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F 17 – FONDS GASTELIER



F 17 – FONDS GASTELIER

Imprimerie Morière
Inventaires
Carton 1

01 – Traités Divers : Eaux, Eclairage, téléphone de 1896
02 – Photos Imprimerie Morière avant et après bombardements 1944 et photos d’élus.
03 – Dossier Secours Mutuel 1900….
04 – Cession Mr LEFEVRE à MM CHOPPE et MORIERE 16 Septembre 1891 du Journal LE LEXOVIEN
05 – Divers Factures 189….190…..
06 – Liquidation CHOPPE – MORIERE.

Carton 2

08 – Fournisseurs et factures 1937.
09 – Programmes et fêtes civiles et religieuses années 1930…
10 – Ventes – Saisies années 1930…
11 – En-têtes divers commerçants années 1930…
12 – Faire-part années 1930…

Carton 3

13 – Publications administrative – Election années 1930
14 – Publications diverses
15 – Photos divers
16 – Association Les Gars Normands
17 – Revue La France Graphique 1960
18 – Quittances électricité – PTT Morière 1937
19 – Etude Carmel de Lisieux.
20 – Papiers Militaire MORIERE Emile.

ARCHIVES DE LA BARONNIE D’ORBEC

ARCHIVES DE LA BARONNIE D’ORBEC

Ha – ARCHIVES DE LA BARONNIE D’ORBEC

– 17 décembre 1352
Fieffe de deux pièces de terre par 10 œufs et 1 chapon de rente, faite à Jehan LEGENDRE par noble homme …..de BIENFAITE

p.27- 29 juillet 1648
contestation de terrain de diverses pièces de terre entre Messire HENRY de CHAULMONT chevalier et baron de LECQUES, BENFAITE, LA CHAPELLE-YVON et TORDOUET et Monsieur Maistre François de MOGES seigneur de Préaux et du Besneray

p.28- 22 juin 1650
requête présentée à la cour des comptes par Marin LECARPENTIER

p.29 – 31 janvier 1661
mandement à comparaître en la Cour du Parlement de ROUEN
à la requête de Henry de CHAUMONT à cause de noble Dame Louise de BANQUETOT baron d’Orbec et de Bienfaite prétendant avoir droit de nommer et présenter à la cure et bénéfice de SAINT-MARTIN-DE-BIENFAITE Messire Thomas
BOISSEL sous prétexte d’une résignation que lui avait faite Messire Fulbert PATHOUIN

p.36 – 28 novembre 1720
aveu rendu à Haut et puissant Seigneur Messire Jacques
Antoine de CHAUMONT par Jean DOUBLET chevalier d’un manoir, maison et jardin situés en la Franche Bourgeoisie d’Orbec.

p.37 – 10 août 1722
aveu rendu à Jacques Anthoine de CHAUMONT d’un manoir, cour et maison situés en la Franche Baronnie d’Orbec par Messire Alexis de ROZEY à cause de noble dame Louise MORIN-DUBOSC, son épouse

p.38 – 20 mai 1723
aveu rendu à Jacques Anthoine de CHAUMONT par Pierre CHRESTIEN au droit de noble dame Elisabeth de MAILLOC veuve du Sieur de la THILLAYE et de Françoise de MAILLOC épouse du Sieur de BONNEVAL d’une pièce de terre en pré, nommé le Pré Saint-Michel.

p.39 – 26 septembre 1732
aveu rendu à Jacques Anthoine de CHAUMONT par Pierre François de FOUCQUES seigneur de la PILETTE d’une maison sise à la Baronnie d’Orbec

p.40 – 4 février 1734
aveu rendu à Jacques Anthoine de CHAUMONT par Georges LE PORTIER écuyer et sieur de SAINT-OUEN des droits d’acquêts de Pierre LE PORTIER.

p.41 – 5 février 1734
baillage entre Jacques Anthoine de CHAUMONT et Jay Charles CHEMIN pour les pères capucins d’un jardin avec 2 corps de logis moyennant rentes seigneuriales et foncières de 12 sols payables au terme de Sant-Rémy

p.42 – 12 février 1734
aveu rendu à Jacques Anthoine de CHAUMONT par Yves PUEL à droits d’acquets de Louis LE PORTIER sieur de la BUTTE d’une maison sise en la Franche Baronnie d’Orbec.

p.43 – 9 juin 1734
Aveu baillé à Haut et puissant Jacques Anthoine de CHAUMONT par Charles Jean de CLOPPEE curé de CERNAY à droit de succession de feu Messire Robert Jean de CLOPPEE, son père.

p.44 – 26 novembre 1735
Aveu baillé à Jacques Anthoine de CHAUMONT d’un corps de logis avec petit jardin sise en la Baronnie d’Orbec par Messire Gille Joseph de MALLEVOINE chevalier pour sa fille Damoiselle Madeleine Jeanne de MALLEVOINE.

p.45 – 14 juillet 1735
Aveu rendu à Jacques Anthoine de CHAUMONT par Rémy RIQUER d’un manoir, cour, maison et jardin situés en la Bourgeoisie d’Orbec.

p.46 – 29 novembre 1735
Aveu baillé à Jacques Anthoine de CHAUMONT par Louis DESHAYS sieur de la RADIERE d’une maison cour et jardin situés en la Baronnie d’Orbec

p.47 – 26 janvier 1736
Aveu rendu à Jacques Anthoine de CHAUMONT de diverses pièces de terre par Messire Yves DESHAYES chevalier

p.48 – 15 février 1737
Déclaration de baillage à Noble Dame Anonyme du FAY veuve et héritière de feu Jacques Anthoine de CHAUMONT de bouts et cotés d’un manoir jardin et prés situés en Franche Bourgeoisie d’Orbec par Messire Charles François de FOUCQUES seigneur de la PILETTE

p.51 – 27 octobre 1754
Constitution par haut et puissant seigneur Jacques Guy Henry de CHAUMONT et Antoine Anne François de CHAUMONT-GUITRY au profit et bénéfice des nobles enfants de feu Messire Gabriel LE MICHEL seigneur de la CHAPELLE représentés par Noble Dame Marie-Louise de CHAULIEU leur mère et tutrice demeurant en la paroisse de COURSON de la somme de 1000L de rentes au denier 20 représentant 2.000 L de capital

p.52 – 1e avril 1649
Vente d’un porche depuis le postz (?) de la maison de Nicolas JUMEL par noble seigneur Messire Henri de CHAUMONT à cause de la dame son épouse

p.53 – 13 novembre 1742
Renseignements sur les héritiers de Jacques Antoine de CHAUMONT

p.54 -Tutelle de Marie Victoire de MARGEOT veuve de seigneur Jacques Guy Georges Henry de CHAUMONT pour nobles enfants mineurs : Victor Jacques Guy Georges Henry Charles Victor Jacques Guy Georges Charles François

p.55 – 1399, 24 novembre

Vente par Claude Maurey, d’Orbec, à Jehan du Couldrey, de Prestreville, d’une place vide à Orbec

p.56 – 7 mai 1734
Aveu rendu à Haut et puissant seigneur Jacques Anthoine de CHAUMONT par Messire Eustache LE SUEUR-DESORGERYES époux de Marie ASSELIN veuve de feu Pierre LE BUGLE tutrice de ses enfants mineurs, d’une maison avec jardin à porez

p.57 _ 26 mars 1734
Aveu rendu à Jacques Anthoine de CHAUMONT par acquêts du sieur de SIGLAS d’une maison située en la Franche Baronnie d’Orbec bornée par Charles François Dominique LE NORMAND écuyer sieur de BRETTEVILLE

p.58 – 8 avril 1737
Aveu rendu aux nobles ayant-droits de feu Messire Jacques Anthoine de CHAUMONT par Messire Georges LE PORTIER représentant par acquêts l’hôpital d’Orbec

p.59 – 30 décembre 1738
aveu en forme d’acte notarié rendu à Madame Anonyme du FAY veuve de Jacques Anthoine de CHAUMONT tutrice de leurs enfants mineurs de deux pièces de prez nommées le prey d’Angleterre, bornées par la rivière la Morte-Eau ,le Sieur de BLANCBUISSON et le pavé d’Orbec, par Adrien LE BARBEY escuyer

p.60 – 5 janvier 1739
Déclaration de baillage d’une pièce de terre contenant demie vergée située dans la Baronnie d’Orbec par Jean ESMONT escuyer sieur de la ROSIERE, aux nobles enfants mineurs de Jacques Anthoine de CHAUMONT (bornage)

p.61 – 3 septembre 1739
Aveu rendu aux nobles enfants de Jacques Anthoine de CHAUMONT par Luc HELIX escuyer seigneur d’HACQUEVILLE et du LAUNAY, d’une pièce de terre contenant demie vergée à charge de 3 livres-tournois de rente au terme de Saint-Rémy

p.62 – 22 avril 1745
Aveu rendu aux nobles enfants de Jacques Anthoine de CHAUMONT, par Jean-Baptiste François ESMONT escuyer d’un pré nommé le Pré de l’Enquesteur (bornage)

p.63 – 25 juin 1771
aveu rendu d’une pièce de terre en cour et plants situés rue du Casble à Orbec bornée par le chemin d’ Orbec à Bernay, le fief du Plessis, les fossés du vieux château, les bruyères de Cantelou ayant appartenu au sieur des ETEUX, tenue de seigneur Jacques Guy Georges Henry de CHAUMONT

p.64 – 1454
Aveu rendu par Brenche, fille et héritière défunt Estienne Le Petit, à Johan d’Orbec, pour sa seigneurie de Bienfaite, plusieurs pièces de terre – Le Puchot, La Fontaine au Puchot – fennage – La Morte Yaue –

p.65 – 14 septembre 1647
9 février 1661
Divers actes aliénant à certains particuliers les porches de devant leur maison pour en faire des boutiques ou autres aménagements à charge de certaines redevances féodales. (faits par Messire Henry de CHAUMONT)

Hb – ARCHIVES DE LA BARONNIE D’ORBEC

vendues aux brocanteurs pour être détruites, compulsées du 8 au 18 février 1858

Baronnie de FUMICHON – Dès 1650 en possession de Messire Louis de RABODANGE , chevalier marquis de CREVECOEUR , baron de FUMICHON (énumération de ses différents titres et description de ses armes)

p.1 – 22 décembre 1403
lettre de nomination donnée par le vicaire général le Révérend Père en J-C Monseigneur G. évêque de LISIEUX à Guillaume du BUISSON pour la cure de TORDOUET sur présentation de noble dame Isabelle CARBONNEL

p.2 – juin 1407
lettre de nomination donnée par Monseigneur G. évêque de LISIEUX à Maistre Guillaume LE CESNE pour le curé de SAINT-CYR-DU-RONCERAY, sur présentation de noble dame Isabeau CARBONNEL veuve de Henry du BUISSON

p.3 – 26 juillet 1434
lettre de nomination donnée par Monseigneur l’évêque de LISIEUX à Robert du BUISSON (Roberto de Dumo) pour l’église de SANT-MICHEL-DE-TORDOUET sur présentation de noble homme Henry du BUISSON

p;4 -16 juillet 1440
lettre de nomination par Monseigneur P. évêque de LISIEUX à Maistre Jehan LEGRIS pour la cure de SAINT-CYR-DU-RONCERAY, sur présentation du notre Seigneur Roy de France et d’Angleterre à cause de la garde noble des enfants du défunt Henry du BUISSON

p.5 -14 juillet 1454
lettre de nomination donnée Thomas évêque de LISIEUX à Jehan du FAUC (?) pour l’église de SAINT-MICHEL-DE-TORDOUET, sur présentation du noble homme Edouard de SAINT-OUEN.

p.6 – 14 juin 1484
attestation donnée par les gens des comptes du Roy que Régné de SAINT-OUEN escuyer a fait foy et hommage du fief de SAINT-MICHEL-DE-TORDOUET. Le dit escuyer peut donc jouir et user de sa propriété.

p.7 – 12 janvier 1484
transaction sur un procès entre Odon et Régné de SAINT-OUEN et le seigneur Pierre de MAILLOC escuyer pour un droit de pêche dans la rivière de Tordouet et un droit de chasses à cor et à cri dans les boys de Tordouet

p.8 – 24 février 1496
lettre de nomination donnée par le vicaire général de Monseigneur ETIENNE évêque de LISIEUX à Guillaume de SAINT-PIERRE pour la cure de SAINT -CYR-DU-RONCHERAY sur présentation de Renaud de SAINT-OUEN.

p.9- 15 novembre 1497
fieffe faite par Régné de SAINT-OUEN pour des immeubles acquis par lui

p.10- 25 mars 1522
arrêt rendu concernant les Eaux et Forêts de la Vicomté d’Orbec, droits appartenant au seigneur et baron d’ORBEC dans un bois de fustaye de ceste verderie d’ORBEC

p.11 – janvier 1532
envoi en possession du fief de TORDOUET à Jehanne du BUISSON

p.12 – 22 décembre 1540
reçu de Monseigneur LOYS d’ORBEC la somme de 30 livres tournois par les mains de Messire Yldevert de DRIEUX pour reliefz et 2 aides , l’une à cause de la chevalerie de Très Haut et Redouté Prince Monseigneur le Dauphin , l’autre pour le regard de mariage de la Très Haute Très Redoutée et Puissante Princesse feue Madame Magdelayne fille de France, Reine d’Ecosse

p.13 – 2 avril 1547
Noble homme Olivier de SAINT-OUEN ayant procès en gorge pleige (?) avec noble et puissant seigneur Loys d’ORBEC, chevalier baron

p. 14 -21 septembre 1570
acte passé par Charles du ROZEY, procureur et récepteur du Baron d’Orbec par lequel il donne quittance à Maistre Jacques du TERTRE écuyer et vicomte d’ORBEC et de LA MORANDIERE, de la somme de 30 sols pour les trois dernières années de 10 sols de rente seigneuriale qu’il était tenu de faire à cause de sa maison d’Orbec.

p.15 – 17 octobre 1580
déclaration baillée à noble dame Catheryne de LHOSPITAL, veuve de feu Messire Jehan d’ORBEC par Thomas et Nicolas DIETZ-VISTROUIL ,frères bourgeois d’Orbec de 2 pièces de terre.

p.16 – 6 juillet 1581
aveu rendu par Jullian PYGNERAY de 7 pièces de terre en herbe tenues de la seigneurerie de la CHAPELLE-YVON de noble homme Jacques DESHAYS sieur de GASSART

p.17 – décembre 1606
aveu rendu à Loys d’ORBEC, chevalier, par Tassin du BUSC de deux corps de logis avec les jardins à ce appartenant par acquisition de noble homme Anthoine PAREY sieur de COMBRAY de LA MONTELLERYE et des CRESPINS

p.18 – 18 octobre 1612
Déclaration de bouts et costés d’une pièce de terre en jardin à porez sise au lieu et bourgeoisie d’Orbec , bornée d’un côté par Jehan DESHAIES sieur de LA BARBERIE , escuyer, baillée à noble dame Ester d’ORBEC , veuve de feu Messire Jehan de BOUCQUETOT, héritière en partie de feu Messire Loys d’ORBEC

p.19 – 2 mars 1613
Déclaration baillée par Adrien de LAMPERIERE à noble dame Ester d’ORBEC d’un manoir appelé « La Croix-du-Lionnet » consistant en plusieurs maisons borné d’un côté des hoirs de Nicollas LE HURE escuyer sieur du BOSCDROUET et d’un bout de la Grande Rivière.

p.20 – 12 juillet 1617
jugement d’adjudication des immeubles décrétée sur sieur Jehan DENDELET, assis et situés en la paroisse du RONCEREY, à la requête de Jehan de QUERVILLE lequel s’est rendu adjudicataire des biens décrétés conjointement avec Jacques de LA ROCHE, escuyer sieur de LAPLESSE, en qualité de procureur de la dame du Mesnil-Guillaume

p.21- 24 février 1625
quittance des arrérages échus et renonciation pour l’avenir faite par Jacques DHOMMEY prêtre prébendé en l’Eglise cathédrale de LISIEUX en faveur de Monsieur Phillebert PATHOUIN , prêtre curé du bénéfice et église paroisse de BIENFAITE, de la pension de 150 livres tournois par an créée en cour de Rome.

p.22 – 3 juillet 1627
aveu de diverses pièces de terre situées à BIENFAITE rendu par Messire Guillaume PERIER prêtre curé de SAINT-AUBIN-SUR-ANEQUINVILLE a Messire GEDEON sire de MAGNEVILLE à cause de Haute et Puissante Dame Ester d’ORBEC reçu par Jacques DANDEL sieur de SAINT-ESTIENNE receveur de la baronnie

p.23 – 4 juin 1628
vente par David QUERUEL à Damoiselles Guionne, Louise et Jehanne dites de BOUCQUETOT sœurs , dames du BROEUIL d’une pièce de terre nommée « La Fontaine-Jourdaine » sise en la paroisse de BIENFAITE

p.24 – 12 juin 1630
déclaration des boutz et côstez d’une pièce de terre et manoir, cour, plant, jardin et porez baillée par Pierre DESHAIS escuyer représentant Jehan LE MICHEL à haut et puissant seigneur Messire GEDEON sieur de MAIGNEVILLE chevalier seigneur-baron de LA-HAIE-du-PUITS

p.25 – 3 JUILLET 1632
déclaration des boutz et costez d’un manoir sis en lieu et bourgeoisie d’ORBEC borné d’un côté par Jacques DANDEL sieur de SAINT-ETIENNE, baillé à
Messire GEDEON, sieur de MAGNEVILLE , chevalier , à cause de puissante dame Ester d’ORBEC son épouse.

LE BESNERAY

Le BESNEREY
Le BESNEREY ou Le Besneray réuni à LA CHAPELLE YVON en 1825.


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Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Bennerey (Le), comm. réunie en 1825 à la Chapelle-Yvon. La Chapelle- Yvon et Le Besneray formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Ordonnance du 22 juin 1825).
— Bernereyum XIV° siècle ( pouillé de Lisieux, p. 34 ). — Bernerly, 1320 (fiefs de la vicomte d’Orbec). — Benneré, XVIII° (Cassini).
Par. de Saint-Etienne, pair, le seigneur. Dioc. De Bayeux, doy. d’Evrecy. Génér. d’Alençon, élect. De Lisieux, sergent. d’Orbec.
Tiers de fief relevant de la vicomté d’Orbec.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

Archives du Calvados.
Le Bennerey (Calvados; jusqu’en 1825)
Histoire administrative: La commune est réunie à La Chapelle-Yvon par l’ordonnance du 22 juin 1825.
Administration Générale.
Le Besneray. – Délibérations. 17 août 1788-30 prairial an VIII (3 reg., 48 , 28 , 44 fol. ) Reprise des actes et délibérations : 6 thermidor an VIII.- Lacune 1810-1813.
État-Civil: Le Besneray. – Baptêmes. 1637-1660 . mariages et sépultures, depuis 1700.
Impositions: Le Besneray. (6 cah., 44 fol.) les déclarations des étrangers au Comité de surveillance du Besneray. An II (Reg.); — affaires diverses ( Liasse) .

1 – Bibliographie.

Néant

2 – Pièces Justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
LE BESNEREY. La paroisse du Besnerey ( Besnereyum, Benereum) a été réunie à la Chapelle-Yvon. L’église est démolie et le mobilier transporté dans l’église de la nouvelle paroisse. La cloche mérite l’attention; en voici l’inscription:
IAY ETE BENIE PAR Mre LOVIS IARDIN CVRE DE CE LIEVX ET NOMMEE
ESTIENNE PAR HAVT ET PT SGR Mre AMAND THOMAS HVE CHEer Mris DE
MIROMESNIL SGR ET PON DES PSE DE TOVRVILLE SVR ARQVES BEAVMET ET
AVTRES LIEVX CONer DV ROY EN TOVS SES Ceils Mre DES REQVESTES ORDre
DE LHOTEL DE SA MAJESTÉ ET PAR HTE ET PTE DAME MADAME ANONIME
DV FAY VEVVE DE HAVT ET PT SGR Mre IACQVES ANTOINE DE CHAVMONT
CHEer MARQVIS DE GITRY BARON D’ORBEC ET DE BIENFAITS SGr ET PON
DES PSE DE TORDOIS LE RONCERAY ET AVTRES LIEUX.
1737.

Cette église était dédiée à saint Étienne. Elle dépendait, comme la Chapelle-Yvon, du doyenné d’Orbec. Le patronage était laïque.
On trouve en possession du fief du Besnerey, en 1431:
Antoine de Castillon; en 1469, Gueroudin de Franqueville, sieur de Collandon à Glos; en 1562, maistre Nicolas de La Personne; en 1648, François de Moges, seigneur de Préaux; en 1677, René de Moges, son fils, conseiller au Grand-Conseil.
Au XVIIIe siècle, les Trevet avaient succédé aux de Moges, et au moment de la Révolution, les Despériers de Fresnes possédaient cette terre, qui se trouve encore dans la même famille.
La population des deux paroisses réunies de la Chapelle-Yvon et du Besnerey est de 635 habitants. Au XVIIIe siècle, on comptait à la Chapelle-Yvon 275 habitants (55 feux), au Besnerey 200 (40 feux). Cette augmentation notable tient aux usines établies sur la rivière d’Orbec.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

378. – Le 28 févr. 1743, Me André-Noël Onfroy, pbfë de la ville et diocèse de St-Mâlo, curé de St-Etienne du Bênerey, diocèse de Lx, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains du seigr évêque de Lx en faveur de Me Louis Jardin, pbfë du diocèse de Lx et curé de St-Martin de Juilley, diocèse d’Avranches, demeurant à Lx; et led. sr Jardin donne aussi sa procuration pour résigner sad. cure de Juilley entre les mains du seigr évêque d’Avranches en faveur dud. sr Onfroy, le tout pour cause de mutuelle permutation. Fait et passé en la maison dud. sr Jardin, parr. St-Jacques de Lx, en présence de Me Jean-Baptiste Guérin, pbrë, vicaire de la Cathédrale, et autres témoins.

389. – Le 18 mars 1743, les vicaires généraux du seigr évêque de Lx donnent à Me Louis Jardin, pbre, curé de Juilley, diocèse d’Avranches, la collation de la cure du Bênerey, vacante par la démission faite en sa faveur par Me André-Noël Onfroy, dernier titulaire. Le 13 mars 1743, led. sr Jardin prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Jean Morin, pbrë, curé de St-Julien-de-Mailloc; Me Jean-Baptiste Guérin, pbrë, vicaire de la cathédrale, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, et autres témoins.

994. – Le 13 janv. 1731, dispense de bans pour le mariage entre Paul Le Normand, Escr, sr de Préval, fils de feu Robert Le Normand, Escr, sr de la Chevalerie, et de feu noble dame de Guerpel, de la parr, de N.-D. de Fresnay, d’une part, et damlle Magdeleine de Martainville, fille de François de Martainville, Escr, sr de Bois-Hébert, et de feu noble dame Elisabeth d’Assy, de la parr. du Besnerey.

262. – Le 8 août 1736, la nomination à la cure de St-Etienne du Besnerey appartenant au seigr du lieu, Mre Jean Lemoine, Escr de S. A. S. Msgr le duc d’Orléans, seigr et patron du Besnerey, demeurant à Paris, rue Vivienne, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Charles d’Assy, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me André-Noel Onfroy, pbfê, natif de la ville de St-Malo. Fait et passé à Paris. Le 5 sept. 1736, le seigr évêque donne aud. sr Onfroy la collation dud. bénéfice. Le 7 sept. 1736, le sr Onfroy prend possession de la cure du Besnerey, en présence de Me César Gosselin, pbfë, desservant led. bénéfice, et autres témoins.

LE BENERE (Saint-Etienne)
Curés. – C. d’Assy – A.-N. Onfïoy – L. Jardin.
Prêtre desservant. – C Gosselin.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J. Lemoine.
Seigneur. – F. de Martainville.

100. – Le 16 févr. 1769, la nomination à la cure de St-Etienne du Besneré appartenant au seigr du lieu, Mesre Jean-Baptiste-Antoine Despériers, chevr, seig. haut-justicier de St-Mards-de-Fresne, seigr et patron du Besneré, mousquetaire du roy et lieutenant général du bailliage d’Orbec, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Louis Jardin, pbrë, dernier titulaire la personne de Me Michel Chéron, pbrë de ce diocèse. Fait et passé à Lx, en l’étude du notaire apostolique. Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Chéron la collation dud. bénéfice. Le 17 févr. 1769, le sr Chéron prend possession de la cure du Besneré, en présence de Me François-Charles Formage, pbrë, desservant lad. parr., et autres témoins.

LE BÈNERAY (Saint-Etienne)
Curés. – L. Jardin – M. Chéron.
Prêtre desservant. – F.-C. Formage.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J.-B.-A. Despériers.

366. – Le 4 janv. 1774, Me Michel Chéron, pbrë, curé de St-Etienne du Bênerey et, depuis, pourvu de la cure de Fontaine-la-Louvet, y demeurant, remet purement et simplement lad. cure du Bênerey entre les mains du seigr évêque pour qu’il y soit pourvu par Mesre Jean-Baptiste-Antoine Despériers, chevr, seigr haut-justicier de St-Mards-de-Fresne, seigr et patron de St-Etienne du Bênerey, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, capitaine de cavalerie et lieutenant au bailliage d’Orbec.
Séance tenante, led. seigr nomme à lad. cure la personne de Me François-Charles Formage, pbfë du diocèse de Lx, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant au Bênerey. Fait et passé à Lx. Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Formage la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Formage (1) prend possession de la cure du Bênerey, en présence de Me Jacques Despériers de S1 Mards, curé de St-Germain-la-Campagne, dud. sr Chéron, curé de Fontaine, Me Pierre Lefranc, desservant la parr, du Bênerey, et autres témoins.
(1) Le 13 février 1791, on demanda à Me Formage le serment constitutionnel. Il ne consentit à le prêter que sous les réserves les plus expresses: il fut destitué; et pour le remplacer on élut Mr Donnet, vicaire de Bienfaite. Mr Formage, forcé de faire place à l’intrus, se retira dans sa famille au Mesnil-Durand. Mais devenu un danger pour les siens et n’étant pas en sûreté lui-même, il partit pour l’exil. Il se réfugia en Angleterre, à Portsmoulh d’abord chez Mr Léa, High Street, 131. Il y resta peu de temps; le 12 novembre 1792, il alla à Portsea, chez Mr Cockrell, St-George Square, 16. Le curé du Bênerey fit partie, pendant la Révolution, du comité établi à Portsmouth pour la distribution des secours accordés aux ecclésiastiques français. Il revint en France en 1382 et reprit la direction de sa paroisse jusqu’en 1808. Mais la cure fut alors supprimée et réunie à celle de la Chapelle-Yvon. Me Formage resta quand même au Bênerey jusqu’en 1813. A cette époque l’église fut démolie et Me Formage quitta le pays. – (Archives du Calvados. – Archives municipales de la Chapelle-Yvon, section du Bêneré. – Mss de Reux.)

161. – Le 29 déc. 1777, Jean Moulin, laboureur, demeurant au Besnerey, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Pierre-Louis Moulin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur un herbage, nommé Le Pont-Canu, situé à St-Martin-de-Mailloc et appartenant aud. sr constituant. Fait et passé au château de Fresne, parr, du Besnerey, par le ministère de Me Pierre-Eustache Courtin, notaire à Orbec, en présence de Mesre Jean-Baptiste-Antoine Despériers, chevr, seigr haut-justicier de St-Mards-de-Fresne, seigr et patron du Besnerey, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, conser du roy, lieutenant général au bailliage d’Orbec, et Jean-Luc-Jacques-Guillaume Hélix, Escr, sr d’Hacqueville, avocat du roy aud. bailliage d’Orbec, y demeurant, et Me François-Charles Formage, curé de lad. parr, du Besnerey.

305. – Le 25 août 1784, Jean Lecoeur, marchand, demeurant à St-Germain-de-la Campagne, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean-Louis Le Normand (1), acolyte de la parr, du Beneray, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Orbec, en l’étude de Me Jean-François Gueslin, notaire royal. Led. sr acolyte fut représenté dans cet acte par son père, le sr Jean Le Normand, laboureur, demeurant au Bêneray.
(1) Mr Le Normand prêta ferment en 1791 et fut ensuite nommé vicaire de Sainte-Croix
de Cormeilles pour remplacer les deux vicaires de cette paroisse nommés curés constitutionnels. Il resta dans ce poste jusqu’an l’an II et, après avoir remis ses lettres de prêtrise, il revint au Bênerey chez son père. Il se rétracta vers la fin de la Révolution et fut arrêté pour ce motif et conduit en prison a Caen le 4 nov. 1700. Après le rétablissement du culte, il fut nommé curé de Friardel où il mourut vers 1803. (Archives municipales de Cormeilles. – Ordo de Bx.).

