NOTES sur FERVAQUES – 14265.
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Archives du Calvados.
Fervaques (Calvados ; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14265
Histoire administrative : A partir du 1er janvier 2016, Fervaques forme avec Auquainville, Les Autels-Saint-Bazile, Bellou, Cerqueux, Cheffreville-Tonnencourt, La Croupte, Familly, Heurtevent, Livarot, Le Mesnil-Bacley, Le Mesnil-Durand, Le Mesnil-Germain, Meulles, Les Moutiers- Hubert, Notre-Dame-de-Courson, Préaux-Saint-Sébastien, Saint-
Martin-du-Mesnil-Oury, Saint-Michel-de-Livet, Saint-Ouen-le-Houx, Sainte-Marguerite-des-Loges et Tortisambert, la commune nouvelle de Livarot-Pays-d’Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Livarot), par l’arrêté préfectoral du 24 décembre 2015.
FERVAQUES
I. Dioc. de Lisieux. – Baill. d’Orbec. – Maîtrise d’Argentan. Gr. à sel de Livarot. Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. de Lisieux; ch. – 1. de canton (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); ch. – 1. de canton (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Livarot (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 538 hab. (1911). — Sup.: 1066 hect. 61 a. 95 c.
ADMon Gale. Délibérations et enregistrement des lois et décrets. 17 avril 1788-30 brumaire an IV (6 reg. , 48, 94, 48, 48, 96, 150 fol.) Délibérations de la municipalité cantonale. 11 germinal an V-24 floréal an VIII (2 reg. , 137, 146 fol.)
Reprise des actes et délibérations: 30 prairial an VIII. Lacune: 1881-1894.
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis le 15 novembre 1623.
Lacune: 1700. – Délibérations du commun, passim. 1715-1727, 1731-1732, 1753-1767.
IMPOSITIONS. États de sections (Sections A-H). An V(8 cah. , 76 fol.)
ASSISTANCE. – Fondation, par le curé Rioult , de rente au profit des pauvres. 13 octobre 1712 (2 p.)
Voir aux Archives du Calvados les délibérations de la municipalité cantonale de Fervaques, 1er frimaire an IV- 3 germinal an V (Reg.); correspondance active. An IV-an VII (5 reg.) Délibérations du Comité de surveillance. 22 vendémiaire-2 thermidor an II (Reg.)
FERVAQUES, canton de Livarot.
Fervachea, 1320 (fiefs d’Orbec).
Favanchioe,
Favarchioe, XVI° s°;
Farvachioe, XVI° s° (pouillé de Lisieux, p. 56).
Fervidoe aquoe, XVIII° s° (d’Anville).
Farvaque, 1667 (Levasseur).
Par. de Saint-Germain.
patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux.
doy. de Livarot.
Génér. d’Alençon.
élect. de Lisieux.
sergent. d’Orbec.
Fiefs du Verger, des Casselets et de la Maignerie, donnés en 1155 à l’abbaye du Val-Richer.
Lieux-dits de FERVAQUES:
Aunaies (Les), h. – Bocage (Le), h. – Bastonnière (LA), h. – Castelets (LES), h. – Culleraie (LA), h. – Fontaines (Les), h. – Germainerie (La), h. – Giotière (LA), h. – Grards (Les), h. – Hauvainerie (LA), h. – Hervannerie (La),.h.- Landes (Les), h. – LIEU-PERROT (LE), h. –
Massurées (LES), h. – Moisonnière (LA), h. – Plouinière (LA), h. –
[Poirier (LE), h. de Fervaques. Poirier-Cailbot 1723 (d’Anville, dioc. de Lisieux).] – Reautey (LA), maison – Salvetrie(La), h. c – Tasse (La), H. – Verger (Le), vill. et f. – Vigne (La), h –
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
1 – Bibliographie:
ALIX abbé Frédéric, « Les Gabriel, architectes d’Argentan », AAN, 1954, pp.81-85
ARLAUD Catherine, « Lyon, archéologie du bâti civil sur les deux rives de la Saône.
BEAUREPAIRE Charles Robillard de, Cahiers des Etats de Normandie sous le règne de Henri.
BASNAGE, t. I, p. 133; t. II, p. 87
BREARD Charles, Les Cartulaires de Bricquebec et de Saint-Ymer-en-Auge.
BRYE
CHEDIEU E., Châteaubriand et Mme de Custine, 1893.
COTTIN Michel, Guillaume de Hautemer et le château de Fervacques-BSHL, N° 31.
CUSTINE A. de, Lettres … Varhagen d’Ense, Bruxelles, 1870.
DINGREMONT – Histoire du Maréchal de Fervaques
DU BOIS Louis-François, Histoire de Lisieux, Lisieux.
DUPONT Gaston, L’Abbaye du Val-Richer – Etude historique.
ENGERAND Roland, La Dame de Fervacques dans En Pays d’Auge.
HENRY Jacques, Le Château de Fervacques … travers les âges, Communication SHL, 29 janvier 1969
HENRY Jacques, Châteaubriand et Chenedollé … Fervacques, Communication SHL, 26 février 1969
HENRY Jacques, « Au château de Fervacques avec la Reine des Roses (Mme de Custine) », PAR, 27, Nø 10, Octobre 1977; 28, Nø 4, Avril 1978.
HERAUD Colette et Guy, « Chateaubriand … Fervacques », PAR, 39, Nø 1 janvier 1989, pp. 11-18, ill.
JOBEY Charles, « Le Maréchal de Fervacques », PAR, 31, Nø 9, Septembre 1961
JOUAN Isabelle dir. Pays d’Auge.
FERRIERE-PERCEY Comte H. de LA, Le Journal de la Comtesse de. [29]
PELLERIN (Henri). Les aménagements du château de Fervaques au XIII° siècle. Les Bullion, seigneurs de Fervaques. Le Pays d’Auge, sept. 1973, pp. 13-21, ill. ; oct. 1973, pp. 21-29, ill.
Voir:
Congrès scientifique de Rouen 1865 p.818
Histoire du Val-Richer p.57-187-191.
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXIII p.191 n°1067.
Exposition rétrospective de Lisieux 1870 p.60 n°1107.
Catalogue de la Ste Historique 1874 p.27.
Extraits de la Sté Historique de Lisieux 38-39-40-et 41.
Mémoires des Antiquaires de Normandie VIII – XVII – XXIV -368.
Musée des Antiquaires p.108 n°578.
Histoire des Grands Officiers de la Couronne Tome II p.143 et 222.
Almanach de 1787 p.34.
Hippeau – Gouvernement de Normandie VII p.468 à 474.
Guyot – Répertoire de Jurisprudence Tome IV p.190
2 – Pièces Justificatives et références historiques:
Bulletin de la Société historique de Lisieux. Numéro 31, 1990-1991. + Annotations.
THOMAS I, moine de Clairvaux et disciple de saint Bernard, traita en 1150 de la permutation avec l’évêque de Baïeux. Il reçut des bienfaits de Gislebert de Brucourt ( Bruelcourt ) qui, entre autres biens, lui fit don d’une terre à Fervaques (Favarcoe), donation que confirma en 1155 Arnulphe, évêque de Lisieux, dans le diocèse duquel cette terre était située.
Avec Fervaques, nous entrons dans une autre dimension, puisque ce domaine eut, entre autres propriétaires, le maréchal de Fervaques, les de Bullion, les Montmorency-Laval, la marquise de Custine, le comte de Porte puis par alliance les de Montgommery.
Les premiers possesseurs connus de ce domaine paraissent avoir été les de Brucourt paraît avoir eu certains liens avec la famille Bertrand de Roncheville dont l’importance grandit en Normandie à l’extrême fin du XIe siècle mais surtout dans les premières décennies du siècle suivant et l’un de ses membres Robert, fut même investi dans la seconde moitié du XIIe siècle de la dignité de maréchal. Elle est alors largement répandue en Normandie, de Pont-Audemer au Cotentin, mais tout particulièrement dans les vallées de la Touques et de la Dives, où se trouve d’ailleurs, sa paroisse éponyme. Son domaine est à la fois morcelé et d’importance. En ce qui concerne la partie nord du Pays d’Auge, ses possessions sont souvent imbriquées dans celles des Brucourt.
Au sud, dans la région qui nous intéresse il possède un domaine que l’on peut sans doute assimiler à ce qui sera au XIVe siècle la branche d’Auquainville de la baronnie de Ferrières. Selon l’aveu [1] rendu par Charlotte des Ursins en 1604 [2], cette branche d’Auquainville s’étendait sur les paroisses d’Auquainville, de Saint-Aubin-sur-Auquainville, de Notre-Dame-de-Courson, de Fervaques, de la Croutte, de Saint-Pierre-de-Courson, de Thonnencourt, le Mesnil-Germain, de Prestreville, de Saint-Jehan-de-Livet, de Bellouet, de Notre-Dame-des-Loges, et autres paroisses illec aux environs.. ». Il s’agit donc d’un grand terroir d’un seul tenant, ce qui nous reporte aux années qui suivirent l’installation de Rollon en Normandie, à cette époque où le duché fut « divisé au cordeau » et où ses compagnons se virent attribuer d’immenses domaines. Nous sommes ici vraisemblablement sans doute dans la partie médiane de celui dont bénéficia Anslech, l’auteur des Montfort, des Bertrand, des d’Harcourt et qui semble-t-il, s’étendait de la Manche à l’Hiémois. Le berceau des Brucourt nous l’avons dit, étant enveloppé dans celui des Bertrand, il y a tout lieu de penser qu’il s’agit d’une branche de cette famille.
A cette époque, où chaque grand seigneur fonde son ou ses abbayes où lui et les siens viendront reposer, les Brucourt, se révèlent être les grands protecteurs de l’abbaye naissante du Val-Richer qui se trouve à peu de distance de leurs fiefs de Formentin et de Rumesnil. Dès la fin du XIIe siècle, l’abbaye du Val-Richer était déjà en possession du patronage de Fervaques, sans doute à la suite d’un don [3] en reconnaissance duquel ils seront les premiers à être enterrés dans la nouvelle église, et « Alentour, comme l’écrit Hermant, revêtues de l’ancien habit de Cîteaux, reposaient les statues de l’abbé et des religieux qui semblaient, par leur calme attitude garder dans la mort ceux qui avaient affronté les orages de la vie ».
C’est peut-être à la suite d’un mariage que cette baronnie passa dans la main de la maison de Ferrières qui conserva la baronnie jusqu’au XVIIIe siècle où elle fut acquise par le marquis de Bonnelles, alors propriétaire de Fervaques.
Les Brucourt refusant toute allégeance au roi d’Angleterre, celui-ci saisit la baronnie de Ferrière et la remit vers 1436 à Griffith Don, écuyer anglais, capitaine de Lisieux en 1441 et 1442. En 1448, cette terre était encore entre les mains de son fils Robert Don [4]
On ne sait comment la seigneurie de Fervaques vint aux de Hautemer, modeste famille implantée au Mesnil-Tison et à Formentin au début du XVe siècle, mais à partir de cette époque, ils se titrent régulièrement seigneurs du Fournet et de Fervaques; puis ils contractent de belles alliances avec de vieilles et grandes familles de la région, les Bouquetot, les Malet tandis que patiemment, ils agrandissent leur domaine. Au début du XVIe siècle, ils ont transformé le petit fief de Fervaques et la vieille forteresse d’Auquainville autour de laquelle il y a bourg et marché ayant disparu, Fervaques prend sa place et en quelques années va lui ravir son rôle économique autour de ses moulins à blé et à papier, de ses marchés et semble-t-il également de sa justice, prétoire et tabellionnage.
Guillaume IV Hautemer
La position est alors assise et reconnue mais l’illustration viendra avec celui que l’on connaît sous le nom de Maréchal de Fervaques.
C’était un personnage de premier plan mais sa biographie souffre beaucoup des passions les plus diverses qu’il déchaîna en son temps et les auteurs qui se sont penchés sur sa vie ont difficilement pu pénétrer à la fois l’homme de guerre, le courtisan, l’administrateur ou l’homme privé tant chacune de ces facettes offrent de prise à l’adulation autant qu’à la plus extrême réserve. Si son courage et sa valeur militaire ne paraissent jamais avoir été mis en doute, les jugements des historiens, contemporains ou du XIXe siècle, sur sa vie politique sont loin de faire l’unanimité. Dans le contexte trouble des Guerres de Religion, ses multiples revirements et la brutalité de ses interventions, particulièrement contre le clergé, ne manquèrent pas de lui tisser une réputation « diabolique ». L’étude des documents privés qui nous sont parvenus, ses testaments [5], l’inventaire de ses châteaux [6] permettent de retoucher le portrait peu flatteur habituel et de faire resurgir un homme de son temps, avec ses contradictions, sa puissance et ses faiblesses.
Il commença sa longue carrière militaire sous François Ier puis servit successivement Henri II, Charles IX, Henri III et Henri IV.
Il fit partie de toutes les expéditions militaires de son temps et prit part également à l’assaut final dirigé contre Gabriel de Montgommery, et il fut d’ailleurs blessé lors de la rencontre [7]. Conscient de la vanité de la défense de son vieil ami, en ce cas comme en plusieurs autres, relevés par exemple dans ses testaments, il fit preuve d’une grande fidélité en tentant de le convaincre de se rendre.
Il avait acquis une grande fortune, tant par les services rendus à la royauté que par ses propres actions qui, parmi d’autres du même genre visaient, en toute impunité, à s’approprier des revenus ecclésiastiques ou à tirer des villes et contrées soumises à son autorité des sommes substantielles.
Ainsi, avait-il saisi les biens de l’évêché de Lisieux. Louis de Neuville présente ainsi cet épisode: « Fervaques n’oubliait jamais le soin de sa fortune; profitant de ce que l’évêque Anne d’Escars de Givry s’était compromis dans le parti de la Ligue, il se mit en jouissance des biens de l’évêché, et même en partie de ceux du chapitre, et se maintint dans cette usurpation par la faveur du roi qui gardait rancune à Givry, élevé contre son gré au cardinalat. Ce fut sous le nom de Nicolas Quentin, abbé de Champagne, ancien aumônier du duc d’Anjou, singulier personnage dont Guillaume de Hautemer avait fait son intendant et son factotum, qu’il s’attribua la possession de ces biens ecclésiastiques; il en faisait usage pour ses menus plaisirs. Il existe un bail à son profit des dîmes de la paroisse de Courson, propriété des chanoines de la cathédrale, à charges pour le preneur de nourrir la meute et de payer les gages des valets de chiens du maréchal de Fervaques. Ce fut en vain que l’on espéra rendre un évêque au diocèse de Lisieux, on y nommant sur la démission du cardinal Givry, le frère d’un de ses gendres, François Rouxel de Médavy: cette considération ne le décida pas à lâcher sa proie: le nouveau prélat resta douze ans sans pouvoir entrer en possession de son siège » [8] En effet, il continua à en détenir ces biens, et c’est seulement le 17 janvier 1620 que Guillaume du Vair, obtint du roi le principe de leur restitution [9] restitution qui tarda encore quelques années.
De même s’était-il emparé à la faveur des guerres de la forteresse de Quillebeuf, dont l’importance stratégique et commerciale était considérable puisqu’elle lui permettait de taxer au passage les marchandises remontant la Seine vers Rouen et Paris. Aussi, à chacune de leurs assemblées, les Etats provinciaux réclamaient-ils contre ces exactions, mais sa faveur auprès du roi lui permit d’en garder le contrôle et les revenus jusqu’à sa mort n’acceptant jamais faute d’être récompensé [10]..
Au travers des propos du président Groulard [11], nous percevons une très forte personnalité imposant sa volonté et ne souffrant nulle opposition. La charge de lieutenant général du gouvernement de Normandie sous le Dauphin était, elle aussi, une juteuse sinécure dont il tirait, semble-t-il assez régulièrement 6.000 écus. Si l’on ajoute qu’il sut faire un riche mariage avec la comtesse de Laval, on comprend le faste de ce château destiné non seulement à abriter sa vie familiale mais aussi celle d’une nombreuse domesticité, d’une maison militaire et de personnel administratif. Soulignons que ce château n’était pas le seul en sa possession et outre son grand logis de Lisieux, il possédait aussi un manoir à Rouen – où il mourut – et divers autres châteaux dont celui de Mauny en Seine-Maritime (Mauny: érigé en baronnie en faveur de Jean IV de Hautemer, bisaïeul de Guillaume, comte de Grancey, dont le fille épousé Claude d’Estampe. Antérieurement possédée par Marguerite, femme de Jean Goyon)[12]
Il mourut à Rouen le 14 novembre 1613 et sa dépouille fut transférée à Lisieux et inhumée dans la chapelliculese de la Vierge où ses restes furent préservées lors de la Révolution, tandis que sa dalle funéraire servait de pierre à laver à un artisan Lexovien.
La rédaction de son inventaire fut l’occasion d’un document du plus haut intérêt grâce auquel nous pouvons approcher un grand nombre de points cachés de sa personnalité. Ainsi de sa bibliothèque qui se trouve dans sa chambre, dans son hôtel de Lisieux, que nous soupçonnons fort d’être l’aile sur la Place Thiers de l’actuel Palais épiscopal. A côté des habituels romans de chevalerie et livres de piété [13] foisonnent les traités militaires, les ouvrages d’histoire ancienne: Tacite, César ou la Vie des Hommes Illustres, de Plutarque, l’Histoire de Marc-Aurèle du Moyen Age: les chroniques de Vilhardouin et de Commynes ou contemporaine, L’Histoire de nostre temps, Les Guerres civiles, L’Histoire d’Henri quatriesme, L’Histoire des Guerres civiles etc.; les oeuvres des grands philosophes: Platon, la Divine Comédie de Dante, mais aussi des livres de droit ou d’histoire des institutions, Le Théâtre d’Agriculture, les Contes de Boccace, etc.
C’est dire l’éclectisme de ses lectures et sa culture car l’on y trouve des ouvrages en latin, en italien et même un manuscrit en espagnol.
Les grandes étapes de la construction du château.
Ce grand logis est l’œuvre de François Gabriel, célèbre architecte argentanais dont l’œuvre en cours d’étude se révèle d’une grande variété [14]. Nous avons la chance de posséder certains des marchés passés sous son nom ou ceux des entrepreneurs et Guillaume de Hautemer, ce qui va nous permettre de mieux suivre l’avancement de l’œuvre.
Dès septembre 1598, les travaux du château sont commencés et François Gabriel maître maçon d’Argentan reconnaît en janvier suivant avoir reçu 666 livres sur ces premiers travaux.
Dix huit mois plus tard, le 18 juin 1600, Anne d’Allègre, la nouvelle épouse du maréchal, passe un nouvel alleu avec François Gabriel. Il s’agit alors de construire un pavillon à l’identique de celui déjà élevé à l’autre extrémité du bâtiment de neuf, « en la mesme forme, essence et haulteur que celui qui est ja parfaict en l’autre bout d’icelluy bastiment neuf, monter quatre tuyaux de chambre de chacun trente piedz de haulteur audit groz pavillon, trois voutes, une soubz lantichambre, l’aultre souzbz la chambre d’icellui pavillon et la troisième à la boullengerie avec trois fours à cuire pain l’un de 18 boessaulx de bled en grand pain mesure d’Orbec, le second de neuf boeddeaulx et le troisième de de deux boesseaulx pour cuire paticerie. Se soubmet aussy vouter trois allez pour aller et venir aux chambres dud. pavillon, haulcer l’antichambre, faire six lucarnes pareilles a celles qui sont ja faites aud. bastiment, monter deux pignons sur le comble dud. pavillon de traize piedz de haulteur pour appueyr lesdites cheminez et separer les chambres qui sont au comble dud. pavillon, faire l’escalier et le voulter en la forme de celuy qui est ja faict en l’aultre pavillonpour la descharge des chambres ». Les travaux doivent être terminés pour le mois d’avril suivant.
Le 20 septembre 1600, un nouvel alleu est passé avec Jacques Leroy qui s’engage à faire toute la plomberie nécessaire, bonne et loialle au chasteau et maison neuve dudit seigneur mareschal aud. lieu de Fervaques qui conssiste enenfenstemens, crestes et espils nécessaires aux grand corps de logis, pavillons, lucarnes, grandes et petites, les douves, lermiers bordures, goutières et aultres choses nécessaires qui ser advizé par ledit seigneur. Et pour ce faire fournira et querra ledit seigneur, le plomb en table de telle essence et espesseur comme sa besogne le requerra sur le lieu et ledit Leroy tout l’outreplus a ce nécessaire, comme soudure destain, perrézine et charbons et faire par ledit Leroy le toput bien et duement, lesdits enfestemens estannez de blanc et noir.
En novembre de la même année, ce sont Michel Morin, d’Ouilly-le-Vicomte et Robert Desrotours qui viennent parachever l’œuvre, c’est assavoir « les accoustoys mesmes fourmes remplir les grandes croisées de monstants et deux croisillons à chacune et feuillure s et par semblable feront aux croisez de lestaige du dessus les accoustois feuillures et un croisilon, le tout jouxte qu’il est contenu et présenté au dessaing du bastiment de mond. seigneur aud. Fervaques porté par Me François Gabriel conducteur d’icelluy ». De même, terminent-t-ils les cheminées.
Nous n’avons aucun détail sur les étapes suivantes et aucune idée de ce que pouvaient être les bâtiments. Le château est à ce moment au sommet de sa splendeur et sa terminaison correspond peut-être à la venue du roi quoique l’on ait toujours situé sa chambre dans le vieux château.
Le Maréchal mort, la maréchale retirée dans ses salons parisiens, la vie dut cependant continuer au château, mais au XVIIIe siècle l’intérieur fut considérablement modifié. Henri pellicules ERIN a suffisamment détaillé les travaux entrepris par les Bullion en 1743-1744 pour qu’il nous soit inutile d’y revenir. Rappelons qu’ils concernaient le bâtiment principal et consistèrent en la mise au goût du jour des appartements avec le remplacement des cheminées et des boiseries.
Signalons cependant la présence d’un extraordinaire poêle allemand ou hollandais en fonte du début du XVIIe siècle orné d’une longue inscription sur deux lignes.
Après les Bullion, il fut longtemps abandonné et c’est seulement après la Révolution, que Madame de Custine vint y habiter. Ce fut de nouveau une période faste pour le château, tant en raison de la personnalité de sa jolie propriétaire que des invités de marque qui lui rendaient visite au premier rang desquels figure Chateaubriand. Les amours tumultueuses de la marquise et du poète défrayèrent longtemps la chronique et se terminèrent dans cette déliquescence empreinte de tragique si chère aux âmes romantiques.
Si nous ignorons qu’elles aménagements elle y fit, nous savons en revanche que la destruction des bâtiments qui entouraient la cour vers l’est et le nord ainsi que la création du perron à double évolution sont l’oeuvre du marquis de Porte ce qui fait écrire à Guilmeth: « C’est ce marquis, ancien député et ancien maître des requêtes au conseil d’état, qui par ses mutilations et transformations qu’il lui a fait subir sous prétexte de l’enjoliver, a fait du noble château du maréchal de Fervaques un véritable hôtel d’épicier retraité »[15]. Ce jugement péremptoire peut paraître brutal, il n’en est pas moins justifié. Il paraît en effet que le niveau de la cour ait été notablement surélevé ce qui a malencontreusement écrasé le rez-de-chaussée et diminué le volume général de l’œuvre. C’est la raison pour laquelle la façade sur la vallée, dont toute l’élévation a été conservée a tant de grandeur.
La division du domaine, lors de la vente par M. de Custine, fut aussi la cause de l’installation à proximité immédiate du château d’une usine, dans un premier temps destinée à la trituration de bois de teinture [16].
La famille de Montgomery qui l’occupa ensuite, lui redonna un certain lustre en y rassemblant des collections d’objets et des documents historiques. Après avoir été vendu à la Caisse d’Allocations Familiales de la Seine-Maritime qui le transforma en Aérium, la propriété fut une nouvelle fois divisée entre la commune de Fervaques et l’Association qui occupe le château avant d’être de nouveau réunie par cette dernière.
Description
L’essentiel de ce qui subsiste des constructions anciennes, en dehors des ajouts du XIXe siècle, est dû aux de Hautemer, et la partie la plus importante, à Guillaume IV de Hautemer.
Au temps de sa splendeur, ce château s’élevait autour d’un cour carrée. Les destructions du XIXe siècle auraient fait disparaître les deux ailes en retour et vers l’église.
Tel qu’il nous est parvenu, le château de Fervaques comprend trois parties distinctes: le « Château Vieux », le « Château Neuf », la porterie et le colombier.
Le Château Vieux.
Quoique nous ne possédions aucun document sur sa construction, il est vraisemblable, par sa stylistique, que le Château Vieux a été élevé par Jean de Hautemer, seigneur du Fournet et de Fervaques, peu de temps après qu’il soit entré en possession de ce domaine, peut être sur des substructions plus anciennes qui apparaissent dans les travaux de restauration en cours. Nous voyons en effet sur le mur gouttereau nord, dans la pièce d’angle, un appareillage où des arases de pierre plates alternent avec des assises de moellon, mode habituel au XIIIe siècle. Dans cette même pièce, l’on remarque sur le mur opposé une très nette reprise dans la maçonnerie, reprise marquée entre autres par le changement de matériau: tandis que les assises basses encadrant le passage sur la salle contiguë à la Salle des gardes »- l’actuelle chapelliculese, sans doute l’ancienne cuisine – sont en oolithe ferrugineuse, les claveaux de l’arc sont en calcaire cénomanien. Au pourtour de cette pièce, un aménagement de rigole converge vers une dalle d’évier au sol encastrée dans une niche coupée au centre par une tablette [17]. laisse à penser que nous nous trouvons dans une ancienne pièce de préparation des repas également à usage de laverie. A cette première étape pourrait également se rattacher le grand arc ogival faisant communiquer cette pièce avec l’actuel corridor.
Actuellement, cette aile se développe sur un plan rectangulaire, comprenant sur l’arrière deux pavillons formant saillie et entre eux un tourelle pentagonale contenant l’escalier. A ces saillies correspondent en façade trois légers décrochements percés d’ouvertures et couronnés de lucarnes à fronton. Les deux lucarnes latérales sont à fenêtres passantes, tandis que le décrochement central dans lequel est percé la porte d’accès comporte une bretèche [18] portée sur quatre consoles moulurées.
Les murs, constitués d’un appareillage de moyen appareil alternant avec cinq arases de brique, reposent sur un solin terminé par une moulure prismatique qui se retourne élégamment.
Bien que cet ensemble paraisse à première vue très cohérent, il intègre des parties plus anciennes qui apparaissent nettement dans le pavillon Est. A l’extérieur, l’on remarque sur le mur Ouest un grand arc ogival aujourd’hui aveugle mais qui à l’origine ouvrait sur une large salle. Sur le mur Nord d’autre part, on peut voir un appareillage où des arases de pierre plates alternent avec des assises de moellon, mode de construction habituel au XIIIe siècle. Dans cette même pièce, apparaît sur le mur opposé une très nette reprise dans la maçonnerie, reprise marquée entre autres par le changement de matériau: tandis que les assises basses encadrant le passage sur la salle contiguë à la Salle des gardes – l’actuelle chapelliculese, sans doute l’ancienne cuisine – sont en oolithe ferrugineuse, les claveaux de l’arc sont en calcaire cénomanien. D’autre part, les travaux de restauration en cours ont permis de découvrir au pourtour de cette pièce, un aménagement de rigole convergeant vers une dalle d’évier au sol encastrée dans une niche coupée au centre par une tablette [19] laisse à penser que nous nous trouvons dans une ancienne pièce de préparation des repas également à usage de laverie. Indéniablement, nous nous trouvons dans une demeure remontant au XIIIe siècle, dont on peut présumer qu’elle était d’importance, sans qu’il nous soit possible d’en fixer la dimension exacte.
L’intérieur de cette aile, malgré ses nombreuses transformations, a conservé des éléments du plus haut intérêt: ses cheminées, son escalier et quelques zones de pavage ancien.
