NOTES sur:
A – SAINT MARTIN DE LA LIEUE.
B – SAINT HIPPOLYTE DU BOUT DES PRES.
A – SAINT MARTIN DE LA LIEUE.
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
1 – Bibliographie:
Saint Martin de la Lieue :
Archives SHL, dossier « Lieux M à Z » :33 : manoir et carrière Saint Hippolyte (Société d’archéologie et d’histoire de la Manche – Mélanges multigraphiés, 11e série, 1982 et journal Le Lexovien de 1869.
Archives SHL : Achat du 11-02-2003
Lot n° 24 LISIEUX (Calvados). (1 DOCUMENT, n° 205), Cinq « cahiers de lectures » : audiences de contrats de ventes (terres et rentes) passés par Jacques Daufresne, notaire à Lisieux, à la sortie des grands-messes paroissiales de Saint-Désir de Lisieux, Saint-Jacques, Saint-Germain, Beuvillers, Saint-Martin-de-la-Lieue, Les Vaux, Ouilly-le-Vicomte, Rocques. (1783-1790).
Titre clérical aux Vaux (25 février 1787).
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, pages 509 et 512.
CAVANNA Émile : Spatialisation de la petite élite rurale dans la vallée de la Touques – Xve-XIXe siècles. Mémoire de maîtrise d’Archéologie médiévale. Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – Juin 2005. Archives SHL. BSHL n°59, décembre 2006. p 45.
Absent des documents imprimés des XV-XVIe s., il est daté dans la bibliographie de la fin du XVIe s. Le manoir présente par ailleurs un cadran solaire qui porte la date de 1643.
CHAPPET Alain : Avec ceux de Lisieux et alentours dans les Armées de premier Empire ; BSHL N°55, Décembre 2003 (Gilles-François Guéret) (J.-P.-N. Porte)
Manoir des Sables, PGMPA, pp. 102-103; pavillon carré de pierre avec couronnement de pan de bois, épis de faîtage (?), escalier extérieur
Eglise de St MARTIN DE LA LIEUE :
ARCHITECTURE NORMANDE AU MOYEN-AGE. COLLOQUE DE CERISY LA SALLE 1994 –
2 volumes 24×32 – Ed Corlet 1997 – Vol 2 p 18…
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page, 1080.
Augustin de Laporte : découverte de pièces anciennes à St Martin de la Lieue. (SHL NE000)
Manoir du Mont-au-François, PGMPA, pp. 106-107; traverse d’allège et croix de Saint-André pattées, feuilles de fougères, chronogrammes 1742 sur tuileaux et 1749 sur pan de bois
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.
RUPRICH-ROBERT V., L’architecture normande aux XI° et XII° siècles en Normandie et en Angleterre, Paris, Lib. des imprimeries réunies, 1884-1889; Réimpression par Gregg international Publisher LTD, 1 Westmead Farnborough, Hants, G-B., 2 vol., in fol. 340 et 176 pl. 36 £
(Beaumais; Ecajeul: p. 72; Friardel p. 59 abside semi-circulaire; Jort, Ouilly-le-Vicomte, p. 72; Saint-André-d’Hébertot, p. 99; Saint-Jean-de-Livet: p. 105, 112 – ouvertures triangulaires; Saint-Martin-de-la-Lieue: p. 105, 112, ouvertures triangulaires; Vieux-Pont: p. 72, 89, 100.
DETERVILLE Philippe, « Lisieux – Rocade ou Patrimoine ? », PAR, 40 – N° 8, Août 1990, pp. 7-16
Lisieux: Manoir des Pavements – Le Lieu-Binet – Saint-Martin-de-la-Lieue: Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Près – Saint-Désir-de-Lisieux: La Ferme de la Loie
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. pages 162, 170.
2 – Pièces Justificatives:
St MARTIN DE LA LIEUE.
Curé. — K.-P. Crètey
Clerc. — P.-F. Daubichon
c. 1370
Sergenterie de Mouard (Moyaux ?)