François-Jacques Donnet: né à Beuzeville en 1757, était vicaire de Bienfaile, chapelain de la Charité de cette paroisse et aumônier de la garde nationale en 1701. Il prêta le serment schismatique et se lança avec ardeur dans tous les excès de la Révolution. Il fut élu, au mois de mai, curé constitutionnel du Bènerey et entreprit de convertir celte paroisse aux idées nouvelles. L’abbé Donnet remit ses lettres de prêtrise et renonça à l’état ecclésiastique le 15 germinal an II (5 avril 1795); puis, je ne sais pour quelle cause, il avait sans doute porté
ombrage à quelque autre fougueux démocrate, nous le trouvons, au mois de juillet, emprisonné à Lisieux depuis quelques mois. Il en sortit après le 9 thermidor et revint au Bènerey. La réaction thermidorienne ayant décrété la liberté de l’exercice du culte sous certaines conditions, Donnet déclara à la municipalité son intention d’exercer de nouveau le culte catholique. Le Conseil municipal le reprit pour son curé et il recommença ses fonctions dans l’église du Bènerey. Le 15 brumaire an V (6 nov. 1795.), il fut proclamé agent municipal. Mais sa conduite morale prêtait à la critique: il fréquentait souvent la maison d’un marchand nommé Deshays, dont la fille ne passait pas pour une vertu. Un soir qu’il s’y trouvait seul, des individus masqués fondirent sur lui, lui firent des blessures graves et le laissèrent pour mort. Il finit par se remettre de ses blessures et, ayant abdiqué définitivement la prêtrise, il épousa la fille Deshays: il se mit marchand de bœuf, comme son beau-père. Après la Révolution, Donnet continua d’habiter au Bènerey et il y mourut vers le commencement du mois de juin 1833, sans jamais avoir voulu reconnaître ses tors et se réconcilier avec Dieu: la sépulture chrétienne lui fut refusée. Il avait eu de son union sacrilège un fils qu’il ne fit jamais baptiser. Ce fils se noya en 1803, et le peuple reconnut dans cet accident un coup de la justice divine. (Archives du Calvados. – Archives municipales du Bènerey réuni à la Chapelle-Yvon.)

LE BÈNERAY (Saint-Etienne)
Curés.- M. Chéron – F.-C. Formage.
Prêtres de la paroisse. – F.-C. Formage – P. Lefranc.
Clercs.-J.-P.-l. Moulin -J.-L. Le Normand.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J.-B A. Despériers.
Seigneurs. – J.-B. -A. Despériers.

État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661 – l’abbé P.-F. Lebeurier
1385. Damelle Cardine Toustain, veuve de Philippe de Pomolain, et Claude son fils, paroisse de Besneray (Bennerey), annoblis par arrest de 1524. El. de Lisieux.

La Déportation Du Clergé Orthodoxe Pendant La Révolution.
Relevé alphabétique des Ecclésiastiques insermentés embarques a Bernieres (Calvados)
Lavallée-Formage, ex-curé du Benneray [Calvados].

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
LE BESNERE.
– Recherche de 1540. Jean Esnault n’a rien fourni, parce qu’il est en procès en la cour de nos sieurs les généraux à Rouen, contre les parroissiens de la dite parroisse, pour le fait de son assise.
– Arrière-ban de 1562 – Maistre Nicolas de la Personne, escuyer, seigneur du Besneray.
– René de Moges, escuyer, seigneur de Préaux eu Besneray, né le 2 ami 1648, conseiller au Grand Conseil le 9 mai 1674, marié le 17 février 1677 à Elisabeth, Agnès Marsollier, fille d’Alexandre Marsollier, conseiller, maître d’hôtel ordinaire du Roy. Ils eurent un fils, page de la petite écurie qui ne porte pas le titre de seigneur de Besneray.
– Maistre François de Moges, seigneur de Préaux et du Besneray, conseiller du Roy, maître de ses comptes en Normandie 29 juillet 1648. DE MOGES DE): de gueules, à trois aigles éployées d’argent.
– Recherche de 1666 – Régné de Moges, seigneur de Préaux et de Besneray, ancien noble.
– Les représentants de Louis Trenet, escuyer sieur du Besnerey, représentant le droit de René de Moges, chevalier, seigneur de Préaux et de Besnerey 25 mai 1723.
– Jean Baptiste Antoine Desperiers, chevalier seigneur; Haut Justicier de Saint Mards de Fresne, seigneur et patron du Besneray, chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de Saint Louis, conseiller du Roy, lieutenant général civil et criminel au bailliage d’Orbec, il avait pour femme Louise Geneviève Aubert. 1776 – 12 août 1771.
Il eut pour enfants:
– Edme Louis Delmas Desperriers
– Esprit, Louis Gustave
– Antoine Maurice
qui firent partage le 24 février 1797 le 6 ventôse an V.
Edme Louis Delmas eut le manoir du Besneray avec la ferme du même nom excepté le bois de Saint Clair, situé sur St-Paul de Courtonne, la ferme du Bos-poulain et celle d’Ouville. Il épousa Jeanne Rosalie Emilie de Prinsac, qui obtint sa séparation de corps et biens le 22 prairial an IX.
– Monsieur Louis Marie Emile Blondel d’Aubers sous-préfet de Mortagne et Madame Marie Louise Célestine Desperriers-Defresne, son épouse.
– Monsieur Nicolas de Brimet de …., chevalier de Privezac, directeur des contributions directes du Calvados et Madame Marie Adèle Joséphine Desperriers Defresne, son épouse, demeurant à Laval propriétaires de la ferme de Besneray au Gros Chêne à la Chapelle Yvon en … ?

3 – Archives ShL.

Fonds Ha – Archives De La Baronnie D’orbec.
p.27- 29 juillet 1648. Contestation de terrain de diverses pièces de terre entre Messire HENRY de CHAULMONT chevalier et baron de Lecques, Benfaite, La Chapelle-Yvon et Tordouet et Monsieur Maistre François de Moges seigneur de Préaux et du Besneray.
p.9 -11 mai 1452
Guillaume Fouquet le Jeune, escuyer seigneur de la VESPIERE, confesse avoir reçu de Guérodin de Francqueville la somme de 8O livres tournois formant le capital d’une rente due par le dit Francqueville à Jehan Le Roy de Monstallart seigneur de la Reue, pour son fief du Besnerey afin d’en être déchargé.

Fonds 1F – 9 FA
– CHAPELLE YVON: 1761, 20 septembre. François Nehoux, blatier, demeurant en la paroisse de Besnerey, vend à Jean lenormand, fils jacques, laboureur demeurant en ladite paroisse, une pièce de terre en pasture située sur la paroisse de la Chapelle-Yvon.
– 1F440: 22 février 1770: Par devant Le Bourg, notaire, Anne Dumas et Danièle Lesueur et Robert Le Prestre son mari demeurant tous à La Vespière reconnaissent avoir rendu à Jean Moulin laboureur à Besneray une pièce de terre de 30 sols de rente.
– 1F453: 28 floréal an XI: Desperiers époux de Nocey propriétaire au Torquesne vend la ferme du friche de la Rigaudière située au Besneray avec extension sur saint Julien de Mailloc et St Paul de Courtonne.
– 1F62: 1787, 24 avril: vente par la famille Marin de Lisieux à Jean Lenormand du Besnerey d’un bois taillis à charge de tenir ladite terre….

– 9 FA. Paroisses B.1783, 10 septembre, 2 octobre. Lettres de Sevestre, feudiste de Saint-Etienne de Caen, à M. de Fresne, au sujet des bruyères de la valaiserie près de Besneray

FOND CAILLIAU – Sous-série 3 F
BESNEREY Le – 54

Carnet de Charles Vasseur « Doyenné d’Orbec »
– Sous l’invocation de Saint Etienne
– Curés:
Jardin 1764
M.Chéron 1774
F.C.Formage 1774/1787
Prêtres de la paroisse. F.C.Formage – P. Lefranc.
Clercs. J..P.-I.Moulin – J.-L.Le Normand.
Patron. Le seigneur du lieu. J.-B A. Despériers
Seigneurs J.-B A. Despériers

– Insinuations
– L’église est entièrement détruite, la cloche et son mobilier transporté dans celle de la Chapelle-Yvon, paroisse à laquelle celle-ci est réunie.
– Description de la cloche du Besnerey
J’ai été bénie par Messire Louis Jardin, curé de ce lieu, et nommée Estienne par Haut et Puissant Seigneur Messire Armand Thomas, chevalier et Mr Is de Miromesnil, seigneur et patron des paroisses de Tourville sur Arques, Beaumet et autres lieux, conseiller du Roy en tous ses conseils, maître des requêtes ordinaires de l’Hôtel de sa Majesté… et par Haute et Puissante Dame Madame Anonime du Fay, veuve de Haut et Puissant Seigneur Messire Jacques Anthoine de Chaumont, chevalier, marquis de Guitry, baron d’Orbec et de Bienfaite, seigneur des paroisses de Tordois, le Ronceray et autres lieux. 1737.
– Marie-Anne de Chaumont-Guitry, fille de feu haut et puissant seigr Jacques-Antoine de Chaumont, chevr, marquis de Guitry, baron d’Orbec et de Bienfaite, seigr et patron de Tordouet, Le Roncerey, la Chapelle-Yvon et les Noës en Normandie, et seigr et baron de Lesques, Guilhaut (?), St-Michel, Saussens, Pignon, et Fabrègue en Languedoc et et de haute et puissante dame Anonime du Fay, dame et patronne du Besneray, du Boscpoulain, de la parr, de Bienfaite, et autres lieux.

– Montre de 1469
Guérondin de Franqueville, escuyer, seigneur de Besneray et Colladon, au droit de ses enfants, se présenta, monté à cheval, armé de brigandines, vouge, salade et gantelets
Robin Toustain tenant de la Vavassorerie Poullain assise au Besneray se présenta en habillement, monté et armé comme dessus.

– Etat des fiefs 1559
Le tenant du ¼ de fief de Besneray

14… Le Besneray
NORTIER Michel, Contribution à l’étude de la population en Normandie au bas moyen âge (XIVe-XVIe siècles). Inventaire des rôles de fouage et d’aide. Sixième série: Rôles de fouage paroissiaux de 1518 à 1533 dans Répertoire périodique de documentation normande, N° 14 « , Cahiers Léopold Delisle, XXXIX, 1990, pp. 1-127
Le Bennerey (Le Besneray), 85;

Le fief fut Bennerey successivement possédé: en 1431, par Antoine de Castillon; en 1469, par Guérondin de Franqueville, sieur de Collandon, à Glos; en 1562, par maistre Nicolas de La Personne; en 1648, par François de Moges, sieur de Préaux; en 1677, par René de Moges, son fils, conseiller au Grand Conseil. Au XVIIIe siècle, la famille de Trevet succéda, à la famille de De Moges, et à l’époque de la Révolution elle passa à celle des Despériers de Fresnes, qui en est encore propriétaire actuellement.

VILLERS sur GLOS

NOTE sur VILLERS sur GLOS

Villers sur Glos réuni à GLOS sur LISIEUX. lors du Concordat.

Il existait sur le territoire de Notre-Dame de Villers, au moins cinq fiefs qui ont été détaillés par Charles VASSEUR et repris par l’abbé LECOURT: les fiefs de la Motte, de Grosmesnil (proche de la Motte), du Boulley, de Blancheporte et enfin de la Quaize, but de notre promenade d’automne.

Archives du Calvados.
ÉTAT- CIVIL: Villers-sur-Glos. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1636. Lacunes: 1661-1672, 1702.
ADMINISTRATION GÉNÉRALE: Villers-sur-Glos. an V (2 reg., 44, 44 fol.) Délibérations. 1er mai 1791-10 germinal Reprise des délibérations : 15 pluviôse an IX. Villers-sur-Glos. (2 reg., 35 fol.) États de sections (Sections A- B). 1792 Matrice foncière. An V (Cah.) D’autres matrices des ans III, VII-VIII, mentionnées sous la même cote G. 11, n’ont pu être retrouvées.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces justificatives.
3 – Autres archives SHL.
4 – Fief de la QUAIZE

1 – BIBLIOGRAPHIE.

« A propos du manoir de la Quaize, PAR, 42, N° 12, Décembre 1992, p. 6, ill.

DETERVILLE Philippe, Château de Villers-sur-Glos dans Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé- sur-Noireau, Corlet, 1989, pp. 75-77

LECOURT Abbé A, « Villers-sur-Glos – Une Crise de Trésoriers au XVIIIe siècle », BSHL, n° 18, 1910, pp. 36-40

2 – PIECES JUSTIFICATIVES.

Celle de Villers, près Glos, se composait des fiefs, terre et seigneurie de cette paroisse, avec haute, moyenne et basse justice;

Certaines références placées dans cette rubrique et concernant Villers peuvent être douteuses, l’identification du Villers concerné est parfois difficile ;

1220, novembre – Hôpital de Lisieux
Guillaume de Villers, fils et héritier de Richard de Villers, confirme la donation faite par Raoul Le Villain, bourgeois de Lisieux en décembre 1219, pour ceux des biens situé dans son fief de Fontaine-la-Louvet.
= Charles VASSEUR, 1864, p.18

1332, 8 mai
Lettre du roi au bailli du Cotentin, touchant une rente de 20 livres sur la terre du Hommet, appartenant à la succession de Thomas de Villers.
« il te appert que les vint libvres tournois par an que ledit Thomas, en temps qu’il vivoit par soi ou par autre levoit et esploittoit sur la terre du Hommet par la main Guy de Bruecourt (Brucourt), chevalier ou de ses gens, à cause de la terre du Hommet, que ledit chevalier tenoit à ferme…
= Léopold DELISLE, Actes normands de la Chambre des Comptes, p. 49.

LISIEUX. NOBLES
Sergenterie de Moyaux :
21 – Guillaume Bonnechose, Notre-Dame-de-Villers

1513, 21 Juin – Lisieux
Me Jehan Percheval, chanoine de Lisieux, prébendé de la prébende de Villers, baille à ferme à Jean Le Valloys, de Saint-Jacques, un jardin sis près du doyenné et des murailles de la ville, moyennant 27 sols 6 deniers par an.
= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville.

1532, 2 avril – Courtonne-la-Meurdrac
Me Christophe Le Boctey, prêtre, demeurant à Villers, fieffe à rente à Michel Desjardins, une pièce de terre à Saint-Denis-du-Val-d’Orbec
= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Parch.

1532, 25 septembre – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant maître Alain Dutertre et Guillaume Defeure, tabellions pour le siège de Moyaux, Pierre Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, prend à fieffe et à rente de Me Christophe Le Boctey, chapelain de Saint-Eustache de Manerbe, demeurant à Villers, une pièce de terre contenant 2 acres, à Courtonne-la-Meurdrac, moyennant 10 sols de rente. Témoins Robert Regnault et Henry Houlley.
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.
Voir archives SHL 1F397

1536, 23 décembre – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Michel Laillier et François Lores, tabellions, vénérable personne Me Christophe Le Boctey, prêtre, demeurant en la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, reconnaît avoir reçu de Pierre Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, le rachat et amortissement de 10 sols de rente. Témoins: Jehan Louchard, de Marolles et Nicolas Masquelier.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1548, 18 septembre – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Michel Laillier et Olivier Carrey, tabellions jurés à Lisieux, Guillaume Grieu, de Notre-Dame-de-Villers, accorde à Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, la fieffe labourable assise audit lieu.
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.

1549, 28 janvier – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Michel Laillier et Olivier Carrey, tabellions jurés à Lisieux, Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, vend afin d’héritage à Christophe Le Boctey, sieur du Buisson, de la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, 22 sols ts. de rente moyennant 11 livres tournois. Témoins: Richard Mouette et Roulland Mouette, de Mézidon.
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.
Voir Arch. SHL 1F275

1562, Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux
79
94.- Robecler de Barville, escuyer, seigneur du fief de la Quieze (Probablement à Villers-sur-Glos.,), autrement nommé le petit Blangy………… XXIIII l.
= P.-F. LEBEURIER, Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux en 1562 avec une Introduction sur l’histoire et l’organisation du ban et de l’arrière-ban, Evreux-Rouen, Huet-Lebrument, 1861, In-12, 167 p.

1577, 16 février – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunay, tabellions royaux au siège de l’Hôtellerie, Robert Morel, de Courtonne, vend à noble homme Jehan Le Boctey, sieur de la Motte, de la paroisse de Villers, 60 sols ts. de rente à prendre sur ses biens, moyennant la somme de 30 livres. Témoins: Etienne Le Chien et Claude Le Telier, de Courtonne.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1579, 27 décembre – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtelerie, fut présent Adrien Le Boctey, sieur de La Houssaye, de la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, lequel confesse avoir reçu comptant de Jacob Desjardins, fils Michel, le franchissement, racquit et amortissement d’une rente. Témoins: Charles Ricquier, fils, et Toussaint Ricquier.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1587, 4 juillet – Courtonne-la-Meurdrac
Colas Desjardins, de Courtonne, vend à Guillaume Ango, prêtre de Notre-Dame-de-Villers, 40 sols tournois de rente à prendre sus ses biens.
= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Parch.

1593, 6 janvier – Courtonne-la-Meurdrac
Jehan Le Chien, de la paroisse de Villers, reconnaît avoir reçu de Nicolas Desjardins, fils Jacob, de Courtonne, le rachat et franchissement d’une rente de 30 sols.
= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

1604, 10 décembre – Villers-sur-Glos
Marguerite Le Valloys, baille à Jacques Ango, fils Martin le Lieu Bardou, à Villers
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier, 2 ff.

1992, octobre – Glos
Le château de Villers à Glos est mis en vente judiciaire sur requête de la Société Générale. Outre le mobilier, dans la même vente figurent les lions du portail.
= Discussion réunion C.A. Ass. le Pays d’Auge.

Archives nationales France.
Résidus classés depuis 1935 (XVe-XIXe siècle) – Inventaire analytique (M//1037-M//1048)
Calvados – pièce n. 1
Déposition de Robert Vaudon, curé de Notre-Dame de Villers, diocèse de lisieux, dans le procès soulevé par le monastère de Bernay, décimateur de Courtonne-la-Ville, à cause des dîmes de la paroisse voisine de Cordebugle. – Fragment de manuscrit ayant servi de reliure anciennement. Villers-sur-Glos, Calvados, arr. Lisieux, cant. Lisieux
Courtonne-la-Ville, Calvados, arr. Lisieux, cant. Orbec. Cordebugle  »  » « . XVe s.

3 – Autres archives SHL.

Voir FONDS BOUDARD
– 2FA44 : 1765 : Accord avec les habitants de Notre Dame de Villers près Glos.
Ecclesia de Villaribus – de Villula

Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux, 40 feux
Curés :
Neuville 1764
Bellière 1768-1787

Milcent de Bevinière faisait une rente de 4 livres au trésor de l’église de Villers, abandonnée à l’Hospice de Lisieux après la Révolution.

1591, 1er janvier – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, Jehan Le Chien, de la paroisse de Villers, baille en fief à rente, à Nicolas Desjardins, de Courtonne, deux pièces de terre labourables, sises aud. lieu, nommées « La fieffe », moyennant 4 écus et demi de rente. Témoins: Antoine Bouquier, de Courtonne, et Michel Desjardins.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
= archives SHL : 1F427 : 1er janvier 1591 : Jehhan Le Chien de Villers baille à Nicolas Desjardins 2 pièces de terre à Courtonne.

1702
– Archives SHL 1F415 : 1er janvier : 1702 :
Robert Duval de la paroisse de Villers a reçu de Philippe Lefèbvre la somme de 4 livres.
1748
– Archives SHL.1F463 : Satis curé de Villers et autres.

4 – FIEF de la QUAIZE

HISTORIQUE
A l’origine, ce manoir, connu sous le nom de manoir de la Quaize, se trouvait donc à l’extrémité orientale de la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, mais vraisemblablement, le fief devait s’étendre au-delà, sur les paroisses environnantes.

Diffusion du toponyme
Un certain nombre de fiefs de Normandie portent ce nom de QUAIZE qui s’orthographie d’ailleurs de multiples manières, et la proximité de certains a tendance à compliquer particulièrement les recherches. Relevons:

La Quaize – Hameau de Bretteville-sur-Dives [4]
La Quaize – hameau de Fontaine-l’Abbé et fief [5]
Les Quaizes ou Quezes, Quiezes – hameau d’ailly (Eure) [6]
La Quèze à Duranville.[7]
La Quèze, hameau, commune du Tourneur [8]
La Quièze, Hameau, commune du Saint-Martin-de-Blagny [9]
La Quièze – Hameau du Thuit-Signol [10]

Cette liste n’est forcément pas exhaustive mais peut-être devrait-on également y ajouter les toponymes La Caisse, communes de Baynes [11]; La Caisse-Rougerie, à Saint-Martin-de-Blagny [12]; La Chaise, à Clécy et à Vassy [13] La Chaise, hameaux de Bois-Nouvel, Landepereuse et château à Saint-Antonin-de-Sommaire [14] ?

Origine du toponyme
Les propriétaires

a.- Famille de la Quèze
Une famille du nom de la Quièze, originaire de Saint-Denis-du-Bosc-Guérard, est citée dans une charte, de 1204, en faveur de l’abbaye de l’abbaye de Bonport [15] et selon Henri de FRONDEVILLE [16] « le mariage de Robert de Bellemare avec Jeanne de la Quèze, à la fin du XIVe siècle, les avait mis en possession des fiefs de la Quèze à Duranville ».

Cette famille, richement possessionnée dans la partie orientale de l’actuel département de l’Eure, possède cependant des biens dans notre région puisqu’elle fait don à l’abbaye du Bec.

Dans la liste des Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’an 1320 [17] parmi les Nobles fiefs de la sergenterie de Moyaux, l’abbé LECOURT [18] avait relevé la mention Guilbert de la Guiese tient un quart prisé 30 livres de rentes. C’est, à notre connaissance la mention la plus ancienne concernant ce domaine. En 1414, Girot de la Quèze, dans l’aveu rendu au roi pour le fief d’Auge, à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, qu’il tient de sa femme, stipulant qu’il demeure à Glos et en 1444, dans les comptes de Jean Le Muet, on trouve encore un membre de cette famille, Jean de la Quèze, tenant du fief du Mesnil-Godement [19] situé à Fontaine-la-Louvet, paroisse proche de Glos.

b.- Famille de Fatouville
Au XVIe siècle, Silvin de Fatouville est en possession de ce fief et s’intitule Sr de la Quaize. Aux enquêteurs de la Recherche des Elus de Lisieux, il « dit estre procréé de noblesse ancienne, et que son bisayeul était Robert de Fatouville, vivant en 1454, et possesseur du fief du Bosc de la Rue, assis à Aucainville (Auquainville) ». Mais, ajoute l’enquête parce qu’il n’a suffisamment fourni, ni de sa descente, ni même de sa noblesse par autre titres, le procureur du Roi a requis qu’il soit assis. » Nous ne savons si ses allégations étaient fondée mais nous avons retrouvé un acte passé à Lisieux en 1476 dans lequel figure  » Robert Vipart (?) escuier lieutenant général de noble homme Jean de Fatouville seigneur du lieu conseiller et maistre royal ordinaire du Roy nostre sire son bailli et capitaine « .

De même, nous ne saurions dire les liens de parenté entre le Silvin de Fautouvile et Symon de Fatouville, également sieur de la Quèze, dont la fille Catherine épouse de Noble homme François de Brèvedent, sieur du lieu paraît dans un acte de 1544.

c.- Les Costard
Sur cette famille, voir Michel COTTIN, Notes généalogiques sur la famille Costard, Communication SHL, Octobre 1992.

Peu d’années plus tard, une nouvelle famille apparaît à Glos, les Costard ou Cottard. Depuis fort longtemps, une famille de ce nom possède des biens à proximité, à Cirfontaine ou à Courtonne. Fréquemment cités dans les actes de la région il en existe au moins trois ou quatre branches installées à Bayeux, à Barfleur, à la Brévière, etc., mais il est impossible actuellement d’établir un lien entre eux et Jean Costard, marchand drapier, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques, qui en 1571 achète à  » Noble homme Jehan de Franqueville, seigneur de Collandon, demeurant aud. lieu, paroisse de Glos… trois pièces de terre assises en la paroisse de Glos, du nombre du domaine non fieffé de la seigneurie de Collandon, deux en labour et une en taillis pour la somme de 348 livres tournois ».

Un Jehan Costard, sans doute le même paraît avoir été Conseiller de ville en 1558 et en 1562 mais nous ignorons sa filiation avec Michel Costard, qui en 1605, lors de la vente de sa maison du Manoir du Cygne, se dit sieur de la Quéze, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Jacques. En 1634, nous trouvons cité de nouveau ce nom de Michel Costard, sieur de la Quèze, comme président en l’élection de Lisieux. En 1653, un Jean Costard, sieur des Parts obtient des lettres d’anoblissement qui seront vérifiées en 1655. L’ascension de la famille est rapide puisqu’en 1667 Me Pierre Costard, peut-être le fils de Michel, se titre sieur de la Quaize, conseiller du Roy, trésorier de France au bureau des finances de la généralité d’Alençon.

C’est parmi ces quelques personnages qu’il faudrait chercher les constructeurs de la Quaize. Après le milieu du XVIIe siècle la famille implantée dans la région d’Alençon ne semble plus avoir eu de rapports suivis avec son domaine de Glos et c’est sans doute à cette circonstance que la Quaize doit d’avoir gardé son caractère de petit manoir à taille humaine.

DESCRIPTION du Manoir.

L’élégant manoir de la Quaize est connu depuis fort longtemps grâce à la remarquable description que nous en a laissé Charles VASSEUR et publiée par Arcisse de Caumont dans sa Statistique monumentale. Outre son exactitude, cette description ayant le mérite supplémentaire de nous restituer son état vers 1860, sa lecture garde valeur de document:
 » Malgré les nombreuses mutilations que cette maison a subies, il n’en reste pas moins un précieux spécimen des constructions domestiques du commencement du XVIe siècle. Elle est en bois: toutes ses poutres principales sont couvertes de sculptures dans le style du règne de François Ier. Les sablières qui séparent les étages sont sculptées, à leurs extrémités, d’un nerveux rageur qui engloutit les moulures. Toutes les pièces verticales ou horizontales sont couvertes de culs-de-lampe, de rosaces, de losanges, d’enroulements et autres motifs analogues. Un jolie porte en accolade avec pinacles, blasons, feuillages, s’ouvre dans la façade, malheureusement elle a souffert.
« Les entre colombages sont remplis par des briques vernissées rouges et vertes, formant des dessins, tant par la variété de leur couleur que par leur disposition.
 » La face qui regarde le jardin n’est pas moins ornée. La base, jusqu’au premier étage, est en échiquier de pierres et de briques. Sur une poutre centrale est sculpté un blason chargé d’une croix vairée et surmonté d’un chapeau de cardinal avec les houppes. C’est celui du cardinal Jacques d’Annebault, évêque de Lisieux, de 1543 à 1560; on peut s’en servir comme de date pour la maison.
« L’intérieur n’avait pas été moins soigné que l’extérieur. La principale chambre est pourvue d’une vaste cheminée, dont le manteau, orné de moulures, est porté par deux colonnes engagées. Les sommiers du plafond sont sculptés d’entrelacs et de rosaces.
 » Cette maison était couverte autrefois d’un grand toit de pavillon avec double épi. Des tuiles vernies de différentes couleurs formaient, sur ce grand comble des dessins ingénieux. En 1848, l’amour de l’égalité a fait stupidement ravaler ces fiers pignons au niveau des combles mesquins de l’époque moderne. Cependant, sans doute par économie. on a replacé sur le toit une partie des tuiles vernies, rouges, vertes et jaunes.
« Les fenêtres étaient carrées et étroites, sans ornements, si l’on en juge par celles que l’on voit encore, quoique bouchées, dans certains endroits. Les autres ont été élargies, il y a environ vingt ans.
« Le colombier a été détruit en même temps que le comble, comme un vil instrument de la féodalité. Il était rond, de dimension fort ordinaire et sans architecture ».

Telle qu’il nous la décrit, cette demeure avait donc considérablement souffert des ans et l’on ne peut que féliciter Monsieur et Madame GARBE qui ont su avec amour lui redonner un peu de sa superbe d’antan.

Cependant, la tâche difficile du restaurateur ne consiste pas toujours à rétablir les ordres anciens et nous avons ici l’exemple type de ces constructions de charpente marquées à chaque génération d’aménagements nouveaux, conformes aux goûts, aux modes et aux besoins de l’instant.

Le plan

On peut cependant reconstituer le schéma d’origine. En plan, nous trouvions au centre un large massif de cheminée et, de part et d’autre, trois travées de charpente correspondant à une pièce par niveau auxquelles on accédait, au rez-de-chaussée par une porte percée à chaque extrémité du mur gouttereau et, à l’étage, par un escalier à vis implanté entre la cheminée et la paroi de façade.

Le massif des cheminées, deux par niveau, est demeuré l’élément central mais, l’étude des pans de bois, tant sur la façade principale qu’en arrière, le révèle, d’innombrables campagnes de transformations assez radicales et d’extensions ont bouleversé cette structure.

Ainsi, un réaménagement des espaces intérieurs fut accompagné de la construction d’un bâtiment sans étage implanté sur une ligne brisée, d’où, en arrière la création d’un petit corps « en aiguillon ». Conséquence de cette création, l’ancien escalier central fut rejeté vers l’Ouest, à la jonction des deux bâtiments, tandis que l’un des accès primitifs, à gauche du mur gouttereau Sud, était remplacé par une porte ouverte au départ du nouvel escalier.

La disparition de l’escalier central, selon un schéma souvent rencontré, mettait en communication les deux « aîtres » du rez-de-chaussée mais obligeait, à l’étage, de traverser une pièce pour atteindre la seconde.

Elévation

En élévation, au-dessus d’un rez-de-chaussée érigé sur un haut soubassement, s’élevait un étage en encorbellement sur sommiers ouvert de fenêtres à meneaux et croisillons, accompagnées en allèges de croix de Saint-André surmonté lui même d’un comble en encorbellement.
Au tiers inférieur du pan de bois du rez-de-chaussée, une filière, aux moulures précises et élégantes, court d’une porte à l’autre sur la totalité de la façade en s’encastrant au passage dans les renflements des poteaux et des potilles.
Relevons la présence, en allège de la façade principale, au-dessous de cette filière, d’une succession de croix de saint André, disposées sans aucun respect d’alignement avec les fenêtres et les poteaux d’encadrement de ces dernières. Cette disposition est originale pour un rez-de-chaussée, et l’on peut se demander si à l’origine les colombes que l’on voit encore en partie supérieure ne se prolongeaient pas jusqu’à la sablière basse. Il s’agirait alors d’une réparation contemporaine peut-être du grand démontage évoqué plus avant.
De même, le décor de briques de l’entre colombage ne manque pas de surprendre par sa nature et son chromatisme. S’il est assez courant de rencontrer des briques vernissées dans les façades augeronnes, en règle courante, il faut le souligner, on utilisait pour cet usage un type de briquettes à tenons destinées à être posées obliquement, l’extrémité s’encastrant dans une rainure, tandis qu’ici, il s’agit de briques à rive vernissée, vert ou rouge, recoupées en fonction de leur position dans le décor Sur l’emploi de ces différents types de briques, voir: [20]
Le pan de bois a été, à une époque impossible à préciser, démonté dans sa plus grande partie, mais, au remontage, pour une raison qui nous échappe, l’étage ne fut pas réimplanté en concordance avec le rez-de-chaussée. Si l’on conserva quelques croix de Saint-André, on y introduisit de nouveaux dessins de colombages, le tout d’une manière assez désordonnés. et de contreventements modifiant considérablement l’aspect du pan de bois et le peu de témoins conservés des dispositions initiales, interdit toute restitution fiable.

A l’Est et au Nord, le pan de bois du rez-de-chaussée a été remplacé, en deux campagnes, semble-t-il, par un mur de pierre et brique. Au Nord, correspondant aux six travées de façade nous trouvons un faux damier percé de deux passages refermés de nos jours. et à l’extrémité de ce mur gouttereau, au-dessous du rattrapage en « aiguillon » ainsi que sur le pignon Est, on trouve des assises allongées de pierre et de brique.

La décoration
Comme le soulignait de CAUMONT, la décoration est abondante mais de plus, elle est fine et soignée. Elle s’intègre dans la série des sculptures du milieu et du troisième quart du XVIe siècle telle qu’on les retrouve au manoir des pavements, au Vieux Logis d’Orbec, au Verger à Fervaques, etc.

Le 5 ème jour du mois de septembre 1486 à Jehan Luce semblablement maçon pour les deux parts de 6 livres 12 sols pour avoir estoqué les portes de l’église parrocchiale de Villiers en laquelle la fabrique prend et perçoit les deux parts de la dîme, avec ce avoir maçonné les sablières, recepé par dedans la muraille du chancel et aussi avoir refait l’autel, lequel était tout rompu et démoli, aussi compris la verrière et le pignon ainsi qu’il est porté dans le contrat duquel est porteur Cardin Debray pour et au nom du curé et pour la portion de ladite fabrique baillé audit Luce la somme … (Compte rendu par Jehan Lebreton, prêtre de St Michel 1485 au même jour 1486 – Fabrique St Pierre de Lisieux)

La paroisse de Villers ayant été supprimée lors du Concordat et son territoire réuni à Glos, L’église a été démolie il y a une vingtaine d’années (1861).
La cloche, instrument précieux, les deux petits autels sont maintenant dans l’église de Glos. On y avait également transporté le maître-autel mais comme il n’y avait point d’endroit propice pour le placer il a été dépiécé, on n’en voit dans le clocher les morceaux disloqués. C’était un autel à pilastres avec trois tableaux, dont deux en forme d’ellipse.
Le tabernacle était surmonté d’une exposition, consistant en un dôme quadrangulaire porté sur quatre colonnes corinthiennes.

D’aprés les souvenirs de ceux qui l’ont vue, l’église de Villers de dimensions médiocres devait dater des derniers temps de l’époque ogivale. Le chœur faisait retraite sur la nef ainsi qu’on le voit presque toujours. Le clocher s’élevait à l’ouest, il consistait en un beffroi carré, couvert d’une pyramide quadrangulaire. Au midi était le portail, lequel était protégé par un porche en bois. Ce porche dont les intervalles ont été remplis par des pierres de grand appareil provenant de l’église, forment actuellement une cave non loin de son ancien emplacement, sur le bord d’un petit ruisseau.
Les voûtes étaient en merrain avec charpentes apparentes. Celles du chœur étaient peintes en bleu azur avec un semé d’étoiles d’argent. Les fenêtres avaient des vitraux. Le docteur Bellon en possède un médaillon, représentant Notre Dame de la Pitié. Les fonts étaient ornés d’arcatures gothiques.

Cette paroisse était sous l’invocation de la Vierge. Les patrons étaient au XIVe : Heredes de Mota et au XVIIIe c’était l’évêque. Elle était inscrite pour 20 livres de décimes et 700 livres de revenu.

Le presbytère, situé tout proche, existe encore. C’est une construction du dernier siècle.

Le fief principal de cette paroisse était la Motte, puisqu’il avait le droit de patronage, il est situé tout près de l’ancien enclos de l’église, qui faisait enclave dans ses terres. Il se trouve assis sur le bord d’un petit ruisseau qui emplissait autrefois ses fossés, et sans doute à cette situation qu’il doit son nom. Il ne consiste du reste actuellement qu’en une maison de bois peu considérable, qui paraît dater du règne de Louis XIV.

Je ne crois pas qu’il ait jamais existé de manoir féodal appelé proprement Villers et je pense que ceux des gentilshommes que l’on trouve avoir pris cette qualification étaient Seigneurs de la Motte. Je cite donc ici comme intéressant la Motte un mandement du 17 octobre 1475 du lieutenant du bailly d’Evreux à l’évêque de Lisieux qui ordonne de conférer la cure de Notre Dame des Prés, située à Villers, à celui que présente Etienne Flambart, seigneur dudit Villers (Archives du Calvados)

On trouve ensuite le fief dans les mains de la Famille de Boctey qui a pour auteurs Davy et Jehan Boctey, anoblis aux francs-fiefs. Je crois que l’on peut regarder cette famille comme originaire de Lisieux puisque plusieurs de ses membres remplirent des charges d’Edilité dans les dernières années du 15e siècle.

En 1540 Guillaume Bottey, Damoiselle Guillemette Bertelot, sa mère, et Damoiselle Gilette Bottey, leur cousine, firent leurs preuves devant les élus de Lisieux. Ils demeuraient à Villers.
Noble Homme Gilles le Boctey, seigneur de la Motte, figure dans un acte original du 30 avril 1561.
Un acte d 1634 parle des héritiers du seigneur de Boctey, écuyer, seigneur de la Motte.

D’après l’inscription de la cloche, François Lebrun était seigneur de la Motte en 1668. Il avait des alliances avec la famille de Mailloc.

D’autres fiefs se trouvaient encore sur ce territoire de Notre Dame de Villers, bien que la superficie n’en soit pas considérable : Gras-Mesnil, contigu à la Motte, puis le Bouley et Blancheporte et enfin la Quaize, qui offre un grand intérêt.

En 1540 Gras-Mesnil était dans les mains de Marc de Gouvis, gentilhomme de très ancienne lignée.
A la fin du 16ème il était passé entre les mains de la famille de Boctey. On trouve en 1606 et 1614 Noble et Vénérable Maître Michel le Boctey, prêtre, seigneur temporel de Gras-Mesnil, prieur de Mervilly etc.. et puis curé de Notre Dame de Villers.
Ce sont encore les de Boctey qui possédaient le Bouley. Les registres de l’Hôtel de Ville de Lisieux ont conservé le nom de Maistre Gabriel le Boctey, écuyer, seigneur de Marolles et du Bouley, procureur du Roy en l’élection de Lisieux (1552-1577)
Maistre Michel le Boctey, seigneur de Gras-Mesnil avait pour frère Louis le Boctey, écuyer, sieur du Bouley. Il avait épousé le 3 juillet 1597 Catherine de Francqueville, fille du seigneur de Collandon, dont la postérité a possédé le même fief pendant plusieurs générations (1).et d’où sortirent trois enfants : Charles, Renée et Hélène.
(1) Il résulte d’actes authentiques que cette terre du Boulley était dans les mains de la futaille de Boctey ; mais elle possédait en même temps le fief du Boulley, beaucoup plus important, situé à St.- Germain-de-Livet.
Charles, seigneur du Boulley, après son père, eut un seul fils, nommé Jacques, qui se maria deux fois, d’abord avec une demoiselle de la Noé et en secondes noces avec Madelaine de Fresnel. Cette dernière lui donna quatre enfants dont le second seul, Guillaume, qualifié de seigneur de Villers, a laissé postérité. Je pense que c’est son fils que l’on voit figurer dans l’Armorial de d’Hozier ainsi : Louis le Boquetay, écuyer, seigneur de Villers – …d’argent d’un chevron d’azur accompagné de trois perdrix de gueules.

Je ne sais si c’est le Bouley qui est la propriété de M Auguste Asselin, receveur des finances. Elle est située entre deux coteaux boisés dans une situation charmante. La maison assez importante, a deux ailes qui datent du règne de Louis XIV, avec toit brisé à la Mansard. Le centre paraît beaucoup ancien, mais il a été modernisé à un tel point qu’il est impossible d’en reconnaître l’âge. Il a pourtant conservé son toit élevé et une grande cheminée en briques ornées d’arcatures simulées avec dessins en briques noires dans les fonds, système qui remonte au 16e siècle.

Le colombier carré, construit en briques est surmonté d’un épi en terre jaune vernissée qui figure un pigeon.

La famille de Boctey était en possession d’un autre fief encore assis sur le territoire de la même paroisse mais à un quart de lieue au moins vers le midi de l’autre côté de la vallée, il se nommait la Houssaye.
Noble Homme Messire Adrien le Boctey, seigneur de la Houssaye, vivait en 1570 et 1587, suivant des documents originaux que j’ai eus entre les mains.
J’ignore le nom de son fils, un acte du 6 juillet 1641 fait mention de son petit-fils Anthoine le Boctey, écuyer lui aussi seigneur de la Houssaye. Il fit ses preuves en 1666 à Notre Dame de Villers, avec Gilles le Boctey, seigneur de Glatigny.
Je n’ai trouvé qu’un seul acte où il soit question de la Blancheporte et de son propriétaire Pierre Toustain. Cette date datée du 1er février 1634 relate une vente de trois pièces de terre situées à Glos, dépendantes de la sieurie de Cirfontaine.

Le fief le plus intéressant pour l’archéologue bien qu’il n’ait pas été hiérarchiquement le plus important et certainement la Quaize ou la Quèze.

Malgré les nombreuses mutilations que cette maison a subies, elle n’en reste pas moins un rare spécimen des constructions domestiques du commencement du XVIe siècle. Elle est en bois, toutes ses poutres principales sont couvertes de sculptures dans le style de François Ier (Renaissance Gothique) Les sablières qui séparent les étages, sont sculptées à leurs extrémités d’un nerveux rageur qui engloutit les moulures. Toutes les pièces principales, verticales ou horizontales, sont couvertes de culs de lampe, de rosaces, de losanges, d’enroulement et autres dessins variés.

Une jolie porte en accolade avec pinacles, blasons, feuillages, orne la façade, malheureusement elle a souffert.

Les entre-colombages sont remplis par des briques vernies, rouges et vertes, formant des dessins tant par leur couleur que par leur disposition, La face qui regarde le jardin n’est pas moins ornée. La base jusqu’au premier étage est un échiquier de pierre et de briques, mais ces briques ne sont pas vernissées. Sur une poutre centrale est sculpté un écusson surmonté d’un chapeau de cardinal avec glands, il est chargé d’une croix vairée (?). Ce sont les armes du Cardinal Jacques d’Annebault, évêque de Lisieux de 1543 à 1560. On peut s’en servir comme date pour la maison. (suit description de l’intérieur)

Cette maison était autrefois couverte d’un grand toit de pavillon avec double épi. Les tuiles vernies formaient sur ce grand comble des dessins ingénieux. Un républicain qui fut propriétaire du domaine vers 1848 a cru mettre sa doctrine en pratique d’une manière digne d’éloges en ravalant ces fiers pignons au niveau des combles mesquins de l’époque moderne, cependant par économie sans doute on a replacé sur le toit des tuiles vernies rouges, vertes et jaunes.

Les fenêtres étaient carrées, étroites, sans ornements, si l’on juge par celles que l’on voit encore bouchées dans certains endroits. Les autres ont été élargies il y a environ vingt ans.

Le colombier a été détruit en même temps que le comble, comme un vil instrument de la féodalité. Il était rond, de dimension fort ordinaire, bâtis en bauge avec patin de pierre.

Je n’ai pu me renseigner sur les possesseurs de ce fief, je sais seulement par l’acte de 1634 déjà cité, Michel Costard président en l’élection de Lisieux, était sieur de la Quéze. On connaît qu‘en 1540, Monsieur Silvin de Fatouville, seigneur de la Quaize produisit devant les élus de Lisieux.

Un autre des Hospices de 1667 m’a fourni le nom de Maître Pierre Costard, écuyer, sieur de la Quaize, conseiller du Roy, trésorier de France au bureau des finances de la Généralité d’Alençon. Je ne sais depuis quand ni comment cette famille était en possession de cette terre.
La paroisse de Villers dépendait de l’élection de Lisieux,
sergenterie de Moyaux, et comptait 40 feux.

Les recherches de la Noblesse nous ont conservé les noms de quelques gentilshommes résidant sur cette paroisse mais que leur défaut de qualification ne permet pas de regarder comme possesseurs d’un fief plutôt que d’un autre :

Guillaume de Bonnechose, trouvé par Montfaut en 1463
Colin Bottey, imposé par le même.

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
NOTRE-DAME-DE-VILLERS.
86. Marc de Gouvis, Sr. de Grasmesnil, pour justifier sa noblesse ancienne , a produit plusieurs lettres et écritures justificatives de sa.descente et extraction de noblesse , comment çant à Messire Gilles de Gouvis , cher., et clame Angélique , sa femme , desquels sortirent Guillaume et Jean de Couvis, frères, vivants en avril 1393, et continuant jusqu’au dit Marc , faisant le 5e. dégré.
87. Silvin de Fatouville, Sr. de la Quaize, a dit estre procréé de noblesse ancienne, et que son bisayeul étoit Robert de Fatouville , vivant en 1454, et possesseur du fief du Bosc de la Rue, assis à Aucainville , suivant un aveu à lui baillé par Guillaume de Salles l’un des hommes du dit fieu. Mais, parce qu’il n’a suffisamment fourni , ni de sa descente , ni même de sa noblesse par autres filtres , le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.
88. Guillaume Bottey, damoiselle Guillemete Bertelot, sa mère , et damoiselle Gillette Bottey , ont baillé avec Nicolas Bottey , leur aîné, en cette ville de Lisieux, n°. 131.

[4] C.HIPPEAU.-Dictionnaire topographique Département du Calvados, Paris,Imp.Nationale,1883;p. 233.
[5] Bénigne-Ernest PORET de BLOSSEVILLE, Dictionnaire topographique du départe ment de l’Eure contenant les noms de lieux anciens et modernes, Paris, Imp. Nationale, 1878; p. 177; P.-F. LE BEURIER, Rôle des taxes, p. 117.
[6] Id°
[7] Il existait à la fin du XIVe siècle une famille de ce nom, voir: Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de Jean Le Muet dans Eudes lexoviennes, IV, p. 208, note 273..
[8] C. HIPPEAU, op. cit, p. 234
[9] Id°
[10] de BLOSSEVILLE, op. cit., p. 178; P.-F. LE BEURIER, Rôle des taxes, p. 104, 120; Charles LEROY, Le Thuit-Signol (Origines à 1789), Brionne, Amelot, 1928, p. 26.
[11] Calvados, HIPPEAU.
[12] Id°
[13] Id°
[14] Eure, de BLOSSEVILLE, p. 49.
[15] Charles LEROY, op. cit., p. 26.
[16] op. cit., p. 208.
[17] Henri de FORMEVILLE, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, Lisieux, 1873, II, p. 395
[18] Bulletin paroissial de Saint-Sylvain de Glos, 1er année, n° 4. Juillet 1907, p. 14.
[19] Henri de FRONDEVILLE, op. cit, p. 162.
[20] Michel COTTIN, La maison traditionnelle en Pays d’Auge – Matériaux et techniques. Catalogue exposition – Saint-Désir-de-Lisieux, Octobre 1985, s.l.n.d. (1985), 210 x 297, multigr., couv. ill..