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GLOS SUR LISIEUX

NOTES sur SUR: GLOS sur LISIEUX.

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Glos, canton de Lisieux (1e section), augmenté de Villers sur-Glos en 1825. (Villers sur Glos réuni à Glos lors du Concordat)
Gloz, 1198 (magni rotuli, p. 10,2).
Glocium, Glos, Glotium, 1283 (cart, norm. n° 1018,p. 263).
Glocium ou Haudreville en Lieuvin, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 25-).
Glocyum (ibid.).
Glos sur Lisieux XVIII° (Cassini).

Archives du Calvados.
Glos (Calvados)
Canton actuel : Lisieux
Arrondissement actuel : Lisieux
Code INSEE : 14303
Histoire administrative :
Glos intègre la commune de Villers-sur-Glos par l’ordonnance du 28 décembre 1825. Un secteur de la commune est réuni à Lisieux par le décret du 29 janvier 1960.

GLOS
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan.
Gr. à sel de Lisieux. Gén. et int. d’Argentan; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. et canton de Lisieux (Arrêté du 1 er mars 1790).
III. 4° arr, communal (Arr. de Lisieux); canton de Lisieux (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Lisieux (1re section) (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 773 hab. (1911). — Sup.: 1283 hect. 97 a. 87 c.
La commune actuelle de Glos a été constituée par la réunion des communes de Glos et Villers-sur-Glos, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté. (Ordonnance du 28 décembre 1825).
ADMINISTRATION GÉNÉRALE: Glos. Délibérations. 15 août 1788- 4 vendémiaire an VI (reg., 50, 90, 38 fol.) – Enregistrement des lois et décrets. Juin 1793 – fructidor an III (Reg., 96 fol.) Reprise des délibérations : 15 pluviôse an IX.
ÉTAT- CIVIL : Glos. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1679. Délibérations du commun: 1694-1744 ?
IMPOSITIONS : Glos. Des matrices de 1791-1793, ans III, V et VIII, cote G. 11 de l’inventaire arrêté le 15 juin 1858, n’ont pu être retrouvées.
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Glos. 20 octobre 1793-30 thermidor an II. (Reg.) dénonciations et déclarations. 1791-an II. (Reg. et liasse).

1 – Bibliographie.
2 – Pièces justificatives.
3 – Archives SHL.

Michel COTTIN – Octobre 1992

La commune de GLOS, formée de la réunion de la réunion des deux paroisses:
Glos-sur-Lisieux et VILLERS près GLOS ou Notre-Dame-de-Villers a fait l’objet de multiples recherches et de monographies dont la plus importante reste celle de l’abbé LECOURT. Certains chapitres, l’essentiel peut-être, ont été publiés dans le Bulletin paroissial de Saint-Sylvain de Glos (Les premiers bulletins, édités à Caen, chez Haulard, doivent remonter à 1907). Outre cette publication, il existe quelques copies de cette monographie qui a d’ailleurs été largement reprise, voir entre autres Henri PELLERIN, « Histoire de Glos-sous-Lisieux. Le Manoir de la Quaize » et Bernard DESHAYES.

1 -BIBLIOGRAPHIE

CARLES André, « Excursion du dimanche 11 octobre (Le Houlley, à Courtonne-la-Meurdrac, Manoir de la Quaize, à Glos) », PAR, 42, N° 11, Novembre 1992, pp. 21-24
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 162.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados. Arrondissement de Lisieux, t.V, Caen, Hardel, 1867, pp. 153-154 (notes de Ch. Vasseur)
CORNU Joseph, – Promenades à travers les communes rurales des environs de Lisieux, Lisieux, Emile Morière, 1938, 95 p.
Glos, pp. 85-87.
DETERVILLE Philippe, Château de Collandon, à Glos dans Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé- sur-Noireau, Corlet, 1989, pp. 78-79
DETERVILLE Philippe, « Les colombiers du Pays d’Auge », PAR, 44, N° 5, Mai 1994, pp. 12-18, ill.
Glos, Manoir de la Brairie, PGMPA, pp. 114-115;
Glos, Le Clos des Iris (Dr Flon), CDMPA, pp. 93-94
Glos, Manoir de la Motte, CDMPA, pp. 89-90; structure très ancienne à revoir
Glos, Manoir presbytéral, CDMPA, pp. 91-92;
Glos, Manoir de la Quaize – Quèze -, PGMPA, pp. 118-121;
Etienne DEVILLE.- « Excursion du 26 août (1926) « , AAN, 94, 1927, pp. 148-171 Glos, église, abbaye de Cormeilles.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 1013.
Eglise, mobilier provenant de l’abbaye de Cormeilles: Etienne DEVILLE, Seconde Excursion de l’Accord Parfait en Haute-Normandie le Dimanche 8 août 1937. Compte-rendu par…, Lisieux, Morière, 1937, 107×170, 18 p.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999.
FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie noirmandes ; BSHL n°61.
FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint- Michel 1444 –
GOUBERT Dr Emile GOUBERT, « Note sur les fossiles de Glos », Journal de Conchyliologie, 1861 (cité par Tissot dans Chemin de fer de Lisieux à Orbec, p. 42)
GOUGET Abbé, « Glos. Curés (Jehan Lestendard, Gilles Lechien). Jubé », BSHL, N° 27, 1926-1930 (1930), pp. 209-210LE LECACHEUX Paul,- Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8° – Glos, II, 15.
LECORNU G., Monographie de la commune de Glos, Ms. s.d. vers 1885, 12 p.= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9390
André MARIE et Philippe DETERVILLE, « L’Eglise de Glos », PA, 41, N° 12, Décembre 1991, p. 32
MANEUVRIER Jack : Manoir de la Quaize – Bulletin du Foyer rural du Billot n°59 Sept 1997 page 63.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton et 2e carton.
PELLERIN Eliane, sortie de SHL 10/96, BSHL N° 37, 12/96
PELLERIN Henri, « Château de Collandon », PA, 18, N°8, Août 1968
PELLERIN Henri, « Histoire de Glos-sous-Lisieux. Le Manoir de la Quaize », PA, 18, N° 10, Octobre 1968, pp. 5-9; N° 12, Décembre 1968, pp. 11-16
PELLERIN Henri, « Les églises de Glos », PAR, 22, N° 6, Juin 1972, pp. 3-15
VUAGNEUX Henri.- A travers le Pays d’Auge, Paris, Dentu, 1889, In-8°, 243 p.

Revue Le Pays d’Auge:
Bernard Deshayes Promenade à travers la commune de Glos – 1955.
Bernard Deshayes – Vieux et curieux usages dans la paroisse de Glos – 1966.
Abbé Lecourt Histoire de Glos – 1968.
Henri Pellerin Le drapeau de la Garde Nationale de Glos – 1969.
Henri Pellerin Le Petit Coq – 1969.
Bernard Deshayes – Petite suite à l’histoire de Glos – 1970.
Henri Pellerin Les églises de Glos: architecture romane – 1972.
André Carles Excursion du 3 octobre -Glos-sous-Lisieux – 1982.
Docteur Jean Bureau Le manoir presbytéral de Glos – 1982.
C. Milsent Mollusques et vertébrés fossiles des sables de Glos – 1986
André Marie et Ph. Déterville Dans la vitrine de notre permanence: l’église de Glos – 1991.

2 – PIECES JUSTIFICATIVES.

Département du Calvados – Les Noms De Lieu Anciens Et Modernes – C. HIPPEAU.
Glos, cant. de Lisieux(1ere section), augmenté de Villers-sur-Glos en 1826. — Gloz, 1198 (magni rotuli, p. 10,2). -— Glocium, Glos, Glolium, 1288 (cart. norm. n° 1 0 1 8 , p. 268 ). — Glocium ou Haudreville en Lieuvin, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 2 5). — Glocyum (ibid.). — Glos sur Lisieux , XVIII° carte de Cassini.
Par. de Saint-Sylvain, patr. L’évêque de Lisieux; deux cures; léproserie. Dioc. de Lisieux, doy. De Moyaux. Génér. d’Alençon , élect. de Lisieux , sergent, de Touque. Demi-fief relevant de la vicomté d’Orbec.

Bois (Le), b. c »° de Glos – Bols-Vallerand (Le) – Brairie (La), f. – Bruyères (Les), vill. – Cable (Le), b. c »° de Glos. — Caable, i2o3 (magni-Rotuli, p. loi). — Cesne (LE),c »°de Glos. — Les Cesnes, 1848 (Simon) – C0LAND0N, h. c »° de Glos. — Corlandon, 128/1 (lib. rub. Troarn. p. 117). — Courlandon, 1821 (ibid. p. 18) – Doux (Les), h. – Fief-de-Braï (Le), h. – Folie (La), h. – Folletière (La), h. – Houssaye (La), f. – Ingers (Les), h. – Lieu-Grasmesnil (Le), h. – Lieu-Vesque (Le), h. – Perrées (Les), h. – Plaines (Les), h. Plagne ,Plance , 1 196
(magni rotuh, p. 61 ). – Pont-de-Bray (Le), h. – Pont-de-Glos (Le) – Pont-De-Villers (Le), h – Villers, h –

1 – FIEF de la QUAIZE
HISTORIQUE
A l’origine, ce manoir, connu sous le nom de manoir de la Quaize, se trouvait donc à l’extrémité orientale de la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, mais vraisemblablement, le fief devait s’étendre au-delà, sur les paroisses environnantes.
Diffusion du toponyme.
Un certain nombre de fiefs de Normandie portent ce nom de QUAIZE qui s’orthographie d’ailleurs de multiples manières, et la proximité de certains a tendance à compliquer particulièrement les recherches. Relevons:

  • La Quaize – Hameau de Bretteville-sur-Dives [1]
  • La Quaize – hameau de Fontaine-l’Abbé et fief [2]
  • Les Quaizes ou Quezes, Quiezes – hameau d’ailly (Eure) [3]
  • La Quèze à Duranville.[4]
  • La Quèze, hameau, commune du Tourneur [5]
  • La Quièze, Hameau, commune du Saint-Martin-de-Blagny [6]
  • La Quièze – Hameau du Thuit-Signol [7]

Cette liste n’est forcément pas exhaustive mais peut-être devrait-on également y ajouter les toponymes La Caisse, communes de Baynes [8]; La Caisse-Rougerie, à Saint-Martin-de-Blagny [9]; La Chaise, à Clécy et à Vassy [10] La Chaise, hameaux de Bois-Nouvel, Landepereuse et château à Saint-Antonin-de-Sommaire [11]?

Origine du toponyme
Les propriétaires
a.- Famille de la Quèze.
Une famille du nom de la Quièze, originaire de Saint-Denis-du-Bosc-Guérard, est citée dans une charte, de 1204, en faveur de l’abbaye de l’abbaye de Bonport [12] et selon Henri de FRONDEVILLE [13] « le mariage de Robert de Bellemare avec Jeanne de la Quèze, à la fin du XIVe siècle, les avait mis en possession des fiefs de la Quèze à Duranville ».
Cette famille, richement possessionnée dans la partie orientale de l’actuel département de l’Eure, possède cependant des biens dans notre région puisqu’elle fait don à l’abbaye du Bec.
Dans la liste des Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’an 1320 [14] parmi les Nobles fiefs de la sergenterie de Moyaux, l’abbé LECOURT [15] avait relevé la mention Guilbert de la Guiese tient un quart prisé 30 livres de rentes . C’est, à notre connaissance la mention la plus ancienne concernant ce domaine. En 1414, Girot de la Quèze, dans l’aveu rendu au roi pour le fief d’Auge, à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, qu’il tient de sa femme, stipulant qu’il demeure à Glos et en 1444, dans les comptes de Jean Le Muet, on trouve encore un membre de cette famille, Jean de la Quèze, tenant du fief du Mesnil-Godement [16] situé à Fontaine-la-Louvet, paroisse proche de Glos.

b.- Famille de Fatouville
Au XVIe siècle, Silvin de Fatouville est en possession de ce fief et s’intitule Sr de la Quaize . Aux enquêteurs de la Recherche des Elus de Lisieux, il « dit estre procréé de noblesse ancienne, et que son bisayeul était Robert de Fatouville, vivant en 1454, et possesseur du fief du Bosc de la Rue, assis à Aucainville (Auquainville) ». Mais, ajoute l’enquête parce qu’il n’a suffisamment fourni, ni de sa descente, ni même de sa noblesse par autre titres, le procureur du Roi a requis qu’il soit assis. Nous ne savons si ses allégations étaient fondée mais nous avons retrouvé un acte passé à Lisieux en 1476 dans lequel figure  » Robert Vipart (?) escuier lieutenant général de noble homme Jean de Fatouville seigneur du lieu conseiller et maistre royal ordinaire du Roy nostre sire son bailli et capitaine « .
De même, nous ne saurions dire les liens de parenté entre le Silvin de Fautouvile et Symon de Fatouville, également sieur de la Quèze, dont la fille Catherine épouse de Noble homme François de Brèvedent, sieur du lieu paraît dans un acte de 1544.

c.- Les Costard
Sur cette famille, voir Michel COTTIN, Notes généalogiques sur la famille Costard, Communication SHL, Octobre 1992.
Peu d’années plus tard, une nouvelle famille apparaît à Glos, les Costard ou Cottard. Depuis fort longtemps, une famille de ce nom possède des biens à proximité, à Cirfontaine ou à Courtonne. Fréquemment cités dans les actes de la région ils en existe au moins trois ou quatre branches installées à Bayeux, à Barfleur, à la Brévière, etc., mais il est est impossible actuellement d’établir un lien entre eux et Jean Costard, marchand drapier, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques, qui en 1571 achète à  » Noble homme Jehan de Franqueville, seigneur de Collandon, demeurant aud. lieu, paroisse de Glos … trois pièces de terre assises en la paroisse de Glos, du nombre du domaine non fieffé de la seigneurie de Collandon, deux en labour et une en taillis pour la somme de 348 livres tournois ».
Un Jehan Costard, sans doute le même paraît avoir été Conseiller de ville en 1558 et en 1562 mais nous ignorons sa filiation avec Michel Costard, qui en 1605, lors de la vente de sa maison du Manoir du Cygne, se dit sieur de la Quéze, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Jacques . En 1634, nous trouvons cité de nouveau ce nom de Michel Costard, sieur de la Quèze, comme président en l’élection de Lisieux . En 1653, un Jean Costard, sieur des Parts obtient des lettres d’anoblissement qui seront vérifiées en 1655. L’ascension de la famille est rapide puisqu’en 1667 Me Pierre Costard, peut-être le fils de Michel, se titre sieur de la Quaize, conseiller du Roy, trésorier de France au bureau des finances de la généralité d’Alençon .
C’est parmi ces quelques personnages qu’il faudrait chercher les constructeurs de la Quaize. Après le milieu du XVIIe siècle la famille implantée dans la région d’Alençon ne semble plus avoir eu de rapports suivis avec son domaine de Glos et c’est sans doute à cette circonstance que la Quaize doit d’avoir gardé son caractère de petit manoir à taille humaine.

Description du Manoir.
L’élégant manoir de la Quaize est connu depuis fort longtemps grâce à la remarquable description que nous en a laissé Charles VASSEUR et publiée par Arcisse de Caumont dans sa Statistique monumentale. Outre son exactitude, cette description ayant le mérite supplémentaire de nous restituer son état vers 1860, sa lecture garde valeur de document:
Malgré les nombreuses mutilations que cette maison a subies, il n’en reste pas moins un précieux spécimen des constructions domestiques du commencement du XVIe siècle. Elle est en bois: toutes ses poutres principales sont couvertes de sculptures dans le style du règne de François Ier. Les sablières qui séparent les étages sont sculptées, à leurs extrémités, d’un nerveux rageur qui engloutit les moulures. Toutes les pièces verticales ou horizontales sont couvertes de culs-de-lampe, de rosaces, de losanges, d’enroulements et autres motifs analogues. Un jolie porte en accolade avec pinacles, blasons, feuillages, s’ouvre dans la façade, malheureusement elle a souffert.
Les entre-colombages sont remplis par des briques vernissées rouges et vertes, formant des dessins, tant par la variété de leur couleur que par leur disposition.
La face qui regarde le jardin n’est pas moins ornée. La base, jusqu’au premier étage, est en échiquier de pierres et de briques. Sur une poutre centrale est sculpté un blason chargé d’une croix vairée et surmonté d’un chapeau de cardinal avec les houppes. C’est celui du cardinal Jacques d’Annebault, évêque de Lisieux, de 1543 à 1560; on peut s’en servir comme de date pour la maison.
L’intérieur n’avait pas été moins soigné que l’extérieur. La principale chambre est pourvue d’une vaste cheminée, dont le manteau, orné de moulures, est porté par deux colonnes engagées. Les sommiers du plafond sont sculptés d’entrelacs et de rosaces.
Cette maison était couverte autrefois d’un grand toit de pavillon avec double épi. Des tuiles vernies de différentes couleurs formaient, sur ce grand comble des dessins ingénieux. En 1848, l’amour de l’égalité a fait stupidement ravaler ces fiers pignons au niveau des combles mesquins de l’époque moderne. Cependant, sans doute par économie. on a replacé sur le toit une partie des tuiles vernies, rouges, vertes et jaunes.
Les fenêtres étaient carrées et étroites, sans ornements, si l’on en juge par celles que l’on voit encore, quoique bouchées, dans certains endroits. Les autres ont été élargies, il y a environ vingt ans.
Le colombier a été détruit en même temps que le comble, comme un vil instrument de la féodalité. Il était rond, de dimension fort ordinaire et sans architecture ».
Telle qu’il nous la décrit, cette demeure avait donc considérablement souffert des ans et l’on ne peut que féliciter Monsieur et Madame GARBE qui ont su avec amour lui redonner un peu de sa superbe d’antan.
Cependant, la tâche difficile du restaurateur ne consiste pas toujours à rétablir les ordres anciens et nous avons ici l’exemple type de ces constructions de charpente marquées à chaque génération d’aménagements nouveaux, conformes aux goûts, aux modes et aux besoins de l’instant.

Le plan
On peut cependant reconstituer le schéma d’origine. En plan, nous trouvions au centre un large massif de cheminée et, de part et d’autre, trois travées de charpente correspondant à une pièce par niveau auxquelles on accédait, au rez-de-chaussée par une porte percée à chaque extrémité du mur gouttereau et, à l’étage, par un escalier à vis implanté entre la cheminée et la paroi de façade.
Le massif des cheminées, deux par niveau, est demeuré l’élément central mais, l’étude des pans de bois, tant sur la façade principale qu’en arrière, le révèle, d’innombrables campagnes de transformations assez radicales et d’extensions ont bouleversé cette structure.
Ainsi, un réaménagement des espaces intérieurs fut accompagné de la construction d’un bâtiment sans étage implanté sur une ligne brisée, d’où, en arrière la création d’un petit corps « en aiguillon ». Conséquence de cette création, l’ancien escalier central fut rejeté vers l’Ouest, à la jonction des deux bâtiments, tandis que l’un des accès primitifs, à gauche du mur gouttereau Sud, était remplacé par une porte ouverte au départ du nouvel escalier.
La disparition de l’escalier central, selon un schéma souvent rencontré, mettait en communication les deux « aîtres » du rez-de-chaussée mais obligeait, à l’étage, de traverser une pièce pour atteindre la seconde.

Elévation
En élévation, au-dessus d’un rez-de-chaussée érigé sur un haut soubassement, s’élevait un étage en encorbellement sur sommiers ouvert de fenêtres à meneaux et croisillons, accompagnées en allèges de croix de Saint-André surmonté lui même d’un comble en encorbellement.
Au tiers inférieur du pan de bois du rez-de-chaussée, une filière, aux moulures précises et élégantes, court d’une porte à l’autre sur la totalité de la façade en s’encastrant au passage dans les renflements des poteaux et des potilles.
Relevons la présence, en allège de la façade principale, au-dessous de cette filière, d’une successions de croix de saint André, disposées sans aucun respect d’alignement avec les fenêtres et les poteaux d’encadrement de ces dernières. Cette disposition est originale pour un rez-de-chaussée, et l’on peut se demander si à l’origine les colombes que l’on voit encore en partie supérieure ne se prolongeaient pas jusqu’à la sablière basse. Il s’agirait alors d’une réparation contemporaine peut-être du grand démontage évoqué plus avant.
De même, le décor de briques de l’entre-colombage ne manque pas de surprendre par sa nature et son chromatisme. S’il est assez courant de rencontrer des briques vernissées dans les façades augeronnes, en règle courante, il faut le souligner, on utilisait pour cet usage un type de briquettes à tenons destinées à être posées obliquement, l’extrémité s’encastrant dans une rainure, tandis qu’ici, il s’agit de briques à rive vernissée, vert ou rouge, recoupées en fonction de leur position dans le décor Sur l’emploi de ces différents types de briques, voir: [17]
Le pan de bois a été, à une époque impossible à préciser, démonté dans sa plus grande partie, mais, au remontage, pour une raison qui nous échappe, l’étage ne fut pas réimplanté en concordance avec le rez-de-chaussée. Si l’on conserva quelques croix de Saint-André, on y introduisit de nouveaux dessins de colombages, le tout d’une manière assez désordonnés. et de contreventements modifiant considérablement l’aspect du pan de bois et le peu de témoins conservés des dispositions initiales, interdit toute restitution fiable.
A l’Est et au Nord, le pan de bois du rez-de-chaussée a été remplacé, en deux campagnes, semble-t-il, par un mur de pierre et brique. Au Nord, correspondant aux six travées de façade nous trouvons un faux damier percé de deux passages refermés de nos jours. et à l’extrémité de ce mur gouttereau, au-dessous du rattrapage en « aiguillon » ainsi que sur le pignon Est, on trouve des assises allongées de pierre et de brique.

La décoration
Comme le soulignait de CAUMONT, la décoration est abondante mais de plus, elle est fine et soignée. Elle s’intègre dans la série des sculptures du milieu et du troisième quart du XVIe siècle telle qu’on les retrouve au manoir des pavements, au Vieux Logis d’Orbec, au Verger à Fervaques, etc.

[1] C. HIPPEAU .- Dictionnaire topographique du Département du Calvados.
[2] Bénigne-Ernest PORET de BLOSSEVILLE, Dictionnaire topographique du départe­ment de l’Eure contenant les noms de lieux anciens et modernes, Paris – P.F.LE BEURIER, Rôle des taxes, p. 117.
[3] Id°
[4] Il existait à la fin du XIVe siècle une famille de ce nom, voir: Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de Jean Le Muet dans Eudes lexoviennes, IV, p. 208, note 273. .
[5] C. HIPPEAU, op. cit, p. 234
[6] Id°
[7] de BLOSSEVILLE, op. cit., p. 178; P.-F. LE BEURIER, Rôle des taxes, p. 104, 120; Charles LEROY, Le Thuit-Signol (Origines à 1789), Brionne, Amelot, 1928, p. 26.
[8] Calvados, HIPPEAU.
[9] Id°
[10] Id°
[11] Eure, de BLOSSEVILLE, p. 49.
[12] Charles LEROY, op. cit., p. 26.
[13] op. cit., p. 208.
[14] Henri de FORMEVILLE, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, Lisieux, 1873, II, p. 395
[15] Bulletin paroissial de Saint-Sylvin de Glos, 1re année, n° 4. Juillet 1907, p. 14.
[16] Henri de FRONDEVILLE, op. cit, p. 162.
[17] Michel COTTIN, La maison traditionnelle en Pays d’Auge – Matériaux et tech­niques. Catalogue exposition – Saint-Désir-de-Lisieux, Octobre 1985, s.l.n.d. (1985).

Statistique Monumentale du Calvados – Arcisse de Caumont.
GLOS.
Glos, Glocium, dans une charte de 1284.
Le village de Glos, situé à 5 kilomètres de Lisieux, au midi, est coquettement posé sur une éminence au pied de laquelle passe en tranchée le chemin de fer de Paris à Cherbourg.
Cette éminence, presque entièrement formée de sable, sépare la riante vallée de l’Orbiquet du vallon sauvage et pittoresque de Courtonne-la-Meurdrac.
L’église, qui occupe le point culminant du coteau, est une des plus anciennes et des plus intéressantes des environs de Lisieux. Sa construction paraît remonter aux premières années du XIe. siècle.
Les murs latéraux, beaucoup plus élevés que ne le sont ordinairement ceux des églises rurales qui datent de la même époque, offrent un ancien blocage, recouvert d’un crépi qui se détache à plusieurs endroits et laisse voir l’appareil grossier en feuilles de fougère.
Deux contreforts seulement, l’un au nord et l’autre au midi, soutiennent la nef dont les murs sont d’une grande épaisseur. La faible saillie de ces contreforts qui atteignent presque le toit; la largeur considérable des joints qui relient les pierres; le relief que présentent ces joints, dont les bords sont taillés en biseau ou chanfrein; enfin, l’arrangement des pierres, posées en délit et formant des espèces de chaînages (cette disposition est surtout visible à l’angle sud-est et à l’angle nord-est de la nef), sont autant d’indices d’une haute antiquité. Nous ferons observer que la nature des pierres employées dans la construction des contreforts est différente : les unes sont en calcaire oolithique, d’un grain très-fin ; les autres en calcaire très-poreux, ayant une grande ressemblance avec le tuf ou travertin, qui était généralement en usage pendant la période romane.
Les murs latéraux du choeur, fortement en retraite sur ceux de la nef et également recrépis, n’étaient soutenus primitivement par aucun contrefort. Les contreforts saillants, à double glacis, que l’on voit à l’extrémité orientale de ces deux murs, près du chevet, ont été élevés à la fin du XVe. Siècle ou au XVIe. La partie supérieure de ces contreforts a été refaite en briques plates dans le courant du XVIIIe. siècle.
Le mur droit qui termine le choeur, à l’orient, est soutenu par deux contreforts saillants, en pierre, à double glacis.
Contre ce mur, entièrement recrépi et sur lequel on n’aperçoit aucune trace de fenêtres, est appliquée une sacristie en briques qui date du siècle dernier.
Des fenêtres à plein-cintre et à claveaux extradossés, semblables à celles qui s’ouvraient dans la partie supérieure des murs latéraux du choeur et dont on aperçoit encore quelques vestiges, éclairaient primitivement l’église.
Cet édifice a été repercé à la fin du XIIe. siècle, ou dans les premières années du XIIIe., ainsi que l’atteste l’étroite fenêtre en forme de lancette qui éclaire le choeur du côté septentrional. Une lancette semblable s’ouvrait dans le mur méridional. Ces deux fenêtres sont en partie inscrites dans les anciennes ouvertures, qui étaient romanes et placées un peu plus haut. Deux fenêtres ogivales un peu plus larges, du même temps, laissent pénétrer le jour à l’intérieur de la nef, l’une au nord et l’autre au midi.
Le choeur est éclairé au midi par deux fenêtres : l’une sans caractère, l’autre à ogive aiguë, très-large. Cette dernière fenêtre était autrefois partagée en deux baies par un meneau. La moulure torique, garnie d’un listel, qui l’encadre accuse le XIVe. siècle.
Les deux larges ouvertures en brique pratiquées dans le mur méridional de la nef sont cintrées, dans la partie supérieure.
Au-dessus on lit la date 1780, qui indique une réparation faite à cette époque. L’une de ces fenêtres offre l’inscription suivante :
M . FONT
T . CH
ARGE EN
LAN
1780.

A droite de l’une de ces ouvertures est une petite fenêtre ogivale, entourée d’une scotie.
On remarque près du mur occidental les vestiges d’une porte à plein-cintre, romane, dont les claveaux extradossés sont formés de pierres calcaires très-dures. C’était la principale entrée de l’église.
Une petite porte cintrée, sans caractère, est pratiquée dans le mur méridional du choeur.
Le mur occidental de la nef, autrefois soutenu par trois contreforts plats, a été reconstruit en brique, sans aucun goût. Quatre ignobles et massifs contreforts, également en brique et inclinés comme les étais d’une maison qui menace ruine, supportent ce mur. La porte, cintrée dans le haut, est surmontée d’un oculus.
A l’extrémité occidentale de la nef s’élève un clocher octogone en charpente, surmonté d’une pyramide élancée. Le larmier, correspondant à chaque face, est percé de plusieurs ouïes ou évents d’une forme peu commune. Ce clocher renferme deux petites cloches.
La plus grosse, fondue en 1842, a été bénite par M. Jean-Jacques Farolet, doyen de St-Pierre de Lisieux.
La plus petite, qui provient de l’ancienne église de Villers, porte l’inscription suivante :
† 1668. Me. FRANÇOIS PECQEVLT PBRE CVRÉ DE CE LIEV MA BÉNISTE ET
NOMMÉE MARIE. Me. Me. SEBASTIAN DESJARDINS ET FRANÇOIS LE BRVN Sr
DE LA MOTTE Tr .
IEHAN AVBERT MA FAICTE.

La voûte de la nef est construite en merrain, avec entraits et poinçons.
L’arc triomphal, d’une grande élévation, est roman.
L’intérieur de l’église offre un riche mobilier.
Contre les murs latéraux du choeur sont appliquées de belles boiseries, formant lambris, qui datent du règne de Louis XIV. Ce lambris, qui sert de haut dossier aux stalles, est formé de panneaux encadrés de moulures fortement élégies avec angles rentrants et concaves. Les ressauts correspondant aux pilastres sont soutenus par des têtes d’anges.
Les boiseries les plus rapprochées de l’autel offrent de riches encadrements, en feuilles de chêne, et une élégante frise artistement sculptée.
Des pilastres, offrant des pentes de fleurs et de fruits, séparent les panneaux.
M. Bouet a fait un dessin de ces boiseries, qui proviennent de l’ancienne abbaye de Cormeilles,
Les stalles, au nombre de dix (cinq de chaque côté), datent probablement du même temps. La forme des accoudoirs est assez curieuse et peu commune.
Le lutrin est une oeuvre très remarquable. Il est composé de trois parties. Le pied est triangulaire. La tige, formée d’un vase très-gracieux couvert de jolis rinceaux, supporte un globe sur lequel repose un aigle luttant contre un serpent, emblème du mal. Ce lutrin, qui est en bois de chêne doré à l’eau, est dans le style Louis XV. Il provient aussi de l’abbaye de Cormeilles.
Le rétable du maître-autel, type Louis XV, est formé de pilastres qui supportent un entablement circulaire. Le tableau est également cintré dans la partie supérieure. Une gloire, de grande dimension, forme le couronnement du rétable. Les urnes correspondant aux pilastres sont ornées d’anses, en forme de consoles, qui remplacent les draperies si communes sous le règne précédent. Le tombeau et le tabernacle sont enforme de doucine.
A l’extrémité de la nef, s’élèvent deux petits autels avec rétable. Le tombeau de l’un de ces autels, dans le style Louis XIV, provient de l’abbaye de Cormeilles. Il est, carré et décoré, à ses extrémités, de jolies pentes de fleurs et de fruits.
Le devant du tombeau était autrefois revêtu d’un parement en étoffe.
Le rétable, dans le style Louis XV, provient de l’ancienne église de Villers, près Glos. Deux pilastres ioniques, cannelés, supportent l’entablement. La statue qui décore le rétable est ancienne et miniaturée. Nous avons remarqué au bas de la nef un ancien et curieux bénitier, en cuivre ou en métal de cloche, sur lequel on lit l’inscription suivante, extraite de la Genèse :
† VOX DOMINI SVPER AQVAS DEVS.

Ce bénitier, qui servait autrefois pour l’aspersion de l’eau bénite, paraît dater du XVII. siècle.
A l’entrée du choeur étaient autrefois placées deux belles statues en pierre, représentant des évangélistes. Ces statues, qui provenaient aussi de l’abbaye de Cormeilles, ont été brisées pendant la Révolution.
M. l’abbé Hays, desservant de cette paroisse, a fait placer dans la nef un très-beau chemin de croix, qui offre une série de tableaux dessinés et gravés par Pétrark, et coloriés avec soin d’après Fuhrich, célèbre peintre allemand, et l’un des représentants de l’École de Dusseldorf, dont la gravure reproduit et cherche à populariser les chefs-d’oeuvre.
Dans le clocher est relégué un joli tabernacle, dans le style Louis XIII, décoré de nombreuses colonnettes faites au tour.
Les petits vases placés dans les niches sont également l’œuvre d’un tourneur de l’époque, qui probablement habitait la localité.
La face principale du tabernacle est garnie de quatre colonnettes, d’ordre composite, formant ressaut. Les balustres qui décorent la galerie placée à la base de la coupole sont en forme de fuseau. Ce précieux tabernacle provient de l’ancienne église de Villers.
Nous avons vu aussi dans le clocher une jolie lampe en bois, d’une forme très-gracieuse. Cette lampe, qui est dans le style Louis XV, est décorée de têtes d’anges et d’entrelacs.
Elle provient de l’ancienne abbaye de Cormeilles. Ce genre de lampes est aujourd’hui fort rare.
L’église de Glos a pour patron saint Laurent.
On a découvert dernièrement, dans le cimetière, un fragment considérable d’un ancien cercueil en pierre calcaire.
Il a été trouvé à 1 mètre environ de profondeur.
A l’extrémité méridionale du cimetière, s’élevait une chapelle dédiée à saint Laurent. Cette chapelle a été transformée en une maison, à usage d’auberge, qui porte pour enseigne : Au GRAND SAINT LAURENT.
Château de Coq:
A 1 kilomètre environ du village de Glos, au pied d’un coteau qui domine la rive gauche de l’Orbiquet, s’élevait un ancien manoir auquel, dans le pays, on donne le nom de château. D’après la tradition locale, ce château aurait été détruit par les Anglais dans le milieu du XVI. siècle, après la bataille de Formigny, qui les expulsa définitivement du sol normand. On voyait encore, il y a une vingtaine d’années, quelques vestiges des murs de fondation.
La maison en pierre qui s’élève à mi-côte a été, dit-on, bâtie avec les pierres provenant des débris de cet ancien château dont les communs s’étendaient au nord jusqu’au chemin.
La découverte de nombreuses monnaies françaises ( 806 environ) qui a eu lieu, en 1859, dans la cour de la Folletière, qui domine, au nord-est, le village de Glos, atteste les luttes sanglantes dont cette partie de la Normandie a été autrefois le théâtre. Le plus grand nombre de ces pièces, qui sont en cuivre et en alliage et de différents modules, remonte aux règnes de Philippe de Valois, de Jean II, dit le Bon, et de Charles V. Quelques-unes, de grand module, sont de Louis Ier. ou de Louis II, comte de Flandre, qui prit parti pour Édouard III, roi d’Angleterre.
Dans une cour voisine, appartenant au même propriétaire, se trouve une ancienne carrière de marne, divisée en plusieurs galeries dans lesquelles on a découvert une douzaine de boulets en pierre. La partie supérieure de cette cour forme un plateau, assez régulier, qui commande plusieurs vallons aboutissant à la vallée de l’Orbiquet. C’était un point stratégique assez important.
Glos possédait autrefois un château-fort dont il ne reste plus aucun vestige. Cassini n’a pas marqué sur sa belle carte de France, dressée de 1744 à 1793, l’emplacement de ce château : d’où il faut conclure qu’il n’existait plus à cette époque. On aperçoit à peu de distance, au sud de l’église sur le bord de la rivière, une motte féodale près de laquelle s’élevait, dit-on, le château.
En 1066, un seigneur de Glos-sur-Lisieux, prit part à la conquête de l’Angleterre. En 1220, Robert de Glos, fils de Philippe donna à la Maison-Dieu de Lisieux plusieurs redevances qui lui étaient faites à Glos.
C’est au XIIIe. siècle que l’évêque de Lisieux paraît être entré en possession de la terre de Glos. Il existe au Trésor des chartes une obligation de l’évêque et du chapitre de Lisieux pour plusieurs acres de terre et divers droits aux paroisses de Glos, Corde bugle et autres, qui leur avaient été données à ferme par le roi.
Glos et Courtonne formaient une des sept baronnies qui composaient le comté de Lisieux et par conséquent relevaient de la juridiction de l’évêque. Les autres baronnies étaient Nonante, près Baveux ; Thiberville, Gacé, Cajarville, près Vimoutiers; Bonneville-la-Louvet, Touques.

Carrières de Glos.
— La voie romaine de Lisieux à Chambrais traversait le territoire de Glos. C’est sur le bord de cette ancienne voie que se trouvent les célèbres carrières de Glos, dont les coquillages fossiles ont été décrits avec soin par MM. Goubert et Ilet, dans leur Dictionnaire de Conchyliologie.
Le sable de Glos appartient au corallien supérieur.
Il correspond par la stratigraphie et par plusieurs de ses fossiles aux grès à Trigonal Bonnir avec alternance de sables de la falaise d’Hennequeville.
Les espèces que contiennent ces sables sont peu nombreuses, mais quelques-unes sont fort riches en individus.
La partie supérieure des bancs qui bordent le chemin est blanchie par de nombreux débris de coquilles pourries, par suite d’infiltrations postérieures à leur dépôt.
Aqueduc romain. — Sur le penchant d’un coteau escarpé qui domine à gauche la route d’Orbec, au-dessus d’une carrière de sable située en-deçà du pont, M. le docteur Billon a découvert, en 1848, un aqueduc romain, parfaitement conservé, qui prenait les eaux à une source voisine et les portait à l’ancienne cité gallo-romaine des Lexovii ( Noviomagus
Lexoviorum). Ce tronçon d’aqueduc, construit en béton comme tous les travaux de ce genre que nous ont laissés les Romains, a été examiné, l’année suivante, par un grand nombre de membres de la Société française d’archéologie, réunis à Lisieux lors de l’Exposition régionale. Un croquis très-exact de cet aqueduc, dessiné par M. Bordeaux, a été
publié dans l’Annuaire de l’Association normande pour 1852.

Bruyères de Glos.
— Les bruyères de Glos, bien connues des botanistes, occupent un plateau très-élevé, situé à l’ouest du village. M. Durand-Duquesnay, dans son Catalogue raisonné des plantes vasculaires de l’arrondissement de Lisieux ( Bulletin des travaux de la Société d’Émulation, année 1846), donne la liste des plantes rares qui croissent sur ces
bruyères, particulièrement dans les parties tourbeuses. De larges voies traversent aujourd’hui ce plateau, qui domine la rive gauche de l’Orbiquet.

Manoir.
— Au milieu des prairies s’élève un ancien manoir, appelé la Vallée, qui a appartenu à la famille de Franqueville. Ce manoir, situé à peu de distance de l’église, près de la rivière, est une construction en bois du XVII. siècle.
Une des salles offre un joli pavage émaillé, dans un bon état de conservation.
Le colombier est de forme circulaire.
De l’autre côté de la rivière, à l’angle d’un chemin qui se dirige vers l’église de Beuvillers, s’élève une construction en bois d’une certaine importance. L’étage supérieur est bâti en encorbellement. Une tourelle carrée renferme l’escalier. A l’intérieur, on remarque une vaste cheminée et une ancienne porte à panneaux plissés. Cette construction, qui date de la fin du XV°. siècle, a dû appartenir à une communauté religieuse.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

316. – Le 8 févr. 1695, vu l’attestation du sr Loysel, curé de Glos, dispense de bans pour le mariage entre Me Jacques Legrand, conser du roy au bailliage de Caen, fils de Gabriel et de Jacquette Salerne, de la parr. de Glos, d’une part, et damlle Marguerite de Franqueville, fille de Jacques de Franqueville, Escr, et de damelle Françoise Le Michault, aussi de lad. parr, de Glos.

393. – Le 30 juin 1693, Me Paul Loysel, du diocèse de Lx, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen. Le 27 février 1697, led. sr Loysel, sous-diacre, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université. Le même jour, il est nommé par icelle sur l’évêché et le Chapitre de Lx, ainsi que sur les abbayes de St-Evroult, Bernay, St-Pierre de Préaux, Cormeilles, et sur le monastère des religieuses de St-Léger de Préaux. Le 4 mars 1698, le sr Loysel, diacre, demeurant à Glos, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Le 28 mars 1698, Me Paul Loysel, diacre, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Glos, près Lisieux, fait réitérer ses noms et grades aux religx de Bernay. Le 28 juin 1698, Me Paul Loysel, diacre, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Glos, ayant élu domicile, pour le présent seulement, en la maison de son frère, Gabriel Loysel, maître-perruquier, demeurant à Lx, fait signifier ses noms et grades, 1° aux religieuses de St-Léger de Préaux; 2°, aux religieux de St-Pierre de Préaux ; 3°, aux religieux de Cormeilles, en parlant aux portiers de ces monastères. Idem le 19 Mars 1704.
Le 15 mai 1704, Me Paul Loysel, pbrê, Me ès-arts, vicaire de Glos, obtient en cour de Rome des lettres de provision de lad. cure, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Guy Loysel, pbrê, dernier titulaire. La réserve d’une pension de 500 livres et d’un logement dans le presbytère pour le sr résignant est admise par la cour de Rome. Le 19 nov. 1704, Mre Pierre Audran, vie. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.

170. – Le 1 er août 1701, vu l’attestation du sr Loysel, pbfë, curé de Glos, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Fromage et Marie Rivet.

317. -Le 20 avril 1704, Me Guy Loysel, pbrê, curé de St-Sylvain de Glos, doyenné de Moyaux, âgé de plus de 65 ans, donne sa procuration pour résigner son bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Paul Loysel, pbrê, Me ès-arts en l’Université de Caen. Led. sr résignant se réserve toutefois une pension viagère de 500 livres avec la chambre et la salle qu’il occupe présentement dans le presbytère de lad. parr., « du côté du soleil couchant, pour y faire sa demeure » , plus un cellier. Fait au manoir presbytéral de Glos, en présence de Me Nicolas Herrier, pbfë, curé de N.-D. de Villers, et de Me Louis Bucailles, pbfë, vicaire, de Foulbec. Cet acte nous apprend encore que led. sr Loysel, âgé de 65 ans, était atteint d’une paralysie et d’une esquinancie qui l’empêchaient de faire ses fonctions curiales; qu’avant d’être curé de Glos il avait été curé de St-Martin-d’Ouilly pendant environ 23 ans.

(Saint Sylvain)
Curés. – G. Loysel – P. Loysel.
Vicaires. -T. Dionis, IV. 495 – P. Loysel.
Prêtre de la paroisse. – P. Loysel.
Clercs. – P. Loysel – J. de Courscelles.
Notables et seigneurs. – L. Duquesne – J. de Franqueville.

222. – Le 25 fév. 1715, vu l’attestation du sr Graindorge, curé du Mesnil-Guillaume, et du sr Poplu, vicaire de Glos, dispense de bans pour le mariage entre Etienne Dubois et Marie St-Denis.

05.- Le 20 septembre 1715, reçurent la tonsure : Alexandre-Louis Duquesne, de la parr, de Glos ; Le 18 sept. 1717, il est ordonné sous-diacres. Le 29 juillet 1717, damlle Marie de Franqueville, veuve de Louis Duquesne, Escr, demeurant en la parr. de Glos-sur-Lisieux,
tutrice de leurs enfants, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Alexandre-Louis Duquesne, Escr, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. 66. – Le 8 avril 1719 furent ordonnés diacres : Me Alexandre-Louis Duquesne, sous-diacre de Glos ;

313. – Le 26 août 1720, vu l’attestation du sr Poplu, vicaire de Glos, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Leliquaire et Françoise de Lespiney.

Curé. – Loysel.
Vicaire. – M. Poplu.
Clerc. – A.-L. Duquesne.
Seigneurs. – L. Duquesne.

169. – Le 18 mars 1725, Jean Herrier, marchand, demeurant à N.-D. de Villers, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jacques Herrier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Louis-Alexandre Duquesne, pbfë de la parr, de Glos, et autres cautions.

598. – Le 6 nov. 1728, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Alexandre-Jean-François de Varin, Esc., sr des Hautes-Terres, fils de Mesre Jacques de Varin, Esc, seigr de Glos, et de noble dame Marie-Elisabeth Le Michel, de la parr, de Morainville, d’une part, et damlle Michelle-Anne de Bardouil, fille de N de Bardouil, Escr, seigr de l’Ecureuil, et de noble dame Anne de Malleville, de la parr. de N.-D. de Rugles, diocèse d’Evreux, d’autre part.

643. – Le 28 fév. 1729, dispense de bans pour le mariage entre Mre Nicolas Le Boctey, fils de feu Nicolas Le Boctey, chev, seigr et patron honoraire de Marolles, et de noble dame Marie Descorches, de lad. parr. de Marolles, d’une part, et damlle Marie Deshayes, fille de François Deshayes, chevr, seigr d’Apremont, Colandon et Argouges, et de noble dame Jacqueline de Franqueville, de la parr, de Glos.

842. – Le 9 mars 1730, Me Nicolas Desjardins, pbfë, curé de Campfleur, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Christophe Lefèvre, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Philippe Lefèvre, père dud. acolyte, demeurant à Glos.

55.- Le 15 janv. 1735, François-Guillaume Jouen, Escr, sr d’Epréville, chevau-léger de la garde du roy, demeurant à Glos, près Lisieux, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre-François Ballot, acolyte, de St-Jacques de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me François-Joseph Maillet, pbrë en l’église St-Jacques de Lx, et le sr Robert Maillet, marchand, demeurant à Lx, parr. St-Jacques.

78. – Le 17 avril 1737, entérinement de la dispense de parenté au 3e degré pour le mariage entre Jacques de Bernières, Esc, demeurant à Coupesarte, et damlle Marie-Charlotte Duquesne, demeurant à Glos.

148. – Le 1er nov. 1739, Gabriel Neuville, fils de Gabriel et de Magdeleine Loquet, de la parr, de Glos, reçoit la tonsure.

316. – Le 23 juil. 1742, Gabriel Neuville, toilier, demeurant à Prêtreville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Gabriel Neuville, acolyte, originaire de la parr, de Glos, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait à Glos, en présence de Me Pierre Chemin, pbrë, curé de St-Martin-de-Mailloc, et de Me Robert Desménages, pbrë, vicaire dud. lieu de St-Martin.

34. – Le 25 janv. 1745, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Claude Deshayes, chevr, seig. de Collandon et d’Argouges, fils de feu messire François Deshayes, chevr, seigr de Collandon et d’Argouges, et de feue noble dame Jacqueline de Franqueville, de la parr. de Glos, d’une part, et Marie-Anne-Charlotte-Antoinette de Bonsens, fille de Mre Charles-Constant de Bonsens, chev, seig r des Hautes, brigadier dans la compagnie des deux cents chevau-légers de la garde du roy, et chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis, et de noble dame Marguerite-Magdeleine de Courdemanche de Basprey, de la parr. d’Ecubley, près Laigle, diocèse d’Evreux.

284. – Le 26 mai 1747, Me Paul Loysel, pbrë, curé de St-Sylvain de Glos, âgé de 76 ans, donne sa procuration pour résigner lad. Cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Jean-Baptiste Duval, pbrë, curé de la l re portion de Cerqueux, près d’Orbec. Le sr résignant se réserve toutefois la moitié de toute la maison presbytérale et une pension viagère de 400 livres de rente à prendre sur les revenus dud. bénéfice qu’il a desservi pendant quarante ans. Fait et passé aud. manoir presbytéral, en présence de Me Jacques Neuville, vicaire de Glos, et autres témoins.
Le 13 juin 1747, led. sr Loysel ayant appris que le sr Duval, curé de Cerqueux, était mort qu’il était inhumé du jour d’hier, donne une autre procuration pour résigner la cure de Glos entre les mains de N.-S.-P. le pape, aux mêmes conditions que précédemment en faveur de son vicaire, Me Jacques Neuville, pbrë, originaire d’Orbec.
Ces deux actes nous apprennent que le droit de nommer à la cure de Glos appartenait à l’évêque de Lx.
Le 6 juillet 1747, led. sr Neuville obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 16 sept. 1747, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.

Curés. – P. Loysel – J.-B. Duval – Jq de Neuville.
Vicaires. – M. Poplu – T. Neuville – Jq Neuville.
Prêtre de la paroisse. – L.-A. Duquesne.
Clercs. – C. Lefebvre, XV. 842. – G. Neuville.
Patron. – L’évêque de Lx.
Seigneurs et notables. – F. Deshayes – C. Deshayes – F. -G. Jouen – Jn Leroux.

339. – Le 18 sept. 1758, vu l’attestation du sr. Lefront, vicaire de Glos, dispense de bans pour le mariage de Pierre Ledoux.

145. – Le 3 nov. 1761, vu l’attestation du sr Le Roy, vicaire de Glos, et du sr Frère, vicaire de Courtonne-la-Ville, dispense de bans pour le mariage de Me Louis Horslaville, notaire, fils de feu Louis, demeurant à Glos, d’une part, et Elisabeth Masselin, fille de feu Pierre.

226. – Le 8 avril 1764, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Alexandre-Jean-François de Varin, Escr, fils de Mesre Alexandre-Jean-François de Varin, Escr, seigr de Glos, et de noble dame Anne-Michelle de Bardouil, de la parr, de Morainville, d’une part, et noble dame Marie-Anne-Jacqueline-Charlotte de Droulin , Vve de Mesre Claude-Jean-Charles Bénard de Vigneral, Escr. seigr de Chablerie, fille de Mesre Jérôme-Charles de Droulin, Escr, seigr et patron de Lougé, et de noble dame Marie-Charlotte Gautier, demeurant à Argentan, parr. St-Germain.

177. – Le 19 déc. 1768, Me Jacques Neuville, curé de Glos, près Lisieux, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, Me François Neuville, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Orbec, en l’étude de Me Jean-Nicolas-Benoist Le Bourg, notaire, en présence de Pierre-Abraham Gervais, maître-écrivain, et de
Jean-Baptiste-Etienne Asselin, premier huissier-audiencier au bailliage d’Orbec, y demeurant.
Led. sr acolyte, fils de Charles Neuville et de Jeanne Pollin, était originaire d’Orbec et demeurait actuellement à Glos.

Curé. – Jq Neuville.
Vicaires. – Lefront – Le Roy.
Clerc. – N. Sauvage.
Notables. – L. Horslaville – L. Horslaville, Fils – P.-C. Dubois.

131. – Le 6 mars 1770, Me Jacques Neuville, curé de Glos, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, Me Pierre Neuville, acolyte, originaire d’Orbec et demeurant à Glos, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Orbec, en l’étude de Me Jean-Nicolas Le Bourg, notaire aud. lieu, en présence de Me Pierre-Abraham Gervais, maître-écrivain, et Michel Gervais, bourgeois d’Orbec, tous deux y demeurant.
Le 2 août 1782, M6 Jacques Neuville, pbrë, curé de St-Silvain de Glos, doyenné de Moyaux, demeurant aud. lieu et se trouvant présentement à Rouen, donne sa procuration pour résigner sa cure, dépendant du seigr évêque de Lx, entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Pierre Neuville, pbrë, (originaire d’Orbec) et vicaire de Glos. Il se réserve toutefois, 1° son logement dans une partie du presbytère, la moitié du jardin et plusieurs dépendances, ainsi que 150 fagots, deux tonneaux de gros cidre et un de mitoyen, et un cent de pailles chaque année ; 2° une pension viagère de 1200 livres de rente à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il a possédé pendant environ trente ans. Fait et passé à Rouen, en l’étude du notaire royal apostolique.
Le 19 août 1782, led. sr Pierre Neuville obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice. Le 21 avril 1783, le seigr évêque de Lx, donne son visa auxd. lettres de provision. Le même jour, le sr Neuville prend possession de la cure de Glos, en présence de M. François Goubin, pbfë, chapelain de Ste Catherine en la Cathédrale, demeurant par?. St-Jacques ; M. Nicolas-Jacques-François Bouteiller, acolyte ; Mesre Guillaume-Charles de Boctey, chevalier de Villers, demeurant tous deux en la parr, de Glos, et plusieurs autres témoins.
(M. Pierre Neuville prêta avec empressement le serment schismatique et resta en qualité de curé constitutionnel. En l’an II il abandonna l’état ecclésiastique et continua de résider à Glos où il passa toute la Révolution. Après le Concordat, il. fit acte de soumission à l’évêque de Bayeux, mais il ne reprit pas de fonctions. Il mourut à Glos, le 9 avril 1806, à l’âge de 62 ans. Il avait été remplacé en 1803 par M. Gh.-Fr. Lecordier. (Archives du Calvados. –
Archives de l’évêché de Bayeux, – ordo de Bx.)

129. – Le 21 août 1783, Jacques Bouteiller, marchand, demeurant à Glos-sur-Lisieux, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Nicolas-Jacques-François Bouteiller (1), acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par François Thieulin et Pierre Chatellier, marchands-papetiers, demeurant au Mesnil-Guillaume. Fait et passé en l’étude de Me Nicolas-Antoine Dubos, notaire au siège de Glos et demeurant au Mesnil-Guillaume, en présence de Me Louis Lefranc, acolyte d’icelle parr., et autres témoins. Mr Bouteiller était vicaire de la Croupte en 1791. Il refusa le serment schismatique et s’exila dans les Pays-Bas. Etant rentré de très bonne heure en France, il fut arrêté en 1799 et envoyé à l’île de Ré où il arriva le 26 oct. : il s’évada au mois de mai 1800. Nous le
retrouverons à Lisores en 1801 et 1802, faisant des baptêmes avant la réorganisation du culte. Il fut nommé curé de cette paroisse en 1803 et après l’avoir administrée pendant plus de trente ans avec tout le zèle que l’on peut attendre d’un confesseur de la foi, il y mourut le 13 avril 1834, à l’âge de 74 ans. (Archives du Calvados. – Mss de Reux. – Archives de la mairie de Lisores.)
177. – Le 15 avril 1786, furent ordonnés sous-diacres : Me Jacques Saudebreuil, acolyte de la par?, de St-Sylvain de Glos ; Le 7 avril 1787, il fut ordonné diacres.
Mr Saudebreuil, né à Glos, était vicaire de cette paroisse en 1791. Il mit à son serment des restrictions qui le tirent juger insuffisant par le Directoire. Il n’émigra pas en 1792; il se cacha chez Mme Antoine-Charles Le Bret qui avait plusieurs habitations, l’une à Saint-Marlin-de-la-Lieue, l’autre a Lisieux, rue du Bailly, et la troisième, rue des Loges. C’est dans celte dernière que M Saudebreuil fut découvert le 11 juillet l794. On l’arrêta avec Mme Le Bret et ses enfants et tous furent conduits à la prison du Bon-Pasteur à Lx. J’ignore comment ils furent rendus à la liberté. Après le Concordai, M.’ Saudebreuil se retira sans fonctions à Saint-Jacques de Lisieux et y mourut le 24 nov. 1818. (Archives du (calvados. – Archives municipales de Lx. – Ordo de Bx).

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement – M. Louis Du Bois.
1547: 20 mars. Dimanche, la procession eut lieu, et Léguillon y fut prêché par un Jacobin d’Évreux qui attirait à ses sermons un grand concours de peuple.
Cette sentence ne fut pas la seule qui fut prononcée dans cette séance. Le même grand-vicaire en prononça une autre contre quatre individus, accusés aussi d’hérésie et qui furent livrés aux bras séculier pour être brûlés vifs: c’étaient un cordonnier d’Anglêqueville-la-Forêt, un meunier de Heurtevant, un maréchal de Bourgeauville nommé Jean Labbe, et un particulier de Glos-sur-Orbiquet, nommé Bence.
GLOS-SUR-ORBIQUET. Autrefois Gloz et Glots. Glos-sur-Lisieux dans Cassini. Le curé de cette commune avait le droit (dont l’origine est inconnue) de dire la messe, armé, botté et éperonné, au maître-autel de la cathédrale, sur un coin duquel il déposait son faucon. Ce privilège avait probablement pour origine quelque service rendu à l’évêché par un ancien curé de Glos à l’époque où les ecclésiastiques se livraient à l’exercice de la chasse et de la guerre.

