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MAROLLES

NOTES sur MAROLLES

MAROLLES Canton de Lisieux, accru de la commune de Cirfontaines en 1825.
Matroles,1008 (dotal. Judith).
Maieroles, 1198 (magni rotuli, p.155, 2).
Maeroloe, 1283 (cart. norm. n° 1018, p. 263).
Maerolioe, XIV° s (pouillé de Lisieux, p. 24).
Marolioe, XVI° s (ibid)

Archives du Calvados.
Marolles (Calvados)
Canton actuel : Lisieux
Arrondissement actuel :Lisieux Code INSEE : 14403
Histoire administrative : Marolle intègre la commune de Cirfontaines par l’ordonnance du 1er
septembre 1825.
Elle reçoit une partie de la commune de Saint-Hippolyte-de-Canteloup par la loi du 25 juin 1841. Une partie du territoire primitif de Marolles est réunie à L’Hôtellerie par la loi du 25 juin 1841. Un secteur est réuni à Lisieux par le décret du 8 mars 1877.

Marolles
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. – Gr. à sel de Lisieux. Gén, et int. d’Alençon; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. de Lisieux; canton de Moyaux. (Arrêté du 1º mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Moyaux (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Lisieux ( 1° section ) ( Arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 491 hab. (1911). Sup.: 1.222 hect. ?
La commune actuelle de Marolles a été constituée par la réunion à la commune primitive de Marolles : 1º de la commune de Cirfontaine (Ordonnance du 1er septembre 1825); 2º de parties des communes de Saint-Pierre-de- Canteloup et Saint-Hippolyte-de-Canteloup, antérieurement réunies sous le nom de Saint- Hippolyte-de- Canteloup par ordonnance du 31 mars 1825 ( Loi du 25 juin 1841, et ordonnance du 15 avril 1846). En vertu des loi et ordonnance précitées, elle céda une portion de son territoire primitif à la commune de L’Hôtellerie. Elle a centralisé les archives des quatre communes, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Arrêté préfectoral du 17 novembre 1847). Administration Générale: er Marolles. Délibérations. 23 septembre 1787-15 floréal an VIII (1 reg., 142 fol.; 2 reg., 11 fol.; 3º reg. fol. 1-143). Reprise des actes et délibérations : 30 prairial an VIII.
État-Civil : Marolles. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis juin 1590. Lacune : 1681.
Impositions : Marolles. États de sections ( Sections A-E). 1791 (5 cah., 144 fol. ).
Pièces Diverses. – Titres de familles : Du Moulin, à Marolles. 1610-1672 (7 p. );
Voir aux Archives du Calvados des actes de catholicité de Marolles. 1670 (Série G. Marolles, cah. )

1 – Bibliographie
2 – Références historiques
3 – Fonds ShL

1 – BIBLIOGRAPHIE :

BECCI (Comte) : Monographie de la commune de Marolles (Voir SHL,notes d’érudits NE57)
CAUMONT (de) Arcisse : Statistique monumentale du Calvados.
DETERVILLE Philippe : Marolles, Manoir de la Bucaille, PGMPA.
DETERVILLE Philippe : Marolles, Manoir du Mont-Hérault, PGMPA.
DAUGER G., Marolles, esquisse d’une monographie communale, Ms. 1954 = Arch. Départ. du Calvados, Br. 8817.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1048.
JAMES, Marolles, monographie locale, ms. 1886.= Arch. Départ. Calv., Br 13295
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton. (Marolles, St Pierre et St Hippolyte de Canteloup, Cirfontaine)
QUENEDEY Raymond, Les provinces de l’ancienne France. La Normandie. 2e série 1927 Marolles: manoir de la Bucaille;
CORNU Joseph, Promenades à travers les communes rurales des environs de Lisieux, Lisieux, Emile Morière, 1938, 95 p.
Histoire Des Règnes De Charles VII Et De Louis XI – Thomas Basin.
Information pour un procès soutenu par Thomas Basin contre les habitants de Marolles pour leur faire faire le guet a son château de Courtonne.
Règlement de la confrérie de la charité et du St Sacrement de la paroisse St Martin de Marolles
Bulletin de la Société historique de Lisieux Numéro 67
Raymond Raveaux avec la collaboration de Geneviève de la Bretèche et Michèle Coëffic-Pesin – Regard sur des feuilles éparses de registres de Marolles (1671 à 1791.)
Bulletin de la Société historique de Lisieux, n° 74.
Raymond Raveaux, Registre paroissial de Saint-Pierre de Canteloup, commune de Marolles, pour l’an 1675.
Revue Le Pays d’Auge. Marolles – La Bucaille, 2017 – 04-juillet-août.

2 – Références historiques :

Statistique Monumentale Du Calvados Par Arcisse De Caumont.
Notes de M. Pannier.
Marolles, ecclesia de Maeroliis, de Marollis de Maieroles.
L’église de Marolles s’élève dans une plaine, sur la gauche et à peu de distance de la route impériale de Paris à Cherbourg. Cette église, dont les vastes proportions attestent l’ancienne importance, était primitivement romane. Les murs latéraux, couverts d’un crépi ancien qui se détache à plusieurs endroits, montrent un grossier blocage noyé dans un mortier très épais. L’appareil roman en feuilles de fougère, peu caractérisé au nord, est parfaitement marqué du côté méridional. On remarque, de ce côté, une petite fenêtre à plein-cintre, en forme de meurtrière (aujourd’hui bouchée), laquelle ne peut laisser aucun doute sur l’époque de la construction de cette église, qui remonte au XI°. siècle.
La première travée de la nef, du côté du midi, a été reconstruite en grand appareil au XVII. siècle. De nombreuses reprises en silex ont eu lieu à la même époque, au nord et au midi.
La nef est éclairée par cinq fenêtres ogivales sans meneau (deux au nord et trois au midi), dont les moulures accusent la dernière période ogivale.
Quatre fenêtres ogivales flamboyantes partagées en deux, baies par un meneau prismatique, éclairent le choeur. L’une fenêtres est moderne (1620); les trois autres sont anciennes et proviennent de l’église de Cirfontaine, dont la ruine pittoresque s’apercevait à quelque distance de la voie ferrée de Paris à Cherbourg alors en construction. D’après le conseil, éclairé d’un archéologue (M. le docteur Billon), ces fenêtres furent sauvées de la destruction et transportées avec beaucoup de soin à Marolles. M. l’abbé Féret, ancien desservant de cette paroisse, à la mémoire duquel nous rendons un sincère hommage, les fit restaurer par un ouvrier habile et incruster dans les murs latéraux à la place des anciennes ouvertures, qui étaient sans caractère. La tracerie des fenêtres, formée de jolies moulures, offre une variété d’ornements agréables à l’oeil. Le lobe supérieur des unes affecte la forme d’un coeur; le tympan des autres est percé d’un quatre-feuille à pétales lancéolées. Une jolie piscine ogivale, trilobée, a été découverte du côté de l’épître.
Le choeur, en retraite sur la nef, se termine par un chevet droit, contre lequel est appliquée une sacristie à pans coupés, avec chaînages en pierre sur les angles.
Une belle tour quadrangulaire, dont la large base était destinée à recevoir une haute pyramide, s’élève à l’angle nord-ouest du portail occidental, lequel est percé d’une porte à linteau, entourée de moulures prismatiques.
Cette tour, soutenue extérieurement par de puissants contreforts, s’appuie, à l’intérieur de l’église, sur deux énormes colonnes monocylindriques dont les chapiteaux, d’une exécution barbare, présentent des figures grotesques, assez semblables à celles que l’on remarque sur certains chapiteaux romans. L’une de ces colonnes est surmontée de deux espèces de contreforts qui s’emboîtent l’un dans l’autre; disposition qui nous a paru intéressante à signaler. M. Bouet a fait un dessin de ces deux colonnes, qui datent du même temps que la tour, dont la construction remonte aux premières années du XVIe. siècle.
L’étage supérieur renferme deux cloches dont nous avons relevé les inscriptions. La plus petite provient de l’ancienne église de Cirfontaine.
Cloche de Marolles,
Diamètre, 1 mètre.
L’AN 1782 IAY ÉTÉ BENITE PAR MAITRE LOUIS PATERNE MALCANGE CURÉ
DE CETTE PAROISSE ET NOMMEE MARIE LOUISE PAR MESSIRE ESPRIT AUGUSTIN DE PIPEREY CHEVALIER SEIGNEUR ET PATRON HONORAIRE ALTERNATIF DE SAINT MARTIN DE MAROLLE SEIGNEUR ET PATRON DE SAINT
HIPOLITE DE CANTELOUP ET AUTRES LIEUX ET PAR NOBLE DAME MARIE
LOUISE ROSE DUBOSCH EPOUZE DE MESSIRE NICOLAS ETIENNE DE BOCTEY
CHEVALIER SEIGNEUR ET PATRON HONORAIRE ALTERNATIF DU DIT MAROLLE
ET AUTRES LIEUX.

Cloche de Cirfontaine.
Diamètre, 62 cent.
Mtre ROBERT GAILLARD CVRÉ 1600.
IEAN DV CELIER Er Sr DE LA HAVLTE ROCQVES E NOBLE DAME ADRIANE
DE BEAVDRY FEMME DE FRANÇOIS DV HOVLEY Er Sr ET PATRON DE COVRTHONNE ET NOSTRE DAME CIRFONTAINE.

Sur la cloche est représentée une croix formée d’arabesques dont les croisillons sont terminés par des fleurs de lis.
A gauche de la croix est placé le monogramme du Christ IHS (Jésus); à droite, détachent les lettres MA (Maria). (N A ?)
Au-dessous on lit :
G. COLLEVILLE TESORIR( trésorier ).
Du côté opposé, quatre fleurs de lis disposées en croix.
La porte qui donne entrée dans la nef était autrefois précédée d’un porche en bois, dont on aperçoit les traces sur le mur. Elle est surmontée d’un écusson peint, presque entièrement effacé, qui probablement faisait partie d’une litre funèbre. Au-dessus, s’ouvre une fenêtre ogivale de la dernière époque.
L’arc triomphal, qui sépare le choeur de la nef, date de la fin du XV° siècle ou du commencement du XVI. Cet arc, dont M. Bouet a fait un dessin, offre de curieuses moulures.
L’archivolte principale, formée d’un gros tore que séparent deux gorges profondes, s’appuie sur des chapiteaux d’une exécution peu soignée, autour desquels s’enroulent des ceps de vigne. Dans l’angle formé par la colonne et les pieds-droits, est placée une petite colonnette.
La voûte de la nef et celle du choeur sont en merrain.
Cette église possède deux magnifiques autels avec retable, dont nous allons donner la description. Le retable du maître-autel, à fronton coupé, dans le style Louis XIV, est décoré de deux colonnes torses, d’ordre composite autour desquelles s’enroulent des ceps de vigne chargés de grappes de raisin que becquettent des oiseaux. Ce retable, qui a coûté une somme énorme, si l’on en juge par la délicatesse du travail, a été vendu 400 fr. à un brocanteur.
Le tableau placé dans l’entrecolonnement représente Notre-Dame-ndu-Rosaire. Des anges, tenant des palmes, sont assis sur les consoles qui surmontent l’entablement. Le couronnement du l’étable, surmonté d’un fronton triangulaire, est flanqué de deux pilastres décorés, dans la partie supérieure, d’une tête d’ange soutenue par une console d’où pendent des fruits. Au milieu est peint un Saint-Esprit, sous la forme d’une colombe.
Deux niches, terminées par un fronton trapézoïde que surmonte un gracieux couronnement formé de légers rinceaux, accompagnent le retable. L’une de ces niches, placée du côté de l’évangile, renferme un groupe représentant la Sainte-Trinité; l’autre niche contient la statue de saint Martin, premier patron de l’église.
Au-dessus des portes qui donnent entrée dans la sacristie sont placés deux petits tableaux peints sur bois, qui ne sont pas sans intérêt. L’un de ces tableaux représente Marthe, exemple de la vie active, préparant le dîner de son divin Maître, tandis que sa soeur Marie-Madeleine, symbole de la vie contemplative, reste tranquille écoutant les paroles de, Jésus-Christ. Nous signalerons encore deux médaillons, dont l’un représente saint Paul. Le personnage religieux peint sur l’autre médaillon tient un livre à la main. Le tombeau du maître-autel est carré et décoré de jolies caryatides. La face principale offrait autrefois un beau parement en étoffe. L’autel placé au bas de la nef, sous la tour, provient de l’ancienne église de Cirfontaine, démolie en 1846. M. l’abbé Féret, ancien desservant de Marolles, attachait un grand prix à cet autel, l’un des plus gracieux spécimens que nous ait légués le XVIIe. siècle. Les quatre colonnes torses, garnies de feuilles de vigne, qui décorent le retable supportent riche entablement. De jolis vases ornés de trois têtes d’ange reliées par une guirlande de fleurs, dans le genre des épis émaillés qui couronnaient le faîte de nos manoirs normands, surmontent les colonnes. La forme du tabernacle est celle d’un élégant pavillon à colonnes torses, surmonté d’une gracieuse coupole couverte d’imbrications. Les rinceaux qui décorent les gradins de l’autel se terminent par des têtes d’aigle. Ce beau retable, qui fait l’admiration de tous les connaisseurs, accompagnait le maître-autel de l’église de Cirfontaine. A l’extrémité de la nef s’élèvent deux petits autels dans le style Louis XV. Celui de gauche est décoré de la statue de saint Santin, évêque. Cette statue, qui est ancienne, est miniaturée.
La croix du cimetière, malgré son exécution un peu barbare n’est pas dépourvue d’intérêt. Elle offre, sur l’une de ses faces, au point d’intersection des croisillons, une couronne en fer forgé. Le chapiteau qui termine le fût est décoré de feuillages. Cette croix, qui est dans un état déplorable, date du siècle dernier.
Près de la croix, est placé le tombeau de M. l’abbé Féret, ancien desservant de cette paroisse. Sur la pierre qui recouvre sa dépouille mortelle, est gravée l’inscription suivante:

M. NICOLAS ROLLAND
FERET, PRÊTRE,
ANCIEN PROFESSEUR
DE DOGME AU
COLLÈGE DE PONT-A
MOUSSON (MEURTHE)
NÉ A ARGENCES LE
23 AOUT 1798
INSTALLÉ LE
20 JUIN 1837
DESSERVANT DE
CETTE PAROISSE
OU IL EST DÉCÉDÉ
LE 22 JUIN 1860.

Sous un tertre de gazon, que surmonte une modeste croix, repose une centenaire. Nous avons lu l’inscription suivante, remarquable par son laconisme :

MARIE-FRANÇOISE VRSQUE, NÉE AU MESNIL-GUILLAUME LE 6 DÉCEMBRE 1740,
DÉCÉDÉE A MAROLLES LE 4 JANVIER 1841.

Marolles dépendait, pour le culte, du doyenné de Moyaux, et, pour le civil, de la sergenterie dudit lieu. Au XVIII. siècle, on comptait, dans cette paroisse 209 feux (1,000 à 1,100 habitants). D’après le dernier recensement de la population, le nombre d’habitants est aujourd’hui réduit à 789.
Le patronage appartenait aux Mathurins de Lisieux. Suivant un acte des assises de Bernay de l’an 1190, retrouvé par M. Charles Vasseur dans les archives de l’Hospice de Lisieux qu’il a compulsées avec soin, « Jehan Péril reconnut à Richard d’Argences la jouissance du fief de Marolles avec le patronage et deux gerbes de dîme. Peu de temps après, Jourdain du Hommet, évêque de Lisieux acquit ce patronage et en fit don aux pauvres de la Maison-Dieu ou plutôt aux religieux Mathurins, auxquels il venait de confier la direction de cette maison. En 1218, Robert de Piencourt, ayant manifesté l’intention de troubler les religieux dans la possession de leur droit, fut désintéressé par ces derniers, qui s’obligèrent à lui payer une rente de quatre setiers de blé à prendre sur leur grange de Marolles. En 1733, Roger d’Argences qui, sans doute, avait succédé à Richard comme seigneur du fief de Marolles, donna aux religieux une charte de confirmation pour le patronage. Une autre charte de 1239 confirma également le droit, qui leur avait été concédé, de prélever la tierce-gerbe sur toute la paroisse. Depuis cette époque jusqu’à la Révolution les religieux ont exercé leurs droits sans entraves.
Il existait, sur le territoire de Marolles, une chapelle dédiée à saint Marc. Au XVIIIe. siècle, cette chapelle était réunie au bénéfice-cure de l’Hôtellerie. C’était probablement, dit M. Vasseur, ancienne maladrerie, dont les biens furent donnés à l’hôpital de Lisieux en 1695. L’édifice existait encore au XVIIIe. siècle. Une déclaration des administrateurs des pauvres de Lisieux, du 20 avril 1721, fait mention d’une pièce de terre en herbe sur laquelle est la chapelle Su-Marc, bornée au septentrion par le grand chemin ferré, etc.
Le Val-Richer possédait aussi des biens sur le territoire de cette paroisse.

Château.
L’ancien château de Marolles, situé à quelque distance de l’église, paraît dater de la fin du XVI°. Siècle (1743). Il est construit en bois avec briques inclinées entre les colombages. La corniche qui supporte le toit est décorée de nombreuses caryatides dont la partie supérieure offre le buste d’un homme, et la partie inférieure une queue de poisson. Sur un cartouche, placé à l’angle sud-est de la corniche, on lit la date 1646 qui semble indiquer l’époque de la restauration d’une partie du château. Le toit brisé offre de grandes fenêtres en forme de mansardes (On sait que ce genre d’ouvertures n’a été inventé que sous le règne de Louis XIV).
Les extrémités du faîte sont couronnées de beaux épis en terre cuite émaillée. Un magnifique escalier conduit à l’étage supérieur du château. Ce château est aussi nommé le Mont-Hérault. Il a appartenu à la famille de Piperey. Jacques de Piperey, contrôleur des monnaies à Rouen, en 1598, est le premier qui se qualifie de seigneur de Marolles. Parmi ses descendants, on compte plusieurs magistrats. François de Piperey, sieur de Marolles, était vicomte de Moyaux en 1666. Jean-Pierre de Piperey, sieur de Marolles, St.-Germain et Piencourt, fut également vicomte enquesteur et commissaire-examinateur de la vicomté de Moyaux, puis conseiller au Parlement. On remarque, à l’intérieur du château, deux écussons accolés.
La terre de Marolles a été aliénée, vers 1856, par M. Amédée de Piperey. Dans une cour dépendant du château, s’élève une chapelle en bois, surmontée d’un petit clocher octogone couronné par un toit conique, autrefois couvert en essente.
Les murs de cette chapelle, qui date du même temps que le château, étaient revêtus d’essente. Le mur septentrional a conservé ce genre de décoration. La voûte en merrain est peinte en bleu et semée d’étoiles. Les couvre-joints, peints en rouge, sont bordés d’un filet or. On remarque le pavage émail du sanctuaire, qui est ancien et parfaitement conservé.
Une seconde partie du fief de Marolles échut à la famille de Boctey. Dans les Archives de la ville de Lisieux, M.Vasseur a trouvé le nom de Gabriel Le Boctey, « escuyer, sieur de Marolles et du Boulley (16 juin 1577). » La famille de Boctey posséda ce fief jusqu’à la Révolution. Messieurs de Boctey ayant émigré, leurs biens furent vendus par la nation. Sous la Restauration, ils rentrèrent en possession de leur terre, qui appartient aujourd’hui au dernier descendant de cette famille. Le château de Marolles-Boctey a été rebâti il y a quelques années. Le moulin féodal seul est ancien.
Dans une cour qui borde le chemin de Marolles à Cirfontaine, s’élève une ancienne maison dont la construction remonte au XVII. siècle. Cette maison mesure 50 pieds de longueur sur 20 de profondeur. Le rez-de-chaussée, construit en grand appareil, est surmonté d’un étage en charpente formant encorbellement. Cet étage décoré de nombreuses et belles moulures, est éclairé par des fenêtres cruciformes.

Notes Du Premier Président Pellot Sur La Normandie – G. A. Prevost
Officiers Du Siège Et Vicomte D’orbec
Le siège de Moyaux, par Jean de Piperey, escuyer, sieur de Marolles. Jean de Piperay, écuyer, sr de Saint-Germain, des fiefs du Vouard et Orbec, et de Marolles, né vers 1638, marié à Marie de Bailleul, fille de Pierre de Bailleul, écuyer, sr de Canteloup et d’Ester de Giverville. (Communication de M. P. Le Verdier).
Le Bottey, escuyer, sieur de Marolles, premier avocat du Roy.

Armorial Général de France – G.A Prévost.
Jean de Piperav, écuier, seigneur de Marolles :
D’argent à trois testes de héron arrachées de sable et un chef d’azur chargé de trois molettes d’or.
250. — Nicolas de Boeté (Le Boctey), écuyer, sr de Marolles :
De sable à trois aigles d’argent 2 et I.
269. — Marie Le Filleul, veuve de Guillaume Le Boctey, écuyer, sr de Marolles:
D’azur à une bande d’or accompagnée de 2 glands tigez et feuillez de méme l’un en chef et l’autre en pointe.
270. — Marin Hébert, curé de Marolles : Palé d’or et de sable de six pièces.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

121. – Le 20 mars 1093, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Robert Alabarbe, fils de Roberi et de Louise Lailler, de la parr. De Marolles.

133. – Le 8 août 1693, Robert Alabarbe, marchand, demeurant à Marolles, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Robert Alabarbe, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Ordonnés sous-diacres le 19 sept. 1693. Le 2 avril 1695, Robert Alabarbe, sous-diacre de Marolles, est ordonné diacre. Le 21 avril 1696, Robert Alabarbe est ordonné prêtre.
Voir à son sujet un acte de l’officialité; le curé de Marolles condamné à l’admettre à célébrer les messes de fondation de son église. Manuscrits de Mr. l’abbé Loir.

257. – Le 7 févr. 1694-, la nomination à la cure de St-Martin de Marolles, doyenné de Moyaux, appartenant aux Mathurins de Lx, Fr. Dominique Bunot, ministre, Anseline Auger, vicaire, et autres religx de l’ordre de St-Trinité de la Rédemption des Captifs, demeurant en leur maison de Lx, nomment à lad. cure de Marolles, vacante par la mort de Me Ollivier Lefrançois, pbfê, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Scelles, pbfë de la parr. de St-Germain de Lx. Fait en la salle capitulaire dud. couvent.
Le 12 févr. 1694, Mre Le Nepveu, vic. gl, donne aud. sr Scelles la collation dud. bénéfice.
Le 26 févr. 1694, le s r Scelles prend possession de la cure de Marolles en présence de Me Claude Regnauld, pbfë, curé de Routtemont; Me Jacques Crochon, greffier en l’officialité du doyenné de Lx.

118. – Le 1 er août 1694, la nomination à la cure de St-Martin de Marolles appartenant aux PP. Mathurins de Lx, le R. P. Dominique Busnot, ministre, et les autres religieux de l’ordre de la Ste Trinité du couvent de Lx, nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Selles, dernier titulaire, la personne de Me Marin Hébert, pbfë du diocèse de Lx, habitué en l’église paroissiale de Ste Marie-Madeleine à Paris.
Le 11 août 1694, led. sr Hébert, représenté par Jean Loisnel, bourgeois de Lx, requiert de Mre Le Nepveu, vicaire général, la collation dud. bénéfice. La concession des provisions est remise au 15 octobre suivant.
Le 10 sept. 1694, Mre Audran, vic. gl, donne au sr Hébert la collation qu’il avait sollicitée.
Le 27 sept. 1694, le sr Hébert, représenté par Me Jean Hébert, pbfë du diocèse de Lx, prend possession de la cure de Marolles, en présence de Mesr Pierre de Piperey, Escr, seigr de Marolles et autres lieux, et plusieurs autres paroissiens.

131 – Le 3 oct, 1694, reçurent la tonsure et les ordres mineurs dans l’église paroissiale de Courbépine : François Grieu, fils d’Adrien de de Marie Dumoulin, de la parr, de Marolles.
Le 1 er sept. 1696, Me Adrian Grieu, avocat au bailliage vicomtal d’Orbec, demeurant à Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de Me François Grieu, acolyte de la parr, de Marolles, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Le 22 sept. 1696, furent ordonnés sous-diacres : François Grieu, acolyte de la parr. de Marolles. Le 19 sept. 1699, reçurent la prêtrise : François Grieu, diacre de la parr, de Marolles.

131 – Le 3 oct, 1694, reçurent la tonsure et les ordres mineurs dans l’église paroissiale de Courbépine : Pierre Grieu, fils de Simon et de Claudine Piel, de la parr. de Marolles. – Le 16 février 1698, Simon Grieu, laboureur, originaire de la parr. de Marolles et y demeurant, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Grieu, acolyte, son fils, aussi originaire de lad. parr., afin qu’il parvienne aux ordres sacrés. Le 10 avril 1700, Me Pierre Grieu, diacre de Marolles, reçoit la prêtrise.

458. – Le 29 avril 1696, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Jean Canu, fils de Jean et de Marguerite Morel, de la parr, de Marolles;

359. – Le 21 avril 1698, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Le Boctey, Escr, seigr de Marolles, fils de N. Leboctey, Escr, et de noble dame Marie Le Filleul, demeurant à Marolles, d’une part, et damlle Marie-Françoise Descorches, fille de feu Gilles Descorches, Escr, seigr et patron de la parr. des Genestez, et de feue noble dame Anne de la Rie, demeurant à Mortagne, diocèse de Séez.

1698, François Féray de la Forge, Escr, sr de Mallou; Charles de Fréville, Escr; Jean Daubichon, sr du Taillys; François Legreux, sr des Loges, tous demeurant en la parr, de Marolles.

1699, sr Robine, vicaire de Marolles.

379. – Le 20 mars 1702, vu l’attestation du sr Guermont, curé de l’Hôtellerie, et du sr Hubert, curé de Marolles, dispense de bans pour le mariage entre Jean Piel et Françoise Dumoulin.

407.- Le 26 déc. 1700, Louis Grieu, fils d’Adrien et de Marie Dumoulin, de la parr. de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 24 sept. 1701, Louis Grieu, acolyte de Marolles, est ordonné sous-diacre.

43. – Le 23 sept. 1702, Pierre Levillain, fils de Robert et de Jacqueline Valle, de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. 343. – Le 25 août 1705, Guillaume Levillain, et Pierre Levillain, demeurant en la parr, de Marolles, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Levillain, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. A ce contrat est intervenu Me Robert Levillain, pbrë, curé de Canapville. Le 10 sept. 1705, M* Pierre Levillain, acolyte de Marolles, est ordonné sous-diacre. Le 23 avril 1707, il est ordonné diacre.

MAROLLES (Saint-Martin).
Curés. – O. Lefrançois – P. Scelles – M.Hébert.
Vicaire. – Robine.
Prêtres de la paroisse. – L. du Boctey – G. Piel – T. Guerrier – R. Alabarbe.
Clercs. – R. Alabarbe – F. Grieu, – P. Grieu – L. Grieu – J. Canu – P. Levillain.
Patrons. – Les Mathurins de Lx.
Seigneurs et Notables. – P. de Piperey – N. Le Boctey – Le Boctey – C. de Fréville – F. Euray de la Forge – J. Daubichon – F. Legreux,

439. – Le 20 sept. 1710, Philippe Guilbert, acolyte de la parr. de Marolles, est ordonné sous-diacre. Le 5 avril 1711, Me Philippe Guilbert, sous-diacre de la parr, de Marolles, est ordonné diacre à Lx par Mgr Charles-Alexandre Le Filleul de la Chapelle, évêque de Vabre.
Le 19 sept. 1711, il est ordonné prêtre par le seig. évêque de Lx. Le30 juillet 1710, Me Jean Bardou, pbfë, curé de Bois-le-Roy, diocèse d’Evreux, y demeurant, représenté par Jean Bardou, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Philippe Guilbert, acolyte, originaire de Marolles, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est cautionnée par Me Thomas Guerrier, pbrë, et par Guillaume Guerrier, son frère, demeurant tous deux en la parr, de Marolles.

151. – Le 8 oct. 1714, vu l’attestation du sr Hébert, curé de Marolles, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Adrien-Georges Dunot d’Harmonville, de la parr. de Marolles, fils de feu Mesre Henry Dunot, seigr de Berville, Harmonville et autres lieux, et de noble dame Madeleine Leboulleur, d’une part, et damlle Marie-Marguerite de la Fosse, fille de Mesre François de la Fosse, conser du roy, lieutenant général de l’amirauté de France au siège de Caen, et de damlle Marguerite Ferey, de la parr. St-Jean de Caen, d’autre part.

410. – Le 16 avril 1718, furent ordonnés diacres : Me Louis Piel, sous-diacre de la parr. de Marolles. Ordonné prêtre: Le 8 avril 1719.

279. – Le 13 juillet 1723, vu l’attestation du sr Bosquier, curé de St-Vaast, et du sr La mare, vicaire de Marolles, dispense de bans pour le mariage entre Mre Olivier Dandel, Esc, seigr de Colleville, fils de feu Mre Olivier Dandel, Escr, seigr de Colleville, et de feu noble damlle Catherine d’Angerville, de lad. parr, de St-Vaast, d’une part, et noble damlle Marie-Renée de Piperey, fille de Mre Pierre de Piperey, Esc, seigr de Marolles et de Piencourt, consr du roy, vicomte de Moyaux, et de feu noble dame Marie-Renée de Guénet, de la parr. de Marolles.

395. – Le 31 oct. 1723, Nicolas Le Boctey, fils de Mesre Nicolas Le Boctey, Escr, et de noble dame Françoise Descorches, de la parr, de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

MAROLLES (Saint-Martin).
Curé. – M. Hébert.
Vicaire. – P. Delamare.
Prêtre de la paroisse. – T. Guerrier.
Clercs. – L. Piel- N. Le Boctey – P. Guillebert.
Seigneurs et notables. – A – Dunot – P. de Piperey – N. Le Boctey – E. Lailler.

325. – Le 6 janv. 1726, Pierre Guerrier, fils de François et de Jeanne Lignel, de la parr. de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

2 – Le 11 février 1726, vu l’attestation du sr Jouas, curé de Drucourt, et du sr Ricquer, vicaire de Marolles, dispense de bans pour le mariage entre Pierre de Piperey, Escr, seigr de Marolles, Piencourt, et autres lieux, fils de feu Jean de Piperey, Escr, et de feu dame Marie de Bailleul, de la parr, de Marolles, d’une part, et damlle Marie-Anne du Rozay, fille d’Alexis du Rozay, Escr, conser du roy, auditeur en la chambre des Comptes de Normandie, et de feu dame Marguerite Luçon, de la parr, de Drucourt.

303. – Le 13 janv. 1727, Jeanne Aubert, Vve de Martin Grieu, demeurant à Marolles, et Robert Grieu, demeurant à Colletot-en-Rémois constituent 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Grieu, acolyte, fils de lad. veuve et neveu dud. Robert, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

311. – Le 23 février 1727, Me Pierre Guerrier, avocat, demeurant à Marolles, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre-Paul Guerrier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Pierre Lailler, Escr, chevr de l’Ordre militaire de St-Louis, demeurant à Marolles, et par Pierre-François de Bouffay, Escr, seigr et patron de Cordebugle. Le 31 oct. 1723, Pierre-Paul Guerrier, fils de Pierre et de Madeleine Lemercier, de la parr, de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

317. -Le 13 fév. 1727, Pierre Lailler, Escr, chevr de l’ordre militaire de St-Louis, demeurant à Marolles, constitue 150 livres de rente en faveur de Jean Canu, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

356. – Le 23 juin 1727, dispense de bans pour le mariage entre François Desvaux, Escr, gendarme de la garde du roy, fils d’Edouard Desvaux, aussi Escr, officier de la feue reine, et de dame Françoise de Marescot, de la parr. de Guerquesalles, d’une part, et damlle Marie Le Boctey, fille de Nicolas Le Boctey, chevr, seigr et patron honoraire de Marolles, et de noble dame Françoise-Marie Descorches, de lad. parr. de Marolles.

Le 13 novembre 1712, Guillaume Fougy, fils de François et de Marguerite Camus, de la parr, de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs des mains de Mgr de Matignon, ancien évêque de Condom.

643. – Le 28 fév. 1729, dispense de bans pour le mariage entre Mre Nicolas Le Boctey, fils de feu Nicolas Le Boctey, chev, seigr et patron honoraire de Marolles, et de noble dame Marie Descorches, de lad. parr. de Marolles, d’une part, et damlle Marie Deshayes, fille de François Deshayes, chevr, seigr d’Apremont, Colandon et Argouges, et de noble dame Jacqueline de Franqueville, de la parr, de Glos.

774. – Le 8 nov. 1729, la nomination à la cure de St-Martin de Marolles appartenant aux RR. PP. Mathurins de Lx, Dom Bernardin Marais, ministre; Martin Leclerc, vicaire; Nicolas Lange, Antoine Desjardins, et Jacques de Bauquemare, tous prêtres et religieux dud.
couvent, réunis en chapitre, nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me Marin Hébert, dernier titulaire, la personne de Me François Geoffroy, pbrë, vicaire de Blangy.
Le 15 nov. 1729, le seigr évêque donne aud. sr Geoffroy la collation dud. bénéfice.
Le 22 novembre 1729, le sr Geoffroy prend possession de la cure de Marolles, en présence de Me Pierre Guerrier, avocat, demeurant en lad. parr.; Me Pierre-Paul Guerrier, pbrë, curé de Cordebugle; Me Riquier, pbrë, desservant ïed. bénéfice de Marolles; Me Michel Piel, sous-diacre dud. lieu, et autres témoins.

1131. – Le 30 août 1731, Jeanne Aubert, vve de Martin Grieu, Jean Grieu, son fils, demeurant tous deux à Marolles, et François Aubert, laboureur, demeurant à Fontaine-la-Louvet, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Simon Grieu, acolyte, fils de lad. veuve, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Le 30 oct. 1729, Simon Grieu, fils de Martin et de Jeanne Aubert, de la parr, de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs des mains du seigr évêque de Boulogne, faisant l’ordination générale à Lx dans la chapelle du séminaire.

1331.- Le 16 mars 1732, Me Thomas Guerrier, pbrê, et François Guerrier, son neveu, demeurant à Marolles, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Guerrier, acolyte, fils dud. François, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

143. – Le 8 nov. 1735, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François Guerrier, avocat en Parlement de Normandie, fils de Pierre Guerrier, aussi avocat, et de dame Magdeleine Lemercier, de la parr, de Marolles, d’une part, et dlle Marie-Anne Chauffer, fille de feu André Chauffer et de dame Marie Cabourg, de. la parr, de Brèvedent, lad. dlle ayant demeuré environ sept ans en l’abbaye de St-Désir de Lx, et demeurant présentement à St-Germain dud. Lx.

522. – Le 2 mai 1738, dispense de bans pour le mariage entre Louis Mignot, marchand, fils Gabriel, de la parr. St-Germain de Lx, d’une part, et Marie-Catherine Bucaille, fille de Me Jean-Baptiste Bucailles, notaire, originaire de Marolles et demeurant depuis plus de seize ans en la parr. de Fontaine-la-Louvet.

16. – Le 24 décembre 1738, dispense de bans pour le mariage entre Michel-Antoine Le Boctey, Escr, sr de Friardel, ci-devant officier dans le régiment de Beauvoisis, fils de feu Nicolas Le Boctey, Escr, seigr et patron honoraire de Marolles, et de noble dame Marie-Françoise d’Ecorches, de la parr, de Marolles, d’une part, et damlle Marie-Anne de Tirmois, fille de François-Georges de Tirmois, Escr, seigr de Monflant, et de feue noble dame Alexandre-Anne de Bailleul, de la parr, de Ste Marguerite-de-Viette.

1739, – Me Michel-Louis Haudard, diacre du diocèse de Lx, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen et demeurant à Marolles, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

98. – Le 30 oct. 1741, Me Jean Huet, pbfë, chapelain de la Cathédrale et avocat en la Cour ecclésiastique de Lx, agissant en l’absence de l’official et du promoteur du diocèse; vu l’attestation du sr Cauvin, pbfë, vicaire de Morainville, et du sr Loir, pbfë, vicaire de Marolles, donne dispense de deux bans pour le mariage entre Nicolas-Etienne de Boctey, garde du corps du roy, fils de feu Nicolas Le Boctey, Esc, seigr et patron honoraire dud. Marolles, et de feue noble dame Françoise-Marie Descorches, de lad. parr. de Marolles, d’une part, et damlle Marie-Anne-Magdeleine de St-Sauveur, fille de feu Mathieu de St-Sauveur, Escr, seigr du Saussaye, et de noble dame Marie-Anne Sicard, de la parr. de Morainville.

131. – Le 24 nov. 1747, vu l’attestation du sr Loir, vicaire de Marolles, dispense de bans pour le mariage d’André Dumoulin.

217. – Le 30 avril 1748, vu l’attestation du sr Loir, pbrë, vicaire de Marolles, dispense de bans pour le mariage d’Anne Robine.

245. – Le 7 mars 1748, Me François Geoffroy, pbrë, curé de St-Martin de Marolles, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me François Loir, pbrë, remplissant depuis quatorze ans les fonctions de vicaire dans cette paroisse. Il se réserve toutefois une pension annuelle de 80 livres payables chez lui, à Villers-sur-la-Mer.
Le 30 mars 1748, led. sr Loir obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice et la pension est approuvée.
Le 1 er août 1748, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le lendemain, le sr Loir prend possession de la cure de Marolles, en présence de M6 Alexandre Avenel, curé de Cirfontaine; Me Jean-François Guerrier, avocat; Me Jean-Baptiste Bucaille, notaire royal, demeurant tous deux en lad. parr., et autres témoins.

MAROLLES (Saint-Martin).
Curés. – M. Hébert – P. Geoffroy – F. Loir.
Vicaires. – S Ricquier – F. Loir.
Prêtres de la paroisse. – F. Grieu – S. Grieu – T. Guerrier – M.-L. Haudard.
Clercs. – J. Canu – G. Fougy.- P. Grieu – S. Grieu – P. Guerrier, fils Fr – P.-P. Guerrier fils.
Seigneurs et notables. – M. -A. de Boctey – N. de Boctey – N.-E. de Boctey,
– J.-B. Bucailles – J -B. Bucailles, fils – C.-A. Gostard. –
M. -A. Costard – P. Guerrier – J.-F. Guerrier – P. Lailler – J.-B. Piel – J. de Piperey – P. de Piperey.

33. – Le 10 févr. 1755, vu l’attestation du sr Perinne, vicaire de Marolles, dispense de bans pour le mariage de François Loquet.

164. – Le 5 janv. 1756, vu l’attestation du sr Perinne, vicaire de Marolles dispense de bans pour le mariage entre Mesro Nicolas-Adrien de Boctey, Escr, fils de feu Mesre Adrien-Guillaume de Boctey, Escr, et de noble dame Marie-Anne Aupoix, demeurant en lad. parr, de Marolles, d’une part, et damlle Marie-Anne-Catherine-Rénée Le Comte, fille de feu Mesre François-Charles-Dominique Le Comte, Escr, seigr du Rouil, et de noble dame Catherine-Anne-Rénée d’Arande de Craville, demeurant en la parr de St-Crespin de Barc, diocèse d’Evreux.

181. – Le 23 févr. 1756, vu l’attestation du sr Morin, curé de St-Paul-de-Courtonne, du sr Héribel, vicaire de St-Germain de Lx, et du sr Perrine, vicaire de.MaroIles, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Noel-Jean de Piperey, chevr, seigr de St-Germain, Orbec, Monsigny, Haussard et autres lieux, fils de feu Mesre Pierre de Piperey, chevr, seigr de Marolles, Piencourt et autres lieux, et de noble dame Marie-Anne du Rosey, demeurant en la parr, de Marolles, d’une part, et noble damlle Marie-Marguerite de Belleau, fille de Mesre Guillaume de Belleau, chevr, seigr de St-Paul-de-Courtonne, N.-D. de Livet, du Feugray et du Bouillonney, et de noble dame Marie-Anne de Mannoury, demeurant en la parr. de St-Paul-de-Courtonne.

363. – Le 16 févr. 1758, Me Jean-François Guerrier, avocat, demeurant en sa terre de Marolles, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-François-Pierre Guerrier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Pierre-Paul Guerrier, pbrë, curé de Cordebugle, par Mesre Esprit de Piperey, chevr, seigr et patron honoraire de Marolles, y demeurant. Fait et passé à Marolles, en la maison dud. sr Guerrier, avocat.
Mr Guerrier était vicaire de Fumichon en 1791; il avait alors 48 ans. Il refusa le serment constitutionnel et se retira d’abord chez son père a Courtonne, puis il résida pendant quelque temps à Rouen, rue de la Société, 88. Mais en 1792 il lui fallait partir pour l’exil. (Archives de l’hôtel-de- ville de Rouen.)

