NOTES sur LES MOUTIERS-HUBERT – 14459
Répertoire Sommaire des Documents Antérieurs à 1800.
Les Moutiers -Hubert
I. Dioc . de Lisieux . Baill, d’Orbec . Maîtrise d’Argentan . Gén. et int . d’Alençon Gr. à sel de Livarot. ; él . de Lisieux ; subd .d’Orbec.
II . Distr. de Lisieux ; canton de Notre -Dame – de – Courson (Arrêté du 1 mars 1790).
III . 4° arr . communal (Arr . de Lisieux ) ; canton de Notre – Dame – de- Courson ( Loi du 28 pluviôse an VIII) ; canton de Livarot (Arrêté du 6 brumaire an X ) . Pop .: 150 hab.
(1911 ) . Sup.: 812 hect . 24 a . 20 c .
ADMon Gale – Délibérations . 22 février 1790-3 nivôse an VI (2
Enregistrement des lois et décrets . 22 février 1790-16 août 1792 ( Reg . , 137 fol . )
Lacunes de décembre 1792 au 18 frimaire an II et de l’an VIII à 1818 .
Le 2 registre (an II -an VI ) parait être surtout relatif aux affaires de la garde nationale .
État-Civil . Baptêmes , mariages et sépultures , depuis 1648 . Lacune : 1673-1691 , sépultures de 1747-1792.
Impositions . Matrices des contributions : mobilière . 1791 , an VII ( 2 p . ) ; foncière ? An VII ( Cah. )
Biens Communaux. – Renvoi en possession de la bruyère contre
divers occupants . An II (19 p . )
Divers . Seigneurie de Courson : sommier de recette des rentes seigneuriales . 1651-1662 ; -sommier des titres . XVIIe s .(Reg. , 118 fol . )
Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Moutiers-Hubert (Les), cant de Livarot. — Mostiers Hubert, 1155 (Wace, Rou). Monasteria, Monaslerium Huherit, XI° s » (pouillé de Lisieux, p. 56).
Par. de Saint-Martin, deux cures; pair, le seigneur du lieu; aujourd’hui la paroisse est réunie pour le culte à Notre-Dame-de-Courson. Chap. du prieuré de Notre-Dame-des-Houllettes, dépendant de l’abb. de Hambie. — Chapelle de Saint-Clair.
Génér. d’Alençon, élect. de Lisieux, sergent. d’Orbec. Prieuré fondé au milieu du XII° s par Guillaume Pesnel.
Ancienne baronnie ayant appartenu au XI° s » à la famille Pesnel.
Cour (La), h. – Houllettes (Les), vill. – Saint-Clair, h. – Lieu-Launay (Le), h. – Morins (Les), h. – Val-Raquet (Le), h. – Buisson-Painel (Forêt du), séparée des Moutiers-Hubert par la Touque.
1 – BIBLIOGRAPHIE.
2 – PIECES JUSTIFICATIVES.
3 – ARCHIVES SHL.
1 – BIBLIOGRAPHIE:
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III, page 740.
CYPRIEN Philippe : Ancienne et nouvelle église des Moutiers-Hubert – Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2003
CYPRIEN Philippe : Les Paynel seigneurs des Moutiers-Hubert. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°12, décembre 2004.
CYPRIEN Philippe : Eloge au poète disparu. (Raoul Le Front) Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2005
DETERVILLE Philippe : Moutiers-Hubert, Manoir de Chiffretot, PGMPA, pp. 78-79; manoir élargi, tourelle octogonale d’angle à 3 niveaux de pan de bois sur soubassement de pierre, cheminées sur pignons
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 1117.
Henri de FRONDEVILLE.- La Vicomté d’Orbec pendant l’occupation anglaise (1417-1449) – Compte de Jean Le Muet, vicomte d’Orbec, pour la Saint-Michel 1444. Préface de M. le Chanoine Simon in Etudes lexoviennes, t. IV, 1936, Gr. in-8°, XIV-328 p., carte.
Henri de FRONDEVILLE.-« Le Comté de Beaumont-le-Roger apanage de Robert d’Artois(1310-1331) », BSAN, t. XLV, 1937 (1938), pp. 41-136, carte; et t.à p. : Caen, 1938, 99 p. et carte h.t.
BSAN
Henri de FRONDEVILLE, Recherches sur la vicomté d’Orbec au XIVe siècle, Bernay, Claudin et Bull.Soc. Hist. d’Orbec, II, 1938, p. 8, 13, 14.
Auguste GUILMETH, Bourg de Livarot, s.l. s.d., in-8°, 72 p. (8 cahiers de 8 p. et 2 cah. de 4 p.)
= M.C. E.D. Br. 1170 – pp. 60-72 : Canton de Livarot
Jean LE MELLETIER, De la Manche vers l’Angleterre au temps de la Conquête, Saint-Lô, Office Départemental d’Action Culturelle de la Manche, 1989, in-8°, 157 p.
Paynel, Pesnel, du Hommet, Roncheville, du Hommet, Percy, Meurdrac, Moutiers-Hubert, Tesson, Taisson, du Tilleul,
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 169.
Yves NEDELEC, « Le Manoir de Courson « , Société d’archéologie et d’histoire de la Manche- Mélanges multigraphiés, 14e série, 1985, pp.,39-40
Michel NORTIER, Contribution à l’étude de la population en Normandie au bas moyen âge (XIVe-XVIe siècles). Répertoire périodique de documentation normande, N° 14; « , Cahiers Léopold Delisle, XXXIX, 1990, pp. 1-127 Moutiers-Hubert, 530.
PAUMIER Henri : Pour l’histoire du papier. Les moulins des papetiers du Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°82, juin 2003.
PERROTE J., Notice historique et statistique sur la commune des Moutiers-Hubert, s.l.s.d., multig., 33 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 3325
VEUCLIN, « Glane de Notes historiques – (18 janvier 1718 – Léonor Deshays, chever, sgr et châtelain de Forval, baron des Moutiers-Hubert…) N° 17, 1er décembre 1892, p. 76
Henri VUAGNEUX, A travers le Pays d’Auge, Paris, Dentu, 1889, In-8°, 243 p.
HIPPEAU, Gouvernement de Normandie, VIII, pp. 260-263
Orderic Vital: éd. GUIZOT, Livre XIII, t. IV, p. 475 sur le château, cf. BM, II, p. 247
Léopold DELISLE, Catalogue des actes de Philippe-Auguste, n° 887
Revue Le Pays d’Auge:
Henri Pellerin L’église de Moutiers-Hubert 1955 12-déc
Henri Pellerin L’église de Moutiers-Hubert 1956 03-mars
Philippe Déterville Promenades dans les vergers du Pays d’Auge 2. Les Moutiers-Hubert 1986 06-juin
Jean Levêque Les Moutiers-Hubert dans la Bataille de Normandie 2014 03-mai-juin.
Bulletin Société historique de Lisieux n° 96 – Deuxième semestre 2023: Bois Georgelier et l’attaque de sa compagnie d’arquebusiers à cheval aux Moutiers-Hubert en juin 1585 – Jean-Michel Lafont.
2 – PIECES JUSTIFICATIVES :
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes de M. Charles Vasseur.
Les Moutiers-Huhert, Monasterium Huberci.
Le nom de cette paroisse indique une origine monastique; et peut-être faut-il regarder comme le continuateur du monastère mérovingien ou carlovingien, l’humble prieuré de Notre-Dame-des-Houlettes, dépendant de l’abbaye de Hambie, qui subsistait encore à la fin du dernier siècle sur la lisière du Buisson-Pesnel, autrement forêt de Moutiers-Hubert.
Le prieur des Houlettes avait droit d’herbage pour douze vaches et un taureau, dans la forêt.
L’église paroissiale, sous l’invocation de saint Martin, remonte à la période romane pour tout le gros oeuvre. Au sud comme au nord, au choeur comme à la nef, on constate parfaitement les caractères de cette époque: appareil en feuilles de fougère, contreforts plats. Toutefois, aucune des ouvertures ne date de la construction primitive. La fenêtre du chevet est à lancette. Les fenêtres latérales du choeur sont modernes. Pour la nef, au nord, l’unique fenêtre est une baie carrée du XVI, siècle. Les ouvertures pratiquées dans le mur du sud sont ogivales flamboyantes. Les contreforts ont été ajoutés en même temps. La partie supérieure du portail, à l’ouest, est revêtue d’essente. La base seule est en pierre, et tous les caractères accusent le XVI, siècle. Le clocher est assis à l’extrémité orientale de la nef. Il doit dater du XVe ou XVIe siècle. On le voit, cette église est petite et fort ordinaire à l’extérieur; mais l’intérieur présente un grand intérêt. Elle est la seule que nous connaissions jusqu’à présent dans l’arrondissement de Lisieux, où l’on trouve des vestiges bien conservés de peintures murales anciennes.
Ces peintures occupent le tympan qui surmonte l’arc triomphal et représentent le Christ sortant triomphant du tombeau, la tête entourée du nimbe crucifère et la main droite bénissant, tandis que la gauche soutient la croix de Résurrection. Cette peinture a du style. Malheureusement elle est, en grande partie, masquée par les dais des deux petits autels.
Ces dais, eux-mêmes, méritent l’attention. Avec celui qui ombrage le crucifix, ils forment un ensemble bien entendu et qu’on rencontre rarement. Leur exécution ne remonte qu’au XVIe siècle.
Chacun de ces baldaquins offre la forme d’un quart de cercle, terminé par une petite galerie flamboyante évidée à jour, reliée par de petits pinacles que supportent des têtes d’anges. Il s’appuie sur un lambris qui forme retable. Cette surface curviligne a été couverte de peintures. L’autel du sud n’en laisse plus voir que des vestiges inappréciables. Le sujet en était sans doute tiré de la Vie de saint Martin, patron de l’église, auquel il devait être consacré selon l’usage.
L’autel du nord est encore assez bien conservé. Il représente le couronnement de la Vierge. Les franges des vêtements des trois personnages (le Christ, Marie et le Père-Éternel) sont chargées d’inscriptions tirées de l’Écriture et en rapport avec le sujet. Le dais qui abrite le crucifix, la Vierge et saint Jean, au-dessus de l’arc triomphal, est garni des instruments de la Passion et de quelques scènes corrélatives ; mais la conservation laisse beaucoup à désirer.
Je n’ai pas la prétention de donner une idée suffisante de l’effet et de la valeur de cette décoration par la description qui précède: il faudrait des dessins à une assez grande échelle. Alors, on pourrait se convaincre que les décorations adoptées par nos ancêtres parlaient plus à l’esprit et à l’imagination que les misérables pastiches dont on est si engoué aujourd’hui.
L’église de Moutiers-Hubert n’a plus de desservant. C’est certainement à cette circonstance qu’on doit la conservation des précieux objets d’art qu’elle renferme.
La table primitive de l’autel de la Vierge subsiste encore, emprisonnée sous la charpente de l’autel moderne. C’est un cube de pierre, autour duquel court une riche garniture de feuilles frisées. On y constate aussi des traces de peinture à la cire. Tous les caractères sont ceux du XVIe siècle.
