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AUTHIEUX PAPION Les

NOTES sur AUTHIEUX PAPION Les – 14031.


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Les Ostieux-Papion; 1585 ( papier. terrier de Falaise). Les Ostieux-Papion 1778 (dénombrement d’Alençon).
Authieux-Papion (Les), canton de mézidon –
Ecclesia de Altaribus Papionis, 1585 (pouillé de Lisieux, p. 46,).
Les Ostieux-Papion; 1585 (papier. terrier de Falaise).
Les Ostieux-Papion 1778 (dénombrement d’Alençon).
Par. de Saint-Philbert.
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. d’Alençon,
élect. de Falaise,
sergent. de Saint-Pierre-sur-Dive.

Fief mouvant de la vicomté de Falaise.

    Les Ostieux-Papion.

  • Le fief des Ostieux (sic: Les Authieu) p.p François Le Prévost, escuyer.
  • Le fief de la Varende, p.p Gilles Bouchard, escuyer.
  • Le fief de la Paponnière, p.p Bénédict de Foulognes, escuyer.
  • Le fief de Cahaignes, p.p le sieur procureur de Saint-Sylvain.
  • HISTOIRE DE LISIEUX PAR M. LOUIS DU BOIS
    AUTIEUX-PAPION (LES). Cette dénomination comme celle des Autels-Saint-Basile, vient du mot latin Altare ; le surnom de Papion était le nom d’un ancien seigneur du moyen-âge.

    Archives Calvados:
    Les Authieux-Papion (Calvados; jusqu’en 2016)
    Canton actuel : Mézidon-Canon
    Arrondissement actuel :Lisieux
    Histoire administrative :
    Les Authieux-Papion forment avec Coupesarte, Crèvecoeur-en-Auge, Croissanville, Grandchamp-le-Château, Lécaude, Magny-la-Campagne, Magny-le-Freule, Le Mesnil-Mauger, Mézidon-Canon, Monteille, Percy-en-Auge, Saint-Julienle-Faucon et Vieux-Fumé.
    La commune nouvelle de Mézidon-Vallée-d’Auge à partir du 1er janvier 2017 (chef-lieu dans l’ancienne commune de Mézidon-Canon), par l’arrêté préfectoral du 8 septembre 2016.

    LES AUTHIEUX-PAPION -Baill. de Falaise. Maîtrise de Domfront. Gr. à sel de Livarot. Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. de Falaise. II. Distr. de Lisieux; canton de Saint- Julien- le-Faucon (Arrêté du 1er mars 1790). III. 4° arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Saint- Julien – le – Faucon (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Mézidon (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 95 hab. (1911). Sup.: 428 hect. 20 a. 66 c. ADMon Gale = Délibérations et enregistrement des lois et décrets (1). 6 novembre 1789-10 germinal an V (1er reg., 94 fol.; 2 reg., fol. 1-77). Reprise des délibérations : 23 fructidor an VIII. – ÉTAT- CIVIL. — Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1662. Délibérations du commun ? IMPOSITIONS. États de sections (Section A). 1791 (Cah., 13 fol.); (Sections A-B). An V (2 cah., 25 fol.)

    Lieux-dits des Authieux-Papion:
    Cour-des-Ecluses (LA) h, Hulies (Les), maison isolée, Manoir (Le), Tuilerie (LA) h,

    1 – Bibliographie.
    2 – Pièces Justificatives.
    3 – Archives ShL.

    1 – Bibliographie:

    – BOUTOILLE-BLOIS Olivier, « Les Ecluses, une demeure à sauver (aux Authieux-Papion) », PAR, 35, N° 1, Janvier 1985, pp. 30-32, ill.
    – GUILMETH Auguste, Notices sur diverses localités du département du Calvados – Bourg de Mézidon, Rouen, Berdalle La Pommeraye, s.d.In8°, 48 p.
    = M.C. Ex. E.D., provenant de la Bibl. de Guillemare. 48 p. imprimées comporte un cahier ms. de 16 p.; Incomplet. Les Authieux-Papion, p.52.
    – Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1141.
    – De CAUMONT Arcisse : Statistique monumentale du Calvados réédition FLOCH, tome III, page 503. Absent dans table des matières.
    – FOURNIER Dominique : les Noms de … Authieux Papion,
    – L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dép. d’Archéologie. 1999 page 144.
    – PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
    – GALLIER Lucette, Le Manoir de La Varende aux Autieux-Papion, Communication SHL, 25 Novembre 1988.

    STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

    LES AUTHIEUX-PAPION.
    Les Âuthieux-Papion, Altaria Papion, Altaria Papionis.
    L’église des Authieux se compose d’un choeur rectangulaire, en retrait sur la nef.
    Les fenêtres ogives qui éclairent le choeur, au nombre de deux de chaque côté, sont peu caractérisées.Dans la nef, on remarque, à l’ouest, la porte d’entrée dont l’archivolte est ornée de petits fleurons crucifères qui, ordinairement, caractérisent le XIIIe siècle ; mais, en examinant les colonnettes grèles qui supportent cette archivolte, on est porté à l’attribuer plutôt au XIVe siècle. C’est donc à celle époque que l’on pourrait rapporter l’ensemble de l’édifice, abstraction faite des modifications qu’il a dû subir : ainsi, on remarque au nord une ouverture en accolade, évidemment postérieure, et des fenêtres en forme de meurtrière rectangulaire. Des portions considérables de murs ont été refaites.
    La tour s’élève entre choeur et nef ; elle est en bois et appartient au type commun du pays, c’est un carré terminé par une pyramide couverte en essente.
    Au dessus de la porte occidentale, le fronton triangulaire est percé de deux petites fenêtres ogivales qui éclairaient la nef, à la hauteur des lambris qui formaient la voûte.
    Sous un enfeu creusé dans le mur du choeur, au nord, on lit l’inscription suivante en caractères gothiques :

    Cy devant repose le corps de noble home Jehan de la Varende escuier en
    son vivant seigneur dudit lieu de la Varendee et Sassie et Bonneville patron
    de ceste eglise lequel eu la conduite et faictz de guerre dont a eu charge
    continuelle en son vinant soubz nostre sire le Roy Charle septieme lequel
    trespassa lan mil IIII cens LXIIII le X me jour de juillet, Priez Dieu pour luy
    pater nr ave maria.

    Dans une des fenêtres, près de cette arcade, est un blason d’argent à la bande d’azur au chef du même.
    Le maître -autel, avec parement d’étoffe et haut retable, date du règne de, Louis XIV. Mais dessous se trouve conservée l’ancienne table de pierre, posée sur trois piliers, probablement du XVe siècle. Elle n’était point adossée au mur du chevet.
    L’if du cimetière a 2 mètres de circonférence dans sa partie moyenne.
    Cette paroisse tire son surnom d’une famille normande. Dans une charte sans date, probablement de la fin du XIIe siècle, Hugues Papion donne à Ste-Barbe et à Grestain des terres de son domaine de Doux-Marais.
    En 1463, Jean Le Bouteiller était seigneur des Authieux, et dans le cours du XVII, siècle, les Leprevost de Coupesarte comptèrent cette seigneurie au nombre de leurs possessions.
    La paroisse des Authieux faisait partie de l’élection de Falaise, sergenterie de St-Pierre-sur-Dives, et comprenait, au XVIII, siècle, 69 feux, environ 340 habitants. La population a diminué de plus des deux tiers.

    L’église des Authieux est sous l’invocation de saint Philbert.
    Le pouillé de Lisieux indique les seigneurs de la Varende comme nommant à la cure au XIVe et au XVIII, siècle.

    Manoir.
    Près l’église.— Dans l’herbage situé au nord de l’église on voit les restes d’un manoir : le puits avec margelle cylindrique en bois,
    couronné d’un toit conique, mériterait d’être dessiné, car chaque jour voit disparaître quelques-uns de ces accessoires de nos puits du XVI, et du XVII, siècle.

    2 – Pièces Justificatives:

    1424, 28 may – Ouilly-le-Vicomte, Authieux-Papion
    Item ung vidimus, fait sous le seel de la vicomté de Rouen, l’an mil CCCCXXIIII jour de may, faisans mencion que le Roy, nostre d. sire avoit donné temps aud. deffunt Pierre Surreau de bailler son denombremùent et faire son aveu des héritages qui furent aud. de la Varende, le Vicomte et Bouteiller, avec l’expedicion des seigneurs des comptes attachiée à icelles.
    = FELIX J..- Inventaire de Pierre Sureau, p. 145.

    1424, 10 juillet – Les Authieux-Papion
    Item, unes lettres certificatoires de messrs des comptes du Roy, nostre sire, lors à Caen, données le xe jour de juillet mil cccxxxiiij, par lesquelles appert que iceulx srs certiffient que ilz ont fait chercer et quérir ès registres des chartes de restitucions et dons faiz par feu le, nostre sire et cellui qui à présent est, savoir se il y avoit aucunes restitucions faiz des héritaiges Roy qui furent à feue damoiselle Agnès de la Varende, Agnès de la Planque et à Marguerite de la Planque dont aucune chose n’avoit este trouvé.
    = FELIX J..- Inventaire de Pierre Sureau, p. 144.

    Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

    208. – Le 26 nov. 1693, vu l’attestation du sr Marie, curé des Authieux-Papion, dispense do bans pour le mariage d’André Jehenne.

    109. – Le 29 sept. 1694, vu l’attestation du sr Marie, curé des Authieux-Papion, et du sr Rocques, curé du Sap, dispense de bans pour le mariage entre Louis de Lambert, Escr, sr du lieu et autres terres, capitaine dans le régiment du roy, fils de Jean-Baptiste Lambert, Esc, sr d’Argences (Fief situé dans la parr. de La Motte ou de St-Pierre-des-Ifs.), et de noble dame Marie de Foucques, de la parr, de St-Germain de Lx d’une part, et damlle Marguerite de Bouchard, fille de Gilles de Bouchard, Esc, sr de la Varende, la Saussâye et autres lieux, et de noble dame Magdeleine Leprevost, originaire des Authieux-Papion et de présent demeurant en la parr, du Sap.

    96. — Le 25 avril 1701, .M. Philippe Fouet, pbrê, curé de St-Philbert des Authieux-Papion et pourvu de la cure de N.-D. de Brevands, diocèse de Coutances, remet purement et simplement lad. cure des Authieux entre les mains de Mes. Jacques-Louis de Mallard, chev., seig. de la Varande, du Breuil et autres lieux, patron présentateur dud. bénéfice.
    Séance tenante, M. seig. nomme à la cure des Authieux la personne de Me. Pierre-Jacques-François Desprez, pbfë, vicaire du Sap. Fait et passé à Lx, en l’auberge du Maure, parr. St-Jacques.

    111. – Le 15 janvier 1704, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Hurel, marchand, de la parr, des Authieux-Papion, d’une part, et damlle Léonore Deslondes, fille de feu Jacques Deslondes, Esc, et de damlle Louise Filleul, de la parr, de St-Michel-de-Livet.

    297.- Le 9 août 1704, la nomination à la cure des Authieux-Papion appartenant au seigr du lieu, Mesre Gilles Bouchard, Escr, seigr de la Varende et de la Saussaye, et présentateur de lad. parr, des Authieux, demeurant en son manoir du Sap, et représenté par Me François Lecomte, demeurant au Sap, nomme à ce bénéfice, vacant par la mort de Me N. . . . Marie de Précarrey, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Gilles Bassière, pbre, licencié de Sorbonne, originaire du Sap.
    Le 9 août 1704, le visa épiscopal est donné aud. sr Bassière pour sa nomination à lad. cure des Authieux.

    377. – Le 16 nov. 1704. M. Gilles Bassière, pbrë, licencié en théologie de la Faculté de Paris, pourvu de la cure des Authieux-Papion, prend possession dud. bénéfice, en présence de Mc François Lecomte, pbre de la parr, du Sap ; Me Nicolas-François Morel du Butel. pbre, desservant lad. parr, des Authieux ; Pierre Jehanne, syndic de lad. parr.

    Curés. – Marie de Précarrey – G. Bassière.
    Prêtre desservant. – N.-F. Morel du Butel.
    Patron. – Le seigneur de la Varende. – G. Bouchard.
    Seigneurs et notables. G. de Bouchard de la Varende – Jacques Hurel – P. Jehanne.

    815. – Le 5 janv. 1725, la nomination à la cure de St-Philbert des Authieux-Papion appartenant au seig. de la Varende, Mre Léon Malard, chev., seigr de la Varende, et patron des Authieux-Papion, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Mre Gilles Bassières, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Leroy, sous-diacre de ce diocèse.

    875. – Le 6 avril 1725, le seigr évêque donne à Me Pierre Leroy, sous-diacre, la collation de la cure des Authieux-Papion.
    Le 2 mai 1725, led. sr Leroy prend possession dud. bénéfice, en présence de Mre Pierre Quettier, pbrë, curé de Lessard ; Mre Jean Lelasseur, pbrë, curé de la Gravelle ; Mre Guillaume Leroy, pbrë, desservant lad. parr., et autres témoins.

    Curés. – G. Bassières – P. Leroy.
    Patron. – Le seigneur de la Varende. – L. Malard.

    1 175. – Le 14 janv. 1732, la nomination à la cure de St-Philbert des Authieux-Papion appartenant au seigr du lieu, Mre Léon Mallard, chev, seigr de la Varende et de la Saussaye, seigr et patron de lad. parr. des Authieux, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Pierre Leroy , dernier titulaire, la personne de Me Joseph-Jean-Baptiste Mallard, pbrë du diocèse de Séez, demeurant à Alençon, parr. N.-D.
    Le même jour, le sr Mallard, se trouvant présentement logé à Lx, à l’auberge où pend pour enseigne la Belle Fontaine, donne sa procuration à Me Pierre (ou Michel) Formage, pbre, pour prendre possession en son nom.
    Le 18 janv. 1732, le sr Mallard, représenté par led. sr Formage, prend possession de la cure des Authieux-Papion.

    1616. – Le 20 sept. 1734, Mre Joseph-Jean-Baptiste de Mallard Esc, pbre, seigr de Malarville, curé des Authieux-Papion depuis le 14 janv. 1732, remet led. bénéfice entre les mains de Mesre Léon de Mallard, chevr ,seigr de la Varende et de la Saussaye, qui en est le patron présentateur. Fait et passé à Alençon.
    Le 1 er oct. 1734, led. seigr de la Varende nomme à lad. cure des Authieux la personne de Me Philippe Fouet, pbrë du diocèse de Séez, curé de St-Victeur-sur-Arve, diocèse de Chartres.
    Le 5 oct. 1734, le seigr évêque donne aud. sr Fouet la collation dud. bénéfice.

    3. – Le 5 nov. 1734, Me Philippe Fouet, pbfë du diocèse de Séez, nommé à la cure des Authieux-Papion, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Jacques Barbey, pbfë, desservant lad. parr, des Authieux, et autres témoins.

    480. – Le 27 juin 1737, Me Philippe Fleuriot, acolyte, natif de la parr, des Authieux-Papion, demeurant à présent faubourg St-Désir de Lx, constitue en sa faveur 150 livres de rente, afin de parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Jean Fleuriot, pbfë, curé de Grandchamp.

    127. – Le 14 juin 1745, dispense de bans pour le mariage de Joseph Loriot, de la parr, du Mesnil-Mauger, et de dlle Aimée-Françoise Herval, fille de feu Thomas, de la parr. des Authieux-Papion.

    Curés. – P. Leroy – J.-J.-B. Mallard – P. Fouet.
    Prêtre desservant. – J. Barbey.
    Clerc. – P. Fleuriot.
    Patron. – Le seigr de la, Varende – L. Mallard.
    Notable. – T. Herval.

    96. – Le 25 avril 1761 , Me Philippe Fouet, pbfë, curé de St-Philbert des Authieux-Papion et pourvu de la cure de N.-D. de Brelandas, diocèse de Coutances, remet purement et simplement lad. cure des Authieux entre les mains de Mesre Jacques-Louis de Mallard, chevr, seigr de la Varende, du Breuil et autres lieux, patron présentateur dud. bénéfice. Séance tenante, led. seigr nomme à la cure des Authieux la personne de Me. Pierre-Jacques-François Desprez, pbrë, vicaire du Sap. Fait et passé à Lx, en l’auberge du Maure, parr. St-Jacques.
    Le 26 avril 1761, Mr Gérard, vic.. gl., donne aud. sr Desprez la collation dud. bénéfice.
    Le lendemain, le sr Desprez prend possession de la cure des Authieux-Papion en présence dud. sr Fouet, dernier titulaire, y demeurant encore; Me Jean-Baptiste-Jacques Lalouette, pbrë, chapelain des dames religieuses du Précieux-Sang, à Paris, y demeurant; Me Marin-Louis Denys, pbrë, desservant lad. parr.; Me Pierre Beaumont, pbrë de l’Ordre de St-Dominique, demeurant en la communauté dud. Ordre à Lx, et autres témoins.

    Curés. – P. Fouet – P.J. Desprez.
    Vicaire. – P. Lecherpin.
    Prêtre desservant – M.-L. Denys.
    Patron. – Le seigneur du lieu. – J.L. Mallard.
    Seigneur. – J.L. Mallard de la Varende.

    Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
    Extraits :

    Plusieurs communes du canton de Magny, Port-en-Bessin, Sommervieu, Saint-Ocnnain-de-la-Lierre, ont pour maire leur curé. A la Lande-Vaumont (canton de Vire), le procureur de la commune est le curé. Aux Aulhieux-Papion (canton de Saint-Julien-le-Faucon, district de Lisieux), on lit «le présent état a été rempli par M. le curé des Authieux-Papion et attesté véritable par nous, maire et officiers municipaux de la municipalité des Authieux-Papion. »

    – Dans le cours de l’hiver de 1432 à 1433, un complot fut tramé pour remettre Lisieux au pouvoir du roi de France. Guillaume de Grantval, gentilhomme des environs, seigneur d’un des fiefs du Mesnil-Germain, était le chef ou un des principaux moteurs de cette entreprise qui échoua misérablement le 17 janvier, il fut mis à mort comme traître, en même temps que Jean Fouquet et Jean Basin, de Notre-Dame de Montvietle Jean Le Gucu, des Authieux-Papion, Fralin Le Doyen, de Notre-Dame-de-Livaye Pierre Jobé, de Lisores Jean Creuset, de Saint-Aubin de Tenney Andrieu de la Mare, de Soligny au Perche; Jean Gastines, de Brezolles, et Alain Housel, de Champeaux en Brie.

    Filles du roi et mères fondatrices: les Filles du roi, 1663-1673 par Gagné, Peter j.
    Du Guesnel, Catherine
    Jeanne Marie De Guesnel est née vers 1644 aux Authieux (arrondissement et diocèse de Lisieux) en Normandie, fille de Charles De Guesnel, sieur de la Rosière et Marguerite Houssaye. Après la mort de son père, Jeanne Marie arrive au Canada en 1671 vers l’âge de 27 ans, apportant avec elle une dot de biens d’une valeur estimée à 400 livres.
    Le 3 novembre 1671, Jeanne Marie épouse Jean Castineau à Québec et reçoit le don du roi de 50 livres. …. Jeanne Marie De Guesnel et Jean Castineau sont décédés quelque temps après le recensement de 1681, époque à laquelle ils se trouvaient encore dans la seigneurie de Linctot.

    Rôle du Ban et de l’Arriège-Ban du Baillage de Caen en 1552.
    780. Gilles de Fallongne (sic), escuyer, est tenant du fief des Aoustieux-Papion, viconté de Fal- laize, de la valleur de trente livres tournois de rente. La soulde en revient à……
    1454. Françoys Gillaini pour luy et sa femme, pour deux fiefz, assiz aux Austieux-Papion, et pour ung autre fief, assis à Oilendon . . .
    463. F. des Aoustieulx. Les Authieux-Piapion, cant. de Mézidon, f. rel. de la vic. de Falaise.
    F. ass. au Doulx-Marestz. Doux-Marais, comm. réunie à St-Maclou et ayant pris le nom de Ste-Marie-aux- Anglais, cant. de Mézidon.
    780. Fallogne (de). Foullongnes (de).
    Aoustieux-Papion (F. des). Les Authieux-Papion, cant. de Mézîdon. F. mouv. de la vic. de Falaise. En 1640, un Foulougnes pos-sédait en cette par. le f. de la Papionniere.

    Catalogue des gentilshommes de 1789 – La Roque, Louis de.
    Mallard de la Varende, Sgr de la Varende la Saussaye, des Authieux, Papion, — d’Herponcey.

    Généalogie des branches ………… par Henri Le Court.
    JACQUES II du Buat, né 1687, mort 1727, chevalier, seigneur et patron de Bazoches, seigneur de la Guerché.
    Marié par contrat du 5 mars 1711, déposé au notariat de Séez, à GILLONNE-MADELEINE Mallard, fille de Jacques, écuyer, seigneur du Jardin, la Varende et les Authieux-Papion et de Catherine Bouchard.
    Elle était tutrice de ses enfants le 30 décembre 1727.

    L’abbaye de Notre-Dame de Grestain par Charles Bréard.
    Robert, abbé de Greslain, et un moine de son abbaye nommé Raoul de Eormoville, sont mentionnés dans une donation faite par Godefroy du Val, chevalier. L’acte esl sans date.
    Sous l’administration du même abbé, un seigneur normand dont le nom se retrouve souvent dans les actes de ce temps, Hugues Papion, fit don au prieuré de Saintc-Barbe-en-Auge et aux religieux de Grestain d’une pièce de lerre de son domaine de Douxmarais. Il recut pour celle donation quinze livres d’Anjou de la main des moines, qui donnèrent à sa femme unum péplum. Parmi les témoins qui attestent la donation est le nom de Jourdain, neveu de Robert, abbé de Greslain.

    Foulques Villon ou Billon, bourgeois de Saint-Pierre-surDives, donne à l’abbaye de Sainte-Marie-de-Grestain une pièce de terre située a. Doux-Marets et qu’il avait achetée de Hugues Papion {Famille qui a donné son nom à la par. Les Authieux-Papion (Calvados)}. qui confirme également cette donation. La charte, datée du mois d’avril 1253, était revêtue de leurs sceaux, mais tous les deux sont brisés.

    3 – Archives ShL:

    – Nédélec – Communes 6

    Com.3. 2.- 1 Authieux-Papion (Les) – La St Philibert et autres animations
    Com.3. 2.- 2 Authieux-Papion (Les) – Manoir des Ecluses
    Com.3. 2.- 3 Authieux-Papion (Les) – Manoir seigneurial et église
    Com.3. 2.- 4 Authieux-Papion (Les) – Généralités

    Carnet de Charles Vasseur : « Doyenné de Mesnil-Mauger ».
    Voir :
    Chevillar. 44
    Election de Falaise, sergenterie de St Pierre sur Dives
    69 feux

    Sous l’invocation de St Philbert

    Patronage:
    XIVe : Johanes de Varengua
    XVIe : Dominus loci
    XVIIIe : le seigneur de la Varende

    Curés :
    Després 1761/1787
    Marie Alexandre curé des Ostieux Papion ; d’argent à 3 coquilles de sable (d’Hozier 149)

    Insinuations:

    Description de l’église et du presbytère
    Description de la cloche.
    L’an 1833 j’ai été nommée Caroline par Monsieur Jean Louis Boilleau, notaire honoraire demeurant à Paris et par Dame Caroline Dupont née Tubeuf, épouse de Monsieur Tubeuf – Dubosquet prêtre demeurant à Vieux Pont. Bénite par Monsieur Jean Jacques Cauvet, curé M.M Jean Aumont, maire, Docage, adjoint et G. Scelles, trésorier de l’église des Authieux Papion
    F. Bailly fondeur à Caen

    Cette commune doit son nom à une noble famille qui vraisemblablement la possédait à une époque très reculée. Dans une charte, sans date, mais qui n’est pas postérieure au commencement du XIIIe siècle, on voit figurer Hugues Papion, donnant à Ste Barbe et à Ste Marie de Grestain une pièce de terre de son domaine de Doux Marais. (Voir Ste Barbe)
    Cette terre était possédée en 1463 lors de la recherche de Montfaut, par Jean le Bourteiller.
    En effet, Les Autels ou Autieux comme on l’a dit par corruption, étaient des églises inférieures, des espèces de succursales, comme les caractérise un capitulaire de Charles le Chauve. Suit une citation en latin.
    Or il paraît que ces Autels ne s’établissaient jamais isolément. Partout où le souvenir en est conservé, on a dit les Autels ou les Autieux mais jamais l’Autel. (A. Leprevost I p.144)

    Recherche de 1666
    Gilles Bouchard, sieur de la Varande, ancien noble.

AUBERVILLE

NOTES sur AUBERVILLE – 14024


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Archives Calvados:
Auberville (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14024

AUBERVILLE
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque . – Gr. à sel de Danestal . — Gén. et int. de Rouen él . et subd. de Pont- l’Évêque. II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Dive (Arrêté du 1 mars 1790 ). III. 3 arr . communal (Arr . de Pont- l’Évêque); canton de Dive ( Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Dive- (Dozulé)
(Arrêté du 6 brumaire an X ). Pop .: 217 hab. (1911 ) . Sup .: 263 hect. 65 a. 53 c.
ADMon Gale Délibérations du commun. 1638-1668 ( Reg., 68 fol. ) Délibérations municipales . Septembre 1790-7 frimaire an IV (3 reg., 19, 24, 48 fol.; 4 reg . , fol . 4-22).
Actes de catholicité de Saint-Martin-de-Fontenay. 1636-1648. Reliés avec les actes d’Auberville .
IMPOSITIONS.— Arpentage de la paroisse fait pour le seigneur, Durel de Vidouville. 1759 (Atlas, 3 pl. et 5 fol.) — Rôles de recette des vingtièmes. 1779-1788 (8 cah.) – Rôle de remplacement des droits supprimés. 1792 ( Cah . ) États de sections(Sections A-C). 1791 (3 cah., 7 fol.); An V- an VI ( 6 cah., 38 fol. ) Matrices des contributions: foncière. 1791 , an III , an V personnelle-mobilière. 1791-1793, an IV- an VI, an VIII (8 cah. )
PROPRIÉTÉS COMMUNALES . Transaction avec Mlle de Montpensier, au sujet des bruyères. 1582. Procédures: contre le seigneur. 1684; – contre le sr Dujardin , fieffataire. 1786-1789 ; – contre la paroisse de Gonneville-sur- Dive . 1787 – an V.- Partage. 1787-1792 (4 liasses, 78 p. et cah.)
Productions, depuis 1549: quittances des redevances dues au domaine d’Auge (1706-1787). etc.
Cultes. Comptes du trésor. 1758-1770 (16p). Délibérations. 1704. 1718-1719.
Un état des revenus de l’abbesse de la Trinité de Caen à Auberville (1753), cote P. 7 du même inventaire , n’a pu être retrouvé .

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – II.
102. — Auberville (Dozulé, C.) : Osbernivilla 1080 ou 1082 : A. d. G., NPSN, p. 381.
Formé sur n. h. vx-sc. Asbiôrn, Osbern (cf. n° 100).

Auberville, canton de Dozulé.
Osbertivilla 1082, 1086 (cart. de la Trinité, P 74).
Osbernivilla supra mare, 1183 (ibid).
Osbervilla, XIV° siècle;
Aubervilla, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 52).
Amberville, 1579 (ibid. p. 53, note 3).

Hameaux d’Auberville.
Fosse-à-la-Vieille (La), éc.

Fief mouvant de la vicomté d’Auge, 1522 (Brussel) autre fief relevant du roi, plein fief de chevalier
Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
SERGENTERIE DE DYVE.

Le fief d’Auberville, demi fief assis en la paroisse d’Auberville, possédé par Anthoine de Cannonville, Ecuyer, sieur de Hotot; la teneur est prétendue par le Roi à cause de la vicomté de Falaise, sur quoi il y a procès pendant et indécis au Parlement de Paris.

Auberville, Aubervilla, prieuré des Bénédictines de la Trinité de Caen, diocèse de Lisieux, archidiaconé d’Auge, cant. Dozulé, arrond. Pont-1’Evêque, Calvados (Normandie) : sur la Manche. LONGNON, II, 256.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

De CAUMONT Arcisse : Statistique monumentale du Calvados réédition FLOCH, tome IV, page 39.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 702

Sépultures mérovingiennes au Pays d’Auge [à St-Aubin-sur-Algot et à Auberville, Calvados] / Bernard Edeine et Fernand Rault.
Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) Sous-série 1B –
Auberville : curé, 1 B 5630

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Ch. Vasseur.

Auberville, Albervilla, Osbervilla, Otburvilla, Odburvilla.

L’église d’Auberville est située sur le haut des falaises qui bordent la mer, et à peu de distance de l’ancien chemin de Honfleur à Caen.
Elle est peu élevée et d’une architecture peu intéressante, mais ancienne ; son plan figure une croix latine, formée par une nef, un choeur et deux petites chapelles.
Le portail, placé à l’ouest, offre un blocage grossier de silex, au milieu duquel on remarque un nombre considérable de tronçons de colonnettes, qui viennent évidemment d’une construction antérieure. Il est donc probable que ce mur a été refait en partie vers le XVIIe siècle, au moment où l’on a percé la porte, qui est moderne, et établi le campanile à deux baies cintrées, surmontées d’un oculus. Ce clocheton est porté par deux contreforts construits en pierre de taille,
peut-être du XIIIe. siècle. Les deux cloches qui remplissent les baies sont antérieures à la Révolution et chargées de longues inscriptions, qu’il est impossible de lire d’en bas.
Le mur. nord de la nef est construit en blocage ; on y remarque l’appareil en feuilles de fougère : il y a absence complète de contreforts. Deux fenêtres sont percées de ce côté :une, du XIIe: siècle, est étroite, cintrée, mais bouchée; l’autre, destinée à remplacer la première, est moderne, cintrée.
Au midi, les murs sont en appareil irrégulier, peut-être anciens, mais en partie recrépis et avec de nombreuses retouches.
Deux fenêtres éclairent aussi ce côté : la première est cintrée, à moulures prismatiques, subdivisée en deux compartiments également cintrés par un meneau du XVIe. siècle.
Vers le milieu est une porte à arc surbaissé, à deux voussures en retraite l’une sur l’autre, qui pourrait bien remonter au XIIIe. siècle. Puis vient une fenêtre carrée dont les moulures indiquent le XVIe. siècle.
Les deux chapelles ont fort peu d’étendue. Bâties en moyen appareil, éclairées par une fenêtre cintrée, elles datent du règne de Louis XV.
Au nord, le choeur est construit en appareil irrégulier, mais dissimulé en grande partie par un réduit, servant de sacristie, qu’on y a adossé. Une seule fenêtre est visible; elle date du règne de Louis XV.
Au midi, l’appareil est semblable, mais en partie recouvert d’un crépi, avec deux fenêtres modernes.
Le chevet est droit ; un contrefort peu saillant, qui soutient le pignon, au centre , paraît dater de la fin du XIIe.
siècle.

Intérieur.
— Les voûtes de la nef et des chapelles sont en bois et grossièrement faites.
L’arc triomphal, entre le choeur et la nef, est une ogive à moulures prismatiques, qui repose sur deux pieds-droits semi-cylindriques, n’ayant pour chapiteaux, comme pour base, qu’une astragale et un tailloir.
La voûte du choeur est en merrain, l’entrait et le poinçon du milieu ont été coupés ; mais celui qui se trouve près de l’arc triomphal existe encore ; le travail paraît dater du XVIe. siècle.
L’autel, à tombeau droit, date probablement de la fin du règne de Louis XIV. Le retable est composé d’un tableau qui représente le Christ en croix, la Madeleine agenouillée et embrassant ses pieds ; à gauche du Christ, la Vierge, en robe rouge recouverte d’un manteau bleu, debout, dans l’attitude d’une douleur profonde, mais résignée; à droite, saint Jean, les mains étendues vers son Maître. On voit, au coin inférieur, un écusson d’argent à deux léopards de gueules passant l’un sur l’autre, avec couronne ducale surmontée d’une crosse passée en pal derrière l’écu. Ces armoiries sont celles de noble dame Anne-Madeleine de Cochefilet de Vaucelas, quarante-deuxième abbesse de l’Abbaye-aux-Dames de Caen, qui mourut en 1698. On les voyait aussi sur une belle sculpture sur bois, au-dessus du maître-autel de l’église d’Ouistreham, à l’embouchure de l’Orne ( R. Bordeaux, Études héraldiques, page 22 ).
Malheureusement de nombreuses lacérations et les souillures des animaux nocturnes, qui seuls maintenant fréquentent cette église supprimée, tendent à faire disparaître ce tableau.
On doit encore remarquer un petit tableau carré, beaucoup plus ancien, placé sur la porte de la sacristie, déchiré aussi en plusieurs endroits. Il représente, en buste, la Vierge- Mère tenant dans ses bras son enfant, vêtu d’une longue robe.
Dans le pavage du choeur est encadrée une petite pierre tumulaire, à peu près carrée ( puisqu’elle mesure 1 pied sur 1 pied 2 pouces), qui porte l’inscription suivante, dont malheureusement le mot essentiel est effacé :

CI GIST IEAPN
François le
….SEIGNEVR….
honoRAlRE DE
cetTE PABOISSE
inhuVME LE PRE
mier DE MARS
1747.

Le patronage de cette église appartenait à l’abbaye de Caen, qui le devait probablement à Blanche d’Auberville, fille de Jehan d’Auberville, qui succéda à Marguerite de Thieuville de Guihébert, le 17 mars 1441.
C’était la soeur de Guillaume d’Auberille, baron de Verbosc et de Chantelou, dont sont descendus : Monsieur Jacques d’Auberville, baron du Verbosq, Caux, Cantelou, bailli de Caen, en 1538 ; Charles et Odet d’Auberville ont été aussi baillis de Caen à la fin du XVIe. siècle.
De Bras leur donne pour armoiries : de gueules à un fer de pique d’argent.
L’église d’Auberville était sous l’invocation de Notre-Dame, et dépendait du doyenné de Beaumont. La paroisse faisait partie de l’élection de Pont-l’Évêque, sergenterie de Dives; il y avait 2 feux privilégiés et 33 feux taillables.

Manoir d’Auberville.
— Le manoir d’Auberville est loin, à en juger par son état actuel, de faire soupçonner qu’il fut le berceau d’illustres personnages. Il est situé à une certaine distance de l’église, et sur le penchant de la falaise qui forme de ce côté la limite de la vallée de Villers. Rien
d’intéressant ne peut y être constaté, et il ne remonte pas à une époque ancienne. C’est un singulier assemblage de constructions mal reliées entr’elles et inachevées, De l’emplacement qu’il occupe, on jouit d’une vue fort belle.

Falaises.
— Les falaises sont très-élevées à Auberville ; elles se composent, à la partie inférieure, d’argile d’Oxford: au-dessus, paraissent quelques couches dépendant du système oolithique moyen et supérieur.
La partie la plus élevée de ces escarpements littoraux est formée par la craie inférieure ou green-sand des géologues anglais (V. la coupe générale des falaises du Calvados, dans mon Essai sur la topographie géognostique de ce département.)

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
1° PORT DE CAEN, 12 octobre 1559
« Charles d’Auberville, etc., comme, par sentence, donnée en ce siège, le 17e jour de septembre 1558, entre défunt Guillaume Ogier, clerc et greffier hérédital de la prévosté de cette ville de Caen d’une part, et Thomas Sonnet pour luy et ses consorts, fermiers……

– Insinuations –
Description de l’église du 29 août 1856 –
Extrait du catalogue des Abbesses de la Trinité de Caen au sujet de Blanchette d’Auberville fille de Johan d’Auberville Texte en latin Blanche dAuberville 25e abbesse de Caen (Sté des Antiquaires de Normandie 4° 1863 p.120)

L’écusson qui se trouve au bas du tableau est celui d’Anne Magdeleine de Cochefilet de Vancelas, 42e abbesse qui mourut en 1698 et qui portait d’argent à deux léopards de gueules, soutenu par deux grands faucons ainsi qu’on le voyait sur une belle sculpture au dessus du maître-autel de l’église d’Oistreham (R. Bordeaux – Etudes Héraldiques p.22 la note)

Documents inédits
– Lettre d’Henry IV Tome I p.257
Joseph de Cochefilet, seigneur de St Martin et de Villanglose, capitaine des Gardes du Roy de Navarre (Henry IV) décembre 1579, avait épousé Anne d’Albret, fille de Jean d’Albret, baron de Miossans et de Susanne de Bourbon-Bussey.
– Auberville appartint à la Maison d’Harcourt Beuvron à la fin du 16e siècle (Laroque)
– Monsieur Jacques d’Auberville, chevalier, baron du Verbosc, Caux, Cantelou et Bailly de Caen en 1538. Fit la monstre du ban et arrière-ban du bailliage de Caen le 4 juillet 1545. Il mourut en 1556 ou 1557.
– Charles d’Auberville, chevalier, baron du Vert Bosc, Caux et Canteloup, bailly de Caen vivait en 1563. …de gueules à un fer de picque d’argent (de Bras)
– Description d’Auberville qui n’a rien d’intéressant.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

– Ollivier de Loucelles, pbfë. curé d’Auberville 22 décembre 1638.
– Jeau Duval, fils Vincent et Marié d’Orgeville, sa femme, Vincent Duval, fils dud 1643.

460. — Le 6 janvier 1713, Me Robert du Mézeray, pbfë. obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure d’Auberville, vacante par la résignation de Me. Pasquier Auvray, pbrê, dernier titulaire.
Le 27 mai 1713, Sr. de Matignon vic. Gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 14 juin 1713, le s’ du Mézeray, pbrê, demeurant en la parr. d’Auberville, prend possession dud. bénéfice, dépendant de la nomination de Mme l’abbesse de Caen, en présence de Me. Nicolas Le Marinier, pbfë, curé du Prédauge, diocèse de Bayeux, et plusieurs paroissiens d’Auberville.

175. — Le 6 janv. 1720, la nomination à la cure d’Auberville appartenant à l’abbesse de Ste-Trinité de Caen, à cause de son fief d’Auberville, Madame Françoise-Gabrielle de Froullé de Tessé. abbesse de lad. abbaye, nomme aud. bénéfice; vacant par la mort de M. Robert du Mézerey, dernier titulaire, la personne de M. René Duhamel, pbrë du diocèse de Bayeux et chapelain de lad. abbaye de Ste-Trinité.
Le 9 janv. 1720, le seig. évêque donne aud. Sr. Duhamel la collation de lad. cure.

267. — Le 13 mai 1720, M. René Duhamel, pbrë du diocèse de Bayeux, pourvu de la cure d’Auberville, vacante par le décès de M. Pasquier Auvray, dernier titulaire, prend possession dud. bénéfice, en présence de M. Robert Bosquier, pbrë, curé de St-Vaast : M. Jacques Noël, pbrë, desservant la parr. d’Auberville, et plusieurs habitants du lieu.

432. — Le 22 nov. 1700, vu l’attestation du Sr. Auvray, pbfë, curé d’Aubervillo, et du sr Ridel, pbfe, desservant la 2° portion do Gouneville-sur-Dives, dispense de bans pour le mariage entre Simon Vattier et Marie Farain.

106. — Le 18 mai 1701, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Robert, laboureur de Gonneville-sur-Mer et ,Marguerite Fréard, dentellière, de la pair. d’Auberville.

52. — Le 21 nov. 1752, Me. Jacques-Michel Mariette, pbrê du diocèse de Bayeux, obtient en cour de Rome des lettres de per obitum de la cure de N.-D. d’Auberville, vacante par la mort de Me. René Duhamel, dernier titulaire.
Le 20 mars 1753, le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 1er avril 1753, led. Sr. Mariette prend possession de la cure d’Auberville, en présence de Guillaume de Fréard, Esc, Sr de la Chapelle, demeurant à Gonnoville-sur-Dives, et autres témoins.

133. — le 15 mars 1773, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-François-César Dubois, Escr, d’Auberville, avocat au parlement de Paris, fils de feu Jacques-Tenneguy Dubois, Escr, seig. du Bais, et de feue noble dame Catherine-Armande-Victoire Deauga, originaire de la parr, de Cambremer-Auge et demeurant en celle de Pont-l’évêque, d’une part, et dell. Charlotte de Gournay, fille de feu Mesr. Leu de Gournay, cons. du roy, lieutenant-général du bailliage de St-Lo, et de dame Julienne Fautras, demeurant en lad. ville de St-Lo, parr. Ste-Croix.

99. — Le 6 décembre 1787 Me Jacques-Michel Mariette, pbre, curé de N.-D. d’Auberville, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de son neveu, Me Jacques Mariette, pbre du diocèse do Bayeux, vîcaire de Dampierre aud. diocèse. Il se réserve toutefois la moitié du presbytère, du jardin et de leurs dépendances, ainsi qu’une pension viagère de 300 livres à prendre sur les revenus de cette cure qu’il a possédée pendant trente ans environ. Fait et passé dans la cuisine du manoir presbytéral d’Auberville.
Le 25 décembre 1787, ledi Sr Jacques Mariette obtient en cour Rome des lettres de provision de ce bénéfice.
Le 16 mai 1788, M. de Collign.n donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 19 mai 1788, le Sr Mariette prend possession do la cure d’Auberville, en présence do plusieurs témoins de lad. parr.

337. — Le 21 août 1752, la nomination à la cure de N.-D. d’Auberville appartenant à Madame l’abbesse de Ste-Trinité de Caen, haute et puissante dame Marie-Anne Sesglia de Verrue, « par permission divine et du S. Siège apostolique, abbesse de l’abbaye royale de Ste-Trinité de Caen », nomme à lad. cure, vacante par la mort de M. René Duhamel, pbrë, dernier titulaire, la personne de M. Pierre Gosselin, pbrë du diocèse de Bayeux. Donné au parloir de lad. abbaye, en présence de Charles Rouelle, docteur en médecine de la Faculté de Caen, demeurant en lad. ville, parr. St-Pierre, rue du Pied des Bottes.

95 _ Le 30 décembre 1779, Me Robert Duval, notaire royal à Auberville, et dame Anne Vattier, son épouse, demeurant ensemble à Gonneville-sur-Dives, constituent 150 livres de rente en faveur de leur fils, Me Robert Duval, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur deux herbages se joignant, nommés les Tocqs et situés en lad. parr, de Gonneville, près du chemin du carrefour de l’Ecole à la bruyère d’Auberville. Fait et passé à Gonneville par le ministère de Me François Pierre, tabellion royal pour le siège de Dives et Branville.

