NOTES sur CRICQUEVILLE-EN-AUGE – 14203.
CRICQUEVILLE-EN-AUGE accrue d’ANGOVILLE
La commune actuelle de Cricqueville-en-Auge a été constituée par la réunion des communes de Cricquerille et Angorille, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Ordonnance du 21 novembre 1827) .
L’addition en-Auge a été autorisée par décret du 30 décembre 1891 .
Archives Calvados.
Cricqueville-en-Auge (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14203
Histoire administrative : Cricqueville intègre la commune d’Angoville par l’ordonnance du 21 novembre 1827. Le complément « en-Auge » est ajouté par le décret du 30 décembre 1891.
TA Angoville (Calvados;jusqu’en 1827)
EP Cricqueville (Calvados)
CRICQUEVILLE-EN-AUGE
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. à sel de Danestal. Gen. et int.de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Évêque .
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Beuvron (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Beuvron (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Dive-
(Dozulé) (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 179 hab. ( 1911 ) . -Sup. 679 hect. 35 a. 93 c.
La commune actuelle de Cricqueville- en- Auge a été constituée par la réunion des communes de Cricquerille et Angorille, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Ordonnance du 21 novembre 1827) .
ADMINISTRATION GÉNÉRALE :
Cricqueville. Délibérations et enregistrements divers :lois et décrets, etc. 16 juillet 1788- 5 thermidor an VIII (3
reg.), 150, 146, 71 fol. ) – Délibérations. 25 juillet 1790-23 pluviòse an IX (Reg., 193 fol.); depuis l’an X.
ÉTAT- CIVIL:
Cricqueville. -Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1636. Lacunes: 1663-1667; mariages de 1658-1661, sépultures de
1653-1656 .
Comptes du trésor. 1699, 1714-1715.
POPULATION : États nominatifs des habitants . 1793, an IV, (4 p.)
Cricqueville. an VI, an VIII
IMPOSITIONS : États nominatifs des habitants 1793, an IV, États de sections ( Sections A-E). 21 thermidor an V (Cah., 16 fol. )
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Cricqueville-en-Auge. 20 octobre 1793-30 fructidor an II ( Reg.et cah. )
Voir les actes de catholicité de Cricqueville. 1700 ( Série G. Cricqueville, cah .).
Criqueville –Crequevilla – Criquevilla – Cricovilla, Cricquovilla.
Kuerkevilla,
Kerkevilla XIII° s° (pouillé de Lisieux, p.52).
Criqueville, 1371 (visite des forteresses).
Par. de Saint-Germain, auj. Notre-Dame.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Dozulé.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Évêque,
sergent. de Dive.
Lieux-dits de Cricqueville:
– Angoville, h. – Butte de Bassebourg – Bellemare – L’Epine.
Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
CRECHEVILLA; ibid. On trouve dans les archives du Calvados plusieurs chartes relatives à St.-Jean-de-Livet et dans lesquelles, figure un personnage, nommé Guilleimus de CREQVILLA, de KERKEVILLA de KUERKEVILLA. Nous pensons que tous ces noms se rapportent à Criqueville-en-Auge.
1 – NOTES sur CRICQUEVILLE
2 – Bibliographie :
3 – Pièces Justificatives :
4 – Archives SHL.
1 – CRICQUEVILLE
– Michel Cottin
Château
Manoir des Quatre Nations
10 Mai 1994. Visite du Manoir des Quatre Nations, à Cricqueville, avec M. Gérard GAUGAIN.
Bâtiment agricole vers l’entrée avec éléments disparates provenant de plusieurs constructions. Sur la traverse haute de la porte on lit une inscription FUTFE PAR MOY.. 1628 ? ou 1688. Les arasements obliques de cette traverse reposent sur des poteaux (celui de gauche ne paraît pas très ancien) formant repos. A gauche une succession de colombes portent encore la trace d’un chevillage et les poteaux une entaille en queue d’aronde destinée à recevoir une filière de contreventement. Près de la porte, deux colombes ont des chanfreins arrêtés tombant sur cette filière.
Un autre bâtiment à usage autrefois d’habitation et d’étable possède deux cheminées dos à dos au rez-de-chaussée dont celles du bas, en pierre pourraient être du XVIIIe siècle et une à l’étage en brique, au-dessus de celle-ci. Une simple planche d’environ 30 mm sépare ces deux cheminées.
Le logis est un grand corps avec escalier central en bois et rampe en fer forgé à motifs de cœurs. Nez-de-marches et contremarches en chêne, plats de marche en dalles de pierre. Pan de bois intérieurs transversaux apparents – en grande partie en orme – avec de nombreuses marques de repérages. Les linçoirs sont moulurés. Cheminées doubles, en pierre, sur le rez-de-chaussée et le premier étage. Charpente soignée, bois sciés, avec sous-faîtières et croix de saint André. Aux extrémités, demi-sommiers d’angle, ou coyer. Dans le comble, la charpente des croupes comporte des demi-enrayures à goussets courbes. Belles menuiseries, un peu lourdes. Trois lucarnes.
2 – Bibliographie :
CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados, IV, Caen, 1862, pp. 110-114, ill. (vue générale arrière château, cheminée)
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 106.
COLOMBIER Pierre du, Le château de France, Paris, 1960, p. 115
COUZY Hélène, « Les châteaux de Cricqueville et de Victot et l’architecture polychrome en Normandie orientale », CAF, 132, 1974 (1978), pp. 118-138 (p. 130 ill.)
ill. : Querville, p. 119; Tordouet, p. 120; Verneuil, p. 121; Blanc-Buisson à Saint-Pierre-du-Mesnil, p. 123; Manoir de Calletot à Lanquetot, p. 125; Pigeonnier du manoir de Cauville, p. 125; Cricqueville, p. 127, 128, 129, Bellou, p. 130; Victot, pp.131-135
DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1989, 301 p.; pp. 256-261
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 711.
FREGNAC Claude, Merveilles des châteaux de Normandie – Préface de Michel de Saint-Pierre, s.l.s.d. (Paris 1966), Hachette, (Coll.Réalités), 327 p., (liste des propriétaires n.p.), ill.couv. ill.
GANAY Ernest de, Châteaux de France, Normandie, et régions nord et est, Paris, 1953; p. 21
LA VARENDE Jean de, Châteaux de Normandie, Paris, 1958, pp. 130-131
LECOEUR M., « Le château de Cricqueville », Art de Basse-Normandie, n° 25, Printemps 1962, pp. 20-24.
LE COURT Henry, Le Château de Cricqueville dans La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Mâle et Cie.; réédit. Corlet, 2 vol. 250×350, 369-286 p.; t. II, pp. 245
LESCROART Yves, La Renaissance en Pays d’Auge dans La Renaissance en Basse-Normandie, numéro spécial de Art de Basse-Normandie, Printemps 1975, p. 59. chronogramme sur la cheminée: 1584.
MONTGOLFIER Bernard de, Châteaux en pays de France, Paris, 1971; p.114.
PELLERIN Henry, « Le Château de Cricqueville-en-Auge », PAR, 14, N° 8, Août 1964, 14, N° 9, Septembre 1964, pp.9-14
SEYDOUX Philippe, Châteaux du Pays d’Auge et du Bessin, s.l. (Paris), Edit. de la Morande, s.d.(1985), 150×220, 96 p. ill. couv. ill. Cricqueville-en-auge.