293. – Le 8 mai 1758, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Pillet, fils de Jacques et de Jeanne Lignel, originaire de la parr, du Cordebugle et demeurant en celle de Marolles depuis plusieurs années, d’un part, et Marie-Marguerite Guerrier, fille de Me Jean-François Guerrier, avocat, et de dame Marie-Anne Chauffer, de lad. parr, de Marolles.

151.- Le 27 oct. 1761, la nomination à la cure de Marolles appartenant aux Mathurins de Lx, les Révérends Pères Louis Ody, ministre, Jacques Le Bugle, Pierre Le Cointe, Louis Loyer, procureur général des Captifs, tous pbrës et religieux de l’Ordre de la Ste Trinité de la maison de Lx, réunis en chapitre, nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me François Loir, dernier titulaire, la personne de Me Louis Malécange, pbrn du diocèse de Séez. Le 30 oct. 1761, Mr de Cheylus donne aud. sr Malécange la collation dud. Bénéfice Le 17 now 1761, le sr Malécange prend possession de la cure de Marolles, en présence de M Jean-Baptiste Langlois, pbfe, desservant lad. parr.; Mesre François de Boctey, demeurant aud. lieu, et plusieurs autres témoins.
M. Malécange était né à Toarnay, diocèse de Séez. Il fut vicaire de sa paroisse natale, puis successivement des paroisses de St-Christophe et de Beauménil au même diocèse. Enfin, ayant été nommé curé de Marolles, diocèse de Lisieux, il y resta jusqu’à la Révolution. Le 30 janvier 1791, M. Malécange, âgé de plus de 60 ans, prêta serment à la Constitution civile avec des restrictions qui ne furent pas admises par le Directoire : il fut destitué et son vicaire fut élu à sa place. Cependant Mr Malécange ne quitta pas sa paroisse. Arrété en 1793, il fut exempté de la déportation à cause de son âge; on l’enferma le 1er avril à la prison des Carmes à Caen. Il est probable qu’il en sortit, comme beaucoup d’autres, à la mort de Robespierre; mais nous ne trouvons plus rien sur son existence jusqu’à la fin de la Révolution. (Archives du Calvados. – Semaine rrlig.. de Bx, année 1879, p. 864. – Ordo de Bx.

154. – Le 8 nov. 1763, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Nicolas de Boctey. Escr, fils de Mesre Nicolas de Boctey, Escr, seigr et patron de Marolles, et de feue noble dame Marie-Jacqueline Deshayes, originaire de lad. parr, de Marolles, d’une part, et noble damlle Marie-Jeanne du Tellier, fille de feu Mesre Jean-François du Tellier, Escr, sr de la Haute-Roque, et de feue noble dame Marie-Louise-Geneviève Lambert d’Argences, originaire de la parr, de Cirfontaine et demeurant depuis cinq mois à Courtonne-la-Meurdrac.

186. – Le 6 févr. 1764, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Nicolas-Adrien-Guillaume de Boctey, Escr, fils de feu Mesre Adrien de Boctey, Escr, et de feue noble dame Marie-Anne Aupoix, de la parr, de Marolles, d’une part, et noble damlle Marie-Louise de Bouffey, fille de Mesre François-Joseph de Bouffey, chevr, seigr et patron de Cordebugle, des fiefs de Gaugey, des Hautes-Longues et autres lieux, et de noble damlle Louise-Marguerite-Jacqueline de Vauquelin, de lad. parr, de Cordebugle.

374. – Le 5 janv. 1766, Jean-Baptiste Asse, maître aubergiste à l’Hôtellerie, constitue 150 livres de rente en faveur de M6 Jean-Baptiste Rousselin, acolyte de Marolles, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Louis Rousselin, père dud. acolyte. Fait et passé à l’Hôtellerie, en l’étude de M6 Philippe Desgenelez de Bellecour, notaire garde-note du roy aud. lieu. Led. sr acolyte absent était représenté par Pierre Rousselin, son frère, demeurant en Marolles.

MAROLLES (Saint-Martin).
Curés.-F. Loir – L. Malécange.
Vicaires. – F. Salerne – Perinne – Frécourt – Lefront – Joly.
Prêtres de la paroisse. – M.-L. Haudard – J.-B. Langlois.
Clercs. – J-F.-P. Guerrier – J.-B. Rousselin.
Patrons. – Les Mathurins de Lx.
Seigneurs et notables. – A.-G. de Boctey – N.-A..le Boctey -N.-A.-G. de Boctey, (si ce n’est pas le même que le précédent).-N.de Boctey – M.J. Deshayes. – N. de Boctey, fils – F. de Boctey – J-F.- E. de Piperey.- N.-J de Piperey – P. de Piperey.

303. – Le 3 janv. 1772, vu l’attestation du sr Bernays, vicaire de Ste Croix de Cormeilles dispense de bans pour le mariage entre François Lavandier, sous-contrôleur des Aides, originaire de la parr, de Charmes, diocèse de Toul, et demeurant au bourg de Ste Croix de Cormeilles, fils de feu François, d’une part, et Marie-Marguerite Piel, fille de feu Robert, originaire de Marolles et demeurant en lad. parr. Ste Croix.

172. – Le 5 févr. 1773, Mesre Esprit-Augustin-Louis de Piperey, chevr, seigr de Marolles, patron de St-Hippolyte de Cantelou, mousquetaire du roy en sa seconde compagnie, demeurant actuellement en son logis de Marolles, » constitue 150 livres de rente en faveur de Me Joseph-Robert-Marc Alabarbe, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mesre Frédéric-César de la Lande, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, ancien capitaine au régiment royal-vaisseau, demeurant à St-Léger-du-Houlley, et Me Jean-François Guerrier, avocat, demeurant à Marolles. Fait et passé au logis dud. sr constituant, par le ministère de Me Philippe Desgenestez de Bellecour, notaire à Thiberville.
213. – Le 2 août 1773, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Louis-Marie-Joseph-Denis deBonnechose, fils de Mesre Louis-Marc- Antoine de Bonnechose, chevr, seigr de la Cour-du-Bosc, et de noble dame Marie-Anne-Gabrielle Louvel de Repainville, de la parr. de Pierrefitte, d’une part, et noble demlle Marie-Charlotte-Antoinette Deshayes, fille de Mesre Pierre Deshayes, chevr, seigr et patron honoraire de Bonneval, lieutenant-général honoraire au bailliage d’Orbec, et de feue noble dame Marie-Françoise-Léonore de Piperey de Marolles, originaire de la parr, de St-Aubin-de-Bonneval et résidant depuis tant de droit en celle de Marolles.

294. – Le 11 décembre 1776, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-André Guerrier, avocat, fils de Me Jean-François Guerrier et de dame Marie-Anne Chauffer, de la parr, de Marolles, d’une part, et noble demlle Louise-Elisabeth de Giémare d’Orville, fille majeure de feu Mesre Dominique-Jean-François de Giemare, chevr, seigr et patron de Samesle et d’Orville, et de noble dame Françoise-Magdeleine de Mannoury, demeurant aussi en lad. parr. de Marolles. – Les bans avaient été publiés au Sap.

99. – Le 15 sept. 1777, dispense de bans pour le mariage entre Antoine-Léonor Costard, Escr, sr de la Héroudière, fils d’Antoine-Gaspard Costard, Escr, sr de la Héroudière, et de dame Marguerite-Catherine-Thérèse Belin, de la parr, de Piencourt, d’une part, et demlle Catherine-Marie-Monique Costard, fille de feu Charles-Michel-André Costard, Escr, sr des Parcs, et de feue noble dame Catherine-Françoise Lefèvre, de la parr. de Marolles.

113. – Le 27 oct. 1777, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Esprit-Augustin-Louis de Piperey, chevr, seigr de Marolles, Cantelou et autres lieux, demeurant à Marolles, fils de feu Mesre Esprit de Piperey, chevr, seigr de Marolles, et de noble dame Agnès Le Court de Noirval, lad. dame demeurant en la communauté des Ursulines de St-Jean de Caen, d’une part, et noble demlle Ravenne-Françoise-Charlotte de Piquot, fille de Mesre Jean-Charles-Guillaume de Piquot, chevr, seigr et patron de Magny-la-Campagne, et de feue noble dame Marie-Françoise-Charlotte de Vauborel, demeurant en lad. parr, de Magny, diocèse de Séez.

87. – Le 29 avril 1783, dispense do bans pour le mariage entre Mesre François-Nicolas de Boctey, chevr de Marolles, Esc, fils de feu Mesre Nicolas de Boctey et de feue noble dame Jacqueline Deshayes, de la parr, de Marolles, d’une part, et noble demlle Julienne-Françoise-Charlotte de la Lande d’Ouillie, fille de feu Mesre Frédéric-César de la Lande, Esc, et de noble dameMarie- Charlotte de Carrey de Bellemare, de la parr, de St-Léger-d’Ouillye.

MAROLLES (Saint-Martin).
Curé. – L. Malécange.
Vicaires. – F. Biset – F.-H. Delahaye – J. Rouiller – G. Duclos.
Prêtre de la paroisse. – J-R.-M Alabarbe.
Clerc. – J-R.-M. Alabarbe.
Seigneurs et notables. – N. de Boctey – F.-N. de Boctey – C.-M.-A. Costard des Parcs. – J.-F Guerrier – J.-A. Guerrier, XXXV – F. de Piperey – E.-A.-L. de Piperey – N.-J. de Piperey.

Nobiliaire Universel, Ou Recueil Général Des Généalogies Historiques
Des Maisons Nobles – M. de Saint- Allais.

PIPERAY, écuyer, sieur de Marolle, élection de Lisieux, maintenu le 9 avril 1666 : d’argent, à trois têtes de grue de sable; au chef d’azur, chargé de trois molettes d’éperon
du champ.
BEAUMAIS, écuyer, sieur de Marolles, de Cisay, Joret, etc., élection d’Evreux, maintenu le 21 juin 1667; d’azur, au chevron d’or, accompagné de deux molettes d’éperon, et en pointe d’un membre de griffon, le tout du même.
BOTTEY (la), écuyer, sieur de Marolles, élection de Lisieux, maintenu le 26 mai 1666 : d’argent, au chevron d’azur, accompagné de trois poulettes de gueules.

Recherche Des Nobles De L’élection de Lisieux – P.E.M Labbey De La Roque
Faite en 1540…

p. 38. Marolles
92.- Jean Osmond, Sr de Malicorne, a fourni l’état de sa noblesse avec Thomas Osmont, Sr de Beufvilliers, comme il sera déclaré sur l’article et paroisse de Beufvilliers (Beuvillers)
126.- Thomas Osmond, Sr du dit lieu p. 51. de Beufvilliers, et Jean, Sr de Malicorne et de Marolle, son frère, ont baillé leur généalogie, justifiée par plusieurs lettres, chartes et écritures; la 1re desquelles, du 15 décembre 1390 est sur le nom de Jean Osmond, leur trisayeul, seigneur de la Roque, du Mesnil-Eudes, du Castellier, Creuly, Osey, marié à damoiselle Jeanne, sœur de Mre Marin de Bouquetot, chev, Sr du Breuil, duquel ils ont dit fournir leur descente.
1566, 11 mai – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Olivier Laillier et Olivier Carrey, tabellions, Jehan Boutillier et Robert De La Porte, de Courtonne, vendent à Jacob du Houlley, une pièce de terre sise à Courtonne, moyennant 6 livres tournois. Témoins: Barthélémy Houel, de Lisieux, Thomas Perier et Marion De La Porte, de Marolles. = Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790
Calvados – archives ecclésiastiques. Série H

XIII° Siècle-1656.— Cartulaire
Vente par Jean et Guillaume Péril, patrons de l’église de Marolles, à Jourdain, évêque de Lisieux, du droit de patronage de l’église de Marolles leur appartenant. Donation de ladite église de St-Martin de Marolles, par ledit évêque, à la maison Dieu de St-Thomas de Lisieux (s. d.). — Donation par Roger d’Argences, chevalier, il la maison Dieu de Lisieux, de ses droits sur l’église de Marolles, à la réserve de deux gerbes de dîmes de ladite paroisse qu’il possède tanquam feodurn menm laicale.
En marge. « Et est de ce temps que l’on présume que lesdits religieux se sont intromis en l’administration dudit hospital et non plustost, attendu que le mesme Roger d’Argence ne parle point desdits religieux en la donation qu’il avoit faitte ausdits pauvres du patronage de Marolles en l’an 1233.

XIIe Siècle-1648.— Cartulaire transcrit à la fin du XVIIe siècle. — Bulles : d’innocent III, adressée dilectis filiis priori et fratribus hospitalis Lexoviensis, par lesquelles il prend sous sa protection leurs personnes et les biens de l’hôpital, leur confirme en outre le lieu où est situé l’hôpital….l’église de St-Martin de Marolles.
Vente à Jourdain, évêque de Lisieux, par Jean et Guillaume Péril, autrefois patrons de l’église de Marolles, du droit de patronage leur appartenant héréditairement. Donation par Jourdain de ladite église domui pauperum Dei et Sancti Thomce Lexoviensi ad sustentationem pauperum ejusdem domvs. — Accord entre les pauvres de la maison Dieu et Robert de Piencourt, chevalier, au sujet du droit de patronage de ladite église; abandon par lui du droit aux pauvres, moyennant une redevance de 4 setiers de froment qu’ils porteront chaque année dans sa grange de Marolles; abandon par lui desdits 4 setiers de froment dans l’assise du Roi à Bernay, sentiens in hoc prcedictos pauperes plurimum agqravari (1218). — Concession par Roger d’Argences aux pauvres de la maison Dieu de Lisieux de son droit sur le patronage de l’église de Marolles, en se réservant deux gerbes de dîme dans ladite paroisse qu’il possède tanquam feodum meum luicale (1233). — Permission donnée par Roger d’Argences aux frères et pauvres de la maison Dieu de Lisieux, ordre de la Ste-Trinilé et des Captifs, de lever leur troisième gerbe de la dîme de Marolles, en se réservant ses deux gerbes de dîme où ils ne pourront rien prétendre.

F° 9. St-Martin de Marolles. Donation par Jean Péril, de l’assentiment de Guillaume Péril, son père, à Richard d’Argences, pour son service et hommage et moyennant 100 livres d’angevins, du droit de présentation de l’église de St-Martin de Maieroles, avec tout le droit de patronage de ladite église et deux gerbes de dîmes de ladite ville et de toute la paroisse qui furent reconnues en assise à Montfort du temps du roi Henri 11 ad laicum feodum, le tout moyennant une rente annuelle de 3 sols, et la rente foncière à Mathilde de Canteloup et ses hoirs.
Aclum fuit hoc in assisa apud Bernaium, anno gratioe millesirno centesimo nonaqesimo, coram Roberto de f/arecourt et Willelmo de Mara, lune justiciis, Willelmo Tholomceo clerico, Bichardo Sylvano, comité de Alençon, Richardo Deri et pluribus aliis. — Vente à Jourdain, évêque de Lisieux, par Jean et Guillaume Péril, autrefois patrons de l’église de Marolles, du droit de patronage leur appartenant héréditairement. Dona tion par Jourdain de ladite église domui pauperum Dei et Sancti Thomce Lexoviensi ad sustentationem pauperum ejusdem domvs. — Accord entre les pauvres de la maison Dieu et Robert de Piencourt, chevalier, au sujet du droit de patronage de ladite église; abandon par lui du droit aux pauvres, moyennant une redevance de 4 setiers de froment qu’ils porteront chaque année dans sa grange de Marolles; abandon par lui desdits 4 setiers de froment dans l’assise du Roi à Bernay, sentiens in hoc prcedictos pauperes plurimum agqravari (1218). — Concession par Roger d’Argences aux pauvres de la maison Dieu de Lisieux de son droit sur le patronage de l’église de Marolles, en se réservant deux gerbes de dîme dans ladite paroisse qu’il possède tanquam feodum meum luicale (1233). — Permission donnée par Roger d’Argences aux frères et pauvres de la maison Dieu de Lisieux, ordre de la Ste-Trinilé et des Captifs, de lever leur troisième gerbe de la dîme de Marolles, en se réservant ses deux gerbes de dîme où ils ne pourront rien prétendre. Testibus lus, domino Thoma de Colunciis, domino Roberto de Bellomonte, domino Philippo de Vaaceis, domino JVUlermo de Charbones, militibus,
Willermo de Chesneio, Rogero de Haya, etc. (1239. Accon). —Donation par Roger d’Argences à l’abbaye du Val-Richer, ad sustentationem quinque monachorum en ladite abbaye, de tout ce qu’il possédait à Marolles en dîmes, prés, manoir, seigneurie et revenu, excepté 20 sols tournois que perçoit celui qui dessert l’autel de la Vierge en l’église St-Pierre de Lisieux et un muid de blé pour les lépreux, savoir 4 se.tiers de froment, 4 d’orge et 4 d’avoine (mai 1248). — F0 11.
St-Christophe de Mervilly. Chartes de donation de l’évêque Jourdain, de Willermus de Capellis, de Johannes de Taneio, filius Willelmi de Taneio (1208), de Ratification de ladite confirmation par Yves de Vieux-Pont, suzerain de Guillaume de Coupesarte, de ses donations à l’Hôtel-Dieu du patronage de ladite église de Coupesarte et des donations de Robert, fils de Richardde Lamberville, de Johannesde Ouilla, et Petrus de Pellevillen (1227). — Ratification par Maria, domina Curneville, veuve de Robert de Vieux-Pont, de la donation du Castillon faite par Robert, fils de Richard de Lamberville, à la maison Dieu de Lisieux, à charge d’une livre de poivre de rente à la seigneurie de Vieux-Pont (s. d.). — Vente par Jean et Guillaume Péril, patrons de l’église de Marolles, à Jourdain, évêque de Lisieux, du droit de patronage de l’église de Marolles leur appartenant. Donation de ladite église de St-Martin de Marolles, par ledit évêque, à la maison Dieu de St-Thomas de Lisieux (s. d.). — Donation par Roger d’Argences, chevalier, il la maison Dieu de Lisieux, de ses droits sur l’église de Marolles, à la réserve de deux gerbes de dîmes de ladite paroisse qu’il possède tanquam feodurn menm laicale (1233). — Autorisation dudit Roger d’Argences aux frères et pauvres de la maison Dieu de Lisieux, de l’ordre de la Trinité et des Captifs, de lever la troisième gerbe de toute la dîme de ladite paroisse, mais ils ne pourront rien réclamer dans les deux gerbes de ladite dîme (1239, apudAccon). En marge. Et est de ce temps que l’on présume que lesdits religieux se sont intromis en l’administration dudit hospital et non plustost, attendu que le mesme Roger d’Argence ne parle point desdits religieux en la donation qu’il avoit faitte ausdits pauvres du patronage de Marolles en l’an 1233.

1773. — Marolles. — Bail devant Jacques-Louis Daufresne, notaire garde-notes du Roi à Lisieux, par Pierre Lecointre, président, Cyprien Couet, prieur de Carentan, et Jean-Baptiste-Pierre Martin, religieux trinitaire de l’Hôtel-Dieu de Lisieux, à Pierre-Léonor Dumoulin, charpentier, et Louis Le Roy, laboureur à Marolles, du tiers de la petite dîme en menus grains leur appartenant dans ladite paroisse, y compris le tiers des novales, moyennant 121 livres, deux bois seaux de pois verts, 100 gleux de vilailles de vesce et vingt-quatre boisseaux d’avoine, mesure de Lisieux.

Comptes-rendus des sessions.-1834 – Congrès archéologique de France; Société française d’archéologie.
1885 – Marolles (Calvados), à peu de distance du département de l’Eure, un cultivateur, qui démolissait un vieux bâtiment, trouva dans la muraille un certain nombre de pièces d’or, une trentaine peut-être, d’assez médiocre conservation. C’étaient des écus d’or de Louis XII, de François Ier, de Charles IX, d’Henri III, d’Henri IV et de Louis XIII. La pièce la plus intéressante était un écu d’or soleil de Charles X. cardinal de Bourbon, le roi de la Ligue.
1874 Décès de Marie-Elisabeth-Bathilde de Baglion, née de Boynes, 50 ans, au château de Saint-Germain, près Marolles (Calvados).

Monographie de la commune de Marolles 1886.
Extraits:
A noter, nombreuses généalogies sur les seigneurs de Marolles.
L’église fût repavée entièrement en 1792 et réparée en 1849 dans tout son pourtour à une hauteur d’environ 1m. ainsi que les contreforts du clocher et l’un de la nef. En 1881 une nouvelle réparation fut faite à tous les contreforts de la nef. La couverture du chœur, qui anciennement était en tuiles, a été refaite en ardoises en 1875. La sacristie est du milieu du XVIII° siècle.
Avant la révolution de 1789, le clocher renfermait 2 grosses cloches. L’une du poids d’environ 350 Kilogrammes
Est nommée Françoise Marie y fut placée en 1733 et baptisée le 23 Juillet de la même année. Parrain Pierre de Piperey et pour Marraine Marie Décorche de Genetez, veuve de Nicolas le Boctey. Elle fut envoyée à Lisieux en 1793 pour y être fonfue et servir à la confection des canons.
L’autre qui a un diamètre de 1m y fut placée en 1782.
La voûte de la nef et celle du chœur ont été entièrement repeintes en 1875.
Chapelle Saint-Marc voir Caumont (ci-dessus )

En 1211 se trouvait encore sur le territoire de Marolles une autre chapelle dédiée à l’invocation de Saint-Christophe de Merlevillet (?)
Le château de Marolles fut aliénée en 1856 par Monsieur Esprit-Amédée de Piperay. Il devint propriété de Mme Lemercier qui elle-même l’aliéna en 1882 et devint propriété de Mr Boisdeguin, entrepreneur de maçonnerie à Lisieux. Dans une cour située à l’ouest du château s’élevée encore, il y a quelques années, une chapelle en bois surmontée d’un petit clocher octogone couronné par un toit conique couvert en essente.
Un Michel de Piperey était pourvu, en octobre 1573 de la prébende des Vaux.
En 1658, Jean de Piperay ayant acquis le fief de St-Germain et ayant épousé Marie de Bailleul, fille de Pierre de Bailleul, seigneur de Canteloup et de Anne Ester de Gyverville, il joignît encore à ses titres ceux de sieur et seigneur de Canteloup et et Piencourt.
Jean-Pierre de Piperey, seigneur de Marolles sieur de St-Germain, de Piencourt et autres lieux, était en 1729 vicomte enquêteur et commissaire examinateur de la vicomté de Moyaux.
On trouve en 1773, Noël Jean de Piperey, chevalier sieur de St-Germain, seigneur et patron de St-Saturnin de Piencourt, Orbec etc.

Le fief de Saint-Germain.
L’ancien château dont il ne reste aucun vestige était en bois avec briques entre les colombages. Il était très ancien et fut démoli vers la fin du XVIII° siècles ou commencement du XIX°.
Le fief de Saint-Germain appartint dans l’origine à la maison d’Osmond. Le dernier membre de cette famille qui posséda la terre de Saint-Germain, fut Jean d’Osmond VIII ème du nom.
La maison du fermier dépendante du château est construite en bois, avec briques entre les colombages. Elle a la forme d’un T avec une grande galerie également en bois. Le chevêtre dans lequel s’emboitent les soliveaux de cette galerie est sculpté. A l’intérieur se trouvent d’immenses dont les manteaux sont portés par des colonnettes de pierre. Cette maison parait dater du XVI° siècle.

Le Château de Boctey-Marolles et ses dépendances.
A marolles se trouvaient trois fiefs principaux : Ceux du Mont-Hérault et de Saint-Germain et celui de la famille Le Boctey qui comprenait deux demeurent seigneuriales. L’un située au fond d’une étroite vallée, arrosée par la Courtonnel, a presque était entièrement rebâtie. Elle était construite en bois, avec briques entre les colombages et paraissait parait remonter au XVI° siècle. Dans une cour située à l’ouest de cette demeure, se trouve l’ancien moulin féodal où les vassaux de la famille Le Boctey devait, moyennant une certaine redevance, faire moudre leur grain.
Le seconde demeure seigneuriale n’offre aucun intérêt. C’est une construction également en bois avec briques entre les colombages.
Outre les grands fiefs des Pipereye et Le Boctey, il existait encore, sur le territoire de Marolles trois autres petits fiefs ceux de La Vardière, de La Roque et de la Grande-Maison.
On trouve en 1717, Gabriel Louchard sieur La Vardière, en 1707 Pierre Louchard, sieur La Vardière.
Le fief de La Roque appartint d’abord à la famille d’Osmont qui posséda le fief de Saint-Germain.Il passa ensuite dans la famille De Serquigny, qui à partir de cette époque s’appela La Roque de Serquigny.
La Grande-Maison était la propriété, à l’origine, d’une famille De Lailler. Elle passa, vers la fin du XVI° siècle dans celle des De Costard. De l’immense bâtiment qui servait d’habitation, il n’en reste plus qu’une petite partie. Le reste à était démolie il y a quelques années.
La famille De Costard possédait encore le fief de La Conyère (La Chenevière) situé à Marolles et un autre nommé le fief St-Léger qui tous deux dépendaient de la sergenterie de Moyaux.
Outre ces fiefs se trouvait à Marolles au XVII° siècle, un petit fief appartenant à un sieur Charles Lefèvre qui relevait directement du roi.

Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo – Prospections GRAPPA.
55 – MAROLLES (I.N.S.E.E. n° 403)
457,40 x 1163,12. Parcelle cadastrale: F.29.
Site néolithique comprenant des éclats lames de débitage, des, des grattoirs.
Source : prospection M. Batrel.
56 – MAROLLES (I. N. S. E. E. n° 403)
456,60 x 1163,70.
Sur la rive gauche de la Paquine, Arcisse de Caumont Signalait un important site gallo-romain. Dans les parcelles cadastrales n°F.16-17, dans les taupinières (il s’agit d’un herbage, fragments de tuiles, d’enduits peints, de céramiques communes, de mortier. )
Source :, Prospection inédite, 1990.
57 – MAROLLES (I. N. S. E. E. n ° 403 )
« Canteloup » Clx: 457,25 x 1163,20
Altitude: 147 m
Cadastre 1991: F.27
Dans un petit bois, motte avec basse-Cour. En 1320, Robert de Canteleu, escuyer, tient de damoiselle Eudeline de Canteleu un quart de fief prisé à 8 livres de rentes par an.
Source: – Prospect ion Michel Batrel, 1990.
Formeville H., Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’année 1320, arrière fiefs de la sergenterie de Moyaux, in Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux t. II, 1845, p. 396.

3 – Archives ShL.

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940.

1606, 25 mars – Lisieux, Marolles, Moyaux
Marguerite Le Valloys, baille à titre de ferme, à Charles Bellebarbe, demeurant à Marolles, la sergenterie de Moyaux.
Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier, 2 ff.

1344 (v. st.), 14 février – Epiers
Don fait par le roi aux habitants de Marolles pour réparer leur église.
Philippe, par la grâce de Dieu, roi de France, au receveur de Baumont le Roger, ou à son lieu tenant, salut. Nous avons donné et donnons ceste fois de grace especial, pour Dieu et en aumosne, as habitans de la paroisse de Marolles, cinquante livrées de boys pour convertir en la repracion de leur église, laquele a esté arse par cas d’aventure… Donné à Espiers, XIIIIe jour de février l’an de grace mil ccc quarante et quatre, souz nostre scel nouvel
EDIT. Léopold DELISLE, Actes normands de la Chambre des Comptes sous Philippe de Valois (1328-1350), Rouen, A. Le Brument, 1871, p. 325.

1500, 30 décembre – Lisieux
Contrat de mariage entre Jacques Debray, d’une part, et damoiselle Jacqueline Le Boctey, fille de deffunct Nicolas Le Boctey, en son vivant écuyer, seigneur de Marolles. Parmi les témoins figurent : Colin Nicolle, Jehan Dubus, Vigor de Saint-Gabriel, conseiller en court laye, Messire Jehan Le Liquerre prêtre, maistre Hamon Debray, vénérable et discrète personne Messire Jehan Rocques, curé de Glos.
Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier

1501 – Marolles
Honorable homme Nicolas Le Valloys, seigneur de la Rozière, vend et transporte à François Osmont, seigneur de Malicorne, unze vergées de terre sises en la paroisse de Marolles, moyennant 60 livres 10 sols ts.
= Tabel. de Lisieux – Analyse Et. Deville.

1524, 24 août – Les Vaux
Perrette, veuve de defunt Guillaume Lailler, demeurant à Lisieux, héritière en partie de feu Guillaume Labbey, son oncle, en son vivant prêtre, curé de Firfol, vend à noble homme Nicolle Le Boctey, seigneur de Marolles, avocat en court laye, ung chapon et un denier tournois de rente par an qu’elle avait droit de prendre sur une pièce de terre en pré sise paroisse des Vaux, d’après des lettres passées devant Jehan Lemasuyer, tabellion le 2 novembre 1453.
= Tabell. Lisieux ( détruit ) – Analyse Et. Deville

1530 (n.s.), mardi 15 février – Marolles
Constitution d’une rente de 20 sols par Jehan Louchart, en faveur de Pierre, son fils, acolyte, pour lui permettre de parvenir aux ordres. Témoins Nicolle Busnel et Robert Delarue, prêtres = Arch. SHL. 9FB – 3 Fonds Et. Deville. Copie dossier Achats, échanges.

Etat des biens sequestrés révolutionnairement dans les communes de Moyaux, Boutemont, la Chapelle-Hareng, Courtonnel, Courtonne-la-Meurdrac, Cordebugle, le Pin, Marolles, Saint-Michel-des-Monceaux, Mesnil-Simon, Ouilly-le-Vicomte, Saint-Germain-de-Livet, Saint-Hippolyte-de-Cantelou. = Arch. SHL. Ms. J 96

Sommaire général des carnets d’Arthème Pannier.
049 – Marolle.
Carnet Non Numéroté C
005 – L’hôtellerie. Pages rayées
018 – Marolles. Pages rayées
148 – Marolles. Pages rayées
166 – Marolles
Carnet 72
075 – Château de Marolles
Feuille A001 – Château de Marolles
Feuille A002 – Château der Marolles

Fonds Sturler.
22 C – Église de Marolles 1 photo et 1 pellicule.

– Fonds Erudits : NE57
Comte BECCI; 2 cartons
Famille de PIPEREY. (ancien propriétaire du Manoir Bucaille).
Manoir de la Bucaille.

Archives SHL : Achat du 11-02-2003. Lot n° 14 n° 2007)
Fondation pieuse à Marolles, par Me Jehan Canu, prêtre, natif de Marolles, ancien vicaire de Marolles, vicaire à Saint-Hipolytre de Canteloup, âgé de 50 ans;

Fonds Etienne Deville.
Carton n°2 – C11/12 – Fiches manuscrites sur Marolles.

Fond Comte De Becci.
18 Union Amicale des Anciens combattants de Marolles
19 1728 jusqu’à 1763 liste des décès et naissances St Martin de Marolles et Lisieux.
23 Marolles 14100 3.4.1981 pour vente de véhicule hippomobiles à Fontainebleau
24 Marolles texte barré  » Pays de plaisne » 3 documents
83 Acte de mariage 1704 à Marolles
98 1 feuille notée ( 5 ) Registre des Baptêmes – Mariages et sépultures de la paroisse de Marolles 1671 remis aux AD le 13.10.2009
99 2 actes de mariage paroisse St Germain de Livet et Marolles

Archives Yves Nédelec bibliographies
13. 71 Le Boctey Louis Sr de Marolles 26/09/1654.

Fonds Enveloppes.
Enveloppe n° 2 Faire-Part Mariage Mme veuve René Halbout André Mr et Mme René Commailles Jacqueline 06/10/1952 Eglise de Marolles.
Enveloppe n° 225 Dons divers de Mr Catherine (octobre 2011)
Adjudication du 21 thermidor (8 août 1794) concernant l’émigré Piperey à Marolles.
Enveloppe n° 14 Promenades À Travers Les Communes Rurales Des Environs De Lisieux.

Fonds des Erudits.
NE 12.2 : 2e carton « Communes ».- Marolles (St Hippolyte de Canteloup, St Pierre de Canteloup, Cirfontaine).

– Carnets de Charles Vasseur :
« Analyses et transcriptions … »

– Parchemins Communiques Par Monsieur Pannier 27 mars 1860.
P.47 1703 22 janvier
Aveu rendu à Illustre Dame Charlotte de Matignon, abbesse de l’abbaye royale de Notre-Dame de Saint-Désir de Lisieux, Dame du Noble Fief, terre et sieurie de Saint-Désir et autres dames religieuses de ladite abbaye par divers individus, entre autres Maistre Marin Hébert, prêtre curé de Marolles, pour un terrement de maisons, cours et jardins, sis près de la Maladrerie de ce lieu, contenant 2 acres………
il avait été fieffé en 1488 à Colin Le Boucq pour 50 sols de rentes foncières payables à la Saint-Jean. foy hommages etc…
p.189
1746 janvier – Jacques Haudard, notaire, aux sièges de Thiberville et l’Hotellerie, tuteur honoraire des nobles enfants mineurs de feu Maistre Pierre de Piprey, chevalier seigneur de Marolles
– Analyse Des Titres Concernant Des Proprietes Et Principalement Des Familles De L’arrondissement De Pont-L’évêque Et Lisieux
– page 2 – 1680 2 juillet

Carnets de Charles Vasseur : doyenné de Moyaux :
17 – MAROLLES –Ecclesia de Maeroliis – Mareoles
Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux –209 feux
Sous l’invocation de Saint Martin

Insinuations :
Patronage :
XIVe et XVIe : minister Lexoviensis
XVIIIe Les Mathurins de Lisieux
Curé :
L.Malécange 1764-1787
Vicaires. F. Biset – F.-H. Delahaye – G. Duclos.
Prêtre de la paroisse – Jh-R -M Alabarbe
Clerc. Jh-R -M Alabarbe
Par. de Saint-Martin,
patr. les Mathurins de Lisieux.
Chapelle de Saint-Marc qui était au 18e siècle le haut bénéfice de la cure de l’Hôtellerie.
Dioc: de Lisieux,
doy. de Moyaux. Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent. de Moyaux

Le Val Richer y avait des biens

Description de l’église (reprise trois fois) suivie de : Marolles dépendait du Doyenné et de la Sergenterie de Moyaux.
On y comptait au 18e siècle 209 feux, soit 1000 à 1100 habitants.
Le patronage appartenait aux Mathurins de Lisieux suivant un acte des Assises de Bernay de l’an 1190. Johan Peril reconnu à Richard d’Argences la jouissance du fief de Marolles que celui-ci venait de lui vendre avec le patronage et deux gerbes de dîmes.
Peu de temps après Jourdain du Hommet, évêque de Lisieux, acquit ce patronage pour en faire don aux Pauvres de la Maison-Dieu de Lisieux ou plutôt aux Religieux Mathurins qu’il venait d’appeler pour en prendre la direction. En 1218 Robert de Piencourt ayant manifesté de troubler les religieux dans leur droit, ils le désintéressèrent en s’obligeant à lui faire une rente de 4 setiers de blé à prendre sur leur grange de Marolles. En 1233 Roger d’Argences qui sans doute succédait à Richard comme seigneur du fief de Marolles, leur donna une charte de confirmation pour le patronage. Une autre charte de 1239 leur confirma le droit de prélever la tierce gerbe sur toute la paroisse. Depuis ce temps ils exercèrent leurs droits sans entrave jusqu’à la Révolution.


Gallica BnF : Carte du diocèse de Lisieux. Léproserie.

MANNEVILLE la PIPARD

NOTES sur MANNEVILLE-la-PIPARD – 14399

Archives du Calvados
MANNEVILLE- LA-PIPARD
I. Dioc. de Lisieux. subd. de Honfleur. – Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. à sel de Honfleur. Gén. et int . de Rouen; él. de Pont-l’Évêque.
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Blangy (Arrêté du 1er mars 1790) .
III. 3 arr. communal (Arr. de Pontl’Évêque); canton de Blangy (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 264 hab. ( 1911) . Sup.: 631 hect. 35 a. 60 c. ADMO Gale. Délibérations, depuis le 15 pluviose an XII .
ÉTAT- CIVIL (1). Baptêmes et mariages, depuis août 1628. Sépultures, depuis mai 1636. Délibérations du commun et audiences de contrats. 1642, 1645, 1668-1669 Table chronologique. 1635-1667.
IMPOSITIONS. an V (1 p.) an VI (3 cah.); Procès-verbal de sectionnement. 20 thermidor Matrices des contributions : foncière. 1792 ?, -personnelle- mobilière. An V, an VII (2 p.) Des états de sections de 1791 ? (3 cah., 107 fol.), cote G. 9 de l’inventaire arrêté le 26 septembre 1859, n’ont pu être retrouvés.
AFFAIRES MILITAIRES . Mars 1793 (Cah., 6 fol.); 1792 ( Cah., 3 fol.)
POLICE. (3 fol.) Inscriptions dans la garde nationale. déclarations des armes. Décembre Inscriptions pour le jury. Décembre 1792 ( Cah., 3 fol.)
BIENS NATIONAUX. Correspondance. 1793- an III (3 p. )
( 1) Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Mannevillela-Pipard. 1718-1719, 1771 (Série G. Manneville-la-Pipard, 3 cah.)

Archives du Calvados
(Calvados; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14371
Histoire administrative: A partir du 1er janvier 2016, Livarot forme avec Auquainville, Les Autels-Saint-Bazile, Bellou, Cerqueux, Cheffreville-Tonnencourt, La Croupte, Familly, Fervaques, Heurtevent, Le Mesnil-Bacley, Le Mesnil-Durand, Le Mesnil-Germain, Meulles, Les Moutiers-Hubert, Notre-Dame-de-Courson, Préaux-Saint-Sébastien, Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, Saint-Michel-de-Livet, Saint-Ouen-le-Houx, Sainte-Marguerite-des-Loges et Tortisambert, la commune nouvelle de Livarot-Paysd’Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Livarot), par l’arrêté préfectoral du 24 décembre 2015. TA Livarot-Pays-d’Auge (Calvados; à partir de 2016).

1 – Bibliographie
2 – Pièces Justificatives
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie :

page 374.
COULTHARD Nicola: de Saint-Jores Jean-Xavier : Le petit Paroir. BSHL n° 34 Déc.1995
COULTHARD Nicol : Les incinérations d’enfants gallo-romains. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°61B, Mai 1998.
COULTHARD Nicola: Manneville-la-Pipard (Calvados) : un relais routier gallo-romain ? Revue Archéologique de l’Ouest
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 239.
GONCALVEZ Jeanne : Promenade à Manneville la Pipard.. BSHL n°62. AVRIL 2007.
L’exploitation Ancienne Des Roches Dans Le Calvados : Histoire Et Archéologie. Serv. dep. d’Archéologie 1999.
PONSOT Philippe, Bâtiments et équipements des usines à huile du Calvados: 1785-1883 dans L’Homme et l’industrie en Normandie.
Du Néolithique à nos jours. (23e Congrès des Sociétés historiques et archéologiques de Normandie, 1988), BULL. SOC. HISTORIQUE ET ARCH. DE L’ORNE, n° spécial, 1990, pp. 347-362, carte, fig. Manneville-la-Pipard.
DETERVILLE Philippe, Charme discret des manoirs du pays d’Auge Manneville-La-Pipard Manoir du Lieu-Cordier.

2 – Pièces Justificatives :

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par M. Charles Vasseur.
Manneville-la-Pipart, Magnevilla Pipardoe, Magnavilla, Pipardi, Magneville.

Cette paroisse tire son surnom de la famille Pipart qui en posséda pendant longtemps la seigneurie.
L’église est considérable, à cause de l’adjonction de deux chapelles qui forment transept. Le portail, à l’ouest, est obstrué par une tour moderne, construite en briques, avec le peu d’art qui distingue notre époque, et que termine un clocher disgracieux en charpente. Ce travail remonte à l’an 1836, époque où l’on a voulu faire disparaître l’ancien clocher qui se trouvait assis sur l’intertransept.
L’ancien mur du portail datait, comme la nef, dans son ensemble, du XVIe. siècle. Quatre contreforts le soutiennent.
La porte était ogivale; deux fenêtres [cintrées de l’époque l’accompagnent.
Le mur du nord, soutenu par deux contreforts trapus, est construit en pierre de taille et moellons, et percé de trois petites fenêtres cintrées, subtrilobées. Le mur du midi est en blocage et pourrait être ancien. Il n’a qu’un seul contrefort près de l’angle occidental. Ses deux fenêtres sont semblables à celles du côté correspondant.
Les deux murs latéraux ont été surélevés, en briques, lorsqu’on a construit la tour.
Les deux chapelles, qui forment transept, sont pentagonales.
Leurs dimensions ne sont pas tout-à-fait les mêmes; elles sont, du reste, bâties d’après le même système. Murs de pierre de marne, surmontés d’une corniche en bois assez haute, sans sculptures; un léger contrefort sur chaque angle.
Le choeur remonte jusqu’à la période de transition, sauf les remaniements opérés au XVIe. siècle. Les deux murs latéraux, en blocage grossier avec contreforts plats, sont de la fin du XIIe. siècle. Dans celui du nord apparaît la trace d’une étroite fenêtre cintrée, large d’un pied environ, haute de cinq, qui est malheureusement destinée à disparaître complètement.
Les autres ouvertures sont modernes.
A ce choeur primitif a chevet droit vient s’ajouter une sacristie polygonale, construite au XVIIe. siècle.
L’intérieur est partagé en trois nefs, grâce à huit colonnes d’ordre ionique en plâtre, évidemment modernes. L’arc triomphal est détruit; ses deux piles ont été remplacées par des colonnes ioniques, en plâtre, qui n’ont rien à supporter.
Les deux chapelles ont à peu près conservé leur physionomie primitive. Toutes les voûtes sont en bois.
Le maître-autel est sans intérêt; mais il a une jolie exposition, style Louis XV, composée d’une couronne fermée, portée par deux palmes gracieusement contournées, autour desquelles s’enroulent des guirlandes de roses.
Dans le mur méridional est une piscine cintrée, sans moulures.
Est-elle primitive ou seulement du XVIIe. siècle? Il est difficile de le dire.
Les deux autels des chapelles sont insignifiants. Un vieux tableau, fort détérioré, du XVIII. siècle, quelques statues de la même époque, voilà tout ce qui peut attirer l’attention.
Les fenêtres ont conservé quelques fragments de vitraux de la Renaissance et du XVIII. siècle, consistant principalement en bordures.
Enfin, près de la petite porte de la chapelle du midi est un bénitier en cuivre dont la forme rappelle le XIIIe. siècle.
Je suis loin d’affirmer pourtant qu’il ait une antiquité aussi reculée.
Il reste, sur les murs, des vestiges d’une litre funèbre dont les blasons portaient sur leur champ un lion rampant.
En effet, le patronage de l’église était laïque. Elle se trouvait comprise dans le doyenné de Touques; sa fête patronale avait lieu le jour St.-Pierre.
L’inscription de la cloche mérite d’être transcrite; la voici :

GUI HENRY MARIE ET CHARLES FRANÇOIS GUI DUVAL DE BONNEVAL
FRERES FILS DE FEU TRES HAUT ET Pt SEIGr MESSIRE GUI CLAUDE NICOLAS
DUVAL DE BONNEVAL CHEVALLIER SCr ET PATRON DE MANNEVILLE-LA-PIPARD
BREVEDENT LA HOUBLONNIEIRE BARON DE BONNEBOSC ET AUTRES
LIEUX CONSEILLER DU ROY EN TOUS SES CONSEILS PRESIDENT A MORTIER
AU PARLEMENT DE ROUEN. IAY ETE BENIE PAR &18 PIERRE LECOQ CURÉ
DE CE LIEU.
LAVILLETTE DE LISIEUX MA FAITE EN 1775.

Château.
— Au midi de J’église, le long du cimetière, s’étendent des bâtiments de l’ancien château de Manneville.
Quelques-uns pourraient dater du XVII. siècle; ils sont construits en moellon. Le principal est un pavillon carré en briques, avec toit d’ardoise à la Mansard, qui date du XVIIIe. siècle.
Nous avons déjà vu que la famille Pipart avait possédé pendant long-temps le fief de lUanneville. Les Rôles de l’Échiquier nous ont conservé les noms de Gillebert et Robert Pipart. On lit dans le Registre de Philippe-Auguste, qui date, comme on sait, du commencement du XIIIe. siècle : « Galterus Pipart 1 feodum apud Magneville et apud Ballol et apud Sureville dimidium feodum ».
Au XIV. siècle, Jean de Clère exerçait le droit de patronage.
En 1456, Jean de Betteville, seigneur de Manneville-la-Pipart, met au nombre de ses prérogatives, dans les aveux qu’il rendit pour son fief, la donaison des escolles dudit lieu (Voyez L. Delisle, De L’agriculture et de la classe agricole en Normandie).
En 1463, Montfaut trouva à Manneville Robert du Mesnil et Jehan de La Porte qui laissèrent l’un et l’autre postérité, car on voit dans la recherche des élus de Lisieux, en 1540, un François du Mesnil et un Richard de La Porte.
Je n’ai pas d’autres renseignements sur les seigneurs de cette paroisse.
Manneville-la-Pipart faisait partie de l’élection de Pont-l’Évêque et de la sergenterie de Dives. On y comptait 3 feux privilégiés et 76 feux taillables.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

189. – Le 9 avril 1689, Me Antoine Mollien, sous-diacre de Manneville-la-Pipard, est ordonné diacre. Le 23 sept. 1690, led. sr Mollien est ordonné prêtre.

Manneville-la-Pipard (Saint Pierre).
Curé. – J. Sorel.
Vicaire. – A. Mollien.
Clercs. – 0. Lecauf – A. Mollien .
Notables. – D. du Mesnil – R. du Mesnil.

523. – Le 2 juillet 1711, la nomination à la cure de Manneville-la-Pipard appartenant au seigr du lieu, Mesre Charles du Val, chever, seigr et patron de Manneville-la-Pipard, Varangeville, baron de Beaumais et autres seigneuries, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Jean Sorel, pbfë,- dernier titulaire, la personne de Me Antoine Mollien, pbfë, demeurant en lad. parr. de Manneville. Fait au Mesnil-sur-Blangy, en la maison de Me Samuel Lecordier, sr de St-Laurent, conser du roy, lieutenant en l’élection de Pont-l’Evêque.
Le 4 juillet 1711, Mre Pierre du Mesnil, vic. Gl., donne aud. sr Mollien la collation dud. bénéfice.
Le 5 juillet 1711, le sr Mollien prend possession de la cure de Manneville, en présence de Mesre Charles du Val, seigr de Manneville; Mre Jean-Baptiste Moulin, pbfë, archidiacre en la Cathédrale de Lx; Samuel Lecordier, sr de St-Laurent; Me Jean-Baptiste-François Pellerin, conser du roy, maître ordinaire en sa Cour des Comptes, Aides et Finances, à Rouen; Pierre Selot, sr de la Brosse; Pierre Duhamel, sr des Marests; et Me Richard Selot, avocat, tous demeurant en lad. parr de Manneville.

286. – Le 2 sept. 1712, vu l’attestation du sr Ferey, vicaire de St-Sylvestre de Cormeilles, et du sr Delanney, pbrë, faisant les fonctions curiales à Manneville-la-Pipard, dispense de bans pour le mariage entre Me Richard Sellot, avocat, fils de Pierre Sellot, sr de la Brosse, et d’Anne Lecauf, de lad. parr. de Manneville, d’une part, et damlle Marguerite-Angélique de Vauquelin, fils de feu Louis de Vauquelin, Escr, sr de la Brosse, et de noble dame Catherine Anglement, de la parr, de St-Sylvestre de Cormeilles.

64. – Le 8 avril 1719, furent ordonnés sous-diacres : Me Gilles Guesnier, acolyte de Manneville-la-Pipard;

619. – Le 15 janvier 1719, titre clérical fait en faveur de Me Gilles Guerrier, acolyte, par Jean Guénier, demeurant à Manneville-la-Pipard.

838. – Le 7 fév. 1725, vu l’attestation du sr Adam, vicaire de Manneville-la-Pipard, dispense de bans pour le mariage entre Mre Jean-Pierre Pouchin, Esc.-, fils de feu Mre Richard Pouchin, Escr, et de feu damlle Magdeleine Maillère, d’une part, et damlle Marie-Catherine du Mesnil, fille de feu Robert du Mesnil, Escr, et de damlle Marie Volant, de lad. parr. de Manneville.

Manneville-la-Pipard (Saint Pierre).
Curés. – J, Sorel – A. Mollien .
Vicaires. – A Mollien – J. Ferey.
155. – Pain – Adam.
Prêtres de la paroisse. – Delauney – G. Guesnier.
Clerc. – G. Guesnier.
Patrons. – Le seigneur du lieu. – C. du Val.
Seigneurs et notables. – R. Pouchin – J.-P. Pouchin – R. du Mesnil – R. Selot – P. Selot – P. Duhamel.

546. – Le 26 juillet 1728, la nomination à la cure de St-Pierre de Manneville-la-Pipard appartenant an seigr du lieu, Mr Jean-Baptiste-François Pellerin, Esc., conser du roy, maitre ordinaire en sa cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, seigr châtelain et patron de lad. parr, de Manneville, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Antoine Mollien, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Baptiste Trenchet, pbfë, du diocèse de Rouen, clerc en la paff.de St-Martin-sur-Renelle, de la ville de Rouen.
Le 6 août 1728, le seigr évêque donne aud. sr Trenchet, la collation de lad. cure.
Le 8 août 1728, le sr Trenchet prend possession du bénéfice-cure de Manneville-la-Pipard, en présence de Me Jean-Baptiste Noël, pbfë, curé de Grainville-la-Teinturière-en-Caux; Me Richard Selot, avocat à St-Pont-l ’Evêque, et autres témoins.

73. – Le 7 sept. 1741, la nomination à la cure de St-Pierre de Manneville-la-Pipard appartenant au seigr du lieu, Mesre Jean-Baptiste-François Pellerin, Esc., seigr et patron de Manneville, conser du roy, maître des Comptes honoraire en sa Cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean-Baptiste Trenchet, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Pierre Lecoq, pbfë, vicaire de lad. parr. Fait et passé au manoir seigneurial de Manneville, en présence de Jean-François Cordier, officier chez le roy, demeurant à St-Pierre-des-Authieux. Le 8 sept. 1741, le seigr évêque donne aud. sr Lecoq la collation dud. bénéfice.
Le 9 sept. 1741, le sr Lecoq prend possession de la cure de Manneville-la-Pipard, en présence de Me Noël Goubert, pbfë, curé des Parfontaines, et autres témoins.

266. – Le 17 sept. 1742, dispense de bans pour le mariage entre Monsieur Me Jean-Pierre Bicherel, Esc.-, conser du roy et son auditeur en sa Chambre des Comptes, Aides et Finances de Normandie, fils de feu Monsieur Me Jean-Pierre Bicherel, conser et avocat du roy au bailliage et vicomte d’Auge, et de dam119 Marie-Anne de Semilly, originaire de St-Pont-l’Evêque et y demeurant, d’une part, et damlle Marie-Louise Pouchin, fille de feu Monsieur Me Jean-Pierre Pouchin, aussi conser du roy et son auditeur en la même Chambre des Comptes, Aides et Finances de Normandie, et de damlle Marie-Catherine du Mesnil, originaire de la parr, de Manneville-la-Pipard et demeurant au St-Pont-l’Evêque.

181. – Le 31 oct. 1734, Pierre-Jacques Selot, fils de Richard et de Marguerite-Angélique Vauquelin, de la parr, de Manneville-la-Pipard, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 22 mars 1738, led. sr Selot, diacre, rite dimissus, est ordonné prêtre à Evreux par Mgr Pierre-Jules-César de Rochechouart.

1746 – Mesre Guy-André du Val, chevr, marquis de Bonneval, seigr et patron de la châtellenie de la Houblonnière, Lozier, Fumichon, Morière, Moulineaux, Grand-Couronne, seigr et patron de Manneville-la-Pipard, du Brèvedent, du Mesnil-aux-Crottes et autres lieux, conser du roy en la grande chambre de parlement de Normandie, demeurant à Rouen, rue et parr. St-Patrice.

1761 – Mesre André-Guy du Val de Bonneval, chevr, seigr et patron de la châtellenie de la Houblonnière, Lozior, Fumichon, Morière, Moulineaux, Grand-Couronne, seigr et patron de Manneville-la-Pipart, du Brèvedent, Mesnil-aux-Crottes, Mesnil-Tison, seigr baron et patron de Bonnebosq, Ste Eugène et Le Fournet, conser du roy en ses conseils, président à mortier en la cour de parlement de Normandie, demeurant en son hôtel, à Rouen, rue et parr. St-Patrice,

1771 – Guy-Claude-Nicolas du Val de Bonneval, chevr, seigr et patron de la châtellenie de la Houblonnière, Losier, Fumichon, seigr et patron de la châtellenie de Manneville-la-Pipard, le Brèvedent, seigr et baron de Bonnebosq, patron de St-Martin dud. Bonnebosq, Le Fournet, St-Eugène, Mesnil-Poisson, Mesnil-Tison, Mesnil-aux-Crottes, Moulineaux dit Elbeuf, Petit Bellegarde dit Moulineaux, Morière, la Vacherie et autres lieux, conser du roy en ses Conseils et son président à mortier au parlement de Normandie.

331. – Le 15 juin 1748, vu l’attestation du sr Leudet, vicaire de Manneville-Ia-Pipard, dispense de bans pour le mariage de Jean-Louis Tragin.

Manneville-la-Pipard (Saint Pierre).
Curés. – A. Mollien – J.-B. Trenchet – J.-P. Lecoq.
Vicaires. – J.-P. Lecoq – Leudet .
Clerc. – P.-J. Selot.
Patron. – Le seigr du lieu. – J.-B. -F. Pellerin.
Seigneurs et notables.- J.-P. Pouchin – P.-Ji Selot – R. Selot – A. Vauquelin.

120. – Le 1 er sept. 1752, Me Jean-Pierre Lecoq, pbrë, curé de Manneville-la-Pipard, agissant tant en son nom qu’au nom de son neveu, Jean Lecoq, bourgeois de Rouen, y demeurant, rue du Chienjaulin (?), parr. St-Candé-le-Vieil, et Jean-Baptiste Lecoq, marchand, demeurant à Pierretitte, constitue 120 livres de rente en faveur de M° Pierre-Robert-Charles Lecoq, acolyte, frère dud. sr Jean et neveu dud. sr Jean-Baptiste, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à St-Pont-l’Evêque.

6. – Le 23 oct. 1756, vu l’attestation du sr Leudet, vicaire de Manneville-la-Pipard, dispense de bans pour le mariage de Michel Lecauf.

360. – Le 13 juin 1764, vu l’attestation du sr Lecoq, vicaire de Manneville-la-Pipard, dispense de bans pour le mariage entre Louis Ledoux, sr de Bouillon, fils de François Ledoux, sr de Glatigny, officier d’Invalides, et de dame Marguerite Duchemin, de la parr. de Pont-l’Evêque, d’une part, et dame Anne-Marguerite Sellot, vve de Jean-Louis Tragin et fille de feu Nicolas Sellot, originaire de Fierville et demeurant à Manneville.

344. – Le 8 févr. 1768, vu l’attestation du sr Lecoq, curé de Manneville-la-Pipard, et du sr Roussel, desservant la parr, de St-Julien-sur-Calonne, dispense de bans pour le mariage entre Vincent-François Le Cordier, fils Vincent, et Magdeleine-Jeanne Hareng.

Manneville-la-Pipard (Saint Pierre).
Curé. – Jn-P. Lecoq.
Vicaires. – Leudet – (P.-C.-R). Lecoq.

Le 14déc 1769, Nicolas Bernière, marchand, demeurant en la parr. d’Ecorcheville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Michel-Nicolas Bernière, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Mr Bernière était, en 1791, vicaire de Manneville-la-Pipard. A l’exemple de son curé, il prêta serment à la Constitution civile du clergé, mais il se rétracta peu de temps après et passa en Angleterre. Il s’arrêta à Gosport, chez Th. Shair, rue Chapelle-Rowe. Revenu en France après la Révolution, il fut nommé curé du Breuil où il mourut en 1830, à l’âge de 81 ans. (Archives du Calvados. – Mss de Reux. – Ordo de Bx,)

301 . – Le 7 sept. 1771, la nomination à la cure de St-Pierre de Manneville-la-Pipard appartenant au seigr du lieu, haut et puissant seigr Guy-Claude-Nicolas du Val de Bonneval, chevr, seigr et patron de la châtellenie de la Houblonnière, Losier, Fumichon, seigr et patron de la châtellenie de Manneville-la-Pipard, Le Brèvedent, Mesnil-aux-Crottes, Mesnil-Poisson, Mesnil-Tison, seigr et patron de la baronnie de Bonnebosq, Le Fournet, St-Eugène, Morière, Petit Bellegarde dit Moulineaux, Moulineaux dit Elbeuf, la Vacherie et autres lieux, conser du roy en ses conseils, président à mortier au parlement de Normandie, demeurant
à Rouen en son hôtel, rue et parr. St-Patrice, nomme à lad. cure de Manneville, vacante par la mort de Me Jean-Pierre Lecoq, dernier titulaire, la personne de Me Victor-Jacques Defrance, pbfë du diocèse de Rouen, demeurant en lad. ville dans la communauté de St-Patrice. Fait et passé à Rouen.
Le 22 novembre 1771, en conséquence de la démission donnée à Lx, le 14 oct. dernier, par led. sr Defrance, led. seigr de Bonneval nomme à lad. cure de Manneville, la personne de Me Pierre-Charles-Robert Le Coq, pbrë du diocèse de Lx, desservant lad. parr. Fait et passé au château de Manneville, en présence de Me Philippe Malfilastre, conser et avocat du roy en la vicomte de St-Pierre-sur-Dives, y demeurant, et Pierre-Jean-Baptiste Cosnard, marchand, demeurant en la paroisse de la Motte.
Le 5 décembre 1771, le seigr évêque donne aud. sr Le Coq la collation dud. bénéfice. Daté du château des Loges.
Le 10 déc. 1771, le sr Le Coq prend possession de la cure de Manneville, en présence de Me Michel Thorel, prieur-curé de Fierville; Mre Alexandre Duquesne, chanoine de Lx et curé du Mesnil-sur-Blangy; Me Robert Menard, prêtre, demeurant au Breuil; Me Claude Leudet, curé des Parfontaines, Me Denis-Jean Colleville, curé de Pierrefitte; Mesre Louis-Anne Grente, chevr, seigr de Grécourt, Fontainecourt-sur-Glos, le Pont-Autou, Tierville, Montfort et autres lieux, conser du roy en ses conseils, son premier avocat- général au parlement de Normandie, demeurant présentement en la parr, de Manneville.

320. – Le 5 mars 1774, dame Thérèse Baudry, Vve de Noël Julien, mégissier à Lx, et Laurent Houlette, marchand tanneur-corroyeur, demeurant tous deux à Lx, parr. St-Germain, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Noel-lsaac Julien, fils de lad. veuve, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Me N.-I Julien était en 1791 chapelain des Frères des Ecoles chrétiennes de Lisieux. Il avait alors 51 ans. Il refusa le serment schismatique et se retira d’abord à Rouen, rue du Cordier. Mais au mois de septembre 1792, il lui fallut partir pour l’exil. Il se réfugia en Angleterre et y passa la Révolution à Londres et à Winchester. Après le Concordat, il fut nommé, en 1803, curé de Manneville-la-Pipard. Il administra cette paroisse jusqu’en 1810, et Me Husset, curé de Coquainvilliers, étant mort, il fut désigné pour le remplacer. Il mourut à la tête de cette paroisse en l’année 1812, âgé de 71 ans. (Archives du Calvados.- Archives de l’évêché de Bx. – Archives de la mairie de Coquainvilliers. – Ordo de Bx.)

381. – Le 10 sept. 1774, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean Montoure de la Tour, avocat au parlement, fils de feu Me Jean-Baptiste Montoure, aussi avocat, et de Marie Montfort, demeurant au Brèvedent, d’une part, et dlle Anne-Marguerite Selot, fille de Richard Selot des Fosses, et de dame Marguerite Bazire, originaire de Manneville-la-Pipard et demeurant à Blangy.

121 . – Le 21 août 1790, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Philippe Hervier, chirurgien, fils de Philippe et de Marie-Rose Mariolle, de la parr, de St-Pont-l’Evêque, d’une part, et Marie-Marguerite Lecoq, fille de feu Jean-Pierre-Robert et de feue Catherine Leprieur, originaire de la parr. de St-Maclou de Rouen et demeurant en celle de Manneville-la-Pipard.

Manneville-la-Pipard (Saint Pierre).
Curés. – J.-P. Lecoq – V.-J. Defrance – P.-C.-R. Lecoq.
Vicaires. – P.-C.-R. Lecoq (D) – M.-N. Dernière.
Patron. – Le seigneur du lieu. – G.-C.-N. du Val de Bonneval.
Seigrs et notables. – L.-A. Grente de Grécourt .-J.-P. -R. Lecoq R. Selot des Fosses – G.-C.-X. du Val de Bonneval.

Généalogie de la famille Le Cordier – Henry Le Court.
Le fief de Maloisel, quart de fief situé en la paroisse de Manneville-la-Pipard, relevant des Authieux-sur-Calonne, semble, avec la sergenterie noble en la forêt de Touques, la plus ancienne possession des LE CORDIER. Nous voyons, en effet, Me Jean Le Cordier, avocat du roi à Pont-l’Évêque, qualifié « sieur de Maloisel » dans les lettres de confirmation de noblesse qu’il obtiendra en 1597 et un démembrement de ce fief, en portant encore le nom, est demeuré, jusqu’à ces dernières années, en la possession d’une des branches de la famille.
La plus importante possession de la famille paraît avoir été le fief de Maloisel. — Cette terre, dont le chef-mois était situé, nous l’avons dit, en la paroisse de Manneville-la-Pipard, figure sur la carte de Cassini, sur celle de l’ancien diocèse de Lisieux (vers 1750) et aussi sur celle actuelle du dépôt de la guerre.
Le fief ou aînesse de la Noë, dont divers membres de la famille ont porté le nom, se trouvait à Manneville-la-Pipard; il contenait, disent les anciens aveux, 13 acres et relevait de Maloisel.

La famille Pellerin, qui paraît être la même que les le Pellerin de Gauville du Pays d’Ouche, remonte à Guillaume Pellerin, nommé dans les pieds d’Honfleur en 1588, et père de Pascal, dont les deux fils Antoine Ier, Esc., et Gédéon ont formé deux branches principales. De l’aînée sont descendus les Seigneurs de Noirval, dont les biens sont passés dans la branche anoblie de la famille Le Court, (Jean Le Court, Esc., Sr de Noirval, avocat enquêteur à Pont-l’Évêque, marié à Catherine Pellerin, fille aînée de Jean, Esc, Sr de Noirval, quart de fief paroisse de Manneville.) et les Seigneurs de Manneville-la-Pipard, auxquels ont succédé les du Val de Bonneval.
Famille Pellerin dont la principale habitation était la paroisse de Manneville-la-Pipart,
dont ses membres étaient seigneurs.( Archives Du Diocèse De Chartres – M. L’abbé Ch. Métais).
La famille Selot, alliée plusieurs fois à la famille Le Cordier, paraît originaire de Manneville-la-Pipard, où Nicolas Ier Selot vivait, au commencement du XVIIe siècle, avec Marie Pierre, sa femme.
26 Août 1668 Mariage de Jean Le Grand avec Anne Le Cordier, fille d’abraham, de Manneville-la-Pipard.
François Ier Cordier, qui eut au moins 3 fils dont :
François II Cordier, Marié à : Jacqueline Robende, Dont la postérité existait encore, en 1754, au Breuil et Manneville-la-Pipard.
Le petit fief Manneville-Brévedent, tiers de fief de chevalier, sis à Manneville-la-Pipard, appartenant à M. Labbé de Manneville
Jehan Le Cordier, fils Robert, pour une pièce assise à Manneville nommée le Costil. . . . doit de rente, au mois de septembre, II chapons.
(Aveu de la Sieurie de Manneville-la-Pipart par Jacques de Clère à Louis de Bourbon, 16 avril 1581. Copie, Archives de Lierremont).

Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise – Le Cacheux, Paul Casimir Noël Marie Joseph.
La famille De Brevedent possédait le fief de Manneville-]a-Pipard (Calvados, même canton), en la vicomte d’Auge. Le 15 septembre 1382, Jean du Brèvedent, écuyer, de la paroisse de Saint-Michel-du-Brèvddent, rend aveu au roi Charles VI pour un tiers de fief à Manneville-la-Pipard, qu’il possède du chef de sa femme Jeanne (Arch. Nat., P 305, 2° part., fol. 19 verso). Le 3 avril 1453, aveu du même fief par Richard du Brèvedent, écuyer, seigneur du Brèvedent {Ibid. P 305, 2° part., fol. 19 recto). La terre de Manneville-la-Pipard avait été donné par Henri V à Basile Jen, écuyer anglais. Elle fut plus tard, en décembre 1422, concédée par Henri VI à Nicolas Burdett, écuyer : 1422, Décembre, Vernon
Henri VI, roi de France et d’Angleterre, donne à Nicolas Burdett,écuyer, en récompense des services rendus par le dit écuyer à Jean, duc de Bedford, régent de France, les terres et seigneuriesde Bonneboscq et de Manneville-la-Pipard.
(Arch. Nat., JJ 172, n. 191. S. Lues, Chronique du Mont-Saint-Michel l, 120.)

Catalogue Des Actes De François Ier.
21945. Déclaration de foi et hommage de Jean de Clères, fils de feu Georges de Clères, châtelain de Clères, pour ladite seigneurie, et les fiefs de Hugleville, Nezé, Mézières, Panilleuse et Pressagny-le Val, mouvant du duché de Normandie, pour les terres de Berville et Beaumais, mouvant du duché de Normandie, pour la seigneurie de la Croix-Saint-Leufroy, mouvant du comté d’Évreux, pour la seigneurie de Goupillières, mouvant de Beaumont-le-Roger, et la châtellenie de Manneville-la-Pipard, mouvant de la vicomté d’Auge. Paris, 4 janvier 1539. Original. Arch. nat., Chambre des Comptes de Paris, P. 265, n° 1504.

François-Alexandre: Dictionnaire de la noblesse – Aubert de La Chesnaye Des Bois.
Brevet De Brevedent, Ecuyer, vivoit l’an 1395, qu’il paya une rente de 24 livres à la Duchesse d’Orléans. Il fut marié deux fois, 1º. A Marguerite de Bray, fille de Nicolas, morte sans enfans; et 2°. à Jeanne la Pipart, Dame de Maneville-la-Pipart.

Dictionnaire des communes de la France – Joanne, Adolphe.
Découverte de sépultures fort anciennes, renfermant divers objets des premiers du christianisme. Eglise très petites, datant en grande partie du XVII° ou de la fin du XVI°, mais remaniée depuis et maladroitement restaurée; restes de vitraux de la même époque; un (XVI° et XVIII° s.) entouré d’un vaste et beau parc.

Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l’Eure – Charpillon.
Au milieu des guerres qui précédèrent la conquête de la Normandie par les Français, Gautier Pipart obtint la seigneurie de Varangeville-la-Chaussée, près de Duclair. Après la conquête le Registrum constate que Gautier Pipart avait un fief à Manne ville, qu’on appelle encore aujourd’hui Manneville-la-Pipart; un autre à Bailleul, et un troisième à Surville-sur-Calonne. L’histoire est muette sur la famille Pipart: elle est remplacée à Varangeville, à Manneville-la-Pipart et à Bailleul par une autre non moins ancienne, la famille de Clères.

Mémoires des Antiquaires de Normandie.
Cette paroisse tire son surnom de la famille Pipart. Le plus ancien personnage que l’on en connaisse est Gilbert Pipart dapifer (?) de Milon Crespin en 1107. On trouve dans les Magni Rotuli Normaniae Gillebert Pipart et Robert Pipart.
Du mariage de Philippes de Clere et de nostre Ieanne de Meullent Dame de la Baronnie de la Croix Sainct Leuffroy, sortit Jean second Baron de Clere, qui espousa premierement Helouen fille du Baron d’Esneual Vidame de Normandie, dont il eut deux filles, et en secondes nopces Marie de Harcovrt, fille de Jean troisiesme sire & Baron de Har-covrt, Vicomte de Sainct Sauveur et de Chastelleraut, et d’Alix de Brabant Dame d’Arscot.
XI. PHILIPPE, I. du nom, Sire et Baron DE CLERE, Seigneur de Bocasse, Nézay, la Houssaye, Bérenger et autres lieux, vivant en 1304, eut pour femme Jeanne de Meulan, Dame de Beaumets, la Croix-Saint-Leufroy, Bailleul et Manneville-la-Pipart, fille de Guillaume de Meulan, Sire de Gournay-sur-Marne, et de Jeanne de Graville, Jean de Clère, patron au 14e siècle, ne peut être que Jean II du nom (mort fans être marié peu après son père l’an 1346), fils de Philippe de Clère et de Jeanne Meulan ou Jeannot de Clère, fils de Guillaume de Clère, écuyer.
De Clère, seigneur de Manneville la Pipart

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – H. de Formeville.
Le fief des Authieux-sur-Calonne, plein fief assis en la paroisse desdits Authieux-sur-Calonne, possédé par messire Jacques de Vippart, seigneur de la Ferté.
Dudit fief des Authieux-sur-Calonne relève : Le fief de Manneville-la-Pipart, demi fief assis en la paroisse de Manneville, possédé par messire Robert Duval, Conseiller du Roi en sa Cour du Parlement à Rouen.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
MANNEVILLE-LA-PIPART.
Manneville-La-Pipart.
273. François du Mesnil, pour justification de sa noblesse, a produit plusieurs lettres et écritures, dont la 1re. est du 1er. décembre 1406, par lesquelles il paroit que les du Mesnil, ses ancêtres, étoient titrés écuyers, et tenoient les fiefs de la Couyere. Le tout vû par le procureur du Roi, il a requis qu’il vérifiat sa descente, ou qu’autrement il fût assis.
274. Richard de la Porte, Sr. de Nerval, a dit être noble, par privilège acquis aux francsfiefs, en 1470, par Jean, son ayeul, qui y fût cotisé à 20 liv., joûte la quittance, signée Monfaut; duquel Jean il a dit fournir sa descente par autres lettres et écritures. Néantmoins, parcequ’il n’a fourni que le dit Jean fût, avant l’an 1470, propriétaire du fief noble, à cause duquel il peut avoir acquis la dite noblesse, le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.
1463 Recherche de Montfaut p. 22 Lisieux. Nobles
En l’élection de Lisieux, ensuivent les personnes qui ont esté, par le rapport des Eleus, trouvés gens nobles et extraicts de noble lignée, et non assis à la taille, et par le rapport d’aultres, à leurs âmes et consciences.
126. Robert du Mesnil, Manneville-la-Pipard
134. Jean de la Porte, Manneville-la-Pipart (En 1540, les Elus de Lisieux, trouvèrent au dit lieu de Manneville, un Richard de la Porte, petit-fils de Jean, anobli par les francs-fiefs, en 1470.).

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados – C. Hippeau
Manneville-la-Pipard, canton de Blangy. — Magnevilla, 1212 (ch. de l’abb. de Vignats). — Magnavilla Pipardoe, XIV° s°; Magnavilla Pipardi, XVI s° (pouillé de Lisieux, p. 36). — Magneville la Pipard, 1410 (ch. d’Ardennes). — Maneville la Pipard, 1723 (d’Anville).
Par. de Saint-Pierre, patr. le seigneur. Dioc. De Lisieux, doy. de Touque. Génér. de Rouen, élect. de Pont-Evêque, sergent, de Saint-Julien-sur-Calonne.
Demi-fief de Hoguet, mouvant de la vicomté d’Auge. Fief de Noirval, ressortissant aux Authieux-sur-Calonne. Fief du Brèvedent, relevant de la bar.de Vassy, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).

Becherelle, h. – Belzeise, h. – Bicherelle, h – Bosquets (Les), h. – Bruyères (Les), h. – Cordier (Le), f. – Cour-Chouquet (La), h. – Fontaine-Navarre (La), h. – Lieu-Belletôt (Ls), h. – Lieu-Croisière (Le), h. – Lieu -de-la-Vache (Le), h. – Lieu-Guesnier (Le), h. – Lieu-Moisson (Le), h. – Malossel (Le), h. – Millements (Les), h. – Mont-d’Auget (Le), – Mont-Durand (Le), h. – Noirval, f. commune de Manneville-la-Pipard. – Nigra Vallis) 1195 (magni rotuli, p. 76, 2). – Nouveau-Monde (Le), h. – Planche (La), h.

Nobiliaire Universel, ou Recueil Général des Généalogies Historiques des Maisons Nobles de Franche.
CALF, écuyer, sieur de Manneville, élection de Lisieux, maintenu le 14 septembre 1666 : d’azur, à trois bœufs d’or; à la bordure de gueules.
VAL ( du ), écuyer, sieur de Manneville, généralité de Rouen, maintenu le 10 août 1667 : d’azur, à la bande écotée d’or, accompagnée en chef d’un vase à deux anses, et en pointe d’un lionceau, le tout du même.

3 – Archives de la ShL :

Fonds Charles Vasseur : « Doyenné de Touques ».
12 – Manneville La Pipard – Magneville – Magnavilla piparda – Magnavilla Pipardi
Voir :
Sous l’invocation de St Pierre
Patronage :
14e Johannes de Clere
16e Rex patrones.. dominus de Cléry
18e le seigneur
Curés :
Le Coq 1764
Le Coq 1771-1787

Insinuations :
Deux descriptions de l’église dont l’une du 14 juin 1860
Description de la cloche
Gui Henry Marie et Charles François Gui Duval de Bonneval, frères, fils de feu Très Haut et Puissant Seigneur Messire Gui Claude Nicolas Duval de Bonneval, chevalier, seigneur et patron de Manneville la Pipart, Brévedent, La Houblonnière, baron de Bonnebosq et autres lieux, conseiller du roi en tous ses conseils, président à mortier au Parlement de Rouen, j’ai été bénie par Messire Pierre Lecoq, curé de ce lieu.
Lavillette de Lisieux m’a faite en 1775.

28 Xbre 1313 – Arrêt renvoyant absous Richard, dit Pippart, chevalier, et Robert de Cantelu, écuyer, accusés de la mort de Philippe de Grandoit. Ils s’étaient soumis à l’enquête mais leur acquittement ne s’appliquant qu’aux poursuites dirigées d’office par la Cour « de facto predicto quantum ad officium curie nostra absoluti » sauf le droit des intéressés de les poursuivre pour le même fait quand ils voudraient.
(Criminel I f°36 Archives Impériales – Actes du Parlement tome II p.115)

20 août 1317 – Mandement au Bailli de Rouen lui ordonnant à la requête de Richard Pipart de remettre en prison Jean de Marainville, chevalier et ses complices qui avaient été déjà arrêtés sous l’accusation d’avoir cassé 10 dents et coupé la lèvre supérieure au plaignant mais que le bailli avait mis en liberté. On procédera contre les coupables.
(Criminel I f°85 –archives impériales – Actes du Parlement tome II p.197)

1456 – Jean de Betteville, seigneur de Manneville la Pipart, avoue la « donnaison des escoles dudit lieu » (Delisle –Classe agricole)

Fonds Etienne DEVILLE.
1607, 10 octobre – Manneville – Renée Le Valloys, dame de Manneville, veuve de Messire François Le Héricy, sieur de Creullet, de présent à Lisieux, baille à noble homme Pierre Morel, le fief et terre de Manneville. = Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier, 2 ff.

1635, 16 avril – Lisieux – Renée Le Valois (Le Valloys), dame de Manneville, transporte à Robert De Calf, une somme de 33 livres tournois. = Arch. M.C. Fonds Et. Deville – Minute papier

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940 :
1705. Archives SHL.
1F561 : 1705 : Abbé de Vertot d’Origny (curé de St Pierre en Caux, diocèse de Rouen) et Roussel de Mannevile.

1718. Archives SHL : 1F17 – 1718
Demande de retrait lignager signifiée par : Philippe Lefébure premier huissier audiencier pour le Roy au bailliage de Rouen et vicomté d’Auge exploitant pour tout le roiaume de France reçu et immatriculé aux juridictions et rôle de Pontlevesque y demeurant soug. A la requeste de Jean et Pierre biens frères enfants de Guillaume Buis demeurant scavoir ledit Jean la paroisse de de Surville ou il faict ellection de domicille pour luy et son frère Pierre pour ledit seullement et led. pierre demeurant en la paroisse de Manneville-la-Pipart… et ont fondé pour leur conseil en tant que besoing Jean Jacquelain (?) advocat… d’un contrat passé devant les tabellions Roiaux de Pontlevesque le trente de septembre mil sept cent dix huit par lequel ledit Guillaume Buis vend au sieur Pierre Sulot une portion de terre en nature de labour et plant contenant six à sept perches scituée en la paroisse de Manneville…

1221 – Robert Bertran confirme à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Tort et Suzanne, femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge…..
ecclesiam de Magnavilla similiter (Manneville-la-Pipard)…. =¸ EDIT. Charles Breard, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°19, pp. 205-207
+ IND. AD 76 14 H 797 (1680) A revoir !!!!!

Fonds Michel Cottin :
11 FA – 37 – Divers. Région de Pont-L’Evêque, Bonnebosq, Clarbec, Reux, Drubec, Beaumont, Villers, Manneville-la-Pipard, Manoir de Pommereul à Sainte-Marthe (Eure) etc.

Fonds Imprimes :
II A 40 : Compte rendu des délibérations du Conseil général du Calvados :
(avec indication des principales questions traitées.)
– 26e séance du 10 août 1792 (an IV) – affaires diverses, canton de Troarn (Manneville), Bayeux.

Revues – Brochures:
Br 219 Déviation RD 579 de Manneville la Pipard. Conseil Général du Calvados.

Fonds HUGONIN NE4
Cahiers de notes diverses. Cahier N° 1
Page 19 : 1662 Robert De MANNEVILLE.

Bulletin ShL N° 85 Premier semestre 2018.
Marie Caroline Quillet et Marie Caroline Poplu Femmes écrivains au XIXe siècle à Pont-l’Evêque et à Manneville-la-Pipard – Jeanne Goncalvès.

Fonds Madame GONCALVES
– Origine Madame Marie MENAGER – Manneville la Pipard – 14
CARTON 1.
III – Succession de Dame Marie Anne Rose Félicité REBUT veuve Nicolas François Jean Baptiste LEFRANCOIS – Tirage au sort de trois lots situés à Manneville la Pipard et Fierville les Parcs, Document du 21 Février 1839.

XI -Cahier de charges requête des héritiers PORETS et vente de biens situés à Fierville les Parcs et Manneville la Pipard. Document du 21 Décembre 1898.

Fonds Arthème PANNIER :
NE 12.2 2e carton – « Communes ». Manneville la Pipart.

Fonds Claude Lemaitre – 2017
46 Découvertes Archéologiques
Classeur vert – Manneville-la-Pipard, un relais routier gallo-romain, extrait de la revue archéologiques Ouest 1997.

Archives NEDELEC Communes
com.47 1 Manneville la Pipard
com.49. 6.1 Manneville-la-Pipard Manoir du Lieu-Cordier
com.49. 6.2 Manneville-la-Pipard Famille du Val
com.49. 6.3 Manneville-la-Pipard Eglise
com.49. 6.4 Manneville-la-Pipard Notes historiques
com.49. 6.5 Manneville-la-Pipard Cartes de Cassini
com.49. 6.6 Manneville-la-Pipard Vie de la commune 1933-2008

Archives NEDELEC Bibliographies.
9.21 Manneville (de) Robert CA 5/18
0.59 Pellerin Jean Baptiste, Châtelain et patron de Manneville 3 f. 1728-1741

Fonds CAILLIAU – Sous-série 3 F
Contrats De Mariages 1564-1749
1598 8 février – Contrat de mariage de noble homme Jacques Loys, fils de Charles, sieur de la Grandière et de la Bunellière et de Madeleine De Nollart
et Catherine Ducalf, fille de Guillaume, sieur de Manneville et de Philippe Lefebure de St Sylvain de Glos.

MAILLOC



NOTES  sur MAILLOC – 14

Concerne les quatre communes :

SAINT-DENIS-de-MAILLOC
SAINT-JULIEN-de-MAILLOC
SAINT-MARTIN-de-MAILLOC
SAINT-PIERRE-de-MAILLOC

Carnets de Ch. VASSEUR : extrait de « Doyenné d’Orbec » concernant ces 4 communes.

– BIBLIOGRAPHIE de la Vallée de l’Orbiquet

Pour l’étude des documents originaux, il est nécessaire de se reporter aux ouvrages suivants:

Armand BENET.- Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790. Calvados. Archives ecclésiastiques. Série H Supplément. Tome deuxième. Hôpitaux de Honfleur, Orbec et Bois-Halbout, Caen, Valin, 1900, In-4°, XXVIII-341 p. table n.p.

Georges BESNIER.- Répertoire sommaire des documents antérieurs à 1800 conservés dans les archives communales, département du Calvados, Caen, Delesques, 1912, In-8°, XCIX-657 p.

Catalogue des Archives de la Société Historique de Lisieux. Manuscrits formant le fonds de la Société au 1er août 1885, Lisieux, Lerebour, 1885, in-8°, 99 p.

Catalogue des Archives de la Société Historique de Lisieux. Année 1889 – N° 9 – Imprimés formant le fonds de la Société au 31 janvier 1889, Lisieux, Lerebour, 1889, in-8°, 27 p.

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch pages 817 à 834.
(Château de Mailloc page 820)

COLBERT-LAPLACE Auguste de : voir archives SHL, Dossier « Lieux M à Z »
20 bis – Mailloc : photocopie d’un ouvrage de M. Auguste de Colbert-Laplace.

Documentation sur le Château de Mailloc à Saint Julien de Mailloc – 2005 – Communiqué par M. Yves NEDELEC. Archives SHL NE 26

Editions FLOHIC : patrimoine des Communes du Calvados pages 1243 à 1251.

Jean LESQUIER.- « Les plus anciens textes de la Société Historique de Lisieux – 1208-1450″, BSHL., N° 22, 1914-1915, pp. 27-55 ; t. à p., Caen, Domin, 1915, In-8°, 31 p.
Orbec, Bienfaite, Tordouet, etc.

Auguste LONGNON.- Pouillés de la province de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, 1903, In-4°, LXXV-
Pour l’histoire des familles, outre les recherches dans les Archives Municipales, recherches pour lesquelles on peut se reporter à l’ouvrage de BESNIER et au Guide des Archives départementales du Calvados, il est indispensable de consulter les bibliographies de portée nationale, d’ARNAUD et de G. SAFFROY et toutes les recherches de noblesse (Se renseigner auprès des Cercles de recherches généalogiques.). Pour les périodes modernes, il existe quelques ouvrages dans lesquels on trouve de nombreux renseignements:

BREQUIGNY.-  » Rôles Normands et français et autres pièces tirées des Archives de Londres par Bréquigny en 1764, 1765 et 1766 « , MSAN., XXIII, 1858, pp. VI-264

Léopold DELISLE.- « Magni Rotuli Scaccarii Normanniae (pars Secunda) », MSAN., XVI, 1852

Pierre-Elie-Marie LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, Poisson, 1818, In-8°, 168 p.
Sur cette enquête, voir la note de La BROUSSE LA BROUSSE de et Jacques de LA BROUSSE.- Une charte des francs-fiefs au XVe siècle. La charte du 22 octobre 1471 octroyée par Louis XI, roi de France, en maintenue de noblesse à Thomas Tesson, écuyer, seigneur de la Guérinière en Saint-Médard-de-Celland, vicomte de Mortain, bailliage de Cotentin in Mélanges – Documents (publiés par la Société de l’Histoire de Normandie), 16e série, 1958, pp. 9-33

Pierre-Elie-Marie LABBEY de LA ROQUE.- Supplément à la Seconde édition de la Recherche de Montfaut, Caen, Poisson, 1824, In-8°, 30 p.

Pierre-Elie-Marie LABBEY de LA ROQUE.- Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.

André de LA CHESNAYE des BOIS.- Dictionnaire de la Noblesse, Paris, rééd. Paris 1863

P.-F. LEBEURIER.- Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux en 1562 avec une Introduction sur l’histoire et l’organisation du ban et de l’arrière-ban, Evreux – Rouen, Huet – Lebrument, 1861, In-12, 167 p.

P.-F. LEBEURIER.- Recherche de la noblesse de l’Election d’Evreux en 1523 avant le dénombrement des élections de Conches et de Pont-de-L’Arche, Evreux, Huet, 1868, In-12, 72 p.

P.F. LEBEURIER.- Etat des anoblis normands de 1545 à 1661 avec un supplément de 1398 à 1687, Evreux, 1866, In-4°, XXV -231 p.

LECHAUDE d’ANISY et de SAINTE-MARIE.- Recherches sur le Domesday ou Liber Censualis d’Angleterre, t. I, seul paru, Caen, Lesaulnier, 1842, In-4, IV-284 p.

LECHAUDE-D’ANISY.- Extraits des Chartes et autres actes normands qui se trouvent dans les Archives du Calvados… accompagné d’un Atlas, 1834, 2 vol., In-4, et 1 atlas. t. VII et VIII des MSAN
Ce travail non remplacé à ce jour ne doit être utilisé qu’avec beaucoup de précautions, il s’y trouve de nombreuses erreurs de transcription.

LE COURT ( Cr Henry ).- Le Clergé de Lisieux et la Recherche de 1540 in Etudes d’histoire normande II., Lisieux, Lerebour, 1901 et BSHLx, n° 13

PREVOST ( G.-A. ).- Armorial général de France (Edit de Novembre 1696). Généralité de Caen publié d’après le manuscrit de la Bibliothèque nationale, avec Introduction, Notes et Tables, Rouen – Paris, Lestringant – Picard, 2 vol., 1913, In-8,

G.-A. PREVOST.- Armorial général de France (Edit de Novembre 1696). Généralité d’Alençon publié d’après le manuscrit de la Bibliothèque nationale, Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 3 vol., 1922-1924, In-8°, X-325, 262 et 101 p.

Pour les recherches d’ordre familial ou religieux :

abbé PIEL.- Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien diocèse de Lisieux analysés pour servir à l’histoire du personnel de l’évêché, de la cathédrale, des collégiales, des abbayes et prieurés des paroisses et chapelles ainsi que de toutes les Familles notables de ce Diocèse, LISIEUX, Piel, 1895, 5 vol., in-4°, pl. h.t.

Pour la connaissance des monuments et de leur histoire, voir :

Arcisse de CAUMONT.- Statistique monumentale du Calvados, Caen, Le Blanc-Hardel, 1846-1867, 5 vol. In-8
Canton d’Orbec : pp. 747-843
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III pages 817 à 834.

Editions FLOHIC : patrimoine des Communes du Calvados pages 1243 à 1251.

Philippe DETERVILLE.- Grands et petits manoirs du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1982, 250 x 330, 312 p., ill. couv. ill.
Saint-Martin-de-Mailloc, Manoir des Samsons, p. 112-113 ; Cerqueux, Manoir de Cerqueux, p. 76-77 ; Courtonne-la-Meurdrac, Le Manoir d’Anfernel, p. 95-97 ; Friardel, Manoir de Douville, p. 71-73 ; Meulles, p. 64-67 ; Meulles, Manoir des Eteux, p. 68-70 ; Tordouet, Manoir de Tordouet, p. 76-78

Philippe DETERVILLE.- Le charme discret des manoirs du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1985, 250 x 330, 317 p.
Cernay, Manoir de Cernay, p. 74-75 ;

Philippe DETERVILLE.- Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p. ; pp. 71-74

Etienne DEVILLE.- « Excursion du 26 août (1926) « , AAN, 94, 1927, pp. 148-171
Saint-Martin-de-la-Lieue – Saint-Germain-de-Livet – Caudemone Fervaques – Auquainville, Brucourt – Saint-Cyr-de-Friardel – Orbec Charité La Vespière, Prisons – Saint-Germain-la-Campagne – Saint-Denis-de-Mailloc – Mesnil-Guillaume – Glos, église, abbaye de Cormeilles – Beuvillers, Dr Billon – Les Pavements

Roland ENGERAND.- En Pays d’Auge, ouvrage orné de 44 gravures, Tours, Arrault, 1937, In-8, 182 p. ; A Lisieux, bonne vie et belle vie – Au Val-Richer – François Guizot, ou la dictature du juste milieu – A Saint-Hymer – Port-Royal en Normandie – Sur les bords de la Touques, la Dame de Fervaques – Sur les bords de l’Orbec et de la Dives – Adieux au Pays d’Auge ( Tordouet ; Saint-Martin-de-Mailloc ; Saint-Pierre-de-Mailloc ; Saint-Pierre-sur-Dives ; Saint-Martin-de-Bienfaite ; la Cressonnière )

GUIBLAIS R..- Promenades dans le canton d’Orbec-en-Auge, 1973

Isabelle JOUAN, dir..- Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine – Guide des cantons de : Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec, s.l.s.d. Pays d’Accueil Sud-Pays-d’Auge ( 1989 ), 110 x 210, 81 p. 6 cartes h.t.
Courtonne-la-Meurdrac (chambrette de Charité), La Croupte, La Foletière-Abenon, Saint-Denis-de-Mailloc, Saint-Jean-de-Livet, Saint-Julien-de-Mailloc, Saint-Martin-de-Bienfaite, Saint-Martin-de-Mailloc, Tordouet.

Pierre-François-Amédée TISSOT.- Chemin de fer de Lisieux à Orbec Chemin de fer de Lisieux à Orbec…avec une carte de la ligne. LISIEUX – ORBEC, 1873

Charles-Modeste-Victor VASSEUR.- Trois jours à travers champs, CAEN, Le Blanc-Hardel, 1866, In- 8°, 47 p.
Saint-Germain-la-Campagne; Margeot; d’Orbec; du Merle; de Bouquetot; Jehan de la Rivière sr. du Feugerey; vitrail offert par Jehan d’Orbec, chanoine de Coustances ? en 1511; Estienne Rabaste; piédestal gallo-romain (fig.); Chateaubriand, Saint-Jean-de-Thanney, Bauquemare; Beaufort; Planches; Bocquencey; Le Gorgelier; Bonnechose; Ferrières; de Monney; Gauville; Mailloc, fief de La Motte; Saint-Christophe-de-Mervilly; Heudey; Costard; Le Perré; carrières de Saint-Laurent-des-Grès; Notre-Dame-de-Grâce; Sainte-Barbe; Saint-Eutrope; Saint-Aubin-de-Thanney; La Chapelle-Gauthier, baron de Tuboeuf, baron d’Echauffour, Pierrecourt, Rocquenval, Beaulieu, Longchamp, gouverneur de Lisieux; trois oeufs de poule déposées en ex-voto Harillière; Cappelet; Thiesse, sr. de Montfort; Saint-Evroult fonde quinze couvents dont Montreuil-L’Argillé qui appartenait alors comme tout le pays d’Exmes à un riche seigneur de sang royal dont l’histoire ne nous a pas conservé le nom mais qui eut l’honneur de donner le jour à Saint-Chrodegand et à Sainte-Opportune (vie). Territoire donné à Helgon – Heugon, puis vint aux Giroie, Pierre, comte d’Alençon; Pierre Le Gris; Hugues de Beufville; Jean Newton et Thomas Barton; Gaspard Erard; Michel de Roncherolles; Cordier de Launay; Le Filleul; Masson de Plissey; Maison du Bailliage, description – cloche de La Villette, 1811; Le Houlme; Lusigneul; Pierre Vattier; Louis Boivin; La Goulafrière; Saint-Léger-de-Réville (fig.); La Trinité de Josselin; Pomponne du Buat, seigneur de Garnetot; Marie de Maurey; Saint-Vincent; Le Roy; Le Forestier.

Henri VUAGNEUX.- A travers le Pays d’Auge, Paris, Dentu, 1889, In-8°, 243 p.
Le château de Mailloc pp. 37-50 – Bienfaite – la Cressonnière – Mesnil-Guillaume – Glos – de Colbert-Chabannes.

Pour l’histoire générale, politique, ecclésiastique, économique ou institutionnelle, voir :

Colette CHARRIER.- La criminalité dans le bailliage d’Orbec (1715-1750), Mémoire pour l’obtention de la maîtrise d’histoire. Faculté des lettres et sc. humaine de Caen.

Henry de FORMEVILLE.- Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux – comprend: Introduction à l’Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux. Les Mémoires de Noël Deshays. Les Huguenots et la Saint-Barthélemy à Lisieux. Quatre appendices comprenant la Table du Cartulaire de l’Evêché, les Rôles des Fiefs de la Vicomté d’Auge, de Pont-Authou et Pont-Audemer, d’Orbec, etc., Lisieux, E. Piel, 1873, 2 vol., In-4°, 11-dcliii et 419 p.

Henri de FRONDEVILLE.- « Documents concernant la cession de la vicomté d’Orbec, 1470-1476 », Bull. de la Soc. hist. d’Orbec, n° 5, 1934-1935, pp. 25-32

Henri de FRONDEVILLE.- Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444 – Jean Le Muet, Vicomte et receveur in Etudes lexoviennes, IV, 1936, pp. 117-318

Henri de FRONDEVILLE.- La Vicomté d’Orbec pendant l’occupation anglaise (1417-1449) – Compte de Jean Le Muet, vicomte d’Orbec, pour la Saint-Michel 1444. Préface de M. le Chanoine Simon in Etudes lexoviennes, t. IV, 1936, Gr. in-8°, XIV-328 p., carte.
Voir les c.r.: critiques de H. NAVEL in Normania, 1936, 1er trimestre, pp. 250-253 ; L. HALPHEN.- Comptes rendus de l’Académie des inscriptions et belles Lettres, 1937, pp. 152-154 ; Edouard PERROY in Revue historique, bulletin critique, 4e trim. 1938, pp. 394-396

Henri de FRONDEVILLE.- Recherches sur la vicomté d’Orbec au XIVe siècle, Bernay, Claudin ; Extr. du Bull. Soc. Hist. d’Orbec, II, 1938, p. 144

Henri de FRONDEVILLE.- « Le Comté de Beaumont-le-Roger apanage de Robert d’Artois (1310-1331) », BSAN, t. XLV, 1937 (1938), pp. 41-136, carte ; et t.à p. : Caen, 1938, 99 p. et carte h.t.
BSAN

Henri de FRONDEVILLE.-  » La région de la Basse Seine pendant la Guerre de Cent Ans « , Bulletin philologique et historique du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1955-1956 (1958), pp. 319-357

C. HIPPEAU.- Dictionnaire topographique du Département du Calvados, Paris, Imp. Nationale, 1883,

Auguste GUILMETH.- Orbec, s.l., s.d., in-8°, 48 p.
= L’ex. de la Bibl. mun. de Caen : Res. F.N.B. 971 comporte 48 p. imprimées et 16 p. ms. ( écriture de Ch. Vasseur ? )

Paul LE CACHEUX.- Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°.
Pierre Cauchon, I, 72-74, 347, 371, 377, 393, 405; II, 9, 91, 105, 164, 167, 171, 176, 185, 187, 190, 193, 203, 212, 214, 218, 230, 240, 245, 263, 276, 279; Colart Cauchon, II, 336 – Cerqueux, II, 351 – Champosoult, II, 374 – Courtonne, I, 81, 161, 326; II, 14, 201 – Familly, II, 53 – La Folletière, I, 77 ; II, 366 – La Halboudière (commune de Familly) I, 160; II, 54 – Jean de Mailloc, II, 233 – Henri Maillot, II, 318 – Mesnil-Guillaume, I, 15 – Orbec, II, 351, 3257 ; Guillaume d’Orbec, II, 372 – Tordouet, II, 301.

Gaston LE HARDY.- « Le dernier des ducs de Normandie. Etude critique sur Robert Courte-Heuse », BSAN, X, (1882), pp. 1-184
famille de Montfort, p. 85 – Hugues de Grentemesnil, p. 86 – cf. généalogie famille ducale, branche de Meulles, d’Orbec et du Sap, p. 67 –

Louis RIOULT de NEUVILLE.- « Les Barons d’Orbec », MSAN, XXX, p. 750 sq.

Louis RIOULT de NEUVILLE.- Le Château de Mailloc in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie. (réédit. Corlet, t. II, pp. 143-149

Louis RIOULT de NEUVILLE.- « De la résistance à l’occupation anglaise dans le pays de Lisieux de 1424 à 1444 », BSAN, t. XVI ; et t. à p. Caen, Delesques, 1893, in-4°, 48 p.

SAINTE-CHAPELLE.- Canalisation d’Orbec à Trouville par Lisieux et Pont-l’Evêque par… secrétaire du Mal de Saint-Cyr, Cambrai, 1839, J. Chanson, In-16, 31 p.
= A.D. Calvados – F. 5078. Papiers Le Court

Sur la Période révolutionnaire, il existe un grand nombre de documents originaux dans les Bibliothèques publiques et entre autres aux Archives départementales du Calvados, dans la série L, les documents suivants:

Les Registres des Comités de Surveillance des communes suivantes:

9 Courtonne an II
10 Mesnil-Guillaume 1793
Orbec an II – an III
15 Saint-Martin-de-Bienfaite 1793 – an II
Saint-Martin-de-Mailloc an II
Saint-Pierre-de-Mailloc an II
Tordouet an II
Vespière ( La ) 1793 – an II

On trouve également sur cette période, une multitude d’imprimés dont:

Etats des représentations des officiers du bailliage d’Orbec au Garde des Sceaux, s.l.s.n., In-8, 29 p.
= B.M. Pont-Audemer )

Additions analytiques aux itératives représentations du Bailliage d’Orbec – 1788, s.l.s.n., In-8, 43 p.
= B.M. Pont-Audemer )
= B.M. Lisieux F.N. 671.2.- B.

Très humbles et itératives représentations des officiers du bailliage d’Orbec au garde des Sceaux – Juillet 1788, s.l.s.n., In-8, 72 p.
= B.M. Pont-Audemer

Cahier des Délibérations de l’Ordre du Tiers-Etat, arrêtés à l’Assemblée générale du Bailliage d’Evreux, le 23 Mars 1789, remis à M. BUCHER DES NOES, Conseiller au Bailliage de Bernay, Bailliage de Bernay; LE MARECHAL, Négociant à Rugles, Bailliage de Bretheuil; BEAUPEREY, Propriétaire à la Chapelle Montgenouil, près Gacé, Bailliage d’Orbec; BUZOT, Avocat à Evreux, Bailliage d’ Evreux; élus Députés, pour être portés aux Etats-Généraux prochains, s.l.s.d., In-8, 36 p.

Claude FAUCHET.- Lettre de Claude Fauchet, évêque du Calvados aux citoyens d’Orbec, (2 janvier 1793), s.l.s.d., In-4°

Adresse des députés extraordinaires de Lisieux, Paris, s.n., s.d. = 1790 ), In-8, 8 p.
( A pour but de demander le placement à Lisieux du Tribunal du district qui devait siéger à Orbec, FRERE, I, 8 )

Réponse de l’Administration Municipale de Lisieux intra muros, Au Mémoire additionnel, présenté par les Délégués de l’Administration d’Orbec (les Citoyens Chausson, Juge de Paix & Lebugle, Assesseur) à leur Pétition du 8 Nivôse dernier, s.l. s.d (c. 27 germinal an 6), In-4°, 8 p. etc.

Quelques travaux ont été rédigés:

R. GOY.- « Les cahiers de doléances du Tiers Etat du bailliage d’Orbec pour les Etats Généraux de 1789 », PA, 26, 11-1976, pp. 21-27; 26, 12-1976, pp. 20-28

R. GOY.- « Les députés du bailliage secondaire d’Orbec et l’assemblée du bailliage principal d’Evreux », PA, 27, 2-1977, pp. 25-35

général BONNET de la TOUR.- « Le curé constitutionnel d’Orbec », PA, 19, 4-1969

Sur l’histoire au XIXe siècle, voir :

Droits sur les menus grains – Du 5 décembre 1833 ( Droits de place sur les menus grains 20 centimes par somme de 2 hectolitres sur l’Avoine, le seigle, l’Orge, le Sarrasin, le Chènevis, la graine de Trèfle, les Pois, les Vesces, les Lentilles et les Farines – les avoines sont également soumises à un droit d’octroi qu’elles ne payaient pas à Saint-Pierre-sur-Dives et à Orbec… – signé Leroy-Beaulieu, Maire, Louis Nasse, Sous-préfet), A Lisieux, Imprimerie de Veuve Tissot, in-4°, 4 p.

FOURNET.- Société d’émulation de Lisieux. Discours de M. Fournet Président au Concours agricole d’Orbec le 6 août 1865, LISIEUX, Piel, 1865, in 8°, 11 p.

Le Chemin de Fer

Chemin de fer de Lisieux à Orbec. Acte de concession et cahier des charges, Caen, Goussiaume, 1870, in 8°, 52 p.

Indicateur et Plan du Chemin de fer d’Orbec à Lisieux, Lisieux, Mack, 1873
= BM.Caen, FN, Br. 5017 –

Chemin de fer d’intérêt local de Lisieux à Orbec ( avec légende :) Chemin de fer d’Orbec à Lisieux – Chemin de fer de la Compagnie de l’Ouest – Filature de lin et de coton – Fabriques de draps et de toiles – Papeteries -Savonnerie – Moulins – Scierie – Gazomètre, Lith. de Mme. Lajoye – Tissot. Lisieux in TISSOT ( Amédée ).- Chemin de fer de Lisieux à Orbec… avec une carte de la ligne, Lisieux-Orbec, 1873

A. PAILLEUX.- « Du temps de la ‘Vallée d’Auge' », PA, 18, 7-1968

Max MAURIN.- « L’ancien réseau des chemins de fer du Calvados », Le Mois à Caen, n° 88, oct. 1970, pp. 6-16; 90, déc. 1970, pp. 9-17, ill

Max MAURIN.- « Ligne pittoresque en plein Pays d’Auge », PA, 22, 11-1972, pp. 23-26

Gare de Beuvron. Exposition Le Chemin de Fer, s.l.n.d. ( 1972 )

Jean BERGERET et Laurence BOITARD.- Aspects du chemin de fer dans le Calvados sous le Second Empire. Exposition. Catalogue, LISIEUX, Musée du Vieux-Lisieux, François Cottin, avril-juin 1979, 46 ff. multig.

DURAND.- Mémoire sur la maladie épizootique dite fièvre aphteuse, cocotte qui régna en Normandie en 1839 par….Vétérinaire à Orbec in Bulletin des travaux de la Société d’Emulation de Lisieux – 1er Volume, Lisieux, pp. 217-224

Philippe DUPRE.- « Evolution du patrimoine industriel de la vallée de l’Orbiquet », Ann. de Norm, 32, oct. 1982, pp. 208-235

6 – Charles VASSEUR : « doyenné d’Orbec ».

9- MAILLOC

C’est le nom de quatre paroisses de l’ancien Evêché de Lisieux: St Martin, St Pierre, St Julien et St Denis.
La famille des Seigneurs de Mailloc remonte à la plus haute antiquité et se perd dans la nuit des temps, elle a, avant de s’éteindre, fourni une infinité de branches répandues dans toute la Normandie.
Le plus ancien dont l’histoire fait mention est Jean de Mailloc, qui suivit le Duc Robert en Terre Sainte.
Il portait de gueules à 3 Maillots d’argent. On trouve à la même époque Guille de Mailloc.
Les rôles de l’Echiquier de Normandie relatent en l’année 1180 le nom de Roger de Mailloc.

Henry de Mailloc figure sur les listes des tenanciers de fiefs militaires du commencement du 13e siècle.
En 1204 vivait Guillaume de Mailloc mais il est impossible d’établir une filiation entre ces divers
personnages.
Depuis lors les documents sont muets jusqu’à la fin du 14e siècle.
Pierre du Tertre secrétaire du Roi de Navarre, Charles le Mauvais, était seigneur de Mailloc en 1378.
Jean de Mailloc suivit le même parti et fut l’un des 300 graciés par le Roi de France lorsqu’il se fut rendu maître de son fallacieux ennemi.
Colas de Mailloc était en 1408 lieutenant du Capitaine du Chastel et Ville de Caen.
En 1464 on trouve un Pierre de Mailloc. C’est probablement lui qui figure dans une transaction passée le 4 janvier 1476 entre Maître Antoine, évêque et comte de Lisieux d’une part, les sieurs Pierre de Mailloc et Foulques de Saint Denis d’autre part au sujet de la tenure du fief de St Denis réclamée simultanément par l’évêque et le seigneur de Mailloc, ainsi sur la Haquenée de l’Evêque au jour de son entrée, réclamée également par ce dernier.
D’après cet acte, l’Evêque abandonne au sieur de Mailloc, l’hommage du fief de St Denis ainsi que toutes les droitures seigneuriales qui pourraient en dépendre, et quant à la haquenée il est réglé que le sieur de Mailloc et ses hoirs en deviennent possesseurs le jour de sa première entrée dans son évêché, à charge par ledit seigneur d’être sujet au dîner le jour de son entrée et de celle de ses successeurs ainsi que d’y faire l’office de maître d’hôtel et de le servir en cette qualité au lieu où le dîner sera servi. Enfin cette transaction porte qu’il sera payé au sieur de Mailloc 18 livres tournois pour le prix de la haquenée sur laquelle l’Evêque était monté le jour de son entrée.
La Chesnaye-Desbois mentionne Pierre et Henry de Mailloc en 1506.
En 1540 les élus de Lisieux firent une recherche de la noblesse. Jean de Mailloc, seigneur de St Pierre du Tertre pour lui et ses frères puînés, bailla sa généalogie et extraction de noblesse ancienne et pour justifier ycelle il produisit plusieurs lettres et écritures commençantes en l’an 1432 sur le nom de Jehan de Mailloc, écuyer. Les élus n’y trouvèrent point à redire.
Les deux frères puînés du seigneur de Mailloc, Charles et Pierre dits de Mailloc habitaient la paroisse de St Denis du Val d’Orbec, qui porte maintenant le nom de St Denis de Mailloc. On trouve aussi à la même année un Louis de Mailloc de Sacquainville, chevalier de Malte
Il existe aux archives du Calvados, un aveu rendu le 29 août 1551 par Jehan de Mailloc au Cardinal d’Annebaut, évêque de Lisieux de sa terre de Mailloc, l’un des membres du Comté de Lisieux, ladite terre consistant en manoir, domaine, rentes, services, droit de présenter aux bénéfices cure de la paroisse et lui appartient la haquenée ou mule sur laquelle est monté ledit seigneur évêque le jour qu’il fait son entrée à Lisieux, en lui aidant à descendre près la Croix St Ursin, à la sujétion de lui servir ledit jour d’écuyer tranchant. Tenu ledit fief du comté de Lisieux à foy et hommage et relief avec 40 jours de garde à la porte d’Orbec audit Lisieux en temps de guerre.
Dans les guerres de Religion du 16e siècle le seigneur de Mailloc comme presque tous les gentilshommes normands se rangea du côté des Ligueurs. Dans le même temps en 1590, le seigneur de St Denis de Mailloc était gouverneur de la ville de Lisieux.
Nous avons vu à Marbeuf, Madeleine de Mailloc femme de Guy d’Aché vivante en 1583.
Quand la Ligue dite du Bon Public menaça la sûreté de l’Etat, le baron de Mailloc se rendit à Lisieux pour offrir ses services qui s’y trouvait alors en 1620. Ses services furent agrées et le baron de Mailloc fut tué au siège de Clairac. En l’an 1652 au mois de mars, il y eut une sédition dans les communes de la Chapelle-Yvon, Mailloc, St Pierre du Tertre, St Denis du Val d’Orbec, Le Sap-André, Thiberville, Jouveaux, Fontaine La Louvet, Canapville et autres lieux. Les paysans des quatre premières s’assemblèrent au château de Mailloc, d’où ils sortirent avec des gens armés et maltraitèrent les collecteurs. Il paraît que le baron de Mailloc avait favorisé les paysans dans cette révolte, mais il donna un désaveu par écrit.
L’affaire fut portée au Conseil du Roy, qui fut obligé de rendre un arrêt le 4 juin 1653.
Cette légère échauffourée n’empêcha pas l’érection de la terre en marquisat quelques années plus tard. Voilà ce qu’on trouve dans Waroquier, tome 7 «Mailloc en Normandie, diocèse et élection de Lisieux, 83 feux. La terre et baronnie de Mailloc tenue par un fief entier de la Vicomté d’Orbec, fut érigée en marquisat par lettre de 1693 en faveur de Gabriel René de Mailloc fils de Gabriel et de Renée de Crequy du chef de laquelle il eut en 1702 le comté de Clery par la mort de son oncle Alexandre de Créquy. Il mourut sans postérité le 11 octobre 1724 et sa veuve Claude Lydie d’Harcourt se fit adjuger le marquisat de Mailloc qui par sa mort arrivée en 1750 le 25 décembre, échut au Duc d’Harcourt, son frère.» Avant lui Lachesnaye-Desbois avait consigné les mêmes faits.
Le Duc d’Harcourt Anne Pierre d’Harcourt, gouverneur de Normandie mourut en 1783. François René, son fils, né en 1726, lui succéda dans sa charge comme dans ses terres. Il n’est décédé qu’en 1802.Il avait pour frère le Duc de Beuvron, mort en 1797 qui passa la période critique de la Révolution dans sa terre du Neubourg près d’Evreux, protégé par ses anciens vassaux qu’il avait comblés de bienfaits.

LIVAROT

NOTES sur LIVAROT – 14371

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives de la ShL.
4 – Articles de Presse.

Archives du Calvados.
LIVAROT

I. Dioc. de Lisieux. – Baill, d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. Siège d’un grenier à sel ( Établi par édit d’octobre 1725. ) – Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. de Lisieux; ch. -1. de canton (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux ); ch. – 1. de canton (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 2281-2220 hab. (1911). Sup.: 1212 hect. 49 a. 15 c.
ADMO Gale. Délibérations, depuis le 27 pluviôse an XII.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, depuis le 25 novembre 1639.- Mariages et sépultures, depuis 1642.
Lacunes: baptêmes de 1651-1654, mariages de 1656-1659 , 1661-1667, sépultures de 1653-1667, actes de 1678. Audiences de contrats. 1655-1659. Élection d’officiers de la confrérie du Saint- Sacrement. 1718.
IMPOSITIONS. États de sections [( Sections A- F). 1792 ( Cah. , 147 fol. )
Voir aux Archives du Calvados les délibérations des municipalités communale et cantonale de Livarot. 14 août 1788-20 nivôse an VI (3 reg. ); affaires diverses. An IV- an VIII ( Liasse ). = Délibérations du Comité de surveillance. 10 octobre 1793-29 fructidor an II ( 3 reg. ); — correspondance active. 25 ventôse-2 thermidor an II (Reg. ): affaires diverses ( Reg. et liasse).

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
LIVAROT, chef.-1. de canton, arrondissement de Lisieux.
Livarou, 1137 (ch. de Robert de Thorigny). Livarrot, 1155 (pouillé de Lisieux, p. 54, 4).
– Livarrou, 1180 (magni rotuli, p. 27).— Livarroth, v. 1190 (ch. pour Saint-André-en-Gouffern,
n° 18). Livarrout, 1198 (magni rotul. scacc. p. 65, 2). Lyvarrout, 1320 (fiefs de la vicomté
d’Orbec). Livarroul, XIV siècle (ch. de Saint-André-en-Gouffern, n° 779). — Livaroh, xiv° siècle (ibid. n° 300). Lyvarot, Lyverrotum, xiv° siècle (pouillé de Lisieux, p. 54). — Liverrot, 1620 (carte de Le Clerc).
Par. de Saint-Ouen, patr. l’abbé du Bec; chapelle de la Pipardière.
Dioc. de Lisieux. Génér. d’Alençon, élect. de Lisieux, sergent. d’Orbec.
Monastère de religieuses bénédictines, fondé en 1650 par Léonor de Goyon-Matignon, évêque de Lisieux, et transféré à Vimoutiers en 1686 (Mémoires de Noël Deshays).
Le doyenné de Livarot, decanatus de Livarroto, dans l’archidiaconé de Gacé, comprenait: Sainte-Foy-de-Montgommery, Saint-Germain-de-Mont-gommery, Saint-Basile, Saint-Monne, le Mesnil-Hubert, Bellon, la Brevière, Pont-Allery, Livarot, le Mesnil-Germain, Prêtreville, Lisores, Bellouet, Sainte-Marguerite-des-Loges, Notre-Dame-de-Courson, les Moutiers-Hubert, Cheffreville, Fervaques, la Croupte, Auquainville, la Chapelle, Belleau,
Saint-Ouen-le-Houx, Saint-Aubin-sur-Auquainville, Saint-Pierre-de-Courson, la Chapelle-de-la-Feugerie, Saint-Jean-de-Livet, Tonnancourt, la Chapelle-Haute-Grue, les Authieux-en-Auge, le prieuré de Saint-Mathieu à Montgommery.
Baronnie relevant du roi. — Fief d’Ouilly, vavassorie Méry, à Livarot, relevant de la vicomté d’Orbec, 1320 (feux de la vicomté d’Orbec). — Manoir de la Pipardière, avec chapelle.
Angleterre (L’), vill. – Boucherie (Place De La), quart – Boutran, h. – Bruyère (La), h – Cauchetière (La), h – Champ-Monnet (Le), vill. – Costil (Le), h. – Cour-De-La-Croix-De-Pierre (La), h. – Cour-De-L’hermitage (La), h – Cour-Des-Rosières (La), h. – Cour-Lemière Ou Lenière (La), h – Cour-Viquesnel (La), h. – Friche (Le), h. – Guertière (La), h. – Mélinière (La), h – Mesnil-Imbert (Le), h –

1 – Bibliographie:

Livarot, La ferme d’Ouilly, CDMPA, pp. 191-193;
Livarot, Manoir de la Pipardière, PGMPA.
Bulletin de la Société Historique du Pays De Livarot. Bulletin 48 – 1° Semestre 2023. L’Eglise de Livarot.
Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. Bilan des fouilles archéologiques à Livarot. N°13, juin 2003
BASSELIN Olivier: Bacchanale VII sur Livarot– Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2005
BULLETIN DE LA SOCIETE HISTORIQUE DE LIVAROT, décembre 2007,n°18:Le Canton de LIVAROT dans la grande guerre (1914-1948)
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados.
COIGNARD Joël: La plaque Marcel Gambier à Livarot. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2003
COTTIN Michel: Les artisans du bois au début du XXe siècle dans le canton de Livarot. Bulletin du Foyer rural du Billot n°69, mars 2000.
DELEU Michel: Etude sur un registre de 1912, entreprise J.Giraud à Livarot. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2003
DELEU Michel: Le « colonel » fait son Livarot – Musée du Fromage. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2003
DELEU Michel: Guerre 1870-1871 dans le canton de Livarot; Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°11, juin 2004.
DELEU Michel: La Loure. Bulletin de la Société Historique de Livarot. N° 14 – 2e semestre 2005.
DELEU Michel: Quelques curiosités livarotaises. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2005
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DU BOIS Louis, cf VAUX DE VIRE d’Olivier Basselin, p. 218
DUMONT René, La prairie trop naturelle du Pays d’Auge septentrional dans Voyage en France d’un agronome.
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Inauguration de l’école de Livarot le 15-09-1912: Bulletin du foyer rural du Billot – n°67, septembre 1999.
JOUAN Isabelle dir., Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine – Guide des cantons de: Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec, s.l.s.d. Pays d’Accueil Sud-Pays-d’Auge (1989), 11 x 21, 81 p. 6 cartes h.t.
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MONGE-DUVAL (Mme): Nos cloches, Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°10, décembre 2003.
MONGE-DUVAL Yvette: Quand passait la troupe…avant 1930. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°12, décembre 2004.
NEUVILLE Louis de, « De la résistance à l’occupation anglaise dans le pays de Lisieux de 1424 à 1444 « , BSAN, t. XVI et t. à p. Caen, Delesques, 1893, in-4°, 48 p.; p. 24
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PAUMIER Henri: la confrérie de Saint Eloi à Livarot; Bulletin du foyer rural du Billot N° 72, décembre 2000.
PAUMIER S. et H.: Contribution à l’histoire du textile normand. Bulletin Foyer le Billot n° 42 page 39.
PAUMIER H.: Misères de la Ligue enregistrées à Livarot. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 73, mars 2001,
PETITJEAN Anne-Marie: Le château fort de Livarot. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°12, décembre 2004.
PETITJEAN Anne-Marie: Nos soldats de l’Ancien Régime Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2005
PETITJEAN Anne-Marie: Une affaire qui fait couler beaucoup d’encre. (décès abbé Galle). Bulletin de la Société Historique de Livarot. N° 14 – 2e semestre 2005.
PETITJEAN Anne-Marie: Le Livarot des métiers du fer. Bulletin de la Société Historique de Livarot. N° 14 – 2e semestre 2005.
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ROUFFIGNAC Aude de, « L’invention d’un monument: le manoir normand selon Gabriel Ruprich-Robert », Revue de l’Art, n° 27, Octobre 1994. photocopie, Class. rouge Construction Ndie.
SIMON, Topographie du Calvados. Vallée de Livarot, s.l. s.d. (Caen, Hardel). In-8°, 15 p.
SURTOUC Thibault: Les inhumations dans l’église paroissiale de Livarot. D’après les registres paroissiaux. BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, Mars 2006, N° 93.
SURTOUC Thibault: Les inhumations dans l’église paroissiale de Livarot. D’après les registres paroissiaux. (1639-1792) BSHL n°59, décembre 2006. p.69.
TRAMBLAIS Jean: Ligne de Chemin de fer Ste Gauburge-Mesnil Mauger. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°11, juin 2004.
TRAMBLAIS Jean: Après l’Exposition (1933-1944). Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2005
TRAMBLAIS Jean Après l’exposition (1933-1944) (dont Résistance) Bulletin de la Société Historique de Livarot. N° 14 – 2e semestre 2005.
BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, n° 51, septembre 1995. Un brancard sur une table d’hospice: c’était Rommel perdant la bataille de sa vie.
BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT – Juin 2018 (n° 141) Le Manoir de la Pipardière
Voir:
Bulletin monumental de 1866 p.831 et suivantes
Mémoire des Antiquaires de Normandie tome XXIII p.63 n°334
Formeville II -XIII, XIV 273
Hippeau Gouvernement de Normandie VII p.454 à 463
Extraits de la Ste Historique de Lisieux 56
MSS 13905 p.38 folio 115
Eglise de Livarot
Normand du 26 juin 1869, 28 août 1869 et 13 novembre 1869
L’église de Livarot, Léon Puiseux et le Curé (Normand du 12 septembre 1868)
L. Du Bois – Vaux de Vire d’Olivier Basselin p.218
Jean de Livarot – Guide de Blois par la Saussaye p.144

2 – Pièces Justificatives:

Statistique Monumentale Du Calvados Par Arcisse De Caumont.
Notes de M. Ch. Vasseur.
Livarot, Liverotum, Livaroth.
Le bourg de Livarot a profité du mouvement qui pousse les habitants des campagnes à déserter les champs pour s’entasser dans les centres. De 1,100 habitants (213 feux), au XVIIIe siècle, sa population s’élève aujourd’hui à 1,386 habitants. Ce bourg, de l’élection de Lisieux, sergenterie d’Orbec, était le chef-lieu d’un doyenné de vingt cinq paroisses.
L’église, dédiée à saint Ouen, datait du XVe siècle. On y a fait, il y a quelques années, de grandes modifications.
Voici, d’abord, le plan de l’église telle qu’elle était en 1859.
M. Rouet à fait du portail un dessin qui dispense de toute description pour cette partie de l’édifice.
Une nef de quatre travées, divisées par des contreforts, un choeur à chevet pentagonal, le tout éclairé par des fenêtres ogivales flamboyantes, à un meneau, disposées à peu près symétriquement: tel est l’aspect extérieur. A l’intérieur, la nef est accompagnée de deux bas-côtés voûtés en pierre, avec nervures prismatiques. La nef centrale est voûtée en merrain, avec des sablières, des extraits et des poinçons richement sculptés de torsades, d’oves, d’imbrications et autres ornements caractéristiques du règne de François 1 er.
De nombreux blasons complétaient cette décoration, et conservaient la mémoire dès seigneurs -qui avaient fait exécuter ce beau travail.
La construction primitive de l’église remonte, au XVe siècle: elle se composait d’un choeur et d’une nef assez étroite et sans bas-côtés; la tour date de la même époque, de même; que la majeure partie de la façade occidentale; mais la tour, alors extérieure, flanquait au nord la, nef qui comprenait le, collatéral opposé et une partie seulement de la nef actuelle. Au XVIe siècle, l’église fut considérablement agrandie ou plutôt refaite presque en entier. On conserva le mur méridional, qui devint celui du bas-côté: de L’épître; les arcades ogivales portées sur des colonnes massives et le bas-côté du nord datent de cette époque, et la tour du clocher se trouva de la sorte enchâssée dans l’intérieur de la nef.
Il y a cinq ans, par l’initiative de M. le Curé, dit M. Ch.Vasseur, le vieux choeur, construit par les barons de Livarot, fut jeté bas et remplacé par une construction en briques et en plâtre, dessinant, en plan, un choeur Canqué de deux bas-côtés avec trois chapelles absidales. Je ne saurais dire quel style on a voulu donner à cette bâtisse
: il y en a pour tous les goûts, depuis le roman du XII° siècle jusqu’aux fioritures du règne de Louis XIV. On ne peut louer absolument rien dans ce travail par trop capricieux.
Le mobilier a été renouvelé. On voyait, auparavant, dans une des fenêtres du bas-côté nord; des restes d’un arbre de Jessé. Aux murs de la nef étaient appendus cinq panneaux de chêne sculpté, provenant peut-être d’un scamnum oblongum, seul siége permis à l’officiant par les règlements liturgiques. Ces panneaux représentent chacun un personnage en pied. J’ai cru y reconnaître: le Sauveur du monde, saint Pierre, saint Mathias, saint-Barthélémy, saint Jacques-le-Majeur.
On voyait aussi, dans la sacristie, une chaire à haut dossier, ou siège seigneurial sculpté à panneaux flamboyants, avec un blason parti d’Arces et de Ferrières. Il datait, comme les voûtes du choeur et de la nef, du commencement du XVIe siècle.
La cloche date seulement de 1803.
Le patronage de l’église de Livarot appartenait à l’abbaye du Bec. Il lui avait été donné, en 1155, par Guillaume Crespin.

Bourg et château.
— Le bourg de Livarot, situé au fond de la vallée de la Vie, sur une pente doucement inclinée vers l’ouest, doit sa principale importance au commerce du beurre et des fromages qui, de la plus grande partie de l’arrondissement, affluent à son marché.
L’existence de Livarot ne nous est connue que depuis la fin du XIe siècle. Un château-fort, dont nous aurons à parler, semble avoir été la première cause de son développement.
Pendant les siècles du moyen-âge, Livarot fut le centre d’une industrie considérable de forges et de clouterie: des bancs épais de mâchefer, que le sol renferme sur une grande étendue, témoignent de l’importance qu’eurent ses ateliers. Mais quand vinrent les longues et cruelles guerres des Anglais, Livarot, qui paraît avoir beaucoup souffert de leur fureur, vit décliner cette ancienne industrie, qui, après avoir langui quelque temps, a fini par être complètement abandonnée. Au XVe siècle, le bourg de Livarot était réduit à un nombre d’habitants peu considérable, comme on peut en juger par les dimensions exiguës de l’église paroissiale, construite à cette époque, et dont les portions utilisées dans les reconstructions subséquentes de cet édifice religieux permettent de calculer les dimensions primitives.
Le XVIe siècle, au contraire, fut pour Livarot une période de prospérité et de rapide accroissement, et, depuis cette époque, l’importance de ce bourg s’est développée à mesure que la culture des céréales, difficile et peu productive dans le pays accidenté qui l’environne, a fait place aux pâturages qui couvrent aujourd’hui toute la vallée de la Vie. La culture du pommier et la substitution de l’exploitation des vaches à lait à l’engraissement des boeufs ont contribué à augmenter cette prospérité; et Livarot est aujourd’hui le gage d’un commerce beaucoup plus considérable que le nombre de ses habitants ne pourrait le faire soupçonner.
L’industrie des fromages, sans être la plus importante, M. de Neuville, est celle par laquelle Livarot est le plus connu. On ne peut douter qu’elle ne soit fort ancienne: cependant, les fromages que l’on faisait autrefois dans la vallée de la Vie étaient ceux qu’on nommait alors angelots et qu’on connaît aujourd’hui sous le nom de fromages de Pont-l’Évêque; ce n’est que vers le commencement du XVIIe siècle que les fromages spécialement signés sous le nom de Livarot ont été mis en vogue.
Pendant un siècle et demi, ces fromages ont été fort réputés: sous le règne de Louis XV, M. de Maurepas était grand admirateur du Livarot. Mais, depuis cette époque, les fabricants de fromage ayant sacrifié la qualité pour obtenir plus plus beurre, cette variété, tout en devenant plus répandue, a perdu le suffrage des gourmets. Elle ne peut lutter, sous ce rapport, avec celle des fromages dits de Camembert, dont la fabrication, depuis peu d’années, s’est répandue dans tous les environs et est, en ce moment, dans l’état de prospérité le plus brillant. On attribue à tort l’invention de cette dernière qualité de fromages à Mme Harel, qui demeurait à Camembert, il y a une soixantaine d’années; elle a eu le mérite non moins grand d’en conserver seule la tradition, pendant un grand nombre d’années; mais les fromages de Camembert étaient connus au XVII° siècle: il en est fait mention dans le Dictionnaire géographique de Thomas Corneille, à l’article VIMOUTIERS.
L’histoire de Livarot s’identifie avec celle du château-fort qu’y a existé pendant plusieurs siècles et qui était le siège d’une baronnie. Ses plus anciens seigneurs furent les Crespins alors châtelains de Tillières; cette maison, depuis connu sous le nom du Bec-Crespin, a donné naissance à un maréchal de France. Guillaume Crespin, premier du nom, contemporain de Guillaume-le-Conquérant, donna à l’abbaye du Bec le droit de présentation à la cure de St-Ouen Livarot. Son petit-fils, Goscelin Crespin, confirma cette donation en 1155. Le fils de ce dernier, Guillaume Crespins troisième du nom, donna des propriétés à Livarot, à l’abbaye de St-André-en-Gouffern, qui posséda aussi en cette paroisse une chapelle, dite de St-André; détruite depuis trois siècles au moins, mais dont on distingue encore l’emplacement dans l’herbage dit de la Couture-St-André. La baronnie de Livarot sortit de la famille Crespin par le mariage d’Isabelle, fille de Guillaume Crespin, ci-dessus nommé, et d’É? de Harcourt, avec Robert du Neufbourg, baron d’Asnebeosd.
Celui-ci appartenait à une branche cadette de l’illustre maison des comtes de Beaumont et Meullent en France, Leicester, de Bedford et de Warwick eu Angleterre. Le Neufbourg conservèrent la baronnie de Livarot jusqu’à leur extinction qui eut lieu au commencement du XVe siècle.
Le règne du roi Jean fut, pour Livarot, une époque désastreuse.
Le château, étant tombé entre les mains d’un parti d’Anglais et de Navarrais, devint pour eux une place d’armes d’où ils sortaient pour piller et dévaster le pays environnant. Pendant plusieurs années ils réussirent à s’y maintenir: cette période vit la ruine et l’incendie changer l’aspect de la contrée. On assure que Du Guesclin vint en personne assiéger le château de Livarot, et qu’il ne put réussir à le prendre. Quoi qu’il en soit, les Anglais s’y maintinrent jusqu’en 1365, et n’en sortirent que par composition et en recevant une somme très-considérable. Soit qu’on ait alors voulu prévenir le retour de pareils désastres, soit qu’un second siège y ait eu lieu postérieurement, le château de Livarot fut démantelé vers cette époque et cessa d’avoir aucune importance militaire. Il n’en est point fait mention dans les guerres de la première moitié du XVe siècle.
Jeanne du Neufbourg, fille et héritière de Robert du Neufbourg et d’Alix de Tournebu, porta la baronnie de Livarot dans la maison de Ferrières, une des plus illustres de la province, par son mariage avec Charles, baron de Ferrières, de Préaux, de Thury, de Dangu, de Vibraye et Montfort-le-Rotrou, sous le règne de Charles VI. Les seigneurs de Ferrières possédèrent la terre de Livarot pendant environ cent ans; mais, au commencement du XIIe siècle, ils tombèrent en quenouille. Françoise de Ferrières, une des héritières de cette maison, eut en partage la baronnie de Livarot; elle épousa Antoine d’Arces, seigneur de la Bastie, gentilhomme dauphinois de la valeur la plus brillante, connu, dans son temps, sous le nom de Chevalier-Blanc. Envoyé par le roi François Ier en Écosse, pendant la minorité de Jacques V, Antoine d’Arces fut élevé à la dignité de vice-roi d’Écosse, mais une fin tragique vint bientôt mettre un terme à ses glorieux efforts en faveur de ce malheureux pays que le dangereux voisinage de l’Angleterre et la turbulence de ses barons tenaient plongé dans un état de confusion perpétuelle: tombé entre les mains d’Écossais révoltés, le seigneur de la Bastie fut cruellement égorgé.
Il laissait deux fils qui possédèrent l’un après l’autre, la terre de Livarot; car, bien que Nicolas d’Arces, l’aîné, seigneur de Ferrières, Livarot et Thibouville, eût laissé une fille de son mariage avec Anne Le Veneur, des arrangements de famille firent passer la baronnie de Livarot à Jean d’Arces, son frère, baron de la Bastie et de Condrieu. Celui-ci épousa Isabeau de Sillans, fille du seigneur de Creully: il en eut un fils et une fille; le premier, nommé Guy d’Arces, fut compté parmi les favoris de Henri III, sous le nom de Livarot; il mourut jeune encore , laissant, pour héritière, Jeanne d’Arces, sa soeur, mariée à André d’Oraison, seigneur de Solcilhas, chevalier de l’ordre et mestre de camp des vieilles bandes françaises. André d’Oraison, fils d’Antoine d’Oraison, vicomte de Cadenet et de Marthe de Foix Caudale, était descendu de Philibert d’Aqua, seigneur napolitain, qui, s’étant attaché à la fortune de la maison d’Anjou, fut exilé de sa patrie et se retira en Provence où la faveur du roi René, dont il était grand chambellan, lui fit épouser Louise d’Oraison, héritière d’une famille distinguée de cette province, aux noms et armes de laquelle sa postérité fut substituée. André d’Oraison fut l’auteur de deux branches de cette maison; l’aînée, celle des marquis d’Oraison Boulbon, resta en Provence, tandis que la cadette, celle des barons de Livarot, vint se fixer en Normandie où elle s’éteignit dans les premières années du XVIIIe siècle; ses membres ont porté les titres de marquis de Livarot et de Longchamp, barons d’Ouillie et seigneurs de Pontalery, PienCourt, Chiffreville et Héricourt; deux d’entre eux ont été successivement gouverneurs de Lisieux sous le règne de Louis XIV. L’héritière des barons de Livarot, du nom d’Oraison, fut Charlotte Élisabeth d’Oraison, mariée à Charles Nicolle, sieur de Briqueville, fils d’un receveur des tailles à Coutances: elle fut l’aïeule de Louis de Nicolle, marquis de Livarot, qui vendit cette terre en 1763, se réservant le privilège d’en porter exclusivement le nom. Ce dernier marquis de Livarot était maréchal de camp; il mourut à Londres, dans l’émigration, sans avoir été marié; il laissait deux soeurs: Louise Élisabeth de Nicolle, l’aînée, avait épousé François-Jean de Graindorge-d’Orgeville, baron de Mesnil-Durand et maréchal de camp; Henriette-Blandine de Nicolle, sa soeur, était mariée à Charles Guy du Bosch. La terre de Livarot, y compris les fiefs de Pontalery, Piencourt et autres qui en dépendaient, fut vendue à Mme de Lancize, pour la somme de 261,000 livres. Louis-Marc de Lauzière de Lancize était un officier distingué, originaire de l’Avranchin; il avait épousé, en premières noces, en 1736, Julie-Geneviève de Lyée de Tonnancourt, qui mourut bientôt sans postérité. M. de Lancize suivit Charles-Édouard en Écosse, comme capitaine d’une compagnie de cadets gentilshommes; puis, élevé au grade de colonel d’infanterie, il reçut un commandement important à la Martinique où il se remaria avec Mme de Ponthau, riche veuve créole. C’est au nom de cette dame, Catherine-Élisabeth Desvergers, et de Michel de Ponthau, son fils, que fut acquise la baronnie de Livarot. Mr.de Lancize fit construire, à peu de distance du vieux château, un long bâtiment en équerre, destiné à servir de dépendances au nouvel édifice qu’il projetait de lui substituer; mais ses plans ne furent pas mis à exécution: dès 1767, la terre de Livarot était de nouveau vendue, pour le prix de 310,000 livres, à Joachim-André-Louis Gossey, riche négociant et secrétaire du roi, qui, par cette acquisition, devint seigneur de Livarot, Pontalery, les Loges, le Quesnay, Carel et Piencourt. Mais les événements de la Révolution ayant causé la ruine de la maison Gossey, la terre de Livarot fut saisie par ses créanciers et, enfin, vendue en détail en 1816. Quelques années après, le vieux château était rasé jusqu’aux fondements: sur le terrain qu’il occupait, s’élève maintenant l’école communale des filles, tenue par les religieuses de la Providence.
Le château de Livarot, dont la construction primitive pouvait remonter au XIe siècle, était un des édifices féodaux les plus remarquables de la contrée: son enceinte, de forme circulaire, bâtie en pierres du grès le plus dur, soigneusement appareillées, était entouré de fossés profonds alimentés par la rivière de Vie: aussi, Livarot fut-il longtemps regardé comme une place très-forte. Mais, ce vieux château ayant été démantelé dans les guerres du XIVe siècle, il n’était resté de ses murs primitifs que des portions de hauteurs inégales sur lesquelles étaient venues s’appuyer plusieurs constructions en bois, dépourvues de tout ensemble et de toute régularité.
La partie la plus remarquable et la mieux conservée de cette ancienne demeure était un pavillon, ou tourelle, donnant accès dans la cour intérieure et où se trouvait autrefois un pont-levis. Suivant M. Guilmeth, la totalité de l’enceinte avait 252 pieds de circonférence en dedans des fossés.

La Pipardière.
— Le manoir de la Pipardière, dit Mr. Ch.Vasseur, assis au milieu de la vallée, sur le bord de la route de Lisieux, il ne doit pas remonter au-delà du XVIe siècle. Il est construit en bois, avec un étage en encorbellement. Un escalier monumental en pierre, placé en saillie sur la façade occidentale et abrité par un auvent, conduit aux chambres hautes. Sur le fronton de la petite fenêtre qui éclaire le dessous de l’escalier on trouve une date un peu fruste, j’ai cru être 1525.
Les sculptures des charpentes, dont voici un profil, répondent bien à cette date.
Les entre-colombages sont garnis de briques, disposées en dessins variés, et quelques fragments d’épis en terre vernissée couronnent encore les pignons des combles (Catalogue Des Collections de feu JW. E. RIDEL Comprenant Faïences & Porcelaines Anciennes Sculptures…Dont La Vente aura Lieu à Vimoutiers Orne: XVI° siècle. Epi émaux de couleurs, la base ornée de masques et figures chimériques, gaine à masques surmontée d’une vasque d’où hissent des fleurs et des masques au sommet, pélican ailes ouvertes. Provenant de la Pipardière, près Livarot, Calvados).
La chapelle est fort bien bâtie. Quoiqu’elle soit vraisemblablement du même temps que le manoir, elle offre tous les caractères du style flamboyant de la meilleure époque. Le dessin, de M. Bouet, peut dispenser de toute description.
Cette chapelle ne sert plus au culte, et elle a perdu tout son mobilier. Une belle tribune, dont l’appui se composait de panneaux sculptés, représentant les douze Apôtres, séparés par des pilastres cannelés, dans le goût de la Renaissance, vient d’être enlevée par le propriétaire et transportée dans l’église de Soquence; ces boiseries étaient remarquables.
La charpente, visible à l’intérieur, mérite une étude approfondie. Les entraits sont sculptés, sur toutes leurs parties, d’oves, d’entrelacs, et de ces capricieuses décorations familières aux artistes du règne de François Ier. Les sablières sont également sculptées, et quatre blochets dont l’extrémité figure des mascarons remplacent, aux angles de l’abside, les enrayures que l’on rencontre ordinairement. La charpente du clocher est restée aussi visible, jusqu’au haut de la flèche: l’oeil s’égare, non sans plaisir, au milieu de ce labyrinte de pièces de toute dimension, dont plusieurs sont sculptées, et dont l’ensemble est un magnifique spécimen de l’art du charpentier II faudrait un grand nombre de dessins pour en donner une idée (Notes de M. Ch. Vasseur.
Le fief de La Pipardière doit son nom à la famille Pipart, distinguée au XIIe siècle et qui a possédé aussi la terre de Manneville-la-Pipard, près de Pont-l’Évêque. Gilbert Pipart était dapifer de Milon Crespin, en 1107. Un de ses descendants épousa une fille ou petitefille de Goscelin Crespin, baron de Livarot, et il paraît en avoir reçu un démembrement de cette terre où il fit construire un manoir , qui fut nommé La Pipardière. Ce fief appartenait, en 1427, à Jean de La Haye, descendant par les femmes des Pipart.
Un de ses successeurs, Philippe de La Haye (1), sieur de La Pipardière, était en procès en 1542, contre Nicolas d’Arces, baron de Livarot, qui lui disputait lé droit d’avoir banc et séance dans le choeur de l’église de cette paroisse: ce procès, porté au Parlement de Normandie, ne fut terminé qu’en 1601, par un arrêt favorable aux prétentions des barons de Livarot. La famille de La Haye, alliée à celles de Hautermer, de Tournebu, de Courseulles, s’éteignit dans le cours du XVIIe siècle, dans la maison de Fresnel, qui a possédé la terre de la Pipardière, jusqu’à la Révolution. Elle à appartenu depuis à Mme de La Rivière, et est aujourd’hui la propriété de ses héritiers, MM. du Val de Bonneval.
(1) Le fief de La Pipardière dépendait de la terre de Livarot. En 1539 Philippe de La Haye tenait ce fief.
Pour les Seigneurs de la Haye de la Pipardiere, vivoit dans le14e siecle Jean de la Haye, compris dans le Catalogue de du Moulin, qui lui donne pour Armes: de gueules à 3 losanges d’or vuidées: & la Roque, trois macles d’or. Ce dernier parle de Louis de la Haye, Seigneur de la Pipardiere, qui épousa dans le sezieme siècle Anne de Tournebu par contrat devant les notaires de la vicomté d’Auge, le….

Château moderne.
— Le château de Neuville, situé sur le penchant du coteau qui domine le côté droit de la vallée, est un des plus considérables du département et des mieux situés: il a été construit en 1824, par feu M. le marquis de Neuville, pair de France, dans le style qui était alors à la mode: aujourd’hui on ferait quelque chose de plus léger dans un autre style; mais chaque époque a son goût et son cachet.
L’ancien château, dont il reste encore quelques parties près du nouveau , était précédé de deux tours cylindriques: l’une, destinée au colombier; l’autre était, dit-on, une chapelle. Elles portent les dates 1677 et 1678.
Deux épis émaillés couronnent les combles de cette construction et des tours.
Des sources limpides coulent de la partie supérieure du coteau et sont amenées dans les appartements du château: une végétation luxuriante distingue les plantations qui ornent le coteau. Du château, la vue s’étend sur une vallée magnifique et sur le bourg de Livarot.
M. le comte de Neuville, gendre de M. de Villèle, qui habite son château une grande partie de l’année, est un des hommes les plus recommandables, les plus désintéressés et les plus dévoués aux intérêts moraux et industriels du pays.
La population du canton lui a témoigné sa reconnaissance en l’appelant, il y a quelques années, à siéger au Conseil général.
M. de Neuville a deux fils qui habitent avec lui, et dont l’un, M. le vicomte Louis de Neuville, membre de la Société française d’archéologie, nous a fourni de précieux documents historiques sur les fiefs- du canton. C’est lui, qui, pour ne pas s’éloigner de son frère aîné, auquel appartiendra le château de Neuville, vient d’en faire construire un autre, sur le côté opposé de la vallée.

Le fief de Neuville, où se trouve le château dont nous parlons, doit son nom à l’ancienne famille de Neufville qui a elle-même pris le sien de Neuville-sur-Touque, commune du canton de Gacé. Le fief de Neuville paraît avoir d’abord fait partie d’un fief, nommé la Loisinière, possédé au XIIIe siècle par une famille de chevaliers, du nom de Loison.
Un peu avant 1550, il devint la propriété de maître Guillaume Maquerel, avocat à St-Pierre-sur-Dive, natif de Bellou, auquel il fut encore disputé: Robert de Neuville, seigneur des Loges, le revendiquait en justice, en 1570; mais il resta entre les mains de la famille Maquerel, qui prit le nom des Mogerets et fut anoblie, en 1637, clans la personne de Pierre des Mogerets, sieur de Neuville, avocat général à la Table de marbre de Rouen et maître des requêtes de la Reine. Les enfants de ce dernier donnèrent en échange, en 1675, contre des herbages situés à La Brevière, la terre de Neuville à Jacques Rioult, sieur d’Ouilly, fief dans lequel celui de Neuville était presque complètement enclavé.
Cette terre est restée, depuis, en la possession de la famille Rioult de Neuville, qui y fait sa résidence. Le fief de Neuville relevait de la seigneurie de Ste-Marguerite-des-Loges.

Le fief d’Ouilly, dont le manoir est situé dans un vallon au sud-est et à un kilomètre et demi du bourg de Livarot, doit son nom à la famille des seigneurs d’Ouilly-le-Tesson: aussi, ce fief était-il resté dans la mouvance féodale de cette seigneurie d’Ouilly, près de Falaise. Il avait originairement porté le nom du Val-Herboult, sans doute emprunté à une famille Herboult, qui subsistait encore à La Brevière, au XIIIe siècle.
Dans le cours du XIVe siècle, Richard d’Ouilly était seigneur du fief de ce nom, à Livarot. A la fin du même siècle, la terre d’Ouilly avait été démembrée: le manoir, le bois d’Ouilly et la plus grande partie du domaine utile étaient entre les mains de la famille Rioult, tandis que le corps du fief et les droits seigneuriaux étaient la propriété d’une branche cadette de la maison de Courcy.
Gabriel Quesnel de Coupigny, marquis d’Alègre, vendit en 1611 le fief d’Ouilly, pour 4,000 livres, à Jacques Rioult, qui le réunit ainsi au domaine qui en avait été séparé.

Le manoir d’Ouilly offre les caractères généraux des constructions en bois du XVI, siècle: son principal mérite est de porter une date certaine, le millésime 1518 étant gravé dans un cadran solaire en pierre se détachant en cartouche, d’une de ses massives cheminées. L’intérieur offre quelques traces des peintures murales qui le décoraient autrefois.
Ce manoir a été élevé par Pierre Rioult, fils de Jean Rioult, qui fit preuve d’ancienne noblesse devant Montfaut, dans la recherche de 1463 et père de Nicolas Rioult, qui de son mariage avec Agnès de Manoury eut pour fils un autre Pierre Rioult; celui-ci épousa en 1567 Catherine Toustain, des sieurs de Billy, dont il eut Jacques Rioult, devenu sieur d’Ouilly en 1611. Les Rioult avaient succédé à la famille d’Astin qui possédait des terres au Val-Herboult, aux XIIe et XIIIe siècles;, un de ses membres, Foulques d’Astin fut évêque de Lisieux sous le règne de saint Louis.

Livarot a servi de résidence, aux XVIe et XVIIe siècles, à des membres des familles Toustain de Billy, Le Vallois et de Cintrey. C’est à Livarot qu’est né l’abbé Dufresne, curé de Mesnil-Durand, député du clergé aux États-Généraux de 1789 et membre du côté droit à l’Assemblée constituante.

Pierre levée.
– Les hauteurs qui s’étendent à l’est de Livarot sont couvertes, sur une longueur de 3 kilomètres sur 1 kilomètre environ de largeur, par des bois appartenant à M. le comte de Neuville. Il s’y trouve, tout près de l’ancien chemin de Livarot à Fervaques, un menhir ou pierre-levée, cachée dans l’épaisseur du taillis. C’est une roche eu poudingue siliceux, de 2 mètres de hauteur environ, d’une longueur un peu moindre sur une largeur de 60 centimètres à peu près. Cette pierre est complètement brute, sauf une de ses faces latérales dont on semble avoir voulu faire disparaître quelques parties anguleuses à l’aide d’un instrument grossier. A une centaine de mètres plus au sud de l’autre côté du chemin, se trouvent quelques pierres de nature et de dimensions analogues, mais occupant une position horizontale.

Livarot. Il existe à 6OO m. environ à l’est de l’église un « Champ de Bataille ». (Cad., B, 48-52).

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D. .

176. – Le 8 sept. 1693, Me Daniel Delaunoy, apothicaire, bourgeois de Livarot, y demeurant, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Gabriel Delaunoy, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

193. – Le 10 sept. 1693, furent ordonnés diacres: Jacques de Mannourv, sous-diacre de Livarot.

59. – Le 19 sept. 1093, furent ordonnés sous-diacres: Gabriel Delauney, acolyte de la parr. Livarot. Ordonnés diacre le 18 sept. 1694, dans l’église de Courbépine.

215. – Le 8 févr. 1695, dispense de bans pour le mariage entre Gilles Dufour, fils de feu Guillaume et de Jeanne Samson, natif de la ville de Cambray, d’une part, et de Françoise Aubert, fille de feu Henry et de Jeanne Rioult, de la parr, de Livarot.

95. – Le 4 fév. 1696, vu l’attestation du sr Lecoq, curé de Mesnil-Bascley, et du sr Manoury, vicaire de Livarot, dispense de bans pour le mariage entre Robert Puchot, sr de Baprey, fils de Nicolas Puchot, sr de la Rivière, et d’Anne Jamot, delà parr, de Cheffreville et demeurant
en celle de Mesnil-Bascley depuis trois ans, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine de Montreuil, fille de Guillaume, en son vivant gendarme de la reine, et de damll Anne Lebourgeois, de lad. parr, de Livarot.

385. – Le 5 décembre 1696, vu l’attestation du sr Levalet, curé de Mittois, et de Me Jacques de Mannoury, pbrë, desservant la parr, de Livarot, et ayant célébré la messe paroissiale de Montpinçon en l’absence du sr curé de lieu, dispense de bans pour le mariage entre M. Nicolas Maintrieu, sr de la Poterie, avocat à St-Pierre-sur-Dives, fils de feu Guillaume, sr de la Poterie, et de feue Suzanne Delaunay, demeurant en la parr. de Mittois, d’une part, et damlle Marie de Philippes, fille de feu Robert de Philippes, Escr, sr des Acres, et de noble dame Françoise de Mannoury, de la parr, de Montpinçon. – Suit la dispense de temps, à
condition qu’il ne sera fait aucune noce ni assemblée.

433. – Le 18 févr. 1697, vu l’attestation du sr Aulney, curé de Livarot, dispense de bans pour le mariage de Robert Longis.

430. – Le 18 févr. 1697, vu l’attestation du sr Buisson, vicaire de Livarot, et du sr Lepetit, curé de la 2e portion du Mesnil-Germain, dispense de bans pour le mariage entre Gaspard Levillain, fils de Pierre, de lad. parr, de Livarot, d’une part, et damlle Léonore de Picquot, fille
de feu Pierre de Picquot, Escr, sr du lieu, demeurant au Mesnil-Germain.

105. – Le 8 août 1697, Pierre Samin, laboureur, demeurant à Livarot, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Marc Samin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Gaspard de Guyon, Escr, sr de la Motte, delà parr, de Ste Marguerite-des-Loges.

113. – Le 19 mai 1699, vu les attestations du sr Dubois, pbrë, curé de Vimoutiers, et du srAulney, curé de Livarot, dispense de bans pour le mariage entre Yves de Vaumesle, Escr
de Vimoutiers, fils de Jean de Vaumesle, Esc1, sr de Livet, et de noble dame Bonne Bourgouin, d’une part, et damlle Marie-Anne-Catherine de Fresnel, de la parr, de Livarot, fille de César de Fresnel, Escr, sr de la Pipardière, et de noble dame Marie de Saffrey.

4188. – Le 15 mars 1700, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Antoine de Fresnel, chevr, seigr de la Pipardière, fils de Mre César de Fresnel, chv, seigr delà Pipardière, Viette et Vieux-Pont, et de noble dame Marie Saffrey, de la parr. de Livarot, d’une part, et damlle Catherine-Louise de Bonenfant, fille aînée de feu Mesre François de Bonenfant, chevr, seigr et patron de Magny, et de noble dame Marie-Antoinette-Nicolle de Gaurault du Mont, marquise de la Perrière, demeurant à Caen, parr. St-Jean.

380. – Le 26 décembre 1700, Guillaume Moullin, fils de César et de Marie Leroy, de la parr, de Livarot, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

649. – Le 20 oct. 1705, vu l’attestation du sr Mannoury, vicaire de Livarot, et du sr Férey, vicaire de Fervaques, dispense de bans pour le mariage entre Charles Lemonnier, apprentis méguicher, et damlle Catherine de Piquot, fille de feu Pierre de Piquot, Escr, et de damlle Anne Anfray, de la parr. de Livarot. – Les srs de Mesnil-Germain et de Sorteval, parens de lad. damlle, avaient mis opposition à ce mariage; mais cette opposition fut levée par sentence de l’officialité.

402. – Le 13 nov. 1707, Me Gabriel Aulney, pbfë, curé de St-Ouen de Livarot, gisant malade en son lit, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.S.-P. le pape en faveur de Me Jacques de Mannoury, pbre de ce diocèse; et attendu qu’il a desservi lad. cure pendant plus de 30 années, il se réserve une pension de 250 livres, plus la chambre placée sur la cuisine pour son logement.

481. – Le 9 décembre 1707, Me Jacques de Mannoury obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de St-Ouen de Livarot, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Gabriel Aulney, dernier titulaire. Le 14 mars 1708, led. sr Jacques Mannoury prend possession de la cure de Livarot, en présence de Me Pierre Costard, pbfë, vicaire de lad.
parr.; Charles Lecomte, Escr, sr du Rouit, demeurant au Mesnil-Bacley, et autres témoins.

LIVAROT (Saint Ouen)
Curés.- G. Aulnay – J. de Mannoury.
Vicaires.- G. Buisson – J. de Mannoury – P. Costard.
Clercs. – J. de Mannoury – G. Delaunay – G. Moullin.
Seigneurs et notables.- D. Delaunay.- Aubert – C. de Piquot.
G. de Fresnel de la Pipardière – J.-A. de Fresnel.

310. – Le 16 janvier 1710, Jacques Lecordier, marchand, demeurant en la parr, de Bellouet, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Guillaume Cordier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me Nicolas Bellière, pbfë, vicaire de N.-D.-de-Courson, et de Me Noël Pottier, chirurgien, demeurant à Livarot.

Noble dame Françoise-Elisabeth d’Oraison, baronne, châtelaine de Livarot, dame de Pontallery, des Loges, Cheffreville, Piencourt et autres seigneuries, vve de Mesre Charles de Nicolle, chever, seigr de Bricqueville et de Calmesnil

99. -Le 29 déc. 1711, Me François Grip, pbrë, chapelain delà chapelle St-Romain en la Cathédrale, expose en bailliage d’Orbec, qu’étant gradué nommé sur l’abbaye du Bec-Hellouin, il auroit été cy-devant pourvu de la cure du Bosc-Regnoult qui lui aurait été contestée parle sr Buissot, régent septennaire en l’Université de Paris et que le droit de celui-ci l’aurait emporté. Led. suppliant, ayant appris que la cure de Livarot, dépendant de lad. abbaye du Bec, était vacante du mois de juillet dernier, la requît de Mesre de Matignon, vicaire général de Lx. Celui-ci répondit qu’il était prêt d’accorder la collation dud. bénéfice. Le sr Grip, ayant obtenu des religieux du Bec sa présentation à lad. cure, reçut, le 25 juillet, L’Expediatur dud. sr vicaire général. Mais le secrétaire de l’évêché aurait dit que le seigr évêque lui avait défendu d’expédier le visa, fondant sa défense « sur un décret de
prise de corps dénoncé contre led. suppliant en l’année 1697; ce qui n’auroit pas du estre un obstacle à l’expédition dud. visa, puisque le sr suppliant fist apparoir sur le champ aud. secrétre d’une sentence du sr officiai, du 11 déc. 1703, rendue sur la (pfitation) d’une autre de l’année 1700 », donnée en bailliage d’Orbec, par laquelle il a été relevé de la première sentence, la partie adverse ayant été obligée de reconnaître son innocence et l’injustice de l’accusation. Mais tout cela fut inutile et led. secrétaire persista dans son refus. Cependant comme le temps de six mois accordé pour la prise de possession est sur le point
d’expirer, le sr Grip, « afin de ne pas déchoir de son droit », recourt à l’autorité du lieutenant-général aud. bailliage d’Orbec pour qu’il lui soit permis de prendre possession de la cure de Livarot ad conservationem juris; ce qui lui est accordé.
Le 30 déc. 1711, le sr Grip, demeurant en la parr, de Ste Honorine, près Caen, sur lad. autorisation du lieutenant général d’Orbec, prend possession de la cure de Livarot, vacante par la mort de Me Jacques de desservant lad. parr, de Livarot; Me Nicolas Vattier, sous-diacre, demeurant à Lx, parr. St-Jacques; Henry Pottier, chirurgien à Plasne, et plusieurs habitans de Livarot. « Comme les témoins estoient prêts à signer le présent acte de prise de possession, s’est à l’instant présenté dans la sacristye de lad. Eglise le nommé Noël Pottier, syndic de lad. parr, et bourg de Livarot, lequel paroissant tout ému et sans aucun sujet auroit dèffendu auxd. témoins de signer le présent acte, les ayant à cette fin intimidés et empeschés et mesme dit hauttement qu’ils luy faisaient plaisir de ne le pas (faire ?); ce que voyant iceux tesmoins se seroient tous retirés après avoir néanmoins esté interpellés de signer: ce qu’ils ont refusé fre (faire ?). »
Le mercredi 13 janvier 1712, led. sr Grip, ayant assigné les susdits témoins en bailliage d’Orbec pour s’entendre condamner à signer led. acte de prise de possession, led! sr Costard, pbfë, desservant lad. parr. s’excuse en disant qu’il est prétendant au même bénéfice-cure de Livarot; les autres, qu’ils sont les parents et amis dud. sr Costard.
Mre Paul de Vitrouil, Escr, sr des Hauttières, conser du roy, lieutenant particulier civil et criminel en la vicomte d’Orbec, après avoir pris l’avis de Me Pierre Deshays, conser du roy, lieutenant général du vicomte d’Orbec et premier assesseur en ce siège, de Pierre Motte, conser du roy, assesseur certificateur, ordonne que tous les « adjournez » signeront
l’acte de prise de possession « le vendredi suivant, 15 janvier, à dix heures du matin, devant la porte de l’église de Livarot », sans que cela puisse préjudicier aux droits dud. sr Costard.
Le vendredi 15 janvier 1712, tous les témoins présents à la prise de possession, se rendent, suivant lad. sentence du bailliage d’Orbec, devant la porte de l’église de Livarot pour signer l’acte de prise de possession, après avoir déclaré que lad. prise de possession avait été
faite canoniquement et dans les formes ordinaires.

136. – Le 24 juillet 1711, Me Guillaume Cousture, acolyte de la parr. de Livarot, constitues en sa faveur 150 livres de rente, afin de parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Nicolas Cousture, marchand boucher, père dud. acolyte, demeurant aussi à Livarot.
Le 19 oct. 1710, reçurent la tonsure et les ordres mineurs: Guillaume Couture, fils de Nicolas et de Françoise Vattier, de la parr, de Livarot. Le 19 sept. 1711, Mgr Philbert-Charles de Pas-Feuquière, faisant les ordinations générales à Lx, ordonne sous-diacres: Me Guillaume Cousture, acolyte de la parr, de Livarot

351. – Le 20 juin 1712, Me François Grip, pbrë du diocèse de Bayeux, chapelain de la chapelle St-Romain, en la Cathédrale de Lx, ayant requis, du seigr abbé du Bec-Hellouin, en sa qualité de gradué, sa nomination à la cure de Livarot, vacante par la mort de Me Jacques
de Mannoury, pbrë, dernier titulaire, le seigr évêque lui donne la collation dud. bénéfice.
Le 14 juillet 1712, led. sr Grip, demeurant en la parr, de S16 Honorine, près Caen, ayant déjà pris possession de la cure de Livarot, le 30 décembre dernier, ad conservalionem juris, prend de nouveau possession de lad. cure, en présence de Me Pierre Costard, pbrë,
desservant cette parr.; Me Marc Samin, pbrë habitué en lad. église; Me Adrian Chaumont; Me Charles Camus, acolyte, et autres témoins demeurant aud. lieu.

337. – Le 9 déc. 1712, vu l’attestation du sr Costard, vicaire de Livarot, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Louis Rioult, sr de Marencourt , capitaine au régiment de Soupas, fils de feu M. M. Pierre Rioult et de Jeanne Pollin, d’une part, et damlle Anne de
Montreuil, fille de feu Guillaume de Montreuil, vivant gendarme de la feue reine, et de dame Anne Le Bourgeois, d’autre part, tous deux de Livarot.

133. – Le 25 juillet 1713, Me Pierre Morand, pbrë, vicaire de Mallouy, pourvu de la cure de Livarot, vacante par la mort de Me François Grip, pbrë, dernier titulaire, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Noël Pottier, syndic, et autres habitants de lad.
paroisse.

590. – Le 23 janvier 1714, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Rioult, Escr, seigr de Neuville, de Douilly et autres lieux, ancien capitaine de dragons, de présent en sa terre de Neuville, parr. de Livarot, et demeurant à Paris, parr. St-Jacques-du-Haut-Pas, fils de feu Jacques Rioult, Escr, seigr de Douilly, Neuville, Vaumeslin, de Villiers-la-Garenne, du Pont-de-Neuilly et du Haut et Bas Roule, et de noble dame feue Marie de Frémont, d’une part, et damlle Cécile-Adrianne du Houlley, demeurant à Courson, fille d’Adrian du Houlley, Escr, seigr de Courtonne, Courson, et autres lieux, de présent en sa terre de Courson,
et de noble dame Anne Le Metais, d’autre part.

13. – Le 16 février 1714, Me Pierre Morand, pbfë, vicaire de Mallouy, Me ès-arts en l’Université de Caen, requiert des abbé et religieux du Bec-Hellouin, en parlant à Dom Claude Rambault, célérier de l’abbaye, sa nomination à la cure de St-Ouen de Livarot, dépendant de lad. abbaye, et vacante par la mort du dernier titulaire, décédé le
25 janvier dernier. Le P. Rambault répond que lad. nomination appartient au seigr. abbé.

Le 9 mars 1714, Mre Léonor de Matignon, docteur de Sorbonne, abbé commendataire du Plessis-Grimoult, vicaire général de Lisieux, vu lad. réquisition, donne aud. sr Morand la collation delà cure de Livarot, vacante par la mort de Me François Grip, dernier titulaire.

58. – Le 17 mars 1714, le banquier expéditionnaire en cour de Rome atteste que, le 29 janvier dernier, il a envoyé la demande de la cure de Livarot, faite par Me Pierre Costard, pbrë de ce diocèse, et que le 20 février suivant, la cure a été accordée par le pape.

380.- Le 20 sept. 1715, reçurent la tonsure et les ordres mineurs: Me Pierre Lescuyer, de la parr. de Livarot. Ordonnés sous-diacres le 18 sept. 1717. Ordonnés diacre Le 8 avril 1719.
Le 8 sept. 1717, titre clérical fait en faveur de Me Pierre Lescuier, acolyte, par Guillaume et Jean Lescuier, bourgeois de Livarot.

421. – Le 1er sept. 1716, Me Richard Gaultier, notaire royal au siège de Livarot et y demeurant, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Richard Gaultier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

37. – Le 20 fév. 1719, vu l’attestation du sr Morand, curé de Livarot, et du sr Besley, vicaire de Tortisambert, dispense de bans pour le mariage entre Luc Varin et Jeanne Vasse.

380. – Le 29 oct. 1719, reçurent la tonsure: Isaïe Puchot, fils de Robert et de Marie-Magdeleine de Montreuil, de la parr, de Livarot.

653. – Le 3 sept. 1720, titre clérical fait en faveur de Me François Liégeard, acolyte, par Jacques Tellot, marchand, de la parr. de Livarot.

505. – Le 16 juillet 1721, dispense de bans pour le mariage entre Philippe Cocquerel, fils de feu Pierre Cocquerel, sr du lieu, et de dame Jacqueline Rioult, d’une part, et damlle Marie-Elisabeth de Montreuil, fille de feu Guillaume de Montreuil, gendarme de la reine, et de feu
damlle Anne Lebourgeois, d’autre part, tous deux originaires de la parr, de Livarot, et lad. damlle y résidant depuis un mois après, avoir demeuré à Gacey.

122. – Le 29 oct. 1722, François Legrand, fils de François et de Magdeleine Duval, de la parr. de Livarot, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

252. – Le 18 mai 1723, dispense de bans pour le mariage entre Louis Dubosc, Escr, consl. du roy, notaire-secrétaire au parlement de Rouen, fils de Me Jacques Dubosc, procureur en la cour des Comptes, Aides et Finances de Rouen, d’une part, et damlle Françoise Toucquet, fille du feu sr Maurice Toucquet et de Marie-Magdeleine Vattier, de la parr, de Livarot.

678. – Le 6 mars 1724, titre clérical fait en faveur de Me Louis Jobey, acolyte de St-Jacques de Lx, par François-Gabriel Jobey, marchand, demeurant à Livarot.

693. – Le 29 oct. 1724, Michel Le Gallois, fils de Guillaume et de Marguerite Mondé, de la parr. de Livarot, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 30 août 1725, Guillaume Le Gallois du Vivier, marchand, bourgeois de Livarot, constitue 150 livres de rente en faveur de
son fils, Me Michel Le Gallois, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

LIVAROT (Saint Ouen)
Curés. – J. de Mannoury – F. Legrip. – P. Morand – P. Costard.
Vicaires. – P. Costard – G. Couture.
Prêtres de la paroisse. – M. Samin – P. Lescuier.
Clercs. – G. Couture – C. Camus – R. Gaultier – M. Le Gallois du Vivier – F. Legrand – P. Lescuier – I. Puchot.
Patron. – L’abbé du Bec.
Seigneurs et notables. – Ph. Cocquerel – Pre Cocquerel – J.-A. de
Fresnel de la Pipardière – R. Gaultier – G. de Montreuil – N. Potier – R. Puchot
– M. Regnoult – J.-L. Rioult de Marencourt. – – P. Rioult – Jq Rioult de Douilly – N. Rioult de Neuville – F. Toucquet-Mannoury.

88. – Le 28 mars 1726, Me Jean-Jacques Mannoury, acolyte de Livarot, représenté par Gabriel Jobey, marchand dud. lieu, se constitue 150 livres de rente afin de parvenir aux ordres sacrés.

358. – Le 12 juin 1727, la nomination à la chapelle de la Pipardière en la parr. de Livarot, appartenant au seigr du lieu, Mesre Jean-Antoine de Fresnel, chevr, seigr et patron de Périers et d’Anguerny, seigr de Mathieu et de la Pipardière, nomme à lad. chapelle, vacante
par la mort de Me Nicolas Lechevalier, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Lécuier, pbfë de Livarot. Le 13 juin 1727, le seigr évêque donne aud. sr Lécuier la collation dud. bénéfice. Le 27 juin 1727, le sr Lécuier prend possession de la chapelle de N.-D. de là Pipardière.
Cette chapelle était située sur l’emplacement de la gare de Livarot. Elle était fort belle et datait des premières années du XVIe siècle. Elle fut démolie en 1879, lors de la construction du chemin de fer.

635. – Le 22 fév. 1729, dispense de bans pour le mariage entre Charles Delamare, fils de Me Charles Delamare, receveur des domaines de Pontaudemer, et de dame Louise Lenormand, de la parr. de N.-D.- du-Pré, d’une part, et damlle Marie-Louise Delaville, fille de Me François Delaville, conser du roy, receveur des gabelles de Livarot, et de dame Marie-Louise Tisserand, de lad. parr. de Livarot.

696. – Le 9 mai 1729, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Potier de Buttenval, fils de feu Noël Potier, chirurgien, et de Magdeleine Philippes, de la parr, de Livarot, d’une part, et damlle Marie-Anne Puchot, fille de Robert Puchot, sr du Baspré, et de dlle Marie-Magdeleine de Montreuil, de la parr, de St-Marguerite-des- Loges.

788. – Le 18 juillet 1729, dispense de bans pour le mariage entre Mre Jean-Antoine de Fresnel, chevr, seigr de la Pipardière, seigr et patron de Périers et d’Anguerny, fils de feu Mre César de Fresnel, chevr, seigr de la Pipardière, et de dame Marie de Saffrey, de la parr, de Livarot, d’une part, et dame Catherine de Médine, veuve de Charles Le Mancel, Escr, seigr et patron honoraire de Moyaux et autres seigneuries, fille de feu Scipion-Lanfranc de Médine, Escr, seigr des Mares, Valtot et autres lieux, et de noble dame Madeleine Dumoncel, de la parr, de Valtot.

958. – Le 19 oct. 1710, Charles Camus, fils de Jacques et de Catherine Le Vallet, de la parr. de Livarot, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 16 juillet 1730, led. sr Camus, clerc acolyte, obtient en cour de Rome, sous la forme de per ohitum, des lettres de provision de la chapelle St-Denis, en la Cathédrale, vacante par la mort de Me Alexandre d’Erneval, dernier titulaire. Le 17 oct. 1730, Mre Jacques de Vimont, pbrë, bachelier en théologie de l’Université de Paris, chanoine prébende de Bourguignoles, se trouvant chanoine de semaine, donne son visa auxd. lettres de provision. Le 20 oct. 1730, led. sr Camus est mis en possession de la chapelle St-Denis par le ministère de M. le doyen.

1398. – Le 15 juin 1733, dispense de bans pour le mariage entre François-Claude-Antoine Rémy, notaire de Compiègne, fils de feu Me Jean-François Rémy, demeurant depuis six mois à Livarot, d’une part, et dlle Reine Kapfrein, fille de feu Gabriel Kapfrein et de dlle Marie Desportes, originaire de la ville de Donanaert, en Allemagne, et demeurant aussi depuis six mois à Livarot.

1563.- Le 17 févr. 1725, Me Michel Le Gallois, acolyte du diocèse de Lx, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen. Le 13 mars 1726, led. sr Le Gallois, sous-diacre, âgé de vingt-deux ans, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université. Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris et de Rouen; sur les évêchés et les chapitres de Chartres, Bayeux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez et Le Mans, ainsi que sur bon nombre d’abbayes et de prieurés de ces diocèses. Le 16 juin 1734, le sr Le Gallois, pbfë de la parr, de Livarot, fait signifier ses noms et grades aux religx de St-Evroult.

1567. – Le 16 juillet 1734, dispense de bans pour le mariage entre Michel-Louis Rioult, marchand, fils de feu Jean-Louis Rioult, sr de Marencour, capitaine au régiment de Soupart, conser et procureur du roy en l’hôtel-de-Ville de Livarot, et de damlle Anne de
Montreuil, de la parr, de Livarot, d’une part, et dlle Françoise Gondouin, fille de Michel Gondouin, sr des Portes, et de dame Françoise Chambry, de la parr, de St-Jacques de Lx.

158. – Le 3 janv. 1736, dispense de bans pour le mariage entre Germain-Jean-Baptiste Delaville, conser du roy, receveur du grenier à sel de Livarot, fils de Me François Delaville, conser du roy, ci-devant aussi receveur du grenier à sel dud. lieu, et de feue dame Marie-Louise Tisserand, de la parr, de Livarot, d’une part, et damlle Marie-Anne Hérin de Navarre, fille de feu Jean-Baptiste Hérin de Navarre, officier du roy dans la grande Fauconnerie, et de dame Gabrielle Renaud, de la parr, de N.-D. de Châlons en Champagne.

319. – Le 19 févr. 1737, dispense de bans pour le mariage entre Charles Duchemin, Escr, sr de Familly, fils de feu Charles Duchemin, Escr, sr de Clairfontaine, et de noble dame Jacqueline de Huldebert, de la parr. de Champosoult, d’une part, et dlle Magdeleine Allaire, fille de feu Pierre Allaire, marchand, originaire de Livarot et demeurant depuis plusieurs années à Vimoutiers.

346. – Le 17 févr. 1737, Louis Chasle, sr de Launey, marchand, bourgeois de Livarot, y demeurant, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Eustache Chasle, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Michel Le Gallois, pbfë, et Michel Chasle, marchand, demeurant à Livarot.

441. – Le 8 oct. 1737, dispense de bans pour le mariage entre Me Henry Pottier, fils de feu M9 Noël et de feue Magdeleine Phi lippes, de la parr, de Livarot, d’une part, et noble damlle Jacqueline-Louise de Mannoury, fille de François de Mannoury, Escr, sr des Loges, et de feue noble dame Anne-Geneviève de Mannoury, de la parr, de Heurtevent.

511. – Le 2 nov. 1732, Eustache Chasles, fils de Louis et de Jeanne Paisant, de la parr, de Livarot, reçoit la tonsure et les ordres mineurs à Lx, des mains du seigr évêque de St-Paul-Trois-Châteaux. Le 25 févr. 1738, led. sr Chasles, sous-diacre, est reçu Me ès-arts
en l’Université de Caen. Le 26 févr. 1738, Ied. sr Chasles, Agé de vingt-huit ans, obtient des
lettres de quinquennium du recteur de lad. Université. Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris, Rouen, Tours et Bourges; sur les évêchés et les chapitres de Meaux, Chartres, Blois, Orléans, Beauvais, Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Séez, Evreux, Le Mans, Angers, St-Malo, Rennes et Dol, ainsi que sur bon nombre d’abbayes et de prieurés de ces divers diocèses. Le 18 avril 1738, Me Eustache Chasles, diacre, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Livarot, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

239. – Le 13 juill. 1740, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Puchot, Escr, sr de Chanval, capitaine d’infanterie, fils de Robert Puchot, sr de Baspré, et de noble dame Magdeleine de Montreuil du Bourget, de la parr, de Livarot, et demeurant depuis quatre ans en la parr, de Biéville, d’une part, et noble damll. Marguerite-Dorothée Aubert, fille de Jacques Aubert, Esc., sr de Boistonney, et de noble dame Renée-Elisabeth Toustain, de la parr. de Mirebel.

198. – Le 4 avril 1742, la nomination à la chapelle de N.-D. de la Pipardière, sise en la parr, de Livarot, appartenant au seigr du lieu, Mesr.Pierre de Fresnel, chevr, seigr et patron de Périers, Anguerny, seigr de Mathieu, la Pipardière et autres lieux, nomme à lad. chapelle,
vacante par la mort de M6 Pierre Lescuyer, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Michel Le Gallois, pbrë habitué en l’église de Livarot. Donné à Caen, au « logis » dud. seigr présentateur. Le 10 avril 1742, les vicaires généraux du seigr évêque donnent aud.
sr Le Gallois la collation dud. bénéfice. Le 15 avril 1742, le sr Le Gallois prend possession de la chapelle de la Pipardière, en présence de M6 Pierre Morand, pbrë, curé de St-Ouen
de Livarot; Me Gilles Droulin, pbrë, vicaire dud. lieu; Pierre Desdouets receveur de M. de Fresnel, demeurant à Livarot, et autres témoins.

201. -Le 20 août 1744, Guillaume Lescuyer, marchand, bourgeois de Livarot, y demeurant, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Guillaume Lescuyer, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

10. – Le 17 nov. 1744, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Charles-Guy du Bosc, chevr, seigr de la Cour-Bournevillle et du Jarrier, fils de feu Guy du Bosc, seigr de la Cour-Bourneville et du Jarrier, et de feue noble dame Marie-Anne Lefort de Bonnebosc, de la parr. de Manneville, diocèse de Rouen, d’une part, et noble damlle Henriette-Blandine Nicole de Livarot, fille de Mesre Jacques Nicole, chevr ,seigr et patron de Livarot, Pontalery, St-Marguerite-des-Loges et autres lieux, mestre-de-camp de dragons, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis, et de noble dame Jeanne-Françoise Davy de Vesines, de la parr, de Livarot ( morte au château de Mesnil­Durand en Normandie, dans sa 75.° année).

356. – Le 16 sept. 1748, vu le certificat du sr Morand, curé de Livarot, et du sr Loutreuil, vicaire et desservant de St-Germain-de-Livet, dispense de bans pour le mariage de Jean-Baptiste-Louis Vaumesle et d’Anne Trabot.

LIVAROT (Saint-Ouen)
Curé. – P. Morand.
Vicaires. – P. Legrand -G. Droulin.
Prêtres de la paroisse. – P. Lescuyer – M. Le Gallois.
Clercs. – C. Camus – E. Chasle – G. Lescuyer – J.-J. Mannoury.
Seigneurs et notables.- C.-G.duBosc – F. Delaville (et non Deville) – J.-B. Delaville –
P. Desdouets – C. de Fresnel – J.-A. de Fresnel – J. Manson – I. de Montreuil – J. Nicolle de Livarot – F. Petit – G. Puchot – R. Puchot – J.-B Pottier – N. Pottier – F.-C.-A. Remy – J.-L. Rioult de Marencourt – M.-L. Rioult.
Chapelle de la Pipardière (N.-D.) – Chapelains. – N. Le Chevalier – P. Lescuyer- M. Le Gallois.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J.-A. de Fresnel – P. de Fresnel.

80. – Le 16 juin 1749, dispense de bans pour le mariage entre Pierre-Louis-Antoine Desdouets, conser du roy et son contrôleur au grenier à sel de Livarot, fils de feu Jean-Antoine Desdouets et de Marie-Anne Desmarais, d’une part, et damll Louise-Félicité-Perpétue Brière, fille de feu Pierre Brières, sr des Haudouaires, et de dame Jeanne-Marguerite Legallois, tous deux de la parr, de Livarot.

186. – Le 12 août 1751, Pierre Dutrait, fils de feu Michel, demeurant à Livarot, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Michel Dutrait, son frère, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacres.

211. – Le 11 janv. 1752, dispense de bans pour le mariage entre Joseph Devaux, fils de Joseph Devaux, officier de Son Altesse royale Mg. le duc d’Orléans, et de dame Marie Blanchard, de la parr, de Vimoutiers, d’une part, et Marie Delamarre, fille de Jacques et de feue Anne-Charlotte du Boullay, de la parr, de Livarot. Ce mariage fut célébré en l’église de Ste Marguerite-des-Loges.

331. – Le 29 déc. 1753, Jacques et Henry Dufresne, père et fils, marchand, bourgeois de Livarot, y demeurant constituent 150 livres en faveur de Me Jacques Dufresne, acolyte, leur fils et petit-fils, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par
Me Pierre-Louis-Antoine Desdouets, conser du roy et son contrôleur au grenier à sel de Livarot, et Pierre Brières, sr des Hautdouaires, marchand, bourgeois de Livarot, y demeurant. Fait et passé à Livarot, en la maison de Me Michel Legallois, pbrê, titulaire de la chapelle de la Pipardière.

358. – Le 15 juillet 1754, Me Pierre Morand, pbrë, curé de Livarot, âgé de 70 ans et devenu infirme, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de ME Jacques Chastel, pbrë de ce diocèse (parr. de Crouttes), et vicaire de Livarot. Il se réserve toutefois une pension viagère de 400 livres et une partie du presbytère et du jardin. Fait et passé au manoir presbytéral de Livarot, en présence de M9 Jean Provost, curé de St-Michel-de- Livet, et de Me Thomas Maheut, curé du Mesnil-Bacley. Le 5 août 1754, led. sr Chastel obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice de Livarot.
Le 16 sept. 1754, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 27 sept. 1754, le sr Chastel prend possession de la cure de Livarot, en présence de M6 Michel Le Gallois, pbrë, chapelain de la Pipardière; Me Michel Dutrait, diacre; Me Jacques Dufresne, sous- diacre; Alexandre Josse, receveur des Aides au département de Livarot,
et autres témoins.
Quand, le 5 février 1791, il s’agit de prêter le serment constitutionnel, Mr Chastel, curé
de Livarot, était retenu au lit par la maladie depuis six semaines. Il promit à la municipalité
de jurer quand il serait guéri, Le 27 mars suivant, se trouvant en convalescence, il
prêta le serment pur et simple à la Constitution civile du clergé et resta à la tête de sa
Paroisse. Le 7 octobre 1792, il prêta de plus le serment de Liberté et d’Egalité, et enfin
celui de haine à la royauté en 1797. Il passa à Livarot tout le temps de la Révolution et y
touchait encore en l’an VIII la pension que la Nation servait aux prêtres assermentés.
Après le Concordat, M Chastel ne parait pas avoir repris les fonctions ecclésiastiques. Son
nom ne se trouve pas à l’évêché sur la liste des prêtres en communion avec l’évêque de
Lx en 1802, ni plus tard dans le nécrologe de L’Ordo. Les registres de l’église de Livarot
nous apprennent qu’il demeura dans cette paroisse après la Révolution et qu’il y
mourut sans sacrements le 14 février 1809. On ne lui refusa cependant pas la sépulture
chrétienne. Archives de l’évêché de Lx et de l’église de Livarot. – Arch. du Calvados.

83. – Le 27 févr. 1755, Noël Tellot, sr du Pont, marchand, demeurant à Livarot, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Daniel Varin, acolyte de la parr, de , afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Livarot, en présence de Jean Gérard, maître d’école, demeurant à Livet-le-Baudouin, et autres témoins.

330. – Le 19 mars 1756, Philippe Le Charpentier, marchand, demeurant à Livarot, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Gabriel Deraine, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Livarot, en la demeure de Pierre Deraine, père
dud. acolyte, en présence de Me Jacques Chastel, pbrê, curé dud lieu; Me Michel Le Gallois, pbrê, titulaire de la chapelle de la Pipardière, demeurant à Livarot.

131. – Le 9 juil. 1759, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Jean de Graindorge d’Orgeville, chevr, seigr et patron du Mesnil-Durand, fils de feu Mesre François-Nicolas de Graindorge d’Orgeville, chevr, seigr et patron du Mesnil-Durand, et de feue noble dame Marguerite Lefèvre, demeurant en sa terre du Mesnil-Durand, d’une part, et noble damlle Louise-Elisabeth de Nicolle de Livarot, fille de feu Mesre Jacques de Nicolle, chevr, seigr de Livarot, Pontallery, Ste-Marguerite-des-Loges et autres lieux, mestre-de-camp de dragons, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, et de noble dame Jeanne-Françoise Davy de Vezins, demeurant à Lx, parr. St-Germain.

2. – Le 26 août 1760, dispense de bans pour le mariage entre Charles Jehenne de la Vigne, demeurant en la parr. de St-Pierre de Caen et ci-devant en celle de Quervillo, fils de Gabriel Jehenne de la Vigne, ancien garde du roy, et de dlle Marie Massot, de la parr, de Livarot,
d’une part, et dlle Anne Thiment, fille de Guillaume Thiment, bourgeois de Caen, et de dame Anne Lesauvage, de lad. parr. de St-Pierre de Caen.

130. – Le 22 juillet 1765, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jacques-Adrien Rioult, Esc1-, sr d’Ouilly, seigr de Courtonne et de Neuville, seigr et patron alternatif de St-Thibaut de Cirfontaine, fils de feu Mesre Nicolas Rioult, Escr , seigr de Neuville, d’Ouilly, et de Belleau Vaumeslin, et de noble dame Cécile- Adrienne du Houlley, dame de Courson, Courtonne, St-Thibaut de Cirfontaine, la Groudière, la Valéserie et les Essarts, de la parr, de Livarot, d’une part, et noble damlle Marie- Anne-Catherine-Charlotte de Mailloc, fille de Mesre Nicolas de Mailloc, chevr, seigr des Eteux et autres lieux, et de noble dame Marie-Anne-Catherine Alleaume, de la parr. d’Orbec.

383. – Le 25 janv. 176G, Philippe Jamot, rouettier, demeurant à Livarot, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Nicolas-Philippe Jamot, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Led. sr acolyte, se trouvant alors « au séminaire de la Grande Mission
de Lisieux, » fut représenté dans cet acte par Pierre-Philippe Jamot, son frère.

65. – Le 11 fév. 1767, vu l’attestation du sr Hervieu, chapelain de Livarot, dispense de bans pour le mariage de Jacques Manson.

209. – Le 8 mai 1767, M6 Jacques Dufresne, pbrë, curé de St-Vigor de Pontalery, demeurant au bourg de Livarot, résigne purement et simplement led. bénéfice entre les mains du seigr évêque de Lx, afin qu’il y soit pourvu par le présentateur ordinaire.
Séance tenante, noble dame Catherine-Elisabeth Desvergers, épouse de Me Louis-Marc Lauzière de Lancise, chevalier de St-Louis, ancien colonel d’infanterie, dame de Livarot, Piencourt, Manneville, et autres lieux, et patronne de Pontalery, nomme à lad. cure la personne de Me François-Charles Formage, pbre, vicaire de Beuvron. Fait et passé au
manoir presbytéral de Livarot. Le 22 oct. 1767, led. sr Formage requiert la collation dud. bénéfice. Mais, préalablement à l’examen de ses titres, le seigr évêque lui fait
observer qu’il ne présente ni son extrait de baptême ni ses lettres de tonsure. C’est pourquoi Sa Grandeur lui donne seulement acte de sa présentation pour la conservation de son droit.
Le 31 oct. 1767, la nomination à la cure de Pontalery appartenant au seigr du lieu, Monsieur Joachim-André-Louis Gossey, Escr, secrétaire du roy, Maison et Couronne de France et de ses Finances, seigneur propriétaire des fiefs, terres et seigneuries de Livarot et autres lieux, patron-présentateur au bénéfice-cure de Pontalery, demeurant à Rouen, rue et parr. St-Etienne-des-Tonnelliers, nomme à lad. cure, vacante par la démission de Me Dufresne, dernier titulaire, la personne de Me Louis-Antoine-Laurent Villot, pbrê du diocèse de Coutances. Fait et passé à Rouen. Le 4 nov. 1767, le seigr évêque donne aud. sr Villot la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Villot prend possession de la cure de Pontalery, en présence de Me François Lallemant, pbre, desservant lad. parr.; Me Jean-Pierre Le Clerc, diacre, demeurant à Pontalery, et autres témoins dud. lieu.
LIVAROT {Saint Ouen)
Curés. – P.Morand – Jq Chastel.
Vicaires. – Jq Chastel – J.-M. Hervieu – J.M Dufresne.
Prêtres de la paroisse. – Jn Dufresne – J -M. Hervieu. – M. Legallois.
Clercs. – G. Daraine – Jq Dufresne – M. Dutrait – N.-P. Jamot.
Seigneurs et notables. – P. Brière – J.-A. Desdouets – P.L.-A. Desdouets – P. Fonblanche – G. Jéhenne de la Vigne – A. Josse – T. Le Mesle – J. -F. Maillard – L. Manson – Jq A. Rioult d’Oujlly,- N. Rioult de Neuville.
Chapelle de la Pipardière. – Chapelain. – M. Legallois.

179. – Le 4 mars 1771, Mre Simon-Thomas Rambaud, chanoine de la Cathédrale et vice-gérant en l’officialité de l’Evêché de Lx, accorde dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Jacques-Hippolyte de Langliney du Saulcey, chevr, capitaine au régiment du Dauphiné, fils de feu Pierre et de noble dame Marie-Anne-Jacqueline de la Londe,
« demeurant depuis temps de droit au chasteau de Madame sa mère, parr, de Ste Honorine-le-Guillaume, diocèse de Séez, » d’une part, et damlle Jacqueline-Françoise Pottier, fille de feu Henry et de feue dame Jacqueline de Mannoury, de la parr, de Livarot.

185. – Le 3 janv. 1771, Pierre Brière, marchand, demeurant à Coupesarte, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Charles-Nicolas Le Broussois, acolyte de la pari’, de Livarot, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre, nommée la cour de la Barbotière, sise à Coupesarte et appartenant aud. sr constituant. Led. s r acolyte absent fut représenté dans cet acte par son frère, Robert Le Broussois, marchand boucher à Livarot.

195. – Le 21 janv. 1771, Guillaume Hébert, maître barillier, demeurant au bourg de Livarot, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me François Hébert, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Livarot. Led. sr acolyte, étant au séminaire de Lx, fut représenté dans cet acte par son frère, Jean Hébert, aussi barillier, demeurant avec son père.

194t. – Le 7 juin 1773, dispense de bans pour le mariage entre Me Adrien Dubois, conser du roy et son procureur au grenier à sel de Livarot, fils de feu Adrien, originaire de lad. parr., et demeurant en celle de Heurtevent, d’une part, et Catherine Duchesne, fille de Pierre,
aussi dud. lieu de Heurtevent.

201. – Le 6 juillet 1773, Me Marc-Antoine Piorry, docteur en médecine, veuf de Marie-Anne-Catherine Buisson, et fils de feu Jacques-François et de Madeleine-Thérèse Litard, originaire de la parr. De St-Savin de Poitiers et demeurant depuis plusieurs années en celle de Livarot, d’une part, et Marie-Anne Fourier, fille de feu Louis, de la parr. de St-Sauveur de Rennes et demeurant en la parr, de Châteaugiron, diocèse de Rennes.

206. – Le 22 juillet 1773, dispense de bans pour le mariage entre Louis-Auguste Héroult, Escr, sr de la Bergerie, valet de chambre du roy, fils de Mr Louis Héroult, sr des Portes, et de dame Marie-Magdeleine Duquesney, de la parr. de Livarot, d’une part, et dlle Marie-Louise Froudière, fille de feu François et de dame Marie-Françoise Brière, de la parr, de Chaumont.

396. – Le 12 sept. 1774, la nomination à la chapelle de N.-D. de la Pipardière, en la parr. de Livarot, appartenant au seigr du lieu, Mesre Pierre-François, chevr, marquis de Fresnel, seigr de Mathieu Périers Anguerny et la Pipardière, nomme à lad. chapelle, vacante par
la mort de Me Michel Le Gallois, pbfé, dernier titulaire, la personne de Me Michel Outrait, pbrë du diocèse de Lx, vicaire de Heugon. Donné au château de Mathieu, diocèse de Bayeux. Le 20 sept. 1774, le seigr évêque donne aud. sr Dutrait la collation dud. bénéfice. Le 11 oct. 1774, le sr Dutrait prend possession de la chapelle de la Pipardière, en présence de Me Antoine-François Corbelin, curé de Heugon; Me Jacques Chàtel, curé de Livarot; Me Nicolas-Philippe Jamot, pbfë, chapelain de la Charité de Livarot, et Me Pierre-Louis-Antoine Desdouets, conser du roy, son contrôleur au grenier à sel dud. lieu de Livarot, y demeurant.

152. – Le 19 décembre 1775, la nomination à la chapelle de N.-D. de la Pipardière, en la parr, de Livarot, appartenant au seigr du lieu, haut et puissant seigr Pierre-François, chevr, marquis de Fresnel, seigr de Mathieu, Périers, Anguerny, la Pipardière et autres lieux,
nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de Me Michel Dutrait, pbrë, dernier titulaire, la personne de M6 Louis-François Retout pbrë, du diocèse de Séez, vicaire de la parr, de St-Hilaire-le-Pigeon aud. diocèse. Donné à Mathieu, diocèse de Bayeux, au château dud. seigr.
Le 29 décembre 1775, le seigr évêque donne aud. sr Retout la collation dud. bénéfice. Donné au Palais épiscopal de Lx. Le lendemain, le sr Retout prend possession de la chapelle de la Pipardière, en présence de Me Charles-Auguste Bonnet de Monville,
vicaire de Ste Marguerite-des-Loges, bachelier en droit en l’Université de Caen; Pierre-Louis-Antoine Desdouets, contrôleur au grenier à sel de Livarot, et autres témoins.

98. – Le 28 janv. 1780, Pierre Cellerin, marchand, demeurant à Livarot, constitue 150 livres de rente en faveur de son cousin-germain, le sr Jacques-Georges Cellerin, acolyte de Vimoutiers, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une
cour, nommée Charmonnet, sise à Livarot près du chemin de Vimoutiers.
Fait et passé en l’étude de Me François Girette, notaire à Vimoutiers.
Led. Sr acolyte, présentement au séminaire de Lx, fut représenté dans cet acte par son frère, le sr Jean Cellerin, marchand, demeurant au bourg de Vimoutiers.
Mr Cellerin était vicaire de Camembert à l’époque de la Révolution. Il refusa le serment
schismatique et partit en 1792 pour l’Angleterre. Il se retira à Common, chez M. Thomas,
Dean Street, 11. Il y passa la Révolution et après le Concordat, il fut nommé vicaire
de Vimoutiers. Il mourut dans ses fonctions le 10 mars 1818. (Archives de l’Orne. – Mss
de Reux. -Archives municipales de Vimoutiers.)

91. – Le 5 mars 1785, Robert Allaire, marchand, demeurant à Ste Marguerite-des-Loges, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre-Thomas Bailleul (2), acolyte de Livarot, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Gabriel Morel,
marchand, oncle maternel dud. sr acolyte, demeurant à Livarot, et autres cautions. Fait et passé aud. lieu de Livarot. Led. sr acolyte absent fut représenté dans cet acte par son beau-frère, le sr Pierre Allaire, marchand, demeurant aud. bourg.
Mr Bailleul était vicaire de Livarot en 1701. Après un préambule très catholique il
prêta serment à la Constitution civile du clergé. Le Directoire, sans faire attention au préambule, accepta le serment et M1 Bailleul fut élu curé constitutionnel du Mesnil-Durand le
13 avril de li même année: il refusa ce poste. Voyant que l’on avait travesti sa pensée contenue toute entière dans son préambule, il finit par rétracter son serment. Le vicaire de Livarot remplit encore ses fonctions dans la paroisse jusqu’au 5 novembre et il fut remplace
par Fr.Rich. Leroy, prêtre assermenté. Me Bailleul se retira à Rouen, place Voltaire; puis
au mois de septembre 1792, il émigra en Angleterre. Déjà atteint d’une phthisie fort avancée,
il succomba presque en arrivant à Londres. (Archives du Calvados. – Archives de
l’hôtel de-Ville de Rouen. -.- Archives municip. de Livarot – Mss de Reux.)

179. – Le 15 avril 1780, furent ordonnés diacres: Me Pierre-Thomas Bailleul, de la parr, de Livarot; ordonnés prêtres Le 7 avril 1787.

116. – Le 23 avril 1787, dispense de bans pour le mariage entre Me Louis Aubert, docteur en médecine, fils d’Antoine et de Jeanne Lacroix-Lepelletier, originaire de la ville de Caen et demeurant à Livarot, d’une part, et dlle Anne-Françoise-Marguerite Morin, fille de feu
Pierre et d’Anne -Françoise -Marguerite Manchon, de la parr, de St-Pierre-sur-Dives, diocèse de Séez.

158. – Le 25 juin 1787, dispense de bans pour le mariage entre M François-Pierre Le Roy, avocat en parlement, fils de feu François et de dame Marie-Elisabeth Pigis, originaire de la parr, de Livarot et demeurant en celle de St-Désir de Lx, d’une part, et demlle Juliette
Gislain, (ille de Jacques-Edouard et de dame Marie Thomas, originaire de la parr, de Pontchardon et demeurant en celle d’Orbec. – Suit la dispense de parenté du 3e au 4e degré, obtenue en cour de Rome par lesd. parties.

150, – Le 4 févr. 1790, le seigr évêque, vu la requête de Pierre-François Quemin, de la parr, de Livarot, et de Marie-Marguerite Beloeil exposant qu’ayant toujours ressenti une vive inclination l’un pour l’autre, ils se sont compromis ensemble au point que lad. Marie
Beloeil trouverait difficilement un autre parti; vu l’empêchement de parenté au second degré puis s’oppose à leur mariage; vu « que dans les circonstances présentes, la voie du recours au souverain Pontife étant fermée, ils ont lien de penser que nous sommes rentrés dans tous
nos doits et qu’ils peuvent s’adresser à Nous avec confiance pour pourvoir à leur vrai et pressant intérêt: » Sa Grandeur les. dispense du susd. empêchement.

138. – Le 2 oct. 1790, dispense de bans pour le mariage entre Hippolyte- Benjamin de Malleville, fils de feu Louis-Pierre et de Marie-Anne Poisson, de la parr. De N.-D. de Préaux, d’une part, et Aimée-Marie-Françoise Héroult de la Bergerie, fille mineure de feu Louis-
Augustin et de feue Marie-Louise Froudière, originaire de la parr, de Livarot et demeurant en celle de Chaumont.

LIVAROT (St-Ouen)
Curé – Jq Chastel.
Vicaire. – N.-Ph. Jamot.
Prêtre de la paroisse. -N.-Ph. Jamot.
Clercs. – P.-T. Bailleul – F. Hébert – C.-N. Le Broussois.
Seigneurs et notables.-L. Aubert – P.-L-A. Desdouets – F. Doisy – A. Dubois.- A. Dubois fils – L. Héroult des Portes – L.-A. Héroult de la Bergerie – G. Launey – G. Lefortier – F. Leroy – F.-P. Leroy, XLI. 158.- L. Manson – L.-F. Pichonnier- M.-A. Piorry – M.-A. Fourier – H. Pottier.
Chapelle de la Pipardière (N.-D.) – Chapelains. – M. Legallois – M. Dutrail – L.-F. Retout Patron. – Le seigneur du lieu.- P. -F. de Fresnel.
Ecole de Livarot.

Le Regime De La Liberté Des Cultes Dans Le Département Du Calvados
Pendant La Première Séparation – Raoul Patry.

Extraits.

Mais à Livarot, dans le même district, l’église est ouverte, Jacques Châtelier, ci-devant curé de cette commune, et son confrère Louis-François Retout, qui ont fait acte de soumission aux lois, y disent la messe tous les jours, l’un à 10 h., l’autre à 7 h.
Arch. dép. Canton de Livarot. Registre des Délibérations, 7 et II messidor.
Le 7 messidor s’est devant, nous présenté le citoyen Jacques Châtel, ci-devant curé de cette commune [Livarot], lequel a dit qu’en vertu de la loi du 11 prairial dernier concernant la célébration des cultes dans les édifices qui y étaient originairement destinés, que son intention est d’exercer le culte catholique qu’il a toujours professé, dans l’église de ce lieu, pourvu toutefois qu’elle soit décorée des ustensiles nécessaires à ce même culte, et se soumet aux termes de l’art. V de la dite loi aux lois de la République, dont du tout il nous demande acte de sa présentation et de sa dite soumission.
– A Livarot, c’est Dufour, juge de paix du canton, qui recueille chez lui son frère Charles, prêtre réfractaire, et ceci avec l’autorisation du département, si bien que le commissaire près les tribunaux civil et criminel du Calvados est obligé de s’adresser au commissaire général pour que Dufour soit conduit à la maison de réclusion.

La Déportation Du Clergé Orthodoxe Pendant La Révolution. .

Bailleul (Pierre-Thomas), vicaire de Livarot, Calvados, 31 ans, passeport délivré par le district de Rouen, le 4 septembre, pour Ostende par I ‘Angleterre.
Dufresne j. (Jacques), curé de Mesnil-Durand, Calvados, 60 ans, passeport délivré par le district de Rouen, le 18 septembre. Né a Livarot, le 12 décembre 1732, mort à Livarot, !e 13 avril 1803; il fut député du Clergé aux Etats-Généraux, et avait était nommé curé de
Saint-Jacques de Lisieux en 1802.

L’enseignement Archéologique Dans L’évêché De Bayeux – M. Charles Vasseur.
LIVAROT, bourg de. Normandie (Calvados). Destruction de son ancienne église, bâtie par les barons de Livarot et remplacée par une autre où figurent pêle-mêle du XI° siècle, du XII°, du XV°, du Louis XIV et même du Louis XV.-
Colombier important.
L’église de Livarot. L’ancienne, en effet, était trop basse, trop étroite et peu en harmonie avec l’importance du gros bourg de Livarot; mais, grâce à l’initiative de M. le curé, puissamment secondé par l’homme de goût qui a dirigé les travaux d’Heurtevent, le choeur d’abord a été réédifié avec une élégance digne des belles églises du XVe siècle.
Qu’était cette ancienne église de Livarot, trop basse, trop étroite, et peu en harmonie avec l’importance du gros bourg, le gable indique, ce me semble, une élévation suffisante, ou il yaurait de bien grands hommes à Livarot. Je pourrais, au besoin, produire aussi un plan de l’édifice, relevé par moi avec le plus grand soin; mais il suffira de dire que la grande nef, avec ses bas-côtés, mesurait en œuvre 36 pieds sur 52; le chœur,33 sur 36. Ce dernier, il est vrai, n’avait pas de déambulatoire, ce qui gêne singulièrement les processions. L’édifice appartenait tout entier au style ogival tertiaire: il est des villes qui n’en possèdent pas de meilleur. Les fenêtres avaient conservé leurs meneaux. Les bas-côtés seuls étaient voûtés en pierre. Dans la grande nef et dans le chœur on retrouvait cette forêt de bois de charpente, si déplaisante pour le panégyriste d’Heurtevent. Mais, pour les gens qui savaient y lire, cette voûte était richement sculptée des plus délicats motifs employés par les artistes du règne de François Ier; le tout entremêlé de nombreux blasons aux armes de la maison de Ferrières, avec ses alliances. Il restait aux fenêtres des fragments de vitraux de la Renaissance. Otez les toiles d’araignée, ornez les autels suivant les prescriptions liturgiques et rien ne faisait outrage à la dignité du culte.
Mais cette église, bâtie par les barons de Livarot, avait un vice d’origine. On bâtit à Paris, à Rouen, à Caen, il faut aussi bâtir à Livarot; il faut que les habitants de ce gros bourg, dont je ne nie pas du reste l’important commerce de fromages, possède une véritable cathédrale. Chœur avec bas-côtés et chapelles absidales: on le voit, rien n’y manque. Colonnes de briques, dûment revêtues de plâtre, crossettes, feuillages, rosaces, colonnettes portées sur des consoles, fenêtres flamboyantes, voûtes informes en plâtre: du XIIe siècle, du XIII, du XVe, du Louis XIV et même du Louis XV; tout y figure pêle-mêle. Je fais grâce au lecteur d’une description plus détaillée. Je veux même oublier les vitraux. J’emprunterai seulement deux phrases à l’éloquent anonyme, auteur de l’éloge de l’église d’Heurtevent. Déjà, en 1860, il faisait publier par le Normand, une description, fort vive vraiment, de l’église de Livarot (la cathédrale). Il formule cependant deux critiques: « A l’extérieur l’effet n’est pas heureux, il ne pouvait en être autrement: vouloir imiter la partie provisoirement conservée eût été une idée mal conçue. » C’est donc l’ancienne construction qui fait tort à la neuve. Telle a été mon impression quand je l’ai visitée. On pourrait croire aussi que j’ai critiqué trop sévèrement la pureté des détails: écoutez ! « Peut-être nos archéologues regretteront-ils que cette église ne paraisse pas d’un seul jet et qu’il y ait un certain mélange des divers styles de l’époque ogivale, mais quiconque la visitera sans prévention conviendra que ce mélange est assez heureux. Dans nos vieilles églises n’aime-t-on pas à retrouver des ornements qui appartiennent à diverses époques; et puisque nous voulons imiter nos pères, pourquoi ne serait-il pas permis de leur emprunter leurs meilleures conceptions? » Oui, nous voulons imiter nos pères. Nos pères respectaient les œuvres de leurs prédécesseurs, faites-vous comme eux ?

Vous savez peu leur manière d’agir! De nouveaux besoins se faisaient-ils sentir, on agrandissait l’église, on y ajoutait des chapelles, un transept, une nef; mais on conservait soigneusement la majeure partie de l’édifice primitif. Voilà pourquoi vous trouvez parfois des styles différents dans une même église. Comprenez-le, mais avez-vous vu quelque part que les architectes du XIIIe siècle aient bâti comme au XIº; ceux du XVe comme au XIIIe? Ils avaient trop de génie pour se livrer à un mélange que notre siècle seul pouvait préconiser, parce que cet éclectisme est un indice d’impuissance.

Histoire de l’ancien Évêche de Lisieux – H.de Formeville.

LIVAROT, sur la rivière de Vie, est de l’élection de Lisieux. La cure, qui a pour patron saint Ouen, est à la nomination de l’abbé du Bec, et a six cent cinquante communians. Il y avait un monastère de religieuses Bénédictines, qui y avait été fondé, l’an 1650 avec des religieuses de Vignats), par Nicolas de Dames, écuyer, sieur de la Milleraye; il a été transféré à Vimoutiers par lettres -patentes de l’an 1686.

Ce bourg est également l’un des plus anciens connus dans le sud du Pays d’Auge. Le seul texte le citant est un diplôme perdu d’Herluin, fondateur du Bec (vers 1075), dont on ne possède que des extraits publiés en 1612 par Dom Jean Picard. Le passage concernant le bourg de Livarot est le suivant «…Willielmus Crispinus… dédit etiam de telonio burgi Livarolt XL solidos praeter supradicta dona ». Ce bourg de Livarot fut fondé avant 1066 ainsi que le prouve un autre passage: «hanc donationem confirmavit Willielmus rex Anglorum, cum esset cornes Normannorum». Le donateur ne peut être que ce même Guillaume Crespin, premier du nom, contemporain de Guillaume le Conquérant, qui donna également à l’abbaye du Bec le droit de présentation à la cure de Saint-Ouen de Livarot. Les Crespin étaient alors seigneurs de Livarot et châtelains de Tillières.
Il s’agit ici d’un bourg seigneurial et peut-être même castrai: tout dépend de l’époque à laquelle fut construit le château de Livarot sur lequel nous n’avons pu obtenir aucun renseignement; nous savons seulement que ce château fut pris par les Anglais vers 1356. Histoire de Lisieux: ville, diocèse et arrondissement – M. Louis Du Bois

Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo – Prospections GRAPPA.
– Sur le bord de la Vie, emplacement d’un ancien château féodal entouré de fossés (7). A noter en outre: « Le Vallot » (Vallum), La ferme des Vallots , La ferme du Parc » (8).
(7) Guilmeth, Le bourg de Livarot. S. d.. in-B, p. 27. – Caumont Stat.
Monu. » V, p. 678. (Cad. A, 269-270). ‘
(8) Ferault-La rue, Monograp. de Livar’ot, s. d. (vers 1885), mss. Archives du Calvados.

Canton de Livarot Livarot. – Il existe à 600m m. environ de l’église un « Champ de Bataille ». (Cad., B, 48-52).

Histoire de Lisieux: ville, diocèse et arrondissement – M. Louis Du Bois

Extraits.
LIVAROT, autrefois Livarrou, puis Livarrot.
Ce bourg, devait être fortifié dès le tems où les Mont-Gomeri avaient bâti leur château qui en est peu éloigné: ainsi il remonterait au-delà du XIe siècle. C’était un fief de Haubert qui comprenait Le Pont-Àleri, Cheffreville, Les Loges et Tonancourt.
Gilbert Crêpin qui était seigneur de Livarot, et déjà célèbre par ses exploits guerriers, combattit avec succès à cette bataille d’Hastings (le 14 octobre 1066) qui assura l’Angleterre à Guillaume-le-Conquérant.
Le fils de Gilbert Crêpin fut moins heureux le 27 septembre 1106: il fut fait prisonnier à la bataille de Tinchebrai qui ravit à Robert II, légitime souverain, le trône et la liberté; il ne fut pas plus heureux en 1119 à la bataille de Brenmule dont tous les historiens ont défiguré le nom sous celui de Brennevilte.
Parmi les terres que possédait au XIIIe siècle la famille du trouvère Raoul baron de Ferrières, nous remarquons Livarot. En 1356, le château de Livarot fut pris par les Anglais qui le rendirent en 1365.
1562. Les Anglais s’emparent de la forteresse de Livarot. 1565.Pierre, Baron de Tournebu, négocie avec les Anglais, la reddition de la forteresse de Livarot, moyennant douze mille francs d’or, et, pour payer cette somme, il l’impose sur les sergenteries de Troarn et de Varaville. Le Roi ratifie cette négociation et l’assiette de la somme.

Livarot fut possédé dans le XVe siècle par la famille de Grailli (le Captai de Buch), et le 13 mars 1559 par François de Damart, comme mari d’Isabelle d’Arces (M. – Copie du contrat de mariage de François de Dammas seigneur de Brives et de demoiselle Isabeau d’Arces, contenant engagement de la terre de Livarot, en date du 4 mars 1519(1520) Bulletin De La
Société Historique De Lisieux Année 1875. No 6).
De cette dernière famille la baronnie de Livarot passa dans la famille d’Oraison par le mariage d’André d’Oraison qui épousa Jeanne d’Arces, sa cousine germaine. Le baron de Livarot (fils d’Antoine d’Arces que l’on appelait le Chevalier Blanc), ce d’Arces qui tenait de sa mère, Françoise de Ferrières, la terre de Livarot, fut un des infâmes mignons de Henri III: il fut l’un des six tenans au fameux duel du 27 avril 1578, au marché aux chevaux à Paris. Il fut tué dans un autre duel, à Blois, le 2 mai 1581 par le marquis de Pienne. C’est le cas aussi de répéter ici qu’il est faux, quoi qu’en ait dit le sieur Guilmet, qu’un baron de Livarot commandait à Lisieux à l’époque de la Saint-Barthélemi en 1572. Le premier officier de ce nom, qui figure sur la liste des commandans de la ville, est César d’Oraison en 1653(1), c’est-à-dire près de 80 ans après le massacre dont il s’agit.
Il eut pour fils et successeur Jean d’Oraison qui, comme lui, prenait le titre de marquis depuis que Henri III avait érigé en marquisat la terre de Livarot. Le dernier marquis de Livarot commandait, en 1789, dans la première division (Flandre), comme maréchal-de-camp. Sa soeur avait épousé le baron de Ménil-Durand.
Le fief de La Pipardière dépendait de la Terre de Livarot. En 1559 Philippe de La Haye tenait ce fief, comme Jean Thuillier celui de Cheffreville, et Jacques de Neuville celui des Loges où le seigneur de Livarot avait droit de tenir deux foires par an.
Il est déjà question de la foire Sainte-Croix en 1539; celle de Saint-André n’est guère moins ancienne. En 1712, le gouvernement établit des casernes à Livarot; un grenier à sel y fut créé en 1725, en même tems qu’à Lisieux.
Le château de Livarot, qui était encore une place forte en 1364, époque à laquelle Charles le-Mauvais, roi de Navarre, le rendit à la France, capitula avec Dunois à la fin de 1448. Il ne tarda pas à être rasé. On en voit encore l’emplacement sur la rive droite de la Vie dont l’eau servait à emplir ses fossés.
Ce fut le 24 octobre 1650. que Léonor 1er de Matignon fit commencer à Livarot la construction du couvent des Bénédictines.
(1)César d’Oraison, chevalier, marquis et châtelain de Livarot, gouverneur de Lisieux, chevalier de l’ordre, marié à Catherine de Longchamp, produisit ses titres lors de la recherche de de Marie. (Bibl. mun. de Rouen; manuscrits, fonds Martainville, Y. 93, t. V, p. 418.)
Oraison (César d’), marquis de Livarot, sous-lieutenant des gendarmes bourguignons, tué à la bataille de Fleurus, en 1690.(L’impot du sang – Hozier, Jean François Louis.)

Charlotte-Elisabeth d’Oraison apporta plus tard Livarot à Charles Nicolle, sieur de Bricqueville, fils d’un receveur des tailles de Coutances. (Génér. d’Alençon, p. 171.)
A cette époque, et depuis un temps fort reculé, il existait à Lisieux, comme dans beaucoup de villes fortifiées , un corps permanent de milice bourgeoise, placé sous les ordres d’un capitaine-gouverneur. A l’époque dont il est ici question, ce capitaine était Cesar d’Oraison, baron de Livarot.

La terre de Livarrot, à M. d’Oraison, gouverneur de Lisieux; vaut 6 m. I. t. de rente. Son fils aisné se nomme le marquis de Longchamp, cy-devant capitaine de cavalerie.

Monstres du bailliage d’Evreux.
Jehan de la Haye, écuyer, seigneur de la Pipardière se présenta en habillement d’archier, monté et armé suffisamment à deux chevaux.
César de Fresnel seigneur de la Pipardière et Françoise de Voisin sa femme: d’argent au chevron d’azur chargé de trois besants d’or, accompagné en chef de deux lions de gueules affrontés et en pointe d’un arbre arraché de sinople
Accolé d’or à deux fasces de gueules (d’Hozier 31)

Histoire et généalogie de la famille de Maugiron, en Viennois, 1257-1767 – H. de Terrebasse.
François III de Maugiron, transigea, 25 novembre 1525, à raison de l’héritage de nobles Estienne, Claude et Guyot Lambert et de feu son mari.
Elle lui fit, la même année, donation des maisons fortes de la Roche et de la Magdeleine cette dernière acquise par son mari d’honnête Guillot, de Lyon, en 1509.
Louise de Rabutin teste le 8 mai 1556, à l’âge de soixante-quinze ans; élit sa sépulture au couvent des Cordeliers de Sainte-CoIombe-lez-Vienne; lègue à son neveu M. de Bourbilly ses biens de Bourgogne; institue pour son héritier universel Guy d’Arces, fils de Jean d’Arces, baron de Livarot, et pour son exécuteur testamentaire, ledit Jean d’Arces, seigneur de la Bastie, baron de Livarot, son féal ami, mari de défunte Jeanne de Maugiron, nièce de son mari.
Guy d’Arces, dit le jeune Livarot, guidon à la compagnie de Laurent de Maugiron, son oncle, 1573-1576, entra au service du duc d’Alençon comme écuyer d’écurie, passa à celui du roi Henri III et resta un des deux survivants dans le duel des Mignons.
On le trouve au siège de la Mure, en 1580, avec le régiment de Livarot.
Loyse de Rabutin, veuve de François III de Maugiron, grand’tante de Guy d’Arces, l’avait nommé héritier universel, par son testament du 8 mai 1556.
Jeanne d’Arces, sa soeur d’un second lit, épousa, par contrat du 10 juin 1583, André de Laigue d’Oraison, seigneur de Boulbon et de Soleillas, en Provence, chevalier de l’ordre du roi, maître de camp des vieilles bandes françaises, fils puîné d’Antoine d’Oraison, vicomte de Cadenet et de Marthe de Foix-Meilhes. André, suivant un abus commun à cette époque, avait été nommé, par le roi, évêque de Riez, vers 1576; mais, n’ayant pas reçu la consécration épiscopale et entraîné par sa passion pour les armes, il se démit de son évêché et embrassa, momentanément, la R. P. R. (?). Les biens des d’Arces de la branche de la Bastie tombée en quenouille, à la suite du décès de Guy, passèrent dans la famille des de Laigue d’Oraison, seigneurs de Boulbon et de Livarot, par le mariage de Jeanne.
(1)Jean de Ferrières, seigneur de Livarot, etc., prêtre, protonotaire apostolique, maître des requêtes au parlement de Normandie, 1479-1485, eut d’Aymare Joffrey, du Dauphiné, quatre filles légitimées par rescrits d’Innocent VIII et d’Alexandre VI entérinés au parlement de Rouen, 19 février 1507:
Renée, femme 1° de Jacques de Montigny; 2° de Christophe de Montberon;
Catherine, femme de François de Pons, sr de Bergerac;
Marguerite, femme de Philibert d’Arces, frère d’Antoine, morte 11 juin 1518.
Françoise, femme d’Antoine d’Arces, dit le chevalier Blanc, sr de la Bâstie et de Lissieu, lieutenant général au royaume d’Ecosse où il fut assassiné, en septembre 1517, laissant pour héritier son fils Jean II, mari de Jeanne de Maugiron.
Jeanne de Maugiron épousa, vers 1544, Jean II d’Arces, seigneur de la Bâstie-Meylans, Montbive, Crespol, en Dauphiné, Lissieu, Condrieu, en Lyonnais, baron de Livarot et de Ferrières, en Normandie, chevalier de l’ordre du roi, gentilhomme de sa chambre, maréchal de camp, commandant le régiment de Livarot, au cours des diverses guerres civiles; elle décéda avant 1556, laissant un fils, Guy.
Jean d’Arces se maria, en secondes noces, à Isabelle de Theys, dame de Sylans, mourut en juin 1590.

Armorial du Canada français. 1ère série – E. Z. Massicotte et Régis Roy.
FRESNEL DE LA PIPARDIERE (Joseph-Antoine de).
Connu sous le nom de:
Joseph Antoine Dufresnel. – Joseph Antoine Defrenel. – Sieur Joseph-Antoine De Frenel de la Pipardière. – Joseph-Antoine De Frenel, seigneur de Viette. -Enseigne Joseph-Antoine De Frenel. – Joseph-Antoine De Fresnel.
Il est baptisé en 1662 à Livarault, Lizieux, France. Il épouse Jacqueline Chorel fille de Marie-Anne Aubuchon et Sieur François Chorel de Saint-Romain dit Dorvilliers le 25 novembre 1694 à Champlain, Québec, Canada. Il épouse Marie-Anne Delamarque fille de Marie Pournin et Jacques de la Marque le 21 février 1712 à Laprairie, Montérégie, Québec. (Généalogie.quebec)
D’argent, au chevron d’azur chargé de trois besants d’or, accompagné en chef de deux lions affrontés de gueules, armés et lampassés de sable et en pointe, d’un frêne de sinople. (Recherches de la nobl., Généralité de. Caen, par (hamillard).

A travers le passé du Calvados: glanes, traditions souvenirs. – G. Lesage.
Livarot II y a cent ans
Il est situé sur la rive droite de la Vie, à laquelle il touche par son extrémité ouest, au point d’intersection des deux superbes routes d’Honfleur à Alençon et de Falaise à Rouen; l’une royale et l’autre départementale, passant toutes les deux sous la vallée; la première dans le sens longitudinal, la deuxième transversale.
Le centre du bourg et la place du marché qui est la plus importante, se trouvent au nœud des deux routes précitées. On ne compte encore que quatre rues principales qui, suivant leur direction à partir de la place, se nomment rue de Lisieux, rue d’Orbec, rue de Vimoutiers, rue de Falaise. Il y a en outre deux petites rues, nommée l’une, la rue Neuve, l’autre la rue Traversière.
Toutes ces rues sont généralement larges et droites. Le ruisseau ou douet Fleury, qui coule du sud-est au nord et passe au midi du bourg, dans les jardins même, peut en tous temps suffire aux besoins de la population. Il se jette dans le bieu du moulin.
L’église, les halles, la fontaine de la place du marché et le grand pont, sont les seuls monuments qu’il y ait à voir à Livarot.
L’église est à l’extrémité est du bourg, à droite en montant et sur le bord de la route d’Orbec, presque au pied de la côte. Cet édifice est fort ancien et tout lézardé. Le cimetière dans lequel il est construit a, du côté de la rue, 69 mètres: s’il est convenable qu’il soit hors du bourg, il est fâcheux pour les habitants qu’il en soit ainsi de l’église.
Viennent ensuite les halles, situées rue d’Orbec, dont elles occupent le milieu, sur une longueur de 81 mètres et une largeur de 6. Elles sont fort mal construites et n’ont de remarquable que leur grande longueur et leur proximité du plus grand nombre des habitants.
La fontaine, située à l’extrémité ouest des halles, est de fort bon goût et construite en superbe granit de Bte-Opportune. Sa vasque est un octogone régulier. Le fût de la colonne repose sur une base carrée, et est terminé par un chapiteau surmonté d’un globe, le tout à six mètres de hauteur.
Cette fontaine fournit à tout le quartier de l’eau en abondance, mais de mauvaise qualité. On pouvait en avoir de meilleure en faisant quelques frais de plus.
Le grand pont, nouvellement bâti sur la Vie, vers l’extrémité sud de la rue de Falaise, 76 mètres au-delà du ponceau jeté sur le biez du moulin, est d’une seule arche en briques, avec ceintres, parapets et bornes en granit d’Alençon, qui n’est pas à beaucoup près aussi beau que celui dont on a construit la fontaine. Du reste, le pont est d’une belle largeur et bien conditionné. Il est de la façon de M. Pattu, ingénieur en chef.
La longueur de la rue de Vimoutiers, depuis le centre de la place du Marché jusqu’au chemin qui conduit au hameau du Champ-Monnet, qui, par la suite, sera un faubourg de Livarot, est de 185 mètres.
La rue de Lisieux, partant de la place précitée jusqu’à la maison de M. Onfroy inclusivement, a 246 mètres de longueur.
Ces deux rues déterminent la plus grande largeur actuelle du bourg.
Sur le bord septentrional de la rue de Falaise, est une grande maison formant les trois quarts d’un carré que l’on appelle le château de Livarot, mais qui n’en a que le nom. C’est néanmoins l’habitation la plus considérable du bourg.
A 50 mètres de là, vers le nord-est, on voit une motte circulaire, dont la circonférence extérieure à 9,4 mètres et la circonférence intérieure 74, ce qui donne au fossé d’enceinte 10 mètres de largeur. Le sol de la motte est élevé de 5 mètres environ au-dessus du niveau du biez du moulin. C’est l’emplacement d’un ancien château qu’on dit avoir été habité au XIVe siècle par Charles 1er, roi de Navarre, surnommé Charles-le-Mauvais, le même qui fit assassiner le connétable de France, La Cerda. On commence à détruire la motte précitée.
A 50 mètres de l’a, au nord-ouest, se trouve le moulin à blé de Livarot, à deux tournants, occupant 3 ou 4 personnes.
La population de cette commune était, en 1831, époque du dernier recensement officiel, de 1.174 habitants, dont 872 dans le bourg.

Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l’Eure – Charpillon
En 1223, Henri de Neubourg fit différentes donations au Bec, parmi lesquelles figurent 60 s.
pour l’obit de sa fille Marguerite, dame de Livarot. L’ABBAYE DU BEC. Voici l’épitaphe de Marguerite de Livarot, fille de Henri de Neubourg, morte en 1223:-Cy gist Madame Marguerite iadis dame de Livarou. Diex ait mercide lame delle. Amen. Chron. Becc. auct. et illust., fol. 305.

Crespin du Busc, ler du nom, était en 1453, seigneur de la Harengère; il avait épousé Robine de Livarot qui lui avait apporté la Londe et le Boutillier, dont il eut Crespin du Busc, II° du nom, seigneur de la Hare gère en 1490.
Crespin du Bue, III° du nom, fut excusé en 1470 à la montre de la châtellenie de Vernon, pour être occupé à la garde de la tour de Vernonet; il épousa Robine de Livarot, qui lui apporta différents fiefs, entre autres celui du Boutellier, qu’il vendit en 1472 à Louis Lambert, moyennant 100 L.

Robert du Neubourg, II° du nom, baron de Livarot, seigneur de Houlbec, mourut en Gascogne, en 1297, laissant de Marguerite de Ferrières, un fils nommé Henri.
Henri du Neubourg, baron de Livarot, seigneur de Houlbec, épousa Jeanne de Friardel,.et mourut en 1329. Leur fils, Robert III, du Neubourg, prit alliance avec Jeanne Mauvoisin de Rosny, et mourut le 15 juin 1332, laissant deux fils.
Dans le partage des biens de la succession de Robert III, Houlbec fut attribué à son second fils, Bindaut du Neubourg, qui est cité dans l’armorial dressé en 1370, et qui mourut sans enfants, laissant sa succesion à son frère aîné, Robert IV. Celui-ci eut d’Alix de Tournebu, Jeanne, dame de Livarot, et Marguerite, dame de Houlbec.

En 1522, N.-D. Françoise de Ferrières, dame de Montfort, de Préaux, etc. présente à Livet-en-Ouche; elle avait épousé Antoine d’Arces, dont Nicolas et Jean, baron de Livarot, un des mignons de Henri III, tué en duel.

Dictionnaire De La Noblesse – De La Chenaye – Desbois
Jean-François le Provost , né le 7 Mai 1669 , élevé aux Cadets Gentilshommes à Cambray , ensuite Lieutenant au Régiment de la Reine, Infanterie, mort à Livarot en Normandie, le 10 Février 1694;
Antoine d’Oraison Vicomte de Cadenet, Chevalier de l’Ordre du Roi, Capitaine de 50 hommes d’armes, un des plus grands Seigneurs de la Province, devint Chef des Religionnaires du Pays , et épousa , le 29. Décembre 1542 , Marthe de Foix , veuve du Comte du Bar de Graffe, fille de Jean Vicomte de Meilhes , et d’Anne de Villeneuve-Trans, dont:
1° François;
2° André, tige des Comtes de Boulbon et de Livarrot, rapportés ci-après;
3° François, Seigneur de Venterol;
4° Marguerite, mariée à Gaspard de Glandevês, Baron de Faucon;
5° Catherine, épouse de Gaucher de Quiqueran , Baron de Beaujeu.

André d’Oraison , Seigneur de Boulbon et de Soleillas, fils puîné d’Antoine, et de Marthe de Foix-Meilhes , Chevalier de l’Ordre du Roi, Mestre-de-Camp des Vielles Bandes Françoises, épousa, le 10 Juin 1583, Jeanne d’Arcy, (d’Arce ?) fille et héritière de Jean, Seigneur de la Bâtie, et de Livarrot en Normandie, dont un fils et deux filles , mariées dans les Maisons de Brancas – Cereste, et de Pontevès-Costelar.

Archives Généalogiques Et Historiques De La Noblesse De France.
X. François de Foresta , IIe du nom , seigneur de Rougiès , second fils de Jean-Augustin et d’Anne d’Albertas, naquit à Aix le 14 octobre 1557. Il fut pourvu, par lettres datées de Blois en 1587 , d’une charge de conseiller au parlement de Provence , dans laquelle il fut reçu le 21 novembre de cette année, et fit son testament le 5 février 1672. Il avait épousé:
1°. Marthe de Glandevez
2°. Claudine d’Adrëmar de Castellane-Monteil de Grignan, morte le 5 septembre 1651.
Du second lit:
Gabrielle de Foresta , née le 5 novembre 1601. Elle épousa Alphonse, marquis d’Oraison , comte de Boulbon , seigneur de Soleillas, etc. , fils d’André d’Oraison, seigneur de Boulbon et de Soleillas, chevalier de l’ordre du Roi, mestre de camp des Vieilles-Bandes françaises , et de Jeanne d’Arce dame de la Bâtie et de Livarot, en Normandie.

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados.
César d’Oraison, seigneur de Soleillas et baron de Livarot.
Celui-ci appartenait à une des premières familles de la Provence, d’origine napolitaine. Philibert d’Aqua, grand chambellan du roi René, avait épousé Louise d’Oraison, héritière d’une ancienne maison, dont ses descendants adoptèrent le nom. Son arrière-petit-fils, André d’Oraison, seigneur de Soleillas et comte de Boulbon, mestre de camp des vieilles bandes françaises, chevalier de l’Ordre, épousa Jeanne d’Arces, seule fille et héritière de Jean d’Arces, seigneur de la Bastie en Dauphiné, baron de Livarot,(1) et soeur de Guy d’Arces-Livarot, un des mignons de Henri III, tué en duel le 4 mai 1581.
De ce mariage étaient sortis quatre fils:
Louis, l’aîné, mourut jeune, non sans laisser beaucoup de dettes;
Le second, Ozias d’Oraison, quitta le monde et la charge de gentilhomme de la chambre de Monsieur, le frère de Louis XIII, Gaston duc d’Orléans, pour se faire jésuite;
Le troisième, Alphonse, recueillit les grands domaines paternels de Provence;
Le quatrième César, le plus jeune, quitta l’Ordre de Malte devint et par son mariage seigneur châtelain et baron d’Ouillye, et gouverneur de Lisieux. Il prit le titre de marquis de Livarot; mais comme la terre de Livarot ne lui avait été laissée que sous la charge de 36,000 livres de dettes, somme alors considérable, il fut toute sa vie un seigneur très malaisé. Il fit du château d’Ouillye son séjour habituel, celui de Livarot étant déjà fort délabré, et mourut en 1673, après avoir, depuis quelques années, remis la jouissance de ses biens personnels et le soin de faire face à ses embarras d’affaires, à son fils aîné, Jean d’Oraison, qui se faisait appeler le marquis de Longchamp. Celui-ci ne survécut à son père qu’un petit nombre d’années, et ne laissa qu’un fils de son mariage, contracté devant les tabellions d’Echanfrey le 8 mars 1636, avec Charlotte Le Conte de Nonant, veuve de Nicolas Heudey, seigneur de Pommainville; ce premier époux avait été tué dans les rues de Guibray, victime d’une odieuse trahison. Le jeune héritier de la baronnie d’Ouillye, se nomma, comme son aïeul, César d’Oraison, marquis de Livarot, et fut, même du vivant de son père, gouverneur de Lisieux par une disposition spéciale de cet aïeul. Mais quoiqu’il eût aussi recueilli la succession de Catherine de Longchamp, qui avait eu soin de se faire séparer de biens de son époux, sa situation de fortune ne laissait pas que d’être difficile. Un brillant avenir sembla cependant s’ouvrir devant lui; il fut choisi pour futur époux de Madeleine d’Oraison, sa cousine, unique héritière de la grande – fortune des aînés de cette famille, restés en Provence. Le mariage, longtemps différé à cause du jeune âge de la fiancée, allait avoir lieu, quand le marquis de Livarot, grièvement atteint à la bataille de Fleurus, le 1er juillet 1690, succomba deux jours après à ses blessures. Il avait montré les qualités personnelles les plus estimables, et sa mort excita d’unanimes regrets. Madeleine d’Oraison épousa quelques années plus tard le duc de Caderousse, de la maison d’Ancezune, et ruina ce mari par sa passion pour le jeu.
La succession du marquis de Livarot fut recueillie en partie par sa tante, Charlotte-Elisabeth d’Oraison, mariée à Charles Nicolle, seigneur de Briqueville, près Coutances, en partie par un cousin germain, Jean-César de Guerpel, fils de Pierre de Guerpel, seigneur du Mesnil-Monchauvet, et de Marie-Anne d’Oraison. La première, grâce à la fortune de son époux, put conserver la baronnie de Livarot; le second se contenta de la petite terre d’Héricourt, avec
exemption des dettes. Le château et la baronnie d’Ouillye ne purent éviter d’être vendus; ce ne fut toutefois que plusieurs années après, quand s’éteignit la jouissance de Charlotte Le Conte de Nonant, qui avait survécu à son fils.
L’acquéreur était Adrien du Houlley, seigneur de Firfol, paroisse limitrophe d’Ouillye.
(1)Jean d’Arces, seigneur de la Bâtie et de Montbiros en Dauphiné, baron du Livarot (en Normandie), célèbre sous ce dernier nom, fut un des favoris du roi Henri III. Il fut, avec Maugiron, témoin et second de Caylus (souvent appelé Quélus) dans le fameux combat de trois contre trois (27 avril 1578). Il tua Schomberg, son adversaire; mais il fut lui-même blessé grièvement à la tête d’un coup d’épée, et demeura six semaines avant de se rétablir.
Il périt dans un autre combat livré près de Blois, où il avait le marquis de Piennes pour adversaire (1580).
La baronie de Livarot et les autres biens de sa branche, éteinte avec lui, passèrent dans la famille d’Oraison. (Nobiliaire de Provence d’Artefeuil.) Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l’Europe.

Nobiliaire Universel De France Recueil Général Des Généalogies Historiques Des Maisons Nobles De Ce Royaume – M. de Saint- Allais
ORAISON, chevalier, marquis et chastelain de Livarot, comte de Boulbon, élection de Lisieux, maintenu le 16 mars 1667: écartelé, au 1 et 4 d’or, à la fasce de gueules; au 2 et 3 d’or, à trois fasces ondées de gueules.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection.
39. Philippes de la Haye, Sr. de la Pipardiere, a présenté par Guillaume, son fils, une généalogie, commençante à Gilles de la Haye, vivant en 1402, fils de Jean et de damoiselle Jeanne du Parc, et a dit en fournir la descente de père à fils jusqu’à lui faisant le 6e. degré, usant du dit titre de noblesse.

Recueil Des Actes, Titres et Mémoires Concernant Les Affaires Du Clergé de France.
Arrêt rendu au Parlement de Rouen. Le 27 Mars 1601. par lequel il a été jugé, qu’il appartient non-seulement au Patron, privativement à tous autres; mais aussi au Sei-gneur qui a aumôné à l’Eglise son droit de patronage, d’avoir banc et sièges pour lui et sa famille dans le choeur et litres au-dedans et dehors de l’église.
Entre Philippe de la Haye sieur de la Pipardiere, demandeur en gageplege et attentats, d’une part, et Nicolas Darces, sieur et Baron de la Ferriere et de Livarot, opposant et demandeur d’autre. LA COUR faisantdroit sur les conclusions des parties, a ajugé et ajuge audit Darces, pour lui et ses successeurs Seigneurs de Livarot, comme representans les anciens patrons de ladite église, tous les droits et honneurs honorifiques et préseances en icelle, et d’y avoir seuls bancs et sièges pour eux et leur famille, au dedans duchœur et chancel de ladite église de Livarot; faire imprimer et apposer tant au dedans, qu’au dehors des lieux éminens d’icelle église, ceintures et armoiries, privativement à tous autres, et si aucunes y ont été imprimées et apposées autres que desdits Seigneurs de Livarot, en seront ôtées et effacées en la presence du Conseiller-Commissaire executeur du present arrêt, sauf audit de la Haye sieur de la Pipardiere à prendre tel banc et place pour lui, et sa femme et famille en ladite église de Livarot hors le chœur d’icelle, qu’il verra bon être; et condamne ledit de la Haye aux dépens. A Roüen le vingt-septiéme Mars mil six cens-un.
Arrêt provisionel rendu au Parlement de Rouen, le 27. Fevrier 1542. Par lequel il a été jugé, que le côté droit est le plus honorable.
Entre Philippe de la Haïe sieur de la Pipardiere, appellant en plusieurs instances, et en principal demandeur en Gageplege et attentats, contre Nicolas Darces sieur et Baron de la Ferriere et de Livarot, intimé et principal défendeur, et opposant contre ledit Gageplege obtenu par ledit de la Haïe, pour empêcher que ledit Darces ne fit rompre son siege, et armoiries qu’il avoitdroit d’avoir en l’église de Livarot au côté fenestre, de tout tems et ancienneté, en la portion qui fut à Gosselin Crépin, duquel Gosselin Crépin, les Pipares avoient été heritiers, à cauſe desquels sondit fief a été nommé la Pipardiere, et lequel appellant a été heritier desdits Pipars. Ce qui a été soûtenu au contraire de la part dudit Darces, disant que de la terre de Livarot, de laquelle il étoit possesseur, le patronage dépendoit anciennement et droit de présenter à ladite église: lequel patronageavoit été aumôné à l’abbaïe de notreDame du Bec, par Gosselin Crépin, en1155. et consirmé par Guillaume Crépin,et par maître Robert de Neufbourg, desquels Crépins il étoit décendu. Sur quoi LA COUR, parties oüies, a dit,que ledit de la Haïe est appellant sansgrief, et d’icelles appellations condamnéen amende: et pour ordonner sur le principal ou Gageplege dudit de la Haï, ordonné que les parties corrigeront leurs plaidoïez sur le plumitif, et mettront vers la Cour les lettres dont ils s’entendent aider pour probation de leur genealogie. Sera aussi faite description et figure de l’essence et grandeur du chœur de l’église paroissiale de Livarot, pour le tout fait et vû, ordonner en la manière qu’il appartiendra: et cependant, or-donne la Cour, que le plus éminent lieu du côté dextre du choeur d’icelle église, sera laissé audit Darces; et sera ledit dela Haïe tenu prendre plus bas lieu de l’autre côté, jusqu’à ce qu’autrement ensoit ordonné. A Rouen le vingt-ſept Fe-vrier mil cinq cens quarente-deux.

BAUVOISIEN (LE), Seigneur de la Beauvoifiniere, en Normandie,Généralité d’Alençon; Famille maintenue dans fa nobleffe le 7 Juillet1666. La Roque parle de JEANNE DE BEAUVOISIEN, Dame de Livarot, morte en 1332.

Bulletin des lois de la République Française. Partie supplémentaire.
N° 9304. Bulletin Des Lois De La République Française. Partie Supplémentaire.
N° 942. DÉCRET qui reconnaît comme Établissement d’utilité publique l’Asile Saint-Joseph, fondé à Livarot (Calvados). Du 18 Avril 1877.

Annales de Normandie – 30ᵉ année, n°3, 1980. pp. 211-230.
Les Bourgs Du Sud Du Pays D’auge Du Milieu Du XI° Au Milieu Du XIV° Siècle.
Piletta Françoise Le bourg de Livarot Ce bourg est également l’un des plus anciens connus dans le sud du Pays d’Auge. Le seul texte le citant est un diplôme perdu d’Herluin, fondateur du Bec (vers 1075), dont on ne possède que des extraits publiés en 1612 par Dom Jean Picard. Le passage concernant le bourg de Livarot est le suivant « …Willielmus Crispinus… dédit etiam de telonio burgi Livarolt XL solidos praeter supradicta dona ». Ce bourg de Livarot fut fondé avant 1066 ainsi que le prouve un autre passage : « hanc donationem confirmavit Willielmus rex Anglorum, cum esset cornes Normannorum ». Le donateur ne peut être que ce même Guillaume Crespin, premier du nom, contemporain de Guillaume le Conquérant, qui donna également à l’abbaye du Bec le droit de présentation à la cure de Saint-Ouen de Livarot. Les Crespin étaient alors seigneurs de Livarot et châtelains de Tillières. Il s’agit ici d’un bourg seigneurial et peut-être même castrai : tout dépend de l’époque à laquelle fut construit le château de Livarot sur lequel nous n’avons pu obtenir aucun renseignement ; nous savons seulement que ce château fut pris par les Anglais vers 1356.

Histoire de Bertrand du Guesclin et de son époque. – Luce, Siméon.
1362. Les Anglo-Navarrais occupent le château de Livarot, situé dans la riche vallée d’Auge, non loin de cette forteresse de Cormeilles qui est depuis plusieurs mois le principal point de mire de du Guesclin. Robert de Neubourg, seigneur de Livarot, essaye en vain de déloger les envahisseurs, et Bertrand, qu’il appelle à son aide, n’est pas plus heureux.

3 – Archives SHL:

Fonds F1.
1F421: 20 février 1546: Aveu de Jean de Vausmelle pour une pièce de terre dépendant de la seigneurie de Livarot et dénommée » Les rosiers Bazin ».
1F484: 1475 à 19e siècle: Famille de Neuville, extrait de généalogie.
1F735: 1599 à 1761: Vimoutiers, Livarot: Famille Bonnet.

Fonds Claude Lemaitre – 2017.
46 – Découvertes Archéologiques – Classeur vert.
Livarot l’antique: extrait du bulletin de la Société Historique de Livarot.
132 – CD ET DVD DIVERS Boite contreplaqué.
Vidéo présentant Claude LEMAÎTRE expertisant des objets retrouvés dans les fouilles de Livarot en 2007.

Archives Y..Nédelec bibliographies.
5.68. 2 Gambier Marcel à Livarot: stèle en hommage à M. Gambier 30/04/2003
6.118. 2 Laniel Joseph Rétrospective à Livarot 2 ex. 17/08/2005
6.118. 3 Laniel Joseph Exposition à Livarot 2 ex. 08/09/2005
6.118. 4 Laniel Joseph Après l’exposition J.Laniel
8.38 1 Leteurtre Claude Fête sa victoire à Livarot 19/06/2007
13.56 Halley Robert Le conseiller général de Livarot quitte la vie publique 08/03/2004
13. 97 Mesnier Dominique Exposition de ses photos sur le Pays d’Auge à Livarot 01/12/2004

Fonds Studio Sturler.
BOITE 28
28 A Tableaux Château de Neuville à Livarot
33 D Carte Michelin Lisieux-Crevecoeur-Saint-Pierre-Livarot. novembre 1964 – 1 pell.
54 F HLM du Pays-d’Auge juill-août 77 – reportage réalisations HLM – livarot pell 24/36

Fonds Caillaux.
3F 83 1741-1771 – Livarot: Vente de rentes. Vente d’un petit jardin à Jacques Manson des Bourdonniers. Pièce de procédure pour la veuve Bonnissent contre Thomas Derenne. 3 pièces parchemin – 20 p. papiers.

Fonds Enveloppes dons divers.
Enveloppe n°368 Acétylène Vendrin – Don de Mr Vendrin (mai 2013)
Photocopies de documents J. Vendrin, constructeur – place du Marché à Livarot – de l’appareil « L’Avenir »
Originaux appartenant à Mr Vendrin, ancien plombier chauffagiste à Livarot, en retraite rue Paul Banaston à Lisieux
Photocopies de photos de l’établissement J. Vendrin à Livarot.

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940:
1320
Fiefs de la Vicomté d’Orbec en 1320:
N° 16 Lyvarrouty – Guillaume Vipart tient de Robert de Neufbourg un fief de haubert – Robert de Neuville y tient une partie de fief. = Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’année 1320 in H. de Formeville, t. II, p. 388 (Extrait du Ms. suppl. f° 4, 2797, Comté de Beaumont, à la B.N.)

1542, 27 février – Procédure entre Philippe de la Haye, sieur de la Pipardière appelant en plusieurs instances et en principal demandeur ou gage plége et attentats contre Nicolas darces, sieur et baron de la Ferrières et de Livarot… pour empêcher que ledit Darces ne fit rompre son siège et armoiries qu’il avait droit d’avoir en l’église de Livarot au côté senestre de tous temps et ancienneté, en la portion qui fut à Gosselin Crespin, les Pipard avoient été héritiers, à cause desquels son dit fief a été nommé la Pipardière, et lequel appelant a été héritier desdits Pipart. Ce qui a été soutenu au contraire de la part dudit Darces, disant que la terre de Livarot de laquelle il était possesseur, le patronage dépendant anciennement et droit de présentation à ladite église; lequel patronage avoit été aumôné à l’abbaye de Notre-Dame du bec par Gosselin Crespin en 1155 et confirmé par Guillaume Crespin et par Maître Robert de Neuf-Bourg, dequelq Crépins il étoit descendu. Sur quoi la Cour, parties ouïes, a dit que ledit de la haye, est appelant sous grief et d’icelles appellations condamné en amende et pour donner sur le principal au gage-plège dudit de la Haye ordonné que les parties corrigeront leurs plaidoyers sur le plumitif et mettront devers la cour les lettres dont ils s’entendent aider pour probation de leur généalogie. Sera aussi fait description et figure de l’essence et grandeur du chœur de l’église paroissiale de Livarot pour le tout fait et vu, ordonner en la manière qu’il appartiendra et cependant ordonne la cour que le plus éminent lieu du côté dextre du chœur d’icelle église sera laissé audit Darces et vers ledit de la Haye tenu prendre plus bas lieu de l’autre côté, jusqu’à ce qu’autrement en soit ordonné. A Rouen, le vingt-deux février mil cinq cent quarante deux. =¸ EDIT.: Mémoires du Clergé, t. III, pp. 1258-1259 + IND.: Arch. SHL. Dossiers bleus Ch. Vasseur. Doyenné de Livarot, dossier Livarot.

1601, 27 mars – Entre Philippe de la Haye, sieur de la Pipardière demandeur en gage-plège et attentats, d’une part, et Nicolas Darces, sieur et baron de la Ferrières et de Livarot… opposant et demandeur d’autre. La Cour faisant droit sur les conclusions des parties adjugé et adjuge audit Darces pour lui et successeurs, seigneurs de Livarot, comme représentant les anciens patrons de ladite église, tous les droits et honneurs honorifiques et préséances en icelle, et d’y avoir seuls bancs et sièges pour eux et leurs famille ou dedans dudit chœur et chancel de ladite église; faire imprimer et apposer tant en dedans, qu’au dehors des lieux éminents d’icelle église, ceintures et armoiries, primitivement à tous autres, et si aucunes y ont été imprimées et apposées, autres que desdits seigneurs de Livarot, en seront ôtées et effacées en la présence du conseiller commissaire exécuteur du présent arrêt; sauf audit de la Haye, sieur de la Pipardière à prendre tel banc et place pour lui, et sa femme et famille en ladite église de Livarot, hors le chœur d’icelle qu’il verra bon être; et condamne ledit de la Haye aux dépens. A Rouen, le 27e mars 1601. EDIT.: Mémoires du Clergé, t. III, p. 1275. + IND.: Arch. SHL. Dossiers bleus Ch. Vasseur. Doyenné de Livarot, dossier Livarot.

1618, 9 juin Aveu rendu à Hault et puissant Seigneur messire César d’Oraison, chevalier, baron de Livarot, seigneur et patron de Pontallery, Piencourt, Cheffreville et Héricourt, gentilhomme ordinaire de la chambre de Monseigneur le duc dauphin frère unique du Roy, par Jacques et Robert Vattier, père et fils, bourgeois de Livarrot, pour une maison qui fut Michel Rioult et une autre maison en boutique s’entretenant dans la grande rue de Livarrot, une autre maison avec jardin et masure, dans la ruelle qui tend au douet Fleury par acquêt de Denys du Meseray bornée par M. Pre le Seney et autres situées en la franche bourgeoisie de Livarrot, faisant foy, hommage, reliefs, regards de mariage, service de prévosté, comparence aux pletz ey gaigepléges, court et usaige. Aussy nous avons pareilles libertés et franchises (mentionnées aux aveux précédents afférents aux franches bourgeoisies) aux pletz et gageplége de la baronnie tenus par Gervais Jamot licencié aux lois (sénéchal), pnce. de Jean de la Fosse, tabellion royal et greffier ordinaire. =+ IND.: Charles VASSEUR, Portefeuille bleus, Doyenné de Livarot, dossier Livarot « Parchemin original détérioré au bout des lignes. Communiqué par M. Ch. Vasseur le 3 août 1869 »

1658, 13 octobre – Fervaques. Traité de mariage de Nicolas de Montreuil, de Livarot et Catherine Doisnard (Douesnard), fille Jean, de Fervaques. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

1718 Jean-Antoine de Fresnel, chevalier, seigneur de Magny-le-Freule et de la Pipardière, demeurant en sa terre de la Pipardière, paroisse de Livarot. = AD 14. Série H suppl. Hôpital de Lisieux – B. Suppl. – B 2.

1767, 20 février. Marius Pierre-François de Fresnel, chevalier, seigneur de Matthieu, Perrière & figurant dans un arrêt de la cour des Aides rendu le 20 février 1767 à son profit contre les habitants du Bourg de Livarot qui voulaient l’imposer à la Taille pour son exploitation des herbages de la Saintinière et bois de la Pipardière.

EDIT.: Dictionnaire des Tailles, tome II, p. 49 sq. + IND.: Arch. SHL, Ch. VASSEUR, Dossiers bleus. Doyenné de Livarot.

Dossier « Lieux A à L »:
20 – Livarot: histoire de Livarot, (Cl. Lescène), sieur de la Pipardière, actes d’Etat-Civil 1700-1736.
Pour Marcel GAMBIER, voir Archives SHL « Lieux L à R » dossier « Livarot »

LECOURT Célestin Abbé – NE 18
CHEMISE: 01 – Notes sur LIVAROT

Fonds « Imprimés »
II J 3: Mémoire pour Madame Dubosq, veuve Dulaure, demeurant au château de Bourneville, héritière sous bénéfice d’inventaire de M. le marquis de Livarot son grand oncle, émigré, contre M. L.-C.-A. de Graindorge d’Orgeville, baron de Mesnil-Durand, demeurant à Versailles, agissant comme fils et héritier de Mme L.-E.-N. de Livarot, veuve de M. de Mesnil-Durand aussi émigré. (il s’agit de la terre de Livarot) (mémoire incomplet)

Inventaire cartons Etienne Deville.
Carton 1
1696 15 mars – Contrat de Mariage de Jean Adam, fils de feu Jérome et de Perrette Marie Heton de Livarot et Marie Léger, fille de feu Pierre et de Catherine Heurtault de St Germain de Lisieux.

Fonds AFFICHES.
83 – Ferme de la Pipardière à Livarot, dessin relevé détails.

VASSEUR Charles – NE 23 – Carton 02
CHEMISE : Photocopies Dessins de Charles VASSEUR
12 – Canton de Livarot – + IND.: Charles VASSEUR, Portefeuille bleus, Doyenné de Livarot, dossier Livarot « Parchemin original détérioré au bout des lignes. Communiqué par M. Ch. Vasseur le 3 août 1869 »

Fonds Charles VASSEUR

– Extrait De Notes Recueillees Par Monsieur Catherine, Instituteur A Gonneville Sur Honfleur.
P.71 – 1618 9 juin
Aveu rendu à Haute et puissant seigneur Messire César d’Oraison, chevalier baron de Livarot seigneur et patron du Pontallery, Piencourt, Chreffreville, Héricourt, gentilhomme ordinaire de Monseigneur le Duc, frère du Roy,
par Jacques et Robert Vattier, bourgeois de Livarot, pour maisons et terre tenues dudit seigneur baron en franche bourgeoisie dudit Livarot par 10 deniers, foys, hommages, regard de mariage et autres droits seigneuriaux.
– Parchemins Et Papiers Achetes Par Monsieur Pannier Chez La Femme Grandval Fripiere Provenant De La Femme Hardouin De Prestreville
P.96
Lafosse notaire à Livarot ou ses héritiers et Les Jardins Trabot cellier à Orbec font 9 livres 5 sols (Lafosse en fait 5 livres et Trabot 4 livres 5 sols)

Fonds VASSEUR: « Doyenné de Livarot »:

– LIVAROT – Lyvarot – Lyvarotto – Livarrot – Liverruto
Election de Lisieux, sergenterie d’Orbec 213 feux
Sous l’invocation de St Ouen
Patronage:
14e Abbas de Becco
16e et 18e l’abbé du Bec par concession de Guillaume Ie Grespin 1155
Curé: Chastel 1754/1787

Documents historiques:

La seigneurie de Livarot fut possédée par un grand nombre de familles illustres.
Le premier que l’on trouve c’est Gillebert Crespin qui se distingue à la bataille d’Hasting en 1066. Son fils fut fait prisonnier en 1106 à la bataille de Tinchebray et en 1119 à celle de Brenneville.
Au 13e siècle in entra dans la famille de Ferrière.
En 1332 on trouve une Jeanne le Beauvoisien, dame de Livarot.
Cette place importante fut en possession des Anglais et des Navarais depuis 1356 jusqu’à 1365, qu’elle fut rendue par la paix de mai de cette dernière année.
Le château était situé dans la vallée à l’emplacement actuel de l’usine Fournet, une partie des communs, bâtiments à mansardes, bien construits, du règne de Louis XIV, subsistent encore sur la route de St Pierre.
La famille de Grailly le posséda au 15e siècle d’où il passa dans la famille d’Arces et de celle-ci dans la famille d’Oraison par le mariage d’André d’Oraison avec Jeanne d’Arces.
César d’Oraison fut gouverneur de la ville de Lisieux en 1653.
Jean d’Oraison remplit les mêmes fonctions en 1673
La famille d’Oraison portait: de gueules à trois fasces ourdées d’or.
De Morard d’Arces, maison ancienne et des plus distinguées du Dauphiné: d’azur au franc-canton d’or senestré d’une rose d’argent (de Courcelles tome II)

Monseigneur Léonor de Matignon, évêque de Lisieux, fonda en 1650, un couvent de Bénédictines à Livarot de l’Abbaye de Montivilliers.

Livarot est un bourg situé sur la rive droite de la Vie.
Un menhir, situé dans les bois de Livarot, sur la gauche du chemin de Fervaques, haut de 6 pieds, la pierre plate d’environ 14 pouces, connue sous le nom de « Pierre Tournante ».
Ses premiers seigneurs furent les Crespin du Bec-Crespin.
Au 13e siècle Isabelle Crespin la porta dans la Maison du Neubourg qui portait: bande d’or et de gueules de trois pièces à un lambel d’azur.
Henri II du Neubourg épousa Jehanne de Friardel. Il mourut en 1329 et fut enterré au Prieuré de St Cyr de Friardel, fondé par les ancêtres de sa femme; mais peu après il fut transféré au Bec auprès des autres membres de sa Maison.
Le château de Livarot fut pris en 1356 par les Anglais qui le gardèrent jusqu’en 1365.
Robert IV de Neubourg n’avait laissé que deux filles, l’aînée Jeanne, devint baronne de Livarot et porta le domaine, au moins pour partie, à Charles de Ferrières, son mari, car on trouve en même temps Guillaume le Breton, époux de Marguerite, seconde fille de Robert de Neubourg, se qualifier aussi seigneur de Livarot en 1430.
Jehanne épousa en 1434 Jean Gray, chevalier anglais, qui eut la jouissance des terres de sa femme et en fit l’hommage au Roy d’Angleterre. Cependant Jehan de Ferrières, son fils du premier mari, jouit après elle de cette terre qui rentra dans l’obéissance du Roi en 1449.
Le fils qu’il avait eu de Jeanne de Tilly, dame de la Rivière Thibouville, Crévecoeur en auge, Bailleul, Brucourt, etc… ne laissa que quatre filles dont les deux dernières Françoise et Marguerite, se partagèrent la terre de Livarot.
Elles épousèrent l’une et l’autre des membres de la famille d’Arces de la Bastie. Antoine, qui épousa Françoise, et Philippe qui épousa Marguerite.
Antoine laissa un fils qualifié baron de Livarot, lieutenant du Roy à Lisieux lors de la St Barthélemy. Il fut tué en duel le 4 mai 1581 de sorte que Jeanne d’Arces, sa cousine, fille de Philippe et Marguerite, devint maîtresse de la totalité de la baronnie de Livarot, qu’elle porta en dot dans la maison d’Oraison, qui la possédait encore dans la première moitié du 17e siècle.
Outre l’église paroissiale, il y avait à Livarot quatre chapelles: celle du château dédiée à la Vierge et à St Georges, détruite dans le 15e ou 16e siècle, celle de la Pipardière ou Notre-Dame de la Franquerie, fondée par les Fresnel, d’où Pierre, évêque de Lisieux, famille éteinte avec Jean Antoine de Fresnel qui épousa, En 1700, Catherine de Bonenfant, d’où sortit Anne de Fresnel, dame de la Pipardière qui épousa en 1719 Jean François de St Denis du Gast, d’où elle passa dans la famille de Bonneval qui la possède aujourd’hui.
La chapelle de Neuville qui date du 17e. Neuville est un fief appartenant à la famille Rioult et une autre chapelle, dont on ignore le nom et l’emplacement.
A la fin du 18e siècle Françoise Elisabeth d’Oraison porta Livarot dans la Maison Nicole de Briqueville par son mariage avec Messire Charles Nicole, seigneur de Briqueville la Blouette près Coutances. Elle fut enterrée dans l’église de Livarot dans un mausolée surmonté de sa statue en pierre blanche et a été détruit à la Révolution.
Livarot avait un grenier à sel créé par édit du mois d’octobre 1725, les bâtiments existent encore au bord de la place des Halles, à gauche en montant vers l’église. (Guilmeth).

Description de l’église du 10 août 1853
Description de la cloche
L’an 1803 ou An XI de la République, j’ai été bénie par Messire Jean Louis Alexandre Follin, curé de ce lieu et nommée Cécile Françoise par Monsieur Pierre François Deshays et par Dame Marie Cécile Rondelle, épouse de Louis Philippe Auguste Rioult de Neuville. Messieurs Louis François Desdouets, maire, Jean Goupil adjoint pour Livarot et Louis Malfilatre adjoint pour le Menil-Baclé. L’église ayant pour marguilliers: Louis Philippe Auguste Rioult de Neuville, Jean Baptiste Malfilatre, Desdouets Pierre Louis, Antoine Desdouets, François Julien le Séneschal, notaire et Jean Pierre Forfait.
Jean Conart fecit.

Livarot possédait une Charité, fort ancienne; Elle a été supprimée par le Curé en mars 1856 et le service est fait par quatre portefaix à chacun desquels on donne deux francs.

Découvertes de monnaies à Livarot le samedi 21 avril en déblayant le sol d’une vieille maison appartenant à Monsieur Doublet du Havre, à 60cm de profondeur. Vint deux pièces en or les unes sont « Le Franc à Cheval » de Jean le Bon, Roy de France, les autres du règne de Charles V. (suit description des pièces). Ces pièces ont été achetées par Monsieur Sortais, horloger. (Lexovien du 26 avril 1866)

Recherches de 1666
Pierre le Varrois, ancien noble.

11 avril 1419, le Roi d’Angleterre réintègre dans ses biens, Thiphania de Villers, que fuit uxor Guillelm (sic) de Livaroult defuncti. (Mémoire de la Ste des Antiquaires tome XXIII p.63)

Guillaume Crespin donne à l’Abbaye de St André en Gouffern toute la culture de Fervaques dans la paroisse de Livarot.
Guillaume Dastin confirme une donation de terre située au Val Hébert dans le territoire de Livarot, faite à l’Abbaye par Foulques Dastin, son père.

15 septembre 1869
Manoir d’Ouilly dépendant de la terre de Neuville à Livarot: Renaissance avec influence classique. Bois avec briques entre les colombages, une tourelle d’escalier, lucarnes ornées, épis émaillés.
A dû être construit en deux fois à une époque rapprochée car il n’y a pas de différence dans la décoration XVIe siècle.
A l’intérieur peintures de style classique, décors, colonnes simulées, balustres d’Henri IV à Louis XIV. Peintures aussi sur les solives peut-être plus anciennes.

Le 23 septembre 1860 bénédiction par M. Cagnard, curé de St Pierre de Lisieux, de la nouvelle église de Livarot.

Echange de correspondances au sujet de cette nouvelle église.

27 février 1542 entre le baron de Livarot et le seigneur de la Pipardière
Entre Philippe de la Haye, sieur de la Pipardière, appelant en plusieurs instances et en principal demandeur en gage-plège et attentats contre Nicolas Darces, sieur et baron de la Ferrière et de Livarot, intimé et principal défendeur et opposant contre ledit gage-plège, obtenu par ledit de la Haye, pour empêcher que ledit Darces ne fit rompre son siège et armoiries qu’il avait droit d’avoir en l’église de Livarot au côté senestre de tous temps et ancienneté, en la portion qui fut à Gosselin Crepin duquel Gosselin Crépin, les Pipares avaient été héritiers à cause desquels son dit fief a été nommé la Pipardière et lequel appelant a été héritier desdits Pipars.
Ce qui a été soutenu au contraire de la part dudit Darces, disant que la terre de Livarot de laquelle il était possesseur, le patronage dépendait anciennement et droit de présenter à ladite église; lequel patronage avait été aumôné à l’Abbaye de Notre-Dame du Bec par Gosselin Crespin en 1155 et confirmé par Guillaume Crespin et par Maître Robert de Neuf-Bourg desquels Crépins il était descendu.
Sur quoi la Cour, parties ouïes, a dit que ledit de la Haye est appelant sans grief et d’icelles appellations condamné en amende et pour donner sur le principal au gage-plège dudit de la Haye, ordonne que les parties corrigeront leurs plaidoyers sur le plumitif et mettront devers la Cour les lettres dont ils s’entendent aider pour probation de leur généalogie.
Sera aussi fait description et figure de l’essence et grandeur du chœur de l’église paroissiale de Livarot pour le tout fait et vu, ordonné en la manière qu’il appartiendra et cependant ordonne la Cour, que le plus éminent lieu du côté dextre du chœur d’icelle église sera laissé audit Darces et verra ledit de la Haye tenu prendre plus bas lieu de l’autre côté jusqu’à ce qu’autrement en soit ordonné.
A Rouen le 27 février 1542 (Mémoires du Clergé tome III p.1258 et 1259)

Achat du 11-02-2003. Lot n° 7
16 – Livarot et ses environs (Calvados). Registre de comptabilité d’un exploitant agricole. 15x 11,5 cm. 1862-1876. non paginé.

4 – Articles de Presse

A – Un cahier dans lequel ont été collées des coupures de presse et ayant appartenu à M. Michel COTTIN figure dans les archives de la SHL. Il contient:
Relation du décès de Monsieur Claude LESCENE et de Madame WINSBACK.
Notes d’histoire locales du dossier Claude LESCENE et autres (extraits de Paris-Normandie, Ouest-France, L’Eveil et le Pays d’Auge).
– Livarot et ses origines.
– Livarot à l’époque gallo-romaine.
– Les Sires de Livarot
– Histoire du Manoir de la Pipardière.
– Notes sur le Château de Neuville.
– Les origines du nom de Livarot.
– En Pays livarotain après l’incendie de 1730.
– Construction d’un pont de bois sur la rivière la Vie en 1719.
– Souvenirs de 1922, une catastrophe aérienne.
– Musée du fromage cherche finances.
– Un éco-musée à La Pipardière.
– Qui était Marcel Gambier ?
– La Pipardière change de propriétaire.
– Lettre de Bertrand Du Guesclin en 1364.
– Livarot les commerçants parlent de leur ville. (1988)

B- « Fantaisies livarotaises. Comment le curé de Livarot arrêta l’incendie qui dévorait la ville », Le Lexovien-Libre, 28 octobre 1949

« En flânant autour de Livarot (oratoire de Notre-Dame de Pitié) », Ouest-France, 7 juillet 1960
« Emportez-le avec vous: le guide des vertes vacances au pays de Livarot. Itinéraire N° 4 au Nord: Le Chemin des Amours », Ouest-France, 25 juillet 1962
« Regards sur le passé et sur l’avenir de Livarot », Nos Cantons, 30 juin 1964
« Un nouveau visage pour l’église Saint-Ouen (de Livarot) », Ouest-France, 12 août 1965
LAMBERT C., « Connaissez-vous votre ville. Les noms de nos rues « , Eveil de Lisieux, 27 février 1970
« Le Livarot de grand-papa. La route de Saint-Pierre – Ecole des Filles – La première messe du Père Camille de Neuville « , Eveil de Lisieux, 9 octobre 1970
« L’ancien marché aux fromages (de Livarot) « , Paris-Normandie, 16 octobre 1970
« En 1917 les livarotais sauvèrent l’Usine Leroy d’un désastre complet », Paris-Normandie, 22 octobre 1970
« Le Livarot de grand-papa – La scierie Leroy », Eveil de Lisieux, 22 octobre 1970
« Au clocher de l’église: Alfred-Emma, Constance-Mathilde et Marie-Françoise sont centenaires », Paris-Normandie, 28, 29 et 30 mars 1970
« En parcourant les archives… de bien curieuses comparaisons », Paris-Normandie, 27 janvier 1971
« Le différend scolaire Livarot-Saint-Pierre-sur-Dives. M. Dudouit et M. de Neuville, répondent aux menaces de démissions de M. Denoly et de trois maires du canton voisin », Paris-Normandie, 29, 30 et 31 mai 1971
« En pays livarotain: le camp romain du Val-Boutry », Eveil de Lisieux, 9 décembre 1971
« Les échos de la ville. Les écoliers à la recherche du passé », Ouest-France, 7 janvier 1972
« En pays livarotain – Le fief et le château de Neuville », Eveil de Lisieux, 7 septembre 1972
« En pays Livarotain – XXXIX – L’ancien château de Neuville, Eveil de Lisieux, 14 septembre 1972 (dessin à la plume de 1855)
« La Saint-André (à Livarot) », Ouest-France, 2 et 3 décembre 1972
« En pays livarotain. XXXXII – La chapelle du Val-Boutry », Eveil de Lisieux, 14 décembre 1972
« Né à Livarot en 1869. Qui était M. Gambier », Pays d’Auge,
« En pays livarotain. Notre région au moment de la révolution », Eveil de Lisieux, 21 décembre 1972
« A l’occasion du Bicentenaire, une plaquette sur Livarot (M. Raphaël Dion) », Ouest-France, 27 décembre 1972
« L’incendie des grandes Cidreries du Calvados », Eveil de Lisieux, 23 août 1973
« Livarot aujourd’hui… et demain ? », Ouest-France, 26 mars 1974
« Quand les excursions en train reviennent à l’honneur », Le Pays d’Auge, 17 mai 1974
« Le petit train désuet a obtenu un réel succès… Un voyage jusqu’à Dieppe, pour un millier de jeunes élèves ornais et augerons », Ouest-France, 28 juin 1974
« Les origines du nom de Livarot », Eveil de Lisieux, 21 septembre 1983
« En pays livarotain: après l’incendie de 1730 « , Eveil de Lisieux, 11 août 1983
« Souvenir de 1922. une catastrophe aérienne « , Eveil de Lisieux, 1 septembre 1983
« En pays livarotain – Construction d’un pont de bois sur la rivière de Vie en 1719 « , Eveil de Lisieux, 1er septembre 1985
« En pays livarotain – Lettre de Bertrand Duguesclin « , Eveil de Lisieux, 8 septembre 1983
« La chicane », Eveil de Lisieux, (Arrêt du 19 février 1507, Arrêt du 2 avril 1511, Arrêt du 22 mai 1537 concernant les familles de Ferrières, d’Arces et Lahaye de la Pipardière)
« La Pipardière à Livarot « : Musée du fromage cherche finances ! « , Le Pays d’Auge, 2 septembre 1983
« Un éco-musée à la Pipardière », Eveil de Lisieux, 8 septembre 1983
« Les commerçants et le Maire se concertent _ D’accord pour transformer la fête en Foire aux fromages le 6 août. _ Stationnement: des propositions concrètes « , Eveil de Lisieux, 14 janvier 1988
« Est-ce si difficile de trouver 3.000m2 ? Notre article de vendredi dernier, consacré à la recherche de locaux industriels dans la région de Lisieux, trouve ici un prolongement: une usine de Livarot est en partie libre à la location « , Le Pays d’Auge, 29 juillet 1988
« Livarot – Foire aux Fromages: un succès prometteur. Le temps a souri aux organisateurs de cette première Foire aux Fromages. Samedi, un soleil éclatant a présidé à l’ouverture « , Le Pays d’Auge, 9 août 1988
« Le fromage coule… Le conservatoire ferme Saint-Pierre-sur-Dives et Livarot pour l’hiver « , Ouest-France, 26 janvier 1989

Isabelle ANDRE, « Conservatoire des techniques fromagères. Un trou de 800.000 francs ? « , Eveil de Lisieux, 26 janvier 1989

« Conservatoire du fromage. Le Dr Lacagne: ‘Je ne veux rien verser' », Ouest-France, 25 avril 1989

ANDRE Isabelle, « Conservatoire des techniques fromagères. Le Dr Lacagne préconise sa fermeture pure et simple…  » Le trou de 8000.000 francs dans le budget du conservatoire est surtout l’affaire de M. Froc et de la ville de Saint-Pierre-sur-Dives », Le Dr Lacagne, vice-président de l’association se dégage de toute responsabilité dans la « gestion défectueuse du conservateur ». Il préconise le fermeture pure et simple de l’établissement ou sa reprise par la ville de Saint-Pierre « , Eveil de Lisieux, 27 avril 1989

« Pour commémorer la Révolution, une plaquette cantonale est née », Eveil de Lisieux, 23 novembre 1989
« Conseil municipal. Le budget supplémentaire adopté à l’unanimité… « Le Tourisme à Livarot devra être revu en fonction de la machine à vapeur et de la déviation pour les poids lourds » enchaîne le Maire qui insiste sur la nécessité de conserver dans Livarot le passage des touristes. Il faudra pour cela valoriser le patrimoine de la commune et donner envie aux visiteurs de s’y arrêter quelques instants. Affaire à suivre… », Eveil de Lisieux, 30 novembre 1989.
« La Pipardière change de propriétaire (M. Wertheimer) », Pays d’Auge, 26 décembre 1989
« A l’occasion du Bicentenaire. Une plaquette sur Livarot », Ouest-France, 27 décembre 1989
« Le manoir de la Pipardière: il doit rester à Livarot. L’industriel qui vient de l’acheter menace de le démonter et de le reconstruire ailleurs. Le maire estime que ce monument fait partie du patrimoine livarotais et veut sensibiliser l’opinion publique pour le conserver », PAJ, 29 décembre 1989

(DION Raphaël), 1789-1989. Le canton de Livarot. Ses maires depuis la Révolution, ses élus en 1989, GDS France, 1989

« Le déplacement du monument aux morts. Spectaculaire et réussi », Ouest-France, 8 janvier 1990

DROUET Jean, « Le Livarot à trois cents ans… il est à point », Ouest-France, 27 mars 1990

ANDRE Isabelle, « La machine à vapeur sifflera bientôt. La ville de Livarot possède l’un des rares témoins d’une époque révolue: une machine à vapeur qui permettait de produire l’énergie et de faire tourner l’usine Leroy. Délaissée depuis plus de vingt ans au profit de l’électricité produite en centrale, elle sera bientôt visible par le public et sera une attraction supplémentaire pour les touristes… », Eveil de Lisieux, 12 juillet 1990
intéressantes indications sur l’histoire de cette machine, les Fournet, Georges Leroy, mécanicien de Lisieux…

Isabelle ANDRE, « La machine à vapeur sifflera bientôt », Eveil de Lisieux du 12 juillet 1990.

« Manoir de la Pipardière: un conflit s’engage… Entre son nouveau propriétaire qui souhaite le ‘ transplanter ‘ et le maire de Livarot qui veut le conserver au pays. Le ministre de la Culture examine le dossier… », PAJ, 27 juillet 1990
« Le 9 juillet: la réponse de Jack Lang – Le 9 juillet dernier, le ministre de la Culture a adressé la lettre suivante au maire de Livarot: « Vous avez bien voulu appeler mon attention sur le projet de transplantation de manoir de la Pipardière classé monument historique. C’est avec un grand intérêt que j’ai pris connaissance de votre correspondance et j’ai immédiatement donné des instructions que cette requête soit examinée avec la plus grande attention.
« Je ne manquerai pas de vous communiquer dans les plus brefs délais la suite susceptible de lui être réservée ».
« La réponse de la direction régionale des affaires culturelles: « Le 3 juillet, le Directeur Régional des Affaires Culturelles répond en ces termes au maire de Livarot: « Vous avez bien voulu m’adresser un double de votre correspondance destinée à M. le Ministre de la Culture et de la Communication des Grands Travaux et du bicentenaire et relative au manoir de la Pipardière.
« Contrairement à ce que vous redoutiez, vous serez formellement consulté sur cette affaire puisque, en effet, l’acquéreur du manoir vient de nous adresser une demande pour l’éventuelle transplantation de ce monument.
« Comme il est de règle, M. Jean-Louis Martinot-Lagarde, Conservateur régional des Monuments historiques constitue un dossier qui comprendra les avis de:
_ M. l’Architecte en chef des monuments historiques;
_ M. l’Architecte des bâtiments de France
_ M. et Mme les Inspecteurs généraux des Monuments historiques
_ Les Associations locales de défense du patrimoine
« Cette procédure de consultation est actuellement en cours, et bien entendu, nous intègrerons dans le dossier la lettre que vous avez adressée à M. le Ministre et que nous considérons comme un avis circonstancié. »Nous ne manquerons pas de vous tenir informé du déroulement de cette consultation ».

« Un projet d’exposition permanente sur le livarot. La question a été posée lors du dernier conseil municipal. Elle ferait suite à l’exposition mise en place cet été et qui a obtenu un succès très encourageant », Le Pays d’Auge, 27 novembre 1990

ANDRE Isabelle, « Quel avenir pour le manoir de la Pipardière. Un musée permanent pour le livarot. Le sort du manoir de la Pipardière a longuement occupé les débats, lundi soir lors de la réunion du conseil municipal. On a également parlé d’une exposition permanente sur le fromage de livarot et adopté le budget supplémentaire… », Eveil de Lisieux, 29 novembre 1990

« Un vœu pour le manoir de la Pipardière. La majorité des élus souhaite que le manoir reste sur le territoire de la commune, tout en regrettant de ne pouvoir engager les dépenses qui s’imposent. Finalement le conseil s’accorde pour émettre le vœu « que la restauration de la Pipardière ne soit pas soumise à un démontage », Le Pays d’Auge, 30 novembre 1990

ANDRE Isabelle, « Conseil municipal. Le budget supplémentaire adopté à l’unanimité. Le fait est assez rare à Livarot pour mériter d’être souligné, tous les conseillers municipaux ont approuvé le budget supplémentaire présenté lundi soir. Ils ont également pris quelques décisions et fait un tour de table pour connaître les travaux réalisés par les différentes commissions… – Une nouvelle entreprise crée trois emplois – Fête de Livarot: des chars dans la tradition – Logement: la ville transmet toutes les demandes », Eveil de Lisieux, 30 novembre 1990

« Eglise Saint-Ouen. L’orgue classé monument historique », L’Eveil de Lisieux, 13 décembre 1990.

« Contrat cantonal. Pour aider le monde rural », Eveil de Lisieux, 20 décembre 1990

Isabelle ANDRE, « Conseil municipal. Un transfert d’entreprise et un projet… secret. Le conseil municipal s’est réuni vendredi soir pour décider de vendre une parcelle de terrain industriel à une entreprise livarotaise. Il a été question également de l’implantation d’une nouvelle entreprise, mais top secret, on en saura davantage plus tard… « , Eveil de Lisieux, 20 décembre 1990

« Développer et aménager le Sud pays d’Auge (Association pour le Développement et l’Aménagement du Sud Pays d’Auge) », Le Pays d’Auge, 22 mars 1991

PERRETTE J., « Contrats cantonaux: Les cinq du sud Pays-d’Auge se regroupent (Association pour le Développement et l’Aménagement du Sud Pays d’Auge) », Eveil de Lisieux, 28 mars 1991.

« Livarot – L’union commerciale se mobilise. Les commerçants veulent sauver le centre ville. Ils ont décidé de réaliser un sondage pour connaître les suggestions et prendre ensuite les mesures qui s’imposent », Le Pays d’Auge, 26 avril 1991

« Un joyau d’architecture: le manoir de la Pipardière », Le Pays d’Auge, 28 août 1991.

COTTIN Michel, Notes sur Livarot, 4 septembre 1991.
ces notes sur la conservation in-situ de Manoir de la Pipardière ont été communiquées au Dr. Lévêque puis transmises le même jour sous la forme d’une lettre ouverte au Rédacteur du journal Le Pays d’Auge. Celui-ci les publia dans l’article « Le Manoir change d’air », le 20 septembre 1991, quelques jours après le début des opérations de démontage.

(10 Septembre 1991). Lettre de M. Jack Lang autorisant le déplacement du Manoir de la Pipardière, selon « le souhait que m’a exprimé Monsieur Wertheimer… ».

« Développement et aménagement du sud Pays d’Auge. Recenser les besoins du canton. Monuments: recensement des monuments et des sites du canton susceptibles d’être illuminés (comme dans le Bessin).- Circuits et routes touristiques (route du cidre, du fromage)…réflexion sur ce qu’il y a à voir et ce qui pourrait mieux répondre aux souhaits des touristes… – Friches: il est demandé aux maires d’établir une carte des terres en friches ou susceptibles de le devenir… », Eveil de Lisieux, 19 septembre 1991

ANDRE Isabelle, « Puzzle. Le manoir de la Pipardière, à Livarot. C’est désormais officiel: Jack Lang autorise le déménagement du manoir de la Pipardière. Cette vieille bâtisse livarotaise, classée monument historique, sera démontée pièce par pièce. Ce puzzle géant sera reconstitué à Tourgéville. Mais une fois restaurée et reconstruite, la Pipardière sera-t-elle toujours la même ? », Eveil de Lisieux, 19 septembre 1991
photographies en cours de démontage.

« Le Manoir change d’air ! Son nouveau propriétaire veut le transporter de Livarot à Beaumont-en-Auge, en dépit de l’opposition des élus livarotais… Mais Jack Lang, Ministre de la Culture, donne le feu vert !…. A propos du Manoir, l’avis de M. Desblés. L’avis du Dr Lacagne. », PAJ, 20 septembre 1991.

« Manoir de la Pipardière. Déplacé morceaux par morceaux », Ouest-France, 21 et 22 septembre 1991, ill.

« Exposition avant musée. Livarot se conjugue au passé », Eveil de Lisieux, 26 décembre 1991

« (Livarot) Rétrospective. Souvenirs, souvenirs… Rétrospective, suite et fin. Souvenons-nous des événements du second trimestre 1991 avant de tourner la page. Et que 1992 soit bonne pour tout le monde !… Malgré quelques timides protestations, le Manoir de la Pipardière est démonté et quittera Livarot », Eveil de Lisieux, Jeudi 9 janvier 1992, ill.

« Métier passion. L’artiste du fer crée son musée. Dans la famille Alexandre, on est ferronnier de père en fils. Pierre Alexandre est la troisième génération et travaille le fer avec talent. Après avoir été artisan pendant trente, il est devenu artiste. Aujourd’hui, il restaure l’ancienne fromagerie Bisson de Livarot pour y aménager un musée de l’art du fer. Histoire d’une passion », Eveil de Lisieux, 16 janvier 1992
enseigne, fumisterie, Basilique de Lisieux

« Avec l’ADASPA, M. Halley veut favoriser l’environnement et le patrimoine », Le Pays d’Auge, 25 février 1994

« Livarot. Un entretien avec le maire: Je suis un homme de dialogue », Le Pays d’Auge, 27 mai 1994
« J’ai tenté de faire de notre ville un lieu propre et agréable… effacement des réseaux. Les autres points positifs:… faire vivre le château de l’Isle et réaliser dans celui-ci des travaux sur les années 94, 95 et 96 subventionnés à 80% par le Conseil Général (ADASPA); avoir démoli les bâtiments des anciens Ets. Leroy devenus propriété de la ville en 1988; avoir lancé un programme de 22 logements dur le terrain Leroy… Avoir offert aux locataires des Rues Chasles et Paul Banaston la possibilité de rester dans leurs logements. Que regrettez-vous ? « Le report des travaux concernant la déviation qui ne pourront commencer qu’à la fin de cette année.
« Vous avez dit-on, des colères napoléoniennes. Vous supportez mal la contradiction. Est-ce exact ?…. « Même si cela peut parfois paraître paradoxal, ma dominante est bien connue, je suis un homme de dialogue, ouvert à tous et ne suis absolument pas contre les idées de chacun et tiens compte des avis proposés. Tous les Livarotais quels qu’ils soient, peuvent me rencontrer quand ils le désirent ».

« Sur le site ex-Leroy: Patrimoine contre logement. Les Bâtiments de France ont refusé de revenir sur le classement des anciens établissements Leroy, que lui soumettait Pierre Tréhet, maire. Cette décision aurait pour conséquence d’empêcher la poursuite de la deuxième tranche des logements HLM sur ce site, les risques d’effondrement de la cheminée de l’usine étant trop importants. Pierre Tréhet se refuse à engager des millions dans la rénovation de ces bâtiments et s’adressera directement au ministre de tutelle pour obtenir leur déclassement… », Eveil de Lisieux, 29 septembre 1994.

« Déclassement du site ex-Leroy. L’opposition des Bâtiments de France. Dans notre édition précédente, nous rendions compte du souhait de Pierre Tréhet, maire, d’obtenir le déclassement des bâtiments de l’ancienne usine Leroy qui menace de s’effondrer. L’architecte des Bâtiments de France justifie le refus de revenir sur ce classement au nom de la protection du patrimoine livarotais. Selon l’architecte, des solutions existent pour rendre possible la coexistence des HLM et du patrimoine… », Eveil de Lisieux, 6 octobre 1994, ill.

« Livarot. Le présent, le bilan et l’avenir. Robert Halley confiant en l’avenir. M. Robert Halley, le Conseiller Général du canton de Livarot a bien voulu comme tous les ans, répondre aux questions que nos lecteurs aimeraient lui poser… Quel est votre rôle au sein de l’Assemblée Départementale ? Est-ce très absorbant ? Vous tenez une permanence mensuelle, combien y recevez-vous de personnes en moyenne ? Y-a-t-il des demandeurs d’emplois ? A quel avenir travaillez-vous ? En attendant quel est votre bilan en tant que Conseiller Général ? », Le Pays d’Auge, 1er novembre 1994.

« Pierre Tréhet et les municipales. Je suis prêt et serein. Comme l’an dernier à la même époque, nous avons interrogé le maire de Livarot, Pierre Tréhet, sur les problèmes et les espoirs en cette rentrée. Il n’a pas éludé nos questions. Il a répondu sans détour. Il parle bien sûr des prochaines échéances municipales, mais avant il fait un large tour d’horizon des dossiers livarotais », Le Pays d’Auge, 1er novembre 1994

« Cheminée de l’ex-usine Leroy: tombera, tombera pas ? Réunion sur le site avec la sous-préfecture », Eveil de Lisieux, 3 novembre 1994
opposition du maire avec l’architecte ABF. La Rocade menacée ?

« Livarot. Le maire en conflit avec l’architecte des Bâtiments de France. L’encombrante cheminée du quartier Leroy », Ouest-France, 4 novembre 1994.
« Le maire, Pierre Tréhet, est en conflit ouvert avec l’architecte des Bâtiments de France. « Je lui ai écrit pour que seule la cheminée soit déclassée, tout en conservant la fameuse machine à vapeur. L’architecte n’est pas d’accord puisque son rôle est de classer et non de déclasser… « . Le problème n’est pas financier. Réfection ou démolition, il en coûtera 80.000.00 F. Le premier magistrat de la ville souhaite que la cheminée soit abattue, afin que la deuxième tranche de dix logements ne soit pas amputée. Et lui envisage de demander l’arbitrage des ministres de la Culture et de l’Environnement ».

« Livarot. Budget supplémentaire et résidence Leroy. L’ombre de la cheminée au conseil municipal », Ouest-France, 9 novembre 1994
… à l’unanimité, le conseil se prononce pour la démolition de la cheminée… La Commission du Conseil général a accepté la candidature de Livarot pour le « Contrat de petite ville régionale ».

MESNILDREY Richard, « Prise de bec au Conseil Municipal mardi soir: Unanimité pour la démolition de la cheminée Leroy, opposition sur la conduite des affaires communales », Eveil de Lisieux, 10 novembre 1994.
« le prix de sa démolition était égal à celui de sa rénovation… M. Fanton qui soutient la cause du maire dans ce domaine… Pierre Tréhet a souligné une fois encore qu’il se refuserait en tant que maire à engager des millions dans la rénovation de cette ancienne usine, la commune ayant en projet d’autre chantiers d’urbanisme plus importants. « J’irai jusqu’au bout concernant ce dossier. Je l’ai fait savoir au Ministre !. »

« Très menacée mais pas encore abattue. La cheminée classée en… péril imminent », Ouest-France, 23 novembre 1994.

« Réunion des parties prenantes sur l’avenir du site ex-Leroy. Procédure de démolition en cours », Eveil de Lisieux, 24 novembre 1994
Le sous-préfet demande que les différentes procédures de permis de démolir concernant cet édifice, soient étudiées et transmises au maire. Les avis des différents services seront émis et transmis au ministre qui statuera.
« Jean-Michel Pérignon… déclare qu’il donnera son avis si on lui demande: « J’ai dit les choses très clairement. Je ne suis pas là pour penser à la démolition, ma mission est de conserver les édifices. Si le propriétaire fait la demande de démolir, c’est son droit. Le dossier sera instruit normalement. A partir du moment où la décision appartient au ministre, je n’ai pas à m’engager sur une telle décision dont je ne connais pas encore le sens ».

CHANGEMENT DE LOGIQUE
Selon l’architecte des Bâtiments de France, la conservation du patrimoine, en l’espèce, ne va pas à l’encontre des projets d’urbanisme auxquels il avait donné son accord….

Depuis 1988 estime Jean-Michel Pérignon, « nous étions dans une logique de restauration avec un projet de musée tout à fait intéressant au point de vue pédagogique, raison pour laquelle on a réalisé des travaux au local de la machine à vapeur. Puis on est sorti tout d’un coup de cette logique pour des raisons que je ne connais pas ».

ARRETE DE MISE EN PERIL
Un arrêté de mise en péril tel que l’envisage le maire ne résout rien selon Jean-Michel Pérignon: « Si un arrêté de ce type est pris, il oblige la commune à faire cesser le péril. Il y a alors deux moyens: soit on restaure la cheminée ou on décide de l’abattre ! Dans ce cas, il faut une autorisation puisqu’il s’agit d’un édifice classé. Et on revient au point de départ… ! Pour moi ce n’est pas la meilleure procédure. La sous-préfecture a proposé d’examiner les procédures les meilleures pour que le maire puisse choisir en connaissance de cause. Pour le moment le maire n’a rien demandé dans la forme légale. Or il faut passer par une forme légale de traitement des dossiers ».
« La demande de démolition devra donc être déposée par la mairie et sera étudiée par les différents services compétents. D’ici là, un arrêté de mise en péril aurait pour conséquence de délimiter une « zone interdite » dans un rayon de 32 m. autour de la cheminée, périmètre égal à la hauteur de celle-ci.
Logiquement, la construction des trois logements HLM prévue au pied de la cheminée est bloquée. Une situation qui n’est pas différente de celle qui prévaut actuellement puisque M. Bousquet, architecte des HLM refuse de poursuivre le chantier, comme il l’a fait savoir depuis longtemps, étant donné le risque d’effondrement de la cheminée.
Un autre argument de poids qui fut évoqué par Pierre Tréhet tient dans la menace que représente à l’ouest, ladite cheminée, vis à vis de la future déviation. Un argument qui dépasse donc l’intérêt purement local… »

« Très menacée mais pas encore abattue. La cheminée classée en… péril imminent », Ouest-France, 23 novembre 1994

réunion avec Pérignon, Pierre Tréhet: « Fort de la décision unanime du conseil municipal de voir l’édifice abattu, Pierre Tréhet a argumenté ce choix. L’architecte des bâtiments de France est resté sur sa position… Rien n’est donc réglé pour le moment.

« Réunion des parties prenantes sur l’avenir du site ex-Leroy. Procédure de démolition en cours », Eveil de Lisieux, 24 novembre 1994
Le sous-préfet demande que les différentes procédures de permis de démolir concernant cet édifice, soient étudiées et transmises au maire. Les avis des différents services seront émis et transmis au ministre qui statuera.

« Jean-Michel Pérignon… déclare qu’il donnera son avis si on lui demande: « J’ai dit les choses très clairement. Je ne suis pas là pour penser à la démolition, ma mission est de conserver les édifices. Si le propriétaire fait la demande de démolir, c’est son droit. Le dossier sera instruit normalement. A partir du moment où la décision appartient au ministre, je n’ai pas à m’engager sur une telle décision dont je ne connais pas encore le sens ».

selon Jean-Michel Pérignon: « Si un arrêté de ce type est pris, il oblige la commune à faire cesser le péril. Il y a alors deux moyens: soit on restaure la cheminée ou on décide de l’abattre ! Dans ce cas, il faut une autorisation puisqu’il s’agit d’un édifice classé. Et on revient au point de départ… ! Pour moi ce n’est pas la meilleure procédure. La sous-préfecture a proposé d’examiner les procédures les meilleures pour que le maire puisse choisir en connaissance de cause. Pour le moment le maire n’a rien demandé dans la forme légale. Or il faut passer par une forme légale de traitement des dossiers ».

La demande de démolition devra donc être déposée par la mairie et sera étudiée par les différents services compétents. D’ici là, un arrêté de mise en péril aurait pour conséquence de délimiter une « zone interdite » dans un rayon de 32 m. autour de la cheminée, périmètre égal à la hauteur de celle-ci.

Logiquement, la construction des trois logements HLM prévue au pied de la cheminée est bloquée. Une situation qui n’est pas différente de celle qui prévaut actuellement puisque M. Bousquet, architecte des HLM refuse de poursuivre le chantier, comme il l’a fait savoir depuis longtemps, étant donné le risque d’effondrement de la cheminée.

Un autre argument de poids qui fut évoqué par Pierre Tréhet tient dans la menace que représente à l’ouest, ladite cheminée, vis à vis de la future déviation. Un argument qui dépasse donc l’intérêt purement local…

LIVAROT. – Sur le bord de la Vie, emplacement d’un ancien château féodal entouré de fossés (7). A noter en outre: Le Vallot (Vallum),La ferme des Vallots , La ferme du Parc(
Ferault-La rue, Monoagr. de Livarot, s. d. (vers 1885), mss. Archives du Calv.).