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BARVILLE 27




NOTES sur BARVILLE – 27042

27042. BARVILLE (18 km est de Lisieux) (3 Km NO de Thiberville)

Les noms des communes de Normandie – IV Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
201 . — Barville (Thiberville, E.) :
Bareviixa 1195 : A. d. G., NPSN, p. 32.
Formé apparemment sur le n. h. francique Baro. Il existe d’autres Barville en Normandie (voir notamment plus loin Cany-Barville),
ainsi que dans l’Orne (partie percheronne), le Loiret, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle, les Vosges, etc., mais, à en juger par les formes anciennes, certains de ces derniers doivent être d’une origine différente.

1 – Bibliographie.
2 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

DETERVILLE Philippe, Le Manoir de Barville, dans CDMPA, pp. 103-105.
Croix de Saint-André, entre-colombage de brique et pierre

REYBAUD Cdt., « Une excursion à la limite du Pays d’Auge: Manoir de ¬Barville », PAR, 4, N° 2, Février 1954, pp. 15-16, ill.

DETERVILLE Philippe, CDMPA, pp. 103-105, Croix de Saint-André,¬ entre-colombage de brique et pierre

Dans l’église Saint-Ouen de la Nöé-Poulain, voir toile du XVIIe siècle représentant la Vierge recevant les hommages du curé et des membres de la famille de Livet de Barville. Nouvelles de l’Eure, N° 21, p. 27

Dans l’église Saint-Pierre de la Poterie-Mathieu voir fonts de style aux armes des Livet de Barville, Nouvelles de l’Eure, N° 21, p. 28

Patron de l’église Notre-Dame-de-Fresne: la famille de Livet (XVIe – XVIIIe siècles), Nouvelles de l’Eure, N° 21, p. 18

2 – Archives ShL:

Voir Carnets de Charles Vasseur
1 -« analyse et Transcriptions … » ou « Transcriptions.doc » (Famille de Barville)
2 – « doyenné de Moyaux » ou « Doy. de Moyaux.doc »
28 – BARVILLE –Barvilla
– Election de Lisieux, sergenterie de Folleville – 35 feux
– Sous l’invocation de Notre Dame

– Patronage:
XVIe et XVIIIe Dominus loci

– Curés:
N.Jh de Fresnay (fresné) 1764-1774
N.Lefebvre 1783-1787
– D’Hozier
-Jacques de Livet, seigneur de Barville … d’azur à trois molettes d’argent…
Prêtre desserrant.—Jh Quesney
Clerc. -J. P. Loquin
Patron. le seigr du lieu M.-A.-L. de Livet

Dans l’église Saint-Ouen de la Né-Poulain, voir toile du XVIIe siècle représentant la Vierge recevant les hommages du curé et des membres de la famille de Livet de Barville. Nouvelles de l’Eure, Nø 21, p. 27.

Dans l’église Saint-Pierre de la Poterie-Mathieu voir fonts de style aux armes des Livet de Barville, Nouvelles de l’Eure, Nø 21, p. 28

Patron de l’église Notre-Dame-de-Fresne: la famille de Livet (XVIe – XVIIIe siècles, Nouvelles de l’Eure, Nø 21, p. 18.

BASSENEVILLE

NOTES sur BASSENEVILLE – 14045


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Archives Calvados:
Basseneville (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Code INSEE : 14045
Arrondissement actuel :Lisieux
EP Barneville (Calvados) – Barneville-en-Auge (Calvados).

BASSENEVILLE
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. – Gr. A sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen ; él. et subd. de Pont-l’Evêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque ; canton de Beuvron (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque);
(Dozulé) (Arrêté du 6 brumaire an X).- Pop.: 216 hab. (1911). – Sup.: 1059 hect. 37 a. 4 c.
ADMon Gale. Délibérations. 14 pluviôse an II-25 prairial an VIII (Reg.. fol. 1-20). Reprise des délibérations : 15
pluviôse an IX.
ÉTAT-CIVIL. – Baptêmes, mariages et sépultures (1), depuis 1669.
Lacunes: 1681-1692, 1704, 1706, 1714. Délibérations du commun. 1697-1705. Délibérations paroissiales. 1765, 1767- 1782. Visites de l’archidiacre. 1728-1766, etc.
ASSISTANCE : Un dossier concernant la Maladrerie de Saint- Samson (copie de charte de 1222 ; arrêt du Parlement entre l’abbaye de Troarn et la dame de Basseneville 1561, etc.) , cote P. 15 de l’inventaire arrêté le 7 mai 1860 (22 p.) , n’a pu être retrouvé.
(1)Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Basseneville. 1679 , 1682 (Série G, Basseneville, 2 cah.)

Basseneville ou Barneville-en-AUGE (?)
Basevilla, 1245 (ch. de Longues, n° 40).
Barnevilla, 1269 (cart. norm. n° 767, p. 173).
Basanvilla, 1262 (chap. de Bayeux, ch. 8e).
Bannevilla, XIV° siècle ( pouillé de Lisieux, p. 48).
Barnevilla, Basnevilla, XIV siècle (taxat. decim.). Basneville, XVIII° s° (Cassini).

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie
203. — Basseneville [pron. Bass’ nevil] (Dozulé, C.) :Barnevilla 1059 : A. d. G., NPSN, p. 389.

Basseneville, Bassenivilla, Basenvilla, Barnevilla, prieuré bénédictin de Marmoutier, diocèse de Lisieux, cant. Dozulé, arrond. Pont-l’Évêque, Calvados.
– LONGNON, II, 258. — MABILLON, Ann., IV, 658, 754 (charte).
— MIGNE, t. 201, c. 1172, confirmation de Lucius III en 1183.

LEOPOLD DELISLE Cartulaires normands n° 1091 p. 293 Saint-Clair commune de Goustranville est longtemps appelé Saint-Clair-en-Auge.Basseneville est une forme moderne de Barneville comme il est dit dans ce texte est une commune du canton de Troarn.

Hameaux de BASSENEVILLE:
Bois-des-Terres (LE), Bois-Écouchet (LE), Caboche (LA), [Chaulieu, h. de Basseneville. Calidus Locus, 1198 (magni rotuli, p. 94, 2) Chauleu, 1292 {ibid.)], [Cholerie (LA), Chollerie,XVIII siècle (Cassini)], Clos-Artus (LE), Cour aux-Noyers (La ), Cour-du-Domaine (La), Cour-Fleury (LA), Londets (Les), RICHER, [Saint-Richer, chapelle existant à Basseneville, fréquentée par les pèlerins. Indiquée sur la carte de Cassini.], Timonville, Vauvers (LES), Village-de-la-Mer (LE), Village-de-L’Église(LE),

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique départementale de Calvados, Tome IV, page 116 de Réédition FLOCH.

Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 703.

FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie in MSAN., XXXVI, 1961
Détail des biens des abbayes dans le Pays d’Auge, l’Hiémois et le Lieuvin:
– Troarn : Janville, Lirose, Sannerville, Goulet, Trun, Crocy, Bures, Basseneville, Saint-Samson, Saint-Germain, Saint-Hilaire, Saint-Sylvain, pp. 324-325

MUSSET Lucien, « Autour de la basse Dive: le prieuré de Saint-Pierre-de-Rouville et ses dépendances d’après ses plus anciennes chartes », BSAN, LIX, 1969-1989 (I), (1990), pp. 246-258.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Basseneville, Barnevilla, Bernevilla.

L’église de Basseneville, dont le dessin ci-joint de M. Bouet montre l’ensemble en raccourci, se compose d’une nef rectangulaire et d’un choeur dont le chevet est à pans coupés; la tour, octogone, terminée par un toit en forme de cloche, est assise sur la partie antérieure ou occidentale de la nef. La forme des modillons et des corniches, celle des fenêtres et les autres caractères de la construction, indiquent le XVIII. siècle ; cependant l’arc triomphal, entre choeur et nef, est en ogive et porté sur des colonnettes du XIII. Cette partie de l’église et les contreforts qui s’y rapportent, à l’extérieur, paraissent de la même époque; tout le reste est du XVIII siècle, à l’exception de deux grands contreforts du XVI. à chaque angle de la façade occidentale.
Au nord du choeur existe une chapelle seigneuriale construite en briques sous laquelle est, dit-on, un caveau contenant plusieurs tombes des anciens seigneurs : cette chapelle est éclairée, à l’ouest, par une fenêtre ogivale tréflée, et, au nord, par une fenêtre il deux baies de style flamboyant, que M. Bouet regarde avec raison, je crois, comme ne datant que du XVIIe. siècle. Cette chapelle est mise en communication avec le choeur par un arc surbaissé. Elle avait autrefois un autel ; elle est voûtée en bois ; on y voit une pierre tombale dont l’inscription est encadrée dans un portique gravé au trait, porté sur des colonnes cannelées, avec un écusson timbré d’un casque au chevron accompagné en chef de deux croissants et, en pointe, d’un lion passant.
Cette inscription est ainsi conçue :



CI GIST MATUNRIN
GILLAIN VIVANT
ESCVIER SEIGNEVR
DE BARNEVILE AVSY
DICT ASNIERES ET
BOISFEROVLT BOVGERN
ET DE SVINT CLAIR
EN PARTIE A CAVSE DV
FIEF DE COQUANVILLE
DECEDA AVDIT LIEV
DE BARNEVILLE LE
VINT CINQT IEME
IOVR DOCTOBRE MIL
SIX CENT DIX HVIT
AGE LORS DE SON
DECES DE
SOIXANTE
ET VN AN

A l’intérieur du choeur on peut remarquer l’autel principal en pierre, à colonnes, portant par derrière l’inscription :


ROBERT • FERAY
FECIT . 1719.

Le tableau de l’autel représente l’Assomption.De chaque côté de l’autel existe une porte, donnant accès à la sacristie qui est derrière le retable; au-dessus de ces portes sont deux écussons surmontés d’une couronne de marquis, et ayant pour supports deux oiseaux: le premier, de gueules à 3 pals d’or; le second, d’azur au chevron d’or accompagné en chef de deux branches de lis et, en pointe, d’une lyre de même. L’exposition est formée de deux anges supportant une couronne royale. Derrière est un manteau fleurdelisé.
Le lutrin, du siècle dernier, en bois, est assez beau et surmonté d’une Assomption.
M. Bouet a lu l’inscription que voici sur la cloche :



LAN 1768 JE SVIS ANONIME ET IAI ÉTÉ BENITTE PAR Me. 1 B TOVRET
CVRÉ DE BASNEVILLE. F. LE BEY TRESORIER.

L’église de Basseneville est sous l’invocation de Notre-Dame. La cure se divisait en deux portions : l’une à la présentation du duc de Normandie ; l’autre à celle du seigneur.
C’était, au XIVe. siècle, un J. de Tournebut, fils de Robert de Tournebut. La seigneurie de Basseneville était entrée dans cette famille parle mariage de ce dernier avec Jeanne d’Auvillers, qui en était propriétaire ; elle y resta pendant le XVI. siècle; mais, en 1515, elle appartenait à Jean de Harcourt.
Basseneville faisait partie du doyenné de Beuvron et de la sergenterie de Dives, élection de Pont-l’Évêque; on y comptait 5 feux privilégiés et 63 feux taillables.

CHAPELLE SAINT-RICHER.
— Cette chapelle, qui existe à Basseneville , entre St-Samson et Goustranville, est toujours fréquentée par les pèlerins qui y viennent implorer saint Richer (ou saint Riquier) pour se guérir de la fièvre.
Les murs en bois et mortier comme les maisons du pays, la voûte du choeur et la charpente sont anciens.
Le tableau d’autel, représentant saint Richer au milieu d’une foule de fiévreux, est assez curieux.
A l’entrée du sanctuaire se trouvent la statue de saint Richer et un tronc.
Le curé actuel de Basseneville a fait faire quelques travaux à cette chapelle : c’est à lui que l’on doit le petit porte – cloche, le lambris de la nef et quelques autres réparations.
La chapelle de St-Richer est indiquée sur la Carte de Cassini.

