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SAINT GEORGES EN AUGE



NOTES sur SAINT-GEORGES-EN-AUGE – 14580
LE-TILLEUL
fut réunit à Saint Georges en Auge en 1833.

S.Georgius in Algia

1 – Bibliographie.
2 – Références Historiques.
3 – Archives ShL

1 – Bibliographie.

BELLIER Almir : Cahier de doléances à Saint Georges en Auge Bull Foyer Le Billot n°53 mars 1996

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, pages 601 et 602.

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1378,

FOURNEE Dr Jean, Les deux saints Jacques en Normandie. Première partie: Etude topographique dans Cahiers Léopold Delisle, t. XXXVIII, fasc. 3-4

FOURNIER Dominique : « Donation de Pierre Lefèvre et Philippe Yver en Faveur de l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives. (Saint-Georges-en-Auge, 1297) », BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT,, N° 8, Décembre 1984, pp. 44-48
FOURNIER Dominique : « Anciens lieux-dits à Saint-Georges-en-Auge »,) », BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT , N° 37, pp. 63-69
texte concernant la foire de Saint-Georges et le droit de construire des maisons
FOURNIER Dominique : Notes de toponymie normande. Autour du Vaucery. Bulletin du Foyer rural du Billot n°99 , septembre 2007. page 55.
FOURNIER Dominique : Une Vente. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 47, page 52
FOURNIER Dominique : Les artistes en campagne. . Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 49, page 63.

FREMONT Pierre : Isidore Blais ou le non-engagement politique., Bulletin du Foyer rural du Billot, n°89, mars 2005

Saint-Georges-en-Auge , Le Manoir des Buttes, CDMPA , pp. 180-183

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 124, 289.

MANEUVRIER Jack : « Flânerie par le ‘Chemin Vert’ autour du Billot. Communes de Montpinçon, Montviette et Saint-Georges-en-Auge », PAR, 32, N° 11, Novembre 1982, pp. 11-13
MANEUVRIER Jack : « Saint-Georges-en-Auge: Deux mille ans d’histoire rurale », PAR, 34, N° 3, Mars 1984, pp. 3-5
MANEUVRIER Jack : Saint-Georges-en-Auge. Deux mille ans d’histoire et de traditions populaires. Catalogue de l’exposition organisée à la mairie de Saint-Georges-en-Auge, 21 Avril-1er Mai 1984.
MANEUVRIER Jack : « Emplois et professions à Saint-Georges-en-Auge à l’époque révolutionnaire », BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, , Mars 1993, N° 43, pp. 59-60
MANEUVRIER Jack : Déclaration du curé de Saint Georges en Auge, des biens et revenus de sa paroisse 1751. Bull Foyer Le Billot n+51 Sept 1995
MANEUVRIER Jack : Le mariage sous l’ancien régime. – Bulletin du Foyer rural du Billot n° 98, Juin 2007…
MANEUVRIER Jack : Graffiti. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 23, page 58.
MANEUVRIER Jack : l’école de Saint Georges en Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 17,page 55.
MANEUVRIER Jack : Revenus de la cure de Saint Georges en Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 40, page
MANEUVRIER Jack : Saint Georges en Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 5, page 3
MANEUVRIER Jack : Les saints réputés guérisseurs du canton de Saint Pierre sur Dives. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 91, septembre 2005.
PAUMIER Solange et Henri, « Les chiffonniers du Pays d’Auge. XVe – XVIIIe siècles », BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, Décembre 1993, N° 44, pp. 11-13, ill.
fournisseurs de « drapeaux »: Thomas Dufresne, 27 janvier 1602 (tab. de Saint-Georges-en-Auge)

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

St-Georges-en-Auge, ecclesia Sancti Georgii in Algia.
L’église St-Georges est rectangulaire avec des transepts peu saillants. Quelques parties des murs et des contreforts peuvent remonter au XIIIe siècle, ce qui, du reste, est très-incertain ; mais toutes les ouvertures ont été modernisées; toutes les fenêtres sont carrées ; les murs du transept nord sont plus anciens que ceux du transept sud, qui paraissent avoir été refaits à une époque assez récente.
La tour, avec flèche en bois de forme ordinaire, couverte d’ardoises, occupe la partie occidentale de la nef. La sacristie est accolée au chevet. Les anciennes voûtes en bois ont été remplacées par du plâtre.
Cette église est sous l’invocation du saint dont elle porte le nom. L’abbé de St-Pierré-sur-Dive nommait à la cure0

2 – Références Historiques:

1344 , décembre ou 1345 , janvier
Vidimus, confirmation et transformation en don perpétuel du don viager fait par le roi le 22 août 1343 à Thibaut de Mathefelon, son chambellan, des biens provenant de la forfaiture d’Olivier de Clisson dans le bailliage de Caen, même si leur valeur réelle dépasse l’évaluation qui en fut faite alors par le bailli de Caen, à tenir en hommage du roi ou du duc de Normandie, à savoir le manoir du Thuit et ses dépendances: les minières de fer de Beaumont, des droits en forêt de Cinglais, l’église de Mutrécy, les revenus de la foire de Saint-Laurent-de-Condel et les hommages rendus par les seigneurs de Clinchamps et Fauguernon, par le seigneur de Tilly pour un fief à Mutrécy, par jean Marmion pour des fiefs à Bretteville, Cailloué, Amayé, Feuguerolles et Maltot, par Guiot Chèvre pour un fief au Tilleul, par Aubry de Pierrefite pour un fief à Pierrefitte-en-Cinglais , par le seigneur de Dampierre pour un fief à Maisoncelles-sur-Ajon, par le seigneur de Vaucelles pour un fief à Bayeux, par le seigneur de Carville pour Carville, par Robert Rougemer pour Cramesnil, par Pierre Blondel à Franqueville et pour les fiefs de Versainville, Vacogne, Villy et Damblainville (cl. inj.: Chambre des Comptes, bailli de Caen) (fol°. 72, N° 141 fr.) Par le Roi, Chambelan. Collacion faite avec l’original des lettres dessus encorporées. Sine financia. Justic(e)
= A. N. JJ 5676, cité dans: Registres du Trésor des Chartes. Règne de Philippe de Valois. Deuxième partie. JJ 70 à 75.. Inventaire analytique par Jules VIARD et Aline VALLEE , Paris, Archives Nationales, 1979.

1708 , 7 février – Montpinçon , La Chapelle-Haute-Grue
 » Du traité de mariage qui sera fait et célébré en l’église apostolique et romaine entre Jacques Gaultier escuyer seigneur et patron des Authieux, fils de Jean-Baptiste Gaultier, écuyer, seigneur de Mesnilval et autres lieux et de noble dame Anne Poulain ses père et mère, d’une part et de Damoiselle Elisabeth Dufour, fille de Gratian Dufour seigneur et patron de La Chapelle et de Caudemonne, conseiller du Roy, président en l’élection d’Argentan et de noble dame Elisabeth de Marescot, ses père et mère, d’autre part, les pactions suivantes. C’est à scavoir: que ledit Sr de Caudemonne s’est obligé de donner aux futurs mariés la somme de six cents livres de rentes annuelles en rente ou fond a deue estimation et d’autant que l’intention desd. futurs époux est de demeurer chez led. Sr de Caudemonne, il lui sera déduit sur lad. somme de six cents livres celle de cinq cents livres tant pour la nourriture desd. futurs mariés que pour celle d’un valet de chambre, d’un laquais, d’une fille dee chambre et de deux chevaux par chacun an tant qu’ils demeureront ensemble et le surplus montant de cent livres sera donné aux futurs mariés par led. Sr de Caudemonne à prendre sur un fermier bon et solvable, s’oblige en outre led. sr de caudemonne d’habiller lad. Damoiselle sa fille selon sa condition et aussy de lui donner une chambre garnie à sa discrétion en cas que lad. futur mariée ne puisse compatir avec led. Sr de Caudemonne et qu’ils fussent obligés de se séparer et a esté stipulé qu’en cas que ledit Sr de Caudemonne vint à se remarier à une femme d’un âge propre à avoir des enfants, il s’oblige à payer à lad. Damoiselle sa fille la somme de vingt mille livres qui sera exigible au jour de son second mariage et qu’en cas qu’il arrive que led. sr de Caudemonne mourut sans enfants vivan,ts et que lad. Damoiselle sa fille mourut aussy sans enfants avant led. Sr des Authieux, led. futur époux aura pour don mobil la somme de six mille livres à prendre sur le bien paternel. Et de la part du Sr de Menisval il a donné aud. Sr son fils en faveur dudit présent mariage par avance de succession la joissance de la terre de Mesnilval en toutes les circonstances et dépendances, exemptes de toutes charges, promettant aussy de donner un carosse avec deux chevaux à lad. Damoiselle future épouse à laquelle led. futur a gagé plein douaire du consentement dud. Sr son père sur tous ses biens tant présents qu’à venir et a esté stipulé qu’en cas que led. Sr de Mesnilval mourut avant lad. Dame de Mesnilval son épouse lad. Dame se contentera pour tout droit de dot et douaire et autre qu’elle pourrait demander à la somme de six cents livres de rente annuelle qu’elle pourra prendre sur tel bien de la succession; renonçant à en demander plus outre il lui sera délivré par avance une somme de trois cents livres sur les meubles restant de la succession, avec une chambre garnie et ses bien parafernaux, aussy a esté accordé qu’en cas que led. Sr des Authieux mourut avant lad. Damoiselle future épouse elle remportera sa chambre garnie et ses parafernaux et son carosse.

Fait en présence dud. seigneur de Mesnilval et de la Dame son épouse père et mère dud. Sr futur époux et de Michel Gautier escuyer Sr de Clermont son oncle et dud. Seigneur de Caudemonne père de lad. Dammoiselle future épouse; de François de Marescot, escuyer son oncle; de la Dame de Marescot son épouse et de la Dame du Tilleul sa tante, le 7 février 1708″.
= Tabell. de Montpinçon – Transcription de J. Maneuvrier.

3 – Archives Sh:

Carnets de Charles VASSEUR : « Doyenné de Mesnil-Mauger »

Recherche des Nobles de Lisieux p.138
Histoire de St Pierre sur Dives par l’Abbé Denis p.183-184

Sous l’invocation de Saint Georges

Patronage:
XIVe, XVIe et XVIIIe : abbas S. Petre super Dyvam

Chapelle en l’église de St Georges
Patron : le plus proche du fondateur
Revenu : 22 livres

Noms des curés:
Fouquet Jean 1691
Guillaume Aubert vivant en 1739 avec
Jean Jacques Manoury vicaire
Secard 1764
Manoury 1774
Le Comte 1774 à 1787

Insinuations:

Arrêt du Conseil privé du Roi du 31 mars 1691 portant défenses de poursuivre au parlement de Rouen un appel comme d’abus interpellé de l’ordonnance du Monseigneur l’Evêque de Lisieux, rendue sur le déplacement de deux bancs dans l’église de St Georges en Auge lors de la visite de l’Archidiacre d’Auge le 9 juillet 1674
Ces deux bancs, celui de droite empêchant le prêtre de faire des encensements à l’autel St Jean, l’autre appartenant à la demoiselle de Malfilastre, et empêchant le passage à la chapelle de la Vierge.
Monsieur Jean Fouquet était curé. (Mémoires du clergé Tome III p.1450 à 1454)

SAINT ETIENNE la THILLAYE



NOTES sur SAINT-ETIENNE-la-THILLAYE – 14575

de Tilleya – S.Stephanus de Tilleya.

Cf Saint Cloud rattaché à St Etienne le 14-10-1827.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces justificatives.
3 – Archives ShL

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 225.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 229 pour Saint Cloud

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page,1072.

FOURNEE Dr Jean, « Saint-Etienne-la-Thillaye – église », AAN , 145, 1987 (1988), pp. 46

POUGHEOL Jacques, ( Saint-Etienne-la-Thillaye – église ) , Art de Basse-Normandie , n° 10 , 1958

REGNIER Louis, (Saint-Etienne-la-Thillaye – église), AAN, 1892
* vitrail

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 254.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
St.-Étienne-la-Thillaye, Sanctus Stephanus de Thilleia, de Tileia, de Tilia.

L’église de St.-Étienne-la-Thillaye montre encore quelques parties du XIIIe. siècle, notamment deux petites fenêtres- lancettes dans le mur septentrional du choeur et la porte occidentale de la nef garnie de moulures toriques ; mais les transepts appartiennent au style ogival flamboyant.
Chacune de leurs extrémités ( nord et sud ) sont éclairées par deux grandes fenêtres à deux baies, à compartiments flamboyants, et les contreforts sont appliqués sur les angles. Le choeur lui-même appartient, en partie, au style ogival de la dernière époque et montre, du côté du sud, deux grandes fenêtres ogivales flamboyantes; c’est du côté du nord qu’il a conservé des parties du XIIIe. siècle.
La nef a été reconstruite dernièrement dans le style ogival; on y a percé, au nord et au sud, des fenêtres séparées en deux baies par un meneau bifurqué au sommet. La corniche a été garnie de dents de scie, comme au XIIIe. siècle. Mais on a laissé subsister la façade occidentale avec sa porte: seulement on a refait la partie supérieure des murs qui supporte la tour ou flèche moderne en ardoise. Cette
tour paraît avoir remplacé un clocher-arcade.
On voit, à l’intérieur de l’église, une belle charpente qui porte la date 1643.
Dans le transept sud, on peut remarquer un tableau représentant la sainte Famille, avec le millésime 1632.
Les vitraux attirent surtout l’attention, quoiqu’ils offrent beaucoup de lacunes.
Le vitrail du transept sud montre, dans la partie supérieure, la décollation de saint Jean-Baptiste et de sainte Barbe.
Dans le transept sud, le vitrail représente la Vierge aux Litanies, l’immaculée Conception, la naissance de Jésus-Christ.
Je me suis demandé à qui l’église de St.-Étienne était redevable de ces belles vitres : j’ai supposé que ce pourrait être à un prêtre dont la tombe, assez riche, existe dans l’inter-transept et porte, en caractères gothiques, une inscription dont voici quelques parties lisibles encore :

HIC JACET SPECTATISSIMUS VIR MAGISTER
DURANDUS LE
MERITISSIME VITE QUI ANNO
CRISTIANE. SALUTlS MILLESIMO QUINGENTESIMO
….. OCTOBRIS I DNO EXPIRAT. ORATE PRO EO.

On voit aussi dans les vitraux un fragment d’inscription relevé par M. Bouet et ainsi conçu : et discrète personne maistre, qui s’appliquait évidemment à un prêtre, probablement le donateur de la vitre : ce qui m’a porté à penser que ce prêtre était maistre Durand Le… dont nous venons de signaler l’inscription. Ce n’est qu’une conjecture, mais je la consigne ici pour que des recherches soient faites par M. le Curé de St.-Étienne. Il est probable que ce spectatissimus vir a aussi contribué à la reconstruction du transept de St.-Étienne dont le style se rapporte bien au temps où il vivait.
L’église est sous l’invocation de saint Étienne. Le prieuré de Beaumont possédait le patronage.

2 – Pièces justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SAINT-CLOUD-SUR-DIVE.
209. Simon le Pelletier a dit être personne noble, issu de Simon, anobli par la charte des francs-fiefs ; et pour le justifier, il a seulement produit la copie d’un extrait des registres de la cour des aides de Normandie, du 28 juillet 1520, et la copie d’un acte des élus d’Evreux, concernant Robert le Pelletier, fils du dit Simon , anobli : et pourcequ’il n’a voulu autre chose montrer, le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.
* 210. Jean Douessey, Sr, du dit lieu de St. Cloud, a produit plusieurs lettres et écritures, dont la Ire. fait mention de dame Jacqueline d’Ansteme, qui avait été mariée à Mre. Jean Doessey, chevalier, Sr. du lieu, (et de Mre. Jean Doessey , chevalier ), et de Guillaume Doessy, écuyer, freres ; par lesquelles lettres il a déclaré fournir sa descente du dit Guillaume et de damoiselle Jeanne Vipart sa femme, jusqu’à Guillaume Doessey, qu’il a dit être son pere. Le procureur du Roi a requis qu’il vérifie être fils du dit Guillaume, ou qu’il soit assis.

1051-1066 – Barneville
Guillaume le Bâtard souscrit une donation faite à Saint-Ouen (de Rouen) par Robert Bertran, Bertram. Cette donation comprend: le domaine de Saint-Cloud avec les foires, les vilains de Clarbec, une fosse à poisson dans la Touque; quatre acres de près à Saint-Cloud; la chapelle Saint-Nicolas de Burco; des biens à Saint-Georges; l’église Saint-Etienne d’Honfleur; l’église Notre-Dame de Magneville: l’église Notre-Dame du Vrétot; l’église Saint-Pierre et des dépendances à Surtainville; l’église Notre-dame de Bricquebec, avec la dîme; une charruée à Fonteneit et l’église du lieu; les dîmes de ses forêts, foires, tonlieux, moulins; la dîme de son sel.
Il y ajoutait un fief à Barneville (-la-Bertran), avec quarante acres de terre, deux vilains, deux chevaliers et la dîme de ses juments; enfin, la dîme de Tourgéville.
= AD. de la Seine-Maritime, 14 H 797.
+ EDIT. Marie FAUROUX .- Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066) , N° 205, pp. 393-394.

1051-1066 – Barneville
Guillaume le Bâtard souscrit une donation faite à Saint-Ouen (de Rouen) par Robert Bertran, Bertram. Cette donation comprend: le domaine de Saint-Cloud avec les foires, les vilains de Clarbec, une fosse à poisson dans la Touque; quatre acres de près à Saint-Cloud; la chapelle Saint-Nicolas de Burco; des biens à Saint-Georges; l’église Saint-Etienne d’Honfleur; l’église Notre-Dame de Magneville: l’église Notre-Dame du Vrétot; l’église Saint-Pierre et des dépendances à Surtainville; l’église Notre-dame de Bricquebec, avec la dîme; une charruée à Fonteneit et l’église du lieu; les dîmes de ses forêts, foires, tonlieux, moulins; la dîme de son sel.
Il y ajoutait un fief à Barneville (-la-Bertran), avec quarante acres de terre, deux vilains, deux chevaliers et la dîme de ses juments; enfin, la dîme de Tourgéville.
= AD. de la Seine-Maritime, 14 H 797.
+ EDIT. Marie FAUROUX .- Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066) , N° 205, pp. 393-394.

11.. sans date, fin XIIe
Robert Bertran donne à Guillaume de Bouquetot des franchises dans la terre de Fauguernon.
Erga Guillermum de Bousretot.
Sciant omnes presentes et futuris quod ego Robertus Bertran dedi et concessi et presenti carta confirmavi Guillermo de Bousretot, pro homagio et servitio suo et pro viginti solidis andegavensium de redditu quos idem Guillermus habebat de me annuatim apud Honefleu quos michi reddidit quite (sic) omnes li¬bertates in terra de Fausguernon cum omnibus pertinentiis quam Robertus de Bousretot, pater ejusdem Willermi, et Mabilia, mater ejusdem, tenuerunt et possederunt de Willermo de Angervilla, que terra est de feodo meo. Omnes autem libertates confirmavi Willermo prescripto et heredibus suis habendas et possi¬dendas de me et heredibus meis in predicta terra de Fausguernon et per totam eandem terram et de omnibus consuetudinibus quas ego, predictus Robertus, in eandem terram capiebam et habebam et ad manum meam pertinebant, quietas et so-lutas et liberas pro prescripto hommagio et servitio et pro predictis viginti solidis de redditu. Testibus; Petro de Cunbrai (Combray à Norolles ?); Willermo de Pipardo; Roberto de Tilia (Saint-Etienne-la-Thillaye); Waltero Pipardo; Roberto de Foumuchum (Fumichon) ; Willermo de Fausguernon, Waltero de Fausguernon (Fauguernon), Hunfrido Linel, Willermo de Salrme (sic).
= Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec , n°13, p. 200: Léopold DELISLE, Les cartulaires de Briquebec (N° 35, p. 7)

1221
Robert Bertran confirme à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Tort et Suzanne , femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge. Voir « Xe a_ Xve siècles.doc »
= EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec , n°19, pp. 205-207
+ IND. AD 76 14 H 797 (1680) A revoir !!!!!

1402 , 2 septembre
Aveu de la seigneurie de la Bouteillerie rendu à Guy de La Roche, chevalier, seigneur de La Rocheguyon et de Roncheville, chambellan du roi, par Geoffroy Le Bouteiller.
La sergenterie s’étend sur Saint-Cloud(-sur-Touques), Roncheville, Honfleur, briqueboe (?), Tourgéville et Saint-ETienne-la-Thillaye et est tenue par un 1/3 de fief de chevalier avec le Moulin Morel, moyennant le service de la boiteillerie du seigneur.
= B.N Fonds des Nouv. acq.fr., Ms. 1462, t. III, 108.
+ IND.: NORTIER Michel, « Les Sources … Le fonds des nouvelles acquisitions française du département des manuscrits », Suppl. Ann. de Norm , Juillet-Septembre 1973; p. 109.

1409 , 24 février
Information de Benoît Le Coutelier, vicomte d’Auge, pour la mise hors de garde noble de Jean d’Anfernet, écuyer, seigneur de saint-Cloud-en-Auge (commune de Saint-Etienne-la-Thillaye), né en 1385, fils de Jean d’Anfernet, chevalier, mort audit lieu de Saint-Cloud en septembre 1399 ou 1400.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, p. 387.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle , XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 25.

1483 , 23 octobre – Saint-Etienne-la-Thillaye, Clarbec, Cresseveulle
Titres concernant des fonds à saint-Etienne-la-Thillaye, Clarbec, Cresseveulle et les familles Prunier, Gallot, Auber, Crevin, Le Cordier, Cordier de Genneville, et autres. Autres actes 18 novembre 1584; 4 août 1591; et 1723-1726.
= Arch. SHL. FL 483. 10 pièces.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
PARROISSE DE SAINT-ÉTIENNE DE LA TILLAYE.
206. Charles et Thomas, dits du Mont, Srs. de la Barberie, pour eux et leur freres, ont produit les vidisse de plusieurs lettres anciennes, entre lesquelles est une déclaration de l’an 1267, faisant mention d’un appointement entre Nicole et Robert du Mont, freres, fils de Henri, au sujet du fief du Mont Canisy et autres à eux échus. Et si ont montré, que Robert du Mont, leur ayeul, avant été taxé aux francsfiefs, en 1470, à 59 liv. tournois, il fut déchargé de la dite assiette, et elles lui furent restituées par ordonnance des commissaires, comme trouvé noble, par les informations qu’il avoit fait faire de son état de noblesse, et les lettres, chartes, et écritures qu’il avoit produites. Le procureur du Roi a requis qu’ils vérifient leur descente, autrement qu’ils soient assis. V. le n°. 291.
p. 116
Saint-Thomas-de-Touques
307. Guillaume du Mesnil, Sr de Lépinay, Jean,et Jacques , ses frères, et David du Mesnil, Sr du Couldray, leur cousin, ont dit être procréés de noblesse ancienne, suivant la généalogie par eux baillée; pour laquelle justifier, p. 117 ils ont produit plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe; desquelles la plus ancienne , date de 1406, est le traité de mariage de Jean du Mesnil, écuyer, Sr du Couldray, avec damoiselle Guillemette d’Aufresne, fille de messire Jean d’Aufresne, chevalier, seigneur de Saint-Cloud, et les autres justifient leur descente dudit Jean. Le procureur du Roi a requis qu’ils vérifient leur dite descente ou qu’ils soient assis. V. les nos 279, 283.
= LABBEY de LA ROQUE .- Recherche faite en 1540 , par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election , Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.

1572 , 14 septembre – Saint-Etienne-la-Thillaye
Partage entre les frères Bougard d’une pièce de terre nommée la Manderie, à saint-Etienne-la-Thillaye.
= Arch. SHL. FL 155.

1655 – 30 juin –
Dans un arrêt de la cour de Rouen, je trouve Anne Ballan, femme de Guillaume Breton, d’avec lui civilement séparée plaidans contre Guillaume Ballan à propos d’une pièce de terre nommée les Rouges Champs à Saint-Etienne-la Thillaye. L’arrêt de la cour la condamne à payer dans 3 mois la somme de 1142 livres 9 sols 4 deniers et 799 livres 4 sols pour les intérêts de la somme.
= Arch. 9 FB – 6 – Familles. Notes ms. Et. DEVILLE.

1657 – 12 juin –
Guillaume Ballan, conseiller du roi, lieutenant de robe longue en la prévoôté générale de Normandie, demeurant à Canapville, baille à fieffe à Jean Duneveu, une pièce de terre et une maison sise à Saint-Etienne-la-Thillaye, moyennant 55 livres et 2 poulets de rente, et pour bien prouver a propriété il baille en même temps une copie qu’il avait du 30 juin 1655, mais comme le fermier étant mort ne payait pas régulièrement sa rente il arriva que le 31 décembre 1660, le procureur de Guillaume Ballan fit saisir un evache de poil roux appartenant à Laurent Duneveu héritier de son oncle pour s’assurer le paiement des arrérages en retard.
= Arch. 9 FB – 6 – Familles. Notes ms. Et. DEVILLE.

1668 , 18 novembre – Beaumont-en-Auge
Pierre Porée, demeurant audit lieu, prend à loyer pour un an, de noble dame Elisabeth de Berault, veuve du feu sieur de Clerze, demeurant à Saint-Etienne-la-Thillaye, deux bêtes de harnais, l’un de poil noir, l’autre de poil rouge, pour en jouir pendant led. temps, à chage de les nourrir et gouverner bien et dument et de les rendre en bon état avec la somme de 12 livres tournois.
= Arch. SHL. – 9 FA. Fonds Et. Deville.

1708 , 24 juillet
Titres généraux: patronages, droits honorifiques – Arrêt du Parlement de Rouen dans l’affaire entre Louis de Clacy, seigneur de saint-Etienne-la-Thillaye et M. de Bouthillier de Chavigny, prieur de Beaumont au sujet d’un banc mis par la famille de Clacy dans le choeur de Saint-Etienne-la-Thillaye.
= AD. 76. 14 H 802.
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.

An IV , 9 thermidor ( 1796 , 26 juillet ) – Beaumont-en-Auge
Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Beaumont-en-Auge:
Beaumont: Le Sueur, meunier
Pierre Azif: Jean Pierre Le houx, meunier
Etiene: Moriniere, meunier
Cloud: Vve Hébert
Bourgeauville: andré le houx
Annebault: ?, meunier
Darnetal: chrétien, fait valoir
Glanville: c chrétien, deux meulles
= A.D. Calvados – L Administration IV Police 41

1848. – Archives SHL. 1F802 :
1848 : Enquête commerciale, artisanale et industrielle¬ concernant la région de Pont-L’Evêque (Bonneville, Canapville,¬ Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-L’Evêque, St Arnoult, St¬ Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste¬ Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville,¬ Villerville.

Insinuations – En 1664, levèrent la fierté Alexandre Le Bas, écuyer, sieur de Montgonge ( ?) âgé de 36 ans, né à Foulbec, près de Pont Audemer, Robert le Goueslier, écuyer, sieur de Vaudor, âgé de 30 ans, né à St Etienne la Thillaye près de Pont l’Evêque. Ils avaient tué de complicité dans la ville de Pont l’Evêque, près de la chapelle de l’hôpital, un sieur de la Tour, archer du vibailli de Rouen qui les insultait (Floquet – Privilège de St Romain Tome II p.482) – La belle terre du Buisson à St Etienne la Thillaye, route de Beaumont en Auge, dépend de la succession de Monsieur Richard Margueré, estimée à 273 000 F (Normand 11 avril 1863) Doyenné de Beaumont (2)

3 – Archives ShL:

Archives SHL : Carnets de Charles VASSEUR :
Doyenné de BEAUMONT (1)
13 – St ETIENNE LA TILLAYE –
– Sous l’invocation de St Etienne –

Patronage:
14e Albard Audonei Rothone
16e 18e les religieux de Beaumont

Curés:
Deschapelles 1764
Le Chapelain 1774
Gaubert 1783/1787

– Chapelle St Vincent –Capella S. Vincentii de Tilleya, fondée en 1341 Chapelle en l’église de St Vincent du Theil
Patron : le plus proche du fondateur –
Recherches des Nobles de Lisieux p.79 –

Archives SHL :
Achat du 11-02-2003. Lot n°5
50 / Saint-Etienne-la-Thillaye (canton de Saint-Etienne-la-Thillaye, Calvados). Famille Turgot, sieur de la Barberie à Saint-Etienne la Thillaye, 1580-1694, 29 pièces parchemin, 50 pièces papier.

SAINT CYR du RONCERAY


NOTES sur SAINT-CYR-du-RONCERAY – 14570

1 – Bibiographie :
2 – Références historiques :
3 – Archives SHL :

1 – Bibiographie :

CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III, page 815.Paroisse appelée Ronceray.

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados page 1242

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Le Ronceray, Ronchereyum, Roncherez, Les Roncerets, Le Roncerey.
L’église du Ronceray, située sur un plateau, entre les deux vallées de la Touque et de l’Orbiquet, est des plus insignifiantes. Composée, comme les autres églises de campagne, d’une simple nef et d’un choeur en retrait à chevet droit, ses parties caractérisées ne remontent pas au-delà du XVIe siècle. Peut-être, cependant, sous les crépis, trop bien entretenus, du choeur et d’une partie de la nef, trouverait- on des traces d’une construction romane, que nul indice ne révèle aujourd’hui.
Le portail, percé dans le pignon occidental construit en grand appareil, date de la dernière période ogivale. La porte cintrée a pour toute ornementation deux gros tores, qui tombent sur des bases polygonales. Au-dessus, s’ouvre une fenêtre ogivale, dont tout récemment on a fait disparaître les meneaux et les traceries, qui obstruaient le passage de la lumière. Cette mutilation et certaines autres modifications très-regrettables, que je ne détaillerai pas, rentrent dans l’ensemble d’un programme modernisateur, exécuté de 1843 à 1853, dont le résultat a été de faire disparaître le peu de cachet religieux que possédait cette église.
Toutes les ouvertures ont été, ou déformées ou refaites, soit à la fin du dernier siècle, soit récemment.
Le clocher est placé en avant du choeur, à l’extrémité orientale de la nef ; il date du XVIe siècle. C’est une svelte pyramide à pans coupés, garnie de lucarnes dentelées sur les faces, couverte d’essentes.
A l’intérieur, rien absolument qui puisse captiver l’attention.
Les voûtes de bois ont été enduites, comme les murs, d’une épaisse couche de mortier et de badigeon.
Les retables des trois autels appartiennent au règne de Louis XV.
Les seuls objets d’ameublement ancien, échappés à la rage novatrice, sont un pied de lutrin de forme hexagonale d’un vaste diamètre, à panneaux plissés ; les fonts baptismaux, cuve cylindrique sans ornements, et un bénitier à cuvette hémisphérique godronnée.
La cloche est moderne.
L’église du Ronceray est sous l’invocation de saint Cyr et de sainte Julitte. Elle était comprise dans l’archidiaconé du Lieuvin, doyenné d’Orbec, comme au civil, dans l’élection de Lisieux, sergenterie d’Orbec. Cette paroisse compte 345 habitants; sa population n’a pas sensiblement diminué depuis cent ans.
Ce fait trouve peut-être son explication dans la nature des occupations de ses habitants, la plupart tisserands.
La terre seigneuriale du Ronceray faisait partie du fief de Tordouet, et fut possédée successivement, comme lui, par les du Bysson, les de Saint-Ouen et les Chaumont-Quitry.
Le 17 décembre 1774, Antoine-Anne-François de Chaumont, comte de Quitry, mestre de camp de cavalerie, chevalier de l ordre royal de St-Louis, vendit la terre du Ronceray, moyennant 28,300 livres, à Jean Moulin, laboureur. Elle lui était échue dans les partages faits, le 15 mai 1770, entre lui et son frère, le marquis de Quitry, seuls enfants mâles de Jacques-Antoine de Chaumont, marquis de Quitry, et de Mme Anonyme du Fay.
Cette vente fut résiliée l’année suivante par clameur féodale, introduite au nom du marquis de Quitry, seigneur d’Orbec et Bienfaite, dont relevait le fief de Tordouet.

2 – Références historiques :

Promenade dans le canton d’Orbec-en-Auge – R.GUIBLAIS.
La communes de Saint-Cyr-du-Ronceray appartenait autrefois au canton de Fervaques, et fut rattachée à celui d’Orbec par arrêté du 6 brumaire de l’an X ( 29-10-1801).
Le clocher du XVI° siècle était placé, autrefois, sur l’extrémité occidentale de la nef. Vers 1850, l’abbé Locard, transporta cette svelte pyramide, sans la démonter, sur l’extrémité orientale de la nef où elle se trouve actuellement.

1407, mars – Saint-Cyr-du-Ronceray – Tordouet
Lettres de présentation par Odon de Saint-Ouen, écuyer, seigneur de Tordoit et de Sainct Sir des Roncherez, au droit de sa femme – de maistre Olivier du mont, pour la cure dudit lieu de S. Cir, vacante par le trépas de messire Jehan Legrix, prêtre, derrain curé
= « Original en parchemin. Des Archives de la Baronnie d’Orbec. Communiqué par M. Ch. Vasseur, le 7 septembre 1869. »

1407 juin – Saint-Cyr-du-Ronceray
Collation pour Guillaume Le Cesne, prêtre, de la cure de St. Cir des (Roncerez) vacante par le décès de Guill. du Bosc, prêtre, dernier possesseur, sur la présentation de noble dame Ysabelle Cardonnel, veuve de feu Henry (du Bysson) (du Buisson), chevalier.
Délivrée par les vicaires généraux, l’évêque Guillaume d’Estouteville, étant « a suis civitate et dioci notorie nunc absentis »
= « Original en parchemin d’une bonne écriture. Sceau arraché. Des Archives de la Baronnie d’Orbec. Communiqué par M. Ch. Vasseur, le 7 septembre 1869. »

1440 16 juillet – Saint-Cyr-du-Ronceray
Collation par Jean Legris, prêtre de la cure de St. Cir de Roncherez, vacante par décès de Guill. le Cesne, sur la présentation du Roi de France et d’Angleterre, à cause de la garde des enfants de feu Henry du Bysson (du Buisson). Délivrée par le vicaire général de Pierre Cauchon, absent.
= « Original en parchemin, le sceau arraché. Des Archives de la Baronnie d’Orbec. Communiqué par M. Ch. Vasseur, le 7 septembre 1869. »

1444
Compte de Jean Le Muet
pp. 128-129 (10) – De rente achettée sur le tènement au seigneur de Tordoit par Henry du Buisson pro toto anno xxiij l.
( » Tordouet était un fief fief entiier dont le chef se trouvait dans la paroisse du même nom et qui s’étendait sur celle de la Chapelle-Yvon et des Roncerets. Henri du Buisson, écuyer, rendit aveu au roi pour ce fief le 8 octobre 1413. Il était fils de Henri du Buisson, chevalier et d’Ysabeau Cardonnel, qui était veuve dès 1397; son frère Thomas devint seigneur de Friardel (à Préaux) par son mariage avec Jacqueline Le Breton. Henri du Buisson dut solliciter du roi Henry VI des lettres de rémission à la suite d’une rixe qu’il eut en mars 1432 avec un dénommé Massot Hébert, habitant de Tordouet, qui mourut sous ses coups; elles lui furent accordées le 5 septembre 1432 (A.N. JJ, 175, N° 143. Chancel. Henry VI t. II, p. 201) Il mourut vers 1440, laissant des mineurs. Sa fille devint dame de Tordouet et épousa Odon de Saint-Ouen, écuyer, qui rendit aveu au roi pour ce fief le 8 juin 1452.
Leur postérité possédait encore ce fief au milieu du XVIe siècle ».)
= EDIT.: Henri de FRONDEVILLE Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Jean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes IV.

1533 jeudi 30 janvier – Courtonne-la-Meurdrac
Robert Davy, de la paroisse de Saint-Cyr-du-Ronceray, vend à Jehan Le Val¬loys, écuyer, seigneur de Putôt et de Gouvis, le fief, terre et seigneurie de La Rocques, situé et assis es paroisse de Courtonne, Cordebugle et environ, moyennant cent livres tournois.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville – Arch. M.C. Copie

1565 jeudi 26 avril – Tordouet
Noble personne Me Loys Duboys, chanoine de Lisieux et curé de Cambernon, demeurant à Lisieux, rend et remet ès mains de noble homme Olivier de Saint-Ouen, seigneur de Tordouet, le fief, terre et seigneurie de Monnay, assis et situé aux paroisses ded. lieu de Tordouet, Saint-Cyr-du-Ronceray, La Chapelle-Yvon et environs et en état que led. Duboys l’a eu et acquis de noble personne Me Guy de Saint-Ouen, curé de Saint-Martin-de-l’Espinay-Tesson, de présent demeurant à Lisieux, lors seigneur dud. fief et seigneurie de Monnay, oncle dud. seigneur de Tordouet, duquel ledit fief est tenu. Selon les lettres du 18 août dernier led. Duboys avait acquis led. fief moyennant la somme de 500 livres.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.

1615 : 1er décembre :
Archives SHL : 1F286 : 1er décembre 1615 : Jehan Dédelet de la paroisse de St¬ Cyr du Ronceray vend et cède à Jude Roussel une pièce de terre¬ nommée le clos Livet.

1780 27 janvier – Tordouet
Jean Bauche, de la paroisse de Tordouet, vend à Pierre Cullier, de la paroisse du Ronceray, deux pièces de terre sises à Tordouet.
= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Parch. 2 ff.

1798 an VI 23 prairial/ 1798 11 juin – Fervaques
Vente à Jean Gullier fabricant de frocs, demeurant à Saint-Cyr-du-Ronceray, une pièce de terre en labour, sise à Fervaques, près du chemin de Lisieux au village de Boeuf Martin et allant au Sap, moyennant la somme de 256 livres.
= Arch. SHL. – Analyse Et. deville

3 – Archives SHL :

Carnets de Charles Vasseur : Doyenné d’Orbec :
7- LE RONCEREY (= Saint Cyr du Ronceray.)

– Insinuations
– Sous l’invocation de St Cyr
– Curés:
Nollet 1764
de Malvoux 1774
Deshayes de Bonneval 1784-1787

– Deux descriptions de l’église dont une de 1853

– Description de la cloche : J’ai été bénite par Messire Loquard, nommée Louise Désirée. Parrain, Monsieur Cantrel Louis, Joseph Toussaint, maire de la commune ; Marraine : Madame Agathe Désirée Delamare épouse de Monsieur Fauquet adjoint.
Fondue par Paul Havard à Villedieu et vendue par Dutot de Seez

– Recherches de 1524 : néant

– Arrière-ban de 1562 :
Maistre Guy de St Ouen écuyer, avocat seigneur de Monney, assis à Roncherey. Collation pour Guillaume le Cesne, prêtre de la cure de St Cyr des Roncerez, vacante par décès de Guillaume du Bosc, prêtre dernier possesseur sur le présentation de Noble Dame Ysabelle Cardonnel veuve de feu Henri du Bysson, chevalier. Juin 1407. Collation Jehan Legris, prêtre de la cure de St Cyr du Roncherez, vacante par décès de Guillaume Le Cesne sur la présentation du Roy de France et d’Angleterre, à cause de la garde des enfants de feu Henri du Bysson.

– 16 juillet 1440. Lettre de présentation par Odon de St Ouen, écuyer et seigneur de Tordouet et de St Cyr du Roncherez au droit de sa femme, de Maître Olivier du Mont pour le cure dudit lieu de St Cyr Roncherez vacante par le trépas de Messire Jehan Legris prêtre.

– Mars 1467 Collation pour Guillaume de St Pierre, clerc de la cure de St Cyr du Roncherez, vacante par décès d’Olivier du Mont, sur le présentation de Noble Homme René de St Ouen, écuyer sieur de Toàrdouet et du Roncherez. 24 février 1496.

– RECHERCHE DE 1666

Jacques de Seuray, seigneur des Essards ;
Jacques Anthoine de Chaumont, chevalier marquis de Guitry, baron d’Orbec, seigneur de Bienfaite, Tordouet, Lecques, St Michel en Languedoc, la Chapelle Yvon, Le Roncerey et autres terres et
Seigneuries 3 juillet 1723, 9 décembre 1732,1er février 1734 et 14 juillet 1735. Il avait épousé Haute et Puissante Dame Anonine du Fay qui recevait aveu le 3 septembre 1739, comme tutrice de ses enfants mineurs.

– 10 octobre 1673 Procès-verbal de foi et hommage prêté au Roy par Guy de Chaumont chevalier pour la Baronnie d’Orbec, Bienfaite, Tordouet, le Roncereyà lui appartenant par avancement d’hoiries à lui fait par Henry de Chaumont, chevalier, marquis de Lesques, son père.
Haut et Puissant Seigneur Jacques Guy Georges Henry de Chaumont, chevalier marquis de Quitry, baron d’Orbec et de Bienfaite, seigneur et patron des paroisses de Tordouet le Roncerey, la Chapelle Yvon etc…le 12 août 1771.

– 17 décembre 1774 : Vente devant les tabellions de Paris par très Haut et Très puissant Seigneur Antoine Anne François de Chaumont comte de Quitry, maître de camp de cavalerie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St Louis, demeurant à Paris cour de L’Orme, enclos de l’Arsenal, paroisse St Paul, à Jean Moulin, laboureur de la ferme de Ronceray, située sur la paroisse du même nom, qui lui était parvenue pour la plus grande partie de la succession de Haut et Puissant seigneur Jacques Antoine de Chaumont, marquis de Quitry, son père, puis de Dame Anonyne du Fay, sa mère, par le partage des biens normands provenant desdits Seigneur et Dame le 15 mai 1770 entre le vendeur et Monsieur le Marquis de Quitry, son frère aîné, seuls enfants mâles desdits seigneur et dame. Ladite ferme du Ronceray tenue du fief de Tordouet en exemption de tout service seigneurial ; prix 28300 livres. Cette vente se trouva résiliée par la clameur féodale faite le 7 novembre 1775 par le frère aîné représenté par Marie Victoire de Margeot, son épouse.

Archives SHL : Achat du 11- 02-2003. Lot n° 71
8) PRÊTREVILLE ET SAINT CYR DU RONCERAY, 1/ 1463, papier, assiette de 30 livres et de 50 livres ; 2/ 1605, papier, vente de terre à Saint Cyr du Ronceray.

SAINT ANDRE d’HEBERTOT



NOTES sur SAINT-ANDRE-d’HEBERTOT – 14555

1 – Bibliographie :
2 – Pièces Justificatives:
3 – Archives SHL:

1 – Bibliographie :

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 341.

DANDURANT Michel, (monuments ou sites visités:) « Beaumont-en-Auge »; Château de Saint-André-d’Hébertot; Saint-Léger-sur-Bonneville. Manoir de Saint-Léger; Canapville: Manoir de Prétot; Bonnebosq: manoir de Champ-Versant; Auvillars, Manoir de la Bruyère; Reux, panorama et château; Clarbec: Manoir du Mesnil-Poisson; Cambremer, manoir du Bais » dans 145e Congrès de l’Association normande… », AAN, 1987 (1988), pp. 3-54.

DECAENS Joseph, L’enceinte de la chapelle Colbert de la forêt de Saint-Gatien, près de Vieux-Bourg, in Mélanges d’Archéologie et d’Histoire Médiévales en l’honneur du Doyen M. de Bouard, Genève-Paris, 1982, pp. 91-104

DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé–sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p.; pp. 134-141

DEVILLARD Philippe : Quelques personnages civils normands du Premier Empire ; BSHL N°55 décembre 2003. (Vauqelin)

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados page 247.

« Excursion du 16 juillet 1918 (Les Authieux-sur-Calonne, Saint-André-d’Hébertot) », BSHL, N° 23, 1918, pp. 13-14

Dr Jean Fournée, « Eglise du prieuré de Beaumont-en-Auge; Saint-André-d’Hébertot.. AAN, 1987 (1988), pp. 3-54.

FOURNEE Dr Jean,  » Remarques sur le culte et l’iconographie de Saint Nicolas en Normandie. A propos des statues de Saint Nicolas à Beaumont-en-Auge, Saint-André-d’Hébertot et Saint-Pierre-Azif « , AAN, 145, 1987 (1988), pp. 97-102

GIFFARD, Lettre adressée à CAUMONT Arcisse de, 30 mai 1833
= A.D. Calvados. Legs Travers, 1941, F. 6038

GUILMETH Auguste, Bourg de Blangy, s.l., s.d. (note manuscrite E.D.: Rouen, 1849). In-12, 48 p.; pp. 47-48: Saint-André-d’Hébertot;

LE CACHEUX Paul, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol.. In-8°; Hébertot, I, 317, 338.

LE COURT Henry, Le Château d’Hébertot dans La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie.; réédit. Corlet, t. II, pp. 201-203
(propriété de GILLOTIN, restaurée par RUPRICH-ROBERT)

LESAULNIER Chanoine, « Les Moines au pays d’Hébertot », Société des Amis de Pont-l’Evêque, Recueil III, 1952, pp. 9-32

MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.; Saint-André-d’Hébertot : ancien prieuré; Château d’Aguesseau;

PERARNAU Philippe : Nicolas VAUQUELIN itinéraire d’un savant. BSHL n°37, décembre 1996

ROBLOT-DELONDRE, « Notes sur Hébertot « , Revue catholique de Normandie, 36e année, 3e livr., mai 1927, pp. 162-167.; 37e année, 6e livr., novembre 1928 (fin), pp. 321-331

ROBLOT-DELONDRE Mme : Histoire de la paroisse de Saint André d’Hébertot. Archives SHL, NE 000, Erudits divers.

RUPRICH-ROBERT V., L’architecture normande aux XI° et XII° siècles en Normandie et en Angleterre, Paris, Lib. des imprimeries réunies, 1884-1889; Réimpression par Gregg international publishers LTD, 1 Westmead Farnborough, Hants, G-B., 2 vol.. In fol. 340 et 176 pl. 36 £
(Beaumais; Ecajeul: p. 72; Friardel p. 59 abside semi-circulaire; Jort, Ouilly-le-Vicomte, p. 72; Saint-André-d’Hébertot, p. 99; Saint-Jean-de-Livet: p. 105, 112 – ouvertures triangulaires; Saint-Martin-de-la-Lieue: p. 105, 112, ouvertures triangulaires; Vieux-Pont: p. 72, 89, 100.

SAINT-GERBOLD Sœur Marie, Monographie de Saint-André-d’Hébertot, m.s., s.d. c. 1885, 8 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9466

SEYDOUX Ph., Le Château de Saint-Benoît-d’Hébertot in Châteaux du Pays d’Auge et du Bessin

SOULANGE-BOUDIN Henry, Les Châteaux de Normandie – 69 monographies, Paris, Van Oest, 1949. In-4°, 154 p.
Hébertot, p. 41

TREUIL-DEMARS Martine, « Les églises romanes du Nord du Pays d’Auge: Saint-André-d’Hébertot », PAR, 42, N° 8, Août 1992, pp. 2-9

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par M. Charles Vasseur.

St.-André-d’Hébertot, S. Andreas de Hebertot.
Ce qui frappe d’abord, en considérant l’église, c’est sa tour en pierre, chose rare dans la contrée. Quoique d’une certaine hauteur, ce n’est qu’une surélévation des murs sud-ouest, sans que rien, en plan, vienne accuser un membre d’architecture particulier. Elle n’a pas même de contreforts (V. la page suivante). Du reste, elle est romane, et présente une particularité que l’on a déjà plusieurs fois constatée dans des constructions d’une antiquité non équivoque; ses angles sont évidés comme si ses quatre murs ne se trouvaient que juxtaposés.
Ses quatre faces offrent une similitude complète. La base est pleine et sans ouvertures. C’est seulement à la hauteur intermédiaire qu’apparaît une petite fenêtre cintrée, étroite, vraie fente dans le mur. Au-dessus se trouvent deux petites ouvertures jumelles, carrées, qui ne présentent pas non plus une grande largeur. L’étage proprement dit est éclairé sur chaque face par une grande baie cintrée, subdivisée en deux arcades, également cintrées au moyen d’une colonnette centrale dont le chapiteau et la base ne sont formés que de grossières moulures. La corniche est ornée de modillons.
Au-dessus se trouve une construction carrée, en ardoise, qui enferme le beffroi des cloches, et que termine une toiture pyramidale.
Les deux murs latéraux de la nef sont symétriques, sauf quelques additions de détail. Ils étaient primitivement romans.
Trois contreforts plats délimitent les trois travées vers le midi ; le côté du nord est consolidé par deux autres gros et massifs piliers butants qui paraissent modernes. Les trois contreforts du nord datent du XVII. siècle, ainsi que les deux fenêtres qui sont ouvertes dans la muraille. Au midi, on trouve dans la première travée la porte d’entrée, de l’époque primitive ; elle a dû subir quelques retouches. Dans les deux autres travées sont des fenêtres modernes.
Les murs sont en pierre d’appareil et les corniches portées par des modillons à figures grotesques.
Au dernier siècle, on a percé une porte dans le mur de l’ouest, qui est soutenu par un contrefort du XVIe. siècle.
Le choeur fait retraite sur la nef. Le mur méridional est resté roman, avec contreforts plats et corniches à modillons.
Les deux fenêtres sont modernes. On trouve une ouverture romane dans le mur du chevet, soutenu par deux contreforts, et construit, comme le reste, en pierre d’appareil.
C’était une fenêtre cintrée, présentement bouchée. Nous en trouvons une autre étroite, d’assez petite dimension, dans le mur du nord. Toute cette travée est romane et bien caractérisée.
Une chapelle fait saillie dans la largeur de la seconde travée (V. le plan, p. 347). Elle date du XVe. siècle. Les murs sont construits simplement en blocage ; les contreforts seuls sont en pierre de taille. Dans le pignon et dans le mur de l’est sont deux belles fenêtres flamboyantes. Celle de l’ouest est cintrée, subtrilobée. Une porte, dans le style Louis XV, a été percée dans le pignon. En pénétrant dans l’intérieur, il faut aller droit au choeur. Ses deux travées sont d’un style roman sévère et nerveux, et d’une conservation malheureusement
bien rare. Les voûtes sont en pierre ; un arc-doubleau les sépare en deux sections sur lesquelles se croisent de grosses nervures toriques pour former les arceaux. Les retombées sont portées par des faisceaux de grosses colonnettes trapues demi-cylindriques. Nous avons trouvé déjà ce système, rare dans le pays, aux parties les plus anciennes de l’église de St.-Ymer, qui peuvent remonter au XIe. siècle.
Le sommet de l’arc-doubleau a été orné, probablement au dernier siècle,
d’un écusson aux armes de Nollent, trois roses avec une fleur de lis en coeur. L’autel est du XVIIe. siècle, simple, mais de bon goût. Le tombeau a été enduit d’une épaisse couche de peinture brun-rouge ayant des prétentions à simuler l’acajou, ce bois exotique si chéri du premier Empire : cependant il est en marbre, c’est-à-dire était en marbre lorsqu’il fut donné à l’église par noble dame Françoise-Marthe-Angélique de Nollent, veuve de messire Henry-François de Paule d’Aguesseau. La généreuse donatrice a pris soin de nous laisser son nom au moyen du blason accolé entouré d’une cordelière, qui remplit un cartouche au milieu de l’entablement. Il est surprenant que ses émaux aient trouvé grâce devant l’amateur d’acajou. Le premier est de gueules à deux fasces d’or accompagnées de 6 coquilles de même, posées 3, 2,1. Le second est d’argent à trois roses de gueules,posées 2 et 1, à la fleur de lis de même, en coeur (Au moment où j’imprime cet article, j’apprends que cet autel vient d’être modifié. L’écusson des Notent est jeté dans le cimetière sous le larmier du toit. DE CAUMONT).
La grille du sanctuaire est en fer forgé. Chaque compartiment se compose d’une grande fleur de lis habilement contournée, portant, au centre, une coquille dorée, peut-être en mémoire des coquilles d’Aguesseau. L’arc triomphal est roman. Sa voussure est formée de trois rangs de claveaux en retraite l’un sur l’autre; le dernier s’arrondit en tore. Il est porté par des gros piliers cylindriques formés de colonnettes engagées, dont les chapiteaux ont peu de relief, comme ceux des autres colonnettes du choeur.
La chapelle, qui double pour ainsi dire le choeur, communique avec lui par une arcade romane, et avec la nef, par une arcade ogivale à moulures prismatiques, portée par des piliers arrondis à bases polygonales. La voûte est en merrain et ne manque pas d’élévation. La fenêtre de l’est a conservé dans ses lobes quelques minces débris de ses brillantes verrières.
Près de l’autel, il faut considérer une très-grossière statue d’évêque, au bas de laquelle on lit: S. Firmin. Je la crois ancienne.
La nef est voûtée également en merrain.
Dans le mur du midi existe une piscine du XVI siècle, et dans les fenêtres du nord, des vitraux de la même époque, d’une exécution médiocre.
La plus petite des deux cloches est antérieure à la Révolution.
Sur sa panse on retrouve le blason qui a été décrit en parlant de l’autel du choeur : elle porte l’inscription suivante :


CETTE CLOCHE A ÉTÉ FONDUE EN 1779 ET NOMMEE ANGELIQUE PAR
HAUTE ET PUISSANTE DAME MADAME FRANCOISE MARTHE ANGELIQUE DE
NOLLENT VEUVE DE HAUT ET PUISSANT SEIGNEUR HENRY FRANCOIS DE
PAULE DAGUESSEAU CHEVALIER CONSEILLER DETAT ORDINAIRE ET AU CONSEIL
ROYAL DU COMMERCE DAME DE CETTE ÉGLISE ET DE LA PAROISSE DHESBERIOT
ET AUTRES LIEUX ET PAR HAUT ET PUISSANT SEIGNEUR MESSIRB
NICOLAS IACQUES DE NOLLENT CHEVALIER SEIGNEUR DE COULERVILE CHEVALIER
DE L’ORDRE ROYAL ET MILITAIRE DE SI LOUIS ET BENIE PAR Mre
FRANCOIS DURIEZ CHANOINE REGULIER PREMONTRE DE L’ABBAYE DE IOYENVAL
PRIEUR D’HESBERTOT.
1. E. CHARTON ET A. DUBOIS FONDEURS.

Château.
— Dès le XIIe. siècle, il y avait un château d’une certaine importance à Hébertot, et l’Itinéraire de Jean-Sans-Terre, publié d’après les rôles conservés à la Tour de Londres, prouve que ce prince était au château d’Hébertot le 30 mai de l’an 1200 et qu’il y passa le 28 et le 29 décembre de l’année 1202 (Voir le tableau que j’ai publié dans l’Atlas du t. V de mon Cours d’antiquités).
Le château actuel d’Hébertot est dans une situation magnifique, un rideau de sapins de la plus belle venue garnit les collines qui l’entourent : il est assis au milieu d’un vaste enclos planté d’avenues séculaires, de charmilles, de bosquets, orné de cascades, entouré en un mot de toute la splendeur des grandes résidences féodales du XVIIe. siècle.
Il s’élève sur un terre-plein entouré de douves profondes, alimentées par un petit cours d’eau. La construction se divise en trois époques, qui s’accordent néanmoins parfaitement ensemble et offrent un aspect imposant.
La partie la plus ancienne est un gros pavillon, que l’on pourrait presque appeler un donjon, auquel le temps a laissé une teinte grisâtre qui ne manque pas d’harmonie. Son toit rapide est porté sur une corniche à corbeaux saillants, avec mâchicoulis. On l’a attribué à Louis XIII.
Il occupe l’extrémité des constructions. Contre son flanc s’appuie le corps principal du château, sans détails architectoniques, mais encore assez grandiose. Je crois que ce bâtiment date au plus tôt du règne de Louis XIV. Le propriétaire y a récemment ajouté une bâtisse assez bien comprise, que termine une svelte tourelle, dont l’image se mire dans l’eau, à l’extrémité opposée au donjon.
Si l’extérieur a été respecté par les propriétaires successifs, malgré la mode, cet ennemi barbare des choses les plus belles, il n’en a point été de même pour l’intérieur. Il a été ravagé pour satisfaire à ce qu’on nomme les exigences des moeurs de chaque époque successive. Aussi est-on heureux de voir encore un petit salon, ou plutôt une galerie assez étroite, dont le plafond, peint sous Louis XIV, est orné à chaque angle des blasons des anciens maîtres. Ils ont été décrits avec d’autres, que nous trouverons plus loin, dans le Bulletin monumental ( t. XVIII, p. 192 et suiv. ) par Mme. Philippe-Lemaître, et nous avons reconnu l’exactitude de cette description. Disons seulement que ce sont des alliances de la famille de Nollent, et que les trois fleurs de lis de France figurent dans les quartiers.
Cette pièce sert d’antichambre au grand salon, ou , pour parler plus archéologiquement, à la grande salle qui occupe tout le reste du rez-de-chaussée du donjon. Cette grande salle, dans son dernier état, avait été décorée également sous le règne de Louis XIV. Un plafond de plâtre couvrait les solives et les sommiers ; des trumeaux peints à l’huile surmontaient les portes ; la cheminée, l’immense cheminée,
avait été réduite à des proportions exiguës, et sa large hotte disparaissait sous une toile allégorique, véritable généalogie peinte, où figurent quatorze alliances des Nollent. On en trouve la description dans le travail de Mme. Philippe-Lemaître.
Sous ces pastiches de l’avant-dernier siècle, on vient de retrouver une ornementation incontestablement contemporaine de la construction. La cheminée dégagée a pour pieds-droits deux pilastres cannelés d’ordre dorique : un blason en relief occupe le centre du manteau. Les poutres et poutrelles du plafond, la frise du haut des murs sont tout couverts de rinceaux d’une riche composition, de tons bien entendus, et dont la restauration sera facile. Dans les entrelacs de la frise apparaît une nouvelle série de blasons dont plusieurs répètent les armoiries déjà décrites ; mais qui sont accompagnées des noms des familles auxquelles ils appartenaient. J’en ai compté onze, non compris le blason en relief du manteau de la cheminée qui porte les trois roses et la fleur de lis de Nollent. Comme Mme. Philippe-Lemaître n’a point connu ces blasons, j’en donne ici la liste, en commençant par la droite du spectateur :
1°. D’argent fretté de sable de 6 pièces, au chef d’or chargé de 3 roses de Au bas, on lit : Herbetot.
2°. D argent à la bande fuselée de gueules. — Caurel-Taoni.
3°. Party, au 1er. de Nollent ; au 2e. coupé au 1er. échiqueté d’or et d’azur, au 2p. d’argent à 3 lions de sable couronnés de gueules.
4°. D’or au lion d’azur armé et lampassé de gueules. — Roncy-Plenne.
5°. De gueules à 3 maillets d’or 2 et 1. — Mouchy.
6°. D’argent fretté de sable.
7°. De gueules à la bande d’argent accompagnée de 6 croisettes de même, fleuronnées au pied fiché.— Poix.
8°. D’argent au lion coupé de sable et de gueules. — D’Halluyn.
9°. De gueules à 3 lionceaux armés et lampassés d’argent.- Hasse.
10°. D’argent fretté de gueules. — Rochefey.
11°. D’azur au chevron d’or accompagné de 3 pommes tigées et feuillées du même. — Pomereuil.
On voit sur la hauteur, tout près et à l’ouest du château, une habitation moderne qui appartient à Mme. Du Hamel : elle a été construite sur une dépendance du château seigneurial.
Aujourd’hui le chemin de fer, qui passe à peu de distance sur un énorme remblai avant d’entrer dans un tunnel, masque, du côté du sud, la vue de la vallée.
Monument à la mémoire de Vauquelin. — Sur les confins de la commune de St.-André, à l’embranchement des routes de Pont-Audemer et de Cormeilles, on voit une borne monumentale cylindrique avec soubassement carré, semblable à celles que j’ai fait ériger sur plusieurs points pour rappeler des faits historiques. Je l’ai donnée, en 1849, aux habitants d’Hébertot pour y consacrer un souvenir à la mémoire du chimiste Vauquelin.
Ma pierre a été entourée d’une grille ; on y a gravé l’inscription suivante :

A
L N VAUQUELIN
CHIMISTE
LE PAYS OU IL EST NÉ
NÉ A SAINT ANDRÉ D’HÉBERTOT
LE 16 MAI 1743.
MORT A SAINT ANDRÉ D’HÉBERTOT
LE 14 NOVEMBRE 1829.
A L’AUTEUR DES DÉCOUVERTES
DU CHROME ET DE LA GLUCINE
ACTIF PROMOTEUR
DE L’ANALYSE CHIMIQUE RIGOUREUSE


La tombe de Vauquelin existe dans le cimetière d’Hébertot : c’est une stelle en marbre blanc.
St. -Aiidré-d’Hébertot faisait partie de l’élection de Pont- l’Évêque, sergenterie de St.-Julien-sur-Galonné. On y comptait 3 feux privilégiés et 180 feux taillables. Ce nombre considérable de feux nous fait connaître l’importance qu’avait autrefois la paroisse de St.-André-d’Hébertot.
L’église, par sa construction, sert aussi à l’attester, tout autant que la puissance et la richesse de ses patrons, les abbés de Joyenval.
L’enclos du cimetière forme enclave dans l’enceinte du qui parc entoure le château ; c’est en 1240 que Guillaume du Pont de Larche, évêque de Lisieux, avait donné le patronage de l’église à la puissante abbaye chartraine.

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SAINT-ANDRÉ-DE-HÉBERTOT.
277. Olivier de Nollent, Sr. de Fatouville, et Me. Roger de Nollent, sieur spirituel et temporel de Trouville, freres, ont produit plusieurs lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe, qui justifient leur descente de Jean de Nollent, leur bisayeul, qui fut Sgr. de SaintLéger-sur-Bonnevile, et épousa damoiselle Marguerite de la Harusse, duquel Jean le nom et état de noblesse est justifié par la Ire. des dites lettres, datée de l’an 1406. V. le n°. 319.
278. Jean de Sandret, Charles et Helie, ses fils, ont dit avoir acquis le degré de noblesse par les francs-fiefs , où Nicolas, son pere , avoit été taxé à 30 liv., comme tenant le fief de Toup, et deux portions de fief ou vavassories nobles, joûte la quittance du 18 mars 1471, signée : Montfaut, et la lettre des commissaires des dits francs-fiefs du 14 décembre 1472., et plusieurs autres lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe. Le tout vû par le procureur du Roi, il a requis , que le dit Jean vérifiât être fils légitime du dit Nicolas, autrement qu’il fût assis.

SAINT-ANDRÉ-D’HEBERTOT. – Au lieu-dit « La Falaise » , vestiges d’un ancien château féodal (12).
(12) Soeur Saint-Gerbold, Monoqr, de Saint-André-d’Hébertot, s. d, (vers 1885) mss. Archiv. du Calv.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

3 – Archives ShL:

VASSEUR Charles : Archives SHL « Doyenné de TOUQUES ».
27 – SAINT ANDRE D’HEBERTOT – ST Andreas de Hebertot

Voir :
Montfaut p.28
Bulletin Monumental tome XVIII p.192
D’Hozier 330-377
Pierre Vastel né Hébertot voir Boizard
Recherche des Nobles de Lisieux p.104 n°277
Bulletin Monumental 1862 p.558
Vauquelin chimiste – Normand du 24 avril 1869
Formeville II p.98
St André d’Hébertot – Origine du patronage – Lettre de Monsieur de Neuville du 6 juin 1875
Bulletin de la Ste Historique n°5 p.56-57.
Monument de Vauquelin à St André d’Hébertot – Annuaire Normand 1862 p.512.
Bulletin des Antiquaires de Normandie Tome VII 1874 p.87-112.

Election de Pont l’Evêque sergenterie de St Julien sur Calonne 3 feux privilégiés 180 feux taillables.

Sous l’invocation de St André

Patronage:
16e et 18e Abbas Gaudii valeis diocèse Carnot (?)
(Joyenval)
Charité fondée dans la même : patron L’Evêque.

Curés:
de la Haye 1764
Duriez 1783-1787

Déclaration de 1751 : curé Pierre de la Haye, chanoine régulier de Notre Dame du Valde Bayeux.
Revenus : les verdages.

Prior St Andre d’Hébertot
Ce patronage fut donné à Joyenval par Guillaume du Pont de l’Arche, évêque de Lisieux en 1240.

Insinuations:

Description de l’église du 25 mai 1859

Dans le cimetière est le tombeau de Vauquelin à la mémoire duquel on a élevé une colonne à la jonction des deux grandes routes de Pont Audemer et de Beuzeville.

Description de la cloche
Cette cloche a été fondue en 1779 et nommé Angélique par Haute et Puissante Dame Madame Françoise, Marthe, Angélique de Nollent, veuve de Haut et Puissant Seigneur Henry François de Paule d’Aguesseau, chevalier, conseiller d’état ordinaire et au conseil royal du commerce, dame de cette église et de la paroisse d’Hesbertot et autres lieux, et par Haut et Puissant Seigneur Messire Nicolas Jacques de Nollent, chevalier seigneur de Coulerville, chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, bénie par Messire François Duriez, chanoine régulier prémontré de l’Abbaye de Ioyenval, prieur d’Hesbertot ;
I.B Charton et A. Dubois, fondeurs.
Sur cette cloche est un bel écusson accolé d’Aguesseau et de Nollent.

Description du château et détail des écussons appartenant tous à la famille de Nollent.

Léproserie de Hustel de Hébertot, réunie à l’Hôpital de Pont l’Evêque le 13 juillet 1696 (Léchaudé d’Anisy – Mémoires de la Ste des Antiquaires tome XVII p.171)

Itinéraire de Jean sans Terre – Hébertot
30 mai 1200
28-29 décembre 1202
18 avril 1203 à Trianon
22-25 août à Trianon
10-11 septembre à Trianon
12 septembre à Hébertot
29 septembre à Trianon
4 et 6 novembre à Trianon
7 novembre à Hébertot

On annonce dans les journaux de Caen la destruction du retable de St André d’Hébertot pour ouvrir la fenêtre du chevet à laquelle on mettra une belle vitrine en couleur. C’est le blason des d’Aguesseau qui froisse surtout Monsieur le Curé. N’est-ce point plutôt à Monsieur Gilottin qu’il porterait ombrage ? (Vers le 10 septembre 1861).

Le chancelier d’ Aguesseau fut d’abord avocat du Roy au Châtelet, six mois après avocat général au Parlement. Il eut deux fils Monsieur l’Abbé d’Aguesseau et Monsieur de Valjoint. (Journal des Savants Juin 1737 p.368)

Journal de Verdun avril 1737
Madame Anne Louise Françoise Dupré, épouse Monsieur Jean Baptiste Paulin d’Aguesseau de Fresne, conseiller d’état, mourut dans la même ville, Paris, dans la 18e année de son âge.

1731 – Henri François de Paule d’Aguesseau, fils aîné du chancelier, marié récemment à Marie Angélique de Nollent, d’Hébertot en Auge, était en ce moment au château d’Hébertot près de Pont l’Evêque.

Lettres inédites de Monsieur le Chancelier d’Aguesseau, publiées par Monsieur Rives in 8° 1823 (Floquet – Parlement VI p.209)

Autres Archives SHL :
1587 Novembre 1587 St André d’Hébertot
Archives SHL : 1F829 : Novembre 1587 : St André d’Hébertot : fieffé d’une pièce de terre et 2 maisons et droit de « pillaige » d’une pièce de terre.

Dossier « Lieux M à Z » : 29 – Saint André d’Hébertot : 1999, Lisieux-Accueil.

Voir archives SHL : FONDS BOUDARD :
– 2FM189 : 1620 et 1768-69 : abattage d’un arbre en forêt de Passy. Dîmes d’Hébertot, cure de la Goulafrière etc.
– 2FM255 : 1789-92 : famille de Brancas, accord pour vente de biens sur St Léger du Bosc, Blangy, Dozulé et Hébertot.

Archives SHL, dossier « Lieux M à Z » : 1999, Lisieux-Accueil.