NOTES sur GRANDOUET – 14
1 – Bibliographies.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
Archives du Calvados.
Grandouet (Calvados ; jusqu’en 1972)
Code INSEE : 14315
Histoire administrative : Grandouet fusionne avec les communes de Cambremer, Saint-Aubin-sur Algot et Saint-Pair-du-Mont par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de Cambremer.
1 – Bibliographie:
Histoire du Val Richer p.65, 167 et 187
Bulletin des Antiquaires de Normandie 8e année Tome IV p.380
Catalogue du Musée des Antiquaires à Caen p.91 n°487
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 171.
MANEUVRIER Jack :La sortie manoirs du 12 octobre 2007 Bulletin Foyer rural du Billot n°100, Décembre 2007.
RAULT Fernand, Découverte préhistorique à et , Communication¬ SHL, 23 mai 1961.
Revue le Pays d’Auge, J. des Dunes – Dans l’église de Grandouet 1962.
2 – Pièces Justificatives:
Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados – C. Hippeau.
Grandcam, Grandcamp, Grandis, Campus. Grand-Champ, Grand Doit, Grand Doits, Grand Douit, Grand Douyt, Grandis Ductus, Grandouet.
Grandouet, Cant. de Cambremer. – Granddoits, 1125 (ch. de l’abb. du Val). – Magnum Doytum, 1234(lib. rub. Troarn. 148).- Grandoit, v. 1250(magni rotuli, p. 200). – Grand Douit, Grand Douyt, 1460 (aveux de l’év. de Bayeux).
– Grandis Ductor, XIV° s. (livre pelut de Bayeux).- Grand Douet, 1703 (d’Anville, dioc. de Lisieux). – Gi-and Ouet, 1716 (cart. de l’Isle).
Par. de Saint-Martin, patr. l’abbé du Val-Richer.
Dioc. de Bayeux, exempt, de Cambremer. Génér. De Rouen, élect. de Pont-l’Évêque, sergent, de Cambremer. Quart de fief mouvant de la vicomté d’Auge, ressortissant à la sergenterie de Cambremer. Huitième de fief relevant de la Houblonnière (1620, fiefs de la vicomté d’Auge).
Bruyères (Les), h – Cour-Verdelet (La), h. – Lieu-Collet – Lieu-Marie (Le), h. – Lieu-Portebosq (Le), h. –
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Grandouet, Grandis ductus, ecclesia de Grandi ductu.
L’église de Grandouet appartient au premier style ogival des campagnes du Pays-d’Auge. La nef et le choeur se composent chacun de deux travées; les murs sont couronnés d’une corniche en pierre et de modillons à figures qui, tous, ont été mutilés intentionnellement au marteau à une époque qui ne paraît pas ancienne. Le choeur est en retrait sur la nef. Le chevet, droit, était percé de trois lancettes étroites et longues, dont une, celle du milieu, est plus élevée que les autres; elles ont été bouchées par suite de l’établissement de l’autel, mais on les voit très-bien dans la sacristie, addition moderne à pans appliquée sur ce chevet. Les fenêtres primitives des murs latéraux étaient toutes en forme de lancettes, étroites comme des meurtrières; plusieurs existent encore dans le mur septentrional; d’autres, quoique bouchées, peuvent encore être reconnues dans le mur du midi. De ce dernier côté, quatre fenêtres ont été substituées aux anciennes: deux pour la nef, deux pour le choeur. Trois de ces fenêtres sont ogivales, subtrilobées au sommet, et paraissent de la fin du XIVe. siècle ou du XVI. La quatrième est moins ancienne, probablement du XVII., et arrondie au sommet.
On accède au choeur, du côté du sud, par une porte à plein-cintre, garnie de moulures toriques. Cette archivolte reposait, de chaque côté, sur une colonne à chapiteaux allongés du XIIIe. siècle.
Le portail occidental, ou entrée principale de l’église, est précédé d’un porche dont la charpente est intéressante, et probablement du XVI. siècle. Les panneaux de la porte sont eux-mêmes de cette époque ; ils occupent une baie à cintre surbaissé, surmonté d’un arc de décharge de forme ogivale : le tout sans ornements ni colonnes.
La tour, en bois et couverte en ardoise, se compose, comme la plupart de celles du pays, d’une flèche à base octogone reposant sur un carré.
Le pignon occidental de la nef a dû être réparé à diverses époques ; le pyramidion en pierre qui le surmonte porte la date 1700.
A l’intérieur on remarque, en entrant, une cuve baptismale de forme octogone.
Deux colonnes cylindriques engagées accompagnent la porte, et l’on ne se rend pas bien compte de leur objet ; elles ont dû supporter quelque chose qui a disparu.
On distingue dans la nef quelques pavés émaillés blancs et bleus.
Une crédence tréflée à deux piscines existe dans le choeur.
Les boiseries de l’autel doivent dater du siècle dernier.
Deux autres autels se trouvent placés en regard, entre le choeur et la nef.
Le choeur et la nef ont un plafond en bois, divisé par des traverses eu compartiments réguliers- et établi du même jet d’un bout à l’autre de l’église.
La charpente de la nef repose sur des poteaux verticaux, plantés le long des murs. J’ai vu souvent dans le Pays-d’Auge
des supports de ce genre, destinés à alléger pour les murs le poids des charpentes et de la tour en bois.