SIMON Georges-Abel, Notes manuscrites Coll LECOEUR
SIMON abbé Georges-Abel, Les Boutin, seigneurs de Victot et le château de Victot, Caen, 1926, 12 p.
SOULANGE-BOUDIN Henry, Châteaux anciens de France, connus ou inconnus, Lausanne, 1962, p. 70
Voir :
Bulletin monumental 1986 p.17 Histoire du Val Richer p.98
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Cricqueville, Crequevilla.
L’église de Cricqueville est très-peu intéressante par son architecture; elle date, je crois, en partie du XVe. ou du XVIe. siècle et offre des reprises modernes.
Ce qui m’a le plus intéressé quand je l’ai visitée, c’est la chapelle seigneuriale bâtie du côté de l’évangile; on en a fait la sacristie. Sous cette chapelle était un caveau qui renfermait plusieurs cercueils de plomb. L’inscription suivante, gravée sur une table de marbre noir, existe encore dans cette sacristie où je l’ai copiée :
D. O. M.
Soubz cette voûte reposent attendans le dernier jugement, les cendres de noble dame Margueritte Richart dame de Hérouville et Ranville, femme de feu MESSre Robert de Launay gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi et CHer. de son ordre, Sr de Criqueville, duquel mariage elle eut deux fils et une fille, lainé desquels luy survécut. Et après avoir fait bâtir et dotté cette chapelle ou le dit Sr son mary et elle sont inhumez fonda une messe touts les jours dé la sepmaine et un service annuel en la dite chapelle, une messe qui se doit célébrer touts les samedits en l’église de Notre Dame de la Délivrande près Caen et une autre encor touts les jeudis de l’année avec un service annuel au couvent des Carmes de la même ville. Pleine de piété envers les religieux, charitable envers les pauvres très vertueuse et bien advisée en la conduite de ses actions, s’estant dans le travail d’une longue maladie retirée de la conversation du monde pour vaquer entre les siens au service de Dieu et se préparer à la mort, décéda en sa maison à Caen le IX de septembre M DC XVI.
Post luctum fratris quem funus mersit acerbum,
Proh dolor ! en matri ducinmus exequias.
Ille obiit juvenis; provecta hane suslulit etas:
Funera sunt tamen hæc utraque acerba mihi.
Matri optime ac benemerenti filius moerens posuit.
Requiescat in pace.
L’église de Cricqueville est sous l’invocation de saint Germain. La cure se divisait, an XIVe. siècle, en deux portions: l’une à la nomination du Duc de Normandie, puis du Roi; l’autre à la nomination du seigneur, lequel était, au XIVe, siècle, Thomas de Silly, que nous avons déjà vu à St. -Léger-du-Bosq.
On y comptait 6 feux privilégiés- et 24 feux taillables.
Château.
— Le château de Cricqueville est une construction remarquable de la fin du XVIe. siècle, dont je présente une vue générale ( V. la page 112). A l’intérieur, on voit encore des appartements assez bien conservés de l’époque, avec une magnifique cheminée. M. Bouet en a fait un dessin que je suis heureux de pouvoir reproduire. On trouve la date 1584 à l’intérieur du château.
Des endiguements considérables, qui ont été exécutés pour garantir les herbages voisins des dérivations de la petite rivière d’Oudon, remontent probablement, au moins en partie, à cette époque. Ces grands travaux doivent procéder des mêmes hommes, de ceux qui élevaient des châteaux à hauts toits et à murailles épaisses.
3 – Pièces Justificatives:
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – Abbé PIEL.
– Le 28 sept. 1693, vu l’attestation de Me Michel Bourse. pbrë », curé de Criqueville, dispense de bans pour le mariage de Barbe Le Mazurier.
Le 1 er juin 1700, Jacques de Mecflet, Escr, sr de la Ruette, demeurant en la parr. de Criqueville, et Jacques Le Carpentier, marchand, demeurant en la parr. d’Angoville, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jacques Guaisnet, acolyte de la parr. d’Angoville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Denis Benardel, pbrê, curé d’Angoville, et Me Charles Berthaume, pbre chapelain et autres. Led. sr acolyte, fils de feu Jacques Guaisnet et de Renée Fouques, était le filleul dud. sr delà Ruette. – Lecture dud. acte fut faite, le 29 août, à l’issue de la messe paroissiale de Criqueville célébrée par Me Michel Bourse, pbfë, curé dud. lieu.
Curé. – M. Bourse.
Prêtre de la paroisse. – F. Duchemin.
Clerc. – G. d’Espinay.
Patron. – Le seigneur du lieu. – A. Bence.
Seigneur. – J. de Mecflet des Ruettes – F.-R. d’Espinay.
Chapelles de Criqueville et Ecole. – Chapelains. P. Duchemin – Patron. Le seigneur du lieu. – A. Bence.
– Le 2 oct. 1714, vu l’attestation du sr Bourse, curé de Criqueville, dispense de bans pour le mariage entre Robert-Laurent Pellerin, sr de Longval, fils de Gilbert Pellerin, bourgeois de Caen, et de noble dame Michelle Moullin, de la parr. de Ste Paix, diocèse de Bayeux, d’une part, et damlle Catherine d’Espiney, fille de Jacques d’Espiney, Escr, sr de Loraille, et de noble dame Marie du Vernay, de la parr. de Criqueville, d’autre part.
Autre dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Abraham d’Espiney, Escr, fils de Jacques d’Espiney, Escr, sr de Loraille, et de noble dame Marie du Vernay, de la parr. de Criqueville, d’une part, et noble dame Michelle Moullin, fille d’Augustin Moullin et de feue damlle Thomasse Loysel, de la parr. de Ste Paix, diocèse de Bayeux.
– Le 17 fév. 1716, vu l’attestation du sr Bourse, curé de Criqueville, dispense de bans pour le mariage entre Joseph-François Le Vellain, chevr, seigr de Ranville, fils de feu Alexandre Le Vellain, chevr, sr de la Fagère, et de noble dame Barbe Thibout, de la parr. de St.Léger-du-Bosc, et demeurant à présent en celle de Criqueville, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine Roussel, fille de Me Olivier Roussel, conser. duroy, bailly civil et criminel de Bretteville-sur-Laize, juge des Eaux et Forêts de Cinglais, avocat au bailliage et siège présidial de Caen, et de damlle Marie Ernoult, de la parr. de St-Michel de Vaucelles de Caen.
– Le 11 mai 1722, la nomination aux chapelles de la parr. de Criqueville appartenant au seigr du lieu, noble dame Jeanne- Philippe Bence, dame et patronne de Criqueville, vve de Mre Claude de la Fond, conser du roy en ses conseils, maître honoraire des Requêtes de son Hôtel, Intendant pour le roy ès-arinées de Sa Majesté, demeurant à Paris, île et parr. St.Louis, nomme à la chapelle, vacante par la mort de Me David, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Louis-François Hébert, pbrë du diocèse de Séez. Fait à Paris par devant les notaires du Châtelet.
