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FERVAQUES


NOTES sur FERVAQUES – 14265.


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Archives du Calvados.
Fervaques (Calvados ; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14265
Histoire administrative : A partir du 1er janvier 2016, Fervaques forme avec Auquainville, Les Autels-Saint-Bazile, Bellou, Cerqueux, Cheffreville-Tonnencourt, La Croupte, Familly, Heurtevent, Livarot, Le Mesnil-Bacley, Le Mesnil-Durand, Le Mesnil-Germain, Meulles, Les Moutiers- Hubert, Notre-Dame-de-Courson, Préaux-Saint-Sébastien, Saint-
Martin-du-Mesnil-Oury, Saint-Michel-de-Livet, Saint-Ouen-le-Houx, Sainte-Marguerite-des-Loges et Tortisambert, la commune nouvelle de Livarot-Pays-d’Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Livarot), par l’arrêté préfectoral du 24 décembre 2015.
FERVAQUES
I. Dioc. de Lisieux. – Baill. d’Orbec. – Maîtrise d’Argentan. Gr. à sel de Livarot. Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. de Lisieux; ch. – 1. de canton (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); ch. – 1. de canton (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Livarot (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 538 hab. (1911). — Sup.: 1066 hect. 61 a. 95 c.
ADMon Gale. Délibérations et enregistrement des lois et décrets. 17 avril 1788-30 brumaire an IV (6 reg. , 48, 94, 48, 48, 96, 150 fol.) Délibérations de la municipalité cantonale. 11 germinal an V-24 floréal an VIII (2 reg. , 137, 146 fol.)
Reprise des actes et délibérations: 30 prairial an VIII. Lacune: 1881-1894.
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis le 15 novembre 1623.
Lacune: 1700. – Délibérations du commun, passim. 1715-1727, 1731-1732, 1753-1767.
IMPOSITIONS. États de sections (Sections A-H). An V(8 cah. , 76 fol.)
ASSISTANCE. – Fondation, par le curé Rioult , de rente au profit des pauvres. 13 octobre 1712 (2 p.)
Voir aux Archives du Calvados les délibérations de la municipalité cantonale de Fervaques, 1er frimaire an IV- 3 germinal an V (Reg.); correspondance active. An IV-an VII (5 reg.) Délibérations du Comité de surveillance. 22 vendémiaire-2 thermidor an II (Reg.)

FERVAQUES, canton de Livarot.
Fervachea, 1320 (fiefs d’Orbec).
Favanchioe,
Favarchioe, XVI° s°;
Farvachioe, XVI° s° (pouillé de Lisieux, p. 56).
Fervidoe aquoe, XVIII° s° (d’Anville).
Farvaque, 1667 (Levasseur).

Par. de Saint-Germain.
patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux.
doy. de Livarot.
Génér. d’Alençon.
élect. de Lisieux.
sergent. d’Orbec.

Fiefs du Verger, des Casselets et de la Maignerie, donnés en 1155 à l’abbaye du Val-Richer.

Lieux-dits de FERVAQUES:
Aunaies (Les), h. – Bocage (Le), h. – Bastonnière (LA), h. – Castelets (LES), h. – Culleraie (LA), h. – Fontaines (Les), h. – Germainerie (La), h. – Giotière (LA), h. – Grards (Les), h. – Hauvainerie (LA), h. – Hervannerie (La),.h.- Landes (Les), h. – LIEU-PERROT (LE), h. –
Massurées (LES), h. – Moisonnière (LA), h. – Plouinière (LA), h. –
[Poirier (LE), h. de Fervaques. Poirier-Cailbot 1723 (d’Anville, dioc. de Lisieux).] – Reautey (LA), maison – Salvetrie(La), h. c – Tasse (La), H. – Verger (Le), vill. et f. – Vigne (La), h –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

ALIX abbé Frédéric, « Les Gabriel, architectes d’Argentan », AAN, 1954, pp.81-85
ARLAUD Catherine, « Lyon, archéologie du bâti civil sur les deux rives de la Saône.
BEAUREPAIRE Charles Robillard de, Cahiers des Etats de Normandie sous le règne de Henri.
BASNAGE, t. I, p. 133; t. II, p. 87
BREARD Charles, Les Cartulaires de Bricquebec et de Saint-Ymer-en-Auge.
BRYE
CHEDIEU E., Châteaubriand et Mme de Custine, 1893.
COTTIN Michel, Guillaume de Hautemer et le château de Fervacques-BSHL, N° 31.
CUSTINE A. de, Lettres … Varhagen d’Ense, Bruxelles, 1870.
DINGREMONT – Histoire du Maréchal de Fervaques
DU BOIS Louis-François, Histoire de Lisieux, Lisieux.
DUPONT Gaston, L’Abbaye du Val-Richer – Etude historique.
ENGERAND Roland, La Dame de Fervacques dans En Pays d’Auge.
HENRY Jacques, Le Château de Fervacques … travers les âges, Communication SHL, 29 janvier 1969
HENRY Jacques, Châteaubriand et Chenedollé … Fervacques, Communication SHL, 26 février 1969
HENRY Jacques, « Au château de Fervacques avec la Reine des Roses (Mme de Custine) », PAR, 27, Nø 10, Octobre 1977; 28, Nø 4, Avril 1978.
HERAUD Colette et Guy, « Chateaubriand … Fervacques », PAR, 39, Nø 1 janvier 1989, pp. 11-18, ill.
JOBEY Charles, « Le Maréchal de Fervacques », PAR, 31, Nø 9, Septembre 1961
JOUAN Isabelle dir. Pays d’Auge.
FERRIERE-PERCEY Comte H. de LA, Le Journal de la Comtesse de. [29]
PELLERIN (Henri). Les aménagements du château de Fervaques au XIII° siècle. Les Bullion, seigneurs de Fervaques. Le Pays d’Auge, sept. 1973, pp. 13-21, ill. ; oct. 1973, pp. 21-29, ill.
Voir:
Congrès scientifique de Rouen 1865 p.818
Histoire du Val-Richer p.57-187-191.
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXIII p.191 n°1067.
Exposition rétrospective de Lisieux 1870 p.60 n°1107.
Catalogue de la Ste Historique 1874 p.27.
Extraits de la Sté Historique de Lisieux 38-39-40-et 41.
Mémoires des Antiquaires de Normandie VIII – XVII – XXIV -368.
Musée des Antiquaires p.108 n°578.
Histoire des Grands Officiers de la Couronne Tome II p.143 et 222.
Almanach de 1787 p.34.
Hippeau – Gouvernement de Normandie VII p.468 à 474.
Guyot – Répertoire de Jurisprudence Tome IV p.190

2 – Pièces Justificatives et références historiques:

Bulletin de la Société historique de Lisieux. Numéro 31, 1990-1991. + Annotations.
THOMAS I, moine de Clairvaux et disciple de saint Bernard, traita en 1150 de la permutation avec l’évêque de Baïeux. Il reçut des bienfaits de Gislebert de Brucourt ( Bruelcourt ) qui, entre autres biens, lui fit don d’une terre à Fervaques (Favarcoe), donation que confirma en 1155 Arnulphe, évêque de Lisieux, dans le diocèse duquel cette terre était située.
Avec Fervaques, nous entrons dans une autre dimension, puisque ce domaine eut, entre autres propriétaires, le maréchal de Fervaques, les de Bullion, les Montmorency-Laval, la marquise de Custine, le comte de Porte puis par alliance les de Montgommery.
Les premiers possesseurs connus de ce domaine paraissent avoir été les de Brucourt paraît avoir eu certains liens avec la famille Bertrand de Roncheville dont l’importance grandit en Normandie à l’extrême fin du XIe siècle mais surtout dans les premières décennies du siècle suivant et l’un de ses membres Robert, fut même investi dans la seconde moitié du XIIe siècle de la dignité de maréchal. Elle est alors largement répandue en Normandie, de Pont-Audemer au Cotentin, mais tout particulièrement dans les vallées de la Touques et de la Dives, où se trouve d’ailleurs, sa paroisse éponyme. Son domaine est à la fois morcelé et d’importance. En ce qui concerne la partie nord du Pays d’Auge, ses possessions sont souvent imbriquées dans celles des Brucourt.
Au sud, dans la région qui nous intéresse il possède un domaine que l’on peut sans doute assimiler à ce qui sera au XIVe siècle la branche d’Auquainville de la baronnie de Ferrières. Selon l’aveu [1] rendu par Charlotte des Ursins en 1604 [2], cette branche d’Auquainville s’étendait sur les paroisses d’Auquainville, de Saint-Aubin-sur-Auquainville, de Notre-Dame-de-Courson, de Fervaques, de la Croutte, de Saint-Pierre-de-Courson, de Thonnencourt, le Mesnil-Germain, de Prestreville, de Saint-Jehan-de-Livet, de Bellouet, de Notre-Dame-des-Loges, et autres paroisses illec aux environs.. ». Il s’agit donc d’un grand terroir d’un seul tenant, ce qui nous reporte aux années qui suivirent l’installation de Rollon en Normandie, à cette époque où le duché fut « divisé au cordeau » et où ses compagnons se virent attribuer d’immenses domaines. Nous sommes ici vraisemblablement sans doute dans la partie médiane de celui dont bénéficia Anslech, l’auteur des Montfort, des Bertrand, des d’Harcourt et qui semble-t-il, s’étendait de la Manche à l’Hiémois. Le berceau des Brucourt nous l’avons dit, étant enveloppé dans celui des Bertrand, il y a tout lieu de penser qu’il s’agit d’une branche de cette famille.
A cette époque, où chaque grand seigneur fonde son ou ses abbayes où lui et les siens viendront reposer, les Brucourt, se révèlent être les grands protecteurs de l’abbaye naissante du Val-Richer qui se trouve à peu de distance de leurs fiefs de Formentin et de Rumesnil. Dès la fin du XIIe siècle, l’abbaye du Val-Richer était déjà en possession du patronage de Fervaques, sans doute à la suite d’un don [3] en reconnaissance duquel ils seront les premiers à être enterrés dans la nouvelle église, et « Alentour, comme l’écrit Hermant, revêtues de l’ancien habit de Cîteaux, reposaient les statues de l’abbé et des religieux qui semblaient, par leur calme attitude garder dans la mort ceux qui avaient affronté les orages de la vie ».
C’est peut-être à la suite d’un mariage que cette baronnie passa dans la main de la maison de Ferrières qui conserva la baronnie jusqu’au XVIIIe siècle où elle fut acquise par le marquis de Bonnelles, alors propriétaire de Fervaques.
Les Brucourt refusant toute allégeance au roi d’Angleterre, celui-ci saisit la baronnie de Ferrière et la remit vers 1436 à Griffith Don, écuyer anglais, capitaine de Lisieux en 1441 et 1442. En 1448, cette terre était encore entre les mains de son fils Robert Don [4]
On ne sait comment la seigneurie de Fervaques vint aux de Hautemer, modeste famille implantée au Mesnil-Tison et à Formentin au début du XVe siècle, mais à partir de cette époque, ils se titrent régulièrement seigneurs du Fournet et de Fervaques; puis ils contractent de belles alliances avec de vieilles et grandes familles de la région, les Bouquetot, les Malet tandis que patiemment, ils agrandissent leur domaine. Au début du XVIe siècle, ils ont transformé le petit fief de Fervaques et la vieille forteresse d’Auquainville autour de laquelle il y a bourg et marché ayant disparu, Fervaques prend sa place et en quelques années va lui ravir son rôle économique autour de ses moulins à blé et à papier, de ses marchés et semble-t-il également de sa justice, prétoire et tabellionnage.

Guillaume IV Hautemer
La position est alors assise et reconnue mais l’illustration viendra avec celui que l’on connaît sous le nom de Maréchal de Fervaques.
C’était un personnage de premier plan mais sa biographie souffre beaucoup des passions les plus diverses qu’il déchaîna en son temps et les auteurs qui se sont penchés sur sa vie ont difficilement pu pénétrer à la fois l’homme de guerre, le courtisan, l’administrateur ou l’homme privé tant chacune de ces facettes offrent de prise à l’adulation autant qu’à la plus extrême réserve. Si son courage et sa valeur militaire ne paraissent jamais avoir été mis en doute, les jugements des historiens, contemporains ou du XIXe siècle, sur sa vie politique sont loin de faire l’unanimité. Dans le contexte trouble des Guerres de Religion, ses multiples revirements et la brutalité de ses interventions, particulièrement contre le clergé, ne manquèrent pas de lui tisser une réputation « diabolique ». L’étude des documents privés qui nous sont parvenus, ses testaments [5], l’inventaire de ses châteaux [6] permettent de retoucher le portrait peu flatteur habituel et de faire resurgir un homme de son temps, avec ses contradictions, sa puissance et ses faiblesses.
Il commença sa longue carrière militaire sous François Ier puis servit successivement Henri II, Charles IX, Henri III et Henri IV.
Il fit partie de toutes les expéditions militaires de son temps et prit part également à l’assaut final dirigé contre Gabriel de Montgommery, et il fut d’ailleurs blessé lors de la rencontre [7]. Conscient de la vanité de la défense de son vieil ami, en ce cas comme en plusieurs autres, relevés par exemple dans ses testaments, il fit preuve d’une grande fidélité en tentant de le convaincre de se rendre.
Il avait acquis une grande fortune, tant par les services rendus à la royauté que par ses propres actions qui, parmi d’autres du même genre visaient, en toute impunité, à s’approprier des revenus ecclésiastiques ou à tirer des villes et contrées soumises à son autorité des sommes substantielles.
Ainsi, avait-il saisi les biens de l’évêché de Lisieux. Louis de Neuville présente ainsi cet épisode: « Fervaques n’oubliait jamais le soin de sa fortune; profitant de ce que l’évêque Anne d’Escars de Givry s’était compromis dans le parti de la Ligue, il se mit en jouissance des biens de l’évêché, et même en partie de ceux du chapitre, et se maintint dans cette usurpation par la faveur du roi qui gardait rancune à Givry, élevé contre son gré au cardinalat. Ce fut sous le nom de Nicolas Quentin, abbé de Champagne, ancien aumônier du duc d’Anjou, singulier personnage dont Guillaume de Hautemer avait fait son intendant et son factotum, qu’il s’attribua la possession de ces biens ecclésiastiques; il en faisait usage pour ses menus plaisirs. Il existe un bail à son profit des dîmes de la paroisse de Courson, propriété des chanoines de la cathédrale, à charges pour le preneur de nourrir la meute et de payer les gages des valets de chiens du maréchal de Fervaques. Ce fut en vain que l’on espéra rendre un évêque au diocèse de Lisieux, on y nommant sur la démission du cardinal Givry, le frère d’un de ses gendres, François Rouxel de Médavy: cette considération ne le décida pas à lâcher sa proie: le nouveau prélat resta douze ans sans pouvoir entrer en possession de son siège » [8] En effet, il continua à en détenir ces biens, et c’est seulement le 17 janvier 1620 que Guillaume du Vair, obtint du roi le principe de leur restitution [9] restitution qui tarda encore quelques années.
De même s’était-il emparé à la faveur des guerres de la forteresse de Quillebeuf, dont l’importance stratégique et commerciale était considérable puisqu’elle lui permettait de taxer au passage les marchandises remontant la Seine vers Rouen et Paris. Aussi, à chacune de leurs assemblées, les Etats provinciaux réclamaient-ils contre ces exactions, mais sa faveur auprès du roi lui permit d’en garder le contrôle et les revenus jusqu’à sa mort n’acceptant jamais faute d’être récompensé [10]..
Au travers des propos du président Groulard [11], nous percevons une très forte personnalité imposant sa volonté et ne souffrant nulle opposition. La charge de lieutenant général du gouvernement de Normandie sous le Dauphin était, elle aussi, une juteuse sinécure dont il tirait, semble-t-il assez régulièrement 6.000 écus. Si l’on ajoute qu’il sut faire un riche mariage avec la comtesse de Laval, on comprend le faste de ce château destiné non seulement à abriter sa vie familiale mais aussi celle d’une nombreuse domesticité, d’une maison militaire et de personnel administratif. Soulignons que ce château n’était pas le seul en sa possession et outre son grand logis de Lisieux, il possédait aussi un manoir à Rouen – où il mourut – et divers autres châteaux dont celui de Mauny en Seine-Maritime (Mauny: érigé en baronnie en faveur de Jean IV de Hautemer, bisaïeul de Guillaume, comte de Grancey, dont le fille épousé Claude d’Estampe. Antérieurement possédée par Marguerite, femme de Jean Goyon)[12]
Il mourut à Rouen le 14 novembre 1613 et sa dépouille fut transférée à Lisieux et inhumée dans la chapelliculese de la Vierge où ses restes furent préservées lors de la Révolution, tandis que sa dalle funéraire servait de pierre à laver à un artisan Lexovien.
La rédaction de son inventaire fut l’occasion d’un document du plus haut intérêt grâce auquel nous pouvons approcher un grand nombre de points cachés de sa personnalité. Ainsi de sa bibliothèque qui se trouve dans sa chambre, dans son hôtel de Lisieux, que nous soupçonnons fort d’être l’aile sur la Place Thiers de l’actuel Palais épiscopal. A côté des habituels romans de chevalerie et livres de piété [13] foisonnent les traités militaires, les ouvrages d’histoire ancienne: Tacite, César ou la Vie des Hommes Illustres, de Plutarque, l’Histoire de Marc-Aurèle du Moyen Age: les chroniques de Vilhardouin et de Commynes ou contemporaine, L’Histoire de nostre temps, Les Guerres civiles, L’Histoire d’Henri quatriesme, L’Histoire des Guerres civiles etc.; les oeuvres des grands philosophes: Platon, la Divine Comédie de Dante, mais aussi des livres de droit ou d’histoire des institutions, Le Théâtre d’Agriculture, les Contes de Boccace, etc.
C’est dire l’éclectisme de ses lectures et sa culture car l’on y trouve des ouvrages en latin, en italien et même un manuscrit en espagnol.

Les grandes étapes de la construction du château.

Ce grand logis est l’œuvre de François Gabriel, célèbre architecte argentanais dont l’œuvre en cours d’étude se révèle d’une grande variété [14]. Nous avons la chance de posséder certains des marchés passés sous son nom ou ceux des entrepreneurs et Guillaume de Hautemer, ce qui va nous permettre de mieux suivre l’avancement de l’œuvre.
Dès septembre 1598, les travaux du château sont commencés et François Gabriel maître maçon d’Argentan reconnaît en janvier suivant avoir reçu 666 livres sur ces premiers travaux.
Dix huit mois plus tard, le 18 juin 1600, Anne d’Allègre, la nouvelle épouse du maréchal, passe un nouvel alleu avec François Gabriel. Il s’agit alors de construire un pavillon à l’identique de celui déjà élevé à l’autre extrémité du bâtiment de neuf, « en la mesme forme, essence et haulteur que celui qui est ja parfaict en l’autre bout d’icelluy bastiment neuf, monter quatre tuyaux de chambre de chacun trente piedz de haulteur audit groz pavillon, trois voutes, une soubz lantichambre, l’aultre souzbz la chambre d’icellui pavillon et la troisième à la boullengerie avec trois fours à cuire pain l’un de 18 boessaulx de bled en grand pain mesure d’Orbec, le second de neuf boeddeaulx et le troisième de de deux boesseaulx pour cuire paticerie. Se soubmet aussy vouter trois allez pour aller et venir aux chambres dud. pavillon, haulcer l’antichambre, faire six lucarnes pareilles a celles qui sont ja faites aud. bastiment, monter deux pignons sur le comble dud. pavillon de traize piedz de haulteur pour appueyr lesdites cheminez et separer les chambres qui sont au comble dud. pavillon, faire l’escalier et le voulter en la forme de celuy qui est ja faict en l’aultre pavillonpour la descharge des chambres ». Les travaux doivent être terminés pour le mois d’avril suivant.
Le 20 septembre 1600, un nouvel alleu est passé avec Jacques Leroy qui s’engage à faire toute la plomberie nécessaire, bonne et loialle au chasteau et maison neuve dudit seigneur mareschal aud. lieu de Fervaques qui conssiste enenfenstemens, crestes et espils nécessaires aux grand corps de logis, pavillons, lucarnes, grandes et petites, les douves, lermiers bordures, goutières et aultres choses nécessaires qui ser advizé par ledit seigneur. Et pour ce faire fournira et querra ledit seigneur, le plomb en table de telle essence et espesseur comme sa besogne le requerra sur le lieu et ledit Leroy tout l’outreplus a ce nécessaire, comme soudure destain, perrézine et charbons et faire par ledit Leroy le toput bien et duement, lesdits enfestemens estannez de blanc et noir.
En novembre de la même année, ce sont Michel Morin, d’Ouilly-le-Vicomte et Robert Desrotours qui viennent parachever l’œuvre, c’est assavoir « les accoustoys mesmes fourmes remplir les grandes croisées de monstants et deux croisillons à chacune et feuillure s et par semblable feront aux croisez de lestaige du dessus les accoustois feuillures et un croisilon, le tout jouxte qu’il est contenu et présenté au dessaing du bastiment de mond. seigneur aud. Fervaques porté par Me François Gabriel conducteur d’icelluy ». De même, terminent-t-ils les cheminées.
Nous n’avons aucun détail sur les étapes suivantes et aucune idée de ce que pouvaient être les bâtiments. Le château est à ce moment au sommet de sa splendeur et sa terminaison correspond peut-être à la venue du roi quoique l’on ait toujours situé sa chambre dans le vieux château.
Le Maréchal mort, la maréchale retirée dans ses salons parisiens, la vie dut cependant continuer au château, mais au XVIIIe siècle l’intérieur fut considérablement modifié. Henri pellicules ERIN a suffisamment détaillé les travaux entrepris par les Bullion en 1743-1744 pour qu’il nous soit inutile d’y revenir. Rappelons qu’ils concernaient le bâtiment principal et consistèrent en la mise au goût du jour des appartements avec le remplacement des cheminées et des boiseries.
Signalons cependant la présence d’un extraordinaire poêle allemand ou hollandais en fonte du début du XVIIe siècle orné d’une longue inscription sur deux lignes.
Après les Bullion, il fut longtemps abandonné et c’est seulement après la Révolution, que Madame de Custine vint y habiter. Ce fut de nouveau une période faste pour le château, tant en raison de la personnalité de sa jolie propriétaire que des invités de marque qui lui rendaient visite au premier rang desquels figure Chateaubriand. Les amours tumultueuses de la marquise et du poète défrayèrent longtemps la chronique et se terminèrent dans cette déliquescence empreinte de tragique si chère aux âmes romantiques.
Si nous ignorons qu’elles aménagements elle y fit, nous savons en revanche que la destruction des bâtiments qui entouraient la cour vers l’est et le nord ainsi que la création du perron à double évolution sont l’oeuvre du marquis de Porte ce qui fait écrire à Guilmeth: « C’est ce marquis, ancien député et ancien maître des requêtes au conseil d’état, qui par ses mutilations et transformations qu’il lui a fait subir sous prétexte de l’enjoliver, a fait du noble château du maréchal de Fervaques un véritable hôtel d’épicier retraité »[15]. Ce jugement péremptoire peut paraître brutal, il n’en est pas moins justifié. Il paraît en effet que le niveau de la cour ait été notablement surélevé ce qui a malencontreusement écrasé le rez-de-chaussée et diminué le volume général de l’œuvre. C’est la raison pour laquelle la façade sur la vallée, dont toute l’élévation a été conservée a tant de grandeur.
La division du domaine, lors de la vente par M. de Custine, fut aussi la cause de l’installation à proximité immédiate du château d’une usine, dans un premier temps destinée à la trituration de bois de teinture [16].
La famille de Montgomery qui l’occupa ensuite, lui redonna un certain lustre en y rassemblant des collections d’objets et des documents historiques. Après avoir été vendu à la Caisse d’Allocations Familiales de la Seine-Maritime qui le transforma en Aérium, la propriété fut une nouvelle fois divisée entre la commune de Fervaques et l’Association qui occupe le château avant d’être de nouveau réunie par cette dernière.

Description
L’essentiel de ce qui subsiste des constructions anciennes, en dehors des ajouts du XIXe siècle, est dû aux de Hautemer, et la partie la plus importante, à Guillaume IV de Hautemer.
Au temps de sa splendeur, ce château s’élevait autour d’un cour carrée. Les destructions du XIXe siècle auraient fait disparaître les deux ailes en retour et vers l’église.
Tel qu’il nous est parvenu, le château de Fervaques comprend trois parties distinctes: le « Château Vieux », le « Château Neuf », la porterie et le colombier.

Le Château Vieux.
Quoique nous ne possédions aucun document sur sa construction, il est vraisemblable, par sa stylistique, que le Château Vieux a été élevé par Jean de Hautemer, seigneur du Fournet et de Fervaques, peu de temps après qu’il soit entré en possession de ce domaine, peut être sur des substructions plus anciennes qui apparaissent dans les travaux de restauration en cours. Nous voyons en effet sur le mur gouttereau nord, dans la pièce d’angle, un appareillage où des arases de pierre plates alternent avec des assises de moellon, mode habituel au XIIIe siècle. Dans cette même pièce, l’on remarque sur le mur opposé une très nette reprise dans la maçonnerie, reprise marquée entre autres par le changement de matériau: tandis que les assises basses encadrant le passage sur la salle contiguë à la Salle des gardes »- l’actuelle chapelliculese, sans doute l’ancienne cuisine – sont en oolithe ferrugineuse, les claveaux de l’arc sont en calcaire cénomanien. Au pourtour de cette pièce, un aménagement de rigole converge vers une dalle d’évier au sol encastrée dans une niche coupée au centre par une tablette [17]. laisse à penser que nous nous trouvons dans une ancienne pièce de préparation des repas également à usage de laverie. A cette première étape pourrait également se rattacher le grand arc ogival faisant communiquer cette pièce avec l’actuel corridor.
Actuellement, cette aile se développe sur un plan rectangulaire, comprenant sur l’arrière deux pavillons formant saillie et entre eux un tourelle pentagonale contenant l’escalier. A ces saillies correspondent en façade trois légers décrochements percés d’ouvertures et couronnés de lucarnes à fronton. Les deux lucarnes latérales sont à fenêtres passantes, tandis que le décrochement central dans lequel est percé la porte d’accès comporte une bretèche [18] portée sur quatre consoles moulurées.
Les murs, constitués d’un appareillage de moyen appareil alternant avec cinq arases de brique, reposent sur un solin terminé par une moulure prismatique qui se retourne élégamment.
Bien que cet ensemble paraisse à première vue très cohérent, il intègre des parties plus anciennes qui apparaissent nettement dans le pavillon Est. A l’extérieur, l’on remarque sur le mur Ouest un grand arc ogival aujourd’hui aveugle mais qui à l’origine ouvrait sur une large salle. Sur le mur Nord d’autre part, on peut voir un appareillage où des arases de pierre plates alternent avec des assises de moellon, mode de construction habituel au XIIIe siècle. Dans cette même pièce, apparaît sur le mur opposé une très nette reprise dans la maçonnerie, reprise marquée entre autres par le changement de matériau: tandis que les assises basses encadrant le passage sur la salle contiguë à la Salle des gardes – l’actuelle chapelliculese, sans doute l’ancienne cuisine – sont en oolithe ferrugineuse, les claveaux de l’arc sont en calcaire cénomanien. D’autre part, les travaux de restauration en cours ont permis de découvrir au pourtour de cette pièce, un aménagement de rigole convergeant vers une dalle d’évier au sol encastrée dans une niche coupée au centre par une tablette [19] laisse à penser que nous nous trouvons dans une ancienne pièce de préparation des repas également à usage de laverie. Indéniablement, nous nous trouvons dans une demeure remontant au XIIIe siècle, dont on peut présumer qu’elle était d’importance, sans qu’il nous soit possible d’en fixer la dimension exacte.
L’intérieur de cette aile, malgré ses nombreuses transformations, a conservé des éléments du plus haut intérêt: ses cheminées, son escalier et quelques zones de pavage ancien.
La cheminée de la salle ouest comporte un très vaste manteau décoré de quatre compartiments encadrés de pilastres et supporté par une plate-bande à clés passantes et pendantes de très belle exécution.
Il est vraisemblable, par sa stylistique, que ce Château Vieux ait été élevé, pour l’essentiel, par Jean de Hautemer, seigneur du Fournet et de Fervaques, peu de temps après qu’il soit entré en possession de ce domaine et on peut encore le voir à l’étage, ce bâtiment dont les structures internes ont été conservées, se prolongeait au moins jusqu’à l’actuel « Château Neuf ».

Le « Château Neuf »
Plan
L’œuvre de François Gabriel se déploie en U autour de la cour, le grand logis occupant le front ouest tandis que deux ailes inachevées forment retour, celle du nord se raccordant imparfaitement sur le Château Vieux. Le programme de l’architecte était semble-t-il de prolonger le parement de pierre et brique à bossage sur la façade de celui-ci comme il paraît l’avoir fait pour la l’amorce de cette aile où les élévations intérieures ont été conservées.

Élévations
Le logis du fond de cour est assis sur un étage de rez-de-chaussée occupé par les locaux de service, cuisines etc. Au centre, un passage voûté en anse de panier traverse l’ensemble le bâtiment et dessert les pièces placées de part et d’autre. Vers le sud, il ouvre sur une vaste salle coupée par une file de puissantes piles rectangulaires implantées au centre délimitant deux nefs voûtées d’un berceau que scandent les pénétrations profondes des lunettes l’éclairant à l’est et à l’ouest.
Vers le Nord, un passage, voûté en berceau distribue les celliers et à l’extrémité débouche sur une vaste cuisine au plafond en anse de panier, décoré de bossages de briques.
A l’extrémité nord, une vaste cheminée du milieu du XVIIIe siècle, en brèche grise, montée sur un socle d’une trentaine de centimètres, a été plaquée sur l’ancien conduit de cheminée.
Dans l’angle nord-est, un passage communique avec les caves situées sous l’aile en retour.
A l’étage noble, signalons la présence d’un extraordinaire poêle allemand ou hollandais en fonte du début du XVIIe siècle orné d’une longue inscription sur deux lignes.
Il paraît en effet que le niveau de la cour ait été notablement surélevé ce qui a notablement écrasé le rez-de-chaussée et diminué le volume général de l’oeuvre. C’est la raison pour laquelle la façade sur la vallée, qui elle a conservé toute son élévation, a tant de grandeur.

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement.- M. Louis Du Bois.
– Le maréchal de Fervaques est aux batailles à Saint Quentin le 10 auguste 1557, Gravelines le 13 juillet 1558, Dreux le 19 décembre 1562 à Saint Denis près de Paris le 10 novembre 1567 et à Moncontour le 3 octobre 1569.
– Dès 1562, il commandait dans la ville de Lisieux, dont Henri de La Marck, duc de Bouillon, gouverneur de la Normandie, lui avait confié la défense.
– 1562. Guillaume de Hautemer (1), seigneur de Fervaques, qui depuis fut maréchal de France, embrasse, quoique catholique, le parti du duc de Bouillon, composé de catholiques et de protestants, que depuis 1560 on désignait sous le sobriquet de Huguenots. Ce parti ne fesait pas une guerre moins cruelle que les deux autres factions.
Le sieur de Fervaques, qui prenait le titre de capitaine de la ville annonça aux chanoines Robert Blosset, et Jacques Sainctart ou Guitard, qu’il ne resterait à Lisieux ni chanoines ni ecclésiastiques, parce qu’on n’y serait jamais tranquille « que la vermine de prêtraille n’en fût dehors, et qu’on ne cessât d’y dire la messe».
Les victimes de ces déplorables désordres, inévitables dans les guerres et surtout dans les guerres civiles, s’adressèrent le 9 juin au duc de Bouillon qui les autorisa à faire informer. Fervaques ne se fit pas moins remettre aux mains les armes et les munitions des catholiques; et le jour de la Saint-Ursin (11 juin), usurpa les droits des chanoines.
– Même année: 11 juin. Le jour de la fête Saint-Ursin, Fervaques s’attribue les droits dont jouissait le chapitre, en cette journée où deux des chanoines, nommés comtes pour cette cérémonie, recevaient les droits et les honneurs du comté dans la ville et la banlieue.
Parmi les propos violents tenus par Fervaques, les déposants attestent qu’il disait: « Aumale m’en veut, mais par le corps de Dieu je lui marcherai sur le ventre, s’il prend son chemin vers Lisieux.
Même année: 22 juin. Fervaques à la tête d’une troupe armée s’empara chez Nicolas Le Petit, avocat, d’un livre précieux qui avait été déposé chez lui par le chapitre. « Ce livre relié d’aisserie était couvert de lames d’argent doré entièrement, enrichi de pierreries précieuses et même du fût de la vraie croix de Notre Sauveur, appelé Majesté. La châsse de saint Ursin qui avait été cachée et enterrée ayant été découverte, Fervaques en enleva une lame d’argent qui la recouvrait et qui pesait au moins cinq cents marcs, non compris la dorure et les pierreries.
Il résulte, de l’article XXIII du procès-verbal dont nous donnons l’extrait, qu’après avoir fait forcer la porte du chapitre, Fervaques s’écria, à la vue de la châsse de saint Ursin que l’on y avait déterrée: « On dit que, si je fesais ouvrir cette belle châsse, je ne vivrai pas demi-any je ne l’en ferai pas moins ouvrir» Il le fit, et l’on y trouva trois sacs de cuir de cerf, remplis d’ossemens tant de saint Ursin que d’autres saints, scellés du sceau de l’évêque Guillaume d’Estouteville. Fervaques d’un coup de dague fit sauter le scellé de ces sacs, se saisit des ossemens et dit: « Ce sont là des os de cheval ». Les autres assistans disaient: « Ce sont des os de chien ou de « mouton».
(1) HAUTEMER (Guill. de), maréchal de France baron de Grancei, comte de Fervaques, na­quit à Fervaques (Calvados) vers 1537, et mourut le 14 nov. 1613. Henri IV le chargea de négocier auprès du Parlement de Rouen
l’enregistrement de l’édit de Nantes, et le fit son lieutenant-général aux bailliages de cette ville, de celles de Gisors, de Caen et d’Evreux. Frère, Édouard: Manuel du bibliographe Normand.
-V. Notice sur Guill. de Hautemer, seigneur de Fervaques, suivie d’une anecdote sur l’une des tours de l’église St-Pierre de Lisieux; s. l. n. d., in-12 de 36 p.
– 1567. Les corps des gendarmes de Matignon et de Fervaques se trouvent en Normandie et tiennent tête aux protestants.
– 1568 juin et juillet. Fervaques, commis par le duc de Bouillon pour la police et gouvernement de Lisieux, reçoit des ménagers de la ville cent vingt-neuf livres de poudre à canon pour la défendre en cas d’attaque.
– 1568 16 juillet. Fervaques annonce (du château de Fervaques) que le roi l’envoie à Lisieux avec sa compagnie, en qualité de gouverneur et lieutenant pour sa majesté en la ville et bailliage de Lisieux. Carrouges écrit en date du 18 dans le même sens, et que Fervaques doit commander à Lisieux en son absence. Les habitants de Lisieux, du moins le parti qui dominait alors, avaient refusé de recevoir Fervaques.
– 1568 25 juillet. L’Hôtel-de-Ville de Lisieux arrête qu’il sera écrit à M. de Fervaques pour lui faire connaître que l’on sollicitait du roi le renvoi de sa compagnie dont la ville avait beaucoup à craindre.
– Même année: 4 auguste. Le lieutenant De La Balle, envoyé près du roi, ayant dit en séance que l’intention du roi était que Fervaques entrât et restât dans la ville pour y commander suivant sa commission, on arrête que les clés de la ville seront demandées au sieur de Fumichon capitaine de la ville jusqu’à ce moment, et seront remises au sieur de Fervaques.
– 1568 10 auguste. Par une ordonnance, Fervaques défend d’admettre à la garde des portes aucuns protestants qui y seront remplacés à leurs frais, et de laisser entrer en ville aucunes personnes armées au delà de dix.
– 1568 5 septembre. Débats entre Fumichon et Fervaques relativement au commandement de la ville de Lisieux, dont ils veulent l’un et l’autre être capitaines. Fervaques se trouvait alors à Caen avec Carrouges.
-1568 7 septembre. M. de Matignon écrit de Caen qu’il a vu la lettre de MM. de Lisieux à M. de Fervaques, qu’il les prie de n’avoir aucun doute sur ses dispositions à les défendre en cas d’attaque, et qu’il les secourra autant qu’il sera en son pouvoir.
– 1568 10 septembre. Le roi écrit à Fumichon d’obéir à Fervaques; que, tout en confirmant Fumichon (le 19 auguste précédent) dans son rang de capitaine de Lisieux, il n’a pas eu l’intention de priver Fervaques de l’autorité qu’il lui avait confiée et du droit de commander dans la ville comme gouverneur.
– 1568 16 octobre. Par une nouvelle lettre le roi annoncé à Fumichon qu’il est ordonné à Fervaques non seulement de se départir du commandement que précédemment il lui avait confié, mais encore de lui remettre le commandement et de le laisser entrer à Lisieux avec ses douze arquebusiers. Le roi écrit en même tems à Carrouges que ce n’a pu être que par surprise que Fervaques a obtenu des lettres-patentes pour commander à Lisieux, et qu’il veut que le sieur de Fumichon en soit seul capitaine et gouverneur.
– 1574 mai il était maréchal de camp au siège de Domfront où le comte de MontGomeri fut pris par le comte de Matignon. Dans l’indignation que lui fit éprouver le massacre de la Saint Barthelemi, Fervaques, qui appartenait à ce parti, embrassa d’abord les intérêts de Henri IV, qui n’était encore que roi de Navarre, puis, naturellement versatile, revint à Henri III. Devenu suspect d’attachement au Béarnais, Fervaques eût péri sous les coups du digne frère de Charles IX, sans l’amitié de Crillon qui le prévint de la perfidie de ce monarque. Après la fuite du roi de Navarre au mois de février 1575, Henri III accusa Fervacque d’avoir favorisé l’évasion de MM. de Lavardin et de Roquelaure, qui occupaient une place considérable parmi les mécontents. A son coucher le roi montra une vive irritation en déclarant que Fervacque payerait de sa vie cette trahison. Crillon, qui entendit ces menaces et qui estimait Fervacque comme homme de valeur et bon officier, n’hésita pas à courir chez lui et le pressa de prendre la fuite pour éviter le péril auquel il était exposé. Le roi, en apprenant cet événement, entra dans une colère encore plus violente en cherchant quel était celui des auditeurs de la veille qui avait prévenu Fervacque. Ses soupçons se portèrent sur Crillon et il l’interpella vivement en lui demandant s’il connaissait l’auteur de l’indiscrétion. Crillon n’hésita pas à se nommer, en ajoutant qu’il avait préféré exposer sa vie que de voir son souverain verser un sang peut-être innocent.(Revue britannique. 1878,5).
– 1576. Fervaques, quoique catholique, était lié avec le roi de Navarre qui depuis fut Henri IV. Il s’était fâché contre la cour qui lui avait retiré le commandement de Lisieux. Fervaques, naturellement inconstant, et jaloux de la prédilection du roi de Navarre pour quelques seigneurs protestants, le quitte brusquement, et revient à la cour où Henri III lui pardonne sa défection en faveur de ses services.
– 1581 Août Fervaques fut nommé lieutenant général dans l’armée de Flandre par le duc d’Alençon. Fervaques et le comte de Mont-Gomeri sont dans l’armée qui accompagne en Flandre le duc d’Alençon.
– 1583, Fervaques tombe dans les mains des Anversois.
– 1587, Fervaques figure honorablement parmi les adversaires de la Sainte Ligue: il fut défait par Tavannes à Is-sur-Tille en Bourgogne. Rapproché du Béarnais auquel il s’attacha de nouveau et désormais sans versatilité, Henri de Navarre était devenu Henri IV, roi de France. Pour servir ce prince, Fervaques lors du siège de Paris en juillet 1590 s’empara du faubourg Saint-Denis, et était même parvenu à s’y retrancher. Il fit aussi des prodiges de valeur au siège de Rouen en 1592 et, le 5 février, contribua puissamment à sauver le roi en soutenant, pendant plus de deux heures, tous les efforts de l’ennemi que commandait le duc de Parme. On le retrouve encore au siège de Honfleur en avril 1594, et à celui d’Amiens en 1597.Ce fut à ce dernier siège ( fin de septembre 1597 ) qu’il fut promu à la dignité de maréchal de France dont ses nombreux services le rendaient si bien digne. Le roi l’envoya à Rouen, avec Le Camus de Jambeville, négocier, le 16 juin 1597, avec le parlement l’enregistrement de l’édit de Nantes. Cette démarche n’ayant pas obtenu le succès qu’on en attendait, le maréchal y fut envoyé de nouveau au mois de mai 1609, il accompagnait le maître des requêtes Viguier: ils étaient chargés d’intimer l’ordre exprès d’enregistrer cet édit purement et simplement: c’est ce qu’ils firent le 16 de ce mois. Fervaques était en 1605 lieutenant général pour le roi aux bailliages de Rouen, Caux, Caen, Évreux et Gisors. Le 11 juillet 1607 Henri IV lui confia le gouvernement de Quillebeuf qui portait alors et ne conserva pas le nom de Henriqueville ( Ville de Henri ). A la fin de 1612 Marie de Médicis, régente du royaume, confia la charge de l’un des lieutenans généraux du gouvernement de la Normandie au maréchal de Fervaques, qui avait, l’année précédente, fait ériger en duché pairie son comté de Grancei. Fervaques meurt à 75 ans, le 14 novembre 1613.
– 1592. 5 février. Mont-Gomeri et Fervaques font au service de Henri IV des prodiges de valeur, pendant le siège de Rouen, contre les troupes du duc de Parme, dans les environs d’Aumale. Ils sauvèrent le roi qui était blessé.
– 1596: 16 juin. L’évêque Anne d’Escars est promu au cardinalat, à l’insu de Henri IV, qui fait confisquer ses biens par Fervaques, alors gouverneur de Lisieux.
Ce fut au mois de mai 1599 que Henri IV érigea, par lettres patentes, Fervaques en bourg et y créa un marché et une foire. Outre ses tanneries, ce bourg était connu par son commerce de frocs dits Tordouets.
– 1610 : 15 auguste. Ordonnance du maréchal de Fervaques(datée de Farvaques), pour écarter les vagabonds, les mendiants et les pestiférés.
– 1615. Mort du maréchal de Fervaques, lieutenant-général de Normandie. Il avait fondé dans la même année le couvent des Capucins dé Lisieux.
– 1795 : octobre. Profanation, dans l’église Saint-Pierre, des tombes de plusieurs évêques et de Guillaume de Hautemer, seigneur de Fervaques. Le corps de ce dernier, qui avait été placé dans un caveau de la chapelle de la Vierge, fut retrouvé dans un état parfait de conservation, enveloppé dans un nombre infini de bandelettes de toiles très-fines que se disputèrent les femmes présentes à l’exhumation. Le cercueil avait la forme du corps et était de plomb; il fut traîné par un cheval jusqu’au cimetière commun où furent également déposés les restes des évêques.

Abbayes du Calvados dans MSAN, 1834 – Lechaude D’anisy.
1260 mai – Fervaques – Geoffroy de Bruecort ou de Brucourt, chevalier, seigneur de Fervaques, vend et cède, en mai de 1260, au doyen et chapitre de Lisieux, une place et une maison situées à Fervaques, pour le prix de treize livres tournois. Cette charte est revêtue d’un sceau de cire brune.

Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’année 1320 dans H. de Formeville.
1320 – Fervaques – Robert de Brucourt y tient un membre de haubert du seigneur de (sic).

Tabellionnage de Lisieux – Analyse Etienne Deville.
Copies des documents en archives à la ShL.
– 1535 – Fervaques – Pierre de Haultemer, curé.
– 1535 – Fervaques – Michel Cuillier, du mestier de papetier.
– 1563 – Fervaques – Jehan de La Reue, curé.
– 1598 – 5 septembre – Fervaques Sentence du Parlement de Paris en faveur du sieur de Fervaques, contre Guillaume Le Roy, canonnier ordinaire du roi, à propos de certaine cédule = Arch. SHL.
– 1598 20 décembre – Fervaques Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, quitte et décharge noble dame Madeleine Le Picard, dame des Fontaines, d’une somme de mille écus dont elle s’était obligée envers lui. = Arch. MC. Minute papier.
– 1598 – Fervaques – Noble dame Madeleine Le Picard de Radeval, dame des Fontaines, demeurant à Lisieux, agissant comme procuratrice de Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, laquelle tient et clame quitte Me Pierre Davy, avocat, bourgeois de Lisieux, ayant eu la charge de receveur général dud. seigneur, représenté par René Morin, de la somme de 400 écus d’or, pour marchandises livrées et fournies pour la maison du seigneur de Fervaques. Témoins: Jehan du Bosc, sieur de Hermival, vice-bailli et Pierre Hue, bailli vicomtal de Lisieux. = Arch. MC.
– 1599 6 janvier – Fervaques – François Gabriel, maître maçon reconnaît avoir reçu la somme de 666 écus 2O sols, pour travaux au château de Fervaques. = Arch. MC.
– 1599 18 février – Fervaques – Testament de Renée Marçonnet femme du maréchal de Fervaques. = Arch. MC.
– 1599 11 mars – Fervaques – Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, quitte et délaisse à Aignen Le Monnier et Jehan Hardouin, les droits de treizièmes qui lui étaient dus moyennant le paiement de la somme de 333 écus d’or 20 sols. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville.
– 1600 8 juillet – Fervaques – Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, baille à Me Pierre Jacquette, prêtre de la paroisse de Fervaques, tout le revenu intégral dud. bénéfice, moyennant 400 livres tournois. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1600 24 juillet – Fervaques – Transaction et accord entre Charlotte Duquesnel, veuve de Me Isaac de Bricqueville et Anne d’Allègre, épouse du maréchal de Fervaques. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1600 12 août – Fervaques – Bail par le chapitre de Lisieux de la dîme des grains de la paroisse de Fervaques
= Arch. MC. Analyse Et. Deville – Dossier chapitre –
– 1600-1608 – Fervaques- – Procurations de Anne d’Allègre, épouse de Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, données à divers pour ses affaires personnelles. = Arch. MC. 14 pièces papier – Analyse Et. Deville
– 1600 20 septembre – Fervaques – Travaux de plomberie au château par Jacques Le Roy, plombier d’Argentan. = Arch. MC – Analyse Et. Deville
– 1601 14 juillet – Fervaques – René Roussel, fils de Mathurin, de Fervaques, vend à Jean Roussel, fils Michel, une portion de terre, audit lieu de Fervaques. = Tab. de Lisieux – Analyse Et. Deville
– 1601 4 novembre – Fervaques- Jehan de Montch, natif d’Ecosse, percepteur du comte de Laval, reconnaît avoir reçu de noble dame Anne d’Allègre, épouse du maréchal de Fervaques, la somme de 137 écus 8 sols tournois sur ses gages.
Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1601 4 novembre – Fervaques-Travaux de maçonnerie par Michel Morin d’Ouilly-le-Vicomte, Robert Phillonet, Guillaume des Rotours et Salomon Regnard, tous maîtres maçons. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1601 5 novembre – Fervaques – Jehan de Longchamp, sieur de Fumichon, et Robert du Mesnil, sieur de Lespiney, prennent pour arbitre d’un procès le maréchal de Fervaques. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1601 14 novembre – Fervaques – Charles d’Antours, écuyer, seigneur de Barron, gouverneur de Monseigneur le comte de Laval, reconnaît avoir reçu de haut et puissant seigneur, Messire Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, par les mains de haute et puissante dame Anne d’Allègre, son épouse, la somme de 600 écus sol pour une année d’appointements au service dudit seigneur comte de Laval. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1602 1er avril – Fervaques – Messire Gabriel du Quesnel, marquis d’Allègre, s’oblige envers noble seigneur Jehan de Longchamp et de Fumichon gouverneur de Lisieux en la faisance d’une rente de 50 écus d’or moyennant la somme de 500 écus d’or. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1602 12 avril – Fervaques – Succession de la famille d’Allègre. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1602 11 septembre – Fervaques – Travaux de couverture par Jacques Duno, couvreur d’Argentan. Couverture du pavillon neuf d’entrée du château. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1602 28 septembre – Fervaques – Bail à Pierre Quesnet, cordonnier à Fervaques, une pièce de terre nommée les Pastis, sis à Fervaques. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1603 31 décembre – Fervaques – Jean Dufour, de Cany, bailli de Caux, ci-devant tailleur d’habits de M. le Comte de Laval, tient et clame quitte Anne d’Allègre, dame de Fervaques. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville
– 1604 2 septembre – Fervaques – Ratification de comptes relatifs au château d’Allègre. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1604 septembre – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques, baille à Denis Nicolle, bourgeois de Lisieux, receveur général de M. le Maréchal de Fervaques, le fief de la Sublardière, à Prêtreville. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1604 2 octobre – Fervaques – Martin et François, dits Durand, de Fervaques, font deux lots et partage de la succession de feu François Durand, leur père. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1604 28 décembre – Fervaques – Elisabeth Delois, femme de Fleury de Saint Michel, écuyer, demeurant à Prêtreville, prend pour trois ans à Anne d’Allègre, dame de Fervaques, le nombre de 30 bêtes à laine et s’engage à les soigner pendant ce temps et à en partager le profit. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1605 10 mai – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques, reconnaît avoir reçu de Imbert Le Paincteur, son receveur au comté de Harcourt, la somme de 8900 livres. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1605 10 septembre – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques et Imbert Le Paincteur, son receveur au comté d’Harcourt à propos d’une obligation. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1606 23 octobre – Fervaques – Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir reçu de Pierre de Mannoury à l’acquit et décharge de Girard de Mannoury, la somme de 816 livres tournois à valoir sur ce que ledit Girard devait au maréchal. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1606 10 novembre – Fervaques – Guillaume de Hautemer,, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir reçu à l’acquit et décharge de Girard de Mannoury, la somme de 45O livres tournois. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1606 10 Novembre – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques, voulant récompenser de ses services Claude Ozenne lui donne la somme de 1000 écus. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1607 18 janvier – Fervaques – Thomas Vallée, du métier de la mer, natif de Cheffreville, demeurant au Havre, vend à haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, représenté par Anne d’Allègre, son épouse, quatre pièces de terre à Cheffreville, moyennant 50 livres tournois. Passé à Lisieux, en l’Hôtel dud. seigneur en présence de noble seigneur Jehan du Bosc, sieur d’Hermival, et Me Hue, docteur ès droits, bailli vicomtal de Lisieux. = Arch. SHL. 9 FA. Dossier Cheffreville. Analyse Et. Deville
– 1607 10 avril – Fervaques – Guillaume Huchon, brodeur, demeurant à Lisieux, s’engage envers Anne d’Allègre, dame de Fervaques à lui faire le nombre de matelas qu’elle désirera. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1607 2 décembre – Fervaques – Pierre Monstier, sieur de la Cousture, remet à Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, le droit de l’acquisition faite de biens à Cheffreville. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1608 11 mai – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques continue et prolonge à André Mahieu, bourgeois, demeurant à Bernay, le bail des greffes de Montreuil et Bernay. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1608 24 juillet – Fervaques – Jehan du Bosc, écuyer, sieur de Hermival, à l’instance de haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir été payé par led. seigneur de la somme de 2.OOO livres tournois à l’acquisition par lui faite à Etienne de Neufville, sieur de Folleval et Anne Le Carton, son épouse, de deux pièces de terre à Prêtreville. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1609 12 février – Fervaques – Bail de la terre de Chastillon. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1609 25 novembre – Fervaques – Du. mercredy vingt cinqe jour de novembre 1609. Fut présent en sa personne hault et puissant seigneur Messire Guillaume de Haultemer, comte de Grancey, baron de Mauny, seigneur de Fervaques, et mareschal de France, gouverneur et Lieutenant pour le Roy en ses païs et duché de Normandie, à présent estant en ceste ville de Lisieux gisant en son lit mallade saind d’entendement, sachant quil n’est rien plus certain que la mort, ne riens plus incertain que l’heure pour n’en estre prévenu advant que de faire ce ui est du debvoir dun vray chrestien, ordonne et déclare que pour sa dernière vollonté qu’il désire et entend estre effectué ce qui ensuit. Premièrement il recommande son âme à Dieu, le créateur, luy priant et requérant par la mort et passion de Jésus Christ et par l’intercession de la très glorieuse Vierge Marie, la voulloir collocquer en son paradis avec ses bienheureux, et son décedz advenant veut et entend son corps estre inhummé honorablement à l’assistance de ses amys au plus qu’il sera et pourra trouver, en l’église cathédralle de Lisieux, Et de ses biens il en donne et délaisse aux pauvres de ceste ville de Lisieux la somme de deux mille quatre centz livres tournois pour estre emploiez en l’augmentation du bureau des pauvres de cested. ville A Madame la Mareschale sa compagne et espouze pour ses grands debvoyrs d’amittié luy a aussi donné et délaisse de ses biens aultant et comme il peut faire par les coustumes, Item à la damoiselle de Médavy sa présente fille pour aider à la pourvoir à mariage la somme de douze mil livres tournois en attendant le mariage led. seigneur prie lad. dame son espouse la tenir et garder près d’elle. A Françoise, fille naturelle dudit seigneur, la somme de mille livres tournois. Au sieur Dramard, son secrétaire en considération de sa fidellité et des grands et très agréables services qu’il lui a renduz, la somme de trois mil livres tournois luy recommandant de servir fidellement et assister lad. dame sa femme. A Renée, fille de Nicollas Adam, argentier dudit seigneur en considération des services que sond. père a rendus aud. seigneur la soe. de mil livres tournois pour ayder à la pourvoyr en mariage. A chacun de ses gentilhommes et serviteurs domesticques, deulx années de leurs gaiges et appoinctementz Et a iceulx n’aiant point d’appoinctement est remis par ledit seigneur à la volonté et estimation. de lad. damees Aux damoiselles Desbois, De La Reue et de La Vallée chacune la somme de trois centz livres. Aux veuve et enffans de deffunt Jean Davy, mercier, la somme de trois centz livres tournois. Et pour l’exécution et accomplissement de tout le contenu aud. testament, ledit seigneur a nommé et elleu pour exécuteur la personne de lad. dame son espouze, la priant requérant en tant que faire se peut de vouloir bien prendre la charge promettant led. seigneur son testament tenirn parfaire et à quoy pour ce à tenir et garantir en a obligé et oblige tous ses biens et héritages présens et advenir.
Passé avant midy en l’hostel dudit seigneur, aud. Lisieux. Plus ledit seigneur donne en l’église cathédralle pour fonder ung obit la somme de six mille livres tournois, aux frères prescheurs des Jacobins de cested. ville pour participper aux prières suffrages et oraisons qui seront faitz, dictz et cellebrez en leur eglise la somme de trois centz livres tournois, pour estre lad. somme emploiée à la repparation d’icelle. Aux sieurs de La Regnauldière, Delafontaine, Delareue et Racine, ses médecins chacun la somme de cent cinquante livres tournois, oultre le sallaire de leurs vaccacions. A monsieur de La Ronce la somme de trois centz livres tournois. A Me Robert Guérard, son chirurgien, la somme de troys centz livres tournois, aussy oultre ses vaccacions.
Présens nobles personnes Me Claude Parizot, archidiacre, chanoine prébendé en icelle église cathédralle, noble homme Jean Dubosc, seigneur d’Hermival, prévost dud. seigneur, Jean de Querville, escuier, sieur du lieu, demeurant à Prêtreville. Plus donne à Laurens, Charles et Jehan Parizot, dudit Lisieux la somme de trois centz livres.
Et depuis led. seigneur a desclaré que lesd. six mil livres tournois par luy donnéz aà lad. église cathédralle pour estre fondé led. obit ainsy qu’il sera advisé pour lr salut de son âme et affin qu’il soit fait prières pour luy, ses parens et amis
Signé: Farvaques – De Querville – Dubosc – Hayn – Carrey = Arch. SHL 9 FB – 6 – Familles. Copie prise par Et. Deville sur l’original papier, le 24 juillet 1924
– 1609 19 décembre – Fervaques – Geoffroy de Remon, sieur de Cussy, tient et clame quitte noble dame Anne d’Allègre de toutes choses entre eux. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1610 9 janvier – Fervaques – Jean du Bosc, sieur de Hermival continue et prolonge au maréchal de Fervaques, le droit de retrait sur la terre et seigneurie du Coudray. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1610 4 février – Fervaques – Inventaire et évaluation des biens de haute et puissante dame Marie d’Allègre, veuve de Jérôme d’Arconat en vue de son mariage avec Jehan de Sabrevoys, chevalier, seigneur et baron du Bec-Thomas, de Piencourt, d’Anfreville-sur-Iton, de Busquepuis et de Villeneuve. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1610 17 février – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques, approuve la quittance donnée par Jehan de La Reue à Guillebert Saffrey, ci-devant fermier de ladite dame. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1610 8 mars – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques, promet de remettre au receveur Nicole, une obligation de 1.000 écus. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1610 5 décembre -Tordouet – Par devant Pierre Vastine et Gabriel Rioult, tabellions royaux au siège d’Auquainville, Nicolas Lescurey, écuyer, de la paroisse de Tordouet tient et clame quitte Ollivier et Philippe dits Roussel, de Fervaques, de tous les arrérages échus de 65 sols tournois de rente. Témoins: Michel Quesnie, de Saint-Germain-de-Livet, et Nicolas Le Front, de Tordouet. = Arch. SHL. (Sans autre précision)
1611 25 avril – Fervaques. Testament de Guillaume de Hautemer. – Dud. jeudy, vingt cinq jour d’aoust l’an mil six centz unze, Au nom du Père, du Fils et du Sainct Esperit, Salut. Puisqu’il est nécessaire que tout homme meure, sçavoir faisons que par devant Olivier Carrey et Jehan Hayn, tabellions pour le Roy nre sire en la vicomté d’Orbec, au siège de Lisieux, fut présent en sa personne hault et puissant seigneur Messire Guillaume de Haultemer, comte de Grancey, baron de Maulni, seigneur de Fervaques, et maral de France et Lieutenant général pour le Roy au gouvernement de Normendie, de pnt estant en son chasteau dudit lieu de Fervaques, en bonne santé disposition de de son corps, esprit et bon entendement, Dieu mercy, congnoissant quil n’est rien plus certain que la mort, ne riens plus incertain que l’heure après avoyr invoqué Dieu de tout son coeur luy avoir requis pardon de ses faultes et s’estre recommandé aulx prières, intercessions de la glorieuse Vierge Marie et de toute la court céleste de son bon grey et vopulloy a ordonné et déclaré pour sa dernière volonté qu’il désire en entend estre effectuée, que le decez de lui advenant son corps estre inhummé en honnestes obsèques à l’assistance de ses amys au plus qu’il s’y en pourra trouveren l’église cathédralle St Pierre de Lisieux et de ses biens il en donne et délaisse à Madame la Marlle sa compagne et espouze pour aulcunement la rescompencer comme elle le meriteroit pour les debvoyrs d’amytyé qu’elle luy a rendus et rend contynuellement et grands moyens et commodittez qu’elle auroit apportez en sa maison à quoy il désire ty pourvoyr tout et autnt que donateur peut faire par la disposition des coustumes, tant en meubles que immeuble sans aulcune réserve oultre les droictz apparteanntz a lad. dame son espouze en faveur de leur traicté de mariage, A Madamoiselle du Val, douze centz livres A Renée, fille de Nicollas Adam, argentier dudit seigneur en considération des services que son père lui a rendus la soe. de mil livres pour ayder à la pourvoyr en mariage Aux damelles Desboys, La Vallée et La Reue, à chacune d’icelle trois centz livres, au sieur de La Ronce troys centz livres, à chacun des gentilzhoes. et serviteurs domesticques dudit seigneur deulx années de leurs gaiges et appoinctementz et a iceulx n’ayantz appoinctement est remis par ledit seigneur à la volonté et estimaon. de lad. dame sonespouze, à Me Robertt Guérat, son chirurgien, la somme de troys centz livres, plus entend mondit seigneur que la donaon. de dix mil livres qu’il auroit cy dt faite à madame de Chazelle qui est par luy controuvée ait bien et sortisse son pein et entier effect et pour l’exécution de la prnte sa donaon, led. seigneur a choisy et esleu Mre de Bernières, coner du Roy en ses conseils d’estatt et privé et président en sa court de parlement à Rouen [20] le priant et requérant en tout que faire le peult d’en voulloyr prendre la charge et icelluy faire observer et garder de poinct en poinct selon sa forme et teneur, et affin qu’il ayt lieu donne pouvoyr au porteur des presentes par luy constitué son procureur spéal. de pour luy et en son nompar tout ou il appartiendra, besoing et mestier sera, requérir et demanderr consentyr et accorder l’insynuation et émologaon de lad. pnte sa donaon. par testamentaffin que aulcunes personnes n’en prétende cause d’ignorance. promettant mondit seigneur le maral le prnt son testament à lui leu et releu, tenir…Passé après midy dans le bourg dud. lieu, en la demeure de lad. dam. du Val Pns Raoul Cudorge, tabellion au siège d’Aucquainville, demt audit lieu de Farvacques et Françoys Toustain ddudit lieu de Farvaques, tesmoings, qui ont avec ledit seigneur de Farvaques, signé et a voullu et veult ledit seigneur mal en cas qu’il feust question de sad. donaon à ald. dame son espouze que pour décider et vuider le différent que ce soit par la juresdion de la prévosté de Paris suyvant et conformément à la teneur de leur traité de mriage et que tout aultre testament que led. seigneur auroit cy devant faict a esté et est par luy révoqué pour ne sortir à aulcun effect.
Signé: Farvaques P. Cudorge F. Toustain Hayn Carrey
Puis est écrit : Cest thy mon testament et dernières volounté. Feyt à Faravaque ce XXVe daoust mille VI cens onse. = Arch. SHL 9 FB – 6 – Familles. Copie de E. Haudard.
– 1611 14 juin – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques continue et prolonge à Imbert Le Paincteur, l’office de receveur du comté d’Harcourt. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1627 1er août – Fervaques – Jean Cambremer, demeurant à Fervaques reconnaît devoir à Pierre de Lespinay, marchand de Lisieux, la somme de 120 livres payable à Noël prochain. = Arch. SHL.- Analyse Et. Deville
– 1630 6 février – Fervaques – Pièce de procédure à propos d’une rente de 20 sols dus aux trésoriers de l’église de Fervaques. Y figure Jehan Corbel, comme représentant le droit de Marie Jehan. = Arch. SHL.- Analyse Et. Deville
– 1632 29 mars – Fervaques – Par devant Roger Hélie et Guillaume Le Front, tabellions à Orbec, Jean Roussel, fils Jean de la paroisse de Fervaques, reconnaît une obligation de 25 livres, souscrite par lui, au profit de Gabriel Rioult, tabellion. Témoins: Hector Buisson et Richard Gernyer, de Prêtreville. = Arch. SHL.- Analyse Et. Deville.
– 1633 21 février – Fervaques – Jehan Roussel de Fervaques, vend à Jean Corbel, demeurant à Lisieux, deux pièces de terre à Fervaques. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville.
– 1634 2 mars – Prêtreville – Par devant Pierre Vastine et Michel Quesnie, Tabellions pour le siège d’Auquainville, Marin et Nicolas dit Cullier, père et fils de Fervaques, vendent à jean Corbel, bourgeois de Lisieux, deux pièces de terre en labour, nommées « La Rocque », sises à Fervaques, moyennant 40 livres tournois. Témoins Guillaume Sieur et Pierre Surlement demeurant à Prêtreville. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.
– 1634 29 juillet – Fervaques-Pièce de procédure pour Barbe Dubois, épouse de Guy Cullier, de Fervaques, à l’encontre de l’exécution et vendue faite d’une rente qu’elle prétend lui appartenir. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville.
– 1634 – Fervaques – Etat des deniers à taille reçus par Nicolas Gardin, l’un des collecteurs de Fervaques. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville
– 1636 1er janvier – Fervaques – Par devant Robert Tassin et Nicolas Le Front, tabellions à Orbec, Jehan Roussel, de la paroisse de Fervaques vend à Jean Corbel, demeurant à Lisieux, une pièce de terre en labour. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville
– 1638 – Fervaques – Etat des personnes restant devoir la taille en 1638. = Arch. SHL 9 FA. – Analyse Et. Deville
– 1639 – Fervaques – Procuration faite pour Claude Cudorge des biens de défunt Me Pierre Corbel pour la taille de Fervaques. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville
– 1639 – Fervaques – Etat des sommes acquises pour la taille de 1639. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville
– 1640 – Fervaques – Constitution de procureur par les habitants de la commune. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville.
– 1640. – Fervaques – archives SHL : 1F294 : 1640 : famille Baston de Fervaques inventaires de titres et pièces de procédure.
– 1640 – Fervaques – Soumission de Nicolas Gardin pour la perception de la taille dans le bourg de Fervaques.
= Arch. SHL. 9 FA.- Analyse Et. Deville
– 1653-1662 – Fervaques – Quittances de rentes et deniers ou frais d’inhumation payés à la confrérie de Charité.
= Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville.
1660 4 janvier – Fervaques – François Durand, fils Guillaume, vend à Antoine et François Mariette, frères, bourgeois de Lisieux, dix pièces de terre à Fervaques. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville
– 1693-1728 – Fervaques – Aveux de l’aînesse du Champ Blancpain et de l’aînesse aux Hamons, à Fervaques, appartenant à la famille Corbel. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville.
– 1734 – Fervaques – Pierre Pottier, sieur de la Potterie, marchand demeurant à Fervaques, ayant été ci-devant trésorier comptable du trésor et fabrique de l’église dud. lieu de Fervaques pour l’année 1733, s’est par le présent constitué au bénéfice dud. trésor et fabrique, représenté par Jean-Baptiste Leprêtre, sieur du Longchamp, trésorier en charge, huit sols tournois de rente pour s’acquitter de ce qu’il était redevable aud. trésor. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville.
– 1734 – Fervaques – Pierre Pottier, sieur de la Potterie, ayant été ci-devant trésorier du trésor de l’église dud. lieu, constitue en faveur dud. trésor et fabrique de Fervaques représenté par Jean-Baptiste Leprestre sieur du Longchamp trésorier présentement une rente de cent sols tournois. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville.
– An VI 23 prairial – 1798 11 juin – Fervaques – Vente à Jean Gullier, fabricant de frocs, demeurant à Saint-Cyr-du-Ronceray, une pièce de terre en labour, sise à Fervaques, près du chemin de Lisieux au village de Boeuf Martin et allant au Sap, moyennant la somme de 256 livres. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville.