20. — Le 12 décembre 1852. M. Pierre Gosselin, pbfë, originaire de la parr. de St-Gilles de Caen, pourvu par la nomination de M. l’abbesse de Ste-Trinité, de la cure de N.-D. d’Auberville, résigne led. bénéfice entre les mains du seig. évêque de Lx. Fait et passé au parloir de lad. abbaye, en présence de Jean Roger, Esc, Sr. de Falaise, trésorier au bureau général des finances de Caen,demeurant rue des Croisiers, parr. St-Sauveur, et M. Guillaume Goujon, pbfë, curé de St-Georges du Château de Caen, y demeurant au manoir presbytéral dud. lieu.
Le même jour, lad. abbesse de Caen nomme à la cure d’Auberville, ainsi vacante, la personne de M. Jean Le Marchand, pbfë, originaire de la parr. de Montbertrand, diocèse de Bayeux, chapelain fondé de la parr. d’Oystreham, aud. diocèse.
Le 15 déc. 1752, led. Sr. Le Marchand ayant requis du seig. évêque de Lx la collation de lad. cure, Sa Grandeur répond qu’elle différera de la lui accorder jusqu’à ce qu’il ait présenté son extrait de baptême.
Le 19 déc. 1752, led. seig. évêque accorde b collation demandée.
Le 6 févr. 1752, le Sr. Le Marchand prend possession de la cure d’Auberville, en présence de plusieurs habitants du lieu.

Curés – J.M.Mariette – J. Mariette.
Notable. – R. Duval.

L’organisation seigneuriale dans les possessions anglaises et normandes de l’abbaye de la Trinité de Caen au XIIe siècle : Catherine Letouzey
– À Grainville, 6 tenanciers sont explicitement classés comme occupant des purprestures, et, à Auberville, on retrouve la formule «occupavit de dominico » (76) .
(76) J. Walmsley, Auberville B 7, 11, 19, 17, 12, 20, 21, 22. 23. Auberville-sur-Mer, eant. Dozulé.
– On peut donc rapprocher la condition de ces tenanciers de celle des vavasseurs, qui devaient le même type de services. De fait à Auberville-sur-mer, il devient très difficile de faire la différence, notamment par la mention du service de cheval caractéristique des vavasseurs : Radulfus Pigache vi acras ad feodifirmam pro vi sofl .
– De même, à Auberville-sur-mer (environ 25 km de Caen), William Moltun et Herbert de Bolleville ont probablement tenu ensemble le domaine à ferme : il est mentionné qu’ils ont reçu directement de l’abbesse le train de culture, le bétail et la semence(J. Walmsley, Auberville B 1 et 1 2 (Auberville-sur-Mer, cant. Dozulé).

3 – Archives ShL:

Archives Nedélec – Communes
Com.1. 13. 1 Auberville A.D. extrait de la série F ; Eglise
Com.1. 13. 2 Auberville Vie quotidienne

Carnets de Charles Vasseur
«Doyenné de Beaumont»

Election de Pont l’Evêque – sergenterie de Dives
2 feux privilégiés – 33 feux taillable

Sous l’invocation de Notre-Dame

Patronage:
14e Abbatessa de Cadorno

Lot n° 6 PAYS D’AUGE, (4 DOCUMENTS, nos 30 / 31 / 32 / 34)
34 / Bellou et Notre-Dame-de-Courson (Calvados). « Famille Buisson , Bellouet. Liasse 84 », 1510-1640, 27 pièces parchemin et 7 pièces papier. Acquisition de la famille Buisson, de Bellouet, à Bellou, Notre-Dame-de-Courson et. Les deux premières pièces (1510 et 1513) concernent : 1510 : Marguerin Duval et Jacqueline Le Vyvien, d’Auberville (Calvados).

ANGERVILLE

NOTES sur ANGERVILLE – 14012


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Archives Calvados.
Angerville (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14012

ANGERVILLE:
I. Dioc, de Lisieux.
Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. à sel de Danestal. – Gén, et int. de Rouen; él. et subd. de Pont-l’Évêque.
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Bonnebosq ( Arrêté du 1er mars 1790 ). III. 3 arr. communal (Arr. de Pont -l’Évêque ); canton de Bonnebosq ( Loi du 28 pluviôse an VIII ); canton de Dive-(Dozulé) ( Arrêté du 6 brumaire an X).
Pop . 189 hab . (1911 ). Sup.: 390 hect . 86 a. 72 c.
ADMn Gale . Délibérations, depuis le 20 brumaire an III. Un registre antérieur commencé en 1790, mentionné par l’inventaire arrêté le 20 juin 1862 , n’a pu être retrouvé .
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1669 .
Audience de contrat . 1681 .
IMPOSITIONS. Des états de sections de l’an II (Reg., 52 fol.), cote G. 9 du même inventaire, n’ont pu être retrouvés .

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – II
51. — Angerville (Dozulé, C.) :
Ansgervilla [fin du XI° s.] : A. d. G., NPSN, p. 442.
Nom formé soit sur n. h. vx-sc. Asgeirr, soit sur n. h. francique
Ansger (de Ansgari). une confluence des deux noms étant possible (A. d. G., NPSN, p. 186-189).

ANGERVILLE OU Angerville-en-Auge canton de Dozulé.
Ansgerii Villa, 1079 (Orderic Vital, t. II, p. 312).
Angervilla, 1230 (parv. lib. rub. Troarn. n°12 ).
Angiervilla, 1234 (ibid. n° 18).
Ansgervilla, 1269 (cart. norm. n° 767, p. 173).
Angerville-l’Auricher, 1320 (rôles de la vicomté d’Auge).
Angovilla, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 5 a).

Par. de Saint-Léger, auj. de Saint-Martin;
patr. le duc de Normandie, puis le chap. de Notre-Dame de Cléry.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Évèque,
sergent.de Dive.

Lieux-dits d’ANGERVILLE.
Enclave (L’), h.Lieu-des-Perrons (LE), h. – Forge-Moisy (La), q. – Haut-de-Coquerel (LE), h. – Lieu-Marmion (LE), h. – Lieu-Quérel. (Le) h – LIEU-VASSAL (LE), h.- Moulin-Troussel, Moulin –

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
– Plein fief de chevalier, mouvant de la vicomté d’Auge et ressortissant à la sergenterie de Dive.
Auricher, autre fief tenu du roi, acquis d’Henri des Ylles par Philippe d’Harcourt; vavassorie mouvante de la vicomte d’Auge, ainsi que le fief dit le fief Colin, 1155 (Brussel).
Fief Blesmare et moulin de Troussey relevant du fief de Pré-d’Auge.
Le fief d’Auricher, plein fief assis à Angerville, possédé par Anthoine Dhemery, seigneur de Villers.
– Au fief du Pré-d’Auge relève : Le moulin Troussey, 8° de fief assis à Angerville.
– No 53.- La vavassorie de Bézu, assise à Angerville, tenue par les hoirs Jean Andrien Duquesne.
– No 54. – La Vavassorie qui fût maître Pierre Le Lieur, assise à Angerville, tenue par Mr Duquesnay, procureur au Parlement.
– No 55. – Le fief de Boscrabasse, assis à Angerville.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Bulletin de la Société historique et archéologique de l’Orne. GÉNÉALOGIE DE LA FAMILLE TURGOT

De CAUMONT Arcisse : Statistique monumentale du Calvados réédition FLOCH, tome IV, page 80.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 699.
Voir : Beaurepaire – Agriculture p.165 – 294
Congrès Archéologique 1870 p.102

Voir :
Beaurepaire – Agriculture p.165 – 294
Congrès Archéologique 1870 p.102

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Angerville, Ansgerivilla, Hansgerivilla.

L’église d’Angerville se compose d’une nef et d’un choeur plus élevé et plus étroit qu’elle, avec chevet rectangulaire.
La nef est peu caractérisée ; les fenêtres ont toutes été refaites à diverses époques, les unes carrées, les autres cintrées.
Une tour en bois avec une petite flèche couverte d’ardoises s’élève à l’extrémité occidentale, portée sur le mur de façade et sur une charpente dont l’étendue, à l’intérieur, correspond à la première travée. Je suppose que la porte qu’on voit à l’ouest, et qui est moderne, n’existait pas dans l’origine, car un contrefort a été coupé pour l’établir.
Peut-être entrait-on du côté du sud, quoique l’on ne voie pas de traces de cette entrée dans les murs.
Le choeur a, de chaque côté, deux fenêtres ogivales. assez grandes subdivisées en deux baies par un meneau bifurqué ; une fenêtre arrondie et beaucoup moins ancienne, car elle a motivé le raccourcissement du contrefort central, existe au milieu du chevet.
Peut-être le choeur peut-il remonter jusqu’au XIVe. siècle ou la fin du XIIIe. Quant à la nef, elle doit être un peu plus ancienne dans ce qui reste des murs primitifs au milieu des retouches qu’on y a faites.
La voûte de la nef est en merrain ; on a plâtré celle du choeur. Deux autels se trouvent entre le choeur et la nef, près de l’arc triomphal Un d’eux a été refait, il y a quelque temps, en marbre blanc, pour la somme de 900 fr. On doit regretter une pareille dépense.
Les fonts baptismaux me paraissent anciens; ils se composent d’une cuve cylindrique portée sur un piédestal de même forme, d’un diamètre un peu moins considérable ; quelques- moulures, du reste fort simples, ornent le pourtour de la cuve au point où elle repose sur le piédestal.
On voit une certaine quantité de tableaux dans l’église d’Angerville. Le curé actuel, M. l’abbé Gaugain, en attribue plusieurs à un de ses prédécesseurs nommé Perrée, qui vivait au commencement du XVIIIe. siècle. Un autre tableau beaucoup meilleur, et dont on ne connaît pas l’auteur, représente l’Annonciation.
L’église d’Angerville dépendait du doyenné de Beaumont; elle est sous l’invocation de saint Léger. Le duc de Normandie nommait à la cure au XIVe. siècle. Plus tard, le roi, puis le chapitre de Cléry eurent ce privilège.
Il y avait 2 feux privilégiés et 39 feux – taillables à Angerville. La paroisse faisait partie de la sergenterie de Dives et de l’élection de Pont-l’Évêque.
On remarque dans le cimetière un assez bel if, du côté du sud, à la hauteur du choeur.
ANGERVILLE. – De Caumont a signalé une motte dans la vallée, auprès de l’église (Caumont, Cours, V, p. 113 ; A. N., 1843, p. 167 ; B. M., 1843, p. 303; C.A.F., 1870, p. 102).

2 – Pièces Justificatives:

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.
180. – Le 20 nov. 1694, la nomination à la cure d’Angerville, appartenant au Chapitre de N.-D. de Cléry, les srs chanoines nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me Paul Duclos, dernier titulaire, la personne de Me Jean Perrée, pbfë du diocèse de Lx, habitué en l’église collégiale de Cléry.
Le 28 décembre 1694, Mr. François de Carbonnel, vie. gl. de Lx donne aud. sr Perrée la collation dud. bénéfice.
Le 10 janvier 1695, le sr Perrée prend possession de la cure d’Angerville, en présence de Me Nicolas-François Morel, pbfë, desservant en icelle, Roland Dauge, Escr, sr de Marimond, demeurant à Angerville, et autres témoins.

41 0. – Le 13 sept. 1707, Me Gabriel de Grosourdy de Marimont, diacre, chanoine prébende en la Cathédrale, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la chapelle simple de N.D. du Montbottin, sise en la parr. d’Angerville et vacante par la résignation faite en sa faveur par Mesre Nicolas de Hally, diacre, dernier titulaire, qui s’est réservé toutefois une pension annuelle de 450 livres à prendre sur les revenus de ce bénéfice.
Le 14 nov. 1707, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le même jour, led. sr de Grosourdy prend possession dud. prieuré, en présence de Me Christophe Courtin, pbfë, chapelain en la Cathédrale ; Me Robert Inger, pbrë, curé du Mesnil-Erreux, diocèse de Séez ; Me Jean Senose, pbrë, desservant la chapelle dud. prieuré ; Me Yves Du Lys, conser du roy, président en l’élection de Lx ; Henry Rousseau, Escr, sr des Fontaines, lieutenant de cavalerie au régiment de Marcillac, et François d’Ecosse, sr de la Hide, aussi lieutenant du même régiment.

Curés. – P. Duclos – J. Perrée.
Prêtre desservant. – N.-F. Morel.
Patron. – Le Chapitre de Cléry.
Seigneur. – R. R. Dauge de Marimond.
Prieuré de N.-D. du Montbottin. – Prieurs. – N. de Hally – G. de Grosourdy de Marimond -Patron.
L’abbaye de Longpont – Prêtre desservant ledit prieuré – J. Senoze.

303. – Le 18 avril 1712, vu l’attestation du sr Perrée, curé d’Angerville, dispense de bans pour le mariage entre lves Blacher, demeurant à Hérouville, diocèse de Bayeux, fils de feu Me lves Blacher et de damlle Catherine Legrand, d’une part, et damlle Marguerite Dauge, fille de feu Rolland Dauge, Escr, sr de Marimont, et de feue damlle Jeanne Baffard, de lad. parr. d’Angerville.

314. – Le 16 oct. 1717, Mesre Gabriel de Grosourdy de Marimont, diacre, chanoine prébende de Verson (1re P.) et trésorier de la Cathédrale et aussi prieur du prieuré ou chapelle simple de St-Eutrope du Montbottin, en la parr. d’Angerville, donne sa procuration pour résigner led. prieuré entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de son neveu, Me Guillaume Le Dorey, acolyte, demeurant à Lx. Il se réserve toutefois 400 livres de rente viagère. Fait à Lx en la maison de Mme Le Dorey, mère dud. acolyte, en présence de Mesre Gilles Le Diacre, Esc, seigr de Martinbosc, conser du roy, lieutenant général au bailliage de Pont-l’Evêque et y demeurant.

360. – Le 3 février 1718, le seig, évêque donne son visa aux lettres de provision du prieuré du Montbottin, obtenues en Cour de Rome par Me Gilles Le Dorey, acolyte.
Le 8 février 1718, le sr Le Dorey prend possession dud. prieuré simple de St-Eutrope du Montbottin, sis en la parr. d’Angerville, en présence de Me Gilles Le Diacre, Esc, sr de Martinbosc, conser du roy, lieutenant général à Pont-l’Evêque ; Me Jean Perrée , pbfë , curé d’Angerville ; Pierre Fortin, officier de dragons, de la parr. d’Angerville, et Martin de la Reue, aussi de lad. parr.

Curé. – J. Perrée.
Notables. – R. Dauge de Marimond – P. Fortin – M. de la Reue.
Prieuré de Saint-Eutrope du Montbottin. – Prieurs. – G. de Grosourdy de Marimond – G.F. Le Dorey.

785. – Le 3 juin 1729, la nomination à la cure de St-Léger d’Angerville appartenant au chapitre de N.-D. de Cléry, les srs chanoines nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Jean Perrée, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Godin, pbfë du diocèse de Lx et ancien habitué en lad. collégiale.
Le 21 juillet 1729, Mre Pierre Leboucher-Dumesnil, vicaire général donne aud. sr Godin la collation dud. bénéfice.
Le 24 juillet 1729, le sr Godin, demeurant en la parr, de N.-D. des Prés, prend possession de la cure d’Angerville, en présence de Me Jean de Longpré, conser du roy, élu en l’élection de Bernay, demeurant en lad. ville, et autres témoins.

780. – Le 6 juin 1729, Me Pierre Guilbaud, pbrë du diocèse de Nantes, chanoine de la Pommeraye en la Cathédrale de Lx, obtient en Cour de Rome des lettres de provision du prieuré simple de St-Eustache du Montbottin, vacant par la résignation faite en sa faveur, pour cause de mutuelle permutation, par Me Gilles-François Le Dorey, pbrë, dernier titulaire.
Le 12 oct. 1729, le seigr évêque donne aud. sr. Guilbaud la collation dud. bénéfice.
Le 30 nov. 1729, Ied. sr Guilbaud, pbrë, chanoine de la cathédrale de Verdun, conser au parlement de Paris, demeurant en son hôtel, quai de Bourbon, à Paris, et représenté par Mre Alexandre Dubuisson, pbrë, chanoine de Lx, prend possession du prieuré du Montbottin, parr. d’Angerville, en présence de Me Jean-Baptiste Satis, tabellion royal à Beaumont, y demeurant, et plusieurs autres témoins.

1333. – Le 20 mars 1732, la nomination au prieuré du Montbottin appartenant au seigr abbé de Longpont, diocèse de Soissons, Mgr Louis de la Vergne de Tressan, archevêque de Rouen et abbé de Longpont, nomme aud. prieuré simple, Ordre de Cîteaux, vacant par la mort de Dom Pierre Guilbaut, conser-clerc au parlement de Paris , dernier titulaire, la personne de Dom Gabriel-François de Montaubon, pbfë, religx profès de l’Ordre de Cîteaux, demeurant à Paris, au collège dud. Ordre, rue des Bernardins.
Le 3 avril 1732, led. sr de Montaubon, représenté par Dom Charles Pierrat, pbfë, relig. profès dud. Ordre et prieur de l’abbaye du Val-Richer, diocèse de Bayeux, prend possession dud. prieuré simple de Se Eutrope du Montbottin, en la parr. d’Angerville.

1311. – Le 30 oct. 1732, la nomination à la cure de St-Léger d’Angerville appartenant au Chapitre de N.-D. de Cléry, les srs chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante parla mort de Me Pierre Godin, dernier titulaire, la personne de Me Guillaume Hébert, pbfë du diocèse de Lx, habitué en leur Eglise.
Le 16 déc. 1732, le seigr évêque donne aud. sr Hébert la collation dud. bénéfice.
Le 17 déc. 1732, le sr Hébert prend possession de la cure d’Angerville, en présence de Me Jacques Bizey, pbfë, desservant lad. parr., et autres témoins.

1333. – Le 2 mars 1733, la nomination au prieuré simple du Montbottin, Ordre de Citeaux, en la parr. d’Angerville, appartenant au seigr abbé de N.-D. de Longpont, Mgr Louis de la Vergne de Tressan, archevêque de Rouen et abbé commendataire de lad. abbaye, nomme aud. prieuré, vacant par la mort du R. P. Gabriel-François de Montaubon, pbrë, religieux dud. Ordre, la personne de R. P. Antoine Faure d’Alouis, aussi pbrë et religieux de l’abbaye de Clairvaux, bachelier en théologie de la Faculté de Paris.
Le 12 mars 1733, led. sr Faure d’Alouis, demeurant à Paris, au collège des Bernardins, représenté par Dom Charles Pierrard, pbrë, prieur de l’abbaye du Val-Richer, Ordre de Citeaux, y demeurant, parr, de St-Ouen-le-Peing, prend possession de la chapelle du prieuré du Montbottin avec toutes les cérémonies accoutumées, en présence de plusieurs habitants du pays. Cette prise de possession fut faite par le ministère de Me Jean Morel, tabellion à Cambremer, à cause de la maladie de Me Pierre Duhamel, notaire apostolique. Mais quand celui-ci fut rétabli, le 1 er avril suivant, la cérémonie de prise de possession du prieuré de St-Eutrope du Montbottin, fut renouvelée dans tous ses détails.

1403. – Le 7 avril 1733, M6 Paul Bernard de Grandmaison, clerc du diocèse de Nantes, obtient en cour de Rome des lettres de provision per obitum du prieuré simple de St-Eutrope du Montbottin, diocèse de Lx, vacant par la mort de Pierre Guilbaud, dernier prieur commendataire.
Le 19 avril 1734, led. sr Bernard, clerc du diocèse de Nantes, demeurant à Paris, au collège de la Marche, et représenté par Me Robert Mesnier, pbfë de la parr, de St-Germain de Lx, prend possession du prieuré du Montbottin en la parr. d’Angerville, par la prière faite devant la porte de la chapelle dud. lieu et le toucher de lad. porte, la clef ayant été refusée par le fermier des biens dud. prieuré. Dom Michel Rouxel, pbfë, religieux de l’abbaye du Val-Richer, agissant au nom et comme représentant de Dom Antoine Fauvre, religieux de Clairvaux, prieur titulaire du prieuré du Montbottin, nommé par le seigr abbé de Longpont, se présente et déclare s’opposer formellement à lad. prise de possession. Le sr Mesnier proteste de nullité lad. opposition. Fait et passé dans la cour du prieuré, en présence de Me Jean Du Lys, pbre, curé de Heulland, et autres témoins.

1497. – Le 18 mai 1731, Paul Bernard de Grandmaison, fils de François Bernard, conser du roy, et de dame Jeanne Guilbaud, de la parr. St-Laurent de Nantes, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 11 mars 1734, les vicaires généraux, en l’absence du seigr évêque, donnent leur visa aux lettres de provision du prieuré simple de S’ Eutrope du Montbottin, obtenues en cour de Rome, le 7 avril 1733, par led. sr Bernard, en conséquence de la démission faite en sa faveur par Me Pierre Guilbaud, dernier titulaire.

379. -Le 21 août 1740, Mesre Jean Bedeau de Lécochère, clerc du diocèse de Nantes, prieur des prieurés simples de St-Denis de Mauve et de St-André de Carquefou, aud. diocèse, obtient en cour de Rome des lettres de provision du prieuré simple de St-Eutrope du Montbottin, en la parr. d’Angerville, diocèse de Lx ; led. prieuré vacant par la résignation faite en sa faveur par Me Paul Bernard de Grandmaison, clerc tonsuré et dernier titulaire.
Le 16 oct. 1740, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 18 oct. 1740, le sr Bedeau prend possession dud. prieuré du Montbottin, en présence de Me Guillaume Hébert, pbrë, curé d’Angerville, et autres témoins.

Curés. – J. Perrée – P. Godin – G.Hébert.
Prêtre desservant – J. Bizey.
Patron. – Le chapitre de Cléry.
Prieuré de Saint-Eutrope du Mont-Bottin. – Prieurs. – G. de Grosourdy de Marimont – G. -F. Le Dorcy – P. Guilbaut – G -F. de, Montaubon – A. Faure d’Alouis – P. Bernard de Grandmaison – J. Bédcau de Lecochère.
Patron. – Le prieur deLongpont.-L.de la Verge de Tressan.

335. – Le 19 sept. 1752, vu l’attestation du sr Farcy, vicaire de Beaufour, et du sr Hébert, pbrê, curé d’Angerville, dispense de bans pour le mariage entre Jacques de Perceval, Escs., sr de la Bouffardière, fils de feu Guillaume de Perceval, Escr, et de feue noble dame Anne-Aimée de Courseulles, de la parr, de Beaufour, d’une part, et Marie-Françoise Clémence, fille de feu Jean Clémence et de Marie Moulin, de la parr. d’Angerville.

105. – Le 2 oct. 1758, Me François Couillard de la Rive, pbrë du diocèse de Nantes, chanoine de la collégiale de N. D. de Nantes, obtient en cour de Rome des lettres de per obitum du prieuré simple de St-Eutrope du Montbottin, en la parr. d’Angerville, diocèse de Lx, vacant par la mort de M Jean-Ignace Bedeau de Lecochère, pbrë, dernier prieur commendataire.
Il est autorisé à conserver ce bénéfice avec son canonicat.
Le 2 mai 1759, Mre Renault, vie. gl., donne son visa auxd. lettres de provision.
Le lendemain, le sr Couillard de la Rive prend possession du prieuré de Montbottin, ordre de Cluny, « par la libre entrée de la chapelle d’icelluy prieuré, prise d’eau bénite, prière à dieu devant l’autel, baiser d’icelluy, touchant le Missel, son de la cloche, entrée en la maison prioralle ou led. sr prieur a bu et mangé avec nous, écrit le notaire, et a fait du feu et fumée dans la maison manable, de là au jardin où led. sr de la Rive a fait émotion de terre, effraction d’arbres et autres cérémonies accoutumées. » Fait aud. prieuré, en présence do Me Jacques-François Le Pec, pbrë, vicaire de St-Jouin, et autres témoins.

237. – Le 8 août 1763, Me René-Cyr Rouillard, clerc du diocèse de Bayeux, obtient en cour de Rome des lettres de provision en commende du prieuré simple et régulier de St-Eutrope et N.-D. du Montbottin, vacant par la résignation faite en sa faveur par Me Nicolas-Claude du Chastenier, dernier titulaire, pour cause de mutuelle permutation.
Led. sr Rouillard avait cédé aud. s r du Chastenier son prieuré simple de St-Philbert de Beauvoir-sur-Mer, diocèse de Luçon.
Le 13 avril 1764. Mr Regnault, vie. gl., donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 18 avril 1764, le sr Rouillard prend possession du prieuré du Montbottin, situé en la parr. d’Angerville, en présence de Me Guillaume Hébert, pbrë, curé d’Angerville; Philippe Lepec, marchand bouilleur, demeurant en lad. parr., et autres témoins.

Curé. – G. Hébert.
Notables. – Jn Clémence – P. Lepec.
Prieuré de S’ Eutrope du Montbottin, (Ordre de Cluny).- Prieurs. – J.I. Bedeau de Lecochère – F. Couillard ou Couillaud de la Rive – N.-C. du Chastenier – R.-C. Rouillard.

353. – Le 9 avril 1771 , la nomination à la cure de St-Léger d’Angerville appartenant au chapitre de N.-D. de Cléry, les srs chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Guillaume Hébert, dernier titulaire, la personne de Me Claude Mière, pbrë du diocèse d’Avranches, habitué en leur Eglise.
Le 13 juin 1771, le seigr évêque donne aud. sr Mière la collation dud. bénéfice. Fait au château des Loges.
Le 15 juin 1771, le sr Mière(1) prend possession de la cure d’Angerville, en présence de Me Michel Grainville, curé de St-Léger-du-Bosc ; Me Jacques Rault, desservant lad. parr. d’Angerville, et autres témoins.
(I)Mr Mière prêta serment à la Constitution civile du clercs et continua ses fonctions curiales à Angerville en qualité de curé constitutionnel. En l’an II, quand tout culte a cessé il retourna probablement dans son pays : car on ne trouve plus la moindre trace de lui dans le pays de Dozulé ou des environs. (.Arch Calvados).

307. – Le 14 janv. 1772, Me Claude Mière, pbre, titulaire de l’un des deux grands vicariats situés et desservis en l’Eglise collégiale de Cléry, diocèse d’Orléans, et qui exigent la résidence, pourvu, depuis, de la cure d’Angerville au diocèse de Lx, y demeurant, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S.-P. le pape led. grand vicariat en faveur de Me Jacques Lefèvre, pbrë du diocèse de Lx, habitué de lad. collégiale et demeurant actuellement à Cléry. Fait et passé à Lx.

Curés. – G. Hébert – C. Mière.
Prêtre desservant. – J. Rault.
Patron. – Le chapitre de Cléry,