Le 15 mai 1722, le seigr évêque donne aud. sr Hébert la collation dud. bénéfice.
Les fonctions de ce chapelain consistaient à tenir les écoles, à enseigner à lire et à écrire aux enfants et à leur faire apprendre le catéchisme tous les dimanches à l’issue des vêpres dans l’église de la paroisse, à assister à tout le service divin du matin et du soir qui se fait dans lad. église tous les dimanches et fêtes, et à acquitter les messes de la fondation, suivant le nombre réglé par le seigr évêque de Lx.
– Le 1 er juillet 1722, Me François Isabel, pbrë, demeurant à St.Etienne-la-Thillaye, obitier de Criqueville, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait signifier ses noms et grades aux religx de Beaumont-en-Auge, en parlant à Dom Gabriel Papillon, prieur dud. lieu.
Curé. – M. Bourse.
Prêtres de la paroisse. – 0. Bertheaume;- B. Langlois – F. Isabel.
Seigneurs et notables. – Jq d’Espinay – J. de Mecflet – Jq de Mecflet, fils – J.-P. Le Vellain
Chapelles de Criqueville et école. – Chapelains. – C. Bertheaume – B. Langlois – N. . . . David – L.-F. Hébert – Patron. – Le seigneur du lieu. – J.-P. Bence, Vve De Lafond.
– Le 11 juin 1729, la nomination à la cure de St- Germain de Criqueville appartenant au seigr du lieu, noble dame Jeanne-Philippe Bence, vve de Mre Claude de Lafond, conser, maître des requêtes honoraire, intendant pour le roy en Franche-Comté et Alsace, dame et patronne de Criqueville, Le Breuil, Ouilly-le-Vicomte, et baronne d’Oulme-en-Poitou, nomme à lad. cure de Criqueville, vacante par la mort de Me Michel Bourse, dernier titulaire, la personne de Me Thomas-Antoine Laumosnier, pbfë, curé de Cagny, diocèse de Bayeux. Fait en la parr. du Breuil, au château de lad. dame.
Le 5 juillet 1729, Mre Pierre Leboucher-Dumesnil, vicaire général du seigr évêque, donne aud. sr Laumosnier la collation dud. bénéfice.
Le 7 juillet 1729, le sr Laumosnier prend possession de la cure de Criqueville, en présence de Me Robert Bucailles, pbfë, desservant lad. parr., et autres témoins.
– Le 30 décembre 1729, Me Thomas-Antoine Laumonier, pbre, curé de Cagny, diocèse de Bayeux, et pourvu de la cure de St-Germain de Cricqueville, demeurant à Cagny et représenté par Me Guillaume Renoult, pbre, curé du Torquesne, résigne purement et simplement led. bénéfice de Cricqueville entre les mains de noble dame Jeanne-Philippe Bence, Vve de Mesre Claude de Lafond, conser des requêtes honoraire, intendant pour le roy en Franche-Comté et Alsace, dame et patrone du Breuil, Ouilly-le-Vicomte et Cricqueville, baronne d’Oulme en Poitou. Fait au Breuil, au manoir de lad. dame.
Le même jour et dans la même séance, lad. dame nomme à la cure de Cricqueville la personne de Me Robert Boissière, pbre de ce diocèse.
Le 31 décembre 1729, le seigr évêque donne aud. sr Boissière la collation dud. bénéfice.
Le 2 janv. 1730, le sr Boissière prend possession de la cure de Criqueville, en présence de Me Guillaume Renoult, pbre, curé du Torquesne, et plusieurs autres témoins.
– Le 6 juillet 1741, la nomination à la cure de St.Germain de Criqueville appartenant au seigr du lieu, Mesre Hugues-François Jacquier, chevr, seigr de Bobigny, Mesre Philippe-Guillaume Jacquier de Vieux-Maisons, conseiller au parlement de Paris, seigr de Bellassize, et Mesre Adrien-Jules Gautier, chevr, seigr de Bésigny-Landon, cohéritiers en la succession de feu M. de Lafond, seigr et patron de Criqueville, représentés par Michel-Louis Rioult, sr de Marencour, Esc, garde de la porte, seigr du Breuil, nomment à lad. cure de Criqueville, vacante par la mort de Me Robert Bossière, pbre, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Baptiste Louvet, pbrë du diocèse de Lx.
Le 9 juillet 1741, le seigr évêque donne aud. sr Louvet la collation dud. bénéfice.
Le 13 juillet 1741, le sr Louvet prend possession de la cure de Criqueville, en présence de Mes François Hébert, Jean-François Postel, pbrës, chapelains de lad. parr., et autres témoins.
– Le 7 mai 1741, la nomination aux chapelles de Criqueville, appartenant au seigr évêque, Sa Grandeur nomme à l’une de ces chapelles, vacante par la désertion du dernier titulaire ou autrement, la personne de Me Jean-François Postel, pbrë du diocèse de Séez.
– Le 13 juillet 1741, led. sr Postel prend possession de lad. chapelle, par l’entrée libre en l’église de Criqueville et autres cérémonies ordinaires accomplies en icelle église, en présence de Me Jean-Baptiste Louvet, pbfë, curé de Criqueville, Me Louis-François Hébert, pbrë, chapelain de l’autre chapelle, et autres témoins.
Le 6 févr. 1743, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Jacques de Mecflet, Esc, sr de la Ruette, fils de feu Jacques de Mecflet, Escr, sr de la Ruette, et de feue noble dame Jeanne De la Fosse, de la parr. de Criqueville, d’une part, et Marie-Charlotte de Heudey, fille de feu Mesre Etienne de Heudey, chevr, seigr et patron honoraire de Pommainville, Chambor, la Haye et autres lieux, et de feue noble dame Charlotte Dufour, de la parr. d’Angoville, d’autre part.
Le même jour, led. sr Jean-Jacques de Mecflet et lad. damlle Charlotte de Heudey, originaire de St-Cyr de Pommainville, et demeurant depuis plus de neuf ans en celle d’Angoville, exposent au seigr évêque « qu’ils se seroient fréquentez depuis près d’un an en vue de s’épouser, sans sçavoir qu’ils fussent parents dans un degré prohibé; de laquelle parenté ils n’ont esté avertis que lorsqu’ils étoient sur le point de contracter mariage; que cette parenté les a mis dans la nécessité de recourir à une dispense qui leur est d’autant plus nécessaire que l’âge avancé de la suppliante et leur fréquentation précédente pourraient leur estre préjudiciables.
Pourquoi ils ont recours à l’authorité de Monseigr pour obtenir la dispense dud. empeschement. Sa Grandeur leur accorde dispense de parenté au 4e degré.
– Le 28 juin 1743, Me Georges-Abraham-Dominique Le Chanoine, pbrë, chanoine de la collégiale du St- Sépulcre, demeurant à Caen, parr. St.Julien, constitue 150 livres de rente en faveur de Me François-Laurent Pellerin, sr de Longueval, acolyte de la parr, de Criqueville-en-Auge, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés, Les biens du sr Le Chanoine étaient situés à Grengues.