Fierville, Le Fauq, Saint-Jean-de-Lyvet (Saint-Jean-de-Livet), Brévedent, Esparfontaines (Eparfontaines), Saint Ligier d’Ouillie (Saint-Léger-d’Ouilly), Fierfol (Firfol), Fumichon, Hermival, Saint Martin d’Ouillie, Asnières, Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, Saint Pierre, Saint Hippolyte de Canteloup, Saint Léger de Glatigny, Fontenelles, Fauguernon, Nouerolles (Norolles), Saint-Philbert-des-Champs, Escorcheville, Sainte-Croix de Cormeilles, Saint-Seveistre de Cormeilles, Mouard (Moyaux), Le Pin, L’Ostellerie (L’Hôtellerie), Saint-Martin-de-la-Lieue
= BN Fr. 26.010, N° 1087
+ IND. AD 76 16 F 7. Fonds de FRONDEVILLE.
1463 Recherche de Montfaut
p. 22
LISIEUX. NOBLES
35. Cardin d’Auge, Saint-Martin-de-la-Lieue
= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.
1534, mercredi 6 mai – Prêtreville
Noble homme Henri Filleul, seigneur de Saint-Martin-de-la-Lieue et Christophe Filleul, son frère, vendent à noble, vénérable et discrète personne Me Pierre de Haultemer, prêtre, curé de Prêtreville et du Fournet, demeurant à Lisieux, cinquante livres tournois de rente à prendre tous les ans, en deux termes sur leurs biens, à la Toussaint et à la Saint-Jean, moyennant, cinq cents livres touernois.
= Tabell. Lisieux. Analyse Et. Deville.
1540 RECHERCHE DES NOBLES DE L’ELECTION de LISIEIUX
Faite en 1540…
Saint-Martin-de-la-Lieue
85.- Henri Filleul, Sr du lieu, a produit un anoblissement à lui donné en mars 1522, moyennant 400 livres par lui payées joute la quittance, dont du tout copie est demeurée au greffe. V. le n° 129.
= LABBEY de LA ROQUE.- Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.
1556, 18 novembre – Prêtreville
Contrat de mariage de noble homme Hector de Querville, fils de deffunt Jehan de Querville, en son vivant écuyer, seigneur dud. lieu, et de Magdelaine Labbé, fille de feu noble homme Robert Labbé, en son vivant seigneur de Saint-Germain-de-Livet et de Saint-Martin-de-la-Lieue, d’une part et damoiselle Avoye Le Roy fille aînée de noble homme Robert Le Roy, seigneur du Boys, Heudreville et de Beaufay et de damoiselle Barbe Moignet.
= Arch. SHL. 9F Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. 2 ff. papier.
156925 juin 1569
archives SHL : 1F77 – 25 juin 1569 :
Aveu rendu à noble homme Guy d’Arces, Seigneur de Saint-Jean-de-Livet, Héricourt et Saint-Martin-de-la-Lieue par Guillemin Guillaume etc, pour une pièce de terre nommée la Cour Saint-Jean, à Saint-Jean-de-Livet.
= Document confié par M. Réautey, 9 nov. 1869. Copié par F.Rault.
1597, 6 juillet – Prêtreville
Jacques de La Reue, sieur de Saint-Martin, vend à Jehan de Querville, demeurant à Prêtreville, une condition de trois ans sur une vente.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier famille De La Reue. Papier 2 ff.
1625 – Survie
Titres justificatifs du droit qu’ont les décimateurs de Survie de percevoir la dîme pour les terres converties de labour en herbe – Accord entre François Dellyer (de Lyée), chevalier, seigneur de Tonnencourt-le-Couldrey et Heurtevent, Saint-Jean-de-Livet et Saint-Martin-de-la-Lieue, et François Hardy, prêtre, curé de Tortisambert, doyen de Mesnil-Mauger, au sujet de trois pièces de terre ci-devant en labour et depuis converties en herbage
AD. 61 – H. 1756 –
1764. juin Archives SHL : 1F589 :
7 juin 1764 : Nicolas Leroux demeurant à Glos donne à ferme à Jean Bellière tuilier (St Martin de la lieue) une tuilerie sise à Glos.
Autres archives SHL : Imprimés :
III J 16 : Consultations de M. Barbel de St Martin de la Lieue contre M. Dupin,
Réplique pour M. Dupin contre MM Barbel père et fils.