Inventaire Sommaire Des Archives Départementales Antérieures à 1790.
Le 7 octobre 1704, mariage par Claude de Francqueville, haut doyen de l’église cathédrale de Lisieux, de René de Francqueville, chevalier, fils de feu Jacques de Francqueville et de Françoise Le Michault de Beuvillers, de Glos-sur-Lisieux, et demoiselle Marie-Madeleine Martin, fille de Charles Martin, écuyer, sr des Costils, et de Renée de Hubert, de Victot-en-Auge, en présence de Guillaume de Francqueville, grand chantre de l’église de Lisieux, de Jacques Legrand, conseiller du Roi au présidial de Caen, de Marguerite de Francqueville, sa femme, de Charles Legrand, sr du Castelet, etc.
1787-1788 : Mémoire des habitants de Glos, exposant tes motifs qui militent en faveur du passage, par leur bourg, de la grande route en voie de confection de Lisieux à L’Aigle.

Histoire Généalogique de la maison d’Harcourt.
Contrat passé devant les Tabellions d’Orbec le 13 Octobre 1585. par lequel noble Seigneur Messire Thomas le Sec Chevalier Seigneur de Cressonniere, Glos,la Pillette, Buc, Ancou, Liuet, Fournet & Friardel donna par avancement la de succession tous ses biens à Damoiselle Louise le Sec sa seule fille & présomptive héritière, femme de noble homme François de Rupierre Seigneur de Suruie : ladite Louise le Sec qualifiée veuve dudit François, donnant pareillement tous ses biens à noble Seigneur Philippes de Rupierre Chevalier seul fils de Thomas de Rupierre Seigneur de Survie son fils aisné, à Gabriel son second fils Seigneur de Glos sur Rille, Charles son troisiesme François de Rupierre Chevalier de Saint Jean de Hierusalem ; par Contrat passé à Orbec le 3. Juillet 1639 .

René Herval Lisieux.
Jean-Charles Contel (De son vrai nom Jean-Charles Leconte, né le 5 mai 1895 à Glos, prés Lisieux mort en 1928). Contel s’était « fait » lui-même, sans autre maître que les modèles qu’il interprétait avec une liberté absolue et une habileté déconcertante. Son oeuvre fut vraiment le reflet du Lisieux aux vieilles maisons de bois.
Il touchait aux genres les plus divers, à la gravure sur bois, au dessin à la plume, à la lithographie, à l’affiche.

Le Peuple Normand Et Leurs Descendants Existants Dans Les Dominions Britanniques Et Les États-Unis D’Amérique.
Glew, ou Gleue, de Glos ou Gloz avec la prononciation française.
Emma, Nicolas de Gloz, Normandie, 1180-98 (MRS). Geoffry Glosus, Angleterre, 1189 (Rot. Pip.). Roger Gleiue, Angleterre, 1199 (RCR).

Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux – H. de Formeville.
– N°2 f° 160 – 1406 Id. Colin de Bailli et Massot de Bray de Glos prirent à fieffe de Mg. d’Estouteville 5 vergées de terre par 30 sols et une geline

Administration Générales :
Glos. – Délibérations. 15 août 1788 – 4 vendémiaire an VI ( 3 reg. 50, 90, 38 fol.) – Enregistrement
.
Enquête sur la situation des industries dans le département du Calvados.
Les Filatures de Laine Dans L’arrondissement de Lisieux Entre Lisieux Et Orbec, dans la vallée de l’Orbiquet et dans celle de la Courtonne, se sont installées, à Saint-Martin-de-Bienfaite, à la Chapelle-Yvon et à Glos près de Lisieux, de petites usines qui filent la laine, généralement à façon., pour les besoins du lissage. Il en existe actuellement quatre, qui sont : la filature de M. Leprêtre à Glos, près de Lisieux, celles de M. Henri Martin et de M. Robert Martin à la Chapelle-Yvon et celle de M. Jeunechamps à Saint-Martin-de-Bienfaite. La filature de M. René Leprêtre, à Glos, près de Lisieux, a été fondée vers 1860 par M. Leprêtre, le grand- père du propriétaire actuel. Primitivement établie à Angerville, près de Dozulé, elle a été transportée en 1884 à Glos pour être agrandie.
Halte de Glos, où cette gare avait été supprimée en 1890 ou en 1891.

A travers le pays d’Auge – Henri Vuagneux.
En 1066, un seigneur de Glos-sur-Lisieux suivait Guillaume en Angleterre. L’église occupant le point culminant du coteau, date des premières années du XI° siècle et renferme des boiseries richement sculptées provenant de l’abbaye de Cormeilles. — Le lutrin, de style Louis XV, en bois de chêne doré, est une oeuvre très remarquable, formée d’un gracieux vase à pied triangulaire, portant un globe sur lequel sont aux prises un aigle et un serpent. — Une lampe de bois, décorée de tètes d’anges et d’entrelacs, suspendue dans le clocher, se trouve être d’un modèle presque introuvable aujourd’hui.

Journal Le Progrès. 1898-08-17.
La Catastrophe de Lisieux.
14 août.
Dimanche matin, vers 4 heures 1/4, le train 97 parti de Paris et filant sur le Havre a déraillé près de Lisieux au point de jonction des deux villages de Saint-Jacques et de Glos-sur Lisieux : kilomètre 187,0,50.
Le train 97 était à double attelage. Le mécanicien de la première machine était M. Mathéo ; celui de la deuxième machine M. Crisay, deux bons agents. Il y a eu 7 morts et 40 blessés.
La cause de cet accident est encore bien difficile à connaître.
Les Ingénieurs de la Compagnie de l’Ouest envoyés à Lisieux pour faire une enquête sur les causes de l’accident n’ont pas encore envoyé leurs rapports.
L’état des blessés est généralement satisfaisant.
Le mécanicien et le chauffeur, quoique blessés, ont subi un premier interrogatoire
Ils ont déclaré que l’allure du train, au moment de la catastrophe, était normale.
Ils ne s’expliquent l’accident que par un écartement des rails.

Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume, et des maisons princières de l’Europe – M. le chevalier de Courcelles.
Guillaume de Bonnechose, écuyer, seigneur de Pontoulain, qui produisit ses titres devant les élus de Lisieux, et fut maintenu, en 1540, au rôle et chapitre des nobles de la paroisse de Glos-sur-Lisieux. Il avait épousé, par contrat de 1527, reconnu en 1549, Marie le Gentil, fille de Thomas le Gentil, écuyer, seigneur de Piencourt, près Bernay, et en eut Georges.

Actes normands de la Chambre des comptes sous Philippe de Valois : 1328-1350 – Léopold Delisle.
Pour prendre et espier Jehan Renaut, de Glos sus Lisieux, pour souspechons de chevauls emblés et de plusieurs autres larrechins, lequel avoit esté fuitif lonc .temps, xvm s.

Annuaire des cinq départements de la Normandie – publié par l’Association normande.
Le premier curé connu de Glos est Lestendart, chanoine de Lisieux, dont nous possédons le testament daté de 1538.

Amelgard: Histoire des règnes de Charles VII. et de Louis XI.
Information pour un procès soutenu par Thomas Basin contre les habitants de Marolles pour leur fairefaire le guet à son château de Courtonne.23 mars 1449
– Guillaume Feré de Gloz sur Lisieux, aagié de xxv ans.

Chemin de fer de Lisieux à Orbec : petit guide du promeneur et du touriste – Amédée Tissot
GLOS, commune du premier canton de Lisieux, à 5 kilomètres de cette ville, traversée par la route d’Orbec, et
arrosée par l’Orbiquet et la rivière de Saint-Paul-de-Courtonne, a une superficie de 1,284 hectares, et une population de 955 habitants.
L’agglomération d’une partie de la population sur les deux côtés de la route d’Orbec, forme un joli village, dans une situation pittoresque, au sommet d’une colline presque entièrement faite de sable, qui sépare la vallée d’Orbec du vallon plus sauvage au fond duquel est située Courtonne-la-Meurdrac.
Le chemin de fer de Paris à Cherbourg passe en tranchée dans ce village.
Le sol de cette commune, généralement sablonneux, offre aux géologues et aux conchyliologistes d’intéressants sujets d’étude. Il appartient au Coralien supérieur, et se compose : 1° de terre végétale ; 2° de sable jaune-rouge dans sa partie supérieure, et jaune dans sa partie inférieure ; il est parsemé de débris de trigonies et autres coquilles, et renferme cinq bancs d’un grès quartzeux à ciment calcaire, qui contient des lignites et des trigonies. Le premier de ces bancs contient, de plus, des oolites brunes, et entre le même banc et celui qui le suit, on trouve une espèce de minerai de fer mélangé de sable ferrugineux sable vert ; calcaire lithographique, et sable vert ; 3° deux bancs de grès semblables aux précédents ; 4° calcaire lithographique, de médiocre qualité et de petite épaisseur ; 5° deux couches de calcaires à oolithes blanches.
M. le docteur Emile Goubert a donné une note sur le gisement de Glos, et, avec la collaboration du docteur Zittel, une description des fossiles qui s’y rencontrent. Ces deux notes ont été publiées par le Journal de Conchyliologie (1861).
On exploite à Glos ces carrières de sables et de calcaires à grain terreux, désignés dans le pays sous le nom de pierre à chaux.
La rivière de Saint-Paul-de-Courtonne alimente plusieurs moulins à blé.
Il y a à Glos deux usines importantes ; l’une à usage de filature de laine avec tissage, occupant une quarantaine d’ouvriers, appartient à MM. Bazin et Peulevey, manufacturiers à Lisieux ; l’autre à usage de filature de laine également, mais avec une fouloneurie, employant 50 ouvriers, appartient à M. Thouet, de Glos.

GLOS, Glocium (dans une charte de 1284), Glotto (dans une pièce qui existe dans l’Inventaire du trésor des Chartes), Gloz, Glots, Glos-sur-Orbiquet, Glos-sur-Lisieux (dans Cassini), était autrefois une des sept baronnies qui composaient le comté de Lisieux et relevaient par conséquent de la juridiction de l’évêque. Un seigneur de Glos prit part à la conquête de l’Angleterre en 1066.
En 1220, Robert de Glos, fils de Philippe, donna à la Maison-Dieu de Lisieux plusieurs redevances qui lui étaient faites à Glos.
Il existe dans l’inventaire du Trésor de Chartes une obligation de l’évêque et du chapitre de Lisieux, pour plusieurs acres de terre et divers droits aux paroisses de Glos (Glotto) et Cordebugle (Cornububali), et autres pris à ferme du Roi.
Le curé de cette commune, dit M. Louis Du Bois, avait le droit, dont l’origine est inconnue, de dire la messe armé, botté et éperonné, au maître-autel de la cathédrale, sur un coin duquel il déposait son faucon. Ce privilège avait probablement pour origine quelque service rendu à l’évêché, par un ancien curé de Glos, à l’époque où les ecclésiastiques se livraient à l’exercice de la chasse et de la guerre.

Glos possédait autrefois un château fort ; mais il n’en reste plus aucun vestige, sinon, peut-être, une motte féodale qu’on remarque au-dessous de l’église, près de la rivière d’Orbec ; c’est près de cette motte que la tradition fixe l’emplacement de ce château.
Cette partie du territoire Lexovien semble avoir été le théâtre de luttes sanglantes, ainsi que le donne à penser la découverte faite, en 1859, d’une grande quantité de médailles des règnes de Philippe de Valois, Jean Le Bon, Charles V, Louis Ier et Louis II, et de boulets en pierre, entassés dans une ancienne carrière de marne, divisée en plusieurs galeries.

L’ÉGLISE de Glos, qui s’élève au sommet de la colline, est une des plus anciennes et des plus intéressantes des environs de Lisieux. Sa construction paraît remonter aux premières années du XIe siècle.
L’intérieur offre un riche mobilier: on y remarque de belles boiseries qui datent de Louis XIV; des stalles, dont les accoudoirs sont rares et curieux ; un lutrin, très-remarquable, style Louis XV ; un bénitier du XVIe siècle ; un très-beau chemin de croix moderne.
L’église de Glos a pour patron saint Laurent. — La fête communale, ou l’assemblée, a lieu dans les premiers jours d’août.

L’AUBERGE qui a pour enseigne : Au Grand-Saint-Laurent, et qui se trouve au sud de l’église, de l’autre côté du cimetière, était autrefois une chapelle dédiée au saint, dont l’auberge a gardé le nom.

AQUEDUC ROMAIN. — En 1848, M, le docteur Billon a découvert, à Glos, sur le penchant d’un coteau qui domine à gauche la route d’Orbec, un peu en deçà du pont, un aqueduc romain très-bien conservé, qui portait à la cité des Lexovii l’eau prise à une source voisine.
Dans la prairie, entre l’église et l’Orbiquet, on remarque une ancienne construction en bois, près de laquelle s’élève un colombier de forme circulaire : c’est un ancien manoir, dit Manoir de la Vallée, qui appartenait autrefois à la famille de Franqueville, dont nous avons déjà parlé à l’article Beuvillers.
Lorsque, se dirigeant vers Orbec, le train s’éloigne de l’endroit où il s’arrête à Glos, nous laissons à notre gauche une ancienne construction en bois d’une certaine importance, qui s’élève à l’angle d’un chemin, et dont le premier étage est bâti en encorbellement. C’est une construction du XVe siècle, qui a dû appartenir à quelque communauté religieuse, peut-être à une communauté d’Ursulines, dont le nom est resté à une propriété que nous avons signalée déjà en venant de Beuvillers.
Puis la voie longe à droite un côteau, tantôt aride, tantôt planté de jeunes et vigoureux pommiers, au sommet duquel s’étendent, formant un plateau très-élevé, les Bruyères de Glos, bien connues des botanistes, et où croissent des plantes rares, dont un Lexovien, M. Durand-Duquesnay, a dressé un catalogue raisonné, inséré dans l’unique Bulletin des travaux de la Société d’Emulation de Lisieux, publié en 1846.
Le train s’engage au milieu d’un véritable verger, planté de nombreux et verts pommiers, au milieu desquels, à mi-côte, à droite, s’élève une maison en pierres, qu’on dit provenir des ruines d’un ancien manoir que la tradition désigne sous le nom de Château de Coq. Ce château, dont on voyait encore quelques vestiges des murs de fondation, il y a une vingtaine d’années, aurait, toujours d’après la tradition restée dans le pays, été détruit par les
Anglais, après la bataille de Formigny (15 avril 1450), qui les força d’abandonner la Normandie.

Origine des noms de quelques rues de Lisieux, et particularités sur quelques-unes, Notices sur les armoiries et sur les anciens usages de cette ville.- Lisieux – DINGREMONT, A.-J.-L
Dans le XVIe siècle, la rivière d’Orbec était aussi en partie navigable, car, de 1513 à 1530, lorsque le corps municipal fit réparer ou paver à neuf plusieurs rues de cette ville, le pavé venait de Glos, et était transporté jusqu’au Pont-Bouillon sur des bateaux.

1540 Recherche Des Nobles De L’election De Lisieux.
87.- Silvin de Fatouville, Sr de la Quaize, a dit estre procréé de noblesse ancienne, et que son bisayeul était Robert de Fatouville, vivant en 1454, et possesseur du fief du Bosc de la Rue, assis à Aucainville (Auquainville), suivant un aveu à lui baillé par Guillaume de salles, l’un des hommes du dit fieu. Mais, parce qu’il n’a suffisamment fourni, ni de sa descente, ni même de sa noblesse par autre titres, le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.
Glos-sur-Lisieux
101.- Jean, Martin et Jacques, dits de Franqueville, ont dit être procréés ‘d’ancienne noblesse, selon la généalogie par eux baillée, pour laquelle justifier, ils ont produit plusieurs lettres et écritures, par la 1ère desquelles, du 21 avril 1447, Mre Raoul de Franqueville, cher, qu’ils ont dit être leur prédécesseur, traite le mariage de Jeanne, sa fille, avec Thomas d’Asnières, écer . Le procureur du Roi, après avoir tout veu, a requis vérification être faite seulement de leur descente, et à leur refus, qu’ils soient assis. V. le n° 43.
103.- Guillaume de Bonnechose, sr de Pontolain, p. 43 pour justification de sa généalogie, s’est aidé d’une sentence des commissaires des francs-fiefs de l’an 1471, qui déclare quitte et absous du payement et cotisation des dits francs-fiefs Jean et Jean de Bonnechose, frères, desquels il a dit fournir sa descente.

Histoire de l’ancien Evêché – Comté de Lisieux – H. DE FORMEVILLE.
No 1 fo 149
1284. Février . Charte en latin, de Philippe, Roi de France, mentionnant qu’il bailla à Mg. Guy, évêque de Lisieux, plusieurs terres et rentes assises es paroisses de Glos, Cordebugle, Courtonnel, Marolles, Fontenelle et Saint-Jean-de- Livet, par six vingt-six livres 10 sols 7 d . tournois, etc., et des redevances .
N° 6 – f°152
1322. Juin . Charte en latin et français de Charles, Roi de France, faisant mention comme le Roi Louis ratifia et approuva certaine vendition faite par Robert d’Artois, comte de Beaumont, de 119 liv . 7 d. de rente, que Mg de Lisieux lui faisait pour la Baronie de Glos.
N° 7- f° 153
1454. 30 Novembre. – Lettre devant Le Masuyer, comme Guillaume de Trousseauville fieffa de Mg. De Lisieux, une pièce de terre en pré assise à Glos, par 40 sols de rente.
N° 8 – f° 154
1454. 25 MARS . Id. Jean Moisy et sa femme fieffèrent de Jean de Bray plusieurs
pièces de terre à Glos par 30 sols de rentes avec autres rentes foncières, etc, ..
N° 9 – f°155
1457. 14 JUIN . Id. Mg’ de Lisieux bailla à fieffe et à rente à Jean de Bray des
héritages assis à Glos, qui furent Bertauld Guillemin qui par lontemps avaient été en main de Seigneurie par 38 sols de rente dont le dit Debray bailla 30 sols en assiette sur le dit Moisy et sa femme.
N° 10 – f° 156
1458. 10 OCTOBRE . Id. Robin Le Monnier avait acquis en la Baronie de Glos une va
vassorerie de Messire Adam Mahiel, nommée la vavassorerie Jaquet du Glos, laquelle
le dit Le Monnier bailla depuis à Mg’ de Lisieux par échange à l’encontre de 60 sols
de rente qu’il faisait à mon dit seigneur et une pièce de terre.
N° 12 – f°157
1322. – Id. Jean de la Quesneys vendit à Mgr. Guy de Harcourt, éveque de Lisieux, 2 sols 6d. une géline, 2 capons, 2d. et 30 ô (œufs) de rente que lui faisait Guillaume de Maure et ses parsonniers par 48 sols de rente sur des terres sises à Saint-Servin de Glos.
N° 16 – f°158
1315. Mars . Lettre en latin mentionnant que Guillaume Bence et Jeanne sa femme vendirent à Mg’ de Lisieux, 5 sols de rente que leur faisait Guillaume de Conlandoy.
N° 17 – f° 159
1315. Mars. – Lettre en latin devant l’official de Lisieux mentionnant que Jeanne femme de Guillaume Bence de Glos, autorisée par son dit mari, ratifia la dite vendition.
N° 3 – f° 160
1406. 19 Avril . – Id . Colin de Bailli et Massot de Bray de Glos prirent à fieffe de Mg. d’Estouteville 5 vergées de terre par 30 sols et une geline .
N° 4 – f° 162
1407. 6 Août. – Lettre. Guillaume Ango, de glos, veudit à Mgr. D’Estouteville 10 sols de rente sur tous ses biens, meubles et héritages.
N° 5 – f° 162
1383. 26 Janvier. Id. Jaquet Bardouil, de Glos, fieffa de Jean de Gouvis, écuyer, des héritages qu’il avait acquis de Amaury de Gouvis de l’aînesse Pierre le Sarrasin
par 12 sols de rente.
N° 6 – f° 162
1307. Vidisse d’une lettre en latin mentionnant que Guillaume de Humet, chevalier, seigneur de Glos, donna aux Moines de Launoy 100 sols de rente à prendre sur le moulin de St – Martin du val d’Orbec, le jour de sa mort.
N° 7 – f°163
1381. 19 Février. – Id. Huet Osmont prit à rente sa vie durante de Jaquet le jeune et de Perotte sa femme, à cause d’elle, une pièce de terre assise à glos par 12 sols de rente.
N°9 – f° 153
1385. 21 Novembre . Id . Jéen et Robert de Villers, de Glos, prirent « rente de Messire Jean de Gouvis, deux pièces de terre assises à Glos par 24 sols de rente . »
N° 10 – f° 164
1399. 20 Novembre . Id. Jean de Gouvis, Ecuyer, vendit à Jacques du Rey (Prey) de Glos, 24 sols de rente que lui faisait Jean et Robert de Villers, moyennant 12 livres
tournois .
N° 11 – f°164
1401. 11 Août – Id. Jacques du Prey de Glos vend à Guillaume de Gouvis, Escuyer, 23 sols de rente qu’il avait naguère acquis de Jean de Gouvis, pour 12 livres tournois.
N° 6 – f° 162
1307. Vidisse d’une lettre en latin mentionnant que Guillaume de Humet, chevalier, seigneur de Glos, donna aux Moines de Launoy 100 sols de rente à prendre sur le moulin de St – Martin du val d’Orbec, le jour de sa mort.

3 – Archives S.H.L

Achat du 11- 02-2003. Lot n° 82.
– GLOS :
1) Premier dossier de la famille Deshayes, sieur d’Apremont, 1701-1838, 6 pièces parchemins et 9 pièces papier (rente, vente de terre, procuration, etc.) ;
2) Second dossier de la famille Deshayes, seigneur de Collandon, 7 pièces papier (travaux, droit de passage, location de ferme, vente de maison, déclaration et état des biens immeubles de la succession de Claude Deshayes.

Carnets de Charles Vasseur : « Analyses et Transriptions … » « transcriptions.doc »
Hb – ARCHIVES DE LA BARONNIE D’ORBEC
p.126 -1 mai 1557
Echange entre Jehan MOREL boulanger dans la paroisse de Glos et noble homme Me Jehan de FRANQUEVILLE licencié en loys sieur de COULANDON
de 5 pièces de terre assises en la paroisse de Mesnil-Guillaume contre une rente de 7 livres tournois et 1 chapon ( passé dans l’Hostel de la Sallamande à Lisieux)
p.131 – 12 juillet 1575
Quittance donnée par nobles hommes Pierre de FRANCQUEVILLE et
Nicollas de FRANCQUEVILLE, frères, sieurs de FIEZMONT et de LA VALLEE, faisant fortz de noble homme Jehan de FRANCQUEVILLE sieur de COLLANDON leur frère, à Pierre LECHIEN de COURTONNE-LA-MEURDRAC pour 8O livres tournois à eux dues par Jehan LE CHIEN de son vivant curé de GLOS et son frère pour solde de tout compte.
HH 1 Parchemins trouvés chez le brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du BREUIL-SUR-DIVES et la famille de FRANCQUEVILLE
p.8 – 21 juin 1453
Constitution d’une rente faite par Guérodin de FRANCQUEVILLE, escuyer, seigneur de TROUVILLE-SUR-LA-MER, au profit de Messire Guillaume LEQUIERRE, prêtre curé de SAINT-MARTIN-DU-VAL-D’ORBEC.
Passé en la paroisse de GLOS en l’Ostel et Manoir de CALLENDON
en présence de Damoiselle d’HEUDREVILLE, femme de Guille FOUQUET et Jehanne
DEGUERPIE de feu Jehan Marie de la GOULLAFRIERE
p.22 – 9 octobre 1590
Acte passé devant Nicollas BOURDON et Jehan HAIN (?) tabellions royaux à LISIEUX
tous demeurant en la paroisse de GLOS, déclarent et promettent de rendre et payer dans la quinzaine à
– Noble Homme Jacques MAUDUICT sieur de la ROZIERE, marchand bourgeois demeurant en la paroisse de SAINT-JACQUES-DE-LISIEUX la somme de 200 écus sols, prêt consenti par le sieur de la ROZIERE, pour ressortir le sieur de la VALLEE de la captivité en laquelle il est détenu. (si besoin voir transcriptions.doc)
p. 53 – 2 décembre 1653
Devant les notaires de LISIEUX, comparaissent :
-Claude de FRANCQUEVILLE, escuyer, sieur de la VALLEE et Damoiselle Jacqueline de BONNEVILLE, son épouse,
– Jacques et Jean de FRANCQUEVILLE, frères, escuyers, leurs enfants, demeurant en la paroisse de GLOS, d’une part (si besoin voir transcriptions.doc)
p. 75 – 13 mai 1714
Fieffe faite par divers à François DESHAYES escuyer, sieur d’APREMONT, et Alexandre DESHAYES escuyer, son fils, demeurant en la paroisse de GLOS, de deux pièces de terre situées à GLOS, proches de la rivière, tenues de la seigneurie de CALLANDON.
p. 81 – 7 décembre 1733
Fieffe faite à Jacques LEDENTU, charron demeurant en la paroisse et campagne de SAINT-JACQUES-DE-LISIEUX, par Messire Claude de FRANCQUEVILLE, escuyer, demeurant à CAEN, rue et paroisse SAINT JEAN, d’un pré situé à GLOS lui appartenant comme héritier en partie de défunts Claude et Jean-Baptiste de FRANCQUEVILLE, ses frères, à leur décès chanoines et hauts doyens de LISIEUX.
Etant ladite pièce en la mouvance de Monseigneur l’Evêque de LISIEUX, par foy hommage et autres droits seigneuriaux.
Liste de notaires : GLOS 1713 23 avril – Picquot notaire à Glos

Carnets de Charles VASSEUR : Doyenné de Moyaux « Doy. de Moyax.Doc »
14 – GLOS – GLOZ – Ecclésia de Glocio
Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux –92 feux.
Sous l’invocation de Saint Sylvain
Patronage; XIV e Heredes Domini Hug.de Quercu
XVIe Episcopus
XVIIIe l’Evêque
Curés:
Droullin 1764
Neuville 1774
Neuville 1783/1787

Insinuations

Description de l’église (avril à juin 1853)
Cette église est sous l’invocation de St Laurent, doyenné de Moyaux, archidiaconé du Lieuvin. La cure à la nomination de l’évêque valait 600 livres. Le curé avait le droit de dire la messe botté, éperonné et armé au maître-autel de la cathédrale, sur un coin duquel il déposait son faucon.

Description de la cloche de Glos
L’an 1842 j’ai été bénite par Messire Jean Jacques Farolet, doyen de Saint Pierre de Lisieux et nommée Sylvain, Pierre, Pauline par Messire Jean Pierre Hamel, notaire à Glos et Dame Pauline, Caroline Nathalie Christin, veuve de Messire Jacques Modeste Bourget, Messire Thomas Trouplin, curé
F.Collard et Robert Fondeurs à Falaise

Une deuxième description de l’église

Glos possédait autrefois un château-fort dont il ne reste actuellement rien Cependant on en connaît l’emplacement.
En outre plusieurs vieux manoirs se trouvent sur le territoire de cette commune.

Manoir de Collandon: situé sur le bord d’une petite rivière dans la vallée de Villers.
Le corps du logis principal a deux ailes en avant-corps. L’ensemble paraît dater du règne de Louis XIV. Peut-être le centre serait-il plus ancien mais il ne peut être antérieur à Louis XIII. Ce centre est construit en chaînes de pierre et cailloutis. Les ailes sont avec les angles en pierre à refends, le centre couvert d’un crépi. Les toits portent encore des débris d’épis vernissés.
Ce fief appartenait à la famille de Franqueville qui l’avait acquis de Guillaume Fouquet en 1447. La branche de Collendon s’étant éteinte au commencement du XVIIIe Monsieur d’Erneville, qui en avait hérité, le vendit le 24 août 1711 à Monsieur Deshayes, écuyer, seigneur d’Apremont qui y réunit quelques pièces de terres.(Voir généalogie des Franqueville)
Le colombier est circulaire, bâti en moellons, le toit couronné du débris d’un épi. Ainsi qu’un bâtiment d’exploitation il est de la même époque que le corps principal Louis XIV. Les autres bâtiments ruraux sont en bois et sans aucun caractère.

Manoir La Vallée: Ce manoir appartint à une branche de la Famille de Franqueville.

Manoir de Franqueville Situé à peu de distance de l’église, est une maison en bois du 16e siècle avec briques inclinées entre les colombages. L’intérieur est remarquable par ses pavages émaillés bien conservés. Une cheminée carrée Louis XIV. Le Colombier est construit en bauge circulaire est d’un diamètre considérable.

Il existe encore une autre maison remarquable sur le chemin de Glos à Beuvillers. Elle est construite en bois et paraît dater du 15e siècle. Les fenêtres étaient carrées, très petites et très multipliées. L’un des portes est en anse de panier, une autre en accolade. La base est en pierre et le pignon qui regarde la route est percé d’une porte à arc surbaissé. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont garnies de sortes d’armatures anciennes en fer, carrées.
A l ‘intérieur est une vaste cheminée du temps et deux battants de porte à panneaux plissés. L’escalier est contenu dans une tourelle carrée adossée au derrière de l’édifice. Cette maison a en croire l’opinion populaire fut autrefois un monastère ; mais rien ne peut motiver ce sentiment que sa grandeur et peut-être une croix en fer qui la surmontait il y a peu d’années
Cette maison appartient à Mme Vve Bourget.

Manoir de la Brairie.
Deuxième moitié du XVe siècle,. Son nom lui vient de la famille de Bray dont le plus ancien seigneur connu, Massot de Bray, est cité en 1406. Le manoir est constitué d’un assemblage de deux constructions. Le premier logis présente, sur l’élévation principale, une grande lucarne caractéristique en encorbellement à chevron de rive festonné, et une succession d’allèges en croix de Saint-André. Le deuxième logis est construit sur cave. La façade principale ne compte pas moins de seize fenêtre à petits carreaux donnant beaucoup de charme à l’étage. Sur l’autre façade une tourelle carrée renferme l’escalier à vis. A l’intérieur, belles cheminées monumentales caractéristiques des grands logis gothiques.

A l’extrémité méridionale du cimetière de Glos était avant la Révolution une chapelle dédiée à St Laurent. Elle a été remplacée par une auberge. On y disait la messe le jour de la fête du saint.

La ferme de Franqueville, voisine de l’église de Glos-sur-Lisieux paraît dater du XVIe. La maison est construite en bois à un seul étage en encorbellement. L’intervalle des colombages est garni de tuiles formant des losanges. Une salle au rez-de-chaussée contient quelques fragments de pavages émaillés. Une chambre au premier étage possède encore un pavage complet d’une assez belle conservation. Elle 17 pieds métriques environ en carré. Les rosaces formées chacune par 4 carreaux alternent vertes et à fond rouge avec des dessins blancs.

La ferme des Monts au village de Grès est un joli type de maison rurale du règne de Louis XIV. Deux portes qui occupent les deux extrémités de la façade ont conservé leurs panneaux à bossage et la partie supérieure est chargée d’un chiffre avec la date 1691. Ce chiffre varie sur chaque porte. Sur l’un il y a peut-être un H et L enlacés ce qui formerait les initiales de l’un des membres de la famille de Longval, qui possédait jadis cette terre, l’autre chiffre est formé d’un M et d’un G, toujours avec la même date 1691.
Le toit est brisé à la Mansard avec lucarnes, les fenêtres étaient cruciformes quoique en bois, deux ont encore conservé cette disposition. L’intérieur n’a rien de remarquable.

En 1066 un seigneur de Glos prit part à la conquête de l’Angleterre.

En 1220 Robert de Glos, fils de Philippe, donne à St Thomas et aux Pauvres de la Maison-Dieu de Lisieux plusieurs redevances qui lui étaient dues à Glos et il jure sur les Saints Evangiles de maintenir cette donation qui est revêtue de son sceau en cire rouge et attestée par Henry de Livet, chevalier, Guillaume de Wigo, Guillaume de Mairolles, prêtre, Richard de Bonhomme, Olivier de Courey et son fils, Guillebert, prêtre, fils de Messire Réginald.
Est-ce bien de Glos sur Lisieux qu’était seigneur François, baron de Rupière, seigneur de Survie, la Cressonnière, Glos et Friardel en tierce partie, à cause de Louise le Sec, son épouse, seule fille et héritière de Thomas le Sec et de Philippe de Cintray ?
Dans un aveu fait à la baronnie d’Orbec le 27 juillet 1605 Louise le Sec prend les titres de Damoyselle Dame de la Cressonnière, Glos, Surville, la Pilette et Friardel, veuve de feu François de Rupière, vivant escuyer seigneur de Survie et de la Pillette.
Des huit enfants de François de Rupière et de Louise le Sec, le deuxième Gabriel fut seigneur de Glos . La généalogie ne donne pas sa descendance. Les recherches de la noblesse ne viennent pas tirer d’embarras.

En 1666 Jacques de Louis, seigneur de la Bunellière, ancien noble, fut trouvé par la Recherche à Glos sous Lisieux.

Montfaut trouva en 1463 Pierre Bertout dont il ne voulut point admettre les preuves.
Sergenterie de Moyaux. Pierre Bertout, Glos sur Lisieux. Labbey de la Roque, Pierre É.

En 1540, outre les trois de Franqueville Jean, Martin et Jacques, les élus de Lisieux trouvèrent encore vivant noblement à Glos, Henry et Phillibert de Saint Florentin, frères puînés du seigneur du Mesnil-Guillaume.

Guillaume de Bonnechose, seigneur de Pontolain et François le Febvre.

En 1666 trois nouveaux membres de la famille de Franqueville se retrouvent à Glos : Adrien de Franqueville, seigneur du Cable, Jacques, seigneur du lieu et Jean,seigneur de la Vallée, puis divers membres de leur famille par alliance : Suzanne de Calf, Jacqueline le Hure, veuve de Pierre de Calf, et Charles de Calf.

Vente le 11 avril 1868 par Monsieur Alexandre Marie Emmanuel Gaudin de Saint Rémy et Madame Gabrielle Louise de Révilliase, son épouse, demeurant à la Chapelle Saint Rémy Sarthe, par Louise Françoise de Révilliase demeurant à Trelly (Manche) veuve de Henry Louis Ferdinand comte de Bérenger, par M. René François, comte de Révilliase demeurant à Caen et Jean Pospert, vicomte de Révilliase demeurant à Fontenay le Painel, ayant résidé à Reux à Madame Veuve Duval demeurant à Orbec pour un herbage de 16 hectares et pour le reste du domaine à David, avoué à Lisieux, la terre de Collandon, située à Glos ayant appartenu premièrement à Mme Victorine Charlotte Amédée Salbigothon de Margeot demeurant à Saint Germain la Campagne, veuve de Monsieur Louis Maurice de Margeot, chevalier de Saint Louis et la Légion d’Honneur et deuxièmement à Madame Marie Charlotte Deshays d’Apremont, veuve de Monsieur François de Margeot, décédée à Lisieux (purge légale Lexovien du 9 mai 1868)

C’est Glos sur Risle et non Glos sur Lisieux qui appartenait à la Famille de Rupière (Leprévost)

IMPRIMES :
I J 7 : Sentence rendue, le 22 juillet 1767, au bailliage d’Orbec, condamnant J.F.L. Legrip notaire à Hermival et Dubois notaire à Glos à 3 livres d’amende pour chacune des contraventions par eux commises en passant des contrats hors la limite de leur territoire et condamnation des contractants ; (ex n° 74)
III J 13 : Mémoire justificatif de l’accusation de calomnie intentée par Me Labbey, notaire à Glos à Mme Daufresne et Barbel, notaires à Lisieux. 1818.
Jour 20 : « Le Normand »
N° 48 du 27-11-1835 : affaire Fieschi, suppression des ‘’pentoirs’’ à Lisieux, départ de M. Pichon, maire de Glos, Cour d’assises (Montviette, Courtonne la Ville, St Martin de la Lieue, Lisieux…)

FONDS STURLER PHOTOS.
BOITE 35 A – Blanchisserie Thomas oct 65 – bâtiment usine Glos 2 pell.
BOITE 51 – 51 A – Ateliers de Glos février 1975.

Fonds Cailliau 3F.
3F 76 1784-1803 – Glos, les Bruyères : cession de parcelles, bail d’un moulin à blé.
3F 137 1749-1777 – Villers, Glos : succession.
3F-139 – Contrats De Mariage –
BERTRE Pierre Victor de St.Germain Lx et SAUDBREUIL Charlotte Jul St.Silvin Glos 29/4/1777
1598 8 février – Contrat de mariage de noble homme Jacques Loys, fils de Charles, sieur de la Grandière et de la Bunellière et de Madeleine De Nollart et Catherine Ducalf, fille de Guillaume, sieur de Manneville et de Philippe Lefebure de St Sylvain de Glos.

Fonds Caillau Sous-Série 2F.
2F A 38-60 1746-1828
– Meulles, Firfol, Notre-Dame-de-Villers, Brévedent, Fontaine-la-Louvet, Glos : acquisition, contrat de mariage, rentes viagères, comptes personnels, revenus, marchés, accords, factures, procès, lettres, autorisation, contributions.
2F A 89-106 1767-1825
– Lisieux, Glos, Hausey (le), Mancellerie (la), Rocques : lettres personnelles, comptes, achat drap toile, vente de bois, entretien maison, travaux, nourriture, service de garde, livre d’achat et de dépenses, exploitation de bois.

Fonds Cartes Et Plans.
303 – Lisieux, Glos, Hermival (GU de) – 1970 – Wiener – 1/10.000 3 exemp.

Revues – Brochures – Livres:
Br 069 Sa Grandeur Monseigneur LEMONNIER à Glos. 25 juillet 1920 DEVILLE Etienne.
BR 414 Manoir de la Quaize à Glos, et Villers BADIN Michel.
167 – ZAC « Les-hauts-de-Glos » – FLOTTE David, MENAGER Loic, VIPARD Laure.

FONDS COTTIN 2019>
14 – DIVERS – Boîte archives – photos de la Brainé à Glos.
42 – Boite Archives LIVRETS DIVERS.
Souvenir de la bénédiction de deux cloches,à Glos, livret d’Etienne DEVILLE -1935.
43 – Boite archives ÉTUDES DE F.COTTIN
Glos – manoir de la Prairie.

Sommaire des Carnets d’Alexandre MOISY.
– EPITOME – XI – NORMANDIE
Les Bruyères de GLOS.
– ARCHEOLOGIE – 6 –
L’Aqueduc de Glos –

Inventaire Cooperative De Reconstruction De Lisieux.
CARTON 28: Degrave route d’Orbec transfert à Glos. – Ilot 50 C Degrave à Glos route d’Orbec chemise 1/2/3/4 à 7.
CARTON 31: Hamon IRP 15 – sinistré à Glos sous Lisieux.
CARTON n°42 – Lelièvre Glos.

Fonds Etienne Deville :
– Carton n°11. C11/12 Fiches manuscrites sur: Glos.
– Carton n° 06. C6/10 Note sur le gisement de Glos par M.E. Goubert suivie de la description des fossile du coral-rag de Glos par le Dr K.Zittel et Em. Goubert.
– Carton n°1. Bénédiction de cloches à Glos 25 juillet 1920
– 1480, 12 juin – Courtonne-la-Meurdrac
Robert Gouscelin, de la paroisse de Glos, vend à Jehan Le Boctey, écuyer, 10 sols tournois de rente à prendre sur Colin Bouteiller, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec.. = Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

FONDS LECOURT Abbé Célestin – NE 18
CHEMISE : 02 – Histoire de GLOS.

Inventaire des enveloppes. Enveloppe n° 14

Promenades À Travers Les Communes Rurales Des Environs De Lisieux.
3ème série : Glos.

FONDS Arthème PANNIER :
NE 12.1 – 1er carton « Communes ». Glos. Voir également « Carton 2 ».
NE 12.2 – 2e carton « Communes ». Glos.

Fonds Sturler.
BOITE 35 – 35 A – Bâtiment usine Glos 2 pellicules.
BOITE 45 – 45 N – Ets Wonder usine de Glos octobre et novembre 1969 – Extérieur 4 pellicules.
BOITE 51 – 51 A – Ateliers de Glos février 1975 – Reportage- 1 bande pellicules 24/36
51 F – Ateliers de Glos avril 75.
BOITE 52 – 52 F – Ateliers de Glos janvier février 76
BOITE 53 – 53 F – Ateliers de Glos février 77 – Reportages nouveaux bâtiments extérieur
Machines 1 bande 24/36
53 I – Ateliers de Glos mars 77 – Nouveaux bâtiments 4 pellicules 1 pellicule intérieur. Machines 1 pellicule

Fonds Claude Lemaitre – 2017
– 107 Cours D’eau Et Aqueducs Pochette 34X48cm
– Cour et débits rivière d’Orbec, photocopies en A31889
Partage de l’eau de la rivière d’Orbec : contestation de la Commission administrative des Hospices de Lisieux au Préfet du Calvados
Aqueduc romain de Glos, tracé avec positionnement des sources des Rouges Fontaines et du Gavaudon description de 1916
Travaux de défense contre les inondations de la Touques, plans, avant-projet et détails vannage projeté, jeu de photocopies en A31903
Orbiquet (l’), divers plans en A3
– 108 Aqueducs Glos – Centre Ville – Pochette 34X48cm
– Plans / rocade sud – Coupes, tracé, détails, Zone des captages, plan.1948, Tracé à l’arrivée sur Lisieux, plans, photos et agrandissements en A3

Archives NEDELEC Communes.
com.28.1 Glos Extr.des registres de catholicité de Villers/Glos (1636-1793) et des registres de délibérations du Conseil Municipal (1793-1824)
com.28.2 Glos Manoir de la Brairie
com.28.3 Glos Manoir de Bray
com.28.4 Glos Le Fief de Bray
com.28.5 Glos Château de Colandon
com.28.6 Glos Le Clos des Iris
com.28.7 Glos Presbytère
com.28.8 Glos Manoir de la Motte
com.28.9 Glos Manoir des Sables
com.28.10 Glos Manoir du Douet du Coq
com.28.11 Glos Manoir de la Vallée
com.28.12 Glos Château de Villers/Glos
com.28.13. 1 Glos Manoir de la Quaize
com.28.13. 2 Glos Famille Costard
com.28.14 Glos Quatre manoirs de Glos (Bray, Brairie, Colandon, Quaize)
com.28.15 Glos Jacquelin, architecte
com.28.16 Glos Les propriétaires du Coudray à Prêtreville
com.28.17 Glos Références à Glos dans » Le Pays d’Auge » (1951-2000)
com.28.18 Glos Vie de la commune 1996-2007
com.29.1 Glos Curés de Glos au XVIIIè s.
com.29.2 Glos Eglises + comparaison avec St Jean de Livet, Prieuré de Montargis, La Pommeraye, St Martin de la Lieue
com.29.3 Glos Trois monographies : Glos, Villers/Glos et manoir de la Motte
com.29.4 Glos Histoire de Glos par l’abbé Lecourt
com.29.5 Glos Notes historiques
com.29.6 Glos Extr. de la Statistique monumentale d’A. de Caumont
com.29.7 Glos Matrice de la notice du 11/05/2009
com.29.8 Glos La Manoirie au Faulq, le Buisson à Fauguernon, La Cour de Moyaux.

Cartulaire ShL:
– 1508, 16 février – Lisieux
Noble homme Davy Boctey, escuier, sieur de la Blanche Porte, bourgeois de Lisieux, reconnaît avoir reçu de Mérigon et Jehan Delannoy, de Glos, la somme de 12 livres 10 sols, pour le racquit et franchissement d’une rente annuelle de 25 sols tournois.= Tabell. Lisieux.- Analyse Et. Deville
– 1509, 11 juin – Mesnil-Guillaume
Guillaume de Saint-Florentin, écuyer, sieur de Coq, vend à Jehan Le Valloys l’aîné, écuyer, sieur de Mesnil-Guillaume, la terre et seigneurie du fieu de Coq à lui appartenant, tant en terres, bois, plant, pâtures, près, hommes, rentes, revenus, libertés et droitures appartenant aud. fieu sans en rien retenir situé en la paroisse de Glos et Mesnil-Guillaume. Ledit sieur Florentin avait acquit ce fief de noble homme Richard de la Rivière, écuyer,
sieur de Brucourt. La vente est faite moyennant la somme de 300 livres tournois.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville – I – 79
– 1527, 17 juillet – Glos
Jehan Le Valloys, écuyer, sieur de Putôt, demeurant à Lisieux, vend à vénérable et discrète personne, Me Etienne de Gonellon, curé de Glos, une pièce de terre à Glos, près la rivière et le chemin tendant de Lisieux à Orbec, contenant demie acre moyennant 20 livres 5 sols tournois.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville
-1543 – Lisieux Taille de 1543
Richard Glos, estanier, 20 s.
Analyse Et. Deville. = Arch. SHL. 9 FB. Fonds Et. DEVILLE. Notes et Documents, 2.- Lisieux, 23
– 1562, Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux p. 79.
94.- Robecler de Barville, escuyer, seigneur du fief de la Quieze ( Probablement à Villers-sur-Glos.,), autrement nommé le petit Blangy. XXIIII l.
= P.-F. LEBEURIER, Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux en 1562 avec une Introduction sur l’histoire et l’organisation du ban et de l’arrière-ban, Evreux-Rouen, Huet-Lebrument, 1861, In-12, 167 p.
– 1565, jeudi 26 juillet – Lisieux
Retrait par le Chapitre de la Cathédrale de Lisieux, de la Baronnie de Glos, terre et seigneurie de Coutonne et Montgoubert, acquises par Me Jacques Olivier, licencié ès droits, le 15 septembre 1563 moyennant 13.000 livres suivant l’édit du Roi.
Le même jour, retrait de la terre et seigneurie de Putôt, acquise par noble homme Guy de Bricqueville, capitaine de Saint-Lô.
Le même jour, retrait d’une maison, sise paroisse Saint-Germain, dépendant du prieuré de Sainte Barbe, biens de l’église de Lisieux, vendus suivant l’édit du Roi, maison acquise par Olivier Carrey, représenté par Jehan Duprey, licencié en médecine.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville
– 1571, lundi 29 janvier – Glos
Noble homme Jehan de Franqueville, seigneur de Collandon, demeurant aud. lieu, paroisse de Glos, vend à Jean Costard, marchand drappier, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques, trois pièces de terre assises en la paroisse de Glos, du nombre du domaine non fieffé de la seigneurie de Colklandon, deux en labour et une en taillis. La vente faite par 348 livres tournois.= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville.
1605, 11 octobre – Lisieux
Marguerite Le Valloys, vend à à Robert De Calf, demeurant à Glos, une pièce de terre aud. lieu
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier, 2 ff.
– 1414, 19 novembre – Saint-Martin-de-Mailloc/Glos
Girot de la Quèze, écuyer, demeurant à Glos-sur-Lisieux, avoue tenir du roi un huitième de fief à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, nommé le fief d’Auge, à cause de sa femme, Colette de Pois.
= cité par Henri de FRONDEVILLE, Le compte de Jean Le Muet pour la Saint-Michel 1444 dans Etudes lexoviennes, IV, 1936, p. 267
– 1427, 25 janvier n. s.) – Prêtreville . Paris
Rémission à Jehan de Bienfaite, chevalier, de la garnison du château de Courtonne, pour avoir frappé mortellement de son épée, dans le bois de Glos, un certain nommé Guillaume Morel, avec lequel il s’était pris de querelle en revenant de l’hôtel d’Henri de Querville, écuyer, où l’on tenait taverne… »
= AN JJ 173, p 586, fol. 290 v°. Edit.: Paul LE CACHEUX, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°.; Prêtreville, II, 16 – Querville, I, 28; II, 14.
– 1435, 26 juillet
Henri VI informe les gens des comptes à Paris, les gouverneurs généraux des finances de France et de Normandie et les baillis de Rouen, Caux, Caen et Evreux qu’il a accordé un délai d’une demie-année pour faire son dénombrement à Guillaume Crafford, chevalier, auquel il a donné les terres de Jehan de Trousseauville, chevalier, Robin de Bailleul, seigneur de Glos, estienot d’Anesy (Anisy), Olivier de Malou, Jehan de Capvale, écuyers et de leurs femmes, y compris les rentes acquises par la dame de Beuville lesquelles terres sont situées en pays « très dangereux » fréquentés par les « brigands », et qui est lui-même très occupé. Le roi se réserve la garde des mineurs et les patronages d’église.
Donné: Par le Conseil signé Piquet .
= Bibl. nat., Nouv. acq. franç. 1482, n° 130
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 3-4, 1967, p. 80, n° 130.
– 1454, 30 novembre – Glos
Lettre devant Le Masuyer, comme Guilaume de Trousseauville fieffa de Mgr de Lisieux, une pièce de terre en pré assise à Glos par 40 sols de rente.
= Cartulaire lexovien, f° 153 – Cité par H. de FORMEVILLE .- Histoire, t. II, p. 334
– 1480, 12 juin – Courtonne-la-Meurdrac
Robert Gouscelin, de la paroisse de Glos, vend à Jehan Le Boctey, écuyer, 10 sols tournois de rente à prendre sur Colin Bouteiller, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec..
= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.
– 1793, 5 octobre – Vimoutiers
Missive du Comité de surveillance de Vimoutiers au Comité de Surveillance d’Argentan requérant l’arrestation de Etienne François Morin, de Glos
( A.D. Orne – L. 478340 – photocopie )

Fonds Boudard Sous-Serie 2f M – Familles
2FM184 – 1769 à 1866 – Deshayes de Colandon et d’Atremont -terres de Glos et N.-D. de Courson.

Fonds Boudard Sous-Serie 2F B.
Echevêché De Lisieux (11 Cartons) – Inventaire
2FB55 – 1771-1792, Baux, remboursement d’une caution aux meuniers de Glos, Lisieux et Rocques.
2FB76 – Baronnie de Glos.

FONDS BOUDARD – Sous-série 2F A.
2FA55 – 1807 – concerne G-J-F BOUDARD père, documents relatifs à Glos et divers comptes et dons en faveur de Marie Marguerite BOUDARD sa fille épouse BOIVIN.
2FA56 – 1807 – concernant la terre de GLOS.
2FA65 – 1791 – Impositions (33 pièces). (St Germain, St Jacques, Glos …. )
2FA97 – 1822 – Mémoire de travaux (fermes de Glos, de la Mancellerie et du Hausey.)
2FA108 – période révolutionnaire – comptes pour la maison de Glos.

Fonds Ancien 1F.
1F658 : 26 fructidor an XIII : projet de bail à Glos.
1F707 : 1779 : délit de chasse sur les bruyères de Glos, commune de Saint Jean de Livet.
1F16 – 1769-1831 – Quittances délivrées par J. Despériers, curé de Saint-Jean-de-Livet à Dubois, notaire à Glos au sujet d’une rente seigneuriale de 150 livres créée en 1748.
1F284 : 17 juin 1776 : accord entre François Lemercier seigneur de Mesnil Guillaume, Jacques Rayer officier de la milice de Caen et Charles Dubois notaire à Glos à propos du paiement de rente -sur les Bruyères de Glos; témoins Pierre Moisy et Pierre Pinel.
1F287 : 16 février 1767 : Jean Desperriers paroisse Saint Germain donne en fieffé à rente à Charles Dubois notaire à Glos une ferme sise à Saint Jean de Livet.
1F333 : 1er mars 1673 : fieffé de rente de Pierre Thomas Bényeret damoiselle Marie Amyot sa femme à Pierre Grandval de Glos.
1F287 : 16 février 1767 : Jean Desperriers paroisse Saint Germain donne en fieffé à rente à Charles Dubois notaire à Glos une ferme sise à Saint Jean de Livet.
1F334 : 8 juillet 1775 : Pierre Grandval, marchand, et Joseph Voisin représentant le sieur Jacques Rayer ont reconnu avoir cédé à Pierre Charles Dubois notaire à Glos 12 acres de terre sises aux Bruyères de Glos.
1F589 : 7 juin 1764 : Nicolas Leroux demeurant à Glos donne à ferme à Jean Bellière tuilier (St Martin de la lieue) une tuilerie sise à Glos.
1776. Archives SHL. 1F562 :1776-1835 : Famille Dubois, (ancien notaire à Glos) 39 ­pièces : quittance de fermes de rente.(St Jean de Livet)
1F32 – 1695. Vente par Jean et Thomas Fleury demeurant à Glos et Saint-Désir ­de Lisieux, à Robert et Gabriel Fleury de la paroisse de Glos, de ­trois pièces de terre assises à Glos.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

GACE 61


NOTES  sur GACE – 61181

GACÉ, sur la rivière de Touques, de l’élection de Lisieux, est un comté avec château, appartenant à la maison de Matignon. Il y a marché le samedi.
L’église, qui a saint Pierre pour patron, est à la nomination et collation de l’Evêque de Lisieux, et peut avoir six cents communians. Il y a près de sept cents ans qu’un Raoul, seigneur de Gacé, était connétable de Normandie.

1 – BIBLIOGRAPHIE
2 – REFRENCES HISTORIQUES
3 – ARCHIVES SHL

1 – BIBLIOGRAPHIE :

DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge , Condé-sur-Noireau, Corlet, 1989, 25 x 33, 301 p.; pp. 34-35

MESNIL du BUISSON comte du, « Une voie commerciale de haute antiquité. Les origines d’Alençon, Sées, Gacé, Exmes et Argentan », BULL. SOC. HISTORIQUE ET ARCH. DE L’ORNE , LXVII,1949, pp. 3-66
+ IND.: 1.- La bifurcation d’Exmes à gacé. 2.- Position de Gacé. Première installation. 3.- La ville romaine. 4.- Extension du Moyen-Age. pp. 34-40.

FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie in MSAN ., XXXVI, 1961
Détail des biens des abbayes dans le Pays d’Auge, l’Hiémois et le Lieuvin:
– Saint-Etienne de Caen : dîme de Gacé d’Ecouché, pp. 442-446

LE CACHEUX Paul, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435) , Rouen-Paris,Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°.
Gacé, I, 144 –

LE CACHEUX Paul, Correspondance de la famille d’Estouteville(1460-1535) , Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1935, In-8°, xij-134 p.( Coll. de la Société de l’Histoire de Normandie)
château de Gacé, 6-8, 16, 56, 58,, 59, 89;

CHRETIEN 1842, p. 233:
« … Une partie de son ancien château a été démolie au commencement de la révolution; il n’en reste plus que quelques tours et des fossés »
Dictons, sobriq.: Les failli de gacé. Comme ceux de Gacé, faire faillite et s’enrichir. Etre de gacé, connaître le fil.

Voir : Odolon-Desnos Tome II p.78
Almanach de Lisieux 1787 p.102
Ordéric Vital – St Evroult Tome II p.99 et Tome II p.4
Recherche des Nobles de Lisieux p.68
Histoire des Grands Officiers de la Couronne – Morechain p.199 – Bouteillers p.499
Montres du Baillage d’Evreux p.44
Généalogie de Longprey
Généalogie du Merle
Voir Mesnil-Hubert – Resenlieu – Merlerault
Procès-Verbal de 1764 p.126 à 129
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXIII 2e partie p.9 n°15 et Tome XXIII p.179 n°1010
Delisle – Echiquier p.157 n°693
D’Estaintot – Histoire d’Estouteville p.7-9-12-18
Lettre d’Arnoul, évêque de Lisieux sur le patronage p.297
Bulletin monumental 1867 p.650
Formeville I et II p.80
Hippeau – Gouvernement de Normandie Tome VII p.505 à 511.
Vue du château de Gacé – Orne Pittoresque p.182.
Archives de l’Orne – Comté de Gacé de 1685 à 1788 -23 liasses.