Mémoires Concernans La Nature Et La Qualité Des Statuts. 1 – Froland, Louis.
Arrest de Fervaques du 10 Juin 1617 entre Dame Fervaques, contesse Douairiere de Laval, veuve en secondes noces de feu Messire Guillaume de Haultemer, vivant Sieur de Fervaques, Marechal de France, appellante d’une Sentence donnée par les Gens tenans les Requêtes du Palais à Paris le 26. Fevrier 1615. et c. Vus par la Cour en la Chambre de l’Edit le procès par écrit,et c. Tout consideré, Dit a été que ladite Cour faisant droit sur le tout, sans s’arrêter aux fins de non – recevoir et lettres, a mis et mer lesdites appellations relpectivement interjertées au neant, sans amende; et en émandant, a ordonné et ordonne que les conquests immeubles faits pendant et constant le mariage dudit Sieur de Fervaques avec ladite Renée Levêque la premiere femme, demeureront pour le tout aux filles issues dudit mariage, heritieres desdits Fervaques et Levêques, lesquelles elle a debouté de la continuation de ladire Communauté par elles requises; et ce faisant ajuge à ladite d’Allegre en proprieté le tiers de tous les meubles de la Communauté d’entr’elle et ledit Šieur de Fervaques; et le tiers par usufruit des conquests immeubles par eux faits en Normandie; ensemble la part et portion à elle afferante au surplus desdits conquests, suivant les Coûtumes des lieux où ils sont situez et assis.
Sera à icelle d’Allegre fait remploi sur la part des meubles et conquests immeubles qui ont appartenu audic de Fervaques; et s’ils ne suffisent sur ses propres, de ce qu’elle justifiera avoir été par elle porté en icelle Communauté, et actuellement reçû par ledit de Fervaques, etc. Prononcé le dixiéme Juin mil six cens dix-sept, Signé Voisin.
Et par la même raison, quoique le Contrat de mariage de la Dame d’Alegre avec M. le Maréchal de Fervaques fût passé à Paris, et qu’il y eût stipulation de communauté, soumission à la Coûtume de Paris, et dérogation à toutes Coûtumes contraires, toutefois par Arrest du 10. Juin 1617. on débouta la Dame Fervaques de la communauté par elle prétendue dans les conquests de Normandie, parce que le domicile de son mari lors de leur mariage étoit sous la Coûtume de Normandie, laquelle à cet égard étant négative et prohibitive, il n’avoit pas été en la liberté d’y déroger.

Archives du Calvados.
Copies des documents en archives à la ShL.
– 1548 3 avril – Fervaques – Sachent tous… Philippe de Pontmollain, escuier, garde des sceaux aux obligations de la vicomté d’Orbec. Par devant Robert Prestrot et Jean Lestorey, tabellions en la branche d’Auquainville pour le siège de Lyvarrot Marguerin de Lyée de la parroesse de St. Pierre de Tonnencourt fils naturel de defunct maistre Lenry de L’épée sieur du lieu, vend à noble homme Jean de Haultemer sgr. du Mesnil Tyson, de la parroesse de Clebec (Clarbec) deux pièces de terre en la parroesse de Fervaques la première contenant deux acres nommée les Roseaux bornée d’un costé le defunct Robert Coulomb d’autre côté la seconde pièce et Me Guillaume Varyn et Guillaume Le Prévost, chacun en partie; d’un bout le chemin de Lisieux, d’autre bout la ryvière.
La seconde contenant un acre, nommée le Prey Mouton bornée d’un costé le douet des Londes, d’autre costé la première partie; d’un bout la Rivière de Touques et d’autre bout les hoirs Mahieu Amyot et Messire Guillaume Varyn, chacun en partie…. Tenue de la seigneurie de Fervaques, la première en l’aînesse dont est aîne Guillaume Le Prévost. La seconde n’a sceu dire de quelle seigneure… Moyennant 500 livres…
– 1590 18 octobre – Fut présent haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, chevalier de l’ordre du Roy, capitaine des cinquante homme d’armes de ses ordonnances comte de Grancey, baron de Sollonge, Villiers, Le Puyrier, le Fournet, le Verger et Fervaques, fait échange avec Jean, Collas et Guillaume dits Cuillier frères, enfants de deffunt Guillaume Cuillyer. = A.D. 14. 74 F 22.
– 1591 27 novembre – Hélye Mouton, de Fervaques, baille par échange à haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, lieutenant général de sa majesté en l’absence de monseigneur de Montpensier aux bailliages de Rouen et d’Evreux, chevalier de l’ordre du Roy, capitaine des cinquante homme d’armes de ses ordonnances comte de Grancey,… Sainte Norge, une pièce de terre en pré située à Fervaques, contenant une acre et demye assise au village des Londes, et en contre échange une pièce de terre en labour nommée les Vaulx, jouxte… et accorde et permys aud. mouthon faire un fossé le long du costeau de la pièce de terre nommée les Vallées aud. seigneur appartenant pour faire aller le cours du ruisseau depuis le sault de son moulin le long de ladite pièce. = A.D. 14. 74 F 22.
– 1592, 23 avril-haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, gouverneur de Normandie. = A.D.14.74 F 22.
– 1623, Aveu a Emar de Prye (Aymar de Prie), chevalier, marquis de Toussy, au droit de Louise de Haultemer, son époux, marquis de Plasne, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, etc. par Guillaume de Resville, pour lui et Pierre son frère, pour terre paroisse de la Croupte, tenue de la seigneurie de Fervaques. = AD. Calvados. Série H. Suppl. Hôpital de Honfleur 1867.- H. 149
– 1656 – Saint-Michel-de-Livet – Traité de mariage de Jean Le Prévost, sieur de la Daugerie, fils de feu Jean, sieur de Vaugueroux, et de Marguerite Dauge, et Marie Douesnard (Fervaques) = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.
– 1658 13 octobre-Fervaques – Traité de mariage de Nicolas de Montreuil, de Livarot et Catherine Doisnard (Douesnard), fille Jean, de Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
– 1662 – La Croupte – Vente par Jean Le Proux, de La Croupte, à Jean Le Prévost, de ladite paroisse de terre audit lieu, tenue de la – seigneurie de Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
– 1684 – Fervaques – Transport de rente par Marie Le Prévost, veuve Chemin, et Robert Chemin, son fils, de Lisieux, à Jean Le Prévost, sieur de La Daugerie, de Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.
– 1695 – Saint-Michel-de-Livet – Reconnaissance au notariat d’Auquainville, par Henri de Bonanffans (Bonnen­fant), écuyer, seigneur de Carrel, demeurant en son manoir, à Saint-Michel-de­Livet, Jean Le Prévost, sieur de La Daugerie, et Marie de Bonnenfant, son épouse, demeurant à Fervaques, du traité de mariage desdits Le Prévost, fils de feu Jean et de Madeleine Dauge, et Marie, fille de feu Georges de Bonnen­fant, écuyer, et d’Anne de Neufville, de Saint-Michel-de-Livet, en présence d’Eustache Le Mercier, curé de Saint-Michel-de-Livet, d’Anne Morin, épouse de Messire Costentin Allard, etc. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
– 1696 – Procédures entre François Le Prévost et Pierre Le Prévost, à l’occasion d’une clameur et autres pièces; ratification devant Pierre Le Herichon et Nicolas Le Monnier, notaires en la vicomté d’Orbec pour le siège et sergenterie d’Auquainville, par Philippe Le Prévost, fils Jean, sieur de La Daugerie, demeurant à Fervaques, de la vente par ledit son père, Robert Le Prévost, prêtre et Jean Le Prévost, sieur des Longchamps, ses frères à Jacques Ferey, marchand à Cheffreville, de 9 pièce de terre en manoir, maisons, herbes et labours à eux appartenant, provenant de la succession de Marie Doisnanrd, sa mère, et des acquêts dudit de la Daugerie, sis à Fervaques et Cheffreville, vulgairement appelée le Lieu Perrot, moyennant 5.100 l. de principal et 20 l. de vin. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
– 1702 – Fervaques – Requête au bailli haut justicier de Ferrière par Gilles Burel, sieur de Saint-Martin, pour lui et Philippe Le Prévost, et Jean Le Prévost, sieur des Longchamps, contre Le Febvre, débiteur, pour location de maison, à Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
– 1704 – Fervaques – Vente par Jean et Philippe Le Prévost, fils de Jean, héritiers de Marie Doisnard (Douesnard), leur mère demeurant, ledit Jean, à la Croupte, et ledit Philippe à Villers-sur-Mer, à Pierre Le Marchand, marchand à La Croupte, de maison à Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
– 1723 – Cernay – Déclaration à Auguste-Léon de Bullion, chevalier, marquis de Bonnelles, colonel d’un régiment de dragons, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, La Croupte, Saint-Aubin, etc., par Philippe Le Prévost, fils Jean, bourgeois de Honfleur en sa noble seigneurie des Castelets, de terres à Cernay, affermée devant Pierre Hébert, procureur fiscal en la haute-justice de Fauguernon, sénéchal, assisté de François Le Front, greffier. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.
– An IV 21 messidor ( 1796 7 août ) – Fervaques – Lettre au sujet de la visite des six moulins à bled du canton de Fervaque. rien à signaler – (A.D. Calvados – L Administration IV Police 41).
– 1820 21 mars – Fervaques – L.A.S. de H. de Formeville à A. de Caumont – 21 mars 1820 ( concernant la voie romaine de Lisieux au Pré d’Auge, la Boissière, Fervaques, Vaudeloges… »voie convertie dans presque toute la longueur en chemin vicinal qui porte le nom de chemin des Aniers ». = A.D. du Calvados, 83 F 705 ( Relevé par Ch. Maneuvrier « Sources manuscrites « dans le Fonds des Antiq. de Normandie )

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

– 130 – Le 3 oct, 1694, reçurent la tonsure et les ordres mineurs dans l’église paroissiale de Courbépine :
Jacques Delamare, fils de Jean et de Charlotte Regnoult, de la parr. de Fervaques.
Jean-Baptiste Lemarchand, fils de Gabriel et d’Antoinette Pottier, de la parr, de Fervaques;
– 6 – Le 21 sept. 1695, les acolytes sont autorisés à recevoir le sous-diaconat à Bayeux:
Pierre Ferey, acolyte de Fervaques.
Jacques Delamare, acolyte de la parr. de Fervaques.
– 136 – Le 2 août 1695, Pierre Desvaux, fils de feu Germain, originaire de Vimoutiers et demeurant présentement à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me Louis Desvaux, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
– 260 – Le 21 avril 1696, furent ordonnés diacres :
Me Jacques Delamare, sous-diacre de la parr. de Fervaques.
– 307 – Le 29 août 1695, Jean Delamare, demeurant à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, M. Jacques Delamare, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Fervaques, en présence de Me Michel Germaine, chirurgien, demeurant aud. lieu. Led. sr acolyte absent fut remplacé dans cet acte par Jean Delamare, son frère.
– 443 – Le 9 avril 1694, Pierre Ferey, fils de Jacques et d’Elisabeth Marette, de la parr, de Fervaques, rite dimissus, reçoit la tonsure à Paris.
Le 17 oct. 1694, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Paris.
Le 5 févr. 1695, il reçoit des lettre de quenquennium ou certificat d’études du recteur de lad. Université.
Le 18 juin 1695, led. sr Ferey, acolyte, est nommé par icelle sur l’évêché et le Chapitre de Lx, et autres lieux.
Le 2 mars 1697, le sr Ferey, pbrë, bachelier en théologie de la Maison de Sorbonne, demeurant à Fervaques, fait signifier ses noms et grades aud. seigr évoque et aud. Chapitre.
– 173 – Le 22 oct. 1697, honnête homme Gabriel Lemarchand, sr des Déserts, demeurant à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Lemarchand, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr acolyte fut représenté dans cet acte par son frère, Me François Lemarchand, demeurant aussi à Fervaques.
– 373 – Le 22 sept. 1696, M Jacques Delamare, diacre de Fervaques, est ordonné prêtre.
– 440 – Le 20 avril 1696, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
Jean Martin, fils de Jacques et de Marguerite Vattier, delà parr. de Fervaques.
– Le 17 sept. 1698, furent autorisés à recevoir le sous-diaconat à Evreux :
Jean Martin, acolyte de Fervaques;
– 576 – Le 11 août 1698, hon,. homme Jacques Martin, marchand, demeurant au bourg de Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Martin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me Charles Vattier, pbrê, curé de St-Ouen-Lehoult, et de Me Louis Jourdain, pbfë, demeurant à Auquainville.
– 316 – Le 5 avril 1697, François Le Marchand, fils de Gabriel et d’Antoinette Pottier, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
– 393 – Le 18 sept. 1699, Charles Dubus, fils de Charles et d’Hélène Lechangeur, de la parr. de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
– 67 – Le 18 sept. 1700, Me Martin Desjardins, sous-diacre de la parr, de Fervaques, est ordonné diacre.
– 392 – Le 7 avril 1703, Charles Dubusc, acolyte de la parr, de Fervaques, est ordonné sous-diacre.
– 587 – Le 13 nov. 1702, vu l’attestation du sr Féret, pbre, vicaire de Fervaques, dispense de bans pour le mariage entre Daniel. Gouhier, Escr, sr de Verneuil, fils de Jacques Gouhier, Escr, sr de la Huberdière, et de damlle Renée de Glatigny, de la parr, de Fervaques, d’une part, et Anne Noël, fille de Guillaume et de Catherine Vaucanu, aussi de la parr, de Fervaques.
– 881 – Le 7 avril 1703, Charles Dubusc, acolyte de la parr, de Fervaques, est ordonné sous-diacre.
– 729 – Le 11 avril 1705, Me Charles Dubusc, diacre de la parr. de Fervaques, est ordonné prêtre.
– 159 – Le 21 sept. 1706, vu l’attestation du sr Rioult, curé de Fervaques, et du sr Saphare, vicaire de St-Martin-de-Mailloc, dispense de bans pour le mariage entre Claude Leliquerre et Suzannne Jehenne.
– 619 – Le 29 nov. 1708, vu l’attestation du sr Lelasseur, curé de Ste Marguerite-des-Loges, et du sr Pottier, vicaire de Fervaques, dispense de bans pour le mariage entre Me Michel Germaine, avocat, fils de feu Me Michel et de Jeanne Motte, de la parr. de Fervaques, d’une part, et damlle Catherine de Montreuil, fille de feu Guillaume de Montreuil, gendarme de la reine, et de damlle Anne Le Bourgeois, demeurant en la parr, des Loges depuis plus d’un an, d’autre part.

Curés – J. Pottier – P. Rioult.
Vicaires – Buisson – T. Delamare – J. Pottier – P. Ferey – J. Martin.
Prêtres de la paroisse – J. Delamare – J. Martin.
Clercs – Jacques Delamare – T. Delamarre – J.-B. Le Marchand – F. Le Marchand – P. Ferey – L. Desvaux – J. Martin – M. Desjardins – D. Gouhier.
Patron – C. de Prie.
Seigneurs et notables – P. Desvaux – M. Germaine – M. Germaine, fils – A. Lelasseur de Jarrest – D. Dubusc, – D. Gouhier de Verneuil. Il est relevé de l’ordre de sous-diacre. Il se marie – J. Gouhier de la Huberdière.

96 – Le 17 juillet 1709, Charles Moullin, de la parr. de Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Guillaume Moullin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me Pierre Rioult, pbre, curé de Fervaques, et de Mes Jean Pottier et Jean Martin, pbrës, vicaire du lieu.
– 260 – Le 7 avril 1708, Jean Benee, fils de Jean et de Jeanne Margot, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs des mains de Mgr de Matignon, ancien évêque Condom.
– 342 – Le 5 sept. 1712, Jean Bence, demeurant à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Bence, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Michel Bardel, chirurgien, demeurant à Fervaques, et Jean Margot, demeurant à Cheffreville.
– 516 – Le 14 août 1713, la nomination à la cure de Fervaques appartenant au seigneur du lieu, haut et puissant seigr, Mesre Charles-Denis de Bullion, chever, marquis de Gallardon, seigr de Bonnelles, Bullion , Esclimont, Montlouet, marquis de Fervaques, baron de Thiembrune et autres lieux, conser du roy en ses conseils, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté en ses provinces du Maine, Perche et comté de Laval, représenté par haute et puissante dame Madame Marie-Anne Rouillé, son épouse, nomme à lad. cure de Fervaques, vacante par la mort de Me Pierre Rioult, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Ferey, pbfë, bachelier de Sorbonne, curé de St-Pierre de Gacey. Fait à Paris en l’hôtel de lad. marquise de Bullion.
Le 16 août 1713, le seigr évêque, étant à Paris, donne aud. sr Férey la collation dud. bénéfice.
Le 25 août 1713, le sr Férey prend possession de la cure de Fervaques, en présence de Me Jacques Poettevin, curé d’Aubry-le-Panthou; Me Jean Pottier, pbfë; Me Guillaume Moulin, pbfë habitué en l’église de Fervaques; Me Michel Germaine, avocat; Me Michel Bardel, chirurgien; Charles Dubusc, huissier; Jean Bence et Gabriel Trenchant, « tous bourgeois demeurant au bourg de Fervaques. »
– 324 – Le 3 janvier 1712, François Levavasseur, marchand, demeurant à Bellou, et Pierre Cullier, tisserand en drap, de la parr, de Fervaques, constituent 150 livres de rente en faveur de Me François Levavasseur, acolyte de Bellou, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
– 380.- Le 20 sept. 1715, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
Me Charles Dubusc, de la parr. de Fervaques.
– 408 – Le 10 avril 1718, furent ordonnés sous-diacres:
Me Charles Dubusc, acolyte de la parr, de Fervaques;
– 66 – Le 8 avril 1719|, furent ordonnés diacres :
Me Charles Dubusc, sous-diacre de Fervaques.
– 179 – Le 2 avril 1706, Guillaume Moullin, fils de Charles et de Jeanne Pitard, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
– 380 – Le 29 oct. 1719, reçurent la tonsure:
François Pottier, fils de Jean et de M. Le Front, de la parr, de Fervaques.
– 379 – Le 7 mars 1710, titre clérical fait en faveur de Me Charles Dubus, acolyte, par Me Charles Dubus, huissier, demeurant à Fervaques.
– 526 – Le 15 mars 1722, titre clérical fait en faveur de Me François Pottier, acolyte de Fervaques, par Jean Pottier, laboureur, demeurant à la Croupte.
– 704 – Le 29 août 1723, titre clérical fait en faveur de Me Pierre Houlette, acolyte, par Pierre Houlette, marchand, demeur. à Fervaques.
– 763 – Le 10 sept. 1724, titre clérical fait en faveur de Me François-Augustin Germaine, acolyte, par Me Michel Germaine, procureur fiscal, demeurant au bourg de Fervaques.
– 1005 – Le 27 novembre 1725, vu l’attestation du sr Féret, curé de Fervaques, et du sr Aubert, vicaire de Meulles, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Hurel et Marie Cantrel.

Curés – P. Rioult – P. Férey.
Vicaires – J. Potier – J. Martin – J. Bence.
Prêtre de la paroisse – G Moullin.
Clercs – G. Moullin – J. Bence – C. Dubusc le jeune – F. -A. Germaine – F. Potier.
Patron – Le Seigneur du lieu – C.-D de Bullion.
Seigneur et notables – M. Bardel – J Bence – A.-L. de Bullion de Bonnelles – C. Dubusc – M.Germaine – G. Trenchant.

161 – Le 19 fév. 1725, Me Michel Bardel, chirurgien, demeurant au bourg de Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Michel Bardel, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mre Jacques-Charles-Henry-Guy de Bonnechose, chevr, seigr et patron du Mesnil-Germain, y demeurant, et autres cautions. Fait en présence de Me Pierre Ferey, curé de Fervaques, Me François Pottier, vicaire dud. lieu, et François Poplu, sr de Maubuisson, de la parr, de Prêtreville. Led. sr acolyte était alors au séminaire de Lx.
– 060 – Le 18 oct. 1723, Michel- Charles Bardel, fils de Michel et de Marie Lhomme, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 8 mars 1724, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
Le même jour, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour encore, led. sr Bardel, âgé de 21 ans environ, est nommé par icelle Université sur les archevêchés de Paris, Rouen et Tours; sur les évêchés et les chapitres de Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez et Le Mans, ainsi que sur la plupart des abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 15 sept. 1730, le sr Bardel, pbre, demeurant au bourg de Fervaques fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.
– 1340 – Le 12 janv. 1733, Marin Rosey, marchand, demeurant à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Marin Rosey, acolyte, fils de Jean Rosey, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
– 457 – Le 27 oct. 1737, Michel-Guy Bardel, fils de Michel et de Marie Lhomme, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
– 533 – Le 3 mai 1738, dispense de bans pour le mariage entre Me Charles Germaine, fils de Me Michel Germaine, procureur fiscal en la haute-justice et baronnie d’Auquainville, et de feue damlle Catherine De Montreuil, de la parr, de Fervaques, d’une part, et noble damlIe Marie-Françoise Gautier, fille de feu Daniel de Gautier, Esc., sr de la Rosière, et de noble dame Marie-Claude de Malherbe, de la parr, de N.-D. de Fresne.
– 578 – Le 25 août 1738, Me Guy-François Bardel, sr de Boislauney, chirurgien, demeurant au bourg de Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me Michel-Guy Bardel, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une terre sise à St- Germain-de-Livet-le-Baudouin, provenant de la succession de feu Me Michel Bardel, père, et qui devait être la part dud. sr acolyte.
Dans cet acte, celui-ci absent est représenté par son autre frère, Me Michel-Charles Bardel, pbre, curé de Tonnencourt.
– 84 – Le 31 janv. 1739, Mathieu Le Normand et Michel Tasdhomme, marchand, demeurant au bourg de Fervaques, attestent que Me Mathieu Le Normand, acolyte de lad. parr., possède en biens provenant de l’héritage de feue Catherine Moullin, sa mère, plus que les 150 livres de rente exigés par les règlements du diocèse.
– 400 – Le 25 févr. 1743, Jean Levavasseur, sr des Rangées, laboureur, demeurant à Tordouet, constitue 150 livres de rente en faveur de Mr Cheradame, acolyte de la parr, de Fervaques, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait à Auquainville.
– 435 – Le 22 avril 1743, vu le certificat du sr Delamare, vicaire de Fervaques, dispense de bans pour le mariage entre Me Charles Germaine de la Moissandière, avocat au parlement de Normandie, procureur fiscal en la haute-justice d’Auquainville, fils de feu Me Michel Germaine de la Moissandière, avocat et aussi procureur fiscal aud. siège, et de damlle Catherine de Montreuil, de la parr, de Fervaques, d’une part, et damlle Angélique de Billard, fille de feu Jean-Louis de Billard, Escr, seigr de Merry et patron présentateur de Fourches, et de dame Catherine Bouley, de lad. parr. de Merry, diocèse de Séez.
– 303 – Le 5 juin 1746, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
Nicolas-Michel Pain, fils de Nicolas et de Catherine Taillefer, de la parr, de Fervaques;
– 14 – Le 6 févr. 1747, Jean Férey, sr de Clôsurdin, marchand, demeurant à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-André Férey, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Pierre Férey, marchand, frère dud. acolyte, demeurant aussi à Fervaques. Fait et passé en la maison dud. sr Jean Férey, par le ministère de Charles Germaine de la Moissardière, notaire pour le siège d’Auquainville et résidant au bourg de Fervaques, en présence de Me Louis Delamare, pbrë, vicaire de Fervaques.
– 148 – Le 13 févr. 1748, vu l’attestation du sr Le Petit, curé de St-Germain-de-Montgommery, et du sr Levavasseur, vicaire de Fervaques, dispense de bans pour le mariage entre François-Eustache Jardin, sr du Val, fils de feu Eustache, et de noble dame Catherine Belley, de lad. parr, de St-Germain, d’une part, et damlle Marguerite-Barbe Goujard, fille de feu Pierre et de feue noble dame Marguerite-Charlotte Descorches, demeurant depuis plusieurs années à Fervaques.

Curé – P. Férey.
Vicaires – F. Pottier – L. Delamarre – Levavasseur, XXI. 148. y
Prêtres de la paroisse – M.-C. Bardel.
Clercs – M.-C. Bardel – M. -G – J. Cheradame – J n-A. Férey – M. Le Normand – N.-M. Pain – M. Rosey.
Notables – G -F. Bardel – M. Bardel – J. Blondel – N. Fautereau – C. Germaine – M. Germaine.
– 130 – Le 8 août 1749, Nicolas Pain, demeurant au château de Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Nicolas-Michel Pain, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Nicolas Fautereau, intendant des affaires de Monseigr le marquis de Bonnelle, demeurant aud. château de Fervaques.
– 294 – Le 13 juin 1745, Jean-André Ferey, fils de Jean et de Marie Lefèvre, de la parr de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
– 308 – Le 22 juin 1750, Nicolas Perinne, laboureur, demeurant à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Thomas Perinne, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
– 137 – Le 2 avril 1753, la nomination à la cure de St-Germain de Fervaques appartenant au seigr du lieu, haut et puissant seigneur Auguste-Léon de Bullion, chevr, marquis de Bonnelles et de Gallardon, baron d’Auquainville, châtelain du Coudray, seigr de Bullion, les Bordes, Esclimont, St-Syraphorien, Prunay, Bleury, Monthouet et Boileau, Escrone, Sarqueuse, Fervaques, Cheffreville, Prêtreville, la Croupte, St-Aubin et autres lieux, conser du roy en ses Conseils, lieutenant général pour Sa Majesté en la province de Guyenne, demeurant à Paris, en son hôtel, rue Neuve du Luxembourg, parr, de la Magdeleine de la Ville-L’Evêque, patron laïque de la parr, de Fervaques, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Férey, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Le Seigneur, pbfë, curé de la Croupte. Fait et passé à Paris aud. hôtel du seigr de Bonnelles.
Le 13 avril 1753, le seigr évêque donne aud. sr Le Seigneur la collation dud. bénéfice.
Le 25 mai 1753, le sr Le Seigneur prend possession de la cure de Fervaques, en présence de Mes Jean Férey et François Pottier, pbres; M. Nicolas Sautereau, intendant dud. marquis de Bonnelles; Jacques-Charles Muteau, greffier; Nicolas Pain, capitaine des chasses dud. seigr, demeurant tous à Fervaques, et autres témoins.
– 199 – Le 22 nov. 1753, Me Jacques Le Seigneur, pbfë, curé de la Croupte et depuis pourvu de la cure de Fervaques, résigne purement et simplement led. bénéfice de Fervaques entre les mains de Messire Auguste-Léon de Bullion, chevr, marquis de Bonnelles et de Gallardon, seigr de Fervaques, Cheffreville, La Croupte et autres lieux. Fait et passé au manoir presbytéral de La Croupte où réside led. sr Le Seigneur.
Le 1 er déc. 1753, led. seigr de Bonnelles nomme à lad. cure de Fervaques, ainsi vacante, la personne de Me Yves-Jacques Bodeau, pbrê du diocèse de Lx. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seigr.
Le 10 déc. 1753, Mre Gérard, vicaire-général du seigr évoque, donne aud. sr Bodeau la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Bodeau prend possession de la cure de Fervaques, en présence de Me Jean Férey, pbfë, desservant lad. parr.; Me Nicolas Sautereau, intendant dud. marquis de Bonnelles; Nicolas Pain, capitaine des chasses dud. seigr; Me Guy-François Bardel, chirurgien-juré; Jean Réauté, commis du greffe d’Auquainville; Me Jacques-Charles Muteau, greffier et receveur du seigr de Bonnelles et autres témoins.
– 292 – Le 21 sept. 175G, vu l’attestation du sr Le Marchand, vicaire de Chaumont, dispense de bans pour le mariage de Jean Cantrel, fils François, originaire de Chaumont et demeurant à Fervaques.
– 126 – Le 14 juill. 1759, vu l’attestation du sr Bodeau, curé de Fervaques, et du sr Caboulet, vicaire du Mesnil-Germain, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Réné-Charles d’Anfray, Escr, sr d’Anfreville, fils majeur de feu Jacques-Réné et de dame Marie-Catherine Vaumeile, de la parr, du Mesnil-Germain, d’une part, et damlle Marie-Françoise Pottier, fille majeure de feu Michel Pottier et de Marguerite Desperiers, de la parr. de Fervaques.
– 354 – Le 29 mars 1760, (Idem jusqu’en 1775) Me Jean-André Férey, pbre, Me ès-arts en l’Université de Caen et vicaire de Fervaques, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.
– 79 – Le 2 mars 1761 , Me Michel-Charles Bardel, curé de Mardilly, et son neveu, François-Guy Bardel, demeurant à Fervaques, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Michel-François Bardel, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr acolyte, originaire de Fervaques, était le neveu du curé de Mardilly et le frère de François-Guy Bardel. Il demeurait alors à Caen, parr. N.-D. Il y suivait sans doute les cours de l’Université.
– 73 – Le 8 sept. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Me Christophe Ménage, greffier au baillage vicoratal de Lx, originaire de la parr. d’Orbec et demeurant en celle de St-Germain de Lx, fils de Jean Ménage, huissier, demeurant à Fervaques, et de feue Anne Boucher, d’une part, et Catherine-Geneviève Tasdhomme, originaire de la parr, de St-Paul-de-Courtonne et demeurant en celle de St-Germainla- Campagne, fille de feu Pierre Tasdhomme et de feue Jeanne Bonnard.
– 198 – Le 1er avril 1759, Michel-François Bardel, fils de Guy-François et de Marie-Marguerite Blot, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs dans la chapelle du séminaire de Lx, des mains de Mgr Jacques Brady, évêque d’Ardagh, en Irlande.
Le 12 nov. 1759, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
Le 26 juin 1766, led. sr Bardel, pbrë, âgé de 26 ans accomplis, obtient des lettres de quienquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et sur les Chapitres de Paris, Rouen, Tours et Bourges; sur les évêchés et sur les Chapitres de Chartres, Blois, Soissons, Orléans, Beauvais, Bayeux,
Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez et Le Mans, ainsi que sur bon nombre de collégiales, abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 30 juin 1773, le sr Bardel, vicaire d’Orbec, fait signifier par procureur ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.
– 143 – Le 27 nov. 1775, dispense de bans pour le mariage entre Me Charles-Nicolas Muteau, contrôleur des actes et receveur des domaines du roy au bureau de Fervaques, fils de Jacques et de dame Marie-Françoise Rioult, de lad. parr, de Fervaques, d’une part, et demlle Marie-Suzanne-Julie de Mauger, fille de Joseph-Angustin et de dame Suzanne-Elisabeth Delafosse, de la parr . de Beaumont-en-Auge.
– 166 – Le 14 févr. 1776, dispense de bans pour le mariage entre Me Charles-Yves-Louis Germaine de la Moissardière, avocat au parlement de Paris, fils de Me Charles Germaine de la Moissardière, avocat, et de feue noble dame Angélique Billard de Merry, originaire de Fervaques et demeurant à Orbec, d’une part, et dell Marie-Catherine-Barbe Motte, fille de feu Jean et de dame Marie-Catherine Trevet, aussi de la parr. d’Orbec.
– 196 – Le 22 juillet 1774, Me Joseph-Philippe Lemonnier de la Haitrée, clerc du diocèse de Lx, (parr, de Vauville), est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
Le 11 mars 1778, led. sr Lemonnier de la Haitrée, diacre, âgé de 24 ans, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris, Rouen, Tours et Bourges; sur les évêchés et les chapitres de Chartres, Blois, Soissons, Orléans, Beauvais, Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez et Le Mans, ainsi que sur la plupart des collégiales, abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 29 mai 1778, le sr Lemonnier de la Haitrée, pbrê, desservant actuellement la parr, des Authieux-sur-Corbon, en l’absence du sr. curé, et demeurant à Cambremer, ayant fait élection de domicile, pour le présent seulement, chez Jean Nicolle, « aubergiste où pend pour enseigne: A l’Hôtel Militaire, » bourg et parr, de Beau mont-en-Auge, fait signifier ses noms et grades aux religieux dud. lieu.
Le 9 juin 1778, le sr de la Haitrée, en faisant insinuer les actes précédents, prend le titre de vicaire de Fervaques.
– 366 – Le 11 mars 1779, Me Joseph-Philippe Le Monnier de la Haitrée, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Caen, vicaire de Fervaques, y demeurant au manoir presbytéral, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de Beaumont-en-Auge.
– 338 – Le 27 juillet 1779, la nomination à la cure de St-Germain de Fervaques appartenant au seigr du lieu, Mr le duc de Laval, lieutenant-général des armées du roy, gouverneur pour Sa Majesté des pays d’Aunis, Sedan et Carignan, premier gentilhomme de la chambre de Monsieur, frère du roy, commandeur des Ordres militaires de St-Louis et de St-Lazare, baron d’Auquainville, seigr de Fervaques et autres lieux, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Yves-Jacques Bodeau, dernier titulaire, la personne de Me Jean-André Férey, pbrê du diocèse de Lx, demeurant en la parr, de Prêtreville. Donné au château de Fervaques.
Le 11 août 1779, le seigr évêque donne aud. sr Férey la collation dud. bénéfice. Donné au château des Loges.
Le 16 août 1779, le sr Férey (1) prend possession de la cure de Fervaques, en présence de Mes Jacques lnger et Joseph-Philippe Le Monnier de la Haistrée, pbrës, vicaires de lad. parr.; Me Nicolas-Robert Jacquette, notaire au siège d’Auquainville; Jean et Nicolas Réautey, feudistes, demeurant tous à Fervaques.
(I) M. Ferey et ses deux vicaires refusèrent, le 9 févr. 1791, de prêter le serment constitutionnel. Ils eurent beau donner les motifs les plus sérieux de leur refus, ils furent destitués. Le curé insista encore pour être maintenu dans sa cure; ce fut peine inutile. G.-C.-F. Gondouin, prêtre assermenté de St Jacques de Lisieux, fut élu curé constitutionnel au mois de mai suivant; M. Férey dut quitter la place. Il se retira d’abord à sa maison de Prêtreville; mais les révolutionnaires finirent par ne plus l’y laisser tranquille. La garde nationale, étant venue faire une perquisition, trouva des ornements sacrés; le curé de Fervaques fut arrêté. Gomme il avait plus de 60 ans, Il fut conduit à Caen et enfermé, le 16 mai 1793, à la prison des Nouvelles-Catholiques; l’année suivante il se trouvait à la prison des Carmes. Il mourut peut-être dans cette prison; nous ne retrouvons plus désormais son nom. (Archives du Calvados – Liste Mancel et liste de Formigny).

– 64 – Le 8 mars 1780, Me Joseph-Philippe Le Monnier, de la Haitrée, pbfë, Me ès-arts en l’Université de Caen, vicaire de Fervaques, demeurant au manoir presbytéral du lieu, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de Beaumont-en-Auge.
– 38 – Le 21 mars (vendredi-saint) 1788, reçurent la tonsure dans la chapelle de l’évêché :
Jean-Baptiste-Louis Potier, fils de Louis et d’Elisabeth Bellenger, de la parr, de Fervaques.
– 146 – Le 15 nov. 1788, dispense de bans pour le mariage entre Me Nicolas Caboulet du Parc, chirurgien, fils de François et de dame Suzanne Rosey, originaire delà parr, de St-Aubin-sur-Auquainville et demeurant en celle de Fervaques, d’une part, et demlle Charlotte- Félicité-Aimée Pain, fille mineure do Me Charles-Nicolas Pain et de dame Marie-Louise Vimont, de lad. parr, de Fervaques.

Curés – I.-Jq Bodeau – J-A. Férey.
Vicaires – J-A Férey – Jh- Ph. Le Monnier de la Haitrée – J q lnger – S. -P. Gueroult – F. -P. Leliquerre.
Clercs – M. -F. Bardel – J.-B.-L.
Patron – Le seigneur du lieu – Le duc de Laval.
Notables – N. Cahoulet du Parc – C. Germaine de la Moissardière – C.-l.-L. Germaine de la Moissardière – M. Germaine de la Moissardière – C.-C. Lair – J. Motte – Jq Muteau – C.-N. Pain – N. Réautey – C.-N.Rioult.

– 1847 Abbé Hervieu curé de Fervaques,

Statistique Monumentale Du Calvados Par Arcisse De Caumont.
Fervaques, Favanchiæ, Farvachioe, Favarchioe, Farvagues.
Cette commune, de l’élection de Lisieux , sergenterie d’Orbec, renfermait autrefois 250 feux ou environ 1,300
âmes. On n’en compte plus que 787 à l’heure qu’il est.
Le bourg de Fervaques a toujours été important; il est bien situé, dans la vallée, sur les bords de la rivière de Touque.
L’église n’offre aucun intérêt ; les murs, sont sans caractères et toutes les ouvertures sont modernes; mais la tour, placée au midi, entre choeur et nef, mérite l’attention. C’est une massive construction carrée, de hauteur médiocre, flanquée, sur chaque face, de deux contreforts peu saillants.
Elle est parementée en grison bien taillé de moyen appareil ; elle appartient au style roman. Les ouvertures soin placées au midi, et une seule est primitive: c’est une petite fenêtre cintrée, étroite, portant pour toute moulure un biseau sur l’angle.
Sur ce massif s’élève le beffroi, revêtu d’ardoise, couronné par une flèche peu gracieuse qui paraît dater de la fin du XVI, siècle.
L’intérieur ne mérite pas plus l’attention que l’extérieur.
Les voûtes de merrain ont été plâtrées, et les charpentes apparentes coupées au risque de faire écrouler l’édifice.
Les trois autels, à colonnes torses, datent du règne de Louis XIV. Des autels de ce genre ont été décrits dans la Statistique, et on a pu se rendre compte du bon effet qu’ils produisent avec leurs reliefs accentués et leurs dorures. Certainement ils valent mieux, dit avec raison M. Ch. Vasseur, que le pseudo-gothique que certains curés, ignorants en fait d’art, font confectionner pour les remplacer. Sur l’autel du midi est placée une petite châsse contenant des reliques de saint Just. On invoque ce saint enfant pour développer les forces des enfants chétifs et pour conserver l’activité des jambes aux vieillards. Il en résulte, à Fervaques, un concours énorme de pèlerins pendant tout le mois de mai.
L’inscription de la cloche est intéressante:
LAN 1785 JAY ETE BENIE PAR Me LE VAVASSEUR CURÉ DE St-AUBIN
ET NOMMÉE HORTENCE PAR TRES HAUT ET TRES PUISSANT SEIGr MONSEIGr
GUY ANDRE PIERRE DUC-DE LAVAL SEIGr PATRON DE FARVACQUE ET AUTRES
LIEUX ET PAR TRES HAUTE ET TRES PUISSte De MADe JACQUELINE HORTENCE
DE BULION DE FARVACQUE DUCHESSE DE LAVAL De BARONNE DAUQUAINVILLE
ET AUTRES LIEUX. — Mrs Pre PILON TRESORIER Nas PAIN ET ETe LE BOURGEOIS
DEPUTÉS EN 1782 Me C’ GIOT SINDIC.
IEAN CHARLES CAVILLIER.

Sur les lianes sont les blasons accolés de Montmorency-Laval et de Bullion.
L’église de Fervaques est sous l’invocation de saint Germain. Elle dépendait du doyenné de Livarot. Les pouillés indiquent comme patrons: au XIVe siècle,- l’évêque de Lisieux; au XVIe, le chapitre; au XVIIIe, le seigneur laïque.

Château.
– M. Ch. Vasseur décrit ainsi qu’il suit le château de Fervaques. Ce château, dit-il, se composait encore, au commencement du siècle, d’une masse de constructions imposantes, assez irrégulièrement disposées, avec cours et basses-cours; le tout entouré de fossés remplis d’eau courante, et longé par la Touque. Après en être devenu propriétaire, M. le marquis de Porte a fait démolir plusieurs corps-de-logis, et il ne reste plus que deux des côtés de l’enceinte. On entre par l ancienne tête de pont, heureusement conservée. C est un gros pavillon carré, construit en briques avec chaînes de pierres, tel que nous en avons déjà rencontré à Bouttemont, à Ouillie-la-Ribaude et ailleurs. La porte, à arc surbaissé, est accompagnée d’une étroite poterne à laquelle correspond, du côté opposé, une niche cintrée.
L’étage supérieur n’offre, en fait d’ouvertures, que les rayères par lesquelles passaient les chaînes du pont-levis. La corniche à corbeaux saillants, avec mâchicoulis, reçoit un comble rapide en ardoise, ajouré d’une belle lucarne. La face intérieure présente à peu près la même ordonnance: seulement, en regard de la poterne, on trouve une petite porte, laquelle donne accès à l’escalier conduisant au corps-de-garde du premier étage qu’éclaire une petite fenêtre. On ne distingue sur les murs latéraux aucune amorce qui puisse donner des indications sur la hauteur et la disposition des constructions adjacentes, actuellement disparues. On pourrait faire des observations curieuses sur la disposition intérieure, au point de vue stratégique. Avant d’envisager la façade du château, arrêtons-nous, à gauche, devant une tourelle ronde qui formait l’angle oriental de l’enceinte. Elle servait de colombier; mais l’extérieur avait néanmoins un air militaire.
La brique et la pierre s’y mélangent, comme au pavillon d’entrée, et l’un et l’autre datent évidemment du même temps. Pour transformer en orangerie cette tourelle, on a effondré toute la partie qui regarde le jardin.
La façade du château consiste en une longue galerie flanquée de deux pavillons carrés. On y accède par un perron double, orné de quatre lions. La galerie centrale n’a qu’un rez-de-chaussée élevé sur les offices, et son toit d’ardoises est rompu par des lucarnes de maçonnerie. Elle est construite tout en bossages ou têtes de diamants entremêlées de briques rouges qui produisent un bon effet. La corniche à modillons classiques rappelle la Renaissance.
Les deux gros pavillons carrés sont élevés d’un étage. Ils ont, du côté de la campagne, un aspect assez élancé à cause du fossé encore subsistant qui dégage les bases. Les fenêtres sont hautes et étroites, quelques-unes pourtant ont été élargies postérieurement. Deux corps-de-logis en équerre, faisant ailes en avant de la façade, s’appuient sur les deux pavillons dont ils sont contemporains. J’attribue aux dernières années du XVI, siècle toutes les constructions que je viens de décrire.
Entre l’aile de l’est et le pavillon d’entrée s’élève un corps-de-logis d’un style plus ancien ayant encore tous les caractères de la période ogivale. Les deux extrémités, légèrement en saillie, sont tout en pierre de taille. Des fenêtres à croix, à double accolade au linteau, garnies d’une grille annelée en fer rond, au rez-de-chaussée éclairent l’intérieur.
Ces deux corps avancés sont couronnés par des gables dont les rampants, garnis de feuilles frisées, se terminent par des panaches.
Entre deux, le corps-de-logis est bâti en pierre de taille, avec briques disposées en chaînes horizontales, comme à St-Hippolyte-du-bout-des-Prés, disposition qui rappelle la manière de bâtir des Romains. Les ouvertures consistent, au rez-de-chaussée, en une petite fenêtre en accolade, garnie d’une grille annelée, et en une porte, aussi en accolade, avec feuilles frisées, panaches et pinacles sur les pieds-droits.
La retombée porte sur deux petits contreforts. Sous l’accolade est la trace d’un blason bûché qu’on a cherché à rétablir, en y peignant les armes de Guillaume de Hautemer maréchal de France. Cette porte est défendue par un moucharabys. Le derrière de ce bâtiment, vers la rivière, offre deux ailes en saillie, qui probablement rejoignaient primitivement un autre corps-de-logis disparu ou une courtine nécessaire pour clore l’enceinte de ce côté. Au centre s’élève une tourelle polygonale à toit pyramidal couvert en ardoise.
L’appareil est le même que sur la face opposée. Il est de tradition que le roi Henri IV séjourna au château de Fervaques. Est-ce en 1590, pendant qu’il assiégeait Lisieux ? Est-ce dans le voyage qu’il fit en Normandie, avec la Reine, eu 1603 ? Je ne connais pas de document propre à résoudre la question. On montre encore, dans une mansarde, le lit et les meubles de la chambre qu’il dut occuper; mais on peut fort bien en contester l’authenticité. Du reste, rien dans l’intérieur du château et dans son ameublement ne remonte à une époque déterminée.
M. le comte de Montgommery, membre de la Société française d’archéologie, qui possède aujourd’hui Fervaques et qui l’habite, y a réuni quelques objets d’art et des antiquités.
Fervaques possède encore sa halle en charpente, au centre du bourg: c’est une preuve de son ancienne importance que les habitants feront bien de conserver. La seigneurie de Fervaques, dit M. de Neuville, n’était, au moyen-âge, qu’un simple fief relevant de la baronnie d’Auquainville; mais ses seigneurs y ayant successivement adjoint un grand nombre de domaines et de fiefs limitrophes, elle était devenue, à la fin du siècle dernier, le centre d’une terre des plus importantes.
Les premiers seigneurs de Fervaques que l’on connaisse appartenaient à la famille de Brucourt qui, aux XIIe et XIIIe siècles, était au nombre des plus considérables de la province. Gislebert de Brucourt donna à l’abbaye du Val-Richer une terre située à Fervaques avant l’année 1155. Geoffroy de Brucourt, chevalier, seigneur de Fervaques, vendit en 1260, au chapitre de Lisieux, une maison située en ce lieu par une charte dont l’original scellé est conservé aux archives du Calvados. La terre de Fervaques passa, dès le commencement du XVe siècle, dans la famille de Hautemer, peut-être par l’intermédiaire de la famille Bardou. Gérard de Hautemer, seigneur du Fournet, du Mesnil-Tison et de Manneville, vivant en 1414, épousa Jeanne Bardou dont il eut trois fils: l’aîné fut Jean de Hautemer, seigneur du Fournet et de Fervaques. Ses descendants, s’étant alliés aux maisons d’Annebaut, de Betheville et de Montlandrin, tinrent un rang honorable, mais non marquant, jusqu’au XVIe siècle. Une plus grande fortune entra dans la famille de Hautemer, sous François Ier, par le mariage de Jean de Hautemer, sieur de Fervaques, la Croupte et Bois-Droulin, avec Anne de La Baume-Montrevel, dame de Grancey (Grancoy, famille française qui tire son nom de Grancey-le-Châleau, ch-l. de canton à 45 kil. N. de Dijon (Côte-d’Or). Henri II érigea cette seigneurie en comté, Henri IV en duché-pairie pour le maréchal de Fervaques. La maison de Grancey s’est éteinte en 1729. Elle a fourni plusieurs maréchaux) ., du chef d’Anne de Châteauvilain, sa mère. De cette union naquit Guillaume de Hautemer, célèbre sous le nom de maréchal de Fervaques. Après s’être distingué dans les guerres du règne de Henri II, le seigneur de Fervaques se fit encore plus connaître dans les guerres de religion où il joua ,d’ailleurs, le rôle le plus odieux. Sans faire profession du culte calviniste, il se joignit d’abord au parti protestant et se signala par des actes d’audacieuse rapine et de révoltante cruauté: il figura au premier rang dans la troupe criminelle qui saccagea la cathédrale de Lisieux en 1562, et des traditions populaires généralement répandues, mais dont il n’est plus possible de contrôler l’exactitude, l’accusent de s’être livré à toutes sortes de forfaits. Cependant, par son adroite politique autant que par des talents militaires incontestables, il parvint à faire oublier ses tristes antécédents et à obtenir le pardon et même la faveur de la cour. Devenu le principal conseiller du duc d’Alençon, frère du roi Henri III, il l’accompagna aux Pays-Bas où l’avaient appelé les Flamands révoltés contre la domination espagnole, et il y a lieu de croire que la rapacité et la violence de son caractère ne contribuèrent pas peu à aliéner les esprits de ces peuples de l’alliance française. Fervaques resta fidèle à son devoir pendant les guerres de la Ligue: il semble que la maturité ait eu une action favorable sur son caractère, et ses dernières années furent exemptes des fautes déplorables qui avaient souillé sa jeunesse. Créé successivement par le roi Henri IV chevalier du St-Esprit, lieutenant-général au gouvernement de Normandie et maréchal de France, Guillaume de Hautemer reçut le titre de duc de Grancey et pair de France de la faveur de la reine régente, Marie de Médicis, en décembre 1611. Mais cette érection de duché-pairie ne fut jamais enregistrée, le nouveau titulaire étant mort à son château de Fervaques le 11 novembre 1613 (Guillaume de Hautemer mourut à Rouen, le 14 novembre 1613 -L. Rioult De Neuville in La Normandie monumentale et pittoresque..Calvados .) Il laissait trois filles de son premier mariage, contracté en 1558, avec avec Renée Lévêque de Marconnay. Il n’eut point d’enfants d’Anne d’Alègre, qu’il épousa en 1599.
– Louise de Hautemer, l’aînée, eut en partage les terres de Fervaques et de Plasnes. Elle avait épousé, en premières noces, Jacques de Hellenvilliers; mais, étant devenue veuve au bout de peu de mois, elle convola à de secondes noces avec Aymar de Prie marquis de Toucy, en 1593. Louis de Prie, marquis de Toucy, l’un de ses fils, fut après elle seigneur de Fervaques, terre qui échut ensuite en partage à Charlotte de Prie, sa fille. Celle-ci épousa, en 1639, Noël de Bullion, sieur de Bonnettes, d’une famille considérable dans la finance et sur laquelle cette illustre alliance vint jeter un nouveau relief. Charlotte de Prie mourut en 1700: deux de ses fils portèrent le titre de marquis de Fervaques. L’un, Alphonse de Bullion, fut gouverneur des provinces du Maine et du Perche et mourut sans postérité en 1698. L’autre, Charles-Denis de Bullion, marquis de Galardon et de Fervaques, prévôt de Paris et gouverneur du Maine et du Perche, épousa, en 1677, Marie-Anne Rouillé de Meslay, qui lui donna cinq fils et quatre filles, dont une fut mariée au duc d’Uzès et une autre au prince de Talmont. La terre de Fervaques échut à son second fils, Anne-Jacques de Bullion, marquis de Fervaques, gouverneur du Maine et chevalier du St-Esprit. Ce dernier épousa, en 1708, Marie-Madeleine-Hortense Gigault de Bellefonds et en eut trois filles:
Marie-Anne-Étiennette de Bullion, l’aînée, épousa en 1734 Charles-Anne-Sigismond de Montmorency Luxembourg, duc d’Olonne; la seconde, Jacqueline-Hortense de Bullion, fut mariée à Guy-André-Pierre, duc de Montmorency Laval ; et la troisième, Auguste-Léonine-Olympe Nicole de Bullion, fut la femme de Paul-Louis, duc de Beauvilliers. Après la mort du dernier marquis de Fervaques, qui avait considérablement augmenté et orné cette terre, elle échut au duc de Montmorency Laval, et le château cessa d’être ordinairement habité. En 1803, les héritiers du duc de Laval aliénèrent la terre de Fervaques: le château, avec la plus grande partie des domaines qui en dépendaient, fut acquis par Mélanie de Sabran, veuve du marquis de Custine, une des victimes de 1793. Après elle, Fervaques fut possédé par son fils, le marquis de Custine, auteur de plusieurs livres de littérature et de voyages: ce dernier, ayant perdu sa jeune femme et son fils encore au berceau, abandonna le séjour de cette terre et bientôt après la vendit en détail. Le château, avec quelques domaines voisins, fut acheté, en 1831, par Mme la marquise de Portes et appartient aujourd’hui à Mme Alfred de Montgommery, sa fille (Notes de M. le vicomte Louis de Neuville).
La paroisse de Fervaques renfermait plusieurs autres fiefs.
Celui du Verger a conservé un ancien manoir qu’un barrage permettait autrefois d’entourer d’eau de tous côtés. Ce vieil édifice est connu aussi sous le nom de Maison-aux-Anglais, parce que, suivant les traditions locales, il aurait servi de demeure à un des envahisseurs de la province, au XV, siècle. Si cette tradition a quelque fondement réel, elle ne peut s’appliquer au manoir tel qu’il existe actuellement. La plus grande partie, construite en bois, annonce par l’absence des saillies, le faible volume des pièces de charpente et le caractère des sculptures qui les couvrent, une époque qui ne peut remonter au-delà du XVI, siècle. La partie de la construction qui forme l’angle occidental, bâtie en pierre de marne et offrant une fenêtre avec croisée de pierre, pourrait être un peu plus ancienne, ainsi que les cheminées de quelques-unes des chambres. Sur les bois qui surmontent la porte se trouve sculpté un écusson qui paraît être celui de la famille Anfrey, chargé pourtant d’une bande qui a pu servir à distinguer une branche cadette. Raoul Anfrey était seigneur du Verger et de Caudemonne vers 1460. Un siècle après, ce fief appartenait à la famille de Louvières. Réuni postérieurement à la terre de Fervaques, le Verger a été vendu par M. le marquis de Custine à M. le comte de Neuville, il y a une trentaine d’années, de même que les bois de Fervaques et la terre de la Maignerie. Ce dernier fief, donné à l’abbaye du Val-Richer par Gislebert de Brucourt avant l’an 1155, fut cédé par elle, en 1579, à Guillaume de Hautemer, seigneur de Fervaques, en échange d’une terre située à Fourches.
Le fief des Castelets, qui se trouve à l’extrémité du territoire de Fervaques, du côté de Cernay, était possédé, en 1469, par Jean du Vieu, aussi seigneur de la Cauvinière. Aux XVIe et XXVIIe siècles, la famille de Pommolain en eut la propriété. François de Pommolain, sieur des Castelets, comparut devant Mr. de Marle dans la Recherche de la noblesse de 1666.

Mémoires et notes de M.A Le Prévost pour servir à l’histoire du département de l’Eure – Léopold Delisle et Louis Passy.