BASSENEVILLE. – Deux noms de terroir à retenir: « Les Hogues » (Cad., D, 20 et 25) et la « Butte du Bois l’Abbé » (Cad., C,214.-216).

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie Texte complet TOME XLVI – ANNÉE 1938
M. Collet lit l’étude suivante sur les Aubry, seigneurs de Basseneville (Calvados, c. de Dozulé), au XVIIIe siècle : Le 10 septembre 1698 (Arch. Calvados, F. Chartrier de Basseneville. Référence valable pour tout ce qui suit, le fonds n’étant pas définitivement classé.), devant les notaires du Châtelet de Paris, Jean-Baptiste-Louis Berryer, chevalier, seigneur de La Ferrière (, conseiller du roi, maître des requêtes, et dame Catherine Potier de Novion, son épouse, en présence de Nicolas-René Berryer, chev., sgr. de Ravenoville cer du Roi, frère de Louis, passèrent acte de vente à Alexandre-René Aubry, cons. du Roi en Cour du Parlement de Paris, de la terre et seigneurie de Basseneville, consistant « en château non achevé, cours, bâtiments, jardins, clos, bois, herbages, terres, prés, fiefs et arrièresfiefs, patronage, nomination, justice sur vassaux, rentes, cens et droits seigneuriaux et autres. » Ces éléments vendus étaient ceux que Louis Berryer avait acquis « en la justice et vicomté de Pont-l’Evêque sur mre Adrien Gislain, éc., sgr. dudit Barneville le 14 mars 1678 et, en outre, les biens acquis d’un « nommé Loqueton. » La vente eut lieu moyennant la somme de 200.000 Lt.
Le 1er mars 1699, René Aubry, éc. cer du Roi, receveur général des finances en la généralité de Rouen, reconnut, par acte sous seings privés, que son fils René-Alexandre avait agi, en cette circonstance, en son nom.
Le 6 avril 1707, René Aubry, pour une somme de 63.000 1. acquit la terre de Saint-Clair-de-Basseville et Saint-Samson , que, le 26 mars 1702, devant les notaires du Châtelet, s. Mre Louis-Henry légitimé de Bourbon , prince de Neufchâtel, etc., demeurant à Paris à l’hôtel de Longueville, rue Saint-Thomas, paroisse de Saint-Germain-l’Auxerrois, porteur de procuration de « très haute et très puissante et sérénissime princesse dame Marie d’Orléans, souveraine des comtés de Neufchâtel, en Suisse, désignent « messire Aymar Gillain, chev sgnr de Barneville. » duchesse de Nemours, etc., veuve de Henry de Savoie, duc de Nemours, pair de France», avait vendue à Jacques Goyon, seigneur de Matignon, comte de Thorigny, avec les terres et baronnie de Bricquebec, Blosville et seigneurie de la Houlgatte, Pontoise, baronnie d’Orglande, etc., que la vendeuse possédait par héritage de l’abbé d’Orléans, son frère, pour le prix de 350.000 1. L’acquéreur de 1702 avait rétrocédé ces biens, le 15 avril 1704, à « Charles-Auguste de Matignon, comte de Gacé, lieutenant général des armées du roi, gouverneur général pour S.
M. en la ville de La Rochelle et pays d’Aulnix, des îles de Ré, Oléron, Brouage, commandant les troupes de S. M. de Brabant et Pays de Woeir», contre le remboursement de la somme de 80.000 1., versée comptant à Marie d’Orléans, dont 25.000 1. avaient été prêtées par Gaspard de Bernard, éc., sgr de Marigny .

René Aubry, le nouveau seigneur de Basseneville, Sain-tClair et Saint-Samson, se qualifiait de « sr. du Verger, contrôleur général des offices de France», alors qu’il n’était encore que « commis à la recepte générale des finances de la généralité de Caen. » Mais, lorsqu’il acquit les terres de Basseneville, il est dit : « receveur général des finances de la généralité de Rouen (21). Il avait acheté cet office d’un sieur Dufour, par contrat du 7 janvier 1669, et avait été pourvu par lettres du roi du 5 janvier 1670, reçu en la Chambre des comptes de Rouen le 5 mai, et au Bureau des finances le 7 mai suivant. Il avait rempli la même charge en la généralité de Caen de 1664 à 1669
…………….
Lorsqu’il était devenu possesseur des terres et seigneuries de Basseneville, Saint-Clair et Saint-Samson, il n’avait pas abandonné son domicile de Paris, rue des Deux-Portes. Il vint certainement à son château de Basseneville, mais passagèrement.

Le fit-il terminer ? Les comptes et mémoires que j’ai vus, ne me permettent pas de répondre à la question (En décembre 1806, Guillaume de Marguerite, qui, par alliance avec les descendants des Aubry, possédait le château de Basseneville et partie des terres, passa marché avec Pierre Grosmesnil, maçon à Bréville, pour la démolition de « la totalité du vieux château de Barneville, à seis frais [de Grosmesnil] et en fera transporter les matériaux dans l’avenue allant à la caboche. Le mur du vieux château donnant sur le jardin ne sera point démoli ; il sera conservé jusqu’à la hauteur du premier cordon ou plinthe de pierre au-dessus des fenêtres du rez-de-chaussée. » La démolition devait commencer par le pavillon « du côté de la briqueterie. » Cette désignation de « vieux château» ferait supposer qu’il y avait un «châte,au neuf » qui fut conservé. Aujourd’hui il n’y a plus de château, ni de bâtiments ; tout a été abattu.

Extraits:
– Les Elus de Lisieux, trouvèrent nobles à Basseneville «Imar et Me Guillaume, dits Gilain, frères. [qui] produisirent un arrêt de la Cour donné en 1523 à l’entente de Robert leur père, et même de deux de leurs frères qui avaient recueillis le procès. » (Labbey de la Roque : Recherche., Caen, 1827, p. 89, n° 232.) En 1592, Mathurin Gislain est désigné en un acte, « sgr de Basseneville, Asnyères, Coquainvilliers et Boisferons ». Il décéda à Basseneville en octobre 1618.

– II est ensuite donne lecture d’une lettre de M. Francis Jacquier annonçant la découverte d’un retable peint, malheureusement incomplet, faite par ses ouvriers dans des travaux de réparation entrepris dernièrement, sous sa direction à Basseneville.
Ce fragment de retable représente deux scènes de la Passion et mesure 25 centimètres de hauteur sur 65 de longueur. Il parait dater de la fin du XV° siècle.
Le Conseil municipal de Basseneville a autorise M. Francis Jacquier à offrir ce spécimen intéressant de décoration religieuse à la Société des Antiquaires.

DONATION FAITE A L’ABBAYE DE TROARN, EN LA PAROISSE DE BARNEVILLE (1) POUR UN OBIT A LA MÉMOIRE DE ROBERT DE TOUCHET
Omnibus hec visuris ego Robertus dictus Le Paumier de Barnevilla in Algia, salutem. Noveritis me dédisse et concecisse et in puram et perpetuam elemosynam elemosynavisse, pro salute anime mee et antecessorum, viris Religiosis Abbati et conventui sancti Martini de Troarno, ad proprios usus burse conventualis, ad unam pitanciam faciendam in die obitus Roberti de Toschet, armigeri defuncti; videlicet, duo sextaria ordei mense septembris, ad mensuram de Barnevilla in Algia, annuatim persolvenda, sita super meum hebergagium situm in parochia dicte ville, prope hebergagium Roberti Guillaini, ex unà parte, et hebergagium Samsonis Hugonis, ex altéra, et alibi super unum aliud hebergagium situm ibidem, prope vicum deu (de) Buet, ex una parte, et manerium [Domini] Roberti de Tournebu militis, ex altéra, tenenda et habenda et jure hereditario possidenda, dicta duo sextaria ordei dictis Religiosis et suis successoribus de me et meis heredibus, b’ene et pacifiée, libère et absolute ab omnibus. Et ego predictus [Robertus, dictus Le Paumier, viris Religiosis Abbati et conventui sancti Martini de Troarno et suis succesioribus antedicta duo sextaria ordei debemus et tenemur garantizare [deliberare et deffendere contra omnes aut excambiare] im meo proprio hereditagio ubi cnmque habeamus, si necesse fuerit, valore ad valorem. Et sciendum est, quod dicti Religiosi et eorum successores in predictis hebergagiis sicut se protendunt in longum et in latum, suam justiciam possunt et debent facere plenariam, nisi antedicta duo sexteria ordei mense septembris habuerint competenter annuatim, ad mensuram supra dictam. Itatamen quod ego Robertus et mei heredes amodo dicta hebergagia non poterimus vendere, dare, elemosynare, minuere, invadiare, seu alio aliquo modo a manibus nostris alienare sine assensu et voluntate dictorum Religiosorum vel successorùm suorum. Pro hac autem concessione et elemosyna, sepedicti Religiosi, de bonis sibi a Deo collatis, mihi pre manibus ‘ sex libras turonensium ex sua mera libertate contulerunt, et, ut hoc ratum et stabile permaneat in futurum, presentem cartam sigilli mei testimonio confirmavi. Actùm anno Dei M° cc° septuagesimo octavo, mense Aprilis, corarn Parochia Béate Marie de Barnevilla in Algia.
I pièce parchemin. Arch. de Calv. Série H. Fonds de Troarn, chartes de Barneville-en-Auge (donations).

(1) Barneville-en-Auge, act. Basseneville, cant. de Dozulé, arr. de Pont-l’Evêque, à 28 k. de Caen.

2 – Pièces Justificatives:

48. — Le 3 juin 1694, la nomination à la 2° portion de la cure de Barneville (Basseneville) appartenant au seig. du lieu, Son Altesse Sérénissime Marie d’Orléans, duchesse de Nemours et d’Estouteville, souveraine de Neufchastel et de Vallengin en Suisse, comtesse de St-Paul, de Dunois et-de Tancarville, et Barneville, St-Clair et St-Samson-en-Auge et autres lieux, veuve de très-haut et très-puissant et sérénissime prince Henri de Savoie, duc de Nemours, d’Aumale et de Genevois, parr de France, nomme a lad. cure de Barneville, vacante par la mort de Me Guillaume Chevallier, pbre, dernier titulaire, la personne Me Adrian Manger, pbrë du diocèse de Lx, chapelain de Bréholles, demeurant parr, de Goustranville.
Le 16 juin 1694-. Mesr. Pierre Audran, vic. gl, donne aud. sr Mauger la collation dud. Bénéfice.
Le 22 juin 1694, le sr Mauger prend possession delà 2e portion de Barneville et de son annexe la chapelle St-Richer, en présence de Mesre Pierre de Gemare, pbre, demeurant à Cresseveulle ; Me Robert Matrel, receveur de S.A.Sme, demeurant à Barneville, Me Jean Maheu, pbrë, curé de la 1°re portion de lad. parr. Adrien Le Maistre, Esc, sr de Vauvert, demeurant aud. lieu, et autres témoins.

380. — Le 8 mars 1695, la nomination au prieuré de St-Samson, fondé en la parr. de Barneville-en-Auge, appartenant au seig. du lieu, Son Altesse Sérénissime Marie d’Orléans, princesse souveraine de Neufchâtel et de Valengin en Suisse, duchesse de Nemours, et d’Estouteville, comtesse de St-Pol, Dunois, Tancarville, Chaumont, Gourney, Dreux, dame de la seigneurie de Barneville, St-Clair, St-Samson et autres lieux, Vve de très-haut et très puissant sérénissime prince Henry de Savoie, duc de Nemours, d’Aumale et de Genevois, parr de France, ayant droit de nommer à tous les bénéfices simples dépendants de sa terre de Barneville, St-Clair et St-Samson, nomme aud. prieuré, vacant par la mort de dom de la Croix, dernier titulaire, la personne de dom Nicolas Aignan, pbfë, relig. de l’ordre de St-Benoit, demeurant à Paris, en l’abbaye de St-Germain-des-Prés.
Le 16 mars 1695, led. sr Aignan donne sa procuration pour prendre possession dud. prieuré.
Le 17 avril 1695, le sr Aignan, représenté par M° François Morel, pbfë, curé de St-Samson, prend possession dud. prieuré fondé sous l’invocation de Ste Marie-Magdeleine.

372. — Le 20 nov. 1696, vu l’attestation du sr Fergant, pbfë, curé du Mesnil-Germain, et du sr Maheult, pbfë, curé de Barneville-en-Auge (Basseneville), dispense de bans pour le mariage entre Olivier de Bonnechose, sr. de Beauroger, fils de François de Bonnechose, Escr, et de damlle Jeanne Bubois, de lad. parr, du Mesnil-Germain, d’une part, et damlle Angélique Le Mancel, fille de feu Rolland Le Mancel, Escr, sr de Besville, et de damlle Angélique Le Loutrel, de lad. parr. de Barneville.

626. — Le 6 sept. 1705, Mesre Charles – Auguste Gouyon de Matignon, comte de Gacey, de Bricquebec et d’Ecouché, commandant général des armées du roy et gouverneur du pays d’Aunis (Alnetensis traetus proefectusj ayant droit, à cause de sa baronnie d’Ecouché, de nommer à la 2e portion de la cure de N.-D. de Barneville-en-Auge, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Adrian Mauger, dernier titulaire, la personne de Me Louis Jean, pbfë du diocèse de Bayeux. « Datum campo Nazareth.»
Le 28 sept. 1705, le seigr évêque donne aud. sr Jean la collation de ce bénéfice, en présence de Mes Jean Corset et Nicolas Guerbette, pbfës, demeurant à Lx.
Le 30 sept. 1705, le sr Jean prend possession de la cure de Barneville, 2e portion, en présence de Me Jean Maheut, pbrë, curé de la 1 re portion, et plusieurs autres témoins.

Barneville-en-Auge, auj. Basseneville.
Curé de la 1ere portion. — J. Maheult.
Curé de la 2e portion et de son annexe la Chapelle Saint Richer. — G. Lechevallier — A. Mauger — L. Jean.
Patron de la 2° portion. — Le Seigneur du lieu. — M. d’Orléans, duchesse de Nemours — Le baron d’Ecouché. — C.-A. Gouyon de Matignon.
Seigneurs et notables. — R. Mautrel, — A. Le Maître de Vauvert — R. Le Mancel de Besville.
Prieuré de Saint Samson, sous le vocable de Sainte Magdeleine. — (Ordre de Saint Benoit). — Prieurs. — N de la Croix — N. Aignan — Patron. — Le Seigneur du lieu. — M. d’Orléans, duchesse de Nemours.

112. — Le 4 juillet 1714, la nomination à la 1ere portion de la cure de Barneville-en-Auge (Basseneville), appartenant au seigr du lieu, Mre Réné-Alexandre Aubry, conser du roi en Cour de Parlement, seigr. de Barneville, St-Clair et St-Samson-en-Auge, nomme aud. bénéfice,
vacant par la mort de Me Jean Maheut, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Gilles Colette, pbrë du diocèse de Coutances, vicaire de Putot-en-Auge.

197. — Le 11 janvier 1715, dispense de bans pour le mariage entre Charles Le Court, Escr, sr de Thimouville, (ils de feu M Jacques Le Court, Escr, et de damll. Marie Laisney, d’une part, et damlle Hélène Cauvin, fille de feu M Jean Cauvin, sr des Londes, et de dame Marie-Anne Auzerais, d’autre part, tous deux de la parr, de Barneville (Basseneville).

282. — Le 11 août 1717, la nomination au prieuré-hôpital de St-Samson-en-Auge appartenant au seigr de Barneville-en-Auge, Mesre Alexandre-Réné Aubry, chevr, seigr « de Barneville, prez de la ville de Caen en Normandie, diocèse de Lisx, » conser du roy en sa Cour de Parlement de Paris, y demeurant, rue des Deux-Portes, parr. St-Sauveur, agrée les lettres de provision dud. prieuré, obtenues, le 2 juin, en Cour de Rome par Dom Pierre Moreau de Marnay, pbrê, relig. profès de l’ordre de St-Benoît, et au besoin lui donne et confère led. bénéfice.
Le 14 août 1717, le banquier expéditionnaire en cour de Rome certifie qu’il a envoyé, le 7 mai dernier, pour obtenir en faveur de Dom Pierre Moreau de Marnay, relig. le prieuré de St-Samson, avec son annexe « la place monacale de l’abbaye de Troarn », en patronage laïque, attendu que le temps accordé aud. patron pour y nommer est passé, et que la demande a été présentée le 2 juin dernier.
Le 23 août 1717, led. sr Moreau obtient du bailly de Caen l’autorisation de prendre possession civile dud. bénéfice ad conservationem juris.
Le même jour, le sr de Mornay prend possession dud. prieuré-hôpital de St-Samson et de la place vacante en l’abbaye de Troarn ad conservationem juris. La cérémonie ordinaire de prise de possession se passe dans l’église de lad. abbaye.

177. — Le 25 janvier 1723, dispense de bans pour le mariage entre Charles de St-Gilles, Esc, sr du Mesnil, fils de feu Georges de St-Gilles, Escr ,.et de noble dlle Louise de Gourmont, de la parr, de St-Germain de Varreville, diocèse de Coutances, et Jeanne Collet, fille de Gilles et de Marie Laroche, de la parr, de Barneville-en-Auge.

886. — Le 29 mars 1725, la nomination à la cure de N.-D. de Barneville-en-Auge appartenant au seigr du lieu, Mre René-Alexandre Aubry, seigr et patron de Barneville, St-Samson, St-Clair et autres lieux, nomme à la 2e portion de lad. cure, vacante par la mort de Mre Louis Jean, dernier titulaire, la personne de Me Guillaume Lebourguais, acolyte du diocèse de Bayeux.

940. — Le 31 août 1725, les vicaires généraux du seigr évêque donnent à Me Guillaume Le Bourguais, acolyte du diocèse de Bayeux, la collation de la 2e portion de la cure de Barneville-en-Auge (Basseneville). Le 18 septembre 1725, led. sr Le Bourguais, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me François Le Mercier, pbfë, desservant; Me Gaspard Drouet, chirurgien juré à Troarn, et autres témoins.

Curés de la 1ere portion. — J. Maheut — G. Collette ou Collet.
Curés de la 2e portion. — L. Jean — G. Lebourguais.
Patron des deux portions. — Le seigneur du lieu. — R.-A. Aubry.
Seigneurs et notables. — A.-D. Aubry des Acres, XI. 138. — J. Cauvin des Londes — J. Collet — C. Le Court de Thimouville — J. Le Court — A. Le Maistre de Vauvert — J.-F. Le Maistre.

553. — Le 27 août 1728, Olivier de Bonnechose, Escr, demeurant à Barneville (Basseneville) constitue 150 livres de rente en faveur de Me Louis-Henry de Bonnechose, Escr, acolyte, son fils et fils de dame Angélique Le Mancel, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette
rente est garantie par Mesre Réné-Alexandre Aubry, seigr et patron de Barneville, St-Clair et St-Samson, conser du roy en son parlement de Paris et se trouvant actuellement en son château de Barneville ; Jean-Baptiste Mecflet, Escr, seigr d’Asseville, demeurant à St-Clair, et par Félix Dandel, Escr, sr de Thévrey. Fait en présence de Me Robert Aubry, pbrë, curé de Coutranville (Goustranville) ; Me Gilles Collet, pbrë, curé de la l re portion de Barneville ; Me Jacques Le Noncher, pbrë, curé de Caudemuche ; Charles Le Court, Escr, sr de Thimouville, ce dernier stipulant pour led. acolyte « étant présentement en mission à Lx. ».

97. — Le 1er juin 1739, dispense de bans pour le mariage entre Louis-François Le Tremansois, Escr, fils de Jacques Le Tremansois, Esc, et de damlle Marguerite Vaultier, d’une part, et darne Anne Champin, fille du feu sr André Champin et de dame Anne de Risse, tous deux de la parr, de Barneville-en-Auge.

308. — Le l er févr. 1741, vu les attestations du sr de Bonnechose, curé de Barneville (Basseneville), et du sr Hamel, curé de Beuvron, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Fleury, fils Jacques, de lad. parr, de Beuvron, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine de Bonnechose, fille d’Olivier de Bonnechose, Escr, et de noble dame Angélique Le Mancel, de lad. parr, de Barneville.

75. — Le 14 févr. 1744, dispense de bans pour le mariage entre Jean Desprez, fils de feu Marin et de feue Marie Le Masquerier, de la parr. de St-Clair-de-Barneville, d’une part, et Marie-Anne Le Court, fille de feu Charles Le Court, Escr, sr de Thimouville, et d’Hélène Cauvin, de la parr, de Barneville-en-Auge.

333. — Le 12 févr. 1749, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jacques-Gabriel François Le Maitre, fils de feu Jacques-Archange Le Maitre, Escr, sr de Vauvert, et de feue noble dame Marie-Thérèse de Malherbe, de la parr, de N.-D. de Barneville (Basseneville), d’une part, et noble damlle Marie-Françoise Le Grix, fille de Mre Jacques-Adrien Le Grix, Esc, sr de Boismorin, et de feue noble dame Marie-Louise Le Bienvenu, de la parr. de Boulleville.

Curés de la 1 ère portion. — G. Collet — J.-P. Thouret, XVI. 399.
Curés de la 2° portion. — G. Lebourguais — L.-H. de Bonnechose.
Prêtre de la paroisse. — G. Tirard.
Clerc. — L.-H. de Bonnechose.
Patron de la 1 re portion. — Le seigneur du lieu. — R.-A. Aubry.
Patron de la 2° portion. — Le seigneur du lieu. — R.-A. Aubry.
Seigneurs. — R.-A. Aubry —0. de Bonnechose – A. Champion – Le Court de Tnimouville – Jq A. Le Maître de Vauvert — Jq -G. Le Maître — J. Le Tremansois — L.-F. Le Tremansois.

164. — Le 6 oct. 1753, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Gabriel-François Le Maistre, Esc, sr du Vauvert, veuf, fils de feu Jacques-Archange Le Maistre, Escr, sr du Vauvert, et de feue noble dame Marie-Thérèse de Malherbe, de la parr, de Barneville (Basseneville), d’une part, et damlle Marie-Geneviève Gruel, Escr, sr de Boisgruel, ancien brigadier des gardes du corps, capitaine de cavalerie, chevalier de l’ordre militaire de St-Louis, et de dame Marie-Geneviève L’Ecallard, de la parr. de St-Martin-le-Vieil.
142. — Le 26 sept. 1755, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-François Colonge, maître chirurgien, fils de feu Jean-Louis Colonge, aussi maître chirurgien, et de dlle Marie Lagarrique, originaire de la parr, de St-Projet, diocèse de Cahors, et demeurant à Beaumont-en-Auge, d’une part, et Marie-Anne Thouret, fille de Jean-Baptiste, originaire de la parr, de Bonnebosc, et demeurant à Barneville-en-Auge.

Curé de la 1ere portion. — J.-P. Thouret.
Curés de la 2° portion. — L. de Bonnechose – C . Leroy — J.-C. Noël — J.-P.Thouret.
Vicaire. — J.-B. Leperchey.
Clerc. — Jq. Pélin.
Patron des deux portions. — Le seigneur du lieu. — M. -F. Aubry, dame de Mazerolles.
Seigneurs. — P. G. de Bonnechose — Jq-A. Le Maistre de Vauvert — G. -F. Le Maistre
de Vauvert — A. -G. de Mazerolles J— F. Sageon.

29. — Le 24 janv. 1781, suppression de la mense conventuelle du prieuré du Royal-Pré et réunion de ses biens et revenus à l’hôpital de Honfleur.
– Charles-Henry, chevalier de Bonnechose, demeurant à Basseneville.