2 – REFRENCES HISTORIQUES :

– 1288 – Mesnil-Hubert , Royal-Pré
Concession à l’église des Astelles, par Guy, seigneur de Gacé, de cens et rentes en fief dans les paroisses de Mesnil-Hubert et Montfort.
= Archives Hôpital de Honfleur Série H. Suppl. 1607 .- B. 34

– 1402 , 1er août
Information de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge, pour la mise hors de garde noble de Jean d’Asnières, écuyer, seigneur de Courbépine, de Launay (Orne, commune de Gacé), et de la Saussaye (S-M, c. Yerville), né à Chaimont, le 30 avril 1380, fiels de Jean d’Asnières, écuyer, mort en octobre 1382, et de Jeanne d’Aunay.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 205-206.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle , XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 10.

– 1780 – Gacé , Fervaques , Orbec
Etat des tournées des départements de Gacé , Fervaques , Orbec
= A.N. G2 32

Insinuations

Raoul de Gacey, connétable de Normandie, défend Falaise contre le Roy Henry de France et se distingue à la Conquête d’Angleterre en 1066.

Philippe de Gacé se distingue dans les Armées de Philippe Auguste après la Conquête.

L’église de Gacey est donnée en 1177 par l’Evêque Arnoul à l’abbaye de St Victor.

Les Barons d Gassey avaient séance à l’Echiquier.

1214 – Guerre avec Othon , empereur d’Allemagne
Bannerets : Heres de Gaci ( ?)

Mémoires de la Société des Antiquaires – Tome 23 p.179
8 août 1421 – texte en latin

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
GACEY.
179. Gilles de Maurey, Sr. de la Fanjaye ; a dit être procréé d’ancienne noblesse, joûte sa généalogie, commençante à Robin, son bisayeul, vivant en 1453, duquel il a dit fournir sa descente par plusieurs lettres et écritures , dont la copie est demeurée au greffe.

Recherche de 1666
François de Mauroy, sieur de la Fargerie, ancien noble.

Maladrerie de Gacey réunie à Vimoutiers en juillet 1696 (Lechaudé d’Anisy – Mémoires de la Société des Antiquaires Tome XVII p.171)

Archives du Calvados
19 février 1745
Nous soussignés fermiers des dixmes de Gacé, appartenant à Monseigneur l’Evêque de Lisieux, avons réglé avec Madame de la Germanière pour les Novalles des terres nouvellement couchées, dépendant de la terre de la Mahiardière, qu’elle payera pour lesdites novalles compris la pièce acquise su Sieur Des Aunées azire ( ?) la somme de sept livres dix sols par an autant que notre bail aura cours, ce fait après une estimation entre nous desdites pièces de terre, fait double ce dix neuf février mil sept cens quarante cinq et le tenons généralement quitte de ladite somme jusques et compris l’année 1744.
Signé – as.burgnat de Germanière.

Beauperrey, propriétaire à Gacé, député du baillage d’Evreux, tiers état, aix Etats Généraux de 1789 (Moniteur réimpression in 4° 1843)

Armoiries des Comtes de Gacey-Matignon
Ecartelé au 1er et 4e de Goyon qui est d’argent au lion de gueules
couronné d’or – au 2e d’Orléans Longueville , au 3e de Bourbon St Pol.

3 – ARCHIVES SHL :

Voir Archives SHL “Lieux M à Z” dossier 39
39 – excursion association « Le Pays d’Auge » : Gacé, Cisay Saint Aubin, Saint Evroult.

Fonds Cailliau :
1783 – Constitution de procureurs par Simon-Thomas Rombaud, archidiacre de Pont-Audemer. Mathieu-Simon de la Chaune, archidiacre du Lieuvin; Pierre-Guillaume-François Le Bourg, archidiacre de Gacé, chanoines de Lisieux.
= Arch. SHL. 3F 2. 3 pièces papier.

Fonds Sturler :
33 K reproduction de cartes mars 1965 – archidiaconé de Gacé 1 pellicule

– Ancien diocèse de Lisieux, archidiaconé de Gacé, doyenné de Gacé. – Dédicace saint Pierre.
– Con. de Gacé)

CARNETS DE CHARLES VASSEUR : Doyenné de GACE :
21 – Gacé –de Gaceyo – St Petrus de Gaceio

Comté de l’élection de Lisieux, sergenterie du Sap
212 feux

Sous l’invocation de St Pierre

Patronage:
XIVe, XVIe et XVIIIe : Episcopus Lexoviensis

Chapelle St Christophe près Gacé : revenu 40 livres

Chapelle en l’église St Pierre de Gacey : revenu 24 livres

Hôtel Dieu de Gacé
Patron : les habitants : revenu 1200 livres.

Curés :
Le Vavasseur 1764
Metais 1774
Bernier 1785/1787

FIRFOL


NOTES sur FIRFOL – 14270


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Archives Calvados.
Firfol (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14270.

FIRFOL
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. – Gr. à sel de Lisieux. – Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. de Lisieux; canton de Moyaux (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Moyaux (Loi du 28 pluviose an VIII); canton de Lisieux (1er section) (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 149 hab. (1911). Sup.: 500 hect. 56 a. 15 c.
ADMO Gale. Actes municipaux. 13 frimaire an VI-5 pluviose an VIII (Reg., fol. 1-14).
Reprise des actes et délibérations : 19 fructidor an VIII.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures. 1607-1622 et depuis 1667.
Lacunes : 1671-1677, 1737-1748, 1750-1769. –
La comparaison avec les données de l’inventaire arrêté le 28 juin 1859 (43 cah. de 1591-1630 et 183 de 1639 à 1792) fait apparaître des pertes récentes importantes, constatées par le récolement de 1908.
Délibérations du commun. 1689-1720, passim.
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Firfol. 6 brumaire-30 fructidor an II. (Reg.)

Firfol, canton de Lisieux (1° section).
Fierfol, XIV s° ( pouillé de Lisieux p. 24 ).
Firfolium, Frafolium XVI°s (ibid).
Frafolium.

Prieuré de Firfol sous l’invocation de Notre-Dame
patr. l’abbé de Cormeilles.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Moyaux.
Génér. d’Alençon
élect. de Lisieux, 75 feux.
sergent. de Moyaux.

Firfol, Firfolium, N.-D., prieuré bénédictin de Cormeilles, diocèse, cant. et arrond. Lisieux, auj. dioc. Bayeux, doyenné de Moyaux, Calvados. BEAUNIER-BESSE, VII, 206. — Dict. top., 114. — LONGNON, II, 249.

Lieux-dits de FIRFOL.
Corne-du-Bélier (LA), h. – Cour-de-la-Pipe (La), h. – Friche (LE), h. – [Garçonnière (La), h. Garçonnerie,1848 (Simon).] – Guérandière (LA), h. – Hamel-Auge (LE), h. – Merisier-au-Coq (LE), h. – Nolent, h. – OUVILLE, h. – [Pommerey (LE), h.Les Pomnrerayes,1868 (Simon).]
– Saint-Christophe, h. et f. – Thorel, f. – Traginière (La), h. – Vastine (LA), h. –
1546 – La Guéraudière.
1549 – L’aumône de la Chapelle d’Ouillie.
1557 – Ainesse Rotel en la seigneurie du Val Hebert
1572 – La sieurie du Val Hebert
1579 – Le Lieu du Bosc-Gosselin

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives
3 – Manoir Saint-CHRISTOPHE
4 – Archives SHL.

Le territoire de FIRFOL contient un certain nombre de monuments intéressants, la chapelle du prieuré, la ferme de Nolent, le Manoir de Douville et bien entendu le Manoir Saint-Christophe.
Par contre, il est difficile, en l’état de notre documentation, de retracer l’histoire de ces propriétés, le nom des anciens-possesseurs nous étant parfois totalement inconnus.
Il y a tout lieu de penser cependant qu’il faut les rechercher parmi les seigneurs qui relevèrent l’abbaye de Cormeilles aux XIe et XIIe siècles en lui aumônant quelques revenus ou des terres sur l’une desquelles fut élevée entre autres la chapelle Saint-Christophe. Cette abbaye dont les biens étaient de peu d’importance comparés à ceux de l’abbaye de Bernay[1] LONGNON, 1903, p. 248b.: Abbas de bernayo, pro omnibus bonis: 1.550 lb. était patronne de l’église Notre-Dame de Firfol et de son prieuré[2] FORMEVILLE, 1875, t. I, pp. xxx-xxxiv; LONGNON, 1903, p. 249 c. Dans le Pouillé rédigé vers 1350, le prieuré ne figure pas nommément, sans doute est-il compris dans la mention p.248b: »Abbas de Cormelliis, pro omnibus bonis: 844 lb.
Aux environs de 1370, cette paroisse dépend de la vicomté d’Orbec et de la sergenterie de Moyaux[3] BN Fr. 26.010, Nø 1087; Cité dans AD 76 16 F 7. Fonds de FRONDEVILLE. mais il s’agit d’une paroisse de 60 feux[4] FORMEVILLE, t. II, p. 397. relativement pauvre puisque sa participation à l’aide levée en 1378 sur les vicomtés de Normandie représente approximativement la moitié des sommes versées par Fumichon – qui compte 80 feux – ou Saint-Philbert-des-Champs par exemple[5] Cf. BN Fr. 26.015, Nø 2380; cité dans AD 76 16 F 7. Fonds de FRONDEVILLE..
Quelques familles nobles y demeurent: les Béthencourt[6] Sur Jehan de Béthencourt, « maistre de l’artillerie du roi en son chastel de Meleun », voir: DELISLE Léopold, Mandements et actes divers de Charles V (1364-1380), Paris, Imp. Nationale, 1874, p. 175, nø 359. avant 1383[7] Cf. Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 251 cité par Michel NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 15-16., Philippe de Bellemare, en 1463[8] LABBEY de LA ROQUE, Recherche de Montfaut, Caen,
[21]1818, p. 24., François du Bosch, sieur d’Hermival, en 1540[9] LABBEY de LA ROQUE, Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur-Election, Caen, Poisson, 1827, p. 52., Guillaume du Bosch, écuyer, en 1547[10] Cf. Pièces Justificatives.
nous nous arrêterons aujourd’hui au Manoir Saint-Christophe ainsi qu’aux ruines de l’ancien prieuré du même nom[11] Sur la commune voir la courte notice de Joseph CORNU, Promenades à travers les communes rurales des environs de Lisieux, Lisieux, Emile Morière, 1938, pp. 7-9..
Il y avait sur le territoire de Firfol, un prieuré régulier dont le patronage appartenait, comme celui de l’église paroissiale, à l’abbaye de Cormeilles.
La chapelle existe encore. C’est un petit édifice construit avec soin, qui date de la fin du XIIIe siècle ou des premières années du XIVe. Le chevet est droit et ajouré d’une grande fenêtre à trois meneaux qui occupe tout le pignon. Les murs latéraux sont divisés en deux travées par un contrefort; deux autres contreforts soutiennent les angles. Le midi est percé de deux fenêtres ogivales de médiocre dimension, partagées autrefois par un meneau qui portait sans doute une tracerie rayonnante. Sa corniche est accompagnée d’une série de trèfles gravés en creux dans la pierre. Au nord il n’y a d’ouvertures primitives que vers l’orient, ce sont deux étroites lancettes. Des bâtiments ont du s’appuyer de ce côté de la chapelle, qui est élevée sur une cave et correspondait ainsi à leur premier étage. Les portes sont peu caractérisées et doivent dater de diverses époques.
La grande porte d’entrée s’ouvre sur le chemin, à l’occident. Elle est à arc surbaissé et paraît avoir été retravaillée vers la fin du XVIe siècle. Le porche en maçonnerie qui la protège est du XVe siècle; il était recouvert par une voûte ogivale en charpente fort soignée et dont les moulures se rencontrent fort rarement.
Au dessus, dans le pignon, s’ouvre une fenêtre semblable à celles qui éclairent le mur méridional. L’appareil des murs se compose de moellons: on n’a employé la pierre de taille que pour les angles, les contreforts, l’entourage des baies. La pierre est rare dans le pays, et il est fort instructif d’étudier la manière intelligente dont le constructeur a su l’économiser, tout en donnant à son oeuvre un air d’ampleur qu’on atteindrait difficilement, même avec les ressources dont les architectes disposent de nos jours. Les colonnes sont grêles, les chapiteaux peu fouillés, les bases un peu plates, mais il faut une analyse complète pour constater ces défectuosités, que le premier coup-d’oeil n’aperçoit pas.
Les gros murs me paraissent dater de deux époques: une partie du-blocage, surtout à l’orient, peut remonter jusqu’au commencement du XIIIe siècle, comme les deux étroites lancettes dont il a déjà été parlé; le reste est de cent ans plus jeune et appartient comme les autres fenêtres, à l’architecture rayonnante.
Le plan indique la longueur et la largeur de la chapelle, les murs latéraux ont, sous comble, 22 pieds environ; on compte 38 pieds au haut du triangle du chevet.
Cette chapelle sert maintenant de bâtiment d’exploitation rurale. La voûte est ogivale, en merrain, avec entraits et poinçons visibles. Des trèfles en noir décorent les douvettes.
Les fourrages qui y sont habituellement entassés empêchent un examen approfondi de toutes les parois; il doit y avoir une piscine.
M. le curé de Firfol a eu l’obligeance de nous communiquer les noms des prieurs de St-Christophe qu’il a trouvés, en dépouillant les registres de sa paroisse. Ces registres remontent à 1600, mais c’est seulement un siècle plus tard que l’on trouve le premier prieur, et la liste est loin d’être complète.
Prieuré de Saint-Christophe – Ordre de Saint-Benoit.
1525 – Me Thomas DESJONCQUET, prêtre
1525 – Me Guillaume LEGOUBLEY (?), prêtre
1543 – Michel DUBOS écuyer fils héritier de feu François DUBOSC écuyer en son vivant seigneur d’Hermival.
1543 – Guillaume DUBOSC seigneur d’Hermival demeure à.
1544 – Jehan DUGARDIN, sous-diacre, ainé et assembleur de l’aînesse MOREL, tenue de la seigneurie de Hermival.
1545 – Dom François NOLLENT, prieur de prieuré.
1489 – Robert DASNIERE, prieur du prieuré.
1546 – Nicole DESJONCQUET, prêtre
1577 – Noble homme Jehan DUBOSC sieur de Hermival vice-bailli du baillage d’Evreux demeure à…
1580 – Dom François de NOLLENT, prieur de prieuré.
1583 – Jehan LOISEL, de Fumichon, curé.
1583 – Noble homme Gilles de NOLLENT, sieur de la Mesgrie (?) de la paroisse de Firfol.
1586 – Noble homme Jehan DUBOSC sieur de Hermival vice-bailli du baillage d’Evreux demeure à Firfol.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados, t. V.
CORNU Joseph, Promenades à travers les communes rurales des environs de Lisieux.
COTTIN Michel, Promenade d’Automne de l’Association le Pays d’Auge. Notes de visites: … Firfol, Manoir Saint-Christophe… publiées par Armand GOHIER dans PAR, 43, N° 12, Décembre 1994, pp. 27-31, ill.
DEVILLE Etienne, « Excursion du 27 août (1926) », AAN, 94 – 1927, pp.172-184
Editions FLOHIC: Le Patrimoine des Communes du Calvados: page 1009.
FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint- Michel 1444 – Jean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes-lexoviennes, IV, 1936, pp. 117-318
FORMEVILLE Henry de, Cartulaire de Thomas Basin dans Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, F° 249, t. II.
FOURNIER Dominique: note de toponymie: Cambremer, Fauguernon, Firfol- Bulletin Le Billot n°47 Sept.1994
GOURMONT Jean de, « L’excursion d’automne de l’Association ‘Le Pays d’Auge' », PAR, 14, N° 6, Juin 1984.
HUGONIN chanoine R., « Prieuré de Firfol », BSHL, Nø 27, 1926-1930-(1930), p. 206.
LE CACHEUX Paul, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol.. In-8°.
Firfol, I,34 LECOQ, Monographie de la commune de Firfol, Ms. s.d. vers 1885, 5 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9386 LESCROART Yves, La Renaissance en Pays d’Auge dans La Renaissance en Basse-Normandie, numéro spécial de Art de Basse-Normandie, Printemps 1975
MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.
Firfol: Manoir Saint-Christophe
NEDELEC Yves: documentation 2002 (Eglise, J.-B. Daubin …) Voir Archives SHL NE26
PELLERIN Henri, « Saint-Sébastien de-Préaux », PAR, 11, N° 11, Novembre 1961, p. 7
PIEL abbé E., Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations Ecclésiastiques, t. V, p. 360
PREVOST G.-A., Armorial général de France ( Edit de Novembre 1696 ) .Généralité d’Alençon publié d’après le manuscrit de la Bibliothèque nationale, t. II, p. 213; II, p. 252.
T. de Morembert, Firfol, prieuré bénédictin.
A. Paillieux, Une page d’histoire lexovienne : les Prussiens, la « Bataille de Firfol »

2 – Pièces Justificatives.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

194. – Le 17 nov. 1699, vu l’attestation du sr Poplu, curé de Mailloc du sr Bonaventure Carrey, curé de Firfol, et du sieur Margot, vicaire de Prêtreville, dispense de bans pour le mariage entre Jean Eveillechien et Marguerite Cousture.
373. -Le 26 juillet 1700, vu l’attestation du sr Carrey, pbfë, curé de Firfol, dispense de bans pour le mariage de Pierre Buhot.
191 . – Le 26 déc. 1700, Jacques Heurtaulx, fils de Nicolas et de Marie Lebrun, de la parr. . de N.-D. de Firfol, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
539. – Le 26 sept. 1704, Me Jacques Heurtault, sous-diacre de la parr. de Firfol est ordonné diacre.
196. – Le 19 juin 1706, Me Bonaventure Carrey, pbrë, curé de N.-D. de Firfol, représenté par Nicolas Heurtaulx, marchand, demeurant à St-Léger-d’Ouilly, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me François Heurtaulx, diacre de lad. parr., de St-Léger.
357. – Le 25 août 1707, la nomination à la cure de N.-D. de Firfol appartenant au prieur de St-Christophe de Firfol, Mesre Richard de Girard, prieur commendataire dud. prieuré de Firfol, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Bonaventure Carré, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Jean Martin, pbfë habitué en l’église de St-Laurent de Rouen. Fait par devant Jean Borel et Louis Mauduit, notaires à Rouen.
Le 29 août 1707, le seig évêque donne aud. sr Martin la collation dud. bénéfice.
Le 30 août 1707, le sr Martin prend possession de la cure de Firfol, en présence de Me Jean-Baptiste Taillois, pbre, curé des Parfontaines, et autres.
418. – Le 11 nov. 1707, la nomination à la cure de Firfol appartenant au seigr abbé de Cormeilles, Mesre Philbert-Charles de Pas de Feuquières, évêque d’Agde et abbé de Cormeilles, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Bonaventure Carrey, la personne de Me Charles du Loyr, pbrë du diocèse de Lx.
Le 27 nov. 1707, le seigr évêque donne aud. sr du Loyr, pbrë, la collation dud. bénéfice.
Le 1er déc. 1707, le sr du Loyr prend possession de la cure de Firfol, en présence de Messire Jean du Hauvel, Escr, sr d’Heudreville, demeurant au Brévedent, et autres témoins.
608. – Le 9 nov. 1708, transaction entre les deux prétendants à la cure de Firfol.
Lad. cure étant venue à vaquer par la mort de Me Bonaventure Carrey, dernier titulaire, Me Richard Girard, prieur commendataire du prieuré de Firfol, prétendit avoir droit de nommer à ce bénéfice. Il y présenta la personne de Me Jacques Martin, pbfê, qui en prit possession.
Mais celui-ci, depuis, résigna en cour de Rome ses droits en faveur de Me Germain Pastey, pbrë, demeurant à St-Martin-d’Ouilly.
Après la mort dud. sr Carrey, Me Charles du Loyr, pbrë, demeurant à la Lande, fut nommé à la cure de Firfol par le seigr abbé de Cormeilles, patron présentateur dud. bénéfice et en prit possession. Ensuite il fit assigner led. sr Martin au bailliage d’Orbec pour obtenir la paisible jouissance de lad. cure, prétendant que le droit du seigr abbé de Cormeilles de nommer à la cure de Firfol était de temps immémorial, tandis que celui du sr prieur de Firfol n’avait aucun fondement.
Le sr Pastey, pour éviter un procès long et dispendieux, se désista de tous ses droits à lad, cure, sans toutefois trancher la question et sans que ce désistement pût préjudicier aux prérogatives dud. sr prieur.

Curés. – B. Carrey – F. Heurtault.
VIII. 196. – J.Martin – G. Pastey – C. du Loyr.
Clerc. – J. Heurtault.
Patronage en litige entre R. de Girard, prieur de Firfol et P.-C. de Pas Feuquières, abbé de Cormeilles.
Prieuré de Saint Christophe de Firfol. – Prieur commendataire.- R. de Girard.

475. – Le 13 nov. 1712, reçoivent la tonsure et les ordres mineurs des mains de Mgr de Matignon, ancien évêque de Condom:
Jean-Baptiste Lebrun, fils de Michel et de Marguerite Fréard, de la parr.. de Firfol.
106. – Le 27 juillet 1713, M Michel Le Brun, pbrë, curé du Manoir-sur-Seine, diocèse de Rouen, François et Michel Le Brun, demeurant à Firfol, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jean- Baptiste Le Brun, acolyte de Firfol, neveu dud. sr curé et frère desd. François et Michel, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
456. – Le 4 mars 1718, Mesre Richard de Girard, clerc tonsuré du diocèse de Rouen, prieur commendataire du prieuré de St-Christophe de Firfol, résigne led. prieuré entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Mre Gabriel Durozey, pbrë, chanoine de la cathédrale de Lx. Il se réserve toutefois 350 livres de pension à prendre sur les revenus dud. bénéfice qu’il a possédé pendant plus de trente ans. Fait à Rouen, en l’étude Me Guillaume Grébauval, notaire royal.
Le 23 mars 1718, led. sr Durozey obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. prieuré.
Le 25 mai 1718, Mre Jean-Baptiste-Antoine de Brancas, vicaire général du seigr évêque de Lx, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 8 juin 1718, le sr Durozey prend possession du prieuré de Firfol, en présence de Me Jean de la Sauvagère, pbrë de la parr., de Firfol, et autres témoins.
467. – Le 23 juin 1718, la nomination à la cure de N.-D. de Firfol appartenant au prieur de St-Christophe de Firfol, Mesre Gabriel Durozey, pbrê, chanoine de la Cathédrale et prieur commendataire de St-Christophe de Firfol, nomme à lad. parr.., vacante par la mort de Me Charles du Loir, pbrê, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Baptiste Osmond, pbfë du diocèse de Lx.
Le 26 juin 1718, Mre Pierre Dumesnil, vicaire général de Lx, donne aud. sr Osmond la collation dud. bénéfice.
Le 28 juin 1718, Le sr Osmond prend possession de la cure de Firfol en présence de Robert Morin, Esc, sr de Vaugueroult, demeurant à Caen, parr.. St-Jean, et de plusieurs autres témoins.
474. – Le 6 juillet 1718, la nomination à la cure de N.-D. de Firfol appartenant au seigr abbé de Cormeilles, Mgr Philbert-Charles de Pas Feuquière, évêque et comte d’Agde, abbé de Cormeilles, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me du Loir, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Michel Pastey, pbrë, curé de Berville. Fait à Toulouse, où se trouve présentement led. seigr.
Le 17 août 1718, Mre de Brancas, vicaire général, donne aud. sr Pastey la collation dud. bénéfice de N.-D. de Firfol.
527. – Le 23 nov. 1718, Me Michel Pastey, pbrë, curé de Berville, pourvu delà cure de N.-D. de Firfol par le seigr abbé de Cormeilles, prend possession dud. bénéfice ad conservationem juris. Me Jean-Baptiste d’Osmond, pbrë, s’est présenté et a déclaré qu’il est pourvu de lad. cure de Firfol et qu’il en a pris possession le 28 juin dernier, et qu’en conséquence il s’oppose à la présente prise de possession. Le sr Pastey proteste de nullité lad. opposition. Fait en présence de Fr. Philippe-Antoine de Trousseauville, religx des frères mineurs de l’Observance, desservant led. bénéfice; Me Nicolas Féron, sous-diacre de Tonnencourt; Me Pierre des Hayes, conser du roy, lieutenant général en la vicomte d’Orbec et premier assesseur en bailliage dud. lieu, et autres témoins, tous étrangers à la parr.
293. – Le 24 juillet 1723, la nomination à la cure de Firfol appartenant au seigr abbé de Cormeilles, Mesre Jean-Baptiste Moullin, pbrë, chanoine de la Cathédrale et vicaire général du seigr évêque d’Agde pour son abbaye de Cormeilles, nomme à lad. cure de Firfol, vacante parle décès de Me Michel Pastey, dernier titulaire, la personne de Me Guillaume Le Marchand, pbrë du diocèse de Lx.
Le même jour, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Le Marchand la collation dud. bénéfice.
366. – Le 30 octobre 1723, la nomination à la cure de Firfol, vacante par la mort du sr du Loir, appartenant au roy à cause du litige entre les patrons-présentateurs, Sa Majesté nomme aud. bénéfice la personne de Me Guillaume Lemarchand, pbfë de St-Jacques de Lx et y demeurant.
Le 30 décembre 1723, le seigr évêque donne aud. sr Lemarchand la collation de lad. cure de Firfol qui est à la nomination du seigr abbé de Cormeilles, mais à laquelle le roy a nommé cette fois à cause d’un litige.
Le 16 janvier 1724, le sr Lemarchand prend possession de la cure de Firfol en conséquence de la nomination du roy et de celle du vicaire général du seigr abbé de Cormeilles. A cette prise de possession s’est présenté Mre Jean-Baptiste d’Osmond, qui a déclaré s’y opposer formellement, attendu qu’il est pourvu et en possession dud. bénéfice depuis cinq ou six ans. Le sr Lemarchand proteste de nullité lad. opposition.
Fait en présence de Robert Loir et de Maurice Loir, laboureurs, de la campagne St-Jacques de Lx, « et en la présence d’un nombre considérable des paroissiens (de Firfol) interpellés de signer à l’opposition formée par led. sr d’Osmond qu’ils reconnoissent pour leur curé, sçavoir Adrian de Grieu, Escr, sr de Bellemare, Louis Loir, Gilles Goubey et autres qui ont signé. »
488. – Le 10 avril 1724, Monseigr Philibert-Charles de Pas Feuquière, évêque et comte d’Agde, abbé commendataire de Cormeilles, donne, en cette qualité, sa procuration pour soutenir le procès relatif au droit de nomination à la cure de Firfol dont il est patron présentateur. Fait à Pézenas, en la maison de l’Oratoire.

Curés. – C. du Loir – J.-B. d’Osmont
de Malicorne – M. Pastey – G. Le Marchand.
Prêtres de la paroisse. – M. Le Brun – J. de la Sauvagère – P.-A. de Trousseauville.
Clerc. – J.-B. Le Brun.
Patronage, en litige entre le prieur de Firfol et l’abbé de Cormeilles. Le prieur de Firfol: G Durozey – L’abbé de Cormeilles: C. de Pas Feuquières – J.-B. Moullin, vie. gl – Le roi (ob litem).
Seigneurs et notables. -A. de Grieu.
Prieuré de Saint-Christophe de Firfol. – Prieurs commendataires. – R. de Girard – G. Durozey.

347. — Le 14 mai 1727, Mesre Jean-Baptiste d’Osmont, pbfê, curé de Firfol et pourvu de la cure du Mesnil-Eudes, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice de Firfol entre les mains de N. -S. -P. le pape en faveur de Me Robert-Jean-Baptiste Duval, pbfê, de S* Jacques de Lx.
435. — Le 14 juillet 1727, Me Robert-Jean-Baptiste Duval, pbrë, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de Firfol, vacante par la résignation faite en sa faveur par Mre Jean-Baptiste d’Osmont, dernier titulaire.
Le 6 nov. 1727, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 9 nov. 1727, led. sr Duval prend possession de la cure de Firfol, en présence de Jacques Boudard, trésorier en charge de lad. église, Guy Malerne, chirurgien, et autres habitants du lieu.
517. — Le 10 mai 1728, Me Jean Le Mire, pbfe, curé de Moyaux, par la résignation de Me Pierre de Liberge, donne sa procuration pour résigner led. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le Pape, en faveur de Me Jean-Baptiste Hémery, pbfê de ce diocèse. Toutefois il se réserve 800 livres de pension annuelle qui seront versées aud. sr de Liberge, aux termes de l’acte de résignation accepté par le sr Le Mire. Fait et passé à Firfol, en présence de Me Jacques Lecoq, pbfë, desservant la parr, de Firfol.
1595. — Le 13 sept. 1734, Mre Gabriel Durozay, pbrë, docteur de Sorbonne, chanoine de la Cathédrale, prieur du prieuré simple de St-Christophe de Firfol, dépendant de l’abbaye de Cormeilles, et Mre Guillaume-Louis-Félix dé Bonnechose, clerc de ce diocèse, chapelain de la chapelle St-Jean-l’Evangéliste en la Cathédrale, dépendante du Chapitre, permutent leurs bénéfices en faveur l’un de l’autre; savoir, led. sr Durozay résigne son prieuré de Firfol en faveur dud. sr de Bonnechose, et celui-ci résigne sad. chapelle en faveur dud. sr Durozay.
Fait en la maison canoniale de ce dernier, en présence de Mre Gilles-François Le Dorey, pbfë, chanoine de la Cathédrale, et de Jacques Houlette, commis au greffe du grenier à sel de Lx, demeurant tous deux parr. St-Germain.
Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr de Bonnechose la collation dud. prieuré, en présence dud. sr Le Dorey et de Me Léger Laccort, chanoines de la Cathédrale.
Le même jour, le sr de Bonnechose prend possession dud. bénéfice, en présence dud. sr Le Dorey, et autres témoins.
1607. — Le 18 sept. 1734, la nomination au prieuré simple de St-Christophe de Firfol appartenant au seigr abbé de Cormeilles, Mre Charles d’Orléans de Rothelin, pbfê, docteur de Sorbonne et abbé commendataire de lad. abbaye, nomme aud. prieuré, vacant par la mort de Mre Gabriel Durozay, dernier titulaire, la personne de Me Philippe-Nicolas Tozier, pbrë, docteur en théologie de la faculté de Paris, curé de N.-D. du Bocase, diocèse de Rouen, à condition qu’il obtiendra de nouvelles provisions en cour de Rome, dans le délai de huit mois. Donné à Beaumesnil, diocèse d’Evreux, au château du seigr du lieu.
Le 21 sept. 1734, led. sr Tozier prend possession du prieuré de Firfol, en présence de Me Guillaume Le Marchand, pbfê, curé de Firfol, et autres témoins.
135. — Le 16 septembre 1735, Me Guillaume Le Marchand, curé de N.-D. dé Firfol et aussi pourvu de la cure de Conseilles, résigne purement et simplement lad. cure de Firfol entre les mains du seigr abbé de Conseilles qui en est patron-présentateur.
En conséquence de cette démission, le seigr abbé, séance tenante nomme à la cure de Firfol la personne de Me Thomas Maheut, pbrë du diocèse de Séez, curé du Mesnil-Bacley. Fait en lad. abbaye de Conseilles, en présence de Me Michel Le Gallois, pbrë, demeurant au bourg de Livarot, et de Me Jean Le Rat de la Fontaine, receveur général de Mg M’évêque de Lx.
Le 17 sept, 1735, le seigr évêque donne aud. sr Maheut la collation dud. bénéfice.
Le 17 novembre 1735, le sr Maheut prend possession de la cure de Firfol, en présence de Me Le Marchand, dernier curé; dud. sr Le Rat, et autres témoins.
253. — Le 24 avril 1736, Me Thomas Maheut, pbfë, curé du Mesnil-Bacley et pourvu de la cure de Firfol, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N. -S. -P. le pape sad. cure de Firfol en faveur de Me Joseph Quesney, pbfë du diocèse de Lx.
Le 13 mai 1736, led. sr Quesney obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 5 juillet 1736, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 25 juillet 1736, le sr Quesney prend possession de la cure de Firfol, en présence de Dom Luc Maheut, prieur et bailly de l’abbaye royale de Cormeilles; Me Guillaume Le Marchand, pbrë, curé de St-Pierre de Cormeilles; Me Thomas Dubois, pbfë, desservant led. bénéfice de Firfol; Me Jacques Legrand, avocat, bailly du Houlley et procureur fiscal en la haute-justice de Cormeilles, et autres témoins.
99. — Le 6 juin 1739, la nomination au prieuré simple de S* Christophe de Firfol appartenant au seigr abbé de Cormeilles, Mesre Charles d’Orléans de Rothelin, abbé commendataire de lad. abbaye, nomme aud. prieuré, vacant par la mort de Mr Philippe-Nicolas Hozier, pbrë, docteur de Sorbonne, décédé à Rouen, le 4 du présent mois, la personne de Mre Ange Petricini, pbrë du diocèse de Venise, naturalisé français, demeurant au Vieux Louvre, parr. St-Germain-l’Auxerrois, à Paris.
Le 9 juin 1739, led. sr Petricini, représenté par le sr Le Rat, bourgeois de Lx, requiert du seigr évêque la collation dud. bénéfice. Sa Grandeur répond qu’elle ne peut accorder lad. collation, attendu que le sr Petricini ne fait apparoir de ses lettres de tonsure et qu’il ne s’est pas présenté en personne pour signer le formulaire, conformément aux déclarations du roy; que cependant il lui donne acte de lad. réquisition ad conservationem juris.
Le 19 juin 1739, le sr Petricini, représenté par Me Jean-Baptiste Le Rat, acolyte de St-Jacques de Lx, prend possession dud. prieuré de Firfol, en présence de plusieurs témoins de la parr. de Firfol.
Le 22 sept. 1702, Michel (Ange) Petricini, fils de Dominique, du diocèse de Venise, avait reçu la tonsure à Venise.
296. — Le 1er mars 1746, Nicolas Lebrun, laboureur, demeurant à St-Léger-du-Houlley, et Michel Lebrun, aussi laboureur, demeurant à Firfol, constituent 150 livres de rente en faveur de Me François Lebrun, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Jean-Baptiste Lebrun, pbrë, curé de S4 Martin-du-Houlley, et Me Adrien Hébert, pbrë, curé de St-Léger-du-Houlley.

Curés. — J.-B. d’Osmont de Malicorne — R.J.B. Duxal — G. Le Marchand de la Bellière — T. Maheut — J. Quesney.
Prêtres desservants. — J. Lecoq — T. Dubois.
Patron. — L’abbé de Cormeilles.
Notables. – J. Boudard — F. Le Brun — G.Malicorne.
Prieuré de Saint-Christophe de Firfol. — Prieurs commendataires. – G. Durozay — G.-L.V. de Bonnechose —
P.-N. Tozier — A. Petricini. XVII. 99. — Patron.— L’abbé de Cormeilles, — C d’Orléans de Rothelin.

158. — Le 3 sept. 1755, Me Jean Quesnoy, pbre, curé de N.-D. de Firfol, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me François Le Brun, pbfë vicaire de lad. parr. Le sr résignant se réserve toutefois une rente viagère de 180 livres à prendre sur les revenus de lad. cure et une partie du presbytère et de ses dépendances.
Le 22 sept. 1755, led. sr Le Brun obtient en cour de Rome des lettres de provision de ce bénéfice.
Le 26 nov. 1755, le seigr évoque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 28 nov. 1755, le sr Le Brun (1) prend possession de la cure de Firfol, en présence de plusieurs habitants de lad. parr.
(1) M Le Brun, né a Firfol, se trouvait encore curé de cette paroisse au commencement de la Révolution. Le 30 janvier 1701, il refusa le serment à la constitution civile du clergé et fut destitué. Il espéra qu’en résignant ses fonctions pastorales, il échapperait aux peines édictées contre les prêtres réfractaires. Il prit prétexte de son âge et de ses infirmités et, le 10 juillet 1791, il donna sa démission de curé, comme il avait, dit-il, déjà déclaré vouloir le faire en décembre 1700. Il resta en effet à Firfol sans être trop inquiété. Le maire qui me parait avoir voulu protéger le curé contre les tracasseries révolutionnaires, déclara au Directoire en 1701 que Mr Le Brun a cessé de dire la messe le 15 ventôse an II et le présenta comme un prêtre assermenté. Mais l’on ne trouve nulle part son serment, à moins peut-être qu’il ne s’agisse du serment de Liberté et Egalité demandé en 1702. — M. Le Brun avait été remplace en 1701 par Mr Guillaume Allaire, prêtre assermenté de St-Germain de Lisieux.
Apres le Concordat ce dernier se retira à Lisieux en qualité de prêtre habitué et y mourut en 1820. (Archives du Calvados et Ordo de Bx.)

36. — Le 16 févr. 1759, M. Etienne Cassel, pbrê du diocèse de Lx, curé, chanoine et chèvecier de l’église royale, collégiale et paroissiale de N.-D. de Poissy, diocèse de Chartres, demeurant à Poissy et se trouvant
présentement logé à Lx, à l’auberge de la Couronne, parr. St-Germain, agissant en sa qualité d’indultaire nommé par le roy sur l’abbaye de Cormeilles, se rend à la demeure de Mesre Joseph-Dominique de Cheylus, doyen de la Cathédrale de Lx et abbé de Cormeilles, demeurant à Lx, rue du Bouteiller, parr. St-Germain et lui demande d’être nommé au prieuré de St-Christophe de Firfol, dépendant de lad. abbaye et vacant par la mort de Me Michel-Ange Petricini, dernier prieur commendataire de Firfol, décédé le 5 juin précédent.
Le seigr abbé de Cormeilles, séance tenante, donne aud. sr Cassel des lettres de provision dud. prieuré, à condition toutefois que dans le délai de huit mois il obtiendra de nouvelles provisions en cour de Rome.
Le 17 févr. 1759, le sr Cassel prend possession du prieuré en commende de Firfol avec toutes les cérémonies ordinaires, en présence de Me Pierre Lespron, pbrê, curé et doyen de Moyaux, et autres témoins.
35. — Le 29 sept. 1766, Me Guillaume-Jacques-François Boudard, directeur des Economats, demeurant à Firfol, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean-Baptiste Lamidey, acolyte du diocèse de Lx, afin qu’d puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Firfol, en la demeure dud. sr Boudard, par devant Jean-François-Louis Le Grix des Fosses, notaire royal à Hermival.

Curés. — Jn Quesney — P. Le Brun.
Vicaire. — F. Le Brun.
Notables. — G.-J-F. Boudard — C.-N. Dufossey — P. Vastel.
Prieuré de Saint-Christophe. — Prieurs commendataires. — M -A. Petricini — E. Cassel — Patron. — L’abbé de Cormeilles. — Jh-D. de Cheylus.

318. — Le 5 mars 1779, Mre Etienne Cassel, pbrë du diocèse de Lx, chanoine-chevecier et curé de l’église royale, collégiale et paroissiale de N.-D. de Poissy, diocèse de Chartres, et prieur commendataire du prieuré simple et régulier de St-Christophe de Firfol, demeurant à Poissy et se trouvant présentement à Paris, rue des Rosiers, quartier St-Germain-des-Prés, donne sa procuration pour résigner led. prieuré entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de « Mre François-Jacques de Narbonne, pbrë du diocèse de Cahors, vicaire général du diocèse d’Evreux, archidiacre du Neubourg en la cathédrale d’Evreux et titulaire de l’un des huit canonicats et prébendes de l’ancienne fondation d’Angerville en lad. cathédrale »; et led. sr de Narbonne donne aussi sa procuration pour résigner sesd. canonicat et prébende en faveur dud. sr Cassel, le tout pour cause de mutuelle permutation. Fait et passé à Paris, en l’étude de Me Dosne, notaire au Châtelet.
Le 22 mars 1779, led. sr de Narbonne obtient en cour de Rome des lettres de provision du prieuré de Firfol.
Le 21 avril 1779, le sr de Narbonne prend possession dud. bénéfice avec toutes les cérémonies accoutumées, en présence de quatre témoins.
Le 26 oct. 1727, Etienne Cassel, fils de Jean et d’Anne Sauvalle, de la parr. de Vimoutiers, reçoit à Lx la tonsure et les ordres mineurs.
300. — Le 4 janvier 1785, dispense de bans pour le mariage entre Philippe-Henry Boudard du Plessis, fils de Guillaume-Jacques-François Boudard, receveur des décimes du diocèse do Lx, et de dame Marie-Marguerite-Lamidey, originaire de la parr, de Firfol et demeurant en celle de St-Jacques de Lx, d’une part, et demll. Marie-Thérèse Perrée, fille de feu Philippe-François-Gabriel et de dame Marie-Thérèse Moutier, de la parr, de St-Laurent-du-Mont, diocèse de Bayeux.
Suit la dispense de bans pour le même mariage accordée par Mgr Joseph-Dominique de Choylus, évoque de Bayeux, cons. du roy en tous ses Conseils, premier aumônier de Madame la duchesse d’Artois.
(1) M. Doucet, chapelle St-Mandé, refusa le serment et partit pour l’Angleterre au mois de septembre 1792.
Il se retira à Londres ou il passa la Révolution. Après le Concordat il revint en France, et en 1805, il fut nommé curé de Firfol. Après avoir desservi cette paroisse jusqu’à un âge fort avancé, il voulut finir ses jours à Lisieux. Il se démit de sa cure et mourut dans la paroisse St-Jacques en 1839, à l’âge de 85 ans. (Archives du Calvados. — Mss de Reux – Archives de l’évêché de Bx. — Ordo de Bx.)

Notables. — G.-J.-F. Boudard.
Prieuré de Saint-Christophe.— Prieurs.— E. Cassel — F -J. de Narbonne.

Archives Mr.DELARUE – Lisieux.
– 1481 – (n.st) 11 Avril. Me. Guillaume LESCOURT, maître es-arts, procureur général de Me. Paul LEVAVASSEUR, curé de N.D de Firfol, maître des requêtes du roi notre sire, baille la ferme pour trois ans à Colin LEFEURE, de Marolles et Colin LEFEURE, de Firfol le bénéfice cure dud. lieu.
– 1487 – 7 Juillet. Guillaume LABBE, curé de Firfol demeurant à Lisieux, vend à Jehan LEUDES, écuyer, demeurant aud. lieu une rente annuelle de 20 sols tournois qu’il avait droit sur Guillaume de Saint-Léger de Moyaux.
– 1501 – 12 Mai. Me. Henri GUIGIER, prêtre, curé de l’une des portions de St-Germain-la-Campagne, demeurant à Lisieux paroisse St-Jacques, vend à Jehan DELABALLE, bourgeois dud. lieu, une pièce de terre avec les arbres dessus, sise en la paroisse de Firfol, jouxté d’un côté Robin Couture, d’autre les bois (?) Jehan LETELLIER des deux bouts plusieurs champs moyennant 13 livres sols.
– 1540 – Dimanche 7 Décembre. Nicolas BOUDIN de la paroisse de St-Martin-d’Ouillye vend à Jehan LE CORVAITIER, prêtre, chanoine de Lisieux une pièce de terre labourable nommée la pièce de l’Epine, sise à Firfol, contenant trois acres moyennant 72 livres 12 sols
– 1544 – (n.st) samedi 12 Janvier. Richard LEFRANCOYS, Jehan LESCALLIER et Pierre LOIR de la paroisse de Firfol promettent et s’obligent à Robert COULTURE s’acuitter et faire pour lui la collection et (assemblement )? de la taille de lad. paroisse pour l’année présente.
– 1545 – Mardi 3 Novembre. Religieux homme et honneste domp François NOLLENT, prieur de Firfol, membre deppendant de l’abbaye de N.D de Cormeilles baille et fieffe (une rente) tant pour luy que ses successeurs prieurs dud. prieuré à Guillaume REGNART, bourgeois de Lisieux une pièce de terre labourable nommée La Mallotière contenant demye acre, assise en la paroisse de Firfol, jouxte d’un côté led. preneur et les trois Guillaume DUBOSC, d’autre côté maistre Jehan LE CORVAITIER advocat de (coud laye) et led. preneur en partie et des deux bouts ….. REGNART preneur moyennant cinq sols tournois à Pâques et une .. à Noël.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Firfol, Fierfoi, Frafolium.
Dans son état actuel, l’église de Firfol ne présente aucun intérêt. Tout le mur méridional a été refait à la fin du XVI° siècle ou à l’époque moderne. Les murs du choeur ont été reconstruits récemment; lors de*C’o, travail, on a mutilé les deux contreforts plats qui remontaient à la construction primitive.
Le nord a conservé, dans son intégrité, ses caractères d’antiquité. Absence de contreforts et de fenêtres à la nef; deux contreforts plats et une fenêtre étroite, cintrée, romane, au choeur.
L’appareil est l’opus spicatum, bien caractérisé. La porte principale s’ouvre à l’extrémité de la nef, au midi.
Vis-à-vis, dans le mur du nord, était pratiquée une petite porte romane, maintenant bouchée; c’est probablement
la porte du prêtre. Le presbytère est encore situé de ce côté; le cimetière ne s’étend que du côté du midi.
Les voûtes sont en merrain, mais on les a recouvertes d’une couche de plâtre.
Près du maître-autel, qui date du dernier siècle, est pratiquée une piscine ogivale subtrilobée, qui date du XIIIe.
siècle.
Il y avait autrefois un arc triomphal, il a disparu; les murs de la nef et du choeur sont sur la même ligne.
Il faut remarquer, dans le mobilier, une petite statuette placée sur le mur latéral du choeur, du côté de l’évangile, un vieil encensoir, dont le couronnement en forme de coupole, garni de têtes d’anges, pourrait dater de Louis XIII .
Elle porte sa date:
S. IEHAN BAPTISTE DOE
PAR GUILLE LOIR FILZ THOAS
1603.

Son exécution est loin d’être artistique.
Le parement du maître-autel, à double face, est peint sur toile et d’une exécution remarquable. Au centre est le Saint-
Esprit, sous la forme d’une colombe, planant au milieu de bouquets de fleurs d’un beau coloris et d’un bon dessin.
Celui du petit autel du nord n’est pas moins riche. Le fond est toujours formé par des rinceaux et des fleurs; le sujet central est l’Agneau debout sur le livre aux sept sceaux.
Les fonts baptismaux se composent d’une cuve circulaire sans pédicule, ornée seulement de deux moulures. Je ne puis
préciser l’époque à laquelle ils remontent, mais je les crois fort anciens. M. le curé m’a dit être dans l’intention de les remplacer par une mesquine cuvette de marbre, parce qu’ils empêchent le développement des processions.
La cloche est de 1783. Elle ne porte d’autre inscription que le nom du trésorier en charge.
L’église de Firfol est sous l’invocation de Notre-Dame. Le patronage appartenait à l’abbaye de Cormeilles. Elle était comprise dans le doyenné de Moyaux.

Manoir.
De l’autre côté du chemin est l’enclos du manoir de St-Christophe. Malgré son nom, qui pourrait le faire regarder comme une dépendance du prieuré dont nous venons de nous occuper, c’était un fief laïque. Il appartient à cette classe de constructions en bois, d’un intérêt tout particulier, qu’on ne rencontre que dans les environs de Lisieux. Sa construction date de la transition entre style gothique et la renaissance. Le plan et les deux dessins de M.BOUET font voir sa disposition et son aspect d’ensemble.
Du côté de la façade, les moulures des sablières, les profils des poteaux corniers et des poteaux d’huisserie sont gothiques. Il n’y a aucune sculpture. Tout l’effet est produit par les encorbellements et la tourelle carrée de l’escalier, qui présente son pignon parallèlement à la façade.
Le bout de la maison, qui forme galerie ouverte au rez-de-chaussée, et la face du côté du jardin ont reçu une très-riche décoration.
Les trois poteaux qui servent de colonnes à la galerie et portent les étages supérieurs sont sculptés, sur chaque face, d’ornements de la Renaissance, tous variés, mais dont un spécimen fera suffisamment connaître les motifs.
Au milieu de ces trophées sont des médaillons circulaires, renfermant un buste d’homme et un buste de femme. Il est à croire qu’il ne faut considérer ces figures, que l ‘on rencontre dans presque toutes les constructions de la Renaissance, que comme pure décoration. Souvent on raconte que ce sont les portraits du maître et de la maîtresse du logis. Sur la face externe du poteau central est un sujet en haut-relief. Malgré son état de dégradation, du aux intempérances du temps aussi bien qu’aux accidents inséparables d’une existence de trois siècles, on reconnaît parfaitement saint Christophe, portant sur l’épaule son fardeau divin.
L’angle du poteau cornier porte aussi une statuette. C’est une femme couronnée, ayant une épée à la main, un monstre sous les pieds. A ces emblèmes, on reconnaît sainte Marguerite.
Les sablières ont de jolis rinceaux de la Renaissance.
A l’étage supérieur, s’ouvre une jolie fenêtre à croix délicatement ciselée. Sur le trumeau central est représenté saint Michel, terrassant le diable. Il y avait, sur la façade, deux statuettes qui ont été bûchées; nous avons pu découvrir, pour toute sculpture une feuille de chêne derrière un volet.
Est-ce un rébus? Faut-il y voir une allusion au nom du constructeur ou à celui du propriétaire ?
La face du jardin a conservé intacte toute sa décoration.
Elle est concentrée sur la partie méridionale; la salle qui fait saillie est en pierre et sans ornements. Elle doit être de même date que le reste.
Au midi, nous trouvons les sablières avec rageurs bien conservées, les fenêtres de même style que celle que nous
avons déjà décrite, plus un double rang de statuettes.
Au rez-de-chaussée, sainte Barbe, saint Pierre, saint Jean l’Évangéliste avec son calice surmonté d’un dragon; enfin, une femme agenouillée devant un homme le bras levé, le vêtement court, comme on représente à cette époque le bourreau.
Nous ne pouvons deviner ce sujet.
A l’étage supérieur, en suivant le même ordre, on reconnaît un évêque bénissant; la Trinité, telle qu’on la figurait ordinairement, savoir le Père-Éternel, assis, soutenant la croix de ses deux mains et une colombe planant au-dessus de la tête du Christ; enfin, une femme agenouillée tenant une corbeille.
A divers endroits, on reconnaît la trace de blasons qui auraient pu nous faire deviner le nom de l’ordonnateur de cette oeuvre artistique; mais ils ont été bûchés avec un soin désolant.
A l’intérieur, on voit encore de vastes cheminées dont les manteaux de pierre sont portés par des colonnettes. Dans une des chambres, il s’en trouve une autre non moins curieuse.
Des portes à panneaux plissés, des peintures sur les poutrelles d’une chambre, des volets à médaillons, des sommiers sculptés de torsades et d’entrelacs, sont les seuls motifs de décoration intérieure qui subsistent encore.
Les bâtiments accessoires n’offrent aucun intérêt, si ce n est le puits de grande dimension, avec le petit édicule qui le recouvre et le colombier en bois octogone, sur une base circulaire. Il était décoré de sculptures; mais elles sont recouvertes d’un enduit épais.
En 1463, Montfaut trouva noble, à Firfol, Philippe de Bellemare, qui a donné son nom à une terre située plus loin dans la plaine. Vers 1540, François du Bosch était seigneur d’Hermival et de Firfol. Après lui, Jean du Bosch, qui avait épousé, vers 1608, Marie d’Oinville, porta les mêmes titres.
Jacques du Houlley, conseiller du roi, ancien lieutenant général civil et criminel de la vicomté d’Orbec, était seigneur de Firfol en 1660 et 1667. D’autres membres de la famille du Houlley ont porté le même titre.
La population de Firfol est de 228 habitants. Au XVIIIe. siècle, il y avait 75 feux, soit plus de 350 habitants. Cette paroisse était comprise dans la sergenterie de Moyaux.

3 Manoir Saint-Christophe.

Le Manoir Saint-Christophe représente le modèle type du fief noble confondant dans une surface réduite une exploitation rurale avec ses granges et son colombier, et, attenante, une suite de logis d’habitation. Regrettons qu’il n’existe aucune monographie sérieuse concernant cette propriété qui a fait l’objet de restaurations importantes au cours des vingt dernières années. Nous tenterons à partir des rares documents que nous possédons de jeter les bases d’une étude plus large.
Pour nous guider dans notre visite et tenter de reconstituer la-physionomie de cet ancien domaine, nous nous aiderons de la description qu’en donnait CH. VASSEUR au siècle dernier[12] Arcisse de CAUMONT.- Statistique monumentale du Calvados, t. V, pp. 97-105. et au terme de la promenade on appréciera plus encore la qualité et la justesse des observations de notre talentueux prédécesseur qui a su nous transmettre l’image de tant de monuments altérés par le temps et les hommes.
Manoir.- De l’autre côté du chemin est l’enclos du manoir Saint-Christophe. Malgré son nom qui pourrait le faire regarder comme une dépendance du prieuré dont nous venons de nous occuper, c’était un fief laïc.
Pour s’en tenir à la partie centrale du domaine, celle que nous-visiterons, le Manoir de Saint Christophe présente une succession de bâtiments disposés selon un plan en L dont se détache, légèrement isolé, le colombier autrefois relié par un mur fermait la cour à l’angle Sud-ouest.
La cour, entre le Manoir et la Chapelle à gardé les traces de mouvements de terrain difficiles à interpréter et une importante dénivellation au pied du colombier laisse à supposer l’existence de douves qui auraient pu, à l’origine entourer le manoir. Sur les trois autres côtés, aucune dénivellation ne subsiste. Nous reviendrons d’ailleurs sur le côté défensif de cette propriété.
L’un des intérêts majeurs de cet ensemble réside dans la présence sur un même site d’éléments subsistant de constructions élevées entre le XVe et le XVIIIe siècle et très tôt abandonnées à usage d’habituation. En conséquence de quoi, dévolu à un usage agricole, il avait conservé la plus grande part de ses caractères originaux et, tout particulièrement, n’a pas subi les altérations apportées au XVIIIe siècle par l’agrandissement des ouvertures liées à la diffusion du verre à vitre. Les retouches y étaient donc peu nombreuses et de peu d’ampleur.
Ce plan en L est loin d’être homogène et une analyse succincte permet de dégager cinq campagnes principales de construction. La plus ancienne concerne l’habitation primitive reconnaissable à ses poteaux de très forte section, renflés dans leur partie médiane pour recevoir une lisse assurant sa stabilité longitudinale. Cette façade lisse percée sans doute de rares fenêtres reposait sur un haut soubassement de pierre. Comportant deux niveaux – et un comble – dont l’un-vraisemblablement à usage de cellier, cette construction s’inscrit dans la ligne des habitations des XIIIø-XVø siècles encore mal étudiées Voir MC. notes sur les constructions traditionnelles.
Vers l’Ouest, la seconde campagne concerna la construction d’un-prolongement de trois travées, ne comportant qu’une seule pièce par niveaux, sans communication, en raison de la forte différence des niveaux intérieurs, avec la partie déjà construite.
La cheminée, déportée dans l’axe, est adossée à la partie primitive. On peut imaginer, mais aucune trace n’en subsiste, qu’un escalier intérieur, logé entre la cheminée et la paroi Nord, reliait ces deux niveaux.
Une troisième campagne créa donc un escalier extérieur, libérant ainsi l’espace
On peut simplement regretter qu’une part importante du logis vers l’Ouest ait disparu, ce qui disproportionne
Appartenant « à cette classe de constructions en bois d’un intérêt tout particulier, qu’on ne rencontre que dans les environs de Lisieux, sa construction date de la transition entre le style gothique et la Renaissance. Le plan et les deux dessins de M. BOUET font voir sa disposition et son aspect d’ensemble.
Du côté de la façade, les moulures des sablières, les profils des poteaux corniers et des poteaux d’huisserie sont gothiques. Il n’y a aucune sculpture. Tout l’effet est produit par les encorbellements et la tourelle carrée de l’escalier qui présente son pignon parallèlement à la façade.
Le bout de la maison qui forme galerie ouverte au rez-de-chaussée, et la face du côté du jardin ont reçu une très riche décoration. Les trois poteaux qui servent de colonnes à la galerie et portent les étages supérieurs sont sculptés, sur chaque face, d’ornements de la Renaissance, tous variés, mais dont un spécimen fera suffisamment connaître les motifs.
Au milieu de ces motifs sont des médaillons circulaires renfermant un buste d’homme et un buste de femme. Il est à croire qu’il ne faut considérer ces figures, que l’on rencontre dans presque toutes les constructions de la Renaissance, que comme pure décoration. Souvent, on raconte que ce sont les portraits du maître et de la maîtresse du logis. Sur la face externe du poteau central est un sujet en haut-relief. Malgré son état de dégradation, du aux intempérances du temps aussi bien qu’aux accidents inséparables d’une existence de trois siècle, on reconnaît parfaitement saint Christophe, portant sur l’épaule son fardeau divin .
L’angle du poteau cornier porte aussi une statuette. C’est une femme couronnée, ayant une épée à la main, un monstre sous les pieds. A ces emblèmes on reconnaît sainte Marguerite. Les sablières ont de jolis rinceaux de la Renaissance « .
A l’étage supérieur, s’ouvre une jolie fenêtre à croix délicatement ciselée. Sur le trumeau central est représenté saint Michel terrassant le diable. Il y avait sur la façade, deux statuettes qui ont été buchées; nous avons pu découvrir, pour toute sculpture, une feuille de chêne derrière un volet. Est-ce un rébus ? Faut-il y voir une allusion au nom du constructeur ou à celui du propriétaire ?
La face du jardin a conservé intacte toute sa décoration[13] Voir les reproductions: LESCROART (Yves).- La Renaissance en Pays d’Auge in La Renaissance en Basse-Normandie, numéro spécial de Art de Basse-Normandie, Printemps 1975.. Elle est concentrée sur la partie méridionale; la salle qui fait saillie est en pierre et sans ornements. Elle doit être de même date que le reste .
Au midi, nous trouvons les sablières avec rageurs bien conservées, les fenêtres de même style que celle que nous avons déjà décrite, plus un double rang de statuettes « .
Au rez-de-chaussée, sainte Barbe, saint Pierre, saint Jean-l’évangéliste avec son calice surmonté d’un dragon; enfin une femme agenouillée devant un homme le bras levé, le vêtement court, comme on représente à cette époque le bourreau. Nous ne pouvons deviner ce sujet.
A l’étage supérieur, en suivant le même ordre, on reconnaît un évêque bénissant, la Trinité, telle qu’on la figurait ordinairement, savoir, le Père-Eternel assis soutenant la croix de ses deux mains et une colombe planant au-dessus de la tête du Christ; enfin une femme agenouillée tenant une corbeille.
A divers endroits, on reconnaît la trace de blasons qui auraient pu nous faire deviner le nom de l’ordonnateur de cette oeuvre artistique; mais ils ont été buchés avec un soin désolant « . Cependant notons que le sommier de la chambre Ouest con serve les traces d’un lambel à trois pendants.
A l’intérieur, on voit encore de vastes cheminées dont les croquis, de celle de la cuisine. Dans une des chambres il s’en trouve une non moins curieuse « . Quoique que très archaïques quant à leur forme avec leurs colonnes jumelées et baguées ou leur niche en tiers point trilobé, leur modénature accuse très nettement le milieu du XVIe siècle. Construites en calcaire cénomanien elles offrent des assises larges de plus d’un mètre.
Des portes à panneaux plissés, des peintures sur les poutres d’une chambre, des volets à médaillons, des sommiers sculptés de torsades et d’entrelacs, sont les seuls motifs de décoration intérieur qui subsistent encore.
Les bâtiments accessoires n’offrent aucun intérêt, si ce n’est le puits de grande dimension, avec le petit édicule qui le recouvre et le colombier en bois octogone, sur une base circulaire. Il était décoré de sculptures; mais elles ont été recouvertes d’un enduit épais.
Notre auteur ne put découvrir ni le nom constructeurs, ni même celui des anciens propriétaires.
Il semblerait que le fief de Firfol ait relevé au XVe siècle de la seigneurie d’Ouillie qui relevait elle-mémère la baronnie de Tellières qui appartenait en 1413 à Guy le Bayeux[14] Henri de FRONDEVILLE.- « Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint- Michel 1444 – Jean Le Muet, Vicomte et receveur », Etudes lexoviennes, IV, 1936, p. 174: « Parmi les arrière-vassaux de la baronnie de Tellières, figure dans l’aveu du 1er avril 1413 Guillaume de Béthencourt, écuyer, comme tenant de la seigneurie d’Ouillie le fief de Firfol – A.N. P. 308 et p. 216.
En 1463, Montfaut trouva noble, à Firfol, Philippe de Bellemare, qui a donné son nom à une terre située plus loin dans la plaine. Vers 1540, François du Bosch était seigneur d’Hermival et de Firfol. Après lui, Jean du Bosch, qui avait épousé, vers 1608, Marie d’Oinville, porta les mêmes titres.
Jacques du Houlley, conseiller du roi, ancien lieutenant général, civil et criminel de la vicomté d’Orbec, était seigneur de Firfol en 1660 et 1667. D’autres membres de la famille du Houlley ont porté le même titre « .
La population de Firfol est de 228 habitants. Au XVIIIe siècle, il y avait 75 feux, soit plus de 350 habitants. Cette paroisse est comprise dans la sergenterie de Moyaux.
Saint-Christophe.

Prieuré Saint-Christophe.
-Il y avait, sur le territoire de Firfol, un prieuré régulier[15], dont le patronage appartenait, comme celui de l’église paroissiale, à l’abbaye de Cormeilles.
La chapelle existe encore. C’est un petit édifice construit avec soin, qui date de la fin du XIIIe. siècle ou des premières années du XIVe.
Le chevet est droit et ajouré d’une grande fenêtre à meneaux qui occupe tout le pignon. Les murs latéraux sont divisés en deux travées par un contrefort; deux autres contreforts soutiennent les angles. Le midi est percé de deux fenêtres ogivales de médiocre dimension, partagées autrefois par un meneau qui portait sans doute une tracerie rayonnante.
Sa corniche est accompagnée d’une série de trèfles gravés en creux dans la pierre. Au nord, il n’y a d’ouvertures primitives que vers l’orient, ce sont deux étroites lancettes.
Des bâtiments ont dû s’appuyer de ce côté à la chapelle, qui est élevée sur une cave et correspondait ainsi à leur premier étage. Les portes sont peu caractérisées et doivent dater de diverses époques.
La grande porte d’entrée s’ouvre sur le chemin, à l’occident. Elle est à arc surbaissé et paraît avoir été retravaillée vers la fin du XVIe. siècle. Le porche en maçonnerie qui la protège date du XVe. siècle; il était recouvert par une voûte ogivale en charpente fort soignée et dont les moulures se rencontrent assez rarement.
Au-dessus, dans le pignon, s’ouvre une fenêtre semblable à celles qui éclairent le mur méridional. L’appareil des mur se compose de moellons; on n’a employé la pierre de taille que pour les angles, les contreforts, la corniche et l’entourage des baies. La pierre est rare dans le pays, et il est fort instructif d’étudier la manière intelligente dont le constructeur a su l’économiser, tout en donnant à son oeuvre un air d’ampleur qu’on atteindrait difficilement, même avec les ressources dont les architectes disposent de nos jours. Les colonnes, les chapiteaux peu fouillés, les bases un peu plates, mais il faut une analyse complète pour constater ces défectuosités, que le premier coup-d’oeil n’aperçoit pas.
Les gros murs me paraissent dater de deux époques: une partie du blocage, surtout au nord et à l’orient, peut remonter jusqu’au commencement du XIII° siècle, comme les deux étroites lancettes dont il a déjà été parlé; le reste est de cent ans plus jeune et appartient, comme les autres fenêtres, à l’architecture rayonnante.
Le plan indique la longueur et la largeur de la chapelles; les murs latéraux ont, sous comble, 22 pieds environ; on compte 38 pieds au haut du triangle du chevet. On y rencontre encore un autel en pierre de 1m33 sur 1m70.
Cette chapelle sert maintenant de bâtiment d’exploitation rurale. La voûte est ogivale, en merrain, avec entraits et poinçons visibles. Des trèfles en noir décorent les douvettes.
Les fourrages qui y sont habituellement entassés empêchent un examen approfondi de toutes les parois; il doit y avoir une piscine.
M. le curé de Firfol a eu l’obligeance de nous communiquer les noms des prieurs de St.-Christophe qu’il a trouvés, en dépouillant les registres de sa paroisse. Ces registres remontent jusqu’à 1600; mais c’est seulement un siècle plus tard que l’on trouve le premier prieur, et la liste est loin d’être complète: 1708. Richard de Guirard; il portait, suivant d’Hozier: losangé d’argent et de gueules.
1718. Frère Philippe-Antoine de Trousseauville, de l’ordre des Frères mineurs, couvent de Bernay. Il remplissait, celte année-là, les fonctions de desservant provisoire dela paroisse.
Le cartulaire de Thomas Basin[16] Fø 249 cité par FORMEVILLE, t. II, p. 347 contient un acte de 1310, indiquant que « l’abbé et le couvent de Cormeilles sont contraints de vider et mettre hors de leurs mains, des terres et rentes qu’ils possédaient en la Baronnie de Thiberville »- baronnie qui appartenait à l’évêque de Lisieux – et pour ce quittèrent, vidèrent et délaissèrent leurs héritages, et rentes à Mgr. de Lisieux pour 108 l. « . Ils n’en conservèrent pas moins le-prieuré.
A la tête de ce Prieuré, en 1696, nous relevons la présence de Gaspar de (sic) Girard, prieur de Firfol (sic) qui porte « Losangé d’argent et de gueules »[17]. Quelques pages plus loin, selon d’HOZIER le Prieuré aurait blasonné « D’azur à un St-Christophe d’or passant une rivière d’argent[18] op. cit., II, p. 252

Chapelle St.Christophe
Coll.ShL – M.Cottin

Minutes Papiers Etienne Deville.
– 1482 – 5 Mai. Accord entre Robert DASNIERES, prieur de Firfol et Philippe de BELLEMARE, écuyer à propos de redevances sur plusieurs terres.
– 1506 – 2 Avril. Robert des Jonques et Nicolas son fils, de la paroisse de Firfol à présent demeurant à Hermival vendent à Nicolas Le Telier, bourgeois de Lisieux, une pièce de la contenance d’une acre sise à Firfol moyennant 29 livres 10 sols.
– 1516 – 9 Septembre. Robin DESJONCQUET le jeune; Robinet FEUILLET, Robin COUSTURE, Guillaume et Crespin ditz BOUCTEY tous de la paroisse de Firfol, promettent payer à noble homme Guillaume LABBEY, seigneur d’Ecots, la somme de onze livres tournois pour demeurer quittes des arrérages de quarante cinq sols de rente foncière qu’ils sont sujets faire aud. seigneur à cause des héritages qui furent Ricart RATEL aux termes Saint-Michel et Noel.
– 1518 – 11 Juin. Colin LOIR de la paroisse de Firfol vend à Jehanne, veuve de feu Guillaume LOIR une vergée de terre à prendre en plus grand pièce, jouxte d’un côté Jehan LOIR, d’autre côté Jehan HESBERT d’un bout les hoirs Colin PETIT d’autre bout Regnault LOIR moyennant quatre livres tournois.
Minute papier dossier St-Germain-La-Campagne au dos d’un acte du 12 Juin 1518 – Minute papier E.D
– 1539 – Mardi 28 Septembre. Noble homme Olivier de Saint Ouen, seigneur de Tordouet et de la Court d’Ouville vend à noble homme Jehan LE VALLOYS, seigneur de Putot et de Gouvys, une pièce de terre labourable contenant traize acres et rangées de pommyers de plus estant nommée la rangée Tordouet assise en la paroisse de Firfol, jouxte d’un côté led. seigneur de Putot d’autre côté le chemin ou sente tendant de Courthonne aud. lieu de Firfol d’un bout le chemin Ferey tendant à Lhostellerie et d’autre bout le chemin de Bernay moyennant 330 livres tournois.
– 1598 – 10 Octobre. Jacques CARREY, bourgeois, demeurant à Rouen paroisse St-Claude-le-Veil, reconnait avoir vendu à noble homme Nicolas CARREY, sieur de la Bretesgne son frère, demeurant à Rouen paroisse St-Pierre -l’Honoré, cinq pièces de terre sises paroisse de Firfol et Saint-Léger-d’Ouillie moyennant la somme de 223 écus 20 sols.
Témoins: Jehan MALLET, procureur fiscal au baillage vicomtal de Lisieux et Richard CARREY en la cour en la cour de parlement à Rouen.
– 1598 – 8 Novembre. Succession de Pierre LOIR entre ses fils Guillaume L’ainé et Guillaume le Jeune.
– 1599 – 5 Avril. Testament de Guillaume LOBRY, prêtre de Firfol.
– 1605 – 3 Septembre. Bail consenti par Robert LEFRANCOIS, bourgeois à Lisieux, à Jehan ROBILLART demeurant à Marolles, de tous ses héritages sis à Firfol Saint-Léger et Saint-Martin-d’Ouillie.
– 1608 – 28 Février. Accord entre Adrien du HOULLEY, sieurde La Fontaine, conseiller du roi, lieutenant civil et criminel du bailli d’Evreux en la vicomté d’Orbec et Michel et Sébastien LOIR de Firfol au sujet du paiement d’arriérage de certaines rentes en argent.
– 1608 – 3 Avril. Martin LESCALLIER demeurant à Firfol prend à Ferme de Guillaume HEBERT certains biens notemment une vache
– 1601 – 15 Juillet. Sébastien et Michel LOIR de FIRFOL vendent à Me. Jean RACINE, avocat Lisieux deux pièces de terre labourable à Firfol, l’une tenue de la baronnie d’Ouilly en l’aînesse Courtonne l’autre tenue de la sieurie d’Hermival en l’ainesse de la Cherfonaizière(?). Minutier n°28
– 1655 – 3 Juillet. François RIDEL du métier de carreleur et Sébastienne Le CELIER, sa femme .. à Guillaume BUNEL de Firfol une pièce de terre en labour à Firfol tenue sur la baronnie d’Ouilly, moyennant 25 livres tourn. Minute n° 331.
– 1655 – 19 Juillet. Catherine GOUBERT de Firfol vend à Thomas GOUBERT trois pièces de terre sises en ladite paroisse de Firfol. Minute n° 351.
– 1726 – 30 Mai. Réunion des habitants pour maintenir en la cure de Firfol Jean Batiste d’Osmont, sieur de Malicorne contre un sieur LEMARCHAND se prétendant pourvu du bénéfice. Minute papier E.D.
– 1788 – 1789. Quittances diverses de l’abbé de NARBONNE, prieur de Firfol.
– 1790 – 10 Février. Déclaration que donne Messire François Jacques de NARBONNE, prêtre, vicaire général du diocèse de Evreux, titulaire du prieuré de Saint-Christophe de Firfol de tous les biens revenus et charges attachés audit. prieuré pour satisfaire aux dispositions des lettres patentes du roi du 18 novembre 1789 portant sanction d’un décret de l’Assemblée nationale. Minute papier E.D.
– 1790-1791. Deux quittances signées DOISNEL de 180# et une somme de paille pour le service de la chapelle du prieuré années 1789-1790.

DIVERS.
– 1405, 12 octobre – Information de Jacques Poingnant, vicomte de Pont-Authou et de Pont-Audemer, pour la mise hors de garde noble de Guillaume de Béthencourt, écuyer, né en décembre 1383 et baptisé à Firfol, fils de Guillaume de Béthencourt, qui est en la garde du roi depuis le décès de son aïeul Hue de Béthencourt, mort le 17 décembre 1401 et inhumé dans l’église de Saint-Georges-du-Mesnil (Eure) = Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 251 + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 15-16.
– 1406, 13 janvier. Information de Jacques Poingnant, vicomte de Pont-Authou et de Pont-Audemer, pour la mise hors de garde noble de Guillaume de Béthencourt, écuyer, né en décembre 1383 et baptisé à Firfol, fils de Guillaume de Béthencourt, qui est en la garde du roi depuis le décès de son aïeul Hue de Béthencourt, mort le 17 décembre 1401 et inhumé dans l’église de Saint-Georges-du-Mesnil (Eure) = Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 251 + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 15-16.
– De la ferme Richart de Landeaulx, que soulloit tenir Colin de Droucourt, et à présent en est tenant Guillaume de Béthencourt. Pour-moictié……..C-s.t[19]En 1320, Colin de Droucourt tenait à Drucourt un membre de haubert prisé 30 livres (Dénombrement de beaumont). D’après l’art. 231 de ce compte, ce serait le fief des Boscdrouet, sis à Drucourt, qui appartint à la famille de Béthencourt.
Guillaume de Béthencourt, tenait aussi en 1406, un quart de fief à Friardel, dit fief de Douville, dépendant du seigneur du lieu; le 6 mai 1437, ce fief était tenu par Colin de Béthencourt, et, le 4 avril 1456, par Jean de Mailloc, à cause de sa femme, héritière dudit Colin (Aveux de Friardel, A.N., P. 308.)
Parmi les arrières vassaux de la baronnie de Tillières figure dans l’aveu du 1er avril 1413 Guillaume de Béthencourt, écuyer, comme tenant de la seigneurie d’Ouillie le fief de Firfol (ibid. )
En 1418, Guillaume de Béthencourt obtint un sauf conduit (Carte:-Catalogue des rôles normands ).
Le 15 juin 1454, les héritiers de Guillaume de Béthencourt, écuyer tenaient du fief de la Poterie-Mathieu les fiefs du Mesnil, sis au Mesnil, de la Lacqueraye et de Beaufou, sis à Saint-Georges de la Lacqueraye, et de la Tillières, sis à Saint-Georges de la Lacqueraye (A.N., P. 305.).
– 216. (292).- D’un autre tiers et dangier d’une troche de bois séant ou treffons Mathieu Go, escuier, seigneur d’Ouillie-la-Ribault, icelle troche jouxte d’un costé le chemin d’Ouillie tenant au chemin de Vaulx, d’autre costé aux Coustures de Lauffarie tendant à Hermival et d’un bout le chemin qui descent du moustier de Fiefol au moustier d’Hermival, et d’autre bout la sente descendant de Fierfol à la carrière du Mont Hamet, par Thomas Le galloys. Pour moictié à ce terme, ije vje paiement……. lxxj s[20] La seigneurie d’Ouillie-la-Ribaud était un membre de la seigneurie de Tillières qui appartenait en 1413 à Guy Le Baveux, chevalier et qui fut plus tard partagée entre ses trois filles (A.N., P. 308. Vicomté de Conches). Pendaznt l’occupation anglaise cette baronnie était tombée entre les mains de Loys Bourgoys, chevalier, puis, par don royal, entre celles de Hue de Launoy, chevalier, qui la céda à Mathieu Goth en 1430, avec la baronnie de Coulonces (A.N., JJ 175, nø 107). Ce fameux capitaine anglais, après avoir participé à la prise de Louviers, de mai à octobre 1431, reçut les terres de Robert de Cramesnil, de Jehan d’Epinay et de Robert du Val (A.N., JJ 175, nos 92 et 295). Mathieu Goth, écuyer, seigneur d’Ouillie, fut chargé le 24 janvier 1446, de rassembler cent hommes d’armes et 300 archers à prendre parmi les bandes indisciplinées qui campaient autour de Bernay et de les emmener-dans le Maine (A.N. K. 68, nø 121). On le retrouve en 1448 à la tête de la garnison de Bellême, qui dut ouvrir ses portes le 20 novembre au duc d’Alençon. Il prit part à la bataille de Formigny et, après la déroute des Anglais, alla s’enfermer dans Bayeux (Lange, Ephémérises normandes ). Obligé de capitules le 16 mai, il rentra en Angleterre, o— il combattit à la bataille du Pont de Londres aux côtés du sire de Scales (Hunger, Les Capitaines de Vire, p. 99).
Après la libération, la seigneurie d’Ouillie-la-Ribault revint pour une part à Philippe de Manneville, écuyer, et pour la partie située à Saint-Léger-d’Ouillie, à Catherine Le Baveux, une des filles de Guy, qui était en 1462, veuve de Louvel Lestandart, écuyer; son fils, Pierre Lestandart tenait cette partie de fief dÈs 1455 (Aveu de la baronnie de Tillières, du 20 novembre (A.N., P. 308).
En 1467, c’est Jeanne Filleul, veuve de Pierre Lestandart, qui posséde cette fraction (Arch. Calv. coll. Danquin, nø 253).
Le Mont Hamel désigne sans doute l’éperon situé au sud de la rivière Paquin, qu’on retrouve sur la carte de Cassini, sous la forme « Mont Hamel », dans la paroisse d’Hermival »..= FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint- Michel 1444 – Jean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes-lexoviennes, IV, 1936, pp. 117-318.
– 1524, 24 août – Les Vaux. Perrette, veuve de defunt Guillaume Lailler, demeurant à Lisieux, héritière en partie de feu Guillaume Labbey, son oncle, en son vivant prêtre, curé de Firfol, vend à noble homme Nicolle Le Boctey, seigneur de Marolles, avocat en court laye, ung chapon et un denier tournois de rente par an qu’elle avait droit de prendre sur une pièce de terre en pré sise paroisse des Vaux, d’après des lettres passées devant Jehan Lemasuyer, tabellion le 2 novembre 1453. = Tab. de Lisieux ( détruit ) – Analyse Et. Deville
– 1547, mardi 12 janvier ( n.st.) – Lisieux Guillaume Dubosc, escuyer, de la paroisse de Firfol, baille par-eschange à maistre Nicole Lepetit, avocat de court laie, bourgeois de Lisieux, deux maisons assises en ceste ville de Lisieux sur la rue de Haut de la Boucherie avec l’héritage et la droiture de la poterie de lad. ville, prééminences, franchises, libertés, comprises une place vuide estant en derrière desdites maisons, jouxte d’un côté led. Lepetit et d’un bout aussy et Michel Le Valloys, écuyer, dud. bout; d’autre côté les hoirs Bernard Duchesne et d’autre bout de ladite rue de la Boucherie et Triperye comprins ung ouvroir et l’héritage d’icelluy avec le grenier de dessus, au bout duquel ouvroir se fait la montée et viz de lad. maison ou maisons jouxte icelluy ouvroir d’un costé et d’un bout lad. rue d’autre côté à présent Sébastien Harfort et d’autre bout, ladite viz de montée de la maison qui sont prochaines du bout des halles de la boullengerie. En eschange une rente de 12 livres 14 sols, 6 livres 7 sols et 68 livres 10 sols tournois avec 4 écus d’or de vin. Maitre Estienne Dubosc, curé de Hermival et présent à l’acte et plaige et cautionne led. Guillaume Dubosc, son neveu. = Tabell. de Lisieux – Analyse Et. Deville – Arch. M.C. copie )

Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 – par BENET Armand.
1660 – Lisieux – Sentences de Jacques du Houlley, écuyer, sieur de Firfol, lieutenant général, et de François Maillot, lieutenant civil et criminel en la vicomté d’Orbec, défendant par provision aux charités et confréries d’exposer aucuns plats aux jours de fêtes et dimanches dans les églises, sous peine de 20 livres d’amendes et de saisie desdits plats et portant condamnation de Claude Lemarchand, échevin de la charité de Saint-Jacques de Lisieux, Michel Leclerc, échevin de la charité de Saint-Germain de Lisieux, Pierre Vauquelin, roi de la Confrérie de Saint-Jacques de Lisieux. Inventaire.., 1891, H. Suppl. 70.- B.67.

Archives du Calvados
1753, 7 février – Fumichon – Par devant Pierre Pinel, notaire pour le siège d’Hermival fut présent Louis Adam, laboureur, demeurant en la paroisse de Piencourt, lequel en adhérant à la clameur qui luy avoit été signifiée… par.. Me Allexis Combault, huis sier le 19 décembre dernier… aud. nom, requeste de Messire Jean du Houlley, chevalier, baron du Houlley, seigneur de Fumichon, Saint-Pierre-de-Canteloup, Firfol, la Lande et autres lieux,-conseiller du Roi en sa cour de Parlement de Paris, y demeurant, rue Geofroy Lasnier, parroisse de Saint-Gervais, estant de présent à son château du Houlley pour retirer à droit féodal des mains de Louis Adam une pièce de terre en nature d’herbe, plant, labour contenant ver gée et demie ou environ située en la paroisse de Fumichon, déclare faire remise. = A.D. Calvados – F. 5542.

Armorial Général de France – G.A Prévost.
– Gasparde [sic] Girard, prieur de Frifol [Firfol]: Lozangé d’argent et de gueules.
– N . . , curé de Firfol : D’or à une croix de sable cantonnée de 4 coeurs de gueules.

Bulletin des lois de la République Française. 2. – Frankreich.
Le premier, avec collation du titre de Marquis, pour être, avec ce majorat y affecté, transmis à M. Louis-Eugène Rioult de Neuville, fils ainé, capitaine – lieutenant aux hussards de la garde royale, sur la terre de Courtonne, située communes de ce nom, de Cirfontaine et de Firfol, arrondissement de Lisieux , département du Calvados.

Les demoiselles de Saint-Cyr – Fleury Vindry.
– Françoise-Adélaïde de Grieu-Bellemare, née 9, ondoyée 15 juillet, baptisée 30 août 1698, à (Notre-Dame) Firfol (Calvados), diocèse de Lisieux, fille de François de Grieu(1) et de Louise-Françoise de Liée. Pr. 20 février 1706. B.S. 6 juillet 1718. – Dot 17 février 1720.
– Marie-Louise-Françoise-Edmée de Grieu-Bellemare, née à Bellemare, le 4, baptisée à (Notre-Dame) Firfol (Calvados), le 6 avril 1707, fille de François de Grieu et de Louise- Françoise-Edmée de Liée- Tonancourt. –
Pr. 13 décembre 1714. Elle reçut, en 1727, de l’argent pour un voyage, fut (9 janvier 1729) novice à Saint-Cyr. En 1738, étant pensionnaire à Andechy, elle demanda sa dot, qui lui fut comptée, le 5 mai 1738. Le 26 février 1732, elle reçut une gratification pour les services rendus par elle « aux demoiselles ». Abbesse de Saint-Etienne-de-Reims (9 février 1753 – 5 mars 1784). Elle était pensionnaire à Andechy (1er février 1732 – 8 juillet 1733). Voyage 31 mars 1727. Pens. 26 février 1731.
(1) François de Grieu, escuyer, sieur de Bellemare, capitaine au régiment de Montenay, demeurant à Firfol, épousa, par contrat du 16 février 1697, Louise- Françoise-Aymée(Edmée?) de Lyée.

Grand dictionnaire universel du XIXe – M. Pierre Larousse.
GROULT (Edmond), fondateur des musées cantonaux, né à Ouilly-le-Vicomte, près Lisieux (Calvados), le 14 janvier 1840. Reçu docteur à la Faculté de droit de Caen, le 14 janvier 1868, il revint comme avocat se fixer à Lisieux. Pendant la guerre de 1870, il organisa une compagnie de francs-tireurs, qui se distingua notamment à la barricade de Firfol, prés Lisieux, où l’invasion prussienne s’arrêta. M. Groult figurait alors parmi les mobilisés de sa classe.

Bulletin monumental. 13
La chapelle du prieuré de Firfol, aujourd’hui à usagede grange, présente une construction de la première moitiédu XIIIe siècle, assez intéressante. Les fenêtres sont à co-lonnettes, et leur baie est partagée par un meneau bifurqué.Les voussures de l’archivolte reposent sur une tête grimaçante. L’abside terminée par un mur droit, a été percée, au XIV. siècle, par une magnifique fenêtre rayonnante, servant de rétable.
On y rencontre encore un autel en pierre de 1. 33. sur 1m. 70c.
L’église de la commune de Firfol possède un vieil encensoir, dont le couronnement en forme de coupole, garni de têtes d’anges, pourrait dater de Louis XIII.

4 – Archives SHL:

FONDS VASSEUR .
– Doyenné de Moyaux.
– HH 1 – Charles Vasseur – Dossier n.10 Excursions. p. 59 – 19 octobre 1664. Vente par maistre Robert Vimont avocat bourgeois demeurant à Lisieux paroisse Saint-Jacques, à damoiselle Françoise Carrey, veuve de feu maistre olivier Carrey, vivant sieur du Monbert et de Firfol , conseiller du roy , président en l’élection de Lisieux y demeurant , de 28 livres 11 sols 4 deniers de rente au capital de 400 livres.

Bulletin de la Société historique de Lisieux, Nø 27, 1926-1930.
HUGONIN chanoine R., « Prieuré de Firfol ».
« Prieuré de Saint-Christophe.- Etat du Prieuré en 1784, d’après le contrat passé entre M. de Narbonne, possesseur du Prieuré – très embarrassé pécuniairement – et M. Boudard, de Lisieux, qui s’occupait des affaires du clergé et faisait encore mieux les siennes. La chapelle avait 36 pieds de longueur, 16 de largeur et 14 de hauteur. Un autel, deux statues: la Vierge et Saint Christophe; deux portes inégales, un porche. La maison manable comprenait huit pièces, un puits dans la cour de 80 pieds de profondeur, cave sous la chapelle. « Le prieuré dépendait de l’abbaye de Cormeilles »

Fonds CAILLAU Sous-Série 2F.
– 2F A 01-37 1729-1806 – Saint-Jacques, Moyaux, Firfol, Charmont, Lisieux, Fermes du Plessis, Gachonnière, Mancellerie : succession, comptes, reçus, acquisitions et cessions de biens, rentes viagères.
– 2F A 38-60 1746-1828
– Meulles, Firfol, Notre-Dame-de-Villers, Brévedent, Fontaine-la-Louvet, Glos : acquisition, contrat de mariage, rentes viagères, comptes personnels, revenus, marchés, accords, factures, procès, lettres, autorisation, contributions

Fonds CAILLIAU 3F1 – 3F201.
3F 74 1771 – Firfol : bail de 5 pièces de terre
– HEBERT Marin, bailleur
– PREAUX Antoine, locataire
– FOND CAILLIAU – Sous-série 3 F – Index n °74
Sous-série 3 F Contrats de Mariages 1564-1749.
– 1593 22 juin – Contrat de mariage de noble homme François Filleul, écuyer, sieur des Loges de Saint Jacques de Lisieux, fils de feu Guillaume et Marie Desperois, fille de feu Olivier, vivant seigneur de Cirfontaine, La Fosse et Firfol et de Claude Lefebvre.
– 1606 16 juillet – Contrat de Mariage de Jacques Rescaroust, fils de feu André et de Girette Moisson de Cordebugle
et Catherine Defourquetz, fille de Catherin et de Loise Préaulx de Firfol.

Archives CAILLIAU
– 1565 – Samedi 28 Juillet. Retrait par les députés du clergé de Lisieux de deux pièces de terre dépendant du prieuré de Firfol (vendues suivant) l’édit du Roi à noble homme Gilles de NOLLENT seigneur de Firfol et à Nicole DESPERROYS.

1569 – Samedi 13 Août. Noble personne dom François de NOLLENT, prieur de Firfol pour acquitter sa part sur les 50 000 écus de rente demandés par le Roi, vend et transporte à Jacques RENARD, sergent royal, une acre de terre à prendre dans plu grande pièce avec maison à usage de grange faisant partie du temporel dud. prieuré sise aud. lieu de Firfol moyennant trente-cinq livres

1572 – 3 Juin. Robert AUVILLER, baille en échange à Me Nicolle DELAPORTE licencié en droits, avocat fiscal du baillage vicomtal de Lisieux et Robert DELAPORTE, bourgeois de Lisieux, tous frères, deux pièces de terre à Firfol tenues de la sieurie du Val-Hebert aux ainesses LEFEVRE et MOREL. Ils donnent en échange une pièce de terre à Marolles nommée le Gardin Delannoy prés le chemin tendant de la fontaine Vourrin(?) au bassin au prêtre.

1581 – Mercredi 14 Juin. Noble homme Vincent DESPEROYS, sieur du fief et sieurie de Firfol, demeurant à Cirfontaine audroit de succession de feu Olivier DESPEROYS escuier, son père, vend et transporte à Me. Jean DESPEROYS, licencié es droits sieur de la Pinterie, Elu pour le roi à Lisieux, deux acres de terre à prendre dans une pièce du domaine non fieffé de Firfol, sise aud. lieu, pris le grand chemin moyennant soixante écus d’or sol.

1584 – Lundi 23 Avril. Martin et Jehan LETELLIER, père et fils, de la paroisse de Firfol, rendent et transportent à Pierre LEFEVRE, marchand, bourgeois demeurant paroisse St-Jacques de Lisieux une pièce de terre en cour et plant et maisons dessus estant sise à Firfol jouxte d’un côté et d’un bout les héritiers de Guillaume LEFEVRE d’autre côté le chemin tendant du haut de firfol, le friesche(?) de lad. chapelle tenu de la sieurie de Hermival pour 6 deniers de rente.

1584 – Samedi 12 Mai. Noble homme Gilles de NOLLENT, sieur de la Mésengère, demeurant en la paroisse de Firfol représentant Jacques RENART, par letrres de subrogation pasées devant Jehan … et Jehan BASIRE tabellions en siège du Sap le jeudi 29 avril 1574 lequel confesse et reconnait avoir vendu et remis à Me. Claude PANSOT, prieur du prieuré de Firfol représenté par noble Laurens des VIGNES le droit de l’acquisition par led. REGNART faite de noble personne François de NOLLENT prêtre prieur dud. prieuré d’une acre de terre par mesure à prendre en une pièce de terre nommée la Prétoirie dud. temporel d’icellui prieuré par 35 livres par lettres du samedi 13 Avril 1564. Témoins: Pierre LEFEVRE de Lisieux et Thomas TOUPELAIN de Rocques.

1585 – Mardi 4 Juin. Denis DESJONCQUET de la paroisse de Firfol, rend à maistre Jehant DESPEROYS licencié es droits sieur de la Pinterie, Elu conseiller pour le roi notre sire à Lisieux, y demeurant, deux pièces de terre labourables à Firfol, tenues d sieurie du Val-Hebert en l’ainesse BOREL et Vatel.

1771. Bail de cinq pièces de terre concenti par Marin HUBERT, boulanger, demeurant à Lisieux paroisse St-Jacques à Antoine PREAUX cordonnier à Firfol. Archv. ShL. Fonds Cailiau.

Fond DUVAL Georges 2S.
Pays d’Auge, bocage et plaine
– 2S377 Firfol.
– 2S379 Firfol: manoir Saint-Christophe (plan) 1933-NC

Fonds Etienne Deville
– Carton n°11. C11/12 Fiches manuscrites sur: Firfol.
– Carton n° 04. C4/17 – Divers: Fiches manuscrites sur Firfol.
– Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.

1598, 14 juin – Courtonne-la-Meurdrac. Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delannoy, tabellions au siège de Courtonne-la-Ville, fut présent Jehan Le Chien, de la paroisse de Firfol, lequel amortit et rachète à Nicolas Desjardins, de Courtonne, 100 sols tournois fai sant moitié de 10 livres tournois de rente hypothécaire. Témoins: Jacques Ha guellon et Jehan Buisson.

1609, août – Courtonne-la-Meurdrac. Par devant Jean Noeron et Pierre Drouart, tabellions, Jehan Le Chien, de la paroisse de Firfol, reconnaît avoir reçu de Nicolas Desjardins, de Courtonne, la somme de 50 livres tournois pour le rachat et amortissement de 100 sols ts. de rente.

1624. 16 mars – Courtonne-la-Meurdrac Par devant Guillaume Dumoulin et Simon Morel, tabellions à-L’Hôtellerie, Nicolas Desjardins, de Courtonne, abandonne ses biens à Jean, Nicolas et Romain, dits La Couture, de Firfol, ses biens sis à Courtonne.

1627, 10 août – Courtonne-la-Meurdrac. Par devant Jean Pregnot et Jean Duhoux, tabellions à Lisieux, Nicolas Desjardins, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, qui avait fait don par avance de ses biens à ses neveux Jean, Nicolas et Romain Couture, par contrat passé devant les tabellions royaux de l’Hôtellerie, le 20 mai 1624, insinué aux assises d’Orbec le 19 juin ensuivant, d’une part, et led. Romain Couture, demeurant audit Courtonne, pour lui et ses frères demeurant à Firfol, dautre part. Led. Desjardins déclare que, vu son grand âge, il ne peut continuer à gérer ses biens, et s’en rapporte à ses héritiers.Témoins: Nicolas Delaporte, et Etienne Thiré, de Lisieux.

1628, 26 janvier – Courtonne-la-Meurdrac. Par devant Guillaume Dumoulin et Philippe Delannay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, Nicolas Desjardins et Pasquette Le Bouteiller, sa femme, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, vendent à Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, leurs biens et héritages sis à Courtonne et autres lieux, moyennant certaines redevances notamment 60 sols tournois envers la Confrèrie de Charité.
Témoins: Mathurin De La Porte, avocat, sieur de la BarillÈre, demeurant à Lisieux et Me Pierre Drouart, sieur de La Croix, demeurant à Firfol.

1766, 1er janvier – Ouilly-du-Houlley. Me du Houlley, de Saint-Aubin, a fait bail pour neuf années qui ont commencé au jour de Noêl 1766 pour finir à pareil jour de l’année 1775 au sieur Jean Goubley de la ferme nommée Le Lieu Douville située en la paroisse de Firfol par bail sous signature privée le 1er janvier 1766.
A charge de faire chaumer et employer tous les ans à ses frais 400 gleux de chaume et 40 gleux de roseau, plus de fournir au château du Houlley 78 gleux de bonne paille gleux à gerbe, plus six douzaines de pigneons, fournir quatre journées de son harnois pour vopiturer au profit dudit sieur bailleur, de fournir à ses frais au château 300 gleux de chaume plus un cochon gras ou 36 # plus 25 boisseaux de blé bien sec, plus fournir et planter tous les ans douze belles entes de valeur de 12 sols pièces, plus trois livres de bougies du Mans de quatre à la livre et trois pains de sucre fin de deux livres et demie, trois livres de pain. Ledit bail fait outre les conditions ci-dessus moyennant le prix et somme de 1050 livres de fermage par chacun an payables en deux termes égaux dont le premier sera exigible au jour de Noël 1767 et le second pour le jour Saint-Jean-Baptiste 1768. = Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.

1779, 30 septembre – Ouilly-du-Houlley.
Arpentage par Nicolas Rousselet, arpenteur juré demeurant à Moyaux, d’une partie des bois taillis appartenant à mre Alexandre-François-Pierre du Houlley, ancien chevau-léger de la garde ordinaire du roi, héritier de Mre Adrien-Marie-Jean du Houlley, seigneur et baron haut-justicier du Houlley, demeurant ordinairement à Paris, paroisse saint-Eustache.
Bois de La Leux – Bois du Châtaignier – Bois des Onflaries.
Les tenanciers sont en général des gens de Firfol, saint-Martin-du-Houlley et Hermival.
= Arch. SHL. 2 F. Pap. 4 ff.

1759 – Ouilly-du-Houlley. Noble et puissant seigneur messire Jean du Houlley, chevalier, baron, châtelain et haut-justicier dudit lieu du Houlley, aussi de Fumichon, seigneur et patron de Saint-Pierre-de-Canteloup, Baudet, Baratte, Thillaye, Firfol, de la Lande, Bellemare et autres terres et seigneuries, conseiller du roi au Parlement de Paris, y demeurant en son hôtel rue Geoffroy l’Asnier, paroisse Saint-Gervais. (extrait d’une pièce de procédure contre un sieur Bardel, de Saint-Julien-de-Mailloc).

1760, 28 décembre – Ouilly-du-Houlley. Me Adrien-Marie-Jean du Houlley, chevalier, seigneur baron et haut justicier du Houlley, fait bail à Guillaume-Jacques-François Boudard, de Firfol, de toutes les rentes foncières et seigneuriales dépendant de la baronnie et haute justice du Houlley.

Archives NEDELEC Bibliographies.
10.3 Narbonne (de) – A propos du prieuré de Firfol.

Archives NEDELEC Communes.
com.24. 3. 1 Firfol Vie quotidienne 2000-2006
com.24. 3. 2 Firfol La Motte. La Brairie. Le fief de Bray. Manoir de Bray
com.24. 3. 3 Firfol Bellemare
com.24. 3. 4 Firfol Houillye-du-Houllaye
com.24. 3. 5 Firfol Château d’Hermival-les-Vaux. Les Béatitudes
com.24. 3. 6 Firfol Bibliographie et sources
com.24. 3. 7 Firfol Famille de Béthencourt
com.24. 3. 8 Firfol Lieu-Douville
com.24. 3. 9 Firfol par Joseph Cornu
com.24. 3. 10 Firfol Famille Leroy-Beaulieu
com.24. 3. 11 Firfol Eglise
com.24. 3. 12 Firfol Notes historiques
com.24. 3. 13 Firfol Château de Fumichon
com.25. Firfol Manoir et Prieuré St Christophe

Fonds Boudard Sous-Série 2F 1 – Prieurés.
2FL32 – Prieuré de Firfol – Dîmes.
1F432 – fin du 16e siècle: Guillaume, Loïc et Martin Davy de Firfol reconnaissent la validité de leur signature au bas d’un acte.

Fonds Boudard Sous-Série 2F A – Inventaire.
– 2FA5 – 16 novembre 1756 – Robert BOUDARD et Marguerite FOLLIN cèdent à G-J-F BOUDARD leur petit-fils de Firfol, 20 livres de rente.
– 2FA18 – 1781 – Mémoire de Travaux à Firfol.
– 2FA42 – 22 juin 1784 – Prieuré de Firfol. Bail des 2/3 de la grosse dixme ( G-J-F BOUDARD).
– 2FA68 – Période révolutionnaire – reçus de contributions foncières pour Firfol et Lisieux. Reçus d’abonnements à divers journaux.
– 2FA70 – An 6 – Changement de domicile de Guillaume J.-F. Boudard de Firfol à Lisieux.
– 2FA85 – 5 mars 1746 – Fieffé de 6 pièces de terre à Firfol.
– 2FA88 – 1768-1791 – divers Boudard à Firfol(voir 1ère page).

Fonds Boudard Papiers.

1760 – 16 Juin. Maitre Etienne CASSEL, prêtre, curé, chanoine Che..ecier de l’église de Poissy diocèse de Chartre et y demeurant, prieur du prieuré St-Christophe de Firfol lequel a reconnu avoir donné à ferme et prix d’argent pour neuf années qui sont commencées du 1 Janvier 1759 au sieur Guillaume Jacques François BOUDARD de la paroisse de Firfol comme subrogé aux droits de Pierre et François MONTFORT frères, fermiers.
Toutes les dépendances dud. prieuré de Firfol conssistant en cours, manoir, labours, pré, paturages, bois, taillis et dîmes à charge par le preneur de faire son actuelle demeure et résidence avec sa famille et bestiaux dans la maison dud. prieuré et d’a…sur le lieu harnois(?) et autres équipages servant au labour et aménagement d’une ferme….et le prix et somme de 1500 de fermages payables aux termes de Saint-Jean et Noël. Papiers BOUDARD S.h.L.

– 1763 – 10 novembre – Fumichon. Mre Laurent Marie Chappe, chevalier, conseiller du Roy en son grand Conseil, seigneur de Fumichon, Baratte, Baudet, Thilliaires-(Tillières), et autres lieux, à cause de dame Jeanne Anne Herment-(Hermant), son épouse, auparavant veuve de Mre Jean du Houlley, chevalier, conseiller au Parlement de Paris, baille à Guillaume-François Boudard, demeurant dans la paroisse de Firfol du Houlley, pour neuf ans, qui ont commencé à la Saint-Michel dernière, toutes les rentes et droits seigneuriaux que ses vassaux sont obligés de lui faire dans toute l’étendue de la baronnie de Fumichon. Sont compris dans le présent bail les rentes seigneurialles du fief de Thilliaires situé dans les paroisses de Lieurey et Nouars (Noards), moyennant 600 livres par an « . = Arch. SHL., 2 F. Fonds Boudard.

1784 – 22 Juin. Guillaume Jacques François BOUDARD fait bail pour 5 années commencées au 1er Janvier dernier au sieur Clément MOURRIER et Nicolas HOULETTE laboureur demeurant en la paroisse de Firfol, les deux tiers de la grosse dîme de la paroisse de Firfol appartenant à M. l’abbé de NARBONNE à cause de son prieuré moyennant un fermage annuel de 1300 en deux termes 1er Juin et 1er Décembre et en outre livreront au sieur BOUDARD par chacun(?) an 75 gleux de paille de blé et 50 gleux de paille de foin(?). Papiers BOUDARD S.h.L.

1788 – 8 Juin. M. l’abbé de NARBONNE prieur ayant par bail passé devant les notaires d’Evreux le 11 février 1788 cédé à Guillaume Jacques François BOUDARD la dîme de Firfol moyennant 700 livres par an; Ce dernier la céde à son tour à son fils ainé et à Pierre DAVID chacun par (invitre)? moyennant le même prix et aux mêmes conditions. Papiers BOUDARD S.h.L.

1788 – 8 Novembre. Bail par Guillaume Jacques François BOUDARD stipulant les droits de M.l’abbé de NARBONNE prieur commandaires de Firfol pour neuf années commençant au 1er Janvier 1789 aux soeurs Alexis MOURIER et Nicolas HOULETTE, laboureur demeurant en la paroisse de Firfol de la dîme et grange de dîme appartenant aud. sieur abbé.
1° Gardes et conserves les droits et possessions dud. prieuré sans souffrir qu’il y soit fait aucune entreprise.
2° De décliner tous les ans une somme de paille au desservant de la chapelle dud. prieuré et un prix de fermage annuel de 1424 l en deux termes, 1er décembre et 1er Juin. Papiers BOUDARD S.h.L.

1789 – 3 Juin. Dans une lettre adressé par Mr. l’abbé de NARBONNE, prieur de Firfol à M. BOUDARD receveur des decimes.
Evreux 3 Juin 1789. « …je vous prie Monsieur, de faire achetter aubes, linges et chasubles nécessaires pour célébrer la sainte messe dans la chapelle de mon prieuré de Firfol, mon intention est quelle y soit célébrée désâment. Quand à la petite cloche dont une partie je vous en laisse le maitre. Les paroissiens ne pouront jamais me forcer à en mettre une autre, mon bénéfice ne les regarde en rien.
Il n’y a que Mr. Levêque qui pouroit m’obliger à acquitter les fondations si je n’égligeais et si on m’inquietoit, je changerais l’heure de la messe de ma chapelle. Papiers BOUDARD S.h.L.

– 1791 – 9 Juin. Requête présentée aux membres du district de Lisieux par Guillaume Jacques François BOUDARD en vertu de son bail du 11 février 1788 pour obtenir le remboursement de sommes payées par lui à M. de NARBONNE, ci-devant titulaire du prieuré.
« Nous administrateurs composant(?) le Directoire ou District de Lisieux estimons que les 600# payées par le Exposant d’avance doivent lui être restitués par la nation vu qu’ils ont été stipulés dans le bail.
Quant aux pots de vin payés, la demande est rejetée « attendu que le pot de vin n’est point employé dans le bail ».

Fonds divers : Inventaire des enveloppes.
– Enveloppe n° 110
Firfol : ancien prieuré Saint Christophe (4 photos)
Firfol : vieille maison à colombages (1 photo)
– Enveloppe n° 14
Promenades à travers les communes des environs de Lisieux – 1ère série : Firfol.

Fonds Comte De BECCI.
– 12 Firfol église Manoir St-Christophe Prieuré notes de Mr le Chanoine Hugonin et de Mr de Cavarloy Juin 1944.
– 65 Fond de Becci il est question de FIRFOL.

Fonds STURLER – PHOTOS ET PELLICULES.
57 O – Firfol 1er février 72, Accident voiture – 1 pellicule 6/6.

Fonds ANCIEN 1F.
– 1F425 : 15 février 1568 : Contrat de mariage de Jehan Houlley de Firfol et Mauricette Esnault de Courtonne la Meurdrac.
– 1F449:1725: Succession de Charles Sébastien de Nocey. (décédé 16-06-1724) – Vente de la terre de la Reue.
– deux pièces sur papier, traité de mariage 25 juin 1508
– 1 pièce sur papier accord amiable entre la veuve de Nocey et ses enfants.
– 12 pièces dont deux sur parchemin dont vente de la terre de la Reue à Hermival, Ouilly du Houlley et Firfol.

[1] LONGNON, 1903, p. 248b.: Abbas de bernayo, pro omnibus bonis: 1.550 lb.
[2] FORMEVILLE, 1875, t. I, pp. xxx-xxxiv; LONGNON, 1903, p. 249 c. Dans le Pouillé rédigé vers 1350, le prieuré ne figure pas nommément, sans doute est-il compris dans la mention p. 248b: « Abbas de Cormelliis, pro omnibus bonis: 844 lb.
[3] BN Fr. 26.010, Nø 1087; Cité dans AD 76 16 F 7. Fonds de FRONDEVILLE.
[4] FORMEVILLE, t. II, p. 397.
[5] Cf. BN Fr. 26.015, Nø 2380; cité dans AD 76 16 F 7. Fonds de FRONDEVILLE.
[6] Sur Jehan de Béthencourt, « maistre de l’artillerie du roi en son chastel de Meleun », voir: DELISLE Léopold, Mandements et actes divers de Charles V (1364-1380), Paris, Imp. Nationale, 1874, p. 175, nø 359.
[7] Cf. Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 251 cité par Michel NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 15-16.
[8] LABBEY de LA ROQUE, Recherche de Montfaut, Caen, 1818, p. 24.
[9] LABBEY de LA ROQUE, Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur-Election, Caen, Poisson, 1827, p. 52.
[10] Cf. Pièces Justificatives.
[11] Sur la commune voir la courte notice de Joseph CORNU, Promenades à travers les communes rurales des environs de Lisieux, Lisieux, Emile Morière, 1938, pp. 7-9..
[12] Arcisse de CAUMONT.- Statistique monumentale du Calvados, t. V, pp. 97-105.
[13] Voir les reproductions: LESCROART (Yves).- La Renaissance en Pays d’Auge in La Renaissance en Basse-Normandie, numéro spécial de Art de Basse-Normandie, Printemps 1975.
[14] Henri de FRONDEVILLE.- « Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint- Michel 1444 – Jean Le Muet, Vicomte et receveur », Etudes lexoviennes, IV, 1936, p. 174: « Parmi les arrière-vassaux de la baronnie de Tellières, figure dans l’aveu du 1er avril 1413 Guillaume de Béthencourt, écuyer, comme tenant de la seigneurie d’Ouillie le fief de Firfol – A.N. P. 308 et p. 216 « .
[15] chanoine R. HUGONIN, « Prieuré de Firfol », BSHL, Nø 27, 1926-1930 (1930), p. 206..
[16] Fø 249 cité par FORMEVILLE, t. II, p. 347
[17] G.-A. PREVOST, Armorial général de France (Edit de Novembre 1696). Généralité d’Alençon publié d’après le manuscrit de la Bibliothèque nationale, t. II, p. 213
[18] op. cit., II, p. 252 .
[19] En 1320, Colin de Droucourt tenait à Drucourt un membre de haubert prisé 30 livres (Dénombrement de beaumont). D’après l’art. 231 de ce compte, ce serait le fief des Boscdrouet, sis à Drucourt, qui appartint à la famille de Béthencourt.
Guillaume de Béthencourt, tenait aussi en 1406, un quart de fief à Friardel, dit fief de Douville, dépendant du seigneur du lieu; le 6 mai 1437, ce fief était tenu par Colin de Béthencourt, et, le 4 avril 1456, par Jean de Mailloc, à cause de sa femme, héritière dudit Colin (Aveux de Friardel, A.N., P. 308.)
Parmi les arriÈres vassaux de la baronnie de Tillières figure dans l’aveu du 1er avril 1413 Guillaume de Béthencourt, écuyer, comme tenant de la seigneurie d’Ouillie le fief de Firfol (ibid. )
En 1418, Guillaume de Béthencourt obtint un sauf conduit (Carte:-Catalogue des rôles normands ).
Le 15 juin 1454, les héritiers de Guillaume de Béthencourt, écuyer tenaient du fief de la Poterie-Mathieu les fiefs du Mesnil, sis au Mesnil, de la Lacqueraye et de Beaufou, sis à Saint-Georges de la Lacqueraye, et de la Tillières, sis à Saint-Georges de la Lacqueraye (A.N., P. 305.)
[20] La seigneurie d’Ouillie-la-Ribaud était un membre de la seigneurie de Tillières qui appartenait en 1413 à Guy Le Baveux, chevalier et qui fut plus tard partagée entre ses trois filles (A.N., P. 308. Vicomté de Conches). Pendant l’occupation anglaise cette baronnie était tombée entre les mains de Loys Bourgoys, chevalier, puis, par don royal, entre celles de Hue de Launoy, chevalier, qui la céda à Mathieu Goth en 1430, avec la baronnie de Coulonces (A.N., JJ 175, nø 107). Ce fameux capitaine anglais, après avoir participé à la prise de Louviers, de mai à octobre 1431, reçut les terres de Robert de Cramesnil, de Jehan d’Epinay et de Robert du Val (A.N., JJ 175, nos 92 et 295). Mathieu Goth, écuyer, seigneur d’Ouillie, fut chargé le 24 janvier 1446, de rassembler cent hommes d’armes et 300 archers à prendre parmi les bandes indisciplinées qui campaient autour de Bernay et de les emmener-dans le Maine (A.N. K. 68, nø 121). On le retrouve en 1448 à la tˆte de la garnison de Bellˆme, qui dut ouvrir ses portes le 20 novembre au duc d’Alençon. Il prit part à la bataille de Formigny et, après la déroute des Anglais, alla s’enfermer dans Bayeux (Lange, Ephémérises normandes ). Obligé de capitules le 16 mai, il rentra en Angleterre, o— il combattit à la bataille du Pont de Londres aux côtés du sire de Scales (Hunger, Les Capitaines de Vire, p. 99).
Après la libération, la seigneurie d’Ouillie-la-Ribault revint pour une part à Philippe de Manneville, écuyer, et pour la partie située à Saint-Léger-d’Ouillie, à Catherine Le Baveux, une des filles de Guy, qui était en 1462, veuve de Louvel Lestandart, écuyer; son fils, Pierre Lestandart tenait cette partie de fief dès 1455 (Aveu de la baronnie de Tillières, du 20 novembre (A.N., P. 308).
En 1467, c’est Jeanne Filleul, veuve de Pierre Lestandart, qui possède cette fraction (Arch. Calv. coll. Danquin, nø 253).
Le Mont Hamel désigne sans doute l’éperon situé au sud de la rivière Paquin, qu’on retrouve sur la carte de Cassini, sous la forme « Mont Hamel », dans la paroisse d’Hermival ».
[21] Selon l’ex. de T. Manque dans plusieurs.,
[22] Henri de FRONDEVILLE.- « Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint- Michel 1444 – Jean Le Muet, Vicomte et receveur », Etudes lexoviennes, IV, 1936, p. 174: « Parmi les arrière-vassaux de la baronnie de Tillières, figure dans l’aveu du 1er avril 1413 Guillaume de Béthencourt, écuyer, comme tenant de la seigneurie d’Ouillie le fief de Firfol – A.N. P. 308 et p. 216 « .