1597-1611 – Fervaques
1604 25 juin – Aveu par Charlotte des Ursins, de la baronnie de Ferrières.
« D’icelle ma baronnie il y a un membre dépendant appelé terre et seigneurie d’Auqueinville, scitué et assis en ladicte vicomté d’Orbec, audit bailliage d’Evreux, lequel fief est dépendant et du corps d’icelle baronnie, qui s’estend en la paroisse dudit lieu d’Auquainville, Saint-Aubin-sur-Auquainville, Notre-Dame-de-Courson, Fervaques, le Croutte, Saint-Pierre-de-Courson, Thonnencourt, le Mesnil-Germain, Prestreville, Saint-Jehan-de-Livet, Bellouet, Notre-Dame-des-Loges, et autres paroisses illec aux environs…
« Laquelle ma baronnie consistoit antiennement en quatre chasteaux et maisons fortes, scavoir est ledit lieu de Ferières, Chambrays, Aucquainville et Saint-Aubin-sur-la-Mer, lesquels chasteaux et maisons fortes, en tant que pour lesdits lieux de Ferrières, Aucquainville et saint-Aubin-sur-la-Mer sont à présent ruinés, lesquelles ruines sont provenues des anciennes guerres ainsi qu’il apparoist encores de présent par les ruynes et vestiges encore apparentes sur les lieux et tesmoignages des anciens, ex auditus auditu. Et à cette occasion ne m’est resté que le chasteau et forteresse dudit lieu de Chambrais, encore de présent édiffié, lequel est assis en la paroisse et bourgeoisie de dudit lieu de Chambrais en son integrité, me compete et appartient, auquel lieu et bourg de Chambrais j’ai droict de foires et marchez dont les coutumes me competent et appartiennent. Auquel chasteau de Chambrais j’ai droit de guet et de garde à iceluy sur mes hommes tenants et subjets, selon l’éstat et étendue de les tennemens, comme aussi audit lieu d’Aucquainville, membres dépendants du corps de madicte baronnie, avec droict d’y mettre un capitaine qui a droit de prendre par chacun mois sur mes dits hommes et sur chacun d’eux en deffault de faire le guet en personne cinq deniers en temps de guerre, et trois deniers en temps de paix, tout ainsi qu’il est accoustumé aux villes closes frontières de la mer en ce païs et duché de Normandie…
« Item, en icelle ma baronnie, j’ai cinq manoirs et mitarys, qui sont de mon doumaine non fieffé, l’une et la première, nommée Marbonne, assis en la paroisse de Grandchamp, en laquellez y a maisons, granges et édiffices, colombier, plant et jardiniges, avec plusieurs terres, et jusqu’au nombre de soixante dix acres ouen viron, compris et compté ledit manoir et jardianige qui consiste en revenu de grains et jardinaiges.
« L’autre est assis en la paroisse de Ferrières, nommée la Simonnyère, auquel comme dessus y a manoir, maisons et ediffices, plant et pasturaiges, herbaiges et terres labourables, jusqu’au nombre de cinquante livres ou environ.
« L’aultre assis en la dicte paroisse, nommée la Coulture sur Ferrières, auquel y a manoir, maisons et ediffices et consiste tant en plant et herbages que terres labourables qui peuvent contenir en tout le nombre de quarante acres ou environ, dont comme dessus le revenu consiste seulement en grains, herbaiges et fruictaiges.
« L’aultre manoir est assis en la paroisse du Prieuré du Bosc-Morel, nommé le Coullombier, auquel y a manoir, ediffices, plant, jardinaiges et herbages, avec terres labourables jusqu’au nombre de quatre-vingt acres ou environ, tout compris, dont comme dessus le principal revenu est de grains, fruictaiges et herbaiges.
« L’aultre manoir qui est assis en la paroisse de Chambrais, jouxte mon chasteau dudit lieu, appelé le Montallard, auquel comme dessus y a manoir et ediffices, plain pasturages et terres labourables jusqu’au nombre de cinquante acres ou environ, dont comme dessus le revenu consiste en grains, fruictaiges et herbaiges, au comprins de laquele ferme y a une garenne à connins qui peut contenir six acres ou environ.
« A tous lesquels manoirs j’ai droicture de place de colombier, a present non ediffiez, prierres, corvées de bestes et droict de parc et de prison pour le soulagement de mes sujets, où ils peuvent emprisonner et emparquer toutes bestes treuvez en doumaige….
« … Et en ma dite terre et seigneurie d’Aucquainville, qui est un membre deppendant et du corps de ma dicte baronnie, j’ay court et usage, justice et juridiction haulte, basse et moyenne, qui est exercée par mes officiers en ladicte baronnie de Ferrières. Touttefois à présent je n’en use que de basse et de moyenne, par protestation que ce présent ne pourra justifier au rétablissement de ma dicte haulte justice, jouxte mes chartes, titres et scriptures comme devant est dit; j’ai aussi en icelle terre d’Aucquainville, hommes, hommages, doumaines fieffé et non fieffé, rentes en deniers, grains, oeufs, oyseaulx, corvées de bestes et de gens, moullin à bleyd faisant à présent de bleyd farine, rivière, pescherie, place de moullin à draps et acquitz d’iceulx sur toute icelle sieurie. Ausquelz moullins, qui s’extendant à plusieurs paroisses, les habitants desquelles en tant qu’il y en a de reseantz sur ma dite baronnie, sont subjects et baoniers, et tenus venir moudre leurs grains aux dits moullins à bleyd, payer verte moutte sur le champ pour les non reseants, et habiller ou faire habiller leurs p. 92. draps et aultres manufactures de laine, le cas offrant audit moullin à dras, quand il est en estat deub, ou bien payer l’acquit pour ce deub, premier que de faire fouller ny habiller ailleurs sur le danger de la forfecture comme il a esté prédéclaré, avec reliefs et XIIIe.
« Item, au bourg et bourgeoisie du dict lieu d’Aucquainville, j’ay droict de prendre sur chacune masure douze deniers de rente nommée sens, par chacun an, au jour saint André, et est l’usage tel ainsy qu’il est au chef et bourgeoisie de Chambrais, que sy lesdites masures estoient separez et que d’icelles fussent faicts plusieurs lothz, partiages et separations, me seroit deu par chacun des tenantz d’iceulz lothz douze deniers de rente censive par chacune masure ou place assis à la dite bourgeoisie; au contraire, sy les dits lots ou divisions d’icelles masures divisez par partages ou autrement estoient reunys et remis à une ne me seroit deu que douze deniers de rente censive, tout ainsi qu’il est contenu en ladite bourgeoisie de Chambrais.
« M’est aussy deu par lesdits bourgeois d’Aucquainville pour chacune masure, une journée de fennaige à mon prey des Boys, à présent nommey les Hommes, à la semonce l’un de l’aultre lorsqu’il est faulché, pour réduire en foing, sur peyne de l’amende au cas appartenant. Item, sont tenus lesdits bourgeoys pour chacune masure à lever et charger le boys en ma charette pour tout ce que j’aurai à besongnier pour réedifier mon manoir et chasteau du dit lieu d’Aucquainville.
« Item, en la terre de Fervacques, tenue nuement de moy, par un plain fief de haubert, y a certain nombre d’hommes qui a raison de leurs masures assis au dict lieu de Fervacques et Courson, aussy tenus de moy en bourgeoisie, lesquelsz sont tenus de faire le guet la veille de la feste Nostre Dame Chandelleur et garder la foire dudict lieu d’Aucquainville seante audit lieu le dit jour et veille Notre dame par chacun an, depuys le midy veille d’icelle foire jusques a lendemein dicelle feste heure de vespres, et doibvent iceux hommes payer chacun un denier de coustume au dit jour de foire, et a raison de ce sont francs de coustume audit bourg et marché d’Aucquainville de vendre et achepter pour leur usage et d’estaulx, ainsy comme sont les bourgeois d’icelluy Aucquainville.
« Item ay aussy hommes subjects à amener les meulles de mon moullin d’Aucquainville et les aller quérir entre les quatre ports de Normandie et au lieu où il me plaist les achepter et à leurs despens, et dont j’en suis en possession.
« Item sont subjects à aultres faisances qui s’appelliculese baon de trois ans, qui est à entendre que chacun homme doit prendre à mon baon quatre potz de sildre au prix qu’il sera vendu toutefois que vouldray tenir mon dict baon et qu’il sera publié. Et sy chacune masure dont ilz sont tenantz sont subjectz entretenir les excluses de l’eaue, de per de meulles d’icelluy moullin d’Aucquainville, lesquelles subjections sont nommez et appelez per de meulles, et le tout amener et faire à leur dépens au moyen qu’ilz ont leur mouldre à mon dit moullin et demie moulture et à desguerner.
« D’avantaige, j’ai droicture de corvez de bestes trayantes à harnais et regessantes sur icelles masures bourgeoises et sur plusieurs aultres tennements tenus de moy.
« Item, ay terres labourables en plusieurs pièces le nombre de vingt acres ou environ.
« Item, j’ay en ladicte branche et membre d’Aucquainville du haut boys et atillis, comprins les desgatz desdits boys taillis, de présent estant en pasturaiges, le nombre de deux centz dix acres ou environ, en plusieurs pièces, letout assis en la paroisse du dict lieu d’Aucquainville, et sont iceulx boys hors du tiers et danger du roy nostre sire, parce qu’ilz sont subjectz payer dixme.
« Ausquels boyz boys ay droicture de panaige et arrière panaige, et ausquelz boys les hommes et subjectz du dit lieu d’Aucquainville ont droicture d’empanaiger leurs pourceaulx en payant pour chacun pourceau chacun an deux deniers, excepté les bourgeois qui ne paient que ung denier et ce sur le danger de forfecture, en cas que iceulx hommes et bourgeois seroient deffaillanttz d’empanaiger leurs pourceaulx et qu’ilz fussent trouvez sur la dicte terre, le dict panaige durant, dont la confiscation m’est adjugée par ma justice, ainsi qu’il est ci-devant contenu en l’article du dict panaige de ma dicte forest de Chambrais dépendante du chef de ma dicte baronnie.
« J’ay aussi en icelle terre d’Aucquainville p. 93 foire au dict jour de veille de Chandelleur et marché par chacune sepmaine au jour de samedy, auxquelz j’ay coustume, travers, droicture de gaulge, poix, marc et ballence, mesures, couraterye à poesson, languiage de pourceaulx, appréciation de vns et brevaiges, et pain vendu en détail, droict de pollice et aultres droictures, préminences et libertez sur mes dictz hommes, comme j’ay en ma dicte baronnie et lieu de Chambrays; le manoir sieurial et plazce et chasteau d’icelle terre d’Aucquainville est de présent en ruine, advenuz par les anciennes guerres, comme dict est, laquelle terre d’Aucquainville a esté de tout temps baillée à ferme, et encores y est de présent….
« Tenures nobles en la branche d’Aucquainville »
« Messire Guillaume de haultemer, chevallier des ordres du roi, mareschal de France,
« Tient de moy, par foy et hommaige de ma dicte baronnie de Ferrières, sous l’étendue de ladicte branche et membre d’Aucquainville, le fief, terre et seigneurie de Farvacques, par un plain fief de haubert, qui s’estend en ladicte paroisse de Farvacques, Aucquainville, Saint-Aubin-la-Croulte et aux environs, auquel fief il y a court, usaige, justice, jurisdiction, hommes, hommaiges, relliefs, XIIIemes aydes coustumières, corvez de bestes, droit de fennaiges, prévosté et toutes aultres droictures, libertez et privillèges à fief de haubert appartenant.
« Auquel fief il y a manoir, maison, moullin à bleyd faisant de bleyd farine, auquel il y a moultes vertes et seiches, avec un moullin à pappier de présent en ruyne et à fondz, rentes et deniers, grains,oeufs, oyseaulz, cire, poyvre, pallettes à jouer à la paulme, et autres espèces de rentes et dignitez comme à plain fief appartiennent.
« Il consiste aussy en doumaine fieffé et non fieffé, en grand nombre d’héritages, tant en terres labourables que non labourables, preys, boys, tant de fustays que taillis, que pasturaiges.
« Du quel fief de Farvacques dépendent plusieurs fiefs et arrières-fiefz, scavoir:
Le fief de Saint-Aubin, tenu par les héritiers et représentants le droict de damoiselle Maguerite Coullomp héritière () de feu Robert Coullomp, en son vyvant écuyer, pour un plain fief.
« Les fiefs de Querville et la Rivière, assis à Prestreville, tenu par un demy fief de haubert, par hector de Querville, escuyer.
« Le fief de Granval, assis en la paroisse du Mesnil-Germain et aux environs, tenu par les représentants le sieur de Goupigny, tenu par un quart de fief.
« Le fief de Thenney, assis en ladicte paroisse, tenu par les représentants Richard Aufrey, tenu par un quart de fief.
« Le fief des Castellets, assis en la paroisse de Farvacques, Notre-Dame-de-Courson, Cernay et illec environ, tenu par les héritiers Denis de Pomollain par un quart de fief.
« Le fief du Verger, assis en la paroisse de Farvacques, tenuu par les représentants François de Louvières, esquyer, par un huitième de fief, dont les tenantz d’icellui fief me sont tenus faire par chacun an six livres de rentes et faisances et charges dessus dictes.
« A cause et raison duquel fief de Fravacques le dict de haultemer lm’est tenu par luy et ses soubz tenantz en foy et hommaige, garde noble le cas advenant, et en quarante jours de garde en mon château de Chambrais quand le roy nostre syre demnde son ost, avec relliefs, XIIIe aydes féaux et coustumières quand ils eschient et le cas s’offre, et subjections, charges et subjections, ainsy que les aultres tenantz noblement en sa dicte branche d’Auquaincville.
« Item les hoirs Jouachyn Gosselyn, vivant escuyer, tiennent de moy, ung quart de fief nommey le Mesnil-Germain, assis en ladicte paroisse, à cause du quel ilz me sont tenus en foy et houmaige, relliefs, XIIIe, avec dix jours de garde en mon château de Chambrais en temps d’ost, ainsy que les aultres nobles de ma dicte baronnie, et aussy me font par chacun an unze livres de rentes sieurialle, à cause du dict fief, avec les p. 100. aydes coustumières, charges et subjections devant declarez.
« Item, Gabriel de Neufville tient de madicte baronnie un plain fief de haubert, nommey le fief de Courson, assis en la dicte paroisse et environs, en foy et houmaige, auquel fief y a justice et juridiction, homms, hommaiges, reliefz, XIIIe, rentes en deniers, grains, oyseaulx, relliefz, XIIIe, service de prévosté et aultres dignitez et privillèges à palin fief appartenant, au quel fief, y a doumayne fieffé et non fieffé, manoir, maisons coullombier, terres labourables et non labourables, boys brières et pasturage de grand estendue.
« Item, du dict fief de Courson sont tenus plusieurs fiefz:
« Premièrement le fief de Poys, que tient à présnt le seigneur de Farvacques, mareschal de France, par un quart de fief.
« Le fief de la Cauvinière tenu par les hoirs de feu gabriel des Hays, vuyvant escuyer, par un quart de fief.
« Le fief de Lortyer tenu par françois Cuillyer, escuyer, par un quart de fief.
« Item, le fief des Hayes tenu par Me Jean Baptiste des Hayes, tenu par un sixiesme de fief, assis en la dicte paroisse Notre dame de Courson.
« Item,les représentants le roict des religieux, abbé et couvent du Val Richer y tiennent un quart de fief nommé le fief de Sedouet, assis en la dicte paroisse de Notre Dame de Courson.
« A cause et raison du quel plein fief de Courson, le dict de Neuville m’est tenu, pour lui et ses sous tenantz, en foy et hommaige, garde noble le cas advenant et en quarante jours de garde en mon chasteau de Chambrais, quand le roy nostre sire mande son ost, avecques relliefz, XIIIe aydes feaulx et coustumières quand ils eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsy que les aultres tenantz noblement en ladicte branche et membre d’Aucquainville.
« Item, damoiselle Magdelaine de Bonnechose, veuve de feu David de Bernières, vyvant escuyer, sieur de Percy, tient de moy en ma dicte baronnie, branche et membre du dict Aucquainville, un quart de fief assis au dict lieu d’Aucquainville et aux environs, à cause du quel la dicte de Bonnechose m’est tenue pour elle et ses soubz tenantz en foy et hommaige, en garde noble le cas offrant, et en dix jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps d’ost, ainsy que les aultres tenantz noblement de ma dicte baronnie en la dicte terre d’Aucquainville, avecques relliefs, XIIIe aydes féaulx et coustumières quand ilz eschient et le cs s’offre, et aultres charges et subjecions, ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte branche d’Aucquainville.
« Item, le dict sieur de Farvacques, mareschal de France, tient de moy, comme dessus ung huitiesme de fief assis en la dicte paroisse de Prestreville, nommé le fief de la Suhardière, qui fut François Louys, escuyer, à cause de quoi il m’est tenu en foy et hommaige, en garde noble, le cas advenant, et en cinq jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps de guerre ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avec reliefz, XIIIe aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
« Item, Charles de Belleau, escuyer, tient de moy, par foy et hommaige ung demy fief de haubert, nommé le fief de belleauqui fut Richard de Belleau, à court et usaige, assis en la dicte paroisse de Courson et aux environs; à cause du quel fief il m’est tenu pour luy et ses soubz tenantz, en garde noble, le cas advenant, et en vingt jours de garde en mon chasteau de Chambrais quant le roy nostre sire prend son ost ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avec reliefz, XIIIe aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz p. 101. noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
« Item, Gabriel de Liéez, (de Lyée), escuyer, tient de moy, comme dict est, en la dicte branche d’Aucquainville, un demy fief de haubert nommey le fief de Belleau, assis en la dicte paroisse de Courson et m’est tenu faire, pour luy et ses soubz tenantz, foy et hommaige, et en garde noble, le cas offrant, et en vingt jours de garde en mon chasteau de Chambrais ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avecques reliefz, XIIIe aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
« Item, les héritiers de Adrien Le Boctey, vyvant escuyer, tiennent de moy ung huitiesme de fief de haubert nommey le fief de la Houssaye, assis en la paroisse de Courson et aux environs; à cause du quel ilz me sont tenus faire foy et hommaige, en garde noble, le cas advenant, et en cinq jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps de guerre ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avecques reliefz, XIIIe aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
« Item, les héritiers de feu Charles de Lyée, vyvant escuyer, tiennent de ma dicte baronnie en la branche d’Aucquainville, ung demy fief de haubert, nommey le fief de Thonnencourt, assis en la dicte paroisse de Thonnencourt et du Mesnil-Germain, à cause du quel ilz me sont subjectz en foy et hommaige, droict de garde noble, le cas offrant, avecques vingt jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps d’ost, ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avecques reliefz, XIIIe aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
« Je tiens en ma main le fief du Cardonnel, assis en la paroisse du Mesnil-Germain, le quel fief consiste seulement en doumaine fieffé, sans qu’il y ait aucun doumaine non fieffé, duquel fief je suis en procès avec les héritiers du sieur Thonnencourt qui veulent dire le dict fief estre du comprins dudit fief e Thonnencourt, ce que j’ay toujours contredist, comme soutenant qu’il m’appartient.
« Item, le dict sieur mareschal de Farvacques, tient comme dessus ung huitiesme de fief assis en la dicte paroisse de Prestreville, nommé le fief de Sedouet, qui fut aux religieux du Val Richer, subject de me faire rentee au terme Sainct Michel seize reez de bleyd et seize reez d’avoynne, avecques touttes les aultres charges et subjections dessus dictes, ainsi que les aultres hommes tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville, comme dict est.
« Les héritiers ou représentantz le droict de la femme du sieur d’Enneval tiennent une portion de fief assis en la paroisse du Mesnil Rury (Mesnil-Oury), à cause de la quelle ilz me sont tenus faire foy et hommaige, reliefz, XIIIe et aultres deubz et debvoirs sieuriaux quant ilz eschient et le cas s’offre, lesquelles foy et hommaiges le sieur de Cleres m’est tenu apporter; et s’y est subject envers moy icelluy fief en sa portion de l’ayde d’ost quant il plaist au roy nostre syre prendre ses services.

CAVANNA Emilie : Spatialisation de la petite élite rurale dans la vallée de la Touques-XVe-XIXe siècles. Mémoire de maîtrise d’Archéologie médiévale. Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – Juin 2005. Archives SHL. BSHL n°59, décembre 2006. p 45.
Château Homme d’armes: Hommes 5 – Chevaux 4
Manoir du VERGER: Homme d’armes – Hommes: 3 – Chevaux: 3

Fervaques in Bourg de Livarot – GUILMETH Auguste.
« FERVAQUES ( Sanctus Germanus de Favaerches, de favarchiis, de Favanchiis ) En 1195, il est question de Guillaume de Favaerches dans les grands rôles de l’Echiquier de Normandie conservés aux archives de la tour de Londres. En 1260, cette terre était passée à la maison de Brucourt (de Bruecort) [24]
« Plus tard, elle devint la propriété de la famille Bardou qui la transmit par alliance aux Hautemer [25]. De cette dernière maison, la seigneurie de Fervaques passa également par alliance ou héritage, aux Bullion, aux Bonnel et enfin aux Montmorency-Laval. Ceux-ci la vendirent à M. de Custine, qui l’a revendue au marquis de Porte qui en est le propriétaire actuel [26]. Fervaques est une des cinq localités de Normandie qui possédèrent les premières manufactures de papier établies dans cette province [27]. Son ancien moulin à tan, devenu moulin à triturer les bois de teinture, est aujourd’hui une filature à coton, employant trente ouvriers. Il se tient à Fervaques un marché le lundi de chaque semaine, et deux foires annuelles, savoir: le lundi qui suit la mi-carême ( dite foire de la Mi-carême ), et le premier lundi d’octobre ( dite foire de la Saint-François ) ; cette dernière dure deux jours [28]. La population de Fervaques qui en 1834 était de 1146 habitants n’est plus aujourd’hui que de 981 « .

3 – Dictionnaire De La Noblesse – De La Chenaye-Desbois et Badier.
– HAUTEMER, ancienne Noblesse qui adonné un Maréchal de France, mort au commencement du siècle dernier. On ne peut pas dire au vrai de quel Bailliage de Normandie cette Maison tire son origine. On la met de celui d’Alencon, à cause de la Terre de Fervacques, située prés de Bernay, qui a toujours été la demeure principale de ceux de ce nom.
I. Guillaume de Hautemer, Seigneur du Fournet et de Fervacques, le premier dont on ait connaissance, vivoit en 1238, et épousa Jeanne de Clerc, fille de Hugues, Seigneur du Bosc et de Roullin. Il en eut :
II. Jean de Hautemer, Seigneur du Fournet, du Mesnil-Tizon et de Fervacques, vivant en 1309. Ses enfans furent :
1. Jean, Seigneur du Mefnil-Tizon et de Fervacques, mort sans hoirs ;
2. Et Robert, qui fuit.
III. Robert de Hautemer, Seigneur du Fournet et du Mesnil-Tizon, succéda à son frère, et eut pour fils :
IV. Guillaume de Hautemer, II° du nom, Seigneur du Fournet, de Fervacques et du Mesnil-Tizon, en 1350 et 1376, qui épousa Jeanne de Maudétour, dont :
V. Gérard de Hautemer, Seigneur du Fournet, de Fervacques, du Bofc, de Roullin et du Mesnil-Tizon, Chevalier en 1419. De son mariage, avec Jeanne Bardou, il eut trois fils, qu’il partagea le 26 Janvier 1414:
1. Jean, qui fuit;
2. et 3. Marguerin et Guillaume, Chevaliers.
VI. Jean de Hautemer, II du nom. Seigneur du Fournet et de Fervacques en 1438, épousa Blanche de Grongnes,(ou Groignes, selon le P.Anselme), dont:
1. Guillaume, qui suit;
2. Et Jeanne, femme de Guillaume de Vipart, Seigneur de la Vipardiére, tué auprès de la Pucelle d’Orléans, fils de Guillaume et d’Isabelle de Pite.
VII. Guillaume II de Hautemer, Seigneur du Fournet et de Fervacques en 1453, épousa Jeanne d’Annebaud, fille de Jean, Sire d’Annebaud, et de Colette de Quetteville. (Le P. Anfelme dit Jeanne de Ressancourt), de laquelle vinrent:
1. Jean, qui suit;
2. et 3. Guillaume (marié à Colette de Montlandrin) et Olivier, mentionnés dans un acte du 15 Février 1470;
4. Et Marie.
VIII – Jean de Hautemer III° du nom. Seigneur du Fournet, de Fervacques et du Mesnil-Tizon, partagea avec ses frèresen 1470, et épousa Marie de Bétheville, fille de Jean, Seigneur de Bétheville, et de Jeanne de Vipart.
De Jean de Hautemer III° et de Marie de Bétheville:
1. Guillaume, qui suit.
2. Et Jeanne, mariée, à Colin de Allée, Chevalier, Seigneur et Baron de Guêprei.
IX – Guillaumede Hautemer, IV° du nom, Seigneur du Fournet et de Fervacques, mort en 1519, avoit épousé Colette du Malandrin ou de Monlandrin, (suivant le P. Anfelme), laquelle eut la garde de ses enfans mineurs:
1 – Jean de Hautemer qui suit
2 – Claude, chevalier
3 – Marguerite épouse Robert de Bouquetot fils de François, sieur de Rabut et de Louise Malet.
X – Jean IV de Hautemer, seigneur de Fervaques, du Fournet, d’Estampuy, du Bosc et de Roullin. Epouse:
1ère en 1537 – Anne de la Baume, veuve de Pierre d’Aumont, sgr. d’Estrabonne et de Lons, fille de Marc de la Baume, comte de Montreval et de Grancey, et d’Anne, dame de Châteauvillain.
2ème – Guillemette de Martinville, fille de Philippe, sgr. Buiney, et de Françoise de la Haye, d’où:
– Françoise, épouse de François Malet le 3 1 Mai 1573, sieur de Tailleville.
De Jean IV de Hautemeret d’Anne de la Baume:
1.b – Guillaume V, qui suit,
2 – Anne, épouse de François d’Aydie
3 – Barbe, épouse N. de la Béraudière, sieur d’Urfay
4 – Charlotte, épouse de Valéran Malet, sieur de Drubec
XI – Guillaume V de Hautemer, seigneur de Fervaques, comte de Grancey, Lieutenant-général au gouvernement de Normandie, maréchal de France, chevalier de l’Ordre du Saint-Esprit. Il nâquit en 1538. Il fut taxé d’avoir été l’auteur du pillage d’Anvers, et arrêté prisonnier par les habitans de la Ville en 1583. Après la mort du Duc d’Alençon, son maître, il s’attacha au service de Henri, roi de Navaire, depuis Roi de France, sous le nom de Henri IV. Ce Prince le fit Maréchal de France, et le nomma Chevalier des Ordres le 5 Janvier 1595. Il mourut en 1613, âgé de 75 ans. Sa terre fut érigée en Duché-Pairie, par Lettres du mois de Décembre 1611 ; mais elles ne furent point enregistrées.
1ère Epouse: – Renée Lévêque de Marconnay ou Marconnet en 1558.
2ème Epouse: – Anne d’Alègre, veuve de Paul de Coligny, dit Guy, XIX° du nom Comte de Laval, qu’il épousa en 1599. Sans enfants.
De Guillaume V de Hautemer et de Renée Lévêque de Marconnay:
1 – Louise de Hautemer qui suit.
2 – Charlotte, comtesse de Grancey, épouse le 22 Mai 1588 Pierre Rouxel de Médavy (Pierre Rouxel de Médavy, comte de Grancey et frère aîné de François Rouxel de Médavy, évêque de Lisieux. Charlotte de Hautemer, veuve fonde le 6 mars 1627 l’Abbaye de St Nicolas de Verneuil. (Lange)
3 – Jeanne de Hautemer, Dame de Mauny, avait épousé le 18 Mai 1579, Claude d’Estampes, seigneur de la Ferté-Imbaut, dont elle eut un fils qui devint par la suite maréchal de France; restée veuve, elle se remaria avec François de Canouville, seigneur de Raffetot, dont elle n’eut pas d’enfants. Conformément au testament de son père, elle n’entra pas en partage avec ses soeurs, et reçut seulement un legs de cent mille livres, en plus de la baronnie de Mauny.

1-1 -Louise de Hautemer Dame de Fervacques. La baronnie de Plasnes, avec la terre de Fervaques, que de nombreuses acquisitions avaient considérablement agrandie, et celle du Fournet, formèrent le lot de la seconde des trois soeurs, Louise de Hautemer. Elle avait d’abord été mariée à Jacques de Hellenvilliers, seigneur d’Avrilly, dont elle n’eut pas d’enfants. En secondes noces, elle épousa, le 23 mars 1593, Aymar de Prie, marquis de Toucy, fils de René de Prie, baron de Toucy et de Jossine de Selles. Ces époux fournirent ensemble une longue carrière; Aymar de Prie mourut en 1643, et Louise de Hautemer lui survécut. Elle avait eu dans ses vieux jours des procès à soutenir contre les créanciers de François de Valois, duc d’Anjou, qui prétendaient obliger les héritiers du maréchal de Fervaques à fournir les comptes de sa gestion des finances de ce prince.

De Louise de Hautemer et de Aymar de Prie:
– Louis de Prie, seigneur de Fervaques (Notes du Premier Président Pellot sur la Normandie.La terre de Fervaques, a droit de foire et marché; en partie à Mme de Toussy, comme douairière, et l’autre à Mme la mareschalle de la Motte, sa fille; vaut 15 à 16 m. l. t. de rente.) épousa, en 1621, Françoise de Saint-Gelais-Lusignan, et mourut une douzaine d’années plus tard, du vivant de ses parents, ne laissant que deux filles; sa veuve lui survécut jusqu’en 1673.

De Louis de Prie et de Françoise de Saint-Gelais-Lusignan:
– Charlotte de Prie, née en 1622, morte le 14 novembre 1700, dame de Fervaques, épouse le 24 février 1639, Noël de Bullion, seigneur de Bonnelles, marquis de Gallardon, Président du Parlement de Paris; fils de Claude de Bullion surintendant des Finances.

De Noël de Bullion et de Charlotte de Prie:
1 – Armand-Claude de Bullion, sieur d’Esclimont, marquis de Gallardon, mort le 27 novembre 1671, sans postérité.
2a – Charles-Denis de Bullion, qui suit
3 – une fille, morte sans postérité.
4 – Alphonse-Noël de Bullion, marquis de Fervaques, capitaine-lieutenant des cheveau-légers de la Reine, gouverneur du Maine, du Perche et du comté de Laval, mort le 30 mai 1690 (1698) à 53 ans, sans postérité.

2a – Charles-Denis de Bullion, marquis de Fervaques de Galardon de Montlouet , Comte de Thiembrune, seigneur de Bonnelles, de Vitteville, de Cheffreville, de la Croupte, de Saint-Aubin-sur-Auquainville, de Prêtreville, Prévôt de la ville de Paris, gouverneur du Maine et du Perche mort le 29 septembre 1714, à 55 ans, laissant quatre filles et trois fils survivants. Avait épousé le 21 décembre 1677, Marie-Anne Rouillé de Meslay, d’où:
De Charles-Denis de Bullion et de Marie-Anne Rouillé de Meslay.
1- Jean-Claude de Bullion, seigneur de Bonnelles, marquis de Gallardon, mort à Turin le 7 décembre 1706, sans postérité.
2a – Anne-Jacques de Bullion, marquis de Fervaques, qui suit
3 – Charles-Jean-Baptiste de Bullion, seigneur de Marli, mort le 17 décembre 1699, à 17 ans, sans postérité.
4 – Auguste-Léon de Bullion, marquis de Fervaques et de Bonnelles, chevalier de Malte en 1697, mort sans postérité
5 – Gabriel-Jérôme de Bullion, comte d’Esclimont, prévôt de Parie, mort en 1752, à 57 ans
6 – Anne-Marie-Marguerite de Bullion, épouse le 13 mars 1708, le duc d’Uzès
7 – Elisabeth-Anne-Antoinette de Bullion, née le 20. février 1685, épouse le 2 décembre 1707, Frédéric-Guillaume de la Trémoille, prince de Talmont.
8 – Anne-Louise de Bullion, religieuse au Couvent de Chaillot, morte sans postérité.
9 – Marie-Thérèse de Bullion, religieuse au Couvent de Chaillot, morte sans postérité.

2a – Anne-Jacques de Bullion, marquis de Fervaques [21] et Perche, chevalier des ordres du roi, épousa, en 1708, Marie-Madeleine-Hortense Gigault de Bellefonds, et mourut en 1745 à Paris, d’une fièvre maligne, laissant trois filles (ou quatre) très grandement mariées.
Il étoit frère de Mme la du­ chesse d’Uzès et de Mme la princesse de Talmond, douai­rières; il a deux frères qui sont MM. de Bonnelles et d’Es­climont. Celui-ci a la charge de prévot de Paris, qu’avoit leur père.
De Anne-Jacques de Bullion et de Marie-Madeleine-Hortense Gigault de Bellefonds.
1 – Marie-Anne-Etiennette de Bullion (Morte en 1749), qui épousa le 22 décembre 1735, Charles-Anne-Sigismond de Montmorency, possesseur du duché de Châtillon, maréchal des camps et armées du Roi, né le 31 août 1721 marié, sous le titre de duc d’Olonne : trois fois.
2 – Joséphine-Hortense de Bullion, épouse en 1749, Guy-André-Pierre de Montmorency-Laval, duc de Laval en 1758. – (GUI-ANDRÉ-PIERRE de Laval , marquis de Magnac, premier baron de la Marche, chevalier de S.Louis, né le 21 ſeptembre 1723. Il a été d’abord colo­nel d’un régiment d’infanterie de son nom, ſait briga­dier le 1 mai 1745, et maréchal de camp le 10 mai 1748. Il a épousé le 28 décembre 1740, Marie-Hor­tense de Bullion, fille de feu Anne-Jacques, seigneur marquis de Fervaques, chevalier des ordres. Moréri, Louis: Le Grand Dictionnaire Historique.)
3 – Auguste-Léonine-Olympe-Nicole de Bullion [22], épouse Paul-Louis duc de Beauvilliers, fils de Paul Hippolyte de Beauvilliers, duc de Saint Aignan, Pair de France, chevalier des Ordres et de la première femme Marie Geneviève de Montlezim (ou Montlezun).
4 – Non mariée.

Le nom de Bullion s’éteignit dans ce marquis de Bonnelles, mort très âgé, vers 1771. Sa nièce, la duchesse de Laval, hérita de la terre de Fervaques, qui fut conservée intacte pendant la Révolution; elle mourut le 3o janvier 1795. Ses enfants, le duc et le vicomte de Laval, et la duchesse de Luynes, mirent en vente, vers la fin de l’année 1802, cette terre restée en indivision. Elle fut morcelée; le château, avec une masse de biens encore considérable, fut acheté par
Madame de Custine, fille de la comtesse de Sabran, célèbre par sa liaison avec le chevalier de Boufllers. La nouvelle châtelaine de Fervaques était veuve du fils du général de Custine, qui périt avec son père sur l’échafaud révolutionnaire. Le château de Fervaques passa de Madame de Custine à son fils, le marquis de Custine, connu dans le monde littéraire par plusieurs livres qui eurent un grand succès. Ayant perdu sa mère, sa jeune femme et son fils au berceau, M. de Custine prit Fervaques en dégoût, et vendit en détail cette terre à un prix double de celui auquel sa mère l’avait achetée. Le château et une partie des domaines furent acquis, en 1831, par M. le marquis de Portes, mort
sénateur de l’Empire; ils appartiennent aujourd’hui à une de ses filles, Madame la comtesse de Montgommery.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles deleur élection.
18. Jean de Hautemer, Sr. du dit lieu de Fervaques et Claude de Hautemer, écuyer, son frère, a baillé sa généalogie avec Jean de Hautemer, écuyer, Sr. du Mesnil-Tison, pour lui et ses frères ; et, pour justifier leur noblesse ancienne se sont aidés de plusieurs lettres et écritures, commençantes au mois de juillet 1350, sur le nom de messire Guillaume de Hautemer, chevalier, seigneur du Fournet, duquel ils ont dit fournir leur descente par les dites lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe. V. le n°. 256.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie. GRAPPA.
FERVAQUES. – Il est bien possible que le château, dont les fossés sont alimentés par la Touques, a succédé à un chateau féodal. Il en est probablement de même du manoir des « Castelets », situé à l’extrémité de la commune, vers Cernay. (Gad. B, 209-2ii, 215-241 et 353-369).
– Au lieu-dit « La Maignerie », en 1964, à 2 km au S.-E. du bourg, à 100 m au N.-E. du CD. 47 et à 500 m à E. du CD. 135, à la suite de l’aménagement d’une piste hippique dans le bois de Fervaques. Monnaies de Dioclétien et Constantin Ier, 1 antoninianus d’Aurélien (atelier de Milan). Informations Circonscription. B.S.A.N., 57, 1963-1964, pp. 730-731, n° 186

Inventaires Sommaires Des Archives Départementales Antérieures à 1790. Calvados.
1740-1741 – 66 livres 13 sols 3 deniers à Ferey, curé de Fervaques, pour faire subsister Cheradame, prêtre;
152 – Quittances par Ferey, curé de Fervaques, doyen rural de Livarot, audit Lemercier, de 66 livres 13 sols 4 deniers faisant le tiers de 200 livres que l’évêque a la charité de donner à Chéradame, pauvre prêtre de Cheffreville, qu’il lui distribuera chaque semaine pour sa subsistance.

Bibliothèque nationale de France Familles illustres de Normandie – par M. Victor Des Diguères.
Jean V de Fervaques. De son mariage avec Anne de la Baume naquit un fils, Guillaume de Hautemer, seigneur de Fervaques, comté de Grancey, qui n’est autre que le maréchal de Fervaques. Le maréchal de Fervaques naquit en 1537 ou 1538, au château de Fervaques, diocèse de Lisieux. Guillaume de Hautemer avait à peine 17 ans lorsqu’il fut engagé au service du duc d’Alençon par le maréchal de Tavannes, son parent. La bataille de Renty, livrée le 13 août 1554, lui fournit bientôt l’occasion de se signaler. Sa valeur ne fut pas moins remarquée au fatal combat de St-Quentin, le 10 août 1557, et à la bataille de Gravelines, le 13 juillet de l’année suivante. Quand éclatèrent les funestes guerres de religion, Guillaume de Hautemer se rangea du côté des catholiques, auxquels il fut toujours fidèle. Il prit une glorieuse part aux combats de Dreux, le 19 décembre 1562, de St-Denis, le 10 novembre 1567, et de Mondétour, le 3 octobre 1569. Dès l’année 1562, il commandait à Lisieux, dont le duc de Bouillon, gouverneur de Normandie, lui avait confié la défense. Il paraîtrait que la prise de possession de ce commandement ne fut pas sans quelque difficulté, en présence de la popularité dont jouissait dans cette ville le gouverneur Guy de Longchamp , sieur de Fumichon, nommé à ce poste le 19 août de la même année. Fervaques s’y maintint pourtant jusqu’en 1569, époque à laquelle il reprit son rang dans l’armée. En 1574, nous voyons Guillaume de Hautemer prendre, en qualité de maréchal de camp , une part active au siège de Domfront, où le comte de Montgommery fut fait prisonnier par le comte de Matignon.

Au mois d’août 1581 , le duc d’Alençon, frère du roi, s’attacha Fervaques, devenu : lieutenant général ; il venait d’en faire le grand-maître de sa maison et le chef de ses conseils. Ces hautes fonctions n’étaient ni sans difficulté, ni sans péril auprès d’un prince qui « avait de mauvaises inclinations, aimait les conseils violents et se plaisait dans le désordre et dans le trouble » La sanglante échauffourée d’Anvers, en 1583 , en fut une preuve éclatante , et ne fit honneur ni au prince, ni à son conseiller , qui tomba prisonnier entre les mains des Anversois, après d’inutiles actes d’intrépidité. A la mort d’Henri III, le roi de Navarre, devenu roi de France, n’eut pas de plus fidèle serviteur que Fervaques. En 1590, lors du siège de Paris, il s’empara du faubourg St-Denis et parvint à s’y retrancher. Lorsque, deux ans plus tard, Henri IV mit le siège devant Rouen, Fervaques ne se fit pas moins remarquer ; le 5 février 1592, le duc de Parme s’étant porté au secours de la ville avec des forces considérables, le roi pris à l’improviste courait le plus grand danger, si Fervaques n’avait pas soutenu vigoureusement pendant deux heures tous les efforts de l’ennemi. Il ne figura pas avec moins de valeur au siège d’Honfleur en 1594. L’année suivante, il recevait des mains du roi le cordon de l’ordre du St-Esprit (le 7 décembre 1595). Le siège d’Amiens, en 1597, fut pour Fervaques une nouvelle occasion de se signaler. Ce fut à ce dernier siège qu’il reçut le bâton de maréchal de France. La Normandie avait fourni un large contingent à l’armée assiégeante, et Fervaques n’était sans doute point étranger à cet empressement. L’armée royale perdit 1200 hommes. Le maréchal de Fervaques n’était pas seulement un vaillant homme de guerre ; ses capacités administratives et diplomatiques furent plus d’une fois utilisées par son souverain. C’est ainsi qu’il fut envoyé par le roi à Rouen, le 16 juin 1597, avec Le Camus de Jambeville. En 1605, Fervaques avait été nommé lieutenant général pour le roi aux bailliages de Rouen, de Caux, d’Évreux, de Caen et de Gisors. Le 11 juillet 1607, le gouvernement de Gisors lui fut en outre donné. Au printemps de l’année 1610, peu de temps avant de tomber sous le fer d’un assassin, le roi, se disposant à rentrer prochainement en campagne, donna au maréchal de Fervaques une preuve éclatante de la haute estime en laquelle il tenait son jugement et sa capacité. Voulant assurer la marche régulière du gouvernement intérieur, pendant son absence à la tête de ses armées , il institua un conseil de régence sous la direction de la reine Marie de Médicis. Le maréchal de Fervaques devait faire partie de ce conseil suprême, en compagnie des cardinaux de Joyeuse et du Perron, des ducs de Mayenne, dé Montmorency et de Montbazon , du maréchal de Brissac, etc. Cependant, le 14 mai de la même année, Henri IV succombait sous le poignard de Ravaillac. Trois jours après cet odieux attentat, le maréchal de Fervaques arrivait à Rouen avec le premier président Faucon de Ris. Consterné , comme la France entière, par cette horrible catastrophe, le maréchal se rend au Parlement et adresse aux magistrats éplorés ces nobles et touchantes paroles : « Le malheur est si grand d’avoir perdu un roy tel que le nostre, que je ne le puis exprimer, et pleust à Dieu que je feusse à sa place! Je ne suis pas venu ici pour faire le gouverneur ny pour employer le pouvoir que j’ay en mon gouvernement , mais au service de Dieu , du roy et de la province. Je ne veux point de ville, de chasteau ny de forteresse pour mon asseurance, et veux employer ma vie et mes moyens pour la deffense du pays. Je m’asseure qu’ayant la volonté et le conseil de la compaignye, il n’y a homme qui ose lever la teste. Je veux concerter mes actions avec celles de la compaignye, et n’avoir avec elle qu’un même but et intention, pour s’opposer aux mauvais desseins et remuemens contre le service de S. M. et le repos public. ». Après la mort du roi, Fervaques conserva jusqu’à la fin la faveur et la confiance de la reine Marie de Médicis. Quelques mois seulement avant sa mort, au mois de juin 1613 , il reçut de la.régente une nouvelle mission auprès du Parlement de Normandie. C’était à l’occasion du fameux procès entre Bassompierre et Melle d’Entragues. Quoique le maréchal fût âgé de 75 ans, sa verte vieillesse ne lui avait rien fait perdre de son énergie. Il était étroitement lié avec Bassompierre, qu’il festoyait dans son gouvernement de Lisieux, lorsque ce dernier passait par cette ville pour se rendre à sa terre de St-Sauveur, dans le Cotentin. Pour le maréchal de Fervaques, il n’avait plus que quelques mois à vivre. Comblé de charges et d’honneurs, il n’attendait plus rien de la faveur royale. Il était chevalier de St-Michel et du St-Esprit, dès la fondation de l’ordre; il fut fait duc de Grancey, au mois de décembre 1611. Nous trouvons dans le P. Ange et le P. Simplicien les lettres d’érection du comté de Grancey en duchépairie ; on y lit : « Louis, par la grâce de Dieu etc. Nous avons jeté l’oeil sur notre cher et bien aimé cousin, Guillaume de Hautemer, comte de Grancey, etc. « Ayant été bien avertis que du côté paternel il est extrait de la maison de Hautemer, autant signalée par son ancienneté de noblesse que par les généreux actes et exploits de guerre de ceux qui en sont issus …… et du côté maternel sort des illustres maisons de Châteauvillain , de la Baume et dé Grancey, (suit une longue énumération des alliances et des faits d’armes de toutes ces maisons), tellement que notre dit cousin se trouvant recommandable par sa naissance:, par sa vertu et par ses grands et signalés services à cette couronne…… savoir faisons que nous, bien et dûment informés que le comté de Grancey, assis au bailliage de Langres, mouvant et relevant de notre couronne, est de. grande étendue, terre ancienne et noble, de laquelle sont tenus en foi et hommage plusieurs fiefs et arrière-fiefs, assez seigneurials (sic) et de bon revenu, pour être élevée en titre et prééminence de duché et pairie, et pour en soutenir la dignité et la dépense, etc.» Les lettres d’érection ne furent point enregistrées, moins de deux ans s’étant écoulés entre la date de ces lettres et la mort du maréchal, qui ne laissait point de postérité mâle. Guillaume de Fervaques termina sa longue et laborieuse carrière le 14 novembre 1613 , âgé de 75 ans, après avoir vécu sous sept rois, aussi chargé de biens que d’années et de dignités. Les terres, seigneuries et baronnies réunies en duché n’étaient pas moindres de vingt-deux.
Le du rôle joué par Guillaume de Hautemer, à Lisieux et aux environs. Nous avons dit que, dès 1562, il était nommé gouverneur de la ville de Lisieux, située à peu de distance de son château de Fervaques. C’est à cette époque de sa vie et de son gouvernement que se rapportent les plus fâcheux souvenirs contre sa modération et sa dignité. D’après Louis Dubois, il aurait pris une part bien regrettable au pillage de la cathédrale, au moins en tolérant le fanatisme des protestants, qui s’en rendirent coupables, le 5 mai de cette même année 1562. Le 16 juillet 1568, Guillaume de Hautemer se trouvait à son château de Fervaques, d’où il annonçait aux habitants de Lisieux que le roi l’envoyait en cette ville avec sa compagnie, en qualité de gouverneur. Il devait en outre, en l’absence de Carrouges, y exercer les fonctions de lieutenant pour sa Majesté dans tout le bailliage. Cependant, les habitants faisant difficulté de le recevoir, malgré l’avis que leur en avait donné Carrouges, Henri , frère du roi , mandait lui-même aux habitants: « Ayez, sans attendre de nous autre et plus exprès commandement, à recevoir ledit sieur de Fervaques et satisfaire et obéir à ce que nous avons cidevant mandé et ordonné, sous peine d’être déclarés rebelles et désobéissants à nos vouloir et instruction, et comme tels être châtiés avec telle exemplarité qu’il en sera mémoire. Donné au château de Boulogne, le 21 juillet 1568. » Ces tristes débats se prolongèrent jusqu’au 10 septembre , date à laquelle le roi écrivit à Fumichon d’obéir à Fervaques, qui. se trouvait alors à Caen avec Carrouges. En 1574, Fervaques, maréchal de camp sous Matignon , fait déguerpir Montgommery de St-Lo, où il s’était renfermé avec 2,000 hommes; nous l’avons vu. cette même année suivre Matignon à Domfront, où il s’était réfugié Montgommery. La sollicitude de Fervaques pour son pays ne s’était pas ressentie des démêlés qu’il avait eus avec les habitants de Lisieux , et dont son compétiteur Guy de Fumichon fut sans doute la principale cause. A sa sollicitation, Fervaques fut érigé en bourg , par lettres patentes du mois de mai 1599. Henri IV, qui avait reçu l’hospitalité au château, tandis qu’il guerroyait en Basse-Normandie, établit en outre dans le bourg de Fervaques une foire et un marché. Le 7 août 1605 , sur la demande des habitants de Lisieux, le maréchal rendit une ordonnance contre les vagabonds et les bandits qui pullulaient depuis les guerres civiles. Dix ans plus tard , une autre ordonnance , datée du château de Fervaques, prescrivait des mesures à l’occasion des pestiférés. Enfin , l’année même de sa mort, en 1613, il fondait à Lisieux un couvent de capucins, comme pour racheter par cette pieuse action le souvenir des dissensions religieuses dont il avait été le témoin trop complaisant. Nous allions omettre pour le maréchal de Fervaques le plus précieux des témoignages. On a longtemps conservé au château de Grancey un billet autographe adressé à Fervaques par le roi Henri IV , en juin 1595. C’était avant la bataille de Fontaine-Française. « A. cheval, Fervaques, lui écrivait le roi, l’ennemi approche; j’ai besoin de ton bras. Je suis Henri. » Cette courte lettre, dit le président Bouhier, pourrait être mise en parallèle avec celle qui nous, reste de Brutus (!). Le maréchal de Fervaques avait épousé, en 1558 , Renée l’Évesque de Marçonnay , fille de François l’Évesque, seigneur de Marçonnay, en Poitou., et de Jacqueline Gillier.
Trois filles naquirent du mariage de Guillaume de Fervaques avec Renée de Marçonnay. Ces trois filles étaient :
1° Louise-Marie de Hautemer, mariée en premières noces à Jacques de Hellenvilliers, seigneur d’Avrigny et en deuxièmes noces, le 23 mars 1593, à Aymard de Prie, marquis de Toucy, fils de René de Prie, baron de Toucy et de Jossine de Selles ;
2° Charlotte de Hautemer, comtesse de Grancey, mariée à Pierre de Rouxel, baron de Médàvy, devenu comte de Grancey par son mariage;
3° Jeanne de Hautemer, dame de Mauny, mariée en premières noces, le 8 mai 1579, à Claude d’Etampes, baron de La Ferté-lmbault, chevalier des Ordres du roi, chambellan.de Monsieur, et en secondes noces à François de Canonville, baron de Raffetot. Par une singulière fortune , la haute dignité du maréchal de Fervaques, dont le nom allait s’éteindre. La comtesse de Médavy-Grancey, deuxième fille du maréchal de Fervaques, eut pour fils, comme nous le verrons bientôt, le premier maréchal de Grancey, et pour petit-fils le maréchal de Castelnau.
Quant à la troisième fille du maréchal de Fervaques, Louise de Hautemer,. mariée en secondes noces à Aymard de Prie, sa fille Louise de Prie devait épouser le maréchal de la Mothe-Houdancourt, duc de Cardonne, qui se trouvait ainsi cousin issu de germain des maréchaux de la Ferté-Imbault, de Grancey et de Castelnau. Le mari de Mlle de Fervaques, Aymard II de Prie, était capitaine de cent hommes d’armes des ordonnances du roi, et chevalier de ses Ordres. Il fut député de la noblesse d’Auxerre en 1614. Leur arrière petites, Louis II, marquis de Prie, né le 9 mars .1673 , brigadier des armées du roi, ambassadeur en Sardaigne, fut attaché à l’éducation de Louis XV, chevalier des Ordres du roi, et lieutenant général en Bas-Languedoc, il tint, avec la duchesse de La Ferté, sa cousine, le jeune roi Louis XV , sur les fonts baptismaux.
Le maréchal de Fervaques, demeuré veuf, avec les trois filles dont nous venons de parler, de Renée l’Evesque de Marçonnay, contracta, en 1599, un second mariage avec Anne d’Alègre, veuve de Guy XIX, comte de Laval, dont il n’eut point d’enfants. Anne d’Alègre était fille de Cristophe, marquis d’Alègre, seigneur de Saint-Just et d’Oisery, et d’Antoinette du Prat. Non contente des sommes énormes que lui avait laissées le maréchal, et des avantages de toute nature dont il l’avait comblée, Anne d’Alègre voulut, après la mort de son second mari, réclamer la moitié des acquêts faits en Normandie pendant son premier mariage, se fondant sur la Coutume de Paris, où son contrat de mariage avait été passé. Un arrêt du Parlement de Rouen, rendu en faveur de la comtesse de Médàvy et de la marquise de Prie, sa soeur, la débouta de ses prétentions, par le motif que le maréchal avait toujours demeuré en Normandie, qu’il y avait, sa principale terre et qu’il était lieutenant du roi en cette province.

Frère, Édouard: Manuel du bibliographe Normand.
QUANTIN (Pierre), général de division (8 fructidor an IV), command. de la Lég.d’honn., est né à Fervaques (Calvados), en 1759. En 1801 il fit partie de l’expédit. de St-Domingue, commandée par le gén. Le Clerc et fut nommé l’année suiv. gouver­neur de Belle-Ile-en-Mer. Mis à la retraite en 1811, il vint habiter Pont-l’Evêque.

7 – Archives ShL:

Des registres paroissiaux sont à la ShL. Voir Fonds Fervaques 18F.
Ce petit fonds – 48 registres cotés de 18 F 1 à 18 F 48 en deux cartons – comprend essentiellement les registres des baptêmes, mariages, inhumations et quelques documents sur la gestion des fabriques de ces deux paroisses (Cheffreville et Fervaques)entre 1796 et 1853 avec malheureusement un certain nombre de lacunes.
Le registre de la souscription pour la construction d’un chœur dans l’église ouverte en mai 1860 et la souscription pour la décoration et l’ameublement du chœur.
18 F 2.- « 1er Cahier des actes faits par M. Devenois. Notes des Baptêmes, mariages et sépultures de l’église paroissiale de St. Germain de Fervaques, diocèse du Calvados. 1798.
= 1 cahier 19 f°.
18 F 3.- » 2e cahier des actes faits par M. Devenois … de Fervaques depuis le 13 janvier 1799 jusqu’au 29e jour de décembre 1799″.
= 1 cahier 25 f° et 1 billet épinglé.
18 F 5.- « Registre de Fervaques 1807
= 1 cahier 18 f°
18 F 45.- « Souscription pour la construction d’un chœur dans l’église de Fervaques ouverte mai 1860. 2e Souscription pour la décoration et l’ameublement du chœur ».
= 1 Registre débroché 36 f°
18 F 46.- « Fabrique de Fervaques. M. Houssayes trésorier. Exercice 1894 ».
= 1 registre, 34 p.

Fonds Cailliau 3F1 – 3F201.
3F 72 1722-1827 – Fervaques : rente de charité, LETOREY Jean.
3F 73 1770-1845 – Fervaques : succession, CUDORGE Henry défunt, DESHAYES famille, LAVIGNE famille, BOUDIN famille, ADELINE famille.

Fonds Duval Georges 2S.
2S304 Fervaques Carton.
Aerium: AO-1964, Aerium: Plans (château, école) 1947-1949, Aerium: plans (piscine) 1966, Aerium: carrelage 1971-1972, Aerium: Dossier Général (Buanderie, vestiaire, classe, chaufferie, terrain de jeux, studio, douves, escalier 1963-1975, Aerium: Dossier Général 2 1965-1973, Aerium: mémoire 1968.

Fonds Cottin 2019.
Boite archives GUILLAUME De Hautemer Seigneur De Fervaques, Maréchal De France-1599-1600
51 – Généalogie.
– Actes notariés liés au maréchal : contrat d’échange avec les religieuses du Val Richer, Pierre Davy avocat du maréchal, Madeleine le Picart de Radeval, clameur, Testament de Renée de Marsonnet première femme..Testament du maréchal et Inventaire après décès etc.., tous en copie.

Fonds Etienne Deville Série 9 F.
9 FB – 6 – Familles – Maréchal de Fervaques.

Erudits Divers NE000.
1er carton NE000 A: – Charles HAVET : Notes concernant Fervaques (B.S.H.L Numéro 38, mai 1997.– Fervaques les améliorations du bourg.).
2 em carton NE000 B: – Note concernant le testament du Maréchal de Fervaques.

Dossier « LIEUX A à K ».
11- Fervaques : étude sur Fervaques par F. Deniau de Crouzillac.
Bibl. nat. Hautemer, Pièces originales, 1492; Dossiers bleu, 351; Cabinet d’Hozier, 186.

Archives Nedelec Bibliographies.
6.20. 1 – Hautechaud Paul, Médecin résistant à Fervaques, 17/08/1999
6.20. 2 – Hautechaud Paul,Conférence à Fervaques, 19/08/1999
6.20. 3 – Hautechaud Paul, Responsable du réseau Buckmaster, 19/05/2004
6.20. 4 – Hautechaud Paul, Plaque-souvenir à Fervaques, 25/05/2004
6.21. 1 – Hautemer (de), Guillaume Dalle funéraire, 1935
6.21. 2 – Hautemer (de), Guillaume Maréchal de Fervaques, 2 ex.-1923

Archives NEDELEC Communes.
com.23.1 Fervaques Guillaume de Hautemer, maréchal de France
com.23.2 Fervaques Vie de la commune 1990-2008
com.23.3 Fervaques Château de Fervaques
com.23.4 Fervaques Manoir du Verger
com.23.5 Fervaques Les de Bullion, seigneurs de Fervaques
com.23.6 Fervaques Notes historiques
com.23.7 Fervaques François Gabriel, architecte.

Inventaire Des Enveloppes.
– Enveloppe n° 174.
– Lettre av. type sage n/u 15c bleu n° 90 obl. T.18 de Fervaques
– Enveloppe n° 260 Fervaques
– Extrait du bulletin communal de décembre 2000, biographie du docteur Hautechaud.
– Enveloppe n° 238.
– Certificat vierge d’André Troussier, vétérinaire à Fervaques, constatant des pertes.
– Relevé d’honoraires vierge d’André Troussier, vétérinaire à Fervaques.
– Certificat de Tuberculination vierge d’André Troussier, vétérinaire à Fervaques.

Fonds Arthème Pannier.
NE 12.1- 1er carton « Communes ». Fervaques.

Fonds Lemaitre Claude 02.
24 Epis Ensembles 1er Groupe Avec Photos
Classeur Gris.
Renaissance (la) au manoir du Verger à Fervaques 1984.

Fonds Sturler – Photos.
23 K Aérium de Fervacques – 1 photo
44 A Aérium de Fervacques janv 68 – piscine 13 photos 9/13 et 2 pellicules, piscine 3 photos 13/18 et 4 pellicules
46 N Aérium de Fervacques mai 70. Plaque en plomb avec inscription, retrouvée au château mention de M. le Marquis Adolphe de Portes 1834,2 pellicules
50 B Interfiltre à Fervacques mai 74, 1 bande pellicules 24/36

Fonds Cailliau – Sous-Série 3 F – Contrats De Mariages 1564-1749.
1687 15 mars – Contrat de Mariage de Pierre Lestorey, fils de Guillaume et Anne Sonnet de Fervaques
et Françoise Monfils, fille de feu Jean et de Jacqueline Delaporrette de Lisieux.
1749 16 septembre – Contrat de Mariage de Jean Briand , marchand, fils de feu Jean et de Anne Tousey et Marie Madeleine Le Liquerre, fille de feu Louis et de Anne Lesueur d’Auquainville, demeurant à Fervaques.

Fonds Ancien 1F.
1F602 : 8 mai 1772 : Duvey fieffe à Pierre Dionis (Fervaques).
1F429 : 6 avril 1596 : Jehan Gallopin de Tordouet à l’instance et requête de Jehan Cullier de Fervaques reconnaît qu’il appartient à Cullier le droit à l’acquisition d’une pièce de terre à Fervaques.
1F431 : 5 septembre 1598 : Sentence du Parlement de Paris en faveur du sieur de Fervaques contre Guillaume Le Roy canonnier ordinaire du Roi à propos du paiement d’une certaine cédule.

Carnet « Analyses et transcriptions … » ou « Transcriptions.Doc »
– HH 1 Parchemins trouvés chez le brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du Breuil-Sur-Dives et la famille de Francqueville.
– p.39 – 27 septembre 1635
Vente par Honnête homme Geffrey Poettevin, sieur du VAL de la paroisse de Cernay, à Honnête homme Noël Le Mercier demeurant à LISIEUX, d’une pièce de terre assise en la paroisse de Fervacques et sieurie de Casteletz, bornée d’un côté par Jean le Seurey, escuyer.

– Parchemins Et Papiers Achetés Par Monsieur Pannier Chez La Femme Grandval Fripière Provenant De La Femme Hardouin De Prestreville.
– P.88 1784 5 juillet – Sentence du bailly haut justicier de la baronnie d’Auquainville à Fervacques entre Messire Guillaume Louis Félix de Bonnechose, escuyer seigneur de Mallouy, ayant épousé Noble Dame Agnès Charlotte Françoise de Bonnechose, dame du Mesnil-Germain, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain contre le sieur Jacques Année, marchand, demeurant en ladite paroisse de Saint-Germain.
Nomination amiable de 2 experts pour visiter l’objet du litige.
– P.89 1659 12 janvier – Devant Gabriel Ryoult, tabellion royal à Auquainville et Pierre Le Monnyer, ci-devant tabellion pris pour adjoint remboursement fait à Guillemette du Val, veuve de feu Michel Chambry, Messire Jean Chambry, diacre et Ollivier Chambry, frère et fils du défunt et de ladite veuve de la paroisse de Mesnil-Eudes, à présent demeurant à Courson, se faisant fort Christophe Chambry autre fils desdits Michel et Guillemette du Val sous âge remboursement par Messire Christophe Hardouin, prêtre vicaire de la paroisse de Mesnil-Eudes d’une rente hypothèque de 17 livres 17 sols constituée au profit du sieur Michel Chambry par contrat du 12 août 1648
Fait à Fervacques en la maison où pend pour enseigne L’Ecu de France, en la présence de Louis Charauel hostelier au bourg de Fervacques.

Notes De 1700 à 1940.
1702 – Fervaques – Requête au bailli haut justicier de Ferrière par Gilles Burel, sieur de saint-Martin, pour lui et Philippe Le Prévost, et Jean Le Prévost, sieur des Longchamps, contre Le Febvre, débiteur, pour location de maison, à Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.
1704 – Fervaques – Vente par Jean et Philippe Le Prévost, fils de jean, héritiers de Marie Doisnard (Douesnard), leur mère demeurant, ledit Jean, à la Croupte, et ledit Philippe à Villers-sur-Mer, à Pierre Le Marchand, marchand à La Croupte, de maison à Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.
1734 – Fervaques – Pierre Pottier , sieur de la Potterie, marchand demeurant à Frevaques , ayant été ci-devant trésorier comptable du trésor et fabrique de l’église dud. lieu de Fervaques pour l’année 1733, s’est par le présent constitué au bénéfice dud. trésor et fabrique , représenté par Jean-Baptiste Leprêtre, sieur du Longchamp, trésorier en charge, huit sols tournois de rente pour s’azcquitter de ce qu’il était redevable aud. trésor. = Arch. SHL. – Analyse Et. deville

1734 – Fervaques – Pierre Pottier, sieur de la Potterie, ayant été ci-devant trésorier du trésor de l’église dud. lieu, constitue en faveur dud. trésor et fabrique de Fervaques représenté par Jean-Baptiste Leprestre sieur du Longchamp trésorier présentement une rente de cent sols tournois. = Arch. SHL. – Analyse Et. deville.

1780 – Gacé , Fervaques , Orbec – Etat des tournées des départements de Gacé , Fervaques , Orbec = A.N. G2 32.
An IV , 21 messidor ( 1796 , 7 août ) – Fervaques Lettre au sujet de la visite des six moulins à bled du canton de Fervaques. ( A.D. Calvados – L Administration IV Police 41 ).