149. — Le 24 nov. 1785, Me Noël-Eustache Vesque, pbrë, curé de N.-D. de Basseneville et de St-François d’Herbigny, demeurant encore à Basseneville, remet purement et simplement lad. cure de Basseneville entre les mains du seigr évêque, afin qu’il y soit pourvu par qui de droit. Fait et passé à Lx, au cabinet de Me Delivet, avocat, par le ministère de M Girard, seul notaire apostolique.
Le 28 déc. 1785, la nomination à la cure de Basseneville appartenant au seigr du lieu, haute et puissante dame Marie-Françoise Aubry, épouse, séparée, de biens , de haut et puissant seigr Alexandre Clair, comte de Mazerolles, ancien capitaine dans le régiment d’Auvergne, demeurant à Paris, rue du faubourg et parr. St-Jacques, nomme à lad. cure la personne de Me Claude Bunel, pbrë, originaire de St-Germain de Lx et vicaire de Pont-l’Evêque. Fait et passé à Paris.
Le 8 janv. 1786, le seigr évêque donne aud. sr Bunel la collation dud. bénéfice.
Le 25 janv. 1786,1e sr Bunel (1) prend possession de la cure de Basseneville, en présence de Me François-Samuel Leroy, pbrë du diocèse de Bayeux, approuvé pour la parr, de Robehomme, même diocèse, y demeurant ; Me François de Sageon, avocat en parlement, demeurant à Caen, parr. St-Gilles, et autres témoins.
(1) M Bunel prêta purement et simplement le serment à la Constitution civile du clergé et resta dans sa paroisse tout le temps de la Révolution. Après le Concordat l’évêque de Bayeux lui rendit sa cure et il y mourut en 1807. (Archives du Calvados.)

Curés. — J.-P.-Thouret — N.-E. Vesque — C. Bunel.
Vicaires. — J.-B. Leperchey — Dupont.
Prêtre desservant. — N.-E. Vesque.
Patron. — Le seigneur du lieu. — M.-F. Aubry, dame de Mazerolles.
Seigneurs.— C.-H. de Bonnechose — F.-G. de Bonnechose — F. -H. de Bonnechose.

1391, 4 novembre
Information de Nicolas Marie, vicomte de Caen, sur la valeur des héritages échus à Guillaume de Vierville, chevalier et à Marie de Creully, sa femme, de la succession de Louis de Creully, mort en Barbarie, qui avait été en la garde du roi: baronnie de Creully, seigneuries de Monthuchon et du Mesnil-Bis, rentes à Basseneville, Saint-Clair-en-Auge et Goustranville, à la Boissière, à Ingouville, à Octeville, à Saint-Jouin (S.-Mme).
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 25-27.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 26.

1397 22 novembre
Information de Nicolas Potier, vicomte de Caen, pour savoir à quel titre Girot Dajon et Thomas Le Brohon ont hérité du fief de Basseneville (canton de Dozulé), qui depuis près de 50 ans était en la garde du roi.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 309-310.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 36.

410. — Le 14 juillet 1772, vu l’attestation du Sr. Dupont, vicaire de Basseneville, dispense de bans pour le mariage de Jean Baudry.

149. — Le 24 nov. 1785, M. Noël-Eustache Vesque, pbre, curé de N.-D. de Basseneville et de St-François d’Herbigny, demeurant encore à Basseneville, remet purement et simplement lad. cure de Basseneville entre les mains du seigr. évêque, afin qu’il y soit pourvu par qui de droit. Fait et passé à Lx, au cabinet de M. Delivet, avocat, par le ministère de M. Girard, seul notaire apostolique.
Le 28 déc. 1785, la nomination à la cure de Basseneville appartenant au seigr. du lieu, haute et puissante dame Marie-Françoise Aubry, épouse, séparée de biens, de haut et puissant seigr. Alexandre Clair, comte de Mazerolles, ancien capitaine dans le régiment d’Auvergne, demeurant à Paris, rue du faubourg et parr. de St-Jacques, nomme à lad. cure la personne de M. Claude Bunel, pbre, originaire de St-Germain de Lx et vicaire de Pont-l’évêque. Fait et passé à Paris.
Le 8 janv. 1786, le seigr. évêque donne aud. Sr Bunel la collation dud. bénéfice.
Le 25 janv. 1786, le Sr Bunel prend possession de la cure de Basseneville, en présence de M. François-Samuel Leroy, pbre du diocèse de Bayeux, approuvé pour la parr. de Robehomme, même diocèse, y demeurant ; Me François de Sageon, avocat en parlement, demeurant à Caen, parr. St-Gilles, et autres témoins.

Collection numérique – Bibliothèque nationale de France
Plaise à Monsieur … conseiller du roi – Hemery. Rédacteur
PANOISE, Marais dépendant de la Paroisse de Barneville, & de celle de S. Sanson.

1539 Par extrait des Contrats paflez en 1459. pour vente de pièces des marais de Barneville, relevans de la Seigneurie du Sieur de Harcourt seigneur de Barneville, dont Monsieur de Longueville a les droits.
Par un Contrat du 18. Février 1490. par lequel Philippes de Harcourt, seigneur de Barneville fîefa à Michel du Hamel trois; pièces de marais.

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie
Extraits:
– Le porte-moine s’étendait à la vérité à d’autres prieurés. (Cf. Archiv. Calvados, H. Troarn. Aveux de Basseneville, fol. 100.) Il y avait à Basseneville-en-Auge une Vavassorie Portemoine. Le service de portemoine semble surtout fréquent dans le Bocage. (Cf. Archiv. Calvados, H. Prieuré du Plessis-Grimoult. Cartulaire 4.1 n)179 acte de 1412.

– Le deuxième est Jean de Tournebu, signalé comme l’un des patrons de Barneville-en-Auge aujourd’hui, par corruption, Basneville et même Basseneville). La terre de Barneville était entrée dans les propriétés de la famille de Tournebu par la même alliance que la précédente.

Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l’histoire et la chronologie des familles nobles de France – par de La Chenaye-Desbois et Badier
Extraits:

XI. CLAUDE-DENIS DE HEÈRE, Chevalier, Seigneur de Vaudoy de Jonchery, de Soings & de Barneville, né le 30 Octobre 1658, Lieutenant au Régiment des Gardes Françoises, le 30 Mai 1686, Gouverneur pour le Roi des Ville & Château de Brie-Comte-Robert, le 22 Février 1699, avoit épousé, par contrat du 29 Novembre 1685, Marie-Anne de la Motte d’Aulnoy, Dame de Barneville, fille de François de la Motte Baron d’Aulnoy , Chevalier de l’Ordre du Roi, Maître d’Hôtel ordinaire de Sa Majesté, Commissaire extraordinaire des guerres de la Marine, & de Marie-Catherine le Jumel de Barneville, Il fut maintenu dans fon ancienne Noblesse par Jugement des Commissaires Généraux du Conseil, en 1705, & eut de fon mariage :

X. GUILLAUME DE HEUDEY, IVe du nom, Seigneur de Pommainville, la Haye, Chambord, Samelle, &c., mort en 1663, avoit épousé, par traité du 19 Mars 1662, Anne Morin, fille d’Etienne, Chevalier, Seigneur de Banneville, Grentheville & Cormelles,& de Marguerite Gillain-de – Barneville. Sa veuve se fit maintenir, avec ETIENNE DE HEUDEY, son fils unique, qui fuit, dans sa qualité de Noblesse & d’Ecuyer, par Arrêt du Conseil d’Etat du Roi, du 13 Janvier 1670, contre le Traitant, chargé de la recherche des Usurpateurs de la Noblesse, qui avoit attaqué leur qualité, sur ce que, lors de la recherche de 1666, leurs titres avoient été représentés à M. de Chamillart, Intendant de la Généralité de Caen, & non à M. de Marie, Intendant de la Généralité d’Alençon, de laquelle relève la Terre de Pommainville.

XV. FRANÇOIS D’HARCOURT, Chevalier, Baron de Bonnétable & du Sailly, Seigneur de Tilly, d’Escoumoife, &c, eut de longs différends avec ses frères, touchant leur partage, & vendit, le 20 Août 1489, à Jean Gillain, Ecuyer, Seigneur du Port-Mauvoisin, un Fief sis à Barneville-en-Auge, relevant de la Terre du Pin. Il étoit mort avant 1518, & portoit les armes pleines D’HARCOURT. Il avoit épousé Anne de Saint-Germain, Dame de Habloville, fille d’Aubert de Saint-Germain, Ecuyer, Seigneur de Rânes, d’Annebecq, & de N…. Gougeul-de-Rouville.

INVENTAIRES SOMMAIRES DES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES ANTÉRIEURES A 1790
Extraits:
– Procédure entre René-Alexandre Aubry, seigneur de Basseneville et St-Samson, conseiller au Parlement de Paris, et les admi nistrateurs du bureau des pauvres , pour paiement de rentes seigneuriales qu’il prétend être dues pour l’hôpital de St-Samson (1711-1726). Documents divers à l’appui des procédures, notamment : rôle de la fondation par un seigneur de Basseneville, en 1213, d’un hôpital dans la paroisse de St-Samson, en un lieu nommé des Saux, pour y recevoir et héberger les pauvres, pourquoi il a été appelé l’hôpital de Ste-Marie Madeleine-des-Saux, autrement St-Samson , etc.

– Lettre de Thourel, curé de Basseneville, demandant l’admission d’enfants de sa paroisse à l’hôpital de Lisieux, en vertu des droits de St-Samson et communes voisines (1767 ).

– 1696 6 oct., mar. de Mathurin Huet, fils de Robert, de Basseneville-en-Auge, avec deml. Françoise Le Chevallier, vve de Jacques Martine, en présence de Hervey Le Chevallier, de Jacques Epidorge et de « Hervay » Epidorge.

– 14 déc. 1770, inh., dans l’église, par Touret, c. de Basseneville-en-Auge, de Marguerite Morel, vve de Pierre Vassal, en présence du curé de Varaville, de Boutry, chapelain, de Noël, vic. de « Trouart ». 27 nov. 1770, mar. de Toussaint Le Pasquier, fils de Toussaint et de Barbe Morelle, de Basseneville, et de Marie-Anne Duhomme, fille de François et de Marie-Anne Heurtaux, en présence de Jacques-Auguste Boullogne, élu à Caen, de François et d’Auguste Boullogne. Témom habituel : Jean Drieu, custos.

– 24 décembre 1631. — Expédition en papier du contrat de mariage, passé devant Delalonde et Lesueur, notaires royaux à Caen, le 24 décembre 1631, entre messire Pierre de Touchet, écuyer, seigneur de la Chaussaye, fils de deffunt Louis de Touchet, vivant écuyer, seigneur de Béneauville, et de demoiselle Marie de l’Estendart, ses père et mère, d’une part, et honneste fille Marie Buhot fille de maître Jacques Buhot, bourgeois de Caen, et de Anne Legrand, ses père et mère, d’autre part. En présence de messire Adrien Gislain, chevalier, seigneur de Barneville, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roy,

L’Ami des monuments – CHARLES NORMAND
Musée de la Société des Antiquaires de Normandie. Un retable du quatorzième siècle. — Cette collection s’est augmentée récemment du retable en pierre sculpté et peint, qui avait été découvert par M. Francis Jacquier dans l’église de Basseneville. Il y servait de marche d’autel, la partie sculptée étant retournée du côté du sol.

Généalogie de la famille Le Cordier – Cr Henry Le Court.
La famille GILLAIN, remontant à Jean Ier Gillain, chevalier, sr du Port, vivant en 1480, aïeul d’Antoine II, a formé 2 branches : celle de Bénouville, l’aînée, qui a fini par 2 filles mariées dans les maisons Caillebot de la Salle (1712) et Sanguin de Livry (1760) ; et celle des Seigneurs de Barneville (actuellement Basseneville-en-Auge). (V. La Chenaye-Desbois, IX, 529 et recherche de 1666. Élect. de Caen, I, 134).
A la branche de Barneville appartenait Marguerite Gillain, mariée, par contrat du 1er février 1644, à Etienne Morin, chevalier, seigneur et patron de Banneville-la-Campagne (descendant, par Marie de Villebresme, femme de Jacques Le Fournier, baron de Tournebu (1520), de la lignée de la Pucelle d’Orléans) et tige des Mis de Banneville (V. Sang de Jeanne d’Arc en Normandie, Mss Chap. Ier, p. 4).

3 – Archives ShL:

Canton de Dozulé
Par. de Notre-Dame,
patr. le seigneur;
chap. Saint-Bicher.
Dioc. de Bayeux.
doy. de Beuvron.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Evêque,
sergent.de Dive.

Voir Charles VASSEUR –
« Doyenné de BEUVRON »
BASSENEVILLE (7)
– Sous l’invocation de Notre-Dame
– Insinuations:

Curés:
Thorel (1764-1774)
Bunel (1787-1787)

– Chapelle Saint Clair des Vallées

– « Analyses et transcriptions … », page 198, 1760, 23 juillet.
Noble Dame Marie Françoise Aubry, dame et patronne de Basseneville et autres lieux, épouse de Messire Alexandre de Mazerolle, capitaine au régiment d’Auvergne, fille et héritière de défunte noble dame Marie Françoise David, épouse de Monsieur Aubry, demeurant en son château, paroisse de Basseneville.

Archives ShL Nedelec – Communes:
Com.4. 5. 1 Basseneville Notes historiques
Com.4. 5. 2 Basseneville Les Aubry seigneurs de Basseneville
Com.4. 5. 3 Basseneville Haras de Manneville.Issam Faresse
Com.4. 5. 4 Basseneville Chapelle St Richer

AUTHIEUX PAPION Les

NOTES sur AUTHIEUX PAPION Les – 14031.


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Les Ostieux-Papion; 1585 ( papier. terrier de Falaise). Les Ostieux-Papion 1778 (dénombrement d’Alençon).
Authieux-Papion (Les), canton de mézidon –
Ecclesia de Altaribus Papionis, 1585 (pouillé de Lisieux, p. 46,).
Les Ostieux-Papion; 1585 (papier. terrier de Falaise).
Les Ostieux-Papion 1778 (dénombrement d’Alençon).
Par. de Saint-Philbert.
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. d’Alençon,
élect. de Falaise,
sergent. de Saint-Pierre-sur-Dive.

Fief mouvant de la vicomté de Falaise.

    Les Ostieux-Papion.

  • Le fief des Ostieux (sic: Les Authieu) p.p François Le Prévost, escuyer.
  • Le fief de la Varende, p.p Gilles Bouchard, escuyer.
  • Le fief de la Paponnière, p.p Bénédict de Foulognes, escuyer.
  • Le fief de Cahaignes, p.p le sieur procureur de Saint-Sylvain.
  • HISTOIRE DE LISIEUX PAR M. LOUIS DU BOIS
    AUTIEUX-PAPION (LES). Cette dénomination comme celle des Autels-Saint-Basile, vient du mot latin Altare ; le surnom de Papion était le nom d’un ancien seigneur du moyen-âge.

    Archives Calvados:
    Les Authieux-Papion (Calvados; jusqu’en 2016)
    Canton actuel : Mézidon-Canon
    Arrondissement actuel :Lisieux
    Histoire administrative :
    Les Authieux-Papion forment avec Coupesarte, Crèvecoeur-en-Auge, Croissanville, Grandchamp-le-Château, Lécaude, Magny-la-Campagne, Magny-le-Freule, Le Mesnil-Mauger, Mézidon-Canon, Monteille, Percy-en-Auge, Saint-Julienle-Faucon et Vieux-Fumé.
    La commune nouvelle de Mézidon-Vallée-d’Auge à partir du 1er janvier 2017 (chef-lieu dans l’ancienne commune de Mézidon-Canon), par l’arrêté préfectoral du 8 septembre 2016.

    LES AUTHIEUX-PAPION -Baill. de Falaise. Maîtrise de Domfront. Gr. à sel de Livarot. Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. de Falaise. II. Distr. de Lisieux; canton de Saint- Julien- le-Faucon (Arrêté du 1er mars 1790). III. 4° arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Saint- Julien – le – Faucon (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Mézidon (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 95 hab. (1911). Sup.: 428 hect. 20 a. 66 c. ADMon Gale = Délibérations et enregistrement des lois et décrets (1). 6 novembre 1789-10 germinal an V (1er reg., 94 fol.; 2 reg., fol. 1-77). Reprise des délibérations : 23 fructidor an VIII. – ÉTAT- CIVIL. — Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1662. Délibérations du commun ? IMPOSITIONS. États de sections (Section A). 1791 (Cah., 13 fol.); (Sections A-B). An V (2 cah., 25 fol.)

    Lieux-dits des Authieux-Papion:
    Cour-des-Ecluses (LA) h, Hulies (Les), maison isolée, Manoir (Le), Tuilerie (LA) h,

    1 – Bibliographie.
    2 – Pièces Justificatives.
    3 – Archives ShL.

    1 – Bibliographie:

    – BOUTOILLE-BLOIS Olivier, « Les Ecluses, une demeure à sauver (aux Authieux-Papion) », PAR, 35, N° 1, Janvier 1985, pp. 30-32, ill.
    – GUILMETH Auguste, Notices sur diverses localités du département du Calvados – Bourg de Mézidon, Rouen, Berdalle La Pommeraye, s.d.In8°, 48 p.
    = M.C. Ex. E.D., provenant de la Bibl. de Guillemare. 48 p. imprimées comporte un cahier ms. de 16 p.; Incomplet. Les Authieux-Papion, p.52.
    – Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1141.
    – De CAUMONT Arcisse : Statistique monumentale du Calvados réédition FLOCH, tome III, page 503. Absent dans table des matières.
    – FOURNIER Dominique : les Noms de … Authieux Papion,
    – L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dép. d’Archéologie. 1999 page 144.
    – PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
    – GALLIER Lucette, Le Manoir de La Varende aux Autieux-Papion, Communication SHL, 25 Novembre 1988.

    STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

    LES AUTHIEUX-PAPION.
    Les Âuthieux-Papion, Altaria Papion, Altaria Papionis.
    L’église des Authieux se compose d’un choeur rectangulaire, en retrait sur la nef.
    Les fenêtres ogives qui éclairent le choeur, au nombre de deux de chaque côté, sont peu caractérisées.Dans la nef, on remarque, à l’ouest, la porte d’entrée dont l’archivolte est ornée de petits fleurons crucifères qui, ordinairement, caractérisent le XIIIe siècle ; mais, en examinant les colonnettes grèles qui supportent cette archivolte, on est porté à l’attribuer plutôt au XIVe siècle. C’est donc à celle époque que l’on pourrait rapporter l’ensemble de l’édifice, abstraction faite des modifications qu’il a dû subir : ainsi, on remarque au nord une ouverture en accolade, évidemment postérieure, et des fenêtres en forme de meurtrière rectangulaire. Des portions considérables de murs ont été refaites.
    La tour s’élève entre choeur et nef ; elle est en bois et appartient au type commun du pays, c’est un carré terminé par une pyramide couverte en essente.
    Au dessus de la porte occidentale, le fronton triangulaire est percé de deux petites fenêtres ogivales qui éclairaient la nef, à la hauteur des lambris qui formaient la voûte.
    Sous un enfeu creusé dans le mur du choeur, au nord, on lit l’inscription suivante en caractères gothiques :

    Cy devant repose le corps de noble home Jehan de la Varende escuier en
    son vivant seigneur dudit lieu de la Varendee et Sassie et Bonneville patron
    de ceste eglise lequel eu la conduite et faictz de guerre dont a eu charge
    continuelle en son vinant soubz nostre sire le Roy Charle septieme lequel
    trespassa lan mil IIII cens LXIIII le X me jour de juillet, Priez Dieu pour luy
    pater nr ave maria.

    Dans une des fenêtres, près de cette arcade, est un blason d’argent à la bande d’azur au chef du même.
    Le maître -autel, avec parement d’étoffe et haut retable, date du règne de, Louis XIV. Mais dessous se trouve conservée l’ancienne table de pierre, posée sur trois piliers, probablement du XVe siècle. Elle n’était point adossée au mur du chevet.
    L’if du cimetière a 2 mètres de circonférence dans sa partie moyenne.
    Cette paroisse tire son surnom d’une famille normande. Dans une charte sans date, probablement de la fin du XIIe siècle, Hugues Papion donne à Ste-Barbe et à Grestain des terres de son domaine de Doux-Marais.
    En 1463, Jean Le Bouteiller était seigneur des Authieux, et dans le cours du XVII, siècle, les Leprevost de Coupesarte comptèrent cette seigneurie au nombre de leurs possessions.
    La paroisse des Authieux faisait partie de l’élection de Falaise, sergenterie de St-Pierre-sur-Dives, et comprenait, au XVIII, siècle, 69 feux, environ 340 habitants. La population a diminué de plus des deux tiers.

    L’église des Authieux est sous l’invocation de saint Philbert.
    Le pouillé de Lisieux indique les seigneurs de la Varende comme nommant à la cure au XIVe et au XVIII, siècle.

    Manoir.
    Près l’église.— Dans l’herbage situé au nord de l’église on voit les restes d’un manoir : le puits avec margelle cylindrique en bois,
    couronné d’un toit conique, mériterait d’être dessiné, car chaque jour voit disparaître quelques-uns de ces accessoires de nos puits du XVI, et du XVII, siècle.

    2 – Pièces Justificatives:

    1424, 28 may – Ouilly-le-Vicomte, Authieux-Papion
    Item ung vidimus, fait sous le seel de la vicomté de Rouen, l’an mil CCCCXXIIII jour de may, faisans mencion que le Roy, nostre d. sire avoit donné temps aud. deffunt Pierre Surreau de bailler son denombremùent et faire son aveu des héritages qui furent aud. de la Varende, le Vicomte et Bouteiller, avec l’expedicion des seigneurs des comptes attachiée à icelles.
    = FELIX J..- Inventaire de Pierre Sureau, p. 145.

    1424, 10 juillet – Les Authieux-Papion
    Item, unes lettres certificatoires de messrs des comptes du Roy, nostre sire, lors à Caen, données le xe jour de juillet mil cccxxxiiij, par lesquelles appert que iceulx srs certiffient que ilz ont fait chercer et quérir ès registres des chartes de restitucions et dons faiz par feu le, nostre sire et cellui qui à présent est, savoir se il y avoit aucunes restitucions faiz des héritaiges Roy qui furent à feue damoiselle Agnès de la Varende, Agnès de la Planque et à Marguerite de la Planque dont aucune chose n’avoit este trouvé.
    = FELIX J..- Inventaire de Pierre Sureau, p. 144.

    Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

    208. – Le 26 nov. 1693, vu l’attestation du sr Marie, curé des Authieux-Papion, dispense do bans pour le mariage d’André Jehenne.

    109. – Le 29 sept. 1694, vu l’attestation du sr Marie, curé des Authieux-Papion, et du sr Rocques, curé du Sap, dispense de bans pour le mariage entre Louis de Lambert, Escr, sr du lieu et autres terres, capitaine dans le régiment du roy, fils de Jean-Baptiste Lambert, Esc, sr d’Argences (Fief situé dans la parr. de La Motte ou de St-Pierre-des-Ifs.), et de noble dame Marie de Foucques, de la parr, de St-Germain de Lx d’une part, et damlle Marguerite de Bouchard, fille de Gilles de Bouchard, Esc, sr de la Varende, la Saussâye et autres lieux, et de noble dame Magdeleine Leprevost, originaire des Authieux-Papion et de présent demeurant en la parr, du Sap.

    96. — Le 25 avril 1701, .M. Philippe Fouet, pbrê, curé de St-Philbert des Authieux-Papion et pourvu de la cure de N.-D. de Brevands, diocèse de Coutances, remet purement et simplement lad. cure des Authieux entre les mains de Mes. Jacques-Louis de Mallard, chev., seig. de la Varande, du Breuil et autres lieux, patron présentateur dud. bénéfice.
    Séance tenante, M. seig. nomme à la cure des Authieux la personne de Me. Pierre-Jacques-François Desprez, pbfë, vicaire du Sap. Fait et passé à Lx, en l’auberge du Maure, parr. St-Jacques.