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

FERVAQUES


NOTES sur FERVAQUES – 14265.


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Archives du Calvados.
Fervaques (Calvados ; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14265
Histoire administrative : A partir du 1er janvier 2016, Fervaques forme avec Auquainville, Les Autels-Saint-Bazile, Bellou, Cerqueux, Cheffreville-Tonnencourt, La Croupte, Familly, Heurtevent, Livarot, Le Mesnil-Bacley, Le Mesnil-Durand, Le Mesnil-Germain, Meulles, Les Moutiers- Hubert, Notre-Dame-de-Courson, Préaux-Saint-Sébastien, Saint-
Martin-du-Mesnil-Oury, Saint-Michel-de-Livet, Saint-Ouen-le-Houx, Sainte-Marguerite-des-Loges et Tortisambert, la commune nouvelle de Livarot-Pays-d’Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Livarot), par l’arrêté préfectoral du 24 décembre 2015.
FERVAQUES
I. Dioc. de Lisieux. – Baill. d’Orbec. – Maîtrise d’Argentan. Gr. à sel de Livarot. Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. de Lisieux; ch. – 1. de canton (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); ch. – 1. de canton (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Livarot (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 538 hab. (1911). — Sup.: 1066 hect. 61 a. 95 c.
ADMon Gale. Délibérations et enregistrement des lois et décrets. 17 avril 1788-30 brumaire an IV (6 reg. , 48, 94, 48, 48, 96, 150 fol.) Délibérations de la municipalité cantonale. 11 germinal an V-24 floréal an VIII (2 reg. , 137, 146 fol.)
Reprise des actes et délibérations: 30 prairial an VIII. Lacune: 1881-1894.
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis le 15 novembre 1623.
Lacune: 1700. – Délibérations du commun, passim. 1715-1727, 1731-1732, 1753-1767.
IMPOSITIONS. États de sections (Sections A-H). An V(8 cah. , 76 fol.)
ASSISTANCE. – Fondation, par le curé Rioult , de rente au profit des pauvres. 13 octobre 1712 (2 p.)
Voir aux Archives du Calvados les délibérations de la municipalité cantonale de Fervaques, 1er frimaire an IV- 3 germinal an V (Reg.); correspondance active. An IV-an VII (5 reg.) Délibérations du Comité de surveillance. 22 vendémiaire-2 thermidor an II (Reg.)

FERVAQUES, canton de Livarot.
Fervachea, 1320 (fiefs d’Orbec).
Favanchioe,
Favarchioe, XVI° s°;
Farvachioe, XVI° s° (pouillé de Lisieux, p. 56).
Fervidoe aquoe, XVIII° s° (d’Anville).
Farvaque, 1667 (Levasseur).

Par. de Saint-Germain.
patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux.
doy. de Livarot.
Génér. d’Alençon.
élect. de Lisieux.
sergent. d’Orbec.

Fiefs du Verger, des Casselets et de la Maignerie, donnés en 1155 à l’abbaye du Val-Richer.

Lieux-dits de FERVAQUES:
Aunaies (Les), h. – Bocage (Le), h. – Bastonnière (LA), h. – Castelets (LES), h. – Culleraie (LA), h. – Fontaines (Les), h. – Germainerie (La), h. – Giotière (LA), h. – Grards (Les), h. – Hauvainerie (LA), h. – Hervannerie (La),.h.- Landes (Les), h. – LIEU-PERROT (LE), h. –
Massurées (LES), h. – Moisonnière (LA), h. – Plouinière (LA), h. –
[Poirier (LE), h. de Fervaques. Poirier-Cailbot 1723 (d’Anville, dioc. de Lisieux).] – Reautey (LA), maison – Salvetrie(La), h. c – Tasse (La), H. – Verger (Le), vill. et f. – Vigne (La), h –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

ALIX abbé Frédéric, « Les Gabriel, architectes d’Argentan », AAN, 1954, pp.81-85
ARLAUD Catherine, « Lyon, archéologie du bâti civil sur les deux rives de la Saône.
BEAUREPAIRE Charles Robillard de, Cahiers des Etats de Normandie sous le règne de Henri.
BASNAGE, t. I, p. 133; t. II, p. 87
BREARD Charles, Les Cartulaires de Bricquebec et de Saint-Ymer-en-Auge.
BRYE
CHEDIEU E., Châteaubriand et Mme de Custine, 1893.
COTTIN Michel, Guillaume de Hautemer et le château de Fervacques-BSHL, N° 31.
CUSTINE A. de, Lettres … Varhagen d’Ense, Bruxelles, 1870.
DINGREMONT – Histoire du Maréchal de Fervaques
DU BOIS Louis-François, Histoire de Lisieux, Lisieux.
DUPONT Gaston, L’Abbaye du Val-Richer – Etude historique.
ENGERAND Roland, La Dame de Fervacques dans En Pays d’Auge.
HENRY Jacques, Le Château de Fervacques … travers les âges, Communication SHL, 29 janvier 1969
HENRY Jacques, Châteaubriand et Chenedollé … Fervacques, Communication SHL, 26 février 1969
HENRY Jacques, « Au château de Fervacques avec la Reine des Roses (Mme de Custine) », PAR, 27, Nø 10, Octobre 1977; 28, Nø 4, Avril 1978.
HERAUD Colette et Guy, « Chateaubriand … Fervacques », PAR, 39, Nø 1 janvier 1989, pp. 11-18, ill.
JOBEY Charles, « Le Maréchal de Fervacques », PAR, 31, Nø 9, Septembre 1961
JOUAN Isabelle dir. Pays d’Auge.
FERRIERE-PERCEY Comte H. de LA, Le Journal de la Comtesse de. [29]
PELLERIN (Henri). Les aménagements du château de Fervaques au XIII° siècle. Les Bullion, seigneurs de Fervaques. Le Pays d’Auge, sept. 1973, pp. 13-21, ill. ; oct. 1973, pp. 21-29, ill.
Voir:
Congrès scientifique de Rouen 1865 p.818
Histoire du Val-Richer p.57-187-191.
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXIII p.191 n°1067.
Exposition rétrospective de Lisieux 1870 p.60 n°1107.
Catalogue de la Ste Historique 1874 p.27.
Extraits de la Sté Historique de Lisieux 38-39-40-et 41.
Mémoires des Antiquaires de Normandie VIII – XVII – XXIV -368.
Musée des Antiquaires p.108 n°578.
Histoire des Grands Officiers de la Couronne Tome II p.143 et 222.
Almanach de 1787 p.34.
Hippeau – Gouvernement de Normandie VII p.468 à 474.
Guyot – Répertoire de Jurisprudence Tome IV p.190

2 – Pièces Justificatives et références historiques:

Bulletin de la Société historique de Lisieux. Numéro 31, 1990-1991. + Annotations.
THOMAS I, moine de Clairvaux et disciple de saint Bernard, traita en 1150 de la permutation avec l’évêque de Baïeux. Il reçut des bienfaits de Gislebert de Brucourt ( Bruelcourt ) qui, entre autres biens, lui fit don d’une terre à Fervaques (Favarcoe), donation que confirma en 1155 Arnulphe, évêque de Lisieux, dans le diocèse duquel cette terre était située.
Avec Fervaques, nous entrons dans une autre dimension, puisque ce domaine eut, entre autres propriétaires, le maréchal de Fervaques, les de Bullion, les Montmorency-Laval, la marquise de Custine, le comte de Porte puis par alliance les de Montgommery.
Les premiers possesseurs connus de ce domaine paraissent avoir été les de Brucourt paraît avoir eu certains liens avec la famille Bertrand de Roncheville dont l’importance grandit en Normandie à l’extrême fin du XIe siècle mais surtout dans les premières décennies du siècle suivant et l’un de ses membres Robert, fut même investi dans la seconde moitié du XIIe siècle de la dignité de maréchal. Elle est alors largement répandue en Normandie, de Pont-Audemer au Cotentin, mais tout particulièrement dans les vallées de la Touques et de la Dives, où se trouve d’ailleurs, sa paroisse éponyme. Son domaine est à la fois morcelé et d’importance. En ce qui concerne la partie nord du Pays d’Auge, ses possessions sont souvent imbriquées dans celles des Brucourt.
Au sud, dans la région qui nous intéresse il possède un domaine que l’on peut sans doute assimiler à ce qui sera au XIVe siècle la branche d’Auquainville de la baronnie de Ferrières. Selon l’aveu [1] rendu par Charlotte des Ursins en 1604 [2], cette branche d’Auquainville s’étendait sur les paroisses d’Auquainville, de Saint-Aubin-sur-Auquainville, de Notre-Dame-de-Courson, de Fervaques, de la Croutte, de Saint-Pierre-de-Courson, de Thonnencourt, le Mesnil-Germain, de Prestreville, de Saint-Jehan-de-Livet, de Bellouet, de Notre-Dame-des-Loges, et autres paroisses illec aux environs.. ». Il s’agit donc d’un grand terroir d’un seul tenant, ce qui nous reporte aux années qui suivirent l’installation de Rollon en Normandie, à cette époque où le duché fut « divisé au cordeau » et où ses compagnons se virent attribuer d’immenses domaines. Nous sommes ici vraisemblablement sans doute dans la partie médiane de celui dont bénéficia Anslech, l’auteur des Montfort, des Bertrand, des d’Harcourt et qui semble-t-il, s’étendait de la Manche à l’Hiémois. Le berceau des Brucourt nous l’avons dit, étant enveloppé dans celui des Bertrand, il y a tout lieu de penser qu’il s’agit d’une branche de cette famille.
A cette époque, où chaque grand seigneur fonde son ou ses abbayes où lui et les siens viendront reposer, les Brucourt, se révèlent être les grands protecteurs de l’abbaye naissante du Val-Richer qui se trouve à peu de distance de leurs fiefs de Formentin et de Rumesnil. Dès la fin du XIIe siècle, l’abbaye du Val-Richer était déjà en possession du patronage de Fervaques, sans doute à la suite d’un don [3] en reconnaissance duquel ils seront les premiers à être enterrés dans la nouvelle église, et « Alentour, comme l’écrit Hermant, revêtues de l’ancien habit de Cîteaux, reposaient les statues de l’abbé et des religieux qui semblaient, par leur calme attitude garder dans la mort ceux qui avaient affronté les orages de la vie ».
C’est peut-être à la suite d’un mariage que cette baronnie passa dans la main de la maison de Ferrières qui conserva la baronnie jusqu’au XVIIIe siècle où elle fut acquise par le marquis de Bonnelles, alors propriétaire de Fervaques.
Les Brucourt refusant toute allégeance au roi d’Angleterre, celui-ci saisit la baronnie de Ferrière et la remit vers 1436 à Griffith Don, écuyer anglais, capitaine de Lisieux en 1441 et 1442. En 1448, cette terre était encore entre les mains de son fils Robert Don [4]
On ne sait comment la seigneurie de Fervaques vint aux de Hautemer, modeste famille implantée au Mesnil-Tison et à Formentin au début du XVe siècle, mais à partir de cette époque, ils se titrent régulièrement seigneurs du Fournet et de Fervaques; puis ils contractent de belles alliances avec de vieilles et grandes familles de la région, les Bouquetot, les Malet tandis que patiemment, ils agrandissent leur domaine. Au début du XVIe siècle, ils ont transformé le petit fief de Fervaques et la vieille forteresse d’Auquainville autour de laquelle il y a bourg et marché ayant disparu, Fervaques prend sa place et en quelques années va lui ravir son rôle économique autour de ses moulins à blé et à papier, de ses marchés et semble-t-il également de sa justice, prétoire et tabellionnage.

Guillaume IV Hautemer
La position est alors assise et reconnue mais l’illustration viendra avec celui que l’on connaît sous le nom de Maréchal de Fervaques.
C’était un personnage de premier plan mais sa biographie souffre beaucoup des passions les plus diverses qu’il déchaîna en son temps et les auteurs qui se sont penchés sur sa vie ont difficilement pu pénétrer à la fois l’homme de guerre, le courtisan, l’administrateur ou l’homme privé tant chacune de ces facettes offrent de prise à l’adulation autant qu’à la plus extrême réserve. Si son courage et sa valeur militaire ne paraissent jamais avoir été mis en doute, les jugements des historiens, contemporains ou du XIXe siècle, sur sa vie politique sont loin de faire l’unanimité. Dans le contexte trouble des Guerres de Religion, ses multiples revirements et la brutalité de ses interventions, particulièrement contre le clergé, ne manquèrent pas de lui tisser une réputation « diabolique ». L’étude des documents privés qui nous sont parvenus, ses testaments [5], l’inventaire de ses châteaux [6] permettent de retoucher le portrait peu flatteur habituel et de faire resurgir un homme de son temps, avec ses contradictions, sa puissance et ses faiblesses.
Il commença sa longue carrière militaire sous François Ier puis servit successivement Henri II, Charles IX, Henri III et Henri IV.
Il fit partie de toutes les expéditions militaires de son temps et prit part également à l’assaut final dirigé contre Gabriel de Montgommery, et il fut d’ailleurs blessé lors de la rencontre [7]. Conscient de la vanité de la défense de son vieil ami, en ce cas comme en plusieurs autres, relevés par exemple dans ses testaments, il fit preuve d’une grande fidélité en tentant de le convaincre de se rendre.
Il avait acquis une grande fortune, tant par les services rendus à la royauté que par ses propres actions qui, parmi d’autres du même genre visaient, en toute impunité, à s’approprier des revenus ecclésiastiques ou à tirer des villes et contrées soumises à son autorité des sommes substantielles.
Ainsi, avait-il saisi les biens de l’évêché de Lisieux. Louis de Neuville présente ainsi cet épisode: « Fervaques n’oubliait jamais le soin de sa fortune; profitant de ce que l’évêque Anne d’Escars de Givry s’était compromis dans le parti de la Ligue, il se mit en jouissance des biens de l’évêché, et même en partie de ceux du chapitre, et se maintint dans cette usurpation par la faveur du roi qui gardait rancune à Givry, élevé contre son gré au cardinalat. Ce fut sous le nom de Nicolas Quentin, abbé de Champagne, ancien aumônier du duc d’Anjou, singulier personnage dont Guillaume de Hautemer avait fait son intendant et son factotum, qu’il s’attribua la possession de ces biens ecclésiastiques; il en faisait usage pour ses menus plaisirs. Il existe un bail à son profit des dîmes de la paroisse de Courson, propriété des chanoines de la cathédrale, à charges pour le preneur de nourrir la meute et de payer les gages des valets de chiens du maréchal de Fervaques. Ce fut en vain que l’on espéra rendre un évêque au diocèse de Lisieux, on y nommant sur la démission du cardinal Givry, le frère d’un de ses gendres, François Rouxel de Médavy: cette considération ne le décida pas à lâcher sa proie: le nouveau prélat resta douze ans sans pouvoir entrer en possession de son siège » [8] En effet, il continua à en détenir ces biens, et c’est seulement le 17 janvier 1620 que Guillaume du Vair, obtint du roi le principe de leur restitution [9] restitution qui tarda encore quelques années.
De même s’était-il emparé à la faveur des guerres de la forteresse de Quillebeuf, dont l’importance stratégique et commerciale était considérable puisqu’elle lui permettait de taxer au passage les marchandises remontant la Seine vers Rouen et Paris. Aussi, à chacune de leurs assemblées, les Etats provinciaux réclamaient-ils contre ces exactions, mais sa faveur auprès du roi lui permit d’en garder le contrôle et les revenus jusqu’à sa mort n’acceptant jamais faute d’être récompensé [10]..
Au travers des propos du président Groulard [11], nous percevons une très forte personnalité imposant sa volonté et ne souffrant nulle opposition. La charge de lieutenant général du gouvernement de Normandie sous le Dauphin était, elle aussi, une juteuse sinécure dont il tirait, semble-t-il assez régulièrement 6.000 écus. Si l’on ajoute qu’il sut faire un riche mariage avec la comtesse de Laval, on comprend le faste de ce château destiné non seulement à abriter sa vie familiale mais aussi celle d’une nombreuse domesticité, d’une maison militaire et de personnel administratif. Soulignons que ce château n’était pas le seul en sa possession et outre son grand logis de Lisieux, il possédait aussi un manoir à Rouen – où il mourut – et divers autres châteaux dont celui de Mauny en Seine-Maritime (Mauny: érigé en baronnie en faveur de Jean IV de Hautemer, bisaïeul de Guillaume, comte de Grancey, dont le fille épousé Claude d’Estampe. Antérieurement possédée par Marguerite, femme de Jean Goyon)[12]
Il mourut à Rouen le 14 novembre 1613 et sa dépouille fut transférée à Lisieux et inhumée dans la chapelliculese de la Vierge où ses restes furent préservées lors de la Révolution, tandis que sa dalle funéraire servait de pierre à laver à un artisan Lexovien.
La rédaction de son inventaire fut l’occasion d’un document du plus haut intérêt grâce auquel nous pouvons approcher un grand nombre de points cachés de sa personnalité. Ainsi de sa bibliothèque qui se trouve dans sa chambre, dans son hôtel de Lisieux, que nous soupçonnons fort d’être l’aile sur la Place Thiers de l’actuel Palais épiscopal. A côté des habituels romans de chevalerie et livres de piété [13] foisonnent les traités militaires, les ouvrages d’histoire ancienne: Tacite, César ou la Vie des Hommes Illustres, de Plutarque, l’Histoire de Marc-Aurèle du Moyen Age: les chroniques de Vilhardouin et de Commynes ou contemporaine, L’Histoire de nostre temps, Les Guerres civiles, L’Histoire d’Henri quatriesme, L’Histoire des Guerres civiles etc.; les oeuvres des grands philosophes: Platon, la Divine Comédie de Dante, mais aussi des livres de droit ou d’histoire des institutions, Le Théâtre d’Agriculture, les Contes de Boccace, etc.
C’est dire l’éclectisme de ses lectures et sa culture car l’on y trouve des ouvrages en latin, en italien et même un manuscrit en espagnol.

Les grandes étapes de la construction du château.

Ce grand logis est l’œuvre de François Gabriel, célèbre architecte argentanais dont l’œuvre en cours d’étude se révèle d’une grande variété [14]. Nous avons la chance de posséder certains des marchés passés sous son nom ou ceux des entrepreneurs et Guillaume de Hautemer, ce qui va nous permettre de mieux suivre l’avancement de l’œuvre.
Dès septembre 1598, les travaux du château sont commencés et François Gabriel maître maçon d’Argentan reconnaît en janvier suivant avoir reçu 666 livres sur ces premiers travaux.
Dix huit mois plus tard, le 18 juin 1600, Anne d’Allègre, la nouvelle épouse du maréchal, passe un nouvel alleu avec François Gabriel. Il s’agit alors de construire un pavillon à l’identique de celui déjà élevé à l’autre extrémité du bâtiment de neuf, « en la mesme forme, essence et haulteur que celui qui est ja parfaict en l’autre bout d’icelluy bastiment neuf, monter quatre tuyaux de chambre de chacun trente piedz de haulteur audit groz pavillon, trois voutes, une soubz lantichambre, l’aultre souzbz la chambre d’icellui pavillon et la troisième à la boullengerie avec trois fours à cuire pain l’un de 18 boessaulx de bled en grand pain mesure d’Orbec, le second de neuf boeddeaulx et le troisième de de deux boesseaulx pour cuire paticerie. Se soubmet aussy vouter trois allez pour aller et venir aux chambres dud. pavillon, haulcer l’antichambre, faire six lucarnes pareilles a celles qui sont ja faites aud. bastiment, monter deux pignons sur le comble dud. pavillon de traize piedz de haulteur pour appueyr lesdites cheminez et separer les chambres qui sont au comble dud. pavillon, faire l’escalier et le voulter en la forme de celuy qui est ja faict en l’aultre pavillonpour la descharge des chambres ». Les travaux doivent être terminés pour le mois d’avril suivant.
Le 20 septembre 1600, un nouvel alleu est passé avec Jacques Leroy qui s’engage à faire toute la plomberie nécessaire, bonne et loialle au chasteau et maison neuve dudit seigneur mareschal aud. lieu de Fervaques qui conssiste enenfenstemens, crestes et espils nécessaires aux grand corps de logis, pavillons, lucarnes, grandes et petites, les douves, lermiers bordures, goutières et aultres choses nécessaires qui ser advizé par ledit seigneur. Et pour ce faire fournira et querra ledit seigneur, le plomb en table de telle essence et espesseur comme sa besogne le requerra sur le lieu et ledit Leroy tout l’outreplus a ce nécessaire, comme soudure destain, perrézine et charbons et faire par ledit Leroy le toput bien et duement, lesdits enfestemens estannez de blanc et noir.
En novembre de la même année, ce sont Michel Morin, d’Ouilly-le-Vicomte et Robert Desrotours qui viennent parachever l’œuvre, c’est assavoir « les accoustoys mesmes fourmes remplir les grandes croisées de monstants et deux croisillons à chacune et feuillure s et par semblable feront aux croisez de lestaige du dessus les accoustois feuillures et un croisilon, le tout jouxte qu’il est contenu et présenté au dessaing du bastiment de mond. seigneur aud. Fervaques porté par Me François Gabriel conducteur d’icelluy ». De même, terminent-t-ils les cheminées.
Nous n’avons aucun détail sur les étapes suivantes et aucune idée de ce que pouvaient être les bâtiments. Le château est à ce moment au sommet de sa splendeur et sa terminaison correspond peut-être à la venue du roi quoique l’on ait toujours situé sa chambre dans le vieux château.
Le Maréchal mort, la maréchale retirée dans ses salons parisiens, la vie dut cependant continuer au château, mais au XVIIIe siècle l’intérieur fut considérablement modifié. Henri pellicules ERIN a suffisamment détaillé les travaux entrepris par les Bullion en 1743-1744 pour qu’il nous soit inutile d’y revenir. Rappelons qu’ils concernaient le bâtiment principal et consistèrent en la mise au goût du jour des appartements avec le remplacement des cheminées et des boiseries.
Signalons cependant la présence d’un extraordinaire poêle allemand ou hollandais en fonte du début du XVIIe siècle orné d’une longue inscription sur deux lignes.
Après les Bullion, il fut longtemps abandonné et c’est seulement après la Révolution, que Madame de Custine vint y habiter. Ce fut de nouveau une période faste pour le château, tant en raison de la personnalité de sa jolie propriétaire que des invités de marque qui lui rendaient visite au premier rang desquels figure Chateaubriand. Les amours tumultueuses de la marquise et du poète défrayèrent longtemps la chronique et se terminèrent dans cette déliquescence empreinte de tragique si chère aux âmes romantiques.
Si nous ignorons qu’elles aménagements elle y fit, nous savons en revanche que la destruction des bâtiments qui entouraient la cour vers l’est et le nord ainsi que la création du perron à double évolution sont l’oeuvre du marquis de Porte ce qui fait écrire à Guilmeth: « C’est ce marquis, ancien député et ancien maître des requêtes au conseil d’état, qui par ses mutilations et transformations qu’il lui a fait subir sous prétexte de l’enjoliver, a fait du noble château du maréchal de Fervaques un véritable hôtel d’épicier retraité »[15]. Ce jugement péremptoire peut paraître brutal, il n’en est pas moins justifié. Il paraît en effet que le niveau de la cour ait été notablement surélevé ce qui a malencontreusement écrasé le rez-de-chaussée et diminué le volume général de l’œuvre. C’est la raison pour laquelle la façade sur la vallée, dont toute l’élévation a été conservée a tant de grandeur.
La division du domaine, lors de la vente par M. de Custine, fut aussi la cause de l’installation à proximité immédiate du château d’une usine, dans un premier temps destinée à la trituration de bois de teinture [16].
La famille de Montgomery qui l’occupa ensuite, lui redonna un certain lustre en y rassemblant des collections d’objets et des documents historiques. Après avoir été vendu à la Caisse d’Allocations Familiales de la Seine-Maritime qui le transforma en Aérium, la propriété fut une nouvelle fois divisée entre la commune de Fervaques et l’Association qui occupe le château avant d’être de nouveau réunie par cette dernière.

Description
L’essentiel de ce qui subsiste des constructions anciennes, en dehors des ajouts du XIXe siècle, est dû aux de Hautemer, et la partie la plus importante, à Guillaume IV de Hautemer.
Au temps de sa splendeur, ce château s’élevait autour d’un cour carrée. Les destructions du XIXe siècle auraient fait disparaître les deux ailes en retour et vers l’église.
Tel qu’il nous est parvenu, le château de Fervaques comprend trois parties distinctes: le « Château Vieux », le « Château Neuf », la porterie et le colombier.

Le Château Vieux.
Quoique nous ne possédions aucun document sur sa construction, il est vraisemblable, par sa stylistique, que le Château Vieux a été élevé par Jean de Hautemer, seigneur du Fournet et de Fervaques, peu de temps après qu’il soit entré en possession de ce domaine, peut être sur des substructions plus anciennes qui apparaissent dans les travaux de restauration en cours. Nous voyons en effet sur le mur gouttereau nord, dans la pièce d’angle, un appareillage où des arases de pierre plates alternent avec des assises de moellon, mode habituel au XIIIe siècle. Dans cette même pièce, l’on remarque sur le mur opposé une très nette reprise dans la maçonnerie, reprise marquée entre autres par le changement de matériau: tandis que les assises basses encadrant le passage sur la salle contiguë à la Salle des gardes »- l’actuelle chapelliculese, sans doute l’ancienne cuisine – sont en oolithe ferrugineuse, les claveaux de l’arc sont en calcaire cénomanien. Au pourtour de cette pièce, un aménagement de rigole converge vers une dalle d’évier au sol encastrée dans une niche coupée au centre par une tablette [17]. laisse à penser que nous nous trouvons dans une ancienne pièce de préparation des repas également à usage de laverie. A cette première étape pourrait également se rattacher le grand arc ogival faisant communiquer cette pièce avec l’actuel corridor.
Actuellement, cette aile se développe sur un plan rectangulaire, comprenant sur l’arrière deux pavillons formant saillie et entre eux un tourelle pentagonale contenant l’escalier. A ces saillies correspondent en façade trois légers décrochements percés d’ouvertures et couronnés de lucarnes à fronton. Les deux lucarnes latérales sont à fenêtres passantes, tandis que le décrochement central dans lequel est percé la porte d’accès comporte une bretèche [18] portée sur quatre consoles moulurées.
Les murs, constitués d’un appareillage de moyen appareil alternant avec cinq arases de brique, reposent sur un solin terminé par une moulure prismatique qui se retourne élégamment.
Bien que cet ensemble paraisse à première vue très cohérent, il intègre des parties plus anciennes qui apparaissent nettement dans le pavillon Est. A l’extérieur, l’on remarque sur le mur Ouest un grand arc ogival aujourd’hui aveugle mais qui à l’origine ouvrait sur une large salle. Sur le mur Nord d’autre part, on peut voir un appareillage où des arases de pierre plates alternent avec des assises de moellon, mode de construction habituel au XIIIe siècle. Dans cette même pièce, apparaît sur le mur opposé une très nette reprise dans la maçonnerie, reprise marquée entre autres par le changement de matériau: tandis que les assises basses encadrant le passage sur la salle contiguë à la Salle des gardes – l’actuelle chapelliculese, sans doute l’ancienne cuisine – sont en oolithe ferrugineuse, les claveaux de l’arc sont en calcaire cénomanien. D’autre part, les travaux de restauration en cours ont permis de découvrir au pourtour de cette pièce, un aménagement de rigole convergeant vers une dalle d’évier au sol encastrée dans une niche coupée au centre par une tablette [19] laisse à penser que nous nous trouvons dans une ancienne pièce de préparation des repas également à usage de laverie. Indéniablement, nous nous trouvons dans une demeure remontant au XIIIe siècle, dont on peut présumer qu’elle était d’importance, sans qu’il nous soit possible d’en fixer la dimension exacte.
L’intérieur de cette aile, malgré ses nombreuses transformations, a conservé des éléments du plus haut intérêt: ses cheminées, son escalier et quelques zones de pavage ancien.
La cheminée de la salle ouest comporte un très vaste manteau décoré de quatre compartiments encadrés de pilastres et supporté par une plate-bande à clés passantes et pendantes de très belle exécution.
Il est vraisemblable, par sa stylistique, que ce Château Vieux ait été élevé, pour l’essentiel, par Jean de Hautemer, seigneur du Fournet et de Fervaques, peu de temps après qu’il soit entré en possession de ce domaine et on peut encore le voir à l’étage, ce bâtiment dont les structures internes ont été conservées, se prolongeait au moins jusqu’à l’actuel « Château Neuf ».

Le « Château Neuf »
Plan
L’œuvre de François Gabriel se déploie en U autour de la cour, le grand logis occupant le front ouest tandis que deux ailes inachevées forment retour, celle du nord se raccordant imparfaitement sur le Château Vieux. Le programme de l’architecte était semble-t-il de prolonger le parement de pierre et brique à bossage sur la façade de celui-ci comme il paraît l’avoir fait pour la l’amorce de cette aile où les élévations intérieures ont été conservées.

Élévations
Le logis du fond de cour est assis sur un étage de rez-de-chaussée occupé par les locaux de service, cuisines etc. Au centre, un passage voûté en anse de panier traverse l’ensemble le bâtiment et dessert les pièces placées de part et d’autre. Vers le sud, il ouvre sur une vaste salle coupée par une file de puissantes piles rectangulaires implantées au centre délimitant deux nefs voûtées d’un berceau que scandent les pénétrations profondes des lunettes l’éclairant à l’est et à l’ouest.
Vers le Nord, un passage, voûté en berceau distribue les celliers et à l’extrémité débouche sur une vaste cuisine au plafond en anse de panier, décoré de bossages de briques.
A l’extrémité nord, une vaste cheminée du milieu du XVIIIe siècle, en brèche grise, montée sur un socle d’une trentaine de centimètres, a été plaquée sur l’ancien conduit de cheminée.
Dans l’angle nord-est, un passage communique avec les caves situées sous l’aile en retour.
A l’étage noble, signalons la présence d’un extraordinaire poêle allemand ou hollandais en fonte du début du XVIIe siècle orné d’une longue inscription sur deux lignes.
Il paraît en effet que le niveau de la cour ait été notablement surélevé ce qui a notablement écrasé le rez-de-chaussée et diminué le volume général de l’oeuvre. C’est la raison pour laquelle la façade sur la vallée, qui elle a conservé toute son élévation, a tant de grandeur.

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement.- M. Louis Du Bois.
– Le maréchal de Fervaques est aux batailles à Saint Quentin le 10 auguste 1557, Gravelines le 13 juillet 1558, Dreux le 19 décembre 1562 à Saint Denis près de Paris le 10 novembre 1567 et à Moncontour le 3 octobre 1569.
– Dès 1562, il commandait dans la ville de Lisieux, dont Henri de La Marck, duc de Bouillon, gouverneur de la Normandie, lui avait confié la défense.
– 1562. Guillaume de Hautemer (1), seigneur de Fervaques, qui depuis fut maréchal de France, embrasse, quoique catholique, le parti du duc de Bouillon, composé de catholiques et de protestants, que depuis 1560 on désignait sous le sobriquet de Huguenots. Ce parti ne fesait pas une guerre moins cruelle que les deux autres factions.
Le sieur de Fervaques, qui prenait le titre de capitaine de la ville annonça aux chanoines Robert Blosset, et Jacques Sainctart ou Guitard, qu’il ne resterait à Lisieux ni chanoines ni ecclésiastiques, parce qu’on n’y serait jamais tranquille « que la vermine de prêtraille n’en fût dehors, et qu’on ne cessât d’y dire la messe».
Les victimes de ces déplorables désordres, inévitables dans les guerres et surtout dans les guerres civiles, s’adressèrent le 9 juin au duc de Bouillon qui les autorisa à faire informer. Fervaques ne se fit pas moins remettre aux mains les armes et les munitions des catholiques; et le jour de la Saint-Ursin (11 juin), usurpa les droits des chanoines.
– Même année: 11 juin. Le jour de la fête Saint-Ursin, Fervaques s’attribue les droits dont jouissait le chapitre, en cette journée où deux des chanoines, nommés comtes pour cette cérémonie, recevaient les droits et les honneurs du comté dans la ville et la banlieue.
Parmi les propos violents tenus par Fervaques, les déposants attestent qu’il disait: « Aumale m’en veut, mais par le corps de Dieu je lui marcherai sur le ventre, s’il prend son chemin vers Lisieux.
Même année: 22 juin. Fervaques à la tête d’une troupe armée s’empara chez Nicolas Le Petit, avocat, d’un livre précieux qui avait été déposé chez lui par le chapitre. « Ce livre relié d’aisserie était couvert de lames d’argent doré entièrement, enrichi de pierreries précieuses et même du fût de la vraie croix de Notre Sauveur, appelé Majesté. La châsse de saint Ursin qui avait été cachée et enterrée ayant été découverte, Fervaques en enleva une lame d’argent qui la recouvrait et qui pesait au moins cinq cents marcs, non compris la dorure et les pierreries.
Il résulte, de l’article XXIII du procès-verbal dont nous donnons l’extrait, qu’après avoir fait forcer la porte du chapitre, Fervaques s’écria, à la vue de la châsse de saint Ursin que l’on y avait déterrée: « On dit que, si je fesais ouvrir cette belle châsse, je ne vivrai pas demi-any je ne l’en ferai pas moins ouvrir» Il le fit, et l’on y trouva trois sacs de cuir de cerf, remplis d’ossemens tant de saint Ursin que d’autres saints, scellés du sceau de l’évêque Guillaume d’Estouteville. Fervaques d’un coup de dague fit sauter le scellé de ces sacs, se saisit des ossemens et dit: « Ce sont là des os de cheval ». Les autres assistans disaient: « Ce sont des os de chien ou de « mouton».
(1) HAUTEMER (Guill. de), maréchal de France baron de Grancei, comte de Fervaques, na­quit à Fervaques (Calvados) vers 1537, et mourut le 14 nov. 1613. Henri IV le chargea de négocier auprès du Parlement de Rouen
l’enregistrement de l’édit de Nantes, et le fit son lieutenant-général aux bailliages de cette ville, de celles de Gisors, de Caen et d’Evreux. Frère, Édouard: Manuel du bibliographe Normand.
-V. Notice sur Guill. de Hautemer, seigneur de Fervaques, suivie d’une anecdote sur l’une des tours de l’église St-Pierre de Lisieux; s. l. n. d., in-12 de 36 p.
– 1567. Les corps des gendarmes de Matignon et de Fervaques se trouvent en Normandie et tiennent tête aux protestants.
– 1568 juin et juillet. Fervaques, commis par le duc de Bouillon pour la police et gouvernement de Lisieux, reçoit des ménagers de la ville cent vingt-neuf livres de poudre à canon pour la défendre en cas d’attaque.
– 1568 16 juillet. Fervaques annonce (du château de Fervaques) que le roi l’envoie à Lisieux avec sa compagnie, en qualité de gouverneur et lieutenant pour sa majesté en la ville et bailliage de Lisieux. Carrouges écrit en date du 18 dans le même sens, et que Fervaques doit commander à Lisieux en son absence. Les habitants de Lisieux, du moins le parti qui dominait alors, avaient refusé de recevoir Fervaques.
– 1568 25 juillet. L’Hôtel-de-Ville de Lisieux arrête qu’il sera écrit à M. de Fervaques pour lui faire connaître que l’on sollicitait du roi le renvoi de sa compagnie dont la ville avait beaucoup à craindre.
– Même année: 4 auguste. Le lieutenant De La Balle, envoyé près du roi, ayant dit en séance que l’intention du roi était que Fervaques entrât et restât dans la ville pour y commander suivant sa commission, on arrête que les clés de la ville seront demandées au sieur de Fumichon capitaine de la ville jusqu’à ce moment, et seront remises au sieur de Fervaques.
– 1568 10 auguste. Par une ordonnance, Fervaques défend d’admettre à la garde des portes aucuns protestants qui y seront remplacés à leurs frais, et de laisser entrer en ville aucunes personnes armées au delà de dix.
– 1568 5 septembre. Débats entre Fumichon et Fervaques relativement au commandement de la ville de Lisieux, dont ils veulent l’un et l’autre être capitaines. Fervaques se trouvait alors à Caen avec Carrouges.
-1568 7 septembre. M. de Matignon écrit de Caen qu’il a vu la lettre de MM. de Lisieux à M. de Fervaques, qu’il les prie de n’avoir aucun doute sur ses dispositions à les défendre en cas d’attaque, et qu’il les secourra autant qu’il sera en son pouvoir.
– 1568 10 septembre. Le roi écrit à Fumichon d’obéir à Fervaques; que, tout en confirmant Fumichon (le 19 auguste précédent) dans son rang de capitaine de Lisieux, il n’a pas eu l’intention de priver Fervaques de l’autorité qu’il lui avait confiée et du droit de commander dans la ville comme gouverneur.
– 1568 16 octobre. Par une nouvelle lettre le roi annoncé à Fumichon qu’il est ordonné à Fervaques non seulement de se départir du commandement que précédemment il lui avait confié, mais encore de lui remettre le commandement et de le laisser entrer à Lisieux avec ses douze arquebusiers. Le roi écrit en même tems à Carrouges que ce n’a pu être que par surprise que Fervaques a obtenu des lettres-patentes pour commander à Lisieux, et qu’il veut que le sieur de Fumichon en soit seul capitaine et gouverneur.
– 1574 mai il était maréchal de camp au siège de Domfront où le comte de MontGomeri fut pris par le comte de Matignon. Dans l’indignation que lui fit éprouver le massacre de la Saint Barthelemi, Fervaques, qui appartenait à ce parti, embrassa d’abord les intérêts de Henri IV, qui n’était encore que roi de Navarre, puis, naturellement versatile, revint à Henri III. Devenu suspect d’attachement au Béarnais, Fervaques eût péri sous les coups du digne frère de Charles IX, sans l’amitié de Crillon qui le prévint de la perfidie de ce monarque. Après la fuite du roi de Navarre au mois de février 1575, Henri III accusa Fervacque d’avoir favorisé l’évasion de MM. de Lavardin et de Roquelaure, qui occupaient une place considérable parmi les mécontents. A son coucher le roi montra une vive irritation en déclarant que Fervacque payerait de sa vie cette trahison. Crillon, qui entendit ces menaces et qui estimait Fervacque comme homme de valeur et bon officier, n’hésita pas à courir chez lui et le pressa de prendre la fuite pour éviter le péril auquel il était exposé. Le roi, en apprenant cet événement, entra dans une colère encore plus violente en cherchant quel était celui des auditeurs de la veille qui avait prévenu Fervacque. Ses soupçons se portèrent sur Crillon et il l’interpella vivement en lui demandant s’il connaissait l’auteur de l’indiscrétion. Crillon n’hésita pas à se nommer, en ajoutant qu’il avait préféré exposer sa vie que de voir son souverain verser un sang peut-être innocent.(Revue britannique. 1878,5).
– 1576. Fervaques, quoique catholique, était lié avec le roi de Navarre qui depuis fut Henri IV. Il s’était fâché contre la cour qui lui avait retiré le commandement de Lisieux. Fervaques, naturellement inconstant, et jaloux de la prédilection du roi de Navarre pour quelques seigneurs protestants, le quitte brusquement, et revient à la cour où Henri III lui pardonne sa défection en faveur de ses services.
– 1581 Août Fervaques fut nommé lieutenant général dans l’armée de Flandre par le duc d’Alençon. Fervaques et le comte de Mont-Gomeri sont dans l’armée qui accompagne en Flandre le duc d’Alençon.
– 1583, Fervaques tombe dans les mains des Anversois.
– 1587, Fervaques figure honorablement parmi les adversaires de la Sainte Ligue: il fut défait par Tavannes à Is-sur-Tille en Bourgogne. Rapproché du Béarnais auquel il s’attacha de nouveau et désormais sans versatilité, Henri de Navarre était devenu Henri IV, roi de France. Pour servir ce prince, Fervaques lors du siège de Paris en juillet 1590 s’empara du faubourg Saint-Denis, et était même parvenu à s’y retrancher. Il fit aussi des prodiges de valeur au siège de Rouen en 1592 et, le 5 février, contribua puissamment à sauver le roi en soutenant, pendant plus de deux heures, tous les efforts de l’ennemi que commandait le duc de Parme. On le retrouve encore au siège de Honfleur en avril 1594, et à celui d’Amiens en 1597.Ce fut à ce dernier siège ( fin de septembre 1597 ) qu’il fut promu à la dignité de maréchal de France dont ses nombreux services le rendaient si bien digne. Le roi l’envoya à Rouen, avec Le Camus de Jambeville, négocier, le 16 juin 1597, avec le parlement l’enregistrement de l’édit de Nantes. Cette démarche n’ayant pas obtenu le succès qu’on en attendait, le maréchal y fut envoyé de nouveau au mois de mai 1609, il accompagnait le maître des requêtes Viguier: ils étaient chargés d’intimer l’ordre exprès d’enregistrer cet édit purement et simplement: c’est ce qu’ils firent le 16 de ce mois. Fervaques était en 1605 lieutenant général pour le roi aux bailliages de Rouen, Caux, Caen, Évreux et Gisors. Le 11 juillet 1607 Henri IV lui confia le gouvernement de Quillebeuf qui portait alors et ne conserva pas le nom de Henriqueville ( Ville de Henri ). A la fin de 1612 Marie de Médicis, régente du royaume, confia la charge de l’un des lieutenans généraux du gouvernement de la Normandie au maréchal de Fervaques, qui avait, l’année précédente, fait ériger en duché pairie son comté de Grancei. Fervaques meurt à 75 ans, le 14 novembre 1613.
– 1592. 5 février. Mont-Gomeri et Fervaques font au service de Henri IV des prodiges de valeur, pendant le siège de Rouen, contre les troupes du duc de Parme, dans les environs d’Aumale. Ils sauvèrent le roi qui était blessé.
– 1596: 16 juin. L’évêque Anne d’Escars est promu au cardinalat, à l’insu de Henri IV, qui fait confisquer ses biens par Fervaques, alors gouverneur de Lisieux.
Ce fut au mois de mai 1599 que Henri IV érigea, par lettres patentes, Fervaques en bourg et y créa un marché et une foire. Outre ses tanneries, ce bourg était connu par son commerce de frocs dits Tordouets.
– 1610 : 15 auguste. Ordonnance du maréchal de Fervaques(datée de Farvaques), pour écarter les vagabonds, les mendiants et les pestiférés.
– 1615. Mort du maréchal de Fervaques, lieutenant-général de Normandie. Il avait fondé dans la même année le couvent des Capucins dé Lisieux.
– 1795 : octobre. Profanation, dans l’église Saint-Pierre, des tombes de plusieurs évêques et de Guillaume de Hautemer, seigneur de Fervaques. Le corps de ce dernier, qui avait été placé dans un caveau de la chapelle de la Vierge, fut retrouvé dans un état parfait de conservation, enveloppé dans un nombre infini de bandelettes de toiles très-fines que se disputèrent les femmes présentes à l’exhumation. Le cercueil avait la forme du corps et était de plomb; il fut traîné par un cheval jusqu’au cimetière commun où furent également déposés les restes des évêques.

Abbayes du Calvados dans MSAN, 1834 – Lechaude D’anisy.
1260 mai – Fervaques – Geoffroy de Bruecort ou de Brucourt, chevalier, seigneur de Fervaques, vend et cède, en mai de 1260, au doyen et chapitre de Lisieux, une place et une maison situées à Fervaques, pour le prix de treize livres tournois. Cette charte est revêtue d’un sceau de cire brune.

Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’année 1320 dans H. de Formeville.
1320 – Fervaques – Robert de Brucourt y tient un membre de haubert du seigneur de (sic).

Tabellionnage de Lisieux – Analyse Etienne Deville.
Copies des documents en archives à la ShL.
– 1535 – Fervaques – Pierre de Haultemer, curé.
– 1535 – Fervaques – Michel Cuillier, du mestier de papetier.
– 1563 – Fervaques – Jehan de La Reue, curé.
– 1598 – 5 septembre – Fervaques Sentence du Parlement de Paris en faveur du sieur de Fervaques, contre Guillaume Le Roy, canonnier ordinaire du roi, à propos de certaine cédule = Arch. SHL.
– 1598 20 décembre – Fervaques Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, quitte et décharge noble dame Madeleine Le Picard, dame des Fontaines, d’une somme de mille écus dont elle s’était obligée envers lui. = Arch. MC. Minute papier.
– 1598 – Fervaques – Noble dame Madeleine Le Picard de Radeval, dame des Fontaines, demeurant à Lisieux, agissant comme procuratrice de Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, laquelle tient et clame quitte Me Pierre Davy, avocat, bourgeois de Lisieux, ayant eu la charge de receveur général dud. seigneur, représenté par René Morin, de la somme de 400 écus d’or, pour marchandises livrées et fournies pour la maison du seigneur de Fervaques. Témoins: Jehan du Bosc, sieur de Hermival, vice-bailli et Pierre Hue, bailli vicomtal de Lisieux. = Arch. MC.
– 1599 6 janvier – Fervaques – François Gabriel, maître maçon reconnaît avoir reçu la somme de 666 écus 2O sols, pour travaux au château de Fervaques. = Arch. MC.
– 1599 18 février – Fervaques – Testament de Renée Marçonnet femme du maréchal de Fervaques. = Arch. MC.
– 1599 11 mars – Fervaques – Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, quitte et délaisse à Aignen Le Monnier et Jehan Hardouin, les droits de treizièmes qui lui étaient dus moyennant le paiement de la somme de 333 écus d’or 20 sols. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville.
– 1600 8 juillet – Fervaques – Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, baille à Me Pierre Jacquette, prêtre de la paroisse de Fervaques, tout le revenu intégral dud. bénéfice, moyennant 400 livres tournois. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1600 24 juillet – Fervaques – Transaction et accord entre Charlotte Duquesnel, veuve de Me Isaac de Bricqueville et Anne d’Allègre, épouse du maréchal de Fervaques. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1600 12 août – Fervaques – Bail par le chapitre de Lisieux de la dîme des grains de la paroisse de Fervaques
= Arch. MC. Analyse Et. Deville – Dossier chapitre –
– 1600-1608 – Fervaques- – Procurations de Anne d’Allègre, épouse de Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, données à divers pour ses affaires personnelles. = Arch. MC. 14 pièces papier – Analyse Et. Deville
– 1600 20 septembre – Fervaques – Travaux de plomberie au château par Jacques Le Roy, plombier d’Argentan. = Arch. MC – Analyse Et. Deville
– 1601 14 juillet – Fervaques – René Roussel, fils de Mathurin, de Fervaques, vend à Jean Roussel, fils Michel, une portion de terre, audit lieu de Fervaques. = Tab. de Lisieux – Analyse Et. Deville
– 1601 4 novembre – Fervaques- Jehan de Montch, natif d’Ecosse, percepteur du comte de Laval, reconnaît avoir reçu de noble dame Anne d’Allègre, épouse du maréchal de Fervaques, la somme de 137 écus 8 sols tournois sur ses gages.
Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1601 4 novembre – Fervaques-Travaux de maçonnerie par Michel Morin d’Ouilly-le-Vicomte, Robert Phillonet, Guillaume des Rotours et Salomon Regnard, tous maîtres maçons. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1601 5 novembre – Fervaques – Jehan de Longchamp, sieur de Fumichon, et Robert du Mesnil, sieur de Lespiney, prennent pour arbitre d’un procès le maréchal de Fervaques. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1601 14 novembre – Fervaques – Charles d’Antours, écuyer, seigneur de Barron, gouverneur de Monseigneur le comte de Laval, reconnaît avoir reçu de haut et puissant seigneur, Messire Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, par les mains de haute et puissante dame Anne d’Allègre, son épouse, la somme de 600 écus sol pour une année d’appointements au service dudit seigneur comte de Laval. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1602 1er avril – Fervaques – Messire Gabriel du Quesnel, marquis d’Allègre, s’oblige envers noble seigneur Jehan de Longchamp et de Fumichon gouverneur de Lisieux en la faisance d’une rente de 50 écus d’or moyennant la somme de 500 écus d’or. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1602 12 avril – Fervaques – Succession de la famille d’Allègre. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1602 11 septembre – Fervaques – Travaux de couverture par Jacques Duno, couvreur d’Argentan. Couverture du pavillon neuf d’entrée du château. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1602 28 septembre – Fervaques – Bail à Pierre Quesnet, cordonnier à Fervaques, une pièce de terre nommée les Pastis, sis à Fervaques. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1603 31 décembre – Fervaques – Jean Dufour, de Cany, bailli de Caux, ci-devant tailleur d’habits de M. le Comte de Laval, tient et clame quitte Anne d’Allègre, dame de Fervaques. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville
– 1604 2 septembre – Fervaques – Ratification de comptes relatifs au château d’Allègre. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1604 septembre – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques, baille à Denis Nicolle, bourgeois de Lisieux, receveur général de M. le Maréchal de Fervaques, le fief de la Sublardière, à Prêtreville. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1604 2 octobre – Fervaques – Martin et François, dits Durand, de Fervaques, font deux lots et partage de la succession de feu François Durand, leur père. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1604 28 décembre – Fervaques – Elisabeth Delois, femme de Fleury de Saint Michel, écuyer, demeurant à Prêtreville, prend pour trois ans à Anne d’Allègre, dame de Fervaques, le nombre de 30 bêtes à laine et s’engage à les soigner pendant ce temps et à en partager le profit. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1605 10 mai – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques, reconnaît avoir reçu de Imbert Le Paincteur, son receveur au comté de Harcourt, la somme de 8900 livres. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1605 10 septembre – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques et Imbert Le Paincteur, son receveur au comté d’Harcourt à propos d’une obligation. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1606 23 octobre – Fervaques – Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir reçu de Pierre de Mannoury à l’acquit et décharge de Girard de Mannoury, la somme de 816 livres tournois à valoir sur ce que ledit Girard devait au maréchal. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1606 10 novembre – Fervaques – Guillaume de Hautemer,, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir reçu à l’acquit et décharge de Girard de Mannoury, la somme de 45O livres tournois. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1606 10 Novembre – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques, voulant récompenser de ses services Claude Ozenne lui donne la somme de 1000 écus. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1607 18 janvier – Fervaques – Thomas Vallée, du métier de la mer, natif de Cheffreville, demeurant au Havre, vend à haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, représenté par Anne d’Allègre, son épouse, quatre pièces de terre à Cheffreville, moyennant 50 livres tournois. Passé à Lisieux, en l’Hôtel dud. seigneur en présence de noble seigneur Jehan du Bosc, sieur d’Hermival, et Me Hue, docteur ès droits, bailli vicomtal de Lisieux. = Arch. SHL. 9 FA. Dossier Cheffreville. Analyse Et. Deville
– 1607 10 avril – Fervaques – Guillaume Huchon, brodeur, demeurant à Lisieux, s’engage envers Anne d’Allègre, dame de Fervaques à lui faire le nombre de matelas qu’elle désirera. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1607 2 décembre – Fervaques – Pierre Monstier, sieur de la Cousture, remet à Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, le droit de l’acquisition faite de biens à Cheffreville. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1608 11 mai – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques continue et prolonge à André Mahieu, bourgeois, demeurant à Bernay, le bail des greffes de Montreuil et Bernay. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1608 24 juillet – Fervaques – Jehan du Bosc, écuyer, sieur de Hermival, à l’instance de haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir été payé par led. seigneur de la somme de 2.OOO livres tournois à l’acquisition par lui faite à Etienne de Neufville, sieur de Folleval et Anne Le Carton, son épouse, de deux pièces de terre à Prêtreville. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1609 12 février – Fervaques – Bail de la terre de Chastillon. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1609 25 novembre – Fervaques – Du. mercredy vingt cinqe jour de novembre 1609. Fut présent en sa personne hault et puissant seigneur Messire Guillaume de Haultemer, comte de Grancey, baron de Mauny, seigneur de Fervaques, et mareschal de France, gouverneur et Lieutenant pour le Roy en ses païs et duché de Normandie, à présent estant en ceste ville de Lisieux gisant en son lit mallade saind d’entendement, sachant quil n’est rien plus certain que la mort, ne riens plus incertain que l’heure pour n’en estre prévenu advant que de faire ce ui est du debvoir dun vray chrestien, ordonne et déclare que pour sa dernière vollonté qu’il désire et entend estre effectué ce qui ensuit. Premièrement il recommande son âme à Dieu, le créateur, luy priant et requérant par la mort et passion de Jésus Christ et par l’intercession de la très glorieuse Vierge Marie, la voulloir collocquer en son paradis avec ses bienheureux, et son décedz advenant veut et entend son corps estre inhummé honorablement à l’assistance de ses amys au plus qu’il sera et pourra trouver, en l’église cathédralle de Lisieux, Et de ses biens il en donne et délaisse aux pauvres de ceste ville de Lisieux la somme de deux mille quatre centz livres tournois pour estre emploiez en l’augmentation du bureau des pauvres de cested. ville A Madame la Mareschale sa compagne et espouze pour ses grands debvoyrs d’amittié luy a aussi donné et délaisse de ses biens aultant et comme il peut faire par les coustumes, Item à la damoiselle de Médavy sa présente fille pour aider à la pourvoir à mariage la somme de douze mil livres tournois en attendant le mariage led. seigneur prie lad. dame son espouse la tenir et garder près d’elle. A Françoise, fille naturelle dudit seigneur, la somme de mille livres tournois. Au sieur Dramard, son secrétaire en considération de sa fidellité et des grands et très agréables services qu’il lui a renduz, la somme de trois mil livres tournois luy recommandant de servir fidellement et assister lad. dame sa femme. A Renée, fille de Nicollas Adam, argentier dudit seigneur en considération des services que sond. père a rendus aud. seigneur la soe. de mil livres tournois pour ayder à la pourvoyr en mariage. A chacun de ses gentilhommes et serviteurs domesticques, deulx années de leurs gaiges et appoinctementz Et a iceulx n’aiant point d’appoinctement est remis par ledit seigneur à la volonté et estimation. de lad. damees Aux damoiselles Desbois, De La Reue et de La Vallée chacune la somme de trois centz livres. Aux veuve et enffans de deffunt Jean Davy, mercier, la somme de trois centz livres tournois. Et pour l’exécution et accomplissement de tout le contenu aud. testament, ledit seigneur a nommé et elleu pour exécuteur la personne de lad. dame son espouze, la priant requérant en tant que faire se peut de vouloir bien prendre la charge promettant led. seigneur son testament tenirn parfaire et à quoy pour ce à tenir et garantir en a obligé et oblige tous ses biens et héritages présens et advenir.
Passé avant midy en l’hostel dudit seigneur, aud. Lisieux. Plus ledit seigneur donne en l’église cathédralle pour fonder ung obit la somme de six mille livres tournois, aux frères prescheurs des Jacobins de cested. ville pour participper aux prières suffrages et oraisons qui seront faitz, dictz et cellebrez en leur eglise la somme de trois centz livres tournois, pour estre lad. somme emploiée à la repparation d’icelle. Aux sieurs de La Regnauldière, Delafontaine, Delareue et Racine, ses médecins chacun la somme de cent cinquante livres tournois, oultre le sallaire de leurs vaccacions. A monsieur de La Ronce la somme de trois centz livres tournois. A Me Robert Guérard, son chirurgien, la somme de troys centz livres tournois, aussy oultre ses vaccacions.
Présens nobles personnes Me Claude Parizot, archidiacre, chanoine prébendé en icelle église cathédralle, noble homme Jean Dubosc, seigneur d’Hermival, prévost dud. seigneur, Jean de Querville, escuier, sieur du lieu, demeurant à Prêtreville. Plus donne à Laurens, Charles et Jehan Parizot, dudit Lisieux la somme de trois centz livres.
Et depuis led. seigneur a desclaré que lesd. six mil livres tournois par luy donnéz aà lad. église cathédralle pour estre fondé led. obit ainsy qu’il sera advisé pour lr salut de son âme et affin qu’il soit fait prières pour luy, ses parens et amis
Signé: Farvaques – De Querville – Dubosc – Hayn – Carrey = Arch. SHL 9 FB – 6 – Familles. Copie prise par Et. Deville sur l’original papier, le 24 juillet 1924
– 1609 19 décembre – Fervaques – Geoffroy de Remon, sieur de Cussy, tient et clame quitte noble dame Anne d’Allègre de toutes choses entre eux. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1610 9 janvier – Fervaques – Jean du Bosc, sieur de Hermival continue et prolonge au maréchal de Fervaques, le droit de retrait sur la terre et seigneurie du Coudray. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1610 4 février – Fervaques – Inventaire et évaluation des biens de haute et puissante dame Marie d’Allègre, veuve de Jérôme d’Arconat en vue de son mariage avec Jehan de Sabrevoys, chevalier, seigneur et baron du Bec-Thomas, de Piencourt, d’Anfreville-sur-Iton, de Busquepuis et de Villeneuve. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1610 17 février – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques, approuve la quittance donnée par Jehan de La Reue à Guillebert Saffrey, ci-devant fermier de ladite dame. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1610 8 mars – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques, promet de remettre au receveur Nicole, une obligation de 1.000 écus. = Arch. MC. Analyse Et. Deville
– 1610 5 décembre -Tordouet – Par devant Pierre Vastine et Gabriel Rioult, tabellions royaux au siège d’Auquainville, Nicolas Lescurey, écuyer, de la paroisse de Tordouet tient et clame quitte Ollivier et Philippe dits Roussel, de Fervaques, de tous les arrérages échus de 65 sols tournois de rente. Témoins: Michel Quesnie, de Saint-Germain-de-Livet, et Nicolas Le Front, de Tordouet. = Arch. SHL. (Sans autre précision)
1611 25 avril – Fervaques. Testament de Guillaume de Hautemer. – Dud. jeudy, vingt cinq jour d’aoust l’an mil six centz unze, Au nom du Père, du Fils et du Sainct Esperit, Salut. Puisqu’il est nécessaire que tout homme meure, sçavoir faisons que par devant Olivier Carrey et Jehan Hayn, tabellions pour le Roy nre sire en la vicomté d’Orbec, au siège de Lisieux, fut présent en sa personne hault et puissant seigneur Messire Guillaume de Haultemer, comte de Grancey, baron de Maulni, seigneur de Fervaques, et maral de France et Lieutenant général pour le Roy au gouvernement de Normendie, de pnt estant en son chasteau dudit lieu de Fervaques, en bonne santé disposition de de son corps, esprit et bon entendement, Dieu mercy, congnoissant quil n’est rien plus certain que la mort, ne riens plus incertain que l’heure après avoyr invoqué Dieu de tout son coeur luy avoir requis pardon de ses faultes et s’estre recommandé aulx prières, intercessions de la glorieuse Vierge Marie et de toute la court céleste de son bon grey et vopulloy a ordonné et déclaré pour sa dernière volonté qu’il désire en entend estre effectuée, que le decez de lui advenant son corps estre inhummé en honnestes obsèques à l’assistance de ses amys au plus qu’il s’y en pourra trouveren l’église cathédralle St Pierre de Lisieux et de ses biens il en donne et délaisse à Madame la Marlle sa compagne et espouze pour aulcunement la rescompencer comme elle le meriteroit pour les debvoyrs d’amytyé qu’elle luy a rendus et rend contynuellement et grands moyens et commodittez qu’elle auroit apportez en sa maison à quoy il désire ty pourvoyr tout et autnt que donateur peut faire par la disposition des coustumes, tant en meubles que immeuble sans aulcune réserve oultre les droictz apparteanntz a lad. dame son espouze en faveur de leur traicté de mariage, A Madamoiselle du Val, douze centz livres A Renée, fille de Nicollas Adam, argentier dudit seigneur en considération des services que son père lui a rendus la soe. de mil livres pour ayder à la pourvoyr en mariage Aux damelles Desboys, La Vallée et La Reue, à chacune d’icelle trois centz livres, au sieur de La Ronce troys centz livres, à chacun des gentilzhoes. et serviteurs domesticques dudit seigneur deulx années de leurs gaiges et appoinctementz et a iceulx n’ayantz appoinctement est remis par ledit seigneur à la volonté et estimaon. de lad. dame sonespouze, à Me Robertt Guérat, son chirurgien, la somme de troys centz livres, plus entend mondit seigneur que la donaon. de dix mil livres qu’il auroit cy dt faite à madame de Chazelle qui est par luy controuvée ait bien et sortisse son pein et entier effect et pour l’exécution de la prnte sa donaon, led. seigneur a choisy et esleu Mre de Bernières, coner du Roy en ses conseils d’estatt et privé et président en sa court de parlement à Rouen [20] le priant et requérant en tout que faire le peult d’en voulloyr prendre la charge et icelluy faire observer et garder de poinct en poinct selon sa forme et teneur, et affin qu’il ayt lieu donne pouvoyr au porteur des presentes par luy constitué son procureur spéal. de pour luy et en son nompar tout ou il appartiendra, besoing et mestier sera, requérir et demanderr consentyr et accorder l’insynuation et émologaon de lad. pnte sa donaon. par testamentaffin que aulcunes personnes n’en prétende cause d’ignorance. promettant mondit seigneur le maral le prnt son testament à lui leu et releu, tenir…Passé après midy dans le bourg dud. lieu, en la demeure de lad. dam. du Val Pns Raoul Cudorge, tabellion au siège d’Aucquainville, demt audit lieu de Farvacques et Françoys Toustain ddudit lieu de Farvaques, tesmoings, qui ont avec ledit seigneur de Farvaques, signé et a voullu et veult ledit seigneur mal en cas qu’il feust question de sad. donaon à ald. dame son espouze que pour décider et vuider le différent que ce soit par la juresdion de la prévosté de Paris suyvant et conformément à la teneur de leur traité de mriage et que tout aultre testament que led. seigneur auroit cy devant faict a esté et est par luy révoqué pour ne sortir à aulcun effect.
Signé: Farvaques P. Cudorge F. Toustain Hayn Carrey
Puis est écrit : Cest thy mon testament et dernières volounté. Feyt à Faravaque ce XXVe daoust mille VI cens onse. = Arch. SHL 9 FB – 6 – Familles. Copie de E. Haudard.
– 1611 14 juin – Fervaques – Anne d’Allègre, dame de Fervaques continue et prolonge à Imbert Le Paincteur, l’office de receveur du comté d’Harcourt. = Arch. MC. Analyse Et. Deville.
– 1627 1er août – Fervaques – Jean Cambremer, demeurant à Fervaques reconnaît devoir à Pierre de Lespinay, marchand de Lisieux, la somme de 120 livres payable à Noël prochain. = Arch. SHL.- Analyse Et. Deville
– 1630 6 février – Fervaques – Pièce de procédure à propos d’une rente de 20 sols dus aux trésoriers de l’église de Fervaques. Y figure Jehan Corbel, comme représentant le droit de Marie Jehan. = Arch. SHL.- Analyse Et. Deville
– 1632 29 mars – Fervaques – Par devant Roger Hélie et Guillaume Le Front, tabellions à Orbec, Jean Roussel, fils Jean de la paroisse de Fervaques, reconnaît une obligation de 25 livres, souscrite par lui, au profit de Gabriel Rioult, tabellion. Témoins: Hector Buisson et Richard Gernyer, de Prêtreville. = Arch. SHL.- Analyse Et. Deville.
– 1633 21 février – Fervaques – Jehan Roussel de Fervaques, vend à Jean Corbel, demeurant à Lisieux, deux pièces de terre à Fervaques. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville.
– 1634 2 mars – Prêtreville – Par devant Pierre Vastine et Michel Quesnie, Tabellions pour le siège d’Auquainville, Marin et Nicolas dit Cullier, père et fils de Fervaques, vendent à jean Corbel, bourgeois de Lisieux, deux pièces de terre en labour, nommées « La Rocque », sises à Fervaques, moyennant 40 livres tournois. Témoins Guillaume Sieur et Pierre Surlement demeurant à Prêtreville. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.
– 1634 29 juillet – Fervaques-Pièce de procédure pour Barbe Dubois, épouse de Guy Cullier, de Fervaques, à l’encontre de l’exécution et vendue faite d’une rente qu’elle prétend lui appartenir. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville.
– 1634 – Fervaques – Etat des deniers à taille reçus par Nicolas Gardin, l’un des collecteurs de Fervaques. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville
– 1636 1er janvier – Fervaques – Par devant Robert Tassin et Nicolas Le Front, tabellions à Orbec, Jehan Roussel, de la paroisse de Fervaques vend à Jean Corbel, demeurant à Lisieux, une pièce de terre en labour. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville
– 1638 – Fervaques – Etat des personnes restant devoir la taille en 1638. = Arch. SHL 9 FA. – Analyse Et. Deville
– 1639 – Fervaques – Procuration faite pour Claude Cudorge des biens de défunt Me Pierre Corbel pour la taille de Fervaques. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville
– 1639 – Fervaques – Etat des sommes acquises pour la taille de 1639. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville
– 1640 – Fervaques – Constitution de procureur par les habitants de la commune. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville.
– 1640. – Fervaques – archives SHL : 1F294 : 1640 : famille Baston de Fervaques inventaires de titres et pièces de procédure.
– 1640 – Fervaques – Soumission de Nicolas Gardin pour la perception de la taille dans le bourg de Fervaques.
= Arch. SHL. 9 FA.- Analyse Et. Deville
– 1653-1662 – Fervaques – Quittances de rentes et deniers ou frais d’inhumation payés à la confrérie de Charité.
= Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville.
1660 4 janvier – Fervaques – François Durand, fils Guillaume, vend à Antoine et François Mariette, frères, bourgeois de Lisieux, dix pièces de terre à Fervaques. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville
– 1693-1728 – Fervaques – Aveux de l’aînesse du Champ Blancpain et de l’aînesse aux Hamons, à Fervaques, appartenant à la famille Corbel. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville.
– 1734 – Fervaques – Pierre Pottier, sieur de la Potterie, marchand demeurant à Fervaques, ayant été ci-devant trésorier comptable du trésor et fabrique de l’église dud. lieu de Fervaques pour l’année 1733, s’est par le présent constitué au bénéfice dud. trésor et fabrique, représenté par Jean-Baptiste Leprêtre, sieur du Longchamp, trésorier en charge, huit sols tournois de rente pour s’acquitter de ce qu’il était redevable aud. trésor. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville.
– 1734 – Fervaques – Pierre Pottier, sieur de la Potterie, ayant été ci-devant trésorier du trésor de l’église dud. lieu, constitue en faveur dud. trésor et fabrique de Fervaques représenté par Jean-Baptiste Leprestre sieur du Longchamp trésorier présentement une rente de cent sols tournois. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville.
– An VI 23 prairial – 1798 11 juin – Fervaques – Vente à Jean Gullier, fabricant de frocs, demeurant à Saint-Cyr-du-Ronceray, une pièce de terre en labour, sise à Fervaques, près du chemin de Lisieux au village de Boeuf Martin et allant au Sap, moyennant la somme de 256 livres. = Arch. MC. – Analyse Et. Deville.

Mémoires Concernans La Nature Et La Qualité Des Statuts. 1 – Froland, Louis.
Arrest de Fervaques du 10 Juin 1617 entre Dame Fervaques, contesse Douairiere de Laval, veuve en secondes noces de feu Messire Guillaume de Haultemer, vivant Sieur de Fervaques, Marechal de France, appellante d’une Sentence donnée par les Gens tenans les Requêtes du Palais à Paris le 26. Fevrier 1615. et c. Vus par la Cour en la Chambre de l’Edit le procès par écrit,et c. Tout consideré, Dit a été que ladite Cour faisant droit sur le tout, sans s’arrêter aux fins de non – recevoir et lettres, a mis et mer lesdites appellations relpectivement interjertées au neant, sans amende; et en émandant, a ordonné et ordonne que les conquests immeubles faits pendant et constant le mariage dudit Sieur de Fervaques avec ladite Renée Levêque la premiere femme, demeureront pour le tout aux filles issues dudit mariage, heritieres desdits Fervaques et Levêques, lesquelles elle a debouté de la continuation de ladire Communauté par elles requises; et ce faisant ajuge à ladite d’Allegre en proprieté le tiers de tous les meubles de la Communauté d’entr’elle et ledit Šieur de Fervaques; et le tiers par usufruit des conquests immeubles par eux faits en Normandie; ensemble la part et portion à elle afferante au surplus desdits conquests, suivant les Coûtumes des lieux où ils sont situez et assis.
Sera à icelle d’Allegre fait remploi sur la part des meubles et conquests immeubles qui ont appartenu audic de Fervaques; et s’ils ne suffisent sur ses propres, de ce qu’elle justifiera avoir été par elle porté en icelle Communauté, et actuellement reçû par ledit de Fervaques, etc. Prononcé le dixiéme Juin mil six cens dix-sept, Signé Voisin.
Et par la même raison, quoique le Contrat de mariage de la Dame d’Alegre avec M. le Maréchal de Fervaques fût passé à Paris, et qu’il y eût stipulation de communauté, soumission à la Coûtume de Paris, et dérogation à toutes Coûtumes contraires, toutefois par Arrest du 10. Juin 1617. on débouta la Dame Fervaques de la communauté par elle prétendue dans les conquests de Normandie, parce que le domicile de son mari lors de leur mariage étoit sous la Coûtume de Normandie, laquelle à cet égard étant négative et prohibitive, il n’avoit pas été en la liberté d’y déroger.

Archives du Calvados.
Copies des documents en archives à la ShL.
– 1548 3 avril – Fervaques – Sachent tous… Philippe de Pontmollain, escuier, garde des sceaux aux obligations de la vicomté d’Orbec. Par devant Robert Prestrot et Jean Lestorey, tabellions en la branche d’Auquainville pour le siège de Lyvarrot Marguerin de Lyée de la parroesse de St. Pierre de Tonnencourt fils naturel de defunct maistre Lenry de L’épée sieur du lieu, vend à noble homme Jean de Haultemer sgr. du Mesnil Tyson, de la parroesse de Clebec (Clarbec) deux pièces de terre en la parroesse de Fervaques la première contenant deux acres nommée les Roseaux bornée d’un costé le defunct Robert Coulomb d’autre côté la seconde pièce et Me Guillaume Varyn et Guillaume Le Prévost, chacun en partie; d’un bout le chemin de Lisieux, d’autre bout la ryvière.
La seconde contenant un acre, nommée le Prey Mouton bornée d’un costé le douet des Londes, d’autre costé la première partie; d’un bout la Rivière de Touques et d’autre bout les hoirs Mahieu Amyot et Messire Guillaume Varyn, chacun en partie…. Tenue de la seigneurie de Fervaques, la première en l’aînesse dont est aîne Guillaume Le Prévost. La seconde n’a sceu dire de quelle seigneure… Moyennant 500 livres…
– 1590 18 octobre – Fut présent haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, chevalier de l’ordre du Roy, capitaine des cinquante homme d’armes de ses ordonnances comte de Grancey, baron de Sollonge, Villiers, Le Puyrier, le Fournet, le Verger et Fervaques, fait échange avec Jean, Collas et Guillaume dits Cuillier frères, enfants de deffunt Guillaume Cuillyer. = A.D. 14. 74 F 22.
– 1591 27 novembre – Hélye Mouton, de Fervaques, baille par échange à haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, lieutenant général de sa majesté en l’absence de monseigneur de Montpensier aux bailliages de Rouen et d’Evreux, chevalier de l’ordre du Roy, capitaine des cinquante homme d’armes de ses ordonnances comte de Grancey,… Sainte Norge, une pièce de terre en pré située à Fervaques, contenant une acre et demye assise au village des Londes, et en contre échange une pièce de terre en labour nommée les Vaulx, jouxte… et accorde et permys aud. mouthon faire un fossé le long du costeau de la pièce de terre nommée les Vallées aud. seigneur appartenant pour faire aller le cours du ruisseau depuis le sault de son moulin le long de ladite pièce. = A.D. 14. 74 F 22.
– 1592, 23 avril-haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, gouverneur de Normandie. = A.D.14.74 F 22.
– 1623, Aveu a Emar de Prye (Aymar de Prie), chevalier, marquis de Toussy, au droit de Louise de Haultemer, son époux, marquis de Plasne, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, etc. par Guillaume de Resville, pour lui et Pierre son frère, pour terre paroisse de la Croupte, tenue de la seigneurie de Fervaques. = AD. Calvados. Série H. Suppl. Hôpital de Honfleur 1867.- H. 149
– 1656 – Saint-Michel-de-Livet – Traité de mariage de Jean Le Prévost, sieur de la Daugerie, fils de feu Jean, sieur de Vaugueroux, et de Marguerite Dauge, et Marie Douesnard (Fervaques) = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.
– 1658 13 octobre-Fervaques – Traité de mariage de Nicolas de Montreuil, de Livarot et Catherine Doisnard (Douesnard), fille Jean, de Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
– 1662 – La Croupte – Vente par Jean Le Proux, de La Croupte, à Jean Le Prévost, de ladite paroisse de terre audit lieu, tenue de la – seigneurie de Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
– 1684 – Fervaques – Transport de rente par Marie Le Prévost, veuve Chemin, et Robert Chemin, son fils, de Lisieux, à Jean Le Prévost, sieur de La Daugerie, de Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.
– 1695 – Saint-Michel-de-Livet – Reconnaissance au notariat d’Auquainville, par Henri de Bonanffans (Bonnen­fant), écuyer, seigneur de Carrel, demeurant en son manoir, à Saint-Michel-de­Livet, Jean Le Prévost, sieur de La Daugerie, et Marie de Bonnenfant, son épouse, demeurant à Fervaques, du traité de mariage desdits Le Prévost, fils de feu Jean et de Madeleine Dauge, et Marie, fille de feu Georges de Bonnen­fant, écuyer, et d’Anne de Neufville, de Saint-Michel-de-Livet, en présence d’Eustache Le Mercier, curé de Saint-Michel-de-Livet, d’Anne Morin, épouse de Messire Costentin Allard, etc. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
– 1696 – Procédures entre François Le Prévost et Pierre Le Prévost, à l’occasion d’une clameur et autres pièces; ratification devant Pierre Le Herichon et Nicolas Le Monnier, notaires en la vicomté d’Orbec pour le siège et sergenterie d’Auquainville, par Philippe Le Prévost, fils Jean, sieur de La Daugerie, demeurant à Fervaques, de la vente par ledit son père, Robert Le Prévost, prêtre et Jean Le Prévost, sieur des Longchamps, ses frères à Jacques Ferey, marchand à Cheffreville, de 9 pièce de terre en manoir, maisons, herbes et labours à eux appartenant, provenant de la succession de Marie Doisnanrd, sa mère, et des acquêts dudit de la Daugerie, sis à Fervaques et Cheffreville, vulgairement appelée le Lieu Perrot, moyennant 5.100 l. de principal et 20 l. de vin. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
– 1702 – Fervaques – Requête au bailli haut justicier de Ferrière par Gilles Burel, sieur de Saint-Martin, pour lui et Philippe Le Prévost, et Jean Le Prévost, sieur des Longchamps, contre Le Febvre, débiteur, pour location de maison, à Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
– 1704 – Fervaques – Vente par Jean et Philippe Le Prévost, fils de Jean, héritiers de Marie Doisnard (Douesnard), leur mère demeurant, ledit Jean, à la Croupte, et ledit Philippe à Villers-sur-Mer, à Pierre Le Marchand, marchand à La Croupte, de maison à Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
– 1723 – Cernay – Déclaration à Auguste-Léon de Bullion, chevalier, marquis de Bonnelles, colonel d’un régiment de dragons, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, La Croupte, Saint-Aubin, etc., par Philippe Le Prévost, fils Jean, bourgeois de Honfleur en sa noble seigneurie des Castelets, de terres à Cernay, affermée devant Pierre Hébert, procureur fiscal en la haute-justice de Fauguernon, sénéchal, assisté de François Le Front, greffier. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.
– An IV 21 messidor ( 1796 7 août ) – Fervaques – Lettre au sujet de la visite des six moulins à bled du canton de Fervaque. rien à signaler – (A.D. Calvados – L Administration IV Police 41).
– 1820 21 mars – Fervaques – L.A.S. de H. de Formeville à A. de Caumont – 21 mars 1820 ( concernant la voie romaine de Lisieux au Pré d’Auge, la Boissière, Fervaques, Vaudeloges… »voie convertie dans presque toute la longueur en chemin vicinal qui porte le nom de chemin des Aniers ». = A.D. du Calvados, 83 F 705 ( Relevé par Ch. Maneuvrier « Sources manuscrites « dans le Fonds des Antiq. de Normandie )

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

– 130 – Le 3 oct, 1694, reçurent la tonsure et les ordres mineurs dans l’église paroissiale de Courbépine :
Jacques Delamare, fils de Jean et de Charlotte Regnoult, de la parr. de Fervaques.
Jean-Baptiste Lemarchand, fils de Gabriel et d’Antoinette Pottier, de la parr, de Fervaques;
– 6 – Le 21 sept. 1695, les acolytes sont autorisés à recevoir le sous-diaconat à Bayeux:
Pierre Ferey, acolyte de Fervaques.
Jacques Delamare, acolyte de la parr. de Fervaques.
– 136 – Le 2 août 1695, Pierre Desvaux, fils de feu Germain, originaire de Vimoutiers et demeurant présentement à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me Louis Desvaux, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
– 260 – Le 21 avril 1696, furent ordonnés diacres :
Me Jacques Delamare, sous-diacre de la parr. de Fervaques.
– 307 – Le 29 août 1695, Jean Delamare, demeurant à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, M. Jacques Delamare, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Fervaques, en présence de Me Michel Germaine, chirurgien, demeurant aud. lieu. Led. sr acolyte absent fut remplacé dans cet acte par Jean Delamare, son frère.
– 443 – Le 9 avril 1694, Pierre Ferey, fils de Jacques et d’Elisabeth Marette, de la parr, de Fervaques, rite dimissus, reçoit la tonsure à Paris.
Le 17 oct. 1694, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Paris.
Le 5 févr. 1695, il reçoit des lettre de quenquennium ou certificat d’études du recteur de lad. Université.
Le 18 juin 1695, led. sr Ferey, acolyte, est nommé par icelle sur l’évêché et le Chapitre de Lx, et autres lieux.
Le 2 mars 1697, le sr Ferey, pbrë, bachelier en théologie de la Maison de Sorbonne, demeurant à Fervaques, fait signifier ses noms et grades aud. seigr évoque et aud. Chapitre.
– 173 – Le 22 oct. 1697, honnête homme Gabriel Lemarchand, sr des Déserts, demeurant à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Lemarchand, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr acolyte fut représenté dans cet acte par son frère, Me François Lemarchand, demeurant aussi à Fervaques.
– 373 – Le 22 sept. 1696, M Jacques Delamare, diacre de Fervaques, est ordonné prêtre.
– 440 – Le 20 avril 1696, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
Jean Martin, fils de Jacques et de Marguerite Vattier, delà parr. de Fervaques.
– Le 17 sept. 1698, furent autorisés à recevoir le sous-diaconat à Evreux :
Jean Martin, acolyte de Fervaques;
– 576 – Le 11 août 1698, hon,. homme Jacques Martin, marchand, demeurant au bourg de Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Martin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me Charles Vattier, pbrê, curé de St-Ouen-Lehoult, et de Me Louis Jourdain, pbfë, demeurant à Auquainville.
– 316 – Le 5 avril 1697, François Le Marchand, fils de Gabriel et d’Antoinette Pottier, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
– 393 – Le 18 sept. 1699, Charles Dubus, fils de Charles et d’Hélène Lechangeur, de la parr. de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
– 67 – Le 18 sept. 1700, Me Martin Desjardins, sous-diacre de la parr, de Fervaques, est ordonné diacre.
– 392 – Le 7 avril 1703, Charles Dubusc, acolyte de la parr, de Fervaques, est ordonné sous-diacre.
– 587 – Le 13 nov. 1702, vu l’attestation du sr Féret, pbre, vicaire de Fervaques, dispense de bans pour le mariage entre Daniel. Gouhier, Escr, sr de Verneuil, fils de Jacques Gouhier, Escr, sr de la Huberdière, et de damlle Renée de Glatigny, de la parr, de Fervaques, d’une part, et Anne Noël, fille de Guillaume et de Catherine Vaucanu, aussi de la parr, de Fervaques.
– 881 – Le 7 avril 1703, Charles Dubusc, acolyte de la parr, de Fervaques, est ordonné sous-diacre.
– 729 – Le 11 avril 1705, Me Charles Dubusc, diacre de la parr. de Fervaques, est ordonné prêtre.
– 159 – Le 21 sept. 1706, vu l’attestation du sr Rioult, curé de Fervaques, et du sr Saphare, vicaire de St-Martin-de-Mailloc, dispense de bans pour le mariage entre Claude Leliquerre et Suzannne Jehenne.
– 619 – Le 29 nov. 1708, vu l’attestation du sr Lelasseur, curé de Ste Marguerite-des-Loges, et du sr Pottier, vicaire de Fervaques, dispense de bans pour le mariage entre Me Michel Germaine, avocat, fils de feu Me Michel et de Jeanne Motte, de la parr. de Fervaques, d’une part, et damlle Catherine de Montreuil, fille de feu Guillaume de Montreuil, gendarme de la reine, et de damlle Anne Le Bourgeois, demeurant en la parr, des Loges depuis plus d’un an, d’autre part.

Curés – J. Pottier – P. Rioult.
Vicaires – Buisson – T. Delamare – J. Pottier – P. Ferey – J. Martin.
Prêtres de la paroisse – J. Delamare – J. Martin.
Clercs – Jacques Delamare – T. Delamarre – J.-B. Le Marchand – F. Le Marchand – P. Ferey – L. Desvaux – J. Martin – M. Desjardins – D. Gouhier.
Patron – C. de Prie.
Seigneurs et notables – P. Desvaux – M. Germaine – M. Germaine, fils – A. Lelasseur de Jarrest – D. Dubusc, – D. Gouhier de Verneuil. Il est relevé de l’ordre de sous-diacre. Il se marie – J. Gouhier de la Huberdière.

96 – Le 17 juillet 1709, Charles Moullin, de la parr. de Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Guillaume Moullin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me Pierre Rioult, pbre, curé de Fervaques, et de Mes Jean Pottier et Jean Martin, pbrës, vicaire du lieu.
– 260 – Le 7 avril 1708, Jean Benee, fils de Jean et de Jeanne Margot, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs des mains de Mgr de Matignon, ancien évêque Condom.
– 342 – Le 5 sept. 1712, Jean Bence, demeurant à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Bence, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Michel Bardel, chirurgien, demeurant à Fervaques, et Jean Margot, demeurant à Cheffreville.
– 516 – Le 14 août 1713, la nomination à la cure de Fervaques appartenant au seigneur du lieu, haut et puissant seigr, Mesre Charles-Denis de Bullion, chever, marquis de Gallardon, seigr de Bonnelles, Bullion , Esclimont, Montlouet, marquis de Fervaques, baron de Thiembrune et autres lieux, conser du roy en ses conseils, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté en ses provinces du Maine, Perche et comté de Laval, représenté par haute et puissante dame Madame Marie-Anne Rouillé, son épouse, nomme à lad. cure de Fervaques, vacante par la mort de Me Pierre Rioult, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Ferey, pbfë, bachelier de Sorbonne, curé de St-Pierre de Gacey. Fait à Paris en l’hôtel de lad. marquise de Bullion.
Le 16 août 1713, le seigr évêque, étant à Paris, donne aud. sr Férey la collation dud. bénéfice.
Le 25 août 1713, le sr Férey prend possession de la cure de Fervaques, en présence de Me Jacques Poettevin, curé d’Aubry-le-Panthou; Me Jean Pottier, pbfë; Me Guillaume Moulin, pbfë habitué en l’église de Fervaques; Me Michel Germaine, avocat; Me Michel Bardel, chirurgien; Charles Dubusc, huissier; Jean Bence et Gabriel Trenchant, « tous bourgeois demeurant au bourg de Fervaques. »
– 324 – Le 3 janvier 1712, François Levavasseur, marchand, demeurant à Bellou, et Pierre Cullier, tisserand en drap, de la parr, de Fervaques, constituent 150 livres de rente en faveur de Me François Levavasseur, acolyte de Bellou, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
– 380.- Le 20 sept. 1715, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
Me Charles Dubusc, de la parr. de Fervaques.
– 408 – Le 10 avril 1718, furent ordonnés sous-diacres:
Me Charles Dubusc, acolyte de la parr, de Fervaques;
– 66 – Le 8 avril 1719|, furent ordonnés diacres :
Me Charles Dubusc, sous-diacre de Fervaques.
– 179 – Le 2 avril 1706, Guillaume Moullin, fils de Charles et de Jeanne Pitard, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
– 380 – Le 29 oct. 1719, reçurent la tonsure:
François Pottier, fils de Jean et de M. Le Front, de la parr, de Fervaques.
– 379 – Le 7 mars 1710, titre clérical fait en faveur de Me Charles Dubus, acolyte, par Me Charles Dubus, huissier, demeurant à Fervaques.
– 526 – Le 15 mars 1722, titre clérical fait en faveur de Me François Pottier, acolyte de Fervaques, par Jean Pottier, laboureur, demeurant à la Croupte.
– 704 – Le 29 août 1723, titre clérical fait en faveur de Me Pierre Houlette, acolyte, par Pierre Houlette, marchand, demeur. à Fervaques.
– 763 – Le 10 sept. 1724, titre clérical fait en faveur de Me François-Augustin Germaine, acolyte, par Me Michel Germaine, procureur fiscal, demeurant au bourg de Fervaques.
– 1005 – Le 27 novembre 1725, vu l’attestation du sr Féret, curé de Fervaques, et du sr Aubert, vicaire de Meulles, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Hurel et Marie Cantrel.

Curés – P. Rioult – P. Férey.
Vicaires – J. Potier – J. Martin – J. Bence.
Prêtre de la paroisse – G Moullin.
Clercs – G. Moullin – J. Bence – C. Dubusc le jeune – F. -A. Germaine – F. Potier.
Patron – Le Seigneur du lieu – C.-D de Bullion.
Seigneur et notables – M. Bardel – J Bence – A.-L. de Bullion de Bonnelles – C. Dubusc – M.Germaine – G. Trenchant.

161 – Le 19 fév. 1725, Me Michel Bardel, chirurgien, demeurant au bourg de Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Michel Bardel, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mre Jacques-Charles-Henry-Guy de Bonnechose, chevr, seigr et patron du Mesnil-Germain, y demeurant, et autres cautions. Fait en présence de Me Pierre Ferey, curé de Fervaques, Me François Pottier, vicaire dud. lieu, et François Poplu, sr de Maubuisson, de la parr, de Prêtreville. Led. sr acolyte était alors au séminaire de Lx.
– 060 – Le 18 oct. 1723, Michel- Charles Bardel, fils de Michel et de Marie Lhomme, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 8 mars 1724, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
Le même jour, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour encore, led. sr Bardel, âgé de 21 ans environ, est nommé par icelle Université sur les archevêchés de Paris, Rouen et Tours; sur les évêchés et les chapitres de Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez et Le Mans, ainsi que sur la plupart des abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 15 sept. 1730, le sr Bardel, pbre, demeurant au bourg de Fervaques fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.
– 1340 – Le 12 janv. 1733, Marin Rosey, marchand, demeurant à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Marin Rosey, acolyte, fils de Jean Rosey, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
– 457 – Le 27 oct. 1737, Michel-Guy Bardel, fils de Michel et de Marie Lhomme, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
– 533 – Le 3 mai 1738, dispense de bans pour le mariage entre Me Charles Germaine, fils de Me Michel Germaine, procureur fiscal en la haute-justice et baronnie d’Auquainville, et de feue damlle Catherine De Montreuil, de la parr, de Fervaques, d’une part, et noble damlIe Marie-Françoise Gautier, fille de feu Daniel de Gautier, Esc., sr de la Rosière, et de noble dame Marie-Claude de Malherbe, de la parr, de N.-D. de Fresne.
– 578 – Le 25 août 1738, Me Guy-François Bardel, sr de Boislauney, chirurgien, demeurant au bourg de Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me Michel-Guy Bardel, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une terre sise à St- Germain-de-Livet-le-Baudouin, provenant de la succession de feu Me Michel Bardel, père, et qui devait être la part dud. sr acolyte.
Dans cet acte, celui-ci absent est représenté par son autre frère, Me Michel-Charles Bardel, pbre, curé de Tonnencourt.
– 84 – Le 31 janv. 1739, Mathieu Le Normand et Michel Tasdhomme, marchand, demeurant au bourg de Fervaques, attestent que Me Mathieu Le Normand, acolyte de lad. parr., possède en biens provenant de l’héritage de feue Catherine Moullin, sa mère, plus que les 150 livres de rente exigés par les règlements du diocèse.
– 400 – Le 25 févr. 1743, Jean Levavasseur, sr des Rangées, laboureur, demeurant à Tordouet, constitue 150 livres de rente en faveur de Mr Cheradame, acolyte de la parr, de Fervaques, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait à Auquainville.
– 435 – Le 22 avril 1743, vu le certificat du sr Delamare, vicaire de Fervaques, dispense de bans pour le mariage entre Me Charles Germaine de la Moissandière, avocat au parlement de Normandie, procureur fiscal en la haute-justice d’Auquainville, fils de feu Me Michel Germaine de la Moissandière, avocat et aussi procureur fiscal aud. siège, et de damlle Catherine de Montreuil, de la parr, de Fervaques, d’une part, et damlle Angélique de Billard, fille de feu Jean-Louis de Billard, Escr, seigr de Merry et patron présentateur de Fourches, et de dame Catherine Bouley, de lad. parr. de Merry, diocèse de Séez.
– 303 – Le 5 juin 1746, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
Nicolas-Michel Pain, fils de Nicolas et de Catherine Taillefer, de la parr, de Fervaques;
– 14 – Le 6 févr. 1747, Jean Férey, sr de Clôsurdin, marchand, demeurant à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-André Férey, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Pierre Férey, marchand, frère dud. acolyte, demeurant aussi à Fervaques. Fait et passé en la maison dud. sr Jean Férey, par le ministère de Charles Germaine de la Moissardière, notaire pour le siège d’Auquainville et résidant au bourg de Fervaques, en présence de Me Louis Delamare, pbrë, vicaire de Fervaques.
– 148 – Le 13 févr. 1748, vu l’attestation du sr Le Petit, curé de St-Germain-de-Montgommery, et du sr Levavasseur, vicaire de Fervaques, dispense de bans pour le mariage entre François-Eustache Jardin, sr du Val, fils de feu Eustache, et de noble dame Catherine Belley, de lad. parr, de St-Germain, d’une part, et damlle Marguerite-Barbe Goujard, fille de feu Pierre et de feue noble dame Marguerite-Charlotte Descorches, demeurant depuis plusieurs années à Fervaques.

Curé – P. Férey.
Vicaires – F. Pottier – L. Delamarre – Levavasseur, XXI. 148. y
Prêtres de la paroisse – M.-C. Bardel.
Clercs – M.-C. Bardel – M. -G – J. Cheradame – J n-A. Férey – M. Le Normand – N.-M. Pain – M. Rosey.
Notables – G -F. Bardel – M. Bardel – J. Blondel – N. Fautereau – C. Germaine – M. Germaine.
– 130 – Le 8 août 1749, Nicolas Pain, demeurant au château de Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Nicolas-Michel Pain, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Nicolas Fautereau, intendant des affaires de Monseigr le marquis de Bonnelle, demeurant aud. château de Fervaques.
– 294 – Le 13 juin 1745, Jean-André Ferey, fils de Jean et de Marie Lefèvre, de la parr de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
– 308 – Le 22 juin 1750, Nicolas Perinne, laboureur, demeurant à Fervaques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Thomas Perinne, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
– 137 – Le 2 avril 1753, la nomination à la cure de St-Germain de Fervaques appartenant au seigr du lieu, haut et puissant seigneur Auguste-Léon de Bullion, chevr, marquis de Bonnelles et de Gallardon, baron d’Auquainville, châtelain du Coudray, seigr de Bullion, les Bordes, Esclimont, St-Syraphorien, Prunay, Bleury, Monthouet et Boileau, Escrone, Sarqueuse, Fervaques, Cheffreville, Prêtreville, la Croupte, St-Aubin et autres lieux, conser du roy en ses Conseils, lieutenant général pour Sa Majesté en la province de Guyenne, demeurant à Paris, en son hôtel, rue Neuve du Luxembourg, parr, de la Magdeleine de la Ville-L’Evêque, patron laïque de la parr, de Fervaques, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Férey, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Le Seigneur, pbfë, curé de la Croupte. Fait et passé à Paris aud. hôtel du seigr de Bonnelles.
Le 13 avril 1753, le seigr évêque donne aud. sr Le Seigneur la collation dud. bénéfice.
Le 25 mai 1753, le sr Le Seigneur prend possession de la cure de Fervaques, en présence de Mes Jean Férey et François Pottier, pbres; M. Nicolas Sautereau, intendant dud. marquis de Bonnelles; Jacques-Charles Muteau, greffier; Nicolas Pain, capitaine des chasses dud. seigr, demeurant tous à Fervaques, et autres témoins.
– 199 – Le 22 nov. 1753, Me Jacques Le Seigneur, pbfë, curé de la Croupte et depuis pourvu de la cure de Fervaques, résigne purement et simplement led. bénéfice de Fervaques entre les mains de Messire Auguste-Léon de Bullion, chevr, marquis de Bonnelles et de Gallardon, seigr de Fervaques, Cheffreville, La Croupte et autres lieux. Fait et passé au manoir presbytéral de La Croupte où réside led. sr Le Seigneur.
Le 1 er déc. 1753, led. seigr de Bonnelles nomme à lad. cure de Fervaques, ainsi vacante, la personne de Me Yves-Jacques Bodeau, pbrê du diocèse de Lx. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seigr.
Le 10 déc. 1753, Mre Gérard, vicaire-général du seigr évoque, donne aud. sr Bodeau la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Bodeau prend possession de la cure de Fervaques, en présence de Me Jean Férey, pbfë, desservant lad. parr.; Me Nicolas Sautereau, intendant dud. marquis de Bonnelles; Nicolas Pain, capitaine des chasses dud. seigr; Me Guy-François Bardel, chirurgien-juré; Jean Réauté, commis du greffe d’Auquainville; Me Jacques-Charles Muteau, greffier et receveur du seigr de Bonnelles et autres témoins.
– 292 – Le 21 sept. 175G, vu l’attestation du sr Le Marchand, vicaire de Chaumont, dispense de bans pour le mariage de Jean Cantrel, fils François, originaire de Chaumont et demeurant à Fervaques.
– 126 – Le 14 juill. 1759, vu l’attestation du sr Bodeau, curé de Fervaques, et du sr Caboulet, vicaire du Mesnil-Germain, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Réné-Charles d’Anfray, Escr, sr d’Anfreville, fils majeur de feu Jacques-Réné et de dame Marie-Catherine Vaumeile, de la parr, du Mesnil-Germain, d’une part, et damlle Marie-Françoise Pottier, fille majeure de feu Michel Pottier et de Marguerite Desperiers, de la parr. de Fervaques.
– 354 – Le 29 mars 1760, (Idem jusqu’en 1775) Me Jean-André Férey, pbre, Me ès-arts en l’Université de Caen et vicaire de Fervaques, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.
– 79 – Le 2 mars 1761 , Me Michel-Charles Bardel, curé de Mardilly, et son neveu, François-Guy Bardel, demeurant à Fervaques, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Michel-François Bardel, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr acolyte, originaire de Fervaques, était le neveu du curé de Mardilly et le frère de François-Guy Bardel. Il demeurait alors à Caen, parr. N.-D. Il y suivait sans doute les cours de l’Université.
– 73 – Le 8 sept. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Me Christophe Ménage, greffier au baillage vicoratal de Lx, originaire de la parr. d’Orbec et demeurant en celle de St-Germain de Lx, fils de Jean Ménage, huissier, demeurant à Fervaques, et de feue Anne Boucher, d’une part, et Catherine-Geneviève Tasdhomme, originaire de la parr, de St-Paul-de-Courtonne et demeurant en celle de St-Germainla- Campagne, fille de feu Pierre Tasdhomme et de feue Jeanne Bonnard.
– 198 – Le 1er avril 1759, Michel-François Bardel, fils de Guy-François et de Marie-Marguerite Blot, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs dans la chapelle du séminaire de Lx, des mains de Mgr Jacques Brady, évêque d’Ardagh, en Irlande.
Le 12 nov. 1759, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
Le 26 juin 1766, led. sr Bardel, pbrë, âgé de 26 ans accomplis, obtient des lettres de quienquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et sur les Chapitres de Paris, Rouen, Tours et Bourges; sur les évêchés et sur les Chapitres de Chartres, Blois, Soissons, Orléans, Beauvais, Bayeux,
Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez et Le Mans, ainsi que sur bon nombre de collégiales, abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 30 juin 1773, le sr Bardel, vicaire d’Orbec, fait signifier par procureur ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.
– 143 – Le 27 nov. 1775, dispense de bans pour le mariage entre Me Charles-Nicolas Muteau, contrôleur des actes et receveur des domaines du roy au bureau de Fervaques, fils de Jacques et de dame Marie-Françoise Rioult, de lad. parr, de Fervaques, d’une part, et demlle Marie-Suzanne-Julie de Mauger, fille de Joseph-Angustin et de dame Suzanne-Elisabeth Delafosse, de la parr . de Beaumont-en-Auge.
– 166 – Le 14 févr. 1776, dispense de bans pour le mariage entre Me Charles-Yves-Louis Germaine de la Moissardière, avocat au parlement de Paris, fils de Me Charles Germaine de la Moissardière, avocat, et de feue noble dame Angélique Billard de Merry, originaire de Fervaques et demeurant à Orbec, d’une part, et dell Marie-Catherine-Barbe Motte, fille de feu Jean et de dame Marie-Catherine Trevet, aussi de la parr. d’Orbec.
– 196 – Le 22 juillet 1774, Me Joseph-Philippe Lemonnier de la Haitrée, clerc du diocèse de Lx, (parr, de Vauville), est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
Le 11 mars 1778, led. sr Lemonnier de la Haitrée, diacre, âgé de 24 ans, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris, Rouen, Tours et Bourges; sur les évêchés et les chapitres de Chartres, Blois, Soissons, Orléans, Beauvais, Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez et Le Mans, ainsi que sur la plupart des collégiales, abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 29 mai 1778, le sr Lemonnier de la Haitrée, pbrê, desservant actuellement la parr, des Authieux-sur-Corbon, en l’absence du sr. curé, et demeurant à Cambremer, ayant fait élection de domicile, pour le présent seulement, chez Jean Nicolle, « aubergiste où pend pour enseigne: A l’Hôtel Militaire, » bourg et parr, de Beau mont-en-Auge, fait signifier ses noms et grades aux religieux dud. lieu.
Le 9 juin 1778, le sr de la Haitrée, en faisant insinuer les actes précédents, prend le titre de vicaire de Fervaques.
– 366 – Le 11 mars 1779, Me Joseph-Philippe Le Monnier de la Haitrée, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Caen, vicaire de Fervaques, y demeurant au manoir presbytéral, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de Beaumont-en-Auge.
– 338 – Le 27 juillet 1779, la nomination à la cure de St-Germain de Fervaques appartenant au seigr du lieu, Mr le duc de Laval, lieutenant-général des armées du roy, gouverneur pour Sa Majesté des pays d’Aunis, Sedan et Carignan, premier gentilhomme de la chambre de Monsieur, frère du roy, commandeur des Ordres militaires de St-Louis et de St-Lazare, baron d’Auquainville, seigr de Fervaques et autres lieux, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Yves-Jacques Bodeau, dernier titulaire, la personne de Me Jean-André Férey, pbrê du diocèse de Lx, demeurant en la parr, de Prêtreville. Donné au château de Fervaques.
Le 11 août 1779, le seigr évêque donne aud. sr Férey la collation dud. bénéfice. Donné au château des Loges.
Le 16 août 1779, le sr Férey (1) prend possession de la cure de Fervaques, en présence de Mes Jacques lnger et Joseph-Philippe Le Monnier de la Haistrée, pbrës, vicaires de lad. parr.; Me Nicolas-Robert Jacquette, notaire au siège d’Auquainville; Jean et Nicolas Réautey, feudistes, demeurant tous à Fervaques.
(I) M. Ferey et ses deux vicaires refusèrent, le 9 févr. 1791, de prêter le serment constitutionnel. Ils eurent beau donner les motifs les plus sérieux de leur refus, ils furent destitués. Le curé insista encore pour être maintenu dans sa cure; ce fut peine inutile. G.-C.-F. Gondouin, prêtre assermenté de St Jacques de Lisieux, fut élu curé constitutionnel au mois de mai suivant; M. Férey dut quitter la place. Il se retira d’abord à sa maison de Prêtreville; mais les révolutionnaires finirent par ne plus l’y laisser tranquille. La garde nationale, étant venue faire une perquisition, trouva des ornements sacrés; le curé de Fervaques fut arrêté. Gomme il avait plus de 60 ans, Il fut conduit à Caen et enfermé, le 16 mai 1793, à la prison des Nouvelles-Catholiques; l’année suivante il se trouvait à la prison des Carmes. Il mourut peut-être dans cette prison; nous ne retrouvons plus désormais son nom. (Archives du Calvados – Liste Mancel et liste de Formigny).

– 64 – Le 8 mars 1780, Me Joseph-Philippe Le Monnier, de la Haitrée, pbfë, Me ès-arts en l’Université de Caen, vicaire de Fervaques, demeurant au manoir presbytéral du lieu, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de Beaumont-en-Auge.
– 38 – Le 21 mars (vendredi-saint) 1788, reçurent la tonsure dans la chapelle de l’évêché :
Jean-Baptiste-Louis Potier, fils de Louis et d’Elisabeth Bellenger, de la parr, de Fervaques.
– 146 – Le 15 nov. 1788, dispense de bans pour le mariage entre Me Nicolas Caboulet du Parc, chirurgien, fils de François et de dame Suzanne Rosey, originaire delà parr, de St-Aubin-sur-Auquainville et demeurant en celle de Fervaques, d’une part, et demlle Charlotte- Félicité-Aimée Pain, fille mineure do Me Charles-Nicolas Pain et de dame Marie-Louise Vimont, de lad. parr, de Fervaques.

Curés – I.-Jq Bodeau – J-A. Férey.
Vicaires – J-A Férey – Jh- Ph. Le Monnier de la Haitrée – J q lnger – S. -P. Gueroult – F. -P. Leliquerre.
Clercs – M. -F. Bardel – J.-B.-L.
Patron – Le seigneur du lieu – Le duc de Laval.
Notables – N. Cahoulet du Parc – C. Germaine de la Moissardière – C.-l.-L. Germaine de la Moissardière – M. Germaine de la Moissardière – C.-C. Lair – J. Motte – Jq Muteau – C.-N. Pain – N. Réautey – C.-N.Rioult.

– 1847 Abbé Hervieu curé de Fervaques,

Statistique Monumentale Du Calvados Par Arcisse De Caumont.
Fervaques, Favanchiæ, Farvachioe, Favarchioe, Farvagues.
Cette commune, de l’élection de Lisieux , sergenterie d’Orbec, renfermait autrefois 250 feux ou environ 1,300
âmes. On n’en compte plus que 787 à l’heure qu’il est.
Le bourg de Fervaques a toujours été important; il est bien situé, dans la vallée, sur les bords de la rivière de Touque.
L’église n’offre aucun intérêt ; les murs, sont sans caractères et toutes les ouvertures sont modernes; mais la tour, placée au midi, entre choeur et nef, mérite l’attention. C’est une massive construction carrée, de hauteur médiocre, flanquée, sur chaque face, de deux contreforts peu saillants.
Elle est parementée en grison bien taillé de moyen appareil ; elle appartient au style roman. Les ouvertures soin placées au midi, et une seule est primitive: c’est une petite fenêtre cintrée, étroite, portant pour toute moulure un biseau sur l’angle.
Sur ce massif s’élève le beffroi, revêtu d’ardoise, couronné par une flèche peu gracieuse qui paraît dater de la fin du XVI, siècle.
L’intérieur ne mérite pas plus l’attention que l’extérieur.
Les voûtes de merrain ont été plâtrées, et les charpentes apparentes coupées au risque de faire écrouler l’édifice.
Les trois autels, à colonnes torses, datent du règne de Louis XIV. Des autels de ce genre ont été décrits dans la Statistique, et on a pu se rendre compte du bon effet qu’ils produisent avec leurs reliefs accentués et leurs dorures. Certainement ils valent mieux, dit avec raison M. Ch. Vasseur, que le pseudo-gothique que certains curés, ignorants en fait d’art, font confectionner pour les remplacer. Sur l’autel du midi est placée une petite châsse contenant des reliques de saint Just. On invoque ce saint enfant pour développer les forces des enfants chétifs et pour conserver l’activité des jambes aux vieillards. Il en résulte, à Fervaques, un concours énorme de pèlerins pendant tout le mois de mai.
L’inscription de la cloche est intéressante:
LAN 1785 JAY ETE BENIE PAR Me LE VAVASSEUR CURÉ DE St-AUBIN
ET NOMMÉE HORTENCE PAR TRES HAUT ET TRES PUISSANT SEIGr MONSEIGr
GUY ANDRE PIERRE DUC-DE LAVAL SEIGr PATRON DE FARVACQUE ET AUTRES
LIEUX ET PAR TRES HAUTE ET TRES PUISSte De MADe JACQUELINE HORTENCE
DE BULION DE FARVACQUE DUCHESSE DE LAVAL De BARONNE DAUQUAINVILLE
ET AUTRES LIEUX. — Mrs Pre PILON TRESORIER Nas PAIN ET ETe LE BOURGEOIS
DEPUTÉS EN 1782 Me C’ GIOT SINDIC.
IEAN CHARLES CAVILLIER.

Sur les lianes sont les blasons accolés de Montmorency-Laval et de Bullion.
L’église de Fervaques est sous l’invocation de saint Germain. Elle dépendait du doyenné de Livarot. Les pouillés indiquent comme patrons: au XIVe siècle,- l’évêque de Lisieux; au XVIe, le chapitre; au XVIIIe, le seigneur laïque.

Château.
– M. Ch. Vasseur décrit ainsi qu’il suit le château de Fervaques. Ce château, dit-il, se composait encore, au commencement du siècle, d’une masse de constructions imposantes, assez irrégulièrement disposées, avec cours et basses-cours; le tout entouré de fossés remplis d’eau courante, et longé par la Touque. Après en être devenu propriétaire, M. le marquis de Porte a fait démolir plusieurs corps-de-logis, et il ne reste plus que deux des côtés de l’enceinte. On entre par l ancienne tête de pont, heureusement conservée. C est un gros pavillon carré, construit en briques avec chaînes de pierres, tel que nous en avons déjà rencontré à Bouttemont, à Ouillie-la-Ribaude et ailleurs. La porte, à arc surbaissé, est accompagnée d’une étroite poterne à laquelle correspond, du côté opposé, une niche cintrée.
L’étage supérieur n’offre, en fait d’ouvertures, que les rayères par lesquelles passaient les chaînes du pont-levis. La corniche à corbeaux saillants, avec mâchicoulis, reçoit un comble rapide en ardoise, ajouré d’une belle lucarne. La face intérieure présente à peu près la même ordonnance: seulement, en regard de la poterne, on trouve une petite porte, laquelle donne accès à l’escalier conduisant au corps-de-garde du premier étage qu’éclaire une petite fenêtre. On ne distingue sur les murs latéraux aucune amorce qui puisse donner des indications sur la hauteur et la disposition des constructions adjacentes, actuellement disparues. On pourrait faire des observations curieuses sur la disposition intérieure, au point de vue stratégique. Avant d’envisager la façade du château, arrêtons-nous, à gauche, devant une tourelle ronde qui formait l’angle oriental de l’enceinte. Elle servait de colombier; mais l’extérieur avait néanmoins un air militaire.
La brique et la pierre s’y mélangent, comme au pavillon d’entrée, et l’un et l’autre datent évidemment du même temps. Pour transformer en orangerie cette tourelle, on a effondré toute la partie qui regarde le jardin.
La façade du château consiste en une longue galerie flanquée de deux pavillons carrés. On y accède par un perron double, orné de quatre lions. La galerie centrale n’a qu’un rez-de-chaussée élevé sur les offices, et son toit d’ardoises est rompu par des lucarnes de maçonnerie. Elle est construite tout en bossages ou têtes de diamants entremêlées de briques rouges qui produisent un bon effet. La corniche à modillons classiques rappelle la Renaissance.
Les deux gros pavillons carrés sont élevés d’un étage. Ils ont, du côté de la campagne, un aspect assez élancé à cause du fossé encore subsistant qui dégage les bases. Les fenêtres sont hautes et étroites, quelques-unes pourtant ont été élargies postérieurement. Deux corps-de-logis en équerre, faisant ailes en avant de la façade, s’appuient sur les deux pavillons dont ils sont contemporains. J’attribue aux dernières années du XVI, siècle toutes les constructions que je viens de décrire.
Entre l’aile de l’est et le pavillon d’entrée s’élève un corps-de-logis d’un style plus ancien ayant encore tous les caractères de la période ogivale. Les deux extrémités, légèrement en saillie, sont tout en pierre de taille. Des fenêtres à croix, à double accolade au linteau, garnies d’une grille annelée en fer rond, au rez-de-chaussée éclairent l’intérieur.
Ces deux corps avancés sont couronnés par des gables dont les rampants, garnis de feuilles frisées, se terminent par des panaches.
Entre deux, le corps-de-logis est bâti en pierre de taille, avec briques disposées en chaînes horizontales, comme à St-Hippolyte-du-bout-des-Prés, disposition qui rappelle la manière de bâtir des Romains. Les ouvertures consistent, au rez-de-chaussée, en une petite fenêtre en accolade, garnie d’une grille annelée, et en une porte, aussi en accolade, avec feuilles frisées, panaches et pinacles sur les pieds-droits.
La retombée porte sur deux petits contreforts. Sous l’accolade est la trace d’un blason bûché qu’on a cherché à rétablir, en y peignant les armes de Guillaume de Hautemer maréchal de France. Cette porte est défendue par un moucharabys. Le derrière de ce bâtiment, vers la rivière, offre deux ailes en saillie, qui probablement rejoignaient primitivement un autre corps-de-logis disparu ou une courtine nécessaire pour clore l’enceinte de ce côté. Au centre s’élève une tourelle polygonale à toit pyramidal couvert en ardoise.
L’appareil est le même que sur la face opposée. Il est de tradition que le roi Henri IV séjourna au château de Fervaques. Est-ce en 1590, pendant qu’il assiégeait Lisieux ? Est-ce dans le voyage qu’il fit en Normandie, avec la Reine, eu 1603 ? Je ne connais pas de document propre à résoudre la question. On montre encore, dans une mansarde, le lit et les meubles de la chambre qu’il dut occuper; mais on peut fort bien en contester l’authenticité. Du reste, rien dans l’intérieur du château et dans son ameublement ne remonte à une époque déterminée.
M. le comte de Montgommery, membre de la Société française d’archéologie, qui possède aujourd’hui Fervaques et qui l’habite, y a réuni quelques objets d’art et des antiquités.
Fervaques possède encore sa halle en charpente, au centre du bourg: c’est une preuve de son ancienne importance que les habitants feront bien de conserver. La seigneurie de Fervaques, dit M. de Neuville, n’était, au moyen-âge, qu’un simple fief relevant de la baronnie d’Auquainville; mais ses seigneurs y ayant successivement adjoint un grand nombre de domaines et de fiefs limitrophes, elle était devenue, à la fin du siècle dernier, le centre d’une terre des plus importantes.
Les premiers seigneurs de Fervaques que l’on connaisse appartenaient à la famille de Brucourt qui, aux XIIe et XIIIe siècles, était au nombre des plus considérables de la province. Gislebert de Brucourt donna à l’abbaye du Val-Richer une terre située à Fervaques avant l’année 1155. Geoffroy de Brucourt, chevalier, seigneur de Fervaques, vendit en 1260, au chapitre de Lisieux, une maison située en ce lieu par une charte dont l’original scellé est conservé aux archives du Calvados. La terre de Fervaques passa, dès le commencement du XVe siècle, dans la famille de Hautemer, peut-être par l’intermédiaire de la famille Bardou. Gérard de Hautemer, seigneur du Fournet, du Mesnil-Tison et de Manneville, vivant en 1414, épousa Jeanne Bardou dont il eut trois fils: l’aîné fut Jean de Hautemer, seigneur du Fournet et de Fervaques. Ses descendants, s’étant alliés aux maisons d’Annebaut, de Betheville et de Montlandrin, tinrent un rang honorable, mais non marquant, jusqu’au XVIe siècle. Une plus grande fortune entra dans la famille de Hautemer, sous François Ier, par le mariage de Jean de Hautemer, sieur de Fervaques, la Croupte et Bois-Droulin, avec Anne de La Baume-Montrevel, dame de Grancey (Grancoy, famille française qui tire son nom de Grancey-le-Châleau, ch-l. de canton à 45 kil. N. de Dijon (Côte-d’Or). Henri II érigea cette seigneurie en comté, Henri IV en duché-pairie pour le maréchal de Fervaques. La maison de Grancey s’est éteinte en 1729. Elle a fourni plusieurs maréchaux) ., du chef d’Anne de Châteauvilain, sa mère. De cette union naquit Guillaume de Hautemer, célèbre sous le nom de maréchal de Fervaques. Après s’être distingué dans les guerres du règne de Henri II, le seigneur de Fervaques se fit encore plus connaître dans les guerres de religion où il joua ,d’ailleurs, le rôle le plus odieux. Sans faire profession du culte calviniste, il se joignit d’abord au parti protestant et se signala par des actes d’audacieuse rapine et de révoltante cruauté: il figura au premier rang dans la troupe criminelle qui saccagea la cathédrale de Lisieux en 1562, et des traditions populaires généralement répandues, mais dont il n’est plus possible de contrôler l’exactitude, l’accusent de s’être livré à toutes sortes de forfaits. Cependant, par son adroite politique autant que par des talents militaires incontestables, il parvint à faire oublier ses tristes antécédents et à obtenir le pardon et même la faveur de la cour. Devenu le principal conseiller du duc d’Alençon, frère du roi Henri III, il l’accompagna aux Pays-Bas où l’avaient appelé les Flamands révoltés contre la domination espagnole, et il y a lieu de croire que la rapacité et la violence de son caractère ne contribuèrent pas peu à aliéner les esprits de ces peuples de l’alliance française. Fervaques resta fidèle à son devoir pendant les guerres de la Ligue: il semble que la maturité ait eu une action favorable sur son caractère, et ses dernières années furent exemptes des fautes déplorables qui avaient souillé sa jeunesse. Créé successivement par le roi Henri IV chevalier du St-Esprit, lieutenant-général au gouvernement de Normandie et maréchal de France, Guillaume de Hautemer reçut le titre de duc de Grancey et pair de France de la faveur de la reine régente, Marie de Médicis, en décembre 1611. Mais cette érection de duché-pairie ne fut jamais enregistrée, le nouveau titulaire étant mort à son château de Fervaques le 11 novembre 1613 (Guillaume de Hautemer mourut à Rouen, le 14 novembre 1613 -L. Rioult De Neuville in La Normandie monumentale et pittoresque..Calvados .) Il laissait trois filles de son premier mariage, contracté en 1558, avec avec Renée Lévêque de Marconnay. Il n’eut point d’enfants d’Anne d’Alègre, qu’il épousa en 1599.
– Louise de Hautemer, l’aînée, eut en partage les terres de Fervaques et de Plasnes. Elle avait épousé, en premières noces, Jacques de Hellenvilliers; mais, étant devenue veuve au bout de peu de mois, elle convola à de secondes noces avec Aymar de Prie marquis de Toucy, en 1593. Louis de Prie, marquis de Toucy, l’un de ses fils, fut après elle seigneur de Fervaques, terre qui échut ensuite en partage à Charlotte de Prie, sa fille. Celle-ci épousa, en 1639, Noël de Bullion, sieur de Bonnettes, d’une famille considérable dans la finance et sur laquelle cette illustre alliance vint jeter un nouveau relief. Charlotte de Prie mourut en 1700: deux de ses fils portèrent le titre de marquis de Fervaques. L’un, Alphonse de Bullion, fut gouverneur des provinces du Maine et du Perche et mourut sans postérité en 1698. L’autre, Charles-Denis de Bullion, marquis de Galardon et de Fervaques, prévôt de Paris et gouverneur du Maine et du Perche, épousa, en 1677, Marie-Anne Rouillé de Meslay, qui lui donna cinq fils et quatre filles, dont une fut mariée au duc d’Uzès et une autre au prince de Talmont. La terre de Fervaques échut à son second fils, Anne-Jacques de Bullion, marquis de Fervaques, gouverneur du Maine et chevalier du St-Esprit. Ce dernier épousa, en 1708, Marie-Madeleine-Hortense Gigault de Bellefonds et en eut trois filles:
Marie-Anne-Étiennette de Bullion, l’aînée, épousa en 1734 Charles-Anne-Sigismond de Montmorency Luxembourg, duc d’Olonne; la seconde, Jacqueline-Hortense de Bullion, fut mariée à Guy-André-Pierre, duc de Montmorency Laval ; et la troisième, Auguste-Léonine-Olympe Nicole de Bullion, fut la femme de Paul-Louis, duc de Beauvilliers. Après la mort du dernier marquis de Fervaques, qui avait considérablement augmenté et orné cette terre, elle échut au duc de Montmorency Laval, et le château cessa d’être ordinairement habité. En 1803, les héritiers du duc de Laval aliénèrent la terre de Fervaques: le château, avec la plus grande partie des domaines qui en dépendaient, fut acquis par Mélanie de Sabran, veuve du marquis de Custine, une des victimes de 1793. Après elle, Fervaques fut possédé par son fils, le marquis de Custine, auteur de plusieurs livres de littérature et de voyages: ce dernier, ayant perdu sa jeune femme et son fils encore au berceau, abandonna le séjour de cette terre et bientôt après la vendit en détail. Le château, avec quelques domaines voisins, fut acheté, en 1831, par Mme la marquise de Portes et appartient aujourd’hui à Mme Alfred de Montgommery, sa fille (Notes de M. le vicomte Louis de Neuville).
La paroisse de Fervaques renfermait plusieurs autres fiefs.
Celui du Verger a conservé un ancien manoir qu’un barrage permettait autrefois d’entourer d’eau de tous côtés. Ce vieil édifice est connu aussi sous le nom de Maison-aux-Anglais, parce que, suivant les traditions locales, il aurait servi de demeure à un des envahisseurs de la province, au XV, siècle. Si cette tradition a quelque fondement réel, elle ne peut s’appliquer au manoir tel qu’il existe actuellement. La plus grande partie, construite en bois, annonce par l’absence des saillies, le faible volume des pièces de charpente et le caractère des sculptures qui les couvrent, une époque qui ne peut remonter au-delà du XVI, siècle. La partie de la construction qui forme l’angle occidental, bâtie en pierre de marne et offrant une fenêtre avec croisée de pierre, pourrait être un peu plus ancienne, ainsi que les cheminées de quelques-unes des chambres. Sur les bois qui surmontent la porte se trouve sculpté un écusson qui paraît être celui de la famille Anfrey, chargé pourtant d’une bande qui a pu servir à distinguer une branche cadette. Raoul Anfrey était seigneur du Verger et de Caudemonne vers 1460. Un siècle après, ce fief appartenait à la famille de Louvières. Réuni postérieurement à la terre de Fervaques, le Verger a été vendu par M. le marquis de Custine à M. le comte de Neuville, il y a une trentaine d’années, de même que les bois de Fervaques et la terre de la Maignerie. Ce dernier fief, donné à l’abbaye du Val-Richer par Gislebert de Brucourt avant l’an 1155, fut cédé par elle, en 1579, à Guillaume de Hautemer, seigneur de Fervaques, en échange d’une terre située à Fourches.
Le fief des Castelets, qui se trouve à l’extrémité du territoire de Fervaques, du côté de Cernay, était possédé, en 1469, par Jean du Vieu, aussi seigneur de la Cauvinière. Aux XVIe et XXVIIe siècles, la famille de Pommolain en eut la propriété. François de Pommolain, sieur des Castelets, comparut devant Mr. de Marle dans la Recherche de la noblesse de 1666.

Mémoires et notes de M.A Le Prévost pour servir à l’histoire du département de l’Eure – Léopold Delisle et Louis Passy.

1597-1611 – Fervaques
1604 25 juin – Aveu par Charlotte des Ursins, de la baronnie de Ferrières.
« D’icelle ma baronnie il y a un membre dépendant appelé terre et seigneurie d’Auqueinville, scitué et assis en ladicte vicomté d’Orbec, audit bailliage d’Evreux, lequel fief est dépendant et du corps d’icelle baronnie, qui s’estend en la paroisse dudit lieu d’Auquainville, Saint-Aubin-sur-Auquainville, Notre-Dame-de-Courson, Fervaques, le Croutte, Saint-Pierre-de-Courson, Thonnencourt, le Mesnil-Germain, Prestreville, Saint-Jehan-de-Livet, Bellouet, Notre-Dame-des-Loges, et autres paroisses illec aux environs…
« Laquelle ma baronnie consistoit antiennement en quatre chasteaux et maisons fortes, scavoir est ledit lieu de Ferières, Chambrays, Aucquainville et Saint-Aubin-sur-la-Mer, lesquels chasteaux et maisons fortes, en tant que pour lesdits lieux de Ferrières, Aucquainville et saint-Aubin-sur-la-Mer sont à présent ruinés, lesquelles ruines sont provenues des anciennes guerres ainsi qu’il apparoist encores de présent par les ruynes et vestiges encore apparentes sur les lieux et tesmoignages des anciens, ex auditus auditu. Et à cette occasion ne m’est resté que le chasteau et forteresse dudit lieu de Chambrais, encore de présent édiffié, lequel est assis en la paroisse et bourgeoisie de dudit lieu de Chambrais en son integrité, me compete et appartient, auquel lieu et bourg de Chambrais j’ai droict de foires et marchez dont les coutumes me competent et appartiennent. Auquel chasteau de Chambrais j’ai droit de guet et de garde à iceluy sur mes hommes tenants et subjets, selon l’éstat et étendue de les tennemens, comme aussi audit lieu d’Aucquainville, membres dépendants du corps de madicte baronnie, avec droict d’y mettre un capitaine qui a droit de prendre par chacun mois sur mes dits hommes et sur chacun d’eux en deffault de faire le guet en personne cinq deniers en temps de guerre, et trois deniers en temps de paix, tout ainsi qu’il est accoustumé aux villes closes frontières de la mer en ce païs et duché de Normandie…
« Item, en icelle ma baronnie, j’ai cinq manoirs et mitarys, qui sont de mon doumaine non fieffé, l’une et la première, nommée Marbonne, assis en la paroisse de Grandchamp, en laquellez y a maisons, granges et édiffices, colombier, plant et jardiniges, avec plusieurs terres, et jusqu’au nombre de soixante dix acres ouen viron, compris et compté ledit manoir et jardianige qui consiste en revenu de grains et jardinaiges.
« L’autre est assis en la paroisse de Ferrières, nommée la Simonnyère, auquel comme dessus y a manoir, maisons et ediffices, plant et pasturaiges, herbaiges et terres labourables, jusqu’au nombre de cinquante livres ou environ.
« L’aultre assis en la dicte paroisse, nommée la Coulture sur Ferrières, auquel y a manoir, maisons et ediffices et consiste tant en plant et herbages que terres labourables qui peuvent contenir en tout le nombre de quarante acres ou environ, dont comme dessus le revenu consiste seulement en grains, herbaiges et fruictaiges.
« L’aultre manoir est assis en la paroisse du Prieuré du Bosc-Morel, nommé le Coullombier, auquel y a manoir, ediffices, plant, jardinaiges et herbages, avec terres labourables jusqu’au nombre de quatre-vingt acres ou environ, tout compris, dont comme dessus le principal revenu est de grains, fruictaiges et herbaiges.
« L’aultre manoir qui est assis en la paroisse de Chambrais, jouxte mon chasteau dudit lieu, appelé le Montallard, auquel comme dessus y a manoir et ediffices, plain pasturages et terres labourables jusqu’au nombre de cinquante acres ou environ, dont comme dessus le revenu consiste en grains, fruictaiges et herbaiges, au comprins de laquele ferme y a une garenne à connins qui peut contenir six acres ou environ.
« A tous lesquels manoirs j’ai droicture de place de colombier, a present non ediffiez, prierres, corvées de bestes et droict de parc et de prison pour le soulagement de mes sujets, où ils peuvent emprisonner et emparquer toutes bestes treuvez en doumaige….
« … Et en ma dite terre et seigneurie d’Aucquainville, qui est un membre deppendant et du corps de ma dicte baronnie, j’ay court et usage, justice et juridiction haulte, basse et moyenne, qui est exercée par mes officiers en ladicte baronnie de Ferrières. Touttefois à présent je n’en use que de basse et de moyenne, par protestation que ce présent ne pourra justifier au rétablissement de ma dicte haulte justice, jouxte mes chartes, titres et scriptures comme devant est dit; j’ai aussi en icelle terre d’Aucquainville, hommes, hommages, doumaines fieffé et non fieffé, rentes en deniers, grains, oeufs, oyseaulx, corvées de bestes et de gens, moullin à bleyd faisant à présent de bleyd farine, rivière, pescherie, place de moullin à draps et acquitz d’iceulx sur toute icelle sieurie. Ausquelz moullins, qui s’extendant à plusieurs paroisses, les habitants desquelles en tant qu’il y en a de reseantz sur ma dite baronnie, sont subjects et baoniers, et tenus venir moudre leurs grains aux dits moullins à bleyd, payer verte moutte sur le champ pour les non reseants, et habiller ou faire habiller leurs p. 92. draps et aultres manufactures de laine, le cas offrant audit moullin à dras, quand il est en estat deub, ou bien payer l’acquit pour ce deub, premier que de faire fouller ny habiller ailleurs sur le danger de la forfecture comme il a esté prédéclaré, avec reliefs et XIIIe.
« Item, au bourg et bourgeoisie du dict lieu d’Aucquainville, j’ay droict de prendre sur chacune masure douze deniers de rente nommée sens, par chacun an, au jour saint André, et est l’usage tel ainsy qu’il est au chef et bourgeoisie de Chambrais, que sy lesdites masures estoient separez et que d’icelles fussent faicts plusieurs lothz, partiages et separations, me seroit deu par chacun des tenantz d’iceulz lothz douze deniers de rente censive par chacune masure ou place assis à la dite bourgeoisie; au contraire, sy les dits lots ou divisions d’icelles masures divisez par partages ou autrement estoient reunys et remis à une ne me seroit deu que douze deniers de rente censive, tout ainsi qu’il est contenu en ladite bourgeoisie de Chambrais.
« M’est aussy deu par lesdits bourgeois d’Aucquainville pour chacune masure, une journée de fennaige à mon prey des Boys, à présent nommey les Hommes, à la semonce l’un de l’aultre lorsqu’il est faulché, pour réduire en foing, sur peyne de l’amende au cas appartenant. Item, sont tenus lesdits bourgeoys pour chacune masure à lever et charger le boys en ma charette pour tout ce que j’aurai à besongnier pour réedifier mon manoir et chasteau du dit lieu d’Aucquainville.
« Item, en la terre de Fervacques, tenue nuement de moy, par un plain fief de haubert, y a certain nombre d’hommes qui a raison de leurs masures assis au dict lieu de Fervacques et Courson, aussy tenus de moy en bourgeoisie, lesquelsz sont tenus de faire le guet la veille de la feste Nostre Dame Chandelleur et garder la foire dudict lieu d’Aucquainville seante audit lieu le dit jour et veille Notre dame par chacun an, depuys le midy veille d’icelle foire jusques a lendemein dicelle feste heure de vespres, et doibvent iceux hommes payer chacun un denier de coustume au dit jour de foire, et a raison de ce sont francs de coustume audit bourg et marché d’Aucquainville de vendre et achepter pour leur usage et d’estaulx, ainsy comme sont les bourgeois d’icelluy Aucquainville.
« Item ay aussy hommes subjects à amener les meulles de mon moullin d’Aucquainville et les aller quérir entre les quatre ports de Normandie et au lieu où il me plaist les achepter et à leurs despens, et dont j’en suis en possession.
« Item sont subjects à aultres faisances qui s’appelliculese baon de trois ans, qui est à entendre que chacun homme doit prendre à mon baon quatre potz de sildre au prix qu’il sera vendu toutefois que vouldray tenir mon dict baon et qu’il sera publié. Et sy chacune masure dont ilz sont tenantz sont subjectz entretenir les excluses de l’eaue, de per de meulles d’icelluy moullin d’Aucquainville, lesquelles subjections sont nommez et appelez per de meulles, et le tout amener et faire à leur dépens au moyen qu’ilz ont leur mouldre à mon dit moullin et demie moulture et à desguerner.
« D’avantaige, j’ai droicture de corvez de bestes trayantes à harnais et regessantes sur icelles masures bourgeoises et sur plusieurs aultres tennements tenus de moy.
« Item, ay terres labourables en plusieurs pièces le nombre de vingt acres ou environ.
« Item, j’ay en ladicte branche et membre d’Aucquainville du haut boys et atillis, comprins les desgatz desdits boys taillis, de présent estant en pasturaiges, le nombre de deux centz dix acres ou environ, en plusieurs pièces, letout assis en la paroisse du dict lieu d’Aucquainville, et sont iceulx boys hors du tiers et danger du roy nostre sire, parce qu’ilz sont subjectz payer dixme.
« Ausquels boyz boys ay droicture de panaige et arrière panaige, et ausquelz boys les hommes et subjectz du dit lieu d’Aucquainville ont droicture d’empanaiger leurs pourceaulx en payant pour chacun pourceau chacun an deux deniers, excepté les bourgeois qui ne paient que ung denier et ce sur le danger de forfecture, en cas que iceulx hommes et bourgeois seroient deffaillanttz d’empanaiger leurs pourceaulx et qu’ilz fussent trouvez sur la dicte terre, le dict panaige durant, dont la confiscation m’est adjugée par ma justice, ainsi qu’il est ci-devant contenu en l’article du dict panaige de ma dicte forest de Chambrais dépendante du chef de ma dicte baronnie.
« J’ay aussi en icelle terre d’Aucquainville p. 93 foire au dict jour de veille de Chandelleur et marché par chacune sepmaine au jour de samedy, auxquelz j’ay coustume, travers, droicture de gaulge, poix, marc et ballence, mesures, couraterye à poesson, languiage de pourceaulx, appréciation de vns et brevaiges, et pain vendu en détail, droict de pollice et aultres droictures, préminences et libertez sur mes dictz hommes, comme j’ay en ma dicte baronnie et lieu de Chambrays; le manoir sieurial et plazce et chasteau d’icelle terre d’Aucquainville est de présent en ruine, advenuz par les anciennes guerres, comme dict est, laquelle terre d’Aucquainville a esté de tout temps baillée à ferme, et encores y est de présent….
« Tenures nobles en la branche d’Aucquainville »
« Messire Guillaume de haultemer, chevallier des ordres du roi, mareschal de France,
« Tient de moy, par foy et hommaige de ma dicte baronnie de Ferrières, sous l’étendue de ladicte branche et membre d’Aucquainville, le fief, terre et seigneurie de Farvacques, par un plain fief de haubert, qui s’estend en ladicte paroisse de Farvacques, Aucquainville, Saint-Aubin-la-Croulte et aux environs, auquel fief il y a court, usaige, justice, jurisdiction, hommes, hommaiges, relliefs, XIIIemes aydes coustumières, corvez de bestes, droit de fennaiges, prévosté et toutes aultres droictures, libertez et privillèges à fief de haubert appartenant.
« Auquel fief il y a manoir, maison, moullin à bleyd faisant de bleyd farine, auquel il y a moultes vertes et seiches, avec un moullin à pappier de présent en ruyne et à fondz, rentes et deniers, grains,oeufs, oyseaulz, cire, poyvre, pallettes à jouer à la paulme, et autres espèces de rentes et dignitez comme à plain fief appartiennent.
« Il consiste aussy en doumaine fieffé et non fieffé, en grand nombre d’héritages, tant en terres labourables que non labourables, preys, boys, tant de fustays que taillis, que pasturaiges.
« Du quel fief de Farvacques dépendent plusieurs fiefs et arrières-fiefz, scavoir:
Le fief de Saint-Aubin, tenu par les héritiers et représentants le droict de damoiselle Maguerite Coullomp héritière () de feu Robert Coullomp, en son vyvant écuyer, pour un plain fief.
« Les fiefs de Querville et la Rivière, assis à Prestreville, tenu par un demy fief de haubert, par hector de Querville, escuyer.
« Le fief de Granval, assis en la paroisse du Mesnil-Germain et aux environs, tenu par les représentants le sieur de Goupigny, tenu par un quart de fief.
« Le fief de Thenney, assis en ladicte paroisse, tenu par les représentants Richard Aufrey, tenu par un quart de fief.
« Le fief des Castellets, assis en la paroisse de Farvacques, Notre-Dame-de-Courson, Cernay et illec environ, tenu par les héritiers Denis de Pomollain par un quart de fief.
« Le fief du Verger, assis en la paroisse de Farvacques, tenuu par les représentants François de Louvières, esquyer, par un huitième de fief, dont les tenantz d’icellui fief me sont tenus faire par chacun an six livres de rentes et faisances et charges dessus dictes.
« A cause et raison duquel fief de Fravacques le dict de haultemer lm’est tenu par luy et ses soubz tenantz en foy et hommaige, garde noble le cas advenant, et en quarante jours de garde en mon château de Chambrais quand le roy nostre syre demnde son ost, avec relliefs, XIIIe aydes féaux et coustumières quand ils eschient et le cas s’offre, et subjections, charges et subjections, ainsy que les aultres tenantz noblement en sa dicte branche d’Auquaincville.
« Item les hoirs Jouachyn Gosselyn, vivant escuyer, tiennent de moy, ung quart de fief nommey le Mesnil-Germain, assis en ladicte paroisse, à cause du quel ilz me sont tenus en foy et houmaige, relliefs, XIIIe, avec dix jours de garde en mon château de Chambrais en temps d’ost, ainsy que les aultres nobles de ma dicte baronnie, et aussy me font par chacun an unze livres de rentes sieurialle, à cause du dict fief, avec les p. 100. aydes coustumières, charges et subjections devant declarez.
« Item, Gabriel de Neufville tient de madicte baronnie un plain fief de haubert, nommey le fief de Courson, assis en la dicte paroisse et environs, en foy et houmaige, auquel fief y a justice et juridiction, homms, hommaiges, reliefz, XIIIe, rentes en deniers, grains, oyseaulx, relliefz, XIIIe, service de prévosté et aultres dignitez et privillèges à palin fief appartenant, au quel fief, y a doumayne fieffé et non fieffé, manoir, maisons coullombier, terres labourables et non labourables, boys brières et pasturage de grand estendue.
« Item, du dict fief de Courson sont tenus plusieurs fiefz:
« Premièrement le fief de Poys, que tient à présnt le seigneur de Farvacques, mareschal de France, par un quart de fief.
« Le fief de la Cauvinière tenu par les hoirs de feu gabriel des Hays, vuyvant escuyer, par un quart de fief.
« Le fief de Lortyer tenu par françois Cuillyer, escuyer, par un quart de fief.
« Item, le fief des Hayes tenu par Me Jean Baptiste des Hayes, tenu par un sixiesme de fief, assis en la dicte paroisse Notre dame de Courson.
« Item,les représentants le roict des religieux, abbé et couvent du Val Richer y tiennent un quart de fief nommé le fief de Sedouet, assis en la dicte paroisse de Notre Dame de Courson.
« A cause et raison du quel plein fief de Courson, le dict de Neuville m’est tenu, pour lui et ses sous tenantz, en foy et hommaige, garde noble le cas advenant et en quarante jours de garde en mon chasteau de Chambrais, quand le roy nostre sire mande son ost, avecques relliefz, XIIIe aydes feaulx et coustumières quand ils eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsy que les aultres tenantz noblement en ladicte branche et membre d’Aucquainville.
« Item, damoiselle Magdelaine de Bonnechose, veuve de feu David de Bernières, vyvant escuyer, sieur de Percy, tient de moy en ma dicte baronnie, branche et membre du dict Aucquainville, un quart de fief assis au dict lieu d’Aucquainville et aux environs, à cause du quel la dicte de Bonnechose m’est tenue pour elle et ses soubz tenantz en foy et hommaige, en garde noble le cas offrant, et en dix jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps d’ost, ainsy que les aultres tenantz noblement de ma dicte baronnie en la dicte terre d’Aucquainville, avecques relliefs, XIIIe aydes féaulx et coustumières quand ilz eschient et le cs s’offre, et aultres charges et subjecions, ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte branche d’Aucquainville.
« Item, le dict sieur de Farvacques, mareschal de France, tient de moy, comme dessus ung huitiesme de fief assis en la dicte paroisse de Prestreville, nommé le fief de la Suhardière, qui fut François Louys, escuyer, à cause de quoi il m’est tenu en foy et hommaige, en garde noble, le cas advenant, et en cinq jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps de guerre ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avec reliefz, XIIIe aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
« Item, Charles de Belleau, escuyer, tient de moy, par foy et hommaige ung demy fief de haubert, nommé le fief de belleauqui fut Richard de Belleau, à court et usaige, assis en la dicte paroisse de Courson et aux environs; à cause du quel fief il m’est tenu pour luy et ses soubz tenantz, en garde noble, le cas advenant, et en vingt jours de garde en mon chasteau de Chambrais quant le roy nostre sire prend son ost ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avec reliefz, XIIIe aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz p. 101. noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
« Item, Gabriel de Liéez, (de Lyée), escuyer, tient de moy, comme dict est, en la dicte branche d’Aucquainville, un demy fief de haubert nommey le fief de Belleau, assis en la dicte paroisse de Courson et m’est tenu faire, pour luy et ses soubz tenantz, foy et hommaige, et en garde noble, le cas offrant, et en vingt jours de garde en mon chasteau de Chambrais ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avecques reliefz, XIIIe aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
« Item, les héritiers de Adrien Le Boctey, vyvant escuyer, tiennent de moy ung huitiesme de fief de haubert nommey le fief de la Houssaye, assis en la paroisse de Courson et aux environs; à cause du quel ilz me sont tenus faire foy et hommaige, en garde noble, le cas advenant, et en cinq jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps de guerre ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avecques reliefz, XIIIe aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
« Item, les héritiers de feu Charles de Lyée, vyvant escuyer, tiennent de ma dicte baronnie en la branche d’Aucquainville, ung demy fief de haubert, nommey le fief de Thonnencourt, assis en la dicte paroisse de Thonnencourt et du Mesnil-Germain, à cause du quel ilz me sont subjectz en foy et hommaige, droict de garde noble, le cas offrant, avecques vingt jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps d’ost, ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avecques reliefz, XIIIe aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
« Je tiens en ma main le fief du Cardonnel, assis en la paroisse du Mesnil-Germain, le quel fief consiste seulement en doumaine fieffé, sans qu’il y ait aucun doumaine non fieffé, duquel fief je suis en procès avec les héritiers du sieur Thonnencourt qui veulent dire le dict fief estre du comprins dudit fief e Thonnencourt, ce que j’ay toujours contredist, comme soutenant qu’il m’appartient.
« Item, le dict sieur mareschal de Farvacques, tient comme dessus ung huitiesme de fief assis en la dicte paroisse de Prestreville, nommé le fief de Sedouet, qui fut aux religieux du Val Richer, subject de me faire rentee au terme Sainct Michel seize reez de bleyd et seize reez d’avoynne, avecques touttes les aultres charges et subjections dessus dictes, ainsi que les aultres hommes tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville, comme dict est.
« Les héritiers ou représentantz le droict de la femme du sieur d’Enneval tiennent une portion de fief assis en la paroisse du Mesnil Rury (Mesnil-Oury), à cause de la quelle ilz me sont tenus faire foy et hommaige, reliefz, XIIIe et aultres deubz et debvoirs sieuriaux quant ilz eschient et le cas s’offre, lesquelles foy et hommaiges le sieur de Cleres m’est tenu apporter; et s’y est subject envers moy icelluy fief en sa portion de l’ayde d’ost quant il plaist au roy nostre syre prendre ses services.

CAVANNA Emilie : Spatialisation de la petite élite rurale dans la vallée de la Touques-XVe-XIXe siècles. Mémoire de maîtrise d’Archéologie médiévale. Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – Juin 2005. Archives SHL. BSHL n°59, décembre 2006. p 45.
Château Homme d’armes: Hommes 5 – Chevaux 4
Manoir du VERGER: Homme d’armes – Hommes: 3 – Chevaux: 3

Fervaques in Bourg de Livarot – GUILMETH Auguste.
« FERVAQUES ( Sanctus Germanus de Favaerches, de favarchiis, de Favanchiis ) En 1195, il est question de Guillaume de Favaerches dans les grands rôles de l’Echiquier de Normandie conservés aux archives de la tour de Londres. En 1260, cette terre était passée à la maison de Brucourt (de Bruecort) [24]
« Plus tard, elle devint la propriété de la famille Bardou qui la transmit par alliance aux Hautemer [25]. De cette dernière maison, la seigneurie de Fervaques passa également par alliance ou héritage, aux Bullion, aux Bonnel et enfin aux Montmorency-Laval. Ceux-ci la vendirent à M. de Custine, qui l’a revendue au marquis de Porte qui en est le propriétaire actuel [26]. Fervaques est une des cinq localités de Normandie qui possédèrent les premières manufactures de papier établies dans cette province [27]. Son ancien moulin à tan, devenu moulin à triturer les bois de teinture, est aujourd’hui une filature à coton, employant trente ouvriers. Il se tient à Fervaques un marché le lundi de chaque semaine, et deux foires annuelles, savoir: le lundi qui suit la mi-carême ( dite foire de la Mi-carême ), et le premier lundi d’octobre ( dite foire de la Saint-François ) ; cette dernière dure deux jours [28]. La population de Fervaques qui en 1834 était de 1146 habitants n’est plus aujourd’hui que de 981 « .

3 – Dictionnaire De La Noblesse – De La Chenaye-Desbois et Badier.
– HAUTEMER, ancienne Noblesse qui adonné un Maréchal de France, mort au commencement du siècle dernier. On ne peut pas dire au vrai de quel Bailliage de Normandie cette Maison tire son origine. On la met de celui d’Alencon, à cause de la Terre de Fervacques, située prés de Bernay, qui a toujours été la demeure principale de ceux de ce nom.
I. Guillaume de Hautemer, Seigneur du Fournet et de Fervacques, le premier dont on ait connaissance, vivoit en 1238, et épousa Jeanne de Clerc, fille de Hugues, Seigneur du Bosc et de Roullin. Il en eut :
II. Jean de Hautemer, Seigneur du Fournet, du Mesnil-Tizon et de Fervacques, vivant en 1309. Ses enfans furent :
1. Jean, Seigneur du Mefnil-Tizon et de Fervacques, mort sans hoirs ;
2. Et Robert, qui fuit.
III. Robert de Hautemer, Seigneur du Fournet et du Mesnil-Tizon, succéda à son frère, et eut pour fils :
IV. Guillaume de Hautemer, II° du nom, Seigneur du Fournet, de Fervacques et du Mesnil-Tizon, en 1350 et 1376, qui épousa Jeanne de Maudétour, dont :
V. Gérard de Hautemer, Seigneur du Fournet, de Fervacques, du Bofc, de Roullin et du Mesnil-Tizon, Chevalier en 1419. De son mariage, avec Jeanne Bardou, il eut trois fils, qu’il partagea le 26 Janvier 1414:
1. Jean, qui fuit;
2. et 3. Marguerin et Guillaume, Chevaliers.
VI. Jean de Hautemer, II du nom. Seigneur du Fournet et de Fervacques en 1438, épousa Blanche de Grongnes,(ou Groignes, selon le P.Anselme), dont:
1. Guillaume, qui suit;
2. Et Jeanne, femme de Guillaume de Vipart, Seigneur de la Vipardiére, tué auprès de la Pucelle d’Orléans, fils de Guillaume et d’Isabelle de Pite.
VII. Guillaume II de Hautemer, Seigneur du Fournet et de Fervacques en 1453, épousa Jeanne d’Annebaud, fille de Jean, Sire d’Annebaud, et de Colette de Quetteville. (Le P. Anfelme dit Jeanne de Ressancourt), de laquelle vinrent:
1. Jean, qui suit;
2. et 3. Guillaume (marié à Colette de Montlandrin) et Olivier, mentionnés dans un acte du 15 Février 1470;
4. Et Marie.
VIII – Jean de Hautemer III° du nom. Seigneur du Fournet, de Fervacques et du Mesnil-Tizon, partagea avec ses frèresen 1470, et épousa Marie de Bétheville, fille de Jean, Seigneur de Bétheville, et de Jeanne de Vipart.
De Jean de Hautemer III° et de Marie de Bétheville:
1. Guillaume, qui suit.
2. Et Jeanne, mariée, à Colin de Allée, Chevalier, Seigneur et Baron de Guêprei.
IX – Guillaumede Hautemer, IV° du nom, Seigneur du Fournet et de Fervacques, mort en 1519, avoit épousé Colette du Malandrin ou de Monlandrin, (suivant le P. Anfelme), laquelle eut la garde de ses enfans mineurs:
1 – Jean de Hautemer qui suit
2 – Claude, chevalier
3 – Marguerite épouse Robert de Bouquetot fils de François, sieur de Rabut et de Louise Malet.
X – Jean IV de Hautemer, seigneur de Fervaques, du Fournet, d’Estampuy, du Bosc et de Roullin. Epouse:
1ère en 1537 – Anne de la Baume, veuve de Pierre d’Aumont, sgr. d’Estrabonne et de Lons, fille de Marc de la Baume, comte de Montreval et de Grancey, et d’Anne, dame de Châteauvillain.
2ème – Guillemette de Martinville, fille de Philippe, sgr. Buiney, et de Françoise de la Haye, d’où:
– Françoise, épouse de François Malet le 3 1 Mai 1573, sieur de Tailleville.
De Jean IV de Hautemeret d’Anne de la Baume:
1.b – Guillaume V, qui suit,
2 – Anne, épouse de François d’Aydie
3 – Barbe, épouse N. de la Béraudière, sieur d’Urfay
4 – Charlotte, épouse de Valéran Malet, sieur de Drubec
XI – Guillaume V de Hautemer, seigneur de Fervaques, comte de Grancey, Lieutenant-général au gouvernement de Normandie, maréchal de France, chevalier de l’Ordre du Saint-Esprit. Il nâquit en 1538. Il fut taxé d’avoir été l’auteur du pillage d’Anvers, et arrêté prisonnier par les habitans de la Ville en 1583. Après la mort du Duc d’Alençon, son maître, il s’attacha au service de Henri, roi de Navaire, depuis Roi de France, sous le nom de Henri IV. Ce Prince le fit Maréchal de France, et le nomma Chevalier des Ordres le 5 Janvier 1595. Il mourut en 1613, âgé de 75 ans. Sa terre fut érigée en Duché-Pairie, par Lettres du mois de Décembre 1611 ; mais elles ne furent point enregistrées.
1ère Epouse: – Renée Lévêque de Marconnay ou Marconnet en 1558.
2ème Epouse: – Anne d’Alègre, veuve de Paul de Coligny, dit Guy, XIX° du nom Comte de Laval, qu’il épousa en 1599. Sans enfants.
De Guillaume V de Hautemer et de Renée Lévêque de Marconnay:
1 – Louise de Hautemer qui suit.
2 – Charlotte, comtesse de Grancey, épouse le 22 Mai 1588 Pierre Rouxel de Médavy (Pierre Rouxel de Médavy, comte de Grancey et frère aîné de François Rouxel de Médavy, évêque de Lisieux. Charlotte de Hautemer, veuve fonde le 6 mars 1627 l’Abbaye de St Nicolas de Verneuil. (Lange)
3 – Jeanne de Hautemer, Dame de Mauny, avait épousé le 18 Mai 1579, Claude d’Estampes, seigneur de la Ferté-Imbaut, dont elle eut un fils qui devint par la suite maréchal de France; restée veuve, elle se remaria avec François de Canouville, seigneur de Raffetot, dont elle n’eut pas d’enfants. Conformément au testament de son père, elle n’entra pas en partage avec ses soeurs, et reçut seulement un legs de cent mille livres, en plus de la baronnie de Mauny.

1-1 -Louise de Hautemer Dame de Fervacques. La baronnie de Plasnes, avec la terre de Fervaques, que de nombreuses acquisitions avaient considérablement agrandie, et celle du Fournet, formèrent le lot de la seconde des trois soeurs, Louise de Hautemer. Elle avait d’abord été mariée à Jacques de Hellenvilliers, seigneur d’Avrilly, dont elle n’eut pas d’enfants. En secondes noces, elle épousa, le 23 mars 1593, Aymar de Prie, marquis de Toucy, fils de René de Prie, baron de Toucy et de Jossine de Selles. Ces époux fournirent ensemble une longue carrière; Aymar de Prie mourut en 1643, et Louise de Hautemer lui survécut. Elle avait eu dans ses vieux jours des procès à soutenir contre les créanciers de François de Valois, duc d’Anjou, qui prétendaient obliger les héritiers du maréchal de Fervaques à fournir les comptes de sa gestion des finances de ce prince.

De Louise de Hautemer et de Aymar de Prie:
– Louis de Prie, seigneur de Fervaques (Notes du Premier Président Pellot sur la Normandie.La terre de Fervaques, a droit de foire et marché; en partie à Mme de Toussy, comme douairière, et l’autre à Mme la mareschalle de la Motte, sa fille; vaut 15 à 16 m. l. t. de rente.) épousa, en 1621, Françoise de Saint-Gelais-Lusignan, et mourut une douzaine d’années plus tard, du vivant de ses parents, ne laissant que deux filles; sa veuve lui survécut jusqu’en 1673.

De Louis de Prie et de Françoise de Saint-Gelais-Lusignan:
– Charlotte de Prie, née en 1622, morte le 14 novembre 1700, dame de Fervaques, épouse le 24 février 1639, Noël de Bullion, seigneur de Bonnelles, marquis de Gallardon, Président du Parlement de Paris; fils de Claude de Bullion surintendant des Finances.

De Noël de Bullion et de Charlotte de Prie:
1 – Armand-Claude de Bullion, sieur d’Esclimont, marquis de Gallardon, mort le 27 novembre 1671, sans postérité.
2a – Charles-Denis de Bullion, qui suit
3 – une fille, morte sans postérité.
4 – Alphonse-Noël de Bullion, marquis de Fervaques, capitaine-lieutenant des cheveau-légers de la Reine, gouverneur du Maine, du Perche et du comté de Laval, mort le 30 mai 1690 (1698) à 53 ans, sans postérité.

2a – Charles-Denis de Bullion, marquis de Fervaques de Galardon de Montlouet , Comte de Thiembrune, seigneur de Bonnelles, de Vitteville, de Cheffreville, de la Croupte, de Saint-Aubin-sur-Auquainville, de Prêtreville, Prévôt de la ville de Paris, gouverneur du Maine et du Perche mort le 29 septembre 1714, à 55 ans, laissant quatre filles et trois fils survivants. Avait épousé le 21 décembre 1677, Marie-Anne Rouillé de Meslay, d’où:
De Charles-Denis de Bullion et de Marie-Anne Rouillé de Meslay.
1- Jean-Claude de Bullion, seigneur de Bonnelles, marquis de Gallardon, mort à Turin le 7 décembre 1706, sans postérité.
2a – Anne-Jacques de Bullion, marquis de Fervaques, qui suit
3 – Charles-Jean-Baptiste de Bullion, seigneur de Marli, mort le 17 décembre 1699, à 17 ans, sans postérité.
4 – Auguste-Léon de Bullion, marquis de Fervaques et de Bonnelles, chevalier de Malte en 1697, mort sans postérité
5 – Gabriel-Jérôme de Bullion, comte d’Esclimont, prévôt de Parie, mort en 1752, à 57 ans
6 – Anne-Marie-Marguerite de Bullion, épouse le 13 mars 1708, le duc d’Uzès
7 – Elisabeth-Anne-Antoinette de Bullion, née le 20. février 1685, épouse le 2 décembre 1707, Frédéric-Guillaume de la Trémoille, prince de Talmont.
8 – Anne-Louise de Bullion, religieuse au Couvent de Chaillot, morte sans postérité.
9 – Marie-Thérèse de Bullion, religieuse au Couvent de Chaillot, morte sans postérité.

2a – Anne-Jacques de Bullion, marquis de Fervaques [21] et Perche, chevalier des ordres du roi, épousa, en 1708, Marie-Madeleine-Hortense Gigault de Bellefonds, et mourut en 1745 à Paris, d’une fièvre maligne, laissant trois filles (ou quatre) très grandement mariées.
Il étoit frère de Mme la du­ chesse d’Uzès et de Mme la princesse de Talmond, douai­rières; il a deux frères qui sont MM. de Bonnelles et d’Es­climont. Celui-ci a la charge de prévot de Paris, qu’avoit leur père.
De Anne-Jacques de Bullion et de Marie-Madeleine-Hortense Gigault de Bellefonds.
1 – Marie-Anne-Etiennette de Bullion (Morte en 1749), qui épousa le 22 décembre 1735, Charles-Anne-Sigismond de Montmorency, possesseur du duché de Châtillon, maréchal des camps et armées du Roi, né le 31 août 1721 marié, sous le titre de duc d’Olonne : trois fois.
2 – Joséphine-Hortense de Bullion, épouse en 1749, Guy-André-Pierre de Montmorency-Laval, duc de Laval en 1758. – (GUI-ANDRÉ-PIERRE de Laval , marquis de Magnac, premier baron de la Marche, chevalier de S.Louis, né le 21 ſeptembre 1723. Il a été d’abord colo­nel d’un régiment d’infanterie de son nom, ſait briga­dier le 1 mai 1745, et maréchal de camp le 10 mai 1748. Il a épousé le 28 décembre 1740, Marie-Hor­tense de Bullion, fille de feu Anne-Jacques, seigneur marquis de Fervaques, chevalier des ordres. Moréri, Louis: Le Grand Dictionnaire Historique.)
3 – Auguste-Léonine-Olympe-Nicole de Bullion [22], épouse Paul-Louis duc de Beauvilliers, fils de Paul Hippolyte de Beauvilliers, duc de Saint Aignan, Pair de France, chevalier des Ordres et de la première femme Marie Geneviève de Montlezim (ou Montlezun).
4 – Non mariée.

Le nom de Bullion s’éteignit dans ce marquis de Bonnelles, mort très âgé, vers 1771. Sa nièce, la duchesse de Laval, hérita de la terre de Fervaques, qui fut conservée intacte pendant la Révolution; elle mourut le 3o janvier 1795. Ses enfants, le duc et le vicomte de Laval, et la duchesse de Luynes, mirent en vente, vers la fin de l’année 1802, cette terre restée en indivision. Elle fut morcelée; le château, avec une masse de biens encore considérable, fut acheté par
Madame de Custine, fille de la comtesse de Sabran, célèbre par sa liaison avec le chevalier de Boufllers. La nouvelle châtelaine de Fervaques était veuve du fils du général de Custine, qui périt avec son père sur l’échafaud révolutionnaire. Le château de Fervaques passa de Madame de Custine à son fils, le marquis de Custine, connu dans le monde littéraire par plusieurs livres qui eurent un grand succès. Ayant perdu sa mère, sa jeune femme et son fils au berceau, M. de Custine prit Fervaques en dégoût, et vendit en détail cette terre à un prix double de celui auquel sa mère l’avait achetée. Le château et une partie des domaines furent acquis, en 1831, par M. le marquis de Portes, mort
sénateur de l’Empire; ils appartiennent aujourd’hui à une de ses filles, Madame la comtesse de Montgommery.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles deleur élection.
18. Jean de Hautemer, Sr. du dit lieu de Fervaques et Claude de Hautemer, écuyer, son frère, a baillé sa généalogie avec Jean de Hautemer, écuyer, Sr. du Mesnil-Tison, pour lui et ses frères ; et, pour justifier leur noblesse ancienne se sont aidés de plusieurs lettres et écritures, commençantes au mois de juillet 1350, sur le nom de messire Guillaume de Hautemer, chevalier, seigneur du Fournet, duquel ils ont dit fournir leur descente par les dites lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe. V. le n°. 256.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie. GRAPPA.
FERVAQUES. – Il est bien possible que le château, dont les fossés sont alimentés par la Touques, a succédé à un chateau féodal. Il en est probablement de même du manoir des « Castelets », situé à l’extrémité de la commune, vers Cernay. (Gad. B, 209-2ii, 215-241 et 353-369).
– Au lieu-dit « La Maignerie », en 1964, à 2 km au S.-E. du bourg, à 100 m au N.-E. du CD. 47 et à 500 m à E. du CD. 135, à la suite de l’aménagement d’une piste hippique dans le bois de Fervaques. Monnaies de Dioclétien et Constantin Ier, 1 antoninianus d’Aurélien (atelier de Milan). Informations Circonscription. B.S.A.N., 57, 1963-1964, pp. 730-731, n° 186

Inventaires Sommaires Des Archives Départementales Antérieures à 1790. Calvados.
1740-1741 – 66 livres 13 sols 3 deniers à Ferey, curé de Fervaques, pour faire subsister Cheradame, prêtre;
152 – Quittances par Ferey, curé de Fervaques, doyen rural de Livarot, audit Lemercier, de 66 livres 13 sols 4 deniers faisant le tiers de 200 livres que l’évêque a la charité de donner à Chéradame, pauvre prêtre de Cheffreville, qu’il lui distribuera chaque semaine pour sa subsistance.

Bibliothèque nationale de France Familles illustres de Normandie – par M. Victor Des Diguères.
Jean V de Fervaques. De son mariage avec Anne de la Baume naquit un fils, Guillaume de Hautemer, seigneur de Fervaques, comté de Grancey, qui n’est autre que le maréchal de Fervaques. Le maréchal de Fervaques naquit en 1537 ou 1538, au château de Fervaques, diocèse de Lisieux. Guillaume de Hautemer avait à peine 17 ans lorsqu’il fut engagé au service du duc d’Alençon par le maréchal de Tavannes, son parent. La bataille de Renty, livrée le 13 août 1554, lui fournit bientôt l’occasion de se signaler. Sa valeur ne fut pas moins remarquée au fatal combat de St-Quentin, le 10 août 1557, et à la bataille de Gravelines, le 13 juillet de l’année suivante. Quand éclatèrent les funestes guerres de religion, Guillaume de Hautemer se rangea du côté des catholiques, auxquels il fut toujours fidèle. Il prit une glorieuse part aux combats de Dreux, le 19 décembre 1562, de St-Denis, le 10 novembre 1567, et de Mondétour, le 3 octobre 1569. Dès l’année 1562, il commandait à Lisieux, dont le duc de Bouillon, gouverneur de Normandie, lui avait confié la défense. Il paraîtrait que la prise de possession de ce commandement ne fut pas sans quelque difficulté, en présence de la popularité dont jouissait dans cette ville le gouverneur Guy de Longchamp , sieur de Fumichon, nommé à ce poste le 19 août de la même année. Fervaques s’y maintint pourtant jusqu’en 1569, époque à laquelle il reprit son rang dans l’armée. En 1574, nous voyons Guillaume de Hautemer prendre, en qualité de maréchal de camp , une part active au siège de Domfront, où le comte de Montgommery fut fait prisonnier par le comte de Matignon.

Au mois d’août 1581 , le duc d’Alençon, frère du roi, s’attacha Fervaques, devenu : lieutenant général ; il venait d’en faire le grand-maître de sa maison et le chef de ses conseils. Ces hautes fonctions n’étaient ni sans difficulté, ni sans péril auprès d’un prince qui « avait de mauvaises inclinations, aimait les conseils violents et se plaisait dans le désordre et dans le trouble » La sanglante échauffourée d’Anvers, en 1583 , en fut une preuve éclatante , et ne fit honneur ni au prince, ni à son conseiller , qui tomba prisonnier entre les mains des Anversois, après d’inutiles actes d’intrépidité. A la mort d’Henri III, le roi de Navarre, devenu roi de France, n’eut pas de plus fidèle serviteur que Fervaques. En 1590, lors du siège de Paris, il s’empara du faubourg St-Denis et parvint à s’y retrancher. Lorsque, deux ans plus tard, Henri IV mit le siège devant Rouen, Fervaques ne se fit pas moins remarquer ; le 5 février 1592, le duc de Parme s’étant porté au secours de la ville avec des forces considérables, le roi pris à l’improviste courait le plus grand danger, si Fervaques n’avait pas soutenu vigoureusement pendant deux heures tous les efforts de l’ennemi. Il ne figura pas avec moins de valeur au siège d’Honfleur en 1594. L’année suivante, il recevait des mains du roi le cordon de l’ordre du St-Esprit (le 7 décembre 1595). Le siège d’Amiens, en 1597, fut pour Fervaques une nouvelle occasion de se signaler. Ce fut à ce dernier siège qu’il reçut le bâton de maréchal de France. La Normandie avait fourni un large contingent à l’armée assiégeante, et Fervaques n’était sans doute point étranger à cet empressement. L’armée royale perdit 1200 hommes. Le maréchal de Fervaques n’était pas seulement un vaillant homme de guerre ; ses capacités administratives et diplomatiques furent plus d’une fois utilisées par son souverain. C’est ainsi qu’il fut envoyé par le roi à Rouen, le 16 juin 1597, avec Le Camus de Jambeville. En 1605, Fervaques avait été nommé lieutenant général pour le roi aux bailliages de Rouen, de Caux, d’Évreux, de Caen et de Gisors. Le 11 juillet 1607, le gouvernement de Gisors lui fut en outre donné. Au printemps de l’année 1610, peu de temps avant de tomber sous le fer d’un assassin, le roi, se disposant à rentrer prochainement en campagne, donna au maréchal de Fervaques une preuve éclatante de la haute estime en laquelle il tenait son jugement et sa capacité. Voulant assurer la marche régulière du gouvernement intérieur, pendant son absence à la tête de ses armées , il institua un conseil de régence sous la direction de la reine Marie de Médicis. Le maréchal de Fervaques devait faire partie de ce conseil suprême, en compagnie des cardinaux de Joyeuse et du Perron, des ducs de Mayenne, dé Montmorency et de Montbazon , du maréchal de Brissac, etc. Cependant, le 14 mai de la même année, Henri IV succombait sous le poignard de Ravaillac. Trois jours après cet odieux attentat, le maréchal de Fervaques arrivait à Rouen avec le premier président Faucon de Ris. Consterné , comme la France entière, par cette horrible catastrophe, le maréchal se rend au Parlement et adresse aux magistrats éplorés ces nobles et touchantes paroles : « Le malheur est si grand d’avoir perdu un roy tel que le nostre, que je ne le puis exprimer, et pleust à Dieu que je feusse à sa place! Je ne suis pas venu ici pour faire le gouverneur ny pour employer le pouvoir que j’ay en mon gouvernement , mais au service de Dieu , du roy et de la province. Je ne veux point de ville, de chasteau ny de forteresse pour mon asseurance, et veux employer ma vie et mes moyens pour la deffense du pays. Je m’asseure qu’ayant la volonté et le conseil de la compaignye, il n’y a homme qui ose lever la teste. Je veux concerter mes actions avec celles de la compaignye, et n’avoir avec elle qu’un même but et intention, pour s’opposer aux mauvais desseins et remuemens contre le service de S. M. et le repos public. ». Après la mort du roi, Fervaques conserva jusqu’à la fin la faveur et la confiance de la reine Marie de Médicis. Quelques mois seulement avant sa mort, au mois de juin 1613 , il reçut de la.régente une nouvelle mission auprès du Parlement de Normandie. C’était à l’occasion du fameux procès entre Bassompierre et Melle d’Entragues. Quoique le maréchal fût âgé de 75 ans, sa verte vieillesse ne lui avait rien fait perdre de son énergie. Il était étroitement lié avec Bassompierre, qu’il festoyait dans son gouvernement de Lisieux, lorsque ce dernier passait par cette ville pour se rendre à sa terre de St-Sauveur, dans le Cotentin. Pour le maréchal de Fervaques, il n’avait plus que quelques mois à vivre. Comblé de charges et d’honneurs, il n’attendait plus rien de la faveur royale. Il était chevalier de St-Michel et du St-Esprit, dès la fondation de l’ordre; il fut fait duc de Grancey, au mois de décembre 1611. Nous trouvons dans le P. Ange et le P. Simplicien les lettres d’érection du comté de Grancey en duchépairie ; on y lit : « Louis, par la grâce de Dieu etc. Nous avons jeté l’oeil sur notre cher et bien aimé cousin, Guillaume de Hautemer, comte de Grancey, etc. « Ayant été bien avertis que du côté paternel il est extrait de la maison de Hautemer, autant signalée par son ancienneté de noblesse que par les généreux actes et exploits de guerre de ceux qui en sont issus …… et du côté maternel sort des illustres maisons de Châteauvillain , de la Baume et dé Grancey, (suit une longue énumération des alliances et des faits d’armes de toutes ces maisons), tellement que notre dit cousin se trouvant recommandable par sa naissance:, par sa vertu et par ses grands et signalés services à cette couronne…… savoir faisons que nous, bien et dûment informés que le comté de Grancey, assis au bailliage de Langres, mouvant et relevant de notre couronne, est de. grande étendue, terre ancienne et noble, de laquelle sont tenus en foi et hommage plusieurs fiefs et arrière-fiefs, assez seigneurials (sic) et de bon revenu, pour être élevée en titre et prééminence de duché et pairie, et pour en soutenir la dignité et la dépense, etc.» Les lettres d’érection ne furent point enregistrées, moins de deux ans s’étant écoulés entre la date de ces lettres et la mort du maréchal, qui ne laissait point de postérité mâle. Guillaume de Fervaques termina sa longue et laborieuse carrière le 14 novembre 1613 , âgé de 75 ans, après avoir vécu sous sept rois, aussi chargé de biens que d’années et de dignités. Les terres, seigneuries et baronnies réunies en duché n’étaient pas moindres de vingt-deux.
Le du rôle joué par Guillaume de Hautemer, à Lisieux et aux environs. Nous avons dit que, dès 1562, il était nommé gouverneur de la ville de Lisieux, située à peu de distance de son château de Fervaques. C’est à cette époque de sa vie et de son gouvernement que se rapportent les plus fâcheux souvenirs contre sa modération et sa dignité. D’après Louis Dubois, il aurait pris une part bien regrettable au pillage de la cathédrale, au moins en tolérant le fanatisme des protestants, qui s’en rendirent coupables, le 5 mai de cette même année 1562. Le 16 juillet 1568, Guillaume de Hautemer se trouvait à son château de Fervaques, d’où il annonçait aux habitants de Lisieux que le roi l’envoyait en cette ville avec sa compagnie, en qualité de gouverneur. Il devait en outre, en l’absence de Carrouges, y exercer les fonctions de lieutenant pour sa Majesté dans tout le bailliage. Cependant, les habitants faisant difficulté de le recevoir, malgré l’avis que leur en avait donné Carrouges, Henri , frère du roi , mandait lui-même aux habitants: « Ayez, sans attendre de nous autre et plus exprès commandement, à recevoir ledit sieur de Fervaques et satisfaire et obéir à ce que nous avons cidevant mandé et ordonné, sous peine d’être déclarés rebelles et désobéissants à nos vouloir et instruction, et comme tels être châtiés avec telle exemplarité qu’il en sera mémoire. Donné au château de Boulogne, le 21 juillet 1568. » Ces tristes débats se prolongèrent jusqu’au 10 septembre , date à laquelle le roi écrivit à Fumichon d’obéir à Fervaques, qui. se trouvait alors à Caen avec Carrouges. En 1574, Fervaques, maréchal de camp sous Matignon , fait déguerpir Montgommery de St-Lo, où il s’était renfermé avec 2,000 hommes; nous l’avons vu. cette même année suivre Matignon à Domfront, où il s’était réfugié Montgommery. La sollicitude de Fervaques pour son pays ne s’était pas ressentie des démêlés qu’il avait eus avec les habitants de Lisieux , et dont son compétiteur Guy de Fumichon fut sans doute la principale cause. A sa sollicitation, Fervaques fut érigé en bourg , par lettres patentes du mois de mai 1599. Henri IV, qui avait reçu l’hospitalité au château, tandis qu’il guerroyait en Basse-Normandie, établit en outre dans le bourg de Fervaques une foire et un marché. Le 7 août 1605 , sur la demande des habitants de Lisieux, le maréchal rendit une ordonnance contre les vagabonds et les bandits qui pullulaient depuis les guerres civiles. Dix ans plus tard , une autre ordonnance , datée du château de Fervaques, prescrivait des mesures à l’occasion des pestiférés. Enfin , l’année même de sa mort, en 1613, il fondait à Lisieux un couvent de capucins, comme pour racheter par cette pieuse action le souvenir des dissensions religieuses dont il avait été le témoin trop complaisant. Nous allions omettre pour le maréchal de Fervaques le plus précieux des témoignages. On a longtemps conservé au château de Grancey un billet autographe adressé à Fervaques par le roi Henri IV , en juin 1595. C’était avant la bataille de Fontaine-Française. « A. cheval, Fervaques, lui écrivait le roi, l’ennemi approche; j’ai besoin de ton bras. Je suis Henri. » Cette courte lettre, dit le président Bouhier, pourrait être mise en parallèle avec celle qui nous, reste de Brutus (!). Le maréchal de Fervaques avait épousé, en 1558 , Renée l’Évesque de Marçonnay , fille de François l’Évesque, seigneur de Marçonnay, en Poitou., et de Jacqueline Gillier.
Trois filles naquirent du mariage de Guillaume de Fervaques avec Renée de Marçonnay. Ces trois filles étaient :
1° Louise-Marie de Hautemer, mariée en premières noces à Jacques de Hellenvilliers, seigneur d’Avrigny et en deuxièmes noces, le 23 mars 1593, à Aymard de Prie, marquis de Toucy, fils de René de Prie, baron de Toucy et de Jossine de Selles ;
2° Charlotte de Hautemer, comtesse de Grancey, mariée à Pierre de Rouxel, baron de Médàvy, devenu comte de Grancey par son mariage;
3° Jeanne de Hautemer, dame de Mauny, mariée en premières noces, le 8 mai 1579, à Claude d’Etampes, baron de La Ferté-lmbault, chevalier des Ordres du roi, chambellan.de Monsieur, et en secondes noces à François de Canonville, baron de Raffetot. Par une singulière fortune , la haute dignité du maréchal de Fervaques, dont le nom allait s’éteindre. La comtesse de Médavy-Grancey, deuxième fille du maréchal de Fervaques, eut pour fils, comme nous le verrons bientôt, le premier maréchal de Grancey, et pour petit-fils le maréchal de Castelnau.
Quant à la troisième fille du maréchal de Fervaques, Louise de Hautemer,. mariée en secondes noces à Aymard de Prie, sa fille Louise de Prie devait épouser le maréchal de la Mothe-Houdancourt, duc de Cardonne, qui se trouvait ainsi cousin issu de germain des maréchaux de la Ferté-Imbault, de Grancey et de Castelnau. Le mari de Mlle de Fervaques, Aymard II de Prie, était capitaine de cent hommes d’armes des ordonnances du roi, et chevalier de ses Ordres. Il fut député de la noblesse d’Auxerre en 1614. Leur arrière petites, Louis II, marquis de Prie, né le 9 mars .1673 , brigadier des armées du roi, ambassadeur en Sardaigne, fut attaché à l’éducation de Louis XV, chevalier des Ordres du roi, et lieutenant général en Bas-Languedoc, il tint, avec la duchesse de La Ferté, sa cousine, le jeune roi Louis XV , sur les fonts baptismaux.
Le maréchal de Fervaques, demeuré veuf, avec les trois filles dont nous venons de parler, de Renée l’Evesque de Marçonnay, contracta, en 1599, un second mariage avec Anne d’Alègre, veuve de Guy XIX, comte de Laval, dont il n’eut point d’enfants. Anne d’Alègre était fille de Cristophe, marquis d’Alègre, seigneur de Saint-Just et d’Oisery, et d’Antoinette du Prat. Non contente des sommes énormes que lui avait laissées le maréchal, et des avantages de toute nature dont il l’avait comblée, Anne d’Alègre voulut, après la mort de son second mari, réclamer la moitié des acquêts faits en Normandie pendant son premier mariage, se fondant sur la Coutume de Paris, où son contrat de mariage avait été passé. Un arrêt du Parlement de Rouen, rendu en faveur de la comtesse de Médàvy et de la marquise de Prie, sa soeur, la débouta de ses prétentions, par le motif que le maréchal avait toujours demeuré en Normandie, qu’il y avait, sa principale terre et qu’il était lieutenant du roi en cette province.

Frère, Édouard: Manuel du bibliographe Normand.
QUANTIN (Pierre), général de division (8 fructidor an IV), command. de la Lég.d’honn., est né à Fervaques (Calvados), en 1759. En 1801 il fit partie de l’expédit. de St-Domingue, commandée par le gén. Le Clerc et fut nommé l’année suiv. gouver­neur de Belle-Ile-en-Mer. Mis à la retraite en 1811, il vint habiter Pont-l’Evêque.

7 – Archives ShL:

Des registres paroissiaux sont à la ShL. Voir Fonds Fervaques 18F.
Ce petit fonds – 48 registres cotés de 18 F 1 à 18 F 48 en deux cartons – comprend essentiellement les registres des baptêmes, mariages, inhumations et quelques documents sur la gestion des fabriques de ces deux paroisses (Cheffreville et Fervaques)entre 1796 et 1853 avec malheureusement un certain nombre de lacunes.
Le registre de la souscription pour la construction d’un chœur dans l’église ouverte en mai 1860 et la souscription pour la décoration et l’ameublement du chœur.
18 F 2.- « 1er Cahier des actes faits par M. Devenois. Notes des Baptêmes, mariages et sépultures de l’église paroissiale de St. Germain de Fervaques, diocèse du Calvados. 1798.
= 1 cahier 19 f°.
18 F 3.- » 2e cahier des actes faits par M. Devenois … de Fervaques depuis le 13 janvier 1799 jusqu’au 29e jour de décembre 1799″.
= 1 cahier 25 f° et 1 billet épinglé.
18 F 5.- « Registre de Fervaques 1807
= 1 cahier 18 f°
18 F 45.- « Souscription pour la construction d’un chœur dans l’église de Fervaques ouverte mai 1860. 2e Souscription pour la décoration et l’ameublement du chœur ».
= 1 Registre débroché 36 f°
18 F 46.- « Fabrique de Fervaques. M. Houssayes trésorier. Exercice 1894 ».
= 1 registre, 34 p.

Fonds Cailliau 3F1 – 3F201.
3F 72 1722-1827 – Fervaques : rente de charité, LETOREY Jean.
3F 73 1770-1845 – Fervaques : succession, CUDORGE Henry défunt, DESHAYES famille, LAVIGNE famille, BOUDIN famille, ADELINE famille.

Fonds Duval Georges 2S.
2S304 Fervaques Carton.
Aerium: AO-1964, Aerium: Plans (château, école) 1947-1949, Aerium: plans (piscine) 1966, Aerium: carrelage 1971-1972, Aerium: Dossier Général (Buanderie, vestiaire, classe, chaufferie, terrain de jeux, studio, douves, escalier 1963-1975, Aerium: Dossier Général 2 1965-1973, Aerium: mémoire 1968.

Fonds Cottin 2019.
Boite archives GUILLAUME De Hautemer Seigneur De Fervaques, Maréchal De France-1599-1600
51 – Généalogie.
– Actes notariés liés au maréchal : contrat d’échange avec les religieuses du Val Richer, Pierre Davy avocat du maréchal, Madeleine le Picart de Radeval, clameur, Testament de Renée de Marsonnet première femme..Testament du maréchal et Inventaire après décès etc.., tous en copie.

Fonds Etienne Deville Série 9 F.
9 FB – 6 – Familles – Maréchal de Fervaques.

Erudits Divers NE000.
1er carton NE000 A: – Charles HAVET : Notes concernant Fervaques (B.S.H.L Numéro 38, mai 1997.– Fervaques les améliorations du bourg.).
2 em carton NE000 B: – Note concernant le testament du Maréchal de Fervaques.

Dossier « LIEUX A à K ».
11- Fervaques : étude sur Fervaques par F. Deniau de Crouzillac.
Bibl. nat. Hautemer, Pièces originales, 1492; Dossiers bleu, 351; Cabinet d’Hozier, 186.

Archives Nedelec Bibliographies.
6.20. 1 – Hautechaud Paul, Médecin résistant à Fervaques, 17/08/1999
6.20. 2 – Hautechaud Paul,Conférence à Fervaques, 19/08/1999
6.20. 3 – Hautechaud Paul, Responsable du réseau Buckmaster, 19/05/2004
6.20. 4 – Hautechaud Paul, Plaque-souvenir à Fervaques, 25/05/2004
6.21. 1 – Hautemer (de), Guillaume Dalle funéraire, 1935
6.21. 2 – Hautemer (de), Guillaume Maréchal de Fervaques, 2 ex.-1923

Archives NEDELEC Communes.
com.23.1 Fervaques Guillaume de Hautemer, maréchal de France
com.23.2 Fervaques Vie de la commune 1990-2008
com.23.3 Fervaques Château de Fervaques
com.23.4 Fervaques Manoir du Verger
com.23.5 Fervaques Les de Bullion, seigneurs de Fervaques
com.23.6 Fervaques Notes historiques
com.23.7 Fervaques François Gabriel, architecte.

Inventaire Des Enveloppes.
– Enveloppe n° 174.
– Lettre av. type sage n/u 15c bleu n° 90 obl. T.18 de Fervaques
– Enveloppe n° 260 Fervaques
– Extrait du bulletin communal de décembre 2000, biographie du docteur Hautechaud.
– Enveloppe n° 238.
– Certificat vierge d’André Troussier, vétérinaire à Fervaques, constatant des pertes.
– Relevé d’honoraires vierge d’André Troussier, vétérinaire à Fervaques.
– Certificat de Tuberculination vierge d’André Troussier, vétérinaire à Fervaques.

Fonds Arthème Pannier.
NE 12.1- 1er carton « Communes ». Fervaques.

Fonds Lemaitre Claude 02.
24 Epis Ensembles 1er Groupe Avec Photos
Classeur Gris.
Renaissance (la) au manoir du Verger à Fervaques 1984.

Fonds Sturler – Photos.
23 K Aérium de Fervacques – 1 photo
44 A Aérium de Fervacques janv 68 – piscine 13 photos 9/13 et 2 pellicules, piscine 3 photos 13/18 et 4 pellicules
46 N Aérium de Fervacques mai 70. Plaque en plomb avec inscription, retrouvée au château mention de M. le Marquis Adolphe de Portes 1834,2 pellicules
50 B Interfiltre à Fervacques mai 74, 1 bande pellicules 24/36

Fonds Cailliau – Sous-Série 3 F – Contrats De Mariages 1564-1749.
1687 15 mars – Contrat de Mariage de Pierre Lestorey, fils de Guillaume et Anne Sonnet de Fervaques
et Françoise Monfils, fille de feu Jean et de Jacqueline Delaporrette de Lisieux.
1749 16 septembre – Contrat de Mariage de Jean Briand , marchand, fils de feu Jean et de Anne Tousey et Marie Madeleine Le Liquerre, fille de feu Louis et de Anne Lesueur d’Auquainville, demeurant à Fervaques.

Fonds Ancien 1F.
1F602 : 8 mai 1772 : Duvey fieffe à Pierre Dionis (Fervaques).
1F429 : 6 avril 1596 : Jehan Gallopin de Tordouet à l’instance et requête de Jehan Cullier de Fervaques reconnaît qu’il appartient à Cullier le droit à l’acquisition d’une pièce de terre à Fervaques.
1F431 : 5 septembre 1598 : Sentence du Parlement de Paris en faveur du sieur de Fervaques contre Guillaume Le Roy canonnier ordinaire du Roi à propos du paiement d’une certaine cédule.

Carnet « Analyses et transcriptions … » ou « Transcriptions.Doc »
– HH 1 Parchemins trouvés chez le brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du Breuil-Sur-Dives et la famille de Francqueville.
– p.39 – 27 septembre 1635
Vente par Honnête homme Geffrey Poettevin, sieur du VAL de la paroisse de Cernay, à Honnête homme Noël Le Mercier demeurant à LISIEUX, d’une pièce de terre assise en la paroisse de Fervacques et sieurie de Casteletz, bornée d’un côté par Jean le Seurey, escuyer.

– Parchemins Et Papiers Achetés Par Monsieur Pannier Chez La Femme Grandval Fripière Provenant De La Femme Hardouin De Prestreville.
– P.88 1784 5 juillet – Sentence du bailly haut justicier de la baronnie d’Auquainville à Fervacques entre Messire Guillaume Louis Félix de Bonnechose, escuyer seigneur de Mallouy, ayant épousé Noble Dame Agnès Charlotte Françoise de Bonnechose, dame du Mesnil-Germain, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain contre le sieur Jacques Année, marchand, demeurant en ladite paroisse de Saint-Germain.
Nomination amiable de 2 experts pour visiter l’objet du litige.
– P.89 1659 12 janvier – Devant Gabriel Ryoult, tabellion royal à Auquainville et Pierre Le Monnyer, ci-devant tabellion pris pour adjoint remboursement fait à Guillemette du Val, veuve de feu Michel Chambry, Messire Jean Chambry, diacre et Ollivier Chambry, frère et fils du défunt et de ladite veuve de la paroisse de Mesnil-Eudes, à présent demeurant à Courson, se faisant fort Christophe Chambry autre fils desdits Michel et Guillemette du Val sous âge remboursement par Messire Christophe Hardouin, prêtre vicaire de la paroisse de Mesnil-Eudes d’une rente hypothèque de 17 livres 17 sols constituée au profit du sieur Michel Chambry par contrat du 12 août 1648
Fait à Fervacques en la maison où pend pour enseigne L’Ecu de France, en la présence de Louis Charauel hostelier au bourg de Fervacques.

Notes De 1700 à 1940.
1702 – Fervaques – Requête au bailli haut justicier de Ferrière par Gilles Burel, sieur de saint-Martin, pour lui et Philippe Le Prévost, et Jean Le Prévost, sieur des Longchamps, contre Le Febvre, débiteur, pour location de maison, à Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.
1704 – Fervaques – Vente par Jean et Philippe Le Prévost, fils de jean, héritiers de Marie Doisnard (Douesnard), leur mère demeurant, ledit Jean, à la Croupte, et ledit Philippe à Villers-sur-Mer, à Pierre Le Marchand, marchand à La Croupte, de maison à Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.
1734 – Fervaques – Pierre Pottier , sieur de la Potterie, marchand demeurant à Frevaques , ayant été ci-devant trésorier comptable du trésor et fabrique de l’église dud. lieu de Fervaques pour l’année 1733, s’est par le présent constitué au bénéfice dud. trésor et fabrique , représenté par Jean-Baptiste Leprêtre, sieur du Longchamp, trésorier en charge, huit sols tournois de rente pour s’azcquitter de ce qu’il était redevable aud. trésor. = Arch. SHL. – Analyse Et. deville

1734 – Fervaques – Pierre Pottier, sieur de la Potterie, ayant été ci-devant trésorier du trésor de l’église dud. lieu, constitue en faveur dud. trésor et fabrique de Fervaques représenté par Jean-Baptiste Leprestre sieur du Longchamp trésorier présentement une rente de cent sols tournois. = Arch. SHL. – Analyse Et. deville.

1780 – Gacé , Fervaques , Orbec – Etat des tournées des départements de Gacé , Fervaques , Orbec = A.N. G2 32.
An IV , 21 messidor ( 1796 , 7 août ) – Fervaques Lettre au sujet de la visite des six moulins à bled du canton de Fervaques. ( A.D. Calvados – L Administration IV Police 41 ).

1798 an VI , 23 prairial/ 1798 , 11 juin – Fervaques Vente à Jean Gullier , fabricant de frocs, demeurant à Saint-Cyr-du-Ronceray, une pièce de terre en labour, sise à Fervaques, près du chemin de Lisieux au village de Boeuf Martin et allant au Sap, moyennant la somme de 256 livres. = Arch. SHL. – Analyse Et. deville.

1820 , 21 mars – Fervaques – L.A.S. de H. de Formeville à A. de CAUMONT – 21 mars 1820 ( concernant la voie romaine de Lisieux au Pré d’Auge , la Boissière, Fervaques, Vaudeloges … »voie convertie dans presque toute la longueur en chemin vicinal qui porte le nom de chemin des Aniers » , =: A.D. du Calvados, 83 F 705 (Relevé par Ch. MANEUVRIER » Sources manuscrites » dans le Fonds des Antiq. de Normandie ).

Cartulaire Shl Du XVI au XVII Siècles.
1548, 3 avril – Fervaques – Sachent tous… Philippe de Pontmollain, escuier, garde des sceaux aux obligations de la vicomté d’Orbec. Par devant Robert Prestrot et Jean Lestorey, tabellions en la branche d’Auquainville pour le siège de Lyvarot Marguerin de Lyée de la parroisse de St. Pierre de Tonnencourt fils naturel de defunct maistre Lenry de L’epee sieur du lieu, vend à noble homme Jean de Haultemer sgr. du Mesnil Tyson, de la parroisse de Clebec (Clarbec) deux pièces de terre en la parroesse de Fervaques la première contenant deux acres nommée les Roseaux bornée d’un costé le defunct Robert Coulomb d’autre côté la seconde pièce et Me Guillaume Varyn et Guillaume Le Prévost, chacun en partie; d’un bout le chemin de Lisieux, d’autre bout la ryvière.
La seconde contenant un acre, nommée le Prey Mouton bornée d’un costé le douet des Londes, d’autre costé la première partie; d’un bout la Rivière de Touques et d’autre bout les hoirs Mahieu Amyot et Messire Guillaume Varyn, chacun en partie…. Tenue de la seigneurie de Fervaques, la première en l’aînesse dont est aîne Guillaume Le Prévost. La seconde n’a sceu dire de quelle seigneure… Moyennant 500 livres…= AD 14. 74 F 22.

1587 11 avril – Tordouet – Par devant Robert Prestot et Etienne Fromyn, tabellions au siège d’Auquainville, Pierre Leprévost, receveur de la paroisse et seigneur de La Croupte, vend et transporte à François Lescurey, de Tordouet, 1 écu 5 sols ts. de rente. Témoins: Claude Cudorge, bourgeois de Fervaques et Bonaventure Vastine, de Courson. Arch. SHL, Parchemin.

1590, 18 octobre Fut présent haut et puissant seigneur Guillaume de hautemer, chevalier de l’ordre du Roy, capitaine des cinquante homme d’armes de ses ordonnances comte de Grancey, baron de Sollonge, Villiers, Le Puyrier, le Fournet, le Verger et Fervaques, fait échange avec Jean, Collas et Guillaume dits Cuillier frères, enfants de deffunt Guillaume Cuillyer. = A.D. 14. 74 F 22.

1590, 28 octobre Acquisition par haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, chevalier de l’ordre du Roy, capitaine des cinquantehomme d’armes de ses ordonnances comte de Grancey, baron de Sollonge, Villiers, Fervaques, le Fournet, la Crouptes et le Verger, absent, stipullé par Claude de Louvyères, escuier, sieur du Parc, d’une pièce de terre. = A.D. 14. 74 F 22.

1591, 27 novembre Hélye Mouton, de Fervaques, baille par échange à haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, lieutenant général de sa majesté en l’absence de monseigneur de Montpensier aux bailliages de Rouen et d’Evreux, chevalier de l’ordre du Roy, capitaine des cinquante homme d’armes de ses ordonnances comte de Grancey,… Sainte Norge, une pièce de terre en pré situéée à Fervaques, contenant une acre et demye assise au village des Londes, et en contre échange une pièce de terre en labour nommée les Vaulx, jouxte… et accorde et permys aud. mouthon faire un fossé le long du costeau de la pièce de terre nommée les Vallées aud. seigneur appartenant pour faire aller le cours du ruisseau depuis le sault de son moulin le long de ladite pièce. = A.D. 14. 74 F 22.

1596 6 avril 1596 Fervaques Archives SHL :1F429 : 6 avril 1596 : Jehan Gallopin de Tordouet à l’instance et ­requête de Jehan Cullier de Fervaques reconnaît qu’il appartient­ à Cullier le droit à l’acquisition d’une pièce de terre à Fervaques.

1597-1611 – Fervaques Procurations diverses du maréchal de Fervaques.

1598, 5 septembre – Fervaques Sentence du Parlement de Paris en faveur du sieur de Fervaques, contre Guillaume Le Roy, canonnier ordinaire du roi, à propos de certaine cédule = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville et archives SHL 1F431.

1598, 20 décembre – Fervaques Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, quitte et décharge noble dame Madeleine Le Picard, dame des Fontaines, d’une somme de mille écus dont elle s’était obligée envers lui. = Arch. SHL. Minute papier – Analyse Et. Deville.

1598 – Fervaques Noble dame Madeleine Le Picard de Radeval, dame des Fontaines, demeurant à Lisieux, agissant comme procuratrice de Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, laquelle tient et clame quitte Me Pierre Davy, avocat, bourgeois de Lisieux, ayant eu la charge de receveur général dud. seigneur, représenté par René Morin, de la somme de 4OO écus d’or, pour marchandises livrées et fournies pour la maison du seigneur de Fervaques. Témoins: Jehan du Bosc, sieur de Hermival, vice-bailli et Pierre Hue, bailli vicomtal de Lisieux. = Arch. SHL. analyse Et. Deville.

1599, 6 janvier – Fervaques François Gabriel, maître maçon reconnaît avoir reçu la somme de 666 écus 2O sols, pour travaux au château de Fervaques. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.

1599, 18 février – Fervaques Testament de Renée Marçonnet femme du maréchal de Fervaques. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.

1599, 18 février – Norolles, Orbec Antoine Parey, sieur de Combray, vend à Tassin du Busq, une pièce de terre à Orbec Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier.

1599, 11 mars – Fervaques Guillauem de Hautemer, maréchal de Fervaques, quitte et délaisse à Aignen Le Monnier et Jehan Hazrdouin, les droits de treizièmes qui lui étaient dus moyennant le paiment de la somme de 333 écus d’or 20 sols. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.

1600, 8 juillet – Fervaques Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, baille à Me Pierre Jacquette, prêtre de la paroisse de Fevaques, tout le revenu intégral dud. bénéfice, moyennant 400 livres tournois. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1600, 24 juillet – Fervaques Transaction et accord entre Charlotte Duquesnel, veuve de Me Isaac de Bricqueville et Anne d’Allègre, épouse du maréchal de Fervaques. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1600, 12 août – Fervaques Bail par le chapitre de Lisieux de la dîme des grains de la paroisse de Fervaques
= Arch. SHL. Analyse Et. Devill- Dossier chapitres.

1600, 20 septembre – Fervaques Travaux de plomberie au château par Jacques Le Roy, plombier d’Argentan
= Arch. SHL – Analyse Et. Deville.

1601, 14 juillet – Fervaques René Roussel, fils de Mathurin, de Fervaques, vend à Jean Roussel, fils Michel, une portion de terre, audit lieu de Fervaques. = Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.

1601, 4 novembre – Fervaques Jehan de Montch, natif d’Ecosse, percepteur du comte de Laval, reconnaît avoir reçu de noble dame Anne d’Allègre, épouse du maréchal de Fervaques, la somme de 137 écus 8 sols tournois sur ses gages.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1601, 5 novembre – Fervaques Jehan de Longchamp, sieur de Fumichon, et Robert du Mesnil, sieur de Lespiney, prfennent pour arbitre d’un procès le maréchal de Fervaques. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1601, 14 novembre – Fervaques Charles d’Antours, écuyer, seigneur de Barron, gouverneur de Monseigneur le comte de Laval, reconnaît avoir reçu de haut et puissant seigneur, Messire Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, par les mains de haute et puissante dame Anne d’Allègre, son épouse, la somme de 600 écus sol pour une année d’appointement au service dud. seigneur comte de Laval. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1602, 1er avril – Fervaques Messire Gabriel du Quesnel, marquis d’Allègre, demeurant à Illiers, s’oblige envers noble seigneur Jehan de Longchamp et de Fumichon gouverneur de Lisieux en la faisance d’une rente de 50 écus d’or moyennant la somme de 500 écus d’or. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1602, 12 avril – Fervaques Succession de la famille d’Allègre = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1602, 11 septembre – Fervaques Travaux de couverture par Jacques Duno, couvreur d’Argentan. Couverture du pavillon neuf d’entrée du château. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1602, 23 septembre – Prêtreville Accord entre Jacques de La Reue et Jehan de Querville, au sujet de rentes.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier famille De La Reue.

1602, 28 septembre – Fervaques Bail à Pierre Quesnet, cordonnier à Fervaques, une pièce de terre nommée les Pastis, sis à Fervaques. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1603, 31 décembre – Fervaque Jean Dufour, de Cany, bailli de Caux, ci-devant tailleur d’habits de M. le Comte de Laval, tient et clame quitte Anne d’Allègre, dame de Fervaques . = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.

1604, 25 juin
Aveu par Charlotte des Ursins, de la baronnie de Ferrières…p. 84 « D’icelle ma baronnie il y a un membre dépendant appelé terre et seigneurie d’Auqueinville, scitué et assis en ladicte vicomté d’Orbec, audit bailliage d’Evreux, lequel fief est dépendant et du corps d’icelle baronnie, qui s’estend en la paroisse dudit lieu d’Auquainville, Saint-Aubin-sur-Auquainville, Notre-Dame-de-Courson, Fervaques, le Croutte, Saint-Pierre-de-Courson, Thonnencourt, le Mesnil-Germain, Prestreville, Saint-Jehan-de-Livet, Bellouet, Notre-Dame-des-Loges, et autres paroisses illec aux environs.
Item, en la terre de Fervacques, tenue nuement de moy, par un plain fief de haubert, y a certain nombre d’hommes qui a raison de leurs masures assis au dict lieu de Fervacques et Courson, aussy tenus de moy en bourgeoisie, lesquelsz sont tenus de faire le guet la veille de la feste Nostre Dame Chandelleur et garder la foire dudict lieu d’Aucquainville seante audit lieu le dit jour et veille Notre dame par chacun an, depuys le midy veille d’icelle foire jusques a lendemein dicelle feste heure de vespres, et doibvent iceux hommes payer chacun un denier de coustume au dit jour de foire, et a raison de ce sont francs de coustume audit bourg et marché d’Aucquainville de vendre et achepter pour leur usage et d’estaulx, ainsy comme sont les bourgeois d’icelluy Aucquainville.

1604, 2 septembre – Fervaques Ratification de comptes relatifs au château d’Allègre. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1604, septembre – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques, baille à Denis Nicolle, bourgeois de Lisieuxx, receveur général de M. le Maréchal de Fervaques, le fief de la Sublardière, à Prêtreville. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1604, 2 octobre – Fervaques Martin et François, dits Durand, de Fervaques, font deux lots et partage de la succession de feu François Durand, leur père. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1604, 28 décembre – Fervaques Elisabeth Delois, femme de Fleury de Saint Michel, écuyer, demeurant à Prêtreville, prend pour trois ans à Anne d’Allègre, dame de Fervaques, le nombre de 30 bêtes à laine et s’engage à les soigner pendant ce temps et à en partager le profit. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1605, 10 mai – Fervaques Anne d’Allègre, damze de Fervaques, reconnaît avoir reçu de Imbert Le Paincteur, son receveur au comté de Harcourt, la somme de 8.900 livres. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1605, 10 septembre – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques et Imbert Le Paincteur, son receveur au comté d’Harcourt à propos d’une obligation. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1606, 23 octobre – Fervaques Guillaume de Hautemer,, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir reçu de Pierre de Mannoury à l’acquit et décharge de Girard de Mannoury, la somme de 816 livres tournois à valoir sur ce que ledit Girard devait au maréchal. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1606, 10 novembre – Fervaques Guillaume de Hautemer,, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir reçu à l’acquit et décharge de Girard de Mannoury, la somme de 45O livres tournois. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville

1606, 10 Novembre – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques, voulant récompenser de ses services Claude Ozenne lui donne la somme de 1000 écus. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1607, 18 janvier – Fervaques Thomas Vallée, du métier de la mer, natif de Cheffreville, demeurant au Havre, vend à haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, maréchal de fervaques, représenté par Anne d’Allègre, son épouse, quatre pièces de terre à Cheffreville, moyennant 50 livres tournois. Passé à Lisieux, en l’Hôtel dud. seigneur en présence de noble seigneur Jehan du Bosc, sieur d’Hermival, et Me Hue, docteur ès droits, bailli vicomtal de Lisieux. = Arch. SHL. 9 FA. Dossier Cheffreville. Analyse Et. Deville.

1607, 10 avril – Fervaques Guillaume Huchon, brodeur, demeurant à Lisieux, s’engage envers Anne d’Allègre, dame de Fervaques à lui faire le nombre de matelas qu’elle désirera. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1607, 2 décembre – Fervaques Pierre Monstier, sieur de la Cousture, remet à Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, le droit de l’acquisition faite de biens à Cheffreville. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1608, 11 mai – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques continue et prolonge à André Mahieu, bourgeois, demeurant à Bernay, le bail des greffes de Montreuil et Bernay. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

608, 24 juillet – Fervaques Jehan du Bosc, écuyer, sieur de Hermival, à l’instance de haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir été payé par led. seigneur de la somme de 2.000 livres tournois à l’acquisition par lui faite à Etienne de Neufville, sieur de Folleval et Anne Le Carton, son épouse, de deux pièces de terre à Prêtreville. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1609, 12 février – Fervaques Bail de la terre de Chastillon. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1609, 25 novembre – Fervaques Du. mercredy vingt cinqe lour de novembre 1609,
Fut présent en sa personne hault et puissant seigneur Messire Guillaume de Haultemer, comte de Grancey, baron de Mauny, seigneur de Fervaques, et mareschal de France, gouverneur et Lieutenant pour le Roy en ses païs et duché de Normandie, à présent estant en ceste ville de Lisieux gisant en son lit mallade saind d’entendement, sachant quil n’est rien plus certain que la mort, ne riens plus incertain que l’heure pour n’en estre prévenu advant que de faire ce ui est du debvoir dun vray chrestien, ordonne et déclare que pour sa dernière vollonté qu’il désire et entend estre effectué ce qui ensuit. Premièrement il recommande son âme à Dieu, le créateur, luy priant et requérant par la mort et passion de Jésus Christ et par l’intercession de la très glorieuse Vierge Marie, la voulloir collocquer en son paradis avec ses bienheureux, et son décedz advenant veut et entend son corps estre inhummé honorablement à l’assistance de ses amys au plus qu’il sera et pourra trouver, en l’église cathédralle de Lisieux, Et de ses biens il en donne et délaisse aux pauvres de ceste ville de Lisieux la somme de deux mille quatre centz livres tournois pour estre emploiez en l’augmentation du bureau des pauvres de cested. ville A Madame la Mareschale sa compagne et espouze pour ses grands debvoyrs d’amittié luy a aussi donné et délaisse de ses biens aultant et comme il peut faire par les coustumes, Item à la damoiselle de Médavy sa présente fille pour aider à la pourvoir à mariage la somme de douze mil livres tournois en attendant le mariage led. seigneur prie lad. dame son espouse la tenir et garder près d’elle. A Françoise, fille naturelle dudit seigneur, la somme de mille livres tournois. Au sieur Dramard, son secrétaire en considération de sa fidellité et des grands et très agréables services qu’il lui a renduz, la somme de trois mil livres tournois luy recommandant de servir fidellement et assister lad. dame sa femme. A Renée, fille de Nicollas Adam, argentier dudit seigneur en considération des services que sond. père a rendus aud. seigneur la soe. de mil livres tournois pour ayder à la pourvoyr en mariage. A chacun de ses gentilhommes et serviteurs domesticques, deulx années de leurs gaiges et appoinctementz Et a iceulx n’aiant point d’appoinctement est remis par ledit seigneur à la volonté et estimation. de lad. damees Aux damoiselles Desbois, De La Reue et de La Vallée chacune la somme de trois centz livres. Aux veuve et enffans de deffunt Jean Davy, mercier, la somme de trois centz livres tournois. Et pour l’exécution et accomplissement de tout le contenu aud. testament, ledit seigneur a nommé et elleu pour exécuteur la personne de lad. dame son espouze, la priant requérant en tant que faire se peut de vouloir bien prendre la charge promettant led. seigneur son testament tenirn parfaire et à quoy pour ce à tenir et garantir en a obligé et oblige tous ses biens et héritages présens et advenir.
Passé avant midy en l’hostel dudit seigneur, aud. Lisieux. Plus ledit seigneur donne en l’église cathédralle pour fonder ung obit la somme de six mille livres tournois, aux frères prescheurs des Jacobins de cested. ville pour participper aux prières suffrages et oraisons qui seront faitz, dictz et cellebrez en leur eglise la somme de trois centz livres tournois, pour estre lad. somme emploiée à la repparation d’icelle. Aux sieurs de La Regnauldière, Delafontaine, Delareue et Racine, ses médecins chacun la somme de cent cinquante livres tournois, oultre le sallaire de leurs vaccacions. A monsieur de La Ronce la somme de trois centz livres tournois. A Me Robert Guérard, son chirurgien, la somme de troys centz livres tournois, aussy oultre ses vaccacions.

Présens nobles personnes Me Claude Parizot, archidiacre, chanoine prébendé en icelle église cathédralle, noble homme Jean Dubosc, seigneur d’Hermival, prévost dud. seigneur, Jean de Querville, escuier, sieur du lieu, demeurant à Prêtreville. Plus donne à Laurens, Charles et Jehan Parizot, dudit Lisieux la somme de trois centz livres.
Signé : Farvaques – De Querville – Dubos – Parizot

Et depuis led. seigneur a desclaré que lesd. six mil livres tournois par luy donnéz à lad. église cathédralle pour estre fondé led. obit ainsy qu’il sera advisé pour lr salut de son âme et affin qu’il soit fait prières pour luy, ses parens et amis Farvaques – De Querville – Dubosc – Hayn – Carrey
= Arch. SHL 9 FB – 6 – Familles. Copie prise par Et. Deville sur l’original papier, le 24 juillet 1924.

1609, 19 décembre – Fervaques Geoffroy de Remon, sieur de Cussy, tient et clame quitte noble dame Anne d’Allègre de toutes choses entre eux. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1610, 9 janvier – Fervaques Jean du Bosc, sieur de Hermival continue et prolonge au maréchal de Fervaques, le droit de retrait sur la terre et seigneurie du Coudray. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1610, 4 février – Fervaques Inventaire et évaluation des biens de haute et puissante dame Marie d’Allègre, veuve de Jérôme d’Arconat en vue de son mariage avec Jehan de Sabrevoys, chevalier, seigneur et baron du Bec-Thomas, de Piencourt, d’Anfreville-sur-Iton, de Busquepuis et de Villeneuve. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1610, 17 février – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques, approuve la quittance donnée par Jehan de La Reue à Guillebert Saffrey, ci-devant fermier de ladite dame. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1610, 8 mars – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques, promet de remettre au receveur Nicole, une obligation de 1.000 écus. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1610, 5 décembre -Tordouet Par devant Pierre Vastine et Gabriel Rioult, tabellions royaux au siège d’Auquainville, Nicolas Lescurey, écuyer, de la paroisse de Tordouet tient et clame quitte Ollivier et Philippe dits Roussel, de Fervaques, de tous les arrérages échus de 65 sols tournois de rente. Témoins: Michel Quesnie, de saint-Germain-de-Livet, et Nicolas Le Front, de Tordouet. = Arch. SHL.

1611, 25 avril – Fervaques . Maréchal de Fervaques. Dud. jeudy, vingt cinq jour d’aoust l’an mil six centz onze,
Au nom du Père, du Fils et du Sainct Esperit, Salut.
Puisqu’il est nécessaire que tout homme meure, sçavoir faisons que par devant Olivier Carrey et Jehan Hayn, tabellions pour le Roy nre sire en la vicomté d’Orbec, au siège de Lisieux, fut présent en sa personne hault et puissant seigneur Messire Guillaume de Haultemer, comte de Grancey, baron de Maulni, seigneur de Fervaques, et maréchal de France et Lieutenant général pour le Roy au gouvernement de Normendie, de pnt estant en son chasteau dudit lieu de Fervaques, en bonne santé disposition de de son corps, esprit et bon entendement, Dieu mercy, congnoissant quil n’est rien plus certain que la mort, ne riens plus incertain que l’heure après avoyr invoqué Dieu de tout son coeur luy avoir requis pardon de ses faultes et s’estre recommandé aulx prières, intercessions de la glorieuse Vierge Marie et de toute la court céleste de son bon grey et vopulloy a ordonné et déclaré pour sa dernière volonté qu’il désire en entend estre effectuée, que le decez de lui advenant son corps estre inhummé en honnestes obsèques à l’assistance de ses amys au plus qu’il s’y en pourra trouveren l’église cathédralle St Pierre de Lisieux et de ses biens il en donne et délaisse à Madame la Marlle sa compagne et espouze pour aulcunement la rescompencer comme elle le meriteroit pour les debvoyrs d’amytyé qu’elle luy a rendus et rend contynuellement et grands moyens et commodittez qu’elle auroit apportez en sa maison à quoy il désire ty pourvoyr tout et autnt que donateur peut faire par la disposition des coustumes, tant en meubles que immeuble sans aulcune réserve oultre les droictz apparteanntz a lad. dame son espouze en faveur de leur traicté de mariage, A Madamoiselle du Val, douze centz livres A Renée, fille de Nicollas Adam, argentier dudit seigneur en considération des services que son père lui a rendus la soe. de mil livres pour ayder à la pourvoyr en mariage Aux damelles Desboys, La Vallée et La Reue, à chacune d’icelle trois centz livres, au sieur de La Ronce troys centz livres, à chacun des gentilzhoes. et serviteurs domesticques dudit seigneur deulx années de leurs gaiges et appoinctementz et a iceulx n’ayantz appoinctement est remis par ledit seigneur à la volonté et estimaon. de lad. dame sonespouze, à Me Robertt Guérat, son chirurgien, la somme de troys centz livres, plus entend mondit seigneur que la donaon. de dix mil livres qu’il auroit cy dt faite à madame de Chazelle qui est par luy controuvée ait bien et sortisse son pein et entier effect et pour l’exécution de la prnte sa donaon, led. seigneur a choisy et esleu Mre de Bernières, coner du Roy en ses conseilsd’estatt et privé et président en sa court de parlement à Rouen le priant et requérant en tout que faire le peult d’en voulloyr prendre la charge et icelluy faire observer et garder de poinct en poinct selon sa forme et teneur, et affin qu’il ayt lieu donne pouvoyr au porteur des presentes par luy constitué son procureur spéal. de pour luy et en son nompar tout ou il appartiendra, besoing et mestier sera, requérir et demanderr consentyr et accorder l’insynuation et émologaon de lad. pnte sa donaon. par testament affin que aulcunes personnes n’en prétende cause d’ignorance promettant mondit seigneur le maral le prnt son testament à lui leu et releu, tenir…Passé après midy dans le bourg dud. lieu, en la demeure de lad. dam. du Val Pns Raoul Cudorge, tabellion au siège d’Aucquainville, demt audit lieu de Farvacques et Françoys Toustain ddudit lieu de Farvaques, tesmoings, qui ont avec ledit seigneur de Farvaques, signé et a voullu et veult ledit seigneur mal en cas qu’il feust question de sad. donaon à ald. dame son espouze que pour décider et vuider le différent que ce soit par la juresdion de la prévosté de Paris suyvant et conformément à la teneur de leur traité de mriage et que tout aultre testament que led. seigneur auroit cy devant faict a esté et est par luy révoqué pour ne sortir à aulcun effect.
Signé : Farvaques P. Cudorge F. Toustain Hayn Carrey
Puis est écrit : Cest thy mon testament et dernières volounté. Feyt à Faravaque ce XXVe daoust mille VI cens onse. = Arch. SHL 9 FB – 6 – Familles. Copie de E. Haudard.

1611, 14 juin – Fervaques Anne d’Allègre, dame de Fervaques continue et prolonge à imbert Le Paincteur, l’office de receveur du comté d’Harcourt. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1623 Aveu a Emar de Prye (Aymar de Prie), chevalier, marquis de Toussy, au droit de Louise de Haultemer, son époux, marquis de Plasne, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, etc. par Guillaume de Resville, pour lui et Pierre son frère, pour terre paroisse de la Croupte, tenue de la seigneurie de Fervaques.
= AD. Calvados. Série H. Suppl. Hôpital de Honfleur 1867.- H. 149.

1627, 1er août – Fervaques Jean Cambremer, demeurant à Fervaques reconnaît devoir à Pierre de Lespinay, marchand de Lisieux, la somme de 120 livres payable à Noël prochain. = Arch. SHL.- Analyse Et. Deville.

1630, 6 février – Fervaques Pièce de procédure à ptopos d’une rente de 20 sols dus aux trésoriers de l’église de Fervaques. Y figure Jehan Corbel, comme représentant le droit de Marie Jehan. = Arch. SHL.- Analyse Et. Deville.

1632, 29 mars – Fervaques Par devant Roger Hélie et Guillaume Le Front, tabellions à Orbec, Jean Roussel, fils Jean de la paroisse de Fervaques, reconnaît une obligation de 25 livres, souscrite par lui, au profit de Gabriel Rioult, tabellion. Témoins : Hector Buisson et Richard Gernyer, de Prêtreville. = Arch. SHL.- Analyse Et. Deville.

1633, 21 février – Fervaques Jehan Roussel de Fervaques, vend à Jean Corbel, demeurant à Lisieux, deux pièces de terre à Fervaques. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.

1634, 2 mars – Prêtreville Par devant Pierre Vastine et Michel Quesnie, Tabellions pour le siège d’Auquainville, Marin et Nicolas dit Cullier, père et fils de Fervaques, vendent à jean Corbel, bourgeois de Lisieux, deux pièces de terre en labour, nommées « La Rocque », sises à Fervaques, moyennant 40 livres tournois. Témoins Guillaume Sieur et Pierre Surlement demeurant à Prêtreville. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.

1634, 29 juillet – Fervaques Pièce de procédure pour Barbe Dubois, épouse de Guy Cullier, de Fervaques, à l’encontre de l’exécution et vendue faite d’une rente qu’elle prétend lui appartenir. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.
1634 – Fervaques Etat des deniers à taille reçus par Nicolas Gardin, l’un des collecteurs de Fervaques. = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.

1636, 1er janvier – Fervaques Par devant Robert Tassin et Nicolas Le Front, tabellions à Orbec, Jehan Roussel, de la paroisse de Fervaques vend à Jean Corbel, demeurant à Lisieux, une pièce de terre en labour. = Arch. SHL. – Analyse Et. deville.

1638 – Fervaques Etat des personnes restant devoir la taille en 1638. = Arch. SHL 9 FA. – Analyse Et. deville.

1639 – Fervaques Procuration faite pour Claude Cudorge des biens de defunt Me Pierre Corbel pour la taille de Fervaques. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. deville.

1639 – Fervaques Etat des sommes acquises pour la taille de 1639. = Arch. 9 FA. – Analyse Et. deville.

1640 – Fervaques Constitution de procureur par les habitants de la commune.= Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. deville

1640 – Fervaques Soumission de Nicolas Gardin pour la perception de la taille dans le bourg de Fervaques. = Arch. SHL. 9 FA.- Analyse Et. deville.

1640, Le Marais Aveu de François Le Vallois, écuyer, sieur de Bourgneuf, pour l’ainesse Bourgon. = AD Orne. H 3858 – Archives SHL : 1F294 : 1640 : famille Baston de Fervaques inventaires de titres­ et pièces de procédure.

653-1662 – Fervaques Quittances de rentes et deniers ou frais d’inhumation payés à la confrérie de Charité. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. deville.

1658, 13 octobre – Fervaques Traité de mariage de Nicolas de Montreuil, de Livarot et Catherine Doisnard (Douesnard), fille Jean, de Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.

1659, 9 novembre – Tordouet Par devant Guillaume Piperel et Charles Dunel, tabellions à Orbec, François Lescurey, sieur de Lajourie, paroisse de Tordouet, cède et transporte à Pasques Cullier, de Fervaques, la somme de 65 sols tournois de rentes hypothécaires, moyennant 32 livres 10 sols. Témoins: Jean Courthonne et Jean Dandelot, de Tordouet. = Arch. SHL. Parch. 2 ff.

1660, 4 janvier – Fervaques François Durand, fils Guillaume, vend à Antoine et François Mariette, frères, bourgeois de Lisieux, dix pièces de terre à Fervaques. = Arch. SHL. 9 FA. – Analyse Et. Deville.

1662 – La Croupte Vente par Jean Le Proux, de La Croupte, à Jean Le Prévost, de ladite paroisse de terre audit lieu, tenue de la seigneurie de Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.

1684 – Fervaques Transport de rente par Marie Le Prévost, veuve Chemin, et Robert Chemin, son fils, de Lisieux, à Jean Le Prévost, sieur de La Daugerie, de Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.

1693-1728 – Fervaques Aveux de l’aînesse du Champ Blancpain et de l’aînesse aux Hamons, à Fervaques, appartenant à la famille Corbel = Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.

695 – Saint-Michel-de-Livet Reconnaissance au notatriat d’Auquainville, par Henri de Bonanffans (Bonnen­fant), écuyer, seigneur de Carrel, demeurant en son manoir, à Saint-Michel-de-­Livet, Jean Le Prévost, sieur de La Daugerie, et Marie de Bonnenfant, son épouse, demeurant à Fervaques, du traité de mariage desdits Le Prévost, fils de feu Jean et de Madeleine Dauge, et Marie, fille de feu Georges de Bonnen­fant, écuyer, et d’Anne de Neufville, de Saint-Michel-de-Livet, en présence d’Eustache Le Mercier, curé de Saint-Michel-de-Livet, d’Anne Morin, épouse de Messire Costentin Allard, etc. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.

1696 Procédures entre François Le Prévost et Pierre Le Prévost, à l’occasion d’une clameur et autres pièces; ratification devant Pierre Le Herichon et Nicolas Le Monnier, notaires en la vicomté d’Orbec pour le siège et sergenterie d’Auquainville, par Philippe Le Prévost, fils Jean, sieur de La Daugerie, demeurant à Fervaques, de la vente par ledit son père, Robert Le Prévost, prêtre et Jean Le Prévost, sieur des Longchamps, ses frères à Jacques Ferey, marchand à Cheffreville, de 9 pièce de terre en manoir, maisons, herbes et labours à eux appartenant, provenant de la succession de Marie Doisnanrd, sa mère, et des acquêts dudit de la Daugerie, sis à Fervaques et Cheffreville, vulgairement appelée le Lieu Perrot, moyennant 5.100 l. de principal et 20 l. de vin.= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144.

[1] Voir Le Prevost 1862-1869, II, p. 83 sq.
[2] Sur ce personnage voir CHARPILLON et CARESME, I, p. 606. Sur l’aveu voir à Auquainville.Doc
[3] Dupont page 58.
[4] FRONDEVILLE 1936, p. 242..
[5] Sur ces testaments, voir notre communication SHL, mars 1989.
[6] Cet inventaire, inédit à notre connaissance, est conservé aux AD du Calvados sous la cote 74 F1.
[7] La Prinse du Comte de Montgommery dedans le chasteau de Donfron par M. de Matignon, Lieutenant en la Basse-Normandie en l’absence du duc de Bouillon. le Jeudy XXVII de may mil cinq cents soixante et quatorze, d’après la copie imprimée à Paris pour Nicolas du Mont, demeurant auprès le collège de Reims en 1574 avec permission. Nouvelle édition publiée par les soins d’un Bibliophile Normand (H. SAUVAGE), Domfront, Liard, 1868, p. 28.
[8] NEUVILLE 1894, II, pp. 155-156
[9] FISQUET p. 307.
[10] BEAUREPAIRE 1880-1882.
[11] Id°
[12] Sur ce fief, situé dans la commune de ce nom, canton de Duclair, proche de Barneville-sur-Seine, voir les chartes éditées par BREARD ; et HERON 1898, p. 120: « L’important domaine de Mauny, érigé en baronnie par Louis XI, comprenait les fiefs de Mauny, Thouberville, le Vivier, Plasnes et la Houssaye; il était entré dans la maison de Brézé par le mariage de Pierre II de Brézé, bisaïeul de Françoise, avec l’héritière de la famille normande des Crespin, Jeanne, comtesse de Maulévrier, dame du Bec-Crespin, Mauny, etc. Françoise, fille aînée de Louis II de Brézé, grand sénéchal, lieutenant général en chef et gouverneur pour le roi en ses pays et duché de Normandie – la fille cadette, Louise, dame d’Anet, épousa en 1547, Claude de Lorraine, duc d’Aumale – le transmit à la maison de la Mark par son mariage contracté en 1538 avec Robert IV de la Mark, duc de Bouillon et prince de Sedan, qui devint maréchal de France en 1547, et gouverneur de Normandie en 1550 ».
[13] Voir entre autres les lectures du sire de Gouberville dans FOISIL 1981.
[14] Sur les Gabriel, voir: Xavier ROUSSEAU, « Deux vues inédite d’Argentan en 1602 », Le Pays d’Argentan N° 39 – 1-1940, pp. 57-71, ill
[15] GUILMETH pp. 63-64.
[16] GUILMETH – op. cit.
[17] Cette disposition fait songer à celle étudié à Lyon dans le contexte d’un habitat urbain XIII-XVen siècles et décrite ainsi par Catherine ARLAUD 1993, pp. 7-11, ill.: « … Les moyens de confort: « … de nombreux éléments témoignent de l’utilisation de l’eau à chaque étage: dalle d’évier, conque (pierre évidée comme la dalle d’évier mais située au sol); l’évacuation des eaux usées se fait par un simple conduit dans le mur de façade qui se prolonge d’environ trente centimètres au-delà du parement, soit par une conduite formée d’un empilement de pierres évidées, liées au mortier hydraulique, et pris dans l’épaisseur du mur… »
[18] La bretèche est « une logette rectangulaire en surplomb, souvent au-dessus d’une porte; dont le sol est percé de trous pour le tir fichant ». Vocabulaire de l’architecture t. I, p. 170.
[19] Cette disposition fait songer à celle étudiée à Lyon dans le contexte d’un habitat urbain XIIIe-XVe siècles et décrite ainsi par Catherine ARLAUD 1993, pp. 7-11, ill.: « … Les moyens de confort: « … de nombreux éléments témoignent de l’utilisation de l’eau à chaque étage: dalle d’évier, conque (pierre évidée comme la dalle d’évier mais située au sol); l’évacuation des eaux usées se fait par un simple conduit dans le mur de façade qui se prolonge d’environ trente centimètres au-delà du parement, soit par une conduite formée d’un empilement de pierres évidées, liées au mortier hydraulique, et pris dans l’épaisseur du mur… »
[20] Sur les Maignart de Bernières, voir DUBUISSON-AUBENAY, Itinéraire de Normandie publié par le chanoine Porée, avec la collaboration de MM. Louis Régnier et Joseph Depoin, Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1911. p. 160, 173 etc.
[21] qu’il ne posséda jamais pelliculesERIN 1973.
[22]de Caumont, p. 718
[23] Notes de M. le vicomte Louis de Neuville. « .
[24] Par deux chartes du mois de mai 1260, Geoffroi de Brucourt, chevalier, seigneur de Fervaques ( dominus de Favarchis ) déclare d’abord qu’il a donné et ensuite qu’il a vendu pour le prix de 13 livres tournois, au chapitre de la cathédrale de Lisieux une place et une maison sises à Fervaques. Ajoutons que, à cette époque et jusqu’à la fin du XVIe siècle, c’était aussi au chapitre de Lisieux qu’appartenait le droit de nommer à la cure de Fervaques, droit qui passa au seigneur même de cette paroisse, lequel en jouissait encore en 1789.
[25] Des documents authentiques paraissent établir que c’est dans le château de Fervaques, appartenant à Guillaume de Hautemer, alors seigneur de Fervaques et depuis maréchal de France, et nullememtn dans le château de Mesnières près Neufchatel-en-Bray, que Henri IV connut pour la première fois la belle Gabrielle d’Estrée. Ce qu’il y a de certain, c’est que le père de Gabriel était alors détenteur du domaine de la vicomté d’Orbec et que le lit de Henri IV, était, il y a peu d’années encore, conservé avec soin dans le château de Fervaques.
[26] C’est ce marquis, ancien député et ancien maître des requêtes au conseil d’état, qui par ses mutilations et transformations qu’il lui a fait subir sous prétexte de l’enjoliver, a fait du noble château du maréchal de Fervaques un véritable hôtel d’épicier retraité  »
[27] Les cinq ( sic ) autres localités étaient Valognes, Orbec, Pont-Audemer et Maromme, près Rouen.
[28] C’est au mois de mai 1599 que Henri IV érigeant en faveur de Guillaume de Hautemer, maréchal de France, la terre de Fervaques en marquisat accorda à cette paroisse non seulement le titre de bourg, mais encore le marché et les deux foires dont nous parlons.
[29] : Jacques Rouxel de Médavy, était gouverneur d’Argentan en 1573; Pierre Rouxel, lieutenant général en Normandie et père du maréchal de Grancey, épousa en 1586 (1588?) Charlotte de Hautemer, fille du maréchal de Fervaques. Cette famille remonte à Jean Rouxel, qui épousa, vers l’an 1428, Marie Larconneur, seigneur de Médavy. La terre de Médavy, située dans la commune de ce nom, relevait du comté de Montgommery par un plein fief de haubert ( V. les Mémoires de Castelnau éd. de le Laboureur.) V. Dénombrement de la terre de Montgommery. (Bibliothèque Impériale n° 9891.)

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