La cheminée de la salle ouest comporte un très vaste manteau décoré de quatre compartiments encadrés de pilastres et supporté par une plate-bande à clés passantes et pendantes de très belle exécution.
Il est vraisemblable, par sa stylistique, que ce Château Vieux ait été élevé, pour l’essentiel, par Jean de Hautemer, seigneur du Fournet et de Fervaques, peu de temps après qu’il soit entré en possession de ce domaine et on peut encore le voir à l’étage, ce bâtiment dont les structures internes ont été conservées, se prolongeait au moins jusqu’à l’actuel « Château Neuf ».
Le « Château Neuf »
Plan
L’œuvre de François Gabriel se déploie en U autour de la cour, le grand logis occupant le front ouest tandis que deux ailes inachevées forment retour, celle du nord se raccordant imparfaitement sur le Château Vieux. Le programme de l’architecte était semble-t-il de prolonger le parement de pierre et brique à bossage sur la façade de celui-ci comme il paraît l’avoir fait pour la l’amorce de cette aile où les élévations intérieures ont été conservées.
Élévations
Le logis du fond de cour est assis sur un étage de rez-de-chaussée occupé par les locaux de service, cuisines etc. Au centre, un passage voûté en anse de panier traverse l’ensemble le bâtiment et dessert les pièces placées de part et d’autre. Vers le sud, il ouvre sur une vaste salle coupée par une file de puissantes piles rectangulaires implantées au centre délimitant deux nefs voûtées d’un berceau que scandent les pénétrations profondes des lunettes l’éclairant à l’est et à l’ouest.
Vers le Nord, un passage, voûté en berceau distribue les celliers et à l’extrémité débouche sur une vaste cuisine au plafond en anse de panier, décoré de bossages de briques.
A l’extrémité nord, une vaste cheminée du milieu du XVIIIe siècle, en brèche grise, montée sur un socle d’une trentaine de centimètres, a été plaquée sur l’ancien conduit de cheminée.
Dans l’angle nord-est, un passage communique avec les caves situées sous l’aile en retour.
A l’étage noble, signalons la présence d’un extraordinaire poêle allemand ou hollandais en fonte du début du XVIIe siècle orné d’une longue inscription sur deux lignes.
Il paraît en effet que le niveau de la cour ait été notablement surélevé ce qui a notablement écrasé le rez-de-chaussée et diminué le volume général de l’oeuvre. C’est la raison pour laquelle la façade sur la vallée, qui elle a conservé toute son élévation, a tant de grandeur.
Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement.- M. Louis Du Bois.
– Le maréchal de Fervaques est aux batailles à Saint Quentin le 10 auguste 1557, Gravelines le 13 juillet 1558, Dreux le 19 décembre 1562 à Saint Denis près de Paris le 10 novembre 1567 et à Moncontour le 3 octobre 1569.
– Dès 1562, il commandait dans la ville de Lisieux, dont Henri de La Marck, duc de Bouillon, gouverneur de la Normandie, lui avait confié la défense.
– 1562. Guillaume de Hautemer (1), seigneur de Fervaques, qui depuis fut maréchal de France, embrasse, quoique catholique, le parti du duc de Bouillon, composé de catholiques et de protestants, que depuis 1560 on désignait sous le sobriquet de Huguenots. Ce parti ne fesait pas une guerre moins cruelle que les deux autres factions.
Le sieur de Fervaques, qui prenait le titre de capitaine de la ville annonça aux chanoines Robert Blosset, et Jacques Sainctart ou Guitard, qu’il ne resterait à Lisieux ni chanoines ni ecclésiastiques, parce qu’on n’y serait jamais tranquille « que la vermine de prêtraille n’en fût dehors, et qu’on ne cessât d’y dire la messe».
Les victimes de ces déplorables désordres, inévitables dans les guerres et surtout dans les guerres civiles, s’adressèrent le 9 juin au duc de Bouillon qui les autorisa à faire informer. Fervaques ne se fit pas moins remettre aux mains les armes et les munitions des catholiques; et le jour de la Saint-Ursin (11 juin), usurpa les droits des chanoines.
– Même année: 11 juin. Le jour de la fête Saint-Ursin, Fervaques s’attribue les droits dont jouissait le chapitre, en cette journée où deux des chanoines, nommés comtes pour cette cérémonie, recevaient les droits et les honneurs du comté dans la ville et la banlieue.
Parmi les propos violents tenus par Fervaques, les déposants attestent qu’il disait: « Aumale m’en veut, mais par le corps de Dieu je lui marcherai sur le ventre, s’il prend son chemin vers Lisieux.
Même année: 22 juin. Fervaques à la tête d’une troupe armée s’empara chez Nicolas Le Petit, avocat, d’un livre précieux qui avait été déposé chez lui par le chapitre. « Ce livre relié d’aisserie était couvert de lames d’argent doré entièrement, enrichi de pierreries précieuses et même du fût de la vraie croix de Notre Sauveur, appelé Majesté. La châsse de saint Ursin qui avait été cachée et enterrée ayant été découverte, Fervaques en enleva une lame d’argent qui la recouvrait et qui pesait au moins cinq cents marcs, non compris la dorure et les pierreries.
Il résulte, de l’article XXIII du procès-verbal dont nous donnons l’extrait, qu’après avoir fait forcer la porte du chapitre, Fervaques s’écria, à la vue de la châsse de saint Ursin que l’on y avait déterrée: « On dit que, si je fesais ouvrir cette belle châsse, je ne vivrai pas demi-any je ne l’en ferai pas moins ouvrir» Il le fit, et l’on y trouva trois sacs de cuir de cerf, remplis d’ossemens tant de saint Ursin que d’autres saints, scellés du sceau de l’évêque Guillaume d’Estouteville. Fervaques d’un coup de dague fit sauter le scellé de ces sacs, se saisit des ossemens et dit: « Ce sont là des os de cheval ». Les autres assistans disaient: « Ce sont des os de chien ou de « mouton».
(1) HAUTEMER (Guill. de), maréchal de France baron de Grancei, comte de Fervaques, naquit à Fervaques (Calvados) vers 1537, et mourut le 14 nov. 1613. Henri IV le chargea de négocier auprès du Parlement de Rouen
l’enregistrement de l’édit de Nantes, et le fit son lieutenant-général aux bailliages de cette ville, de celles de Gisors, de Caen et d’Evreux. Frère, Édouard: Manuel du bibliographe Normand.
-V. Notice sur Guill. de Hautemer, seigneur de Fervaques, suivie d’une anecdote sur l’une des tours de l’église St-Pierre de Lisieux; s. l. n. d., in-12 de 36 p.
– 1567. Les corps des gendarmes de Matignon et de Fervaques se trouvent en Normandie et tiennent tête aux protestants.
– 1568 juin et juillet. Fervaques, commis par le duc de Bouillon pour la police et gouvernement de Lisieux, reçoit des ménagers de la ville cent vingt-neuf livres de poudre à canon pour la défendre en cas d’attaque.
– 1568 16 juillet. Fervaques annonce (du château de Fervaques) que le roi l’envoie à Lisieux avec sa compagnie, en qualité de gouverneur et lieutenant pour sa majesté en la ville et bailliage de Lisieux. Carrouges écrit en date du 18 dans le même sens, et que Fervaques doit commander à Lisieux en son absence. Les habitants de Lisieux, du moins le parti qui dominait alors, avaient refusé de recevoir Fervaques.
– 1568 25 juillet. L’Hôtel-de-Ville de Lisieux arrête qu’il sera écrit à M. de Fervaques pour lui faire connaître que l’on sollicitait du roi le renvoi de sa compagnie dont la ville avait beaucoup à craindre.
– Même année: 4 auguste. Le lieutenant De La Balle, envoyé près du roi, ayant dit en séance que l’intention du roi était que Fervaques entrât et restât dans la ville pour y commander suivant sa commission, on arrête que les clés de la ville seront demandées au sieur de Fumichon capitaine de la ville jusqu’à ce moment, et seront remises au sieur de Fervaques.
– 1568 10 auguste. Par une ordonnance, Fervaques défend d’admettre à la garde des portes aucuns protestants qui y seront remplacés à leurs frais, et de laisser entrer en ville aucunes personnes armées au delà de dix.
– 1568 5 septembre. Débats entre Fumichon et Fervaques relativement au commandement de la ville de Lisieux, dont ils veulent l’un et l’autre être capitaines. Fervaques se trouvait alors à Caen avec Carrouges.
-1568 7 septembre. M. de Matignon écrit de Caen qu’il a vu la lettre de MM. de Lisieux à M. de Fervaques, qu’il les prie de n’avoir aucun doute sur ses dispositions à les défendre en cas d’attaque, et qu’il les secourra autant qu’il sera en son pouvoir.
– 1568 10 septembre. Le roi écrit à Fumichon d’obéir à Fervaques; que, tout en confirmant Fumichon (le 19 auguste précédent) dans son rang de capitaine de Lisieux, il n’a pas eu l’intention de priver Fervaques de l’autorité qu’il lui avait confiée et du droit de commander dans la ville comme gouverneur.
– 1568 16 octobre. Par une nouvelle lettre le roi annoncé à Fumichon qu’il est ordonné à Fervaques non seulement de se départir du commandement que précédemment il lui avait confié, mais encore de lui remettre le commandement et de le laisser entrer à Lisieux avec ses douze arquebusiers. Le roi écrit en même tems à Carrouges que ce n’a pu être que par surprise que Fervaques a obtenu des lettres-patentes pour commander à Lisieux, et qu’il veut que le sieur de Fumichon en soit seul capitaine et gouverneur.
– 1574 mai il était maréchal de camp au siège de Domfront où le comte de MontGomeri fut pris par le comte de Matignon. Dans l’indignation que lui fit éprouver le massacre de la Saint Barthelemi, Fervaques, qui appartenait à ce parti, embrassa d’abord les intérêts de Henri IV, qui n’était encore que roi de Navarre, puis, naturellement versatile, revint à Henri III. Devenu suspect d’attachement au Béarnais, Fervaques eût péri sous les coups du digne frère de Charles IX, sans l’amitié de Crillon qui le prévint de la perfidie de ce monarque. Après la fuite du roi de Navarre au mois de février 1575, Henri III accusa Fervacque d’avoir favorisé l’évasion de MM. de Lavardin et de Roquelaure, qui occupaient une place considérable parmi les mécontents. A son coucher le roi montra une vive irritation en déclarant que Fervacque payerait de sa vie cette trahison. Crillon, qui entendit ces menaces et qui estimait Fervacque comme homme de valeur et bon officier, n’hésita pas à courir chez lui et le pressa de prendre la fuite pour éviter le péril auquel il était exposé. Le roi, en apprenant cet événement, entra dans une colère encore plus violente en cherchant quel était celui des auditeurs de la veille qui avait prévenu Fervacque. Ses soupçons se portèrent sur Crillon et il l’interpella vivement en lui demandant s’il connaissait l’auteur de l’indiscrétion. Crillon n’hésita pas à se nommer, en ajoutant qu’il avait préféré exposer sa vie que de voir son souverain verser un sang peut-être innocent.(Revue britannique. 1878,5).
– 1576. Fervaques, quoique catholique, était lié avec le roi de Navarre qui depuis fut Henri IV. Il s’était fâché contre la cour qui lui avait retiré le commandement de Lisieux. Fervaques, naturellement inconstant, et jaloux de la prédilection du roi de Navarre pour quelques seigneurs protestants, le quitte brusquement, et revient à la cour où Henri III lui pardonne sa défection en faveur de ses services.
– 1581 Août Fervaques fut nommé lieutenant général dans l’armée de Flandre par le duc d’Alençon. Fervaques et le comte de Mont-Gomeri sont dans l’armée qui accompagne en Flandre le duc d’Alençon.
– 1583, Fervaques tombe dans les mains des Anversois.
– 1587, Fervaques figure honorablement parmi les adversaires de la Sainte Ligue: il fut défait par Tavannes à Is-sur-Tille en Bourgogne. Rapproché du Béarnais auquel il s’attacha de nouveau et désormais sans versatilité, Henri de Navarre était devenu Henri IV, roi de France. Pour servir ce prince, Fervaques lors du siège de Paris en juillet 1590 s’empara du faubourg Saint-Denis, et était même parvenu à s’y retrancher. Il fit aussi des prodiges de valeur au siège de Rouen en 1592 et, le 5 février, contribua puissamment à sauver le roi en soutenant, pendant plus de deux heures, tous les efforts de l’ennemi que commandait le duc de Parme. On le retrouve encore au siège de Honfleur en avril 1594, et à celui d’Amiens en 1597.Ce fut à ce dernier siège ( fin de septembre 1597 ) qu’il fut promu à la dignité de maréchal de France dont ses nombreux services le rendaient si bien digne. Le roi l’envoya à Rouen, avec Le Camus de Jambeville, négocier, le 16 juin 1597, avec le parlement l’enregistrement de l’édit de Nantes. Cette démarche n’ayant pas obtenu le succès qu’on en attendait, le maréchal y fut envoyé de nouveau au mois de mai 1609, il accompagnait le maître des requêtes Viguier: ils étaient chargés d’intimer l’ordre exprès d’enregistrer cet édit purement et simplement: c’est ce qu’ils firent le 16 de ce mois. Fervaques était en 1605 lieutenant général pour le roi aux bailliages de Rouen, Caux, Caen, Évreux et Gisors. Le 11 juillet 1607 Henri IV lui confia le gouvernement de Quillebeuf qui portait alors et ne conserva pas le nom de Henriqueville ( Ville de Henri ). A la fin de 1612 Marie de Médicis, régente du royaume, confia la charge de l’un des lieutenans généraux du gouvernement de la Normandie au maréchal de Fervaques, qui avait, l’année précédente, fait ériger en duché pairie son comté de Grancei. Fervaques meurt à 75 ans, le 14 novembre 1613.
– 1592. 5 février. Mont-Gomeri et Fervaques font au service de Henri IV des prodiges de valeur, pendant le siège de Rouen, contre les troupes du duc de Parme, dans les environs d’Aumale. Ils sauvèrent le roi qui était blessé.
– 1596: 16 juin. L’évêque Anne d’Escars est promu au cardinalat, à l’insu de Henri IV, qui fait confisquer ses biens par Fervaques, alors gouverneur de Lisieux.
Ce fut au mois de mai 1599 que Henri IV érigea, par lettres patentes, Fervaques en bourg et y créa un marché et une foire. Outre ses tanneries, ce bourg était connu par son commerce de frocs dits Tordouets.
– 1610 : 15 auguste. Ordonnance du maréchal de Fervaques(datée de Farvaques), pour écarter les vagabonds, les mendiants et les pestiférés.
– 1615. Mort du maréchal de Fervaques, lieutenant-général de Normandie. Il avait fondé dans la même année le couvent des Capucins dé Lisieux.
– 1795 : octobre. Profanation, dans l’église Saint-Pierre, des tombes de plusieurs évêques et de Guillaume de Hautemer, seigneur de Fervaques. Le corps de ce dernier, qui avait été placé dans un caveau de la chapelle de la Vierge, fut retrouvé dans un état parfait de conservation, enveloppé dans un nombre infini de bandelettes de toiles très-fines que se disputèrent les femmes présentes à l’exhumation. Le cercueil avait la forme du corps et était de plomb; il fut traîné par un cheval jusqu’au cimetière commun où furent également déposés les restes des évêques.
Abbayes du Calvados dans MSAN, 1834 – Lechaude D’anisy.
1260 mai – Fervaques – Geoffroy de Bruecort ou de Brucourt, chevalier, seigneur de Fervaques, vend et cède, en mai de 1260, au doyen et chapitre de Lisieux, une place et une maison situées à Fervaques, pour le prix de treize livres tournois. Cette charte est revêtue d’un sceau de cire brune.
Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’année 1320 dans H. de Formeville.
1320 – Fervaques – Robert de Brucourt y tient un membre de haubert du seigneur de (sic).
Tabellionnage de Lisieux – Analyse Etienne Deville.
Copies des documents en archives à la ShL.
– 1535 – Fervaques – Pierre de Haultemer, curé.
– 1535 – Fervaques – Michel Cuillier, du mestier de papetier.
– 1563 – Fervaques – Jehan de La Reue, curé.
– 1598 – 5 septembre – Fervaques Sentence du Parlement de Paris en faveur du sieur de Fervaques, contre Guillaume Le Roy, canonnier ordinaire du roi, à propos de certaine cédule = Arch. SHL.
– 1598 20 décembre – Fervaques Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, quitte et décharge noble dame Madeleine Le Picard, dame des Fontaines, d’une somme de mille écus dont elle s’était obligée envers lui. = Arch. MC. Minute papier.
– 1598 – Fervaques – Noble dame Madeleine Le Picard de Radeval, dame des Fontaines, demeurant à Lisieux, agissant comme procuratrice de Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, laquelle tient et clame quitte Me Pierre Davy, avocat, bourgeois de Lisieux, ayant eu la charge de receveur général dud. seigneur, représenté par René Morin, de la somme de 400 écus d’or, pour marchandises livrées et fournies pour la maison du seigneur de Fervaques. Témoins: Jehan du Bosc, sieur de Hermival, vice-bailli et Pierre Hue, bailli vicomtal de Lisieux. = Arch. MC.
– 1599 6 janvier – Fervaques – François Gabriel, maître maçon reconnaît avoir reçu la somme de 666 écus 2O sols, pour travaux au château de Fervaques. = Arch. MC.
– 1599 18 février – Fervaques – Testament de Renée Marçonnet femme du maréchal de Fervaques. = Arch. MC.
– 1599 11 mars – Fervaques – Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, quitte et délaisse à Aignen Le Monnier et Jehan Hardouin, les droits de treizièmes qui lui étaient dus moyennant le paiement de la somme de 333 écus d’or 20 sols. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville.
– 1600 8 juillet – Fervaques – Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, baille à Me Pierre Jacquette, prêtre de la paroisse de Fervaques, tout le revenu intégral dud. bénéfice, moyennant 400 livres tournois. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1600 24 juillet – Fervaques – Transaction et accord entre Charlotte Duquesnel, veuve de Me Isaac de Bricqueville et Anne d’Allègre, épouse du maréchal de Fervaques. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1600 12 août – Fervaques – Bail par le chapitre de Lisieux de la dîme des grains de la paroisse de Fervaques
= Arch. MC. Analyse Et. Deville – Dossier chapitre –
– 1600-1608 – Fervaques- – Procurations de Anne d’Allègre, épouse de Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, données à divers pour ses affaires personnelles. = Arch. MC. 14 pièces papier – Analyse Et. Deville
– 1600 20 septembre – Fervaques – Travaux de plomberie au château par Jacques Le Roy, plombier d’Argentan. = Arch. MC – Analyse Et. Deville
– 1601 14 juillet – Fervaques – René Roussel, fils de Mathurin, de Fervaques, vend à Jean Roussel, fils Michel, une portion de terre, audit lieu de Fervaques. = Tab. de Lisieux – Analyse Et. Deville
– 1601 4 novembre – Fervaques- Jehan de Montch, natif d’Ecosse, percepteur du comte de Laval, reconnaît avoir reçu de noble dame Anne d’Allègre, épouse du maréchal de Fervaques, la somme de 137 écus 8 sols tournois sur ses gages.
Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1601 4 novembre – Fervaques-Travaux de maçonnerie par Michel Morin d’Ouilly-le-Vicomte, Robert Phillonet, Guillaume des Rotours et Salomon Regnard, tous maîtres maçons. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1601 5 novembre – Fervaques – Jehan de Longchamp, sieur de Fumichon, et Robert du Mesnil, sieur de Lespiney, prennent pour arbitre d’un procès le maréchal de Fervaques. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1601 14 novembre – Fervaques – Charles d’Antours, écuyer, seigneur de Barron, gouverneur de Monseigneur le comte de Laval, reconnaît avoir reçu de haut et puissant seigneur, Messire Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, par les mains de haute et puissante dame Anne d’Allègre, son épouse, la somme de 600 écus sol pour une année d’appointements au service dudit seigneur comte de Laval. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1602 1er avril – Fervaques – Messire Gabriel du Quesnel, marquis d’Allègre, s’oblige envers noble seigneur Jehan de Longchamp et de Fumichon gouverneur de Lisieux en la faisance d’une rente de 50 écus d’or moyennant la somme de 500 écus d’or. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1602 12 avril – Fervaques – Succession de la famille d’Allègre. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1602 11 septembre – Fervaques – Travaux de couverture par Jacques Duno, couvreur d’Argentan. Couverture du pavillon neuf d’entrée du château. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1602 28 septembre – Fervaques – Bail à Pierre Quesnet, cordonnier à Fervaques, une pièce de terre nommée les Pastis, sis à Fervaques. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1603 31 décembre – Fervaques – Jean Dufour, de Cany, bailli de Caux, ci-devant tailleur d’habits de M. le Comte de Laval, tient et clame quitte Anne d’Allègre, dame de Fervaques. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville
– 1604 2 septembre – Fervaques – Ratification de comptes relatifs au château d’Allègre. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1604 septembre – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques, baille à Denis Nicolle, bourgeois de Lisieux, receveur général de M. le Maréchal de Fervaques, le fief de la Sublardière, à Prêtreville. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1604 2 octobre – Fervaques – Martin et François, dits Durand, de Fervaques, font deux lots et partage de la succession de feu François Durand, leur père. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1604 28 décembre – Fervaques – Elisabeth Delois, femme de Fleury de Saint Michel, écuyer, demeurant à Prêtreville, prend pour trois ans à Anne d’Allègre, dame de Fervaques, le nombre de 30 bêtes à laine et s’engage à les soigner pendant ce temps et à en partager le profit. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1605 10 mai – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques, reconnaît avoir reçu de Imbert Le Paincteur, son receveur au comté de Harcourt, la somme de 8900 livres. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1605 10 septembre – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques et Imbert Le Paincteur, son receveur au comté d’Harcourt à propos d’une obligation. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1606 23 octobre – Fervaques – Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir reçu de Pierre de Mannoury à l’acquit et décharge de Girard de Mannoury, la somme de 816 livres tournois à valoir sur ce que ledit Girard devait au maréchal. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1606 10 novembre – Fervaques – Guillaume de Hautemer,, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir reçu à l’acquit et décharge de Girard de Mannoury, la somme de 45O livres tournois. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1606 10 Novembre – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques, voulant récompenser de ses services Claude Ozenne lui donne la somme de 1000 écus. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1607 18 janvier – Fervaques – Thomas Vallée, du métier de la mer, natif de Cheffreville, demeurant au Havre, vend à haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, représenté par Anne d’Allègre, son épouse, quatre pièces de terre à Cheffreville, moyennant 50 livres tournois. Passé à Lisieux, en l’Hôtel dud. seigneur en présence de noble seigneur Jehan du Bosc, sieur d’Hermival, et Me Hue, docteur ès droits, bailli vicomtal de Lisieux. = Arch. SHL. 9 FA. Dossier Cheffreville. Analyse Et. Deville
– 1607 10 avril – Fervaques – Guillaume Huchon, brodeur, demeurant à Lisieux, s’engage envers Anne d’Allègre, dame de Fervaques à lui faire le nombre de matelas qu’elle désirera. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1607 2 décembre – Fervaques – Pierre Monstier, sieur de la Cousture, remet à Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, le droit de l’acquisition faite de biens à Cheffreville. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1608 11 mai – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques continue et prolonge à André Mahieu, bourgeois, demeurant à Bernay, le bail des greffes de Montreuil et Bernay. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1608 24 juillet – Fervaques – Jehan du Bosc, écuyer, sieur de Hermival, à l’instance de haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir été payé par led. seigneur de la somme de 2.OOO livres tournois à l’acquisition par lui faite à Etienne de Neufville, sieur de Folleval et Anne Le Carton, son épouse, de deux pièces de terre à Prêtreville. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1609 12 février – Fervaques – Bail de la terre de Chastillon. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1609 25 novembre – Fervaques – Du. mercredy vingt cinqe jour de novembre 1609. Fut présent en sa personne hault et puissant seigneur Messire Guillaume de Haultemer, comte de Grancey, baron de Mauny, seigneur de Fervaques, et mareschal de France, gouverneur et Lieutenant pour le Roy en ses païs et duché de Normandie, à présent estant en ceste ville de Lisieux gisant en son lit mallade saind d’entendement, sachant quil n’est rien plus certain que la mort, ne riens plus incertain que l’heure pour n’en estre prévenu advant que de faire ce ui est du debvoir dun vray chrestien, ordonne et déclare que pour sa dernière vollonté qu’il désire et entend estre effectué ce qui ensuit. Premièrement il recommande son âme à Dieu, le créateur, luy priant et requérant par la mort et passion de Jésus Christ et par l’intercession de la très glorieuse Vierge Marie, la voulloir collocquer en son paradis avec ses bienheureux, et son décedz advenant veut et entend son corps estre inhummé honorablement à l’assistance de ses amys au plus qu’il sera et pourra trouver, en l’église cathédralle de Lisieux, Et de ses biens il en donne et délaisse aux pauvres de ceste ville de Lisieux la somme de deux mille quatre centz livres tournois pour estre emploiez en l’augmentation du bureau des pauvres de cested. ville A Madame la Mareschale sa compagne et espouze pour ses grands debvoyrs d’amittié luy a aussi donné et délaisse de ses biens aultant et comme il peut faire par les coustumes, Item à la damoiselle de Médavy sa présente fille pour aider à la pourvoir à mariage la somme de douze mil livres tournois en attendant le mariage led. seigneur prie lad. dame son espouse la tenir et garder près d’elle. A Françoise, fille naturelle dudit seigneur, la somme de mille livres tournois. Au sieur Dramard, son secrétaire en considération de sa fidellité et des grands et très agréables services qu’il lui a renduz, la somme de trois mil livres tournois luy recommandant de servir fidellement et assister lad. dame sa femme. A Renée, fille de Nicollas Adam, argentier dudit seigneur en considération des services que sond. père a rendus aud. seigneur la soe. de mil livres tournois pour ayder à la pourvoyr en mariage. A chacun de ses gentilhommes et serviteurs domesticques, deulx années de leurs gaiges et appoinctementz Et a iceulx n’aiant point d’appoinctement est remis par ledit seigneur à la volonté et estimation. de lad. damees Aux damoiselles Desbois, De La Reue et de La Vallée chacune la somme de trois centz livres. Aux veuve et enffans de deffunt Jean Davy, mercier, la somme de trois centz livres tournois. Et pour l’exécution et accomplissement de tout le contenu aud. testament, ledit seigneur a nommé et elleu pour exécuteur la personne de lad. dame son espouze, la priant requérant en tant que faire se peut de vouloir bien prendre la charge promettant led. seigneur son testament tenirn parfaire et à quoy pour ce à tenir et garantir en a obligé et oblige tous ses biens et héritages présens et advenir.
Passé avant midy en l’hostel dudit seigneur, aud. Lisieux. Plus ledit seigneur donne en l’église cathédralle pour fonder ung obit la somme de six mille livres tournois, aux frères prescheurs des Jacobins de cested. ville pour participper aux prières suffrages et oraisons qui seront faitz, dictz et cellebrez en leur eglise la somme de trois centz livres tournois, pour estre lad. somme emploiée à la repparation d’icelle. Aux sieurs de La Regnauldière, Delafontaine, Delareue et Racine, ses médecins chacun la somme de cent cinquante livres tournois, oultre le sallaire de leurs vaccacions. A monsieur de La Ronce la somme de trois centz livres tournois. A Me Robert Guérard, son chirurgien, la somme de troys centz livres tournois, aussy oultre ses vaccacions.
Présens nobles personnes Me Claude Parizot, archidiacre, chanoine prébendé en icelle église cathédralle, noble homme Jean Dubosc, seigneur d’Hermival, prévost dud. seigneur, Jean de Querville, escuier, sieur du lieu, demeurant à Prêtreville. Plus donne à Laurens, Charles et Jehan Parizot, dudit Lisieux la somme de trois centz livres.
Et depuis led. seigneur a desclaré que lesd. six mil livres tournois par luy donnéz aà lad. église cathédralle pour estre fondé led. obit ainsy qu’il sera advisé pour lr salut de son âme et affin qu’il soit fait prières pour luy, ses parens et amis
Signé: Farvaques – De Querville – Dubosc – Hayn – Carrey = Arch. SHL 9 FB – 6 – Familles. Copie prise par Et. Deville sur l’original papier, le 24 juillet 1924
– 1609 19 décembre – Fervaques – Geoffroy de Remon, sieur de Cussy, tient et clame quitte noble dame Anne d’Allègre de toutes choses entre eux. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1610 9 janvier – Fervaques – Jean du Bosc, sieur de Hermival continue et prolonge au maréchal de Fervaques, le droit de retrait sur la terre et seigneurie du Coudray. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1610 4 février – Fervaques – Inventaire et évaluation des biens de haute et puissante dame Marie d’Allègre, veuve de Jérôme d’Arconat en vue de son mariage avec Jehan de Sabrevoys, chevalier, seigneur et baron du Bec-Thomas, de Piencourt, d’Anfreville-sur-Iton, de Busquepuis et de Villeneuve. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1610 17 février – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques, approuve la quittance donnée par Jehan de La Reue à Guillebert Saffrey, ci-devant fermier de ladite dame. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1610 8 mars – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques, promet de remettre au receveur Nicole, une obligation de 1.000 écus. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1610 5 décembre -Tordouet – Par devant Pierre Vastine et Gabriel Rioult, tabellions royaux au siège d’Auquainville, Nicolas Lescurey, écuyer, de la paroisse de Tordouet tient et clame quitte Ollivier et Philippe dits Roussel, de Fervaques, de tous les arrérages échus de 65 sols tournois de rente. Témoins: Michel Quesnie, de Saint-Germain-de-Livet, et Nicolas Le Front, de Tordouet. = Arch. SHL. (Sans autre précision)
1611 25 avril – Fervaques. Testament de Guillaume de Hautemer. – Dud. jeudy, vingt cinq jour d’aoust l’an mil six centz unze, Au nom du Père, du Fils et du Sainct Esperit, Salut. Puisqu’il est nécessaire que tout homme meure, sçavoir faisons que par devant Olivier Carrey et Jehan Hayn, tabellions pour le Roy nre sire en la vicomté d’Orbec, au siège de Lisieux, fut présent en sa personne hault et puissant seigneur Messire Guillaume de Haultemer, comte de Grancey, baron de Maulni, seigneur de Fervaques, et maral de France et Lieutenant général pour le Roy au gouvernement de Normendie, de pnt estant en son chasteau dudit lieu de Fervaques, en bonne santé disposition de de son corps, esprit et bon entendement, Dieu mercy, congnoissant quil n’est rien plus certain que la mort, ne riens plus incertain que l’heure après avoyr invoqué Dieu de tout son coeur luy avoir requis pardon de ses faultes et s’estre recommandé aulx prières, intercessions de la glorieuse Vierge Marie et de toute la court céleste de son bon grey et vopulloy a ordonné et déclaré pour sa dernière volonté qu’il désire en entend estre effectuée, que le decez de lui advenant son corps estre inhummé en honnestes obsèques à l’assistance de ses amys au plus qu’il s’y en pourra trouveren l’église cathédralle St Pierre de Lisieux et de ses biens il en donne et délaisse à Madame la Marlle sa compagne et espouze pour aulcunement la rescompencer comme elle le meriteroit pour les debvoyrs d’amytyé qu’elle luy a rendus et rend contynuellement et grands moyens et commodittez qu’elle auroit apportez en sa maison à quoy il désire ty pourvoyr tout et autnt que donateur peut faire par la disposition des coustumes, tant en meubles que immeuble sans aulcune réserve oultre les droictz apparteanntz a lad. dame son espouze en faveur de leur traicté de mariage, A Madamoiselle du Val, douze centz livres A Renée, fille de Nicollas Adam, argentier dudit seigneur en considération des services que son père lui a rendus la soe. de mil livres pour ayder à la pourvoyr en mariage Aux damelles Desboys, La Vallée et La Reue, à chacune d’icelle trois centz livres, au sieur de La Ronce troys centz livres, à chacun des gentilzhoes. et serviteurs domesticques dudit seigneur deulx années de leurs gaiges et appoinctementz et a iceulx n’ayantz appoinctement est remis par ledit seigneur à la volonté et estimaon. de lad. dame sonespouze, à Me Robertt Guérat, son chirurgien, la somme de troys centz livres, plus entend mondit seigneur que la donaon. de dix mil livres qu’il auroit cy dt faite à madame de Chazelle qui est par luy controuvée ait bien et sortisse son pein et entier effect et pour l’exécution de la prnte sa donaon, led. seigneur a choisy et esleu Mre de Bernières, coner du Roy en ses conseils d’estatt et privé et président en sa court de parlement à Rouen [20] le priant et requérant en tout que faire le peult d’en voulloyr prendre la charge et icelluy faire observer et garder de poinct en poinct selon sa forme et teneur, et affin qu’il ayt lieu donne pouvoyr au porteur des presentes par luy constitué son procureur spéal. de pour luy et en son nompar tout ou il appartiendra, besoing et mestier sera, requérir et demanderr consentyr et accorder l’insynuation et émologaon de lad. pnte sa donaon. par testamentaffin que aulcunes personnes n’en prétende cause d’ignorance. promettant mondit seigneur le maral le prnt son testament à lui leu et releu, tenir…Passé après midy dans le bourg dud. lieu, en la demeure de lad. dam. du Val Pns Raoul Cudorge, tabellion au siège d’Aucquainville, demt audit lieu de Farvacques et Françoys Toustain ddudit lieu de Farvaques, tesmoings, qui ont avec ledit seigneur de Farvaques, signé et a voullu et veult ledit seigneur mal en cas qu’il feust question de sad. donaon à ald. dame son espouze que pour décider et vuider le différent que ce soit par la juresdion de la prévosté de Paris suyvant et conformément à la teneur de leur traité de mriage et que tout aultre testament que led. seigneur auroit cy devant faict a esté et est par luy révoqué pour ne sortir à aulcun effect.
Signé: Farvaques P. Cudorge F. Toustain Hayn Carrey
Puis est écrit : Cest thy mon testament et dernières volounté. Feyt à Faravaque ce XXVe daoust mille VI cens onse. = Arch. SHL 9 FB – 6 – Familles. Copie de E. Haudard.
– 1611 14 juin – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques continue et prolonge à Imbert Le Paincteur, l’office de receveur du comté d’Harcourt. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1627 1er août – Fervaques – Jean Cambremer, demeurant à Fervaques reconnaît devoir à Pierre de Lespinay, marchand de Lisieux, la somme de 120 livres payable à Noël prochain. = Arch. SHL.- Analyse Et. Deville
– 1630 6 février – Fervaques – Pièce de procédure à propos d’une rente de 20 sols dus aux trésoriers de l’église de Fervaques. Y figure Jehan Corbel, comme représentant le droit de Marie Jehan. = Arch. SHL.- Analyse Et. Deville
– 1632 29 mars – Fervaques – Par devant Roger Hélie et Guillaume Le Front, tabellions à Orbec, Jean Roussel, fils Jean de la paroisse de Fervaques, reconnaît une obligation de 25 livres, souscrite par lui, au profit de Gabriel Rioult, tabellion. Témoins: Hector Buisson et Richard Gernyer, de Prêtreville. = Arch. SHL.- Analyse Et. Deville.
– 1633 21 février – Fervaques – Jehan Roussel de Fervaques, vend à Jean Corbel, demeurant à Lisieux, deux pièces de terre à Fervaques. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville.
– 1634 2 mars – Prêtreville – Par devant Pierre Vastine et Michel Quesnie, Tabellions pour le siège d’Auquainville, Marin et Nicolas dit Cullier, père et fils de Fervaques, vendent à jean Corbel, bourgeois de Lisieux, deux pièces de terre en labour, nommées « La Rocque », sises à Fervaques, moyennant 40 livres tournois. Témoins Guillaume Sieur et Pierre Surlement demeurant à Prêtreville. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.
– 1634 29 juillet – Fervaques-Pièce de procédure pour Barbe Dubois, épouse de Guy Cullier, de Fervaques, à l’encontre de l’exécution et vendue faite d’une rente qu’elle prétend lui appartenir. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville.
– 1634 – Fervaques – Etat des deniers à taille reçus par Nicolas Gardin, l’un des collecteurs de Fervaques. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville
– 1636 1er janvier – Fervaques – Par devant Robert Tassin et Nicolas Le Front, tabellions à Orbec, Jehan Roussel, de la paroisse de Fervaques vend à Jean Corbel, demeurant à Lisieux, une pièce de terre en labour. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville
– 1638 – Fervaques – Etat des personnes restant devoir la taille en 1638. = Arch. SHL 9 FA. – Analyse Et. Deville
– 1639 – Fervaques – Procuration faite pour Claude Cudorge des biens de défunt Me Pierre Corbel pour la taille de Fervaques. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville
– 1639 – Fervaques – Etat des sommes acquises pour la taille de 1639. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville
– 1640 – Fervaques – Constitution de procureur par les habitants de la commune. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville.
– 1640. – Fervaques – archives SHL : 1F294 : 1640 : famille Baston de Fervaques inventaires de titres et pièces de procédure.
– 1640 – Fervaques – Soumission de Nicolas Gardin pour la perception de la taille dans le bourg de Fervaques.
= Arch. SHL. 9 FA.- Analyse Et. Deville
– 1653-1662 – Fervaques – Quittances de rentes et deniers ou frais d’inhumation payés à la confrérie de Charité.
= Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville.
1660 4 janvier – Fervaques – François Durand, fils Guillaume, vend à Antoine et François Mariette, frères, bourgeois de Lisieux, dix pièces de terre à Fervaques. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville
– 1693-1728 – Fervaques – Aveux de l’aînesse du Champ Blancpain et de l’aînesse aux Hamons, à Fervaques, appartenant à la famille Corbel. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville.
– 1734 – Fervaques – Pierre Pottier, sieur de la Potterie, marchand demeurant à Fervaques, ayant été ci-devant trésorier comptable du trésor et fabrique de l’église dud. lieu de Fervaques pour l’année 1733, s’est par le présent constitué au bénéfice dud. trésor et fabrique, représenté par Jean-Baptiste Leprêtre, sieur du Longchamp, trésorier en charge, huit sols tournois de rente pour s’acquitter de ce qu’il était redevable aud. trésor. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville.
– 1734 – Fervaques – Pierre Pottier, sieur de la Potterie, ayant été ci-devant trésorier du trésor de l’église dud. lieu, constitue en faveur dud. trésor et fabrique de Fervaques représenté par Jean-Baptiste Leprestre sieur du Longchamp trésorier présentement une rente de cent sols tournois. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville.
– An VI 23 prairial – 1798 11 juin – Fervaques – Vente à Jean Gullier, fabricant de frocs, demeurant à Saint-Cyr-du-Ronceray, une pièce de terre en labour, sise à Fervaques, près du chemin de Lisieux au village de Boeuf Martin et allant au Sap, moyennant la somme de 256 livres. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville.
Mémoires Concernans La Nature Et La Qualité Des Statuts. 1 – Froland, Louis.
Arrest de Fervaques du 10 Juin 1617 entre Dame Fervaques, contesse Douairiere de Laval, veuve en secondes noces de feu Messire Guillaume de Haultemer, vivant Sieur de Fervaques, Marechal de France, appellante d’une Sentence donnée par les Gens tenans les Requêtes du Palais à Paris le 26. Fevrier 1615. et c. Vus par la Cour en la Chambre de l’Edit le procès par écrit,et c. Tout consideré, Dit a été que ladite Cour faisant droit sur le tout, sans s’arrêter aux fins de non – recevoir et lettres, a mis et mer lesdites appellations relpectivement interjertées au neant, sans amende; et en émandant, a ordonné et ordonne que les conquests immeubles faits pendant et constant le mariage dudit Sieur de Fervaques avec ladite Renée Levêque la premiere femme, demeureront pour le tout aux filles issues dudit mariage, heritieres desdits Fervaques et Levêques, lesquelles elle a debouté de la continuation de ladire Communauté par elles requises; et ce faisant ajuge à ladite d’Allegre en proprieté le tiers de tous les meubles de la Communauté d’entr’elle et ledit Šieur de Fervaques; et le tiers par usufruit des conquests immeubles par eux faits en Normandie; ensemble la part et portion à elle afferante au surplus desdits conquests, suivant les Coûtumes des lieux où ils sont situez et assis.
Sera à icelle d’Allegre fait remploi sur la part des meubles et conquests immeubles qui ont appartenu audic de Fervaques; et s’ils ne suffisent sur ses propres, de ce qu’elle justifiera avoir été par elle porté en icelle Communauté, et actuellement reçû par ledit de Fervaques, etc. Prononcé le dixiéme Juin mil six cens dix-sept, Signé Voisin.
Et par la même raison, quoique le Contrat de mariage de la Dame d’Alegre avec M. le Maréchal de Fervaques fût passé à Paris, et qu’il y eût stipulation de communauté, soumission à la Coûtume de Paris, et dérogation à toutes Coûtumes contraires, toutefois par Arrest du 10. Juin 1617. on débouta la Dame Fervaques de la communauté par elle prétendue dans les conquests de Normandie, parce que le domicile de son mari lors de leur mariage étoit sous la Coûtume de Normandie, laquelle à cet égard étant négative et prohibitive, il n’avoit pas été en la liberté d’y déroger.
Archives du Calvados.
Copies des documents en archives à la ShL.
– 1548 3 avril – Fervaques – Sachent tous… Philippe de Pontmollain, escuier, garde des sceaux aux obligations de la vicomté d’Orbec. Par devant Robert Prestrot et Jean Lestorey, tabellions en la branche d’Auquainville pour le siège de Lyvarrot Marguerin de Lyée de la parroesse de St. Pierre de Tonnencourt fils naturel de defunct maistre Lenry de L’épée sieur du lieu, vend à noble homme Jean de Haultemer sgr. du Mesnil Tyson, de la parroesse de Clebec (Clarbec) deux pièces de terre en la parroesse de Fervaques la première contenant deux acres nommée les Roseaux bornée d’un costé le defunct Robert Coulomb d’autre côté la seconde pièce et Me Guillaume Varyn et Guillaume Le Prévost, chacun en partie; d’un bout le chemin de Lisieux, d’autre bout la ryvière.
La seconde contenant un acre, nommée le Prey Mouton bornée d’un costé le douet des Londes, d’autre costé la première partie; d’un bout la Rivière de Touques et d’autre bout les hoirs Mahieu Amyot et Messire Guillaume Varyn, chacun en partie…. Tenue de la seigneurie de Fervaques, la première en l’aînesse dont est aîne Guillaume Le Prévost. La seconde n’a sceu dire de quelle seigneure… Moyennant 500 livres…
– 1590 18 octobre – Fut présent haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, chevalier de l’ordre du Roy, capitaine des cinquante homme d’armes de ses ordonnances comte de Grancey, baron de Sollonge, Villiers, Le Puyrier, le Fournet, le Verger et Fervaques, fait échange avec Jean, Collas et Guillaume dits Cuillier frères, enfants de deffunt Guillaume Cuillyer. = A.D. 14. 74 F 22.
– 1591 27 novembre – Hélye Mouton, de Fervaques, baille par échange à haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, lieutenant général de sa majesté en l’absence de monseigneur de Montpensier aux bailliages de Rouen et d’Evreux, chevalier de l’ordre du Roy, capitaine des cinquante homme d’armes de ses ordonnances comte de Grancey,… Sainte Norge, une pièce de terre en pré située à Fervaques, contenant une acre et demye assise au village des Londes, et en contre échange une pièce de terre en labour nommée les Vaulx, jouxte… et accorde et permys aud. mouthon faire un fossé le long du costeau de la pièce de terre nommée les Vallées aud. seigneur appartenant pour faire aller le cours du ruisseau depuis le sault de son moulin le long de ladite pièce. = A.D. 14. 74 F 22.
– 1592, 23 avril-haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, gouverneur de Normandie. = A.D.14.74 F 22.
– 1623, Aveu a Emar de Prye (Aymar de Prie), chevalier, marquis de Toussy, au droit de Louise de Haultemer, son époux, marquis de Plasne, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, etc. par Guillaume de Resville, pour lui et Pierre son frère, pour terre paroisse de la Croupte, tenue de la seigneurie de Fervaques. = AD. Calvados. Série H. Suppl. Hôpital de Honfleur 1867.- H. 149
– 1656 – Saint-Michel-de-Livet – Traité de mariage de Jean Le Prévost, sieur de la Daugerie, fils de feu Jean, sieur de Vaugueroux, et de Marguerite Dauge, et Marie Douesnard (Fervaques) = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.
– 1658 13 octobre-Fervaques – Traité de mariage de Nicolas de Montreuil, de Livarot et Catherine Doisnard (Douesnard), fille Jean, de Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
– 1662 – La Croupte – Vente par Jean Le Proux, de La Croupte, à Jean Le Prévost, de ladite paroisse de terre audit lieu, tenue de la – seigneurie de Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
– 1684 – Fervaques – Transport de rente par Marie Le Prévost, veuve Chemin, et Robert Chemin, son fils, de Lisieux, à Jean Le Prévost, sieur de La Daugerie, de Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.
– 1695 – Saint-Michel-de-Livet – Reconnaissance au notariat d’Auquainville, par Henri de Bonanffans (Bonnenfant), écuyer, seigneur de Carrel, demeurant en son manoir, à Saint-Michel-deLivet, Jean Le Prévost, sieur de La Daugerie, et Marie de Bonnenfant, son épouse, demeurant à Fervaques, du traité de mariage desdits Le Prévost, fils de feu Jean et de Madeleine Dauge, et Marie, fille de feu Georges de Bonnenfant, écuyer, et d’Anne de Neufville, de Saint-Michel-de-Livet, en présence d’Eustache Le Mercier, curé de Saint-Michel-de-Livet, d’Anne Morin, épouse de Messire Costentin Allard, etc. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
– 1696 – Procédures entre François Le Prévost et Pierre Le Prévost, à l’occasion d’une clameur et autres pièces; ratification devant Pierre Le Herichon et Nicolas Le Monnier, notaires en la vicomté d’Orbec pour le siège et sergenterie d’Auquainville, par Philippe Le Prévost, fils Jean, sieur de La Daugerie, demeurant à Fervaques, de la vente par ledit son père, Robert Le Prévost, prêtre et Jean Le Prévost, sieur des Longchamps, ses frères à Jacques Ferey, marchand à Cheffreville, de 9 pièce de terre en manoir, maisons, herbes et labours à eux appartenant, provenant de la succession de Marie Doisnanrd, sa mère, et des acquêts dudit de la Daugerie, sis à Fervaques et Cheffreville, vulgairement appelée le Lieu Perrot, moyennant 5.100 l. de principal et 20 l. de vin. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
– 1702 – Fervaques – Requête au bailli haut justicier de Ferrière par Gilles Burel, sieur de Saint-Martin, pour lui et Philippe Le Prévost, et Jean Le Prévost, sieur des Longchamps, contre Le Febvre, débiteur, pour location de maison, à Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
– 1704 – Fervaques – Vente par Jean et Philippe Le Prévost, fils de Jean, héritiers de Marie Doisnard (Douesnard), leur mère demeurant, ledit Jean, à la Croupte, et ledit Philippe à Villers-sur-Mer, à Pierre Le Marchand, marchand à La Croupte, de maison à Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
– 1723 – Cernay – Déclaration à Auguste-Léon de Bullion, chevalier, marquis de Bonnelles, colonel d’un régiment de dragons, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, La Croupte, Saint-Aubin, etc., par Philippe Le Prévost, fils Jean, bourgeois de Honfleur en sa noble seigneurie des Castelets, de terres à Cernay, affermée devant Pierre Hébert, procureur fiscal en la haute-justice de Fauguernon, sénéchal, assisté de François Le Front, greffier. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.
– An IV 21 messidor ( 1796 7 août ) – Fervaques – Lettre au sujet de la visite des six moulins à bled du canton de Fervaque. rien à signaler – (A.D. Calvados – L Administration IV Police 41).
– 1820 21 mars – Fervaques – L.A.S. de H. de Formeville à A. de Caumont – 21 mars 1820 ( concernant la voie romaine de Lisieux au Pré d’Auge, la Boissière, Fervaques, Vaudeloges… »voie convertie dans presque toute la longueur en chemin vicinal qui porte le nom de chemin des Aniers ». = A.D. du Calvados, 83 F 705 ( Relevé par Ch. Maneuvrier « Sources manuscrites « dans le Fonds des Antiq. de Normandie )
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
– 130 – Le 3 oct, 1694, reçurent la tonsure et les ordres mineurs dans l’église paroissiale de Courbépine :
Jacques Delamare, fils de Jean et de Charlotte Regnoult, de la parr. de Fervaques.
Jean-Baptiste Lemarchand, fils de Gabriel et d’Antoinette Pottier, de la parr, de Fervaques;
– 6 – Le 21 sept. 1695, les acolytes sont autorisés à recevoir le sous-diaconat à Bayeux:
Pierre Ferey, acolyte de Fervaques.
Jacques Delamare, acolyte de la parr. de Fervaques.
– 136 – Le 2 août 1695, Pierre Desvaux, fils de feu Germain, originaire de Vimoutiers et demeurant présentement à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me Louis Desvaux, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
– 260 – Le 21 avril 1696, furent ordonnés diacres :
Me Jacques Delamare, sous-diacre de la parr. de Fervaques.
– 307 – Le 29 août 1695, Jean Delamare, demeurant à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, M. Jacques Delamare, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Fervaques, en présence de Me Michel Germaine, chirurgien, demeurant aud. lieu. Led. sr acolyte absent fut remplacé dans cet acte par Jean Delamare, son frère.
– 443 – Le 9 avril 1694, Pierre Ferey, fils de Jacques et d’Elisabeth Marette, de la parr, de Fervaques, rite dimissus, reçoit la tonsure à Paris.
Le 17 oct. 1694, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Paris.
Le 5 févr. 1695, il reçoit des lettre de quenquennium ou certificat d’études du recteur de lad. Université.
Le 18 juin 1695, led. sr Ferey, acolyte, est nommé par icelle sur l’évêché et le Chapitre de Lx, et autres lieux.
Le 2 mars 1697, le sr Ferey, pbrë, bachelier en théologie de la Maison de Sorbonne, demeurant à Fervaques, fait signifier ses noms et grades aud. seigr évoque et aud. Chapitre.
– 173 – Le 22 oct. 1697, honnête homme Gabriel Lemarchand, sr des Déserts, demeurant à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Lemarchand, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr acolyte fut représenté dans cet acte par son frère, Me François Lemarchand, demeurant aussi à Fervaques.
– 373 – Le 22 sept. 1696, M Jacques Delamare, diacre de Fervaques, est ordonné prêtre.
– 440 – Le 20 avril 1696, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
Jean Martin, fils de Jacques et de Marguerite Vattier, delà parr. de Fervaques.
– Le 17 sept. 1698, furent autorisés à recevoir le sous-diaconat à Evreux :
Jean Martin, acolyte de Fervaques;
– 576 – Le 11 août 1698, hon,. homme Jacques Martin, marchand, demeurant au bourg de Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Martin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me Charles Vattier, pbrê, curé de St-Ouen-Lehoult, et de Me Louis Jourdain, pbfë, demeurant à Auquainville.
– 316 – Le 5 avril 1697, François Le Marchand, fils de Gabriel et d’Antoinette Pottier, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
– 393 – Le 18 sept. 1699, Charles Dubus, fils de Charles et d’Hélène Lechangeur, de la parr. de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
– 67 – Le 18 sept. 1700, Me Martin Desjardins, sous-diacre de la parr, de Fervaques, est ordonné diacre.
– 392 – Le 7 avril 1703, Charles Dubusc, acolyte de la parr, de Fervaques, est ordonné sous-diacre.
– 587 – Le 13 nov. 1702, vu l’attestation du sr Féret, pbre, vicaire de Fervaques, dispense de bans pour le mariage entre Daniel. Gouhier, Escr, sr de Verneuil, fils de Jacques Gouhier, Escr, sr de la Huberdière, et de damlle Renée de Glatigny, de la parr, de Fervaques, d’une part, et Anne Noël, fille de Guillaume et de Catherine Vaucanu, aussi de la parr, de Fervaques.
– 881 – Le 7 avril 1703, Charles Dubusc, acolyte de la parr, de Fervaques, est ordonné sous-diacre.
– 729 – Le 11 avril 1705, Me Charles Dubusc, diacre de la parr. de Fervaques, est ordonné prêtre.
– 159 – Le 21 sept. 1706, vu l’attestation du sr Rioult, curé de Fervaques, et du sr Saphare, vicaire de St-Martin-de-Mailloc, dispense de bans pour le mariage entre Claude Leliquerre et Suzannne Jehenne.
– 619 – Le 29 nov. 1708, vu l’attestation du sr Lelasseur, curé de Ste Marguerite-des-Loges, et du sr Pottier, vicaire de Fervaques, dispense de bans pour le mariage entre Me Michel Germaine, avocat, fils de feu Me Michel et de Jeanne Motte, de la parr. de Fervaques, d’une part, et damlle Catherine de Montreuil, fille de feu Guillaume de Montreuil, gendarme de la reine, et de damlle Anne Le Bourgeois, demeurant en la parr, des Loges depuis plus d’un an, d’autre part.
Curés – J. Pottier – P. Rioult.
Vicaires – Buisson – T. Delamare – J. Pottier – P. Ferey – J. Martin.
Prêtres de la paroisse – J. Delamare – J. Martin.
Clercs – Jacques Delamare – T. Delamarre – J.-B. Le Marchand – F. Le Marchand – P. Ferey – L. Desvaux – J. Martin – M. Desjardins – D. Gouhier.
Patron – C. de Prie.
Seigneurs et notables – P. Desvaux – M. Germaine – M. Germaine, fils – A. Lelasseur de Jarrest – D. Dubusc, – D. Gouhier de Verneuil. Il est relevé de l’ordre de sous-diacre. Il se marie – J. Gouhier de la Huberdière.
96 – Le 17 juillet 1709, Charles Moullin, de la parr. de Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Guillaume Moullin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me Pierre Rioult, pbre, curé de Fervaques, et de Mes Jean Pottier et Jean Martin, pbrës, vicaire du lieu.
– 260 – Le 7 avril 1708, Jean Benee, fils de Jean et de Jeanne Margot, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs des mains de Mgr de Matignon, ancien évêque Condom.
– 342 – Le 5 sept. 1712, Jean Bence, demeurant à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Bence, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Michel Bardel, chirurgien, demeurant à Fervaques, et Jean Margot, demeurant à Cheffreville.
– 516 – Le 14 août 1713, la nomination à la cure de Fervaques appartenant au seigneur du lieu, haut et puissant seigr, Mesre Charles-Denis de Bullion, chever, marquis de Gallardon, seigr de Bonnelles, Bullion , Esclimont, Montlouet, marquis de Fervaques, baron de Thiembrune et autres lieux, conser du roy en ses conseils, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté en ses provinces du Maine, Perche et comté de Laval, représenté par haute et puissante dame Madame Marie-Anne Rouillé, son épouse, nomme à lad. cure de Fervaques, vacante par la mort de Me Pierre Rioult, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Ferey, pbfë, bachelier de Sorbonne, curé de St-Pierre de Gacey. Fait à Paris en l’hôtel de lad. marquise de Bullion.
Le 16 août 1713, le seigr évêque, étant à Paris, donne aud. sr Férey la collation dud. bénéfice.