1798 an VI , 23 prairial/ 1798 , 11 juin – Fervaques Vente à Jean Gullier , fabricant de frocs, demeurant à Saint-Cyr-du-Ronceray, une pièce de terre en labour, sise à Fervaques, près du chemin de Lisieux au village de Boeuf Martin et allant au Sap, moyennant la somme de 256 livres. = Arch. SHL. – Analyse Et. deville.

1820 , 21 mars – Fervaques – L.A.S. de H. de Formeville à A. de CAUMONT – 21 mars 1820 ( concernant la voie romaine de Lisieux au Pré d’Auge , la Boissière, Fervaques, Vaudeloges … »voie convertie dans presque toute la longueur en chemin vicinal qui porte le nom de chemin des Aniers » , =: A.D. du Calvados, 83 F 705 (Relevé par Ch. MANEUVRIER » Sources manuscrites » dans le Fonds des Antiq. de Normandie ).

Cartulaire Shl Du XVI au XVII Siècles.
1548, 3 avril – Fervaques – Sachent tous… Philippe de Pontmollain, escuier, garde des sceaux aux obligations de la vicomté d’Orbec. Par devant Robert Prestrot et Jean Lestorey, tabellions en la branche d’Auquainville pour le siège de Lyvarot Marguerin de Lyée de la parroisse de St. Pierre de Tonnencourt fils naturel de defunct maistre Lenry de L’epee sieur du lieu, vend à noble homme Jean de Haultemer sgr. du Mesnil Tyson, de la parroisse de Clebec (Clarbec) deux pièces de terre en la parroesse de Fervaques la première contenant deux acres nommée les Roseaux bornée d’un costé le defunct Robert Coulomb d’autre côté la seconde pièce et Me Guillaume Varyn et Guillaume Le Prévost, chacun en partie; d’un bout le chemin de Lisieux, d’autre bout la ryvière.
La seconde contenant un acre, nommée le Prey Mouton bornée d’un costé le douet des Londes, d’autre costé la première partie; d’un bout la Rivière de Touques et d’autre bout les hoirs Mahieu Amyot et Messire Guillaume Varyn, chacun en partie…. Tenue de la seigneurie de Fervaques, la première en l’aînesse dont est aîne Guillaume Le Prévost. La seconde n’a sceu dire de quelle seigneure… Moyennant 500 livres…= AD 14. 74 F 22.

1587 11 avril – Tordouet – Par devant Robert Prestot et Etienne Fromyn, tabellions au siège d’Auquainville, Pierre Leprévost, receveur de la paroisse et seigneur de La Croupte, vend et transporte à François Lescurey, de Tordouet, 1 écu 5 sols ts. de rente. Témoins: Claude Cudorge, bourgeois de Fervaques et Bonaventure Vastine, de Courson. Arch. SHL, Parchemin.

1590, 18 octobre Fut présent haut et puissant seigneur Guillaume de hautemer, chevalier de l’ordre du Roy, capitaine des cinquante homme d’armes de ses ordonnances comte de Grancey, baron de Sollonge, Villiers, Le Puyrier, le Fournet, le Verger et Fervaques, fait échange avec Jean, Collas et Guillaume dits Cuillier frères, enfants de deffunt Guillaume Cuillyer. = A.D. 14. 74 F 22.

1590, 28 octobre Acquisition par haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, chevalier de l’ordre du Roy, capitaine des cinquantehomme d’armes de ses ordonnances comte de Grancey, baron de Sollonge, Villiers, Fervaques, le Fournet, la Crouptes et le Verger, absent, stipullé par Claude de Louvyères, escuier, sieur du Parc, d’une pièce de terre. = A.D. 14. 74 F 22.

1591, 27 novembre Hélye Mouton, de Fervaques, baille par échange à haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, lieutenant général de sa majesté en l’absence de monseigneur de Montpensier aux bailliages de Rouen et d’Evreux, chevalier de l’ordre du Roy, capitaine des cinquante homme d’armes de ses ordonnances comte de Grancey,… Sainte Norge, une pièce de terre en pré situéée à Fervaques, contenant une acre et demye assise au village des Londes, et en contre échange une pièce de terre en labour nommée les Vaulx, jouxte… et accorde et permys aud. mouthon faire un fossé le long du costeau de la pièce de terre nommée les Vallées aud. seigneur appartenant pour faire aller le cours du ruisseau depuis le sault de son moulin le long de ladite pièce. = A.D. 14. 74 F 22.

1596 6 avril 1596 Fervaques Archives SHL :1F429 : 6 avril 1596 : Jehan Gallopin de Tordouet à l’instance et ­requête de Jehan Cullier de Fervaques reconnaît qu’il appartient­ à Cullier le droit à l’acquisition d’une pièce de terre à Fervaques.

1597-1611 – Fervaques Procurations diverses du maréchal de Fervaques.

1598, 5 septembre – Fervaques Sentence du Parlement de Paris en faveur du sieur de Fervaques, contre Guillaume Le Roy, canonnier ordinaire du roi, à propos de certaine cédule = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville et archives SHL 1F431.

1598, 20 décembre – Fervaques Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, quitte et décharge noble dame Madeleine Le Picard, dame des Fontaines, d’une somme de mille écus dont elle s’était obligée envers lui. = Arch. SHL. Minute papier – Analyse Et. Deville.

1598 – Fervaques Noble dame Madeleine Le Picard de Radeval, dame des Fontaines, demeurant à Lisieux, agissant comme procuratrice de Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, laquelle tient et clame quitte Me Pierre Davy, avocat, bourgeois de Lisieux, ayant eu la charge de receveur général dud. seigneur, représenté par René Morin, de la somme de 4OO écus d’or, pour marchandises livrées et fournies pour la maison du seigneur de Fervaques. Témoins: Jehan du Bosc, sieur de Hermival, vice-bailli et Pierre Hue, bailli vicomtal de Lisieux. = Arch. SHL. analyse Et. Deville.

1599, 6 janvier – Fervaques François Gabriel, maître maçon reconnaît avoir reçu la somme de 666 écus 2O sols, pour travaux au château de Fervaques. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.

1599, 18 février – Fervaques Testament de Renée Marçonnet femme du maréchal de Fervaques. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.

1599, 18 février – Norolles, Orbec Antoine Parey, sieur de Combray, vend à Tassin du Busq, une pièce de terre à Orbec Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier.

1599, 11 mars – Fervaques Guillauem de Hautemer, maréchal de Fervaques, quitte et délaisse à Aignen Le Monnier et Jehan Hazrdouin, les droits de treizièmes qui lui étaient dus moyennant le paiment de la somme de 333 écus d’or 20 sols. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.

1600, 8 juillet – Fervaques Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, baille à Me Pierre Jacquette, prêtre de la paroisse de Fevaques, tout le revenu intégral dud. bénéfice, moyennant 400 livres tournois. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1600, 24 juillet – Fervaques Transaction et accord entre Charlotte Duquesnel, veuve de Me Isaac de Bricqueville et Anne d’Allègre, épouse du maréchal de Fervaques. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1600, 12 août – Fervaques Bail par le chapitre de Lisieux de la dîme des grains de la paroisse de Fervaques
= Arch. SHL. Analyse Et. Devill- Dossier chapitres.

1600, 20 septembre – Fervaques Travaux de plomberie au château par Jacques Le Roy, plombier d’Argentan
= Arch. SHL – Analyse Et. Deville.

1601, 14 juillet – Fervaques René Roussel, fils de Mathurin, de Fervaques, vend à Jean Roussel, fils Michel, une portion de terre, audit lieu de Fervaques. = Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.

1601, 4 novembre – Fervaques Jehan de Montch, natif d’Ecosse, percepteur du comte de Laval, reconnaît avoir reçu de noble dame Anne d’Allègre, épouse du maréchal de Fervaques, la somme de 137 écus 8 sols tournois sur ses gages.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1601, 5 novembre – Fervaques Jehan de Longchamp, sieur de Fumichon, et Robert du Mesnil, sieur de Lespiney, prfennent pour arbitre d’un procès le maréchal de Fervaques. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1601, 14 novembre – Fervaques Charles d’Antours, écuyer, seigneur de Barron, gouverneur de Monseigneur le comte de Laval, reconnaît avoir reçu de haut et puissant seigneur, Messire Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, par les mains de haute et puissante dame Anne d’Allègre, son épouse, la somme de 600 écus sol pour une année d’appointement au service dud. seigneur comte de Laval. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1602, 1er avril – Fervaques Messire Gabriel du Quesnel, marquis d’Allègre, demeurant à Illiers, s’oblige envers noble seigneur Jehan de Longchamp et de Fumichon gouverneur de Lisieux en la faisance d’une rente de 50 écus d’or moyennant la somme de 500 écus d’or. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1602, 12 avril – Fervaques Succession de la famille d’Allègre = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1602, 11 septembre – Fervaques Travaux de couverture par Jacques Duno, couvreur d’Argentan. Couverture du pavillon neuf d’entrée du château. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1602, 23 septembre – Prêtreville Accord entre Jacques de La Reue et Jehan de Querville, au sujet de rentes.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier famille De La Reue.

1602, 28 septembre – Fervaques Bail à Pierre Quesnet, cordonnier à Fervaques, une pièce de terre nommée les Pastis, sis à Fervaques. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1603, 31 décembre – Fervaque Jean Dufour, de Cany, bailli de Caux, ci-devant tailleur d’habits de M. le Comte de Laval, tient et clame quitte Anne d’Allègre, dame de Fervaques . = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.

1604, 25 juin
Aveu par Charlotte des Ursins, de la baronnie de Ferrières…p. 84 « D’icelle ma baronnie il y a un membre dépendant appelé terre et seigneurie d’Auqueinville, scitué et assis en ladicte vicomté d’Orbec, audit bailliage d’Evreux, lequel fief est dépendant et du corps d’icelle baronnie, qui s’estend en la paroisse dudit lieu d’Auquainville, Saint-Aubin-sur-Auquainville, Notre-Dame-de-Courson, Fervaques, le Croutte, Saint-Pierre-de-Courson, Thonnencourt, le Mesnil-Germain, Prestreville, Saint-Jehan-de-Livet, Bellouet, Notre-Dame-des-Loges, et autres paroisses illec aux environs.
Item, en la terre de Fervacques, tenue nuement de moy, par un plain fief de haubert, y a certain nombre d’hommes qui a raison de leurs masures assis au dict lieu de Fervacques et Courson, aussy tenus de moy en bourgeoisie, lesquelsz sont tenus de faire le guet la veille de la feste Nostre Dame Chandelleur et garder la foire dudict lieu d’Aucquainville seante audit lieu le dit jour et veille Notre dame par chacun an, depuys le midy veille d’icelle foire jusques a lendemein dicelle feste heure de vespres, et doibvent iceux hommes payer chacun un denier de coustume au dit jour de foire, et a raison de ce sont francs de coustume audit bourg et marché d’Aucquainville de vendre et achepter pour leur usage et d’estaulx, ainsy comme sont les bourgeois d’icelluy Aucquainville.

1604, 2 septembre – Fervaques Ratification de comptes relatifs au château d’Allègre. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1604, septembre – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques, baille à Denis Nicolle, bourgeois de Lisieuxx, receveur général de M. le Maréchal de Fervaques, le fief de la Sublardière, à Prêtreville. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1604, 2 octobre – Fervaques Martin et François, dits Durand, de Fervaques, font deux lots et partage de la succession de feu François Durand, leur père. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1604, 28 décembre – Fervaques Elisabeth Delois, femme de Fleury de Saint Michel, écuyer, demeurant à Prêtreville, prend pour trois ans à Anne d’Allègre, dame de Fervaques, le nombre de 30 bêtes à laine et s’engage à les soigner pendant ce temps et à en partager le profit. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1605, 10 mai – Fervaques Anne d’Allègre, damze de Fervaques, reconnaît avoir reçu de Imbert Le Paincteur, son receveur au comté de Harcourt, la somme de 8.900 livres. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1605, 10 septembre – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques et Imbert Le Paincteur, son receveur au comté d’Harcourt à propos d’une obligation. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1606, 23 octobre – Fervaques Guillaume de Hautemer,, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir reçu de Pierre de Mannoury à l’acquit et décharge de Girard de Mannoury, la somme de 816 livres tournois à valoir sur ce que ledit Girard devait au maréchal. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1606, 10 novembre – Fervaques Guillaume de Hautemer,, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir reçu à l’acquit et décharge de Girard de Mannoury, la somme de 45O livres tournois. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville

1606, 10 Novembre – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques, voulant récompenser de ses services Claude Ozenne lui donne la somme de 1000 écus. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1607, 18 janvier – Fervaques Thomas Vallée, du métier de la mer, natif de Cheffreville, demeurant au Havre, vend à haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, maréchal de fervaques, représenté par Anne d’Allègre, son épouse, quatre pièces de terre à Cheffreville, moyennant 50 livres tournois. Passé à Lisieux, en l’Hôtel dud. seigneur en présence de noble seigneur Jehan du Bosc, sieur d’Hermival, et Me Hue, docteur ès droits, bailli vicomtal de Lisieux. = Arch. SHL. 9 FA. Dossier Cheffreville. Analyse Et. Deville.

1607, 10 avril – Fervaques Guillaume Huchon, brodeur, demeurant à Lisieux, s’engage envers Anne d’Allègre, dame de Fervaques à lui faire le nombre de matelas qu’elle désirera. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1607, 2 décembre – Fervaques Pierre Monstier, sieur de la Cousture, remet à Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, le droit de l’acquisition faite de biens à Cheffreville. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1608, 11 mai – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques continue et prolonge à André Mahieu, bourgeois, demeurant à Bernay, le bail des greffes de Montreuil et Bernay. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

608, 24 juillet – Fervaques Jehan du Bosc, écuyer, sieur de Hermival, à l’instance de haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir été payé par led. seigneur de la somme de 2.000 livres tournois à l’acquisition par lui faite à Etienne de Neufville, sieur de Folleval et Anne Le Carton, son épouse, de deux pièces de terre à Prêtreville. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1609, 12 février – Fervaques Bail de la terre de Chastillon. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1609, 25 novembre – Fervaques Du. mercredy vingt cinqe lour de novembre 1609,
Fut présent en sa personne hault et puissant seigneur Messire Guillaume de Haultemer, comte de Grancey, baron de Mauny, seigneur de Fervaques, et mareschal de France, gouverneur et Lieutenant pour le Roy en ses païs et duché de Normandie, à présent estant en ceste ville de Lisieux gisant en son lit mallade saind d’entendement, sachant quil n’est rien plus certain que la mort, ne riens plus incertain que l’heure pour n’en estre prévenu advant que de faire ce ui est du debvoir dun vray chrestien, ordonne et déclare que pour sa dernière vollonté qu’il désire et entend estre effectué ce qui ensuit. Premièrement il recommande son âme à Dieu, le créateur, luy priant et requérant par la mort et passion de Jésus Christ et par l’intercession de la très glorieuse Vierge Marie, la voulloir collocquer en son paradis avec ses bienheureux, et son décedz advenant veut et entend son corps estre inhummé honorablement à l’assistance de ses amys au plus qu’il sera et pourra trouver, en l’église cathédralle de Lisieux, Et de ses biens il en donne et délaisse aux pauvres de ceste ville de Lisieux la somme de deux mille quatre centz livres tournois pour estre emploiez en l’augmentation du bureau des pauvres de cested. ville A Madame la Mareschale sa compagne et espouze pour ses grands debvoyrs d’amittié luy a aussi donné et délaisse de ses biens aultant et comme il peut faire par les coustumes, Item à la damoiselle de Médavy sa présente fille pour aider à la pourvoir à mariage la somme de douze mil livres tournois en attendant le mariage led. seigneur prie lad. dame son espouse la tenir et garder près d’elle. A Françoise, fille naturelle dudit seigneur, la somme de mille livres tournois. Au sieur Dramard, son secrétaire en considération de sa fidellité et des grands et très agréables services qu’il lui a renduz, la somme de trois mil livres tournois luy recommandant de servir fidellement et assister lad. dame sa femme. A Renée, fille de Nicollas Adam, argentier dudit seigneur en considération des services que sond. père a rendus aud. seigneur la soe. de mil livres tournois pour ayder à la pourvoyr en mariage. A chacun de ses gentilhommes et serviteurs domesticques, deulx années de leurs gaiges et appoinctementz Et a iceulx n’aiant point d’appoinctement est remis par ledit seigneur à la volonté et estimation. de lad. damees Aux damoiselles Desbois, De La Reue et de La Vallée chacune la somme de trois centz livres. Aux veuve et enffans de deffunt Jean Davy, mercier, la somme de trois centz livres tournois. Et pour l’exécution et accomplissement de tout le contenu aud. testament, ledit seigneur a nommé et elleu pour exécuteur la personne de lad. dame son espouze, la priant requérant en tant que faire se peut de vouloir bien prendre la charge promettant led. seigneur son testament tenirn parfaire et à quoy pour ce à tenir et garantir en a obligé et oblige tous ses biens et héritages présens et advenir.
Passé avant midy en l’hostel dudit seigneur, aud. Lisieux. Plus ledit seigneur donne en l’église cathédralle pour fonder ung obit la somme de six mille livres tournois, aux frères prescheurs des Jacobins de cested. ville pour participper aux prières suffrages et oraisons qui seront faitz, dictz et cellebrez en leur eglise la somme de trois centz livres tournois, pour estre lad. somme emploiée à la repparation d’icelle. Aux sieurs de La Regnauldière, Delafontaine, Delareue et Racine, ses médecins chacun la somme de cent cinquante livres tournois, oultre le sallaire de leurs vaccacions. A monsieur de La Ronce la somme de trois centz livres tournois. A Me Robert Guérard, son chirurgien, la somme de troys centz livres tournois, aussy oultre ses vaccacions.

Présens nobles personnes Me Claude Parizot, archidiacre, chanoine prébendé en icelle église cathédralle, noble homme Jean Dubosc, seigneur d’Hermival, prévost dud. seigneur, Jean de Querville, escuier, sieur du lieu, demeurant à Prêtreville. Plus donne à Laurens, Charles et Jehan Parizot, dudit Lisieux la somme de trois centz livres.
Signé : Farvaques – De Querville – Dubos – Parizot

Et depuis led. seigneur a desclaré que lesd. six mil livres tournois par luy donnéz à lad. église cathédralle pour estre fondé led. obit ainsy qu’il sera advisé pour lr salut de son âme et affin qu’il soit fait prières pour luy, ses parens et amis Farvaques – De Querville – Dubosc – Hayn – Carrey
= Arch. SHL 9 FB – 6 – Familles. Copie prise par Et. Deville sur l’original papier, le 24 juillet 1924.

1609, 19 décembre – Fervaques Geoffroy de Remon, sieur de Cussy, tient et clame quitte noble dame Anne d’Allègre de toutes choses entre eux. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1610, 9 janvier – Fervaques Jean du Bosc, sieur de Hermival continue et prolonge au maréchal de Fervaques, le droit de retrait sur la terre et seigneurie du Coudray. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1610, 4 février – Fervaques Inventaire et évaluation des biens de haute et puissante dame Marie d’Allègre, veuve de Jérôme d’Arconat en vue de son mariage avec Jehan de Sabrevoys, chevalier, seigneur et baron du Bec-Thomas, de Piencourt, d’Anfreville-sur-Iton, de Busquepuis et de Villeneuve. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1610, 17 février – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques, approuve la quittance donnée par Jehan de La Reue à Guillebert Saffrey, ci-devant fermier de ladite dame. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1610, 8 mars – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques, promet de remettre au receveur Nicole, une obligation de 1.000 écus. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1610, 5 décembre -Tordouet Par devant Pierre Vastine et Gabriel Rioult, tabellions royaux au siège d’Auquainville, Nicolas Lescurey, écuyer, de la paroisse de Tordouet tient et clame quitte Ollivier et Philippe dits Roussel, de Fervaques, de tous les arrérages échus de 65 sols tournois de rente. Témoins: Michel Quesnie, de saint-Germain-de-Livet, et Nicolas Le Front, de Tordouet. = Arch. SHL.

1611, 25 avril – Fervaques . Maréchal de Fervaques. Dud. jeudy, vingt cinq jour d’aoust l’an mil six centz onze,
Au nom du Père, du Fils et du Sainct Esperit, Salut.
Puisqu’il est nécessaire que tout homme meure, sçavoir faisons que par devant Olivier Carrey et Jehan Hayn, tabellions pour le Roy nre sire en la vicomté d’Orbec, au siège de Lisieux, fut présent en sa personne hault et puissant seigneur Messire Guillaume de Haultemer, comte de Grancey, baron de Maulni, seigneur de Fervaques, et maréchal de France et Lieutenant général pour le Roy au gouvernement de Normendie, de pnt estant en son chasteau dudit lieu de Fervaques, en bonne santé disposition de de son corps, esprit et bon entendement, Dieu mercy, congnoissant quil n’est rien plus certain que la mort, ne riens plus incertain que l’heure après avoyr invoqué Dieu de tout son coeur luy avoir requis pardon de ses faultes et s’estre recommandé aulx prières, intercessions de la glorieuse Vierge Marie et de toute la court céleste de son bon grey et vopulloy a ordonné et déclaré pour sa dernière volonté qu’il désire en entend estre effectuée, que le decez de lui advenant son corps estre inhummé en honnestes obsèques à l’assistance de ses amys au plus qu’il s’y en pourra trouveren l’église cathédralle St Pierre de Lisieux et de ses biens il en donne et délaisse à Madame la Marlle sa compagne et espouze pour aulcunement la rescompencer comme elle le meriteroit pour les debvoyrs d’amytyé qu’elle luy a rendus et rend contynuellement et grands moyens et commodittez qu’elle auroit apportez en sa maison à quoy il désire ty pourvoyr tout et autnt que donateur peut faire par la disposition des coustumes, tant en meubles que immeuble sans aulcune réserve oultre les droictz apparteanntz a lad. dame son espouze en faveur de leur traicté de mariage, A Madamoiselle du Val, douze centz livres A Renée, fille de Nicollas Adam, argentier dudit seigneur en considération des services que son père lui a rendus la soe. de mil livres pour ayder à la pourvoyr en mariage Aux damelles Desboys, La Vallée et La Reue, à chacune d’icelle trois centz livres, au sieur de La Ronce troys centz livres, à chacun des gentilzhoes. et serviteurs domesticques dudit seigneur deulx années de leurs gaiges et appoinctementz et a iceulx n’ayantz appoinctement est remis par ledit seigneur à la volonté et estimaon. de lad. dame sonespouze, à Me Robertt Guérat, son chirurgien, la somme de troys centz livres, plus entend mondit seigneur que la donaon. de dix mil livres qu’il auroit cy dt faite à madame de Chazelle qui est par luy controuvée ait bien et sortisse son pein et entier effect et pour l’exécution de la prnte sa donaon, led. seigneur a choisy et esleu Mre de Bernières, coner du Roy en ses conseilsd’estatt et privé et président en sa court de parlement à Rouen le priant et requérant en tout que faire le peult d’en voulloyr prendre la charge et icelluy faire observer et garder de poinct en poinct selon sa forme et teneur, et affin qu’il ayt lieu donne pouvoyr au porteur des presentes par luy constitué son procureur spéal. de pour luy et en son nompar tout ou il appartiendra, besoing et mestier sera, requérir et demanderr consentyr et accorder l’insynuation et émologaon de lad. pnte sa donaon. par testament affin que aulcunes personnes n’en prétende cause d’ignorance promettant mondit seigneur le maral le prnt son testament à lui leu et releu, tenir…Passé après midy dans le bourg dud. lieu, en la demeure de lad. dam. du Val Pns Raoul Cudorge, tabellion au siège d’Aucquainville, demt audit lieu de Farvacques et Françoys Toustain ddudit lieu de Farvaques, tesmoings, qui ont avec ledit seigneur de Farvaques, signé et a voullu et veult ledit seigneur mal en cas qu’il feust question de sad. donaon à ald. dame son espouze que pour décider et vuider le différent que ce soit par la juresdion de la prévosté de Paris suyvant et conformément à la teneur de leur traité de mriage et que tout aultre testament que led. seigneur auroit cy devant faict a esté et est par luy révoqué pour ne sortir à aulcun effect.
Signé : Farvaques P. Cudorge F. Toustain Hayn Carrey
Puis est écrit : Cest thy mon testament et dernières volounté. Feyt à Faravaque ce XXVe daoust mille VI cens onse. = Arch. SHL 9 FB – 6 – Familles. Copie de E. Haudard.

1611, 14 juin – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques continue et prolonge à imbert Le Paincteur, l’office de receveur du comté d’Harcourt. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1623 Aveu a Emar de Prye (Aymar de Prie), chevalier, marquis de Toussy, au droit de Louise de Haultemer, son époux, marquis de Plasne, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, etc. par Guillaume de Resville, pour lui et Pierre son frère, pour terre paroisse de la Croupte, tenue de la seigneurie de Fervaques.
= AD. Calvados. Série H. Suppl. Hôpital de Honfleur 1867.- H. 149.

1627, 1er août – Fervaques Jean Cambremer, demeurant à Fervaques reconnaît devoir à Pierre de Lespinay, marchand de Lisieux, la somme de 120 livres payable à Noël prochain. = Arch. SHL.- Analyse Et. Deville.

1630, 6 février – Fervaques Pièce de procédure à ptopos d’une rente de 20 sols dus aux trésoriers de l’église de Fervaques. Y figure Jehan Corbel, comme représentant le droit de Marie Jehan. = Arch. SHL.- Analyse Et. Deville.

1632, 29 mars – Fervaques Par devant Roger Hélie et Guillaume Le Front, tabellions à Orbec, Jean Roussel, fils Jean de la paroisse de Fervaques, reconnaît une obligation de 25 livres, souscrite par lui, au profit de Gabriel Rioult, tabellion. Témoins : Hector Buisson et Richard Gernyer, de Prêtreville. = Arch. SHL.- Analyse Et. Deville.

1633, 21 février – Fervaques Jehan Roussel de Fervaques, vend à Jean Corbel, demeurant à Lisieux, deux pièces de terre à Fervaques. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.

1634, 2 mars – Prêtreville Par devant Pierre Vastine et Michel Quesnie, Tabellions pour le siège d’Auquainville, Marin et Nicolas dit Cullier, père et fils de Fervaques, vendent à jean Corbel, bourgeois de Lisieux, deux pièces de terre en labour, nommées « La Rocque », sises à Fervaques, moyennant 40 livres tournois. Témoins Guillaume Sieur et Pierre Surlement demeurant à Prêtreville. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.

1634, 29 juillet – Fervaques Pièce de procédure pour Barbe Dubois, épouse de Guy Cullier, de Fervaques, à l’encontre de l’exécution et vendue faite d’une rente qu’elle prétend lui appartenir. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.
1634 – Fervaques Etat des deniers à taille reçus par Nicolas Gardin, l’un des collecteurs de Fervaques. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.

1636, 1er janvier – Fervaques Par devant Robert Tassin et Nicolas Le Front, tabellions à Orbec, Jehan Roussel, de la paroisse de Fervaques vend à Jean Corbel, demeurant à Lisieux, une pièce de terre en labour. = Arch. SHL. – Analyse Et. deville.

1638 – Fervaques Etat des personnes restant devoir la taille en 1638. = Arch. SHL 9 FA. – Analyse Et. deville.

1639 – Fervaques Procuration faite pour Claude Cudorge des biens de defunt Me Pierre Corbel pour la taille de Fervaques. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. deville.

1639 – Fervaques Etat des sommes acquises pour la taille de 1639. = Arch. 9 FA. – Analyse Et. deville.

1640 – Fervaques Constitution de procureur par les habitants de la commune.= Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. deville

1640 – Fervaques Soumission de Nicolas Gardin pour la perception de la taille dans le bourg de Fervaques. = Arch. SHL. 9 FA.- Analyse Et. deville.

1640, Le Marais Aveu de François Le Vallois, écuyer, sieur de Bourgneuf, pour l’ainesse Bourgon. = AD Orne. H 3858 – Archives SHL : 1F294 : 1640 : famille Baston de Fervaques inventaires de titres­ et pièces de procédure.

653-1662 – Fervaques Quittances de rentes et deniers ou frais d’inhumation payés à la confrérie de Charité. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. deville.

1658, 13 octobre – Fervaques Traité de mariage de Nicolas de Montreuil, de Livarot et Catherine Doisnard (Douesnard), fille Jean, de Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.

1659, 9 novembre – Tordouet Par devant Guillaume Piperel et Charles Dunel, tabellions à Orbec, François Lescurey, sieur de Lajourie, paroisse de Tordouet, cède et transporte à Pasques Cullier, de Fervaques, la somme de 65 sols tournois de rentes hypothécaires, moyennant 32 livres 10 sols. Témoins: Jean Courthonne et Jean Dandelot, de Tordouet. = Arch. SHL. Parch. 2 ff.

1660, 4 janvier – Fervaques François Durand, fils Guillaume, vend à Antoine et François Mariette, frères, bourgeois de Lisieux, dix pièces de terre à Fervaques. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville.

1662 – La Croupte Vente par Jean Le Proux, de La Croupte, à Jean Le Prévost, de ladite paroisse de terre audit lieu, tenue de la seigneurie de Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.

1684 – Fervaques Transport de rente par Marie Le Prévost, veuve Chemin, et Robert Chemin, son fils, de Lisieux, à Jean Le Prévost, sieur de La Daugerie, de Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.

1693-1728 – Fervaques Aveux de l’aînesse du Champ Blancpain et de l’aînesse aux Hamons, à Fervaques, appartenant à la famille Corbel = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.

695 – Saint-Michel-de-Livet Reconnaissance au notatriat d’Auquainville, par Henri de Bonanffans (Bonnen­fant), écuyer, seigneur de Carrel, demeurant en son manoir, à Saint-Michel-de-­Livet, Jean Le Prévost, sieur de La Daugerie, et Marie de Bonnenfant, son épouse, demeurant à Fervaques, du traité de mariage desdits Le Prévost, fils de feu Jean et de Madeleine Dauge, et Marie, fille de feu Georges de Bonnen­fant, écuyer, et d’Anne de Neufville, de Saint-Michel-de-Livet, en présence d’Eustache Le Mercier, curé de Saint-Michel-de-Livet, d’Anne Morin, épouse de Messire Costentin Allard, etc. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.

1696 Procédures entre François Le Prévost et Pierre Le Prévost, à l’occasion d’une clameur et autres pièces; ratification devant Pierre Le Herichon et Nicolas Le Monnier, notaires en la vicomté d’Orbec pour le siège et sergenterie d’Auquainville, par Philippe Le Prévost, fils Jean, sieur de La Daugerie, demeurant à Fervaques, de la vente par ledit son père, Robert Le Prévost, prêtre et Jean Le Prévost, sieur des Longchamps, ses frères à Jacques Ferey, marchand à Cheffreville, de 9 pièce de terre en manoir, maisons, herbes et labours à eux appartenant, provenant de la succession de Marie Doisnanrd, sa mère, et des acquêts dudit de la Daugerie, sis à Fervaques et Cheffreville, vulgairement appelée le Lieu Perrot, moyennant 5.100 l. de principal et 20 l. de vin.= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.

[1] Voir Le Prevost 1862-1869, II, p. 83 sq.
[2] Sur ce personnage voir CHARPILLON et CARESME, I, p. 606. Sur l’aveu voir à Auquainville.Doc
[3] Dupont page 58.
[4] FRONDEVILLE 1936, p. 242..
[5] Sur ces testaments, voir notre communication SHL, mars 1989.
[6] Cet inventaire, inédit à notre connaissance, est conservé aux AD du Calvados sous la cote 74 F1.
[7] La Prinse du Comte de Montgommery dedans le chasteau de Donfron par M. de Matignon, Lieutenant en la Basse-Normandie en l’absence du duc de Bouillon. le Jeudy XXVII de may mil cinq cents soixante et quatorze, d’après la copie imprimée à Paris pour Nicolas du Mont, demeurant auprès le collège de Reims en 1574 avec permission. Nouvelle édition publiée par les soins d’un Bibliophile Normand (H. SAUVAGE), Domfront, Liard, 1868, p. 28.
[8] NEUVILLE 1894, II, pp. 155-156
[9] FISQUET p. 307.
[10] BEAUREPAIRE 1880-1882.
[11] Id°
[12] Sur ce fief, situé dans la commune de ce nom, canton de Duclair, proche de Barneville-sur-Seine, voir les chartes éditées par BREARD ; et HERON 1898, p. 120: « L’important domaine de Mauny, érigé en baronnie par Louis XI, comprenait les fiefs de Mauny, Thouberville, le Vivier, Plasnes et la Houssaye; il était entré dans la maison de Brézé par le mariage de Pierre II de Brézé, bisaïeul de Françoise, avec l’héritière de la famille normande des Crespin, Jeanne, comtesse de Maulévrier, dame du Bec-Crespin, Mauny, etc. Françoise, fille aînée de Louis II de Brézé, grand sénéchal, lieutenant général en chef et gouverneur pour le roi en ses pays et duché de Normandie – la fille cadette, Louise, dame d’Anet, épousa en 1547, Claude de Lorraine, duc d’Aumale – le transmit à la maison de la Mark par son mariage contracté en 1538 avec Robert IV de la Mark, duc de Bouillon et prince de Sedan, qui devint maréchal de France en 1547, et gouverneur de Normandie en 1550 ».
[13] Voir entre autres les lectures du sire de Gouberville dans FOISIL 1981.
[14] Sur les Gabriel, voir: Xavier ROUSSEAU, « Deux vues inédite d’Argentan en 1602 », Le Pays d’Argentan N° 39 – 1-1940, pp. 57-71, ill
[15] GUILMETH pp. 63-64.
[16] GUILMETH – op. cit.
[17] Cette disposition fait songer à celle étudié à Lyon dans le contexte d’un habitat urbain XIII-XVen siècles et décrite ainsi par Catherine ARLAUD 1993, pp. 7-11, ill.: « … Les moyens de confort: « … de nombreux éléments témoignent de l’utilisation de l’eau à chaque étage: dalle d’évier, conque (pierre évidée comme la dalle d’évier mais située au sol); l’évacuation des eaux usées se fait par un simple conduit dans le mur de façade qui se prolonge d’environ trente centimètres au-delà du parement, soit par une conduite formée d’un empilement de pierres évidées, liées au mortier hydraulique, et pris dans l’épaisseur du mur… »
[18] La bretèche est « une logette rectangulaire en surplomb, souvent au-dessus d’une porte; dont le sol est percé de trous pour le tir fichant ». Vocabulaire de l’architecture t. I, p. 170.
[19] Cette disposition fait songer à celle étudiée à Lyon dans le contexte d’un habitat urbain XIIIe-XVe siècles et décrite ainsi par Catherine ARLAUD 1993, pp. 7-11, ill.: « … Les moyens de confort: « … de nombreux éléments témoignent de l’utilisation de l’eau à chaque étage: dalle d’évier, conque (pierre évidée comme la dalle d’évier mais située au sol); l’évacuation des eaux usées se fait par un simple conduit dans le mur de façade qui se prolonge d’environ trente centimètres au-delà du parement, soit par une conduite formée d’un empilement de pierres évidées, liées au mortier hydraulique, et pris dans l’épaisseur du mur… »
[20] Sur les Maignart de Bernières, voir DUBUISSON-AUBENAY, Itinéraire de Normandie publié par le chanoine Porée, avec la collaboration de MM. Louis Régnier et Joseph Depoin, Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1911. p. 160, 173 etc.
[21] qu’il ne posséda jamais pelliculesERIN 1973.
[22]de Caumont, p. 718
[23] Notes de M. le vicomte Louis de Neuville. « .
[24] Par deux chartes du mois de mai 1260, Geoffroi de Brucourt, chevalier, seigneur de Fervaques ( dominus de Favarchis ) déclare d’abord qu’il a donné et ensuite qu’il a vendu pour le prix de 13 livres tournois, au chapitre de la cathédrale de Lisieux une place et une maison sises à Fervaques. Ajoutons que, à cette époque et jusqu’à la fin du XVIe siècle, c’était aussi au chapitre de Lisieux qu’appartenait le droit de nommer à la cure de Fervaques, droit qui passa au seigneur même de cette paroisse, lequel en jouissait encore en 1789.
[25] Des documents authentiques paraissent établir que c’est dans le château de Fervaques, appartenant à Guillaume de Hautemer, alors seigneur de Fervaques et depuis maréchal de France, et nullememtn dans le château de Mesnières près Neufchatel-en-Bray, que Henri IV connut pour la première fois la belle Gabrielle d’Estrée. Ce qu’il y a de certain, c’est que le père de Gabriel était alors détenteur du domaine de la vicomté d’Orbec et que le lit de Henri IV, était, il y a peu d’années encore, conservé avec soin dans le château de Fervaques.
[26] C’est ce marquis, ancien député et ancien maître des requêtes au conseil d’état, qui par ses mutilations et transformations qu’il lui a fait subir sous prétexte de l’enjoliver, a fait du noble château du maréchal de Fervaques un véritable hôtel d’épicier retraité  »
[27] Les cinq ( sic ) autres localités étaient Valognes, Orbec, Pont-Audemer et Maromme, près Rouen.
[28] C’est au mois de mai 1599 que Henri IV érigeant en faveur de Guillaume de Hautemer, maréchal de France, la terre de Fervaques en marquisat accorda à cette paroisse non seulement le titre de bourg, mais encore le marché et les deux foires dont nous parlons.
[29] : Jacques Rouxel de Médavy, était gouverneur d’Argentan en 1573; Pierre Rouxel, lieutenant général en Normandie et père du maréchal de Grancey, épousa en 1586 (1588?) Charlotte de Hautemer, fille du maréchal de Fervaques. Cette famille remonte à Jean Rouxel, qui épousa, vers l’an 1428, Marie Larconneur, seigneur de Médavy. La terre de Médavy, située dans la commune de ce nom, relevait du comté de Montgommery par un plein fief de haubert ( V. les Mémoires de Castelnau éd. de le Laboureur.) V. Dénombrement de la terre de Montgommery. (Bibliothèque Impériale n° 9891.)

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

FAUGUERNON


NOTES sur FAUGUERNON – 14260.


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Archives Calvados.
Fauguernon (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14260

FAUGUERNON
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. Gr. à sel de Lisieux. Gén. et int. d’Alençon ; él . et subd . de Lisieux.
II. Distr. de Lisieux; canton de Moyaux (Arrêté du 1er mars 1790) .
III. 4 arr. commnnal (Arr. de Lisieux); canton de Moyaux (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Lisieux (1er section) (Arrêté du 6 brumaire an X) . – Pop.: 185 hab. (1911). – Sup.: 741 hect. 2 a. 40 c.

Dictionnaire topographique du département du Calvados C. HIPPEAU.
Fauguernon, canton de Lisieux (1 ère section).
Faguernon, 1198 (magni rotuli,p. 14, 2).
Fagernon, 1282 (cart. norm. n° 998, p. 257, note).
Faguellon XIV° s°;
Fauguernon, XVI° s° (pouillé de Lisieux, p. 38).
Faulxguernon, 1620 (rôles des fiefs de la vicomté d’Auge)
Fauquernon, 1667(carte de Sanson).
Fau Guernon, 1703 (d’Anville).
Fauguernn, fald-warn, village du garde. Supplément aux étymologies-L. C.
FAUGUERNON
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. Gr. à sel de Lisieux. Gén. et int. d’Alençon ; él . et subd . de Lisieux.Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan.
II. Distr. de Lisieux; canton de Moyaux (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. commnnal (Arr. de Lisieux); canton de Moyaux (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Lisieux (1er section) (Arrêté du 6 brumaire an X) . – Pop.: 185 hab . (1911) . – Sup.: 741 hect . 2 a. 40 c .
ADMon Gale. Délibérations. 24 mai 1792-10 germinal an VII (1er reg., 124 fol.; 2 reg., fol. 1-44) .
Reprise des actes et délibérations: 30 prairial an VIII .
ÉTAT- CIVIL. – Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1654. Lacunes : 1666-1667.— Audiences de contrats. Délibérations du commun, passim. 1673-1748.

Par. de Saint-Régnobert.
patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux
doy. de Touque.
Génér. d’Alençon
élect. de Lisieux
sergent.de Moyaux.

Lieux-dits de: FAUGUERNON.
Borellerie (La), h. – Boulaye (LA), h. – Buisson (LE), h. – Cambrai, chât. – Cuillard, h. – COMMANDERIE (La), – Cour-au-Sable (La), h. – COUR-DE-L’ÉTANG (LÀ); f – Cour-Houlette (La), f – Fortinière (La), h. – [Lieu Bunel(Le), h. Bulnellum, 1234 (lib. rub. Troarn. p.-15).] – LIEU-CHOUQUET (LE), h. – Lieu-DE-BAS (Le), h. – Lieu-de-la-Vache (Le), h. – LIEU-GUILLARD (LE), h. – Lieu Tillière (LE),.h. – Monniers (Les), h. – Morbec, h. – PAVILLON(LE), f. – Quesney ( Le) h – Traginière (LA), h. –

LA BARONNIE ET VICOMTÉ DE FAULXGUERNON – BAILLIAGE DÉVREUX ET VICOMTÉ D’ORBEC.
De la Baronnie de Faulxguernon :

  • Le fief de Saint-Nicol, 8° de fief, assis à Sainte-Catherine et relevant l’Etienne de Honfleur, possédé par Jacques de Brèvedent, Ecuyer
  • La châtellenie de Fontenay-le-Marmion, au bailliage de Caen, vicomté de Falaise, possédée par M. le baron de Beuvron. La teneure prétendue par le Procureur du Roi,de Falaise, dont il y a encore procès pendant et indécis aux requêtes du palais à Paris
  • Le fief de Fontenay-le-Paynel, en la vicomté de Caen, qui est un quart de fief.
  • Le fief de Tilly, plein fief de Chevalier, assis sur la Vicomté de Caen.
  • La baronnie et vicomté de Bricquebecq, assise au bailliage de Costentin, possédée par M. de Longueville.
  • Les deux fiefs de Saint-Clou, qui sont deux pleins fiefs de Chevalier, assis en ladite paroisse de Saint-Clou, possédés par Claude d’Abault, Ecuyer.
  • Duquel fief relèvent les fiefs qui ensuivent :
    • Le fief de La Poterie, assis en la paroisse de Tourgeville, possédé par les héritiers du feu sieur de Bléville Varinier.
    • Le fief de Saint-Melaigne, quart de fief, assis audit Saint-Melaigne, possédé par François de Malortie, Ecuyer.
    • La vavassorerie de La Barberie, assise à Glanville, possédée par Louis Turgot, Ecuyer.
    • Les fiefs de Blosseville, deux pleins fiefs de Chevalier, assis en la paroisse de Pennedepie, possédés par Robert Mallet, Ecuyer, sieur de Saint-Martin.
    • Duquel fief sont tenus les fiefs ci-après :
      • Le fief de la Fontaine-Esmanguard, assis à Saint-Ymer, qui sont deux tiers de fiefs possédés par Nicolas Cheron, Ecuyer.
      • Le fief de Glatiny, quart de fief assis à Tourgeville, possédé par Gilles de Giverville, Ecuyer.
        • Du fief de Glatigny relève :
        • Le fief de Beaumonchet, 8 de fief, assis à Tourgeville, possédé par Nicolas de Grieu, Ecuyer.

Le fief de Barneville-la-Bertran, plein fief de Chevalier, assis audit Barneville, possédé par Nicolas-Claude Le Jumel, Ecuyer

Guillaume d’ANGERVILLE, maréchal héréditaire de Normandie, possédait la terre d’Auvrecher, sous le dernier duc de Normandie, avec un fief à Fau­guernon, ainsi qu’il appert d’un aveu rendu au roi Philippe-Auguste par Richard d’Angerville, après la réunion du duché de Normandie à la couronne de France . Nobiliaire de Normandie, publié par une société de généalogistes – E. de Magny
Dans une Charte en latin, du mois d’octobre 1204, du Monastère de Beaumont-en-Auge, on trouve GUILLAUME D’ANGERVILLE., qui confirme la donation de la dixme de la Terre et du Moulin de Fauguernon, faite par son père et ses prédécesseurs(…)consentement d’Hedvige, sa femme, donne en pure aumône les deux tiers de la dixme de tout son Fief du Mesnil, situé à Fauguernon. (Procès-verbal des preuves de noble Augustin d’Angerville).

Fauguernon fut érigé en baronnie, vicomté et châtellerie par la réunion des terres et seigneurie d’Angerville, Forges, Sourdeval, Caresis, Bois-Raverot, la Coeurie; cette baronnie mouvait de l’ancienne baronnie de Roncheville. Le fief Quesnai ou Kesnoi, à Fauguernon, s’étendait sur Saint-Étienne de-la-Thillaye.
De la baronnie et vicomté de Fauguernon, un des plus grands fiefs du duché de Normandie, relevaient les fiefs de haubert de Saint-Nicol, huitième de fief assis à Sainte-Catherine-de-Honfleur; la châtellenie de Fontenay-le-Marmion (Calvados, arr.Caen, cant.Burgébus); le quart de fief de Fontenay-le-Pesnel; le fief de Tilly (plein fief de chevalier) la Poterie, fief sis à Tourgéville; la vavassorie de la Barberie, sise à Glanville; le quart de fief de Glatigny, 1620 (fiefs de la vicomte d’Auge).
La vicomté ou baronnie de Fauguernon était un des grands fiefs du duché de Normandie. Elle se composait de huit fiefs de haubert, dont plusieurs avaient eux-mêmes des forteresses importantes. Elle s’étendait sur le Pin, Norolles, Saint-Philbert-des-Champs et autres paroisses environnantes.
La Baronnie de Fauguernon était composée de huit fiefs dont deux étaient : la Pinterie, ferme située sur la paroisse du Pin et le Bois Ravenot, assis sur Ecorcheville au milieu duquel on voyait encore les ruines d’un ancien château qui avait été bâti. Appartenait à Monsieur le Marquis de Pierrecourt en 1721 (Dictionnaire des tailles tome II p.61)

La sieurie de Béchet relevait aussi de la vicomté de Fauguernon en 1627.

Le Bois du Mieux était une aînesse de la châtellerie de Fauguernon sur la paroisse de St Philbert.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

DU BOIS Louis – Histoire de Lisieux – Tome 2, Livre VIII page 342. Commune de Fauguernon.
CAUMONT Arcisse de, – Statistique monumentale, t. V, pp. 24-41
CORNU Joseph, Promenades à travers les communes rurales des environs de Lisieux,.
COTTIN Michel, « Notes sur quelques moulins du Pays d’Auge et du Lieuvin en 1796 », Histoire et Traditions populaires – Foyer du Billot.
DELISLE Léopold, Les Cartulaires de la Baronnie de Briquebec, Saint-Lô, F. Le Tiral, 1899, In-8°, 26 p.
DETERVILLE : CHARME DISCRET DES MANOIRS DU PAYS D’AUGE.
Fauguernon, La Ferme du Château, CDMPA, pp. 115-116
Fauguernon, Le Manoir du Pavillon, CDMPA, pp. 118-120; pierre et brique, galerie à 4 arches, pavillons en façade, tourelle d’escalier en arrière, tourelles d’encoignure, épi de faîtage
DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1989.
DETERVILLE Philippe, « Le manoir du Pavillon à Fauguernon », PAR, 35, N° 4, Avril 1985, pp. 3-7
DETERVILLE Philippe, « Les colombiers du Pays d’Auge », PAR, 44, N° 5, Mai 1994, pp. 12-18, ill.
DORANLO Dr Raoul, « Essai d’inventaire des camps, retranchements, mottes et fortifications antiques du Lieuvin (arrondissement de Lisieux et de Pont-l’Evêque) BSHL, 1924-1926, N° 26, 1926, p. 5
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1007.
« Entreprise B.I.O., à Fauguernon », dans Entreprise Normande, N° 8, février 1967, p. 55. = AD 14 T III/21
« Fauguernon. La Monteillerie « , BSHL, 1907, N° 6, pp. 16-18
« Fauguernon. La Monteillerie – Erection de fief de haubert », BSHL., 1907, N° 16.
FOURNIER Dominique : note de toponymie : Cambremer, Fauguernon, Firfol – Bulletin Le Billot n°47 Sept.1994
FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint- Michel 1444.
FRONDEVILLE Henri de, Recherches sur la Vicomté d’Orbec au XIV° siècle, Bernay, Claudin s.d. (1938). Extrait du Bull. de Soc. Hist. d’Orbec, II, (1938), 76 p.
GURREY Patrick, Chronologie du Château de Fauguernon, BSHL n°42, septembre 1998.
HIPPEAU Célestin, Dictionnaire topographique du Département du Calvados, Paris, Imp. Nationale, 1883, (p. 110)
LA ROQUE Labbey de, Recherche de Montfaut, Caen, Poisson, 1818. In-8°, 168 p.
LA ROQUE Labbey de, Supplément à la Seconde édition de la Recherche de Montfaut, Caen, Poisson, 1824. In-8°, 30 p.
LA ROQUE Labbey de, Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827.
LEBEURIER P.-F., Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux en 1562 avec une Introduction sur l’histoire et l’organisation du ban et de l’arrière-ban, Evreux.
LE CACHEUX Paul, Correspondance de la famille d’Estouteville (1460-1535).
LENGAGNE Cristelle : Quelques réflexions …décès d’un journalier et de son épouse en 1780. BSHL n° 53, Décembre 2002.
LE PREVOST Aug, Pouillés du Diocèse de Lisieux, pp. 38-39
Charles MILCENT et André ROSTAND, « Le château de Flamanville et ses propriétaires: les Basan, les Le Conte de Nonant de Raray, les Sesmaisons », Société d’archéologie et d’histoire de la Manche.
LE PREVOST Auguste, Pouillés du Diocèse de Lisieux, pp. 38-39
MANEUVRIER Christophe : Le récit de la translation des reliques de saint Regnobert.
NAVEL Henri, « A propos de recherches sur les fiefs de la vicomté de Caen », BSAN, XLIX, XLII, 1945 (1946).
NEUVILLE Louis RIOULT de, Le Moulin de Fauguernon in La Normandie Monumentale et Pittoresque.
Abbé PIEL, Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien diocèse de Lisieux.
PREVOST G.-A., Armorial général de France (Edit de Novembre 1696).
RAULT Fernand, « Le château de Fauguernon », PAR., 22, 11 – 1972, pp. 15-18
RAULT Fernand, Compte rendu de l’excursion du 27 mars 1977 aux mottes et châteaux du Pays d’Auge.
SAIGE Gustave, Cartulaire de la seigneurie de Fontenay-le-Marmion.
SAUVAGE René-Norbert, Catalogue des manuscrits de la Collection Mancel.
VASSEUR Charles : voir sur Fauguernon BSHL n°42, septembre 1998.
VASSEUR Charles-Modeste-Victor, Mémoire sur les moulins féodaux, Caen, 1873, In-8°

2 – Pièces Justificatives

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

112. – Le 15 juillet 1693, vu l’attestation du sr Daufresne, curé de Fauguernon, dispense de bans pour le mariage de Robert Herrier.

121. – Le 20 mars 1693, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
– Philippe Noncher, fils d’André et d’Anne Desmouceaux, de la parr. de Fauguernon.

154 – Le 27 août 1693, honn. femme Anne Desmouceaux, Vve d’André Noncher demeurant à Fauguernon, constitue loi livres de rente en faveur de son fils, Me. Philippe Noncher, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

155. – Le 1 er septembre 1693, Me Antoine Hélix, lieutenant-général en la haute-justice de Fauguernon, demeurant au Pin, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, M. François Hélix, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé en présence de Me Guillaume Hélix, avocat au bailliage d’Orbec.

190. – Le 19 sept. 1693, furent ordonnés sous-diacres :
Philippe Noncher, acolyte de la parr, de Fauguernon.

14. – Le mars 1694, Me Jean Lefebvre, pbfë, curé du Brefdent (Brèvedent) et chapelain de la chapelle simple de St-Renobert, fondée au château de Fauguernon, résigne purement et simplement lad. chapelle entre les mains de noble dame Françoise de Mire, vicomtesse de Fauguernon, baronne d’Alberville et autres lieux, Vve de feu Mesre Louis-Jacques Leconte, chevr, seigr et marquis de Pierrecourt, dame et patronne de lad. chapelle.
Séance tenante, lad. dame vicomtesse nomme à ce bénéfice, ainsi vacant, la personne dud. sr Jourdain. Fait et passé au château de la Pinterie, demeure de lad. dame.
Le 27 mai 1694, Mre Pierre Audran, vic. gl, donne aud. sr Jourdain, curé de St-Jacques, la collation de la chapelle St-Renobert et son visa aux lettres de provision de la chapelle du Manoir d’Avranches.

Le 28 sept. 1694, le sr Jourdain pourvu de la chapelle St-Renobert, fondée et à présent desservie en la parr, de Fauguernon, ne requérant pas résidence, prend possession dud. bénéfice par la libre entrée en l’église paroissiale dud. lieu, où s’étant prosterné le sr Jourdain a fait sa prière devant le St-Sacrement et baisé l’autel où est l’image de Ste Anne, et autres cérémonies accoutumées, en présence de Me Pierre Daufresne, pbrë, curé de Fauguernon; Me Joseph Hemery, pbfë, vicaire de lad. parr., et Me Pierre Montoure, sr de la Tour, aussi de lad. parr.

62. – Le 10 avril 1694, sous-diacres du diocèse de Lx qui, rite dimissi. furent ordonnés diacres, à Evreux :
Me Philippe Noncher, de la parr, de Fauguernon;

78. – Le 20 août 1694, Me Jacques Crochon, greffier en la haute justice de Fauguernon, demeurant à Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jacques Crochon, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

6. – Le 21 sept. 1695, les acolytes dont les noms suivent sont autorisés à recevoir le sous-diaconat à Bayeux : Charles-François de Parey, clerc de Fauguernon, est autorisé à recevoir les ordres mineurs a Bayeux ou à Coutances.

59. – Le 9 sept. 1695, Mesre Charles de Parey, chevr, seigr et patron de Combrey, demeurant en sad. terre, parr, de Fauguernon, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Mr. Charles-François de Parey, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mre Gabriel Mallard, pbrë, curé de Norolles, et autres cautions. – Le dimanche suivant, 12 sept., lecture dud. acte fut faite à l’issue de la messe paroissiale de Norolles, en présence de Me Haguelon, pbrë, qui avait célébré, de Jacques Huard, sr du Buisson, et autres.
Le 12 sept. 1695, led. sr de Parey, acolyte, obtient un bref du pape Innocent XII qui l’autorise à recevoir la prêtrise à l’âge de vingt-trois ans.
Le lendemain, nouveau bref qui autorise encore led. de Combrey 1° à se faire ordonner extra tempora, 2° sans garder les interstices, 3° à s’adresser pour recevoir les ordres à tout évoque catholique qu’il voudra choisir, du consentement toutefois de l’ordinaire.
Le 22 nov. 1695, le seigr évêque de Lx accorde au sr de Combrey, sous-diacre, l’autorisation de recevoir le diaconat où bon lui semblera.
Le 10 décembre 1695, la nomination à la chapelle Ste Catherine en la Cathédrale appartenant au seigr de Combrey, Mesre Charles de Parey, représenté par son épouse, noble dame Marie-Françoise-Elisabeth de Couvert, nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de Me Jean Ledanois, pbrë, dernier titulaire, la personne de son fils, Me Charles-François de Parey.
Le même jour, Mre Christophe Le Nepveu, vie. gl, du seigr évêque donne aud. sr de Parey la collation dud. bénéfice.
Le 12 décembre 1695, le sr de Parey est mis en possession de la chapelle Ste Catherine, en présence de Me Guillaume Véron, diacre, chapelain de la Cathédrale et de Me Antoine Guéret, pbrë de lad. Eglise. – Le titre de cette chapelle oblige à y célébrer tous les jours la messe du St-Esprit et à desservir assidûment aux heures canoniales de cette Eglise (cathédrale).

260. – Le 29 avril 1696, Jacques Noncher, fils d’André et d’Anne Desmouchaux, de la parc, de Fauguernon, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

476. – Le 22 août 1698, Me Pierre Jourdain, pbre, chanoine, archidiacre en la Cathédrale et chapelain de la chapelle de St-Renobert de Fauguernon, remet purement et simplement lad. chapelle entre les mains de Mesre Jean-François Le Conte, chever, seigr marquis de Pierrecourt, comte de Fauguernon et autres lieux. Fait à Lisieux, en l’étude de Me Robert Morel, notaire apostolique.
Le même jour, led. seigr de Pierrecourt nomme à lad. chapelle la personne de Me Jacques Lefebvre, pbre de ce diocèse et docteur de Sorbonne.
Fait au château de la Pinterie, parr. du Pin.
Le 25 août 1698, Mre de Franqueville, vic. gl, donne aud. s r Lefebvre la collation de lad. chapelle.
Le même jour, le sr Lefebvre prend possession de la chapelle St-Renobert «par la libre entrée de la porte de l’église paroissiale de la parr, de Fauguernon en laquelle led. sr Lefebvre s’est prosterné à genoux, a fait sa prière devant l’autel de la chapelle St-Renobert, a baisé icelluy, et autres cérémonies accoustumées», en présence de M. Pierre Daufresne, pbrë, curé de Fauguernon; Robert Bosquier, pbrë, vicaire dud. lieu, et dom Gabriel Legrand, pbrë, religieux de Grestain.

364. – Le 10 avril 1700, furent ordonnés sous-diacres :
Me Jacques Noncher, acolyte de la parr, de Fauguernon.

194. – Le 26 mars 1701, Me Jacques Noncher, sous-diacre de Fauguernon, est ordonné diacre.

878. – Le 15 avril 1702, furent ordonnés prêtres :
Me Jacques Noncher, diacre de Fauguernon.

549. – Le 22 sept. 1703, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Pierre De Lamare, fils de Pierre et de Louise Martel, de la parr, de Fauguernon;

625. – Le 26 sept. 1705, vu l’attestation du sr Jéhanne, pbfë, vicaire de St-Germain de Lisieux, et du sr Duval, vicaire de Fauguernon, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François Lachey, fils de Nicolas, fermier du château de Fauguernon, et Anne-Suzanne Dutertre.

146. – Le 9 mars 1706, Nicolas et François Delamarre, frères, demeurant en la parr, de Fauguernon, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Delamarre, acolyte, leur frère, demeurant aussi en lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

Curé. – P. Daufresne.
Vicaires. – J. Hémery – R. Bosquier – J. Duval.
Prêtre de la paroisse. – P. Noncher.
Clercs. – P. Noncher – Jacques Noncher – C.-F. de Parey – P.Delamare.
Seigneurs et notables. – R. Herrier – P. Montour – C. de Parey – P. de la Faye.
Chapelle Saint Renobert. – Chapelains. – Jean Lefebvre – P. Jourdain – Jacques Lefebvre –
Patron. – P. de Mire, dame de Pierrecourt – J.-F. Leconte de Pierrecourt..

405. – Le 13 janv. 1711, Me Jean Nicolle, pbfë du diocèse de Lx, demeurant en la parr, de Fauguernon, pourvu de la cure des Authieux sous-Regnouard, vacante par la mort de Me Michel Morin, prend possession dud. bénéfice.

340. – Le 5 mars 1712, Nicolas Lachey, marchand, demeurant à Fauguernon, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Louis Isaac, acolyte de la parr, de N.-D. de Préaux, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

90. – Le 23 mai 1713, disperse de parenté au 3e degré pour le mariage entre Gédéon Auber, Escr, seigr de Beaumoucel, demeurant à Beuzeville, et damlle Marie-Françoise de Parey, demeurant en la parr. de Fauguernon.
Gédéon Auber, chevr, seigr de Beaumoucel, était fils de feu noble seigr, Mesre Arthus-Antoine Auber, chevr, seigr dud. fief, et de noble dame Anne de Calmesnil, demeurant à Beuzeville. – Damlle Marie-Françoise de Parey, était fille de noble seigr Mesre Charles de Parey, chevr, seigr et baron de Parey, Combray, etc., et de noble dame Elisabeth-Marie-Françoise de Couvert, demeurant à Fauguernon.

94. – Le 2 oct. 1716, la nomination « à la chapelle St-Renobert, fondée antiennement dans le chasteau de Fauguernon et desservie dans l’église parrlle » dud. lieu, appartenant au seig de Fauguernon, haut et puissant seigr, Mesre Jean-François Le Conte de Nonant, chevr, seigr et marquis de Pierrecourt, baron et haut-justicier de Fauguernon, seigr de la Pinterie, du château du Pin, Angerville, Betteville, St-Philbert-des-Champs, Forges et autres lieux, demeurant en son château de la Pinterie, parr, du Pin, nomme à lad. chapelle de St-Renobert, vacante par la mort de Me Jacques Lefebvre, pbrë, docteur de Sorbonne, dernier titulaire, la personne de Mesre François-Louis Le Conte de Nonant, clerc tonsuré de ce diocèse, chapelain de Ste-Geneviève de Bétisy, diocèse de Soissons, demeurant aussi au château de la Pinterie. Fait à Lisieux « en l’hostellerie où pend pour enseigne la Couronne, faubourg de la Chaussée, parr. St-Germain, en présence de Me Nicolas Passey, pbrë habitué en l’église St-Germain, et Robert Louvet, maître de lad. hôtellerie.
Le même jour, le seigr évoque donne aud. sr Louis-François Le Conte de Nonant la collation dud. bénéfice.
Le 8 oct. 1716, le sr Le Conte de Nonant se rend au château de Fauguernon pour prendre possession de lad. chapelle; mais « n’en ayant trouvé aucune vestige à raison des ruines et démolitions dud. chasteau », il se transporte en l’église paroissiale de Fauguernon, et y est mis en possession de lad. chapelle par la libre entrée de l’église, « s’estant prosterné à genoux devant le grand autel où est l’image de St-Renobert », et autres cérémonies requises. Fait en présence de Me Pierre Daufresne, pbrë, curé de Fauguernon; Me Jean de Boissey, pbrë, curé de St-Philbert-des-Champs; Me Sébastien Aubert, pbrë, vicaire de Fauguernon.

116. – Le 26 juin 1719, la nomination à la cure de Fauguernon appartenant au seigr du lieu, Mesre Jean-François Le Conte de Nonant, chevalier, seigr marquis de Pierrecourt, vicomte et baron de la châtellenie et vicomte de Fauguernon et haute-justice en dépendant, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Daufresne, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Nicolas Godillon, pbrë, curé de St-Jean de Trouville. Fait à Lx, « en l’auberge où pend pour enseigne la Couronne, fauxbourg de la Porte de la Chaussée », en présence de Me Jean Boissey, pbrë, curé de St-Philbert-des-Champs.
Le 5 juillet 1719, le seigr évêque donne aud. sr Godillon la collation dud. bénéfice.

122. – Le 26 juin 1719, la nomination à la chapelle de N.-D. en l’église de Fauguernon appartenant au seigr du lieu, Mesre Jean-François Le Conte de Nonant, seigr marquis de Pierrecourt, vicomte et baron de la châtellenie et vicomte de Fauguernon, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Pierre Daufresne, pbrë, dernier titulaire, la personne de Mre Louis-François Le Conte de Nonant, clerc, tonsuré du diocèse de Paris, chapelain de Ste-Geneviève de Béthisy et de St-Renobert.
Fait à Lx, en l’auberge où pend pour enseigne la Couronne.
Le 20 juillet 1719, le seigr évêque donne aud. sr Le Conte de Nonant la collation de lad. chapelle N.-D.

168. – Le 20 déc. 1719, Me Nicolas Godillon, pbrê, curé de Trouville et aussi pourvu de la cure de Fauguernon dont il n’a pas pris possession, remet purement et simplement led. bénéfice de Fauguernon entre les mains de Mesre Jean-François Le Conte de Nonant, chevr, seigr marquis de Pierrecourt, vicomte et baron de la chàtellenie et vicomte de Fauguernon et haute-justice en dépendant, seigneur présentateur de lad. cure.
Le 4 janv. 1720, led. seigr de Pierrecourt nomme à la cure de Fauguernon la personne de Me François Hélix, pbrê, curé de St-Martin d’Ecorcheville. Fait à Lx, « en l’auberge où pend pour enseigne la Couronne, fauxbourg de la Porte de la Chaussée, parr. St-Germain», en présence de Me Jean Boissey, pbrê, curé de St-Philbert-des-Champs, et autres témoins.
Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Hélix la collation dud. bénéfice.
Le 10 janv. 1720, le sr Hélix prend possession de la cure de Fauguernon, en présence dud. sr curé de St-Philbert; Hélie Brinaux, trésorier de l’église de Fauguernon; Michel Le Boctey, Escr, demeurant à Fauguernon; Me. Sébastien Aubert, pbrê, vicaire de lad. parr.; Me Jean Pépin, pbrê, vicaire de St-Philbert, et autres témoins.
169 – Le 10 janv. 1720, Me Jean Boissey, pbrê, curé de St-Philbert-des-Champs, au nom et comme procureur de Mesre Louis-François Le Conte de Nonant, clerc tonsuré du diocèse de Paris, prend possession de la chapelle de N.-D., fondée en l’église de Fauguernon, en présence de Me François Hélix, curé de Fauguernon; Me Jean Pépin, pbrê, vicaire de St-Philbert-des-Champs; Me Sébastien Aubert, vicaire de Fauguernon; Me Georges-François Hélix, pbrê, desservant le prieuré de St-Hymer-en-Auge; Michel de Boctey, Escr, et Hélie Brineaux, trésorier.

195. – Le 24 janvier 1720, Me François Hélix, pbrë, curé d’Ecorcheville et aussi curé de Fauguernon, résigne led. bénéfice d’Ecorcheville entre les mains de Mesre Jean-François Le Conte de Nonant, marquis de Pierrecourt, patron présentateur de la cure d’Ecorcheville.

263. – Le 6 mai 1720, la nomination à la chapelle Ste Catherine en la Cathédrale appartenant au baron de Combray, Mesre Charles de Parey, chevr, seigr baron de Combray, seigr de Norolles, la Londe et autres lieux, demeurant en son château de Combray, parr. de Fauguernon, nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de Me Nicolas Lesguillon, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Daniel Lefort, pbfë, chapelain de la chapelle St-Vivien en la Cathédrale. Fait au château de Combray, en présence de Me Jacques Boessey, curé de S-Philbert-des-Champs.
Le 14 mai 1720, led. sr Lefort obtient du seigr évêque la collation de lad. chapelle.
Le 17 mai 1720, il est mis en possession dud. bénéfice par le ministère de Mr le doyen du Chapitre.

273. – Le 27 mai 1720, Le même jour, la nomination à la cure de Fauguernon appartenant au seigr du lieu, Mesre Jean-François Le Conte de Nonant, chevr, seigr marquis de Pierrecourt, vicomte et baron de la chàtellenie et vicomte de Fauguernon et haute-justice en dépendant, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me François Hélix, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Georges-François Hélix, pbrë, curé de Ste Croix de Bernay.
Le 27 juin 1720, le seigr évêque donne aud. sr Hélix la collation dud. Bénéfice.
Le 15 juillet 1720, le sr Hélix prend possession de la cure de Fauguernon, en présence de Me Sébastien Auber, pbrë, vicaire de lad. parr.; Elie Brinaut, trésorier, et autres témoins.

303. – Le 11 sept. 1723, la nomination à la chapelle de la Ste Trinité, fondée dans le château de Fauguernon, appartenant au seigr du lieu, Mre Jean-François Le Conte de Nonant, chevr, seigr marquis de Pierrecourt, nomme aud. bénéfice vacant par la mort de Mre de la Foye, pbre, dernier titulaire, la personne de son fils, Mre Louis-François de Pierrecourt, clerc tonsuré, chapelain de Ste Geneviève de Bethizy, diocèse de Soissons, et de St-Regnobert en l’église de Fauguernon.

310. – Le 12 sept. 1723, le seigr évêque donne à Mre Louis-François de Pierrecourt la collation de la chapelle de la Ste Trinité, au château de Fauguernon, vacante par la mort de Me Paul de la Foye, dernier titulaire.

314. – Le 20 sept. 1723, Mesre Louis-François de Pierrecourt, pourvu de la chapelle de la Ste Trinité au château de Fauguernon, prend possession dud. bénéfice « par le toucher qu’il a fait des murailles et anciens vestiges d’icelle chapelle et fait sa prière et autres cérémonies » en présence de Me Jean Boissey, curé de St-Philbert-des-Champs; Me Jean Lespiney, pbrë, vicaire de Fauguernon, et autres témoins.

Curés.- P. Daufresne – N. Godillon – F. Hélix.
Vicaires. – J. Duval – S. Auber.
Prêtres de la paroisse. – C.-F. de Parey – P. Noncher – J. Nicolle.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J.-F. Le Conte de Nonant.
Seigneurs.- C. de Parey (1) – H. Brincaux – M. Le Boctey.
Chapelle N.-D. (en l’église paroissiale). – Chapelains. – P. Daufresne – L.-F. Le Conte de Nonant.
Patron. – Le seigneur de Fauguernon. – J.-F. Le Conte de Nonant,
Chapelle Saint-Renobert. – Chapelains. – J. Lefébvre – F.-L. Le Conte de Nonant – Patron. – Le
seigneur de Fauguernon. – J.-F. Le Conte de Nonant.
Chapelle Sainte-Trinité, (au château de Fauguernon.) – Chapelains. P. de la Foye ou Faye – L.-F Le Conte de Nonant – Patron. – Le seigneur du lieu. – J.-F. Le Conte de Nonant.
(1) – 1678, 10 décembre-Fauguernon – Charles de Parey, écuyer, seigneur de Combray et du Pec rend aveu et fait hommage du Pec.= AN. PP. 27 (4616)
– 1679, 18 mars-Fauguernon – Charles de Parey, écuyer, seigneur de Combray et du Pec rend aveu F.T.S. du Pec ou d’Alepet (Vicomté d’Orbec).= AN. PP. 26 (3074)-P 877 (32)
– 1679, 29 juin-Fauguernon – Charles de Parey, écuyer, fils de Laurent – Arrêt sur aveu d’1/4 de fief du Pec du 18 mars.= AN. PP. 29 (6935-P 895 (52)

150. – Le 28 août 1729, Guillaume Mancel, fils de feu Jean, demeurant à Fauguernon, et Louis Inger, laboureur, demeurant à Moyaux, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Mancel, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

1191. – Le 23 févr. 1732, dispense de bans pour le mariage entre Mre Nicolas-Auguste de Baudran, chevr, seigr de Bellestre, fils de feu noble homme, Mre Nicolas de Baudran, seigr de Grèves, et de feu noble dame Marie Truchot, de la parr. de St-Nicolas-des-Champs de Paris, d’une part, et noble demlle Rose-Françoise de Parey, chever, seigr et patron de Norolles, baron de Combray, et de feu noble dame Marie-Marguerite Pourier, de la parr, de Fauguernon.

134. – Le 17 août 1739, François Lachey, sr des Cours, marchand, demeurant à Fauguernon, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me François-Jacques Lachey, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé en la terre et ferme du Pavillon, parr, de Fauguernon.
Dans cet acte, led. acolyte était représenté par Me Richard Gautier, pbrë, desservant la parr, de Bouttemont.

79. – Le 16 févr. 1744, vu les attestations du sr Hélix, curé de Fauguernon, du sr Duval, vicaire du Pin, et du sr Lachey, vicaire de St-Philbert-des-Champs, dispense de bans pour le mariage de Pierre Ollivier et d’Anne Maudelonde.

363. – Le 6 mars 1746, Nicolas Barbey, laboureur, demeurant à Fauguernon, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre Barbey, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé au Breuil.

133.- Le 18 janv. 1748, la nomination à la cure de St-Regnobert de Fauguernon appartenant au seigr du lieu, Monseig. premier prince du sang, duc d’Orléans, de Valois, de Chartres, de Nemours, de Montpensier, comte de Mortain et vicomte d’Auge, usant de son droit que lui confère la garde-noble du marquis de Néry, propriétaire du fief de Fauguernon, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me François Hélix, pbre, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Guerrier, pbrë, curé de St-Clair-de-Barneville.
Par ses lettres du 23 avril 1744, S.A.R. avait dévolu la garde noble du marquis de Néry au sr chevr d’Aufernet, ayeul maternel dud. mineur; mais Elle s’était réservé expressément le droit de nomination à la cure de Fauguernon.
Le 25 janv. 1748, le seigr évêque donne aud. sr Guerrier la collation dud. bénéfice.
Le même jour, celui-ci prend possession de la cure de Fauguernon, en présence de Me Charles Godefroy, pbrë, chapelain de la Cathédrale; Me Germain Mariolle, chirurgien-juré, tous deux demeurant à Lx, parr. St-Germain; Me Pierre Houlette, pbrë, vicaire desservant la parr, de Fauguernon; Me Charles Hauton, sous-diacre, demeurant à Crouttes, et autres témoins.

Curés. – F. Hélix – Jt Guerrier.
Prêtre desservant. – P. Houlette.
Clercs. – P. Mancel ou Mansel – F.-J. Lachey – P. Barbey.
Patron – Le seigneur du lieu.- Le duc d’Orléans (ob tutelam).
Seigneur. – C.-F. de Parey.

18. – Le 6 janvier 1755, Me Pierre Le François, acolyte, demeurant à Lx, parr. St-Germain, et Pierre Pains, son beau-frère, couvreur en chaume, demeurant à Fauguernon, constituent 150 livres de rente en faveur dud. sr acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

290. – Le 24 janv. 1758, la nomination aux trois chapelles, originairement fondées au chasteau de Fauguernon sous l’invocation de la Ste-Trinité, de la Ste Vierge et de St-Regnobert, appartenant au seigr baron de Fauguernon, très-haut et très-puissant seigr Jean-Joseph Le Conte de Nonant,(1) chevr, marquis de Raray, seigr de Néry et de la terre de la Pinterie et baron de Fauguernon, premier cornette des chevaulégers de la reine, demeurant à Paris, en son hôtel, rue de la Croix des Petits-Champs, nomme auxd. chapelles, actuellement vacantes, la personne de Mesre Charles-Pomponne Le Conte de Montullé, pbrë du diocèse de Rouen, bachelier en théologie, licencié en droit canon et civil, vicaire général du diocèse de Vienne, en Dauphiné. Fait et passé à Paris.
Le 1 er mai 1758, le seigr évêque de Lx donne aud. sr de Montullé la collation desd. bénéfices, en présence de Me Antoine Petit et de M. Nicolas Letournel, pbrës, demeurant à Lx.
Le 3 mai 1758, le sr de Montullé prend possession des chapelles de Ste Trinité et de N.-D., actuellement desservies en l’église paroissiale de Fauguernon, par la libre entrée en lad. église, en présence de M Claude Leudet, pbre, vicaire de Fauguernon, et autres témoins. Il prend ensuite possession de la chapelle St-Regnobert, présentement desservie dans le château de la Pinterie, parr, du Pin. Fait en présence de Me Nicolas Adam, pbrê, curé de St-Philbert-des-Champs, et de son vicaire, Me Jacques-Jean-Baptiste-Nicolas Le Boullenger, pbre; Jacques Surirey, receveur de Monseig. le marquis de Raray, et plusieurs autres témoins.

(1) Jean-Jacques Bazan, marquis de Flamanville, marié, par contrat du 2 octobre 1724, à Françoise-Bonaventure de Mauconvenant. Il mourut le 24 novembre 1752, laissant pour fille et unique héritière Marie-Jeanne-Françoise-Elisabeth Bazan, née au château de la Pinterie près Lisieux le 5 décembre 1731, dame et marquise de Flamanville, en laquelle s’éteignit le nom de Bazan. Elle en porta l’alliance et la fortune dans la maison de Nonant en épousant, à l’âge de 15 ans, par contrat du 11 mars 1747, mariée le 14 mars 1747 à Paris à Jean-Joseph le Conte de Nonant, marquis de Raray, vicomte de Fauguernon, baron d’Angerville, né le 5 décembre 1731, mort le 19 octobre 1808, fils de François-Louis le Conte de Nonant, marquis de Néry et de Pierrecourt, et de Josèphe-Louise Chevalier d’Enfrenel.

81. – Le 26 janv. 1765, Charles Gaillard, laboureur, et Me Jacques Le Boullenger, acolyte, demeurant tous deux à St-Philbert-des-Champs, constituent 150 livres de rente en faveur dud. sr acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre appartenant aud. sr Gaillard, nommée les Champs-Labbé et sise à Fauguernon, près le chemin de Moyaux au Breuil. Fait et passé à. Fauguernon , par devant Me Marc-Théodose Juesney, notaire au Breuil.
Led. sr acolyte était représenté dans cet acte par son frère, Me Jean-Baptiste-Nicolas Le Boullenger, pbre, vicaire de St-Philbert.

50. – Le 4 févr. 1767, vu l’attestation du sr Leudet, vicaire de Fauguernon, dispense de bans pour le mariage de Pierre Pollin.

36. – Le 30 août 1768, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Auguste-Jacques de Baudran, seigr honoraire d’Acqueville, originaire de lad. parr., diocèse de Bayeux, fils de feu Mess. Nicolas-Auguste de Baudran, seigr et patron de St-Vigor-des-Mézerets, la Chapelle-Engerbold et autres lieux, et de noble dame Rose-Françoise de Parey, dame et patronne de Norolles, de la chapelle Ste Catherine et baronne de Combray, lad. dame domiciliée à Fauguernon, d’une part, et noble damlle Louise-Anne-Henriette-Adélaïde Dorglandes, fille de feu Mesre Antoine-Louis-Camillle Dorglandes, chevr, seigr comte de Briouze, seigr et patron haut-justicier du Mesnil, Crasmesnil et autres lieux, grandbailly d’épée d’Alençon, et de feue dame Marie-Henriette-Cécile de la Broise, dame de Ste Marie-la-Robert, demeurant en lad. parr, de Ste Marie.

Vicaire. – C. Leudet.

339. – Le 12 avril 1776, la nomination à la cure de Fauguernon appartenant au seigr du lieu, haut et puissant seigr Jean-Joseph-Bonaventure-Augustin Le Comte de Nonant, marquis de Flamanville, officier au régiment des gardes françaises, demeurant à Paris, rue Jacob, faubourg St-Germain, curateur nommé, par sentence du bailliage d’Orbec du 8 juin 1774, de haut et puissant seigr Jean-Joseph Le Conte de Nonant, marquis de Rarey, son père, mestre-de-camp de cavalerie, ci-devant cornette des chevau-Légers de la reine, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, interdit de l’administration de ses biens par autre sentence du môme bailliage du 4 févr. 1760, présente pour lad. cure, vacante par la mort do Me Jacques Guerrier, dernier titulaire, la personne de Me Jean Lachey, pbrë, chapelain de St-Georges-du-Vièvre. Fait et passé à Paris, en la demeure dud. marquis de Flamanville.
Le 26 avril 1776, le seigr évêque donne aud. sr Lachey la collation dud. bénéfice.
Le 9 mai 1776, le sr Lachey prend possession de la cure de St-Regnobert de Fauguernon, en présence de Me Nicolas Bourdon, pbrë, curé de St-Georges-du-Vièvre; Me François Goubin, vicaire de Fauguernon, desservant icelle parr., et plusieurs autres témoins.

106. – Le 15 mai 1780, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Charles-Antoine-François de la Foye, seigr de Norolles, capitaine au régiment de Loraine, fils de feu Mesre Michel-François et de noble dame Antoinette-Eléonore de Durcet, de lad. parr, de Norolles, d’une part, et noble demlle Louise-Alexandrine de Baudran, originaire de la parr. d’Àcqueville, diocèse de Bayeux, et demeurant depuis temps de droit en la parr, de Fauguernon, fille de Mesre François de Baudran, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, et de feue noble dame Marie-Jeanne de Baudran.

85. – Le 20 juillet 1785, la nomination à la cure de St-Regnobert de Fauguernon appartenant au seigr du lieu, Mesre Julien-Pierre-Claude de Bruc du Claray, chevr, seigr de la Vernière, du Clérey et autres lieux, demeurant en son hôtel, à Nantes, rue Haute-du-Château, agissant au nom et comme procureur de Mesre Marie-François, marquis de Bruc, chevr, seigr de la Guerche, Paimboeuf, la Verrie, Flamanville et autres lieux, mestre-de-camp d’infanterie, chevr de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, nommé curateur de la personne et des biens de haut et puissant seigr Jean-Joseph Le Conte de Nonant, marquis de Raray, mestre-de-camp de cavalerie, ci-devant cornette des chevaulégers de la reine et chevalier de l’Ordre de St-Louis, interdit par sentence du bailliage d’Orbec en date du 4 févr. 1766, nomme à lad. cure de Fauguernon, vacante par la mort de Me Joan Lachey, dernier titulaire, la personne de Me François Goubin, pbrë du diocèse de Lx, titulaire de la chapelle Ste Catherine en la Cathédrale dud. Lx. Fait et passé à Nantes.
La procuration dud. sr curateur était datée de son château de la Verrie.
Le 18 août 1785, M. de Gruel, vie. gl, donne aud. sr Goubin la collation dud. bénéfice.
Le 20 août 1785, le sr Goubin prend possession de la cure de Fauguernon, en présence de Me Nicolas Houel, pbfë, curé du Pin; Me Charles-Nicolas Gaillard, pbfë, desservant lad. parr. de Fauguernon; Me Jean-Jacques Brassy, pbrë, vicaire de Philbert-des-Champs : et Me Jean-Pierre Hauzey, pbre, vicaire du Pin.

197. – Le 28 sept. 1785, Me François Goubin, pbre, curé de Fauguernon et titulaire de la chapelle Ste Catherine en la Cathédrale, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, agissant du consentement de Mesre Auguste-Jacques de Baudrand, baron de Parey-Combray, patron de Norolles, seigr de la Motte d’Acqueville et autres lieux, demeurant en son château de la Motte, donne sa procuration pour résigner lad. chapelle entre les mains de N.S.P. le pape en faveur de M. Pierre-Michel Petit, pbre du diocèse de Chartres. Fait et passé à Lx.
Le 29 avril 1786, led. sr Goubin résigne purement et simplement lad. chapelle entre les mains du seigr évoque, afin qu’il y soit pourvu par qui de droit. Fait et passé à Lx.
Le même jour, led. seigr baron de Combray nomme à lad. chapelle la personne dud. sr Petit. Donné aud. château de la Motte, parr. d’Acqueville.
Le 6 mai 1786, Mr Despaux, vie. gl, donne aud. sr Petit la collation dud. bénéfice.
Le 8 mai 1786, le sr Petit (1) est mis en possession de la chapelle de Ste Catherine par le ministère de Mr de Gruel.

(1) Mr Petit continua de résider à Lisieux après la suppression du Chapitre. II y prêta au moins le serment de Liberté et d’Egalité en 1792, puisque nous trouvons, en l’an IV, son nom sur la liste des ecclésiastiques pensionnés de l’Etat. Mais après cela, il n’est plus question de lui dans nos archives. Peut-être retourna-l-il dans son pays. Archives de l’Hôtel-de-Ville de Lx.

46. – Le 22 mars 1788 (samedi-saint), reçurent le sous-diaconat : M. P. Gaillard fut curé de Fauguernon après la Révolution, depuis 1833 jusqu’à sa mort arrivée le 19 Juin 1811. Il avait alors 79 ans. Son corps fut rapporté à St Philbert et inhumé dans le cimetière de celte paroisse. (Archives de l’évêché de Bx. – Archives municipales de St Philbert.)

Curés. – Jq Guerrier – J. Lachey – F. Goubin,
Vicaires. – G. Leudet. – F. Goubin.
Prêtre desservant – C.-N. Gaillard.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J-Jh Le Conte de Nonant de Raray.
Seigneur.-N.-A. de Baudran

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.

Fauguernon, Faguellon, Fauguernone.
Cette église est sous l’invocation de Saint Regnobert, évêque de Bayeux. Quand on se rappelle les circonstances de la translation des reliques de ce saint prélat, dont on a lu le récit à l’article NOROLLES, quand on considère le peu de distance qui sépare les deux centres de population, on est tenté de considérer celle-ci comme le lieu même où elles furent déposées; cependant aucune partie de la construction actuelle ne peut remonter à une époque aussi reculée.

C’est un édifice fort irrégulier, ce qu’il faut attribuer aux époques différentes des constructions qui le composent. Le portail est précédé d’un vaste porche en charpente. La porte est défigurée. Le clocher en charpente est de la fin du XVI Siècle. Les deux murs latéraux de la nef sont de date différente. Celui du sud paraît du XIII°. siècle, dans la partie qui subsiste encore; car une chapelle, posée entre chœur et nef, en a usurpé une notable portion. Ou n’y voit qu’une seule fenêtre, qui est ogivale; elle présente tous les caractères du XVI°. siècle. Son tympan est plein; le reste est subdivisé en deux baies cintrées.
Le mur du nord est soutenu par quatre contreforts. Bien qu’il ait tout son développement, on n’y voit pourtant également qu’une fenêtre: elle est ogivale, à tracerie flamboyante avec un meneau : elle date donc du XV°. siècle. Le plein des murs paraît de l’époque romane.
La chapelle est tout entière du XVI°. siècle. Elle est de forme pentagonale, avec des contreforts sur les angles. Son toit est en pavillon. Trois fenêtres servent à l’éclairer. Elles étaient originairement semblables: l’une a été bouchée; les deux autres, qui sont de forme ogivale, sont subdivisées par un meneau.
Le chœur est en retraite sur la nef, comme on le constate communément. Les murs sont, en totalité, romans (du XIV. siècle) au nord et au levant; au sud, se trouve une construction d’une date plus récente; au nord, on voit deux contreforts plats et les traces d’une petite fenêtre romane, aujourd’hui bouchée et remplacée par deux grandes baies cintrées, qui ont le caractère du XVII°. siècle. Le chevet, qui est droit, a un développement considérable. ll se termine par un gable énorme à rampants de pierre. Cette disposition vient de ce que l’on a voulu couvrir par une seule charpente, et le chœur primitif et la chapelle placée en bas-côté, au midi, vers le XV°. siècle. On voit parfaitement les reprises, car les constructions du XV. siècle sont en pierre de taille, tandis que les autres se composent de moellons non taillés, noyés dans un mortier de chaux, avec des contreforts plats en travertin. Deux de ces contreforts ont été conservés dans la reconstruction du chevet. Lors de ces reprises, on avait ouvert dans l’axe du chœur une grande ogive qui fut bouchée au XVII°. siècle, mais qu’on vient de rouvrir.
Les traces d’une litre funèbre se voient encore à certains endroits des murs.
A l’intérieur, toutes ces constructions d’époques diverses forment un vaisseau bien irrégulier. Le chœur a été totalement défiguré; l’autel ne présente d’autre intérêt que de venir de l’église détruite de Bouttemont.

La chapelle longue qui forme, pour ainsi dire, le bas-côté du sud, a conservé sa jolie voûte ogivale en merrain avec dessins au poncis. Au sous-faîte sont attachés des blasons qui avaient été coloriés. Sur l’un on distingue parfaitement un orle de merlettes de sable sur champ d’argent. Un autre porte le chiffre IHS. Son autel ne date que du dernier siècle: sur le tableau est la date 1726 et la signature Pillemens à l’un de ses coins. A l’autre, sont deux blasons curieux : ils indiquent que les donateurs furent un membre Ide’ la famille Le Bas, originaire de Lisieux, et sa femme. Cette famille, qui a rempli de hautes charges de finance dans l’élection de Lisieux, a possédé des biens à Fauguernon; elle s’est éteinte dans la famille de Piperey.

La chapelle pentagonale est également voûtée en merrain. Elle n’a qu’une seule ferme apparente du côté de son ouverture sur la nef. Cette forme de charpente est d’une exécution parfaite et d’une rare élégance; l’entrait, orné de torsades et d’imbrications avec rageurs vigoureusement sculptés à chacune de ses extrémités, est soulagé a son milieu, au-dessous du poinçon, par un pilier de bois octogone, parfaitement équarri, et dont la partie supérieure est toute couverte d’imbrications. Au-dessous, est une bande d’écussons sculptés en relief, qui sont ceux des anciens seigneurs de Fauguernon, a qui on doit l’érection de cette chapelle.
Un autel en pierre, dans le style du dernier siècle, occupe le fond de la chapelle ; dans le mur oriental est une petite piscine. En avant du chœur sont deux petits autels: sur l’un se voit une statue de pierre dont le socle est orné d’un blason autrefois colorié; en dépit de l’épais badigeon blanc dont on a jugé a propos de le couvrir, il a été possible de constater qu’il était d’azur a trois croissants d’argent: c’est évidemment celui du donateur de la statue.
La nef est aussi voûtée en merrain avec charpente apparente. Les poutres ont été revêtues d’une décoration polychrome vers la fin du XVII°. siècle ou au XVIII°. L’entrait est rouge, avec des arabesques jaunes. Sur la base du poinçon sont figurées les mêmes pièces héraldiques que sur le poteau de la chapelle pentagonale: trois croissants d’argent, 2 et 1. Le fût, jusqu’à la voûte, est orné d’un semé de fleurs de lis et de croissants alternant.
Dans le mur du nord se trouve une petite piscine ogivale, du XV°. siècle. Une autre piscine, en accolade, se remarque au bas de l ‘Eglise. Cette disposition, que l’on rencontre quelquefois, a besoin d’être expliquée. Les fonts baptismaux, qui datent du X.V°. siècle, sont une cuve de pierre octogone, ornée de quelques feuilles de vigne sculptées à la partie supérieure.
Dans la pauvreté du mobilier, il ne faut pas oublier de signaler deux statues de Vierge, d’une bonne exécution et d’une époque déjà ancienne.
Il y a deux ou trois ans, l’un des desservants de Fauguernon a vendu à vil prix, à un brocanteur, des fragments d’un retable ã personnages, d’un grand intérêt, que l’on avait découverts dans la poussière, sous l’un des petits autels. Ces sculptures dataient du XVI”. siècle; l’exécution en était remarquable. Tous les personnages avaient été miniaturés, et leurs costumes pittoresques rappelaient les travaux du même genre des Flandres et de l’Allemagne. Il y avait 4 groupes qui représentaient, comme toujours, les scènes de la Passion.
Leur disposition permettait de comprendre qu’ils avaient été superposés en deux étages: le premier ne comprenait pas moins de dix personnages, divisés en trois groupes. Son sujet était le Sauveur, accablé sous le poids de la croix. Le bloc suivant, qui avait rempli le centre du retable, montrait le Christ en croix, insulté par les soldats; cinq des personnages étaient à cheval, deux autres à pied. La partie inférieure représentait deux sujets destinés à faire contraste: d’un côté, les disciples du Crucifié avec les saintes femmes dans la douleur; de l’autre, les soldats jouant aux dés pour gagner la robe du Christ.
Les deux autres fragments représentaient la Descente de la croix et l’Ensevelissement. Dans chacun figuraient sept personnages de haut-relief. La cloche est moderne et de nul intérêt (J’ai été bénie par Monsieur Pierre Gaillard, curé de Fauguernon ; Monsieur Ménard, maire. – Lavillette m’a faite en 1817). La croix du cimetière date du XVII°. siècle.
Le fût consiste en une colonne avec chapiteau corinthien. L`if, accompagnement ordinaire des églises de ce pays, mesure 13 pieds de circonférence à la partie moyenne du tronc. Il est à l’angle nord-ouest du cimetière.
L’église de Fauguernon faisait partie du doyenné de Touques. Le patronage était laïque. Le curé avait la tierce -gerbe des dimes. Au civil, la paroisse faisait partie de l’élection de Lisieux, sergenterie de Moyaux. .On y comptait, au XVI°. siècle, 95 feux, c’est-à-dire environ 480 habitants. On en compter maintenant, d’après le dernier recensement, 277 seulement.
Fauguernon possède les ruines d’un château-fort, composé de deux enceintes; la première avait des fossés peu considérables. On y voit des bâtiments en bois, qui paraissent dater du XVI°. siècle, et un colombier octogone.
L’enceinte principale, qui paraît avoir été à peu près carrée, était défendue par des fossés d’une bien-grande profondeur; car leur creux est encore considérable, malgré tant d’années d’abandon.
Le donjon, de forme carrée, occupait à peu près la moitié de la ligne septentrionale, Il était bâti tout entier en pierres de petit appareil, ou plutôt en silex taillé. Deux éperons saillants formaient avant-corps, du côté du fossé. Des amorces de voûte plein-cintre se remarquent encore au rez-de-chaussée. Vers l’intérieur de l’enceinte, on voit des rainures pour la herse; au premier étage, les angles sont encore garnis de colonnettes cylindriques avec chapiteaux romans, qui servaient, sans doute, à recevoir les retombées des voûtes des salles hautes. Le rez-de-chaussée, qui était occupé par la grande porte, offrait, sous ce rapport, quelque ressemblance avec celui du château de la Pommeraye et celui du Plessis-Grimoult, figurés précédemment dans les tomes II et III de la Statistique monumentale; mais on y remarque des coulisses ou rainures pour recevoir des herses, ce qu’on ne trouve pas dans les deux tours précédentes.
A l’angle nord-ouest du donjon, du côté de la cour intérieure, est accolée une tourelle circulaire renfermant un escalier en pierre, qui n’est éclairé que par d’étroites ouvertures en forme de meurtrières. A l’autre extrémité de cette ligne septentrionale, est une tour circulaire qui a subi des *retouches à diverses époques, mais dans l’intérieur de laquelle se voit une salle voûtée en cul-de-four. L’entrée est garnie d’un simple tore, c’est un arc surbaissé qui peut remonter au XIII°. siècle. Des meurtrières, fortement ébrasées ii l’intérieur, éclairent seules cette salle obscure, au centre de laquelle s’ouvre une margelle circulaire, unique entrée d’un caveau souterrain, voûte d`après le système de la salle supérieure. On lui donne pompeusement le nom d’oubliettes; mais il sert actuellement au fermier pour loger ses légumes pendant l’hiver.
Toutes les murailles du pourtour de l’enceinte sont réduites à la hauteur d’un simple mur de clôture, de sorte qu’il ne reste plus rien des édifices qui devaient s’y trouver adossés. Il faudrait fouiller le sol pour en retrouver le plan et en constater l’importance. Ou voit encore pourtant, dans la ligue qui est parallèle au chemin, c’est-a-dire vers l’orient, une salle basse, souterraine, voûtée en berceau, à laquelle on accédait autrefois de la cour intérieure, ou plutôt de l’un des bâtiments, par un escalier en pierre d’une seule volée droite, dont ou retrouve en place les derniers degrés. Le reste est envahi par les décombres. Cette salle sert de vestibule à une cave ou souterrain, divisé, suivant l’usage constant du moyen-âge, en une série de cellules disposées symétriquement sur chacun des flancs. ll y en a trois de chaque côté; une septième forme le fond du couloir.
Ce château a eu un passé historique. Au XII°. siècle, il fut pris par Geoffroy d’Anjou, après trois mois de siège et rasé. Bien que plusieurs de ses murs accusent encore cette époque, sans mélange de style postérieur, il est cependant impossible de supposer qu’il n’ait point été relevé dans la suite. D’ailleurs, il était encore en état de défense en 1449; les troupes du roi Charles VII, venant de Pont-Audemer, s’en emparèrent, et c’est de la qu’elles vinrent, le 16 août, asseoir leur camp devant Lisieux. D’après diverses données historiques, il paraîtrait que ce fut seulement sous le règne d’Henri IV qu’il fut définitivement démantelé. Suivant une sentence du bailli de Fauguernon, datée du 7 mars 1591, les pleds de la vicomté se tenaient dans ce temps à Lisieux, par raison des troubles de guerre: estant en ce pays.
La vicomté ou baronnie de Fauguernon était un des grands fiefs du duché de Normandie. Elle se composait de huit fiefs de haubert, dont plusieurs avaient eux-mêmes des forteresses importantes. Elle s’étendait sur le Pin, Norolles, St-Philbert-des-Champs et autres paroisses environnantes.
Les vicomtes de Fauguernon avaient séance il l’Échiquier. La famille que l’on trouve le plus anciennement en possession de cette terre est celle des Bertran de Bricquebec; et comme ils remontent par filiation suivie jusqu’au temps de Rollon, il est probable que leur auteur l’avait obtenue dans le partage qui suivit la conquête de la Normandie. Il ne peut entrer dans le cadre de ce travail de donner les noms de tous ceux des membres de cette famille qui furent seigneurs de Fauguernon: il suffira de nommer les principaux: Robert I. suivit a la Croisade le duc de Normandie; il portait d’or au lion vert rampant, ongle et couronne d’argent avec un baston de gueules, pour brisure; car ce n’était qu’un cadet de la branche de Bricquebec. Ceci est extrait du catalogue publié par Gabriel Dumoulin à la suite de son Histoire.
Son fils, Robert II, avait pris parti pour Eustache, comte de Boulogne, contre le duc d’Anjou: ce qui amena la destruction de son château en 1137. Il fut tué lui-même l`année suivante en défendant, sans doute, toujours la même cause. Il avait épousé la fille d’Étienne, comte d’Aumale, dont il eut un fils nommé encore Robert. Celui-ci vit aussi une invasion étrangère ravager la Normandie; mais, instruit par l’expérience de son prédécesseur, il ne chercha point à résister et put ainsi conserver ses terres qui furent érigées en baronnie par le conquérant, Philippe Auguste. Son alliance avec la fille aînée de Jourdain Tesson ne fit qu’augmenter son importance.
Son petit-fils, Robert V, vicomte de Roncheville, seigneur d’Honfleur et de Fauguernon, fut nommé connétable de Normandie. Cette charge était restée jusqu’alors dans la famille du Hommet.
Robert Bertrand V. du nom, baron de Briquebecq, vicomte de Roncheville, seigneur de Honnefleur et de Fauguernon, connestable de Normandie donna en 1240. à l’abbaïe du Bec toutes les coûtumes et droits qu’il exigeoit des religieux de cette abbaïe en la ville de Honnefleur; fut un des feigneurs qui eurent ordre de se trouver à Chinon au lendemain des octaves de Pâques 1242. pour aller contre Hugues de Lezignom, comte de la Marche et les autres barons de Poitou assistez du roi d’Angleterre, et transigea au mois de septembre 1250 avec l’abbé de Montebourg sur le differend qu’il avoit au sujet d’un marché, suivant un registre du trésor.
Il eut pour femme Alix de Tancarville, fille de Monsieur Guillaume, sire de Tancarvílle (Femme, ALIX de Tancarville fille de Raoul et nièce de Guillaume IV du nom vicomte de Tancarville ?) et d’Alissande de Meullent. Le traité de mariage, daté de l’an 1245, stipule une dot considérable. Alix était héritière de sa mère et devenait dame des terres de Sahurs, Croiset et Bapaulme, près Rouen, Feuguerolles, Ifs, Alemaigne, Placy, Savenay, le Mesnil- Patiï, Estreham, près Caen.
Les deux fils de Robert V se partageront ses possessions, et c’est au second:
Guillaume Bertrand qu’échut Fauguernon avec les fiefs de sa mère. Vicomte de Fauguernon et seigneur à cause de sa mere des terres du Mesnil Patry, de Savenay, de Feuguerolles, de Vinoux, d’Ifs, de Placy, de Sahus, de Croiset, de Bapaumes et de Courvaudon, rendit compte le mardi aprés la quinzaine de Pâques 28 avril 1296 des dépenses qu’il avoit faites en la garde des côtes de Normandie .Il fut père de:
1. Robert Bertrand, vicomte de Fauguernon, mourut sans enfans d’Isabeande Craon sa femme, veuve de Guy de Laval XI du nom, et fille de Maurice seigneur de Craon, et de Marguerite de Mello.
II . Guy Bertrand.
III. Marie Bertrand, vicomtesse de Fauguernon et épousa:
1 ° Jean Paynel, baron de Hambye, fils aîné de Guillaume Paynel et de Jeanne Bertrand.
2 ° Yvon seigneur de Garancières et de Baudemont, lequel fonda le couvent des cordeliers d’Evreux et plaidoit en 1375. contre le Seigneur d’Hambye, pour le douaire de la femme.
3° Guillaume baron de la Ferté-Fresnel

Voir la Famille Bertran de RONCHEVILLE

La génération suivante fut la dernière.
La terre de Fauguernon passa alors à une famille étrangère, mais une confusion inextricable règne dans les différentes généalogies, qu’il est impossible de faire concorder. Disons seulement que l’on trouve en même temps qualifiés vicomtes de Fauguernon: les Painel, les Garencières, les Fresnel et Robert VII. Bertran, maréchal de France, était neveu du dernier possesseur mâle de cette même famille. Ces seigneurs vivaient au commencement du XIV°. siècle.
En 1463, Montfaut, faisant sa recherche de la noblesse en Normandie, trouva à Fauguernon messire Jehan de Montenay, chevalier, baron de Garencières (Eure arr.Evreux, cant St-André-de-l’Eure), seigneur de Bérangeville, de Nully en Gastinoys et vicomte de Fauguernon, qui, six ans plus tard, en 1469, se présentait aux montres de la noblesse du bailliage d’Évreux « en abillement de homme d’armes, accompagné d’un autre homme d’armes, neuf archiers et quatre vougiés…, tous suffisamment montez et armez. › (Monstres de la noblesse du bailliage« d’Évreux en 1469, publiées par MM. Bonnin et Chassant, p. 10.)
Un acte original des Archives de l’Hospice de Lisieux, du 10 mars 1493, parle de noble et puissant seigneur Christophe de Cerisay, seigneur de Villy et baron de La Haye-du-Puits, vicomte de Fauguernon, conseiller et chambellan du roi et son bailli en Cotentin. Comment était-il devenu seigneur de Fauguernon? C’est ce que je n’ai pu découvrir. De sa femme, nommée Marie de Mayneville, Christophe de Cerisay ne put avoir qu’une fille, appelée aussi Marie, qui épousa Gaston de Brezé, quatrième fils de Jacques, comte de Maulevrier, maréchal et grand sénéchal de Normandie, et de Charlotte, bâtarde de France, fille de Charles VII et d’Agnès Sorel. Gaston de Brezé joignit donc Fauguernon aux fiefs nombreux qu’il possédait déjà.
Gaston de Brézé vendit, en 1511, la baronnie de la Haye-du-Puits à Guillaume ou Jean de Magneville.
Marie de Cerisay survécut à son époux, et elle vivait encore en 1537, suivant un acte du 20 septembre de cette année où l’on voit qu’elle possédait aussi le château du Pin. Elle comparut devant les élus de Lisieux, faisant recherche de la noblesse en 1510. Elle produisit une généalogie pour elle et ses enfants soubz-âgé, mais elle ne put la justifier, parce que «les lettres, chartes, etc., concernant leur noblesse étaient demeurées aux mains de défunt M Louis de Brezé. Sénéchal et gouverneur de Normandie, frère aîné de son mari.» Ces enfants sous-âge étaient Louis de Brezé, devenu grand-aumônier de France et évêque de Meaux, puis deux filles, Catherine et Françoise.
La première épousa Nicolas de Dreux, vidame et baron d’Esneval; la seconde eut pour mari Gilles Le Roy, (voir: Mélanges Documents – Mm. Ch. De Beaurepaire ci-dessous) seigneur du Chillon., Louis de Brezé obtint en partage les terres de sa mère.
Traicté de mariage accordé par noble et puissant Seigneur Gaston de Brézé Sires Chastellain hérédital de Fauguernon d’Arrechier, Plambosc, et Marechal hérédical de Normandie, et par noble et puissante Damoiselle Marie de Cerisay son espouse d’une part: et noble et puissant Seigneur Guy le Roy Chevalier, seigneur du Chillou, et de Mondon, Visadmiral de France d’autre : par lequel lesdics Sire Chastellain de Fauguernon et ladite Damoiselle son espouse donnent en mariage Damoiselle Catherine De Brézé leur fille légitime, et de présent seule et presomptiue héritière, à noble et honoré Seigneur Gilles Le Roy Seigneur du Plessis filz légitime et seul héritier dudit Seigneur du Chillou , et de noble Dame Ysabeau de Beauval Dame d’Aucoiches et de Villeraye son espouse, et en faveur de ce mariage luy baillent la somme de seize mille livres tournois, et dés à present quittent et transportent audit Seigneur du Chillou ladice Terre et Seigneurie d’Arrecher et ses apartenances pour la somme de quatre mille deux cents livres à charge de rachat.

Dans un acte du 7 mai 1571, on le voit qualifié de: « Révérent Père en Dieu messire Louis de Brezey, evesque de Meaux, abbé des abbayes de St.-Pharon et Ygny, seigneur et baron de la Hays-du-Puis, chastellaín et vísconte de Fauguernon, sieur du Chasteau du Pin et du Bois Ravenot, etc., etc. »
Ses sœurs n’eurent point part à son héritage, qui revint nous ne savons comment, à son cousin, M. de Saint-Germain Fauguernon, (ainsi parle un registre de l’Hôtel de Ville de Lisieux de 1562-. C’était un descendant de Gilles de St Germain, baron d’Asneboc, qui avait épousé la fille de Jacques de Brézé, son grand père.) Il tint le parti du duc de Bouillon pendant les guerres de religion.
Ensuite, Fauguernon se retrouve entre les mains de Louis de Brezé, le mari de Diane de Poitiers, ou plutôt entre les mains de l’une de ses filles, Françoise de Brezé, qui avait épousé Robert IV de La Marck, duc de Bouillon, comte de La Marck, prince de Sedan, maréchal de France, gouverneur et lieutenant-général pour le roi en Normandie. Un acte original des Hospices de Lisieux, en date de 1617, fait mention de « hault et puissant seigneur messire Louis de La Mark, marquis de Maulny, vicomte de Fauguernon, seigneur de Marigny et de Nogent-le-Roi, conseiller du Roy en ses Conseils d’Estat et privé, premier escuyer de la Royne. »
Dans la seconde moitié du XVII°. siècle, Fauguernon était passé aux Le Conte de Nonant de Pierrecourt, qui le possédèrent jusqu’à la Révolution et le possèdent encore maintenant. Afin que l’on puisse reconnaître auxquelles des différentes familles, qui ont successivement possédé la terre de Fauguernon, peuvent appartenir les blasons qui ont été dessinés ou décrits, voici les armoiries que les généalogistes attribuent à chacune d’elles :
– Bertrand. -D’or au lion de sinople armé, lampassé et couronné d’argent.
– Painel. – d’or à deux fasces d’azur, accompagnées d’un orle de 8 merlettes de gueules.
– De Montenay. – D’or aux deux fasces d’azur, accompagnées d’un orle de 8 coquilles de gueules.
– Fresnel de la Ferté-Fremel. D’or à l’aigle éployée de gueules.
– De Mauny. – D’argent au croissant de gueules.
– De Brezé. – D`azur à 8 croisettes d`or posées en orle autour d’un écusson aussi d’or, orlé d’azur et l’azur rempli d’argent.
– De Bouillon. – De gueules a la fasce d’argent.
– Le Conte de Nonant. – D`azur au chevron d’argent, accompagné en pointe de 3 besants d`or mal ordonnés.
– De Myre (Mire). De gueules au chevron d’argent accompagné de trois coquilles d’or.

Moulin de Fauguernon.
Moulin du XII°. siècle. C’est une chose assez rare pour figurer dans la Statistique. Ce moulin banal, accessoire indispensable de la baronnie, paraît avoir été abandonné seulement au commencement de ce siècle. Quelques-unes des reprises qu`il a subies accusent le règne de Louis XV.
(I) Cette notice a été rédigée sur les notes que j`avais prises en 1855 et 1858. L’état de cette église s`est singulièrement modifié depuis. En la revoyant avec M. Bouet, qui a fait les dessins. nous avons constaté que M. Blin, le desservant, qui s’est débarrassé des bas-reliefs dont on vient de lire le détail, et qui occupe encore la cure, ne s’était point arrêté dans la voie qu`il avait choisie. Tout est bouleversé. On chercherait en vain maintenant les statues que nous avons mentionnées, le curieux tableau de la famille Le Bas: tout a disparu; pas une seule pièce de mobilier ne se retrouve dans l’église. Les fonts baptismaux sont jetés au pied de la haie .du presbytère on les a remplacés par une cuvette sans style, placée au midi, contrairement aux prescriptions liturgiques. J`aurais, peut-être dû changer la rédaction de mes notes, mais j’ai pensé qu’en décrivant les choses telles qu’elles se trouvaient quand j’en ai été impressionné, on pourrait reconstituer plus facilement l’intérieur de cette malheureuse église. ( Note de M. Ch. Vasseur.)

Recherche faite en 1540, parles élus de Lisieux des nobles de leur élection…L’abbé de la Roque.
– Marie de Serisay, dame de Fauguernon, veuve de Mre. Gaston de Brézé, cher., Sr. de Plasnes, Plainbosc et Auvrecher, a baillé, pour elle et ses enfans sous-age, issus du dit Gaston , une généalogie signée d’elle, pour justification de laquelle elle a produit plusieurs commissions et lettres missives adressées par le Roi à son dit deffunt mari, dont du tout la copie est demeurée au greffe. Et a la dite dame déclaré que les lettres, chartes et écritures concernant leur noblesse étoient demeurées aux mains de deffunt Mre. Louis de Brézé, chevalier de l’ordre, grand sénéchal et gouverneur de Normandie, frère aîné de son mari, et qu’elle ne pourroit à présent les recouvrer.
– Nicolas Parey, Sr. de Combray, et ses frères puisnés, Me Antoine, Abel et Jean, dits Parey, demeurants en la parroisse de Noroles, ont dit être nobles par la charte des francs-fiefs ; et, pour le justifier, ont produit un arrest, donné en la cour de nos sieurs les généraux , en 1621, au nom de Guillaume Parey, leur père.
– Jaques de Gouvis a dit être sorti de la maison de Gouvis, noble de toute ancienneté; qu’il étoit fils naturel de Jean de Gouvis, en son vivant Sr. du lieu ; qu’il avoit obtenu du Roi lettres de légitimation, en mars 1531,
moyennant 300 écus par lui payés, joûte la quittance. Le procureur du Roi ayant veu les dites lettres, et que par icelles il n’estoit pas permis au dit Jaques de jouir du privilège de noblesse, a requis qu’il fût assis comme contribuable.
– Me. Antoine, Abel et Jean, dits Parey, ont produit avec le Sr. de Combray, leur frère aîné, sur la paroisse de Fauguernon.

1544, 18 septembre-Lisieux – Contrat de vente entre noble homme René Bouthin (Boutin), sieur de la Thillouze, d’une part et dame Marie de Croisar (Marie de Cerisay), dame du château du Puy (Pin), en Normandie, près Lisieux, d’autre part, veuve de maître Gaston de Brozay (Brézé), chevalier, seigneur de Faugarnon (Fauguernon). – Catalogue des Archives du Collège héraldique de France-Normandie, N°411.

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement – M. Louis Du Bois.
FAUGUERNON. Des mots romans Fau (hêtre) et Guern (aune), parce que sans doute autrefois ces essences de bois y étaient plus communes qu’ailleurs. Fauguernon était jadis une place fortifiée, dont quelques débris de murs et la position attestent l’ancienne importance, même à l’époque de la féodalité où presque tous les seigneurs de village possédaient des donjons et des tours, en un mot des châteaux (Castellum : fortification).
Parmi les débris du château de Fauguernon, on remarque encore des pans de murs fort épais, les restes d’une tour (Cette tour du château de Fauguernon ressemble d’une manière frappante par sa forme, la place qu’elle occupe et sa distribution intérieure, à celle du château de Tickhill en Angleterre, décrit par M. King dans le tome VI de l’archéologie Britannique), et des souterrains, partie nécessaire de ces sortes d’établissements militaires. Les vicomtes de Fauguernon siégeaient à l’échiquier de Normandie et exerçaient une haute-justice.
Le château de Combrai était un fief de la même commune.
En 1137, Geoffroi, comte d’Anjou, assiège le château de Fauguernon pendant trois mois, auquel prirent part 14,000 hommes, prend et fait raser le château de Fauguernon (1147 – Suivant quelques auteurs).
Rétabli ensuite il fut encore l’objet de plusieurs attaques. En 1449, ce fut de là (le samedi 16 auguste) que l’armée de Charles VII, après la prise de Pont-Audemer, marcha sur Lisieux qui se rendit le même jour, n’ayant pour garnison qu’une centaine de piétons anglais et pour défense que de mauvaises murailles en ruines, sans boulevards et presque sans fossés. Les Français y entrèrent le lendemain, dimanche 17. Ces détails nous sont fournis par notre évêque Basin, dans son Hist. lat. de Charles VII : liv. IV; chap. 17. Il ajoute qu’il eût pu se défendre contre l’armée française, avec ses chapelains, dans un château très fort à deux lieues de la ville: c’est de Fauguernon qu’il veut parler, ou peut-être de Mailloc.
A la fin du XVIe siècle ou au commencement du siècle suivant, sous le règne de Henri IV, ce château fut définitivement rasé, comme tous les autres repaires du brigandage féodal.

La Normandie monumentale et pittoresque – L. Rioult De Neuville. + Annotations.
Fauguernon est du très petit nombre des localités de la province dont l’histoire plonge dans le passé, au delà de ce déluge de sang et de feu, dont les invasions normandes de la fin du IXe siècle furent la date. Elles n’étaient qu’à leur début quand, en 846, un seigneur franc des environs de Lisieux, nommé Hervé, se rendit à Bayeux, d’où il enleva les reliques de saint Regnobert et de saint Zénon pour éviter leur destruction par les mains des païens. Il les transporta à Norolles, est-il dit, puis à Saint-Victor-d’Épine, d’où elles furent plus tard transférées hors de la province. Norolles est certainement mentionnée ici pour Fauguernon, qui faisait alors partie de cette paroisse, son église n’ayant eu jusqu’au XIIe siècle que le titre de chapelle sous le vocable de Saint-Regnobert, donné sans doute en mémoire de l’asile qu’y avaient trouvé les reliques de ce saint. Norolles a toujours été une dépendance de la seigneurie de Fauguernon.
Un siècle après l’invasion normande, ce fief était possédé par un seigneur très puissant nommé Toustain de Bastebourg. On l’a dit issu d’Anslech, un des principaux lieutenants de Rollon, ou, suivant d’autres, de Hrollager, frère naturel de ce premier duc des Normands; mais ces assertions ne reposent sur aucune autorité. Bastebourg, dont Toustain reçut le nom, est un sommet qui ne se rattache aux hauteurs voisines que par une étroite issue; il domine la vallée de la Dives, celle de Dozulé, la mer et la plaine de Caen, jusqu’à une grande distance; c’est un des plus remarquables points de vue dont la Normandie puisse s’enorgueillir. Ce lieu, qui prêtait à la défense, avait un moment servi de quartier général au redoutable pirate danois Hasting pendant les ravages du IXe siècle. Toustain y fonda, en 996, une église collégiale dont il ne reste plus vestige. Ce seigneur établit sa résidence au château de Montfort-sur-Rille, qui, à sa mort, fut le partage de son fils aîné, Hugues dit à la Barbe, avec les fiefs de Coquainvilliers et de Dozulé; Bertran, le cadet, reçut la baronnie de Briejuebec en Cotentin, et les vicomtés de Roncheville et de Fauguernon.
Hugues de Montfort eut pour successeurs un fils, du même nom, qui se signala à la conquête de l’Angleterre, et deux petits-fils, Hugues et Robert, connétable de Normandie, dont il ne resta pas de postérité.
Leur soeur Alix, ayant épousé Gislebert de Gand, transmit l’héritage et le nom de sa famille à ses descendants. Cette seconde maison de Montfort s’éteignit sous le règne de Louis XI, n’ayant conservé de ses anciens domaines que la seule seigneurie de Dozulé.
La postérité de Bertran adopta le nom de cet aïeul, et tint un très haut rang parmi les principaux barons normands. On trouve les Bertran à la conquête de l’Angleterre, où ils ont possédé les châteaux de Warkworth et de Bothall en Northumberland. Ils figurèrent aussi, mais à leurs dépens, dans les guerres civiles dont la Normandie fut le théâtre. Un Robert Bertran, nom que ces seigneurs portaient de père en fils, ce qui rend facile de les confondre, ayant pris parti pour Étienne de Boulogne contre Geoffroy d’Anjou, vit son château de Fauguernon assiégé par les Angevins, en 1137; la place fut prise et complètement détruite; Robert lui-même fut tué dans un combat l’année suivante. Son fils fit reconstruire le château, celui-là même dont on voit aujourd’hui les débris. Deux générations plus tard, un autre Robert Bertran prit part à la croisade de Simon de Montfort contre les Albigeois; il se signala, en 1213, à la bataille de Muret, ou fut tué Pierre, roi d’Aragon. On répéta longtemps en Normandie, à la gloire de Bertran, ces deux vers détestables :
Le chevalier au vert lion
Vainquit le roi d’Aragon.
Un lion vert, ou de sinople, sur champ d’or, était l’insigne héraldique de ces seigneurs. Le petit-fils de celui-ci, toujours un Robert Bertran, épousa Alix de Tancarville et en eut deux fils qui partagèrent sa succession en 1274. Robert, l’aîné, eut la baronnie de Briquebec et la vicomte de Roncheville; Guillaume, le cadet, reçut la vicomté de Fauguernon. Ces fiefs ne devaient plus se trouver réunis dans les mêmes mains. Chose étrange, la terre de Roncheville, beaucoup plus importante que celle de Fauguernon, n’avait jamais possédé de château; il ne s’y trouvait qu’un simple manoir.
Fauguernon avait toujours été la place d’armes de ses vicomtes, et les principaux vassaux de Roncheville étaient tenus d’en entretenir les fortifications. Cette obligation fut maintenue après partage, les vassaux restant par exception chargés d’un service féodal envers un seigneur qui leur était devenu étranger. Ce partage, daté de mars 1274, fut autorisé et confirmé par lettres patentes du roi, en juillet 1280.
L’aîné des deux frères eut pour fils, Robert Bertran, maréchal de France, et Guillaume Bertran, qui mourut évêque de Beauvais en 1356, le dernier de sa branche, dont les biens furent partagés entre trois filles. Guillaume Bertran de Fauguernon épousa l’héritière des vicomtes de Fontenay-le-Marmion; il eut deux fils, Guy qui vécut peu, et Robert Bertran, vicomte de Fauguernon et de Fontenay, marié à une Tilly, dame de Druval, qui lui donna un fils et une fille. Mais Jean Bertran, vicomte de Fauguernon et Fontenay, mourut sans avoir eu d’enfants de son mariage avec Isabeau de Craon (décédée le 2 Février 1394), déjà veuve de Guy de Laval, <« m>(1347. Gui XI, sire de Laval et de Vitré, épouse, par contrat du 11 mars 1338, Isabeau, fille de Maurice, sire de Craon, dont le douaire fut assigné sur Acquigné, Sainte-Marguerite, Crèvecour et Frégo, en Normandie . Gui meurt sans lignée en 1348, et fut inhumé dans l’église de la Madeleine, près de son père, et sa veuve épousa en secondes noces Jean de Briquebec, vicomte de Fauquernon, puis en troisièmes, Louis, sire de Sully . Morte le 16 février 1384). et depuis remariée à Louis de Sully.
Fauguernon, avec tout le reste de ses biens, échut alors à sa soeur Marie Bertran, épouse d’Yon de Garencières:
En 1390, Yon, seigneur de Garencières, « de Garenceriis» et dame Marie Bertran, sa femme. Leur fils, Pierre de Garencières, était propriétaire de « Fauquernon » , au droit de sa mère , en 1391 (Le Prévost, Auguste: Mémoires et notes pour servir à l’histoire du département de l’Eure).
Et la mort de Marie Bertran, un peu avant 1392, à Jeanne de Garencières, sa fille. Cette héritière fut mariée trois fois, d’abord à Bertrand Paynel de Hambye, puis à Jean de Montenay, enfin à Jean de la Ferté, baron de la Ferté-Fresnel, de Gacé et du Neubourg. Elle n’eut d’enfants que de son second mari. Son fils, Guillaume de Montenay (1), fut vicomte de Fauguernon et de Fontenay-le-Marmion, baron du Hommet (Calvados, arr.Bayeux, cant. Trévière), seigneur de Garencières et de plusieurs autres terres; conseiller, chambellan ordinaire du roy et gouverneur de Carentan. Mais tous ces biens furent confisqués par le roi d Angleterre en I417, et donnés par ce prince au sénéchal de sa maison, Walter Hungerford. (Il est tué à la bataille de Verneuil en 1424. L’impôt du sang, ou La noblesse de France sur les champs de bataille. Tome 2 – d’Hozier, Jean-François-Louis.)

Pendant toute la l’occupation anglaise, le château de Fauguernon reçut garnison de soldats insulaires; on cite parmi les capitaines qui en eurent le commandement, John Saint-Albans, et, en 1444, Jean Sanxon.
Fauguernon fut repris par les Français au mois d’août 1449, presque en même temps que la ville de Lisieux. Jean de Montenay, fils de Guillaume et de Jeanne de Ferrières, en recouvra la possession.
Mais ce seigneur dilapida plus tard la grande fortune qui était revenue en ses mains, et, vers la fin de sa vie, aliéna successivement la plupart des belles terres que son aïeule avait fait entrer dans sa maison.
Christophe de Cerisay, baron de la Haye-du-Puits, chambellan du roi, devint acquéreur de Fauguernon avant 1493. Ce fut en vain qu’un petit-fils du vendeur, Jacques de Montenay, époux d’Isabelle d’Estouteville-Villebon, tenta de revendiquer ce fief et prit le titre de vicomte de Fauguernon : l’aliénation resta irrévocable. Les Montenay, héritiers des anciens seigneurs, s’éteignirent sous le règne de Louis XIV par une fille, Marie-Césarine de Montenay, mariée en 1656 à Paul-Tanneguy de la Luzerne, seigneur de Beuseville.
Christophe de Cerisay, vicomte de Fauguernon, laissa cette terre à sa fille unique Marie de Cerisay, qui épousa Gaston de Brézé, troisième fils du comte de Maulevrier, et lui-même seigneur de Plânes et d’Auvrecher, maréchal héréditaire de Normandie. Leur fils, Louis de Brézé, évêque de Meaux, grand aumônier de France, lui succéda comme vicomte de Fauguernon; il mourut en 1589.
Ses soeurs n’ayant point laissé de postérité, cette terre fut divisée entre les cousines germaines du prélat, filles de Louis de Brézé, comte de Maulevrier, et de Diane de Poitiers. Louise de Brézé, duchesse d’Aumale, céda sa part à M. de Saint-Germain d’Asnebec, descendant d’une Brézé. L’autre moitié resta à la maison de la Marck, en vertu du mariage de Robert de la Marck, maréchal de France, avec Françoise de Brézé, soeur aînée de la duchesse. Un de ses petits-fils, Louis de la Marck, marquis de Mauny, capitaine des gardes du corps et chevalier des ordres du roi, fut vicomte de Fauguernon pendant la première moitié du règne de Louis XIII; mais il mourut en 1626, sans avoir eu d’enfants de son mariage avec Charlotte des Ursins. Fauguernon fut de nouveau vendu, et les deux parts se réunirent entre les mains d’un même acquéreur.
Le vieux château des Bertran n’était plus, depuis bien des années, qu’un monceau de ruines. La guerre de la Ligue avait été la cause de sa destruction. Une troupe de partisans de la Sainte-Union, plus pillards que soldats, s’en était emparée, et en avait fait le centre d’un système de déprédations, dont le pays voisin avait grandement à souffrir. Le duc de Montpensier, gouverneur de Normandie, forma la résolution d’en purger la contrée, et vint investir la place. Sommés à deux reprises de l’évacuer, les ligueurs ne répondirent à cette intimation que par des bravades. Montpensier fit venir des canons qui les contraignirent bientôt à se rendre, le 12 juin 1590. Il n’y avait parmi eux aucun homme de quelque réputation : aussi furent-ils traités avec peu d’indulgence; quatorze d’entre eux furent conduits à la potence. Pour empêcher le retour des ravages que la vieille forteresse avait facilités, on en prononça la destruction. Les habitants des paroisses voisines furent mis en réquisition, et durent travailler par corvées à en démolir les murailles. C’est ainsi qu’elle a été réduite à l’état où elle se trouve aujourd’hui.
La vente de la vicomté de Fauguernon eut lieu au profit d’un gentilhomme des environs, Nicolas Le Mire, seigneur d’Angerville, fief situé à très petite distance, en la paroisse de Saint-Philbert-des-Champs, contiguë à celle de Fauguernon.
Il mourut en 1649, laissant pour héritière sa fille unique Françoise Le Mire d’Angerville, qui épousa, l’année suivante, Paul de Mathan, conseiller au parlement de Normandie. Devenue veuve, elle convola à de secondes noces avec Louis-Jacques Le Conte de Nonant, marquis de Pierrecourt, dont elle eut deux enfants; il mourut en 1668. La dame de Fauguernon, qui possédait aussi les seigneuries du Coudray, de Betteville, de Silly-Pierrefite, d’Angerville, de Forges, du Beschet, du Bois-Ravenot, de la Queurie, de la Pinterie, du Brévedent, de Carsix, de Sourdeval, lui survécut jusqu’en 1698. Elle avait rendu aveu de la vicomté de Fauguernon, le 27 avril 1679, à la grande Mademoiselle, duchesse de Montpensier, en sa qualité de vicomtesse de Roncheville.
La terre de Fauguernon comprenait alors 280 acres en domaines; quinze fiefs nobles lui rendaient hommage; le privilège de haute justice y était attaché, et, pour garder la tradition d’un état de choses depuis longtemps tombé en désuétude, on déclarait que « les nobles tenans et vavasseurs étaient tenus d’y comparoir aux jours, qui se tenaient après Pâques et après la moisson, pour aider à rendre la justice ».
Le fils aîné de Françoise Le Mire, Jean-François Le Conte de Nonant, marquis de Pierrecourt, fut après elle vicomte de Fauguernon. Il épousa Marie-Lucie(Luce?) de Lancy (1), dame de Rarey. Il habitait ordinairement le manoir de la Pinterie, en la paroisse du Pin, et faisait sa joie et son orgueil d’une meute de chiens courants, qui passait pour la meilleure de la contrée. Son petit-fils, Jean-Joseph Le Conte de Nonant, marquis de Rarey, était seigneur de Fauguernon dans la seconde moitié du XVIIIe siècle; cette terre appartenait encore à ses représentants à une date très récente. Elle n’est plus considérée que comme une simple ferme, et les habitants du voisinage le plus rapproché ont à peine une vague notion du rôle important qu’elle a rempli dans les siècles passés.
(1)Voir Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l’Europe ci-dessous.
Des présomptions existent à propos de la transmission du fief de Rambouillet du fait de l’alliance d’Agnès Bertran, fille de Guillaume, sire de Fauguernon, avec Guillaume de Brucourt en 1300; lequel Guillaume Bertran est le frère de Robert Bertran de Bricquebec, seigneur de Thury. Or ce Guillaume a des homonymes collatéraux contemporains, ce qui ne facilite pas les choses… Etienne Pattou sur http://racineshistoire.free.fr/LGN

Nouveaux essais historiques sur la ville de Caen et son arrondissement. La Rue Gervais de.
La Seigneurie de Fontenay (Marmion) est qualifiée de Vicomté, dès la fin du XIIe siècle. La branche ainée des Marmion s’étant éteinte par une fille qui épousa Guillaume Bertrand, Vicomte de Fauguernon; celui-ci prend dans ses Chartes de 1280, le titre de Vicomte de Fontenay-le-Marmion. Jean, Duc de Normandie et Dauphin de France, donna, par des lettres patentes du mois de mai 1333, à Robert Bertrand, Sire de Fontenay, le droit d’une foire le jour de Saint-Hermès, dans cette commune. Mais cette ligne des Bertrand ayant fini vers l’année 1386, Marie, restée seule héritière, épousa Yon de Garancières, auquel elle apporta en mariage les Vicomtés de Fauguernon et de Fontenay-le-Marmion. De cette union, il ne sortit que Jeanne de Garancières, mariée,
1 ° à Bertrand Pesnel, Baron de Hambie.
2 ° à Jean, Sire de Montenay.
3 ° Jean, Sire de la Ferté. Elle n’eut d’enfants que de son deuxième mari, Guillaume de Montenay .

1148 . Geffroy Plantagenet, Duc de Normandie et Comte d’Anjou, assiège et prend le château de Fauguernon, appartenant à Robert Bertrand, Vicomte de Roncheville, et Baron de Briquebec. Ce Seigneur étant en guerre ouverte et ne voulant pas reconnaitre le Duc, celui-ci fait raser la forteresse, à cause de la rébellion du propriétaire .

Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo – GRAPPA.
FAUGUERNON. – Ancien château à deux enceintes avec vestiges de motte et de fossés très profonds, vraisemblablement édifié sur l’emplacement d’un ouvrage militaire plus ancien (Cad, A, 216-217). Lieu-dit à signaler : « La Fortinière ». (Cad. B, 225-249).

Tabellionnage Lisieux – Analyse Et. Deville.
– 1462, 18 mai – Fauguernon – Pierre Parey, bourgeois de Lisieux, à présent demeurant à Fauguernon, vend à Huet Boulloie, de Saint-Désir, une maison avec le fonds d’héritage cour et allée à ce appartenant sise aud. lieu de Saint-Désir, au bourg l’abbesse, jouxte d’un côté et d’un bout led. Boulloie, d’autre côté Gosset Le Prudhomme et une place vide moyennat 50 écus d’or .
– 1528, samedi 20 juin-Lisieux – Jehan Lemuet, écuyer, sieur d’Angerville, Marin Mailloc et Pierre Mareys de la paroisse de Fauguernon, Nicolas Lefrançoys et Jehan Chiquart, bourgeois de Lisieux, vendent aux trésoriers et paroissiens de l’église de Saint-Jacques de Lisieux, cent sols de rente à prendre sur leurs biens moyennant 50 livres tournois, payes par Me Michel Lemonnyer, prêtre, en présence de Jehan Le Valloys, écuyer, seigneur de Putôt et e Geoffroy Vollart, trésoriers de lad. église. Passé en l’Hostellerie où pend pour enseigne les Trois Maries. Témoins : Mathurin du Rouyl, écuyer, bailli de Lisieux et Abel Parey, écuyer.

– 1529, mardi 5 janvier (n. st.)-Fauguernon – Pierre Hébert, de la paroisse de Norolles, baille par échange à Nicolas Parey, écuyer seigneur de Combray, une pièce de terre contenant demie acre 19 perches, sise en la paroisse de Fauguernon, jouxte d’un côté et d’un bout, led. écuyer, d’autre côté Guillaume Hébert et d’autre bout le chemin tendant à l’église de Fauyguernon. Il reçoit en contre échange trois sols de rente à prendre sur les hoirs Jehan Vatier.
– 1564-Norolles – Antoine Parey, seigneur de Combray, demeurant à Norolles, baille à Etienne Boullaie une pièce de terre à Fauguernon.
– 1577-Fauguernon – Noble homme Jehan Parey, sieur de la Vallée et Malou, vicomte et seul juge de la vicomté de Fauguernon, demeure aud. lieu de la Vallée à Norolles.

État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661 – Abbé P.-F. Lebeurier
1343. Guillaume Paré, sieur de Combray, paroisse de Fauguernon, annobli par arrest de 1521. El. de Lisieux.

Les cartulaires de la baronnie de Bricquebec – M. Léopold Delisle – Charles BREARD.
1255 .Confirmation par Robert Bertran des biens appartenant à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen.
Je soutiens et concède à ces choses que je pensais être exprimées dans les noms propres d’une plus grande déclaration, à savoir, l’église de Sainte-Marie de Belmont en Algie, avec toutes ses dépendances, et la présentation de cette église ; l’église Saint-Etienne de Tilly (Saint-Etienne-la-Thillaye), et la présentation de cette église ; de même l’église de Pemma Pitch (Pennedepie), l’église de Mandeville à Constantine (50) (suivent des biens dans la Manche) (….) de même l’église de St Clodoard (Saint-Cloud), de même la église Saint-Pierre de Torgovilla (Tourgeville et en l’église Saint-Étienne d’Honeflue quatre livres annuelles, dont la remise m’est restée ainsi qu’à mes héritiers (Honfleur) ; l’église Saint-Georges de Fliqueflue (Fiquefleur) avec toutes ses dépendances, et la présentation de la même église, et la rente dans la même commune avec toutes les dépendances qu’ils y possèdent ; de même l’église Sainte-Marie du Vieil Herbertot (Vieux-Bourg), et dans ma préfecture de Penna Pitch (Pennedepie) quarante shillings, et dans la préfecture de Roncheville (Roncheville) quarante shillings Honeflue (Honfleur) huit livres, et le péage de Fauguernon, dixième, et dans le grenier de Fausguernon trois pintes d’avoine, et la prairie des Alnets (Launay-sur-Calonne) juste divisée, et un fossé à Chosti (sic) (pour Touqua ? ) pêcheur et mines de sel de deux fossés (salines); il y a des dîmes de Noerolei (Norolles), dont la présentation m’appartient, tant de Rotis (Reux) que de Branvilla et de Clarus Bee (Clarbec), telles que mes ancêtres les ont données et que les susdits moines les ont possédées ; et les deux garbes de Saint Jean de Barneville, et de Saint Philibert de Champs et de Saint Renobert de Fauguernon, dont les présentations des églises m’appartiennent ainsi qu’à mes héritiers. Je leur ai aussi donné deux vagabonds, Gocelinus et Hosbert. Et il est à noter que la chapelle Saint-Michel (le texte de 1221 dit : Nicolai) de Ronchevilla et de Fausguernon (Fauguernon) me reste. (suivent des biens dans la Manche)…. Or lorsqu’il y eut dispute entre ledit abbé et couvent et moi sur la paille de certaines dîmes , Noeroles (Norolles), Bretteville (?), Bronville; Quittez-les, et je leur remets simplement le droit que j’ai dit avoir dans le starminibus de toutes les dîmes qu’ils avaient dans les lieux les plus proches multipliées, excepté la paille et le fourrage de toutes leurs dîmes de la paroisse de Briquebec. Lequel de leurs testaments ai-je retenu pour mes usages et mes héritiers, à partir de quelle paille nous pourrons peut-être faire, en donnant ou en vendant, notre plein testament. De sorte que ni moi ni mes héritiers ne pouvons rien refuser à l’avenir dans la paille desdites paroisses, sauf la paille de Briquebec. Je veux et concéder qu’ils reçoivent eux-mêmes des dîmes de vente dans mon bois de Fauguernon, quand il arrive qu’il se vende, et des cochons ; mais dans les autres dîmes des mêmes bois ils ne pourront rien refuser, sans préjudice de leur droit quant aux dîmes du blé, si lesdits bois ou partie de ceux-ci sont mis en culture. Je permets aussi aux anciens et aux moines de Sainte Marie de Belmont en Algie d’avoir chaque jour dans ma haia de Tilly (La Haye du Theil, canton de Honfleur) amener deux chevaux pour brûler du bois à leur manoir, et aussi du bois pour construire le maison de Sainte Marie de Belmont et pour la fabrication d’un moulin, du chariot et de la charrue (le texte de 1221 dit charrue) ; et de plus ils ont l’habitude de recevoir un hêtre à Noël, et un à Pâques, un à l’Assomption de la Bienheureuse Marie, un à la fête de la Toussaint, et les dîmes des Hayes de Tilly et Honefleu, voulant et accordant, comme si par hasard lesdits moines ou leurs successeurs ont reçu des dîmes qu’ils n’usent pas de leurs revenus ou de leurs droits, ou qu’ils en usent autrement qu’ils n’auraient dû en manquer, en recevant moins d’eux ; aucun préjugé ne peut être généré dans leur droit ou possession de ce fait.

– Mars 1274, ou plus probablement mars 1275 (nouv. style). Accord de Guillaume Bertran, écuyer, avec son frère aine, Robert Bertran, chevalier, pour le partage de l’héritage de leurs parents. Robert tiendra du roi, par un seul hommage, sa baronnie comprenant Roncheville, Bricquebec et Honfleur. Il abandonne à son frère les terres de Fontenay-le-Marmion, Bretteville-sur-Laise, le Mesnil-Patri et Fauguernon. La mère de Robert et de Guillaume, qui vivait encore, devait être Alice de Tancarville.

1528, 19 novembre – Contrat passé devant les tabellions de Pavilly, le 19 novembre 1528, par lequel Nicolas de Dreux, baron d’Esneval, donne à Nicolas Restault, son filleul tout et tel droit exercer que ledit sieur d’Esneval pourrait prétendre et réclamer à l’encontre des hoirs du sieur de Chillou et la demoiselle de Fauguernon, et chacun d’eux à raison du douaire de ladite de Brézé, lors défunte, sa première femme.
= Arch. comm. du Havres, DD 54 cité par Charles BREARD et Philippe BARBEY, Documents relatifs à la marine normande aux XVe et XVIe siècles dans Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, 6e série, 1906, p. 228 – Arch. comm. du Havres, DD 54 cité par Charles BREARD et Philippe BARBEY.

Additifs au Cartulaire de la seigneurie de Fontenay-le-Marmion – ED: SAIGE G.
1274 – Fauguernon – Partage entre Robert bertran, seigneur de Briquebec et Guillaume son frère, des biens partenels et maternels, en vertu duquel, Guillaume reçoit Fauguernon, Fontenay-le-Marmion et autres terres.
A tous ceulx qui ces lettres verront, Guillaume bertran, escuier, mon chier frere et mon ainzné, et jeu, par le conseil de nos amis, pour ce que descort ne peust nestre entre nous, avon fet ensemble une aimiable concordance de toute partie de heritage que je pouvois et pensoie demander a lui ou a ses hers en temps a avenir par la reson de nostre pere et de nostre mere, en teille maniere que le devant dit mon segneur Robert, mon frere, ma donné et ottroié a pourseoir en perdurable heritage, pour fin de toute partie de heritage, a tenir de luy et deses hers en parage, si comme puisné doit tenir de son ainzné par la coustume de Normendie, cest assavoir le manoir et la terre de Fonteney le Marmion (…..) De rechief, le manoir et la terre de Fausguernon, ovec toutes les appartenances et ovec toutes les segnouries a pourseoir apres le deces de nostre mere, ainsi que ge ne mes hers ne pourron fere justice sur les hommes monseignour Robert Bertran, mon frere, manaz (sic) hors de la seignourie de fausguernon, pour le reparage de la mote de Fausguernon ne pour le herichon, ains en sera la justice faite par la main du devant dit mon seignour Robert, mon frere, ou par la main de ses hers les en aurion requis en lieu qui portast accort, il veut et ottroie que je et mes hers en fachon la justice tant soulement pour le reparage de la motte de Fausguernon et pour le herichon sanz contredit de luy et de ses hers.

– 1274 , mars – Honfleur, Fauguernon. Confirmation par Philippe III, roi de France, de la donation pour partage faite par Robert Bertran, seigneur de Roncheville et de Briquebec, de la baronnie de Fauguernon, à son frère Guillaume Bertran. La terre de Fauguernon ayant été par le précédent partage détachée de la baronnie de Roncheville, le roi Philippe Le Hardi autorise Robert Bertran, seigneur de Roncheville et de Briquebec à réunir sa terre de Honfleur à sa baronnie de Roncheville.
Philippus, Dei Gracia Francorum rex. Notum facimus universis tam presentibus quam futuris quod nos litteras dilecti et fidelis mei Robert Bertrandi, militis, domini de Roncheville et de Bricquebec, vidimus in hec verba: – A tous ceulx qui ces lettres verront Robert betran, chevalier, sire de Roncheville et de Briquebec, salus en nostre seigneur. Sachies que je ay donné a Guillaume Bertran, mon frère, en sa partie, ma terre de Faguernon le manoir et les appartenances, laqueille terre le maner et les appartenances, soit dore en avant assembleement de ma baronnie de Roncheville a tenir de mon seigneur le roy de France comme baronnie, si comme ge fesoie devant. Et a ces choses ottroier et greer gen requier icheli monseigneur le roy quil len plese adonner en ses lettres pendans. Et en tesmoing de laqueille chose gei mis mon scel as presente letres. ce fut fait lan de grace mil cc essessante e quatorze en moy de mars. – Nos vero, ad requisicionem prefati Roberti, premissa, prout superius continentur, rata habens et grata, ea, quantum in nobis est volumus et concedimus, salvo jure quolibet alieno. Quod ut ratum et stabile permaneat in futurum, presentibus litteris nostrum fecimus apponi sigillum. – actum Parisius, anno Domini millesimo cc qetuagesimo quaro mense marcio.
– Mars 1275 (nouv. style). La terre de Fauguernon ayant été, par le précédent partage, détachée de la baronnie de Roncheville, le roi Philippe le Hardi autorise Robert Bertran, sire de Roncheville et de Bricquebec, à réunir sa terre de Honileur à sa baronnie de Roncheville.
– Sans date, fin XIIe
Robert Bertran donne à Guillaume de Bouquetot des franchises dans la terre de Fauguernon.
Qu’ils sachent tous présents et futurs que moi Robert Bertran ai donné et accordé, et confirmé par la présente charte à Guillaume de Bousretot, pour ses hommages et services et pour vingt shillings d’Anjou pour le loyer que le même Guillaume avait de moi annuellement à Honefeu, qu’il me rendit bien (sic) toutes les libertés dans le pays de Fausguernon avec toutes les dépendances que Robert de Bousretot, le père du même Guillaume, et Mabel, la mère du même, tenaient et possédaient de Guillaume d’Angervilla, laquelle terre est à ma charge. Et j’ai confirmé toutes les libertés susmentionnées à William et à ses héritiers, à avoir et à posséder de moi et de mes héritiers dans le susdit pays de Fausguernon et dans tout le même pays, et concernant toutes les coutumes que moi, le susdit Robert, possédais et j’avais et appartenais à la même terre sous ma main, et libre et gratuit pour les hommages et services susmentionnés et pour les vingt shillings de loyer susmentionnés.
Les témoins Petro de Cunbrai (Combray à Norolles ?); Guillaume de Pipardo Robert de Tilia (Saint-Etienne-la-Thillaye); Walter Pipardo; Robert de Foumuchum (Fumichon); Guillaume de Fausguernon, Walter de Fausguernon (Fauguernon), Humphrey Linel, Guillaume de Salrme.
– 1308-1309, 5 Janvier.
C’est la partie monsieur de Fausgernon et monsieur de Fontenay.

A tous ceuls que ces lettres verront ou orront, Jehan Carvill, clerc, garde du seel de la visconté de Caen, salut. Sachiez que noble homme monsieur Guillaume Bertran, chevalier, seignour de Fauxguernon, present par devant nous, dune partie, et Robert Bertran, escuier, son frere, dautre, et recognu le dit monsieur Guillaume quil a baillié et delessié, a fin de heritage pertpetuel au dit Robert, par le conseil de lour amis, pour fin de partie de leritage qui fut a noble homme monsieur Guillaume Bertran, chevalier, lour pere; cest assavoir, tout le fieu de la visconté de Fontenay le Marmion o toutes ses apartenances, et le fieu du Mesnil Patri o toutes ses apartenances, a tenir et a aver et a pourseer a fin de heritage perpetuel les diz deuz fieux o toutes lour apartenances au dit Robert et a ses heirs sanz contredit, en pur et franc partaige du dit monsieur Guillaume et de ses heirs, franchement, noblement et quitement, sauve la droiture es chevelx seignours. Et des deux fieux o lour apartenances le dit Robert se tint pour bien paié par devant nous, pour lui et pour ses heirs, de tout le heritage qui fut au dit monsieur Guillaume Bertran lour pere, et les acepta pour fin de partie de leritage qui fut au dit monsieur Guillaume, jadis pere des diz frere. Et tout lautre heritage, qui fut au dit monsieur Guillaume, frere dudit Robert; a tenir a aver et a porseer affin de heritage perpetuel au dit monsieur Guillaume et a ses heirs, excepté le fieu du Bourc Touroude o ses apartenances, et le fieu du Rouge Monstier o ses apartenances, que le dit monsieur Guillaume a baillié a Guiffrei Bertran, son frere, pour partie de leritage qui fut au devant dit monsieur Guillaume Bertran, lour pere, si comme il disoit. Eissi que le dit monsieur Guillaume retient pour lui et pour ses heirs en cen que il a baillié a ses diz freres avoir y lour droit deschaance, se einsi estoit que euls morussent sans heirs, et en chescun diceuls; et le dit Robert retint autresi son droit deschaance pour lui et pour ses heirsen leritage qui demoure au dit monsieur Guillaume, son frere, et en celi que le dit monsieur Guillaume a baillié et assigné au dit Guiffrey, lour frere, a avoir y lour droit deschaance se les diz monsieurs Guillaume et Guiffrey mouroient sanz heirs ou daucun deuls. Et a ces convenanz tenir et garder pour le temps avenir, les diz monsieurs Guillaume et Robert Bertran freires obligerent par devant nous, chascun pour soy, lor cors a prendre et a tenir en prison et lour heirs et touz lour biens moebles et heritages, ou quil soient,presens et avenir, metans les en la main le Roy, a prendre, a lever, a vendre et a despendrepar la justice le Roy dessi a tant que les convenanz devisés en ceste lettre soient tenus et gardez, enterignés et lour heirs, et que les couz et damages soient rendus et restoreiz qui seroient euls par deffence des diz convenanz tenir et garder dicelui qui yroit encontre et a celui qui les tiendroit. Et renoncherent pour euls et pour lour heirs, a tout fait de droit, a toute coustume, a toute grace de Prince otroiée ou a otroier, au droit disant general renonciation non valoir, et a toutes autres exceptions par quoy les dites convenances ou aucune diceuls pourroient estre retargiez ou anichillées. Et jurerent les diz monsieurs Guillaume et Robert Bertran sus saintes evvangiles et promistrent par leur foys que eus niront encontre ces convenances en nule manere, par euls ne par autres, des ore en avant. Et nous, entesmoing de cen, avons mis a ces lettres le seel de la visconté de Caen, sauf le droit le Roy et autri.-Cen fut fait lan de grace mil ccc et oiet, le vendredi avant la Typhaine.
1316 (n. st.), 2 février-Barneville, Fauguernon, Honfleur
A tous ceuls qui ces presentes lettres verront et orront, Raoul de Barneville, salut. Savoir fez a touz que comme descort fust meu entre noble homme monseignour Guillaume Bertran, chevalier, seignour de Falgernon, dune part, moy de lautre, sus la court et lusage de fieu de Saint Nicol appelle le fieu de Pntif, jouxte Honnefleu, du quel fieu le dit chevalier disoit la dite court et usage a lu devoir apparetenir, et pour cen ledit chevalier y eust mis ou fet metre sa main, je, devant dit Raoul, opposant et disant au contraire moy et mes presdecesseurs estre et aver esté dancienneté en la possession de la dite court et usage pour eson su dit fieu, que je tien et doy tenir par le septiesme dun fieu de haubert du dit chavalier en foy et hommage, et en certaine redevance de trois souls et sis deniers daides, fesant chascun an. Et encore maintien je estoie en possession de prendre et de lever touz les treziesmes du dit fieu, toutes les foiz que le cas si offroit; je, devant dit, Raol, apres plusours debas et oppositions eus sur cen dune partie et dautre, a la parfin, diligence, information par bones genz dignes de foy sus ce fete, bien et loiaument toutes choses considerées et resgardées, tant pour le droit du dit chevalier, comme pour moy et pour mon droit, voulant eschiver touz travauz et despens, et pour mentente plus tost consvié, ay offert a donner et ay donné de certaine science et de mon bon gré au dit chevalier trente soulz de rente perpetuelment, avecques la rente ancienne a luy et a ses hers et successours et a ceus qui de lui aront cause, a prendre sus le fieu devant dit. Et le dit chevalier, en sus ce consel, deliberation et resgart as choses devant dites, delesse et a delessié a moy et a mes hers et a mes successours, et a ceus qui de moy aront cause, la devant dite court et usage, ovecques touz reliez, treziesmes et autres choses et appartenances qui au dit fieu pevent et doivent appartenir a touz jours mes, en paiant et rendant la dite rente chascun an au dit chevalier, a ses hers et successours et a ceus qui de lui aront cause; cest assavoir, la moitié a Noel et la moitié a Pasques. Et vuil, otroy et consent pour mey, pour mes hers et successours, et pour ceus qui de moy aront cause, que le dit chevalier, ses hoirs, ses successours et ceus qui de lui aront cause, facent et puissent dre en avant fere lour planiere justice sus tout le dit fieu pour la dite rente, se len ne lour ara paiée planierement as diz termez; a tenir, a aver, a posseer par droit heritage la dite rente au dit chevalier, a ses hers et successours, delivrement, quitement et en pez, sanz empeechement que je, mes hoirs et successours, ou ceuls qui de moy aront cause, y puissent dore en avant metre. Et pour cen tenir, garder et aver ferme et estable en temps, sanz aler encontre, jay confermé et seelé ces presentes lettres de mon seel, qui furent faites lan de grace mil trois cens et quinze le jour de la Chandelour.

Inventaire.., 1891, H. Suppl. 58.-B.55, p. – Armand BENET.

1537-Fauguernon-Saint-Philbert-des-Champs. – Copies d’aveux rendus à Marie de Cerisay, dame et vicomtesse héréditale de la vicomté et châtellenie de Fauguernon et du château du Pin, de la vavassorerie par Guillaume Le Cordier, sise à Saint-Philbert-des-Champs

-Fauguernon – Saint-Philbert-des-Champs
Copies d’aveux rendus à Christophe de Cerisay, seigneur de Villy, baron de la Haye-du-Puits, vicomte et seigneur de Fauguernon, bailli de Cotentin, par Robert Le Cordier, de la vavassorerie tenue par Simon Deschamps, sise à Saint-Philbert-des-Champs-Copie collationnée sur l’original représenté par Chaudru, receveur de la vicomtesse et chatelaine de Fauguernon (1688).

1571 – Fauguernon-Saint-Philbert-des-Champs. – Copies d’aveux rendus à Louis de Brézé, évêque de Meaux, abbé de Saint-Pharon et Igny, seigneur et et baron de la Haye-du-Puits, châtelain et vicomte de Fauguernon, sieur du château du Pin, de la vavassorerie par Romain Le Cordier, sise à Saint-Philbert-des-Champs.

1617-Fauguernon-Saint-Philbert-des-Champs
Vente devant les notaires de Paris par Louis de la Marck, marquis de Maulny, vicomte de Fauguernon, seigneur de Marigny et de Nogent-le-Roy, premier écuyer de la Reine, à Pierre Capelle, son receveur, de son droit de déshérence, à cause du décès de Christophe Gosse, bâtard, de la paroisse de Saint-Philbert-des-Champs.

1628-Saint-Philbert-des-Champs
Vente devant Architrictin Noucher, tabellion en la vicomté de Fauguernon et François d’Echauffour, tabellion au siège de Blangy, pris pour adjoint, par Jean Lachey, avocat et Charles Lachey, sergent royal, fils Aubin, à Pierre Capelle, archer des chasses, tentes et pavillons du Roi, fourrier en la maison de la Reine, de 3 pièces de terre assises à Saint-Philbert-des-Champs, moyennant 2.000 livres.

1662-1666-Fauguernon
Quittances données par Marie de Raveton, abbesse de l’abbaye Notre-Dame-du-Pré de Lisieux, à M. de Bois-Cordé, arrérages de 10 boisseaux 1 quarteron de froment, mesure de Fauguernon, de rente seigneuriale. (cf. autres actes)

1664-Norolles, Fauguernon
Sentence rendue aux pleds de la vicomté de Fauguernon, tenus à Saint-Philbert-des-Champs par Adrien Le Sénéchal, lieutenant général en ladite vicomté, rejetant la saisie faite par Guillaume Quentin, procureur et receveur du bureau des pauvres, aîné de l’aînesse au Normand, sise à Norolles, dépendant de la sieurie de Mallon (Malou) contre André Herfort, Jean de Laistre et Michel Vattier, puinés de ladite ainesse, pour paiement d’arrérages de rente seigneuriale.

Pouillés de la province de Rouen, Paris, Imprimerie nationale – LONGNON Auguste.
1350 – Patronages appartenant à la famille Bertran et à quelques autres familles peut-être alliées:
– Saint-Germain-du-Crioult R. Bertran, dominus de Fauguernon (p. 105)
– Notre-Dame-du-Vivier à Fontenay-le-Marmion (Una capella nova in manerio . Roberti Bertran) (p. 116 E)
– Barbeville , Robertus Bertran, miles ( p. 119 B)
– Fumichon , Dominus de Fomuchon (p. 249)
– Le Pin , R. de Vassié (id)
– Saint-Pierre-de-Canteloup , G. de Fumichon
– Ouilly-la-Ribaude , R. de Brucourt
– Jouveaux , Roger Bacon (p. 250)
– Saint-Philbert-des-Champs , Dominus de Fagernone (p. 254)
– Fauguernon , Dominus de Faguellon
– Norolles , Dominus de Faguellon
– Saint-Benoît-d’Hébertot , Dominus R. Bertran (p. 254)
– Saint-Etienne à Honfleur , Dominus R. Bertran (p. 255)
– Rumesnil , G. de Brucourt (p. 258)
– Léaupartie , Dominus G. de Brucourt
– Saint-Nicolas-de-Corbon , Dom. Johannes Tesson
– Corbon , Dominus Johannes Tesson
– Cricqueville , Th. de Silleyo (p. 260)

Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444 – FRONDEVILLE Henri de.
– Thomas Sauxon, escuier anglois capitaine de Fauguernon, pour la forfaicture des biens meubles de feu Guillaume Mausey , lequel s’estoit nagaires pendu, lesquielz biens icelui Sauxon, comme fermier du seigneur dudit lieu de fauguernon, au don de son maître, avoit alors applicquez à son prouffit, sur quoy il avoit esté mis en cause vers le procureur du Roy ès assise d’icelle viconté, duquel procès icelui Sauxon est encheu et mis en amende vers ledit procureur, laquelle amende, montant lx s. est rendue cy devant ou chapitre d’amendes sur la partie des amendes d’assise rendue illec. Et cy, pour ladicte forfaicture, pour l’appréciation faite desdits biens par le sergent de la querelle, en présence de gens report ès assises d’Orbec, ainsi que par le roulle desdites assises rendu cy devant apert.
Pour ce … xx L. V s (La baronnie puis Vicomté de Fauguernon qui relevait du Comté de Tancarville, avait appartenu au Moyen Age aux Bertran, barons de Briquebec et de Roncheville. Guillaume Bertran, second fils de Robert V, connétable de Normandie, et d’Alix de Tancarville fut vicomte de Fauguernon en 1274. De son mariage avec l’héritière de Fontenay-le-Marmion, il eut un fils Robert, vicomte de Fauguernon et de Fontenay cité dans un acte de 1338. Celui-ci épousa une Tilly, dame de Druval, et eut pour héritière sa fille Marie, épouse d’Yves de Garancières. Fauguernon fut donc à elle, puis à sa fille, Jeanne de Garancières, qui de son second mariage avec Jean de Montenay, eut un fils, Guillaume de Montenay, vicomte de Fauguernon en 1417. C’est sur celui-ci, qui avait vaillamment contribué à la défense de Honfleur et à celle de Caen, et qui périt à Verneuil en 1424, que le roi Henri V confisqua la terre de Fauguernon. Il la donna à Walter Hungerford, sénéchal de sa maison qui la possédait encore en 1448. Echiquier de Normandie. Reg. de 1448.
La garnison anglaise fut maintenue à Fauguernon pendant l’occupation. Le premier capitaine anglais fut John St-Alban; nous voyons ici qu’en 1444 c’était Thomas Sauxon. On sait que c’est à Fauguernon que l’évêque de Lisieux, Thomas Basin, négocia et signa la reddition sans combaat de sa ville épiscopale aux Français le 16 août 1449.
Après la libération, la vicomté de Fauguernon revint aux Montenay. Jean de Montenay, chevalier, baron de Garencières, en était seigneur en 1463 (Cf. Et. Deville, Le Château de Fauguernon , Journal de Rouen , 19 août 1928).

Histoire généalogique de la maison Harcourt – G.A De La Roque.
L’arrêt de 1643 décide du différend qui estoit pendant en cette Cour entre Messire Michel d’Estouville Chevalier, Seigneur de Moïon, de la Rocheguion; Roncheville, tant à son nom que de la dame sa femme porteurs de Bref de Patronnage d’Eglise, Messire Jean Seigneur Baron de Ferrières Chevalier, Dame Jeanne de Thibouville sa femme, touchant la cure de nostre Dame d’Esquainville, Diocèse de Lisieux, que lesdits Parties pretendoient estre un Patronnage alternatif entr’eux, Monsieur de Montenay pretendant au contraire que le patronnage dependoit de sa terre de Fauguernon.

La Déportation Du Clergé Orthodoxe Pendant La Révolution – Emile Sevestre.
3556 Gaillard, Charles-Nicolas, vicaire de Fauguernon (Calvados).

Mélanges Documents – Mm. Ch. De Beaurepaire.
Un arrêt du Parlement de Rouen (23 décembre 1575) fait mention des actes suivants : Traité de mariage passé devant les tabellions de Honfleur, le 28 juin 1519, entre Gilles Le Roy, sieur du Plessis, fils de Guyon Le Roy, sieur du Chillou (et Ysabeau de Beauval) d’une part, et Catherine de Brézé, seule fille et héritière de feu Gaston de Brézé (Sire et Chastellain heredital de Fauguernon, d’Arrechier, et de Planbosc, Mareschal heredital de Normandie, et de Marie de Cerisay sa femme. d’autre part.
— Traité de mariage entre Nicolas de Dreux, sieur et baron d’Esneval, d’une part, et ladite Catherine de Brézé, veuve dudit sieur du Plessis, en date du 14 mai 1525.
— Autre contrat passé devant les tabellions de Pavilly, le 19 novembre 1528, par lequel Nicolas de Dreux, baron d’Esneval, donne à Nicolas Restault, son filleul, tout et tel droit exercer que ledit sieur d’Esneval pourrait prétendre et réclamer à l’encontre des hoirs du sieur du Chillou et la due de Fauguernon, et chacun d’eux, à raison du douaire de ladite Catherine de Brézé, lors défunte, sa première femme. (Arch. com. du Havre, DD,— On ne sait comment expliquer l’emploi, dans l’acte du 28 juin 1519, des termes héritière de feu Gaston de Brézé qui le supposent déjà mort, alors que Gaston de Brézé donnait quittance en novembre 1520 et en 1525.

Dictionnaire De La Noblesse – De La Chenaye-Desbois et Badier.
– Famille Henri de Colombières, père de Jean, Baron De la Haye-du-Puits, époux de Marie de là Capelle, Dame de Pirou. De ce mariage sortit:
François de Colombières, qui vendit, le 29 Juin 1491, la Baronnie de la Haye-du-Puits, à Christophe de Cerisay, Seigneur de Villy, Montereul, Fauguernon.

Marie de Cerisay, la fille unique de Christophe de Cerisay et son héritière, porta cette Baronnie en dot à
Gaston de Brezé , Vicomte de Fauguernon, Seigneur de Planes et de Montmartin,d’Auvrecher, et de Plainbosc, vivant en 1509, lequel la revendit , vers l’an 1512, à Jean de Magneville.
– Guillaume Paynel, V. du nom, Baron de Hambie, de la Haye-Paynel et d’Ollonde, épousa Jeanne Bertran, fille de Robert, Sire de Briquebec, et de Marie de Sully, dont : – Jean , Seigneur de Hambie et de Briquebec, marié à Marie Bertran, Vicomtesse de Fauguernon , dont il n’eut point d’enfans ;

Note Du Premier Président Pellot Sur La Normandie.
Me de Pierrecourt, possède en son nom, comme héritière de M. d’Angerville, les terres d’Angerville, de la
Pintière, Sourdeval, Chasteau-du-Pin et Faugernon ;
15 m. 1. t. de rente (Le 27 avril 1694, Françoise de Mire, vicomtesse de Fauguernon, baronne d’Angerville et autres lieux, demeurant au château de la Pinterie, veuve de feu Louis-Jacques Le Conte, chevalier, marquis de Pierrecourt, présente un chapelain pour la chapelle du château de Fauguernon.)

Chantilly : les archives, le cabinet des titres. Tome 4 – Macon, Gustave.
Délivrance de terres faite par Jean de Montenay, seigneur de Fauguernon, à Richard Le Mire, écuyer, fils et héritier de feu Etienne Le Mire, 2 mai 1468. – Bail des terres labourables des coutures de Fauguernon, 19 février 1477 [1478]. – Procès entre Guillaume de Cerisay et Jean Lendes au sujet du fief Baudet ; accord du 22 février 1484 [1485]. – Vente de la vicomté et seigneurie de Fauguernon par Philippe et Jeanne de Montenay à Guillaume de Cerisay, 2 avril 1489 [1490]. – Plaids de Fauguernon, 1496. – Afféagement par Yon, seigneur de Garencières et de Fauguernon, 18 avril 1380 ; vidimus dressé pour Jean de Montenay, seigneur de Fauguernon, le 3 février 1450 [1451]. Fiefs de Fauguernon, reconnus aux plaids du 13 janvier et du 14 avril 1494. – Causes de Christophe de Cerisay aux assises de la vicomté d’Auge, 1495-1502. – Retrait et annulation d’un acte de concession d’une place pour édifier un moulin à draps à Fauguernon ; accord entre Antoinette de Mornay, agissant au nom de Christophe de Cerisay, son mari, et Guillaume Coquart, demeurant à Lisieux, 8 avril 1505.
Saint-Philbert-des-Champs (Calvados, canton de Blangy). – Accord entre Richard Lemyre et Christophe de Cerisay, vicomte de Fauguernon et du Pin, sur plusieurs différends, dont un au sujet du fief de Cansemire, 6 décembre 1495.

Histoire de l’ancien Évêché-Comté de Lisieux – Formeville, H. de.
La Baronnie Et Vicomté De Faulxguernon bailliage D’Evreux Et Vicomté D’Orbec.
De la Baronnie de Faulxguernon :
Le fief de Saint-Nicol, 8. de fief, assis à Sainte-Catherine et relevant d’Etienne de Honfleur, possédé par Jacques de Brèvedent, Ecuyer, La châtellenie de Fontenay -le Marmion, au bailliage de Caen, vicomté de Falaise, possédée par M. le baron de Beuvron. La teneure prétendue par le Procureur du Roi, de Falaise, dont il y a encore procès pendant et indécis aux requêtes du palais à Paris. Le fief de Fontenay – le Paynel, en la vicomté de Caen, qui est un quart de fief. Le fief de Tilly, plein fief de Chevalier, assis sur la Vicomté de Caen. La baronnie et vicomté de Bricquebecq, assise au bailliage de Costentin, possédée par M. de Longueville. Les deux fiefs de Saint – Clou, qui sont deux pleins fiefs de Chevalier, assis en ladite paroisse de Saint -Clou, possédés par Claude d’Abault, Ecuyer. Duquel fief relèvent les fiefs qui ensuivent :Le fief de La Poterie, assis en la paroisse de Tourgeville, possédé par les héritiers du feu sieur de Bléville Varinier. Le fief de Saint – Melaigne, quart de fief, assis audit Saint- Melaigne, possédé par François de Malortie, Ecuyer. La vavassorerie de La Barberie, assise à Glanville, possédée par Louis Turgot, Ecuyer. Les fiefs de Blosseville, deux pleins fiefs de Chevalier, assis en la paroisse de Pennedepie, possédés par Robert Mallet, Ecuyer, sieur de Saint – Martin. Duquel fief sont tenus les fiefs ci – après :Le fief de Glatigny, quart de fief assis à Tourgeville, possédé par Gilles de Giverville, Ecuyer. Le fief de la Fontaine- Esmanguard, assis à Saint – Ymer, qui sont deux tiers de fiefs, possédés par Nicolas Cheron, Ecuyer. Du fief de Glatigny relève :Le fief de Beaumonchet, 8° de fief, assis à Tourgeville, possédé par Nicolas de Grieu, Ecuyer. Le fief de Barneville- la-Bertrand, plein fief de Chevalier, assis audit Barneville, possédé par Nicolas – Claude Le Jumel, Ecuyer.

Anselme, de Sainte Marie: Histoire Généalogique et Chronologique De La Maison Royale De France.
Gaston de Brezé, seigneur de Plannes, d’Auvricher et de Plainbosc; maréchal héréditaire de Normandie, fut substitué aux biens de la maison par la donation qu’en fit le roi Louis XI à son frère aîné en 1481. Il est qualifié chevalier, seigneur de Faulguernon, dans une quittance qu’il donna le 11 avril avant Pâques 1516 à Jehan l’Aleman, receveur général des finances de Normandie, de 240. livres pour sa pension d’une année. Le sceau est aux armes de Brezé, brisées d’un lambel de cinq pendans en chef, légende, Gaston de Brezé. On en trouve plusieurs autres où il n’y a point de brisure.
Femme, MARIE de Cerisay, dame de Fauguernon et de la Haye-du-Puy, fille de Christophe de Cerisay, seigneur des mêmes terres, et de Marie de Mayneville.

Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l’Europe.
LE CONTE DE NONANT .
La maison le Conte de Nonant, d’origine chevaleresque, eut la Normandie pour berceau; son existence ne s’éloigna jamais de cette province, à laquelle elle devait ses souvenirs, dans laquelle elle posséda sa fortune, contracta la plupart de ses alliances. Ses mariages ajoutèrent à son patrimoine de grands biens et de nobles fiefs. Les marquisats de Raray, de la Ferté-Imbault, de Pierrecourt, situés en Picardie ( duché de Valois ), en Sologne, dans le duché d’Aumale. Il est vrai cependant que le comté de Cernières, le marquisat de Nonant, la baronnie de Beaumesnil, le marquisat de Flamanville, le vicomté de Fauguernon, tous situés en Normandie, sortirent de la maison qui longtemps avait porté leurs titres et qui devait leur possession à de nobles mères . La perte de ces biens fut entraînée par l’extinction des branches dont ils étaient l’héritage et qui se fondirent dans les maisons d’Oraison, du Plessis -Chatillon, Bouton de Chamilly, ou par les préférences d’une héritière sans enfants, moins fidèle au souvenir de ses pères, à la volonté de ses prédécesseurs, qu’aux prédilections qu’elle avait acceptées. Ces désastres cependant ne purent écarter la maison de Nonant de sa province originaire : elle y conserva toujours, elle y possède encore une part de sa fortune, aussi bien que tout l’honneur et toute l’ancienneté de ses souvenirs .
La maison le Conte forma cinq branches principales .
1°. Celle des seigneurs de Cernières et de Blancbuisson, barons, puis marquis de Nonant .
2°. La seconde branche de la maison le Conte de Nonant est celle des seigneurs de Brucourt et de Villers, marquis de Fontaines, de Bretoncelles, de Néry, de Raray, de Pierrecourt . Elle se sépara de la branche aînée au neuvième degré en la personne de Jean le Conte de Nonant, mort en 1580, cinquième fils de Charles le Conte et de Catherine d’Anfreville .
D’un rameau se détacha en 1667, au treizième degré, un second rameau, en la personne de Louis – François le Conte de Nonant, d’abord mousquetaire, guidon, puis enseigne de la compagnie des gendarmes bourguignons. Il quitta le service en 1693 à cause de ses blessures . Il était seigneur de Pierrecourt, de Mallou, de Silly, du Béchet, et second fils de Jacques le Conté de Nonant, marquis de Pierrecourt, et de Françoise de Mire, vicomtesse de Fauguernon, baronne d’Angerville, veuve en premières noces de Paul de Mathan . Ce rameau s’est fondu dans celui dont il était sorti et n’est plus représenté aujourd’hui, au quinzième degré, que par madame Cécile-Rose le Conte de Nonant de Pierrecourt, comtesse de Nonant, marquise de Raray, épouse de son cousin . Elle a transporté à son fils les droits de titres et de noms de son père. Ce second rameau de Pierrecourt a fourni trois générations, et ses alliances ont été de Blanchebarbe de Grandbourg, de la Chaussade, le Conte de Montulé, d’Estampes, de Narbonne – Pelet, de Rothe,Thuy – Polet, du Val – Poutrel .
3°. La troisième branche de la maison le Conte de Nonant est celle des seigneurs de Saucourt; elle se sépara de la ligne directe au neuvième degré, en la personne de Charles le Conte de Nonant, vivant en 1553, sixième fils de Charles le Conte de Nonant et de Catherine d’Anfreville .
4°. La quatrième branche de la maison le Conte de Nonant est celle des seigneurs de Saint-Aubin .
5°. La cinquième branche de la maison le Conte de Nonant est celle des seigneurs de Gisay, subdivisée elle­ même en quatre rameaux .

Du mariage d’Henri de Lancy, marquis de Raray, et de Catherine d’Angennes sont issus :
Marie-Luce de Lancy-Raray, dame et marquise de Raray, Ribécourt, Pimpré, etc.
Cette dernière épousa le 26 février 1696 Jean-François le Conte de Nonant, chevalier, marquis de Pierrecourt, seigneur de Betheville, Pierrecourt (terres qui furent vendues pendant sa minorité et pour la liquidation de la succession de son père), vicomte de Fauguernon, baron d’Angerville, fils de Louis-Jacques le Conte de Nonant, seigneur et marquis de Pierrecourt, et de Françoise de Mire. Le marquis de Pierrecourt, devenu marquis de Raray du chef de sa femme, mourut le 24 mars 1740 au château de la Pinterie, à l’âge de 75 ans; et sa veuve finit ses jours au château de Raray à l’âge de 80 ans le 16 mars 1743.
Ils avaient eu trois fils :
1 ° François – Louis, qui viendra;
2° Jean-François le Conte de Nonant Raray, dit le chevalier, puis le comte de Pierrecourt, qui n’a pas laissé d’enfants de Marie- Catherine-Joséphine, née comtesse de Vickaa;
3° François-Louis- Gaston le Conte de Nonant, dit le comte de Raray, seigneur de Pimpré et de Ribécourt,
chevalier de Saint-Louis, commandeur de Saint-Lazare marié à Catherine de Comerfort.

François-Louis le Conte de Nonant – Raray, dit le marquis de Néry, fils aîné du marquis de Pierrecourt et de
Marie-Luce de Lancy de Raray, né en 1697, épousa le 11 mars 1731 Josèphe-Louise Chevalier d’Anfrenel ( alias d’Enfrenel. Ils laissèrent pour enfant :
Jean-Joseph le Conte de Nonant, marquis de Raray, chevalier de Saint – Louis, lieutenant – colonel de cavalerie, que des blessures reçues à la bataille de Minden contraignirent à quitter le service . La mauvaise administration de ses affaires et des pertes portées jusqu’à cent mille écus l’engagèrent avant l’année 1760 à la vente de ses terres de Raray et de Néry.
Mort à Villejuif le 19 octobre 1808.
Il avait été marié :
1° le 14 mars 1747, n’ayant encore que 15 ans, à Marie-Jeanne-Françoise-Elisabeth Bazan, marquise de Flamanville, qu’il perdit le 12 avril 1761; Du premier lit il eut le marquis de Flamanville, mort en 1779 sans alliance, et la marquise de Bruc, morte en 1820, deux ans après avoir vendu, en 1818, sa terre de Fauguernon, et survivant à sa fille unique, la duchesse de Clermont-Tonnerre, morte sans enfant en 1810.
2 ° le 3 mai 1762, en conséquence du contrat passé le 7 décembre 1761, à Marie-Reine-Victoire de Durcet, née le 19 octobre 1746, fille de Jacques- Henri de Durcet, baron de Poncé, et de Marie-Charlotte de Fontenay.
De ce lit naquit:
Joseph-Antoine Alexis le Conte de Nonant de Raray, dit le comte de Nonant, né le 24 février 1765 au château de la Pinterie, mort le 29 novembre 1792 au château de la Ferté-Imbault, avait épousé le 7 mars 1785 Cécile – Rose le Conte de Nonant de Pierrecourt, sa cousine, née le 24 août 1767, fille d’Alexis-Bernard le Conte de Nonant, marquis de Pierrecourt, et de Cécile-Jeanne de Blanche­barbe de Grandbourg, sa seconde femme . De ce mariage sont issus :
1º de Joseph-Amédée Le Conte de Nonant-Raray, comie de Nonant;
2° de Simplicie-Reine-Rose Le Conte de Nonant-Raray, marquise du Prat (1) : seuls petits- enfants de la marquise de Raray, née Durcet. Avec cette dernière dame, morte au château de Ponssay le 28 mai 1807, s’éteignit le nom et périrent les armes de la famille de Durcet.
ARMES : de sable, au lion d’or, au chevron d’argent, brochant sur le tout .
(1) PIERRE-JEAN-FRANÇOIS du PRAT, chevalier, né au Mans le 9 décembre 1779, était depuis deux ans élève de l’école militaire de Pontlevoy, lorsqu’il en sortit pour accompagner sa famille en émigration. Rentré en France en 1797, il a épousé, par contrat du 2 février 1807, passé devant Desjardins et son collègue, notaires à Versailles, Simplicie-Reine-Rose LE CONTE DE NONANT DE RARAY, fille de haut et puissant seigneur messire Joseph-Antoine-Alexis Le Conte de Nonant, chevalier, dit le comte de Raray, puis le comte de Nonant, capitaine au régiment de Royal-Roussillon, décédé le 29 novembre 1792, et de haute et puissante dame Cécile-Rose Le Conte de Nonant de Pierrecourt, comtesse de Nonant-Raray encore existante, et petite-fille de messire Jean-Joseph Le Conte de Nonant, chevalier, dit d’abord le marquis de Néry, puis le marquis de Raray, vicomte châtelain de Fauguernon, baron d’Angerville, seigneur des dites terres, de Forges, le Pin, la Pinterie, Ecorcheville, le Béchet, le Brévedent, etc., mestre de camp de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, qualifié en plusieurs actes très-haut et très puissant seigneur, et de dame Marie-Reine-Victoire de Durcet, baronne de Ponçay ou Poncé en Vendomois, marquise de Raray, son épouse, aussi qualifiée très-haute et très puissante dame. Pierre-Jean-François du Prat est décédé à Versailles le 17 mars 1815.

Collection de Sceaux. 1 – Douët d’Arcq, Louis.
– Robert Bertrand , Sire De Fauguernon.
Fragt. de sceau rond , de 48 mill . Arch . de l’Emp . J 210 , n ° 7 : Équestre, aux armes ( un lion couronné , brisé d’unbâton ) . Champ treillissé.

– CONTRE-SCEAU .Écu aux armes de la face ; dans une rosace .
S • ROB’T • B’TRA • SIRA • DA • Rabanno
ARR
(Seel Robert Bertran, sire de Fagernon , chevalier). Appendu à une promesse des barons normands de suivre le roi de France dans son expédition contre l’Angleterre. – Rouen , le mercredi avant la Saint – Marc ( 21 avril ) 1339.

Archives du Calvados.

– Après 1755 Aveux des fiefs nobles – Liasse 35: Baronnie de Roncheville.
Baronnie de Fauguernon. M. de Rarey. M. le vicomte de Fauguernon étois enfin d’aoust 1755 emeprynt approuver de satisfaire à la reddition de l’aveu – AD. 14. A. 288. 7 p.
– 1595.- Fauguernon – Parey de Combray – F 6382, 1 pièce.
– 16..? – Mémoire des fiefs qui sont en la vicomté d’Auge. La baronnie et vicomté de Faulxguernoy bailliage d’Evreux vicomté d’Orbec. De la baronnie de Fauguernon. Le fief… St Nicol gv de fief assis à Ste Catherinne en relevre d’Etienne de Honfleur etamp; officier vaujacqy dv bicludare cjerice. AD 14. A 371. Cah. moy. 12 fol.
– 1691.- Le Brèvedent – Acte accordé par Jean Lecourtois, docteur et professeur de droit français en l’Université de caen, sénéchal de la baronnie de Creully, à Louis Vauquelin, écuyer, sieur de la Brosse, procureur de Françoise de Mire, marquise de Pierrepont, comtesse de Fauguernon, baronne d’Angerville, etc., veuve de Louis-Jacques Lecomte, seigneur et marquis de Pierrecourt, de l’aveu rendu du fief du Brèvedent – AD14-Baronnie de Creully. E 874
– 1723-Cernay – Déclaration à Auguste-Léon de Bullion, chevalier, marquis de Bonnelles, colonel d’un régiment de dragons, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, La Croupte, Saint-Aubin, etc., par Philippe Le Prévost, fils Jean, bourgeois de Honfleur en sa noble seigneurie des Castelets, de terres à Cernay, affermée devant Pierre Hébert, procureur fiscal en la haute-justice de Fauguernon, sénéchal, assisté de François Le Front, greffier. – AD. Calvados-Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

– Fauguernon: Catherine courthois, vve Nicolas hagron  » ensuite ayant fait l’examen du banquart nous l’avons trouvé muni de ses ecalles et cordages nous les avons mis d’égalité, ensuite nous y avons mis les poids et les avons pesés les uns sur les autres lesquels poids sont au nombre de six de chacun cinquante livres, d’un de vingt cinq, un de douze, un de six, un de quatre, un de deux,un d’une et le dernier d’une demie livre sur lesquels il s’enest trouvé deux de chacun cinquante livres pesant chacun Trois livres moins que les quatre autres et nous avons interpellé ledit hagron de nous Déclarer pourquoi et d’ou venait ce défaut venait de ce que les Deux poids étaient Déplombés; nous avons vérifié le fait, ce qui s’est trouvé véritable; a lui demandé s’il y avoit longtemps que ce plomb manquait…..A.D. 14-L. Administration IV Police 41)

3 – Archives ShL:

Prospections GRAPPA.
FAUGUERNON (I.N.S.E.E. n° 260)
Le Château Clx: 449,28 X 1167,78
Ancienne motte avec fossés et restes de constructions, près des ruines du château de Fauguernon.
Sources : SOYER J. les fortifications circulaires isolées en France, Ann. de Norm. n° 3, oct. 1965, p.384
CAUMONT.A de, Statistique Monumentale t. V. 1867 p.32-35, 1 fig .
CAUMONT.A de, Cours t.V., p.232-235
DORANLO R. Inventaire Bull. Soc. Hist. de Lisieux n° 26, 1924-25., p.5
– Prospection christophe Maneuvrier, 1991.

Fonds Cailliau 3F1 – 3F201.
3f 70 1760-1812 – Fauguernon : Partages De Biens, Cession.

Fond Cailliau – Sous-Série 3 F.
Fauguernon 58-70. Le Bailly Pierre, Bailli Vicomtal De Fauguernon, Administrateur Des Hôpitaux De Lisieux.-139.

Fonds Cailliau – Sous-Série 3 F.
– 1642 25 mai – Contrat de Mariage de Pierre Caulmont de Fauguernon et de Larie Debief, fille de Jacques, sieur du Faulq, de Fauguernon.
– 1661 31 janvier – Contrat de Mariage de Nicolas de Gouvis, écuyer, sieur de Haguellon fils de feu Charles(1) et de Françoise Rajeaud de Fauguernon et Marie Regnier, fille de Jacques et de Ysabel Le Consteur de St-Germain de Lisieux.
(1) Fief Haguelon à Fauguernon. Charles de Gouvis, écuyer, seigneur de Haguelon et de Parfontaines, demeurant à son manoir, paroisse de Fauguernon 9 mai 1630, épouse Damoiselle Françoise Aparroc d’où Nicolas de Gouvis, l’aisney, écuyer, seigneur de Hacquellon, originaire de la paroisse de Fauguernon, demeurant à Lisieux et Damoiselle Anne de Gouvis, sa sœur demeurant au Brévedent 19 octobre 1660
– LEBAILLY Pierre de Fauguernon et LEGENDRE Monique 1784.

Fonds Caillau Sous-Série 2F.
2F A 89-106 1767-1825 – PAISANT Pierre, charpentier à Fauguernon.

FONDS DUVAL Georges 2S.
2S379 – Fauguernon: château de Combray (plans et photos)-1946-1957.

Fond Courel – Architecte: archives anciennes.
– 24 frimaire an 2 (14 décembre 1793): Vente Jean LE CHEVALIER (Fauguernon)/ François LANGLOIS représentant sa tante Marie LANGLOIS (Sainte-Marie-aux-Anglois) d’une rente reçue de Jean LE BEC (fabriquant de frocs à Lisieux). Notaire: Jacques Louis Daufresne, Lisieux.
– 3S3 – 1 liasse: 9 documents 1786-1826 – Boîte.
Hypothèque, 9 avril 1821: Contre Nicolas SIMON (Marchand et cultivateur, Fauguernon) au profit de Louis Charles Elie CLEMENT – (Falaise)
Hypothèque, 7 juillet 1821:maison située à Lisieux rue petite couture dont les anciens propriétaires sont Nicolas SIMON – (Fauguernon), Nicolas SIMON (Lisieux), Jean GALLOIS (Lisieux), Guillaume Bernard PEROTTE. Dette du premier nommé à Henriette François GONDOIN.
– 7 décembre 1809: Inscription au bureau des hypothèques, au profit de Me Hypolite Charles Eustache CORNET (huissier, Lisieux)/contre Nicolas SIMON (propriétaire, Fauguernon).
– 3S4 – 5 juin 1819: Inscription au bureau des hypothèques, au profit de Me Hypolite Charles Eustache CORNET (huissier et propriétaire, Lisieux rue petite couture) contre Nicolas SIMON (propriétaire, Fauguernon) 1793-1819 – Boîte.
16 juin 1819: Droits d’hypothèque, Hypolite Charles Eustache CORNET (ancien huissier, Lisieux rue petite couture) contre Nicolas et Gabriel SIMON (Fauguernon)
6 juillet 1819: Copie requête de Nicolas SIMON (cultivateur, Fauguernon) contre Hyppolite Charles Eustache CORNET (propriétaire, Lisieux).
– 3S6-1 liasse: 18 documents – 1813-1939 -Boîte.
19 octobre 1813: Bail de 9 ans à la demande du sieur Nicolas Simon (cultivateur, Fauguernon) pour Jean-Baptiste Touffet (conducteur de voiture, Lisieux). Maison sise rue de la petite couture. Notaire: Jean-Baptiste François de Salles Cosnard Labretonnière, Lisieux.
– 3S10 – Affiche: adjudication publique « Cour de Morbec » à Fauguernon (17 mars 1902).

Dons Enveloppe n° 14.
PROMENADES À TRAVERS LES COMMUNES RURALES DES ENVIRONS DE LISIEUX
2ème série : Les Monceaux, Le Pré d’Auge, Hermival-les-Vaux, Fauguernon, Marolles, Fumichon

Fond Comte De Becci.
– Bail de ferme pour 6 ou 9 ans de 1902 ou 1908 ou 1911 Mr Becci propriétaire locations à Mr Riquier Arthur de Fauguernon une ferme en herbe.

Fonds Sturler – Photos Et Pellicules.
50 C – Maison Dr Duruflé Fauguernon août
2 photos 6 pellicules.

Archives NEDELEC Communes.
com.22.3. 1 Fauguernon Combray.
com.22.3. 2 Fauguernon Le pavillon.
com.22.3. 3 Fauguernon La Cour de Moyaux.
com.22.3. 4 Fauguernon Androuet du Cerceau.
com.22.3. 5 Fauguernon Duchesne-Fournet.
com.22.3. 6 Fauguernon Vie de la commune.
com.22.3. 7 Fauguernon Norolles : Le domaine de Combray.
com.22.3. 8 Fauguernon Manoir du Buisson ; Val Séry.
com.22.3. 9 Fauguernon Ancien presbytère.
com.22.3. 10 Fauguernon Château forteresse.
com.22.3. 11 Fauguernon Notes historiques.
com.29.8 Glos La Manoirie au Faulq, le Buisson à Fauguernon,La Cour de Moyaux.