– Le 23 août 1743, Me Nicolas Le Carpentier, conser du roy, lieutenant en l’élection de Pont-l’Evêque, demeurant à Criqueville, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Louis De Laplace, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. – Dans cet acte led. sr acolyte était représenté par Pierre De Laplace, son frère, demeurant à Beaumont.
– Le 28 nov. 1744, la nomination à la chapelle, actuellement vacante en l’église de Criqueville par la désertion de Me Postel, nommé curé de Brucourt, appartenant au seigr du lieu, M Adrien-Jules Gautier de Bésigny, chevr, «président au parlement et de la seconde chambre des requestes du Palais, à Paris, y demeurant rue Couture-Ste-Catherine, parr. St-Paul,» et Me Philippe-Guillaume Jacquier de Vieuxmaisons, conser du roy en sa cour de Parlement, demeurant à Paris, rue de Berry, parr. St.Nicolas-des-Champs, seigneurs indivis de la terre et seigneurie de Criqueville, représentés par Michel-Louis Rioult, Escr, seigr et patron du Breuil, St.Pierre-des-Prés et autres lieux, nomment à lad. chapelle la personne de Me Nicolas Johey, pbrë, de ce diocèse de Lx.
Le 6 déc. 1744, le seigr évêque donne aud. sr Jobey la collation dud. bénéfice.
Le 7 déc. 1744, le sr Jobey prend possession de « la chapelle de N.-D. de Criqueville, scituée et attenante au choeur de l’église paroissiale de St.Germain de Criqueville, du côté de l’Evangile. » Fait en présence de Me Jean- Baptiste Louvet, pbrë, curé de Criqueville; Me Louis-François Hébert, pbrë, chapelain de la 1ère portion de lad. chapelle, et autres témoins.
– Le 18 juillet 1746, vu l’attestation du sr Buschard, vicaire de St-Thomas de Touques, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Philippe-Augustin du Mesnil, Escr, sr de St-Germain, veuf de noble dame Marguerite de Boitard de Prémagny et fils de feu Mesre Jacques du Mesnil, Escr, sr de St- Germain, et de noble dame Marie-Françoise d’Angerville, de la parr. de St.Thomas de Toucques, d’une part, et noble damlle Marguerite de Mecllet, fille de feu Mesre Jacques de Mecllet, Escr, sr de la Ruette, et de feue noble dame Jeanne de la Fosse, de la parr. de Criqueville, et demeurant depuis temps de droit en la ville de Caen, parr. de Vaucelles.
– Le 3 févr. 1747, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-David Bouet, marchand, fils de Me David Bouet, contrôleur des Actes, et de feue Catherine Protais, de. la parr, de Criqueville, d’une part, et Marie Lechevallier, fille de feu Guillaume, de la parr, de Dozulé.
Curés. – M. Bourse – T.-A. Laumasnier – R. Bossière – J.-B. Louvet.
Prêtres de la paroisse. – R. Bucailles – L. Féron – P. Fontaine – L.-F. Hébert – Jn-M. Le Maignen – J.-F. Postel,
Clerc. – F.-L. Pellerin.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J.-P. Bence, Vve de Lafond – P. -G. Jacquier et A.-J. Gauthier.
Seigneurs et notables. – D. Bouet – J.-D. Bouet – J.-B. Le Carpentier – N. Le Carpentier – Jq de Mecflet, fils Jq. – J.-J. de Mecflet – J.-J. de Mecflet.
Chapelles de Cricqueville et Ecole.- L.-F. Hébert – L. Féron – P. Fontaine – J-F.Postel – N. Jobey – Patron. – Le seigneur du lieu. – A.-J. Gautier et P. -G. Jacquier.
– Le 28 juillet 1752, la nomination aux chapelles simples desservies en l’église de Criqueville appartenant au seigr du lieu, Mesre Adrien-Jules Gautier, chevr, seigr de Bésigny, conser du roy en ses Conseils, président de la deuxième chambre des requêtes du Palais, à Paris, et Mesre Philippe-Guillaume Jacquier, vidame, de Vieilmaisons, chevr, consr du roy en sa cour de Parlement, seigr de Bésigny, l’un et l’autre seig, chacun en partie, de la parr. de Criqueville, demeurant à Paris et représentés par Me François Salerne, pbfë, chapelain de Ste-Catherine en la Cathédrale, nomment à celle des chapelles de Criqueville laissée vacante par la mort de Me Louis-François Hébert, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Louis De la Place, pbfë du diocèse de Lx.
Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr De la Place la collation dud. bénéfice.
Le 29 juillet 1752, le sr De la Place prend possession de lad. chapelle «estant au costé gauche du choeur de l’église parroissiale,» en présence de Pierre Lecarpentier de Bellemare, demeurant à Dozulé, Pierre Dubusc, sergent royal, demeurant à Criqueville, et plusieurs autres témoins.
– Le 21 août 1752, la nomination aux chapelles desservies en l’église paroissiale de Criqueville appartenant au seigr du lieu, Mesre Pierre-Guillaume de Launoy, sr de Méricourt, demeurant en sa terre de Norron, près Falaise, nomme à celle des chapelles laissée vacante par la mort de Me Louis-François Hébert, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Charles Saffrey, pbrë du diocèse de Bayeux. Fait et passé à Lx, en l’étude du notaire apostolique.
Le même jour, Mesre Joseph-Dominique de Cheylus, vicaire général du seigr évêque de Lx, donne aud. sr Saffrey la collation dud. bénéfice.
Le 22 août 1752, le sr Saffrey prend possession de lad. chapelle par l’entrée en icelle située au côté gauche du choeur de l’église paroissiale. De Jasu naquit à Dozulé. Il devint plus lard titulaire de l’une des chapelles fondées dans l’église de Criqueville. Ce bénéfice ayant été supprimé par le décret de 1790, M. de Jasu cessa d’être considéré comme fonctionnaire public et par suite ne fut pas astreint à prêter serment à la Constitution civile du Clergé. Il passa la révolution dans sa propriété de Dozulé, ne faisant plus de fonctions ecclésiastiques. Quand la paix fut rétablie et le culte réorganisé, il se mit prêtre habitué à Dozulé; mais ce fut pour peu de temps, car il mourut le 6 germinal an XI (27 mars 1803°, âgé d’environ soixante-deux ans. (Archives de la mairie de Dozulé.)
– Le 26 mai 1758, la nomination à la 1ère portion de la cure de Criqueville appartenant au Chapitre de Cléry, les srs chanoines nomment à cette cure, présentement vacante, la personne de Me Nicolas Jobey, pbrë du diocèse de Lx, originaire de Cerqueux, près Orbec.
Le 30 juin 1758, le seigr évêque donne aud. sr Jobey la collation dud. bénéfice. Nicolas Jobey, fils de Nicolas et de Marie Charpentier, de la parr. de Cerqueux, reçut la tonsure et les ordres mineurs, le 30 oct. 1734.
