NOTES sur LIVAROT – 14371
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives de la ShL.
4 – Articles de Presse.
Archives du Calvados.
LIVAROT
I. Dioc. de Lisieux. – Baill, d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. Siège d’un grenier à sel ( Établi par édit d’octobre 1725. ) – Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. de Lisieux; ch. -1. de canton (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux ); ch. – 1. de canton (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 2281-2220 hab. (1911). Sup.: 1212 hect. 49 a. 15 c.
ADMO Gale. Délibérations, depuis le 27 pluviôse an XII.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, depuis le 25 novembre 1639.- Mariages et sépultures, depuis 1642.
Lacunes: baptêmes de 1651-1654, mariages de 1656-1659 , 1661-1667, sépultures de 1653-1667, actes de 1678. Audiences de contrats. 1655-1659. Élection d’officiers de la confrérie du Saint- Sacrement. 1718.
IMPOSITIONS. États de sections [( Sections A- F). 1792 ( Cah. , 147 fol. )
Voir aux Archives du Calvados les délibérations des municipalités communale et cantonale de Livarot. 14 août 1788-20 nivôse an VI (3 reg. ); affaires diverses. An IV- an VIII ( Liasse ). = Délibérations du Comité de surveillance. 10 octobre 1793-29 fructidor an II ( 3 reg. ); — correspondance active. 25 ventôse-2 thermidor an II (Reg. ): affaires diverses ( Reg. et liasse).
Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
LIVAROT, chef.-1. de canton, arrondissement de Lisieux.
Livarou, 1137 (ch. de Robert de Thorigny). Livarrot, 1155 (pouillé de Lisieux, p. 54, 4).
– Livarrou, 1180 (magni rotuli, p. 27).— Livarroth, v. 1190 (ch. pour Saint-André-en-Gouffern,
n° 18). Livarrout, 1198 (magni rotul. scacc. p. 65, 2). Lyvarrout, 1320 (fiefs de la vicomté
d’Orbec). Livarroul, XIV siècle (ch. de Saint-André-en-Gouffern, n° 779). — Livaroh, xiv° siècle (ibid. n° 300). Lyvarot, Lyverrotum, xiv° siècle (pouillé de Lisieux, p. 54). — Liverrot, 1620 (carte de Le Clerc).
Par. de Saint-Ouen, patr. l’abbé du Bec; chapelle de la Pipardière.
Dioc. de Lisieux. Génér. d’Alençon, élect. de Lisieux, sergent. d’Orbec.
Monastère de religieuses bénédictines, fondé en 1650 par Léonor de Goyon-Matignon, évêque de Lisieux, et transféré à Vimoutiers en 1686 (Mémoires de Noël Deshays).
Le doyenné de Livarot, decanatus de Livarroto, dans l’archidiaconé de Gacé, comprenait: Sainte-Foy-de-Montgommery, Saint-Germain-de-Mont-gommery, Saint-Basile, Saint-Monne, le Mesnil-Hubert, Bellon, la Brevière, Pont-Allery, Livarot, le Mesnil-Germain, Prêtreville, Lisores, Bellouet, Sainte-Marguerite-des-Loges, Notre-Dame-de-Courson, les Moutiers-Hubert, Cheffreville, Fervaques, la Croupte, Auquainville, la Chapelle, Belleau,
Saint-Ouen-le-Houx, Saint-Aubin-sur-Auquainville, Saint-Pierre-de-Courson, la Chapelle-de-la-Feugerie, Saint-Jean-de-Livet, Tonnancourt, la Chapelle-Haute-Grue, les Authieux-en-Auge, le prieuré de Saint-Mathieu à Montgommery.
Baronnie relevant du roi. — Fief d’Ouilly, vavassorie Méry, à Livarot, relevant de la vicomté d’Orbec, 1320 (feux de la vicomté d’Orbec). — Manoir de la Pipardière, avec chapelle.
Angleterre (L’), vill. – Boucherie (Place De La), quart – Boutran, h. – Bruyère (La), h – Cauchetière (La), h – Champ-Monnet (Le), vill. – Costil (Le), h. – Cour-De-La-Croix-De-Pierre (La), h. – Cour-De-L’hermitage (La), h – Cour-Des-Rosières (La), h. – Cour-Lemière Ou Lenière (La), h – Cour-Viquesnel (La), h. – Friche (Le), h. – Guertière (La), h. – Mélinière (La), h – Mesnil-Imbert (Le), h –
1 – Bibliographie:
Livarot, La ferme d’Ouilly, CDMPA, pp. 191-193;
Livarot, Manoir de la Pipardière, PGMPA.
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PAUMIER Henri: la confrérie de Saint Eloi à Livarot; Bulletin du foyer rural du Billot N° 72, décembre 2000.
PAUMIER S. et H.: Contribution à l’histoire du textile normand. Bulletin Foyer le Billot n° 42 page 39.
PAUMIER H.: Misères de la Ligue enregistrées à Livarot. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 73, mars 2001,
PETITJEAN Anne-Marie: Le château fort de Livarot. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°12, décembre 2004.
PETITJEAN Anne-Marie: Nos soldats de l’Ancien Régime Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2005
PETITJEAN Anne-Marie: Une affaire qui fait couler beaucoup d’encre. (décès abbé Galle). Bulletin de la Société Historique de Livarot. N° 14 – 2e semestre 2005.
PETITJEAN Anne-Marie: Le Livarot des métiers du fer. Bulletin de la Société Historique de Livarot. N° 14 – 2e semestre 2005.
POREE chanoine André, Histoire de l’abbaye du Bec, Evreux, Hérissey, 1901, 2 vol.. In-8° rééd. Bruxelles, Culture et Civilisation,1980 rééd. I, 330,353, 563, 588
ROUFFIGNAC Aude de, « L’invention d’un monument: le manoir normand selon Gabriel Ruprich-Robert », Revue de l’Art, n° 27, Octobre 1994. photocopie, Class. rouge Construction Ndie.
SIMON, Topographie du Calvados. Vallée de Livarot, s.l. s.d. (Caen, Hardel). In-8°, 15 p.
SURTOUC Thibault: Les inhumations dans l’église paroissiale de Livarot. D’après les registres paroissiaux. BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, Mars 2006, N° 93.
SURTOUC Thibault: Les inhumations dans l’église paroissiale de Livarot. D’après les registres paroissiaux. (1639-1792) BSHL n°59, décembre 2006. p.69.
TRAMBLAIS Jean: Ligne de Chemin de fer Ste Gauburge-Mesnil Mauger. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°11, juin 2004.
TRAMBLAIS Jean: Après l’Exposition (1933-1944). Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2005
TRAMBLAIS Jean Après l’exposition (1933-1944) (dont Résistance) Bulletin de la Société Historique de Livarot. N° 14 – 2e semestre 2005.
BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, n° 51, septembre 1995. Un brancard sur une table d’hospice: c’était Rommel perdant la bataille de sa vie.
BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT – Juin 2018 (n° 141) Le Manoir de la Pipardière
Voir:
Bulletin monumental de 1866 p.831 et suivantes
Mémoire des Antiquaires de Normandie tome XXIII p.63 n°334
Formeville II -XIII, XIV 273
Hippeau Gouvernement de Normandie VII p.454 à 463
Extraits de la Ste Historique de Lisieux 56
MSS 13905 p.38 folio 115
Eglise de Livarot
Normand du 26 juin 1869, 28 août 1869 et 13 novembre 1869
L’église de Livarot, Léon Puiseux et le Curé (Normand du 12 septembre 1868)
L. Du Bois – Vaux de Vire d’Olivier Basselin p.218
Jean de Livarot – Guide de Blois par la Saussaye p.144
2 – Pièces Justificatives:
Statistique Monumentale Du Calvados Par Arcisse De Caumont.
Notes de M. Ch. Vasseur.
Livarot, Liverotum, Livaroth.
Le bourg de Livarot a profité du mouvement qui pousse les habitants des campagnes à déserter les champs pour s’entasser dans les centres. De 1,100 habitants (213 feux), au XVIIIe siècle, sa population s’élève aujourd’hui à 1,386 habitants. Ce bourg, de l’élection de Lisieux, sergenterie d’Orbec, était le chef-lieu d’un doyenné de vingt cinq paroisses.
L’église, dédiée à saint Ouen, datait du XVe siècle. On y a fait, il y a quelques années, de grandes modifications.
Voici, d’abord, le plan de l’église telle qu’elle était en 1859.
M. Rouet à fait du portail un dessin qui dispense de toute description pour cette partie de l’édifice.
Une nef de quatre travées, divisées par des contreforts, un choeur à chevet pentagonal, le tout éclairé par des fenêtres ogivales flamboyantes, à un meneau, disposées à peu près symétriquement: tel est l’aspect extérieur. A l’intérieur, la nef est accompagnée de deux bas-côtés voûtés en pierre, avec nervures prismatiques. La nef centrale est voûtée en merrain, avec des sablières, des extraits et des poinçons richement sculptés de torsades, d’oves, d’imbrications et autres ornements caractéristiques du règne de François 1 er.
De nombreux blasons complétaient cette décoration, et conservaient la mémoire dès seigneurs -qui avaient fait exécuter ce beau travail.
La construction primitive de l’église remonte, au XVe siècle: elle se composait d’un choeur et d’une nef assez étroite et sans bas-côtés; la tour date de la même époque, de même; que la majeure partie de la façade occidentale; mais la tour, alors extérieure, flanquait au nord la, nef qui comprenait le, collatéral opposé et une partie seulement de la nef actuelle. Au XVIe siècle, l’église fut considérablement agrandie ou plutôt refaite presque en entier. On conserva le mur méridional, qui devint celui du bas-côté: de L’épître; les arcades ogivales portées sur des colonnes massives et le bas-côté du nord datent de cette époque, et la tour du clocher se trouva de la sorte enchâssée dans l’intérieur de la nef.
Il y a cinq ans, par l’initiative de M. le Curé, dit M. Ch.Vasseur, le vieux choeur, construit par les barons de Livarot, fut jeté bas et remplacé par une construction en briques et en plâtre, dessinant, en plan, un choeur Canqué de deux bas-côtés avec trois chapelles absidales. Je ne saurais dire quel style on a voulu donner à cette bâtisse
: il y en a pour tous les goûts, depuis le roman du XII° siècle jusqu’aux fioritures du règne de Louis XIV. On ne peut louer absolument rien dans ce travail par trop capricieux.
Le mobilier a été renouvelé. On voyait, auparavant, dans une des fenêtres du bas-côté nord; des restes d’un arbre de Jessé. Aux murs de la nef étaient appendus cinq panneaux de chêne sculpté, provenant peut-être d’un scamnum oblongum, seul siége permis à l’officiant par les règlements liturgiques. Ces panneaux représentent chacun un personnage en pied. J’ai cru y reconnaître: le Sauveur du monde, saint Pierre, saint Mathias, saint-Barthélémy, saint Jacques-le-Majeur.
On voyait aussi, dans la sacristie, une chaire à haut dossier, ou siège seigneurial sculpté à panneaux flamboyants, avec un blason parti d’Arces et de Ferrières. Il datait, comme les voûtes du choeur et de la nef, du commencement du XVIe siècle.
La cloche date seulement de 1803.
Le patronage de l’église de Livarot appartenait à l’abbaye du Bec. Il lui avait été donné, en 1155, par Guillaume Crespin.
Bourg et château.
— Le bourg de Livarot, situé au fond de la vallée de la Vie, sur une pente doucement inclinée vers l’ouest, doit sa principale importance au commerce du beurre et des fromages qui, de la plus grande partie de l’arrondissement, affluent à son marché.
L’existence de Livarot ne nous est connue que depuis la fin du XIe siècle. Un château-fort, dont nous aurons à parler, semble avoir été la première cause de son développement.
Pendant les siècles du moyen-âge, Livarot fut le centre d’une industrie considérable de forges et de clouterie: des bancs épais de mâchefer, que le sol renferme sur une grande étendue, témoignent de l’importance qu’eurent ses ateliers. Mais quand vinrent les longues et cruelles guerres des Anglais, Livarot, qui paraît avoir beaucoup souffert de leur fureur, vit décliner cette ancienne industrie, qui, après avoir langui quelque temps, a fini par être complètement abandonnée. Au XVe siècle, le bourg de Livarot était réduit à un nombre d’habitants peu considérable, comme on peut en juger par les dimensions exiguës de l’église paroissiale, construite à cette époque, et dont les portions utilisées dans les reconstructions subséquentes de cet édifice religieux permettent de calculer les dimensions primitives.
Le XVIe siècle, au contraire, fut pour Livarot une période de prospérité et de rapide accroissement, et, depuis cette époque, l’importance de ce bourg s’est développée à mesure que la culture des céréales, difficile et peu productive dans le pays accidenté qui l’environne, a fait place aux pâturages qui couvrent aujourd’hui toute la vallée de la Vie. La culture du pommier et la substitution de l’exploitation des vaches à lait à l’engraissement des boeufs ont contribué à augmenter cette prospérité; et Livarot est aujourd’hui le gage d’un commerce beaucoup plus considérable que le nombre de ses habitants ne pourrait le faire soupçonner.
L’industrie des fromages, sans être la plus importante, M. de Neuville, est celle par laquelle Livarot est le plus connu. On ne peut douter qu’elle ne soit fort ancienne: cependant, les fromages que l’on faisait autrefois dans la vallée de la Vie étaient ceux qu’on nommait alors angelots et qu’on connaît aujourd’hui sous le nom de fromages de Pont-l’Évêque; ce n’est que vers le commencement du XVIIe siècle que les fromages spécialement signés sous le nom de Livarot ont été mis en vogue.
Pendant un siècle et demi, ces fromages ont été fort réputés: sous le règne de Louis XV, M. de Maurepas était grand admirateur du Livarot. Mais, depuis cette époque, les fabricants de fromage ayant sacrifié la qualité pour obtenir plus plus beurre, cette variété, tout en devenant plus répandue, a perdu le suffrage des gourmets. Elle ne peut lutter, sous ce rapport, avec celle des fromages dits de Camembert, dont la fabrication, depuis peu d’années, s’est répandue dans tous les environs et est, en ce moment, dans l’état de prospérité le plus brillant. On attribue à tort l’invention de cette dernière qualité de fromages à Mme Harel, qui demeurait à Camembert, il y a une soixantaine d’années; elle a eu le mérite non moins grand d’en conserver seule la tradition, pendant un grand nombre d’années; mais les fromages de Camembert étaient connus au XVII° siècle: il en est fait mention dans le Dictionnaire géographique de Thomas Corneille, à l’article VIMOUTIERS.
L’histoire de Livarot s’identifie avec celle du château-fort qu’y a existé pendant plusieurs siècles et qui était le siège d’une baronnie. Ses plus anciens seigneurs furent les Crespins alors châtelains de Tillières; cette maison, depuis connu sous le nom du Bec-Crespin, a donné naissance à un maréchal de France. Guillaume Crespin, premier du nom, contemporain de Guillaume-le-Conquérant, donna à l’abbaye du Bec le droit de présentation à la cure de St-Ouen Livarot. Son petit-fils, Goscelin Crespin, confirma cette donation en 1155. Le fils de ce dernier, Guillaume Crespins troisième du nom, donna des propriétés à Livarot, à l’abbaye de St-André-en-Gouffern, qui posséda aussi en cette paroisse une chapelle, dite de St-André; détruite depuis trois siècles au moins, mais dont on distingue encore l’emplacement dans l’herbage dit de la Couture-St-André. La baronnie de Livarot sortit de la famille Crespin par le mariage d’Isabelle, fille de Guillaume Crespin, ci-dessus nommé, et d’É? de Harcourt, avec Robert du Neufbourg, baron d’Asnebeosd.
Celui-ci appartenait à une branche cadette de l’illustre maison des comtes de Beaumont et Meullent en France, Leicester, de Bedford et de Warwick eu Angleterre. Le Neufbourg conservèrent la baronnie de Livarot jusqu’à leur extinction qui eut lieu au commencement du XVe siècle.
Le règne du roi Jean fut, pour Livarot, une époque désastreuse.
Le château, étant tombé entre les mains d’un parti d’Anglais et de Navarrais, devint pour eux une place d’armes d’où ils sortaient pour piller et dévaster le pays environnant. Pendant plusieurs années ils réussirent à s’y maintenir: cette période vit la ruine et l’incendie changer l’aspect de la contrée. On assure que Du Guesclin vint en personne assiéger le château de Livarot, et qu’il ne put réussir à le prendre. Quoi qu’il en soit, les Anglais s’y maintinrent jusqu’en 1365, et n’en sortirent que par composition et en recevant une somme très-considérable. Soit qu’on ait alors voulu prévenir le retour de pareils désastres, soit qu’un second siège y ait eu lieu postérieurement, le château de Livarot fut démantelé vers cette époque et cessa d’avoir aucune importance militaire. Il n’en est point fait mention dans les guerres de la première moitié du XVe siècle.
Jeanne du Neufbourg, fille et héritière de Robert du Neufbourg et d’Alix de Tournebu, porta la baronnie de Livarot dans la maison de Ferrières, une des plus illustres de la province, par son mariage avec Charles, baron de Ferrières, de Préaux, de Thury, de Dangu, de Vibraye et Montfort-le-Rotrou, sous le règne de Charles VI. Les seigneurs de Ferrières possédèrent la terre de Livarot pendant environ cent ans; mais, au commencement du XIIe siècle, ils tombèrent en quenouille. Françoise de Ferrières, une des héritières de cette maison, eut en partage la baronnie de Livarot; elle épousa Antoine d’Arces, seigneur de la Bastie, gentilhomme dauphinois de la valeur la plus brillante, connu, dans son temps, sous le nom de Chevalier-Blanc. Envoyé par le roi François Ier en Écosse, pendant la minorité de Jacques V, Antoine d’Arces fut élevé à la dignité de vice-roi d’Écosse, mais une fin tragique vint bientôt mettre un terme à ses glorieux efforts en faveur de ce malheureux pays que le dangereux voisinage de l’Angleterre et la turbulence de ses barons tenaient plongé dans un état de confusion perpétuelle: tombé entre les mains d’Écossais révoltés, le seigneur de la Bastie fut cruellement égorgé.
Il laissait deux fils qui possédèrent l’un après l’autre, la terre de Livarot; car, bien que Nicolas d’Arces, l’aîné, seigneur de Ferrières, Livarot et Thibouville, eût laissé une fille de son mariage avec Anne Le Veneur, des arrangements de famille firent passer la baronnie de Livarot à Jean d’Arces, son frère, baron de la Bastie et de Condrieu. Celui-ci épousa Isabeau de Sillans, fille du seigneur de Creully: il en eut un fils et une fille; le premier, nommé Guy d’Arces, fut compté parmi les favoris de Henri III, sous le nom de Livarot; il mourut jeune encore , laissant, pour héritière, Jeanne d’Arces, sa soeur, mariée à André d’Oraison, seigneur de Solcilhas, chevalier de l’ordre et mestre de camp des vieilles bandes françaises. André d’Oraison, fils d’Antoine d’Oraison, vicomte de Cadenet et de Marthe de Foix Caudale, était descendu de Philibert d’Aqua, seigneur napolitain, qui, s’étant attaché à la fortune de la maison d’Anjou, fut exilé de sa patrie et se retira en Provence où la faveur du roi René, dont il était grand chambellan, lui fit épouser Louise d’Oraison, héritière d’une famille distinguée de cette province, aux noms et armes de laquelle sa postérité fut substituée. André d’Oraison fut l’auteur de deux branches de cette maison; l’aînée, celle des marquis d’Oraison Boulbon, resta en Provence, tandis que la cadette, celle des barons de Livarot, vint se fixer en Normandie où elle s’éteignit dans les premières années du XVIIIe siècle; ses membres ont porté les titres de marquis de Livarot et de Longchamp, barons d’Ouillie et seigneurs de Pontalery, PienCourt, Chiffreville et Héricourt; deux d’entre eux ont été successivement gouverneurs de Lisieux sous le règne de Louis XIV. L’héritière des barons de Livarot, du nom d’Oraison, fut Charlotte Élisabeth d’Oraison, mariée à Charles Nicolle, sieur de Briqueville, fils d’un receveur des tailles à Coutances: elle fut l’aïeule de Louis de Nicolle, marquis de Livarot, qui vendit cette terre en 1763, se réservant le privilège d’en porter exclusivement le nom. Ce dernier marquis de Livarot était maréchal de camp; il mourut à Londres, dans l’émigration, sans avoir été marié; il laissait deux soeurs: Louise Élisabeth de Nicolle, l’aînée, avait épousé François-Jean de Graindorge-d’Orgeville, baron de Mesnil-Durand et maréchal de camp; Henriette-Blandine de Nicolle, sa soeur, était mariée à Charles Guy du Bosch. La terre de Livarot, y compris les fiefs de Pontalery, Piencourt et autres qui en dépendaient, fut vendue à Mme de Lancize, pour la somme de 261,000 livres. Louis-Marc de Lauzière de Lancize était un officier distingué, originaire de l’Avranchin; il avait épousé, en premières noces, en 1736, Julie-Geneviève de Lyée de Tonnancourt, qui mourut bientôt sans postérité. M. de Lancize suivit Charles-Édouard en Écosse, comme capitaine d’une compagnie de cadets gentilshommes; puis, élevé au grade de colonel d’infanterie, il reçut un commandement important à la Martinique où il se remaria avec Mme de Ponthau, riche veuve créole. C’est au nom de cette dame, Catherine-Élisabeth Desvergers, et de Michel de Ponthau, son fils, que fut acquise la baronnie de Livarot. Mr.de Lancize fit construire, à peu de distance du vieux château, un long bâtiment en équerre, destiné à servir de dépendances au nouvel édifice qu’il projetait de lui substituer; mais ses plans ne furent pas mis à exécution: dès 1767, la terre de Livarot était de nouveau vendue, pour le prix de 310,000 livres, à Joachim-André-Louis Gossey, riche négociant et secrétaire du roi, qui, par cette acquisition, devint seigneur de Livarot, Pontalery, les Loges, le Quesnay, Carel et Piencourt. Mais les événements de la Révolution ayant causé la ruine de la maison Gossey, la terre de Livarot fut saisie par ses créanciers et, enfin, vendue en détail en 1816. Quelques années après, le vieux château était rasé jusqu’aux fondements: sur le terrain qu’il occupait, s’élève maintenant l’école communale des filles, tenue par les religieuses de la Providence.
Le château de Livarot, dont la construction primitive pouvait remonter au XIe siècle, était un des édifices féodaux les plus remarquables de la contrée: son enceinte, de forme circulaire, bâtie en pierres du grès le plus dur, soigneusement appareillées, était entouré de fossés profonds alimentés par la rivière de Vie: aussi, Livarot fut-il longtemps regardé comme une place très-forte. Mais, ce vieux château ayant été démantelé dans les guerres du XIVe siècle, il n’était resté de ses murs primitifs que des portions de hauteurs inégales sur lesquelles étaient venues s’appuyer plusieurs constructions en bois, dépourvues de tout ensemble et de toute régularité.
La partie la plus remarquable et la mieux conservée de cette ancienne demeure était un pavillon, ou tourelle, donnant accès dans la cour intérieure et où se trouvait autrefois un pont-levis. Suivant M. Guilmeth, la totalité de l’enceinte avait 252 pieds de circonférence en dedans des fossés.
La Pipardière.
— Le manoir de la Pipardière, dit Mr. Ch.Vasseur, assis au milieu de la vallée, sur le bord de la route de Lisieux, il ne doit pas remonter au-delà du XVIe siècle. Il est construit en bois, avec un étage en encorbellement. Un escalier monumental en pierre, placé en saillie sur la façade occidentale et abrité par un auvent, conduit aux chambres hautes. Sur le fronton de la petite fenêtre qui éclaire le dessous de l’escalier on trouve une date un peu fruste, j’ai cru être 1525.
Les sculptures des charpentes, dont voici un profil, répondent bien à cette date.
Les entre-colombages sont garnis de briques, disposées en dessins variés, et quelques fragments d’épis en terre vernissée couronnent encore les pignons des combles (Catalogue Des Collections de feu JW. E. RIDEL Comprenant Faïences & Porcelaines Anciennes Sculptures…Dont La Vente aura Lieu à Vimoutiers Orne: XVI° siècle. Epi émaux de couleurs, la base ornée de masques et figures chimériques, gaine à masques surmontée d’une vasque d’où hissent des fleurs et des masques au sommet, pélican ailes ouvertes. Provenant de la Pipardière, près Livarot, Calvados).
La chapelle est fort bien bâtie. Quoiqu’elle soit vraisemblablement du même temps que le manoir, elle offre tous les caractères du style flamboyant de la meilleure époque. Le dessin, de M. Bouet, peut dispenser de toute description.
Cette chapelle ne sert plus au culte, et elle a perdu tout son mobilier. Une belle tribune, dont l’appui se composait de panneaux sculptés, représentant les douze Apôtres, séparés par des pilastres cannelés, dans le goût de la Renaissance, vient d’être enlevée par le propriétaire et transportée dans l’église de Soquence; ces boiseries étaient remarquables.
La charpente, visible à l’intérieur, mérite une étude approfondie. Les entraits sont sculptés, sur toutes leurs parties, d’oves, d’entrelacs, et de ces capricieuses décorations familières aux artistes du règne de François Ier. Les sablières sont également sculptées, et quatre blochets dont l’extrémité figure des mascarons remplacent, aux angles de l’abside, les enrayures que l’on rencontre ordinairement. La charpente du clocher est restée aussi visible, jusqu’au haut de la flèche: l’oeil s’égare, non sans plaisir, au milieu de ce labyrinte de pièces de toute dimension, dont plusieurs sont sculptées, et dont l’ensemble est un magnifique spécimen de l’art du charpentier II faudrait un grand nombre de dessins pour en donner une idée (Notes de M. Ch. Vasseur.
Le fief de La Pipardière doit son nom à la famille Pipart, distinguée au XIIe siècle et qui a possédé aussi la terre de Manneville-la-Pipard, près de Pont-l’Évêque. Gilbert Pipart était dapifer de Milon Crespin, en 1107. Un de ses descendants épousa une fille ou petitefille de Goscelin Crespin, baron de Livarot, et il paraît en avoir reçu un démembrement de cette terre où il fit construire un manoir , qui fut nommé La Pipardière. Ce fief appartenait, en 1427, à Jean de La Haye, descendant par les femmes des Pipart.
Un de ses successeurs, Philippe de La Haye (1), sieur de La Pipardière, était en procès en 1542, contre Nicolas d’Arces, baron de Livarot, qui lui disputait lé droit d’avoir banc et séance dans le choeur de l’église de cette paroisse: ce procès, porté au Parlement de Normandie, ne fut terminé qu’en 1601, par un arrêt favorable aux prétentions des barons de Livarot. La famille de La Haye, alliée à celles de Hautermer, de Tournebu, de Courseulles, s’éteignit dans le cours du XVIIe siècle, dans la maison de Fresnel, qui a possédé la terre de la Pipardière, jusqu’à la Révolution. Elle à appartenu depuis à Mme de La Rivière, et est aujourd’hui la propriété de ses héritiers, MM. du Val de Bonneval.
(1) Le fief de La Pipardière dépendait de la terre de Livarot. En 1539 Philippe de La Haye tenait ce fief.
Pour les Seigneurs de la Haye de la Pipardiere, vivoit dans le14e siecle Jean de la Haye, compris dans le Catalogue de du Moulin, qui lui donne pour Armes: de gueules à 3 losanges d’or vuidées: & la Roque, trois macles d’or. Ce dernier parle de Louis de la Haye, Seigneur de la Pipardiere, qui épousa dans le sezieme siècle Anne de Tournebu par contrat devant les notaires de la vicomté d’Auge, le….
Château moderne.
— Le château de Neuville, situé sur le penchant du coteau qui domine le côté droit de la vallée, est un des plus considérables du département et des mieux situés: il a été construit en 1824, par feu M. le marquis de Neuville, pair de France, dans le style qui était alors à la mode: aujourd’hui on ferait quelque chose de plus léger dans un autre style; mais chaque époque a son goût et son cachet.
L’ancien château, dont il reste encore quelques parties près du nouveau , était précédé de deux tours cylindriques: l’une, destinée au colombier; l’autre était, dit-on, une chapelle. Elles portent les dates 1677 et 1678.
Deux épis émaillés couronnent les combles de cette construction et des tours.
Des sources limpides coulent de la partie supérieure du coteau et sont amenées dans les appartements du château: une végétation luxuriante distingue les plantations qui ornent le coteau. Du château, la vue s’étend sur une vallée magnifique et sur le bourg de Livarot.
M. le comte de Neuville, gendre de M. de Villèle, qui habite son château une grande partie de l’année, est un des hommes les plus recommandables, les plus désintéressés et les plus dévoués aux intérêts moraux et industriels du pays.
La population du canton lui a témoigné sa reconnaissance en l’appelant, il y a quelques années, à siéger au Conseil général.
M. de Neuville a deux fils qui habitent avec lui, et dont l’un, M. le vicomte Louis de Neuville, membre de la Société française d’archéologie, nous a fourni de précieux documents historiques sur les fiefs- du canton. C’est lui, qui, pour ne pas s’éloigner de son frère aîné, auquel appartiendra le château de Neuville, vient d’en faire construire un autre, sur le côté opposé de la vallée.
Le fief de Neuville, où se trouve le château dont nous parlons, doit son nom à l’ancienne famille de Neufville qui a elle-même pris le sien de Neuville-sur-Touque, commune du canton de Gacé. Le fief de Neuville paraît avoir d’abord fait partie d’un fief, nommé la Loisinière, possédé au XIIIe siècle par une famille de chevaliers, du nom de Loison.
Un peu avant 1550, il devint la propriété de maître Guillaume Maquerel, avocat à St-Pierre-sur-Dive, natif de Bellou, auquel il fut encore disputé: Robert de Neuville, seigneur des Loges, le revendiquait en justice, en 1570; mais il resta entre les mains de la famille Maquerel, qui prit le nom des Mogerets et fut anoblie, en 1637, clans la personne de Pierre des Mogerets, sieur de Neuville, avocat général à la Table de marbre de Rouen et maître des requêtes de la Reine. Les enfants de ce dernier donnèrent en échange, en 1675, contre des herbages situés à La Brevière, la terre de Neuville à Jacques Rioult, sieur d’Ouilly, fief dans lequel celui de Neuville était presque complètement enclavé.
Cette terre est restée, depuis, en la possession de la famille Rioult de Neuville, qui y fait sa résidence. Le fief de Neuville relevait de la seigneurie de Ste-Marguerite-des-Loges.
Le fief d’Ouilly, dont le manoir est situé dans un vallon au sud-est et à un kilomètre et demi du bourg de Livarot, doit son nom à la famille des seigneurs d’Ouilly-le-Tesson: aussi, ce fief était-il resté dans la mouvance féodale de cette seigneurie d’Ouilly, près de Falaise. Il avait originairement porté le nom du Val-Herboult, sans doute emprunté à une famille Herboult, qui subsistait encore à La Brevière, au XIIIe siècle.
Dans le cours du XIVe siècle, Richard d’Ouilly était seigneur du fief de ce nom, à Livarot. A la fin du même siècle, la terre d’Ouilly avait été démembrée: le manoir, le bois d’Ouilly et la plus grande partie du domaine utile étaient entre les mains de la famille Rioult, tandis que le corps du fief et les droits seigneuriaux étaient la propriété d’une branche cadette de la maison de Courcy.
Gabriel Quesnel de Coupigny, marquis d’Alègre, vendit en 1611 le fief d’Ouilly, pour 4,000 livres, à Jacques Rioult, qui le réunit ainsi au domaine qui en avait été séparé.
Le manoir d’Ouilly offre les caractères généraux des constructions en bois du XVI, siècle: son principal mérite est de porter une date certaine, le millésime 1518 étant gravé dans un cadran solaire en pierre se détachant en cartouche, d’une de ses massives cheminées. L’intérieur offre quelques traces des peintures murales qui le décoraient autrefois.
Ce manoir a été élevé par Pierre Rioult, fils de Jean Rioult, qui fit preuve d’ancienne noblesse devant Montfaut, dans la recherche de 1463 et père de Nicolas Rioult, qui de son mariage avec Agnès de Manoury eut pour fils un autre Pierre Rioult; celui-ci épousa en 1567 Catherine Toustain, des sieurs de Billy, dont il eut Jacques Rioult, devenu sieur d’Ouilly en 1611. Les Rioult avaient succédé à la famille d’Astin qui possédait des terres au Val-Herboult, aux XIIe et XIIIe siècles;, un de ses membres, Foulques d’Astin fut évêque de Lisieux sous le règne de saint Louis.
Livarot a servi de résidence, aux XVIe et XVIIe siècles, à des membres des familles Toustain de Billy, Le Vallois et de Cintrey. C’est à Livarot qu’est né l’abbé Dufresne, curé de Mesnil-Durand, député du clergé aux États-Généraux de 1789 et membre du côté droit à l’Assemblée constituante.
Pierre levée.
– Les hauteurs qui s’étendent à l’est de Livarot sont couvertes, sur une longueur de 3 kilomètres sur 1 kilomètre environ de largeur, par des bois appartenant à M. le comte de Neuville. Il s’y trouve, tout près de l’ancien chemin de Livarot à Fervaques, un menhir ou pierre-levée, cachée dans l’épaisseur du taillis. C’est une roche eu poudingue siliceux, de 2 mètres de hauteur environ, d’une longueur un peu moindre sur une largeur de 60 centimètres à peu près. Cette pierre est complètement brute, sauf une de ses faces latérales dont on semble avoir voulu faire disparaître quelques parties anguleuses à l’aide d’un instrument grossier. A une centaine de mètres plus au sud de l’autre côté du chemin, se trouvent quelques pierres de nature et de dimensions analogues, mais occupant une position horizontale.
Livarot. Il existe à 6OO m. environ à l’est de l’église un « Champ de Bataille ». (Cad., B, 48-52).
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D. .
176. – Le 8 sept. 1693, Me Daniel Delaunoy, apothicaire, bourgeois de Livarot, y demeurant, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Gabriel Delaunoy, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
193. – Le 10 sept. 1693, furent ordonnés diacres: Jacques de Mannourv, sous-diacre de Livarot.
59. – Le 19 sept. 1093, furent ordonnés sous-diacres: Gabriel Delauney, acolyte de la parr. Livarot. Ordonnés diacre le 18 sept. 1694, dans l’église de Courbépine.
215. – Le 8 févr. 1695, dispense de bans pour le mariage entre Gilles Dufour, fils de feu Guillaume et de Jeanne Samson, natif de la ville de Cambray, d’une part, et de Françoise Aubert, fille de feu Henry et de Jeanne Rioult, de la parr, de Livarot.
95. – Le 4 fév. 1696, vu l’attestation du sr Lecoq, curé de Mesnil-Bascley, et du sr Manoury, vicaire de Livarot, dispense de bans pour le mariage entre Robert Puchot, sr de Baprey, fils de Nicolas Puchot, sr de la Rivière, et d’Anne Jamot, delà parr, de Cheffreville et demeurant
en celle de Mesnil-Bascley depuis trois ans, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine de Montreuil, fille de Guillaume, en son vivant gendarme de la reine, et de damll Anne Lebourgeois, de lad. parr, de Livarot.
385. – Le 5 décembre 1696, vu l’attestation du sr Levalet, curé de Mittois, et de Me Jacques de Mannoury, pbrë, desservant la parr, de Livarot, et ayant célébré la messe paroissiale de Montpinçon en l’absence du sr curé de lieu, dispense de bans pour le mariage entre M. Nicolas Maintrieu, sr de la Poterie, avocat à St-Pierre-sur-Dives, fils de feu Guillaume, sr de la Poterie, et de feue Suzanne Delaunay, demeurant en la parr. de Mittois, d’une part, et damlle Marie de Philippes, fille de feu Robert de Philippes, Escr, sr des Acres, et de noble dame Françoise de Mannoury, de la parr, de Montpinçon. – Suit la dispense de temps, à
condition qu’il ne sera fait aucune noce ni assemblée.
433. – Le 18 févr. 1697, vu l’attestation du sr Aulney, curé de Livarot, dispense de bans pour le mariage de Robert Longis.
430. – Le 18 févr. 1697, vu l’attestation du sr Buisson, vicaire de Livarot, et du sr Lepetit, curé de la 2e portion du Mesnil-Germain, dispense de bans pour le mariage entre Gaspard Levillain, fils de Pierre, de lad. parr, de Livarot, d’une part, et damlle Léonore de Picquot, fille
de feu Pierre de Picquot, Escr, sr du lieu, demeurant au Mesnil-Germain.
105. – Le 8 août 1697, Pierre Samin, laboureur, demeurant à Livarot, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Marc Samin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Gaspard de Guyon, Escr, sr de la Motte, delà parr, de Ste Marguerite-des-Loges.
113. – Le 19 mai 1699, vu les attestations du sr Dubois, pbrë, curé de Vimoutiers, et du srAulney, curé de Livarot, dispense de bans pour le mariage entre Yves de Vaumesle, Escr
de Vimoutiers, fils de Jean de Vaumesle, Esc1, sr de Livet, et de noble dame Bonne Bourgouin, d’une part, et damlle Marie-Anne-Catherine de Fresnel, de la parr, de Livarot, fille de César de Fresnel, Escr, sr de la Pipardière, et de noble dame Marie de Saffrey.
4188. – Le 15 mars 1700, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Antoine de Fresnel, chevr, seigr de la Pipardière, fils de Mre César de Fresnel, chv, seigr delà Pipardière, Viette et Vieux-Pont, et de noble dame Marie Saffrey, de la parr. de Livarot, d’une part, et damlle Catherine-Louise de Bonenfant, fille aînée de feu Mesre François de Bonenfant, chevr, seigr et patron de Magny, et de noble dame Marie-Antoinette-Nicolle de Gaurault du Mont, marquise de la Perrière, demeurant à Caen, parr. St-Jean.
380. – Le 26 décembre 1700, Guillaume Moullin, fils de César et de Marie Leroy, de la parr, de Livarot, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
649. – Le 20 oct. 1705, vu l’attestation du sr Mannoury, vicaire de Livarot, et du sr Férey, vicaire de Fervaques, dispense de bans pour le mariage entre Charles Lemonnier, apprentis méguicher, et damlle Catherine de Piquot, fille de feu Pierre de Piquot, Escr, et de damlle Anne Anfray, de la parr. de Livarot. – Les srs de Mesnil-Germain et de Sorteval, parens de lad. damlle, avaient mis opposition à ce mariage; mais cette opposition fut levée par sentence de l’officialité.
402. – Le 13 nov. 1707, Me Gabriel Aulney, pbfë, curé de St-Ouen de Livarot, gisant malade en son lit, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.S.-P. le pape en faveur de Me Jacques de Mannoury, pbre de ce diocèse; et attendu qu’il a desservi lad. cure pendant plus de 30 années, il se réserve une pension de 250 livres, plus la chambre placée sur la cuisine pour son logement.
481. – Le 9 décembre 1707, Me Jacques de Mannoury obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de St-Ouen de Livarot, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Gabriel Aulney, dernier titulaire. Le 14 mars 1708, led. sr Jacques Mannoury prend possession de la cure de Livarot, en présence de Me Pierre Costard, pbfë, vicaire de lad.
parr.; Charles Lecomte, Escr, sr du Rouit, demeurant au Mesnil-Bacley, et autres témoins.
LIVAROT (Saint Ouen)
Curés.- G. Aulnay – J. de Mannoury.
Vicaires.- G. Buisson – J. de Mannoury – P. Costard.
Clercs. – J. de Mannoury – G. Delaunay – G. Moullin.
Seigneurs et notables.- D. Delaunay.- Aubert – C. de Piquot.
G. de Fresnel de la Pipardière – J.-A. de Fresnel.
310. – Le 16 janvier 1710, Jacques Lecordier, marchand, demeurant en la parr, de Bellouet, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Guillaume Cordier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me Nicolas Bellière, pbfë, vicaire de N.-D.-de-Courson, et de Me Noël Pottier, chirurgien, demeurant à Livarot.
Noble dame Françoise-Elisabeth d’Oraison, baronne, châtelaine de Livarot, dame de Pontallery, des Loges, Cheffreville, Piencourt et autres seigneuries, vve de Mesre Charles de Nicolle, chever, seigr de Bricqueville et de Calmesnil
99. -Le 29 déc. 1711, Me François Grip, pbrë, chapelain delà chapelle St-Romain en la Cathédrale, expose en bailliage d’Orbec, qu’étant gradué nommé sur l’abbaye du Bec-Hellouin, il auroit été cy-devant pourvu de la cure du Bosc-Regnoult qui lui aurait été contestée parle sr Buissot, régent septennaire en l’Université de Paris et que le droit de celui-ci l’aurait emporté. Led. suppliant, ayant appris que la cure de Livarot, dépendant de lad. abbaye du Bec, était vacante du mois de juillet dernier, la requît de Mesre de Matignon, vicaire général de Lx. Celui-ci répondit qu’il était prêt d’accorder la collation dud. bénéfice. Le sr Grip, ayant obtenu des religieux du Bec sa présentation à lad. cure, reçut, le 25 juillet, L’Expediatur dud. sr vicaire général. Mais le secrétaire de l’évêché aurait dit que le seigr évêque lui avait défendu d’expédier le visa, fondant sa défense « sur un décret de
prise de corps dénoncé contre led. suppliant en l’année 1697; ce qui n’auroit pas du estre un obstacle à l’expédition dud. visa, puisque le sr suppliant fist apparoir sur le champ aud. secrétre d’une sentence du sr officiai, du 11 déc. 1703, rendue sur la (pfitation) d’une autre de l’année 1700 », donnée en bailliage d’Orbec, par laquelle il a été relevé de la première sentence, la partie adverse ayant été obligée de reconnaître son innocence et l’injustice de l’accusation. Mais tout cela fut inutile et led. secrétaire persista dans son refus. Cependant comme le temps de six mois accordé pour la prise de possession est sur le point
d’expirer, le sr Grip, « afin de ne pas déchoir de son droit », recourt à l’autorité du lieutenant-général aud. bailliage d’Orbec pour qu’il lui soit permis de prendre possession de la cure de Livarot ad conservationem juris; ce qui lui est accordé.
Le 30 déc. 1711, le sr Grip, demeurant en la parr, de Ste Honorine, près Caen, sur lad. autorisation du lieutenant général d’Orbec, prend possession de la cure de Livarot, vacante par la mort de Me Jacques de desservant lad. parr, de Livarot; Me Nicolas Vattier, sous-diacre, demeurant à Lx, parr. St-Jacques; Henry Pottier, chirurgien à Plasne, et plusieurs habitans de Livarot. « Comme les témoins estoient prêts à signer le présent acte de prise de possession, s’est à l’instant présenté dans la sacristye de lad. Eglise le nommé Noël Pottier, syndic de lad. parr, et bourg de Livarot, lequel paroissant tout ému et sans aucun sujet auroit dèffendu auxd. témoins de signer le présent acte, les ayant à cette fin intimidés et empeschés et mesme dit hauttement qu’ils luy faisaient plaisir de ne le pas (faire ?); ce que voyant iceux tesmoins se seroient tous retirés après avoir néanmoins esté interpellés de signer: ce qu’ils ont refusé fre (faire ?). »
Le mercredi 13 janvier 1712, led. sr Grip, ayant assigné les susdits témoins en bailliage d’Orbec pour s’entendre condamner à signer led. acte de prise de possession, led! sr Costard, pbfë, desservant lad. parr. s’excuse en disant qu’il est prétendant au même bénéfice-cure de Livarot; les autres, qu’ils sont les parents et amis dud. sr Costard.
Mre Paul de Vitrouil, Escr, sr des Hauttières, conser du roy, lieutenant particulier civil et criminel en la vicomte d’Orbec, après avoir pris l’avis de Me Pierre Deshays, conser du roy, lieutenant général du vicomte d’Orbec et premier assesseur en ce siège, de Pierre Motte, conser du roy, assesseur certificateur, ordonne que tous les « adjournez » signeront
l’acte de prise de possession « le vendredi suivant, 15 janvier, à dix heures du matin, devant la porte de l’église de Livarot », sans que cela puisse préjudicier aux droits dud. sr Costard.
Le vendredi 15 janvier 1712, tous les témoins présents à la prise de possession, se rendent, suivant lad. sentence du bailliage d’Orbec, devant la porte de l’église de Livarot pour signer l’acte de prise de possession, après avoir déclaré que lad. prise de possession avait été
faite canoniquement et dans les formes ordinaires.
136. – Le 24 juillet 1711, Me Guillaume Cousture, acolyte de la parr. de Livarot, constitues en sa faveur 150 livres de rente, afin de parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Nicolas Cousture, marchand boucher, père dud. acolyte, demeurant aussi à Livarot.
Le 19 oct. 1710, reçurent la tonsure et les ordres mineurs: Guillaume Couture, fils de Nicolas et de Françoise Vattier, de la parr, de Livarot. Le 19 sept. 1711, Mgr Philbert-Charles de Pas-Feuquière, faisant les ordinations générales à Lx, ordonne sous-diacres: Me Guillaume Cousture, acolyte de la parr, de Livarot
351. – Le 20 juin 1712, Me François Grip, pbrë du diocèse de Bayeux, chapelain de la chapelle St-Romain, en la Cathédrale de Lx, ayant requis, du seigr abbé du Bec-Hellouin, en sa qualité de gradué, sa nomination à la cure de Livarot, vacante par la mort de Me Jacques
de Mannoury, pbrë, dernier titulaire, le seigr évêque lui donne la collation dud. bénéfice.
Le 14 juillet 1712, led. sr Grip, demeurant en la parr, de S16 Honorine, près Caen, ayant déjà pris possession de la cure de Livarot, le 30 décembre dernier, ad conservalionem juris, prend de nouveau possession de lad. cure, en présence de Me Pierre Costard, pbrë,
desservant cette parr.; Me Marc Samin, pbrë habitué en lad. église; Me Adrian Chaumont; Me Charles Camus, acolyte, et autres témoins demeurant aud. lieu.
337. – Le 9 déc. 1712, vu l’attestation du sr Costard, vicaire de Livarot, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Louis Rioult, sr de Marencourt , capitaine au régiment de Soupas, fils de feu M. M. Pierre Rioult et de Jeanne Pollin, d’une part, et damlle Anne de
Montreuil, fille de feu Guillaume de Montreuil, vivant gendarme de la feue reine, et de dame Anne Le Bourgeois, d’autre part, tous deux de Livarot.
133. – Le 25 juillet 1713, Me Pierre Morand, pbrë, vicaire de Mallouy, pourvu de la cure de Livarot, vacante par la mort de Me François Grip, pbrë, dernier titulaire, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Noël Pottier, syndic, et autres habitants de lad.
paroisse.
590. – Le 23 janvier 1714, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Rioult, Escr, seigr de Neuville, de Douilly et autres lieux, ancien capitaine de dragons, de présent en sa terre de Neuville, parr. de Livarot, et demeurant à Paris, parr. St-Jacques-du-Haut-Pas, fils de feu Jacques Rioult, Escr, seigr de Douilly, Neuville, Vaumeslin, de Villiers-la-Garenne, du Pont-de-Neuilly et du Haut et Bas Roule, et de noble dame feue Marie de Frémont, d’une part, et damlle Cécile-Adrianne du Houlley, demeurant à Courson, fille d’Adrian du Houlley, Escr, seigr de Courtonne, Courson, et autres lieux, de présent en sa terre de Courson,
et de noble dame Anne Le Metais, d’autre part.
13. – Le 16 février 1714, Me Pierre Morand, pbfë, vicaire de Mallouy, Me ès-arts en l’Université de Caen, requiert des abbé et religieux du Bec-Hellouin, en parlant à Dom Claude Rambault, célérier de l’abbaye, sa nomination à la cure de St-Ouen de Livarot, dépendant de lad. abbaye, et vacante par la mort du dernier titulaire, décédé le
25 janvier dernier. Le P. Rambault répond que lad. nomination appartient au seigr. abbé.
Le 9 mars 1714, Mre Léonor de Matignon, docteur de Sorbonne, abbé commendataire du Plessis-Grimoult, vicaire général de Lisieux, vu lad. réquisition, donne aud. sr Morand la collation delà cure de Livarot, vacante par la mort de Me François Grip, dernier titulaire.
58. – Le 17 mars 1714, le banquier expéditionnaire en cour de Rome atteste que, le 29 janvier dernier, il a envoyé la demande de la cure de Livarot, faite par Me Pierre Costard, pbrë de ce diocèse, et que le 20 février suivant, la cure a été accordée par le pape.
380.- Le 20 sept. 1715, reçurent la tonsure et les ordres mineurs: Me Pierre Lescuyer, de la parr. de Livarot. Ordonnés sous-diacres le 18 sept. 1717. Ordonnés diacre Le 8 avril 1719.
Le 8 sept. 1717, titre clérical fait en faveur de Me Pierre Lescuier, acolyte, par Guillaume et Jean Lescuier, bourgeois de Livarot.
421. – Le 1er sept. 1716, Me Richard Gaultier, notaire royal au siège de Livarot et y demeurant, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Richard Gaultier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
37. – Le 20 fév. 1719, vu l’attestation du sr Morand, curé de Livarot, et du sr Besley, vicaire de Tortisambert, dispense de bans pour le mariage entre Luc Varin et Jeanne Vasse.
380. – Le 29 oct. 1719, reçurent la tonsure: Isaïe Puchot, fils de Robert et de Marie-Magdeleine de Montreuil, de la parr, de Livarot.
653. – Le 3 sept. 1720, titre clérical fait en faveur de Me François Liégeard, acolyte, par Jacques Tellot, marchand, de la parr. de Livarot.
505. – Le 16 juillet 1721, dispense de bans pour le mariage entre Philippe Cocquerel, fils de feu Pierre Cocquerel, sr du lieu, et de dame Jacqueline Rioult, d’une part, et damlle Marie-Elisabeth de Montreuil, fille de feu Guillaume de Montreuil, gendarme de la reine, et de feu
damlle Anne Lebourgeois, d’autre part, tous deux originaires de la parr, de Livarot, et lad. damlle y résidant depuis un mois après, avoir demeuré à Gacey.
122. – Le 29 oct. 1722, François Legrand, fils de François et de Magdeleine Duval, de la parr. de Livarot, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
252. – Le 18 mai 1723, dispense de bans pour le mariage entre Louis Dubosc, Escr, consl. du roy, notaire-secrétaire au parlement de Rouen, fils de Me Jacques Dubosc, procureur en la cour des Comptes, Aides et Finances de Rouen, d’une part, et damlle Françoise Toucquet, fille du feu sr Maurice Toucquet et de Marie-Magdeleine Vattier, de la parr, de Livarot.
678. – Le 6 mars 1724, titre clérical fait en faveur de Me Louis Jobey, acolyte de St-Jacques de Lx, par François-Gabriel Jobey, marchand, demeurant à Livarot.
693. – Le 29 oct. 1724, Michel Le Gallois, fils de Guillaume et de Marguerite Mondé, de la parr. de Livarot, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 30 août 1725, Guillaume Le Gallois du Vivier, marchand, bourgeois de Livarot, constitue 150 livres de rente en faveur de
son fils, Me Michel Le Gallois, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
LIVAROT (Saint Ouen)
Curés. – J. de Mannoury – F. Legrip. – P. Morand – P. Costard.
Vicaires. – P. Costard – G. Couture.
Prêtres de la paroisse. – M. Samin – P. Lescuier.
Clercs. – G. Couture – C. Camus – R. Gaultier – M. Le Gallois du Vivier – F. Legrand – P. Lescuier – I. Puchot.
Patron. – L’abbé du Bec.
Seigneurs et notables. – Ph. Cocquerel – Pre Cocquerel – J.-A. de
Fresnel de la Pipardière – R. Gaultier – G. de Montreuil – N. Potier – R. Puchot
– M. Regnoult – J.-L. Rioult de Marencourt. – – P. Rioult – Jq Rioult de Douilly – N. Rioult de Neuville – F. Toucquet-Mannoury.
88. – Le 28 mars 1726, Me Jean-Jacques Mannoury, acolyte de Livarot, représenté par Gabriel Jobey, marchand dud. lieu, se constitue 150 livres de rente afin de parvenir aux ordres sacrés.
358. – Le 12 juin 1727, la nomination à la chapelle de la Pipardière en la parr. de Livarot, appartenant au seigr du lieu, Mesre Jean-Antoine de Fresnel, chevr, seigr et patron de Périers et d’Anguerny, seigr de Mathieu et de la Pipardière, nomme à lad. chapelle, vacante
par la mort de Me Nicolas Lechevalier, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Lécuier, pbfë de Livarot. Le 13 juin 1727, le seigr évêque donne aud. sr Lécuier la collation dud. bénéfice. Le 27 juin 1727, le sr Lécuier prend possession de la chapelle de N.-D. de là Pipardière.
Cette chapelle était située sur l’emplacement de la gare de Livarot. Elle était fort belle et datait des premières années du XVIe siècle. Elle fut démolie en 1879, lors de la construction du chemin de fer.
635. – Le 22 fév. 1729, dispense de bans pour le mariage entre Charles Delamare, fils de Me Charles Delamare, receveur des domaines de Pontaudemer, et de dame Louise Lenormand, de la parr. de N.-D.- du-Pré, d’une part, et damlle Marie-Louise Delaville, fille de Me François Delaville, conser du roy, receveur des gabelles de Livarot, et de dame Marie-Louise Tisserand, de lad. parr. de Livarot.
696. – Le 9 mai 1729, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Potier de Buttenval, fils de feu Noël Potier, chirurgien, et de Magdeleine Philippes, de la parr, de Livarot, d’une part, et damlle Marie-Anne Puchot, fille de Robert Puchot, sr du Baspré, et de dlle Marie-Magdeleine de Montreuil, de la parr, de St-Marguerite-des- Loges.
788. – Le 18 juillet 1729, dispense de bans pour le mariage entre Mre Jean-Antoine de Fresnel, chevr, seigr de la Pipardière, seigr et patron de Périers et d’Anguerny, fils de feu Mre César de Fresnel, chevr, seigr de la Pipardière, et de dame Marie de Saffrey, de la parr, de Livarot, d’une part, et dame Catherine de Médine, veuve de Charles Le Mancel, Escr, seigr et patron honoraire de Moyaux et autres seigneuries, fille de feu Scipion-Lanfranc de Médine, Escr, seigr des Mares, Valtot et autres lieux, et de noble dame Madeleine Dumoncel, de la parr, de Valtot.
958. – Le 19 oct. 1710, Charles Camus, fils de Jacques et de Catherine Le Vallet, de la parr. de Livarot, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 16 juillet 1730, led. sr Camus, clerc acolyte, obtient en cour de Rome, sous la forme de per ohitum, des lettres de provision de la chapelle St-Denis, en la Cathédrale, vacante par la mort de Me Alexandre d’Erneval, dernier titulaire. Le 17 oct. 1730, Mre Jacques de Vimont, pbrë, bachelier en théologie de l’Université de Paris, chanoine prébende de Bourguignoles, se trouvant chanoine de semaine, donne son visa auxd. lettres de provision. Le 20 oct. 1730, led. sr Camus est mis en possession de la chapelle St-Denis par le ministère de M. le doyen.
1398. – Le 15 juin 1733, dispense de bans pour le mariage entre François-Claude-Antoine Rémy, notaire de Compiègne, fils de feu Me Jean-François Rémy, demeurant depuis six mois à Livarot, d’une part, et dlle Reine Kapfrein, fille de feu Gabriel Kapfrein et de dlle Marie Desportes, originaire de la ville de Donanaert, en Allemagne, et demeurant aussi depuis six mois à Livarot.
1563.- Le 17 févr. 1725, Me Michel Le Gallois, acolyte du diocèse de Lx, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen. Le 13 mars 1726, led. sr Le Gallois, sous-diacre, âgé de vingt-deux ans, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université. Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris et de Rouen; sur les évêchés et les chapitres de Chartres, Bayeux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez et Le Mans, ainsi que sur bon nombre d’abbayes et de prieurés de ces diocèses. Le 16 juin 1734, le sr Le Gallois, pbfë de la parr, de Livarot, fait signifier ses noms et grades aux religx de St-Evroult.
1567. – Le 16 juillet 1734, dispense de bans pour le mariage entre Michel-Louis Rioult, marchand, fils de feu Jean-Louis Rioult, sr de Marencour, capitaine au régiment de Soupart, conser et procureur du roy en l’hôtel-de-Ville de Livarot, et de damlle Anne de
Montreuil, de la parr, de Livarot, d’une part, et dlle Françoise Gondouin, fille de Michel Gondouin, sr des Portes, et de dame Françoise Chambry, de la parr, de St-Jacques de Lx.
158. – Le 3 janv. 1736, dispense de bans pour le mariage entre Germain-Jean-Baptiste Delaville, conser du roy, receveur du grenier à sel de Livarot, fils de Me François Delaville, conser du roy, ci-devant aussi receveur du grenier à sel dud. lieu, et de feue dame Marie-Louise Tisserand, de la parr, de Livarot, d’une part, et damlle Marie-Anne Hérin de Navarre, fille de feu Jean-Baptiste Hérin de Navarre, officier du roy dans la grande Fauconnerie, et de dame Gabrielle Renaud, de la parr, de N.-D. de Châlons en Champagne.
319. – Le 19 févr. 1737, dispense de bans pour le mariage entre Charles Duchemin, Escr, sr de Familly, fils de feu Charles Duchemin, Escr, sr de Clairfontaine, et de noble dame Jacqueline de Huldebert, de la parr. de Champosoult, d’une part, et dlle Magdeleine Allaire, fille de feu Pierre Allaire, marchand, originaire de Livarot et demeurant depuis plusieurs années à Vimoutiers.
346. – Le 17 févr. 1737, Louis Chasle, sr de Launey, marchand, bourgeois de Livarot, y demeurant, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Eustache Chasle, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Michel Le Gallois, pbfë, et Michel Chasle, marchand, demeurant à Livarot.
441. – Le 8 oct. 1737, dispense de bans pour le mariage entre Me Henry Pottier, fils de feu M9 Noël et de feue Magdeleine Phi lippes, de la parr, de Livarot, d’une part, et noble damlle Jacqueline-Louise de Mannoury, fille de François de Mannoury, Escr, sr des Loges, et de feue noble dame Anne-Geneviève de Mannoury, de la parr, de Heurtevent.
511. – Le 2 nov. 1732, Eustache Chasles, fils de Louis et de Jeanne Paisant, de la parr, de Livarot, reçoit la tonsure et les ordres mineurs à Lx, des mains du seigr évêque de St-Paul-Trois-Châteaux. Le 25 févr. 1738, led. sr Chasles, sous-diacre, est reçu Me ès-arts
en l’Université de Caen. Le 26 févr. 1738, Ied. sr Chasles, Agé de vingt-huit ans, obtient des
lettres de quinquennium du recteur de lad. Université. Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris, Rouen, Tours et Bourges; sur les évêchés et les chapitres de Meaux, Chartres, Blois, Orléans, Beauvais, Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Séez, Evreux, Le Mans, Angers, St-Malo, Rennes et Dol, ainsi que sur bon nombre d’abbayes et de prieurés de ces divers diocèses. Le 18 avril 1738, Me Eustache Chasles, diacre, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Livarot, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.
239. – Le 13 juill. 1740, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Puchot, Escr, sr de Chanval, capitaine d’infanterie, fils de Robert Puchot, sr de Baspré, et de noble dame Magdeleine de Montreuil du Bourget, de la parr, de Livarot, et demeurant depuis quatre ans en la parr, de Biéville, d’une part, et noble damll. Marguerite-Dorothée Aubert, fille de Jacques Aubert, Esc., sr de Boistonney, et de noble dame Renée-Elisabeth Toustain, de la parr. de Mirebel.
198. – Le 4 avril 1742, la nomination à la chapelle de N.-D. de la Pipardière, sise en la parr, de Livarot, appartenant au seigr du lieu, Mesr.Pierre de Fresnel, chevr, seigr et patron de Périers, Anguerny, seigr de Mathieu, la Pipardière et autres lieux, nomme à lad. chapelle,
vacante par la mort de M6 Pierre Lescuyer, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Michel Le Gallois, pbrë habitué en l’église de Livarot. Donné à Caen, au « logis » dud. seigr présentateur. Le 10 avril 1742, les vicaires généraux du seigr évêque donnent aud.
sr Le Gallois la collation dud. bénéfice. Le 15 avril 1742, le sr Le Gallois prend possession de la chapelle de la Pipardière, en présence de M6 Pierre Morand, pbrë, curé de St-Ouen
de Livarot; Me Gilles Droulin, pbrë, vicaire dud. lieu; Pierre Desdouets receveur de M. de Fresnel, demeurant à Livarot, et autres témoins.
201. -Le 20 août 1744, Guillaume Lescuyer, marchand, bourgeois de Livarot, y demeurant, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Guillaume Lescuyer, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
10. – Le 17 nov. 1744, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Charles-Guy du Bosc, chevr, seigr de la Cour-Bournevillle et du Jarrier, fils de feu Guy du Bosc, seigr de la Cour-Bourneville et du Jarrier, et de feue noble dame Marie-Anne Lefort de Bonnebosc, de la parr. de Manneville, diocèse de Rouen, d’une part, et noble damlle Henriette-Blandine Nicole de Livarot, fille de Mesre Jacques Nicole, chevr ,seigr et patron de Livarot, Pontalery, St-Marguerite-des-Loges et autres lieux, mestre-de-camp de dragons, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis, et de noble dame Jeanne-Françoise Davy de Vesines, de la parr, de Livarot ( morte au château de MesnilDurand en Normandie, dans sa 75.° année).
356. – Le 16 sept. 1748, vu le certificat du sr Morand, curé de Livarot, et du sr Loutreuil, vicaire et desservant de St-Germain-de-Livet, dispense de bans pour le mariage de Jean-Baptiste-Louis Vaumesle et d’Anne Trabot.
LIVAROT (Saint-Ouen)
Curé. – P. Morand.
Vicaires. – P. Legrand -G. Droulin.
Prêtres de la paroisse. – P. Lescuyer – M. Le Gallois.
Clercs. – C. Camus – E. Chasle – G. Lescuyer – J.-J. Mannoury.
Seigneurs et notables.- C.-G.duBosc – F. Delaville (et non Deville) – J.-B. Delaville –
P. Desdouets – C. de Fresnel – J.-A. de Fresnel – J. Manson – I. de Montreuil – J. Nicolle de Livarot – F. Petit – G. Puchot – R. Puchot – J.-B Pottier – N. Pottier – F.-C.-A. Remy – J.-L. Rioult de Marencourt – M.-L. Rioult.
Chapelle de la Pipardière (N.-D.) – Chapelains. – N. Le Chevalier – P. Lescuyer- M. Le Gallois.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J.-A. de Fresnel – P. de Fresnel.
80. – Le 16 juin 1749, dispense de bans pour le mariage entre Pierre-Louis-Antoine Desdouets, conser du roy et son contrôleur au grenier à sel de Livarot, fils de feu Jean-Antoine Desdouets et de Marie-Anne Desmarais, d’une part, et damll Louise-Félicité-Perpétue Brière, fille de feu Pierre Brières, sr des Haudouaires, et de dame Jeanne-Marguerite Legallois, tous deux de la parr, de Livarot.
186. – Le 12 août 1751, Pierre Dutrait, fils de feu Michel, demeurant à Livarot, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Michel Dutrait, son frère, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacres.
211. – Le 11 janv. 1752, dispense de bans pour le mariage entre Joseph Devaux, fils de Joseph Devaux, officier de Son Altesse royale Mg. le duc d’Orléans, et de dame Marie Blanchard, de la parr, de Vimoutiers, d’une part, et Marie Delamarre, fille de Jacques et de feue Anne-Charlotte du Boullay, de la parr, de Livarot. Ce mariage fut célébré en l’église de Ste Marguerite-des-Loges.
331. – Le 29 déc. 1753, Jacques et Henry Dufresne, père et fils, marchand, bourgeois de Livarot, y demeurant constituent 150 livres en faveur de Me Jacques Dufresne, acolyte, leur fils et petit-fils, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par
Me Pierre-Louis-Antoine Desdouets, conser du roy et son contrôleur au grenier à sel de Livarot, et Pierre Brières, sr des Hautdouaires, marchand, bourgeois de Livarot, y demeurant. Fait et passé à Livarot, en la maison de Me Michel Legallois, pbrê, titulaire de la chapelle de la Pipardière.
358. – Le 15 juillet 1754, Me Pierre Morand, pbrë, curé de Livarot, âgé de 70 ans et devenu infirme, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de ME Jacques Chastel, pbrë de ce diocèse (parr. de Crouttes), et vicaire de Livarot. Il se réserve toutefois une pension viagère de 400 livres et une partie du presbytère et du jardin. Fait et passé au manoir presbytéral de Livarot, en présence de M9 Jean Provost, curé de St-Michel-de- Livet, et de Me Thomas Maheut, curé du Mesnil-Bacley. Le 5 août 1754, led. sr Chastel obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice de Livarot.
Le 16 sept. 1754, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 27 sept. 1754, le sr Chastel prend possession de la cure de Livarot, en présence de M6 Michel Le Gallois, pbrë, chapelain de la Pipardière; Me Michel Dutrait, diacre; Me Jacques Dufresne, sous- diacre; Alexandre Josse, receveur des Aides au département de Livarot,
et autres témoins.
Quand, le 5 février 1791, il s’agit de prêter le serment constitutionnel, Mr Chastel, curé
de Livarot, était retenu au lit par la maladie depuis six semaines. Il promit à la municipalité
de jurer quand il serait guéri, Le 27 mars suivant, se trouvant en convalescence, il
prêta le serment pur et simple à la Constitution civile du clergé et resta à la tête de sa
Paroisse. Le 7 octobre 1792, il prêta de plus le serment de Liberté et d’Egalité, et enfin
celui de haine à la royauté en 1797. Il passa à Livarot tout le temps de la Révolution et y
touchait encore en l’an VIII la pension que la Nation servait aux prêtres assermentés.
Après le Concordat, M Chastel ne parait pas avoir repris les fonctions ecclésiastiques. Son
nom ne se trouve pas à l’évêché sur la liste des prêtres en communion avec l’évêque de
Lx en 1802, ni plus tard dans le nécrologe de L’Ordo. Les registres de l’église de Livarot
nous apprennent qu’il demeura dans cette paroisse après la Révolution et qu’il y
mourut sans sacrements le 14 février 1809. On ne lui refusa cependant pas la sépulture
chrétienne. Archives de l’évêché de Lx et de l’église de Livarot. – Arch. du Calvados.
83. – Le 27 févr. 1755, Noël Tellot, sr du Pont, marchand, demeurant à Livarot, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Daniel Varin, acolyte de la parr, de , afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Livarot, en présence de Jean Gérard, maître d’école, demeurant à Livet-le-Baudouin, et autres témoins.
330. – Le 19 mars 1756, Philippe Le Charpentier, marchand, demeurant à Livarot, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Gabriel Deraine, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Livarot, en la demeure de Pierre Deraine, père
dud. acolyte, en présence de Me Jacques Chastel, pbrê, curé dud lieu; Me Michel Le Gallois, pbrê, titulaire de la chapelle de la Pipardière, demeurant à Livarot.
131. – Le 9 juil. 1759, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Jean de Graindorge d’Orgeville, chevr, seigr et patron du Mesnil-Durand, fils de feu Mesre François-Nicolas de Graindorge d’Orgeville, chevr, seigr et patron du Mesnil-Durand, et de feue noble dame Marguerite Lefèvre, demeurant en sa terre du Mesnil-Durand, d’une part, et noble damlle Louise-Elisabeth de Nicolle de Livarot, fille de feu Mesre Jacques de Nicolle, chevr, seigr de Livarot, Pontallery, Ste-Marguerite-des-Loges et autres lieux, mestre-de-camp de dragons, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, et de noble dame Jeanne-Françoise Davy de Vezins, demeurant à Lx, parr. St-Germain.
2. – Le 26 août 1760, dispense de bans pour le mariage entre Charles Jehenne de la Vigne, demeurant en la parr. de St-Pierre de Caen et ci-devant en celle de Quervillo, fils de Gabriel Jehenne de la Vigne, ancien garde du roy, et de dlle Marie Massot, de la parr, de Livarot,
d’une part, et dlle Anne Thiment, fille de Guillaume Thiment, bourgeois de Caen, et de dame Anne Lesauvage, de lad. parr. de St-Pierre de Caen.
130. – Le 22 juillet 1765, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jacques-Adrien Rioult, Esc1-, sr d’Ouilly, seigr de Courtonne et de Neuville, seigr et patron alternatif de St-Thibaut de Cirfontaine, fils de feu Mesre Nicolas Rioult, Escr , seigr de Neuville, d’Ouilly, et de Belleau Vaumeslin, et de noble dame Cécile- Adrienne du Houlley, dame de Courson, Courtonne, St-Thibaut de Cirfontaine, la Groudière, la Valéserie et les Essarts, de la parr, de Livarot, d’une part, et noble damlle Marie- Anne-Catherine-Charlotte de Mailloc, fille de Mesre Nicolas de Mailloc, chevr, seigr des Eteux et autres lieux, et de noble dame Marie-Anne-Catherine Alleaume, de la parr. d’Orbec.
383. – Le 25 janv. 176G, Philippe Jamot, rouettier, demeurant à Livarot, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Nicolas-Philippe Jamot, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Led. sr acolyte, se trouvant alors « au séminaire de la Grande Mission
de Lisieux, » fut représenté dans cet acte par Pierre-Philippe Jamot, son frère.
65. – Le 11 fév. 1767, vu l’attestation du sr Hervieu, chapelain de Livarot, dispense de bans pour le mariage de Jacques Manson.
209. – Le 8 mai 1767, M6 Jacques Dufresne, pbrë, curé de St-Vigor de Pontalery, demeurant au bourg de Livarot, résigne purement et simplement led. bénéfice entre les mains du seigr évêque de Lx, afin qu’il y soit pourvu par le présentateur ordinaire.
Séance tenante, noble dame Catherine-Elisabeth Desvergers, épouse de Me Louis-Marc Lauzière de Lancise, chevalier de St-Louis, ancien colonel d’infanterie, dame de Livarot, Piencourt, Manneville, et autres lieux, et patronne de Pontalery, nomme à lad. cure la personne de Me François-Charles Formage, pbre, vicaire de Beuvron. Fait et passé au
manoir presbytéral de Livarot. Le 22 oct. 1767, led. sr Formage requiert la collation dud. bénéfice. Mais, préalablement à l’examen de ses titres, le seigr évêque lui fait
observer qu’il ne présente ni son extrait de baptême ni ses lettres de tonsure. C’est pourquoi Sa Grandeur lui donne seulement acte de sa présentation pour la conservation de son droit.
Le 31 oct. 1767, la nomination à la cure de Pontalery appartenant au seigr du lieu, Monsieur Joachim-André-Louis Gossey, Escr, secrétaire du roy, Maison et Couronne de France et de ses Finances, seigneur propriétaire des fiefs, terres et seigneuries de Livarot et autres lieux, patron-présentateur au bénéfice-cure de Pontalery, demeurant à Rouen, rue et parr. St-Etienne-des-Tonnelliers, nomme à lad. cure, vacante par la démission de Me Dufresne, dernier titulaire, la personne de Me Louis-Antoine-Laurent Villot, pbrê du diocèse de Coutances. Fait et passé à Rouen. Le 4 nov. 1767, le seigr évêque donne aud. sr Villot la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Villot prend possession de la cure de Pontalery, en présence de Me François Lallemant, pbre, desservant lad. parr.; Me Jean-Pierre Le Clerc, diacre, demeurant à Pontalery, et autres témoins dud. lieu.
LIVAROT {Saint Ouen)
Curés. – P.Morand – Jq Chastel.
Vicaires. – Jq Chastel – J.-M. Hervieu – J.M Dufresne.
Prêtres de la paroisse. – Jn Dufresne – J -M. Hervieu. – M. Legallois.
Clercs. – G. Daraine – Jq Dufresne – M. Dutrait – N.-P. Jamot.
Seigneurs et notables. – P. Brière – J.-A. Desdouets – P.L.-A. Desdouets – P. Fonblanche – G. Jéhenne de la Vigne – A. Josse – T. Le Mesle – J. -F. Maillard – L. Manson – Jq A. Rioult d’Oujlly,- N. Rioult de Neuville.
Chapelle de la Pipardière. – Chapelain. – M. Legallois.
179. – Le 4 mars 1771, Mre Simon-Thomas Rambaud, chanoine de la Cathédrale et vice-gérant en l’officialité de l’Evêché de Lx, accorde dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Jacques-Hippolyte de Langliney du Saulcey, chevr, capitaine au régiment du Dauphiné, fils de feu Pierre et de noble dame Marie-Anne-Jacqueline de la Londe,
« demeurant depuis temps de droit au chasteau de Madame sa mère, parr, de Ste Honorine-le-Guillaume, diocèse de Séez, » d’une part, et damlle Jacqueline-Françoise Pottier, fille de feu Henry et de feue dame Jacqueline de Mannoury, de la parr, de Livarot.
185. – Le 3 janv. 1771, Pierre Brière, marchand, demeurant à Coupesarte, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Charles-Nicolas Le Broussois, acolyte de la pari’, de Livarot, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre, nommée la cour de la Barbotière, sise à Coupesarte et appartenant aud. sr constituant. Led. s r acolyte absent fut représenté dans cet acte par son frère, Robert Le Broussois, marchand boucher à Livarot.
195. – Le 21 janv. 1771, Guillaume Hébert, maître barillier, demeurant au bourg de Livarot, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me François Hébert, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Livarot. Led. sr acolyte, étant au séminaire de Lx, fut représenté dans cet acte par son frère, Jean Hébert, aussi barillier, demeurant avec son père.
194t. – Le 7 juin 1773, dispense de bans pour le mariage entre Me Adrien Dubois, conser du roy et son procureur au grenier à sel de Livarot, fils de feu Adrien, originaire de lad. parr., et demeurant en celle de Heurtevent, d’une part, et Catherine Duchesne, fille de Pierre,
aussi dud. lieu de Heurtevent.
201. – Le 6 juillet 1773, Me Marc-Antoine Piorry, docteur en médecine, veuf de Marie-Anne-Catherine Buisson, et fils de feu Jacques-François et de Madeleine-Thérèse Litard, originaire de la parr. De St-Savin de Poitiers et demeurant depuis plusieurs années en celle de Livarot, d’une part, et Marie-Anne Fourier, fille de feu Louis, de la parr. de St-Sauveur de Rennes et demeurant en la parr, de Châteaugiron, diocèse de Rennes.
206. – Le 22 juillet 1773, dispense de bans pour le mariage entre Louis-Auguste Héroult, Escr, sr de la Bergerie, valet de chambre du roy, fils de Mr Louis Héroult, sr des Portes, et de dame Marie-Magdeleine Duquesney, de la parr. de Livarot, d’une part, et dlle Marie-Louise Froudière, fille de feu François et de dame Marie-Françoise Brière, de la parr, de Chaumont.
396. – Le 12 sept. 1774, la nomination à la chapelle de N.-D. de la Pipardière, en la parr. de Livarot, appartenant au seigr du lieu, Mesre Pierre-François, chevr, marquis de Fresnel, seigr de Mathieu Périers Anguerny et la Pipardière, nomme à lad. chapelle, vacante par
la mort de Me Michel Le Gallois, pbfé, dernier titulaire, la personne de Me Michel Outrait, pbrë du diocèse de Lx, vicaire de Heugon. Donné au château de Mathieu, diocèse de Bayeux. Le 20 sept. 1774, le seigr évêque donne aud. sr Dutrait la collation dud. bénéfice. Le 11 oct. 1774, le sr Dutrait prend possession de la chapelle de la Pipardière, en présence de Me Antoine-François Corbelin, curé de Heugon; Me Jacques Chàtel, curé de Livarot; Me Nicolas-Philippe Jamot, pbfë, chapelain de la Charité de Livarot, et Me Pierre-Louis-Antoine Desdouets, conser du roy, son contrôleur au grenier à sel dud. lieu de Livarot, y demeurant.
152. – Le 19 décembre 1775, la nomination à la chapelle de N.-D. de la Pipardière, en la parr, de Livarot, appartenant au seigr du lieu, haut et puissant seigr Pierre-François, chevr, marquis de Fresnel, seigr de Mathieu, Périers, Anguerny, la Pipardière et autres lieux,
nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de Me Michel Dutrait, pbrë, dernier titulaire, la personne de M6 Louis-François Retout pbrë, du diocèse de Séez, vicaire de la parr, de St-Hilaire-le-Pigeon aud. diocèse. Donné à Mathieu, diocèse de Bayeux, au château dud. seigr.
Le 29 décembre 1775, le seigr évêque donne aud. sr Retout la collation dud. bénéfice. Donné au Palais épiscopal de Lx. Le lendemain, le sr Retout prend possession de la chapelle de la Pipardière, en présence de Me Charles-Auguste Bonnet de Monville,
vicaire de Ste Marguerite-des-Loges, bachelier en droit en l’Université de Caen; Pierre-Louis-Antoine Desdouets, contrôleur au grenier à sel de Livarot, et autres témoins.
98. – Le 28 janv. 1780, Pierre Cellerin, marchand, demeurant à Livarot, constitue 150 livres de rente en faveur de son cousin-germain, le sr Jacques-Georges Cellerin, acolyte de Vimoutiers, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une
cour, nommée Charmonnet, sise à Livarot près du chemin de Vimoutiers.
Fait et passé en l’étude de Me François Girette, notaire à Vimoutiers.
Led. Sr acolyte, présentement au séminaire de Lx, fut représenté dans cet acte par son frère, le sr Jean Cellerin, marchand, demeurant au bourg de Vimoutiers.
Mr Cellerin était vicaire de Camembert à l’époque de la Révolution. Il refusa le serment
schismatique et partit en 1792 pour l’Angleterre. Il se retira à Common, chez M. Thomas,
Dean Street, 11. Il y passa la Révolution et après le Concordat, il fut nommé vicaire
de Vimoutiers. Il mourut dans ses fonctions le 10 mars 1818. (Archives de l’Orne. – Mss
de Reux. -Archives municipales de Vimoutiers.)
91. – Le 5 mars 1785, Robert Allaire, marchand, demeurant à Ste Marguerite-des-Loges, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre-Thomas Bailleul (2), acolyte de Livarot, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Gabriel Morel,
marchand, oncle maternel dud. sr acolyte, demeurant à Livarot, et autres cautions. Fait et passé aud. lieu de Livarot. Led. sr acolyte absent fut représenté dans cet acte par son beau-frère, le sr Pierre Allaire, marchand, demeurant aud. bourg.
Mr Bailleul était vicaire de Livarot en 1701. Après un préambule très catholique il
prêta serment à la Constitution civile du clergé. Le Directoire, sans faire attention au préambule, accepta le serment et M1 Bailleul fut élu curé constitutionnel du Mesnil-Durand le
13 avril de li même année: il refusa ce poste. Voyant que l’on avait travesti sa pensée contenue toute entière dans son préambule, il finit par rétracter son serment. Le vicaire de Livarot remplit encore ses fonctions dans la paroisse jusqu’au 5 novembre et il fut remplace
par Fr.Rich. Leroy, prêtre assermenté. Me Bailleul se retira à Rouen, place Voltaire; puis
au mois de septembre 1792, il émigra en Angleterre. Déjà atteint d’une phthisie fort avancée,
il succomba presque en arrivant à Londres. (Archives du Calvados. – Archives de
l’hôtel de-Ville de Rouen. -.- Archives municip. de Livarot – Mss de Reux.)
179. – Le 15 avril 1780, furent ordonnés diacres: Me Pierre-Thomas Bailleul, de la parr, de Livarot; ordonnés prêtres Le 7 avril 1787.
116. – Le 23 avril 1787, dispense de bans pour le mariage entre Me Louis Aubert, docteur en médecine, fils d’Antoine et de Jeanne Lacroix-Lepelletier, originaire de la ville de Caen et demeurant à Livarot, d’une part, et dlle Anne-Françoise-Marguerite Morin, fille de feu
Pierre et d’Anne -Françoise -Marguerite Manchon, de la parr, de St-Pierre-sur-Dives, diocèse de Séez.
158. – Le 25 juin 1787, dispense de bans pour le mariage entre M François-Pierre Le Roy, avocat en parlement, fils de feu François et de dame Marie-Elisabeth Pigis, originaire de la parr, de Livarot et demeurant en celle de St-Désir de Lx, d’une part, et demlle Juliette
Gislain, (ille de Jacques-Edouard et de dame Marie Thomas, originaire de la parr, de Pontchardon et demeurant en celle d’Orbec. – Suit la dispense de parenté du 3e au 4e degré, obtenue en cour de Rome par lesd. parties.
150, – Le 4 févr. 1790, le seigr évêque, vu la requête de Pierre-François Quemin, de la parr, de Livarot, et de Marie-Marguerite Beloeil exposant qu’ayant toujours ressenti une vive inclination l’un pour l’autre, ils se sont compromis ensemble au point que lad. Marie
Beloeil trouverait difficilement un autre parti; vu l’empêchement de parenté au second degré puis s’oppose à leur mariage; vu « que dans les circonstances présentes, la voie du recours au souverain Pontife étant fermée, ils ont lien de penser que nous sommes rentrés dans tous
nos doits et qu’ils peuvent s’adresser à Nous avec confiance pour pourvoir à leur vrai et pressant intérêt: » Sa Grandeur les. dispense du susd. empêchement.
138. – Le 2 oct. 1790, dispense de bans pour le mariage entre Hippolyte- Benjamin de Malleville, fils de feu Louis-Pierre et de Marie-Anne Poisson, de la parr. De N.-D. de Préaux, d’une part, et Aimée-Marie-Françoise Héroult de la Bergerie, fille mineure de feu Louis-
Augustin et de feue Marie-Louise Froudière, originaire de la parr, de Livarot et demeurant en celle de Chaumont.
LIVAROT (St-Ouen)
Curé – Jq Chastel.
Vicaire. – N.-Ph. Jamot.
Prêtre de la paroisse. -N.-Ph. Jamot.
Clercs. – P.-T. Bailleul – F. Hébert – C.-N. Le Broussois.
Seigneurs et notables.-L. Aubert – P.-L-A. Desdouets – F. Doisy – A. Dubois.- A. Dubois fils – L. Héroult des Portes – L.-A. Héroult de la Bergerie – G. Launey – G. Lefortier – F. Leroy – F.-P. Leroy, XLI. 158.- L. Manson – L.-F. Pichonnier- M.-A. Piorry – M.-A. Fourier – H. Pottier.
Chapelle de la Pipardière (N.-D.) – Chapelains. – M. Legallois – M. Dutrail – L.-F. Retout Patron. – Le seigneur du lieu.- P. -F. de Fresnel.
Ecole de Livarot.
Le Regime De La Liberté Des Cultes Dans Le Département Du Calvados
Pendant La Première Séparation – Raoul Patry.
Extraits.
Mais à Livarot, dans le même district, l’église est ouverte, Jacques Châtelier, ci-devant curé de cette commune, et son confrère Louis-François Retout, qui ont fait acte de soumission aux lois, y disent la messe tous les jours, l’un à 10 h., l’autre à 7 h.
Arch. dép. Canton de Livarot. Registre des Délibérations, 7 et II messidor.
Le 7 messidor s’est devant, nous présenté le citoyen Jacques Châtel, ci-devant curé de cette commune [Livarot], lequel a dit qu’en vertu de la loi du 11 prairial dernier concernant la célébration des cultes dans les édifices qui y étaient originairement destinés, que son intention est d’exercer le culte catholique qu’il a toujours professé, dans l’église de ce lieu, pourvu toutefois qu’elle soit décorée des ustensiles nécessaires à ce même culte, et se soumet aux termes de l’art. V de la dite loi aux lois de la République, dont du tout il nous demande acte de sa présentation et de sa dite soumission.
– A Livarot, c’est Dufour, juge de paix du canton, qui recueille chez lui son frère Charles, prêtre réfractaire, et ceci avec l’autorisation du département, si bien que le commissaire près les tribunaux civil et criminel du Calvados est obligé de s’adresser au commissaire général pour que Dufour soit conduit à la maison de réclusion.
La Déportation Du Clergé Orthodoxe Pendant La Révolution. .
Bailleul (Pierre-Thomas), vicaire de Livarot, Calvados, 31 ans, passeport délivré par le district de Rouen, le 4 septembre, pour Ostende par I ‘Angleterre.
Dufresne j. (Jacques), curé de Mesnil-Durand, Calvados, 60 ans, passeport délivré par le district de Rouen, le 18 septembre. Né a Livarot, le 12 décembre 1732, mort à Livarot, !e 13 avril 1803; il fut député du Clergé aux Etats-Généraux, et avait était nommé curé de
Saint-Jacques de Lisieux en 1802.
L’enseignement Archéologique Dans L’évêché De Bayeux – M. Charles Vasseur.
LIVAROT, bourg de. Normandie (Calvados). Destruction de son ancienne église, bâtie par les barons de Livarot et remplacée par une autre où figurent pêle-mêle du XI° siècle, du XII°, du XV°, du Louis XIV et même du Louis XV.-
Colombier important.
L’église de Livarot. L’ancienne, en effet, était trop basse, trop étroite et peu en harmonie avec l’importance du gros bourg de Livarot; mais, grâce à l’initiative de M. le curé, puissamment secondé par l’homme de goût qui a dirigé les travaux d’Heurtevent, le choeur d’abord a été réédifié avec une élégance digne des belles églises du XVe siècle.
Qu’était cette ancienne église de Livarot, trop basse, trop étroite, et peu en harmonie avec l’importance du gros bourg, le gable indique, ce me semble, une élévation suffisante, ou il yaurait de bien grands hommes à Livarot. Je pourrais, au besoin, produire aussi un plan de l’édifice, relevé par moi avec le plus grand soin; mais il suffira de dire que la grande nef, avec ses bas-côtés, mesurait en œuvre 36 pieds sur 52; le chœur,33 sur 36. Ce dernier, il est vrai, n’avait pas de déambulatoire, ce qui gêne singulièrement les processions. L’édifice appartenait tout entier au style ogival tertiaire: il est des villes qui n’en possèdent pas de meilleur. Les fenêtres avaient conservé leurs meneaux. Les bas-côtés seuls étaient voûtés en pierre. Dans la grande nef et dans le chœur on retrouvait cette forêt de bois de charpente, si déplaisante pour le panégyriste d’Heurtevent. Mais, pour les gens qui savaient y lire, cette voûte était richement sculptée des plus délicats motifs employés par les artistes du règne de François Ier; le tout entremêlé de nombreux blasons aux armes de la maison de Ferrières, avec ses alliances. Il restait aux fenêtres des fragments de vitraux de la Renaissance. Otez les toiles d’araignée, ornez les autels suivant les prescriptions liturgiques et rien ne faisait outrage à la dignité du culte.