Fonds Boudard Sous-Série 2F M.
2FM69 – période révolutionnaire – quittances pour travaux. (moulin de Fauguernon).
2FA99 : 1817 : Mémoire de Paisant charpentier à Fauguernon pour travaux faits au Hausey et à la Mancellerie.
2FA102 : mémoires de travaux exécutés par Adrien Paisant charpentier à Fauguernon.
2FM78 – 1777-1818 – quittances pour travaux châteaux du Pin, de Fauguernon, au moulin.
2FM81 – période révolutionnaire – Nonant, Raray, La Pintrie, Fauguernon, Piercourt, Norolles, Ecorcheville, Lambot.
2FM97 – an X – reçu de perception de contributions pour Fauguernon et Ecorcheville.
2FM104 – reçu de Pierre Gaisnel pour ses journées de travail (couverture, moulin de Fauguernon et autres ).
2FM122 : 1786 : La Pintrie : mémoires du couvreur pour Fauguernon.
2FM125 : 1810 : La Pintrie : état des fermages (Fauguernon).
2FM170 – 1781-1854 – Paysant charpentier, Robert Grip Fauguernon, Morin (veuve), de Bruc.

Fonds Ancien 1F.
– 1F437 : 26 juillet 1744 : Jacques Le Chantre de Fauguernon reconnaît avoir reçu de Pierre Lhermite de Lisieux ( St Jacques) la somme de 14 livres pour 6 mois de location d’une chambre.
– 1F889 : 1773 : Fauguernon : lettre du Marquis de Pierpont.: bail de la ferme.
– 1F662 : 25 mars 1664 : mariage entre Jacques Lachey de Saint Philbert des Champs et Marie Guesnet de Fauguernon.

Fonds Boudard – Sous-Série 2F A
2FA99 – 1817 – Mémoire de Paisant charpentier à Fauguernon pour travaux faits au Hausey et à la Mancellerie.
2FA102 – mémoires de travaux exécutés par Adrien Paisant charpentier à Fauguernon.

Notes De 1600 À 1940.

1605, 24 juin-Fauguernon
Famille Le Boctey. Accord pour le recouvrement de certaines sommes dues sur des biens à Fauguernon appartenant à Jehan Lefrançois – 9F Deville. A. Minute papier, 2 ff.

1607, 3 mai-Norolles-Lisieux, Fauguernon
Marguerite Vattier, de la paroisse de Norolles, y demeurant, fille et héritière en partie de Pierre Vattier et Robert Questey, vend à Robert Lefrançois, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Germain de Lisieux, une pièce de terre en cour, plant et maison sise à Norolles, tenue en partie de la seigneurie de Fauguernon moyennant un boisseau et demi de blé, l’autre partie de la sieurie de Mallou, en la faisance de 5 sols tournois de rente, moyennat le prix de 180 livres tournois. – SHL. 9 FA. Minute papier

1608, 23 juin-Beaumont-en-Auge
Bail à ferme consenti par Olivier Mallet, conseiller du roi en sa cour de Parlement de Rouen, prieur commendataire de Beaumont-en-Auge, à Jacques Mesnier, bourgeois, demeurant à Saint-Germain de Lisieux, de tous les droits de dîmes apparteant aud. prieuré à prendre et cueillir sur les paroisses de Saint-Philbert-des-Champs, Norolles, Fauguernon, moyennant 350 livres par an. – 9 FA. Fonds Et. Deville.

1620, 23 janvier-Fauguernon -Vente par Guillaume et Jean Chillard à Gabriel: Tyvain, d’une pièce de terre à Fauguernon, tenue de la sieurie de Boisravenot.-FB 294

1673, 25 juin-Fauguernon. – Copie d’aveu rendu à Françoise de Myre, châtelaine de Fauguernon, et à Louis-Jacques Le Conte de Nonant, pour l’aînesse Mignon, à Fauguernon. – FB 44

1673, 14 juillet-Saint-Philbert-des-Champs, Fauguernon.
Aveu rendu à Louis-Jacques Le Conte de Nonant, marquis de Pierrecourt, vicomte et chastelain de Fauguernon, etc., par François Godard, pour terres à Saint-Philbert-des-Champs, tenues de la sieurie de Coeurie ou Queurie. – FH 262

1715 – Le Pin-en Lieuvin
Mémoire pour Messire L.F. Le Conte de Nonant contre J. F. Le Conte de Nonant et Jean de Bottey – Seigneuries de Malou, du Pin, Chatellenie de Fauguernon – Nom des possesseurs – Imp. 35 p.
Catalogue des Imprimés , p. 10
1716 , 15 septembre – Fauguernon
Vente par Nicolas Lejeune, écuyer, seigneur et patron de Grisy, à Jean Lechevalier, d’une pièce de terre à Fauguernon, tenue de la seigneurie de Combray. FB 372
1744. 1F437 – 26 juillet 1744 : Jacques Le Chantre de Fauguernon¬ reconnaît avoir reçu de Pierre Lhermite de Lisieux ( St Jacques)¬ la somme de 14 livres pour 6 mois de location d’une chambre.
1773. – Archives SHL 1F889 : Fauguernon : lettre du Marquis de Pierpont.: bail¬ de la ferme.

Inventaire des imprimés anciens conservés dans les archives de la Société historique de Lisieux.
Ancien régime – 1ère série : 1er carton :
– I.J.2 : Mémoire pour M. L. F. Le Comte de Nonant contre J.F. Le Comte de Nonant et Jean de Bottey (1715). (Seigneuries de Malou, du Pin, Châtellenie de Fauguernon, noms des possesseurs 35 pages). (ex n° 69).
– I.J.26 : 1694 : Terre et fief de Bouttemont dépendant de la sieurie de Fauguernon ;
Monsieur Le Bas Conseiller à la Cour des Aides contre M. Bertout.

Les Bulletins de la Société historique de Lisieux.
– Numéro 16, 1907. – Le fief de La Monteillerie à Fauguernon.
– Numéro 42, septembre 1998. – Patrick Gurrey et notes de Charles Vasseur – Fauguernon. Sortie du 27 juin 1998.

FICHIER XVIe et XVIIe siècles.
9F Deville. A. Minute, papier.
1524, 23 avril-Norolles – Contrat de mariage de Robert Gohier de la paroisse de saint-Denis de Norolles d’une part, et Marguerite Hurel, fille de feu Jehan, de Fauguernon. A ce contrat figure messire Jacques Filleul, curé de Notre-Dame-de-la-Couture, de Bernay

Carnets de Ch. Vasseur : « Analyses et transcriptions … »
– Dans HH 4 Registre fait en l’année 1660 par Maistre Pierre Thiron avocat au Conseil dans lequel sont escrites les principales affaires de sa maison
– P.4 Le Breuil et Norolles
Se composent de 7 corps de logis. La cour relevait partie de Fauguernon, partie de la sieurie du Breuil parce qu’il y en avait une partie sur la paroisse de Norolles et l’autre sur le Breuil.
Le Bois du Nieux était une aînesse de la chatellerie de Fauguernon sur la paroisse de Saint-Philbert-des-Champs.
– Page 6 La pièces des Coutures de Cormeilles sur le chemin de l’Eglise de Norolles à celle de Saint-Philbert, dépendant de la chatellerie de Fauguernon.

– Dans Liste de notaires
1618 28 janvier Jehan Noucher et Hillaire Daubichon tabellions jurés en la Vicomté de Fauguernon
1675 27 décembre Architriclin Noucher tabellion en la Vicomté de Fauguernon
1707 4 février Gilles Chaudru tabellion et la Vicomté et Haute Justice à Fauguernon
1712 Adrian Picquot et François Beaufrère tabellions jurés en la Vicomté de Fauguernon

dans : ANALYSE DES TITRES CONCERNANT DES PROPRIETES ET PRINCIPALEMENT DES FAMILLES DE L’ARRONDISSEMENT DE PONT-l’EVEQUE ET LISIEUX
– page 12 : 1672 15 mai
Vente par Jacques Boudard et ses fils de la paroisse de Saint-Philbert-des-Champs, à Pierre Hérieur du Pin, d’une pièce de terre en cour. Garantie être tenue de la chapelle de Saint-Regnobert de Fauguernon, puisnement en Lainesse du Bosc, chargée de rentes et faisances seigneuriales avec foy hommages reliefs et treizièmes le cas offrant.
Présent à ce :
Maître Philippe Denis, prêtre demeurant en la paroisse de Saint-Jacques-de-Lisieux et Maître Nicollas Chaudru, sieur des Roches, demeurant en la paroisse de Saint-Philibert-des-Champs.
– page 40 – 1663 14 juillet
Aveu rendu à haut et puissant seigneur Louis Jacques Lecomte, Chevalier Seigneur, Marquis de Pierrecourt, Louis, Beteville, Le Coudrey, Beteville en Caux, Moudrainville, Malou, Vicomte et Chastelain de Fauguernon, Baron d’Angerville, seigneur de Forges, le Beschet, Bois Ravenot, la Coeurie, la Pintherie, Brévedent, Carsis? Sourdeval et autres lieux, par François Godart pour 2 pièces de terre Saint-Philbert-des-Champs, sur le chemin de Moyaux à Pont-l’Evêque, dépendante de la terre de la Coeurie, par foy, hommages, reliefs, treizièmes le cas offrant.

– p.176 – 1580 8 juillet
Aveu rendu à Nobles Hommes François Poisson, sieur du Buisson et Nicolas du Val, sieur de Bocquensey aux droits des demoiselles Charlotte et Catherine de la Rivière, leurs femmes, sieurs du fief terre et sieurie du Mesnil es Crottes
par Noble Paul Pynain, sieur de Saint Pierre, héritier de feu Maître Robert le Perché, en son vivant procureur du Roy en la vicomté d’Auge pour partie d’une vavassorie nommée la Valvassorye Arnould, assise aux paroisses de Beaumont et de Clarbec, sujette à 40 oeufs 4 deniers à Pâques. A la Saint Michel 30 corbeillées de pommes pour un myeu de cildre, et audit terme 10 sols pour agencement pour cueillys, pillys et entonnages, 48 sols à Noël, 4 chapons, 4 deniers hérisson et mottage… au château de Fauguernon

Carnets de Charles Vasseur : « Doyenné de Touques ».

19 – FAUGUERNON – Faguellon – Fauguernone
voir :
Norolles – Translation de St Regnobert
Annuaire Normand p.137-139 de 1864
Répété littéralement dans le Bulletin Monumental 1863 p.805 et 807
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXIII p.110 n°675
Ste Historique de Lisieux – extraits 111 -112
Id 1874 p.10 n°44
Almanach de Lisieux pour 1873 p.189 à 194 (notice sur le château)

Par. de Saint-Régnobert
patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux
doy. de Touque.
Génér. d’Alençon
élect. de Lisieux
sergent. de Moyaux.
Fauguernon fut érigé en. baronnie, vicomté et châtellenie par la réunion des terres et seigneurie d’Angerville, Forges, Sourdeval, Caresis, Bois-Raverot, la Coeurie; cette baronnie mouvait de l’ancienne baronnie de Roncheville. Le fief Quesnai ou Kesnoi, à Fauguernon, s’étendait sur Saint-Étienne de-la-Thillaye.
De la baronnie et vicomté .de Fauguernon, un des plus grands fiefs du duché de Normandie, relevaient les fiefs de haubert de Saint-Nicol, huitième de fief assis à Sainte-Catherine-de-Honfeur; la châtellenie de Fontenay-le-Marmion; le quart de fief de Fontenay-le-Pesnel; le fief de Tilly (plein fief de chevalier)la Poterie, fief sis à Tourgéville; la vavassorie de la Barberie, sise à Glanville; le quart de fief de Glatigny, 1620 (fiefs de la vicomte d’Auge).

Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux – 95 feux.
Sous l’invocation de St Régnobert
Patronage:
14e dominus de Faguellon
16e et 18e dominus loci
Curés:
Guerrier 1764-1774
Goubin 1785-1787
Lors de la déclaration des bénéfices de 1751 le patron était le Marquis de Rarey et le collateur l’évêque de Lisieux. Le bénéficiaire Messire Jacques Guerrier avait la tierce gerbe des dîmes (Archives du Calvados)

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

FAMILLY

NOTES sur FAMILLY – 14259.

FAMILLY accrue le 31 mars 1825 à la Commune de La HALBOUDIERE
Familleium, Famillie, Famillye.


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Archives du Calvados.
Familly (Calvados ; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14259
Histoire administrative :
Familly intègre la commune de La Halboudière par l’ordonnance du 31 mars 1825.
A partir du 1er janvier 2016, elle forme avec Auquainville, Les Autels-Saint-Bazile, Bellou, Cerqueux, Cheffreville -Tonnencourt, La Croupte, Fervaques, Heurtevent, Livarot, Le Mesnil-Bacley, Le Mesnil-Durand, Le Mesnil-Germain, Meulles, Les Moutiers-Hubert, Notre-Dame-de-Courson, Préaux-Saint-Sébastien, Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, Saint-Michel-de-Livet, Saint-Ouen-le-Houx, Sainte-Marguerite-des-Loges et Tortisambert, la commune nouvelle de Livarot-Paysd’Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Livarot), par l’arrêté préfectoral du 24 décembre 2015.

FAMILLY:
I. Dioc. de Lisieux.- Baill, d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. Gr. à sel de Bernay. Gén. et int. d’Alençon; él. de Lisieux; subd. d’Orbec.
II. Distr. de Lisieux; canton d’Orbec (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton d’Orbec (Loi du 28 pluviose an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) . Pop.: 200 hab. (1911) . Sup. 1.070 hect. 28 a. 55 c.
La commune actuelle de Familly a été constituée par la réunion des communes de Familly et La Halboudière, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté ( Ordonnance du 31 mars 1825) .
ADMINISTRATION GÉNÉRALE : Familly. – Délibérations, depuis le 24 messidor an XII.
ÉTAT-CIVIL: Familly. – Baptèmes, mariages et sépultures, depuis 1677. Lacunes: 1686-1692, 1707, 1721. Le déficit d’un cahier d’actes de 1662-1663, mentionné par le même inventaire, a été constaté par l’inspection de 1891.
Familly. – États de sections ( Sections A-D). Matrice foncière. An V (5 cah. )

FAMILLY, canton d’Orbec, accru de la Halboudière en 1826.
Famillie, 1281 (cartul. de Friardel).
Familléum (ibid. n°9).
Famillye, 1320 (rôles de la vicomté d’Auge).Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – H. de Formeville.
– Famillye. — Fief de haubert, etc., tenu par Robert de Saint-Jehan, vaut 30 livres de rente.
– Famillye, — Guillaume Lesesne tient de Guillaume de Friardel, partie d’un franc-fief estimé 100 sous.
– Plein fief de haubert, formé en 1666 par sa réunion au fief de la Pelardière, relevant de la vicomté d’Orbec(Dictionnaire topographique du département de l’Aube).

Lieux-dits:
Banvole (LA), h. – Bataillère (LA), h. – BEAUVALLE (LÀ), h. – Blanc-Buisson (LE), h. – BUISSON (LE), h. – Champs (Les), h. – CORNICHET (Le), h. – Gasnerie (LA), h. – GRANDE-NOE (LA), h. – Guérardière (La), vill. – Hancards (Les), h. – Manoir (LE), h. – Motte (LA), f. – [Noë (LA GRANDE et LA PETITE-), h.] – RATAIS (LE), h. – Roquets (Les), h. – Valtier (LE), h. – Vannetière (LA), h. –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 754 pour Familly et page 760 pour La Halboudière.
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados : page 1227.

2 – Pièces Justificatives

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes de M. Ch. Vasseur.
Familly, Familleyum.
Comme Meulles, cette paroisse occupe une plaine, au milieu de laquelle s’élève l’église isolée, sans agglomération de maisons. Le château, situé un peu plus loin au nord de l’église, occupe seul la ligne d’horizon; sa silhouette est peu mouvementée. L’église est sans importance et sans valeur architectonique.
Le portail pratiqué dans le pignon occidental est moderne.
La porte d’entrée se trouvait autrefois dans la dernière travée du côté du sud. On en voit encore la trace : elle avait un linteau droit sur lequel on avait tracé légèrement en creux u ne accolade. Un porche, dont on trouve encore les arrachements, la protégeait. Les fenêtres sont régulièrement disposées sur les deux murs latéraux, divisés en quatre travées par des contreforts. Ces fenêtres, ogivales ou cintrées subtrilobées, accusent la fin du style ogival tertiaire. En effet, la construction ne doit pas être antérieure au XVI, siècle, car les murs et les contreforts sont bâtis en grès, et l’exploitation de ces roches n’a pas dû se faire avant la fin du XVe siècle.
Le clocher, en ardoise, n’offre rien à signaler; seulement, au lieu d’être à cheval sur le faîte, suivant l’usage, il s’élève sur l’angle sud-ouest, et sa base forme saillie à l’intérieur, au-dessus de la porte primitive.
Le choeur, eu retraite sur la nef, n’a aucun caractère qui puisse mettre à même de déterminer l’époque de sa construction; les murs sont en blocage de silex non taillé, avec angles en grès grossier, sans contreforts. Les ouvertures sont du XVIIe siècle.
Le maître-autel à haut retable, à tombeau droit, revêtu d’un parement de toile peinte, peut remonter au XVIIe siècle, mais il a certainement été retravaillé à une époque récente.
La voûte a été blanchie, et on a coupé les entraits qui la maintenaient.
L’arc triomphal est ogival avec moulures prismatiques portant sur des pieds-droits semi-cylindriques.
La voûte de la nef, assez bien conservée, accuse le XVe ou le XVIe siècle. Ses sablières sont soutenues par des corbeaux de pierre fort saillants, comme nous en avons déjà rencontré à Ouillie-du-Houlley, et au Mesnil-Guillaume.
Les deux petits- autels dédiés à saint Jean-Baptiste et à la Sainte-Vierge datent du règne de Louis XIV. Ils ont été enlevés à l’église supprimée de la Halboudière. Leurs rétables se composent de deux colonnes torses avec ceps de vigne, portant un fronton coupé en volute, avec une niche en amortissement. Un tableau occupe le centre.
Deux petites piscines accompagnent ces autels.
Il reste aux fenêtres quelques lambeaux de vitraux dans le style de la Renaissance.
Les fonts baptismaux sont en grès, de forme octogone; sans la date 1696 qu’on voit sur une des faces, on les attribuerait facilement au XVIe siècle.
La sacristie est surmontée d’une croix en fer assez curieuse.
L’église de Familly est sous l’invocation de Saint Jean Baptiste. Elle était comprise dans le doyenné d’Orbec. Le patronage appartenait à l’Evêque de Lisieux. Suivant un acte des archives du Calvados, du 5 septembre 1444, ce droit lui fut contesté par le chapitre, et en 1451 l’un et l’autre présentèrent de concert.

Château
— Le château est situé au nord de l’église, dans une ligne parallèle, au milieu d’un vaste enclos et sans aucun entourage. On peut considérer que ce qui existe actuellement n’est qu’une aile du château primitif, soit qu ‘il ait été terminé, ou qu’il soit resté en projet. Un fossé devait entourer le pied des murs : on en voit encore quelques traces devant la façade du nord. L’architecture, dans ses principales parties, rappelle l’évêché de Lisieux. Toutefois, la brique seule a été employée et d’après un système tout particulier.
Dans l’état actuel, la principale façade regarde le nord.
Elle est flanquée à ses extrémités par deux pavillons. Les angles sont à refends; les trumeaux, dans l’intervalle des fenêtres, sont occupés par des cartouches ménagés en recreusant tout autour le parement de la muraille, enduit ensuite d’un crépi jaunâtre qui fait ressortir la couleur rouge de la brique. On a, par ce même procédé, tracé, au-dessus du cordon de séparation des deux étages, une balustrade à fuseaux renflés d’un galbe léger et délicat. Des lignes de briques noires forment zigzag sur la frise de la corniche et dessinent des losanges sous l’appui des fenêtres).
Le corps central compte cinq fenêtres et sa décoration est semblable à celle des deux pavillons. Les combles sont en ardoise, coupés harmonieusement par des lucarnes à fronton alternativement triangulaire et circulaire. Ce motif est imité certainement de la partie de l’évêché de Lisieux qui date du règne de Louis XIII.
La façade du sud présente une disposition analogue dans la moitié de son étendue; l’autre moitié offre des amorces et des remaniements confus qui- indiquent évidemment qu’un corps-de-logis, maintenant détruit, s’appuyait sur cette partie.
Ce devait être le corps principal.
Dans son état actuel, » dit M. Ch. Vasseur, ce château n’est pas encore dépourvu d’importance. Le procédé employé pour sa décoration, avec une seule sorte de matériaux vulgaires, en même temps ingénieux et économique, indique un architecte consommé dont on doit regretter d’ignorer le nom. Est-il permis de faire une conjecture? Cet architecte serait celui que Léonor de Matignon, évêque de Lisieux, employa à la reconstruction de son palais épiscopal à la fin du XVII, siècle. J’en trouverais la preuve dans un même procédé de décoration employé pour transformer les murs du XIIe siècle, de l’aile occidentale, et dans les hardis emprunts faits par le constructeur de Familly au vieux bâtiment Louis XIII, qui fait façade sur la place Royale. Le hasard, des recherches postérieures, viendront, j’espère, confirmer mes présomptions. Familly était un demi-fief de haubert d’abord possédé par des seigneurs du nom. En 1241, Nicolas de Familly renonce à toute prétention sur le patronage.

La Recherche de la noblesse, faite en 1524, trouva à Familly Nicolas Lecourt, sieur du lieu, ennobli par le roi Louis XI.
En 1562, cette terre appartenait à Loys d’Irlande.
Un siècle après, en 1662, on la trouve entre les mains de messire Adrian de Mainteternes, escuier, conseiller du roy, vicomte enquesteur et commissaire examinateur en la vicomté du Sap. Il vivait encore en 1676. C’est à lui, sans aucun doute, qu’on doit la construction du château.
En 1789, M. d’Avernes était seigneur de Familly. Le château est actuellement habité par M. le comte de Pardieu, membre de l’Association normande.
La paroisse de Familly était comprise dans l’élection de Lisieux, sergenterie d’Orbec. Elle comptait 61 feux ou 300.
habitants. On y a réuni la Halboudière, dont nous allons parler tout à l’heure, qui comptait également 300 habitants.
Aujourd’hui, ces deux paroisses réunies sont réduites à 277 âmes.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

100. – Le 19 sept. 1693, furent ordonnés sous-diacres :
Michel Motte, acolyte de St Jean de Familly.

166. – Le 18 sept. 1694, furent ordonnés diacres dans l’église de Courbépine :
Me Michel Motte, sous-diacre de la parr, de Familly.

375. – Le 21 nov. 1696, la nomination à la cure de St Jean-Baptiste de Familly appartenant au seigr évêque de Lx, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Marguerin Landon, dernier titulaire, la personne de Me Claude Gouin, pbrë du diocèse d’Evreux. – Il signe au registre des Insinuations : «de Mongouin.» Le 23 nov. 1696, led. sr Gouin prend possession de la cure de Familly, en présence de Me Jacques Landon, demeurant à Heugon, et autres témoins.

187. – Le 4 sept. 1697, Me Jacques Desprez, pbfë, demeurant à Familly, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Laurent Dallet, acolyte, fils de Germain Dallet, de la parr. de S-Aubin-de-Bonneval, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

514. – Le 26 déc. 1700, Guillaume Découfflet, fils de Jacques et d’Anne Houlley, de la parr. de Familly, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

548. – Le 23 avril 1707, Me Guillaume Découflet, sous-diacre de la parr, de Familly, est ordonné diacre.

591 . – Le 22 sept. 1708, furent ordonnés prêtres:
Me Guillaume Découtflet, diacre de la parr. de Familly.

Curés. – M. Landon – C. Gouin.
Prêtre de la paroisse. – J. Desprez.
Clercs. – M. Motte – G. Découfflet.
Patron. – L’évêque de Lisieux.
Seigneur. – André de Mainteterne, Escr, seigr de Familly.

307. – Le 19 février 1712, Abraham Arnoult, laboureur, de la parr, de Familly, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Louis Arnoult, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

474. – Le 19 oct. 1712, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Louis Arnoult, fils d’Abraham et de Marie Tasset, de la parr, de Familly.

323. – Le 31 oct. 1717, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
Jacques Renoult, de la parr, de Familly.

547. – Le 27 sept. 1721, Me Claude Gouin, pbrê, curé de St-Jean de Familly qu’il dessert depuis près de 25 ans, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N -S. -P. le Pape en faveur de Me Louis Louvet, pbrê de la parr. de Méry, diocèse de Bayeux, et curé de St Denis de Pont-de-Vie. Il se réserve toutefois 230 livres de pension.

601. – Le 15 janv. 1722, le seigr évêque donne son visa aux lettres de provision de la cure de Familly obtenues par Me Louis Louvet en conséquence de la résignation de Me Claude Gouin, dernier titulaire.
Le 20 janv. 1722, led. sr Louvet, curé de S’ Denis du Pont-de-Vie, prend possession de la cure de Familly, en présence de Me Claude-François Maure, sous-diacre de lad. parr. ; Me Louis Morin, acolyte de Meulles ; Jean Després, syndic, et autres témoins.

618. – Le 11 février 1722, Me Louis Louvet, pbfë, curé de Pont-de-Vie et pourvu de la cure de Familly, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice de Pont-de-Vie, en faveur de Me François Louvet, pbre, chapelain des Bénédictines de Vimoutiers.

18. – Le 2 avril 1722, Me Louis Louvet, pbrê, curé de Pont-de-Vie et pourvu de la cure de Familly, donne sa procuration pour résigner led. bénéfice de Pont-de-Vie en cour de Rome en faveur de Me Charles-François Lefebvre, pbrê du diocèse de Bayeux.

39. – Le 6 mars 1722, Me Louis Louvet, pbfë, curé de Pont-de-Vie et pourvu de la cure de Familly, révoque la procuration qu’il a donnée pour résigner sond. bénéfice de Pont-de-Vie en faveur de Me François Louvet, pbfë, chapelain des dames bénédictines de Vimoutiers, et led. St-François Louvet déclare qu’il consent que lad. résignation n’ait aucun effet.

Curés. – C. Gouin (ou Claude Demongonin ou De Mongouin ou Claude Gouin ou Claude de Gouin) – L. Louvet.
Clercs. – L. Arnoult – J. Renoult. – CF. Maure.
Notable. – J. Després.

319. – Le 19 févr. 1737, dispense de bans pour le mariage entre Charles Duchemin, Escr, sr de Familly, fils de feu Charles Duchemin, Escr, sr de Clairfontaine, et de noble dame Jacqueline de Huldebert, de la parr. de Champosoult, d’une part, et dlle Magdeleine Allaire, fille de feu Pierre Allaire, marchand, originaire de Livarot et demeurant depuis plusieurs années à Vimoutiers.

474. – Le 17 fév. 1738, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Louchard, Escr, sr de la Vardière, l’un des deux cents chevau-légers de la garde du roy, fils de feu Gabriel Louchard, Escr, sr de la Vardière, brigadier des chevau-légers de la garde, chevalier de l’Ordre militaire de St Louis, et de feue noble dame Marie-Madeleine Levavasseur, de la parr. d’Orbec, d’une part, et noble demlle Catherine de Mailloc, fille de Mesre Philippe-Pierre de Mailloc, chevr, seigr des Esteux et de la Morandière, lieutenant de nos seigrs. les maréchaux de France pour le bailliage d’Orbec, et de feue noble dame Barbe de Mainteterne, dame et patronne de Familly.

156. – Le 7 décembre 1739, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Nicolas-François de Mailloc, chevr, seigr et patron de Familly, lieutenant dans le régiment de Mgr le dauphin-cavalerie, fils de Mesre. Philippe-Pierre de Mailloc, chevr, seigr des Esteux et de la Morandière, lieutenant de messeigrs les maréchaux de France, et de feue noble dame Barbe de Mainteterne, dame et patronne de Familly, de la parr. d’Orbec, d’une part, et damlle Marie-Anne-Catherine Alleaume, fils de feu Mre Jacques Alleaume, trésorier de France de la généralité d’Alençon, seigr de Bouges(?), Lencers(?), Betangue(?), la Champenoise, Charney et autres lieux, et de noble dame Blanche-Marie-Anne Le Normand, de la parr, de St-Denis d’Evreux.

21. – Le 8 décembre 1744, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean de Vauquelin, Escr, sr du Boisrogère, fils de feu Mesre Eustache de Vauquelin, Esc., et de noble dame Marie de Maurey, de la parr, de Croisilles, d’une part, et damelle Catherine-Françoise de Mailloc, Escr, seigr des Etàux, lieutenant de nos seigneurs les maréchaux de France pour le bailliage d’Orbec, et de noble dame Barbe de Mainteterne, dame et patronne de Familly, originaire de Familly et demeurant à Orbec.

182. – Le 16 mars 1748, la nomination à la cure de St Jean-Baptiste de Familly appartenant au seigr évêque, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Louis Louvet, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Levavasseur, pbrë du diocèse.
Le 28 mars 1748, led. sr Levavasseur, prend possession de la cure de Familly, en présence de Me Jacques Langoisseur, pbrë, desservant lad. parr. ; Me Pierre Deshayes, conser du roy, lieutenant-général en la vicomte d’Orbec et premier assesseur au bailliage dud. lieu, et plusieurs autres témoins.

339. – Le 1 er juin 1748, vu l’attestation du sr Lefèvre, vicaire de Meulles, et du sr Langoisseur, pbfê, desservant la parr. de Familly, dispense de bans pour le mariage de Jean Briand et d’Elisabeth Davoult.

Curés. – L. Louvet – Jq Levavasseur.
Prêtre desservant. – Jq Langoisseur.
Patron. – L’évêque de Lx.
Seigneur et notable. – P. -P. de Mailloc – F. Lecesne.

353. – Le 12 févr. 1752, Jean Gasnier, demeurant à Familly, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Gasnier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

Curé. – J. Levavasseur.
Clerc. – J. Gannier.
Mesre Charles-Antoine de Bernart, chev, marquis d’Avernes, seigr et patron des parr. d’Avernes, Familly, St-Cyr-d’Estrancourt et d’Orville. On trouvera dans le Dictionnaire de la Noblesse de la Chesnaye des Bois une généalogie détaillée de la famille Bernart de Courmesnil et d’Avernes à laquelle plusieurs auteurs ont voulu rattacher la famille Bernard de Marigny.dont: Charles-Antoine de Bernart, Marquis d’Avernes, Comte d’Orbec, Enseigne des Gendarmes d’Orléans, Chevalier de Saint-Louis – né le 3 Mars 1734, marié par contrat du 21 Mars 1762, célébré le 24, et veuf en Novembre 1764, de Marie-Charlotte-Françoise-Elisabeth-Parfaite Le Cornier.

130. – Le 12 juin 1783, Mr Jacques Levavasseur, pbfë, curé de St-Jean de Familly depuis 36 ans environ, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Charles-Michel Motte, pbrë du diocèse de Lx. Il se réserve toutefois une rente viagère de 800 livres à prendre sur les revenus de ce bénéfice, ainsi que tout le rez-de-chaussée du presbytère et autres dépendances. Fait et passé au manoir presbytéral de Familly.
Le 30 juin 1783, led. sr Motte obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Motte prend possession de la cure de Familly, en présence de M. Thomas-Just Poullard, pbfë du diocèse de Rouen, curé de la Brevière, demeurant à Rouen, rue des Carmes, parr. St-Lô, et autres témoins.

Curés. – M Levavasseur. – G.-M. Motte.
Prêtre de la paroisse. – C.-J.-B. Desplanches.

Noël DESHAYES, Mémoire pour servir dans FORMEVILLE.
– 1215, sept. – Courson, Bellou, Bellouet, Genneville, Familly, etc.
Jourdain du Hommet, évêque de Lisieux donne au chapitre toute la dîme des blés des deux prébendes de Nonant, deux gerbes dans la paroisse de Lasson, le patronage et les grosses dîmes des deux portions de Notre-Dame-de-Monnay, de Notre-Dame-de-Courson, de saint Léger, de Saint saturnin de Réville, de Saint-Pierre-de-Bellouet, de saint Sulpice de la Goulafrière, de Saint Ouen de Genneville, de Sainte Marguerite des Loges, de Saint-Jean-de-Familly, de sainte Cecile de Beuvillers et de Notre Dame de Villerville, en se réservant le droit d’instituer dans ces paroisses les vicaires perpétuels, et oblige le chapitre à donner, sur le revenu de ces bénéfices, 100 livres par an aux dits clercs ou chapelains de la cathédrale, nommés Douze-Livres, sous la condition qu’ils y assisteraient à tout l’office. Il donne au chantre, 10 livres par an en deux termes, sur le revenu de l’église de Saint Aubin de Canapeville, au doyenné de Vimoutiers, avec ce qu’il avait retiré des moines de Jumièges, tant en vassaux qu’en terres, bois et pâturages; et accorde au trésorier le patronage de l’église de Notre-Dame-de-Bellou.

Promenade dans le canton d’Orbec-en-Auge – R.GUIBLAIS.
Les paroisses de Familly et de La Halboudière sont rattachées en 1790, lors de sa dissolution par l’autorité diocésaine.
Familly doit son nom à un ancien domaine gallo-romain, sur lequel à l’époque féodale s’est constitué un fief important. Au XVI° siècle, la terre de Familly appartenait à la famille de Mainteternes, elle passa au siècle suivant à la famille d’Irlande, puis d’Avernes et enfin aux de Pardieu.
C’est à Familly que décéda en 1843, Marie-Laure GROUARD, poétesse, née à Paris en 1822.

Notes Diverses sur la famille d’Irlande.

La Normandie littéraire.
La famille d’Irlande était originaire de l’élection de Bernay. Elle a été maintenue dans sa noblesse le 12 avril 1666. Jean d’Irlande a été procureur général a la cour des aides en 1583. Armes d’azur au chevron d’or accompagné en chef de deux merlettes d’argent, et en pointe d’une coquille du même.

Courcelles, Jean B.: Histoire généalogique et héraldique des pairs de France.
IX. Robert DE BONNECHOSE, écuyer, seigneur du Boscage, marié, par contrat du 11 juin 1623, avec Anne D’IRLANDE, fille de feu Pierre d’Irlande, écuyer, seigneur de Familly, et de
Louise du Tertre. Il en eut entr’autres enfants, François de Bonnechose.

Nobiliaire universel de France.
1 ) – Louis D’IRLANDE, Ier du nom, écuyer, seigneur du Bos-le-Comte, du Parc, d’Abenon, etc.
Il épousa Anne le Court, dame d’Abenon et de Familly, fille de Nicolas le Court, écuyer, seigneur de Familly; Louis d’Irlande mourut avant le 3 juillet 1586. Anne le Court l’avait prédécédé. De leur mariage sont issus :
1. Louis d’Irlande, écuyer, seigneur d’Abenon, de Familly, du Parc, etc., qui fut père de :
a. Gilles d’Irlande, écuyer, sieur du Parc, d’Abenon et de Familly, marié avec demoiselle Claude de la Saussaye
b. Louis d’Irlande, curé de la Halboudière;
c. Pierre d’Irlande;
2) -. Jacques D’IRLANDE, écuyer, seigneur de Familly,;il épousa Anne de Piperay de Marolles.
3. Marguerite d’Irlande, femme, le 22 mai 1604, de Louis des Champs, écuyer, sieur de la
Gruelle

Armorial Générale de France – G.-A. PREVOST.
180. — Claude de Mongouin, prestre, curé de Familly : De sable à une croix pattée d’argent.

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados.
L’église Saint-Jacques – Lisieux
Quelques-uns de ces piliers portent encore des restes de peintures avec inscriptions obituaires, qui indiquent la place de sépultures concédées à quelques bienfaiteurs insignes.
Plusieurs des inscriptions se déchiffrent encore aisément; l’une d’elles porte le nom de: Me Guille Tirel, En Son Vivant, Curé De Sainct-Johan De Familly Qui Trespassa Le Mquedi Penultme Jour De Juin L’an MIL V. LX.
Cy devat sont inhumés et gisent les corps de vénble personne mº Guille
Tirel en son vivant pbre (prêtre) et curé de sainct Johan de Familly et
de Jehanne feme de Johan Tirel mère dud. curé lesqls trespassérent
scavoir est lad. Jehanne le vend. XXIIII jour de septembre l’an mil
Ve XVII (1517) et led. curé le mquedi (mercredi pénult me jor de juin
la……. et de Johan Tirel l’aisné qui trespassa le mardy X em
jour de décembre l’an mil Ve XVII. Priez Dieu por eulx. Pater nr
ave ma.

Notices sur diverses localités du département du Calvados – A. Guilmeth.
Hugues de Montfort, s’étant ligué, en 1122, avec la plupart des autres seigneurs normands contre Henri Ier, fut fait prisonnier par les troupes de celui-ci, le 26 mars 1124, dans les plaines de Bourg-Theroulde, puis envoyé en Angleterre, où un sombre cachot l’attendait pour le resserrer longtemps.
Le vieux Hugues de Montfort, rendu à son tour à la liberté, après avoir langui quatorze ans dans les fers, mourut sans avoir pu rentrer en possession de ses domaines. Les réclamations de Robert, son fils, ne furent d’abord pas plus heureuses, mais, après la mort de Geoffroi d’Anjou, ce dernier parvint cependant à se faire restituer quelques unes de ses terres, notamment celles qui appartenaient à Clémence d’Orbec, sa femme.
En effet, en 1145, cette dame fit à la léproserie de la Madeleine, dotée par Roger son père, une donation de 12 sous tournois, à prendre chaque année sur les revenus de la prévôté d’Orbec ; peu de temps après, cette rente fut échangée par les administrateurs de la léproserie contre deux pièces de terres situées à la Folletière et à Familly.

Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados – Dr Doranlo – GRAPPA.
FAMILLY. – Ch. Vasseur a observé des traces de fossés autour du château situé au nord de l’église ( Caumont stat. mon., V,). Deux noms de lieu sont à retenir: « La Motte» à 4 kil. environ à l’O.-S.-O. de l’église et « La Bataillère » à 3 kil. au S.-O. (Carte E. M., Bernay, N.-O. Cad D n, 516-533).

Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Évreux en 1562 – Pierre-François Lebeurier.
62. Loys d’Irelande, seigneur de Familly,
– En 1241 Nicolas de Saint Jean de Familly renonça à toute prétention sur le patronage.
– 5 septembre 1444 licence à l’Evêque et au doyen de passer accord au sujet de la nomination à la cure de Familly. Signé par le Roy à la relation du Duc d’York, lieutenant général et gouverneur de France et de Normandie.
– 7 février 1451, accord entre l’évêque et le chapitre nommant de concert à la cure de Familly

Notes du premier président Pellot sur la Normandie – Pellot, Claude.
Le siège du Sap, par Adrien de Mainteterne, escuyer, sieur de Familly.

Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790.Calvados.Archives ecclésiastiques
1622-1779. Ensuit le cathalogue des noms et surnoms des filles qui ont receu le st habit de religion en cette maison et prieuré conventuel de St-Joseph d’Orbec.
Françoise de Mailloc des Esleux, fille de Philippe-Pierre de Mailloc, écuyer, sieur des Esteux, lieutenant des maréchaux de France au bailliage d’Orbec, et de Barbe-Madeleine de Mainteterne (1721-1722).

Gallia Christiana, In Provincias Ecclesiasticas- Denis de Sainte-Marthe.
Charles de la Roque, chanoine et trésorier de l’église de Rouen, lors de la démission de son oncle Louis Mainteterne, abbé de Castricis, est admis au Parlement de Normandie comme conseiller le 22 octobre 1580, et fait l’éloge de Noam en 1594 et mort en 1616.

Sévigni; ou, Une paroisse rurale en Normandie pendant les trois derniers siècles – Victor Hyacinthe G . Des Diguères
Mme de Boismé, née de Heudey, fut probablement la mère de François Yver de Boismé, qui épousa Marie-Barbe de Mailloc, fille de messire Philippe-Pierre de Mailloc, écuyer, seigneur des Eteux, Familly, Montfaut et autres lieux, lieutenant des maréchaux de France pour le bailliage d’Orbec, et de feue Barbe de Mainteterne. Ce fut M. de Boismé qui nomma Nicolas-François Guyon des Diguères, l’aîné de nos oncles, le 23 mai 1751 , à St-Germain d’Argentan, avec M.de Gautier de Montreuil.

Collection de dalles tumulaires de la Normandie – Le Métayer-Masselin, Léon
Menneval (près Bernay -Eure) passa, au siècle dernier, entre les mains de la noble famille qui la possède aujourd’hui, par feu la comtesse d’Auger, née de Bouville. On la voit, au XVII°. siècle, habitée par la famille de Mainteterne, anoblie en 1610 (1), qui en fit l’achat en 1548, à Adrien de Bréauté , premier seigneur de ce nom.
(1)Manuscrit sur l’état de la recherche de la noblesse de la généralité d’Alençon, du 22 mars 1666. Archives du département de l’Eure.

État faisant connaître la résidence actuelle des personnes évacuées de…. Belgique ( à Familly) – Guerre mondiale (1914-1918) – Réfugiés.
Mayence (Joseph) et sa famille, de Jumé, à Familly, Calvados.
Delmont (Jules), de Braux, à Familly, Calvados.
Dumont (Emile), de Fleurus, à Familly, Calvados.
Dufrenne (Camille), de Pont-de-Loup, à Familly.

Encyclopédie théologique. 38: Dictionnaire raisonné de droit et de jurisprudence en matière civile ecclésiastique.
FAMILLY (Calvados). — Une maison presbytérale avec ses dépendances a été léguée à la fabrique par le marquis d’Averne. (Ord. roy., 29 sept. 1819.)

3 – Archives ShL:

Archives NEDELEC Bibliographies.
9.8 1- Mainteterne (de) Seigneur de Familly 1548.

Archives NEDELEC Commune.
com.22.2 Familly

Arch. SHL. Ms. BB 292
– 1662, 12 octobre
Sentence rendue aux plaids du Sap par Adrien de Mainteterne, écuyer, seigneur et patron de Familly, vicomte enquêteur et examinateur de la vicomté du Sap, sur la requête de Jean-Baptiste Mallet, sieur de Neuville.

Carnets de Charles Vasseur.
6 – FAMILLY (Familleyum).
– Insinuations
– Sous l’invocation de St Jean Baptiste
– Curés: le Vavasseur 1764/1774 – Motte 1783/1787
– Ch. Vasseur a observé des traces de fossés autour du château situé au nord de l’église (4). Deux noms de lieu sont à retenir: « La Motte» à 4 kil. environ à l’O.S.O. de l’église et « La Bataillère » à 3 kil. au S.-O. ( Carte E. M., Bernay, N.-O. Cad D, 516-533).

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

DIVES sur MER

NOTES sur DIVES-sur-MER – 14225.

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En 1826, DIVES absorbe TROUSSEAUVILLE

Dive, canton de Dozulé. On écrit aujourd’hui Dives, mais à tort.
Portus Divoe, 1077 (ch. de Saint Etienne).
Leuga Pontis Dive, 1080 (ibid.). Diva, XI° s° (Dudon de Saint-Quentin, p. 239).
Sanctus Salvator de Diva, 1268 (bulle de Clément IV).
Dyve, 1421 (rôles de Bréquigny, n°1288).
Portus Divoe et Pons Divoe (le bourg de Dives)

Dives, Diva, N.-D., prieuré bénédictin de Troarn, diocèse de Lisieux, auj. Bayeux, archidiaconé d’Auge, doyenné de Beaumont-en-Auge, cant. Dozulé, arrond. Pont-l’Evêque, Calvados.
BEAUNIER-BESSE, VII, 206. — LONGNON, II, 257. — SAUVAGE, L’abbaye de Troarn, 1S7.

Par. de Notre-Dame, par. l’abbé de Troarn.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Evêque,
sergenterie de Dive.

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux : par H. de Formeville
– BARONNIE DE DIVES – Dont le chef est assis en la paroisse de Dyves, possédée par l’Abbé de La grand Abbaye de Caen, lequel prétend qu’encore que ladite baronnie soit située dans Le district et territoire dudit vicomté d’Auge, néanmoins est incorporée à ladite Abbaye laquelle, par un seul moyen, relève du Roi.
– 1066. Réunion, dans le port de Dives et dans les ports voisins, de la flotte qui partit de Saint-Valeri-sur-Somme, le 30 septembre, pour la conquête de l’Angleterre que ne tarda pas à opérer Guillaume-le-Bâtard, devenu, après la bataille d’Hastings (samedi 14 octobre 1066), Guillaume-le-Conquérant.

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement – M. Louis Du Bois.
– La seigneurie de Dive (baronnie de Saint-Sauveur de Dive), dans laquelle l’abbaye de Saint-Étienne avait basse et moyenne justice s’étendait aux paroisses de Caumont, Périers, Beuzeval et Villers-sur-Mer, 1554 (aveu du temporel de Saint-Étienne de Caen).
– Vers 1077 Même année: 1ermai. Guillaume-le-Conquérant assiste à la dédicace de l’église de Dives.
– 1620 : 14 juillet. Louis XIII, voyageant en Normandie, dine à Honfleur d’où il va coucher à Dives.

– Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:

  • Le fief de Douville, plein fief assis en la paroisse de Douville, possédé par Jehan Desson, Ecuyer.
  • Le fief d’Auricher, plein fief assis à Angerville, possédé par Anthoine Dhemery, seigneur de Villers.
  • Le fief de Brucourt, plein fief assis en la paroisse dudit lieu de Brucourt, possédé par messire Anthoine de Longaulney, seigneur de Francqueville.
  • Duquel fief de Brucourt relèvent les fiefs qui ensuivent : voir Brucourt

Lieux-dits de DIVES-sur-MER
Rue-des-Magasins (La), h – Rue-du-Puits (LA), h. – Saint-Cloud, h. –

Archives du Calvados
Dives-sur-Mer (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14225
Histoire administrative : Dives intègre la commune de Trousseauville par l’ordonnance du 19 juillet 1826. Le complément « sur-Mer » est ajouté par le décret du 18 septembre 1897.
EP Dives (Calvados; jusqu’en 1897)
DIVE-SUR-MER. ) L’addition sur-Mer a été autorisée par décret du 18 septembre 1897 .
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen él. et subd. de Pont-l’Évéque.
II. Distr. de Pont-l’Évêque; ch.- 1. de canton (Arrêté du 1 mars 1790). III . 3º arr. communal (Arr.de Pont-l’Évêque); ch.-l. de canton ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X); canton de Dozulé ( Ordonnance du 3 décembre 1831 ). – Pop. : 3.611 hab. ( 1911 ). — Sup.: 640 hect. 97 a. 98 c.
La commune actuelle de Dive-sur-Mer a été constituée par la réunion des communes de Dire et Trousseauville, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Ordonnance du 19 juillet 1826).
ÉTAT-CIVIL: Baptêmes, depuis 1620.- Mariages, depuis 1638.- Sépultures, depuis 1618 .
Lacunes : baptêmes de 1628-1630 ; actes de 1687- avril 1688 ?
Les actes antérieurs à 1655 sont en très mauvais état. – Audiences de contrats . 1630-1646. Délibérations du commun. 1648-1655. Délibérations paroissiales et visites de l’archidiacre. 1730-1774. Notes diverses: comptabilité, confrérie Saint-Sauveur. 1644-1646, etc. La conservation actuelle de tables des actes de 1766 à 1791 (Cah., 13 fol.) n’a pu être vérifiée.
Voir aux Archives du Calvados des requêtes à la municipalité cantonale de Dive. An VIII (Liasse) .
Voir Ibid., les actes de catholicité de Dive. 1678, 1682, 1690-1691, 1716. 1718 (Série G, Dive, 7 cal.); de Trousseauville. 1773 (Série G, Trousseauville, cah.)

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 5
DUTOUR Françoise et HAUGUEMAR Monique, Dives et les Divais, Condé-sur-Noireau, Corlet s.d. (1991), 125 p.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 715.
FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie normandes; BSHL n°61.
LENAIN Georges, « Combat naval de la Dives (10 Prairial an VI-29 mai 1798) », PA , 42, N° 11, Novembre 1992.
DUPRE Philippe, « L’usine de Dives-sur-Mer: Les Sociétés », Ann. De Normandie , 42, N° 3, Juillet 1992.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 433.
LECOUTURIER Yves, L’industrie dans le Calvados sous l’occupation, 1940-1944 dans L’Homme et l’industrie en Normandie. Du Néolithique à nos jours – BSHAO, n° spécial, 1990.
Mommers à Lisieux, Dives, La Rivière-Saint-Sauveur, Ablon
LE COURT Henry, Les halles de Dives in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie.
L’usine de cuivre de Dives-sur-Mer, Histoire et patrimoine industriels en Basse-Normandie, photocopie.
DESLOGES Jean, « Un atelier de briquetage à Dives-sur-Mer », Archéologie en Pays d’Auge , N° 1, 1993.
DESLOGES Jean, MANEUVRIER Christophe, FORFAIT Nathalie, « L’Apport de la prospection Aérienne à l’Etude du peuplement antique: La vallée de la Dives, frontière antique ? », Archéologie en Pays d’Auge , N° 1, 1993.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.

Revue Le Pays d’Auge:
– R. Viel – Le premier augeron-1952 – Panique à Dives en 1813 – 1952.
– J. des Dunes – La Dives: La vallée de la Dives – 1962. La Dives: Au pays d’ Exmès – 1962. – Sur les récentes fouilles dans l’église de Dives-sur-mer – 1962.
– J. Henry – L’ érection de la colonne de Dives -1966. – Le livre d’ Or de Dives – 1966.
– P. Marie-Cardine – Les invasions de l’Angleterre – Echecs et succès – Dives – 1982.
– Pierre-Jean Pénault – Guillaume le Conquérant et le Pays d’Auge – Autour de Dives – 1990.
– Jean Bayle – L’Hostellerie Guillaume-leConquérant à Dives-sur-Mer – 1991.
– Jean-Denis Gautié – Le Flambart « Saint -Rémi » – Dives-sur-Mer -1991.
Bulletin Monumental 180 p.14
Annuaire Normand 1986 p.427 – Inauguration de la colonne
Annuaire Normand 1863 p.670 Fête Internationale
Port de Dives – Annuaire Normand de 1863 p.666 et suivantes
Archives de l’Hôtel de Ville de Lisieux VI 31
Bulletin des Antiquaires 1er trimestre 1869 p.270
Bulletin monumental 1854 p.435 et 438
Monnaies romaines trouvées à Dives – Bulletin des Antiquaires de Normandie 8e année Tome 4 p.471
Amirauté de Dives voir Honfleur
La Dive Rivière près Moncontours – Voir Œuvres de Napoléon III Tome IV p.289

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Dives, Diva, Divoe, Pons Divoe, Sanctus Salvator.

Eglise.
— Le monument le plus remarquable de Dives est l’église. Elle appartenait à un prieuré dépendant de l’abbaye de Troarn, et c’est un édifice assez important. On peut en juger par la vue générale extérieure que je présente, page 10, et qui est prise du côté du sud-ouest.
Hormis quelques restes du XIe. siècle sous la tour, le monument est du XIVe. et du XV ». siècle. Ainsi, le choeur, avec la grande fenêtre du chevet et les bas-côtés qui l’accompagnent, offre tous les caractères du XIVe., aussi bien que les chapelles du transept et la travée de la nef qui suit. Le reste de la nef et les bas-côtés qui lui correspondent sont de la fin du XVe. siècle, ou même du commencement du XVIe.
L’église actuelle fut, au XIVe. siècle, reconstruite sur un plan assez vaste : on commença par le choeur et l’on s’arrêta à la seconde travée de la nef, après le transept.
Quelle fut la cause de ce temps d’arrêt? Nous ne savons; on en trouverait peut-être l’explication en fouillant dans les archives : toujours est-il que la partie de la nef, bâtie au XVe. siècle, fut disposée de manière à favoriser l’accès de la foule. On verra bientôt quel en fut le motif. Deux portes latérales s’ouvrent sous des espèces de porches, au nord et au sud, en regard l’une de l’autre (AA, voir le plan, page 11), pour faciliter l’entrée et la sortie des fidèles; une autre porte plus large occupe, selon l’usage, le centre de la façade occidentale(B).
Rien de plus élégant, de plus habilement découpé, que les moulures et les feuillages de cette porte occidentale de la nef; c’est un véritable chef-d’oeuvre de sculpture. Elle semble avoir été abritée anciennement sous un porche en pierre.
Plusieurs des fenêtres du choeur et des transepts ont subi des avaries et perdu leurs compartiments rayonnants. A une époque déjà ancienne, on a rétabli des meneaux perpendiculaires ajustés aux restes du tracery de ces fenêtres (Voir la page suivante).
La fenêtre du chevet est intacte; elfe est fort belle et conserve encore des restes de vitres peintes du temps.
La partie supérieure montre de petits anges tenant des instruments de musique; l’agneau, le pélican, et plusieurs scènes de la chute de l’homme.
La partie basse contient plusieurs saints et des donateurs.
Le milieu de la fenêtre est occupé par une clef d’argent sur un fond de gueules à deux fasces d’or.
On conservait à Dives un Christ fort ancien, qui a disparu, et qui passait pour avoir été pêché dans la mer.
Un tableau moderne, d’exécution grossière, mais assez curieux, placé dans le transept nord, représente cette découverte et celle de la croix qui s’en était détachée, et qui fut retrouvée deux ans après. Des inscriptions imprimées sur deux feuilles, et placées dans deux cadres de chaque côté de l’autel, m’ont paru mériter d’être transcrites, car leur style et leur orthographe indiquent qu’elles ont été copiées sur des inscriptions gothiques. Les voici. Elles servent d’explication aux deux scènes peintes sur le tableau :

COMME LES
PECHEURS DE DIVES
PECHERENT EN LA MER L’I
MAGE DE St SAUVEUR SANS CROUX
COMME LES PECHEURS DE CABOURG
POUR Y AVOIR PART EURENT GRANDE
ALTERCATION.
COMME APRÈS LE DICT IMAGE FUT PRINS
EN LA MER, IL FUT DICT PAR ENTRE LUX QU’IL
SERAIT APPORTÉ DANS L’ÉGLISE DE DIVES
OU LON LE REÇU EN GRAND JOYE ET
SOLENPNITÉ.
COMME AU DICT IMAGE L’ON FICT
TROIS CROUX QUI NE LUI SERVIRENT,
CAR DEUX SE TROUVERENT TROP
COURTE ET L’AUTRE FUT REU-
VÉE TROP LONGUE
COMME DEUX
ANS ESSUIVAN APRES L’IN
VENTION DU DICT IMAGE P
LA GRACE DE DIEU LES DICT PE
CHEURS DE DIVES PECHERENT EN LA
MER LA CROUX DU DICT IMAGE EN
LEURS RAYS
COMME LIMAGE ET LA CROUX FURENT
JOINGS ENSEMBLE POUR DIVINE FUT TREUVEY
QUE CETAIT LA PREMIERE CROUX DU DICT
IMAGE
COMME PAR APRÉ QUE LIMAGE FUT
CLOUÉ CONTRE LA CROUX ET TOUTE LES
CHOSE SUSDICT RECOUGNU ET DEUBE
MENT AVENU , FUT ÉLEVÉ EN CROUX
COMME VOYEZ

Le tableau est tout ce qui reste, à présent, pour rappeler la précieuse trouvaille dont il est question dans l’inscription; mais nous savons que ce crucifix a long-temps attiré les pèlerins à Dives, et c’est probablement ce qui a déterminé l’ouverture des deux portes latérales dont je parlais tout à l’heure.
C’est à cette circonstance qu’il faut aussi rapporter l’origine du nom de St.Sauveur qu’a porté long-temps le bourg de Dives, et sous lequel on le trouve mentionné dans divers documents (V. le t. II de la Statistique monumentale du Calvados, p. 6.)

L’église de Dives présente, dans sa disposition, des faits curieux qui ont été signalés à la Société française d’archéologie, et que j’ai plusieurs fois observés.
Les deux travées qui précèdent le transept, dit M. Bouet, étaient occupées par une sorte de jubé correspondant à toute la largeur de la nef et s’étendant même sur les bas-côtés; les voûtes en étaient portées alternativement sur les grands piliers et sur de petits piliers secondaires: les traces de plusieurs de ces piliers sont encore très évidentes, et confirment ce que j’ai entendu dire que ces voûtes étaient si basses qu’elles forçaient à baisser la croix processionnelle.
Il paraît que cette disposition insolite avait pour but de former une sorte de chapelle haute pour l’exposition du crucifix miraculeux; une description des clefs de voûte que j’ai trouvée à la bibliothèque Richelieu motive cette supposition.
Voici ce que dit le manuscrit : « A la première arcade, la plus proche du choeur, ladite inscription portée par un ange en demi-relief;
L’an de grâce mil et un le sixiesme jour d’aoust au dit an, print l’image de St. Sauveur en ceste église son repos, le St. Image sans croix vint, mais deux ans après ly vint la croix que sur la mer vi par marinaux. Dieu le v.. que par eux fut accomplis.
A la clef de la seconde arcade, sur laquelle est gravé et figuré un vaisseau rempli de plusieurs matelots et qui est surmonté d’un ange en demi-relief, les mots suivants sont écrits et gravés: « De la grâce de Dieu, les marinaux de Dives levèrent de la mer St. Sauveur en leur rets.
A la clef de la troisième est la figure de St. Sauveur en croix en relief.
A la quatrième sont gravés et figurés des charpentiers travaillant à faire une croix pour l’église St-Sauveur.
Le jubé dont parle M. Bouet n’existe plus, mais on peut reconnaître facilement qu’il correspondait à la quatrième travée de la nef, c’est-à-dire à la partie flamboyante de l’édifice, et on en retrouve des traces dans la travée du XIVe. siècle qui touche au transept. Les deux grandes portes latérales, en regard, dont j’ai parlé correspondent à la travée de la nef qui précédait le jubé, et les pèlerins pouvaient, avec la plus grande facilité, adorer la croix miraculeuse en entrant du côté du nord et du côté du midi.
Dans un des bas-côtés se trouve une cheminée placée dans cette sorte de tribune, ce qui paraît prouver qu’autrefois des gardiens veillaient jour et nuit près de la croix miraculeuse.
Dans le choeur, on voit encore une pierre tumulaire du XVIIIe. siècle, sur laquelle on peut encore lire :

HIC
IACET IACOBA
DENI…
QVÆ OBIIT ANNO
DOMINI MDC… XXIII DIE
NOVEMBRIS DIE.
REQVIESCAT
IN PACE
…. II IMEMATI …..

( 7 lignes illisibles. )
bords et dont quelques mots pourraient être encore lisibles.
A l’un des angles était un écusson (1) Je dois ces inscriptions, et plusieurs des notes qui suivent, à M. Ch. Vasseur.
Dans la même chapelle, au haut d’un confessionnal, est relégué un tableau dont le sujet est la Présentation au Temple.
Au bas, on-lit l’inscription suivante :

DONNÉ PAR M. LE CURÉ
ET LA CONFRAIRIE
DE LA CHARITÉ, 1726.

Enfin, à l’une des fenêtres du bas-côté nord du choeur, on voit un écusson dans le vitrage.
La lampe qui brûle devant l’autel de Sainte-Croix (transept nord ) est antérieure à la révolution de 1793 et porte les armoiries
précédentes.
Il y a dans la tour quatre cloches : trois sont anciennes; l’autre moderne. Voici les inscriptions des premières; la plus petite vient de l’église de Trousseauville.

LAN 1772 IAY ETE BENIE ET NOMMEE MARIE IEANNE PAR MAITRE
IEAN BAPTISTE MARTIN CURE DE CETTE PAROISSE ET PAR DAME MARIE
IEANNE MARGUERITE DUCLOS EPOUSE DU SIEUR PIERRE PASTEY LIEUTENANT
GENERAL DU GUET DE LA CAPITAINNERIE DE DIVES FRANÇOIS ANCELLE
TRESORIER
E QUENTIN ET GILLOT NOUS ONT FAITES


LAN 1772 IAY ETE BENIE PAR MAITRE IF.AN BAPTISTE MARTIN CURE
DE CE LIEU ET NOMMEE PAR DAME MARIE THERESE DROSE EPOUSE DE PIERRE
PASTEY LIEUTENANT GENERAL DU GUET DE LA CAPITAINNERIE DE DIVES
ANCELLE TRESORIER.


lAY ETE BENISTE PAR ME GILLES GAILLORE PBre CVRE DE TROVSSEAVVILLE
ET NOMMEE PAR DEM. MARIE MARGUERITTE LEBLAIS ET PAR MESSIRE
PIERRE DE MATHAN CHEVALIER SEIG. ET PATRON DE TROVSSEAVVILLE ET
DE LONGVILLIERS ESCr ORDINAIRE DV ROY EN 1676.

L’église, sous l’invocation de Notre-Dame, avait le titre de prieuré.
Le patronage appartenait à l’abbé de Troarn.
L’abbé de St.Étiennede Caen possédait des biens à Dives.
Dives était chef-lieu de sergenterie de l’élection de Pont L’Evêque, comptait 3 feux privilégiés et 52 feux taillables.
Il était compris dans la circonscription du doyenné de Beaumont.

Anciennes maisons.
— On remarque à Dives une maison assez considérable dont je donne l’esquisse, pages 19 et 20, et qui doit être du XVIIe. siècle. On lit sur la clef de voûte de l’arcade de la porte d’entrée la date 1695. Quelques personnes la désignent comme ayant été un ancien prieuré; mais aucune preuve ne vient légitimer cette attribution, et des écussons géminés, sculptés sur une cheminée du temps de Louis XIV, peut-être, paraissent se rapporter à un seigneur et à sa femme.
La principale auberge du bourg pourrait dater, dans quelques parties, de la fin du XVIe. siècle.