– Le 29 déc. 1759, Mesre Adrien-Jules Gauthier de Bésigny, chevr, seigr de Criqueville en partie, Presnoy, Chancy-la-Baronie, Le Fort-Chailly, Launey, St.Léger et autres lieux, marquis de Bellegarde, conser du roy en ses conseils, président honoraire en sa cour de parlement de Paris, y demeurant, rue Culture-Ste Catherine, parr. St.Paul, représenté par Mre Jacques Vidamme de Vieilmaison, chevr, seigr de Baubigny et de Criqueville, conser du roy en sa cour de parlement, demeurant à Paris, rue St.Dominique, faubourg St.Germain, parr. St-Sulpice, nomme à la chapelle de Criqueville, vacante par la mort de Me Louis De Laplace, dernier titulaire, la personne de Me Pierre-Etienne Renoult, pbre du diocèse de Lx. Fait et passé à Paris, en la demeure dud. sr de Vieilmaison.
Le 15 janv. 1760, Mr Mery, Vic. glu., donne aud. sr Renoult la collation dud. bénéfice.
Le 17 janv. 1760, le sr Renoult prend possession de la chapelle N.-D. attenante au choeur de l’église de Criqueville, en présence de Me. Jean-Baptiste Louvel, pbrë, curé de Criqueville, et autres témoins.
– Le 3 sept. 1766, la nomination à la chapelle de Criqueville appartenant au seigr du lieu, Mesre Adrien-Jules Gautier, chevr, seigr de Bésigny, marquis de Bellegarde, seigr en partie de Criqueville, conser du roy en ses conseils, président honoraire en la cour de parlement, demeurant à Paris, rue des Rosiers, parr . St.Gervais, et Mesre Philippe-Guillaume Jacquier, vidame de Vieilles-Maisons, chevr, seigr de Robigny et de Criqueville aussi en partie, conser honoraire du roy en sa cour de parlement, demeurant à Paris, rue de Tournon, faubourg St- Germain, nomment à lad. chapelle de Criqueville, vacante par la mort de Me Renaut, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Antoine de Jazu, pbrë du diocèse de Lx. Fait et passé à Paris.
Le 2 oct. 1766, le seigr évêque donne aud. sr de Jazu la collation dud. bénéfice.
Le 7 oct. 1766, le sr de Jazu prend possession de la chapelle de Criqueville, située au côté gauche du choeur de l’église paroissiale, en présence de MG Jean-Baptiste Louvet, pbrë, curé de Criqueville; M Jean Le Carpentier, bourgeois de Caen, demeurant à Criqueville, et autres témoins.
– Le 16 juillet 1767, la nomination à la cure de Criqueville appartenant au seigr du lieu, et, d’après une convention passée, le 10 de ce mois, entre Mesre Adrien-Jules Gaultier de Bésiguy, chevr, marquis de Bellegarde, seigr en partie de Criqueville et autres lieux, président, honoraire du parlement, et Mes Philippe-Guillaume Jacquier, vidame de Vieilles-Maisons, chev, seig. de Bésigny, de Criqueville aussi en partie, conser du roy en sa cour de parlement et grand’chambre d’icelle, demeurant à Paris, rue de Tournon, faubourg St- Germain, le patronage dud. bénéfice devant être désormais alternatif entre lesd. seig. led. sr de Vieilles-Maisons, qui doit comme être nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean-Baptiste Louvet, dernier titulaire, la personne de Mre Marie-François-Bertrand Du Monard de Villefavard (1), pbrë du diocèse de Saintes. Fait et passé à Paris, en la maison dud. sr de Vieilles-Maisons.
Le 4 sept. 1767, le seigr évêque donne aud.- sr Du Monard de Villefavard la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, les Sr. Du Monard de Villefavard prend possession de la cure de St.Germain de Criqueville, en présence de Me Charles Saffrey, pbrë, chapelain de Royal-Pré; Me Louis Grouard, pbrë, desservant lad. parr. de Criqueville, et autres témoins.
(1) M. Du Monard, curé de Criqueville, était né dans l’île d’Oléron, diocèse de Saintes. Il lui répugnait de prêter le serment à la Constitution civile, et. d’un autre côté, n’osant pas le refuser absolument, il chercha à l’expliquer dans le sens catholique. Mais ces explications ne satisfirent pas le Directoire, et il finit parjurer purement et simplement il resta curé constitutionnel de Criqueville. Après l’an II. il continua de résider dans la paroisse, ne faisant plus aucune fonction ecclésiastique; il touchait la pension faite au prêtres assermentés.
Depuis l’an IV, il était devenu infirme. Il demanda l’autorisation de se fixer à Paris. On lui donna un passe-port pour s’y rendre et à partir de ce jour, on n’a plus entendu parler de lui. (Archives du Calvados. — Archives de la mairie de Criqueville.).
– Le 25 nov. 1767, dispense de bans pour le mariage entre Claude-François Le Carpentier, conser du roy, maître particulier des Eaux et Forêts du bailliage d’Auge, originaire de Criqueville et demeurant à Pont-l’Evêque, fils de feu Nicolas Le Carpentier, conser du roy, lieutenant en l’élection de Pont-l’Evêque, et de dlle Anne De Laplace, d’une part, et dlle Marie-Anne-Catherine Cambremer, fille de Me Jacques Cambremer, avocat au parlement de Paris, et de feue dlle Catherine Blancard aussi de lad. parr. de Pont-l’Evêque.
– Le 21 févr. 1769, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Jacques-Philippe-Augustin du Mesnil, Escr, sr de St.Germain, fils de feu Philippe-Augustin, Escr, sr du Mesnil et de St.Germain, et de noble dame Marguerite-François de Mecflet de la Ruette, demeurant à Caen, parr. St-Pierre, diocèse de Bayeux, d’une part, et noble damlle Marie-Jacqueline-Charlotte de Mecflet de la Ruette, fille de Mesre Jean-Jacques de Mecflet, Escr, sr de la Ruette, et de noble dame Marie-Charlotte de Hendé de Pomaramville, originaire de la parr. de Criqueville et demeurant présentement en lad. parr. de St.Pierre de Caen.
Curés. – J.-B. Louvet – V. Jobey – M.-F.-B. du Monard de Villefavard.
Prêtres de la paroisse. – C. Renault – N. Jobey – L. Grouard.
Patron. – Les soigneurs du lieu alternativement. – P. -G. Jacquier de Bésigny – Prétention du chapitre de Cléry.
Seigneurs et notables. – .Jq-D. Bouet (et non Bout) – P. Dubusc – J.-B. Lecarpentier – Jn. Lecarpentier – Lecarpentier – J.-J. de Mecflet de la Ruette.
Chapelles de Criqueville et école. – Chapelains. – L.-F. Hébert – L. De Laplace – P.-E. Renout – J-A. de Jazu – Patron. – Les seigneurs du lieu. – A.-J. Gauthier et P.-G. Jacquier.
– Le 28 déc. 1772, Thomas Le Têtu, marchand, demeurant à Criqueville, constitue 150 livres de rente en faveur de M. Marin-François Le Têtu, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
– Le 8 juillet 1776, dispense de bans pour le mariage entre M. Nicolas-Alexandre Barbey du Long-Bois, conser du roy, échevin de la ville de Caen, fils de feu Gilles-Marin et de Marie-Magdeleine-Marguerite Laigle, de la parr. St.Sauveur de Caen, d’une part, et dlle Anne-Jeanne Gonfray, fille de feu Jacques et de dame Jeanne Fallue, ayant ci-devant demeuré en la parr. de St.Jean de Caen et demeurant présentement en celle de St.Germain de Criqueville.
– Le 3 juillet 1780, Me Jacques-Pierre Vesque, pbrë du diocèse de Lx, obtient en cour de Rome des lettres de provision, dites de per obitum, de la seconde des chapelles desservies en l’église paroissiale de Criqueville; laquelle chapelle est vacante par la mort de Me Jobey, dernier titulaire.
Le 14 août 1780, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 21 août, led. sr Vesque prend possession de la 2e portion de la chapelle de Criqueville, en présence de M. Jean-Thomas de Thollemer, Escr, demeurant à Dozulé, et autres témoins.
– Le 21 janv. 1782, dispense de bans pour le mariage entre Joseph-Armand Coudré-La Coudraye, fils de Nicolas Coudré-La Coudraye, négociant, et de feue Jeanne-Béatrix Lartois, de la parr, de Ste-Catherine d’Honfleur, d’une part, et Marie-Magdeleine-Catherine Le Carpentier, fille mineure de feu Pierre et de Marie-Catherine Desamaison, originaire de la parr. de Criqueville-en-Auge et demeurant en celle de Ste-Catherine depuis temps de droit.
Curé. – M.-F.-B. du Monard de Villefavard.
Prêtre de la paroisse. – J. A. de Jazu.
Notables. – Jq. Gonfray – P. Lecarpentier – F. Pierre.
Chapelles de Criqueville – Chapelain. – Jn.-A. de Jazu – N. Jobey – J. -P. Vesque – M.-F.-B. du Monard de Villefavard Patrons. – Le seigneur du lieu. – A.-J. Gautier et P. -G. Jacquier.
La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados. Le Commandeur HENRY LE COURT.
C’est le château de Cricqueville, dont les tourelles couvertes, d’ardoises, de forme quadrangulaire, détachent leurs toits aigus sur les peupliers d’alentour. Moins heureux que son voisin, le vieux manoir de Victot, celui-ci n’a pas l’avantage de mirer ses murs carrelés en brique et pierre dans les eaux de douves profondes, mais son ensemble n’en est pas moins d’un effet très pittoresque.
On trouve à l’intérieur d’une des salles, une superbe cheminée, portant la date de 1584 et reproduite par M. de Caumont dans sa Statlstique monumentale.
Au moyen âge, la cure de Cricqueville était divisée en deux portions: l’une à la nomination du roi de – France, et l’autre à celle du seigneur du lieu. C’était, au XIVe siècle, Thomas de Silly, dont la famille possédait aussi les terres voisines de Dozulé et Saint-Léger-du-Bosc, et devait, trois siècles plus tard, porter d’abord aux Madaillan-Lesparre, puis aux Brancas, la terre célèbre du Mont-Canisy.
Puis nous trouvons à Cricqueville les de Lannoy. En 1540, lors de la recherche des élus de Lisieux,- ce document si important pour l’histoire de la noblesse du pays d’Auge,- Charles de Lannoy, escuyer, seigneur de Cricqueville; Robert, seigneur de Bray, et Laurent, seigneur de Clermont, ses cousins, justifièrent de l’anoblissement, en 1467, de Benoît de Lannoy, leur bisaïeul.
C’est sans doute à cette famille qu’on doit – la construction du château, car, en 1668, les de Lannoy étaient encore à Cricqueville, – où ils furent maintenus dans leur noblesse le 30 janvier de cette année : c’étaient alors Robert de Lannoy, escuyer, seigneur de Piteville, époux de Marguerite Dauge, d’une noble famille normande; Jean, seigneur de Montdavid, et un autre Jean, seigneur du Hamel.
Mais, en 1675, apparaît à Cricqueville une autre famille; à cette époque, Me Adrien Bence en était seigneur : il appartenait sans doute à cette famille – de robe qui, – dès 1668, possédait la terre du Breuil et présentait encore à la cure de Cricqueville, en 1692. En 1722, Jeanne-Philippe Bence, dame de Cricqueville, veuve de Me Claude de la Fond, conseiller du roi, présentait à cette cure; en 1767, c’étaient les héritiers de la Fond, MM. Gaultier de Besigny et Jacquier de Vieilles-Maisons, qui s’acquittaient de cet office.
Le château de Cricqueville et ses dépendances appartiennent actuellement a la famille Chevallier, de Dozulé.
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
CRIQUEVILLE.
– 229. Charles de Lanoi, Sr. du lieu, a produit un anoblissement concédé en l’an 1467 à Benoist de Lanoi, son bisayeul, pour 200 liv. par lui payées, joûte la quittance; duquel Benoit il a fourni être descendu ainsi que Robert de Lanoi, Sr. de Bray, et Laurent, Sr. de Clermont, ses cousins, par autres lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe.V. le n°. 230. Richard le Large a produit un anoblissement à lui donné en octobre 1500 pour 500 liv. par lui payées, joûte la quittance.
– 231. Cosme de Loucelles a dit être procréé de noblesse ancienne et issu de Guillaume de Loucelles, vivant en 1419 et titré escuyer dans une lettre de la dite année, duquel il a dit fournir sa descente par ses écritures, dont la copie est demeurée au greffe. Non-obstant lesquelles le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.
– 262. Guillaume, Michel, Laurent et Thomas, dits de Lanoi, ont fourni avec les sieurs de Criqueville et de Bray, en la parroisse du dit lieu de Criqueville, n°. 229.
LANOY, seigneur de Criqueville, de Clermont, etc. : d’argent, à l’aigle de sable.
Essai sur l’histoire de l’Eglise réformée de Caen – Sophronyme Beaujour.
Toutes les églises de la Normandie n’eurent pas le même sort que celle de notre ville, car cette année 1681 fut pour elles encore plus cruelle que les précédentes. Pendant le cours de cette seule année, l’exercice fut aboli : Le 20 janvier, à Géfosse, à Criqueville, à Beaumont, à Barbessin et aux Veys.
Lettres du cardinal Mazarin pendant son ministère – M. A. Chéruel. à M. COLBERT.
Lorsque la Cour estoit à Rouen, l’année passée, mourut un président de ce Parlement-là, appelé Criqueville (Robert de Launay ?), qui n’avoit [pas] payé la paulette (1). La Reyne eut la bonté de me donner ce qui proviendroit de cette charge, et je dis que je le recevrois sur l’estat [en] moins de ce qui m’estoit deu. M. le Surintendant m’a tousjours promis que cela seroit, et l’affaire estoit en estat quand je partis de Paris.
(1)Cet impôt, qui tirait son nom du financier Paulet, était du soixantième du prix de la charge. C’était en payant la paulette que les membres des Parlements devenaient propriétaires de leurs charges et pouvaient les vendre à des tiers ou les transmettre à leurs enfants.
Éloges des citoyens de la ville de Caen – Jacques de Cahaignes.
– FRANÇOIS RICHARD. Sieur d’Hérouvillette conseiller au présidial de Caen.
Il avait épousé Madeleine de Villemor, parisienne d’un rare mérite. Elle lui donna trois filles dont:
Marguerite, unie en premières noces à Jacques Fresnel, homme recommandable par sa naissance et ses richesses, et en secondes à Robert de Launay chevalier de l’ordre St-Michel, très-puissant par ses alliances et ses seigneuries.
– Charles de Launay sr. de Criqueville, a justifitié d’un anoblissement accordé en 1467, moyennant 200 livres, à Benoit de Launay, dont étaient descendus Charles de Launay, Robert de Launay sr de Brey, Laurent de Launay sr de Linctil, et Michel de Launay, sr de Clermont. (Recherche des Élus de Lisieux 1522, penès nos.)
Mre. Benoît de Launay, prêtre, et Guillaume de Launay, sr de Cricqueville, lesquels ont justifié de lettres d’anoblissement données par le roy Louis XI à Benoît de Launay, leur ayeul. (Recherche des Élus de Lisieux, 1524, penès nos).
– Robert De Launay De Criqueville. fils de Charles de Launay sr. de Criqueville et de Petitville, et de Jeanne de Bretheville. Il épousa Marguerite Richard, dame d’Hérouvillette et de Ranville, dont il eut Tanneguy de Launay, seigneur de Criqueville, conseiller au grand conseil, maître des requêtes de l’hôtel du Roy, puis président au Parlement de Normandie. (Maison d’Harcourt, t. II, p. 1349.)
C’est à Cricqueville, canton de Dozulé, que la famille de Launay avait sa sépulture dans une chapelle seigneuriale qui sert aujourd’hui de sacristie. On voit sur une table de marbre noir conservée dans cette ancienne chapelle, que noble dame Marguerite Richart, dame de Hérouville et de Ranville, femme de feu Messire Robert de Launay, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roy et chevalier de son Ordre, décéda en sa maison à Caen le 9 septembre 1616, et que ce fut elle qui fit bâtir cette chapelle dans laquelle elle repose avec son mari. – Le château que Robert de Launay possédait à Cricqueville existe encore; il est gravé dans le IV° volume de la Statistique monumentale de M. de Caumont.
De Launay: D’argent, à l’aigle de sable, becquée et membrée de gueules.
Statement of Prince Frederick of Schleswig Holstein Noer – Urquhart, David.
Le château de Criqueville est une construction assez remarquable qui appartenait à la famille de Launay. La grande salle, au rez-de-chaussée, renferme une magnifique cheminée portant la date 1584. Les poutres ont encore conservé quelques peintures.
Cette famille avait une chapelle seigneuriale dans l’église de Criqueville; on en a fait la sacristie, et sous cette chapelle était un caveau qui renfermait plusieurs cercueils de plomb. L’inscription suivante, gravée sur une table de marbre noir, existe encore dans la sacristie, où je l’ai copiée.
Soubz cette voûte reposent attendans le dernier jugement,les cendres de noble dame Marguerite Richart dame de Hérouville et Ranville, femme de feu messre Robert de Launay, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi et chev. de son ordre, Sr de Criqueville, duquel mariage elle eut deux fils et une fille, Lainé desquels luy survécut. Et après avoir fait bâtir et dotté cette chapelle ou le dit Sr. son mary et elle sont inhumez fonda une messe touts les jours de la sepmaine et un service annuel en la dite chapelle, une messe qui se doit célébrer touts les samedis en l’eglise Notre dame de la Délivrande près de Caen et une autre encor touts les jeudis de l’année avec un service annuel au couvent des carmes de la même ville. Pleine de piété envers les religieux, charitable envers les pauvres, très vertueuse et bien advisée en la conduite de ses actions, s’estant dans le travail d’une longue maladie retirée de la conversation du monde pour vaquer entre les siens au service de Dieu et se préparer à la mort, décéda en sa maison à Caen le IX de septembre M DC XVI.
Post luctum fratris quem funus mersit acerbum
Proh dolor en matri ducimus exequias
llle obiit juvenis provecta hanc sustulit etas
Funera sunt tamen hœc utraque acerba mihi.
Matri obtime ac benemerenti filius mœrens posuit.
Requiescat in pace.
Des endiguements considérables, qui ont été exécutés aux environs du château pour le garantir des dérivai- sons de la petite rivière d’Oudon, remontent en partie à l’époque du château.
Dictionnaire de la noblesse – Aubert de La Chesnaye-Desbois, François-Alexandre
LANOY. Ancienne Noblesse, originaire du pays de Normandie.
On trouve dans les Registres de la Chambre des Comptes Benoît de Lanoy, Ecuyer, qui rendit aveu au Roi en 1452.
Les Echiquiers de Normandie de l’an 1453, parlent aussi de Jean le Sens, Atourné, & de Jean de Lanoy, Administrateur de l’Hôtel-Dieu de Caen.
Ceux de 1469 font mention de Guillaume de Lanoy, Atourné, de Benoît de Lanoy, & de Jean de Lanoy, Administrateur de l’Autel Chapelle de Saint-Philippe & de Saint-Gracien de Caen. – En 1497, Jean & Gilles de Lanoy plaidoient contre Jean de Boislichausse, Ecuyer, & Pierre Moges, Procureur de Jean de Lanoy & de Guillaume de Lanoy, Seigneur de Criqueville, pareillement contre Guillaume de Beuville, Ecuyer.
La preuve de noblesse de cette Famille de Lanoy fut faite en 1540, par Charles de Lanoy, Seigneur de Criqueville & de Clermont; Robert de Lanoy, Seigneur de Bray, Laurent de Lanoy, ses cousins, comme aussi par Guillaume, Michel, Laurent & Thomas de Lanoy, ayant tous pour auteur celui qui suit.
Benoit de Lanoy, dénommé dans un titre de l’an 1461, épousa Marie de Parfouru, dont:
– 1. Richard, qui suit;
– 2. Guillaume, Seigneur de Criqueville, rapporté ci-après;
– 3. Jean, tige des Seigneurs de Clermont, mentionnés ensuite;
– 4. Jeanne, femme de Michel Dieu-Avant, Seigneur du Folfé, fils de Michel Dieu-Avant, Seigneur de Montenay & de Jeanne Harnon.
– 1a – Richard de Lanoy, I. du nom, Seigneur de Livet, eut pour fils – Richard de Lanoy, II. du nom. Seigneur de Livet, lequel fut pere de – Jean de Lanoy, Seigneur de Livet, dont nous ignorons la descendance.
Guillaume de Lanoy, Seigneur de Criqueville, (second fils de Benoît de Lanoy, de Marie de Parfouru, est dénommé avec Richard & Jean de Lanoy, ses freres, dans un titre de l’an 1488). Il épousa Jeanne de Betheville, fille de Jacques, Seigneur de Betheville, de Marguerite Le Veneur. Leurs enfans furent :
– 1a1. Robert, qui suit;
– 2. Charles, Seigneur de Petiteville, qui eut un fils & une fille, Dame de la Bardouillere; & d’une Maîtresse, quelques autres enfans qu’il fit légitimer;
– 3. Françoise de Lanoy, femme de Guillaume de Saffrey, Seigneur de Vimont.
– 1a1. Robert de Lanoy, Seigneur de Criqueville, épousa Marguerite Richard, Dame de Herouvillette, de laquelle il eut : -Tanneguy de Lanoy, Seigneur de Criqueville, Président à Mortier du Parlement de Rouen, mort sans hoirs.
Notes sur les Launay ou Launoy.
Seigneur de Criqueville, aussi en Normandie. De cette Famille, maintenue dans sa noblesse le 30 Janvier 1668, étoit Tanneguy de Launay, Seigneur de Criqueville, fils de Robert, Seigneur de Criqueville & de Lullay, de Marguerite Richard, Dame d’Herouvillette; de Ranville. Il fut reçu Conseiller au Grand – Conseil le 8 Mars 1614, Maître des Requêtes le 23 Mai 1620, Président au Parlement de Rouen le 29 Août 1630; mourut en 1650, sans enfans de son mariage avec Anne Vialart, morte le 5 Février 1638, fille de Félix Vialart, Seigneur de Herse, Maître des Requêtes, de Jeanne Hennequin. Les armes : d’argent, à l’aigle à deux têtes, éployée de fable. Voyez l’Histoire de Rouen, Tome II, pag. 156.
Charles de LAUNOY, Seigneur d’HERICOURT et de CRIQUEVILLE en AUGE 1500-1556 marié à
Anne Geneviève de BETTHEVILLE dcd en 1576 dont:
1) – Françoise de LAUNOY
2) – Guillaume de LAUNOY Seigneur de CRIQUEVILLE et de PETIVILLE Né en 1530 – Marié avec Jeanne BETHEVILLE
3) – Robert de LAUNOY, Seigneur de VASTENVILLE & de CRICQUEVILLE 1535 marié à :
Marié avec Guillemette de MORAIS dont:
3a -Rorbert de LAUNOY de VATTEVILLE, Sieur de VASTENVILLE 1574-1620
Marié avec Marguerite RICHARD dont:
3a.1 – Tanneguy de LAUNOY, Seigneur d’HEROUVILLETTE, RAINVILLE & CRICQUEVILLE dcd 1650
Tanneguy de Launay, fils de Robert de Launay, seigneur de Criqueville et de Lullay, gentilhomme de la Chambre du Roi, et de Marguerite Richard, dame d’Hérouville et de Ranville, seigneur de Criqueville, né à Caen, conseiller au Grand Conseil (1614), maître des Requêtes de l’Hôtel (mai 1620), président à mortier au parlement de Rouen en août 1632, mort en février 1650; il avait épousé Anne Vialart, morte en février 1638.(1)
– Pierre tombale sur laquelle sont gravées des armes et une épitaphe latine. Armes : un aigle éployé, parti au sautoir accompagné de quatre croisettes. Tiré des Feuillants de Rouen. Calque. – [Anne Vialard, femme de Tanneguy de Launoy de Criqueville, -L 1638.] (2)
– Outre ces avantages territoriaux, les conseillers des Cours souveraines se font souvent octroyer des pensions …….le président de Launoy de Criqueville reçoit en 1633 huit cents écus de pension.
Parmi les autres présidents d’ancienne création, Tanneguy de Launoy, sieur de Criqueville, était l’un de ceux qui s’étaient employés le plus activement pour la défense des intérêts du Parlement. Originaire de Caen, il avait été conseiller au Grand Conseil, puis maître des requêtes avant d’être reçu président à mortier en 1632; C’est lui qui avait été chargé, en 1639, de se plaindre des nouveaux édits fiscaux auprès du chancelier et du surintendant des finances. (3)
(1) Mémoires du cardinal de Richelieu – Richelieu, Armand Jean du Plessis duc de.
(2)Inventaire des dessins exécutés pour Roger de Gaignières et conservés aux Départements des estampes et des manuscrits – Bibliothèque nationale – Henri Bouchot. Tiré des Feuillants de Rouen. Calque. – [Anne Vialard, femme de Tanneguy de Launoy de Criqueville, -L 1638.]
(3) La fronde en Normandie – Logié, Paul.
Report, 1840-1908 – Great Britain.
N° 2. — Calendrier des Rouleaux normands : Henry .5. –
28 mars (?). Présentation de Jean de Molin à l’église paroissiale St-Germain d’avant Criqueville, Lisieux.
DIVERS.
1242 – Royal-Pré
Voir le cartulaire de cette abbaye dont les pièces les plus anciennes semblent remonter à 1242. Il se trouve dans le fonds des archives de l’Hôpital de Honfleur : Cricqueville, Mesures : perches, pâturages, Angoville, Bastebourg, Dozulé, Clos du Mont-Gargan à Cambremer, Nicolas Jean, sieur de Bellengreville et de Crèvecoeur, Roncheville, Putôt, La Cressonnière, Fief du Mesnil, à Brucourt; famille Bence, Cricqueville et le Breuil; Mardilly, Royville -Roiville; etc.
= Archives Hôpital de Honfleur Série H. Suppl. 1607.- B. 34
Patronages appartenant à la famille Bertran et à quelques autres familles peut-être alliées:
Cricqueville, Th. de Silleyo (p. 260)
= LONGNON Auguste, Pouillés de la province de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, 1903, In-4°, LXXV-600 p.
Insinuations
Château du XVIIe siècle appartenant à la famille de Launay qui avait une chapelle seigneuriale dans l’église de Criqueville. On y voir une inscription tumulaire de Dame Marguerite Richart de Hérouville et Ranville, épouse de Messire Robert de Launay et de Criqueville, décédée le 9 septembre 1616 (Caumont).
On lit la date de 1584 sur l’une des cheminées du château
Inscription tumulaire de Dame Marguerite Richart Dame de Hérouville et Ranville
Commencement du XIIIe siècle
Registre de Philippe Auguste
Ricardus Escharbot, quartum partem apud Crequevillam (Richard Escharbot, quatrième partie à Crequevilla).
4 – Archives SHL:
Carnets de Charles VASSEUR :
« Analyses et transcriptions … »3e fascicule :
– P.127 1771 16 mai
Demande de paiement de rente sieuriale par Haut et Puissant Seigneur Henry François d’Harcourt, comte de Lillebonne, marquis de Beuvron et autres lieux, lieutenant général des armées du Roy et de la province de Normandie, gouverneur du Vieux Palais de Rouen contre Jacques François Jean Sieur de Malleville, Pierre et Anthoine de la Rue, pour des héritages situés à Beaufour dépendant du marquisat de Beuvron opposant Guillaume Duvieu, Nicolas Le Carpentier, sieur des Isles, domicilié à Cricqueville, Jacques le Baron et Jean Romain, fils Pierre et Demoiselle Ferey de Saint Paul, Damoiselle Jean de Monjean demeurant à Mirbel.
Carnets de Charles VASSEUR : « Doyenné de Beaumont (2) »
35 – Criqueville –Crequevilla – Criquevilla
6 feux privilégiés, 24 feux taillables
Patronage:
1e portion:
XIVe siècle Dux Normandia
XVIe Dominus de Clery
XVIIIe le seigneur
2e portion:
XIVe Thomas de Sillego
XVIe
XVIIIe le seigneur
Revue Le Pays d’Auge.
Abbé Lefebvre – Cricqueville-en-Auge-1964.
Fernand Rault Le Prieuré de Royal Pré – Cricqueville-1980
FONDS DUVAL Georges 2S
2S378 – Criqueville: église (plans).
Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados