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PONT L’EVEQUE

NOTES sur:
A – PONT-L’EVEQUE
B – SAINTE MELAINE


A – PONT-L’EVEQUE

1 – Notes et documentation concernant l’église Saint Michel de Pont-l’Evêque.
2 – Documents sur Pont-l’Evêque contenus dans des Fonds de la S.H.L.
3 – Bibliographie.
4 – Références historiques.
5 – Manoir de Martinbosc.

1 – Notes sur l’OEUVRE et REPARATIONS de l’église SAINT-MICHEL de PONT-L’EVEQUE

Michel COTTIN
Décembre 1989
Mai/Juin 1993

1 – les notes  de cette première partie proviennent de la documentation personnelle de Monsieur Michel COTTIN, Président de la Société historique de Lisieux, décédé.

HISTORIQUE

Les travaux de restauration dont la Tour de l’église Saint Michel de Pont-­l’Evêque a fait l’objet en 1989, avaient incité M. Pénault à me demander de mener quelques recherches sur cette église afin de compléter l’article que lui avait consacré Henry Le COURT [1]. En effet, quelques années auparavant j’avais eu l’occasion de consulter quelques uns des comptes d’entretien et de construction de cette église. Quoiqu’il n’ait pas cité ses sources il est vraisemblable que le Commandeur Le COURT avait travaillé sur ces documents mais qui au cours des années se sont trouvés dispersés et viennent simplement d’être réunis[2]
Avant lui, Arcisse de CAUMONT[3]  avait sans doute eu connaissance de ces textes sans les avoir exploités pour la datation des différentes parties, Ces documents sont de première importance pour l’histoire du monument et plus largement de la vie de la cité; tantôt sur parchemin, tantôt sur papier ils nous permettent de suivre, malheureusement avec une lacune de plus d’un demi-siècle entre 1530 et 1584, la vie de la Fabrique, de connaître ses revenus et ses entreprises, L’on y retrouve une foule de renseignements sur la liturgie et le mobiliers cultuels, les statues, les peintures, les cloches,  » l’ologe  » ou les  » ogres  »
Nous nous arrêterons ici aux seules œuvres de « machonnerie et de carpenterie » en ce qu’elles peuvent nous aider quant à la compréhension de l’articulation des diverses campagnes de construction et à la datation de l’édifice car tel qu’il nous est parvenu, l’édifice est difficile à dater avec précision tant les travaux de restauration – dont certains remontent au XVIème siècle – avaient profondément modifié l’œuvre originale avant les travaux de reconstruction qui suivirent l’incendie de 1944,
La construction ou seulement sont entretien mobilisent d’importants capitaux que gèrent sous le contrôle constant de la communauté, des trésoriers souvent remplacés et en butte à de multiples procès,.. Lorsqu’ils ne meurent pas à la tâche auquel cas ce sont leurs héritiers qui doivent débrouiller des comptes encombrés de reprises pour non paiement,
Ces communautés d’habitants des bourgs et des villes, bien structurées, ayant parfois même profité des guerres pour acquérir une certaine indépendance vis à vis du seigneur local[4], occupent une place prépondérante dans la société qui se renouvelle après les longues hostilités franco-anglaises [5]  et leur œuvre maîtresse consiste justement dans cette première Renaissance, entre 1485 et 1550, à reconstruire leur église. Lisieux reconstruira de fond en comble deux de ses trois églises paroissiales, de même que la ville d’ORBEC, et des paroisses plus modestes telles que Blangy-le-Château, SAINT-GERMAIN-la-CAMPAGNE, MAROLLES, etc..
L’essentiel des fonds provient du domaine foncier de la fabrique constitué d’une multitude petites places de maisons disséminées dans la ville et dont l’étude permettrait de restituer sa topographie et ses extensions,
Henry LE COURT, pour sa part pensait que les travaux avaient débuté avant 1483  – date des comptes les plus anciens – mais ceux-ci ne sont que les récapitulatifs de comptes beaucoup plus détaillés ne permettant pas de toujours faire la différence entre réparations et travaux de construction proprement dits qui pour leur part ont du se poursuivre sur près d’un demi siècle, En 1485, par exemple, le trésorier regroupe sous une seule rubrique les 33 livres 18 sols 10 deniers de ses dépenses de l’année,
D’autre part, les quantités de matériaux employés, quelques mètres carrés de tuile, un cent tout au plus de pierre, sont des quantités raisonnables pour un entretien, une petite transformation mais très insuffisantes pour alimenter un chantier de l’envergure que fut à une époque celui de Saint-Michel,
A partir de 1487, nous entrons dans une autre phase et un nouveau projet prend forme concrétisé par le devis pour lequel on paie 3 deniers les  deux peaux de parchemin sur lesquels il sera  » couché « ,[6]
En 1494, le batel qui apporte la pierre provenant des carrières caennaises fait naufrage et ce sont là environ 144 tonneaux de pierre qu’il faudra récupérer dans des conditions difficiles,
Les notations concernant les matériaux sont particulièrement intéressantes, qu’elles nous renseignent sur les quantités utilisés, leurs origines ou leur prix. L’emploi du plâtre, par exemple, doit être souligné car ce matériau, vraisemblablement importé, ne paraît pas avoir été d’un usage courant en Pays d’Auge Son emploi est cependant relevé par FORMEVILLE 1834 dans le scellement des briquettes au Manoir de la Salamandre à Lisieux au XVIe siècle, et toute mention le concernant mériterait d’être cartographié.
En 1499/1500 on procède à la pose de la quatrième verrière
Les grands travaux dureront semble-t-il encore près de trois-quarts de siècle.
Les Guerres de religion furent à l’origine de la destruction des voûtes qui ne furent reconstruites en pierre qu’à la fin du XIXe siècle.

DESCRIPTION

La similitude avec l’église  Saint-Jacques de Lisieux a souvent suscité des observations.  L’église Saint-Michel, qui appartient aux dernières années du XV° siècle ou au commencement du XVI°, offre une telle analogie avec l’église Saint-Jacques de Lisieux, qu’on se demande avec raison laquelle a pu servir de prototype à l’autre, Les textes manquent pour corroborer la comparaison entre les deux édifices, Il semblerait si l’on prend à la lettre un fragment de compte publié par de Caumont, que l’église de Lisieux serait plus ancienne, mais ce fragment ne suffit pas pour se prononcer d’une manière définitive, M. le chanoine Morel a souligné certains détails des vitraux de l’abside, qui permettent de supposer qu’ils sont l’œuvre de verriers normands ou ayant séjourné en Normandie, Ces remarques se rapportent surtout aux constructions qui animent le paysage « . BSHL, n° 24, 1919, p. 17,) mais nous savons par le comptes que les trésoriers se rendirent à Lisieux pour examiner l’œuvre alors en cours de Guillemot de Samaison.
Nef de travées avec collatéraux et massif d’escalier au centre
Tour à l’extrémité orientale
Grandes arcades avec retombées à pénétration: Saint-Jacques de Dieppe, de Lisieux, La Bouille, Argentan, etc. lourdeur des moulures dues à la qualité de la pierre
Fenêtres hautes à claire-voie
Voûtes des collatéraux avec clés pendantes dans les parties hautes, sculpture assez lourde
Vitraux :
Arbre de Jessé
Mort de saint Grégoire environ de 1525
Ascension travail germanique
Annonciation id° (à rattacher au centre de Lisieux)
Arbre de sainte Anne
Nativité – haut du chœur c. 1540 ?
Prédication de Jésus
Ascension et Pentecôte. vitrerie peinte vers 1560
Vitrerie blanche décorée de « fermaillets »,  par Binet 1619, Bourgeois de Bernay, a travaillé pour plusieurs églises des environs. (LAFONT, p. 584.).
Litre funéraire
Chaire à prêcher

ANNEXES

1484
Recettes
De Raoullin Vallet en lieu de Guill Le Coq pour une place de maison au bourgaige du pontlev. d’un coste les enffans charles Castellain est d’un bout le lieu du moulin, d’autre bout le pavement  xs
Dépences
Paié au serrurier pour la refachon de lauloge      viijs    vjd
Paie au serrurier pour une serrure et une clef   xs
Paie pour un cent de corniers   xxxs        iiid
Item pour deux cens trente tuille xvs
Paie pour une somme de caux  iis           vjd
Paie pour le sablon       xviijd
Paie pour la latte et le clou allate et clou anorom (?)     ixs
Paie pour le boys de la goutiere            xxvs
Pour avoir change les escuelles du luminaire notre dame et saint sebastien      cs
= AD 14, G. 1164

1485
Ensuit la despence faicte par alphonse de paradet tresorier de lad. eglise pour la reparation  faicte en la tour de leglise que auxi en autre choses necessaires pour ladite eglise la soe.     xxxiii    xviijs            xd
De laquelle recepte et mise est faicte plaine
declaration,.. papiers dud alphonse
= AD 14 – G. 1164 – Dossier 3

1486
Despences
Deuvres et reparations
A Jehan adam pour un cent de pierre de sa carriere  xvijs        vjd
A Perrin Le Coq pour le chariage dud cent de pierre jusq. au cymetiere pour paine et despence              xxxs
Pour ung cordel a pendre la courtine du maistre hotel  ijs
A Pierre durant pour avoir relié et repare le grand manuel de lad eglise  xvs
pour ung millier de brique plonbée dont le,.. a ete paie vj# xs pour millier xs pour le charriage xxx pour les sinne (?) vs pour portage… sablon a icelluy asseor     viij#      xbs
au serrurier pour deux crappons et une serrure au coffre aux livres et pour une clef a lhuys des hogues(?)
A Maitre Mathieu Ostelin pour le service de la croix tant pour luyi que pour les clercs qui
ont fait led sygne a lintencion de feu jehan du Val                                 lxs
= AD. 14 G. 1164 – Dossier 4

1487 – Pont-L’Evêque
Comptes des recettes et dépenses du Trésor de Pont-L’Evêque
Recettes
Dons et laiz fais au tresor pour icelle anee. De la demoiselle vuve Jehan Duval par les mains
de Robert poesson pour le synne de La Croix dit par le maistre et enffans de lescolle ainsi que
led feu du Val lordonna en son vivant    lxsts
Despences
Au platrier qui a platré le cadran pour deux journees de sa paine paie   vjs (?) vjd
Item pour la despence de lui et un aide iijs   vjd
Item pour deux journées desd aides qui a servi led plastrier
Pour quatre candelabre et pour avoir un pie a la croix domine le toput pesant    xxxiij t
et demye qui vallent au pris de iijs viijd
chacune livre six livres deux sols six deniers
Item pour un encensier quil a convenu avoir pour ladite eglise paie       xvijs  vjd
Item pour celuy qui a este querir lesd candelabres et croix paie            xs    vjd
Item a laurent bense pour avoir coupe les barres de fer paie     ijs   iijd
Item pour la despence des machons quand jehan vindred veoir la besongne de leglise xviijd
Item pour avoir change les ampolles
Item pour cique once et demye dargent que les ouvriers qui ont fait le galice ont mis
en faisant led galice et pour la facon et dorure diceluy x#  xs
Item a Robert posson qui a ete querir led galice a Lisieux paie ijsts     ijd
Item a Robert collet pour avoir porte largent dud galice aud Lisieux      ijsts
Item pour avoir dore la pate du galice
Item pour lologier de lisieux pour avoir appoincte
le cadran et lorloge  x#
Item pour deux chopines quil a convenu avoir a leglise vjsts
Item pour clou et gons pour le cadran paie a michault menart   xviijd
Item pour une corde quil a convenu avoir pour la cloche           vjsts
Item pour le serrurier qui a fait deux clez aux ogres pan (?)      xviijsts
Item pour deux peaulx de parchemin pour aud couche le devis de loeuvre de leglise     iijsts
(par comparaison, le parchemin pour le compte de 1487 qui comporte  16 pages couta iiijsts)
Item pour le paintre qui a paint le cadran de lad eglise              xvsts
Item a Messire pierre touppelin pour ses paines et vacations davoir
vacque a lorloge que pour lentretenement dicelle paie lxsts
14 – G.1162 – Dossier 5

1490-1491
Compte de la recepte ordinaire du tresor de leglise parroisiale de Saint Michel de Pontlevesque au terme Saint michel mil… quatre vingtz et dix includ et finissant a pareil terme mil ccccc iiiixx….  Icellui…. faicte par Jehan Grieu escuier et pierre de breban tresoriers pour led. temps en lad. eglise. Ensemble de la mise selon et ainsi quil enssuit
Terme de saint Michel
Toussaint
Saint Andrieu
Noël
La Chandeleur
Pasques
Le Terme de Ronnaysons
St Jean
Réparations ?
= AD 14. G 1164, Doss. 7

1494 (au crayon)
Despences
Pour une serrure a luys de la tour iiijs      vd
Pour la chayne de benestier a louvet  xviijd
A Messire pierre touppelin pour faire sonner lologe  lxs
Au chalonnes (?) pour avoir empli de terre le pavement de losteldieu et pour le charriage des marches iijs
A Bosquet pour huit cens de brique assise (?) a leglise  lxxvs
Pour avoir portez la terre à aassoir lesd brique iijs
Pour les despens dud bosquet et de deux aides qui ont assis lad. brique             vd
Pour une journée dud. Bosquet et de jehan menard pour avoir assis lad brique le demourant de la brique. Pour leurs despens ijs  vjd
= A.D. 14 – G. 1164 – Dossier 3 (parchemin très mauvais état)

1494-1495
Compte de la recepte ordinaire du trésor de l’eglise parroissiale de Saint Michel du pontlevesque pour ung an entier commencant au terme Saint Michel mil cccc quatre vingtz et quatorze inclus et finissant à semblable  jour et terme mil cccce iiiixx et quinze exclud faict par venerable personne messire Jehan boudin et pierre orieult pbres tresoriers de lad. eglise pour led. an mesme de la mise et despence par eulx faicte des deniers de lad. ecepte selon et ainsy quil suit.
A Maistre Guill Le Franc macon et maistre de l’œuvre de machonnerie de lad. eglise et de  ses gens et serviteurs a este baille et paie par lesdits tresoriers sur l’alleu et marche a luy fait pour lad. œuvre en plus paier pour tout lad. an la somme de   lij #    iiis   ixd
A Laurent Bence serrurier pour deux clefs par luy faicte pour la boete du luminaire   xiijd
f° 7 – v°
Aud. Ector Vannier pour avoir ete à Honnefleur queri le machon leguais pour faire sier une pierre pour lors estant à Trouville laquelle est si grosse que on ne la pouvoit aud. faire sier… et pour avoir assemble la croix et taille la pierre de Caen et coupper les herbes du cymetiere           iijs                    vjd
Aud…. Ysabel pour avoir fait une grosse corde pour le cloche de lad. église et une aut. pour.y.. de trousse à monter les pierres de la machonnerie                        vis                   vid
O Robert Poisson pour avoit fait un voiage à Rouen par le commandement des parroissiens devers le machon pour le faire venir besogner a leuvre de ladite eglise
vijs                  vjd

SOURCES

SOURCES MANUSCRITES
Archives départementales du Calvados
Sur Saint-Michel de Pont-l’Evêque, cf. G 565 à 584
G 565 Comptes 1801-1602
1607, 1611-1614, 1616, 1625-1630, 1638, 1640-1641, 1644-1660, 1666
G.1161 – Inventaires (1665-1694) – Recueil des testaments (1586-1653)          Obituaire
G.1162 – Délibérations (1683-1759)
G.1163 – Délibérations (1761-1785)
G.1164 – Comptes (1480-1530)
G.1165 – Comptes (1584-1699)
G.1166 – Comptes (1700-1730)
G.1167 – Comptes (1731-1750)
G.1168 – Comptes (1751-1765)
G.1169 – Comptes (1766-1786)
G.1170 – Trésor, Election des trésoriers – Office des trésoriers des fabriques et Confréries – Réunions – Redditions de comptes – Droits d’amortissement – Taxe – Déclaration de revenu – Rentes sur le clergé – Fieffes et baux – Etat des rentes – Procès pour les inhumations – Procès Bréard – Procès contre M. de Boctey – Procès divers.
G.1171 – Journal des recettes des sonneries de cloche (1656-1676) – Curé –
Visites archidiaconales – Différents entre curé et paroissiens – Procès-verbal d’installation du curé constitutionnel – Dîme – Rente pour les pauvres – Eglise – police de l’église – (1760) – Authentique des reliques – Sacristie – Inventaires : 1683 – 1695 – 1696 – 1699 – 1734 – 1786 – – Orgues – Cloches
G.1172 – Presbytère – Procès Bréard – Cimetière
G.1173 – Fondations diverses
G.1174 – Fondations diverses
G.1175 – Fondations diverses
G.1176 – Règlement de l’Officialité de Lisieux sur les Charités et confréries
(1728) – Ordonnance de l’Archidiacre d’Auge (1695) – Confrérie du Saint-Sacrement – Chapelle Mallet – Mobilier liturgique – Chapelain – Rentes – Réductions de fondations – Amortissements – Taxes – Procédures – délibérations (1755-1764) (1713-1754) – Procès avec le curé – Procès pour la reddition des comptes – Comptes (1666-1730)
G.1177 – Confréries Saint-Sacrement – de la Sainte-Trinité – Sainte Anne –  Association pour l’adoration perpétuelle (Comptes)
G.1178 – Confrérie du Rosaire – délibérations (1702-1712; 1714-1723; 1759-1770) – Charité (érection – comptes 1751-1791)
G 693 – Matrologe de la Charité de Saint-Michel de Pont-l’Evêque 1454-1869

SOURCES IMPRIMEES

BARRAL I ALTET Xavier, Organisation du travail et production en série : les marques du montage du cloître de Subiaco près de Rome in BARRAL I ALTET, Xavier, éd., Artistes, Artisans et Production artistique au Moyen Age – III.- Fabrication et consommation de l’œuvre, 1990, pp. 93-99
inscriptions donnent les noms de marbriers,.. il faut en réalité interpréter ces mentions comme la signature du maître-sculpteur, chef d’un atelier collectif de travail sculptural qui comprenait aussi bien la taille de la pierre ou de la pierre ou du marbre que la sculpture à tous ses niveaux,.. »;,.. ateliers  » hors de l’enceinte urbaine, très probablement, dans la mesure où le besoin d’espace devait être primordial pour le stockage de la matière première à l’extérieur de la ville  » p. 69; élément préfabriqués importés – commande précise,
BAUDOT 1987
BAUDOT Marcel, « La construction des églises dans l’ancien diocèse d’Evreux du XVe aux XVIIIe et XIXe siècles », Revue d’histoire de l’église de France, n° 190, janvier-juin 1987  (La construction des lieux de culte du Moyen Age à nos jours, Actes des journées d’études de la Soc. d’histoire religieuse de la France, Rouen-Le Bec-Hellouin, 1986, p. 25, résumé.
BUREAU 1946
BUREAU Dr. Jean, Pour une église dévastée, Pont-l’Evêque, Imp. Humbert, s.d., 135×206, 6 p. 1 pl.h.t., (dessin de J. Bureau – projet de reconstruction de la tour), couv. ill.
BUREAU Dr. Jean, Rues, vieilles cours et vieux logis de Pont-l’Evêque, Pont-l’Evêque, 1948
BUREAU Dr. Jean, « L’histoire monumentale de Pont-l’Evêque », Art de Basse-Normandie, n° 120, 1958, p. 9
BUREAU Dr. Jean, PA, 16, 11 et 12-1966; 17, 1-1967
BUREAU Dr. Jean, Pont-l’Evêque en Pays d’Auge – Passé, Présent, Condé-sur-Noireau, Corlet, (1986), 163 x 242, 161 p. ill.
CAUMONT 1841
CAUMONT Arcisse de, Cours d’antiquités monumentales, t. VI, Caen, 1841, p. 523
CAUMONT 1843
CAUMONT Arcisse de, (vitraux de Pont-l’Evêque) – BM, 1843, pp. 304-306
CAUMONT 1867
CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados, t. IV, p. 282
DANDURAND 1987
DANDURAND Michel, « Pont-l’Evêque », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 5-7; 63-72
DENIFLE 1899
DENIFLE Père Henri, La guerre de Cent Ans et la désolation des églises, des monastère et hôpitaux en France, Paris, 1899
DESCHAMPS
DESCHAMPS F., « L’exploitation de la pierre de Caen en 1610″, BSAN, XLVI, pp. 342-343
DEVILLE A. 1850
DEVILLE Achille, Comptes de dépenses de la construction du Château de Gaillon, Paris, Imprimerie Nationale, 1850, In-4, CLXVI-559 p.
Pierre de Saint-Leu
1 : Le XVIe jour de novembre M D c ung, (1501), payé à Pierre Dumont pour IIc tonneaulx et demy de pierre de saint-Leu à VIIs Id pour tonneau, LXXVIs XIIIs
Pierre de Vernon
2 : Le XXe décembre M Vc et ung payé à Symonet Le Cousturier pour ung millier VIIcc IIIIxx XIII carreaux de pierre de Vernon, au prix de LV# pour millier, en ce compris IX avoir deschargé ladite pierre, CVII# XIIIs Vd
Le XVIIe jours de mars aud. Le Cousturier pour XIIcc XXV carreaux à LX# pour millier et pour C LXIIII tonneaux de pierre d’appareil a XVI sous par tonneau, compris IIIIs pour avoir deschargé lad. pierre, IIcc VII# XVIIIsts
Le XXIIe jour de may, aud Le Cousturier pour IIIIxx XIII tonneaux de pierre aud. pris et pour LXIX carreaux, en ce compris le deschargement, LXXIX# IIs VIIId
Le pénultième jour de septembre, à Maciot Bense, pour LV ton. de pierre d’apareil à XVs par tonneau, VIII marches de IIII pieds de long à IIIIs pièce, IX marches de VI à VII piez de long à VIs piece, XXXVIIII# Is
Discussion générale sur les degrés d’évolution des techniques dans l’exploitation des ressources minérales dans François BRAEMER et GEORGES DEICHA dir, Les ressources minérales…, Paris, CTHS, 1986, pp. 63-65
63 »>
F. Braemer fournit des précisions sur l’intérêt archéologique de l’identification de la nature minéralogique ou pétrographique ainsi que de la provenance géologique des matériaux utilisés, même pour des fabrications relativement courantes. Les caractères de chacun d’entre eux expliquent l’utilisation de différents types d’outils et les manières diverses « d’attaquer » la roche ou le minerai, compte tenu du fait que dans l’Antiquité les pierres relativement dures ont été nettement plus usitées que les tendres qui ont surtout été exploitées à l’échelon local à partir du Moyen Age », p. 63.
DUBOIS 1993
DUBOIS Jacques, « Exécution de la nef de Notre-Dame d’Alençon: un exemple de chantier à la fin du Moyen Age », BSHAO, CXII, n° 1, Mars 1993, pp. 14-21
ancien prieuré cure dépendant de l’abbaye de Notre-Dame-des-Désert à Lonlai, fondé dans le deuxième tiers du XIIe siècle. Edifice roman n’existe plus, la nef ayant disparu lors de sa reconstruction au XVe siècle. Le chœur, quant à lui, à la charge de l’abbaye semble avoir été marqué par une campagne de reconstruction datant du XIVe siècle…. Il fallut attendre près de vingt-cinq ans après la libération du joug anglais pour voir s’amorcer une reprise économique dans les affaires du duché d’Alençon. Les conditions réunies, d’importants travaux furent alors rendus possibles et entrepris à la nef de l’église, à la charge des paroissiens, nécessités par l’augmentation de la population alençonnaise.
« Première reconstruction dans la capitale du duché, sa campagne de travaux, s’étalant de 1477 à 1517 environ, constitua le point de départ d’un mouvement frénétique de constructions – commun à toute la Normandie – transformant Alençon en un vaste chantier durant cette période.
‘financement des paroissiens et gestion du trésor. Trois registres de la fabrique 1506 à 1510, 1514 à 1516 « constitués d’un compte principal dans lequel sont consignés sous différents chapitres les recettes et les dépenses du Trésor, puis, un second, annexe. Celui-ci reprend les diverses sommes de la partie précédente en y ajoutant les rentes annuelles ainsi que la location des biens de l’église, puis, au chapitre des « mises et despences », les charges et les pensions. »
« L’apport le plus conséquent se rencontre au chapitre des quêtes et ostensions des reliques, ressources non négligeables puisqu’elles constituent pour chacun des trois registres près de la moitié de la recette totale: 429 livres 16 sols 8 deniers pour 1055 livresz 14 sols 4 deniers en 1506-1508, soit 41%  environs, 403 livres 1 sol 6 deniers pour 837 2 sols 3 deniers en 1508-1510, soit 48 % et 440 livres 14 sols 10 deniers pour 860 livres 3 sols 1 denier de 1514 à 1516, soit 51 %. Les quêtes enregistrées le dimanche représentent en moyenne une somme allant de 35 à 40 sols. Les fêtes religieuses apportent le plus d’argent avec comme meilleur gain la période pascale »…(rentes: 170 livres boite du prévôt, du tronc et des pardons, la location des biens du trésor, les enterrements, les mariages, les ventes de matériaux, dons et legs. Normalement, 2 trésoriers entre 1444 et 1446, 3 lors de la construction du collatéral sud en 1475, durée, recrutement, choisis parmi les membres de la fabrique accompagnés d’un expert pour l’achat de matériaux; recrutent et embauchent les ouvriers. Charges confiées aux personnes les plus en vue.
Différentes étapes de la construction.
Organisation et structure du chantier: métiers de la pierre, charpentiers fabriquent les engins de levage; métiers du fer, forges, réparation des outils.
Jehan Le Moine, maître de l’œuvre: « son poste de responsabilité prévoyait qu’il effectuait plusieurs voyages sur les différents lieux d’extraction de la pierre, Oisseau-le-Petit, Thoiré-sous-Coutensor, Cuissé, Ancinnes, Villaines-la-Carelle, Rouessé-Fontaine, pour la fabrication des gargouilles et Hertré. »
« Les deux premières carrières produisaient la majeure partie de la matière première, voire l’intégralité quand on compare les quantités amenées des autres « perrières », par exemple au cours des années 1514-1516: 816 carreaux et demi de Oisseau, 602 pieds de Thoré, 3 gargouilles de Rouessé, 11 dalles de Hertré et 178 pieds et demi de Villaines ».
Remunerations. AD Orne I G 648
DUJARDIN 1988
DUJARDIN Laurent, Les carrières de pierre de la région de Caen, Université de Caen, Mémoire de maîtrise, 1988
DUVAL 1992
DUVAL Georges, Le château de Gaillon dans Jacques PHILIPPON, Daniel JEANNETTE, Roger-Alexandre LEFEVRE et al., La conservation de la pierre monumentale en France, Paris, Presses du CNRS, s.d. (1992), 269 p., ill., pp. 129-135
« Le tonneau mesure de 14 pieds/pouces, soit environ 1,8 m3 était en usage pour la vente des pierres de Saint-Leu et de Vergelé », p. 264
FICHET-MARIN 1984
FICHET de CLAIREFONTAINE François et MARIN Jean-Yves, « Les carrières de Caen », Archeologia, N° 195, octobre 1984, pp. 34-40
FORMEVILLE 1834
FORMEVILLE Henry de, Etudes d’une maison du XVIe siècle à Lisieux, dessinées d’après nature par Challamel, avec une notice par H (Henry de Formeville; sur le titre de la couverture on lit: « Avec une notice par Bruno Gambacio », A Paris, chez Janet, rue St-Jacques, 59, Lith. de Kaepellin, r. du Croissant, N° 20, 1834. In-4°; p. 4: « Lisieux, Imp. Pigeon ». In-4°, 4 p., texte sur 2 colonnes; 8 pl.; autre édit. In-4°, 7 p.; p. 7: « Imprimerie de Ducessois, 55, Quai des Augustins ».
FOURNEE 1987
FOURNEE Dr Jean, « Pont-l’Evêque – Eglise Saint-Michel », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 23-26
GALERANT Germain, « Petite histoire d’un grand orgue (Saint-Michel de Pont-l’Evêque) », PA, 30, 11 – 1980, pp. 18-23
GOSSELIN 1965
GOSSELIN Louis, « La pierre de Caen dans l’histoire », BSAN, LVII, 1963-1964 (1965), pp. 621-640
HAMON 1993
HAMON Etienne, « Saint-Maclou de Rouen », BM, 151, 1993, pp. 422-424:
c.r. de deux articles de L. E. NAEGLEY et Linda Elaine NEAGLEY
LAFOND 1962
LAFOND Jean, « Une victime de la guerre, La vitrerie de l’église Saint-Michel de Pont-l’Evêque », BSAN, LVI, 1961-1962, pp. 569- 586, ill.
LE COURT 1895
LE COURT Henry, Eglise de Pont-l’Evêque dans La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie. 1895; réédit. Corlet, 1987. t. II, pp. 175-184
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dép. d’Archéologie. 1999.  pages 261, 264.
LIGER 1762
LIGER Louis, La Nouvelle maison rustique ou Economie générale de tous les biens de Campagne La manière de les entretenir  de les multiplier; Donnée ci-devant au Public par le Sieur Liger. Huitième édition, Augmentée considérablement,  mise en meilleur ordre: Avec la Vertu des Simple, l’Apothicairerie et les Décisions du Droit François sur les Matières Rurales; Et enrichie de Figures en Taille-Douce   par M. M, Du Fonds de Claude Prudhomme, A Paris, Chez Savoye, Libraire, rue Saint-Jacques, A l’Espérance, 1762, 2 vol., In-4°.
MATHIAS 1975
MATHIAS R., « Les carrières de Caen ou les cathédrales inconnues », Le Mois à Caen, Mars 1975, pp. 4-28.
MOLLAT 1952
MOLLAT Michel, Le commerce maritime normand à la fin du Moyen Age, Paris, Plon, 1952. In-8°, XXXV-612 p.
p.338: « Mais qu’elle est la signification exacte de tonneau à l’époque qui nous intéresse? Des auteurs lui accordent, assez fréquemment, l’estimation antérieure à l’ordonnance de la marine de 1681, soit en poids 979 kilos et en volume 42 pieds cubes, c’est-à-dire environ 1m3 44 (DOURSTHER. Dictionnaire universel des poids et mesures, art. Jaugeage, JAL. Glossaire nautique – BREARD, Documents inédits relatifs à la marine normande, 2). On ne peut cependant, sans présomption, appliquer au XV° siècle, une estimation valable pour le XVII°. Il y a toujours, dans les documents médiévaux, une certaine ambiguïté pour savoir si le terme de tonneau désigne un poids déterminé (presque toujours 2.000 livres) ou l’encombrement d’un tonneau de vin, c’est-à-dire le volume qu’il occupe. La notion de tonneau est,  alors, essentiellement pratique et nullement abstraire. Encore de notre temps, il subsiste un certain empirisme dans les usages, à Suez et à Panama, pour le calcul des corrections à apporter à la jauge brute totale afin de déterminer la jauge nette. Le XVII° siècle procédait en divisant par le nombre 42 le produit des trois données suivantes: sommes des longueurs du pont et de l’étrave, largeur au maître-bau, hauteur de la cale au pont. La méthode précédente dérive des moyens empiriques antérieurs; l’unité de 42 pieds cubes, ou tonneau d’encombrement, était définie comme le volume occupé par 4 barriques de Bordeaux « .
413 – note 54
 » Le tonnage auquel s’applique le fret est toujours défini par cette formule : « le tonneau pesant ou encombrant sous tillac (Arch. dép. S.I. E. Tabel. Rouen (Meubles) passim et notamment 17 juin 1531, mai 1532, les chartes parties énoncent quelquefois les équivalences, Ainsi un tonneau à Rouen équivaut à 16 balles de pastel, 16 mines de blé, 2 pipes de chaux, 2 milliers de livres d’alun au poids de Rouen, 40 arrobes de sucre au poids de Madère et 44 à celui de la Grande Canarie (id. 21 février 1540 – 6 février 1540 – 15 février 1534 – 21 février 1532) Au Havre, on comptait au tonneau 4 caisses de sucre, 75 cuirs de bœuf, A Anvers; le tonneau est estimé à 40 pièces de figues d’Algarve, 25 de fruits de Malaga, A Bordeaux on compte 8 balles de pastel et 8 balles d’étoiles à peigne, Le tonneau castillan valait 20 quintaux, équivalent à l’encombrement de pipes de 27 arrobes et demie  »
MUSSET 1964
MUSSET Lucien, « L’exploitation de la pierre de Caen à Bretteville-sur-Odon au début du XIIIe siècle pour l’abbaye d’Ardenne », BSAN, LVII, 1963-1964, pp. 657-661
MUSSET 1985
MUSSET Lucien, La Pierre de Caen, extraction et commerce, XIe-XVe siècles in Pierre et Métal dans le bâtiment au Moyen Age, Etudes réunies par Odette Chapelot et Paul Benoit, Paris (1985), pp. 219-235
NORMAND 1904
NORMAND Charles, Cent promenades autour de Trouville, Paris, 1904,
(vitraux de Pont-l’Evêque)
PREMOIS-AMELINE 1982
PREMOIS Cl. et AMELINE Ph. et L., « L’empreinte de la Renaissance dans l’église de Saint-Michel de Pont-l’Evêque », PAR, 32, N° 6, Juin 1982
PRIEUR 1953
PRIEUR Lucien, « L’église Saint-Germain d’Argentan », CAF, CXIe session, 1953 (1954), pp. 91-105, ill.
église proche dans sa conception. commencée en 1410, transept sud: 1455, transept nord: 1464
VIOLLET-le-DUC 1863
VIOLLET-le-DUC, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XI° au XIV° siècle, Paris, Bance, 1863, 10 v.
Art. PIERRE : Choix des bancs en fonction de l’ouvrage pp. 122 sq.

2 – DOCUMENTS CONTENUS DANS LES FONDS  DE LA S.H.L. : FONDS 1F :

PONT-L’EVEQUE (Pont l’Evêque)
SAINTE MELAINE, LAUNAY SUR CALONNE :
1F100 – 1777 et autres – Fieffé du moulin de Pont-l’Evêque.
1F120 – 25 janvier 1835 : Contrat de mariage Jean Baptiste Alcide ­Michel de Pont-l’Evêque et Louise Elisa Noël d’Orbec.
1F251 : 14 janvier 1665 : Contrat de mariage de Philippe Bréhons­et Marie d’Orvilliers de Pont l’Evêque.
1F263 : 17 mai 1648 : Jean Chauffer demeurant à St Martin aux ­Chartreux vend à André Launoy (Pont l’Evêque) 2 pièces de terre en pré.
1F435 : 16 mai 1725 : pièce de procédure entre Jean Legarand, ­corroyeur à Pont-l’Evêque appelant au sujet de ses héritages.
1F802 : 1848 : Enquête commerciale, artisanale et industrielle concernant la région de Pont-l’Evêque (Bonneville, Canapville,­ Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-l’Evêque, St Arnoult, St­ Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste­ Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville,­ Villerville.
1F876 : 1847 : reçus de la Société d’Agriculture, de Commerce,­d’Industrie, des Arts… de Pont-l’Evêque.
Documents contenus dans le FONDS BOUDARD.
2FM120 : 1793 : La Pintrie : liasse des contraintes en saisie, recettes du citoyen Regnault receveur des droits d’enregistrement à Pont-l’Evêque contre les citoyens fermiers du citoyen Nonant de Raray.
Documents contenus dans le FONDS DEVILLE.
E.D. – FONDS COQUET Pont-l’Evêque :
– 1 carton concernant la famille COQUET de Pont-l’Evêque.
Documents contenus dans le FONDS INVENTAIRES :

1354, 20 juillet
Inventaire fait par Raoul Labbé, sergent de Pont-l’Evêque des biens meubles vendus ce jour pour 60 s.t. ayant appartenu à Huet Chary, pendu et traîné pour avoir corrompu une fille de 14 ans qui en était morte.
= B.N Fr. 26000, 280.
+ IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources… Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Juin 1963, n° 408.
Documents contenue dans le FONDS « IMPRIMES »
II J 13 : Arrêt de la Cour d’Appel de Caen du 21 juillet 1807 reformant un jugement du tribunal de Pont-l’Evêque dans le procès opposant M. Desjardins au sieur A._J. Delamyre fermier à Reux ;
III J 21 : Griefs et moyens d’appel pour M. D. Prévost de Lisieux contre MM Satis, Oriot, de Cormeilles, Pouettre Ex N°93.
(biens à Pont-l’Evêque dont moulin, entre autres)
III J 25 : Affaire David, Aubert, Desgarceaux et Magny de Pont-l’Evêque. Ex n° 97
(après décès de M. Aubrée, affaires de banquiers à Pont-l’Evêque.) (11 pièces)
III J 26 :  Observations médicales sur la maladie de Melle Lecarpentier, de Beaumont, par le docteur Quillet médecin à Pont-l’Evêque et éclaircissement par le docteur Gauvin, médecin à Beaumont. 1818. ex n° 99.
(Cas d’un cancer traité pour un ver solitaire et autopsie cadavérique)
Jour 1 : « Le Pays d’Auge » (Pont-l’Evêque)
Jeudi 31 août 1837 : annonces légales, ventes de terres, d’un moulin à Crocy, La Rivière Saint-Sauveur……
Jeudi 16 août 1838 : canalisation de la Touque, annonces légales.
Jeudi 23 juin 1870 : communes du secteur, annonces locales.
Jour 15 : Journal et petites affiches de Pont-l’Evêque et de Lisieux.
21-02-1808 : nouvelles étrangères : Angleterre, Autriche, Bavière. Nouvelles locales : Equemauville, Fierville, Mesnil sur Blangy.
24-03-1811 : Turquie, Transilvanie, Autriche, Empire Français et nouvelles locales : Méry-Corbon, Pont-l’Evêque, valeur des monnaies.
II M 9 : Circulaire de la commission des armes et poudres sur la fabrication et la récupération du charbon de bois. (2 ventôse, an 2)
Arrêté du district de Pont Chaslier (Pont l’Evêque) concernant les cendres des herbes (28 thermidor an 2)
I A 12 :Edit du roi portant rétablissement de différents offices dans les communes où il y a un corps municipal ; 1771.
Extrait du procès-verbal de l’Assemblée du département tenue à Pont-l’Evêque en 1787 : formation des Etats généraux (avec liste des communes et liste des délégués)
Observations de la Commission de la généralité d’Alençon 1787 (même sujet)
I A 23 : Arrêt du Parlement de Rouen ordonnant l’exécution du contrat d’échange de la vicomté d’Auge et réduisant les fonctions de l’office d’enquêteur examinateur du siège de Pont-l’Evêque et vicomté d’Auge. (échange de 1529) (arrêté de 1742)
II A 5 : Tableau du district de Pont-l’Evêque, réduit à 93 paroisses et deux succursales, avec la liste des paroisses supprimées, noms des fonctionnaires publics et autres ecclésiastiques qui ont déféré à la loi du serment et l’indication des remplacements à faire par l’ordre de suppression proposé.
(cantons de Pont-l’Evêque, Honfleur, Blangy le Château,  Bonnebosq, Cambremer, Beuvron, Touques, Dives, Crévecoeur, Beaumont)
II A 19 : Circulaires administratives concernant Pont-l’Evêque (dit parfois Pont-Chaslier) sous la Révolution
(affranchissements, approvisionnements en bois, contributions diverses,, armées, élevage, grains, recensement, fers, élection de députés, emprunt).
II A 25 : Mémoire pour les membres de la commission des faits sur les autorités  constituées du district de Pont-l’Evêque, en l’exécution de l’arrêt du représentant Pierre Lozeau contre Becquemont, agent du district. An III.
II A 32 : Utilisation des noix dans le district de Pont-Chaslier (Pont-l’Evêque) Thermidor, an II (rapprocher de II M 9)
III A1 : – discours et lettre de Guizot à l’occasion de l’élection de 1830.
circulaire indiquant aux maires les travaux à effectuer dans l’arrondissement de Pont-l’Evêque (commune de Pont-l’Evêque) (1817)
Circulaire du procureur du Roi de Pont-l’Evêque aux maires et commissaires concernant l ‘envoi des procès verbaux. (1820)
Discours de  M. Félix de La Roque, président du 4e arrondissement électoral. (1830)
III A 9 : Observation aux Conseils généraux du Calvados et de l’Eure sur deux nouvelles routes projetées (Pont-l’Evêque – Brionne et Pont-l’Evêque – Pont-Audemer, juillet 1834.
Voir « Journaux divers 18e et19e siècles. » 2e et 3e carton.
Archives SHL, dossier « Lieux M à Z » : : Lisieux et Pont l’Evêque en 1789 (R. Bazin), Notes sur les origines de Pont l’Evêque (abbé Simon)
Archives SHL : « Le Lexovien » 22 octobre1924, page 2,article de l’abbé G.-A. SIMON, président de la SHL concernant l’origine du nom Pont-Chalier.
Fonds 25F LEMETAYER-DESPLANCHES : (1er et 2e classeur et autres)
Carnets de « Charles Vasseur »
Particulièrement « Analyses et Transcriptions … »
mentions diverses.
Liste des notaires
ANALYSE DES TITRES CONCERNANT DES PROPRIETES ET PRINCIPALEMENT  DES FAMILLES DE L’ARRONDISSEMENT DE Pont-l’Evêque ET LISIEUX
PIECES DE PROCEDURE DES XVIIe ET XVIIIe Siècles ACQUISES PAR M. PANNIER CHEZ HUCHON (bailliage de Pont-l’Evêque)
REGISTRES D’INSCRIPTION DES PIECES DE PROCEDURE REMISES A MAITRE  LESUEUR AVOCAT AU BAILLIAGE  DE  PONT- L’EVEQUE         (conformément à l’ordonnance de 1765)
REGISTRE POUR SERVIR A ENREGISTRER LES RESTITUTIONS DES PIECES QU’IL CONVIENT FAIRE AUX CLIENTS DE MONSIEUR LE SUEUR AVOCAT          (commençant le 16  janvier 1761
REGISTRE CONTENANT 200 FEUILLETS POUR SERVIR A ENREGISTRER LES CAUSES DONT SERA CHARGE MAISTRE LE SUEUR AVOCAT AU BAILLIAGE DE Pont-l’Evêque COMMENCE LE 23 SEPTEMBRE 1765
REGISTRE DE REMISES DE PIECES DE PROCEDURE (de chez Me le Sueur avocat au Pont-l’Evêque)
TROISIEME REGISTRE CONTENANT 100 FEUILLETS POUR SERVICE A ENREGISTRER LES CAUSES DONT SERA CHARGE MAITRE LE SUEUR AVOCAT AU BAILLIAGE DU PONT-L’EVESQUE COMMENCE LE 17 SEPTEMBRE 1770
QUATRIEME REGISTRE CONTENANT 100 FEUILLETS POUR SERVICE A ENREGISTRER LES CAUSES DONT SERA CHARGE MAISTRE LE SUEUR PERE AVOCAT AU BAILLIAGE DE PONT LEVESQUE COMMENCE LE 17 AOUT 1772

3 – BIBLIOGRAPHIE CONCERNANT PONT-L’EVEQUE :

Adresse de l’assemblée électorale du district de Pont-l’Evêque à l’Assemblée Nationale de 1790, sur fixation du chef-lieu de canton (Cité par Philippe DEVILLARD)
AGUITON Christ., Election de Pont-l’Evêque, Ms. AD 76.
AGUITON Christ., Les contribuables de l’élection de Pont-l’Evêque en 1787, Ms. A.D. 76.
ALLAIS, Ville de Pont-l’Evêque. Observation à l’appui de la demande de réunion, de la commune de Saint-Melaine et de partie de celle de Launay­-sur-­Calonne à la ville de Pont-l’Evêque, Pont-l’Evêque, Delehais, 1857. In-4°, 24 p. pl. clorié
= A.D. Calvados  – F. 5078 – Papiers Le Court
ALLAIS, Nouvelles observations pour le Maire de Pont-l’Evêque à l’appui de la demande de réunion, de la commune de Saint Melaine et de partie de celle de Launay-sur-Calonne à la ville de Pont-l’Evêque [ 30 juillet 1858 ], Paris, Pilet, 1858. In-4, 27 p., 1 tableau, 1 pl. colorié
= A.D. Calvados  – F. 5078 – Papiers Le Court
Almanach des villes de Pont-Audemer, Pont-l’Evêque et Honfleur, contenant leurs corps administratifs, judiciaires, militaires et autres pour l’année 1792, Honfleur, Vasse. In-32, 96 p.
A M. Perrée, curé de Pont-l’Evêque par Scheppers (avocat) [14 décembre 1841], Pont-l’Evêque, Imp. Dauge. In-4°, 4 P
= A.D. Calvados – F. 5078. Papiers Le Court)
ANDRE Alain, LETAC Gérard et PENAULT Pierre-Jean, Pont-l’Evêque. Jadis et Naguère, Pont-l’Evêque, Edit. de l'(Office de Tourisme du Pays de Pont-l’Evêque,  (Condé-sur-Noireau, Corlet), s.d. (1994), 21 x 29, 95 p.
28e Année – Annuaire du Journal le Pays d’Auge – 1930 Imprimerie Humbert, 12 et 14 rue Valencourt. Pont-l’Evêque (« donnant toutes les adresses de la Ville, de l’Arrondissement et des Cantons de Troarn, Beuzeville et Cormeilles », 247-80, 4 ff. de bandes dessinées, 2 cahiers 16 p. n. pag. histoires diverses et 1 cahier 16 p. : Tableau des Foires, Marchés et Fêtes en 1930 : Calvados, Eure, Manche, Orne, Seine-Inférieure, Seine-et-Oise. Couv. ill. (Vue de Saint-Michel de Pont-l’Evêque et de l’estuaire de la Touques ? par LE CLERC Léon)
AUMONT E., Quelques notes sur la réponse publiée par M. Taillefer, le 20 décembre 1840 à l’exposé que j’avais publié le 13 du même mois, des raisons qui m’ont déterminé comme conseiller Municipal à voter une adresse au Roi à l’occasion de l’attentat de Deraires [ 29 décembre 1840 ], Pont-l’Evêque, Imp. Dauge, s.d.. In-4, 4 p.
(A.D. Calvados – F. 5078. Papiers Le Court)
(voie antique), BSAN., LI, (1948-1951) et LII (1952-1954) pp. 221-222
F. BALLEROY, Des enfants nés hors mariage par F. P. auteur de l’ouvrage intitulé « De l’équilibre des Trois Pouvoirs politiques, ou lettres au Représentant du peuple Lanjuinais  »
(Saint-Hymer, ce 10 thermidor an 4), A Pont-L’Evêque, P.J. Dauge. In-12, 42 p.
BAROCHE Emile, Précis de la question relative à la création dans l’arrondissement de Pont-l’Evêque d’un canton dont Trouville serait le chef-lieu, Lisieux, E. Piel, 1871, 54 p.
= AD 14, Br. 16066
BAZIN Raymond, Rose Harel – La Servante poète normande (suivi de) Sites calvadosiens – Etudes, Pont-l’Evêque, Percepied, 1907, 60 p.,
= AD 14, Br. 5109
BODIN Pierre Docteur : Les litres seigneuriales du Calvados, supplément au BSHL n°54 ou Litres Calvados.Doc
Iconographie
BOGGS Frank, Pont-l’Evêque, aquarelle –
IND.: Catalogue de Vente: Tableaux anciens et modernes, sculptures, art déco, argenterie, etc., Paris, Salle Drouot, 28 Juin 1982, p. 4, rep.
= AD 14, Br. 7226/62
BORNICHE Roger, Flic Story, 1979, (Ch. 24, pp. 221 sq.)
BREARD Charles, Cartulaire de Saint Ymer-en-Auge et de Bricquebec, Rouen, Lestringant, 1908. In-8°, xciij-343 p
BUREAU Dr Jean, Les cloches de Saint-Michel Pont-l’Evêque (Calvados), Pont-l’Evêque, Imp. Humbert, s.d., 132×203, 10 p.
BUREAU Dr Jean, « Les préoccupations de M. et Mme Bicherel », S.A.Pont-L’Evêque, I, 1947.
BUREAU Dr Jean, Rues, vieilles cours et vieux logis de Pont-l’Evêque, Pont-l’Evêque, 1948
BUREAU Dr Jean, « Les origines de Pont-l’Evêque », PAR, 1, N° 1, Mai 1951.
BUREAU Dr Jean, « Histoire de Pont-l’Evêque. De 1450 à la fin des Guerres de Religion. Sous les deux derniers siècles de l’Ancien Régime », PAR, 3, N° 5, Mai 1953.
BUREAU Dr Jean, « Un don (Drouilly) au musée de Pont-l’Evêque », PAR, 7, N° 3, Mars 1957.
BUREAU Dr Jean, « L’histoire monumentale de Pont-l’Evêque et de ses environs », Art de Basse-Normandie, n° spécial 10, Eté 1958, pp. 3-29
Les Monuments Religieux, les maisons à pans de bois et les Hôtels de pierre. Les Prieurés: Beaumont-en-Auge, Saint-Hymer. Châteaux des environs: Hébertot, Gassart, Reux, Le Breuil-en-Auge, Glatigny. à Tourgéville.
BUREAU Dr Jean, « L’Hôtel de Montpensier, à Pont-l’Evêque », PAR, 9, N° 3, Mars 1959, pp. 3-7
construit vers 1624 par Nicolas Chéron, écuyer, seigneur du fief de la Fontaine-Esmanguard, à saint-Hymer et du Fresnay, à Cambremer, président des élus de Pont-l’Evêque. En 1710, dénommé « bâtiment du Frnay », vendu à Joseph Chauffer, conseiller du roi, receveur des tailles. Marie son fils Jean-Joseph, conseiller ordinaire en la cour des Comptes, Aides et Finances à Charlotte de Nollent qui lui apporter la terre de Lespiney et Fleurigny, à Touques. Plus tard, entre en possession de la seigneurie de Toutlaville à Saint-Martin-aux-Chartrains.
BUREAU Dr Jean, « Pont-l’Evêque », PAR, 16, N° 11, Novembre 1966; N° 12, Décembre 1966; 17, N° 1, Janvier 1967.
BUREAU Dr Jean, « L’administration domaniale et judiciaire de la Vicomté d’Auge », PAR, 16, N° 11, Novembre 1966; N° 12, Décembre 1966; 17, N° 1, Janvier 1967.
BUREAU Dr Jean, « Pour mieux connaître notre cité: de la voie romaine à l’autoroute », Bulletin officiel municipal, 1966.
BUREAU Dr Jean, « Le pressoir de la région de Pont-l’Evêque », PAR, 21, N° 3, Mars 1971, p. 11-18
BUREAU Dr Jean, « Le voyage de M. de Panzoust à Pont-l’Evêque », PAR, 25, N° 5, Mai 1975.
BUREAU Dr Jean, Pont-l’Evêque en Pays d’Auge – Passé. Présent, Condé-sur-Noi­reau, Corlet, (1986), 163×242, 161 p. ill.
BUREAU Dr Jean, « Un hôpital sous l’Ancien Régime: Pont-l’Evêque en Normandie », Société des Amis de Pont-l’Evêque, Recueil V, 1980, pp. 5-34
BUREAU Dr Jean, Rues, vieilles cours et vieux logis de Pont-l’Evêque, Pont-l’Evêque, 1948
Cahier général des plaintes  demandes de l’Assemblée générale du Tiers-Etat du Bailliage de Pont-l’Evêque, avec les pouvoirs  instructions donnés par ladite assemblée générale des trois ordres du bailliage de Rouen. Lu et proposé à l’assemblée par le maire de Pont-l’Evêque, le 1er avril 1789, s.l.s.n.s.d., (1789). In-8, 40 p.
Antoine CALAX de FERLUX et Jacques LE QUENTREC de TOQUIN, Une voile martyr du calvados, Pont-l’Evêque et sa célèbre église Saint-Michel: la Cathédrale des Herbages, 1945. (Cité par Philippe DEVILLARD)
Catalogue des Gentilshommes de Normandie qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la Noblesse pour l’élection des députés aux Etats Généraux de 1789, publiés d’après les procès-verbaux officiels de MM. Louis de la Roque et Edouard de Barthélémy, Paris, E. Dentu; A. Aubry, 1864, 2 fasc.. In-8
CAUMONT Arcisse de, (vitraux de Pont-l’Evêque) dans Bull. mon., 1843, pp. 304-306
CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados, t. IV, p. 282
Jean CAZIN, Aménagement du territoire et petites villes du milieu rural. Pont-l’Evêque et sa zone d’influence dans Etudes normandes, 1957.
Olivier CHALINE, « Le juge et le pain », Ann. de Norm., 39 – 1989, N° 1, Mars – pp. 21-36
Pont-l’Evêque, p. 26
Pierre CHAUNU et Jean GUERIN, « Les églises de l’élection de Pont-l’Evêque aux XVIIe et XVIIIe siècles. La vie spirituelle. Les édifices. Le mobilier. Les thèmes iconographiques. l’art religieux augeron », Art de Basse-Normandie, n° 60, 1er trimestre 1973,
CHENNEBENOIST Jean, La Côte Fleurie à la Belle Epoque, t II, pp. 12, 13 et 14, vues de Pont-l’Evêque.
J.-B. CHEVALLIER, Le Chemin de fer de Dozulé-Putôt à Pont-l’Evêque, 19 kilomètres dernière lacune de la grande ligne directe de Caen à Rouen et de Caen au Havre par terre – Note présentée à l’appui d’une délibération de plusieurs Conseils municipaux de l’arrondissement de Pont-l’Evêque, Rouen, Espérance Cagniard, Mars 1883. In-8°, 16 p., 1 carte h.t.
COTTIN Michel : Notes sur « l’œuvre et réparations  » de l’église Saint Michel de PONT-L’EVEQUE.  BSHL n° 41 – Mai 1998.
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DANDURAND Michel, « Pont-l’Evêque – Chais du Calvados Père Magloire », AAN., 145, 1987 (1988), pp. 26-29
Décrets impériaux sur les travaux à faire à Caen et aux prisons de Pont-l’Evêque et de Falaise, 25 mai 1811.
De la nécessité d’une communication directe entre Pont-l’Evêque et Pont-Aude­mer. Par un électeur Indépendant, Rouen, Brière, 1832. In-8°, 8 p.
= A.D. Calvados – F. 5078. Papiers Le Court)
Gabriel DESERT, « Pont-l’Evêque, ville ou gros bourg ? « , PAR, 32, N° 6, Juin 1982
Bernard DESHAYES, « La vie des familles nobles à Pont-l’Evêque, au XVIIIe siècle », BSHL, 1959-1960, N° 30, p. 43
DETERVILLE Philippe, Château de Betteville dans Richesse des châteaux du Pays d’Auge , Condé-­sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p.; pp. 130-133
DEVILLARD Philippe, « Les gouverneurs de Pont-l’Evêque aux 17e et XVIIIe siècles », Ouest-France, 22 septembre 1965.
DEVILLARD Philippe, « Une bibliothèque augeronne au siècle dernier. Visite à un avoué pont-épiscopien: Jean-Adolphe Legrip », Ouest-France, 17 février 1966.
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= A.D. Calvados – F. 5078 – Papiers Le Court.
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Mémoire pour les XI municipalités de Méry, Croissanville, Bissières, Magny-le-­Freule, Canteloup, Héritot, St-Ouen-le-Mesnil-Oger, Rupierre, St-Pierre-du-­Jonquet, Cléville, assemblées en l’église de Méry le 31 octobre 1790 – A ce qu’il plaise à l’Assemblée nationale les distraire du district de Pont–L’Evêque, et les annexer au district de Caen, les distraire également du district de Crève-Coeur, et leur accorder un canton dont le chef-lieu soit l’église et bourg de Méry, Caen. In-4°, 5 p.
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III.- Pont-l’Evêque, p. 11
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Concerne une charge grevant une maison dont les propriétaires devaient aller, avec armes et bâtons prendre au château de Bonneville-sur-Touques les prisonniers qui devaient être exécutés à Pont-l’Evêque. Pour rémunération de ce service, ils avaient un  droit « d’étaux »sous les halles. »
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PONT L’EVEQUE –  (très succinct)
voir :
Mémoires des Antiquaires de Normandie IX p.363
Bulletin des Antiquaires de Normandie 1875 VII p.221
Bénédictines – Bulletin des Antiquaires de Normandie 1875 VII p.277
Chauffer de Fleurigny : Conseiller à la Cour des Aides de Rouen, exilé le 4 octobre 1771à Pont l’Evêque, réintégré le 12 novembre 1774 (Hippeau – Gouvernement de Normandie V p.50 et 64)
Le Vavasseur – Conseiller à la Cour des Aides de Rouen exilé le 4 octobre 1771 à sa terre du Mont, près de Pont l’Evêque ; réintégré le 12 novembre 1774 (Hippeau – Gouvernement de Normandie V p.50 et 64)
Le Pont l’Evêque – poème  par H. Le Cordier – médecin – Paris 1662
Ce Le Cordier était de Pont l’Evêque et médecin de Mademoiselle, dame de Pont l’Evêque. Il s’avisa de faire un poème sur son pays en sixain de 8 syllabes, d’un style pitoyable et de louanges ridicules ; il a fait 16 chants pour décrire les vaches, les fromages, le cidre et autres régionaux.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Pont-l’Évêque, Pons Episcopi.
J’ai déjà dit que je ne veux pas faire l’histoire des villes, d’abord parce qu’une statistique monumentale ne doit s’occuper que du dénombrement des édifices anciens, en les classant autant que possible chronologiquement; ensuite parce que les villes trouveront tôt ou tard des historiens, si elles n’en ont pas déjà.
D’après ce principe, je ne dirai qu’un mot de Pontl’Évêque (M. La Butte a donné, dans son Essai sur llonfleur et l’arrondissement de Pont-l’Évêque,un bon article sur cette petite ville ; on y trouvera,entr’autres renseignements historiques, des détails assez étendus sur un fait d’armes qui eut lieu près de Pont-l’Évêque pendant les guerres de la Ligue ( V. les pages 109 et suivantes de cet ouvrage))..

Cette petite ville s’élève à trois lieues de la mer, au milieu des gras pâturages arrosés par la Touque, près du confluent de la Calonne.
Orderic Vital rapporte ce qui suit : En 1077, le 17 juillet, Hugues, évêque de Lisieux, fut pris d’une maladie au bourg que l’on appelle Pont-l’Évêque; et comme on le transportait, selon son désir, à Lisieux, il mourut en chemin dans une plaine herbée. On érigea, le long du chemin, une croix qui fut appelée la croix de l’Évêque.
Pont-i’Évêque était donc, dès le XIe. siècle, une localité d’une certaine importance, puisqu’elle est qualifiée de bourg dans le récit d’Orderic Vital. Son nom semble indiquer que les évêques de Lisieux y avaient fait construire un pont.
Quoi qu’il en soit, la ville actuelle, dont la population est d’environ 2,200 habitants, se compose d’une longue rue et de quelques petites rues qui viennent y aboutir. La Touque coupe en deux parties cette rue principale.
L’église se compose d’une nef assez élevée avec des bas-côtés; elle n’a pas de transept.
La tour est placée à l’extrémité occidentale, comme dans beaucoup d’églises du XVe. siècle. Elle est très-pesante, flanquée de contreforts saillants et se termine brusquement par un toit en charpente, couvert d’ardoise.
En général, l’ornementation de cette église n’a pas dans ses moulures la finesse que l’on trouve dans beaucoup d’édifices datant, comme elle, du XVe. et du XVIe. siècle : cela tient, je crois, à la nature de la pierre employée. La craie est très-tendre dans l’arrondissement de Pont-l’Évêque; elle éclate facilement sous le ciseau, et le calcaire oolithique, dont on peut se servir à son défaut, est d’un grain assez grossier. La craie a été employée dans la construction de l’église de Pont-l’Évêque.
L’intérieur offre une certaine magnificence dans l’élévation de la grande nef, et surtout dans l’ornementation des voûtes des bas-côtés, dont les arceaux multiples sont garnis de pendentifs.
Il n’y a pas une seule partie de l’église de Pont-l’Évêque qui paraisse antérieure au XVe. siècle, et diverses portions de l’édifice, notamment les voûtes dont je viens de parler, ne sont évidemment que du XVIe. MM. Le Court et Lemétayer, qui font des recherches sur l’histoire de Pont-l’Évêque, trouveront les dates précises de la construction première et des différentes reprises qui ont été faites.
On sait d’ailleurs que l’architecte de l’église de Pontl’Évêque fut envoyé à Lisieux, aux frais de la Fabrique, pour examiner l’église de St.-Jacques qui était elle-même en construction (cette église fut commencée en 1499 et terminée vers 1540 ). Ce fait explique les rapports qui existent entre les deux églises, soit pour le plan, soit pour le style.
Les lourdes consoles qui supportent un entablement, au-dessous des fenêtres de la grande nef, annoncent assez le temps d’Henri IV, ou même une époque plus récente encore.
Il est évident qu’un désastre considérable a forcé de reprendre en sous-oeuvre et de reconstruire la partie supérieure de la grande nef. Il n’y a même pas de voûtes en pierre dans cette partie, et celles qui existent ne sont qu’en bois. Il y en avait eu d’abord en pierre (Ce fut Mlle. de Montpensier qui donna la permission de prendre, dans la forêt voisine, le bois nécessaire pour refaire ces voûtes en bois ; nous connaissons donc la date approximative de cette réparation).

Il existe encore six verrières presque complètes dans l’église de Pont-l’Évêque ; elles sont dans le chevet. D’autres fragments de vitraux se voient dans d’autres fenêtres.
Un des premiers essais d’autels gothiques a eu lieu dans l’église de Pont-l’Évêque, sur les dessins de M. Bouet; nous donnons cette composition, qui a provoqué d’autres travaux du même genre dans le pays (Voir la page 286 ).
L’église de Pont-l’Évêque est sous l’invocation de saint Michel. Le duc de Normandie nommait d’abord à la cure.
Ce droit fut ensuite donné au Chapitre de Cléry qui l’a exercé jusqu’au XVIIIe. siècle. L’église de Pont-l’Évêque dépendait du doyenné de Beaumont.
Après l’église, il n’y a pas de monuments importants à Pont-l’Évêque.

On doit citer pourtant un hôtel qui a appartenu à Mlle. de Montpensier et qui doit être de la fin du XVIe. siècle ou du commencement du XVIIe.
Le tribunal est, comme la plupart des édifices construits pour cette destination, orné d’un péristyle formant saillie etprésentant l’image d’un temple tétrastyle.
La sous-préfecture est placée dans un hôtel précédé d’une cour et dont le jardin donne sur la prairie du sud. Plusieurs des maisons qui se trouvent de ce côté de la rue principale de Pont-l’Évêque ont des jardins qui donnent sur la même prairie, et cette partie de la vallée est admirablement encadrée au milieu des collines qui la bordent.
Les armes de Pont-l’Évêque sont : de gueules à deux boeufs d’or au chef cousu de France.

Il y avait à Pont-l’Évêque 23 feux privilégiés et 460 feux taillables.

Château de Bedville.
-Le château de Bedville fait partie du territoire de Pont-l’Évêque, dont il est éloigné de 2 kilomètres; il se trouve sur la rive gauche de la Touque, au midi de la ville.
Le bâtiment principal est moderne et n’offre de remarquable qu’un bel épi en plomb. A l’extrémité nord du château se trouve la partie ancienne, dont nous donnons ici le dessin. Elle se compose d’une salle basse voûtée en berceau, en pierres de grand échantillon, semblable aux caves des châteaux du siècle dernier.
Au-dessus de cette cave est la chapelle qui a de belles voûtes ogivales à clefs ornées, deux fenêtres à traceries flamboyantes, un autel ancien et une crédence du même temps.
Son pavé est en briques émaillées, à dessins rouges et jaunes. Le sanctuaire est indiqué par une marche dont le profil en biseau est assez remarquable. Au-dessus de la chapelle est une salle qui servait autrefois de chartrier, et dont le pavé est aussi en briques émaillées. Un bel escalier, d’une conservation parfaite, réunit ces trois pièces et se termine par une belle voûte formée par l’épanouissement de la colonne centrale.
Un colombier de très-grande dimension, en briques et pierres, paraissant remonter au XVIIe. siècle, et quelques constructions garnies de contreforts sont situés dans les dépendances du château.
Les seigneurs de Bedville possédaient différents droits et privilèges : il y avait à Pont-l’Évêque une chapelle de St.-Jean qui dépendait de leur fief (Le 46e. volume de la Collection de D. Lenoir, appartenant à Mme. la marquise de Mathan, renferme des documents ce sujet).

4 – Références historiques : (autres que citées dans la partie 1 – du dossier)

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
PONT-L’EVEQUE.
265. Me. Robert le Perchey, procureur du Roi, a fourni un anoblissement, donné , en novembre 1518, à Aubert le Perchey, son pere, pour 200 liv. par lui payées, joûte la quittance.
266. Me. Thomas le Marchand , vicomte d’Auge, est absent de ce pays il y a longtemps ; et, pour ce qu’il n’y a résidence, n’a peu être poursuivi.
267. Guillaume le Jumel a fourni un anoblissement, donné en juillet 1509, à Hubert le Jumel, dont il s’est submis vérifier qu’il étoit le fils et héritier , pour 105 liv. par lui payées, joûte la quittance.
268. Louis Mauvoisin s’est aidé de semblables généalogie, lettres et écritures que Alexis Mauvoisin, sur la parroisse de Bonneville-surTouque, n°. 284.
269. Me. Jean de Launay , médecin , a dit être noble, et néantmoins qu’il étoit des ordonnances sous la charge de M. le bailli de Rouen, et a baillé une généalogie sous son seing, et pour toute justification a produit un manuscrit donné en l’élection de Lisieux, par lequel les parroissiens de Launay avoient consenti qu’il fût vuidé du rôle du dit lieu de Launay ; et, pourceque cette vuide n’étoit suffisante , le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.

Fichier « Xe au XVe siècle »

1279, 27 septembre
Le bailli de Rouen atteste qu’à l’assise de Pont-l’Evêque de ce jour, le prévôt de l’église de Chartres en Normandie (Gilles), s’est fait reconnaître patron présentateur de Saint-Julien-sur-Calonne, droit contesté par Guillaume de Gerponville, prêtre et Robert du Mesnil, chevalier.
= Arch. nat. Latin, Nouv. acq. 2231, n° 7. Original en français scellé sous le sceau du bailliage de Rouen; Copie XVIIe siècle Latin 51851, p. 329.
DELISLE, Mélanges de paléographie, p. 400.
+ NORTIER Michel, Sources…, 1959, p. 65. Voir également les actes du 1er oct. 1279, 24 oct., 5 nov, sept/oct. 1280, pp. 65 et 66; avril 1290, p. 69.

1352, 19 mai
Colin de Saint-Amand et Jehan du Mont donnent quittance au vicomte d’Auge de la somme de 40 l.t. en doubles noirs de 2 d.t. à valoir sur ce qui leur est dû pour trois tâches à eux confiées par Me Gilles Millet, maître des œuvres de charpenterie au baillage de Rouen, inscrites à son compte du terme de Pâques dernier, à savoir:
1) couvrir de bonnes tuiles l’appentis de la grande salle du château de Bonneville par devers la forge (35 l.t.)
2) « paumeer » (GODEFROY, Dictionnaire de l’anc. franç. n’a pu retrouver le sens de ce mot (voir paumoier 2).) la maison du cellier de la geôle de Pont-l’Evêque (32 l.t.)
3) faire la cheminée de la salle toute neuve où demeure le verdier de bonne espèce de plâtre (15 l.t.)
Acte de Jehan Target, garde du sceau des obligations de la vicomté d’Auge à la relation de Colin Orient, tabellion pour Robert du Mont.
= B.N Fr. 25999, 145. (id° 165: paiement supplémentaire de 32 l. le 20 juillet 1352)
+ IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources… Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Décembre 1962, n° 341.

1352, 18 juillet
Johen Caste donne quittance au vicomte d’Auge de la somme de 50 l.t. à valoir sur ce qui lui est dû pour trois tâches de charpenterie à lui confiées par Guillaume Millet, maître des œuvres de charpenterie au bailliage de Rouen, à savoir:
pour faire le comble d’une maison « travessaine » (poutre transversale) toute neuve sur l’arête, en la geôle de Pont-l’Evêque (40 l.t.)
pour poser 1 millier de lattes (40 s.t.)
pour faire des sièges tout autour de la cohue de ladite ville (40 l.t.)
pour faire un pont appelé « le pont de Calonne » (50 l.t.)
Acte de Jehan Target, garde du sceau des obligations de la vicomté d’Auge.
= B.N Fr. 25999, 163
+ IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources… Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Décembre 1962, n° 350.

1354, 20 juillet
Inventaire fait par Raoul Labbé, sergent de Pont-l’Evêque des biens meubles vendus ce jour pour 60 s.t. ayant appartenu à Huet Chary, pendu et traîné pour avoir corrompu une fille de 14 ans qui en était morte.
= B.N Fr. 26000, 280.
+ IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources… Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Juin 1963, n° 408.
= voir SHL FONDS INVENTAIRES à 1354.

1354, 24 juillet – Pont-l’Evêque
Inventaire fait par Jean du Bois Regnoult, sergent d’Honfleur, des biens meubles vendus 6 l. 5 s.t. de Jehan de Rouen et de sa femme « mis és appeaux du roi (=recherchés) pour souspechon d’avoir naié en hable de Honnefleu Ricart de Mortemer ».
= B.N Fr. 26000, 281.
+ IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources… Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Juin 1963, n° 409.

1375, 22 janvier – Pont-l’Evêque
Information de Robert Assire, vicomte d’Auge, pour savoir si Jean de La Tillaie, écuyer, est bien au droit de sa femme héritier de Philippot du Mont, mort en 1374, alors qu’il était en la garde du roi à cause d’un fief assis à Tourgéville.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, p. 315.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 13.

1395, 8 avril – Touques, Pont-l’Evêque
Information de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge, pour savoir si une maison et un pré sis à Pont-l’Evêque et qui avaient appartenu à feu Jean Guérin, ont été mis mal à propos en la main du roi.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, p. 81.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 31.

1395, 8 avril – Touques, Pont-l’Evêque
Information de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge, pour savoir si une maison et un pré sis à Pont-l’Evêque et qui avaient appartenu à feu Jean Guérin, ont été mis mal à propos en la main du roi.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, p. 81.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 31.

1397-1398 – Vicomté d’Auge
Nomenclature des droits à payer à la prévôté de Pont-l’Evêque et à Guillaume de Longueuil, vicomte d’Auge, par les marchands pendant les foires et marchés des villes et bourgs de la vicomté
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 389), Paris, 1976, p. 174.

1402-1789 – Vicomté d’Auge
Compte de recette de la terre de Saint-Clair–en-Auge (1473-1477)
Comptes du domaine du roi en la vicomté d’Auge (1527-1531); Livres des plaids de la sergenterie de Saint-Clair-en-Auge appartenant à Madame d’Estouteville (1528 et 1537-1543); Lettres de Marie, duchesse de Longueville, et de Léonor, duc de Longueville concernant Saint-Clair et Barneville (1564-1567) Livre des assises de la vicomté d’Auge, relevant du duc de Longueville, pour son droit de présentation à des églises (1565); Gage-pleige du fief de Saint-Clair (1570); Journal de recette du domaine d’Auge (1585); Livres des plaids de Pont-l’Evêque et déclaration de fiefs (1666); Bordereaux pour servir au paiement des fermes des domaines et marais de la vicomté d’Auge (1689); Journal des recette des fermes du domaine d’Auge (1691-1695); Aveux de Daenétal (1736) Administration d’Herval: état des rentes domaniales, pièces justificatives de la régie du domaine d’Auge, fournitures et travaux pour les prisons des bailliage de Honfleur (1751-1783) Beuvron, Honfleur, Saint-Julien-sur-Calonne – Jean-Philippe-Antoine Herval – Saint-Clair-en-Auge, Roncheville, Valsemé, Goustranville, Valsemé, Clarbec, Danestal, Darnétal, Cambremer, tabellionnage de Saint-Julien-le-Faucon, sergenterie de Bonnebosq, Saint-Clair-en-Auge, Barneville, Devoitine, Le Pelletier
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 383 à 388), Paris, 1976, p. 171-174

1404, 17 juin – Pont-L’Evêque
Information de Massot du Boulay, vicomte d’Auge, sur la diminution de valeur de certains héritages, sis à Saint-Gatien et à Fourneville qui sont chargés de rentes envers le duc d’Orléans.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 233-234. Arch. nat. P 19092, n° 18952.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 14.

1404, 15 décembre – Pont-L’Evêque
Information de Massot du Boulay, vicomte d’Auge pour la mise hors de garde noble de Jean Servain, écuyer, seigneur de Boutemont (Bouttemont, canton de Blangy, commune de Norolles) et de Grandouet, né vers la SaintMichel 1384, fils de Colette de Montfort, dame de Boutemont, morte le 12 mai 1402.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 245.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 15.

1406, 13 janvier – Pont-L’Evêque
Information de Durant de Thieuville, lieutenant de Massot du Boulay, vicomte d’Auge pour la mise hors de garde noble de Jean Méry, écuyer, seigneur du fief de Criqueboeuf-sur-Mer (Calv. canton d’Honfleur), né à Bonnebosq vers 1384, fils de Jean Méry,mort en août 1401
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 257
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 16.

1407-1762 – Environs de Pont-L’Evêque
Recueil de pièces concernant Le Mesnil-en-Vimeu, Saint-André de Clarbec, Notre-Dame de Goustranville, Saint-Gabriel de Valsemé, Saint-Clair, en la vicomté de Pont-L’Evêque….
= Bibl. Nat. Ms. franç. 5383

1412-1696 – Vicomté d’Auge
Comptes, livres de plaids des sergenteries de Pont-L’Evêque, Bonneville et Ca­napville et de la baronnie de Roncheville, gage-pleige de Saint-Clair-en-Auge
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 524), Paris, 1976, p. 207.

1418, 15 novembre – Estrée
N° 238 –
Rex omnibus, etc, salutem. Sciatis quod de gratia nostra, etc, dedimus et concessimus dilecto armigero nostro Cayrot Carbonnel terras hereditates et posssessiones quascumque Johannis de la haye, chivaler domini d’Arrodville, valentes communibus annis exoneratas de deveriis ducentas et sexaginta coronas, ac etial teram et dominium de Lestrée (Election de Pont-L’Evêque.) cum omnibus aliis hereditatibus domine Lucie de Brucourt, vidue Willelmi Gomeul, dicti Moradas chivaler defuncti.
=  Coll. Bréquigny – Normandie. Vol. III – Rot. Norm. memb. 7. dans MSAN, t. XXIV, p. 39

1458, 14 juin
1) Montre de 97 hommes d’armes et 190 archers, de la grande ordonnance du roi,  sous la charge de Robert de Floques, dit Floquet, bailli et capitaine d’Evreux, reçue à Evreux, Honfleur et Pont-L’Evêque par Guillaume de Bigars, écuyer, commissaire du Maréchal de Lohéac.
Suivie de la quittance de 8.460 l. t.
2) Montre semblable reçue à Evreux, Beaumont, Conches, Honfleur et Verneuil (septembre 1460)
= A.M. de Rouen, Martainville, 198, n° 4 (2), 6, la seconde pièce mutilée.

1485 – Pont-L’Evêque
pour les réparations à l’église faites à cette époque, voir le passage sur Saint Michel en début de ce dossier.

1488, 21 janvier
Jean de Bellemare, écuyer, lieutenant du bailli de Rouen, accorde 13 s. 4 d. à Richard >Le Tenneur, geôlier des prisons du roi à Point-L »=’Evêque, pour avoir gardé pendant 42 jours Jean Roussel, barbier, condamné à la pendaison.
Signé Dehaussay. Au dos quittance du même jour.
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. II, n° 35
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 3-4, 1967, p. 44, n° 834

1488, octobre
Jean de Bellemare, écuyer, lieutenant du bailli de Rouen en la vicomté d’Auge, ordonne au vicomte d’Auge de payer 45 s.t. à Guiillaume Blondel, messager à cheval pour avoir apporté à Pont-L’Evêque un mandement du lieutenant général bailli de Rouen convoquant les nobles et sujets à l’arrière-ban devant le bailli et le commissaire du roi.
Signé Poitevin, fragment de sceau; quittances correspondantes devant Guillaume Mauvoisin et Nicolas Le Parmentier, tabellions jurés, en date du 14 octobre 1489.
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. V, n° 65.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 3-4, 1967, p. 47, n° 849

1580, jeudi 10 novembre – Norolles
Noble homme Loys Halley, demeurant à Pont-L’Evêque, baille à échange à noble homme François Parey, sieur de la Monteillerie, demeurant aud. lieu paroisse de Norolles, plusieurs héritages en un tenant, contenant onze à douze acres nommée le Lieu au Templier, sis à Norolles, jouxte d’un côté le chemin tendant du Breuil à L’Hôtellerie, d’autre côté et d’un bout le seigneur de Fauguernon et d’autre bout ledit seigneur de la Monteillerie, tenus de la seigneurie et chastellenie de Fauguernon. Il reçoit en contre échange divers biens à Saint-Philbert-des-Champs.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1588, 16 juin – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Robert Le Suent et Pierre Myorque, tabellions au siège de Touques, Jehan du Houlley, rend et remet à Gabriel du Houlley, son frère demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, un certain contrat de rente, moyennant le rembours d’une somme de 563 écus. Il est question dans cet acte, d’une maison « en la rue du Bouteiller », à Lisieux. Témoins: Guillaume Bréard, chandelier à Pont-L’Evêque, et Pierre Rémy, d’Orbec.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1589, 3 mars – Courtonne-la-Meurdrac
Me Adrien Le Boctey, sieur de Grasmesnil, conseiller en l’Election de Pont-L’Evêque, y demeurant, reconnaît avoir reçu de Nicolas Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, à l’acquit et décharge de Raulin Le Bouteiller, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, le franchissement de 40 sols tournois de rente.
= Arch. SHL. 9 FA. Parch. Analyse Et. Deville.

16.. – Pont-L’Evêque
Premier volume des rotures de Pont-L’Evêque: copies de chartes de coutumes et d’actes féodaux du XIVe au XVIIe siècle
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 523), Paris, 1976, p. 207.

1600, 22 mai – Lisieux
Laurent Héroult, fils Kehan, de la paroisse du Torquesne, du métier de boucher, demeurant en la paroisse et bourg de Pont-L’Evêque, confesse avoir vendu à Gilles Le Guay, du métier de bourlier, demeurant Saint-Germain de Lisieux, une maison consistant en une petite cave ou cellier, une boutique, chambre et grenier l’un sur l’autre, située en la ville de Lisieux, devant la Halle à blé dudit lieu, appartenant aud. vendeur par droit du retrait par lui ci-devant fait au droit de lignage de Alexis Barbas, tenue de la Comté de Lisieux, par la faisance de demi-livre de poivre de rente, moyennant 200 écus d’or.
Passé à Lisieux, avant midi, en la maison dud. Leguay, en présence de Colas Le Cousteur, de la Paroisse du Fournet, et Pierre Pains, d’Hermival.
=Arch. SHL. 9F  Deville. A. Minute, 2 ff.

16.. – Pont-L’Evêque
Premier volume des rotures de Pont-L’Evêque: copies de chartes de coutumes et d’actes féodaux du XIVe au XVIIe siècle
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 523), Paris, 1976, p. 207.

1614-1674 – Manerbe, Pont-L’Evêque, Saint-Hymer
Famille Le Cousteur
AD 14 2E 516 – (4 pièces)

1618, 23 novembre –
Noble homme Guillaume Ballan, receveur du domaine de la vicomté d’Auge, demeurant à Pont-L’Evêque. Il figure dans un contrat d’échange de biens.
= Arch. 9 FB – 6 – Familles. Notes ms. Et. DEVILLE.

1663, Samedi 23 juin –
A Pont-L’Evêque, devant Jean Borel, écuyer, seigneur et châtelain de Manerbe, conseiller du roi, lieutenant général, civil et criminel de M. le bailli de Rouen, en la vicomté d’Auge, à l’instance du procureur du roi et diligence de damoiselle Marie de Corneille, veuve de défunt Guillaume Ballan, se sont réunis Jean d’Escarville, écuyer, Jacques Bougand, écuyer, Louis Duchemin, avocat, Samuel Legrand, chirurgien, Jean Bougand, escuier, Tanneguy Bougand, docteur en médecine, Pierre Postel, tabellion royal, Pierre Corneille, écuyer, sieur de Douville, Thomas Corneille, écuyer, sieur de l’Isle, tous deux représentés par leur procureur, Mitres Pierre Corneille, bourgeois de Rouen; pour nommer un tuteur à Marie Ballan, fille mineure de Marie Corneille et Guillaume Ballan. La mère est nommée tuteur et s’engage à faire dresser un inventaire des biens meubles et écritures provenant de la succession. Le tout devra être vendu et le produit partagé entre les deux sœurs Marie-Madeleine et Marie.
= Arch. 9 FB – 6 – Familles. Notes ms. Et. DEVILLE.

1664, 26 décembre.
Devant les tabellions de Pont-L’Evêque et Touques, Jean de Carville, écuyer, demeurant à Ners, vicomté de Falaise et Olivier Guérin, écuyer, sieur de Saint-Léger, procèdent au partage de la succession de feu noble homme Guillaume Ballan. Le premier lot comprenait le lieu où ledit Ballan faisait sa demeure, comprenant 8 corps de logis et huit et huit tonnes se trouvant dans la maison; 11 pièces de terre, le Moulin de Tacue (ou Tacul) avec ses droitures et dépendances.
Le 2e lot 18 pièces de terre sises à Canapville, Englesqueville et Saint-Martin-aux-Chartrains et des rentes annuelles en argent  et en nature s’élevant à la somme de 154 livres 10 sols 6 deniers, 6 poules et 1 chapon.
Les héritiers devaient payer à Marie Corneille, chacun 400 livres pour sa part de la succession par chacun an. Jean de Carville, en qualité d’aîné choisit le premier lot. L’acte est passé à Canapville le vendredi après midi 26e jour de décembre 1664, en présence de Pierre Ballan, sieur de la Champaigne, demeurant à Honfleur et Jean Cavelier, demeurant à Canapville.
= Arch. 9 FB – 6 – Familles. Notes ms. Et. DEVILLE. Parch. 16 ff.

1668, 10 février
Entre François de Tiremois, écuyer, sieur de Prétot, fils et héritier de feu Gilles de Tiremois, écuyer, sieur de Saint-Blaise et de damoiselle Françoise de Calmesnil, ses père et mère, et noble dame Marie de Ballan, veuve d’Olivier Guérin, vivant écuyer, sieur de Saint-Léger et des Champeaux, d’autre part, ont été faites les conventions qui ensuivent C’est assavoir que ledit sieur de Prétot a promis prendre pour sa femme et légitime épouse noble dame Marie de Ballan avec ce qui lui peut compeller (?) et appartenir tant  dans la succession échue enf… Ballan son père duquel elle est héritière en une moitié, que de celle à venir de Damoiselle Marie de Corneille et ce quelle peut avoir à prendre sur les biens de la succession dud. feu sieur de Saint-Léger suivant son traitté de mariage et la renonciation quelle a faite de lad. succession ou autre droit, dont et de  tous les biens et droits a elle appartenant lad. dame future épouse en faveur dudit mariage a donné la tierce partie en propriété aud. sieur de Prétot son futur époux arrivant quelle décède avant lui sans enfants issus et et vivants de leur mariage – Lequel de Prétot lui a gagé le douaire coustumière sur tous ses biens présents et à venir du jour que douaire aura lieu sans autre demande et outre lui a autouné quelle remporte en exemption de toutes dettes et charges, sa chambre garnie, habits, linges, bagues, joyaux, meubles à son usage aussi un carrosse attelé de chevaux ou la somme de six mille livres au choix de lad. dame future épousée  tant entendus s’il y a enfants dud. mariage et qu’ils vivent que les douaireries (?) et autres donations demeureront de nul effet à l’égard des enfants qui naîtront et demeureront dudit mariage A ce présent consentante la dite damoiszelle de Corneille, mère dde ladite future épouse laquelle l’a reconnue pour son héritière en une moitié et a promis de lui garder sa part de succession se contentant a la rente ou portion de 800 livres qui lui ont ete promis par led. feu sieur de Saint-Léger et le sieur de Ners, ses gendres par contrat passé par devant Postel et d’Auge, tabellions au Pont-L’Evêque le 29e jour d’avril 1664, aux termes et condition portées par icelui et a refusé a rien prétendre ne demander au plus outre que ladite somme de 800 livres par an pour quelque cause ou en quelque manière que ce soit pour toutes prétentions et demandes quelconques. Fait et arrête le 10e de février 1668, présents les parents et amis  desd. futurs mariés avec eux soussignés.
= Arch. 9 FB – 6 – Familles. Notes ms. Et. DEVILLE.

1673, 23 juin – Canapville
Reconnaissance de rentes seigneuriales dues à S.A.R. Mademoiselle, pour terres à Canapville, par Adam Estièvre, receveur des tailles à Pont-L’Evêque, et autres. Note y relative: 1677.
= Arch. SHL. FL 772.

1709
« Rolle des sommes que le Roy… a ordonné estre payées par les redevables de la capitation en exécution de l’édit de septembre dernier… »
Elections de Rouen, Evreux, Pont-L’Evêque, Pont-Audemer.
= Bibl. mun. de Rouen. Ms. g 2021-72 – XVIIIe siècle. Papier, 23 ff. 370×245 mm.
+ IND. J. DUPIC, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 57.

1713, 17 novembre – Pont-L’Evêque
Vente par Me Jacques Train, avocat, à Jacques-Antoine Le Goueslier, écuyer, sieur de Montcarel, d’une maison à Pont-L’Evêque, donnée à fieffe en 1687 par Nicolas Coquet, écuyer, sieur de la Brunerie.
= Arch. SHL. FL 542.

1715, 28 mars – Pont-L’Evêque, Reux
Vente par Louis-Gabriel Galliot d’Aigremont, subdélégué à Pont-L’Evêque, à François-Jacques Le Court, écuyer, sieur des Tourailles, d’une pièce de terre à Reux.
= Arch. SHL. FL 581.

1720, 12 août
Franchissement d’une rente due par Me Jacques Train, à la confrèrie du saint-Dacrement de Pont-L’Evêque
= Arch. SHL  EE 732, 1 p. parchemin

1724, 21 février – 13 mars – Pont-L’Evêque
Acte de tutelle d’Esprit-Gabriel Galliot fils mineur de Jean-Jacques Galliot et de Marie-Charlotte Porée; présents, Joachim de Hébert, écuyer, sieur de Bailleul; François-Jacques Le Court, écuyer, sieur des Tourailles; Pierre de Bouquetot, écuyer, sieur de Hautemert; Guillaume de Borel, écuyer, et autres parents.
= Arch. SHL. FL 587.

1739, 5 janvier – 1741, 20 novembre
Registre des minutes du greffe de Pont-L’Evêque et Roncheville.
= Arch. SHL. BC 124.

1740, 15 octobre – Pont-L’Evêque
Accord sous seing privé entre Esprit-Gabriel Galliot et Eustache de Neufville, écuyer, sieur du Mesnil, ayant épousé noble dame Marie-Madeleine Coquet, veuve Gabriel Galliot, sieur d’Aigremont.
= Arch. SHL. FL 586.

1745, 19 juillet
Sentence du bailliage d’Auge, entre Jacques Dossin, officier en l’hôtel des Invalides de paris, ayant épousé noble dame Madeleine de Hally, tant pour lui que pour noble dame Anne de Hally, veuve de Jean Duneveu, seigneur de Jouveaux, toutes deux filles de Christophe de Hally, écuyer et de Madeleine de Hally, fille d’autre Christophe, fils d’Alexandre de Hally et de Madeleine Chéron; et Jacques de Parfouru, écuyer, seigneur et patron de Jouveaux, ayant épousé noble dame Marie-Madeleine d’Auge, fille de Louis d’Auge, écuyer et de noble dame de Hally, fille de Christophe, fils d’Alexandre de Hally et de Marguerite de Chéron, d’une part; et demoiselles Jeanne-Anne-Françoise-Thérèse et Marie-Charlotte Le Terrier soeurs; Me Jacques Cordier, receveur de l’hôpital de Pont-L’Evêque; demoiselle Marie-Madeleine-Cécile de saint-Pierre; Adrien Lambert, chevalier, seigneur de Formentin; M. de Piperey, de Marolles; et Abel Toussaint de Thiville, comte de Bapaume, de l’autre. Avec diverses pièces de procédure s’y rapportant.
= Arch. SHL. BC 387.. Treize pièces.

1745, 20 décembre – Pont-L’Evêque
Aveu rendu au duc d’Orléans par Jean Jamot des Douaires, pour fonds et maisons à Pont-L’Evêque.
= Arch. SHL. FL 573.

1751, 22 février – Vicomté d’Auge
Lettres patentes attribuant au bailliage de Pont-L’Evêque, la connaissance des saisies féodales, blâmes d’aveux des terres relevant de la vicomté d’Auge.
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 389), Paris, 1976, p. 175.

1755, 17 mai – Pont-L’Evêque
Vente par Etienne-Louis de Neufville, chevalier, demeurant à Ernes, procureur de sa mère, dame Marie-Madeleine Coquet, veuve d’Eustache de Neufville, et précédemment de Louis-Gabriel Galliot d’Aigremont, d’une rente de six cent soixante-cinq livres, à Gabriel Gibon de la Rue, garde des archives du duc d’Orléans en la vicomté d’Auge.
= Arch. SHL. FL 577.

1773, 27 août – Reux
Le 27 août 1773, la nomination à la cure de Saint-Etienne de Reux appartenant au seigneur du lieu, Messire François-Jean de la Myre, comte de Mory, d’Honneingheim, chevalier honoraire de l’Ordre de Malte, seigneur haut-justicier de Congis, Villers, Burignault, la Tourterelle, Monjay, Hinaucourt, Latrix, seigneur et patron de la châtellenie de Reux, la Salle, Canouville et autres Lieux, demeurant à Paris, en l’hôtel de S.A.Mgr le comte de la Marche, prince du sang, rue de Grenelle, paroisse saint-Sulpice, et représenté par Me Jean-Charles Herval, Escuier, procureur général domanial de Mgr le duc d’Orléans en sa vicomté d’Auge, demeurant à Pont-L’Evêque, nomme à la dite cure, vacante par la mort de Me Jacques Gisey, prêtre, dernier titulaire, décédé le 9 mars de la présente année, la personne de Me Pierre Lemercier, prêtre du diocèse de Lisieux, habitué en la paroisse de Pont-L’Evêque. Fait et passé en ladite ville, au logis du sr Herval, en présence de Me François Delataille, avocat, et de Me Louis-Guillaume Train, bourgeois de Pont-L’Evêque, tous deux y demeurant.
Le lendemain, Mr Mery, vicaire-général donne aud. sr Lemercier la collation dudit bénéfice.
Le 31 août 1773, le sr Lemercier (M. Lemercier, originaire de Pont-L’Evêque, refusa de prêter le serment schismatique en 1791. L’année suivante il partit en exil et se réfugia d’abord à Portsmouth, puis à à Portsea où il logea rue Glowcester, 20. Nous ne retrouvons plus son nom nulle part après la Révolution; il paraît certain qu’il mourut en Angleterre. (Archives du Calvados.- Mss. de Reux.)) prend possession de la cure de Reux, présence de Me Julien Morel, curé de Pont-L’Evêque, Me Jean-Baptiste Lalouette, curé de Valsemey, demeurant encore en ladite ville; Me Pierre Bottey, curé de Saint-Melaine et autres témoins.
= abbé PIEL, Inventaire historique, t. V, p. 150, N° 221.

1775-1783
 » Plan itinéraire de la route de Honfleur vers la Touraine et le Perche, par Lisieux, Livarot depuis l’entrée de la Généralité du côté de Pont-L’Evêque, jusqu’à la jonction sur la route de Basse-Bretagne au Bourg avec des notes des ingénieurs sur l’état et les besoins de ces routes  »
= A.D. Orne, C 182

1786-1787 – Lisieux
Lettre de Julien, intendant de la généralité d’Alençon à Despeaux, vicaire général de l’évêque de Lisieux, concernant l’indemnité due à l’hôpital de Lisieux, pour terrain pris par la route de Lisieux à Pont-L’Evêque – Lettres adressées de Cherbourg par Pimbert à Lenoir, receveur des hôpitaux, concernant le paiement des fermages de la cour dans laquelle est construite la chapelle dite de Saint-Roch.- Copie de lettre en interprétation des conditions de l’adjudication de la ferme du lieu de santé ou la chapelle du Bois, appartenant aux hôpitaux et concernant l’indemnité reçue pour le terrain pris par la route de Pont-L’Evêque.
= in BENET (Armand).- Inventaire…, 1891, H. Suppl. 47.- B.44., p. 16-17.

1793, 14 juin – Pont-L’Evêque
Insurrection et résistance à l’oppression des Citoyens du District de Pont-L’Evêque, (Pont-L’Evêque) (Pièce datée du 14 juin 1793 et signée des Administrateurs du District de Pont-L’Evêque, les Officiers municipaux et membres du Conseil général de Pont-L’Evêque, etc., qui se déclarent en état d’insurrection contre les  » factieux de la Montagne et les représentants de la Commune de Paris « ), De l’imprimerie de Vasse, Imprimeur du District, In-4, 8 p.
(B.M. Caen, Lavalley)
(A.D. Calvados, L. II Administration – IV Police, 4 (ex 10134)

1815
Réponse de la Ville de Pont-l’Evêque, à la Supplique présentée à Son Excellence Monseigneur le Ministre de l’Intérieur, par les Autorités de la Ville de Honfleur le 15 décembre 1815 (pour le maintien à Pont-l’Evêque de tribunal, de la Sous-préfecture..), A Pont-l’Evêque, Vve D’Auge
A.D. Calvados – série F. 5097)

5 – MANOIR DE MARTINBOSC.

Ancien fichier PONTLEMA.SPR
PONT-L’EVEQUE
Manoir de Martinbosc
Dossier établi par Michel COTTIN président de la SHL. Non daté.

adresse à Pont-l’Evêque:
96, rue Saint-Michel
14130 Pont-l’Evêque

BIBLIOGRAHIE

Dr Jean BUREAU, Rues, vieilles cours et vieux logis de Pont-l’Evêque, Pont-l’Evêque, Imprimerie du Pays d’Auge, In-16, 153 p., ill. de Jean Bureau. 1948; pp. 38-39:
« Du même côté que l’hôpital, au n° 110, se trouve une ancienne maison dont la façade aux robustes pans de bois supportés par de massives sablières moulurées porte la marque du XVIIe siècle; un portail s’ouvre sur une cour intérieure entourée de bâtiments de la même époque.
 » Cette vaste demeure était habitée, en 1748, par M. et Mme de Blanville, chevalier, seigneur et patron de saint Melaine et autres lieux, Conseiller du Roi, receveur ancien et alternatif des Tailles en l’élection, avait épousé Marguerite Chauffer, fille d’Isaac, que nous retrouverons Cour Montpensier. Leur neveu, Mre Louis des Landes de Blanville, écuyer, sieur de presles, fut le dernier Seigneur et patron de Saint-Melaine.
« Cette famille des Landes était étrangère au Pays d’Auge, nous dit Henri Le Court: originaire de l’élection de Domfront et maintenue dans sa noblesse en 1667, elle avait probablement été appelée à Pont-l’Evêque par des charges. Elle possédait en 1748, selon Madame Bicherel, le train de vie habituel aux grosses maisons de la ville: deux domestiques de représentation, une femme de chambre, une gouvernante d’enfants, chaise roulante et chevaux ».
= Dr Jean BUREAU, Pont-l’Evêque en Pays d’Auge – Passé. Présent, Condé-sur-Noireau, Corlet (1986), 163×242, 161 p. ill.; pp. 41-46, ill.:
« Une porte cochère s’ouvre au numéro 96; c’était avant la guerre, au numéro 110, la maison de madame Ozanne.
« Au fond d’une cour pavée: un logis à étage au pan de bois vertical, avec, en retour d’équerre, à gauche, une aile en pierres de grand appareil abritant un large escalier aux marches de grès.
« Un autre corps de bâtiment le précédait avec une galerie extérieure le réunissant à la demeure sur une rue qui présente, face à la place du Tribunal, son étage au massif pan de bois reposant sur un rez-de-chaussée de briques.
« La vieille dame est morte, oubliée, mais la maison subsiste, avec tous ses souvenirs. Elle a trouvé des amoureux de vieux logis…
« Le grand salon a conservé l’image des appartements de la noblesse et de la haute bourgeoisie au XVIIe siècle: ses boiseries à simples compartiments montant jusqu’à la corniche sans astragale, avec une simple rosace en leur milieu, son plafond en chapeau de gendarme, sa cheminée basse à la royale avec tablette et chambranles galbées, de marbre gris, ses portes à vantaux.
« La porte cochère ouvre sur la rue, comme autrefois. En pénétrant dans la cour, à droite, les écuries, au-dessus desquelles des appartements sont ceux de la propriété voisine occupée autrefois par la maison Bauvel: aussi l’appelait-on la maison aux Bauvels.
« Le corps de logis des pièces de réception, au fond de la cour, est parallèle à la Grande-Rue, face à l’herbages des Hunières (aujourd’hui occupé par l’hôpital d’où le sépare un bras de l’Yvie.
« Le 26 mai 1681, la Grande Mademoiselle, vicomtesse d’Auge, avait nommé un avocat au parlement, Me Gilles, le diacre de Martinbosq, lieutenant civil et criminel au Bailliage de Pont-l’Evêque, office vacant par le décès de Louis de Borel, seigneur de Manerbe.
« En 1736, la demeure était vendue, moyennant 15.000 livres, à Michel des Landes de Blanville, seigneur et patron de Saint-Melaine, receveur des tailles à l’Election.
« Le train de vie persistait avec deux domestiques de représentation, une femme de chambre et une gouvernante d’enfants, des chevaux et une chaise roulante.
« Moins de vingt ans plus tard, en 1755, le manoir passait entre les mains de M. Labbey de Saint-Vast, seigneur de Gonneville, procureur au Bailliage d’Auge.
La demeure allait changer de mains plusieurs fois encore avant 1798 où elle devenait la propriété d’un médecin, le docteur Poupard (jusqu’à sa mort en 1836); son fils devait faire construire le château de la Pommeraie, à Berville-sur-Mer. (Pastiche réussi qui émerveille le touriste.
« La famille Ozanne apparaissait en 1874, avec le notaire Henri Ozanne dont le fils, André, sera maire de Pont-l’Evêque de 1902 à 1912.
« La propriété s’étendait le long de la Grande-Rue jusqu’à d’anciens immeubles qui disparurent lors du percement de la route nouvelle de Lisieux, en 1855. (aujourd’hui la rue de Brossard.) ».


B – SAINTE MELAINE

-S.Melanus –S.Malagneus – S.Meleingne

Le fief de Saint-Melaigne, quart de fief, assis audit Saint-Melaigne, possédé par François de Malortie, Ecuyer.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
St.-Melaine, Sanctus Melagneus, Sanctus Melanus.

St.-Melaine est un faubourg de Pont-l’Évêque. L’église, construite sur le coteau qui forme la rive droite de la Calonne, à 1/2 kilomètre de sa jonction avec la Touque, appartient en partie au style roman. La nef montre un appareil quadrangulaire à larges joints de ciment, mais les parties basses sont en moëllon en arête de poisson. L’appareil régulier paraît être composé de tuf ou travertin : on y voit
deux fenêtres très-étroites comme de simples fentes, qui ont été bouchées depuis qu’on a ouvert des fenêtres plus larges.
Celles-ci paraissent dater du XVIe. siècle : l’une, près de la porte occidentale, est cintrée ; les autres sont carrées au sud, et une arrondie au sommet, sans compartiments ; au nord, les contreforts latéraux sont plats et bien appareillés, en tuf. Les contreforts de l’ouest ont été refaits beaucoup plus saillants, peut-être au XIIIe. siècle, sauf quelques parties. La porte occidentale, sans colonnes et ogivale, doit être du même temps ou de la fin du XIIe. siècle.
Le choeur, éclairé au midi par deux fenêtres sans caractère, se termine, à l’orient, par un mur droit construit en brique. Le mur septentrional est masqué par la sacristie.
La voûte de la nef et celle du choeur sont en merrain.
La première est peinte et décorée de rinceaux.
Deux petits tableaux peints sur bois, représentant Notre-Seigneur et la Sainte Vierge, sont appendus aux murs de la nef.
La tour quadrangulaire, en bois, avec flèche peu élevée à pans coupés, est assise sur la première travée de la nef.
L’église est sous l’invocation de saint Melaine, évêque de Rennes. Le seigneur de Clarbec nommait à la cure au XIVe. siècle ; le patronage était encore laïque au XVIIIe.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
PARROISSE DE SAINT-MELAINE.
271. Me. Robert Thivel a été plusieurs fois approché aux fins de sa noblesse, ainsi qu’il apparoit par les relations de Jean Chauffer , sergent : néantmoins il ne s’est comparu ; pour ce, le procureur du Roi a requis qu’il soit suspendu de son privilege de noblesse, jusqu’à ce qu’il en ait fourni, et qu’il soit assis au profit du Roi,

voir Bulletin monumental 1854 420
Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Beaumont ; 2 feux privilégiés, 25 feux taillables.
Sous l’invocation de St Mélaine

Patronage:
14e dominus de Clarbec
16e …
18e le seigneur

Curés:
Bottey 1764-1774
Hayes 1778-1787
Jean Goupil, curé de St Mélaigne, voir Charité de Surville
Insinuations:
Deux descriptions de l’église dont une du 14 juin 1860
Description de la cloche
J’ai été nommée Marie Caroline par Monsieur Pierre Delannay, chanoine curé de Pont l’Evêque qui m’a bénite assisté de Dame Marie Catherine Agathe Le Tellier, épouse de Monsieur Jean Charles Mouton, propriétaire normand.
Maire année 1828 Eglise de St Mélaine Monsieur Tabut adjoint
Ecusson de France
Dans la première moitié du 13 e siècle St Mélaine était un fief appartenant à la famille le Maréchal. D’après ce document Guillelmus Marescallus, duco feoda apud S.Cleotum et apud S.Mellanum.
Robert le Perchié de S.Melaigne voir Charité de Surville.
Guillaume Harenc de Smélaine donne aux pauvres de Lisieux « Virgultum et terra » qu’il tenait à Surville de Pétronille, fille de Beaudoin de Surville (commencement du 13e siècle)
Article du Pays d’Auge du 4 novembre 1869 reprenant l’article de M.Pannier
« Doyenné de Beaumont »

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

[1] (Commandeur Henry LE COURT, Eglise de Pont-L’Evêque in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie., réédit. Corlet, t. II, pp. 175-184)
[2] (Comptes de l’Oeuvre et Réparations conservé aux Archi­ves départementales du Calvados G.1164 à 1169 et.)
[3] (Arcisse de CAUMONT, Statistique monumen­tale du Calvados, t. IV, p. 282-287)
[4] (Certaines oeuvres furent même entreprises pendant l’occupation anglaise telle l’église Saint-Maclou de Rouen. Voir en dernier lieu: Etienne HAMON, « Saint-Maclou de Rouen », Bull. mon., 151, 1993, pp. 422-424: c.r. de: L. E. NAEGLEY et Linda Elaine NEAGLEY.)
[5] (Pierre CHAUNU, L’investissement sur l’église paroissiale in Fernand BRAUDEL et Ernest LABROUSSE, Histoire économique et sociale de la France, Paris, 1977, t.1, pp. 59-61.)
[6] (Rapporté au prix des peaux de parchemin nécessaires au compte de la même année, ce devis ne devait pas comporter moins de 12 pages).

OUILLY LE VICOMTE



NOTES sur OUILLY LE VICOMTE – 14487.
et Boutemont (ou Bouttemont)

Ouilly-le-Vicomte, canton de Lisieux (1er section).
Accrue de la commune de Bouttemont par ordonnace royale du 22 septembre1824.

Beata Maria de Oilleio, 1279 (chap. de Lisieux).
Maisnillum Vicecomitis, XIV° s’ (pouillé de Lisieux, p. 22).
Ouiller le Vicomte, 1469 (fiefs de la vicomté d’Orbec).
Ouillée le Vicomte, 1667 (carte de Le Vasseur).-
Oullée le Vicomte, 1694 (carte de Tolin).

1 – Bibliographie.
2 – Références historiques
3 – Autres archives SHL concernant Ouilly le Vicomte ou Boutemont
4 – Château et paroisse de Boutemont.
5 – Dossier Ouilly le Vicomte-Bouttemont (créé en 05-2004)

1 – BIBLIOGRAPHIE :

Archives SHL dossier « Lieux M à Z » : Château de Bouttemont, état des biens en 1792, (manuscrit) + Société d’archéologie et d’histoire de la Manche – Mélanges multigraphiés

BEZIERE, Monographies communales d’Ouilly-le-Vicomte; Rocques et Norolles, Ms. c. 1885, 12 p.,
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9457.
= Archives SHL NE000 2e carton (photocopie)

(Notes diverses sur Ouilly-le-Vicomte), CAF, XXXVIIe session, pp. 22-25

CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados, Caen, 1867, t. V, pp. 2-11, ill. (Réédition FLOCH, tome 3 pages 2 à 16 pour OUILLY LE VICOMTE et BOUTTEMONT)

DETERVILLE Philippe : Ouilly-le-Vicomte, Le Manoir de la Planche aux Hards, CDMPA, pp. 113-114
Ouilly-le-Vicomte, Manoir des Mathurins, PGMPA, pp. 132-133; pavillons sur rez-de-chaussée de brique à harpes de pierre, étage à pan de bois avec traverse d’allège et croix de Saint-André pattées galerie sur poteaux à chapiteau et console perlée, épis de faîtages (?)

DESCOURS-DESACRES, Ouilly-le-Vicomte et Rocques in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie., réédit. Corlet, t. II, pp. 91-102
Manoir des Mathurins, Bouttemont)

DESCOURS-DESACRES, Ouilly-le-Vicomte et Rocques in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie., réédit. Corlet, t. II, pp. 91-102
(charité, méreaux d’argent, paix Renaissance)

DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge , Condé-sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p.; pp. 104-108

DEVILLE Etienne, « Excursion de l’association Normande le 28 août 1927 », AAN, 94e année, p. 174.

DORANLO Dr Raoul, « Essai d’inventaire des camps, retranchements, mottes et fortifications antiques du Lieuvin (arrondissement de Lisieux et de Pont-l’Evêque) BSHL, N° 26, 1924-1926 (1926), p. 6, 22.

Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1061.

Firmin JANSON, « Notice sur quatre fieffes consenties par l’évêque de Condorcet en 1767 (la ferme de Cavaudon, Ouilly-le-Vicomte, Millière, Guérin, Dubois, les Bissonnets, les Buttes, Nouveau-Monde) « ,BSHL, N° 23, 1918, p. 7

LEMAITRE Claude : une réussite sociale, Les potiers de Saint Désir et Ouilly le Vicomte ; Bulletin du Foyer rural du Billot n°77, page 9.
LEMAITRE Claude : Le déclin des ateliers de Céramique du Pré d’Auge Bulletin du Foyer rural du Billot, n°89, mars 2005

Alexandre MOISY, « Modifications apportées dans l’exploitation des terres », BSHL, N° 23, 1918, p. 1

MUSSET Lucien.- Normandie romane – I. Basse-Normandie, La Pierre-qui-vire, Zodiaque, 1967 (2e édit. 1975; 3e édit 1987. in-8°, 341 p., 145 pl., plans.; p. 15.
3e édit.

RUPRICH-ROBERT V., L’architecture normande aux XI° et XII° siècles en Normandie et en Angleterre, Paris, Lib. des imprimeries réunies, 1884-1889; Réimpression par Gregg international publishers LTD, 1 Westmead Farnborough, Hants, G-B., 2 vol., in fol. 340 et 176 pl. 36 £
(Beaumais; Ecajeul: p. 72; Friardel p. 59 abside semi-circulaire; Jort, Ouilly-le-Vicomte, p. 72; Saint-André-d’Hébertot, p. 99; Saint-Jean-de-Livet: p. 105, 112 – ouvertures triangulaires; Saint-Martin-de-la-Lieue: p. 105, 112, ouvertures triangulaires; Vieux-Pont: p. 72, 89, 100.

Souvenirs lexoviens. Memento de faits de toute nature – Résumés d’après les nouvelles parues dans le Journal le Lexovien depuis l’année 1835. Tome I Années 1835-1873, Lisieux, Imprimerie Morière, 1899. In-16, 291 p.

Jean-Pierre SUAU, « Les églises romanes de Normandie à fenêtres percées dans les contreforts », Connaissance de l’Eure, N° 19-20, Pâques 1976, pp. 4-48
Ouilly-le-Vicomte

Charles-Modeste VASSEUR, BSAN, t. II, p. 153; t. III, p. 180

Eglise d’OUILLY le VICOMTE :
ARCHITECTURE NORMANDE AU MOYEN-AGE. COLLOQUE DE CERISY LA SALLE 1994 – 2 volumes 24×32 – Ed Corlet 1997 – vol 2 p 18

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 162, 355, 357, 390.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

2 – REFERENCES HISTORIQUES :

Celle du Val-au-Vigneur avait pris son nom d’un pré nommé le Pré du Val-au-Yigneur ou Pré de la Mare. Il se trouvait sur la paroisse d’Ouilly-le- Vicomte, près la rivière de la Touque et la prébende de la Pommeraye.

OUILLY LE VICOMTE
Curé. — J Cueu

1217
BUON XXIII
1217
Guillaume, fils de Raoul Le Charpentier, vend à l’abbaye, à l’Hôtel-Dieu et à la Léproserie, une terre à Ouilly.
Scellé d’un sceau disparu.
= AD. 14. Maladrerie, H suppl. III. B.1 Voir fichier « Xe au XVe siècle à 1217.

1292, mars – Lisieux
Lettre en latin passée devant le Doyen de Lisieux, faisant mention comme Jehan Le Vicomte, écuyer, bailla à fieffe à Messire Nicolas de Villedieu, Prêtre, un manoir assis en la rue Cadoc, le Manoir de la Licorne, rue au Chat, que tient à présent Jean Le Muet par 10 s. de rente ; en conséquence les droits seigneuriaux.
= Cartulaire lexovien, N° 32, f° 40 et 41 –
+ IND.: H. de FORMEVILLE.- Histoire, II, p. 321

1293
BUON CVI
1293, 17 février

Hugues Le Vicomte, tuteur des biens de ses enfants, affieffe à Nicolas de Villedieu, prêtre, un manoir qui appartenait à sa femme, entre la rue qui va de la poissonnerie à l’église Saint-Jacques, et la rue du Bailli.

Universis presentes litteras inspecturis, decanus Lexov., salutem in domino. Noveritis quod in nostra presentia constitutus Johannes dictus Vicecomes armiger, filius Hugonis dicti Vicecomitis militis et heres Aelicie quondam uxoris militis antedicti, minor, viginti quinque annis maior, tamen quatuordecim, cum auctoritate dicti militis curatoris, a nobis eidem necnon et tutoris Roberto, Aelicie, et Matillidi dicti Johannis coheredibus facta jure solempnitate que requiritur in premissis dati. Consessussint spontaneus cum auctoritate predicta se nomine suo et coheredum suorum tradidisse, concessisse et perpetuo feodasse, tradidit etiam concessit et coram nobis perpetuo feodavit Nicolao de Villa Dei presbytero, unum manerium cum omnibus edificiis ejusdem necnon libertate et usu, quos habet in furno Stephani Reyssent, situm in parochia Sancti Jacobi Lexov., inter vicum per quem itur de piscioneria apud ecclesiam Sancti Jacobi Lexov. ex uno capite, et vicum qui nuncupatur baaillie ex altero, inter domos Guillermi Le Petit, Petri Le Petit relicte et heredum Petri Quentin defun[c]ti, Guilleberti Le Cornier et dicti Stephani Reissent ex uno latere, et granchiam que quondam fuit Cadoc et manerium magistri Nicolay de Wallesmont clerici ex altero, prout se proportat in longum et latum, tenendum, habendum et jure hereditario in perpetuum possidendum dicto presbytero et ejus heredibus aut causam habentibus ab eidem de dicto Johanne et aliis coheredibus et heredibus eorumdem vel causam habentibus ab eisdem, bene, pacifice et quiete, salvo jure domini capitalis, reddendo exinde annuatim ab eodem presbytero et ejus heredibus vel ab eis qui causam habebunt quantum adhuc ab eisdem dictis Johanni et aliis coheredibus libere dicte Aelicie uxoris quondam militis antedicti, decem libras Turon. seu usualis monete, videlicet centum solidos ad Nativitatem, et centum solidos ad Nativitatem Beati Johannis Baptiste. Et juravit dictus Johannes pro se et aliis coheredibus dicte Aelicie uxoris quondam dicti militis cum auctoritate predicta quod ipsi dicto presbytero et ejus heredibus ac causam habentibus ab eisdem, et insuper heredes dictorum coheredum dictorum manerium cum omnibus edificiis libertate et usu predictis garantizabunt, defendent contra omnes ad usus et consuetudines Normannie, de omnibus redditibus acquitabunt per redditum supradictum versus decanum et capitulum, clericos de choro Lexovienses, predictum Petrum Le Petit et omnes alios quoscumque qui in dicto manerio possent redditum reclamare, vel valore ad valorem excambiabunt in hereditate propria eorumdem, et quod ratione minoris etatis nec alia quacumque contra conventiones predictas non venient in futurum, et quod dictus Johannes cum ad etatem devenerit, confirmabit, ratifficabit facietque et procurabit versus alios coheredes quod ipsi ratificabunt et confirmabunt feodationem predictam. Predictus autem miles, nomine curatorio dicti Johannis et aliorum coheredum predictorum curatorio, promisit et juravit, tactis sacrosanctis Evangeliis, quod ipse faciet et curabit quod predicti Johannes et alii coheredes de cetero rata et grata habebunt, tenebunt et fideliter observabunt omnia et singula que superius sunt expressa, et quod in nullo penitus contra ibunt, et se redditurum et resaraturum dicto presbytero et ejus heredibus ac causam habentibus ab eisdem omnia dampna et deperdita, que per defectum dictorum Johannis et coheredum suorum ac heredum suorum, suorum seu ipsius militis sustinuerint vel habuerint in premissis se et heredes suos et omnia bona sua mobilia et immobilia quo adhuc specialiter obligando et nostre juridictioni ordinariis supponendo. Nos autem, quia nobis constitit per sacramentum dicti militis, dictorum Johannis et aliorum coheredum, patris et aliorum fidedignorum predicta vergere inutalitatem, dictorum Johannis et coheredum premissis decretum nostrum interponimus et assensum ipsum Johannem nomine suo et coheredum suorum cum auctoritate predicta, et ipsum militem nomine quo super ad predicta omnia facienda, tenenda, observanda et adimplenda fideliter condempnans. In cujus rei testimonium sigillum curie nostre duximus litteris presentibus apponenda. Actum et datum anno Domini m° ducentesimo nonagesimo secundo, die martis post Sacros Cineres, de consensu predictarum.

Aucune indication sur le sceau.
= Cart. Thomas Basin, f° 15v°-16

1395, 17 mars
Information de Jean Le Lieur, vicomte de Pont-Authou et Pont-Audemer, pour la mise hors de garde noble de Colinet Le Vicomte, écuyer, qui était en garde la garde du roi à cause de la terre du Torquesne; il possédait aussi celle d’Ouilly-le-Vicomte.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, p. 107.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 31.

1424, 28 may – Ouilly-le-Vicomte, Authieux-Papion
Item ung vidimus, fait sous le seel de la viconté de Rouen, l’an mil ccccxxiiije jour de may, faisans mencion que le Roy, nostre d. sire avoit donné temps aud. deffunt Pierre Surreau de bailler son denombremùent et faire son aveu des héritages qui furent aud. de la Varende, le Vicomte et Bouteiller, avec l’expedicion des seigneurs des comptes attachiée à icelles.
= FELIX J..- Inventaire de Pierre Sureau, p. 145.

1433, 23 septembre –
 » Item, un vidimus d’unes lettres royaulx, soubz le seel de la viconté de l’eaue de Rouen, le xxiije jour de sept. mil ccccxxxiij, icelles lettrers royaulx données le xxiiije jour d’octobre ccccxxij, par lesquelles le roi avoit donné aud. Surreau temps et terme de faire sa prisée des terres d’ouillie le Viconte, la Varende, la Bouteillerie, Sassie, OLendon, Beneauville, Bartoncelles, Montysembert (Bretonncelles, Montisembert.) et Chereperigne jusques à ung an ensuivant avec une expédicion des srs des comptes et trésoriers.
= FELIX J..- Inventaire de Pierre Sureau, p. 142.

1434, 2 juin – Ouilly-le-Vicomte
Item unes autres lettres royaulx, données à Rouen, le second jour de juing mil ccccxxxiiij, adréchantes à mesd. srs du Conseil, par lequel estpoit mandé que ilz lassassent joyr led. Surreau des héritages qui furent aud. Colinet le Viconte, avec ung mandement attachié à icelles, donné de messrs du Conseil, par lequel estoit mandé au sergent que il feist commandement aud. de la Planque que il laissa joyr led. Surreau desd. héritages avec une relacion de Denis Cotart, sergent en la vicomté d’Orbec, de l’exploit par lui sur ce fait.
= FELIX J..- Inventaire de Pierre Sureau, pp. 143-144.

1447, 24 mars – Lisieux
Ordre donné par l’évêque et Durant de Thieuville, lieutenant particulier du bailli de Rouen, (en la vicomté d’Auge et de Pont-Audemer) à Me Pingrenon (ou Pigrenon), commis à la recette des deniers ordonnés pour les travaux faits en la rivière de Touques de Lisieux à Touques pour la rendre navigable, de payer à Jean Mouton et Jean Sautin, pionniers, les travaux de dragage qu’ils ont faits de l’ancien cours de la rivière d’Ouilly entre le pont de Laprée et le pont du Perroy au prix de 60 s.t. la perche.
= B.N Mss. français 25968, 615.
+ IND.: NORTIER Michel, « Les Sources… Le fonds des nouvelles acquisitions française du département des manuscrits », Suppl. Ann. de Norm, Déc. 1959. p. 30.

1452, 29 octobre – Lisieux
 » Cy ensuivent les fieux, baronnies, haultes justices que l’évêque de Lisieux tient du Roi notre sire et les arrières fieux qui dudit évêque sont tenus (Cart. lexov., f° 12, verso) :

 » Premièrement.- La haulte justice de la ville et banlieue de Lisieux, avec les appartenances et appendances qui anciennement soulloient estre du ressort du bailliage de Rouen, en la vicomté et chastellenie de Pont-Audemer, et depuis, en celle de Pont-de-L’Arche, et de présent est en ressort du bailliage d’Evreux, en la vicomté et chastellenie d’Orbec, dont les fiefs et tenemens qui ensuivent sont tenus par hommage.
 » Guillaume de Cambernon, Escuier, tient à cause de sa femme, fille aînée de feu Collin le Vicomte, Escuier, tant pour lui quee pour ses parchonniers, demy fief de chevalier assis en la paroisse d’Ouillie le vicomte en la haute-justice dudit évêque. Lequel fieu Messire Guillaume de Saint-Cléoud soulloit anciennement tenir et depuis l’a tenu feu Colin le vicomte et est nommé le fieu d’Ouillie.

 » Robinet de la Rivière (Escuier) tien en ladite haulte justice, un quart de fief de chevalier nommé le fieu de Feneuvres (Fenèbre), assis en la paroisse de Saint-Didier de Lisieux (Saint-Désir), et le soulloit tenir ledit Saint-Cléoud à cause de sa dite femme et depuis Jehan Marmion, semblablement à cause de sa femme.

 » Richard Carbonnel, Escuier, tient en ladite haute justice, à cause de sa femme, fille de Jean Noirepel, Escuier, demi-fief de chevallier assis en la paroisse des Vaulx et es-parties d’environ, que tint anciennement Monsieur Guillaume Crespin, et depuis, la deguerpie Maistre Guillaume Noirepel, et est nommé le fieu de Beauffey  »

 » Guillaume, soubz aaige tient un quart de fieu de chevalier, nommé le hault Millouet, assis en ladite paroisse de Saint-Didier, en la haulte justice dudit Evesque, et le soulloit anciennement tenirMichel de Beaaumont à cause de sa femme.

 » Les enfant soubzage de feu Robert Osmont, tiennent en ladite haulte justice un quart de fieu de chevalier, nommé le bas Millouet, assis en ladite paroisse de Saint Didier (Saint-Désir) et le soulloit anciennement tenir Guillaume d’Asnières, Escuier (ou Desmares, selon l’aveu de 1561).

 » Jehan de Heudreville, Escuier, tient, pour lui et ses parchonniers, un quart de fieu de chevallier, nommé le fieu du Castellier, assis en ladite paroisse de Saint-Didier de Lisieux, en la haulte justice dudit Evesque, et le soulloit tenir anciennement Symon Bazire.

 » Jehan Bonnenffant (Bonnenfant), escuier, tient à cause de sa femme, fille de Pierre Bazire en ladite haulte justice, un demi fieu de chevallier nommé le Pont-Mauvoisin assis en la paroisse de Saint-Yppolite (Saint-Hyppolite) en environs, et le soulloit tenir feu Symon Bazire.

 » Ledit Evesque tient, en sadite haulte justice, ung VIIIe de fieu de chevallier que soulloit tenir Maistre Nicolle Baudry, nommé le fieu Trihen (Trihan) assis ès paroisses de Saint-Jacques et Saint-Didier de Lisieux.

Les enfant sobz aaige de feu Robin Osmont, et leurs parchonniers, tiennent en ladite haulte justice, un fieu de chevalier que soulloit tenir anciennement messire Richard de Creully, chevalier et depuis Guillaume de Croismare, WGuillaume de Barnobo et Jehanne de Beuvillier, chacun son tiers, nommé le fieu de Beuvillier, assis en la paroisse dudit lieu de Beuvillier et ès parties d’environ.

 » Jehan Bonenfant, escuier, rant pour lui que pour ses parchonniers, tient un fieu de chevallier, nommé le Fieu-de-Maignie assis en la paroisse dudit lieu de Magny-le-Freule ou bailliage de Caen, en la vicomté et chatellenie de Falloize.

 » Jean de Heudreville, escuyer, tant pour lui que pour messire Jehan de Mailloc, chevalier, et Pierre Baignard, escuyer, et ses parchonniers, tient ung fieu de chevalier assis ès paroisses de la Roque, Léaupartie et Formentin, au bailliage de Rouen, en la vicomté d’Auge et la chastellenie de Touques. Duquel fieu l’évêque de Lisieux soulloit tenir un quart de fieu, Jehan Osmont demy-fief et Guillaume d’Asnières, un quart « .

 » Jehan de Mailloc…

p. cccclv

 » Ledit évêque tient sept fiefs et demi de chavallier assis au bailliage de >Rouen, en la vicomté et chastellerie de Pont-Audemer, et anciennement avoient esté en ressort de la vicomté de Pont-Autou et chastellrie de du Pont-de-l’Arche qui soulloit estre du Pont-Audemer, desquels fiefs ledit Evesque tient ung en sa main assis en la paroisse de Bonneville-la-Louvet et environ que soulloit tenir Monseigneur d’Anjou nommé le Fieu de Bonneville.

 » Item. Costard, à cause de la demoiselle sa femme, en tient ung demy fieu, nommé le Fieu du Quesne, et le soulloit tenir Jehan Nollet.
p. cccclvj

 » Item. Lesdis Jehan et Estienne de Bienffaicte tiennent un quart de fieu nomméle Fieu de Mailloc. Et le soulloit tenir lediy Jehan de La Vallée.

 » Lesdis Jehan et Estienne de Bienffaicte en tiennent un quart de fieu de Brèvedent. Et le soulloit tenir Rogière La Seaunière.

 » Guillaume de Betteville, à cause de la damoiselle sa femme, et Messire Pierre Andrieu prestre en tiennent un demy fieu,qui anciennement soulloit être nommé le Fief Tesson et depuis le Fieu au Chevallerot, et de présent est nommé le Fieu de Heudreville. Et le soulloit tenir Robert de Pommereul et Thomas Andrieu.

 » Jehan Costard en tient, à cause de la demoiselle sa femme, un sixiesme de fieu, assis en la paroisse de Bonneville, Et le soulloit tenir Jehanne La Couière ».

 » Jehan Caires, escuier, en tient un fieu de chevallier assis es paroisses de Fresnes, Espreville et environ. Et le soulloit tenir Messire Robert de Brèvedent, chevallier.

Guieffroy de Bailleul, escuier en tient un fieu de chevalier, assis en la paroisse de Piencourt. Et le soulloit tenir Pierre Desmares, dit Alaary, et ses parchonniers.

 » Les enffans soubzaaiges de feu Colin Louvet et Jehan Louvet, son oncle, en tiennent un fieu de chevallier, assis en la paroisse de Fontaine-la-Louvet que soulloit tenir Ancel Louvet.

 » Le Prieur et le couvent de Sainte-Barbe tiennent dudit évêque un tiers de fieu de chevallier, assis en la paroisse du Mesnil-Eudes, en bailliage de Rouen, en la vicomté d’Auge, en la chastellerie de Touques.

 » Jehan de Heudreville, escuier tiens ung tiers de fieu de chevallier, assis e, ladite paroisse du Mesnil-Eudes, et que soulloit tenir Guillaume de Courcye.

 » Ledit Jehan de Heudreville tient en ladite paroisse de Mesnil-Eudes ung autre tiers de fieu de chevallier que soulloient tenir Jehan Osmont et la déguerpie Thibault de La Varende « .

 » L’Abbesse et le couvent de Notre-Dame de Lisieux tiennent tout le temporel quilz ont en ladite haute justice dud. évêque, de la fondation de leur abbaye, pour en faire à Dieu, prières et oraisons « .

« La baronnie de Thiberville, assise en ladite ville de Thiberville, de la Cappelle-Harenc, de Fontaine-la-Louvet et des Places et environs, au bailliage d’Evreux, en la vicomté et chastellerie d’Orbec, et anciennement devoit estre au bailliage de Rouen et vicomté de Pont-Audemer et en la chastellerie de Pont-de-l’Arche.

 » La baronnie de Gloz, assise en la paroisse de Gloz, de Cannappeville, (Saint-Aubin-de..), au doyenné de Vimoutiers et environ au bailliage d’Evreux, en p. cccclvij la vicomté et chastellerie d’Orbec et anciennement soulloit estre au bailliage de Rouen, en la vicomté dudit Pont-Autou et chastellerie de Pont-de-l’Arche. Ey d’icelle baronnie sont tenus deux fiefs et demy de chevallier, l’un assis en la paroisse de Lachon, au bailliage, vicomté et chastellerie de Caen, et fieu et demy en la paroisse de Courtonne-la-Murdrac, audit bailliage d’Evreux, vicomté et chastellerie d’Orbec. Lesquieux deulx fiefz et demy Geoffroy Patey, à cause de sa femme et ses parchonniers, soulloient estre tenans. Et de présent est en lieu dud. Patey, Guillaume de Ruppières, escuier. Ledit Evesque, pour luy et Jacques Le Jeune, Mons. Olivier de Vassy, pour feu Messire Jehan de Courtonne, en son vivant chevallier, led. Guillaume de Ruppières, pour Hue de Quesney, et les religieux de Saint-Cyr-de-Friardel, pour Jehan Dumont Poignant.

 » Item. De lad. baronnie sont tenus deulx autres fiefs et demy, asis en la paroisse de Livet-le-Baudouin et ès paroisses d’environ, en bailliage de Rouen, en la vicomté d’Auge et chastellerie de Touques, et sont tenus les hoirs de feu Colin Louvet et Jehan Louvel pour feu Ancel Louvet et autres leurs parsonniers. C’est assavoir: le Doïen de Lisieux; Maistre Thomas Tabouyer pour et en lieu de Guillaume de Sauquence (Soquence), Cardin d’Auge, en lieu de Collette, déguerpie de Colin de Belleaue et Guilbert Bardouf pour et en lieu de Raoul Bardouf.
.
= Cartulaire lexovien f° 12, v°, publié par Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, I, ccccliij.p. cccclv

1460, 27 juin – Ouilly-le-Vicomte
Transaction entre Thomas Basin, évêque de Lisieux et Guillaume de Cambernon, écuyer, seigneur d’Ouilly-le-Vicomte, à cause de Guillemette Le Vicomte, sa femme, au sujet des droits de l’évêché sur la seigneurie d’Ouilly-le-Vicomte. Copie collationnée de 1679.
= Arch. SHL. Ms. FB 144

1500, 21 mars – Norolles
Raillet Gardin mallade de leppre, demeurant en la paroisse d’Ouillie et malladrerie du lieu, baille à fieffe afin d’héritage à Jehan Gosset, de lad. paroisse d’Ouillie, une pièce de terre nommée le Camp Hubert, sise à Norolles, contenant une vergée ou environ près du doait au Roi moyennant 6 sols tournois de rente au terme de Saint-Michel
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville
(ndlr : aucune indication disant quel Ouillie.)

1517, 8 février – Rocques
Testament de Guillaume Gobie, de la paroisse de Rocques. Il donne 10 sols à l’église de Rocques; deux au trésor; deux à la confrérie Notre-Dame, deux à la confrérie de Monsieur sainct Ouen deux à la confrérie monsieur saint Fiacre et deux à la confrérie monsieur saint Gourgon. Item, 12 deniers à l’église d’Ouilly-le-Vicomté; 12 deniers à l’église de Norolles, 12 deniers à l’église des Vaux; quarante sols à Robert Levavasseur et Jehan Gruchet.
= Arch. SHL. 9F Dossier Rocques. Parch.

1526, 9 novembre – Lisieux
Noble homme Jehan Le Valloys, écuyer, seigneur de Putôt et Geffroy Vollart, trésoriers de Saint-Jacques de Lisieux, reconnaissnt avoir reçu de Germain Gosse, Guillaume Lesieur et Me Thomas Haymery, prêtre d’Ouilly-le-Vicomte, le racquit et franchissement de 31 sols de rente qu’ils étaient obligés faire aud. trésor par lettres du 16 décembre 1522.
= Tab. de Lisieux – Analyse Et. Deville

1529, jeudi 21 octobre – Ouilly-le-Vicomte
Bail du fief, terre et seigneurie d’Ouilly-le-Vicomte, par Jacques de Rupierre à Nicolas Mauduit, bourgeois de Lisieux, moyennant 1940 livres tournois

Noble homme Jacques de Rupierre, seigneur de Segne et d’Ouilly-le-Vicomte baille à ferfme manable pour le temps et terme de huit ans commençant à Noël prochain venant et finissant à semblable jour lesdits huit ans accomplis et revollutz, à Nicolas Mauduict, bourgeois de Lisieux, présent qui confessa avoir pris pour led. temps le fief, terre et seigneurioe dud. lieu d’Ouilly, tant en manoir, maisons, terres labourables et non labourables, prys, héritages, jardins, plants, domaine fieffé que non fieffé, rentes en deniers, grains, oeufs oyseaulx, reliefs et treizièmes sans de tout en rien retenir sauf que ledit seigneur fist retenue de sa court et usage et de la moictié desd. reliefs et treizièmes seulement. Et sera tenu, led. preneur paier les gaiges du seneschal, la dixme des héritaiges de lad. seigneurie, se deue est, et la rente que led. seigneur est tenu faire a lad. recepte du seigneur évêque et comte dud. Lisieux, à cause de sad. seigneurie durand ledit temps.

Cest bail et prinse fait pour tous les huit nans, par le prix et somme de dix neuf centz quarante livres tournois, dont led. seigneur bailleur se tint à content de la somme de huit cent quarante livres tournois et du reste et oultreplus montant à la somme de unze centz livres tournois, led. Mauduict, preneur par le moyen du présent bail sera tenu et promist en mectre et employer à l’acqyuit dud. seigneur la somme de mil livres tournois au racquit et franchissement de cent livres tournois de rente en deux parties que icelluy seigneur seigneur dit estre tenu faire aux enffans et héritiers de deffunct Jehan Mauduict fils Jehan et en faire par led. preneur led. racquit et paier les arréragespour l’advenir et en gardier icelluy seigneur, ses hoirs ou aians cause tant du principal que arrérages de toutes pertes et dommages. Et aussi moyennant le présent contract tous les baulx précédemment faits de ladite terre ou partie d’icelle sont et demeurent nulz et de nulle valeur, promettant led. seigneur bailleur, led. bail tenir et garantir vers tous et contre tous par ce que dit est. Et le reste du total prix dud. fermage montant à cent livres, led. preneur les paira aud. seigneur a la fin des dits huit ans.
Et a ce tenir et garantir obligèrent chacun leurs biens et héritages.
Passé à Lisieux en l’Hôtel dudit Mauduict. Présens messire Fouques Mahiet, prêtre, Gaston Vollart et Loys Tragin, tesmoings.
Lailler Delannoy
= Tabell. de Lisieux. Fonds Cailliau. Copie Et. Deville. Notes et documents Fonds Deville. 3. Environs de Lisieux.

1540 – Ouilly-le-Vicomte
Vente de terre, à Ouilly-le-Vicomte et Hermival, faites à Richard Couldrey par Pierre Thignart et Robin Mainfray. Autre acte du 6 mars 1542
= Arch. SHL. Ms. FB 196

1543, 10 novembre – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Michel Lailler et Pierre Delannoy, tabellions, Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, reconnaît avoir vendu à Guillaume Grieu, de Notre-Dame-de-Villlers, une pièce de terre à Courtonne, moyennnant 6 livres 10 sols. Témoins Michel Morin et Jacques Millaine, d’Ouilly-le-Vicomte.
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.

1571, Samedi 5 mai – Le Pré-d’Auge
Fut présent Jehan LOGRES, fils Andrieu, thuilier demeurant en la thuillerye de Val-Richer, lequel vend et promet fournyr, rendre et livrer, dessécher sur le four de lad. thuillerye dedans la Saint-Michel prochain venant à honneste homme Me Charles Levesque de la paroisse de Manerbe, présent achapteur pour et en nom de noble homme Joachim Gosselin, seigneur de Martigny et de Manerbe, duquel il est recepveur fermyer ne lad. seigneurie de MANERBE, le nombre de vingt milliers de thuille fournir bonne marchandise et loïalle, assavoir dix huit milliers du grand moule et deux milliers du petit moule; lesquels deux milles seront plombés par les boutz, moictié de vert, et aultre moitié de rouge, selon le poultrt et devys par led. seigneur faict faire et baillé aud. Logres. Ceste vente faite dud. nombre de vingt milliers de thuille, par le prix et somme de cent livres tournois, sur quoy par forme davance, led. Logres confesse avoir eu et receu dud. Levesque vint livres tournois, dont il s’est tenu et tient pour et a bien content. Et l’outreplus et reste montant) quatre vingtz livres tournois, icelluy Levesque gaige et promect paier aud. Logres ainsy que lad. livrée de thuille se faira, qui sera prinse et levée par led. Levesque ainsy qu’il sera advertypar icelluy Logres, de la cuisson d’icelle. Et pour ce que icelluy Logres disoit lad. thuille estre pour couvrir la maison naguère faict édiffier par led. seigneur en sad. seigneurie de Manerbe. S’il esconvenoit mpoins de thuille à lad. couverture, led. vendeur demeurera deschargé de l’exedent; et par le moïen de lad. vente et sans augmentation de prix, le vendeur promect bailler, fournir et livrer, oultre la fourniture de lad. thuille, tous les festiers et cormiers qu’il esconviendra pour lad. couverture de maison faire. Et a ce tenir, en obligèrent tous leurs biens et héritages présens et à venir. Passé à Lisieux, à l’escriptoire, présent Jacques Morin, fils Robert, d’Ouilly-le-Vicomte et hamon Le Roullier de Coquainvillier, tesmoing
Carrey.
= Arch. SHL. 9F Deville. B. 3 Dossier Manerbe.

1599, 27 juin – Ouilly-le-Vicomte
Vente d’un pré à Ouilly-le-Vicomte par les nommés Castel à Louis Leroy, sergent à Lisieux
= Arcg. SHL. Ms. FB 202

1608, 21 février – Le Pré-d’Auge
Colas MASSOT, de la paroisse du Pré-d’Auge, demeurant à Ouilly-le-Vicomte, continue et prolonge à Symon BOSQUET, tuilier de lad. paroisse du Pré-d’Auge le bail à lui fait ci-devant d’une pièce de terre en paturage nommée les Quesnots, sise au Pré-d’Auge, pour le temps de six ans. Passé en l’escriptoire, en présence de Jehan le Costentin et Jehan Olivier, de Lisieux.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. – Pré-d’Auge.

1616, 4 mars – Ouilly-le-Vicomte, Lisieux
Pascal Carrey, de la paroisse de Manerbe, à l’instance de Jean Cambremer, fils Jacques, demeurant en la paroisse de Coquainvilliers, consent et accorde aud. Cambremer, la jouissance, sa vie durant de deux pièces de terre en herbage, sises à Coquainvilliers, que led. Cambremer avait ci-devant données aud. Carrey, par contrat du 27 janvier 1615.
Passé avant midi, en la paroisse d’Ouillie-le-Vicomte, en la maison de noble homme maître Marin Le Bourgeois, peintre et valet du de chambre du roi. Témoins: Ursin Labey et Guillaume Ruffin, demeurant à Ouillie.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Papier, 2 ff.

1651, 9 mai – Ouilly-le-Vicomte
Sentence rendue par Jean Morin, sieur du Boscautru, sénéchal et bailli vicomtal de Lisieux, entre Jean Foucques, curé de Notre-Dame-d’Ouillye et Jacques Buschard, apothicaire à Lisieux.
= Arch. SHL. BA 290.

1654, 18 juillet – Ouilly-le-Vicomte
Aveu rendu aux nobles enfants de Jean Le Pellerin, chevalier, seigneur de Gauville, la Charle, Bougy, le Saulcy et Ouilly-le-Vicomte, par Nicolas et Noël Fouques (Foucques ?), pour un tènement nommé le fief Baril, tenu de la sieurie d’Ouilly-le-Vicomte.
= Arch. SHL. Ms. FB 244

1687, 23 décembre – Ouilly-le-Vicomte
Echange entre les religieux de l’Hôtel-Dieu de Lisieux et Louis Le Liquerre, sieur du Désert, de pièces de terre à Ouilly-le-Vicomte.
= Arch. SHL. Ms. FB 288

1696, 9 août – Ouilly-le-Vicomte
Vente aux religieux de l’Hôtel-Dieu de Lisieux d’une pièce de terre à Ouilly-le-Vicomte.
= Arch. SHL. Ms. FB 284

1707. – archives SHL.
1F846 : 1707 : Ouilly le Vicomte : La Grande Praye : requête de Becquet avocat fiscal.

1710 – 1712-1717.
Archives SHL.
1F14 – Lectures de contrats par Surlemont, Blondel et Formage, notaires,tabellions, à l’issue des messes paroissiales de Saint-Jacques et Saint-Germain de Lisieux, Ouilly-le-Vicomte…
Cités: David, Regnoult, Mre François Lebas, chapelain…

1723-1846
Bail à ferme et accord pour les servitudes sur une propriété sise à Oyuilly-le-Vicomte, près le Bois-L’Evêque. Familles Haquelon, Haglon, Derme, Michel (bibliothécaire de la ville de Lisieux) et divers.
= Arch. SHL. 1 F 5,1

1723.
Archives SHL : 1F74 – 1723-1846
Bail à ferme et accord pour les servitudes sur une propriété sise Ouilly-le-Vicomte, près le Bois-L’Evêque. Familles Haquelon, Haglon, Derme, Michel (bibliothécaire de la ville de Lisieux) et divers.
1846 : Bail. à Ouilly le Vicomte.

1725, 27 juillet – Ouilly-le-Vicomte
Vente par Jacques Aubert à Guillaume Piquenot, d’une partie d’herbage à Ouilly-le-Vicomte.
= Arch. SHL. Ms. FB 374

1739, 3 juin – Ouilly-le-Vicomte
Vente au couvent des Trinitaires de la Rédemption des Captifs en l’Hôtel-Dieu de Lisieux par Pierre Coquerel, d’une portion de pré en la grande prairie de Lisieux, paroisse d’Ouilly-le-Vicomte.
= Arch. SHL. Ms. FB 371

1739, 8 juin – Ouilly-le-Vicomte
Remise par le couvent des Trinitaires de la Rédemption des Captifs en l’Hôtel-Dieu de Lisieux à Guillaume Coquerel, frère de Pierre, clamant à droit de lignage, de la portion de pré en la grande prairie de Lisieux, paroisse d’Ouilly-le-Vicomte qui leur avait été vendue le 3 juin 1739 par Pierre Coquerel.
= Arch. SHL. Ms. FB 371

1744, 10 juin – Ouilly-le-Vicomte
Vente par Jacques Aubert à Guillaume Piquenot, d’une partie d’herbage à Ouilly-le-Vicomte.
= Arch. SHL. Ms. FB 374

1744, 25 juin – Ouilly-le-Vicomte
Vente par Guillaume Coquerel à Guillaume Piquenot, d’une portion de pré en la grande prairie de Lisieux, paroisse d’Ouilly-le-Vicomte.
= Arch. SHL. Ms. FB 372

1744. – Archives SHL.
1F433 : 7 juillet 1744 : Jeanne Daufresne, veuve de Nicolas Pottier, demeurant à Lisieux, reconnaît avoir reçu d’Antoine Pollin son fermier à Ouilly le Vicomte la somme de 12 livres pour6 mois de fermage.

1747 – Archives SHL.
1F383 : 22 juillet 1747 : Jean Baptiste Paulmier et Jean Baptiste Surville baillent à Jean Aubert laboureur à Ouilly le Vicomte le droit de pêcher le long de la Touques.

1760. – Archives SHL.
1F858 : 1760 : OUILLY LE VICOMTE : copie de pièces du 16e siècle relatives à une portion de terre.

1785, 17 octobre
Subrogation de fieffe par Jean Janson, marchand demeurant en la paroisse d’Ouilly-le-Vicomte, ayant pris à fieffe de feu Monsieur de Condorcet, évêque et comte de Lisieux sur héritage dépendant du temporel de son évêché situé en la paroisse et campagne de Lisieux par contrat passé le 24 septembre 1767; ladite subrogation faite en faveur de Pierre Pinchon, marchand mercier en cette ville paroisse saint-Jacques.
= Arch. SHL. 1 F. 5.4

1787, 27 juin – Lisieux
Mémoire pour les communs et habitants de Lisieux, des paroisses Saint-Jacques, Ouilly-le-Vicomte, Roques, Les Vaux, St.-Hyppolite, opposants à l’enregistrement de l’arrêt du Conseil et des lettres des 9 janvier et 27 juin 1787, contre J.-F. Kalendrun et les sieurs Maire et échevins de Lisieux.
(Il s’agit d’un arrêté défendant d’établir aucun magasin de marchandises soumises au droit d’octroi, à moins d’une lieue de la ville, de changer les droits d’entrée en droits de vente).
= Arch. SHL. Imprimés, N° 8.

1792, 31 août – Ouilly-le-Vicomte
Libération d’un prêtre d’OuIlly-le-Vicomte:
Les Admeurs composants le Directoire du district de Caen
 » Nous avons l’honneur de vous adresser une expédition
= A.D. Calvados – série L. Districts – Caen – Police B.6.

c. 1792
Etat des biens sequestrés révolutionnairement dans les communes de Moyaux, Boutemont, la Chapelle-Hareng, Courtonnel, Courtonne-la-Meurdrac, Cordebugle, le Pin, Marolles, Saint-Michel-des-Monceaux, Mesnil-Simon, Ouilly-le-Vicomte, Saint-Germain-de-Livet, Saint-Hippolyte-de-Cantelou.
= Arch. SHL. Ms. J 96

1792. Archives SHL.
1F301 : 17 décembre 1792 : Jean Levasseur d’Ouilly le Vicomte reconnaît devoir à Marie Tréfouel de Lisieux la somme de 665 livres pour fermages.

1808-1809. Archives SHL.
1F539 : 1808-1809 : affaire concernant Thomas Derme des Prés Louis Costé ayant demeuré à Ouilly le Vicomte époux le Elisabeth Lampérière. (Hermival) (St Jacques de Lisieux)

3 – ARCHIVES SHL :

Par. de Notre-Dame
patr. le chanoine de la Pluvyère.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Moyaux.
Génér.d’Alençon,
élect. et sergent, de Lisieux.
Le pouillé de Lisieux mentionne la prébende du Val-aux- Vigneurs prebenda de Valle Vineatorum, qui tirait son nom du fief du Pré-de-la-Mare ou Val au-Vigneur, à Ouilly-le-Vicomte

Carnets de Charles VASSEUR :
« Banlieue de Lisieux »
III – OUILLY LE VICOMTE
(ouilleya, OUILLIE LE VICOMTE)

– Différents croquis et plans :
– dessin d’un pavé du Pré d’Auge
– 3 croquis de l’extérieur de l’église
– un plan de l’église
– 5 dessins du Manoir des Mathurins et détails
– Sous le vocable de Notre Dame
– Insinuations

Curés :
Jean Collet 1696;

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Église.

— On ne peut donc pas s’étonner de trouver à Ouillie une des églises les plus anciennes de tout l’arrondissement de Lisieux. En préciser la date est difficile : elle présente cependant des caractères que l’on retrouve aux églises de Savenières, près Angers, de G-renoux, près Laval, de St.- Martin d’Angers, que l’on regarde comme des VII e., VIII e. ou IXe. siècles ; elle offre aussi de grands rapports avec celle de Vieux-Pont-en-Auge, que l’on reporte à ces siècles reculés. Cette église est située dans la vallée, sur les bords d’un ruisseau, non loin de la rivière de Touque. Elle fut assise sur l’ancien chemin de Pont-l’Evêque, que l’on a quelques raisons de regarder comme étant d’origine romaine, et dont le chemin de fer a usurpé l’emplacement dans un grand nombre d’endroits. Le plan fait voir sa disposition et ses proportions : la nef mesure 51 pieds sur 28 dans oeuvre; le choeur, y compris l’arc triomphal, 25 pieds sur 18. Cependant, si l’on distrait de ce dernier l’arc triomphal et le grand bandeau ou arc de décharge qui l’accompagne, on trouvera que la travée du choeur forme un carré presque parfait. Il est bon de faire cette remarque, car il en est ainsi dans toutes les églises romanes réputées les plus anciennes.
Le mur du nord de la nef est reconstruit à neuf. Il avait perdu son aplomb par suite de la destruction des poutres de la charpente apparente. C’est le résultat auquel il faut toujours s’attendre en pareil cas ; nous en trouverons bien d’autres exemples. Cette destruction est fort à la mode parmi les curés, malgré ses conséquences déplorables. Le portail, le mur du midi et le choeur tout entier ont conservé leur appareil primitif : c’est un blocage irrégulier; cependant on retrouve, dans la disposition des moellons, des réminiscences du petit appareil cubique des Romains ; quelques parties sont disposées en arêtes de poisson; mais ce qu’il y a de bien caractéristique, ce sont les nombreuses briques longues quel’on trouve dans tout cet appareil. Au portail et au mur latéral de la nef, leur emploi n’est pas régulier; mais, au choeur, c’est par lignes horizontales qu’elles sont disposées, comme dans les monuments romains. Si l’on veut supposer, contre l’antiquité de l’église, que ce sont des briques arrachées à quelque ruine du voisinage, il faut convenir néanmoins qu’à cette époque les ouvriers n’avaient point encore perdu les notions de construction introduites par les conquérants de la Gaule et que l’on voit continuées dans les grands monuments carlovingiens. Toutes les ouvertures sont modernes, excepté une petite fenêtre pratiquée dans le contrefort central du chevet, qui date de la construction primitive. La démolition de la sacristie, qui obstruait cette partie, a permis à M. Bouet d’en faire un dessin qui montre aussi le système bien caractérisé de la construction (Voir la page suivante). Comme indice de haute antiquité, on peut faire remarquer aussi le peu d’inclinaison des toits. On suit encore sur les pignons les traces de ses triangles obtus. C’est une disposition évidemment originaire du Midi, qui serait une cause de destruction des édifices dans nos pays dont les pluies et les neiges abondantes requièrent des toitures plus rapides. Aussi celles-ci ont-elles été exhaussées par la suite, vers le XVIe. siècle, je crois. Un porche considérable, de forme irrégulière, protégé la porte d’entrée, pratiquée dans le pignon occidental au XVIe. siècle seulement. Auparavant elle s’ouvrait à l’extrémité du mur du sud : on distingue encore dans la maçonnerie une partie des claveaux. Le porche est encore en partie pavé de carreaux émaillés.
Les fonts baptismaux, cuve octogone en pierre, datent du XVe. siècle; ils viennent d’être restaurés au moyen d’une
subvention de la Société française d’archéologie. Deux piscines sont pratiquées dans les murs : l’une date
du XIVe. siècle, l’autre du XVIe. Les trois autels datent de la fin du dernier siècle; ils sont fort convenables, sans avoir rien d’artistique dans leur exécution. En signalant deux statues d’évêques, qui remontent au moyen-âge, un saint Lubin et un saint Firmin, on en a fini avec le mobilier (1).

Une arcade romane à plein-cintre fait communiquer le choeur avec la nef. Il serait bien intéressant de constater si
ses claveaux sont formés de briques comme celles qui entrent dans la construction à l’extérieur; mais l’enduit qui la recouvre empêche de faire cette constatation. Derrière se trouve un second arc, plus large et plus élevé, dont on ne
s’explique pas tout d’abord la raison d’être : il est probable qu’il servait d’appui au porte-cloche qui a dû surmonter le gable. Le clocher, en charpente, se trouve encore présentement posé sur ce point, sans doute en souvenir de cette disposition primitive; car il ne me paraît dater que du XVIIe siècle. Cette arcade contribue aussi à donner un plan carré au choeur, qui est couvert par une voûte d’arête en maçonnerie.
Cette voûte fait partie de la construction originaire. C’est le seul exemple que l’on puisse citer dans l’arrondissement.

L’église d’Ouillie faisait partie du doyenné ou chrétienté de Lisieux. Le patronage en appartenait au chanoine prébendé de La Pluvière ( de Pelveria). Elle est sous l’invocation de Notre-Dame ; c’est l’Assomption qui est sa fête patronale.
Il y a une confrérie de charité, d’institution ancienne, dans cette paroisse; elle possède une croix d’argent massif, d’un travail remarquable, qui date du XVIe: siècle. Son ornementation accuse la Renaissance avancée. Sur le revers, on lit un nom : R. FOVQYES, et la date 1500. Le nom est celui de l’orfèvre auteur du travail. La famille Fouques était connue à Lisieux dès cette époque, et, depuis, elle a toujours exercé ce même art jusqu’à présent. Quant à la date, elle est erronée: il faut lire 1560 ou autre combinaison analogue, le style de la croix en fait foi.
(1) Depuis la rédaction de ces notes, M. le curé d’Ouillie a enrichi son église d’un beau tombeau d’autel à statuettes, de la Renaissance, et du curieux lutrin dont nous avons parlé à l’article de COQUAINVILLIERS (t. IV, p. 455).

Le 6 mai 1700 Robert Paulmier, nomme en remplacement de Jean Collet, décédé Monsieur Robert Lebrun. Celui-ci passa procuration et résignandum en faveur de :
François Selles le 12 octobre 1701,mais 4 jours après le 16 octobre 1701, le Sieur Lebrun révoquait sa procuration; donnait sa démission pure et simple entre les mains de Robert Paulmier qui nommait en conséquence le 20 octobre
Olivier Jumel prise possession le 22 octobre 1701, celui ci résigna en faveur de :
Adrien Jumel le 23 juin 1729, Décès 1744, remplacé par
Jean Deschamps, prêtre du diocèse de Lisieux 15 octobre 1744.
Cuen de 1772 à 1787 (figure dès 1764)

– Description de l’église, de son mobilier et du lutrin et de l’autel.
Croquis concernant les fonds baptismaux.
– A la suite de la description de l’église de 1853, il est indiqué qu’on ne connaît pas de manoir seigneurial quoique l’histoire ait conservé les noms de plusieurs seigneurs qui l’ont possédé. Ainsi l’Armorial Général de d’HOZIER mentionne une dame Françoise Jean, veuve de Jacques de la Lande, escuyer seigneur d’Ouilly à laquelle il donne un écu d’argent au sautoir de gueules. Les mémoires d’anonyme lexovien du 17e siècle nous apprennent que le 26 octobre 1696, Monsieur Adrien Bence, conseiller secrétaire du Roy, seigneur du Breuil Ouilly mourut en son Manoir du Breuil âgé de 73 ans.
– Description du Manoir dit Manoir des Mathurins :
Sur le chemin de Lisieux à Honfleur se trouve une sorte de manoir, dont on ignore la destination.
– De 1753, descriptions des églises de Savenières (près d’Angers) et de Grenaux (près de Laval)
– Description des cloches :

Le beffroi porte deux cloches antérieures à la Révolution.
Voici leurs inscriptions :

BENITE EN LHONNEVR DE LA SAINTE VIERGE AVR REGINA ANGELORVM
BENITE PAR MAISTRE OLLIVIER IVMEL Pbre.
CVRE DE LA DITE PAROISSE ROBERT MARTINT TRESORIER 1729.
A SIMONNOT N. BARET ET A. DE LA PAIX MONT FAITE.
1653 MSre ALEXANDRE DE PAISANT CHLr SGr ET PATRON DF. CE LIEV
MA FAICT FAIRE
FILIPE DE MIRE ECr Sr DES FORES F.T FLORENSSE DE BERNARD DAME
DE BOVTEMONT MONT
NOMMÉE
IEAN AVBERT
MA FAICTK.

Sur la panse est un blason chargé d’un sautoir.
Celle cloche vient de l’église de Bouttemont, dont le territoire a été réuni à Ouillie par ordonnance du 22 septembre
1824.
Une cloche est celle de Bouttemont, fondue par Jean AUBERT datée de 1653 (Jean Aubert demeurait à Ouilly le Vicomte);l’autre de 1729, bénite par Maistre Ollivier Jumel curé, faite par Simonnet, N. Baret, et A. de la Paix.

– Il est parlé d’Ouilly le Vicomte dans une charte de 1217 à propos d’une vente de terre faite par Raoul le Carpentier. L’Abbaye La Maison Dieu et aux Lépreux de Lisieux. Je crois que cette paroisse tire son surnom de Robert le Vicomte qui était Vicomte de Lisieux, vivant en 1178, ce Robert doit être la souche de la famille le Vicomte de Blangy.
Toujours est-il que la famille le Vicomte posséda Ouillie jusqu’à la fin du 15e S.. En 1469, aux Monstres du bailliage d’Evreux on voit comparaître Jacques de Rupière, seigneur du nom tenant des fiefs d’Ouillie Le Vicomte, Courtonne, MardilliI etc…
Ce Jacques de Rupière avait épousé Jeanne Grente, fille de Jean Grente et de Guillemette le Vicomte et c’est ainsi qu’Ouillie est entré dans la famille de Rupière. Elle l’a conservé pendant 4 générations jusqu’ au commencement du 17eS. Gabriel de Rupière mourut en 1567 ne laissant qu’une fille nommée Barbe Sa femme Marguerite de Berreau, sa veuve se remaria à Julien le Forestier qui se qualifiait de seigneur de Saint Lambert et d’Ouilly.
Les Pères Mathurins de Lisieux possédaient des terres à Ouilly, mais elles étaient tenues du Comte de Lisieux et non pas de la Seigneurie du lieu.
Description de la chapelle Saint Gatien qui ne date que du début du 18e siècle, et de la maison sise dans la même cour.
Il y a des pièces à reprendre dans le chapitre des litres funèbres.

Image Géoportail Chapelle St.Gratien

– « Analyses et transcriptions …. »
PARCHEMINS COMMUNIQUES PAR MONSIEUR PANNIER 27 mars 1860
– P.37 1623 26 avril
Noble Dame Françoise de la Vigne, dame de Fleurimont demeurant à la paroisse de Rocques
Olivier de la Reüe, sieur de Saint-Martin, escuyer, possédant des terres à Ouilly.
– P.42 1687 23 décembre
Echange entre Révérends Pères Joseph Dubois, ministre du couvent et Hostel Dieu de Lisieux, Claude Feron, vicaire dudit couvent, Louis de Villers, Anselme Anger, Jean-Baptiste de Bonnefonds, Paul Damance, Jacques Herbelin, Ambroise Thoumin et Maur Rocques, tous prestres religieux profetz diceluy couvent.
et Louis Lelicquerre, sieur du Désert, bourgeois de Lisieux, d’un verger tenu du comté de Lisieux, situé à Ouilly, contre 2 pièces de labours, tenues aussi du comté de Lisieux.

Achat du 11-02-2003.
Lot n° 24 LISIEUX (Calvados). (1 DOCUMENT, n° 205), Cinq « cahiers de lectures » : audiences de contrats de ventes (terres et rentes) passés par Jacques Daufresne, notaire à Lisieux, à la sortie des grands-messes paroissiales de Saint-Désir de Lisieux, Saint-Jacques, Saint-Germain, Beuvillers, Saint-Martin-de-la-Lieue, Les Vaux, Ouilly-le-Vicomte, Rocques. (1783-1790).
Titre clérical aux Vaux (25 février 1787).

Lot n° 70 PAYS D’AUGE, OUILLY LE VICOMTE (4 DOCUMENTS)
1) 16 minutes notariées, 1514, 1525, 1550, 1600, 1600, 1601, 1601, 1603, 1603, 1603, 1618, 1626, 1627, 1627, 1628, 1659, cette dernière concernant l’inventaire des meubles de feu Jacques Mérieult, secrétaire du Roi, maison et couronne de France, demeurant à Ouilly-le-Vicomte (plus de 1500 livres).

2) Cahier, copie vers 1780, 30 pièces. Arrêt de la Cour du Parlement de Rouen, du 27 mars 1715, qui fait défense aux habitants des paroisses d’Ouilly et de Saint Germain, riverains des prairies desdites paroisses de troubler les propriétaires d’icelles dans la possession de la seconde herbe des dites prairies (sauf le droit de banon suivant la coutume). Arrêt important contre divers particuliers en faveur de l’évêque de Lisieux, le chapitre, l’abbaye, les Mathurins et autres particuliers. Suivi de 2 consultations de 1780, favorables à l’arrêt de 1715.

3) Très importante liasse de pièces annexes à l’affaire précédente. Sentences de 1550, papier ; 1573, parchemin ; 1715, parchemin ; an II, papier.

4) 1/ 1543, vente d’une pièce de terre ; 2/ 1616, cession de jouissance de 2 pièces de terre ; 3/ 1661, bail ; 4/ 1740, fief d’une pièce de terre avec maison ; 5/ 1792, vente de la ferme dépendant de la chapelle Saint Gratien fondée à la cathédrale de Lisieux pour 29100 livres.

OUILLY-LE-VICOMTE. –

1° Eperon barré du Mont-Hélery ; l’énorme levée de terre qui en défend la base avait été considérée à tort comme un tumulus par A. Pannier (6) ;
Les Romains ont laissé des traces de leur passage sur le territoire de cette paroisse. On y voit encore, sur la rive
gauche de la Touque, un camp retranché dont il est fait mention en ces termes dans le Cours d’antiquités :
« Camp du Mont-Hélery, sur la Touque.-Le petit camp d’Ouillie, sur le bord de la Touque, à une lieue de Lisieux,
est construit d’après le même système que ceux de Castillon et d’Escures, près Bayeux. C’est une pointe escarpée, entourée de vallons de deux côtés et défendue, du côté des terres, par un fossé et un retranchement assez élevé. On domine de là sur toute la vallée jusqu’à Pont-l’Évêque, et l’on ne peut douter que ce poste n’ait été établi pour surveiller cette fertile contrée, qui devait être exposée aux incursions des pirates. a ( Cours d’antiquités monumentales, t. II, p.323. )

2° Motte entourée de fossés au Sud et tout auprès de l’église; elle est inédite et m’a été signalée (A.C) par MM. l’abbé Simon et Lahaye ;
3° sur l’emplacement du château de Bouttemont, ou dans son voisinage, on peut supposer l’existence d’un point fortifié plus ancien. Une voie romaine passait tout près de là.
(6) C. A. F., 1870, p. 22 ; contra: Caumont, Ibid., p. 24 et Cours, II, p 323; Bezière, Monogr, d’Ouilly-le-V., mss, Archiv. d’u Calv., sd, (vers 1885).

4 – BOUTEMONT :

BOUTTEMONT, commune réunie à Ouilly-le-Vicomte en 1824.
Botemont, 1198 (magnirotuli p. 5 1 ).
Boutemont, XVIII° s° (Cassini).
Par. de Saint-Lubin,
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Touque.
Génér. de Caen,
élect. de Lisieux, s
ergent. de May.
Fief mouvantde la baronnie de Roncheville.

Boutemont est aujourd’hui partie d’Ouilly le Vicomte après avoir appartenu à la paroisse de Norolles et avoir été une paroisse indépendante.

CHATEAU DE BOUTEMONT.
à Ouilly le Vicomte (Calvados, Canton de Lisieux II).

Boutemont était un fief important, un plein fief de haubert, qui relevait de la baronnie de Fauguernon. Il possédait une place forte, dont la motte se voit encore aujourd’hui, à peu de distance du château actuel vers le nord.

Cette motte, placée à la base du coteau, était une place forte de vallée, ce qui atteste sa haute antiquité. En effet, en Pays d’Auge, un très grand nombre de fortifications sont implantées au fond des vallées, c’était le cas de la place forte des Plainel à Moutiers-Hubert, placée au bord de la Touques, de la motte de Neuville sur Touques, également près de la Touques, des châteaux de Mailloc, Mesnil Guillaume, Saint Germain de Livet. Ces forteresses, ces châteaux avaient pour but de verrouiller les vallées.
(note : cette motte aurait été rasée à la fin du 20e siècle)

Celle de Boutemont commandait la basse vallée de la Touques, en aval de Lisieux.

Elle devait également assurer le contrôle de la voie de Lisieux à Pont-l’Evêque qui passait presque à sa base. Non loin de cette motte, tout près du château actuel, s’élevait l’église paroissiale de Boutemont dédiée à Saint Lubin.

Au temps de la Normandie ducale, nous trouvons un sire de Boutemont qui avait suivi le duc Robert Courteheuse en terre sainte; plus tard, au XIIe siècle, sous Henri II Plantagenet, nous relevons le nom de Jean de Boutemont; les rôles de l’échiquier de Normandie signalent un Hugues de Boutemont en 1180 et un Guillaume de Boutemont en 1195.

Le château actuel est probablement le prolongement aux XVIe et XVIIe siècles du premier logis seigneurial des châtelains de Boutemont.

La famille de Boutemont semble être restée à Boutemont jusqu’à la guerre de cent ans.

Elle y fut remplacée à la fin du XIVe siècle par la famille Servain.

Les Servain possédaient dès le XIIe siècle, la seigneurie de Manerbe et des terres dans la région de Vire. Ils avaient contribué largement à la fondation de l’Abbaye du Val Richer.

En 1405, Jehan Servain, écuyer, rendait aveu au roi pour son fief de Boutemont.

En plus des redevances en argent dues à la baronnie de Fauguernon, le seigneur de Boutemont devait fournir un homme d’armes pour garder la forteresse de Fauguernon durant 40 jours, mais seulement en temps de guerre ou quand il était convoqué par le roi.

Trente ans plus tard Boutemont est aux mains de la Famille Borel.

En 1434, Jehan Borel seigneur de Boutemont, présente à l’évêque de Lisieux, un prêtre chargé de desservir la Chapelle N.-D. de Boutemont.

En 1525, un Jehan Borel échange avec Philippe Paisant, écuyer, son château et sa terre de Boutemont. Celui-ci entreprit une reconstruction de l’habitation seigneuriale. Il fit construire, après 1538, le beau logis de pierre de taille qui occupe le côté sud-est de la cour d’honneur et sans doute les tours d’angle.

Ses successeurs sous le règne de Henri IV firent construire la poterne d’entrée et les deux bâtiments sans étage qui la flanquent.

Dès la fin du siècle, les Paisant furent remplacés à Boutemont par les Le Bas.

Les Le Bas étaient originaires de la région d’Orbec, ils occupèrent des charges judiciaires et administratives ce qui leur valut une rapide ascension sociale. Jean-Baptiste Le Bas entreprit de grandes constructions à Boutemont : il fit plaquer sur l’ancien logis du XVIe siècle, du coté de la cour d’honneur, une façade de briques et pierres décorée de pilastres. Il fit de même pour les bâtiments de service qui flanquaient la poterne et pour ceux qui se trouvaient au nord-est.

En même temps, pour jouir de la vue sur la vallée de la Touques, il fit abattre le mur qui limitait la cour d’honneur.

Son fils Gabriel-Pierre lui succéda. Sa fille épousa David Guéroult qui devint seigneur de Boutemont.

Monsieur et Madame Guéroult firent surélever le bâtiment des services situé sur le côté N.-O. De la cour d’honneur. La surélévation fut faite à pans de bois.

Leur fils David-Antoine émigra en 1791. Il fut le dernier seigneur de Boutemont.

Monsieur et Madame Drouilly sauvèrent le château de la ruine, aménageant les jardins, la pièce d’eau, mettant l’architecture en valeur et ajoutant leur nom à tous ceux qui au cours des siècles avaient construit et embelli Boutemont.

« la guerre de 1939-1945 est passée par là, Von Runstedt y séjourna. Le Dr Hautechaud (de Fervaques, mort en déportation) y subit son premier interrogatoire. Une ambulance chirurgicale y fut installée et des milliers (??) de blessés y souffrirent, y moururent  » (Le Pays d’Auge, août 1951.)

Le château de Boutemont appartient aujourd’hui à Monsieur et Madame Armand Sarfati.
Recopié de SOCIETE D’ARCHEOLOGIE DE LA MANCHE.- MELANGES.-ONZIEME SERIE (1982)

Résumé de l’article d’Henri Pellerin, publié dans le Pays d’Auge, septembre 1970. La commune de Boutemont a été réunie à Ouilly le Vicomte en 1824. L’église paroissiale Saint Lubin a été rasée.

Sur BOUTEMONT :

Arcisse de Caumont : Statistique monumentale du Calvados – réédition Floch – Livre III page 10. de Caumont écrit BOUTTEMONT avec 2 T; le texte est rédigé selon les notes de Charles Vasseur.
de Caumont consacre 6 pages de texte et de dessins à Bouttemont; il fait état de seigneurs du château connus en 1180 et ensuite..

Louis Du Bois : Histoire de Lisieux – situe le rattachement au 27 septembre 1824 livre VIII page 349, la motte aurait été citée par Formeville.

Revue « Le Pays d’Auge » n° 10 d’octobre 1970 – 20e année.

Renseignements sur Bouttemont figurant dans les archives de la SHL

1402, 11 décembre
Information de Jean Monnet, lieutenant de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge sur la valeur des fiefs de Boutemont (Bouttemont, canton de Blangy, commune de Norolles) et de Grandouet, pour lesquels Jean Servain, écuyer, est en la garde du roi comme héritier de sa mère Colette de Montfort, morte le 12 mai 1402.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 219-220.- Arch. nat. P 19091, 18929. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 12.

1404, 15 décembre – Pont-l’Evêque
Information de Massot du Boulay, vicomte d’Auge pour la mise hors de garde noble de Jean Servain, écuyer, seigneur de Boutemont (Bouttemont, canton de Blangy, commune de Norolles) et de Grandouet, né vers la Saint-Michel 1384, fils de Colette de Montfort, dame de Boutemont, morte le 12 mai 1402.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 245.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 15.

1540
RECHERCHE DES NOBLESDE L’ELECTION de LISIEIX
Faite en 1540…
p. 46 Norolles
113.- Philippe Paysant, sieur de Boutemont a fourni l’anoblissement à lui concédé par le Roi en Octobre 1522, moyennant 500 livres par lui payées, jouxte la quittance du dit an.=LABBEY de LA ROQUE.- Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.

1543 – Norolles
Philippe Paisant, écuyer, sieur de Boutemont et de Querville, demeurant à Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1564 – Prêtreville
Michel Paisant, écuyer, demeurant à Querville, fils de feu Philippe Paisant, en son vivant écuyer, sieur de Boutemont et de Querville. François Paisant, sieur de Querville, frère dudit Michel
= Tabell. Lisieux par Et. Deville

1572, 13 mars – Norolles
Pièce relative à des biens sis
à Norolles appartenant à la famille Paisant, sieur de Boutemont
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier, 10 ff.

1675.;
Archives SHL : 1F647 : 1675 : N.-D. des Vaux :vente d’une pièce de terre par Picquot de St Lubin de Bouttemont à Nicolas Houlette.

1694 : archives SHL : Imprimés.
I J 26 : 1694 : Terre et fief de Bouttemont dépendant de la sieurie de Fauguernon ;
Monsieur Le Bas Conseiller à la Cour des Aides contre M. Bertout

1780. – archives SHL.
1F529 : 1780 : Succession Gohier, paroisse de Bouttemont.

c. 1792
Etat des biens séquestrés révolutionnairement dans les communes de Moyaux, Boutemont, la Chapelle-Hareng, Courtonnel, Courtonne-la-Meurdrac, Cordebugle, le Pin, Marolles, Saint-Michel-des-Monceaux, Mesnil-Simon, Ouilly-le-Vicomte, Saint-Germain-de-Livet, Saint-Hippolyte-de-Cantelou.
= Arch. SHL.

An X :
Archives SHL : IMPRIMES :
II J 5 : Mémoire pour le citoyen David- Gabriel Guéroult de Bouttemont, demandeur, contre le citoyen Triquerville fils : 7 thermidor an X. ex n°85

1er Empire : Archives SHL : Imprimés :
II J 12 : Précis pour M. Thomas Louis César Lambert de Frondeville de Paris contre M. Louis Fouques demeurant à Boutemont (1er empire)

Extrait des Carnets de Charles Vasseur : « Transcriptions.doc » :
– P.61 Note sur Pennedepie
Questions de dîmes – Procès – Réparation de l’Eglise
Robert Bertrand, baron de Roncheville et de Briquebec, avait donné en 1221 au prieuré de Beaumont, le tiers de la dîme des quatre fiefs qui relevaient de la baronnie de Roncheville dans les communes de Pennedepie et de Barneville. Ces fiefs étaient Pennedepie, Blosville, Meautrix et Bouttemont et dans une nouvelle charte de 1255 revenant sur ce qu’il avait précédemment accordé il donna aux religieux la totalité de la dîme sur les quatre fiefs.
– page 117 1652 17 octobre
Ysaac de Maloysel, escuyer sieur de Bouttemont demeurant à Pontfol
Seigneurie de Bosquencé à Coupesarte

Carnets de Charles Vasseur : « Doyenné de Touques ».

Faits historiques. — La paroisse d’Ouillie paraît tirer son surnom de Robert Le Vicomte, qui était en réalité vicomte de Lisieux en 1178, et qui paraît être la souche de la famille Le Vicomte de Blangy. Toujours est-il que les Le Vicomte la possédèrent jusqu’à la fin du XVe. siècle. En 1A69, Jacques de Rupierre, premier du nom, était tenant des fiefs d’Ouiller le- Viconte , Courtonne, Mardilli, etc. Il avait épousé Jehanne Grente, fille de Jehan Grente et de Guillemette Le Vicomte. C’est ainsi, je pense, qu’Ouillie entra dans la maison de Rupierre. Elle y resta pendant quatre générations, jusqu’au commencement du XVIIe. siècle. Gabriel de Rupierre étant mort en 1567, ne laissant qu’une fille, sa femme, Marguerite de Berreau, se remaria à Julien Le Forestier, qui se qualifia de seigneur de St.-Lambert et d’Ouillie.

Quelques années plus tard, la famille de Bence était en possession de cette terre; mais je n ai pu trouver comment
se fit la transmission de propriété. La terre seigneuriale d’Ouillie ne devait point être considérable, car le territoire de la paroisse était couvert de domaines ecclésiastiques. L’abbaye de St.-Désir, la Maison-Dieu et les Lépreux y reçurent une donation de Raoul Le Carpentier en 1217. Il y avait trois prébendes du Chapitre de Lisieux : la Pluvière, à qui appartenait le patronage, le Val-au-Vigneur, le Pré.

Je n’ai pu retrouver avec certitude la situation d’aucun de ces domaines, et l’on ne connaît aucun manoir ou constructions anciennes, si ce n’est un édifice assez singulier construit sur le bord de l’ancien chemin d’Honfleur, entre la ville et l’église. L’extérieur ne présente aucune ouverture ancienne ; c est un long mur construit en échiquier de pierres et de briques, jusqu’à l’étage supérieur qui est en bois. A l’intérieur, c’est-à-dire du côté du jardin, il se compose, comme le fait voir le dessin ( Voir la page suivante), de deux pavillons reliés ensemble par une galerie ouverte. Cette galerie comprend onze travées, soutenues par des piliers de bois taillés en forme de colonnes ioniques. Les pavilons sont en moellon au rez-de-chaussée, puis en bois avec tuiles formant dessins dans l’entre colombage. Sur l’une des lucarnes, comme à la pointe du grand comble, sont des épis de terre émaillée polychromes ; l’un d’eux se compose d’un vase de fruits surmonté d’une colombe ; l’autre représente des guirlandes et des bouquets de fleurs et de fruits entremêlés de croissants. Sans attacher une trop grande importance à la présence de ces croissants,
il est bon de remarquer cependant que cette construction paraît dater du règne d’Henri II ou d’une époque voisine. On
ne lui connaît point de nom. Des titres de 1595 parlent d’une chapelle de St.Gatien située à Ouillie. Elle existe encore, mais sa construction ne date que de la fin du XVIIIe. siècle. Elle est placée sur la rive gauche de la Touque, au haut des coteaux du Mesnil-Asselin.

31 – BOUTTEMONT –

Bouttemont réunie à Ouilly-le-Vicomte en 1824.
Botemont, 1198 (magni rotuli p. 51 ).
Boutemont, XVIII s° (Cassini).

Par. de Saint-Lubin,
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Touque.
Génér. de Caen,
élect. de Lisieux, sergent. de May.
Fief mouvantde la baronnie de Roncheville.

Carnets de Charles Vasseur : « Doyenné de Touques ».

voir :
Bulletin Monumental 1863 p.798
Annuaire Normand 1869 p.129.
Extraits de la Ste Historique de Lisieux 42 – 131

Note sur Boutemont – Botemont – Bouttemont (1)
(1) Notes de M. Ch. Vasseur.

L’église et le château de Boutemont s’élevaient sur la rive droite de la rivière de Touque, au pied du coteau sinueux qui circonscrit la vallée.
L’église a disparu, il ne reste plus que quelques fragments de son mobilier épars dans les paroisses voisines. C’était d’ailleurs une construction fort peu importante car les pouillés du diocèse ne la mentionnent que comme chapelle, et si elle eut légalement le titre de paroisse ce ne fut que vers le 18e siècle.
Le patronage était laïque et appartenait au seigneur du lieu. L’église était sous la double invocation de Notre-Dame et de saint Lubin ; elle dépendait du doyenné de Touques : c’était, de tout ce doyenné, la plus rapprochée de Lisieux.
Comme circonscription civile, Bouttemontn’a pas non plus une grande antiquité. Aux XVe. et XVIe. siècles, c était une
annexe de la paroisse de Norolles; c’est encore au XVIIIe. siècle seulement qu’elle figure comme paroisse, dépendant
de la sergenterie de Moyaux, élection de Lisieux. On comptait 24 feux. Elle a perdu de nouveau cette prérogative,seulement c’est Ouillie et non Norolles qui s’est accru de son territoire. Les Rôles de l’Échiquier de Normandie nous ont conservé les noms de Hugo de BOlemont en 1180, Willelmus
de Botemont en 1195. Un sire de Boutemont avait suivi le duc Robert II en Terre-Sainte. Jean de Botemont est inscrit dans le Livre rouge de Henri II, comme possédant trois quarts de fief de haubert à Lisieux (Jommes de Botemont, 3 part. m. in Lexov.). Suivant le catalogue des seigneurs normands,publié par Dumoulin, Jean de Boutemon portait de noir à trois tourteaux d’argent (sic).
Les Olim du Parlement de Paris relatent, à la date de 1258, le résultat d’une enquête relative au rapt d’une Mahelnie
de Boutemont; mais je ne sais si cette dame était bien de la famille qui nous occupe.

Château. — Le château subsiste encore, du moins dans sa plus grande partie. Des fossés, qu’alimentaient autrefois
les eaux d’un petit ruisseau, forment une enceinte à peu près carrée. Les bâtiments étaient distribués de manière à laisser une cour intérieure. Ceux qui garnissaient le côté voisin de la vallée ont disparu. L’entrée regarde le nord.

C’est un gros pavillon dont la base est construite en pierre de taille ; l’étage supérieur est en briques avec chaînes de pierre. Un pont de maçonnerie, jeté sur le fossé, conduit à la porte cintrée, qu’accompagne une petite poterne fort étroite. Ce pont a remplacé un pont-levis, et l’on voit encore dans les murs les trois enrayures destinées au passage des chaînes. Une fenêtre assez large, entourée d’un encadrement de pierre mouluré, occupe le centre du pavillon; au-dessous, une grande pierre portait un blason totalement bûché. Le toit rapide, qui surmonte une corniche à machicoulis, est couvert de tuiles arrondies vernissées, rouges et noires ; une lucarne en pierre, ouverte en forme d’oculus, éclaire l’intérieur du comble.

A droite et à gauche s’étendent des bâtiments moins élevés, construits simplement en blocage sans ouvertures. Les angles sont occupés par deux tourelles cylindriques à toit conique.
La partie orientale, qui fait face au coteau, n’offre aucun vestige d’ornementation. Elle était longée autrefois par l’ancien chemin de Lisieux à Honfleur. La partie supérieure est en bois. Toutes les fenêtres ont été refaites a la moderne, sauf une fort petite, qui a pu conserver ses plombs disposés en imbrications, présentant ce qu’en blason on appelle le papelonné. Derrière, s’ajuste un petit volet sculpté, de la Renaissance, qui mériterait un dessin. Toutes ces constructions datent du XVI’. siècle.
Ce sont les bâtiments du midi qui, à l’extérieur, offrent le plus d’intérêt. Ils paraissent plus anciens que les autres peut-être pourraient-ils remonter jusqu’au XV°. siècle. Ils sont construits tout en pierre de grand appareil et font saillie sur le plan général. Trois larges corbeaux suspendent, au milieu de leur hauteur, des constructions supplémentaires servant de cabinets d’aisance. Ces pièces ont leur entrée dans la grande salle du château. Les seules fenêtres ouvertes dans ce corps-de-logis regardent la vallée. Leurs appuis sont garnis de moulures prismatiques, et comme elles sont larges et élevées, il est vraisemblable que des meneaux de pierre les divisaient en croix. ll n’en reste point de traces.
Les constructions qui complétaient ce côté du parallélogramme ont disparu, comme celles qui regardaient la vallée. Il en reste la petite tourelle d’angle, circulaire comme les deux premières et maintenant tout-à-fait isolée. Les façades de la cour intérieure ont beaucoup plus souffert de la diversité des modes introduites parla succession des siècles. La brique y domine, et le style accuse le règne de Louis XIV et de Louis XV. Seul, le pavillon d`entrée a conservé intact son aspect primitif. Sa partie haute est en bois: les principales pièces sont sculptées de larges feuillages ou de pilastres d’ordre classique, conformément au goût de l’époque.
On retrouve, au centre de la cour, le puits, d’un diamètre considérable, avec son armature en fer. Sa margelle ronde est formée d’une seule pierre creusée au centre.
Outre les anciens seigneurs du nom de Bouttemont, qui vivaient aux XII°. et XIII°. siècles, j’ai trouvé deux familles qui se sont succédé l’une la l’autre dans la possession de ce fief : la première vivait dans le XVI°. et le XVII°. siècle ; l’autre apparaît à la lin du XVIII°. Philippe Paysant, sieur de Bouttemont, fut anobli par le roi, en octobre 1522, moyennant 500 par lui payées. C’est un de ses descendants, dont le nom figure sur la cloche qui a émigré dans le clocher d’Ouilly-le-Vicomte. Il avait épousé damoiselle Florence de Bernard.
La Recherche de 1666 inscrit, sous l’article de la paroisse St.Lubin-de-Bouttemont: Jean et Alexandre de Paisant, sieurs de Baudrouet; Louis de Paisant , sieur de St.-Martin et Lenfrand de Paisant, sieur de Boutemont, tous anciens nobles, fils de Alexandre de Paisant, dont le nom est sur la cloche.
Suivant Chevillard, la famille de Paisant portait d’azur au sautoir d’or.
En 1751, dans la déclaration de son bénéfice , suivant un registre des Archives du Calvados, le curé de St.Lubin-de-Bouttemont, Mr. Anthoine Le Petit, reconnaît qu’il a pour patronne Mme. Françoise-Gabrielle d’Abos, épouse de David Guéroult, écuyer, sieur de Villers et de Bouttemont, et l’Armorial manuscrit de d’Hozier donne le nom de dame Catherine Le Maire, veuve de Henri-Siméon Guéroult, sieur de Bouttemont, qui portait d’azur au chevron d’argent chargé de trois glands de sinople. (1).
(1) Notes de M. Ch. Vasseur. ‘

Les pouillés des 14 e, 16 e et 18 e siècles donnent comme patron : dominus loci.
L’église était sous l’invocation de Notre-Dame et de St Lubin et se trouvait comprise dans le doyenné de Touques.
Une autre pièce des Archives du Calvados apprend que dans cette église il y avait une chapelle d’un revenu de 16 livres pour le titulaire qui était à la nomination du seigneur du Breuil.
Comme circonscription civile, Boutemont n’a pas une grande antiquité.
La recherche des Nobles de Montfaut (1463) n’en parle point, et celle faite par les Elus de Lisieux en 1540 en fait une annexe de la paroisse de Norolles.
C’est au 18e siècle seulement qu’elle figure séparément comme dépendante de l’élection de Lisieux et de la sergenterie de Moyaux, on y comptait 24 feux.
La Révolution, sans s’en douter, a rétabli les choses dans l’état où elles se trouvaient au Moyen-Age, en faisant redevenir la paroisse de Boutemont simple annexe de la commune de Norolles.
C’est à Oullie le Vicomte qu’elle fut remise par ordonnance du 22 septembre 1824.
Le nom de Boutement remonte haut dans l’histoire. Les rôles de l’Echiquier de Normandie nous donnent à l’année 1180 un Hugo de Botemont, en 1195 un Willelmus de Botemont, l’un et l’autre, seigneurs de ce fief. Plus tard un sire de Boutemont suivit le duc Robert II en Terre Sainte.
On trouve relater dans les registres des olim du Parlement de Paris à la date de 1258 le résultat d’une enquête relative au rapt d’une Maheline de Boutemont.
Diverses familles ont depuis lors possédé cette terre

Suit une description du château et autres bâtiments.

Puis on peut lire :
Nul document ne vient nous apprendre les noms des constructeurs ou restaurateurs de cette intéressante demeure.
Outre les anciens seigneurs du nom de Boutemont, qui comme on l’a vu, vivaient au 12e et au 13e siècle, on trouve deux familles qui ont succédé l’une à l’autre dans la possession de ce fief.
La première l’occupe dans le 16e et le 17e siècle, l’autre ne nous apparaît qu’à la fin du 18e siècle.
Philippe Paysant, seigneur de Bouttemont fut reconnu noble par les Elus de Lisieux en 1540. Le Roy lui avait conféré des lettres de noblesse en octobre 1522 moyennant 500 livres par lui payées.
En 1653, sur la cloche qui appartenait autrefois à l’église de Boutemont et qui se trouve maintenant dans le clocher de l’église d’Ouillye le Vicomte, on voit le nom de Messire Alexandre de Paysant, chevalier, et sur la faussure son écusson : d’azur au sautoir d’or (de S.Allais)
Ce même Alexandre fournit ses preuves lors de la recherche de 1666. Voici l’article St Lubin de Bouttemont :
Jean et Allexandre de Paisant, seigneur de Baudrouet, anciens nobles,
Louis de Paisant, seigneur de St Martin,
Lenfrand de Paisant ; seigneur de Bouttemont
Tous fils d’Allexandre anciens nobles.
En 1751 le curé Anthoine le Petit reconnaît pour patronne Madame Françoise Gabrielle Abos, épouse de David Guéroult, écuyer, sieur de Villers et de Bouttemont et l’Armorial de d’Hozier nous donne une dame Catherine le Maire, veuve de Henry Siméon Guéroult, seigneur de Boutemont, qui portait d’azur au chevron d’argent chargé de trois glands de sinople.

Registre de la Charité de Surville f°35
Guillé Borel, escuier, filz esné de Messire de Boustemont ce rendit à ceste Charité de ce jour de Toussaint mil cinq cens et dix cept et donna pour son entrée 10 deniers.

Registre de la Charité de Roques vers 1616
Les Francs – Noble Homme Allexandre de Paisant, escuyer, seigneur de St Martin de Boutemont.

Paisant, écuyer, seigneur de Baudrouet, St Martin Boutemont, Barneville, élect de Liz (Lisieux) : d’azur au sautoir d’or (Chevillard)

Curés de Boutemont :
Petit 1764
Bunel 1773-1787

An 1258 – Olim Tome I p.44
Texte en latin à Mahelinam de Boutemont.

De Bouttemont, conseiller à la Cour des Aides de Rouen, exilé le 4 octobre 1771 à Bouttemont (Hippeau – le Gouvernement de Normandie V -50)

Guéroult de Villers, conseiller du Parlement r Rouen, exilé le 27 septembre 1771 à Bouttemont (Hippeau – Gouvernement de Normandie V -47)

Mémoire pour le citoyen David Gabriel Antoine Guéroult de Boutemont, demandeur contre le citoyen Casimir Pierre Costé-Triquerviller ; fils de feu Pierre Gilles François Costé-Triquerville, décédé à Rouen le 7 thermidor an 10 et se disant son héritier sous bénéfice d’inventaire.-Curieuse question sur la capacité de tester d’un ancien émigré -.
(X27 pages in 4° Rouen F Baudry an XI)

5- Dossier Ouilly le Vicomte – Bouttemont

– Dossier extrait de « Lieux M à Z »
26 – Ouilly le Vicomte : Château de Bouttemont, état des biens en 1792, (manuscrit) + Société d’archéologie et d’histoire de la Manche – Mélanges multigraphiés , (déplacé et mis dans dossier Ouilly le Vicomte-Bouttemont)

– nouvelles pièces :
Récolement succinct des archives municipales.
Liste des propriétaires du château de Bouttemont de la Révolution à 2004.
Généralités, histoire et archéologie
Château, détails, expertise du 22-07-2002.
Histoire religieuse (paroisse Saint Lubin de Bouttemont)
Famille de Paysant.
Famille Le Bas – Famille Guérault.
Famille Nasse.
Charles-Victor Doisy – Visite du Duc de Broglie, famille Drouilly.

OUILLY du HOULEY



NOTES sur OUILLY-du-HOULEY – 14484

OULLAYA RIBALDI ou St Martinus de Ouillera(s’écrit parfois avec 2 L à Houley)

Ancien fichier OUILLYHO.SPR complété.

En 1719/
OUILLYE LA RIBAULD devint SAINT MARTIN DU HOULEY
SAINT LEGER D’OUILLYE devint SAINT LEGER DU HOULEY
Durant la Révolution, St Martin du Houlley redevint Ouillye-la-Ribauld qui fusionna avec St-Léger-du-Houlley (SAINT LEGER D’OUILLIE).

L’actuelle commune d’OUILLY DU HOULEY regroupe Ouilly la Ribaude – Saint Léger du Houley – Saint Martin d’Ouillie (fusion en 1825)

1 – Le Manoir de Bellemare.
2 – PIECES JUSTIFICATIVES
3 – BIBLIOGRAPHIE
4 – Fonds VASSEUR.
5 – Autres archives.
6 – OUILLY LA RIBAUDE.
7 – SAINT LEGER DU HOULEY.

OUILLY-DU-HOULLEY, canton de Lisieux (1er section).
Oilleia,
Oilleya, 1180 (magni roluli, p. 14).-
Oilly, 1198 (ibid. p. 174).
Olleyum, v. 1215 (carte de Friardel, p. 207).
Oulloe, 1620 (carte de Templeux).
Oullee, Oculata, 1723 (d’Anville).
Par. de Saint-Léger.
Dioc. de Lisieux.
Génér. d’Aiençon,
élect. deLisieux,
sergent. de Moyaux

1 – Le Manoir de Bellemare.

Michel COTTIN.

Le Manoir de Bellemare construit à la limite de la commune d’Ouilly-du-Houlley vers Marolles, est un monument exceptionnel par son ancienneté et par la technologique particulière de la construction du logis de bois. Unique nous semble-t-il dans notre région, son nom même évoque une vieille histoire dont nous ne possédons que des bribes.