Le 25 août 1713, le sr Férey prend possession de la cure de Fervaques, en présence de Me Jacques Poettevin, curé d’Aubry-le-Panthou; Me Jean Pottier, pbfë; Me Guillaume Moulin, pbfë habitué en l’église de Fervaques; Me Michel Germaine, avocat; Me Michel Bardel, chirurgien; Charles Dubusc, huissier; Jean Bence et Gabriel Trenchant, « tous bourgeois demeurant au bourg de Fervaques. »
– 324 – Le 3 janvier 1712, François Levavasseur, marchand, demeurant à Bellou, et Pierre Cullier, tisserand en drap, de la parr, de Fervaques, constituent 150 livres de rente en faveur de Me François Levavasseur, acolyte de Bellou, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
– 380.- Le 20 sept. 1715, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
Me Charles Dubusc, de la parr. de Fervaques.
– 408 – Le 10 avril 1718, furent ordonnés sous-diacres:
Me Charles Dubusc, acolyte de la parr, de Fervaques;
– 66 – Le 8 avril 1719|, furent ordonnés diacres :
Me Charles Dubusc, sous-diacre de Fervaques.
– 179 – Le 2 avril 1706, Guillaume Moullin, fils de Charles et de Jeanne Pitard, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
– 380 – Le 29 oct. 1719, reçurent la tonsure:
François Pottier, fils de Jean et de M. Le Front, de la parr, de Fervaques.
– 379 – Le 7 mars 1710, titre clérical fait en faveur de Me Charles Dubus, acolyte, par Me Charles Dubus, huissier, demeurant à Fervaques.
– 526 – Le 15 mars 1722, titre clérical fait en faveur de Me François Pottier, acolyte de Fervaques, par Jean Pottier, laboureur, demeurant à la Croupte.
– 704 – Le 29 août 1723, titre clérical fait en faveur de Me Pierre Houlette, acolyte, par Pierre Houlette, marchand, demeur. à Fervaques.
– 763 – Le 10 sept. 1724, titre clérical fait en faveur de Me François-Augustin Germaine, acolyte, par Me Michel Germaine, procureur fiscal, demeurant au bourg de Fervaques.
– 1005 – Le 27 novembre 1725, vu l’attestation du sr Féret, curé de Fervaques, et du sr Aubert, vicaire de Meulles, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Hurel et Marie Cantrel.
Curés – P. Rioult – P. Férey.
Vicaires – J. Potier – J. Martin – J. Bence.
Prêtre de la paroisse – G Moullin.
Clercs – G. Moullin – J. Bence – C. Dubusc le jeune – F. -A. Germaine – F. Potier.
Patron – Le Seigneur du lieu – C.-D de Bullion.
Seigneur et notables – M. Bardel – J Bence – A.-L. de Bullion de Bonnelles – C. Dubusc – M.Germaine – G. Trenchant.
161 – Le 19 fév. 1725, Me Michel Bardel, chirurgien, demeurant au bourg de Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Michel Bardel, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mre Jacques-Charles-Henry-Guy de Bonnechose, chevr, seigr et patron du Mesnil-Germain, y demeurant, et autres cautions. Fait en présence de Me Pierre Ferey, curé de Fervaques, Me François Pottier, vicaire dud. lieu, et François Poplu, sr de Maubuisson, de la parr, de Prêtreville. Led. sr acolyte était alors au séminaire de Lx.
– 060 – Le 18 oct. 1723, Michel- Charles Bardel, fils de Michel et de Marie Lhomme, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 8 mars 1724, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
Le même jour, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour encore, led. sr Bardel, âgé de 21 ans environ, est nommé par icelle Université sur les archevêchés de Paris, Rouen et Tours; sur les évêchés et les chapitres de Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez et Le Mans, ainsi que sur la plupart des abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 15 sept. 1730, le sr Bardel, pbre, demeurant au bourg de Fervaques fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.
– 1340 – Le 12 janv. 1733, Marin Rosey, marchand, demeurant à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Marin Rosey, acolyte, fils de Jean Rosey, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
– 457 – Le 27 oct. 1737, Michel-Guy Bardel, fils de Michel et de Marie Lhomme, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
– 533 – Le 3 mai 1738, dispense de bans pour le mariage entre Me Charles Germaine, fils de Me Michel Germaine, procureur fiscal en la haute-justice et baronnie d’Auquainville, et de feue damlle Catherine De Montreuil, de la parr, de Fervaques, d’une part, et noble damlIe Marie-Françoise Gautier, fille de feu Daniel de Gautier, Esc., sr de la Rosière, et de noble dame Marie-Claude de Malherbe, de la parr, de N.-D. de Fresne.
– 578 – Le 25 août 1738, Me Guy-François Bardel, sr de Boislauney, chirurgien, demeurant au bourg de Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me Michel-Guy Bardel, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une terre sise à St- Germain-de-Livet-le-Baudouin, provenant de la succession de feu Me Michel Bardel, père, et qui devait être la part dud. sr acolyte.
Dans cet acte, celui-ci absent est représenté par son autre frère, Me Michel-Charles Bardel, pbre, curé de Tonnencourt.
– 84 – Le 31 janv. 1739, Mathieu Le Normand et Michel Tasdhomme, marchand, demeurant au bourg de Fervaques, attestent que Me Mathieu Le Normand, acolyte de lad. parr., possède en biens provenant de l’héritage de feue Catherine Moullin, sa mère, plus que les 150 livres de rente exigés par les règlements du diocèse.
– 400 – Le 25 févr. 1743, Jean Levavasseur, sr des Rangées, laboureur, demeurant à Tordouet, constitue 150 livres de rente en faveur de Mr Cheradame, acolyte de la parr, de Fervaques, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait à Auquainville.
– 435 – Le 22 avril 1743, vu le certificat du sr Delamare, vicaire de Fervaques, dispense de bans pour le mariage entre Me Charles Germaine de la Moissandière, avocat au parlement de Normandie, procureur fiscal en la haute-justice d’Auquainville, fils de feu Me Michel Germaine de la Moissandière, avocat et aussi procureur fiscal aud. siège, et de damlle Catherine de Montreuil, de la parr, de Fervaques, d’une part, et damlle Angélique de Billard, fille de feu Jean-Louis de Billard, Escr, seigr de Merry et patron présentateur de Fourches, et de dame Catherine Bouley, de lad. parr. de Merry, diocèse de Séez.
– 303 – Le 5 juin 1746, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
Nicolas-Michel Pain, fils de Nicolas et de Catherine Taillefer, de la parr, de Fervaques;
– 14 – Le 6 févr. 1747, Jean Férey, sr de Clôsurdin, marchand, demeurant à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-André Férey, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Pierre Férey, marchand, frère dud. acolyte, demeurant aussi à Fervaques. Fait et passé en la maison dud. sr Jean Férey, par le ministère de Charles Germaine de la Moissardière, notaire pour le siège d’Auquainville et résidant au bourg de Fervaques, en présence de Me Louis Delamare, pbrë, vicaire de Fervaques.
– 148 – Le 13 févr. 1748, vu l’attestation du sr Le Petit, curé de St-Germain-de-Montgommery, et du sr Levavasseur, vicaire de Fervaques, dispense de bans pour le mariage entre François-Eustache Jardin, sr du Val, fils de feu Eustache, et de noble dame Catherine Belley, de lad. parr, de St-Germain, d’une part, et damlle Marguerite-Barbe Goujard, fille de feu Pierre et de feue noble dame Marguerite-Charlotte Descorches, demeurant depuis plusieurs années à Fervaques.
Curé – P. Férey.
Vicaires – F. Pottier – L. Delamarre – Levavasseur, XXI. 148. y
Prêtres de la paroisse – M.-C. Bardel.
Clercs – M.-C. Bardel – M. -G – J. Cheradame – J n-A. Férey – M. Le Normand – N.-M. Pain – M. Rosey.
Notables – G -F. Bardel – M. Bardel – J. Blondel – N. Fautereau – C. Germaine – M. Germaine.
– 130 – Le 8 août 1749, Nicolas Pain, demeurant au château de Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Nicolas-Michel Pain, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Nicolas Fautereau, intendant des affaires de Monseigr le marquis de Bonnelle, demeurant aud. château de Fervaques.
– 294 – Le 13 juin 1745, Jean-André Ferey, fils de Jean et de Marie Lefèvre, de la parr de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
– 308 – Le 22 juin 1750, Nicolas Perinne, laboureur, demeurant à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Thomas Perinne, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
– 137 – Le 2 avril 1753, la nomination à la cure de St-Germain de Fervaques appartenant au seigr du lieu, haut et puissant seigneur Auguste-Léon de Bullion, chevr, marquis de Bonnelles et de Gallardon, baron d’Auquainville, châtelain du Coudray, seigr de Bullion, les Bordes, Esclimont, St-Syraphorien, Prunay, Bleury, Monthouet et Boileau, Escrone, Sarqueuse, Fervaques, Cheffreville, Prêtreville, la Croupte, St-Aubin et autres lieux, conser du roy en ses Conseils, lieutenant général pour Sa Majesté en la province de Guyenne, demeurant à Paris, en son hôtel, rue Neuve du Luxembourg, parr, de la Magdeleine de la Ville-L’Evêque, patron laïque de la parr, de Fervaques, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Férey, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Le Seigneur, pbfë, curé de la Croupte. Fait et passé à Paris aud. hôtel du seigr de Bonnelles.
Le 13 avril 1753, le seigr évêque donne aud. sr Le Seigneur la collation dud. bénéfice.
Le 25 mai 1753, le sr Le Seigneur prend possession de la cure de Fervaques, en présence de Mes Jean Férey et François Pottier, pbres; M. Nicolas Sautereau, intendant dud. marquis de Bonnelles; Jacques-Charles Muteau, greffier; Nicolas Pain, capitaine des chasses dud. seigr, demeurant tous à Fervaques, et autres témoins.
– 199 – Le 22 nov. 1753, Me Jacques Le Seigneur, pbfë, curé de la Croupte et depuis pourvu de la cure de Fervaques, résigne purement et simplement led. bénéfice de Fervaques entre les mains de Messire Auguste-Léon de Bullion, chevr, marquis de Bonnelles et de Gallardon, seigr de Fervaques, Cheffreville, La Croupte et autres lieux. Fait et passé au manoir presbytéral de La Croupte où réside led. sr Le Seigneur.
Le 1 er déc. 1753, led. seigr de Bonnelles nomme à lad. cure de Fervaques, ainsi vacante, la personne de Me Yves-Jacques Bodeau, pbrê du diocèse de Lx. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seigr.
Le 10 déc. 1753, Mre Gérard, vicaire-général du seigr évoque, donne aud. sr Bodeau la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Bodeau prend possession de la cure de Fervaques, en présence de Me Jean Férey, pbfë, desservant lad. parr.; Me Nicolas Sautereau, intendant dud. marquis de Bonnelles; Nicolas Pain, capitaine des chasses dud. seigr; Me Guy-François Bardel, chirurgien-juré; Jean Réauté, commis du greffe d’Auquainville; Me Jacques-Charles Muteau, greffier et receveur du seigr de Bonnelles et autres témoins.
– 292 – Le 21 sept. 175G, vu l’attestation du sr Le Marchand, vicaire de Chaumont, dispense de bans pour le mariage de Jean Cantrel, fils François, originaire de Chaumont et demeurant à Fervaques.
– 126 – Le 14 juill. 1759, vu l’attestation du sr Bodeau, curé de Fervaques, et du sr Caboulet, vicaire du Mesnil-Germain, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Réné-Charles d’Anfray, Escr, sr d’Anfreville, fils majeur de feu Jacques-Réné et de dame Marie-Catherine Vaumeile, de la parr, du Mesnil-Germain, d’une part, et damlle Marie-Françoise Pottier, fille majeure de feu Michel Pottier et de Marguerite Desperiers, de la parr. de Fervaques.
– 354 – Le 29 mars 1760, (Idem jusqu’en 1775) Me Jean-André Férey, pbre, Me ès-arts en l’Université de Caen et vicaire de Fervaques, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.
– 79 – Le 2 mars 1761 , Me Michel-Charles Bardel, curé de Mardilly, et son neveu, François-Guy Bardel, demeurant à Fervaques, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Michel-François Bardel, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr acolyte, originaire de Fervaques, était le neveu du curé de Mardilly et le frère de François-Guy Bardel. Il demeurait alors à Caen, parr. N.-D. Il y suivait sans doute les cours de l’Université.
– 73 – Le 8 sept. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Me Christophe Ménage, greffier au baillage vicoratal de Lx, originaire de la parr. d’Orbec et demeurant en celle de St-Germain de Lx, fils de Jean Ménage, huissier, demeurant à Fervaques, et de feue Anne Boucher, d’une part, et Catherine-Geneviève Tasdhomme, originaire de la parr, de St-Paul-de-Courtonne et demeurant en celle de St-Germainla- Campagne, fille de feu Pierre Tasdhomme et de feue Jeanne Bonnard.
– 198 – Le 1er avril 1759, Michel-François Bardel, fils de Guy-François et de Marie-Marguerite Blot, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs dans la chapelle du séminaire de Lx, des mains de Mgr Jacques Brady, évêque d’Ardagh, en Irlande.
Le 12 nov. 1759, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
Le 26 juin 1766, led. sr Bardel, pbrë, âgé de 26 ans accomplis, obtient des lettres de quienquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et sur les Chapitres de Paris, Rouen, Tours et Bourges; sur les évêchés et sur les Chapitres de Chartres, Blois, Soissons, Orléans, Beauvais, Bayeux,
Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez et Le Mans, ainsi que sur bon nombre de collégiales, abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 30 juin 1773, le sr Bardel, vicaire d’Orbec, fait signifier par procureur ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.
– 143 – Le 27 nov. 1775, dispense de bans pour le mariage entre Me Charles-Nicolas Muteau, contrôleur des actes et receveur des domaines du roy au bureau de Fervaques, fils de Jacques et de dame Marie-Françoise Rioult, de lad. parr, de Fervaques, d’une part, et demlle Marie-Suzanne-Julie de Mauger, fille de Joseph-Angustin et de dame Suzanne-Elisabeth Delafosse, de la parr . de Beaumont-en-Auge.
– 166 – Le 14 févr. 1776, dispense de bans pour le mariage entre Me Charles-Yves-Louis Germaine de la Moissardière, avocat au parlement de Paris, fils de Me Charles Germaine de la Moissardière, avocat, et de feue noble dame Angélique Billard de Merry, originaire de Fervaques et demeurant à Orbec, d’une part, et dell Marie-Catherine-Barbe Motte, fille de feu Jean et de dame Marie-Catherine Trevet, aussi de la parr. d’Orbec.
– 196 – Le 22 juillet 1774, Me Joseph-Philippe Lemonnier de la Haitrée, clerc du diocèse de Lx, (parr, de Vauville), est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
Le 11 mars 1778, led. sr Lemonnier de la Haitrée, diacre, âgé de 24 ans, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris, Rouen, Tours et Bourges; sur les évêchés et les chapitres de Chartres, Blois, Soissons, Orléans, Beauvais, Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez et Le Mans, ainsi que sur la plupart des collégiales, abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 29 mai 1778, le sr Lemonnier de la Haitrée, pbrê, desservant actuellement la parr, des Authieux-sur-Corbon, en l’absence du sr. curé, et demeurant à Cambremer, ayant fait élection de domicile, pour le présent seulement, chez Jean Nicolle, « aubergiste où pend pour enseigne: A l’Hôtel Militaire, » bourg et parr, de Beau mont-en-Auge, fait signifier ses noms et grades aux religieux dud. lieu.
Le 9 juin 1778, le sr de la Haitrée, en faisant insinuer les actes précédents, prend le titre de vicaire de Fervaques.
– 366 – Le 11 mars 1779, Me Joseph-Philippe Le Monnier de la Haitrée, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Caen, vicaire de Fervaques, y demeurant au manoir presbytéral, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de Beaumont-en-Auge.
– 338 – Le 27 juillet 1779, la nomination à la cure de St-Germain de Fervaques appartenant au seigr du lieu, Mr le duc de Laval, lieutenant-général des armées du roy, gouverneur pour Sa Majesté des pays d’Aunis, Sedan et Carignan, premier gentilhomme de la chambre de Monsieur, frère du roy, commandeur des Ordres militaires de St-Louis et de St-Lazare, baron d’Auquainville, seigr de Fervaques et autres lieux, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Yves-Jacques Bodeau, dernier titulaire, la personne de Me Jean-André Férey, pbrê du diocèse de Lx, demeurant en la parr, de Prêtreville. Donné au château de Fervaques.
Le 11 août 1779, le seigr évêque donne aud. sr Férey la collation dud. bénéfice. Donné au château des Loges.
Le 16 août 1779, le sr Férey (1) prend possession de la cure de Fervaques, en présence de Mes Jacques lnger et Joseph-Philippe Le Monnier de la Haistrée, pbrës, vicaires de lad. parr.; Me Nicolas-Robert Jacquette, notaire au siège d’Auquainville; Jean et Nicolas Réautey, feudistes, demeurant tous à Fervaques.
(I) M. Ferey et ses deux vicaires refusèrent, le 9 févr. 1791, de prêter le serment constitutionnel. Ils eurent beau donner les motifs les plus sérieux de leur refus, ils furent destitués. Le curé insista encore pour être maintenu dans sa cure; ce fut peine inutile. G.-C.-F. Gondouin, prêtre assermenté de St Jacques de Lisieux, fut élu curé constitutionnel au mois de mai suivant; M. Férey dut quitter la place. Il se retira d’abord à sa maison de Prêtreville; mais les révolutionnaires finirent par ne plus l’y laisser tranquille. La garde nationale, étant venue faire une perquisition, trouva des ornements sacrés; le curé de Fervaques fut arrêté. Gomme il avait plus de 60 ans, Il fut conduit à Caen et enfermé, le 16 mai 1793, à la prison des Nouvelles-Catholiques; l’année suivante il se trouvait à la prison des Carmes. Il mourut peut-être dans cette prison; nous ne retrouvons plus désormais son nom. (Archives du Calvados – Liste Mancel et liste de Formigny).
– 64 – Le 8 mars 1780, Me Joseph-Philippe Le Monnier, de la Haitrée, pbfë, Me ès-arts en l’Université de Caen, vicaire de Fervaques, demeurant au manoir presbytéral du lieu, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de Beaumont-en-Auge.
– 38 – Le 21 mars (vendredi-saint) 1788, reçurent la tonsure dans la chapelle de l’évêché :
Jean-Baptiste-Louis Potier, fils de Louis et d’Elisabeth Bellenger, de la parr, de Fervaques.
– 146 – Le 15 nov. 1788, dispense de bans pour le mariage entre Me Nicolas Caboulet du Parc, chirurgien, fils de François et de dame Suzanne Rosey, originaire delà parr, de St-Aubin-sur-Auquainville et demeurant en celle de Fervaques, d’une part, et demlle Charlotte- Félicité-Aimée Pain, fille mineure do Me Charles-Nicolas Pain et de dame Marie-Louise Vimont, de lad. parr, de Fervaques.
Curés – I.-Jq Bodeau – J-A. Férey.
Vicaires – J-A Férey – Jh- Ph. Le Monnier de la Haitrée – J q lnger – S. -P. Gueroult – F. -P. Leliquerre.
Clercs – M. -F. Bardel – J.-B.-L.
Patron – Le seigneur du lieu – Le duc de Laval.
Notables – N. Cahoulet du Parc – C. Germaine de la Moissardière – C.-l.-L. Germaine de la Moissardière – M. Germaine de la Moissardière – C.-C. Lair – J. Motte – Jq Muteau – C.-N. Pain – N. Réautey – C.-N.Rioult.
– 1847 Abbé Hervieu curé de Fervaques,
Statistique Monumentale Du Calvados Par Arcisse De Caumont.
Fervaques, Favanchiæ, Farvachioe, Favarchioe, Farvagues.
Cette commune, de l’élection de Lisieux , sergenterie d’Orbec, renfermait autrefois 250 feux ou environ 1,300
âmes. On n’en compte plus que 787 à l’heure qu’il est.
Le bourg de Fervaques a toujours été important; il est bien situé, dans la vallée, sur les bords de la rivière de Touque.
L’église n’offre aucun intérêt ; les murs, sont sans caractères et toutes les ouvertures sont modernes; mais la tour, placée au midi, entre choeur et nef, mérite l’attention. C’est une massive construction carrée, de hauteur médiocre, flanquée, sur chaque face, de deux contreforts peu saillants.
Elle est parementée en grison bien taillé de moyen appareil ; elle appartient au style roman. Les ouvertures soin placées au midi, et une seule est primitive: c’est une petite fenêtre cintrée, étroite, portant pour toute moulure un biseau sur l’angle.
Sur ce massif s’élève le beffroi, revêtu d’ardoise, couronné par une flèche peu gracieuse qui paraît dater de la fin du XVI, siècle.
L’intérieur ne mérite pas plus l’attention que l’extérieur.
Les voûtes de merrain ont été plâtrées, et les charpentes apparentes coupées au risque de faire écrouler l’édifice.
Les trois autels, à colonnes torses, datent du règne de Louis XIV. Des autels de ce genre ont été décrits dans la Statistique, et on a pu se rendre compte du bon effet qu’ils produisent avec leurs reliefs accentués et leurs dorures. Certainement ils valent mieux, dit avec raison M. Ch. Vasseur, que le pseudo-gothique que certains curés, ignorants en fait d’art, font confectionner pour les remplacer. Sur l’autel du midi est placée une petite châsse contenant des reliques de saint Just. On invoque ce saint enfant pour développer les forces des enfants chétifs et pour conserver l’activité des jambes aux vieillards. Il en résulte, à Fervaques, un concours énorme de pèlerins pendant tout le mois de mai.
L’inscription de la cloche est intéressante:
LAN 1785 JAY ETE BENIE PAR Me LE VAVASSEUR CURÉ DE St-AUBIN
ET NOMMÉE HORTENCE PAR TRES HAUT ET TRES PUISSANT SEIGr MONSEIGr
GUY ANDRE PIERRE DUC-DE LAVAL SEIGr PATRON DE FARVACQUE ET AUTRES
LIEUX ET PAR TRES HAUTE ET TRES PUISSte De MADe JACQUELINE HORTENCE
DE BULION DE FARVACQUE DUCHESSE DE LAVAL De BARONNE DAUQUAINVILLE
ET AUTRES LIEUX. — Mrs Pre PILON TRESORIER Nas PAIN ET ETe LE BOURGEOIS
DEPUTÉS EN 1782 Me C’ GIOT SINDIC.
IEAN CHARLES CAVILLIER.
Sur les lianes sont les blasons accolés de Montmorency-Laval et de Bullion.
L’église de Fervaques est sous l’invocation de saint Germain. Elle dépendait du doyenné de Livarot. Les pouillés indiquent comme patrons: au XIVe siècle,- l’évêque de Lisieux; au XVIe, le chapitre; au XVIIIe, le seigneur laïque.
Château.
– M. Ch. Vasseur décrit ainsi qu’il suit le château de Fervaques. Ce château, dit-il, se composait encore, au commencement du siècle, d’une masse de constructions imposantes, assez irrégulièrement disposées, avec cours et basses-cours; le tout entouré de fossés remplis d’eau courante, et longé par la Touque. Après en être devenu propriétaire, M. le marquis de Porte a fait démolir plusieurs corps-de-logis, et il ne reste plus que deux des côtés de l’enceinte. On entre par l ancienne tête de pont, heureusement conservée. C est un gros pavillon carré, construit en briques avec chaînes de pierres, tel que nous en avons déjà rencontré à Bouttemont, à Ouillie-la-Ribaude et ailleurs. La porte, à arc surbaissé, est accompagnée d’une étroite poterne à laquelle correspond, du côté opposé, une niche cintrée.
L’étage supérieur n’offre, en fait d’ouvertures, que les rayères par lesquelles passaient les chaînes du pont-levis. La corniche à corbeaux saillants, avec mâchicoulis, reçoit un comble rapide en ardoise, ajouré d’une belle lucarne. La face intérieure présente à peu près la même ordonnance: seulement, en regard de la poterne, on trouve une petite porte, laquelle donne accès à l’escalier conduisant au corps-de-garde du premier étage qu’éclaire une petite fenêtre. On ne distingue sur les murs latéraux aucune amorce qui puisse donner des indications sur la hauteur et la disposition des constructions adjacentes, actuellement disparues. On pourrait faire des observations curieuses sur la disposition intérieure, au point de vue stratégique. Avant d’envisager la façade du château, arrêtons-nous, à gauche, devant une tourelle ronde qui formait l’angle oriental de l’enceinte. Elle servait de colombier; mais l’extérieur avait néanmoins un air militaire.
La brique et la pierre s’y mélangent, comme au pavillon d’entrée, et l’un et l’autre datent évidemment du même temps. Pour transformer en orangerie cette tourelle, on a effondré toute la partie qui regarde le jardin.
La façade du château consiste en une longue galerie flanquée de deux pavillons carrés. On y accède par un perron double, orné de quatre lions. La galerie centrale n’a qu’un rez-de-chaussée élevé sur les offices, et son toit d’ardoises est rompu par des lucarnes de maçonnerie. Elle est construite tout en bossages ou têtes de diamants entremêlées de briques rouges qui produisent un bon effet. La corniche à modillons classiques rappelle la Renaissance.
Les deux gros pavillons carrés sont élevés d’un étage. Ils ont, du côté de la campagne, un aspect assez élancé à cause du fossé encore subsistant qui dégage les bases. Les fenêtres sont hautes et étroites, quelques-unes pourtant ont été élargies postérieurement. Deux corps-de-logis en équerre, faisant ailes en avant de la façade, s’appuient sur les deux pavillons dont ils sont contemporains. J’attribue aux dernières années du XVI, siècle toutes les constructions que je viens de décrire.
Entre l’aile de l’est et le pavillon d’entrée s’élève un corps-de-logis d’un style plus ancien ayant encore tous les caractères de la période ogivale. Les deux extrémités, légèrement en saillie, sont tout en pierre de taille. Des fenêtres à croix, à double accolade au linteau, garnies d’une grille annelée en fer rond, au rez-de-chaussée éclairent l’intérieur.
Ces deux corps avancés sont couronnés par des gables dont les rampants, garnis de feuilles frisées, se terminent par des panaches.
Entre deux, le corps-de-logis est bâti en pierre de taille, avec briques disposées en chaînes horizontales, comme à St-Hippolyte-du-bout-des-Prés, disposition qui rappelle la manière de bâtir des Romains. Les ouvertures consistent, au rez-de-chaussée, en une petite fenêtre en accolade, garnie d’une grille annelée, et en une porte, aussi en accolade, avec feuilles frisées, panaches et pinacles sur les pieds-droits.
La retombée porte sur deux petits contreforts. Sous l’accolade est la trace d’un blason bûché qu’on a cherché à rétablir, en y peignant les armes de Guillaume de Hautemer maréchal de France. Cette porte est défendue par un moucharabys. Le derrière de ce bâtiment, vers la rivière, offre deux ailes en saillie, qui probablement rejoignaient primitivement un autre corps-de-logis disparu ou une courtine nécessaire pour clore l’enceinte de ce côté. Au centre s’élève une tourelle polygonale à toit pyramidal couvert en ardoise.
L’appareil est le même que sur la face opposée. Il est de tradition que le roi Henri IV séjourna au château de Fervaques. Est-ce en 1590, pendant qu’il assiégeait Lisieux ? Est-ce dans le voyage qu’il fit en Normandie, avec la Reine, eu 1603 ? Je ne connais pas de document propre à résoudre la question. On montre encore, dans une mansarde, le lit et les meubles de la chambre qu’il dut occuper; mais on peut fort bien en contester l’authenticité. Du reste, rien dans l’intérieur du château et dans son ameublement ne remonte à une époque déterminée.
M. le comte de Montgommery, membre de la Société française d’archéologie, qui possède aujourd’hui Fervaques et qui l’habite, y a réuni quelques objets d’art et des antiquités.