Précis pour M. Dupin contre MM Barbel père et fils. (M. Dupin a perdu un œil suite à un coup de feu reçu à la chasse)
Jour 20 : « Le Normand »
N° 48 du 27-11-1835 : affaire Fieschi, suppression des ‘’pentoirs’’ à Lisieux, départ de M. Pichon, maire de Glos, Cour d’assises (Montviette, Courtonne la Ville, St Martin de la Lieue, Lisieux…)
Archives SHL, dossier « Lieux M à Z » :33 :manoir et carrière Saint Hippolyte (Société d’archéologie et d’histoire de la Manche – Mélanges multigraphiés ,11e série, 1982 et journal Le Lexovien de 1869.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 312.
DETERVILLE Philippe, Petits et Grands Manoirs du Pays d’Auge, pp. 108-111.
+ abbé Blanchard, Petite église, opposée au Concordat Pont-Mauvoisin, Tournebu, Pillois,
= Bibl. SHL. Lisieux. N° 243
VASSEUR Charles : Le Manoir Saint Hippolyte ou Manoir du Pont-Mauvoisin -BSHL n°39 Sept 1997.
1321
BUON CXXIII1321, 17 juillet
L’évêque, pour mettre fin aux litiges, acquiert toutes les rentes qu’avait en commun le chapitre dans la ville et la banlieue de Lisieux. En échange, il leur assigne 165 livres 26 deniers tous les ans à prendre sur la prévôté de Lisieux.
Voir « Xe au Xve siècles.doc »
= Cartulaire de Thomas Basin, ff. 16-20; AD. 14, G. 312 (copie XVIIIeme siècle d’un exemplaire conservé à l’abbaye de Saint-Désir); AD. 14, G 303 (vidimus de 1447 de la confirmation faite par Charles IV en août 1322)
1340
BUON CXXXIV1340, 5 juillet
Traduction et résumé d’un texte pris sur une transcription moderne. L’évêque Guillaume cède au chapitre des propriétés aux Vaux, à Saint-Hyppolite et à Ouilly, promises par Guy de Harcourt, son prédécesseur pour son obit.
Voir « Xe au Xve siècles.doc »
= AD 14. Chapitre, G 305
1452, 29 octobre – Lisieux
» Cy ensuivent les fieux, baronnies, haultes justices que l’évêque de Lisieux tient du Roi notre sire et les arrières fieux qui dudit évêque sont tenus (Cart. lexov., f° 12, verso) :
» Jehan Bonnenffant (Bonnenfant), escuier, tient à cause de sa femme, fille de Pierre Bazire en ladite haulte justice, un demi fieu de chevallier nommé le Pont-Mauvoisin assis en la paroisse de Saint-Yppolite (Saint-Hyppolite) en environs, et le soulloit tenir feu Symon Bazire.
= Cartulaire lexovien f° 12, v°, publié par Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, I, ccccliij.p. cccclv
1584, 14 juillet – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Olivier Carrey et Jehan Debray, tabellions à Lisieux, Jacques Halleboult, fils de Pierre, de Courtonne, vend à Gabriel du Houlley, bourgeois de Lisieux, une partie d’une pièce de terre nommée « Le Jardin de la Fontaine », en lad. paroisse de Courtonne. Témoins: Pierre Surlemont, de Saint Ypolitte-du-Bout-des-Près, Jehan Vaddel de Courtonne.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1559, mercredi 20 septembre – Lisieux
Noble et discrète personne Me Jean De Nocy, chantre et chanoine de Lisieux, désirant l’augmentation du bien et revenu de lad. chantrerie, baille et fieffe à rente à Me Pierre Le Petit, avocat en cour laie, plusieurs pièces de terre en un tenant nommé les Vallotz assis en la paroisse de Saint Hippolyte du Bout des Preys, jouxte d’un côté le rue Aubert tendant à la rivière de Touques, d’autre côté, François Hellouin, d’un bout,le chemin des Bruères tendant à Lisieux et d’autre bout Pierre Gontier à cause de sa femme. Ce bail est fait par quatre livres tournois de rente à payer par an à lad. chantrerie.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville
1639, dimanche 13 février – Lisieux
Le dimanche 13 février 1639 honnête homme Me Robert Herier fils Adrien de la parr. de saint Jacques de Lisieux et honnête fille mary Chardey fille de Me Nicolas de la parr. de saint Germain de Lisieux ont contracté mariage en la présence de moy.. herier prestre et cure d’Escorcheville noble homme Me Robert de la porte prêtre Archidiacre et chanoine en l’église cathédrale de Saint Pierre dudit Lisieux Me Olivier Le Doulx prêtre et cure de St Ypolitte …
AM Lisieux, GG 9éèn – Paroisse Saint-Germain – Mariages 1627-1667, Registre 5, p. 48 (de Paysant)
1736 – Archives SHL. 1F404 :
19 septembre 1736 : contrat de mariage de Pierre Bonhomme de St Désir et Anne Guéroult paroisse St Hippolyte.
1787, 27 juin – Lisieux
Mémoire pour les communs et habitants de Lisieux, des paroisses Saint-Jacques, Ouilly-le-Vicomte, Roques, Les Vaux, St.-Hyppolite, opposants à l’enregistrement de l’arrêt du Conseil et des lettres des 9 janvier et 27 juin 1787, contre J.-F. Kalendrun et les sieurs Maire et échevins de Lisieux.
(Il s’agit d’un arrêté défendant d’établir aucun magasin de marchandises soumises au droit d’octroi, à moins d’une lieue de la ville, de changer les droits d’entrée en droits de vente).
= Arch. SHL. Imprimés, N° 8. (?)
Archives SHL : Imprimés :
I R 16 : Questionnaire sur l’état des cures à portion congrue
Réponse de la paroisse de Saint Hippolyte.
Archives SHL : Achat du 11-02-2003. Lot n° 14 n° 200
11) Fondation de procession à Saint-Germain de Lisieux, le jour de la fête Saint-Ypollite par Me Marin Le Roulx, prêtre, bourgeois, demeurant à Saint-Germain de Lisieux, natif de Saint-Germain, curé de « Sainct Ypollite du Boult des Prays », octobre 1577 ;
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
St-Martin-de-la-Lieue, S. Martinus de Leuca.
L’église St-Marlin-de-la-Lieue, sur le bord de la route de Fervaques, appartient au style roman ; le choeur, assez court, est en retrait sur la nef. Elle a conservé son petit appareil régulier, remplacé dans quelques parties par des pierres disposées en arêtes ; il reste encore plusieurs fenêtres primitives dans les murs de la nef.
Le choeur est voûté en wagon, sans nervures; mais le badigeon ne permet guère de se prononcer absolument sur l’âge de cette voûte, qui doit néanmoins être ancienne.
Ce choeur est fort bas et très petit. L’église, elle même, de petite dimension et presque sans moulures, parait appartenir à peu près à la même époque que celle d’Ouillie-le-Vicomte, que nous décrivions précédemment. La brique n’a pas été employée dans les appareils à l’église de St-Martin, comme à l’église d’Ouillie; mais les deux églises peuvent être contemporaines.
La façade occidentale a été relevée au XVe siècle. Sur le tympan de la porte on distingue deux écussons, probablement ceux des seigneurs qui l’ont fait construire.
Le clocher, carré, en charpente, est établi sur le choeur.
On voit, à la partie supérieure du gable de l’église St-Martin, des ouvertures triangulaires formées de deux pierres inclinées l’une vers l’autre. Un petit nombre d’églises anciennes offrent de pareilles ouvertures, et cette disposition se voit dans l’église de Savenières-sur-Loire. M. le comte de Soultrait l’a, de son côté, signalée dans les églises les plus anciennes du Nivernais.
Le seigneur temporel nommait à la cure de St-Martin; mais, au XVIIIe siècle, ce patronage était passé au Roi, d’après le pouillé du diocèse.
3 – Archives ShL:
Archives NEDELEC Communes
Carnets de Charles VASSEUR : Banlieue de Lisieux.
VI – SAINT MARTIN DE LA LIEUE
(Saint Martinus de Leuca – Saint Martin du Val)
4 dessins de l’église
1 plan
détail d’une applique, d’une fenêtre
croquis broderie d’un chaperon de Charité
– Curés:
Pierre Toustain 1751/1764
Crétey 1767/1787
– Insinuations:
– Lettre d’un oncle à son neveu… illisible!
– Document inédit concernant les triangles dans le pignon des églises romanes
– Trois descriptions de l’église
– Description des 2 cloches
La première de 1806, bénie par Médéric Foubert Despalliers assisté de Monsieur le Curé de Grisy François Nicolas Lecesne, et de Monsieur François Labbey, curé de Venoix, est nommée Marie Félix Antoinette Jeanne par Monsieur Felix Victor Constantin Daisy et Dame Marie Antoinette Jeanne de Neuville,épouse Etienne François Louis Bessin
Faite par Lavillette de Lisieux
Le deuxième de 1819 bénie par Thomas de la Fosse curé de la paroisse
– Aveu rendu à Noble Homme Guy Darces, seigneur de Saint Jean de Livet et de St Martin de la Lieue par Guillemin Guillaume, Guillé Godart, Olivier Berthault, Colin Godart, Pierre Mares à cause de sa femme fille et héritière et Hector Godart pour une pièce de terre d’un acre nommée la Cour St Jehan, dépendant la sieurie de St Jehan de Lyvet aux conditions ordinaires.
– Devant Olivier et François Poullain, tabellions à Lisieux
Adrien Dénuga, escuyer, sieur de Montaufrançois et de Saint Martin de la Lieue, quitte et décharge Honneste Homme François Regnault, marchand bourgeois de Lisieux, de toutes les rentes, services, subjestions et faisances sieuriales que devaient 6 pièces de terre qu’il possède à St Martin de la Lisieux – Lecturé par le Curé le 27 avril 1649.
– La plus ancienne famille en possession de St Martin de la Lieue est la famille d’Auge.
En 1463, Montfaut trouva à St Martin, Cardin d’Auge.Richard d’Auge figure dans un conseil de famille qui ménagea une transaction en 1459 entre Jean de Boileau et Jean Murdrac relativement à la terre de Reux près Pont l’Evêque.
En 1540 Henri Filleul était seigneur de St Martin, il fut anobli en 1522.
Vers la fin du 16e siècle, on trouve Jehan de Bonnechose comme seigneur de St Martin, qui décède le 11 octobre 1566. Ses 6 enfants font partage de ses biens et de ceux de Madeleine Coulombes, leur mère, on ne voit pas qui hérita de la terre de St Martin..
On trouve dans des actes du 17eS. quelques membres de la famille de la Reue, qualifiés de seigneurs de St Martin de la Lieue, cela pourrait être une erreur, une confusion avec St Martin du Manoir, seigneurie, qui était depuis le fin du 15eS. dans cette famille.
Manoir ou Pavillon d’Argences ou Manoir de Saint-Martin.
Il est probable que ce petit domaine ait jamais été un fief ; il ne date que du siècle dernier et tire son nom d’une dame d’Argences qui l’avait fait bâtir. Cette dame figure deux fois dans les registres du bailliage d’Auge.
Noble Dame Charlotte Couture, veuve et héritière de Messire Jean Baptiste Lambert, écuyer, seigneur d’Argences dans son vivant, demeurant en son château, paroisse de St Martin de la Lieux (11 avril 1760) Cette dame était fille et héritière de Michel Couture, marchand. (27 avril 1777) Elle n’eut pas d’enfant.
THESE Emilie CAVANNA :
Recherche de Montfaut, 1465 (P-E-M Labbey de la Roque, 1818)
Cardin d’Auge à St-Martin-de-la-Lieue, certifié noble (sans précision du fief)
Recherche Lisieux, 1540 (P-E-M Labbey de la Roque, 1827
Henri Filleul : « seigneur du lieu (St-Martin-de-la-Lieue, sans précision du fief), a produit un anoblissement à lui donné en mars 1522, moyennant 400 livres par lui payées joûxte la quittance »
Synthèse des données disponibles (cf. Fiche-Inventaire):
Nous ne disposons de pas plus d’information et celles-ci sont peu précises, si ce n’est que le fief (dit « d’Auge ») est à la fin du XVIe s. dans la famille Bonnechose (cf. manoir de Caudemone et de la Boulaye) et peut-être avant dans celle des Querville (cf. Rôle des taxes et manoir de Querville.
– Nombreuses pièces à reprendre au chapitre des litres funèbres.
B – SAINT HIPPOLYTE DU BOUT DES PRES.
St-Hippolyte subsista avec le titre de commune jusqu’en 1834
(Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Près), Manoir de Pont-Mauvoisin, PGMPA, pp. 108-111; tourelle arrière, pierre et brique en arases, fenêtres de pierre moulurées, lucarnes à pignon (modernes), cheminées à colonnes engagées, colombier octogonal
14625.2 Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Prés
Archives SHL NE000 2e carton : Extrait du registre des collectivités (St Hippolyte du Bout des Prés)
NEDELEC Yves, Le Manoir de saint-Hippolyte-du-Bout-des-Prés dans Société archéologique de la Manche. Mélanges, XIe série, 1962, pp. 27, ill. (est à SHL)
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes de M. Charles Vasseur.
St-Hippolyte-du-Bout-des-Prés, Sanctus Ypolithus, St-Ypolile du boult des Preys.
Cette paroisse, comprise dans la banlieue de Lisieux au spirituel et au civil, avait un territoire très restreint; sa population se composait de 18 feux, environ 90 habitants.
L’église correspondait, par ses petites dimensions, à ces besoins modérés. Elle se composait seulement d’un choeur et d’une nef. Le choeur était en retraite sur la nef. Le clocher s’élevait à l’extrémité orientale de la nef, près de l’arc triomphal. Cette disposition, fondée sur les lois liturgiques, que l’on tend à supprimer de nos jours partout où on la rencontre, indique généralement une haute antiquité.
L’intérieur, malgré son état de délabrement, avait conservé un certain prestige, grâce à ses voûtes de merrain peintes en azur avec des étoiles Manches, et aux grands écussons d’argent à la bande d’azur, qui tranchaient sur les murs au milieu de la ligne noire de la litre funèbre.
Malgré son peu d’importance, St-Hippolyte subsista avec le titre de commune jusqu’en 1834. Alors une ordonnance royale l’annexa à St-Martin-de-la-Lieue. Ce fut le signal de la destruction de l’église, dont le petit clocher d’ardoise animait le paysage, et se découpait sur le coteau qui borde la rive gauche de la Touque.
Le mobilier fut partagé comme une dépouille opime.
Beuvilliers recueillit les fonts baptismaux : ils dataient seulement du dernier siècle. La chaire se trouve à l’église de Lessard, et la clochette surmontait encore, il n’y a pas longtemps, le comble du presbytère de St-Martin-de-la-Lieue.
Le patronage appartenait à l’évêque de Lisieux. Le dernier curé fut l’abbé Pierre-Louis Blanchard, qui émigra pendant la Révolution en Angleterre, où il écrivit son Histoire du pontifical de Pie VI (Londres, 1800). Ce livre est curieux et véridique.
L’abbé Blanchard fut l’auteur du schisme que l’on a appelé la Petite-Église.
Manoir.
Le manoir de St-Hippolyte, ou mieux de Pont-Mauvoisin, dont voici une vue, est assis sur la rive gauche de la Touque, à l’orient, et à peu de distance de l’enclos où s’élevait l’église. Il appartient à une classe de constructions féodales plus particulière aux environs de Lisieux qu’aux autres parties de la Normandie. C’est un groupe de bâtiments d’exploitation disséminés dans une vaste enceinte dessinée par des fossés et par la rivière, au milieu desquels s’élève, sur une terrasse, la demeure du maître.
Une tête de pont à tourelles défendait autrefois l’entrée sur la rivière.
Les bâtiments d’exploitation, la plupart en bois, sont sans valeur architecturale, à l’exception du colombier.
Ce colombier est placé à l’angle sud-est de l’enceinte. Il est de petite dimension, de forme hexagonale et construit en bois. Les entre colombages sont remplis par des briques inclinées.
Sur chacun des colombages est sculpté un fort joli potelet, en forme de contrefort, terminé par un petit pinacle garni de feuilles frisées. La baie de la porte, carrée, entourée d’une torsade, est surmontée d’une accolade que terminait un large panache de feuillage. Cette accolade s appuie sur deux contreforts accompagnant la porte, se terminant, comme les potelets des colombages, par des pinacles avec feuillages frisés, Sur chacun, comme au centre de l’accolade, était posé un écusson bûché au vif par la doloire républicaine. On voit par cette description que ce colombier date du XVIe siècle.
Le corps de logis principal est construit en pierre de taille, avec des chaînes de briques horizontales régulièrement espacées. Il date de la fin du XVe siècle ou du commencement du XVIe. En plan, c’est un carré long flanqué par derrière, au centre, d’une tourelle carrée qui renferme l’escalier, et près de chaque angle, d’une autre petite tourelle carrée.
La tourelle centrale, couverte d’un toit en ardoise, se termine, au niveau de la corniche du corps principal, par un hourd de bois qui donne du mouvement à l’ensemble.
Cette partie du bâtiment, qui donnait sur le fossé, est très peu ajourée. Les principales fenêtres sont protégées par de fortes grilles annelées.
La façade qui regarde la vallée est éclairée, au premier étage, par cinq fenêtres carrées, entourées de moulures prismatiques et divisées autrefois par une croisée de pierre, également moulurée. Les deux baies des extrémités sont beaucoup plus étroites et grillées.
Les ouvertures sont identiques au rez-de-chaussée, sauf que la fenêtre du centre est remplacée par une porte en accolade, sans aucune sculpture, entourée seulement d’un gros tore. II est probable que, primitivement, deux lucarnes de pierre plus ou moins sculptées coupaient le comble de cette façade ; il est permis de tirer cette conclusion de l’arrangement des deux fenêtres intermédiaires. Aujourd’hui, deux grandes lucarnes de bois mouvementent le toit. Elles sont contemporaines du colombier, par conséquent un peu postérieures au reste de la construction. Des potelets sculptés décorent les colombages, et aux poteaux corniers sont des blasons, au nombre de six, dont deux seulement portent encore la bande des Tournebu. Les salamandres qui décorent les poinçons fixent pour date de ce remaniement le règne de François Ier.
L’intérieur a été successivement modifié et mis en rapport avec le goût de chaque siècle. Une porte à panneaux plissés, une vaste cheminée dont la hotte repose sur des colonnes à chapiteaux gothiques, quelques pavés émaillés, sont les seuls vestiges de l’époque primitive.
La terre de St-Hippolyte appartient à Mme la comtesse de Foucault, chanoinesse de SI,-Anne de Munich, et à Mlle de Foucault, sa soeur. Ces dames la tiennent, par héritage, de la famille de Tournebu, qui s’est éteinte en 1810 dans la personne de noble dame Mme Marie-Pierre de Tournebu, baronne de Tournebu, dame de Moulines, Fontaine-Halbout, Caumont, St-Germain-de-Livet, le Mesnil-Eudes, St-Hippolyte et autres lieux, veuve, en premières noces, de messire Pierre François-Jean-Baptisle de Bernières, chevalier de l’ordre royal et militaire de St-Louis, seigneur et patron de Mondrainville, Gavrus, Tourville, Baron, Tournauville, etc., et, en secondes noces, de M. Louis-François-Pierre Louvel de Janville, président à la Chambre des comptes, aides et finances de Normandie.
Afin de ne pas nous répéter, nous renvoyons tout ce qui concerne la famille de Tournebu à l’article de ST-GERMAIN DE- LIVET. C’est là qu’étaient le centre de leurs possessions et leur résidence habituelle : il semble logique d’y concentrer les notes qui les concernent.
Le Pont-Mauvoisin est entré dans la famille de Tournebu dans la première moitié du XVI, siècle, par suite du mariage de Jacques de Tournebu avec Geneviève Pillois de Montigny, fille et héritière de Pillois de Montigny, sieur de la Prevosterie et du Pont-Mauvoisin. J’ignore depuis combien de temps et comment celui-ci en avait la possession.
– Curés:
Nicolas le Bugle
Jacques Bense 1574
Jacques Soyer 1687
Bouques 1764
De Toy 1772/1787
Pierre Louis Blanchard 179O (émigré en Angleterre)
SAINT HIPPOLYTE DU BOUT DES PRES
Curés. — F. Bauquet – N. Detoy – P.-L Blanchard.
Patron. L’évêque de Lx – M. Despaux, vic. Gl. – Mgr. de La Ferronnays.
– Insinuations
– Croquis du manoir et détail
Dessin d’un pavé du Pré d’Auge
– Description d’une église qui a été démolie entre 1831 et 1833
– Beuvillers a recueilli les Fonts Baptismaux, la chaire se trouve en l’église de Lessart et la clochette sur le toit du presbytère de St Martin de la Lieue
– Description du Manoir.
– La terre de St Hippolyte faisant partie des immenses domaines des Tournebu.
– Le Pont-Mauvoisin est entré dans la famille de Tournebu par le mariage de Jacques de Tournebu avec Geneviève de Pillois de Montigny suivant contrat du 14 mai 1533. De ce mariage sortit un fils Jean de Tournebu qui épousa Marie Croismare. Leur fils Robert de Tournebu, bailli de Lisieux ; il épouse Madeleine de Seguise en 1586, et ont 6 enfants :
– 1) Anne de Tournebu, seigneur de Livet
– 2) Antoine, seigneur de Bouges
– 3) Madeleine, mariée au seigneur de Serquigny
– 4) Catherine, mariée au seigneur de la Pipardière
– 5) Charlotte, mariée au seigneur de Morainville
– 6) Geneviève, épouse de Jacques de Saint Laurent.
C’est Antoine qui eut en partage le Pont-Mauvoisin. il se maria deux fois ; premièrement à Jeanne de Coutallevel de Pezey, et deuxièmement à Jacqueline Gruel de la Frette.
Sa première femme lui donna trois fils : François, Pierre et Jacques. De la seconde il eut un quatrième fils Tanneguy
C’est François qui a hérité de Pont Mauvoisin. Décédé en 1779 et il donne la garde de ses enfants à Noble Dame Marie de Guitton, sa veuve.
Messire Pierre François Jean Baptiste de Bernières, chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de St Louis, seigneur et patron de Mondrainville, Gavrus, Tourville, Baron, Tournanville, Deux Jumeaux, Longueville, Fierville-la-Campagne, Camilly le Fresne, Camet, Bredy, baron de Tournebu, Moulines, Fontaine Halbout, Caumont, Livet, Mesnil-Eudes, St Hippolyte et autres lieux.(Mémoires des Antiquaires de Normandie p.173 en 1863)
– Il y a des pièces à reprendre au chapitre des Litres funèbres.
THESE Emilie CAVANNA : Spatialisation des élites rurales médiévales et modernes
dans le Bassin parisien. Pour une approche archéogéographique des pratiques sociales de distinction. le 15 Septembre 2016
Manoir de Pont-Mauvoisin – St-Hippolyte du-Bout-des-Prés.
Synthèse des données disponibles (cf. Fiche-Inventaire):
Chose surprenante, le manoir de Pont-Mauvoisin dit aussi « de St-Hippolyte » (paroisse absorbée par St-Martin-de-la-Lieue) n’apparait pas dans les recherches des XV-XVIe s. Pourtant, il est relativement bien documenté par la très grande succession de ses propriétaires, sans doute à cause de confiscations, affermages
durant l’occupation anglaise (non mentionnées dans le compte de Jean Le Muet en 1444). Les parties les plus anciennes de la construction sont datées de la seconde moitié du XVe s.; alors qu’en 1311, le fief est cité comme appartenant à Richard Gaïn (source non citée), puis il passe à la famille Basire, acquise à l’occupant anglais. Jean de Bonenfant récupère le fief entre 1433 et 1437, puis le cède finalement aux Nouvelet qui occupent le site entre 1437 et 1504. C’est d’ailleurs pendant ces 6 décennies de stabilité, après la Guerre de Cent Ans, que le manoir actuel doit vraisemblablement son édification. Car le domaine revient à nouveau aux Bonenfant entre 1504 et 1511, puis est transmis aux Bernières jusqu’en 1526, pour finalement être cédé à Jacques Le Pillois. Le mariage de sa
fille, Geneviève avec Jacques de Tournebu, seigneur et cadet de Livet (cf. château de Livet) en 1533, fait entrer le fief dans cette puissante famille (cf. Rôle des taxes) qui le conservera jusqu’au début du XIXe s.