Cependant, malgré son indéniable intérêt, nous n’avons pu découvrir la moindre monographie le concernant et Charles Vasseur, pourtant si scrupuleux, le mentionne dans la Statistique monumentale du calvados, en le situant d’ailleurs sur le territoire de paroisse de Firfol.

Il comprend plusieurs parties distinctes dont les deux premières seules nous intéressent ici.

A une époque difficile à cerner – sans doute au XIVe siècle – est édifié un logis de pierre quadrangulaire.

A ce logis, fut accolé une grande construction à pans de bois à encorbellements sur trois côtés. C’est d’un type de charpenterie inconnu en pays d’Auge – sans doute de multiples exemples ont-ils disparu, qui emprunte sa technologie à la Bretagne (Cf. SOULAS et HANSEN, p. 133.) et à l’ancien domaine des Plantagenêts avec son encorbellement sur solives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Ouillie-du-Houliey, Oullaya Ribaldi, S. Martinus de Ouilleia.

L’église est assez importante. La nef date de la fin du XVI. siècle : elle est construite avec assez de soin. La porte s’ouvre à l’ouest. Elle est carrée, à moulures prismatiques, avec un blason derrière lequel est passée une crosse en pal.
L’appareil du mur est un damier de silex et de pierre de taille. Au-dessus de la porte est une niche, vide de sa statue.
Les contreforts sont sur l’angle. Les murs latéraux n’offrent pas un intérêt égal : celui du nord est soigneusement construit en pierre de taille; il était divisé en quatre travées par des contreforts qui ont été enlevés» il serait difficile de dire pour quelle raison.

Un glacis court sur le plein des murs, au niveau de l’appui des fenêtres, qui sont au nombre de quatre.
Leur forme est ogivale, avec nervures prismatiques, à l’exception de la dernière qui est cintrée et subdivisée en deux baies géminées.
On voit aussi, de ce côté, une porte à pinacles. Au sommet de l’accolade, est un ange embrassant un écusson mutilé ; c’était probablement le support d’une statuette qui manque.
Les ouvertures du midi n’offrent aucun intérêt, si ce n’est une fenêtre carrée, entourée de moulures prismatiques, subdivisée en deux baies cintrées subtrilobées. Cette forme n’est pas commune dans le pays. Elle appartient au XVIe. siècle.

On a été obligé de reconstruire les deux murs latéraux du chœur, qui avaient perdu leur aplomb par suite de l’enlèvement des entraits de la voûte. Le chevet seul est ancien ; il est éclairé par une grande fenêtre ogivale. Le clocher est une pyramide en charpente, placée à l’extrémité occidentale.
L’intérieur contient peu d’objets dignes d’attention. La voûte du chœur est déshonorée par l’enlèvement de ses pièces principales. Celle de la nef a conservé ses six fermes de charpente apparente. Chacun des entraits est soutenu sur des consoles de pierre en forme de corbeaux. Une d’elles représente un ange soutenant un blason soigneusement bûché. Il est présumable qu’il avait sur son champ les fleurs de lis de France.
L’arc triomphal est de même époque que l’ensemble des constructions. C’est une ogive prismatique, portée par deux gros piliers semi-cylindriques.

Les deux petits autels qui sont dans la nef proviennent de l’église de St.-Léger ; ils n’ont aucune valeur artistique.
Le maître-autel est récent. Le sanctuaire est pavé en carreaux émaillés de la fabrique d’Auneuil, près Beauvais. Leur dessin est simple et de bon goût, et les combinaisons adoptées sont très-satisfaisantes. M. le Curé vient de mettre à découvert deux des blasons de la litre funèbre.
Du Houlley : d’azur à 3 étoiles d’or, la première à 5 pointes, la deuxième à 6 et la troisième à 7.
Cette église est dédiée à saint Martin.
Les pouillés lui donnent pour patrons : au XIVe. Siècle, R. de Brucourt, seigneur temporel du lieu ; au XVI ». siècle, l’abbé de St.-Laumer, de Blois, et au XVIIIe. siècle, l évêque de Blois.

Château.
— Le château offre un très-grand intérêt. Il est construit sur la croupe d’un mamelon assez élevé, et sa masse carrée, vue des coteaux voisins, est fort imposante.
Le plan que voici et les dessins de M. Bouet permettront d’abréger la description Évidemment toutes ces constructions ne sont point d’une seule époque. Les parties les plus anciennes, qui datent de l’époque gothique, sont, à l’extérieur, les tours circulaires qui occupent l’angle nord-ouest, le bâtiment qui leur sert de courtine vers le nord, et les autres tourelles circulaires qui défendaient l’angle nord-est, ainsi que toutes les parties basses du mur qui les sépare; le long mur plein qui regarde le levant, et, on peut le présumer, toutes les parties inférieures du reste de l’enceinte. A l’intérieur de la cour, une seule partie est bien caractérisée, c’est la tourelle octogone terminée par le campanile de l’horloge et les bâtiments adjacents, à droite et à gauche. On peut en juger par le dessin.
Le reste accuse, dans son ensemble, la fin du XVIe. siècle ou le commencement du XVIIe. ; en un mot, le règne d’Henri IV. La chapelle, qui est maintenant détruite, devait dater aussi à peu près de cette époque.
Les matériaux employés sont la pierre de taille et même le moellon pour les parties anciennes ; la pierre et la brique pour les autres parties. L’étage supérieur du bâtiment, qui se trouve entre le pavillon d’entrée et le grand escalier, est en pans de bois.
Les constructions de l’est sont occupées par des écuries et des communs; elles ne sont élevées que d’un rez-de-chaussée avec greniers. Il n’y a, vers l’extérieur, d’autres ouvertures qu’une série de meurtrières qui correspondent aux greniers.
Les appartements d’habitation sont situés dans le bâtiment parallèle. La grande porte d’entrée est pratiquée dans un pavillon élevé, qui fait partie de la seconde époque, dont voici l’aspect extérieur ( Voir le dessin page suivante ).
L’accès consistait en deux ponts-levis jetés sur les fossés : l’un conduisait à la grande porte, l’autre à la poterne qui accédait dans le corps-de-garde. Il n’y a aucune autre porte que celle de ce corps-de-garde dans le couloir qui, de la grande porte, mène à la cour intérieure. L’escalier qui conduit à la grande salle de l’étage supérieur, d’où l’on devait manœuvrer les chaînes des ponts, s’ouvre- immédiatement sur la cour. De l’autre côté est un appartement avec une cheminée, peut-être la cuisine de la garnison.
La chapelle s’appuyait contre ce pavillon d’entrée, et son chevet faisait saillie dans la cour (1). Elle n’était donc point orientée »; mais sa disposition contribuait encore aux moyens de défense, en permettant de tirer des fenêtres sur le flanc gauche des assaillants, qui, les portes rompues, se seraient précipités dans la cour. Le bâtiment en bois dont nous avons parlé n’est guère, jusqu’à l’angle des grands logis, qu’une galerie conduisant à la tribune de la chapelle. Le bas est ouvert et servait de remises pour les équipages de guerre ou de voyage. Le châtelain et sa suite assistaient aux offices dans la tribune ; la chapelle était petite et une foule nombreuse n’aurait pu y trouver place.
Le rez-de-chaussée du corps d’habitation ne comprenait que deux grandes salles. La principale avait, sur le manteau de sa vaste cheminée, une peinture fort détériorée, qui paraissait représenter le Jugement de Pâris. Elle est maintenant presque indéchiffrable. On accède à l’étage supérieur par deux escaliers principaux : le grand escalier en pierre à rampes droites et un escalier à vis qui remplit la tourelle octogone.
Un escalier de service est contenu dans une des petites tourelles de l’angle, et un autre conduit au pavillon de l’angle opposé. La disposition de ces appartements a été sensiblement
modifiée sous le règne de Louis XIV. A gauche du grand escalier, on trouve diverses chambres et boudoirs.
Dans la chambre qui remplit le pavillon d’angle, on doit remarquer les pavés émaillés qui garnissent le contrecoeur de la cheminée. Leur dessin est fort bon, et leurs vives couleurs flattent l’oeil bien mieux que les marbres ou les carreaux blancs qu’il est de mode d’employer aujourd’hui.
Ils proviennent des fabriques du Pré d’auge et de Manerbe, dont les fours n’ont été éteints que par la Révolution. La plaque de fonte porte des armoiries. Deux lions servent de support à l’écu qui est sommé d’un casque à lambrequins, – taré de face. Le champ de l’écu est parti : au 1 er., trois étoiles ; au 2e., une croix, avec peut-être quatre pièces aux cantons.
Le premier ne laisse pas de doute : ce sont les armoiries de la famille du Houlley, que nous avons déjà trouvées à l’église.
L’appartement précédent était encore dernièrement tapissé de cuirs gaufrés et dorés, d’un dessin remarquable, et qui étaient loin d’avoir perdu leur éclat.

A droite du grand escalier, on entrait dans un vaste salon dont la décoration paraît n’avoir jamais été terminée. Ensuite se trouvait la salle à manger ; elle était aussi très-vaste, mais de forme irrégulière. On l’avait placée dans les deux tourelles circulaires de l’angle. Sa disposition était assez heureuse.
Ses murs étaient lambrissés, avec sujets peints sur les panneaux. Dans un des angles se trouve encore un lavabo en marbre. Dans les bâtiments du retour, on ne trouvait que de petits appartements.
Le plus ancien des seigneurs d’Ouillie dont le nom soit conservé est Martin d’Ouillie, qui figure dans les rôles de l’Échiquier de Normandie à la date de 1180 : Martinus de Oilleia 10 solid. pro duello Lexov.
Depuis cette époque jusqu’à la fin du XVe. siècle, je n’ai pu découvrir les noms d’aucun seigneur d’Ouillie. Le registre de Philippe-Auguste n’en fait pas mention. En 1464, Philippe Le Veneur, baron de Tillières, fit partage de la seigneurie d’Ouillé-le-Ribaut avec Philippe de Manneville et Catherine Le Baveux, veuve de Louvel-L’Estandart.
Philippe Le Veneur avait épousé, en 1450, Marie Blosset, fille de Guillaume Blosset, seigneur de Carrouges et de Marguerite de Malestroit.
Il avait une part d’hérédité dans la terre d’Ouillie, parce que Jean, son père, seigneur du Homme, qui fut tué à Azincourt, en 1415, avait épousé Jeanne Le Baveux, fille de Robert Le Baveux, baron de Tillières et d’Agnès Paynel. C’était une héritière.
Je suis porté à croire pourtant, sans en avoir de preuve, que la terre d’Ouillie venait des Paynel, qui possédèrent beaucoup de terres de ce côté.
C’est Philippe de Manneville qui resta en possession d’Ouillie.
Monseigneur Jehan de Manneville, sans doute son fils, chc valier, seigneur et baron d’Ouillieet d’un fief assis à Lieuray, nommé Tillière, n’ayant point comparu aux montres de la noblesse du bailliage d’Évreux ordonnées par Louis XI en 1469, ses fiefs furent « prins et mis en la main du Roy…« sous laquelle ils seront regis et couvergnez jusques à ce qu’il « ait fait apparoir comme et du lieu ou il s’estoit présenté. »
( Voyez les Monstres du bailliage d’Évreux, publiées par M. Bonnin, p. 43. ).

En 1540, René de Maintenon était seigneur et baron d’Ouillie. Pour justifier sa noblesse devant les élus de Lisieux, il produisit « plusieurs lettres et écritures, la première desquelles est une grande lettre en parchemin en forme de rôle commençante le lundi 24 juin 1409, sous le nom de Étienne Loresse, escuyer de l’écurie du Roy, duquel il a dit fournir être descendu par plusieurs lettres et écritures. Et si a fourni comme la différence du nom de Loresse à celui de Maintenon venoit de ce que MC. Jean Costereau thésorier de France, possesseur de leur chatellénie de Maintenon, qui avoit appartenu aux prédécesseurs dadit baron, avoit voulu usurper les noms et armes dudit Maintenoïi, à laquelle usurpation s’étoit opposé ledit baron, jouxte ce que contient l’acte d’opposition.
Recherche des Élus de Lisieux, publiée par M. de La Roque, p. 30-31. )
Gaston de Maintenon, baron d’Ouillie-la-Ribaude, épousa, en 1551, Marguerite de Nollent, la dernière des quatre filles de Florent de Nollent, seigneur de St.-Contest, et de Louise de Chançaux Le Breton. (Lachesnaye des Bois, t. XI, art. NOLLENT.)
Dès le commencement du XVIIe. siècle, la baronnie d’Ouillie est dans les mains de la famille de Longchamp, issue de la paroisse de St.-Léger, dont plusieurs membres furent gouverneurs de la ville de Lisieux au XVIe. siècle.
Dans la transaction déjà citée, faite avec le receveur de Charles de Clercy, écuyer, sieur de Mortemer et des Lonverets, relativement à des droits de treizièmes à prélever sur des terres situées à Moyaux, messire Jehan de Longchamp prend les qualifications suivantes : « chevallier de l’ordre du Roy, conseiller en ses Conseils d’Estat et privé, gouverneur de la ville de Lisieulx, baron et chastellain d’Ouillie, seigneur de Fumichon, Baudet, La Lande, Baratte et autres qualités et sieuries. » Il avait épousé noble dame Jehanne Dumoulin, qui mourut vers 1614; car, le 27 août de cette année, ses biens furent partagés par François Lambert d’Herbigny, d’une part ; Nicolas, Jean et Louis de Bigars, d’une autre part, et enfin par Abraham de Combault, héritiers chacun pour un tiers. (Titres originaux aux archives de l’Hospice de Lisieux.)
Jehan de Longchamp ne laissa point d’héritiers mâles, et sa fortune fut partagée entre Louis de Rabodanges et César
d’Oraison, qui avaient épousé ses deux filles. La femme du marquis de Rabodanges eut Fumichon; celle du sieur d’Oraison, Ouillie. C’est ce qui résulte de protocoles d’actes où l’on voit figurer : « haut et puissant seigneur messire Louis de Rabodenge, chevallier, marquis de Crévecceur et baron de Fumichon (27 septembre 1650 ); messire César d’Oraison, chevallier, marquis de Livarot, baron et chastellain d’Ouillie, seigneur du Mesnil-Godemén et plusieurs autres terres, soubz-lieutenant des gendarmes bourguignons, gouverneur, pour le service de Sa Majesté, de la ville de Lisieux ( 1637-1672-1683 ). »
César d’Oraison fit sa résidence ordinaire au château d’Ouillie. Il y produisit dans la recherche de la noblesse de 1666. On y lit :
« Ouillie. — Cezar d’Oraison, chastelain de Livarot, ancien noble. »
Il laissa postérité. Néanmoins la baronnie d’Ouillie ne tarda pas à passer, par acquêt, à la famille du Houlley, qui lui a laissé son nom. Messire Alexandre-François-Pierre du Houlley, chevalier, seigneur, baron, châtelain et haut-justicier du Houlley, seigneur, baron et patron de Fumichon, Firfol, La Lande, Baudet, Barole, Thillières et autres lieux, mourut entre 1785 et 1787, laissant pour seule héritière sa soeur , noble dame Anne-Renée-Cécile du Houlley, épouse de messire Daniel de Loynes, chevalier, seigneur de Mazères et autres lieux, chevalier de l’ordre royal et militaire de St.-Louis, demeurant ordinairement à Orléans.
M. de Mazères possédait encore ces terres au moment de la Révolution. Me. Baguenault, qui a épousé Mme. Adélaïde-Zoé de Loynes du Houlley, nièce de M. de Mazères, vient d’aliéner la terre et le château.
La baronnie d’Ouillie, qui se composait de quatre fiefs de haubert et avait une haute-justice, s’étendait sur les paroisses de Moyaux, d’Hermival et autres environnantes. Au moment de la Révolution, elle valait, en rentes et redevances féodales et en fermages de terres non fieffées, environ 80,000 fr. de rente.
Le Houlley faisait partie du doyenné et de la sergenterie de Moyaux. On y comptait 45 feux, environ 225 habitants.
Comme on y a réuni la paroisse de St.-Léger, dont nous parlerons tout à l’heure, et qui comptait 63 feux ou 315 habitants, on devrait, en totalisant, trouver une population de 540 âmes. Les états officiels n’en accusent que 436. Là, comme presque partout, la diminution est sensible.

(1) Cette chapelle (au château du Houlley), sous l’invocation de saint (Jean ?) Jacques et de saint Philippe, était un bénéfice dont le titulaire était présenté par le baron d’Ouillie. Chapelain L.-C. du Faguet des Varennes

2 – PIECES JUSTIFICATIVES

c. 1350
Patronages appartenant à la famille Bertran et à quelques autres familles peut-être alliées:
Ouilly-la-Ribaude, R. de Brucourt
= LONGNON Auguste, Pouillés de la province de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, 1903, In-4°, LXXV-600 p.

c. 1370
Sergenterie de Mouard (Moyaux ?)
Fierville, Le Fauq, Saint-Jean-de-Lyvet (Saint-Jean-de-Livet), Brévedent, Esparfontaines (Eparfontaines), Saint Ligier d’Ouillie (Saint-Léger-d’Ouilly), Fierfol (Firfol), Fumichon, Hermival, Saint Martin d’Ouillie, Asnières, Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, Saint Pierre, Saint Hippolyte de Canteloup, Saint Léger de Glatigny, Fontenelles, Fauguernon, Nouerolles (Norolles), Saint-Philbert-des-Champs, Escorcheville, Sainte-Croix de Cormeilles, Saint-Seveistre de Cormeilles, Mouard (Moyaux), Le Pin, L’Ostellerie (L’Hôtellerie), Saint-Martin-de-la-Lieue
= BN Fr. 26.010, N° 1087
+ IND. AD 76 16 F 7. Fonds de FRONDEVILLE.

1444 Saint-Michel
Compte de Jean Le Muet
p. 164
(132).- De la vente Michel Deschamps, faicte à Monseigneur Robert d’Artoys, chevalier, à cause du Manoir du Val-Hébert pour le bois-Morin, que soulloit tenir Robert du Bois-Morin et depuis la tinct messire Jehan de Briosne, jadis chevalier et à présent en sont tenans Robert Deschamps et sa femme héritière en partie de Jehan du Bosc.
Pour ce, pour moictié……………………………… vij L x s
(Le Val-Hébert, situé à Ouilly-du-Houlley. Le Bois-Morin est mentionné en 1608 à Hermival (Aides chev.).
Jean IV d’Harcourt, baron de Brionne en 1388. Tué à Azincourt.)
(292).- D’un autre tiers et dangier d’une troche de bois séant ou treffons Mathieu Go, escuier, seigneur d’Ouillie-la-Ribault, icelle troche jouxte d’un costé le chemin d’Ouillie tenant au chemin de Vaulx, d’autre costé aux Coustures de Lauffarie tendant à hermival et d’un bout le chemin qui descend du moustier de Fiefol au moustier d’Hermival, et d’autre bout la sente descendant de Fierfol à la carrière du Mont Hamet, par Thomas Le Galloys. Pour moictié à ce terme, ije vje paiement………………….. lxxj s
La seigneurie d’Ouillie-la-Ribaud était un membre de la seigneurie de Tillières qui appartenait en 1413 à Guy Le Baveu, chevalier et qui fut plus tard partagée entre ses trois filles (A.N. P. 308. Vicomté de Conches). Pendant l’occupation anglaise cette baronnie était tombée entre les mains de Los Bourgoys, chevalier, puis, par don royal, entre celles de Hue de Launoy, chevalier, qui la céda à Mathieu Goth en 1430, avec la baronnie de Coulonces (A.N. JJ 175, n° 107).
Après la libération, la seigneurie d’Ouillie-la-Ribault revint pour une part à Philippe de Manneville, écuyer, et pour la partie située à Saint-Léger-d’Ouillie, à Catherine Le Baveux, une des filles de Guy, qui était en 1462, veuve de Louvel Lestandart, écuyer; son fils, Pierre Lestandart tenait cette partie de fief dès 1455 (Aveu de la baronnie de Tillières, du 20 novembre (A.N., P. 308).
= EDIT.: Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Lean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes, IV

1462, 5 juillet – Assises d’Orbec
Sentence de Jean des Planches, lieutenant du bailli d’Evreux, relative à la seigneurie d’Ouilly-la-Ribaude, tenue en parage par Philippe de Manneville, écuyer, de Philippe Le Veneur, baron de Tillières, à la suite du décès de Jean Le Veneur, écuyer, fils aîné de Robert Le Veneur, baron de Tillières et d’Ouilly (signé J. Saonnière)
Vidimus de Colin Rogeron, tabellion à l’Hôtellerie, pour la sergenterie de Moyaux, et de son adjoint Ernoul de Bavery, clerc commis par justice audit tabellionnage sous le sceau de Jean Eschallart, garde du sceau de la vic. d’Orbec.
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. II, n° 23
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, 3-4, p. 12, n° 639.

1463
 » En 1463, Montfaut trouva noble, à Firfol, Philippe de Bellemare, qui a donné son nom à une terre située plus loin dans la plaine. Vers 1540, François du Bosch était seigneur d’Hermival et de Firfol. Après lui, Jean du Bosch, qui avait épousé, vers 1608, Marie d’Oinville, porta les mêmes titres. ».
(= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°. ??)

1480, 18 mai
Jouen Davy, d’Hermival, quitte et transporte à Me Samson Lebard, procureur de noble et puissant seigneur Jean de Mainneville, chevalier, seigneur du lieu et baron d’Ouilly-la-Ribaude, pour et au nom dudit seigneur, la levée et despouille d’une pièce de terre plantée de bois, contenant 60 acres ou environ nommée la Commune, sise audit lieu d’Ouilly-la-Ribaude.
= Tab. de Lisieux disparu. Analyse Etienne Deville.

1515, 28 août – Courtonne-la-Meurdrac
Jehan Halleboult, fils de deffunct Raulin Halleboult, natif de Courtonne-la-Meurdrac, à présent demeurant à Saint-Léger-d’Ouillie, subroge, substitue et délaisse à Guillaume Letellier, une pièce de terre que ledit Halleboult avait eue et acquise par décret des héritages qui furent aud. Raullin et qu’il avait acquise pour ledit Letellier.
= Arch. SHL. 9 FA. Minute papier. Fonds Et. Deville.

1529
René de Maintenon, seigneur et baron d’Ouilly-la-Ribaude
= Tab. de Lisieux disparu. Analyse Etienne Deville.

1535, 14 mars – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Nicolle Varin et Robert Coppie, tabellions à Lisieux, Jean Delaporte, de Saint-Martin-d’Ouillie, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, et Perette, sa femme, reconnaissent avoir pris à rente de Michel Desjardins, de ladite paroisse, une portion de pièce de terre, nommée « La Patelerye » sise aud. lieu, moyennant une rente de 13 sols tournois. Témoins Thiennot Delarocque et Colas Prévost.
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
Voir Archives SHL 1F282

1545, 26 septembre – Norolles
 » Ensuyt les déclaration des lhotz et partage faits entre vénérable et discrète personne messire Jacques Hemery, prêtre, et Guillaume Hémery, bourgeois de Lisieux, ses neveux, des héritages à eulx succedez et remis par la mort et tresparts de Pierre Hemery de la paroisse Notre Dame à Ouillie. Biens à Ouillie et surtout à Norolles.
= = Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier, 8 ff.

1571
Damoiselle Françoise Paradis, veuve de René de Maintenon, seigneur et baron d’Ouilly-la-Ribaude, en son vivant écuyer.
= Tab. de Lisieux disparu. Analyse Etienne Deville.

1578
Noble homme Gaston de Maintenon, seigneur et baron d’Ouilly-la-Ribaude, y demeurant.
= Tab. de Lisieux disparu. Analyse Etienne Deville.

1587, 10 juin
Gabriel du Houlley, fils et héritier, pour un tiers de sa mère Marie Lambert, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, vend à Jean du Houlley, son frère, receveur des tailles en la vicomté d’Orbec, demeurant à Pont-L’Evêque, sa part de succession et le droit qu’il peut avoir sur celle de Jean du Houlley, son père, receveur fiscal de l’évêque et comte de Lisieux, moyennant 800 écus sol.
En marge de cet acte, notes généalogiques sur la famille du Houlley.
= Arch. SHL. 9 FA. Paroisses. – Ouilly-du-Houlley. 1 p. parchemin.

1594 – 1595
Pièces relatives à des biens situés à Saint-Martin-d’Ouillie, appartenant à Jehan Parey, « du mestier d’esguilleterye », demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques.
= Arch. SHL. 3 F. 129. – 4 p. parchemin.

1617, 15 mars
Haut et puissant seigneur Messire Jehan de Longchamp, chevalier de l’ordre du roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre, capitaine de cinquante homme d’armes de ses ordonnances, seigneur et baron d’Ouillie, de Fumichon, et plusieurs autres seigneuries, capitaine et gouverneur pour sa majesté en cette ville de Lisieux et y demeurant donne à son épouse Marie de Frotays, procuration pour bailler et affermer ses biens.
= Arch. SHL. 9 FA. Paroisses – Ouilly-du-Houlley. – 1 p. papier 2 ff.

1655, 30 juin – Ouilly-du-Houlley
Olivier le Doux, prêtre de la paroisse Saint-Jacques de Lisieux, vend à François Desperrois, écuyer, sieur des Vaux, quatre pièces de terre à Saint-Martin-d’Ouillie.
= Tabell. de Lisieux – Disparu – Minutier n° 326. Analyse Etienne Deville.

1655, 19 juillet – Ouilly-du-Houlley
Pierre Thirel de Saint-Marin-d’Ouilly, vend à François Le Belhomme, bourgeois de Saint-Jacques de Lisieux, une pièce de terre à Saint-Martin-d’Ouilly.
= Tabell. de Lisieux – Disparu – Minutier n° 352. Analyse Etienne Deville.

1696
Election de Lisieux
Françoise de Carey, veuve de Louis de Carey, écuier, sieur de Bellemare
D’azur à une barre d’or accompagnée de deux étoiles de même et un chef aussy d’or chargé de trois carreaux ou pièces carrées de gueules.
= PREVOST G.-A., Armorial général de France (Edit de Novembre 1696). Généralité d’Alençon publié d’après le manuscrit de la Bibliothèque nationale, Rouen-Paris, Lestringant-Picard, t. II, p. 210.

1701, 24 décembre – Fumichon
Le 24 décembre 1701, Messire Guy-Cyr, marquis de Rabodange de Longchamp, chevalier de l’Ordre du Roy, seigneur et patron de Rabodange, et de Saint-Pierre-de-Canteloup dépendant de la terre et seigneurie de Fumichon,à présent réunie au marquisat de Rabodange, nomme au bénéfice cure de Saint-Pierre-de-Canteloup, vacant par la mort de Gabriel Legoubé de La Pallière, prêtre, dernier titulaire, la personne de Me Robert Desperroys, écuyer, prêtre, curé de Saint-Martin-d’Ouilly-la-Ribaude. Fait à Falaise.
Ledit jour, Messire Louis-César de Rabodange, chevalier, seigneur et patron de Fumichon et de Saint-Pierre-de-Canteloup, demeurant en la paroisse de Rabodange, déclare protester que la présentation qu’il a appris avoir été faite ce jourd’hui, de la personne de Me Robert Desperroys, escuier, prêtre, curé de Saint-Martin d’Ouilly-la-Ribaude, par Messire Guy-Cyr de Rabodange de Longchamp, son père, à la cure de Saint-Pierre-de-Canteloup, doyenné de Moyaux, ne pourra nuire ni préjudicier aux droits dud. seigneur de Fumichon auquel appartiennent la seigneurie et le patronage de Fumichon et de Saint-Pierre-de-Canteloup, au droit de son traité de mariage et d’une transaction faite entre lui et ledit seigneur marquis de Rabodange, son père, le 19 de ce mois; et sans approbation de lad. présentation a ledit seigneur de Fumichon nommé ledit sr Desperroys, prêtre, Escuier, curé de Saint-Martin d’Ouilly-la-Ribaude, pour remplir le bénéfice-cure de Saint-Pierre-de-Canteloup.
Le 29 décembre 1701, le seigneur évêque donne la collation de lad. cure…
= PIEL (abbé).- Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations, Lisieux, Lerebour, t. I, 1891, VI-307, p. 467-468

1701, 24 décembre – Fumichon
Le 24 décembre 1701, Messire Guy-Cyr, marquis de Rabodange de Longchamp, chevalier de l’Ordre du Roy, seigneur et patron de Rabodange, et de Saint-Pierre-de-Canteloup dépendant de la terre et seigneurie de Fumichon,à présent réunie au marquisat de Rabodange, nomme au bénéfice cure de Saint-Pierre-de-Canteloup, vacant par la mort de Gabriel Legoubé de La Pallière, prêtre, dernier titulaire, la personne de Me Robert Desperroys, écuyer, prêtre, curé de Saint-Martin-d’Ouilly-la-Ribaude. Fait à Falaise.
Ledit jour, Messire Louis-César de Rabodange, chevalier, seigneur et patron de Fumichon et de Saint-Pierre-de-Canteloup, demeurant en la paroisse de Rabodange, déclare protester que la présentation qu’il a appris avoir été faite ce jourd’hui, de la personne de Me Robert Desperroys, escuier, prêtre, curé de Saint-Martin d’Ouilly-la-Ribaude, par Messire Guy-Cyr de Rabodange de Longchamp, son père, à la cure de Saint-Pierre-de-Canteloup, doyenné de Moyaux, ne pourra nuire ni préjudicier aux droits dud. seigneur de Fumichon auquel appartiennent la seigneurie et le patronage de Fumichon et de Saint-Pierre-de-Canteloup, au droit de son traité de mariage et d’une transaction faite entre lui et ledit seigneur marquis de Rabodange, son père, le 19 de ce mois; et sans approbation de lad. présentation a ledit seigneur de Fumichon nommé ledit sr Desperroys, prêtre, Escuier, curé de Saint-Martin d’Ouilly-la-Ribaude, pour remplir le bénéfice-cure de Saint-Pierre-de-Canteloup.
Le 29 décembre 1701, le seigneur évêque donne la collation de lad. cure…

= PIEL (abbé).- Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations, Lisieux, Lerebour, t. I, 1891, VI-307, p. 467-468

1715, 17 juin – Ouilly-du-Houlley
Arpentage par Philippe Leudet arpenteur royal, demeurant à Moyaux, de portion de bois taillis à Hermival et Saint-Martin-du-Houlley, vendues cette année et dépendant de la baronnie du Houlley.
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.

1725. – Archives SHL.1F449
1725 : Succession de Charles Sébastien de Nocey. (décédé 16-06-1724) – Vente de la terre de la Reue.
– deux pièces sur papier, traité de mariage 25 juin 1508
– 1 pièce sur papier accord amiable entre la veuve de Nocey et ses enfants.
– 12 pièces dont deux sur parchemin dont vente de la terre de la Reue à Hermival, Ouilly du Houlley et Firfol.

1730
Le 17 janvier 1730, le sr Trolley prend possession de la cure de Fumichon, en présence de Me Jean-Baptiste Buquet, prêtre, curé de Saint-Léger-d’Ouillye; Mre Jean-Nicolas Le Belhomme, prêtre, vicaire dud. Fumichon, et autres témoins.
= PIEL (abbé).- Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations Ecclésiatiques de l’ancien Diocèse , Lisieux, Lerebour, t. III, 1893, XV-795, p. 154

1759 – Ouilly-du-Houlley
Noble et puissant seigneur messire Jean du Houlley, chevalier, baron, châtelain et haut-justicier dudit lieu du Houlley, aussi de Fumichon, seigneur et patron de Saint-Pierre-de-Canteloup, Baudet, Baratte, Thillaye, Firfol, de la Lande, Bellemare et autres terres et seigneuries, conseiller du roi au Parlement de Paris, y demeurant en son hôtel rue Geoffroy l’Asnier, paroisse Saint-Gervais. (extrait d’une pièce de procédure contre un sieur Bardel, de Saint-Julien-de-Mailloc).
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.

après 1759, 18 août – Ouilly-du-Houlley
Mémoire à consulter pour la liquidation de la succession…
 » Monsieur (Jean) du Houlley, conseiller au Parlement de Paris, est mort en son château du Houlley en Normandie le 18 août 1759. Il avait été marié à Paris, en 1741 avec la demoiselle Hermant fille du médecin; ils étaient en communauté de biens. Il a laissé la dame sa veuve mariée à M. Chappe ancien conseiller du grand conseil et quatre enfants mineurs dont trois garçons et une demoiselle mariée et dotée depuis le décès du père par la dame sa mère, tutrice de ses enfants.
« Les trois quarts de la succession consistaient en la terre du Houlley en Normandie près Lisieux. Cette terre et baronnie venait de ses pères… ».
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.

1760, 11 janvier – Ouilly-du-Houlley
D’après une quittance signée de la baronnie du Houlley et donnée au château du Houlley, il appert qu’un répertoire des pièces a été dressé par Linel, notaire à Hermival, le 24 septembre 1759, titres et propriétés trouvées dans le château du Houlley, et que toutes les pièces ont été remises par Guillaume-Jacques-François Boudard à lad. dame du Houlley.
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.

1760, 28 décembre – Ouilly-du-Houlley
Me Adrien-Marie-Jean du Houlley, chevalier, seigneur baron et haut justicier du Houlley, fait bail à Guillaume-Jacques-François Boudard, de Firfol, de toutes les rentes foncières et seigneuriales dépendant de la baronnie et haute justice du Houlley.
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.

1760, 29 décembre – Ouilly-du-Houlley
Le sieur Pierre-Joseph Thorel a affermé à jean Gaullard père, la ferme de Courbec pour neuf années qui ont commencé au jour de Noël 1760 pour finir au jour de Noël 1769.
A la charge de faire et employer tous les ans à ses frais 20 gleux de glanne, de payer aussi deux poulets et outres toutes les charges, par le prix et somme de 400 livres de fermage payables en deux termes, le premier exigible au jour de Saint-Jean-Baptiste 1776 (?) et l’autre au jour de Noël ensuivant.
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.

1766, 1er janvier – Ouilly-du-Houlley
Me du Houlley, de Saint-Aubin-le-Vertueux, a fait bail pour neuf années qui ont commencé au jour de Noël 1766 pour finir à pareil jour de l’année 1775 au sieur Jean Goubley de la ferme nommée Le Lieu Douville située en la paroisse de Firfol par bail sous signature privée le 1er janvier 1766.

A charge de faire chaumer et employer tous les ans à ses frais 400 gleux de chaume et 40 gleux de roseau, plus de fournir au château du Houlley 78 gleux de bonne paille gleux à gerbe, plus six douzaines de pigeons, fournir quatre journées de son harnois pour voiturer au profit dudit sieur bailleur, de fournir à ses frais au château 300 gleux de chaume plus un cochon gras ou 36 # plus 25 boisseaux de blé bien sec, plus fournir et planter tous les ans douze belles entes de valeur de 12 sols pièces, plus trois livres de bougies du Mans de quatre à la livre et trois pains de sucre fin de deux livres et demie, trois livres de pain. Ledit bail fait outre les conditions ci-dessus moyennant le prix et somme de 1050 livres de fermage par chacun an payables en deux termes égaux dont le premier sera exigible au jour de Noël 1767 et le second pour le jour Saint-Jean-Baptiste 1768.
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.

1766, 22 décembre
Extrait d’un arrêt du Parlement; « L’avis des parents de Mre Adrien-Marie-Jean du Houlley, mousquetaire, fils de défunt Mre Jean du Houlley, conseiller du Parlement du 11 du mois de décembre, il a été ordonné que ledit Adrien-Marie-Jean du Houlley serait interdit de l’administration de sa personne, à compter du 26 janvier 1767, jour de sa majorité, et Mre Jean du Houlley, chevalier, sieur de Saint-Aubin-le-Vertueux, Conseiller du Parlement de Normandie, tuteur dudit a été nommé curateur de lad. interdiction ».
= Arch. SHL., 2 F. Fonds Boudard, Pap. 2 ff.

1766, 1er novembre – 1767, 8 mars – Ouilly-du-Houlley
Mémoire de la dépense faite par M. le baron du Houlley à son château du Houlley, depuis et compris le premier jour de novembre 1766, jour de son arrivée jusqu’au 8 mars 1767, jour de son départ pour Paris.
= Arch. SHL., 9 FA. Paroisses – Ouilly-du-Houlley. Papier 5 ff.

1769, 28 août
Jean-Claude Provigny, bourgeois de Paris, passe bail à Jean Gaillard de la ferme de Courbec, pour neuf années qui ont commencé au jour de Noël de lad. année 1768 pour finir à pareil jour en 1778 à la charge de faire employer à ses frais chacun an 20 gleux de glenne et 300 de chaume et en outre moyennant le prix et somme de 450 livres payables en deux termes, Saint-Jean-Baptiste et Noël.
= Arch. SHL., 2 F. Fonds Boudard.

1770 – 1786 – Ouilly-du-Houlley.
Comptes de recettes, dépenses, bois vendus, fermages, paiements faits au compte du baron du Houlley.
« Ces pièces n’ont qu’un caractère de pièces comptables, pas de détails intéressants à en extraire ». ED.
= Arch. SHL. 2 F. 12 pièces pap. Analyse Etienne Deville.

1771, 7 février – Ouilly-du-Houlley
Bail par Adrien-Marie-Jean du Houlley, chevalier, baron du Houlley, mousquetaire de la compagnie de la garde du Roi, demeurant à Paris, à Charles Duval, receveur des vingtièmes de la ville de Lisieux, de l’universalité de la terre seigneurie et baronnie du Houlley, fiefs, moulins, prés, fermes particulière qui en dépendant et vingt acres de bois taillis.
= Arch. SHL., 9 FA. Parch. 2 ff.

1771
Pièces relatives aux sommes en argent consignées au Bureau des Consignations de Lisieux par les fermiers de la baronnie du Houlley.
= Arch. SHL., 2 F. Fonds Boudard.

1771, 3 avril – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes
Le sieur Pierre-Joseph Thorel passa bail à Jean Jardin, de la ferme de la Guichonnière pour neuf années qui ont commencé au jour de Noël 1771 pour finir pareil jour 1780, à charge de faire chaumer et employer à sas frais tous les ans 300 gleux de chaume et 40 gleux de glenne, et en outre 100 gleux de chaume qu’il fera porter au château, fournira et plantera à ses frais 12 pieds d’arbres chacun an, fournira 47 chapons gras, 10 bons poulets, deux pains de sucre fin, deux livres et demie chacun et deux livres de bougies de 4 quatre à la livre, s’oblige en outre de faire au profit du bailleur, quatre journées de harnois, fournira au château 70 gleux de paille gleux à gerbe et en outre toutes les clauses, charges et conditions ci-dessus moyennant le prix et somme de 888 livres de fermage payable en deux termes, le premier a été acquitté au jour Saint-Jean-Baptiste 1772 et le second au jour de Noël audit an.
= Arch. SHL., 2 F. Analyse Etienne Deville.

1771, 25 juin – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes
Le 25 juin 1771, le sieur Pierre-Joseph Thorel passa bail à Jean Jardin, de la ferme de la Guichonnière pour neuf années qui ont commencé au jour de Noël 1771 pour finir pareil jour 1780, de la ferme Saint-Christophe, dépendant de la baronnie du Houlley, à la charge par ledit preneur de faire chaumer et employer à sas frais tous les ans 400 gleux de chaume et 40 gleux de glanne, et en outre de faire porter au château 400 gleux de chaume, de fournir chacun an 10 boisseaux d’avoine, 6 chapons, 6 bons poulets, 3 douzaines de pigeons, quatre jours de charroy, 100 bottes de paille gleu à gerbes, et outre les charges et conditions ci-dessus moyennant le prix et somme de 1400 livres de fermage pour chacun an, payables en deux termes, le premier Saint Jean Baptiste et le second au jour de Noël.
= Arch. SHL., 2 F. Analyse Etienne Deville.

1771, 29 juillet – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes
Le sieur Pierre-Joseph Thorel passa bail à Jean Etard, pour neuf années qui ont commencé au jour de Noël 1772 pour finir à pareil jour de Noël 1781, de la terre et ferme du Bois Dumont dépendant de la baronnie du Houlley, à la charge par ledit preneur de payer et livrer au château du Houlley, chacun an, 15 boisseaux d’avoine, mesure de Lisieux, 6 bons chapons, 2 livres de bougie du Mans, des 4 à la livre, et 2 pains de sucre fin de 2 livres et demie chacun et payer toutes les rentes seigneuriales que ladite ferme est obligée de faire, fournir à ses frais 12 jeunes entes bonnes et valables, faire chaumer en employer à ses frais 400 bons gleux de chaume et 20 gleux de roseau de bled, de faire tous les ans au profit du sieur bailleur quatre jours de harnois ou 16 journées de cheval. Et outre les charges ci-dessus moyennant le prix et somme de 1200 livres de fermage pour chacun an, payables en deux termes, le terme Saint Jean et Noël.
= Arch. SHL., 2 F. Analyse Etienne Deville.

1771, 30 juillet – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes
Le sieur Pierre-Joseph Thorel passa bail à Jean-Baptiste Lepée de la Cour de la Fontaine pour neuf années qui ont commencé au jour de Noël 1771 pour finir à pareil jour de Noël 1780, moyennant le prix et somme de 80 livres.
= Arch. SHL., 2 F. Analyse Etienne Deville.

1771, 30 juillet – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes
Le sieur Pierre-Joseph Thorel a affermé à Louis Campie, meunier, le moulin de Saint-Léger, dépendant de la baronnie du Houlley, pour neuf années qui ont commencé aud. jour de Saint Michel 1774 pour finir à pareil jour de Noël 1783. A charge d’entretenir ledit moulin de fer, d’acier et métier, de fournir tous les ans deux bons chapons et deux bons canards et en outre 200 livres de fermage chacun an aud. jour saint Michel 1774 et les autres de trois mois en trois mois.
= Arch. SHL., 2 F. Analyse Etienne Deville.

1771, 14 octobre – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes
Le sieur Pierre-Joseph Thorel passe bail à Jean Anglement de la Ferme du Val Hébert dépendant de la baronnie du Houlley, pour neuf années entières qui ont commencé aud. jour de Saint Michel 1772 pour finir à pareil jour de Noël 1781. A charge de fournir 12 bonnes entes, et de faire chaumer et employer à ses frais tous les ans 200 de chaume et 40 gleux de roseau, de payer les rentes seigneuriales et domaniales, de fournir chacun an six douzaines de pigeons, faire cinq journées de harnois aussi chacun an fournir 6 bons poulets, 2 beaux dindons, 4 pains de sucre fin de chacun 2 livres et demie à 3 livres et 4 livres de bougies du Mans de quatre à la livre.
Le présent bail fait, outre les charges et conditions ci-dessus, moyennant 900 livres de fermage pour chacun an payables en deux termes égaux, soit le premier a été exigible au jour de Noël 1773 et le second à Paques 1774.
= Arch. SHL., 2 F. Analyse Etienne Deville.

1771, 21 novembre – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes
Le sieur Pierre-Joseph Thorel a affermé à Jacques Labbé pour neuf années qui ont commencé au jour de Saint Michel 1772 pour finir à pareil jour en l’année 1781, la Ferme du Val Hébert dépendant de la baronnie du Houlley, A charge de payer les rentes seigneuriales dues pour les dits fonds, de faire chaumer et employer à ses frais tous les ans 400 gleux de chaume et 50 gleux de glenne, de fournir au jour Saint Jean-Baptiste 10 poulets et faire tous les ans quatre journées de harnois. En outre les charges et conditions ci-dessus, moyennant le prix et somme de 700 livres de fermage pour chacun an payables en deux termes, dont le premier a été exigible par avance au jour de Noël 1772 et le second au jour Saint Michel 1774 et ainsi continuer.
= Arch. SHL., 2 F. Analyse Etienne Deville.

1771, 26 novembre – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes
Le sieur Pierre-Joseph Thorel a affermé au sieur Michel Lachey la ferme du château du Houlley pour neuf années qui ont du commencer à Noël 1770, pour finir à pareil jour en l’année 1781, à la charge payer chaque année 25 boisseaux d’avoine, 12 poulets, 2 livres de bougies, des 4 à la livre, 5 livres de sucres et 500 de grosses noix et en outre moyennant 1300 livres.
= Arch. SHL., 2 F. Analyse Etienne Deville.

1771, 2 décembre – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes
Le sieur Pierre-Joseph Thorel passa bail à Messire Louis du Faquet, prêtre, écuyer, sieur des Varennes de différentes pièces de terre dépendant de la baronnie du Houlley, pour neuf années qui commenceront au jour de Noël 1772 pour finir à pareil jour de l’année 1781, moyennant 490 livres
Le 28 avril 1772, bail au même de plusieurs autres pièces de terres moyennant 100 livres.
= Arch. SHL., 2 F. Analyse Etienne Deville.

1771 – 1784 – Ouilly-du-Houlley
1771, 29 février – Fourniture de viande
1783, 21 avril – Refonte des cloches d’Hermival
1783, 24 avril – Prisonniers conduits à Lisieux
1783, 24 avril – Visite d’un cadavre
1783, 11 mai – Visite d’un cadavre.
1784, 26 mai – Réparation du presbytère de saint-Léger
1784, 23 avril – Acquit de fondations en l’église de Saint-Martin-du-Houlley
= Arch. SHL. 9 FA. Paroisse – Ouilly-du-Houlley. Pap. 7 pièces.

1772, 5 janvier – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes ?
Le sieur Pierre-Joseph Thorel passa bail à Pierre Bouttey, maréchal de la forge dépendant de la baronnie du Houlley, pour neuf années qui ont commencé au jour de Noël 1771 pour finir à pareil jour de l’année 1780, moyennant 30 livres de fermage payable en deux termles, à Saint Jean et Noël.
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.

1772, 24 juillet – Ouilly-du-Houlley – Paris
Dans une lettre, écrite à M. Boudard, à Lisieux, par M. Chappe, baron de Fumichon, datée de Paris, on relève:
« Le chevalier du Houlley doit se rendre lundi pour dîner à Fumichon. De la façon dont s’est exécuté son voyage, il ne m’a pas été possible d’en prévenir personne, de manière qu’il arrivera peut-être sans trouver de quoi dîner. J’en serois d’autant plus fâché qu’il a avec lui un jeune mousquetaire de ses amis qui ne trouveroit pas bon, suivant toutes les apparences de mourrir de faim dans ce pays-là. Je vous prie donc, aussitôt ma lettre reçue de prévenir par un mot de lettre et de lui envoyer par le porteur de la lettre ce qui sera nécessaire pour mettre le pot au feu et pour faire quelques entrées, comme côtelettes, pieds, saucisses, et en un mot ce que vous croirez convenir et qui sera le plus aisé à accommoder. Gérard envoyera ensuite chercher ce dont on aura besoin. S’il arrive que le chevalier vous demande de l’argent, vous lui donnerez aussi ce qu’il vous demandera en prenant de luy un reçu en mon nom et par ses mains… »
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.

1772, 17 septembre – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes ?
Le sieur Pierre-Joseph Thorel afferma à Jean Gaillard, la ferme des Longschamps, dépendant de la baronnie du Houlley, à la charge de fournir tous les ans douze entes de valeur au moins de 12 sols, faire chaumer et employer à ses frais 200 gleux de chaume et 20 gleux de glenne, plus de fournir et livrer tous les ans une livre de bougie de quatre à la livre, un pain de sucre de livres et demie à trois livres et 2 chapons gras et en outre toutes les charges ci-dessus, moyennant 300 livres payables en deux termes à la Saint-Jean et à Noël.
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.

1773 – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes ?
Le sieur Pierre-Joseph Thorel a affermé à Jean Bossey, laboureur, la ferme du château du Houlley pour huit années qui ont commencé au jour de Noël 1773. Moyennant 1300 livres par an de fermage payables en deux termes égaux à la saint Jean et à Noël.
Tenus ledit preneur de fournir chaque année six belles entes de valeur de 10 à 12 sols, tenu de faire chaumer et employer à ses frais 150 gleux de chaume et 10 gleux de glenne sur les bâtiments de ladite ferme, 25 boisseaux d’avoine, 12 poulets, 2 livres bougies de 4 à la livre, 2 pains de sucre de 2 livres et demie à 3 livres chacun.
Tenu encore ledit preneur de fournir tous les ans 500 de grosses noix et faire pour le profit du sieur bailleur quatre journées de harnois.
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.

1775, 28 mai – Ouilly-du-Houlley
Délibération des habitants de Saint-Léger-du-Houlley, après le décès de Me Adrien Hébert, titulaire de la cure, relatif à l’inventaire de ses meubles et paiers, à l’apposition des scellés et aux réparations à faire au presbytère.
= Arch. SHL. 9 FA. Paroisses – Ouilly-du-Houlley

1776, 6-10 mai – Ouilly-du-Houlley
Arbitrage par Jean-Baptiste-Adrien de Neuville, avocat au Parlement, demeurant à Lisieux et Adrien-Georges Buscher des Noës, avocat au Parlement, conseiller du roi, lieutenant particulier au bailliage de Montreuil, pour régler et arrêter le compte général des fermages dus par Pierre-Joseph Thorel, fermier général de la baronnie du Houlley à Messire Alexandre-François-Pierre du Houlley, chevalier, baron du Houlley, mineur émancipé d’âge, seul héritier de feu messire Adrien-Marie-Jean du Houlley, son frère.
= Arch. SHL. 9 FA. Paroisses – Ouilly-du-Houlley. Pap. 14 ff.

1777, 17 juin – Ouilly-du-Houlley
Messire Alexandre-François-Pierre du Houlley, chevalier, baron du Houlley, signe une pièce établissant qu’il est héritier par bénéfice d’inventaire quant aux propres régis par la Coutume de Normandie, de feu messire Adrien-Marie-Jean du Houlley, son frère.
= Arch. SHL. 2 F.

1777, 12 novembre – Ouilly-du-Houlley
Messire Alexandre-François-Pierre du Houlley, chevalier, seigneur, baron haut-justicier des fiefs de la Lande, Firfol et autres lieux, fait bail à Guillaume-Jacques-François Boudard, receveur des décimes, demeurant à Lisieux, des revenus de la baronnie du Houlley et desdits fiefs de la Lande et Firfol.
= Arch. SHL. 9 FA. Paroisses – Ouilly-du-Houlley.

1778, 26 juin – Saint-Léger-du-Houlley. Fumichon
Arpentage par Jean Labbé, arpenteur juré au bailliage d’Orbec, demeurant à Saint-Aubin-de-Scellon, de plusieurs coupes de bois taillis, vendues cette année sur la paroisse de Saint-Léger-du-Houlley à la requête de Mre Laurent-Marie Chappe, seigneur et baron de Fumichon, conseiller du roi en son Conseil à Paris.
= Arch. SHL. 2 F.

1779, 30 septembre – Ouilly-du-Houlley.
Arpentage par Nicolas Rousselet, arpenteur juré demeurant à Moyaux, d’une partie des bois taillis appartenant à maître Alexandre-François-Pierre du Houlley, ancien chevau-léger de la garde ordinaire du roi, héritier de Mre Adrien-Marie-Jean du Houlley, seigneur et baron haut-justicier du Houlley, demeurant ordinairement à Paris, paroisse Saint-Eustache.
Bois de La Leux – Bois du Châtaignier – Bois des Onflaries.
Les tenanciers sont en général des gens de Firfol, Saint-Martin-du-Houlley et Hermival.
= Arch. SHL. 2 F. Pap. 4 ff.

1780 – 1783 – Ouilly-du-Houlley.
Comptes rendus au baron du Houlley par son receveur.
« Ces comptes, recettes et dépenses, contiennent quelques curieuses indications; j’en ai extrait ce qui est relatif au château:
1780 – 10 feuillets
1780 – 10 feuillets
1781 – Réparations et plantations – 8 feuillets
1783 – 8, 4, 7 feuillets » ED.
= Arch. SHL. 2 F. 12 pièces pap. Analyse Etienne Deville.

1781, 7 février – Ouilly-du-Houlley.
Bail fait par m. Silvestre Satis de Belfort, chanoine de l’insigne église collégiale de Saint-Sépulcre de Caen, et prieur commendataire du prieuré de Saint-Léger d’Ouillie, demeurant à Caen, rue des Chanoines, à Guillaume Fresnel, laboureur de la paroisse de Saint-Léger-du-Houlley, de la ferme et dîme dud. Saint-Léger-du-Houlley, pour neuf années moyennant 1.000 livres par an.
Non compris dans led. bail les rentes seigneuriales, treizièmes, déshérence, bâtardise, confiscation et autres droits seigneuriaux, fixes et casuels.
= Arch. SHL. NE. 23. Ch. Vasseur. Pièces originales.

1783 – Ouilly-du-Houlley.
« En 1783, Alexande-François-Pierre du Houlley était baron du Houlley et de Fumichon, en qualité d’héritier de Madame Chappe, sa mère, décédée. Ce fut lui qui bailla à Guillaume-Jacques-François Boudard, les bois taillis de la baronnie de Fumichon.
M. du Houlley étant décédé, M. de Mézières est devenu son héritier au droit de Madame du Houlley, son épouse. »
(Extrait d’un Mémoire à consulter… (1787). » sur ce bail, à propos de litiges.
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.

1784, 1er octobre – Ouilly-du-Houlley.
Bail pour neuf années qui commenceront à Noël 1789, des revenus de la baronnie du Houlley et des fiefs de la Lande et de Firfol et circonstances et dépendances consenti par Messire Alexand4re-François-Pierre du Houlley, chevalier, seigneur baron haut-justicier du Houlley, seigneur des fiefs de La Lande et autres lieux, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques, à Pierre David, bourgeois de Lisieux, y demeurant, même paroisse, moyennant la somme de 17.300 livres.
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.

1784 – Ouilly-du-Houlley.
Etat des baux de la baronnie du Houlley:
Ferme du château
Ferme du Lieu Bouet
Trois corps de fermes: Les Longschamps, Le Courbec, La Reux
La Grande Prairie du Houlley
Le Moulin de Clipin
La ferme du Bois du Mont
La ferme du Val-Hébert
La ferme de la Rochelle
Le Moulin de Saint-Léger
La ferme de Saint-Léger-du-Houlley
La ferme du Lieu d’Ouville.
= Arch. SHL. 9 FA. Paroisses. Ouilly-du-Houlley.

1793, 10 août – Ouilly-du-Houlley.
Dans un acte de rachat de rentes passé devant Eustache Berraud, à Hermival, on lit: « Daniel de Loynes ayant épousé Anne-Renée-Cécile du Houlley, seule et unique héritière de feu Alexandre-François-Pierre du Houlley, son frère, qui était devenu seul et unique héritier de feu Jean du Houlley, leur père commun »
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.

An IV, 21 messidor (1796, 7 août) – Moyaux
Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Moyaux:
3. Ouillye-la-Ribaude : moulin de Clipin : Jacques Garze meunier, Pierre Linel, moulant – écarts sur les poids
4. St Léger d’Ouillye = moulin de St Léger : Philippe Fredet, meunier ; Nicolas Antoine Frougère, moulant ;
5. St Léger d’Ouillye : moulin de Fumichon :Jacque Hébert fils Jacque = écart sur un poids
6. St Hypolite de Canteloup = moulin de Canteloup, Pierre Le Fort, propriétaire, Jean Houel, moulant ; écart sur les poids
= A.D. 14 – L. Administration IV Police 41)

1795
Registre du Comité de Surveillance.
= AD. 14. L. Comités de Surveillance, 14.- Ouilly-la-Ribaude, An III

Archives SHL :
Voir FONDS BOUDARD ou BOUDARD.SPR :
-2FA180 : 27 mai 1761 : Bail consenti à Pierre Collet à St Léger du Houlley
-2FK25 : Abbaye de Grestain : 1759 : correspondance entre M. Mauger de Caen et Boudard au Château du Houlley.
-2FL41: Prieuré de Saint Léger du Houlley : correspondance et comptes.
-2FM59 : Livre de comptes pour le baron Duhoulley (du Houlley)

Voir « Imprimés » :
I J 5 : Observations pour le baron du Houlley, mousquetaire contre M. Chappe, son beau-père, et M. de Saint Aubin, son oncle, demandeurs, 1759. Terres et château du Houlley (ex n° 72)

Voir FONDS STURLER :
23 C Madame SARDET OUILLEY DU HOULEY août 1960
Poteries et étains présentation 2 pellicules
56 I Ouilly-du-Houlley Ferme Auberge nov 78
3 photos NB 9/13
1 photo NB 13/18
2 pellicules NB
demande : M. Lanos

3 – BIBLIOGRAPHIE

BODIN Pierre Docteur : Les litres seigneuriales du Calvados, supplément au BSHL n°54 ou Litres Calvados.Doc

CAUMONT Arcisse de, « De Caen à Bernay. Par monts et par vaux », AAN, 30, 1864, pp. 111-165
Ouilly-du-Houlley, p. 140-143.

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III, page 77.
St Léger d’Ouillie tome III page 90.

COTTIN Michel, Promenade d’Automne de l’Association le Pays d’Auge. Notes de visites:… Ouilly-du-Houlley, Manoir de Bellemare publiées par Armand GOHIER dans PAR, 43, N° 12, Décembre 1994, pp. 27-31, ill.

Joseph CORNU, Promenades à travers les communes rurales des environs de Lisieux, Lisieux, Emile Morière, 1938, 95 p.
Ouilly-du-Houlley, pp. 25-27.

DEVILLE Etienne,  » Excursion du 27 août (1926) », AAN, 94, 1927, pp. 172-184 Ouilly-du-Houlley, Tillières, Crespin, Magneville, Lestandard, Maintenon, Carvoisin d’Achy, Marguerite de l’Isle, Jean de Longchamp, d’Oraison, Le Conte de Nonant, du Houlley, de Loynes de Mazières, Delore –

DETERVILLE Philippe :Ouilly-de-Houlley, Le Manoir de Bellemare, CDMPA, pp. 98-99

DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge , Condé–sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p.; pp. 90-92

Editions Flohic : Le Patrimoine des communes du Calvados, page 1060..

Dr Jean FOURNEE, Les deux saints Jacques en Normandie. Première partie: Etude topographique dans Cahiers Léopold Delisle, t. XXXVIII, fasc. 3-4

HANSEN Hans Jurgen, Architecture in Wood. A History of Wood Building and Its Techniques in Europe and Nord America. With contributions by Arne Berg, Emile Bonnel, Hermann Janse, Alfres Kamphausen, Toini-Inketi Kaukonen, Agnoldomenico Pica, Nancy Halverson Schless. Georg R. Schroubek and J. T. Smith. Edited by… Translated by Janet Seligman, LONDON, Faber and Faber (1971), 288 p.

Jannie MAYER, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill. château

NEUVILLE Louis RIOULT de, Le Château d’Ouillye-du-Houlley in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie.; réédit. Corlet, t. II, pp. 120-124

RAULT Fernand, La Révolution en Pays d’Auge et particulièrement à Ouilly-du Houlley, Communication SHL, 29 septembre 1964

SOULAS Jean-Jacques, Dinan. Guide de découverte des maisons à pans de bois, Paris, Jaher, 1986, 220×305, 123 p3., ill. couv. ill.

Henri VUAGNEUX, A travers le Pays d’Auge, Paris, Dentu, 1889, In-8°, 243 p.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

4- Fonds VASSEUR :

12 – OUILLYE DU HOULLEY ou OULLAYA RIBALDI ou St Martinus de Ouillera

Doyenné de Moyaux élection de Lisieux, sergenterie de Moyaux 45 feux
Sous l’invocation de St Martin
Patronage:
XIVe R. de Brucourt
XVIe Abbas S. Lamonari Blesensis
XVIIIe l’Evêque de Blois

Capella SS Johannes et Philippi in baronia de Ouilleya
Patronage:
Baro loci

Curés:
Maurel 1764
Pierre Mancel 1766
Biset 1772/1787

Insinuations:

Description de l’église du 17 juillet 1853
Description du château (extérieur et intérieur)

Description de la cloche :
La générosité des paroissiens de Ouilly du Houlley et le vœu de M. Tesson leur pasteur, m’ont appelée ici, J’ai été bénite au mois de juin 1838 par M. Jarolet, curé de St Pierre de Lisieux, chanoine de Bayeux.
Je me nomme Marie Elisabeth mes parrain et marraine sont Messire Charles Jérome Gabriel Baguenault et Dame Adelaïde Zoé de Loynes du Ouilley
Mahuet : fondeur

Houley en Normandie subdélégation de Lisieux d’Azur à trois coquilles d’argent.

La Baronie du Houley a son époque vers 1725. Elle est aujourd’hui possédée par Monsieur du Houley, conseiller au Parlement de Paris, comme héritier de Monsieur du Houley son père, qui en avait acquis la terre de Monsieur le Marquis d’Oraison.
(Lachesnaye tome 8 page 133)

Ouilli du Houlei, arrondissement de Lisieux.
Ouilli la Ribaude
Ouilli du Houlei date de 1825.Cette commune a été formée du Houlie et d’Ouillie-la-Ribaude. Le surnom de cette dernière vient, dit Monsieur Dubois, de l’ancien mot ribaude (femme débauchée), parce que sans doute autrefois il y avait en cette commune beaucoup plus de libertinage qu’aux environs, ou peut-être ce sobriquet n’est-il qu’une simple taquinerie de voisins, fort commune autrefois même dans le beau monde, même à la Cour. Monsieur Dubois ajoute que le mot Houlli avait beaucoup de rapport avec le surnom d’Ouilli, car en roman, Houilleur et Houlier signifiaient homme débauché.

Baux généraux de la terre du Houlley passés entre Messire Alexandre François Pierre du Houlley, chevalier, seigneur baron Haut Justicier du Houlley, seigneur des fiefs de la Lande, Firfol et autres lieux, de présent au château de Fumichon et Guillaume Jacques François Boudard, receveur des décimes demeurant à Lisieux, 12 novembre 1777 et
Pierre David, bourgeois de Lisieux, 1er octobre 1784,
en 1787 avec Messire Daniel de Loynes, chevalier, seigneur de Mazères et autres lieux, chevalier de l’ordre militaire et royal de Saint Louis, et Noble Dame Anne Renée Cécile du Houlley, son épouse, seule héritière de Monsieur le Baron du Houlley, son frère, demeurant à Orléans. Comptes rendus. Etats des baux partiels, transactions, quittances et pièces à l’appui au nombre de vingt (communiqués par Ch.Vasseur le 3 août 1869)

Le plus ancien des seigneurs d’Ouillie dont on ait conservé le nom est Martin d’Ouillie qui figure dans les rôles de l’Echiquier de Normandie à la date de 1180.

Il existe ensuite une lacune pendant tout le 13e siècle et une partie du 14e. Il est fort étonnant que le registre de Philippe Auguste ne fasse point mention de cette terre importante qui dès lors était baronnie.

En 1464, Philippe le Veneur, baron de Tillières, fit partage de la seigneurie d’Ouillie la Ribaude avec Philippe de Manneville et Catherine le Baveux, veuve de Louvel l’Estandart.
Philippe le Veneur avait épousé en 1450 Marie Blosset, fille de Guillaume Blosset, seigneur de Carrouges et de Marguerite de Malestroit. Leur second fils fut évêque de Lisieux.
Il avait une part d’hérédité dans la terre d’Ouillie parce que son père Jean le Veneur, seigneur du Homme, qui fut tué à Azincourt en 1415, avait épousé Jeanne de Baveux, fille de Robert le Baveux, baron de Tillières et d’Agnès Paynel. C’était une héritière, je crois, sans avoir acquis la preuve que la baronnie d’Ouillie venait des Paynel parce qu’ils ont possédé beaucoup de terres de ce côté. C’est Philippe de Manneville qui resta en possession de la terre d’Ouillie.

Monseigneur Jehan de Manneville (sans doute son fils) chevalier seigneur et baron d’Ouillie et d’un fief assis à Lieuray, nommé Tillières, n’ayant point comparu aux Montres de la Noblesse du bailliage d’Evreux, ordonnées par Louis XI en 1469, ces fiefs furent pris et mis à la main du Roy sous laquelle ils seront régis et gouvernes jusques à ce qu’ils aient fait apparoir comme et du lieu où il s’était présenté.

En 1540 René de Maintenon était seigneur et baron d’Ouillie. Pour justifier sa noblesse devant les élus de Lisieux il produisit plusieurs lettres et écritures, la première desquelles est une grande lettre en parchemin en forme de rôle, commençante le lundi 24 juin 1409 sous le nom d’Etienne Loresse, escuyer de l’écurie du Roy, duquel il a dit fournir être descendu par plusieurs lettres et écritures. Et il a fourni comme la différence du nom de Loresse à celui de Maintenon venait de ce que Me Jean Costereau, trésorier de France, possesseur de leur chatellerie de Maintenon qui avait appartenu aux prédécesseurs dudit baron, avait usurpé les noms et armes dudit Maintenon à laquelle usurpation s’était opposé ledit baron jouxte ce que contient l’acte de ladite opposition (Recherches des Elus de Lisieux p. 30 et 31)

Gaston de Maintenon, baron d’Ouillie la Ribaude, épousa en 1541 Marguerite de Nollent, la dernière des quatre filles de Florent de Nollent, seigneur de Saint Contest et de Louise de Chançaux le Breton.

De Nollent : de gueules au chef cousu de sinople à l’aigle d’argent sur le tout (Lachesnaye tome 11).

Il n’est point étonnant de voir une alliance entre cette famille et le baron d’Ouillie puisqu’elle a possédé plusieurs fiefs dans le voisinage immédiat du château d’Ouillie

Dès le commencement du 17e siècle, la baronnie d’Ouillie est dans les mains de la famille de Longchamp de Fumichon, dont plusieurs membres furent gouverneurs de la ville de Lisieux au 16e siècle.
Dans une transaction faite avec le receveur de Charles de Clercy, écuyer, sieur de Mortemer et des Louverets, relativement des droits de treizièmes à prélever sur des terres situées à Moyaux, Messire Jehan de Longchamp prend les qualifications suivantes : chevalier de l’Ordre du Roy, conseiller en ses Conseils d’Etat et privé, gouverneur de la ville de Lisieux, baron et chastelain d’Ouillie, seigneur de Fumichon, Boudet, La Lande, Baratte et autres qualités et sieuries. Il avait épousé Noble Jehanne Dumoulin qui mourut vers 1614 car le 27 août de cette année, ses biens furent partagés par François Lambert d’Herbigny d’une part, Nicolas Jean et Louis de Bigars d’une autre part, et enfin par Abraham de Combault, héritiers chacun pour un tiers (Archives de l’Hospice)

Jehan de Longchamp ne laissa point d’héritier mâle et sa fortune fut partagée entre Louis de Rabodanges et Cézar d’Oraison qui avait épousé Noble Dame Catherine de Longchamp.

La femme du Marquis de Rabodanges eut Fumichon. Celle du sieur d’Oraison Ouillie, c’est ce qui résulte de protocoles d’actes où l’on voit figurer : Haut et Puissant Seigneur Messire Louis de Rabodanges, chevalier marquis de Crévecoeur et baron de Fumichon (27 septembre 1650)

Messire Cézar d’Oraison, chevalier marquis de Livarot, baron et châtelain d’Ouillie, seigneur du Mesnil Godemen et plusieurs autres terres, sous-lieutenant des gendarmes bourguignons, gouverneur,pour le service de sa Majesté, de la ville de Lisieux (acte de l’Hospice de 1672 et 1683. Reçus de treizièmes de mars 1637)

Cézar d’Oraison fit sa résidence ordinaire au château d’Ouillie. Il y produisit dans la recherche de 1666. On y lit « Ouillie. Cézar d’Oraison, châtelain de Livarot, ancien noble)

Il eut des enfants dans j’ignore les noms. Néanmoins la baronnie d’Ouillie ne tarda pas à passer à la famille du Houlley qui lui a laissé son nom.

Messire Alexandre François Pierre du Houlley, chevalier seigneur, baron châtelain et haut justicier du Houlley, seigneur baron et patron de Fumichon, Firfol, La Lande Boudet, Barale, Thilière et autres lieux, mourut entre 1785 et 1787, laissant pour seule héritière sa sœur Noble Dame Cécile du Houlley, épouse de Messire Daniel de Loynes, chevalier seigneur de Mazéres et autres lieux, chevalier de l’Ordre royal militaire de Saint Louis, demeurant ordinairement à Orléans.

Monsieur de Mazéres possédait encore ces terres à la Révolution. Ouillie est maintenant en possession de Monsieur Baguenault de Puchesse, son neveu, qui habite aussi Orléans, mais il vient de vendre le château (octobre 1861) au Sieur…… son fermier qui est dans l’intention de le faire démolir.

En 1588, suivant de Bras, la baronnie d’Ouillie se composait de quatre fiefs de haubert dont il ne donne pas les noms. Elle avait des extensions sur les paroisse de Moyaux et d’Hermival.

Almanach de 1787 p.102
Adélaïde Zoé de Loynes du Houlley v. Ouillie
François du Houlley v. Marolles
Adrien du Houlley v. Courtonne la Ville.

Observations pour le Baron du Houlley, mousquetaire de la seconde compagnie, défendeur contre Monsieur Chappe, conseiller au Grand Conseiller son beau-père et Monsieur de Saint Aubin, conseiller au Parlement de Rouen, son oncle, demandeur. (vers 1765)

5 – Autres archives :

SHL : Achat du 11-02-2003
Lot n° 71 PAYS D’AUGE, (9 DOCUMENTS)
1) A/ SAINT LÉGER D’OUILLY, 8 minutes notariées ; 1530, 1597 (bail), 1601, 1601, 1602, 1602, 1608 (concernent le prieuré) ; 1775, délibération, le curé est décédé, laissant quantité de réparations à faire au presbytère et autres bâtiments. La nef est interdite : on ne peut sonner la cloche (papier).
B) Saint Martin d’Ouilly ; 10 minutes notariées de 1599 à 1617 ; papier.

OUILLY-DU-HOULLEY. – La situation du château, bâti sur une croupe élevée et entouré de fossés, semble indiquer qu’il a été établi sur un retranchement plus ancien (5).
(5) Caumont, Stat. mon., V, p. 79-85

6 – OUILLY LA RIBAUDE.

Ouilly-la-Ribaude réunie à Saint Léger-du-Houlley, qui a pris en 1825 le nom d’Ouilly-du-Houlley.
Oilleiala Ribaut, 1214 (magni rotuli, p.92, 2).
Sanctus Martinus de Oullaya Ribaldi, XIV° s;
Ouilleia, XVI° s (pouillé de Lisieux, p. 24).
Ouillie le Ribaut, 1625 (mém. de Tillières, arch. d’Harcourt).
Ouillie la Ribaude ou le Houle, 1723 (d’Anville, dioc. de Lisieux).

7 – SAINT LEGER DU HOULEY.
SAINT LEGER D’OUILLIE).
St.-Léger-d’Ouillie, S. Leodegarius, S. L. de Ouilleia, S. Léger du Houlley.

canton de Lisieux; en 1825, lors de l’union de la commune d’Ouilly-la-Ribaude, elle prit le nom d’Ouilly du-Houley.
Sanctus Leodogarius de Ouilleia, XIV° (pouillé de Lisieux, p.14).
Saint- Léger- d’Ouilli, 1723 (d’Anville, dioc. de Lisieux).

Prieuré; patr. l’évêque de Blois.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Aloyaux.
Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent, de Moyaux.

« Doyenné de Moyaux »
-St Leodegarius

Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux – 63 feux.
Sous l’invocation de St Léger

Patronage::
XIVe Abbas St Leo Marii
XVIe Abbas Lamomari Blesensis
XVIIIe Evêque de Blois

Prioratus St Leodegarii de Ouilleya

Curés:
A.Hebert 1764/1774
D.Varin 1782/1787
Ph.Lamidey
Prêtre desservant Jq Leroux.
Patron.— L’abbé de St. Laumer.C.-G. de Mayde Termont
Seigneur F.-C. de la Lande
Prieuré de St Léger-d’Ouillie Prieurs H. de May de Termont – C.-H. Le Prestre de Thèmericourt – S. .Salis de Belfort – Patron Labbé
de St Laumer. Ch.G. de May .h- Termont.

Insinuations:

L’église de St Léger est démolie depuis une trentaine d’années. Le cimetière est réservé on y va en procession.

Au Manoir de Longchamp on cite une grande cheminée.

SAINT MARTIN DU HOULEY

Curés: P. Mansel.

Prieuré de St Martin d’Ouillie du Houlley (voir Charité de Thiberville) dépendait de l’Abbaye de Saint Laumer (?) de Blois qui en 1697 fut érigé en évêché alors suivant le procès-verbal de l’érection il valait 300 livres.

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
SAINT-MARTIN D’OUILLIE.
70. René de Maintenon , Sr. et baron du dit lieu d’Ouillie, pour justifier sa noblesse ancienne, a produit plusieurs lettres et écritures, la 1re desquelles est une grande lettre en parchemin en forme de rôle ; commençant le lundi 24 juin 1409 , sous le nom de Etienne Loresse, escuyer de l’écurie du Roi, duquel il a dit fournir être descendu par plusieurs lettres et écritures. Et si a fourni comme la différence du nom de Loresse à celui de Maintenon venoit de ce que Me. Jean Costereau , thésorier de France, possesseur de leur chastellenie de Maintenon , qui avoit appartenu aux prédécesseurs du dit Baron , avoit voulu usurper les nom et armes du dit Maintenon ; à laquelle usurpation s’étoit opposé le dit Baron , jouxte que contient l’acte de la dite opposition.
71. Robert Laisné, dénommé exempt à la fin du dit rôle , a dit être issu de noble lignée , mais n’en pouvoir à present fournir , parcequ’il est issu du pays du Costentin , où il ne pouvoit faire diligence. Toutesfois, sans préjudice de sa dite noblesse pour l’avenir , il s’est, quant à present, arrêté à dire qu’il est de l’ordonnance du Roi sous la charge de Mgr. d’Orléans , dont lui a été chargé faire apparoir ; et pourcequ’il ne l’a fait dans le temps à lui pour ce donné , le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.

Léonor du Merle, abbé de St Léger d’Ouillie, 4e fils de Jean du Meerle, chef de la branche d’Auval, qui avait épousé en 1672 Esther Marie Louise de Chaumont, fille d’Henry et de Louise de Bouquetot.
Recherche de 1666
Claude Bonnet, seigneur de Coupigny, ancien noble
Jean et Louis Carrey, seigneurs de la Bretesche, issus de Nicolas anoblis en 1588.

On trouve l’Armorial de d’Hozier, une dame Françoise Jean, veuve de Jacques de La Lande, écuyer, seigneur d’Ouilly, mais c’est probablement de St Léger d’Ouilly qu’il s’agit.

Le fief de Saint-Léger-d’Ouilly relevait de la vicomte d’Orbec, 1320 (fiefs de la vicomte).

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Saint-Léger, hameau commune d’Ouilly-du-Houlley. –
Saint- Ligier-de-Oillye, 1320 (feux de la vicomte d’Orbec); 1398 (fouages français, n 3o4).–
Sanctus-Leodegarius de Ouilleia, XVI s° (pouillé de Lisieux, p. 24).
Prieuré ayant pour patron l’abbé de Saint-Omer du-Bois

Le territoire de St. Léger est réuni à Ouillie-du-Houlley. L’église a été détruite, mais le
cimetière est conservé. C’était l’abbé de St.Laumer de Blois qui présentait à la cure. Il y avait un prieuré régulier dépendant de cette abbaye.

St.-Laumer étant devenu évêché en 1697, l’évêque de Blois a remplacé l’abbé dans tous ses droits.
Je n’ai pu trouver que le nom d’un seul prieur de St.Léger, Léonor du Merle, quatrième fils de Jean du Merle et
d’Esther de Chaumont, chef de la branche d’AuvaL Il vivait à la fin du XVIIe. siècle.

FRIARDEL

NOTES sur FRIARDEL – 14292

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Archives Calvados
Friardel (Calvados; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14292
Histoire administrative : A partir du 1er janvier 2016, Friardel forme avec La Vespière la commune nouvelle de La Vespière-Friardel (chef-lieu dans l’ancienne commune de La Vespière), par l’arrêté préfectoral du 22 décembre 2015.
FRIARDEL
I. Dioc. de Lisieux . Gr. à sel de Bernay . Baill. d’Orbec . – Maîtrise d’Argentan. Gén . et int . d’Alençon; él . de Lisieux; subd. d’Orbec..
II. Distr. de Lisieux; canton d’Orbec (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton d’Orbec (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) . – Pop.: 238 hab. (1911) Sup.: 938 hect. 48 a. 47 c .
ADMon Gale. Délibérations. 14 septembre 1788-29 ventôse an II (2 reg., 120, 138 fol .) Lacune jusqu’en 1837. Un registre de 1822 à 1837, mentionné par l’inventaire arrêté le 22 novembre 1860, n’a pu être retrouvé.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes et mariages, depuis octobre 1601 . Sépultures, depuis 1652 . Lacunes: baptêmes de 1632-1648; mariages de 1632-1651, 1667, 1670; sépultures de 1670; actes de 1669, 1671-1672, 1675, 1677- 1678. — Audiences de contrats. 1601-1634, 1668-1689.
IMPOSITIONS. Délibérations du commun. 1668-1689.
Des états de sections de 1791 ? (Cah., 32 fol.), cote G. 9 du même inventaire, n’ont pu être retrouvés .
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Friardel. 1er pluviose an II-1er vendémiaire an III (Reg.): faires diverses (Liasse) .

Beatus Ciricus de Friardel. Saint-Cyr-de-Friardel.
Friardellum, 1057 (Orderic Vital, t. II, l. III, p. 45).
Saint Cire, Saint Cyre de Friardel.
Sanctus Ciricus de Friardel. Saint-Cyr-de-Friardel.

FRIARDEL, canton d’Orbec.

Par. de Saint-Martin, patr. le prieur de Friardel.
Dioc. de Lisieux,
doy. d’Orbec.
Génér. d’Alencon,
élect. de Lisieux,
sergent. d’Orbec.
Plein fief de haubert relevant de la vicomté d’Orbec. Voir Saint-Cyr-de-Friardel.

Friardel, Friardellum, St-Cyr, prieuré conventuel d’Augustins, vers 1220, par les seigneurs du lieu, réformés par Bourg-Achard en 1674, diocèse et arrond. Lisieux, auj. Bayeux, archidiaconé du Lieuvin, doyenné et cant. d’Orbec, Calvados.
Arch. départ., H, 8 reg., 7 cart. — BN, n. a. 1. ms. 164, cartul. du XIV° s. — Bibl. Cherbourg, ms. 49, f. 869. — Bibl. Grenoble, ms. 1337, n. 3462, Mémoire sur le prieuré de St-Cyr de Friardel.

Lieux-dits de: FRIARDEL.
ABBAYE (L’), h. – Barigant, h. – Bois (LE), h – CROISET (LE) maison isolée, – Dilierre (LA), h. – Donville, f. – Douville, h. – Fosse(LA), h. – Four-à-Chaux (LE), q. – Grenouillère (La) f. – Gros-Chêne (LE), h. – [Mercerie (LA), h. Mercria, 1228 (ch. de Saint-Étienne de Fontenay, p. 44).] – Prévôté (LA), h. – Roquet (LE), h. – [Saussaye (LA), h. Sacceia, 1277 (ch. de Friardel).] – TUILERIE (LA), h. – [Val-Gérard (LE), par. de Saint-Martin de Friardel, 1254 (ch. de Friardel).] – [ VAL-GUERARD (LE), h. commune de Friardel. Vallis Guerardi, 1264 (cart. de Friardel, ch. 40). Val-Grare, 1723 (d’Anville, dioc. de Lisieux). – VALLÉE (LA), h. – VALLOT (LE), h. – Vilaye ou Villaye (La GRANDE et LA Petite-), h. –

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
Saint-Cyr-de-Friardel, autrefois de l’ordre de Saint-Benoît, sous la dépendance de l’abbaye de Saint Pierre-sur-Dives, aujourd’hui possédée par des chanoines réguliers de la congrégation du Bourg-Achard;

Saint-Cyr de Friardel, prieuré de chanoines réguliers de Saint-Augustin, fondé vers 1220.
Beatus Ciricus de Friardel, 1231 (cartul. de Friardel).
Sanctus Martinus de Friardello,
ecclesia Sancti Cirici de Vallibus apud Friardel, 1240 (ibid.).
Saint Cire de Friardel, 1281 (ibid.).
Saint-Cyre de Friardel, 1290 (ibid.).
Prioratus de Friardello, XIV° s° (pouillé de Lisieux, p. 34).
Ce prieuré dépendait de Saint-Pierre-sur-Dive.
Il avait le patronage des églises de Saint-Martin
de Friardel, Sanctus Martinus de Friardello, XVI° s° (pouillé de Lisieux, p. 34), et de Saint-Pierre.

1 – Bibliographie :
2 – Références historiques :
3 – Archives S.H.L :

1 – Bibliographie.

Friardel, Manoir de Douville, CDMPA, pp. 71-73 cheminée XVI e, pilastres, culots, pavillon carré
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III page 768.
DALLET Alexandre, « Essai d’histoire et d’archéologie sur le prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel », Rev. cath. de Normandie, t. XXIII, p. 606 sq.; 691
DEMETZ-VAN THOROUDT Christine, Le Prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel (époque médiévale), Mémoire de maîtrise d’histoire, Université de Caen, 1988 (signalé dans le Bulletin de liaison et d’Information interne. Archives du Calvados, n° 1, Juillet /août 1993, p. 13.
DEMETZ-VAN THOROUDT Christine, Le Prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel, étude historique, politique et économique. BSHL n 43, janvier 1999
DEVILLE Etienne, « Le prieuré de Friardel à la fin du XVIIIe siècle », L’Avenir de Bernay, Sept-Déc. 1918
DALLET Alexandre, « Essai d’histoire et d’archéologie sur le prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel », Rev. cath. de Normandie, t. XXIII, p. 606 sq.;691
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados : page 1231..
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 92.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
PAUMIER Henri : Pour l’histoire du papier. Les moulins des papetiers du Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°82, juin 2003.
RUPRICH-ROBERT V., L’architecture normande aux XI° et XII° siècles en Normandie et en Angleterre, Paris, Lib. des imprimeries réunies, 1884-1889; Réimpression par Gregg international publishers LTD, 1 Westmead Farnborough, Hants, G-B., 2 vol., in fol. 340 et 176 pl. 36 £
(Beaumais; Ecajeul: p. 72; Friardel p. 59 abside semi-circulaire; Jort, Ouilly-le-Vicomte, p. 72; Saint-André-d’Hébertot, p. 99; Saint-Jean-de-Livet: p. 105, 112 – ouvertures triangulaires; Saint-Martin-de-la-Lieue: p. 105, 112, ouvertures triangulaires; Vieux-Pont: p. 72, 89, 100.
– Cartulaire du prieuré de Friardel. Ms. du XIII° siècle, fonds lat. nouv.acq. n° 164. Ce manuscrit contient 52 feuillets; les fol. 1,37,47, 49 sont mutilés.
– Chartes du prieuré de Friardel. Arch. du Calvados.
– Chartes et pièces relatives au prieuré de Friardel. Mém. de la Soc. des antiq. de Normandie, t. VII.
– Colette Duval, Friardel, évolution économique de 1825 à 1935.
– Christine Demetz, Etude du cartulaire de 1370 du prieuré de Saint Cyr de Friardel.
– T. de Morembert, Notices sur les prieurés de Fresnay-le-Long, Fresnay-le-Puceux, Friardel et Fribois.
– Henri Pellerin, Nouvelle statistique monumentale du Calvados : canton d’Orbec (suite).
– Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790). Sous-série 1B
1 B 5656 Années 1757-1760. Seigneurie d’Estancourt (paroisses de Saint-Cyr et de Boscregnoult), appartenant au prieuré du Friardel (1753-1757).

2 – Références historiques.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes de M. Pannier.
Friardel, Sanctus Martinus de Friardello.
L’église de Friardel est bâtie à l’extrémité d’un plateau qui domine, au couchant, un vallon pittoresque au fond duquel s’élèvent l’église et les bâtiments de l’ancien prieuré dont nous parlerons bientôt.
Cette église, dont la construction remonte au XIe ou XIIe siècle, se compose d’une longue nef terminée à l’orient par un chevet circulaire.
Les murs latéraux, dépourvus de contreforts et percés de fenêtres sans caractère, sont très-élevés et construits en blocage recouvert d’un crépi.
L’abside circulaire qui termine le choeur offre deux fenêtres, l’une très-ébrasée et à plein-cintre, du XVIe siècle, divisée dans toute sa hauteur par un meneau prismatique; l’autre carrée, sans caractère. Ces deux ouvertures remplacent probablement deux anciennes fenêtres romanes, du XIIe ou XIIe siècle.
Le mur occidental, soutenu par trois contreforts peu saillants en poudingue, est surmonté d’un clocher en charpente recouvert en ardoise. Ce clocher est supporté, à l’intérieur de la nef, par huit poteaux ou montants indépendants des murs. La cloche a été fondue en 1808.
Une porte à plein-cintre, d’une forme rudimentaire, s’ouvre au sud. Elle est précédée d’un porche en bois sans caractère.
La voûte en lambris, avec entraits et poinçons, a été plâtrée: elles s’appuie sur des pièces de bois placées verticalement le long des murs.
On voit encore les mortaises dans lesquelles s’engageaient les poteaux sur lesquels porte la sablière.
La voûte du choeur est en cul-de-four. L’écusson du Chapitre de Lisieux (une clef en sautoir, couronnées de quatre étoiles) se détache de la voûte du choeur.
La poutre crucigère qui, dans les anciennes églises rurales sépare le choeur de la nef, a été conservée.
La baie cintrée placée à gauche du choeur offre des fragments de vitraux de la Renaissance. La partie inférieure de la fenêtre représente le Christ en croix, accompagné de la Vierge et se saint Jean; dans le fond est peint le château de Castille. La bordure est semée de coquilles.
A côté de la large fenêtre que l’on voit à droite est placé un beau cadre quadrangulaire renfermant un riche médaillon entouré de feuilles de chêne et de raisins. Des têtes d’anges sont placées dans les angles. La toile a été enlevée du cadre.
Les fonts baptismaux à huit pans, d’une forme sévère, datent du XVIe siècle, selon toute apparence.
Nous avons trouvé dans l’église un coffre..

PRIEURÉ.
—Il existait à Friardel, avant la Révolution, un prieuré conventuel de l’ordre des chanoines réguliers de St-Augustin. Ce prieuré, placé sous le vocable de St-Cyr, a été fondé vers la fin du XIIe siècle, ou dans les premières années du XIIIe, par Isabelle d’Orbec et Gilbert de Saussaye, son époux.
Cette fondation, ainsi que les donations qui l’accompagnèrent, furent confirmées par le pape Honorius III en 1222.
Vers 1231, Guillaume de Friardel, chevalier, concéda aux moines du prieuré le droit de patronage sur les églises de St-Martin-de-Friardel et de St-Pierre de Grandcamp.
D’autres seigneurs firent des donations au prieuré en 1254, 1302, 1368 et 1418. Au commencement du XVe siècle, les immeubles possédés par le prieuré s’étendaient sur les paroisses environnantes (la Goulafrière, Cerqueux, Préaux, St-Pierre-des-Essarts, etc. ).
Au XVIIe siècle, le prieuré de Friardel vit naître dans son cloître la Réforme de Bourg-Achard, dont parle Héliot dans son Histoire des ordres monastiques. Cette réforme fut embrassée, peu de temps après, par cinq abbayes et six prieurés importants.
L’église de l’ancien prieuré est bâtie dans un vallon, au pied d’un coteau couvert de bruyères.
La construction de cet édifice remonte au XIIIe siècle.
Du côté septentrional, les murs latéraux, d’une grande élévation et dépourvus de contreforts, sont construits en grossier blocage que recouvre un ancien crépi.
Quatre fenêtres ogivales, à une seule baie, se montrent dans la partie supérieure du mur septentrional. La forme de ces fenêtres, aujourd’hui bouchées et plus apparentes à l’intérieur du vaisseau, accuse le XIIIe siècle.
Le mur méridional, élevé au XIVe siècle, offre quatre fenêtres ogivales élancées, partagées en deux baies par un meneau vertical. Le tympan est percé d’un large oculus. Un simple chanfrein entoure ces fenêtres, d’un travail rudimentaire.
Des contreforts à plusieurs retraites, terminés dans la partie supérieure par un fronton triangulaire, soutiennent le mur.
Deux contreforts saillants de hauteur inégale, dont l’un à double glacis, sont appliqués contre la façade de la chapelle qui regarde l’Occident. Une fenêtre ogivale très-grande et une fenêtre moins large, à deux baies en forme de lancettes, avec moulures en chanfrein, renfermée dans la première, s’ouvraient au-dessus de la porte. Le cordon extérieur est terminé par des têtes grimaçantes. A gauche de cette fenêtre est pratiquée une ouverture carrée du XVIe siècle, encadrée de moulures toriques. On voit, de chaque côté, deux consoles qui supportaient un petit toit en encorbellement.
Au-dessous s’ouvrait une autre fenêtre carrée, plus grande que la précédente.
La porte est à plein-cintre et date du XVIIe siècle. Elle est enroulée de moulures toriques très-petites.
De chaque côté de cette porte se détachent des pierres en forme de consoles, lesquelles probablement servaient de supports à la toiture d’un ancien porche.
La partie supérieure du gable, dans laquelle sont pratiquées de petites ouvertures en forme de meurtrières, offre alternativement des assises ou chaînes horizontales de pierres de taille et de silex.
Un clocher en charpente s’élevait au-dessus du gable, ainsi que l’atteste l’abaissement du toit à cet endroit.
Cette chapelle, qui se terminait à l’orient par un chevet circulaire ou à pans coupés, qui a été détruit lorsqu’on a bâti la maison de maître actuelle, mesurait 100 pieds de longueur sur 30 de largeur.
Les murs de la nef offrent à l’intérieur de curieuses fresques et de nombreux écussons dont M. Bouet, membre de la Société française d’archéologie, a fait plusieurs dessins.
Sous les arcades cintrées, pratiquées dans les murs latéraux, étaient placés autrefois des tombeaux.
La voûte est en merrain, avec entraits et poinçons décorés de sculptures.

Bâtiments de L’ancien prieuré.
— En face le portail de l’abbaye s’élève un long bâtiment, construit en bois avec tuiles entre les colombages, formant des dessins variés. Ce bâtiment mesure 18 mètres de longueur. L’étage supérieur, revêtu de planches, est ancien et en retraite sur le rez-de-chaussée.
Les planches sont embrevées dans les montants.
La sablière est très-belle. Le poteau cornier est décoré, dans la partie supérieure, de petits pendentifs. L’écusson suivant se voit sur un des poteaux.
Ce bâtiment, qui date de la fin du XVe siècle ou du commencement du XVIe, était autrefois à usage de grange.
Un second bâtiment moins ancien, et dont la longueur est seulement de 9 mètres, se relie au premier.
On a exagéré la valeur des tableaux qui ornaient la galerie du château et provenaient de l’ancien prieuré. La plupart étaient des copies de bons tableaux, entre autres la toile représentant la Vie humaine et plusieurs jolis tableaux d’après l’Albane, célèbre peintre italien qu’on a surnommé avec raison le peintre des Grâces.
Le 16 juin, l’Église de Lisieux faisait office de saint Cyr et de sainte Julitte, sa mère, qui étaient patrons du prieuré de Friardel. (Vies des saints patrons du diocèse de Lisieux, par l’abbé Le Provost.)

Voici les noms de quelques-uns des prieurs de Friardel :
GILBERT, qui vivait en 1231;
Guillaume CANU, 16e prieur, en 1317;
Guy PICHOT, en 1450;
GUILLAUME, évêque de Porphyre, commendataire en 1485 et 1498;
Marin LABBÉ, en 1539;
Robert BOULLENE, premier aumônier de la reine-mère, en 1625;
Guillaume BOCHARD DE CHAMPIGNY, docteur en Sorbonne, en 1685.
DE CAMBON, vicaire-général de l’archevêque de Toulouse, était titulaire de Friardel depuis 1775, lorsque la Révolution éclata.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
Le Prieuré de Saint-Cyr de Friardel
Ordre de Saint-Augustin.
Prieurs commendataires. – G. Bochard de Champagny – C. Chastelain.
Grand vicaire. – J.-B. Moullin.
Prieurs claustraux. – C. Chachères – R. Hébert.
Religieux. – L. Barbey – J. de Beaumont – C. Brouard – J. de Corday – J.-B. Costard – F. Deschamps – A. de Durdan – H. Gobert – N. Gobin – R. Hébert – J. Hurly – P. Mesnildrieu – N. Piel.

314. – Le mars 1694, la nomination au prieure-cure de St-Martin de Friardel appartenant aux religieux de St-Cyr de Friardel, les Révérends Pères Claude Chachères, prieur claustral, Robert Hébert, Joseph Hurly, Henry Goberl et François Dèschamps, tous pbfës et chanoines réguliers dud. prieuré, nomment à lad. euro, vacante par la mort de Fr. Jean de Corday, pbrë, relig. de l’ordre de St-Augustin et dernier titulaire, la personne de Fr. Louis Barbey, pbrë, religieux-profès dud. prieur». Fait et passé en la présence de Henri Deshayes, s r de Launey, et de Nicolas de Chaumont, se trouvant présentement en la parr de Friardel.
Le 8 mars 1694, Mre Le Nepveu, vic. gl, donne aud. sr Barbey la collation dud. bénéfice.
Le 7 avril 1094, le sr Barbey prend possession de la cure de Friardel, en présence d’Armand Dutot de Ferrières et dud. sr de Chaumont, tous deux demeurant eu l’abbaye de St-Cyr de Friardel.

411. – Le 16 mai 1694, la nomination au prieuré-cure de St-Martin de Friardel appartenant aux religieux de St-Cyr de Friardel, Fr. Claude Chachère, pbrë, prieur claustral dud. prieuré, Fr. André de Durdan, Fr.Joseph Hurly, Fr. Henri Gobert et Fr. François Deschamps, tous pbrë, chanoines réguliers dud. monastère, réunis en chapitre, nomment à lad. cure, vacante par la mort de Fr. Louis Barbey, pbrë, religieux, dernier titulaire, la personne de Fr. Jean-Baptiste Costard, pbrë, religieux-profes de ce prieuré.
Le 19 mai 1694, Mre Pierre Audran, vic. gl, donne aud. sr Costard la collation dud. bénéfice.
Le 16 juin 1694, le sr Costard prend possession de la cure de Friardel en présence d’Henry Deshayes, Escr, sr de Launey-Gassard, de la parr des Moutiers-Hubert; François de Dauboeuf, de la parr de Dauboeuf, et Armand Dutot-Ferrières, Escr, sr du lieu, demeurant tous deux à Friardel, et autres témoins.

295. – Le 25 avril 1695, la nomination à la cure de St-Martin de Friardel appartenant aux religieux de St-Cyr-de-Friardel, les srs chanoines réguliers dud. prieuré, nomment à lad. cure, vacante par la démission de Fr. Jean-Baptiste Costard, pbre, dernier titulaire, la personne de Fr. Claude Chachère, pbrë, chanoine régulier de ce monastère.
Le 30 avril 1695, Mre Christophe Le Nepveu, vic. gl, donne aud. sr Chachère la collation dud. bénéfice;
Le 4 mai 1695, le sr Chachère prend possession de la cure de Friardel.

Le 21 sept. 1695, les acolytes dont les noms suivent sont autorisés à recevoir le sous-diaconat à Bayeux :
Jean Duval, acolyte de Friardel.

381 . – Le 8 août 1695, Me Jean Duval, acolyte, fils de feu Pierre, originaire de Bonneval et demeurant à Friardel, constitue 150 livres de rente en sa faveur, afin de parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mathieu Duval et par Pierre Duval, fils Jean, son neveu, demeurant tant à Bonneval qu’à Friardel.

456. – Le 21 avril 1696, furent ordonnés diacres :
Me Jean Duval, sous-diacre de la parr. de Friardel.

133. – Le 6 sept. 1697, furent ordonnés prêtres :
Me Jean Duval, diacre de la parr de Friardel.

390. -Le 22 août 1701, Me Antoine de Rupierre, sr de St-Georges, demeurant à Friardel.

543. – Le 20 sept. 1702, les religieux de St-Cyr-de-Friardel, doyenné d’Orbec, nomment à la cure de St-Martin de Friardel. vacante par la démission pure et simple de dom Claude Chachère, chanoine régulier, dernier titulaire dud. bénéfice, la personne de dom Robert Hébert, pbfë, chanoine de lad. abbaye.
Le lendemain, le seigr évêque donne aud. sr Hébert la collation dud. bénéfice.
Le 8 oct. 1702, le sr Hébert prend possession de la cure de Friardel, en présence de Mesre François de Maillet, Escr, seigr de Friardel, et autres témoins.

131 . – Le 2 février 1704, dispense de bans pour le mariage entre Yves de Maillet, Esc.-, fils de François de Maillet, Escr, et de feue dame Anne Hélix, de la parr de Friardel, d’une part, et damlle Marie-Marguerite d’Abos, fille de feu Louis-Léonor d’Abos, Esc., sr de Théméricourt et de feue dame Marguerite Labbé, demeurant en la parr, de Juziers (?), diocèse de Rouen.

707. – Le 23 sept. 1705, bulle de Clément XI qui, sur la présentation du roy, nomme Mesre Charles Chastelain, sous-diacre du diocèse de Paris, au prieuré de St-Cyr de Friardel, vacant par la mort de Mesre Guillaume Bochart de Champagny, en son vivant évêque de Valence en Dauphiné, dernier prieur commendataire dud. prieuré.

734. – Le 12 déc. 1705, Mre Charles Chastelain, bachelier en théologie de la faculté de Paris, sous-diacre du diocèse de Paris, pourvu en cour de Rome du prieuré conventuel de St-Cyr de Friardel, demeurant à Paris, au collège de Bourgogne, donne à dom Robert Hébert, prieur claustral et curé de Friardel, sa procuration pour requérir du seigr évêque de Lx la fulmination des bulles pontificales et prêter en son nom le serment d’usage.
Le 2 janvier 1706, Mesre Pierre Audran, pbrë, docteur de Sorbonne, chanoine scolaste en la Cathédrale, prieur coin mandataire de St-Jean de Bois-Rolland, vicaire général et officiai de Lx, fulmine les bulles obtenues par led. sr Charles Chastelain, et reçoit dud. sr Hébert, au nom dud. sr prieur commendataire, le serment de foi et fidélité contenu en la bulle.
Le 11 janvier 1700. Mre Chastelain, représenté par le même, prend possession dud. prieuré, en présence dé dom François Mesnildrieu, dom Claude Brouard, dom .Jean Costard, dom Nicolas Gobin et dom Jean de Beaumont, tous religieux-profès dud. prieuré; M. Jean Gallot, pbrë, curé de Cerqueux; Mc Adrian Gastine, pbrë de la parr de Friardel, et plusieurs autres témoins.

624. – Le 15 juin 1708, François Quesnel, marchand, demeurant à Friardel, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Robert Canivet, acolyte, « pour la bonne amitié qu’il lui porte, » afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

Curés. – J. de Corday – L. Barbey – J.-B. Costard – C. Chachère – R Hébert.
Prêtre de la paroisse. – A. Gastines.
Clerc. – J. Duval.
Patron. -Les religieux de Friardel, .
Seigneurs et notables. – A. Dutot de Ferrieres – N. de Chaumont – F. de Dauboeuf – A. de Rupières –
F. de Maillet – Y. de Maillet.

521 . – Le 2 janvier 1711, Me Jean Fouësil, pbfë, chanoine régulier de l’ordre de St-Augustin, demeurant au prieuré de Friardel, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de St-Martin de Friardel, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Robert Hébert, pbfë, chanoine régulier dud. ordre.
Le 26 juin 1711, Mre Pierre du Mesnil, vicaire général, donne aud. sr Fouësil la collation dud. bénéfice.
Le 29 juin 1711, le sr Fouësil prend possession de la cure de Friardel, en présence de Me Thomas Huet, diacre, chanoine régulier du Valaugrain; Me Pierre Houssaye, syndic de lad. parr., et autres habitants de Friardel.

393. – Le 26 juillet 1713, dom Robert Moullin, pbrë, chanoine régulier de St-Augustin en l’abbaye de Friardel, obtient en cour de Rome des lettres de provision du prieuré-cure de St-Martin de Friardel, chanoine régulier dud. ordre, dernier titulaire.
Le 17 février 1713, Mre Léonor de Matignon, vic. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 19 février 1713, le sr Moullin prend possession de la cure de Friardel, en présence de Dom François Capelle, prieur-curé d’Abenon; Dom Jean-Baptiste Marie, prieur-curé de Cerqueux; Me Jean Fissel, pbrë, demeurant au monastère de Friardel; Mes Antoine René et Louis Duvivier, chanoines réguliers de Friardel; Me Jacques Leduc, pensionnaire en lad. abbaye, et Pierre Houssaye, syndic de la parr.

110. – Le 6 juillet 1714, Dom Robert-Dominique Moullin, pbrë, chanoine régulier, prieur-curé de St-Martin de Friardel, demeurant au prieuré dud. lieu, donne sa procuration pour remettre sa démission dud. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Dom Antoine Balleur, acolyte, relig au couvent de Friardel. Fait à Lx, en la maison de noble et discrète personne Mre Jean-Baptiste Moullin, pbfê, chanoine et archidiacre de la Cathédrale.

137. – Le 4 août 1714, la nomination au prieuré-cure de St-Martin de Friardel appartenant au prieur commendataire de St-Cyr de Friardel, Mes. Charles Chastelain, pbrë, docteur en théologie de la faculté, de Paris et prieur commendataire dud. prieuré, demeurant à St-Germain-en-Laye et se trouvant présentement à Lx, nomme à cette cure, vacante par la mort de Dom Robert-Dominique Moullin, chanoine régulier et dernier titulaire, la personne de Dom Gilles Taffignon, pbrë, chanoine régulier au prieuré de St-Cyr de Friardel.
Le 5 août 1714, les vicaires généraux du Chapitre donne aud. sr Taffignon la collation dud. bénéfice.
Le 6 août 1714, le sr Taffignon prend possession de la cure de Friardel, en présence dud. sr Chastelain, prieur commendataire; de Dom Guillaume Le Carpentier, chanoine régulier et prieur de la Saussaye, diocèse de Rouen; Me Pierre Houssaye, syndic de la parr de Friardel, et Me Jean Duval, trésorier.

384. – Le 21 sept. 1715, furent ordonnés sous-diacres :
M° Jean -Baptiste Lefebvre, acolyte de St-Martin de Friardel.

391 . – Le 21 sept. 1715, le seig. évêque de Lx confère les ordres sacrés dans la chapelle de son séminaire aux clercs du diocèse de Séez. Sous-diacres:
Fr. René Leballeur, originaire du diocèse de Séez, religieux du prieuré de Friardel.
Fr. Louis Loison, originaire du diocèse de Séez, religieux du prieuré de Friardel.

87. – Le 19 sept. 1716, furent ordonnés diacres:
Fr. René Leballeur, sous-diacre, chanoine régulier de Friardel.
Fr. Louis Loison, sous-diacre, chanoine régulier de Friardel.

384. – Le 2 juillet 1715, Louis Lefebvre, laboureur, demeurant à Friardel, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Baptiste Lefebvre, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

303. – Le 18 sept. 1717, furent ordonnés prêtres :
Me Jean-Baptiste Lefebvre, diacre de Friardel.
Fr. Antoine René Leballeur, diacre, chanoine régulier de St-Cyr-de-Friardel.
Fr. Louis Loison, diacre, chanoine régulier de St-Cyr de Friardel.

458. – Le 7 avril 1718, Mesre Charles Chastelain, pbrë du diocèse de Paris, docteur en théologie de la Maison et Société Royale de Navarre, prieur commendataire du prieuré de St-Cyr de Friardel, demeurant à Paris, « cul de sacq de St-Thomas du Louvre, parr. St-Germain-l’Auxerrois », agissant en sa qualité de prieur commendataire dud. prieuré, nomme au bénéfice-cure de St-Martin de Friardel, vacant par la démission pure et simple de Dom Gilles Tailignon, dernier curé, la personne de Dom Marin Legaigneur, surnommé de Bourgogne, pbre, chanoine régulier de St-Laurent, diocèse de Rouen, de présent prieur claustral dud. prieuré de St-Cyr de Friardel. – Cette nomination fut faite sous seing privé.
Le 13 mai 1718, led. sr Chastelain renouvelle lad. nomination devant les notaires du Châtelet.
Le 27 mai 1718, Mesre Pierre Dumesnil, vicaire général du seigr évêque, donne aud. sr Legaigneur la collation de la cure de Friardel.
Le 13 juin 1718, led. sr Legaigneur de Bourgogne, pbrë du diocèse de Bayeux, prieur claustral de St-Cyr de Friardel, prend possession de la cure de St-Martin de Friardel, en présence de Me François de Beauvais, clerc du diocèse de Lx, (parr. St-Ouen de Pontaudemer); César Yaumesle d’Enneval, Escr, demeurant présentement en l’abbaye de Friardel; François Quesnel, trésorier de lad. parr., et autres témoins.

498. – Le 1 er avril 1713, Pierre Bertrand, diacre, chanoine régulier de Friardel, est ordonné prêtre à Lx par l’ancien évoque de Condom.

141 . – Le. 23 sept. 1719, furent ordonnés sous-diacres :
Fr. François Hébert, acolyte, chanoine régulier de St-Cyr de Friardel.

379. – Le 29 oct. 1719, Adrian-Louis Duval, fils de Nicolas et d’Anne Legendre, de la parr de St-Martin de Friardel, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

604. – Le 21 janv. 1722, Dom Marin Legagneur de Bourgogne, pbrë, prieur claustral de l’abbaye de Friardel, résigne l’office claustral d’aumônier de l’abbaye de St-Laurent-lès-Cosnes dont il était pourvu au diocèse d’Auxerre.

96. – Le 30 juillet 1722, Dom Marin Legagneur de Bourgogne, pbre, prieur de St-Cyr de Friardel, chanoine régulier et curé de St-Martin de Friardel, remet purement et simplement sad. cure entre les mains de Mesre Charles de Chastelain, prieur commendataire dud. lieu et seigr présentateur de lad. cure de Friardel.

107. – Le 21 août 1722, la nomination à la cure de St-Martin de Friardel appartenant au prieur commendataire de St-Cyr de Friardel, Mesre Charles Chastelain, docteur de Sorbonne, chapelain ordinaire du roy, prieur de Friardel, représenté par Mre Jean-Baptiste Moulin, chanoine et archidiacre de Lx, nomme à lad. cure, vacante par la démission de Dom Marin Legagneur de Bourgogne, dernier titulaire, la personne de Dom Pierre Bertrand, chanoine régulier et profès dud. lieu de Friardel et prieur-curé du Tilleul, diocèse d’Evreux.

123. – Le 26 août 1722, les vicaires généraux du seigr évêque donnent à Me Pierre Bertrand, pbrë, chanoine régulier de Friardel, la collation de la cure de St-Martin de Friardel.
Le 3 nov. 1722, led. sr Bertrand prend possession dud. bénéfice, en présence de Dom Marin Legagneur de Bourgogne, pbrë, prieur de l’abbaye de Friardel; Me André-Nicolas Piel, pbrë, prieur de Cerqueux; Me François Goullard, pbrë, chanoine régulier de Friardel, et autres témoins.

358. – Le 28 mai 1723, Dom Marie Legaigneur de Bourgogne, prieur claustral de St-Cyr de Friardel et prieur de N.-D. du Boscmorel, diocèse d’Evreux, remet led. prieuré de Boscmorel entre les mains du seigr présentateur dud. bénéfice, pour y être nommée telle personne qu’il jugera capable.

337. – Le 13 oct. 1723, la nomination au prieuré-cure de St-Martin de Friardel, appartenant au prieur commendataire de St-Cyr de Friardel, Mesre Charles Chastelain, pbrë, licencié en théologie de la faculté de Paris, titulaire dud. prieuré, nomme à lad. cure, vacante par la démission de Dom Pierre Bertrand, religx dud. monastère et dernier curé, la personne de Dom François Gouttard, chanoine régulier d’Hivernaux, diocèse de Paris. Fait en lad. abbaye de Friardel.
Le 18 oct. 1723, le seigr évêque donne aud. sr Gouttard la collation dud. bénéfice.
Le 25 oct. 1723, le sr Gouttard prend possession du prieuré-cure de St-Martin de Friardel, en présence de Me Philippe de Mailloc, pbrë; Dom André Piel, pbrë, prieur-curé de Cerqueux; Dom Louis Loison, pbrë, chanoine régulier de Friardel; Me Adrian-Louis Duval, pbrë de Friardel; Nicolas Duval, syndic de lad. parr.

554. – Le 9 août 1722, titre clérical fait en faveur de Me Yves Gasnier, acolyte, par Yves Gasnier, bourgeois d’Orbec et y demeurant, et Jacques Pépin, marchand, demeurant à Friardel.

684. – Le 30 juillet 1721, titre clérical fait en faveur de Me Adrian Duval, acolyte, par Nicolas Du val, laboureur, demeurant à Friardel.

Le Prieuré de Saint-Cyr de Friardel – Ordre de Saint-Augustin.
Prieur commendataire. – G. Chastelain.
Grand Vicaire. – J.-B. Moullin.
Prieur claustral. – M. Legaigneur de Bourgogne.
Religieux. – P. Bertrand – L. Duvivier – J. Gallot – F. Hébert -Le Balleur – J. Lecot – L. Loison.
R. Moullin -A. René.

134. – Le 19 oct. 1710, Jean-Baptiste Lefèvre, fils de Louis et de Marie Legendre, de la parr. de Friardel, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

351. – Le 23 sept. 1724, Fr. André Lefournier, acolyte, chanoine régulier de Friardel, est ordonné sous-diacre.

353. – Le 31 oct. 1723, Fr. Antoine Humbert, chanoine régulier de Friardel, reçoit la tonsure cléricale et les ordres mineurs.
Le 23 sept. 1724, il est ordonné sous-diacre.
Le 22 sept. 1725, il est ordonné diacre à Lx par Mgr l’évêque de Sarlat.
Le 12 avril 1727, il reçoit la prêtrise.

550 Le 24 août 1728, Dom Jacques de la Rue, chanoine régulier, pbfê, prieur de St-Cyr de Friardel, y demeurant, curé de St-Lo du Bourg-Achard, diocèse de Rouen, remet purement sad. cure entre les mains de Mesre Mathurin Brochant, chanoine de N.-D. de Paris, prieur commendataire du prieuré de St-Lo du Bourg-Achard, patron présentateur dud. bénéfice.

1139. – Le 1er juillet 1731, Mre François-Gaspard du Chapelet, chevr, seigr et patron du Sapandré, de la Goulafrière, Beaufay et autres lieux, demeurant en son manoir seigneurial de la Goulafrière, Pierre Picard et Nicolas Picard, frères, laboureurs, demeurant à Friardel, constituent 150 livres de rente en faveur de Me François Picard, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait au presbytère d’Abenon, en présence de Dom François Capelles, pbrê, prieur du lieu, et le Mre Pierre Dirlande, Escr, seigr du Taillis, demeurant en son manoir seigneurial d’Abenon.

132. – Le 5 oct. 1735, déclaration des professions faites dans le couvent de St-Joseph d’Orbec depuis le 26 oct. 1727 :
Le 28 oct. 1728, damlle Charlotte de Maillet, Sr de St-Claire, fille d’Ives de Maillet, chevr, seigr de Friardel.

151. – Le 23 nov. 1735, vu l’attestation du sr Gosset, pbrë, chanoine régulier, faisant les fonctions curiales de la parr. de Friardel, et du sr vicaire de la Chapelle-Gautier, dispense de bans pour le mariage de Jean Aubey.

197. – Le 6 mars 1735, Jacques Toutain, laboureur, demeurant à Friardel, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Guillaume Toutain, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Fait à Orbec, en présence de Jean Esmont, sr de la Bucardière, demeurant à la Chapelle-Yvon, et autres témoins.

37. – Le 17 janv. 1737, Jacques Duval, marchand, demeurant à Friardel, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Baptiste Duval, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Cette rente est garantie par Me Eustache Lesueur, sr des Orgeries, conser du roy, vicomte du Sap, demeurant à Orbec.

338. – Le 9 déc. 1740, Mre Châtelain, aumônier du roy, abbé commendataire de St-Cyr de Friardel, diocèse de Lx, et de St-Pierre de Lire, diocèse d’Evreux, et chanoine de Soissons, demeurant à Lire et se trouvant ce jour d’hui à Orbec, donne sa procuration à Me Jacques De la Rue, pbrë, prieur claustral de Friardel, pour gérer ses affaires, toucher ses revenus et nommer à tous les bénéfices, dépendants de lad. abbaye, qui sont à sa nomination.
Le 11 mars 1741, led. sr De la Rue nomme à la portion de la cure de Cerqueux, vacante par le décès de Me Jean Deschamps, pbrë, dernier titulaire, la personne de Jean-Baptiste Duval, diacre de Friardel.
Fait et passé en l’abbaye de Friardel, en présence de Louis-Pierre Bonneau et Pierre-Nicolas-Joseph Siret, pensionnaires de lad. abbaye.

75. – Le 1735, Jean- Baptiste Duval, fils de Jacques et de Marie Fosse, de la parr de Friardel, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

Le Prieuré de Saint-Cyr de Friardel – Ordre de Saint-Augustin.
Prieur comandataire..- G. Chastelain.
Prieur claustral. – J. Delarue.
Religieux. – A. Humbert – A. Lefournier.

Curés. – F. Gouttard – J. De la Rue.
Prêtre desservant. – Gosset.
Clercs. – J.-B. Duval – J.-B. Lefèvre – F. Picard.
Notables. – J.-C.-N. Coquerel – F. Morin – L. Morin – P. Le Prévost.

2755. – Le 10 avril 1752, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Yves de Maillet, Escr, seigr suzerain et patron honoraire de la parr de Friardel, fils de Mesre Yves de Maillet et de noble dame Marguerite d’Abos, de lad. parr de Friardel, d’une part, et damlle Marie-Anne de Guillaume de Montreuil, fille de Mesre Nicolas Guillaume de Montreuil, seigr et patron de Kicarville (?), Vertot, la Briqueterie et autres lieux, et de noble dame Anne-Louise-Henriette Le Carruyer, de la parr. de Lanquetot, diocèse de Rouen.

128. – Le 30 juin 1755, Augustin Des Haguayes, marchand, bourgeois d’Orbec, y demeurant, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean-Baptiste Pépin, acolyte de la parr, de Friardel, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

40. – Le 10 déc. 1758, le roy nomme au prieuré commendataire de St-Cyr de Friardel, vacant par la mort de Mre Charles Chastelain, dernier titulaire, la personne de Mre André-Antoine de la Tour d’Auvergne, pbre du diocèse de St-Flour, aumônier du régiment royal des vaisseaux.
Le 10 janv. 1759, Sa Sainteté Clément XIII donne des bulles de provision du prieuré de St-Cyr de Friardel aud. sr de la Tour d’Auvergne.
Le 22 févr. 1759, le sr de la Tour d’Auvergne, ci-devant aumônier du régiment royal des vaisseaux, demeurant à Paris, Porte St-Honoré, parr de la Magdeleine de la Ville-l’Evêque, donne sa procuration à M François Deschauffour, curé d’ Averties, pour requérir de l’official de Lx la fulmination desd. bulles, faire en son nom la profession de foi et prêter le serment requis.
Le 3 mars 1759, Mre Jean-Henry Gérard, officiai de l’évêché de Lx, à la réquisition dud. sr curé d’Avernes, reçoit la profession de foi et le serment du sr de la Tour d’Auvergne et fulmine les bulles qui nomment ce
dernier au prieuré de Friardel.
Le 8 mars 1759, Le sr de la Tour d’Auvergne, toujours représenté par le curé d’Avernes, prend possession dud. bénéfice avec toutes les cérémonies accoutumées, en présence de Dom Jacques De la Rue, prieur claustral; Dom François Guestier, Dom Jean-Baptiste Dormont, pbrës; Dom Charles-François Gefrotin, diacre, tous religieux de ce prieuré; Me Simon Lailler, curé de la Halboudière; François Duclos, écolier étudiant, demeurant à Honfleur, parr. Ste Catherine, et autres témoins;

134. – Le 2 mai 1763, Dom Jacques de La Rue, pbfë, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin, prieur claustral du prieuré de St-Cyr de Friardel et prieur-curé de St-Martin de Friardel, âgé d’environ 82 ans, demeurant aud. prieuré de St-Cyr, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Dom Charles-François Géfrotin, pbfë, chanoine régulier de lad. maison de Friardel. Led. sr de La Rue desservait lad. parr depuis environ trente trois ans. Fait et passé au prieuré de St-Cyr, en présence de Me Jean-Baptiste Lalouette, pbre, demeurant aud. monastère.
Le même jour, led. sr de la Rue donne aussi sa procuration pour résigner entre les mains de Sa Sainteté en faveur dud. sr Géfrotin le prieuré simple du Doigt-Buzot, membre dépendant du prieuré de St-Cyr de Friardel, situé en la parr. N.-D.-du-Bois, diocèse d’Evreux, et dont il est titulaire depuis 19 ans.
Le 37 mai 1763, le sr Géfrotin obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de Friardel.
Le 23 juillet 1763, Mr Regnault, vic. g1, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 29 août 1763, le sr Géfrotin (1) prend possession du prieuré-cure de Friardel, en présence de Dom Charles Revel, prieur-curé d’Abenon; Me Pierre Patelay, pbfê, demeurant à Lx, parr. St-Germain; Me Jean-
Baptiste Lalouette, pbfê, demeurant à Friardel; Mesre Louis Deshayes de là Radière, fils, gendarme de la garde ordinaire du roy, demeurant à Cerqueux; Me Pierre- Nicolas Boisnay, conser du roy en l’élection de
Bernay, demeurant en lad. ville, parr . Ste-Croix, et autres témoins.
(1) Mr Géfrotin, qui à certaines époques de sa vie manifesta des sentiments peu dignes de l’humilité et du détachement d’un religieux, se montra à la hauteur de la situation quand vinrent les jours mauvais. Il refusa de prêter sans restriction le serment à la Constitution civile du clergé et on le destitua. Il remplit encore les fonctions pastorales jusqu’au mois de novembre 1791. Déjà on avait mis à sa place un intrus, l’abbé Gasnier, qui d’y avait pu tenir.
On força le curé légitime de partir et l’on fit venir aussitôt Auguste-Alexandre-Pierre Périer, prêtre assermenté, originaire du Renouard. Mr Géfrotin quitta Friardel, mais il ne partit que l’année suivante pour l’exil. A son retour, après le Concordat, il se fixa a Lisieux en qualité de prêtre habitué de l’église St-Jacques. Il y mourut en 1835. (Archives du Calvados. – Ordo de Bx).

Le Prieuré de Saint-Cyr de Friardel – Ordre de Saint-Augustin.
Prieurs commendataires. – Ch. Chastelain – A. -A. de la Tour d’Auvergne.
Prieurs claustraux. – Jq Delarue – F. Géfrotin.
Religieux. – N. Godet – F. Guestie – J.-B. Bornant – C.-F. Gefrotin.

Curés.-Jq. De la Rue .-C-F. Géfrotin.
Prêtre desservant. – J.-B. Lalouette.
Clerc. – J.-B. Pépin.
Seigneurs. – Y. de Maillet. – F. -Y. de Maillet.

185. – Le 16 mai 1773, dispense de bans pour le mariage entre M. Pierre-Nicolas Boisney, conser du roy en l’élection de Bernay, fils de feu Nicolas, d’une part, et dame Madeleine-Françoise Dubois, Vve de Mesre François Morin, Escr, sr de la Neuville, fille de feu Jacques Dubois, sr de Vauchel, garde-du-corps, écuyer de feue S. A. R, Mgr le duc d’Orléans, et de dame Jeanne de Montargis, tous deux de la parr. de Friardel.

319. – Le 27 décembre 1776, le roy nomme au prieuré commendataire de St-Cyr et Ste-Juliette de Friardel, vacant par la mort de Mes André-Antoine de la Tour d’Auvergne, pbfë, dernier titulaire, la personne de Mesre François-Marie-Auguste-Joseph de Cambon, pbfë, vicaire général de Toulouse. Donné à Versailles sous le contre-seing de M. de La Moignon, ministre secrétaire d’Etat et des commandements et finances de Sa Majesté.
Le 22 janv. 1776, Sa Sainteté le pape Pie VI accorde aud. sr de Cambon des lettres de provision en commende dud. prieuré.
Le 8 mars 1776, le sr de Cambon, demeurant h Paris, rue de Tournon, parr. St-Sulpice, et représenté par Me Charles-François Gefrotin, prieur-curé de St-Martin de Friardel, prend possession du prieuré de St-Cyr dud. lieu avec toutes les cérémonies ordinaires, en présence de Me Michel-Guy Bardel, curé d’Orbec, bachelier de Sorbonne; Me Jean-Pierre Dauge, prieur-curé d’Abenon; M. François Bruslé, pbfë, chanoine régulier et procureur dud. prieuré de Friardel; Pierre David, feudiste, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, et autres témoins.

343. – Le 24 août 1778, Fr. Charles-François Géfrotin, pbre, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin en l’abbaye de St-Cyr de Friardel, obtient en cour de Rome des lettres de provisions dites de per obîtum, de la cure de St-Pierre de Cerqueux, 2e portion, dépendant de lad. abbaye et vacante par la mort du Fr. Nicolas Godet, en son vivant chanoine régulier dud. Ordre.
Le 4 avril 1779, led. sr Géfrotin, curé de St-Martin de Friardel, requiert du seigr évoque le visa desd. lettres de provision. Sa Grandeur répond « qu’elle se croit obligée, par le devoir de sa place de supérieur et par le précepte de la charité, de représenter paternellement aud. Frère Géfrotin, curé de Friardel et encore prieur du prieuré de Buzot, de son ordre, diocèse d’Evreux, qu’en requérant par un acte juridique le visa sur laditte signature de provision per obitum qu’il a demandée et obtenue eu cour de Rome du bénéfice cure de Cerqueux, il agit directement contre le serment et le voeu solennel qu’il a fait et signé le jour de sa profession religieuse. » Et le seigr évoque lui lit l’article des constitutions de son ordre auquel il fait allusion. (Const. IIoe part. Cap. IX.) D’où il suit que led. Fr. Géfrotin ne peut, sans manquer à son voeu, persister dans sa réquisition, ni Sa Grandeur lui accorder licitement le visa par lui demandé.
Led. sr Géfrotin, prenant cette réponse pour un refus de visa, déclare qu’il est prêt à se pourvoir, pour cause dud. refus, partout et quand il le jugera bon.

3. – Le 14 oct. 1780, Fr. Charles-François Géfrotin, pbfê, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin, prieur-curé de St-Martin de Friardel, prieur claustral du prieuré conventuel de St-Cyr de Friardel et titulaire du prieuré simple régulier de St-Antoine du Doit-Buzot, dépendant du prieuré de St-Cyr de Friardel et situé en la parr de N.-D.-du-Bois, diocèse d’Evreux, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S.-P. le pape led. prieuré du Doit-Buzot en faveur de Me Thomas Beuzelin, pbfë, curé de la 3e portion de N.-D. d’Avernes, qui s’engagea faire profession dans l’Ordre de St-Augustin. Fait et passé à Lx.
Il y avait dix-sept ans que le sr Géfrotin possédait ce bénéfice.

86. – Le 28 avril 1783, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Ives de Maillet, fils de Mesre François-Yves de Maillet, seigr de Friardei et autres lieux, et de noble dame Marie-Anne Guillaume de la Villette, de lad. parr de Friardel, d’une part, et noble demlle Louise-Elisabeth-Marthe-Gabrielle de Syraon de Franval, fille majeure de feu Mesre Louis-Adrien Symon de Franval et de feue noble dame Marie-Gabrielle Lalliat, de la parr. d’Orbec.

333. – Le 24 juill. 1784, vu la requête présentée, le 7 de ce mois, au seigr évêque de Lx par le Chapitre de sa Cathédrale, tendant à ce qu’il lui plaise de procéder à l’extinction et suppression du prieuré conventuel de St-Cyr de Friardel, Ordre de St-Augustin, et à l’union de tous les biens de la mense prieurale et de la mense conventuelle dud. monastère à la fabrique de lad. Cathédrale, conformément aux arrêts des Conseils des 12 mai 1775 et 12 avril dernier, sa Grandeur nomme pour officiai ad hoc M’ François-Joseph Collignon, son vicaire général, et pour promoteur Mr Nicolas Laperrelle, pbfë, chapelain de la Cathédrale, attendu que l’official et le promoteur ordinaires sont partie intéressée dans la question. Donné à Moulins.

14. – Le 14 août 1786, dispense de bans pour le mariage entre M. Barbe-Jean-Charles Le Bas de Friardel l’aîné, conseir du roy, receveur ancien et alternatif des finances de l’élection de Lx, y demeurant, parr. St-Jacques, fils de feu Mesre Charles-Louis Le Bas de Préaux, Escr, conser du roy, receveur des finances de l’élection de Lx, ancien contrôleur ordinaire des guerres, et de dame Antoinette-Catherine Le Vasseur, d’une part, et demlle Suzanne-Françoise Le Sauvagne, de la parr de Baigneville, élection de Montivilliers, fille de Jean-Pierre Le Sauvagne, ancien cornette de dragons, et de feue Suzanne-Catherine Noël.

Le Prieuré de Saint-Cyr de Friardel – Ordre de Saint-Augustin.
Prieurs commendataires. – A.-A. de la Tour d’Auvergne – F.-M.-A.-J. de Cambon
Prieur claustral. – P. Géfrotin.
Procureur. – P. Bruslé.
Requête présentée par le Chapitre de Lx pour la suppression du prieuré de Friardel.

Curé. – G.-F. Géfrotin.
Seigneurs et notables. – P.-X. Boisney – P.-L. Dumont – F.-I. de Maillet, fils.

– M. Alexandre-Pierre Périer prêta serment en 1791 et fut élu desservant constitutionnel de Friardel au mois de novembre suivant, après le départ de l’abbé Gasnier. Rentra-t-il dans le clergé après le Concordat ? On en peut douter. On ne trouve son nom ni à l’évêché de Bayeux, ni à celui de Séez. (Archives du Calvados.)
– Mr Prévost avait 64 ans en 1791. Il refusa le serment constitutionnel et l’année suivante partit, le 12 septembre, pour l’Angleterre, par Rouen et Dieppe. Il mourut à Londres en 1793. Il avait été remplacé en 1791 par Fr. Lefrançois, prêtre assermenté de Friardel. (Archives de l’Eure. – Mss de Reux.)
– Me. Grieu était vicaire de Friardel en 1791. Il refusa le serment schismatique et se retira d’abord dans sa famille à Orbec; puis il émigra en Angleterre en 1792. En y arrivant il demeura à Portsea, chez Thomas Stoome Clarck-Gard street, 5. Plus tard il se réfugia à Common. J’ignore s’il revint jamais en France. (Archives du Calvados.- Mss de Reux.)
– Mr Le Normand prêta serment en 1791 et fut ensuite nommé vicaire de Sainte-Croix de Cormeilles pour remplacer les deux vicaires de cette paroisse nommés curés constitutionnels.
Il resta dans ce poste jusqu’à l’an II et, après avoir remis ses lettres de prêtrise, il revint au Bênerey chez son père. Il se rétracta vers la fin de la Révolution et fut arrêté pour ce motif et conduit en prison a Caen le 4 nov. 1793. Apres le rétablissement du culte, il fut nommé curé de Friardel où il mourut vers 1803. (Archives municipales de Cormeilles. – Ordo de Bx.)
– M. G.-L. Bellière était diacre en 1791. Il ne voulut prêter aucun serment et émigra en 1792. Il fut ordonné prêtre pendant la Révolution. Rentré en France d’assez bonne heure, il disait secrètement la messe et administrait les sacrements aux fidèles des environs d’Orbec.
Vers l’époque où se signait le Concordat, il fut dénoncé pour avoir rempli ses fonctions à Meulles et à Préaux; mais il était trop tard pour les dénonciateurs. M. Bellière fut nommé curé de Friardel en 1803 et mourut à la tête de cette paroisse en 1828, à l’âge de 64 ans. (Liste des élèves du séminaire de Lx. – Mss de Reux. — Archives de l’évêché de Dx. – Ordo de Bx)
– Mr J.-B. Pépin, originaire de Friardel, était toujours curé de l’Hôtellerie en 1791. Le 30 janvier, il prêta le serment pur et simple à la Constitution et les habitants firent sonner la cloche en signe de satisfaction. Ils le nommèrent officier public; mais peu après il fut arrêté comme suspect, puis relaxé. Il resta dans la paroisse où il reprit le culte de très bonne heure et, d’après ses ordres, la cloche se fit entendre dès le 17 messidor an III pour annoncer les offices. Après la Révolution, il se rétracta et s’attacha au diocèse d’Evreux. Il mourut curé de N.-D. de Préaux, le 14 juillet 1821, à l’âge de 72 ans. (Archives du Calvados – Ordo d’Evreux.)

Extraits des Chartres et autres Actes Normands ou Anglo-Normands – Archives du Calvados.
– Jehan Richard vend à l’abbaye (Fontenay), en 1385, en présence du vicomte d’Orbec, une pièce de terre située à Saint-Martin-de-Friardel. Cet acte est revêtu du sceau de la vicomté d’Orbec .
– Prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel-Ordre des Chanoines Réguliers de Saint-Augustin.
Les auteurs du Gallia Christiana ont gardé le silence sur le prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel. Il devient d’autant
plus difficile maintenant de fixer la date de sa fondation, que l’histoire manuscrite, de même que le cartulaire de ce monastère, font mention de chartes antérieures à celle de Guillaume de Friardel, de l’an 1231. Ce dernier n’en fut sans doute regardé comme le fondateur que parce qu’il l’investit du patronage de l’église de Saint-Martin-de-Friardel, près de laquelle il était situé . D’après les premières chartes, qui n’existent plus, la fondation de Saint-Cyr-de-Friardel pourrait être attribuée à Isabelle d’Orbec, ainsi qu’à Gilbert de La Saussaye, regardé comme parent du célèbre Gilbert, qui en fut le premier prieur.
Ce monastère est désigné dans ces premières chartes sous le nom d’ecclesia B. Cyricy de Vallibus apud Friardel; tandis que celle de Guillaume de Friardel porte seulement : ecclésia-B. Cyrici de Friardel.
Copie de la charte de fondation de ce prieure par laquelle Guillaume de Friardel, chevalier, donne à Dieu, à la Vierge, et à Saint-Cyr-de-Friardel, ainsi qu’aux religieux de ce monastère, le droit de patronage de Saint-Friardel et de Saint-Pierre-de-Grand-Camp, avec tous les droits qu’il pouvait avoir sur les terres, le vignoble, les prés et le moulin de Saint-Jean, ainsi que sur les terres de Herbert de Saint-Cyr.
– Saint-Martin-de-Friardel et de Saint-Pierre-de-Grand-Camp, avec tous les droits qu’il pouvait avoir sur les terres, le vignoble, les prés et le moulin de Saint-Jean, ainsi que sur les terres de Herbert de Saint-Cyr.
Nº. 2. Copie d’une bulle du pape Honorius III, datée de la 6: année de son pontificat, 1222, le 15 des calendes de juin, adressée aux prieur et chanoines de Saint-Cyr-de Friardel, ordre de Saint-Augustin, par laquelle il confirme la fondation et les diverses donations faites à ce prieuré.
Nº. 3. Bulle du pape Grégoire IX, du 12 des calendes de mars, indiction V, l’an de l’incarnation du Seigneur 1233, la 6e année de son pontificat, par laquelle il confirme la donation du patronage de l’église de Saint-Martin-de Friardel et de Saint-Pierre-de-Grand-Camp, faite en faveur dudit prieuré, qu’il prend sous sa protection spéciale.
No. 4. Jean de Vironne, ou de Gironne, chevalier, fils de Godefroy, donne, en 1254, au prieur et aux chanoines de Saint-Cyr-de-Friardel, tous les droits qu’il avait ou pouvait avoir dans le Val-Gérard, situé dans la paroisse de Saint-Martin-de-Friardel. ( Le sceau brisé.).
No. 5. Gilbert de Friardel donne à Jeanne de Friardel, sa sœur, en l’année 1256, le jardin de Marmoutiers, situé entre le clos d’Alix de Belvéer, ou de Beauvoir, et la terre de Mathieu Le Bachelier, ainsi que plusieurs rentes et redevances que ladite Jeanne donna ensuite au prieuré de Saint Cyr-de-Friardel. (Le sceau en cire blanche est illisible maintenant.)
No. 6. Roger, prieur de Saint-Cyr-de-Friardel, et les religieux dudit moustier, donnent et cèdent en fief hérédital, l’an 1259, à Froger-Daniel, le tennement que Guillaume Boesselin tenait de Robert de Landa, ou de La Lande, dans la paroisse de Saint-Sulpice-de-Golafre, à charge de rendre audit prieuré vingt-cinq sols, monnaie commune, de rente, à la Saint-Rémy. (Les sceaux du chapitre et du prieur sont brisés .)
No. 7. Vidimus émané du vicomte d’Orbec, en 1264, d’une charte de Guillaume de Friardel, chanoine de Lisieux, par laquelle il donnait au prieuré de Saint-Cyr-de Friardel tout ce qu’il possédait dans la paroisse d’Étrancourt et autres lieux.
Nº. 8. Jeanne de Friardel donne, en 1267, aux prieur et chanoines de Saint-Cyr-de-Friardel, son jardin de Marmoutiers, ainsi que diverses rentes et redevances qui lui avaient été concédées par Guillaume de Friardel, son frère . (sceau brisé.)
No. 9. Vivien, dit Fleury, vend à Jean Le Roi j’en 1290, une pièce de terre située dans la paroisse Saint-Laurent-de-Marmoutiers, qui dépendait du fief du seigneur de Feritace, ou de La Ferté, pour le prix de vingt-huit sols tournois. (Le sceau brisé.)
Nº. 10. Lettres-patentes de Philippe III, roi de France, données à Paris, en 1278, par lesquelles ce prince confirme une sentence du bailly de Rouen, en faveur du prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel, le maintient dans la jouissance de tous ses biens, et l’affranchit de tous les droits qui pouvaient lui appartenir. Il ne reste plus que les lacs en soie rouge et verte du sceau de ce prince .
No. 11. Raoul de Molendin, chevalier, seigneur de Friardel, donne, en 1299, au prieur de Saint-Cyr, diverses rentes, à charge de faire un service annuel à Garin de Molendin, son frère. ( Le sceau brisé .)
Nº. 12. Raoul de Molendin, chevalier, donne aux prieur et religieux de Saint-Cyr-de-Friardel, en 1302, pour le salut de l’âme de Raoul, son fils, décédé, une rente de dix livres tournois, à charge de lui faire un service pour lequel ils devront fournir autour de son tombeau douze, torches de cire de douze livres, qui devront brûler tout le temps du service divin. (Le sceau brisé.)
Nº. 13. Michel Pélerin ainsi que Jean et Thomas Le Robire, de la paroisse du Sap, reconnaissent devant le vicomte de Bernay, en 1303, qu’ils ont abandonné au prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel tout ce qu’ils possédaient dans la paroisse du Sap. (Les sceaux brisés .)
Nº. 14. Bail particulier, de l’an 1304.
Nº. 15. Vidimus par le vicomte d’Orbec, de l’an 1339, des lettres-patentes de Philippe III, roi de France, données, à Conflans, près Paris, par lesquelles ce prince maintient les religieux de Saint-Cyr-de-Friardel dans la possession de tous leurs biens, sans qu’ils soient contraints, à lui rien payer, vii qu’ils lui ont octroyé gracieusement à chanter en leur moutier chaque semaine à un an une messe de Notre-Dame pour lui et pour le salut de son âme.
N°. 16. Jean de La Porte, de Saint-Germain-la-Cam pagne, reconnaît, en 1346, devant le vicomte d’Orbec, qu’il est tenu à faire aux prieur et religieux de Saint-Cyr-de Friardel diverses rentes et redevances, à cause d’un jardin situé dans ladite paroisse. (Le sceau brisé.)
N°, 17, 18 et 19. Divers baux particuliers, des années 1359 et 1365.
N°: 20. Accord fait, en 1367, devant Guillaume d’Ourdan, bailly de Pont-Audemer, entre Robert de Friardel, chevalier, et les religieux de Saint-Cyr-de-Friardel, pour régler un différent au sujet d’un cours d’eau et du vivier dudit prieuré. ( Les sceaux brisés .
N°. 21. Guillaume du Bisson donne, en 1368. au prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel, tous les droits qu’il avait ou pouvait avoir sur une vavassorie appelée la vavassorie Du Hamel, contenant dix acres de terre, situées en la paroisse de Sarquene, pour le prix de deux royaux d’or. Cette donation fut en même temps confirmée par Richard Tronche ville, duquel dépendait ladite vavassorie. (Les sceaux brisés.)
Nº. 22. Fieffe faite par le prieur de Friardel, en 1369.
Nº. 23. Lettres-patentes de Charles, roi de Navarre et comte d’Evreux, du mois de février 1370, par lesquelles il relève et décharge le prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel des droits d’amortissement qui lui étaient acquis par suite des diverses donations faites à ce prieure : et ce, dit-il, à la requête de ses amés et féals chevaliers, messire Guillaume de Gauville, son chastellain d’Orbec, et de Guy de Gauville, son chambellan, ainsi qu’en l’honneur de Dieu, de Notre-Dame, et de tous les Saints et Saintes du Paradis.
Ces lettres sont revêtues de son grand sceau et contre sceau, pl. 19, fig. 9 et 10. On lit en outre sur le pli de ces lettres : Par le roi, nous présent, signé Froissart.
Nº. 24. Autres lettres-patentes du même prince, dudit mois et an, lesquelles portent que : vu le grand désir et affection que nous avons à l’accroissement des biens profits et revenus du prieuré de St Cyr de Friardel, et afin que notre très chié compaigne., la Royne, et notre lignée a née et à naître soigns accompaigniés aux bonnes prières et dévotes oraisons, qui par lesdits religieux sont faites out dit priouré, inclinant aussi à la requête de notre dit trésorier, pour lequel nous voulons bien faire le don des héritages et rentes désignées dans lesdites lettres, voulons aussi qu’ils soient déchargés des droits d’amortissement pour les acquisitions et conquests faits par eux. »
Ces lettres, quoique du même jour et an, ne sont pas scellées du grand contre-scel; celui-ci est remplacé par un petit contre-sceau d’un pouce et demi de diamètre, presqu’entièrement effacé maintenant. Elles sont également signées par Froissart, mais on y trouve seulement la mention : Par le roi; les mots vous présent, qu’on lit dans la charte précédente, ne sont pas répétés ici.(Ibidem, pl. 19, fig. 9.)
Nº. 25. Lettres-patentes de Charles, roi de Navarre et comte d’Evreux, du mois de février 1370, par lesquelles ce prince termine un différent qui existait entre Robert de Friardel, chevalier, et les religieux de Saint-Cyr de Friardel, au sujet de la possession d’un jardin situé près le clos de dits religieux, dont l’une et l’autre partie réclamaient la jouissance. On lit dans ces lettres comme dans celles du nº. 23 : Par le roi, nous présent, signé Froissart. ( Le sceau en est brisé.)
N°. 26. Vidimus du vicomte d’Orbec, du 31 mars 13704 des lettres-patentes de Philippe III, de l’an 1278, par les quelles ce prince confirme les donations faites au prieuré de Friardel et décharge les religieux des droits d’amortissement qu’ils devaient pour les rentes qui leur avaient été con cédées.
Nº. 27. Vidimus du comte d’Orbec, daté du 15 avril 1371, d’une sentence rendue aux assises dudit lieu, tenues en 1368, qui adjuge aux prieur et religieux de Friardel une rente de trois boisseaux de bled å prendre sur la vavassorie Du Hamel.
N°. 28. Vente faite à Colin Du Bisson, en 1379.
N°. 29. Colin Du Bisson et Jehanne, sa femme, vendent aux prieur et religieux de Friardel une pièce de terre située dans le fief de Raoul Du Mont, à Friardel, pour le prix de douze sols tournois . (Le sceau brisé.).
Nº. 3o. Fieffe particulière, de l’an 1400, dans laquelle il est fait mention d’un sol de rente en faveur des religieux
de Friardel, et d’une autre rente de cinq sols, en faveur de l’abbé de Bernay.
Nº. 31. Raoul Le Sueur donne en échange aux religieux de Saint-Cyr-de-Friardel, en 1406, une pièce de terre située près ledit prieuré, contre une autre plus éloignée . ( Le sceau brise.)
N°. 32. Le même Raoul Le Sueur donne au prieuré de Friardel, en 14.06, une acre de terre située dans ladite paroisse. (Le sceau brisé.)
Nº . 33. Lettres-patentes de Charles VII, roi de France données à Paris la 29º. année de son règne, 1408, sur la représentation des religieux de Friardel, disant qu’ils ne pouvaient payer les droits d’amortissement des fiefs qu’ils avaient acquis à charge de rente, et qu’ils en avaient été précédemment déchargés par le roi de Navarre, qui lors tenait ladite seigneurie incorporée en la comté de Beaumont le-Roger : sur quoi le prince, voyant que si lesdits religieux n’occupaient leurs personnes à labourer leurs terres autrement, ils n’eussent eu de quoi vivre ni soutenir leur hostel, etc., etc., ordonne aux gens de ses comptes et trésoriers, à Paris, de les acquitter de tous droits, etc. ( Le sceau de ces lettres est brisé). On lit au pli : Par le roi, signé Mallière.
Nº.34. Guy, prieur, et les religieux de Friardel, nomment, en 1410, Nicolas Fabre à la chapelle de Sainte Scolastique. ( Le sceau brisé .)
Nº. 35. Vente, de l’an 1417, d’une rente à percevoir dans la paroisse de Sainte-Croix-de-Bernay.
Nº. 36. Le prieur et les religieux de Friardel donnent en fieffe, en 1418, une masure située à Saint-Sébastien-de Préaux, à charge de diverses redevances. ( Le sceau brisé.)
Nº. 37. Vente particulière, de l’an 1423.
Nº. 38. Denis Gueroult et Alix, sa femme, fondent à perpétuité, en 1448, en faveur du prieuré de Friardel, une messe annuelle ainsi que duobus honestis candelabris pour brûler nuit et jour devant l’autel de la Vierge dudit moustier, pour laquelle fondation ils donnent cent sols tournois et une rente de dix sols. (Les sceaux brisés.)
N°. 39. Thomas, évêque de Lisieux, fonde dans le prieuré de Friardel, en 1450, une messe de Beata, ou de la Vierge, tous les vendredi de chaque semaine, pour le salut de son âme et de celles de ses parens. (Le sceau brisé.)
Nº. 40. Pierre de La Minière prend en fief, des religieux de Friardel, en 1454, les terres de Jean Houdard, ainsi que trois maisons à Orbec.
Nº. 41. Quittance, de l’an 1467,des taxes qui avaient été imposées sur le prieuré de Friardel.
N°. 42 et 43. Contrats d’échange de diverses pièces de terre, faits en 1481, entre les habitans de Friardel et le prieur de ce monastère.
Nº. 44. Autre contrat d’échange de terre, fait en 1485, par le prieuré, avec Guillaume, évêque de Porphire, prieur comandataire de Friardel.
Nº. 45. Collation de la cure de Saint-Martin de Friardel, en 1498, par Etienne, évêque de Lisieux, sur la présentation du prieur et des religieux de Saint-Cyr-de-Friardel. (Le sceau brisé.)
Nº. 46. Procédure aux plaids de la vicomté d’Orbec en. 1498, entre Guillaume, évêque de Porphire, prieur comandataire de Friardel, et le sieur Du Bisson, au sujet des bornes et limites de leurs héritages, situés au-dessus du Val-Guerard, à Friardel.
N°. 47. Acte passé en la vicomté d’Orbec, devant Jacques Malherbe, en 1539, par lequel maître Marin Labbé, prêtre et prieur de Friardel, ratifie une donation et fondation faite en faveur dudit prieuré par Nicole de Civeray, prêtre, curé. d’Auvillers.
Nº. 48. Maître Nicole de Civeray, prêtre, curé d’Auvillers, donne, en 1539, au prieuré de Friardel, deux cent livres tournois, à charge de dire une grande messe tous les samedis de l’année. (Le sceau brisé.)
Nº. 49. Procuration donnée à un religieux de Friardel, en 1570, pour faire rentrer en la communauté toutes les.. rentes qui pouvaient être dues.
Extraits de trois rôles en parchemin, attestés et collationnés sur les originaux, par Hubert, tabellion du Sap.

Ie . Rôle.
N°. 50. Charte, sans date, de Marguerite, fille de Vauquelin de Ferar, ou de Ferières, par laquelle elle donne au prieuré du Val-de-Friardel dix sols tournois de rente, à prendre sur cent sols que son père lui avait donnés mariage, in prepositacum de Combreio; et comme elle n’avait pas encore de sceau, elle annonce qu’elle se sert de celui de Guillaume de Recusson. Il est maintenant brisé.
Cette charte est en outre attestée par Guillaume de Friardel, ainsi que par son fils et sa femme; par Jean d’Orbec; Guillaume Ferières; Colin de Friardel; Guillaume de La Lande et plusieurs autres.
N°. 51. Guillaume de Ferières, Dominus Ferytaus chevalier, par une charte sans date, donne à Saint-Cyr-de
Friardel dix sols tournois de rente pour le salut de son âme. (Le sceau brisé.)
N°. 52. Guillaume de Friardel donne à Dieu, à la Vierge et à Saint-Cyr-de-Friardel, en 1263, toute la dîme de Rees le salut de son âme, de celle de sa femme, de ses ancêtres, ainsi que pour celle de N…, chevalier, et d’Aline, sa femme.
N°. 53. Garin de Mehedin, ainsi que Jeanne, sa femme, et Thomasse, sa sœur, donnent au prieuré de Saint-Cyr-de Friardel, à la sollicitation de Robert de Friardel, frère de ladite Jeanne, sa femme, la moitié du bois d’Hoxeciæ, dans la paroisse de Saint-Martin-de-Friardel. Cette charte sans date est attestée par Guillaume de Friardel; Jean Du Mont, chevalier; Guillaume de La Lande; Henri de Mesnil Jourdain; Richard de Saussay, forestiero de foreste, et plusieurs autres .
N°. 54. Gillebert du Saussay donne à Saint-Cyr-de Friardel, par une charte sans date, trois acres de bois dé pendant de son fief de Saussay.
Nº. 55. Jean, seigneur de’ Friardel, donne, en 1236, au prieuré de Friardel, toute la terre de son domaine du Val-Guerard, ainsi que le manoir et les bois du Fay et du Val.
Nº. 56. Julienne, dame de Beuvillers, donne au prieuré de Friardel, pour le salut de l’âme d’Hamelin, son mari,
et de ses antécesseurs, dix sols de rente, monnaie courante; percevoir à Pâques, par les mains de Walter, fils d’Anicie, qui tenait d’elle trois acres dans le Val-Durand; et pour assurer cette rente, lesdits religieux ont été mis en saisine dudit Walter. Cette charte sans date est attestée par Guillaume de Friardel; Hugues de Beuvillers; André, prêtre de la léproserie de Beuvillers; Richard, prêtre de la léproserie d’Orbec et autres.
Nº. 57. Robert, prepositus des Essarts, donne et con firme aux religieux de Friardel, en 1224, tous les droits qu’il pouvait avoir sur trois acres et demie de terre que Garin de Bincray tenait de lui à Saucelay, dans la paroisse de Saint-Pierre-des-Essarts.
Nº.58. Jean et Guillebert de Cornille, frères, donnent et confirment aux religieux de Friardel la donation qui leur avait été faite par Roger Benon, de deux acres de terre appelées Le Genescey, ainsi que le pré de Saint-Pierre, dépendant de leur fief, pour lesquels ledit Roger était tenu de lui faire diverses redevances. (Cette charte est sans date .)

IIe . Rôle.
Nº. 59. Guillaume de Morcent, fils aîné de Guillaume de Morcent, chevalier, donne, en 1232, au prieuré de Saint Cyr-de-Friardel, vingt sols de rente à prendre dans la paroisse de Morcent. Cette charte est attestée par Jean de Friardel; Guillaume et Hébert de La Lande; Guillaume de La Poule et autres.
Nº. 60. Pétronille, dame de La Lande, du consentement de ses fils Jean de Morcent, chevalier, et Réginald, clerc, donne, en 1248, au prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel, vingt sols tournois de rente, à prendre sur le moulin Picot, dans la paroisse de Saint-Aubin .
Nº. 61. Jean d’Orbec, écuyer, donne, en 1342, au prieuré de Friardel, vingt sols tournois de rente à prendre sur son moulin de la Moite, paroisse Saint-Paul-de-Courtonne. Cet acte fut passé au moustier desdits religieux Nº. 62. Henri de Mailloc, recteur de Saint-Denis-du Val-d’Orbec, donne au prieuré de Friardel vingt-cinq sols tournois de rente, à prendre sur la vavassorie des Rosselins, dans le Val-d’Orbec .
Nº. 63. Acte passé en la vicomté d’Orbec, en 1263, par lequel Jacques de Bucourt et dame Marie Day, sa femme, veuve Jean de Hadencourt, chevalier, donnent au prieuré de Friardel soixante sols de rente, à charge d’obits; laquelle rente à prendre dans leur fief de la Hallebouderie.
Nº. 64. Acte passé en la vicomté d’Orbec, en 1363, par lequel Simon Hue, écuyer, d’Orbec, déclare que sur la représentation de ces lettres, lui et ses héritiers seront tenus de payer aux religieux de Friardel dix sols de rente sur les vingt sols qui leur furent donnés par noble homme Jean d’Orbec, son père.

IIIe . Rôle .
Nº. 65. Acte passé en la vicomté d’Orbec, en 1264, par lequel Jehan Savary donne et délaisse à Richard de Trancheville trois septiers de bled que Jean le Peuchounier lui faisait à cause de divers héritages assis au Hamel Yvelin, dépendant dudit Savary .
Nº. 66. Acte passé en la vicomté d’Orbec, en 1266, par lequel Guillaume de Moyon prend en fief de Colin Blondel et de Jeanne, sa femme, tous les héritages qui lui venaient de cette dernière, et qui étaient situés dans la paroisse de Friardel.
Nº. 67. Autre acte de la même vicomté, de l’an 1367, par lequel Loys d’Orbec reconnaît que lui et ses hoirs sont tenus de payer aux religieux de Friardel dix sols de rente pour sa part des vingt sols qui avaient été donnés auxdits religieux par Jean d’Orbec, son père; et pour assurer le paiement de cette rente, il engage tous ses biens et tous ses meubles, etc., excepté la prinse de son corps et de son cheval.
Nº. 68. Autre acte, de l’an 1368,par lequel Philippot, du Bois-Benart, et damoiselle Le Loche, sa femme, donnent et délaissent à Richard de Trancheville tous les droits qu’ils pouvaient avoir dans la paroisse de Saint-Cyr d’Estrancourt, pour le prix de cinquante francs d’or; et, par le même acte, ledit Richard de Trencheville abandonne ses droits au prieuré de Friardel pour avoir droit aux prières dudit moustier.
Nº. 69. Autre acte, de l’an 1369, par lequel Guillaume d’Oullin donne à Richard de Trancheville vingt-trois sols
tournois de rente qui lui étaient dus par les hoirs de Pierre Ducoudray, dit Du Bosc, à cause d’héritages assis en la paroisse d’Estrancourt; et par le même acte ledit Richard transporte cette rente au prieuré de Friardel.
On lit au bas de chacun de ces trois rôles : Collationné par moi F. Hubert, clerc, tabellion du Sap.

On trouve dans les archives du Calvados un grand nombre de pièces, de différentes dates, qui concernent ce monastère.
Le cartulaire du prieuré existe à la Bibliothèque impériale de la rue Richelieu.

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux-H. de Formeville.
– Les nobles fiefs de la Sergenterie d’Orbec:
Friardel, Fief de haubert tenu par Monseigneur Guillaume de Friardel — Guillaume Douville y tient partie d’un franc-fief.
– Arrière-Fiefs De La Sergenterie De Moyaux:
Les héritiers Jehan de Meroles tiennent, de Monseigneur Guillaume de Friardel, un quart, prisé à 75 livres de rente.

Recherche faite en 1540, parles élus de Lisieux des nobles de leur élection-L’abbé de la Roque.
En 1540 lors de la recherche des nobles pour les élus de Lisieux, on trouva à Friardel Jean Maillet, seigneur de Douville et Jacques, son frère, qui fournirent un anoblissement concédé par le Roy à leur père en octobre 1522, moyennant 500 livres. D’Hozier leur attribue d’argent à trois maillets de gueules ».

Monstres générales de la noblesse du bailliage d’Évreux en 1469 – 1853.
Nicolas le Bote, seigneur des fief de Friardel, du Hamel et de Saint Germain, présenta Jehan Bote, son
filz, armé de brigandines, salade, arc et trousse, à deulx chevaulx.
Robert de Cintray, escuier, seigneur de Friardel et de Bellouet, se présenta homme d’armes, à troys chevaulx.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie – Camps, Enceintes, Mottes et Fortifications Antiques du Calvados-R. Doranlo-GRAPPA.
FRIARDEL.-Le Valot » à 400 m. environ au N.-E. de l’église doit probablement son nom à un ancien retranchement. Caumont, Stat. mon., V, p. 757.

Catalogue des gentilshommes de Normandie-Election des députés aux états généraux de 1789- Louis de La Roque et Edouard de Barthélemy.
– De Maillet, Sgr de la paroisse de Friardel, — son fils.

Catalogue des Archives de la Société historique de Lisieux-1885.
722 . Vingt-six pièces . Documents concernant les biens du prieuré de Friardel; 1783.

Inventaire Sommaire Des Archives Départementale Antérieures à 1790 Calvados-Armand BENET.
– Le 25 avril 1764, baptême par Géfrotin, chanoine régulier de S’-Augustin, prieur-curé de St-Martin de Friardel, de Charles-François, fils de Richard Géfrotin, marchand, et de Marie-Anne-Elisabelh La Louette; parrain, led. curé; marraine, Marie-Françoise Morand, de S’-Désir de Lisieux, assistée du vicaire de Luc, Pégol.
– En 1611, mention d’un moulin à papier à Friardel.

Histoire des Regnes de Charles VII et de Louis XI par Thomas Basin.
Approbation donnée par Thomas Basin a la célébration d’un office hebdomadaire de Notre-Dame en l’église du prieure de Saint-Cyr a Friardel, 20 septembre 1430.

Déportation Du Clergé Orthodoxe Pendant La Révolution.
Registres des « Ecclésiastiques insermentés embarques dans les principaux ports de France, Août 1792 — Mars 1793 – Emile Sevestre
Ecclésiastiques Embarques à Dieppe.
1826-Exbord (Ignace), chanoine de Friardel, Calvados, passeport délivre par le district de Rouen, le 20 septembre.

Nobiliaire Universel de France ou Recueil General des Généalogies Historiques des Maisons Nobles de ce Royaume-M. De Saint-Allais.
MAILLET, écuyer, sieur de Friardel, élection de Lisieux. Maintenu le 29 juin 1666: d’argent, à trois maillets de
gueules.

Non répertorié
Jean Moullin, Prêtre du Diocèse de Lisieux, qui avoit été reçu à profession, et peu après élu Prieur Claustral
par les anciens Chanoines Réguliers de Saint Cyr de Friardel proche Orbec au même Diocèse, après avoir remis en vigueur dans cette Maison les anciennes Constitutions de l’Ordre, à quelques usages locaux près, vint établir la même régularité dans Hiverneau l’an 1684, du consentement de M. de Farlay Archevêque de Paris, et par les soins dé M. Alexandre Bontemps qui en avoit été Abbé Commendataire. Charles Coquart de la Motte, Archidiacre de Paris, avoit été nonimé Commissaire pour faire la visite des lieux claustraux et de l’Eglise. Le but avoit été de réduire en simple Chapelle cette Eglise délabrée : mais la piété compatissante le sauva du péril M. Bontemps contribua pour y rétablir ce qui pressoir le plus, comme aussi lieux Réguliers : de sorte que M. Moullin se vit en état d’y établir une Communauté de Chanoines Réguliers.
Les autres Maisons qui en France ont admis les anciennes Constitutions rétablies à Friardel par M. Moullin, reconnoissent toutes celle de Friardel pour leur mère et chef, Après Hiverneau ce fut à Bosc-Achard au Diocèse de Rouen, que cette Discipline Régulière fut introduite : de sorte que cette Maison de Bosc-Achard n’a aucune supériorité sur les autres, et que toutes avouent que l’Institut vient de Friardel, et non de-là.

Recueil Historique, Chronologique, Et Topographique, Des Archevechez, Evêchez, Abbayes Et Prieurez De France, Tant D’Hommes, Que De Filles, De Nomination Et Collation Royale – De Charles Beaunier.
Friardel, en latin, sanctus Cyricus de Friadellis, situé près de la petite ville d’Orbec au pays d’Auge. Ce Prieuré Conventuel de Chanoines Réguliers, fut fondé ver la fin du onzième siècle par les Seigneurs de Friardel, qui lui ont laissé pour armes trois coquilles d’or en champ d’azur .
Le premier Prieur fut Gilbert de la Saussaye, homme de qualité. Le Patronage des Eglises de S. Martin de Friardel, les deux portions de saint Pierre de Cerqueux, le Patronage de l’Eglise de saint Cyr d’Etrancour, et du Prieuré simple de S. Antoine du toit Bazot près la Ferté-Frenel sont de la dépendance . Cette Maison avoit eu de la réputation dans les siècles précédents, sur tout sous le gouvernement du Serviteur de Dieu, Dom Louis Pichot Docteur en Théologie, qui en fut le dernier Titulaire Régulier, après la mort duquel tombée en commende, elle se trouva presque ensevelie sous ses propres ruines, jusqu’à ce qu’il plût à Dieu en procurer le rétablissement par le soin de quelques Serviteurs de Dieu en 1674. ( Ce sont ceux de la réforme de M. Moulin ) donc d’autres Maisons du même ordre ont aussi profité, et les Chanoines y travaillent utilement à l’éducation de la jeunesse.

Nouvelles glanes historiques sur l’instruction publique avant et pendant la Révolution – V.E. Veuclin.
1707, 4 nov. Acquisition faite pour l’établissement des écoles de charité.
1724, 19 août. Mr Louis Hélix, escr, sieur d’Hacqueville, conseiller du Roi, demeurant en la ville d’Orbec, fondateur.
1739, 18 déc. Louis-Henry de Vauchelles, écs. seigneur de Friardel, demeurant à Rouen, achète de Robert Morin et Bonne Langlois 50 perches ou environ de terre en closage pour y loger et entretenir une fille qui tiendra les écoles gratuites et de charité pour l’instruction des filles. – 22.déc. Dom Jacques De la Rue. prêtre, prieur-curé de la paroisse de Friardel, procureur de Mr de Vauchelles, fonde par 150 L de rente, une maîtresse d’école prises la Providence de Lisieux. Le contrat porte que si, ladite maison et communauté vient à manquer, cette fondation sera transférée à l’hôpital d’Orbec pour y avoir un lit pour la paroisse de Friardel. L’école est située au bas de la Grande-Couture.
1791. 6 nov. La municipalité fait sommer, par huissier, la dame Bertout, maîtresse d’école, de vider l’occupation dans les 24 heures.
An III, 26 floréal. La maison d’école étant pour être vendue est reclamée par ia municipalité pour en faire une maison commune et loger un instituteur.
An V, 12 niv. Vente, comme bien national, d’une pièce de terre en cour, provenant de la Providence de Lisieux.

Dissertation sur les prérogatives des aînés en Normandie et sur la manière dont les puînés tenaient d’eux leurs fiefs… avant la réformation de la coutume… faite en 1583 – Chambray, Marquis de.
Dans une donation qui fut faite en 1227, à l’Abbaye de Lyre, d’un fief relevant de la Baronnie de Ferrières, dont Guillaume de Friardel étoit l’aîné, la Charte s’exprime ainsi « Et il faut savoir que lesdits abbé et couvent doivent faire rentes et auxiliaires aux principaux seigneurs par les mains dudit guillaume de friardel et de ses héritiers »
Crespin de Drouais, héritier de Guillaume de Friardel, dans un titre de 1261, étant à la même Abbaye, à l’occasion de la donation ci-dessus qu’il confirma, dit « Sauf les hommages qui me passent par la main. sauf les aides et secours aux seigneurs de la capitale, que lesdits moines feront de ma main ».
Henry, Baron de Ferrières-fur-Charantone, confirma, en 1164, la même donation, en qualité de Seigneur suzerain y en ces termes:
 » sans préjudice, cependant, pour moi et mes héritiers, des rentes d’hommage, et principaux auxiliaires, que les moines de la proclamation étaient tenus de payer de la main des héritiers décédés de Friardel, autrefois soldat, comme avant cette confirmation , ils avaient l’habitude de me donner, ainsi qu’à mes ancêtres, concernant ce qui précède. »

Rapport de L’archiviste du département sur le service des archives départementales, communales et hospitalières – Armand Bénet.
4 factums in-4° (plus deux incomplets) de procès entre de Maillet, seigneur de Friardel, appelant du bailliage d’Orbec, contre Boisney, conseiller du Roi honoraire en l’Élection de Bernay, et Jean Laurent, ses vassaux (1774-1778).

Abbayes et prieurés de l’ancienne France…, Province ecclésiastique de Rouen – R. P. Dom J.-M Besse.
FRIARDEL, Sanctus Cyricus de Friardello, monastère de Chano nés réguliers fondé par les seigneurs du lieu vers 1220 ; ruiné par la commende et restauré en 1674 grâce aux réformés de Bourg-Achard. Les religieux ouvrirent alors un collège. On conserve l’église (XIVe siècle) et une partie du monastère.
– Cant. Orbec, arr. Lisieux. — 8 reg. et 7 cart. aux arch. départ, sér. H; où on trouve : Antiquités du prieuré de Saint-Cyr de Friardel, Histoire du prieuré de Saint-Cyr de Friardel, l’Obituaire ms. — Cartulaire du prieuré de Friardel, Bib. nat. nouv. acq. lat. 164. — Mémoire sur le prieuré de Saint-Cyr de Friardel, Bib. Grenoble ms. 1837, n » 3462. Bib. Cherbourg ms. 4g, f- 869. — LÉCHAUDÉ D’ANISY, 397-406. — Documents relatifs au prieuré de Friardel; dans Documents historiques inédits, par CHAMPOLION, I, 67. — Bib. èc chartes, XXXIII, 544- —Mém. soc. antiq. Normandie, VII, 396-406. — Sceau du prieuré de Saint-Cyr de Friardel, par J. ROMAN, dans Bul. soc.antiq: France, igo6, 320-322. — PIEL, tables.

Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l’homme – B.N.F
Guillaume de Friardel, chevalier, du seigneur roi demanda la sergenterie de loutelerie dont REGINALD DE SIRE-FONTAINE, du temps qu’il vivait. Il en fut de même pour Roger de Mill, à raison de sa femme, qui était leur tante, laquelle sergence avec d’autres terres ledit Roger, du vivant de sa femme, vendue à Guillaume de Friardel, chevalier, jadis père dudit Guillaume, qui maintenant la demande, ayant été faite sur l’ordre du seigneur roi, parce que rien n’était suffisamment prouvé pour ledit Guillaume concernant ce qui précède, il fut annoncé que le même Guillaume n’aurait pas la susdite sergenterie.
(1)Loutelerie – L’Hôtellerie, commune du canton de Lisieux, près Marolles, sur la limite des dép. du Calvados et de l’Eure (arrond. de Bernay.)

Dictionnaire du droit des tailles ; ou Conférence raisonnée des édits, déclarations du Roi, arrêts et règlemens de la Cour des comptes…. – Loisel de Boismare.
Il s’agissoit dans ce procès d’une contestation de Noblesse, faite par les habitans de Friardel, contre M. Vitrouil de la Surriére, qui justifioit de la manière la plus claire et la plus glorieuse sa Noblesse et celle de sés aïeux. Les habitans reconnoissoient eux-mêmes leur faute, et déclaroient s’en rapporter à la clémence de la Cour. Par l’Arrêt, M. de la Surriére fut maintenu dans la qualité de Noble et d’Ecuyer; les habitans furent condamnés en 600 liv. d’intérêts et aux dépens ; plaidant Me. Flaust pour M. de la Surriere, et Me. Dornay pour les habitans de Friardel. L’Arrêt, qui est du 17 Juillet 1767, a été imprimé.

Manuel de sigillographie française – J. Roman.
Saint Cyr Et Sainte Juliette. Nus, à mi-corps, de face, les bras croisés sur la poitrine, ils sont plongés dans des chaudières inégales; au-dessous, des flammes (Prieuré de Saint-Cyr de Friardel, XIVe S.) – ROMAN. Sceau du prieuré de Friardel (Bulletin des Antiquaires de France, 1906, p. 320).

État des dons patriotiques faits à l’Assemblée nationale pour les frais de la guerre, et versés à la caisse de l’extraordinaire depuis et compris le 26 avril 1792.
Rozier le jeune , (le citoyen) propriétaire de la ci-devant abbaye de Friardel, département du Calvados, canton d’Orbec, a envoyé un assignat de 80 liv. pour les veuves et orphelins de nos braves frères morts en défendant la patrie. ( 16 pluviôse).

Catalogue des actes de François Ier. Tome 6 – Marichal, Paul.
– Labbé, écuyer tranchant du roi de Navarre, pour la seigneurie de Friardel, mouvant du comté d’Orbec, et lui appartenant à cause de Philippe de Senière, sa femme (?). Paris, 18 juin 1539. Expéd. orig. Arch. nat, P. 2702, cote 4277.

FRIARDEL.- Le « Valot » à 400 m. environ au N.-E. de l’église doit probablement son nom à un ancien retranchement (7).
(7) Ibid. Cad., A, 124-127; B, 6-53 et 114-129)..

TELMA: Répertoire des cartulaires médiévaux et modernes
prieuré Saint-Cyr de Friardel fondé vers 1220 sur le site de la léproserie de la Madeleine d’Orbec; l’église priorale est devenue paroisse vers 1240; la communauté fut supprimée en 1786

Archives du Calvados.

c. 1308 – Préaux-Saint-Sébastien
 » L’abbaye de Friardel ne garda pas longtemps le patronage de l’église de Saint-Sébastien-de-Préaux. Les moines furent pratiquement dépossédés de ce droit une vingtaine d’années après par d’habiles manœuvres de l’évêque de Lisieux. Ce dernier eut recours à une tierce personne, un prêtre nommé Osbert Halbout, qui sans doute proposa aux chanoines de Friardel une somme très importante si on lui cédait le patronage de Préaux. Les religieux se laissèrent gagner, et la cession eut lieu vers 1308. Osbert Halbout dévoila immédiatement ses batteries, et, il remit ce patronage tant convoité à l’évêque de Lisieux » – Histoire manuscrite de l’abbaye de Friardel, AD 14. Fonds de le Friardel, f° 28, r°. Cité par H. PELLERIN,  » Histoire de Préaux », PA, 10, N° 11, Novembre 1960, p. 15.

Archives Nationnales.
1409, 15 juin – Information de Jacques Poingnant, vicomte d’Orbec sur la valeur des biens des fils mineurs de feu Jean de Friardel, écuyer, et d’Isabel de Bigars: fiefs de Friardel, de Bellouet et d’Heudreville-sur-Eure.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, pp. 401.-402. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 26.

Promenade dans le Canton d’Orbec – R.Guiblais.
Manoir Douville du XV° siècle. A une époque très ancienne, des ermites vinrent se réfugier dans les grottes naturelles du Val-Grard. Quant ils furent assez nombreux ils formèrent un petit prieuré bénédiction qui relevait de l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives. Puis au XIII° siècle sous l’impulsion de Guillaume de Friardel des moines Augustins remplacèrent les Bénédictins. Un monastère entièrement neuf s’éleva avec un cloitre, les bâtiments du couvent et une église dédiée à Sainte-Julite qui subsistera jusqu’à la dernière guerre.
Avant 1939, des fouilles entreprises sous l’égide de la Société d’Etudes historiques d’Orbec, mirent à jour le superbe tombeau de Guillaume de Friardel le représentant en chevalier avec son casque, sa cote de mailles et son bouclier armoirié. Les bombardements de 1944 ont sérieusement endommagés ce précieux sanctuaire et la pioche acheva, hélas! le funeste travail. l’Eglise abrite trois des fresques du prieuré.
Datant du XVIII° siècle le château de Friardel fut élevé par les de Maillets. Derrière se trouvent la Motte et les ruines de l’ancien château. Prés de la motte, on peut admirer la chapelle du vieux domaine seigneurial (XII° et XIII° siècles) ainsi qu’un très curieux colombier en briques. Acquit par Mr Laillier, appartient à Mr. Le Dézert son arrière petit fils.

3 Archives S.H.L:

FONDS CAILLIAU 3F.
3F 165 1833-1836 – LE BAS de FRIARDEL famille

FONDS DUVAL Georges 2S.
2S379 – Friardel: ancienne chapelle du prieuré (plans et photos).

Inventaire des enveloppes.
Enveloppe n° 63 – PHOTOS DE PORCHES DES ÉGLISES DU PAYS D’AUGE – don de Mme DUSSAUGEY du 1er octobre 2008.

Archives NEDELEC Communes.
– com.26.11. 1 Friardel Notes historiques
– com.26.11. 2 Friardel Vie de la commune
– Com.68.10 St-Cyr-de-Friardel

Fonds BOUDARD.
carton 2FL1, Dossiers 2FL à 31.
– 2FL27 : Prieuré de Friardel : 1766-76 : Diligences contre M.Boudard.
– 2FL28 : Prieuré de Friardel : 1775 : journal de recettes et dépenses.
– 2FL29 : Prieuré de Friardel : 1777 : acte notarié, Me Jacques Daufresne.
– 2FL30 : Prieuré de Friardel : 1777 : correspondance, litiges.
– 2FL31 : Prieuré de Friardel : 3 mars 1778 : comptes de la régie du sieur Boudard, récépissé de M. Vergé.

Fonds Michel COTTIN.
– 11 FA – 34 – Divers . 1793, 30 octobre – Requête à la Convention Nationale de Pierre Rosier marchand de toile à Friardel acquéreur de l’abbaye de Friardel au sujet de l’établissement d’une blanchisserie.
– 1F51. 21 mars 1788 : ORBEC : pièces de procédure Lebon de Friardel.
– 1F593 : 14 juillet : 1765 : Pierre Hurel de Friardel, fièffe à Louis Corpu une pièce de terre à Saint Laurent Desgrès.
– 1F607 : généalogie de la famille Becquet alliée aux Lebas de Friardel.

Fonds Sturler – Photos Et Pellicules.
BOITE 31. 31 J – Friardel Château juin 1964. Détails extérieur 6 pellicules.

Cartulaire ShL du X au XV Siècles – Notes de Michel COTTIN.
1277
– BUON XCVI 1277 , décembre
Agnès, abbesse de Lisieux, a fieffe à Richard Eudes une masure et jardin près de la léproserie.
Universis presentes litteras inspecturis, Agnes humilis abbatissa monasterii Beati Marie Lexov. totusque ejusdem loci conventus, salutem in Domino. Noveritis nos, de communi assensu, feodasse et concessisse Ricardo Odonis quamdam masuram cum gardino adjacento quam Galterus Merel defunctus quondam tenuit de nobis aput Leprosariam, sitam inter gardinum heredum Radulphi de Friardello ex una parte et masuram et gardinum Guillermi Ravete ex altera, prout extenditur in latum et longum, tenendam et habendam dicto Ricardo et suis heredibus de nobis et successoribus nostris, libere, pacifice et quiete, jure hereditario possidendam, reddendo inde nobis viginti solidos monete usualis, videlicet hiis terminis, ad feriam Prati Lexov. domine abbatisse octo solidos et dimidium, et ad festum Omnium Sanctorum sequens elemosine ejusdem loci tres solidos, et ad Nativitatem Beati Johannis subsequentem predicte donnentui octo solidos et dimidium tantummodo pro omnibus, salvo tamen jure capitalium dominorum religiosarum prout confuenimus percipere et habere. Hoc autem feodamentum nos et successores nostre tenemur garantizare et defendere predicto Ricardo et suis heredibus contra omnes ad consuetudines Normannie per [re]dditum supradictum, vel excambiare si necesse fuerit competenter, et ipsos super hoc servare indempnes. Et si in solutione dicti redditus terminis statutis defecerit, licebit cuilibet nostrarum videlicet abbati[sse] conventui et elemosinarie nostram plenariam justiciam in predicta masura et gardino exercere. In cujus rei testimonium sigilla nostra presenti carte duximus apponenda. [Actum] an[no] Domini m° cc° lxx septimo mense decembris.
Scellé de deux sceaux disparus
= AD. 14. Saint-Désir, Hnc. 138

– 1319-1320 – Fiefs de la Vicomté d’Orbec en 1320 :

– N° 24 Bellou – Guillaume de Friardel y tient un demi-membre de fief de Jehan de Mehedey.

p. 145. (49) – De la rente que doit Jehan de Friardel, escuier, hoir de feu Robert de Friardel, jadis chevalier. Pour ce pour moictié. vj L. t. (Cf. les art. 31 et 357. Guillaume de Friardel, devait au comte de Beaumont une rente annuelle de 12 livres pour la fiefferme qu’il tenait à Bellou et Bellouet. Cette fiefferme dépendait de l’ancienne baronnie des Moutiers-Hubert et, comme elle, avait été incorporée au domaine royal lors de la confiscation des biens de Hugues Paynel par Philippe-Auguste. A Bellouet, comme à friardel, on trouve les de Cintray, successeurs de la famille de Friardel après la libération de la Normandie.) Compte de Jean Le Muet.

– On voit dans les aveux de Friardel que Jehan de Saint-Germain possédait en 1406 un quart de fief à Courtonne, dit les Essards, et qu’en 1437, Olivier de Saint-Germain lui avait succédé. Celui-ci avouait tenir du seigneur de Friardel le fief d’Ouville, quart de fief à Friardel que tenait avant lui Colin de Béthencourt (A.N., P. 308.) Cf. l’art. 357.

Bulletin de la Société historique de Lisieux.
Numéro 43, janvier 1999. Christine Demetz-Van Torhoudt – Le prieuré Saint-Cyr de Friardel.

Fonds Deville Carton 08.
C8/24 – Le Prieure de Friardel.

FONDS Arthème PANNIER.
NE 12.1 – 1er carton « Communes ». Friardel.

Carnets de Charles VASSEUR.
4- 1 : doyenné d’Orbec ou « Doy. d’Orbec.doc »

– Sous l’invocation de Saint Martin.
– Curés de la Rue prieur 1764
– Geffrotin 1763/1787
– Insinuations
– Description de l’Eglise du 10 août 1863
– Extrait de la généalogie de Rupierre (Lachesnay tomme 12 p.387 à 404)
– François, baron de Rupierre, seigneur de Survie, de la Cressonnière, Glos et Friardel en tierce partie, à cause de son épouse Louise le Sec, fille et seule héritière de Thomas le Sec et de Philippe de Cintray, dame de Friardel, dont les prédécesseurs fondèrent le prieuré de Friardel, d’où 8 enfants:
1) Thomas – 2) Gabriel, seigneur de Glos 3) Charles, seigneur de Friardel, marié en 1613 à Jeanne de la Haye d’où Charles, chevalier de Malte et une fille morte sans postérité. (4) – Charles, escuyer, sieur de Friardel 8 novembre 1655
– Branche de Mardilly
– Philippe, écuyer, seigneur de Canapeville, épousé Anne Labbey, fille du seigneur de Beaufils et Friardel, dont deux filles qui se partagèrent la terre de Canapeville.
– Recherche de 1666 – Jean Maillet, seigneur de Friardel
– La Saussaye
Dans les dix dernières années du XVe siècle, le fief de La Saussaye fut porté à la famille des Hays de Forval par le mariage de Perrine du Chesne-Varin, dame de la Chapelle-Yvon, Avernes et la Chaussée avec Geoffroy des Hays de Forval.

Prieure de Saint Cyr à Friardel.
Archives de 1637 à 1777 – 5 registres, 4 liasses 67 chartes

Guillaume, évêque de Porphyre, commendataire 1485/1498
Marin Labbé, prêtre et prieur en 1539
Robert Boullene, conseiller et premier aumônier de la Reine, mère du Roy, prieur du Parc et de Friardel, archidiacre et chanoine en l’église cathédrale d’Evreux, official et vicaire général dudit diocèse, l’un des députés à l’Assemblée Générale du Clergé tenue à Paris en 1625
(Mémoires du Clergé tome VI p.138)
Messire Guillaume Bochard de Champigny, prêtre, docteur de Sorbonne, prieur de Focardel (sic) diocèse de Lisieux, député du clergé en 1685 (id tome IX p.5)

Hospital de Fresnaux, situé à Aunou dépendant de la Commanderie de Villedieu-les Poèles (Saint Jean de Jérusalem) après avoir été aux Templiers.
Accord fait en 1317 entre Frère Nicolle Thomas commandeur dudit Fresnaux et de Villedieu de Mont Chevreuil et Guillaume Canu, 16e prieur de Friardel, au sujet de redevances à Cerqueux et à la Minère, aux droits des Templiers.
La chapelle était sous l’invocation de Saint Marc et de Saint Barthélemy; 210 acres de terre en prés, labours et bois valant 1000 livres. (Antiquaires tome XIV 1844)

Description du prieuré du 10 août 1863. Approbation donnée par Thomas Basin à la célébration d’un office hebdomadaire de Notre Dame en l’église du Prieuré de St Cyr à Friardel 20 septembre 1450, suit texte en latin.

Notes historiques – Léchaudé d’Anisy.
Le prieuré de St Cyr de Friardel de l’Ordre des Chanoines réguliers de St Augustin a été fondé, suivant M. Lechaudé d’Anisy par Isabelle d’Orbec et Gilbert de la Saussaye au commencement du XIIIe siècle (on trouve dans la généalogie de la Maison d’Orbec que vers 1200 Hugues d’Orbec céda ses droits à Isabelle d’Orbec et à Guillaume le Maréchal son mari)
Le célèbre Gilbert qui en fut le premier abbé aurait été parent du fondateur. Cette fondation et les donations qui l’accompagnèrent furent confirmées le 15 des calendes de juin de l’année 1222 par le Pape Honorius III.
Plus tard probablement vers 1231, Guillaume de Friardel, chevalier, donna à Dieu, à la Vierge, à St Cyr de Friardel ainsi qu’à Gilbert abbé et aux religieux de ce monastère le patronage de St Martin de Friardel et de St Pierre de Grandcamp et les droits qu’il pouvait avoir sur des terres qui appartenaient déjà au prieuré.
Divers autres seigneurs firent l’abandon de leurs droits et diverses donations en 1254, 1299, 1302, 1368, 1418 et ses possessions s’étendirent bientôt sur les paroisses de St Sulpice de la Goulafrière, Cerqueux, St Sébastien de Préaux, St Pierre des Essarts etc.…
Ce monastère est désigné dans les premières chartes sous le nom d’Ecclésia B.Cyrici de Vallibus Friardel tandis que celle de Guillaume de Friardel porte seulement Ecclésia B Cyrici de Friardel.

1 – Copie de la Charte de fondation de ce prieuré par laquelle Guillaume de Friardel, chevalier, donne à Dieu, à la Vierge, à St Cyr de Friardel ainsi qu’aux religieux de ce monastère le droit de patronage d St Martin de Friardel et St Pierre de Grandcamp avec tous les droits qu’il pouvait avoir sur les terres, le vignoble, les prés et le moulin de St Jean, ainsi que sur les terres de Herbert de St Cyr.
2 – Confirmation de la fondation et des donations par le Pape Honorius III le 15 des calendes de juin
4 – Jean de Vivonne ou Gironne, chevalier, fils de Godefroy, donne en 1254 au prieur et aux chanoines de St Cyr de Friardel, tous les droits qu’il avait ou pouvait avoir dans le Val Gérard, situé dans la paroisse de St Martin de Friardel.
11 – Raoul de Malendin, chevalier, seigneur de Friardel, donne en 1299 au prieur de St Cyr diverses rentes à charge de faire un service annuel à Garin de Malendin, son frère.
12 – Le même fonde encore un service pour l’âme de Raoul, son fils, en 1302

Le prieuré possédait :
– Des terres à St Sulpice, à la Golafre ou la Goulafrière, à St Laurent de Marmoutier, au Sap
– Une vavassorie, dite du Hamel, dans la paroisse Sacquence dépendante de Richard Troncheville et donnée par Guilaume du Bisson en 1368 à St Sébastien de Préaux en 1418.
– Le bois d’Hoxecice (?) à Friardel
– Les bois du Fay et du Val à Friardel, à St Pierre des Essats.

La Gallia Christiana est muette sur cet établissement qui pourtant ne manquait pas d’importance. Les pièces déposées aux Archives du Calvados, d’après Lechaudé d’Anisy sont peu nombreuses et ne contiennent aucun document pouvant venir en aide à l’archéologie pour l’attribution des diverses constructions. (Formeville dit avoir un cartulaire de Friardel)

Au XVIIe siècle, siècle des réformes monastiques, le prieuré de Friardel vit naître dans son cloître une de ces nouvelles congrégations qui prit le nom de Réforme de Bourgachard.
Voici ce qu’en dit Heliot dans son Histoire des Ordres monastiques :
Cette réforme a pris le nom de Bourgachard quoi que elle n’y ait pas pris naissance. elle a commencé dans le prieuré de St Cyr de Friardel au diocèse de Lisieux et le Père Jean Moulin en était prieur claustral lorsqu’il forma le dessein de cette réforme. Leur habillement consiste en une soutane noire avec un grand collet, sur la soutane un rochet, et lorsqu’ils sortent un manteau noir. Pour le chœur en été ils ajoutent seulement une aumusse (?) grise et en hiver la chape noire avec le grand camail sous lequel ils ont un capuce de peau comme l’aumusse de sorte que le capuchon du camail est toujours abaissé. Ils ont deux ans de noviciat, le premier s’appelle postulance et ils sont vêtus de noir comme les ecclésiastiques, le second est véritablement noviciat et ils ont une soutane blanche à boutons noirs avec le rochet par dessus
(XVIIe siècle)
Ont embrassé cette réforme :
l’abbaye de Yvernaux, diocèse de Paris; l’abbaye du Vœu près Cherbourg; l’abbaye Miserey; l’abbaye la Vernusse diocèse de Bourges; St Satur prieuré de Bourgachard; prieuré de Friardel; prieuré de Sausseuse; prieuré de St Laurent de Lyons; prieuré de Val au Grès; prieuré de Labloutière.

Description d’un tableau représentant les fondateurs du prieuré agenouillé devant la Vierge
Dessins des blasons
Descriptions de litres
Les écussons des litres funèbres de la chapelle du prieuré sont ceux des seigneurs de Friardel.
En 1264, un Guillaume de Friardel était chanoine de l’église cathédrale de Lisieux.
En 1269 Guillaume de Friardel, chevalier, eut un procès au parlement de Paris au sujet de la sergenterie noble de l’Hotellerie qu’il réclamait comme ayant été cédée à son père, qui se nommait aussi Guillaume.
Plus tard, la seigneurie de Friardel appartint à la famille de Cintray qui portait « de gueules à trois coquilles d’argent »

A la fin du XVIe siècle, Friardel passa pour un tiers avec Glos et la Cressonnière dans la maison puissante des seigneurs de Rupierre par le mariage de François de Rupierre avec Louise le Sec, fille et seule héritière de Thomas le Sec et de Philippe de Cintray, dame de Friardel dont les prédécesseurs fondèrent le prieuré de Friardel. De ce mariage sortirent huit enfants dont le troisième Charles devint seigneur de Friardel. Ses enfants ne laissèrent point de postérité.
A la même époque on trouve également une autre partie de Friardel dans la maison de Labbey. Il existe deux familles du nom de Labbey, celle du fameux généalogiste des seigneurs de la Rocque qui porte « d’argent au sautoir de sinople »; une autre que l’on trouve dans Chevillard avec la qualification de seigneurs des Authieux en la généralité d’Abenon, qui portait « d’or aux chevrons d’azur accompagné en chef de deux molettes d’éperons de sable et en pointe d’une rose de gueules »; selon d’Hozier « d’argent aux chevrons de gueules accompagné de trois roses de même »

Alors la famille de Cintray qui ne paraît plus à Friardel, s’était encore maintenue en possession de la seigneurie de Bellouet où les élus trouvèrent Robert de Cintray, seigneur du lieu qui faute de preuve suffisante fut assis à la taille, de ce fait il ne faut pas induire autre chose sinon que la famille de Cintray avait perdu ses archives ou que le commissaire, dans l’intérêt du fisc, exigeait des preuves trop régalières impossibles à fournir, surtout par les familles de noblesse ancienne.
Quant à l’écusson « d’or aux six annelets d’argent au franc quartier de même », tout porte à croire que c’est celui de la famille le Sec qui, comme on l’a vu, devint par alliance possesseur du fief de Friardel et du titre de fondateur du prieuré et l’écusson « parti de gueules à trois coquilles d’argent et d’or aux annelets et franc quartier « serait celui de Thomas le Sec et de Philippe de Cintray et remontrait par conséquent au règne du Roy Henri IV,

Monsieur Vitrouil de la Surrière, écuyer demeurant à Friardel en 1767.

Texte en latin an 1269.

Analyses et transcriptions …. Ou « Transcriptions.doc »
HH 1 Parchemins trouvés chez le brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du BREUIL-SUR-DIVES et la famille de FRANCQUEVILLE
p. 124 – 1778
Requête présentée au Roy par Guillaume Jacques François BOUDARD, receveur des décimes du diocèse de LISIEUX.
Par arrêt du 12 mai 1775, sa Majesté à l’Evêque de LISIEUX de procéder à l’extinction et à la suppression de la conventualité et du prieuré de SANT-CYR-DE-FRIARDEL, et à l’union des biens tant de la manse prieuriale que la manse conventuelle à la fabrique de l’église cathédrale de LISIEUX. En attendant que l’union fût consommée Sa Majesté a ordonné que les deniers soient régis et administrés par le sieur BOUDARD sous l’inspection de l’évêque de LISIEUX.
Jusqu’à présent pour ce compte qui a été arrêté à la somme de 4484 livres 17 sols 11 deniers, le suppliant après s’être mis en règle, demande a Sa Majesté de vouloir bien le décharger de cette administration et ordonner que lesdits biens et revenus, il soit payé de la somme de 4484 livres 17 sols 11 deniers dont il est en avance, suivant compte arrêté par le Sieur Evêque de LISIEUX le 14 avril 1778

Satisfaction lui est donnée par arrêté du 11 juillet 1778. (suit l’arrêté du roi)

PARCHEMINS COMMUNIQUES PAR MONSIEUR PANNIER 27 mars 1860
P.36
1618 25 avril
Vente par Guillaume Deschamps et Louise Auvrey sa femme, à Louis Doublet d’Orbec, d’une pièce de terre assise à Friardel tenue de la sieurie de Friardel pour le Damoiselle de Canapville.
Lecture faite le 30 septembre 1618 par Denys Michel Villaye, curé recteur de Friardel.
A la fin est écrit; le treizième du prix d’achat a été reçu par moi Damoiselle soussignée Dame de la Saussaye, ce dernier jour de septembre 1618
signé : Anne Labesc

EXTRAIT DE NOTES RECUEILLIES PAR MONSIEUR CATHERINE, INSTITUTEUR A GONNEVILLE SUR HONFLEUR.
Page 53.
Thenneguy de Thieuville était fils de Durand de Theiuville, or après la mort de son père Thenneguy eut des différends avec son beau-frère Guyon d’Erneray, seigneur de Friardel, au sujet du mariage de sa soeur. Ce différend fut jugé aux Assises de Normandie en 1477. Ce procès parle d’autres frères dudit Thenneguy, entre autres de Richard de Thieuville, abbé de l’Abbaye de Grestain, lequel est relaté dans le procès faisant honorablement son état. (archives de Thieuville)

DIVERS.
Le fief de Douville appartenait à la fin du 15e siècle à Jean de Maillet, anobli en 1522. Par alliance, la famille prit possession au 17e siècle du château de Friardel. Le manoir se compose d’un premier logis (fin 15e – début 16e siècle) avec cheminée engagée dans un mur-pignon en pierre. Un deuxième (début 17e siècle) perpendiculaire, possède un pignon en pan de bois décoré de sculptures gothiques avec cheminée monumentale. Un troisième corps est constitué d’un cellier surmonté d’une chambre d’apparat, chauffée par une rare cheminée Renaissance, et d’une tour.
Périodes de construction : limite 15e siècle 16e siècle, 1er quart 17e siècle.

Voir le site : UN SIÈCLE D’HISTOIRE du CALVADOS