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie

– Mandement de Charles, duc d’Orléans, à Jean le Flament, conseiller des finances, relatif aux religieux de Beaumont-en-Auge.
(Blois, 16 février 1457.)
Les religieux de Beaumont-en-Auge devaient payer au receveur du Pays d’Auge, Charlot Castellan, une rente annuelle de 202 livres 14 sous 6 deniers pour la ferme d’Angerville et de Tillart. Mais, par suite de diverses circonstances, cette ferme était dans un état si lamentable qu’ils ne pouvaient payer une somme aussi élevée. Ils adressèrent donc une supplique au seigneur dont ils dépendaient, Charles, duc d’Orléans, alors en résidence au château de Blois. Celui-ci prescrivit, le 16 février 1457, au conseiller des finances Jean le Flament de faire diminuer pendant trois ans le prix de cette ferme d’une somme de 32 livres 14 sous 6 deniers d’obliger Charlot Castellan, receveur du pays d’Auge, à diminuer pendant trois ans de 32 livres, 14 sous, 6 deniers tournois la rente de 202 livres, 14 sous, 6 deniers due par les religieux de’ Beaumont-en-Auge (71), pour la fiefferme d’Angerville (72) et de Tillart, conformément aux derniers accords, par suite de l’état lamentable dans lequel se trouve la dite ferme.
Sur parchemin. Le bas est mutilé.
Charles, duc d’Orleans, de Milan et de Valois, conte de Blois, de Pavie et de Beaumont, seigneur d’Ast et de Coucy, a nostre amé et feal conseillier sur le fait de noz finances, Jehan le Flament, salut. Receue avons humble supplicacion des religieux prieur et couvent de Il Beaumont-en-Auge contenant comme ilz soient tenuz nous faire et payer, a cause de la fiefferme d’Angerville et Tillart, la somme de Il deux cens deux livres, quatorze solz, six deniers tournois de rente par chacun an aux termes de SaintMichel et Pasques, de laquelle rente, Il pour consideracion de la grant ruyne et non valoir, en quoy a tousjours esté la dicte fiefferme, ilz ont eu de toute ancienneté relasche et Il diminucion de noz predeccesseurs et mesmement de nous depuis la redducion (71) Beaumont-en-Auge (Calvados, arr. et cant. de Pont-L’évêque).
du pays de Normandie jusques au terme de Pasques derrierement passé includ de la somme de trente deux livres, quatorze solz, six deniers tournois et soit ainsi que la dite fiefferme soit encores en grant ruyne et ne l’ont peu ne pevent les dis supplians remectre sus, obstant leur povreté, ce non obstant, Charlot Castellan, nostre receveur d’Auge, les a voulu et veult contraindre a payer totallement la dite rente de deux cens deux livres, xmi sous, vi deniers tournois, pour le terme de Saint Michel derrierement passé et doubtant que doresenavant, de terme en terme, les vueille pareillement contraindre, laquelle chose leur seroit importable et impossible de payer, si comme ilz dient, actendu ce que dit est, requerans tres humblement nostre grace leur estre de nouvel sur ce estandue et impartie || pour quoy, nous, les choses dessus dites considérées, voulans aidier et secourir aus dis supplians a avoir leur vie et substantacion, affin que tousjours ilz puissent continuer le service divin ou dit prieuré et que, de plus en plus, soyons participans es bienffaiz, Il prieres et oroisons d’icellui, a iceulx supplians, pour ces causes et autres nous mouvans, avons donné, remis et quicté I et, par ces presentes, donnons, remectons et quictons, de grace especial, de la dite rente de deux cens deux livres, quatorze solz, six deniers tournois, par an, jusques a trois ans entiers et acompliz, a commancer du terme de Saint Michel derrenier passé inclut et qui finiront au Il terme de Saint-Michel mil i.ccc cinquante neuf exclud, la somme de trente deux livres, quatorze solz, six deniers tournois, pour chacun des dis trois ans, moyennant et parmy ce qu’ilz seront tenuz chanter et celebrer pour nous et noz parens et amis trespassez Il quinze messes solempnelles en leur dite eglise, chacun an, pendant les dis trois ans, c’est assavoir trois de requiem, trois de Nostre Dame, Il trois de la Croix, trois du Saint Esperit et trois de la Trinité. Si vous mandons et commandons que par nostre dit receveur d’Auge vous Il faictes tenir quictes et paisibles les dis supplians de la dite somme de trente deux livres, quatorze solz, six deniers tournois par chacun des dis trois || ans, sur et en deducion de la dite somme de iicii livres, xmi sous, vi deniers tournois, pourveu toutesvoyes que les dis supplians seront tenuz baillier a nostre dit receveur d’Auge lettres de recongnoissance de la rente totalle de la dite fiefferme et que ces presentes et autres relasches et diminucions || par nous a eulx faictes ne nous puissent tourner a prejudice ou conséquence, ou temps a venir, et aussi en chantant ou faisant Il chanter et celebrer les dites quinze messes solempnelles, ainsi et par la maniere que dessus est dit, et, en rapportant ces presentes par nostre dit Jj receveur avecques les dites lettres de recongnoissance des dis supplians et d’avoir esté tenuz quictes de la dite somme de trente deux livres, xitii sous, vi deniers tournois, Il par chacun des dis trois ans, et aussi certifficacions souffisantes d’avoir dictes et célébrées les messes solempnelles dessus dites, nous || voulons que icelle somme soit allouée es comptes d’icellui nostre receveur et rehatue de sa recepte par noz amez et feaulx gens||de noz comptes, ausquelz nous mandons que ainsi, le facent sans aucun contredit ou difficulté, non obstans quelconques ordonnances, Il restrinclions, mandemens ou deffences a ce contraires. Donné en nostre chastel de Blois, le seizieme jour de fevrier, l’an de grace mil cccc cinquante six.

– Une autre inscription tumulaire fait connaître qu’à la date du 23 novembre 1760, il avait été précédé dans la tombe par son fils aîné, Louis-Auguste d’Auvrecher,(1) décédé à l’âge de vingt ans.
La propriété de Ste-Honorine passa bientôt après, sans que nous ayons pu vérifier à quel titre, à M. Louis-Jacques-François d’Auvrecher, marquis d’Angerville mort en 1775; sur son épitaphe il est qualifié: « marquis d’Angerville d’Auvrecher, chevalier, seigneur a d’Ouville Grainville Heuland Angerville Ste-Honorine etc. »
Le dernier propriétaire de ce nom fut messire Henri René vicomte d’Angerville d’Auvrecher, capitaine d’infanterie, qui décéda le 27 mars 1789. Il avait épousé Marie-Victorine Turgot.

(1) D’AUVRECHER: famille noble de nom et d’armes, la même que les d’Auvrecher d’Angerville; elle tire son nom de la terre d’Auvrecher ou Orcher, située dans le bailliage de Caux. Les sires d’Auvrecher ont pris part à la conquête d’Angleterre, en 1065 ; à la première Croisade, en 1096. Jean d’Auvrecher d’Angerville, sieur de Grainville, et Antoine, sieur de Gonneville, ont été maintenus nobles en l’élection de Pont-l’Evêque, le 15 septembre 1668, par M. Barin de la Galissonnière, intendant de la généralité de Rouen.
Armes : d’or, au léopard de sable posé au canton dextre de l’écu, et à deux quintefeuilles de sable posées (une au canton senestre, l’autre en pointe. Recherches nobiliaires en Normandie -A. Du Buisson de Courson

– Il y avait autrefois à Barbery trois tuileries dont les produits étaient fort estimés. Elles passaient pour être fort anciennes: deux appartenaient à la famille d’Angerville d’Auvrecher et la troisième à la famille d’Auge. Elles disparurent au commencement du XIXe siècle.

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement. Tome 2 par M. Louis Du Bois.
LES URSULINES.
Fondées en Italie en 1357 par Angèle de Brescia, les Ursulines durent en 1611 leur établissement en France à Marie L’Huillier de Sainte-Beuve. Elles étaient consacrées à l’éducation des jeunes filles, et suivaient la règle de Saint-Augustin. Celles de Lisieux y furent fondées le 11 décembre 1628, par Nicolas Le Myre, baron d’Angerville, qui fit pour les établir un don de soixantetrois mille livres. Elles furent d’abord logées dans le faubourg de la Chaussée. Après le consentement de l’évêque Guillaume Aleaume, donné le 16 avril 1629, l’établissement fut confirmé par des lettres-patentes de Louis XIII, datées du mois de décembre suivant, mais qui ne furent enregistrées au parlement de Rouen que le 28 novembre 1630. Elles ne furent vraisemblablement constituées qu’en 1631.

1260, (n. st.) février – Paris
Concession par le roi Saint Louis, au prier de Beaumont-en-Auge pour 200 livres 54 sous 6 deniers tournois de plusieurs terres et revenus en fiefferme, dans les paroisses d’Angerville, la Thillaye, Beaumont, Blainville, etc.
= AD 76. 14 H 797
EDIT. DELISLE, Cartulaire normand, n° 641.
1303 – 1771.- Le Brévedent
Note informe concernant la filiation des seigneurs du Brévedend : Faveril, seigneur de Brévedend, mort en 1288 ; Michel Faveril, fils de Guillaume et son petit-fils seigneur dudit fief, mort en 135 ; en 1390, on trouve Jean et Rogier de Brévedend ; en 1459, Richard Vainel, chevalier au droit de Marie Lempereur, sa femme ; en 1600, Thomasse Paré (Parey), fils d’Abel et épouse de Gabriel Lebouteiller, écuyer, sieur de Lécausde ; en 1627, Jacques Lebouteiller, écuyer, seigneur du Brèvedent ; en 1660, Nicolas de Mire, baron d’Angerville et seigneur de Brèvedent ; en 1686, Françoise de Mire, comtesse de Fauguernon, baronne d’Angerville, dame du Brèvedent, épouse de Louis-Jacques Lecomte, marquis de Piencourt.
= AD14 – Baronnie de Creully. E 874
1394 – Angerville
Lettre de Louis, duc d’Orléans, portant réduction de la ferme d’Angerville en faveur des religieux de Beaumont (copie)
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 389), Paris, 1976, p. 174.
1691.- Le Brèvedent
Acte accordé par Jean Lecourtois, docteur et professeur de droit français en l’Université de Caen, sénéchal de la baronnie de Creully, à Louis Vauquelin, écuyer, sieur de la Brosse, procureur de Françoise de Mire, marquise de Pierrepont, comtesse de Fauguernon, baronne d’Angerville, etc., veuve de Louis-Jacques Lecomte, seigneur et marquis de Pierrecourt, de l’aveu rendu du fief du Brèvedent.
= AD14 – Baronnie de Creully. E 874
VASSEUR Charles : voir « Transcriptions. Doc » ou le carnet « Analyses et transcriptions »
AVEUX DE FIEFS : Angerville. :
– 3 octobre 1391
Philippe d’HARCOURT chevalier et seigneur rend aveu du fief entier d’Angerville acquis de Robert des YLLES chevalier
-1455, 7 juin
Jehan de HARCOURT escuyer rend aveu du fief d’Angerville acquis de ses antécesseurs
– 20 juin 1486
Jacques de HARCOURT
– 6 septembre 1494
Guillaume VIPART chevalier rend aveu du 1/4 du fief de Lambert d’AURECHIEN (?)
– 8 novembre 1498
Noble et puissant seigneur Charles de HARCOURT rend aveu du fief entier d’ANGERVILLE
– Page.40 -1663 14 juillet
Aveu rendu à haut et puissant seigneur Louis Jacques Lecomte, Chevalier Seigneur, Marquis de Pierrecourt, Louis, Beteville, Le Coudrey, Beteville en Caux, Moudrainville, Malou, Vicomte et Chastelain de Fauguernon, Baron d’Angerville, seigneur de Forges, le Beschet, Bois Ravenot, la Coeurie, la Pintherie, Brévedent, Carsis? Sourdeval et autres lieux, par François Godart pour 2 pièces de terre Saint-Philbert-des-Champs, sur le chemin de Moyaux à Pont-l’Evêque, dépendante de la terre de la Coeurie
– Page 143 : 1741 18 juin
Messire Marc Anthoine de Angerville, chevalier et seul seigneur de Gonneville-sur-Dives, patron de la première et seconde portion dudit lieu
– 23 juin 1763
Messire Louis de Bailhache, escuyer, sieur de Longueval, seul seigneur de Gonneville-sur-Dives, et patron de la première et seconde portion du bénéfice cure dudit lieu, ayant épousé Noble Dame Catherine d’Angerville fille et héritière de feu Messire Marc Anthoine d’Angerville, domicilié ledit seigneur de Longueval ordinairement en son manoir seigneurial de Gonneville-sur-Dives
– page 146 1757 20 juillet
Jacques de Percaval, escuyer, sieur de la Bouffardière, demeurant en la paroisse d’Angerville
– page 197 1760 20 octobre
Jacques de Percaval, escuyer, demeurant à la paroisse d’Angerville
– page 213 : 1723 11 avril
Lettre signée de Madame Clacy d’Angerville reprochant à un avocat d’avoir laissé prendre défaut contre son père
– 1823 n° 580 9 février
Monsieur Antoine Buphile de Brancas, autrefois propriétaire des terres voisines du presbytère des Authieux-sur-Calonne
Vente par contrat du 17 décembre 1822 à Robert Mariette, percepteur par Monsieur François Aimé de Touchet, ancien officier de cavalerie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint Louis, et Madame Marie Félicité d’Auvrecher d’Angerville, son épouse, demeurant en la paroisse de Ranville, de la terre de Saint Cloud appartenant à ladite dame comme héritière de Monsieur Thomas Robert Nicolas D’Auvrecher d’Angerville, son père, décédé à Caen il y a 21 ans (prix 67.000 f)
– n° 615 19 octobre
Le 9 avril 1823, Monsieur Louis Victor Dauvrecher dAngerville, escuyer, chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint Louis, ancien capitaine de cavalerie, demeurant à Bréville, arrondissement de Caen, cède à bail à rente, la ferme du Colombier, sise à Douville. Il avait pour épouse la dame Julie Housset
– page 223 : 1765 11 octobre
Messire Louis Jacques François d’Angerville d’Aurcher, chevalier seigneur de Grainville, contre Noble dame Françoise Catherine Elisabeth d’Angerville de Gonneville, épouse de Louis de Baillehache escuyer, sieur de Longueval.
– 1743 22 janvier
Noble dame Marie Geneviève de Glacy veuve de Monsieur d’Angerville
Insinuations:
Insinuations du Prieuré du Mont Bottin
Richard d’Angerville, archidiacre de Lisieux entre 1082 et 1101
Traité du Ban et Arrière Ban
1236 Loys d’Angerville
Thomas d’Angerville
Guerre de la Marche en 1242
Loys d’Angerville la femme de feu Thiébaut d’Angerville
Montfaut 1463
Non noble : Richard Genaut d’Angerville en Auge
Prieuré Mont Bottin : Bulletin Monumental 1860 p.17
Motte féodale dans la vallée au nord de la route de Caen à Pont l’Evêque, ancienne construction de château en bois du Xe ou XIe siècle. (Caumont Bulletin Tome III p246)
Motte féodale près l’église (Bulletin Monumental 1860 p.19)

3 – Archives ShL

Charles VASSEUR « Doyenné de Beaumont en Auge »
Election de Pont l’Evêque
Génér. de Rouen
sergenterie de Dives
2 feux privilégiés, 39 feux taillables
Sous l’invocation
de St Léger
auj. de Saint-Martin
Patronage:
XIVe siècle duc normandia
XVIe Rex
XVIIIe chapitre de Caen
Curés:
Hebert 1764
Mieré 1771/1787
Chapelle du mont Bottin (prieuré)
le duc de Normandie, puis le chap. de Notre-Dame de Cléry. Dioc. de Lisieux, doy. de Beaumont.

ARCHIVES ShL – NEDELEC COMMUNES
Com.1. 8. 1 Angerville Vie quotidienne 1992-1998
Com.1. 8. 2 Angerville Notes historiques 5 f.

ABLON

NOTES sur ABLON – 14001


Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Ablon, canton d’Honfleur
Abelon, 1198 (magni rotuli,p. 33, a).

Archives Calvados:
Ablon (Calvados)
Canton actuel : Honfleur-Deauville
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14001
Histoire administrative : Ablon intègre les communes d’Ableville et Crémanville par le décret du 13 octobre 1809. Le hameau de
Saint-Sauveur est réuni à Saint-Léonard par l’ordonnance du 21 novembre 1831.

I. Dioc.de Lisieux. – Baill. de Honfleur. Maîtrise de Pont-l’Évêque.
– Gr. à sel de Honfleur. – Gén. et int. de Rouen; él. de Pont-Audemer; subd. de Honfleur
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Honfleur (Arrêté du 1er mars 1790) . III. 3 arr . communal (Arr. de
Pont-l’Évêque); canton de Honfleur (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) . — Pop .: 760 hab . ( 1911 ). – Sup.: 1055 hect. ?
La commune actuelle d’Ablon a été constituée par la réunion des communes d’Ablon, Ableville et Crémanville, qui formaient chacune, avant 1790 , une paroisse et communauté . ( Décret du 13 octobre 1809) . Elle a cédé le hameau de Saint-Sauveur à la commune de La Rivière. (Ordonnance du 21 novembre 1831 ) .
Admon Gale; Délibérations depuis 1810.
ÉTAT CIVIL: Ablon. Baptêmes , mariages et sépultures , depuis 1622 .
Lacunes: 1666-1667. Audiences de contrats. 1673-1683.
Délibérations du commun. 1673. Fondation religieuse. 1659.
IMPOSITIONS :
Ablon. Tableau des collecteurs et des exempts de la taille .
1771. Nominations de collecteurs. 1739-1740 (3 p.)
PROPRIÉTÉS COMMUNALES :
Ablon. Droit de pâturage dans les bruyères aveux.
fieffes, procédures contre le seigneur. 1421-1787 ( 14 p . )
Taxes de confirmation. 1641, 1692 ( 2 p . )
CULTES. Ablon. Comptes du trésor . 1610-20 floréal an II Reg.

Les Noms des Communes de Normandie – I Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
1. — Ablon (Honfleur C), augmentée de Crémanville et d’Ableville en 1809 :
Abelon 1180 : Mag. Rot. Scacc. Norm., éd. Stapleton, p. 68.
Origine obscure, sans doute ganl. Cf. Ablon S.-et-O. (cant, de Longjumeau). Même radical qu’Avallon (gaul. aballo « pomme », donc « pommeraie ») ?

Lieux-dits d’ABLON.
Bruyère (La) – Gros-Chêne (LE) – Gros-Dos (LE) – GUERRE(La) – GUERRE(La) –
HOUSSAYE(La), Hoxeia, v. 1360 (cart. de Friardel). Fief relevant de la baronnie de Blangy, s’étendant aux paroisses de Crémanville,
Notre-Dame et Saint-Léonard de Honfleur.
MORQUET – Noyer ( Le) – Proverie (LA) – Saint-Nicolle – Vallée-d’Ableville (La) – Vallée-de-Crémanville (La) – Village-Noyer (Le) –

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:

– Le fief d’Ablon, appartenant à Loys Le Doyen, escuyer, à cause de sa femme.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie

BODIN Pierre Docteur : Les litres seigneuriales du Calvados, supplément au BSHL n°54 ou Litres Calvados.Doc

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET-ARCHEOLOGIE. Serv. dép. d’Archéologie. 1999 pages 256, 259.

De CAUMONT Arcisse : Statistique monumentale du Calvados réédition FLOCH, tome IV, page 329.et page 331

Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 913.

FOURNEE D Jean, Les deux saints Jacques en Normandie. Première partie: Etude topographique- dans Cahiers Léopold Delisle-, t. XXXVIII, fasc. 3-4

LECOUTURIER Yves, L’industrie dans le Calvados sous l’occupation, 1940-1944 dans L’Homme et l’industrie en Normandie. Du Néolithique à nos jours. (23e Congrès des Sociétés historiques et archéologiques de Normandie, 1988), BULL. SOC. HISTORIQUE ET ARCH. DE L’ORNE, n° spécial, 1990, pp. 69-74
Mommers à Lisieux, Dives, La Rivière-Saint-Sauveur, Ablon

Bibliothèque de l’Ecole des Chartes 1ere table p.8 col 1.
Ste Historique de Lisieux 1872 p.16 n°7, p.20 n°37 – Extraits 5-49
Ste Historique de Lisieux 1874 p.8 n°28
Bulletin de la St Historique n°5 p.54

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Ablon, Abelon, ecclesia de Ablone.

L’église d’Ablon était romane dans l’origine, mais il ne reste plus de cette époque que le mur du nord, jusqu’au point où commence le pan coupé du sanctuaire. Ce mur montre des silex disposés en arêtes de poisson, des contreforts plats en tuf, et une porte romane sans ornements, bouchée.
Il a été exhaussé postérieurement, vraisemblablement quand on a refait le sanctuaire et le mur méridional.
Ces travaux eurent lieu probablement à la fin du XV.siècle. Alors on fil remplacer le chevet par un pan coupé ; on y perça des fenêtres qui furent, comme celles que l’on voit dans le mur du sud, au nombre de six, composées de deux baies subtrilobées surmontées d’une tracerie dans le style flamboyant. Quelques-unes, sinon toutes, furent garnies de vitres peintes dont il reste quelques traces. Des contreforts entre chaque fenêtre sont surmontés de pinacles ornés de crosses, ce qui montre un certain luxe dans cette reconstruction.
Les voûtes, en bois avec entraits, ont été enduites de plâtre.
La tour, moderne, forme une addition à l’extrémité occidentale de la nef. La porte est à cintre surbaissé aussi bien qu’une arcade qui la surmonte. Une pyramide couverte d’ardoises couronne cette tour dans laquelle il y a trois cloches ; elles ne sont pas anciennes.
Il me reste à parler d’un font baptismal qui, heureusement, n’a pas été remplacé : c’est une cuve cylindrique monolithe, un peu diminuée parle bas et assez mal arrondie, ornée d’un cercle près du bord, lequel cercle paraît reposer sur quatre bandes verticales divisant le cylindre en quatre parties ou panneaux ; ces espèces de pilastres sont garnis de cercles enlacés, et les quatre panneaux sont garnis eux mêmes de cercles et de demi-cercles disposés symétriquement et tracés légèrement en creux. Je crois ce font de la fin du XII,. siècle.
Il y a dans l’église d’Ablon un autel à colonnes dans le sanctuaire, et deux petits autels accolés au mur entre choeur et nef : ces derniers n’ont pas d’intérêt.
Une statue de sainte Honorine et une de la Sainte Vierge sont fixées sur les murs de la nef (côté sud).
La chaire, en bois, doit dater du temps de Louis XV.
L’église d’Ablon est sous l’invocation de saint Pierre.
Jean de Clarbec, D. Clarobecco, est mentionné comme nommant à la cure dans le Pouillé du XIVe. siècle. Cette famille était importante à cette époque, et, au XVII, siècle, elle avait encore le patronage d’Ablon. Avant la Révolution, il appartenait toujours au seigneur.

Château.
— Le château d’Ablon, à peu de distance et au sud de l’église, domine une charmante vallée qui se développe à l’est et sépare le Calvados du département de l’Eure.
La position est pittoresque et belle. Ce château m’a paru du siècle dernier, peut-être du commencement. Il est toujours occupé par la famille, qui porte le nom de la paroisse.
On comptait 3 feux privilégiés et 51 feux taillables dans la paroisse d’Ablon ; elle dépendait de la sergenterie du Ménil et de l’élection de Pont-Audemer.

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection

ABLON.
340. Louis le Doyen, Sr. du dit lieu d’Ablon, a été plusieurs fois approché pour bailler sa généalogie et déclarer les causes de son exemption , et néantmoins n’a icelle fournie ; pour quoi le procureur du Roi a requis qu’il fût suspendu de son privilege et assis au profit du Roi.

– Insinuations:

Description de l’église considérée comme très intéressante.
L’église d’Ablon avait pour patron au 14e siècle Jean de Clarbec (Johannes de Clarobecco) qui, écuyer, comparut aux Assises de l’Echiquier en 1340, 1340 et 1344.
Il existe dans les cartulaires de St Ymer plusieurs chartes de ses prédécesseurs et entre autres une de 1308 de Pierre de Clerbec, écuyer fils de Nicolas.
Au 18e siècle le patron était le seigneur de la localité.
Vers le milieu du 16 e siècle (1540) Louis le Doyen, seigneur d’Ablon possédait la terre d’Ablon. Son écusson était d’or à trois têtes de maure tortillées d’argent.
A la fin du 17e siècle, la famille le Doyen était encore en possession de la terre d’Ablon.
A l’époque de la Révolution la paroisse d’Ablon, qui dépendait du doyenné d’Honfleur, faisait partie de la vicomté de Pont Audemer.
Les anciennes paroisses d’Ableville et de Crémanville, dont les églises ont été démolies, sont réunies à la comme d’ Ablon qui compte aujourd’hui plus de 700 habitants.
– A peu de distance de l’église, sur le même côté s’élève dans une charmante position le château d’Ablon.
Ce château construit en brique dans la seconde moitié du 18e siècle domine un vallon sauvage et pittoresque, une large avenue de tilleuls précède le château du côté de la plaine.
Dans la cour contiguë au château s’élève un colombier octogone, construit en bois avec tuiles entre les colombages, qui donne à cette charmante habitation un aspect féodal.
(A.Pannier – Journal d’Honfleur des 30 juin et juillet 1861)

Jean de Clarbec était seigneur, patron d’Ablon au 14e siècle. Au 15e siècle cette terre passa à la famille d’Osmont. Louis d’Osmont fit ses preuves à Ablon lors de la Recherche de la noblesse par Montfaut en 1463.
Une autre famille se trouve au 16e siècle en possession d’Ablon, la famille Le Doyen. Louis Le Doyen, seigneur d’Ablon, refusa de justifier de sa noblesse devant les élus de Lisieux en 1540.
Les Le Doyen sont restés en possession de cette terre ainsi que d’un certain nombre de fiefs et de paroisses environnantes jusqu’à la fin du 17e siècle.
Noble Dame Marie Charlotte Cécile Le Doyen, dame et patronne des fiefs, terres et seigneuries d’Ablon, Ableville, Esquainville, Quetteville etc. fut la dernière du nom.
Elle se maria deux fois. J’ignore le nom de son premier mari, elle se maria en secondes noces en novembre 1718 à Messire Henry Eustache de St Pierre, marquis de St Julien, seigneur de Greugnes, Heudreville etc.
-Seigneurie d’Ablon: Dans un aveu rendu à ladite seigneurie par le curé de Barneville Monsieur de Thieuville, le 8 mars 1752, on trouve :
« Noble Dame Marie Charlotte Cécile Ledoyen, dame et patronne des terres et seigneuries d’Ablon, Ableville, Esquainville, Fastouville-sur-la Mer, La Chapelle Saint-Clair, Saint-Laurent de Quetteville, aussi dame des nobles fiefs, terres, seigneuries de la Rûe, la Boulley, le Rozel, Dauboeuf, Manneville-au-Bouef, le Mesnil-Cordelier, Cormeilles, Lessard, Le Val-Richer, Les Gruaux, La Gohaigne, Chantereine, Laschyet autres terres et seigneuries, veuve de Messire Henry Eustache de Saint-Pierre, Marquis de Saint-Julien seigneur dudit lieu, Grangues, Mailloc, Heudreville et autres lieux, chevalier de l’Ordre militaire de Saint Louis (archives de Thieuville) »
De ce mariage naquit une seule fille Marie Madeleine de St Pierre, qui fut mariée au Marquis de Goyon et mourut sans postérité. Sa succession fut partagée entre le seigneur de Brévedent et le comte de Sermeterre le 4 septembre 1766.
Monsieur de Brévedent devint ainsi seigneur d’Ablon, Ableville, Equainville etc., que son fils Léon Jean Baptiste posséda jusqu’à la Révolution. Il avait épousé Jeanne Henriette Louise de Courseulles, fille d’Alexandre de Courseulles, dernier seigneur de Gonneville sur Honfleur.
Je vois en 1823 Madame de Giverville aux droits de Madame de Brévedent née de Courseulles, mais j’ignore à quel titre. Est-ce sa fille ?
– Le Doyen porta : d’or à trois têtes de maure de sable tortillées d’argent.
de Brévedent : d’azur à la croix ancrée d’or au chef d’argent chargé de trois fers de moulin de sable.
– Mademoiselle de Brévedent du Plessis née en 1750, instruite à St Cyr, mariée à sa sortie.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

343. – Le 28 août 1696, noble dame Charlotte de Fastouville, Vve de Mes. Henry Le Doyen, chevalier seigneur des fiefs et terres et patron d’Ablon, Ableville, Fatouville sur la Mer, le Boulley, Daubouef, le Rozel et autres lieux), demeurant en son manoir seigneurial de la Rue, parr, d’EquainvilIe, et Philippe Galloys, bourgeois demeurant à St-Léonard d’Honfleur, constituent 150 livres de rente en faveur de Me. Guillaume Galloys, acolyle, fils dud., sr. Philippe, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Michel Leduc, pbre, curé de Gonneville-sur-Honfleur, docteur en théologie, et par Me Jacques Falaize, aussi pbrë, chapelain eu l’église St-Léonard d’Honfleur, demeurant en lad. ville Led. acolyte fut représenté dans cet acte par Jean Galloys, son oncle.

53. – Le 9 oct. 1711, dame Cécile de Brunon,(1) Vve. de .Mes. François Le Doyen, chev. seig. et patron d’Ablon, Ableville, Equainville et de la chapelle St-Clair, demeurant à Rouen, nomme, en sa qualité de douairière dud. seig., à la cure d’Ablon, vacante par la mort de Me. Louis Angomare, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Elic Commely, pbfë, curé de St-Ouen de Grestain. Le 29 oct. 1711, le seig. évêque donne aud. sr. Commely la collation du bénéfice d’Ablon.
(1) Cécile de Brunon, veuve de François Le Doyen, sieur d’Ablon : moulin du fief de Daubeuf . Brunon, veuve de François Le Doyen, sieur d’Ablon. – Indication des végétaux et des chemins. Plan manuscrit noir et blanc, dim. 0,33X0,18. Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) Sous-série 1B. 1 B 5626 Années 1706-1707.

88. – Le 1 er janvier 1711, Me Elie Commely, pbrë, curé de Grestain, y demeurant, pourvu de la cure d’Ablon, prend possession dud. bénéfice, en présence de M. Claude Le Doyen, pbrë, curé de Fatouville et titulaire de la chapelle St-Clair, située en la parr. St-Léonard de Honfleur ; Me. Nicolas Lefebvre, pbfë, curé de Carbec : Me. Jacques Fossey, pbrë, vicaire de Fatouville.

380. – Le 10 fév. 1713, dispense de parenté au 3° degré pour le mariage entre Edmond de Thieuville, chev. demeurant à Ablon, et Catherine Thierry, demeurant en la parr. de St-Léonard d’Honfleur.

405. – Le 8 juin 1713, dispense de parenté au 3° degré pour le mariage entre Jean de Thieuville, Esc. et damll. Agnès Eudes, demeurant à Ablon.

Curés. – L. Angomar.
Prêtre dé la paroisse, – 0. Thierry.

76. – Le 30 mars 1719, M Thomas Lebreton, pbrë, originaire du Torpt, et demeurant à Ablon en qualité de vicaire, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux relig. de Grestain, St-Pierre de Préaux et Cormeilles, ainsi qu’aux dames de St-Léger de Préaux.

Curés. – L. Angomare – E. Commely – N. Mauger.
Vicaire. – T. Le Breton.
Patron. – Le Seigneur du Lieu. – C. de Brunon, veuve Le Doyen.
Seigneurs et notables. – S. Pilley – F. Le Doyen – J. de Thieuville – E. de Thieuville.

531 . – Le 16 juin 1728, dispense de bans pour le mariage entre Paul Levannier, gendarme de la reine, fils de Jacques, de la parr. d’Englesqueville, d’une part, et damlle Catherine Thierry, fille d’André et de Catherine Langlois, de la parr. d’Ablon.

608. – Le 23 nov. 1728, dispense de bans pour le mariage entre Charles de Maharu, fils de feu Me Nicolas de Maharu, chirurgien, et de damlle Catherine-Françoise Dauge, de la parr. d’Ablon, d’une part, et damlle Marie Hébert, fille de Me Jacques Hébert, notaire, et de Magdeleine Prévost, de la pair, du Mesnil-sur-Blangy.

643. – Le 28 fév. 1729, dispense de bans pour le mariage entre Mre Nicolas Le Boctey, fils de feu Nicolas Le Boctey, chev, seigr et Charles Thierry, sr du Puits, Esc, garde de feu Son Altesse Royale Mr le duc d’Orléans, fils de feu André Thierry, sr du Puits, et de dame Jacqueline Langlois, de la parr. de N.-D. de Honfleur, demeurant à présent en celle d’Ablon, d’une part, et damlle Jeanne Parrin, fille de Me Guillaume Parrin et de dame Jeanne Baudouin, de la parr. S’ Ouen de Pontaudemer.

130. – Le 16 août 1735, noble dame Agnès Eudes, veuve de Jean de Thieuville, Escr, sr d’Ableville, demeurant en sa terre, parr. d’Ablon, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Esprit-Jean-Charles de Thieuville, Escr, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

143. – Le 2 nov. 1732, Jean-Baptiste de Thieuville, fils de Jean-Charles et d’Agnès Eudes, de la parr. d’Ablon, reçoit la tonsure et les ordres mineurs à Lx, de la main de Mgr de Simiane, évêque de St-Paul-Trois-Châteaux.
Le 6 oct. 1739, la nomination à la cure de Barneville-la-Bertrand, appartenant au seigr du lieu, Mrs Philippe-Louis Le Jumel, seigr et patron de Barneville et seig. de Pennedepie, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Lecesne, qui avait succédé à Me Michel Thorel, la personne de Mre Jean-Baptiste de Thieuville, pbrë de ce diocèse.
Le 7 oct. 1739, le seigr évêque donne aud. sr de Thieuville la collation dud. bénéfice.
Le 19 oct. 1739, le sr de Thieuville (1) prend possession de la cure de Barneville, en présence de Me Jean-Charles Duval, pbfë de S* Léonard de Honfleur, Me Antoine Turgis, pbrë, desservant Ied. bénéfice de Barneville et plusieurs autres témoins.

633. – Le 16 fév. 1729, dispense de bans pour le mariage entre Charles Thierry, sr du Puits, Esc, garde de feu Son Altesse Royale Mr le duc d’Orléans, fils de feu André Thierry, sr du Puits, et de dame Jacqueline Langlois, de la parr. de N.-D. de Honfleur, demeurant à présent en celle d’Ablon, d’une part, et damlle Jeanne Parrin, fille de Me Guillaume Parrin et de dame Jeanne Baudouin, de la parr. S’ Ouen de Pontaudemer.

130. – Le 16 août 1735, noble dame Agnès Eudes, veuve de Jean de Thieuville, Escr, sr d’Ableville, demeurant en sa terre, parr. d’Ablon, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Esprit-Jean-Charles de Thieuville, Escr, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

43. – Le 13 juin 1747, la nomination à la cure de St- Pierre d’Ablon appartenant au seigr du lieu, haute et puissante dame Marie-Charlotte-Cécile Le Doyen, dame et patronne d’Ablon, Fatouville-sur-la-Mer, Equainville, Ableville, St- Laurent de Quetteville, la Chapelle-St-Clair,
le Boulley, Dauboeuf et autres lieux, Vve de haut et puissant seigr Henry-Eustache de St- Pierre, marquis de St- Julien, seigr et patron dud. lieu, Mailloc, Grengues et autres lieux, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis, demeurant à Rouen, en son hôtel, rue Beauvoisine, parr. Ste Croix-St-Ouen, nomme à lad. cure d’Ablon, vacante par la mort de Me Nicolas Mauger, dernier titulaire, la personne de Me Pierre-François Mérieult, pbrë du diocèse de Lx, curé de N.-D. de Catenay, diocèse de Rouen. Fait et passé à Rouen, en l’hôtel de lad. dame marquise de St-Julien.
Le 17 juin 1747, le seigr évêque donne aud. sr Mérieult la collation de ce bénéfice.
Le 19 juin 1747, le sr Mérieult prend possession de la cure d’Ablon, en présence de Me Jean-René Massue, pbrë, curé de Beuzeville ; Me Nicolas Le Viderel, pbrë, desservant le bénéfice d’Ablon ; Me Nicolas Lemonnier, pbrë, vicaire de Beuzeville ; Me Pierre Foucault, pbrë,
vicaire d’Equainville ; Mesre Jacques Deschamps de la Guerrie, et autres témoins du lieu.

Curés. – N. Mauger – P. -F. Méricult.
Prêtre desservant. – N. Le Viderel.
Clerc. – E.-J.-C. de Thieuville.
Patron. – Le seigneur du lieu. – M.-C.-C. Le Doyen. Vve de St-Pierre.
Seigneurs et notables. – J.Deschamps de la Guerrie – C. de Maharu — N. de Maharu – A. Thierry – C. Thierry.

376. – Le 23 sept. 1771, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Antoine Duquesne, ancien garde du roy, capitaine de cavalerie et pensionnaire de Sa Majesté, fils de Mesre Pierre Duquesne, sr de la Mare, seigr des fiefs de la Mare, de la Chevalerie et autres lieux, et de noble dame Marie-Barbe-Charlotte Blondel, demeurant en la pair, de Toutainvilie et en celle de St-Sulpice de Graimbouville, d’une part, et noble demll. Marie-Anne-Thérèse-Guillaume de Brèvedent, fille de Mesre Esprit-Jean-Baptiste de Brèvedent, Escs. ancien chevau-léger de la garde ordinaire du roy, chevalier, seigr et patron d’Ablon, Ableville, Fatouville, Equainville et autres lieux, et de noble dame Marie-Anne de Mannoury, de la parr. d’Ablon.

66. – Le 24 févr., 1777, la nomination à la cure de St-Pierre d’Ablon appartenant au seigr dud. lieu, Mesre Esprit-Jean-Baptiste de Brèvedent, chevr, seigr et patron d’Ablon, Fatouville, Equainville, Ableville, la Chapelle St-Clair, seigr des fiefs et terres de la Rue, du Boulley, du Bois, des Mares, du Noyer, Dauboeuf, Manneville, du Rosel et autres lieux, demeurant en son château d’Ablon, nomme à lad. cure vacante par la mort de Me Pierre-François Merieult, dernier titulaire, la personne de M Jacques Rebut, pbrë, vicaire de Maclou-la-Campagne.
Fait et passé aud. château d’Ablon.
Le 27 févr. 1777, le seigr évêque donne aud. sr Rebut des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 9 avril 1777, le sr Rebut (1) prend possession de la cure d’Ablon, en présence de Me Thomas-André-Etienne Caignard, pbrë, curé de St-Maclou ; Me Jean-Pierre Millet, pbrë, desservant lad. parr. d’Ablon et autres témoins.
(1) Bientôt parurent de nouvelles lois d’expulsion contre les prêtres assermentés. M. le curé d’Ablon prit un passe-port pour l’Angleterre et partit pour les Pays-Bas. Il mourut en exil. – (Archives du Calvados. – Mss de Reux.)

133. – Le 10 sept. 1781, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Pierre-Philippe-Gilles-Alexandre de la Roque de Bernière, demeurant à Pont-L’Evêque, fils de feu M. Pierre de la Roque de Bernière, Escr, conser du roy, lieutenant-général au bailliage d’Auge, et de
noble dame Jeanne-Esther Hébert de Bailleul , demeurant en sa terre des Barreaux, pair, de Tourgéville, d’une part, et noble demlle Charlotte-Félicité de Brèvedent, fille de Mes. Jean-Baptiste-Esprit de Brèvedent et de noble dame Marie-Anne de Mannoury, de la parr. d’Ablon.

Curés. – P. -P. Mérieult – Jq. Rebut.
Prêtres de la paroisse. – J -P. Millet – P. Vaste.
Seigneurs.- E.-J.-B. de Brèvedent d’Ablon – L.-J.-B. de Brèvedent d’Ablon – C. Thierry
du Puits.

Population : en 1774 ( Archives de Ronfleur, subdélégation), 256 habitants (2 prêtres, 50 hommes, 57 femmes, 20 garçons majeurs, 42 garçons mineurs, 28 filles majeures, 33 filles mineures, 13 valets, 11 servantes) ; en 1789, 58 feux.
Impositions ordinaires en 1790 (Archives du Calvados , C. 8.690) :
Taille.
1.550 L . 2 s. 5 d
Imposition accessoire.
901 L. 15 s. 8 d.
Capitation.
1.007 L. 10 s. 4 d. (1)
Prestations.
392 L. 16 s
(1) Les répartiteurs sont : Jacques Morin, maire; Thierry; Philippe Milcent, membres de la municipalité.
Corvée , en 1783 : 325 1. (Archives communales de Honfleur.
Gabelle , en 1789 : 98 feux et 239 personnes imposés ; 3 feux et 21 personnes privilégiés (Archives nationales, G 1 100). Sel d’impôt [690 I.] (Archives de la Seine-Inférieure , C. 610).

Cours d’antiquités monumentales.
la chapelle seigneuriale de La Cambe appartient au dernier style ogival et date de la première moitié du XVIe. siècle. Il recouvre les restes d’un des membres de la famille des anciens seigneurs de Jucoville Messire Guillaurne Le François en son vivant curé d’Ablon qui mourut en 1511.
Malgré les mutilations qu’elle a subies, la statue qui recouvre le tombeau et qui est celle de ce curé est digne d’intérêt elle avait été sculptée par une main habile (1) les détails en sont bien exécutés la chasuble était peinte en rouge; l’étole, les glands et les autres ornements étaient dorés. On avait figuré des pierres précieuses dans les galons du costume avec des morceaux de verre incrustés.

(1) On raconte sur ce curé les histoires les plus singulières. « II « était, dit-on, d’un caractère oppresseur et tyrannique, son tombeau est hanté la nuit par les revenants; il y vient des cavalcades et jusqu’à des voitures a quatre chevaux enfin on ajoute « que son tombeau n’est ni dehors ni dedans l’église mais sous « une arcade formant un abri particulier. »
Dès traditions semblables se rattachent aux tombeaux de personnes excommuniées et qui ne pouvaient, d’après les lois canoniques, être inhumées en terre sainte j’ignore si le curé d’Ablon se trouvait à sa mort sous le coup d’une excommunication, mais ces traditions encore vivantes dans l’esprit des habitants de La Cambe, m’ont paru assez singulières pour être rapportées ici.

3 – Archives ShL:

Saint-Pierre-ès-Liens.
Par. de Saint-Pierre,
patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux,
doy. d’Honfleur.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-Audemer,
sergent. du Mesnil.
C’était le siège d’une seigneurie qui relevait de la baronnie de Blangy et s’étendait sur les paroisses d’Ablon, Abbeville, Crémanville, Notre-Dame et Saint-Léonard d’Honfleur.

VASSEUR Charles : voir « Transcriptions.DOC » ou carnet « Analyses et transcriptions »
EXTRAIT DE NOTES RECUEILLIES PAR MONSIEUR CATHERINE, INSTITUTEUR A GONNEVILLE SUR HONFLEUR. Communiquées par Monsieur Panier 20 novembre 1861.
P.52 Seigneurie d’Ablon: aveu rendu à ladite seigneurie par le curé de Barneville Monsieur de Thieuville, le 8 mars 1752.
Reçu de Monsieur Curé de Barneville par les mains de Jean Fame, domestique de Madame Dupuys-Thierry à Ablon, la somme de 17 livres à valoir sur le trait de dîme de ladite paroisse de Barneville, appartenant à l’Abbaye de Saint-Léger de Préaux le 22 juin 1753.

Diocèse de : Lisieux
Doyenné de : Honfleur
Généralité de: Rouen
Election de : Pont-Audemer
Sergenterie du: Mesnil

C’était le siège d’une seigneurie qui relevait de la baronnie de Blangy.

3 feux privilégiés et 51 feux taillables
Sous l’invocation de St Pierre

– Patronage:
14e Johannes de Clarobecco
16e et 18e dominus de Clarobecco

– Curés:
Merieult 1764/1774
Rebut 1777/1787

Archives NEDELEC Communes 6 consultable ShL.
Commune Titre Date
Com.1. 1. 1 Ablon Vie quotidienne 8 art. 1994-2008
Com.1. 1. 2 Ablon Abelon . Crémanville
Com.1. 1. 3 Ablon Fête patronale St-Pierre-ès-Liens 7 art. 2003-2008
Com.1. 1. 4 Ablon Eglise. Château.

INVENTAIRE DES ENVELOPPES
Enveloppe n° 66
Document réalisé par les membres des l’association « Les Racines d’Honfleur » concernant la ville d’Ablon.

Fonds PANNIER Arthème.
voir Archives SHL, NE12, 1er carton. Carnet 109