Fervaques possède encore sa halle en charpente, au centre du bourg: c’est une preuve de son ancienne importance que les habitants feront bien de conserver. La seigneurie de Fervaques, dit M. de Neuville, n’était, au moyen-âge, qu’un simple fief relevant de la baronnie d’Auquainville; mais ses seigneurs y ayant successivement adjoint un grand nombre de domaines et de fiefs limitrophes, elle était devenue, à la fin du siècle dernier, le centre d’une terre des plus importantes.
Les premiers seigneurs de Fervaques que l’on connaisse appartenaient à la famille de Brucourt qui, aux XIIe et XIIIe siècles, était au nombre des plus considérables de la province. Gislebert de Brucourt donna à l’abbaye du Val-Richer une terre située à Fervaques avant l’année 1155. Geoffroy de Brucourt, chevalier, seigneur de Fervaques, vendit en 1260, au chapitre de Lisieux, une maison située en ce lieu par une charte dont l’original scellé est conservé aux archives du Calvados. La terre de Fervaques passa, dès le commencement du XVe siècle, dans la famille de Hautemer, peut-être par l’intermédiaire de la famille Bardou. Gérard de Hautemer, seigneur du Fournet, du Mesnil-Tison et de Manneville, vivant en 1414, épousa Jeanne Bardou dont il eut trois fils: l’aîné fut Jean de Hautemer, seigneur du Fournet et de Fervaques. Ses descendants, s’étant alliés aux maisons d’Annebaut, de Betheville et de Montlandrin, tinrent un rang honorable, mais non marquant, jusqu’au XVIe siècle. Une plus grande fortune entra dans la famille de Hautemer, sous François Ier, par le mariage de Jean de Hautemer, sieur de Fervaques, la Croupte et Bois-Droulin, avec Anne de La Baume-Montrevel, dame de Grancey (Grancoy, famille française qui tire son nom de Grancey-le-Châleau, ch-l. de canton à 45 kil. N. de Dijon (Côte-d’Or). Henri II érigea cette seigneurie en comté, Henri IV en duché-pairie pour le maréchal de Fervaques. La maison de Grancey s’est éteinte en 1729. Elle a fourni plusieurs maréchaux) ., du chef d’Anne de Châteauvilain, sa mère. De cette union naquit Guillaume de Hautemer, célèbre sous le nom de maréchal de Fervaques. Après s’être distingué dans les guerres du règne de Henri II, le seigneur de Fervaques se fit encore plus connaître dans les guerres de religion où il joua ,d’ailleurs, le rôle le plus odieux. Sans faire profession du culte calviniste, il se joignit d’abord au parti protestant et se signala par des actes d’audacieuse rapine et de révoltante cruauté: il figura au premier rang dans la troupe criminelle qui saccagea la cathédrale de Lisieux en 1562, et des traditions populaires généralement répandues, mais dont il n’est plus possible de contrôler l’exactitude, l’accusent de s’être livré à toutes sortes de forfaits. Cependant, par son adroite politique autant que par des talents militaires incontestables, il parvint à faire oublier ses tristes antécédents et à obtenir le pardon et même la faveur de la cour. Devenu le principal conseiller du duc d’Alençon, frère du roi Henri III, il l’accompagna aux Pays-Bas où l’avaient appelé les Flamands révoltés contre la domination espagnole, et il y a lieu de croire que la rapacité et la violence de son caractère ne contribuèrent pas peu à aliéner les esprits de ces peuples de l’alliance française. Fervaques resta fidèle à son devoir pendant les guerres de la Ligue: il semble que la maturité ait eu une action favorable sur son caractère, et ses dernières années furent exemptes des fautes déplorables qui avaient souillé sa jeunesse. Créé successivement par le roi Henri IV chevalier du St-Esprit, lieutenant-général au gouvernement de Normandie et maréchal de France, Guillaume de Hautemer reçut le titre de duc de Grancey et pair de France de la faveur de la reine régente, Marie de Médicis, en décembre 1611. Mais cette érection de duché-pairie ne fut jamais enregistrée, le nouveau titulaire étant mort à son château de Fervaques le 11 novembre 1613 (Guillaume de Hautemer mourut à Rouen, le 14 novembre 1613 -L. Rioult De Neuville in La Normandie monumentale et pittoresque..Calvados .) Il laissait trois filles de son premier mariage, contracté en 1558, avec avec Renée Lévêque de Marconnay. Il n’eut point d’enfants d’Anne d’Alègre, qu’il épousa en 1599.
– Louise de Hautemer, l’aînée, eut en partage les terres de Fervaques et de Plasnes. Elle avait épousé, en premières noces, Jacques de Hellenvilliers; mais, étant devenue veuve au bout de peu de mois, elle convola à de secondes noces avec Aymar de Prie marquis de Toucy, en 1593. Louis de Prie, marquis de Toucy, l’un de ses fils, fut après elle seigneur de Fervaques, terre qui échut ensuite en partage à Charlotte de Prie, sa fille. Celle-ci épousa, en 1639, Noël de Bullion, sieur de Bonnettes, d’une famille considérable dans la finance et sur laquelle cette illustre alliance vint jeter un nouveau relief. Charlotte de Prie mourut en 1700: deux de ses fils portèrent le titre de marquis de Fervaques. L’un, Alphonse de Bullion, fut gouverneur des provinces du Maine et du Perche et mourut sans postérité en 1698. L’autre, Charles-Denis de Bullion, marquis de Galardon et de Fervaques, prévôt de Paris et gouverneur du Maine et du Perche, épousa, en 1677, Marie-Anne Rouillé de Meslay, qui lui donna cinq fils et quatre filles, dont une fut mariée au duc d’Uzès et une autre au prince de Talmont. La terre de Fervaques échut à son second fils, Anne-Jacques de Bullion, marquis de Fervaques, gouverneur du Maine et chevalier du St-Esprit. Ce dernier épousa, en 1708, Marie-Madeleine-Hortense Gigault de Bellefonds et en eut trois filles:
Marie-Anne-Étiennette de Bullion, l’aînée, épousa en 1734 Charles-Anne-Sigismond de Montmorency Luxembourg, duc d’Olonne; la seconde, Jacqueline-Hortense de Bullion, fut mariée à Guy-André-Pierre, duc de Montmorency Laval ; et la troisième, Auguste-Léonine-Olympe Nicole de Bullion, fut la femme de Paul-Louis, duc de Beauvilliers. Après la mort du dernier marquis de Fervaques, qui avait considérablement augmenté et orné cette terre, elle échut au duc de Montmorency Laval, et le château cessa d’être ordinairement habité. En 1803, les héritiers du duc de Laval aliénèrent la terre de Fervaques: le château, avec la plus grande partie des domaines qui en dépendaient, fut acquis par Mélanie de Sabran, veuve du marquis de Custine, une des victimes de 1793. Après elle, Fervaques fut possédé par son fils, le marquis de Custine, auteur de plusieurs livres de littérature et de voyages: ce dernier, ayant perdu sa jeune femme et son fils encore au berceau, abandonna le séjour de cette terre et bientôt après la vendit en détail. Le château, avec quelques domaines voisins, fut acheté, en 1831, par Mme la marquise de Portes et appartient aujourd’hui à Mme Alfred de Montgommery, sa fille (Notes de M. le vicomte Louis de Neuville).
La paroisse de Fervaques renfermait plusieurs autres fiefs.
Celui du Verger a conservé un ancien manoir qu’un barrage permettait autrefois d’entourer d’eau de tous côtés. Ce vieil édifice est connu aussi sous le nom de Maison-aux-Anglais, parce que, suivant les traditions locales, il aurait servi de demeure à un des envahisseurs de la province, au XV, siècle. Si cette tradition a quelque fondement réel, elle ne peut s’appliquer au manoir tel qu’il existe actuellement. La plus grande partie, construite en bois, annonce par l’absence des saillies, le faible volume des pièces de charpente et le caractère des sculptures qui les couvrent, une époque qui ne peut remonter au-delà du XVI, siècle. La partie de la construction qui forme l’angle occidental, bâtie en pierre de marne et offrant une fenêtre avec croisée de pierre, pourrait être un peu plus ancienne, ainsi que les cheminées de quelques-unes des chambres. Sur les bois qui surmontent la porte se trouve sculpté un écusson qui paraît être celui de la famille Anfrey, chargé pourtant d’une bande qui a pu servir à distinguer une branche cadette. Raoul Anfrey était seigneur du Verger et de Caudemonne vers 1460. Un siècle après, ce fief appartenait à la famille de Louvières. Réuni postérieurement à la terre de Fervaques, le Verger a été vendu par M. le marquis de Custine à M. le comte de Neuville, il y a une trentaine d’années, de même que les bois de Fervaques et la terre de la Maignerie. Ce dernier fief, donné à l’abbaye du Val-Richer par Gislebert de Brucourt avant l’an 1155, fut cédé par elle, en 1579, à Guillaume de Hautemer, seigneur de Fervaques, en échange d’une terre située à Fourches.
Le fief des Castelets, qui se trouve à l’extrémité du territoire de Fervaques, du côté de Cernay, était possédé, en 1469, par Jean du Vieu, aussi seigneur de la Cauvinière. Aux XVIe et XXVIIe siècles, la famille de Pommolain en eut la propriété. François de Pommolain, sieur des Castelets, comparut devant Mr. de Marle dans la Recherche de la noblesse de 1666.
Mémoires et notes de M.A Le Prévost pour servir à l’histoire du département de l’Eure – Léopold Delisle et Louis Passy.
1597-1611 – Fervaques
1604 25 juin – Aveu par Charlotte des Ursins, de la baronnie de Ferrières.
« D’icelle ma baronnie il y a un membre dépendant appelé terre et seigneurie d’Auqueinville, scitué et assis en ladicte vicomté d’Orbec, audit bailliage d’Evreux, lequel fief est dépendant et du corps d’icelle baronnie, qui s’estend en la paroisse dudit lieu d’Auquainville, Saint-Aubin-sur-Auquainville, Notre-Dame-de-Courson, Fervaques, le Croutte, Saint-Pierre-de-Courson, Thonnencourt, le Mesnil-Germain, Prestreville, Saint-Jehan-de-Livet, Bellouet, Notre-Dame-des-Loges, et autres paroisses illec aux environs…
« Laquelle ma baronnie consistoit antiennement en quatre chasteaux et maisons fortes, scavoir est ledit lieu de Ferières, Chambrays, Aucquainville et Saint-Aubin-sur-la-Mer, lesquels chasteaux et maisons fortes, en tant que pour lesdits lieux de Ferrières, Aucquainville et saint-Aubin-sur-la-Mer sont à présent ruinés, lesquelles ruines sont provenues des anciennes guerres ainsi qu’il apparoist encores de présent par les ruynes et vestiges encore apparentes sur les lieux et tesmoignages des anciens, ex auditus auditu. Et à cette occasion ne m’est resté que le chasteau et forteresse dudit lieu de Chambrais, encore de présent édiffié, lequel est assis en la paroisse et bourgeoisie de dudit lieu de Chambrais en son integrité, me compete et appartient, auquel lieu et bourg de Chambrais j’ai droict de foires et marchez dont les coutumes me competent et appartiennent. Auquel chasteau de Chambrais j’ai droit de guet et de garde à iceluy sur mes hommes tenants et subjets, selon l’éstat et étendue de les tennemens, comme aussi audit lieu d’Aucquainville, membres dépendants du corps de madicte baronnie, avec droict d’y mettre un capitaine qui a droit de prendre par chacun mois sur mes dits hommes et sur chacun d’eux en deffault de faire le guet en personne cinq deniers en temps de guerre, et trois deniers en temps de paix, tout ainsi qu’il est accoustumé aux villes closes frontières de la mer en ce païs et duché de Normandie…
« Item, en icelle ma baronnie, j’ai cinq manoirs et mitarys, qui sont de mon doumaine non fieffé, l’une et la première, nommée Marbonne, assis en la paroisse de Grandchamp, en laquellez y a maisons, granges et édiffices, colombier, plant et jardiniges, avec plusieurs terres, et jusqu’au nombre de soixante dix acres ouen viron, compris et compté ledit manoir et jardianige qui consiste en revenu de grains et jardinaiges.
« L’autre est assis en la paroisse de Ferrières, nommée la Simonnyère, auquel comme dessus y a manoir, maisons et ediffices, plant et pasturaiges, herbaiges et terres labourables, jusqu’au nombre de cinquante livres ou environ.
« L’aultre assis en la dicte paroisse, nommée la Coulture sur Ferrières, auquel y a manoir, maisons et ediffices et consiste tant en plant et herbages que terres labourables qui peuvent contenir en tout le nombre de quarante acres ou environ, dont comme dessus le revenu consiste seulement en grains, herbaiges et fruictaiges.
« L’aultre manoir est assis en la paroisse du Prieuré du Bosc-Morel, nommé le Coullombier, auquel y a manoir, ediffices, plant, jardinaiges et herbages, avec terres labourables jusqu’au nombre de quatre-vingt acres ou environ, tout compris, dont comme dessus le principal revenu est de grains, fruictaiges et herbaiges.
« L’aultre manoir qui est assis en la paroisse de Chambrais, jouxte mon chasteau dudit lieu, appelé le Montallard, auquel comme dessus y a manoir et ediffices, plain pasturages et terres labourables jusqu’au nombre de cinquante acres ou environ, dont comme dessus le revenu consiste en grains, fruictaiges et herbaiges, au comprins de laquele ferme y a une garenne à connins qui peut contenir six acres ou environ.
« A tous lesquels manoirs j’ai droicture de place de colombier, a present non ediffiez, prierres, corvées de bestes et droict de parc et de prison pour le soulagement de mes sujets, où ils peuvent emprisonner et emparquer toutes bestes treuvez en doumaige….
« … Et en ma dite terre et seigneurie d’Aucquainville, qui est un membre deppendant et du corps de ma dicte baronnie, j’ay court et usage, justice et juridiction haulte, basse et moyenne, qui est exercée par mes officiers en ladicte baronnie de Ferrières. Touttefois à présent je n’en use que de basse et de moyenne, par protestation que ce présent ne pourra justifier au rétablissement de ma dicte haulte justice, jouxte mes chartes, titres et scriptures comme devant est dit; j’ai aussi en icelle terre d’Aucquainville, hommes, hommages, doumaines fieffé et non fieffé, rentes en deniers, grains, oeufs, oyseaulx, corvées de bestes et de gens, moullin à bleyd faisant à présent de bleyd farine, rivière, pescherie, place de moullin à draps et acquitz d’iceulx sur toute icelle sieurie. Ausquelz moullins, qui s’extendant à plusieurs paroisses, les habitants desquelles en tant qu’il y en a de reseantz sur ma dite baronnie, sont subjects et baoniers, et tenus venir moudre leurs grains aux dits moullins à bleyd, payer verte moutte sur le champ pour les non reseants, et habiller ou faire habiller leurs p. 92. draps et aultres manufactures de laine, le cas offrant audit moullin à dras, quand il est en estat deub, ou bien payer l’acquit pour ce deub, premier que de faire fouller ny habiller ailleurs sur le danger de la forfecture comme il a esté prédéclaré, avec reliefs et XIIIe.
« Item, au bourg et bourgeoisie du dict lieu d’Aucquainville, j’ay droict de prendre sur chacune masure douze deniers de rente nommée sens, par chacun an, au jour saint André, et est l’usage tel ainsy qu’il est au chef et bourgeoisie de Chambrais, que sy lesdites masures estoient separez et que d’icelles fussent faicts plusieurs lothz, partiages et separations, me seroit deu par chacun des tenantz d’iceulz lothz douze deniers de rente censive par chacune masure ou place assis à la dite bourgeoisie; au contraire, sy les dits lots ou divisions d’icelles masures divisez par partages ou autrement estoient reunys et remis à une ne me seroit deu que douze deniers de rente censive, tout ainsi qu’il est contenu en ladite bourgeoisie de Chambrais.
« M’est aussy deu par lesdits bourgeois d’Aucquainville pour chacune masure, une journée de fennaige à mon prey des Boys, à présent nommey les Hommes, à la semonce l’un de l’aultre lorsqu’il est faulché, pour réduire en foing, sur peyne de l’amende au cas appartenant. Item, sont tenus lesdits bourgeoys pour chacune masure à lever et charger le boys en ma charette pour tout ce que j’aurai à besongnier pour réedifier mon manoir et chasteau du dit lieu d’Aucquainville.
« Item, en la terre de Fervacques, tenue nuement de moy, par un plain fief de haubert, y a certain nombre d’hommes qui a raison de leurs masures assis au dict lieu de Fervacques et Courson, aussy tenus de moy en bourgeoisie, lesquelsz sont tenus de faire le guet la veille de la feste Nostre Dame Chandelleur et garder la foire dudict lieu d’Aucquainville seante audit lieu le dit jour et veille Notre dame par chacun an, depuys le midy veille d’icelle foire jusques a lendemein dicelle feste heure de vespres, et doibvent iceux hommes payer chacun un denier de coustume au dit jour de foire, et a raison de ce sont francs de coustume audit bourg et marché d’Aucquainville de vendre et achepter pour leur usage et d’estaulx, ainsy comme sont les bourgeois d’icelluy Aucquainville.
« Item ay aussy hommes subjects à amener les meulles de mon moullin d’Aucquainville et les aller quérir entre les quatre ports de Normandie et au lieu où il me plaist les achepter et à leurs despens, et dont j’en suis en possession.
« Item sont subjects à aultres faisances qui s’appelliculese baon de trois ans, qui est à entendre que chacun homme doit prendre à mon baon quatre potz de sildre au prix qu’il sera vendu toutefois que vouldray tenir mon dict baon et qu’il sera publié. Et sy chacune masure dont ilz sont tenantz sont subjectz entretenir les excluses de l’eaue, de per de meulles d’icelluy moullin d’Aucquainville, lesquelles subjections sont nommez et appelez per de meulles, et le tout amener et faire à leur dépens au moyen qu’ilz ont leur mouldre à mon dit moullin et demie moulture et à desguerner.
« D’avantaige, j’ai droicture de corvez de bestes trayantes à harnais et regessantes sur icelles masures bourgeoises et sur plusieurs aultres tennements tenus de moy.
« Item, ay terres labourables en plusieurs pièces le nombre de vingt acres ou environ.
« Item, j’ay en ladicte branche et membre d’Aucquainville du haut boys et atillis, comprins les desgatz desdits boys taillis, de présent estant en pasturaiges, le nombre de deux centz dix acres ou environ, en plusieurs pièces, letout assis en la paroisse du dict lieu d’Aucquainville, et sont iceulx boys hors du tiers et danger du roy nostre sire, parce qu’ilz sont subjectz payer dixme.
« Ausquels boyz boys ay droicture de panaige et arrière panaige, et ausquelz boys les hommes et subjectz du dit lieu d’Aucquainville ont droicture d’empanaiger leurs pourceaulx en payant pour chacun pourceau chacun an deux deniers, excepté les bourgeois qui ne paient que ung denier et ce sur le danger de forfecture, en cas que iceulx hommes et bourgeois seroient deffaillanttz d’empanaiger leurs pourceaulx et qu’ilz fussent trouvez sur la dicte terre, le dict panaige durant, dont la confiscation m’est adjugée par ma justice, ainsi qu’il est ci-devant contenu en l’article du dict panaige de ma dicte forest de Chambrais dépendante du chef de ma dicte baronnie.
« J’ay aussi en icelle terre d’Aucquainville p. 93 foire au dict jour de veille de Chandelleur et marché par chacune sepmaine au jour de samedy, auxquelz j’ay coustume, travers, droicture de gaulge, poix, marc et ballence, mesures, couraterye à poesson, languiage de pourceaulx, appréciation de vns et brevaiges, et pain vendu en détail, droict de pollice et aultres droictures, préminences et libertez sur mes dictz hommes, comme j’ay en ma dicte baronnie et lieu de Chambrays; le manoir sieurial et plazce et chasteau d’icelle terre d’Aucquainville est de présent en ruine, advenuz par les anciennes guerres, comme dict est, laquelle terre d’Aucquainville a esté de tout temps baillée à ferme, et encores y est de présent….
« Tenures nobles en la branche d’Aucquainville »
« Messire Guillaume de haultemer, chevallier des ordres du roi, mareschal de France,
« Tient de moy, par foy et hommaige de ma dicte baronnie de Ferrières, sous l’étendue de ladicte branche et membre d’Aucquainville, le fief, terre et seigneurie de Farvacques, par un plain fief de haubert, qui s’estend en ladicte paroisse de Farvacques, Aucquainville, Saint-Aubin-la-Croulte et aux environs, auquel fief il y a court, usaige, justice, jurisdiction, hommes, hommaiges, relliefs, XIIIemes aydes coustumières, corvez de bestes, droit de fennaiges, prévosté et toutes aultres droictures, libertez et privillèges à fief de haubert appartenant.
« Auquel fief il y a manoir, maison, moullin à bleyd faisant de bleyd farine, auquel il y a moultes vertes et seiches, avec un moullin à pappier de présent en ruyne et à fondz, rentes et deniers, grains,oeufs, oyseaulz, cire, poyvre, pallettes à jouer à la paulme, et autres espèces de rentes et dignitez comme à plain fief appartiennent.
« Il consiste aussy en doumaine fieffé et non fieffé, en grand nombre d’héritages, tant en terres labourables que non labourables, preys, boys, tant de fustays que taillis, que pasturaiges.
« Du quel fief de Farvacques dépendent plusieurs fiefs et arrières-fiefz, scavoir:
Le fief de Saint-Aubin, tenu par les héritiers et représentants le droict de damoiselle Maguerite Coullomp héritière () de feu Robert Coullomp, en son vyvant écuyer, pour un plain fief.
« Les fiefs de Querville et la Rivière, assis à Prestreville, tenu par un demy fief de haubert, par hector de Querville, escuyer.
« Le fief de Granval, assis en la paroisse du Mesnil-Germain et aux environs, tenu par les représentants le sieur de Goupigny, tenu par un quart de fief.
« Le fief de Thenney, assis en ladicte paroisse, tenu par les représentants Richard Aufrey, tenu par un quart de fief.
« Le fief des Castellets, assis en la paroisse de Farvacques, Notre-Dame-de-Courson, Cernay et illec environ, tenu par les héritiers Denis de Pomollain par un quart de fief.
« Le fief du Verger, assis en la paroisse de Farvacques, tenuu par les représentants François de Louvières, esquyer, par un huitième de fief, dont les tenantz d’icellui fief me sont tenus faire par chacun an six livres de rentes et faisances et charges dessus dictes.
« A cause et raison duquel fief de Fravacques le dict de haultemer lm’est tenu par luy et ses soubz tenantz en foy et hommaige, garde noble le cas advenant, et en quarante jours de garde en mon château de Chambrais quand le roy nostre syre demnde son ost, avec relliefs, XIIIe aydes féaux et coustumières quand ils eschient et le cas s’offre, et subjections, charges et subjections, ainsy que les aultres tenantz noblement en sa dicte branche d’Auquaincville.
« Item les hoirs Jouachyn Gosselyn, vivant escuyer, tiennent de moy, ung quart de fief nommey le Mesnil-Germain, assis en ladicte paroisse, à cause du quel ilz me sont tenus en foy et houmaige, relliefs, XIIIe, avec dix jours de garde en mon château de Chambrais en temps d’ost, ainsy que les aultres nobles de ma dicte baronnie, et aussy me font par chacun an unze livres de rentes sieurialle, à cause du dict fief, avec les p. 100. aydes coustumières, charges et subjections devant declarez.
« Item, Gabriel de Neufville tient de madicte baronnie un plain fief de haubert, nommey le fief de Courson, assis en la dicte paroisse et environs, en foy et houmaige, auquel fief y a justice et juridiction, homms, hommaiges, reliefz, XIIIe, rentes en deniers, grains, oyseaulx, relliefz, XIIIe, service de prévosté et aultres dignitez et privillèges à palin fief appartenant, au quel fief, y a doumayne fieffé et non fieffé, manoir, maisons coullombier, terres labourables et non labourables, boys brières et pasturage de grand estendue.
« Item, du dict fief de Courson sont tenus plusieurs fiefz:
« Premièrement le fief de Poys, que tient à présnt le seigneur de Farvacques, mareschal de France, par un quart de fief.
« Le fief de la Cauvinière tenu par les hoirs de feu gabriel des Hays, vuyvant escuyer, par un quart de fief.
« Le fief de Lortyer tenu par françois Cuillyer, escuyer, par un quart de fief.
« Item, le fief des Hayes tenu par Me Jean Baptiste des Hayes, tenu par un sixiesme de fief, assis en la dicte paroisse Notre dame de Courson.
« Item,les représentants le roict des religieux, abbé et couvent du Val Richer y tiennent un quart de fief nommé le fief de Sedouet, assis en la dicte paroisse de Notre Dame de Courson.
« A cause et raison du quel plein fief de Courson, le dict de Neuville m’est tenu, pour lui et ses sous tenantz, en foy et hommaige, garde noble le cas advenant et en quarante jours de garde en mon chasteau de Chambrais, quand le roy nostre sire mande son ost, avecques relliefz, XIIIe aydes feaulx et coustumières quand ils eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsy que les aultres tenantz noblement en ladicte branche et membre d’Aucquainville.
« Item, damoiselle Magdelaine de Bonnechose, veuve de feu David de Bernières, vyvant escuyer, sieur de Percy, tient de moy en ma dicte baronnie, branche et membre du dict Aucquainville, un quart de fief assis au dict lieu d’Aucquainville et aux environs, à cause du quel la dicte de Bonnechose m’est tenue pour elle et ses soubz tenantz en foy et hommaige, en garde noble le cas offrant, et en dix jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps d’ost, ainsy que les aultres tenantz noblement de ma dicte baronnie en la dicte terre d’Aucquainville, avecques relliefs, XIIIe aydes féaulx et coustumières quand ilz eschient et le cs s’offre, et aultres charges et subjecions, ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte branche d’Aucquainville.
« Item, le dict sieur de Farvacques, mareschal de France, tient de moy, comme dessus ung huitiesme de fief assis en la dicte paroisse de Prestreville, nommé le fief de la Suhardière, qui fut François Louys, escuyer, à cause de quoi il m’est tenu en foy et hommaige, en garde noble, le cas advenant, et en cinq jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps de guerre ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avec reliefz, XIIIe aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
« Item, Charles de Belleau, escuyer, tient de moy, par foy et hommaige ung demy fief de haubert, nommé le fief de belleauqui fut Richard de Belleau, à court et usaige, assis en la dicte paroisse de Courson et aux environs; à cause du quel fief il m’est tenu pour luy et ses soubz tenantz, en garde noble, le cas advenant, et en vingt jours de garde en mon chasteau de Chambrais quant le roy nostre sire prend son ost ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avec reliefz, XIIIe aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz p. 101. noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
« Item, Gabriel de Liéez, (de Lyée), escuyer, tient de moy, comme dict est, en la dicte branche d’Aucquainville, un demy fief de haubert nommey le fief de Belleau, assis en la dicte paroisse de Courson et m’est tenu faire, pour luy et ses soubz tenantz, foy et hommaige, et en garde noble, le cas offrant, et en vingt jours de garde en mon chasteau de Chambrais ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avecques reliefz, XIIIe aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
« Item, les héritiers de Adrien Le Boctey, vyvant escuyer, tiennent de moy ung huitiesme de fief de haubert nommey le fief de la Houssaye, assis en la paroisse de Courson et aux environs; à cause du quel ilz me sont tenus faire foy et hommaige, en garde noble, le cas advenant, et en cinq jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps de guerre ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avecques reliefz, XIIIe aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
« Item, les héritiers de feu Charles de Lyée, vyvant escuyer, tiennent de ma dicte baronnie en la branche d’Aucquainville, ung demy fief de haubert, nommey le fief de Thonnencourt, assis en la dicte paroisse de Thonnencourt et du Mesnil-Germain, à cause du quel ilz me sont subjectz en foy et hommaige, droict de garde noble, le cas offrant, avecques vingt jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps d’ost, ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avecques reliefz, XIIIe aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
« Je tiens en ma main le fief du Cardonnel, assis en la paroisse du Mesnil-Germain, le quel fief consiste seulement en doumaine fieffé, sans qu’il y ait aucun doumaine non fieffé, duquel fief je suis en procès avec les héritiers du sieur Thonnencourt qui veulent dire le dict fief estre du comprins dudit fief e Thonnencourt, ce que j’ay toujours contredist, comme soutenant qu’il m’appartient.
« Item, le dict sieur mareschal de Farvacques, tient comme dessus ung huitiesme de fief assis en la dicte paroisse de Prestreville, nommé le fief de Sedouet, qui fut aux religieux du Val Richer, subject de me faire rentee au terme Sainct Michel seize reez de bleyd et seize reez d’avoynne, avecques touttes les aultres charges et subjections dessus dictes, ainsi que les aultres hommes tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville, comme dict est.
« Les héritiers ou représentantz le droict de la femme du sieur d’Enneval tiennent une portion de fief assis en la paroisse du Mesnil Rury (Mesnil-Oury), à cause de la quelle ilz me sont tenus faire foy et hommaige, reliefz, XIIIe et aultres deubz et debvoirs sieuriaux quant ilz eschient et le cas s’offre, lesquelles foy et hommaiges le sieur de Cleres m’est tenu apporter; et s’y est subject envers moy icelluy fief en sa portion de l’ayde d’ost quant il plaist au roy nostre syre prendre ses services.
CAVANNA Emilie : Spatialisation de la petite élite rurale dans la vallée de la Touques-XVe-XIXe siècles. Mémoire de maîtrise d’Archéologie médiévale. Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – Juin 2005. Archives SHL. BSHL n°59, décembre 2006. p 45.
Château Homme d’armes: Hommes 5 – Chevaux 4
Manoir du VERGER: Homme d’armes – Hommes: 3 – Chevaux: 3
Fervaques in Bourg de Livarot – GUILMETH Auguste.
« FERVAQUES ( Sanctus Germanus de Favaerches, de favarchiis, de Favanchiis ) En 1195, il est question de Guillaume de Favaerches dans les grands rôles de l’Echiquier de Normandie conservés aux archives de la tour de Londres. En 1260, cette terre était passée à la maison de Brucourt (de Bruecort) [24]
« Plus tard, elle devint la propriété de la famille Bardou qui la transmit par alliance aux Hautemer [25]. De cette dernière maison, la seigneurie de Fervaques passa également par alliance ou héritage, aux Bullion, aux Bonnel et enfin aux Montmorency-Laval. Ceux-ci la vendirent à M. de Custine, qui l’a revendue au marquis de Porte qui en est le propriétaire actuel [26]. Fervaques est une des cinq localités de Normandie qui possédèrent les premières manufactures de papier établies dans cette province [27]. Son ancien moulin à tan, devenu moulin à triturer les bois de teinture, est aujourd’hui une filature à coton, employant trente ouvriers. Il se tient à Fervaques un marché le lundi de chaque semaine, et deux foires annuelles, savoir: le lundi qui suit la mi-carême ( dite foire de la Mi-carême ), et le premier lundi d’octobre ( dite foire de la Saint-François ) ; cette dernière dure deux jours [28]. La population de Fervaques qui en 1834 était de 1146 habitants n’est plus aujourd’hui que de 981 « .
3 – Dictionnaire De La Noblesse – De La Chenaye-Desbois et Badier.
– HAUTEMER, ancienne Noblesse qui adonné un Maréchal de France, mort au commencement du siècle dernier. On ne peut pas dire au vrai de quel Bailliage de Normandie cette Maison tire son origine. On la met de celui d’Alencon, à cause de la Terre de Fervacques, située prés de Bernay, qui a toujours été la demeure principale de ceux de ce nom.
I. Guillaume de Hautemer, Seigneur du Fournet et de Fervacques, le premier dont on ait connaissance, vivoit en 1238, et épousa Jeanne de Clerc, fille de Hugues, Seigneur du Bosc et de Roullin. Il en eut :
II. Jean de Hautemer, Seigneur du Fournet, du Mesnil-Tizon et de Fervacques, vivant en 1309. Ses enfans furent :
1. Jean, Seigneur du Mefnil-Tizon et de Fervacques, mort sans hoirs ;
2. Et Robert, qui fuit.
III. Robert de Hautemer, Seigneur du Fournet et du Mesnil-Tizon, succéda à son frère, et eut pour fils :
IV. Guillaume de Hautemer, II° du nom, Seigneur du Fournet, de Fervacques et du Mesnil-Tizon, en 1350 et 1376, qui épousa Jeanne de Maudétour, dont :
V. Gérard de Hautemer, Seigneur du Fournet, de Fervacques, du Bofc, de Roullin et du Mesnil-Tizon, Chevalier en 1419. De son mariage, avec Jeanne Bardou, il eut trois fils, qu’il partagea le 26 Janvier 1414:
1. Jean, qui fuit;
2. et 3. Marguerin et Guillaume, Chevaliers.
VI. Jean de Hautemer, II du nom. Seigneur du Fournet et de Fervacques en 1438, épousa Blanche de Grongnes,(ou Groignes, selon le P.Anselme), dont:
1. Guillaume, qui suit;
2. Et Jeanne, femme de Guillaume de Vipart, Seigneur de la Vipardiére, tué auprès de la Pucelle d’Orléans, fils de Guillaume et d’Isabelle de Pite.
VII. Guillaume II de Hautemer, Seigneur du Fournet et de Fervacques en 1453, épousa Jeanne d’Annebaud, fille de Jean, Sire d’Annebaud, et de Colette de Quetteville. (Le P. Anfelme dit Jeanne de Ressancourt), de laquelle vinrent:
1. Jean, qui suit;
2. et 3. Guillaume (marié à Colette de Montlandrin) et Olivier, mentionnés dans un acte du 15 Février 1470;
4. Et Marie.
VIII – Jean de Hautemer III° du nom. Seigneur du Fournet, de Fervacques et du Mesnil-Tizon, partagea avec ses frèresen 1470, et épousa Marie de Bétheville, fille de Jean, Seigneur de Bétheville, et de Jeanne de Vipart.
De Jean de Hautemer III° et de Marie de Bétheville:
1. Guillaume, qui suit.
2. Et Jeanne, mariée, à Colin de Allée, Chevalier, Seigneur et Baron de Guêprei.
IX – Guillaumede Hautemer, IV° du nom, Seigneur du Fournet et de Fervacques, mort en 1519, avoit épousé Colette du Malandrin ou de Monlandrin, (suivant le P. Anfelme), laquelle eut la garde de ses enfans mineurs:
1 – Jean de Hautemer qui suit
2 – Claude, chevalier
3 – Marguerite épouse Robert de Bouquetot fils de François, sieur de Rabut et de Louise Malet.
X – Jean IV de Hautemer, seigneur de Fervaques, du Fournet, d’Estampuy, du Bosc et de Roullin. Epouse:
1ère en 1537 – Anne de la Baume, veuve de Pierre d’Aumont, sgr. d’Estrabonne et de Lons, fille de Marc de la Baume, comte de Montreval et de Grancey, et d’Anne, dame de Châteauvillain.
2ème – Guillemette de Martinville, fille de Philippe, sgr. Buiney, et de Françoise de la Haye, d’où:
– Françoise, épouse de François Malet le 3 1 Mai 1573, sieur de Tailleville.
De Jean IV de Hautemeret d’Anne de la Baume:
1.b – Guillaume V, qui suit,
2 – Anne, épouse de François d’Aydie
3 – Barbe, épouse N. de la Béraudière, sieur d’Urfay
4 – Charlotte, épouse de Valéran Malet, sieur de Drubec
XI – Guillaume V de Hautemer, seigneur de Fervaques, comte de Grancey, Lieutenant-général au gouvernement de Normandie, maréchal de France, chevalier de l’Ordre du Saint-Esprit. Il nâquit en 1538. Il fut taxé d’avoir été l’auteur du pillage d’Anvers, et arrêté prisonnier par les habitans de la Ville en 1583. Après la mort du Duc d’Alençon, son maître, il s’attacha au service de Henri, roi de Navaire, depuis Roi de France, sous le nom de Henri IV. Ce Prince le fit Maréchal de France, et le nomma Chevalier des Ordres le 5 Janvier 1595. Il mourut en 1613, âgé de 75 ans. Sa terre fut érigée en Duché-Pairie, par Lettres du mois de Décembre 1611 ; mais elles ne furent point enregistrées.
1ère Epouse: – Renée Lévêque de Marconnay ou Marconnet en 1558.
2ème Epouse: – Anne d’Alègre, veuve de Paul de Coligny, dit Guy, XIX° du nom Comte de Laval, qu’il épousa en 1599. Sans enfants.
De Guillaume V de Hautemer et de Renée Lévêque de Marconnay:
1 – Louise de Hautemer qui suit.
2 – Charlotte, comtesse de Grancey, épouse le 22 Mai 1588 Pierre Rouxel de Médavy (Pierre Rouxel de Médavy, comte de Grancey et frère aîné de François Rouxel de Médavy, évêque de Lisieux. Charlotte de Hautemer, veuve fonde le 6 mars 1627 l’Abbaye de St Nicolas de Verneuil. (Lange)
3 – Jeanne de Hautemer, Dame de Mauny, avait épousé le 18 Mai 1579, Claude d’Estampes, seigneur de la Ferté-Imbaut, dont elle eut un fils qui devint par la suite maréchal de France; restée veuve, elle se remaria avec François de Canouville, seigneur de Raffetot, dont elle n’eut pas d’enfants. Conformément au testament de son père, elle n’entra pas en partage avec ses soeurs, et reçut seulement un legs de cent mille livres, en plus de la baronnie de Mauny.
1-1 -Louise de Hautemer Dame de Fervacques. La baronnie de Plasnes, avec la terre de Fervaques, que de nombreuses acquisitions avaient considérablement agrandie, et celle du Fournet, formèrent le lot de la seconde des trois soeurs, Louise de Hautemer. Elle avait d’abord été mariée à Jacques de Hellenvilliers, seigneur d’Avrilly, dont elle n’eut pas d’enfants. En secondes noces, elle épousa, le 23 mars 1593, Aymar de Prie, marquis de Toucy, fils de René de Prie, baron de Toucy et de Jossine de Selles. Ces époux fournirent ensemble une longue carrière; Aymar de Prie mourut en 1643, et Louise de Hautemer lui survécut. Elle avait eu dans ses vieux jours des procès à soutenir contre les créanciers de François de Valois, duc d’Anjou, qui prétendaient obliger les héritiers du maréchal de Fervaques à fournir les comptes de sa gestion des finances de ce prince.
De Louise de Hautemer et de Aymar de Prie:
– Louis de Prie, seigneur de Fervaques (Notes du Premier Président Pellot sur la Normandie.La terre de Fervaques, a droit de foire et marché; en partie à Mme de Toussy, comme douairière, et l’autre à Mme la mareschalle de la Motte, sa fille; vaut 15 à 16 m. l. t. de rente.) épousa, en 1621, Françoise de Saint-Gelais-Lusignan, et mourut une douzaine d’années plus tard, du vivant de ses parents, ne laissant que deux filles; sa veuve lui survécut jusqu’en 1673.
De Louis de Prie et de Françoise de Saint-Gelais-Lusignan:
– Charlotte de Prie, née en 1622, morte le 14 novembre 1700, dame de Fervaques, épouse le 24 février 1639, Noël de Bullion, seigneur de Bonnelles, marquis de Gallardon, Président du Parlement de Paris; fils de Claude de Bullion surintendant des Finances.
De Noël de Bullion et de Charlotte de Prie:
1 – Armand-Claude de Bullion, sieur d’Esclimont, marquis de Gallardon, mort le 27 novembre 1671, sans postérité.
2a – Charles-Denis de Bullion, qui suit
3 – une fille, morte sans postérité.
4 – Alphonse-Noël de Bullion, marquis de Fervaques, capitaine-lieutenant des cheveau-légers de la Reine, gouverneur du Maine, du Perche et du comté de Laval, mort le 30 mai 1690 (1698) à 53 ans, sans postérité.
2a – Charles-Denis de Bullion, marquis de Fervaques de Galardon de Montlouet , Comte de Thiembrune, seigneur de Bonnelles, de Vitteville, de Cheffreville, de la Croupte, de Saint-Aubin-sur-Auquainville, de Prêtreville, Prévôt de la ville de Paris, gouverneur du Maine et du Perche mort le 29 septembre 1714, à 55 ans, laissant quatre filles et trois fils survivants. Avait épousé le 21 décembre 1677, Marie-Anne Rouillé de Meslay, d’où:
De Charles-Denis de Bullion et de Marie-Anne Rouillé de Meslay.
1- Jean-Claude de Bullion, seigneur de Bonnelles, marquis de Gallardon, mort à Turin le 7 décembre 1706, sans postérité.
2a – Anne-Jacques de Bullion, marquis de Fervaques, qui suit
3 – Charles-Jean-Baptiste de Bullion, seigneur de Marli, mort le 17 décembre 1699, à 17 ans, sans postérité.
4 – Auguste-Léon de Bullion, marquis de Fervaques et de Bonnelles, chevalier de Malte en 1697, mort sans postérité
5 – Gabriel-Jérôme de Bullion, comte d’Esclimont, prévôt de Parie, mort en 1752, à 57 ans
6 – Anne-Marie-Marguerite de Bullion, épouse le 13 mars 1708, le duc d’Uzès
7 – Elisabeth-Anne-Antoinette de Bullion, née le 20. février 1685, épouse le 2 décembre 1707, Frédéric-Guillaume de la Trémoille, prince de Talmont.
8 – Anne-Louise de Bullion, religieuse au Couvent de Chaillot, morte sans postérité.
9 – Marie-Thérèse de Bullion, religieuse au Couvent de Chaillot, morte sans postérité.
2a – Anne-Jacques de Bullion, marquis de Fervaques [21] et Perche, chevalier des ordres du roi, épousa, en 1708, Marie-Madeleine-Hortense Gigault de Bellefonds, et mourut en 1745 à Paris, d’une fièvre maligne, laissant trois filles (ou quatre) très grandement mariées.
Il étoit frère de Mme la du chesse d’Uzès et de Mme la princesse de Talmond, douairières; il a deux frères qui sont MM. de Bonnelles et d’Esclimont. Celui-ci a la charge de prévot de Paris, qu’avoit leur père.
De Anne-Jacques de Bullion et de Marie-Madeleine-Hortense Gigault de Bellefonds.
1 – Marie-Anne-Etiennette de Bullion (Morte en 1749), qui épousa le 22 décembre 1735, Charles-Anne-Sigismond de Montmorency, possesseur du duché de Châtillon, maréchal des camps et armées du Roi, né le 31 août 1721 marié, sous le titre de duc d’Olonne : trois fois.
2 – Joséphine-Hortense de Bullion, épouse en 1749, Guy-André-Pierre de Montmorency-Laval, duc de Laval en 1758. – (GUI-ANDRÉ-PIERRE de Laval , marquis de Magnac, premier baron de la Marche, chevalier de S.Louis, né le 21 ſeptembre 1723. Il a été d’abord colonel d’un régiment d’infanterie de son nom, ſait brigadier le 1 mai 1745, et maréchal de camp le 10 mai 1748. Il a épousé le 28 décembre 1740, Marie-Hortense de Bullion, fille de feu Anne-Jacques, seigneur marquis de Fervaques, chevalier des ordres. Moréri, Louis: Le Grand Dictionnaire Historique.)
3 – Auguste-Léonine-Olympe-Nicole de Bullion [22], épouse Paul-Louis duc de Beauvilliers, fils de Paul Hippolyte de Beauvilliers, duc de Saint Aignan, Pair de France, chevalier des Ordres et de la première femme Marie Geneviève de Montlezim (ou Montlezun).
4 – Non mariée.
Le nom de Bullion s’éteignit dans ce marquis de Bonnelles, mort très âgé, vers 1771. Sa nièce, la duchesse de Laval, hérita de la terre de Fervaques, qui fut conservée intacte pendant la Révolution; elle mourut le 3o janvier 1795. Ses enfants, le duc et le vicomte de Laval, et la duchesse de Luynes, mirent en vente, vers la fin de l’année 1802, cette terre restée en indivision. Elle fut morcelée; le château, avec une masse de biens encore considérable, fut acheté par
Madame de Custine, fille de la comtesse de Sabran, célèbre par sa liaison avec le chevalier de Boufllers. La nouvelle châtelaine de Fervaques était veuve du fils du général de Custine, qui périt avec son père sur l’échafaud révolutionnaire. Le château de Fervaques passa de Madame de Custine à son fils, le marquis de Custine, connu dans le monde littéraire par plusieurs livres qui eurent un grand succès. Ayant perdu sa mère, sa jeune femme et son fils au berceau, M. de Custine prit Fervaques en dégoût, et vendit en détail cette terre à un prix double de celui auquel sa mère l’avait achetée. Le château et une partie des domaines furent acquis, en 1831, par M. le marquis de Portes, mort
sénateur de l’Empire; ils appartiennent aujourd’hui à une de ses filles, Madame la comtesse de Montgommery.
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles deleur élection.
18. Jean de Hautemer, Sr. du dit lieu de Fervaques et Claude de Hautemer, écuyer, son frère, a baillé sa généalogie avec Jean de Hautemer, écuyer, Sr. du Mesnil-Tison, pour lui et ses frères ; et, pour justifier leur noblesse ancienne se sont aidés de plusieurs lettres et écritures, commençantes au mois de juillet 1350, sur le nom de messire Guillaume de Hautemer, chevalier, seigneur du Fournet, duquel ils ont dit fournir leur descente par les dites lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe. V. le n°. 256.
Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie. GRAPPA.
FERVAQUES. – Il est bien possible que le château, dont les fossés sont alimentés par la Touques, a succédé à un chateau féodal. Il en est probablement de même du manoir des « Castelets », situé à l’extrémité de la commune, vers Cernay. (Gad. B, 209-2ii, 215-241 et 353-369).
– Au lieu-dit « La Maignerie », en 1964, à 2 km au S.-E. du bourg, à 100 m au N.-E. du CD. 47 et à 500 m à E. du CD. 135, à la suite de l’aménagement d’une piste hippique dans le bois de Fervaques. Monnaies de Dioclétien et Constantin Ier, 1 antoninianus d’Aurélien (atelier de Milan). Informations Circonscription. B.S.A.N., 57, 1963-1964, pp. 730-731, n° 186
Inventaires Sommaires Des Archives Départementales Antérieures à 1790. Calvados.
1740-1741 – 66 livres 13 sols 3 deniers à Ferey, curé de Fervaques, pour faire subsister Cheradame, prêtre;
152 – Quittances par Ferey, curé de Fervaques, doyen rural de Livarot, audit Lemercier, de 66 livres 13 sols 4 deniers faisant le tiers de 200 livres que l’évêque a la charité de donner à Chéradame, pauvre prêtre de Cheffreville, qu’il lui distribuera chaque semaine pour sa subsistance.
Bibliothèque nationale de France Familles illustres de Normandie – par M. Victor Des Diguères.
Jean V de Fervaques. De son mariage avec Anne de la Baume naquit un fils, Guillaume de Hautemer, seigneur de Fervaques, comté de Grancey, qui n’est autre que le maréchal de Fervaques. Le maréchal de Fervaques naquit en 1537 ou 1538, au château de Fervaques, diocèse de Lisieux. Guillaume de Hautemer avait à peine 17 ans lorsqu’il fut engagé au service du duc d’Alençon par le maréchal de Tavannes, son parent. La bataille de Renty, livrée le 13 août 1554, lui fournit bientôt l’occasion de se signaler. Sa valeur ne fut pas moins remarquée au fatal combat de St-Quentin, le 10 août 1557, et à la bataille de Gravelines, le 13 juillet de l’année suivante. Quand éclatèrent les funestes guerres de religion, Guillaume de Hautemer se rangea du côté des catholiques, auxquels il fut toujours fidèle. Il prit une glorieuse part aux combats de Dreux, le 19 décembre 1562, de St-Denis, le 10 novembre 1567, et de Mondétour, le 3 octobre 1569. Dès l’année 1562, il commandait à Lisieux, dont le duc de Bouillon, gouverneur de Normandie, lui avait confié la défense. Il paraîtrait que la prise de possession de ce commandement ne fut pas sans quelque difficulté, en présence de la popularité dont jouissait dans cette ville le gouverneur Guy de Longchamp , sieur de Fumichon, nommé à ce poste le 19 août de la même année. Fervaques s’y maintint pourtant jusqu’en 1569, époque à laquelle il reprit son rang dans l’armée. En 1574, nous voyons Guillaume de Hautemer prendre, en qualité de maréchal de camp , une part active au siège de Domfront, où le comte de Montgommery fut fait prisonnier par le comte de Matignon.
Au mois d’août 1581 , le duc d’Alençon, frère du roi, s’attacha Fervaques, devenu : lieutenant général ; il venait d’en faire le grand-maître de sa maison et le chef de ses conseils. Ces hautes fonctions n’étaient ni sans difficulté, ni sans péril auprès d’un prince qui « avait de mauvaises inclinations, aimait les conseils violents et se plaisait dans le désordre et dans le trouble » La sanglante échauffourée d’Anvers, en 1583 , en fut une preuve éclatante , et ne fit honneur ni au prince, ni à son conseiller , qui tomba prisonnier entre les mains des Anversois, après d’inutiles actes d’intrépidité. A la mort d’Henri III, le roi de Navarre, devenu roi de France, n’eut pas de plus fidèle serviteur que Fervaques. En 1590, lors du siège de Paris, il s’empara du faubourg St-Denis et parvint à s’y retrancher. Lorsque, deux ans plus tard, Henri IV mit le siège devant Rouen, Fervaques ne se fit pas moins remarquer ; le 5 février 1592, le duc de Parme s’étant porté au secours de la ville avec des forces considérables, le roi pris à l’improviste courait le plus grand danger, si Fervaques n’avait pas soutenu vigoureusement pendant deux heures tous les efforts de l’ennemi. Il ne figura pas avec moins de valeur au siège d’Honfleur en 1594. L’année suivante, il recevait des mains du roi le cordon de l’ordre du St-Esprit (le 7 décembre 1595). Le siège d’Amiens, en 1597, fut pour Fervaques une nouvelle occasion de se signaler. Ce fut à ce dernier siège qu’il reçut le bâton de maréchal de France. La Normandie avait fourni un large contingent à l’armée assiégeante, et Fervaques n’était sans doute point étranger à cet empressement. L’armée royale perdit 1200 hommes. Le maréchal de Fervaques n’était pas seulement un vaillant homme de guerre ; ses capacités administratives et diplomatiques furent plus d’une fois utilisées par son souverain. C’est ainsi qu’il fut envoyé par le roi à Rouen, le 16 juin 1597, avec Le Camus de Jambeville. En 1605, Fervaques avait été nommé lieutenant général pour le roi aux bailliages de Rouen, de Caux, d’Évreux, de Caen et de Gisors. Le 11 juillet 1607, le gouvernement de Gisors lui fut en outre donné. Au printemps de l’année 1610, peu de temps avant de tomber sous le fer d’un assassin, le roi, se disposant à rentrer prochainement en campagne, donna au maréchal de Fervaques une preuve éclatante de la haute estime en laquelle il tenait son jugement et sa capacité. Voulant assurer la marche régulière du gouvernement intérieur, pendant son absence à la tête de ses armées , il institua un conseil de régence sous la direction de la reine Marie de Médicis. Le maréchal de Fervaques devait faire partie de ce conseil suprême, en compagnie des cardinaux de Joyeuse et du Perron, des ducs de Mayenne, dé Montmorency et de Montbazon , du maréchal de Brissac, etc. Cependant, le 14 mai de la même année, Henri IV succombait sous le poignard de Ravaillac. Trois jours après cet odieux attentat, le maréchal de Fervaques arrivait à Rouen avec le premier président Faucon de Ris. Consterné , comme la France entière, par cette horrible catastrophe, le maréchal se rend au Parlement et adresse aux magistrats éplorés ces nobles et touchantes paroles : « Le malheur est si grand d’avoir perdu un roy tel que le nostre, que je ne le puis exprimer, et pleust à Dieu que je feusse à sa place! Je ne suis pas venu ici pour faire le gouverneur ny pour employer le pouvoir que j’ay en mon gouvernement , mais au service de Dieu , du roy et de la province. Je ne veux point de ville, de chasteau ny de forteresse pour mon asseurance, et veux employer ma vie et mes moyens pour la deffense du pays. Je m’asseure qu’ayant la volonté et le conseil de la compaignye, il n’y a homme qui ose lever la teste. Je veux concerter mes actions avec celles de la compaignye, et n’avoir avec elle qu’un même but et intention, pour s’opposer aux mauvais desseins et remuemens contre le service de S. M. et le repos public. ». Après la mort du roi, Fervaques conserva jusqu’à la fin la faveur et la confiance de la reine Marie de Médicis. Quelques mois seulement avant sa mort, au mois de juin 1613 , il reçut de la.régente une nouvelle mission auprès du Parlement de Normandie. C’était à l’occasion du fameux procès entre Bassompierre et Melle d’Entragues. Quoique le maréchal fût âgé de 75 ans, sa verte vieillesse ne lui avait rien fait perdre de son énergie. Il était étroitement lié avec Bassompierre, qu’il festoyait dans son gouvernement de Lisieux, lorsque ce dernier passait par cette ville pour se rendre à sa terre de St-Sauveur, dans le Cotentin. Pour le maréchal de Fervaques, il n’avait plus que quelques mois à vivre. Comblé de charges et d’honneurs, il n’attendait plus rien de la faveur royale. Il était chevalier de St-Michel et du St-Esprit, dès la fondation de l’ordre; il fut fait duc de Grancey, au mois de décembre 1611. Nous trouvons dans le P. Ange et le P. Simplicien les lettres d’érection du comté de Grancey en duchépairie ; on y lit : « Louis, par la grâce de Dieu etc. Nous avons jeté l’oeil sur notre cher et bien aimé cousin, Guillaume de Hautemer, comte de Grancey, etc. « Ayant été bien avertis que du côté paternel il est extrait de la maison de Hautemer, autant signalée par son ancienneté de noblesse que par les généreux actes et exploits de guerre de ceux qui en sont issus …… et du côté maternel sort des illustres maisons de Châteauvillain , de la Baume et dé Grancey, (suit une longue énumération des alliances et des faits d’armes de toutes ces maisons), tellement que notre dit cousin se trouvant recommandable par sa naissance:, par sa vertu et par ses grands et signalés services à cette couronne…… savoir faisons que nous, bien et dûment informés que le comté de Grancey, assis au bailliage de Langres, mouvant et relevant de notre couronne, est de. grande étendue, terre ancienne et noble, de laquelle sont tenus en foi et hommage plusieurs fiefs et arrière-fiefs, assez seigneurials (sic) et de bon revenu, pour être élevée en titre et prééminence de duché et pairie, et pour en soutenir la dignité et la dépense, etc.» Les lettres d’érection ne furent point enregistrées, moins de deux ans s’étant écoulés entre la date de ces lettres et la mort du maréchal, qui ne laissait point de postérité mâle. Guillaume de Fervaques termina sa longue et laborieuse carrière le 14 novembre 1613 , âgé de 75 ans, après avoir vécu sous sept rois, aussi chargé de biens que d’années et de dignités. Les terres, seigneuries et baronnies réunies en duché n’étaient pas moindres de vingt-deux.
