garnier, d’Eterville, Rupierre et Biéville-en-Auge, né le 1er mai 1543, trésorier de l’Épargne sous Henry III, conseiller d’État en 1618; il mourut en 1621. Il avait épousé, en 1598, Mariotte Morel de Putanges, qui mourut en 1614 et fut inhumée dans la chapelle Sainte- Barbe, à Saint-Jean de Caen.

Dictionnaire de la noblesse : par Aubert de la Chesneraye-Desbois – François-Alexandre.
Extraits:
– Thomas-Charles, Marquis de Moran…….. est mort le 18 Octobre 1763, et a été inhumé dans l’Eglise de Saint-Germain à Rennes. Il avoit épousé, par contrat du 25 Mai 1752, signé le 8 précédent par le feu Roi et la Famille Royale, Anne-Françoise de la Bonde-d’Hiberville, morte le 20 Octobre 1767, et inhumée en sa Paroisse de Biéville en Auge, fille de Charles-François de la Bonde, Chevalier, Seigneur d’Hiberville, Baron de Rupierre, Président à la Chambre des Comptes de Normandie, et de Marie-Catherine le Cordier-de-Bigards, Dame et Patronne de Torp, près Falaise………

Seigneurs Barons de Rupierre & de Biéville-en-Auge.

X – Gaspard de Morant, Chevalier, Seigneur et Baron de Rupierre et de Biéville en Auge, suivant ses partages faits avec Thomas II, son frère, le 9 Novembre 1621, second fils de Thomas, I. du nom. Chevalier, Baron du Mesnil – Garnier, etc. et de Mariotte Morel-de-Putanges, fut Conseiller du Roi en ses Conseils d’Etat et Privé, Trésorier des Ponts et Chaussées, et épousa, le 12 Mars 1624, Marie le Comte-de-Montauglan. Il mourut en 1656 y laissant :
XI. – Charles-Thomas de Morant, Chevalier, Seigneur et Baron de Rupierre et de Biéville, Maréchal de Bataille dans les Armées du Roi, confirmé dans sa Noblesse avec ses consanguins en 1666. Il avoit épousé, par contrat reconnu à Caen le 22 Décembre 1654, Valentine de Chasot, enterrée le 10 Avril 1710, auprès de son mari, fille de Bernard de Chasot, Ecuyer, et Seigneur de Grandbois, etc. et Elisabeth le Tenneur- de-Langrune, dont:
– 1. Bernard, Chevalier, Seigneur et Baron de Rupierre, baptisé le 24 Octobre 1655, à Saint-Jean de Caen, mort en cette Ville le 10 Mars 1724, âgé de 70 ans, et inhumé aux Dominicains de Caen, sans laisser de postérité de son mariage avec Marie – Françoise le Moutardier – du-Rodé-,
– 2. Charles-Thomas, appelle le Chevalier de Rupierre, Capitaine de Dragons dans la Mestre-de-Camp Général, mort, sans alliance, le 15 Février 1715., et inhumé aux Dominicains de Caen;
– 3. Léonor, Religieux Dominicain à Lisieux, mort au Bourg de Thorigny en 1713;
– 4. Marie- Gabrielle, héritière, avec Antoinette, sa sœur, de ses frères, morte le 30 Juin 1752 âgée de 85 ans, et inhumée aux Dominicains de Caen;
– 5. et Antoinette, qui suit.
XII. Antoinette de Morant, Dame et Patronne de Rupierre et de Biéville, hérita des biens de Bernard de Morant, son frère, avec Marie-Gabrielle, sa sœur, et épousa N… de la Bonde- d’Hiberville, Vicomte de Thorigny, frère de M. d’Hiberville.

Les de Morant …… famille normande aux XVIIe et XVIIIe siècles – Albert Bruas.
Extraits:
– Rupierre était un magnifique château, sis en la commune de Biéville-en-Auge, qui a été démoli un peu avant la Révolution et dont il ne reste que quelques dépendances. Cette terre appartient à la famille du Plessis d’Argentré.
A la Bibliothèque nationale, il existe des jetons portant, d’un côté, l’écusson aux trois cormorans, ayant pour brisure une bordure dentelée, surmonté d’un casque avec lambrequins; autour on lit : Gaspard Morant, seigneur de Rupierre, conseiller du Roy et trésorier général des Ponts-et-Chaussées de France. Au revers, un pont sur lequel passe une chaussée, et en exergue : 1621, facile et compendio.
– Anne-Françoise de la Bonde d’Hyberville, dame et patronne de Biéville, née le 13 octobre 1726, était l’héritière de la branche des Morant de Rupierre par suite du décès (1750) de son père, Charles-François, chevalier, seigneur et baron de Rupierre, président de la Chambre des comptes de Normandie(…)Par cette union, le château de Rupierre (sis commune de Biéville-en-Auge, élection de Lisieux), apanage de la branche de ce nom au XVIIe siècle, passa aux mains du marquis du Mesnil-Garnier0

La navigation aérienne et les ballons dirigeables par Raoul Marquis.
Caen, 19 juillet 1883, le même ballon. Avec un voyageur. Altitude, maximum, 2000 mètres. Descente à Bieville-en-Auge à 48 kilomètres de Caen. Ballon éventré par le vent à l’atterrissage.

3 – Archives ShL.

1701 – Archives SHL.
1F403 : 7 janvier 1701 : Jacques Bavent de Biéville a transigé avec de Me Duclos Baril pour les arrérages dus pour une terre dite « La court Bavent ».

Carnets de Charles Vasseur :
– Analyse et transcriptions: p.203 : 1786 : Maistre Louis Racquidel, prêtre, curé de la deuxième portion de Biéville
– BIEVILLE –Bieville sur Dive- Buyvilla – Boievilla – Buevilla – Binevilla – Boivilla – Blevilla – Bienvilla
Voir :
Montfaut p.38
Histoire de St Pierre sur Dives par l’Abbé Denis p.173

Election de Lisieux
30 feux

Sous l’invocation de Saint Germain

Divisé en deux portions
1 ère portion:
Patronage:
XIVe Dux Normania
XVIe : Dominus loci
XVIIIe le roi et le seigneur alternativement

2 ème portion
Patronage:
XIVe Johannes de Vallibus
XVIe Dominus loci
XVIIIe : le roi et le seigneur alternativement

Noms des curés :
1 ère portion:
Raquidet 1768 à 1787
Le Maître 1764
I. Puchot de Champrey
Jq.-Jh.-X. Caron

2 ème portion:
L.Raquidet ou Raquidel 1764
Barbarey 1774
Caron 1781 à 1787
J.-J. Lecomte
J.-B. Lailler

Vicaire. — P.-C. Marie
Patron de la 1° portion.— Le seigr du Jieu.— E.-M.Leduc
Patron de la 2° portion. Le seigneur de Rupière

Chapelle en l’église de St Germain
Patron : le plus proche du fondateur
Revenu :14 livres

Insinuations

Eglise : nef et chœur de 1000 à 1090

Jean de Plauta, chevalier, donne en 1213 à Rolofre pour son hommage toute la terre de Biéville

Recherche de 1666
Arcange Jean, sieur de Montjean, issu de Jacques, ennobli en 1594
Clément de Meaux, sieur de la Marche

– GRAPPA.
11- BIEVILLE-QUETIEVILLE (I. N. S. E. E. n°527)
Clx: 426.05 x 1159.05
– Au Sud des gravières actuelles, dans un labour, petite concentration de céramique romaine des II° et III°siècles (Commune, Sigillée, amphore Dressel 20 etc … En revanche, très peu de tuiles ont été trouvées. Un survol aérien effectué en Juillet 1991 a révélé l’existence de plusieurs fossés à cet endroit, dont l’organisation reste à l’heure actuelle inexpliquée.
Sources : – prospection sol: Ch. Maneuvrier.
– prospection aérienne: Jean Desloges et Ch.Maneuvrier.

12 – BIEVILLE-QUETIEVILLE (I. N. S. E. E. n°527)
« Le Pré de la Motte » Clx: 427,18 x 1161,35
Motte circulaire (30 m de diamètre â sa base) avec fossés et basse-cour quadrangulaire, plus plate, à l’ouest de la motte, de 44 x 32 m de dimensions. Des sondages effectués il y a quelques années par M. Daliphard avaient permis de dater l’ensemble du XIIè siècle.
Sources : – PILET C., Chronique d’Archéologie, Ann. de Norm. n°4 dec 1980, p.341-342.

13 – BIEVILLE-QUETIEVILLE (I. N. S. E. E. n°527)
Clx: 426,9 x 1160.47
Entre les gravières et la motte castrale, un petit enclos circulaire protohistorique.
Sources : – prospection aérienne, 1991. : Ch. Maneuvrier.

15 -BIEVILLE-QUETIEVILLE (I. N. S. E. E. n°527)
« Le Bras d’Or » clx . 425.9 x 1160.7
Dans les gravieres, dans les déblals, quelques fragments de céramiques médiévale s (XIV°-XV°
Sources : – prospection sol: Ch. Maneuvrier.

2S: Fond Duval.
Calvados divers – 2S378
Biéville-Quettieville: église (plans, photos) 1956-1985.

Archives Nédélec Communes.
Com.7.1 Biéville-Beuville
Com.7.2 1 Biéville-Quétiéville Notes historiques
Com.7.2 2 Biéville-Quétiéville Presbytères jumeaux de Biéville
Com.7.2 3 Biéville-Quétiéville Ferme des Roches
Com.7.2 4 Biéville-Quétiéville Manoir de Bougy
Com.7.2 5 Biéville-Quétiéville Querville
Com.7.2 6 Biéville-Quétiéville Etude sur les manoirs du Pays d’Auge
Com.7.2 7 Biéville-Quétiéville Vie de la commune 1990-2007
Com.7.2 8 Biéville-Quétiéville Manoir des Graviers
Com.7.2 9 Biéville-Quétiéville Restes du château de Rupierre
Com.7.2 10 Biéville-Quétiéville Mirbel,Motte féodale,Malville,Château de Quétiéville

Fonds Goupil Plaques de verre.
299 1950 Enterrement M. Chéron – Bombe – Maison Biéville-en-Auge 5366-5384-5366-5384 19.