Le maître-autel du choeur porte la date de 1668, et il a tous les caractères des hauts-retables de cette époque, sans être un travail hors ligne. Les sièges du choeur sont anciens, c’est-à-dire du XVIe siècle. Ce sont des bancs à panneaux plissés ou à balustres, avec un simple fauteuil de bois pour le célébrant; point de stalles. On peut voir là encore un modèle pour disposer liturgiquement un choeur d’église rurale; mais il pourrait se faire que les curés actuels n’y trouvassent pas assez d’effet.
On doit signaler encore, dans une des fenêtres flamboyantes du sud, quelques fragments de vitraux : une Crucifixion et un Agnus Dei; et dans le choeur une statue gothique de saint Agapit, vulgairement saint Accroupi, objet d’un pèlerinage encore suivi.
La cure était divisée en deux portions, à la nomination du roi. Elle dépendait du doyenné de Livarot. Au civil, la paroisse était comprise dans l’élection de Lisieux, sergenterie d’Orbec, et comptait 61 feux, ou 300 habitants. Ce nombre est réduit aujourd’hui à 101.
Faits historiques.
Château. — Cette commune, dit M. de Neuville, aujourd’hui peu importante, l’a été beaucoup plus au moyen-âge. Elle était alors le siège d’une importante baronnie ; il s’y trouvait aussi un bourg et un tabellionage royal.
La baronnie de Moutiers-Hubert appartenait, au XIe siècle, à la puissante famille Paynel, qui possédait dans le Cotentin les baronnies de Hambye, Moyen, Bréhal, la Haye-Paynel et autres. La terre de Moutiers-Hubert paraît avoir été son berceau, et son nom s’est conservé dans celui du Buisson-Paynel, sous lequel on connaît la forêt qui couvre une partie considérable du territoire de cette commune. Guillaume Paynel était contemporain de Guillaume-le-Conquérant: il fut l’auteur de deux branches dont l’une, fixée en Cotentin, subsista avec honneur jusqu’à la fin du XVe siècle; l’autre, que l’on croit l’aînée, eut, avec la baronnie de Moutiers-Hubert, de vastes domaines en Angleterre, où elle fonda les prieurés de Dundley et de Tickford et donna son nom à la ville de Newport-Paynell.
En 1136, le seigneur de Moutiers-Hubert, ayant suivi le parti du roi Étienne, fut assiégé dans ce château par l’armée de Geoffroy, comte d’Anjou, qui s’empara de la place et mit à rançon le baron vaincu et trente chevaliers, compagnons de son infortune. Un de ses successeurs, ayant embrassé la cause de Jean-sans-Terre, fut encore plus malheureux : il vit confisquer par le roi Philippe-Auguste sa baronnie de Moutiers-Hubert qui, réunie au domaine royal, n’a pas cessé d’en faire partie jusqu’à la Révolution. La branche aînée des Paynel, définitivement fixée en Angleterre, s’y est éteinte au commencement du XIVe siècle.
L’emplacement de l’ancien château-fort des Paynel est encore reconnaissable. Un monticule, de forme circulaire, situé sur le bord de la Touque et élevé de 3 mètres environ au-dessus du sol voisin, en dessine l’enceinte; mais il n’y reste aucune trace de maçonnerie ni de fossés. Cette vieille motte est aujourd’hui vouée à la destruction, les terres qui la composent ayant été jugées utiles à des remblais voisins, et dans peu d’années on cherchera en vain le lieu où s’élevait cette antique forteresse.
Sur le territoire de Moutiers-Hubert se voyait encore, il y a peu d’années, le manoir des Maignans, un des plus intéressants du voisinage : il a été démoli il y a environ vingt ans.
Philippot Hardy possédait ce fief en 1469. Il a appartenu depuis à la famille Georges, puis à celle de Malart au XVIIe siècle.
Le manoir de Launay-Chiffretot subsiste encore, c’est une construction en bois à laquelle une tourelle ronde donne un aspect pittoresque; elle est d’ailleurs peu ancienne : cette terre a appartenu, pendant les XVIIe et XVIIIe siècles à une branche de la famille Deshayes. Jean-Baptiste Deshayes, sieur de Launay, fit preuve de noblesse à Moutiers-Hubert dans la recherche de 1666.
La paroisse de Moutiers-Hubert possédait autrefois, sur son territoire, le prieuré de Notre-Dame-des-Houlettes, dépendance de l’abbaye de Hambye , et comme elle fondé par un Paynel. Ce prieuré occupait l’extrémité solitaire d’un petit vallon qu entoure la forêt ; aucun lieu ne pouvait offrir un séjour plus retiré et plus digne d’être la demeure d’un ermite.
La chapelle des Houlettes a été détruite, de même que le prieuré, pendant la Révolution ; mais le sol qu’elle occupait est encore l’objet de la vénération du peuple des campagnes voisines.
Il a existé aussi, dans la paroisse de Moutiers-Hubert, une chapelle dite de ST-Clair, dont les anciens pouillés du diocèse de Lisieux ne font d’ailleurs aucune mention.
La seigneurie de St-Ouen, ancienne dépendance de la baronnie des Moustiers-Hubert, fut confisquée comme elle sur un seigneur anglo-normand, du parti de Jean-Sans-Terre, et réunie au domaine royal.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
118. – Le 21 mars 1693, furent ordonnés sous-diacres : Thomas Bellière, acolyte des Moutiers-Hubert. Le 6 avril 1694, Me Thomas Bellières, sous-diacre des Moutiers-Hubert est autorisé à recevoir le diaconat des mains du seigr évêque d’Evreux. Ordonnés diacres le 10 avril 1694. Le 18 décembre 1694, Me Thomas Bellière, diacre des Moutiers-Hubert, rite dimissus, reçoit la prêtrise à Séez.
178. – Le 31 mai 1693, la nomination à la chapelle Ste Marie ou chapelle Ste Marguerite-des-Houlettes, en la parr, des Moutiers-Hubert, doyenné de Livarot, appartenant au roy à cause de sa baronnie des Moutiers-Hubert, Sa Majesté nomme à lad. chapelle, vacante par la démission pure et simple de M Nicolas de Mailloc, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Thomas Baudouin, pbre de la parr, de La Lande. Donné au Quesnoy. Le 15 sept. 1693, le seigr évêque donne aud. sr Baudouin la collation dud. bénéfice. Le 16 oct. 1693, le sr Baudouin, en conséquence de la nomination « qui faicte a esté de sa personne par le roy nostre souverain seigneur et sire», prend possession de la chapelle des Houlettes, en présence de M° Jean-Baptiste Lesage, conser et procureur du roy en l’hôtel de ville d’Orbec; M° Michel Bazire; Me Jacques Le Seigneur, sr de Préfontaine; François Gosselin, sr du lieu, demeurant au Pontalery.
35. – Le 8 juin 1694, dispense de bans pour le mariage entre Edouard-Guillaume Deshayes, Escr, sr de Launey-Gassard, fils de feu Jean-Baptiste Deshayes, Escr, sr de Launey, et de noble dame Marie Le Cornu, delà parr. des Moutiers-Hubert, d’une part, et damlle Barbe Bonnet, fille de Marquis Bonnet, Esc, sr des Bonnerets, et de noble dame Barbe de Hudebert, de la parr, de Neaufle (Neauphle), diocèse de Séez. – Le certificat de publication de bans est signé du sr Deshayes, curé des Moutiers-Hubert.
103. – Le 6 août 1689, honh. femme Elisabeth Hersent, Vve de feu Romain Leguay, de la parr. des Moutiers-Hubert, y demeurant, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Nicolas Leguay, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Ordonnés sous-diacres le 21 sep. 1697 (écrit Leguey). Ordonnés diacres le 10 avril 1700. Ordonné prêtre le 26 mars 1701.
448. -Le 20 sept. 1697, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Denis Leguey, fils de Jean et de Magdeleine , de la parr, des Moutiers-Hubert. Ordonnés sous-diacres le 18 avril 1699. Ordonnés diacres le 10 avril 1700.
786. – Le 17 août 1702, César Moulin, marchand, demeurant aux Moutiers-Hubert, constitue 150, livres de rente en faveur de son fils, Me Guillaume Moulin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir « à l’ordre sacerdotal. » Ordonné sous-diacre le 23 sept. 1702.
34. – Le 23 oct. 1703, la nomination à la cure de St-Martin-des-Moutiers-Hubert appartenant au seigr du lieu, Mesre Jean-Baptiste Deshayes, chevr, seigr de la Cauvinière, baron et patron des Moutiers-Hubert et de St Pierre-de-Courson, nomme à lad. cure des Moutiers, vacante par la mort de Me Yves Deshayes, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Louis Le Mercier, pbfë de ce diocèse. Fait et passé à la parr. St-Jacques, «en l’hostellerie de la Teste Noire, faubourg de la Porte d’Orbec, » en présence de M Charles Butengs, procureur en l’élection de Lx. Le lendemain, le seigr évêque donne aud. sr Le Mercier la collation dud. bénéfice. Le 24 oct. le sr Le Mercier prend possession de la cure des Moutiers-Hubert en présence de M Jacques Dumont, pbfë, desservant lad. parr., et autres témoins. Le 6 mai 1703, la nomination à la cure des Moutiers-Hubert, appartenant de plein droit au roy, Sa Majesté nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Yves Deshayes, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Guillaume André, pbrë du diocèse de Bayeux.
Le 24 oct. 1703, le seigr évêque donne aud. sr André la collation dud. bénéfice. Le lendemain, le sr André prend possession de la cure des Moutiers-Hubert, en présence de Me Jacques Dumont, pbré, desservant lad. parr. Me Louis Le Mercier, nommé aud. bénéfice par Mesre Jean-Baptiste Deshayes, déclare s’opposer à cette mise en possession et signifie qu’à ce sujet il élit domicile à Lx, parr. St-Germain, en la maison de Guillaume Le Mercier, marchand, bourgeois de Lx. Le sr André proteste de nullité lad. opposition.
139.-Le 5 nov. 1703,1a nomination à la chapelle de S4 Eloy, sise en la parr, des Moutiers-Hubert, appartenant au seigr évêque, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort Me Yves Deshays, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Rault, clerc du diocèse de Bayeux, demeurant à Thorigny.
Le 30 janvier 1704, Me Pierre Rault prend possession du bénéfice simple de la chapelle de St-Eloy.
362. – Le 3 juin 1704, le seig évêque donne à Me Jean Chéron, pbrë, la collation de la chapelle simple de St-Joseph, en l’église paroissiale des Moutiers-Hubert.
Le 23 oct. 1704, led. sr Chéron prend possession dud. bénéfice, en présence de noble et discrète personne, Mes6 Pierre de Liberge, pbre, curé de Moyaux ; M6 Jean Hesdiard, curé de Vanescrot ; Me Saturnin de la Londe, pbre, curé du Mesnil-Hubert ; M6 Louis Bunel, pbre,
desservant lad. parr. ; M6 Robert Leroux, maître de musique de la Cathédrale.
262. – Le 14 février 1707, la nomination à la chapelle St-Eloy, parr, des Moutiers-Hubert, appartenant au seigr évêque, Sa Grandeur nomme à ce bénéfice, vacant par la démission de Me Pierre Raoult, clerc tonsuré du diocèse de Bayeux, la personne de Mre François-Nicolas Deslandes-Caboulet, chanoine de la Cathédrale.
Le 13 mars 1707, led. sr Caboulet prend possession de la chapelle St-Eloy, en présence de Me Jacques Dumont, pbrë, vicaire des Moutiers-Hubert, et autres témoins.
Le sr Caboulet-Deslandes avait été baptisé, le 22 août 1677, dans l’église de S Aubin-sur-Auquainville.
579. – Le 17 janv. 1708, Me Nicolas Leguay, pbfë, vicaire des Moutiers-Hubert et chapelain de la chapelle de St-Michel et St-Maur du manoir de la Rivière, parr, de Bailleul, résigne purement et simplement led. bénéfice entre les mains de Mesre François Morin, Escr, sr de
Ressencourt, patron présentateur.
Le 17 avril 1708, led. sr de Ressencourt nomme à cette chapelle, ainsi vacante, la personne de Me Claude Savourey, pbrë, originaire de St-Aubin-de-Scellon.
Le 27 avril 1708, le seigr évêque donne aud. sr Savourey la collation dud. bénéfice.
Le 22 août 1708, le sr Savourey prend possession de la chapelle du manoir delà Rivière, en présence de deux domestiques et de deux tailleurs de pierre.
Les Moutiers-Hubert (Saint-Martin)
Curés. – Y. Deshays – L. Lemercier.
Vicaires. – J. Dumont – N. Leguey.
Prêtre desservant. – J. Dumont.
Clercs. – T. Bellière – N. Leguey – D. Leguey – G.Moulin.
Patron. – J.-B. Deshays de la Cauvinière – Le roi.
Seigneurs et notables. – J.-B. Deshays de Launey-Gassart – E.-G. Deshays de Launey- Gassart. – H. Deshays de Launey-Gassart.
Chapelle Sainte Marie ou Sainte Marguerite des Houlettes.- Chapelains. – N. de Mailloc -T. Baudouin.
Patron. – Le roi.
Chapelle Saint Eloy. – Chapelains. – Y. Deshays.- P. Rault – F.-N. Deslandes Caboulet.
Patron. – L’évêque de Lisieux.
309. – Le 20 mars 1710, Mre Pierre du Mesnil, vicaire général, donne à Me Christophe de la Bove, pbrë, la collation de la chapelle de St-Joseph, sise en la parr, des Moutiers-Hubert. [
335. – Le 28 avril 1712, la nomination à la chapelle de « Ste Marie ou Marguerite » des Houlettes, en la parr, des Moutiers-Hubert, appartenant au baron des Moutiers-Hubert, M Jean-Baptiste Deshays, chever, seigr de la Cauvinière, tenant du roy par engagement lad.
baronnie, nomme à cette cure, vacante par la mort de M6 Thomas Baudouin, pbrë, dernier titulaire, la personne de Mesre Léonor Deshays delà Cauvinière, chanoine en la Cathédrale, demeurant à Lx.
Le même jour, led. sr Deshays, clerc tonsuré, reçoit du seigr évêque la collation de lad. chapelle « de Ste Marguerite. »
Le 29 avril 1712, il prend possession de lad. chapelle « de Ste Marie ou Marguerite des Houlettes », en présence de Me Nicolas Leguey, pbrê de la parr . des Moutiers-Hubert, et y demeurant, et de plusieurs autres habitants du lieu
528. – Le 17 août 1713, Mesre Léonor Deshays, clerc tonsuré, pourvu de la chapelle de N.D.-des-Houlettes, située en la parr, des Moutiers-Hubert, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, remet purement et simplement lad. chapelle entre les mains de Mesre Jean-Baptiste
Deshays, chever, seigr de la Cauvinière et baron des Moutiers-Hubert, patron présentateur de lad. chapelle à cause de sad. baronnie qu’il tient du roy par engagement.
Le 9 sept. 1713, led. sr de la Cauvinière nomme à cette chapelle la personne de Mre Gilbert Hébert, pbrë, bachelier en théologie de la faculté de Paris, chanoine en la Cathédrale.
Le 10 sept. 1713, Mre de Matignon, vic. gl, donne aud. sr Hébert la collation de la chapelle « N.-D. on S16 Marguerite des Houlettes. »
Le 18 sept, le sr Hébert prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Nicolas Leguey, pbre, et de M8 Toussaint Letestut, pbfë, vicaire des Moutiers-Hubert.
76. – Le 12 oct. 1716, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste de la Vigne, Escr-, sr de Brieux, fils de feu Guillaume de la Vigne, Escr, sr des Ingres, et de feue noble dame Marie du Merle, de la parr, de Brieux, diocèse de Séez, d’une part, et noble dame Elisabeth Le Secq, vve de Jacques de Viel, Escr, fille de feu Thomas Le Secq, Escr, sr de Launey, et de feue noble dame Marguerite Marie, de la parr, des Moutiers-Hubert.
413.- Le 18 oct. 1716, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Philippe Le Front, de la parr, des Moutiers-Hubert. Ordonnés sous-diacres Le 8 avril 1719.
445. – Le 30 août 1716, Etienne Bellière et Ives Bellière, marchands, de la parr, de Moutiers-Hubert, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Thomas Bellière, acolyte, fils dud. Etienne, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Ordonnés diacres le 18 sept. 1717.
613. – Le 28 février 1719, titre clérical fait en faveur de M° Philippe Le Front, acolyte, par Nicolas Le Front, marchand de la parr, des Moutiers-Hubert.
15£. – Le 7 déc. 1722, la nomination à la cure de St-Martin des Moutiers-Hubert, 1re portion, vacante de droit, appartenant au seig du lieu, Mre Léonor Deshayes, chevr, seigr de Forval, en qualité d’engagiste de la baronnie des Moutiers-Hubert, nomme aud. bénéfice la personne de Mre Réné-François de Gautier, Escr, pbrë, curé de St-Pierre de la Chapelle-Haute-Grue. Fait à Lx, parr. St-Germain, en la maison de M. Ricquier, receveur général de Monseigr de Lx.
Le 8 déc. 1722, la nomination à la cure de St-Martin des Moutiers-
Hubert, T portion, appartenant au seigr du lieu, Mre Léonor Deshayes,
chevr, seigr de Forval, en qualité d’engagiste de la baronnie des
Moutiers-Hubert, nomme aud. bénéfice, vacant de droit, la personne de Mre Réné-François de Gautier, pbfë, curé de la Chapelle-Haute-Grue, à la charge pour led. sr curé d’obtenir du seigr évêque a un décret de réunion » des deux portions de cure dans le temps de droit.
Le 8 déc. 1722, le seigr donne aud. sr de Gautier la collation de la 1re portion des Moutiers-Hubert, et le lendemain la collation de la 2e portion, ad conservationem juris.
Le 10 déc. 1722, le sr de Gautier prend successivement possession des deux portions de la cure des Moutiers-Hubert pour la conservation de son droit, en présence de Me Philippe Delamort, pbrë, vicaire du lieu ; Me Jean Gantier, maître chirurgien de Vimoutiers, et plusieurs témoins de lad. parr, des Moutiers-Hubert.
281. – Le 20 juillet 1723, vu l’attestation du sr Le Front, vicaire des Moutiers-Hubert, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Deshayes, Escr, sr de Launey-Gassard, fils de Jean-Baptiste de Launey-Gassard, Escr, et de feu damlle Barbe Bonnet, de la parr, des Moutiers-Hubert, d’une part, et damlle Anne-Barbe-Françoise Gouhier, fille de feu Guillaume Gouhier, Escr, sr de Bonneval, et de noble dame Françoise de Marguerie, de la parr, de St-Léger-des-Arrasis.
531 . – Le 6 mars 1722, titre clérical fait en faveur de Me Charles Motte, acolyte du Sap, par Mre Jean-Baptiste Deshays, Escr, demeurant aux Moutiers-Hubert.
589. – Le 30 mars 1721 , titre clérical fait en faveur de Me Nicolas Bellière, acolyte, par Claude Leblanc, maître blanchevrier , demeurant en la parr. des Moutiers-Hubert.
Les Moutiers-Hubert (Saint-Martin)
Curé de la 1° portion. – R.-F. de Gautier.
Curé de la 2° portion. – R.-F. de Gautier.
Vicaires. – T. Letestu – P. Delamort – Lefront.
Prêtre de la paroisse. – N . Leguey.
Clercs. – T. Bellière – N. Bellière.
589. – P. Lefront.
Patron. – Le seigneur du lieu. – L. Deshays de la Cauvinière.
Seigneurs.- J.-B. Deshays delà Cauvinière.-J.-B. Deshayes de Launey-Gassard – J.-B. Deshayes deIauney-Cassard. Fils – T. Le Seeq de Launey.
Chapelle Ste Marie ou Ste Margueritte des Houlettes. – Chapelains.- T. Baudouin- L. Deshays de la Cauvinière – Gilb. Hébert, X. 528. – Patron. – Le baron des Mouliers-Hubert, – J.-B. Deshays.
346. – Le 7 mai 1727, vu l’attestation du sr Leguay, desservant la parr. des Moutiers-Hubert, dispense de bans pour le mariage entre Mathieu-Yves Quillel, sr du Valrathier, fils de Mathieu Quillel, sr du Valratier, conser du roy au bailliage et siège présidial d’Evreux, et de feu damlle Catherine Patry, de la parr, des Moutiers-Hubert, d’une part, et damlle Catherine Motte, fille de Pierre Motte et de Marie Fouquet, de la parr. de N.-D. d’Orbec.
370. – Le 23 juillet 1727, Me Louis Lemercier, pbrê, curé des Moutiers -Hubert, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Nicolas Patin, pbrê, vicaire de Ste- Marguerite-des-Loges. Fait en lad. parr. des Loges, en présence de Me Jean Thomas, pbrê, curé du lieu ; Me Guy-Jacques Boudin, pbfe-sacristain de la parr. d’Etrépagny ; Jean-Baptiste Deshayes, Escr, sr de la Rosière, de lad. parr. des Loges.
431. – Le 5 sept. 1727, la nomination à la cure des Moutiers- Hubert appartenant au roy, à cause de son domaine d’Orbec, Sa Majesté nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Louis Lemercier, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Le Michel, pbrë du diocèse de Lx.
Le 20 nov. 1727, le seigr évêque donne aud. sr Le Michel la collation dud. bénéfice.
Le 25 nov. 1727, le sr Le Michel prend possession de la cure des Moutiers-Hubert, en présence de Me Nicolas Leguay, pbrë, desservant lad. parr.; Me Guillaume Cordier, pbrë de la parr, de Bellouet ; Me Léonor Meslin, pbrë, vicaire de Bellou, et Mre Gabriel-Auguste de Liée, mousquetaire.
536. – Le 15 janv. 1728, Me Jacques Le Michel, pbrë, nommé par le patron du lieu à la cure des Moutiers-Hubert, divisée en deux portions, mais desservies par un seul titulaire depuis environ cent ans, obtient en cour de Rome l’autorisation de posséder et desservir ces deux
portions.
Le 26 mai 1728, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres d’autorisation.
Le 30 mai 1728, led. sr Le Michel prend possession des deux portions de la cure des Moutiers-Hubert, réunies en sa faveur par N.-S.-P. le pape. Fait en présence de François-Dominique de Belleau, chev, seigr et patron dud. lieu, et de Mre Nicolas de Belleau, de la parr, de N.-D. de Courson ; Me François Levavasseur, pbrë, curé de lad. parr. de N.-D. de Courson ; Me Nicolas Leguey, pbrë, desservant la parr, des Moutiers-Hubert ; Me Léonor Meslin, pbrë, vicaire de Bellou ; Mathieu-Yves Quillel, sr du Vauratier, et autres témoins.
1160. – Le 12 novr 1731 , dispense de bans pour le mariage entre Léonor-Pierre Deshayes, Escr, seigr de Chiffretot, des Rouvrais et autres lieux, fils de feu Léonor Deshayes, Escr, sr de Blandenais, et de noble dame Barbe Bonnet, de la parr, des Moutiers-Hubert, d’une part, et noble damlle Marie-Marguerite de Barrey, fille de François de Barrey, Escr, sr de Montfort, et de noble dame Marie-Anne de Bosc-Renoult, de la parr, de St-Aubin de Bonneval, d’autre part.
133. – Le 4 août 1735, la nomination à la chapelle Ste Marguerite ou Ste Marie des Houlettes en la parr, des Moutiers-Hubert, appartenant au roy à cause de son domaine des Moutiers, Sa Majesté nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de M9 Gilbert Hébert, dernier titulaire, la personne de Me Antoine Deshayes de Gassard, acolyte du diocèse de Lx.
Le 23 oct. 1735, led. sr de Gassard prend possession dud. Bénéfice simple, en présence de plusieurs témoins de la parr, des Moutiers-Hubert.
394. – Le 21 oct. 1748, vu l’attestation du sr Boë, curé de Hengon, et du sr Guilliotin, vicaire des Moutiers-Hubert, dispense de bans pour le mariage entre Mre Pierre-François de Viel, homme veuf, chevr, seigr des Maignants, fils de feu Jacques de Viel, Escr, seigr dud. lieu, chevau-léger de la garde ordinaire du roy, et de feue noble dame Elisabeth Le Sec, de la parr. des Moutiers-Hubert, d’une part, et damlle Louise-Elisabeth de Bocquencey, fille de Joseph-François de Bocquencey, chevr, seigr du Chesnay, 1re portion, du Bois-Pinel et du Val-aux clercs, et de noble dame Jeanne Descorches, de la parr. de Heugon.
346. – Le 7 mai 1727, vu l’attestation du sr Leguay, desservant la parr. des Moutiers-Hubert, dispense de bans pour le mariage entre Mathieu-Yves Quillel, sr du Valrathier, fils de Mathieu Quillel, sr du Valratier, conser du roy au bailliage et siège présidial d’Evreux, et de feu damlle Catherine Patry, de la parr, des Moutiers-Hubert, d’une part, et damlle Catherine Motte, fille de Pierre Motte et de Marie Fouquet, de la parr. de N.-D. d’Orbec.
Les Moutiers-Hubert (Saint-Martin)
Curés. – L. Lemercier – N. Pantin – J. Le Michel.
Vicaire. – N.-U. Guilliotin.
Prêtres de la paroisse. – N. Leguey.
Patron. – Le roy.
Seigneurs et notables. – F.-D. de Belleau – J.-B. Deshayes de Chiffretot .- L. -P. Deshayes de Chiffretot – L. Deshayes de Blandenais -L. Deshayes de Forval -L.-J. Deshayes de Forval – M. -Y. Quillet.
Chapelle Saint-Eloy. – Chapelain. – F. Caboulet, XV. 614.
Chapelle Sainte Marguerite ou Sainte Marie des Houlettes. – Chapelains. – G. Hébert – A. Deshayes de Gassard – B. Rioult – Patron. – Le roy (ob dominium), XVI. 133.- L’abbé de Hambye.- N.-L Le Peltier.
140. – Le 1G août 1749, Pierre Lefront, marchand, demeurant aux Moutiers -Hubert, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, M° Pierre Lefront, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mathieu-Yves (Juillet, Escr, sr du Vauratier, demeurant aux Moutiers-Hubert. Fait et passé en lad. parr.
147. – Le 2 juillet 1749, la nomination à la chapelle St-Eloy, située dans la pari’, des Moutiers-Hubert appartenant au seigr évêque de Lx, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me François Caboulet, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Monsaint, pbfë de ce diocèse, (originaire de Villerville).
Le 23 oct. 1749, led. sr Monsaint prend possession de la chapelle St-Eloy.
193. – Le 23 févr. 1750, Me Jacques Monsaint, pbfë », haut-vicaire de la Cathédrale, titulaire de la chapelle St-Eloy, parr, des Moutiers-Hubert (valeur de 80 livres de revenu), M6 ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, parr. S Germain, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque de Lx.
338. – Le 26 août 1750, Nicolas Le Front, fils de feu François, demeurant aux Moutiers-Hubert, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me François Le Front, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mesre Jean-Baptiste Deshayes, Esc, sr de Chifretot, demeurant en sa terre, aud. lieu des Moutiers-Hubert. Fait et passé à Livarot, en présence de Me Nicolas-Ursin Guilliotin, pbrë, vicaire des Moutiers-Hubert, Me Joseph Chrétien, acolyte, demeurant à St-Pierre de Courson.
334. – Le 7 mai 1752, Me Jacques Le Michel, pbfë, curé des deux portions de la parr, de St-Martin des Moutiers-Hubert, étant en son lit, malade, donne sa procuration pour résigner lesd. deux portions de cure entre les mains de N.-S.-P. le pape, en faveur de Me Nicolas Guilliotin., pbfë (originaire de N.-D.-de-Courson), vicaire des Moutiers-Hubert. Le sr résignant se réserve toutefois une pension viagère de 300 livres, la cour nommée le petit presbytère avec les bâtiments qui s’y trouvent, la salle du grand presbytère, la grande chambre et le cabinet de dessus icelles, la cave qui tient à la grange et celle qui tient au four, l’étang et quelques autres petits bâtiments.
Le 6 mai 1752, le seigr évêque donne au sr Nicolas-Ursin-Gabriel Guilliotin un certificat de bonnes vie et mœurs et de pureté de doctrine.
Le 21 mai 1752, la nomination à la cure des Moutiers-Hubert, appartenant au roy à cause de son domaine d’Orbec, Sa Majesté nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Michel, dernier titulaire, la personne dud. sr Guilliotin pour qu’il en jouisse comme en a joui son
prédécesseur.
Le 16 juin 1752, le seigr évêque certifie que la modicité des revenus des deux portions de la cure des Moutiers-Hubert l’a porté ci-devant à consentir à la réunion de ces deux portions sur la tête de Me Jacques Le Michel; que ces mêmes raisons subsistent encore actuellement, le bénéfice étant môme encore diminué de revenu, et qu’il estime que cette
réunion doit continuer à condition que le sr curé aura un vicaire pour l’aider à desservir la paroisse.
Le 24 juillet 1752, pour les motifs exposés dans le certificat du seigr évêque, led. sr Guilliotin obtient en cour de Rome une bulle de dispense d’incompatibilité qui lui permet de posséder les deux portions de cure, sous la condition posée par Sa Grandeur.
Le 8 sept. 1752, vu la dispense obtenue parle sr Guilliotin, le seigr évêque lui donne la collation des deux portions de cure qui, depuis environ 130 ans, sont desservies par un seul titulaire.
Le lendemain, le sr Guilliotin (1) prend possession desd. deux portions de la cure des Moutiers-Hubert, en présence de Me Nicolas Lefront, acolyte; Jean-Baptiste Deshayes, Escr, sr de Chiffretot; Marcel Deshayes, son fils, Escr, tous trois demeurant en lad. parr. ; Louis Le
Noury, Escr, sr de Grinardière, lieutenant du bataillon de Falaise, demeurant au Bosc-Roger, et autres témoins.
(1) En 1701, M. Guilliotin, toujours curé des Moutiers-Hubert, était âgé de 72 ans, et, de plus, asthmatique et attaqué d’une paralysie de poitrine. Sans craindre les conséquences de induite, qui devaient être plus pénibles pour lui que pour bien d’autres, il refusa, ainsi que ses deux vicaires, le serment constitutionnel. Ils furent destitués et remplacés par
Jean Marligny, prêtre jureur de N.-D. de Courson. Me Guilliotin se retira alors près de son frère pour remettre sa santé. Mais la loi de mai 1793 le força de se réunir au chef-lieu dd département avec les autres prêtres insermentés et, comme lui, avancés en âge. Il fut d’abord enfermé aux Nouvelles Catholiques. puis aux Carmes de Caen. Il y resta jusqu’au
3 ventôse an III (21 févr. I795). A cette époque, il fut mis en liberté et rentra à Lisieux. On lui rendit ses meubles à cause de son grand âge et de ses infirmités . (Archives départementales du Calvados et liste des prêtres reclus Caen, par M de Formigny).
121 . – Lè22 août 1752, Etienne Lefront, demeurant aux Moutiers-Hubert, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, M9 François Lefront, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé en la maison dud. sr Etienne Lefront, en présence de Me Nicolas Guilliotin, pbrë, nommé au bénéfice-cure des Moutiers-Hubert, demeurant en lad. parr.
247. – Le 11 janv. 1754, Lettres patentes accordées par le roy à M Nicolas-Ursin-Gabriel Guilliotin, curé des Moutiers-Hubert, portant confirmation du décret de suppression et union de la 2e portion de lad. parr. à la 1re portion, rendu, le 19 septembre dernier, par Mgr Henry-
Ignace de Brancas, évêque et comte de Lx.
Le seigr évêque avait réuni les deux portions de la cure des Moutiers-Hubert en un seul bénéfice, à condition que les curés de lad. parr, seraient tenus d’acquitter toutes les charges de la 2e portion, a « d’avoir, nourrir et gager un vicaire, lequel sera obligé de tenir les petites écolles », à moins que lesd. sr curés ne préfèrent fournir aud. vicaire, pour sa nourriture, une somme de 300 livres par an, « au moyen de quoy led. vicaire sera tenu d’acquitter les fondations desd. deux portions réunies, en se réservant néanmoins deux jours libres par semaine. » Si les sr curés négligeaient de remplir le vicariat pendant un mois ou plus longtemps, la portion des honoraires revenant au vicaire sur le pied de messe paroissiale en présence du trésorier de la fabrique et du syndi301. – Le 27 mai 1754, vu l’attestation du sr Bardel, pbre, curé d’Orbec, du sr Dumont, pbre, desservant la parr. de St-Jean-du-Thennay, et du sr Lefront, vicaire des Moutiers-Hubert, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Jacques-Nicolas de Bauquemare, Escr, conser du roy, et son procureur au bailliage « d’Orbec et Bernay et de la police dud. Orbec, », seigr du Thennay, Beaufort, la Pissonnière, Boissy et autres lieux, fils de feu François de Bauquemare et de noble dame Elisabeth de Clersin, originaire de St-Jean-de-Thenney et demeurant à Orbec, d’une part, et noble damIle Anne-Elisabeth de Vielle, fils de Mesre Pierre-François de Vielle, chevr, seigr des Magnans, et de feue noble dame Anne-Suzanne de Servains, de la parr, des Moutiers-Hubert.
301. – Le 27 mai 1754, vu l’attestation du sr Bardel, pbre, curé d’Orbec, du sr Dumont, pbre, desservant la parr. de St-Jean-du-Thennay, et du sr Lefront, vicaire des Moutiers-Hubert, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Jacques-Nicolas de Bauquemare, Escr, conser du roy, et son procureur au bailliage « d’Orbec et Bernay et de la police dud. Orbec, », seigr du Thennay, Beaufort, la Pissonnière, Boissy et autres lieux, fils de feu François de Bauquemare et de noble dame Elisabeth de Clersin, originaire de St-Jean-de-Thenney et demeurant à Orbec, d’une part, et noble damIle Anne-Elisabeth de Vielle, fils de Mesre Pierre-François de Vielle, chevr, seigr des Magnans, et de feue noble dame Anne-Suzanne de Servains, de la parr, des Moutiers-Hubert.
304. – Le 9 juin 1754, vu l’attestation du sr Asse, vicaire du Faulq, et du sr Lefront, vicaire des Moutiers-Hubert, dispense de bans pour le mariage entre Gabriel de Clinchamps, Esc, fils de feu Gabriel, aussi Esc, et de feue Françoise-Elisabeth Racine, de la parr, du Faulq, d’une part, et noble damlle Marie-Aimée-Madeleine Deshayes de Chifretot, fille de Jean-Baptiste Deshayes, Esc, s r de Chifretot, et de feue noble clame Aimée-Barbe-Françoise Gouhier, de lad. parr, des Moutiers-Hubert.
133. – Le 21 août 1755, Pierre Lefront, marchand, demeurant aux Moutiers-Hubert, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, Me Nicolas Lefront, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est. garantie par Mesre Jean-Baptiste Deshayes, Escr, sr de Chifretot, demeurant aux Moutiers-Hubert. Fait et passé à Livarot.
193. – Le 15 nov. 1757, dispense de bans pour le mariage entre André-Louis Mouttier, sr de St-Rémy, peintre, originaire de la parr, de St-Germain d’Argentan, diocèse de Séez, et demeurant depuis dix-huit mois à Lx, parr. St-Désir, fils de Louis-François Mouttier, sr de St-Rémy, et de damlle Jeanne-Marguerite de Combes, de lad.. ville d’Argentan, d’une part, et damll Marie-Anne Burgault de la Germanière, originaire de Gacé et demeurant depuis seize mois en lad. pari’, de St-Désir, fille de feu Jacques-Antoine Burgault, Escr, sr de la Germanière, officier commensal, de la parr, de Gacé, et de feue dame Anne Sauvalle, de la parr, des Moutiers-Hubert.
346. – Le 9 mars 1758, dispense de bans pour le mariage entre Charles-François-Henry Berthelot, Escr, sr du Mézerey, garde-du-corps du roy, fils de feu Etienne Berthelot, Escr, garde de la porte du roy, et de dame Françoise Belliard, de la parr, de Ticheville, d’une part, et damlle Louise-Catherine (Juillet, fille de Mathieu-Yves (juillet, Escr, sr de Vauratier, officier de Madame la Dauphine, et de dame Catherine Motte, de la parr. des Moutiers-Hubert.
167. – Le 30 juin 1759, Pierre-François de Viel, Escr, seigr des Maignens, fief qui s’étend en la parr, de Courson, demeurant aux Moutiers-Hubert, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Le Maistre. acolyte de Heugon, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Gacey.
91. – Le 17 avril 1761, vu le certificat du sr Beaumesnil, curé de Mittois, et du sr Leguay, vicaire des Moutiers-Hubert, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Marc-Eléonor Deshayes, Esc, sr de Launey, fils de Mesre Jean-Baptiste Deshayes, Escr, sr de Chifretot, et de feue noble dame Aimée-Barbe-Françoise Gouhier, de lad. parr. des Moutiers-Hubert, d’une part, et noble damlle Marie-Françoise de Collet, fille de Mr de Collet, Escr, sr des Boves, et de noble dame Marie-Anne de Fresnay, de la parr. de Mittois.
59. – Le 17 nov. 1762, Jacques Trottet, laboureur, demeurant aux Moutiers- Hubert, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Robert-Antoine Trottet, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Livarot.
144. – Le 17 mai 1765, Mesre Pierre-Antoine Deshayes de Gassard, pbre, curé de St-Germain d’Hermival et titulaire de la chapelle de N.-D. des Houlettes, située dans la parr. des Moutiers-Hubert, étant devenu infirme et paralysé, résigne purement et simplement lad. Chapelle entre les mains du roy, qui en est patron présentateur à cause de son domaine des Moutiers-Hubert. Fait et passé au manoir presbytéral d’Hermival.
Le 19 mai 1765, le roy nomme à lad. chapelle, ainsi vacante, la personne
de Me Jean-Baptiste-François Doisnel, pbrë du diocèse do Lx, originaire de la parr. d’Hermival.
Le 5 août 1765, le sr Doisnel prend possession de la chapelle « Ste Marguerite ou Nostre dame des Houlettes » avec toutes les cérémonies accoutumées, en présence de Me Robert-Antoine Trolet, diacre, de lad. parr, des Moutiers-Hubert, et autres témoins.
193. – Le 31 déc. 1765, vu le certificat du sr Leprestre, vicaire des Moutiers-Hubert, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Baptiste-François- Léonor Deshayes de Chifretot, fils de Pierre- Léonor Deshayes, Escr, chevalier, seigr de Chifretot, et de feue noble dame Marie-Marguerite Barrey de Montfort, demeurant en la parr, des Moutiers-Hubert depuis temps de droit, d’une part, et noble demoiselle Marie-Charlotte Dumoulin delà Baterne, fille de Mesre Jacques Dumoulin, Escr, sr de la Baterne, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis, et do noble dame Philippe-Françoise Dufour de la Tuillerie, de la parr. de St-Martin d’Essai, diocèse de Séez.
Les Moutiers-Hubert (Saint-Martin)Curés. – Jq Le Michel – N.-U.-G. Guilliotin – Réunion définitive des deux portions en un seul titre.
Vicaires. – X.-U. G. Guilliotin, – Leguay – Leprestre.
Prêtre de la paroisse – C. Mette – F. Lefront.
Clercs. – F. Lefront – X. Lefront – P.Lefront – R.-A. Trollet.
Seigneurs. – J.-B. Deshajes de Chifretot – M. Deshayes – M.-E. Deshayes – Lr Deshayes de Chifretot – J.-B Deshayes de Chifretot – P-L. Deshayes de Chifretot – J.-B.-F.-L. Deshayes de Chifretot -C.de la Buterne – V. I. Quillel de Vauratier – P. -F, de Viel des Maignens.
Chapelle St-Eloy. – Chapelains. – F. Caboulet – Jq Monsaint.- Patron. – L’évêque de Lx.
Chapelle St-Marguerite ou St-Marie des Houlettes – A. Deshayes de Gassard – J.-B. -F. Doisnel – Patron.- Le roi.
353. – Le 25 juin 1771, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Léonord-Jacques Deshayes, chevr, baron de Forval, seigr des Moutiers-Hubert, St-Pierre-de-Courson, et autres lieux, veuf de feue noble dame Marie-Anne-Antoinette-Louise Le Paulmier de Giberville, fils de feu Léonord Deshayes, Escr, et de feue noble dame Marie-Thérèse
du Hancard, de la parr, des Moutiers-Hubert, d’une part, et dame Marie-Monique Paisant De Lafosse, vve de feu Jean-Baptiste Boivin, fille de Charles Paisant De Lafosse, négociant à Louviers, diocèse d’Evreux, et de Françoise Aube, ayant demeuré depuis plusieurs années en la parr, de Ste Croix de Bernay.
26. – Le 3 janv. 1775, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Léonor Deshayes, chevr, sr de St-Pierre, fils mineur de Mesre Léonor-Jacques Deshayes, seigr dc Forval, baron des Moutiers-Hubert, seig r de St-Pierre de Courson, et de feue noble dame Marie-Anne-Antoinette Le Paulmier de Giberville, demeurant en son manoir seigneurial des Moutiers-Hubert, d’une part, et noble demell Charlotte de Lyée, fille mineure de Mesre Gabriel-Auguste de Lyée, chevr. seigr de Belleau, Le Mesnil-Simon, La Cristinnière et autres lieux, et de noble dame Marie-Charlotte Labbé de la Boissière, delà parr, de N.-D. de Courson.
333. – Le 6 mars 1776, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Philippe-François-Constant Briant, chevr, seigr du Bosc-le- Comte, fils de feu M. Jacques- Philippe et de noble dame Marie-Anne-Françoise Mauduit- de Sémerville, de la parr- . de N.-D. de la Couture de
Bernay, d’une part, et noble demlle Marie-Léonore Deshayes, fille majeure de Mesre Léonor -Jacques Deshayes, chevr, seigr châtelain de Forval, baron des Moutiers-Hubert et de St-Pierre-de-Courson, et de feue noble dame Marie-Anne-Antoinette-Louise Le Paulmier de Giberville, demeurant en la paroisse de Ste Croix Je Bernay, depuis dix mois, et ayant demeuré ci-devant à Charleville, parr. St-Rémy, diocèse de Reims. Suit la dispense de parenté au 3e degré obtenue en cour de Rome par lesd. Parties.
157. – Le 17 déc. 1781, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Guillaume-Jean-Baptiste Deshayes, Escr, sr de Launey, fils de Jean-Baptiste et de feue noble dame Aimée-Barbe-Françoise Gouhier, de la parr. des Moutiers-Hubert, d’une part, et noble demlle Anne de Louis, fille de feu Mesre Grégoire et de noble Marie-Anne Dupuis, de la parr, de Ste Marguerite-des-Loges.
46. – Le 22 mars 1788 (samedi-saint), reçurent le sous-diaconat : Pierre-François Mirtel, acolyte de la parr, des Moutiers-Hubert.
184 . – Le 21 févr. 1789, Mesre Jacques Monsaint, pbrë, chanoine de la Cathédrale, vicaire général et officiai du diocèse, archidiacre de Pontaudemer et titulaire de la chapelle St-Eloy, desservie en l’église des Moutiers-Hubert au petit autel du côté de l’Evangile, demeurant en sa maison canoniale, sise Grande-Rue, parr. St-Germain, remet purement et simplement lad. chapelle entre les mains du seigr évêque.
Le lendemain, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice la personne de Me Jean-Baptiste-François Jumel, pbrë de ce diocèse, titulaire de la chapelle S Gilles-S 1 Leu en la Cathédrale.
Le 23 févr. 1789, led. sr Jumel prend possession de la chapelle St-Eloy, en présence de Me Nicolas-Ursin Guilliotin, curé des Moutiers-Hubert, et autres témoins.
M P.-N. Jumel était vicaire des Moutiers-Hubert en 1791. Il refusa le serment constitutionnel le 30 janvier et fut destitué. Il avait alors 26 ans. Il s’en alla demeurer à Rouen, 11, rue de la Mazelle, et partit pour l’exil en 1792. Il se réfugia d’abord à Londres, puis il passa dans les Pays-Bas et enfin dans le Brabant. J’ignore à quelle époque-il. revint en France. Il fut nommé curé de Fervaques le 10 févr. 1827 et mourut en 1836, à la tête de cette paroisse, à l’âge de 73 ans. (Archiv s du Calvados. – Archives de l’Hôtel-de-Ville de Rouen. – Mss de Reux. – Archives de l’évêché de Bx. – Ordo de Bx.)
22. – Le 5 mai 1789 (Jour de l’ouverture des Etats-Généraux), dispense de bans pour le mariage entre Pierre-Philippe Ouin, fils de feu Pierre et de Marie Roussel, originaire de la parr . de N.-D. -de-Fresnay et demeurant en celle de Boëssey, d’une part, et dem119 Marie-Aimée-Françoise Deshayes de Launay, fille de Mesre Marc-Léonor-Jean-Baptiste Deshayes, Escr, et de feue noble dame Marie-Françoise de Collet, originaire de la parr, des Moutiers-Hubert et demeurant en celle de Mittois.
Les Moutiers-Hubert (Saint-Martin)
Curés. N.-U. Guilliotin.
Vicaire. – N. Lefront.
Clerc. – P.-F. Mirtel.
Seigneurs. – J.-B. Deshayes de Launey -G. -J.-B. Deshayes de Launey – L. Deshayes, – L.-Jl Deshayes de Forval. – M. Faisant de Lafosse – L. Deshayes de Saint-Pierre – M. -L. -J.-B. Deshayes.
Chapelle Saint-Eloy. – Chapelains. – J. Monsaint – .l.-B.-F. Jumel – Patron. – L’évêque de Lisieux.
– Position de la chapelle en 1789.
Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement. Tome 2 – M. Louis Du Bois.
Moutiers- Hubert. Les paysans prononcent Métieubert. Monasterium Huberti dans Orderic Vital (Liv. XIII); ailleurs Monasteria Huberti; Wace (v. 16,633) écrit Mostiers-Hubert. C’était une ancienne et illustre baronnie qui appartenait aux Painel (paganellus), possesseurs de belles terres en Basse-Normandie, telles que La Haie-Painel, et en Angleterre depuis la conquête, telles que Drax, etc. Il y a lieu de croire que ce Moutiers-Hubert, place très importante dans le XIIe siècle et probablement long-tems auparavant, était le principal siège de la famille Painel. Guillaume1er Painel, vers la fin du XIe siècle, était seigneur de Moutiers-Hubert, tandis qu’un Rodulfe ou Raoul Painel, qui probablement était son frère, possédait de grands domaines en Angleterre.
Guillaume paraît avoir eu pour fils, portant son nom, le fondateur, dans le milieu du XIIe siècle, de l’abbaye de Hambie et d’une cellule ou prieuré à Moutiers-Hubert; on retrouve longtems en Angleterre plusieurs Painel. Hugon, fils de Guillaume H Painel, qui mourut vers 1150, reçut de Henri II, avant qu’il montât sur le trône anglais, Moutiers-Hubert avec toute la baronnie de son père tant en Normandie qu’en Angleterre, à l’exception de Bréhal. Les Moutiers-Hubert furent enlevés aux Painel par Philippe-Auguste. En 1136, Geoffroi Plantagenêt, comte d’Anjou, dans sa fameuse incursion en Normandie, mit le siège devant le château de Moutiers-Hubert qui, bien défendu par son seigneur Painel, résista une année entière. On voit encore les ruines de cette place forte. La seigneurie fut, en 1204, réunie au domaine par Philippe-Auguste, parce que le seigneur avait embrassé la cause de Jean-Sansterre.
M. Auguste Le Prévost nous apprend que ce seigneur « était probablement Raoul de Someri (Sommery), fils d’Hawise, héritière de la branche aînée de la famille Painel ». La forêt, appelée Le Buisson-Painel, n’est séparée de Moutiers-Hubert que par la Touque.
Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – H. de Formeville Tome 2.
Fiefs De La Viconté D’ordec En L’année 1320.
Sergenterie D’orbec
No 2. — La baronnie du Moustier-Hubert.
No 3. — La paroisse de Moustier-Hubert et Courchon. Le fief Le Roi, tenu par Guillaume de Boisleuve, escuyer. Moutiers-Hubert, l’une 25 liv., l’autre 20 liv.
Nombre des feus de la dite Sergenterie où le Roi a la basse justice. de Moutier-Hubert, 82 feus.
Recueil des historiens des Gaules et de la France.
Paomiel de Moustier-Hubert.
Mostiors-Hubers
Le roman de Rou et des ducs de Normandie. Tome 2 – Robert Wace.
« Des Mostiers-Hubert Paienals, 1 Robert Bertram 2 ki esteit torz, »
Il y a deux manières d’interpréter ce vers. On peut y voir Hubert Paisnel, seigneur des Moutiers, ou bien Paisnel, seigneur des Moutiers-Hubert. C’est cette dernière leçon que nous adopterons, la famille Paisnel ayant été propriétaire des Moutiers Hubert, dont les bois ont encore gardé son nom. Guillaume Paisnel, fondateur de Hambie en 1145, fait à cette abbaye plusieurs dons, à prendre dans ses bois et dans son château des Moutiers-Hubert. Nous serions porté à voir dans cette terre le berceau de la famille Paisnel, dont nos anciens historiens ont fort peu parlé. Orderic Vital se contente de citer Guillaume Paisnel, premier du nom, parmi les seigneurs distingués qui moururent à la même époque que le Conquérant. C’est probablement lui qui assista à la bataille d’Hastings, et qui fut le père de Raoul Paisnel, sheriff du Yorkshire. Celui-ci possédait, à l’époque de la fondation du Doomesday-Book, quarante-cinq seigneuries. Il fonda, sous Guillaume-le-Roux, le prieuré de la Ste-Trinité d’York. Ses descendans possédèrent le château de Dudley, et fondèrent le prieuré de ce nom et celui de Tikford. La branche anglaise de Ja famille s’éteignit dans le comencement du quatorzième siècle, et le principal rameau de la branche normande environ un siècle plus tard, après avoir été entouré de beaucoup d’éclat et d’opulence. Voy., sur cette maison, les Recherches de M. de Gerville, n° 69. (A.L.P.)
PAISNEL, seigneur des Moutiers-Hubert, assiste à la bataille d’Hastings ;
Le château des Moutiers-Hubert nous paraît de plus en plus avoir été une place importante et le principal siège de la famille Paisnel. Orderic Vital nous fournit les détails suivans sur sa prise par le comte d’Anjou dans son expédition en Normandie du mois de septembre 1136: Indè illi (Andegavenses) castrum quod monasterium Huberti dicitur expetierunt, victoque Paganello municipe, qui multa in illo nequiter anno perpetraverat, municipium obtinuerunt, et proedictum cum XXX militibus oppidanum per ingentis pecunioe redemptionem graviter coercuerunt. XIII, p. 106. C’est peut-être après cet événement que la famille Paisnel adopta Hambie pour son séjour habituel. Le Domesday – Book indique Raoul Paisnel comme propriétaire de manoirs dans six comtés d’Angleterre.
Annuaire de l’Orne, historique, administratif, industriel et commercial.
Jean-Baptiste des Hayes sieur de Launay, à Moutiers-Hubert, porte d’azur à 3 fasces d’argent (maintenu) ;
Bulletin de liaison : histoire, archéologie, ethnographie – Centre havrais de recherche historique Les Amis du vieux Havre.
Sortie du CHRH du 14 avril 2018 : Manoirs augerons et château de Canon.
Les Moutiers-Hubert seraient la continuation d’un monastère mérovingien ou carolingien, le prieuré de Notre-Dame des Houlettes dépendant de l’abbaye de Hambye. La commune a été le siège d’une importante baronnie appartenant au XI e siècle à la famille Paynel.
Abbayes et prieurés de l’ancienne France – R. P. Dom J.-M Besse.
Les Moutiers-Hubert, Monasteria Huberti. Notre-Dame des Houlettes, dépendant de La Hambye. Saint-Clair, fondé au milieu du XIIe s. par Guillaume Pesnel.
Historiae ecclesiasticae libri tredecim. Tome 3 – Orderic Vital.
Guillaume Painel, seigneur des Moutiers-Hubert. M. Stapleton remarque que cette terre était toujours le partage de l’aîné de la famille; ce qui le porte à croire qu’elle en était la propriété primitive, plutôt que ses domaines du Cotentin. Guillaume Painel était probablement le frère aîné de Raoul Painel, shérif du Yorkshire et propriétaire de quarante-cinq seigneuries à l’époque de la confection du Domesday Book, qui fonda sous Guillaume-le-Roux le prieuré de la Sainte-Trinité d’York.
Guillaume Painel avait épousé l’héritière de la terre de Briquevillesur-mer, que le roi lui donna en dot (cart. du Mont-Saint-Michel).
Il paraît avoir été père de Guillaume, deuxième du nom, fondateur, vers 1145, de l’abbaye de Hambie et du petit prieuré ou cellule des Moutiers-Hubert, ainsi que de Foulque, tige des Painels de Dudley, qui vivait encore en 1130.
Raoul Painel, frère puîné de Guillaume Ier, et shérif du Yorkshire, eut un fils nommé Guillaume comme son oncle et son cousin, dont la fille unique épousa successivement Richard de Courci et Robert de Gant, II eut en outre un fils puîné, Alexandre, tige des Painels de Hooton, dans le comté d’York.
Guillaume Painel, deuxième du nom, possédait aussi en Angleterre les domaines de Drax, West-Rasen, etc., mais par don du roi, et non par héritage de son père. II mourut vers 1 I 50, et laissa quatre enfants, dont l’aîné, Hugue, reçut de Henri II, alors comte d’Anjou et duc de Normandie : Monasteria Huberti cum toto honore ad ea pertinente, et lotam baroniam.sui patris et in Normannia et in Anglia prœeter Brehallum, (Les monastères d’Hubert avec tous les honneurs qui y sont attachés, et toute la baronnie de son père, tant en Normandie qu’en Angleterre, outre Brehall) avec toutes les libertés et les coutumes que son père avait possédées du temps de Henri ler.
De ce Hugue descendait la branche des seigneurs de West-Rasen (Lincolnshire), qui perdirent les Moutiers-Hubert sous Philippe Auguste; et de Foulque, son frère puîné, celle des Painels de Hambie, seigneurs de Drax. Cette dernière étant restée en Normandie, et s’étant irrévocablement attachée aux rois de France, Drax lui fut enlevé et donné à Hugue Painel, pour le dédommager de la perte des Moutiers-Hubert
Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
Hambye était le principal fief des Pesnel en Cotentin. Il paraît que le berceau de cette famille si célèbre avait été la terre de Moutiers-Hubert, au canton de Livarot, dont l’importante forêt se nomme Buisson-Paynel.
Mandements et actes divers de Charles V – publ. ou analysés par M. Léopold Delisle.
1831. (Copie dans un mandement du 28 mars 1879, n- s- Cabinet des titres, 1° série, dossier Vaillant.)
Au bois de Vincennes, 23 février 1378.
Charles V ayant précédemment donné à son amé somelier de son corps Jehan Vaillant les verderies d’Orbec et de Moustiers Hubert, comme vacantes par la forfaiture de Pierre de Rue, renouvelle cette donation en ce qui concerne la verderie de Moustiers Hubert, laquelle était vacante, non par la forfaiture de Pierre de Rue, mais par celle de «Jehan le Boulengier, qui derrenierement la tenoit et exerçoit,-» et qui « a tenu encontre nous et noz subgez le parti de nostre adversaire le roy de Navarre.
Histoire génealogique de la maison de Harcourt. – La Roque de la Lontière, Gilles A.
Une autre Charte fait le denombrement de l’honneur & fief de Gravenchon, qui appartenoit au Comte d’Evreux, de trois fiefs appartenans au Comte d’Arondel, d’un pareil nombre au Comte de Claire : de trois aussi dependans du Comte de Meullent, de l’honneur de Montfort dependant de Hugues de Montfort, de trois fiefs de la dependance de Robert Bertran : de l’honneur du Moustier Hubert, & autres fiefs ci-tuez en Angleterre & en Normandie, qui estoient du Domaine de Henry Roy d’Angleterre & Duc de Normandie.
Monstres générales de la noblesse du bailliage d’Évreux en 1469.
Autres Nobles noblement tenans et officiers du Roy notre sire en ladicte viconté d’Orbec, estant en l’ordonnance et service du Roy notred. seigneur. – Jehan Fatmant, verdier d’Orbec et des Moustiers Hubert.
Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo – Prospections GRAPPA.
Moutiers-Hubert (Les). L’ancienne motte du château-fort des Paynel. « Motte des Paynel », sur le bord de la Touque (aujourd’hui détruite). (De Caumont, ibid, t. V, p. 745; Cours d’antiq., t. V, p. 114, et Congrès arch. de France, 37° session, Lisieux, 1870, p. 102.)
3 – ARCHIVES SHL:
Le coutumier des forêts de Normandie précise pour la forêt des Moutiers-Hubert « …se aucun des bourgeois d’icelle veult faire aucune maison en la bourgeoisie d’icelle ville… » : donc, apparition furtive de ce bourg des Moutiers-Hubert au début du XIVe siècle. L’absence totale de documentation sur la région immédiate des Moutiers-Hubert nous a contraint à avoir recours à l’oeuvre de A. de Caumont dans laquelle il est dit que la baronnie des Moutiers-Hubert appartenait, aux XIe et XIIe siècles, à la famille Paynel et qu’elle passa ensuite, après la conquête de la Normandie, dans le domaine royal, le seigneur des Moutiers-Hubert ayant embrassé la cause de Jean Sans Terre. Ce bourg existait vraisemblablement dans les premiers temps, sous les Paynel ; il est peut-être, lui aussi, lié au château des Moutiers-Hubert qui fut construit sur les bords de la Touques avant le milieu du XIIe siècle, car nous savons qu’il fut assiégé en 1136 par l’armée du comte d’Anjou.
Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940 .
1204 – Moutiers-Hubert – Philippe-Auguste déclare qu’il a réuni à son domaine la baronnie de Gravenchon qui avait appartenu au comte d’Evreux, la terre du comte de Varenne, la terre du comte d’Arundel, la terre du comte de Leicester, la terre de Geffroi de Clare, la terre du comte de Meulan, la baronnie de Montfort, qui avait appartenu à Hugue de Montfort, la terre de Robert Bertran, la baronnie des Moutiers-Hubert, la terre de Guillaume de Saint-Jean, les terres des chevaliers qui sont en Angleterre.
A 90, B 95, C 74, D 96, E 179 v°, F 146, G n. 82 – Ed La Roque, Hist. de Harcourt, IV, 2175 ; cf. III, 56, Léchaudé, Grands rôles, 167 (d’après G). Cartulaire normand, p. 20 n. 113. = Léopold DELISLE, Catalogue des actes de Philippe-Auguste avec une introduction sur les sources et l’importance historique de ces documents, Paris, Durand, 1856, In-8, CXXIII-654, p. 204-205
1256 – Royal-Pré, Mesnil-Hubert – Reconnaissance de Guillaume, prêtre, d’être obligé de donner un homme pour faire les services du fief Seri qu’il a donné en franche aumône aux prieurs et religieux des Astelles, led. fief situé paroisse du Mesnil-Hubert. = Archives Hôpital de Honfleur Série H. Suppl. 1607.- B. 34
1288 – Mesnil-Hubert, Royal-Pré – Concession à l’église des Astelles, par Guy, seigneur de Gacé, de cens et rentes en fief dans les paroisses de Mesnil-Hubert et Montfort. = Archives Hôpital de Honfleur Série H. Suppl. 1607.- B. 34
1349 19 décembre (samedi avant Noël) à 1350, 26 janvier (mardi avant la Chandeleur) – » Esgrevreul « . Travaux faits aux moulins des Moutiers-Hubert et de Neuville-sur-Touques sur l’ordre d’Yves de Cleder, receveur de Beaumont, par Jehan du Bois-Bernard, fermier.
1444
p. 144 (40) – D’une pièce de terre assise en la verderie des Moutiers Hubert, par Noël Gambedorge. Pour moictié à ce termeij s. vj d. [1]
(41) – D’une pièce de terre fieffée à Blaize Hardy, que tient Jehan Branche. Pour moictié: iiij s. vj d. [2]
(47) – De la fiefferme, terre et seigneurie de Saint-Ouen-le-Lohoult qui fut Jean Cardonnel, que soulloit tenir Robert Berengier par xl s. t. de rente par an et depuis fut fieffée à Guillot Regnoult par xl L. t. de rente par an moictié à Pasques et moictié à la saint-michel, comme il appert par le décret sur ce fait en l’assise d’Orbec, rendu à court sur le terme Saint-Mihiel IIIc IIIIxx et XII, et de présent laditte terre est en la main du Roy nostre sir avec tout l’héritage dudit Guillaume que baillé en avoit en contre pleige, parce que icelui Guillaume c’est absenté par povretté et ne peult l’en trouver personne qui l’ait voulu prendre pour lesdites xl L. t. de rente par an, mais est icelle terre baillée afferme à Jehan Hamelin, comme il est dit sur le compte du terme de Pasque mil IIIIcXLI par xj L. t. de ferme par an qui est pour moictié lx s. et l’outreplus de la dite somme de vj L. t. est reprins en deniers rendus et non receuz en la despence de ce présent compte et, ce nonobstant, est cy rendu. Pour moictié desdites xl L. t.xx L. t. [3]
145
145 (49) – De la rente que doit Jehan de Friardel, escuier, hoir de feu Robert de Friardel, jadis chevalier. Pour ce pour moictié. vj L. t. [4]
150 (72) – De xxvj s. t. de rente, venus et escheus à Jourdain Louvet, bastart, lequel alla de vie à trespassement sans hoirs yssans de lui, laquelle rente est faicte et paiée par Estienne Durant, de la paroisse des Moustiers-Hubert. Pour moictié à ce terme xiij s.
151 (79) – De Robin de La Fosse, pour xx s.t. de rente qu’il soulloit faire à Jehan Cappet, bastart à cause d’une masure assise en la paroisse des Moustiers -Hubert, qui fut audit Cappet, comme il est dit ès compte précédent. Pour ce à ce terme x s.
183 (196) – De la ferme des Moustiers Hubert par Guillaume Le grain. Pour les deux pars à ce terme, ije derrain paiement xxi L vj s. viij d. [5]
Plusieurs fractions de l’ancienne baronnie des Moustiers-Hubert ont été mentionnées au domaine fieffé de la sergenterie d’Orbec. Elle avait été incorporée au domaine royal par la confiscation que Philippe-Auguste en fit sur Hugues Paynel; les diverses terres qui la composaient en 1320 sont mentionnées dans le dénombrement du Comté de Beaumont que nous avons souvent cité; on trouvera le détail de ces parcelles dans l’état des rotures du domaine d’Orbec (Aides chev. 1608)
217 (294) – Des amendes et explois du verdier d’Orbec et des Moutiers-Hubert, tauxées à ce présent terme Saint Michiel par Jehan des Planches, lieutenant de GJehan Puillois, verdier desdits lieux, comme par le rolle cy rendu appert lxxvij s. t. [6]
268 (370) – Au prieur des Houllettes, pour moictié à ce terme lxx s.[7]= Henri de FRONDEVILLE, Le compte de la vicomté d’Orbec pour la saint-Michel 1444. Jehan Le Muet, vicomte et Receveur dans Etudes lexoviennes, IV, 1936.
1474, 21 novembre – Nicolas de Fréville, lieutenant de Jean de Saint-Mard, vicomte de Blosseville, enquêteur des eaux et forêts, mande au vicomte d’Orbec de faire de nouvelles enchères, pour une vente de « menu boys à faucillon » à Abenon, précédemment adjugée à Robin Durant (mention de Robert de la Mondière, lieutenant général du verdier d’Orbec et des « Monstiers Aubery » (Moutiers-Hubert)
Signé et scellé, ancienne cote L 19, n° 8. = Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. II, n° 52. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 3-4, 1967, p. 25, n° 705.
1629.
105 -20 février 1629 – Echange entre Guillaume MESNIL et Messire Guillaume de la PALLU, chevalier sieur du lieu et de NEUVILLE, d’une condition de retrait, réservée dans la vente faite par le premier à Jean COUDET, escuyer, sieur du PARC, par contrat du 7 avril 1627 d’une pièce de terre située à SANT-GERMAIN-DE-CLAIREFEUILLE, et en contre-échange 2 pièces de terre au MESNIL-HUBERT.
1655-1656
Partage de la succession de Jean Le Prévost, sieur de Vaugueroult, entre ses fils (1655). Reconnaissance devant les
tabellions de Moutiers-Hubert à Courson (1656); signification en 1731. = AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
1668 – 21 avril – Archives SHL : 1F614 : 21 avril 1668 : dépôt de contrat de mariage : Paul Cordier (Meulles) et Marguerite Chevreul; (Moutiers Hubert ?)
1696
I.- p. 30
253.- Marie-Henriette Françoise de Grave, femme de Charles de La Pallu, seigneur de Gisnay et du Mesnil-Hubert :
D’azur à trois faces ondées d’argent; écartelées d’or à cinq merlettes de sable posées en sautoir. = G.A. PREVOST -. Armorial général…1696.. Généralité de Rouen – Paris-Rouen, Lestringant-Picard, 2 vol., 1910
1793, 25 juillet – Mesnil-Hubert – Requête des enfants de feu Leonors Jacques Deshayes Forval au sujet des bruyères de Mesnil-Hubert aux citoyens administrateurs du Département du Calvados et du District de Lisieux.
» Dès l’instant de la révolution, les habitant de la paroisse de Moutiers-Hubert se sont permis d’empescher le soufieffataire ainsi que le père des exposants de jouir des mesme bruillaires et s’en sont emparés et y ont envoyé leurs Bestiaux…
» Le père du fieffataire persuadé qu’après les premiers moments les troubles qui lui étoit Aporté dans la jouissance cesseroit a payé la rente pendant les deux premières années… » (avec copie de l’acte de concession des bruyères – 1780 – par Monsieur : 120 arpents moyennant 360 L à raison de 3 L par arpent)
1796.8..An IV, 21 messidor (1796, 7 août) – Courson
Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Courson : Belleau-Belleau, Liée Courson, Moutiers-Hubert = (A.D. Calvados – L Administration IV Police 41)
Carnets de Charles VASSEUR.
Doyenné de Vimoutiers :
15 – MOUTIERS HUBERT – Monasterium Hubert
Election de Lisieux, sergenterie d’Orbec – 61 feux
Sous l’invocation de St Martin
La cure était en deux portions
Patronage: 14e et 16e : dominus Rex – 18e : le seigneur
Curé : Guillotin 1752-1787
Insinuations
Description de l’église de avril 1853
Description de la cloche :
L’an XII bénie par Messire François, Alexis, Daniel le Feron, curé de ce lieu et nommée Anne par Messire Léonor Deshayes de Ferval, paroisse des Moutiers et Damme Anne de Louis Deshayes.
La Villette de Lisieux m’a faite en 1804
Pierre Le Front, maire
On trouve un Pauwel de Mouthiers-Hubert qui prit part à la Conquête d’Angleterre en 1066.
Cette baronnie appartint ensuite aux Paynel
En 1136, Geoffroy Plantagenet, qui avait envahi la Normandie, y fut arrêté pendant une année.
Château de Bois
Emplacement de l’ancien château, au sud-ouest de l’église, sur le rive droite de la Touques – 10e ou 11e siècle (de Caumont –Bulletin tome II p.247)
« de là les Angevins marchèrent au château qu’on appelle Moutier-Hubert (Monasterium Heberti) ayant vaincu Painel, commandant de la garnison, et qui dans cette année avait commis beaucoup de crimes, ils s’emparèrent de la place et grevèrent d’une forte rançon ce châtelain avec trente chevaliers » vers 1136 (Orderic Vital Livre XIII – T : Guizot Tome IV p.475)
Autres nobles noblement tenans et officiers du Roy notre Sire en ladite Vicomté d’Orbec :
Jehan Fatmant, verdier d’Orbec et des Moustiers-Hubert (Monstres du Bailliage d’Evreux)
François Deshayes, curé de Mouthiers-Hubert : d’azur à la croix d’argent chargée de quatre oiseaux posés dans les bras de la croix et en cœur d’un croissant, le tout de sable(d’Hozier 61)
Recherche des nobles de l’élection de Lisieux
Marie , veuve de Henri Georges , soi portant damoiselle, n’a rien fourni pour justifier sa noblesse, et s’est arrêtée à dire que le dit Georges étoit gentilhomme ; pourquoi , vû son refus de montrer, le procureur du Roi a requis qu’elle soit assise.
Recherche de 1666
Jean Baptiste Deshayes, seigneur de Lonney (ou Launey) ancien noble.
Dans la forêt de Moutiers-Hubert, des droits d’herbage pour 12 vaches et un taureau, appartenaient au Prieur des Houllettes, au sergent fieffé de la grande ferme de Meules, à celui de la ferme de Pontchardon, à un troisième sergent fieffé ainsi qu’à Jacques de Neuville. – Aveu rendu en 1423 Archives nationales p.306 (p.234 L de Lisle – Agriculture)
Prioratus de Houllet in parochia de Monasteriis Huberti
Patron Abbas de Ambeya
Monachi de Houlletis – sous l’invocation de Notre-Dame
Patron : Abbé de Hambie
Fonds Seconde Guerre mondiale.
– Carton 06
Boîte 40e et 50e anniversaire Libération région et Lisieux
“Je garde encore les bruits de bombe dans la tête”, Le Pays d’Auge, 21 août 2009, témoignage de Jean Lévêque sur la Libération aux Moutiers-Hubert
– Carton 02.
20. – “Notre vie ne tient qu’à un fil”, Témoignage de Jean Lévêque, sur 1944, aux Moutiers-Hubert, L’Éveil de Lisieux, mercredi 14 avril 2004
Fonds NEDELEC Yves Communes.
com.53.6.1 Les Vie de la commune 2000-2008
com.53.6.2 Moutiers-Hubert Les – Manoir de Chiffretot
com.53.6.3 Moutiers-Hubert Les – Hauvel du
com.53.6.4 Moutiers-Hubert Les – Eglise
com.53.6.5 Moutiers-Hubert Les – Notes historiques
Fonds F1.
1F614 : 21 avril 1668 : dépôt de contrat de mariage: Paul Cordier (Meulles) et Marguerite Chevreul; (Moutiers Hubert ?)
Fonds Etienne Deville.
Carton 6/25
– Eglise des Moutiers-Hubert
– Manoir de Chiffretot- Les Moutiers-Hubert.
Carnets d’Arthème Pannier.
Carnet Non Numéroté F
018 ‐ Les Moutiers‐Hubert.
[1] Sur la verderie des Moutiers-Hubert, cf. l’art. 294
[2] En 1320, Blaise Hardy et ses parchonniers tenaient aux Moutiers-Hubert une pièce de terre nommée La Héroudière , contenant 48 acres.
[3] Voir les articles 3 et 201. – Sur la fiefferme de Saint-Ouen-le-Hoult ancienne dépendance de la baronnie des Moutiers-Hubert, on peut consulter: de Caumont, Statistique monumentale du Calvados , T. V, p. 662. En avril 1415, Guillaume Regnoult fut autorisé à abandonner cette fiefferme sans être inquiété, à condition de payer tous les arréragées arriérés qu’il devait et laisser au roi les héritages qu’il avait affectés à son contrepleige (A. N. P. 19132, n° 23125). On trouvera aussi d’intéressants détails sur cette ferme au registre P 19121 de la chambre des Comptes aux Archives nationales (14 janvier 1473/4).
Elle était tenue en 1608 par Pierre Rioult, procureur du roi en la vicomté d’Argentan, et par Euxtache de la Haie (Aides chev.).F
[4] Cf. les arts. 31 et 357. Guillaume de Friardel, devait au comte de Beaumont une rente annuelle de 12 livres pour la fiefferme qu’il tenait à Bellou et Bellouet. Cette fiefferme dépendait de l’ancienne baronnie des Moutiers-Hubert et, comme elle, avait été incorporée au domaine royal lors de la confiscation des biens de Hugues Paynel par Philippe-Auguste. A Bellouet, comme à friardel, on trouve les de Cintray, successeurs de la famille de Friardel après la libération de la Normandie.
[5] En février 1432 (n.st.) avait eu lieu une information sur la valeur de cette ferme à la requête de Pierre Loret, de Meulles, pleige de Jehan du Mesnil, naguère fermier. Elle conclut à la modération du fermage qui était alors de 120 l. t. (A.N. P. 19102 et 19141, n° 24794).
Le 3 septembre 1444 cette ferme fut adjugée à Robert Le Sec, écuyer pour 9 ans au prix de 50 l. par an et à charge d’en reconstruire le moulin. (A.N., P. 19142, n° 28.703).
En 1524, elle avait été prise à bail pour 267 livres 10 sols l’an. En 1542, le bail fut pris pour trois ans par Guillaume Le Marchand au prix de 222 livrers, « non compris le fief du Quesnay, engagé ».
En 1575, un certain nombre de parcelles étaient affermées à part et l’ensemble des rentes qui subsistait était pris à bail pour 232 livres 10 sols par Claude du Bosc.
[6] Au XVe siècle les recettes de l’administration des eaux et forêts étaient prises en compte par les vicomtes receveurs suivant des états qui devaient être remis par les verdiers cinq semaines avant chacun des termes de Pâques et de la Saint-Michel. Tout le fonctionnement de l’exploitation et de la surveillance des forêts à la fin du Moyen Age est décrit dans l’étude de S. Beck, L’administration des forêts dans le domaine royal en France au XIVe et au XVe siècle (Bibliothèque de l’Ecole des Chartes, année 1922).
Il y avait deux verderies dans la sergenterie d’Orbec, l’une pour le massif boisé de Meulles et des Moutiers-Hubert, et l’autre pour celui qui s’étendait au Nord-Ouest d’Orbec. ces forêts ont eu tantôt deux verdiers différents, tantôt un seul verdier. Au dénombrement du Comté de Beaumont en 1320, les bois d’Orbec sont évalués à 209 livres de revenu annuel et ceux des Moutiers-Hubert à 120 livres, non compris les amendes et exploits estimés à 100 sols par an pour les premiers et à 50 sols pour les seconds. En 1335, Pierre de Gascourt était verdier des Moustiers-Hubert et Hennequin de Holingres, verdier d’Orbec; leurs appointements étaient de 2 sols par jour plus 100 sols par an pour la robe (L. Delisle, Actes normands de la Chambre des Comptes , p. 121). En 1379, le verdier des Moutiers-Hubert, Jehan Le Boulenger , et celui d’Orbec, Pierre de La Rue , ayant pris le parti du roi de Navarre, leurs offices leur furent enlevés et le roi Charles V les donna tous deux à son sommelier, Jean Vaillant (L. Delisle, Mandements de Charles V , n° 1831). Pierre de Paissy , chevalier lui succéda en 1384 (Caen, Coll. Mancel, n° 1, 104). Pendant le XVe siècle, les verdiers dont les noms nous sont parvenus, furent: Raoul Mellin (B.N. F. fr. 26.041, n° 5.172, avril 1417), Colin Raison (Coll. Bréquigny, n° 1.009, Lettres de provision du 7 août 1421), Pierre de la Mondière , (Coll. Bréquigny, n° 1.085, Lettres de provision du 23 février 1422.- En fonctions le 2 janvier 1426: Arch. du Calvados. Coll. Danquin, n° 251), Jean Puillois (en fonctions au moins de 1444 à 1447) (B.N. F. fr, 26.077, n° 5.867, 22 décembre 1447 et P. O 2.138, Oldhalle, 20 juin 1445). Les gages de Jean Puillois sont les mêmes que ceux des verdiers de 1335.
Il existe encore des comptes des verdiers d’Orbec: Pâques 1397, B.N., F. fr, 26.022, n° 1.012. – Pâques 1408, B.N. F. fr. 26.036, n° 4.083. – Amendes de la verderie d’Orbec: Pâques 1384. Bibl. de Caen, Coll. Mancel, n° 1, pièce 104). Pâques 1417 (B.N. F. fr. 26.042, n° 5.172).
Jehan Puillois avait été clerc tabellion à Orbec au moins de 1409 à 1416 (B.N. P. O. 2.465, Le Renvoisié; P.O. 339, Bienfaite, et A.N., P. 308, aveu du fief du Vivier). Il possédait en 1448 le fief de la Fosse, voisin de celui de Gouvisq à Marolles (B.N. P.O. 1380, Gouvis). En compensation de la perte qu’il avait subie à cause de la démolition de maisons lui appartenant à Conches et à Orbec, maisons qu’il avait dû raser pour établir des fortifications, Jean Puillois obtint en octobre 1449 de fieffer la sergenterie d’Orbec au prix de 20 livres par an. Il fut mis en possession de son office le 17 novembre (A.N., P. 19151 , nos 30.732 et 30.733).
Jehan des Planches était tabellion à Vimoutiers (cf. l’art. 262). On trouve en 1455 un lieutenant du bailli d’Evreux en la vicomté d’Orbec, du même nom (A.N., P. 308, Aveu de La Lande).
[7] Le prieuré de Notre-Dame-des-Houllettes, qui relevait de l’abbaye d’Hambie, était au Moutiers-Hubert, en lisière de la forêt où il avait droit de laisser paître 12 vaches et un taureau. Il avait été fondé par un Paynel. Le prieuré et sa chapelle ont été détruits à la Révolution (Caumont, Statistique monumentale du calvados , T. V, p. 740).