Halles.
— Les anciennes halles en bois, de Dives, ont une certaine importance. La partie la moins ancienne, qui est vers l’est, paraît remonter au XVIe. siècle; les dix travées, beaucoup mieux construites, qui composaient la halle primitive datent bien certainement du moyen-âge. Elles ont une longueur de 32 mètres et une largeur de plus de 11 mètres, qui se décompose de la manière suivante : la nef centrale, 7 mètres; bas-côtés, 4 mètres 32.
Voici d’abord la coupe transversale des charpentes, la même disposition des pièces se reproduit de travée en travée jusqu’aux travées terminales.
Ces dernières devaient être disposées de manière à soutenir un toit: or, voici la coupe longitudinale des bouts rabattus qui terminaient les dix travées de la halle primitive. La coupe longitudinale ci-jointe de deux travées du faîte montre comment celui-ci est consolidé au moyen de poutres croisées : ces dispositions se retrouvent dans presque toutes les anciennes charpentes du même genre.

Faits historiques.
— Une partie de la flotte destinée à transporter les troupes de Guillaume-le-Conquérant fut armée à l’embouchure de la Dive, où elle fut retenue quelque temps par les vents contraires. De là elle se rallia aux autres bâtiments de la flotte à St.-Valery-en-Caux (Seine-Inférieure). En examinant, sur la Tapisserie de la reine Mathilde à Bayeux, les préparatifs et l’embarquement des provisions, on est tenté de croire qu’il s’agit des vaisseaux partant de Dives; car on voit porter dans les navires, les uns sur les épaules, les autres sur des chariots comme le suivant, des barils absolument semblables à ceux dont on se sert encore aujourd’hui dans ce port, pour contenir le cidre. Ces petits tonneaux allongés devaient être employés presque exclusivement au moyen-âge pour le transport des boissons aux environs de Dives, où les chemins étaient si mauvais, il y a quelques années encore, que les charrettes pouvaient difficilement les parcourir et que tous les transports se faisaient à dos de cheval.
S’il est vrai, comme on le dit, que Guillaume embarqua à Dives une partie de l’armée qui conquit l’Angleterre, Dives est bien déchu de son ancienne splendeur; et, en voyant la rivière couler tranquillement au milieu de fertiles pâturages, on ne se douterait pas que la flotte du duc Guillaume stationnait, en 1066, là où ruminent aujourd’hui des troupeaux de boeufs.
Mais de grands changements s’opèrent, à l’embouchure des rivières, par les alluvions qui s’y forment. Wace nous affirme que celle de la Dive était, au Xe. siècle, une baie maritime, quand il dit:
Soubz Varaville vint o sis nés soulement
Là où Dive entre en mer, assez près de Bavent.

Il est positif que des salines existaient à Varaville et sur beaucoup d’autres points de la vallée, et l’on ne peut se refuser à admettre que le sol se soit exhaussé par les apports continuels des eaux C’est ce que nous voyons partout. Ravenne, qui était un port de mer an VIe. siècle, se trouve aujourd’hui à une certaine distance de la mer; de vastes plaines herbées occupent l’emplacement du port où les flottes romaines étaient à l’ancre, du temps de Justinien.
Dives a toujours son port, à 2 kilomètres au-dessous du bourg; mais tout porte à croire qu’il a changé de place, et il est certain qu’il a perdu de son importance.
Dives n’a jamais eu de seigneurs particuliers, cependant on trouve dans les rôles de l’Echiquier de Normandie, aux années 1180 et 1184, un Willelmus de Diva. Lors de la recherche des nobles en 1540, les élus de Lisieux y trouvèrent
Me Michel de Semilly, qui dirait être demeurant dans le ressort des élus de Caen (Notes manuscrites de M. Ch. Vasseur).

Deux rois de France, au XVII ». siècle, ont séjourné à Dives et lui ont rendu momentanément un peu du mouvement que, long-temps auparavant, les compagnons du Conquérant avaient dû y produire pendant l’armement de la flotte. Le 13 septembre 1603, Henri IV adressait de Dives à M. Miron un ordre de faire arrêter Robert Basset, qui complotait contre le roi d’Angleterre ((Collection de documents inédits. Lettres de Henri 1V, tome VI, p. 676). En juillet 1620, Louis XIII arrivait en Normandie pour apaiser une révolte par sa présence. Le quatorzième, le Roi disna à Honfleur, et nonobstant le péril qu’on lui proposa de passer le long de la mer, qui, en quelques endroits, est très périlleuse à cause des marées et des lieux inaccessibles qui se trouvent sur les chemins, il en méprisa les hasards et s’en vint coucher à Dives, qui est sur un bras de la mer (Archives curieuses de l’histoire de France , 2″. série, t. Il, p. 212.)

On sonne la retraite (le couvre-feu), à Dives, à neuf heures du soir, le samedi et le dimanche seulement. Il est à remarquer que cet antique usage ne s’est conservé que dans les très anciens bourgs qualifiés; et en effet, dès le temps de Philippe-Auguste (1205), Dives avait des bourgeois et une banlieue, comme St-Pierre-sur-Dive, Cambremer et Lisieux.
Nous terminerons cet article par les réflexions suivantes, que nous empruntons à l’intéressant volume publié en 1840, par M. La Butte, sur quelques communes de l’arrondissement, de font-l’Évêque (In-81. de 342 pages, imprimé à Honneur. Nous aurons à citer quelquefois cet ouvrage.)

L’emplacement que Dives occupait autrefois se reconnaît encore facilement aujourd’hui. il était assez vaste et en rapport avec l’importance du port où se rallia la flotte que Guillaume destinait à la conquête de l’Angleterre. Toutes ces rues désertes qui s’étendent jusque dans les prairies, étaient couvertes de maisons; là, où règnent le silence et la solitude, s’agitait une population active et industrieuse.
Ce qui reste encore debout de l’ancien Dives présente je ne sais quel aspect morne et désolé; en pénétrant dans son enceinte, on s’aperçoit de suite que toute vie, tout mouvement s’est retiré de ce vestige de cité. Les rues, les places, l’église, les halles, tout est dans de grandes proportions, tout indique, ce que l’histoire révèle d’ailleurs d’une manière certaine, que Dives avait autrefois une importante population, et qu’il vit de meilleurs jours. Aussi à part la grande page de son histoire, celle qui a trait aux préparatifs de la conquête d’Angleterre qui eurent lieu dans ses murs, l’état dans lequel il végète aujourd’hui est une véritable agonie, en comparaison de ce qu’il avait naguère de force et de vie !

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL Léopold Ferdinand Désiré.

36. – Le 23 juin 1694, vu l’attestation du sr Bourget, curé de Dives, et du sr des Buats, pbrë, curé de Brucourt, dispense de bans pour le mariage de Guillaume Crosnier et de Catherine Morin.

773. – Le 20 avril 1703, la nomination au prieuré de St-Sauveur de Dives appartenant au seigr abbé de Troarn, Monsr du Bouchet de Sourches, abbé commendataire de Troarn, nomme à ce bénéfice, vacant par la mort de Me François Favereau, dernier titulaire, la personne de dom André Antheaume, pbfë, religieux et prieur claustral de lad. abbaye de Troarn.
Le 4 mai 1703, led. sr Antheaume prend possession du prieuré de St-Sauveur de Dives, en la parr. de Dives, en présence de Me Jean-Baptiste Manchon, pbrë, chapelain dud. lieu, et autres témoins.

Curé, – du Bourget.
Notable. – L. Poussemaille.
Prieuré de Saint-Sauveur de Dives. – Prieurs. F. Favereau – A. Antheaume – Chapelain. J.-B. Manchon – Patron. L’abbé de Troarn. – I.-L. du Bouchet de Souches.

55. – Le 13 nov. 1711, dispense de parenté du 2e au 3e degré pour le mariage entre Thomas Leduc, Escr, demeurant en la parr, de Périers, et damlle Marguerite Le Cloustier, demeurant en la parr, de Dives.

65. – Le 25 nov. 1711, vu l’attestation du sr Du Bourget, curé de Dives, et du sr Pissot, curé de Périers, dispense de bans pour le mariage entre Thomas Le Duc, Escr, sr de Bernières, fils de Thomas et de noble dame Marguerite Lemière, de lad parr. de Périers, d’une part, et damlle Marguerite LeCloustier, fille de Pierre LeCloustier, Escr, sr de Boishibout, et de noble dame Marie-Anne Le Duc, de la parr, de Dives.

237. – Le 28 mai 1717, vu l’attestation du sr Bourget, curé de Dives, et du sr Pépin, curé de Grangues, dispense de bans pour le mariage entre Henry-Jean-Robert Daniel, chevr, seigr et patron de Grangues, Martagny, Le Breuil et autres lieux, fils de Henry Daniel, conser du roy en tous ses conseils et président en la chambre des Comptes de Normandie, et de noble dame Catherine Le Maistre, d’une part, et noble damlle Louise-Marguerite Le Cloustier, fille de Pierre Le Cloustier, Escr, seigr de Boishibout, seigr et patron de Mézières et autres lieux, et de noble dame Marie-Anne Leduc de la Falaise, demeurant à Dives.

300. – Le 18 sept. 1717, furent ordonnés diacres:
M. Gilles Hamelin, sous-diacre de Dives.

453. – Le 12 août 1716, Me Gilles Hamelin, chirurgien, demeurant à St-Clair-de-Barneville et Anne Varin, vve de feu Me Hervé Hamelin, aussi chirurgien, demeurant à Dives, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Gilles Hamelin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Led. sr acolyte était petit-fils dud. sr Gilles et fils aine du feu sr Hervé et de lad. dame Varin. Fait en présence de Me Antoine du Pissot, pbrë, curé de Périers.

493. – Le 12 sept. 1718, vu l’attestation du sr Guillaume Manchon, pbrë, vicaire de Dives, dispense de bans pour le mariage entre Simon Duvey et Simonne Desnos.

383. – Le 3 janvier 1721, la nomination à la cure de Dives appartenant au seigr abbé de St-Martin de Troarn, Mg. Jean-Louis du Bouchet de Sourches, évêque et comte de Dol, abbé commendataire de lad. abbaye, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Vincent Du Bourget, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Vicaire, Le Jeune, pbfë, du diocèse de Bayeux, docteur en théologie. Fait à Paris, en l’hôtel dud. seigr évêque de Dol, rue de Condé.
Le 13 janvier 1721, les vicaires généraux, en l’absence du seigr évêque, donnent aud. sr Vicaire, la collation dud. bénéfice.
Le 31 janvier 1721, le sr Vicaire, demeurant à Caen, prend possession de la cure de Dives, en présence de Me Guillaume Manchon, pbre, curé de Barneville, et plusieurs habitants du bourg de Dives.

416. – Le 20 mars 1721, vu l’attestation du sr Denis, desservant la parr, de Dives, dispense de bans pour le mariage entre Me Jacques- Nicolas de Bonenfant, Escr, sr de Montfreulle, fils de François et de noble dame Jeanne Baudouin, delà parr. de Méry, diocèse de Bayeux, d’une part, et damlle Marie-Catherine Le Cloustier, fille de feu Pierre Le Cloustier, Esc, sr de Boishibout, seig. de Mézières, et de noble dame Marie-Anne Leduc, de lad. parr, de Dives.

593. – Le 20 déc. 1721, Me Pierre Vicaire du Dézert, pbfë, curé de N.-D. de Dives, docteur en théologie de l’Université de Caen, demeurant à Caen, parr. N.-D., remet purement et simplement sond. bénéfice de Dives entre les mains de Mgr l’évêque de Lx pour la personne qui sera nommée par Mgr Jean-Louis de Bouchet de Sourches, évêque de Dol et abbé de Troarn, patron de lad. cure.
Le 3 janv. 1722, en conséquence de lad. résignation, led. seig. évêque, abbé de Troarn, nomme à la cure de N.-D. de Dives, la personne de Me Antoine Le Touzé Dubourg, pbre de St-Sauveur de Caen. Fait à Paris en l’hôtel dud. seigr, rue du Colombier.
Le 9 janv. 1722, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Le Touzé Dubourg la collation dud. bénéfice.

56. – Le 2 avril 1722, Me Antoine Le Touzé du Bourg, pbfë, demeurant à Caen, parr. St-Sauveur, pourvu de la cure de N.-D. de Dives, vacante par la démission volontaire de Me Pierre Vicaire du Dézert, pbfë, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Jean- Baptiste Chipel, pbfë, vicaire du lieu, et autres témoins.

83. – Le 7 juillet 1722, dispense de bans pour le mariage entre Laurent Buchard, maître de poste de la parr, de Dives, fils d’Ursin et de Jeanne Letellier, d’une part et Catherine Montfils, de la parr . de St-Désir de Lx.

Curés. – V. du Bourget – A. Letouzé-Dubourg.
Vicaires. – G. Manchon – J.-B. Chipel.
Prêtre desservant. – Denis.
Clercs. – G. Hamelin.
Patron. – L’abbé de Troarn. – J.-L. de Bouchot de Sourches.
Seigneurs et notables. – H. Vigneron – P. de Grainville – P. Le Cloustier – H. Hamelin- L. Buchard.
Prieuré de Saint-Sauveur. – Prieurs. – A. Antheaume – J. Gastine – Patron. – L’abbé de Troarn. – J.-L. de Bouchet de Sourches.

434. – Le 23 août 1737, Claude Amet, demeurant à Dives, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Thomas Amet, acolyte, son fils et fils de Marie Panchy, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

13. – Le 17 mars 1734, Me Pierre Caillier, du diocèse de Lx, souscrit le formulaire contre le livre de Jansénius.
Le 25 nov. 1738, led. sr Caillier, pbrë, vicaire de N.-D. de Dives, et Me ès-arts en l’Université de Caen, fait signifier ses noms et grades, par procureur, aux religieux de St-Evroult.
Le 27 novembre 1738, il fait faire la môme signification aux religieux de N.-D. de Bernay; le lendemain, aux religieux de St-Pierre de Cormeilles, en parlant, pour ces derniers, à Dom François Lesterlin, pbfë, célérier de lad. abbaye.

15. – Le 11 décembre 1738, Me Pierre Caillier, pbrë, vicaire de Dives, Me ès-arts en l’Université de Caen, ayant fait élection de domicile pour le présent seulement, en la maison de Me François Jouen, pbrë, curé de St-Etienne-la-Thillaye, fait signifier ses noms et grades aux religieux de Beaumont, en parlant à Dom Denis, religieux et procureur dud. monastère.

37. – Le 27 févr. 1739, Me Pierre Caillier, pbre, vicaire de N.-D. de Dives, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religx de St-Evroult, Bernay, St-Pierre de Préaux et de Beaumont-en-Auge, en présence de Me Jacques Bigot, diacre, et de Me Jean Goubin, sous-diacre, demeurant l’un et l’autre à Lx, parr. St-Germain.

184. – Le 24 mars 1740, Me Pierre Caillier, pbrë, vicaire de Dives, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religieux des abbayes de Bernay, St-Pierre de Préaux et de Beaumont-en-Auge.

201. – Le 9 avril 1740, la nomination à la cure de Fierville, diocèse de Bayeux, appartenant aux religieux de St-Evroult, Me Pierre Caillier, pbrë, vicaire de Dives, Me ès-arts en l’Université de Caen, requiert desd. religieux, en sa qualité de gradué, sa nomination à lad. cure de Fierville-la-Campagne, vacante par la mort de Me Bizet, dernier titulaire, décédé au mois de janvier dernier.

358. – Le 23 févr. 1741, et les jours suivants, les gradués dont les noms se trouvent ici indiqués, firent réitérer leurs titres et leurs grades, soit au seigr évoque, soit au Chapitre de Lx, soit aux religieux de quelque monastère de ce diocèse :
– Pierre Caillier, vicaire de Dives.

45. – Le 14 juillet 1741, la nomination à la cure de St-Etienne-la-Thillaye appartenant aux religieux de Beaumont, Me Pierre Caillier, pbfë, vicaire de Dives, Me ès-arts en l’Université de Caen, requiert desd. religieux sa nomination à lad. cure vacante par la mort de M6 François Jouen, pbfë, dernier titulaire, décédé dans le présent mois.
Le R. P. prieur n’a voulu faire aucune réponse. Fait et passé en présence de Jean-Pierre Bride, chirurgien, demeurant à Beaumont.
Le 16 juillet 1740, en conséquence de la précédente réquisition, le seigr évêque donne aud. sr Caillier la collation dud. bénéfice.
Le sr Caillier ne prit pas possession de cette cure.

160. – Le 15 mars 1742, M. Pierre Caillier, pbrë, vicaire de Dives, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de St-Evroult, Bernay, St-Pierre de Préaux et Beaumont.

172. – Le 15 mais 1742, Ma Pierre Caillier, pbrë, vicaire de N.-D. de Dives, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religx de St-Evroult, Bernay, St-Pierre-de-Préaux et Beaumont-en-Auge.

316.- Le 31 octobre 1734, Thomas Amet, fils de Claude et de Marie-Anne Ponchy, de la parr, de Dives, reçoit la tonsure.
Le 26 juillet 1736, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
Le 2 févr. 1741, led. sr Amet, pbfë du diocèse de Lx, âgé de 27 ans, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les Chapitres de Rouen, Tours et Bourges; sur les évêchés et les Chapitres de Meaux, Chartres, Blois, Soissons, Orléans, Beauvais, Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez, Le Mans, St-Malo, Rennes et Dol, ainsi que sur la plupart des abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 7 mai 1742, le sr Amet, ayant fait élection de domicile en la maison de Jean-Baptiste Lévesque, aubergiste, demeurant à Lx, parr. St-Germain, « où pend pour enseigne la Belle-Epée », fait signifier ses noms et grades aux R R. P P. Mathurins de Lx, en parlant au P. Bernardin Marais, trouvé aud. couvent.

395.- Le 6 oct. 1742, Me Thomas Amet, pbrë, originaire de Dives, vicaire de Victot, et Me ès-arts en l’Université de Caen, fait signifier ses noms et grades aux religieux de St-Pierre de Préaux en parlant à Dom Pierre-Claude Mallet, procureur de lad. abbaye.

431. – Le 9 avril 1743, Me Pierre Caillier, pbfë, vicaire de Dives Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religx de St-Pierre de Préaux, Bernay, St-Evroult et Beaumont.

Curé. – A. Letouzé-Dubourg.
Vicaires.- P. Caillier – Le Bis.
Clercs. – T. Amet – F. Robert.
Notable. – N. Levavasseur.

57. – Le 22 févr. 1749, M Charles Fouet, conser et procureur du roy en l’amirauté de Dives, demeurant à Pont-1’Evêque, constitue 150 livres de rente en faveur de M Charles-Michel Le Truand, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Jacques Cambremer, avocat, et Jean-Baptiste Queruel, apothicaire, demeurant en lad. ville de Pont-l’Evêque.

380. – Le 18 mai 1750, Dom Jean-Jacques Le Monnier, pbrë, religieux-profès de l’abbaye de Trouard (Troarn), diocèse de Bayeux, obtient en cour de Rome des lettres de provision du prieuré simple (Cura conventuque carentem personalcraque residentiam non requirentem) et régulier de St-Sauveur « estant dans l’église paroissiale de Dives, diocèse de Lisieux », vacant par la résignation faite en sa faveur par Dom Jacques Gastinnes, pbrë, religx-profès de l’ordre de St-Benoît.
La pension de 200 livres réservée par led. sr Gastinnes est aussi approuvée.
Le 9 juillet 1750, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le lendemain, le sr Le Monnier prend possession du prieuré de Dives par la libre entrée dans la chapelle et autres cérémonies accoutumées, en présence de Me Antoine Letouzé-Dubourg, pbrë, curé de Dives; Me Joseph Pesnel, pbrë, curé de St-Ouen de Perriers-en-Bessin; Me Pierre Dollendon, pbrë, vicaire de lad. parr, de Dives, et autres témoins.

151. – Le 24 juillet 1751, la nomination -à la cure de Dives appartenant au seigr abbé de Troarn, Mesre Clément-Joseph Hugon de Touard, pbfë, chanoine de la Cathédrale de Bayeux et vicaire général de Mr l’abbé de St-Cyr, abbé de Troarn, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Antoine Touzé-Dubourg, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Baptiste Yvon, pbfë du diocèse de Bayeux, Me ès-arts en l’Université de Caen.
Le 26 juillet 1751, le seigr évêque donne aud. sr Yvon la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Yvon prend possession de la cure de N.-D. de Dives, en présence de Me Pierre d’Olendon, vicaire de lad. parr., et plusieurs autres témoins.

123. – Le 15 mars 1763, M6 Jean-Baptiste Férey, receveur des droits du roy à Dives et demeurant aud. bourg, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Robert-François Jehenne, acolyte de Dozulé, afin
qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Robert de Thollemer, Escr, sr des Champs, et Augustin Thomas, sr de la Croix Mommelin, demeurant tous deux à Dozulé. Fait et passé à
Dozulé, en présence de Mr Marin Amiel, prieur-curé du lieu.

187. – Le 21 janv. 1764, Dom Pierre Meulat, pbre, relig. de l’abbaye de Longues, de l’ancienne observance, diocèse de Bayeux, Me ès-arts en l’Université, ayant requis sans succès de Dom Claude-Louis Lamy, prieur claustral de Troarn, sa nomination au prieuré simple régulier de St-Sauveur de Dives, vacant par la mort de Dom Jean-Jacques Le Monnier, pbrë, religieux de l’abbaye de Troarn, décédé dans le présent mois, led. religx requiert en sa qualité de gradué, du seigr évêque de Lx, la collation dud. prieuré. En l’absence de Sa Grandeur, Mr Mery, vie. gl., répond qu’il ne peut lui donner cette collation avant qu’il ne lui ait présenté ses lettres de tonsure et une attestation de bonnes vie et moeurs.
Le 1 er févr. 1764, led. sr Mery accorde aud. sr Meulat les provisions qu’il avait sollicitées.
Le 3 févr. 1764, le sr Meulat prend possession du prieuré de Dives, Ordre de Cluny, par l’entrée en la chapelle priorale, située dans l’église paroissiale dud. lieu, et autres cérémonies accoutumées, en présence de Gilles-Michel Le Barbey, Escr, seigr d’Aulnay, demeurant à Bayeux, parr. St-Martin, et autres témoins.

30. – Le 10 févr. 1765, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Renaut, chirurgien, fils de Pierre et de feue Magdeleine Duparc, originaire de St-Thomas de Touques et demeurant à Dives d’une part, et Marie-Françoise Jourdel, fille de Jacques, de la parr. de Beuzeval.

309. – Le 14 mars 1766, la nomination à la cure de N.-D. de Dives appartenant au seigr abbé de Troarn, mais ce droit revenant au seigr évêque de Lx, à cause de la vacance du siège abbatial, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice devenu libre par la mort de Me Jean-Baptiste Yvon, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Baptiste Farcy, pbrë du diocèse de Bayeux.
Le 7 juillet 1766, led. sr Farcy, vicaire de Beaufour, remet purement et simplement lad. cure de Dives entre les mains du seigr évêque et dépose entre les mains du notaire apostolique une nomination faite de sa personne à la cure de Clermont par le seigr du lieu.
Le 25 juill. 1766, en conséquence de la démission dud. sr Farcy, le seigr évêque de Lx nomme à la cure de Dives la personne de Me Jean-Baptiste Martin, pbrë de ce diocèse, (originaire de Barneville-la-Bertrand).
Le 29 juill. 1766, led. sr Martin prend possession dud. bénéfice, en présence de Mre Jean-Baptiste-Charles de Thieuville, curé de Barneville-la-Bertrand; Me Louis Delauney, curé d’Annebault; Me Pierre-Thomas Mériel, pbrë, desservant lad. parr. de Barneville, et Pierre Gallois, custos, demeurant à Dives.

61 . – Le 12 nov. 1768, Mesre Jean-Baptiste Martin, pbrë, curé de N.-D. de Dives, agissant conformément à l’Edit du roy, donné au mois de mai dernier, déclare au sr Pierre Meulac, religieux en l’abbaye de Longues, titulaire du prieuré de St-Sauveur de Dives et, en cette qualité gros décimateur, de lad. parr., « que voulant estre débarrassé de toutes les sollicitudes temporelles et ne s’attacher qu’au soin du troupeau que le seigneur lui a confié, il fait option de sa pension congrue sur led. bénéfice de Dives et abandonne au sr Meulac toutes les dixmes de lad. parr. » Fait et passé à Dives, en L’étude de M Robert Duval, tabellion royal, en présence de David Bouet, contrôleur, demeurant à Auberville, et autres témoins.

Curés. – A. Lelouzé-Dubourg – J.-B Yvon – J.-B. Farcy – J.-B. Martin.
Vicaire. – P. Dollendon.
Patron. – L’abbé de Troarn. – C-Jh Hugon de Touard – L’évêque de Lx (sede abbatiali vacante).
Notables. – R. Duval – J.-B. Ferey – G. -L. Le Barbier – P. Renaut.
Prieuré de Saint-Sauveur. – Prieurs. – Jq Gastine – J.-J. Le Monnier – P. Meulat ou Meulac.

182. – Le 27 mars 1778, la nomination à la cure de N.-D. de Dives appartenant au seigr abbé de Troarn, mais revenant au seigr évêque de Lx à cause de la vacance du siège abbatial, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, devenu libre par la mort de Me Jean-Baptiste Martin, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Dunarae, pbrë, curé de Courtonne-la-Meurdrac, 2e portion.
Le 9 sept. 1778, led. sr Duname prend possession de la cure de Dives, en présence de Me Jean-Charles Juhel, pbrë, desservant lad. parr., et de Me Jean-Jacques Rogerey, pbrè, vicaire en icelle, et autres témoins.

339. – Le 17 sept. 1778, Me Pierre Duname, pbrë, curé de la 2e portion de St-Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, et, depuis, pourvu de la cure de N.-D. de Dives, remet purement et simplement lad. cure de Courtonne entre les mains du seigr évêque, afin qu’il y soit pourvu par le présentateur ordinaire. Fait et passé à Lx.
Le lendemain, la nomination à la cure de Courtonne, 2e portion, appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Mre Jean-François-Polycarpe Naudin, pbrë, chanoine prébende de Cordebugle, nomme à ce bénéfice la personne de Me Joachim Le Monnier, pbrë de ce diocèse.
Le 3 oct. 1778, Mr de la Baume, vie. gl, donne aud. sr Le Monnier la collation dud. bénéfice.
Le 18 oct. 1778, le sr Le Monnier (1) prend possession de la cure de Courtonne, 2e portion, en présence de Me Jacques Leboullenger, pbrë, curé de la lre portion; Me Jean-Jacques Kogerey, pbrë, desservant lad. 2e portion; Me Jacques Halbout, acolyte, demeurant en lad. parr., et autres témoins.

328. – Le 5 juin 1782, la nomination au prieuré simple de St-Sauveur de Dives en l’église paroissiale de N.-D. de Dives appartenant au seigr abbé de Troarn, Mgr Joseph-Alphonse de Veri, prélat romain, ci-devant auditeur de rote, abbé commendataire de Troarn, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de M. Pierre Meulac, dernier titulaire, la personne de M. François-Guillaume Robert Igou, pbrë, religx de l’Ordre de St-Benoit, ancien prieur de l’abbaye de Troarn, vicaire général de l’exemption de lad. abbaye. Fait et passé à Paris.
Le 22 juin 1782, led. sr Igou prend possession dud. prieuré par la libre entrée en l’église paroissiale de N.-D. de Dives, où est la chapelle d’icelui prieuré, prière à Dieu, à genoux, devant l’autel de lad. chapelle et autres cérémonies accoutumées. Fait et passé en présence de Pierre Guillaume Fontaine, François Godefroy, Charles Drumarc, anciens trésoriers, Henry Férey, syndic, et Pierre Renault, chirurgien de l’amirauté, tous demeurant en lad. parr.

241. – Le 9 déc, 1785, M6 Guillaume Thouroude, pbre du diocèse de Bayeux, curé de N.-D. de Janville, obtient en cour de Rome des lettres de provision en commende décrétée, dites de per obitum, du prieuré de St-Sauveur de Dives, vacant par la mort de Me François-Guillaume-Robert Igou, dernier titulaire.
Le 20 juin 1786, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 21 juin 1786, le sr Thouroude prend possession du prieuré simple de St-Sauveur, « situé dans l’église paroissiale de N.-D. de Dives, » par la libre entrée en lad. église, en présence de Me Pierre Duname, curé du lieu; Me Jacques Petin, curé de Cabourg, diocèse de Bayeux; Me Thomas-François Poret, vicaire de Dives, et autres témoins.

117. – Le 18 avril 1787, Me Pierre Duname, pbre, curé de N.-D. de Dives, déclare, conformément à l’Edit de 1787, à Me Thouroude, curé de Vauville et titulaire du prieuré de St-Sauveur de Dives et, en cette qualité, gros décimateur en lad. parr. de Dives, « que voulant être débarrassé de toutes les sollicitudes temporelles et ne s’attacher qu’au soin de son troupeau que l’Etre suprême lui a confié, il fait option de sa portion congrue sur led. bénéfice et abandonne aud. Me Thouroude toutes les dixmes de lad. parr. ».

119. – Le 21 juillet 1788, la nomination à la cure de N.-D. de Dives appartenant au seigr abbé de Troarn, M. l’abbé Mery de Berthenonville, vicaire général de M. l’abbé de Very, abbé commendataire de l’abbaye de Troarn, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Duname, dernier titulaire, décédé dans le présent mois, la personne de Thomas Perrin, pbre du diocèse de Bayeux, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant en lad. ville de Caen, parr. N -D. Donné au château de Berthenonville.
Le 29 juillet 1788, M. de Collignon, vie. gl, donne aud. sr Perrin la collation dud. bénéfice.
Le 4 août 1788, le sT Perrin prend possession de la cure de Dives, en présence de Mesre Paul-Jean-Jacques-Philippe, chevalier de Marigny, ancien capitaine de dragons, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, pensionnaire du roy, demeurant à Bayeux, parr. St-Patrice; Mesre Paul Le Petit de Montlleury, seigr et patron de Trousseauville, demeurant à Caen, parr. N.-D.; Mesre Dominique-Edmond-Marie Le Petit de Montlleury, chanoine de la cathédrale d’Auxerre, y demeurant; Mesre Charles-St-Denis Le Petit de Montfleury, officier au régiment d’Artois-Infanterie, demeurant à Caen, parr. N.-D.; Me Jean- Charles Bellenger, curé de Trousseauville, et autres témoins.

Curés. – J.-B. Martin — P. Duname – T. Perrin.
Vicaires. – J.-J. Rogerey – T -F. Poret.
Prêtre desservant. – J.-C. Juhel.
Patron. – l’abbé de Troarn. – L’évêque de Lx, sede abb. vacante – M. Méry, vic. gl. de l’abbé de Troarn.
Notables. – C. Drumare – H. Férey – G. Fontaine – F. Godefroy – P. Patry – F. Pierre – P. Renault.
Prieuré de St-Sauveur. – Prieurs – P. Meulac – G. Thouroude – Patron. – L’abbé de Troarn. – Jh-Alph. de Very.

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados – MM. CH.-A. DE BEAUREPAIRE, G. DE BEAUREPAIRE.
L’ÉGLISE DE DIVES
Parler de Dives autrefois le bourg de Saint-Sauveur « de Dyve », c’est évoquer le souvenir le illustre plus parmi ceux dont se glorifie la Normandie, celui du Conquérant de l’Angleterre au du moyen âge. C’est du port de Dives, en effet, que partit Guillaume pour cette expédition fameuse entre toutes celles dont l’histoire nous a laissé le récit, surtout par ses conséquences dans l’avenir.
De même que Touques, Dives avait déjà une certaine importance avant le règne de Guillaume le Conquérant.
L’histoire normande nous montre, dès 946, Harold d’Angleterre débarquant à l’embouchure de la Dives pour secourir le jeune duc de Normandie Richard Ier; sur les bords de la même rivière a lieu l’entrevue après laquelle Louis d’Outremer fut fait prisonnier (2).
Mais nous ignorons l’époque précise de la fondation du bourg; nous pensons cependant, vu l’importance de la rivière, qu’il doit être fort ancien. Son emplacement et celui de son pont, vers Cabourg, figurent sur les anciennes cartes sous le nom de « Portus et Pons Divæ » (3).
Après le fait saillant de son histoire, l’embarquement de Guillaume en 1066, Dives rentre, pour n’en plus guère sortir, dans l’obscurité. C’est Touques, sa voisine, sans être sa rivale, qui avait la faveur des ducs-rois.
Cependant Dives possédait un château.
En 1105, lors du siège de Falaise, qu’il fut forcé de lever, Henri Ier, roi d’Angleterre, fils du Conquérant, fut poursuivi par Renauld de Warren et Robert d’Estouteville, tenant le parti de son frère le duc Robert. Ceux-ci se rendirent maîtres du château de Dives, d’où ensuite Henri les délogea, incendia le château et les força de se rembarquer pour l’Angleterre (4).
En 1340, lors de l’armement des navires français, au moment de la bataille de l’Écluse, Dives avait perdu beaucoup de son importance, car il ne figure pas au nombre des ports où furent construits ces navires (5).
(2) DEPPING, t. II, 164-162.
(3) Carte du diocèse de Lisieux de d’Anville.
(4) Histoire de Normandie, 383.
(5) SIMÉON LUCE. La France pendant la Guerre de Cent ans, 7.
En 1442, en septembre, les Français s’emparèrent du bourg de Dives, pillant les marchandises de la foire de la Nativité de la Vierge et, après s’être emparés des effets mobiliers que les habitants avaient portés dans l’église, brûlèrent les maisons du bourg, emmenèrent à leur suite des otages pour la rançon des prisonniers faits dans cette invasion (1).
Dives était anciennement une baronnie appartenant à l’abbaye de Saint-Etienne de Caen, fondée, on le sait, par Guillaume le Conquérant (2).
En 171 1, il fut définitivement le siège dune amirauté comme Touques et Honfleur (3). A la Révolution, il devint chef-lieu de canton; mais, en 1825, il perdit ce titre qu’obtint Dozulé, alors favorisé par le passage de la route
de Caen à Rouen, mais dont la population est redevenue depuis inférieure à la sienne.
Au XIe siècle, il y avait des salines dans le voisinage du bourg. Norbert, seigneur de Dives, figure à la même époque au nombre des bienfaiteurs de l’abbaye de Troarn, dont relevait l’église du lieu (4).
Le port est séparé du bourg par une certaine distance. Ce dernier se trouve au pied d’une colline nommée Caumont, autrefois « Calvimont-sur-Dyve », et non loin d’une autre appelée « Houlegatte »; ce dernier nom est saxon et signifie chemin creux, passage étroit, ou mieux basse porte.
Il n’y avait, en effet, jadis, au pied de cette colline, vers la mer, qu’un étroit passage, défendu des eaux de la
Dives, qui la contournait alors, par de nombreux épis (5).
Dives a vu naître deux poètes remarquables, à des époques et à des titres différents.
C’est d’abord Pierre de Dives, dit aussi Pierre d’Auge, moine de l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives, qui composa, au XIIe siècle, un poème latin retraçant l’histoire des abbés du Bec-Hellouin depuis sa fondation jusqu’à Roger de Bailleul (6).
(1) L’abbé DE LA RUE, 304.
(2) Acte 9 septembre 1785, archives de Lierremont.
(3) Du Bois, I, 208. Cependant cette amirauté paraît avoir existé dès la fin du XVIIe siècle.
(4) L’abbé DE LA RUE, II, 312.
(5) Ibid. Aux XVIe et XVIIe siècles, un membre de la famille Le Marays de Beuzeval portait le titre de sieur de Caumont, et les de Beaumont, de Gonneville-sur-Dives, celui de sieur de Houlgate (État civil de Beuzeval; généalogie de la famille Le Court, mss.).
(6) Louis Du Bois.
Puis nous trouvons, à une date beaucoup plus rapprochée de notre temps, un autre enfant de Dives, Jean Bretocq(1) « de Saint-Sauveur-de-Dyve», qui fit imprimer à Lyon, en 1571, sa « Tragédie françoise, à huict personnages, traictant de l’amour d’un serviteur envers sa maistresse, et de tout ce qui en advint ».
Outre son église, dont nous allons parler, Dives renferme plusieurs vieilles maisons assez curieuses et principalement une halle en bois, intéressant spécimen de l’ancien style normand de ce genre de construction.
Elle est beaucoup plus grande et plus remarquable que celle de Touques, une des seules survivantes avec elle de ces anciens marchés dans le pays, celle de Pont-l’Évêque ayant disparu il y a une cinquantaine d’années.
L’église, sous le vocable de Notre-Dame, se trouve à l’extrémité du bourg, au pied de la butte Caumont, vers Pont-l’Evêque.
Elle est bâtie solidement, en croix et assez grande; elle est ornée d’une grosse d’une grosse tour sans clocher, terminée par une plate-forme avec gargouilles saillantes, posées sur le milieu de la croisée.
L’architecture indique des époques diverses. M. de Caumont estime que les arcades sous la tour appartiennent au style roman secondaire, c’est-à-dire au XIe siècle ; il faudrait donc rapporter à Guillaume le Conquérant la construction de cette partie de l’édifice.
Le savant archéologue ajoute que le portail et la majeure partie du monument sont du style ogival de la quatrième époque.
(1) La famille Bretocq existe encore aux environs de Dives, notamment à Saint-Étienne-la-Thillaye. Elle occupait, à la fin du siècle dernier, des charges notables de judicature, et s’est alliée à la meilleure bourgeoisie du pays d’Auge ; un de ses derniers membres fut ingénieur de marine.
Du reste, cette forme en croix, avec le choeur à l’est, indique bien le XIe siècle. Il est tout naturel qu’il en soit ainsi, car c’est à cette époque que l’attention du duc-roi et de ses successeurs fut principalement appelée sur Dives, et aussi sur son église, suprême préoccupation de nos pères en ces temps de foi. Les restaurations successives qui ont eu lieu a diverses époques ont laissé subsister cette forme primitive de la croix latine.
On accède dans le vaisseau par trois portes : la principale est à l’ouest, à l’entrée de la nef; elle offre un grand
nombre d’ornements, mutilés malheureusement par le temps et la main des hommes.
Au-dessus, à l’intérieur, a été placée, lors de la pose du monument de la Butte Caumont, une série de tables sur lesquelles on lit les noms des compagnons du Conquérant, parmi lesquels de nombreuses familles normandes et anglaises se glorifient de retrouver leurs ancêtres. Quant aux deux autres entrées, au sud et au nord, elles sont précédées d’un portail remarquable.
Les décorations extérieures sous les corniches rappellent les ornements d’usage aux XVe et XVIe siècles; les clochetons placés aux angles des transepts sont dépourvus de rampes à la base de la pyramide, et celle-ci n’est pas découpée à jour ; c’est la forme adoptée au XIV siècle.
Quant aux grandes rosaces de l’est et du sud, elles paraissent être du XVe siècle (1).
Un tableau, relativement moderne, retrace la légende d’un christ et de sa croix, trouvés par des pêcheurs dans leurs filets dans des circonstances miraculeuses et qui a disparu.
« C’est, dit M. de Caumont, à cette circonstance qu’il faut rapporter l’origine du nom de Saint-Sauveur, porté pendant longtemps par le bourg de Dives »(2).
C’est en 1001 et 1003 que ces faits se seraient passés.
La tour renferme quatre cloches de diverses grosseurs, dont une provient de l’ancienne église de Trousseauville, commune actuellement réunie à Dives.
Plusieurs pierres tombales existent encore dans l’église, mais leurs inscriptions sont frustes ou effacées. Les anciens registres paroissiaux antérieurs à la Révolution y signalent également d’autres sépultures de personnes notables, entre autres, Thomas de Conty (3), ancien lieutenant de l’amirauté, inhumé le 15 juin 1674, et Jean Aubery, sieur de Leurmont, mari de demoiselle Marguerite Vauquelin (4), inhumé le 10 juin 1676.
Outre la baronnie qui en portait le titre et relevait, nous l’avons dit, de l’abbaye de Saint-Etienne de Caen, Dives renfermait encore un fief, le petit Saint-Cloud, quart de fief, appartenant, en 1680, à la famille Le Duc, et relevant du plein fief et paroisse de Saint-Cloud-sur- Touques, près Pont-l’Évêque, qu’on appelait le grand Saint-Cloud (5),
Une portion du manoir seigneurial de Saint-Cloud existe encore à Dives, dans un herbage longé par la route de Dozulé ; mais il a perdu en grande partie son caractère, et ses restes rappellent encore les vieilles constructions normandes en bois du XVIe siècle.

(1) Notes de M. LE COURT père. Archives de Lierremont.
(2) Statistique monumentale du Calvados, IV, 10.
(3) Famille de robe de l’élection de Pont-l’Évêque, qui habita successivement, aux XVIIe et XVIIIe 11, siècles, à Saint-Gatien, Saint-Pierre-Azif et Cresseveulles.
(4) famille noble établie d’abord à Dives, puis à Saint-Samson, Saint-Pierre-de-Cormeilles, Reux et Pont-l’Evêque, et encore aujourd’hui représentée, notamment, par M. de Vauquelin au château de Drumare, à Surville.
(5) État des fiefs de la vicomté d’Auge, mss. (vers 1680). Archives de Lierremont.
Noble homme Pierre LE DUC.
Descendant probablement de Jacques LE DUC , valet de chambre et chirurgien de Roy, demeurant à Dyves, quand il fut anobli en Juillet 1585. Gabriel LE DUC, Sr. de Saint-Cloud, né en 1664, mort le 23 février 1734.

LES HALLES DE DIVES.
En parlant de Dives et de son église, nous avons déjà dit quelques mots des halles très remarquables qui existent encore sur la place du Marché de cet antique petit bourg.
En général, ces vieux vestiges des marchés normands ont disparu des villes ou des bourgs actuels : on ne les trouve plus en rapport avec le progrès, et cependant, comme aération, ces vénérables constructions de bois ne laissent rien à désirer. Beuvron, Cambremer et Touques sont, avec Dives, les seules localités du pays d’Auge qui aient conservé leurs halles. Celles de Pont-l’Evêque disparurent vers 1845, pour faire place à un marché couvert dont l’usage fut bien vite reconnu impossible, et qu’on vient récemment de transformer en salle de spectacle!
De tous les marchés que nous venons de citer, les halles de Dives sont de beaucoup les plus remarquables et par leurs dimensions, — 32 mètres de longueur sur 11 mètres de largeur, — et aussi et surtout par leur antiquité, car si la partie est accuse seulement l’époque du XVIe siècle, les dix travées qui forment le surplus de la construction, et qui étaient, nous dit M. de Caumont, la halle primitive, remontent, sans aucun doute, au moyen âge.
Et c’est surtout cette grande antiquité qui fait le mérite de ce monument; car si les constructions en pierre
de cette époque ont subi tant de remaniements en arrivant jusqu’à nous, bien peu d’édifices de bois subsistent encore et, avec la vieille église de Sainte-Catherine de Honfleur, les halles de Dives sont, croyons-nous, le seul vestige de ce lointain passé dans nos contrées.
Comme celle de Touques, la halle de Dives est couverte de tuiles, cette antique toiture des vieux manoirs normands; le solide bois de chêne qui la compose n’est revêtu d’aucun badigeon, et pourtant défie encore les injures du temps.
Les marchés de Dives, qui se tiennent le samedi sous ces halles, avaient jadis une certaine importance. Ce bourg a conservé sa foire de la Nativité, qui a lieu le 9 septembre; comme à cette époque de l’année, le temps devient souvent mauvais, un vieux dicton du pays prétend « qu’à la foire de Dives, les boues prennent leur place ». Ce qui, du reste, n’empêche nullement et les bestiaux de s’y vendre un bon prix et les promeneurs de l’été d’y affluer.
Le Commandeur HENRY LE COURT.

Notice sur l’église de Notre-Dame de Dozulé – Le Plessis-Esmangard.
31° Ecclesia DE DIVA (1) (B. M. de Diva: XVI° siècle); N.-D.-de-Dives; l’abbé de Troarn.

The Norman People And Their Existing Descendants In The British Dominions And The United States Of America – Henry S. King
Dive, de Dives, Normandie, une famille baronnie qui est devenue assise en Angleterre à la Conquête, et apparaît continuellement dans les archives. Boceliu de Dive accompagna le Conquérant et s’assit à Cambridge.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
– 212. Me. Michel de Semilly a fait apparoir comme il avoit baillé sa généalogie devant les élus de Caen, sous le ressort desquels il a dit être demeurant.
– Aveu fait aurai de la baronnie de Dive, par Jean Le Sénéchal, abbé de Saint-Etienne, 1392.

Essai sur Lisieux pendant le Haut Moyen Âge – par Charles Engelhard.
– A noter que ce dernier cite une exhumation de vaisseau antique dans les vases de la Dive, en un endroit au moins aussi éloigné de la mer que Lisieux, et qu’il en parle comme témoin oculaire.

Le rouleau de bataille de l’abbaye. Vol. I. par la duchesse de Cleveland – Préparé par Michael A. Linton.
Diue : de Dives, Normandie. Le nom est modifié à Domesday de de Dina. à de Diua, mais semble avoir été écrit tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre. « Beuselin de Dive » est sur le Dives Roll, et s’est assis à Cambridge, où ses descendants, cependant, semblent n’avoir laissé aucune trace. Hugh de Diva, a tenu une baronnie à Notts and Northants temp. Poule. II.; et son fils William (qui donna l’église de Haddon à l’abbaye de Sulby dans le Northamptonshire) laissa trois filles.

Généalogie Stirnet.com
OWC a rapporté qu’« il semblerait que la famille de Dive, ou Dyve, Dyver, Dryve, et Dryver, ou Driver, ait pris son nom de cette ville de Dives, dans le département du Calvados, en Normandie. Benselin de Dive, est dit être arrivé en Angleterre au moment de la conquête. Cette branche descendrait de Hugh Dyve de Brampton (temp King John). » L’information d’OWC a commencé avec le John Dyve qui a épousé Margaret de Quinton.

La famille Driver : un mémoire généalogique des descendants de Robert et Phebe Driver, de Lynn, Mass. Avec une annexe, contenant vingt-trois familles alliées. 1592-1887 – Cooke, Harriet Ruth.
Le premier du nom de Dive trouvé en Angleterre était Benselin de Dive, l’un des compagnons de Guillaume, Duc de Normandie, dans la conquête de l’Angleterre en 1066. Son nom est le trente-huitième sur la liste des disciples de Guillaume, cinq cents en tout, cette liste, en août 1862, a été apposée sur la plus ancienne église de Dives.
« Dives est une petite ville, dans le département du Calvados, en Normandie, près de la côte. Cette ville est d’une grande importance dans l’histoire française et anglaise, car c’était à proximité, à l’embouchure de la Dive, que Guillaume le Conquérant et ses compagnons d’armes se sont réunis pour la soumission de l’Angleterre. Au XIe siècle, c’était l’un des principaux ports du duché de Normandie. – .

Les Dyve de Wyke-Dyve avaient une origine commune avec Henry Dyve, le seigneur mesne de Brampton, et Hugh Dyve, qui revendiquait contre Henry Dyve en 1202 le service féodal.

L’hôtel des Dyves aurait été contigu à l’emplacement de la chapelle dans un clos qui conserve encore le nom de Halle-Close. Un petit siège moderne, fin de la propriété et résidence de M. Pearce, qui est dans l’occupation de William Rose-Rose. Le village est à quatre milles de Northampton, sur la route à péage menant à Leicester en passant par Welford. Au recensement de 1801, il contenait trente et une maisons et cent soixante-dix habitants.

Chapitres de coffres familiaux – Walford, Edouard.
LA CHUTE DE LA GRANDE MAISON DE NORWICH.
Son fils et successeur, Sir Roger, représenta le comté de Northampton au Parlement sous Charles II, mais, ne souscrivant pas aux mesures du parti de la Cour, il se retira dans la vie privée.
C’est son fils qui a épousé une fille de Thomas Savage, troisième comte de Rivers, et avec son petit-fils la baronnie aurait expiré, et le manoir de Brampton Ash fait maintenant partie des grands domaines de Lord Spencer, étant entré en cette famille de Sir Christopher Hatton, qui l’avait achetée aux Dyves, à qui les Norwich l’avaient aliénée.

Notices architecturales et historiques des églises du Cambridgeshire – Arthur George.

Lodwick Dyve, fils de William Dyve, Esq., et Ann sa femme, fille de Lodwick Apprice, tenaient le manoir de Ragons, du roi par allégeance. John Hagar était seigneur du manoir de Dyves..

DIVERS.

– FAUROUX M. (1961), n°36, p.140
1024 – Vimoutiers, Crouttes, Honfleur, Dives
Richard II confirme les restitutions faites par Guillaume Longue Epée à Jumièges (…) le bourg de Quillebeuf, Saint-Aubin-sur-Quillebeuf avec les églises, le droit de passage, le tonlieu et tout ce qui revient au domaine ducal. Richard II énumère ensuite les donations orales faites par son père ou avec son consentement:
« …dedit quoque Vimonasterium Osmundus Gelth et omnes qui cum illo partem habebant, cum omnibus appendiciis suis, pratis, aquis molendinis, et piscariis, et silva que est in altera parte fluminis ab ipso loco usque ad divisionem silve Sanct Petri Lisoye urbis. Dedit et Walterius mediatem ville que dicitur Cruptas et alterius medietatis terciam partem et ecclesie medietatem et quartam partem de Masnille quod dicitur Rainuardi videlicet in ecclesia et in terris, pratis, silvis. Dedit quoque silvam ex integro, que est inetr Vimonasteriaum et Cruptas, usque ad Pontem seccus viam qua itur ad Montem Sancti Michaelis.
… do etiam salinas quatuor ad Hunefloth…
… et octo hospicia que dedit Odo Constabularius in marisco Dive, et partem quam habebat in ecclesia ville que dicitur Sancte Marie (Dives) et LX ambras salis, et duos tractus piscatorios

– FAUROUX M.1961, n°34, p.130
1025, août – Hennequeville
Richard II confirme les biens du monastère de Fécamp, et ajoute Hennequeville (…) les dîmes du tonlieu du bourg de Caen avec une hôtisee; une autre hôtise à Dives sur Mer, toutes deux libres de tous les autres services qui lui sont dus.
… et heldechin villam supra mare et quicquid ad eam pertinet (…)
… do etiam decimas telonei de burgo qui vocatur Cadumus, et unum hospitium, et ad pontem Dive, hospitium unum, liberos omnibus nostris osequiis.

– Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. V, n° 13
1459, 10 novembre – Chinon
Ordre donné « De par le roi » au bailli de Rouen de faire convoquer six notables aux Etats de Normandie prévus pour le 1er décembre, soit une personne noble, une d’église et quatre de « l’estat commun ».
Signé Charles, Chalignant. Copie dans une lettre adressée le 21 novembre par le bailli de Rouen au vicomté d’Auge pour lui demander de faire élire une personne de « l’estat commun ».
Au dos quittance du 30 novembre donnée par Robin Le Masuyer et 4 autres messagers à Gilles Grieu, vicomte d’Auge, pour la somme de 10 s. donnée à chacun pour avoir porté les lettres dudit vicomte, aux sergents de Pont-l’Evêque, Dives, Cambremer, Touques et Honfleur (établie par Nicolas Sandret, tabellion en la vicomté d’Auge)

– Arch. Nat. E 2661a
1774, 31 mars – Rivière de Dives
Arrêt qui commet le sr DUBOIS Inspecteur général des Ponts et Chaussées pour dresser le plan des ouvrages commencés pour le dessèchement des prairies le long de ladite rivière.

– LECHAUDE d’ANISY, Abbayes du Calvados , MSAN, t. VII, p. 130. N° 349
c. 1181-1206 – Ouville-la-Bien-Tournée
Alverède, abbé de Sainte-Marie-sur-Dives, fait un accord avec les religieux de Sainte-Barbe au sujet d’une partie de la dîme d’Ouville et des fiefs du Vigan, de Chaffray et d’Oudart, qui fut partagé entre eux, au moyen de ce que le prieur de Sainte-Barbe remet à l’abbaye de Dives, la masure de Douville, qu’il tenait de Gaultier de Catehoulde (les sceaux sont brisés)

1815. – archives SHL 1F801 : 1815 et ensuite : mutations dans la gendarmerie (Honfleur, Dozulé et Dives/Mer)

Cambremer, Dives, Lisieux, St Pierre sur Dives, avaient des Banlieues dès avant la Conquête de la Normandie par le Roi Philippe Auguste (voir Delisle – de l’Agriculture en Normandie)
On sonne la Retraite à Dives, le soir à neuf heures le samedi et le dimanche seulement (1856)
Un jour c’était l’armée du Duc d’Aumale qui était devant Touques ou à St Sauveur sur Dive.(1)
A St Sauveur, ilz avaient tué quelques habitans, et faict prisonnyiers; il y avait danger qu’ilz de s’emparassent du fort estant en lesglize dudict lieu, pour le tenir contre le roy, à la ruyne du pays(2)
(1) Reg.secr.Caen 26 novembre 1589
(2) Reg. Secr. Caen 16 mai 1590
Floquet – Parlement III p.469

Documents Inédits – Lettres de Henri IV Tome VI p.676
Lettre datée du 13 septembre 1603 à Dives adressée à Monsieur Miron, portant ordre de faire arrêter Robert Basset, qui complote contre le Roi d’Angleterre.

Noble Homme Gaspard Le Duc, sieur de Chicheboville résidant à Dives, possède 30 acres de terre.
Déclaration du Roi du 20 juin 1631 par les habitants de Bellengreville p.56 et suivantes
Autre déclaration du 2 janvier 1639

Dives avait des salines pendant la domination normande (Annuaire Normand 1840 p.388)

Bulletin Monumental Tome XX p.69 et suivantes :
… Le seul monument remarquable qui soit à Dives est l’église. Elle appartenait au prieuré dépendant de l’abbaye St Etienne de Caen, et c’est un édifice assez important … Hormis quelques restes du XIe siècle sous la tour, le monument est du XIV e et du XVe siècle. Ainsi le chœur, avec la grande fenêtre du chevet et les bas-côtés qui l’accompagnent, offrent tous les caractères du XIVe, aussi bien que les chapelles du transept. La nef et les bas-côtés qui lui correspondent sont de la fin du XVe siècle et même du commencement du XVIe
Rien de plus élégant de plus habilement découpé que les moulures et les feuillages de la porte occidentale de la nef; c’est un vrai chef d’œuvre de sculpture.
On conservait à Dives un Christ fort ancien qui a disparu et qu’on disait avoir été péché dans la mer. Un tableau assez curieux représente cette découverte.

Le Valois – Noticia Galliorum – voir Diva
Texte en latin

Description des Halles du 28 août 1856
Après l’Eglise et les Halles il n’y a dans Dives aucune construction capable de fixer l’attention si ce n’est un édifice de la plus grande irrégularité situé à l’un des angles d’un vaste enclos près de la grande place et que l’on nomme suivant les uns : l’Hôpital, suivant les autres Prieuré. Peut-être pourrait-on réunir ces deux dénominations et en faire un Hôpital-Prieuré, de même qu’ailleurs on trouve Maladrerie, Léproserie et autres maisons pour les pauvres et les malades portant le titre de Prieuré.
Quoiqu’il en soir cette construction date de l’année 1695 suivant les chiffres inscrits sur une clef de l’arcade de la grande porte. Toutes les constructions intérieures ont un cachet qui s’accorde parfaitement avec cette date et il est difficile d’en donner une description. Du reste ils n’ont rien de remarquable que leur irrégularité systématique. Ils sont entièrement construits en pierre de taille.
A l’appui de leur destination privilégiée on peut encore citer cette particularité; c’est que la foire se tient en partie dans la cour qui les précède concurremment avec la halle et les rues environnantes.

La maladerie de Dives-sur-Mer, assise dans le doyenné de Beaumont, diocèse de Lisieux, ne nous est connue que par un acte du tabellionage de Caen, daté du 30 octobre 1475.

3 – Archives ShL:

Fonds – Revues – Brochures.
BR 476 Abbaye de St-Pierre-sur-Dives, note sur la découverte d’un décor mural J.DESLOGES.

FONDS DUVAL Georges 2S.
Pays d’Auge, bocage et plaine – 2S377

Sommaire des Carnets d’Alexandre MOISY.
– EPITOME – X – NORMANDIE – Le Christ de Dives.

Archives NEDELEC Bibliographies.
5.79. 3-Gautié Jean-Denis-Invitation à une conférence à Dives-sur-Mer 21/10/2001.
7.72 Lenormand André – Maire de Dives-sur-Mer 18/03/1993.

Inventaire Des Enveloppes.
– Enveloppe n°362 Don de Mr de Russé (novembre 2010). Reproduction photographique de l’église de Dives-sur-Mer
Original (et 2 copies) du congé de réforme définitive n° 1 par ordre du ministère de la guerre en date du douze juillet 1919.
– Enveloppe n° 236 Don de Mr Catherine (janvier 2012) – Blason offert au banquet de Dives sur Mer à Mr Alain Gosselin (20-21 août 2011).
– Enveloppe n° 224 Diverses informations sur le Pays d’Auge – don de Mr de Russé (décembre 2011)
L’Autre Pays d’Auge (1erb trimestre 1979), journal socialiste d’information édité par la Section de Lisieux
Fascicule sur Dives, une vieille histoire (novembre 1977)

FONDS PANNIER ARTHÈME.
NE 12.1 – 1er carton « Communes ». Cabourg, Dives, Houlgate.

25 F – Fonds Lemetayer-Desplanches.
1C2 – Contenu: Epais dossier contenant des brouillons souvent au crayon et des dessins sur les monuments de la région: Dives.

Archives Nedelec Communes.
com.20.3. 1 Dives Notes historiques
com.20.3. 2 Dives Vie de la commune

Fonds Ancien 1F.
Militaires :
– 1F801 : 1815 et ensuite : mutations dans la gendarmerie (Honfleur, Dozulé et Dives/Mer).
26 mars 1361. Lisieux, Dives, Annebault
– 1F65 – 26 mars 1361 :
Les élus du roi à Rouen pour l’aide de la délivrance du roi mandent aux élus de Lisieux que Robert de la Tillaie, fermier de l’imposition de Dive, d’ Annebault et de la Chapelle-Hainfray, s’étant vu ôter l’imposition du pain qu’il payait 700 livres et ayant souffert bien 50 livres de pertes qu’il avait avancées à lui causées pour la foire de Dive par les ravages des Anglais, ils lui remettent 250 livres sur le prix de sa ferme qui était de 518 livres

Les Bulletins de la ShL.
– Numéro 56, Juin 2004 .
Christophe Brière – L’Habitat seigneurial du Ham et l’occupation du sol au bord de la Dives.
– Numéro 35, juin 1996.
Christophe Maneuvrier – Les possessions de l’abbaye de Grestain dans la vallée de la Dives (XIe-XIIIe s.).

A travers le pays d’Auge – Henri Vuagneux.
Eglise de Dives, dont l’origine remonte au duc Robert I. Dives possède encore quelques vieilles constructions très intéressantes. Parmi celles-ci, c l’hostellerie de Guillaume » avec sa façade sévère, sa grande porte et ses galeries de bois précédant, du côté de la cour, les chambres destinées aux voyageurs, rappelle un peu les anciens manoirs du moyen âge. Henri IV et Louis XIII passèrent jadis par là.
Entre Dives et Villers-sur-Mer sont les Vaches noires, ces curieux rochers faits de pierres, de coquillages et de terre glaise.

Carnets de Charles Vasseur:
– Doyenné de Beaumont (2)
Sous l’invocation de Notre-Dame
– Patronage:
XIVe, XVI et XVIIIe siècle : Abbas de Troarno
3 feux privilégiés, 62 feux taillables
Bourg, chef lieu de sergenterie de l’élection de Pont l’Evêque
– Curés:
Yvon 1764
Martin 1774
Dumaine 1778/1787

1835. – archives SHL.
Insinuations
Description de l’extérieur et de l’intérieur de l’église de août 1856
Descriptions des cloches
– 1ere cloche : L’an 1772 j’ay été bénie et nommée Marie Jeanne par Maître Jean Baptiste Martin, curé de cette paroisse et par Dame Marie, Jeanne, Marguerite Duclos, épouse du Sieur Pierre Pastey, lieutenant général du Guet de la capitainerie de Dives; François Ancelle Trésorier.
E.Quentin et Gillot nous ont faites.
– 2e cloche; L’an 1846 j’ai été bénite par Monsieur Dasseville, curé de cette paroisse et nommée Auguste, Adèle par Monsieur Henri Philippe Auguste Dutronc, docteur en droit, conseiller honoraire à la cour Gle d’Amiens, officier de la légion d’honneur, membre suprême de l’Ordre national de Grèce, propriétaire à Dives, assisté de Madame Adèle Dutronc née Galot en présence de Messieurs Leblanc, maire de Dives, et Conard trésorier de la fabrique.
Bailly, père et fils, fondeurs à Caen, Bernay et Alençon.

Echiquier de Normandie
An 1180 : Willelmus de Diva : 10 sol. produello Lexov.
An 1184 : 20 sol.provino supervendito
Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados