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PRETREVILLE



NOTES sur PRETREVILLE – 14522

Ancien fichier PRETRQUE.SPR

1 – Querville.
2 – Pièces justificatives.
3 – Bibliographie.
4 – Notes de Charles VASSEUR. (doyenné de Livarot

1 – QUERVILLE

Michel COTTIN
Juin 1992

La paroisse de Prêtreville dépendait pour partie de la sergenterie d’Orbec et de la sergenterie de Moyaux et, selon Henri de Frondeville, il y avait au moins quatre fiefs à Prêtreville : le fief de Prestrevile, les fiefs de Querville et du Couldray, tenus de la baronnie de Ferrières par la famille de Querville, et le fief de Poix [1].
Parmi tous ces fiefs, celui de Querville nous intéresse tout particulièrement puisqu’il a conservé la majeure partie de ses bâtiments anciens et que nous possédons un certain nombre de documents illustrant son histoire.
Le toponyme Querville n’est pas rare dans la contrée. Outre une paroisse de ce nom, nous le trouvons également semble-t-il à Norolles [2]  mais aussi à Equemauville.
Le manoir qui nous intéresse ici, fut longtemps, sans doute depuis le milieu du XIVe siècle – au moins jusqu’au milieu du XVIIe siècle, dans les mains d’une famille de Querville [3]
Les deux plus anciens documents relatifs à ce domaine, sont en relation justement avec cette famille dont les possessions, situées pour l’essentiel dans la paroisse de ce nom ou aux environs, à Bièville etc., s’étendaient semble-t-il jusqu’à Merville [4]. Leur installation à Prêtreville où ils durent amener leur patronyme remonte sans doute aux dernières années du XIVe siècle [5].
Un autre document, fort curieux offre des éclairages intéressant sur la vie en milieu rural pendant l’occupation anglaise [6], au cours de laquelle, un nommé Henry de Querville, partisan de l’occupant anglais, tenait taverne » en son « ostel » qui se trouvait proche du bois de Glos dans lequel venaient s’ébattre et chasser quelques uns des habitants de la contrée satisfaisant aux obligations de guet au château de Courtonne [7]
Il reste à étudier un certain nombre de documents concernant tout particulièrement quelques membres de cette famille qui éclairent les difficultés financières résultant de la dernière grande campagne de construction [8]
En 1624, cette terre était encore dans les mains des de Querville, mais selon VASSEUR, « avant la Révolution de 1790 cette terre appartenait à M. Davy de Boislaurans, aussi seigneur de Saint-Jean-de-Livet. Après lui la terre est passée à l’une de ses filles mariée à M. de Vauvert dont la fille unique qui a épousé M. de Marguerye, frère de l’évêque d’Autun, l’a vendue à M. Gardin qui la possède actuellement (c. 1860).

DESCRIPTION

A la description d’Arcisse de CAUMONT [9] nous pouvons ajouter que ce manoir est le résultat d’un certain nombre de campagnes de construction et de transformations qui, dans le premier quart du XVIIe siècle, lui donnèrent la physionomie que nous lui connaissons.
Nous ne savons rien de « l’ostel » dans lequel Henry de Querville « tenoit taverne » pendant la guerre de Cent Ans [10] mais la configuration générale du terrain environnant et l’assise de la maison manable laissent à penser qu’il se dressait sur un petit tertre isolé – comme à Tordouet par exemple. Les aménagements des XVIe et XVIIe siècles ont amené la création vers l’ouest d’une plate-forme sur laquelle furent construits les bâtiments agricoles et la poterne. Cette transformation s’inscrit dans un schéma chaque jour un peu plus documenté et correspond à de multiples facteurs économiques mais aussi à une nouvelle vision de l’espace et à une gestion du domaine plus conforme aux traditions anciennes [11]. Dans leurs ouvrages, Olivier de Serres et Charles Estienne conçoivent la disposition idéale de l’exploitation agricole sur un plan logique mettant en permanence le maître à même de tout voir. Cette théorisation de l’occupation de l’espace n’est pas toujours patent en Pays d’Auge en raison de l’existence d’un bâti parfois très ancien et difficilement adaptable mais elle témoigne du nouvel état d’esprit des seigneurs [12] qui vivant au cœur de leur domaine une grande partie de l’année suivent le déroulement des travaux agraires et la vie de leur maison avec une grande attention [13]. A Querville, le schéma de Charles Estienne [14] est parfaitement respecté, à cela près que l’on dut peut-être retourner les façades pour orienter la façade principale vers la poterne.
La maison manable
La maison manable reste donc la partie la plus ancienne de cet ensemble et ses maçonneries et son pan de bois portent les traces d’au moins quatre grandes campagnes de transformation.
La première de ces campagnes demeure visible sur la façade est où nous pouvons voir les restes de soubassement dont il impossible de fixer l’époque mais qui par ses matériaux et leur emploi pourraient en partie remonter aux XIIIe ou au XIVe siècle.
Au-dessus s’élève une construction en pan de bois construite dans la première moitié du XVI eme siècle qui par l’emploi de ses briquettes à tenons [15] et sa décoration, se rattache à l’ancien manoir de la Salamandre, à Lisieux, élevé vraisemblablement aux alentours des années 1530/1540. La ressemblance ne s’arrête pas là d’ailleurs puisque nous pouvons encore apercevoir une partie du décor sculpté avec ses masques plats de vieillard et ses pilastres à torsades d’écailles. Les deux murs gouttereaux devaient portaient la même décoration luxuriante [16] comme en témoignent encore les quelques traces subsistantes sur le cornier de la façade ouest. Il est par contre vraisemblable que l’accès à cette maison se soit fait par une porte (deux peut-être car nous ne possédons plus de témoins de la partie Nord de cette façade) ouverte à l’extrémité sud du mur goutterot sur la vallée. Reste qu’il nous est impossible de reconstituer le type d’escalier permettant d’y accéder [17].
La qualité de la construction s’étend à la décoration intérieure où les sablières hautes d’étage des murs gouttereaux sont sculptées d’entrelacs puissamment modelés.
Lors de la troisième campagne, cette façade sur la vallée fut transformée, pour être dotée d’une grande fenêtre à meneau et croisillon dont la modénature avec ses élégies et ses quarts-de-rond est typique de la seconde moitié du XVIe siècle. Elle est courante dans les remaniements apportés aux façades de manoirs parfois plus anciens tel celui de Saint-Germain-de-Livet où, comme le veut la tradition, elle était destinée à éclairer la grande fresque de la « Salle des Gardes » illustrant la bataille de Marignan à laquelle avait participé le seigneur du lieu.
A l’extrême fin du XVIe siècle ou dans les premières années du siècle suivant, une transformation assez radicale de la façade sur cour amena le remplacement du pan de bois de cette partie, l’allongement de l’ensemble et la reprise en sous-œuvre de la partie ancienne.
Enfin, au XVIIIe siècle, le haut toit de tuile fut agrémenté de lucarnes à fronton en chapeau de gendarme.
Les bâtiments d’exploitation
Comme la maison manable, les bâtiments d’exploitation furent élevés en plusieurs fois et les traces de ces campagnes sont discernables dans les reprises de maçonnerie et l’emploi différencié des matériaux. Il est à remarquer que la charpente de l’appentis en retour est constituée d’un certain nombre de pièces de bois provenant de la façade de la maison manable et devenus inutiles après les grandes reprises du début du XVIIe siècle.
Michel COTTIN
Juillet 1993

2 – PIECES JUSTIFICATIVES

1320
Fiefs de la Vicomté d’Orbec en 1320 :
N° 13 Prestreville – F. de Pois y tient de Henri de Corthonne un quart de fief;
= Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’année 1320 in H. de Formeville, t. II, p. 388 (Extrait du Ms. suppl. f° 4, 2797, Comté de Beaumont, à la B.N.)

1399, 11-17 juillet
Information de Guillaume Le Diacre, vicomte de Falaise pour la mise hors de garde noble d’Henri de Querville, écuyer, né à Querville (commune de Biéville-­en-Auge), le 19 juin 1378, fils de Guillaume de Querville, écuyer, mort à Querville le 5 décembre 1391, et pour évaluer ses biens sis à Airan, Estrées-­en-Auge, Hérouville, Ranville, Beuzeville-sur-le-Vey, Auvers et Saint-Pellerin (Manche), Fortmoville, Angerville-l’Orcher et Gonneville-la-­Martel (S.-Mme.).
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 373-374.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 41
(cette information semble concerner Querville près de Mézidon).

1400
b) les fiefs de Querville et du Couldray, tenus de la baronnie de Ferrières par la famille de Querville…
= FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Jean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes, IV, p. 139.

1411, 30 août
Information sur l’âge de Jean de Bigars, écuyer, pour la mise hors de garde noble de sa femme Isabelle de Poix, née à Prêtreville le 26 février 1398, fille d’Henri de Poix et d’Agnès morts en juillet 1404 et héritière de sa sœur aînée feue Jeannette de Poix; fiefs de Poix et de la Rivière, à Prêtreville, fiefs d’Auge et de Fisemont (Phisemont).
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 51-52
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 32.

1427, 25 janvier n. s.) – Prêtreville. Paris
Rémission à Jehan de Bienfaite, chevalier, de la garnison du château de Courtonne, pour avoir frappé mortellement de son épée, dans le bois de Glos, un certain nommé Guillaume Morel, avec lequel il s’était pris de querelle en revenant de l’hôtel d’Henri de Querville, écuyer, où l’on tenait taverne… »
= AN JJ 173, p 586, fol. 290 v°. Edit.: Paul LE CACHEUX, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°.; Prêtreville, II, 16 – Querville, I, 28; II, 14.1411, 30 août
Information sur l’âge de Jean de Bigars, écuyer, pour la mise hors de garde noble de sa femme Isabelle de Poix, née à Prêtreville le 26 février 1398, fille d’Henri de Poix et d’Agnès morts en juillet 1404 et héritière de sa sœur aînée feue Jeannette de Poix; fiefs de Poix et de la Rivière, à Prêtreville, fiefs d’Auge et de Fisemont (Phisemont).
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 51-52
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 32.

1444
Compte de Jean Le Muet

139 (18) – Du fief de Prestreville, par Guillaume Davoust. Pour moictié……xviij d. (Il y avait au moins quatre fiefs à Prêtreville:
a) – le fief dit de Prêtreville, dont Pierre de Neuville, écuyer fit aveu au roi les 2 octobre 1408 et 3 novembre 1453 (A.N. P. 308) et pour lequel il obtint souffrance d’un an du roi d’Angleterre, le 6 novembre 1425 (B.N. F. fr. 26.048, n° 502) et décembre 1436 (B.N. p.0 2101, Neufville n° 11.)
b) les fiefs de Querville et du Couldray, tenus de la baronnie de Ferrières par la famille de Querville, et
c).- le fief de Poix, qui dépendait autrefois du fief Henri de Courtonne (cf. l’article 6) et qui était en 1444 dans la main du roi (cf. l’article 135) Il semble bien que la rente dont il est ici question est due sur ce dernier fief ».
= FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Jean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes, IV, p. 139.
1463, 5 décembre – Rouen
Louis, seigneur d’Estouteville, gouverneur général pour le roi en Normandie, grand sénéchal de Normandie, et capitaine de Rouen, informe les baillis de Rouen et d’Evreux et le vicomte d’Orbec qu’il a reçu foi et hommage de Guillaume de Neufville, écuyer, pour les 2/3 d’un fief à Prêtreville.
Par mondit seigneur d’Estouteville, lieutenant, gouverneur et grand seneschal de Normandie, signé Picart.
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. IV, n° 26
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, 3-4, p. 16, n° 645.

1463
Sergenterie de Moyaux
… p. 23
44
Jean du Quesney, Prestreville (Prêtreville)
Henry de Querville
Richard de Querville
= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE, Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
PRESTREVILLE.
322. Hector de Querville, et ses freres puînés , Guillaume et Pierre, pour justifier leur noblesse, qu’ils ont dit être d’ancienneté, ont produit plusieurs lettres et écritures ; la première est du samedi après la Pentecôte 1345 , sur le nom de Henri de Querville , marié à damoiselle Jeanne du Busc ; la derniere, du 2 mars 1517 , contient les lots entre les dits freres de la succession de feu Jean, leur pere. Il ont dit justifier par les autres leur descente de pere à fils , depuis leur bisayeul, Henri de Querville, marié à damoiselle Jeanne du Rosey.
125. Robert, Louis, Jean et Jacques, dits Lois , freres , pour justifier leur noblesse ancienne , ont produit une lettre de Pierre, comte d’Alençon et du Perche , du 19 septembre 1387 , par laquelle il mande de délivrer à Etienne Loïs , Sr. du Mesnil et de la Tourisy, comme personne noble , la dite terre du Mesnil , non-obstant la prise qui en avoit été faite en sa main : duquel Etienne il a dit fournir sa descente, jusqu’au 5e. dégré par lui représenté, par autres lettres et escriptures dont la copie est demeurée au greffe.

1463 (n.st.), 24 janvier – Prêtreville
Jacques Labbé, écuyer, donne assiette à Richard de Querville, seigneur du Couldray, trente livres tournois de rente, conformément au contrat de mariage dud. écuyer avec damoiselle Jehanne Labbé.
= Arch. SHL. 9F Fonds Et. Deville. minute papier 2 ff.

1471 – Tonnencourt
 » En 1471, Anne de Lyée, fille de Robert de Lyée, seigneur de Belleau, de la Fosse-du-Bois et de Tonnancourt, et de Catherine de Querville, épousa Guillaume de Guerpel, sieur des  Loges, Montchauvel et Avernes, lieutenant à Exmes ».
= DUBOURG, Les Guerpel. Cité par Henri PELLERIN, PA, 12, N° 5, Mai 1962, pp. 10-11

1480, 5 juillet – Prêtreville
Jehan Deshaies, de Saint-Germain-la-Campagne, vend à Laurent Le Normand, fils de Jean, de la paroisse du Besneray, une pièce de terre, sise à Prêtreville, près le chemin tendant à Glos et Saint-Jean-de-Livet, moyennant 30 livres tournois.
= Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et.

1525 – Prêtreville
Guillaume de Querville, écuyer, fils de Richard et de Jeanne Labbé.
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1528 – Prêtreville
Cosme de Querville, curé de Rocques, frère de Jacques de Querville, écuyer
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1529 – Prêtreville
Hector de Querville, seigneur du lieu et de la Rivière
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1534, mercredi 6 mai – Prêtreville
Noble homme Henri Filleul, seigneur de Saint-Martin-de-la-Lieue et Christophe Filleul, son frère, vendent à noble, vénérable et discrète personne Me Pierre de Haultemer, prêtre, curé de Prêtreville et du Fournet, demeurant à Lisieux, cinquante livres tournois de rente à prendre tous les ans, en deux termes sur leurs biens, à la Toussaint et à la Saint-Jean, moyennant, cinq cents livres tournois.
= Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville.

1535 – Prêtreville
Hector de Querville, seigneur du lieu.
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1537, 21 avril – Prêtreville
Vente par Guillaume de Boucquetot, seigneur du Breuil, à Maître Henri Macquefer, avocat en cour laye et bourgeois de Lisieux, du fief, terre et seigneurie d’Auge, à Prêtreville et Saint-Germain-de-Livet, moyennant 250 livres tournois et 12 livres de vin.
Passé audit Lisieux, en l’Hôtellerie du Cheval Blanc.
= Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville. Copie.

1537 – Prêtreville
Hector de Querville, seigneur du lieu, fils et héritier de Jehan de Querville.
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1540 – Prêtreville
Guillaume de Querville, écuyer, seigneur de l’Escaudière et damoiselle Marguerite de Malhortie, veuve de feu Henry de Querville, en son vivant écuyer, sieur du Couldray, demeurant à Querville.
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1542, 22 décembre – Prêtreville
Partage de biens entre Messire Henri Maillet, prêtre, Jacques et Jehan dits Maillet. frères.
= Arch. SHL. 9F Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. minute papier, 2 ff.

1543 – Norolles
Philippe Paisant, écuyer, sieur de Boutemont et de Querville, demeurant à Norolles
Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1543 – Prêtreville
Guillaume de Querville, écuyer, seigneur de l’Escaudière et damoiselle Marguerite de Malhortie, veuve de feu Henry de Querville, en son vivant écuyer, sieur du Couldray, demeurant à Querville.
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1545, samedi 29 août – Prêtreville
Noble homme Robert de Neufville, seigneur des Loges et de Prêtreville, demeurant en la paroisse dudit lieu des Loges, vend à Jehan Le Licquerre, l’aîné, bourgeois de Lisieux, demeurant paroisse Saint-Jacques, une pièce de terre en prey ou héritage nommée la demye acre, sise en la paroisse de Prestreville, jouxte des deux côtés l’acquisiteur, Olivier de Neufville et la rivière de Toucque, d’un bout led. acquisiteur, d’autre bout le chemin, moyennant 60 livres tournois.
= Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville.

1547 – Prêtreville
Hector de Querville, écuyer, sieur du lieu et de la Rivière.
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1551 – Prêtreville
Jehan de Querville, curé de Saint-Pierre-du-But, demeure à Querville.
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1552, 17 mai – Prêtreville
Colin Buisson, l’aîné, de la paroisse de Prêtreville, quitte et délaisse à honneste homme David Grouard, tout et tel droit, part et portion à lui appartenant en une petite pièce de terre nommée le jardin de la marnière dont led. Grouart est alors tenant, moyennant la somme de sept livres tournois.
= Arch. SHL. 9F Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier.

1553 – Prêtreville.
Hector de Querville, sieur du lieu, demeure à Querville.
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1556, 18 novembre – Prêtreville
Contrat de mariage de noble homme Hector de Querville, fils de deffunt Jehan de Querville, en son vivant écuyer, seigneur dud. lieu, et de Magdelaine Labbé, fille de feu noble homme Robert Labbé, en son vivant seigneur de Saint-Germain-de-Livet et de Saint-Martin-de-la-Lieue, d’une part et damoiselle Avoye Le Roy fille aînée de noble homme Robert Le Roy, seigneur du Boys, Heudreville et de Beaufay et de damoiselle Barbe Moignet.
= Arch. SHL. 9F Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. 2 ff. papier.

1557, mardi 4 mai – Prêtreville
Colas Vallée et Guillemette Esnault, sa femme vendent et transportent à noble et circonspecte personne Maistre Jehan de Querville, curé de Saint-Samson, une pièce ou portion de terre nommée la Vallée Esnault, sise à Prêtreville, jouxte d’un côté Guillaume Esnault, d’un bout la sente tendant à la maison des Bosquets et d’autre bout, une autre sente tendant à la fontaine de la Rivière, moyennant quinze livres tournois.
= Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville.

1562 – Prêtreville
« 54.- Hector de Quierville, écuyer, seigneur du lieu et de la Rivière, Yreville et fief d’Auge,  xl L. »
= P,F. LEBEURIER, Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux en 1562 avec une Introduction sur l’histoire et l’organisation du ban et de l’arrière-ban, Evreux-Rouen, Huet-Lebrument, 1861, In-12, 167 p.; 73.

1564 – Prêtreville
Michel Paisant, écuyer, demeurant à Querville, fils de feu Philippe Paisant, en son vivant écuyer, sieur de Boutemont et de Querville. François Paisant, sieur de Querville, frère dudit Michel
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1570, jeudi 29 juin – La Chapelle-Haute-Grue
Noble homme Jehan Aubert, seigneur de Caudemonne et de Querville, demeurant audit lieu de Caudemonne, paroisse de la Chapelle Haulte Gru, vend à Jehan Costard, bourgeois, marchand drapier, demeurant paroisse saint Jacques de Lisieux, une pièce de terre nommée les grands preys, assise en lad. paroisse de la Chapelle Haulte Gru, près du chemin tendant au moulin dud. seigneur, moyennant 600 livres. Passé à Lisieux, en la maison du Cisne (Cygne), du faubourg de la Porte de Caen.
= Tabel. de Lisieux – Analyse Et. Deville

1575, samedi 10 septembre – Prêtreville
Noble homme Gabriel Duquesnel, seigneur de Coupigny, gentilhomme ordinaire de la chambre de monseigneur frère du Roi, guidon de la compagnie de Monsieur de l’Héricourt capitaine de cinquante hommes d’armes, vend à maistre Jehan Desperroys, licencié ès droits, sieur de la Pinterie, bailli vicomtal et Elu de Lisieux, les fiefs, terres et seigneurie de Poys assis et situés aux paroisses de Prêtreville et Saint-Mards-de-Fresne, consistant en manoir fieffé et non fieffé, terres, manoir, colombier, droit de présentation à la cure de Prêtreville, moyennant 5.000 livres tournois. Passé à Lisieux, en la maison dudit acquéreur, présents Me Michel Deschamps, prêtre et Jehan Davoust, de Lisieux.
= Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville.

1584, Samedi 16 mai – Prêtreville
Noble homme Etienne de Neuville, seigneur de Prêtreville, y demeurant, vend à François Le Licquerre, bourgeois de Lisieux, une pièce de terre en pré contenant cinq vergées, nommée le pré Violette.
= Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville

1593 – Prêtreville
Etienne Vandon, de la paroisse de Bellou, vend à damoiselle Isabeau Le Gentil, veuve de Christophe Poullain, demeurant à Auquainville tout et tel droit de condition héréditaire sur une pièce de terre à Prêtreville.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier, 2 ff.

1596, vendredi 1er mars- Prêtreville
Accord et transaction entre noble damoiselle Isabeau Le Gentil, veuve de Christophe Poullain, sieur de la Pommeraye, de la paroisse d’Auquainville et Robert Hardouyn, de la paroisse de Prêtreville., au sujet d’une pièce de terre nommée le jardin de la Vaudynière, à Prêtreville. Passé à Lisieux en la maison et hostellerie de la Vache. Témoins, Pierre Fourmage, demeurant à Auquainvile et Jehan Burgault, de la Paroisse de Piencourt.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Parchemin, 8 ff.

1597, 6 juillet – Prêtreville
Jacques de La Reue, sieur de Saint-Martin, vend à Jehan de Querville, demeurant à Prêtreville, une condition de trois ans sur une vente.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier famille De La Reue. Papier 2 ff.

1600, 8 juillet – Prêtreville
Bail pour le chapitre, à Me Jacques Bortel, chanoine, trésorier de la Cathédrale, de la dîme en grains de Prêtreville.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Chapitre. Papier.

1601, 13 janvier – Prêtreville
Noble homme Jehan de Querville vend et transporte à Jean Pierre, bourgeois de Saint-Jacques, une pièce de terre en herbage.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier 2ff.

1601, 14 janvier – Prêtreville
Jehan Pierres baille à ferme à Jehan Lebourgeoys, de Prêtreville, tous ses biens et héritages, sis à Saint-Jean-de-Livet et Prêtreville.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier 4ff.

1601, 6 octobre – Prêtreville
Noble homme Jehan de Querville, reconnaît avoir reçu de Robert Leroulx de la paroisse de Saint-Ouen-le-Houx, la somme de 80 écus.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier.

1602, 9 mars – Prêtreville
Damoiselle Madeleine de Bonnechose, dame du Breuil, vend à Michel Le Mire, sieur Delannoy, maître des grosses forges de Putanges, une pièce de terre en pré, à Prêtreville.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier.

1602, 17 mai – Prêtreville
Jehan de Querville, demeurant au manoir de Querville, vend à Robin Morin, bourgeois de Lisieux, une pièce de terre labourable, dépendant du domaine non fieffé de Querville.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier.

1602, 23 septembre – Prêtreville
Accord entre Jacques de La Reue et Jehan de Querville, au sujet de rentes.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier famille De La Reue.

1604, 25 juin
Aveu par Charlotte des Ursins, de la baronnie de Ferrières…

84
« D’icelle ma baronnie il y a un membre dépendant appelé terre et seigneurie d’Auquinville, scitué et assis en ladicte vicomté d’Orbec, audit bailliage d’Evreux, lequel fief est dépendant et du corps d’icelle baronnie, qui s’estend en la paroisse dudit lieu d’Auquainville, Saint-Aubin-sur-Auquainville, Notre-Dame-de-Courson, Fervaques, le Croutte, Saint-Pierre-de-Courson, Thonnencourt, le Mesnil-Germain, Prestreville, Saint-Jehan-de-Livet, Bellouet, Notre-Dame-des-Loges, et autres paroisses illec aux environs…
« Tenures nobles en la branche d’Aucquainville »
« Messire Guillaume de haultemer, chevalier des ordres du roi, mareschal de France,
« Tient de moy, par foy et hommaige de ma dicte baronnie de Ferrières, sous l’étendue de ladicte branche et membre d’Aucquainville, le fief, terre et seigneurie de Farvacques, par un plain fief de haubert, qui s’estend en ladicte paroisse de Farvacques, Aucquainville, Saint-Aubin-la-Croulte et aux environs, auquel fief il y a court, usaige, justice, jurisdiction, hommes, hommaiges, relliefs, XIIIemes, aydes coustumières, corvez de bestes, droit de fennaiges, prévosté et toutes aultres droictures, libertez et privillèges à fief de haubert appartenant.
« Auquel fief il y a manoir, maison, moullin à bleyd faisant de bleyd farine, auquel il y a moultes vertes et seiches, avec un moullin à pappier de présent en ruyne et à fondz, rentes et deniers, grains,oeufs, oyseaulz, cire, poyvre, pallettes à jouer à la paulme, et autres espèces de rentes et dignitez comme à plain fief appartiennent.
« Il consiste aussy en doumaine fieffé et non fieffé, en grand nombre d’héritages, tant en terres labourables que non labourables, preys, boys, tant de fustays que taillis, que pasturaiges.
« Du quel fief de Farvacques dépendent plusieurs fiefs et arrières-fiefz, scavoir:
Le fief de Saint-Aubin, tenu par les héritiers et représentants le droict de damoiselle Maguerite Coullomp, héritière (?) de feu Robert Coullomp, en son vyvant écuyer, pour un plain fief.
 » Les fiefs de Querville et la Rivière, assis à Prêtreville, tenu par un demy fief de haubert, par Hector de Querville, escuyer.
= Auguste LE PREVOST, Mémoires et notes, t. II, p. 83 sq.

1604, 28 décembre – Fervaques
Elisabeth Delois, femme de Fleury de Saint Michel, écuyer, demeurant à Prêtreville, prend pour trois ans à Anne d’Allègre, dame de Fervaques, le nombre de 30 bêtes à laine et s’engage à les soigner pendant ce temps et à en partager le profit.
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville

1608, 24 juillet – Fervaques
Jehan du Bosc, écuyer, sieur de Hermival, à l’instance de haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir été payé par led. seigneur de la somme de 2.OOO livres tournois à l’acquisition par lui faite à Etienne de Neufville, sieur de Folleval et Anne Le Carton, son épouse, de deux pièces de terre à Prêtreville.
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville

1609, 25 novembre – Fervaques
Du. mercredy vingt cinq lour de novembre 1609,
Fut présent  en sa personne hault et puissant seigneur Messire Guillaume de Haultemer, comte de Grancey, baron de Mauny, seigneur de Fervaques, et mareschal de France, gouverneur et Lieutenant pour le Roy en ses païs et duché de Normandie, à présent estant en ceste ville de Lisieux gisant en son lit mallade sain d’entendement, sachant quil n’est rien plus certain que la mort, ne riens plus incertain que l’heure pour n’en estre prévenu advant que de faire ce ui est du debvoir dun vray chrestien, ordonne et déclare que pour sa dernière vollonté qu’il désire  et entend estre effectué ce qui ensuit. Premièrement il recommande son âme à Dieu, le créateur, luy priant et requérant par la mort et passion de Jésus Christ et par l’intercession de la très glorieuse Vierge Marie, la voulloir collocquer en son paradis avec ses bienheureux, et son décedz advenant veut et entend son corps estre inhummé honorablement à l’assistance de ses amys au plus qu’il sera et pourra trouver, en l’église cathédralle de Lisieux, Et de ses biens il en donne et délaisse aux pauvres de ceste ville de Lisieux la somme de deux mille quatre centz livres tournois pour estre emploiez en l’augmentation du bureau des pauvres de cested. ville A Madame la Mareschale sa compagne et espouze pour ses grands debvoyrs d’amittié luy a aussi donné  et délaisse de ses biens aultant et comme il peut faire par les coustumes, Item à la damoiselle de Médavy sa présente fille pour aider à la pourvoir à mariage la somme de douze mil livres tournois en attendant le mariage led. seigneur prie lad. dame son espouse la tenir et garder près d’elle. A Françoise, fille naturelle dudit seigneur, la somme de mille livres tournois. Au sieur Dramard, son secrétaire en considération de sa fidellité et des grands et très agréables services qu’il lui a renduz, la somme de trois mil livres tournois luy recommandant de servir fidellement et assister lad. dame sa femme. A Renée, fille de Nicollas Adam, argentier dudit seigneur en considération des services que sond. père a rendus aud. seigneur la soe. de mil livres tournois pour ayder à la pourvoyr en mariage. A chacun de ses gentilhommes et serviteurs domesticques, deulx années de leurs gaiges et appoinctementz Et a iceulx n’aiant point d’appoinctement est remis par ledit seigneur à la volonté et estimation. de lad. damees  Aux damoiselles Desbois, De La Reue et de La Vallée chacune la somme de trois centz livres. Aux veuve et enffans de deffunt Jean Davy, mercier, la somme de trois centz livres tournois. Et pour l’exécution et accomplissement de tout le contenu aud. testament, ledit seigneur a nommé et elleu pour exécuteur la personne de lad. dame son espouze, la priant requérant en tant que faire se peut de vouloir bien prendre la charge promettant led. seigneur son testament tenirn parfaire et à quoy pour ce à tenir et garantir en a obligé et oblige tous ses biens et héritages présens et advenir.
Passé avant midy en l’hostel dudit seigneur, aud. Lisieux. Plus ledit seigneur donne en l’église cathédralle pour fonder ung obit la somme de six mille livres tournois, aux frères prescheurs des Jacobins de cested. ville pour participper aux prières suffrages et oraisons qui seront faitz, dictz et cellebrez en leur eglise la somme de trois centz livres tournois, pour estre lad. somme emploiée à la repparation d’icelle. Aux sieurs de La Regnauldière, Delafontaine, Delareue et Racine, ses médecins chacun la somme de cent cinquante livres tournois, oultre le sallaire de leurs vaccacions. A monsieur de La Ronce la somme de trois centz livres tournois. A Me Robert Guérard, son chirurgien, la somme de troys centz livres tournois, aussy oultre ses vaccacions.
Présens nobles personnes Me Claude Parizot, archidiacre, chanoine prébendé en icelle église cathédralle, noble homme Jean Dubosc, seigneur d’Hermival, prévost dud. seigneur, Jean de Querville, escuier, sieur du lieu, demeurant à Prêtreville. Plus donne à Laurens, Charles et Jehan Parizot, dudit Lisieux la somme de trois centz livres.
Signé :FarvaquesDe Querville
DuboscParizot
Et depuis led. seigneur a desclaré que lesd. six mil livres tournois par luy donnéz aà lad. église cathédralle pour estre fondé led. obit ainsy qu’il sera advisé pour lr salut de son âme et affin qu’il soit fait prières pour luy, ses parens et amis
signé: FarvaquesDe Querville
DuboscHaynCarrey
= Arch. SHL 9 FB – 6 – Familles. Copie prise par Et. Deville sur l’original papier, le 24 juillet 1924.

1617, 3 décembre – Prêtreville
Me Eustache Pierres, chapelain en la Cathédrale de Lisieux, vend à Martin Oriolt, bourgeois de Lisieux, tous les arbres de chêne plantés sur une pièce de terre à Prêtreville, nommée les acres, excepté ceux qui sont dans les haies dépendant de ladite pièce, moyennant la somme de 36 livres.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Chapelains.

1623
Aveu a Emar de Prye (Aymar de Prie), chevalier, marquis de Toussy, au droit de Louise de Haultemer, son époux, marquis de Plasne, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, etc. par Guillaume de Resville, pour lui et Pierre son frère, pour terre paroisse de la Croupte, tenue de la seigneurie de Fervaques.
= AD. Calvados. Série H. Suppl. Hôpital de Honfleur 1867.- H. 149

1624, 29 octobre – Prêtreville
Aveu de Guillaume Jardin au droit de Robert Bretault à noble homme Jehan de Querville, sieur du lieu, pour une pièce de terre en pré contenant 6 vergées nommée le Préde la Mare, moyennant une rente de trois sols au terme Saint Michel0
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Parch.

1632, 29 mars – Fervaques
Par devant Roger Hélie et Guillaume Le Front, tabellions à Orbec, Jean Roussel, fils Jean de la paroisse de Fervaques, reconnaît une obligation de 25 livres, souscrite par lui, au profit de Gabriel Rioult, tabellion. Témoins : Hector Buisson et Richard Gernyer, de Prêtreville.
= Arch. SHL.- Analyse Et. Deville

1634, 2 mars – Prêtreville
Par devant Pierre Vastine et Michel Quesnie, Tabellions pour le siège d’Auquainville, Marin et Nicolas dit Cullier, père et fils de Fervaques, vendent à jean Corbel, bourgeois de Lisieux, deux pièces de terre en labour, nommées « La Rocque », sises à Fervaques, moyennant 40 livres tournois. Témoins Guillaume Sieur et Pierre Surlement demeurant à Prêtreville.
= Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.

1650, lundi dernier jour de février – Saint-Martin-de-Mailloc
Jehan Bellouin fils de Thollomey et de Margueritte Eustache ses père et mère de ceste parr. a espoulsé Anthoinette Détourné fille de Gabriel de pbreville (Prêtreville) le mariage célébré en la parr. de pbreville le lundy dernier jour de février mil six cents cinquante aud. présence
= Reg. parr. Saint-Martin-de-Mailloc

1654, 26 septembre – Moyaux
Charles Duval, fils de Guillaume, originaire de Moyaux, demeurant à Prêtreville, vend à Robert Desvergers, demeurant à Saint-Philbert-des-Champs, une pièce de terre à Moyaux.
= Tabell. Lisieux. Minutier N° 232, Analyse Et. Deville.

1695 – Prêtreville, Coquainvilliers
Décret sur Marc-Antoine de Mauduit de la Rosière, du Pontifet de Querville. Mauduit du Renouard; Houssaye des Longschamps; Raoul de Vigneral.
= Arch. SHL. 11 FA – 34

1723 – Cernay
Déclaration à Auguste-Léon de Bullion, chevalier, marquis de Bonnelles, colonel d’un régiment de dragons, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, La Croupte, Saint-Aubin, etc., par Philippe Le Prévost, fils Jean, bourgeois de Honfleur en sa noble seigneurie des Castelets, de terres à Cernay, affermée devant Pierre Hébert, procureur fiscal en la haute-justice de Fauguernon, sénéchal, assisté de François Le Front, greffier.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

1723 – 1843 – Prêtreville
Pièces diverses concernant la ferme de la Berthée dépendant de la seigneurie de Prêtreville, relevant du marquis de Bullion de Bonnelles. Familles de Mauduit de la Rosière et du Pontif; Neuville, Sautereau
= Arch. SHL. 11 FA – 34

1781 – Saint-Jean-de-Livet
+ JAY ETE BENITEPAR Me ROBERT PROVOST CVRE DE CE LIEV ET NOMMEE MARIE JEANNE PAR MONSIEUR JEAN BAPTISTE DAVY BOIS LAURANS SEIGNEUR ET PATRON HONORAIRE DE CETTE PAROISSE ET DES FIEFS DE QUERVILLE LA RIVIERE DAUGE DOUVILLE ET PATRON PRESENTATEUR DE LA CHAPELLE DE Ste BARBE DES BOIS ET NOBLE DAME MARIE ANGELIQUE DE MAUDUIT DE BOIS LAURANS: JACQUES LE FEVRE TRESORIER.
= Inscription de la cloche, dans Arcisse de CAUMONT, Statistique monumentale, t. V, p.319.

1789 : voir Archives SHL « Lieux M à Z »
28 – Prêtreville   – Doléances et Remontrances 1789 (copie informatisée)
AN 7   Archives SHL.1F243 :
12 frimaire an 7 : Prêtreville : Photocopie d’un laisser-passer à Jean Le Frère.

1999 :
INCENDIE au Manoir de QUERVILLE  : (poterne et bâtiments adjacents), voir OUEST-FRANCE du mercredi 4 août 1999.

THESE Emilie CAVANNA : Spatialisation des élites rurales médiévales et modernes
dans le Bassin parisien. Pour une approche archéogéographique des pratiques sociales de distinction. le 15 Septembre 2016

Manoir de PRETREVILLE – à Prêtreville

Compte Le Muet, 1444 (H. de Frondeville, 1936)
[pas de mention du fief de Prêtreville, mais de Guillaume de Neufville à Neufville, certifié noble et d’Ancelot de Neufville à Courson (sergenterie de Moyaux), certifié noble ]

Monstres Évreux, 1469
(T. Bonnin, 1853)
[ pas de mention du fief de Prêtreville, mais de Jean de Neufville : « escuier, seigneur d’un quart de fief des Loges, se présenta en abillement d’archier, monté et armé sufffisamment, à deulx chevaulx »]

Recherche Lisieux, 1540 (P-E-M Labbey de la Roque, 1827)
François Feron : « seigneur de Prestreville, a baillé sa généalogie, et état de sa noblesse, depuis Jean Feron, écuyer, seigneur du dit lieu de Prestreville, qui épousa damoiselle Robine de la Boillye, fille de Marc de la Boillye, suivant le traité de leur mariage de l’an 1392, qu’il a baillé avec plusieurs autres lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe. Et le procureur du Roi a requis, que le dit Feron vérifie plus amplement sa descente, ou qu’il soit assis »

Rôle des taxes Évreux, 1562 (P-F Lebeurier 1861)

« Maistre Guillaume de Neufville, escuyer, seigneur de Prestreville (L l.) »

Synthèse des données disponibles (cf. Fiche-Inventaire):
Beaucoup de mentions dans les archives évoquent la famille de Neufville, tenante du fief de Prêtreville. Si le celui-ci n’apparait dans directement dans la recherche de Montfaut, la famille prouve sa noblesse à Neufville et Courson. On sait ainsi qu’en 1408, puis 1453, Pierre de Neuville fit aveu au roi (de France) pour le fief de Prestreville – pour lequel il avait obtenu souffrance d’un an du roi d’Angleterre en 1425 et 1436, pendant l’occupation. En 1463, c’est Guillaume de Neufville, écuyer (le même cité dans la recherche de Montfaut, 2 ans plus tard) qui donne foi et hommage au grand sénéchal de Normandie, pour les 2/3 d’un fief à Prêtreville.
Deux actes de vente signalent des descendants, toujours seigneurs du fief : l’un en 1545, avec « noble homme Robert de Neufville, seigneur des Loges et de Prestreville, demeurant en la paroisse dudit lieu des Loges », l’autre en 1584, avec « noble homme Etienne de Neufville, seigneur de Prestreville, y demeurant ». Il semblerait que le fief soit partagé entre plusieurs membres de la famille, et vraisemblablement aussi avec un certain Jean Feron, qui n’arrive pas à prouver sa noblesse (cf. Recherche de Lisieux). Sur le plan archéologique, on ne dispose d’aucune information de datation – si ce n’est que le manoir et le moulin qui y est associé (mentionné au XVIIIe s.) sont toujours existants.