Mais cette église, bâtie par les barons de Livarot, avait un vice d’origine. On bâtit à Paris, à Rouen, à Caen, il faut aussi bâtir à Livarot; il faut que les habitants de ce gros bourg, dont je ne nie pas du reste l’important commerce de fromages, possède une véritable cathédrale. Chœur avec bas-côtés et chapelles absidales: on le voit, rien n’y manque. Colonnes de briques, dûment revêtues de plâtre, crossettes, feuillages, rosaces, colonnettes portées sur des consoles, fenêtres flamboyantes, voûtes informes en plâtre: du XIIe siècle, du XIII, du XVe, du Louis XIV et même du Louis XV; tout y figure pêle-mêle. Je fais grâce au lecteur d’une description plus détaillée. Je veux même oublier les vitraux. J’emprunterai seulement deux phrases à l’éloquent anonyme, auteur de l’éloge de l’église d’Heurtevent. Déjà, en 1860, il faisait publier par le Normand, une description, fort vive vraiment, de l’église de Livarot (la cathédrale). Il formule cependant deux critiques: « A l’extérieur l’effet n’est pas heureux, il ne pouvait en être autrement: vouloir imiter la partie provisoirement conservée eût été une idée mal conçue. » C’est donc l’ancienne construction qui fait tort à la neuve. Telle a été mon impression quand je l’ai visitée. On pourrait croire aussi que j’ai critiqué trop sévèrement la pureté des détails: écoutez ! « Peut-être nos archéologues regretteront-ils que cette église ne paraisse pas d’un seul jet et qu’il y ait un certain mélange des divers styles de l’époque ogivale, mais quiconque la visitera sans prévention conviendra que ce mélange est assez heureux. Dans nos vieilles églises n’aime-t-on pas à retrouver des ornements qui appartiennent à diverses époques; et puisque nous voulons imiter nos pères, pourquoi ne serait-il pas permis de leur emprunter leurs meilleures conceptions? » Oui, nous voulons imiter nos pères. Nos pères respectaient les œuvres de leurs prédécesseurs, faites-vous comme eux ?
Vous savez peu leur manière d’agir! De nouveaux besoins se faisaient-ils sentir, on agrandissait l’église, on y ajoutait des chapelles, un transept, une nef; mais on conservait soigneusement la majeure partie de l’édifice primitif. Voilà pourquoi vous trouvez parfois des styles différents dans une même église. Comprenez-le, mais avez-vous vu quelque part que les architectes du XIIIe siècle aient bâti comme au XIº; ceux du XVe comme au XIIIe? Ils avaient trop de génie pour se livrer à un mélange que notre siècle seul pouvait préconiser, parce que cet éclectisme est un indice d’impuissance.
Histoire de l’ancien Évêche de Lisieux – H.de Formeville.
LIVAROT, sur la rivière de Vie, est de l’élection de Lisieux. La cure, qui a pour patron saint Ouen, est à la nomination de l’abbé du Bec, et a six cent cinquante communians. Il y avait un monastère de religieuses Bénédictines, qui y avait été fondé, l’an 1650 avec des religieuses de Vignats), par Nicolas de Dames, écuyer, sieur de la Milleraye; il a été transféré à Vimoutiers par lettres -patentes de l’an 1686.
Ce bourg est également l’un des plus anciens connus dans le sud du Pays d’Auge. Le seul texte le citant est un diplôme perdu d’Herluin, fondateur du Bec (vers 1075), dont on ne possède que des extraits publiés en 1612 par Dom Jean Picard. Le passage concernant le bourg de Livarot est le suivant «…Willielmus Crispinus… dédit etiam de telonio burgi Livarolt XL solidos praeter supradicta dona ». Ce bourg de Livarot fut fondé avant 1066 ainsi que le prouve un autre passage: «hanc donationem confirmavit Willielmus rex Anglorum, cum esset cornes Normannorum». Le donateur ne peut être que ce même Guillaume Crespin, premier du nom, contemporain de Guillaume le Conquérant, qui donna également à l’abbaye du Bec le droit de présentation à la cure de Saint-Ouen de Livarot. Les Crespin étaient alors seigneurs de Livarot et châtelains de Tillières.
Il s’agit ici d’un bourg seigneurial et peut-être même castrai: tout dépend de l’époque à laquelle fut construit le château de Livarot sur lequel nous n’avons pu obtenir aucun renseignement; nous savons seulement que ce château fut pris par les Anglais vers 1356. Histoire de Lisieux: ville, diocèse et arrondissement – M. Louis Du Bois
Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo – Prospections GRAPPA.
– Sur le bord de la Vie, emplacement d’un ancien château féodal entouré de fossés (7). A noter en outre: « Le Vallot » (Vallum), La ferme des Vallots , La ferme du Parc » (8).
(7) Guilmeth, Le bourg de Livarot. S. d.. in-B, p. 27. – Caumont Stat.
Monu. » V, p. 678. (Cad. A, 269-270). ‘
(8) Ferault-La rue, Monograp. de Livar’ot, s. d. (vers 1885), mss. Archives du Calvados.
Canton de Livarot Livarot. – Il existe à 600m m. environ de l’église un « Champ de Bataille ». (Cad., B, 48-52).
Histoire de Lisieux: ville, diocèse et arrondissement – M. Louis Du Bois
Extraits.
LIVAROT, autrefois Livarrou, puis Livarrot.
Ce bourg, devait être fortifié dès le tems où les Mont-Gomeri avaient bâti leur château qui en est peu éloigné: ainsi il remonterait au-delà du XIe siècle. C’était un fief de Haubert qui comprenait Le Pont-Àleri, Cheffreville, Les Loges et Tonancourt.
Gilbert Crêpin qui était seigneur de Livarot, et déjà célèbre par ses exploits guerriers, combattit avec succès à cette bataille d’Hastings (le 14 octobre 1066) qui assura l’Angleterre à Guillaume-le-Conquérant.
Le fils de Gilbert Crêpin fut moins heureux le 27 septembre 1106: il fut fait prisonnier à la bataille de Tinchebrai qui ravit à Robert II, légitime souverain, le trône et la liberté; il ne fut pas plus heureux en 1119 à la bataille de Brenmule dont tous les historiens ont défiguré le nom sous celui de Brennevilte.
Parmi les terres que possédait au XIIIe siècle la famille du trouvère Raoul baron de Ferrières, nous remarquons Livarot. En 1356, le château de Livarot fut pris par les Anglais qui le rendirent en 1365.
1562. Les Anglais s’emparent de la forteresse de Livarot. 1565.Pierre, Baron de Tournebu, négocie avec les Anglais, la reddition de la forteresse de Livarot, moyennant douze mille francs d’or, et, pour payer cette somme, il l’impose sur les sergenteries de Troarn et de Varaville. Le Roi ratifie cette négociation et l’assiette de la somme.
Livarot fut possédé dans le XVe siècle par la famille de Grailli (le Captai de Buch), et le 13 mars 1559 par François de Damart, comme mari d’Isabelle d’Arces (M. – Copie du contrat de mariage de François de Dammas seigneur de Brives et de demoiselle Isabeau d’Arces, contenant engagement de la terre de Livarot, en date du 4 mars 1519(1520) Bulletin De La
Société Historique De Lisieux Année 1875. No 6).
De cette dernière famille la baronnie de Livarot passa dans la famille d’Oraison par le mariage d’André d’Oraison qui épousa Jeanne d’Arces, sa cousine germaine. Le baron de Livarot (fils d’Antoine d’Arces que l’on appelait le Chevalier Blanc), ce d’Arces qui tenait de sa mère, Françoise de Ferrières, la terre de Livarot, fut un des infâmes mignons de Henri III: il fut l’un des six tenans au fameux duel du 27 avril 1578, au marché aux chevaux à Paris. Il fut tué dans un autre duel, à Blois, le 2 mai 1581 par le marquis de Pienne. C’est le cas aussi de répéter ici qu’il est faux, quoi qu’en ait dit le sieur Guilmet, qu’un baron de Livarot commandait à Lisieux à l’époque de la Saint-Barthélemi en 1572. Le premier officier de ce nom, qui figure sur la liste des commandans de la ville, est César d’Oraison en 1653(1), c’est-à-dire près de 80 ans après le massacre dont il s’agit.
Il eut pour fils et successeur Jean d’Oraison qui, comme lui, prenait le titre de marquis depuis que Henri III avait érigé en marquisat la terre de Livarot. Le dernier marquis de Livarot commandait, en 1789, dans la première division (Flandre), comme maréchal-de-camp. Sa soeur avait épousé le baron de Ménil-Durand.
Le fief de La Pipardière dépendait de la Terre de Livarot. En 1559 Philippe de La Haye tenait ce fief, comme Jean Thuillier celui de Cheffreville, et Jacques de Neuville celui des Loges où le seigneur de Livarot avait droit de tenir deux foires par an.
Il est déjà question de la foire Sainte-Croix en 1539; celle de Saint-André n’est guère moins ancienne. En 1712, le gouvernement établit des casernes à Livarot; un grenier à sel y fut créé en 1725, en même tems qu’à Lisieux.
Le château de Livarot, qui était encore une place forte en 1364, époque à laquelle Charles le-Mauvais, roi de Navarre, le rendit à la France, capitula avec Dunois à la fin de 1448. Il ne tarda pas à être rasé. On en voit encore l’emplacement sur la rive droite de la Vie dont l’eau servait à emplir ses fossés.
Ce fut le 24 octobre 1650. que Léonor 1er de Matignon fit commencer à Livarot la construction du couvent des Bénédictines.
(1)César d’Oraison, chevalier, marquis et châtelain de Livarot, gouverneur de Lisieux, chevalier de l’ordre, marié à Catherine de Longchamp, produisit ses titres lors de la recherche de de Marie. (Bibl. mun. de Rouen; manuscrits, fonds Martainville, Y. 93, t. V, p. 418.)
Oraison (César d’), marquis de Livarot, sous-lieutenant des gendarmes bourguignons, tué à la bataille de Fleurus, en 1690.(L’impot du sang – Hozier, Jean François Louis.)
Charlotte-Elisabeth d’Oraison apporta plus tard Livarot à Charles Nicolle, sieur de Bricqueville, fils d’un receveur des tailles de Coutances. (Génér. d’Alençon, p. 171.)
A cette époque, et depuis un temps fort reculé, il existait à Lisieux, comme dans beaucoup de villes fortifiées , un corps permanent de milice bourgeoise, placé sous les ordres d’un capitaine-gouverneur. A l’époque dont il est ici question, ce capitaine était Cesar d’Oraison, baron de Livarot.
La terre de Livarrot, à M. d’Oraison, gouverneur de Lisieux; vaut 6 m. I. t. de rente. Son fils aisné se nomme le marquis de Longchamp, cy-devant capitaine de cavalerie.
Monstres du bailliage d’Evreux.
Jehan de la Haye, écuyer, seigneur de la Pipardière se présenta en habillement d’archier, monté et armé suffisamment à deux chevaux.
César de Fresnel seigneur de la Pipardière et Françoise de Voisin sa femme: d’argent au chevron d’azur chargé de trois besants d’or, accompagné en chef de deux lions de gueules affrontés et en pointe d’un arbre arraché de sinople
Accolé d’or à deux fasces de gueules (d’Hozier 31)
Histoire et généalogie de la famille de Maugiron, en Viennois, 1257-1767 – H. de Terrebasse.
François III de Maugiron, transigea, 25 novembre 1525, à raison de l’héritage de nobles Estienne, Claude et Guyot Lambert et de feu son mari.
Elle lui fit, la même année, donation des maisons fortes de la Roche et de la Magdeleine cette dernière acquise par son mari d’honnête Guillot, de Lyon, en 1509.
Louise de Rabutin teste le 8 mai 1556, à l’âge de soixante-quinze ans; élit sa sépulture au couvent des Cordeliers de Sainte-CoIombe-lez-Vienne; lègue à son neveu M. de Bourbilly ses biens de Bourgogne; institue pour son héritier universel Guy d’Arces, fils de Jean d’Arces, baron de Livarot, et pour son exécuteur testamentaire, ledit Jean d’Arces, seigneur de la Bastie, baron de Livarot, son féal ami, mari de défunte Jeanne de Maugiron, nièce de son mari.
Guy d’Arces, dit le jeune Livarot, guidon à la compagnie de Laurent de Maugiron, son oncle, 1573-1576, entra au service du duc d’Alençon comme écuyer d’écurie, passa à celui du roi Henri III et resta un des deux survivants dans le duel des Mignons.
On le trouve au siège de la Mure, en 1580, avec le régiment de Livarot.
Loyse de Rabutin, veuve de François III de Maugiron, grand’tante de Guy d’Arces, l’avait nommé héritier universel, par son testament du 8 mai 1556.
Jeanne d’Arces, sa soeur d’un second lit, épousa, par contrat du 10 juin 1583, André de Laigue d’Oraison, seigneur de Boulbon et de Soleillas, en Provence, chevalier de l’ordre du roi, maître de camp des vieilles bandes françaises, fils puîné d’Antoine d’Oraison, vicomte de Cadenet et de Marthe de Foix-Meilhes. André, suivant un abus commun à cette époque, avait été nommé, par le roi, évêque de Riez, vers 1576; mais, n’ayant pas reçu la consécration épiscopale et entraîné par sa passion pour les armes, il se démit de son évêché et embrassa, momentanément, la R. P. R. (?). Les biens des d’Arces de la branche de la Bastie tombée en quenouille, à la suite du décès de Guy, passèrent dans la famille des de Laigue d’Oraison, seigneurs de Boulbon et de Livarot, par le mariage de Jeanne.
(1)Jean de Ferrières, seigneur de Livarot, etc., prêtre, protonotaire apostolique, maître des requêtes au parlement de Normandie, 1479-1485, eut d’Aymare Joffrey, du Dauphiné, quatre filles légitimées par rescrits d’Innocent VIII et d’Alexandre VI entérinés au parlement de Rouen, 19 février 1507:
Renée, femme 1° de Jacques de Montigny; 2° de Christophe de Montberon;
Catherine, femme de François de Pons, sr de Bergerac;
Marguerite, femme de Philibert d’Arces, frère d’Antoine, morte 11 juin 1518.
Françoise, femme d’Antoine d’Arces, dit le chevalier Blanc, sr de la Bâstie et de Lissieu, lieutenant général au royaume d’Ecosse où il fut assassiné, en septembre 1517, laissant pour héritier son fils Jean II, mari de Jeanne de Maugiron.
Jeanne de Maugiron épousa, vers 1544, Jean II d’Arces, seigneur de la Bâstie-Meylans, Montbive, Crespol, en Dauphiné, Lissieu, Condrieu, en Lyonnais, baron de Livarot et de Ferrières, en Normandie, chevalier de l’ordre du roi, gentilhomme de sa chambre, maréchal de camp, commandant le régiment de Livarot, au cours des diverses guerres civiles; elle décéda avant 1556, laissant un fils, Guy.
Jean d’Arces se maria, en secondes noces, à Isabelle de Theys, dame de Sylans, mourut en juin 1590.
Armorial du Canada français. 1ère série – E. Z. Massicotte et Régis Roy.
FRESNEL DE LA PIPARDIERE (Joseph-Antoine de).
Connu sous le nom de:
Joseph Antoine Dufresnel. – Joseph Antoine Defrenel. – Sieur Joseph-Antoine De Frenel de la Pipardière. – Joseph-Antoine De Frenel, seigneur de Viette. -Enseigne Joseph-Antoine De Frenel. – Joseph-Antoine De Fresnel.
Il est baptisé en 1662 à Livarault, Lizieux, France. Il épouse Jacqueline Chorel fille de Marie-Anne Aubuchon et Sieur François Chorel de Saint-Romain dit Dorvilliers le 25 novembre 1694 à Champlain, Québec, Canada. Il épouse Marie-Anne Delamarque fille de Marie Pournin et Jacques de la Marque le 21 février 1712 à Laprairie, Montérégie, Québec. (Généalogie.quebec)
D’argent, au chevron d’azur chargé de trois besants d’or, accompagné en chef de deux lions affrontés de gueules, armés et lampassés de sable et en pointe, d’un frêne de sinople. (Recherches de la nobl., Généralité de. Caen, par (hamillard).
A travers le passé du Calvados: glanes, traditions souvenirs. – G. Lesage.
Livarot II y a cent ans
Il est situé sur la rive droite de la Vie, à laquelle il touche par son extrémité ouest, au point d’intersection des deux superbes routes d’Honfleur à Alençon et de Falaise à Rouen; l’une royale et l’autre départementale, passant toutes les deux sous la vallée; la première dans le sens longitudinal, la deuxième transversale.
Le centre du bourg et la place du marché qui est la plus importante, se trouvent au nœud des deux routes précitées. On ne compte encore que quatre rues principales qui, suivant leur direction à partir de la place, se nomment rue de Lisieux, rue d’Orbec, rue de Vimoutiers, rue de Falaise. Il y a en outre deux petites rues, nommée l’une, la rue Neuve, l’autre la rue Traversière.
Toutes ces rues sont généralement larges et droites. Le ruisseau ou douet Fleury, qui coule du sud-est au nord et passe au midi du bourg, dans les jardins même, peut en tous temps suffire aux besoins de la population. Il se jette dans le bieu du moulin.
L’église, les halles, la fontaine de la place du marché et le grand pont, sont les seuls monuments qu’il y ait à voir à Livarot.
L’église est à l’extrémité est du bourg, à droite en montant et sur le bord de la route d’Orbec, presque au pied de la côte. Cet édifice est fort ancien et tout lézardé. Le cimetière dans lequel il est construit a, du côté de la rue, 69 mètres: s’il est convenable qu’il soit hors du bourg, il est fâcheux pour les habitants qu’il en soit ainsi de l’église.
Viennent ensuite les halles, situées rue d’Orbec, dont elles occupent le milieu, sur une longueur de 81 mètres et une largeur de 6. Elles sont fort mal construites et n’ont de remarquable que leur grande longueur et leur proximité du plus grand nombre des habitants.
La fontaine, située à l’extrémité ouest des halles, est de fort bon goût et construite en superbe granit de Bte-Opportune. Sa vasque est un octogone régulier. Le fût de la colonne repose sur une base carrée, et est terminé par un chapiteau surmonté d’un globe, le tout à six mètres de hauteur.
Cette fontaine fournit à tout le quartier de l’eau en abondance, mais de mauvaise qualité. On pouvait en avoir de meilleure en faisant quelques frais de plus.
Le grand pont, nouvellement bâti sur la Vie, vers l’extrémité sud de la rue de Falaise, 76 mètres au-delà du ponceau jeté sur le biez du moulin, est d’une seule arche en briques, avec ceintres, parapets et bornes en granit d’Alençon, qui n’est pas à beaucoup près aussi beau que celui dont on a construit la fontaine. Du reste, le pont est d’une belle largeur et bien conditionné. Il est de la façon de M. Pattu, ingénieur en chef.
La longueur de la rue de Vimoutiers, depuis le centre de la place du Marché jusqu’au chemin qui conduit au hameau du Champ-Monnet, qui, par la suite, sera un faubourg de Livarot, est de 185 mètres.
La rue de Lisieux, partant de la place précitée jusqu’à la maison de M. Onfroy inclusivement, a 246 mètres de longueur.
Ces deux rues déterminent la plus grande largeur actuelle du bourg.
Sur le bord septentrional de la rue de Falaise, est une grande maison formant les trois quarts d’un carré que l’on appelle le château de Livarot, mais qui n’en a que le nom. C’est néanmoins l’habitation la plus considérable du bourg.
A 50 mètres de là, vers le nord-est, on voit une motte circulaire, dont la circonférence extérieure à 9,4 mètres et la circonférence intérieure 74, ce qui donne au fossé d’enceinte 10 mètres de largeur. Le sol de la motte est élevé de 5 mètres environ au-dessus du niveau du biez du moulin. C’est l’emplacement d’un ancien château qu’on dit avoir été habité au XIVe siècle par Charles 1er, roi de Navarre, surnommé Charles-le-Mauvais, le même qui fit assassiner le connétable de France, La Cerda. On commence à détruire la motte précitée.
A 50 mètres de l’a, au nord-ouest, se trouve le moulin à blé de Livarot, à deux tournants, occupant 3 ou 4 personnes.
La population de cette commune était, en 1831, époque du dernier recensement officiel, de 1.174 habitants, dont 872 dans le bourg.
Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l’Eure – Charpillon
En 1223, Henri de Neubourg fit différentes donations au Bec, parmi lesquelles figurent 60 s.
pour l’obit de sa fille Marguerite, dame de Livarot. L’ABBAYE DU BEC. Voici l’épitaphe de Marguerite de Livarot, fille de Henri de Neubourg, morte en 1223:-Cy gist Madame Marguerite iadis dame de Livarou. Diex ait mercide lame delle. Amen. Chron. Becc. auct. et illust., fol. 305.
Crespin du Busc, ler du nom, était en 1453, seigneur de la Harengère; il avait épousé Robine de Livarot qui lui avait apporté la Londe et le Boutillier, dont il eut Crespin du Busc, II° du nom, seigneur de la Hare gère en 1490.
Crespin du Bue, III° du nom, fut excusé en 1470 à la montre de la châtellenie de Vernon, pour être occupé à la garde de la tour de Vernonet; il épousa Robine de Livarot, qui lui apporta différents fiefs, entre autres celui du Boutellier, qu’il vendit en 1472 à Louis Lambert, moyennant 100 L.
Robert du Neubourg, II° du nom, baron de Livarot, seigneur de Houlbec, mourut en Gascogne, en 1297, laissant de Marguerite de Ferrières, un fils nommé Henri.
Henri du Neubourg, baron de Livarot, seigneur de Houlbec, épousa Jeanne de Friardel,.et mourut en 1329. Leur fils, Robert III, du Neubourg, prit alliance avec Jeanne Mauvoisin de Rosny, et mourut le 15 juin 1332, laissant deux fils.
Dans le partage des biens de la succession de Robert III, Houlbec fut attribué à son second fils, Bindaut du Neubourg, qui est cité dans l’armorial dressé en 1370, et qui mourut sans enfants, laissant sa succesion à son frère aîné, Robert IV. Celui-ci eut d’Alix de Tournebu, Jeanne, dame de Livarot, et Marguerite, dame de Houlbec.
En 1522, N.-D. Françoise de Ferrières, dame de Montfort, de Préaux, etc. présente à Livet-en-Ouche; elle avait épousé Antoine d’Arces, dont Nicolas et Jean, baron de Livarot, un des mignons de Henri III, tué en duel.
Dictionnaire De La Noblesse – De La Chenaye – Desbois
Jean-François le Provost , né le 7 Mai 1669 , élevé aux Cadets Gentilshommes à Cambray , ensuite Lieutenant au Régiment de la Reine, Infanterie, mort à Livarot en Normandie, le 10 Février 1694;
Antoine d’Oraison Vicomte de Cadenet, Chevalier de l’Ordre du Roi, Capitaine de 50 hommes d’armes, un des plus grands Seigneurs de la Province, devint Chef des Religionnaires du Pays , et épousa , le 29. Décembre 1542 , Marthe de Foix , veuve du Comte du Bar de Graffe, fille de Jean Vicomte de Meilhes , et d’Anne de Villeneuve-Trans, dont:
1° François;
2° André, tige des Comtes de Boulbon et de Livarrot, rapportés ci-après;
3° François, Seigneur de Venterol;
4° Marguerite, mariée à Gaspard de Glandevês, Baron de Faucon;
5° Catherine, épouse de Gaucher de Quiqueran , Baron de Beaujeu.
André d’Oraison , Seigneur de Boulbon et de Soleillas, fils puîné d’Antoine, et de Marthe de Foix-Meilhes , Chevalier de l’Ordre du Roi, Mestre-de-Camp des Vielles Bandes Françoises, épousa, le 10 Juin 1583, Jeanne d’Arcy, (d’Arce ?) fille et héritière de Jean, Seigneur de la Bâtie, et de Livarrot en Normandie, dont un fils et deux filles , mariées dans les Maisons de Brancas – Cereste, et de Pontevès-Costelar.
Archives Généalogiques Et Historiques De La Noblesse De France.
X. François de Foresta , IIe du nom , seigneur de Rougiès , second fils de Jean-Augustin et d’Anne d’Albertas, naquit à Aix le 14 octobre 1557. Il fut pourvu, par lettres datées de Blois en 1587 , d’une charge de conseiller au parlement de Provence , dans laquelle il fut reçu le 21 novembre de cette année, et fit son testament le 5 février 1672. Il avait épousé:
1°. Marthe de Glandevez
2°. Claudine d’Adrëmar de Castellane-Monteil de Grignan, morte le 5 septembre 1651.
Du second lit:
Gabrielle de Foresta , née le 5 novembre 1601. Elle épousa Alphonse, marquis d’Oraison , comte de Boulbon , seigneur de Soleillas, etc. , fils d’André d’Oraison, seigneur de Boulbon et de Soleillas, chevalier de l’ordre du Roi, mestre de camp des Vieilles-Bandes françaises , et de Jeanne d’Arce dame de la Bâtie et de Livarot, en Normandie.
La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados.
César d’Oraison, seigneur de Soleillas et baron de Livarot.
Celui-ci appartenait à une des premières familles de la Provence, d’origine napolitaine. Philibert d’Aqua, grand chambellan du roi René, avait épousé Louise d’Oraison, héritière d’une ancienne maison, dont ses descendants adoptèrent le nom. Son arrière-petit-fils, André d’Oraison, seigneur de Soleillas et comte de Boulbon, mestre de camp des vieilles bandes françaises, chevalier de l’Ordre, épousa Jeanne d’Arces, seule fille et héritière de Jean d’Arces, seigneur de la Bastie en Dauphiné, baron de Livarot,(1) et soeur de Guy d’Arces-Livarot, un des mignons de Henri III, tué en duel le 4 mai 1581.
De ce mariage étaient sortis quatre fils:
Louis, l’aîné, mourut jeune, non sans laisser beaucoup de dettes;
Le second, Ozias d’Oraison, quitta le monde et la charge de gentilhomme de la chambre de Monsieur, le frère de Louis XIII, Gaston duc d’Orléans, pour se faire jésuite;
Le troisième, Alphonse, recueillit les grands domaines paternels de Provence;
Le quatrième César, le plus jeune, quitta l’Ordre de Malte devint et par son mariage seigneur châtelain et baron d’Ouillye, et gouverneur de Lisieux. Il prit le titre de marquis de Livarot; mais comme la terre de Livarot ne lui avait été laissée que sous la charge de 36,000 livres de dettes, somme alors considérable, il fut toute sa vie un seigneur très malaisé. Il fit du château d’Ouillye son séjour habituel, celui de Livarot étant déjà fort délabré, et mourut en 1673, après avoir, depuis quelques années, remis la jouissance de ses biens personnels et le soin de faire face à ses embarras d’affaires, à son fils aîné, Jean d’Oraison, qui se faisait appeler le marquis de Longchamp. Celui-ci ne survécut à son père qu’un petit nombre d’années, et ne laissa qu’un fils de son mariage, contracté devant les tabellions d’Echanfrey le 8 mars 1636, avec Charlotte Le Conte de Nonant, veuve de Nicolas Heudey, seigneur de Pommainville; ce premier époux avait été tué dans les rues de Guibray, victime d’une odieuse trahison. Le jeune héritier de la baronnie d’Ouillye, se nomma, comme son aïeul, César d’Oraison, marquis de Livarot, et fut, même du vivant de son père, gouverneur de Lisieux par une disposition spéciale de cet aïeul. Mais quoiqu’il eût aussi recueilli la succession de Catherine de Longchamp, qui avait eu soin de se faire séparer de biens de son époux, sa situation de fortune ne laissait pas que d’être difficile. Un brillant avenir sembla cependant s’ouvrir devant lui; il fut choisi pour futur époux de Madeleine d’Oraison, sa cousine, unique héritière de la grande – fortune des aînés de cette famille, restés en Provence. Le mariage, longtemps différé à cause du jeune âge de la fiancée, allait avoir lieu, quand le marquis de Livarot, grièvement atteint à la bataille de Fleurus, le 1er juillet 1690, succomba deux jours après à ses blessures. Il avait montré les qualités personnelles les plus estimables, et sa mort excita d’unanimes regrets. Madeleine d’Oraison épousa quelques années plus tard le duc de Caderousse, de la maison d’Ancezune, et ruina ce mari par sa passion pour le jeu.
La succession du marquis de Livarot fut recueillie en partie par sa tante, Charlotte-Elisabeth d’Oraison, mariée à Charles Nicolle, seigneur de Briqueville, près Coutances, en partie par un cousin germain, Jean-César de Guerpel, fils de Pierre de Guerpel, seigneur du Mesnil-Monchauvet, et de Marie-Anne d’Oraison. La première, grâce à la fortune de son époux, put conserver la baronnie de Livarot; le second se contenta de la petite terre d’Héricourt, avec
exemption des dettes. Le château et la baronnie d’Ouillye ne purent éviter d’être vendus; ce ne fut toutefois que plusieurs années après, quand s’éteignit la jouissance de Charlotte Le Conte de Nonant, qui avait survécu à son fils.
L’acquéreur était Adrien du Houlley, seigneur de Firfol, paroisse limitrophe d’Ouillye.
(1)Jean d’Arces, seigneur de la Bâtie et de Montbiros en Dauphiné, baron du Livarot (en Normandie), célèbre sous ce dernier nom, fut un des favoris du roi Henri III. Il fut, avec Maugiron, témoin et second de Caylus (souvent appelé Quélus) dans le fameux combat de trois contre trois (27 avril 1578). Il tua Schomberg, son adversaire; mais il fut lui-même blessé grièvement à la tête d’un coup d’épée, et demeura six semaines avant de se rétablir.
Il périt dans un autre combat livré près de Blois, où il avait le marquis de Piennes pour adversaire (1580).
La baronie de Livarot et les autres biens de sa branche, éteinte avec lui, passèrent dans la famille d’Oraison. (Nobiliaire de Provence d’Artefeuil.) Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l’Europe.
Nobiliaire Universel De France Recueil Général Des Généalogies Historiques Des Maisons Nobles De Ce Royaume – M. de Saint- Allais
ORAISON, chevalier, marquis et chastelain de Livarot, comte de Boulbon, élection de Lisieux, maintenu le 16 mars 1667: écartelé, au 1 et 4 d’or, à la fasce de gueules; au 2 et 3 d’or, à trois fasces ondées de gueules.
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection.
39. Philippes de la Haye, Sr. de la Pipardiere, a présenté par Guillaume, son fils, une généalogie, commençante à Gilles de la Haye, vivant en 1402, fils de Jean et de damoiselle Jeanne du Parc, et a dit en fournir la descente de père à fils jusqu’à lui faisant le 6e. degré, usant du dit titre de noblesse.
Recueil Des Actes, Titres et Mémoires Concernant Les Affaires Du Clergé de France.
Arrêt rendu au Parlement de Rouen. Le 27 Mars 1601. par lequel il a été jugé, qu’il appartient non-seulement au Patron, privativement à tous autres; mais aussi au Sei-gneur qui a aumôné à l’Eglise son droit de patronage, d’avoir banc et sièges pour lui et sa famille dans le choeur et litres au-dedans et dehors de l’église.
Entre Philippe de la Haye sieur de la Pipardiere, demandeur en gageplege et attentats, d’une part, et Nicolas Darces, sieur et Baron de la Ferriere et de Livarot, opposant et demandeur d’autre. LA COUR faisantdroit sur les conclusions des parties, a ajugé et ajuge audit Darces, pour lui et ses successeurs Seigneurs de Livarot, comme representans les anciens patrons de ladite église, tous les droits et honneurs honorifiques et préseances en icelle, et d’y avoir seuls bancs et sièges pour eux et leur famille, au dedans duchœur et chancel de ladite église de Livarot; faire imprimer et apposer tant au dedans, qu’au dehors des lieux éminens d’icelle église, ceintures et armoiries, privativement à tous autres, et si aucunes y ont été imprimées et apposées autres que desdits Seigneurs de Livarot, en seront ôtées et effacées en la presence du Conseiller-Commissaire executeur du present arrêt, sauf audit de la Haye sieur de la Pipardiere à prendre tel banc et place pour lui, et sa femme et famille en ladite église de Livarot hors le chœur d’icelle, qu’il verra bon être; et condamne ledit de la Haye aux dépens. A Roüen le vingt-septiéme Mars mil six cens-un.
Arrêt provisionel rendu au Parlement de Rouen, le 27. Fevrier 1542. Par lequel il a été jugé, que le côté droit est le plus honorable.
Entre Philippe de la Haïe sieur de la Pipardiere, appellant en plusieurs instances, et en principal demandeur en Gageplege et attentats, contre Nicolas Darces sieur et Baron de la Ferriere et de Livarot, intimé et principal défendeur, et opposant contre ledit Gageplege obtenu par ledit de la Haïe, pour empêcher que ledit Darces ne fit rompre son siege, et armoiries qu’il avoitdroit d’avoir en l’église de Livarot au côté fenestre, de tout tems et ancienneté, en la portion qui fut à Gosselin Crépin, duquel Gosselin Crépin, les Pipares avoient été heritiers, à cauſe desquels sondit fief a été nommé la Pipardiere, et lequel appellant a été heritier desdits Pipars. Ce qui a été soûtenu au contraire de la part dudit Darces, disant que de la terre de Livarot, de laquelle il étoit possesseur, le patronage dépendoit anciennement et droit de présenter à ladite église: lequel patronageavoit été aumôné à l’abbaïe de notreDame du Bec, par Gosselin Crépin, en1155. et consirmé par Guillaume Crépin,et par maître Robert de Neufbourg, desquels Crépins il étoit décendu. Sur quoi LA COUR, parties oüies, a dit,que ledit de la Haïe est appellant sansgrief, et d’icelles appellations condamnéen amende: et pour ordonner sur le principal ou Gageplege dudit de la Haï, ordonné que les parties corrigeront leurs plaidoïez sur le plumitif, et mettront vers la Cour les lettres dont ils s’entendent aider pour probation de leur genealogie. Sera aussi faite description et figure de l’essence et grandeur du chœur de l’église paroissiale de Livarot, pour le tout fait et vû, ordonner en la manière qu’il appartiendra: et cependant, or-donne la Cour, que le plus éminent lieu du côté dextre du choeur d’icelle église, sera laissé audit Darces; et sera ledit dela Haïe tenu prendre plus bas lieu de l’autre côté, jusqu’à ce qu’autrement ensoit ordonné. A Rouen le vingt-ſept Fe-vrier mil cinq cens quarente-deux.
BAUVOISIEN (LE), Seigneur de la Beauvoifiniere, en Normandie,Généralité d’Alençon; Famille maintenue dans fa nobleffe le 7 Juillet1666. La Roque parle de JEANNE DE BEAUVOISIEN, Dame de Livarot, morte en 1332.
Bulletin des lois de la République Française. Partie supplémentaire.
N° 9304. Bulletin Des Lois De La République Française. Partie Supplémentaire.
N° 942. DÉCRET qui reconnaît comme Établissement d’utilité publique l’Asile Saint-Joseph, fondé à Livarot (Calvados). Du 18 Avril 1877.
Annales de Normandie – 30ᵉ année, n°3, 1980. pp. 211-230.
Les Bourgs Du Sud Du Pays D’auge Du Milieu Du XI° Au Milieu Du XIV° Siècle.
Piletta Françoise Le bourg de Livarot Ce bourg est également l’un des plus anciens connus dans le sud du Pays d’Auge. Le seul texte le citant est un diplôme perdu d’Herluin, fondateur du Bec (vers 1075), dont on ne possède que des extraits publiés en 1612 par Dom Jean Picard. Le passage concernant le bourg de Livarot est le suivant « …Willielmus Crispinus… dédit etiam de telonio burgi Livarolt XL solidos praeter supradicta dona ». Ce bourg de Livarot fut fondé avant 1066 ainsi que le prouve un autre passage : « hanc donationem confirmavit Willielmus rex Anglorum, cum esset cornes Normannorum ». Le donateur ne peut être que ce même Guillaume Crespin, premier du nom, contemporain de Guillaume le Conquérant, qui donna également à l’abbaye du Bec le droit de présentation à la cure de Saint-Ouen de Livarot. Les Crespin étaient alors seigneurs de Livarot et châtelains de Tillières. Il s’agit ici d’un bourg seigneurial et peut-être même castrai : tout dépend de l’époque à laquelle fut construit le château de Livarot sur lequel nous n’avons pu obtenir aucun renseignement ; nous savons seulement que ce château fut pris par les Anglais vers 1356.
Histoire de Bertrand du Guesclin et de son époque. – Luce, Siméon.
1362. Les Anglo-Navarrais occupent le château de Livarot, situé dans la riche vallée d’Auge, non loin de cette forteresse de Cormeilles qui est depuis plusieurs mois le principal point de mire de du Guesclin. Robert de Neubourg, seigneur de Livarot, essaye en vain de déloger les envahisseurs, et Bertrand, qu’il appelle à son aide, n’est pas plus heureux.
3 – Archives SHL:
Fonds F1.
1F421: 20 février 1546: Aveu de Jean de Vausmelle pour une pièce de terre dépendant de la seigneurie de Livarot et dénommée » Les rosiers Bazin ».
1F484: 1475 à 19e siècle: Famille de Neuville, extrait de généalogie.
1F735: 1599 à 1761: Vimoutiers, Livarot: Famille Bonnet.
Fonds Claude Lemaitre – 2017.
46 – Découvertes Archéologiques – Classeur vert.
Livarot l’antique: extrait du bulletin de la Société Historique de Livarot.
132 – CD ET DVD DIVERS Boite contreplaqué.
Vidéo présentant Claude LEMAÎTRE expertisant des objets retrouvés dans les fouilles de Livarot en 2007.
Archives Y..Nédelec bibliographies.
5.68. 2 Gambier Marcel à Livarot: stèle en hommage à M. Gambier 30/04/2003
6.118. 2 Laniel Joseph Rétrospective à Livarot 2 ex. 17/08/2005
6.118. 3 Laniel Joseph Exposition à Livarot 2 ex. 08/09/2005
6.118. 4 Laniel Joseph Après l’exposition J.Laniel
8.38 1 Leteurtre Claude Fête sa victoire à Livarot 19/06/2007
13.56 Halley Robert Le conseiller général de Livarot quitte la vie publique 08/03/2004
13. 97 Mesnier Dominique Exposition de ses photos sur le Pays d’Auge à Livarot 01/12/2004
Fonds Studio Sturler.
BOITE 28
28 A Tableaux Château de Neuville à Livarot
33 D Carte Michelin Lisieux-Crevecoeur-Saint-Pierre-Livarot. novembre 1964 – 1 pell.
54 F HLM du Pays-d’Auge juill-août 77 – reportage réalisations HLM – livarot pell 24/36
Fonds Caillaux.
3F 83 1741-1771 – Livarot: Vente de rentes. Vente d’un petit jardin à Jacques Manson des Bourdonniers. Pièce de procédure pour la veuve Bonnissent contre Thomas Derenne. 3 pièces parchemin – 20 p. papiers.
Fonds Enveloppes dons divers.
Enveloppe n°368 Acétylène Vendrin – Don de Mr Vendrin (mai 2013)
Photocopies de documents J. Vendrin, constructeur – place du Marché à Livarot – de l’appareil « L’Avenir »
Originaux appartenant à Mr Vendrin, ancien plombier chauffagiste à Livarot, en retraite rue Paul Banaston à Lisieux
Photocopies de photos de l’établissement J. Vendrin à Livarot.
Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940:
1320
Fiefs de la Vicomté d’Orbec en 1320:
N° 16 Lyvarrouty – Guillaume Vipart tient de Robert de Neufbourg un fief de haubert – Robert de Neuville y tient une partie de fief. = Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’année 1320 in H. de Formeville, t. II, p. 388 (Extrait du Ms. suppl. f° 4, 2797, Comté de Beaumont, à la B.N.)
1542, 27 février – Procédure entre Philippe de la Haye, sieur de la Pipardière appelant en plusieurs instances et en principal demandeur ou gage plége et attentats contre Nicolas darces, sieur et baron de la Ferrières et de Livarot… pour empêcher que ledit Darces ne fit rompre son siège et armoiries qu’il avait droit d’avoir en l’église de Livarot au côté senestre de tous temps et ancienneté, en la portion qui fut à Gosselin Crespin, les Pipard avoient été héritiers, à cause desquels son dit fief a été nommé la Pipardière, et lequel appelant a été héritier desdits Pipart. Ce qui a été soutenu au contraire de la part dudit Darces, disant que la terre de Livarot de laquelle il était possesseur, le patronage dépendant anciennement et droit de présentation à ladite église; lequel patronage avoit été aumôné à l’abbaye de Notre-Dame du bec par Gosselin Crespin en 1155 et confirmé par Guillaume Crespin et par Maître Robert de Neuf-Bourg, dequelq Crépins il étoit descendu. Sur quoi la Cour, parties ouïes, a dit que ledit de la haye, est appelant sous grief et d’icelles appellations condamné en amende et pour donner sur le principal au gage-plège dudit de la Haye ordonné que les parties corrigeront leurs plaidoyers sur le plumitif et mettront devers la cour les lettres dont ils s’entendent aider pour probation de leur généalogie. Sera aussi fait description et figure de l’essence et grandeur du chœur de l’église paroissiale de Livarot pour le tout fait et vu, ordonner en la manière qu’il appartiendra et cependant ordonne la cour que le plus éminent lieu du côté dextre du chœur d’icelle église sera laissé audit Darces et vers ledit de la Haye tenu prendre plus bas lieu de l’autre côté, jusqu’à ce qu’autrement en soit ordonné. A Rouen, le vingt-deux février mil cinq cent quarante deux. =¸ EDIT.: Mémoires du Clergé, t. III, pp. 1258-1259 + IND.: Arch. SHL. Dossiers bleus Ch. Vasseur. Doyenné de Livarot, dossier Livarot.
1601, 27 mars – Entre Philippe de la Haye, sieur de la Pipardière demandeur en gage-plège et attentats, d’une part, et Nicolas Darces, sieur et baron de la Ferrières et de Livarot… opposant et demandeur d’autre. La Cour faisant droit sur les conclusions des parties adjugé et adjuge audit Darces pour lui et successeurs, seigneurs de Livarot, comme représentant les anciens patrons de ladite église, tous les droits et honneurs honorifiques et préséances en icelle, et d’y avoir seuls bancs et sièges pour eux et leurs famille ou dedans dudit chœur et chancel de ladite église; faire imprimer et apposer tant en dedans, qu’au dehors des lieux éminents d’icelle église, ceintures et armoiries, primitivement à tous autres, et si aucunes y ont été imprimées et apposées, autres que desdits seigneurs de Livarot, en seront ôtées et effacées en la présence du conseiller commissaire exécuteur du présent arrêt; sauf audit de la Haye, sieur de la Pipardière à prendre tel banc et place pour lui, et sa femme et famille en ladite église de Livarot, hors le chœur d’icelle qu’il verra bon être; et condamne ledit de la Haye aux dépens. A Rouen, le 27e mars 1601. EDIT.: Mémoires du Clergé, t. III, p. 1275. + IND.: Arch. SHL. Dossiers bleus Ch. Vasseur. Doyenné de Livarot, dossier Livarot.
1618, 9 juin Aveu rendu à Hault et puissant Seigneur messire César d’Oraison, chevalier, baron de Livarot, seigneur et patron de Pontallery, Piencourt, Cheffreville et Héricourt, gentilhomme ordinaire de la chambre de Monseigneur le duc dauphin frère unique du Roy, par Jacques et Robert Vattier, père et fils, bourgeois de Livarrot, pour une maison qui fut Michel Rioult et une autre maison en boutique s’entretenant dans la grande rue de Livarrot, une autre maison avec jardin et masure, dans la ruelle qui tend au douet Fleury par acquêt de Denys du Meseray bornée par M. Pre le Seney et autres situées en la franche bourgeoisie de Livarrot, faisant foy, hommage, reliefs, regards de mariage, service de prévosté, comparence aux pletz ey gaigepléges, court et usaige. Aussy nous avons pareilles libertés et franchises (mentionnées aux aveux précédents afférents aux franches bourgeoisies) aux pletz et gageplége de la baronnie tenus par Gervais Jamot licencié aux lois (sénéchal), pnce. de Jean de la Fosse, tabellion royal et greffier ordinaire. =+ IND.: Charles VASSEUR, Portefeuille bleus, Doyenné de Livarot, dossier Livarot « Parchemin original détérioré au bout des lignes. Communiqué par M. Ch. Vasseur le 3 août 1869 »
1658, 13 octobre – Fervaques. Traité de mariage de Nicolas de Montreuil, de Livarot et Catherine Doisnard (Douesnard), fille Jean, de Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
1718 Jean-Antoine de Fresnel, chevalier, seigneur de Magny-le-Freule et de la Pipardière, demeurant en sa terre de la Pipardière, paroisse de Livarot. = AD 14. Série H suppl. Hôpital de Lisieux – B. Suppl. – B 2.
1767, 20 février. Marius Pierre-François de Fresnel, chevalier, seigneur de Matthieu, Perrière & figurant dans un arrêt de la cour des Aides rendu le 20 février 1767 à son profit contre les habitants du Bourg de Livarot qui voulaient l’imposer à la Taille pour son exploitation des herbages de la Saintinière et bois de la Pipardière.
EDIT.: Dictionnaire des Tailles, tome II, p. 49 sq. + IND.: Arch. SHL, Ch. VASSEUR, Dossiers bleus. Doyenné de Livarot.
Dossier « Lieux A à L »:
20 – Livarot: histoire de Livarot, (Cl. Lescène), sieur de la Pipardière, actes d’Etat-Civil 1700-1736.
Pour Marcel GAMBIER, voir Archives SHL « Lieux L à R » dossier « Livarot »
LECOURT Célestin Abbé – NE 18
CHEMISE: 01 – Notes sur LIVAROT
Fonds « Imprimés »
II J 3: Mémoire pour Madame Dubosq, veuve Dulaure, demeurant au château de Bourneville, héritière sous bénéfice d’inventaire de M. le marquis de Livarot son grand oncle, émigré, contre M. L.-C.-A. de Graindorge d’Orgeville, baron de Mesnil-Durand, demeurant à Versailles, agissant comme fils et héritier de Mme L.-E.-N. de Livarot, veuve de M. de Mesnil-Durand aussi émigré. (il s’agit de la terre de Livarot) (mémoire incomplet)
Inventaire cartons Etienne Deville.
Carton 1
1696 15 mars – Contrat de Mariage de Jean Adam, fils de feu Jérome et de Perrette Marie Heton de Livarot et Marie Léger, fille de feu Pierre et de Catherine Heurtault de St Germain de Lisieux.
Fonds AFFICHES.
83 – Ferme de la Pipardière à Livarot, dessin relevé détails.
VASSEUR Charles – NE 23 – Carton 02
CHEMISE : Photocopies Dessins de Charles VASSEUR
12 – Canton de Livarot – + IND.: Charles VASSEUR, Portefeuille bleus, Doyenné de Livarot, dossier Livarot « Parchemin original détérioré au bout des lignes. Communiqué par M. Ch. Vasseur le 3 août 1869 »
Fonds Charles VASSEUR
– Extrait De Notes Recueillees Par Monsieur Catherine, Instituteur A Gonneville Sur Honfleur.
P.71 – 1618 9 juin
Aveu rendu à Haute et puissant seigneur Messire César d’Oraison, chevalier baron de Livarot seigneur et patron du Pontallery, Piencourt, Chreffreville, Héricourt, gentilhomme ordinaire de Monseigneur le Duc, frère du Roy,
par Jacques et Robert Vattier, bourgeois de Livarot, pour maisons et terre tenues dudit seigneur baron en franche bourgeoisie dudit Livarot par 10 deniers, foys, hommages, regard de mariage et autres droits seigneuriaux.
– Parchemins Et Papiers Achetes Par Monsieur Pannier Chez La Femme Grandval Fripiere Provenant De La Femme Hardouin De Prestreville
P.96
Lafosse notaire à Livarot ou ses héritiers et Les Jardins Trabot cellier à Orbec font 9 livres 5 sols (Lafosse en fait 5 livres et Trabot 4 livres 5 sols)
Fonds VASSEUR: « Doyenné de Livarot »:
– LIVAROT – Lyvarot – Lyvarotto – Livarrot – Liverruto
Election de Lisieux, sergenterie d’Orbec 213 feux
Sous l’invocation de St Ouen
Patronage:
14e Abbas de Becco
16e et 18e l’abbé du Bec par concession de Guillaume Ie Grespin 1155
Curé: Chastel 1754/1787
Documents historiques:
La seigneurie de Livarot fut possédée par un grand nombre de familles illustres.
Le premier que l’on trouve c’est Gillebert Crespin qui se distingue à la bataille d’Hasting en 1066. Son fils fut fait prisonnier en 1106 à la bataille de Tinchebray et en 1119 à celle de Brenneville.
Au 13e siècle in entra dans la famille de Ferrière.
En 1332 on trouve une Jeanne le Beauvoisien, dame de Livarot.
Cette place importante fut en possession des Anglais et des Navarais depuis 1356 jusqu’à 1365, qu’elle fut rendue par la paix de mai de cette dernière année.
Le château était situé dans la vallée à l’emplacement actuel de l’usine Fournet, une partie des communs, bâtiments à mansardes, bien construits, du règne de Louis XIV, subsistent encore sur la route de St Pierre.
La famille de Grailly le posséda au 15e siècle d’où il passa dans la famille d’Arces et de celle-ci dans la famille d’Oraison par le mariage d’André d’Oraison avec Jeanne d’Arces.
César d’Oraison fut gouverneur de la ville de Lisieux en 1653.
Jean d’Oraison remplit les mêmes fonctions en 1673
La famille d’Oraison portait: de gueules à trois fasces ourdées d’or.
De Morard d’Arces, maison ancienne et des plus distinguées du Dauphiné: d’azur au franc-canton d’or senestré d’une rose d’argent (de Courcelles tome II)
Monseigneur Léonor de Matignon, évêque de Lisieux, fonda en 1650, un couvent de Bénédictines à Livarot de l’Abbaye de Montivilliers.
Livarot est un bourg situé sur la rive droite de la Vie.
Un menhir, situé dans les bois de Livarot, sur la gauche du chemin de Fervaques, haut de 6 pieds, la pierre plate d’environ 14 pouces, connue sous le nom de « Pierre Tournante ».
Ses premiers seigneurs furent les Crespin du Bec-Crespin.
Au 13e siècle Isabelle Crespin la porta dans la Maison du Neubourg qui portait: bande d’or et de gueules de trois pièces à un lambel d’azur.
Henri II du Neubourg épousa Jehanne de Friardel. Il mourut en 1329 et fut enterré au Prieuré de St Cyr de Friardel, fondé par les ancêtres de sa femme; mais peu après il fut transféré au Bec auprès des autres membres de sa Maison.
Le château de Livarot fut pris en 1356 par les Anglais qui le gardèrent jusqu’en 1365.
Robert IV de Neubourg n’avait laissé que deux filles, l’aînée Jeanne, devint baronne de Livarot et porta le domaine, au moins pour partie, à Charles de Ferrières, son mari, car on trouve en même temps Guillaume le Breton, époux de Marguerite, seconde fille de Robert de Neubourg, se qualifier aussi seigneur de Livarot en 1430.
Jehanne épousa en 1434 Jean Gray, chevalier anglais, qui eut la jouissance des terres de sa femme et en fit l’hommage au Roy d’Angleterre. Cependant Jehan de Ferrières, son fils du premier mari, jouit après elle de cette terre qui rentra dans l’obéissance du Roi en 1449.
Le fils qu’il avait eu de Jeanne de Tilly, dame de la Rivière Thibouville, Crévecoeur en auge, Bailleul, Brucourt, etc… ne laissa que quatre filles dont les deux dernières Françoise et Marguerite, se partagèrent la terre de Livarot.
Elles épousèrent l’une et l’autre des membres de la famille d’Arces de la Bastie. Antoine, qui épousa Françoise, et Philippe qui épousa Marguerite.
Antoine laissa un fils qualifié baron de Livarot, lieutenant du Roy à Lisieux lors de la St Barthélemy. Il fut tué en duel le 4 mai 1581 de sorte que Jeanne d’Arces, sa cousine, fille de Philippe et Marguerite, devint maîtresse de la totalité de la baronnie de Livarot, qu’elle porta en dot dans la maison d’Oraison, qui la possédait encore dans la première moitié du 17e siècle.
Outre l’église paroissiale, il y avait à Livarot quatre chapelles: celle du château dédiée à la Vierge et à St Georges, détruite dans le 15e ou 16e siècle, celle de la Pipardière ou Notre-Dame de la Franquerie, fondée par les Fresnel, d’où Pierre, évêque de Lisieux, famille éteinte avec Jean Antoine de Fresnel qui épousa, En 1700, Catherine de Bonenfant, d’où sortit Anne de Fresnel, dame de la Pipardière qui épousa en 1719 Jean François de St Denis du Gast, d’où elle passa dans la famille de Bonneval qui la possède aujourd’hui.
La chapelle de Neuville qui date du 17e. Neuville est un fief appartenant à la famille Rioult et une autre chapelle, dont on ignore le nom et l’emplacement.
A la fin du 18e siècle Françoise Elisabeth d’Oraison porta Livarot dans la Maison Nicole de Briqueville par son mariage avec Messire Charles Nicole, seigneur de Briqueville la Blouette près Coutances. Elle fut enterrée dans l’église de Livarot dans un mausolée surmonté de sa statue en pierre blanche et a été détruit à la Révolution.
Livarot avait un grenier à sel créé par édit du mois d’octobre 1725, les bâtiments existent encore au bord de la place des Halles, à gauche en montant vers l’église. (Guilmeth).
Description de l’église du 10 août 1853
Description de la cloche
L’an 1803 ou An XI de la République, j’ai été bénie par Messire Jean Louis Alexandre Follin, curé de ce lieu et nommée Cécile Françoise par Monsieur Pierre François Deshays et par Dame Marie Cécile Rondelle, épouse de Louis Philippe Auguste Rioult de Neuville. Messieurs Louis François Desdouets, maire, Jean Goupil adjoint pour Livarot et Louis Malfilatre adjoint pour le Menil-Baclé. L’église ayant pour marguilliers: Louis Philippe Auguste Rioult de Neuville, Jean Baptiste Malfilatre, Desdouets Pierre Louis, Antoine Desdouets, François Julien le Séneschal, notaire et Jean Pierre Forfait.
Jean Conart fecit.
Livarot possédait une Charité, fort ancienne; Elle a été supprimée par le Curé en mars 1856 et le service est fait par quatre portefaix à chacun desquels on donne deux francs.
Découvertes de monnaies à Livarot le samedi 21 avril en déblayant le sol d’une vieille maison appartenant à Monsieur Doublet du Havre, à 60cm de profondeur. Vint deux pièces en or les unes sont « Le Franc à Cheval » de Jean le Bon, Roy de France, les autres du règne de Charles V. (suit description des pièces). Ces pièces ont été achetées par Monsieur Sortais, horloger. (Lexovien du 26 avril 1866)
Recherches de 1666
Pierre le Varrois, ancien noble.
11 avril 1419, le Roi d’Angleterre réintègre dans ses biens, Thiphania de Villers, que fuit uxor Guillelm (sic) de Livaroult defuncti. (Mémoire de la Ste des Antiquaires tome XXIII p.63)
Guillaume Crespin donne à l’Abbaye de St André en Gouffern toute la culture de Fervaques dans la paroisse de Livarot.
Guillaume Dastin confirme une donation de terre située au Val Hébert dans le territoire de Livarot, faite à l’Abbaye par Foulques Dastin, son père.
15 septembre 1869
Manoir d’Ouilly dépendant de la terre de Neuville à Livarot: Renaissance avec influence classique. Bois avec briques entre les colombages, une tourelle d’escalier, lucarnes ornées, épis émaillés.
A dû être construit en deux fois à une époque rapprochée car il n’y a pas de différence dans la décoration XVIe siècle.
A l’intérieur peintures de style classique, décors, colonnes simulées, balustres d’Henri IV à Louis XIV. Peintures aussi sur les solives peut-être plus anciennes.
Le 23 septembre 1860 bénédiction par M. Cagnard, curé de St Pierre de Lisieux, de la nouvelle église de Livarot.
Echange de correspondances au sujet de cette nouvelle église.
27 février 1542 entre le baron de Livarot et le seigneur de la Pipardière
Entre Philippe de la Haye, sieur de la Pipardière, appelant en plusieurs instances et en principal demandeur en gage-plège et attentats contre Nicolas Darces, sieur et baron de la Ferrière et de Livarot, intimé et principal défendeur et opposant contre ledit gage-plège, obtenu par ledit de la Haye, pour empêcher que ledit Darces ne fit rompre son siège et armoiries qu’il avait droit d’avoir en l’église de Livarot au côté senestre de tous temps et ancienneté, en la portion qui fut à Gosselin Crepin duquel Gosselin Crépin, les Pipares avaient été héritiers à cause desquels son dit fief a été nommé la Pipardière et lequel appelant a été héritier desdits Pipars.
Ce qui a été soutenu au contraire de la part dudit Darces, disant que la terre de Livarot de laquelle il était possesseur, le patronage dépendait anciennement et droit de présenter à ladite église; lequel patronage avait été aumôné à l’Abbaye de Notre-Dame du Bec par Gosselin Crespin en 1155 et confirmé par Guillaume Crespin et par Maître Robert de Neuf-Bourg desquels Crépins il était descendu.
Sur quoi la Cour, parties ouïes, a dit que ledit de la Haye est appelant sans grief et d’icelles appellations condamné en amende et pour donner sur le principal au gage-plège dudit de la Haye, ordonne que les parties corrigeront leurs plaidoyers sur le plumitif et mettront devers la Cour les lettres dont ils s’entendent aider pour probation de leur généalogie.
Sera aussi fait description et figure de l’essence et grandeur du chœur de l’église paroissiale de Livarot pour le tout fait et vu, ordonné en la manière qu’il appartiendra et cependant ordonne la Cour, que le plus éminent lieu du côté dextre du chœur d’icelle église sera laissé audit Darces et verra ledit de la Haye tenu prendre plus bas lieu de l’autre côté jusqu’à ce qu’autrement en soit ordonné.
A Rouen le 27 février 1542 (Mémoires du Clergé tome III p.1258 et 1259)
Achat du 11-02-2003. Lot n° 7
16 – Livarot et ses environs (Calvados). Registre de comptabilité d’un exploitant agricole. 15x 11,5 cm. 1862-1876. non paginé.
4 – Articles de Presse
A – Un cahier dans lequel ont été collées des coupures de presse et ayant appartenu à M. Michel COTTIN figure dans les archives de la SHL. Il contient:
Relation du décès de Monsieur Claude LESCENE et de Madame WINSBACK.
Notes d’histoire locales du dossier Claude LESCENE et autres (extraits de Paris-Normandie, Ouest-France, L’Eveil et le Pays d’Auge).
– Livarot et ses origines.
– Livarot à l’époque gallo-romaine.
– Les Sires de Livarot
– Histoire du Manoir de la Pipardière.
– Notes sur le Château de Neuville.
– Les origines du nom de Livarot.
– En Pays livarotain après l’incendie de 1730.
– Construction d’un pont de bois sur la rivière la Vie en 1719.
– Souvenirs de 1922, une catastrophe aérienne.
– Musée du fromage cherche finances.
– Un éco-musée à La Pipardière.
– Qui était Marcel Gambier ?
– La Pipardière change de propriétaire.
– Lettre de Bertrand Du Guesclin en 1364.
– Livarot les commerçants parlent de leur ville. (1988)
B- « Fantaisies livarotaises. Comment le curé de Livarot arrêta l’incendie qui dévorait la ville », Le Lexovien-Libre, 28 octobre 1949
« En flânant autour de Livarot (oratoire de Notre-Dame de Pitié) », Ouest-France, 7 juillet 1960
« Emportez-le avec vous: le guide des vertes vacances au pays de Livarot. Itinéraire N° 4 au Nord: Le Chemin des Amours », Ouest-France, 25 juillet 1962
« Regards sur le passé et sur l’avenir de Livarot », Nos Cantons, 30 juin 1964
« Un nouveau visage pour l’église Saint-Ouen (de Livarot) », Ouest-France, 12 août 1965
LAMBERT C., « Connaissez-vous votre ville. Les noms de nos rues « , Eveil de Lisieux, 27 février 1970
« Le Livarot de grand-papa. La route de Saint-Pierre – Ecole des Filles – La première messe du Père Camille de Neuville « , Eveil de Lisieux, 9 octobre 1970
« L’ancien marché aux fromages (de Livarot) « , Paris-Normandie, 16 octobre 1970
« En 1917 les livarotais sauvèrent l’Usine Leroy d’un désastre complet », Paris-Normandie, 22 octobre 1970
« Le Livarot de grand-papa – La scierie Leroy », Eveil de Lisieux, 22 octobre 1970
« Au clocher de l’église: Alfred-Emma, Constance-Mathilde et Marie-Françoise sont centenaires », Paris-Normandie, 28, 29 et 30 mars 1970
« En parcourant les archives… de bien curieuses comparaisons », Paris-Normandie, 27 janvier 1971
« Le différend scolaire Livarot-Saint-Pierre-sur-Dives. M. Dudouit et M. de Neuville, répondent aux menaces de démissions de M. Denoly et de trois maires du canton voisin », Paris-Normandie, 29, 30 et 31 mai 1971
« En pays livarotain: le camp romain du Val-Boutry », Eveil de Lisieux, 9 décembre 1971
« Les échos de la ville. Les écoliers à la recherche du passé », Ouest-France, 7 janvier 1972
« En pays livarotain – Le fief et le château de Neuville », Eveil de Lisieux, 7 septembre 1972
« En pays Livarotain – XXXIX – L’ancien château de Neuville, Eveil de Lisieux, 14 septembre 1972 (dessin à la plume de 1855)
« La Saint-André (à Livarot) », Ouest-France, 2 et 3 décembre 1972
« En pays livarotain. XXXXII – La chapelle du Val-Boutry », Eveil de Lisieux, 14 décembre 1972
« Né à Livarot en 1869. Qui était M. Gambier », Pays d’Auge,
« En pays livarotain. Notre région au moment de la révolution », Eveil de Lisieux, 21 décembre 1972
« A l’occasion du Bicentenaire, une plaquette sur Livarot (M. Raphaël Dion) », Ouest-France, 27 décembre 1972
« L’incendie des grandes Cidreries du Calvados », Eveil de Lisieux, 23 août 1973
« Livarot aujourd’hui… et demain ? », Ouest-France, 26 mars 1974
« Quand les excursions en train reviennent à l’honneur », Le Pays d’Auge, 17 mai 1974
« Le petit train désuet a obtenu un réel succès… Un voyage jusqu’à Dieppe, pour un millier de jeunes élèves ornais et augerons », Ouest-France, 28 juin 1974
« Les origines du nom de Livarot », Eveil de Lisieux, 21 septembre 1983
« En pays livarotain: après l’incendie de 1730 « , Eveil de Lisieux, 11 août 1983
« Souvenir de 1922. une catastrophe aérienne « , Eveil de Lisieux, 1 septembre 1983
« En pays livarotain – Construction d’un pont de bois sur la rivière de Vie en 1719 « , Eveil de Lisieux, 1er septembre 1985
« En pays livarotain – Lettre de Bertrand Duguesclin « , Eveil de Lisieux, 8 septembre 1983
« La chicane », Eveil de Lisieux, (Arrêt du 19 février 1507, Arrêt du 2 avril 1511, Arrêt du 22 mai 1537 concernant les familles de Ferrières, d’Arces et Lahaye de la Pipardière)
« La Pipardière à Livarot « : Musée du fromage cherche finances ! « , Le Pays d’Auge, 2 septembre 1983
« Un éco-musée à la Pipardière », Eveil de Lisieux, 8 septembre 1983
« Les commerçants et le Maire se concertent _ D’accord pour transformer la fête en Foire aux fromages le 6 août. _ Stationnement: des propositions concrètes « , Eveil de Lisieux, 14 janvier 1988
« Est-ce si difficile de trouver 3.000m2 ? Notre article de vendredi dernier, consacré à la recherche de locaux industriels dans la région de Lisieux, trouve ici un prolongement: une usine de Livarot est en partie libre à la location « , Le Pays d’Auge, 29 juillet 1988
« Livarot – Foire aux Fromages: un succès prometteur. Le temps a souri aux organisateurs de cette première Foire aux Fromages. Samedi, un soleil éclatant a présidé à l’ouverture « , Le Pays d’Auge, 9 août 1988
« Le fromage coule… Le conservatoire ferme Saint-Pierre-sur-Dives et Livarot pour l’hiver « , Ouest-France, 26 janvier 1989
Isabelle ANDRE, « Conservatoire des techniques fromagères. Un trou de 800.000 francs ? « , Eveil de Lisieux, 26 janvier 1989
« Conservatoire du fromage. Le Dr Lacagne: ‘Je ne veux rien verser' », Ouest-France, 25 avril 1989
ANDRE Isabelle, « Conservatoire des techniques fromagères. Le Dr Lacagne préconise sa fermeture pure et simple… » Le trou de 8000.000 francs dans le budget du conservatoire est surtout l’affaire de M. Froc et de la ville de Saint-Pierre-sur-Dives », Le Dr Lacagne, vice-président de l’association se dégage de toute responsabilité dans la « gestion défectueuse du conservateur ». Il préconise le fermeture pure et simple de l’établissement ou sa reprise par la ville de Saint-Pierre « , Eveil de Lisieux, 27 avril 1989
« Pour commémorer la Révolution, une plaquette cantonale est née », Eveil de Lisieux, 23 novembre 1989
« Conseil municipal. Le budget supplémentaire adopté à l’unanimité… « Le Tourisme à Livarot devra être revu en fonction de la machine à vapeur et de la déviation pour les poids lourds » enchaîne le Maire qui insiste sur la nécessité de conserver dans Livarot le passage des touristes. Il faudra pour cela valoriser le patrimoine de la commune et donner envie aux visiteurs de s’y arrêter quelques instants. Affaire à suivre… », Eveil de Lisieux, 30 novembre 1989.
« La Pipardière change de propriétaire (M. Wertheimer) », Pays d’Auge, 26 décembre 1989
« A l’occasion du Bicentenaire. Une plaquette sur Livarot », Ouest-France, 27 décembre 1989
« Le manoir de la Pipardière: il doit rester à Livarot. L’industriel qui vient de l’acheter menace de le démonter et de le reconstruire ailleurs. Le maire estime que ce monument fait partie du patrimoine livarotais et veut sensibiliser l’opinion publique pour le conserver », PAJ, 29 décembre 1989
(DION Raphaël), 1789-1989. Le canton de Livarot. Ses maires depuis la Révolution, ses élus en 1989, GDS France, 1989
« Le déplacement du monument aux morts. Spectaculaire et réussi », Ouest-France, 8 janvier 1990
DROUET Jean, « Le Livarot à trois cents ans… il est à point », Ouest-France, 27 mars 1990
ANDRE Isabelle, « La machine à vapeur sifflera bientôt. La ville de Livarot possède l’un des rares témoins d’une époque révolue: une machine à vapeur qui permettait de produire l’énergie et de faire tourner l’usine Leroy. Délaissée depuis plus de vingt ans au profit de l’électricité produite en centrale, elle sera bientôt visible par le public et sera une attraction supplémentaire pour les touristes… », Eveil de Lisieux, 12 juillet 1990
intéressantes indications sur l’histoire de cette machine, les Fournet, Georges Leroy, mécanicien de Lisieux…
Isabelle ANDRE, « La machine à vapeur sifflera bientôt », Eveil de Lisieux du 12 juillet 1990.
« Manoir de la Pipardière: un conflit s’engage… Entre son nouveau propriétaire qui souhaite le ‘ transplanter ‘ et le maire de Livarot qui veut le conserver au pays. Le ministre de la Culture examine le dossier… », PAJ, 27 juillet 1990
« Le 9 juillet: la réponse de Jack Lang – Le 9 juillet dernier, le ministre de la Culture a adressé la lettre suivante au maire de Livarot: « Vous avez bien voulu appeler mon attention sur le projet de transplantation de manoir de la Pipardière classé monument historique. C’est avec un grand intérêt que j’ai pris connaissance de votre correspondance et j’ai immédiatement donné des instructions que cette requête soit examinée avec la plus grande attention.
« Je ne manquerai pas de vous communiquer dans les plus brefs délais la suite susceptible de lui être réservée ».
« La réponse de la direction régionale des affaires culturelles: « Le 3 juillet, le Directeur Régional des Affaires Culturelles répond en ces termes au maire de Livarot: « Vous avez bien voulu m’adresser un double de votre correspondance destinée à M. le Ministre de la Culture et de la Communication des Grands Travaux et du bicentenaire et relative au manoir de la Pipardière.
« Contrairement à ce que vous redoutiez, vous serez formellement consulté sur cette affaire puisque, en effet, l’acquéreur du manoir vient de nous adresser une demande pour l’éventuelle transplantation de ce monument.
« Comme il est de règle, M. Jean-Louis Martinot-Lagarde, Conservateur régional des Monuments historiques constitue un dossier qui comprendra les avis de:
_ M. l’Architecte en chef des monuments historiques;
_ M. l’Architecte des bâtiments de France
_ M. et Mme les Inspecteurs généraux des Monuments historiques
_ Les Associations locales de défense du patrimoine
« Cette procédure de consultation est actuellement en cours, et bien entendu, nous intègrerons dans le dossier la lettre que vous avez adressée à M. le Ministre et que nous considérons comme un avis circonstancié. »Nous ne manquerons pas de vous tenir informé du déroulement de cette consultation ».
« Un projet d’exposition permanente sur le livarot. La question a été posée lors du dernier conseil municipal. Elle ferait suite à l’exposition mise en place cet été et qui a obtenu un succès très encourageant », Le Pays d’Auge, 27 novembre 1990
ANDRE Isabelle, « Quel avenir pour le manoir de la Pipardière. Un musée permanent pour le livarot. Le sort du manoir de la Pipardière a longuement occupé les débats, lundi soir lors de la réunion du conseil municipal. On a également parlé d’une exposition permanente sur le fromage de livarot et adopté le budget supplémentaire… », Eveil de Lisieux, 29 novembre 1990
« Un vœu pour le manoir de la Pipardière. La majorité des élus souhaite que le manoir reste sur le territoire de la commune, tout en regrettant de ne pouvoir engager les dépenses qui s’imposent. Finalement le conseil s’accorde pour émettre le vœu « que la restauration de la Pipardière ne soit pas soumise à un démontage », Le Pays d’Auge, 30 novembre 1990
ANDRE Isabelle, « Conseil municipal. Le budget supplémentaire adopté à l’unanimité. Le fait est assez rare à Livarot pour mériter d’être souligné, tous les conseillers municipaux ont approuvé le budget supplémentaire présenté lundi soir. Ils ont également pris quelques décisions et fait un tour de table pour connaître les travaux réalisés par les différentes commissions… – Une nouvelle entreprise crée trois emplois – Fête de Livarot: des chars dans la tradition – Logement: la ville transmet toutes les demandes », Eveil de Lisieux, 30 novembre 1990
« Eglise Saint-Ouen. L’orgue classé monument historique », L’Eveil de Lisieux, 13 décembre 1990.
« Contrat cantonal. Pour aider le monde rural », Eveil de Lisieux, 20 décembre 1990
Isabelle ANDRE, « Conseil municipal. Un transfert d’entreprise et un projet… secret. Le conseil municipal s’est réuni vendredi soir pour décider de vendre une parcelle de terrain industriel à une entreprise livarotaise. Il a été question également de l’implantation d’une nouvelle entreprise, mais top secret, on en saura davantage plus tard… « , Eveil de Lisieux, 20 décembre 1990
« Développer et aménager le Sud pays d’Auge (Association pour le Développement et l’Aménagement du Sud Pays d’Auge) », Le Pays d’Auge, 22 mars 1991
PERRETTE J., « Contrats cantonaux: Les cinq du sud Pays-d’Auge se regroupent (Association pour le Développement et l’Aménagement du Sud Pays d’Auge) », Eveil de Lisieux, 28 mars 1991.
« Livarot – L’union commerciale se mobilise. Les commerçants veulent sauver le centre ville. Ils ont décidé de réaliser un sondage pour connaître les suggestions et prendre ensuite les mesures qui s’imposent », Le Pays d’Auge, 26 avril 1991
« Un joyau d’architecture: le manoir de la Pipardière », Le Pays d’Auge, 28 août 1991.
COTTIN Michel, Notes sur Livarot, 4 septembre 1991.
ces notes sur la conservation in-situ de Manoir de la Pipardière ont été communiquées au Dr. Lévêque puis transmises le même jour sous la forme d’une lettre ouverte au Rédacteur du journal Le Pays d’Auge. Celui-ci les publia dans l’article « Le Manoir change d’air », le 20 septembre 1991, quelques jours après le début des opérations de démontage.
(10 Septembre 1991). Lettre de M. Jack Lang autorisant le déplacement du Manoir de la Pipardière, selon « le souhait que m’a exprimé Monsieur Wertheimer… ».
« Développement et aménagement du sud Pays d’Auge. Recenser les besoins du canton. Monuments: recensement des monuments et des sites du canton susceptibles d’être illuminés (comme dans le Bessin).- Circuits et routes touristiques (route du cidre, du fromage)…réflexion sur ce qu’il y a à voir et ce qui pourrait mieux répondre aux souhaits des touristes… – Friches: il est demandé aux maires d’établir une carte des terres en friches ou susceptibles de le devenir… », Eveil de Lisieux, 19 septembre 1991
ANDRE Isabelle, « Puzzle. Le manoir de la Pipardière, à Livarot. C’est désormais officiel: Jack Lang autorise le déménagement du manoir de la Pipardière. Cette vieille bâtisse livarotaise, classée monument historique, sera démontée pièce par pièce. Ce puzzle géant sera reconstitué à Tourgéville. Mais une fois restaurée et reconstruite, la Pipardière sera-t-elle toujours la même ? », Eveil de Lisieux, 19 septembre 1991
photographies en cours de démontage.
« Le Manoir change d’air ! Son nouveau propriétaire veut le transporter de Livarot à Beaumont-en-Auge, en dépit de l’opposition des élus livarotais… Mais Jack Lang, Ministre de la Culture, donne le feu vert !…. A propos du Manoir, l’avis de M. Desblés. L’avis du Dr Lacagne. », PAJ, 20 septembre 1991.
« Manoir de la Pipardière. Déplacé morceaux par morceaux », Ouest-France, 21 et 22 septembre 1991, ill.
« Exposition avant musée. Livarot se conjugue au passé », Eveil de Lisieux, 26 décembre 1991
« (Livarot) Rétrospective. Souvenirs, souvenirs… Rétrospective, suite et fin. Souvenons-nous des événements du second trimestre 1991 avant de tourner la page. Et que 1992 soit bonne pour tout le monde !… Malgré quelques timides protestations, le Manoir de la Pipardière est démonté et quittera Livarot », Eveil de Lisieux, Jeudi 9 janvier 1992, ill.
« Métier passion. L’artiste du fer crée son musée. Dans la famille Alexandre, on est ferronnier de père en fils. Pierre Alexandre est la troisième génération et travaille le fer avec talent. Après avoir été artisan pendant trente, il est devenu artiste. Aujourd’hui, il restaure l’ancienne fromagerie Bisson de Livarot pour y aménager un musée de l’art du fer. Histoire d’une passion », Eveil de Lisieux, 16 janvier 1992
enseigne, fumisterie, Basilique de Lisieux
« Avec l’ADASPA, M. Halley veut favoriser l’environnement et le patrimoine », Le Pays d’Auge, 25 février 1994
« Livarot. Un entretien avec le maire: Je suis un homme de dialogue », Le Pays d’Auge, 27 mai 1994
« J’ai tenté de faire de notre ville un lieu propre et agréable… effacement des réseaux. Les autres points positifs:… faire vivre le château de l’Isle et réaliser dans celui-ci des travaux sur les années 94, 95 et 96 subventionnés à 80% par le Conseil Général (ADASPA); avoir démoli les bâtiments des anciens Ets. Leroy devenus propriété de la ville en 1988; avoir lancé un programme de 22 logements dur le terrain Leroy… Avoir offert aux locataires des Rues Chasles et Paul Banaston la possibilité de rester dans leurs logements. Que regrettez-vous ? « Le report des travaux concernant la déviation qui ne pourront commencer qu’à la fin de cette année.
« Vous avez dit-on, des colères napoléoniennes. Vous supportez mal la contradiction. Est-ce exact ?…. « Même si cela peut parfois paraître paradoxal, ma dominante est bien connue, je suis un homme de dialogue, ouvert à tous et ne suis absolument pas contre les idées de chacun et tiens compte des avis proposés. Tous les Livarotais quels qu’ils soient, peuvent me rencontrer quand ils le désirent ».
« Sur le site ex-Leroy: Patrimoine contre logement. Les Bâtiments de France ont refusé de revenir sur le classement des anciens établissements Leroy, que lui soumettait Pierre Tréhet, maire. Cette décision aurait pour conséquence d’empêcher la poursuite de la deuxième tranche des logements HLM sur ce site, les risques d’effondrement de la cheminée de l’usine étant trop importants. Pierre Tréhet se refuse à engager des millions dans la rénovation de ces bâtiments et s’adressera directement au ministre de tutelle pour obtenir leur déclassement… », Eveil de Lisieux, 29 septembre 1994.
« Déclassement du site ex-Leroy. L’opposition des Bâtiments de France. Dans notre édition précédente, nous rendions compte du souhait de Pierre Tréhet, maire, d’obtenir le déclassement des bâtiments de l’ancienne usine Leroy qui menace de s’effondrer. L’architecte des Bâtiments de France justifie le refus de revenir sur ce classement au nom de la protection du patrimoine livarotais. Selon l’architecte, des solutions existent pour rendre possible la coexistence des HLM et du patrimoine… », Eveil de Lisieux, 6 octobre 1994, ill.
« Livarot. Le présent, le bilan et l’avenir. Robert Halley confiant en l’avenir. M. Robert Halley, le Conseiller Général du canton de Livarot a bien voulu comme tous les ans, répondre aux questions que nos lecteurs aimeraient lui poser… Quel est votre rôle au sein de l’Assemblée Départementale ? Est-ce très absorbant ? Vous tenez une permanence mensuelle, combien y recevez-vous de personnes en moyenne ? Y-a-t-il des demandeurs d’emplois ? A quel avenir travaillez-vous ? En attendant quel est votre bilan en tant que Conseiller Général ? », Le Pays d’Auge, 1er novembre 1994.
« Pierre Tréhet et les municipales. Je suis prêt et serein. Comme l’an dernier à la même époque, nous avons interrogé le maire de Livarot, Pierre Tréhet, sur les problèmes et les espoirs en cette rentrée. Il n’a pas éludé nos questions. Il a répondu sans détour. Il parle bien sûr des prochaines échéances municipales, mais avant il fait un large tour d’horizon des dossiers livarotais », Le Pays d’Auge, 1er novembre 1994
« Cheminée de l’ex-usine Leroy: tombera, tombera pas ? Réunion sur le site avec la sous-préfecture », Eveil de Lisieux, 3 novembre 1994
opposition du maire avec l’architecte ABF. La Rocade menacée ?
« Livarot. Le maire en conflit avec l’architecte des Bâtiments de France. L’encombrante cheminée du quartier Leroy », Ouest-France, 4 novembre 1994.
« Le maire, Pierre Tréhet, est en conflit ouvert avec l’architecte des Bâtiments de France. « Je lui ai écrit pour que seule la cheminée soit déclassée, tout en conservant la fameuse machine à vapeur. L’architecte n’est pas d’accord puisque son rôle est de classer et non de déclasser… « . Le problème n’est pas financier. Réfection ou démolition, il en coûtera 80.000.00 F. Le premier magistrat de la ville souhaite que la cheminée soit abattue, afin que la deuxième tranche de dix logements ne soit pas amputée. Et lui envisage de demander l’arbitrage des ministres de la Culture et de l’Environnement ».
« Livarot. Budget supplémentaire et résidence Leroy. L’ombre de la cheminée au conseil municipal », Ouest-France, 9 novembre 1994
… à l’unanimité, le conseil se prononce pour la démolition de la cheminée… La Commission du Conseil général a accepté la candidature de Livarot pour le « Contrat de petite ville régionale ».
MESNILDREY Richard, « Prise de bec au Conseil Municipal mardi soir: Unanimité pour la démolition de la cheminée Leroy, opposition sur la conduite des affaires communales », Eveil de Lisieux, 10 novembre 1994.
« le prix de sa démolition était égal à celui de sa rénovation… M. Fanton qui soutient la cause du maire dans ce domaine… Pierre Tréhet a souligné une fois encore qu’il se refuserait en tant que maire à engager des millions dans la rénovation de cette ancienne usine, la commune ayant en projet d’autre chantiers d’urbanisme plus importants. « J’irai jusqu’au bout concernant ce dossier. Je l’ai fait savoir au Ministre !. »
« Très menacée mais pas encore abattue. La cheminée classée en… péril imminent », Ouest-France, 23 novembre 1994.
« Réunion des parties prenantes sur l’avenir du site ex-Leroy. Procédure de démolition en cours », Eveil de Lisieux, 24 novembre 1994
Le sous-préfet demande que les différentes procédures de permis de démolir concernant cet édifice, soient étudiées et transmises au maire. Les avis des différents services seront émis et transmis au ministre qui statuera.
« Jean-Michel Pérignon… déclare qu’il donnera son avis si on lui demande: « J’ai dit les choses très clairement. Je ne suis pas là pour penser à la démolition, ma mission est de conserver les édifices. Si le propriétaire fait la demande de démolir, c’est son droit. Le dossier sera instruit normalement. A partir du moment où la décision appartient au ministre, je n’ai pas à m’engager sur une telle décision dont je ne connais pas encore le sens ».
CHANGEMENT DE LOGIQUE
Selon l’architecte des Bâtiments de France, la conservation du patrimoine, en l’espèce, ne va pas à l’encontre des projets d’urbanisme auxquels il avait donné son accord….
Depuis 1988 estime Jean-Michel Pérignon, « nous étions dans une logique de restauration avec un projet de musée tout à fait intéressant au point de vue pédagogique, raison pour laquelle on a réalisé des travaux au local de la machine à vapeur. Puis on est sorti tout d’un coup de cette logique pour des raisons que je ne connais pas ».
ARRETE DE MISE EN PERIL
Un arrêté de mise en péril tel que l’envisage le maire ne résout rien selon Jean-Michel Pérignon: « Si un arrêté de ce type est pris, il oblige la commune à faire cesser le péril. Il y a alors deux moyens: soit on restaure la cheminée ou on décide de l’abattre ! Dans ce cas, il faut une autorisation puisqu’il s’agit d’un édifice classé. Et on revient au point de départ… ! Pour moi ce n’est pas la meilleure procédure. La sous-préfecture a proposé d’examiner les procédures les meilleures pour que le maire puisse choisir en connaissance de cause. Pour le moment le maire n’a rien demandé dans la forme légale. Or il faut passer par une forme légale de traitement des dossiers ».
« La demande de démolition devra donc être déposée par la mairie et sera étudiée par les différents services compétents. D’ici là, un arrêté de mise en péril aurait pour conséquence de délimiter une « zone interdite » dans un rayon de 32 m. autour de la cheminée, périmètre égal à la hauteur de celle-ci.
Logiquement, la construction des trois logements HLM prévue au pied de la cheminée est bloquée. Une situation qui n’est pas différente de celle qui prévaut actuellement puisque M. Bousquet, architecte des HLM refuse de poursuivre le chantier, comme il l’a fait savoir depuis longtemps, étant donné le risque d’effondrement de la cheminée.
Un autre argument de poids qui fut évoqué par Pierre Tréhet tient dans la menace que représente à l’ouest, ladite cheminée, vis à vis de la future déviation. Un argument qui dépasse donc l’intérêt purement local… »
« Très menacée mais pas encore abattue. La cheminée classée en… péril imminent », Ouest-France, 23 novembre 1994
réunion avec Pérignon, Pierre Tréhet: « Fort de la décision unanime du conseil municipal de voir l’édifice abattu, Pierre Tréhet a argumenté ce choix. L’architecte des bâtiments de France est resté sur sa position… Rien n’est donc réglé pour le moment.
« Réunion des parties prenantes sur l’avenir du site ex-Leroy. Procédure de démolition en cours », Eveil de Lisieux, 24 novembre 1994
Le sous-préfet demande que les différentes procédures de permis de démolir concernant cet édifice, soient étudiées et transmises au maire. Les avis des différents services seront émis et transmis au ministre qui statuera.
« Jean-Michel Pérignon… déclare qu’il donnera son avis si on lui demande: « J’ai dit les choses très clairement. Je ne suis pas là pour penser à la démolition, ma mission est de conserver les édifices. Si le propriétaire fait la demande de démolir, c’est son droit. Le dossier sera instruit normalement. A partir du moment où la décision appartient au ministre, je n’ai pas à m’engager sur une telle décision dont je ne connais pas encore le sens ».
selon Jean-Michel Pérignon: « Si un arrêté de ce type est pris, il oblige la commune à faire cesser le péril. Il y a alors deux moyens: soit on restaure la cheminée ou on décide de l’abattre ! Dans ce cas, il faut une autorisation puisqu’il s’agit d’un édifice classé. Et on revient au point de départ… ! Pour moi ce n’est pas la meilleure procédure. La sous-préfecture a proposé d’examiner les procédures les meilleures pour que le maire puisse choisir en connaissance de cause. Pour le moment le maire n’a rien demandé dans la forme légale. Or il faut passer par une forme légale de traitement des dossiers ».
La demande de démolition devra donc être déposée par la mairie et sera étudiée par les différents services compétents. D’ici là, un arrêté de mise en péril aurait pour conséquence de délimiter une « zone interdite » dans un rayon de 32 m. autour de la cheminée, périmètre égal à la hauteur de celle-ci.
Logiquement, la construction des trois logements HLM prévue au pied de la cheminée est bloquée. Une situation qui n’est pas différente de celle qui prévaut actuellement puisque M. Bousquet, architecte des HLM refuse de poursuivre le chantier, comme il l’a fait savoir depuis longtemps, étant donné le risque d’effondrement de la cheminée.
Un autre argument de poids qui fut évoqué par Pierre Tréhet tient dans la menace que représente à l’ouest, ladite cheminée, vis à vis de la future déviation. Un argument qui dépasse donc l’intérêt purement local…
LIVAROT. – Sur le bord de la Vie, emplacement d’un ancien château féodal entouré de fossés (7). A noter en outre: Le Vallot (Vallum),La ferme des Vallots , La ferme du Parc(
Ferault-La rue, Monoagr. de Livarot, s. d. (vers 1885), mss. Archives du Calv.).