Dans la sacristie j’ai remarqué un encensoir en cuivre jaune qui me paraît de la fin du XVIe. siècle ou du commencement du XVIIe. ; le couvercle est d’une forme très-élégante, orné de feuilles découpées, de têtes et de moulures diverses.
La navette existe aussi, elle est elliptique et s’ouvre en deux parties. Cet encensoir est absolument pareil à un autre qu’a figuré dernièrement M. l’abbé Barraud dans le Bulletin monumental(V. la page 525,t. XXVI ).
Le bénitier, en cuivre, doit être du même temps, mais il est moins intéressant.
L’église est sous l’invocation de saint Germain et de saint Sébastien, dont on voit les statues près de l’autel et qui se retrouvent sur la bannière.
La cure dépendait de l’évêché de Bayeux, doyenné de Cambremer.
Le patronage appartenait à l’abbaye du Val-Richer.
Grandouet dépendait de l’élection de Pont-l’Évêque, sergenterie de Cambremer. On y comptait 3 feux privilégiés et 30 feux taillables.
Château.
— Le manoir seigneurial, occupé par des fermiers, se voit tout près de l’église, au sud ; il se compose d’un groupe de bâtiments en bois, et l’on voit encore des douves pleines de roseaux qui servaient de clôture.
Hugues de Grandouet, chevalier, vivait en 1196.
Il faut passer au XVIIe. siècle pour retrouver les noms des seigneurs de Grandouet.
Pierre de Grieu, seigneur de Grandouet, vivait en 1642 et 1651, suivant des aveux originaux.
Il eut pour successeur un autre Pierre de Grieu, escuyer seigneur de Grandouet, Fontenelles, Savières et autres terres, qui vivait en 1685.
Messire François de Grieu, chevalier, seigneur de Grandouet, seigneur et patron de Fontenelles et du Breuil-sur-Dive, reçut des aveux en 1729.
Messire Joseph-Laurent de Grieu, chevalier, seigneur de Grandouet, Fontenelles et autres terres, vivait en 1736.
La seigneurie du Breuil-sur-Dive a passé, par héritage, à la famille de Revilliasc.
Le château du Breuil, dont nous parlerons plus tard, appartient encore à Mme. la comtesse Du Moncel, née de Revilliasc.
GRANDOUET. – Tout près de l’église, motte entourée de fossés sur laquelle était bâti le manoir seigneurial détruit récemment (Renseignement de M. l’abbé Simon. Cf Caumont, Stat. mon IV,p. 177.).
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
Le diocèse de Bayeux possédait à son tour dans le diocèse de Lisieux l’exemption de Cambremer. Cette exemption comprenait les paroisses de Cambremer, Saint-Vigor de Crèvecœur, Grandouet, Saint-Laurent-du-Mont, Manerbe, Montreuil, Saint-Ouen-le-Peint, Saint-Pair-du-Mont et le Pré-d’Auge.
On appelait Exemption une portion de territoire, plus ou moins étendue, appartenant à un diocèse et située dans un autre diocèse.
Me Pierre-François de la Vigne, bailly de Hotot, demeurant à Grandouet.
220. – Le 30 décembre 1693, Me Sébastien Pépin, pbre de N.-D. du Val, y demeurant, remet et rétrocède à Me François Guilloche, pbfe, curé de Grandouet, diocèse de Bayeux, exemption de Cambremer, lad. cure de Grandouet que le sr Guilloche avait résignée en sa faveur.
141. – Le 4 février 1696, Me François Guilloche, pbrë, curé de Grandouet en l’exemption de Cambremer, diocèse de Bayeux, se trouvant infirme et ne pouvant plus faire ses fonctions comme à l’ordinaire, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Jean Londé, pbfë, vicaire de Cambremer.
Il se réserve toutefois 100 livres de pension sur les revenus dud. bénéfice qu’il a possédé dix-sept ans. Fait et passé en présence de M Nicolas Chesnot, pbrë de St-Aubin-sur-Algot.
Le 3 avril 1696, led. sr Guilloche déclare qu’il révoque l’acte de résignation qu’il avait passé au mois de janvier 1694 en faveur de son frère, Me Thomas Guilloche, pbrë, demeurant dans le diocèse de Lx, (pair, de Querville), lad. résignation n’ayant pu avoir son effet jusqu’à présent.
361. – Le 27 mars 1698, par devant Me Morel, notaire royal apostolique à Lx, Me François Guilloche, pbre, curé de Grandouet, diocèse de Bayeux, déclare qu’ayant ci-devant résigné sad. cure de Grandouet en faveur de Me Jean Londe, vicaire de Cambremer, avec la réserve de cent livres de pension, « comme estant malade et infirme lors de lad. résignàon ; que depuis, ayant appris que lad. résignàon avoit esté receue en cour de Rome sans aucune pension, cela l’avoit obligé de revocquer » led. acte. Depuis ce temps, led. Sr. Guilloche, ayant recouvré la santé et desservant actuellement sond. bénéfice, déclare de nouveau qu’il révoque tout ce qui a été fait touchant lad. résignation et prétend continuer à desservir son bénéfice. De plus il requiert que la présente déclaration soit signifiée aud. Sr. Londe, a ce qui fait a esté en parlant à sa personne trouvé sur le pavey dud. Lisieux. »
408. – Le 29 mars 1743, Me Michel Groult, pbrë du diocèse de Bayeux, curé de Grandouet, (valeur de 300 livres de revenu annuel), Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Idem le 28 Mars 1744. Idem Le 30 mars 1746. Idem en Mars 1747. Idem Le 4 avril 1748, Me Michel-François Groult, pbrê du diocèse de Bayeux, curé de Grandouet et Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, en parlant pour les srs chanoines a Me Jean-Baptiste Guérin, pbrê, haut-vicaire secrétaire du chapitre. Idem Le 27 mars 1749. Idem Le 29 mars 1752.
314. – Le 19 mars 1750, Me Michel-François Gueroult, pbrë du diocèse de Bayeux, curé de Grandouet, aud. diocèse, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au chapitre de Lx. Idem Le 30 mars 1751.
192. – Le 12 Févr. 1776, Pierre Réville, originaire de la pair, de Grandouet et demeurant à Cambremer, constitue 150 livres de rente en faveur de son cousin-germain, Me Nicolas-Aubin Réville, acolyte de la pair, de St-Aubin-de-Scellon, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mesre Jacques-Louis de Larcher, Escr, sr de Dreux, par François Réville, frère dud. sr acolyte, et par plusieurs autres cautions, demeurant tous à St-Aubin. Fait et passé aud. lieu, par le ministère de Me Louis-Henry Frary, notaire en la vicomte de Folleville. Led. sr acolyte absent fut représenté par Jean-Baptiste Cassé, laboureur, demeurant à St-Aubin.
M. Réville était vicaire de Bournainville en 1731. Il prêta serment à la Constitution avec des restrictions si insignifiantes que son serment fut accepté. Il fut élu curé de St-Aubin-de-Scellon et y passa la Révolution. Après le Concordat il fit sa soumission à l’évêque d’Evreux. Il mourut curé de Folleville le 1er mars 1809, à l’âge de 63 ans. (Archives de l’Eure. – Ordo d’Evreux.)
245. – Le 24 sept. 1775, Guillaume Delavigne fils de Charles et de Marie Delaroque, de la parr, de Cambremer, diocèse de Bayeux, ritédimissus (?), reçoit la tonsure et les ordres mineurs à Lx, au château des Loges.
M. Delavigne était en 1791, curé de Grandouet, exemption de Cambremer. Il refusa le serment schismatique et partit en exil en 1792. Il se réfugia à Portsmouth ou à Portsea. Après la Révolution il revint à Grandouet, y resta quelques années et fut nommé, en 1809, curé-doyen du Mesnil-Mauger. Il administra cette paroisse jusqu’à sa mort arrivée le 28 septembre 1825. Il était âgé de 70 ans. (Archives de l’église du Mesnil-Mauger. – Mss de Reux. – Ordo de Bx.)
Mémoires pour sevir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers – Gaston Le Hardy
Grandouet (Saint-Martin de). 3 feux privilégiés, 30 taillables, 120 communiants.
L’abbaye du Val-Richer perçoit les dîmes et nomme à la cure. M. de Grieu de Caen est seigneur temporel. C’est le lieu natal de Simon de la Vigne, bachelier en théologie, curé de Saint-Pierre de Caen, recommandable par sa rare piété, et par la conversion d’un grand nombre d’hérétiques, qu’il gagna à L’église. Il mourut le 2 juin 1684, âgé de 64 ans. Son éloge a été imprimé à Caen. Elle est à 7 lieues de Caen et 3 lieues de Lisieux
Société des antiquaires de Normandie Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
89. Noble homme Jean de Grieu 1663.
Noble dame Jeanne Ferrey 1679.
Ces deux noms sont dans la même case il s’agit en effet des deux époux. Ils eurent un fils, Nicolas de Grieu, chevalier, seigneur de Beaumouchel, mort sans postérité, car un règlement amiable du 17 janvier 1758, sous-seing privé, fait le partage de ses propres paternels et maternels entre Me. Joseph Laurens de Grieu, Chev. De l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, sgr et patron de Fontenelles, Grandouet, etc. et Philippe-François Ferrey de la Chasse, officier chez le Roi, demeurant Touques. Déjà dans le Registre de Surville, il se trouvait un des ascendants de Jean de Grieu. Dlle Marie-Jeanne Ferrey était fille de Michel Ferrey, écr, conseiller du Roy et nièce de Me. Pierre Ferrey, curé de St-Arnoult en 1671. Elle était encore à cette date en minorité.
Nobles ou Vivant Noblement à Pont-L’evesque – Henry LE COURT.
M. de GRIEU de BEAUMOUCHEL.
– Un Domestique.
– Une espèce de Dame de charge (Elle s’appelait Marguerite Bréard et M. de Grieu lui légua 100 fr. de rente viagère.).
– Une Cuisinière.
Messire Nicolas de Grieu, chevalier, seigr de Beaumouchel, major et commandant de la ville de Pont-l’Évêque, était mort
sans postérité en 1754 (Il vivait encore, le 14 mars 1753. – Règlement S.S.P de la SSon – Archives de la Société historique de Lisieux et notes de M. Le Court père.).
Il était fils de Messire Jean de Grieu, chevalier, seigr de Beaumouchel, et de Marie-Jeanne Ferey, qui était veuve et habitait St-Pierre-de-Touques en 1696 (Minutes de Beaumont : Ils figurent en 1679, à la Charité de Tourgeville : elle était fille de M. Michel, conseiller du roi, Esc, et nièce de Pierre Ferey, curé de St-Arnoult, en 1671 – Martyrologe de la Charité de Tourgeville, par M. Ch. Vasseur.