Homme d’armes – Hommes: 2 – Chevaux: 2
Archer manoir de Prêtreville – Hommes: 2 – Chevaux: 2

Famille de Querville :
Hector de Querville pour justfication de sa noblesse quil adit estre d’ancienneté et commencé à Henry de Querville son bisaieul marié à Damoiselle Jeanne du Busc a fourny plusieurs lettres et escriptures dont la Jre [première] est sur le nom de Henri et Damoiselle du Busc en l’an 1345 le sabmedy apres la Pentecoste desquels il adit fournir la descente de pere en fils jusques a Jean de Querville qu’il adit estre son pere et luy mis en affirmation.
Guillaume et Pierre dits de Querville freres se sont aidés de semblable généalogie lettres et escriptures que ledit seigneur de Querville et pour fournir qu’ils en sont descendus ont produict lots et partages faict entre eux et la sucecstion de leur defunct père du deux mars 1517

Manoir du COUDRAY – Prêtreville

Compte Le Muet, 1444 (H. de Frondeville, 1936)
[ fief non mentionné, mais « dans la main du Roi » à cause de la baronnie de Ferrières dont il dépend = compris dans les revenus du domaine royal ]

Recherche de Montfaut, 1465 (P-E-M Labbey de la Roque, 1818)
Henri et Richard de Querville de Prestreville, certifiés nobles.

Monstres Évreux, 1469 (T. Bonnin, 1853)
Richart de Quierville : « escuier, seigneur du Couldray assis à Prestreville, en abillement de vougier, à deulx chevaulx  »

Synthèse des données disponibles (cf. Fiche-Inventaire):
Les fiefs du Coudray et de Querville ne sont pas cités directement dans les compte de J. Le Muet, mais l’on sait qu’en 1444 ils sont tenus de la baronnie de Ferrière par la famille de Querville. Richard de Querville (le cadet ?), seigneur du Coudray, au moment de justifier de sa noblesse avec son frère est l’époux de Jehanne Labbé, fille de Jacques Labbé (cf. manoir de St-Jean-de-Livet). Nous ne disposons d’aucune information sur la datation du manoir actuel du Coudray, il fait cependant peu de doute qu’un manoir ait existé au moins au XVe s.

Brigandiniers: Hommes: 2 – Chevaux: 2

Manoir de QUERVILLE – à Prêtreville.

Compte Le Muet, 1444 (H. de Frondeville, 1936)
[fief non mentionné, mais « dans la main du Roi » à cause de la baronnie de Ferrières dont il dépend =compris dans les revenus du domaine royal]

Recherche de Montfaut, 1465 (P-E-M Labbey de la Roque, 1818)
Henri et Richard de Querville de Prestreville, certifiés nobles

Monstres Évreux, 1469 (T. Bonnin, 1853)
Henri de Quierville :  » seigneur du lieu, en abillement d’omme d’armes, à deulx chevaulx  »

Recherche Lisieux, 1540 (P-E-M Labbey de la Roque, 1827)
Hector de Querville, et ses frères puînés, Guillaume et Pierre : « pour justifier leur noblesse, qu’ils ont dit être d’ancienneté, ont produit plusieurs lettres et écritures ; la première est du samedi après la Pentecôte 1345, sur le nom de Henri de Querville, marié à damoiselle Jeanne du Busc ; la dernière, du 2 mars 1517, contient les lots entre les dits frères de la succession de feu Jean, leur père. Ils ont dit justifier par les autres leur descente de père à fils, depuis leur bisayeul, Henri de Querville, marié à damoiselle Jeanne du Rosey.  »

Synthèse des données disponibles (cf. Fiche-Inventaire):
Fief éponyme de la famille de Querville, également détentrice du fief du Coudray jusqu’au début du XVIe s., il se transmet jusqu’au milieu du XVIIe s. On peut raisonnablement poser l’hypothèse que ce sont les ainés qui en héritent (tel Henri, cité dans la recherche de Montfaut et les Montres d’Évreux). La première campagne de construction du manoir actuel date de la seconde moitié du XVIe s., et serait l’oeuvre d’Hector de Querville, lieutenant du gouverneur de Lisieux pendant les troubles religieux. Néanmoins, depuis le XVe s., le fief est régulièrement mentionné (cf. manoir du Coudray) comme faisant partie de la baronnie de Ferrières et un acte de 1345, concernant Henri de Querville et son épouse Jeanne du Busc, permet à leurs descendants de prouver leur ancienne noblesse (cf. Recherche de Lisieux). Un manoir antérieur a vraisemblablement précédé l’actuel.

Manoir de la SUHARDIERE – Prêtreville
Famille Lois :
Robert, Louis, Jean, et Jacques dits Lois frère pour justifier leur noblesse ancienne ont fourny et montré qu’Estienne Lois l’un de leurs predecesseurs lorsqu’il vivoist seigneur du Mesnil et de la Tourisy avoit esté trouvé et declaré noble par une vieille et ancienne lettre du 19 7bre [septembre] 1387 par laquelle donnée de Pierre Conte d’Alençon et du Perche estoit mandé luy delivrer ladite terre du Mesnil comme noble personne non obstant la prise qui faitte avoir esté en la main dudict Duc et duquel Estienne dit de Lois il a dit pareillement fournir estre descendu de pere afils jusques au 5. degrés par luy représenté par autres lettres et escriptures dont la coppie est demeurée au greffe.

Brigandiniers: Hommes:1 – Chevaux: 1
[Brigandiniers : Soldat vêtu d’une brigandine (Cuirasse formée de plaques de métal fixées sur du tissu ou du cuir.)]

Manoir de POIX.
Javelines et demie-lance – Hommes: 2 – Chevaux: 2

3 – BIBLIOGRAPHIE:

Archives SHL, dossier « Lieux M à Z » : Manoir de Querville
CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados, t. V, pp. 345-348 ou réédition Floch tome III page 341.
 » Quatre fiefs se partageaient le territoire de Prêtreville: Querville, Le Couldray, Poix et Prêtreville.
Querville est le seul dont les constructions offrent quelques intérêts. Il est situé à la naissance d’un petit vallon au milieu duquel serpente un petit ruisseau. Les sources de ce ruisseau étaient dirigées de manière à remplir les fossés du manoir dont les bâtiments sont disposés en carré, à peu près régulier, avec cour au centre.
 » L’entrée est pratiquée dans un pavillon, construit en échiquier de pierres et briques, élevé d’un étage, avec toit surmonté de deux épis en terre émaillée. Les tuiles sont aussi vernissées de différentes couleurs [18]. Une sorte de petite tourelle [19], qui contient l’escalier, donne du mouvement à la partie haute, sans faire de saillie sur le mur de façade. La porte est cintrée et les deux côtés sont composés de bâtiments partie en échiquier [20], partie en bois, sans aucun intérêt [21]
 » Le corps de logis fait face à l’entrée. C’est une grosse maison, construite au rez-de-chaussée en chaînage de brique et de pierre, dans les parties hautes, en bois n’offrent ni sculpture ni moulures caractéristiques. La cheminée est ornée d’arcatures cintrées.
 » La porte est accompagnée de pilastres qui portent un fronton cintré [22].
 » La face qui donnait autrefois sur le fossé, est plus ornée et mieux caractérisée. On peut la diviser verticalement en deux sections d’époques distinctes. La première, en pierre de taille au rez-de-chaussée, est, au premier étage, bâtie en bois avec encorbellements. Les colombages sont garnis de potelets. Les ouvertures consistent en deux fenêtres: l’une largement ouverte, accompagnée de pilastres avec chapiteaux de fantaisie; l’autre plus étroite, en accolade avec choux frisés, panaches et pinacles. Le poteau cornier est sculpté d’une grosse tête grimaçante se perdant dans des feuillages; les sablières de l’encorbellement ont des rageurs. Ces détails indiquent le commencement du XVIe siècle. La seconde partie est plus moderne et n’accuse guère que le règne de Louis XIII. Elle est éclairée par deux grandes fenêtres cruciformes.
 » Il n’y a point d’ouverture au rez-de-chaussée.
 » L’intérieur habité depuis longtemps par des fermiers ne donne à mentionner que quelques pavés émaillés. Cependant, la chambre haute du pavillon d’entrée a conservé sur ses murs quelques traces de peinture qui n’ont pas l’air bien anciennes. On prétend que cet appartement était une chapelle: la cheminée qui s’y trouve et le reste de ses dispositions doivent faire repousser cette attribution.
 » Le colombier se trouve dans la première cour, en dehors de l’enceinte. Il est octogone, d’un diamètre considérable et remonte aussi au XVIe siècle. Il a malheureusement subi des réparations maladroites.
Le manoir de Querville tire son nom d’une famille ancienne, qui n’a pas été sans importance au moye-âge.
Montfaut inscrit dans sa Recherche, Henri et Richard de Querville.
 » Le premier occupait le fief dont nous nous occupons; le second était seigneur du Couldray.
 » En 1540, Hector de Querville et ses frères puinés, Guillaume et Pierre produisirent devant les Elus de Lisieux.
« Hector joua un rôle dans les guerres civiles de la fin du XVIe siècle; il fut lieutenant du gouverneur de Lisieux.
 » En 1616, Querville appartenait à noble homme Jehan de Querville, sieur du lieu, la Rivière, les fiefs d’Auge et Douville. Il fut je pense le denier mâle de sa famille, car un rôle de taille de 1683, mentionne parmi les exempts damoiselle Anne de Querville. En 1747, tous ces étaient passés aux mains de haut et puissant seigneur messire Louis-Marc-Antoine de Fauteveau, et, en 1779, dans celles de M. Jean-Baptiste Davy de Boislaurent. après lui, la terre est échue à l’une de ses filles, Mme de Vauvert, dont la fille unique, mariée à M. de Marguerye, l’a vendue il y a quelques années.
 » Il y a dans les limites du fief de Querville une autre construction qui mérite une mention. C’est le Lieu Seney dont voici le dessin. On ne peut fixer sa date au-delà du règne de Louis XII. C’était la maison de campagne d’un élu de Lisieux.
 » La population de Prêtreville est de 531 habitants. Au XVIIIe siècle, elle était de 895 habitants, 179 feux, et à la fin du XVIIe siècle, d 165 feux ou 825 habitants. Cette paroisse était comprise dans l’élection de Lisieux, sergenterie de Moyaux.
CAVANNA Émilie : Spatialisation de la petite élite rurale dans la vallée de la Touques – Xve-XIXe siècles. Mémoire de maîtrise d’Archéologie  médiévale. Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – Juin 2005. Archives SHL. BSHL n°59, décembre 2006. p 45.
DETERVILLE Philippe :
– Prêtreville, Manoir de Querville,  PGMPA, pp. 96-97; rez-de-chaussée de brique harpé de pierre,  porte  de pierre à fronton arrondi,  étage à pan de bois de 2 campagnes de  construction,  celle de droite à colombes verticales avec une écharpe à chaque extrémité; partie de gauche avec filière formant allège
– Prêtreville, Manoir du Lieu Seney,  CDMPA, pp. 79-80; tourelle d’escalier en arrière
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados, page 1068.
FORMEVILLE Henri de, Histoire… I, ccxij
II, p. 347, n° 50
FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie normandes ; BSHL n°61, décembre 2006. p.52
HIPPEAU C., Le Gouvernement de Normandie, VIII, pp. 278-281
CAF, 1870, p. 26
Extraits de la Soc. Hist. , 20, 38
HAUTECOEUR Louis, Histoire de l’architecture classique en France, Paris, Picard, 1963-1967. In-4°. T. I, III ; p. 631
mentionne les croix de brique noire.
LE CACHEUX Paul, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°.
Prêtreville, II, 16 – Querville, I, 28; II, 14.
MANEUVRIER Jack : Le mariage sous l’ancien régime. – Bulletin du Foyer rural du Billot n° 98, Juin 2007…
NEDELEC Yves, « Le Manoir de Querville, à Prêtreville (canton de Lisieux, Calvados) », Société d’archéologie et d’histoire de la Manche – Mélanges multigraphiés, 14e série, 1985, pp. 33-34
fiefs d’Auge et de Douville (voir
PELLERIN Henri, « Le Manoir de Querville », PA, 8, N° 7, Juillet 1955, pp. 8-10
reprend la note de CAUMONT, conteste l’identification de la chapelle.
PELLERIN Henri, « Un beau manoir à vendre – Querville « , PA, 8, N° 11, Novembre 1958, pp. 3-5, ill.littéraire

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Charles Vasseur.

Prêtreville, Woylleimn, Presbyterivilla, Prestreville.

L’église de Prêtreville n’est pas’sans importance:, mais elle a perdu tout son intérêt par suite des changements qu’on lui a fait subir depuis une vingtaine d’années. Elle est sous l’invocation de saint Pierre : elle était comprise dans le doyenné de Livarot. Les pouillés du XVIe siècle attribuent le patronage au Chapitre. C’est probablement une erreur, car avant et après on trouve indiqué comme patron le seigneur du lieu.
Comme le fait voir le plan, cette église ne comprend qu’un choeur et une nef, mais dans d’assez vastes proportions.
Les parties les plus anciennes me paraissent remonter au XIIIe siècle. Les murs sont en blocage et en partie recrépis.
L’irrégularité des membres principaux de l’architecture prouve que des retouches nombreuses ont été successivement
exécutées. Ainsi, à la nef, on ne trouve pas de contreforts du côté du midi ; au nord, il y en avait quatre. Les deux du centre ont été arrachés, on en trouve encore les amorces. Celui qui est près de l’angle occidental me paraît du XIII° siècle. L’autre, au contraire, refait en brique dans sa majeure partie, ne devait remonter qu’au XVII siècle.

La même irrégularité se retrouve dans les ouvertures. La porte, pratiquée maintenant à l’ouest, et le mur du pignon tout entier ne datent que du commencement de ce siècle.
La porte primitive était percée dans le mur du sud; on l’a transformée en fenêtre. C’est une ogive sans caractère; la partie de mur qui l’entoure n’accuse non plus aucune époque. Le reste de ce mur du sud date du XVI° siècle et se trouve éclairé par deux belles fenêtres ogivales à tracerie flamboyante avec un meneau.
Au nord, on ne voit qu’une seule fenêtre primitive, et il ne paraît pas qu’il y en ait eu d’autres supprimées postérieurement. Cette fenêtre placée tout-à-fait à l’orient, est une lancette du XIII° siècle, de 18 pouces seulement d’ouverture; elle a subi des retouches.
La grande ogive qui occupe le centre est moderne; elle est d’une exécution passable.
Le choeur, un peu long pour sa largeur, est en retraite sur la nef, suivant l’usage. Il n’a de contreforts que près des angles, deux contre le mur droit du chevet, et deux en retour : un au nord, l’autre au sud. Ces contreforts datent du XIIIe siècle, et il doit en être de même des murs, qui sont en blocage, tout entiers recrépis. Une sacristie cache le chevet. Six fenêtres sont percées dans les murs latéraux.
Trois sont du XVIII, siècle ; une, au midi, est du XVe, comme celles de la nef de ce même côté; enfin, près de l’autel sont deux petites lancettes conservées de la disposition primitive.
A l’intérieur, le plâtre règne sans partage. Les murs sont plâtrés, les voûtes sont plâtrées. A la place de l’arc triomphal, qui n’existe plus, on voit un cintre en plâtre, garni de petites têtes bouffies, et deux colonnes corinthiennes moulées en plâtre, qui ne portent rien. Une corniche en plâtre court au pourtour. Les voûtes étaient en merrain avec charpentes apparentes ; on a coupé ces charpentes, et, pour éviter l’écartement qui suit ordinairement cette opération, on a mis, de place en place, des tirants de fer.
Les trois autels étaient d’une bonne exécution.
L’un d’eux, celui du sud, provenait d’une chapelle dédiée à sainte Anne, qui se trouvait à quelques pas de l’église, au levant. Je crois qu’on peut le faire remonter jusqu’au règne de Louis XIII. Les colonnes torses, ou plutôt tordues en vis, étaient garnies au tiers inférieur de rinceaux qu’arrêtait une couronne fleurdelisée ; les chapiteaux étaient un compromis entre le corinthien et le roman du moyen-âge. Sur la corniche se trouvait un fronton coupé, avec une niche centrale couronnée par deux petits anges soutenant un cartouche cordiforme, qui pourrait bien avoir porté des armoiries.
Le tableau représentant sainte Anne enseignant la Vierge,était sans valeur. Le tombeau était droit avec parement d’étoffe.
Le petit autel du nord, dédié à la Vierge, datait du règne de Louis XIV. Deux colonnes torses, à chapiteau composite, autour desquelles s’enroulent des guirlandes de roses, portent un entablement surmonté d’un fronton coupé sur lequel sont assis deux anges. Le tableau, qui n’était pas sans valeur, représentait la Vierge soutenant son Fils sur ses genoux, après la descente de Croix.
On a d’abord remplacé les tableaux par des statues de plâtre; puis, plus récemment, comme par suite de la destruction de l’arc triomphal les autels faisaient une légère saillie sur le choeur, on les a rétrécis au moyen de la scie et du rabot, sans avoir égard à la difformité qui en résulterait, puisque toutes les proportions sont changées.
L’autel de Ste-Anne a souffert encore davantage: on a enveloppé ses colonnes dans des douves de barriques en bois blanc. Enfin, pour compléter l’harmonie du travail, les tombeaux, qui avec leurs étoffes pouvaient produire un effet grandiose, ont été revêtus de découpures figurant une série d’arcades en ogives impossibles. Le maître-autel datait aussi du règne de Louis XIV. Les premiers changements qu’on lui a fait subir remontent à 1834. Ils consistèrent dans la suppression du tabernacle hexagonal et de quelques accessoires, entr’autres un cartel qui surmontait l’entablement, et surlequel on lisait :
EX DONO D…… DE LA CAUVINIERE Cj.
1704.
Il offre un type bien des fois décrit. Des colonnes torses entourées de ceps de vigne, au milieu desquels jouent des
oiseaux, des escargots, etc., portent un entablement surélevé en forme de trapèze. Des vases surmontent les colonnes. Pour accompagnement, deux niches, au-dessous desquelles s’ouvrent des portes qui conduisent à la sacristie. Le tableau, avec cadre sculpté de feuilles de chêne, représente l’Ascension.La fenêtre ogivale du choeur a conservé des restes de vitraux: un Christ en croix avec la Vierge et saint Jean en grisaille, et un blason de gueules à la bande d’or, accompagnée de six merlettes de même posées en orle. La chaire à prêcher, de grande dimension, date de Louis XV. Sa base forme confessionnal, ce qui lui donne un aspect singulier.

La cloche avait une inscription assez intéressante pour être
transcrite ici :
JE SUIS NOMMÉE LEONTINE PAR MESSIRE ASTOLPHE LOUIS LEONORE
MARQUIS DE CUSTINE ASSISTE DE NOBLE DAME AIMÉE LEONTINE DE St
SIMON DE COURTOMER MARQUISE DE CUSTINE ET BENITE EN PRESENCE DE
Mre JEAN BAPTISTE MARIN BORDEAUX MAIRE DE PRÊTREVILLE ET JEAN
LE FRERE CAISSIER.
JEAN BAPTISTE ANTOINE DROUET MA APPORTÉE A LAVILLETTE DE
LISIEUX QUI MA FAITE EN 1821.

Cette cloche, s’étant cassée, vient d’être refondue; on n’a pas jugé à propos de reproduire cette inscription.
J’ai déjà mentionné la chapelle Ste-Anne. Elle a été démolie il y a une vingtaine d’années. Je n’ai pu me procurer de renseignements positifs sur sa structure et ses dimensions.
La place qu’elle occupait est indiquée par un petit oratoire, qui sert d’abri à une statue de la Patronne.

Quatre fiefs se partageaient le territoire de Prêtreville :
Querville, le Coudray, Poix et Prêtreville.
Querville est le seul dont les constructions offrent quelqu’intérêt.
Il est situé à la naissance d’un petit vallon au milieu duquel serpente un ruisseau. Les sources de ce ruisseau
étaient dirigées de manière à remplir les fossés du manoir, dont les bâtiments sont disposés en carré à peu près
régulier, avec cour au centre.
L’entrée est pratiquée dans un pavillon, construit en échiquier de pierres et briques, élevé d’un étage, avec toit
surmonté de deux épis en terre émaillée. Les tuiles sont aussi vernissées de différentes couleurs. Une sorte de petite tourelle, qui contient l’escalier, donne du mouvement à la partie haute, sans faire de saillie sur le mur, de façade. La porte est cintrée, accompagnée d’une poterne carrée. Le reste de la façade et les deux côtés sont composés de bâtiments, partie en échiquier, partie en bois, sans aucun intérêt.
Le corps-de-logisfait face à l’entrée. C’est une grosse maison, construite au rez-de-chaussée en chaînages de brique et de pierre, dont les parties hautes, en bois, n’offrent ni sculptures ni moulures caractéristiques. La cheminée est ornée d’arcatures cintrées.
La porte est accompagnée de pilastres qui portent un fronton cintré.
La face qui donnait autrefois sur le fossé est plus ornée et mieux caractérisée. On peut la diviser verticalement en
deux sections, d’époques distinctes. La première, en pierre de taille au rez-de-chaussée, est, au premier étage, bâtie en bois avec encorbellements. Les colombages sont garnis de potelets. Les ouvertures consistent en deux fenêtres : l’une, largement ouverte, accompagnée de pilastres avec chapiteaux de fantaisie; l’autre, plus étroite, en accolade avec choux frisés, panaches et pinacles. Le poteau cornier est sculpté d’une grosse tête grimaçante se perdant dans des feuillages; les sablières de l’encorbellement ont des rageurs. Ces détails indiquent le commencement du XVIe siècle. La seconde partie est plus moderne et n’accuse guère que le règne de Louis XIII. Elle est éclairée de deux grandes fenêtres cruciformes.
Il n’y a point d’ouverture au rez-de-chaussée.
L’intérieur, depuis longtemps habité par des fermiers, ne donne à mentionner que quelques pavés émaillés. Cependant
la chambre haute du pavillon d’entrée a conservé, sur ses murs, quelques traces de peinture qui ne paraissent pas
bien anciennes. On prétend que cet appartement était une chapelle : la cheminée qui s’y trouve et le reste de ses
dispositions doivent faire repousser cette attribution.
Le colombier se trouve dans la première cour, en dehors de l’enceinte; il est octogone, d’un diamètre considérable et
remonte aussi au XVI, siècle. Il a malheureusement subi des réparations maladroites.

Le manoir de Querville tire son nom d’une famille ancienne, qui n’a pas été sans importance au moyen-âge.
Montfaut inscrit dans sa Recherche : Henri et Richard de Querville.
Le premier possédait le fief dont nous nous occupons ; le second était seigneur du Coudray.
En 1540, Hector de Querville et ses frères puînés, Guillaume et Pierre, produisirent devant les élus de Lisieux.
Hector joua un certain rôle dans les guerres civiles de la fin du XVIe siècle; il fut lieutenant du gouverneur de
Lisieux.
En 1616, Querville appartenait à noble homme Jehan de Querville, sieur du lieu, la Rivière, les fiefs d’Auge et
Douville. Il fut, je pense, le dernier mâle de sa famille ; car un rôle de taille, de 1683, mentionne parmi les exempts damoiselle Anne de Quierville. En 1747, tous ces fiefs étaient passés aux mains de haut et puissant seigneur messire Louis-Marc Antoine de Fauteveau, et, en 1779, dans celles de M. Jean-Baptiste Davy de Boislaurens. Après lui, la terre est échue à l’une de ses filles, Mme de Vauvert, dont la fille unique, mariée à M. de Marguerye, l’a vendue il y a quelques années.
Il y a dans les limites du fief de Querville une autre construction qui mérite une mention. C est le Lieu-Seney,
dont voici le dessin. On ne peut fixer sa daté au-delà du règne de Louis XIII. C’était la maison de campagne d’un Elu
de Lisieux.
La population de Prêtreville est de 531 habitants. Au XVIIIe siècle, elle était de 895 habitants, 179 feux, et à la
fin du XVIIe, de 165 feux ou 825 habitants. Cette paroisse était comprise dans l’élection de- Lisieux) sergenterie de
Moyaux.

4 – Notes de Charles VASSEUR

Carnet «  Doyenné de Livarot ».
10 – PRETREVILLE  – Presteville – Presbyterivilla  – Woylleio

QUERVILLE
Voir :
Etymologie – E. Le Herricher  Avranchin Histoire … Tome I p.617
Ferrières
Formeville I et II p.347 n°50
Hippeau Gouvernement de Normandie VIII p.278 à 281
Congrès Archéologique 1870 p.26
Extraits de la Ste Historique de Lisieux –20.38
Prêtreville fief sur le territoire de Vouilly (canton d’Isigny) Stat. Monumental.tome III p.727.
Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux 79 feux
Sous l’invocation de St Pierre
Patronage:
14e  Cilonus de Poix
16e  Capitulum lexiviense
18e le Seigneur

Curés:
le Baron   1764-1774
De Launey 1782  prêta serment en 1789 puis se rétracta peu après. Il
Reprit sa cure après la révolution et mourut vers la fin de l’Empire. Il
Avait succédé à N. de Matharel.

Insinuations:
Presteville
Woylleium In parochia de Prestevilla alias de Woylleio
(Charte de Galeban de Meulan mars 1293)
Thomas de Neuville, seigneur de Presteville
Jacques de Neufville, seigneur de Presteville et des Loges
Christine de Neuville fille du seigneur de Presteville (voir Charité de Surville)
Le Couldray,  fief à Presteville (voir Monstres du Bailliage d’Evreux 24)
Descriptions de l’église du 2 septembre 1859 et 27 juin 1862
Description de la cloche
Je suis nommée Léontine par Messire Astolphe  Louis Léonor, marquis de Custine, assisté de Noble Dame Aimée Léontine de St Simon de Courtemer, marquise de Custine et bénite en présence de Messieurs Jean Baptiste Marin Bordeaux, maire de Presteville et Jean le Frère, caissier.
Jean Baptiste Antoine Drouet m’a apportée à Lavillette de Lisieux qui m’a faite en 1821.
L’inscription est surmontée d’une bande fleurdelysée.
Recherche des Nobles de l’Election de Lisieux de 1540
Robert, Louis, Jean et Jacques dits Loïs, frères, pour justifier leur noblesse ancienne ont produit une lettre de Pierre, comte d’ Alençon et du Perche du 19 septembre 1387 par lequel il mande de délivrer à Etienne Loïs, seigneur du Mesnil et de la Tourisy (?), comme personne noble ladite terre du Mesnil.
Paroisse de Gonneville-Sur-Honfleur
François Féron, seigneur de Presteville a baillé sa généalogie depuis Jean Féron, écuyer, seigneur dudit lieu de Presteville qui épousa en l ‘an 1392 Damoiselle Robine de la Boillye fille de Marc de la Boillye.
Ceux qui tiennent de l’Evêque de Bayeux par fief de haubert ou par membres : Thomas de Presteville.
Extrait d’un registre des archives de la Charité de Presteville du 9 germinal  3e année de la République Française une et indivisible.
Statuts et listes des frères
En faisant la restauration du tableau de l’un des autels de l’église de Presteville on a trouvé derrière une toile détendue, fort détériorée par l’humidité mais portant encore cependant de magnifiques restes de peinture représentant deux personnages de grandeur naturelle : Démocrite et Heraclite.
(cette œuvre semble être de l’école flamande et remonter au règne de Louis XIII.)
Quatre fiefs se partageaient le territoire de Presteville : Querville, Le Coudray, Poix, et Presteville.

QUERVILLE
Description du Manoir de Querville
Le Manoir de Querville tire son nom d’une famille ancienne qui n’a pas été sans importance au Moyen-Age.
Montfaut inscrit dans sa recherche Henri et Richard de Querville.
Le premier possédait le fief dont nous nous occupons, le second était seigneur de Coudray.
En 1540 Hector de Querville et ses frères puînés Guillaume et Pierre produisirent devant les élus de Lisieux. Pour Justifier leur noblesse qu’ils ont dit être d’ancienneté, ils ont produit plusieurs lettres, la première est du samedi après la Pencôte 1345 sur le nom de Henri de Querville, marié à Damoiselle Jeanne du Busc. Ils ont dit justifier leur descente de père à fils depuis leur bisaïeul Henri de Querville, marié à Damoiselle du Rosey.
Hector joua un certain rôle dans les guerres civiles de la fin du 16e siècle. Il fut lieutenant du gouverneur de Lisieux.
E, 1616 Querville appartenait à Noble Homme Jehan de Querville, sieur du lieu, La Rivière, les fiefs d’Auge et Douville. Il fut, je pense, le dernier mâle de sa   famille, car un rôle de taille de 1683 mentionne parmi les exemples Damoiselle Anne de Quierville.
En 1747 tous ces fiefs étaient passés aux mains de Haut et Puissant Seigneur Messire Louis Marc-Antoine de Fauteveau, et en 1779 dans celles de Monsieur Jean-Baptiste Davy de Boislaurens, seigneur de St Jean de Livet etc…. Après lui la terre est échue à l’une de ses filles mariée à Monsieur de Vauvert dont la fille unique qui a épousé Monsieur de Marguerye, frère de l’Evêque d’ Autun, l’a vendue à Monsieur Gardin qui la possède actuellement.
Richard de Querville, écuyer, seigneur du Coudray, assis à Presteville en habillement de vougier à deux chevaux.
Guillaume Quesnel, éscuyer, seigneur d’un quart du fief nommé le Fief de Poix se présenta armé d’un cornet et d’une lance, à deux chevaux  (Monstres du Bailliage d’Evreux)
Recherche de Montfaut 1463
Jean du Quesney de Presteville
Henri de Querville
Richard de Querville
D’Hozier  – 222
curé de Presteville : d’argent à trois chevrons de gueules.
D’Hozier – 48
De Louis, seigneur de Livet : d’azur à la croix d’argent cantonnée de quatre aiglettes de même.
Autres archives SHL :
Achat du 11-02-2003.
Lot n°  14 document n° 200
6) Fondation pieuse en l’église de Saint-Germain de Lisieux, par Me Pierre de Haultemer, prêtre, curé de Prêtreville, et nobles demoiselles Françoise et Guillemette de Vielpont, sœurs, demeurant à Lisieux, 2 mai 1537 ;
Lot n°18
98 / Lisieux et Prêtreville (Calvados). Famille Enault. Pièces de procédure contre Guillaume Mouroult à propos de l’usage de bâtiments, notamment d’un pressoir. 11 pièces papier, 1 parchemin, 57 p. 1713-1740.
LOT n° 71 :
8) PRÊTREVILLE ET SAINT CYR DU RONCERAY, 1/ 1463, papier, assiette de 30 livres et de 50 livres ; 2/ 1605, papier, vente de terre à Saint Cyr du Ronceray.
[1] Il y avait au moins quatre fiefs à Prêtreville:
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a) – le fief dit de Prêtreville , dont Pierre de Neuville, écuyer fit aveu au roi les 2 octobre 1408 et 3 novembre 1453 (A.N. P. 308) et pour lequel il obtint souffrance d’un an du roi d’Angleterre, le 6 novembre 1425 ( B.N. F. fr. 26.048, n° 502) et décembre 1436 ( B.N. p.0 2101, Neufville n° 11.)
b) les fiefs de Querville et du Couldray , tenus de la baronnie de Ferrières par la famille de Querville, et
c) .- le fief de Poix, qui dépendait autrefois du fief Henri de Courtonne ( cf. l’article 6) et qui était en 1444 dans la main du roi (cf. l’article 135) Il semble bien que la rente dont il est ici question est due sur ce dernier fief ».
= Henri de FRONDEVILLE , Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Jean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes , IV, p. 139.

[2] 1543 – Norolles
Philippe Paisant, écuyer, sieur de Boutemont et de Querville, demeurant à Norolles
Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville.
1564 – Prêtreville
Michel Paisant, écuyer, demeurant à Querville, fils de feu Philippe Paisant, en son vivant écuyer, sieur de Boutemont et de Querville. François Paisant, sieur de Querville, frère dudit Michel
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville
[3] A moins qu’il ne soit sorti de ses mains pendant quelque temps comme laisse à le supposer l’acte suivant:
1570 , jeudi 29 juin – La Chapelle-Haute-Grue
Noble homme Jehan Aubert, seigneur de Caudemonne et de Querville, demeurant audit lieu de Caudemonne, paroisse de la Chapelle Haulte Gru, vend à Jehan Costard, bourgeois, marchand drapier, demeurant paroisse Saint Jacques de Lisieux, une pièce de terre nommée les grands preys, assise en lad. paroisse de la Chapelle Haulte Gru, près du chemin tendant au moulin dud. seigneur, moyennant 600 livres. Passé à Lisieux, en la maison du Cisne ( Cygne ) , du faubourg de la Porte de Caen.
= Tabel. de Lisieux – Analyse Et. Deville .

Des lieux fortifiés peuvent avoir existé aux « Fortiers » et à la « Hogue ». (Cad. A, 397-401 et C, 265-266). (6).

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

[4] 1399 , 11-17 juillet
Information de Guillaume Le Diacre, vicomte de Falaise pour la mise hors de garde noble d’Henri de Querville, écuyer, né à Querville (commune de Biéville-­en-Auge), le 19 juin 1378, fils de Guillaume de Querville, écuyer, mort à Querville le 5 décembre 1391, et pour évaluer ses biens sis à Airan, Estrées-­en-Auge, Hérouville, Ranville, Beuzeville-sur-le-Vey, Auvers et Saint-Pellerin (Manche), Fortmoville, Angerville-l’Orcher et Gonneville-la-­Martel (S.-Mme.).= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 373-374.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle , XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 41.FIN NOTEB
[5] c. 1400
b) les fiefs de Querville et du Couldray , tenus de la baronnie de Ferrières par la famille de Querville…
= FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Jean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes , IV, p. 139.
[6] Paul LE CACHEUX , Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435) , Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°. Prêtreville, II, 16 – Querville, I, 28; II, 14.
[7] Sur cette question, voir Henry de FORMEVILLE , Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux – comprend: Introduction à l’Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux. Les Mémoires de Noël Deshays. Les Huguenots et la Saint-Barthélémy à Lisieux. Quatre appendices comprenant la Table du Cartulaire de l’Evêché, les Rôles des Fiefs de la Vicomté d’Auge, de Pont-Authou et Pont-Audemer, d’Orbec, etc., Lisieux, E. Piel, 1873, 2 vol., In-4°, 11-dcliii et 419 p.; pp. ccccxxiij-ccccxxiv..
[8] Voir les notes que nous avons rassemblé sur cette sur cette famille..
[9] Voir ci-dessous dans la BIBLIOGRAPHIE.
[10] Voir Paul LE CACHEUX , op. cit. , p. 14.
[11] Sur ce point voir Jean CUISENIER, La maison rustique: logique sociale et composition architecturale , Paris, PUF, 1991.
[12] Dans sa bibliothèque Guillaume de Hautemer, le maréchal de Fervaques, possède les oeuvres d’Olivier de Serres. Michel COTTIN, Notes sur l’inventaire du maréchal de Fervaques , à paraître.
[13] On ne peut mieux en juger qu’au travers des journaux de Gilles de Gouberville Voir Madeleine FOISIL, Le Sire de Gouberville. Préface de Pierre Chaunu , Paris, Aubier, 1981; et en dernier lieu Madeleine FOISIL dir., Le Cotentin au temps de Gilles de Gouberville Rencontre de Cerisy dans Revue de la Manche , Tome 28, nos 109-111, 1986.
[14] Voir le plan reproduit dans CUISENIER, p. 42.
[15] Sur l’origine et l’emploi de ces briquettes, voir Michel COTTIN, La maison traditionnelle en Pays d’Auge. Matériaux et techniques , Catalogue exposition, Saint-Désir-de-­Lisieux, Octobre 1985, s.l.n.d., (1985).
[16] Sur cette décoration voir l’état primitif du Manoir de la Salamandre, à Lisieux dans l’ouvrage d’Henry de FORMEVILLE, Etudes d’une maison du XVIe siècle à Liieux, dessinées d’après nature par Challamel, avec une notice par H*** Henri de Formeville), Lisieux, Imp. Pigeon  In-4°, 4 p., 8 pl. (sur le titre de la couverture on lit: »Avec une notice par Bruno Gambacio », A Paris, chez Janet, rue St-Jacques, 59, Lith. de Kaepellin, r. du Croissant, N° 20.).
[17] Cette disposition est celle du Manoir des Pavements ou du Manoir d’Aubichon, à Lisieux.
[18] Charles VASSEUR ._ Notes , SHL, Portefeuille Prêtreville :  » tuiles vernissées jaune et vert ».
[19] Charles VASSEUR , id° , « … à droite est une sorte de petite guérite en bois primitivement, que l’on a fait dernièrement reconstruire en brique en sous oeuvre ».
[20] VASSEUR , id° , « Il est à remarquer que les carreaux de l’échiquier qui compose la construction du mur de ce pavillon, ne sont pas d’égale dimension: la brique ne semble y avoir été employée que timidement et comme tentative d’innovation. Un autre bâtiment également en échiquier mais à compartiments réguliers, compose le reste de la façade, à gauche de cette entrée ».
[21] Charles VASSEUR, id°   » Les bâtiments à gauche de l’entrée n’ont aucun intérêt. Une partie même, vient de subir une restauration en briques. Le premier bâtiment à droite est en bois; mais sans plus d’intérêt; le suivant également en bois a conservé des petits culs-de-lampe sculptés sur les poutres verticales, et des poutres horizontales imbriquées avec rageurs. Ces poutres sont en filière, les sablières en encorbellement n’ont pour tout ornement que des moulures ».
[22] Charles VASSEUR ._ id°  » le tout de pierre »..

PREAUX  27



NOTES sur PREAUX  – 27.
(réunion de Notre-Dame de Préaux et Saint Michel de Préaux en 1963)

1 – Bibliographie.
2 – Archives SHL :
3 – Références historiques :
4 – Carnets de Charles VASSEUR : Doyenné de Pont-Audemer.
5 – Extrait de « Tabularia » : Cartulaire de l’Abbaye de Saint- Pierre de Préaux.

1 – Bibliographie.