Le du rôle joué par Guillaume de Hautemer, à Lisieux et aux environs. Nous avons dit que, dès 1562, il était nommé gouverneur de la ville de Lisieux, située à peu de distance de son château de Fervaques. C’est à cette époque de sa vie et de son gouvernement que se rapportent les plus fâcheux souvenirs contre sa modération et sa dignité. D’après Louis Dubois, il aurait pris une part bien regrettable au pillage de la cathédrale, au moins en tolérant le fanatisme des protestants, qui s’en rendirent coupables, le 5 mai de cette même année 1562. Le 16 juillet 1568, Guillaume de Hautemer se trouvait à son château de Fervaques, d’où il annonçait aux habitants de Lisieux que le roi l’envoyait en cette ville avec sa compagnie, en qualité de gouverneur. Il devait en outre, en l’absence de Carrouges, y exercer les fonctions de lieutenant pour sa Majesté dans tout le bailliage. Cependant, les habitants faisant difficulté de le recevoir, malgré l’avis que leur en avait donné Carrouges, Henri , frère du roi , mandait lui-même aux habitants: « Ayez, sans attendre de nous autre et plus exprès commandement, à recevoir ledit sieur de Fervaques et satisfaire et obéir à ce que nous avons cidevant mandé et ordonné, sous peine d’être déclarés rebelles et désobéissants à nos vouloir et instruction, et comme tels être châtiés avec telle exemplarité qu’il en sera mémoire. Donné au château de Boulogne, le 21 juillet 1568. » Ces tristes débats se prolongèrent jusqu’au 10 septembre , date à laquelle le roi écrivit à Fumichon d’obéir à Fervaques, qui. se trouvait alors à Caen avec Carrouges. En 1574, Fervaques, maréchal de camp sous Matignon , fait déguerpir Montgommery de St-Lo, où il s’était renfermé avec 2,000 hommes; nous l’avons vu. cette même année suivre Matignon à Domfront, où il s’était réfugié Montgommery. La sollicitude de Fervaques pour son pays ne s’était pas ressentie des démêlés qu’il avait eus avec les habitants de Lisieux , et dont son compétiteur Guy de Fumichon fut sans doute la principale cause. A sa sollicitation, Fervaques fut érigé en bourg , par lettres patentes du mois de mai 1599. Henri IV, qui avait reçu l’hospitalité au château, tandis qu’il guerroyait en Basse-Normandie, établit en outre dans le bourg de Fervaques une foire et un marché. Le 7 août 1605 , sur la demande des habitants de Lisieux, le maréchal rendit une ordonnance contre les vagabonds et les bandits qui pullulaient depuis les guerres civiles. Dix ans plus tard , une autre ordonnance , datée du château de Fervaques, prescrivait des mesures à l’occasion des pestiférés. Enfin , l’année même de sa mort, en 1613, il fondait à Lisieux un couvent de capucins, comme pour racheter par cette pieuse action le souvenir des dissensions religieuses dont il avait été le témoin trop complaisant. Nous allions omettre pour le maréchal de Fervaques le plus précieux des témoignages. On a longtemps conservé au château de Grancey un billet autographe adressé à Fervaques par le roi Henri IV , en juin 1595. C’était avant la bataille de Fontaine-Française. « A. cheval, Fervaques, lui écrivait le roi, l’ennemi approche; j’ai besoin de ton bras. Je suis Henri. » Cette courte lettre, dit le président Bouhier, pourrait être mise en parallèle avec celle qui nous, reste de Brutus (!). Le maréchal de Fervaques avait épousé, en 1558 , Renée l’Évesque de Marçonnay , fille de François l’Évesque, seigneur de Marçonnay, en Poitou., et de Jacqueline Gillier.
Trois filles naquirent du mariage de Guillaume de Fervaques avec Renée de Marçonnay. Ces trois filles étaient :
1° Louise-Marie de Hautemer, mariée en premières noces à Jacques de Hellenvilliers, seigneur d’Avrigny et en deuxièmes noces, le 23 mars 1593, à Aymard de Prie, marquis de Toucy, fils de René de Prie, baron de Toucy et de Jossine de Selles ;
2° Charlotte de Hautemer, comtesse de Grancey, mariée à Pierre de Rouxel, baron de Médàvy, devenu comte de Grancey par son mariage;
3° Jeanne de Hautemer, dame de Mauny, mariée en premières noces, le 8 mai 1579, à Claude d’Etampes, baron de La Ferté-lmbault, chevalier des Ordres du roi, chambellan.de Monsieur, et en secondes noces à François de Canonville, baron de Raffetot. Par une singulière fortune , la haute dignité du maréchal de Fervaques, dont le nom allait s’éteindre. La comtesse de Médavy-Grancey, deuxième fille du maréchal de Fervaques, eut pour fils, comme nous le verrons bientôt, le premier maréchal de Grancey, et pour petit-fils le maréchal de Castelnau.
Quant à la troisième fille du maréchal de Fervaques, Louise de Hautemer,. mariée en secondes noces à Aymard de Prie, sa fille Louise de Prie devait épouser le maréchal de la Mothe-Houdancourt, duc de Cardonne, qui se trouvait ainsi cousin issu de germain des maréchaux de la Ferté-Imbault, de Grancey et de Castelnau. Le mari de Mlle de Fervaques, Aymard II de Prie, était capitaine de cent hommes d’armes des ordonnances du roi, et chevalier de ses Ordres. Il fut député de la noblesse d’Auxerre en 1614. Leur arrière petites, Louis II, marquis de Prie, né le 9 mars .1673 , brigadier des armées du roi, ambassadeur en Sardaigne, fut attaché à l’éducation de Louis XV, chevalier des Ordres du roi, et lieutenant général en Bas-Languedoc, il tint, avec la duchesse de La Ferté, sa cousine, le jeune roi Louis XV , sur les fonts baptismaux.
Le maréchal de Fervaques, demeuré veuf, avec les trois filles dont nous venons de parler, de Renée l’Evesque de Marçonnay, contracta, en 1599, un second mariage avec Anne d’Alègre, veuve de Guy XIX, comte de Laval, dont il n’eut point d’enfants. Anne d’Alègre était fille de Cristophe, marquis d’Alègre, seigneur de Saint-Just et d’Oisery, et d’Antoinette du Prat. Non contente des sommes énormes que lui avait laissées le maréchal, et des avantages de toute nature dont il l’avait comblée, Anne d’Alègre voulut, après la mort de son second mari, réclamer la moitié des acquêts faits en Normandie pendant son premier mariage, se fondant sur la Coutume de Paris, où son contrat de mariage avait été passé. Un arrêt du Parlement de Rouen, rendu en faveur de la comtesse de Médàvy et de la marquise de Prie, sa soeur, la débouta de ses prétentions, par le motif que le maréchal avait toujours demeuré en Normandie, qu’il y avait, sa principale terre et qu’il était lieutenant du roi en cette province.
Frère, Édouard: Manuel du bibliographe Normand.
QUANTIN (Pierre), général de division (8 fructidor an IV), command. de la Lég.d’honn., est né à Fervaques (Calvados), en 1759. En 1801 il fit partie de l’expédit. de St-Domingue, commandée par le gén. Le Clerc et fut nommé l’année suiv. gouverneur de Belle-Ile-en-Mer. Mis à la retraite en 1811, il vint habiter Pont-l’Evêque.
7 – Archives ShL:
Des registres paroissiaux sont à la ShL. Voir Fonds Fervaques 18F.
Ce petit fonds – 48 registres cotés de 18 F 1 à 18 F 48 en deux cartons – comprend essentiellement les registres des baptêmes, mariages, inhumations et quelques documents sur la gestion des fabriques de ces deux paroisses (Cheffreville et Fervaques)entre 1796 et 1853 avec malheureusement un certain nombre de lacunes.
Le registre de la souscription pour la construction d’un chœur dans l’église ouverte en mai 1860 et la souscription pour la décoration et l’ameublement du chœur.
18 F 2.- « 1er Cahier des actes faits par M. Devenois. Notes des Baptêmes, mariages et sépultures de l’église paroissiale de St. Germain de Fervaques, diocèse du Calvados. 1798.
= 1 cahier 19 f°.
18 F 3.- » 2e cahier des actes faits par M. Devenois … de Fervaques depuis le 13 janvier 1799 jusqu’au 29e jour de décembre 1799″.
= 1 cahier 25 f° et 1 billet épinglé.
18 F 5.- « Registre de Fervaques 1807
= 1 cahier 18 f°
18 F 45.- « Souscription pour la construction d’un chœur dans l’église de Fervaques ouverte mai 1860. 2e Souscription pour la décoration et l’ameublement du chœur ».
= 1 Registre débroché 36 f°
18 F 46.- « Fabrique de Fervaques. M. Houssayes trésorier. Exercice 1894 ».
= 1 registre, 34 p.
Fonds Cailliau 3F1 – 3F201.
3F 72 1722-1827 – Fervaques : rente de charité, LETOREY Jean.
3F 73 1770-1845 – Fervaques : succession, CUDORGE Henry défunt, DESHAYES famille, LAVIGNE famille, BOUDIN famille, ADELINE famille.
Fonds Duval Georges 2S.
2S304 Fervaques Carton.
Aerium: AO-1964, Aerium: Plans (château, école) 1947-1949, Aerium: plans (piscine) 1966, Aerium: carrelage 1971-1972, Aerium: Dossier Général (Buanderie, vestiaire, classe, chaufferie, terrain de jeux, studio, douves, escalier 1963-1975, Aerium: Dossier Général 2 1965-1973, Aerium: mémoire 1968.
Fonds Cottin 2019.
Boite archives GUILLAUME De Hautemer Seigneur De Fervaques, Maréchal De France-1599-1600
51 – Généalogie.
– Actes notariés liés au maréchal : contrat d’échange avec les religieuses du Val Richer, Pierre Davy avocat du maréchal, Madeleine le Picart de Radeval, clameur, Testament de Renée de Marsonnet première femme..Testament du maréchal et Inventaire après décès etc.., tous en copie.
Fonds Etienne Deville Série 9 F.
9 FB – 6 – Familles – Maréchal de Fervaques.
Erudits Divers NE000.
1er carton NE000 A: – Charles HAVET : Notes concernant Fervaques (B.S.H.L Numéro 38, mai 1997.– Fervaques les améliorations du bourg.).
2 em carton NE000 B: – Note concernant le testament du Maréchal de Fervaques.
Dossier « LIEUX A à K ».
11- Fervaques : étude sur Fervaques par F. Deniau de Crouzillac.
Bibl. nat. Hautemer, Pièces originales, 1492; Dossiers bleu, 351; Cabinet d’Hozier, 186.
Archives Nedelec Bibliographies.
6.20. 1 – Hautechaud Paul, Médecin résistant à Fervaques, 17/08/1999
6.20. 2 – Hautechaud Paul,Conférence à Fervaques, 19/08/1999
6.20. 3 – Hautechaud Paul, Responsable du réseau Buckmaster, 19/05/2004
6.20. 4 – Hautechaud Paul, Plaque-souvenir à Fervaques, 25/05/2004
6.21. 1 – Hautemer (de), Guillaume Dalle funéraire, 1935
6.21. 2 – Hautemer (de), Guillaume Maréchal de Fervaques, 2 ex.-1923
Archives NEDELEC Communes.
com.23.1 Fervaques Guillaume de Hautemer, maréchal de France
com.23.2 Fervaques Vie de la commune 1990-2008
com.23.3 Fervaques Château de Fervaques
com.23.4 Fervaques Manoir du Verger
com.23.5 Fervaques Les de Bullion, seigneurs de Fervaques
com.23.6 Fervaques Notes historiques
com.23.7 Fervaques François Gabriel, architecte.
Inventaire Des Enveloppes.
– Enveloppe n° 174.
– Lettre av. type sage n/u 15c bleu n° 90 obl. T.18 de Fervaques
– Enveloppe n° 260 Fervaques
– Extrait du bulletin communal de décembre 2000, biographie du docteur Hautechaud.
– Enveloppe n° 238.
– Certificat vierge d’André Troussier, vétérinaire à Fervaques, constatant des pertes.
– Relevé d’honoraires vierge d’André Troussier, vétérinaire à Fervaques.
– Certificat de Tuberculination vierge d’André Troussier, vétérinaire à Fervaques.
Fonds Arthème Pannier.
NE 12.1- 1er carton « Communes ». Fervaques.
Fonds Lemaitre Claude 02.
24 Epis Ensembles 1er Groupe Avec Photos
Classeur Gris.
Renaissance (la) au manoir du Verger à Fervaques 1984.
Fonds Sturler – Photos.
23 K Aérium de Fervacques – 1 photo
44 A Aérium de Fervacques janv 68 – piscine 13 photos 9/13 et 2 pellicules, piscine 3 photos 13/18 et 4 pellicules
46 N Aérium de Fervacques mai 70. Plaque en plomb avec inscription, retrouvée au château mention de M. le Marquis Adolphe de Portes 1834,2 pellicules
50 B Interfiltre à Fervacques mai 74, 1 bande pellicules 24/36
Fonds Cailliau – Sous-Série 3 F – Contrats De Mariages 1564-1749.
1687 15 mars – Contrat de Mariage de Pierre Lestorey, fils de Guillaume et Anne Sonnet de Fervaques
et Françoise Monfils, fille de feu Jean et de Jacqueline Delaporrette de Lisieux.
1749 16 septembre – Contrat de Mariage de Jean Briand , marchand, fils de feu Jean et de Anne Tousey et Marie Madeleine Le Liquerre, fille de feu Louis et de Anne Lesueur d’Auquainville, demeurant à Fervaques.
Fonds Ancien 1F.
1F602 : 8 mai 1772 : Duvey fieffe à Pierre Dionis (Fervaques).
1F429 : 6 avril 1596 : Jehan Gallopin de Tordouet à l’instance et requête de Jehan Cullier de Fervaques reconnaît qu’il appartient à Cullier le droit à l’acquisition d’une pièce de terre à Fervaques.
1F431 : 5 septembre 1598 : Sentence du Parlement de Paris en faveur du sieur de Fervaques contre Guillaume Le Roy canonnier ordinaire du Roi à propos du paiement d’une certaine cédule.
Carnet « Analyses et transcriptions … » ou « Transcriptions.Doc »
– HH 1 Parchemins trouvés chez le brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du Breuil-Sur-Dives et la famille de Francqueville.
– p.39 – 27 septembre 1635
Vente par Honnête homme Geffrey Poettevin, sieur du VAL de la paroisse de Cernay, à Honnête homme Noël Le Mercier demeurant à LISIEUX, d’une pièce de terre assise en la paroisse de Fervacques et sieurie de Casteletz, bornée d’un côté par Jean le Seurey, escuyer.
– Parchemins Et Papiers Achetés Par Monsieur Pannier Chez La Femme Grandval Fripière Provenant De La Femme Hardouin De Prestreville.
– P.88 1784 5 juillet – Sentence du bailly haut justicier de la baronnie d’Auquainville à Fervacques entre Messire Guillaume Louis Félix de Bonnechose, escuyer seigneur de Mallouy, ayant épousé Noble Dame Agnès Charlotte Françoise de Bonnechose, dame du Mesnil-Germain, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain contre le sieur Jacques Année, marchand, demeurant en ladite paroisse de Saint-Germain.
Nomination amiable de 2 experts pour visiter l’objet du litige.
– P.89 1659 12 janvier – Devant Gabriel Ryoult, tabellion royal à Auquainville et Pierre Le Monnyer, ci-devant tabellion pris pour adjoint remboursement fait à Guillemette du Val, veuve de feu Michel Chambry, Messire Jean Chambry, diacre et Ollivier Chambry, frère et fils du défunt et de ladite veuve de la paroisse de Mesnil-Eudes, à présent demeurant à Courson, se faisant fort Christophe Chambry autre fils desdits Michel et Guillemette du Val sous âge remboursement par Messire Christophe Hardouin, prêtre vicaire de la paroisse de Mesnil-Eudes d’une rente hypothèque de 17 livres 17 sols constituée au profit du sieur Michel Chambry par contrat du 12 août 1648
Fait à Fervacques en la maison où pend pour enseigne L’Ecu de France, en la présence de Louis Charauel hostelier au bourg de Fervacques.
Notes De 1700 à 1940.
1702 – Fervaques – Requête au bailli haut justicier de Ferrière par Gilles Burel, sieur de saint-Martin, pour lui et Philippe Le Prévost, et Jean Le Prévost, sieur des Longchamps, contre Le Febvre, débiteur, pour location de maison, à Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.
1704 – Fervaques – Vente par Jean et Philippe Le Prévost, fils de jean, héritiers de Marie Doisnard (Douesnard), leur mère demeurant, ledit Jean, à la Croupte, et ledit Philippe à Villers-sur-Mer, à Pierre Le Marchand, marchand à La Croupte, de maison à Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.
1734 – Fervaques – Pierre Pottier , sieur de la Potterie, marchand demeurant à Frevaques , ayant été ci-devant trésorier comptable du trésor et fabrique de l’église dud. lieu de Fervaques pour l’année 1733, s’est par le présent constitué au bénéfice dud. trésor et fabrique , représenté par Jean-Baptiste Leprêtre, sieur du Longchamp, trésorier en charge, huit sols tournois de rente pour s’azcquitter de ce qu’il était redevable aud. trésor. = Arch. SHL. – Analyse Et. deville
1734 – Fervaques – Pierre Pottier, sieur de la Potterie, ayant été ci-devant trésorier du trésor de l’église dud. lieu, constitue en faveur dud. trésor et fabrique de Fervaques représenté par Jean-Baptiste Leprestre sieur du Longchamp trésorier présentement une rente de cent sols tournois. = Arch. SHL. – Analyse Et. deville.
1780 – Gacé , Fervaques , Orbec – Etat des tournées des départements de Gacé , Fervaques , Orbec = A.N. G2 32.
An IV , 21 messidor ( 1796 , 7 août ) – Fervaques Lettre au sujet de la visite des six moulins à bled du canton de Fervaques. ( A.D. Calvados – L Administration IV Police 41 ).
1798 an VI , 23 prairial/ 1798 , 11 juin – Fervaques Vente à Jean Gullier , fabricant de frocs, demeurant à Saint-Cyr-du-Ronceray, une pièce de terre en labour, sise à Fervaques, près du chemin de Lisieux au village de Boeuf Martin et allant au Sap, moyennant la somme de 256 livres. = Arch. SHL. – Analyse Et. deville.
1820 , 21 mars – Fervaques – L.A.S. de H. de Formeville à A. de CAUMONT – 21 mars 1820 ( concernant la voie romaine de Lisieux au Pré d’Auge , la Boissière, Fervaques, Vaudeloges … »voie convertie dans presque toute la longueur en chemin vicinal qui porte le nom de chemin des Aniers » , =: A.D. du Calvados, 83 F 705 (Relevé par Ch. MANEUVRIER » Sources manuscrites » dans le Fonds des Antiq. de Normandie ).
Cartulaire Shl Du XVI au XVII Siècles.
1548, 3 avril – Fervaques – Sachent tous… Philippe de Pontmollain, escuier, garde des sceaux aux obligations de la vicomté d’Orbec. Par devant Robert Prestrot et Jean Lestorey, tabellions en la branche d’Auquainville pour le siège de Lyvarot Marguerin de Lyée de la parroisse de St. Pierre de Tonnencourt fils naturel de defunct maistre Lenry de L’epee sieur du lieu, vend à noble homme Jean de Haultemer sgr. du Mesnil Tyson, de la parroisse de Clebec (Clarbec) deux pièces de terre en la parroesse de Fervaques la première contenant deux acres nommée les Roseaux bornée d’un costé le defunct Robert Coulomb d’autre côté la seconde pièce et Me Guillaume Varyn et Guillaume Le Prévost, chacun en partie; d’un bout le chemin de Lisieux, d’autre bout la ryvière.
La seconde contenant un acre, nommée le Prey Mouton bornée d’un costé le douet des Londes, d’autre costé la première partie; d’un bout la Rivière de Touques et d’autre bout les hoirs Mahieu Amyot et Messire Guillaume Varyn, chacun en partie…. Tenue de la seigneurie de Fervaques, la première en l’aînesse dont est aîne Guillaume Le Prévost. La seconde n’a sceu dire de quelle seigneure… Moyennant 500 livres…= AD 14. 74 F 22.
1587 11 avril – Tordouet – Par devant Robert Prestot et Etienne Fromyn, tabellions au siège d’Auquainville, Pierre Leprévost, receveur de la paroisse et seigneur de La Croupte, vend et transporte à François Lescurey, de Tordouet, 1 écu 5 sols ts. de rente. Témoins: Claude Cudorge, bourgeois de Fervaques et Bonaventure Vastine, de Courson. Arch. SHL, Parchemin.
1590, 18 octobre Fut présent haut et puissant seigneur Guillaume de hautemer, chevalier de l’ordre du Roy, capitaine des cinquante homme d’armes de ses ordonnances comte de Grancey, baron de Sollonge, Villiers, Le Puyrier, le Fournet, le Verger et Fervaques, fait échange avec Jean, Collas et Guillaume dits Cuillier frères, enfants de deffunt Guillaume Cuillyer. = A.D. 14. 74 F 22.
1590, 28 octobre Acquisition par haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, chevalier de l’ordre du Roy, capitaine des cinquantehomme d’armes de ses ordonnances comte de Grancey, baron de Sollonge, Villiers, Fervaques, le Fournet, la Crouptes et le Verger, absent, stipullé par Claude de Louvyères, escuier, sieur du Parc, d’une pièce de terre. = A.D. 14. 74 F 22.
1591, 27 novembre Hélye Mouton, de Fervaques, baille par échange à haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, lieutenant général de sa majesté en l’absence de monseigneur de Montpensier aux bailliages de Rouen et d’Evreux, chevalier de l’ordre du Roy, capitaine des cinquante homme d’armes de ses ordonnances comte de Grancey,… Sainte Norge, une pièce de terre en pré situéée à Fervaques, contenant une acre et demye assise au village des Londes, et en contre échange une pièce de terre en labour nommée les Vaulx, jouxte… et accorde et permys aud. mouthon faire un fossé le long du costeau de la pièce de terre nommée les Vallées aud. seigneur appartenant pour faire aller le cours du ruisseau depuis le sault de son moulin le long de ladite pièce. = A.D. 14. 74 F 22.
1596 6 avril 1596 Fervaques Archives SHL :1F429 : 6 avril 1596 : Jehan Gallopin de Tordouet à l’instance et requête de Jehan Cullier de Fervaques reconnaît qu’il appartient à Cullier le droit à l’acquisition d’une pièce de terre à Fervaques.
1597-1611 – Fervaques Procurations diverses du maréchal de Fervaques.
1598, 5 septembre – Fervaques Sentence du Parlement de Paris en faveur du sieur de Fervaques, contre Guillaume Le Roy, canonnier ordinaire du roi, à propos de certaine cédule = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville et archives SHL 1F431.
1598, 20 décembre – Fervaques Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, quitte et décharge noble dame Madeleine Le Picard, dame des Fontaines, d’une somme de mille écus dont elle s’était obligée envers lui. = Arch. SHL. Minute papier – Analyse Et. Deville.
1598 – Fervaques Noble dame Madeleine Le Picard de Radeval, dame des Fontaines, demeurant à Lisieux, agissant comme procuratrice de Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, laquelle tient et clame quitte Me Pierre Davy, avocat, bourgeois de Lisieux, ayant eu la charge de receveur général dud. seigneur, représenté par René Morin, de la somme de 4OO écus d’or, pour marchandises livrées et fournies pour la maison du seigneur de Fervaques. Témoins: Jehan du Bosc, sieur de Hermival, vice-bailli et Pierre Hue, bailli vicomtal de Lisieux. = Arch. SHL. analyse Et. Deville.
1599, 6 janvier – Fervaques François Gabriel, maître maçon reconnaît avoir reçu la somme de 666 écus 2O sols, pour travaux au château de Fervaques. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.
1599, 18 février – Fervaques Testament de Renée Marçonnet femme du maréchal de Fervaques. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.
1599, 18 février – Norolles, Orbec Antoine Parey, sieur de Combray, vend à Tassin du Busq, une pièce de terre à Orbec Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier.
1599, 11 mars – Fervaques Guillauem de Hautemer, maréchal de Fervaques, quitte et délaisse à Aignen Le Monnier et Jehan Hazrdouin, les droits de treizièmes qui lui étaient dus moyennant le paiment de la somme de 333 écus d’or 20 sols. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.
1600, 8 juillet – Fervaques Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, baille à Me Pierre Jacquette, prêtre de la paroisse de Fevaques, tout le revenu intégral dud. bénéfice, moyennant 400 livres tournois. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1600, 24 juillet – Fervaques Transaction et accord entre Charlotte Duquesnel, veuve de Me Isaac de Bricqueville et Anne d’Allègre, épouse du maréchal de Fervaques. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1600, 12 août – Fervaques Bail par le chapitre de Lisieux de la dîme des grains de la paroisse de Fervaques
= Arch. SHL. Analyse Et. Devill- Dossier chapitres.
1600, 20 septembre – Fervaques Travaux de plomberie au château par Jacques Le Roy, plombier d’Argentan
= Arch. SHL – Analyse Et. Deville.
1601, 14 juillet – Fervaques René Roussel, fils de Mathurin, de Fervaques, vend à Jean Roussel, fils Michel, une portion de terre, audit lieu de Fervaques. = Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.
1601, 4 novembre – Fervaques Jehan de Montch, natif d’Ecosse, percepteur du comte de Laval, reconnaît avoir reçu de noble dame Anne d’Allègre, épouse du maréchal de Fervaques, la somme de 137 écus 8 sols tournois sur ses gages.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1601, 5 novembre – Fervaques Jehan de Longchamp, sieur de Fumichon, et Robert du Mesnil, sieur de Lespiney, prfennent pour arbitre d’un procès le maréchal de Fervaques. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1601, 14 novembre – Fervaques Charles d’Antours, écuyer, seigneur de Barron, gouverneur de Monseigneur le comte de Laval, reconnaît avoir reçu de haut et puissant seigneur, Messire Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, par les mains de haute et puissante dame Anne d’Allègre, son épouse, la somme de 600 écus sol pour une année d’appointement au service dud. seigneur comte de Laval. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1602, 1er avril – Fervaques Messire Gabriel du Quesnel, marquis d’Allègre, demeurant à Illiers, s’oblige envers noble seigneur Jehan de Longchamp et de Fumichon gouverneur de Lisieux en la faisance d’une rente de 50 écus d’or moyennant la somme de 500 écus d’or. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1602, 12 avril – Fervaques Succession de la famille d’Allègre = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1602, 11 septembre – Fervaques Travaux de couverture par Jacques Duno, couvreur d’Argentan. Couverture du pavillon neuf d’entrée du château. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1602, 23 septembre – Prêtreville Accord entre Jacques de La Reue et Jehan de Querville, au sujet de rentes.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier famille De La Reue.
1602, 28 septembre – Fervaques Bail à Pierre Quesnet, cordonnier à Fervaques, une pièce de terre nommée les Pastis, sis à Fervaques. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1603, 31 décembre – Fervaque Jean Dufour, de Cany, bailli de Caux, ci-devant tailleur d’habits de M. le Comte de Laval, tient et clame quitte Anne d’Allègre, dame de Fervaques . = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.
1604, 25 juin
Aveu par Charlotte des Ursins, de la baronnie de Ferrières…p. 84 « D’icelle ma baronnie il y a un membre dépendant appelé terre et seigneurie d’Auqueinville, scitué et assis en ladicte vicomté d’Orbec, audit bailliage d’Evreux, lequel fief est dépendant et du corps d’icelle baronnie, qui s’estend en la paroisse dudit lieu d’Auquainville, Saint-Aubin-sur-Auquainville, Notre-Dame-de-Courson, Fervaques, le Croutte, Saint-Pierre-de-Courson, Thonnencourt, le Mesnil-Germain, Prestreville, Saint-Jehan-de-Livet, Bellouet, Notre-Dame-des-Loges, et autres paroisses illec aux environs.
Item, en la terre de Fervacques, tenue nuement de moy, par un plain fief de haubert, y a certain nombre d’hommes qui a raison de leurs masures assis au dict lieu de Fervacques et Courson, aussy tenus de moy en bourgeoisie, lesquelsz sont tenus de faire le guet la veille de la feste Nostre Dame Chandelleur et garder la foire dudict lieu d’Aucquainville seante audit lieu le dit jour et veille Notre dame par chacun an, depuys le midy veille d’icelle foire jusques a lendemein dicelle feste heure de vespres, et doibvent iceux hommes payer chacun un denier de coustume au dit jour de foire, et a raison de ce sont francs de coustume audit bourg et marché d’Aucquainville de vendre et achepter pour leur usage et d’estaulx, ainsy comme sont les bourgeois d’icelluy Aucquainville.
1604, 2 septembre – Fervaques Ratification de comptes relatifs au château d’Allègre. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1604, septembre – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques, baille à Denis Nicolle, bourgeois de Lisieuxx, receveur général de M. le Maréchal de Fervaques, le fief de la Sublardière, à Prêtreville. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1604, 2 octobre – Fervaques Martin et François, dits Durand, de Fervaques, font deux lots et partage de la succession de feu François Durand, leur père. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1604, 28 décembre – Fervaques Elisabeth Delois, femme de Fleury de Saint Michel, écuyer, demeurant à Prêtreville, prend pour trois ans à Anne d’Allègre, dame de Fervaques, le nombre de 30 bêtes à laine et s’engage à les soigner pendant ce temps et à en partager le profit. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1605, 10 mai – Fervaques Anne d’Allègre, damze de Fervaques, reconnaît avoir reçu de Imbert Le Paincteur, son receveur au comté de Harcourt, la somme de 8.900 livres. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1605, 10 septembre – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques et Imbert Le Paincteur, son receveur au comté d’Harcourt à propos d’une obligation. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1606, 23 octobre – Fervaques Guillaume de Hautemer,, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir reçu de Pierre de Mannoury à l’acquit et décharge de Girard de Mannoury, la somme de 816 livres tournois à valoir sur ce que ledit Girard devait au maréchal. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1606, 10 novembre – Fervaques Guillaume de Hautemer,, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir reçu à l’acquit et décharge de Girard de Mannoury, la somme de 45O livres tournois. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville
1606, 10 Novembre – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques, voulant récompenser de ses services Claude Ozenne lui donne la somme de 1000 écus. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1607, 18 janvier – Fervaques Thomas Vallée, du métier de la mer, natif de Cheffreville, demeurant au Havre, vend à haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, maréchal de fervaques, représenté par Anne d’Allègre, son épouse, quatre pièces de terre à Cheffreville, moyennant 50 livres tournois. Passé à Lisieux, en l’Hôtel dud. seigneur en présence de noble seigneur Jehan du Bosc, sieur d’Hermival, et Me Hue, docteur ès droits, bailli vicomtal de Lisieux. = Arch. SHL. 9 FA. Dossier Cheffreville. Analyse Et. Deville.
1607, 10 avril – Fervaques Guillaume Huchon, brodeur, demeurant à Lisieux, s’engage envers Anne d’Allègre, dame de Fervaques à lui faire le nombre de matelas qu’elle désirera. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1607, 2 décembre – Fervaques Pierre Monstier, sieur de la Cousture, remet à Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, le droit de l’acquisition faite de biens à Cheffreville. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1608, 11 mai – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques continue et prolonge à André Mahieu, bourgeois, demeurant à Bernay, le bail des greffes de Montreuil et Bernay. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
608, 24 juillet – Fervaques Jehan du Bosc, écuyer, sieur de Hermival, à l’instance de haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir été payé par led. seigneur de la somme de 2.000 livres tournois à l’acquisition par lui faite à Etienne de Neufville, sieur de Folleval et Anne Le Carton, son épouse, de deux pièces de terre à Prêtreville. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1609, 12 février – Fervaques Bail de la terre de Chastillon. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1609, 25 novembre – Fervaques Du. mercredy vingt cinqe lour de novembre 1609,
Fut présent en sa personne hault et puissant seigneur Messire Guillaume de Haultemer, comte de Grancey, baron de Mauny, seigneur de Fervaques, et mareschal de France, gouverneur et Lieutenant pour le Roy en ses païs et duché de Normandie, à présent estant en ceste ville de Lisieux gisant en son lit mallade saind d’entendement, sachant quil n’est rien plus certain que la mort, ne riens plus incertain que l’heure pour n’en estre prévenu advant que de faire ce ui est du debvoir dun vray chrestien, ordonne et déclare que pour sa dernière vollonté qu’il désire et entend estre effectué ce qui ensuit. Premièrement il recommande son âme à Dieu, le créateur, luy priant et requérant par la mort et passion de Jésus Christ et par l’intercession de la très glorieuse Vierge Marie, la voulloir collocquer en son paradis avec ses bienheureux, et son décedz advenant veut et entend son corps estre inhummé honorablement à l’assistance de ses amys au plus qu’il sera et pourra trouver, en l’église cathédralle de Lisieux, Et de ses biens il en donne et délaisse aux pauvres de ceste ville de Lisieux la somme de deux mille quatre centz livres tournois pour estre emploiez en l’augmentation du bureau des pauvres de cested. ville A Madame la Mareschale sa compagne et espouze pour ses grands debvoyrs d’amittié luy a aussi donné et délaisse de ses biens aultant et comme il peut faire par les coustumes, Item à la damoiselle de Médavy sa présente fille pour aider à la pourvoir à mariage la somme de douze mil livres tournois en attendant le mariage led. seigneur prie lad. dame son espouse la tenir et garder près d’elle. A Françoise, fille naturelle dudit seigneur, la somme de mille livres tournois. Au sieur Dramard, son secrétaire en considération de sa fidellité et des grands et très agréables services qu’il lui a renduz, la somme de trois mil livres tournois luy recommandant de servir fidellement et assister lad. dame sa femme. A Renée, fille de Nicollas Adam, argentier dudit seigneur en considération des services que sond. père a rendus aud. seigneur la soe. de mil livres tournois pour ayder à la pourvoyr en mariage. A chacun de ses gentilhommes et serviteurs domesticques, deulx années de leurs gaiges et appoinctementz Et a iceulx n’aiant point d’appoinctement est remis par ledit seigneur à la volonté et estimation. de lad. damees Aux damoiselles Desbois, De La Reue et de La Vallée chacune la somme de trois centz livres. Aux veuve et enffans de deffunt Jean Davy, mercier, la somme de trois centz livres tournois. Et pour l’exécution et accomplissement de tout le contenu aud. testament, ledit seigneur a nommé et elleu pour exécuteur la personne de lad. dame son espouze, la priant requérant en tant que faire se peut de vouloir bien prendre la charge promettant led. seigneur son testament tenirn parfaire et à quoy pour ce à tenir et garantir en a obligé et oblige tous ses biens et héritages présens et advenir.
Passé avant midy en l’hostel dudit seigneur, aud. Lisieux. Plus ledit seigneur donne en l’église cathédralle pour fonder ung obit la somme de six mille livres tournois, aux frères prescheurs des Jacobins de cested. ville pour participper aux prières suffrages et oraisons qui seront faitz, dictz et cellebrez en leur eglise la somme de trois centz livres tournois, pour estre lad. somme emploiée à la repparation d’icelle. Aux sieurs de La Regnauldière, Delafontaine, Delareue et Racine, ses médecins chacun la somme de cent cinquante livres tournois, oultre le sallaire de leurs vaccacions. A monsieur de La Ronce la somme de trois centz livres tournois. A Me Robert Guérard, son chirurgien, la somme de troys centz livres tournois, aussy oultre ses vaccacions.
Présens nobles personnes Me Claude Parizot, archidiacre, chanoine prébendé en icelle église cathédralle, noble homme Jean Dubosc, seigneur d’Hermival, prévost dud. seigneur, Jean de Querville, escuier, sieur du lieu, demeurant à Prêtreville. Plus donne à Laurens, Charles et Jehan Parizot, dudit Lisieux la somme de trois centz livres.
Signé : Farvaques – De Querville – Dubos – Parizot
Et depuis led. seigneur a desclaré que lesd. six mil livres tournois par luy donnéz à lad. église cathédralle pour estre fondé led. obit ainsy qu’il sera advisé pour lr salut de son âme et affin qu’il soit fait prières pour luy, ses parens et amis Farvaques – De Querville – Dubosc – Hayn – Carrey
= Arch. SHL 9 FB – 6 – Familles. Copie prise par Et. Deville sur l’original papier, le 24 juillet 1924.
1609, 19 décembre – Fervaques Geoffroy de Remon, sieur de Cussy, tient et clame quitte noble dame Anne d’Allègre de toutes choses entre eux. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1610, 9 janvier – Fervaques Jean du Bosc, sieur de Hermival continue et prolonge au maréchal de Fervaques, le droit de retrait sur la terre et seigneurie du Coudray. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1610, 4 février – Fervaques Inventaire et évaluation des biens de haute et puissante dame Marie d’Allègre, veuve de Jérôme d’Arconat en vue de son mariage avec Jehan de Sabrevoys, chevalier, seigneur et baron du Bec-Thomas, de Piencourt, d’Anfreville-sur-Iton, de Busquepuis et de Villeneuve. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1610, 17 février – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques, approuve la quittance donnée par Jehan de La Reue à Guillebert Saffrey, ci-devant fermier de ladite dame. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1610, 8 mars – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques, promet de remettre au receveur Nicole, une obligation de 1.000 écus. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1610, 5 décembre -Tordouet Par devant Pierre Vastine et Gabriel Rioult, tabellions royaux au siège d’Auquainville, Nicolas Lescurey, écuyer, de la paroisse de Tordouet tient et clame quitte Ollivier et Philippe dits Roussel, de Fervaques, de tous les arrérages échus de 65 sols tournois de rente. Témoins: Michel Quesnie, de saint-Germain-de-Livet, et Nicolas Le Front, de Tordouet. = Arch. SHL.
1611, 25 avril – Fervaques . Maréchal de Fervaques. Dud. jeudy, vingt cinq jour d’aoust l’an mil six centz onze,
Au nom du Père, du Fils et du Sainct Esperit, Salut.
Puisqu’il est nécessaire que tout homme meure, sçavoir faisons que par devant Olivier Carrey et Jehan Hayn, tabellions pour le Roy nre sire en la vicomté d’Orbec, au siège de Lisieux, fut présent en sa personne hault et puissant seigneur Messire Guillaume de Haultemer, comte de Grancey, baron de Maulni, seigneur de Fervaques, et maréchal de France et Lieutenant général pour le Roy au gouvernement de Normendie, de pnt estant en son chasteau dudit lieu de Fervaques, en bonne santé disposition de de son corps, esprit et bon entendement, Dieu mercy, congnoissant quil n’est rien plus certain que la mort, ne riens plus incertain que l’heure après avoyr invoqué Dieu de tout son coeur luy avoir requis pardon de ses faultes et s’estre recommandé aulx prières, intercessions de la glorieuse Vierge Marie et de toute la court céleste de son bon grey et vopulloy a ordonné et déclaré pour sa dernière volonté qu’il désire en entend estre effectuée, que le decez de lui advenant son corps estre inhummé en honnestes obsèques à l’assistance de ses amys au plus qu’il s’y en pourra trouveren l’église cathédralle St Pierre de Lisieux et de ses biens il en donne et délaisse à Madame la Marlle sa compagne et espouze pour aulcunement la rescompencer comme elle le meriteroit pour les debvoyrs d’amytyé qu’elle luy a rendus et rend contynuellement et grands moyens et commodittez qu’elle auroit apportez en sa maison à quoy il désire ty pourvoyr tout et autnt que donateur peut faire par la disposition des coustumes, tant en meubles que immeuble sans aulcune réserve oultre les droictz apparteanntz a lad. dame son espouze en faveur de leur traicté de mariage, A Madamoiselle du Val, douze centz livres A Renée, fille de Nicollas Adam, argentier dudit seigneur en considération des services que son père lui a rendus la soe. de mil livres pour ayder à la pourvoyr en mariage Aux damelles Desboys, La Vallée et La Reue, à chacune d’icelle trois centz livres, au sieur de La Ronce troys centz livres, à chacun des gentilzhoes. et serviteurs domesticques dudit seigneur deulx années de leurs gaiges et appoinctementz et a iceulx n’ayantz appoinctement est remis par ledit seigneur à la volonté et estimaon. de lad. dame sonespouze, à Me Robertt Guérat, son chirurgien, la somme de troys centz livres, plus entend mondit seigneur que la donaon. de dix mil livres qu’il auroit cy dt faite à madame de Chazelle qui est par luy controuvée ait bien et sortisse son pein et entier effect et pour l’exécution de la prnte sa donaon, led. seigneur a choisy et esleu Mre de Bernières, coner du Roy en ses conseilsd’estatt et privé et président en sa court de parlement à Rouen le priant et requérant en tout que faire le peult d’en voulloyr prendre la charge et icelluy faire observer et garder de poinct en poinct selon sa forme et teneur, et affin qu’il ayt lieu donne pouvoyr au porteur des presentes par luy constitué son procureur spéal. de pour luy et en son nompar tout ou il appartiendra, besoing et mestier sera, requérir et demanderr consentyr et accorder l’insynuation et émologaon de lad. pnte sa donaon. par testament affin que aulcunes personnes n’en prétende cause d’ignorance promettant mondit seigneur le maral le prnt son testament à lui leu et releu, tenir…Passé après midy dans le bourg dud. lieu, en la demeure de lad. dam. du Val Pns Raoul Cudorge, tabellion au siège d’Aucquainville, demt audit lieu de Farvacques et Françoys Toustain ddudit lieu de Farvaques, tesmoings, qui ont avec ledit seigneur de Farvaques, signé et a voullu et veult ledit seigneur mal en cas qu’il feust question de sad. donaon à ald. dame son espouze que pour décider et vuider le différent que ce soit par la juresdion de la prévosté de Paris suyvant et conformément à la teneur de leur traité de mriage et que tout aultre testament que led. seigneur auroit cy devant faict a esté et est par luy révoqué pour ne sortir à aulcun effect.
Signé : Farvaques P. Cudorge F. Toustain Hayn Carrey
Puis est écrit : Cest thy mon testament et dernières volounté. Feyt à Faravaque ce XXVe daoust mille VI cens onse. = Arch. SHL 9 FB – 6 – Familles. Copie de E. Haudard.
1611, 14 juin – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques continue et prolonge à imbert Le Paincteur, l’office de receveur du comté d’Harcourt. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1623 Aveu a Emar de Prye (Aymar de Prie), chevalier, marquis de Toussy, au droit de Louise de Haultemer, son époux, marquis de Plasne, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, etc. par Guillaume de Resville, pour lui et Pierre son frère, pour terre paroisse de la Croupte, tenue de la seigneurie de Fervaques.
= AD. Calvados. Série H. Suppl. Hôpital de Honfleur 1867.- H. 149.
1627, 1er août – Fervaques Jean Cambremer, demeurant à Fervaques reconnaît devoir à Pierre de Lespinay, marchand de Lisieux, la somme de 120 livres payable à Noël prochain. = Arch. SHL.- Analyse Et. Deville.
1630, 6 février – Fervaques Pièce de procédure à ptopos d’une rente de 20 sols dus aux trésoriers de l’église de Fervaques. Y figure Jehan Corbel, comme représentant le droit de Marie Jehan. = Arch. SHL.- Analyse Et. Deville.
1632, 29 mars – Fervaques Par devant Roger Hélie et Guillaume Le Front, tabellions à Orbec, Jean Roussel, fils Jean de la paroisse de Fervaques, reconnaît une obligation de 25 livres, souscrite par lui, au profit de Gabriel Rioult, tabellion. Témoins : Hector Buisson et Richard Gernyer, de Prêtreville. = Arch. SHL.- Analyse Et. Deville.
1633, 21 février – Fervaques Jehan Roussel de Fervaques, vend à Jean Corbel, demeurant à Lisieux, deux pièces de terre à Fervaques. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.
1634, 2 mars – Prêtreville Par devant Pierre Vastine et Michel Quesnie, Tabellions pour le siège d’Auquainville, Marin et Nicolas dit Cullier, père et fils de Fervaques, vendent à jean Corbel, bourgeois de Lisieux, deux pièces de terre en labour, nommées « La Rocque », sises à Fervaques, moyennant 40 livres tournois. Témoins Guillaume Sieur et Pierre Surlement demeurant à Prêtreville. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.
1634, 29 juillet – Fervaques Pièce de procédure pour Barbe Dubois, épouse de Guy Cullier, de Fervaques, à l’encontre de l’exécution et vendue faite d’une rente qu’elle prétend lui appartenir. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.
1634 – Fervaques Etat des deniers à taille reçus par Nicolas Gardin, l’un des collecteurs de Fervaques. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.
1636, 1er janvier – Fervaques Par devant Robert Tassin et Nicolas Le Front, tabellions à Orbec, Jehan Roussel, de la paroisse de Fervaques vend à Jean Corbel, demeurant à Lisieux, une pièce de terre en labour. = Arch. SHL. – Analyse Et. deville.
1638 – Fervaques Etat des personnes restant devoir la taille en 1638. = Arch. SHL 9 FA. – Analyse Et. deville.
1639 – Fervaques Procuration faite pour Claude Cudorge des biens de defunt Me Pierre Corbel pour la taille de Fervaques. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. deville.
1639 – Fervaques Etat des sommes acquises pour la taille de 1639. = Arch. 9 FA. – Analyse Et. deville.
1640 – Fervaques Constitution de procureur par les habitants de la commune.= Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. deville
1640 – Fervaques Soumission de Nicolas Gardin pour la perception de la taille dans le bourg de Fervaques. = Arch. SHL. 9 FA.- Analyse Et. deville.
1640, Le Marais Aveu de François Le Vallois, écuyer, sieur de Bourgneuf, pour l’ainesse Bourgon. = AD Orne. H 3858 – Archives SHL : 1F294 : 1640 : famille Baston de Fervaques inventaires de titres et pièces de procédure.
653-1662 – Fervaques Quittances de rentes et deniers ou frais d’inhumation payés à la confrérie de Charité. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. deville.
1658, 13 octobre – Fervaques Traité de mariage de Nicolas de Montreuil, de Livarot et Catherine Doisnard (Douesnard), fille Jean, de Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.
1659, 9 novembre – Tordouet Par devant Guillaume Piperel et Charles Dunel, tabellions à Orbec, François Lescurey, sieur de Lajourie, paroisse de Tordouet, cède et transporte à Pasques Cullier, de Fervaques, la somme de 65 sols tournois de rentes hypothécaires, moyennant 32 livres 10 sols. Témoins: Jean Courthonne et Jean Dandelot, de Tordouet. = Arch. SHL. Parch. 2 ff.
1660, 4 janvier – Fervaques François Durand, fils Guillaume, vend à Antoine et François Mariette, frères, bourgeois de Lisieux, dix pièces de terre à Fervaques. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville.
1662 – La Croupte Vente par Jean Le Proux, de La Croupte, à Jean Le Prévost, de ladite paroisse de terre audit lieu, tenue de la seigneurie de Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.
1684 – Fervaques Transport de rente par Marie Le Prévost, veuve Chemin, et Robert Chemin, son fils, de Lisieux, à Jean Le Prévost, sieur de La Daugerie, de Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.
1693-1728 – Fervaques Aveux de l’aînesse du Champ Blancpain et de l’aînesse aux Hamons, à Fervaques, appartenant à la famille Corbel = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.
695 – Saint-Michel-de-Livet Reconnaissance au notatriat d’Auquainville, par Henri de Bonanffans (Bonnenfant), écuyer, seigneur de Carrel, demeurant en son manoir, à Saint-Michel-de-Livet, Jean Le Prévost, sieur de La Daugerie, et Marie de Bonnenfant, son épouse, demeurant à Fervaques, du traité de mariage desdits Le Prévost, fils de feu Jean et de Madeleine Dauge, et Marie, fille de feu Georges de Bonnenfant, écuyer, et d’Anne de Neufville, de Saint-Michel-de-Livet, en présence d’Eustache Le Mercier, curé de Saint-Michel-de-Livet, d’Anne Morin, épouse de Messire Costentin Allard, etc. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.
1696 Procédures entre François Le Prévost et Pierre Le Prévost, à l’occasion d’une clameur et autres pièces; ratification devant Pierre Le Herichon et Nicolas Le Monnier, notaires en la vicomté d’Orbec pour le siège et sergenterie d’Auquainville, par Philippe Le Prévost, fils Jean, sieur de La Daugerie, demeurant à Fervaques, de la vente par ledit son père, Robert Le Prévost, prêtre et Jean Le Prévost, sieur des Longchamps, ses frères à Jacques Ferey, marchand à Cheffreville, de 9 pièce de terre en manoir, maisons, herbes et labours à eux appartenant, provenant de la succession de Marie Doisnanrd, sa mère, et des acquêts dudit de la Daugerie, sis à Fervaques et Cheffreville, vulgairement appelée le Lieu Perrot, moyennant 5.100 l. de principal et 20 l. de vin.= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.
[1] Voir Le Prevost 1862-1869, II, p. 83 sq.
[2] Sur ce personnage voir CHARPILLON et CARESME, I, p. 606. Sur l’aveu voir à Auquainville.Doc
[3] Dupont page 58.
[4] FRONDEVILLE 1936, p. 242..
[5] Sur ces testaments, voir notre communication SHL, mars 1989.
[6] Cet inventaire, inédit à notre connaissance, est conservé aux AD du Calvados sous la cote 74 F1.
[7] La Prinse du Comte de Montgommery dedans le chasteau de Donfron par M. de Matignon, Lieutenant en la Basse-Normandie en l’absence du duc de Bouillon. le Jeudy XXVII de may mil cinq cents soixante et quatorze, d’après la copie imprimée à Paris pour Nicolas du Mont, demeurant auprès le collège de Reims en 1574 avec permission. Nouvelle édition publiée par les soins d’un Bibliophile Normand (H. SAUVAGE), Domfront, Liard, 1868, p. 28.
[8] NEUVILLE 1894, II, pp. 155-156
[9] FISQUET p. 307.
[10] BEAUREPAIRE 1880-1882.
[11] Id°
[12] Sur ce fief, situé dans la commune de ce nom, canton de Duclair, proche de Barneville-sur-Seine, voir les chartes éditées par BREARD ; et HERON 1898, p. 120: « L’important domaine de Mauny, érigé en baronnie par Louis XI, comprenait les fiefs de Mauny, Thouberville, le Vivier, Plasnes et la Houssaye; il était entré dans la maison de Brézé par le mariage de Pierre II de Brézé, bisaïeul de Françoise, avec l’héritière de la famille normande des Crespin, Jeanne, comtesse de Maulévrier, dame du Bec-Crespin, Mauny, etc. Françoise, fille aînée de Louis II de Brézé, grand sénéchal, lieutenant général en chef et gouverneur pour le roi en ses pays et duché de Normandie – la fille cadette, Louise, dame d’Anet, épousa en 1547, Claude de Lorraine, duc d’Aumale – le transmit à la maison de la Mark par son mariage contracté en 1538 avec Robert IV de la Mark, duc de Bouillon et prince de Sedan, qui devint maréchal de France en 1547, et gouverneur de Normandie en 1550 ».
[13] Voir entre autres les lectures du sire de Gouberville dans FOISIL 1981.
[14] Sur les Gabriel, voir: Xavier ROUSSEAU, « Deux vues inédite d’Argentan en 1602 », Le Pays d’Argentan N° 39 – 1-1940, pp. 57-71, ill
[15] GUILMETH pp. 63-64.
[16] GUILMETH – op. cit.
[17] Cette disposition fait songer à celle étudié à Lyon dans le contexte d’un habitat urbain XIII-XVen siècles et décrite ainsi par Catherine ARLAUD 1993, pp. 7-11, ill.: « … Les moyens de confort: « … de nombreux éléments témoignent de l’utilisation de l’eau à chaque étage: dalle d’évier, conque (pierre évidée comme la dalle d’évier mais située au sol); l’évacuation des eaux usées se fait par un simple conduit dans le mur de façade qui se prolonge d’environ trente centimètres au-delà du parement, soit par une conduite formée d’un empilement de pierres évidées, liées au mortier hydraulique, et pris dans l’épaisseur du mur… »
[18] La bretèche est « une logette rectangulaire en surplomb, souvent au-dessus d’une porte; dont le sol est percé de trous pour le tir fichant ». Vocabulaire de l’architecture t. I, p. 170.
[19] Cette disposition fait songer à celle étudiée à Lyon dans le contexte d’un habitat urbain XIIIe-XVe siècles et décrite ainsi par Catherine ARLAUD 1993, pp. 7-11, ill.: « … Les moyens de confort: « … de nombreux éléments témoignent de l’utilisation de l’eau à chaque étage: dalle d’évier, conque (pierre évidée comme la dalle d’évier mais située au sol); l’évacuation des eaux usées se fait par un simple conduit dans le mur de façade qui se prolonge d’environ trente centimètres au-delà du parement, soit par une conduite formée d’un empilement de pierres évidées, liées au mortier hydraulique, et pris dans l’épaisseur du mur… »
[20] Sur les Maignart de Bernières, voir DUBUISSON-AUBENAY, Itinéraire de Normandie publié par le chanoine Porée, avec la collaboration de MM. Louis Régnier et Joseph Depoin, Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1911. p. 160, 173 etc.
[21] qu’il ne posséda jamais pelliculesERIN 1973.
[22]de Caumont, p. 718
[23] Notes de M. le vicomte Louis de Neuville. « .
[24] Par deux chartes du mois de mai 1260, Geoffroi de Brucourt, chevalier, seigneur de Fervaques ( dominus de Favarchis ) déclare d’abord qu’il a donné et ensuite qu’il a vendu pour le prix de 13 livres tournois, au chapitre de la cathédrale de Lisieux une place et une maison sises à Fervaques. Ajoutons que, à cette époque et jusqu’à la fin du XVIe siècle, c’était aussi au chapitre de Lisieux qu’appartenait le droit de nommer à la cure de Fervaques, droit qui passa au seigneur même de cette paroisse, lequel en jouissait encore en 1789.
[25] Des documents authentiques paraissent établir que c’est dans le château de Fervaques, appartenant à Guillaume de Hautemer, alors seigneur de Fervaques et depuis maréchal de France, et nullememtn dans le château de Mesnières près Neufchatel-en-Bray, que Henri IV connut pour la première fois la belle Gabrielle d’Estrée. Ce qu’il y a de certain, c’est que le père de Gabriel était alors détenteur du domaine de la vicomté d’Orbec et que le lit de Henri IV, était, il y a peu d’années encore, conservé avec soin dans le château de Fervaques.
[26] C’est ce marquis, ancien député et ancien maître des requêtes au conseil d’état, qui par ses mutilations et transformations qu’il lui a fait subir sous prétexte de l’enjoliver, a fait du noble château du maréchal de Fervaques un véritable hôtel d’épicier retraité »
[27] Les cinq ( sic ) autres localités étaient Valognes, Orbec, Pont-Audemer et Maromme, près Rouen.
[28] C’est au mois de mai 1599 que Henri IV érigeant en faveur de Guillaume de Hautemer, maréchal de France, la terre de Fervaques en marquisat accorda à cette paroisse non seulement le titre de bourg, mais encore le marché et les deux foires dont nous parlons.
[29] : Jacques Rouxel de Médavy, était gouverneur d’Argentan en 1573; Pierre Rouxel, lieutenant général en Normandie et père du maréchal de Grancey, épousa en 1586 (1588?) Charlotte de Hautemer, fille du maréchal de Fervaques. Cette famille remonte à Jean Rouxel, qui épousa, vers l’an 1428, Marie Larconneur, seigneur de Médavy. La terre de Médavy, située dans la commune de ce nom, relevait du comté de Montgommery par un plein fief de haubert ( V. les Mémoires de Castelnau éd. de le Laboureur.) V. Dénombrement de la terre de Montgommery. (Bibliothèque Impériale n° 9891.)
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