    111. – Le 15 janvier 1704, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Hurel, marchand, de la parr, des Authieux-Papion, d’une part, et damlle Léonore Deslondes, fille de feu Jacques Deslondes, Esc, et de damlle Louise Filleul, de la parr, de St-Michel-de-Livet.

    297.- Le 9 août 1704, la nomination à la cure des Authieux-Papion appartenant au seigr du lieu, Mesre Gilles Bouchard, Escr, seigr de la Varende et de la Saussaye, et présentateur de lad. parr, des Authieux, demeurant en son manoir du Sap, et représenté par Me François Lecomte, demeurant au Sap, nomme à ce bénéfice, vacant par la mort de Me N. . . . Marie de Précarrey, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Gilles Bassière, pbre, licencié de Sorbonne, originaire du Sap.
    Le 9 août 1704, le visa épiscopal est donné aud. sr Bassière pour sa nomination à lad. cure des Authieux.

    377. – Le 16 nov. 1704. M. Gilles Bassière, pbrë, licencié en théologie de la Faculté de Paris, pourvu de la cure des Authieux-Papion, prend possession dud. bénéfice, en présence de Mc François Lecomte, pbre de la parr, du Sap ; Me Nicolas-François Morel du Butel. pbre, desservant lad. parr, des Authieux ; Pierre Jehanne, syndic de lad. parr.

    Curés. – Marie de Précarrey – G. Bassière.
    Prêtre desservant. – N.-F. Morel du Butel.
    Patron. – Le seigneur de la Varende. – G. Bouchard.
    Seigneurs et notables. G. de Bouchard de la Varende – Jacques Hurel – P. Jehanne.

    815. – Le 5 janv. 1725, la nomination à la cure de St-Philbert des Authieux-Papion appartenant au seig. de la Varende, Mre Léon Malard, chev., seigr de la Varende, et patron des Authieux-Papion, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Mre Gilles Bassières, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Leroy, sous-diacre de ce diocèse.

    875. – Le 6 avril 1725, le seigr évêque donne à Me Pierre Leroy, sous-diacre, la collation de la cure des Authieux-Papion.
    Le 2 mai 1725, led. sr Leroy prend possession dud. bénéfice, en présence de Mre Pierre Quettier, pbrë, curé de Lessard ; Mre Jean Lelasseur, pbrë, curé de la Gravelle ; Mre Guillaume Leroy, pbrë, desservant lad. parr., et autres témoins.

    Curés. – G. Bassières – P. Leroy.
    Patron. – Le seigneur de la Varende. – L. Malard.

    1 175. – Le 14 janv. 1732, la nomination à la cure de St-Philbert des Authieux-Papion appartenant au seigr du lieu, Mre Léon Mallard, chev, seigr de la Varende et de la Saussaye, seigr et patron de lad. parr. des Authieux, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Pierre Leroy , dernier titulaire, la personne de Me Joseph-Jean-Baptiste Mallard, pbrë du diocèse de Séez, demeurant à Alençon, parr. N.-D.
    Le même jour, le sr Mallard, se trouvant présentement logé à Lx, à l’auberge où pend pour enseigne la Belle Fontaine, donne sa procuration à Me Pierre (ou Michel) Formage, pbre, pour prendre possession en son nom.
    Le 18 janv. 1732, le sr Mallard, représenté par led. sr Formage, prend possession de la cure des Authieux-Papion.

    1616. – Le 20 sept. 1734, Mre Joseph-Jean-Baptiste de Mallard Esc, pbre, seigr de Malarville, curé des Authieux-Papion depuis le 14 janv. 1732, remet led. bénéfice entre les mains de Mesre Léon de Mallard, chevr ,seigr de la Varende et de la Saussaye, qui en est le patron présentateur. Fait et passé à Alençon.
    Le 1 er oct. 1734, led. seigr de la Varende nomme à lad. cure des Authieux la personne de Me Philippe Fouet, pbrë du diocèse de Séez, curé de St-Victeur-sur-Arve, diocèse de Chartres.
    Le 5 oct. 1734, le seigr évêque donne aud. sr Fouet la collation dud. bénéfice.

    3. – Le 5 nov. 1734, Me Philippe Fouet, pbfë du diocèse de Séez, nommé à la cure des Authieux-Papion, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Jacques Barbey, pbfë, desservant lad. parr, des Authieux, et autres témoins.

    480. – Le 27 juin 1737, Me Philippe Fleuriot, acolyte, natif de la parr, des Authieux-Papion, demeurant à présent faubourg St-Désir de Lx, constitue en sa faveur 150 livres de rente, afin de parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Jean Fleuriot, pbfë, curé de Grandchamp.

    127. – Le 14 juin 1745, dispense de bans pour le mariage de Joseph Loriot, de la parr, du Mesnil-Mauger, et de dlle Aimée-Françoise Herval, fille de feu Thomas, de la parr. des Authieux-Papion.

    Curés. – P. Leroy – J.-J.-B. Mallard – P. Fouet.
    Prêtre desservant. – J. Barbey.
    Clerc. – P. Fleuriot.
    Patron. – Le seigr de la, Varende – L. Mallard.
    Notable. – T. Herval.

    96. – Le 25 avril 1761 , Me Philippe Fouet, pbfë, curé de St-Philbert des Authieux-Papion et pourvu de la cure de N.-D. de Brelandas, diocèse de Coutances, remet purement et simplement lad. cure des Authieux entre les mains de Mesre Jacques-Louis de Mallard, chevr, seigr de la Varende, du Breuil et autres lieux, patron présentateur dud. bénéfice. Séance tenante, led. seigr nomme à la cure des Authieux la personne de Me. Pierre-Jacques-François Desprez, pbrë, vicaire du Sap. Fait et passé à Lx, en l’auberge du Maure, parr. St-Jacques.
    Le 26 avril 1761, Mr Gérard, vic.. gl., donne aud. sr Desprez la collation dud. bénéfice.
    Le lendemain, le sr Desprez prend possession de la cure des Authieux-Papion en présence dud. sr Fouet, dernier titulaire, y demeurant encore; Me Jean-Baptiste-Jacques Lalouette, pbrë, chapelain des dames religieuses du Précieux-Sang, à Paris, y demeurant; Me Marin-Louis Denys, pbrë, desservant lad. parr.; Me Pierre Beaumont, pbrë de l’Ordre de St-Dominique, demeurant en la communauté dud. Ordre à Lx, et autres témoins.

    Curés. – P. Fouet – P.J. Desprez.
    Vicaire. – P. Lecherpin.
    Prêtre desservant – M.-L. Denys.
    Patron. – Le seigneur du lieu. – J.L. Mallard.
    Seigneur. – J.L. Mallard de la Varende.

    Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
    Extraits :

    Plusieurs communes du canton de Magny, Port-en-Bessin, Sommervieu, Saint-Ocnnain-de-la-Lierre, ont pour maire leur curé. A la Lande-Vaumont (canton de Vire), le procureur de la commune est le curé. Aux Aulhieux-Papion (canton de Saint-Julien-le-Faucon, district de Lisieux), on lit «le présent état a été rempli par M. le curé des Authieux-Papion et attesté véritable par nous, maire et officiers municipaux de la municipalité des Authieux-Papion. »

    – Dans le cours de l’hiver de 1432 à 1433, un complot fut tramé pour remettre Lisieux au pouvoir du roi de France. Guillaume de Grantval, gentilhomme des environs, seigneur d’un des fiefs du Mesnil-Germain, était le chef ou un des principaux moteurs de cette entreprise qui échoua misérablement le 17 janvier, il fut mis à mort comme traître, en même temps que Jean Fouquet et Jean Basin, de Notre-Dame de Montvietle Jean Le Gucu, des Authieux-Papion, Fralin Le Doyen, de Notre-Dame-de-Livaye Pierre Jobé, de Lisores Jean Creuset, de Saint-Aubin de Tenney Andrieu de la Mare, de Soligny au Perche; Jean Gastines, de Brezolles, et Alain Housel, de Champeaux en Brie.

    Filles du roi et mères fondatrices: les Filles du roi, 1663-1673 par Gagné, Peter j.
    Du Guesnel, Catherine
    Jeanne Marie De Guesnel est née vers 1644 aux Authieux (arrondissement et diocèse de Lisieux) en Normandie, fille de Charles De Guesnel, sieur de la Rosière et Marguerite Houssaye. Après la mort de son père, Jeanne Marie arrive au Canada en 1671 vers l’âge de 27 ans, apportant avec elle une dot de biens d’une valeur estimée à 400 livres.
    Le 3 novembre 1671, Jeanne Marie épouse Jean Castineau à Québec et reçoit le don du roi de 50 livres. …. Jeanne Marie De Guesnel et Jean Castineau sont décédés quelque temps après le recensement de 1681, époque à laquelle ils se trouvaient encore dans la seigneurie de Linctot.

    Rôle du Ban et de l’Arriège-Ban du Baillage de Caen en 1552.
    780. Gilles de Fallongne (sic), escuyer, est tenant du fief des Aoustieux-Papion, viconté de Fal- laize, de la valleur de trente livres tournois de rente. La soulde en revient à……
    1454. Françoys Gillaini pour luy et sa femme, pour deux fiefz, assiz aux Austieux-Papion, et pour ung autre fief, assis à Oilendon . . .
    463. F. des Aoustieulx. Les Authieux-Piapion, cant. de Mézidon, f. rel. de la vic. de Falaise.
    F. ass. au Doulx-Marestz. Doux-Marais, comm. réunie à St-Maclou et ayant pris le nom de Ste-Marie-aux- Anglais, cant. de Mézidon.
    780. Fallogne (de). Foullongnes (de).
    Aoustieux-Papion (F. des). Les Authieux-Papion, cant. de Mézîdon. F. mouv. de la vic. de Falaise. En 1640, un Foulougnes pos-sédait en cette par. le f. de la Papionniere.

    Catalogue des gentilshommes de 1789 – La Roque, Louis de.
    Mallard de la Varende, Sgr de la Varende la Saussaye, des Authieux, Papion, — d’Herponcey.

    Généalogie des branches ………… par Henri Le Court.
    JACQUES II du Buat, né 1687, mort 1727, chevalier, seigneur et patron de Bazoches, seigneur de la Guerché.
    Marié par contrat du 5 mars 1711, déposé au notariat de Séez, à GILLONNE-MADELEINE Mallard, fille de Jacques, écuyer, seigneur du Jardin, la Varende et les Authieux-Papion et de Catherine Bouchard.
    Elle était tutrice de ses enfants le 30 décembre 1727.

    L’abbaye de Notre-Dame de Grestain par Charles Bréard.
    Robert, abbé de Greslain, et un moine de son abbaye nommé Raoul de Eormoville, sont mentionnés dans une donation faite par Godefroy du Val, chevalier. L’acte esl sans date.
    Sous l’administration du même abbé, un seigneur normand dont le nom se retrouve souvent dans les actes de ce temps, Hugues Papion, fit don au prieuré de Saintc-Barbe-en-Auge et aux religieux de Grestain d’une pièce de lerre de son domaine de Douxmarais. Il recut pour celle donation quinze livres d’Anjou de la main des moines, qui donnèrent à sa femme unum péplum. Parmi les témoins qui attestent la donation est le nom de Jourdain, neveu de Robert, abbé de Greslain.

    Foulques Villon ou Billon, bourgeois de Saint-Pierre-surDives, donne à l’abbaye de Sainte-Marie-de-Grestain une pièce de terre située a. Doux-Marets et qu’il avait achetée de Hugues Papion {Famille qui a donné son nom à la par. Les Authieux-Papion (Calvados)}. qui confirme également cette donation. La charte, datée du mois d’avril 1253, était revêtue de leurs sceaux, mais tous les deux sont brisés.

    3 – Archives ShL:

    – Nédélec – Communes 6

    Com.3. 2.- 1 Authieux-Papion (Les) – La St Philibert et autres animations
    Com.3. 2.- 2 Authieux-Papion (Les) – Manoir des Ecluses
    Com.3. 2.- 3 Authieux-Papion (Les) – Manoir seigneurial et église
    Com.3. 2.- 4 Authieux-Papion (Les) – Généralités

    Carnet de Charles Vasseur : « Doyenné de Mesnil-Mauger ».
    Voir :
    Chevillar. 44
    Election de Falaise, sergenterie de St Pierre sur Dives
    69 feux

    Sous l’invocation de St Philbert

    Patronage:
    XIVe : Johanes de Varengua
    XVIe : Dominus loci
    XVIIIe : le seigneur de la Varende

    Curés :
    Després 1761/1787
    Marie Alexandre curé des Ostieux Papion ; d’argent à 3 coquilles de sable (d’Hozier 149)

    Insinuations:

    Description de l’église et du presbytère
    Description de la cloche.
    L’an 1833 j’ai été nommée Caroline par Monsieur Jean Louis Boilleau, notaire honoraire demeurant à Paris et par Dame Caroline Dupont née Tubeuf, épouse de Monsieur Tubeuf – Dubosquet prêtre demeurant à Vieux Pont. Bénite par Monsieur Jean Jacques Cauvet, curé M.M Jean Aumont, maire, Docage, adjoint et G. Scelles, trésorier de l’église des Authieux Papion
    F. Bailly fondeur à Caen

    Cette commune doit son nom à une noble famille qui vraisemblablement la possédait à une époque très reculée. Dans une charte, sans date, mais qui n’est pas postérieure au commencement du XIIIe siècle, on voit figurer Hugues Papion, donnant à Ste Barbe et à Ste Marie de Grestain une pièce de terre de son domaine de Doux Marais. (Voir Ste Barbe)
    Cette terre était possédée en 1463 lors de la recherche de Montfaut, par Jean le Bourteiller.
    En effet, Les Autels ou Autieux comme on l’a dit par corruption, étaient des églises inférieures, des espèces de succursales, comme les caractérise un capitulaire de Charles le Chauve. Suit une citation en latin.
    Or il paraît que ces Autels ne s’établissaient jamais isolément. Partout où le souvenir en est conservé, on a dit les Autels ou les Autieux mais jamais l’Autel. (A. Leprevost I p.144)

    Recherche de 1666
    Gilles Bouchard, sieur de la Varande, ancien noble.

AUBERVILLE

NOTES sur AUBERVILLE – 14024


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Archives Calvados:
Auberville (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14024

AUBERVILLE
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque . – Gr. à sel de Danestal . — Gén. et int. de Rouen él . et subd. de Pont- l’Évêque. II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Dive (Arrêté du 1 mars 1790 ). III. 3 arr . communal (Arr . de Pont- l’Évêque); canton de Dive ( Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Dive- (Dozulé)
(Arrêté du 6 brumaire an X ). Pop .: 217 hab. (1911 ) . Sup .: 263 hect. 65 a. 53 c.
ADMon Gale Délibérations du commun. 1638-1668 ( Reg., 68 fol. ) Délibérations municipales . Septembre 1790-7 frimaire an IV (3 reg., 19, 24, 48 fol.; 4 reg . , fol . 4-22).
Actes de catholicité de Saint-Martin-de-Fontenay. 1636-1648. Reliés avec les actes d’Auberville .
IMPOSITIONS.— Arpentage de la paroisse fait pour le seigneur, Durel de Vidouville. 1759 (Atlas, 3 pl. et 5 fol.) — Rôles de recette des vingtièmes. 1779-1788 (8 cah.) – Rôle de remplacement des droits supprimés. 1792 ( Cah . ) États de sections(Sections A-C). 1791 (3 cah., 7 fol.); An V- an VI ( 6 cah., 38 fol. ) Matrices des contributions: foncière. 1791 , an III , an V personnelle-mobilière. 1791-1793, an IV- an VI, an VIII (8 cah. )
PROPRIÉTÉS COMMUNALES . Transaction avec Mlle de Montpensier, au sujet des bruyères. 1582. Procédures: contre le seigneur. 1684; – contre le sr Dujardin , fieffataire. 1786-1789 ; – contre la paroisse de Gonneville-sur- Dive . 1787 – an V.- Partage. 1787-1792 (4 liasses, 78 p. et cah.)
Productions, depuis 1549: quittances des redevances dues au domaine d’Auge (1706-1787). etc.
Cultes. Comptes du trésor. 1758-1770 (16p). Délibérations. 1704. 1718-1719.
Un état des revenus de l’abbesse de la Trinité de Caen à Auberville (1753), cote P. 7 du même inventaire , n’a pu être retrouvé .

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – II.
102. — Auberville (Dozulé, C.) : Osbernivilla 1080 ou 1082 : A. d. G., NPSN, p. 381.
Formé sur n. h. vx-sc. Asbiôrn, Osbern (cf. n° 100).

Auberville, canton de Dozulé.
Osbertivilla 1082, 1086 (cart. de la Trinité, P 74).
Osbernivilla supra mare, 1183 (ibid).
Osbervilla, XIV° siècle;
Aubervilla, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 52).
Amberville, 1579 (ibid. p. 53, note 3).

Hameaux d’Auberville.
Fosse-à-la-Vieille (La), éc.

Fief mouvant de la vicomté d’Auge, 1522 (Brussel) autre fief relevant du roi, plein fief de chevalier
Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
SERGENTERIE DE DYVE.

Le fief d’Auberville, demi fief assis en la paroisse d’Auberville, possédé par Anthoine de Cannonville, Ecuyer, sieur de Hotot; la teneur est prétendue par le Roi à cause de la vicomté de Falaise, sur quoi il y a procès pendant et indécis au Parlement de Paris.

Auberville, Aubervilla, prieuré des Bénédictines de la Trinité de Caen, diocèse de Lisieux, archidiaconé d’Auge, cant. Dozulé, arrond. Pont-1’Evêque, Calvados (Normandie) : sur la Manche. LONGNON, II, 256.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

De CAUMONT Arcisse : Statistique monumentale du Calvados réédition FLOCH, tome IV, page 39.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 702

Sépultures mérovingiennes au Pays d’Auge [à St-Aubin-sur-Algot et à Auberville, Calvados] / Bernard Edeine et Fernand Rault.
Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) Sous-série 1B –
Auberville : curé, 1 B 5630

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Ch. Vasseur.

Auberville, Albervilla, Osbervilla, Otburvilla, Odburvilla.

L’église d’Auberville est située sur le haut des falaises qui bordent la mer, et à peu de distance de l’ancien chemin de Honfleur à Caen.
Elle est peu élevée et d’une architecture peu intéressante, mais ancienne ; son plan figure une croix latine, formée par une nef, un choeur et deux petites chapelles.
Le portail, placé à l’ouest, offre un blocage grossier de silex, au milieu duquel on remarque un nombre considérable de tronçons de colonnettes, qui viennent évidemment d’une construction antérieure. Il est donc probable que ce mur a été refait en partie vers le XVIIe siècle, au moment où l’on a percé la porte, qui est moderne, et établi le campanile à deux baies cintrées, surmontées d’un oculus. Ce clocheton est porté par deux contreforts construits en pierre de taille,
peut-être du XIIIe. siècle. Les deux cloches qui remplissent les baies sont antérieures à la Révolution et chargées de longues inscriptions, qu’il est impossible de lire d’en bas.
Le mur. nord de la nef est construit en blocage ; on y remarque l’appareil en feuilles de fougère : il y a absence complète de contreforts. Deux fenêtres sont percées de ce côté :une, du XIIe: siècle, est étroite, cintrée, mais bouchée; l’autre, destinée à remplacer la première, est moderne, cintrée.
Au midi, les murs sont en appareil irrégulier, peut-être anciens, mais en partie recrépis et avec de nombreuses retouches.
Deux fenêtres éclairent aussi ce côté : la première est cintrée, à moulures prismatiques, subdivisée en deux compartiments également cintrés par un meneau du XVIe. siècle.
Vers le milieu est une porte à arc surbaissé, à deux voussures en retraite l’une sur l’autre, qui pourrait bien remonter au XIIIe. siècle. Puis vient une fenêtre carrée dont les moulures indiquent le XVIe. siècle.
Les deux chapelles ont fort peu d’étendue. Bâties en moyen appareil, éclairées par une fenêtre cintrée, elles datent du règne de Louis XV.
Au nord, le choeur est construit en appareil irrégulier, mais dissimulé en grande partie par un réduit, servant de sacristie, qu’on y a adossé. Une seule fenêtre est visible; elle date du règne de Louis XV.
Au midi, l’appareil est semblable, mais en partie recouvert d’un crépi, avec deux fenêtres modernes.
Le chevet est droit ; un contrefort peu saillant, qui soutient le pignon, au centre , paraît dater de la fin du XIIe.
siècle.

Intérieur.
— Les voûtes de la nef et des chapelles sont en bois et grossièrement faites.
L’arc triomphal, entre le choeur et la nef, est une ogive à moulures prismatiques, qui repose sur deux pieds-droits semi-cylindriques, n’ayant pour chapiteaux, comme pour base, qu’une astragale et un tailloir.
La voûte du choeur est en merrain, l’entrait et le poinçon du milieu ont été coupés ; mais celui qui se trouve près de l’arc triomphal existe encore ; le travail paraît dater du XVIe. siècle.
L’autel, à tombeau droit, date probablement de la fin du règne de Louis XIV. Le retable est composé d’un tableau qui représente le Christ en croix, la Madeleine agenouillée et embrassant ses pieds ; à gauche du Christ, la Vierge, en robe rouge recouverte d’un manteau bleu, debout, dans l’attitude d’une douleur profonde, mais résignée; à droite, saint Jean, les mains étendues vers son Maître. On voit, au coin inférieur, un écusson d’argent à deux léopards de gueules passant l’un sur l’autre, avec couronne ducale surmontée d’une crosse passée en pal derrière l’écu. Ces armoiries sont celles de noble dame Anne-Madeleine de Cochefilet de Vaucelas, quarante-deuxième abbesse de l’Abbaye-aux-Dames de Caen, qui mourut en 1698. On les voyait aussi sur une belle sculpture sur bois, au-dessus du maître-autel de l’église d’Ouistreham, à l’embouchure de l’Orne ( R. Bordeaux, Études héraldiques, page 22 ).
Malheureusement de nombreuses lacérations et les souillures des animaux nocturnes, qui seuls maintenant fréquentent cette église supprimée, tendent à faire disparaître ce tableau.
On doit encore remarquer un petit tableau carré, beaucoup plus ancien, placé sur la porte de la sacristie, déchiré aussi en plusieurs endroits. Il représente, en buste, la Vierge- Mère tenant dans ses bras son enfant, vêtu d’une longue robe.
Dans le pavage du choeur est encadrée une petite pierre tumulaire, à peu près carrée ( puisqu’elle mesure 1 pied sur 1 pied 2 pouces), qui porte l’inscription suivante, dont malheureusement le mot essentiel est effacé :

CI GIST IEAPN
François le
….SEIGNEVR….
honoRAlRE DE
cetTE PABOISSE
inhuVME LE PRE
mier DE MARS
1747.

Le patronage de cette église appartenait à l’abbaye de Caen, qui le devait probablement à Blanche d’Auberville, fille de Jehan d’Auberville, qui succéda à Marguerite de Thieuville de Guihébert, le 17 mars 1441.
C’était la soeur de Guillaume d’Auberille, baron de Verbosc et de Chantelou, dont sont descendus : Monsieur Jacques d’Auberville, baron du Verbosq, Caux, Cantelou, bailli de Caen, en 1538 ; Charles et Odet d’Auberville ont été aussi baillis de Caen à la fin du XVIe. siècle.
De Bras leur donne pour armoiries : de gueules à un fer de pique d’argent.
L’église d’Auberville était sous l’invocation de Notre-Dame, et dépendait du doyenné de Beaumont. La paroisse faisait partie de l’élection de Pont-l’Évêque, sergenterie de Dives; il y avait 2 feux privilégiés et 33 feux taillables.

Manoir d’Auberville.
— Le manoir d’Auberville est loin, à en juger par son état actuel, de faire soupçonner qu’il fut le berceau d’illustres personnages. Il est situé à une certaine distance de l’église, et sur le penchant de la falaise qui forme de ce côté la limite de la vallée de Villers. Rien
d’intéressant ne peut y être constaté, et il ne remonte pas à une époque ancienne. C’est un singulier assemblage de constructions mal reliées entr’elles et inachevées, De l’emplacement qu’il occupe, on jouit d’une vue fort belle.

Falaises.
— Les falaises sont très-élevées à Auberville ; elles se composent, à la partie inférieure, d’argile d’Oxford: au-dessus, paraissent quelques couches dépendant du système oolithique moyen et supérieur.
La partie la plus élevée de ces escarpements littoraux est formée par la craie inférieure ou green-sand des géologues anglais (V. la coupe générale des falaises du Calvados, dans mon Essai sur la topographie géognostique de ce département.)

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
1° PORT DE CAEN, 12 octobre 1559
« Charles d’Auberville, etc., comme, par sentence, donnée en ce siège, le 17e jour de septembre 1558, entre défunt Guillaume Ogier, clerc et greffier hérédital de la prévosté de cette ville de Caen d’une part, et Thomas Sonnet pour luy et ses consorts, fermiers……

– Insinuations –
Description de l’église du 29 août 1856 –
Extrait du catalogue des Abbesses de la Trinité de Caen au sujet de Blanchette d’Auberville fille de Johan d’Auberville Texte en latin Blanche dAuberville 25e abbesse de Caen (Sté des Antiquaires de Normandie 4° 1863 p.120)

L’écusson qui se trouve au bas du tableau est celui d’Anne Magdeleine de Cochefilet de Vancelas, 42e abbesse qui mourut en 1698 et qui portait d’argent à deux léopards de gueules, soutenu par deux grands faucons ainsi qu’on le voyait sur une belle sculpture au dessus du maître-autel de l’église d’Oistreham (R. Bordeaux – Etudes Héraldiques p.22 la note)

Documents inédits
– Lettre d’Henry IV Tome I p.257
Joseph de Cochefilet, seigneur de St Martin et de Villanglose, capitaine des Gardes du Roy de Navarre (Henry IV) décembre 1579, avait épousé Anne d’Albret, fille de Jean d’Albret, baron de Miossans et de Susanne de Bourbon-Bussey.
– Auberville appartint à la Maison d’Harcourt Beuvron à la fin du 16e siècle (Laroque)
– Monsieur Jacques d’Auberville, chevalier, baron du Verbosc, Caux, Cantelou et Bailly de Caen en 1538. Fit la monstre du ban et arrière-ban du bailliage de Caen le 4 juillet 1545. Il mourut en 1556 ou 1557.
– Charles d’Auberville, chevalier, baron du Vert Bosc, Caux et Canteloup, bailly de Caen vivait en 1563. …de gueules à un fer de picque d’argent (de Bras)
– Description d’Auberville qui n’a rien d’intéressant.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

– Ollivier de Loucelles, pbfë. curé d’Auberville 22 décembre 1638.
– Jeau Duval, fils Vincent et Marié d’Orgeville, sa femme, Vincent Duval, fils dud 1643.

460. — Le 6 janvier 1713, Me Robert du Mézeray, pbfë. obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure d’Auberville, vacante par la résignation de Me. Pasquier Auvray, pbrê, dernier titulaire.
Le 27 mai 1713, Sr. de Matignon vic. Gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 14 juin 1713, le s’ du Mézeray, pbrê, demeurant en la parr. d’Auberville, prend possession dud. bénéfice, dépendant de la nomination de Mme l’abbesse de Caen, en présence de Me. Nicolas Le Marinier, pbfë, curé du Prédauge, diocèse de Bayeux, et plusieurs paroissiens d’Auberville.

175. — Le 6 janv. 1720, la nomination à la cure d’Auberville appartenant à l’abbesse de Ste-Trinité de Caen, à cause de son fief d’Auberville, Madame Françoise-Gabrielle de Froullé de Tessé. abbesse de lad. abbaye, nomme aud. bénéfice; vacant par la mort de M. Robert du Mézerey, dernier titulaire, la personne de M. René Duhamel, pbrë du diocèse de Bayeux et chapelain de lad. abbaye de Ste-Trinité.
Le 9 janv. 1720, le seig. évêque donne aud. Sr. Duhamel la collation de lad. cure.

267. — Le 13 mai 1720, M. René Duhamel, pbrë du diocèse de Bayeux, pourvu de la cure d’Auberville, vacante par le décès de M. Pasquier Auvray, dernier titulaire, prend possession dud. bénéfice, en présence de M. Robert Bosquier, pbrë, curé de St-Vaast : M. Jacques Noël, pbrë, desservant la parr. d’Auberville, et plusieurs habitants du lieu.

432. — Le 22 nov. 1700, vu l’attestation du Sr. Auvray, pbfë, curé d’Aubervillo, et du sr Ridel, pbfe, desservant la 2° portion do Gouneville-sur-Dives, dispense de bans pour le mariage entre Simon Vattier et Marie Farain.

106. — Le 18 mai 1701, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Robert, laboureur de Gonneville-sur-Mer et ,Marguerite Fréard, dentellière, de la pair. d’Auberville.

52. — Le 21 nov. 1752, Me. Jacques-Michel Mariette, pbrê du diocèse de Bayeux, obtient en cour de Rome des lettres de per obitum de la cure de N.-D. d’Auberville, vacante par la mort de Me. René Duhamel, dernier titulaire.
Le 20 mars 1753, le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 1er avril 1753, led. Sr. Mariette prend possession de la cure d’Auberville, en présence de Guillaume de Fréard, Esc, Sr de la Chapelle, demeurant à Gonnoville-sur-Dives, et autres témoins.

133. — le 15 mars 1773, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-François-César Dubois, Escr, d’Auberville, avocat au parlement de Paris, fils de feu Jacques-Tenneguy Dubois, Escr, seig. du Bais, et de feue noble dame Catherine-Armande-Victoire Deauga, originaire de la parr, de Cambremer-Auge et demeurant en celle de Pont-l’évêque, d’une part, et dell. Charlotte de Gournay, fille de feu Mesr. Leu de Gournay, cons. du roy, lieutenant-général du bailliage de St-Lo, et de dame Julienne Fautras, demeurant en lad. ville de St-Lo, parr. Ste-Croix.

99. — Le 6 décembre 1787 Me Jacques-Michel Mariette, pbre, curé de N.-D. d’Auberville, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de son neveu, Me Jacques Mariette, pbre du diocèse do Bayeux, vîcaire de Dampierre aud. diocèse. Il se réserve toutefois la moitié du presbytère, du jardin et de leurs dépendances, ainsi qu’une pension viagère de 300 livres à prendre sur les revenus de cette cure qu’il a possédée pendant trente ans environ. Fait et passé dans la cuisine du manoir presbytéral d’Auberville.
Le 25 décembre 1787, ledi Sr Jacques Mariette obtient en cour Rome des lettres de provision de ce bénéfice.
Le 16 mai 1788, M. de Collign.n donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 19 mai 1788, le Sr Mariette prend possession do la cure d’Auberville, en présence do plusieurs témoins de lad. parr.

337. — Le 21 août 1752, la nomination à la cure de N.-D. d’Auberville appartenant à Madame l’abbesse de Ste-Trinité de Caen, haute et puissante dame Marie-Anne Sesglia de Verrue, « par permission divine et du S. Siège apostolique, abbesse de l’abbaye royale de Ste-Trinité de Caen », nomme à lad. cure, vacante par la mort de M. René Duhamel, pbrë, dernier titulaire, la personne de M. Pierre Gosselin, pbrë du diocèse de Bayeux. Donné au parloir de lad. abbaye, en présence de Charles Rouelle, docteur en médecine de la Faculté de Caen, demeurant en lad. ville, parr. St-Pierre, rue du Pied des Bottes.

95 _ Le 30 décembre 1779, Me Robert Duval, notaire royal à Auberville, et dame Anne Vattier, son épouse, demeurant ensemble à Gonneville-sur-Dives, constituent 150 livres de rente en faveur de leur fils, Me Robert Duval, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur deux herbages se joignant, nommés les Tocqs et situés en lad. parr, de Gonneville, près du chemin du carrefour de l’Ecole à la bruyère d’Auberville. Fait et passé à Gonneville par le ministère de Me François Pierre, tabellion royal pour le siège de Dives et Branville.

20. — Le 12 décembre 1852. M. Pierre Gosselin, pbfë, originaire de la parr. de St-Gilles de Caen, pourvu par la nomination de M. l’abbesse de Ste-Trinité, de la cure de N.-D. d’Auberville, résigne led. bénéfice entre les mains du seig. évêque de Lx. Fait et passé au parloir de lad. abbaye, en présence de Jean Roger, Esc, Sr. de Falaise, trésorier au bureau général des finances de Caen,demeurant rue des Croisiers, parr. St-Sauveur, et M. Guillaume Goujon, pbfë, curé de St-Georges du Château de Caen, y demeurant au manoir presbytéral dud. lieu.
Le même jour, lad. abbesse de Caen nomme à la cure d’Auberville, ainsi vacante, la personne de M. Jean Le Marchand, pbfë, originaire de la parr. de Montbertrand, diocèse de Bayeux, chapelain fondé de la parr. d’Oystreham, aud. diocèse.
Le 15 déc. 1752, led. Sr. Le Marchand ayant requis du seig. évêque de Lx la collation de lad. cure, Sa Grandeur répond qu’elle différera de la lui accorder jusqu’à ce qu’il ait présenté son extrait de baptême.
Le 19 déc. 1752, led. seig. évêque accorde b collation demandée.
Le 6 févr. 1752, le Sr. Le Marchand prend possession de la cure d’Auberville, en présence de plusieurs habitants du lieu.

Curés – J.M.Mariette – J. Mariette.
Notable. – R. Duval.

L’organisation seigneuriale dans les possessions anglaises et normandes de l’abbaye de la Trinité de Caen au XIIe siècle : Catherine Letouzey
– À Grainville, 6 tenanciers sont explicitement classés comme occupant des purprestures, et, à Auberville, on retrouve la formule «occupavit de dominico » (76) .
(76) J. Walmsley, Auberville B 7, 11, 19, 17, 12, 20, 21, 22. 23. Auberville-sur-Mer, eant. Dozulé.
– On peut donc rapprocher la condition de ces tenanciers de celle des vavasseurs, qui devaient le même type de services. De fait à Auberville-sur-mer, il devient très difficile de faire la différence, notamment par la mention du service de cheval caractéristique des vavasseurs : Radulfus Pigache vi acras ad feodifirmam pro vi sofl .
– De même, à Auberville-sur-mer (environ 25 km de Caen), William Moltun et Herbert de Bolleville ont probablement tenu ensemble le domaine à ferme : il est mentionné qu’ils ont reçu directement de l’abbesse le train de culture, le bétail et la semence(J. Walmsley, Auberville B 1 et 1 2 (Auberville-sur-Mer, cant. Dozulé).

3 – Archives ShL:

Archives Nedélec – Communes
Com.1. 13. 1 Auberville A.D. extrait de la série F ; Eglise
Com.1. 13. 2 Auberville Vie quotidienne

Carnets de Charles Vasseur
«Doyenné de Beaumont»

Election de Pont l’Evêque – sergenterie de Dives
2 feux privilégiés – 33 feux taillable

Sous l’invocation de Notre-Dame

Patronage:
14e Abbatessa de Cadorno

Lot n° 6 PAYS D’AUGE, (4 DOCUMENTS, nos 30 / 31 / 32 / 34)
34 / Bellou et Notre-Dame-de-Courson (Calvados). « Famille Buisson , Bellouet. Liasse 84 », 1510-1640, 27 pièces parchemin et 7 pièces papier. Acquisition de la famille Buisson, de Bellouet, à Bellou, Notre-Dame-de-Courson et. Les deux premières pièces (1510 et 1513) concernent : 1510 : Marguerin Duval et Jacqueline Le Vyvien, d’Auberville (Calvados).