(Sur les chartes de l’abbaye de Préaux, voir aux AD 14, les copies effectuées par Gaston de BEAUSSE F. 1926. selon CARABIE, La propriété foncière normande, p. 15: la « copie du Cartulaire de Préaux, H 711, en dépôt aux archives de l’Eure… a été effectuée d’une façon déplorable »).
Consultation  (au sujet de la perception des treizièmes appartenant à l’abbaye de Saint-Léger-de-Préaux), s.l., 1789, In-4, 18 p.
(B.M. Pont-Audemer)
Louis DU BOIS.- Histoire de Lisieux, Lisieux, Durand, 1848, t. II, pp. 52-70; 137-143
DUBUISSON-AUBENAY, Itinéraire de Normandie publié par le chanoine Porée, avec la collaboration de MM. Louis Régnier et Joseph Depoin, Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1911. In-8°,  XXII-293 p. (Société de l’Histoire de Normandie),
FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie in MSAN., XXXVI, 1961
Détail des biens des abbayes dans le Pays d’Auge, l’Hiémois et le Lieuvin
– Saint-Pierre-de-Préaux : Bonneville-sur-Touques, champs et salines, pp. 362
= 1035-1066
GAZEAU Véronique, Monarchisme et aristocratie au XIe siècle: l’exemple de la famille de Beaumont, Thèse de 3e cycle (Pr. Le Marignier ?)
GAZEAU Véronique, « Le domaine continental de l’abbaye de Notre-Dame et Saint-Léger-­de-Préaux au XI° siècle « , Ann. de Norm., 36, 4-1986, p. 347 sq.
GAZEAU Véronique, « Le rôle de Raoul dit « de Beaumont » dans la formation du patrimoine d’Onfroy de Vieilles, seigneur de la basse vallée de la Risle, dans la première moitié du XIe siècle », Ann. de Norm., 38, oct. 1988, p. 339 (résumé de communication)
GAZEAU Véronique, Le temporel de l’abbaye de Saint-Pierre-de-Préaux au XIe siècle in Recueil d’études en hommage à Lucien Musset, Cahiers des Annales de Normandie, N° 23, 1990, pp. 237-255
LAPORTE dom Jean, Inventio et miracula Sancti Vulfranni, étude critique par… dans Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, Quatorzième série, 1938, pp. 9-87
miracle abbesse de Saint-Désir-de-Lisieux, p.87; Le Breuil-en-Auge, Ponchardon, Ticheville,  Grestain, abbayes de Préaux.
LESQUIER Jean, « Les Etudes de M. Haskins sur les institutions normandes, de Guillaume le Conquérant au XIIIe siècle, BSAN, XXXII, 1917, pp. 93-95
Annexes:. III.- Liste des Chartes de Geoffroy Plantagenêt… (Almenêches, Le Bec, prieuré de Saint-Hymer, Préaux, Rouen, corporation des cordonniers. Séjour à Lisieux; Saint-André-en-Gouffern; Saint-Evroul;
HENRY Jacques, Les Abbayes de Préaux La Normandie Bénédictine au temps de Guillaume le Conquérant (XIe siècle), Lille, 1967, pp. 191-228

GAZEAU : »L’article… comporte de nombreuses erreurs… »

HENRY Jacques.- L’ancienne abbaye de Saint-Pierre de Préaux, des origines à la Révolution, Communication SHL, 29 novembre 1966; 31 janvier 1967; 28 février 1967; 30 mai 1967
MUSSET Lucien, « Comment on vivait au Moyen Age dans la région de Pont-Au­demer d’après les chartes des abbayes de Préaux (XIe-XIIIe siècle) », Connaissance de l’Eure, N° 31, Printemps 1979.
Lucien MUSSET, « Autour de la basse Dives: le prieuré de Saint-Pierre-de-Rou­ville et ses dépendances d’après ses plus anciennes chartes », BSAN, LIX, 1969-1989 (I), (1990), pp. 246-258
abbaye de Préaux,
ROSTAND André, « L’œuvre architecturale des Bénédictins de la Congrégation de Saint-Maur en Normandie (1616-1789) », BSAN, XLVII, 1939 (1940), pp. 82-224, XVII pl. h.t.
Saint-Pierre de Préaux

2 – Archives SHL :

FONDS 1F
1F672 : 1712 : lettre adressée à l’abbé de Préaux. (quel Préaux ?)
1F758 : mars 1768 : M. de Préaux à Préaux, différent. (quel Préaux ?)
FONDS BOUDARD :
2FK10- abbayes diverses : Thiberville, Lonlay, La Lyre, Saint Thaurin d’Evreux, Saint Sauveur le Vicomte, Villiers, Silly, Cerisy, Préaux, La Trappe, Sainte Barbe, Saint André de Gouffern, Jumièges. (1 carton)
2FK131 : Abbaye de Préaux.
FOND DEVILLE
9 FB -1 – LISIEUX
1 – Généralités  – 1 – Analyse d’un Missel du XII° siècle ayant appartenu à un moine de Préaux Ms. 16 Bibl. mun. de Lisieux. Nombreuses notes manuscrites sur la vie de l’abbaye et des habitants de la région.

3 – Références historiques :

L’ABBAY ROYALE DE SAINT LEGER DE PRÉAUX – Ordre de St Benoit.
Abbesses. — M.-A. de Gimel de Lentilhac – G.-M.-A. de Bouille de Créances.
Chapelle N.-D. et St-Léger.— CHAPELAINS.— P. Delauney – L.-A.Lorette – J.-B. Hermier
Chapelle Ste- Trinité. — CHAPELAINS. — J.-F. Pottier de Prétreville. — L -A. Lorette. — V. Pupin. — R. J. Pupin.
Chapelle St-Laurent.— CHAPELAINS. — J. Moulin. – C.R Guersent.
Chapelle de Requiem.— CHAPELAINS.— C Roussel.-B. Hermier. — L.-A. Lorette. — C.-N. Maurice. — J.-A. Léger. — L. Caulais — C.-N. Maurice.
(Toutes ces chapelles étaient à la nomination de l’abbesse de St-Léger.)

1034-1035 – Daubeuf
Pierre, moine de Fécamp, richement pourvu, après avoir été profès à Fécamp, et après avoir vécu avec des frères dans la forêt de Bonneville à l’église St Martin de Flavile se rendit à Préaux pour y vivre reclus.
« … in silva de Bonevile in ecclesia Sancti Martini Flaviville (sic), cum quibusdam fratribus habitavit. Inde vero ut reclusus sicut dictum est efficeretur, Pratellum venit ».
= FAUROUX, n°88, p. 230
1613, 23 août
Partage entre Jacques de Carel, écuyer, sieur des Préaux et de Blosseville, et François de Coursy, écuyer, sieur de Ferrières, et Noël Mahiel, écuyer, sieur de Bonnebos (Bonnebosq) pour la succession de feue Louise de Morainville.
= Catalogue des Archives du Collège héraldique de France – Normandie – N° 133
1787, 29 octobre – Préaux
Lettres de garde-chasse données à François Moutier, par noble dame Antoinette-Catherine Le Vasseur, dame et patronne de Préaux et de la Nolard.
= Arch. SHL. FF 385.

4 – Carnets de Charles VASSEUR : Doyenné de Pont-Audemer.

18 – Préaux
Voir
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome 23 p.229 n°1307
Fondation des deux abbayes – Histoire de la Maison d’Harcourt Tome III p.20
Formeville II 19-25-32-68-78-79-99-124-198-200-206-211-214-244-262-272
« 553 »
Delisle – Catalogue des Actes de Philippe Auguste n°2024 p.553.

Maladrerie de Préaux
Patron : le Roy
Revenu 200 livres
Restes du château XIe siècle, au nouveau moulin, route d’Epaigne (A. de Caumont)
Fontaine St Pantaléon où l’on vient pour l’hydropisie ‘A. de Caumont)
Préaux c’est le nom de deux paroisses et deux abbayes, l’une de Bénédictins, l’autre de Bénédictines, situées dans le diocèse de Lisieux.
L’abbaye de St Pierre est possédée par les Bénédictins et reconnaît pour fondateur Onfroy de Vieilles, baron de Préaux, seigneur de Pont Audemer, comte de Meulan et de Beaumont le Roger.
L’église construite en croix est belle, complète et a dix piliers de chaque côté dans la longueur avec des bas côtés, un bon orgue et un gros clocher en façon de dôme. Le chœur dont les chaises sont neuves, et d’une riche menuiserie, est entièrement couvert de plomb. Le grand autel est assez bien doré ; il y a deux châsses posées aux deux côtés, qui renferment diverses reliques. Elle fut réformée en 1650 par les Bénédictins de la Congrégation de St Maur.
Ce fut la femme du même Onfroy de Vieilles qui fonda l’abbaye des Bénédictines sous le titre de St Léger. Leur église est assez grande et son autel, isolé, beau et fort dégagé. Six colonnes de marbre y portent une demi-couronne impériale dont les branches ouvertes sont dorées, ornées et accompagnées de plusieurs ouvrages de sculpture. Le Tabernacle est aussi de marbre. (Thomas Corneille)
S’il faut en croire les auteurs de la Gallia Christiana, le monastère de St Pierre de Préaux aurait existé dès le temps de Louis le Débonnaire, et le normand Onfroy de Vieilles et sa femme Alberede n’auraient fait que procéder à une restauration en 1035.
Cependant Ordéric Vital paraît leur accorder tous les honneurs dus à des fondateurs ; «  Onfroy de Veulles (Vieilles),fils de Turold de Pont Audemer, commença à Préaux la construction de deux couvents, l’un de moines et l’autre de religieuses. Roger de Beaumont, son fils, aima beaucoup ces établissements ; il les enrichit avec joie sur ses propres revenus » (Livre III ; trad. Guizot tome II p.12)
Voici suivant les historiens de Normandie, les événements qui donnèrent lieu à cette fondation.
Pendant la minorité du Duc Guillaume, un grand nombre de seigneurs normands prirent prétexte de son illégitimité pour lever l’étendard de la révolte.
Parmi eux se trouva Roger de Toëni, homme puissant et superbe. Honfroy de Vieilles (de Vetulis) qui était resté fidèle à son souverain, fut un de ceux qui éprouvèrent sa rage ; il promena les ravages et l’incendie sur ses terres. Ce voyant, Honfroy et ses deux fils, Roger de Beaumont et Robert, réunissent leurs amis et leurs gens et vont à la recherche des dévastateurs. Roger de Beaumont parvient à les joindre et après un combat sanglant, où Roger de Toëni fut tué, il reste victorieux. C’est en reconnaissance de ce succès que vers l’an 1048 Honfroy et ses fils auraient construit un monastère en l’honneur de St Pierre, auquel il donna toute sa terre de Préaux, Selles, Campigny et St Martin le Vieux ; Il construisit aussi, probablement à la prière de sa femme (fille du seigneur de la Haye, Auberle (Alberede ?) un monastère de filles en l’honneur de St Léger, dans ce même lieu de Préaux.
Cependant il n’acheva pas entièrement son œuvre, il laissa ce soin à son fils Roger, qui s’y appliqua avec zèle.
Odon Rigault :
19 des kalendes de février 1249, le lendemain de l’octave de l’Epiphanie, il arrive à préaux où il passe la nuit à l’abbaye de St Pierre. Il y avait 30 moines, 1100 livres de revenu, 300 livres de dettes et 400 livres empruntées à usure à un juif.
18 des kalendes de février, visite du monastère de St Léger. Il y avait 45 religieuses, 700 livres de revenu, 300 livres de dettes.
Le jour des nones de janvier 1254, visite de l’abbaye de St Léger, 45 nonnes.
Le 8e jour des ides de janvier, visite de St Pierre, 30 moines, tous prêtres excepté 5.
Le 3 des kalendes de janvier 1257 à St Pierre de Préaux 30 moines.
Le 2 à St Léger, 45 religieuses (habent duos parvos canes, tres escuriolas)
4 des Kalendes de janvier 1269 St Pierre de Préaux 32 moines tous prêtres et 2 novices.
3 des kalendes de janvier 1267 St Léger de Préaux 45 nonnes.
En 1463 Montfaut trouva noble à Préaux Geoffroy de St Aubin
En 1469 fut sommés de comparaître aux Montres du Baillage d’Evreux Pierre de St Aubin pour le fief de Préaux, qui fit défaut, estant en l’ordonnance et service du Roy notre sire.
Notre Dame de Préaux  – B.M de Pratellis
Voir :
Mémoires des Antiquaires de Normandie IX p.368
Election de Pont Audemer, sergenterie de Préaux
1 feu privilégié
42 feux taillables
Sous l’invocation de Notre Dame
Patronage:
XIVe, XVIe et XVIII : abbas de Pratellis
Chapelle de la Trinité
Patronage:
XIVe : abbas de Pratéllis
XVIe abbatissa loci
XVIIIe l’abbesse du lieu
Chapelle en l’église de Notre Dame de Préaux
Patron : l’abbé de Préaux
Insinuations:
Il existait très anciennement un monastère auquel Ansegise, abbé de Fontenelles ; légua du temps de Louis le Débonnaire, la somme de 15 sols. Onfroy de Vieilles, fils de Touroude, le reconstruisit vers 1034. Roger de Beaumont, son fils aîné, acheva la fondation commencée par son père.
Trente deux paroisses étaient soumises à l’abbaye de Préaux.
Elle eut 49 abbés
L’église était romane ; les bâtiments avaient été reconstruits en 1726
L’enclos contenait 18 acres.
En 1844 Notre Dame et St Michel de Préaux ont été réunis.
(A. Le Prevost)
Notre Dame de Préaux : l’église paroissiale date du XIe siècle
C’est la patrie de Guillaume de Poitiers, traduit pas Mr Guizot à la suite de Guillaume de Jumièges, dans ses mémoires sur l’Histoire de France. (Voir Guillaume de Poitiers p.321)
On a trouvé sur ce territoire des tuiles et des fondations romaines.
St Michel de Préaux
Voir
Mémoires des Antiquaires de Normandie IX p.368
Sous l’invocation de St Michel
3 portions
Patronage:
XVIe et XVIIIe : abbatissa de Pratellis

Curés:
1ere portion
Roussel 1764
Hermier 1774
Hermier 1783-1787

2e portion
Moulin 1764
Crosville 1774
Léger 1780-1787
3e portion
Moulin 1753-1787

Insinuations
Description de l’église de St Michel du 18 juillet 1867 qui à cette date n’avait plus desservant
Dans notre contrée comme partout, il y eut des vins de différentes qualités. Par exemple, celui de St Michel de Préaux, près de Pont Audemer, était, dès le XIe siècle, si peu digne des palais délicats, que les religieuses de St Léger l’abandonnaient à leurs domestiques. Ce sont les vignobles produisant des vins de cette espèce, qui durent, en général, disparaître les premiers.
(Canel – Blason populaire de la Normandie I-132)
Abbaye de St Pierre de Préaux
Voir :

Delisle – Rouleaux des Morts :

p.206 – Rouleau de Mathilde, abbesse de Cane – 1113
p.288 – Rouleau de Vital de Savigny – 1122
p.473 – Rouleau de Montivilliers – 1398.
p.488 – Rouleau de Jumièges – 1462
p.360 – Rouleau de Préaux XIIe siècle.
Bulletin des Antiquaires de Normandie 1875/1876 Tome VIII p.68., comte de Meulent et Henry comte de
Mémoires des Antiquaires de Normandie X p.463.
Histoire de la fondation de l’abbaye de Préaux, au diocèse de Lisieux, unie à la congrégation de St Maur, de sa restauration et de ses principaux bienfaiteurs (Bibliothèque de St Germain des Prés, citée par La Roque – Histoire d’Harcourt I-20)
Extraits d’une chronique 1115
La fondation des abbayes de St Pierre et de St Léger de Préaux faite l’an 1048 par Honfroy, seigneur de Veules et Roger, seigneur de Beaumont et Robert, sénéchal de Normandie, enfants dudit Honfroy qui était fils de Touroude, seigneur du Pontaudemer, de Brotonne, de Beaumont, de Préaux et plusieurs lieux – laquelle fondation fut augmentée par Robert comte de Warvinie enfant dudit Roger comte de Beaumont et par Valeran comte de Meulan et Robert son frère, comte de Leicester, enfant dudit Robert comte de Meulan.
Suit le latin de la chronique écrit par un moine de l’abbaye, nommé Guillaume, il prend occasion d’écrire parque que pendant les guerres qui avaient ravagés le pays les monastères et les églises de Préaux avoient été détruites, les murs renversés, les chartes, les livres et les vêtements brûlés.
L’abbaye a pour armoiries un eschiquier et au deysous est escrit Honfroy de Veule, premier fondateur de Préaux.
On voit dans le chapitre cinq représentations de cinq personnages élevés en bosse de pied et demi de terre dont il y en a trois côte à côte l’un de l’autre couchés de leur long, celuy du mitan porte longue barbe celui du côté droit barbe rasée celui du côté gauche semble n’en avoir point, tiennent en main droite chacun un coutelan la pointe desquels donne sur le soulier reserné celuy du côté droit qui à la main sur le poitrine la pointe de son épée allant sur son épaule entre les pieds de celuy du mitan  paroit visage d’homme et entre les pieds des deux autres paraissent figures d’hommes.
Au pied de ces trois il y a une autre tombe élevée aussi en bosse vu il y a représentation de deux autres personnages tenans chacun en main droite figure de coutelan et en senestre figure de bâton qui sont au pied des autres vers le soleil levant et au pied desquels paraissent être des chiens on m’a dit que ce sont les représentations des cinq fils de Honfroy de Veule ; sur le bâton de celui du costé gauche est écrit en lettre nouvelle Robert, sénéchal de Normandie fils de Honfroy.
En laditte abbaye au costé gauche au destour du grand autel de l’église dans une chapelle entre deux piliers est portrait d’homme qui l’on dit être Honfroy de Veullen représenté avoir une tête de religieux élevé de terre de deux pieds, l’épée au côté, botté, éperonné, les mains jointes sur l’estomac au dessous un livre ouvert, à son côté gauche un échéquier ou damier ceint d’une ceinture façon baudrier fort large prennant de la gauche à droite descendant sur la cuisse gauche, à côté droit de la tête il y a représentation d’enfant ; lequel Honfroy est sur une table de pierre soutenue et portée par quatre mâtiens et autour de ses pieds figures de chiens, paroit être vêtu d’un corcelet qui va bien bas et qui paroit être émaillé.
Dans le chœur de l’église des dames au côté gauche il y a une représentation de femmes élevée en basse de deux pieds, couchée sur uen table de marbre ou pierre aux côtés de ladite table est écrit ; ci-gist Noble Dame Auberée vivant femme de noble homme Messire Honfroy de Veulen laquelle fut fondatrice de l’abbaye de céans et mourut l’an de grâce 1045 le 28 décembre il y a à ses pieds un mâtin.
A la muraille de l’église du prieuré de St Gilles de Pontaudemer il y a figures de plusieurs personnages entr’autres de deux où sur leurs têtes est écrit sur l’une Galeran et sur l’autre Robert.
Même chronique  (Laroque)
Fondation de l’abbaye de Préaux
En l’an de l’incarnation mil trente huit par dévotion, furent deux abbayes fondées aux vals de Préaux scituées, l’une  est le monastère fondé en l’honneur de St Pierre, moynes y prient dévotement pour leur fondeur  bien humblement Humfray de Vieilles avoit nom bon en recommandition, la première pierre fust mise audit lieu par lui fust  assise au temps de Philippe cinquième Roy, après l’an mil trente trois, pour lors régnoit Duc Guillaume, là on prioit pour son âme pour et afin que ses péchés lui fussent par Dieu effacées considérant quand nous mourons autre chose n’importeront si non le bien et le mal fait que au monde avons attrait.
Derechief  firent dévotion  tost (?) après la perfection de St Pierre la belle église il  l’est très noble entreprise par moyen et ayde de Dieu qui a bien voulu fonder en ce lieu en la requeste de sa femme d’Alberée, sa bonne dame, en l’honneur de Dieu et Marie la vierge mère et …… ainsi qu’il voulut besougner fonder en ce lieu de St Léger, dames de grande charité y vivent en humilité de cœur aussi d’intention ils gardent leur religion priant Dieu leur créateur pour elles et leur fondateur lequel leur élargit pardon des biens, Dieu leur face pardon.
Le jour de son obit  veut rendre c’est le vincgtiesme de septembre avec neuf il faut le mettre ce jour le faict qui yveut être le cinquiesme diceluy mois l’obit d’Alberée  … (signé Wale)
Prions Dieu aussi pour la noble Alberée laquelle fust cy enterrée car la représentation fut mise par dévotion  soutenis (?) que je vous en diray c’est le septiesme jour de may mil avec cents soixante et dix adjoutés huit pour le vrai le dis, tout fut parfait c’en que voyés par charité Dieu priez une oraison en soi dite belle pour une marguerite (?) affin que sen péchés defface à nos bienfaicteurs pardon face ; Amen.
Grâces des biens son redempteur
Au triomphant au paradis
Louanges, bons mots et beux dicts,
Rendons toutes pour le fondeur
Jettons pleurs, cris au créateur
Pour Alberée et ….
Grâces des biens au triomphant
De long, de lé et de grandeur
Par Marguerite cy just mis
Ce cercleu ainsi entrepris
elle feist … de bon coeur
grâces des biens.
Epitaphe
Nostre vrai Dieu et Nostre Dame
Devons prier de corps et d’âmes
Bien humblement
Pour Alberée dignement
Qui fust fonder dévotement
Cette église belle sans blasme
Devant vous en forme de femme
Se représente sans diffame
Les mains jointes bien doucement.
Notre vrai Dieu
Prier devons
Bien humblement
Qui mal en dict, il est infame
Et en requiet mauvais fame
D’amphement
Pour une more l’enterrement
Cy-gist son corps Dieu en ayt l’âme
Nostre vrai Dieu – Amen.
Signe Wale
Pour Abbaye de St Pierre de Préaux
Voir encore :
Académie de Rouen 1832 p.250
Delisle – Echiquier p.77 n°306 – p.113 n°457 – p.193 n°830
Mémoires des Antiquaires e Normandie Tome 23 p.271 n°1487
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXVI p.183
Bulletin Monumental 1855 p.563 note 2 – 1854 p.431.
Corde – Pierres tombales planche 43.
Archives Normandes I p.132-p.235-236.
Catalogue de la Ste Historique de Lisieux 1872 p.20 n°41 et Extraits p.20 n°44.
Archives de l’Eure – Abbaye de St Pierre de Préaux de 1250 à 1789 – 1 liasse -61 pièces
St Pierre de Préaux – Vue signée F.G de la Trembalye dans le Monasticon Gallicanum – Bibliothèque Ste Geneviève de Paris Tome II (37)
Abas de Pratellis pro omnibus bonis
Décimes 1810 livres
Revenu   15000 livres
Chapelles Notre Dame
St Nicolas
St André en l’abbaye de Préaux.
St Michel
Ste Catherine
C’est sur Notre Dame que se trouve l’abbaye des Bénédictins.
L’église fit consacrée en 1101 sous le troisième abbé et longtemps après la fondation et même la mort du fondateur qui eut lieu vers 1173.
En 1208, Thomas, onzième abbé, restaura le dortoir.
Dans les guerres du XIVe siècle, le monastère, avec son enceinte de tours et de murailles, fut entièrement détruit. Tout le mobilier fut livré aux flammes. Il ne resta debout que l’église. Robert II Houel qui gouverna de 1320 à 1331, orna le monastère de nouveaux édifices ; où il eut soin de faire mettre ses armoiries, puis il transféra le tombeau du fondateur de la nef qu’il occupait humblement, jusque dans le chœur, où l’on voyait aussi la sépulture de Guillaume, 2e abbé, placée sous enfeu dans le mur à droite du sanctuaire.
En 1418 l’invasion anglaise, força les moines à émigrer et comme toujours l’envahisseur mit le temporel sous le séquestre. L’abbé ne put reprendre possession que le 16 février de l’année suivant 1419.
Il va s’en dire que l’abbaye eut beaucoup à souffrir de la part des Huguenots pendant les luttes du XVIè siècle.
Rien d’étonnant qu’elle soit restée depuis lors languissante.
En 1650 Guillaume de l’Aubespine touché de sa triste situation y introduisit la Réforme avec la Congrégation de St Maur.
En 1726 les religieux de Préaux avaient remplacé par un édifice plus vaste la maison qu’ils avaient élevée à la hâte après la destruction de leur ancien monastère au XIVe siècle. Cette nouvelle construction communiquait à leur église. Ils réédifièrent en même temps leurs autres bâtiments ; il n’en reste plus actuellement qu’une petite maison d’habitation et l’Abbatiale qui vient d’être changée en moulin à blé.
L’église est rasée ; elle avait la forme d’une croix et mesurait 64 pieds de large sur 160 de longueur. Elle avait conservé des vestiges de sa première construction en style roman, mais elle avait été plusieurs fois restaurée.
Abbés de Préaux
Ansfred mort en 1078
Guillaume Ie mort en 1096
Gaufred mort en 1101
Richard I de Journeaux mort en 1131
Richard I de Conteville mort en 1146
Regnald ou Renaud mort en 1152
Michel de Tourville 152/1168
Henri Ie 1168/1182
Osbern
Guillaume II, abdique vers 1205
Thomas mort en 1216
Adam élu en 1216
Bernard de Combon
Anfred Ie
Barthélemy
Anfred II mort en 1266
Guillaume III du Hamel 1266/1284
Robert Ie Houel
Radulfe Morel
Robert II Lionnel, mort après 1331
Hneri II mort en 1337
Jean Ie de Carretot mort en 1353
Guidon mort vers 1362
Guillaume IV Binet mort vers 1369
Jean de Dormans Cardinal mort en 1373
Vincent le Lieur mort en 1418
Guillaume V le Roy
Roger Sorel
Jean II Moret
Etienne Bertaut mort en 1438
Jean III Halluin mort en 1458 ou 1459
Jean IV Agasse mort en 1476
Antoine Raguier, évêque de Lisieux mort en 1482
Olivier de Pontbriant
Jean V Leveneur, cardinal, évêque de Lisieux 1506/1535
Jacques d’Annebaut, cardinal, évêque de Lisieux
Guillaume VI de Vieux Pont 1554/1559
Charles Ie, cardinal de Lorraine jusqu’en 1566
Guillaume VII de l’Aubespine jusqu’en 1572
Nicolas Jacoppin, mort en 1584
Guillaume VIII de l’Aubespine vers 1600
Charles II de l’Aubespine 1611/1653
Jules, cardinal Mazarin 1656/1661
François Marie, cardinal Mancini 1663
Melchior de Harod de Senevas 1673/1694
Jean VI d’Estrées 1694/1718
Thomas François Marie de Strickland de Sozerghe 1718/1740
Henri Constant de Lort de Serignan de Valras 1743
de St Aubin 1745
Charles III Antoine Gabriel d’Osmond de Médavi 1785
Epistolas Abbatis Pratellensis  texte en latin
Mabillon – texte en latin
Itinéraire de Jean sans Peur – Abbaye de Préaux 22 mai 1202
Richard, abbé de Préaux, dédia à St Anselme un commentaire sur la Genèse, qui commençait à l’endroit où St Augustin avait fini le sien, c’est-à-dire à la sortie d’Adam et d’Eve du Paradis terrestre ; cet abbé n’ayant pas voulu par respect pour St Augustin, donner une autre explication que la sienne des premiers chapitres de ce livre (Lettres de St Anselme Epistre 102) D.Remy Ceillier XXI p.327.
Extrait des registres du Grand Conseil
Louis par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre : A tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut : Savoir faisons, comme par arrêt ce jourd’hui donné en notre grand conseil, entre notre ainé Anne Mauduit, écuyer, sieur de Fatouville et de la Bataille, seigneur haut, moyen et bas justicier de la paroisse d’Estreville, demandeur suivant l’exploit d’assignation du Châtelet de Paris du 12 janvier 1705, con trôlé à Paris ledit jour, à ce qu’il soit dit qu’il jouira des droits honorifiques de ladite paroisse d’Etreville après le patron et à l’exclusion de tous autres, et qu’il aura son banc du côté de l’évangile qui est la seconde place ; à l’effet de quoi, Messire Jean d’Estrées, abbé de l’abbaye de Préaux, et en cette qualité patron de ladite église paroissiale d’Estreville, sera tenu d’ôter son banc dudit côté de l’évangile et de le mettre du côté de l’épître qui est la première et plus honorable place du chœur, laquelle appartient au patron, si mieux n’aime le patron consentir que ledit seigneur haut justicier, mette et place son banc du côté de l’épître où le curé a entrepris de mettre son lutrin et à cet effet sera tenir ledit seigneur et patron d’obliger le curé de retirer son lutrin, en telle sorte sur ledit seigneur haut justicier puisse placer son banc dudit côté de l’épître, vis-à-vis et sur le même alignement de celui dudit seigneur patron ; et pour le trouble qu’il soit condamné aux dommages et intérêts aux dépens, évoqué à notre conseil d’une part et Messire Jean d’Estreés, notre conseiller en nos conseils, ci-devant notre ambassadeur en Portugal et en Espagne, commandeur de nos ordres, abbé de l’abbaye de St Pierre de Préaux, défendeur et évoquant ladite demande à notre exploit du 15 janvier dernier d’autre part ; et entre ledit sieur Mauduit de Fatouville, demandeur en requête du 7 du présent mois de février, à ce qu’en conséquence des trois lettres missives de Maître Michel Ferra, curé d’Estreville des 26novembre, 7 décembre 1704 et 4 février 1705 par lesquelles il consent d’ôter don banc et lutrin et le placer en telle sorte que le banc du patron puisse être placé au même endroit du côté de l’épître joignant la balustrade du sanctuaire de ladite église. Les fins et conclusions prises par le demandeur par son exploit du 12 janvier dernier lui soit adjugé avec dépens d’une part, ledit sieur abbé d’Estrées défendeur d’autre, après que Mahieu, pour ledit sieur Mauduit de Fatouville a conclu de ses demandes et requêtes, Cochain, pour ledit sieur abbé d’Rstrées, a été oui et conclu à la maintenue dans les droits honorifiques sans ladite église d’Estreville et de Benoît de St Porc (Pore) pour notre procureur général a aussi été oui ? Icelui  notredit grand conseil a maintenu et  gardé, maintient et garde la partie de Cochain en qualité de seigneur patron en la possession et jouissance des droits honorifiques dans l’église paroissiale d’Estreville et d’avoir son banc dans la première place du chœur de ladite église, a pareillement maintenu et gardé, maintient et garde la partie du Mahieu en qualité de seigneur haut justicier en la possession et jouissance des droits honorifiques dans ladite église après la partie de Cochain, et à l’exclusion des tous autres et d’avoir son banc à la seconde place du chœur de ladite église. Ordonne que le banc de la partie Cochain sera mis du côté de épître et celui de la partie Mahieu du côté de l’évangile, l’un et l’autre attenant la balustrade du sanctuaire ; et à cet effet ordonne que la partie ôtera et fera ôter et retirera le lutrin et banc qui sont à la place où doit être mis le banc de la partie de Cochain, pour être ensuite le banc de la partie de Mahieu mis du côté de l’évangile, dépens compensés. Si donnons en mandement, au premier des huissiers de notredit conseil….
Donné « en notredit conseil à Paris le 19e jour de février l’an de grâce 1705 et de notre règne le 62e.
Collationné avec paraphe et au dos : par le Roi, à la relation des gens de son grand conseil.
Signe : Soufflot (avec paraphe)
(Mémoires du clergé Tome III p.1401-1402-1403)
Au XIVe siècle les religieux de Ste Barbe de Préaux et de St Imer consommaient du cidre (Delisle – Classe agricole p.474)
1074-Octobre
Tombeau de Himfridus de Vetulis, fondateur et moine de l’abbaye de Préaux en Normandie dans cette église. Pl. in 8° en hauteur – Mabillon – Annales ordinis Sancti Benedicti – Tome V p.83 dans le texte.   – (Heumin III p.17)
1165
Tombeaux de cinq moines de l’abbaye de Préaux en Normandie, bienfaiteurs de ce monastère et descendant de Himfridus de Vetulis, son fondateur, dont le dernier mourut en 1165
Pl in f° en hauteur – Mabillon – Annales ordinis Sancti Benedicti Tome V p.329 dans le texte.
(Heumin III p.119)
Robert, comte de Meulan et de Beaumont le Roger meurt en 118 ; grand conseiller du Roi Henri Ie un des plus sages et mieux versés aux affaires de l’Etat. Il est inhumé à Préaux.
HenriV supprime en Angleterre les prieurés appartenant à l’abbaye de (Monasticon Anglicanim)
Un cahier énonçant les annales bénédictines de Mabillon ainsi que les insinuations concernant l’abbaye de St Pierre de Préaux.
Richard – abbé de Préaux (Histoire Littéraire de La France Tome XI)
Journal de Pont Audemer – un article dur l’état temporel de l’abbaye de St Pierre de Préaux en 1770 d’après le document original par Alfred Reautey.
Abbaye de St Léger de Préaux
Voir :
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome 23 p.223 n°84 et Tome 26 p.186
Bibliothèque de l’Ecole des Chartes B.III 383 1ere table p.78 col.1

Delisle – Rouleaux des Morts

p.207 – rouleau de Mathilde abbesse de Caen 1113 ;
p.289 – Rouleau de Vital de Savigny 1122
p.360 – Rouleau de Préaux XIIe siècle
p.473 – Rouleau Montivilliers 1462
p.161 – Rouleau de St Bruno 1101
Archives de l’Eure de 1227 à 1747 – 1 liasse 26 pièces et de 1499 à 1785 1 liasse 15 chartes
Insinuations
Abbatissa monialium de Pratellis
Chapelle St Laurent en ladite abbaye
Raoul de Varneville, évâque de Lisieux consecravit anno eodem (1183) altare in honorem SS Thomae et Leodegarii  martyrum in ecclesia Pratellensis
L’abbaye de St Léger, occupée par des Bénédictines, était sur le territoire de la paroisse de St Michel de Préaux. Il n’en reste absolument aucun vestige. Du reste elle avait été réparée et augmentée, c’est-à-dire considérablement défigurée par Madame Marie de la Fontaine, qui tenait la crosse abbatiale de 1647 à 1654.
On a trouvé à St Michel de Préaux des constructions romaines, des médailles et quelques objets d’argent.
Prieures de St Léger de Préaux
Emma, sœur de Guillaume le Poitevin
Ansfride
Cécile
Mathilde Ie
Elisabeth
Françoise Ie Martel
Prichilde
Isabelle de Montfort
Mathilde II morte en 1221
Georgette morte 1256
Nicole de Cordelon démise 1294
Emma de Quinquerbourg morte 1345
Aelis ou Aalips
Pétronille Ie le Brehro
Jeanne
Pétronille II du Bosc morte 5 mai 1462
Marguerite Ie du Bosc 1462/1503
Marguerite II Suhart morte 1513
Guillemette du Quesne morte 1535
Jacqueline du Quesne morte vers 1580
Marguerite III de Souvré morte 1620
Anne de Souvré
Marie de la Fontaine 1633/1654
Antoinette de la Fontaine 1654/1656
Claudine de la Fontaine démise 1676
Françoise II Olivier de Leuville morte 1685
Anne Thérèse de Rohan Guéméné 1713/1729
Louise de Vaudetur de Persan 1685/1713
Angélique Eléonaore de Rohan de Guéméné 1729/1731
Marguerite Candide de Brancas 1732
Madame de Bouillé 1789
Chanceliers de France – 82-François Olivier de Leuville, président au parlement, démis en 1580 puis rétabli et mort en 1560 (de Barthelemy – La Noblesse avant et depuis 1789 p.219)
Chapelle de Requiem
Neustria Pia – liste des reliques
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXIII p.223 col.2 commencement 12 octobre 1419 texte en latin
Au XVIe siècle, les choses, hélas, n’y allaient pas mieux qu’au XIIe. Les conflits d’élections étant fréquents alors, souvent des filles nobles vinrent à Rouen, au palais, se disputer la crosse abbatiale et là, poussées par leurs partis, toujours prêts à les exciter sans mesure, elles oubliaient toute retenue et souvent on les avait vues s’imputer mutuellement en pleine audience, de honteux désordres, qui, hélas, n’étaient que trop véritables. Les registres de rapports civils de l’Echiquier devenu sédentaire et perpétuel … sous Louis XII, plusieurs procès de ce genre, l’un, entre autres, fort curieux, où il s’agit de l’abbaye des religieuses de Préaux, près de Pont Audemer.(Floquet – Parlement V p.624)
1286 – 613-Le Roi, à son nouvel avènement peult mettre en l’abbaye de Presles (St Léger de Préaux) comme ès autres de son royaume, une religieuse (D.34 V)(Restitution d’un volume des Olim par M. L. Delisle – Archives de l’Empire Actes du Parlement Tome i p.402)

5 – Extrait de « Tabularia » :

Le cartulaire de l’abbaye Saint-Pierre de Préaux : présentation du manuscrit.
Dominique ROUET
Bibliothèque municipale du Havre. 17rue Jules Lecesne 76600 Le Havre.
Résumé :
L’abbaye bénédictine de Saint-Pierre de Préaux était située dans l’ancien diocèse de Lisieux, au sud-est de Pont-Audemer. Elle fut le monastère patrimonial des comtes de Meulan et a laissé un cartulaire copié au XIIIe siècle. La copie de cet important manuscrit, conservé aux Archives départementales de l’Eure, sous la cote H 711, a été entreprise durant l’année 1227, puis poursuivie jusqu’au XIVe siècle. Ce cartulaire regroupe un ensemble de notices datant des XIe et XIIe siècles, transcrites d’après un cartulaire plus ancien, auxquelles ont été ajoutées des chartes plus récentes.
Mots-clés : Saint-Pierre de Préaux, cartulaire, charte, notice.

1. L’abbaye Saint-Pierre de Préaux.

Aujourd’hui totalement disparue, l’abbaye Saint-Pierre de Préaux se situait en lisière de l’ancien diocèse de Lisieux, à quelques kilomètres au sud-est de Pont-Audemer [1] .Les origines de ce monastère remontent à l’époque des « saints pères de Fontenelle », avant l’arrivée des Normands, puisqu’on possède une mention de son existence dans le testament d’Anségise abbé de Fontenelle [2] . Préaux se trouve fondée à un endroit stratégique, à proximité d’un fisc de Saint-Germain-des-Prés, la Villa supra mare identifiée à l’actuel Saint-Germain-Village [3] .
Détruite par les Normands puis restaurée en 1034, Préaux bénéficie à nouveau de sa situation, à proximité d’un pont sur la Risle, lieu de passage obligé, où se développe un important marché qui devient au début du XIe siècle Pont-Audemer. C’est à Onfroi de Vieilles, secondé par l’abbé Gradulfe de Fontenelle, que l’on doit cette restauration : Saint-Pierre de Préaux devient ainsi fille de Fontenelle qui lui donne ses premiers moines et ses trois premiers abbés. Onfroi, à l’origine de la famille des Beaumont-Meulan, fait de Saint-Pierre de Préaux une abbaye familiale qui deviendra la nécropole des comtes de Meulan.
Au XIIe siècle, sous le gouvernement de sages et doctes abbés venus, à partir de la seconde moitié du siècle, du Bec, Préaux étend ses dépendances fruits de la générosité des comtes de Meulan notamment : du Bessin au pays de Bray [4] , de la vallée de la Risle aux coteaux de la Seine dominant Meulan et outre-Manche du Dorset au Norfolk.
Du chartrier, qui eut à subir très tôt de graves dommages, il ne demeure plus aujourd’hui que quelques vestiges conservés aux Archives départementales de l’Eure, mais il subsiste également deux importants cartulaires. Celui qui retient notre attention date du début du XIIIe siècle ; un second manuscrit copié au XVe siècle reprend une partie du cartulaire précédent qu’il enrichit de nombreux actes de la seconde moitié du XVe siècle [5] .

2. Présentation du manuscrit

Le premier cartulaire [6]  de Saint-Pierre de Préaux, conservé aux Archives départementales de l’Eure, sous la cote H 711, présente les dimensions d’un petit in-folio [7] . On recense dans ce volume 640 chartes dont les dates s’échelonnent de 1034 à 1494 ; il est relié sur ais de bois, de veau estampé à froid, par une reliure du XIXe siècle en bon état [8]

Foliotation

Le manuscrit compte 239 feuillets foliotés dès le XIVe siècle [9] , quoique cette foliotation ne recouvre pas tout le volume – elle concerne les feuillets 1 à 96 et 173 à 180. Au XVe siècle, une autre foliotation s’y est surimposée, conséquence probable de la confection d’une nouvelle reliure : on la trouve à partir du feuillet 97 jusqu’à la fin du volume, elle double celle du XIVe siècle, en la corrigeant, du feuillet 173 au folio 175 [10]

– L’agencement des cahiers

L’examen de la foliotation du manuscrit indique que l’ordre primitif des cahiers constituant le cartulaire a été modifié, vraisemblablement au XVe siècle. Le volume comporte vingt-huit cahiers de parchemin : les vingt premiers cahiers correspondent au noyau primitif du cartulaire rédigé au XIIIe siècle.
Parmi ces vingt cahiers, les dix premiers appartiennent à la première campagne de copie, viennent alors deux cahiers prévus à cette même époque pour poursuivre la rédaction du manuscrit, ce qui fut fait. Dès cette époque, on avait prévu de laisser des feuillets vierges pour poursuivre, à l’avenir, la rédaction du cartulaire, considéré alors comme un instrument évolutif. Suivait encore, au XIIIe siècle, un cahier supplémentaire prévu pour suivre les deux précédents, mais aujourd’hui rejeté plus loin dans le manuscrit. Enfin, les sept autres cahiers qui suivent correspondent à la campagne originelle de copie.
Parmi les huit cahiers suivants, six ont été ajoutés au début du XIVe siècle [11]  et deux l’ont été au XVe siècle.

Les rubrications

Le noyau originel du cartulaire se compose de chartes et de notices qui ont en commun d’être présentées de la même manière : elles ont été écrites par une seule main, sur une seule colonne qui occupe toute la largeur du feuillet [12]  Le copiste du cartulaire a peint certaines rubrications, mais c’est à un second moine que l’on doit la majeure partie d’entre elles. Ce dernier travailla après que le cartulariste eut terminé la copie des actes : il dut être actif durant la période 1229-1239. Sa graphie et ses habitudes d’écriture sont caractéristiques : peut-être d’origine anglaise, il substitue presque systématiquement aux V des W, ce qui est particulièrement remarquable dans les noms de villages se terminant la plupart du temps par le suffixe –villa  [13] .
Le cartulaire a été copié, on le verra, en 1227, mais diverses mains se sont ensuite relayées pour le compléter durant les XIIIe et XIVe siècles. Le contenu du cartulaire tel qu’il se présentait en 1227 se présente de la façon suivante : il est clairement divisé en deux parties. La première comporte les transcriptions de chartes, bulles pontificales, actes épiscopaux, chartes royales, chartes des comtes de Meulan et de leur famille. La seconde partie du manuscrit est un enchaînement de notices relatant les acquisitions faites par les moines depuis la fondation de l’abbaye. Ces deux parties du cartulaire suivent deux logiques différentes quant à leur contenu et à la présentation des actes.

3. Les conditions de la rédaction : le cartulaire dans son contexte historique.

L’entreprise de rédaction du premier cartulaire de Préaux a débuté sous l’abbatiat et, sans doute, sur l’ordre de l’abbé Bernard, appelé aussi Bernard de Combon par les auteurs de la Neustria pia et du Gallia christiana, bien que dans le cartulaire lui-même il ne soit jamais désigné par ce nom [14]  Le contexte de la rédaction du cartulaire correspond pour Saint-Pierre de Préaux à une phase de réorganisation du temporel après la période agitée du rattachement de la Normandie au domaine royal.
Le doute plane, en outre, sur les conditions dans lesquelles un des prédécesseurs de Bernard a dirigé l’abbaye. L’abbé Guillaume II (1200-1206) est mis en cause par les auteurs du Gallia christiana. D’ailleurs, dès le début de l’abbatiat de Bernard, en 1221, les rôles de l’Échiquier prévoient un examen des chartes produites par l’abbaye, afin de déterminer celles qui l’ont été au détriment de la communauté, preuve d’une gestion hasardeuse du temporel sous le précédent abbatiat [15]
L’abbé Bernard paraît, d’après les sources dont on dispose, s’être beaucoup investi en faveur de la gestion du temporel de l’abbaye : il effectua, en 1227, un voyage en Angleterre pour visiter les prieurés que l’abbaye y possédait, démarche qui n’a pas été réitérée systématiquement par ses successeurs, en dépit des injonctions faites en 1249 par l’archevêque de Rouen Eudes Rigaud en visite à Préaux [16]  L’abbé Bernard est aussi mentionné dans une rubrication du cartulaire pour s’être particulièrement investi dans la gestion des biens que le monastère possédait à Rouen [17]

– Le copiste

Le cartulaire de Préaux, tel qu’il se présentait dans son état originel, fut l’œuvre d’un seul copiste, même si celui-ci délégua une partie des rubrications à un autre moine. On laisse de côté ici les diverses mains qui ont continué d’étoffer le manuscrit au cours des XIIIe, XIVe et XVe siècles.
Le moine copiste chargé de ce travail est un certain frère Guillaume, moine claustral de Saint-Pierre de Préaux, ainsi qu’il se qualifie lui-même : son nom ne nous serait jamais parvenu s’il ne l’avait inséré entre deux actes. Il mena à bien son oeuvre à la fin de l’année 1227, voire au début de 1228. Sa première intervention dans le cartulaire est placée au folio 48v : introduite par un titre inséré après coup par le second rubricateur [18]  elle se place à la suite d’une confirmation du comte Roger de Warwick concernant les biens que l’abbaye possédait en Angleterre, à Warmington [19]  Cette mention est datée du 17 juin 1227, en l’absence de l’abbé Bernard dépêché en Angleterre pour visiter les prieurés que l’abbaye de Préaux y possédait.
La seconde intervention du copiste, datée du 9 août 1227 et située au folio 63v, à la suite d’une donation de Geoffroi Ferrant [20]  annonce la fin du périple anglais de l’abbé Bernard et son retour à l’abbaye accompagné du moine de Préaux Adam de Cormeilles, ancien prieur de Toft Monks, prieuré que Préaux possédait en Angleterre, dans le Norfolk, d’où il rapporte une patène.

– Date de la copie

De l’analyse des deux interventions directes du copiste où il rend, malgré lui, compte de l’avancée de son travail, on peut déduire la vitesse moyenne de copie du frère Guillaume : entre le 17 juin et le 9 août 1227, soit en 54 jours, 49 actes ou 30 pages ont été copiées. Cela paraît certes très peu, mais on doit, à la décharge du copiste, tenir compte du temps variable passé à trier et classer les chartes qu’il avait sous la main, des dimanches et des fêtes, jours pendant lesquels le copiste devait assurément suspendre son ouvrage, enfin, de la faible plage horaire que le moine pouvait consacrer à la copie.
Guillaume n’a pas copié d’acte postérieur au 11 juin 1227 [21]   : on peut se demander pourquoi il s’est arrêté ici. En effet, on sait par ailleurs que le 9 août il était encore loin d’avoir terminé et qu’il n’y a pas de raison pour que la production de chartes de donation se soit arrêtée pendant l’été. En fait, il semble bien qu’il ait été occupé à copier la partie consacrée aux actes anciens : l’ordre des cahiers du manuscrit originel semble rendre compte du déroulement de la copie ; après avoir commencé par transcrire les actes les plus importants, Guillaume a dû recopier la partie consacrée aux notices plus anciennes.
On peut avoir une idée approximative de la durée du labeur de Guillaume, si l’on suppose ce travail comme ayant été continu : rien dans le manuscrit ne laisse croire l’inverse, bien au contraire, l’unité de la graphie incite à penser que la rédaction eut lieu d’un seul trait.
94 pages ont été copiées avant le 17 juin : il aurait donc fallu 169 jours environ à notre moine pour le faire, la copie a pu alors commencer au début de janvier 1227. De même, 101 pages ont été copiées après le 9 août 1227, ce qui lui ferait terminer son ouvrage vers le 5 janvier 1228. On peut alors considérer sans trop de risque que la première campagne de rédaction du cartulaire occupa globalement l’année 1227.

4. Le contenu du cartulaire tel qu’il se présentait en 1227

L’organisation interne du cartulaire se divise en deux parties (on laisse ici de côté les continuations des XIIIe-XVe siècles) : la première, compilée par Guillaume, est consacrée à des chartes datant pour la plupart de la seconde moitié du XIIe siècle et du début du XIIIe siècle, jusqu’en 1227, en tout 202 actes. Le classement des chartes y est thématique, globalement rigoureux, mais souffre quelques exceptions : viennent en tête les bulles pontificales (Alexandre III, Lucius III, Célestin III, Innocent III et Honorius III), les actes des évêques de Lisieux (Arnoul, Raoul de Varneville, Guillaume, Jourdain du Hommet, Guillaume II), d’Evreux et des archevêques de Rouen (Hugues d’Amiens, Rotrou de Warwick, Robert Poulain, Thibaud d’Amiens), entrecoupés par des règlements d’affaires obtenus devant des juges délégués pontificaux. Après les actes d’autorités ecclésiastiques sont transcrites les chartes royales de Henri II et de ses fils (Henri le jeune, Richard Cœur-de-lion), enfin les actes des comtes de Meulan : Galeran II et son fils Robert IV ; suivent enfin les chartes de bienfaiteurs laïcs divers.
La seconde partie, également rédigée par Guillaume, commençant au feuillet 97, constitue la part la plus intéressante du cartulaire de Préaux : on y compte 200 actes, des notices pour la majorité d’entre eux, retraçant les acquisitions faites par les moines depuis la fondation de l’abbaye en 1034 jusqu’à l’abbatiat de Michel du Bec (1152-1167). Ces notices suivent un classement globalement géographique, qui met en évidence plusieurs dossiers concernant chacune un même lieu, à l’intérieur desquelles le classement est globalement chronologique ; nombreuses cependant sont les exceptions, les notices inclassables, ou copiées plusieurs fois, ce qui trahit un remaniement en partie attribuable au cartulariste.
L’originalité de ce cartulaire réside dans cette seconde partie du manuscrit constituant un recueil de notices des XIe et XIIe siècles, vestige d’un ancien rouleau [22] , dont la teneur sans doute largement remaniée, n’est pas sans rappeler celle du rouleau de Saint-Évroult, conservé à la Bibliothèque nationale de France [23] . Le cartulaire de Préaux confectionné en 1227 réalise ainsi la synthèse d’un ancien cartulaire chronique du XIIe siècle, où la conception du cartulaire comme outil historiographique est manifeste, et chartes nouvelles compilées au XIIIe siècle dans une optique plus gestionnaire.

5. Exemples d’actes extraits du cartulaire

Parmi les 403 actes que comprenait le cartulaire en 1227, près de 200 sont des notices datant des XIe et XIIe siècles : rédigées sous un mode narratif, avec parfois des apartés dus au scripteur, elles s’enchaînent les unes aux autres comme le feraient les articles d’une chronique relatant l’évolution et l’histoire de la constitution du patrimoine de l’abbaye depuis sa fondation (voir A59). L’ordre de classement n’est pas strictement chronologique ni même toujours cohérent, il trahit des réécritures, des reclassements effectués avant même le travail du cartulariste.
Les notices du recueil comportent rarement une date millésimée (celles-ci apparaissent au XIIe siècle, voir A31), au contraire, l’époque de l’action qu’elles rapportent est bien souvent située par l’évocation d’un événement (voir actes A59, A61), par la mention du duc régnant, ou de l’époque d’un abbé. Les listes de témoins, parfois abondantes, et mettant souvent en scène des familiers de l’abbaye permettent également, par recoupement, de dater ces actes. Autre caractéristique, ces notices comportent des localisations bien souvent vagues et laconiques ; elles mettent plutôt l’accent sur l’identité des donateurs, leur motivation, la tradition, les témoins de la cérémonie.
Les quatre notices ici éditées sont précédées de leur numérotation d’ordre dans la thèse citée plus haut [24] [24]

Quelques notices extraites du cartulaire de Saint-Pierre de Préaux

N° A59
[…1066 – 1094]

Geoffroi [Ier], fils d’Osberne de Tourville, confirme avec l’accord de Roger de Beaumont et de ses fils Robert et Henri, les dons faits à l’abbaye Saint-Pierre de Préaux par son père Osberne, fils de Duveline : ce dernier avait donné la dîme et la mouture d’un vavasseur nommé Rainaud, du consentement de Roger de Beaumont et de ses fils.
B : Cartulaire Arch. dép. Eure, H 711, fol.112v, n°336. En rubrique : « Ex dono Osberni de Turwilla decimam et molturam cujusdam wawassoris ». [Copie Delisle, BnF, nouv. acq. lat.1025, fol.142-143, n°336].
C : Cartulaire du XVe siècle, BnF nouv. acq. lat.1929, fol.73, n°242.
Geoffroi Ier de Tourville, fils d’Osberne de Tourville est mort vers 1124 après avoir eu les deux yeux crevés sur l’ordre du roi Henri Ier. Son père est attesté vers 1050 (Dumonstier, A., Neustria pia…, p. 522), mais est mort avant 1094, date du décès de Roger de Beaumont qui préside à la confirmation relatée dans cette notice ; une autre version de cet acte est transcrite dans le cartulaire (n°A39 de notre édition). Le souverain dont il est question dès le début de l’acte est Guillaume le Conquérant, d’après les notices qui précèdent celle-ci dans le cartulaire.
Eodem (a) iterum principe regnante, Osbernus de Turvilla, filius Duveline, dedit Sancto Petro de Pratellis decimam et molturam cujus sui vavasoris, nomine Rainaldi, pro anima patris sui et matris sue, teste (b) Heleboldo, fratre suo, et Roberto, dapifero, et Gisleberto filio Audomeri. Testes Sancti Petri : Gislebertus Chiderun ; Robertus, portarius.
Mortuo vero predicto Osberno, Gaufridus, filius ejus, concessit et confirmavit donum patris sui signo crucis et posuit super altare per unum candelabrum, teste (c) Walterio, granceario ; Moyse ; Burnulfo, bubulco. Hec dona duo predicta, assistente et concedente Rogerio Belli Montis cum filiis suis, Roberto et Henrico, firmata sunt.
(a). eodem suivi de tempore biffé dans B. — (b). Sic B, C. — (c). Sic B, C.

N° A64
1091

Geoffroi et Roger, fils de Gilbert, tous deux chevaliers, donnent à l’abbaye Saint-Pierre de Préaux une acre de terre sise en leur domaine de Campigny1, pour l’âme de leur frère Robert Belet récemment tué à Evreux. Ils ajoutent sept autres acres que leur père avait depuis longtemps engagé auprès des moines contre cinquante sous de roumois qu’il avait reçus de son vivant.
B : Cartulaire Arch. dép. Eure, H 711, fol.113v, n°341. En rubrique : « Ex dono Gaufridi et Rogerii pro anima Roberti Beleit primum unum agrum postea VII, apud Campiniacum ». [Copie Delisle, BnF, nouv. acq. lat.1025, fol.145-146-, n°341].
C : Cartulaire du XVe siècle, BnF nouv. acq. lat.1929, fol.73v, n°247.
Henri Ier fut assiégé au Mont-Saint-Michel par ses frères Guillaume II, roi d’Angleterre, et Robert Courte-Heuse pendant tout le Carême 1091 (du 26 février au 13 avril 1091) ; la réconciliation entre les frères intervint avant l’été (David, Charles Wendel, Robert Curthose Duke of Normandy, Cambridge, Harvard University Press, 1920, p.62-64-65).
Anno quo Willelmus Rufus, rex Anglorum, et Robertus, comes Normannorum, obsederunt suum fratrem Henricum in Monte Sancti Michaelis, duo fratres, scilicet Gaufridus (a) et Rogerius, filii Gisleberti, venerunt in capitulum monachorum Pratellensium et pro anima Roberti Beleth, fratris eorum recenter interfecti apud Ebroicas, et pro animabus suorum parentum per unum cutellum portantes atque ponentes super altare sancti Petri, astante omni conventu et multis laicis, dederunt perpetualiter sancto Petro et monachis agrum terre quem in suo dominio habebant in Campiniaco et illos septem alios agros terre quos pater eorumdem militum abbati Pratellensi et monachis posuerat jamque diu in vadimonium tenuerant pro quinquaginta solidis romeisinorum. Hos autem denarios predictus Gislebertus ab abbate et a monachis receperat cum adviveret. Hujus donationis testes affuerunt ex parte ipsorum : Willelmus, nepos et armiger eorum (b) ; Ricardus Wanescrot ; ex parte abbatis : Willelmus Maledoctus ; Radulfus Cocus ; Hunfridus, hospitator ; Gaufridus Polardus ; Rogerius filius Christiani ; Ascelinus ; Postellus Parvulus.
(a). Gaufriduns B, corrigé dans C. — (b). La ponctuation du cartulaire, pour fiable qu’elle soit, invite à rapprocher nepos et armiger eorum de Guillaume plutôt que de Richard Wanescrot.

Campigny, Eure, cant. Pont-Audemer.

N° A31
1120 (ou 1130 ?)

Osberne de Saint-Samson1 donne en aumône à l’abbaye Saint-Pierre de Préaux, avec l’accord de son épouse Havoise et en présence d’une foule de moines, clercs et laïcs, six acres de terre et le paysan y demeurant. Il fait ce don parce que Robert, moine de Préaux, a construit l’église paroissiale de Saint-Samson [-sur-Risle]. Il ajoute aussi une autre église, située non loin du village, [dédiée à saint Bérenger].
B : Cartulaire Arch. dép. Eure, H 711, fol.106, n°312. En rubrique : « De Roca. Quomodo Sanson dedit nobis sex acras terre et unum rusticum supermanentem ». [Copie Delisle, BnF, nouv. acq. lat., 1025, fol.127-128, n°312].
C : Cartulaire du XVe siècle, BnF nouv. acq. lat., 1929, fol.68, n°215. Dans la marge : « Brothonne » barré et corrigé en « La Roqueou etoit la chapelle de saint Berenger ».
Une inscription qui se trouvait dans l’église de Saint-Samson-sur-Risle (voir Le Prévost, Auguste, Mémoires (…) pour servir à l’histoire du département de l’Eure, 1862-1869, t. III, p.203), mentionnait la date de la dédicace de l’église qui eut lieu le 6 décembre 1129, célébrée par l’archevêque de Dol Baudri de Bourgueil ; Saint-Samson faisait en effet partie de l’exemption de Dol. Quelques mois après, le 5 janvier 1130, Baudri mourut et fut inhumé dans l’abbatiale de Préaux.
On peut se demander pourquoi près de dix ans ont séparé l’achèvement de cette église, ici sous-entendu, et la cérémonie de dédicace. Faut-il soupçonner une erreur de transcription du copiste du cartulaire qui aurait oublié un X en recopiant la date ? Le paysan donné ici en aumône est-il le même que celui évoqué dans la notice suivante, auquel cas, cette donation aurait effectivement eu lieu en 1130 ?
Anno ab Incarnatione Domini M° C° XX°, Osbernus Sancti Sansonis cum uxore sua Hatvidis venerunt Pratellum et coram magna multitudine monachorum et clericorum et laicorum dedit sancto Petro super altare in elemosina sex acras terre et unum rusticum desuper manentem. Ideo enim ita egit, quia Robertus, noster monachus, ecclesiam parrochie totam a fundamento construxit, et aliam ecclesiam, que (a) longiuscule a villa aberat, similiter in elemosinam tribuit (b). Testes ex parte monachorum (c) : Willelmus Albe Vie ; Osbernus filius Hunfridi et Herluinus filius Radulfi Coci et Ricardus filius Hatvidis ; Willelmus filius Caveller (d) ; Tustinus Male doctus ; ex parte Osberni : Fulco, presbiter ; Radulfus Rufus ; Alnaricus(e), nepos Osberni ; Robertus Brito.
(crux) Signum Osberni de Sancto Sansone. (crux) Signum Amalrici (f). (crux) Signum Hatvidis, uxoris ejus. Signum (crux) Radulfi, filii eorum. (crux) Signum Ricardi filii Herberti.
(a). qua corrigé en qui dans B ; corrigé dans C en que. — (b). Sancti Berengerii, ajout du XIVe siècle dans la marge de droite de B. — (c). monachus B, corrigé dans C en monachorum. — (d). Sic B, Cavelier C. — (e). Sic B, C. — (f). Almarici C.

Saint-Samson-sur-Risle, Eure, cant. Quillebeuf-sur-Seine, comm. Saint-Samson-de-La-Roque

N° A32
[1130 – 1131/1144]

Robert, prieur de l’abbaye Saint-Pierre de Préaux, reçoit Osberne [de Saint-Sanson] de la main de Robert le Breton : avec l’accord de son seigneur l’archevêque de Dol Geoffroi1, Osberne devient moine. Pendant sa maladie, cause de sa mort, sur les conseils de l’archevêque, Osberne avait donné à l’abbaye un hôte nommé Durand Malpuint et toute sa terre, dont les moines avaient été investis par son prévôt Rainfroi ; Havoise, épouse d’Osberne, et Raoul son fils avaient donné leur accord.
B : Cartulaire Arch. dép. Eure, H 711, fol.106v, n°312 bis. En rubrique : « Item de Roca. De Durando Malpuint ». [Copie Delisle, BnF, nouv. acq. lat., 1025, fol.128, n°312].
C : Cartulaire du XVe siècle, BnF, nouv. acq. lat., 1929, fol.68, n°216. Dans la marge : « Brothonne » barré et surmonté de « La Roque ».
La datation de cette notice est déterminée par l’épiscopat de Geoffroi, l’archevêque de Dol entre 1130 et 1144. Il succéda à Baudri de Bourgueil qui se fit enterrer dans l’abbatiale de Saint-Pierre de Préaux, devant le crucifix du chœur (Cf. A. N, M725, fol.17 et Le Prévost, Auguste, Mémoires (…) pour servir à l’histoire du département de l’Eure, 1862-1869, t. III, p. 203).
L’entrée d’Osberne de Saint-Samson dans la communauté monastique de Préaux eut lieu avant 1135: entre 1135 et 1150, son fils Raoul de Saint-Samson apparaît comme ayant déjà hérité des terres de son père, donnant son accord à la concession de terres sises à Saint-Samson par Richard Broc en faveur des lépreux de Pont-Audemer (Mesmin, Simone, « Du comte à la Commune : La léproserie de Saint-Gilles de Pont-Audemer », dans Annales de Normandie, mai 1987, p. 257-258).
Raoul le Roux, témoin de cette charte et de la précédente, est neveu de l’archevêque de Dol Baudri de Bourgueil et frère de l’archevêque Geoffroi. Il atteste en 1141 un acte de son frère en faveur de Saint-Sauveur de La Vieuville (D.H. Morice, Mémoires pour servir de preuves à l’histoire (…) de Bretagne…, t. I, coll. 582).
Supradictus Osbernus, infirmitate cogente qua et mortuus est et Goisfredo, archiepiscopo Dolensi, domino ejus dante consilium, donavit sancto Petro et monachis ejus unum hospitem et totam terram suam, nomine Durandum Malpuint, jure elemosine, tenente unam virgam ex una parte et Hatvide, ejus uxore, ex altera parte et concedente et donante pariter istud et filio eorum Rodulfo. In eo die fecerunt nos saisire de hoc homine per Rainfredum suum prepositum.
Mox denique, jussu archiepiscopi, Robertus Brito Roberto priori liberavit Osbernum per manum, ut faceret monachum. Hoc factum est concessu et admonitione jam dicti archiepiscopi G[oisfredi]. Testes ex parte Osberni : Amlricus (a) ; Ricardus filius Herberti ; Fulco, presbiter ; Robertus Hait ; Hatvidis ; Agnes, filia ejus. Testes Sancti Petri : Radulfus Rufus, nepos Baldrici episcopi ; Ricardus Nanus ; Herluinus, camerarius ; Goisfredus de Mara cum aliis multis.
Signum (crux) archiepiscopi. (crux) Signum Osberni. Signum (crux) Rodulfi, filii ejus. (crux) Signum Amalrici (b). Signum (crux) Hatvidis.

(a). Sic B, C. — (b). Almrici C.

L’ABBAYE DE SAINT PIERRE DE PREAUX
Ordre de Saint Benoît, Congrégation de Saint Maur
Abbés commenditaires: G.-C de .Saint-Aubin de Saligny – C.-A.-G. d’Osmont de Médavy
Grand vicaire.—J.-J. Rougeau-.
Prieurs claustraux. — J.-A. Chahau – G. Lechevalier.
Sous-prieur. — A.-L Ruault.
Procureur.— J.-F. Daspres.
Religieux. — J.-F. Boisard. — A.-S. Cadet – L.-J. Cotté – A. Crespin – G. Deslonchamps – P.-J. Gonart – A. Le Bel – P.-J. Leguay – H.-A. Néry – P.-F. de Saint-Ange.
Chapelles Saint-Michel, Sainte-Catherine,Saint-André et N.-D. J.-A. Chahau
Chapelle Saint-Nicolas. — H. Ratery

[1] Geoffroi, archevêque de Dol, 1130 – 1144.
[2] Gesta Sanctorum Patrum Fontanellensis coenobii, éd. Fernand Lohier et Dom Jean Laporte, Paris/Rouen, Société de l’Histoire de Normandie, 1936, chap. VIII, par.7 ; voir aussi Laporte, Jean « Une variété de rouleaux des morts monastiques. Le testament d’Anségise (833) », Revue Mabillon, 1952, p.45-55. Sur la fondation de l’abbaye par Onfroi de Vieilles et Gradulfe de Fontenelle, voir l’Inventio et miracula sancti Vulfranni, éd. Dom Jean Laporte, Rouen/Paris, Société de l’Histoire de Normadie (Mélanges, vol. 14) 1938, p.51-52.
[3] Voir Lohrmann, Dietrich, « Le moulin à eau dans la cadre de l’économie rurale de la Neustrie (VIIIe-IXe siècles) », in La Neustrie : les pays au nord de la Loire de 650 à 850. Colloque historique international, Sigmaringen, 1989, t. I, p. 380-381.
[4] Sur le temporel de Saint-Pierre de Préaux, voir Gazeau, Véronique, « Le temporel de l’abbaye Saint-Pierre des Préaux au XIe siècle », in Recueil d’études en hommage à Lucien Musset (Cahier des annales de Normandie, n°23), Caen, 1990, p. 237-253 ; Musset, Lucien, « Autour de la Basse-Dive, le prieuré de Saint-Pierre de Rouville et ses dépendances d’après ses plus anciennes chartes », Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, t. 59, 1990, p. 247-258 ; Rouet, Dominique, « Une dépendance de l’abbaye Saint-Pierre de Préaux : le prieuré Sainte-Radegonde de Neufchâtel-en-Bray d’après les sources de l’abbaye de Préaux », Annales de Normandie, 1999, n° 5, p.515-538.
[5] Il s’agit respectivement des manuscrits H711, Arch. dép. Eure, et nouv. acq. lat.1929 de la Bibliothèque nationale de France.
[6] Cette description du cartulaire de Préaux reprend la substance des conclusions tirées dans le cadre de ma thèse d’École des chartes, Le cartulaire de Saint-Pierre de Préaux : étude et édition du manuscrit dans son état de 1227, Paris, 1999 (thèse dactylographiée, projet de publication en cours) ; voir aussi Rouet, Dominique, « Le cartulaire de Saint-Pierre de Préaux : étude et édition du manuscrit dans son état de 1227 », Positions des thèses soutenues par les élèves de la promotion de 1999 pour obtenir le diplôme d’archiviste paléographe, Paris, 1999, p. 341-347.
[7] . 20,5cm de largeur sur 28,5cm de hauteur.
[8] Cette reliure fut exécutée en 1859 par le relieur Guignard, comme l’indique une discrète dorure placée au bas du premier plat intérieur. Elle a remplacé celle qui, au XVe siècle, était ornée de fermoirs d’argent à lacs de soie (voir thèse citée note 6, t. I, p.122).
[9] La graphie employée est très proche de celle d’une série de chartes copiées dans le cartulaire au XIVe siècle.
[10] On doit rapprocher l’écriture employée à celle présente dans la première partie du second cartulaire de Préaux datable de la fin de la première moitié du XVe siècle et, de ce fait, on peut situer sans grand risque cette seconde campagne de foliotation autour de 1450 (BnF, nouv. acq. lat. 1929).
[11] . Leur rédaction et insertion dans le cartulaire à cet endroit doivent être datées du tout début du XIVe siècle : le moine qui les a transcrits a aussi copié à la fin du troisième cahier trois actes datés de 1302.
[12] 21cm environ de hauteur ; largeur : 14,5 cm.
[13] Par exemple le n°A144 de notre édition dont la rubrique est : « Ex dono Osberni de Magniwilla, terram duorum virorum unum in portaria super willam, alterum in Magna Willa ».
[14] Dumonstier, A., Neustria pia, p.512 ; Gallia christiana, t. XI,. col. 839.
[15] Pâques 1221, échiquier de Caen : « Preceptum est quod omnes illi qui habent cartas de abbate et conventu de Pratellis cartas illas afferant ad instans scacarium de termino Sancti Michaelis instantis, ut per eas possit cognosci coram mandato domini regis que illarum facte sunt ad dampnum ecclesie et que non » (Delisle, Léopold., Recueil des jugements de l’Echiquier…, n° 306, p. 77).
[16] Registrum visitationum archiepiscopi Rothomagensis. Journal des visites pastorales d’Eudes Rigaud, archevêque de Rouen, 1248-1269, éd. Théodore Bonnin, Rouen, 1852, p. 295.
[17] H 711, fol. 80, n° 209/n°B184 : « Re vera, Bernardus, tunc temporis abbas de Pratellis, multum laboravit pro terra et domibus quas quondam tenuit magister Osmundus phisicus. Quas domos postea predictus B [ernardus] donavit magistro Seobaldo pro suo servicio, ita scilicet quod predicte domus post mortem predicti Seobaldi revertentur cum omni sua melioratione ad monachos de Pratellis ».
[18] « Somnium magistri Willelmi scriptoris hujus libri ».
[19] H711, fol. 48v, n° 107. Warmington, Angleterre, co. Warwickshire. Voir ma thèse, t. I, p.127-128.
[20] H711, fol. 63v, n°156. Dans le cartulaire nouv. acq. lat., 1929, cette intervention du copiste est glosée dans l’index des chartes par la mention : Ibi fit inventio de vasa in quo servatur S[anctissimum] sacramentum (fol. V).
[21] L’acte le plus récent copié dans ce cartulaire est daté de la veille de la Saint-Barnabé 1227, soit le 11juin 1227 (H 711, fol.68-v, n°171/n°B188 de notre édition).
[22] Deux notices du cartulaire citent explicitement l’existence du rouleau (n°A42 et A44 de notre édition).
[23] BnF, nouv. acq. lat. 2527.
[24] Voir note n°6.

PRE D’AUGE Le



NOTES sur PRE-D’AUGE (Le) – 14520

Ancien fichier PREDAUGE.SPR complété.
Fief à l’Épée [Épée (L’), fief de la baronnie de Cambremer, sis au Pré-d’Auge, 1460 (temp.del’évêchéde Bayeux)
Fief du Mont-Rôti, au Pré- d’Auge, fief de la baronnie de Cambremer. Mont Rosty, 1660 (temp. de l’év. de Bayeux).
Du fief de Basse-Manerbe relèvent :

  • Le fief du Pré-d’Auge, possédé par François de La Rivière. Ecuyer, assis en la paroisse dudit lieu du Pré-d’Auge, vicomté d’Auge.
    Duquel fief du Pré-d’Auge relève :
    • Le moulin Troussey, 8° de fief assis à Angerville.
    • Le fief de Saint-Laurent-du-Mont, assis en la paroisse dudit lieu de Saint-Laurent possédé par Guillaume Le Bienvenu, Ecuyer.

1 – Bibliographie :
2 – NOTES et DOCUMENTS sur la PAROISSE du PRE-d’AUGE
3 – Notes de Charles VASSEUR, Dossiers bleus, SHL.

1 – Bibliographie :

Archives SHL « Imprimés » :
III J 7 : Mémoire pour Mme Marie-Anne Harel, veuve Leroy, de Lisieux ;
Mémoires pour le Procès entre M. Alphonse Lefrançois, propriétaire à Lisieux et M. l’abbé N.-L. Lefrançois curé au Pré d’Auge.
III A 39 : Extrait du règlement de la confrérie du St-Sacrement et de la charité du Pré d’Auge. Sans date. Imprimerie Morière.
AUVRAY, Monographie de la commune du Pré-d’Auge, ms. 1885, 19 p.= Arch. Départ. Calv., Br 9423
CAUMONT Arcisse de, « Statistique routière de Caen à Evreux et à Pacy par Lisieux.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados.
COLIN-GOGUEL Florence, « Les potiers et tuiliers de Manerbe et du Pré-d’Auge », Ann. de Norm., 25, juin 1975, pp. 99-116
COTTIN Michel : Les familles potières du Pré-d’Auge – XIVe-XVIe siècle dans L’Homme et l’Industrie du Néolithique à nos jours, BSHAO, 1990, pp. 183-185, et tirage à part
COTTIN Michel : voir le fichier « Pavés Augerons.DOC » dans le répertoire Céramique.
DEVILLE Etienne, La Céramique du Pré-d’Auge.
DEVILLE, Etienne.-  » L’art de terre à Manerbe et au Pré d’Auge « , L’Echo Républicain, 12 et 19 janvier et 2 février 193
Exposition LISIEUX-Saint Jacques, juillet, août, septembre 2004.
BRUNET Pierre : Le Pays d’Auge, pays normand original.
DUFOURNIER Daniel, FICHET DE CLAIRFONTAINE François, THIRON Denis.
BERGERET Jean : Lisieux aux XVIe et XVIIe siècles.
DUFOURNIER Daniel et THIRON Denis :Le site de la Bosqueterie et la famille Vattier au Pré d’Auge.
LEMAITRE Claude : La céramique domestique du Pré d’Auge.
DUFOURNIER Daniel et THIRON Denis : Les carreaux de pavement faïencés augerons dits « pavés de Lisieux » ou « pavés Joachim.
LEMAITRE Claude : Les épis de faîtage du Pré d’Auge.
DUFOURNIER Daniel et THIRON Denis : un grand vase ornemental découvert au Pré d’Auge.
BERGERET Jean : Les «suites de Palissy», une vaisselle d’apparat et une vision du monde.
DUFOURNIER Daniel et THIRON Denis : Une production lexovienne des suites de Palissy.
BOUQUILLON Anne et CASTAING J. : les «suites de Palissy», début d’enquête en laboratoire.
LEMAITRE Claude :Le déclin des ateliers de la région de Lisieux.
LEMAITRE Claude : une tentative vouée à l’échec
FOURNEE Dr Jean, « Le culte populaire de Saint-Méen en Normandie », AAN, 1984, p. 145
GOGUEL Florence : Les potiers et tuiliers du Pré d’Auge et de Manerbe. Archives SHL.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1065.
FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie noirmandes ; BSHL n°61.
LEFEVRE abbé Arthur, III Siècles de Procèz, 1387 à 1688 entre les Moines du Valk-Richer et les Seigneurs du Preydaulge, s.l.s.d. (Belley, Chaduc, 1933).
= Bibl. SHL. PA. N° 251 (2 ex. avec envoi, l’un à l’abbé Simon, l’autre à la Société Historique, 19 juillet 1933)
LEFEVRE abbé A., « La céramique du Pré-d’Auge », Cahiers de haute et Basse-Normandie (Bavent).
LEMAITRE Claude : « Les Poteries du pré d’Auge », L’Estampille, N° 141, Janvier 1981, pp. 31-39
LEMAITRE Claude : 1990 – « Les porte-cuillers, une production originale des potiers du Pré-d’Auge ».
LEMAITRE Claude : 1990 – « Les réchauds, une production des ateliers de céramique du Pré-d’Auge ».
LEMAITRE Claude : La faïence du Pré d’Auge, une tentative avortée? Bull. Foyer du Billot.
LEMAITRE Claude : Typologie des pichets du Pré-d’Auge BSHL n°32.
LEMAITRE Claude : les potiers du Pré d’Auge et les cadeaux de mariage. Bulletin Foyer rural du Billot N°53.
LEMAITRE Claude : Le rôle des Vattier et de Dominique Georges dans l’ornementation des églises du Pré d’Auge au XVIIIe siècle. Bulletin du Foyer rural du Billot n°58.
LEMAITRE Claude : Les céramiques du Pré d’Auge. Bulletin du foyer rural du Billot n°65.
LEMAITRE Claude : A propos des collections d’Arthème Pannier et de la décoration de l’église du Pré d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot n°66.
LEMAITRE Claude : Techniques potières des ateliers du Pré d’Auge Bulletin du Foyer rural du Billot n°40.
LEMAITRE Claude : La céramique domestique des ateliers du Pré d’Auge : Les terrines à pâté.. Bulletin du Foyer rural du Billot – n°81.
LEMAITRE Claude : voir « La céramique domestique.doc » dans le dossier informatique « CERAMIQUE ».
LEMAITRE Claude : Le déclin des ateliers de Céramique du Pré d’Auge Bulletin du Foyer rural du Billot, n°89, mars 2005
LEMAITRE Claude : Quelques notes de céramique augeronne. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°97.
LEMAITRE Claude : Plat en céramique du Pré d’Auge, le baptême du Christ. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°98.
LEMAITRE Claude : Plat à barbe nominatif. Bulletin Foyer rural du Billot n°100.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dép. d’Archéologie. 1999.
MOIDREY F. de, Céramique lexovienne – Collection de carreaux du Pré d’Auge appartenant à Mr Etienne Deville.
MONTIER A : Notice sur les pavés du Pré-d’Auge et les pavés de Lisieux ou pavés Joachim.
MONTIER A :  » Etudes de céramiques normandes. Les épis du Pré-d’Auge et de Manerbe  » .
MONTIER A : Les épis du Pré-d’Auge et de Manerbe.
MORIERE Jules, « Industrie potière dans le département du Calvados.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.
PAUMIER Henri : le moulin Coisel au Pré d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°89.
PELLERIN Henri : « Une monographie de la commune du Pré-d’Auge ».
PETITE abbé Jean, Description particulière du diocèse de Bayeux.
POREE Chanoine, « Quelques mots sur les épis en terre émaillée du Pré d’Auge.
RAULT Fernand, « L’art de la céramique au Pré-d’Auge et à Manerbe ».
RIVIERE-PRE-d’AUGE Richard, comte de La, Le Pré-d’Auge. Notes d’histoire et pèlerinage. Bibl. SHL. PA. 5.018
Richard de LA RIVIERE PRE D’AUGE.- Le Pré-d’Auge: Notes d’histoire et Pèlerinage.
RIVIERE (de la) Roger : Trois siècles de procès (1387 à 1688) entre les moines du Val Richer et les seigneurs du Preydaulge. (archives SHL – Lieux M à Z)
SIMON, G-A.  » La céramique du Pays d’Auge « .
THIRON Denis : La production de céramique dans la région lexovienne. BSHL n° 45, décembre 1999.
THIRON Denis : La production de céramiques dans le Pays d’Auge. (Moyen Age et Epoque Moderne) Mémoire de D.E.A. 1999.
THIRON Denis : L’atelier de poterie de La Bosqueterie (commune du Pré d’Auge) BSHL n°48, mai 2001
THIRON Denis : Les carreaux de pavement produits dans le Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 78.
THIRON Denis : L’atelier de potier de la Bosqueterie ; Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 78.
« Le Pré d’Auge – La Couture au Cheval – (Fouille de sauvetage) », Ann. de Norm, 31 – 4-1981.
LEMAITRE Claude : « L’Installation d’une clôture à la limite des parcelles 385 et 386 D amena la découverte d’un dépotoir riche en fragments de  » poteries du Pré d’Auge »..

2 – NOTES et DOCUMENTS sur la PAROISSE du PRE-d’AUGE

Mémoires pour servir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers , Gaston Le Hardy.
Prédauge (Saint-Ouen du). 3 feux privilégiés, 100 taillables, 500 communiants.
Le curé, qui est gros décimateur de sa paroisse, reçoit la nomination de l’abbaye du Val-Richer. MM. Hébert sont seigneurs et patrons honoraires. Il y a dans le village de Rome une chapelle surnommée de l’Épée, dépendante de l’abbaye du Val-Richer. Le célèbre M. Georges, depuis abbé régulier de cette abbaye, a été curé de cette paroisse pendant plusieurs années. Ce fut là qu’il institua les conférences ecclésiastiques, qui se sont tant multipliées, et sur qui les autres diocèses ont établi les leurs. Il mou-rut en 1693.
Elle est à une lieue de Lisieux et à 9 lieues de Caen.

DIVERS.
1407 – Le Pré-d’Auge

Ensuit le Roule du fouage de la parr. du prédauge lan IIIICC et sept.
Guill hebert-pierre brusse-le fils housseq-la desg. Jehan troupelin-jouachim guenier-pierre painel-les fils Joh. peinel-la veuve Toufflet (?)-la veuve huchon-Simon du Boscaige-la mère dudit Simon-le Valet dudit Simon-Guill. le Cher-..aut de..aumme-le valet dudit faut fer..-Roger le Roux-Guill. le Roux-Guill. Manam-Giess deshaiez-Thomin Inger-micl Sainct-laurens sainct-le fils au Routier-Guill. Le Clerisse-Henri dit quie..-Jehandu Boscaige-Jehan Le vesc-Colin fils Jeh. Me Mechier (?)-Jehan Le Marcz-Robt. Pelhestre-fouquet faroult-Volin gueroult-henri le cout..-Guillot brusse-Pierre brusse-Colette brusse-colin beusse-thom. la drou..-Guill. hermier-Jehan Le Court-La mère Jehan Le suffleur-Jehan Troppelin-la mère dud troppelin-Johanne Troppelin-la mère joh. Le Roy-Jouen painel-Rob. tropelin-Johan aum..-Robert huart-Nicolas le fou..-Colin quesnel-guill. Satis-Thom huart-Guill. Corquetot-Robert Le gonhe..-Jehan Le Roy-Jehan huart-la veuve pierre huart-Robert Le Roy-le fils dud Le Roy-Johan Levesque-Johan le fevre (?)-Jehan le fevre (?)-guill. le marignier-jehan de corquetot-Robert levesque-gosset levesque-le fils jehan levesque-Jehan levesque-thomas de baussement…(?)-joh. Sevestre-pierre thibault-pierre donadieu-colin lo…-jehan le bouquin-guill. le bouquin-jouenn-masquacheys-jehan de montagne valet riviere-Le valet Jehan dict avoir paié à manerbe-jehan le suffleur disant estre exempt par son mestier de cordier-guill. regnier prévost de silly
sauf à rabattre les non payants
= Bib.nat. Ms. franç. 29505, f° 620

1473 – Le Pré-d’Auge
Cest le Roulle du Fouage de la paroisse du prédauge eschue au terme Saint Jehan mil IIIICC LXXIIJ.
Robin Lescornard Collexteur-Robin du Boscaige-Laurent Le Roy-Guill. Lecloustel-Masson daubin-phill tropelin-colin le bourquin-Raoul Lebourquin-Colin Le Marnier-Laurens Le Routier-Jehan paynel-Jehan huard-Jehan Le Marnier-guill. Campion-Jehan Le Heribel-Jehan Levesque-denis hesbert-jehan Labbey-Jehan corquetot (?)-yauchim Varier-jehan brusse (?)-Guillot-Le Roy-Jehan Huchon-Jehan renoulin-Loys Lebarbier-Jehan Brusse-Jehan Guillar-pierre tropelin-Jehan Levesque-Guill. Regnault-Estienne Satis-Jehan de Riviere-Robin hermine-Rene (?) Sevestre (ou Raul)-Michel Lemoigne -notin (?) painel-mychault Levesque-Colin du Boscaige-Jehan paynel(incomplet)
Cest les non payant

Guill. Campion prévost du sr. de l’Espée – Jehan Lesuffleur prévost du Valricher – Jehan… dict le Brument osmone dud. Valricher- Jehan Lesuffleur osmone dud. lieu – Pierre vatier….c pauvre
= Bib. nat. Ms. franç. 25916, f° 201

1499, 6 novembre – Le Pré-d’Auge
Lots et partage des héritages qui furent et appartinrent à défunt Colin BOCAGE, situés et assis en la paroisse du Pré d’Auge, iceux héritages eschus à deux filles, l’une nommée Guillemette, femme de Jehan LEFRANC, demeurant à Saint-Germain de Lisieux, et l’autre nommée Robine, femme de Jehan LE VIEIL, de Saint-Jacques de Lisieux, partables en deux lots entre icelles femmes, filles et héritières légitimes dudit défunt.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue – Analyse Et.Deville

1501, 11 juillet – Pré-d’Auge
Robin VATIER le jeune, du Pré d’Auge, vend et transporte à Jehan de COCQUEREL et Robin VATIER, second fils de ce nom de Guillaume VATIER, du Pré d’Auge, deux pièces de terre sises au Pré d’Auge, jouxte d’un côté Robin BOSCAGE, d’autre Robin VATIER le jeune, d’un bout les bruyères aux Dames, moyennant 40 livres 15 sols. –
= Tabellionnage de Lisieux – Analyse E.D.

1507, 10 avril – Le Pré-d’Auge
Ursin BOSCAGE, du Pré d’Auge, vend à Jehan de RIVIERE, dud. lieu, deux sols tournois de rente par an, moyennant quatre livres tournois.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1507, 20 avril – Le Pré-d’Auge
Ursin BOSCAGE, du Pré d’Auge, baille à ferme à Pierre LE ROY, une pièce de terre, au Pré-d’Auge
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1514, 28 décembre – Lisieux
Accord entre Guillaume de Nocy, chanoine de Lisieux, Jacques de Saint-Germain et Benoît de La Rivière, sieur du Pré d’Auge, Robert de La Rivière, et le curé de la Boissière, au sujet d’un procès pendant devant l’Echiquier de Normandie.
=Tabell. de Lisieux – Analyse Et. Deville

1516, 17 juin – Saint-Désir-de-Lisieux
Jehan VATIER, du mestier de potier, à Saint-Désir, vend une rente de 25 sols à Cardin Guismon.- Tabellionnage de Lisieux
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1517, 17 juin – Le Pré-d’Auge
Me Robert Le Françoys, prêtre de la paroisse du Pré-d’Auge, vend à Robin de Rivières, boulanger, bourgeois de Lisieux, une rente annuelle de 20 sols ts. à prendre sur ses biens, au terme de la Saint-Jean, moyennant 10 livres ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1522 – Le Pré-d’Auge
Me Andrieu Paisnel, prêtre.
= Tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville

1523 – Le Pré-d’Auge
Me Zacharie Routier, prêtre, Me Jean Philippe, curé.
= Tab. de Lisieux (détruit) – Analyse Et. Deville

1524 – Le Pré-d’Auge
Me Thomas Le Héribel, prêtre.
= Tabell. Lisieux (détruit) – Analyse Et. Deville

1525, 9 décembre – Le Pré-d’Auge
Me Robert Le Françoys, prêtre de la par Marin Huart, de la paroisse du Pré-d’Auge, vend à Robert de La Rivière, écuyer, seigneur du lieu du Pré-d’Auge, une pièce de terre nommée le champ de la Fontaine de Bas, sise en lad. paroisse, jouxte d’un côté l’eau courante, d’autre côté et d’un bout led. vendeur, moyennant 28 livres ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1524 – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAIGE, du Pré d’Auge
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1525 – Le Pré-d’Auge
Me Robert Le François, prêtre.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville.

1525, 9 décembre – Le Pré-d’Auge
Me Robert Le Françoys, prêtre de la par Marin Huart, de la paroisse du Pré-d’Auge, vend à Robert de La Rivière, écuyer, seigneur du lieu du Pré-d’Auge, une pièce de terre nommée le champ de la Fontaine de Bas, sise en lad. paroisse, jouxte d’un côté l’eau courante, d’autre côté et d’un bout led. vendeur, moyennant 28 livres ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1526, 22 mai – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAIGE, du Pré d’Auge, fils et héritier en partie, de Jehan BOSCAIGE; Jehan Guillart, de la paroisse de la MOTTE, fils de feu Nicolas, représentant le droit de Andrieu BOSCAIGE, frère dudit Pierre et de Regnault BOSCAIGE, fils de Robin, de la paroisse des MONCEAUX, font quatre lotz et partages des héritages, maisons, rentes et revenus qui furent et appartinrent à Thomas LEGENDRE
= Arch. SHL. 9F Deville. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 2 ff.

1527 (n.st.), jeudi 18 avril – Le Pré-d’Auge
Donation par Me Guillaume de La Reue, prêtre, grand chantre et chanoine de Lisieux, d’une pièce de terre en jardin et maison pour servir de manoir presbytéral aux vicaires, en échange d’une fondation pieuse.
= Arch. SHL. 9F. Deville. B. Copie dossier Fondations.

1527 – Le Pré-d’Auge
La maison de nouveau édifiée à la fabrique Saint-Pierre est l’œuvre capitale de l’année et emporte la principale dépense. Colin BOSCAIGE, de la paroisse du Pré d’Auge fournit la brique et le pavey.-
= Cité « Compte de la Fabrique » dans BSHL, N° 12, 1900, p. 18

1528 (n.st.), samedi 4 avril avant Paques – Le Pré-d’Auge
Fondation pieuse par Robin Bence, de la paroisse du Pré-d’Auge d’une messe à note le lundi des festes de Pasques et fourniture de pain « requis et nécessaire pour la feste de la Cesne notre Seigneur et ce qui en conviendront le jour de Pasques pour administrer les paroissiens de lad. paroisse et le pain bénist à distribuer au même peuple.
= Arch. SHL. 9F. Deville. B. Copie dossier Fondations.

1528 – Le Pré-d’Auge
Me Jehan Philippes, curé.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville.

1528, 3 mai – Saint-Désir-de-Lisieux
Jean VATIER, potier, vend une rente de 8 sols à l’Hôtel-Dieu de Lisieux.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1528 – Le Pré-d’Auge
Loys Vatier et Gervaise, sa femme, du Pré-d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1529, samedi 29 mai – Le Pré-d’Auge, Meulles
Noble homme Claude Le Louveulx, seigneur de La Lozière et de Soussay et maistre Guillaume Le Louveulx, seigneur de Formentin, vendent à noble homme Robert de La Rivière, seigneur du Pré-d’Auge, le fief, terre et seigneurie de l’Epée, sise au Pré-d’Auge et paroisses de Manerbe, Saint-Désir, La Boissière et saint-Ouen-le-Pain, moyennant 1300 livres ts. en principal, et dix écus d’or de vin. Passé à Lisieux, en l’Hostellerie du Bœuf. Le même jour, les frère Le Louveulx achètent le fief de Lyvet, à Meulles.
= Arch. SHL. 9F. Deville. B. Copie dossier Achats de fiefs.

1530 (n.s.), mardi 15 février – Le Pré-d’Auge
Loys VATIER, du Pré d’Auge, baille par échange à Colin BOSCAIGE, de lad. paroisse, une pièce de terre aud. lieu. –
= Arch. SHL. 9F Deville. B. Copie dossier Le Pré-d’Auge.

1530 (n.st.), mardi 15 février – Le Pré-d’Auge
Colin BOSCAIGE, du Pré-d’Auge, vend à Raoullin DELAFOSSE, de la paroisse de la BOISSIERE, une pièce de terre contenant deux acres et demie, sise au Pré d’Auge, près du chemin tendant à Lisieux, moyennant soixante livres tournois.
= Arch. SHL. 9F Deville. B. Copie dossier Le Pré d’Auge.

1530, 31 juillet – Le Pré-d’Auge
Echange entre Jehan Borel, écuyer, seigneur du fief, terre et seigneurie de Manerbe, et Robert Rouzée, écuyer, du fief de l’Espée au Pré-d’Auge, contre le fief du Bais, à Cambremer.
= Arch. SHL. 9F. Deville. B. Copie dossier Achats de fiefs.

1530, 1er août – Le Pré-d’Auge
Union du fief de l’Epée à la terre et seigneurie du Pré-d’Auge consentie par le seigneur de Manerbe en faveur de Robert de La Rivière, seigneur du Pré-d’Auge.
= Arch. SHL. 9F. Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 2 ff.

1530, lundi 15 novembre – Le Pré-d’Auge – Saint-Désir-de-Lisieux
Pierre De Rivière, fils et héritier de défunt Robert De Rivière, boulanger de la paroisse Saint-Désir, quitte Jehan Boscage, de la paroisse du Pré-d’Auge, du principal et arrérages de 20 sols ts. de rente en quoi led. Boscage s’était obligé envers led. défunt par lettres du 8 janvier 1518, pour mettre fin au procès pendant entre eux ès pleds de la seigneurie de Cambremer.
= Tab. de Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1531 – Le Pré-d’Auge
Me Jehan Philippes, curé.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville.

1532, 28 février – Le Pré-d’Auge
Reconnaissance par noble homme Robert de La Rivière, seigneur du Pré-d’Auge, à la contrainte de noble damoiselle Jeanne de Monnay, du contrat de mariage de Charles de La Rivière et de Jeanne de Monnay du 31 mai 1504.
= Arch. SHL. 9F. Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Parch.

1531, 8 mai – Saint-Désier-de-Lisieux
Jehan VATIER, potier de la paroisse Saint-Désir, vend à Marguerin Levesque, d’icelle paroisse, T sols tournois de rente à prendre sur ses biens, moyennant 50 sols ts.-
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1534 – Le Pré-d’Auge
Jehan Boscaige, du mestier de thuillier, achète une pièce de terre à la MOTTE
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1534, mardi 15 septembre – Le Pré-d’Auge
Me Jean Philippes, prêtre, curé du Pré-d’Auge, official de Cambremer, pour permettre à son neveu Guillaume Philippes, fils Bertran, de parvenir aux ordres sacrés et avoir part à ses messes, prières et oraisons, lui donne une pièce de terre sise sise à la delle du ruel dorguel en la paroisse de Brocottes, jouxte d’un côté les hoirs jehan Lebrun,, d’autre costé les hoirs d’un surnommé Leforestier, d’un bout led. ruel d’orguel et de l’autre le chemin de l’espine Trochetn, en parmy il y a une sente ou veoye tendant au moulin à vent…a charge de paier aud. curé et a ses hoirs ou aiant cause deux deniers de rente par chacun an au terme du jourd huy, premier du jourd huy en ung an, et ainsy d’an en an, oultre et par dessus les rentes et faisances que lad. pièce est tenue faire à la seigneurie du Ham.
« A ce présent Andrieu Coquerel, soubzdiacre de lad. paroisses du Pré d’Auge, lequel promist que led. Guillaume, son nepveu du costé maternel, aura le présent contrat agréable et luy faire rattifier touttefoys que mestier sera, luy venu en aage, et laquelle pièce de terre led.curé disoit avoir retiré par clameur de marché de bourse prinsprins ung an en ça de messires Pierre et Guillaume dits Paris, frères, jouxte les lettres dud. ratrait quil disoit estre passé devant le tabellionnage d’Hotot ey promet led. don et delais tenir et avoir agréable et que jamais à lad. pièce de terre riens ne demandera aultrement que lesd. deux deniers de rente.
Et a ce rtenir et garantir oblige biens et héritages présens et advenir. Passé aud. Lisieux, présns Guillaume Faroux et Pierre de Bienassis – Lailler – Delannoy
= Arch. SHL. 9FB – 3 Fonds.Deville. Copie de l’original Arch. Cailliau. Tab. Lx.

1535, 1er mai – Le Pré-d’Auge
Accord entre Pierre Rivière, prêtre, et Aaron Lemoingne, tous de la paroisse du Pré-d’Auge, au sujet d’une pièce de terre nommée le fief au Saunier, sis aud. lieu. Led. Rivière ayant été remboursé d’une avance faite par lui, renonce à la propriété de cette terre.
= Arch. SHL. 9F. Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Parch.

1535, 22 juin – Le Pré-d’Auge
Accord entre Jehan Paynel le jeune de la paroisse du Pré-d’Auge, se faisant fort pour Robin Vitet, de la paroisse de Manerbe, d’une part, et François Duhan, de Manerbe, au sujet de certaines rentes.
= Arch. SHL. 9F. Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap.

1535, 20 novembre – Saint-Désir-de-Lisieux
Jehan VATIER, potier de Saint-Désir, délaisse à son fils Jean, prêtre, 3 pièces de terre, audit lieu de Saint-Désir.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1536 – Le Pré-d’Auge
Andrieu Boscaige, de la paroisse de la MOTTE, baille en fieffe à rente, à Pierre BOSCAIGE, fils Pierre, une pièce de terre au Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1536 – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAIGE, l’ainé, du Pré d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1538 – Le Pré-d’Auge
Colin BOSCAGE, achète une pièce de terre à la MOTTE
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1539, dimanche 10 août – Le Pré-d’Auge
André BOSCAGE, de la paroisse de la MOTTE, vend à son cousin germain Jehan BOSCAGE, thuillier, du Pré d’Auge, une pièce de terre, sise paroisse de la Motte, près « le chemin herbu », moyennant douze livres dix solz.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1540 – Le Pré-d’Auge
Pierre VATIER, natif du Pré-d’Auge, à présent demeurant à BEAUBRAY, près Conches, fils de feu Jehan et de Jehanne Guillart
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1541, mercredi 29 juin – Le Pré-d’Auge
Loys, Thomas et Robin Vatier, frères, du Pré-d’Auge, se partagent le paiement des rentes à payer de la succession de leur défunt père, montant à 41 livres.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1541 -Le Pré-d’Auge
Girot BOSCAGE, du Pré d’Auge, vend à Michel FAROULT, avocat en cour laie, à Lisieux, une rente de 24 sous ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1541
Archives SHL FONDS 1F446 : 1541 : G. Massot d’Auquainville demeurant au Pré d’Auge prend à fieffe à Jacques de Rocquerail de Saint Martin du Val d’Orbec une portion de terre avec maison sise au Pré d’Auge.

1542 – Le Pré-d’Auge
Loys VATIER, du Pré-d’Auge, confesse avoir eu et reçu de Thomas VATIER, dud lieu, le franchissement d’une rente de 7 sols 6 den. Le rachat est fait moyennant la cession par ledit Thomas d’une pièce de terre contenant demie vergée, tenue du fief de l’Epée, au Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1544, samedi 7 juin – Le Pré-d’Auge
Charlot BOSCAGE, fils Girot, de la paroisse du Pré d’Auge, vend à Marin BOSCAGE, de la paroisse de Saint-Germain de Lisieux, une pièce de terre contenant demye vergée, sise au Pré d’Auge, arbres et hayes dessus estans, jouxte d’un coté le grand chemin de Lisieux, d’autre côté les hoirs Colin Boscage, des deux bouts led. vendeur, moyennant cent solz ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1544, 20 juillet – Le Pré-d’Auge
André BOSCAGE, thuillier, de la paroisse de la MOTTE, vend et transporte à Jehan BOSCAGE, aussi thuillier, de la paroisse du Pré d’Auge, la condition qu’il avait retenue aud. Jehan sur la vente d’une pièce de terre nommée le Perroys, sise à La Motte, près d’autres héritages aud. Jehan et le chemin Herbu. Moyennant 40 sols ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1545, lundi 14 mars – Le Pré-d’Auge
Charles BOSCAIGE, du Pré d’Auge, baille pour échange à Thomas BOSCAGE et Jehanne HOULETTE, sa femme, demeurant au Pré-d’Auge, une portion d’une pièce de terre nommée la Cousturette, contenant 3 vergées, tenue de la seigneurie du Pré-d’Auge, en fief de l’Epée. Il reçoit en échange une pièce de terre en labour à la MOTTE.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1545, 25 mars – Le Pré-d’Auge
En faisant le traité de mariage entre Thomas VATIER et Marion, fille de deffunt Jehan BOSQUET, du Pré d’Auge, il a été promis à la future: la somme de quinze livres tournois, avec trois robes, une vache, deux douzaines de bestes à laine, un coffre en bois fermant à clef, demi douzaine d’escuelles, un pot, un plat, le tout d’estain avec un lit fourny.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1545 – Le Pré-d’Auge
Thomas BOSCAGE, fils de feu Colin, époux de Marguerite BRUNET, fille de Colin, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1545 – Le Pré-d’Auge
Thomas VATIER, Robin fils Robin, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1546, 18 février – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAGE, thuillier, de la paroisse du Pré-d’Auge, vend à Raoullin SATIS, de la paroisse de la BOISSIERE, quarante sols de rente à prendre sur ses biens moyennant vingt livres ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1546 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE, thuillier.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1548 – Le Pré-d’Auge
Charles BOSCAGE, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1550, mardi 26 mai – Lisieux
Robert Coquerel, demeurant paroisse Saint-Jacques vend à Jehan Costentin, mercier, une cave estant en la maison de la poterie en ceste ville de Lisieux, en ladite paroisse Saint-Jacques, avec trois thonnes et quantier estant dedans lad. cave dont l’ouverture d’icelle est sur la rue du côté de hault de la Boucherie, nommée la grand cave, que ledit Costentin a par cy devant tenue à fermage dud. Cocquerel. La vente faite par 25 livres tournois.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1550 – Le Pré-d’Auge
Charles BOSCAGE, vend une pièce de terre.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1552 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1553, 19 décembre – Le Pré-d’Auge
Jacques MAUSSAYS, de la paroisse du Pré-d’Auge, vend et transporte à Thomas BOSCAGE et à Jehan son frère, de lad. paroisse, une pièce de terre nommée les Vastines, jouxte d’un côté Guillaume FAROULT, d’autre côté le chemin tendant à l’église de la BOISSIERE, d’un bout un autre chemin tendant à Lisieux et d’autre bout Olivier LEGAY et Colas LEREBOURS, tenue de la seigneurie de l’Espée. La vente faite pour 10 livres ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1554, 4 avril – Le Pré-d’Auge
Pierre Saget, vend à Guillaume HUCHON, thuillier du Pré-d’Auge, une pièce de terre en herbage et buissons, nommée le bois du Potier, tenue de la seigneurie de l’Epée. L’acte porte que cette vente est faite pour que led. HUCHON puisse prendre de la terre à thuille en lad. « pièce pour l’usage de son métier de thuillier, en remplaçant par lui les fosses où lad. terre sera prise ».
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1554 – Le Pré-d’Auge
Jehan et Charles BOSCAGE, frères.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1555 – Le Pré-d’Auge
Mathieu BOSCAGE.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1556, vendredi 17 juin – Le Pré-d’Auge
Charles BOSCAGE de la paroisse du Pré-d’Auge, vend à Thomas BOSCAGE, du mestier de mareschal, de lad. paroisse, une pièce de terre nommée le Parquet, contenant demye acre, située au Pré-d’Auge, jouxte des deux côtés et d’un bout led. Thomas Boscage, tenue de la seigneurie de l’Epée au tènement ès Bocages. La vente faite par 40 livres tournois.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1556 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, fils Girot, vend une pièce de terre.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1556 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE, cousturier.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1556 – Le Pré-d’Auge
Olivier BOSCAGE.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557, mardi 17 août – Pré-d’Auge
Jehan COCQUEREL, fils Cosme, de la paroisse de la MOTTE, vend à François CUCUEL, demeurant à Lisieux, une pièce de terre nommée le Clos Larmyer, sise au Pré-d’Auge, jouxte d’un côté Me Andieu COCQUEREL, prêtre, d’autre côté le chemin tendant à l’église, d’un bout un autre chemin tendant à Lisieux et d’autre bout la veuve Jehan COCQUEREL. La vente faite par 35 livres ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557 – Le Pré-d’Auge
Charles BOSCAGE, Thomas BOSCAGE, le jeune, fils Colin, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557 – Le Pré-d’Auge
David BOSCAGE, achète une pièce de terre au Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, fils Jehan.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557 – Le Pré-d’Auge
Thomas BOSCAGE, l’aîné.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557 – Le Pré-d’Auge
Thomas BOSCAGE, le jeune.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557 – Le Pré-d’Auge
Loys Vatier, du Pré-d’Auge, et Cardin son fils.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1559, 19 avril – Le Pré-d’Auge
Noble homme Jehan de La Rivière le jeune, seigneur de Fenèbres, baille et fieffe à rente à Eustache Huart, une pièce de terre, en cour et maisons près du chemin tendant à l’église, tenue de la seigneurie de Scilly, en l’aînesse du Moustier.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1559 – Le Pré-d’Auge
Colas BOSCAGE, fils Jehan.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1559 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE achète 60 sols de rente de Jehan de la Rivière seigneur de Fenèbres.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1560 – Le Pré-d’Auge
Noël BOSCAGE, fils Girot, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1561 – Le Pré-d’Auge
David BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1561 – Le Pré-d’Auge
Noël BOSCAGE, fils Girot, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1562, 27 août – Le Pré-d’Auge
le xxvije jour dud. mois (juillet 1561) payé por
un millier et demy de pavé figuré pour paver devant
le maistre autel à LXV s pour un mille,
vallent………………..IIIj l xvij s vj d
Le vendeur est Thomas Boscage du Prédauge.
= Cité sans BSHL, N° 12, 1900, p. 22

1562 – Le Pré-d’Auge
Loys VATIER, Gervaise sa femme, Cardin et Jehan leur fils.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1563, 14 janvier – Le Pré-d’Auge
David BOSCAGE, du Pré-d’Auge, achète cinq pièces de terre tenues de la sieuries de l’Epée.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1566, samedi 11 mai – Pré-d’Auge
Noble damoiselle Loyse de Grippel, dame de la Gravelle et du Pontif, demeurant aud. lieu de la Gravelle, baille en pur et loyal échange à noble homme Jean de La Rivière, seigneur de Fenèbres et de l’Epée, demeurant à Lisieux, le fief du Pontif, à Coquainvilliers.
Elle reçoit en échange, le fief, terre et seigneurie de l’Epée et autres biens sis au Pré-d’Auge.
Le même jour, elle revend ces biens à noble homme Jehan de La Rivière, seigneur du Pré-d’Auge, moyennant 2.500 livres ts.
= Arch. SHL. 9F Deville. B. Copie dossier Le Pré-d’Auge.

1568, samedi 10 janvier – Le Pré-d’Auge
Noble homme Jehan de La Rivière, seigneur de Fenèbres, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain, vend à Pierre Bence, fils Jehan, demeurant au Pré-d’Auge, quatre pièces de terre aud. lieu.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1570 – Le Pré-d’Auge
David BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1570 – Le Pré-d’Auge
Isaac VATIER, du Pré d’Auge, Jehan son cousin, fils Loys.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1570 – Le Pré-d’Auge
Jehan Vatier, fils Cardin, de Saint-Désir.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1570 – Ouilly-le-Vicomte
Lambert VATIER, d’Ouilly-le-Vicomte.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1570 – Saint-Désir-de-Lisieux
Michel VATIER, de Saint-Désir.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571, 2 janvier – Le Pré-d’Auge
Lettres de provision de la chapelle de Sainte Madeleine du Pré-d’Auge en faveur de Me Jehan Mayeres, prêtre du diocèse de Lisieux, que tenait naguère Me Philippe de Nocy, laquelle il a purement et simplement résignée entre les mains du roi.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville

1571 – Le Pré-d’Auge
Jacques VATIER, du Pré-d’Auge, fils de Jehan et de Rosine Hébert.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571 – Le Pré-d’Auge
David BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, fils Guillaume, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571 – Le Pré-d’Auge
Martin BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571, vendredi 17 novembre – Le Pré-d’Auge
Nicolas, Cellerin et Marin, ditz BOSCAGE, du Pré d’Auge, fils et héritiers de deffunctz Jehan BOSCAGE et Guillette BUNEL sa femme, se partagent la succession de leurs parents. Dans ce partage, sont cités le four à tuille, la maison servant de atelier à faire tuille et le four à cuire tuille.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571 – Le Pré-d’Auge
Martin BOSCAGE, fils Thomas, du Pré d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, fils Guillaume, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571, Samedi 5 mai – Le Pré-d’Auge
Fut présent Jehan LOGRES, fils Andrieu, thuilier demeurant en la thuillerye de Val-Richer, lequel vend et promet fournyr, rendre et livrer, dessécher sur le four de lad. thuillerye dedans la Saint-Michel prochain venant à honneste homme Me Charles Levesque de la paroisse de Manerbe, présent acheteur pour et en nom de noble homme Joachim Gosselin, seigneur de Martigny et de Manerbe, duquel il est recepveur fermyer ne lad. seigneurie de MANERBE, le nombre de vingt milliers de thuille fournir bonne marchandise et loïalle, assavoir dix huit milliers du grand moulle et deux milliers du petit moulle; lesquels deux milles seront plombés par les boutz, moictié de vert, et aultre moitié de rouge, selon le poultrt et devys par led. seigneur faict faire et baillé aud. Logres. Ceste vente faite dud. nombre de vingt milliers de thuille, par le prix et somme de cent livres tournois, sur quoy par forme davance, led. Logres confesse avoir eu et receu dud. Levesque vint livres tournois, dont il s’est tenu et tient pour et a bien content. Et l’outreplus et reste montant) quatre vingt livres tournois, icelluy Levesque gaige et promect paier aud. Logres ainsy que lad. livrée de thuille se faira, qui sera prinse et levée par led. Levesque ainsy qu’il sera adverty par icelluy Logres, de la cuisson d’icelle. Et pour ce que icelluy Logres disoit lad. thuille estre pour couvrir la maison naguère faict édiffier par led. seigneur en sad. seigneurie de Manerbe. S’il esconvenoit mpoins de thuille à lad. couverture, led. vendeur demeurera deschargé de l’exedent; et par le moïen de lad. vente et sans augmentation de prix, le vendeur promect bailler, fournir et livrer, oultre la fourniture de lad. thuille, tous les festiers et cormiers qu’il conviendra pour lad. couverture de maison faire. Et a ce tenir, en obligèrent tous leurs biens et héritages présens et à venir. Passé à Lisieux, à l’escriptoire, présent Jacques Morin, fils Robert, d’Ouilly-le-Vicomte et Hamon Le Roullier de Coquainvilliers, tesmoings – Carrey.
= Arch. SHL. 9F Deville. B. 3 Dossier Manerbe.

1571, 17 novembre – Le Pré-d’Auge
Nicolas Cellerin et Marin, dictz Bocage, du Pré-d’Auge, fils et héritiers de defunctz Jehan Bocage et Guillette Bunel, sa femme, se partagent la succession de leurs parents. Dans le partage, sont cités: le four à tuille, la maison servant de ateliers à faire tuille et le four à cuire tuille.
= Tabell. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville.

1572, 10 juillet – Le Pré-d’Auge
Guillaume Boscage, du métier de tuillerye, natif du Pré d’Auge, assisté de son fils Jean, fonde une messe basse le mardi de chaque semaine, à 8 heures du matin, en l’église du couvent des Dominicains de Lisieux. Il donne à cet effet une somme de 50 livres ts.
= Arch. SHL. 9F Deville. Dossier Le Pré-d’Auge.

1573 – Le Pré-d’Auge
Guillaume VATIER, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1573 – Le Pré-d’Auge
Joachim VATIER avec son frère Guillaume achètent une pièce de terre au Pré-d’Auge, près le chemin de la Pommeraye.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1574 – Le Pré-d’Auge
Thomas BOSCAGE l’ainé, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1574 – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAGE, fils Guillaume.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1575, 24 novembre – Saint-Désir-de-Lisieux
Cardin Vatier, l’aîné, fils Jehan, potier de la paroisse Saint-Désir, vend à Guillaume MOCQUAYS, peintre, une pièce de terre à Ouilly-le-Vicomte, près le chemin de Dyves, moyennant 50 livres.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1576, 28 janvier – Le Pré-d’Auge
Payé à Jacques BOSCAIGE, fils Thomas, de la Paroisse du Pré d’Auge pour reste et levreson de sis cents de pavez figuré pour paver l’église près la tombe de monseigneur de la Houblonnière, chacun cent à dix sols lx s. –
= AD. 14. Fonds du chapitre de Lisieux

1576 – Le Pré-d’Auge
Gilles BOSQUET, du mestier de Thuillier et Catherine HEBERT, sa femme.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1577, 10 janvier – Le Pré-d’Auge
Davis BOSCAGE, du mestier de thuillerie en la paroisse du Pré d’Auge, reconnaît être tenu à 2 livres de rente envers Jacques de la Reue, bourgeois de Lisieux.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1577, mardi 5 février – Le Pré-d’Auge
Dans un partage fait entre Olivier BOCAGE, David et Guillaume BOCAGE, figure dans le premier lot « la maison, l’astellier et four à thuille  » sis près le chemin de Caen.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1578 – Le Pré-d’Auge
André BOSQUET, du Pré-d’Auge, du métier de tuilerie, achéte à Olivier BOSQUET, son oncle, demeurant à Saint-Jean-de-Livet, une pièce de terre au Pré-d’Auge, nommée le Camp du Pont.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1578 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, du Pré-d’Auge, tuilier.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1578 – An II –
Familles Sevestre, à Caen, La Caine, Hotot-les-Bagues, Lisieux, Pierrefitte-en-Auge, Le Pré-d’Auge, Saint-Ouen-le-Pin, Tournay-sur-Odon; Alençon, Orne),
= AD 2E 889 (103 p.)

1579 – Le Pré-d’Auge
David BOSCAGE, du Pré-d’Auge, du metier de thuillerie.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1579 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1580 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, fils de feu Jean, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1580 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, du Pré-d’Auge, du mestier de Thuillerie, achète une rente de 1 sols.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1580 – Le Pré-d’Auge
Charles Derivières, du mestier de couvreur en tuiles
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1580 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, le jeune, fils de Guillaume BOSCAGE l’aîné, demeure à Mesnil-Eudes.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1580, 30 juin – Saint-Désir-de-Lisieux
Jehan VATIER, potier, par. Saint-Désir, promet de décharger Jehan Petit, barbier d’icelle paroisse d’une rente de 20 sols. Led. Petit lui vend une maison à Ouilly-le-Vicomte.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1581 – Le Pré-d’Auge
Colas BOCAGE et Thomas son fils, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1581 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE, fils Guillaume, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1581 – Le Pré-d’Auge
Raoullin BOSQUET, du mestier de thuillerie vend une rente à Jacques VINCENT, bourgeois de Saint-Désir de Lisieux.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1582, samedi 7 avril – Le Pré-d’Auge
Pierre Desamaison, du Pré d’Auge, demeurant à Lisieux, paroisse St.-DESIR, vend à vénérable personne Me Jehan TROPPELIN, prêtre de la paroisse du Pré d’Auge une pièce de terre en herbage nommée le douet de Beaubroys, sise paroisse du Pré-d’Auge, jouxte d’un coté le chemin de Lisieux, d’autre costé l’eau courante, d’un bout Thomas TROPPELIN, frère dudit acquisiteur et d’autre bout ledit chemin et eau, tenue de la sieurie du Pré-d’Auge en l’ainesse ou fief Quonima, moyennant 4 escus sol vingt sols.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1582, vendredi 15 juin – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAIGE, fils Guillaume, du Pré d’Auge, vend à Jehan HUART, de lad. paroisse, une pièce de terre contenant une acre ou environ, près du chemin tendant à la chapelle de l’Epée, tenue de la sieurie de l’Epée par 3 sols de rente. La vente faite par 31 escus sol et 40 sols.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1582, mardi 26 juin – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAGE, fils Guillaume, fils Girot, de la paroisse du Pré d’Auge, vend à Jehan BOSCAGE, son frère, une portion de terre labourable, nommée la Cantonnerye, contenant demye vergée, sise au Pré-d’Auge, tenue de la sieurie de l’Epée en l’ainesse Canton. La vente faite par le prix et somme de 13 escus sol et 20 sols.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1582 – Le Pré-d’Auge
Thomas BOSCAGE, fils de feu Jehan, du mestier de foulon demeurant à Lisieux.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1583 – Le Pré-d’Auge
Fleury BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1583 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE, fils de feu Guillaume, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1583 – Le Pré-d’Auge
Martin et Jacques BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1583 – Le Pré-d’Auge
Me Jean Philippes, curé.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Collas MASSOT, du mestier de thuillerie, du Pré-d’Auge, époux de Marie VATIER, fille de Cardin.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Colas BOSCAGE, fils Mathieu, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Fleury BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Jean BOSCAGE fils de feu David, du Pré-d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE fils de feu Guillaume, du Pré-d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAGE, fils de feu Guillauem, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Thomas BOSCAGE, fils Jehan, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Collas MASSOT, du mestier de thuillerie, du Pré-d’Auge, époux de Marie VATIER, fille de Cardin.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1585, 19 février – Lisieux
Toussaint et André dicts Cocquerel, frères, demeurant paroisse Saint-Jacques, vendent et transportent à Jehan De La Reue, bourgeois de Saint-Jacques, plusieurs maisons rue de haut de la Boucherie et Boulangerie, jouxte d’un côté les héritiers Michel Le Vallois, d’autre côté lad. rue, d’un bout les hoirs de Jehan Le Roy, et d’autre bout, les hoirs de Jehan Lebrun, moyennant cent écus. Passé en la maison dud. De La Reue.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1585 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE fils de feu Guillaume, du Pré-d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1585.- Le Pré-d’Auge
Actes concernant Troupelin, au Pré-d’Auge
= AD14. Legs Engelhard (1935) F 5611, 2 pièces

1585 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE fils de feu Guillaume, du Pré-d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1585 – Le Pré-d’Auge
Martin Boscage fils de feu Thomas, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1586 – Le Pré-d’Auge
Martin Boscage fils de feu Thomas, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1587 – Le Pré-d’Auge
Collas BOSCAGE du mestier de tisserand demeure à LISIEUX, paroisse Saint-Germain
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1587 – Le Pré-d’Auge
Collas BOSCAGE, fils de Mathieu, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1587 – Le Pré-d’Auge
Fleury BOSCAGE et Thomine BOUCHER, sa femme, du Pré-d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1587 – La Motte
Jehan BOSCAGE du mestier de Thuillerie, du Pré-d’Auge, et Catherine Haraques, sa femme, à la MOTTE
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1599, 6 janvier – Le Pré-d’Auge
Pierre COUILLARD baille et fieffe à Thomas BOSCAGE trois pièces de terre au Pré-d’Auge.
= Arch. SHL. 9F Deville. Parch. 2 ff.

1602, 18 mars – Le Pré-d’Auge
Succession de Thomas Senestrier, entre Jehan Martin et Bastin Gaillard, ses gendres.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1603, 11 mai – Le Pré-d’Auge
Partage entre Gilles et Jacques Bosquet d’une pièce de terre nommée les Coutures.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1603, 9 juillet – Le Pré-d’Auge
Me Julien Guesnelin, prêtre, cure de Brocottes, cède et transporte à Robert de La Rivière, sieur du Pré-d’Auge, certains héritages.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1604, 14 juin – Le Pré-d’Auge
Succession de Robert Hervieu entre ses fils Jacques et Jean.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1607, 4 février – Le Pré-d’Auge
Succession de Monet Hermet, fils Mathieu entre ses fils.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1607, 18 juillet – Le Pré-d’Auge
Pierre et Pierre de Rivière, père et fils, de la paroisse du Pré-d’Auge, baillent et échangent à Philippe Cucuel, fils Michel, chandelier, Me Julien Guesnelin, prêtre, cure de Brocottes, cède et transporte à Robert de La Rivière, sieur du Pré-d’Auge, certains héritages.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Glos.

1608, 21 février – Le Pré-d’Auge
Colas MASSOT, de la paroisse du Pré-d’Auge, demeurant à Ouilly-le-Vicomte, continue et prolonge à Symon BOSQUET, tuilier de lad. paroisse du Pré-d’Auge le bail à lui fait ci-devant d’une pièce de terre en paturage nommée les Quesnots, sise au Pré-d’Auge, pour le temps de six ans. Passé en l’escriptoire, en présence de Jehan le Costentin et Jehan Olivier, de Lisieux.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1609, 27 avril – Le Pré-d’Auge
Michel Cucuel, demeurant paroisse Saint-Jacques de Lisieux, baille à titre de ferme pour neuf ans, à Valentin Philippe de la paroisse du Pré-d’Auge, tous ses héritages, labourables ou non, maisons, haies et arbres dessus étant, sis et situés en la paroisse du Pré-d’Auge.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 2 ff.

1612 – Le Pré-d’Auge
Jean Vattier, du mestier de potier et Joachim Vattier, sculpteur, père et fils du Pré-d’Auge, achètent un droit de retrait à Robert Lambert pour les « Chouquettes », au Pré-d’Auge, pour 200 livres.
AD 14 – 8E 21436, f° 290. Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », HTPSPD, n° 37, p. 36

1615, 25 novembre – Le Pré-d’Auge
Succession de Jean Boucherot, entre Nicolas et Robert, ses fils.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1627, 2 juillet – Le Pré-d’Auge
Succession de Jean Toupelin, que baille Marguerite Le Roy, sa veuve, à Louis Toupelin, fils aîné et à Léonard Deschamps, tuteur de Pierre Toupelin.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1628, 24 mars – Le Pré-d’Auge
Robin Bosquet, fils Raullin, tuillier, du Pré-d’Auge, promet fournir à Robin Frénot, couvreur, demeurant à Lisieux, six millers de tuiles, six milliers de petites briques, deux cents faîtiers, un millier de petits pavés « plombé figuréz »
= Arch. SHL. 9F Deville. A. – Pré-d’Auge.

1629, 7 février – Pré-d’Auge
Succession de Jehan COCQUEREL, du Pré d’Auge entre Jehan et Jacques, ses fils.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1639, 22 juin – Le Pré-d’Auge
Aveu de ricgard Durieu, demeurant à Saint-Aubin-sur-Algot, pour une pièce de terre nommée le Bosq, sise au Pré-d’Auge.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Par.

1640, 30 décembre – Le Pré-d’Auge, La Motte, Saint-Désir-de-Lisieux
Jean Olivier, bourgeois de Lisieux, baille à ferme à Guillaume Heurtault, de Saint-Désir-de-Lisieux, ses héritages en labour, sis paroisses de La Motte et du Pré-d’Auge.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Minutier n° 162. Analyse Et. Deville.

1643, 1er mai – Le Pré-d’Auge
Succession de Raullin Bence, entre son fils Jacques et Pierre et Robert Le Belhomme, à cause de leurs femmes, Jacqueline et Migelle Bence.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1645, 23 mars – Le Pré-d’Auge
Jehan Le HERIBEL s’oblige de décharger Pierre BOSCAIGE, fils Nicolas, du Pré-d’Auge, de tous frais et dommages qui pourraient survenir dans la charge de collecteur, qu’il remplaçait au lieu et place de Mathieu Le HERIBEL décédé.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap.

1645 – Le Pré-d’Auge
Me Thomas Le Héribel, prêtre.
= Tab. de Lisieux (détruit) – Analyse Et. Deville

1654, 7 novembre – Le Pré-d’Auge
Jean Le Forestier, demeurant au bourg de Cormeilles, vend à Louis Ricquier, de Saint-Ouen-le-Pin, le droict et effet sur deux pièces de terre nommées le Blanc-Buisson, au Pré-d’Auge.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Minutier n° 277. Analyse Et. Deville.

1655, 16 juillet – Le Pré-d’Auge, Lisieux
Me Mathieu Arnoullin, prêtre, demeurant au Pré-d’Auge, vend à Pierre Vinart, bourgeois de Lisieux, la somme de 21 livres 8 sols 6 deniers de rente.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Minutier n° 347. Analyse Et. Deville.

1661, 28 octobre – Le Pré-d’Auge
Succession de Me Raoul Levesque, curé de la Pommeraye, entre Jean Lefébure et Robert Leconard.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1670, 9 avril – Le Pré-d’Auge
Succession de François Bienassis, entre Robert et Jean, ses fils.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1670 – Le Pré-d’Auge
Guillaume, Joachim, Nicollas et Marin, dit Vattier, déclarent qu’ils demeurent ensemble dans une maison du Pré-d’Auge qui appartient tant à Nicolas et Marin Vattier frères qu’à leurs soeurs, Jeanne et Louyse suivants les lots faits le 3 juin 1669. Dans laquelle maison, ils boivent et mangent ensemble d’un même pain et viande. Ils n’entendent acquérir aucune communauté de biens ensemble et ne répondent pas des affaires des uns et des autres… etc (Joachim, le sculpteur est décédé, il laisse une famille soudée 4 garçons, 2 filles et sa veuve)
AD 14 – 8E 21546, f° LXXXIX ?. Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », HTPSPD, n° 37, p. 45

1672, 7 juin – Le Pré-d’Auge
Reconnaissance du contrat de mariage du 23 décembre 1669, de François Lesuffleur, fils de Jean et de feu Marie Boucquier, d’une part, et Françoise Bienassez, fille de Michel et de Marguerite Lormier, tous de la paroisse du Pré-d’Auge.
= Arch. SHL. 9F Deville. Dossier Le Pré-d’Auge. Parch. 9 ff.

1685, 5 mars – Danestal
Ont été solennellement mariés en l’église du Pré-d’Auge, par nous vicaire dudit lieu, la personne de Georges Jourdain fils de Guillaume et de Jeanne Boscage, fille de feu Guillaume et de Marguerite Houssaye ses père et mère de cette paroisse d’autre part. les publications faites par 3 dimanches consécutifs dans lesquels il ne s’est découvert aucun empêchement.. fait en présence de Jacques Boscage, frère de ladite épouse, Sébastien satis, Jean Boscage, Charles Arnoulin, Marguerite Houssaye, Marie Jpurdain, Françoise Barbe et Marie Satis et plusieurs autres (Georges ne signe pas, il fait lune des mercs habituelles des tuilliers, la spirale)
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », HTPSPD, n° 37, p. 36

1686, 16 avril – Le Pré-d’Auge
Baptême de Martin, fils de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye. Parrain, Martin Le Roullier, de Coquainvilliers, sa marraine, Barbe satis.
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », HTPSPD, n° 37, p. 36

1686, 29 juillet – Le Pré-d’Auge
Mariage de Joachim Vattier sieur du Pray avec Marie Bense. Dot de 2.400 livres
(Veuf, il se remarie le 27 septembre 1689 avec Marie Gosset).
Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », HTPSPD, n° 37, p. 46

1689, 25 septembre – Le Pré-d’Auge

A tous ceux qui ces lettres verront ou orront, salut, Scavoir faisons que ce jourd’huy dimanche après midy vingt cinq septembre Lan mil sept cents quattre vingt neuf par devant nicolas Bazin et gabriel duclos tabellions royaux en la vicomté dauge pour le siège de… furent present venerable et discrete,personne messire françois gosset pretre habbitue en leglise parroissiale Saint Cande le jeune de la ville de rouen y demeurant d’une part et honneste homme Joachim Vattier sieur du Pray Maistre fayencier de carreaux de la parroisse du pred’auge d’autre part lesquels instance et requisition l’un de l’autre et apres que lecture et communication leur a ete faite d’un escrit en papier en forme de traite du futur mariage dentre lediit sieur Vattier et honneste fille Marie Gosset soeur dud sieur Gosset sous leurs faicts privés cy après inséré et reconnu… Pour parvenir au mariage… entre Maistre Joachim vattier … fils et héritier de deffunt Joachim Vattier et de Barbe duval ses pere et mere et Marie Gosset fille de deffunt maistre alexandre gosset et perrette dalencon ses pere et mere de la paroisse du pre d’auge Led. Vattier… a gaige douair et de la part de lad Gosset du consentement de lad perrette dalencon sa mere, de françois gosset… de maistre Jehan Gosset dem. à Lisieux ses freres du sieur Estienne Le Coulteux Premier conseiller, eschevin et capitaine des bourgeois de la ville de Rouen , du sieur Louis Catalan marchand aud. Rouen, de Monsieur et Madame du Pred’auge du sieur Jacques Thomas et autres parents et amys soussignes a promis prendre en pour son legitime epoux Led. Joachim vattier en faveur duquel legitime mariage Led. sieur Gosset pretre a promis payer et fournir auxd. futurs epoux la somme de sis cent livres trois jours avant la célébration…… Signe Vattier, M. gosset, J. dallencon, f. Gosset, M descorchas, gosset, Le Couteulx, Vattier, Thmas, Cathalan, G. Boscage, p. Boscage, Requier, et Pierre Le Sauvage,
= AD 14 F 7447 (Dossier Guérin à revoir pour d’autres contrats concernant la famille Vattier)

1689, 18 décembre – Le Pré-d’Auge
Baptême de Anne, fille de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye. Parrain, Jacques Boscage, marraine, Marguerite Boscage
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

1689-1855 – Le Pré-d’Auge
Vente de terre à Robert Daragon, sieur de Longprey.
Vente de biens et cessions de rentes.
Douze pièces diverse relatives à l’achat d’une pièce de terre au Pré-d’Auge appartenant à la famille Boscage.
= Arch. SHL. 3F 98 Cailliau. Parch. 3 p. Pap. 21 p.

1691, 11 mars – Le Pré-d’Auge
Baptême de Anne, (?) fille de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye. Parrain: Thomas Prieur, du Mesnil-Simon, marraine, Anne Dubois de Saint-Germain de Lisieux.
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

1694, 15 juin – Le Pré-d’Auge
En l’église du Pré-d’Auge, baptême de Joachim Vattier, fils de Joachim et de Marie Gosset. Parrain, Jean Gosset, Marraine, Jeanne Vattier.
Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 46

1695, 30 juillet – Le Pré-d’Auge
Baptême de Marguerite, fille de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye. Parrain Guillaume Bosquet, marraine, Marguerite De SaMaison.
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

XVIIIe siècle – 17.. -Le Pré-d’Auge
Plan du château du Pré-d’Auge. Papiers Graindorge d’Orgeville.
= AD 14. 2 E 358

1704 – Le Pré-d’Auge, La Houblonnière
 » De sa condition de manouvrier, Georges Jourdain devient marchand. En 1704, dans les comptes de Georges Turgis, trésorier de la fabrique de l’église paroissiale de la Houblonnière : A Georges Jourdain pour tuiles, festiers et corniers, payé 22 livres et 7 sols  »
(Georges Jourdain décéda au Pré-d’Auge en 1728, à 78 ans)-
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

1705, 20 septembre – Le Pré-d’Auge
Baptême de Catherine, fille de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye.
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

1710, 20 novembre – Le Pré-d’Auge
Par devant henri Torel et Jean Brunet tabellion roiaux en la vicomté d’Auge pour le siège de brécourt et Cambremer… Madeleine Le Heribel, veuve de françois Logre demeurant en la paroisse du Pré d’auge d’une part et Guillaume et françois Logre Lesquelles a l’instance l’un de l’autre et apres que lecture leur ais en ete faite par nous du contenu en trois lots et partage faits et choisis entre eux soussignature privée portant date du dixième doctobre dernier volontairement recogne….

Le premier lot aura la maison a…
cellier y tenant de fons en comble un bas costé a…
Le haut de la cour et le jardin a porées contenant de…
vergée et demie bornée dun costé jacqueline Le héribeldau…
cote le Champ du Fresne dun bout Les heritiers
de François de la morinière et d’autre bout le petit pré
la séparation de ladite cour a prendre a droite ligne du coin..
de la haie du jardin dun bout et dautre bout tendant a une chipée de coudre a la hais du petit prey de heritiers de
francois de La morinière.
 » Le second lot aura deux aistres de maison de fons en comble Leune en usage detable et lautre ausage de grange avec la droiture du tour de lechelle aura le bas de la cour avec une petite piece nommée Le Champ du fresne bornée d’un costé Jacqueline Le heribel dautre costé les héritiers de La morinière du bout les héritiers de pierre coquerel et d’autre bout le premier lot cedit lot sera obligé faire une haist entre luy et Le premier lot et ledit premier lot portera chemin a cedit lot a charres et a charette pour aller aux chemins de Lisieux à cambremer et pour aller aux deux aistres de maisons Le troisieme aura une aistre … sson a usage de four de fons en comble avec le… elé par desus lke premier lot pour… aura la liberté de sortir par dessus le… par derriere plus il aura une pièce en herbage bornée d’un cote et dautre… de grieu d’autre coté Jacqueline Le (Heribel ?)… autre bout le chemin de Lisieux à Chambremer.
… bel a procédé a La choisie des presents…
= AD 14. 2E 663

1714 – Le Pré-d’Auge
Anne, (?) fille de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye épouse Jacques Legrand, fils de Jacques et d’Anne Vaudon de la pâroisse du Pin
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

1718 – Le Pré-d’Auge
Marguerite, fille de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye épouse Robert Saffray, fils de Louis et de Marguerite Formage, du Pré-d’Auge
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

1724-1747.- Le Pré-d’Auge
Actes concernant Vattier du Prey, au Pré-d’Auge
= AD14. Legs Engelhard (1935) F 5611, 2 pièces

1731-1752 – Le Pré-d’Auge
Bail par Pierre Thorel, chapelain en la cathédrale de Lisieux, à Thomas Vattier, laboureur, au Pré-d’Auge une ferme aud. lieu.
Saisie des meubles du sieur Vattier et autres pièces et procédures.
= Arch. SHL. 9F Deville. Dossier Chapelains. Parch. 6 p.

1743, 29 mars – Le Pré-d’Auge
Robert Huard, demeurant au Pré-d’Auge, baille à Pierre Huard, son frère, ses droits sur la succession de Antoine Huard, leur père.
= Arch. SHL. 9F Deville. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 2 ff.

1745
Archives SHL Fonds- 1F485 : 1745 : famille Taupin : inventaire d’une maison située au Pré d’Auge.

1747 – Lisieux, Le Pré-d’Auge
Famille Boissey
= AD 14 2E 74 (3 p.)

1768, 13 février – Le Pré-d’Auge
Pierre Piel, marchand demeurant à Orbec tuteur principal de Pierre et Jacques Buchard constitue une rente douze livres au denier vingt cinq en faveur de Jean-David Vattier fils et héritier de Jean Vattier, marchand pottier demeurant en la paroisse du Pré d’Auge, qui était seul héritier de margueritte Vattier sa soeur, à son décès veuve de Jean legrand.
= AD 14, F 7444

1768-1850 – Le Pré-d’Auge
Pièces diverses relatives à une rente constituée sur une pièce de terre cédée par Guillaume Grip, pottier en terre, en 1768. Sont citées: les familles Boscage et Vattier.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Parch. 1 p. Pap. 15 p.

1777 – Le Pré-d’Auge
Famille Arnoulin
= AD 14 2E 19 (1 p.)

1782 – Manerbe
M. Pierre-Nicolas Boissey, avocat, fieffe à Jean Houel, potier au Pré-d’Auge, 24 acres 1/2 des ventes.
= RAULT Fernand, Le quartier des Ventes, à Manerbe, Communication SHL, 28 septembre 1976

1786, 10 août – Le Pré-d’Auge

Par devant Jean Sevestre, notaire au siège de Saint-Julien Le Faucon, fut présent MeLouis Le Chevrel, prêtre curé de la paroisse du Pré d’Auge, y demeurant, lequel a volontairement et par ce présent a reconnu avoir donné à ferme à prix d’argent pour l’espace et temps de six ou neuf années au choix et option du sieur bailleur et du preneur cy après nommé En s’avertissant un mois avant l’expiration des six premières années qui ont commencé au jour de Noël dernier jour de l’expiration du bail que ledit sieur curé fait au preneur cy après nommé devant maître Quetel notaire à Cambremer le quinze mars mil sept cent soixante dix sept contrôlé audit lieu le vingt cinq des mêmes mois et an pour finit à pareil jour desdites six ou neuf années A Jean Chauvel fils Gabriel demeurant en la paroisse du préd’Auge a ce présent et acceptant preneur pour lesdites six ou neuf années… C’est a Scavoir la dixme tant grosse que menue qui apartient au sieur curé dans le trait nommé Morainville faisant partie des dixmes de la dite paroisse du pred’auge des Bornes et limites duquel trait ledit preneur a dit avoir connaissance et a ce moyen nestr besoin d’en faire plus ample déclaration pour par luy en faire pendant ledit temps et percevoir ladite dixme de la même façon que le fesoit ou pourroit faire ledit sieur curé, à la charge par ledit preneur de conserver les droits et possessions dudit trait de dixme de façon qu’il n’en soit entrepris ny usurpé aucune chose et de donner chaque année audit sieur Curé un état de luy certifié véritable de toutes les terres qui pourroient etres defrichées pendant la durée du présent Bai qui a été fait aux charges cy dessus et en outre moyennant le prix et somme de Soixante six livres de fermages que ledit preneur promet Et soblige de payer audit sieur Bailleur en son manoir presbitéral au jour Saint Michel de chaque année… Etoit présent et Est intervenu François Miolle laboureur demeurant campagne Saint Désir De Lisieux lequel après avoir entendu la lecture du présent s’est volontairement rendu et constitué Caution et garant répondant…Fait et passé présence des sieurs Gabriel Le Bret et Etienne Buffard, demeurant à saint-Ouen-le Peint…
=AD 14 G 1179/2

An II
Registre du Comité de Surveillance an II.
= AD 14. Comités de Surveillance. 15 Le Pré-d’Auge

An III – An IX – Le Pré-d’Auge
Pièces diverses relatives à une maison et un jardin, sur le bord de la route nationale de Lisieux à Caen, ayant appartenu à Jean-Baptiste Fleury, demeurant à Manerbe.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Parch. 3 p. Pap. 7 p.

An XIII – (1804, 24 octobre) – Le Pré-d’Auge
Inventaire des meubles et effets après le décès de Jean-Baptiste Lhermette, demeurant au Pré-d’Auge.
A la requête de Marie-Marguerite Le Sufleur veuve de Jean-Baptiste Lhermette demeurante au Pré-d’Auge et de Catherine Lhermette veuve de Thomas Vattier, demeurante audit lieu du Pré-d’Auge, inventaire des meubles et effets de Jean-Baptiste Lhermitte, leur mari et frère. Dans la cuisine, sur un dressoir formé de cinq planches: douze pièces de potteries, un plat et assiettes et une cruche… Dans un autre bâtiment à différents usages nous sommes passés et dans le four, nous y avons trouvé une mauvaise auge, une Brie et son brion, une Mauvaise Pele et Plusieurs Pièces de potterie non cuite Estimés à Trois francs… Ensuite nous sommes allés au four à potterie dont le deffunt fesoit commerce, nous y avons trouvé de la potterie cuite en pots, plats, cruches et autres estimée par apparence à trente francs…
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 8 ff.

1842
Archives SHL. Fonds-1F530 : 1842 : Le Pré d’Auge : vente d’une pièce de terre par les époux Bocage-Daufresne à Beuzelin de Lisieux.

1844, 26 août – Le Pré-d’Auge
Renonciation et donation entre vifs à titre de partage anticipé, par Marie-Anne-Rose Cantrel veuve de Guillaume-Charles Lefèvre, demeurant au Pré-d’Auge, à ses deux enfants.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 8 ff.

1875
Archives SHL Fonds- 1F847 : 1875 : Le Pré d’Auge : note.

c. 1913 – Manerbe
 » Il existait à Manerbe une importante fabrique de poterie qui prit naissance dans le XIVe siècle et qui eut son épanouissement au XVIe et XVIIe siècles. Il est bien indiscutable que c’est à Manerbe, et non au Pré-d’Auge, que se fabriquaient ces vases merveilleux que l’on a décoré souvent du nom du célèbre saintongeois Bernard Palissy, et ces épis d’une dimension si remarquable, et qui décoraient les faîtes, les lucarnes et les pignons de nos châteaux et manoirs.
 » Gabriel Dumoulin, curé de Menneval, près Bernay, au diocèse de Lisieux, vers 1630, dans son Histoire de Normandie, les comparait aux produits de l’industrieuse Venise; il dit: »On fait à Manerbe, près Lysieux, des vaisselles de terre, qui ne cèdent en beauté et en artifice, à celle qu’on nous apporte de Venise ».
 » Ces artistes, qui créèrent et exécutèrent ces épis dit M. Potier, ancien conservateur de la Bibliothèque et du Musée d’Antiquités de Rouen, avaient assez d’habileté pour imiter même à s’y méprendre, les oeuvres du maître Saintongeois, et pour en inventer au besoin de nouvelles ».
L’un des plus beaux épis sortis de Manerbe, et qui couronnait le faîte du manoir de la Vigannerie, à Ponfol. Ce magnifique épi est décrit dans le 4e volume de la Statistique monumentale de M. de Caumont, qui en offre un charmant dessin, représentait un vase élégant de forme allongée, garni dans la partie supérieure de têtes de lion reliées par des draperies; des têtes semblables, mais sans draperies, décorent la partie inférieure du vase, qui est monté sur un gracieux piédestal, dont les trois faces sont ornées de têtes d’ange en haut relief, entourées d’une collerette en forme de coquille, et sur les angles, des consoles terminées par une tête d’animal. De la partie supérieure du vase s’élancent quatre tiges qui se terminent par des têtes d’artichaut, la tige est surmontée d’une pomme sur laquelle est posée un pélican qui se saigne pour nourrir ses petits. Les couleurs dominantes de la couverte métallique, sont le bleu, le vert et le jaune, qui ont conservé tout leur éclat.
« Toutes les pièces qui composaient ces épis, étaient creuses, posées les unes sur les autres, et maintenues par une longue tige en fer placée au centre.
 » Du goulot du vase, sortait un gracieux bouquet composé de fleurs et de fruits du pays parmi lesquels on distingue des poires et des pommes et le lis de nos jardins (Lilius candidum). Charles VASSEUR.
 » Outre l’épi dont parle Charles Vasseur, il en existe un autre au château de Manerbe, dans une de ses salles, il fut découvert vers 1863 par Charles Téxier, Membre de l’Institut, il est un peu plus petit que celui de Pontfol, au lieu d’un pélican c’est un pigeon qui le surmonte.
 » Il en existe aussi plusieurs au Musée des Antiquités de Rouen.
 » En 1870, le prince Handjéry ayant fait exécuter des travaux dans les greniers des communs, j’ai trouvé les restes d’un épi, malheureusement trop peu nombreux pour le reconstituer; il y a principalement une tête d’ange entourée d’une collerette, une pomme, des fragments de draperie émaillés bleu et jaune pâle, des fragments de moulure et corniche avec denticules provenant d’un piédestal quadrangulaire, et un morceau de col du vase émaillé en vert; ces différents morceaux sont d’un fini très remarquable.
 » On veut copier actuellement pour les chalets normands que l’on construit sur les plages du littoral de prétendus épis de la fabrique de Manerbe ou du Pré-d’Auge; quand on a vu ceux que je viens de décrire, ils sont simplement affreux.
 » Lors de la construction du Grand Trianon, à Versailles, les vases et les carreaux qui ornaient ce palais, provenaient des fabriques de Lisieux (C’est-à-dire de Manerbe ou le Pré-d’Auge (Arthur Mangin.- Histoire des jardins anciens et modernes Tours, Mame, 1887, p. 194.)
 » Les potiers ne faisaient pas seulement des épis; on peut voir dans l’église de Saint-Ouen-le Paingt, un groupe en terre cuite représentant Ste Anne instruisant la Ste Vierge, groupe ayant environ 1 mètre de haut sortant sûrement de la même fabrique et provenant de l’église du Val-Richer, démolie en 1802. Ainsi que la Vierge dite à Brou dont l’ai parlé plus haut (Page 21:  » On voit encore une bonne vierge sur le chemin de Bonnebosq à Lisieux, près le Lieu Boessay; elle est en poterie émaillée de la fabrique de Manerbe, elle date de la bonne époque, c’est-à-dire du XVIe ou XVIIe siècle; malheureusement un peu mutilée, mal réparée et badigeonnée d’une couche de blanc d’Espagne) ».
 » La fabrique de Manerbe s’était transportée au Pré-d’Auge ce qui est naturel, cette commune possédant une grande étendue de terrain renfermant de la terre propre à cette fabrication, mais l’art s’était tellement abâtardi, que les derniers potiers ne trouvaient plus à se débarrasser de leurs produits, qui d’ailleurs étaient devenus informes. Depuis 1880, il ne reste plus un seul four à potier, ni un ouvrier.
« On fabriquait à Manerbe, de la vaisselle de cuisine, dont la faïence ordinaire actuelle n’approche pas comme légèreté et finesse d’après les fragments que j’ai pu recueillir près le village de la Closetterie; en tas au pied d’une haie avec des restes de terre à:pot apportée surement à cet endroit ce qui donne à penser que cette fabrique se trouvait dans ce village ou dans les environs. Non loin de là se trouve le hameau aux Fiquets, actuellement démoli qui avait de très anciennes maisons, qui auraient pu servir de demeures aux ouvriers potiers. On trouve dans les actes des baptêmes, mariages et inhumation de la paroisse, à la date du 26 avril 1652, l’inhumation de Guillaume Fiquet dit Montroussel, potier, ce qui confirmerait une légende disant qu’un seigneur de Manerbe avait ramené les premiers ouvriers potiers d’Italie en revenant des croisades et que à l’origine la seigneurie de Manerbe se trouvait à la Closetterie. Ce n’est qu’une légende, mais elle est très vraisemblable.
 » Le point sur lequel il convient d’insister, c’est que ce n’est pas au Pré-d’Auge, mais bien à Manerbe, au plus tard vers le XIVe siècle que cette fabrication a pris naissance. Gabriel Dumoulin aurait aussi bien écrit le Pré-d’Auge comme Manerbe. Le Pré-d’Auge s’est associé à Manerbe et a produit à la fin du 17e siècle des choses remarquables soit, mais déjà c’était l’industrie s’associant à l’art et finissant par mourir dans le marasme, faute d’ouvriers intelligents et de perfectionnements dans l’outillage, en s’encroûtant de plus en plus dans la routine.
 » Il faut admirer ces ouvriers, sans instruction, qui avec leurs seuls doigts, car on remarque encore les empreintes sur leurs ouvrages, arrivaient à produire ces chefs-d’oeuvres que, actuellement avec un outillage perfectionné, et une instruction bien supérieure, on arrive à peine à surpasser. »
= E. Colleville.- Notice historique sur Manerbe, Arch. SHL. 9F Deville. B. 3. Dossier Manerbe

L’Attention doit être appelée sur « La Butte au Trésor », où peuvent se trouver des vestiges de retranchements
anciens .. On sait que Le Pré-d’Auge fut un centre céramique important au moyen-âge et peut-être dans l’antiquité (5).
(5) Auvray, Monogr: du Pré-d’Auge, 1885, mss., Archiv. du Calvad.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Pannier.

L’église du Prédauge, placée sous le vocable de saint Ouen, s’élève sur le penchant d’un coteau couronné d’arbres verts, au pied duquel coule une source limpide dédiée à Saint Méen.
Cette église appartient à la dernière période ogivale. Une longue nef et deux chapelles latérales impriment à l’édifice la forme d’une croix latine.
Le portail occidental, précédé d’un porche en bois du XVIe siècle, est soutenu par deux contreforts saillants placés sur les angles. La porte à plein-cintre est entourée de moulures toriques, séparées par une gorge ou scotie. De chaque côté s’ouvrent deux petites fenêtres à une seule baie, terminées par une ogive en accolade. Une fenêtre semblable de forme, mais plus haute et plus large, est pratiquée dans la partie inférieure du gable, au-dessus du porche. Les vantaux de la porte qui donne accès dans la nef sont formés de panneaux plissés.
Le clocher s’appuie, à l’intérieur de l’église, sur une forte charpente. Sur le poteau, à droite de la porte, en entrant, on lit la date suivante :
LA. 1761.
Un clocher carré, en charpente, terminé par une lourde pyramide octogone, dont les arêtes correspondent aux quatre faces de la base, surmonte le gable. La cloche porte l’inscription suivante :
L’AN 1838 CETTE CLOCHE A ÉTÉ NOMMÉE MARIE-ANTOINETTE PAR
M. F. H. F. CONTRE-AMIRAL, MARQUIS DE THAN, ET PAR NOBLE DAME
MARIE-ANTOINETTE DE THAN COMTESSE DE LA RIVIÈRE-PRÉDAUGE, BÉNITE
PAR M. P.-A. GRUSSE-D’AGNEAUX, CURÉ DU LIEU, EN PRÉSENCE DE
MM. J. AL. LEROY, MAIRE; C. JOURDAIN, ADJOINT, ET DE MM. LES MARGUILLIERS
EN ACTIVITÉ : P. AUBERT , PRÉSIDENT; J. LEPINEY, TRÉSORIER;
P. LEROUX, SECRÉTAIRE; V. NICOLAS, L. VESQUE.
J. BAILLY PÈRE ET FILS FONDEURS A CAEN.

Le mur méridional de la nef, construit en silex taillé irrégulièrement, montre une fenêtre carrée, sans caractère, et une fenêtre cintrée entourée d’une moulure du XVIe siècle.
Trois contreforts saillants soutiennent le mur septentrional, construit en blocage. Ce mur est percé d’une fenêtre sans caractère et d’une large fenêtre cintrée du XVI, siècle.
La voûte de la nef, maintenue par trois entraits sans poinçons, est en merrain et en forme de berceau.
La chapelle qui s’élève au midi, entre choeur et nef, est éclairée à l’ouest par une large fenêtre flamboyante à deux baies ogivales trilobées. Une fenêtre semblable, mais plus haute et plus élancée, dont le meneau a été détruit, éclaire la chapelle au midi. Le mur occidental est construit en échiquier. Le mur méridional, également construit en damier, est soutenu par deux contreforts saillants appliqués sur les angles et surmonté d’un pignon en charpente.
La voûte, en berceau ogival, est construite en merrain ; le sous-faîte est décoré de petits pendentifs.
La chapelle placée au nord est construite en grand appareil, avec contreforts sur les angles. Une fenêtre flamboyante, dont le tympan est orné d’un quatre-feuilles, s’ouvre dans le mur occidental.
Le gable oriental est en colombage, comme les deux pignons du transept.
Le choeur, en retraite sur la nef, se termine à l’orient par un chevet droit contre lequel est appliquée la sacristie, qui est à pans coupés et construite en briques plates.
Le mur méridional, construit en blocage, est percé de deux fenêtres ogivales sans caractère.
Deux fenêtres ogivales, l’une du XVIe siècle, l’autre rudimentaire, s’ouvrent dans le mur septentrional.
La voûte, en forme de carène, est en merrain, sans entraits.
A l’entrée du choeur, est placée une grande pierre tombale, gravée au trait, avec incrustations de marbre blanc. Cette
pierre, très-détériorée, offre l’effigie de deux personnages.
L’inscription placée au bas est difficile à lire.
Deux grandes dalles de marbre blanc recouvrent les sépultures de deux membres de la famille de La Rivière. Les inscriptions, gravées sur deux plaques de marbre noir incrustées dans les murs latéraux, sont surmontées des armes de la famille, timbrées d’une couronne de comte avec la devise:

FONS IGNOTUS, VIRTUS COGNITA.
Inscriptions :
ICI REPOSE MESSIRE ALEXANDRE FRANÇOIS COMTE DE LA RIVIÈRE-PRÉ DAUGE,
ANCIEN OFFICIER AU RÉGIMENT DU ROI, COLONEL COMMANDANT DES GARDES NATIONALES DE
L’ARRONDISSEMENT DE LISIEUX,
CHEVALIER DE L’ORDRE ROYAL ET MILITAIRE DE S.-LOUIS,
MEMBRE DU CONSEIL GÉNÉRAL DU DÉPARTEMENT DU CALVADOS,
NÉ LE 16 AOUT 1769 AU CHATEAU DE MATHIEU PRÈS CAEN, DÉCÉDÉ
EN CELUI DU PRÉ DAUGE LE 16 DÉCEMBRE 1823.
MARCHANT SUR LES TRACES DE SES ANCÊTRES, COMME EUX
IL COMBATTIT VAILLAMMENT.
TOUJOURS FUT DÉVOUÉ ET FIDÈLE A SA FOI, A L’HONNEUR, A LA PATRIE.
BEATI QUI HABITANT IN DOMO TUA,
DOMINE, IN SECULA SECULORUM
LAUDABUNT TE.
PS 83, V. 5.
DE PROFUNDIS

ICI REPOSE MARTE ATHÉNAÏS DE LA RIVIÈRE-PRÉDAUGE
FILLE DU COMTE ALEXANDRE FRANÇOIS DE CE NOM
ET DE SON ÉPOUSE NOBLE DAME MARIE ANTOINETTE DE THAN,
NÉE AU CHATEAU DE THAN LE
8 JUILLET 1808, DÉCÉDÉE A CELUI
DU PRÉDAUGE LE 2 OCTOBRE 1811.
ELLE EST TOMBÉE COMME UNE ROSE NAISSANTE,
MAIS SEIGNEUR C’EST DE LA BOUCHEDES ENFANTS
QUE VOUS AVEZ TIRÉ LA LOUANGE LA PLUS PARFAITE.
ILS ACCOMPAGNENT L’AGNEAU PARTOUT OU IL VA.

L’ameublement du choeur, d’un effet gracieux, est dans le
style Louis XV.
Le maître-autel offre un joli retable, décoré de deux pilastres cannelées et rudentés, d’ordre corinthien. Le cadre, cintré dans la partie supérieure, renferme un tableau moderne représentant le martyre de saint Sébastien, second patron de la paroisse. Cette toile, donnée par M. Guizot, occupe la place d’honneur du sanctuaire, toujours réservée aux principales scènes de la Passion ou à l’Assomption de la Sainte-Vierge. Le fronton cintré qui couronne l’entablement
est surmonté d’une gloire. Sur la partie du cintre correspondant à chaque pilastre est placé un vase à flammes.
Le tabernacle, convexe sur toutes ses faces et orné de deux caryatides à tête d’ange, et surmonté d’une exposition couverte d’ornements en style rocaille.
Le tombeau est en forme de doucine. Cet autel offre un type complet du style Louis XV, appliqué à l’ameublement et
à la décoration des églises rurales.
L’autel placé dans la chapelle méridionale est dédié à saint Méen. Il date du règne de Louis XIV. Deux colonnes corinthiennes, cannelées et rudentées, supportent un fronton trapézoïde. De gracieux enroulements, en forme de consoles, dessinent les accompagnements du tabernacle. Les parties plates ou unies du retable offrent de jolies peintures sur bois en décor, présentant des rinceaux et des fleurs.
De chaque côté de l’autel est placée une statue; celle de gauche représente saint Méen. Cet évêque, que l’on invoque pour les maladies de la peau, attire dans cette église un grand nombre de pèlerins.
Sous le tombeau gisent les débris d’une ancienne statue en terre cuite émaillée, de la fabrique du Prédauge. Cette curieuse statue, qui a été mutilée à l’époque de la Révolution, représentait saint Ouen, premier patron de cette paroisse.
Le retable de l’autel qui orne la chapelle septentrionale est décoré d’un ancien tableau, représentant le Rosaire. Le
marchepied de l’autel est composé d’un pavage émaillé, qui paraît dater du règne de Louis XIV. Les carreaux, dont l’émail est parfaitement conservé, offrent un fond alternativement blanc et bleu, décoré de losanges garnis de quatre-feuilles.
Lorsque le fond est bleu, les pétales formant les quatre-feuilles sont jaunes ; sur le fond blanc, les pétales sont bleus. Dans les angles inférieurs se dessinent des fleurs de lis. Tous ces pavés sont des produits de l’industrie locale.
A l’entrée du cimetière se dressent deux ifs pleins de vigueur.
La croix est en granit et ornée de grosses têtes de clou, dont le nombre symbolique rappelle les douze apôtres. La hampe, de forme octogone, repose sur une base carrée, plus étroite dans le haut que dans le bas, et sur les faces de laquelle est gravée en haut-relief l’inscription suivante :

VIVE JÉSUS
VIVE
SA CROIX.
1779
O CRUX AVE
SPES UNICA
AUGE PIIS
JUSTITIAM
REISQUE
DONA
VEMIAM.

Au pied du coteau sur lequel est bâtie l’église s’élève une fontaine, en forme de pyramide, d’où s’échappe une eau froide et limpide employée avec efficacité dans certaines maladies de la peau, auxquelles on a donné le nom vulgaire de mal Saint-Méen.
Celte source attire, comme nous l’avons dit, un grand nombre de pèlerins de tous les points de la Normandie. Près de cette fontaine miraculeuse se dresse un vieux chêne, dont le tronc, creusé par l’action incessante et corrosive du temps, renferme une ancienne statue en pierre, miniaturée, de saint Méen. De nombreux chapelets, garnis de médailles et plusieurs béquilles sont suspendus à la grille en fer qui protège le Saint.
Avant la Révolution, le Prédauge faisait partie du diocèse de Bayeux. Il était compris dans l’exemption de Cambremer.
Le patronage appartenait à l’abbaye du Val-Richer.
Le célèbre Dominique Georges, avant d’être abbé régulier du Val-Richer, desservit cette paroisse pendant plusieurs années. C’est là qu’il institua les conférences ecclésiastiques, qui se sont multipliées depuis et ont servi de modèle dans d’autres diocèses. Il mourut en odeur de sainteté en 1693, âgé de 80 ans (Expilly).
Sous le rapport administratif, le Prédauge dépendait de l’élection de Pont-l’Évêque. Il comptait 3 feux privilégiés et
100 feux taillables.
Il y avait plusieurs chapelles dans cette paroisse.
Chapelle de l’Epée.
— Cette chapelle, dont il ne reste plus aucun vestige, était bâtie sur un terrain qui appartient aujourd’hui à M. Lefrançois Olivier, membre de l’Association normande.
Le 1er juin 1650, Joachim Vatier vend à Marin Vatier sept pièces de terre situées au Prédauge, lesquelles pièces étaient tenues de la sieurie de l’Espée, appartenant à « Antoine de La Rivière, escuier, par rente seigneuriale,avec foy, hoUlmage, reliefs, treizièmes, etc.
Par un autre acte de vente, du 19 février 1706, Guy de Lespée, escuyer, sieur de Cantepie, demeurant à Cambremer devient propriétaire d’une pièce dp. terre nommée le Costil-Falaise, dépendant de la seigneurie du Prédauge.
Comme on le voit par ce dernier acte, la terre du Prédauge était divisée en deux seigneuries.
Une pièce de terre située sur cette commune porte encore de nos jours le nom de Clos-Seigneur.

Château.
— Le château, bâti près de l’église, s’élève sur le sommet du coteau, au milieu d’un joli parc dessiné à l’anglaise.
Ce château, dont la construction n’est pas ancienne, ne présente aucun intérêt.
Sur le fronton qui couronne la façade orientale, on lit :
FONS IGNOTUS VIRTUS COGNITA.
1066

Sur la façade occidentale est appliqué un cadran solaire,
avec cette inscription :
AN • DOM • 1779
ME SOL REGIT.
VOS CMBRA.

Manoir.
— Le manoir du Pré dauge, qui a été démoli il y a quelques années, datait du XVIe siècle.
Ce manoir, dont la base ou soubassement était en pierre, offrait un étage en bois construit en encorbellement. Bâti sur l’escarpement d’un coteau, il présentait une masse irrégulière d’un effet assez pittoresque.
On remarquait, à l’intérieur, plusieurs variétés de pavés émaillés.
Nous allons faire connaître les principaux seigneurs qui ont possédé la terre du Prédauge, à partir de la seconde moitié du XVe siècle.
Robert de La Rivière était seigneur du Prédauge en 1463 (Monlraut, p. 25).
Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
LE PREDAUGE.
203. Me. Robert de la Rivière, et Charles, son neveu, Sr. du dit lieu du Prédauge ; Michel, Sr. de Brocote, Jacques de la Riviere , Sr. du Mesnil, et Me. Charles, son frere, ont baillé ensemble la déclaration de leur généalogie et descente, commençante à Jean de la Rivière , Sr. des Autieux, vivant en 1307, selon que contient la Ire. de leurs lettres, par laquelle le dit Jean, dénommé écuyer, acquit de Hue des Autieux, écuyer , le dit fief des Autieux ; duquel Jean ils ont dit être descendus par les dégrés maqués en leur généalogie, pour la justification de laquelle ils ont montré plusieurs lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe. Le tout vû par le procureur du Roi, il a requis les dits de la Riviere être contraints de vérifier leur descente, autrement qu’ils soient assis. V. le n°. 257.

En 1615, nous trouvons… « de Bonenfant, damoiselle du Prédauge et de Fenèbre. »
Il existait dans cette paroisse une aînesse, nommée le fief Tropey ou Trouppé, ainsi que l’attestent:
1° une transaction passée le 7 août 1622 entre Guillaume Maurrey et messire François de La Rivière;
2° deux aveux, le premier, en date du 20 juillet 1656, à noble dame Marie Descorches, veuve de messire Charles de La Rivière, chevalier, seigneur des terre et sieurie du Prédaulge, d’OuilIie et autres terres; le second rendu, le 30 mars 1685, à noble seigneur messire Robert de La Rivière, chevalier, seigneur des terre et seigneurie du Prédaulge, d’Ouillie et autres terres, le second rendu, le 30 mars 1685, à noble seigneur messire Robert de La Rivière, chevalier, seigneur de L’Honneur, terre et seigneurie du Prédauge, Imbermais et autres lieux (D’Hozier a inscrit dans son Armorial Robert de La Rivière, seigneur du Prédauge, dont le blason est : de gueules à deux poissons d’argent.)
par Nicolas Lemarchand, bourgeois de Lisieux.
Une autre aînesse, nommée la grande et la petite Escantonnerie ou fief ès-cantons, existait aussi dans la même paroisse. Cette aînesse dépendait de « la sieurie de Lespée.
Le 13 mars 1731 , un aveu est rendu à noble homme messire Charles Jacques de La Rivière, chevalier, seigneur du Prédauge, Lespez et autres lieux, par damoiselle Marie-Madeleine Collet, ve de feu Gaspard Bordeaux, représentant Anne Lemarchand, épouse de feu Guy de Lespez, écuyer, sieur de Cantepie, et Louis Le Belhomme pour le fief de la Bieurez, contenant quinze acres, situé au Prédauge. »
Les redevances étaient:
15 sols à la St-Micbel et 15 sols à Noël, avec foy, hommage, etc., baon du moulin Croisel et obligation de charrier les meules d ‘iceluy entre les quatre portz de Normandie à leur propre coût et dépens.
Dans un acte de vente portant la date du 6 novembre 1777, la paroisse dont nous faisons l historique est désignée sous le double nom de la Rivière-Prédauge.

LA BOQUETERIE.
— Ce hameau, que traverse la route impériale de Paris à Cherbourg, offrait, il y a quelques années, aux regards du voyageur une maison de modeste apparence, composée d’un simple rez-de-chaussée et d’un grenier. La façade de cette habitation, qui était désignée sous le nom de Maison de faïence, était revêtue de carreaux en terre cuite émaillée provenant de l’ancienne fabrique du Prédauge. Ces carreaux, qui occupaient l’intervalle compris entre les colombages, appartenaient à six ou sept variétés : les uns étaient à palmes (quatre composaient une rosace) ; d’antres offraient des fleurs avec une large bordure chinée ( bleu et blanc ); sur l’un de ces carreaux se dessinait une croix en sautoir, etc., etc.
Tous ces carreaux dataient de la fin du XVII, siècle. lis provenaient, d’après les renseignements fournis par un vieillard de la contrée, d’un four qui ne s’est éteint que vers la fin du règne de Louis XV.
Le hameau de la Boqneterie, appelé dans les anciens titres
la Boquetière, fait partie de la commune du Prédauge, qui était renommée pour ses poteries.
Le vieillard dont nous avons parlé possédait un plat émaillé, qui était une imitation grossière des anciennes faïences de Bernard Palissy.
Nous avons vu, dans une ferme située à la Pommeraye (aujourd’hui réunie à la commune St-Désir de Lisieux ), un autre plat provenant de la même fabrique, mais d’une exécution tellement soignée qu’on aurait pu très-bien le prendre pour un vrai Palissy. Ce plat, dont l’émail est parfaitement conservé, représente Vénus sortant du bain. La déesse, étendue dans une espèce de baignoire nattée, garnie de feuilles de vigne, est entourée d’Amours. L’un de ces Amours lui tient les pieds ; un autre lui présente une coupe contenant une liqueur bienfaisante. Plusieurs offrent à la déesse des raisins. Une ceinture de marguerites ( Bellis perennis ) entoure le plat, dont les bords sont festonnés.
Aux XVIe et XVII, siècles, le Prédauge était le centre d’une fabrique importante de poteries, dont les produits remarquables étaient recherchés dans toute la Normandie. Tout le monde connaît ces brillants épis, en terre cuite émaillée, qui couronnaient le faîte de nos manoirs et les lucarnes de nos maisons bourgeoises. Ces épis rivalisaient, par l’originalité de la composition et l’éclat du coloris, avec les magnifiques faïences de Bernard Palissy. Gabriel Dumoulin, curé de Menneval, les comparait, dans son enthousiasme, aux produits du même genre de l’industrieuse Venise, cette ancienne reine de l’Adriatique : « On fait à Manerbe, près Lysieux (commune voisine du Prédauge), des vaisselles de terre qui ne cèdent en beauté et en artifice à celles qu’on nous apporte de Venise. L’opinion de l’auteur de l’Histoire de Normandie se trouve corroborée par les lignes suivantes, de M. Pottier, conservateur de la bibliothèque et du musée d’antiquités de Rouen, membre de l’Institut des provinces :
Tout plat décoré dans le genre de Palissy, fût-il digne par sa finesse et sa réussite de passer pour une des oeuvres excellentes de ce maître, s’il a été rencontré dans notre contrée avant tout déplacement, doit être suspect au premier chef d’être un produit de la fabrique lexovienne.
Les artistes, ajoute ce savant, qui créèrent et exécutèrent ces épis avaient:certes assez de talent et d’habileté pour imiter, même à s’y méprendre, les oeuvres du maître Saintongeois, et pour en inventer au besoin de nouvelles (Bulletin monumental, t. IX , p. 729).
L’un des plus beaux épis sortis de la fabrique du Prédauge couronnait l’ancien manoir de la Vigannerie, à Pontfol (Calvados), et il a été figuré dans l’article consacré à cette paroisse (tome IV de la Statistique).
Un amortissement dans le même genre surmonte le colombier d’un manoir situé près de Livarot.
Tous ces épis, dont la décoration était très-variée, se composaient de trois parties :
1° D’une base offrant trois faces. Les deux faces antérieures étaient décorées d’une jolie tête d’ange en hautrelief, dont le cou était muni d’une large collerette. La partie postérieure, qui s’adaptait à la croupe d’un toit ou à celle d’une lucarne,était fendue;
2° D’un vase, de forme ovoïde, dont la panse était ornée de têtes d’anges, reliées entr’elles par des draperies alternant souvent avec des têtes de bélier. Du goulot du vase sortait, en s’épanouissant, un gracieux bouquet, composé de fleurs et de fruits du pays, parmi lesquels on distinguait le lis de nos jardins (Lilium candidum), des poires et des pommes, couvertes d’un brillant incarnat.
3° D’un pigeon ou d’un pélican, posé sur une boule que supporte un léger pédicule.
Un grand nombre de vases formant, comme nous venons de le dire, la partie intermédiaire de l’épi, présentaient une double courbe; la partie inférieure étant convexe et la partie supérieure concave.
Quelques-uns affectaient la forme d’une poire renversée. Les couleurs dominantes de la couverte métallique étaient le blanc, le jaune, le vert, le bleu foncé, le violet et le brun.
Les épis émaillés furent remplacés, au XVIIIe siècle, par des amortissements simplement vernis au plomb. Par leur composition moins riche et moins élégante et leur exécution grossière, ces nouveaux épis annonçaient une époque
de décadence; ils n’étaient pas cependant dépourvus d’art. Leur forme se rapprochait de celle des épis émaillés que nous avons décrits. La base, décorée de mascarons ou d’animaux fantastiques, servait de support à un vase à plusieurs anses, surmonté d’un pigeon.
Quelques-uns de ces amortissements représentaient de petits personnages tirant de l’arc.
C’est à cette époque de décadence que remontent ces nombreuses fontaines-lavabo, émaillées au plomb, qui constituaient une branche importante de commerce. Ces fontaines, dont la panse est ordinairement couverte de fleurs de lis en relief, sont garnies sur les côtés d’anses contournées. Un pigeon, posé sur une boule, forme l’amortissement.
L’une de ces pièces est signée : VINCENT DU PRÉDAUGE.
Nous avons retrouvé ce nom sur un encrier en terre cuite, de la même époque.
La terre employée par les potiers du Prédauge, pour la fabrication de leurs vases, est une argile plastique supérieure à la craie, qui a été signalée dans la Topographie geognosiique du Calvados.
La fabrique du Prédauge, aujourd’hui bien dégénérée, comptait encore, au commencement de ce siècle, une vingtaine de fours. Le nombre actuel des potiers qui façonnent ces vases grossiers que nous voyons exposés sur nos marchés est réduit à huit.
M. Morière, professeur à la Faculté des sciences de Caen, membre de l’Institut des provinces, a publié, en 1850, dans
l’Annuaire normand, une notice intéressante sur l’industrie potière dans le département du Calvados.
Cette industrie , toute locale, remonte à une haute antiquité.
Les quatre beaux vases funéraires en terre cuite émaillée, d’un blanc-jaunâtre, découverts à Lisieux en 1861, et dont l’origine gallo-romaine ne saurait être contestée, sont évidemment des produits de la fabrique lexovienne, ainsi que les nombreux fragments d’amphores, et autres vases à usage domestique, retirés de la rivière qui traverse la ville.
Parmi les nombreux fragments de cette belle poterie rouge en terre samienne, dite sigillée, que les Romains faisaient venir de très-loin et que nous avons également recueillis, se trouvent plusieurs marques ou estampilles de potiers gallo-romain?. Sur l’un de ces fragments que nous avons déjà signalé, on lit le LISOVII (ENSIS; le nom du potier manque) indiquant le nom de la cité ou de la contrée où ce beau vase a été fabriqué.
Au moyen-âge, la fabrique lexovienne jouissait encore d’une certaine célébrité. Nous possédons un fragment bien conservé d’une petite patère en terre cuite, d’un blancgrisâtre, qui a gardé sa couverte métallique (oxyde de plomb). Cette petite patère, que nous faisons remonter au XIIIe siècle, est décorée d’étoiles et entourée d’une légende religieuse en caractères gothiques du temps qui commence par ces mots : MATER DEI indiquant sa provenance; elle était placée dans une église et servait au culte. Nous pourrions signaler encore quelques curieux fragments de poteries, offrant une pâte identique, mais d’une époque postérieure (XVe siècle). L’un de ces fragments, dont le vernis est presque entièrement disparu, est couvert de lettres gothiques de grande dimension.
Mais l’époque la plus brillante de cette industrie dans notre contrée était, comme nous l’avons dit, le XVI, et le XVIIe siècle. C’est à cette dernière époque qu’il faut reporter l’exécution des statues en terre cuite émaillée qui décoraient le fronton du pavillon central du principal corps-de-logis de l’ancien palais épiscopal, donnant sur la terrasse, ainsi que les nombreuses statues qui ornaient les magnifiques jardins au milieu desquels s’élevait le château des Loges, résidence d’été des derniers évêques de Lisieux, située à peu de distance de Lisieux, au midi. M. Raymond Bordeaux, dans une séance tenue à Bernay au mois de juillet 1868, est le premier qui ait appelé l’attention des savants sur l’ancienne fabrique de poterie de Manerbe et du Prédauge, à laquelle la Géographie Blavienne a consacré quelques lignes d’éloges. Les brocanteurs, dont le nombre s’est considérablement augmenté de nos jours, faisaient déjà passer les figurines et les vases du Prédauge pour des faïences.

Mémoires pour servir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers , Gaston Le Hardy.
Prédauge (Saint-Ouen du). 3 feux privilégiés, 100 taillables, 500 communiants.
Le curé, qui est gros décimateur de sa paroisse, reçoit la nomination de l’abbaye du Val-Richer. MM. Hébert sont seigneurs et patrons honoraires. Il y a dans le village de Rome une chapelle surnommée de l’Épée, dépendante de l’abbaye du Val-Richer. Le célèbre M. Georges, depuis abbé régulier de cette abbaye, a été curé de cette paroisse pendant plusieurs années. Ce fut là qu’il institua les conférences ecclésiastiques, qui se sont tant multipliées, et sur qui les autres diocèses ont établi les leurs. Il mou-rut en 1693.
Elle est à une lieue de Lisieux et à 9 lieues de Caen.

3 – Notes de Charles VASSEUR, Dossiers bleus, SHL.

« Maison de fayence. C’et un petit édifice qui n’a que le rez-de-chaussée avec un grenier sous le toit. Elle a été construite il y a 50 ou 60 ans. Elle était, il y a peu de temps encore toute revêtue de carreaux de faïence émaillée. Il n’en reste qu’un mètre de largeur environ sous le toit. Les carreaux occupent l’intervalle entre les colombages. Ils appartiennent à 6 ou 7 variétés: à palmes, dont il faut 4 pour composer une rosace (ce modèle peut remonter au XVIe siècle). Une croix en sautoir formée d’une chaîne de losanges, émaux bleu et blanc; des fleurs avec une large bordure extérieure chinée bleu et blanc; émaux brun, jaune. Enfin une bordure: émaux jaune, blanc, bleu. »

« Tous ces carreaux datent de la fin du XVIIIe siècle. Ils proviennent d’après les renseignements fournis par un habitant du pays, nommé Heurtevent, âgé de 74 ans d’un four qui ne s’est éteint que vers la fin du règne de Louis XV et gisait dans une cour à peu de distance de la susdite maison; à droite de la route partant de Lisieux et un peu avant d’arriver à la forge. Elle fit partie des propriétés de M. de Bourguignole, que possède actuellement, M. Target.

« Le hameau de la Boquetière, situé sur la route de Lisieux à Caen, fait partie de la commune du Pré-d’Auge, renommée pour ses poteries.

« Le nommé Heurtevent s’est débarrassé dernièrement d’un plat imitation de Palissy peut-être fabriqué dans le pays. Il lui venait de son père auquel dit-il, il avait été donné par l’abbé Mauduit, de Lisieux.

Poteries du Pré-d’Auge:

AAN, 1850, pp. 17-32

Fabrique de la Haye-Malherbe: Catalogue de l’exposition d’Evreux, p. 3.

Catalogue de l’Exposition rétrospective de 1867, p. 196.

FORMEVILLE, I, p. dxiij.

JACQUEMART, 2e partie, p. 298.

Carnets de Charles Vasseur : « Analyses et transcriptions … »
HH 1 – Parchemins trouvés chez le brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du BREUIL-SUR-DIVES et la famille de FRANCQUEVILLE
– p. 73 – 12 octobre 1695
Vente faite par Pierre LORGNE à Noble Dame Marie DESCORCHES, veuve de
feu Messire Charles de la RIVIERE, vivant seigneur du PREDAUGE, d’une pièce de terre en pâturage nommée LAUNAY assisse en ladite paroisse tenue de la sieurie du PREDAUGE. et en paiement le vendeur reçoit deux autres pièces de terre assisses à MANERBE et au PREDAUGE, la seconde bornée d’un côté par Charles de la RIVIERE,escuyer, sieur de SILLY, fils de ladite dame, tenues des sieuries de MANERBE et du VAL-RICHER.
– p.187 – 1660 4 septembre
Damoiselle Magdelaine Peyrat, veuve de défunt Maistre Jacques Merieult
vivant escuyer, sieur des Parquets, conseiller secrétaire du Roy, maison et couronne de France et de ses finances, tutrice de ses enfants mineurs (plaidant au Parlement de Paris sans doute en vertu d’un privilège car ses adversaires sont du Pré-d’Auge)
– p.190 – 1650 1er juin
Vente par Joachim Vatier à Marin Vatier de 7 pièces de terre situées au Pré-d’Auge, tenues de le sieurie de Lespée par rentes seigneuriales avec foy, hommage, reliefs treizièmes etc…
-page 222 – 1764 18 avril
Maistre Louis Le Chevrel, prestre curé du Pré-d’Auge

Carnets de Charles Vasseur : « Exemptions », « Exemption de Cambremer »

5 –LE PRE D’AUGE – LE PREDAUGE-

Voir :
Annuaire Normand 1864 p 124
Exposition d’Evreux p.49 et 51.
Histoire du Val Richer p.83. 224
Bulletin des Antiquaires de Normandie 1861 p.322
Normand du 20 mars et 4 avril 1869
Formeville I
Piel Notice sur Monsieur Guizot p.37
Catalogue de la Ste Historique de Lisieux 1874 p.47
Extrait de le Ste Historique de Lisieux 14-18 ou 78.

Le patronage appartenait à l’abbaye du Val Richer.

Election de Pont l’Evêque – sergenterie de Cambremer
3 feux privilégiés, 100 feux taillables

Le curé du Pré d’Auge portait : d’argent à la fasce de sable accompagnée de trois trèfles de sinople (d’Hozier 368)

Insinuations

Description de l’église du 27 octobre 1863

Relevé des inscriptions des tombes de la Famille de la Rivière Pré d’Auge

Description de la cloche
L’an 1838 cette cloche a été nommée Marie Antoinette par Monsieur F HF contre amiral marquis de Than et par noble dame Marie Antoinette de Than, comtesse de la Rivière Pré d’Auge, bénite par Monsieur PA Grusse d’Agneaux, curé du lieu, en présence de Messieurs J. AL Leroy, maire, C.Jourdain adjoint et de Messieurs les Marguilliers en activité P. Aubert, président, J. Lepiney trésorier, P. Broux secrétaire, V. Nicolas, L. Vesque, (F.Bailly, père et fils, fondeurs à Caen)
Le Prédauge faisait partie du diocèse de Bayeux, dans l’exemption de Cambremer, enclavée de tous côtés dans l’évêché de Lisieux.
Le patronage appartenait à l’abbaye du Val Richer.

Le Prédauge est situé à la source de la petite rivière d’Algot
Les sieurs Hebert sont seigneurs honoraires du Prédauge.
Le célèbre Dominique Georges avant d’être abbé régulier du Val Richer desservit pendant plusieurs années cette paroisse. C’est là qu’il institua les Conférences ecclésiastiques qui se sont tant multipliées et ont servi de modèle à tant d’autres diocèses pour en établir de pareilles. Il mourut en odeur de sainteté en 1693, âgé de 80 ans (Expilly – Dictionnaire des Gaules)
L’Algot prend sa source sur cette paroisse.
Pour le temporel elle était comprise dans l’élection de Pont l’Evêque, sergenterie de Cambremer, elle comptait 3 feux privilégiés et 100 feux taillables.
C’est le centre d’une fabrication de poterie autrefois fort renommée et à juste titre.
(Voir un Mémoire de Monsieur Morière sur l’Industrie potière dans le Calvados – Annuaire Normand de 1850 p.17 à 32)

La Seigneurie du Pré d’auge a appartenu pendant plusieurs siècles à la Famille de la Rivière.
Robert de la Rivière y fut trouvé par Montfaut en 1463
En 1540 lors de la recherche des élus de Lisieux c’était Charles de la Rivière.
… de Bonenfant Damoiselle du Prédauge et de Fénèbres en 1615, vers la même époque Noble Homme François de la Rivière, seigneur du Prédauge.
En 1669 d’Hozier a inscrit dans son armorial Robert de la Rivière, seigneur du Prédauge (de gueules à deux poissons d’argent) et Noble Dame Marie Descorches, veuve de feu Messire Charles de la Rivière, vivant seigneur du Prédauge, elle eut entre autres enfants un fils appelé aussi Charles, sieur de Silly (acte d’échange du12 octobre 1695)
La Famille de la Rivière possède encore la terre du Prédauge.
Ses armoiries sont : de gueules a deux barbeaux adossés d’or, entravaillés dans deux fasces ondées et abayssées d’azur.
François Charles Alexandre de la Rivière Prédauge, dernier seigneur survécut à la Révolution.
Il y avait aussi au Prédauge une autre seigneurie avec chapelle on la nommait de L’Espée..
Antoine de la Rivière, escuyer, était seigneur de L’Espée en 1650.
La chapelle est détruite. Elle était pavée de carreaux émaillés à 8 pans ce qui est rare. Elle devait se trouver sur une propriété appartenant à Monsieur Lefrançois Olivier, car ce dernier a pavé un appartement avec les carreaux émaillés à 8 pans qui formaient son pavage.

Description du château – Dans le parc le Fontaine St Méen.

Seigneurie de L’Espée – 1er juin 1650
Vente par Joachim Vatier à Marin Vatier de 7 pièces de terre situées au Prédauge, tenues de la sieurie de L’Espée appartenant à Antoine de la Rivière, escuyer, par rentes seigneuriales avec foy, hommage, reliefs, treizièmes etc…

POTERIES DU PREDAUGE

Voir :
Annuaire Normand 1850 p.17 à 32.
Fabrique de Poteries de la Haye Malherbe – Catalogue de l’exposition d’Evreux p.3
Catalogue de l’Exposition rétrospective de 1867 p.196.
Formeville I
Jacquemart – Merveilles de la Céramique 2e partie p.298
Catalogue de l’Exposition de Lisieux de 1870.

Hameau de la Boquetière.
Maison de Fayence –
C’est un petit édifice qui n’a que le rez-de-chaussée avec un grenier sous le toit. Elle a été construite il y a 50 à 60 ans. Elle était il y a peu de temps encore toute revêtue de carreaux de faïence émaillée. Il n’en reste qu’un mètre environ de largeur sous le toit. Les carreaux occupent l’intervalle entre les colombages. Ils appartiennent à 6 ou 7 variétés à palme dont il faut 4 pour composer une rosace (ce type peut remonter jusqu’au 16e siècle). Une croix ou sautoir formé d’une chaîne de losanges, émaux bleu et blanc. Des triangles émaux bleu et blanc, des fleurs avec une large bordure extérieure chinée bleu et blanc ; émaux brun jaune. Enfin une bordure émaux jaune, blanc et bleu.
Tous ces carreaux datent de la fin du 18e siècle. Ils proviennent d’après les renseignements fournis par un habitant du pays, nommé Heurtevent, âgé de 74 ans, d’un four qui ne s’est éteint que vers la fin du règne de Louis XV et gisait dans une cour a peu distance de la susdite maison, à droite de la route en partant de Lisieux et un peu avant d’arriver à la forge. Elle fit partie des propriétés de Monsieur de Bourguignole que possède actuellement Monsieur Target.
Le Hameau de la Boquetière situé sur la route de Lisieux à Caen fait partie de la commune du Pré d’auge renommée pour ses poteries.
Le nommé Heurtevent s’est débarrassé dernièrement d’un plat, imitation Palissy, peut être fabriqué dans le pays. Il lui venait de son père auquel dit-il il avait été donné par l’Abbé Mauduit de Lisieux.

Enveloppe contenant deux photos de médaillons – Voir article de Claude Lemaître dans Histoire et Traditions populaires – N°58 de juin 1997.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

PONT AUDEMER 27



NOTES sur PONT-AUDEMER

Saint Paul sur Risle est Pont-Audemer rattaché à Pont-Audemer en 1863.
Saint Aignan, paroisse supprimée le 25 juin 1791, Elle était sur la rive droite de la Risle et par conséquent ne faisait pas partie du diocèse de Lisieux.

1 – Bibliographie :
2 – Archives SHL :
3 – Références historiques :
4 – Carnets de Charles Vasseur :

1 – Bibliographie :

Arrêté de l’administration du District de Pont-Audemer An III, 4 fructidor 1795, 25 août) – Pont-Audemer sur l’approvisionnement des marchés, la police des routes et les obligations des charretiers, rouliers et conducteurs de voiture – reprise d’un arrêté de Garat de juin 1793), Evreux, Ancelle, 1793
Coll. BECCI – photocopie.

BARD Sophie), Les faits politiques à Pont-Audemer pendant la Révolution française. Maîtrise 1987 AD. SM.)

Jacques BAUDOUIN, La Sculpture flamboyante. Normandie – Ile-de-France, Nonette, CREER, 1992, 220×310, 354 p., ill.

Comte BECCI, « Excursion de la Société Historique et Archéologique (de l’Orne) dans le Lieuvin, le Roumois, la plaine du Neubourg et le pays de Caux », BSHAO, XLIV, 1925, pp. 34-168, ill.

BODIN.- Notes sur Robert Lindet
B.M. Pont-Audemer – ms.In-4, 35 p. notes de M. Bodin anc. député, gendre de ce compatriote)

Cahier des plaintes, doléances et remontrances du bailliage secondaire de Pont-Audemer, Pont-Audemer, imp. Administrative, 1889, 18 cm. 40 p.
B.M. Lisieux – F.N. Br. 424. B.)

CANEL Armand, « Indication de quelques documents historiques conservés dans les archives de Pont-Audemer », MSAN, XII, 1840-1841 (1841), pp. 131-138

CANEL Armand, « Indication de quelques documents historiques conservés dans les archives de Pont-Audemer. Extraits 1501 à 1649″, MSAN, XIX, 1852, pp. 591-611.

Catalogue de la Bibliothèque Canel léguée à la Ville de Pont-Audemer. Avant-propos par M. le Conseiller Félix. Portrait à l’eau-forte par M. Jules Adeline, Rouen, Léon Deshays, 1883, In-8°, XV-767 p., front.

CHALINE Olivier),  » Le juge et le pain « , Ann. de Norm., 39 – 1989, N° 1, Mars – pp. 21-36
Pont-Audemer, p. 27; Bernay, p. 31

CHARLES Jacques, « Les Monuments de Pont-Audemer (Toponymie; Château-fort, Le Bayle, Les Remparts, La chapelle de la Madeleine, La chapelle de l’Ermitage, Le Prieuré Saint-Gilles, L’Hôtel-Dieu de Pont-Audemer, La Maison des Templiers, L’Hôtel Commun, Le Port, Le Couvent des Carmes, Le Couvent des Cordeliers, Le Couvent des Carmélites, Le Couvent des Ursulines,; Les Eglises de Pont-Audemer, Eglise Saint-Aignan, Eglise Notre-Dame-du-Pré, L’Eglise Saint-Ouen (vitraux, confrérie de charité); Eglise Saint-Germain », Nouvelles de l’Eure, N° 61, 4e trimestre 1976, pp. 5-37, ill.

Compte que rendent les ex-administrateurs du ci-devant district de Pont-Audemer de leur administration…, jusqu’à la suppression des ci-devants districts.
Ms. conservé à la B.M. Pont-Audemer)

Consultation au sujet de la perception des treizièmes appartenant à l’abbaye de Saint-Léger-de-Préaux), s.l., 1789, In-4, 18 p.
B.M. Pont-Audemer)

Convention nationale.- Discours prononcé par Robert Lindet… sur les dénonciations portées contre l’ancien Comité de Salut Public et le rapport de la Commission de 21. Imprimé par ordre de la Convention
B.M. Pont-Audemer – Copie ms. pet. in-f°)

DELISLE Léopold, Actes normands de la Chambre des Comptes sous Philippe de Valois (1328-1350), Rouen, A. Le Brument, 1871, In-8°, 442 p.
Auzere, 369; Beaumont-le-Roger; Bernay; Beuzeville; châteaux de la vicomté d’Orbec, 33-39; Fourneville, 271; Pierres de Garancières, 77; Pont-Audemer, 77, 78, 83, 87, 90, 156, 258, 272, 372, 154, 168, 411; Saint-Maclou de Folleville, 354; Saint-Philbert-sur-Risle, 362; chambellan de Tancarville, 410; Vicomtés: d’Auge, de Beaumont-le-Roger, Pont-Audemer.

DUBOS Roger, Si Pont-Audemer m’était conté, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1977, 317 p.

DUBOS Roger,  » La Bibliothèque Municipale et le fonds Canel « , Nouvelles de l’Eure, N° 61, 4e trimestre 1976, pp. 46-48, ill.

DUBUISSON-AUBENAY, Itinéraire de Normandie publié par le chanoine Porée, avec la collaboration de MM. Louis Régnier et Joseph Depoin, Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1911. In-8°, XXII-293 p. (Société de l’Histoire de Normandie),

DUBUISSON-AUBENAY, Itinéraire de Normandie publié par le chanoine Porée, avec la collaboration de MM. Louis Régnier et Joseph Depoin, Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1911. In-8°, XXII-293 p. (Société de l’Histoire de Normandie),

FELIX J., Catalogue de la Bibliothèque Canel léguée à la ville de Pont-Audemer, Rouen, Louis Deshays, 1883, In-4, 767 p.

André FERET, « C’est la marché de notre ville », Nouvelles de l’Eure, N° 61, 4e trimestre 1976, pp. 38-41, ill.

FOUCHER P.) et BERTHET E.), Notice sur Le Prévôt de Beaumont in Le Pacte de famine, s.l., 1839, s.d., Gr. in-8, 4 col.
B.M. Pont-Audemer)

Gallia christiana, in provincias ecclesiasticas distributa; in quâ series et historia archiepiscoporum, episcoporum et abbatum… deducitur et probatur… Tomus XI: de provinciâ rotomagensis, ejusque metropoli ac suffraganeis… ecclesiis, Parisiis, 1759, 1 vol., In-fol.
= B.M. de Pont-Audemer

GUILMETH Auguste, Histoire communale de l’arrondissement de Pont-Audemer, Paris, Delaunay libraire Palais-Royal, 1832, In-8°, pp. I-XV: Introduction; pp. 1-66: Histoire communale de l’arrondissement de Pont-Audemer (s’arrête à il y ajouta  »

GUILMETH Auguste, Chroniques de l’Eure ou Histoire, monuments, hommes célèbres, productions, commerce et statistique de ce département, par…, Membre de plusieurs Académies et Sociétés Savantes (faux-titre; Notices sur les endroits circonvoisins), Paris, Delaunay, 1832. (au bas de la page 1 de couverture: 3e livraison). En couverture 4: « Les Chroniques de l’Eure paraîtront en plusieurs livraisons in-8°, accompagnées de lithographies représentant les principaux monuments, costumes, etc., de ce département.
« Les quatre premières brochures parues, publiées de 1832 à 1833, sont ornées: 1°, d’une vue de l’Eglise Saint-Ouen de Pont-Audemer ;…

Victor HUNGER, Quelques actes normands des XIVe et XVe siècles, Troisième fascicule, Paris, Champion, 1911, In-8°, 152 p.
Auge, Barneville, Basire, de Corday, Drosay, d’Escageul (Ecajeul), Ferière, Honfleur, grenier à sel de Lisieux, Garin, siège de Saint-Lô par Jacques de Matignon (bibliographie), Robert de Montfort, Poignant, Pont-Audemer, Pont-Authou, Scales, Tancarville, Pierre et Laurent Surreau

J.-C.-G. Le Prévôt de Beaumont
Le Prisonnier d’Etat, ou tableau historique de la captivité de J.-C.G. Le Prévôt de Beaumont, durant vingt-deux ans deux mois. Ecrit par lui-même, Paris, 1791, In-8, 184 p., 1 gr.
B.M. Pont-Audemer)

LEROY Jules),  » Notes d’histoire locale. Les origines du couvre-feu. Un arrêté de la municipalité révolutionnaire de Pont-Audemer en 1790 relatif au couvre-feu « , Echo libéral de Pont-Audemer, 21 février 1931

Robert-Thomas Lindet, représentant du peuple, à la haute-cour de justice, sur l’accusation contre Robert Lindet, s.l., Imp. de la rue Honoré, In-8, 28 p.
B.M. Pont-Audemer)

Adresse du citoyen Robert Lindet… à ses concitoyens du département de la Vendée, d.l. De l’Imp. du Républicain 1793), In-8, 15 p.
B.M. Pont-Audemer)

LINDET Robert-Thomas), Exposition des motifs qui ont déterminé Robert Lindet à voter pour l’arrestation de 32 membres de la Convention nationale, Paris, R. Vatar, s.d. 1793), In-8
B.M. Pont-Audemer)

Extrait du compte-rendu par Robert Lindet au peuple français le 2 brumaire an IV
B.M. Pont-Audemer – Copie ms. In-8)

Anne MERLIN-CHAZELAS, Documents relatifs au Clos des Galées de Rouen et aux armées de mer du roi de France de 1293 à 1418. Recueillis et analysés par…, 2 vol., Paris, Bibliothèque Nationale, 1977-1978, 160×243.
vicomte d’Auge: nos 386, 536, 1445, 1579; XLIII, p. 147: avitaillement; Guillaume Basire, vicomte d’Auge; p. 47; Ancel de Boutainvilliers, vicomte d’Auge, nos 510 à 512; Robert Bertran, chevalier: n° 37; Robert Bertran sr de Briquebec, chevalier, maréchal de France, nos 227, 228, 278, XXVII (596), XXXII (1159, 1186); Bonneville-sur-Touques, n° 1025; Fiquefleur-Equainville, XXVII 584, 628); Honfleur; Le Valets, Le Valoys ou Le Valoiz, n° 379, XXVII, 398, 536; Richard Ménard, de Touques, n° 921; Orbec: receveur, Guillaume de Bailleul,; XXVII (18); collecteur des deniers de l’arrière-ban: Jean Arnaut: XXVII (25); Pont-Audemer; Pont-Authou; Risle, rivière, n° 620; nef Saint-Denis de Touques, XXVIII (241); Saint-Jean de Touque, XXVII (246, 247); Saint-Sauveur de Touque, nef, XXVII (244, 245); Touques: nos 299, 386, XXVII (581, 595); Château ; p. 74; n° 1061; Forêt ; p. 98; nos 1445, 1579; Garnison ; n° 48; Habitants : nos 921, 922, XXVII (556); Navires : XXVII (241 à 247)

MUSSET Lucien, « Comment on vivait au Moyen Age dans la région de Pont-Au¬demer d’après les chartes des abbayes de Préaux (XIe-XIIIe siècle) », Connaissance de l’Eure, N° 31, Printemps 1979.

Pétition au ministre de la justice, en forme de justification, pour Baptiste Renard, de la commune de Brétot… prévenu d’émigration, ex-domestique, et depuis aide-de-camp du général Dumourier, Pont-Audemer, Vasse an VIII), In-4, 14 p.
B.M. Pont-Audemer)

RUPRICH-ROBERT V.), L’architecture normande aux XI° et XII° siècles en Normandie et en Angleterre, Paris, Lib. des imprimeries réunies, 1884-1889. Réimpression par Gregg international publishers LTD, 1 Westmead Farnborough, Hants, G-B., 2 vol. in fol. 340 et 176 pl. 36 £
Bernay, Pont-Audemer,

PHILIPPE-LEMAITRE.- « Notes sur Appeville, dit Annebaut (Extrait des Recherches historique et monumentale sur les églises de l’arrondissement de Pont-Audemer) « , Bull. mon., XX, 1854, pp. 257-288
Montfort, Blosset, Le Veneur, Vieuxpont, chronogramme 1518 sur l’église – clé pendante

B. SORTAIS, « La politique de reconquête urbaine à Pont-Audemer », Nouvelles de l’Eure, N° 61, 4e trimestre 1976, pp. 42-43, ill.

Strophes pour la fête de la souveraineté du peuple. Par le citoyen Viot, instituteur, Pont-Audemer, s.d., In-8, 3 p.
B.M. Pont-Audemer)

« Tout au long des rues », Nouvelles de l’Eure, N° 61, 4e trimestre 1976, pp. 48-51, ill.

2 – Archives SHL :

Archives SHL : Fonds BOUDARD :
2FB102 : 1776, confrérie érigée en l’église Saint Germain de Pont-Audemer.

Archives SHL : 1F549 : 1818 : tribunal de 1ère instance à Bernay concerne Victor¬ Amédée Le Coupeur, toilier à Pont-Audemer.(succession)

Archives SHL : voir NE.12 Arhème Panier, 3e carton.

Archives SHL : Fonds CAILLIAU
1783 : Constitution de procureurs par Simon-Thomas Rombaud, archidiacre de Pont-Audemer. Mathieu-Simon de la Chaune, archidiacre du Lieuvin; Pierre-Guillaume-François Le Bourg, archidiacre de Gacé, chanoines de Lisieux.
= Arch. SHL. 3F 2. 3 pièces papier.

Archives SHL : Imprimés. 3e carton.
Journal de Pont-Audemer : 4 et 8 mai 1872.

Archives SHL : Achat du 11- 02-2003. Lot n° 31.
17 / Pont-Audemer (Eure). Mémoire pour l’année 1731 appartenant a Guillaume Coussin du Ponteaudemer. Saigrais de tous sorte d’espesce à les preuve traduit des ecrit de feus mon pere Guillaume Cousin par moy en l’année 1740. Livre de recettes et de remèdes de toutes sortes. Non paginé. Plusieurs illustrations hors texte dont Plan de Paris, carte de l’Europe (18e).
Couverture en parchemin d’origine.

3- Références historiques :

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
LA VILLE DU PONT-AUDEMER.
360. Me. Jean Ernoult est décédé depuis son approchement ; néantmoins Jean, son fils, a baillé une généalogie commençante à Guillaume Ernoult ; et, pourceque par les lettres qu’il a produites, sa dite généalogie n’étoit suffisamment justifiée, et aussi qu’elle ne seroit commencée en date que depuis le temps des francsfiefs, le procureur du Roi a requis qu’il soit débouté du dit privilege de noblesse, avec défenses pour l’avenir de se nommer écuyer.
361. Maistre Robin et Nicolas, dits le Fort, ont dit être nobles au moyen de la charte des francs-fiefs, comme issus de Robert le Fort, leur ayeul, qui fut annobli par la dite charte, comme tenant le fief de Litetot, par la somme de 40 liv. ts., par lui payées. Le procureur du Roi a requis, qu’ils vérifient leur descente du dit Robert, annobli, autrement qu’ils soient assis.
362. Guillaume d’Angerville, Sr. de Tourville, et Robert, son fils, ont baillé leur généalogie , commençante à Robert, Sr. de Grainville, qui, par traité du 18 avril 1396, épousa damoiselle Marguerite de Thonneville, fille de messire Jean de Thonneville, chevalier, Sr. du. lieu, desquels ils ont dit fournir leur descente, de pere à fils, par lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe. V. le n°. 351.
363. M°. Jean et Nicolas d’Ellebeuf ont dit être issus de noblesse ancienne, joûte la généalogie par eux baillée, commençante à Jean d’Ellebeuf, Sr. de Fourmetot, qui en 1420, se titroit écuyer, joûte plusieurs lettres et écritures par eux produites, par lesquelles ils ont dit leur descente du dit Jean être suffisamment fournie au titre d’écuyer.
364. Nicolas et Jean le Bien-Venu ont fourni en la parroisse de Toutainville, article et numero 326.
365. Thomas Boullien, pour justifier être noble d’ancienneté, a baillé sa généalogie, commençante à Guillaume Boullien, qui épousa damoiselle Lucette de Guergoussate, comme il l’a montré par une lettre de lots, faits, en 1437 , de la succession de ladite de Guergoussate , par lesquels le fief de Vironey demeure à Guillaume Boulien, écuyer, leur fils ; duquel il a dit fournir sa descente par autres lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe.
366. Jacques Mauduit a produit un extrait des registres de l’élection de Rouen ; et qu’il s’y est aidé, pour justifier sa noblesse, de deux arrêts de nos dits seigneurs les généraux : et, pour fournir sa descente, il a produit une lettre de lots dont la copie est demeurée au greffe.
367. Me. Guillaume le Nepveu a baillé en l’élection de Rouen, avec Michel, son frere, sa généalogie, par laquelle il prétend avoir satisfait à sa noblesse; et si a produit deux pièces, dont la copie est demeurée au greffe, pour montrer qu’il est frere du dit Michel, et fils de Jean, eux se titrants écuyers.
368. Guillaume et Jacques du Quesney ont produit une copie, signée par le greffier de l’élection de Rouen, de la généalogie qu’y ont produite Jean, leur pere, et un autre Jean du Quesney, sieur de Brotonne : et, pour fournir leur descente, ils ont produit plusieurs lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe.
369. Nicolas et Pierre, dits Camboult, ont dit être nobles par la charte des francs-fiefs, comme issus de Guillaume Camboult, qui y fut taxé à 20 liv., comme teuant le fief de Cagette, assis au Mouchel, joûte les lettres des commissaires et la quittance du paiement, dont copie est demeurée au greffe; et se sont submis vérifier leur descente. Ainsi requis par le procureur du Roi, ou que autrement ils soient déboutés de leur privilége.
370. Jacques du Bosc a dit être noble d’ancienneté, joûte sa généalogie, commençante à Guillaume du Bosc, Sr. de Tendos, nommé écuyer par une lettre, de l’an 1406 , du Roi Charles; duquel il a dit fournir sa descente par autres lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe.
371. François Fortin a été plusieurs fois approché, et pour sa non comparence , mis en défaut : pourquoi, le procureur du Roi a requis, qu’il soit privé de son privilége.

1325
Compte de travaux dans les vicomtés d’Auge et de Pont-Audemer.
= B.N Fr. 25994, 341-342
EDIT.: FAWTIER R., Comptes royaux de 1285 à 1314. nos 7298-74002 (Introd. n° 39)
+ IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources… Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Juin 1962, n° 68.

1350, 7 janvier (Jeudi après Tiphaine)
Guill. Martel, châtelain de Pont-Audemer, sergent d’armes du roi et du duc de Normandie, donne quittance au vicomte de Pont-Audemer de 240 l. 12 s. 6 d. pour ses gages de 1348 et 1349.

1351, 18 juin (samedi avant la Saint-Jean)
Inventaire des biens meubles de feu Gieuffroy Tibout, mercier, naguère « justicié » à Pont-Audemer, dressé par Jehan Le Viel, sergent de la Londe en présence de plusieurs personnes de Bourgtheroulde; lesquels biens, affaires de mercerie contenues dans un panier, furent vendues pour 40 s. à un mercier nommé Ricard de Saint-Jouen, le lundi après la Saint-Gilles suivant (3 septembre)
= B.N Fr. 25999, 115.
+ IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources… Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Décembre 1962, n° 303.

1351, Terme Saint-Michel
Fragments d’un compte de la vicomté de Pont-Audemer. Dépenses: 1) pour transport d’argent et en cour d’église; 2) pour envoi de messages; 3) des commissaires envoyés à Lisieux; pour loups et aigles et vivres de prisonniers; 4) pour frais de justice.
= B.N Fr. 25999, 116. Quatre peaux mutilées.
+ IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources… Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Décembre 1962, n° 310.

1356, 23 juillet
Ordonnancements en faveur du trésorier des guerres des sommes suivantes:
1) 10.500 l.t. pour les gens d’armes convoqués à Pont-Audemer pour la défense du pays.
2) 120 l.t. pour plusieurs gens d’armes envoyés vers le Duc.
= B.N Fr. 26001, 625 et 626. Signés: J. de la Roche
+ IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources… Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Décembre 1963, n° 605.

1356, 19 octobre
Crestien de Couloigne, messager, donne quittance à Aymar Bourgoise receveur général du subside, de 100 s.t. à lui données pour porter de Caen à Paris à Robert de Clemront, lieutenant du duc és bailliage de Caen et de Cotentin, des lettres l’informant « que les ennemis chevauchaient et qu’ils allaient lever le siège de Pont-Audemer ».
= B.N Fr. 26001, 675. Acte passé sous le sceau de Guillaume du Teil, à la relation de Gieffroy Le Honnestre.
+ IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources… Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Octobre 1963, n° 645.

1357, Terme Saint-Michel
Compte des versements faits par le vicomte de Montivilliers à Jehan Souvain, bailli de Caux, lors capitaine det châtelain de Pont-Audemer, des amendes perçues par les vicomtes du bailliage au terme de Saint-Michel 1357 dont le produit a été assigné par mandement du Duc de Normandie donné à Bellosanne le 22 mai dernier jusqu’à la concurrence de la somme de 1 426 l. 4 s. 2 d.t. pour ses gages et ceux de sa compagnie (un autre chevalier, 22 écuyers et 25 sergents à pied) depuis le 31 décembre 1356 jour où le château a été remis à l’obéissance du roi jusqu’au 31 mars suivant.
= B.N Fr. 26002, 755.
+ IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources… Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Décembre 1963, n° 701.

1361, 20 janvier
Quittance donnée au receveur des 13e des vins à Lisieux par Jehan Biendroit pour un voyage faiit sur l’ordre des élus de Lisieux pour porter au vicomte de Falaise les instructions pour faire crier ladite aide dans sa vicomté.
= B.N Fonds des Nouv. acq.fr., T. I, ms. 1460, 49. Acte de Guillaume Verron, garde du sceau des obligations de la vicomté de Pont-Audemer, à la relation de Gilles Le Peletier, tabellion (pièce mutilée)
= IND.: NORTIER Michel, « Les Sources… Le fonds des nouvelles acquisitions française du département des manuscrits », Suppl. Ann. de Norm, Juillet-Septembre 1973; p. 100.

1379, 28 octobre
Information de Jean Le Grant, vicomte de Caen, pour mettre hors de garde noble Robinet Le Valoys, né à Caen, qui était en la garde du roi pour des biens sis en la vicomté de Pont-Audemer.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 143.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 16.

1380, 10 mai
Information de Jean des Wys, vicomte de Pont-Audemer, pour savoir su feu Jean Douville, de Martainville-en-Lieuvin, qui tint la ferme de la sergenterie du Mesnil, avait suivi le parti du roi de Navarre.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 147-148.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 16.

1380, 27 mai
Information de Guillaume du Gardin, maître des eaux et forêts, sur la valeur des bois enlevés sur les biens du Baudrain de La Heuse à Bourneville, pour les travaux du siège du château de Pont-Audemer.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 169.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 16.

1380
« Le compte de Jean de Wys pourrait faire supposer qu’au début du règne de Charles VI il y avait fusion complète au point de vue administratif entre les vicomtés de Pont-Authou et de Pont-Audemer. En réalité, rien n’est moins certain. La Bibliothèque Nationale possède en effet deux fragments de compte qui remontent l’un aux environs de l’année 1380 (Frnç. 26017, n° 68) et l’autre au mois d’août 1382 (Franç. 26019, n° 344) La distinction entre les deux vicomtés y est nettement établie. Dans le compte de 1382, le plus complet, qui s’intitule: Compte de l’aide ordonnée a estre levée sur les menus breuvaiges et les draps en Normandie, la vicomté de Pont-Authou se compose des sergenteries des arrières-fiefs de Moyaux, de l’exemption de Bernay, de saint-Evroult, des arrières-fiefs de Préaulx et de Montfort; dans la vicomté de Pont-Audemer sont rangées les sergenteries du Mesnil, de Préaulx et d’Epaignes. Le compte de 1380, complet pour la vicomté de Pont-Authou, est entièrement conforme au compte de 1382. On voit que l’un et l’autre présentent de notables différences avec le compte de Jean de Wys et les fragments des comptes de 1495-1496. Dans le même ordre d’idée, il convient de signales un mandement de Richard de Houdetot, bailli de Rouen, et de Gisors, adressé au vicomte u Pnt-Authou et daté de Rouen, le 14 mars 1388 (n. st.). Le bailli fait remarquzer que le bailliage de Pont-Audemer, récemment enclavé dans celui de Rouen, en a été de nouveau séparé, et il ordonne au vicomte de ne plus rzenir à Montfort les plaids de la sergenterie de Romois et de la Londe, mais d’n reporter le siège au Bourachard, où il était fixé précédemment (B.N. Franç. 26022, n° 1158. Original).
= dans M. LE CACHEUX, Compte de la vicomté de Pont-Authou pour la rançon d’Olivier Du Guesclin dans Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, 6e série, 1906, pp. 307-330

1393, 16 février – Paris
Les généraux conseillers des aides assignent à Philippot Périer, grénetier du grenier à sel de Pont-Audemer, sur sa recette, la somme de 8 l.t. (à raison d’une l.t. par jour) pour ses frais d’être venu à Paris apporter 300 l.t. en blancs de 10 d.t. et fixent une indemnité de 60 s.t. au voiturier, ainsi qu’à l’homme chargé d’assurer la sécurité du transport.
= B.N Fonds des Nouv. acq.fr., T. I, ms. 1460, 118. Scellé de deux sceaux plaqués
+ IND.: NORTIER Michel, « Les Sources… Le fonds des nouvelles acquisitions française du département des manuscrits », Suppl. Ann. de Norm, Juillet-Septembre 1973; p. 102.

1395, 17 germinal
Information de Jean Le Lieur, vicomte de Pont-Authou et Pont-Audemer, pour la mise hors de garde noble de Colinet Le Vicomte, écuyer, qui était en garde la garde du roi à cause de la terre du Torquesne; il possédait aussi celle d’Ouilly-le-Vicomte.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, p. 107.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 31.

1395, 7 juillet – Cormeilles
Information de Jean Le Lieur, vicomte de Pont-Authou et Pont-Audemer, sur l’assiette des terres et revenus de Richard de Cormeilles, désire transférer à son fils aîné Guillaume à l’occasion de son mariage: biens à Cormeilles, Saint-Pierre et Saint-Sylvestre de Cormeilles, Quetteville, et au Faulq; fief de Quetteville, fief de Grangues à Quetteville, fief de Norolles.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 115.116.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 32.

1398, 31 janvier
Guillaume de Cormeilles, écuyer, fils de Richart, écuyer, donne quittance aux exécuteurs testamentaires d’Aubert Levesque, jadis receveur du duc d’Orléans dans les vicomtés de Caen, Vire, Falaise et Auge, d’une remise de 10 l.t. 10 s.t. due au terme de Saint-Michel 1393 pour la terre qui fut Guillaume Malesmains au Vieux-Bourg.
Acte de Guy de Tieuville, garde du sceau des obligations de la vicomté de Pont-Authou et Pont-Audemer, passé devant Roger de Corneville, clerc sous Guillemin Guérart, tabellion à Cormeilles. Scellé.
= Bibl. mun. de Rouen, Y 29, t. I, n° 105,
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XIII, fasc. 2, 1964, p. 76.

1404, 1er novembre
Information de Jean Martel, lieutenant de Jacques Poingnant, vicomte de Pont-AUthou et de Pont-Audemer, au sujet du fief de Vannecrocq (canton de Beuzeville), récemment venu en la main du roi pour diminution de fief et donné ensuite à Jean Le Bigot, chevalier.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 241. Arch. nat. P 19092, n° 18959 bis.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 14.

1625, 18 septembre – Lisieux
Devant… sr de Criquebeuf, bailli vicomtal de Lisieux comparaissent Jean Esnault et (déchiré) Haracques deux des maîtres du métier de drapier tisserand à Lisieux élus par les autres maîtres à faire les frais nécessaires du procès pendant au Parlement de Rouen, pour la défense de la demande et jouissance que prétendait avoir en la ville et banlieue Pierre Piedeliepvre du Pont-Audemer de l’état et office de maître visiteur hérédital des draps et manufactures de laines dont il voulait être pourvu aux vicontés de Pont-Audemer et Orbec contre laquelle demande opposition avait été formée pour la décharge de tous… arrêt du Parlement du 19 août 1611 par lequel défenses ont été faites aud. Piedelievre de s’entremettre à l’exercice dud. état de visiteur sur les peines au cas appartenant sans depens et amende; led. Haracques demandeur en ajournement contre Robert Josselin, Marin Haribele, Jean DuVerger, Charles Montfort, Jean Louterel, Philippe Lenormand, Germain Flambard, Thomas Quesnel, aussi maîtres dudit métier députés par les autres pour examiner les comptes desdits frais dont lesd. Esnault et Haracques doivent être croyables par leur serment selon le procuration et délibération desdits maîtres des 27 novembre 1610, 3 février 1611 et 19 janvier dernier afin de les assujettir (à) consentir à la décharge des deniers mis en leurs mains

(on devine ensuite qu’il y avait eu examen en janvier (1627 ?), le compte devait être de 24 feuillets; à la dernière page lesd. Esnault et Haracques auraient affirmé avoir fait les frais: recette 719 l. 7 s.; à la mise employée et arrêtée aud. état= 549 l. ts. non compris les peines, salaires et vacations; il restait entre les mains dud. Haracques huit vingt dix liv. 7 s.; on avait délivré auxdits Esnault et Haracques 201 l. avec les 8xx 10 l. 7 s. qui avaient été employés au payement de l’outreplus de frais encore dûs pour le pnt. susdit réservé 60 l. restés entre les mains desdits Esnault et Haracques déclarant lesd. députés en leur nom et en lad. qualité qu’ils consentent à la décharge desd. Esnault et Haracques (déchiré avec la moitié du texte)…
A ce moyen lesd. Esnault et Haracques du consentement (desd. députés) déclarés déchargés des deniers; demeureront lesd. 60 l. restants à leur profit avec 40 l. qui leur seront payés dans 3 mois pour leurs dites peines et vacations a prendre sur tous les maîtres lors duquel paiement lesd. Esnault et Haracques mettront led. arrêt de la Cour avec ce compte ci-dessus énoncé avec copie du présent ès mains de celui qui sera lors roi de la confrairie dud. métier et autres pièces concernant led. métier.
= AD 14 6 E 349 (1); Collation du 6 (déchiré) 1613. Pièce sur papier en partie déchirée. Analyse Paul JUBERT.

1696 – Généralité de Rouen
Rouen
I.- p. 120
146.- Abraham Cottard, marchand orfèvre à Rouen
D’argent à une face vivrée d’azur.

I.- p. 160
160.- Jean Antoine Cottard, procureur au Parlement de Rouen
D’argent à une face vivrée de sable

Pont-Audemer
I.- p. 365
= G.A. PREVOST -. Armorial général…1696.. Généralité de Rouen – Paris-Rouen, Lestringant-Picard, 2 vol., 1910

1709
« Rolle des sommes que le Roy… a ordonné estre payées par les redevables de la capitation en exécution de l’édit de septembre dernier… »
Elections de Rouen, Evreux, Pont-L’Evêque, Pont-Audemer.
= Bibl. mun. de Rouen. Ms. g 2021-72 – XVIIIe siècle. Papier, 23 ff. 370×245 mm.
+ IND. J. DUPIC, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 57.

1767 – Honfleur
Traité de mariage d’Etienne Le Prévost, serrurier à Honfleur, fils de François et de Suzanne Pottier, veuf de Marguerite Cordier, et Marguerite Bourget, demeurant à Pont-Audemer, fille de feu Jacques et de Françoise Bonvoisin.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

1788 Archives SHL : 1F24 – 1788
Franchissement de rente par les Commissaires du Clergé de France en faveur du trésor ou des Charités de St Germain La Campagne, ¬Foulbec, Fontainville et Pont-Audemer.

1795.8..An III, 4 fructidor 1795, 25 août) – Pont-Audemer
Arrêté de l’administration du District de Pont-Audemer sur l’approvisionnement des marchés, la police des routes et les obligations des charretiers, rouliers et conducteurs de voiture – reprise d’un arrêté de Garat de juin 1793), Evreux, Ancelle, 1793
= Coll. BECCI – photocopie)

1797.5. An V, 5 messidor 1797, 23 juin)
Tableau des valeurs successives du Papier-Monnaie dans le département de l’Eure, depuis le premier janvier 1791 v.st.) jusqu’au 3 Thermidor, an 4, inclusivement, Fait & arrêté en l’Administration centrale de l’Eure, en exécution de l’article V de la loi du 5 Messidor, an cinq de la république, Réimprimé chez Vasse, à Pont-Audemer, rue aux Juifs, In-4, 4 p.
Coll. BECCI, 1 p. papier, photocopie)

1818. – Archives SHL. 1F549 :
1818 : tribunal de 1ère instance à Bernay concerne Victor¬ Amédée Le Coupeur, toilier à Pont-Audemer.(succession)

Plusieurs conciles se tinrent dans la ville de Pont Audemer en 1257, 1259, 1261, 126, 1267, 1269, 1270, mais qui ne peuvent guère être considérés que comme des synodes.
En 1279, Guillaume de Flavacourt, archevêque de Rouen, y tint un concile provincial, avec ses suffragans ; un autre en 1305 ; enfin le dernier concile tenu à Pont Audemer eut lieu en 1321.
Le 22 février 1353, la ville de Pont Audemer fut donnée à Charles le Mauvais, avec le château, la vicomté et appartenances, en même temps que Beaumont le Roger, Pacy, Nonancourt, Orbec, Conches etc.
Bientôt les intrigues du Roi de Navarre forcèrent le Roi de France à confisquer ses terres et à le mettre en prison ; vers 1356 à l’époque des fêtes de Pâques, Robert de Houdetot, grand maître des Arbalétriers de France se présenta devant Pont Audemer. Il y resta pendant deux mois au bout desquels il leva le siège précipitamment, à la nouvelle que le Duc de Lancastre était entré dans le Cotentin. Mais au mois de novembre, les Français y pénétrèrent en payant une somme de 6000 florins.
Les Navarrois en reprirent bientôt possession, mais seulement pour quelques jours.
Charles de Navarre fut remis en possession de Pont Audemer par le traité de Calais du 24 octobre 1360.
En 1378 le Connétable Du Guesclin et l’amiral de Vienne assiégèrent Pont Audemer par terre, par mer. C’est à ce siège que, pour la première fois, le canon fut mis en usage en Normandie. Après sa victoire le connétable fit ruiner le château et raser les fortifications de la ville.
En 1418 les Anglais se rendirent maîtres de Pont Audemer et Thomas, duc de Clarence obtint du roi, son frère, le gouvernement des vicomtés d’Auge, d’Orbec et de Pont Audemer.
En 1441 Philippe de Culant, maréchal de France, assiégea Pont Audemer ; mais s’il fut pris, il ne tarda pas à retomber aux mains des anglais.
Mais le vendredi 12e jour d’août 1449, la ville fut enlevée d’assaut par Dunois qui, de là, se rendit à Lisieux.
Pont Audemer tint quelque temps pour la ligue du bien public ; mais dès le 26 décembre 1465 Louis XI vint y passer quelques jours. Au mois de mai 1562, Pont Audemer tomba au pouvoir du parti protestant ; le 16 juillet le Duc d’Aumale la replaça sous la domination du Roi.
Le 22 février 1589 le M. de Pierrecourt, chef ligueur, demanda le passage par la ville. Il l’obtint et la ville entière devint ligueuse. Mais au mois de juin Silly de Bacqueville, seigneur engagiste du domaine de la vicomté, assiégea la ville et la remit en l’obéissance du Roi.

Mais dans le courant du mois de novembre le Duc d’Aumale entra en vainqueur dans Pont Audemer, qu’il traita avec la plus grande rigueur.
Le 19 janvier 1590, Bacqueville rançonna à son tour la ville.
Pont Audemer éprouva encore en peu de temps deux autres assauts. Enfin Mayenne et Villars parvinrent à y pénétrer ; mais ce dernier livra Pont Audemer au Roi Henry IV le 20 mars 1593.
Ponr Audemer tint un moment pour la Fronde, mais le Duc d’Harcourt le fit promptement rentrer dans l’obéissance du Roi et y laissa en garnison 4 compagnies avec le sieur de Folleville, qu’il nomma gouverneur.
Il soutint heureusement un assaut contre un des lieutenants du duc de Longueville. Ce fut le dernier exploit militaire des habitants de Pont Audemer. (Arcisse de Caumont)

Le Bos, vicomte de Pont Audemer vers 1770.

Mémoires de J. du Clercq de 1448 à 1467 – chapitre 87 – Panthéon Littéraire 1838-Buchon p.6.
Durant ces choses, le roy de France, Charles, qui avoit son armée preste, se partit d’Amboise le sixième jour d’aoust l’an quarante neuf dessus dict (1449), pour passer le rivière d’Oise et entrer en Normandie pour secourir et ayder ceulx quy tenoient le siège devant la tour de Verneuil . Et le huitième jour dudit mois, se partirent d’Evreux le comte de Dunois, le Grand Maistre d’Hostel, les seigneurs de Blainville et de Magny et plusieurs aultres chevalliers et escuyers jusqu’au nombre de deulx mil cinq cents combattants et d’ung aultre costé passèrent ce jour le Pont de l’Arche, pour entrer en Normandie ; le comte d’Eu de Sainct Pol, les seigneurs de Saveuse, de Roque, de Mouy, de Rambures et plusieurs aultres chevalliers et escuyers jusqu’au nombre de trois cents lances et quatorze à quinze cents archiers. La plus part desquels chevalliers, escuyers et archiers, estoient des pays du duc Philippe de Bourgogne, lequel duc leur avoit donné congié d’y aller et servir le Roy et ne leur avoit baillié mille constrainctes, fors qu’il avoit octroyé que quiconque y voulloit aller sy en allast. Quand icelles armées furent entrées en pays de Normandie, si chevaulchèrent d’ung chastel et d’aultre, tant que le douzième mois se trouvèrent ensemble devant la ville de Pont Eau de Mer, le comte de Dunois du castel devers Rouan, le comte d’Eu et le comte de Sainct Pol et toute leur compagnie du castel devers Honfleur, oultre la rivière qui passe encontre icelle ville, lesquels mirent leurs gens en ordonnance, puis assaillirent la ville. Du castel du comte de Sainct Pol et des Picards feut combattu moult longuement et vigoureusement ; car les Anglois quy estoient dedans feirent bien leur devoir que la garder, et y eut moult et belles armes faictes d’ung costé et d’aultre, tant qu’en la fin le ville fut prise d’assault par le feu quy y feut mis, des fusées ardentes qu’on y tiroit. Et se retirèrent les Anglois au long de la ville, en une forte maison, lesquels estoient quatre cents et vingt, dont estoient chiefs et capitaines Montfort, thrésorier de Normandie et Jacques Hoston, lesquels se rendirent tous prisonniers au comte du Dunois comme lieutenant du Roy. A celle besogne furent faicts chevalliers les seigneurs de Royen de Rambures et le seigneur de Mourcourt, fils du seigneur de Coutay et plusieurs aultres du Pays de Picardie jusques au nombre de vingt deux.

M. Bouet a dessiné à Pont Audemer :
Les panneaux de la porte de St Ouen
Un mortier romain exhibé aux séances
Un chapiteau Renaissance d’une maison
Il a de plus … la chapelle du XIVe siècle de l’église St Germain
La pierre tombale et l’inscription du vitrail.

La ville peut naturellement se diviser en trois quartiers : la vieille ville, le faubourg St Aignan et lel faubourg St Germain.
La ville avait cinq portes principales défendues par des tours :
La porte St Germain
La porte de la Ruille (ou Risle)
La porte de Gêole
La porte de Rouen ou de l‘Archevêché
La porte de Bernay
Deux autres portes pour la commodité du port avaient été ouvertes dans les remparts de la rue de la Poissonnerie et au bout de la rue du Sépulcre.

Le château était situé sur la hauteur qui domine le quartier de la Madeleine, protégé d’un côté par le Longval, il n’était accessible que par la Lorie, dont il était encore séparé par un léger accident de terrain que l’on pouvait facilement défendre. Le donjon occupait la pointe la plus élevée.
Il fut détruit en 1378 par Duguesclin et il n’en reste plus qu’une ligne de muraille à fleur de terre
(Arcisse de Caumont)

Enceinte romaine de Pont Audemer – Bulletin monumental 1855 p.539

4 – Carnets de Charles Vasseur : « Doyenné de Pont-Audemer »

1 – PONT AUDEMER

Voir :
L’Abbé de Valmont de Pont Audemer – Archives du Bibliophile janvier 1869 p.36 art.508
Les Carmes de Pont Audemer – L. Delisle – Rouleaux de Morts p.466 – Rouleau de Montivilliers 1398
Lisieux –Froissard 1356 – Archives de l’Hôtel de Ville de Lisieux VI.17 et 31
Bonneville sur Touques
Bulletin Monumental 1861 p.295
Exposition d’Evreux 1864 p.82
Antiquaires de Normandie IX p.357 – XII 11.131 – XIX 591 – XVII 202 – XXIII p.14 n°95, p.136 n°796, p.229 n°1312, p.181 n°1020.
Delesle –echiquier p.16 n°57 – p.34 n°132 – p.156 n°1
Congrès scientifique de Rouen 1865 p.818
Annuaire Normand 1866 p.103
Conde – Pierres tombales pl. 31.42
Annales archéologiques de janvier 1868
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXVI p.207
Formeville I – II X. 41-46-68-79-99-101-105-203-207-240-252-264-273-280-285-
Bulletin des Antiquaires de Normandie Tome IV 8e année p.569 et1860p.185 et suivantes
Bulletin Monumental 1869 p.182 à 191 et 1854 p.442
Catalogue de la Société Historique de Lisieux 1874 p.16 n°49 – Extraits 35
Bulletin des Antiquaires de Normandie 1875 VII p.221
Mémoires des Antiquaires de Normandie IX p.356-358-366 et X p.480-481-499.
Pont Audemer- Madelaine – Histoire de Mondaye p.108
Pont Audemer – Etats provinciaux de 1787 – Hippeau – Gouvernement de Normandie V p.452.
Séances d’Archéologie à Pont Audemer en 1867
Congrès Archéologique de 1867 p.510 à 517
Pont Audemer présumé Breviodunum – Société d’Archéologie – Procès-verbaux MSS p.6 – 56

Canonici de Galloue – Patronage au XIVe siècle : Heredes de Bigars

Notabilités:
Capucins illustres
Frère Théodose de Pont Audemer ; il était frère lai au couvent de Nazareth à Paris où il décéda le 24 février 1661 après avoir mené une sainte vie
(Histoire générale et particulière du Tiers-Ordre de St François d’Assise par le Révérend Père Jean Maris de Vernon, pénitent – 2 volumes in 8° 1667)

Nicolas le Huen du Pont Audemer –Catalogue d’un château de Lorraine II n°1856
Voir Congrès scientifique de Bordeaux Tome V p.141

La Périgrination de oultre mer en Terre Saincte au très glorieux sépulchre nostre Seigneur Ihesucrist en Iherusalem et dédié à la Rayne de France Marguerite par Frère Nicole le Huen, Lyon, michelet Topie et pinont et Jacques Herenbarclz Delamaigne 1488 in f° gothique
Premières planches gravées sur cuivre placées dans un livre français ; Imprimé pour la première fois en allemand à Mayence en 1486 ; traduit depuis en latin, flamand, espagnol.

Bibliographe de frère Tome I
p.30 – d’Argences bailli de Pont Audemer XVIIe siècle
p.73 – Baston évêque de Séez en 1813
p.310 – Dayonner, philosophe 1745.
p.316 – Davis, cordelier 1672
p.328 – Delauney militaire
p.463 – Olivier Ferrand, de St Paul sur Risle, auteur dramatique de bas étage, très fécond.

Bomare de Valmont – Catalogue Bigillion Tome I p.126 n°1170bis

La Louange de la folie, traduit d’un traité d’Erasme par Petit de Pont Audemer – Paris 1670
Catalogue Raudin-Rostain p.68 n°625

Voyage du tour de la France par feu Henri de Rouvière, apothicaire de Sa Majesté en 1713
L’éditeur de ce voyage peu connu fut l’abbé de Valmont, prieur de St Jacques de Bressuire en Poitou, né à Pont Audemer.

Le Miroir des Frères, traité des sainctes sociétés, confréries et charités par Frère Guillaume de Gruchy, cordelier au Pont Audemer – Louis Dumesnil 1618 – Revue de Normandie novembre 1870 p.649

Pierre David, cordelier de Pont Audemer, Traités de dévotion et de théologie, sermons latins, mort en 1672

Pierre le Lorrain, seigneur de Valmont, prêtre de Pont Audemer – La Visibilité de l’Eglise contre le ministre La Roque ; Les Eléments de l’Histoire, 3 volumes ; La Physique occulte ou Traité de la Baguette ; Dissertations sur les médailles.

Jean et Guillaume Cousin, sculpteurs.

28mai 1387
Figure de Henry Guilloquet, l’aîné, maire de Pont Audemer et bourgeois de Rouen sur sa tombe, dans le chapitre des cordeliers de Rouen – Dessin en f° en hauteur Gaignières Tome V 89-
Tombe de Henry Guilloquet, laisné, mort le 28 mai 1387 et Agnès Guilloquet sa femme, morte le 4 octobre 1370, en pierre, la deuxième à droite dans le chapitre des Cordeliers de Rouen – Dessin – Recueil de Gaignières à Oxford Tome IV 98

4 octobre 1370
Figure d’Agnès, femme de Henry Queloquet, maire de Pontaudemer et bourgeois de Rouen, mort le 28 mai 1387, auprès de son mari, sur leur tombe dans le chapitre des Cordeliers de Rouen – dessin Gaignières Tome V 90.

16 mars 1467
Figure de Perrette Guilloquet, fille de Henry Guilloquet, femme de Jean le Vasseur, quartenier de Rouen, sur sa tombe dans le chapitre des Cordeliers de Rouen.

Pont Audemer – Mouvements de Troupes – Hippeau – Gouvernement de Normandie Tome II p.120 – 300).

Réceptions de Rois et autres personnages dans le ville de Pont Audemer, par A. Canel – Revue de Normandie Janvier 1870 p.1 à 9 ; février 1870 p.65 à 74)

Itinéraire de Jean sans Peur
Pont Audemer
19 janvier 1200
28 – 30 mai 1200
23 février 1203
28 février 1203
10 mars 1203
26 juillet 1203

Les voyages de Saint Louis en Normandie par M. Léopold Delisle
Il y en eut deux, l’un en 1256 et l’autre en 1269
La première fois, parti de Paris à la fin de février, il consacra deux mois à parcourir la Haute et Basse Normandie.
Il visita successivement Gisors, Frênes, Lions, le Château-Gaillard, Pont de l’Arche, Rouen, le Bec, Pont Audemer, Bonneville sur touques, Caen, Bayeux, St Lô, Carentan, Valognes, Cherbourg, Périers, Coutances, Avranches, Pontorson, St James, Savigny, Mortain, Vire, Tinchebray, Domfront, Falaise et Séez.
En 1269, pendant le mois de juillet il vit Coutances, St Lô, Bayeux, Caen, Troarn, Pont Audemer et Rouen.
(Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XX p.162 à 165)
L. Delisle – Catalogue des Actes de Philippe Auguste n°829 et p.509

1263 – Ordonnance rendue à la prière des habitants du Pont Audemer, portant que tous les contrats de vente seront passés en présence du maire afin d’éviter les contrats faits secrètement dans le but d’empêcher les retraits lignagers – Olim I f°131 (Archives de l’Empire – Actes du Parlement Tome I p.72 n°789.

1265 – Arrêt déclarant, à la requête du bailli de Rouen, que les habitants de Pont Audermer ne pourront déposer des marchandises dans une halle qu’ils avaient fait élever, que lors que la halle royale du même lieu sera pleine – Olim I f°168 (Archives de l’Empire – Actes du Parlement Tome I p.94 n°999)

1272 – Arrêt déclarant les tenanciers des Hospitaliers à Pont Audemer, sujets à la taille pour l’ost du Roi, malgré le privilège du Roi Richard, qui ne pouvait légalement accorder de pareilles dispenses hors de son domaine, Pont Audemer étant dans le domaine des comtes de Meulan – Olim I f°192 (Archives de l’Empire – Actes du Parlement Tome I p.171).

1272 – Arrêt pour Henri de Paris, clerc, marié et bigame, marchand public, que les habitants de Pont Audemer voulaient faire contribuer à la taille pour l’ost du Roi, et qui se prétendait exempt, comme habitant le manoir de l’abbé de Bonport. Cette exemption avait en effet été accordée aux habitants de ce manoir par un certain Robert, comte de Meulan. Mais un comte de Meulan de ce nom ayant eu son bien confisqué, ses lettres n’avaient aucune valeur. La Cour ordonna une enquête pour savoir si le privilège invoqué émanait de ce comte auquel cas ledit Henri payera la taille, le privilège étant nul. Olim I f°192 (Archives de l’Empire – Actes du Parlement Tome I p.171)

Pentecôte 1279
2222.H – Résumé de l’enquête contre Jean de Novi, vicomte de Pont Audemer
Il était accusé de concussions, entres autres ; d’avoir reçu un hanap d’argent a prié ?) de la valeur de 7 livres tournois des mains de Jehan Oil de Beuf, pour aider à nuire au fils Monseigneur Guillaume de Esson, chevalier, mort, à qui il revendiquait des héritages.
L’abbé de Préaux lui offre un hanap de la valeur de 7 livres en se faisant excuser de ne pouvoir le recevoir à dîner avec sa femme par crainte de l’Evêque de Lisieux qui l’avait excommunié.
Il avait « fet du chastel de Pont Audemer, estables à pors et vaches » en si grande quantité qu’ils dévoraient les blés et causaient des dommages aux voisins.
Le tout est fort curieux
(Archives de l’Empire- Actes du Parlement Tome I p.211 à 213).

31 août, 1304
3229 – Mandement au bailli de Rouen de laisser, les religieux de la léproserie de Pont Audemer, élire leur prieur en présence du vicomte et du maire de la ville. Le Roi avait présenté Jean Rabot. L’Evêque de Lisieux réclama en faveur du droit d’élection des religieux. Olim IV f°61.2
(Archives de l’Empire – Actes du Parlement Tome II p.24)

14 mai 1318
5396 – Mandement au bailli de Gisors à la requête de Jean des Jardins, écuyer, de juger le plaignant qui était accusé devant le vicomte de Pont Audemer, de l’enlèvement de Jean des Forges, chevalier. Guiminel II f°135 V (Archives de l’Empire – Actes du Parlement Tome II p.240

An 1263 – Olim Tome I p.562 texte en latin
1272 – 106 Folio 22 – Delisle – Restitution d’un volume des Olim – texte en latin

Prise de Pont Audemer par les Français en 1449 – Thomas Basin – Historia Caroli VII Tome 1 p.208

Pont Audemer se rendit à Henri IV avant le29 janvier 1590, suivant lettre de ce jour. Il l’avait investie en quittant Lisieux – Lettres Tome III p.135-

Pontauton et Pont Audemer – Quittance par copie en forme probante de l’an 1636 de la somme de deux cens mille livres payées pour l’acquisition des Vicomtés de Pontauton et seigneurie de Pont Audemer en Normandie engagées et aliénées à la Couronne.
Pont Audemer en Normandie – Dénombrement original de l’an 1702 rendu à la Sa Majesté pour raison de la Baronnie, terre et seigneurie de Conteville relevant de nos Rois à cause de leur domaine de Pont Audemer. (Dictionnaire des titres originaux Tome III p.135)

Château de Pont Audemer
Chapelle St Jean du Château à Pont Audemer
Deux plans sur papier calque.

Prieuré de St Gilles à Pont Audemer

Voir ; Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXVIII p.144
Histoire de la Maison d’Harcourt Tome II p 45-49-50

Prieuré de St Gilles de Pont Audemer dépendant de l’abbaye de Préaux : revenue 4000 livres

Fondation de St Gilles de Pont Audemer III 39-42-49-50
Charles, baron de Ferrières frère et héritier de Jean aussi baron de Ferrières, son aisné, et fils de Jean semblablement baron de Ferrières et d’une fille de la Maison d’Harcourt, espousa Jeanne du Neufbourg, dame de Livarot et autres terres, dont issu Jean, baron de Ferrières qui laissa deux fils de Jeanne de Tilly, sa femme, dame de la Rivière Tibouville et de Crevecoeur. (La Roque III)

Olim III p.122 – texte en latin

Hôtel Dieu – Fondé au XIIIe siècle
Les bâtiments ont été reconstruits au commencement du XVIIIe siècle.
Avait titre de Prieuré dédié à St Pierre – Revenu 6000 livres
A la Présentation des Maire et Echevins de la ville.
Il y avait une chapelle dédiée à Notre Dame de Haute Puissance (voir la Charité de Thiberville)
(Vue le 1e mai 1863 petite chapelle du XVe siècle sans grand caractère, fort propre à l’intérieur, rien à dire de particulier)

Chapelle de st Christophe de Pont Audemer

Les Cordeliers de Pont Audemer
Sous l’invocation de Notre Dame des Anges
Fondés en 1471 par Louis XI, roi de France
Johannes le Veneur, épiscopus lexovii
Dedicavir ecclesiam Franciscanorum
Pontis Audomari 5 julii 1509
Vue le 1 mai 1863
Sert de magasin ; c’est une grande nef du XVe siècle à grandes fenêtres du haut en bas, avec contreforts ; je n’ai pu qu’y jeter de loin un coup d’œil.

Les Carmes de Pont Audemer
furent d’abord établis au faubourg St Aignan au XIIIe siècle, détruits par les sièges que soutint la ville à la fin du XVIe siècle, ils furent rétablis en 1618 dans la vile par le Sieur Cardin le Roy.

Les Carmélites furent établies à Pont Audemer en 1641 ; ont quitté Pont Audemer il y a quelques années et sont maintenant à Evreux. Leur maison était tout près de St Germain.

Les Ursulines fondées en 1665 par le Sieur de Beauregard.

Olim Tome I p.632
An 1265 texte en latin.

Maison
Grande rue près de la fontaine maison appartement à Monsieur Navaret, plusieurs peintures sur verre de XVIe siècle
L’abbé de Bonport avait un manoir à Pont Audemer, témoin ce fragment des Olim Tome I p.910 – an 1272 – suit texte en latin

Voir :
d’Hozier 192
Montres du Baillage d’Evreux 3-74
Recherches des Elus de Lisieux n° 360-361-362-363-364-365-366-368-368-369-370-371.
Généalogie de Pont Audemer
Généalogie d’Annebaut
Généalogie d’Harcourt

Ordonnances des Rois de France Tome XI p.288
Confirmation de la Coutume de Pontaudemer par Philippe Auguste
8 feuillets en latin.

Pont Audemer – Cette ville s’est établie au point où la voie romaine de Juiobona à Noviomagus traverse la Risle. Il est présumable qu’elle doit son nom à un pont qui fut établi sur la rivière par l’un de ses premiers seigneurs. Ses commencements se perdent dans l’obscurité de la conquête des Normands, alors, dit La roque, elle devint l’apanage de Bernard le Danois, parent et compagnon du duc Rollon. Il est certain que Tort, son fils (suivant La Roque) posséda Pont Audemer. A sa mort ses domaines furent partagés entre deux enfants qu’il avait eus de sa femme Ertemberge, fille ou parente d’Auslech, tige de la maison de Bricquebec-Bertran. L’aîné, Turulfe eut la châtellerie de Pont Audemer, qu’il laissa à son fils Onfroy.
Le château qu’habitaient ces seigneurs devait remonter aux premiers temps de la conquête, et il était séparé de la ville par la rivière. Il avait cependant près de lui une agglomération de maisons et au milieu d’elles, une église de St Aignan. Sur l’autre rive était le quartier de St Germain, appelé alors Bouguerue, avec son église et une chapelle qui devint plus tard St Ouen.
La construction des remparts doit appartenir au même temps.
Après la mort d’Onfroy de Vieilles, arrivée la veille de la St Michel de l’an 1073, Pont Audemer passa dans les mains de Roger 0 la Barbe, comte de Beaumont.
Il eut pour successeur Robert, comte de Meulan, son fils aîné, qui laissa à sa mort Pont Audermer et les terres qu’il avait possédées en Normandie à Waleran, son fils âgé seulement de 14 ans.
Le sire de Pont Audemer accompagna le Duc Robert II en Terre Sainte.
Waleran s’étant déclaré pour le fils de Robert, duc de Normandie, Guillaume Cliton, Henry, roi d’Angleterre, alla mettre le siège devant Pont Audemer.
Il brûla d’abord la ville, puis il attaqua vigoureusement le château, qui se défendit pendant 7 semaines. Au bout de ce temps le château fut emporté et brûlé.
A la mort d’Henri, Waleran sut acquérir les bonnes grâces de Etienne, son successeur et rentra dans ses biens. Waleran mourut en 1166. Son fils aîné, nommé Robert, fut comte de Meulan et seigneur de Pont Audemer. Il épousa Mathilde, fille de Renaud, comte de Cornouailles en Bretagne et mourut vers 1215. Mais ses possessions avaient confisquées dès 1204 à cause de son attachement à Jean sans Terre.
« L’an du Seigneur mil cent vingt trois, Amauri, comte d’Evreux et Galeran, comte de Meulan, s’étant révoltés avec quelques autres seigneurs normands, le Roi Henri assiégea, prit et brûla les villes de leur domination, Montfort, Brionne et Pont Audemer » (Ordéric Vital Livre I traduction Guizot Tome I p.171)

La place était forte, dans les souterrains dont on voit encore les traces aujourd’hui, les bourgeois avaient caché leurs objets les plus précieux. A ville était défendue par Louis de Senlis, Simon Terruel de Poissy et le chevalier Luques de la Barre, Henri I y porta toute se persévérance et tout son courage ; la place fut investie de toutes parts. Une tour mobile qui dominait de 80 pieds les murs du fort, fut bâtie par les ordres du Roi ; ainsi attaquée la ville se rendit. Le chevalier Luques de la Barre se brise le crâne contre les murs de sa prison plutôt que se laisser crever les yeux

Odon Rigault
A Pont Audemer :
Le 4 des kalendes de février 1259, concile dans l’église Ainiani
Le 7 des kalendes de septembre 1259, nouveau concile dans l’église