Il laissa pour seul héritier à ses propres paternels, Messire Joseph-Laurent de Grieu, son cousin au septième degré, chevalier, marquis de Fontenelle et Grandouet. que nous retrouvons plus loin.
Cette famille de Grieu, une des plus nombreuses et des plus considérables du Pays-d’Auge, a pour auteur Gilles de Grieu, anobli en avril 1467, moyennant 30 écus d’or (Recherche des Élus de Lisieux, 1540, Mss.).
Jean de Grieu, lieutenant au bailliage d’Auge, petit-fils de Jean et marié à Marie ou Isabeau, dame d’Estimauville, paroisse de St-Arnoult-en-Auge, a formé le rameau des seigneurs d’Estimauville, d’où sont issus ceux de Beaumouchel et de Grandouet : le premier s’est éteint en la personne de notre Nicolas, et le second en celle de Joseph-Laurent, dont les deux filles sont entrées dans les maisons d’Estièvre de Trémauville et d’Erneville.
Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – par H. de Formevill.
– Baronnie De Cambremer.
Du fief de Basse-Manerbe relèvent:
Le fief de Grandouet, tiers de fief assis à Grandouet, possédé par Pierre de Grieu, Ecuyer.
– Sergenterie De Cambremer.
Le fief du Chastel, autrement de la Houblonnière, plein fief assis en la paroisse dudit
lieu de la Houblonnière, possédé par François Le Biorgelier, Ecuyer.
Duquel relève :
Le fief de Lozier, quart de fief assis à la Houblonnière.
Le fief ou fiefferme de Grandouet, 8° de flef assis en la paroisse dudit lieu, possédé par Pierre de Grieu, Ecuyer.
Mémoires pour Servir à L’état Historique et Géographique du Diocèse de Bayeux – Michel Béziers.
Grandouet (Saint-Martin de). 3 feux privilégiés, 30 taillables, 120 communiants. L’abbaye du Val-Richer perçoit les dîmes et nomme à la cure. Mr. De Grieu de Caen est seigneur temporel.
C’est le lieu natal de Simon de la Vigne, bachelier en théologie, curé de Saint- Pierre de Caen, recommandable par sa rare piété, et par la conversion d’un grand nombre d’hérétiques, qu’il gagna à l’église. Il mourut le 2 juin 1684, âgé de 64 ans. Son éloge a été imprimé à Caen.
La Déportation Du Clergé Orthodoxe Pendant La Révolution – Emile Sevestre.
Ecclésiastiques Embarques A Dieppe.
2882 Delavigne, Guillaume, curé de Grandouet [L’ex-curé de Grainguet, Calvados].
Annuaire des cinq départements de la Normandie. 27. 1861.
ENCENSOIR de la fin du XVI°. SIÈCLE a Grandouet.
J’ai trouvé, dans la sacristie de l’église de Grandouet, décrite dans le t. IV de ma Statistique monumentale, et qui n’est pas sans intérêt, un encensoir en cuivre jaune qui me paraît de la fin du XVI. siècle ou du commencement du XVII. Le couvercle est d’une forme très élégante, orné de feuilles découpées, de têtes et de moulures diverses. La navette existe aussi, elle est elliptique et s’ouvre en deux parties. Cet encensoir est absolument pareil à un autre qu’a figuré dernièrement M. l’abbé Barraud, dans le tome XXVII du Bulletin monumental.
J’ai vu, dans divers musées, d’autres encensoirs absolument semblables à celui que je figure ici, et c’était un type adopté vers la fin du XVI. siècle.
Le vase à eau bénite que j’ai trouvé à Grandouet m’a paru du même temps que l’encensoir ; quoique moins bien conservé, il mérite encore l’intérêt. DE CAUMONT.(Statistique monumentale du Calvados.)
Cartulaire de l’Abbaye de la Saint-Trinité de Tiron.
Don par Hugues de Grandouet au prieuré de Montargis d’une pièce de terre à Froidmont.
(1252/3, 6 janv.)
Sciant omnes presentes et futuri quod ego Hugo de Grandoit (¹) dedi et concessi, pro salute anime mee et antecessorum meorum, Deo et Sancto-Antonino de Monte-Hargis et monachis ibidem morantibus totam pechiam terre quam habebam in Foidremont, sicut porrigitur in longum et in latum, quam videlicet terram emi a Roberto Arquis, habendam et in perpetuam elemosinam possidendam dictis monachis et suis successoribus bene et in pace, per unum par cerothecarum
trium denariorum capitali domino pertinens. Et ut hanc donationem ego dictus Hugo et heredes mei teneamur garandizare dictis monachis et suis successoribus, presentem cartam sigilli mei testimonic roboravi. Actum anno Domini M° CC quinquagesimo II°, die Epiphanie Domini. Testibus: P. presbitero de Cambremer; Rogerio presbitero; Johanne de Grandoit; Petro Anglico; Jordano dicto Magistro ; Herberto Wimunt; Billart; Gaufrido Selle et pluribus aliis.
(¹) M. de Caumont Stat. mon. du Calvados, t. IV) dit que l’on ne connait parmi les seigneurs de Grandouet que Hugues de Grandouet, chevalier, qui vivait en 1196, et qu’il faut ensuite passer au XVIIe siècle pour retrouver les noms des seigneurs de Grandouet. La charte que nous publions fournit, comme on le voit, le nom d’un seigneur jusqu’ici inconnu.
Institut historique et géographique brésilien : Journal de l’Institut historique et géographique brésilien.
1613. 3 octobre. – Luiz Aparoc, écuyer, seigneur de Santa Maria de Theil, et João de Grieu, (Une des familles les plus réputées du pays d’Auge. Voir dans le Normand Annuaire 1888, p. 264, un article de M. H. Le Court.) seigneur de Grandouet, donnent procuration pour poursuivre les capitaines Bras de Fer et la Chesnée (de Diepe) et le capitaine Duhamel (de la ville d’Eu) et découvrez les conventions qu’ils ont célébrées avec Tiago Le Lièvre, capitaine de la péniche Bonne-Aventure, pour savoir quelles marchandises leur ont été remises pendant leur voyage, quel trafic et quel commerce ils ont fait.
Répertoire Sommaire Des documents Antérieurs A 1800 Conservés dans les Archives Communales Département Du Calvados.
GRANDOUET
I. Dioc . de Bayeux (Exemption de Cambremer ). – Baill . et maîtrise de Pont – l’Évêque. Gr . å sel de Danestal . Gén . et int. de Rouen ; él . et subd . de Pont- l’Évêque. II . Distr . de Pont- l’Evêque ; canton de Cambremer ( Arrêté du 1er mars 1790 ) . III . 3 ° arr . communal ( Arr . de Pont-l’Évêque); canton de Cambremer (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) . – Pop .: 67 hab . (1911 ) . — Sup :299 hect. 37 a . 77 c .
ADMon Gale. — Délibérations, depuis 1843 . Un registre antérieur, de 124 fol. Indiqué par l’inventaire arrêté le 15 juin 1859, n’a pu être retrouvé.
Etat-Civil (Voir Ibid . , les actes de catholicité de Grandouet. 1670 , 1681-1682, 1700 ,
1717-1718 , 1771 ( Série G , Grandouet, 7 cah .) Lacunes ? 1683, 1685, 1687, 1752, 1764, 1784, 1788, 1790. Notice d’un procès contre l’abbaye du Val-Richer au sujet de la dîme.
La céramique du pays d’Auge : l’art de terre à Manerbe et au Pré-d’Auge – Étienne Deville.
– Saint Sébastien. Église de Grandouet.
Statues en terre du Pré-d’Auge. -. Saint Martin, église de Grandouet – La Vierge et l’Enfant, église de Grandouet.
Généalogie des branches normandes et percheronnes de la maison Du Buat – Henri Le Court.
La famille de Grieu est originaire du Pays d’Auge, où elle possédait la terre de Grandouet, dès 1400; une de ses branches s’est éteinte dans la maison Estièvre de Trémauville; Louis-Charles de Grieu. prieur de Saint-Himer, de la branche de Montval, fut député aux Etats Généraux en 1789 ; la branche d’Estimauville est encore représentée : armes : d’argent à 3 grues de sable, leurs vigilances d’or ; alias de sable à 3 grues d’argent.
Armorial général de France – G.-A. Prévost.
N…, curé de Grandouet.
D’or à une bande de sable chargée de trois coquilles d’argent.
Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Calvados : archives ecclésiastiques. Série H, Calvados.
– Il y a dans la paroisse de Grandouet, une ferme appartenant à l’œuvre des Captifs ; elle est louée 750 livres, mais ce revenu est envoyé à la caisse générale des Captifs, à Paris.
– Grandouet. — Vente de la terre nommée le lieu Collet, sise à Cambremer et Grandouet, au couvent de la Trinité et Hôtel-Dieu de Lisieux, par Jacques Labbey, écuyer, sieur du Moutier, demeurant à Pont-l’Évêque.
– Grandouet. — Vente de la terre nommée le lieu Collet, sise à Cambremer et Grandouet, au couvent de la Trinité et Hôtel-Dieu de Lisieux, par Jacques Labbey, écuyer, sieur du Moutier, demeurant à Pont-l’Évêque, époux de demoiselle Charlotte Le Roy, fille de Louis Le Roy et de demoiselle Anne Collet, Jeanne-Thérèse Collet, épouse de Henri de Neuville, écuyer, sieur d’Échauffour, seigneur et patron de Bavent, Robert d’Épaigne, assesseur honoraire aux bailliage et vicomté de Pont-Audemer, porteur de la procuration de Jacques-Philippe d’Épaigne, écuyer, sieur d’Épiney, fils de lui el de Marie-Anne Collet, et Jean-Charles Thirel, écuyer, sieur de Siglas, demeurant à Pont-Audemer, au nom de Jean-Charles-Philippe Thirel, fils de lui et de Marie-Marguerite Collet, tous héritiers de Marguerite Collet, veuve de Jacques Lebrun, écuyer (1729).
— Procuration de François de Grieu, chevalier, seigneur de Grandouet, seigneur et patron de Fontenelle et du Breuil, à Robert Verdelet, pour percevoir les droits seigneuriaux dus pour ladite vente ( 1729 ). Quittance de treizièmes et du droit d’indemnité donnée par Armand de Matharel (1729). — Accord sur procès au bailliage de Pont-l’Évêque entre Nicolas Hain, de St Eugène, François Porlebos, de Grandouet, et les Trinitaires, au sujet du droit d’un fossé en dedans d’une pièce de terre de l’appartenance dudit Hain, sise à Cambremer, nommée la Boulaye, dans l’exercice duquel ledit Hain avait troublé les Mathurins (1768). —— Vente par Pierre Vaudoré, de Grandouet, audit Guillaume Collet, de la pièce de terre de la Couture, sise à Grandouet (1646). — Bail de terres sises à Grandouet et Cambremer fait moyennant 380 livres par dame Jacqueline Grieu, veuve de Guillaume Collet, à Pierre Lecorney, fils de Guillaume de Grandouet (1667).
— Cession faite du lieu dit de Grandouet, par Philippe Collet, procureur domanial de Mademoiselle, demeurant à Pont-l’Evêque, à Marguerite Collet, sa sœur, séparée civilement de biens avec Jean-Jacques Triquet, écuyer, sieur de Triquerville, gendarme du Roi, demeurant à St-Gilles de Livet, pour sa légitime, avec 50 livres de rente foncière de retour à cause de sa plus- value (1681). — Aveux rendus à Pierre de Grieu (1642-1685) et Joseph-Laurent de Grieu (1736), seigneurs de Grandouet, pour le tènement de la Rebourserie, pour le jardin Fresnel, pour cinq pièces de terre, Les Boulots, Les Perrelles, Le Baiilt, Le Val et La Hague, pour le fief du Mire Becquet, par les Mathurins et par leurs devanciers Guillaume Marguerite et Philippe Collet et par Louis Michel et François Le Vingneur, frères. H. Suppl. 494. — II. B. 8. (Liasse.) — 61 pièces, parchemin; 54 pièces, papier. 1521-1788.
– Mémoires et quittances relatives à la ferme de Grandouet.
Catalogue et description des objets d’art de l’antiquité, du moyen âge, de la Renaissance et des temps modernes – M. Gervais.
– Deux carreaux émaillés ; au centre, une rose cruciforme ; aux angles , des fleurs de lis. Église de Grandouet.
Documents relatifs à la marine normande et à ses armements aux XVIe et XVIIe siècles pour le Canada, l’Afrique, les Antilles, le Brésil et les Indes – par Charles et Paul Bréard.
1613, 3 octobre. — « Louis Apparoc, écuyer, sieur de Sainte-Marie du Theil, et Jean de Grieu (1), sieur de Grandouët, passent procuration pour poursuivre en justice les capitaines Bras-de-Fer et la Chesnée (de Dieppe), et le capitaine Duhamel (de la ville d’Eu), et connaître leurs conventions avec Jacques Le Lièvre, commandant la barque la Bonne-Adventure, savoir quelles marchandises il leur a baillées pendant son voyage, quels trafics et prises de marchandises, etc. »
1613, 11 octobre. — « Vente à Etienne de la Roque, gouverneur de Honfleur, du demi-quart du navire la Bonne-Adventure, de 80 tonneaux, de retour de la côte de l’aval
(1) Une des plus considérables familles du pays d’Auge. Voy. Annuaire normand (1888), p. 264, un article de M. H. Le Court.. »
A travers le passé du Calvados : glanes, traditions souvenirs – G. Lesage.
Reprise d’un terrain communal par les habitants du Breuil.
Le jeudi, 10 juin 1784, jour de la Fête-Dieu, sur les quatre heures du .soir, on entendit battre le tambour dans les environs du marais du Breuil. C’était une troupe de 30 à 40 personnes, armées de bêches et de houes, ayant à leur tête le sieur de Beaumont l’aîné, armé lui d’un fusil à deux coups.
Ils arrivèrent, précédés d’un tamlbour et d’un fifre qui jouaient, au fossé de l’herbage des vallées, le long du marais, appartenant à messire Joseph-Laurent de Grieu, chevalier, seigneur et patron de Fontenelles, le Breuil, Grandouet et autres lieux, ancien capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis. Cet herbage avait fait partie autrefois du marais, le sieur de Grieu l’avait fait enclore par un fossé (1).
Le sieur de Beaumont dit: « Allons, messieurs, à l’ouvrage, travaillons » et aussitôt les hommes abattirent le fossé sur une longueur de quatre perches, dans le bout vers l’étang. Ensuite, le tambour ayant battu, la troupe se porta au milieu du fossé, où elle en abattit encore « la passée d’une charrette » et puis, se portant à l’autre bout, elle en abattit encore autant.
Alors, ces hommes, Qui étaient tous de la paroisse de Percy, ayant rassemblé une partie des bestiaux qui pâturaient dans le marais du Breuil, les firent passer dans l’herbage par les brèches qu’ils venaient de faire, puis ils battirent en retraite, au son du fifre et du tambour.
(1) Le sieur de Grieu demeurait habituellement à Caen, dans son hôtel de la rue Saint-Jean. Il possédait au Breuil deux herbages : le premier était dit l’herbage contre le marais. D’une étendue de 15 acres, il était borné à l’orient par le marais et à l’occident par la cour du manoir seigneurial, et de l’autre côté par la pièce de la Crotte, buttant sur le chemin de Percy. L’autre pièce, appelée l’herbage des Vallées, de 3 acres et demi, jouxtait la pièce de la Crotte.
Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Calvados : archives ecclésiastiques. Série H, Calvados.
– Il y a dans la paroisse de Grandouet, une ferme appartenant à l’œuvre des Captifs ; elle est louée 750 livres, mais ce revenu est envoyé à la caisse générale des Captifs, à Paris.
– Grandouet. — Vente de la terre nommée le lieu Collet, sise à Cambremer et Grandouet, au couvent de la Trinité et Hôtel-Dieu de Lisieux, par Jacques Labbey, écuyer, sieur du Moutier, demeurant à Pont-l’Évêque.
– Grandouet. — Vente de la terre nommée le lieu Collet, sise à Cambremer et Grandouet, au couvent de la Trinité et Hôtel-Dieu de Lisieux, par Jacques Labbey, écuyer, sieur du Moutier, demeurant à Pont-l’Évêque, époux de demoiselle Charlotte Le Roy, fille de Louis Le Roy et de demoiselle Anne Collet, Jeanne-Thérèse Collet, épouse de Henri de Neuville, écuyer, sieur d’Échauffour, seigneur et patron de Bavent, Robert d’Épaigne, assesseur honoraire aux bailliage et vicomté de Pont-Audemer, porteur de la procuration de Jacques-Philippe d’Épaigne, écuyer, sieur d’Épiney, fils de lui el de Marie-Anne Collet, et Jean-Charles Thirel, écuyer, sieur de Siglas, demeurant à Pont-Audemer, au nom de Jean-Charles-Philippe Thirel, fils de lui et de Marie-Marguerite Collet, tous héritiers de Marguerite Collet, veuve de Jacques Lebrun, écuyer (1729). — – – Procuration de François de Grieu, chevalier, seigneur de Grandouet, seigneur et patron de Fontenelle et du Breuil, à Robert Verdelet, pour percevoir les droits seigneuriaux dus pour ladite vente ( 1729 ). Quittance de treizièmes et du droit d’indemnité donnée par Armand de Matharel (1729). — Accord sur procès au bailliage de Pont-l’Évêque entre Nicolas Hain, de St Eugène, François Porlebos, de Grandouet, et les Trinitaires, au sujet du droit d’un fossé en dedans d’une pièce de terre de l’appartenance dudit Hain, sise à Cambremer, nommée la Boulaye, dans l’exercice duquel ledit Hain avait troublé les Mathurins (1768). —— Vente par Pierre Vaudoré, de Grandouet, audit Guillaume Collet, de la pièce de terre de la Couture, sise à Grandouet (1646). — Bail de terres sises à Grandouet et Cambremer fait moyennant 380 livres par dame Jacqueline Grieu, veuve de Guillaume Collet, à Pierre Lecorney, fils de Guillaume de Grandouet (1667).— Cession faite du lieu dit de Grandouet, par Philippe Collet, procureur domanial de Mademoiselle, demeurant à Pont-l’Evêque, à Marguerite Collet, sa sœur, séparée civilement de biens avec Jean-Jacques Triquet, écuyer, sieur de Triquerville, gendarme du Roi, demeurant à St-Gilles de Livet, pour sa légitime, avec 50 livres de rente foncière de retour à cause de sa plus- value (1681). — Aveux rendus à Pierre de Grieu (1642-1685) et Joseph-Laurent de Grieu (1736), seigneurs de Grandouet, pour le tènement de la Rebourserie, pour le jardin Fresnel, pour cinq pièces de terre, Les Boulots, Les Perrelles, Le Baiilt, Le Val et La Hague, pour le fief du Mire Becquet, par les Mathurins et par leurs devanciers Guillaume Marguerite et Philippe Collet et par Louis Michel et François Le Vingneur, frères. H. Suppl. 494. — II. B. 8. (Liasse.) — 61 pièces, parchemin; 54 pièces, papier. 1521-1788.
– Mémoires et quittances relatives à la ferme de Grandouet.
Documents inédits relatifs aux affaires religieuses de la France 1790 à 1800.
VIGNE (GUILLAUME DE LA), curé de Grandouet, diocèse de Bayeux, à Bologne.
Armorial général de France – G.-A. Prévost.
N…, curé de Grandouet. D’or à une bande de sable chargée de trois coquilles d’argent.
Catalogue et description des objets d’art de l’antiquité, du moyen âge, de la Renaissance et des temps modernes – M. Gervais.
– Deux carreaux émaillés ; au centre, une rose cruciforme ; aux angles , des fleurs de lis. Église de Grandouet.
Pavés et plates-tombes. Collections de la Société des Antiquaires de Normandie.
Eglise de Grandouet
Dans son état actuel, l’église date pour les parties les plus anciennes, des XIVe-XVe siècles excepté une porte en plein cintre donnant dans le chœur qui semble être du XIIIe siècle. Le portail principal est précédé d’un porche du XVe siècle et la nef a été remaniée à la fin du XVIIe siècle.
A l’intérieur, le sol de la nef est encore couvert de pavés en terre cuite.
Ces pavés devaient tous être décorés mais seuls les rangées le long des murs et une petite partie située sous la chaire ont conservé leur décor. Ce sont des pavés faïences aux décors variés.
3 – Archives ShL:
Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940 :
– 1402 , 11 décembre – Information de Jean Monnet, lieutenant de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge sur la valeur des fiefs de Boutemont (Bouttemont, canton de Blangy, commune de Norolles) et de Grandouet, pour lesquels Jean Servain, écuyer, est en la garde du roi comme héritier de sa mère Colette de Montfort, morte le 12 mai 1402.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 219-220.- Arch. nat. P 19091, 18929. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle , XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 12.
– 15 décembre 1404 – Pont-l’Evêque – Information de Massot du Boulay, vicomte d’Auge pour la mise hors de garde noble de Jean Servain, écuyer, seigneur de Boutemont (Bouttemont, canton de Blangy, commune de Norolles) et de Grandouet, né vers la Saint-Michel 1384, fils de Colette de Montfort, dame de Boutemont, morte le 12 mai 1402. = Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 245. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle , XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 15.
– 29 février 1716 – Lettres de nomination de François de GRIEU escuyer sieur de GRANDOUET et de FONTENELLE comme scribe ou greffier de l’Université de CAEN.
– 2 août 1727 – Vente d’une place où il y avait ci-devant un pressoir qui fut consumé par le feu, faite par Demoiselle Margueritte LEMOUTON, veuve de Henry de LEPEE, en son vivant escuyer , sieur de ROUILLY, comme héritière aux meubles et acquêts de défunt Anthoine de LEPEE, vivant escuyer , sieur de ROUILLY, son fils, demeurant en la paroisse du BREUIL, à Messire François de GRIEU, escuyer , seigneur de GRANDOUET, seigneur et patron de FONTENELLES et du BREUIL, demeurant à CAEN .
– 21 novembre 1733 – Amortissement de 20 livres de rente venant d’un fieffe fait à Gabriel Auguste de BONCHAMPS escuyer, sieur de BRETHEUIL, de ladite paroisse du BREUIL, par Noble Dame Margueritte Julie HEUDINE, veuve et héritière de Messire François de GRIEU, seigneur et patron de FONTENELLE, GRANDOUET et autres lieux.
– 28 janvier 1739 – Maistre Michel Chesnot, prestre curé de Grandouet
– 17 juillet 1741 Maistre Michel Chesnot prestre ancien curé de Grandouet.
-17 janvier 1754 – Règlement amiable entre Messire Joseph Laurens de GRIEU chevalier, seigneur et patron de FONTENELLES, GRANDOUET et autres lieux et Philippe François de la CHASSE demeurant à TOUQUES des propres paternels et maternels de la succession de Nicolas de GRIEU chevalier et seigneur de BEAUMOUCHEL fils de Messire Jean de GRIEU et de noble dame Marie Jeanne FERREY. Fortune peu considérable. Pas d’immeubles acertainés mais épousé Mademoiselle CROQUET (ou COQUET) de TOLLEVILLE.
– 7 septembre 1764 – Aveu baillé par André LE CAGNIEUX à Noble Dame Margueritte Julie HEUDINE de BRENCOURT, dame et patronne honorée du BREUIL, veuve de Messire François de GRIEU, en son vivant chevalier et patron de FONTENELLE, GRANDOUET et autres lieux, pour un sillon (?) situé au BREUIL.
– 1791 – Divers Grand-Séminaire collégial de Lisieux. Mense conventuelle de Grandouet et Cormeilles. Comptes de l’année = Arch. SHL. 27 F.
Carnets de Charles Vasseur :
Exemption de Cambremer:
Evêché de Bayeux, exemption de Cambremer, élection de Pont l’Evêque, sergenterie de Cambremer. 3 feux privilégiés – 30 feux taillables.
Le Val Richer nommait à la cure.
La Commune de Grandouet est réunie pour le culte à celle de Montreuil.
Description de l’église et du Manoir de Grandouet par A.Pannier septembre 1860.
Cloche de Grandouet
L’an 1782 j’ai été bénite par Messire Antoine Noël Devaux, curé de Grandouet, Maître George Lemonnier, trésorier en charge.
F.Lavillette de Caen m’a faite.
Fonds Lemaitre Claude 2017.
27 ÉLÉMENTS EN TERRE DU PRÉ-D’AUGE
Classeur rouge – Statues en terre églises du Pré d’Auge et de Grandouet.
Fonds divers inventaire des enveloppes.
– Enveloppe n° 63 Photos De Porches Des Églises Du Pays D’auge.
Grandouet (4).
– Enveloppe n° 97 – Sous chemise n° 3
23 novembre 1749 : diverses mutations d’une rente foncière de 30 livres créée le 23 novembre 1749 par Jacques CASTCLAIN, sieur des champs, marchand demeurant à Manerbe, héritier de Jacques, son frère sur Guillaume LEMOINE pour fieffe du pré Girot ou Ferrot (?) sis à la Roque Baignard et relevant de la sieurie du Val Richer. En 1869, cette rente est toujours due mais elle a changé de mains.
On cite dans cet acte : en 1762, Martin LEVALLOIS, marchand à Manerbe
En 1780, Jean GOSSET, marchand, maréchal à Manerbe
En Floréal an X, autre Jean GOSSET demeurant à Grandouet
En 1818, la rente est due par les VITET à Gabriel GOSSET, de Grandouet
En 1858, la rente est passée aux créanciers de Mr LEBLAY DE LA ROCQUE
8 feuillets sur papier timbré concernant une rente de 30 livres
FONDS Arthème PANNIER :
NE 12.1 – 1er carton « Communes ». Grandouet.
GRANDOUET
1F893 : 1791 : Divers grand séminaire de Lisieux. Mense conventuelle de Grandouet et Cormeilles.
Archives NEDELEC Communes.
com.12.4. 1 Cambremer Eglise de Grandouet.
com.27.15 Grandouet La Ferme.
com.45.9 Manerbe I de Grieu – Grandouet – La Closetterie.
Non noble imposé à la taille : Thomas Harel de Grandouet
Hugues de Grandouet, chevalier en 1196 (Montfaut p.31)
Beaudouin, seigneur de Grandouet vers 1770.
Depuis la Révolution le Manoir de Grandouet appartenait à la Famille de Trémauville. (voir le Breuil sur Dives)
Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados