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FOURNEVILLE – 14

NOTES sur FOURNEVILLE -14286

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Archives du Calvados.
Fourneville (Calvados)
Canton actuel : Honfleur-Deauville
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14286

FOURNEVILLE
I. Dioc. de Lisieux. Baill -. de Honfleur. Maîtrise de Pont-l’Evêque. Gr. à sel de Honfleur. Gén. et int. de Rouen; él. de Pont-l’Évêque; subd. de Honfleur.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Honfleur (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Honfleur (Loi du 28 pluviôse an
VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 312 hab. (1911).
Sup.: 676 hect. 39 a. 71 c.
ADMon Gale. Délibérations, depuis le 20 novembre 1810.
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, depuis août 1605. Mariages, depuis 1636. Sépultures, depuis 1657. Lacunes : baptêmes de 1611, 1621-1622, 1629-1631, 1656; mariages de 1638, 1643-1656.
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveil lance de Fourneville. 7 novembre 1793-18 brumaire an III (Reg.) Voir, les actes de catholicité de Fourneville. 1682, 1692 (Série G. Fourneville, 2 cah.).

Fourmevilla et Formevilla
Fornovilla Fournovilla, Fournonville.

Fourneville, canton de Honfleur.
Furnivilla, 1070 (ch. de Saint-Étienne de Fontenay).
Furnovilla, 1234 (lib. rub. Troarn. p.135).
Fornovilla, 1250 (ch. de l’abb. de Fontenay, p. 80).
Fournouvilla, XIV° s° (livre pelut de Bayeux).
Fournonville, 1418 (rôles de Bréquigny, n° 218, p. 23).
Fournevilla, XVI° s° (pouillé de Lisieux, p. 41).

Fourneville, Fourmevilla, prieuré des Bénédictines de la Trinité de Caen, diocèse de Lisieux, auj. Bayeux, archidiaconé de Pont-Audemer, cant. Honfleur, arrond. Pont-1’Ëvêque, Calvados; près de la forêt de Touques, sur un petit affluent naissant de la Touques.
LONGNON, II, 253.

Par. de Saint-Pierre,
patr. le chapitre de Cléry;
chapelle de Notre-Dame.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Honfleur.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Évêque.
– Huitième de fief relevant de l’abbaye du Bec-Hellouin, fief du Val ou Grandcamp relevant de la vicomté d’Auge, 1620 (fiefs de la vicomté).

Lieux-dits de FOURNEVILLE:
CARREFOUR-DESTIN (LE), h. – Carrefour-de-Tac (LE), h. – Clos-Cavelot (LE), f, – Cour-au-Cerf (La), h. – Écluse.(L’), h. – Epinay (L’), h. – ETANG (L’), h. – FAUDES (Les), f. – FOYER(LE), h. – Grand-Camp (LE), h. – HAIZE (La), h. – Hélains (LES), f. – Lépinay, h. -[Mont-Chéron (Le), f. Ancien fief de l’élection de Pont-l’Evêque (martologe de Tourgéville, p. 19)]. Parc (LE), f. – Parquets (LES), h. – Petite-Campagne (LA), f. – Petits-Champs (LES), f. – Ruelle-Saint-Vannier (LA), – Vert-Buisson (Le), h. c –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV page 292
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados : page 919.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
Mémoire abrégé des calomnies… et des persécutions… qu’ont essuyées Charles Bernard Le Bourguoys… avocat au baillage d’Honfleur contre… J.B. Quillet de Fourneville lieutenant particulier au bailliage d’Honfleur et… Guill. Renout des Isles, assesseur audit avec addition – Catalogue Collectif Normand.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes par M. V. Pannier.
Fourneville, Fourmevilla, Fournevilla.
La paroisse de Fourneville est située sur la droite de la route impériale d’Alençon à Honfleur, et à 7 kilomètres de cette dernière ville.
L’église, bâtie sur le penchant d’un coteau couvert de pommiers, domine un vallon très-étroit au fond duquel sourd une belle source d’eau vive qui donne naissance au ruisseau d’Orange. Ce ruisseau va se perdre dans la Seine, près du village de St.-Sauveur.
La construction de cette église, l’une des plus intéressantes de la contrée, remonte à la fin du XIIe. siècle ou aux premières années du XIIIe.
Les murs, en grossier blocage, étaient percés de fenêtres étroites affectant la forme de lancettes. Cinq de ces ouvertures, trois au nord, et une seule au midi, ont conservé leur forme primitive. Il y a quelques années, plusieurs membres du Conseil de fabrique proposèrent d’élargir les fenêtres afin de rendre l’église plus claire. M. l’abbé Lihard, qui vient de mourir, après avoir desservi cette paroisse pendant 34 ans, combattit avec énergie cette proposition qui, si elle eût été adoptée, aurait enlevé à cette église son cachet primitif.
Deux fenêtres cintrées, trilobées, du XVIe. siècle, très ébrasées à l’intérieur, remplacent, au midi, d’anciennes fenêtres. Les autres ouvertures, à l’exception de celle du chevet, n’ont aucun caractère.
Une réparation faite au mur septentrional de la nef a fait disparaître une longue inscription gothique, qui était placée sous la corniche.
Le choeur, construit en retrait sur la nef, se termine, à l’orient, par un mur droit soutenu par deux larges contreforts.
Une sacristie, du XVIIe. siècle, est accolée au mur septentrional.
A l’extrémité occidentale de la nef s’élève un clocher en charpente, qui renfermait, avant la Révolution, quatre cloches. Les trois cloches qui l’occupent aujourd’hui sont modernes.
La porte ogivale qui donne entrée dans la nef est garnie de plusieurs archivoltes sans moulures, reposant sur des pieds-droits. La disposition du sol a nécessité l’établissement de plusieurs marches pour descendre dans la nef. Le gable est percé d’une fenêtre étroite en forme de lancette.
Au-dessus d’un ignoble appentis qui précède le portail, on aperçoit les vestiges de l’ancien porche. Sur le mur est peint un écusson de la famille d’Orléans portant : de France au lambel d’argent. La paroisse de Fourneville était placée, avant la Révolution, sous le patronage du duc d’Orléans qui possédait la forêt de Touques.
Au XIVe. siècle, d’après l’ancien Pouillé du diocèse de Lisieux, le patronage appartenait à l’abbaye de St.-Évroult.
L’église de Fourneville est placée sous le vocable de saint Pierre.
La fête de saint Yves, second patron de l’église, qui a lieu le 19 mai, attire chaque année un grand concours de pèlerins. Les habitants de la campagne invoquent ce saint, pour qu’il préserve leurs animaux des différentes maladies auxquelles les expose l’intempérie des saisons.

Château.— A peu de distance de l’église, au nord, s’élève sur le plateau l’ancien manoir de Fourneville, qui date du XVIe. siècle. La façade principale, qui regarde le midi, est construite en encorbellement. Le rez-de-chaussée offre deux jolies portes, surmontées d’une ogive en accolade.
Sur l’une de ces portes est un écusson entièrement fruste.
On remarque, à l’intérieur, une belle cheminée en pierre, ornée de moulures.
On comptait 2 feux privilégiés et 164feux taillables à Fourneville.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L. F. D.
411 . — Le 30 mars 1696, Me Nicolas de la Tour, pbrë, du diocèse de Rouen, habitué en l’église collégiale de N.-D. de Cléry et ayant plus de trois ans de service en icelle, représenté par Me Jean Haguelon, procureur en l’élection de Pont-l’Evêque, vu le refus à lui fait par les chanoines de Cléry de le nommer, en sa qualité d’ancien habitué à la cure de St-Pierre de Fourneville, vacante par la mort de Me Pierre Malerne, décédé le 9 février dernier, requiert du seigr évêque de Lx la collation dud. bénéfice. Mesre Christophe Le Nepveu, pbfë, vicaire général, répond qu’il ne peut donner aud.sr delà Tour les provisions demandées «à raison qu’il n’est présent pour subir l’examen et juger de ses titres et capacités. »
Le 20 juillet 1696, le sr de la Tour adhérant à la réquisition qu’il a fait faire, le 30 mars dernier, au seigr évêque, requiert de nouveau de sa Grandeur la collation de la cure de Fourneville. Mesre Pierre Audran vic. gl, répond que le seigr évêque étant dans le diocèse, le sr de la Tour « doit se retirer vers luy pour luy demander le visa. » Celui-ci déclare qu’il se pourvoiera devant qui de droit.
Le 27 juillet 1696, le sr de la Tour se présente une troisième fois devant le seigr évêque pour requérir la collation de lad. cure en sa qualité de plus ancien habitué de la collégiale de Cléry, les s rs chanoines ayant refusé de le nommer, quoique ce fut son tour. Il présente aussi plusieurs attestations en sa faveur et se déclare prêt à subir l’examen requis.
Le sr Le Nepveu répond qu’il refuse le visa demandé, attendu que le sr de la Tour ne présente aucune nomination faite de sa personne aud. bénéfice; que le temps que les srs chanoines de Cléry ont pour faire cette nomination n’est pas encore expiré. Sur ce refus, le sr de la Tour déclare de nouveau qu’il entend se pourvoir devant qui de droit.
Le 5 août 1696, le sr de la Tour, pourvu de la cure de Fourneville par la collation que lui en a donnée le seigr archevêque de Rouen sur le refus du vicaire général de Lx, prend possession de ce bénéfice, en présence, de Me Pierre Vallée, pbrë, vicaire de Fourneville; Louis Malerne, bourgeois d’Honfleur, et autres témoins.
Le 22 juin 1696, lesd. srs chanoines de Cléry nomment à la cure de « St-Yves » (1) de Fourneville, vacante par la mort de Me Pierre Malerne, la personne de Me Jacques Rossignol, pbre, chanoine de leur collégiale.
Le 27 juillet 1696, Me Louis Le Roux, pbfë du diocèse d’Orléans, ancien habitué en lad collégiale de Cléry, demeurant en la parr, de Bonneville-sur-Touques, remontre aux srs chanoines de lad. Eglise, qu’ayant été nommé par eux, comme un ancien habitué, à la cure d’Equemauville, il a été troublé en la possession de ce bénéfice par le sr Lerat qui par arrêt du Conseil, a été maintenu en lad. cure; que le sr Leroux ne doit pas être privé du droit sur les autres bénéfices qui sont à la nomination du Chapitre de Cléry; c’est pourquoi il requiert le srs chanoines de le nommer à la cure de St-Pierre de Fourneville.
Ceux-ci répondent qu’il y a été pourvu par la nomination de Me Jacques Rossignol, chanoine de Cléry. Le sr Le Roux demande si le sr Rossignol a donné sa démission de son canonicat et requiert que l’acte de cette démission lui soit montré. Sur le refus du Chapitre le sr Le Roux déclare que la réquisition de lad. cure lui vaudra pour présentation et qu’il se pourvoiera devant qui de droit. Signé : « Louis Le Roux de Clairfont. »
Le 30 juillet 1696, led. sr Rossignol requiert du seigr évêque de Lx la collation dud. bénéfice. Sa Grandeur lui répond qu’il ne peut lui accorder sa demande, parce qu’il ne présente pas de certificat de bonnes vie et moeurs ni à Exeat de son évêque; qu’elle le renvoie jusqu’à ce qu’il produise ces pièces et que, lorsqu’il les aura, on procédera à l’examen « de ses capacités et suffisances. »
Le 4 août 1696, Me Le Roux obtient du seigr évêque de Lx la collation de la cure de Fourneville.
Le 6 août 1696, il prend possession de ce bénéfice malgré l’opposition du sr de la Tour se prétendant aussi pourvu de lad. cure et trouvé dans l’église au moment de la cérémonie. Fait et passé en présence de Mr. Pierre Vallée, pbfë, vicaire de Fourneville; Me Gilles Lethiou, pbfë, demeurant au Theil, et autres témoins.
Le 15 mars 1697, le sr Rossignol ayant donné sa démission de la cure de Fourneville, Mre Pierre Audran, vic. gl, accorde au sr Le Roux, de nouvelles provisions dud. bénéfice.
Le 17 mars 1697, celui-ci, en vertu desd. provisions, prend de nouveau possession dud. bénéfice, en présence des mêmes témoins.
(I) Quoique St-Yves soit fort honoré à Fourneville où il y a un pèlerinage très fréquenté, surtout le 19 mai ce saint n’a jamais été le patron de celle parroisse. Le patron est St-Pierre.

Curés. — P. Malerne — N. de là Tour — J. Rossignol — R Leroux de Clairlont.
Vicaire. — P. Vallée.
Patron. — Le chapitre de Cléry.

248. — Le 13 août 1711, Robert et Jacques Guilbert, frères, demeurant en la parr. de Fourneville, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Gilles Guilbert, acolyte, fils dud. Robert, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

256. — Le 19 oct. 1710, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Gilles Guilbert, fils de Robert et d’Anne Hannequin, de la parr, de Fourneville.

363. — Le 19 sept. 1711, Mgr Philbert-Charles de Pas-Feuquière, faisant les ordinations générales à Lx, ordonne sous-diacres :
Me Gilles Guilbert, acolyte de Fourneville.

481. — Le 24 sept. 1712, furent ordonnés diacres par l’ancien évêque de Condom:
Me Gilles Guilbert, sous-diacre de Fourneville.

Curés. …..
Vicaire. — Courcy .
Clerc. — G. Guilbert.

146. — Le 26 juillet 1726, vu l’attestation du sr Thomas, vicaire de Fourneville, dispense de bans pour le mariage de Pierre Hue.

1312. — Le 12 déc. 1732, la nomination à la cure de St-Pierre de Fourneville appartenant au Chapitre de N.-D. de Cléry, les sr chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Louis Leroux, dernier titulaire, la personne de Me. Claude Damour, pbre du diocèse de Lx et habitué en leur Eglise.
Le 20 déc. 1732, le seigr évêque donne aud. sr Damour la collation dud. bénéfice.
Le 22 déc. 1732, le sr Damour, représenté par Me Jean-Jacques Damour, son frère, pbrë, curé de Bonneville-sur-Touques, prend possession de la cure de Fourneville, en présence de Me Louis de Sevrey, pbfë, vicaire de cette parr .; Me Claude Rouelle, pbfë, curé de Deauville, et autres témoins.
Le 11 mai 1721, Claude Damour, fils de Jean et de Catherine Foisnard, de la parr. de St-Pierre-Adifs (Azifs), reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

333. — Le 15 mars 1742. la nomination à la cure de St-Pierre de Fourneville appartenant au chapitre de N.-D. de Cléry, diocèse d’Orléans, les chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Claude Damour, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Hérier, pbre, du diocèse de Lx, originaire de N.-D. de Villers, et l’un des habitués en lad. église de Cléry.
Le 15 juin 1742, le seigr évoque donne aud. sr Hérier la collation dud. bénéfice.
Le 26 juin 1742, le sr Hérier prend possession de la cure de Fourneville, en présence de Me Jean-Jacques Damour, pbrë, curé de Bonneville-sur-Touques; Mre Louis de Beaulieu, curé de St-Martin d’Ambenay, diocèse d’Evreux, de présent, desservant en lad. cure de Fourneville; Me Jean-Nicolas Hérier, pbrë, curé de St-Jouin, et le sr Georges Hérier, son frère.

Curés. — L. Le Roux — C. Damour — J. Herrier.
Vicaires.— Thomas — L. de Sevrey.
Patron. — Le chapitre de Cléry.

15S. — Le 3 août 1751, vu l’attestation du sr Saint-Denis, vicaire de Fourneville, dispense de bans pour le mariage de Jacques Leclerc et de Marie-Anne Samson.

139. — Le 18 juill. 1757, vu l’attestation du sr de Folleville, vicaire de Fourneville, dispense de bans pour le mariage de Paul Guillebert.

349.— Le 1 er mars 1758, « Mre Jean-Baptiste Quillet, seigr des fiefs et fiefferme de Fourneville, conser du roy et de Son Altesse Sérénissime Monseigr le duc d’Orléans, lieutenant civil et criminel du siège royal du bailliage estably en la ville d’Honfleur, et juge de police de lad. ville, » représenté par son épouse, dame Marie Héroult, demeurant à Honfleur, parr. Ste-Catherine, constitue 150 livres de rente en faveur de leur fils, Me Jean-Baptiste-Thomas Quillet de Fourneville (1), acolyte, présentement au séminaire de Joyeuse, à Rouen, « afin qu’il parvienne à l’ordre de prestrise, suivant le temps par luy employé à l’estude des bonnes écolles. » Cette rente est hypothéquée sur le fief, terre et seigneurie de Fourneville, situés en lad. parr, de Fourneville, bailliage d’Honfieur, et consistant en rentes seigneuriales, manoirs, cours, masures, herbages, labours, bois et autres. De plus lad. rente est garantie par Me Thomas-Etienne Quillet, commis général aux dépôt et mesurages des sels en la ville d’Honfleur, et par le sr Jean Louvet, négociant, tous deux demeurant parr. Ste-Catherine. Fait et passé à Honfleur, en l’hôtel de Mr de Fourneville, sis parr. Ste Catherine.
Led. sr acolyte était représenté par Me Jacques Sorel, prieur de St-Edmond, demeurant à Honfleur, même parr.
(1) Il devint en 1791 curé constitutionnel de Tourville-la-Forêt et vicaire épiscopal de Fauchet, évêque du Calvados.
380. — Le 3 mai 1758, dispense de bans pour le mariage entre Romain-Etienne-Nicolas-Jean Duvrac, fils de Nicolas-Jean Duvrac, seigr du fief, terre et seigneurie des Côtes du Bois-Guillaume, officier du serment de France en la Monnaye, à Rouen, et de dame Marie-Marthe-Rose Davoult, de la parr, de St-Denis de Rouen, d’une part, et damlle Marie-Catherine Quillet, fille de Me Jean-Baptiste Quillet, sr de Fourneville, conser du roy, lieutenant civil criminel du siège royal et juge de police d’Honfleur, et de dame Marie Hérault, de la parr, de Ste Catherine d’Honfleur. Suit la dispense de parenté au 4e degré obtenue en cour de Rome par lesd. parties.

250. — Le 16 mai 1762, Me. Jean-Baptiste-Thomas Quillet fût nommé à la cure de N.-D. de Tonnetuit.
Mr Quillet prêta serment à la Constitution civile du clergé en 1791. La paroisse de Tonnetuit ayant été supprimée, il fut élu curé de Tourville-la-Forêt. Fauchet, évêque constitutionnel du Calvados, le nomma son grand vicaire pour le district de Pont-1’Evêque. Les lettres sont datées de Caen, le 10 août 1791. Quillet, d’un caractère emporté, se brouilla immédiatement avec la partie saine de sa population. D’accord avec les esprits les plus fougueux, il fit tant de misères au curé légitime resté maire de la commune, qu’il le força à donner sa démission le 28 juin 1791. Il ne tarda pas non plus à rencontrer une vive opposition de la part du Directoire et des curés constitutionnels de la contrée. En 1793, Quillet en avait assez de ses tristes fonctions : répondant aisément au voeu de la Convention, le 4 ventôse an II, il envoya d’Honneur à la municipalité de Tourville une lettre dans laquelle il abdiquait formellement l’état ecclésiastique et remettait ses lettres de prêtrise. Il se retira à Rouen chez sa soeur. (Archives du Calvados. — Archives de la mairie de Tourville.)

37. — Le 26 nov. 1766, Jacques Vallois, demeurant en la parr, de St-François d’Herbigny, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, Me Pierre Moutier, acolyte, demeurant à Fourneville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Jacques Caresrae, l’aîné, ancien échevin au gouvernement d’Honfleur, y demeurant, parr. St-Léonard, et autres cautions. Fait et passé à Honfleur, en l’étude de Me Etienne-Gervais Dufer, notaire.

Vicaires. — Denis — De Folleville.
Clerc. — P. Moutier.

237. — Le 25 juin 1773, la nomination à la cure de St-Pierre de Fourneville appartenant au chapitre de N.-D de Cléry, les srs chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Jacques Herrier, dernier titulaire, la personne de Me Nicolas Le Bedel, pbre du diocèse de Lx, l’un des habitués de leur Eglise.
Le 7 oct. 1773, le seigr évêque donne aud. sr Le Bedel la collation dud. bénéfice.
Le 27 fév. 1774, le sr Le Bedel (l) prend possession de la cure de Fourneville, en présence de Jacques Le Thiou et Pierre Le Thiou, propriétaires, demeurant en lad. parr., et plusieurs autres témoins.
(1) M. Le Bedel ne prêta serment en 1791 qu’avec les réserves les plus expresses. Ces réserves
ne satisfirent pas le Directoire et M. Le Bedel fut destitué. L’année suivante il se vit obligé de. partir pour l’exil : il se réfugia à Portstnouth, en Angleterre. Le 15 messidor an II (3 juillet 1704), son mobilier qu’il avait laissait
dans le presbytère, fut vendu aux enchères publiques au profit de là Nation. Il est probable qu’il mourut en exil, car nous ne retrouvons plus son nom nulle part. (Archives du Calvados).

76. — Le 24 mai 1777, vu l’attestation du sr Berthelot, vicaire de Ste-Catherine d’Honfleur, dispense de bans pour le mariage de Philippe Paulin. (Célébré à Fourneville).

388. — Le 5 févr. 1779, Jean Carême, marchand, demeurant à St-Gatien-des-Bois, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Bréavoine (1), acolyte de la parr. de Gonneville-sur-Honfleur, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente, hypothéquée sur une ferme nommée le Lieu Conte, appartenant aud. sr constituant et sise à St-Gatien, près la forêt, est encore garantie par Louis Bréavoine et Gilles Bréard, laboureurs, demeurant à Fourneville.
Led. sr acolyte absent fut représenté par son frère, Thomas Bréavoine, laboureur, demeurant aussi à Gonneville.
(1) Mr Bréavoine, vicaire d’Equainville, refusa en 1791 de prêter le serment constitutionnel et dut, l’année suivante, partir pour l’Angleterre. Il se réfugia à Gosport chez John Murch, South Street. Après le Concordat il revint en France et rentra au Havre, le 9 juin 1802. Il fut nommé curé de Fourneville et y mourut en 1807. (Archives de l’Eure. — Mss de Reux. — Revue Cath. de Normandie, juillet 1892. — Ordo de Bx.)

– Charles-Antoine Aubin, acolyte de St-Philbert-des-Champs, était vicaire de Fourneville en 1791. Il refusa le serment constitutionnel et fut destitué. Il habitait l’année suivante à Rouen, rue ces Charettes, 83; mais il fut bientôt obligé de partir pour l’Angleterre : il avait alors 27 ans. S’étant réfugié à Londres, il y passa tout le temps de la Révolution. Il y était encore en 1802. (Archives du Calvados. — Mss de Reux. — Archives de l’évêché de Bx.)
Curés. — Jq Herrier — N. Le Bédel.
Patron. — Le chapitre de Cléry.
Notables. — J.-B.-M. Hue — J.J Le Thiou — P. Le Thiou.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
FOURNEVILLE.
303. Jacques d’Astin , Sr. du Tailllis , a dit n’avoir eu connaissance de nôtre commission, jusques à n’agueres qu’il avoit été ajourné; et qu’il étoit descendu d’ancienne noblesse, et de la maison de Villeraye, dont Baltasar d’Astin, son cousin, étoit seigneur, lequel avoit baillé l’état de sa noblesse devant les élus d’Ecouis où il étoit demeurant et comme ainé étoit saisi des chartes, lettres, et écritures, concernant leur noblesse; disant qu’il s’aidoit de semblables généalogie , lettres et écritures, dont il produirait les originaux ou copie d’iceux duement approuvées en temps et lieu. Nonobstant laquelle soumission, le procureur du Roi a equis qu’il soit assis, comme n’ayant fourni l’état de sa noblesse.

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – H. de Formeville.
– Le fief de Fourneville, quart de fief assis à Fourneviile, possédé par Jehan de Naguet, écuyer, sieur de Héline.
– Le fief de Fourneville, 8 de fief, assis audit lieu, relevant de l’abbaye du Bec-Hellouin.
– La sergenterie de Fourneville, en ladite forêt, possédée par les héritiers de feu
Jehan Ceire.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
FOURNEVILLE. – Poste-vigie au village de Grandcamp, sur la voie romaine de Brionne à Honfleur.
(Catherine, Monographie de Gonneville-sur-Honfleur, mss., Archiv. du Calvados.)
Nous sommes moins renseignés en ce qui concerne les enceintes peu connues et insuffisamment décrites, ainsi que des « postes-vigies. » de Fourneville. Il serait indispensable de retrouver tous ces monuments, s’ils n’ont pas été nivelés, de les visiter soigneusement et d’en lever le plan.

Registre des Ecclésiastiques Insermentés Embarqués à Dieppe (Seine-Inferieure).
(2 septembre — 8 décembre 1792)
– 398 Aubin (Charles-Antoine), vicaire de Fourneville, district de Pont-l’Evêque, Calvados, 28 ans, passeport délivre par le district de Rouen, le 4 septembre.
– Le Havre (Seine- Inférieure). 3579 Lebedel, Nicolas, curé de Fourneville (Calvados).

Les Archives De La Ville De Honfleur – Charles Bréard.

– 20 février 1789, contestations entre Henri -Thomas Quillet de  » Fourneville, lieutenant au bailliage, et Michel
de la Croix, maire, au sujet de leurs droits respectifs de présider les assemblées générales.
– Fief De Fourneville D. 19. 7 pièces.
1603-1626. Trois aveux rendus à Jean de Naguet, sieur des Hélins et de la sieurie et fiefferme de Fourneville pour le fief ou aînesse au Sueur et le fief ou aînesse Thorel situés sur la paroisse de Fourneville.
Formevilla en 1180, 1571 et 1589; Fourneville en 1603; c’était, dit M. de Formeville dans son Histoire de l’évêché-comté de Lisieux, une des propriétés confisquées sur Guillaume Pevrel de Nottingham, en 1155,
( I, page 49, note 1ere ).
– 1738, 18 janvier. Aveu rendu à Charles de Grosourdy, par Jacques Rebut, sieur des Tôtes, pour le fief ou aînesse nommé le fief Roger Faride, situé à Fourneville et tenu de la sieurie de Heudreville.
– Fief De Notre – Dame- Du -Val (Eure).
D. 38. – 2 pièces. 1647, 17 juillet. Copie d’un aveu rendu à Guillaume de Mahiel, écuyer, seigneur de Saint – Clair, Dersé – en -Ouche, Grandcamp, Heudreville et du Val-en-Auge, par Jacques Moisy pour une pièce de terre située à Fourneville.

Notes Du Premier Président Pellot sur La Normandie – G. A. Prévost.
François de Chéron, escuyer, sieur de Montchéron, à Fourneville . Il paraît avoir épousé Marie Le Lou et avoir été renvoyé au Conseil, puis condamné, lors de la recherche de noblesse. (La Galiss., Elect. de Pont l’Evêque.)

Bilan de la recherche archéologique en Basse-Normandie 1984-2004 – Groupe Antiquité Basse-Normandie.
Fourneville, le Petit Mont Chéron Fourneville, le Petit Epiné II.
DUMONT Christine, 1996 – FOURNEVILLE – A 29 – Le Petit Epiné 1, 1996 (RAP00994). SRA Basse-Normandie.
DUMONT Christine, 1997 – Fourneville, le Petit Epiné. Bilan Scientifique 1996 Basse-Normandie, 1997, p. 38.

Dictionnaire Géographique, Historique Et Politique Des Gaules Et De La France – Expilly, Jean-Joseph.
FOURNEVILLE , en Normandie , diocèse de Lizieux , parlement & intendance de Rouen , élection de Ponteaudemer , sergenterie d’Epaigne. On y compte deux feux privilégiés & 164. feux taillables. Cette paroisse est située entre les rivières de Touques & de Rille , dans une contrée très- abondante .

Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l’Europe. 18. 1861.
28 septembre 1448 : Gage plège de la seigneurie de Cauquainviller (près Lisieux), tenu par Jean Vippard , sénéchal dudit lieu, contenant les aveux des tenants de ladite seigneurie, dans laquelle on remarque pour abornements les terres de Pierre de Formeville ( ce nom est également écrit dans l’un des aveux Pierre de Fourmeville. )
XVI° siècle . Durant ce siècle, et notamment sous Henri IV, la famille De Formeville occupe des fonctions
dans l’échevinage de la ville de Lisieux. ( Voir les registres municipaux de cette ville. )
XVI° et XVII° siècles. Dans les rôles des décimes de l’ancien diocèse de Lisieux , contenant la nomenclature de toutes les paroisses qui composaient cet évêché, on trouve en 1571 jusqu’en 1689, la paroisse de Formeville, qui, plus tard , et constamment depuis 1683, y est mentionnée sous le nom de Fourmeville ou Fourneville. ( Aux archives de la préfecture du Calvados. )

Le Cabinet historique. 21. 1875 – Revue Mensuelle Contenant Le Catalogue Général Des Manuscrits.
Autres Documents Du XIVe Siècle .
6022 . Obligation de Jean Grommet pour 36 # de rente à payer au Roy , à cause d’une terre en la paroisse de Fourmeville à Auge . 1327 scel . ( Norm . Auge , Eu , n ° 8. )

Généalogie de la famille Le Cordier – Henry Le Court.
– Le 26 mai 1542, Nicolas Le Cordier, « Escuier », certainement issu du précédent, rend aveu au roi François Ier de la sergenterie de « Fromeville en la forêt de Touques », tenue par lui pour un quart de fief de haubert.
En 1620, la sergenterie de Fourneville en la forêt de Touques, dont nous trouvons ici le nom défiguré en celui de Fromeville, était sortie de la famille Le Cordier et appartenait à Jean Cecire, Esc. (Etat de fiefs cité par M. de Formeville).
– La sergenterie de Fourneville en la forêt de Touques, possédée par les héritiers de Jean Ceire, (sic, sans doute pour Cecire).
– La sergenterie de Fourneville, en la forêt de Touques, appartient à Gilles du Mars. (État de fiefs (Mss. inédit) de l’Élection de Pont-l’Évêque, vers 1675. Archives de Lierremont).

Vieilles rues et vieilles maisons de Honfleur du XVe siècle à nos jours – Charles Bréard.
– Cependant dès l’année 1564, on lui donnait le nom de rue de la Bucaille. A cette époque, on y trouve pour habitant : Jean Chambon, écuyer, contrôleur des deniers de la ville, suivant provisions du 16 juin 1554. Il était le fils de Martin Chambon, venu à Honfleur vers 1538 en qualité de commissaire de l’artillerie de la marine; il y avait épousé Jacqueline Naguet ou de Naguet. La famille de Naguet était alors représentée dans la rue de la Bucaille par les héritiers d’Adrien Naguet, sieur de Fourneville, receveur des deniers de 1538 a 1545.

– Rue des Capucins, Maison n° 25. C’est une construction du temps de Louis XIII dont les murs du rez-de-chaussée, faits de silex et de pierres, sont restés intacts. La maison a son acte de naissance gravé sur sa façade ; on y lit la date de 1627 encadrée dans un cartouche. On en doit la construction à Jacques Auber.
La maison de Jacques Auber fut vendue par son fils le 27 novembre 1693. Elle passa aux mains de Mme de Boisseret, née Diane-Marie Estièvre, veuve de Jean de Boisseret. Mais dix années plus tard, le corsaire Jean-François Doublet fit rentrer dans sa famille la propriété qui en était sortie. Il racheta la maison, en fit quelque temps sa demeure et la laissa après lui à son petit-fils, Jean-Baptiste Quillet de Fourneville, premier lieutenant particulier au bailliage de Honfleur créé par édit «de juin 1749. Là se termine l’énumération que nous pouvons présenter des propriétaires de la maison.

Documents relatifs à la marine normande et à ses armements aux XVIe et XVIIe siècles pour le Canada, l’Afrique, les Antilles, le Brésil et les Indes – Charles et Paul Bréard.
– 1605, 14 septembre. — « Jacques Apparoc, écuyer, sieur du Castillon, demeurant à Fourneville près Hon- fleur, est prêt à partir sur le navire du sieur de Villiers, pour faire le voyage du Pérou. »
– 1611, septembre-décembre. — « Prêts à la grosse au même Jacques Apparoc, pour son voyage à l’aval par Jehan de Naguet, sieur de Fourneville.

Quillet ( Jean-Baptiste) de Fourneville, élève du séminaire de Joyeuse, né à Honfleur, eut le premier prix d’allégorie latine au Palinod de Rouen en 1755. Cadix en était le sujet.

Archives Parlementaires-Convention Nationale.
Etat des argenteries d’églises transmises au distr.; 6 germ.
Fourneville: 1 calice, 1 patène, 1 soleil, 1 ciboire, 1 custode.

Archives nationales.
Minutes et répertoires du notaire Jean TROUVÉ, 12 janvier 1553 – 6 septembre 1574 (étude XIX)
Minutes. 1555, 15 avril – août
HONFLEUR.- Vente de navire par Guillaume Barthelemy et Adrien Le Naguet, seigneur de Formenville, demeurant à..
Vente et procuration donnée par Guillaume Barthelemy, contrôleur ordinaire des guerres, demeurant à Paris, et Adrien Le Naguet, seigneur de Formenville, demeurant à Honfleur, à Jean Flavart, marchand à Paris, pour vendre la moitié et un quart de l’autre moitié leur appartenant, d’un navire nommé l’Adrienne de Honfleur, duquel est maître Jean Ruffin, dit Sotteville, avec ses agrès, appareils, artillerie, munitions.

I. Dioc. de Lisieux. Baill. de Honfleur. Maîtrise de Pont l’Évêque. – Gr. à sel de Honfleur . Gén . et int. de Rouen ; él. de Pont – l’Évêque ; subd . de Honfleur . II . Distr . de Pont- l’Évêque; canton de Honfleur (Arrêté du 1er mars 1790 ). = III . 3 ‘ arr. communal (Arr . de Pont-l’Évêque); canton de Honfleur ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) . — Pop .: 312 hab . ( 1911 ) . Sup .: 676 hect. 39 a . 71 c .) Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Fourneville. 7 novembre 1793-18 brumaire an III ( Reg .) – ( 2) Voir Ibid ., les actes de catholicité de Fourneville . 1682, 1692 ( Série G, Fourneville , 2 cah .)

1172-1173 Vimoutiers, Crouttes, Thuit, Fourneville, Trouville.
Confirmation des biens de l’abbaye de Jumièges.
Henricus rex… salutem.
Sciatis me concessisse et presenti carta confirmasse ecclesie Beate marie et sancti Petri de gemmetico…
Vimonasterium cum ecclesia et omnibus allis appendiciis, terram totam et nemero usque ad viam Asinariorum, Cruptas cum ecclesia et omnibus aliis ville pertinentiis, exceptis duabus vavassores, et quartam partum de Mesnillo Renuardi, boscum quod est inter Vimonasterium et Cruptas et terram iusque ad Pontem de Vie, sicut via dividit que vadit ad Montem Sancti Michaelis.
… Turovillam, cum ecclesia et omnibus aliis appendiciis, boscum a portu qui dicitur Twit usque ad Vallem Furneville… et quatuor salinas apud Huneflotum apud Divetam vel Waravillam, sedecim salis sextarios. Ex dono Roberti Bertranni septem sumnas salis.
= DELISLE et BERGER, Recueil des actes de Henri II, t.II, DXXVII, p.93
1404, 17 juin Pont-L’Evêque
Information de Massot du Boulay, vicomte d’Auge, sur la diminution de valeur de certains héritages, sis à Saint-Gatien et à Fourneville qui sont chargés de rentes envers le duc d’Orléans.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 233-234. Arch. nat. P 19092, n° 18952.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 14.

Carnets de Charles Vasseur : « Analyses et transcriptions … » ou « Transcriptions.doc »
Extrait De Notes Recueilles par Monsieur Catherine, Instituteur à Gonneville Sur Honfleur: page 59
Le dernier seigneur de Gonneville fut Alexandre de Courselles, chevalier seigneur honoraire de Gonneville, seigneur des nobles terres et seigneuries de L’Epinay (cette propriété est à Fourneville) de Beudart, de la Haye-Bertrand, Saint-Evroult, Quetteville, Moulineaux et autres lieux.
Il avait marié sa fille Jeanne Henriette Louise de Courselles à Monsieur Léon Jean Baptiste de Brévedend, ancien officier de cavalerie, dont le père Jean-Baptiste Esprit de Brévedend était seigneur et patron d’Ablon, d’Ableville, Fatouville, Equainville, des chapelles Saint-Sauveur et Saint-Clair, seigneur des nobles terres et seigneuries de la Houssaye, les Marres-d’Auboeuf, Manneville-d’Auboeuf, le Rozel, Le Bois,Le Bouley, Le Noye et autre lieux (note extraite des registres de l’état civil de Gonneville-sur-Honfleur

Insinuations:
La paroisse de Fourneville est située sur la droite de la route impériale d’Alençon à Honfleur et 7 km de cette dernière ville.
Description de l’église publiée dans le Journal d’Honfleur 28 octobre 1860
A peu de distance de l’église au nord, sur le plateau, s’élève l’ancien manoir de Fourneville qui date du 16e siècle.
Archives de la paroisse de Fourneville (communiquées par M. Couëtil à M.Pannier)
1er mémoire :
Pour son Altesse S. Monseigneur le Duc d’Orléans, premier prince du sang, contre le sieur Jean Baptiste Quillet touchant les droits honorifiques de la paroisse de Fourneville et le renvoi en possession de la fiefferme de Fourneville possédée par le sieur Quillet…
A l’occasion de la refonte du cloche de la paroisse de Fourneville, le curé qui tient son bénéfice de Messieurs de Cléry, auxquels Louis XI, Roy de France, aumôna le patronage de cette église, crut avec raison que S.A.S qui jouit maintenant du Domaine d’Auge à la représentation de Louis XI était seul et véritable seigneur de ladite paroisse. Il se fit autoriser par une délibération de plusieurs paroissiens, élevés et nourris dans la même croyance, a supplié S.A.S en la qualité de seigneur honoraire de faire nommer cette cloche en son nom.
Cela déplut au sieur Quillet et sans ménagement il présenta aussitôt une requête au bailly de Pont l’Evêque Il la fonda sur ce qu’il prétendait seigneur honoraire de ladite paroisse à l’exclusion de Monseigneur le Duc d’Orléans. Il se fit permettre d’approcher le curé et les délibérants et menaça dans se requête les uns et les autres de leur payer de gros intérêts et les paroissiens en particulier, de faire juger la commise des héritages qu’ils tiennent de lui et de sa mouvance, s ‘opposant que cette délibération était un désaveu formel de tenir de lui.
Le curé qui n’a fait cela que pour conserver les intérêts du prince demanda, qu’il fut approché en cause, cela fut fait. S.A.S fit sommer le sieur Quillet de produire. Il la fait et la conférence du droit du prince et la production du sieur Quillet met en état de décider en connaissance de cause, lequel des deux a droit de jouir des droits honorifiques de la paroisse de Fourneville.
Droits du Prince – Monsieur le Duc d’Orléans, en qualité de propriétaire du domaine d’Auge possède le fief royal de la paroisse de Fourneville; le sieur Quillet possède une fiefferme dans cette paroisse qui est mouvante dudit domaine. S.A.S le possède au droit des seigneurs de Montpensier, auxquels François Ier l’avait cédé en contre échange des comtés de Leuze et Condé par contrat de 1529…
L’article 66 de la Coutume de Normandie autorise les seigneurs à avoir un parc pour garder les namps (?) quand il sera question des droits de leur seigneurie. S..A.S a temps immémorial le parc royal de la paroisse de Fourneville dont elle a un fief, puisque le parc n’en est qu’une suite et une dépendance.
A l’occasion de l’usurpation que le sieur veut actuellement de ce même parc, on lui en a produit les aveux; il a produit lui-même un autre aveu du parc de la fiefferme qui fut rendu à ses auteurs en 1602 par lequel Hélène le Clerc reconnaît tenir une maison nommée Maison du Parc où est le parc royal de ladite paroisse ensemble cel de ladite sieurie et fiefferme dudit lieu de Fourneville appartenant au sieur Naguet auquel on a rendu l’aveu
Or dès qu’il y a deux parcs dans cette paroisse, il s’en suit nécessairement qu’il y a deux seigneuries; le parc royal qui est mouvant du prince et qui est le parc de la paroisse prouve que le prince a ce fief suzerain et dominant et l’autre parc qui celui de la fiefferme du sieur Quillet, laquelle est mouvante du domaine du prince, prouve que le sieur Quillet n’a que le fief subalterne …
Son altesse possède encore dans la même paroisse la mouvance de plus 400 arpents de terre qui font des rentes seigneuriales à son domaine …
On ne voit dans le chancel que des fleurs de lys placées sur la contre table du maître-autel, il n’y en a point d’autres dans les vitres ni ailleurs, on y trouve encore une étole brodée d’or qui reste des ornements donnés par Son Altesse royale Mademoiselle sur laquelle les armes du Roy sont d’un côté et celles de Mademoiselle sont de l’autre. Tout cela joint à l’aumône du patronage faite par Louis XI à la mouvance du parc royal, qui est le parc général de la paroisse, à la mouvance directe d’une partie des biens qui y sont situés, à la possession continuelle des droits honorifiques de ladite paroisse qui n’a jamais reconnu d’autres seigneurs que le Roy et les Princes auxquels sa Majesté a cédé le fief dominant, prouvent évidemment que S.A.S doit être maintenu en la possession des droits honorifiques de ladite paroisse de Fourneville à l’exclusion du sieur Quillet et tout autre, et que défenses lui doivent être faites de prendre désormais la qualité de seigneur de Fourneville, sauf à lui de prendre celle de seigneur de la fiefferme de Fourneville seulement.
Réfutation des titres du sieur Quillet.
Par les écritures du procès et par le mémoire imprimé le sieur Quillet emprunte son droit d’une prétendue donation du fief, terre et seigneurie de Fourneville, qu’un Louis d’Orléans a du faire à Robert Destin le 13 janvier 1491 à la charge de payer chacun ou 36 livres de rentes à la recette du Domaine d’Auge.
Il faut être bien téméraire et peu capable de réflexion pour avoir osé produire une telle pièce (l’auteur cherche à établir qu’elle est fausse).
On met encore dans ce mémoire que les possessions de ce fief là ont toujours joui des droits honorifiques dans l’église de Fourneville, ce fait est encore méconnu. Ils n’ont jamais eu de bancs dans le chœur et n’ont point eu d’armes placées en aucun endroit du chancel. Ils n’ont jamais été recommandés aux prières nominales, ils n’ont point eu de tombes dans le chancel, et si par hasard il y a eu quelqu’un enterré ce n’a été que comme d’autres paroissiens et par abus ordinaire dans cette paroisse, ce qu’on offre de justifier par les registres et ce que le sieur Quillet n’ignore pas.
Pour colorer cette allégation, le sieur Quillet se masque d’air de bonne foi. Il convient qu’en 1632 un de ses auteurs fut troublé dans cette possession mais qu’il y fut maintenu par sentence contradictoire.
On a communiqué une copie de cette sentence, elle est datée du 10 juin 1632.
Cette sentence doit avoir été rendue en faveur d’un seigneur de Naguet contre un seigneur de Cheron, qu’on y suppose avoir contesté les droits honorifiques
Deux autres faits en prouvent encore l’insuffisance : 1) la même sentence porte que le procureur du Roy qui était présent au jugement, déclare qu’il en protestait de nullité et qu’elle ne pourrait préjudicier aux droits du Roy et de S.A.R Mademoiselle qui jouissait alors du Domaine d’Auge; 2) Cette sentence supposée véritable ne devait pas être inconnue au seigneur de Mainteterne qui jouissait de ladite fiefferme de Fourneville en 1677. Il en rendit alors son aveu au Domaine d’Auge, il n’employa ni cette sentence ni les prétendus droits honorifiques dans l’énumération des prérogatives de son fief. Il était homme de condition il ne les aurait certainement pas omis s’il avait su qu’ils ne lui appartenaient pas.
Tout ce qu’on trouve de vestiges de l’usurpation des droits honorifiques prétendus par les auteurs du sieur Quillet, se réduit à une qualité de seigneur honoraire que le sieur Pinel, son auteur immédiat, se fit donner sur une cloche fondue en 1711. Le procureur du Roy l’inquiéta dès qu’il en fut averti; le sieur Pinel n’insista pas, il obtint grâce du conseil du prince et l’affaire n’eut point de suite …
Voilà cependant en quoi consistent tous les titres sur lesquels le sieur Quillet prétend s’attribuer les droits honorifiques… que ses premiers possesseurs n’ont jamais eu dessein d’usurper, si vrai que le sieur Quillet a lui même donné la copie d’un contrat de vente de son même fief, faite par Balthazar d’Estin le 20 juin 1515 à Jacques de Naguet, un de ses auteurs, dans lequel on détaille par le menu tous les droits du fief jusqu’aux œufs qu’on y fait de rente et on y emploie rien qui concerne les droits honorifiques, point de titres, de tombe, de banc, en un mot rien qui puisse autoriser la prétention de la partie…
Seconde question touchant le renvoi en possession (rien à prendre. Simple question de droit débattue)Signé de Prémagny.

Second mémoire pour S.A.S Monseigneur le Duc d’Orléans, premier prince du sang, contre. Le sieur Quillet, seigneur du fief ou fiefferme de Fourneville (réfutation qui ne contient point de faits nouveaux, il faut en excepter cependant ce qui suit).
Il avance dans ce mémoire avec autant de témérité que d’effronterie, que toutes les terres qui sont autour de l’église et du cimetière relèvent de son fief; il ajoute que c’est une vérité qui n’est pas contestable; il aurait mieux fait de mettre qui n’est pas proposable par un homme qui a un tant soit peu d’honneur.
En effet le cimetière est un espèce de triangle, l’église est bâtie sur un des côtés. Ce triangle est borné d’un côté par des communes qu’on appelle les communes du Trésor, autrement les Monts de Fourneville et par une portion de terre nommée le Val, tout ce côté là ainsi qu’une grande étendue de pays est constamment mouvant du domaine de S.A.S.
L’autre côté est borné tout au long par un grand chemin qui tend à Barneville et de l’autre côté de ce chemin est le presbytère qui relève du Prince, et une autre portion de terre qui est mouvante de Helins et nullement de la fiefferme de Fourneville.
On dit que le bout de ce triangle qui appartient au nommé Etienne Lathion est mouvant de Helins et non de cette fiefferme : comme on n’a pu le savoir certainement on ne l’avance pas… mais quand il serai vrai que ce bout là relèverait de la fiefferme de Fourneville, il est toujours constant que les deux autres côtés n’en relèvent pas…

Il y a dit-il dans l’église deux vitres peintes, (il a oublié subtilement d’ajouter dans la nef) sur l’une desquelles il y a un écusson avec des armoiries et une figure avec ces mots au devant : Jean Destin, et que les mêmes armoiries sont dans une autre vitre qui est dans la chapelle qui sert maintenant de sacristie et qui est à côté du chœur. Quelle conséquence en peut-il tirer ?
Il n’y a que les armoiries qui sont au grand autel ou à la clé de voûte du chœur ou aux vitres du chœur qui puissent être de conséquence pour la seigneurie……(cette chapelle a été bâtie depuis le chœur)……… Si vrai que les murailles de cette chapelle n’ont aucune liaison avec les murailles du chœur; on y aperçoit même plusieurs fentes entre l’un et l’autre. Un cintre qu’on voit encore dans la muraille du chœur fait seulement juger qu’il y avait autrefois une balustrade ou une vitre en cet endroit là pour faciliter à ceux qui jouissaient de cette chapelle le moyen de voir sur le grand autel; et loin que cette chapelle dont les auteurs du sieur Quillet ont joui, fassent concevoir qu’ils avaient les droits honorifiques, elle prouve au contraire qu’ils ne les avaient pas…
La qualité des parties aggravent encore ce procédé, il n’est qu’un simple bourgeois d’Honfleur, distingué des paysans par son coffre-fort et par le fief qu’il possède…
L’intervalle qui est entre son S.A.S et lui est infiniment plus grand que celui qui est entre lui et ses vassaux…
Remarques en conséquence de tout ci-dessus :
« par arrêt du Conseil de S.A.S auquel le sieur Quillet s’est soumis, il a reconnu qu’à tort il réclamait les droits honorifiques de Fourneville : on lui a fait grâce des dépens et on lui a accordé par grâce spéciale un banc dans le chœur pour et autant qu’il plaira au Prince au lieu et place de la chapelle qui sert de sacristie.
Lesdits actes des 2 août, 29 août et 1er septembre 1738 sont déposés chez Mrs Doyen et Dupont, notaires à Paris

3 – Archives ShL:

Inventaire Des Enveloppes.
Enveloppe n° 63
Photos De Porches Des Églises Du Pays D’auge – Don De Mme Dussaugey Du 1er Octobre 2008. Fourneville.

Fonds Arthème Pannier :
NE 12.1 – 1er carton « Communes ». Fourneville.

Archives NEDELEC Communes.
com.26.9 Fourneville.

Carnets de Charles VASSEUR : « Doyenné de Honfleur »

16 – FOURNEVILLE Fourmevilla et Formevilla
Voir : Recherches des Nobles de Lisieux p.127
Election de Pont Audemer, sergenterie d’Epaignes
2 feux privilégiés – 164 feux taillables
Sous l’invocation de St Pierre
Patronage:
14e Abbas S.Ebrulphi
16e Rex vel dominus de Clériaco
18e le chapitre de Cléry
Capella S.Maria de Fournevilla
Patronage:
16e Dominus de Cléry
18e le Roy
Curés:
Herrier 1764
Le Bedet 1773/1787

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

COURTONNE la MEURDRAC

NOTES sur COURTONNE-la-MEURDRAC – 14193

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Courtonne-le-Chasteau, VII, 33 St-Ouen.
On écrivait jadis La Medrac ou la Meudrac.

Courtonne-la-Meurdrac, canton de Lisieux (1™ section).
Parochia Sancti Audoeni de Cortona, 1264 (cart.de Friardel, ch. 238).
Cortonne, 1248 (cartul.norm. n° 470, p. 78).
Corthonne-la-Murdrac, 1320 (fiefs de la vicomté d’Orbec).
Courthonna la Murdac, 1350 (pouillé de Lisieux, p. 24).
Cortonna la Meurdrac, XVIs° (ibid.). ).

Lieux-dits de Courtonne-la-Meurdrac:
Dictionnaire topographique du département du Calvados- Hippeau, Célestin.

Aillerie (L’), h. -[ Baudellerie (LA), h La Bauderie, xv° sc (Cassini)] – Bois-de-Lisieux (Le ) h. – Bourbes (Les), h. – Bourdellerie (LA), h. – [Cannerie (LA), h. Canerie, 1848 (Simon)] – [CLOSETS (Les), h. Closais, 1847 (stat. post.)] – Cognets (Les), h – Cognetterie (.LA), h. – Cour-d’Anfernelle (La), h. – Cour-de-Courtonne ( La) h. – Frémellerie (La), h. – Frementel, h. – Friarderie (LA), h. – Gouvix, chat. et min. – Graperie (LÀ), h. – GRAS (Les), h. – LÉSERAIS (La), h. – LIEU-BOUET (LE), h. – Lieu-Lièjard (Le), h. – Lieu-Privé (LE), h. – Loquets (LES), h. – OursiE (L’), h. – Pré-Rousselin (LE), h. – QUERAIE (LA), h. – Rosière (La), h. – Tarrabière (La), h. – Touffard (LE), h. – Trabière (LA), h. – VALLETABLE (LE), h. –

1 – NOTES sur COURTONNE-la-MEURDRAC (14)
2 – Bibliographie.
3 – Pièces justificatives.
4 – Archives ShL.

1 – NOTES sur COURTONNE-la-MEURDRAC (14)
Michel COTTIN.
– Il existait sur la paroisse de Courtonne-la Meurdrac un certain nombre de fiefs, originairement sans doute appartenant à une famille de ce nom (Voir MSAN, VIII, p. 21..) Le chapitre de Lisieux y possédait quelques terres et vers 1367 ou 1368, l’évêque Adhémar Robert se rendit acquéreur du fief puis le céda à son successeur Alphonse Chevrier (Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, I.)
Les de Rupierre. La terre de Courtonne fut vendue, le 27 septembre 1654, par l’évêque Léonor Ier de Matignon, à François du Houlley; mais elle fut rachetée pour moitié, le 16 septembre 1674, par l’évêque Léonor II de Matignon, et depuis elle fut toujours possédée par ses successeurs et vendue après la révolution de 1789 comme bien national (Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, I).
– Le château du Houlley, à Courtonne-la-Meurdrac, reste l’un des témoins les plus prestigieux de l’architecture de la région lexovienne de la première moitié du XVIIe siècle.
L’histoire de ses bâtisseurs est un exemple parmi tant d’autres de la fulgurante ascension de l’une de ces familles bourgeoises et terriennes qui, à partir de charges édilitaires ou publiques parvinrent en quelques générations à occuper une place des plus honorables dans la société régionale.
C’est à ce double titre un lieu chargé d’une histoire que nous tenterons de reconstituer et porteur d’un beau témoignage de l’architecture lexovienne.
– DESCRIPTION
Vraisemblablement, une autre demeure, aujourd’hui disparue se trouvait déjà en ce lieu avant les du Houlley, mais faute d’en avoir pu retrouver la moindre trace, nous nous cantonnerons à la description de la maison manable, des deux pavillons de la cour d’honneur, du colombier, de l’orangerie et d’un bâtiment d’exploitation. Pour être complet, il nous faudrait sans doute aborder l’étude du petit groupe de maisons se trouvant au midi, mais nous n’avons pas eu le loisir de nous livrer à ce travail.
La maison manable.
Les pavillons de la cour d’honneur.
Le colombier.
L’orangerie.
Le bâtiment d’exploitation.

Longtemps abandonné et ayant subi de multiples et désastreuses mutilations ou adjonctions, le domaine du Houlley, après avoir été démembré, retrouve enfin un environnement digne de lui, et malgré de nombreux avatars il a cependant conservé les bâtiments encadrant sa cour d’honneur, et vers le couchant, son colombier.
Le château est une longue construction de pierre et brique, de plan rectangulaire, cantonnée sur la façade est par deux tourelles sur plan carré.
(nous avons retrouvé ce fichier non daté, il est possible qu’il s’agisse d’un travail en cours au moment du décès de Michel COTTIN )

2 – BIBLIOGRAPHIE.

– Armand CANEL, Le Blason populaire de Normandie, 1859
André CARLES « Excursion du dimanche 11 octobre (Le Houlley,) », PAR, 42, N° 11, Novembre 1992, pp. 21-24, ill.
– CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 105.
– « Circuit des Pommiers en Fleurs (Fervaques, Bellou, Orbec, Mesnil-Guillaume, Courtonne-la-Meurdrac, Ouilly-du-Houlley, Hermival, Breuil-en-Auge, Pont-l’Evêque, Canapville, Honfleur, Saint-André-d’Hébertot, le Château de Malou) », PA, 4, N° 4, Avril 1954, pp. 9-10.
– Me DELARUE, (don d’archives: Corbin, à Bernay et Thiberville; Chauvel, La Pommeraye; du Houlley et Mottey; Herier et Fauquet, N.D.-des-Vaux; Augustines, N.D. de Bernay; déport de Prêtreville, 1774; construction de la route de Livarot; comptes des charités de Saint-Jacques et d’Orbec, XVIIIe siècle; prébende de Roques et sa vente comme bien national), BSHL., N° 23, 1918, p. 25
– Philippe DETERVILLE, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1989, 250×330, 301 p.; pp. 81-84
– Philippe DETERVILLE : Courtonne-la-Meurdrac , Le Manoir d’Anfernel, CDMPA , pp. 95-97;faux-damier de brique et pierre, pavillon en arrière, cheminées sur pignons, soubassement de petit appareil
– Etienne DEVILLE, « Les autels de l’église de Courtonne-la-Meurdrac », Journal de Rouen, 31 octobre 1922
– Etienne DEVILLE .-  » Les livres liturgiques de l’ancien diocèse de Lisieux Essai de bibliographie « , Bull. philologique et historique, 1922-1923 (1925), pp. 203-247);
– Antiphonaires//Minus//Lexoviense//Illustrissimi et Reverendidissimi// in Christo Patris D.D. Henrici-Ignatii-de Brabncas, Episcopi et Comitis// Lexoviensis auctoritate, ac venerabilis ejusdem// ecclesiae Capituli consensu editum // Venit XX libris non compactum // [armes de Brancas], LEXOVIIS, excudebat Jacobus Aulney du Roncerey// Typographus Episcopatus//MDCCLIII.//Cum privilegio Regis, In-fol. 1 f. n. chiff. contenant le titre, « regumae quaedam e ceremoniali…, 152 et cxij p. Musique notée –
Deville 55 = Lx. Bib. mun. et église Saint-Jacques – Eglises de Courtonne-la-Meurdrac – Léaupartie – Rocques.
– Etienne DEVILLE, « Le Vieux Lisieux. L’Hôtel du Houlley », L’Avenir de Lisieux, 9 janvier 1927
– Louis-François DU BOIS.- Histoire de Lisieux et de son territoire, Lisieux, Durand, 1845-1846, 2 vol. in-8, ill.
t. II.- Courtonne-la-Ville, Saint-Paul-de-Courtonne
– Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1004.
– ELISABETH, Monographie de la commune de Courtonne-la-Meurdrac , ms.,s.l.s.d., vers 1880. Coll. part. Cité par Ch. MANEUVRIER, Archéologie en Pays d’Auge, N° 1, 1993, p. 46
– ELISABETH, « Histoire de la commune de Courtonne-la-Meurdrac », PA, 4, N° 1, Janvier 1954, pp. 15-16; PA, 4, N° 2, Février 1954, pp. 8-10; PA, 4, N° 3, Mars 1954, pp. 8-12; PA, 4, N° 4, Avril 1954, pp. 14-16.
– FORMEVILLE Henry de, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux -comprend: Introduction à l’Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux. Les – Mémoires de Noël Deshays. Les Huguenots et la Saint-Barthélemy à Lisieux. Quatre appendices comprenant la Table du Cartulaire de l’Evêché, les Rôles des Fiefs de la Vicomté d’Auge, de Pont-Authou et Pont-Audemer, d’Orbec, etc. , Lisieux, E. Piel, 1873, 2 vol.. In-4°,11-DCLIII et 419 p.
– Isabelle JOUAN, dir..- Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine – Guide des cantons de : Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec, s.l.s.d. Pays d’Accueil Sud-Pays-d’Auge (1989), 110 x 210, 81 p. 6 cartes h.t.
– Paul LE CACHEUX.- Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°. Courtonne, I, 81, 161, 326; II, 14, 201
– Henry LE COURT, « Trois chanoines de Lisieux issus d’un roi indien et leur famille – Les Paulmier de Courtonne », BSHL, N° 12, 1900, pp. 52.61
– C. HIPPEAU – LE GOUVERNEMENT DE NORMANDIE – Cahier de voeux et doléances rédigé par les gens du tiers-état habitants de la paroisse de courtonne-la- Meurdrac.
– Yves NEDELEC.- « Le Manoir de Courson « , Société d’archéologie et d’histoire de la Manche – Mélanges multigraphiés, 14e série, 1985, pp., 39-40 de Courtonne; de Belleau; de Neufville; du Houlley; Rioult de Neuville –  » Assez proche de la route, l’église des Moutiers-Hubert, reconstruite après sa destruction en 1944 (les Painel y avaient fondé un prieuré donné à Hambye)  »
– PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
– PELLERIN Henri, « Le Houlley à Courtonne-la-Meurdrac. », PAR, 14, N° 4, Avril, 1964, pp. 3-8, Ill. Voir extrait ci-dessous.
– Jacques POUGHEOL, « Répertoire des autels et retables du Calvados – XVIIe-XVIIIe-XIXe siècles », Art de Basse-Normandie, numéros 46-47-48-49-50, ill.
– abbé Henri SALE, « La Chambrette de (Charité de) Courtonne-la-Meurdrac », BSHL , 1959-1960, N° 30, pp. 35-36
-abbé Henri SALE, « Sur la découverte d’un document ayant trait à la Confrérie de Charité de Courtonne la Meurdrac », BSHL , 1959-1960, N°30, p. 42
– Philippe SEYDOUX, Châteaux du Pays d’Auge et du Bessin, s.l. (Paris), Edit. de la Morande, s.d.(1985), 150×220, 96 p. ill. couv. ill.
Courtonne-la-Meurdrac, Le Houlley
– Odile TETU, Les retables du Sud-Pays d’Auge in JOUAN Isabelle dir., Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine – Guide des cantons de Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec , pp. 10-12
– Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) Sous-série 1B – Courtonne-la-Meurdrac (Calvados), 1 B 5549

3 – Pièces justificatives

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux– Piel, Léopold Ferdinand Désiré.
Outre le palais épiscopal, nos évêques (Lisieux) possédaient le château de Courtonne-la-Meurdrac……. Depuis les guerres de religion, les évêques de Lisieux n’habitèrent plus leur château de Courtonne.

35. – Le 22 sept. 1691, Jacques Masselin, acolyte, demeurant à présent en la parr. de Courtonne-la-Meurdrac, est ordonné sous-diacre.
Le 10 avril 1694, il est ordonné prêtre à Evreux, rite dimissus.

114. – Le 20 sept. 1692, furent ordonnés diacres:
Jacques Masselin, sous-diacre de Courtonne-la-Meurdrac.

58 – Le 19 mars 1693, noble et discrète personne, Mre. Louis du Houlley, pbrë, licencié en théologie et M é ès-arts en l’Université de Paris, demeurant au collège Louis-le-Grand, à Paris, et représenté par son père Mre. Âdrian du Houlley, Escr., sr. des Loges, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de l’abbaye de St- Evroult (V. 289)

250 – Le 22 févr. 1694, vu l’attestation du sr. Le Cavellier, pbrë, curé de Courtonne-la-Medrac, dispense de bans pour le mariage de Robert Motte el de Claude Letellier

164. – Le 3 avril 1696, noble et discrète personne, Mre. Louis du Houlley, pbrë, de la parr. de Courtonne-la-Meurdrac, M. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

221. – Le 20 juin 1696, vu l’attestation du sr. Cavelier, curé de Courtonne-la-Medrac, et du sr. Poutrel, vicaire de Courtonne-la- Ville, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Bence et Anne Pollin.

Le 26 sept. 1695 (1665), Mesr. François du Houlley, fils de François du Houlley, et de damlle Adrienne Baudry, de la parr., de Courtonne-la- Meurdrac, reçoit la tonsure

349. – Le 15 juin 1700, vu l’attestation du sr. Fréard, pbre, curé de Courtonne-la-Meurdrac, et du sr. Robine, vicaire de Marolles, dis- pense de bans pour le mariage entre Chrysostome Dumoulin et Anne Desjardins.

6. – Le 8 mars 1701, vu l’attestation du sr. Fréard, curé de Courtonne-la-Meurdrac, et du sr. Anfrie, vicaire de St-Germain-de-la-Campagne, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Couture et Marie Alabarbe.

333, – Le 23 sept. 1701, le droit de nomination à la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 2° portion, appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale et le droit de présentation au Chapitre de lad. Cathédrale, Msre. François Daubin, pbrë, chanoine prébende de Crèvecoeur, 2° portion, alors chanoine de semaine, nomme et le Chapitre présente à lad. cure de Courtonne, vacante par la mort de Me. Michel Fréard, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Jean Fougy, pbrë de Lx. Fait par Mesr. Jean-Baptiste de Franqueville, doyen du Chapitre, assisté de Msre. Michel Despériers, chevalier, François Le Rebours, archidiacre, Jacques de Setz, René Le Michault, Adrien de Maîlloc, Robert Paulmier, Jacques Gallard, François Senée, Olivier de Montargis, Gilbert Hébert, Jean Mîgnot, Charles-François de Montaing, tous chanoines, en présence de Me. François Desclos et Alexandre Hue, pbrës, officiers de la Cathédrale, et Me. Alexandre Moessard, pbrë, secrétaire du Chapitre.
Le 25 sept. 1701, Me. Audran, vicaire général, donne aud. sr. Fougy la collation dud. bénéfice. Le 22 nov. 1701, le sr. Fougy prend possession de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 2° portion, en présence dud. sr. François Daubin, chanoine, Me. Claude Cavelier, pbrë, curé de la 1° portion de Courtonne; Me. Jean Grandval, pbrë, desservant lad. 2e portion; Me. Jacques Lange, docteur en médecine, demeurant à Lx.

723. – Le 24 déc, 1705, la nomination à la cure de Courtonne-la-Meurdrac,1° portion, appartenant à noble dame Madame Marie du Tellier, Vve. de Mesr. Jacques du Houlley, vivant Esc. sr. de Gouvis, et tutrice de ses enfants, Mesr. Nicolas du Houlley, Esc. sr. de Gouvis, cornette au régiment de Rohan-Dragons, fils aîné dud. sr. de Gouvis, tant en son nom que comme procureur de lad. dame sa mère, « incommodée de la fatigue de l’hyver», nomme aud. bénéfice de Courtonne, vacant par la mort de Me. Claude Le Cavelier, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Jacques Buteng, pbrë de ce diocèse. Fait et passé à Lx. Le 27 déc. 1705, le seig. évêque donne aud. sr Buteng la collation de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 1° portion, à la condition ordinaire de passer six semaines au séminaire.

733, – Le 20 janvier 1706, Me. Jacques Butengs, pbre, pourvu de la cure de Courtonne-la- Meurdrac, 1e portion, prend possession dud. bénéfice, présence de Me. Jean Grandval, pbrë de lad. parr. Me. Louis Lejumel, sous-diacre, aussi de lad. parr. etc.

116.-Le 28 juillet 1706, vu l’attestation du sr. Fougy, curé de Courtonne-la-Meurdrac, et du sr. Leperchey, desservant de Pierrefitte, dispense de bans pour le mariage entre Antoine de Bouffay, Esc. sr. de Pierres, fils de feu Josué de Bouffay, Esc. et de dame Anne de Pierres, demeurant à Courtonne-la- Meurdrac, d’une part, et Catherine Harel, Vve. de Thomas Dieuzy, demeurant à Pièrrefite.

374. – Le 24 sept. 1707, vu l’attestation du sr. Fougy, curé de Courtonne-la-Meurdrac, et du sr. Chéron, vicaire de Courtonne-la- Ville, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Masselin et Marie Donze

Curés de la 1° portion. – O. Lecavellier – J, Butengs.
Curés de la 2° portion. – M. Fréard – J. Fougy.
Prêtres de la paroisse. – J. Grandval – L, du Houlley – N. du Houlley.
Clercs.- F. du Houlley – J. Masselin – L, Lejumel.
Patron de la 1° portion. – Le seigneur du lieu. – N. du Houlley.
Patron de la 2° portion, – Le chanoine de semaine en la Cathédrale, – F. Daubin.
Seigneurs. – A. du Houlley – J, de Bouffay – A. de Bouffay.

100. – Le 30 juillet 1710, M e Jean Bardou, pbfë, curé de Bois- le-Roy, diocèse d’Evreux, y demeurant, représenté par Jean Bardou, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, constitue 150 livres de rente en faveur de M e Philippe Guilbert, acolyte, originaire de Marolles, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est cautionnée par M e Thomas Guerrier, pbrë, et par Guillaume Guerrier, son frère, demeurant tous deux en la parr. de Marolles. (V. 33)

202. – Le 26 janvier 1715, dispense de bans pour le mariage entre Mesre. Nicolas du Houlley de Gouvis, Escr. , seigr. et patron de Courtonne-la-Meurdrac, fils de feu Mesre. Jacques du Houlley, Escr. , et de noble dame Marie du Tellier, de lad. parr. de Courtonne, d’une part, et noble damlle. Marie-Louise de Giverville, fille de feu Mesre. Charles de Giverville, Escr. , seigr. de Trousseauville, et de noble dame Françoise d’ Aubert, de la parr.. St- Ouen de Pontaudemer.

59. – Le 21 juillet 1716, frère Nicolas du Houlley, de la parr de St-Ouen de Courtonne-Château, fait profession en l’abbaye de N.-D. de Grestain, en présence de Dom Pierre Descalles, prieur dud. monastère, et autres témoins.

158. – Le 19 nov. 1719, vu l’attestation du sr. Fougy, curé de Courtonne-la-Meurdrac, et du sr. Boessière, vicaire du Torquesne, dispense de bans pour le mariage entre Robert Fréard et Elisabeth Péronne.

935. – Le 8 août 1725, la nomination à la cure de St- Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion, appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Mre. Charles Costard, pbrë, chanoine prébende de Formentin, se trouvant chanoine de semaine, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M e Jean Fougy, dernier titulaire, la personne de M e Robert Leroux, pbrë,- chapelain de la Cathédrale.
Le 11 août 1725, les vicaires généraux du seigr. évêque donnent aud. sr. Leroux la collation dud. bénéfice.
Le 18 août 1725, le sr. Leroux prend possession de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion, en présence de M e Jacques Butengs, curé de la 1 ère portion, et autres témoins de lad. parr.

935. – Le 8 août 1725, la nomination à la cure de St- Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion, appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Mre. Charles Costard, pbrë, chanoine prébende de Formentin, se trouvant chanoine de semaine, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M e Jean Fougy, dernier titulaire, la personne de M e Robert Leroux, pbrë,- chapelain de la Cathédrale.
Le 11 août 1725, les vicaires généraux du seigr. évêque donnent aud. sr. Leroux la collation dud. bénéfice.
Le 18 août 1725, le sr. Leroux prend possession de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion, en présence de M e Jacques Butengs, curé de la 1 ère portion, et autres témoins de lad. parr.

Curé de là 1° portion. – J. Butengs.
Curés de la 2° portion. – J. Fougy – R. Leroux.
Prêtre de la paroisse. – Lachey.
Clerc. – N. du Houlley.
Patron de la 1° portion
Patron de la 2° portion. – Le chanoine de semaine en la Cathédrale – C. Costard.
Seigneurs et notables. – J. du Houlley – N. du Houlley – G. de Parfouru – J. de Parfouru.
75. – Le 29 mars 1726, M e Robert Le Roux, pbre, curé de St- Ouen de Courtonne-la-Meurdrac pour la 2 e portion (revenu annuel de 300 livres), et titulaire de la chapelle de St-Mandé en la Cathédrale, M e ès- arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, parr.. St- Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

388. – Le 19 mars 1727, M e Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, chapelain de St-Jean de Cambremer, M e ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

333. – Le 9 avril 1727, M e Robert Leroux, pbrë, curé de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion (revenu annuel 300 livres), et titulaire de la chapelle St-Mandé en la Cathédrale, M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au chapitre de Lx.

501. – Le 17 mars 1728, M e Jean-Baptiste Paulmier, pbfë, chapelain de St- Jean-Baptiste de Cambremer, M e ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

502. – Le 24 mars 1728, M e Robert Leroux, pbre, curé de St- Ouen de Courtonne-la Meurdrac, 2 e portion (Revenu de 300 livres), titulaire de la chapelle St-Mandé en la Cathédrale, M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et aux srs. chanoines de la Cathédrale.

683. – Le 8 avril 1729, M e Robert Leroux, pbfë, curé de Cour- tonne-la-Medrac, 2 e portion, (revenu de 300 livres), et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, (revenu de 36 sols), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au chapitre de Lx.

796. – Le 19 janvier 1730, M e Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë de ce diocèse, chapelain de St- Jean-Baptiste de Cambremer, M e ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Medrac, requiert en sa qualité de gradué, des sieurs chanoines de la Cathédrale, sa nomination à*la 1 ère portion de la chapelle N.-D. en lad. Eglise, vacante par la mort de M e Christophe Courtin, dernier titulaire, décédé le 15 de ce mois. Il fait délivrer acte de cette réquisition au seigr. évêque en parlant au sr. de Fréard, en présence de M e Jacques Corbelin, curé de St- Pair-du-Mont, diocèse de Bayeux.
Le 20 janv. 1730, en conséquence de la précédente réquisition, le seigr. évêque donne aud. sr. Paulmyer la collation de lad. chapelle.
Le 24 janv. 1730, le sr. Paulmyer est mis en possession dud. bénéfice par le ministère de M. le Doyen, en présence du sr. Véron, secrétaire du Chapitre, et de M es Guillaume Couture et Pierre Thorel, pbrês, chapelains de cette Eglise.

819. – Le 1 er mars 1730, M e Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chapeain de St- Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur) et aussi chapelain de la 1 ère portion de N.-D.en la Cathédrale de Lx (valeur de 300 livres de revenu), demeurant à Courtonne-la-Medrac, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et aux chanoines de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

873. – Le 3 avril 1730, M e Robert Leroux, pbfë, curé de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion, (valeur de 300 livres de revenu), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

875. – Le 17- avril 1730, vu l’attestation du sr. Seney, vicaire de St- Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Philippe Morel, fils Philippe, de la parr., de Courtonne-la-Medrac, d’une part, et Françoise Gaillard, fille de feu M e Robert Gaillard, notaire à Lx, et de Marie Poësson, demeurant parr.. St- Germain.
1070. – Le 19 mars 1731, M e Robert Leroux, pbrë, curé de la 2 e portion de St- Ouen de Courtonne-la-Medrac (300 livres de revenu), M e ès-arts en l’Université de Caen, ayant élu domicile en la maison M e Robert Leroux, cons er du roy, élu en l’élection de Lx, demeurant parf. St- Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

1105. – Le 1 er avril 1713, Nicolas du Houlley, fils de Jacques et de Marie Le Tellier, de la parr. de Courtonne-la-Medrac, reçoit la tonsure à Lx, des mains de l’ancien évêque de Condom.

1341. -Le 5 avril 1732, M e Robert Leroux, pbrë, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac (valeur 300 livres de revenu), et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale (valeur 36 livres), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

1365. – Le 30 mars 1733, M e Robert Le Roux, pbfë, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale (de trente-six sols de revenu), M e ès-arts en l’Université de Caen, ayant fait élection, pour le présent, en la maison de M e Robert Le Roux, cons er du roy, élu en l’élection de Lx, y demeurant, paff. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

34. – Le 1 er févr. 1735, la nomination à la 1 ère portion de la cure de Courtonne-la-Meurdrac appartenant au seigr. du lieu, Mesre. Nicolas du Houlley, chevr , seigr. et patron de lad. 1 ré portion, nomme à cette cure, vacante par la mort de M e Jacques Butengs, pbrë, dernier titulaire, la personne de M e Nicolas Féron, pbrë de ce diocèse. Fait à Lx, en présence de Mre. Pierre de Carrey de Bellemare, Esc 1- , demeurant à St-Léger-d’Ouillie.
Le 18 févr. 1735, le seigr. évêque donne aud. sr. Féron la collation dud. bénéfice.
Le 9 mars 1735, le sr. Féron prend possession de la 1 ère portion de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, en présence de Mesre. Nicolas-Adrien du Houlley, seigr. du Houlley; M e Pierre Lesperon, pbrë, curé de N.-D.-de-Villers; M e Robert Leroux, curé de la 2 e portion de Courtonne, et plusieurs autres témoins.

53. – Le 23 juin 1738, dispense de bans pour le mariage entre Mre Pierre de Boctey, Escr., sr. du Buisson, fils de Mesre. Jacques de Boctey, Escr. , sr. du Buisson, et de noble dame Marie de Grieu, de la parr. de N.-D. de Villers, d’une part, et damlle. Marie-Jeanne Le Coiffrel, ayant ci-devant demeuré à Courtonne-la-Meurdrac, fille de feu Jacques Le Coiffrel, sr. de Fourneau, bourgeois de la ville d’Argentan, et de damlle. Jacqueline Lefoul.

338. – Le 14 juin 1742, la nomination à la cure de N.-D. de Cirfontaine appartenant alternativement au seigr. évêque de Lx, à cause de sa terre et seigneurie de Courtonne-la-Meudrac, et au seigr. laïque de Courtonne, noble dame Cécile-Adrienne du Houlley, Vve de Nicolas Rioult, Escr. , seigr. de Neuville, Ouillie, Belleau, Vaumeslin, et dame de Courtonne-la-Meudrac et N.-D. de Courson, nomme à lad. cure de Cirfontaine, vacante par la mort de M e Guillaume Piel, dernier titulaire, qui avait été nommé par Mgr Léonor de Matignon, évêque et comte de Lx, la personne de M e Alexandre Avenel, pbrê de la ville d’Orbec. Fait et passé au manoir seigneurial de Courtonne, demeure de lad. dame du Houlley.
Le 30 juin 1742, le seigr. évêque donne aud. sr. Avenel la collation dud. bénéfice.
Le 1 er juillet 1742, le sieur Avenel prend possession de la cure de Cirfontaine, en présence de M e François Geoffroy, pbrê., curé de Marolles; M e Charles Hébert, maître de musique, demeurant à Courtonne-la- Meudrac; M. Jean-Baptiste Saussey, pbfë, vicaire de St- Denis-de-Mailloc; Jean-François du Tellier, Escr. , seigr. de la Hauteroque, demeurant à Cirfontaine.

383. – Le 23 juillet, René-Sylvain Neuville, laboureur, demeurant à Prêtreville, constitue 150 livres de rente en faveur de M e Pierre Loquet, acolyte, originaire de Courtonne-la-Medrac, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par M e Pierre Chemin, pbrë, curé de St- Martin-de-Mailloc, et Michel. Viquesnel, marchand, demeurant en la môme parr. de St-Martin. Fait et passé à Glos, en présence de Me Robert Desménages, pbre, vicaire dud. St- Martin, et autres témoins.
315. – Le 16 août 1742, M e Jean-François Le Jumel, acolyte, originaire de la parr., de Courtonne-la-Medrac, constitue 150 livres de rente en sa faveur, afin de parvenir aux ordres sacrés.

430. – Le 10 avril 1743, M e Robert Le Roux, pbrë, curé de Courtonne-la-Medrac et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale (de la valeur de 36 sols de revenu annuel), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

123. – Le 31 mars 1744, M e Robert Le Roux, pbrë, curé de Courtonne-la-Medrac, 2 e portion, et titulaire de la chapelle de St- Mandé en la Cathédrale (36 sols de revenu), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig évêque et au Chapitre de Lx, en parlant pour led. seigr. au sr. Charpentier, son portier, et pour les srs. chanoines, à M e Jean-Baptiste Guérin, pbrë, haut-vicaire et secrétaire dud. chapitre.

?8. – Le 1 er avril 1745, M e Robert Le Roux, pbfê, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac et titulaire de la chapelle St-Mandé en la Cathédrale (valeur de trente-six sols de revenu), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
Cet acte fut retiré du greffe des Insinuations par « Catherine Legras, servante de M r Le Roux du Chesney. »

384. – Le 5 avril 1746, M e Robert Le Roux, pbrë, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Medrac, (valeur de 300 livres de revenu), et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale (36 sols de revenu), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

436. – Mars 1747, firent signifier ou réitérer leurs noms et grades au seig’ évêque et au Chapitre de Lx : M e Robert Le Roux, pbfë, curé de St- Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion.

306. – Le 11 avril 1748, M e Robert Le Houx, pbrë, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac, (valeur de 300 livres de revenu), et titulaire de la chapelle S ‘-Mandé en la Cathédrale (36 sols de revenu annuel), M e ès-arts en l’Université de Caen, et représenté par M e Jean- Baptiste Le Roux, avocat, demeurant à Lx, parr.. St- Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

335. – Le 17 févr. 1749, dispense de bans pour le mariage entre Louis de Bardouil, Escr. , fils de feu Adrien de Bardouil et de dame Anne Hardouin, originaire de Courtonne-la-Meurdrac et demeurant depuis temps de droit en la parr. de St-Pierre-des-Ifs (Mesnil-Mauger), d’une part, et damlle Magdetaine Lambert, fille de Pierre Lambert, Escr. , et de dame Louise du Barquet, aussi de lad. parr. de St- Pierre-des-Ifs.

Curés de la 1 ère portion. – J. Butengs – N. Féron.
Curé delà 2° portion. – R. Leroux.
Prêtres de la paroisse. – J.-B. Paulmyer – J.-B. Lefebvre.
Clercs. – J. Fréard – N. du Houlley – J. B. Lefebvre – J.-F. Le Jumel – J. Le Tellier – P. Loquet.
Patron de la 1 re portion. – Le seigneur du lieu. – N. du Houlley.
Seigneurs et notables. – A. de Bardouil – L. de Bardouil – P. de Bardouil – C. Hébert – J.du Houlley – J. du Houlley – N. A. du Houlley – N. Rioult de Neuville.

131. – Le 26 juin 1749, Mesre. Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chanoine de la Cathédrale, étant présentement en sa terre, parr. de Courtonne-la-Meurdrac, constitue 150 livres de rente en faveur de M e François Gallot, acolyte de la parr. St- Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par M e Jacques Salerne, chirurgien, demeurant à Courtonne. Fait et passé en la maison du sr. Paulmyer, sise aud. Courtonne, en présence de M e Nicolas Féron, pbre, curé de Courtonne-la-Meurdrac.

321. – Le 24 mars 1750, M e Robert Le Roux, pbrê, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meudrac, (valeur de 300 livres de revenu), et titulaire de la chapelle de St- Mandé en la Cathédrale, (valeur de trente- six sols de revenu), Me es-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

267. -Le 28 mars 1752, M e Robert Le Roux, pbre, curé de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion, M e ès-arts en l’Université de Caen, l’ait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

49. – Le 30 mars 1753, M e Robert Le Roux, pbrë, M e ès-arts en l’Université de Caen, curé de Courtonne-la-Meudrac, 2 e portion, et titulaire de la chapelle St-Mandé en la Cathédrale, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

136. – Le 24 mai 1753, dispense de bans pour le mariage entre Mesre. Guillaume Rioult, Escr. , seigr. et patron des Champeaux, Castillon, et autres lieux, chevr de l’Ordre militaire de St- Louis, fils de feu Mesre. Jacques Rioult, seigr. et patron des Champeaux, et de noble dame Marguerite Flambard, originaire de Champosoult, et demeurant en la parr. de Castillon, d’une part, et damlle. Marie-Louise du Houlley, fille de Mesre. Nicolas du Houlley, Escr. , seigr. de Gouvis et de la Roque, et patron présentateur à la 1 ère portion de Courtonne-la-Meudrac, et de noble dame Marie-Louise de Giverville, de lad. parr. de Courtonne.

283. – Le 19 avril 1754, dispense de bans pour le mariage entre Mesir. Nicolas-Adrien du Houlley, chevr , capitaine au régiment de Chamond, fils de Mesr. Nicolas-Adrien du Houlley, chevr , seigr. et patron de la 1 ère portion de Courtonne-la-Meurdrac, et de noble dame Marie- Louise de Giverville, de lad. parr. de Courtohne, d’une part, et damlle. Marie-Charlotte-Léonore Deshays de Forval, fille de Mesre. Léonor Deshays, chevr , seigr. de Forval, et de noble dame Marie Thuret du Hancard, de la parr. de St-Germain de Lx.

284. – Le 11 avril 1754, M e Robert Le Roux, pbre, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meudrac et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer par procureur ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

73. – Le 27 mars 1755, M e Robert Le Roux, pbrë, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac et chapelain de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

334. – Le 12 avril 1756, M e Robert Le Roux, pbrê, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, M 6 ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

77. – Le 5 avril 1757, M e Robert Le Roux, pbrë, M e ès-arts en l’Université de Caen, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meudrac (valeur de trente-six sols de revenu), demeurant à Courtonne, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

14G. – Le 15 août 1757, dispense de bans pour le mariage entre Mesre. Louis-Philippe de la Houssaye, Escr. , capitaine de cavalerie, garde du corps du roy, fils de Mesre. Louis-Philippe de la Houssaye, Esc 1- , et de noble dame Marie-Thérèse Simon, de la parr. de la Vespière, d’une part, et noble damlle. Marie-Cécile-Adrienne Rioult, demeurant à Rouen, parr.. St-Godard, fille de feu Mesre. Nicolas Rioult, Escr. , ancien capitaine de dragons, et de noble dame Cécile-Adrienne du Houlley (de la parr. de Courtonne).

1T3. – Le 24 août 1757, François et Jean Le Boullenger, frères, et Louis Lefranc, marchand, tous demeurant à Courtonne-la-Meudrac, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jacques Le Boullenger, acolyte, fils François, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé aud. Courtonne, en présence de M e Nicolas Féron, pbrë, curé de la 1 ère portion de lad. parr.

374. – Le 20 mars 1758, M e Robert Le Roux, pbfë, M e ès-arts en l’Université de Caen, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meudrac (valeur de 300 livres de revenu), et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale (trente-six sols de revenu), fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

95.- Le 12 avril 1759, M e Robert Le Roux, pbrê, curé de Courtonne-la-Medrac, et titulaire de la chapelle St-Mandé en la Cathédrale, Me ès-arts en l’Université de Caen, représenté par M. Jean- Baptiste Le Roux, avocat, demeurant à Lx, parr. St- Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

163.-Le 14 août 1759, Jacques Bruneau, marchand, demeurant à Courtonne-la-Medrac, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me Jean-Baptiste Bruneau, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

70. – Le 18 mars 1761, M e Robert Le Roux, pbrê, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac, et chapelain de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

330. – Le 2 avril 1762, M e Robert Le Roux, pbrê, M e ès-arts en l’Université, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meudrac et titulaire de la chapelle St-Mandé en la Cathédrale, représenté par M e Jean- Baptiste Le Roux, avocat, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

83. – Le 1 er avril 1703, M e Robert Le Roux, pbrë, M e ès-arts en L’Université de Caen, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac, de la valeur de 300 livres, et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, de la valeur de 36 sols de rente, et représenté par M e Jean- Baptiste Le Roux, avocat, demeurant à Lx, parr. St- Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

113 – Le 2 juillet 1763, le sr. Le Rebours, vicaire de Courtonne-la-Meudrac, fait signifier ses noms et grades aux dames de l’abbaye de N.-D. du Pré de St- Désir de Lx, en parlant à « illustre dame de Vauquelin, religieuse, dépositaire d’ycelle abbaye », en présence de M e François Levillain de la Prairie, pbrë, curé de N.-D.-de-Livaye, et Pierre-Paul- Alexandre-Romain Motaillé, clerc tonsuré, tous deux demeurant en la parr. et faubourg St- Désir.

154. – Le 8 nov. 1763, dispense de bans pour le mariage entre Mesre. Nicolas de Boctey. Escr. , fils de Mesre. Nicolas de Boctey, Escr. , seigr. et patron de Marolles, et de feue noble dame Marie-Jacqueline Deshayes, originaire de lad. parr. de Marolles, d’une part, et noble damlle. Marie-Jeanne du Tellier, fille de feu Mesre. Jean-François du Tellier, Escr. , sr. de la Haute-Roque, et de feue noble dame Marie-Louise Geneviève Lambert d’Argences, originaire de la parr. de Cirfontaine et demeurant depuis cinq mois à Courtonne-la-Meurdrac.

333. – Le 4 avril 1764, M e Robert Le Roux, pbrë, M e ès-arts en l’Université de Caen, curé de la 2 e portion de la cure de Courtonne-la-Meudrac et chapelain de St- Mandé en la Cathédrale, représenté par M e Jean-Baptiste Le Roux, avocat, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

85. – Le 6 avril 1765, M e Robert Le Roux, pbfë, M e ès-arts en l’Université de Caen, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meudrac et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, fait réitérer par pro- cureur ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

130. – Le 22 juillet 1765, dispense de bans pour le mariage entre Mesre. Jacques-Adrien Rioult, Esc., sr. d’Ouilly, seigr. de Courtonne et de Neuville, seigr. et patron alternatif de St- Thibaut de Cirfontaine, fils de feu Mesre. Nicolas Rioult, Escr. , seigr. de Neuville, d’Ouilly, et de Belleau Vaumeslin, et de noble dame Cécile- Adrienne du Houlley, dame de Courson, Courtonne, St- Thibaut de Cirfontaine, la Groudière, la Valéserie et les Essarts, de la parr., de Livarot, d’une part, et noble damlle. Marie- Anne-Catherine-Charlotte de Mailloc, fille de Mesre. Nicolas de Mailloc, chevr , seigr. des Eteux et autres lieux, et de noble dame Marie-Anne-Catherine Alleaume, de la parr.. d’Orbec

249. – Le 27 mars 1766, M e Robert Le Roux, pbrë, M e ès-arts en l’Université de Caen, curé de Courtonne-la-Meudrac et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au chapitre de Lx.

81 . – Le 29 décembre 1766, M e Robert Le Roux, pbre, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac, étant devenu infirme et pouvant cependant encore très-souvent célébrer la sainte messe, avait voulu résigner en cour de Rome sad. cure en faveur de son vicaire, M e Antoine Duprey, pbrë du diocèse de Lx, avec la condition d’une pension annuelle de 150 livres. Mais le sr. Duprey ayant refusé ce bénéfice, M r Le Roux donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M e Pierre Duname, pbrë, vicaire du Favril. Il se réserve seulement une pension viagère de cent livres sur les revenus de cette cure qu’il a desservie pendant 39 ans. Fait et passé à Lx, en l’étude de M r Le Roux, avocat, par le ministère du notaire apostolique, en présence de M 6 François Le Mire, huissier royal, demeurant à Lx, parr.. St- Jacques et autres témoins.
Le 22 janv. 1767, led. sr. Duname obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 10 mars 1767, M r Despaux, vic. gl. donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 17 mars 1767, le sr. Duname prend possession de la cure de Courtonne-la-Meudrac, 2 e portion, en présence de Mre. Richard-Julien de Quilly, licencié ès-lois, curé du Favril; M e Antoine Duprey, pbrë, demeurant à Courtonne, et plusieurs autres paroissiens.

167. – Le 4 juillet 1767, la nomination à la cure de St- Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, 1 ère portion, appartenant au seigr. du lieu, Mesre. Nicolas-Adrien du Houlley, Escr. , seigr. de Gouvis, patron de Courtonne, ancien capitaine, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St- Louis, demeurant à Paris, rue du Cherche-Midi, nomme à lad. cure, 1 ère portion, vacante par la mort de M e Nicolas Féron, pbfë, dernier titulaire, la personne de M e Jacques Le Boullenger, né en lad. parr. et actuelle- ment vicaire de Chamblac au diocèse d’Evreux. Fait et passé à Paris.
Le 14 juillet 1767, M r Le Bas de Fresne, vic. gl. donne aud. sr. Le Boullenger la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr. Le Boullenger prend possession de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, V e portion, en présence de M e Pierre Duname, curé de la 2 e portion; M e Jacques-François Le Chartier, pbre, desservant lad. parr., et autres témoins.

338. – Le 22 janv. 1770, dispense de bans pour le mariage entre M e Jean-Baptiste Havard, docteur en médecine, fils de Thomas Havard, sr. de St- Pierre, et de feue Jeanne Cherpuy, delà parr. de N.-D. de Villedieu-les-Poëles, diocèse de Coutances, d’une part, et demlle Marie- Anne Quentin delà Gracerie (?), fille de feu Jean-Baptiste-Léonor et de dame Marie- Anne Le Clerc, originaire de Courtonne-la-Meudrac et demeurant en celle de l’Hôtellerie.

Curés de la 1 re portion. – N Féron – Jq Le Boullenger.
Curés de là 2 e portion. – R. Leroux – P. Duname – G. Lerebours – A. Duprey.
Prêtre desservant. – Jq-F. Le Chartier.
Clercs. – Jq Le Boullenger – J.-B. Bruneau.
Patron de la 1 re portion. – Le seigneur du lieu. – N -A. du Houlley.
Seigneurs. – N.-A. du Houlley – M. L. de Giverville – N.-A. du Houlley – J.-B.-L. Quentin de la Gràcerie – A. Leclerc – N. Rioult – Jq Salernes – M.-J.du Tellier.

184. — Le 19 janv. 1771, François Guerrier, laboureur, demeurant à Courtonne-la-Meudrac, constitue 150 livres de rente en faveur de
son fils, Me.Jean Guerrier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Antoine et Michel Guerrier, laboureurs, oncle et cousin dud. acolyte, demeurant l’un et l’autre à Courtonne. Fait et passé à St-Jean-de-Livet, en l’étude de Me.Pierre-Charles Dubois, notaire de Glos.

229. — Le 17 sept. 1778, Me. Pierre Duname, pbrë, curé de la 2° portion de St-Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, et, depuis, pourvu de la cure de N.-D. de Dives, remet purement et simplement lad. cure de Courtonne entre les mains du seig. évèque, afin qu’il y soit pourvu par le présentateur ordinaire. Fait et passé à Lx).
Le lendemain, la nomination à la cure de Courtonne, 2° portion, appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Me. Jean-François-Polycarpe Naudin, pbfë, chanoine prébende de Cordebugle, nomme à ce bénéfice la personne de Me. Joachim Le Monnier, pbrë de ce diocèse.
Le 3 oct. 1778, Me. de la Baume, vic. gl, donne aud. sr. Le Monnier la collation dud. bénéfice.
Le 18 oct. 1778, le sr Le Monnier prend possession de la cure de Courtonne, 2° portion, en présence de Me. Jacques Leboullenger, pbfë, curé de la 1° portion; Me. Jean-Jacques Rogerey, pbfë, desservant lad.

345. — Le 25 mai 1779, la nomination à la cure de Courtonne-la-Meudrac, 1° portion, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Nicolas-Adrien du Houlley. chev. seigr de Gouvis et de la Rocque, seigr et patron de Courtonne-la-Meudrac, ancien capitaine d’infanterie et chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Lx, pair. St-Germain, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jacques Le Boullenger, dernier titulaire, la personne de M. Pierre Bauquet de Monrille, pbrë du diocèse de Bayeux, vicaire de Conteville, diocèse de Dol et exemption de St- Samson-sur-Rille.
Le 27 mai 1779, le seigr évêque donne aud. sr Bauquet de Monville la collation dud. bénéfice.

8 — Le 7 oct. 1779, Me. Pierre Bauquet de Monville, pbrë du diocèse de Bayeux, pourvu de la cure de Courtonne-la-Meudrac, portion, par la nomination de Messire Nicolas-Adrien du Houlley, chev. seig. de Gouvis et de la Rocque, ancien capitaine d’infanterie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, seig. et patron de Courtonne, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me. Joachim Le Monnier, prte, curé de la 2e portion; Me. Pierre Neuville, pbrë, desservant la 1° portion; Me. Jacques-François Halbout, sous diacre de lad. parr., et autres témoins.

125. — Le 7 août 1781, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Adrien-André, seig. , comte du Houlley, fils mineur de Nicolas-Adrien, marquis du Houlley, et de noble dame Marie-Charlotte-Eléonore Deshayes de Forval, de la parr.. de Courtonne-la-Meudrac, d’une part, et noble demll. Agnès-Marie-Françoise de Lorimier, fille mineure de Mes. Antoine-Charles de Lormier, et de feue Marie-Benoist Auvray de Boismillet, de la parr. St-Paul de Paris.

244. — Le juin 1782, Mes. Pierre Bauquet de Monville, prte, curé de la 1° portion de St-Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, nouvellement pourvu de la cure de Malloué, diocèse de Bayeux, demeurant encore à Courtonne, remet purement et simplement lad. cure de Courtonne entre les mains du seig. évêque, pour qu’il y soit pourvu par qui de droit. Fait et passé à Lx.
Le 20 juillet 1782, Mes. Nicolas-Adrien du Houlley, chev. seig. de Gouvis et de la Roque, seigr et patron de Courtonne-la-Meudrac, 1° portion, ancien capitaine d’infanterie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Courtonne, nomme à lad. pair., ainsi vacante, la personne de Me. Jean-Pierre-Louis Moulin, pbre. du diocèse de Lx, vicaire de Tordouet. Donné au château de Gouvis.
Le 5 août 1782, le seig. évêque donne aud. sr. Moulin la collation dud. bénéfice.
Le 6 août 1782, le sr. Moulin prend possession de la cure de Courtonne, 1° portion, en présence de Me. Thomas Bénardel, curé de Tordouet, et autres témoins.

136. — Le 8 sept. 1783, la nomination à la cure de St-Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, 1° portion, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Nicolas-Adrien du Houlley, chev. seig. de Gouvis et de la Roque, seig. et patron de la 1° portion de Courtonne, ancien capitaine d’infanterie et chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Courtonne, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jean Moulin, dernier titulaire, décédé le 30 août, la personne de Me. Laurent-Louis Huet, prbe de St-Germain de Lx et chapelin des frères des Ecoles Chrétiennes.
Le 16 sept. 17S3, Me. de la Baume, vic. gl, donne aud. sr. Huet la collation dud. bénéfice.
Le 18 sept. 1873, le sr. Huet prend possession de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 1° portion, en présence de Me. Joachim Le Monnier, pbe. curé de là 2° portion : Me. Jacques-François Halboul, sous-diacre, demeurant à Courtonne, et plusieurs autres témoins.

21. — Le 1 mai 1789, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Jacques-Marcel de Parfouru, Esc, fils de Mes. Marcel de Parfouru, Esc. et de feue noble dame Marguerite de Conaque (?) originaire de la parr. de Courtonne-la-Meurdrac et demeurant en celle de Jouveaux, d’une part et noble demll. Louise – Victoire – Eléonore du Rosey de Villards, fille de feu Mesr. Gabriel-Alexis-Jacques du Rosey, seig. de Villards, et de noble Madeleine-Victoire de Beauval, de la parr. de Fontaine-Ia-Louvet.

345. — Le 25 mai 1779, la nomination à la cure de Courtonne-la-Meudrac, 1° portion, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Nicolas-Adrien du Houlley. chev. seigr de Gouvis et de la Rocque, seigr et patron de Courtonne-la-Meudrac, ancien capitaine d’infanterie et chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Lx, pair. St-Germain, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jacques Le Boullenger, dernier titulaire, la personne de M. Pierre Bauquet de Monrille, pbrë du diocèse de Bayeux, vicaire de Conteville, diocèse de Dol et exemption de St- Samson-sur-Rille.
Le 27 mai 1779, le seigr évêque donne aud. sr Bauquet de Monville la collation dud. bénéfice.

8 — Le 7 oct. 1779, Me. Pierre Bauquet de Monville, pbrë du diocèse de Bayeux, pourvu de la cure de Courtonne-la-Meudrac, portion, par la nomination de Messire Nicolas-Adrien du Houlley, chev. seig. de Gouvis et de la Rocque, ancien capitaine d’infanterie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, seig. et patron de Courtonne, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me. Joachim Le Monnier, prte, curé de la 2e portion; Me. Pierre Neuville, pbrë, desservant la 1° portion; Me. Jacques-François Halbout, sous diacre de lad.parr., et autres témoins.

125. — Le 7 août 1781, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Adrien-André, seig. , comte du Houlley, fils mineur de Nicolas-Adrien, marquis du Houlley, et de noble dame Marie-Charlotte-Eléonore Deshayes de Forval, de la parr.. de Courtonne-la-Meudrac, d’une
part, et noble demll. Agnès-Marie-Françoise de Lorimier, fille mineure de Mes. Antoine-Charles de Lormier, et de feue Marie-Benoist Auvray de Boismillet, de la parr.. St-Paul de Paris.

244. — Le juin 1782, Mes. Pierre Bauquet de Monville, prte, curé de la 1° portion de St-Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, nouvellement pourvu de la cure de Malloué, diocèse de Bayeux, demeurant encore à Courtonne, remet purement et simplement lad. cure de Courtonne
entre les mains du seig. évêque, pour qu’il y soit pourvu par qui de droit. Fait et passé à Lx.
Le 20 juillet 1782, Mes. Nicolas-Adrien du Houlley, chev. seig. de Gouvis et de la Roque, seigr et patron de Courtonne-la-Meudrac, 1° portion, ancien capitaine d’infanterie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Courtonne, nomme à lad. pair. ainsi vacante, la personne de Me. Jean-Pierre-Louis Moulin, pbre. du diocèse de Lx, vicaire de Tordouet. Donné au château de Gouvis.
Le 5 août 1782, le seig. évêque donne aud. sr. Moulin la collation dud. bénéfice.
Le 6 août 1782, le sr. Moulin prend possession de la cure de Courtonne, 1° portion, en présence de Me. Thomas Bénardel, curé de Tordouet, et autres témoins.

136. —Le 8 sept. 1783, la nomination à la cure de St-Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, 1° portion, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Nicolas-Adrien du Houlley.chev. seig. de Gouvis et de la Roque, seig. et patron de la 1° portion de Courtonne, ancien capitaine d’infanterie et chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Courtonne, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jean Moulin, dernier titulaire, décédé le 30 août, la personne de Me. Laurent-Louis Huet, prbe de St-Germain de Lx et chapelin des frères des Ecoles Chrétiennes.
Le 16 sept. 17S3, Me. de la Baume, vic. gl, donne aud. sr. Huet la collation dud. bénéfice.
Le 18 sept. 1873, le sr. Huet prend possession de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 1° portion, en présence de Me. Joachim Le Monnier, pbe. curé de là 2° portion : Me. Jacques-François Halboul, sous-diacre, demeurant à Courtonne, et plusieurs autres témoins.

21. — Le 1 mai 1789, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Jacques-Marcel de Parfouru, Esc, fils de Mes. Marcel de Parfouru, Esc. et de feue noble dame Marguerite de Conaque (?) originaire de la parr. de Courtonne-la-Meurdrac et demeurant en celle de Jouveaux, d’une part et noble demll. Louise – Victoire – Elèonore du Rosey de Villards, fille de feu Mesr. Gabriel-Alexis-Jacques du Rosey, seig. de Villards, et de noble Madeleine-Victoire de Beauval, de la parr. de Fontaine-Ia-Louvet.

Curés de là 1re portion. — J. le Boullenger —- P.Bauquet de Monville — J.-P.-L. Moulin — L.-L. Huet
Curés de la 2eme portion. — P. Duname — J. Le Monnier.
Prêtres desservants . — J.-J. Rogerey — P. Neuville.
Clercs. — J. Guerrier — J. Halbout.
Patron de la 1re portion — Le seigneur du lieu. — N.-A. du Houlley.

PELLERIN Henri, « Le Houlley à Courtonne-la-Meurdrac.« , PAR, 14, N° 4, Avril, 1964, pp. 3-8, Ill.

Au Moyen Age, la terre du Houlley s’appelait le fief de Courtonne et appartenait à la famille de Rupierre.
– Raoul de Rupierre, qui vivait à la fin du XIVe siècle, avait épousé Marguerite Halbout, dame de Courcy, à Saint-Vincent du Boullay. C’est elle qui semble lui avoir apporté la terre de Courtonne.
– Ils eurent huit enfants. Le sixième, prénommé Guillaume, fut seigneur de Mardilly et de Courtonne. Il s’intitulait chevalier, seigneur des Astelles, du Bosquencey, de Mardilly, de la Motte, de Belautel, de la Fresnaye, de Sotteville, de Ségrie, de La Lande, de Saint-Simon, de Saint-Georges de Houlley et de Courtonne. Il était donc très riche et possédait de très nombreuses seigneuries.
– Il n’eut de son mariage qu’un fils, nommé comme lui, Guillaume.
Ce dernier, qui semble avoir particulièrement aimé la terre de Courtonne, où il établit sa résidence principale, épousa Jeanne d’Angerville dont il eut neuf enfants. A sa mort, qui survint à Courtonne en 1474, la château passa à son second fils, Jean, qui était prêtre.
– Lorsque cet ecclésiastique mourut à son tour, fort âgé, la terre de Courtonne échut à son petit-neveu Jean de Rupierre (Jean de Rupierre était le fils d’Antoine de Rupierre, lequel avait pour père Jacques de Rupierre, frère aîné de l’ecclésiastique, seigneur de Courtonne.), deuxième fils d’Antoine qui mourut à son tour sans postérité. Courtonne passa alors à sa sœur, Anne de Rupierre, qui avait épousé Pierre Dubois, écuyer, seigneur de Belautel.
– En 1609, Richard Dubois, fils des précédents, vendit la terre de Courtonne à Adrien du Houlley.
C’est M. du Houlley qui abattit l’ancien château du Moyen-âge et qui construisit le château actuel et le colombier. Cette campagne de travaux se situe immédiatement après son acquisition, et peut donc être datée des dernières années du règne d’Henri IV.
– Les du Houlley devaient rester à Courtonne près de cent-cinquante ans. Ils avaient tellement transformé, tellement embelli Courtonne, qu’on prit l’habitude de donner leur nom à l’ancien fief de Courtonne. C’est la raison pour laquelle il s’appelle aujourd’hui Le Houlley, ou Le Clos du Houlley.
– Adrien du Houlley, le constructeur, s’intitulait seigneur de Courtonne, de Gouvix, de la Roque, d’Argences, des Essarts, de Firfol et de la Grandière. Il mourut en 1657. Il s’était marié deux fois. En premières noces, il avait épousé Barbe Le Blanc du Rollet, et en seconde noces, Marie de Civille. Il eut quatre fils, dont l’aîné, François du Houlley, lui succéda à Courtonne (François du Houlley avait un frère cadet, Nicolas du Houlley, qui fut seigneur de Courson.)
– François du Houlley, seigneur de Courtonne, épousa en 1635 Adrienne de Baudry d’Imbleville; d’où Adrien du Houlley, sieur de Courtonne, Courson, des Essarts, de la Grandière qui épousa en 1674, Anne Le Métais.
De cette union naquirent deux filles: Françoise, morte sans enfant et Cécile-Adrienne du Houlley, dame de Courtonne qui épousa Nicolas Rioult, seigneur de Neuville. Elle mourut en 1758.
– C’est elle qui fit construire les deux beau pavillons, que nous avions décrits.
– Par ce mariage, la terre de Courtonne, alias du Houlley, passa à la famille Rioult de Neuville, qui la garda jusqu’au lendemain de la guerre de 1914-1918.
– Par la suite, Le Houlley devait connaître une cascade de propriétaires: tout d’abord un élevage de porcs; puis la famille Le Hideux (1927); puis un industriel du Nord, M. Motte (1942); enfin les Etablissements Pien et Glasson (1956).
– Actuellement, le Houlley appartient à M. Marcel Labouré, qui a redonné à cette belle demeure son lustre d’antan, ce dont nous lui gardons de reconnaissance.
– Seul le colombier reste à restaurer. Mais, nous espérons, dans un très proche, applaudir également à son renouveau.
– Nous terminerons cette étude par une description du château du Houlley, brossée en 1885 par M. Elisabeth, qui consacra à l’étude de sa commune une excellente monographie:
– Protégé par de larges fossés, appelés douves, tout remplis d’eau; entouré d’un beau et vaste jardin, de bosquets magnifiques, le tout sillonné d’allées longues et bien entretenues; encadré par de belles et antiques avenues, à travers lesquelles on a su ménager à propos de belles échappées; nous pouvons dire que le château de Courtonne est, non seulement l’un des lus beaux, mais aussi l’un des plus agréables de la contrée. »
– Je n’ai rien à ajouter à ces lignes, elles sont toujours vraies.
Henri Pellerin.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Courtonne-la-Meurdrac, Corthonna la Murdrac, Cortonna la Meurdrac.
Courtonne a toujours été une localité importante, qui ne comptait pas moins de 227 feux au XVIIIe. siècle, c’est-à dire
environ 1,000 à 1,200 habitants. On en compte encore 709.
Cependant l’église n’est pas construite dans de grandes proportions. La nef n’a que 48 pieds sur 25 dans oeuvre. Le choeur n’était primitivement qu’un carré parfait de 19 pieds de côté : on y a ajouté, au XVIe. siècle, un pan coupé, maintenant transformé en sacristie. La plus grande partie de la construction est romane, et on peut la faire remonter au delà du XIIe. siècle. Elle se compose d’un blocage affectant parfois la feuille de fougère, mais se rapprochant généralement de la disposition du petit appareil romain; le pignon occidental surtout montre bien ce caractère.
Comme il arrive presque partout, les ouvertures ont été refaites à la fin du XVe. siècle. On a conservé cependant, dans leur intégrité, deux des étroites fenêtres primitives, peut-être les seules destinées à éclairer la nef dans l’origine. Elles sont vitrées au ras du mur et placées fort haut au-dessus du sol.
Les quatre autres ouvertures, symétriquement percées, sont ogivales. Les deux premières, vers la porte, ont un meneau; les deux autres n’en ont point, mais leur largeur porte à croire qu’elles en ont possédé deux ou même trois.
La porte s’ouvre à l’ouest; elle date du XVe. siècle. Un meneau de pierre la sépare en deux baies carrées, d’égale proportion, garnies de moulures prismatiques. Les vantaux sont à panneaux plissés. Elle est protégée par un porche en bois de la même époque, sur l’un des poteaux duquel, vers le midi, se trouve le nom , en lettres gothiques, du charpentier qui l’a construit, avec une hachette grossièrement sculptée.
Le choeur fait retraite sur la nef. Le mur latéral du nord est roman. Celui du midi a été reconstruit ou reparementé lors de l’adjonction du chevet; il est, comme lui, en échiquier de pierre de taille et de moellons couverts d’un enduit rouge pour simuler la brique. Les fenêtres et la porte sont sans caractère.
On remarquera l’absence complète de contreforts. Le clocher est assis sur le portail. Il est revêtu d’essente et orné de quatre lucarnes subtrilobées occupant les angles.

La voûte du choeur est en lambris et le sous-faîte garni de pendentifs exécutés au tour. La ferme apparente qui la soutient n’offre rien de particulier. L’arc triomphal est ogival, avec moulures prismatiques qui retombent sur deux colonnes semi-cylindriques. Son style accuse le XVI’. siècle; mais tout porte à croire que ce n’est qu’un rajeunissement de l’arc roman primitif.

La voûte de la nef est aussi en merrain avec entraits et poinçons. Les sablières qui font corniche au haut des murs latéraux ont une saillie considérable. Elles sont sculptées d’entrelacs, de rosaces, de chevrons brisés, d’imbrications, selon le style en vogue sous le règne de François Ier. Mais on les a bariolées en bleu et en blanc (sans doute pour imiter le marbre) d’une manière indescriptible.
Les trois autels sont d’un travail remarquable et ont une date certaine. Celui du choeur montre, au-dessus du tombeau carré à parement de toile peinte, un riche retable composé de quatre colonnes torses, dont le tiers inférieur et le tiers supérieur sont garnis de ceps de vigne où se jouent des oiseaux, des limaçons et des lézards. L’un de ces oiseaux tient dans ses serres un reptile. Des couronnes fleurdelisées servent de point d’arrêt à cette décoration. Les chapiteaux sont d’ordre corinthien.
Tout est doré, de cette dorure inimitable ternie par les ans, sauf les animaux teintés au naturel et les grappes de raisin.
Les piédestaux sont garnis de cartouches. Au milieu, le tableau est entouré d’un beau cadre cintré. C’est une copie de
la Descente de croix de Rubens. A droite et à gauche, dans les deux autres entrecolonnements, sont des niches garnies de leurs statues du même temps : saint Ouen et saint Maur.
Le couronnement, au-dessus de l’entablement, est un fronton brisé en volutes sur lesquelles sont assis deux anges.
Au centre est une niche en attique avec fronton semi-circulaire, porté sur deux caryatides à tête d’ange. La statue qui occupe cette niche représente le Sauveur du monde.
Le tabernacle est de forme semi-hexagonale; des faisceaux de colonnettes cantonnent ses angles. Dans les cinq niches, sont de jolies statuettes : la Vierge-Mère et les quatre évangélistes.
Un dôme doré avec lanterne à balustres sert de couronnement. De chaque côté sont agenouillés des anges adorateurs.
Les deux petits autels sont semblables entr’eux et doivent sortir de la même main que le maître-autel.
Les tombeaux carrés ont des parements d’étoffe et ils ne possèdent point de tabernacles. Deux colonnes torses portent un entablement circulaire, à fronton brisé, ménageant une niche en attique. Dans l’entrecolonnement sont les statues des saints auxquels ils sont dédiés. Celui du sud est dédié à la Vierge; dans l’attique est une statuette de saint Joseph avec l’Enfant-Jésus.
Les colonnes sont évidées à jour, comme au beau retable des Parcs-Fontaines.
Sur l’autel du nord est une statue de saint Jean.
Les colonnes sont restées pleines, et au lieu d’attique, l’amortissement se compose simplement d’une belle urne entourée de draperies pendantes. Sur les bases des piédestaux court l’inscription suivante, partagée entre les deux autels :

Nord : 1652. CHARITAS ET — THESAVRVS
Midi : AEDIFI — CARVNT.

L’exécution de ces deux autels est certainement aussi remarquable que celle du maître-autel, et la composition n’en laisse rien à désirer. Que ne reproduit-on de tels modèles, au lieu de ce faux gothique, vraie caricature de l’ancien, et qui ferait rire de pitié nos ancêtres!
Le pied du lutrin est carré, composé de quatre panneaux flamboyants. Les angles sont formés par quatre petits contreforts. Le travail est grossier, mais il date du XVe. siècle.
Un lustre en cristal de roche taillé, style Louis XV, est pendu dans le choeur. Au coin de l’autel est déposé un drapeau de soie, de la Confrérie de St-Michel. M. Bouet en a fait un croquis. Ces étendards de confrérie deviennent rares : aussi est-il bon d’en indiquer les couleurs et les dimensions.
Celui-ci mesure six pieds et demi sur chaque côté. Les hachures héraldiques ont été employées pour remplacer les couleurs. La bande du pourtour est large de 6 pouces et demi; celles qui forment la croix sont de 13 pouces. Un petit effilé d’argent fait l’entourage.
La Confrérie de Charité possède une croix richement travaillée, dans le style Louis XV. La cloche n’a pour inscription que cette date :

L’AN 1707.
Et plus bas, sur la panse, le nom du fondeur :
IEAN AVBERT
DE LISIEVX
MA FAICTE.

Elle mesure 3 pieds de diamètre.
Dans l’angle sud-ouest du cimetière est un petit bâtiment, qui sert de chambre de la Charité et paraît dater de la fin du XVIe. siècle.
L’église de Courtonne est sous l’invocation de saint Ouen.
Bien que cette paroisse fût le chef-lieu d’une baronnie appartenant aux évêques de Lisieux, le patronage était laïque, si l’on s’en rapporte aux pouillés du diocèse, et ce droit était exercé par le seigneur de Gouvis, fief situé dans ses limites.
Ce seigneur prélevait même un trait de dîme, d’après des documents du XVIe. siècle. Cependant, comme correctif, je dois citer un acte des archives du Calvados, daté du 19 janvier 1479 (v.s.), par lequel « Jacques de Rupierre, sieur de Ségrie et de Courthonne en partie, et en cette qualité patron alternatif avec l’évêque de Lisieux, permet la permutation faite par son co-patron, du curé actuellement nommé avec Guillaume de Rupierre, son frère.
Cette église dépendait du doyenné de Moyaux.
Le surnom de Courtonne lui vient d’une famille Murdrac ou Meurdrac, qui figura dans l’histoire de Normandie dès les temps les plus anciens. En 1080, Robert Meurdrac souscrivait à une charte de Guillaume en faveur de St.-Évroult.
Un écuyer, du nom de Murdrac, suivit la fortune du connétable du Guesclin; mais il résidait probablement dans la Basse-Normandie, où cette famille paraît avoir eu son principal établissement. Une branche possédait, en 1409, la terre de Canapville au diocèse de Lisieux. Ce ne peut être qu’à une époque bien reculée qu’elle posséda Courtonne, que nous voyons toujours dans le domaine des évêques de Lisieux. A la fin du XIVe. siècle, Guillaume d’Estouteville y faisait construire un château-fort, où il mourut, en 1413.
Cinq ans plus tard, le 6 mars 1418 (n. s.), ce château tombait au pouvoir des Anglais envahisseurs. La capitulation nous apprend qu’il était défendu par Jehan de Bienfaite, chevalier, qui fut contraint de se rendre à merci, laissant aux vainqueurs « tout artillerie du chastel et dongeon est assauoir lances, arcs, arbalestres, flèches, virtons et toutz autres abillements pour arbalestriers, pouldres, canons et autres abillements pour la guerre »; mais les dames et damoiselles qui se trouvaient enfermées avec lui dans le château eurent, à ce prix, leur pleine et entière liberté. On peut lire le texte entier de cette capitulation à la suite des Rôles de l’Échiquier de Normandie, publiés par M. Léchaudé-d’Anisy, p. 269.
Thomas Bazin fit rentrer le château de Courtonne, en même temps que la ville de Lisieux, sous l’autorité du roi de France. Il fut définitivement démantelé en 1590. Les habitants de Marolles étaient tenus d’y faire le guet, ainsi que ceux de beaucoup d’autres villages environnants. L’origine de ce service remontait à l’an 1382.
Il ne reste plus de cette importante forteresse que des ruines à peu près insignifiantes. Néanmoins, son état actuel est le même où il fut trouvé en 1784, lors des procès-verbaux qui furent dressés au moment de l’intronisation de Mgr. de La Ferronnays.
Il était situé à l’orient de l’église. Il avait une double circonvallation que l’on peut encore suivre, bien que les fossés aient été en grande partie comblés. La première enceinte ne contient aucun vestige apparent de construction; l’autre, qui était la principale et qui mesure deux cent cinquante pieds environ sur cent cinquante, est occupée par divers bâtiments, relativement modernes, servant à l’exploitation rurale.
La seule partie conservée des anciennes constructions est la façade du nord. On y voit une longue courtine s’appuyant, d’un côté, sur les restes d’une tour ronde qui flanquait l’angle nord-ouest; de l’autre côté, sur les deux tours qui accompagnaient l’entrée et dont la dernière ferme ce côté du parallélogramme.
Cette courtine a environ 4 pieds d’épaisseur. On y voit deux meurtrières qui ont pu servir à pointer des canons. Les tours avaient environ 15 pieds de diamètre hors d’oeuvre, avec une épaisseur de murs semblable à la courtine; elles n’avaient donc que 7 pieds de vide. Ces tours sont tout à-fait ruinées, on n’y trouve plus d’ouvertures. Elles devaient être couronnées, comme la courtine, par des hourds de bois; car on voit encore, de place en place, les corbeaux de pierre qui servaient d’appui à ces sortes de défense. Un large bâtiment, tout en pierre de taille, qui doit être ancien, est adossé à la courtine dans toute son étendue.

Je n’ai point vu. dans les matériaux employés, dans les parties qui ont conservé le plus de caractère, d’indices qui puissent engager à fixer la date de ces constructions au-delà du XVe. siècle. Les fossés, dans cet endroit, ont gardé environ 20 pieds de largeur à la partie supérieure. Ces restes ne peuvent donner aucune idée de la force stratégique du château, qui, au dire de Thomas Bazin, aurait pu arrêter pendant un long temps toute l’armée victorieuse du roi Charles VII.
La petite rivière qui coule tout près, au milieu de la vallée, servait sans doute à remplir les fossés.
Outre le domaine des évêques de Lisieux, Courtonne possédait un certain nombre de fiefs. Le château de Courtonne, appartenant maintenant à M. le comte de Neuville, est situé sur le bord de la plaine, à une assez grande distance de l’église; je le crois du dernier siècle.
Guillaume de Rupierre, sixième fils de Raoul II, seigneur de Rupierre, est le premier de cette famille que l’on trouve en possession de la terre de Courtonne. Il se qualifiait seigneur des Astelles, Bauquencey, Mardilly, la Motte, Belautel, la Fresnaye, Sotteville, Ségrie, la Lande-St-Simon, Courtonne-la-Meurdrac et St-Georges de Roilley. Une partie de ces seigneuries lui venaient de Jeanne de Ségrie, sa femme, l’une des deux filles, héritières de Pierre de Ségrie. Son fils, nommé Guillaume comme lui, lui succéda dans ses seigneuries.
En 1463, il fournit ses preuves à Montfaut, sur la paroisse de Courtonne, ce qui fait supposer qu’il y habitait. Six ans plus tard, en 1469, il comparut aux Montres de la noblesse du bailliage d’Évreux; mais comme il se présentait à l’acquit des religieux de St.-Évroult, il fournit, pour ses propres fiefs, trois archers montez et armez suffisamment. Il était mort en 1474, laissant de sa femme, Jeanne d’Angerville, dame de Lieuray, neuf enfants, dont six garçons qui firent partage de ses biens. Courtonne échut au second, nommé Jean, qui avait embrassé l’état ecclésiastique.
Après lui, on retrouve en possession de cette terre, Jean de Rupierre, son arrière-petit-neveu, fils d’Antoine, seigneur de Ségrie, qui mourut sans postérité. Sa soeur étant venue au partage de ses biens avec un autre frère, obtint pour sa part Courtonne, que son fils, Richard Dubois, seigneur de Belautel, vendit, en 1609, à Adrien du Houlley, écuyer, conseiller du roi, lieutenant particulier ancien civil et criminel au bailliage d’Orbec. En 1627, Adrien du Houlley se qualifiait, dans ses sentences, de sieur du Cbs,. Gouvis, les Essarts et le Parc. La plupart de ces fiefs sont situés à Courtonne.
Le Clos-Houlley est, je crois, le château qui nous occupe.
C’est là que messire Adrien du Houlley établit sa résidence, d’après un acte authentique de 1630. Après deux générations, à la fin du XVIe. siècle, la descendance du seigneur de Courtonne s’éteignit par deux filles, l’une desquelles, nommée Cécile-Adrienne, porta Courtonne à messire Nicolas Rioult, écuyer, dont M. de Neuville est le représentant.
Gouvis est aussi assis à Courtonne, à un demi-quart de lieue environ au nord-ouest de l’église, sur le coteau, en vue du chemin de fer et de la route de Lisieux. C’est un château de la fin du dernier siècle, entouré d’assez belles plantations.
Nous avons vu que le seigneur de Gouvis possédait le patronage et un trait de dîme, ce qui donne de l’importance à ce fief. Au XIVe. siècle, il appartenait à la famille de La Planche (de Planqua); au XVIIe., il fut acquis par la famille du Houlley.
C’est maintenant la propriété de M. de Graveron.

Histoire de Lisieux Tome 1- par M. Louis Du Bois, Louis-François Du Bois..
1415 : 10 janvier. Mort de l’évêque Guillaume d’Estouteville dans le château de Courtonne-laMeurdrac, qu’il avait bâti, et qu’il donna à sa cathédrale.
1417 : 1 auguste. Henri V, roi d’Angleterre, débarqué à Touques dont le château se défendit quatre jours, s’empare de la ville de Lisieux, dépourvue de moyens de défense, et d’où la terreur avait chassé tous les habitans, à l’exception d’un vieillard et d’une ou deux femmes infirmes. Les Anglais pillent ou détruisent les dépôts publics, et saccagent la ville.
Il y a lieu de croire que ce fut alors que le duc de Clarence s’empara du château de Courtonne-la-Meurdrac et des archives de l’évêché qui y étaient en partie renfermées. Parmi les grandes faveurs que ce seigneur obtint du roi d’Angleterre, il faut compter les vicomtés d’Auge, de Pont-Audemer et d’Orbec, toutes trois dans le territoire lexovien.
1421 : 4 septembre. L’évêque Branda obtient du roi d’Angleterre Henri Y (qui se trouve à Rouen et prend le titre d’héritier et régent du royaume de France) la confirmation de la charte, de Jeansans-Terre en faveur des évêques de Lisieux, et confie aux Anglais la garde du château de Courtonne-la-Meurdrac.

Monstres générales de la noblesse du bailliage d’Évreux en 1469. 1853.
Vincent Auber, seigneur du fief Liégard assis à Courthonne, en abillement d’archier, suffisamment monté et armé.

LISIEUX – RENÉ HERVAL
Guillaume d’Estouteville acquit à Paris, rue Saint-Etienne des Grés, près de l’abbaye de Sainte Geneviève, plusieurs maisons dans lesquelles il transféra le Collège de Lisieux qui, depuis sa fondation par Guy d’Harcourt, était installé dans des immeubles loués rue des Prêtres Saint-Séverin. Par testament, il laissa également à l’Eglise lexovienne le château fort de Courtonne-la-Meurdrac, construit par ses soins et qui, malgré son démantèlement en 1590, a présenté jusqu’à nos jours des ruines importantes.

Armorial Général de France – G.-A. PREVOST
293. — N. . ., curé de Courtonne-La-Meu[r]drac :
– De gueules à une croix d’argent chargée en cœur d’une lozange d’azur.
– 252. — Michel Friard, curé de Courtonne-Lamedrac [la Meurdrac].
Armorial des prélats français du XIXe siècle – Saint-Saud, Aymard.
LEFÈBRE (Dominique). Né à Courtonne-la-Meurdrac (Manche) le1 er août 1810, il fut sacré le 1 err août 1841 évêque titulaire d’Isaure pour être coadjuteur du vicaire apostolique de la Cochinchine occidentale, dont il fut le successeur en 1844. Emprisonné, condamné à mort, M. Lefèbre fut délivré en 1845 Par l’amiral Cécile; démissionnaire en 1864, il mourut à Marseille le 30 avril 1865.
Armes. — Il en avait; on en a vu des empreintes sur de ses lettres, dans sa famille; mais elles sont demeurées introuvables

Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790. Archives Calvados.
– Guillaume de Parfouru, écuyer, sieur de la Fossue, demeurant en la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac (1717), débiteur envers la maison du Bon-Pasteur de Lisieux .
– Bail devant Guillaume-Gabriel Daufresne, notaire, homme de loi à Lisieux, par Jacques-César-François Camusat, prieur ministre, et les Trinitaires, à Jean Locquet, laboureur, de Courtonne-la-Meurdrac, des héritages leur appartenant, sis en ladite paroisse, pour neuf ans, moyennant 450 livres de fermage par an (1789).
– Reconnaissance devant Jean Letellier et Philippe
Delaunay , tabellions au siège de l’Hôtellerie , par Adrien du Houlley , écuyer , sieur de Courtonne , de la vente faite en son nom par Charles de Gouvis sieur de Haguelin , à Jacques Vicquesnel , d’une pièce de terre sise à St – Pbilbert – des – Champs ( 1630 ) .
– 1613-1789 . – Rentes . — Églises paroissiales. – Titre nouveau d’une rente de 42 livres constituée par Gabriel Duchesne en faveur de la fabrique de Courtonne-la-Meurdrac ( 1667-1774 ) .-Constitution , en 1712 , de 111 livres de rente envers les frères de la charité , érigée en l’église de Courtonne-la -Meurdrac , par Charles Resencourt , reconnue par Pierre Buisson, époux de feue Françoise Mouton , fille et héritière de Gabriel , représentant Charles Resencourt ( 1789 ) Autre constitution de 12 livres 2 sols 2 deniers envers lesdits frères par Jean Robine , reconnue par Nicolas Robine , son petit – fils ( 1700-1787 ).
– 1639. – Procédures de l’hôpital et bureau des pauvres contre les Mathurins. Droits sur l’évêché de Lisieux . – Procès- verbal dressé par François du Houlley, écuyer , sieur de Courtonne , lieutenant général du bailli d’Évreux en la vicomté d’Orbec.
– 1658-1790 . Biens et droits . Étals informes et sans date des biens et revenus de la maison Dieu … la ferme de Courtonne , dite le Liejar, louée 400 livres;

Extrait des chartes: et autres normands ou anglo-normands…par Léchaudé d’Anisy
– 17. Paroisse de Courtonne-la-Meurdrac.
N° 58 , 59 et 60. Rôle contenant trois diverses sentences , rendues , en 1291, par le bailly de Rouen, d’aprés une enquête faite par quatre prêtres et quatre chevaliers , par suite de laquelle il termine un différent qui s’était élevé entre le chapitre de Lisieux, d’une part , et Pierre de Courtonne, chevalier, d’autre part , au sujet du patronage d’une des portions de l’élise de Courtonne-la-Meurdrac.
– N° 62. Copie d’un acte , de l’an 1408, par lequel Guillaume d’Estouteville achète de Guillaume de Montgoubert , chevalier, plusieurs rentes et redevances assises à Montgoubert et à Courtonne-la-Meurdrac.

Cours d’antiquités monumentales – Arcisse de Caumont.
Le château de Courtonne-la-Meurdrac ( Calvados) , dont il ne subsiste plus rien, avait été construit par les évêques de Lisieux, peu de temps avant l’invasion anglaise de 1417 capitulation que fit alors Jean de Bienfaite , commandant de la garnison , prouve que celle forteresse était l’une des plus importantes du pays.

Annales de l’Assemblée nationale: Compte-rendu in extenso des séances.
Préfet à colonel 11 rég. hussards prussiens, Orbec.
Je sais que vous avez mis la commune d’Orbec et plusieurs autres en demeure de payer, pendant l’armistice, des contributions de guerre en argent, sous peine de voir les notables emmenés comme otages si les sommes ainsi demandées ne sont pas payées à bref délai.
…… et je fais appel, dans tous les cas, à votre honneur militaire, pour que les troupes placées sons vos ordres s’abstiennent de tout acte de violence. On m’assure qu’à Fervacques les Prussiens auraient menacé d’emmener au nombre des otages Mme de Montgomery, et qu’à Courtonne-la-Meurdrac, ils auraient pillé le château de M. de Neuville….Ch. Delagneau.

La déportation du clergé orthodoxe pendant la Révolution…août 1792-mars 1793 – Sevestre.É; Eude.X; Le Corbeiller.É.
1796 Guerrier (Jean), de Courtonne-la-Meurdrac, Calvados, 48 ans, passeport délivré par le district de Rouen, le 20 septembre.

Histoire des règnes de Charles VII et de Louis XI. T. 4 – par Thomas Basin
Information pour un procès soutenu par Thomas Basin contre les habitants de Marolles pour leur faire faire le guet à son château de Courtonne. Original très-endommagé aux archives du Calvados – 23 mars 1419.
Suivent les dépositions conformes de:
Colin de la Valine , de la parroesse de Courthonne-la-Meurdrac, agée de LV ans.
Jelian Lequien, dudit Courthonne, agée de L ans.
Jaquet Aufibie, dudit lieu de Courthonne-la-Meurdrac, agée de LV ans.
Laurens Leboy, dudit Courthonne, agée de LV ans.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie. (De Caumont, ibid., t. V, p. 112-113.)
COURTONNE-LA-MEURDRAC. Importante enceinte, à l’est de l’église; elle présentait une double circonvallation aujourd’hui presque comblée; elle mesurait 80 mètres sur 50. Les fossés ont 6 mètres de largeur. (De Caumont, ibid., t. V, p. 112-113.)

Collection des ordonnances des rois de France: catalogue des actes de François Ier.
Des Persons (Jean) ou Du Parois, sr. de la Fosse, avocat à la vicomte d’Orbec, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac. Anoblissement, VI, 768, 22894.

Les Évêques aux champs – Marie Casset. – Presses universitaires de Rouen et du Havre.
– Courtonne s’est développé non loin d’une voie ancienne de Lisieux vers Dreux par Broglie et Condé-sur-Iton. Le toponyme Courtonne, attesté pour la première fois en Curtonam en 1025, et la dédicace de l’église à saint Ouen sont bien ténus pour conclure à l’existence d’un grand domaine carolingien dont l’oratoire serait devenu l’église paroissiale. La documentation concernant le fief épiscopal de Courtonne a disparu dans l’occupation des édifices du temporel pendant la guerre de Cent Ans et il ne subsiste que des informations éparses pour la plupart rassemblées au XIXe siècle. En ce qui concerne la forteresse démantelée en 1590, les travaux plus ou moins anciens n’ont pas épuisé les informations fournies par les sources modernes, autant écrites que cartographiques et iconographiques, sources que l’on peut confronter aux vestiges contenus dans une propriété privée. Il ne subsiste que des fragments de la face nord du complexe qui s’élève parallèlement à la route et en contrebas de celle-ci, consistant en un mur et un long bâtiment qui lui est adossé.

Les origines obscures de la présence épiscopale

Entrée dans le temporel
La date et les conditions de l’entrée du domaine de Courtonne dans le temporel de l’évêché de Lisieux sont inconnues. La tradition rapporte que l’évêque Adhémar Roberti (1360-1368) aurait acheté la terre de Courtonne et l’aurait cédée à son successeur, Alphonse Chevrier (1368-1377), pour demeurer quitte des réparations à faire à la cathédrale. Cette version contredit les sources, certes parcellaires, dont nous disposons. En 1210, date de sa première attestation, le domaine de Courtonne est un fief de deux chevaliers et demi sur les trente que possède l’évêque de Lisieux, dans une enquête qui ne signale pour Courtonne aucun tenant, et cette disposition prouverait que le domaine est, à cette date, entre les mains de l’évêque.
Au XIIIe siècle, des portions du fief de Courtonne sont inféodées. En 1260, un nommé Guillaume de Courtonne chevalier fait une donation à l’abbaye d’Ardenne. En 1291, Pierre de Courtonne chevalier est partie prenante, avec le chapitre de Lisieux, dans le règlement du partage du patronage de l’église. En 1372, le receveur de Lisieux signe la quittance d’une somme reçue de Godefroy Latry, seigneur de Courtonne, pour le plein relief de deux fiefs et demi de la terre de Courtonne. Cet acte ne résout rien, mais suggère que si la terre de Courtonne a été largement inféodée par les prélats, ils ont tenu à y conserver une résidence. Ces observations à partir des textes seraient confirmées par l’existence, sur le territoire de la commune, de vestiges de plusieurs établissements nobles remontant au moins au XVIe siècle, et accompagnés de structures plus anciennes.

Alors que la première attestation d’une résidence ne survient qu’en 1379, il est impossible en l’état actuel de la documentation de préciser à quand remonte l’aménagement d’un premier séjour à Courtonne ; l’hypothèse de la construction d’un établissement refuge par les prélats Adhémar Roberti ou Alphonse Chevrier dans la seconde moitié du XIVe siècle contre les chevauchées anglaises ou navarraises serait bien tardive sur un domaine ancien.

Localisation et emprise.
La résidence de Courtonne-la-Meurdrac est encore nettement lisible dans le paysage du bourg. Elle s’élevait à environ 150 mètres à l’est de l’église, au sud de la route de Lisieux à Nonancourt, sur le versant de la vallée de la Courtonne. Le cadastre de 1825 y fait figurer une parcelle, la Cour du Vieux Château, une mare et cinq bâtiments, dont deux circulaires. L’ensemble forme un rectangle orienté ouest-est, d’environ 1,5 hectare. Dans cet espace, où ne subsistent aujourd’hui que trois bâtiments, les ondulations du terrain ne peuvent pas être considérées comme naturelles et nous avons estimé qu’elles fournissaient la trace fossilisée de l’ancienne résidence des évêques de Lisieux.

Du « fort » au castrum
Les sources écrites mentionnent pour la première fois le château de Courtonne en 1379, lorsque l’évêque de Lisieux, Nicole Oresme, obtient du roi Charles V que tous les sujets du château et ceux qui pourraient y trouver refuge soient contraints d’y faire le guet et la garde, de jour et de nuit. Il est tout à fait possible, dans le cas où un château existait depuis longtemps, que cette obligation ancienne ait été oubliée, et que les manants rechignent à ce service qu’ils considèrent alors comme abusif et sans fondement ; mais il est tout aussi probable qu’ils aient réagi de la même façon dans le cas d’une création récente. Trois ans plus tard, en 1382, le nouvel évêque, Guillaume d’Estouteville, fait renouveler l’obligation; et cela confirme la réticence des villageois. Ces dispositions s’intègrent dans le vaste mouvement de mise en défense de la Normandie initié par Charles V et continué par Charles VI, mouvement dans lequel les forteresses épiscopales sont mises à contribution. Les deux actes précités utilisent le terme « fort » pour désigner le complexe.
La signification de ce mot se laisse difficilement appréhender. À Lisieux, c’est ainsi qu’on désigne un réduit défensif édifié, entre 1349 et 1358, pour protéger la cathédrale et le palais épiscopal. Au même moment, en 1371, l’administration royale en Normandie qualifie de « fort » les structures de défense, non précisées, de petites agglomérations; on ne peut que s’interroger sur ces dispositifs : palissades, murs de pierres ou fossés ? Quoi qu’il en soit, ce terme laisse envisager à Courtonne une résidence possédant une structure légère de défense dont on peut penser qu’elle n’englobe qu’une partie du complexe.
Quant à l’évêque Guillaume d’Estouteville (1382-1414), il expose avec emphase dans son testament, signé et daté, en 1414, au castrum de Courtonne,… in camera dicta vulgariter la chambre rouge, qu’il a fait construire le castrum sive fortalicium de Courtonne.
Quatre ans plus tard, en 1418, l’acte de reddition du château de Courtonne précise : « chastel et donjon de Courtonne ». Enfin, dans l’aveu au roi rendu en 1547, le château est mentionné comme « chateau clos a mottes et fosses ».

La capitulation en 1418
Le 6 mars 1418, le château de Courtonne se rend au roi d’Angleterre. Le siège du château s’inscrit dans la campagne menée par le duc de Clarence, au printemps 1418, pour terminer la conquête des vicomtés d’Auge, d’Orbec et de Pont-Audemer entamée depuis le débarquement du 1er août 1417 à l’embouchure de la Touques et la chute rapide de Lisieux en août 1417, et en assurer la défense. La prise de Courtonne est suivie très vite celle des châteaux voisins de Chambrais (aujourd’hui Broglie), le 9 mars et de la Rivière-Thibouville, le 11 mars. L’évêque Pierre Fresnel n’a, semble-t-il, joué aucun rôle dans la défense de ses possessions ; c’était un diplomate absorbé par des négociations qui le retenaient, à Paris, éloigné de son diocèse. La défense du château est assurée par le capitaine, Jean de Bienfaite, et il est à Courtonne au nom du roi; si l’administration royale a pris à sa charge la défense de Courtonne, nous ignorons la part de l’évêque et de ses vassaux dans l’entreprise.
Le texte de la capitulation permet d’évaluer la population du château au moment du siège. La garnison est sous le commandement du chevalier Jean de Bienfaite, assisté d’au moins un chevalier (« chivaler ») et de neuf gentilshommes (« gentilzhommes »). Ces onze défenseurs composent l’encadrement noble de la garnison auquel il faut adjoindre des servants et les hommes qui devaient le guet, dont le nombre ne peut être raisonnablement évalué. Le château était aussi encombré de réfugiés dont des « dames » et « damoiselles ».
Les conditions de la capitulation sont sévères. Tout ce que contient le château est confisqué : nourriture, objets de la vie quotidienne, chevaux et armement, lances, arbalètes, arcs, poudre et canons. Seules les « dames » et « damoiselles » pourront partir avec « leurs arroys pour leurs corps et pour leurs tetes ». Les chevaux ayant été confisqués, tout le monde partira à pied. Pour le reste, les stipulations de la reddition sont identiques à celles que l’on rencontre ailleurs : libération des prisonniers anglais, libre choix du serment de fidélité au roi d’Angleterre et sauf-conduit pour ceux qui le refuseront.
On peut s’interroger à la fois sur les raisons de la faible résistance de Jean de Bienfaite et sur la relative sévérité des conditions de la capitulation. La garnison de Courtonne et son capitaine ont estimé qu’ils ne recevraient ni aide ni assistance de la part des troupes royales et ils ont considéré cela comme une autorisation tacite de leur suzerain de se rendre sans trahir leur devoir de fidélité. Quant aux conditions de la capitulation, leur sévérité est liée à un détail précisé dans le texte, à savoir que la résistance de Jean de Bienfaite, si courte soit-elle, était une rupture des trêves signées entre le roi d’Angleterre et le duc de Bourgogne.

Une forteresse anglaise
Dès la remise des clés, le château de Courtonne est doté d’un capitaine anglais, John Aubin. Il n’est pas restitué aux évêques de Lisieux en 1420 avec le reste du temporel, il est mis entre les mains du duc d’York. En 1422, Henri VI remet le château de Courtonne à l’administrateur du diocèse de Lisieux, Branda de Castiglione, à condition que la garde et la garnison soient confiées à des Anglais approuvés par le roi; nous verrons que cette disposition ne sera pas intégralement respectée.
Si le château de Courtonne est maintenu en état par la nouvelle administration anglaise, c’est qu’il constitue un de ces points forts que les Anglais ont tenu à maintenir pour verrouiller les routes et assurer la sécurité et le maintien de l’ordre. L’insécurité provoquée par des compagnies de partisans entre 1424 et 1429 autour de Lisieux, Orbec et Bernay en ont certainement fait un centre opérationnel de patrouilles de répression.
Pendant tout le temps de l’occupation anglaise, une garnison stationne au château, garnison composée, en partie, de petits sires français voisins et des habitants des paroisses environnantes qui continuent à refuser le guet et la garde.
Il n’existe aucune preuve que des travaux ont été effectués pendant l’occupation anglaise, mais le château à dû souffrir de la présence de troupes ; nous connaissons au moins la confiscation des archives conservées au château, par le vainqueur, le duc de Clarence.

Le retour dans le giron français en 1449
Le 16 août 1449, Lisieux capitule très vite devant les troupes françaises ; c’est l’évêque, Thomas Basin, partisan des Anglais, qui prend la décision de ne pas résister. Le lendemain seize châteaux voisins, dont Courtonne, suivent l’exemple de Lisieux. Le récit de ces journées par Thomas Basin n’est pas sans intérêt. Il prétend qu’il aurait pu résister [car] il possédait à deux lieues de la ville un château très bien fortifié dans lequel accompagne seulement de ses chapelains, s’il avait voulu s’y retirer, il aurait pu sans crainte, soutenir l’assaut de toute l’armée française.
S’il faut attribuer une part d’emphase à ce texte rédigé tardivement par un homme exilé et amer, un détail retient l’attention : Thomas Basin a envisagé de résister à Courtonne, soutenu par ses chapelains. En cet été 1449, les troupes anglaises et pro-anglaises ont quitté les forteresses rurales pour défendre des points forts stratégiques, essentiellement urbains (Rouen, Lisieux, Caen, Bayeux). Tout cela est bien proche de la situation constatée à Neuilly-la-Forêt ; la forteresse des évêques de Bayeux qui se rend le 2 octobre 1449 aux troupes françaises n’est plus défendue que par des chanoines de la cathédrale de Bayeux qui résistent à peine.
Nous ignorons quand et dans quelles conditions l’évêque de Lisieux retrouve la jouissance de sa résidence de Courtonne, et il ne subsiste aucune attestation de séjour épiscopal ni de travaux pour la seconde moitié du XVe siècle. Les sources révèlent seulement que la contestation concernant le guet dû au château par les habitants des paroisses voisines continue. En 1453 et en 1463, deux accords sont établis pour le guet au
« chastel et forteresse » ou à l’« hostel et place » de Courtonne.
À partir de la seconde moitié du XVe siècle, le château de Courtonne disparaît quasiment de notre documentation. Il jette ses derniers feux, à notre connaissance, en 1517, lorsque l’évêque de Lisieux, Jean Le Veneur, y reçoit somptueusement pendant deux jours le cardinal d’Aragon. En 1573, le château de Courtonne est vide, à l’exception des meubles du receveur et de six vieilles pièces d’artillerie, d’un mortier et d’un moulin à pied à blé.

Hypothèses sur le dernier état médiéval
Les lacunes de la documentation nous font retrouver le château de Courtonne au XVIIIe siècle alors qu’il n’est plus habité que par un fermier logé dans un des deux bâtiments encore debout. La formidable forteresse de Guillaume d’Estouteville démantelée en 1590 n’est plus qu’un souvenir.
L’observation des vestiges actuels permet de restituer la face nord composée d’une courtine, épaisse d’environ 1,3 mètre, élevée dans un bel appareil de moellons de calcaire local très blanc à inclusions de silex et conservée sur 20 mètres de long et 10 mètres de haut. La partie supérieure, sans doute le résultat d’un rehaussement, a été dotée d’archères dont il reste deux exemplaires. Sur la face interne du mur, un cordon saillant court à environ un mètre sous le niveau des archères. On peut penser que cette corniche était destinée à ancrer un dispositif de type passerelle de bois rendu nécessaire par l’absence de chemin de ronde. Sur sa face externe, la courtine est longée par un fossé en grande partie comblé aujourd’hui. L’entrée fortifiée, encadrée de deux tours rondes, s’ouvrait à l’extrémité est. À l’autre extrémité de la courtine s’élevait une tour ronde décrite en 1880. Son diamètre était d’environ 5 mètres ; elle s’élevait sur trois niveaux et comportait une pièce rectangulaire par niveau et des murs épais d’environ 1,3 mètre. Arcisse de Caumont a vu au sommet de cette tour des corbeaux de pierre qui attesteraient la présence de hourds.
Un bâtiment en colombage sur solin de maçonnerie qui s’élève à l’ouest de la tour, attesté depuis au moins 1761, semble largement hors du complexe fortifié et donc certainement postérieur à la période que nous considérons.
La plate-forme occupée aujourd’hui par le jardin, délimitée, à l’est, par un fossé, et au sud, par une très nette dénivellation, doit fournir l’emprise et le circuit du rempart. Si nous acceptons cette interprétation des ondulations du terrain, et en l’attente de fouilles archéologiques qui viendraient la confirmer ou l’infirmer, la forteresse se présente comme un quadrilatère à peu près carré d’environ 50 mètres de côté entouré de fossés sur ses quatre faces.
Il est très vraisemblable que le terrain jusqu’à la rivière, au sud, était occupé en partie par une basse-cour, dont on peut penser qu’elle était ceinte aussi de fossés dont la mare, sur sa face orientale, dans le prolongement du fossé, serait le seul vestige.
Le bâtiment qui subsiste, adossé à la courtine nord, est trop peu documenté pour que nous puissions émettre quelque hypothèse à son propos : logis médiéval ou anciens communs d’une date indéterminée ?
La description qui précède confrontée au vocabulaire laisse la place à de nombreuses interrogations. Qu’en est-il d’une tour maîtresse ou donjon attesté par le texte de la reddition du « chastel et Dongon de Courtonne » en 1418 ? Aucun indice ne permet d’en préciser les structures et la localisation.
En quoi ont véritablement consisté les travaux de Guillaume d’Estouteville ? Comment interpréter le passage, dans le vocabulaire, du terme « fort » employé par l’administration royale en 1379, aux termes castrum sive fortalicium ou « chastel et donjon » employés respectivement en 1414, par Guillaume d’Estouteville et en 1418 dans l’acte de reddition ?
Il apparaît certain que Guillaume d’Estouteville n’a pas fait construire le château de Courtonne et que ses entreprises ont consisté en une reprise de structures préexistantes dénommées le « fort ». Sans pouvoir entrer dans les détails, on peut estimer que le « fort » de Courtonne est une maison forte dotée de fossés, d’un mur d’enceinte et de tours rondes aux angles, accostée d’une basse-cour elle aussi ceinte de fossés.
À défaut d’indices probants que pourraient fournir des fouilles archéologiques, on peut envisager la construction, par Guillaume d’Estouteville, d’une tour forte qui aurait hissé la maison forte au rang de « chastel ». Cette hypothèse peut s’appuyer sur les informations fournies par la visite de 1371, où le terme « chastel » est réservé aux complexes qui possèdent cette caractéristique : « chastels » de Caen, Vire, Chambois, Neuilly, et Creully.

Conclusion
Si la résidence de Courtonne n’apparaît que tardivement dans les sources, l’ancienneté du domaine dans le temporel épiscopal et la proximité de la métropole sont des arguments en faveur d’une installation des évêques de Lisieux bien antérieure au milieu du XIVe siècle.
L’implantation près de l’église sur le versant d’une vallée n’a pas privilégié les fonctions défensives et cet état de fait laisse à penser que le premier séjour n’avait pas vocation militaire.
Son émergence dans les sources, à partir de la seconde moitié du XIVe siècle dans un contexte exclusivement militaire, fausse sans doute notre appréhension des structures du complexe primitif. Cela étant, les mutations du vocabulaire, entre 1379 et 1414, inclinent à y voir la conversion d’une maison forte (« fort ») en une forteresse d’importance (castrum sive fortalicium) par l’évêque Guillaume d’Estouteville.
L’observation des vestiges et les notes anciennes permettent de conclure à un complexe sans doute biparti avec basse-cour et haute-cour de plan quadrangulaire, tours d’angle circulaires et porte fortifiée ; une interrogation demeure quant à l’existence d’une tour forte ou « donjon », suggérée par les textes. Après 1450, les évêques de Lisieux choisissent d’abandonner le château en tant que résidence et il n’existe aucun indice de travaux de restauration et de rénovation avant le démantèlement de la forteresse en 1590.

Source non répertoriée.
– Jean de Longchamp, seigneur de Fumichon, se jeta déterminément dans le parti de la Ligue, dont il devint le principal chef dans le pays de Lisieux. Chassé de cette ville par le roi Henri IV, il se retrancha dans la vieille forteresse que les évêques de Lisieux possédaient à Courtonne-la-Meurdrac et en fit le centre de mille déprédations. Expulsé en 1590 de ce refuge, que le Parlement royaliste siégeant à Caen se hâta de faire raser….
– 252. — Michel Friard, curé de Courtonne-La-Medrac [la Meurdrac] :
D’or fretté d’azur à un chef de gueules.

Catalogue des gentilshommes de Normandie – La Roque, Louis de.
– Mme Douilly, dame en partie de la paroisse de Courtonne la Meudrac, — de Saint-Ouen.
– Du Houlley, Sgr en partie de Courtonne la Meudrac,— son fils. D’Angerville, Sgr de Beurvilliers,

Jahrbuch der Gesellschaft für Bildende Kunst und Vaterländische Altertümer zu Emden.
6/16 mai 1670 Ulrich et Alexander zu Funnixer Syhl embarquent sur le navire de la Sibelt Eymen. Ulrich tomba sur le monsieur français avec qui il était censé faire le voyage aventureux à travers la Pologne. C’était Jean de Courthonne, abbé de Paulmiers et Horchagrats, chanoine de Lisieux, né de la célèbre maison de Courthonne en Normandie et bien connu à la cour de France sous le nom de l’abbé de Paulmiers : un homme, quoique clérical, mais d’un grand courage

Les livres des miracles et autres opuscules de Georges Florent Grégoire …- Société de l’histoire de France
Le dit evesque veult contraindre lesdis paroissiens a faire ou poyer guet en son chaster de Courthonne; (L’origine de ce service remontait seulement à l’an 1382, Charles VI l’ayant imposé aux villages voisins du chateau sur la demande de l’évêque de Lisieux. Lechaude d’Anisy).
le XXIII° jour de mars l’an mil CCCC quarante enssuit:
Pierres de Neufville, escuier, seigneur des Loges, a present demourant en la parroesse de Saint Jaques a Lisieux et nagueres cappitaine dudit Courthonne , aagie LXX ans ou environ, jure et examine a dire el d’exposer verité sur le contenu esdictes lectres royaulx desquelles nous lui feismes lecture….. a dit et deppose que, au devant de la conqueste, rien n’en soit; mez soit bien que depuis icelle conqueste XIIII ans capitaine dudit lieu de Courthonne , auquel lieu il a bien demouré XXV ans il a toujours veu et fait venir lesdis paroessiens de Marrolles faire ledit guet.
Suivent les depositions conformes de: Jelian Lequien, dudit Courthonne, aagie de L ans.
Jaquet Aufibie, dudit lieu de Courthonne-la-Meurdrac, aagie de Lx ans.
Laurens Leboy, dudit Courthonne, aage de LX ans.

Historiæ ecclesiasticæ – – Augustus Le Prevost …by Ordericus Vitalis
Rodbertus tilius Murdaci – Cette noble famille, qui a étendu ses rameaux sur divers points de la Normandie et de l’Angleterre, et dont un membre a été archevêque d’York au XII° siècle, parait avoir été très-anciennement propriétaire de Courtonne-la-Meurdrac entre Thiberville et Lisieux, a laquelle elle a donne son nom. A son sujet La Roque, qui la croit originaire de la Meurdraquiere en Cotentin (histoire de la Maison d’Harcourt, t. II). On trouve, dans le Domesday Book, Robert, fils de Murdac, comme tenant du roi in capite, deux manoirs, l’un dans l’Oxfordshire et l’autre dans le Hampshire. Murdac Miles y figure comme arrière-tenant dans le comte de Sussex.

4 – Archives ShL..

Papier, 2 ff. Analyse Et. Deville
1434, 19 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Copies collationnées de pièce du 14 juin 1434, 5 octobre 1662, 8 juin 1613, ayant trait à des biens dépendant de la seigneurie de Courtonne-la-Meurdrac, familles du Houlley et Desjardins.

1661, 12 décembre – Courtonne-la-Meurdrac. Aveu de Adrien du Houlley, écuyer, sieur des Loges, à François du Houlley,seigneur et patron de Courtonne, pour l’aînesse des Guerriers, à Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1663, 21 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Reconnaissance de M. Chouart, à M. de Courtonne, d’une somme de 33 livres 9 sols pour la dette des rentes seigneuriales de l’aînesse de la Grasserie, à raison de 7 deniers, 7 chapons, 7 boisseaux d’avoine, mesure de Lisieux.= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.

1663, 26 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Adrien du Houlley, sieur des Loges, s’engage, à la décharge de Pierre Chouart, écuyer, garde de la porte du Roi, envers la Charité de Courtonne-la-Meurdrac, d’une somme de 227 livresque ledit Chouart est redevable pour le compte qu’il a rendu aux frères servants d’icelle Charité pour la gestion de son revenu pendant son année d’échevin.= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.

1665, 11 février – Courtonne-la-Meurdrac – Pièce de procédure entre M. Chouart et M. de Courtonne, au sujet d’une somme de 33 livres 9 sols pour la dette des rentes seigneuriales de l’aînesse de la Grasserie, à raison de 7 deniers, 7 chapons, 7 boisseaux d’avoine, mesure de Lisieux.= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.

1665, 29 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Pièce de procédure devant le vicomte d’Orbec, entre Adrien du Houlley, sieur des Loges, et Pierre Chouart, écuyer, garde de la porte du Roi, au sujet d’une somme de 227 livres dues à la Charité de Courtonne-la-Meurdrac, par Pierre Chouart pour le compte qu’il avait rendu aux frères servants d’icelle Charité pour la gestion de son revenu pendant son année d’échevin (voir acte du 26 septembre 1663).= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.

1668, 3 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Pierre Bunel et Philippe Delannay, tabellions, Pierre Chouart, écuyer, garde de la porte du Roi, lequel, comme héritier de Hélène Le Boctey, sa mère, reconnaît avoir vendu à Me Thomas Bousset, curé de Bienfaite, le principal de 21 livres 8 sols 6 deniers tournois de rente moyennant 300 livres tournois. Témoins: Guillaume Lefébure et Chrostophe Locquet, de Courtonne-la–Meurdrac.= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.

1670, 29 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jacques Lenepveu et Jean Legendre, tabellions au siège d’Orbec, furent présents Louis Chouart, prêtre, Pierre Chouart, écuyer, sieur de la Grasserie, son frère, maître François Lailler, prêtre, Jean Jumel, sieur de Lespine, ratifient une transaction faite entre eux pour terminer le procès pendant au Parlement de Rouen, entre Pierre Chouart, sieur de la Ransonnière et Me Thomas Boissel, prêtre, curé de Bienfate, plaintifs, d’une part, et Me Louis Chouart, faisant fort pour Pierre Chouard, sieur de la Grasserie, son frère, et Me François Lailler, défenseurs, d’autre part.
Ledit sieur de la Ransonnière a vendu par ces présentes audit Louis et Pierre Chouard, tous les héritages sis aux paroisses de Courtonne-la-Meurdrac, Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, consistant en 25 acres de terre ou environ, masures, maisons, près, terres labourables, bois, taillis et pâturages, pour le pris de 6000 livres. Fait et passé à Orbec, le 29 mai 1670. Témoins Louis Daule, le jeune et Pierre Millecent, demeurant à Orbec.= Arch. SHL. Parch. 6 ff. Analyse Et. Deville.

1672, 4 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Nicolas Davy et Jean Boscher, tabellions, arrangement entre Pierre Chouart, sieur de la Ransonnière et Sébastien Morel, de la paroisse de Saint-Denis-du-Val-d’orbec, au sujet de paiement d’arrérages de rentes dues sur quatre pièces de terre. Témoins: François Desvaux et Jean Blondel.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Et. Deville.

1673, 8 août – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant les tabellions royaux, à Lisieux, Jean Le Jumel, sieur de Lespine demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, reconnaît avoir reçu de Pierre Chouart, sieur de la Ransonnière, la somme de 78 livres tournois de rentes seigneuriales.= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.

1674, 17 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Succession de Mathurin Hardouin, de Courtonne-la-Meurdrac, partage de ses biens entre Nicolas et Louis, ses fils.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

1678, 26 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Racquit amortissement fait par Me Nicolas du Houlley, écuyer, cons. au parlement de Rouen, Adrien et François du Houlley, écuyere, enfans et héritiers de feu François du Houlley, sieur de Courtonne, vivant conseiller du roi, lieutenant général, civil et criminel en la vicomté d’Orbec et son Enquêteur Commissaire examinateur pour la juridiction dudit Orbec, moyennant la somme de deux mille livres d’une partie de 150 livres ts. de rente créée solidairement par les sieurs du Houlley et de Courtonne père au profit de Jacques Toisin père conseiller au Parlement de Rouen, le 4 juillet 1635, Rente constituée au denier 14 d’une rente= Arch. SHL. 11 FA – 34

1680, 4 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Thomas Desperriers, prêtre bachelier en théologie, de la faculté de Paris, curé de Saint-Amand-des-Hautes-Terres, pour une pièce de terre « Les Quatre acres Guérin », contenant quatre acres, en l’aînesse des Guerriers, dépendant de la baronnie de Courtonne, appartenant à Mgr. l’évêque-comte de Lisieux.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1682, 28 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de noble homme Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, Me Adrien Chouart, curé de Courtonne, Philippe Chouart, à Adrien du Houlley, sieur de Courtonne, d’une aînesse au Clos dit Ameline, appelée « l’Aînesse aux Guerriers ».= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.

1683, 3 mars – Courtonne-la-Meurdrac – A Orbec, en la Chambre du Conseil, devant nous Yves de Foucques, écuyer, sieur de la Pilette, conseiller du Roi, lieutenant ancien, civil et criminel en la vicomté dud. Orbec, entre Jean Le Jumel, sieur de Lespine, demeurant en la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac tant en son nom que qualité d’échevin de la Charité fondée en l’église de Courtonne, demandeur, Contre Pierre Chouart, écuyer, sieur de la Ransonnière, garde de la porte du Roi, demeurant en la paroisse de Faverolle. Sentence à propos de deniers dus à la Charité.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. 3 ff. Analyse Etienne Deville.

1454, 10 ou 14 décembre – Courtonne-la-Meurdrac Thomas Basin, évêque de Lisieux, baille à Jehan Lequien, une pièce de terre à Courtonne-la-Meurdrac (4 acres de terre nommées l’eurie par 55 sols et 3 chapons de rente et une autre pièce contenant 4 perches par 4 d. de rente (Cart. de Thomas Basin, f° 168)= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Cf. Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, II. p. 354.

1454, 3 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Guillaume Duhamel, barbier demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, vend à Nicolas Le Boctey, conseiller en court laie une rente annuelle de trois boisseaux de froment, mesure de Thiberville, moyennant 60 sols tournois.= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville.

1463 – Recherche de Montfaut 42. Guillaume de Rupierre, Courtonne,= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

1480, 12 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Robert Gouscelin, de la paroisse de Glos, vend à Jehan Le Boctey, écuyer, 10 sols tournois de rente à prendre sur Colin Bouteiller, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

1509, 23 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Guillaume et Colin Desjardins, frères, et Symon Desjardins, leur neveu, fils de Guillaume, tous de Courtonne-la-Meurdrac, se partagent la succession de Pierre Desjardins.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

1509, 7 août – Courtonne-la-Meurdrac – Guillaume et Colin Desjardins, frères, et Symon Desjardins, leur neveu, fils de Guillaume, tous de Courtonne-la-Meurdrac, se partagent la succession de Pierre Desjardins.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

1548, 18 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Michel Laillier et Olivier Carrey, tabellions jurés à Lisieux, Guillaume Grieu, de Notre-Dame-de-Villers, accorde à Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, la fieffe labourable assise audit lieu.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.

1549, 28 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Michel Laillier et Olivier Carrey, tabellions jurés à Lisieux, Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, vend afin d’héritage à Christophe Le Boctey, sieur du Buisson, de la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, 22 sols ts. de rente moyennant 11 livres tournois. Témoins: Richard Mouette et Roulland Mouette, de Mézidon.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.

1549, 6 février – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Robert Legorgeu et Lucas Binyere, tabellions royaux à Thiberville, fut présent Guillaume Bouteiller, fils Jean, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, lequel baille à fieffe à rente à Michel Desjardins, une pièce de terre sise à Courtonne-la-Meurdrac, moyennant 12 sols ts. de rente par an. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.

1550, 13 décembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Michel Laillier et Olivier Carrey, tabellions à Lisieux, Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Jehan Le Cornu, le jeune, de lad. paroisse, 15 acres de terre sise aud. lieu, moyennant 6 deniers de rente par an. Témoins Pierre Dubois et Guillaume Parey, de Lisieux.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.

1565, 9 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Olivier Laillier et Olivier Carrey, tabellions, Guillaume Gatuon, de Saint-Martin-de-Courtonne, demeurant à Glos, et Guillemette Boutillier, sa femme, vendent à Jacob du Houlley, procureur fiscal de l’évêque et comte de Lisieux, une pièce de terre labourable, nommée « La fieffe Hayes », sise à Courtonne, moyennant 20 livres tournois. Témoins: Geoffrey Boutillier et Guillaume Boutillier, prêtre de Saint-Martin-du-Val-d’Orbec.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la Meurdrac. Parch. Analyse Et. Deville.

1566, 11 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Olivier Laillier et Olivier Carrey, tabellions, Jehan Boutillier et Robert De La Porte, de Courtonne, vendent à Jacob du Houlley, une pièce de terre sise à Courtonne, moyennant 6 livres tournois. Témoins: Barthélémy Houel, de Lisieux, Thomas Perier et Marion De La Porte, de Marolles.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1566, 15 août – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Martin Le Gras et Robert Le Gordeu, tabellions pour le siège de Thiberville, Collas Friart et Guillemette sa femme, échangent à honorable homme Maître Jacob du Houlley, licencié ès droits, procureur au bailliage et vicomté de Lisieux, demeurant aud. lieu, trois pièces de terre sise à Courtonne, contre cinq acres sises au lieu dit « les Boullayes ».= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1567, 4 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Raoul Dumoulin, tabellions, Marguerite et Louise, dites Foyard, filles et héritières de feu Guillaume Foyard, de la paroisse de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, vendent à Fiacre Guilleboult, de la paroisse de Courtonne, une petite pièce de terre sise à Courtonne, moyennant 12 livres tournois. Témoins: Jehan Foyard, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec et Adrien Delannay, de l’Hôtellerie.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1568, 24 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Olivier Carrey et Jacques Cueillechien, tabellions à Lisieux, Guillot Fréart, de la paroisse de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, vend à Jacob du Houlley, procureur fiscal de la vicomté de Lisieux, une vergée de terre, à Courtonne, moyennant 40 sols tournois. Témoins: Guillot Noullin, broquetier de Lisieux, et Thomas Collet.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1568 – Courtonne-la-Meurdrac – Famille du Houlley. Acquit de l’héritage de Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1569, Samedi 11 février – Courtonne-la-Meurdrac – Hamon Lefébure, bourgeois de la paroisse Saint-Jacques, vend à Noël Chouart, receveur de Courtonne, demeurant audit lieu, une pièce de terre nommée ‘Les Closets et les Jardinets », sise à Courtonne, jouxte d’un côté la seigneurie de Gouvis, d’autre côté Michel Picques et Michel Trouvey; d’un bout le seigneur évêque et comte de Lisieux et d’autre bout le chemin tendant au Bosc denys, tenue de la seigneurie de Gouvis en l’aînesse Baude. Item, la condition de retraict de deux pièces de terre aud. lieu, l’une en pré nommée « Le Pré de dessus l’eau », l’autre labourable nommée « le camp Blanchard ». La vente faite par le pris et somme de cent livres tournois. Passé à Lisieux, en la maison du Cheval Blanc.= Arch. SHL. 9 FB. Fichier. Analyses du tabellionnage de Lisieux (détruit), par Etienne DEVILLE.

1569, 23 février – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Henry Barrey et Jacques Cueillechien, tabellions, Jehan de La Porte, de Courtonne, vend à Me Jacob du Houlley, procureur fiscal en la vicomté de Lisieux, une pièce de terre contenant une vergée, moyennant 15 livres tournois – Témoins Guillaume et Jean dits Cottin.= Arch. SHL. – Analyse Et. Deville

1513, 22 octobre – Courtonne-la-Meurdrac – Jehan Esnault, de Courtonne, vend à Jacques Priney, domestique de l’évêque de Lisieux, une rente de 20 sols par an à prendre sur ses biens, moyennant 10 livres.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

1514, 16 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Girette, veuve de deffunt Robinet Regnier, de Courtonne-la-Meurdrac, gage et promet payer à Symon Suavage, la somme de quarante sols tournois pour rester quitte envers lui.= Arch. SHL. 9 FA. Minute papier. Fonds Et. Deville.

1515, 28 août – Courtonne-la-Meurdrac – Jehan Halleboult, fils de deffunct Raulin Halleboult, natif de Courtonne-la-Meurdrac, à présent demeurant à Saint-Léger-d’Ouillie, subroge, substitue et délaisse à Guillaume Letellier, une pièce de terre que ledit Halleboult avait eue et acquise par décret des héritages qui furent aud. Raullin et qu’il avait acquise pour ledit Letellier.
= Arch. SHL. 9 FA. Minute papier. Fonds Et. Deville.

1520, 21 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Leure et Jacques de Lesquerle, tabellions au siège de l’Hôtellerie, pour la sergenterie de Moyaux, Colin Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, d’une part, et Simon Desjardins, prêtre, consistant en terres et maisons à Courtonne. Témoins; Pierre Carral et Thopmas Boiuteillier. Témoins: Pierre Carral et Etienne Bouteiller.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1520 – Courtonne-la-Meurdrac – Partage de la succession de Jacques Lebarbier, natif de Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. 9 FA. Parch. Fonds Et. Deville.

1524, 26 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Thomas Le Bouteiller, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Michel Desjardins, une pièce de terre labourable à Saint-Denis-du-Val-d’Orbec= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

1554, 30 novembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Michel Laillier et Pierre Delannay, tabellions, Laurent Forart, de la paroisse de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, vend à Denis Larcher, demeurant à Lisieux, une pièce ou portion de terre, d’une vergée ou environ, sise à Courtonne, moyennant 12 livres tournois. Témoins Jean MArtel et Etienne Poullain.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1527, dimanche 8 septembre – Lisieux – Constitution de rente, par Guillaume Toustain, avocat en court laye, Michault, Guillaume et Colin Anfrye, frères de la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac, en faveur de Pierre Anfrye, leur frère, acolyte, pour lui permettre de parvenir aux ordres sacrés.= Arch. SHL. 9 FB. Fichier. Analyses du tabellionnage de Lisieux (détruit), par Etienne DEVILLE.

1529 – Courtonne-la-Meurdrac – Me Jehan Lecairon, vicaire= Arch. SHL. 9 FB. Fichier. Analyses du tabellionnage de Lisieux (détruit), par Etienne DEVILLE.

1532, 2 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Me Christophe L Boctey, prêtre, demeurant à Villers, fieffe à rente à Michel Desjardins, une pièce de terre à Saint-Denis-du-Val-d’Orbec= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Parch.

1532, 3 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant maître Alain Dutertre et Guillaume Le Front, tabellions au siège de l’Hôtellerie, Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, prend à fieffe et à rente de Me Christophe Le Boctey, une pièce de terre à Courtonne-la-Meurdrac, moyennant 15 sols de rente. Témoins Fabien Friard et Guillaume Cariel. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.

1532, 25 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant maître Alain Dutertre et Guillaume Defeure, tabellions pour le siège de Moyaux, Pierre Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, prend à fieffe et à rente de Me Christophe Le Boctey, chapelain de Saint-Eustache de Manerbe, demeurant à Villers, une pièce de terre contenant 2 acres, à Courtonne-la-Meurdrac, moyennant 10 sols de rente. Témoins Robert Regnault et Henry Houlley.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.

1575, 20 février – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunay, tabellions royaux au siège de l’Hôtellerie, Jacob Desjardins, de Courtonne, se soumet et s’oblige paier une rente de 22 sols tournois de rente hypothécaire sur des biens à Courtonne. Témoins: Jehan Cardin et Thomas de Caillon.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville. Voir archives SHL 1F359

1577, 16 février – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunay, tabellions royaux au siège de l’Hôtellerie, Robert Morel, de Courtonne, vend à noble homme Jehan Le Boctey, sieur de la Motte, de la paroisse de Villers, 60 sols ts. de rente à prendre sur ses biens, moyennant la somme de 30 livres. Témoins: Etienne Le Chien et Claude Le Telier, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1535, 14 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Nicolle Varin et Robert Coppie, tabellions à Lisieux, Jean Delaporte, de Saint-Martin-d’Ouillie, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, et Perette, sa femme, reconnaissent avoir pris à rente de Michel Desjardins, de ladite paroisse, une portion de pièce de terre, nommée « La Patelerye » sise aud. lieu, moyennant une rente de 13 sols tournois. Témoins Thiennot Delarocque et Colas Prévost.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1536, 23 décembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Michel Laillier et François Lores, tabellions, vénérable personne Me Christophe Le Boctey, prêtre, demeurant en la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, reconnaît avoir reçu de Pierre Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, le rachat et amortissement de 10 sols de rente. Témoins: Jehan Louchard, de Marolles et Nicolas Masquelier.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1539, 13 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Me Alain Dutertre et Guillaumes Defeure, tabellions, Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Jehan Delaporte, de Saint-Martin-d’Ouillie, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, une pièce de terre, à Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Voir Archives SHL 1F423.

1539, 12 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Yves Delannoy confesse avoir vendu à son cousin Odo Lefèvre, bourgeois de Lisieux, une pièce de terre, nommée en partie Le Clos Martin, avec une aistre de maison dessus estant, assise en la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac, jouxte d’un côté Pierre Lechien, d’autre côté Guillaume Delannoy, son neveu, d’un bout le chemin tendant à l’église et le chemin tendant à la planche du Tremble, et une portion de terre en pré aud. lieu, moyennant cent seize livres tournois.= Arch. SHL. 9 FA. Papier, 2 ff. Fonds Et. Deville.

1540, 2 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Fondation pieuse en l’église de Courtonne-la-Meurdrac par Jacques Priney, de la paroisse de Saint-Jacques de Lisieux. Jacques Priney donne à la confrérie de charité « nouvellement créée en icelle paroisse », huit solz tournois de rente pour que luy et sa femme soient quittes et franchis envers ladite charité ».= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Pap. 2 ff.

1542, 3 novembre – Courtonne-la-Meurdrac – Pierre Prigney de Courtonne-la-Meurdrac vend à Me Christophe Le Boctey, prêtre, demeurant à Villers, 20 sols ts. que ledit vendeur avait droit de prendre sur les biens de Jehan Esnault. = Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Parch.

1543, 10 novembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Michel Lailler et Pierre Delannoy, tabellions, Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, reconnaît avoir vendu à Guillaume Grieu, de Notre-Dame-de-Villlers, une pièce de terre à Courtonne, moyennant 6 livres 10 sols. Témoins Michel Morin et Jacques Millaine, d’Ouilly-le-Vicomte.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.

1556, 13 février – Courtonne-la-Meurdrac – Philippe de Pomollain, écuyer, garde du scel aux obligations de la vicomté d’Orbec. Par devant Michel Laillier et Olivier Carrey, tabellions du siège de Lisieux, Michel Desjardins, de Coutonne, vend à Jehan Morel, boulanger de lad. paroisse, une pièce de terre, nommée « La Comté », sise à Courtonne, moyennant 17 livres 10 sols tournois. Témoins Estienne Faguet et Cardin Aunay.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1556, 8 avril – Par devant Robert Legras et Martin Legorgeu, tabellions, Pierre Bouteiller, de la paroisse de Courtonne, vend à Denis Lassy, de la paroisse de Saint-Jacques de Lisieux, une pièce de terre labourable, de deux acres ou environ, sise à Courtonne, moyennant 17 livres 10 sols tournois. Témoins Guillaume Horlaville et Thomas Fréart, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1560, 10 décembre – Simon Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Jacob du Houlley, avocat de cour laye, bourgeois de Lisieux, paroisse Saint-Germain, sept pièces de terre, cour, masure, plant taillis, pré, labour et pâturage, avec trois maisons, sis à Courtonne, moyennant 750 livres.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.

1561, 10 octobre – Jehan Mannoury, de la paroisse Saint-Michel-de-Livet, baille et fieffe à rente à Me Mathieu Costard, prêtre de la paroisse de Moyaux, quatre pièces de terre à Courtonne-la-Meurdrac, moyennant une rente annuelle de cent sols ts.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.

1562, 12 septembre – Denis Lachey, bourgeois demeurant paroisse Saint-Jacques de Lisieux, vend à Me Jacob du Houlley, avocat, une pièce de terre à Courtonne, près le chemin de Chambrais.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.

1559, 6 juin – Simon Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Jacob du Houlley, avocat en cour laie, bourgeois de Lisieux, une portion de terre en bois taillis, à Courtonne, moyennant 15 livres.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la Meurdrac. Parch. Analyse Et. Deville.

1579, 27 décembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtelerie, fut présent Adrien Le Boctey, sieur de La Houssaye, de la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, lequel confesse avoir reçu comptant de Jacob Desjardins, fils Michel, le franchissement, racquit et amortissement d’une rente. Témoins: Charles Ricquier, fils, et Toussaint Ricquier.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1580, 16 août – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, honorable homme Jehan Préaulx, échevin anée présente de la charité fondée en l’église paroissiale de Courtonne, confesse avoir eu et reçu comptant de Jacob Desjardins, de lad. paroisse, la somme de 5 écus d’or revenant suivant l’ordonnance de 15 livres tournois pour le principal de 60 sols tournois de rente, et 15 sols pour demie année d’arrérages d’icelle, en quoi par lettres passées au tabellionnage de Lisieux le 17 septembre 1567, led. Desjardins s’était obligé à lad. Charité. Lesquelles lettres, led. Préaulx remet aud. Desjardins comme quitte. Fait et passé à Courtonne-la-Meurdrac, en la chambre de la Charité. Témoins: Messire Simon Delannoy et Marc Fresnel, prêtres dud. lieu de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1584, 14 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Olivier Carrey et Jehan Debray, tabellions à Lisieux, Jacques Halleboult, fils de Pierre, de Courtonne, vend à Gabriel du Houlley, bourgeois de Lisieux, une partie d’une pièce de terre nommée « Le Jardin de la Fontaine », en lad. paroisse de Courtonne. Témoins: Pierre Surlemont, de Saint Hyppolite-du-Bout-des-Près, Jehan Vaddel de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1585, 12 août – Courtonne-la-Meurdrac – Partage de la succession de Jean Masselin, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac. Copie collationnée du 8 juin 1608.= Arch. SHL. Pap. 8 ff. Analyse Et. Deville.

1586, 23 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions royaux au siège de l’Hôtellerie, Jehan Boutillier, fils Pierre, de Courtonne-la-Meurdrac, reconnaît avoir baillé afin d’héritage à honorable homme Gabriel du Houlley, sieur d’Anfernet, demeurant à Courtonne, une portion de terre labourable, à prendre au côté d’une pièce de terre, contre une portion audit Boutiller. Témoins: Jehan Anffry et Michel Picquot, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1587, 8 février – Courtonne-la-Meurdrac – Gabriel du Houlley, sieur d’Anfernet, bourgeois de Lisieux, baille en échange à Colas Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, trois pièces de terre nommées: « Le Clos de la Fontaine », « La Cour Malpense », et « Le Taillis Friart » contre quatre autres pièces de terre à Courtonne.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne DEVILLE.

1587, 1er mars – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions, Gabriel du Houlley, sieur d’Anfernet, bourgeois de Lisieux, baille et fieffe à rente foncière afin d’héritage à Nicolas Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, une pièce de terre audit lieu, moyennant 50 sols ts. Témoins: Guillaume Brucquet et Sébastien Licquet.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1587, 23 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, Robert Morel, de Courtonne, baille à fieffe à rente foncière à Gabriel du Houlley, bourgeois de Lisieux, sieur d’Anfernet, la moitié de deux pièces de terre, sises au village d’Anfernet, moyennant 20 écus 15 sols de rente par an. Témoins Nicolas Desjardins, dud. lieu de Courtonne et Jehan Delaunoy, demeurant à Saint-Germain de Lisieux.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1587, 10 juin – Gabriel du Houlley, fils et héritier, pour un tiers de sa mère Marie Lambert, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, vend à Jean du Houlley, son frère, receveur des tailles en la vicomté d’Orbec, demeurant à Pont-L’Evêque, sa part de succession et le droit qu’il peut avoir sur celle de Jean du Houlley, son père, receveur fiscal de l’évêque et comte de Lisieux, moyennant 800 écus sol. En marge de cet acte, notes généalogiques sur la famille du Houlley.
= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Ouilly-du-Houlley. 1 p. parchemin. Analyse Etienne Deville.

1587, 4 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Olivier Carrey et Jehan Debray, tabellions, Jehan Halleboult, de Courtonne, et Marguerite Maunoury, sa nièce, vendent à Gabriel du Houlley, bourgeois de Lisieux, sieur d’Anfernet, la moitié de deux pièces de terre, sises au village d’Anfernet, une pièce terre labourable contenant deux acres, nommée « Les Perrois », en lad. paroisse de, moyennant 50 écus. Témoins Jehan Auffrin, de Courtonne et Pasquet Bullet, de Thiberville.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville. Voir aussi archives SHL 1F610

1587, 4 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Colas Desjardins, de Courtonne, vend à Guillaume Ango, prêtre de Notre-Dame-de-Villers, 40 sols tournois de rente à prendre sus ses biens.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne DEVILLE.

1587 – Courtonne-la-Meurdrac – Jean Masselin, fils Jehan, du métier de potier, à Courtonne-la-Meurdrac. Arch. SHL. 9 FB. Fichier. Analyses du tabellionnage de Lisieux (détruit), par Etienne Deville.

1588, 16 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Robert Le Suent et Pierre Myorque, tabellions au siège de Touques, Jehan du Houlley, rend et remet à Gabriel du Houlley, son frère demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, un certain contrat de rente, moyennant le rembours d’une somme de 563 écus. Il est question dans cet acte, d’une maison « en la rue du Bouteiller », à Lisieux. Témoins: Guillaume Bréard, chandelier à Pont-L’Evêque, et Pierre Rémy, d’Orbec.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1589, 3 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Me Adrien Le Boctey, sieur de Grasmesnil, conseiller en l’Election de Pont-L’Evêque, y demeurant, reconnaît avoir reçu de Nicolas Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, à l’acquit et décharge de Raulin Le Bouteiller, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, le franchissement de 40 sols tournois de rente.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.

1590, 26 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, Ysabeau Desjardins, de la paroisse de Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, reconnaît que, en sa présence et du consentement de feu son mari, Nicolas Desjardins, de Courtonne, son beau-frèe, est déchargé de toute obligation héréditaire envers elle. Témoins Jean Piel et Colas Toustain.= Arch. SHL. Parch. Analyse Etienne Deville.

1591, 1er janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, Jehan Le Chien, de la paroisse de Villers, baille en fief à rente, à Nicolas Desjardins, de Courtonne, deux pièces de terre labourables, sises aud. lieu, nommées « La fieffe », moyennant 4 écus et demi de rente. Témoins: Antoine Bouquier, de Courtonne, et Michel Desjardins. = Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1591, 23 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant le vicomte d’Orbec est comparu en personne Catherine Desperroys, damoiselle, veuve de feu défunt Gabriel du Houlley, sieur d’Anfernet, tutrice et gardienne des enfants dudit défunt, laquelle nous a remonstré que pour se décharger, met en vente les héritages de la succession. Biens sis à Courtonne, qui lui sont adjugés.= Arch. SHL. Parch. 4 ff. Analyse Et. Deville.

1592, 8 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Noble homme Henri Le Boctey, sieur de la Motte, reconnaît avoir reçu le rachat et franchissement d’une rente de 42 sols par Nicolas Desjardins, héritier de Michel.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

1593, 6 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Jehan Le Chien, de la paroisse de Villers, reconnaît avoir reçu de Nicolas Desjardins, fils Jacob, de Courtonne, le rachat et franchissement d’une rente de 30 sols.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

1593, 12 mai et 1594, 26 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delannoy, tabellions au siège de L’Hôtellerie, damoiselle Ysabeau Le Binettier, veuve de feu Henri Le Boctey, en son vivant écuyer, sieur de la Motte, de la paroisse de Villers, reconnaît avoir reçu de Nicolas Desjardins, le rachat et franchissement d’une rente de 10 sols. Témoins Guillaume Benoist et Pierre Bonissent, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. 2 pièces. Analyse Et. Deville.

1596, 27 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Es plès de la sergenterie de Moyaux tenus à Orbec, pour raison des troubles et guerres, par nous Jacques Dutertre, Me Adrien Chouard, procureur et stipulant pour damoiselle Catherine Desperois (Desperroys), sa nièce, veuve de feu Gabriel du Houlley, en son vivant sieur d’Anfernet, tutrice et Gardienne de Jacob du Houlley, fils du defunct… (énumération des biens de la succession à Courtonne).= Arch. SHL. Parch. 6 ff. Analyse Et. Deville.

1598, 31 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Paulin, Pierre et Jacques Bouteiller, de Saint-Denis-de-Mailloc, vendent à Nicolas Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, un écu sol. de rente.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.

1598, 31 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delannoy, tabellions au siège de L’Hôtellerie, Paulin, Pierre et Jacques Bouteiller, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, s’engagent payer à Nicolas Desjardins, de Courtonne, la somme de 10 écus sol. pour une obligation passée entre eux. Témoins;: Martin Le Chien et Charles Alabarbe.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1598, 14 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delannoy, tabellions au siège de Courtonne-la-Ville, fut présent Jehan Le Chien, de la paroisse de Firfol, lequel amortit et rachète à Nicolas Desjardins, de Courtonne, 100 sols tournois faisant moitié de 10 livres tournois de rente hypothécaire. Témoins: Jacques Haguellon et Jehan Buisson.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

16.. – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Adrien Chouard, prêtre, curé de l’une des portions de Courtonne pour une pièce de terre nommée « Le champ du Perier », sise à Courtonne, dépendant de l’aînesse de La Lesqueraye.= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.

16.. – Courtonne-la-Meurdrac – Pièces de procédure concernant Adrien du Houlley, sieur des Loges, demeurant à Courtonne.= Arch. SHL. 25 pièces dont 1 parch. 42 ff. Analyse Et. Deville.

1600, 6 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Jacques de La Reue, vend à Noël Desjardins, deux pièces de terre à Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Pap. 2 ff. Analyse Etienne Deville.

1600, 7 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Jehan Friard, chandelier, pour deux pièces de terre en l’aînesse des Guerriers, à Courtonne-la-Meurdrac, moyennant 12 sols de rente au terme de la Saint-Michel.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1601, 12 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Jacques Baudel, chaussetier, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Guillaumes Desperrois, avocat de court laie, bourgeois de Lisieux, une pièce de terre nommée « Le Jardin », sise à Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. 9 FB. Fichier. Analyses du tabellionnage de Lisieux (détruit), « minutier N° 34 », par Etienne Deville.

1603, 26 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions, Pierre Le Bouteiller, de la paroisse de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, baille en échange à Nicolas Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, une rente sur une pièce de terre. Led. Desjardins donne en contre-échange une pièce de terre contenant une acre, sise à Courtonne. Témoins: Jehan Guéroult, de Marolles et Jehan Masselin,, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Deville.

1604, 12 février – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions, Pierre Le Bouteiller, de la paroisse de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, vend à Nicolas Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, une pièce de terre en bruyère contenant une acre, sise à Courtonne. Témoins: Robert Fresnel et Colas Doynel, de Curtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Deville.

1604, 9 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Pierre Piel, de Courtonne-la-Meurdrac, reconnaît être tenu en la faisance d’une rente de 50 sols tournois et une géline à cause d’une pièce de tere labourable, nommée « Les Jardinets », tenue de Me Adrien Chouart, prêtre.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.

1604, 10 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Reconnaissance du contrat de mariage passé le 9 septembre 1604, de Jean Chouart, sieur de la Ransonnière et de Hélène Le Boctey.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1608, 9 mai – Lisieux – Noble homme Loys Bouchard, sieur de Haut Manoir, demeurant en la paroisse de Neufville-sur-Touques, tuteur des enfants de feu François Filleul, en son vivant écuyer, sieur des loges, et Jacques du Houlley, sieur d’Anfernet, ayant épousé damoiselle Catherine Filleul, fille aînée dud. défunt François Filleul, demeurant en la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac, quittent et déchargent noble homme Olivier Racine,, docteur en médecine, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques en qualité et comme ayant épousé Marie Desperrois, veuve dud. sieur des Loges, de trente livres de rente. Passé en la demeure dud. sieur Racine, en présence de François Cottin et Guillaume Leroux, demeurant à Lisieux.
= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Pap. 2 ff. Analyse Etienne Deville.

1609, août – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Noeron et Pierre Drouart, tabellions, Jehan Le Chien, de la paroisse de Firfol, reconnaît avoir reçu de Nicolas Desjardins, de Courtonne, la somme de 50 livres tournois pour le rachat et amortissement de 100 sols ts. de rente.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1610, 18 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de Courtonne-la-Ville, Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, de Courtonne-la-Meurdrac, échange à Marin Locquet, cinq vergées de terre labourable contre une pièce de terre en bois taillis contenant deux acres, sies à Courtonne-la-Meurdrac. Témoins: Gabriel Lailler et Sébastien Liquel, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Deville.

1611, 17 novembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, sergenterie de Moyaux, fut présent, Guillaume Quentin, de la paroisse de Mailloc, tuteur des enfants de Jean Delauney, lequel, en la présence et du consentement de Michelle Bunel, veuve dud. défunt et en vertu des pouvoirs à lui donnés, vend et transporte à Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, de Courtonne-la-Meurdrac, une portion de terre en bois taillis, sise à Courtonne, moyennant 60 livres tournois. Témoins: Gabriel Grieu, de Saint-Hyppolite-de-canteloup, et Pierre Neufville, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.

1614, 28 juin – Saint-Siméon – Jacob de la Brière, sieur du lieu, demeurant en la paroisse Saint-Siméon, tient et clame quitte noble dame Anné Hédiart, dame de la Rocque, héritière de feu dame Marguerite de Valloys sa tante, stipulée par Robert de la Rocque, écuyer, sieur de Saint-Germain, demeurant aud. lieu, vicomté d’Evreux, de la somme de 85 livres tournois, restant sur une obligation de 900 livres souscrite par ladite dame devant les tabellions de Courtonne-la-Ville le 14 août 1595. Passé en la maison et hôtellerie où pend pour enseigne la Licorne, en présence de Jacques Gastine, sergent royal en la vicomté d’Orbec, et Robert Dubois, du Mesnil-Eudes.= Arch. SHL. 9F Deville. A. Papier, 2 ff.

1619, 8 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Adrien Chouart, curé de Courtonne et Catherine Le Gras, à Me Adrien du Houlley, écuyer, les héritages d’un tènement nommé « Le Parc Gonnye », contenant 6 acres, à cause duquel nous sommes tenus payer chaque année, au terme Saint-Michel, 60 sols et 4 chapons à Noël.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.

1620, 17 décembre – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, Nicolas Desjardins et Jacob Bouteiller, à Adrien du Houlley, sieur de Courtonne, pour le tènement Crevel, contenant 9 acres.= Arch. SHL. Pap. Analyse Deville.

1624, 16 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Guillaume Dumoulin et Simon Morel, tabellions à L’Hôtellerie, Nicolas Desjardins, de Courtonne, abandonne ses biens à Jean, Nicolas et Romain, dits La Couture, de Firfol, ses biens sis à Courtonne.= Arch. SHL. Pap. 6 ff. Analyse Deville.

1624, 11 octobre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Le Telier et Philippe Delannay, tabellions, furent présents Marin Loysel et Olive Le Licquerre, qui reconnaissent avoir vendu à Noble Homme Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, de Courtonne, une acre de terre à prendre dans une plus grande pièce, nommée « Le Champ Denis », moyennant 80 livres tournois. Témoins: Jacob Bouteiller et Jacob Desjardins, de Courtonne.= Arch. SHL. Paech. 2 ff. Analyse Deville.

1624, 11 octobre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Le Telier et Philippe Delannay, tabellions, pour le siège de Courtonne-la-Ville, fut présent noble homme Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, de Courtonne, lequel baille en pur et loyal échange, afin d’héritage à Jacob Bouteiller, une pièce de terre en labour contenant cinq vergées, sise en lad. paroisse de Courtonne. Et, pour contre-échange, led. Bouteiller quitte et baille aud. sieur d’Anfernet, une pièce de terre en closage aud. lieu, tenue de la sieurie de Courtonne pour le sieur évêque. Ce fut fait et passé à la maison et manoir dudit sieur d’Anfernet paroisse de Courtonne, le vendredi avant midi 11 octobre 1624. Témoins: Marin Loysel et Romain Cousture. = Arch. SHL. Parch. Analyse Deville.

1625, 16 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Le Telier et Philippe Delannay, tabellions, pour le siège de Courtonne-la-Ville, furent présents discrète personne Adrien Chouart, curé de l’une des portions du bénéfice cure de Courtonne, d’une part, Philippe Chouart, sieur de la Grasserie, son frère, d’autre, et damoiselle Hélaine Le Boctey, veuve de feu Jean Chouart, vivant écuyer, sieur de la Ransonnière, lesquels reconnaissent et confessent avoir fait trois lots et partage des maisons, héritages, rentes et revenus, provenant de la succession de feu noble homme Noël Chouart, leur père. Parmi les biens indiqués: le manoir de la Lesqueraye, le Champ du Poirier, sept pièces de terre au village de la Grasserie, la Petite Cour de la Ransonnière, héritages à la Chapelle-Hareng.= Arch. SHL. Pap. 8 ff. Analyse Deville.

1625, 16 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Philippe Delannay et Jean Le Telier, Adrien Chouart, curé de l’une des portions du bénéfice cure de Courtonne, Philippe Chouart, sieur de la Gastine (? ou Grasserie), son frère, et damoiselle Hélaine Le Boctey, veuve de feu Jean Chouart, vivant écuyer, sieur de la Ransonnière, se partagent la succession de Noël Chouart, leur père. Témoins: Jean Fresnel, bourgeois de Bernay, et Charles de La Rocque, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. 4 ff. Analyse Deville.

1626, 28 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Le Telier et Philippe Delannay, tabellions, Marin Loysel et Olive Le Licquerre, sa femme, de Courtonne, reconnaissent avoir vendu à Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, une pièce de terre en bruyères, moyennant 30 livres. Témoins: Jean Bouteiller, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec et Sébastien Lignol, de Courtonne. = Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.

1626, 4 juillet – Courtonne-la-Meurdrac Par devant Jean Le Telier et Philippe Delaunoy, tabellions pour le siège de Courtonne-la-Ville, Gabriel Filleul, écuyer, sieur de Beuvillers, demeurant aud. lieu, se soumet et s’oblige envers noble homme Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, de Courtonne, pour l’acquitter et indemniser envers Loys Le Roy, sergent ordinaire au baillage vicomtal de Lisieux, de la somme de 6 livres tournois de rente moyennant la somme de 60 livres, payé par led. sieur de Beuvillers, en 3 pistoles d’or et quart d’écus. Témoins: Guillaume Perier, sieur des Carnettes, de la paroisse de Mardilly, Pierre Gacey et Nicolas Gachon, bourgeois de Lisieux. = Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.

1626 : 4 juillet. – Gabriel Filleul, écuyer, sieur de Beuvillers se soumet et – s’oblige envers noble homme Jacob du Houlley de Courtonne la Meurdrac pour l’acquitter et l’indemniser envers Loys Le Roy de la somme de 6 livres tournois de rente. Archives SHL : 1F328

1627, 10 août – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Pregnot et Jean Duhoux, tabellions à Lisieux, Nicolas Desjardins, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, qui avait fait don par avance de ses biens à ses neveux Jean, Nicolas et Romain Couture, par contrat passé devant les tabellions royaux de l’Hôtellerie, le 20 mai 1624, insinué aux assises d’Orbec le 19 juin en suivant, d’une part, et led. Romain Couture, demeurant audit Courtonne, pour lui et ses frères demeurant à Firfol, dautre part. Led. Desjardins déclare que, vu son grand âge, il ne peut continuer à gérer ses biens, et s’en rapporte à ses héritiers. Témoins: Nicolas Delaporte, et Etienne Thiré, de Lisieux.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.

1628, 26 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Guillaume Dumoulin et Philippe Delannay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, Nicolas Desjardins et Pasquette Le Bouteiller, sa femme, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, vendent à Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, leurs biens et héritages sis à Courtonne et autres lieux, moyennant certaines redevances notamment 60 sols tournois envers la Confrèrie de Charité.Témoins: Mathurin De La Porte, avocat, sieur de la Barillère, demeurant à Lisieux et Me Pierre Drouart, sieur de La Croix, demeurant à Firfol.= Arch. SHL. Parch. 4 ff. Analyse Deville.

1630, 11 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Hayn et Jean Picquot, tabellions à Lisieux, honnête femme Claude Savin, femme de Michel Moullin, séparée de lui quand aux biens, demeurant en la paroisse Saint-Jacques de Lisieux, héritière en partie de Me Michel Villedieu, vivant prêtre, chapelain en l’église cathédrale de Lisieux, reconnaît avoir reçu comptant de noble homme Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, le rachat d’une rente annuelle de 14 livres 5 sols 8 deniers que ledit sieur était obligé envers ledit Villedieu.
Fait et passé à Lisieux, après midi, en l’escriptoire desd. tabellions, le mardi, jour foire Saint-Ursin, 11 juin 1630.
Témoins: Jacques Moullin, Simon Froyer, Thomas de Beaucourt, le jeune.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.
= Archives SHL : 1F408 : 11 juin 1630 : Claude Jeanne femme de Michel Meslin reconnaît avoir reçu comptant de Jacob du Houlley sieur d’Anfernet la somme de 14 livres 5 sols 8 deniers pour une rente.

1632, 16 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Hayn Le Telier et Philippe Delanunay, tabellions à L’Hôtellerie, Marin Poysse et Olive Le Rupierre, sa femme, de la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac, vendent afin d’héritage à noble homme Adrien Chouart, avocat en lad. paroisse, une pièce de terre assise audit lieu.
Témoins: François de La Rocque et Pierre Loysel, de Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.

1634, 16 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Le Telier et Philippe Delanunay, tabellions royaux au siège de Courtonne-la-Ville, furent présents Ursin et Jacob dits Desjardins, père et fils, de la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac, lesquels vendent afin d’héritage à vénérable et discrète personne Me Adrien Chouart, prêtre, bachelier, licencié ès droits, de lad. paroisse, deux pièces de terre labourable moyennant 257 livres 6 sols 8 deniers tournois.
Témoins: Christophe et Jean, dits Le Telier, père et fils de Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. Parch. 3 ff. Analyse Deville.

1640, 26 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Reconnaissance le 26 mars 1640, du contrat de mariage, passé le 24 février 1639, de Pierre Chouart, sieur de la Ransonnière et de Marie Amiot.= Arch. SHL. Parch. 4 ff. Analyse Deville.

1650-1693 – Courtonne-la-Meurdrac – Pièces concernant Adrien du Houlley, sieur des Loges, demeurant à Courtonne. Ventes achats, transactions, contrats et pièces de procédure contre Jeanne Pouyer, veuve de Jean Farcy.= Arch. SHL. 7 pièces parch. et 28 pièces papier. 66 ff. Analyse Deville.

1652, 17 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Guillaume Guéroult et Charles Delannay, tabellions pour le siège de L’Hôtellerie, Jean Lefébure, du métier de cordonnier, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Hector Locquet, fils Jean, de lad. paroisse, le principal d’une somme de 60 sols tournois de rente et une année d’arrérage due, moyennant le somme de 42 livres et le prix de l’année échue, ce qu’il vaut. Témoins: Philippe Hardouin et Jean Juchore.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.

1653, 3 février – Courtonne-la-Meurdrac – Pièce de procédure d’une affaire jugée aux plaids de Moyaux entre damoiselle Barbe Desperrois (Desperroys) et Pierre Chouard, sieur de la Ransonnière., de Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. Parch. 3 ff. Analyse Deville.

1653, 21 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Philippe Delaunay et Guillaume Guéroult,, tabellions royaux au siège de L’Hôtellerie, Marie Cambremer, fille et héritière de feu Jean Chouart, écuyer, sieur de la Ransonnière, archer des gardes de la porte du Roi, une pièce de terre en pâturage, moyennant 28 livres tournois. Témoins: Olivier Le Cesne, de Courtonne-la-Meurdrac et Jean Pernet, de Courtonne-la-Ville.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.

1654, 29 septembre – Courtonne-la-Meurdrac
f° 15  » Comme procès fut pendant au Parlement de Rouen entre illustrissime Léonor de Matignon évêque et comte de Lisieux ayant repris l’instance de ses prédécesseurs évêques d’une part et François du Houlley, écuyer, seigneur et propriétaire du principal fief de Courtonne par la donation que lui en a été faite par Adrien du Houlley, écuyer, son père par son contrat de mariage, d’autre part, la saisie ci-devant faite à la requête d’Adrien du Houlley père sur le fief et terre de Courtonne appartenant aud. seigneur évêque à cause de son évêché que ledit sieur du Houlley prétend être un membre ou portion de son plein fief de Courtonne pour obliger ledit seigneur Evêque à bailler audit sieur du Houlley un aveu en homme vivant, mourant et confiscant pour terminer lequel procès et éviter beaucoup d’autres qui étaient prêts à naître entre eux à cause de leurs tennements qui sont fort brouillés et mêlés une vergée dans les autres. Pourquoi, après plusieurs conférences et propositions faites sur ce sujet entre les parties et après autres délibérations tant avec le conseil ordonné dudit seigneur évêque qu’avec les sieurs du Chapitre dudit évêché auxquels l’affairé a été communiquée, il a été arrêté de leur avis et délibération capitulaire que pour les considérations susdites et de ce que les bâtiments de ladite terre qui étaient nécessaires à la profitement d’icelle ayant été démolis au temps des guerres civiles il conviendrait faire de grands frais p. 43 pour les réédifier à quoi led. seigneur n’était obligé ni ses devanciers il était plus utile et avantageux audit Evêché de vendre lad. terre audit sieur du Houlley qui a consenti à l’acheter à prix raisonnable pour être les deniers remplacés en acquisitions d’autres terres plus commodes et plus utiles audit Evêché et après que ledit seigneur Evêque s’est exactement informé de la valeur du revenu de lad. terre tant sur le pied des baux que sur la visitation qu’il a fait faire par expert desdites terres, rentes moulins et autres choses dépendant de ladite terre s’est trouvé que le revenu d’icelle sur la plus haute estimation qui en a été faite en toute circonstances se monte à peu près à 700 livres et quoique l’évaluation ordinaire des terres nobles soit au denier 23 néanmoins en considération du patronage de Notre-Dame-de-Cirfontaine annexé à ladite terre qui est alternatif entre icelle et le plein fief de Courtonne appartenant aud. sieur du Houlley, elle a été évaluée au denier 28 sur lequel les parties ont convenu passer le présent contrat aux conditions qui ensuivent. A savoir que ledit seigneur Evêque présent en personne de l’avis et consentement de son dit Chapitre porte par acte capitulaire ci après inséré a vendu quitte cède audit sieur du Houlley aussi présent et acceptant tant pour lui que pour ses hoirs ou ayant cause ledit fief terre et seigneurie de Courtonne qui était du domaine dudit évêché en circonstances et dépendances dont la déclaration est ci-après insérée pour en jouir par ledit sieur du Houlley tout ainsi que faisait ledit seigneur Evêque immédiatement à cause de son dit évêché et ainsi la vente et cession faite par le prix et somme de 19.500 livres tournois dont il y aura 2000 livres destinées à faire les canaux et aqueducs pour faire venir eau des fontaines au palais épiscopal pour la commodité des offices et jardins d’icelui, les autres deniers restant à 17.500 livres employés en acquisition de terres utiles commodes aud. évêché pour servir au remplacement à lad. terre ci devant vendue et seront lesdites acquisitions faites pour et au profit dud. évêché et aux frais dud. sieur du Houlley et si pour ce il était dû treizième led. sieur du Houlley sera obligé de le payer ou en faire décharger led. seigneur Evêque et ses successeurs comme aussi de faire tous les frais qu’il conviendrait faire pour obtenir lettres d’amortissement et en payer l’indemnité si aucune est due à autres personnes qu’audit seigneur évêques les faire entériner aux fins que ledit seigneur évêque et ses successeurs puissent jouir paisiblement sans aucun trouble desdites acquisitions ce jusqu’à ce que lesdits deniers restant sont demeurés aux mains du sieur du Houlley pour en faire rente aud. seigneur évêque et à ses successeurs au denier 20 qui seront par chacun an la somme de 875 livres de rente annuelle à commencer au premier janvier prochain auquel jour ledit sieur du Houlley entrera en jouissance de ladite terre ci dessus vendue à laquelle fin lui seront baillés par le receveur dud. seigneur Evêque les titres, papiers concernant les droits d’icelle dont sera fait inventaire qui sera signé des parties.
Ensuit les déclarations du domaine de Courtonne fieffé et non fieffé, rentes du fief et seigneurie de Courtonne ci-dessus vendu.
Premièrement : Les vestiges du vieil château démoli du temps des anciennes guerres civiles dont les fossés sont remplis de ruines et destructions dudit f° 44. château. Une maison à usage de grange et étable qui est dans la basse cour dudit château ladite basse cour contenant environ 20 perches. Une pièce de terre en labour et pré située au dessous de lad. basse cour et aboutissant sur la rivière, ce qui est en labour contenant environ un acre et ce qui est en pré environ une vergée. Une autre petite pièce en cour étant au devant dudit château qui est de peu de valeur à cause des chemins qui sont autour et au travers d’icelle. Une pièce de terre nommée le Champ des Buttes qui est en custa contenant environ deux acres et demi située au-dessus de lad. cour bornée d’un côté icelle cour, d’autre côté et des deux bouts ledit sieur du Houlley père dudit acquéreur. Une autre nommée le Bosc Denis aussi en côte partie en labour et partie en broussaille et terre inutile contenant environ trois acres et demi borné d’un côté Jean du Houlley, d’autre côté Jean Desjardins, des deux bouts ledit sieur du Houlley, père. Une pièce en pré nommé le Pré du Pont au Bigot contenant environ deux acres, bornée d’un côté la rivière, d’autre côté ledit sieur du Houlley et une petite portion ci après bornée d’un bout le chemin du Pont au Bigot et d’autre bout un chemin ou allée tendant de la Pièce de la Pescherie ci après bornée. Une petite portion en labour contenant environ une vergée bornée d’un côté ledit sieur du Houlley d’autre côté ledit chemin ou allée de la Pescherie, d’un bout le Chemin du Pré au Bigot et d’autre bout icelui du Houlley. Une pièce en pré nommée le Pré du Colombier contenant environ un acre bornée d’un côté et d’un bout ledit sieur du Houlley et d’autre côté la rivière et d’autre bout en aiguillon ladite allée. Une autre pièce nommée la Pescherie en labour et pré pour ce qui est en labour contenant environ trois acres et ce qui est en pré environ un acre bornée d’un côté la rivière d’autre côté Hector Loquet d’un bout le sieur du Houlley et d’autre bout noble homme Jacob du Houlley sieur d’Anfernetet ledit Locquet. Une autre pièce de terre contenant environ dix à douze acres moitié en bruyère et moitié en taillis nommée le Petit Bosc jouxte d’un côté ledit sieur d’Anfernet et autres, d’autre côté ledit sieur du Houlley père, d’un bout le Chemin de Chambroys et d’autre bout un nommé Colleville et autres. Une autre pièce de bois en taillis nommée le Val Dohin contenant viron six acres bornée d’un côté et d’un bout les surnommés Chouart d’autre côté iceux Chouart et autres et d’autre bout ledit sieur de la Haute-Roque. Une autre pièce de terre contenant environ dix acres étant en nature de bruyère buissons et broussailles servant à pâturage où il y a quelques pieds de vieux arbres dont la plus grande partie sont secs, pourris et gâtés n’étant propres à autre chose qu’à brûler et que le borne d’un côté ledit sieur du Houlley pour un bois nommé la Aulnaie Vasse et autres, d’un bout Adrien Desjardins et d’autre bout le sieur de la Haute-Roque pour une pièce qu’il a tant de son propre qu’au droit de la fieffe à lui faite par ledit sieur Evêque. Une autre pièce de terre nommée les Friesches Varin aussi en bruyères, buissons et broussailles où il y a quelques vieux chênes de peu de valeur bornée d’un côté le sieur du Liegard et les dénommés Aussey d’autre côté ledit sieur du Houlley, Thomas Locquet et autres et des deux bouts icelui sieur du Houlley et autres chacun en partie. Une autre pièce de terre en pré nommée le Pré de Cernay contenant viron deux acres bornée d’un côté et d’un bout ledit sieur du Houlley d’autre côté la rivière et le sieur des Vaux en partie et d’autre côté le chemin tendant au Moulin de la sieurie. Une autre pièce de terre en pré sise à Villers nommée le Pré de la Fontaine contenant environ trois acres et demi bornée d’un côté la rivière et d’autre côté le chemin tendant dudit lieu de Courtonne, d’un bout le sieur du Boulley-Boctey d’autre bout les héritiers de Jacques Aussey. Une autre petite pièce en pré assise en la paroisse de Courtonne contenant viron demi vergée qui jouxte l’héritage de Me Jacques Lemercier tabellion. Le moulin de ladite sieurie de Courtonne avec ses droits, les rentes seigneuriales et autres droitures de fief évaluées sur le pied des cinq dernières années a cent cinquante livres ainsi qu’elles sont contenues et spécifiées aux gages-plèges. Cinquante quatre livres de rente foncière dues par Jean du Tellier, écuyer sieur de la Haute-Roque, pour cause d’une fieffe à lui faite par ledit seigneur évêque de deux pièces de terre étant de l’ancien domaine dudit fief convenues, bornées et spécifiées au contrat de fief passé devant les tabellions royaux le 15 décembre 1651 lequel ledit seigneur Evêque consent audit seigneur de Courtonne qu’il le retire dudit tabellionnage pour lui valoir et servir au fait du présent achat. Et à l’accomplissement de tout ce que dessus lesdites parties en ont obligé savoir ledit seigneur évêque tous les biens et revenus de tout l’Evêché et ledit seigneur de Courtonne aussi tous ses biens et est requis contrôler et notifier (?) les présentes suivant l’ordonnance. Passé à Lisieux, au Palais épiscopal dudit évêché, présence de noble et discrète personne Me Phillebert Pathouin, prêtre, curé de la paroisse de Bienfaite, Me Simon Piley opérateur (?), bourgeois dudit Lisieux, témoins.
f° 20 Ensuit teneur dudit acte capitulaire demeuré attaché au registre dud. tabellionnage…
(reprend en grande partie l’acte ci-dessus mais il précise que, concernant les eaux venant des fontaines « ledit chapitre pourrait se servir en prenant la décharge d’icelles qui se peuvent aisément conduire et à peu de frais dans les maisons canoniales qui sont aux environs dudit palais… »= Tabellionnage de Lisieux. Registre Picquot-Gaillard. Héritages de novembre 1654 à avril 1655. (« registre incomplet »). Détruit. Arch. SHL. Copie du chanoine HUGONIN. Cahier 23, pp. 42-46.

1654, 29 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Me Louis Regnard, receveur de Monseigneur l’Evêque de Lisieux donne décharge par son ordre à François du Houlley, écuyer, sieur de Courtonne d’une somme de 2.000 livres qui doit être employée pour faire venir des eaux de fontaine au palais épiscopal en déduction des 19.500 livres, prix de vente du fief de Courtonne, signée ce jourd’hui.
= Tabellionnage de Lisieux. Registre Picquot-Gaillard. Héritages de novembre 1654 à avril 1655. (« registre incomplet »). Détruit. Arch. SHL. Copie du chanoine HUGONIN. Cahier 23, p. 47.

1655, 23 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Pierre Chouart, écuyer, sieur de la Ransonnière, à François du Houlley, conseiller du Roi, lieutenant civil et criminel en la vicomté d’Orbec, pour trois pièces de terre, à Courtonne-la-Meurdrac en l’aînesse des Guerriers.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.

1656, 27 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Guillaume Guéroult et Philippe Delannay, tabellions, Jacob du Houlley, écuyer, sieur d’Anfernet, Louis et Adrien du Houlley, sieurs dudit lieu d’Anfernet et des Loges, ses enfants, et Pierre Chouart, écuyer, sieur de La Ransonnière, de Courtonne-la-Meurdrac, lesquels, à l’instance de Guillaume Filleul, écuyer, sieur de la Foltière et de la Mare Anger, de Capelles, reconnaissent l’authenticité d’un acte cy transcrit, relatif à une vente de 100 livres de rente consentie à Guillaume Filleul. Témoins: Jacob Sauvage, de Courtonne-la-Meurdrac et Antoine Tasdhomme, de Courtonne-la-Ville.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Et. Deville.

1660, 3 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Sébastien Moint à Adam (? Adrien) du Houlley, écuyer, sieur des Loges, pour deux pièces de terre à Courtonne-la-Meurdrac, en l’aînesse des Guerriers.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.

1756, 19 décembre – Fumichon – Procuration donnée à Guillaume François Boudard, arpenteur royal demeurant au château du Houlley, par haute et puissante dame Elisabeth Perette Thérèse Dominique de Neufville, marquise de Clercq, veuve de Haut et puissant seigneur messire Henri-François de Rabodanges, demeurant en son château de Rabodanges, pour préserver ses droits seigneuriaux qui sont dus et échus dans la baronnie de Fumichon.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Fumichon. Copie papier, 2 ff. Analyse Etienne Deville.

11 mai 1759 : acte de baptême de Charles Guerrier de Courtonne la Meurdrac.= Arch. SHL. 1F441 :

1759 – Observations pour le baron du Houlley, mousquetaire de la seconde compagnie, défendeur, contre Monsieur Chappe, conseiller au grand Conseil, son beau-père, et M. de Saint-Aubin, conseiller au Parlement de Rouen, son oncle, demandeurs ».= Arch. SHL. FB. 72 (Concerne la terre et le château du Houlley)= archives SHL. Imprimés I J 5 : Observations pour le baron du Houlley, mousquetaire contre M. Chappe, son beau-père, et M. de Saint Aubin, son oncle, demandeurs, 1759. Terres et château du Houlley (ex n° 72)

1792 Etat des biens séquestrés révolutionnairement dans les communes de Moyaux, Boutemont, la Chapelle-Hareng, Courtonnel, Courtonne-la-Meurdrac, Cordebugle, le Pin, Marolles, Saint-Michel-des-Monceaux, Mesnil-Simon, Ouilly-le-Vicomte, Saint-Germain-de-Livet, Saint-Hippolyte-de-Cantelou.= Arch. SHL. Ms. J 96

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940 :

1417 – Courtonne-la-Meurdrac – Lettres patentes de Charles VI, roi de France, pour mettre fin à un procès pendant au parlement, entre Pierre, évêque de Lisieux, d’une part, et Guillaume d’Estouteville, chevalier, seigneur de Torcy et de Blainville, héritier de feu Guillaume d’Estouteville, ancien évêque de Lisieux, ainsi que N…. Estouteville, abbé de Fécamp, exécuteur testamentaire dudit Guillaume, évêque, d’autre part, au sujet du fort et chastel de Courtonne, mis en sa garde à cause des guerres avec les Anglais. Ensuite, l’arrêt de la dite cour de parlement, portant « que les meubles et ustenciles étant présentement en icelui chastel seront baillés par manière de pension en garde sous la main du roi, à l’évêque de Lisieux, et à ses périls »= LECHAUDE D’ANISY.- Abbayes du Calvados in MSAN, 1834, VIII, n° 63, p. 21

1427, 25 janvier n. s.) – Prêtreville. Paris – Rémission à Jehan de Bienfaite, chevalier, de la garnison du château de Courtonne, pour avoir frappé mortellement de son épée, dans le bois de Glos, un certain nommé Guillaume Morel, avec lequel il s’était pris de querelle en revenant de l’hôtel d’Henri de Querville, écuyer, où l’on tenait taverne… »
= AN JJ 173, p 586, fol. 290 v°. Edit.: Paul LE CACHEUX, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°.; Prêtreville, II, 16 – Querville, I, 28; II, 14.

1444 Compte de Jean Le Muet p.162. (126) – De la terre de Cirfontaine (Cirfontaine est une ancienne paroisse partagée aujourd’hui entre les communes de Marolles et de Courtonne-la-Meurdrac.
= EDIT.: Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Lean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes, IV.

1447, 31 août – Lisieux – Richard, duc d’York, comte de la Marche, etc., autorise le remboursement des sommes payées par son receveur des finances deçà la mer à des poursuivants d’armes qui ont porté en divers lieux de Normandie des lettres intéressant « ses propres besognes et affaires ». Une de ces lettres est relative à l’exécution de feu Révérend Père en Dieu maistre Pasquier, en son vivant Evesque de Lisieux; une autre somme se rapporte à certaine dépense faite « à cause du droit que le duc d’York prétendait avoir au chastel de Courtonne, que tenoit ledit evesque » (autres détails curieux) (Rouen, le 31 août 1447) = Catalogue des Archives du Collège héraldique de France – Normandie, N°407

1450, 18 août – Courtonne-la-Meurdrac – Tassin Luce délaissa certains héritages qu’il tenait de la seigneurie de Courtonne en la main de Mgr. pour être déchargé des rentes et de ce fait furent baillés et fieffés à Jehan Le Cauchois par 40 sols de rente.= Cartulaire lexovien, f° 169 – Cité par H. de FORMEVILLE.- Histoire, II, p. 334.

1454, 12 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Lettre Raoulin Halbout de Courtonne, fieffa de Mgr. une pièce de terre nommée le Camp de Courtonne contenant trois acres par 20 sols de rente, 3 capons 2 d. de rente.= Cartulaire lexovien, f° 179 – Cité par H. de FORMEVILLE.- Histoire, II, p. 334.

1454, 24 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Lettre Pierre des Mous fieffa de Mgr. de Lisieux une pièce de pré par 8 sols de rente.= Cartulaire lexovien, f° 168 – Cité par H. de FORMEVILLE.- Histoire, II, p. 334.

1454, 27 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Lettre Guibert de Montgoubert, écuyer, seigneur de Courtonne fieffe à Denis de Cairon, une masure assise à Courtonne par 25 d. une géline de rente. = Cartulaire lexovien, f° 168 – Cité par H. de FORMEVILLE.- Histoire, II, p. 334.

1509, 7 août – Courtonne-la-Meurdrac – Noble homme Me Marc de Gouvis, écuyer, fils et héritier en partie de feu Guillaume de Gouvis, en son vivant écuyer, sieur du lieu de Gouvis, reconnaît avoir reçu, par les mains de Pierre Le Roy, le jeune, la somme de cent sols tournois, pour le racquit et franchissement d’une rente de dix sols.

1524 – Courtonne-la-Meurdrac – Thomas Préaulx, du métier de maçon.

1533 (n. st.), 30 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Noble damoiselle Guillemette Le Prévost, dame de Hermival, veuve de feu Christophe Dubosc, en son vivant écuyer, confesse avoir vendu à Jehan Le Valloys, une pièce de terre labourable contenant dix à douze acres, sise en la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac, jouxte d’un côté le sieur Duclos, d’autre côte me seigneur de Tordouet, d’un bout le chemin tendant à Bernay, d’autre bout, le chemin tendant à l’Hôtellerie, moyennant deux cents livres tournois.

1533, jeudi 30 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Robert Davy, de la paroisse de Saint-Cyr-du-Ronceray, vend à Jehan Le Valloys, écuyer, seigneur de Putôt et de Gouvis, le fief, terre et seigneurie de La Rocques, situé et assis es parroisse de Courtonne, Cordebugle et environs, moyennant cent livres tournois.

1539 – Courtonne-la-Meurdrac – Jehan Desperriers, avocat de cour laie, demeurant à Cortonne-la-Meurdrac

1542-1545 – Courtonne-la-Meurdrac – Pierre Jourdain, curé de Cortonne-la-Meurdrac

1545 (n.st), vendredi 2 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Noble homme Antoine de Rupierre, seigneur de Segrye et de Courtonne-la-Meurdrac, baille et fieffe à rente à Maistre Marin Petaulx, prêtre, de la paroisse dudit lieu de Courtonne, une pièce de terre en plant et jardin avec deux maisons, sises en ladite paroisse de Courtonne, jouxte d’un côté Jehan Morel, fils Nicolas et Nicolas Hagueys en partie, d’autre côté le seigneur évêque et comte de Lisieux et le cymetiere dudit lieu de Courtonne, d’un bout ledit seigneur évêque et d’autre bout ledit seigneur et le seigneur de Gouvis, qui est du domaine non fieffé dudit bailleur. Ce bail est fait pour 37 sols 6 deniers ts. de rente et deux chapons.= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville. Parch.

1547, vendredi 6 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Michel Durozey, eschevin, maistre Nicole Lefèvre, Colas Pruvost, Jehan Trouvey et Henry Morel, tous frères servans en la Charité fondée en l’église paroissiale de Courtonne-la-Meurdrac, baillent et fieffent à rente à Symon Sauvage, marchand de ladite paroisse, une portion de terre avec une portion de maison se trouvant dans l’emplacement donné et osmoné par deffunct Thomas Le Fèvre, jouxte d’un côté et d’un bout les hoirs dudit Thomas Lefèvre, d’autre côté l’allée commune et d’autre bout le chemin tendant à Lisieux, moyennant une rente annuelle de 15 sols tournois.= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville. Parch.

1550 – Courtonne-la-Meurdrac – Me Jehan Lefèvre, doyen de Bernay, originaire de Courtonne-la-Meurdrac= Tab. de Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1551, samedi 17 octobre – Courtonne-la-Meurdrac – Messire Christophe Querey, prêtre de la paroisse de Saint-Martin-de-Courtonne, donne aux Dominicains de Lisieux, sept pièces de terre à condition qu’il soit recueilli, logé, nourri et entretenu au monastère et qu’après sa mort il soit dit à son intention, une messe basse à perpétuité.= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville. Copie SHL 9 FB.

1555 – Courtonne-la-Meurdrac – Gabriel Le Boctey, procureur en l’élection de Lisieux, échevin de la Charité de Courtonne-la-Meurdrac.= Tab. de Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1555 – Courtonne-la-MeurdracMarin Anfry, vicaire de Courtonne-la-Meurdrac. = Tab. de Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557 – Mesnil-Guillaume – Honoré Delannoy, de Courtonne-la-Meurdrac, vicaire
Et. DEVILLE.- Tabell. Lisieux

1565, 22 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Me Nicole Delaporte, chanoine prébendé en la cathédrale de Lisieux, vend à Symon Drouet, de la paroisse de Marolles, une pièce de terre nommée le Pré des Penteurs, sise à Courtonne, jouxte d’un côté le douet, d’autre côté le chemin tendant de la maison des telliers à la Héberdière, d’un bout le chemin tendant de Courtonne à Cirfontaine et d’autre bout la rivière, tenue de la seigneurie dudit lieu de Courtonne, pour le seigneur évêque et comte de Lisieux, moyennant 86 livres. = Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville.

1569 – Courtonne-la-Meurdrac – Noël Chouart, receveur de la baronnie de Lisieux, à Courtonne-la-Meurdrac.
= Tab. de Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1579, mercredi 18 février – Courtonne-la-Meurdrac – Me Jacob du Houlley, procureur fiscal du bailliage vicomtal de Lisieux, baille et fieffe à rente à Me Nicolas Lecamus, licencié ès droictz avocat de court laye, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain, une pièce de terre en cour, contenant demye acre, sise en la paroisse de Courtonne, jouxte d’un côté et d’un bout, led. Le camus, d’autre côté le chemin de Cirfontaine et d’autre bout le chemin tendant de Glos à Thiberville, moyennant une rente annuelle de douze livres tournois à la Saint Michel et une poule à Noël.
= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville.

1627 – Saint-Philbert-des-Champs – Vente devant Roger Helix et Gabriel Deschamps, tabellions, par Adrien du Houlley, écuyer, sieur du Clos Gouvis, à Jean Lachey, avocat et Charles Lachey, sergent royal, fils Aubin, de maison, cour, jardin et pièce de terre, sis paroisse de Saint-Philbert-des-Champs, moyennant 1.650 livres.= in BENET (Armand).- Inventaire…, 1891, H. Suppl. 57.- B.54, p. 19

Fonds Ancien 1F
1F280 : 21 juillet 1520 : Colin Desjardins de la paroisse de Courtonne la Meurdrac et Simon Desjardins du dit Lieu se partagent les biens ayant appartenu à Guillaume Desjardins prêtre -consistant en terre et maisons à Courtonne.
1F281 : 3 avril 1532 : Michel Desjardins de Courtonne la Meurdrac prend à fieffé et à rente de maître Christophe Le Boctey une pièce de terre à Courtonne.
1F397 : 25 septembre 1532 : Pierre Desjardins prend à fiéffé de Me Christophe de Boctey une pièce de terre à Courtonne la Meurdrac.
1F273 : 14 mars 1535 : « Michel Desjardins de la paroisse de Courtonne la Meurdrac délaisse à fin d’héritage à Jean Delaporte une pièce de terre nommée la Patelerye.
1F282 : 14 mars 1535 : Jean Delaporte de St Martin d’Ouillye demeurant à la paroisse de Courtonne et Perette sa femme reconnaissent avoir pris à rente de Michel Desjardins deCourtonne la Meurdrac une portion d’une pièce de terre nommée La Patelerye.
1F275 : 28 janvier 1549 : « Michel Desjardins de la paroisse de Courtonne la Meurdrac vend à fin d’héritage à Christophe Leboctey sieur du Buisson de la paroisse Notre Dame de Villers 22 sols tournois de rente moyennant 11 livres tournois.
1F253 : 6 février 1549 : par devant Robert Legorgeu et Lucas Binyere tabellions royaux à Thiberville, Guillaume Boutillier à Courtonne la Meurdrac baille en fiéffé à rente à Michel Desjardins une pièce de terre.
1F346 : 30 novembre 1554 : Laurent Forart de Saint Denis du Val d’Orbec vend à Denis Larcher une pièce de terre sise à Courtonne.
1F238 : 8 avril 1556 : parchemin vente d’une pièce de terre labourable : Pierre Boutiller de Courtonne la Meurdrac à Denys Lachey de Saint Jacques.
1F343 : 19 avril 1556 : Raymond Friard de Courtonne vend à Denis Laugey bourgeois de St Jacques une pièce de terre.
1F426 : 5 janvier 1563 : Messire Jacob du Houlley de Lisieux,reconnaît avoir pris à fieffé de noble homme Jehan de Ruppierre,une pièce de terre à Courtonne la Meurdrac.
1F341 : 7 avril 1565 : Guillaume Gatuon de St Martin de Courtonne et sa femme Guillemette Boutillier vendent à Jacob du Houley, une pièce de terre nommée la « fieffe hayes » sise à Courtonne.
1F351 : 15 août 1566 : Colas Friart et sa femme Guillemette échangent à Maîtres Jacob du Houlley, 3 pièces de terre à Courtonne.
1F834 : 1552-1636 : Courtonne la Meurdrac : comptes de l’église.
1F425 : 15 février 1568 : Contrat de mariage de Jehan Houlley de Firfol et Mauricette Esnault de Courtonne la Meurdrac.
1F359 : 1575 : Jacob Desjardins de Courtonne la Meurdrac s’oblige pour une rente de 22 sous tournois de rente hypothécaire sur des biens à Courtonne.
1F425 : 15 février 1568 : Contrat de mariage de Jehan Houlley de Firfol et Mauricette Esnault de Courtonne la Meurdrac.
1F424 : 24 juillet 1568 : Guillot Fréart de St Denis du Val d’Orbec vend à Jacob du Houlley une vergée de terre à Courtonne.
1F283 : 23 février 1569 : Jehan De La Porte de Courtonne la Meurdrac vend à M. Jacob du Houlley procureur fiscal de la Comté de Lisieux une pièce de terre contenant une vergée.
1F359 : 1575 : Jacob Desjardins de Courtonne la Meurdrac s’oblige pour une rente de 22 sous tournois de rente hypothécaire sur des biens à Courtonne.
1F327 : 14 juillet 1584 : Jacques Halleboult de Courtonne la Meurdrac vend à Gabriel du Houlley de Lisieux, une pièce de terre nommée « Le jardin de la Fontaine » en ladite paroisse.
1F256 : 23 avril 1586 : par devant Jehon Letelier et Nicolas Delaunoy Tabellions, Jehan Boutillier fils de Pierre de Courtonne la Meurdrac reconnaît avoir baillé à fin d’héritage en loyal échange à honorable homme Gabriel du Houlley sieur d’Anfernet demeurant à Courtonne, une portion de terre labourable.
1F610 : 4 juillet 1587 : Courtonne la Meurdrac : Jacques Hallebout vend à Gabriel Du Houlley, 2 acres de terre au lieu dit Les Perrois.
1F427 : 1er janvier 1591 : Jehan Le Chien de Villers baille à Nicolas Desjardins 2 pièces de terre à Courtonne.
1F278 : 26 juillet 1603 : Pierre Leboutelle de St Denis du Val d’Orbec baille en échange à Nicolas Desjardins de la paroisse de Courtonne la Meurdrac une rente et une pièce de terre.
1F277 : 13 décembre 1650 : « Michel Desjardins de la paroisse de Courtonne la Meurdrac rend à Jehan Lecornu le jeune 15 acres de terres moyennant 6 deniers tournois de rente.
1F616 : 1663-1686 : Courtonne la Meurdrac : transaction entre les Chouard et les Du Houlley au sujet de la succession de Adrian Chouart curé de Courtonne.
1F115 – 1670-1720 : Relatif à Pierre Chouard sieur de la Rançonnière de Courtonne la Meurdrac.
1F859 : 23 juillet 1691 : COURTONNE LA MEURDRAC : adjudication de céréales (succession)
1F467 : 17 janvier 1702 : vente par Jean Lefèvre de Courtonne la Meurdrac à Gabriel Bardon une partie de maison à Lisieux rue du Haut de la Boucherie dans le manoir Coquerel (boutique, salle et cellier )
1F55 – 1750-51 :Eglise de Courtonne-la-Meurdrac. Pièces de comptabilité du trésorier de l’église.
1F393 : 20 juin 1753 : Jean Guerrier, marchand de Courtonne la Meurdrac, baille à Jean Guerrier son fils la terre d’Anfernet sise à Courtonne.
1F413 : 31 juillet 1755 : Jean Guerrier aveugle, abandonne à titre de fieffé à rente à Michel Bardou 8 pièces de terre sises à Courtonne.
1F441 : 11 mai 1759 : acte de baptême de Charles Guerrier de Courtonne la Meurdrac.
1F711 : 18e siècle : Courtonne la Meurdrac : note relative à 2 pièces de terre appartenant au frère du roi.
1F88 – 1804 à 1877 – François Guerrier de Courtonne la Meurdrac, inventaire après décès et autres actes.

Achat du 11- 02-2003. Lot n° 81
COURTONNE LA MEURDRAC (1 DOCUMENT, en grande partie parchemin) 1731-1757 et de 1404 à 1683, (vente de terre, rentes, charité, etc). Ce lot décrypté sur 4 pages jointes.

FONDS Famille COTTIN 2019.
36 NOTES de MICHEL COTTIN
Boite archives – Courtonne-la-Meurdrac une des mille communes pour l’environnement européen.

FONDS MOISY SOMMAIRE DES CARNETS.
ARCHEOLOGIE – 3 – Courtonne la Meurdrac.

Archives NEDELEC Bibliographies
1.72-Beauvais-prêtre Départ de Courthonne-la-Meurdrac.

ARCHIVES NEDELEC COMMUNES.
com.18. 1 Courtonne-la-Meurdrac Vie de la commune
com.18. 2 Courtonne-la-Meurdrac Château du Houlley
com.18. 3 Courtonne-la-Meurdrac Reste du château médiéval
com.18. 4 Courtonne-la-Meurdrac Manoir d’Anfernel
com.18. 5 Courtonne-la-Meurdrac Eglise
com.18. 6 Courtonne-la-Meurdrac Chambre de charité
com.18. 7 Courtonne-la-Meurdrac Château de la Solitude
com.18. 8 Courtonne-la-Meurdrac Notes historiques
com.18. 9 Courtonne-la-Meurdrac Restes du château médiéval

INVENTAIRE DES ENVELOPPES.
Enveloppe n°3
– Baudez & Forget (denrées coloniales) Mr Souty (épicier) à Courtonne la Meurdrac Lisieux 05/04/1927
– Lecompte, successeur (Vins et spiritueux en gros) Mme Souty (café) à Courtonne la Meurdrac Lisieux 09/06/1928.

FONDS Arthème PANNIER : NE 12.1
1er carton « Communes ».
Courtonne la Meurdrac voir « Carton 2 » – (église).

FONDS BOUDARD SOUS-SERIE 2F B
2FB77 – 1789, Moulin de Courtonne la Meurdrac.

FONDS CAILLIAU – Sous-série 3 F – INVENTAIRE
3F 67 1749-1790 – Courtonne-la Meurdrac, Boutemont : vente de rentes.

Sergenterie de Moyaux
La paroisse de la Chapelle Harenc pour partie (Chapelle-Hareng) ij franc
Saint Martin de Courtonne – xx s
Nourolles(Norolles) – xx f.
Firfol – xxiiij f.
Coutonne la Murdent pour partie (Courtonne-la-Meurdrac) – xxvj f.
Foumiçon (Fumichon) -l f.
Faux guernon (Fauguernon) – xxvj f.
Marolles en partie – xxiiij f.
Saint Philbert des Champs – lxx f.
= BN Fr. 26.015, N° 2380
+ IND. AD 76 16 F 7. Fonds de FRONDEVILLE.

Prospections GRAPPA:
25 – COURTONNE-LA-MEURDRAC (I.N.S.E.E. n° 193)
« Le Château » Clx: 452.95 x 1160.27
L’ancien château de Courtonne la Meurdrac, situé dans le bourg a été repéré en propsection aérienne par Eric Allart. Une photographie du début du Siècle montre qu’iI existait encore une tour peu avant la première guerre mondiale, que les actuels propriétaires du château auraient retrouvée fortuitement il y a quelques années lors de travaux de terrassements destinés à installer des canalisations.
– Sources – prospection E. Allart.

– COURTONNE-LA-MEURDRAC (I.N.S.E.E. n° 193)
« Le bourg » Clx: 452.55 x 1160.30
A l’extrémité du bourg de Courtonne, petite motte ou enceinte très arrasée , découverte en prospection aérienne, antérieure au château précédemment signalé.- Sources – prospection Eric Allart.

– COURTONNE-LA-MEURDRAC (I.N.S.E.E. n° 193)
« Les fontaines « . Clx: 452.6 2 x 1160. 82
Restes de plusieurs pans de murs du XVI° ou du XVII° siècle, correspondant sans doute à l’ancien manoir des Les fontaines des anomalies dans la croissance des végétaux pourraient également signaler la présence d’autres bâtiments, en particulier d’une petite construction circulaire, sans doute un colombier . – Sources – prospection Eric Allart.

– COURTONNE-LA-MEURDRAC (I.N.S.E.E. n° 193)
« Les Fontaines ». Clx: 452.72 x 1160.92
A quelques dizaines de métres du site précédent, se trouve une plateforme quadrangulaire, d’assez grandes dimensions, qui domine la valée. Des restes de constructions sont également visibles. Il pourrait s’agir de l’ancienne localisation de la demeure aristocratique du fief des Rivières, antérieure au manoir signalé précédemment, et donc au XVIè Siècle. – Sources – prospection Eric Allart.

FONDS COMTE DE BECCI S.h.L.
– Différentes communications à la S.H.L. DE 19436 1946 – – – Courtonne la Meurdrac Février 1944.

2S Fonds DUVAL.
Périphérie de Lx – 2S304 – Courtonne-la-Meurdrac.

4 – Carnets de Charles VASSEUR :

– « Analyses et transcriptions » – 2e fascicule., archives de la Baronnie d’Orbec.
– p.131 – 12 juillet 1575
Quittance donnée par nobles hommes Pierre de FRANCQUEVILLE et Nicollas de FRANCQUEVILLE, frères, sieurs de FIEZMONT et de LA VALLEE, faisant fortz de noble homme Jehan de FRANCQUEVILLE sieur de COLLANDON leur frère, à Pierre LECHIEN de COURTONNE-LA-MEURDRAC pour 80 livres tournois à eux dues par Jehan LE CHIEN de son vivant curé de GLOS et son frère pour solde de tout compte.

Carnets de Charles Vasseur : « Doyenné de Moyaux »

20 – COURTONNE LA MEURDRAC – Corthonna la Murdac – Cartonna la Meurdrac 227 Feux

Sous l’invocation de St Ouen
Patronage:
XIVe Philippus de Planqua
XVIe Dominus temporalis de Bounes (?)
XVIIe Le Seigneur

Capella St Georgii de Cortonna la Meurdrac. Patron le plus proche du fondateur revenus : 20 livres
Curés: Michel Fréard 1683
Curés de la 1° portion:
P.Banquet de Monville – J.le Boullenger 1774 – Huet 1783-1787 – J.P.-L.Moulin

Curés de la 2° portion:
le Roux 1764
Dumaine 1774
J. L- Le Monnier 1778-1787
Prêtres desservants. J.-J. Rogerey – P. Neuville
Clercs.-J. Guerrier – J. Halbout.
Patron de la 1° portion. Le seigneur du lieu .N.-A. du Houlley
Patron de la 2° portion. Le chanoine de semaine J.-F.-P. Naudin
Seigneurs. N.-A. du Houley – N.-A.-A. du Houlley – M. de Parfouru – J.M. de Parfouru

Au XVIe le seigneur de Gouvix percevait un trait de dîmes dans cette paroisse.

Le Val Richer y avait des biens.

Par. de Saint-Ouen,
patr.le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Moyaux.
Génér. d’Alençon,
élect.de Lisieux,
sergent, de Moyaux.
Ancienne baronnie.

Insinuations

Benoît de Lanoy –1466- épousa Marie de Parfouru d’où:
1e Richard qui suit
2e Guillaume seigneur de Criqueville
3e Jean seigneur de Clermont
4e Jeanne, femme de Michel Dieu, avant seigneur du Fossé.
Richard Ie, seigneur de Livet, d’où
Richard II, seigneur de Livet d’où
Jean Seigneur de Livet

– Guillaume, seigneur de Criqueville, 1488- épousé Jeanne de Betheville, d’où Robert qui suit, Charles, seigneur de Petitville et Françoise, femme de Guillaume Saffrey, seigneur de Vimont.
– Robert, seigneur de Criqueville, épousa Marguerite Richard, dame de Héronvillette d’où : Tanneguy, seigneur de Criqueville qui avait épousé Anne Vialard, morte en 1638, président à mortier au Parlement de Rouen, mort sans enfants en 1650.
– Jean seigneur de Clermont, épousa Marguerite de Carbonel, dame de Clermont d’où :
Henri, Thomas, Jean et Guillaume.
– Henry, seigneur de Clermont, épousa en 1503 Blanche de Vieux d’où : Michel et Marie, femme de Gabriel d’Harcourt, bâtard de Tilly.
– Michel, seigneur de Clermont, épousa le 19 septembre 1539, Guillemine de Rupière d’où :
Jacques
Robert marié à Isabeau Regnier, d’où :
Guillaume.
Jacques, qui épousa Françoise le Comte
et Robert –1621-
– Jacques, seigneur de Clermont, épouse Jeanne Frontin d’où :
Jacques
Robert
et Anne.

Jacques II, seigneur de Clermont, épousa en 1648 Jeanne Caillau.

D’Argent à l’aigle de sable (La Chesnaye)

19 janvier 1479
Jacques de Rupière, seigneur de Segrie, et en partie de Corthonne, et en cette qualité patron alternatif avec l’évêque de Lisieux, permettant la permutation du curé actuellement nommé avec Guillaume de Rupière, son frère.

Du 25 octobre 1853 et 5 octobre 1861 Visite et description de l’église.
Courtonne a toujours été une localité importante qui ne comptait pas moins de 227 feux au XVIIe, c’est-à-dire 1000 à 1200 habitants.
Suit une autre description de l’église non datée.

La cloche n’a pour inscription que cette date : L’An 1707 et plus bas au pied d’une croix d’arabesques; Jean Aubert de Lisieux m’a faite.

Cette paroisse tire son nom d’une famille Murdrac ou Meurdrac que l’on voit figurer dans l’Histoire de Normandie dès les temps les plus reculés. La Roque en parle dans l’histoire de la Maison d’Harcourt. En 1080, Robert Meurdrac souscrivit à une charte de Guillaume en faveur de l’Abbaye de St Evroult.
Un écuyer du nom de Murdrac, suivit la fortune du Connétable Duguesclin. Mais il habitait probablement la basse Normandie où cette famille paraît avoir eu son principal établissement, cependant une branche possédait en 1409 la terre de Canapville au diocèse de Lisieux.
Ce dut être à une époque bien ancienne qu’elle possédait Courtonne, qui entra dans le domaine des évêques de Lisieux. Ils y firent construire un château-fort, ce fut Guillaume d’Estouteville à la fin du XIIIe siècle. Il mourut en 1413.
Le 6 mars 1418, ce château fut pris par les Anglais. La capitulation fut réglée d’une part par Jean Cornewailles et de l4autre par Jean de Bienfaite, chevalier, qui avait défendu le château.
Il en reste encore des ruines qui n’ont pas changé depuis le XVIIIe siècle, car la description que l’on en trouve dans le procès-verbal, dressé en 1784, lors de l’avènement de Mgr de la Ferronays trouve encore partout son application

De l’Echiquier de Normandie : une longue note sur l’attaque du château par les Anglais et sa reddition.

Avril 1859 – description des ruines du château-fort.

Information faite par Gallehaut de la Rue, lieutenant de Jehan le Conte, escuyer, vicomte de Monstereul et Bernay pour un procès soutenu par Thomas Bazin, évêque de Lisieux, contre les paroissiens et habitants de Marolles, afin de les contraindre à faire le guet à son château de Courtonne.
23 mars 1449.
L’origine de ce service remontait seulement à l’an 1382, Charles VI l’ayant imposé aux villages voisins du château sur la demande de l’évêque de Lisieux.(Lechaudé d’Anisy)

Dans le mandement donné au lieutenant du vicomte au nom du Roy, il est dit que ce droit existait dès avant la conquête faite par les Anglais.
En entendit :
1e – Pierre de Neufville, écuyer, seigneur des Loges, à présent demeurant en la paroisse St Jacques de Lisieux et naguère capitaine dudit Courthonne, âgé de 70 ans ou environ.
2e – Guillaume de Neufville, écuyer, fils dudit Pierre, âgé de 40 ans ou environ.
3e – Guillaume de Trousseauville, écuyer, seigneur du Mesnil-Guillaume, âgé de 30 ans.
4e – Guillaume de Rupierre, écuyer, seigneur pour partie dudit lieu de Marolles, âgé de 30 ans.
5e – Cosinet Leset, écuyer, demeurant à la Cressonnière, âgé de 20 ans.
6e – Guillaume Le Feustrier, conseiller en court laye âgé de 50 ans
et 10 autres témoins qui paraissent de simples cultivateurs de Mesnil-Guillaume, Glos sur Lisieux, Notre Dame de Livet, Courtonne-la-Meurdrac.
Tous les témoignages sont favorables à la prétention de l’évêque. (Quicherat)

Il y avait un certain nombre de fiefs dans le territoire de Courtonne. Deux sont qualifiés de château outre la forteresse des évêques de Lisieux.
Le château de Courtonne appartenant maintenant à Monsieur le Comte de Neuville est situé dans la plaine du Lieuvin à une assez grande distance du centre de la paroisse, je le crois du dernier siècle; je ne l’ai point vu de près.

Guillaume de Rupierre, 6e fils de Raoul II, seigneur de Rupierre est le premier de cette famille que l’on trouve en possession de la terre de Courtonne. Il se qualifiait : seigneur des Astelles, Bouquencey, Mardilly, La Motte, de Belautel, la Fresnaye, Potteville, Segrie, la Lande, St Simon, Courtonne-la-Meurdrac et St Georges de Roilley.
Une partie de ces seigneuries lui venait de Jeanne de Segrie sa femme, l’une des deux filles et héritières de Pierre de Segrie.
En 1463 il fournit ses preuves à Montfaut sur la paroisse de Courtonne ce qui fait supposer qu’il y habitait.
Six ans plus tard en 1469, il comparut aux Montres Générales de la Noblesse du bailliage d’Evreux, mais comme il se présentait à l’acquit des religieux de St Evroult il fournit pour ses propres fiefs trois archers montés et armés suffisamment.
Son fils nommé Guillaume comme lui, lui succéda dans ses seigneuries. Il était mort en 1474 laissant de sa femme Jeanne d’Angerville neuf enfants dont six garçons qui firent partage de ses biens. Courtonne échut au second nommé Jean qui avait embrassé l’état ecclésiastique.
Après lui en trouve en possession de la terre Jean de Rupierre, son arrière petit neveu, fils d’Antoine, seigneur de Segrie, qui mourut sans postérité. Sa sœur étant venue au partage de ses biens avec son frère, eut Courtonne pour sa part. Elle avait épousé Pierre Dubois de qui elle eut un fils nommé Richard, seigneur de Belautel, qui vendit en 1609 le seigneurie de Courtonne à Adrien du Houlley, écuyer, conseiller du Roy, lieutenant particulier ancien civil et criminel au bailliage d’Orbec
En 1627, Adrien du Houlley se qualifiait dans ses sentences seigneur du Clos, Gouvix, les Essartz et le Parc.
Il laissa ses biens à sa mort à François du Houlley son fils, qui succéda aussi à ses charges de magistrature, il vivait encore le 28 mars 1657.
Son fils, nommé Adrien, n’eut que deux filles, l’une desquelles nommée Cécile porta la terre de Courtonne à Nicolas Rionet, écuyer, dont Monsieur de Neuville est le représentant. Il était mort en 1662.
Adrien du Houlley, seigneur de Courtonne, avait épousé Anne Metez. Ils figurent tous deux dans d’Hozier, qui leur donne pour blason … accolé au premier d’azur à trois molettes d’éperon d’or et au deuxième de gueules à la gerbe d’or abaissée sous un chef de même.
Il figure aussi dans la recherche de Marle avec lettre du seigneur des Loges comme issu de Jacob du Houlley ennobli en 1464, ce qui est une erreur, puisque nous avons vu bien avant cette date ses ancêtres employer la qualité d’écuyer dans leurs actes.
La plupart des fiefs de la famille du Houlley était située à Courtonne.
En 1630, Noble Homme Adrien du Houlley demeurait en son manoir sieurial du Clos paroisse de Courthonne-la-Meurdrac, devenu depuis le Clos Houlley, c’est je crois le même que le château de Courtonne.
Messire Alphonse du Houlley, écuyer, seigneur d’Argouges, héritier en partie de feu Adrien du Houlley était le 24 avril en terre de la Fontaine à Courtonne la Meurdrac

GOUVIX (ou Gouvis) est également situé à Courtonne au nord-ouest de l’église, sur le coteau en vue du chemin de fer et de la route de Lisieux. C’est un château de la fin du dernier siècle avec d’assez belles plantations.
Le fief de Gouvix tire son nom d’une famille noble de toute ancienneté dont on trouve des branches éparpillées dans le Lieuvin, à Norolles et plus près à Notre Dame de Villers.
Je n’en ai point trouvé un seul que l’on puisse assurer avoir habité Courtonne.
Au commencement du 17e siècle Gouvis passa dans les mains de la famille du Houlley qui l’a possédé jusqu’à nos jours. Il appartient actuellement à Monsieur de Graveran.

Recherches de 1668
Pierre Chonard, seigneur de la Grasserie a renoncé à la qualité
Pierre Chonard, seigneur de la Ranconnière a renoncé à la qualité.

Affiche de la mise en vente du château et terres de Gouvie en février 1857

COURTONNE-LA-MEURDRAC. – Tout auprès et au S-E. de l’église, ruines d’une forteresse féodale entourée de fossés alimentés par la Courtonne (1).

Image Géoportail

Un lieu dit de la commune parle le nom significatif
de « Guerrerie » (2); un autre, celui de « Bruyère-Castelet »

Image Géoportail

(1) Caumont., Stat. mon., V, p. 112-113; – Elisabeth Ernest, Monogr», de
Courtonne-la-Meurdrac Lisieux, 1885, in-8, av, plan; – Doranlo, Camps.p, p. 805.
(2) Carte E.M., Lisieux, S-O.

ORBEC

NOTES sur ORBEC – 14478

4. B. N., fr. 25708, n° 519 : verdier de la forêt d’Orbec, écuyer et valet tranchant du comte de Mortain, autorisé à faire desservir pendant un an son office de verderie par un lieutenant, étant continuellement occupé au service du comte de Mortain (1403, 15 mai)

1 – Bibliographie :
2 – Références historiques.
3 – Autres références et documents SHL.
4 – Quelques personnalités.
5 – Archives Baronnie d’Orbec

1 – Bibliographie :

Additions analytiques aux itératives représentations du Bailliage d’Orbec – 1788, s.l.s.n., In-8°, 43 p.
B.M. Pont-Audemer)
B.M. Lisieux F.N. 671.2.- B.

ARNOUX Mathieu, Forges et forêts au Moyen Age: l’exemple normand in Denis WORONOFF, Dir., Forges et Forêts – Recherches sur la consommation…, 1990, pp. 213-217

BAUME Andrew J.L., L’organisation militaire des seigneuries du duc d’York, 1443-1449 dans Châteaux et châtelains en Normandie, Cahiers Léopold Delisle, XL, 1991 (1994), pp. 37-44

BENET Armand, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790. Calvados. Archives ecclésiastiques. Série H. Supplément. Tome premier. Hôpitaux de Lisieux et Bayeux. Tome deuxième. Hôpitaux de Honfleur, Orbec et Bois-Halbout, CAEN, Delesques, 1891-1901, In-4°, V-XXXV et 1-159; XXVIII-341 p.

BONNET de la TOUR Général R., « Le curé constitutionnel d’Orbec », PAR, 19, 4-1969

Cahier des Délibérations de l’Ordre du Tiers-Etat, arrêtés à l’Assemblée générale du Bailliage d’Evreux, le 23 Mars 1789, remis à M. BUCHER DES NOES, Conseiller au Bailliage de Bernay, Bailliage de Bernay; LE MARECHAL, Négociant à Rugles, Bailliage de Bretheuil; BEAUPEREY, Propriétaire à la Chapelle Montgenouil, près Gacé, Bailliage d’Orbec; BUZOT, Avocat à Evreux, Bailliage d’ Evreux; élus Députés, pour être portés aux Etats-Généraux prochains, s.l.s.d., In-8°, 36 p.

Bulletin de la Société Historique de Lisieux ; Numéro 55, Décembre 2003, Numéro 78 : Deuxième semestre 2014.

CAUMONT Arcisse de ; Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III. Page 781.

« Circuit des Pommiers en Fleurs (Fervaques, Bellou, Orbec, Mesnil-Guillaume, Courtonne-la-Meurdrac, Ouilly-du-Houlley, Hermival, Breuil-en-Auge, Pont-l’Evêque, Canapville, Honfleur, Saint-André-d’Hébertot, le Château de Malou) », PAR, 4, N° 4, Avril 1954, pp. 9-10.

Décret de la Convention nationale du 1er du 2e mois de la République Française, une et indivisible. Contenant le tarif du prix des places & Transports d’effets dans les voitures des postes et messageries nationales…, A Caen, de l’Imprimerie Nationale, Chez G. Le Roy, placard, 460 x 570
= Arch. mun. Orbec, A. 1
Aurélie DESFRIECHES : Visite de la ville d’Orbec par la Société historique, le 12 octobre 2003..BSHL N°55, Décembre 2003.
Me DELARUE, ( don d’archives: Corbin, à Bernay et Thiberville; Chauvel, La Pommeraye; du Houlley et Mottey; Herier et Fauquet, N.D.-des-Vaux; Augustines, N.D. de Bernay; déport de Prêtreville, 1774; construction de la route de Livarot; comptes des charités de Saint-Jacques et d’Orbec, XVIIIe siècle; prébende de Roques et sa vente comme bien national), BSHL, N° 23, 1918, p. 25

DELISLE Léopold, Actes normands de la Chambre des Comptes sous Philippe de Valois (1328-1350), Rouen, A. Le Brument, 1871, In-8°, 442 p.
Châteaux de la vicomté d’Orbec, 33-39; Hannequin de Holingres, Verdier d’Orbec, 121; Jehan d’Orbec, 160, 161; halles d’Orbec, 148; château d’Orbec, 130; vicomte et vicomté, 33, 36, 121, 130, 131, 147, 156, 188.
DEFRIESCHE Aurélie : Visite de la Ville d’Orbec par la Société historique, le 12 octobre 2003. BSHL n°55, décembre 2003.
DETERVILLE Philippe, « Images du Pays d’Auge à la Belle Epoque: Le Vieux Manoir d’Orbec », PAR, 44, N° 2, Février 1994, pp. 30-31, ill.

Orbec-en-Auge, Manoir de la Chénevotte, PGMPA, pp. 74-75
Orbec-en-Auge, Le Vieux-Manoir, PGMPA, pp. 70-73 : filière entre mors, consoles sculptées, godrons, encorbellement, croix de Saint-André, lucarnes doubles, entre colombage pierre, silex et tuileau, chronogramme 1568

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Travaux concernant le château; sa démolition en 1378; Réfection de l’asile des pauvres et du cimetière; Réparations à l’hôtel du Roy)
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GROMORT Georges, Documents d’architecture. Petits édifices – Deuxième série – Normandie. Constructions urbaines en pans de bois, Paris, 1927

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Promenade dans le canton d’Orbec. Orbec, p. 13. La Vespière, p. 17; La Folletière-Abenon, p. 21; Friardel, p. 25; Familly, p. 31; Meulles, p. 35; Préaux, p. 39; Cernay, p. 43
Planimétrie d’Orbec page 105, Eglise Notre Dame page 121, Lottin de Laval page 125, Claude Debussy page 127 ….

GUILMETH Auguste, Orbec, s.l., s.d., In-8, 48 p.
= M.C. Br. E.D. 1167 ( incomplet)
= L’ex. de la Bibl. mun. de Caen: Res. F.N.B. 971 comporte 48 p. imprimées et 16 p. ms. ( écriture de Ch. Vasseur ?)

JOBEY Ch., Histoire de la ville et du bailliage d’Orbec dans Bull. de la Soc. Historique d’Orbec, 1937.

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+ IND.: sur l’Hospice, épi du XVe siècle

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NORTIER Michel, Un fonds de documents méconnus pour l’histoire des châteaux du domaine royal en Normandie aux XIVe, XVe et XVIe siècles; les archives de la Chambre des comptes. Essai d’inventaire pour le château de Vernon dans Châteaux et châtelains en Normandie, Cahiers Léopold Delisle, XL, 1991 (1994), pp. 5-24

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PELLERIN Henri, « Notre-Dame d’Orbec », PAR, 11, N° 9, Septembre 1961, pp. 4-6, ill.
PELLERIN Henri, « Les trésors d’art de nos église », PAR, N° 3, Mars 1962, pp. 6-8
petite bannière brodée destinée à être mise devant le Saint-Sacrement, conservée dans la sacristie de Notre-Dame-d’Orbec, datée 1684
PELLERIN Henri,  » Un magnifique ornement du XVIIIe siècle », PAR, 12, N° 5, Mai 1962, pp. 17-19
Conservé dans l’église d’Orbec, offert par les familles Foucques et de Nocey, du Torquesne)

POUGHEOL Jacques, « Exposition des trésors d’art du Calvados et de Basse-Normandie. Eglise Saint-Nicolas de Caen, Eté 1957 », Art de Basse-Normandie, n° 6, Eté 1957, pp. 27-35.

« Orbec. Centre culturel: un projet de 4 MF », PAJ, 21 décembre 1993
« … Une subvention « importante » du Conseil général est attendue. Le 50e anniversaire prendra la forme d’une exposition dans la Salle Claude-Debussy. Le thème ? « Occupation, résistance et libération dans le Pays d’Auge. Une exposition d’art contemporain au mois de juin et juillet au centre culturel avant le début des travaux, prévus à l’automne… Une exposition décentralisée en collaboration avec la Maison de l’Information de la Formation (MIF) de Lisieux consacrée aux métiers, aux professions…En revanche les élus ont refusé une subvention à une association qui entend organiser au mois de novembre un festival des arts. »

Registres du Trésor des Chartes. Règne de Philippe de Valois. Deuxième partie. JJ 70 à 75.. Inventaire analytique par Jules VIARD et Aline VALLEE, Paris, Archives Nationales, 1979.
+ IND.: Orbec, 849; bourgeois: Hallebout; vicomté: 2538, 2693, 5170; 6329

SAINTE-CHAPELLE, Canalisation d’Orbec à Trouville par Lisieux et Pont-l’Evêque par… secrétaire du Mal de Saint-Cyr, Cambrai, 1839, J. Chanson, In-16, 31 p.
= A.D. Calvados – F. 5078. Papiers Le Court

Sentence de police du Bailliage d’Orbec qui déclare Jean Domnesque, & sa femme, Journaliers de la Paroisse d’Heudreville, convaincus d’avoir vendu & débité publiquement, & Nicolas Gouget, Boulanger de la Paroisse de Basoques, d’avoir fait & fourni du pain de poids faux, Mal cuit et de mauvaise qualité; déclare les Deux Tourtes saisies confisquées au profit des Pauvres; condamne lesdits Gouget et Doumesque mari et femme en vingt LIVRES D’AMENDE ENVERS LE ROI; leur fait défense de récidiver sous plus grandes peines… Du quatrième jour de Juin mil sept cent quatre-vingt-neuf, A Lisieux, De l’imprimerie de F.B. Mistral, 1789, placard, 440 x 715
= Arch. mun. Orbec, I – 148

RUAULT A., « Origine et particularités de l’ancien chemin du Mans à Rouen », BSAN, 1930-1931, pp. 474-482
+ IND.: Etude de l’embranchement des voies antiques Lisieux-Dreux, Rouen-Le Mans.

SIMON Georges-Abel, « Orbec », BSHL, N° 27, 1926-1930 (1930), p. 209

Société d’Etudes Historiques… d’Orbec. Exercice 1933. 4e Compte-rendu, Orbec, Hamon, s.d., pp. 7-13

TISSOT Pierre-François-Amédée, Chemin de fer de Lisieux à Orbec. Petit guide du promeneur et du touriste Avec une carte de la ligne, LISIEUX – ORBEC, Chez tous les libraires et dans toutes les stations de la ligne (Lisieux, Imp. Lajoye-Tissot), 1873. In-8°, 100 p.

14366.03.Guides. Lisieux, Fournet, Paul Duchesne-Fournet, Usine d’Orival, fontaine jaillissante; Pré de Beuvillers. Les Pavements. Beuvillers. Tabernacle provenant de l’abbaye Notre-Dame-du-Pré. Statues de sainte Cécile et sainte Radegonde. Pavés du Pré-d’Auge. Laniel. Ruisseau de Carrelet, usine à foulon, briqueterie, blanchissage sur pré, ferme des Ursulines; Fermes de Bray, la Brairie. Glos, usine filature de laine, Bazin et Peulevey; filature de laine avec foulonnerie, Thouet. Eglise, aqueduc gallo-romain. Manoir de la Vallée; bruyères de Glos, château du Coq. Mesnil-Guillaume: filature de laine, Adeline; papeterie, Auguste Dubos, effilochage; château, église, statue de saint Hildevert. Saint-Martin-de-Mailloc: 7 manufactures: Langlais, Angée, Mme Modeste Samson Vve Bardel, Casimir Samsom; deux fabriques de tuiles, briques, etc. l’une à M. Letellier, 6 ouvriers et l’autre à M. Jumel, 6 ouvriers; une fabrique de ciment, à M. Mulet, 2 ouvriers. Saint-Denis-de-Mailloc, occupation allemande en 1871; Saint-Martin-de-Mailloc, premières terres labourées depuis Lisieux, melons dits de Honfleur, ou gros maraîcher: on en récolte 200 à 250 mille par an. Saint-Pierre-de-Mailloc, « C’est là que le 8 septembre se tient une Assemblée, la Saint-Gourgon, célèbre dans toute la contrée. On y consomme une énorme quantité de melons cultivés dans les champs environnants, avec force libations de cidre, de café et d’eau-de-vie. ». La Chapelle-Yvon: 9 établissements industriels. Le Besnerey. Tordouet: « Avant l’invention du tissage mécanique, Tordouet avait une population de 1.400 habitants qui fabriquaient ces gros draps ou frocs, en tissu croisé, qu’on désignait plus particulièrement encore sous le nom de Tordouets, et dont il se faisait, dès le XVe siècle, un commerce considérable avec la Basse-Normandie et la Bretagne.
« La manufacture de Tordouet était régis par les statuts de la manufacture de Lisieux, comme celle de Fervaques ». Saint-Martin-de-Bienfaite: 8 usines, non compris deux moulins à blé; quatre filatures et carderies de laines, industrie mécanique, usine à gaz; château, tour, motte, sculptures de Léonard. Village de Saint-Maur, « où il existait, avant la révolution, une chapelle ». La Cressonnière. Orbiquet-Launay, famille Hélix d’Hacqueville…

Très humbles et itératives représentations des officiers du bailliage d’Orbec au garde des Sceaux – Juillet 1788, s.l.s.n., In-8°, 72 p.
= B.M. Pont-Audemer)

VAULTIER Roger, Le folklore pendant la guerre de Cent Ans d’après les Lettres de Rémission du Trésor des Chartes. Préface d’Albert Mirot, Paris, Guénégaud, 1965, In-8°, 243 p. tab. n. p.

VEUCLIN E., Notice sur les vitraux de l’église paroissiale d’Orbec, Orbec, 1878

VIVIER Marie-Noëlle, L’architecture fromagère en Sud Pays d’Auge dans Isabelle JOUAN Isabelle dir., Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine – Guide des cantons de: Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec, (1989), pp. 19-29

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Ch. Vasseur.
Il n’entre pas dans le plan de cette statistique de s’étendre sur l’histoire des villes et localités importantes. Tôt ou tard il se trouvera , sans doute, des écrivains pour entreprendre ces travaux, qui ne sont pas dépourvus de charme.
Orbec, chef-lieu d’un des grands bailliages de Normandie, domaine royal et baronnie possédée successivement par les plus puissantes
maisons, exigerait plus d’un volume. Cette ville, qui compte aujourd’hui 3,266 habitants (un cent de moins qu’en 1760), est construite sur la rive droite de l’Orbiquet, et s’étage sur la pente assez raide du coteau qui circonscrit la vallée. La difficulté opposée aux constructions par cette pente rapide fait que la ville a pris surtout son extension du nord au sud, parallèlement à cette vallée. C’est dans cette direction que se développe la grande rue, autrefois le Pavé du Roy, qui doit avoir suivi le tracé de la voie romaine de Lisieux.
Au centre de cette large voie étaient bâties les halles, surmontées de la cohue ou salle commune pour les délibérations des habitants. Mais l’administration très-progressive de la ville d’Orbec a fait jeter bas ces vieilleries, que remplace un coquet Hôtel-de-Ville en briques et plâtre, établi dans les quartiers neufs.
Cette artère principale partage la ville en deux parties à peu près égales. A droite, l’église, les Augustins, le bailliage et quelques maisons qui ne sont pas dépourvues d’intérêt ; à gauche, le château, l’hôpital, la geôle, les Capucins.

Église paroissiale.
— L’église paroissiale d’Orbec est sous l’invocation de Notre-Dame. Les curés étaient à la nominationde l’abbé du Bec-Hellouin ; mais les seigneurs d’Orbec y avaient une chapelle particulière, dédiée à saint Jean, dont ils s’étaient réservé le patronage. Le plan de cet édifice est fort irrégulier. La construction n’est pas homogène : l’analyse fait voir que les diverses parties appartiennent à des époques fort différentes. L’intérieur se décompose en une nef centrale, flanquée de deux collatéraux de largeur inégale: au midi, une chapelle en transept ; au nord, une chapelle irrégulière et une tour massive.
Dans le pignon occidental, flanqué de trois contreforts, s’ouvre la porte principale, à double baie carrée divisée par un trumeau central que surmonte une fenêtre ogivale à trois meneaux, dont la tracerie se compose de trois rangs de quatre-feuilles. Une autre fenêtre ogivale éclaire le bas-côté nord. Au sud, la nef est régulièrement divisée, par des contreforts, en cinq travées percées de fenêtres ogivales
flamboyantes. La chapelle, en saillie sur ce bas-côté, appartient également au style ogival tertiaire. Le mur latéral du nord, qui comprend deux travées, n’a aucune ouverture.
A la suite vient labour carrée, à la base massive et sans ouvertures, à l’exception d’une porte à deux baies carrées garnies de vantaux à panneaux flamboyants. Deux contreforts placés d’angle buttent les murs, d’une épaisseur très considérable.
Sur ce corps carré se trouve en retraite un second étage plus svelte, percé sur chaque face de fenêtres cintrées et orné de tous les détails usités à la Renaissance, par conséquent un peu postérieur à la première partie. Un toit à double épi, en ardoise, ajouré sur chaque face d’une petite lucarne trilobée surmontée d’un épi en plomb, termine cette tour, qui des coteaux voisins produit un effet assez bon, malgré sa robuste structure, rappelant le donjon.
Entre la tour et le choeur se développe une très-vaste chapelle à angle coupé, percée de quatre fenêtres flamboyantes.
Le choeur peut remonter au commencement du XIIIe siècle; ses contreforts sont construits en poudingue, avec deux retraites; malheureusement les ouvertures primitives ont été dénaturées.
L’irrégularité du plan produit à l’intérieur un effet peu agréable; mais dans les détails on trouvera de curieux sujets d’examen.
Six arcades ogivales, portées par des colonnes sans chapiteaux, font communiquer la nef avec les bas-côtés et le transept.
Toutes les voûtes sont en merrain, avec charpentes apparentes, excepté celle de la base de la tour.
Les fenêtres conservent encore des restes notables de leurs magnifiques verrières: la restauration en serait facile. J’y ai reconnu, parmi des fragments moins importants, une Vierge-Mère, une sainte Anne, un saint Louis, un arbre de Jessé, et dans la chapelle du nord, dédiée à saint Jean-Baptiste, le martyre du Saint en plusieurs tableaux.
Deux pierres tumulaires se trouvent dans la chapelle du sud et dans l’extrémité du collatéral, devant l’autel. Voici les inscriptions qu’elles portent :


ICI REPOSE
MESSIRE CLAUDE DU MERLE
XCUYER SEIGNEUR DE
S. GERMAIN DE LA CAMPAGNE
D’ORBEC EN PARTIE
ET DE LA VESPIERRE
DÉCÉDÉ LE 28 AVRIL 1758
AGÉ DE 69 ANS
PRIEZ DIEU POUR LUI.

ICI REPOSE
MESSIRE PIERRE DU MERLE
ECUYER SEIGNEUR DE
S. GERMAIN DE LA CAMPAGNE
ET D’ORBEC EN PARTIE
DÉCÉDÉ LE 28 AVRIL 1720
PRIEZ DIEU POUR LUI.


Les boiseries de l’orgue, dans le style de la Renaissance, sont assez remarquables, ainsi que celles de la porte du nord qui sont en style gothique.
Le choeur est entouré d’une grille en fer contourné du dernier siècle.
Le maître-autel, style Louis XIV, est d’une très-belle exécution.
Le retable consiste en quatre colonnes torses à ceps de vigne d’ordre composite portant un entablement, à arc surbaissé, surmonté de volutes sur lesquelles sont assis des anges qui tiennent les instruments de la Passion. Un cadre sculpté, à angles rentrants concaves, entoure une toile représentant l’ensevelissement de Notre-Seigneur. Ce tableau a de la valeur.
Le tabernacle, semi-hexagonal, est cantonné sur les angles de colonnettes en faisceau. Les cinq niches abritent les statuettes du Sauveur et des quatre Évangélistes. Enfin, trois médaillons renferment le Père-Éternel, N.S. Jésus-Christ et la Sainte-Vierge.
Cet autel est presque identique à celui de St-Martin-de-Bienfaite, et son exécution est due incontestablement au même ouvrier. Il occupait, avant la Révolution, le fond de la chapelle des Dames Augustines. L’ancien maître-autel, moins important, a été reporté dans la chapelle du sud. Également du règne de Louis XIV, M. Raymond Bordeaux l’avait signalé dans ses Excursions archéologiques dans la vallée d’Orbec, en 1851. Il est, dit-il, « décoré d’un tableau malheureusement très-altéré par des retouches grossières, mais qui peut avoir encore quelque intérêt pour l’histoire de la peinture provinciale au XVIIe siècle. — Il est signé ainsi : 1644. G. RUGÉ pingebat.
Nous plaçons ici un dessin de la clanche d’une des portes de l’église, que nous devons à M. Bouet.
On trouve dans la sacristie deux statues du moyen-âge: saint Louis et saint Eloi, et une chasuble dont les broderies datent du XVIe siècle.
La cloche principale est ancienne et fort belle. Elle ne porte que cette courte inscription :
IAY . ESTE – FAICTE . EN – L’HONNEVR . DE On trouve dans la sacristie deux statues du moyen-âge :
saint Louis et saint Eloi, et une chasuble dont les broderies
datent du XVIe siècle.
La cloche principale est ancienne et fort belle. Elle ne
porte que cette courte inscription :

IAY . ESTE – FAICTE . EN L’HONNEVR . DE • LA – SAINCTE .
TRINITE • AV • MOIS – DE . IVIN . 1700.
JEAN AVBERT
DE LISIEVX
MA FAICTE.

Les trois autres cloches de la sonnerie datent de 1819 et 1866.

Hôtel-Dieu.
— L’Hôtel-Dieu d’Orbec offre un intérêt tout particulier. Il date du XVIe siècle et on peut retrouver encore ses dispositions primitives.
Malheureusement l’administration municipale va porter la sape au pied d’une partie de ces curieuses constructions, pour mettre mieux
en évidence une bâtisse neuve destinée à loger le personnel.
En dégageant l’édifice primitif des additions pratiquées aux XVIIe et XVIIIe siècles, on trouve une chapelle avec nef à double étage et une vaste salle qui s’appuie sur le mur latéral du nord. La façade se développe sur la grande rue.
Elle est construite en briques, butée par deux contreforts très-saillants. La porte est une ogive obtuse à deux voussures en retraite, biseautées. Un léger encorbellement, au niveau du plancher de l’étage supérieur supérieur, a permis de placer une corniche sculptée en relief. Au centre s’offre un blason dont la forme accuse le XVe siècle.
Il est parti au premier de deux fasces et d’une pièce ondulée en pointe; au deuxième peut-être d’un lion. A droite est un autre blason incliné sur le flanc dextre, soutenu par deux anges et sommé d’un casque à lambrequins. Il est meublé des mêmes pièces que la première partition du précédent.
L’autre extrémité de la frise, fort dégradée, représentait des personnages en ronde-bosse, peut-être la Vierge Mère de Douleurs et un personnage debout.
On a incrusté dans le contrefort du sud une autre composition en bas-relief, où j’ai cru reconnaître le baptême de Nôtre-Seigneur. Évidemment ces sujets ne sont pas à leur place, et leur style indique une époque antérieure à la construction dans laquelle ils sont encastrés. Ce petit portail est couronné par un campanile garni de plombs repoussés, dont nous offrons un croquis fait par M. Bouet.
Ce clocher a l’apparence d’un beffroi et peut-être en avait la destination. On voit que ces ornements portent les caractères de la Renaissance.
Vers le nord, adossée au portail que je viens de décrire, se trouve la salle de l’Hôpital, bâtie également en briques. Ses fenêtres sont carrées, avec croisées de pierre. Une porte particulière s’ouvre sur la rue dans le rez-de-chaussée. Le mur commun à la nef de la chapelle et à cette salle est percé d’arcades surbaissées, maintenant bouchées, mais dont on reconnaît parfaitement la situation. On les avait sans doute, dans l’origine, garnies de châssis ou d’une clôture mobile que l’on ouvrait pendant les offices, afin de permettre aux malades et à leurs infirmiers d’assister aux cérémonies du culte.
Comme la nef est dans une proportion fort restreinte, on l’a partagée dans sa hauteur par un plancher qui forme une vaste tribune ouverte sur le choeur, avec une balustrade à fuseaux au-dessous de laquelle règne une frise sculptée de rinceaux. Cette boiserie, d’une bonne exécution, peut remonter au règne d’Henri III. L’escalier en vis qui y donne accès est construit en briques, il est curieux à étudier.
Le choeur, bâti en pierre de taille, se compose de trois travées; la dernière en pan coupé, avec contreforts sur les angles et fenêtres à traceries flamboyantes. Les voûtes en pierre, à arceaux prismatiques, sont reçues par des faisceaux de colonnettes garnies d’un listel, mais sans chapiteaux. Ces faisceaux sont coupés par des niches avec consoles et dais gothiques, privés de leurs statues. En 1851, M.R. Bordeaux y avait vu des « statuettes peintes et dorées, qui étaient incontestablement supérieures à ces banales figures de plâtre blanc, aujourd’hui devenues de mode dans les églises » et qu’on finira probablement par y mettre. Deux des clefs de voûte portent des figures singulièrement groupées, où l’on reconnaît les instruments de la Passion.
Signalons enfin le bel épi en plomb, du XVe siècle, qui surmonte le poinçon du chevet.
On parle de changements notables projetés pour mettre cette chapelle intéressante plus en harmonie avec le nouvel Hospice. Espérons qu’il n’en sera rien.
Dédiée à saint Remi ; la nomination du titulaire appartenait à l’évêque de Lisieux.
Les fenêtres possèdent des débris de leurs anciennes verrières. Deux vitres neuves, dans le style du monument, ont été tout récemment exécutées par M. Duhamel, d’Évreux.
Outre son Hôpital, Orbec possédait encore, au moyen-âge, une Léproserie ; mais j’en ignore l’emplacement.

Capucins.
— Le couvent des Capucins a disparu aussi à peu près. Il fut établi en 1646, grâce aux générosités de la maison de Melun, qui possédait le domaine de la Cressonnière.
A l’entrée de la ville, sur le chemin de Lisieux, ses beaux jardins en amphithéâtre servaient de gradins à la maison, construite,comme celle de Lisieux, avec un préau central entouré d’un cloître. Derrière se trouvait un vaste verger , puis un bois percé de belles allées, qui occupait le sommet du coteau. Ce vaste enclos était entouré de murs.

Augustines.
— Le couvent des Augustines a été divisé, et c’est sur une partie des terrains qu’il occupait que s’élève le nouvel Hôtel-de-Ville. L’église a été transformée en halle après la destruction de l’édifice affecté à cet usage. Nous allons laisser, pour sa description, la parole à M. Raymond Bordeaux, qui s’exprimait ainsi il y a quelques années :
«Il eût fallu certainement comprimer nos instincts d’archéologue pour ne pas faire le tour de cette ancienne église des Augustines, dont le clocher d’ardoise et les ogives effondrées attiraient notre curiosité. L’architecture en est d’ailleurs fort simple et sans aucunes sculptures ; et, bien que les fenêtres soient ogivales, cette chapelle ne nous parut point remonter plus loin que les premières années du XVIIe siècle.
Ce fut dans cette église qu’on déposa les restes d’un des plus illustres jurisconsultes normands. Josias Bérault, né à Laigle, en 1563, avocat au Parlement de Rouen et conseiller à la Table de Marbre, vint habiter à la Vespière, village qui forme en quelque sorte un faubourg d’Orbec. On dit qu’il y travailla à ses Commentaires sur la Coutume de Normandie.
Mort vers 1647, il eut pour dernière demeure cette chapelle des Augustines, où sa cendre repose peut-être encore sous quelque dalle effacée. »
Les dames Augustines, sous l’invocation de saint Joseph, furent fondées en 1632, par Mme Claude Alexandre, veuve de Jacques Le Portier de La Surière. Chassées par la Révolution, elles sont revenues à leur berceau après la tourmente, et elles possèdent de l’autre côté de la ville un pensionnat prospère.

Maisons.
— Les rues sont encore bordées de vastes hôtels du XVIIe ou du XVIIIe siècle, sévères comme les magistrats du bailliage auxquels ils servirent de demeure. Malheureusement, trop vastes pour les habitudes rétrécies de notre époque, ils auront bientôt disparu. Leur description entraînerait loin, et exigerait, pour être complète, des détails historiques trop abondants pour entrer dans cette statistique.
Indiquons seulement, dans la grande rue, une maison de bois de la fin du XVIe siècle : on y lit la date de 1568. Les entre-colombages sont garnis de tuiles inclinées ; les sablières étaient couvertes de fleurons, d’oves et de godrons, tandis que les poteaux se chargeaient de larges feuillages en consoles.
La lucarne, aussi richement ornée, est aujourd’hui découronnée. Sur un des poteaux corniers on voit une enseigne dessinée par M. Bouet. et représentant un apothicaire préparant ses drogues dans un mortier.
La maison voisine date du XVe siècle. Elle est sans sculptures ; mais ses moulures, bien profilées, méritent un coup-d’oeil.
Au bas de la ville, non loin de la route de Livarot et du point où les anciens plans placent le Bailliage, existe encore une tourelle de pierre octogone, ornée sous le larmier d’une frise de feuillages gothiques fortement fouillés. Des pinacles feuillagés font contreforts sur les angles. Les baies, largement ouvertes, sont carrées, entourées d’une gorge où l’on a ménagé des guirlandes du même genre. Le toit était pyramidal, couvert en ardoise. Cette tourelle, oeuvre du XVe siècle, dépendait d’une maison en bois assez importante, qui s’est trouvée modifiée au XVIIe siècle.
La ville d’Orbec n’a jamais été close de murs. « Il ‘est vray, dit un ancien document, qu’en 1534, les habitants du lieu obtinrent permission du roy de faire des fossez… qu’ils commencèrent à les fouiller ; mais ils en discontinuèrent bien tost le travail à cause que le seigneur d’Orbec dont releuent tous les héritages scituez dans les lieux qu’on auoit désignés pour les fossez et les remparts dud. bourg, empescha qu’on ne passast outre jusqu’à ce qu’il eust este indemnisé des cens et rentes qui lui étaient deüs… »
Des procès pendants, en 1657 et 1698, ralentirent le zèle des habitants pour un pareil objet, d’ailleurs peu utile.
De là il suit qu’il n’y a point encore eu de fossez ny de remparts ny de portes au lieu d’Orbec. »
Par contre, il y avait deux châteaux-forts : l’un entre les
mains du seigneur, l’autre réservé aux apanagistes ou engagistes
du domaine royal.
Le château royal, le plus important, occupait le coteau au levant, au bout de la rue de Geôle. On en voit encore de notables débris. Il a déjà été décrit par M.Raymond Bordeaux dans son excursion de 1851. Il était composé de deux enceintes, comme tous les châteaux de moyen-âge. La plus vaste et la plus voisine de la ville était de forme ovale et mesurait environ 45 toises à son plus grand diamètre, du nord au sud. Il subsiste encore quelques pans de mur dont il est difficile d’indiquer l’époque.
La seconde enceinte, plus haut sur le coteau,devait contenir le donjon. C’est une motte presque ronde ; on la nomme le Bonnet-Carré. Un fossé profond la séparait de la première enceinte.
Cette place a eu une certaine importance. D’abord apanage de la maison d’Orléans, elle fut cédée, en 1353, au roi de Navarre, en échange du comté de Champagne. Les révoltes de ce prince amenèrent la destruction de ses places fortes de Normandie, vers 1378. Orbec fut rétabli, car en 1418 le roi d’Angleterre en gratifia le duc de Clarence.
Conquis de nouveau en 1448, il rentra dans le domaine royal pour être, au XVIIe siècle, engagé à la dame de Balagny.
Enfin, par lettres-patentes du mois d’avril 1777, enregistrées au Parlement de Rouen le 14 novembre suivant, les domaines d’Orbec et de Falaise furent donnés par Louis XVI a Monsieur, son frère, depuis Louis XVIII, en remplacement de St-Sylvain, le Tuit et Alençon.
Le château, que je regarde comme ayant appartenu aux barons d’Orbec, est situé à une petite distance de la ville, sur la route de Lisieux, à peu près en face de Bienfaite. On en voit encore quelques pans de murs qui couronnent le
coteau au pied duquel passe la route.
Les seigneurs d’Orbec prétendaient tirer leur origine de Richard Ier, duc de Normandie. Richard de Clère, seigneur d’Orbec et de Bienfaite, suivit le duc Guillaume en Angleterre.
Ce sont ses fils qui désunirent les deux terres ; car on trouve dans la liste des compagnons de Robert II, pendant son voyage en Terre Sainte, Jean de Bienfaite, Guillaume et Jean d’Orbec. On n’a pas la filiation suivie de cette famille, qui tint toujours un haut rang parmi les nobles de Normandie et s’allia aux d’Harcourt, aux Giffart et autres maisons considérables. Du reste, ce n’est pas ici le lieu de s’en occuper : il suffit de citer les plus connus de ses membres.
Saint Louis érigea la terre d’Orbec en baronnie. Confisquée par le roi d’Angleterre après son invasion de la Normandie, elle fut restituée le 9 octobre 1419 à Pierre d’Orbec; mais c’est alors vraisemblablement que fut démantelé le château baronnial, car Jean d’Orbec ayant épousé Marie de Bienfaite, vers le milieu du XVe siècle, s’établit dans cette terre, où depuis lui presque tous les barons d’Orbec ont fait leur résidence. Son petit-fils, Guy d’Orbec, suivit le roi Charles VIII dans son expédition d’Italie, et le 6 juillet 1495, à la bataille de Fornoue, il se comporta si bien, que le roi le fit chevalier de sa main et lui octroya un don de 1,100 livres, qui n’était pas une mince somme pour cette époque.
Plus tard, il obtint du roi Louis XII la création de deux marchés par semaine et deux foires par an au bourg de Bienfaite. A la fin du XVIe siècle, Louis d’Orbec était bailli du grand bailliage d’Évreux. Il se mit à la tête des huguenots du pays et il encourut la responsabilité des dévastations commises dans la ville et la cathédrale de Lisieux, au mois de mai 1562.
En 1612, il ne restait plus que deux filles de cette puissante et antique maison : Louise et Esther d’Orbec. La première avait épousé en 1600 Jean du Merle, seigneur de La Motte; Esther s’unit à Jean de Bouquetot, seigneur du Breuil. Les terres composant la baronnie furent divisées entre les deux soeurs, dont les descendants prirent conjointement le titre de barons d’Orbec. La famille du Merle en a joui jusqu’à la Révolution ; elle est encore représentée aujourd’hui par M. le comte du Merle, qui habite le château de la Vespière. Esther d’Orbec n’eut qu’une fille, nommée Louise par sa tante, qui épousa Henri de Chaumont, baron de Lecques, dont la descendance mâle subsiste encore.
Orbec a vu plusieurs fois des rois dans ses murs. Jean sans- Terre y séjourna du 5 au 6 décembre 1201, 1e 15 mars
et le 3 novembre 1203.
Louis XIII y coucha le 24 juillet 1620, dans ce voyage qu’il entreprit pour pacifier la révolte suscitée par la reine mère et Richelieu.

2 – Références historiques:

Promenade dans le Canton d’Orbec – Raymond Guiblais.

Orbec en 1820. Extrait.

En arrivant à Orbec, depuis Lisieux, on aperçoit l’extrême pointe du clocher de Notre-Dame et le beffroi de la chapelle de l’Hôpital. A droite l’Hôtel de Lisieux. La Halle à la poterie cache le « vieux Manoir ».
La Halle, détruite aux environs de 1830, s’élevait sur la place de la Poissonnerie.
La Place du Marché aux veaux et le Champ de Foire n’existaient pas. Le Marché aux veaux était un petit verger ayant appartenu aux Pères Capucins, le Champ de Foire était un jardin potager d’une ferme.
– Une modeste voie cahoteuse, appelée rue du Chaos, descendait vers la rivière entre ce jardin potager et les bâtiment de l’Hôtel de Lisieux, à l’emplacement du trottoir de la Place du Champ de Foire et la partie gauche du présent Bd de Beauvoir. C’était une voie antique qui se dirigeait vers Lillebonne (SM)) en montant par la rue des Capucins, le chemin du Calvaire et St-Germain-la-Campagne.
– Entre l’Hôtel de Lisieux et La Halle à la poterie se trouvait la Place du Marché. La rue de Livarot n’existait pas, pour gagner le pont de pierre, il fallait prendre la rue du Chaos et passé la rivière à Gué, ou prendre la rue de la Guillonnière pour regagner la rue des Moulins par la rue des Trois Croissants.
– Dans la Grande-Rue à droite Venelle Jouan et la rue Guillonnière à l’angle laquelle subsiste encore le vieux manoir et la maison natale de Lottin-de-Laval. Sur sa gauche, face au vieux manoir, la rue des Champs. Toujours existante, elle est une des plus ancienne voie de la ville. Puis sur sa droite les venelles des trois croissants et Dossin, inchangées (1959 * ).
– Au centre de la ville s’élevait un très grand bâtiment remontant au moins au XV° siècle (hauteur rue de Geôle et rue Carnot) . Il servait de halle dans son rez-de-chaussée, et au premier étage siégés pendant des siècles les magistrats de baillage et vicomté d’Orbec.
– Au centre de la Grande-Rue, la rue de Geôle. Elle tire son nom des anciennes prisons.
– En face de la rue de Geôle s’amorçait la rue du Grand Monarque ( actuellement rue Carnot qui doit son nom à l’auberge portant enseigne « Au Grand-Monarque », il s’agissait de Louis XV. Mais cette rue était un cul-sac, un escalier, d’une dizaine de marches, permettait d’accéder à la rue des Religieuses. Il n’y avait pas de place d’hôtel-de-Ville. Elle était occupée par des vergers, des jardins et des pièces d’eau qui faisait partie de l’ancien couvent des Augustines (actuellement le cinéma-théâtre et l’école des filles (* ).
– La mairie, qui se trouvait avant la Révolution au-dessus de la halle du centre de la Grande-Rue, près de la salle du Baillage, avait été transférée, au début du XVI° siècle dans la maison, habitée (* ) par M.Surtouque (Maison située à l’angle de la Rue-Grande et rue Saint-Rémy( * ), jusqu’à la construction de l’Hôtel-de-Ville, en 1848.
– La rue Saint-Rémy partait du porche de l’hospice, entre la chapelle et la maison Surtouque, longeait la chapelle de l’hôpital et rejoignait la rue de la Rigole.
– Une petite ruelle, qui partait de l’ancienne maison Rivière, abattue il y quelques années ( * ) aboutissait rue Saint-Rémy. Elle s’appelait rue de la Corde en raison de son profil arrondi.
– A droite de la Rue-Grande, la rue des Moulins, dont un tronçon, celui qui se raccorde à la Rue-Grande à pris le nom de Maxime-Pellerin.
– La rue des Moulins est l’une des plus anciennes rues d’Orbec. Elle est mentionnée dans de nombreuses Chartres du Moyen-âge.
Aux abords de l’église Notre-Dame, notons que la rue de l’Aigle n’existait pas.
Pour aller à Montreuil, à partir du centre ville, il fallait emprunter la rue du Petit-Four, qui se prolongeait, en traversant l’actuelle côte de Montreuil, par le petit chemin passant de nos jours (*) non loin de la partie sud du cimetière, pour aboutir en haut de la côte.
Pour se rendre de l’église à la rue du Petit-Four, il n’y avait que la rue Gigant.
– La rue Croix-au-Lyonnais existait (Croix au Lionnet). Elle doit son nom, d’après la légende, à deux lyonnais qui, venant à la foire d’Orbec, aurait été tués et inhumés à la fourche des routes de Vimoutiers et du Sap, où une croix avait été posé. En réalité, cette croix devait son nom à ca qu’elle portée les armories des Orbec, c’est à dire un lion d’où  » La Croix Lionnée » « croix décorée d’un lion).
Au XVII° siècle, tout ce quartier de l’église était à peine bâti, il comportait des herbages avec des sources médicinales (?) et quelques belles habitations, comme l’Oraille.
Ce nom de l’Oraille peut avoir deux origines. Certains ont prétendu que ce mot venait du chemin qui conduisait à la léproserie de la Madeleine « Via ad oratoria » voie vers l’oratoire, ou voie l’oreuse, d’où l’oraille. D’autres, mieux informés, pensen-t-on, verraient dans l’Oreille une demeure construite à l’extrémité de la ville, à « l’aurée » de l’agglomération.
– La route du Sap, qui prolonge la rue Croix-au-Lyonnais est une voie antique, remontant à la plus haute antiquité.
Partant de cette rue Croix-au-Lyonnais, nous trouvions sur la gauche:
– La rue Gigant, dont nous avons parlé, la rue de Montreuil, qui n’était autre que la continuation du chemin de Mervilly. L’intersection de la rue du Petit-Four, de la rue de Montreuil et du chemin de Mervilly, s’appelait le carrefour de la Vespière.
– En suivant la rue Croix-au-Lyonnais, nous trouvons encore, de nos jours, la rue de l’Oraille, qui partant non loin du château de ce nom, relie la rue Croix-au-Lyonnais à l’ancien château de Montreuil.
– Sur la droite, en venant de l’église, et sensiblement dans le prolongement de la rue de Montreuil, se trouve une rue descendant vers le Petit-Moulin et qu’on nommait indistinctement « Rue Saint-Pierre », nom qu’elle a conservé aujourd’hui, ou venelle du Roulle. Elle s’appelait rue Saint-Pierre, en souvenir de l’ancienne église St-Pierre, qui s’élevait près de l’église Notre-Dame, avant les invasions normandes. Quant au nom de venelle du Roulle, il vient du bois appelait aujourd’hui « bois du Pavillon » et qu’on surnommé en ce temps là « bois du Roulle ». C’est à ce bois que conduisait la rue en question.
Quittant le quartier de la Croix-au-Lyonnais, nous arrivons à celui de la Croix d’Or, qui n’existait pas en 1762.
– La route de l’Aigle, la rue d’Orléans, la rue des Bains, ainsi que le chemin partant de la Croix d’Or et qui va à la Vespière, n’existaient pas, pas plus que le chemin qui passe entre l’étang et le moulin Fournet, autrefois moulin à Foulon, auquel on accédait par un sentier partant du château et qui contournait l’étang.
– Pour aller au château de la Vespière, un seul chemin existait, dont le tracé partait de l’actuel cimetière d’Orbec, passait près de l’église de la Vespière, pénétrait dans le parc et passait au pied même du château , situé non loin de l’étang, et après un mouvement tournant, longeait la carrière pour venir rejoindre les rues Saint-Rémy et de la Rigole. La rue du Rempart existait, ainsi que la Venelle du Château, qui toutes deux, partaient de la rue de Geôle, venaient rejoindre la rue Saint-Rémy et le chemin de la Vespière.
La rue de la République, qui n’existait pas en 1762, s’appela la rue Louis Philippe, parce qu’elle fut percée sous le règne de ce roi.
– Pour se diriger vers Bernay, en partant de la Rue-Grande, il fallait emprunter ou la rue des Capucins, ou la rue des champs, ou les rues de Geôle et Haute Geôle.
– La rue « Pont-Guernet » s’appelait rue « du Point-du-Jour ». Prolongeant la rue des Champs, elle aboutissait à une fourche de deux voies antiques, l’une se dirigeant vers Honfleur, en passant par l’actuelle rue Haute-Justice et l’autre conduisait à Bernay et Broglie (actuelle rue de Bernay).
– La ville d’Orbec a connu de nombreuses modifications au cours du XIX° siècle. Une seule rue restée à peu près intacte et celle des Moulins, dont une partie s’appelle maintenant rue du Dr Maxime-Pellerin. Cette rue existait déjà à la fin du XV° siècle, exactement à l’emplacement où elle se trouve de nos jours, et le livre de la Charité d’Orbec, qui fut rédigé au lendemain de la guerre de cent ans, la mentionne en nous donnant la liste de ses habitants. A cette époque-là, toute, toute la partie comprise entre la rue des Moulins et de la rue des trois croissants, était un vaste étang, alimenté parle ruisseau de la rue des Religieuses.
Au XV° siècle, cet étang fut asséché. Au XVII° siècle, les religieuses Augustines, dont le couvent s’élevé à l’emplacement de l’actuelle école de fille (* 1959) et du cinéma-théâtre, organisèrent à cette endroit de vaste jardins et l’Hôtel-de-Ville actuel, ainsi que la Place Foch et la Place Joffre, ont été réalisés à l’emplacement de ces jardins dans la première moitié du XIX° siècle.
A cette époque, on créa également la rue de Livarot, qui permettait d’aller directement, de la place du Marché (actuelle place de la Poissonnerie) au Pont de Pierre, et qui en somme, doublait l’ancienne rue du Chaos.Quant à la rue du Chaos, elle se transforma en une avenue (actuel Bd Bauvoir) qui eut un retour à angle droit, pour regagner la rue de Livarot avant le Pont de Pierre, évitant ainsi le passage à gué qui existé.
– En bordure de l’hôpital de Lisieux à la place d’un grand jardin on fit la Place du Champ de Foire.
De cet ensemble, réalisé au XIX° siècle, émergent quelques rues anciennes:
– La rue des Trois Croissants doit son nom à une auberge qui avait pour enseigne Trois Croissants d’or sur fond d’azur. Au moyen-âge, cette auberge s’appelait l’auberge des Trois Maries (Marie Mère de Jésus, Marie Mère de Jacques et Marie Salomé). Elle été située entre les fossés de la ville et la rue des Moulins, non loin de laquelle se trouvaient le Prêche des Protestants, le Jeu de Paume « cinéma-théâtre) et la rue du tripot (rue des Religieuses).
– En bordure de la rue des Trois Croissants s’élevait au Moyen-âge le bas-fort de la ville. Bastion de la forteresse qui défendait l’enceinte de la cité du côté de la vallée. Au XVI° siècle on aménagea un hôtel particulier à proximité du bas-fort et les qu’habitèrent les derniers seigneurs d’Orbec. Ils étaient protestants, dans leur propriété que furent aménagés le prêche et le cimetière des protestants.
– La rue des Religieuses est également ancienne; Elle s’appelait rue du Tripot, car assez mal fréquenté. Elle donné accès au Jeu de Paume. Elle longeait le fossé de la ville en dehors de l’enceinte. Elle réunissait le bas de la rue des Champs à la rue du Moulins (aujourd’hui, le bas de la rue des Champs à la rue Maxime-Pellerin.
– La venelle Dossin doit son nom à un magistrat qui avait son hôtel particulier dans cette venelle.
– La ruelle Avenel, du nom d’une vieille famille Oberquoise, aboutissait rue des Religieuses.
– La rue de la Guillonnière, qui était dénommée rue des Champs, puisqu’elle était le prolongement de la rue de ce nom, s’appela aussi rue aux Fèves.
– La venelle Jouan portait le nom de rue des Religieuses, dont elle était le prolongement.
– La rue Carnot s’appelait le rue du Grand-Monarque, elle se terminait près du ruisseau de la rue des religieuses. Par un escalier qui permettait d’accéder à la rue des Religieuses, alors baptisée rue du tripot.
– En bordure de la rivière, qui s’appelait autrefois « Rivière d’Orbec » s’élevaient de nombreux moulins.
– Le Pont de Pierre, l’un des plus ancien pont d’Orbec, assurait l’arrivée des voyageurs venant de Vimoutiers et Livarot.

L’hôpital d’Orbec.
L’hôpital d’Orbec est une très ancienne fondation charitable qui remonte au Moyen-âge. On en trouve déjà mention de sa chapelle dans le cartulaire de l’Abbaye de Friardel au XIII° siècle.
L’hôpital eut à souffrir les troubles de la guerre de Cent Ans et l’incendie qui détruisit la ville à cette époque dut anéantir aussi le viel hôpital. On fut donc obligé de le reconstruire dans la seconde moitié du XV° siècle. La chapelle ne fut reconstruite qu’au XVI° siècle. Alors que l’hôpital était sous le vocable de Saint-Rémy, la nouvelle chapelle fut dédiée à Saint-Côme et Saint-Damien.
Dans le Beffroi se trouve une cloche qui fut bénie à la fin du XV° siècle. Quelques bas-reliefs de pierres sculptées, proviennent très probablement de l’ancienne chapelle; ont été encastrées dans le mur Est de la tour et l’une d’elles forme le linteau de la porte d’entrée. On remarque notamment sur ce linteau les armoiries de la famille des Planches. Dans le choeur, on pouvait admirer encore au début du siècle (20 ème) un très joli maître-autel en bois sculpté et doré qui fut remplacé aux environs de 1910. Cet autel du XVII° siècle figure parmi les objets les plus intéressant du musée d’Orbec.
On peut encore admirer, dans le choeur d’anciennes statues polychromées, placées sous des dés de pierres sculptées à même les colonnes (1959*).

Le Couvent des Capucins – Chapelle du Pensionnat « Notre-Dame-d’Orbec ».
Au XVII° siècle, la famille de Melun et la famille du Merle contribuèrent à la fondation d’un couvent de capucins à Orbec.
A cet effet, ils achetèrent une auberge située en bordure du vieux chemin d’Honfleur, avec quelques vergers environnants et quelques bois et ils y établirent la communauté naissante. Bientôt s’éleva à mi-côte un vaste couvent construit dans le style Louis XIII que surmontait un petit clocheton très caractéristique de l’ordre franciscain.
Ils défrichèrent une partie du bois et ils édifièrent un monumental chemin de Croix. Enfin, à l’emplacement même de l’auberge, ils construisent leur chapelle qui comportait sur le côté une petite chapelle dédiée à Notre-Dame de Consolation. La statut de la vierge était en marbre blanc.
A la Révolution le couvent des capucins fut vendu comme bien national. Mais au début du XIX° les religieuses de la congrégation de Notre-Dame de Bernay rachetèrent le vieux couvent et y installèrent leur pensionnat de jeunes filles. Elle ne purent utiliser l’ancienne chapelle, trop délabrée et elles construisirent, en bordure de la rue du Chaos, aujourd’hui (1959 *) une nouvelle chapelle en briques.
L’ancienne chapelle des Capucins fut transformée en bâtiment commun. La chapelle actuelle conserve un grand Christ de bois sculpté, polychromé, qui n’est autre que le Christ de l’ancien Calvaire, du chemin du même nom, qui fut décroché à la révolution et traîné dans la ville.

Le PRIEURE DE SAINT JOSEPH D’ORBEC. Ordre de Saint Augustin.
Chapelain. — P. Leprou

1216- Orbec
Traité entre Isabelle d’Orbec, mariée en seconde noce au Comte de Pembroc, et Philippe-Auguste par lequel elle s’engage à ce que ses deux enfants Guillaume et Richard ne feraient aucun dommage au royaume de France et qu’elle mettrait en la main du roi ses forteresses d’Orbec et plusieurs autres situées en Normandie
= Texte signalé lors d’un procès de 1782, H.SUP. 1365. B.40 dans Armand BENET (1900), t.II, p.31

1282
Michel de Sameele vend à Etienne de Bienfaite, chevalier, dix livres de rente sur ses immeubles situés à Orbec.
= Arch. SHL. FF 142
+ IND.: LESQUIER, les plus anciens textes…, n° 3, p. 5.

1320
Fiefs de la Vicomté d’Orbec en 1320 :
p. 387
SERGENTERIE d’ORBEC
N° 9 – Fervaches, p. 18 v°
N° 10 – Bellou et Bellouet, p. 19, Fiefferme

p. 389
Arrières-fiefs de la Sergenterie d’Orbec
N° 7 Préaux – Halbout, prêtre, y tient du seigneur de la Lande, un demi membre de fief estimé à 20 livres de rente.

p. 390
N° 12 Tordouet – Robert de Monnay y tient un sixième de fief;
N° 13 Prestreville – F. de Pois y tient de Henri de Corthonne un quart de fief;
N° 14 Farvaches – Robert de Brucourt y tient un membre de haubert du seigneur de (sic)
N° 15 Courchon – Henri de Courtonne y tient un fief de haubert du seigneur de Fenet
N° 16 Lyvarrouty – Guillaume Vipart tient de Robert de Neufbourg un fief de haubert – Robert de Neuville y tient une partie de fief.
N° 17 – Pont-Alery – Guillaume de Menubeville et autres y tiennent de Robert de Neufbourg un membre de fief.
N° 18 Tonnencourt – Guy de Tonnencourt y tient un quart de fief et Robert Buttey y tient un quart de fief.
N° 19 Sieffreville ( Cheffreville) – (Robert de) y tient un membre de fief.
N° 20 Auquainville – Henri de Lortier y tient du seigneur de Ferrières un quart de fief.
N° 24 Bellou – Guillaume de Friardel y tient un demi-membre de fief de Jehan de Mehedey.

LA SERGENTERIE de MOYAUX
en ladite Vicomté d’Orbec
Nobles fiefs de la Sergenterie de Moyaux
Qui sont tenus du Roy notre Sire, qui en aurait la garde si le cas s’offrait
p. 396
N° 11 – Le Mesnil-Guillaume – Guyot de Moyad tient un quart prisé valoir 30 livres par an
Item, ledit écuyer donne l’église du lieu qui vaut 40 sous.
= Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’année 1320 in H. de Formeville, t. II, p. 388 ( Extrait du Ms. suppl. f° 4, 2797, Comté de Beaumont, à la B.N.)

1343, 9 octobre (Saint-Denis)
Travaux faits au moulin de Neuville(-sur-Touques) et au Sap, sur l’ordre du vicomte d’Orbec, par Jehan du Bois-Bernard, fermier de la ferme de Neuville et de la prévôté du Sap.
= B.N Fr. 25996, 177
+ IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources… Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Octobre 1962, n° 175.

1368, 13 octobre
Mandement du captal de Buch, lieutenant du roi de Navarre, de tenir compte à Jean Lefranc, vicomte d’Orbec, des sommes par lui dépensées lors du passage du captal et de ses gens à Bernay.
= Coll. Mancel, 1, 103.

1370, 6 juin
Henri de Trousseauville, chevalier du roi de France et capitaine de Ferrières (Saint-Hilaire), en son nom, donne quittance à Jehan Le Franc, vicomte d’Orbec et la somme de 16 francs d’or pour la garde du fort de Ferrières depuis mai précédent suivant mandement du Conseil du roi de Navarre.
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. III, n° 55.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XIII, fasc. 2, 1964, p. 46
+ IND. IZARN, Compte… du roi de Navarre, p. 226, par. 2.

1378
Fragment de l’Assiette d’une aide levée en 1378 en diverses vicomtés de Normandie. Partie de la vicomté d’Orbec (la seule subsistante)
C’est l’assiette de la somme de quinze mille cent quatorze livres six soulz tournois …
Sergenterie de Moyaux
La paroice de la Chappele Harenc pour partie (Chapelle-Hareng) ij franc
Saint Martin de Courtonne xx s
Nourolles (Norolles) xx f.
Firfol xxiiij f.
Coutonne la Murdent pour partie (Courtonne-la-Meurdrac) xxvj f.
Foumiçon (Fumichon) l f.
Faux guernon (Fauguernon) xxvj f.
Marolles en partie xxiiij f.
Saint Philbert des Champs lxx f.
= BN Fr. 26.015, N° 2380
+ IND. AD 76 16 F 7. Fonds de FRONDEVILLE.

1384
Amendes de la verderie des bois d’Orbec, depuis Pâques jusqu’à la Saint-Michel 1384.
= Coll. Mancel, 1, 104.

1396, 14 avril
Information de Benoît Le Coutelier, vicomte d’Orbec, pour connaître la mouvance des terres et du manoir tenus à Drucourt par Simon Belin.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 287.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 33.

1396
Information de Benoît Le Coutelier, vicomte d’Orbec pour la mise hors de garde noble de Jean du Bois Gencelon, écuyer, seigneur de Fontenelles, né à Fontenelles le 29 juin 1374, fils de Jean du Bois Gencelin, écuyer, mort le 30 novembre 1376, qui était en la garde du roi à cause de sa seigneurie.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 277.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 35.

1398, 20 février
Information de Jean du Bus, vicomte de Conches pour la mise hors de garde noble de Charles de Gauville, né à Orbec le 10 novembre 1376, fils de Guy de Gauville, chevalier, mort en décembre 1381, et de Marguerite d’Arly; il possède la terre d’Amfreville-la-Campagne.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 323-324.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 37.

1398, 15 décembre
Information du vicomte d’Orbec pour la mise hors de garde noble de Thomas d’Asnières, fils de Jean d’Asnières.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 339-340.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 38.

1399, 28 février
Information de Benoît Le Coutelier, vicomte d’Orbec, pour la mise hors de garde noble de Jean de Lombelon, écuyer, seigneur du Favril, né vers 1376, fils de Robert de Lombelon, écuyer, mort vers 1384.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 377.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 39.

1399, 4 octobre – Orbec
Reçu par Pierre de Nvrre, du vicomte d’Orbec, de 250 l. t. pour partie de sa provision.
= Coll. Mancel, 1, 105.

1406, 19 août
Information de Jean de Saint-Ouen, vicomte d’Orbec, pour la mise hors de garde noble de Jean du Doit, écuyer, né en 1384, fils de Jean du Doit, mort vers 1402.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 265
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 18.

1407, 9 juin
Information de Jacques Poingnant, vicomte d’Orbec, pour la mise hors de garde noble de Jean de Bienfaite, écuyer, seigneur de Bienfaite, né en août 1386 et baptisé au Mesnil-Guillaume, fils de Robert de Bienfaite, chevalier, mort en août 1390, qui est en la garde du roi à cause de ladite seigneurie et possède aussi les fiefs de la Halboudière et de la Chaussière (Eure, canton de Rugles, commune de Juignettes)
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, pp. 351-352.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 19.

1408, 13 septembre – Paris, vicomte d’Orbec, St Samson sur Risle.
Les trésoriers du roi mandent au vicomte d’Orbec de payer à son clerc Jehan Blancbaston 10 l.t. pour les 20 jours à compter du 28 août où il est demeuré à Paris pour attendre des instructions sur l’emploi des 228 l.t. restant à recouvrer du compte de la régale de la terre de Saint-Samson-sur-Risle, en la vicomté de Pont-Audemer, dépendant de l’évêché de Dol (vacant par suite du décès en mai 1405 de Richard de Lesmenez).
= B.N Fonds des Nouv. acq.fr., T. II, ms. 1461, 374. Scellé de deux sceaux plaqués
+ IND.: NORTIER Michel, « Les Sources… Le fonds des nouvelles acquisitions française du département des manuscrits », Suppl. Ann. de Norm, Juillet-Septembre 1973; p. 105.

1409, 14 juin
Information de Jacques Poingnant, vicomte d’Orbec pour la mise hors de garde noble de Guillaume de Longpré, écuyer, né vers 1370, fils de Geoffroy de Longpré, mort en septembre 1372 ou 1373, qui est encore en la garde du roi à cause du fief de Longpré à Saint-Denis-d’Augerons
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, pp. 397-398.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 26.

1409, 15 juin
Information de Jacques Poingnant, vicomte d’Orbec sur la valeur des biens des fils mineurs de feu Jean de Friardel, écuyer, et d’Isabel de Bigars: fiefs de Friardel, de Bellouet et d’Heudreville-sur-Eure.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, pp. 401.-402.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 26.

1409 archives SHL. 1F97 – 26 juin 1409 : Orbec
Fieffé d’une place masurée sise à Orbec par Jehan D’Orbec seigneur de Bienfaite à Jean Tuillois demeurant à Orbec.
SHL 1F97

1409, 25 juillet
Information du vicomte d’Orbec sur la valeur des biens appartenant à Jacques d’Aurichier, écuyer, au droit de sa femme Jeanne d’Aunou, fille de feu Robert d’Aunou, chevalier, qui est en la garde du roi: fief de Chaumont (commune de Capelle-les-Grands) (voir actes du 16 février 1408 et 27 mai, 25 juillet 1409, 6 mai 1411).
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, p. 375. – Arch. nat. P 19093, 18988.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 22.

1409, 28 octobre
Information de Jacques Poingnant, vicomte d’Orbec pour la mise hors de garde noble de Jean de saint-Aubin, écuyer, fils de Jean de Saint-Aubin dit Hurtault, qui tient la seigneurie de Bois-Simon et la fiefferme de Castillon, à Moyaux, au droit de sa femme Jeannette de la Boullaye, fille de Jean de la Boullaye, écuyer, mort en Hongrie en 1395.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 11-12.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 28.

1412, 10 mars – Lisieux
Information de Côme de Bavery, lieutenant de Jacques Poingnant, vicomte d’Orbec, pour la mise hors de garde noble de Jean de Bellemare, écuyer, né en mai 1391, et de Jeanne de la Quèze, qui est en la garde du roi à cause des fiefs de Bosguérard (Bosguérard-de-Marcouville), de Conches, au Thuit-Signol, de la Quèze et de Reux, à Duranville.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 61
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 33.

1434, 2 juin – Ouilly-le-Vicomte
Item unes autres lettres royaulx, données à Rouen, le second jour de juing mil ccccxxxiiij, adréchantes à mesd. srs du Conseil, par lequel estpoit mandé que ilz lassassent joyr led. Surreau des héritages qui furent aud. Colinet le Viconte, avec ung mandement attachié à icelles, donné de messrs du Conseil, par lequel estoit mandé au sergent que il feist commandement aud. de la Planque que il laissa joyr led. Surreau desd. héritages avec une relacion de Denis Cotart, sergent en la vicomté d’Orbec, de l’exploit par lui sur ce fait.
= FELIX J..- Inventaire de Pierre Sureau, pp. 143-144.

1439, mai – Tordouet
Le doyen d’Orbec certifie avoir installé Pierre Bouquet dans la cure de Tordouet.
= Arch. SHL GC 152. Publié par Jean LESQUIER, « Les plus anciens textes de la Société Historique », BSHL, 1914-1915, N° 22, pp. 51-52.

1444
Compte de Jean Le Muet
= FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Jean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes, IV, p. 139.

1447, 12 janvier – Orbec – Evreux
Mandement du lieutenant du bailli d’Evreux, au vicomte d’Orbec, pour faire crier les réparations à faire aux étaux d’Orbec selon le devis de Jean Blanchet, maître des oeuvres du duc d’York partie de sa provision.
= Coll. Mancel, 1, 105.

1461, 1er septembre – Paris
Charles VII informe les gens des comptes et les vicomtes de Rouen et d’Evreux qu’il a reçu foi et hommage de Nicolas Gosset, chevalier pour le fief de la Tillaye dans le château de Breteuil et les fiefs de Boisselin et du Fossé-Lieury, à Saint-Etienne-l’Allier, dans la châtellenie de Montfort-sur-Risle et qu’il lui en demande aveu.
Vidimus du 18 juin 1464 de Raoul Saffrey et Cardin Lesveillé, tabellions en la sergenterie de Folleville, sous le sceau de Jean Eschallart, garde du sceau des obligations de la vicomté d’Orbec.
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. II, n° 17
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, 3-4, p. 12, n° 17

1462, 4 novembre – Préaux-Saint-Sébastien
Aveu rendu par Pierre de la Lande: « le fief de Préaux a cour et usage, manoir, domaine, rentes et toute noblesse de fief à fief noble appartenant… Doivent faire vingt jours de garde au château d’Orbec, en temps de guerre et quand ce château est en estat « .
= AN P. 2951, XXII. Cité par Henri PELLERIN dans: PA, 11, N°9, 1961, p. 9

1463, 5 décembre – Rouen
Louis, seigneur d’Estouteville, gouverneur général pour le roi en Normandie, grand sénéchal de Normandie, et capitaine de Rouen, informe les baillis de Rouen et d’Evreux et le vicomte d’Orbec qu’il a reçu foi et hommage de Guillaume de Neufville, écuyer, pour les 2/3 d’un fief à Prêtreville.
Par mondit seigneur d’Estouteville, lieutenant, gouverneur et grand seneschal deNormandie, signé Picart.
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. IV, n° 26
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, 3-4, p. 16, n° 645.

1463 Recherche de Montfaut
p. 22
LISIEUX. NOBLES
En l’élection de Lisieux, ensuivent les personnes qui ont esté,par le rapport des Eleus, trouvés gens nobles et extraicts de noble lignée, et non assis à la taille, et par le rapport d’aultres, à leurs âmes et consciences.

NOBLES PERSONNES
Sergenterie d’Orbec
01. Robert de Liée (Lyée), Tonnancourt (Tonnencourt)
02. Jean Amyot, Ocainville (Auquainville)
03. Pierre de la Lande, Serqueux
04. André de Saint-Ouen, Tordouet
05. Jean de Haultemer (Hautemer), Fervacques (Fervaques)
06. Jean le Rouyl, Les Loges
07. Guillaume de Neuville
08. Pierre du Mesnil
09. Jean Amyot, Orbec
10. Jean du Vieu, R. et d. a v.
11. Jean Cuillier, R. et d. a v.
12. Thomas Eusr-tache, Saint-Paul-de-Courtonne
13. Jean de Belleau, Cheffreville
14. Guillaume Fouquet, La Vespière
15. Ancelot de Neuville, Courson16. 16 Jean d’Orbec, Bienfaite
17. Colin Le Sec, la Cressonnière p. 23
18. Jean Amyot, Cheffreville
19. Cardin le Forestier, Sernay (Cernay)
= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

1474, 1er septembre – Aux plaids d’Orbec
Jehan le Sénéchal, lieutenant général du vicomte d’Orbec, adjuge à Cardin Aupois, au prix de 60 s. l’arpent une vente de bois à « Abernon » (Abenon).
Signé Auffrey et Buisson, fragment de sceau, ancienne cote L 19, n° 7.
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. II, n° 51.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 3-4, 1967, p. 25, n° 703.

1474, 21 novembre
Nicolas de Fréville, lieutenant de Jean de Saint-Mard, vicomte de Blosseville, enquêteur des eaux et forêts, mande au vicomte d’Orbec de faire de nouvelles enchères, pour une vente de « menu boys à faucillon » à Abenon, précédemment adjugée à Robin Durant (mention de Robert de la Mondière, lieutenant général du verdier d’Orbec et des « Monstiers Aubery » (Moutiers-Hubert)

Signé et scellé, ancienne cote L 19, n° 8.
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. II, n° 52.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 3-4, 1967, p. 25, n° 705.

1475, 30 avril
Georges de Vissipac, dit le Grec, conseiller et chambellan du Roi, capitaine de la nef du Roi, donne quittance au vicomte d’Orbec de la somme de 200 l.t. pour partie de 2.000 l.t. qui lui ont été assignées par le Roi par lettres aux trésoriers de France du 16 avril.
Acte de Guieffroy Vallée et Robert Violle, tabellions à Honfleur.
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. II, n° 61.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 3-4, 1967, p. 26, n° 710.

1475, 17 mai
Jehan Pellouyn donne quittance au vicomté d’Orbec de la somme de 10 l.t. pour moitié de 200 l.t. assignées à son profit par le Roi.
Acte de Jehan Anquetin et Pierre Toustain, tabellions à Orbec. Anciennement coté L. 8, n° 11.
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. II, n° 63.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 3-4, 1967, p. 26, n° 711.

1528 – Tordouet
Sentence rendue ès assises de la vicomté d’Orbec entre Loys d’Orbec, chevalier, seigneur et baron dud. lieu et de Bienfaite et noble homme Ollivier de Saint-Ouen, sieur de Tordouet, héritier de deffunct Ollivier de Saint-Ouen, en son vivant écuyer et patron de Tordouet.
= Arch. SHL. Notes de Charles VASSEUR, « Archives détruites de la baronnie d’Orbec compulsées en 1858 ».

1551, Pâques Folleville
Rôle des amendes et exploits de la sergenterie de Folleville, taxées par Jacques Baudouin, écuyer, licencié ès droits, vicomte d’Orbec.
= Catalogue des Archives du Collège héraldique de France – Normandie, N°414

1553, 16 novembre
Taxation, par le lieutenant du bailli d’Evreux en la vicomté d’Orbec à Jean Martin, vitrier de 4 l. 10 s. pour avoir remis en état les vitres de la cohue d’Orbec.
= Arch. nat. KK 1338, n° 171
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVII, fasc. 1-2, 1968, p. 54

1557 (n. st.), mardi 26 janvier – Moyaux
Guillaume et Pierre Auber, père et fils de la paroisse de Moyaux, vendent à Guillaume Darannes, receveur de la solde des gentz de guerre des vicontez d’Orbec et Montreuil, le fief et droit seigneurial que lesd. Auber ont es fiefs et terres du Val d’Asnières, Le Pin et saint Mathias, assis ès paroisses d’Asnières, Moyaux et ès environs, contenant en domaine fieffé 60 à 70 acres de terre et autres droits seigneuriaux, moyennant 70 livres 10 sols.
= Tabell. Lisieux. Analyse Et. Deville.

1591, 23 juillet – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant le vicomte d’Orbec est comparu en personne Catherine Desperroys, damoiselle, veuve de feu défunt Gabriel du Houlley, sieur d’Anfernet, tutrice et gardienne des enfants dudit défunt, laquelle nous a remontré que pour se décharger, met en vente les héritages de la succession. Biens sis à Courtonne, qui lui sont adjugés.
= Arch. SHL. Parch. 4 ff. Analyse Et. Deville.

1599, 18 février – Norolles, Orbec
Antoine Parey, sieur de Combray, vend à Tassin du Busq, une pièce de terre à Orbec
Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier

1599, 18 février – Norolles, Orbec
Antoine Parey, sieur de Combray, vend à Tassin du Busq, une pièce de terre à Orbec
Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier

1614, 28 juin – Saint-Siméon
Jacob de la Brière, sieur du lieu, demeurant en la paroisse Saint-Siméon, tient et clame quitte noble dame Anné Hédiart, dame de la Rocque, héritière de feu dame Marguerite de Valloys sa tante, stipulée par Robert de la Rocque, écuyer, sieur de Saint-Germain, demeurant aud. lieu, vicomté d’Evreux, de la somme de 85 livres tournois, restant sur une obligation de 900 livres souscrite par ladite dame devant les tabellions de Courtonne-la-Ville le 14 août 1595.
Passé en la maison et hôtellerie où pend pour enseigne la Licorne, en présence de Jacques Gastine, sergent royal en la vicomté d’Orbec, et Robert Dubois, du Mesnil-Eudes.
Arch. SHL. 9F Deville. A. Papier, 2 ff.

1625, 18 septembre – Lisieux
Devant… sr de Criquebeuf, bailli vicomtal de Lisieux comparaissent Jean Esnault et (déchiré) Haracques deux des maîtres du métier de drapier tisserand à Lisieux élus par les autres maîtres à faire les frais nécessaires du procès pendant au Parlement de Rouen, pour la défense de la demande et jouissance que prétendait avoir en la ville et banlieue Pierre Piedeliepvre du Pont-Audemer de l’état et office de maître visiteur hérédital des draps et manufactures de laines dont il voulait être pourvu aux vicontés de Pont-Audemer et Orbec contre laquelle demande opposition avait été formée pour la décharge de tous… arrêt du Parlement du 19 août 1611 par lequel défenses ont été faites aud. Piedelievre de s’entremettre à l’exercice dud. état de visiteur sur les peines au cas appartenant sans depens et amende; led. Haracques demandeur en ajournement contre Robert Josselin, Marin Haribele, Jean DuVerger, Charles Montfort, Jean Louterel, Philippe Lenormand, Germain Flambard, Thomas Quesnel, aussi maîtres dudit métier députés par les autres pour examiner les comptes desdits frais dont lesd. Esnault et Haracques doivent être croyables par leur serment selon le procuration et délibération desdits maîtres des 27 novembre 1610, 3 février 1611 et 19 janvier dernier afin de les assujétir (à) consentir à la décharge des deniers mis en leurs mains

(on devine ensuite qu’il y avait eu examen en janvier (1627 ?), le compte devait être de 24 feuillets; à la dernière page lesd. Esnault et Haracques auraient affirmé avoir fait les frais: recette 719 l. 7 s.; à la mise employée et arrêtée aud. état= 549 l. ts. non compris les peines, salaires et vacations; il restait entre les mains dud. Haracques huit vingt dix liv. 7 s.; on avait délivré auxdits Esnault et Haracques 201 l. avec les 8xx 10 l. 7 s. qui avaient été employés au payement de l’outreplus de frais encore dûs pour le pnt. susdit réservé 60 l. restés entre les mains desdits Esnault et Haracques déclarant lesd. députés en leur nom et en lad. qualité qu’ils consentent à la décharge desd. Esnault et Haracques (déchiré avec la moitié du texte)…
A ce moyen lesd. Esnault et Haracques du consentement (desd. députés) déclarés déchargés des deniers; demeureront lesd. 60 l. restants à leur profit avec 40 l. qui leur seront payés dans 3 mois pour leurs dites peines et vacations a prendre sur tous les maîtres lors duquel paiement lesd. Esnault et Haracques mettront led. arrêt de la Cour avec ce compte ci-dessus énoncé avec copie du présent ès mains de celui qui sera lors roi de la confrairie dud. métier et autres pièces concernant led. métier.
= AD 14 6 E 349 (1); Collation du 6 (déchiré) 1613. Pièce sur papier en partie déchirée. Analyse Paul JUBERT.

1625 26 octobre Orbec
Archives SHL : 1F399 : 22 octobre 1625 : Orbec, jugement.

1626 : 5 février
Archives SHL : 1F288 : 5 février 1626 : Isaac Charpentier de la paroisse de Cerqueux vend à Guillaume Bunel bourgeois d’Orbec la moitié d’une pièce de terre en jardin à Cerqueux.

1634, 8 mars – Mesnil-Simon
Henri et François Le Roullier, frères, de la paroisse des Monceaux, héritiers de feu Gilles Le Routier, leur père, vendent à damoiselle Charlotte de Mogères, veuve de Me Jehan Carrey, en son vivant conseiller du Roi, lieutenant en la vicomté d’Orbec, demeurant en la paroisse de Saint-Jacques de Lisieux, en qualité et comme tuteur et gardien de Antoinette Carrey, sa fille, unique héritière dud. défunt, plusieurs biens et héritages au Mesnil-Simon, tenus de la sieurie dud. lieu.
Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier 2 ff.- Analyse Et. Deville.

1636, 1er janvier – Fervaques
Par devant Robert Tassin et Nicolas Le Front, tabellions à Orbec, Jehan Roussel, de la paroisse de Fervaques vend à Jean Corbel, demeurant à Lisieux, une pièce de terre en labour.
Arch. SHL. – Analyse Et. Deville

1643 Orbec Le Sap
1F799 : 1643 et 1647 : logement des gens de guerre : Orbec et Le Sap.

1652
Archives SHL : 1F815 : 1652 : Vicomté d’Orbec : reprise d’un cheval.

1658, 9 février
Donation d’une rente par Charles Le Petit, bourgeois d’Orbec, à la confrérie Notre-Dame de la Miséricorde d’Orbec « considérant les assistances que recoyvent les pauvres mallades par le moyen de la confrérie Saint Cosme Saint Damien du lieu d’Orbec… ». Témoins: Jean Du Clos prestre et François Dauge, d’Orbec
Arch. SHL EE 280, 1 p. parchemin

c. 1658
Procès entre les héritiers (famille du Merle et de Chaumont) de Louise et Ester d’Orbec, héritières de Louis leur frère, fils de Jean, et Jacques d’Allonville, sieur de Louville et de Montcuel.
Bibl. nat. ms. nouv. acq. franç. 2438, fol. 55-58, 59-60 et 61-62, 3 factums.- CORDA, t. VII, p. 10 a et b.

1659, 9 novembre – Tordouet
Par devant Guillaume Piperel et Charles Dunel, tabellions à Orbec, François Lescurey, sieur de Lajourie, paroisse de Tordouet, cède et transporte à Pasques Cullier, de Fervaques, la somme de 65 sols tournois de rentes hypothécaires, moyennant 32 livres 10 sols. Témoins: Jean Courthonne et Jean Dandelot, de Tordouet.
= Arch. SHL. Parch. 2 ff.

1660 – Lisieux
Sentences de Jacques du Houlley, écuyer, sieur de Firfol, lieutenant général, et de François Maillot, lieutenant civil et criminel en la vicomté d’Orbec, défendant par provision aux charités et confréries d’exposer aucuns plats aux jours de fêtes et dimanches dans les églises, sous peine de 20 livres d’amendes et de saisie desdits plats et portant condamnation de Claude Lemarchand , échevin de la charité de Saint-Jacques de Lisieux, Michel Leclerc, échevin de la charité de Saint-Germain de Lisieux, Pierre Vauquelin, roi de la Confrérie de Saint-Jacques de Lisieux (autres actes très intéressants sur les confréries de la ville de Lisieux = à revoir)
= in BENET ( Armand ).- Inventaire…, 1891, H. Suppl. 70.- B.67, p. 24

1665, 29 avril – Courtonne-la-Meurdrac
Pièce de procédure devant le vicomte d’Orbec, entre Adrien du Houlley, sieur des Loges, et Pierre Chouart, écuyer, garde de la porte du Roi, au sujet d’une somme de 227 livres dues à la Charité de Courtonne-la-Meurdrac, par Pierre Chouart pour le compte qu’il avait rendu aux frères servants d’icelle Charité pour la gestion de son revenu pendant son année d’échevin (voir acte du 26 septembre 1663).
= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.

1670, 29 mai – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Jacques Lenepveu et Jean Legendre, tabellions au siège d’Orbec, furent présents Louis Chouart, prêtre, Pierre Chouart, écuyer, sieur de la Grasserie, son frère, maître François Lailler, prêtre, Jean Jumel, sieur de Lespine, ratifient une transaction faite entre eux pour terminer le procès pendant au Parlement de Rouen, entre Pierre Chouart, soeir de la Ransonnière et Me Thomas Boissel, prêtre, curé de Bienfate, plaintifs, d’une part, et Me Louis Chouart, faisant fort pour Pierre Chouard, sieur de la Grasserie, son frère, et Me François Lailler, défenseurs, d’autre part.
Ledit sieur de la Ransonnière a vendu par ces présentes audit Louis et Pierre Chouard, tous les héritages sis aux paroisses de Courtonne-la-Meurdrac, Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, consistant en 25 acres de terre ou environ, masures, maisons, près, terres labourables, bois, taillis et paturages, pour le pris de 6000 livres. Fait et passé à Orbec, le 29 mai 1670. Témoins Louis Daule, le jeune et Pierre Millecent, demeurant à Orbec.
Arch. SHL. Parch. 6 ff. Analyse Et. Deville.

1671
Archives SHL : 1F181 : 1671 : Vicomté d’Orbec, plusieurs actes.

1674, 27 avril – Tordouet
Sursis accordé à Guy de Chaumont, baron d’Orbec pour bailler son aveu de la seigneurie de Tordouet.
Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Dossier Tordouet

1674 3 juillet
Archives SHL : 1F107 – 3 juillet 1674: Domaine d’Orbec.

1678, 26 mars – Courtonne-la-Meurdrac
Racquit amortissement fait par Me Nicolas du Houlley, écuyer, cons. au parlement de Rouen, Adrien et François du Houlley, écuyere, enfants et héritiers de feu François du Houlley, sieur de Courtonne, vivant conseiller du roi, lieutenant général, civil et criminel en la vicomté d’Orbec et son Enquêteur Commissaire examinateur pour la juridiction dudit Orbec, moyennant la somme de deux mille livres d’une partie de 150 livres ts. de rente créée solidairement par les sieurs du Houlley et de Courtonne pere au profit de Jacques Toisin père conseiller au Parlement de Rouen, le 4 juillet 1635, Rente contituée au denier 14 d’une rente
Arch. SHL. 11 FA – 34

1683, 3 mars – Courtonne-la-Meurdrac
A Orbec, en la Chambre du Conseil, devant nous Yves de Foucques, écuyer, sieur de la Pilette, conseiller du Roi, lieutenant ancien, civil et criminel en la vicomté dud. Orbec, entre Jean Le Jumel, sieur de Lespine, demeurant en la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac tant en son nom que qualité d’échevin de la Charité fondée en l’église de Courtonne, demandeur,
Contre Pierre Chouart, écuyer, sieur de la Ransonnière, garde de la porte du Roi, demeurant en la paroisse de Faverolle. Sentence à propos de deniers dus à la Charité.
Arch. SHL. 9 FA. Parch. 3 ff. Fonds Et. Deville.

1683 – Orbec
« Deux benitiers d’estain enchassés dans la muraille ( de la chapelle de l’hôpital ) donnés par feu Mr. de La Licorne Deschamps estannier en ce lieu »
= A.D. Calvados – Série H. Suppl. Orbec, 1.387 A.88

1708. – Archives SHL.1F495 :
1708 : Sentence des assises d’Orbec disant légitime Yvonne de Dreux femme de Guillaume D’Houel.

1711. – Archives SHL.1F691 : 1711 : Vicomté d’Orbec : contrat de vente, François Mottey et maître Belin.

1712. – Archives SHL.
1F513 : 14 septembre 1712 : fief des frères Moulin à André Cullier. (Vicomté d’Orbec, Auquainville)

1724 Archives SHL : 1F62 – 1724 1761 1765
1724 : Vente par monsieur Paul Denis Rouil Ecuyer sieur des Hautaires, conseiller du Roi, lieutenant particulier, civil et criminel au bailliage et vicomté d’Orbec, y demeurant, à Pierre ménage, marchand messager (?) de ce dit lieu d’Orbec à Rouen, de quatorze pièces de terre situées à Saint-Aubin-du-Thenney, que mon dit sieur des Hautaires avait acquises des nommés…, père et fils…. présence de Jean Allain, sieur de Livet ancien garde de sa majesté et Pierre Touchard, écuyer, sieur de la Vadeur (?)chevau-léger de la garde.

1729.Archives SHL : 1F578 :
1729 et 1757 : famille Rosey, succession, contrat de mariage. (vicomté d’Orbec)

1735Archives SHL.1F568 :

1735 – Orbec
Mesures d’ORBEC: en 1735, le boisseau de la halle d’Orbec doit contenir 32 pintes ou 16 pots. Le pot de la vicomté d’Orbec est plus grand d’ 1/5 e que celui de Paris. Le boisseau d’Orbec vaut donc 20 pots de Paris. Enfin, deux setiers d’Orbec font 24 boisseaux (Texte signalé lors d’un procès de 1782.).
= BENET A. (1900), t.II, p.31, H.SUP. 1365. B.40

1737 – archives SHL 1F817 : 1737 : Baronnie d’Orbec : biens de Chaumont Quitry.

1745, 11 décembre – Lisieux
Jugement rendu par Thomas Bourdon, sieur de Beaufy, seigneur et patron honoraire des Vaux et avocat du Roi à Orbec, exerçant la juridiction de police en la ville de Lisieux pour la récusation volontaire du bailli donnant règlement pour l’aunage des frocs à la halle de Lisieux.
Arch. SHL. BA 738.

1763. – Archives SHL.1F860 : 13 août 1763 : extrait du registre des appréciations du bailliage d’Orbec.

1768. – Archives SHL.1F714 :
1768-1788 : Documents économiques concernant La Ferté Vidame (bailliage d’Orbec), mercuriale.

1768, 13 février – Le Pré-d’Auge
Pierre Piel, marchand demeurant à Orbec tuteur principal de Pierre et Jacques Buchard constitue une rente douze livres au denier vingt cinq en faveur de Jean-David Vattier fils et héritier de Jean Vattier, marchand pottier demeurant en la paroisse du Pré d’Auge, qui était seul héritier de Margueritte Vattier sa sœur, à son décès veuve de Jean Legrand.
= AD 14, F 7444

1769, 26 décembre
Transaction entre Jean Dumoncel, marchand à Orbec, et Charles Huet, notaire audit lieu, rendu garant de l’éviction que ledit Dumoncel avait subie de fonds acquis par lui.
= Arch. SHL. Ms. BB 409.

1772, 11 juillet – Tonnencourt
L’An mil sept cent soixante douze, le samedy unzee jour de juillet après midy à la requête de Messire Jacques de Courtoeuvre chevalier et seigneur de Bocaudrey, bas-Millouet et autres lieux, demeurant la ville de Lisieux paroisse Saint-Germain qui a requis le présent fait élection de domicile aux fins d’iceluy en la maison et demeure de Maître Milcent de Belcour avocat demeurant en la ville d’Orbec: J’ai pierre Menange premier huissier en l’Hôtel de Ville et huissier audiencier au bailliage d’Orbec y reçu et immatriculé exploitant partout le royaume demeurant audit Orbec soussigné; signifié et déclaré à Messieurs les Officiers du Bailliage d’Orbec gardes des sceaux de la chancellerie établis pour led siège En La personne de Maître Claude Joseph Hubert Conservateur des hypothèques des créanciers sur immeubles réels ou futils en son bureau situé à Orbec rue de la geôle paroisse Notre-Dame en parlant à Me Hubert trouvé à son bureau aud. Orbec que le Seigneur de Bocaudrey est opposant et s’oppose à ce qu’aucune Lettres de ratification ne soient expédiées ni scellée au profit de qui que ce soit sur la vente qui peut avoir été faite ou qui pourra L’être par la suite par Messire desir Antoine Coesard de Liée (Lyée) Chevallier seigneur de Tonnancourt De Liée et Belleau demeurant en sa terre et paroisse de Tonnancourt de tous ses biens fonds et notamment du fief terre et seigneurie de Belleau Belleau située en la paroisse de Notre-Dame-de-courson vendu par led seigneur de Tonnancourt à Monsieur Deshayes Ecuyer seigneur de Bonneval chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de saint Louis suinon à la charge que sur le prix desd. immeubles Le Seigneur de Bocaudrey soit payé Des sommes princialles arrérages intérêt frais mises D’exécutions despenss et Loyaux Couts à Lui dus Couronne (?) en tous ses droits noms raisons actions privilèges et hypothèques pour causes et moyens à déduire en temps et lieu J’ai aud. Me Hubert parlant comme dessus Laissé autant du présent et payé Trois livres pour son droit d’enregistrement
= Arch. SHL. 9FA Fonds Deville. Communes T. Dossier Tonnencourt

1778, 7 mai – Orbec
Arrêt du Conseil relatif aux fonctions de jaugeur dans le bailliage d’Orbec et à la perception des droits.
 » Sur ce qui a été présenté au Roy étant en son Conseil qu’il avait été rendu à la Chambre de Police du Bailliage d’Orbec trois sentences des Quatre décembre mil sept cent soixante-dix sept, quatorze janvier et onze février mil sept cent soixante-dix huit à l’occasion des fonctions de jaugeur royal des poids et mesure qui étoient exercées dans ledit bailliage par le nommé Jubert que les juges du siège prétendaient non seulement avoir droit d’entendre ledit jaugeur et d’en nommer un autre, mais encore de connoître les contestations relatives aux dites fonctions et à la perception des droits qui en dépendent tandis que Sa Majesté a attribué la Commission par ses lettres patentes du vingt sept aout mil sept cent soixe dix sept aux Cours des Aydes avec défenses a toutes ses cours et autres juges d’en connaitre. Qu’une telle prétentin ne peut être trop promptement réprimée puisqu’elle porte d’ailleurs un préjudice considérable aux intérêts de Sa Majesté par le trouble qu’elle apporte dans la perception des droits des jaugeurs… Sa Majesté a cassé, annuler ordonné et ordonne… que ses lettres patentes soient exécutées selon leur forme et teneur. En conséquence, les contestations relatives aux fonctions de jaugeur Royal dans le bailliage d’Orbec, et à la perception des droits qui y sont attribués seront portés en première instance devant les juges de l’Election et par Appel en la Cour des Aides de Normandie…
= A.N. G2 173

1779, 1er février – Moyaux
Par devant Jean-Baptiste Alexis Combault, notaire à Orbec, Jean Venon, marchand, laboureur de la paroisse de Moyaux, vend à Joseph Duclos, de ladite paroisse, une pièce de terre labourable sise à Moyaux, moyennant 600 livres.
Témoins: Nicolas Mobon et Jean Noël, de Moyaux.
= Arch. SHL. 1 F. Parch.2 ff. Analyse Et. Deville.

1780, 12 février – Tordouet
Procès-verbal d’arpentage, par François Le Franc, arpenteur du bailliage d’Orbec, y demeurant, de deux pièces de terre en labour, sises à Tordouet, triège du Clos Montier, appartenant à Pierre Cullier, suivant contrat de vente du 27 janvier 1780.
= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Parch. 2 ff.

1780 – Gacé, Fervaques, Orbec
Etat des tournées des départements de Gacé, Fervaques, Orbec
= A.N. G2 32

1781, 26 mai
A monsieur le Lieutenant général civil criminel du Bailliage d’Orbec.

« Supplient humblement haut et puissant seigneur Marie-François de Bruc, marquis de la Guerche cy-devant lieutenant au régiment des Garde-françaises, chevalier de l’ordre militaire et royal de Saint-Louis, demeurant à Paris, rue de Grenelle, paroisse saint-Sulpice, ayant épousé demoiselle Monique-Sophie-Louise Le Comte de Nonant de Raray, fille de messire Jean-Joseph Le Conte de Nonant, chevalier, marquis de Raray, ancien cornette des Chevau-léger de la Reine et curateur de l’interdiction dudit seigneur marquis de Raray, son beau-père nommé a cette qualité par sentence du siège rendue par l’avis de parents et amis dudit seigneur interdit.
Et haute et puissante dame Marie-Reine-Victoire Durcet épouse dudit seigneur marquis de Raray, interdit, tutrice de messire Antoine-Joseph-Alexis Le Conte de Nonant comte de Rary, fisl dudit seigneur marquis de Raray interdit et d’elle suivant l’acte de sa nomination exercé en ce siège le treize avril mil sept cents soixante dix-neuf, demeurant à Paris, paroisse Saint-Sauveur,
Messire Louis-Joseph comte d’Ailly, marquis de Brangis, colonel d’infanterie et demeurant à Paris, quai des Theatins, parvis Saint-Sulpice.
Messire Louis des Acres comte de Laigle chevalier de Saint-Louis, maréchal des camps et armées du Roi, demeurant à paris, rue de l’Université, paroisse Saint-Sulpice, cousin du côté paternel et maternel.
Messire Anselme-Michel de Migien chevalier de l’Ordre royal et militaire de saint-Louis, marquis de Savigni, demeurant à Dijon, de présent à Paris logé rue Denfant paroisse saint-Jacques-du-Haut-Pas, gendre de Monsieur le Comte de Raray.
Messire Louis-François, marquis de Chambrai, maréchel des camps et armées du roi, chevalier du Saint-Louis, et chevalier honoraire de l’Ordre de Malte, demeurant ordinairement au château de Cambrai et de présent à Paris, en son hôtel rue des Francs-Bourgeois, paroisse Saint-Paul, cousin maternel.
Alexandre de Tarragon, chevalier, capitaine de cavalerie, écuyer honoraire de Monsieur, frère du Roi, chevalier de l’ordre militaire et royal de Saint Louis et de Saint Lazare demeurant à Paris, rue d’Enfer, paroisse Saint-Jacques du Haut-Pas, oncle paternel
Monsieur Pierre Baban de La Chaussade écuyer seigneur de Guérigny baron de Securnay conseiller, secrétaire du Roi, maison Couronne de France, demeurant à Paris, ru du Chaume, paroisse Saint-Nicolas-des-Champs allié du côté paternel
M.Jules Léonard de Beauxoncle seigneur de Vievy, la Jourquière et autres lieux chevaux légers de la Garde du Roi demeurant ordinairement au château de Viévy en Dunois de présent à Paris, logé à l’hôtel de Malthe, rue Traversière paroisse Saint-Roch, cousin maternel,
et M. François de Vivefaye chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis demeurant à l’Ecole Royale militaire paroisse du Gros-Caillou, cousin paternel, tous stipulés et représentés par Me Pierre Antoine Aubin Revol, sieur de La Vatronce ? bailli et haut justicier des hautes justices unies de la Goulafrière et du Sap-André lieutenant des férons de Normandie et procureur en ce siège, porteur de leur pouvoirs passés devant les conseillers du roi notaires au Châtelet de Paris le premier décembre
et vous remontre que leur étant impossible de comparaître en personne devant vous, Monsieur, pour délibérer des affaires de la curatelle de M. le Marquis de Raray et de la tutelle de M; le conte de Raray son fils mineur
= Arch. SHL. 2 F Le comte de Nonant de Raray – 2.

1783. – Archives SHL.1F521 :
1783 : Girard de la paroisse St Laurent de Rouen, requiert J.-M. Girard huissier au bailliage d’Orbec….

1787, 1er janvier – Archives SHL : 1F66
– 1er janvier 1787 ORBEC :Extrait du registre de la recette des revenus de l’Hôpital d’Orbec.

1788.Archives SHL : 1F51 :
21 mars 1788 : ORBEC : pièces de procédure Lebon de Friardel.

1789, 17 février – Avernes
L.a.signée d’Avernes – sgr.(?) d’Avernes-sous-Exmes à M. de Hacqueville « avocat du Roi au Bailliage d’Orbec (à Orbec par Rouen) » : Dans l’état, Monsieur, des grands et petits Bailliages attaché aux lettres de convocation, je n’y ai pas vu le bailliage de Montreuil l’Argillé qui dépend du grand bailliage d’Alençon. Le bailliage de Montreuil a-t-il été détruit par édit enregistré au Parlement… Voici les idées que je me suis fait sur l’existence du bailliage… d’après ce que j’ay appris vaguement du public…. Monsieur le frère du Roi en avoit réuni les offices aux officiers du bailliage d’Orbec….
( A.D. Calvados – F 6375 – Notes Desprès ; Dossier Avernes – Acquisition Sallenelle )

.1791, 8 mars – Lisieux
Lettre de La Fayette, doyen de Lisieux à M. d’Acqueville, ancien procureur du roy en sa terre de Bienfaite – par Rouen:
 » J’ai chargé mon neveu M. de Sapandré de me rappeler à votre bon souvenir… et de vous demander s’il ne vous serait pas possible de me placer quelques assignats. Je suis dans le moment à la veille de recevoir mon salaire de 1790 et le premier semestre de 1791, dans cette malheureuse monay sur laquelle il y a de la perte… je vous prie de m’indicer (?) ce que le papier a perdu à Orbec et si je pourrais y trouver des espèces. J’arrive de Caen où la ville est encore assez calme. Le Club, nouvellement établi commence cependant à enfler la discussion. M. de Vendeuvre, Maire de la Municipalité a été oblige de donner sa démission et le nouveau maire est parfaitement dans le sens du jour…rien enfance (?) cette ville aujourd’huy et ce sera peut être la religion qui en sera le prétexte…
= A.D. Calvados – série F. 5386.

1793 ( ? ) – Orbec
 » Motif d’arrestation du nommé Dumocel Ex juge de paix de la commune d’Orbec
1° s’est présenté un tesmoins Comme Ledit dumoncel Luy a Dit par un dimanche viel stisle que Lon a Convoque pour aller sur paris ; Le matin sur les cinq heures ledit deposant estant a Compagné d’une Citoyenne que son mary partoit pour Caen Courtin ex officier municipal de cette commune a Compagné de dumoncel Ex juge de paix Ledit dumoncel tira de Costé Le declarant fouille a sa poche en disant au de Clarant voilla une ordre quy mest arrivée Cette nuit, a onze heures, celuy Repond Ce n’est pas la une ordre Cest un brouillon. Ledi dumoncel Repond Cest une invitation pour aller a paris ils tiennent leurs Leurs Seances la bayonnette à la main Le declarant luy a Repondu mais vous Lizez tous les jours Les nouvelles, et paris ne demande pas de Secours, Repond led dumoncel je men vais vous dire tenez mettez vous En la place des frere du Roy Et de ses cousins, ils sont miserables Et nont plus le sols il vaudrait Bien mieux en Remettre un Sur le trone ; Reponds Le de Clarant, il luy dist ah jevous Entend Cest une guerre Civille que vous pretendez faire ; reponds Led dumoncel ah vous Le ditte, Repond le de Clarant Eh Bien foutre allée Sy Sy vous voullez mais pour moy je ny veux pas is aller…. »

 » 2eme deposant
 » La declarante a Entendu de Courtin Ex officier municipal Et de dumoncel ce quy Luy ont dit que son mary avoit tort daller a Caen quil y avoit de grands troubles que la Commune La Societté populaire Et Les Carrabeau assemblés avoist delibérer de marcher sur paris ; que la Convention deLiberoit Sous les Bayonnettes que trente des bons deputée venoit deste mis En arrestation que luy dumoncel avoit Reçu une invitation de se Rendre à Lizieux quil venoit de trouver Ce papiers Sous Sa porte En Ce levant allors il tira de Sa poche un papiers chifonné ou il Lu ce que la deClarante vient de deClarer dont Elle Luy manifesta Le tort que Lon auroit de marcher sur paris Repond led. Ce peut ne pas Estre vostre opinion mais Cella ny fait Rien un particullier Estant un peu plus loin dist a Lade clarante voicy Ce que dumoncel viens de vous dire que Sy jestois a La place des freres du roy que je serois Bien quil avoit…..quil navoient plus rien…. »

autres depos Sition

 » nous a este de Claré un Citoyen estant dans saa Boutique accompagné de Sa femme Et de trois ouvriers de Sa femme on Entendu de dumoncel un jour en venant de la La porte que dumoncel disoit En tenat Ces papiers a Sa main qu emarat etoit tue Le deClarant Entendant ces parolle Soustenait audit dumoncel quelle Estoit Ce marat Repond Ledit dumoncel que Cestoit un homme quy mettoit Le trouble dans La france  »

 » Sans nous préjudicier nous reservans Encore a de plus grands RenSeignements Sur ledit dumoncel  »
[ signé ] Cordier p.S.d. – Changeur – dubus sre
= A.D. Calvados – série L., Administration. B. Police 14 – Orbec

1793 ( ? ) – Orbec
 » Motif d’arrestation du nommé Dumocel Ex juge de paix de la commune d’Orbec
 » Declaration faitte par dauge Estans au temple de Lestre Suprème quil a Esté que le mai Luy tenu ce propos en Luy disant dauge tu prends une mauvaise pente Et Sil tu ne La quitte pas Luy a til Rappellé plusieurs fois ta teste tombera
 » aux meme instans plusieurs se Saisire de Sa personne dont dauge Leurs dist foutre ne me frappée pas Distils Cest mauvais Cytoyens Lagent leur dist Laisssée le tranquille.
 » Ensuitte uen autre declaration faitte par antoine du Clos tailleur En nostre commune quy a Entendu dire aud. perier
[ signé ] Cordier p.S.d. – Changeur – dubus sre
= A.D. Calvados – série L., Administration. B. Police 14 – Orbec

An III, 6 Brumaire – 1794, 27 octobre – Paris – Lisieux
Circulaire de la Commission exécutive de l’instruction publique demandant quels sont les établissements d’enseignement en activité, leur origine, leurs moyens, les genres de connaissances qu’ils embrassent, les professeurs chargés de l’enseignement, leur nom, leur âge, leurs professions antérieures, leur degré de mérite, les ouvrages qu’ils ont publié, leurs titres civiques ; existences de cabinets d’histoire naturelle, laboratoire de chymie, collection d’instruments de physique, observatoires, bibliothèques ; citoyens connus pour avoir enseigné ou cultivé les sciences….
Garat – Ginguené – Clément De Ris
( Imprimé, s.l.s.d. In-4, 3 p. )

Réponses de Lisieux :
 » Il y a dans l’étendue de notre district (de Lisieux) deux villes Lisieux et Orbec. Celle-ci ne possède aucuns établissements d’instruction publique; celle-là en renferme deux en activité, un collège et une autre maison occupée maintenant par les instituteurs des écoles primaires organisées d’après la loi.

 » Le Collège, qui sous l’ancien régime étoit celui du diocèse, avoit été fondé, il y a environ 150 ans par un évêque du lieu. Ses revenus consistoient en trois petites fermes et en dîmes. Les dîmes ayant été supprimées et les fermes vendues, comme biens nationaux, le traitement individuel des nouveaux professeurs fixé à 1200 # a été pris dans la caisse du receveur des domaines nationaux  »

 » Le local des écoles primaires étoit au commencement de la révolution, occupé par des frères Saintyons. Cet établissement avoit été fondé il y a 18 ans par l’avant dernier évêque qui les dota d’une partie des revenus de deux ou trois abbayes supprimée. Ces revenus ayant été également aliénés, les citoyens qui ont remplacé les saintyons réfractaires ont été payés des deniers de la nation ».

 » Il y a au collège quatre classes en activité on y enseigne les langues françaises et latines, la poésie, la rhétorique. Il y avoit aussi un cours de philosophie, mais la réquisition en ayant enlevé les élèves, le professeur est resté sans emploi ».

 » Les professeurs sont les citoyens Malandin, âgé de 32 ans. Après avoir fait ses cours d’humanité et de philosophie, il s’engagea dans un régiment de dragons ou il a servi 8 ans en qualité de fourrier, et dont il est sorti avec la plus honorable Cartouche. Au mois de frimaire dernier, il quitta momentanément ses fonctions pour aller combattre les brigands de là Vendée alors devant Granville et n’est revenu à son poste qu’après les avoir combattus pendant 3 mois et forcés de repasser la Loire. Son congé atteste sa bravoure et le certificat de la municipalité son civisme. Il n’a pas dit ou écrit de belles choses, il les a faites  »

 » Levillain âgé de 26 ans étudiant avant la révolution, membre de la société populaire depuis 1791 ou il a déployé l’énergie d’un républicain jointe à la douceur d’un ami de l’humanité. Son jeune âge ne lui a encore guère permis de composer des ouvrages.

 » Fromage âgé de 25 ans même chose. »

 » Durand âgé de 24 ans non membre de la société, au reste même chose  »

Les eudistes directeurs du Collège ayant en 90 refusé de prêter le serment exigé des fonctionnaires publics, les citoyens ci-dessus dénommés les ont remplacés et ont géré depuis lors jusqu’à présent sans le moindre reproche. Ils sont tous pourvus de certificats de civisme « .

 » Il y dans Lisieux une petite collection d’instruments de physique et plusieurs bibliothèques particulières d’émigrés déportés ou condamnés, qui réunies en formeront une assez considérable pour le chef lieu de district en exécution de la loi du on procède sans relâche au recensement de ces bibliothèques  »
= A.D. Calvados – L Administration IV Police 45 – photocopie

An IV, 22 messidor ( 1796, 8 août) – Orbec
Lettre au sujet de la visite des moulins du canton d’Orbec :  » il ne s’en est trouvé aucun dans lequel il ait été pratiqué des cachettes ou d’autres moyens de fraude au préjudice des Citoyens qui font moudre dans Ces moulins. les Bancards, les poids, Tout s’est Trouvé En Bon Etat.. »
Daufresne= ( A.D. Calvados – L Administration IV Police 41 )

183 ? – Archives SHL. 1F866
: 183?.: ORBEC : route départementale de Rouen à Falaise, mémoire.

1835. – Archives SHL.1F120
25 janvier 1835 : Contrat de mariage Jean Baptiste Alcide Michel de Pont-l’Evêque et Louise Elisa Noël d’Orbec.

1880-1886 Archives SHL.1F50 – 1880-1886:
Factures diverses adressées à Capelle et Lemeunier, de Cambremer, par:
Dortail-Doesnard, métaux, à Lisieux
Creton-Boutey, toiles, à Lisieux
Albert Ravant, fonderie de fer, à Saint Jacques de Lisieux
Monsllié Père, mécanicien, à Orbec (tarif)
Ernest Bunel, faïencerie (anc. maison Libois)

3 – Autres références et documents ShL:

Bulletins Sociétè historique de Lisieux.
Numéro 55, Décembre 2003. – Aurélie Desfrièches – Visite de la ville d’Orbec par la ShL, le 12 octobre 2003.
Numéro 78 : Deuxième semestre 2014 – Patrice Lajoye – Chroniques judisciaires dans le baillage d’Orbec.

Archives SHL : dossier « Familles »
28 – famille d’ORBEC.

– Dossier « LIEUX »
– Archives SHL, dossier « Lieux M à Z » : Orbec : origine du nom, organistes, château féodal, famille Castaing, les seigneurs, l’imprimerie à Orbec.

– FONDS DIVERS :
26 F.- Fonds R. Vastine (Don) (ancien secrétaire de Mairie à Orbec)

– FONDS Michel COTTIN :
11 FA – 14 – Fonds Delaval. Famille Gosse, Coulibeaux, Enguerrand, Marais,
Couvent d’Orbec, Delaval.

Archives SHL : « Imprimés » :
I J 24 : Exposition des faits, des titres et de la possession dont l’hôpital général des pauvres renfermés d’Orbec entend faire usage dans un procès contre M. Louis André Le Boullenger, seigneur du fief de Capelles-Chaumonf (fin XVIIIe siècle)

I J 6 : Mémoire pour J.B. Davy tant en son nom que comme tuteur des enfants de J.P.A. Davy sieur de Boislaurent etc… appelant d’une sentence rendue au bailliage d’Orbec le 15 janvier 1751, contre J.B.M. Desperriers, J.B. Desperriers, et J. Desperriers Saint Mars.
Précis pour J.J. David tuteur des enfants de Davy sieur de Boislaurent contre de Bellemare Saint Cyr ; 1767. (ex n°73)

I J 7 : Sentence rendue, le 22 juillet 1767, au bailliage d’Orbec, condamnant J.F.L. Legrip notaire à Hermival et Dubois notaire à Glos à 3 livres d’amende pour chacune des contraventions par eux commises en passant des contrats hors la limite de leur territoire et condamnation des contractants ; (ex n° 74)

I J 10 : Exposé à M. le Lieutenant général civil et criminel du bailliage d’Orbec que M. Mallet des Acres, receveur des consignations, a quitté Lisieux sans prévenir sa famille. 1779. (ex n°78)

I J 17 : sentence du bailliage d’Orbec, homologuant une transaction entre Louis-Guillaume Trinité et André et François Bautier – 1770.

II J 7 : affaire survenue à M. le Président de Coulons par l’interception de ses lettres commise sur le chemin de Lisieux à Orbec. Août 1790.
Observations pour le sieur Dumont, ex receveur général du Calvados contre le sieur Loiselière payeur au même département. 1810.
Du tiers coutumier relativement aux enfants nés de mariages contractés sur la foi de la donation coutumière (commente la loi du 17 nivôse an II)

III J 6 : Précis pour les créanciers de la faillite Piel, intimé, contre M. Lefrançois banquier à Orbec, syndic de la faillite, appelant d’un jugement rendu par le Tribunal de Lisieux en 1835.
Défense de Me Roustel, avocat à Lisieux, sur les poursuites du procureur général près de la Cour Royale de Caen.
Réponse de M. Lefrançois jeune à la lettre de M. Roustel avocat. 1835.

III J 10 : Mémoire pour Mme Delaplanche, veuve Delamare d’Orbec contre M. Lemaître d’Orbec.

I A 17 : Lettres patentes du roi, en forme d’édit par lesquelles le roi donne à Monsieur les domaines de Falaise et d’Orbec.

II A 58 : demande de la Municipalité de Lisieux pour le transfert du tribunal d’Orbec à Lisieux. 17 février 1790.

III A 18 : Représentations faites aux députés par les marchands et fabricants de frocs de Lisieux et Orbec. Comporte des indications sur le travail des frocs et tissus, l’économie lexovienne et une liste de professionnels. (S.D.)

Carnets de Charles VASSEUR : (très nombreuses notes)
Voir : « Doy. d’Orbec.doc » ou le carnet bleu « Doyenné d’Orbec » : Orbec en 16.
16 – ORBEC (Auribecco)

Etat des gentilshommes : Messire François Duchemin escuyer, seigneur de Belleau
Arrêt du Conseil qui maintient Monsieur de François de Broglio, comte de Buchy, maréchal de France dans le droit de grosses forges et affineries en la baronnie de la Ferrières comme premier baron fossier de Normandie. (Chambre des Comptes de Normandie 1735/1736)

Insinuations:

Sous l’invocation de Notre Dame

Maître Pierre Pellerin, prêtre, curé d’Orbec 1712
Noble et Discrète personne Messire Charles de Montuchon prêtre curé d’Orbec 9 novembre 1720
Curés:
Bardel 1764/1774
Bardel 1781/1787
Description de l’église 17 octobre 1853

Description des cloches j’ai été faite en l’honneur de la Ste Trinité en juin 1700 (Jean Aubert de Lisieux m’a faite) je m’appelle le St Sacrement j’ai été bénite par Maître Michel François Bardel, curé d’Orbec en 1819 (Louis Maire et Pierre Cartenet père et fils fondeurs)
je m’appelle Notre-Dame j’ai été bénite par Maître Michel François Bardel, curé d’Orbec en 1819 (Pierre Cartenet, père et fils et Louis Maire fondeurs)

Généralités, description de la ville et de l’emplacement de l’ancien château.
Historique
Des seigneurs d’Orbec accompagnèrent le Duc Guillaume à la conquête de l’Angleterre en 1066 et
Le Duc Robert en Terre Sainte en 1099.
Guillaume et Jean d’Orbec font partie de cette dernière expédition.
Henri le Maréchal, l’un d’entre eux, fut d’un grand secours à Philippe Auguste, lorsque celui-ci conquit la Normandie en 1204.Le domaine a appartenu autrefois sous le titre de baronnie à la Maison d’Orléans. En 1353 il fut cédé à la Maison de Navarre. Par lettres patentes du mois d’avril 1777, enregistrées au Parlement de Rouen le 14 novembre suivant, Louis XVI donna à Monsieur, depuis roi sous le nom de Louis XVIII, les domaines de Falaise et d’Orbec en remplacement de St Sylvain-le-Thuin( ?) et d’Alençon en Cotentin).
Il y avait en 1791 deux communautés, celle des Capucins établie en 1746 et qui reçurent plusieurs aumônes de la Maison de. Melun qui les aidèrent à construire leur maison, et celle des Chanoinesses régulières de St Augustin sous l’invocation de St Joseph. Elles furent fondées en 1632, par Madame Claude Alexandre veuve de Jacques le Portier, écuyer, sieur de la Surière. Le 15 mai de la même année Madame Jean Alexandre de Brevet fut mise en possession de la maison en qualité de prieure perpétuelle.
Il y a également un hôpital dont on ignore l’origine. Il existait néanmoins en 1366 comme il paraît par une donation de 32 livres d’or qui lui fut faite cette année. En 1649 il est presque abandonné mais en 1654 il fut rétabli par les soins de Paul Lecesne, d’abord curé de Familly et ensuite d’Orbec, qui lui légua 200 livres de rentes, et par Monsieur Gohory, bourgeois de Paris qui lui donna par testament du 5 janvier 1656, les droits sur la marque des cuirs à Orbec, Gacé, Le Sap, Montreuil et Broglie. Il fut érigé en hôpital général en 1684

Découverte dans la cour d’une maison de la Grande Rue à Orbec non loin de l’hospice, d’un trésor de 300 pièces du Roi Henri VI d’Angleterre. Cette maison appartient aux héritiers d Monsieur Bizet. (Normand 31 mars 1866).

Description de la chapelle de l’hospice

St Laurent du Boscrenoult, St Clair-des-Bois à St Paul-de Courtonne, Drucourt, St Mélain ou Ste Mélaine près d’Orbec, La Madeleine du Sap, léproseries réunies à l’hôpital d’Orbec ainsi que St Laurent-du-Grès ou de Montreuil, en 1696 ou 1697;
Sur le chemin qui conduit à l’abbaye de Friardel est une maison en pierre avec deux ailes détachées formant une cour carrée, fermée d’une grille Louis XV du côté de la rue. Cette maison du même règne est surmontée de 4 épis en plomb d’une grande beauté, dont deux portent des girouettes armoriées.
Cette maison se nomme le fief de Lorailles. Montfaut trouva noble dans la ville de Caen en 1463 un Thomas de Loraille. (10 août 1863 les girouettes ont disparu)
Une maison nommée anciennement « Loies qui couve » rue des Trois Mariés à Orbec (4 mai 1650)

Description des vieilles maisons à pans de bois
Historique.
On a découvert de 1832 à 1838 des ustensiles divers et des médailles de l’époque romaine du Haut
Empire.
La voie romaine du Mans à Lillebonne la traversait. Elle fit partie du domaine ducal sous les Normands et le château dut être fondé sous le règne de Robert, père de Guillaume le Conquérant.
Vers 1030, fut détaché du domaine et donné à Ghislebert de Brionne, fils d’un fils naturel de Richard
Sans Peur, avec Meulles, Cerqueux et Brionne, fief qui en était voisin.
Ghislebert non content de ces possessions, essaya mais en vain, de s’agrandir aux dépens de ses voisins les Giroie. Il mourut en 1041 au moment où il faisait une seconde tentative et ses domaines d’Orbec, Meulles et Bienfaite retournèrent au domaine du Prince.
Guillaume le Conquérant les en détacha de nouveau au profit de ses deux enfants Richard et Baudouin, Richard eut Bienfaite et Orbec, Baudouin Meulles et Le Sap.
Le deuxième des sept enfants de Richard, Roger, succéda à son père dans les seigneuries d’Orbec et Bienfaite qu’il partagea à ses deux enfants, Guillaume eut Orbec et Jehan Bienfaite. Ils moururent l’un et l’autre en 1099.

Léproserie de la Madeleine d’Orbec fondée en 1124 ou 1125, sous l’invocation de Ste Marie Madeleine par Roger Fitz Herbert, dans un petit vallon et au sud-est hors de la ville. Clémence, fille et unique héritière de Roger d’Orbec, après la mort de ses frères, épousa Robert sire de Montfort-sur-Risle, auquel elle porta en dot les terres d’Orbec et de Bienfaite.

La léproserie de St.-Mélain ou St.-Mélaine, assise près de la ville d’Orbec, ne nous est connue que par la carte du diocèse de Lisieux, dressée par l’ordre de M. de Brancas , son évêque , dans laquelle cette paroisse est particulièrement désignée sous le titre de l’aumône ou de la léproserie de St.-Mélain.

La chapelle de la léproserie de Ste-Marie-Madeleine d’Orbec, était sous le patronage des habitants de cette ville, dans le diocèse de Lisieux.

Généalogie et possesseurs de la seigneurie d’Orbec
Jean Sans Peur passe à Orbec les 5 et 6 décembre 1201, le 15 mars 1203 et 9 novembre 1203
Le 9 octobre 1419 le Roi restitue ses biens à Pierre d’Orbec.
Messire Guillaume d’Orbec, chevalier seigneur des fiefs d’Asnières et du Val pour avoir accablé de coups de dague et de verges un nommé Auber qui était son homme se vit assigné à l’Echiquier où Auber demanda à être quitte et affranchi perpétuellement lui est ses hoirs, envers ce chevalier de l’hommage et de toutes les redevances auxquelles il était tenu envers lui. Par arrêt de l’Echiquier en date de l’an 1380 Auber fut déchargé des rentes qu’il faisait audit seigneur d’Orbec et de toutes autres redevances L’hommage, cour et usage des biens dudit Auber adjugés au Roy.

En 1588 Messire Louis d’Orbec était seigneur de Watierville(en Caux) ¼ de fief de Haubert assis en chastellenye de Mortemer.

Monstres du bailliage d’Evreux :
Thomassin Eustasse seigneur en usufruit de la Mocte et d’Orbec, se présenta armé de3/4 de cuirasse, salade et ½ lance …. En sa compagnie, monté de deux chevaux.
Guillaume, sire de Gauville, chevalier châtelain d’Orbec qui donna quittance en cette qualité en 1377
Scellé de ses armes qui sont de gueules au chef d’argent semé d’hermines, il tenait château pour le roi Charles-le-Mauvais.

Branche de Boisandré
Louise Françoise le Cornu, mariée au Marquis du Merle, seigneur d’Orbec en Normandie, fille et 3e enfant de Nicolas le Cornu, seigneur de Boisandré, chevalier de St Louis, mort 1750, et de feue
Marie Marthe de Gaillarbois.
Guy de Chaumont seigneur de Quitry, marquis d’Orbec par sa mère Louise de Bouquetot, dame d’Orbec et de Bienfaite, mourut en 1712. Il avait épousé Jeanne de Caumont de la Force dont il eut Jacques Antoine marié 1° à Françoise de la Pallu du Mesnil-Hubert et 2° à N du Fay de St Léger.
Du premier lit sont venues 5 filles et du second 2 fils et une fille.
Orbec devint le domaine de la couronne par suite de la cession qu’en fit à Charles VI Charles le Noble, roi de Navarre fils de Charles le Mauvais ( né à Evreux en 1361 et mort en Navarre) ainsi que de ses droits sur les contés de Champagne, de Brie et d’Evreux et les seigneuries d’Avranches, Pont-Audemer, Pacy, Nonnancourt, Beaumont-le-Roger, Breteuil, Mantes, Meulan etc …
(Guide de Caen L’Enault) Conches, Orbec, Pont-Audemer, le Cotentin furent données à Charles le Mauvais en échange du comté de Champagne (Le Brasseur)

Donation au Duc de Clarence pour sa vie durant (texte en latin)

20 août 1421 texte en latin

4 avril 1418 texte en latin Juillet 1620 voyage du Roi Louis XIII en Normandie pour pacifier la révolte Le 23 il arriva à Lisieux qui est très assurée au Roy et grandement peuplée où il fut reçu avec mille bénédictions. Monsieur de Créqui lui écrivit qu’il avait assuré le château d’Alençon à son service au grand contentement de la ville. Le 24e jour il vint coucher à Orbec. Il venait de Caen dont il avait soumis le château révolté. Remontrances d’actes et …. du bailliage d’Orbec en 1788. Il cesse ses séances, invoque les libertés de la Province, redemande le Parlement supprimé et implore la convocation des Etats Généraux. (Floquet)

Arrêt du Parlement portant règlement pour le paiement des fermages stipulés par les baux payables en certaines quantités de grains de différentes natures selon qu’ils se recueillent en l’étendue de cette province, lesquels seront acquittés pour l’année 1740 suivant qu’il est déclaré ci-dessous, pour chaque bailliage du ressort de la cour 16 février 1741 :
Orbec : blé, froment, méteil ¼ en nature et ¾ en argent
Seigle tout en nature
Avoine et pois ½ en nature et ½ en argent
Orge et vesse tout en argent
Pont l’Evêque.. tous grains ½ en nature et ½ en argent à l’exception des vesses qui seront payées tout en argent

Edit du Roy portant suppression des offices de Lieutenant Particulier Civil et Criminel et de Lieutenant Général de Police du bailliage d’Orbec. Versailles mars 1765

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
NOTRE-DAME D’ORBEC.
52. Jean Baudouin, pour lui ; Me. Jacques Baudouin , vicomte d’Orbec ; Nicolas Baudouin son fils ; et maistre Hector et Guillaume , ses frères ; la veuve de Me. Guillaume le Boulenger, sa soeur, ont fourni un anoblissement, concédé par le roi Louis , le septembre 1475 , à Jean Baudouin l’ainé , leur ayeul, dont la copie est demeurée au greffe, Le procureur du Roi a requis, qu’ils vérifiassent leur descente, ou qu’ils fussent assis. V. le n°. 10.
53. Jaques Malherbe, et Denis Michel, Sr. de Bellou, pour justifier leur noblesse ancienne , ont produit un arrêt dont la copie est demeurée au greffe : le dit arrêt donné en la cour de nos seigneurs les généraux , le 3 décembre 1519, contre les asséeurs du dit Orbec, à l’entente des dits Malherbe, et Michel, et de deffunt Pierre Grieu , pour l’estat de leur noblesse ; savoir le dit Grieu , comme issu de Gilles Grieu, son ayeul, anobli par charte de l’an 1467; le dit Malherbe comme procréé de noblesse ancienne ; et le dit Michel comme fils de Guillaume Michel, anobli au moyen des francs-fiefs
54. Cyprien de Montreuil a dit être noble de toute ancienneté, dont il a baillé généalogie et produit plusieurs pièces et écritures ; et pour ce qu’elles ne sont suffisantes pour la justification d’icelle généalogie, il a obtenu lettres royaux en forme de commission à nous adressée, pour être reçu à justifier sa dite noblesse par témoins ; suivant lesquelles il a été permis faire venir témoins ; et sur ce est encore en procès vers le procureur du Roi.
55. Me. Jaques le Certavier, lieutenant particulier en la vicomté d’Orbec de Mr. le bailli d’Evreux, a déclaré ne vouloir user d’aucun privilege d’exemption et de noblesse : au moyen de quoi le procureur du Roi a requis , qu’il soit assis au profit du Roi, si assis n’avoit été aux années passées.
56. Jacques de la Mondie a été appelé sur l’article de la parroisse d’Aucainville, avec son frère, Philippin, sieur du Val-Combert, n° 22.
57. Nicolas Michel, Verdier d’Orbec, a été plusieurs fois convenu pour déclarer les causes de son éxemption : sur quoi il a répondu , qu’il n’entend jouir d’aucun privilège d’éxemption, et que depuis longtemps il étoit assis en la ville d’Evreux, dont il étoit prêt de faire apparoir ; pour quoi à son refus de ce faire, le procureur du Roi a requis icelui Michel être assis.

Recherche de 1666
Adrian d’Assy, seigneur d’Orbec, ancien noble
François Deshayes, vicomte d’Orbec, issu de Nicolas, ennobli en 1696
Jacques du Houlley, seigneur de Firfol, issu de Jean, ennobli en 1594
Nicolas, Adrian, François et Jean du Houlley, enfants mineurs de François, sont de même famille
Jean, Jacques et Adrian du Houlley sont de même famille.
Pierre de Foucques, seigneur de la Pillette, ennobli en 1634, rétabli en 1665
Jean de la Mondière, seigneur du Val
Gabriel de la Mondière Jean de la Mondière, mineur, ancien noble
Gabriel de la Mondière, seigneur de Belleville, seigneur d’Orbec
Alphonse Leportier, seigneur du Bechier, condamné
Thomas le Portier, seigneur de Morainville, condamné
François le Portier, seigneur du Boscrobert, condamné
Charles le Portier, condamné
Ysaïe le Bourgois, lieutenant général du vicomte d’Orbec, ennobli en 1655
Barbe Morin, veuve de feu Anthoine
Lepage, avocat du Roy au baillage d’Orbec, ennobli en 16…..
Philippe de Mailloc, seigneur des Esteux et Adrian de Mailloc, seigneur de Franval, issu de Yves
anobli en1612
Jean Morin, seigneur de Boscotru, issu de Luc, ennobli en 1635, rétabli
Elisabeth Mailloc, veuve de François Morin, seigneur du Bosc, tutrice de ses enfants sont de même famille
Michel Mailloc, seigneur de la Roussière, ennobli en 1650, non rétabli
Jacques de Nollent, seigneur de Fatouville et Gilles de Nollent, prêtre, son frère, anciens nobles.
Jean Vitrouil, seigneur de Hautières, procureur du Roy à Orbec, issu de Jean ennobli en 1653, rétabli.
Robert Ogier, prêtre, garde du scel des obligations de la vicomté d’Orbec, atteste que devant Jehan Dorbes (ou Dorlies) clerc tabellion juré, et établi en la vicomté, Guillonin Duboys prend à rente de nous Guillaume d’Orbec, chevalier, une acre de terre à courtil assise en la paroisse d’Orbec et fut Jehan Poussier aboute sur le pavement du Roy et pour 6 fers à cheval suffisants, payable chaque année à la Toussaint. L’an 1382 le 11e jour de mars. (Parchemin original sceau arraché, des archives de la Baronnie d’Orbec.)
Robert du Bosc-André, garde pour le Roy du Scel des obligations d’Orbec, certifie que devant Simon Liescenine, clerc tabellion juré en ladite vicomté, Jehan Buseveille reconnaît être tenu payé à Noble Homme Jehan de Bienfecte, écuyer, 5 sous et 4 chapons de rente, payables, la rente à la Toussaint et les chapons à Noël, sur des héritages qu’il possède à Orbec, qu’il avait eus de la vente de Robert de Valosoul, de 22… de faible ….et pour 30 sous doux. L’an 1346 le samedi après la Saint Benoît.
Robert Ogier, prêtre, garde du scel des obligations de la vicomté d’Orbec, atteste que par devant Esber Lecuer, clerc tabellion juré en ladite vicomté, Guillaume Dufrene reconnaît avoir pris en fief de Noble Homme Jean, sire de Bienfecte, chevalier, un hébergement en la paroisse d’Orbec pour 16 sols et une géline à la Toussaint.

Le 28 décembre 1369.
Jehan Gloriant, bourgeois de Bernay, garde pour le Roy notre sire, du scel des obligations de la vicomté d’Orbec, certifie que devant Pierre Lovet, clerc tabellion en ladite vicomté, Colin Maurey, de la paroisse d’Orbec, a pris à rente perpétuelle de Jehan du Couldrey, de la paroisse de Prêtreville, fils et héritier de feu Guillaume du Couldrey, une place … sise en la ville et bourgeoisie d’Orbec et aboute sur le pavement du Roy ; somme 30 sols tournois payables à la St Jean-Baptiste et à Noël. Le 24 novembre 13… Présents ad ce : Robert Delile, écuyer et Robin Dorliens, témoins.
Septembre 12….
Lettres royales écrites en latin, données par le Roi Philippe à Etienne de Bienfaite chevalier, et réglant diverses redevances dues par le seigneur au trésor royal.

5 février 148…
Lettre de présentation par N. d’Orbec, chevalier, seigneur temporel du fief, terre et sieurie du Plessys. Les bourgeois, manants et habitants de la ville d’Orbec, de Maistre Robert Aupoix, prêtre, pour remplir la cure qui à présent est vacante par la résignation et la démission de Messire Jehan … de la Maladrerie de la Magdeleine d’Orbec.
Deux feuillets concernant des fragments d’extraits collationnés des registres des comptes de la seigneurie de Beauvoir datés de 1476 et 1516.
1526 : Vente par Noble Homme Jehan Leroux seigneur d’Abenon à Noble et Puissant Messire Guy d’Orbec, seigneur dudit lieu de 20 sols de rente.
1528 : Sentence rendues assises de la Vicomté d’Orbec, tenues audit lieu en 1528 entre Messire Loys d’Orbec chevalier seigneur et baron du lieu et de Bienfaite, et Noble Homme Ollyvier de Saint Ouen, seigneur de Tordouet, héritier de défunt Ollyvier de Saint Ouen, de son vivant écuyer et seigneur et patron de Tordouet.
17 juin 1544 : Arrêt rendu entre Loys d’Orbec, seigneur et baron dudit lieu et Jehan Dandel, seigneur du Parc, où l’on trouve la mention de lettres données de Charles, Roy de France, de Sicile et de Jérusalem, le 24 juillet de l’an 1495, contenant que pour les faits dignes de rémunération faits par Guy d’Orbec chevalier à la journée de Fornoue, audit Guy donné de la main dudit Roy Charles l’ordre de Chevalerie ……….. donne audit Guy la somme de 1500 livres tournois.
Autre lettre du Roy Louis, du 15 octobre 1508, contenant qu’à la requête dudit Guy d’Orbec, le Roy ordonne établit audit lieu de Bienfaite deux marchés par semaine et deux foires par an.
2 juin 1557
Vente par Jacques Duval et Berthine, sa femme, de Tordouet, à Noble Homme Ollivier de Saint Ouen, seigneur de Tordouet et de Maigny, d’une portion d’héritage assise audit Tordouet, pour le prix et la somme de 35 sols tournois.
3 octobre 1580
Déclaration de maisons, cours et jardins assis en la noble et franche bourgeoisie d’Orbec, jouxte le lieu Presbytéral dudit Orbec et la ruelle tenant du pavement du Roy au moulin de la sieurie du Prey, baillés à Noble Dame Catherine de Lhospital, dame d’honneur de la Reine-mère, veuve de feu Messire Jehan d’Orbec, en son vivant chevalier du Roy, notre sire, et gentilhomme de sa chambre, sieur et baron dudit Orbec et de Bienfaite, le Plessis, le Prey, le Couldrey et la Halleboudière, membres dépendants de ladite baronnie, comme gardienne de ses enfants mineurs.
25 septembre 1585
Fragment d’un jugement d’adjudication des revenus des terres et seigneuries de Bienfaite, le Plessis, le Prey, le Couldrey, Beauvoir, la Halleboudière, appartenant aux enfants mineurs … de feu Messire Jehan d’Orbec, vivant chevalier de l’Ordre du Roy, seigneur et baron d’Orbec, Bienfaite, Beauvoir, la Halleboudière, et le Plessis
A la requête de Noble et Puissant Seigneur Messire René de Laval, chevalier de l’Ordre du Roy, Seigneur …. ayant la garde noble desdits enfants.
La plupart de ces seigneuries paraissent avoir été adjugées à un Sieur Duplessis, comme plus offrant et dernier enchérisseur.
La terre de Bienfaite avec maison manable, colombier, grange et étable, pressoir, jardin, étang, rivière, deux moulins avec les terres du Prey et de Couldrey, estimées 202 écus.
La terre de Beauvoir consistait en manoir sieurial, granges, étables, cours, jardins : 102 écus.
La Halleboudière, consistant en maisons, granges, étables, cours et jardins : 100 écus.
24 juillet 1596
Déclaration de prestation de foi et hommage par Messire Loys d’Orbec, baron du lieu, à raison de ladite baronnie d’Orbec, dont dépendent les fiefs, terres et seigneuries de Bienfaite, la Halleboudière, Beauvoir et de Lesperrier, leur appartenant et dépendances aussi tenus et mouvants de nous en plein fief de Haubert à cause de notre Vicomté d’Orbec.
De la terre et seigneurie de Livet, dont dépend le fief ou vavassorie de la Marchesbert ( ?) tenu et mouvant de nous de notre vicomté et chastellerie de Pont-Audemer.
Et du fief, terre et seigneurie de Vatreville et du Lion relevante et mouvante par un fief entier de la Chatellenie de Neufchastel et Mortemer-sur-Yonne
Le tout à lui appartenant succède et échoie par le décès et trépas de son défunt père.
16 décembre 1638
Vente faite par Laurent Perier demeurant en la paroisse de Bienfaite à Damoiselles Louise et J.. dites de Bouquetot, sœurs filles et héritières de feu seigneur de Brail ( ?), demeurant audit Bienfaite, absentes, stipulées et représentées par Vénérable et discrète personne Maistre Philibert Pathonyn, prêtre, curé dudit Bienfaite : D’une pièce de terre labourable avec arbres et haies dessus établis, assise à Bienfaite, village de la Barretière, bornée d’un côté la Dame baronne d’Orbec, mère d’icelles demoiselles, tenue de la vavassorie de Saint Pierre-du-Tertre exempte de toutes rentes sieuriales, subjecte en foi et hommage.
En marge est écrit : reçu par moi, Dame de Mailloc le treizième du présent contrat, fait ce 26e jour de Mai 1639.
12 octobre 1649
Jugement rendu au baillage d’Orbec dans la cause d’entre Messire Henri de Chaumont, chevalier Seigneur et baron de Lesques et autres terres, maréchal de camp des armées du Roy, ayant épousé Noble Dame Louise de Boucquetot, dame et baronne d’Orbec d’une part, et Messire Charles du Merle, chevalier seigneur du Plessis, d’Orbec, le Prey et Beauvoir, fils et héritier en partie de Messire Jean du Merle, vivant chevalier seigneur du Blancbuisson, ordonnant clausion ( ?) de pièces entre les deux parties au sujet d’un débat de tenure d’une pièce de pré, assise en la bourgeoisie d’Orbec, vulgairement appelé le Pré d’Angleterre.
20 décembre 1649
Sentence rendue sur la contestation survenue entre Messire Charles du Merle, chevalier seigneur du Plessis, ayant repris certain procès en l’état que l’avait laissé défunt Jean du Merle, son père, en son vivant aussi chevalier, seigneur du Blancbuisson et du Prey, ayant épousé défunte Noble Dame Louise d’Orbec et en cette qualité mit en action Guillaume Perier pour être condamné à lui bailler aveu d’une pièce de terre en pré qu’il prétendait de la tenure dudit fief du Prey, assise en la paroisse d’Orbec, vulgairement appelé Pré d’Angleterre, lequel aveu était aussi demandé par la Dame de la Haye-du Puits, Baronne dudit Orbec, représentée par Messire Henri de Chaumont, seigneur et baron de Lecques, maréchal de camp des armées du Roy, ayant épousé Noble Dame Louise de Boucquetot, dame et baronne dudit lieu d’Orbec.
Disant à tort la prétention du Sieur du Merle et adjugeant la tenure dudit héritage et ensemble la rente qu’il était sujet faire au Seigneur de Lecques, condamnant le Sieur du Merle aux dépends taxés à 45 livres pour les conseillers commissaires rapporteurs et 2 sols pour livre au greffier.
Parmi les pièces produites on remarque : une sentence des plés de la sieurie du Plessis du 3 octobre 1559, réunissant le Pré d’Angleterre à ladite sieurie du Plessis, faute d’hommage et aveu non baillé.
Des extraits des plés ….. de la sieurie du Prey, membre dépendant de celle du Plessis du 9 mai 1575, 26 juin 1577, 15 mai 1580, 7 juin 1585, 21 mai 1601, 20 mai 1604, 25 mai 1609, 9 mai 1622 et enfin 25 mai 1632, portant copie d’un contrat de vente du dernier jour de mars 1609 portant vente par Jehan le Cottonnier, de Saint Aubin de Cernay. déclaration baillée par Maître Jean le Cottonnier, prêtre, curé de Cernay, de la pièce nommée le Pré d’Angleterre à la baronnie dudit lieu d’Orbec le 16 août 1553.

22 mars 1652 : aveu baillé par Demoiselle Anne de Grieu, veuve de feu Messire Luc Morin, vivant écuyer sieur du Rocquey, conseiller, assesseur en la vicomté dudit Orbec, comme tutrice de ses enfants sous-âge à Haut et Puissant Seigneur Messire Henry de Chaumont, chevalier seigneur et baron de Lecques, maître des camps et armées du Roy, et à cause de Haute et Puissante Dame Louise de Boucquetot, son épouse, seigneur et baron d’Orbec et de Bienfaite.
18 juillet 1667 : vente par Thomas Guerard, de la paroisse de la Cressonnière, à Michel Dhomey fils Charles de la paroisse de Bienfaite, d’une pièce de terre en pré, assise en ladite paroisse de la Cressonnière bornée d’un côté le Sieur de Valliquerville, à cause de la Dame son épouse, d’autre côté la sente de la Pigeonnière, tendant à l’église dudit lieu.
Tenure de la sieurie de Cernay aux Sieurs Abbés du Bec-Hellouin, appartenant sous l’aînesse Duval et chargée de 14 livres 5 sols 7 deniers de rente envers le trésor de l’église de la Cressonnière par contrat du 31 mai 1666
21 juin 1673 : aveu rendu à Messire Guy de Chaumont, chevalier seigneur et baron d’Orbec, Bienfaite et autres lieux, par Demoiselle Elisabeth de Mailloc, veuve de François Morin, vivant écuyer, sieur du Bosc, tutrice de ses enfants, d’un manoir, cour et maisons, assis en la bourgeoisie d’Orbec, sujets faire au terme de Saint Rémy 6 livres de rente, 2 chapons et 2 deniers.
2 septembre 1673 : constitution de 66 livres 8 deniers de rente reconnue par Maître François Flocquet, prêtre chapelain de la Charité de Saint Martin de Bienfaite et y demeurant, au profit de la Charité fondée en l’église paroissiale dudit lieu de Bienfaite, représentée et stipulée par Pierre de Launey, bourgeois d’Orbec, ci-devant échevin de la Charité.
1er décembre 1673 : procès-verbal de foi et hommage prêté à la Chambre des Comptes de Normandie par Guy de Chaumont, chevalier seigneur et baron d’Orbec, Bienfaite, Tordouet, Le Roncerey, Comte de Castet Seigneur de Paira et autres lieux, pour ladite baronnie d’Orbec à laquelle est incorporé le fief, terre et seigneurie de Bienfaite, de Tordouet duquel relève le fief et la terre de Roncerey, relevant du Roy à cause de ….Vicomté d’Orbec et à lui appartenant par avancement de succession à lui faite par Henry de Chaumont, chevalier, marquis de Lecques, lieutenant des armées du Roy, son père.
Octobre 1697 : aveu rendu à Haut et Puissant Seigneur Messire Guy de Chaumont, chevalier et marquis d’Orbec, Bienfaite, Quitry, Tordouet, Comte de Castes, Baron de Peirat et autres lieux et seigneuries, par Georges Leportier, écuyer, sieur du Saulcey, Adrian Leportier écuyer sieur du Saulcey, à cause de Dame Anne Leportier son épouse, Messire Luc Helix, diacre et Maître Guill Helix, son fils, conseiller du Roy assesseur certificateur, aux sièges de bailliage et vicomté d’Orbec, d’une pièce de terre labourable située dans la seigneurie de Bienfaite avec plusieurs maisons contenant 9 acres 1 vergée 4 perches, assise aux paroisses de Bienfaite et d’Orbec, sujet à 27 sols de rente au terme de Saint Rémy, à 10 sols à la Saint Jean ; aider à faner les prés du seigneur, reliefs, treizièmes, regard de mariage, service de prévôté, baonnier du baon du Moulin Fossard, corvées de bêtes, aides coutumières quand ils échoient et le cas s’offre.
16… : aveu rendu par Simon Thomas, demeurant en la paroisse de Bienfaite de 22 pièces de terre tenues de Messire Charles du Merle, chevalier seigneur du Blancbuisson, le Plessis, le Prey, le Coudray, Louvigny en Picardie et autres terres et seigneuries, sises en ladite sieurie du Plessis, sujettes à rentes féodales, 3 chapons, 3 boisseaux de blé avec foi et hommage, reliefs, treizièmes, corvées de bêtes gisantes sur le fief, service de prévôté, regard de mariage et 50 sols pour aider à l’aménagement des meules dudit moulin.
31 janvier 1703
Messire André Guenet écuyer, sieur de Saint Just, conseiller du Roy, lieutenant général civil et criminel au baillage de Orbec.
3 septembre 1739 : aveu rendu au Noble et Puissant Seigneur Jacques Antoine de Chaumont, par Luc Hélix écuyer, seigneur d’Haqueville, conseiller du Roy, auditeur en la Cour des Comtes Aides et Finances de Normandie, auparavant son conseiller, assesseur au bailliage et vicomté d’Orbec, fils et héritier de feu Monsieur Guillaume Helix, écuyer, conseiller du Roy, auditeur en ladite Cour des Comptes Aides et Finances de Normandie, et son conseiller honoraire audit bailliage et vicomté d’Orbec, et Georges Le Portier Ecuyer seigneur de Saint Ouen, l’un des deux cents chevau-légers de la garde ordinaire du Roy, fils héritier de feu Adrien Le Portier, écuyer, seigneur de Saint Ouen, de plusieurs pièces de terre possédées antérieurement par Luc Helix, son aïeul, Henry Helix, son bisaïeul, tous deux conseillers assesseurs audit bailliage et vicomté d’Orbec et par Guillaume Helix, son trisaïeul,, secrétaire ordinaire de Monseigneur le Prince de Condé qui représentait par acquêts Pierre Arnoult et le sieur Le Portier en tient 7 vergées 10 perches, la plus grande partie à la représentation de Dame Anne Le Portier, sa mère.
Ces diverses pièces de terre sont situées sur les seigneuries de Bienfaite, La Fontaine, Beauvoir, à charge de 112 œufs, ½ à Pâques, 2 chapons à Noël, 2 journées à aider à faner les prés, avec foi, hommage, reliefs, treizièmes, service de prévôté, regard de mariage, corvées de bêtes, aides coutumières, baonniers du ban du Moulin Fossard en payant ½ monte.
Michel de Mailloc écuyer, sieur de la Roussière, demeurant à Orbec 20 juin1673
Jehan et Guy Desperiers, père et fils, bourgeois d’Orbec 3 octobre 1580
Lettre de Louis XI demandant au Vicomte d’Orbec de lui fournit six paons et paonnes pour son chastel de Montils. Le 9e jour de mai 1469.

Voir : « Transcriptions.doc » ou « Analyses et Transcriptions de documents … »
-DOCUMENTS HISTORIQUES : ( Prêtreville, (Prestreville), Hermival, Rocques, Le Torquesne, Saint Philbert, Mailloc, Orbec ….)

Voir « Histoire ecclésiastique.doc » ou le carnet « Histoire Ecclésiastique »

4 – Quelques personnalités:

Il faut citer:

– Pierre-Victorien LOTTIN dit LOTTIN DE LAVAL, né à Orbec en 1810.
Autodidacte, il fréquente Hugo, Dumas, Delacroix, Chopin, Rossini, Berlioz. Il est l’inventeur de la méthode de moulage appelée lottinoplastie qui consiste à prendre des empreintes à l’aide de pâte de papier et de feuilles de papier, que l’on applique successivement l’une sur l’autre à l’aide de brosses.
Il est allé en mission au Sinaï, en Egypte, en Mésopotamie et Assyrie d’où il a rapporté plus de 700 moulages, d’inscriptions de bas-reliefs. Il est décédé à Méneval près de Bernay en 1903.

– CLAUDE DEBUSSY dit aussi Claude De France, est né à Saint Germain en Laye en 1862. Compositeur français il obtint le Prix de Rome en 1884. On lui doit de nombreuses mélodies, il renouvela le langage musical. Il a séjourné à Orbec où il avait pour amie Gabrielle Dupont qui habitait près de l’hôtel de Croisy où il était reçu. C’est là qu’inspiré par les jardins il aurait composé « Jardins sous la pluie ». Une plaque en rappelle le souvenir.

– PAUL BIGOT naquit à Orbec en 1870. Il devint architecte après avoir suivi l’Ecole des Beaux Arts à Paris. Il obtient le Prix de Rome en 1900. Son œuvre la plus importante fut l’Institut d’Art à Paris. Il a réalisé un plan en relief de la Rome Antique du 5e siècle. Cette maquette en plâtre de plus de 70 m2 est exposée à la Faculté de Caen. Une copie de cette maquette existe à Bruxelles au Palais du Cinquantenaire, et une 3e, propriété de la ville de Rome, évolue au fur et à mesure des nouvelles découvertes archéologiques. On lui doit de nombreux monuments aux morts : à Saint Quentin, à Mondemont dans la Marne et plus près de nous à Caen.

– RAYMOND BIGOT, son frère, est né à Orbec en 1872. C’est sa fascination pour le travail de l’ébéniste local qui, dès son jeune âge décidera de sa vocation. Il travaillera cette matière noble et vivante qu’est le bois : chêne normand, olivier, poirier, noyer et aussi le bois précieux. Il aime sa couleur son veinure, sa chair et taille directement le bois sans modelage préalable. Seules quelques lignes directrices sont tracées rapidement à la craie, préfigurant le sujet : un oiseau, un coq … à qui il donne vie. Au début ses œuvres sont réalistes, il sculpte tous les détails avec la plus grande précision. Vers la fin de sa vie ses sculptures sont épurées, plus lisses, plus modernes.
Raymond Bigot a pratiqué avec autant de talent que la sculpture, le dessin au crayon ou la cire, la gouache, le pastel, le lavis à l’encre brune, noire ou de couleur. En 1914 il se fixe à Honfleur où il sculpte le monument aux morts de 1914/18 inauguré le 11 novembre 1922.

5 – Archives Baronnie d’Orbec:
Voir : ARCHIVES DE LA BARONNIE D’ORBEC

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

BRUCOURT

NOTES sur BRUCOURT – 14110

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Archives Calvados.
Brucourt (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14110

BRUCOURT
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évèque. Gr. à sel de Danestal. – Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Évêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Dive (Arrêté du 1° mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Dive (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Dive- (Dozulé) (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 146 hab. (1911). Sup.: 658 hect. 41 a. 33 c. ADMon Gale Délibérations, depuis le 14 février 1790. –
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1655. Lacune: 1684-1691. –
IMPOSITIONS. Etats de sections (Sections A- D). S. d. (4 cah., 18 fol.)
Voir les actes de catholicité de Brucourt. 1716-1718, 1720 (Série G, Brucourt, 3 cah.)

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – X
510. — Brucourt (Dozulé, G.) :
Bruiercort [1108-1112 ou 1113-1114] : côp. [1129-1131], Arch.Calv., H 1834 (« Emptiônes Eûdonis »).
Les nombreuses variantes que présente le nom au XII° s. ne permettent pas de déterminer de façon certaine le n. h. qui constitue le premier élément.
Brucuria – Bruccuria
Brucourt, canton de Dozulé.
Bruecort, Bruiecort, 1180 (magni rotuli, p. 36); 1208 (ch. de Sainte-Barbe-en-Auge n° 100).
Brucort, v. 1250 (magni rotuli, p. 185); 1253 (ch. de l’abb. de Mondaye).
Bruuncourt, Bruncort, 1280 (ibid.)
Bruticuria, 1312 (parv. lib. rub. Troarn. p. 90).
Brucourte, 1418 (rôles de Bréquigny; mém. de la Soc. des antiq. de Normandie; t. XXIII, p. 19).
Brucuria, Bruecuria, XVI siècle (pouillé de Lisieux,p. 52).

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
Le fief de Brucourt, plein fief assis en la paroisse dudit lieu de Brucourt, possédé par messire Anthoine de Longaulney, seigneur de Francqueville.
Duquel fief de Brucourt relévent les fiefs qui ensuivent :

  • Le fief de Brocotte, quart de fief
  • Le fief d’Auxmesnil.
  • Le fief de Saint-Laurens.
  • Le fief de La Londe.
  • Le fief de Beuzeval, qui fut Morsan, quart de fief assis à Beuzeval, possédé par Gabriel de Clinchamps, Ecuyer, sieur de Donnay.
  • Le fief de Gonneville, demi fief assis à Gonneville, possédé par Robert d’Angerville, Ecuyer.
  • Le fief d’Auberville, demi fief assis en la paroisse d’Auberville, possédé par Anthoine de Cannonville, Ecuyer, sieur de Hotot; la teneur est prétendue par le Roi à cause de la vicomté de Falaise, sur quoi il y a procès pendant et indécis au Parlement de Paris.
  • Les fiefs de Saint-Clair et Saint-Samson, assis auxdites paroisses, possédés par Monseigneur le duc de Longueville; la teneur contredite par mondit seigneur.
  • Le fief de Barneville, assis audit lieu de Barneville, portion de Mr de Longueville, dont la teneur est aussi contredite.
  • Le fief de Launay, quart de fief assis en la paroisse de Gonneville, possédé par messire Antoine de Longaulney, seigneur de Francqueville.
  • Le fief ou fiefferme d’Angoville, assis en la paroisse d’Angoville, possédé par le Couvent, Prieur et Religieux du Royal-Pré.

Le fief de Brucourt-d’Ancre, assis à Brucourt.
Le fief de Brucourt, réuni à celui de Périers, formait un plein fief-de haubert nommé le Chefmois de Brucourt et mouvant de la châtellenie de Touque. Il fut, en 1735, réuni au marquisat de Soûmont, dont relevait le fief de Daumesil, 1664(chambre des comptes de Rouen, t.I, p. 244).
Histoire de la maison d’Harcourt, mentionne Simon d’Estouteville, sire de Brucourt

Lieux-dits de BRUCOURT:
[Bas-Chênes (Les)(pouillé de Lisieux)], BRUYÈRE (LA), Cour-Querrier (La), GRISY, Lieu-aux-Fouques (Le), Lieu-Ballot (LE), Lieu-Belaître (LE), LIEU-COLLEVILLE (LE), Lieu-des-Brocs (Le), Lieu-Lesny (LE), Lieu-Tardif.(Le), Mesnil-Simon (LE), Moulin-à-Blé (LE), Ozeraye (L’), Perrelle (LA), Pont-de-France (LE), Quesnay (LE),

Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Dives
2 feux privilégiés, 32 feux taillables
Sous l’invocation de St Vigor

Par. de Saint-Vigor; patr. l’abbé de Préaux, puis le seigneur du-lieu.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-L’Evêque,
sergent. d’Ivry.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 102.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 709.
SIRAMY Anne-Marie, Une famille de l’aristocratie chevaleresque médiévale normande : Les Brucourt, XIe-XIIe siècles.
Voir :
Combat de 945 à Brucourt – Mémoire des Antiquaires de Normandie tome 26 p.718 – 734 et tome 27 p.97
Histoire du Val Richer p.98 – 111 – 122 – 128 et 140
Brucourt – Mémoire des Antiquaires de Normandie Tome 23 p.19 n°129

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes de M. Ch. Vasseur.
Brucourt, Brucuria, Bruecuria, Bruelcort, Bruecort,Bruicort, Bruticuria, Bruecourt.

L’église de Brucourt s’élève sur la pente de d’un des coteaux boisés et riches de végétation qui servent de base à la côte de Basbourg ou Bassebourg, un des points les plus élevés de ceux qui circonscrivent la vallée d’Auge.
Elle n’offre que bien peu d’intérêt. Il faut remarquer, cependant, qu’elle est tournée à contre-orient, par suite d’une mutation opérée, il y a, dit-on, une cinquantaine d’années, et qui consista à transporter le choeur dans la nef, et à bâtir un nouveau portail à la place du chevet.
L’ancien portail, transformé en chevet, est entièrement construit en pierre de taille ; son pignon était flanqué de quatre contreforts enlevés maintenant, mais dont les fondations sont encore visibles à rase terre, et les lignes verticales parfaitement reconnaissables.
Au centre, était percée une porte à arc surbaissé orné de moulures prismatiques du XVIe siècle. Elle était surmontée d’une fenêtre ogivale, à compartiments flamboyants.
Le mur du nord, qui est à présent celui de l’épître, présente une seule ligne pour le choeur et la nef ; au midi, au contraire, le choeur forme une légère retraite sur la nef ; ou plutôt, d’après la disposition moderne, c’est la nef qui forme retraite sur le choeur.
Les murs de la nef ancienne (le choeur actuel) sont soigneusement recrépis, de manière à offrir un aspect tout moderne; ils sont pourtant flanqués, au nord, de quatre gros contreforts saillants du XVIe. siècle. Trois contreforts identiques garnissent le mur du midi.
Ces murs ne sont point régulièrement éclairés : deux ouvertures seulement se voient dans le mur du nord : une petite fenêtre étroite, cintrée, placée fort haut et vitrée presqu’à ras du mur, dans la seconde travée, appartient à la période romane ; dans la troisième travée, se développe une grande fenêtre carrée moderne. Au midi, toutes les ouvertures sont dans ce dernier goût.
Les murs du choeur, transformé maintenant en nef, sont en partie en blocage, en partie en pierre de taille, et soutenus par trois contreforts qui m’ont paru dater du XIIIe. siècle.
Une seule grande fenêtre carrée et moderne est percée dans la première travée, au nord et au midi.
Le portail ( l’ancien chevet du choeur ) se compose d’un ordre pseudo-dorique; la porte est carrée; le clocher, qui le surmonte, de forme hexagonale avec calotte semi-sphérique surmontée d’un petit clocheton; chaque face est percée d’une petite lucarne ronde.
L’intérieur de l’église est nu; et il n’y a rien qui puisse servir de délimitation entre le choeur et la nef. L’unique autel, orienté à l’ouest, est adossé à un refend qui sert à ménager une petite sacristie. Il date du règne de Louis XV et provient, dit-on, d’une chapelle de Capomesnil.
A droite et à gauche, sont deux grandes statues modernes.
Deux petites statuettes anciennes se trouvent dépaysées le long des murs de l’église. C’est une sainte, en costume du moyen-âge, peut-être sainte Catherine, et un saint Vigor, évêque, avec mitre basse et chasuble relevée sur les bras.
Les voûtes du choeur sont portées par l’ancienne charpente encore visible, bien qu’elle ait été plâtrée.
Celles de la nef sont très-surbaissées.
Les fonts baptismaux, en pierre brute et pédiculés, remontent peut-être au XVe. ou au XVIe. siècle.
L’inscription de la cloche est intéressante ; elle est ainsi conçue :

LAN 1788 IAI ETE BENITE PAR Mr IACQUES BINET CURE DE CE LIEUX ET
NOMMEE MARGUERITE PAR TRES HAUT ET PUISSANT Ser MESSIRE ETIENNE
FRANÇOIS TURGOT CHer MARQUIS HAUT IUSTICIER DE SOUSMONT SEIeur PATRON
DE BRUCOURT PERTERS ET AUTRES LIEUX HAUTE ET PUISSANTE DAME MARGUERITE
CARON MARQUISSE DE TURGOT SON EPOUZE.

La croix du cimetière semble dater du XVIIIe. siècle. Elle se compose d’un fût, sous forme de colonne cylindrique cannelée, à chapiteau dorique ; la croix est grecque, c’est-à-dire que les quatre branches en sont d’égale longueur, composées de feuillages renflés vers le centre et finissant par un petit chapiteau ionique.
L’église était consacrée à saint Vigor, et dépendait du doyenné de Beaumont.
Le patronage appartint à l’abbé de Préaux, jusqu’au XVIIIe. siècle, qu’on le trouve dans les mains du seigneur laïque.
Brucourt dépendait de la sergenterie de Dives. On y comptait 2 feux privilégiés et 32 feux taillables.

Château.
— Il existait à Brucourt un splendide château qui devait dater du XVIIe. siècle, et remplaçait vraisemblablement les anciens bâtiments féodaux habités par les premiers seigneurs. Il y avait là une chapelle de St-Hermès, érigée l’an 1632, et dont l’évêque avait le patronage.
Je ne pourrais énumérer les divers seigneurs qui se sont succédé dans la possession de la terre de Brucourt. Les Rôles de l’Échiquier de Normandie font mention de Robert de Brucourt, Gislebert de Brucourt, Jehan de Brucourt et Richard de Brucourt aux années 1180 et 1195. Auparavant, le sire de Brucourt avait figuré au nombre des conquérants de l’Angleterre, et parmi les compagnons de Robert Courte-Heuse son voyage en Terre-Sainte. En 1272, Eudes et Ferrand de Brucourt comparurent au ban des chevaliers. Enfin, Robert et Philippe de Brucourt furent successivement évêques d’Évreux en 1340 et 1368. A la fin du XV. siècle, une nouvelle famille avait succédé aux premiers seigneurs de Brucourt; lors de sa recherche, en 1463, Montfaut trouva dans cette localité M. Guillaume Vipart, chevalier.
Quelques années plus tard, cette nouvelle maison avait à son tour disparu pour faire place à une famille de robe, dont le principal mérite est de compter parmi les siens un historien de Caen, naïf, et par cela même fort intéressant. Voici les détails que l’on trouve, dans son livre même, sur sa famille :
Charles de Bourgueville, sieur du lieu de Bras et de Brucourt, est né à Caen le jeudi 6 mars 1504, de Jean de Bourgueville, écuyer, sieur de Bras, avocat du Roy au bailliage, de Caen, et vicomte, et de damoiselle Marguerite de Cairon. Son père décéda le 16 décembre 1514, et sa mère le 4 janvier 1548.
Charles de Bourgueville eut trois soeurs: Marguerite, Philippine et Jeanne. Il vécut jusqu’à une très-grande vieillesse, et sa postérité subsistait encore dans la première moitié du XVIIe. siècle. Alors vivait Isabelle de Brucourt, arrière-petite fille du vieux bailli, de Caen, à laquelle Éléazar de Sarcilly, sieur de Chaudeville, poète érotique, né à Brucourt en 1611, mort à-Paris en 1633,(Voir ci-dessous – Documents relatifs à la marine normande et à ses armements aux XVIe et XVIIe) adressa quelques-unes de ses pièces.
Comment la terre de Brucourt est-elle sortie des mains de cette troisième maison ? C’est ce que je ne sais pas ; toujours est-il que messire Adrien de Longaunay, chevalier, décédé le 18 janvier 1698, s’intitulait seigneur de Brucourt Grangues, le Breuil, Ablanville, etc., etc. (Statist. mon.,t.III, p. 176).

Eau minérale.
— Brucourt est renommé pour sa fontaine d’eau minérale ferrugineuse qui sourd à peu de distance de l’église : la route de grande communication de Dives à Dozulé, Beuvron et Cambremer, terminée depuis quelques années, facilite l’accès de cette localité autrefois très-difficile ; elle deviendra plus fréquentée si les logements se multiplient.
– La fontaine minérale de Brucourt, dont l’eau un peu ferrugineuse, mélangée de sels à base de soude et de magnésie, est légèrement laxative.

Basbourg.
-La côte de Basbourg est un des points les plus élevés du bassin de la Dive ; aussi de son sommet jouit-on d’une vue très-étendue. Elle a, en outre, un intérêt historique.
Peut-être a-t-elle tiré son nom de Toutain de Bastembourg, qui était fils d’Anslech, régent du duché de Normandie, avec Bernard-le-Danois, pendant la minorité du jeune Richard.
Toutain laissa plusieurs enfants : Hugues A la Barbe, seigneur de Montfort-sur-Risle; Guillaume Bertran, tige des seigneurs de Bricquebec; Robert Bertran, fondateur du prieuré de Beaumont-en-Auge, et Gisle, femme de Giroye, seigneur de Montreuil et d’Eschauffour.
Les Pouillés mentionnent un prieuré à Basbourg.
C’est du haut de la butte de Basbourg, que le Roi de-France, qui avait envahi la Normandie en 1060, vit son armée taillée en pièces au gué de Varaville ( Voir ma Statistique monumentale, t. II, p. 12, 13, 14 ).

BRUCOURT. – Guilmeth a signalé la  » Butte de Bas-Bourg  » (2).
(2) Guilmeth.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.
3. – Le 3 décembre 1692, la nomination à la chapelle St-Hermès, au château de Brucourt, parr. d’Estrées, appartenant au seigr du lieu, mais la nomination n’ayant pas été faite dans les délais canoniques, le seig. évêque de Lx nomme and. bénéfice, vacant par la mort du dernier titulaire, la personne de Me Pierre Le Belhonmme, pbrë, curé de la 1ère portion de N.-D. d’Estrées (B. M. de Trabibus), .M.es-arts et gradue en théologie.
Le 7 décembre 1692, led. sr Le Belhomme est mis en possession de lad. chapelle par le ministère de Me Antoine Bocage, pbrë, curé de la 2e portion d’Estrées, en présence de Me Claude -Antoine Hesbert, pbre, Robert Bosquier, sous-diacre, Pierre Descalles, acolyte, et Jacques de Margùerie, aussi acolyte.

30. – Le 23 juin 1694, vu l’attestation du sr Bourget, curé de Dives, et du sr des Buats, pbrë, curé de Brucourt, dispense de bans pour le mariage de Guillaume Crosnier et de Catherine Morin.

Curé. – G. des Buats.

99. – Le 27 juillet 1716, la nomination à la cure de Brucourt appartenant au seigr du lieu, Mesre Jacques-Estienne Turgot, chevr, seigr de Sousmonts, Bons, Ussy, Brucourt, Potigny, Nay, Périers et autres lieux, conser du roy en ses Conseils, maître des Requêtes honoraire de Son Hôtel, demeurant à Paris, nomme à cette cure, vacante par la démission pure et simple de Me Gilles des Buats, Escr, curé de Brucourt, la personne de Mre Estienne-Alexandre de Brébisson, Esc, pbrë du diocèse de Bayeux, né le 17 déc. 1667, demeurant présentement à Paris. Fait à Paris, en l’hôtel dud. sr Turgot.
Le 30 oct. 1716, le seigr évêque donne aud. sr de Brébisson la collation dud. bénéfice.
Le 29 nov. 1716, le sr de Brébisson, pbrë, directeur des dames religieuses de Harcourt et y demeurant, diocèse d’Evreux, ayant élu domicile pour le présent seulement, en la maison de Me Antoine du Pissot, pbrë, curé de Périers, prend possession de la cure de Brucourt, en présence dud. sr curé de Périers ; de Me Guillaume Manchon, pbrë, vicaire de Dives ; Me Pierre Le Carpentier, bourgeois de Caen ; Me Gilles des Buats, pbrë, curé d’Ussy, diocèse de Séez, demeurant au manoir presbytéral de Brucourt.

524. – Le 17 nov. 1718, vu l’attestation du sr du Rouvray, pbre, vicaire de Brucourt, dispense de bans pour le mariage entre Louis Bard et damlle Elisabelle Morin, de lad. parr.

3T3. – Le 4 nov. 1720, la nomination à la chapelle de St-Hermès, desservie dans le château de Brucourt, en la parr. d’Estrées, appartenant au seigr du lieu, Mesre Jacques-Joseph de Dreux de Nancré, abbé de St-Cibart d’Angoulème et prieur de Boutteville, seigr de Brucourt
au comté d’Auge en Normandie, demeurant au Palais-Royal, parr. St-Eustache, à Paris, nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de Mr. Pierre Lebelhomme, dernier titulaire, la personne de Me François Harel, pbrë, curé d’Estrées, au pays d’Auge. Fait au Palais-Royal en l’appartement dud. sr abbé.
Le 19 décembre 1720, les vicaires généraux du seigr évoque donnent aud. sr Harel la collation de lad. chapelle, sise en la parr. d’Estrées.
Le 8 janvier 1721, le sr Harel prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Joachim Pinel de la Forestrie, curé de la 2e portion d’Estrées ; Me Augustin Lentrain, vicaire de lad. parr. et autres témoins.

138. – Le 29 juillet 1722, la nomination à la chapelle du château de Brucourt, parr. d’Estrées, appartenant au seigr du lieu, Mre Jacques-Joseph de Dreux Nancié, abbé de St-Cibard d’Angoulème, prieur du prieuré de Boulleville, seigr de la terre et seigneurie de Brucourt, demeurant à Paris, au Palais-Royal, parr. St-Eustache, nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de Me François Harel, pbre, dernier titulaire et curé d’Estrées, la personne de Me Jean Harel, pbfë, ci-devant curé de Tassilly, et nommé curé d’Estrées.
Le 11 sept 1722, le seigr évêque donne aud. sr Jean Harel, pbfë du diocèse de Bayeux et curé d’Estrées, la collation de la chapelle St-Hermès du château de Brucourt.
Le 1 er oct. 1722, led. sr Harel, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Joachim Pinel, pbrë, curé de la 2e portion d’Estrées; Pierre Deshayes, chapelain de St-Vigor de Crèvecoeur et autres témoins.

Curés. – G. des Buats, XII. 99. – F. -A. de Brébisson, XII. 99.
Vicaire. – Du Rouvray. XII. 524.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J.-E. Turgot, XII. 99.

896. – Le 23 mai 1730, la nomination à la cure de St-Vigor de Brucourt appartenant au seigr du lieu, Mesre Michel-Etienne Turgot, chevr, seig. et patron d’Ussy, Potigny, St-Quentin, Brucourt, Périers, et autres lieux, conser du roy en ses Conseils, président au parlement en la seconde chambre des Requêtes du Palais, à Paris, et prévôt des marchands de lad. ville, y demeurant, rue Porte-Foin, nomme à lad. cure de Brucourt, vacante par la mort de Mre Etienne-Alexandre de Brébisson, dernier titulaire, la personne de Me Guillaume Dumoullin, pbrë du diocèse de Lx, (pair, des Groselliers).
Le 9 juin 1730, le seigr évêque donne aud. sr Dumoullin la collation dud. bénéfice.
Le 21 juin 1730, led. sr Dumoullin prend possession de la cure de Brucourt, en présence de Me Jean-Baptiste Perrée, pbrë, prieur-curé des Groselliers; Me Jean Harel, curé de Tassilly, diocèse de Séez; Me Jacques Leporcher, pbfê, curé de Périers; Me Robert Boissière, pbrë, curé de Criqueville.

985. – Le 13 déc. 1730, Me Guillaume Dumoulin, pbre, chapelain de Pontfol et curé de St-Vigor de Brucourt, demeurant à St-Gilles-de-Livet, se démet de son bénéfice de Brucourt entre les mains de Mes. Michel-Etienne Turgot, chevr, seigr et patron de lad. parr. Fait au manoir presbytéral de la 1ère portion d’Estrée, en présence de M9 François Lefèvre, pbfë, vicaire d’Estrées, et de Jean-François Roussel, écolier, demeurant aud. presbytère d’Estrées.
Le 5 mars 1731, led. sr Turgot, chevr, seigr et patron d’Ussy, Bons, Potigny, St-Quentin, Brucourt, et autres lieux, conser du roy en ses Conseils, président au parlement en la seconde chambre des requêtes du Palais, à Paris, et prévôt des marchands de lad. ville, y demeurant,
rue Portefoin, nomme à la cure de Brucourt la personne de Me Thomas Le Benardel, pbrë, du diocèse de Bayeux et curé de St-Martin d’Angoville au diocèse de Lx. Fait à Paris en l’hôtel dud. seigr.
Le 15 mars 1731, le seigr évêque donne aud. sr Le Benardel la collation de ce bénéfice.
Le 16 mars 1731, le sr Le Benardel prend possession de la cure de Brucourt, en présence de Mesre Jacques-Charles de Heudey, pbfë. abbé de Royal-Pré; Mes Robert Boissière, pbfë, curé de Criqueville; Pierre Dubosc, pbfë, vicaire de Brucourt, et autres témoins.

1311. – Le 31 mars 1732, M9 Pierre Fontaine, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Brucourt, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religx de Cormeilles. Idem les: Le 27 mars 1733 – 13 avril 1734 – 9 mars 1735 – 16 avril 1737 – 28 mars 1738 – 24 mars 1739 – 24 mars 1739 – 1er mars 1742 – 4 avril 1743 – 1er avril 1744 –

403. – Le 23 janv. 1737, la nomination à la chapelle St-Hermès au château de Brucourt, parr. N.-D. d’Estrées, appartenant au seigr évêque, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Jean Harel, pbre, dernier titulaire, la personne de Me François Challemel du Plessis, pbrê du diocèse du Mans.
Le 18 juillet 1737, led. sr Challemel prend possession dud. bénéfice.

313. – Le 4 avril 1742, haut et puissant seigr Mesre Michel-Etienne Turgot, chevalier, marquis de Soumont, St-Germain-sur-Eaulne et autres lieux, seigr et patron de Brucourt, conseiller d’Etat, demeurant à Paris, en son hôtel, rue Porte-foin, par?. St-Nicolas-des-Champs, nomme à lad. cure de Brucourt, vacante par la mort de Me Thomas Le Benardel, dernier titulaire, la personne de Me Jean-François Postel, pbfë du diocèse de Séez et chapelain de Criqueville.
Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seigr.
Le 11 avril 1742, les vicaires généraux du seigr évêque de Lx donnent aud. sr Postel la collation dud. bénéfice.
Le 7 mai 1742, le sr Potel prend possession de la cure de St-Vigor de Brucourt, en présence de M6 Pierre Fontaine, pbrë aud. lieu; Me Jean-Michel Le Maignen, pbrë du diocèse de Bayeux, demeurant à Criqueville, et autres témoins.

189. – Le 15 avril 1744, la nomination à la chapelle de Brucourt, fondée en la parr. de N.-D. d’Estrées, sous le titre de St-Hermès, appartenant au seigr du lieu, Mesre Jacques-Joseph de Dreux de Nancré, abbé commendataire de St-Cybar d’Angoulême et seigr de Brucourt, nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de Me François du Plessis-Challemel, pbrë, curé de Beuvillers et dernier chapelain de Brucourt, la personne de M* Pierre Anger, pbrë, curé de la 1ère portion d’Estrées.
Fait et passé à Paris, en la maison dud. seigr abbé, rue Hyacinthe, parr. St-Cosme.
Le 8 oct. 1744, le seigr évêque donne aud. sr Anger la collation dud. bénéfice.

Curés. – E.-A. de Brébisson – G. Dumoulin – T. Le Bénardel – J.-F. Postel.
Vicaire.- P. Dubosc.
Prêtre de la paroisse. – P. Fontaine
Patron. – Le seigneur du lieu. – M.-E. Turgot.
Chapelle Saint-Hermes. au château de Brucourt. – Chapelains.- J. Harel – F. Challemel du Plessis – P. Anger.- Patron alternatif – Le seigneur du lieu. – L’évêque de Lx. – J.-J. de Dreux de Nancré.

13. – Le 15 nov. 1764, la nomination à la cure de St-Vigor de Brucourt appartenant au seigr du lieu, Mesre Michel-Jacques Turgot, chevr, marquis de Sou mont, seigr et patron de Brucourt, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean Postel, pbre, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Binet, pbrê du diocèse de Bayeux, originaire de la parr, de Cheux et présentement vicaire de St-Martin, de Billy aud. diocèse. Fait et passé au château de Bons. Cet acte fut déposé le 4 déc. suivant entre les mains du notaire apostolique de Lx.
Le 4 déc. 1764, Mr de Lisle, vic. gl., donne aud. sr Binet la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Binet (1) prend possession de la cure de Brucourt, en présence de Me Gabriel Année, pbrê, chapelain de Brucourt, et autres témoins.
(1) Me. Binet et M. Laplace, son vicaire en 1791, prêtèrent serment à la Constitution civile du clergé. Le curé resta jusqu’en l’an II en qualité de curé constitutionnel. A cette époque, il cessa ses fonctions et demeura dans la paroisse où il touchait, en 1797, la pension des prêtres assermentés. Après la Révolution, il fut nommé curé de Maisy, près Isigny, et y mourut en 1811. (Archives du Calvados. – Liste des pensionnés de l’an V. – Ordo de Bx.).

256. – Le 9 avril 1766, vu l’attestation du sr Année, vicaire de Brucourt, dispense de bans pour le mariage de François Bidet.

Curés. – Jq Potel.
Vicaire. – G. Année.
Prêtres de la paroisse. – L. de Sets – G. Année.
Patron. – Le seigneur du lieu. – M.-Jq Turgot.

86. – Le 9 juillet 1770, dispense de bans pour le mariage entre Me Charles-Henry Ribout, avocat au parlement de Paris, postulant au bailliage de Caen, fils de Jacques-Michel Ribout, négociant, de la pair, de St-Jean de Caen, d’une part, et dlle Anne-Victoire Le Cornu, tille de Pierre- Joseph et de dame Marie-Madeleine Du Neveu, de la pair, de Brucourt.

308. – Le 13 décembre 1784, Me Jacques Binet, pbrë, curé de Brucourt, fait signifier à messieurs les religieux de St-Pierre de Préaux, possesseur du prieuré de St-Pierre de Rouville, en la pair, de Périers, et, en cette qualité, patrons de la pair, de Brucourt, qu’il renonce aux dîmes de sa pair, et s’en tient à la portion congrue que lui accorde la loi, à partir du 1er janvier 1785.

Curé. – Jq Binet.
Vicaire. – G. Année.
Notable. – P.-Jq Lecornu.

Sentence rendue au PONT-L’EVESQUE par Jean BOREL, escuyer, seigneur et chastelain de MANERBE entre: Gabriel du CHAPELET sieur de SAINT-LAURENT et Nicolas de COLARRON détenus prisonniers
– instance du noble homme Me Régné HEUDINE requérant au décret du fief et terre noble de BRUCOURT ayant appartenu au sieur du CHAPELET et enfin Messire François de MALHERBE chevalier et seigneur de BOUILLON, le dispositif règle les comptes respectifs des partis et le reliquat de 600 livres tournois dû par le sieur COLARRON comme fermier de la dite terre moyennant le paiement de laquelle somme il sera élargi, attribuant les dépens au sieur HEUDINE.
Marie LE MAUSEL mère du sieur du CHAPELET.
p. 139 – 21 février 1681
Adjudication faite aux assises de la Vicomté d’Auge devant Jean de BOREL escuyer.
Sur la requête de noble homme René HEUDINE, sieur DERAN de COUPIGNY comme s’étant rendu le 25 juin précédent adjudicataire de la terre
noble et seigneurie de BRUCOURT en circonstances et dépendances décrétées sur Gabriel du CHAPELET escuyer sieur de SAINT-LAURENT puis envoyé en possession par sentence du 8 juillet suivant.
A l’effet de procéder aux réparations nécessaires aux bâtiments et terres du fief dont il ne devait être possesseur définitif qu’au bout de l’année.
Le procès-verbal du 10 février mentionné dans la sentence constate des réparations de maçonnerie à faire pour une somme de 2458,25 livres tournois
(voir détail charpente, planchers, toiture tuiles et toiture paille et travaux de terrassement)
Suit également prix relatifs de la main d’œuvre
p.140 – 11 mars 1687
Devant tabellions de la Vicomté d’Auge :
– Jean JEVRIN et Michel LEREBOURS journaliers demeurant à BRUCOURT lesquels ont reconnu et avoir eu et reçu d’Eustache-Laurens HEUDINNE escuyer sieur de BRUCOURT conseiller du Roy, greffier en chef au bureau des finances à CAEN, la somme de 20 livres tournois pour leur salaire pour avoir raccommodé la grange de la RIVIERE-DANCRE, en pieux, terrasse et terre;
fascicule II – p. 82 – 7 avril 1735
Vente de terres situées au BREUIL, par divers à : Noble Marie Anne PIEDOUE, veuve de Eustache Lurens HEUDINE escuyer, sieur de BRUCOURT, trésorier général de France au bureau des finances de CAEN, y demeurant paroisse et grande rue Saint Jean. Lesdites terres relevant des fiefs du BREUIL.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
– Robert de Brucourt était seigneur du fief de Brucourt, sis dans la paroisse de Saint-Ouen de Villers, près Caen. Il n’est pas qualifié maréchal en 1172, mais le Pipe Roll de la XXI année de Henri II lui donne ce titre, confirmant ainsi le texte de 1154. Robert de Brucourt figure parmi les témoins d’une vingtaine de chartes du Plantagenet.
– M. Lesage fait connaître que c’est à tort qu’Armand Gasté dans son édition des Poésies d’Eléazar de Chandeville, neveu de Malherbe (Caen, 1878, pet. in-4°), a placé à Brucourt (Calvados, canton de Dozulé) le lieu de naissance d’Eléazar : « C’est à Brucourt, dit-il, que Chandeville dut connaître Isabelle de Bourgueville, sa cousine, pendant des vacances. » Or, ce n’est pas là qu’il faut placer ces amours du jeune collégien, car le vieil historien de Caen, Charles de Bourgueville, sieur de Bras, n’était pas seigneur de cette paroisse[Cette erreur se trouve dans la Statistique monumentale d’Arcisse de Caumont et dans la notice sur Brucourt d’Henry Le Court dans la Normandie monumentale. Elle a été reproduite par tous les auteurs qui se sont occupés de M. de Bras.] laquelle n’avait pas non plus donné le jour au neveu de Malherbe.
Brucourt est un nom de lieu qui n’est pas rare en Normandie; celui dont il s’agit ici est un hameau de la commune de Maizet, près d’Evrecy. Remarquez que Huet dit (Origines, p. 367) qu’Eléazar de Sarcilly naquit à Brucourt, près de Caen. Or, le hameau de Maizet n’en est qu’à 16 kilomètres, tandis que Brucourt, dans le Pays d’Auge, en est éloigné de 24.
La famille de Sarcilly était fixée en Normandie depuis une époque assez reculée; des seigneurs de ce nom possédaient à Ernes, près de St-Pierre-sur-Dive, les seigneuries de Combray et de Guerros. Ce dernier fief passa de Guillaume de Guerros à Guillaume de Sarcilly au XIVe siècle, et les de Sarcilly furent seigneurs d’Ernes jusqu’à la Révolution. A cette époque, ils émigrèrent èn Autriche, où la dernière du nom est morte il y a une quinzaine d’années.
La branche de cette famille dite de Brucourt et fixée à Maizet, eut pour auteur, d’après la Recherche de Chamillard, Jean, dont le fils Henri eut aussi un fils de même prénom qui fut le père de François, lequel en 1591 épousa Marthe Malherbe, parente du célébre poète, et non pas sa sœur, comme l’ont prétendu plusieurs autèurs, entre autres Trébutien, dans son Portrait de Eléazar de Chandeville, neveu de Malherbe, Gasté et Courson dans ses Recherches nobiliaires.
Malherbe, dans la lettre à son fils, qui a été souvent publiée, avait énuméré ses frères et sœurs, et son biographe, M. de Gournay, dans une notice parue, en 1852, dans les Mémoires de l’Académie de Caen, cite les alliances de ceux-ci : nulle part on ne voit qu’une des filles ait épousé un de Sarcilly.
Huet, du reste, avait écrit seulement que la mère de Chandeville était de la famille de Malherbe; s’il s’était agi de la sœur du célèbre poète, il n’aurait pas manqué de nous l’apprendre. Un de nos confrères, qui a étudié cette question, M. l’abbé Bourrienne, dit à ce sujet dans ses Points obscurs de la vie de Malherbe : « Marthe Malherbe n’était pas la sœur du poète; elle pourrait avoir été sa nièce à la mode de Bretagne ou plutôt sa cousine issue de germain, car nous serions presque tenté de croire qu’elle était la fille de Pierre Malherbe, sieur de la Pigacière. » 1 François de Sarcilly, sieur du But et de Brucourt, habitait Caen; en 1598, il était maître d’hôtel du duc de Montmorency, commissaire pour le roi en la marine du Ponant. En 1615, nous voyons qu’il demeurait à Honfleur, où il était intéressé dans de nombreux navires armés dans ce port pour faire la pêche à Terre-Neuve; il se qualifiait alors d’intendant et receveur général en Normandie du duc de Montmorency, amiral de France [Cf. C. et P. Bréard : Documents relatifs à la marine normande (Rouen, Société de l’histoire de Normandie, 1889, in-8°, p. 289).]. Il mourut, dans cette ville, le 19 novembre 1621 et fut inhumé dans l’église Sainte-Catherine. En 1617, il avait fondé, près de son manoir seigneurial de Brucourt, une chapelle dédiée à la Sainte-Vierge et à SainteAnne [Archiv. Calvados, Bailliage de Caen, B. 885.]
De lui naquirent plusieurs enfants : Eléazar, sieur de Chandeville, qui eut pour parrain celui que Malherbe appelait dans une épigramme, qu’on lui a du reste reprochée : « le grand Eléazar, mon frère »; une fille, nommée Catherine, qui épousa en 1619 Nicolas du Teil, sieur de Samoy; deux autres fils : Gabriel, capucin, et Thomas, qui continua la filiation. Ce dernier mourut à Caen en 1661 et y fut enterré dans l’église des Jacobins.
Il laissa un fils, nommé Thomas également, vivant en 1677 au manoir de Brucourt.
Un autre membre de cette famille, vraisemblablement le neveu du poète, porta les noms et qualités de son oncle. Ce fait nous est connu par une requête adressée au bailli de Caen en 1655, relative à un attentat dont avait été victime Eléazar de Sarcilly, sieur de Chandeville, qui habitait alors Brucourt.
Plus tard, nous retrouvons Antoine de Sarcilly, seigneur patron de Sainte-Anne, du But et de Brucourt, qui mourut en 1727. Sa veuve lui survécut de longues années, car elle mourut en 1764, et fut enterrée dans l’église de Maizet. Elle avait fourni une partie des fonds pour l’établissement dans cette paroisse d’une école tenue par une sœur de la Providence.
Cette branche de la famille de Sarcilly s’éteignit, à la fin du XVIIIe siècle, par la mort de deux vieilles dames, les deux sœurs, en 1765 et 1766, dont l’une était veuve d’Omer de la Roque, seigneur de Noron et de la Rochelle.
Après la mort de ces dernières, la seigneurie de Brucourt passa par héritage au marquis de Trémauville et à Marie Claude de Grieu, sa femme, qui la possédaient en 1778. Ils eurent un moment le dessein de la vendre, mais cette vente, bien qu’annoncée dans les Affiches de Basse-Normandie, en 1790, ne fut pas réalisée.
Après eux, leur fille Julie, épouse du marquis de Mesgrigny, la posséda jusqu’à sa mort, en 1832. Son fils, Emmanuel de Mesgrigny, qui lui succéda, étant mort sans postérité, en 1876, Brucourt revint à son neveu François de Mesgrigny, et, après la mort de ce dernier, en 1884, à son neveu, le comte du Parc, qui a vendu, en 1913, cette ancienne terre seigneuriale que ses ancêtres avaient posfédée pendant deux siècles et demi.
M. Lesage ajoute :
Messieurs, puisque l’on vient de parler de Charles de Bourgueville, permettez-moi de reprendre une idée émise, autrefois par M. du Feugray, relativement à la mémoire des vieux historiens de Caen. Voici ce qu’il écrivait en 1854 : « Des places demeurent vides à la façade de la maison municipale; elles attendent sans doute nos deux premiers historiens. Ah ! ne soyons pas plus longtemps ingrats envers ceux qui furent si dévoués au bonheur et à la gloire de notre cité ! C’est un mauvais exemple à donner ».
Depuis 70 ans, cet appel n’a été qu’en partie entendu : en 1875, un artiste a offert à la Ville un vitrail représentant M. de Bras et qui orne la Bibliothèque. Mais les deux niches, qui le flanquent à droite et à gauche, sont toujours vides. Ne vous semble-t-il pas que si l’on y plaçait les statues de Daniel Huet et de l’abbé De la Rue, tous les deux nés à Caen, on aurait là, groupés les trois personnages auxquels nous sommes redevables de tout ce que l’on sait sur notre histoire locale ?

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados – 1895.
Brucourt, lieu ancien et bien connu dans les annales normandes : ses seigneurs paraissent dès le commencement de notre histoire; ils figurent à la conquête d’Angleterre et à la croisade de Robert Courte-Heuse.
Son territoire renferme cette côte très élevée, dominant toute la vallée inférieure de la Dives, du
Mont-Argis à la mer, « la Butte de Bassebourg », autrefois Bastembourg, — on écrit aussi Basbourg, – dont le nom rappelle les victoires de Guillaume le Conquérant sur le roi de France, et aussi Toustain de Bastembourg, régent de Normandie avec Bernard le Danois.
Brucourt, après les seigneurs portant son nom, dont la race illustre avait produit notamment
deux évêques d’Évreux, Robert et Philippe de Brucourt, en 1340 et 1368, fut successivement possédé par diverses familles, qui ne paraissent pas avoir eu de lien filiatif avec la première. Guillaume Vipart, chevalier, y fut maintenu dans sa noblesse par Montfaut lors de sa recherche de 1463 (1).
Puis apparut à Brucourt la famille de Bourgueville, de noblesse de robe normande, bien connue
dans les lettres, grâce à Charles de Bourgueville, sieur de Bras et de Brucourt, l’historien normand, dont la longue carrière occupe la presque totalité du XVIe siècle.
A la recherche de 1540, Richard Le Brethon habitait Brucourt, mais n’en était pas seigneur.
Le château, d’abord demeure féodale, puis construction luxueuse du XVIIe siècle, élevé, ainsi
que l’église, sur un des contreforts qui saillent à l’ouest de la Butte de Bassebourg, vers la vallée, a complètement disparu; à sa place s’élève maintenant le joli manoir normand de Saint-Laurent, propriété de M. Serbat. Dans l’ancien château, se trouvait une chapelle dédiée à saint Hermès, et sur le territoire de Brucourt étaient anciennement deux prieurés : celui de Bassebourg et le prieuré de Brucourt, fondé, sous le double vocable de saint Michel archange et de l’apôtre saint Philippe, par Guillaume de Brucourt (3).
Ne quittons pas Brucourt sans mentionner ses eaux minérales, qui jouissent encore actuellement du regain de leur célébrité du siècle dernier : Le Pecq de la Closture, le grand médecin normand, ne manquait pas, dans de nombreuses consultations, de recommander à ses malades « les eaux de Brucourt dans la saison »(4).
Le Commandeur HENRY LE COURT.
(1) Recherche de 1463. Mss. Archives de Lierremont.
(2) Recherche de 1540. Mss. Archives de Lierremont.
(3) Notes de M. LE COURT Père. Archives de Lierremont.
(4) J. LUCE. Les Epidémies du Calvados, d’après Le Pecq de la Closture, 1895, in-12.

Notice sur l’église de Notre-Dame de Dozulé 6 ci-devant Le Plessis-Esmangard
– 9° BRUCOURT: M. LECARPENTIER, curé depuis 1856.—Projet de sacristie, embellissement de l’Eglise.
– 33° Ecclesia DE BRUCOURT, Bruccuria, Brucuria; St-Vigor-de-Brucourt; le même Abbé de Pratelles.

État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661 – par l’abbé P.-F. Lebeurier.
864. Jean Heudier, sieur de Carlette, annobly par Henry 4e pour récompense de ses services don. à Paris en janvier 1604, ver. ch. le 13 aoust 1603, demeurant parroisse de Brucourt, vicomte d’Auge.

Documents relatifs à la marine normande et à ses armements aux XVIe et XVIIe – Bréard Charles.
Françoys de Sarcillys, sieur de Brucourt.
On rencontre ce nom plusieurs fois.
Disons ici que c’est à tort que M. de Caumont, dans la Statistique monum. du Calvados (tome IV, p. 109), a rattache la famille de Sarcilly au village de Brucourt, situé dans le canton de Dozulé. La terre de Brucourt, dont elle prenait le nom, appartient à la commune de Maizet, canton d’Evrecy, arr. de Caen.

Chronique du Mont-Saint-Michel (1343-1468) : publiée avec notes et pièces diverses relatives au Mont-Saint-Michel et à la défense nationale en basse Normandie pendant l’occupation anglaise – Bibliothèque nationale (France).  » {.Mém. de la Soc. des Anl. de Norm., XXIII, 19, n » 129; Reg: des dons, 27).
3. Le 3 mai 1418, Henri V donna à Walter Cotford, écuyer, les manoir et seigneurie de Brucourt (Calvados, arr. Pont-l’Evèque, c. Dozulé), rapportant 3oo francs par an, confisqués sur Guillaume de Colombières, chevalier, « u contra nos adhuc rebellis « .

AUTRES:
1398, 3 mars
Information de Jean des Wys, vicomte de Pont-Authou et pont-Audemer, sur la valeur des biens appartenant aux enfants mineurs de Jean de Brucourt dont la jouissance leur est refusée comme ayant été possédés par Etienne de Brucourt, partisan du roi de Navarre, tué à la bataille de Cocherel; fief d’Infreville (Eure).
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 315-316.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 37.

14.. – 16.. –
Brucourt, Cambremer et Saint-Julien-sur-Calonne: fragments de registres
= A.N. 300 AP I 666. Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 665), Paris, 1976, p. 231.

1411, 29 avril
Information de Benoît Le Coutelier, vicomte d’Auge, pour la mise hors de garde de Jean d’Ancre, écuyer, seigneur de Brucourt, baptisé en mars 1388 en l’église de Brucourt, fils de Thomas d’Ancre, chevalier, mort en octobre 1400.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 43.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 31.

1418, 15 novembre – Estrée
N° 237 –
Rex omnibus, etc, salutem. Sciatis quod de gratia nostra, dedimus dilecto armigero nostro Caryot Carbonnel, etc., ac etiam terram et dominium de Lestre, cum omnibus aliis hereditatibus domine Lucie de Brucourt, vidue Willelmi Gomeul, dicti Moradas chivaler defuncti, pertnentes de valore centum et triginta coronarum per annumhabend. et tenend. prefato Caryoy et heredibus suis, etc., procreatis, de nobis et heredibusnostri per servicia inde debita, etc. Reservata sempernobis et nostria alta et suprema justicia et omni eo quod ad nos in hac parte poterit pertinere, etc. In cujus, etc.. Teste ut supra, XVe, die novembris. Per breve de privato sigillo.
= Coll. Bréquigny – Normandie. Vol. III – Rot. Norm. memb. 7. C. 269 dans MSAN, t. XXIV, p. 39

1418, 15 novembre – Estrée
N° 238 –
Rex omnibus, etc, salutem. Sciatis quod de gratia nostra, etc, dedimus et concessimus dilecto armigero nostro Cayrot Carbonnel terras hereditates et posssessiones quascumque Johannis de la haye, chivaler domini d’Arrodville, valentes communibus annis exoneratas de deveriis ducentas et sexaginta coronas, ac etial teram et dominium de Lestrée (Election de Pont-L’Evêque.) cum omnibus aliis hereditatibus domine Lucie de Brucourt, vidue Willelmi Gomeul, dicti Moradas chivaler defuncti.
= Coll. Bréquigny – Normandie. Vol. III – Rot. Norm. memb. 7. dans MSAN, t. XXIV, p. 39

1419, 29 avril
N° 498 –
Rex omnibus, etc, pro, etc, quod dilectus nobis Johannes Doyssie (Doëssay, C.), chivaler, nobis,etc., concessimus et hereditates redditus et posssessiones, que fuerunt Johanne de Brucourt, vidue absentis, etc., habend. et tenend., etc., prefato Johanni, etc., usque ad valorem ccc librarum turonem, per annum, etc., per homagium ac reddendo nobis, etc., apud castrum nostrum de Caen, unum gladium pro armis ad festum Sancti Johannis, etc. Teste Rege, ut supra.
= Coll. Bréquigny – Normandie. Vol. IV – Rot. Norm. memb.47. C. 305. dans MSAN, t. XXIV, p. 85.

1419, 29 avril
N° 498 –
Rex omnibus, etc, pro, etc, quod dilectus nobis Johannes Doyssie (Doëssay, C.), chivaler, nobis,etc., concessimus et hereditates redditus et posssessiones, que fuerunt Johanne de Brucourt, vidue absentis, etc., habend. et tenend., etc., prefato Johanni, etc., usque ad valorem ccc librarum turonem, per annum, etc., per homagium ac reddendo nobis, etc., apud castrum nostrum de Caen, unum gladium pro armis ad festum Sancti Johannis, etc. Teste Rege, ut supra.
= Coll. Bréquigny – Normandie. Vol. IV – Rot. Norm. memb.47. C. 305. dans MSAN, t. XXIV, p. 85.

Insinuations:

Description de l’église du 3 septembre 1856

Description de la cloche
L’an 1788 j’ai été bénite par Monsieur Jacques Binet, curé de ce lieu et nommée Marguerite par Très Haut et Puissant seigneur Messire Etienne François Turgot, chevalier marquis Haut Justicier de Sousmont, seigneur patron de Brucourt, Periers et autres lieux, Haute et Puissante Dame Marguerite Caron marquise de Turgot, son épouse.

Echiquier de Normandie
An 1180
Robertus de Bruelcort 30 lib.de plegis vicecomtisse
Gislebertus de Bruelcort : 100 sol. profalso clamore
An 1195
Johannes de Bruecort : redd compot. De 100 marc argenti profine terrae suae
An 1195
Ricardus de Bruicort

Brucourt
Robert Wace nomme le sire de Brucourt au nombre des conquérants de l’Angleterre en 1066.
Guillaume de Brucourt accompagna en 1097 Robert de Courte Heuse au voyage de la Terre sainte.
Robert de Brucourt fut un des témoins du mariage de Jean sans Terre en 1173 et confirma la fondation du prieuré de Walsinghan par Geoffroy de Fervaques.

Vers la même époque, Gislebert de Brucourt donnait à l‘Abbaye du Val Richer des biens situés à Fervaques.
Jean de Brucourt est compris au rôle des chevaliers qui portaient bannière sous Philippe Auguste en 1025 et 1215
1214 – guerre avec Othon, empereur d’ Allemagne
Baumerets : Johannes de Brucourt
Ban 1236 – Jehan de Brucourt
Guerre de la Marche 1214 Jehan de Brucourt
Ban 1272 – Odon de Breucuria
Ban 1272 – Ferrandus de Bruticuria

Registre de Philippe Auguste (commencement du XIIIe siècle)
Henricus de Brucourt duo feoda apud Brucourt sita et apud Adeville et Apud ST Martinum veterem …sol. Minus apus Tortam Quercum unum feodum

Montfaut 1463
Messire Guillume Vipart, chevalier de Brucourt
Guillaume Vippart, chevalier, seigneur et patron de Launay et Brucourt.
Robert de Grente, chevalier de l’ordre du Roi, seigneur et patron de Brucourt.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection
Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
BRUCOURT.
217. Richard le Breton, dénommé noble, avoit été accusé de dérogeance, pour tenir à louage plusieurs herbages, et est mort depuis l’accusation ; néantmoins Me. Vannes le Breton, pour lui et ses freres en bas-age, et pour Marin, fils sous-age du dit Richard, a baillé généalogie de leur noblesse, et pour la justification d’icelle, produit plusieurs lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe.

Renseignements sur Charles de Bourgueville et sa famille tirés d’une lettre écrite par Huet à Monsieur d’Anisy et des réponses de ce dernier (Ducarel – Appendices p.278..et p.286)
Jean de Bures, épousa Jeanne de Briosne, desquels sortit Jacques de Bures qui n’eut qu’une fille Anne de Bures qui, en 1557, épousa Charles de Bourgueville, seigneur de Bras, alors âgé de 22 ans. Ils vécurent ensemble 7 années sans avoir d’enfants mais la seconde femme du sieur de Bras lui en donna 14, qu’il perdit successivement. Elle se nommait Philypinne du Buisson. Il perdit successivement ses enfants ; le dernier survivant fut Guillaume tué à la bataille de Coutras. Il laissa un fils nommé Messire de Brucourt
Charles de Bras avait eu aussi une fille nommée Isabelle qui épousa Jean-Jacques de Cauvigny qui devint du chef de sa femme seigneur de Clinchamps.
De Bourgueville : pallé d’or et d’azur de six pièces au chef de gueules à 3 fermaux d’or.

Charles de Bourgueville, seigneur de Bras et de Brucourt
Eléazar de Sarcilly, sieur de Chaudeville, poète érotique, né à Brucourt en 1611, mort à Paris en 1633
Quelques une de ses pièces sont adressées à Isabelle de Bourgueville, arrière petite-fille de Messire de Bras.

Charles de Bourgueville, sieur du lieu, de Bras et de Brucourt, écrivain, né à Caen le jeudi 6 mars 1504, de Jean de Bourgueville, escuyer, seigneur de Bras, advocat du Roy au baillage de Caen et Vicomte et de Dame Marguerite de Cairon (elle décéda le 4 janvier 1548 âgée de 70 ans), baptisé à St Pierre de Caen le jour même ; il eut pour parrains Nobles Hommes Guillaume de Grosparmy, chevalier seigneur de Beuville et de Fontenay le Tesson et Hugues Bureau, seigneur de Giberville, Lieutenant général du Baillage de Caen et pour marraine Dame Bonne de Hoiteville, Dame de Sassé, épouse de Messire Jean de Nolland, chevalier seigneur de St Contest.
Il eut trois sœurs ; Marguerite, Philypine et Jeanne de Bourgueville ; son oncle qui fut aussi son tuteur portait le nom de Nicole de Bourgueville, curé de Cast.
Son père, l’advocat du Roy décéda le 16 décembre 1514.
Marguerite, sa sœur aînée, épousa Maistre Guillaume de Fontaines, advocat pour le Roy, qui mourut le mois d’août 1521, laissant un fils mineur qui plus tard devint Grenetier pour le Roy à Honfleur, et une fille nommée Anne qui avait 10 ans en 1531.

Il eut aussi des oncles :
Maistre Nicole de Bourgueville, curé de Gaust (ou Cast) décédé le 22 de juin 1532.
Benoist de Bourgueville, curé de Beaulieu, ….. de St Pierre, décédé en 1535.

Messire Adrien de Longamay, chevalier, seigneur de Brucourt, Grengues, le Breuil, Abanville, St Martindon, la Baconnière, Morigny, colonel général de la côte de Dives, ayant épousé Dame Catherine Renaud, décédé le 18 janvier 1698. (Statistique Monumentale Tome III p.176)

Prieuré de Basbourg

Prior de Hastebourg – Basbourg décimes 40 livres

Toutain de Bastembourg, fils d’Anslech, régent du Duché avec Bernard le Danois.
Sa sœur Durande avait épousé Turketil ; frère de Turouf de Pont Audemer.
Il laissa plusieurs enfants : Hugues à la Barbe, seigneur de Montfort sur Risle, Guillaume Bertrand, tigé (?) des seigneurs de Briquebec, Robert Bertrand, dit le Tort, fondateur du prieuré de Beaumont en Auge, Gisle, femme de Groie, seigneur de Montreuil, Echaufour et Guillaume 3e abbé du Bec. (A.C)

Cours des Antiquités Tome II p.146 – la note.
En 1060 le Roi de France qui avait traversé les comtés d’Exmes et de Bayeux, vint à Varaville où il passa la Dive avec une partie de son armée. Le reste des troupes ayant été arrêté par le flux de la mer qui avait grossi la rivière, fut taillé en pièces par les Normands sur la chaussée de Varaville. Robert Wace, donne sur cette bataille des détails fort curieux. Il dit que le Roi de France était monté sur la butte de Basbourg d’où il observait avec douleur la déroute de son arrière garde sans pouvoir la secourir. (Roman de Ron tome II p.89 et suivantes).

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles Vasseur : Voir « Analyses et transcriptions… » p.138 – 12 juin 1679
DOYENNE DE BEAUMONT – 14
Patronage:
XIVe Abbas de Fratelus
XVIe
XVIIe le seigneur.

Archives SHL : 1F62 : 1775, 25 mai_
Vente par le sieur Louis Robert Duval de la Bucardière, exempt de la connétablie, gendarmerie et maréchaussée de France, demeurant paris, rue saint-honoré, représenté par Michel Jacques Deriot, marchand, demeurant à Brucourt; à Jean et Pierre Etable, demeurant à Saint-Germain-la-Campagne, deux pièces de terre, triège des Fusées, contenant trois vergées… moyennant deux mille neuf cent quarante huit livres.

Chapelle de St Hermès au Manoir de Brucourt érigée en l’an 1632

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados