Tous les articles par administrateur

GRANDOUET

NOTES sur GRANDOUET – 14

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

1 – Bibliographies.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

Archives du Calvados.
Grandouet (Calvados ; jusqu’en 1972)
Code INSEE : 14315
Histoire administrative : Grandouet fusionne avec les communes de Cambremer, Saint-Aubin-sur Algot et Saint-Pair-du-Mont par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de Cambremer.

1 – Bibliographie:

Histoire du Val Richer p.65, 167 et 187
Bulletin des Antiquaires de Normandie 8e année Tome IV p.380
Catalogue du Musée des Antiquaires à Caen p.91 n°487
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 171.
MANEUVRIER Jack :La sortie manoirs du 12 octobre 2007 Bulletin Foyer rural du Billot n°100, Décembre 2007.
RAULT Fernand, Découverte préhistorique à et , Communication¬ SHL, 23 mai 1961.
Revue le Pays d’Auge, J. des Dunes – Dans l’église de Grandouet 1962.

2 – Pièces Justificatives:

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados – C. Hippeau.
Grandcam, Grandcamp, Grandis, Campus. Grand-Champ, Grand Doit, Grand Doits, Grand Douit, Grand Douyt, Grandis Ductus, Grandouet.
Grandouet, Cant. de Cambremer. – Granddoits, 1125 (ch. de l’abb. du Val). – Magnum Doytum, 1234(lib. rub. Troarn. 148).- Grandoit, v. 1250(magni rotuli, p. 200). – Grand Douit, Grand Douyt, 1460 (aveux de l’év. de Bayeux).
– Grandis Ductor, XIV° s. (livre pelut de Bayeux).- Grand Douet, 1703 (d’Anville, dioc. de Lisieux). – Gi-and Ouet, 1716 (cart. de l’Isle).
Par. de Saint-Martin, patr. l’abbé du Val-Richer.
Dioc. de Bayeux, exempt, de Cambremer. Génér. De Rouen, élect. de Pont-l’Évêque, sergent, de Cambremer. Quart de fief mouvant de la vicomté d’Auge, ressortissant à la sergenterie de Cambremer. Huitième de fief relevant de la Houblonnière (1620, fiefs de la vicomté d’Auge).

Bruyères (Les), h – Cour-Verdelet (La), h. – Lieu-Collet – Lieu-Marie (Le), h. – Lieu-Portebosq (Le), h. –

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Grandouet, Grandis ductus, ecclesia de Grandi ductu.

L’église de Grandouet appartient au premier style ogival des campagnes du Pays-d’Auge. La nef et le choeur se composent chacun de deux travées; les murs sont couronnés d’une corniche en pierre et de modillons à figures qui, tous, ont été mutilés intentionnellement au marteau à une époque qui ne paraît pas ancienne. Le choeur est en retrait sur la nef. Le chevet, droit, était percé de trois lancettes étroites et longues, dont une, celle du milieu, est plus élevée que les autres; elles ont été bouchées par suite de l’établissement de l’autel, mais on les voit très-bien dans la sacristie, addition moderne à pans appliquée sur ce chevet. Les fenêtres primitives des murs latéraux étaient toutes en forme de lancettes, étroites comme des meurtrières; plusieurs existent encore dans le mur septentrional; d’autres, quoique bouchées, peuvent encore être reconnues dans le mur du midi. De ce dernier côté, quatre fenêtres ont été substituées aux anciennes: deux pour la nef, deux pour le choeur. Trois de ces fenêtres sont ogivales, subtrilobées au sommet, et paraissent de la fin du XIVe. siècle ou du XVI. La quatrième est moins ancienne, probablement du XVII., et arrondie au sommet.
On accède au choeur, du côté du sud, par une porte à plein-cintre, garnie de moulures toriques. Cette archivolte reposait, de chaque côté, sur une colonne à chapiteaux allongés du XIIIe. siècle.
Le portail occidental, ou entrée principale de l’église, est précédé d’un porche dont la charpente est intéressante, et probablement du XVI. siècle. Les panneaux de la porte sont eux-mêmes de cette époque ; ils occupent une baie à cintre surbaissé, surmonté d’un arc de décharge de forme ogivale : le tout sans ornements ni colonnes.
La tour, en bois et couverte en ardoise, se compose, comme la plupart de celles du pays, d’une flèche à base octogone reposant sur un carré.
Le pignon occidental de la nef a dû être réparé à diverses époques ; le pyramidion en pierre qui le surmonte porte la date 1700.
A l’intérieur on remarque, en entrant, une cuve baptismale de forme octogone.
Deux colonnes cylindriques engagées accompagnent la porte, et l’on ne se rend pas bien compte de leur objet ; elles ont dû supporter quelque chose qui a disparu.
On distingue dans la nef quelques pavés émaillés blancs et bleus.
Une crédence tréflée à deux piscines existe dans le choeur.
Les boiseries de l’autel doivent dater du siècle dernier.
Deux autres autels se trouvent placés en regard, entre le choeur et la nef.
Le choeur et la nef ont un plafond en bois, divisé par des traverses eu compartiments réguliers- et établi du même jet d’un bout à l’autre de l’église.
La charpente de la nef repose sur des poteaux verticaux, plantés le long des murs. J’ai vu souvent dans le Pays-d’Auge
des supports de ce genre, destinés à alléger pour les murs le poids des charpentes et de la tour en bois.
Dans la sacristie j’ai remarqué un encensoir en cuivre jaune qui me paraît de la fin du XVIe. siècle ou du commencement du XVIIe. ; le couvercle est d’une forme très-élégante, orné de feuilles découpées, de têtes et de moulures diverses.
La navette existe aussi, elle est elliptique et s’ouvre en deux parties. Cet encensoir est absolument pareil à un autre qu’a figuré dernièrement M. l’abbé Barraud dans le Bulletin monumental(V. la page 525,t. XXVI ).
Le bénitier, en cuivre, doit être du même temps, mais il est moins intéressant.
L’église est sous l’invocation de saint Germain et de saint Sébastien, dont on voit les statues près de l’autel et qui se retrouvent sur la bannière.
La cure dépendait de l’évêché de Bayeux, doyenné de Cambremer.
Le patronage appartenait à l’abbaye du Val-Richer.
Grandouet dépendait de l’élection de Pont-l’Évêque, sergenterie de Cambremer. On y comptait 3 feux privilégiés et 30 feux taillables.

Château.
— Le manoir seigneurial, occupé par des fermiers, se voit tout près de l’église, au sud ; il se compose d’un groupe de bâtiments en bois, et l’on voit encore des douves pleines de roseaux qui servaient de clôture.
Hugues de Grandouet, chevalier, vivait en 1196.
Il faut passer au XVIIe. siècle pour retrouver les noms des seigneurs de Grandouet.
Pierre de Grieu, seigneur de Grandouet, vivait en 1642 et 1651, suivant des aveux originaux.
Il eut pour successeur un autre Pierre de Grieu, escuyer seigneur de Grandouet, Fontenelles, Savières et autres terres, qui vivait en 1685.
Messire François de Grieu, chevalier, seigneur de Grandouet, seigneur et patron de Fontenelles et du Breuil-sur-Dive, reçut des aveux en 1729.
Messire Joseph-Laurent de Grieu, chevalier, seigneur de Grandouet, Fontenelles et autres terres, vivait en 1736.
La seigneurie du Breuil-sur-Dive a passé, par héritage, à la famille de Revilliasc.
Le château du Breuil, dont nous parlerons plus tard, appartient encore à Mme. la comtesse Du Moncel, née de Revilliasc.

GRANDOUET. – Tout près de l’église, motte entourée de fossés sur laquelle était bâti le manoir seigneurial détruit récemment (Renseignement de M. l’abbé Simon. Cf Caumont, Stat. mon IV,p. 177.).

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
Le diocèse de Bayeux possédait à son tour dans le diocèse de Lisieux l’exemption de Cambremer. Cette exemption comprenait les paroisses de Cambremer, Saint-Vigor de Crèvecœur, Grandouet, Saint-Laurent-du-Mont, Manerbe, Montreuil, Saint-Ouen-le-Peint, Saint-Pair-du-Mont et le Pré-d’Auge.
On appelait Exemption une portion de territoire, plus ou moins étendue, appartenant à un diocèse et située dans un autre diocèse.

Me Pierre-François de la Vigne, bailly de Hotot, demeurant à Grandouet.

220. – Le 30 décembre 1693, Me Sébastien Pépin, pbre de N.-D. du Val, y demeurant, remet et rétrocède à Me François Guilloche, pbfe, curé de Grandouet, diocèse de Bayeux, exemption de Cambremer, lad. cure de Grandouet que le sr Guilloche avait résignée en sa faveur.

141. – Le 4 février 1696, Me François Guilloche, pbrë, curé de Grandouet en l’exemption de Cambremer, diocèse de Bayeux, se trouvant infirme et ne pouvant plus faire ses fonctions comme à l’ordinaire, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Jean Londé, pbfë, vicaire de Cambremer.
Il se réserve toutefois 100 livres de pension sur les revenus dud. bénéfice qu’il a possédé dix-sept ans. Fait et passé en présence de M Nicolas Chesnot, pbrë de St-Aubin-sur-Algot.
Le 3 avril 1696, led. sr Guilloche déclare qu’il révoque l’acte de résignation qu’il avait passé au mois de janvier 1694 en faveur de son frère, Me Thomas Guilloche, pbrë, demeurant dans le diocèse de Lx, (pair, de Querville), lad. résignation n’ayant pu avoir son effet jusqu’à présent.

361. – Le 27 mars 1698, par devant Me Morel, notaire royal apostolique à Lx, Me François Guilloche, pbre, curé de Grandouet, diocèse de Bayeux, déclare qu’ayant ci-devant résigné sad. cure de Grandouet en faveur de Me Jean Londe, vicaire de Cambremer, avec la réserve de cent livres de pension, « comme estant malade et infirme lors de lad. résignàon ; que depuis, ayant appris que lad. résignàon avoit esté receue en cour de Rome sans aucune pension, cela l’avoit obligé de revocquer » led. acte. Depuis ce temps, led. Sr. Guilloche, ayant recouvré la santé et desservant actuellement sond. bénéfice, déclare de nouveau qu’il révoque tout ce qui a été fait touchant lad. résignation et prétend continuer à desservir son bénéfice. De plus il requiert que la présente déclaration soit signifiée aud. Sr. Londe, a ce qui fait a esté en parlant à sa personne trouvé sur le pavey dud. Lisieux. »

408. – Le 29 mars 1743, Me Michel Groult, pbrë du diocèse de Bayeux, curé de Grandouet, (valeur de 300 livres de revenu annuel), Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Idem le 28 Mars 1744. Idem Le 30 mars 1746. Idem en Mars 1747. Idem Le 4 avril 1748, Me Michel-François Groult, pbrê du diocèse de Bayeux, curé de Grandouet et Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, en parlant pour les srs chanoines a Me Jean-Baptiste Guérin, pbrê, haut-vicaire secrétaire du chapitre. Idem Le 27 mars 1749. Idem Le 29 mars 1752.

314. – Le 19 mars 1750, Me Michel-François Gueroult, pbrë du diocèse de Bayeux, curé de Grandouet, aud. diocèse, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au chapitre de Lx. Idem Le 30 mars 1751.

192. – Le 12 Févr. 1776, Pierre Réville, originaire de la pair, de Grandouet et demeurant à Cambremer, constitue 150 livres de rente en faveur de son cousin-germain, Me Nicolas-Aubin Réville, acolyte de la pair, de St-Aubin-de-Scellon, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mesre Jacques-Louis de Larcher, Escr, sr de Dreux, par François Réville, frère dud. sr acolyte, et par plusieurs autres cautions, demeurant tous à St-Aubin. Fait et passé aud. lieu, par le ministère de Me Louis-Henry Frary, notaire en la vicomte de Folleville. Led. sr acolyte absent fut représenté par Jean-Baptiste Cassé, laboureur, demeurant à St-Aubin.
M. Réville était vicaire de Bournainville en 1731. Il prêta serment à la Constitution avec des restrictions si insignifiantes que son serment fut accepté. Il fut élu curé de St-Aubin-de-Scellon et y passa la Révolution. Après le Concordat il fit sa soumission à l’évêque d’Evreux. Il mourut curé de Folleville le 1er mars 1809, à l’âge de 63 ans. (Archives de l’Eure. – Ordo d’Evreux.)

245. – Le 24 sept. 1775, Guillaume Delavigne fils de Charles et de Marie Delaroque, de la parr, de Cambremer, diocèse de Bayeux, ritédimissus (?), reçoit la tonsure et les ordres mineurs à Lx, au château des Loges.
M. Delavigne était en 1791, curé de Grandouet, exemption de Cambremer. Il refusa le serment schismatique et partit en exil en 1792. Il se réfugia à Portsmouth ou à Portsea. Après la Révolution il revint à Grandouet, y resta quelques années et fut nommé, en 1809, curé-doyen du Mesnil-Mauger. Il administra cette paroisse jusqu’à sa mort arrivée le 28 septembre 1825. Il était âgé de 70 ans. (Archives de l’église du Mesnil-Mauger. – Mss de Reux. – Ordo de Bx.)

Mémoires pour sevir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers – Gaston Le Hardy
Grandouet (Saint-Martin de). 3 feux privilégiés, 30 taillables, 120 communiants.
L’abbaye du Val-Richer perçoit les dîmes et nomme à la cure. M. de Grieu de Caen est seigneur temporel. C’est le lieu natal de Simon de la Vigne, bachelier en théologie, curé de Saint-Pierre de Caen, recommandable par sa rare piété, et par la conversion d’un grand nombre d’hérétiques, qu’il gagna à L’église. Il mourut le 2 juin 1684, âgé de 64 ans. Son éloge a été imprimé à Caen. Elle est à 7 lieues de Caen et 3 lieues de Lisieux

Société des antiquaires de Normandie Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
89. Noble homme Jean de Grieu 1663.
Noble dame Jeanne Ferrey 1679.
Ces deux noms sont dans la même case il s’agit en effet des deux époux. Ils eurent un fils, Nicolas de Grieu, chevalier, seigneur de Beaumouchel, mort sans postérité, car un règlement amiable du 17 janvier 1758, sous-seing privé, fait le partage de ses propres paternels et maternels entre Me. Joseph Laurens de Grieu, Chev. De l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, sgr et patron de Fontenelles, Grandouet, etc. et Philippe-François Ferrey de la Chasse, officier chez le Roi, demeurant Touques. Déjà dans le Registre de Surville, il se trouvait un des ascendants de Jean de Grieu. Dlle Marie-Jeanne Ferrey était fille de Michel Ferrey, écr, conseiller du Roy et nièce de Me. Pierre Ferrey, curé de St-Arnoult en 1671. Elle était encore à cette date en minorité.

Nobles ou Vivant Noblement à Pont-L’evesque – Henry LE COURT.
M. de GRIEU de BEAUMOUCHEL.
– Un Domestique.
– Une espèce de Dame de charge (Elle s’appelait Marguerite Bréard et M. de Grieu lui légua 100 fr. de rente viagère.).
– Une Cuisinière.
Messire Nicolas de Grieu, chevalier, seigr de Beaumouchel, major et commandant de la ville de Pont-l’Évêque, était mort
sans postérité en 1754 (Il vivait encore, le 14 mars 1753. – Règlement S.S.P de la SSon – Archives de la Société historique de Lisieux et notes de M. Le Court père.).
Il était fils de Messire Jean de Grieu, chevalier, seigr de Beaumouchel, et de Marie-Jeanne Ferey, qui était veuve et habitait St-Pierre-de-Touques en 1696 (Minutes de Beaumont : Ils figurent en 1679, à la Charité de Tourgeville : elle était fille de M. Michel, conseiller du roi, Esc, et nièce de Pierre Ferey, curé de St-Arnoult, en 1671 – Martyrologe de la Charité de Tourgeville, par M. Ch. Vasseur.
Il laissa pour seul héritier à ses propres paternels, Messire Joseph-Laurent de Grieu, son cousin au septième degré, chevalier, marquis de Fontenelle et Grandouet. que nous retrouvons plus loin.
Cette famille de Grieu, une des plus nombreuses et des plus considérables du Pays-d’Auge, a pour auteur Gilles de Grieu, anobli en avril 1467, moyennant 30 écus d’or (Recherche des Élus de Lisieux, 1540, Mss.).
Jean de Grieu, lieutenant au bailliage d’Auge, petit-fils de Jean et marié à Marie ou Isabeau, dame d’Estimauville, paroisse de St-Arnoult-en-Auge, a formé le rameau des seigneurs d’Estimauville, d’où sont issus ceux de Beaumouchel et de Grandouet : le premier s’est éteint en la personne de notre Nicolas, et le second en celle de Joseph-Laurent, dont les deux filles sont entrées dans les maisons d’Estièvre de Trémauville et d’Erneville.

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – par H. de Formevill.
– Baronnie De Cambremer.
Du fief de Basse-Manerbe relèvent:
Le fief de Grandouet, tiers de fief assis à Grandouet, possédé par Pierre de Grieu, Ecuyer.
– Sergenterie De Cambremer.
Le fief du Chastel, autrement de la Houblonnière, plein fief assis en la paroisse dudit
lieu de la Houblonnière, possédé par François Le Biorgelier, Ecuyer.
Duquel relève :
Le fief de Lozier, quart de fief assis à la Houblonnière.
Le fief ou fiefferme de Grandouet, 8° de flef assis en la paroisse dudit lieu, possédé par Pierre de Grieu, Ecuyer.

Mémoires pour Servir à L’état Historique et Géographique du Diocèse de Bayeux – Michel Béziers.
Grandouet (Saint-Martin de). 3 feux privilégiés, 30 taillables, 120 communiants. L’abbaye du Val-Richer perçoit les dîmes et nomme à la cure. Mr. De Grieu de Caen est seigneur temporel.
C’est le lieu natal de Simon de la Vigne, bachelier en théologie, curé de Saint- Pierre de Caen, recommandable par sa rare piété, et par la conversion d’un grand nombre d’hérétiques, qu’il gagna à l’église. Il mourut le 2 juin 1684, âgé de 64 ans. Son éloge a été imprimé à Caen.

La Déportation Du Clergé Orthodoxe Pendant La Révolution – Emile Sevestre.
Ecclésiastiques Embarques A Dieppe.
2882 Delavigne, Guillaume, curé de Grandouet [L’ex-curé de Grainguet, Calvados].

Annuaire des cinq départements de la Normandie. 27. 1861.
ENCENSOIR de la fin du XVI°. SIÈCLE a Grandouet.
J’ai trouvé, dans la sacristie de l’église de Grandouet, décrite dans le t. IV de ma Statistique monumentale, et qui n’est pas sans intérêt, un encensoir en cuivre jaune qui me paraît de la fin du XVI. siècle ou du commencement du XVII. Le couvercle est d’une forme très élégante, orné de feuilles découpées, de têtes et de moulures diverses. La navette existe aussi, elle est elliptique et s’ouvre en deux parties. Cet encensoir est absolument pareil à un autre qu’a figuré dernièrement M. l’abbé Barraud, dans le tome XXVII du Bulletin monumental.
J’ai vu, dans divers musées, d’autres encensoirs absolument semblables à celui que je figure ici, et c’était un type adopté vers la fin du XVI. siècle.
Le vase à eau bénite que j’ai trouvé à Grandouet m’a paru du même temps que l’encensoir ; quoique moins bien conservé, il mérite encore l’intérêt. DE CAUMONT.(Statistique monumentale du Calvados.)

Cartulaire de l’Abbaye de la Saint-Trinité de Tiron.
Don par Hugues de Grandouet au prieuré de Montargis d’une pièce de terre à Froidmont.
(1252/3, 6 janv.)
Sciant omnes presentes et futuri quod ego Hugo de Grandoit (¹) dedi et concessi, pro salute anime mee et antecessorum meorum, Deo et Sancto-Antonino de Monte-Hargis et monachis ibidem morantibus totam pechiam terre quam habebam in Foidremont, sicut porrigitur in longum et in latum, quam videlicet terram emi a Roberto Arquis, habendam et in perpetuam elemosinam possidendam dictis monachis et suis successoribus bene et in pace, per unum par cerothecarum
trium denariorum capitali domino pertinens. Et ut hanc donationem ego dictus Hugo et heredes mei teneamur garandizare dictis monachis et suis successoribus, presentem cartam sigilli mei testimonic roboravi. Actum anno Domini M° CC quinquagesimo II°, die Epiphanie Domini. Testibus: P. presbitero de Cambremer; Rogerio presbitero; Johanne de Grandoit; Petro Anglico; Jordano dicto Magistro ; Herberto Wimunt; Billart; Gaufrido Selle et pluribus aliis.
(¹) M. de Caumont Stat. mon. du Calvados, t. IV) dit que l’on ne connait parmi les seigneurs de Grandouet que Hugues de Grandouet, chevalier, qui vivait en 1196, et qu’il faut ensuite passer au XVIIe siècle pour retrouver les noms des seigneurs de Grandouet. La charte que nous publions fournit, comme on le voit, le nom d’un seigneur jusqu’ici inconnu.

Institut historique et géographique brésilien : Journal de l’Institut historique et géographique brésilien.
1613. 3 octobre. – Luiz Aparoc, écuyer, seigneur de Santa Maria de Theil, et João de Grieu, (Une des familles les plus réputées du pays d’Auge. Voir dans le Normand Annuaire 1888, p. 264, un article de M. H. Le Court.) seigneur de Grandouet, donnent procuration pour poursuivre les capitaines Bras de Fer et la Chesnée (de Diepe) et le capitaine Duhamel (de la ville d’Eu) et découvrez les conventions qu’ils ont célébrées avec Tiago Le Lièvre, capitaine de la péniche Bonne-Aventure, pour savoir quelles marchandises leur ont été remises pendant leur voyage, quel trafic et quel commerce ils ont fait.

Répertoire Sommaire Des documents Antérieurs A 1800 Conservés dans les Archives Communales Département Du Calvados.
GRANDOUET
I. Dioc . de Bayeux (Exemption de Cambremer ). – Baill . et maîtrise de Pont – l’Évêque. Gr . å sel de Danestal . Gén . et int. de Rouen ; él . et subd . de Pont- l’Évêque. II . Distr . de Pont- l’Evêque ; canton de Cambremer ( Arrêté du 1er mars 1790 ) . III . 3 ° arr . communal ( Arr . de Pont-l’Évêque); canton de Cambremer (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) . – Pop .: 67 hab . (1911 ) . — Sup :299 hect. 37 a . 77 c .
ADMon Gale. — Délibérations, depuis 1843 . Un registre antérieur, de 124 fol. Indiqué par l’inventaire arrêté le 15 juin 1859, n’a pu être retrouvé.
Etat-Civil (Voir Ibid . , les actes de catholicité de Grandouet. 1670 , 1681-1682, 1700 ,
1717-1718 , 1771 ( Série G , Grandouet, 7 cah .) Lacunes ? 1683, 1685, 1687, 1752, 1764, 1784, 1788, 1790. Notice d’un procès contre l’abbaye du Val-Richer au sujet de la dîme.

La céramique du pays d’Auge : l’art de terre à Manerbe et au Pré-d’Auge – Étienne Deville.
– Saint Sébastien. Église de Grandouet.
Statues en terre du Pré-d’Auge. -. Saint Martin, église de Grandouet – La Vierge et l’Enfant, église de Grandouet.

Généalogie des branches normandes et percheronnes de la maison Du Buat – Henri Le Court.
La famille de Grieu est originaire du Pays d’Auge, où elle possédait la terre de Grandouet, dès 1400; une de ses branches s’est éteinte dans la maison Estièvre de Trémauville; Louis-Charles de Grieu. prieur de Saint-Himer, de la branche de Montval, fut député aux Etats Généraux en 1789 ; la branche d’Estimauville est encore représentée : armes : d’argent à 3 grues de sable, leurs vigilances d’or ; alias de sable à 3 grues d’argent.

Armorial général de France – G.-A. Prévost.
N…, curé de Grandouet.
D’or à une bande de sable chargée de trois coquilles d’argent.

Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Calvados : archives ecclésiastiques. Série H, Calvados.
– Il y a dans la paroisse de Grandouet, une ferme appartenant à l’œuvre des Captifs ; elle est louée 750 livres, mais ce revenu est envoyé à la caisse générale des Captifs, à Paris.
– Grandouet. — Vente de la terre nommée le lieu Collet, sise à Cambremer et Grandouet, au couvent de la Trinité et Hôtel-Dieu de Lisieux, par Jacques Labbey, écuyer, sieur du Moutier, demeurant à Pont-l’Évêque.
– Grandouet. — Vente de la terre nommée le lieu Collet, sise à Cambremer et Grandouet, au couvent de la Trinité et Hôtel-Dieu de Lisieux, par Jacques Labbey, écuyer, sieur du Moutier, demeurant à Pont-l’Évêque, époux de demoiselle Charlotte Le Roy, fille de Louis Le Roy et de demoiselle Anne Collet, Jeanne-Thérèse Collet, épouse de Henri de Neuville, écuyer, sieur d’Échauffour, seigneur et patron de Bavent, Robert d’Épaigne, assesseur honoraire aux bailliage et vicomté de Pont-Audemer, porteur de la procuration de Jacques-Philippe d’Épaigne, écuyer, sieur d’Épiney, fils de lui el de Marie-Anne Collet, et Jean-Charles Thirel, écuyer, sieur de Siglas, demeurant à Pont-Audemer, au nom de Jean-Charles-Philippe Thirel, fils de lui et de Marie-Marguerite Collet, tous héritiers de Marguerite Collet, veuve de Jacques Lebrun, écuyer (1729).
— Procuration de François de Grieu, chevalier, seigneur de Grandouet, seigneur et patron de Fontenelle et du Breuil, à Robert Verdelet, pour percevoir les droits seigneuriaux dus pour ladite vente ( 1729 ). Quittance de treizièmes et du droit d’indemnité donnée par Armand de Matharel (1729). — Accord sur procès au bailliage de Pont-l’Évêque entre Nicolas Hain, de St Eugène, François Porlebos, de Grandouet, et les Trinitaires, au sujet du droit d’un fossé en dedans d’une pièce de terre de l’appartenance dudit Hain, sise à Cambremer, nommée la Boulaye, dans l’exercice duquel ledit Hain avait troublé les Mathurins (1768). —— Vente par Pierre Vaudoré, de Grandouet, audit Guillaume Collet, de la pièce de terre de la Couture, sise à Grandouet (1646). — Bail de terres sises à Grandouet et Cambremer fait moyennant 380 livres par dame Jacqueline Grieu, veuve de Guillaume Collet, à Pierre Lecorney, fils de Guillaume de Grandouet (1667).
— Cession faite du lieu dit de Grandouet, par Philippe Collet, procureur domanial de Mademoiselle, demeurant à Pont-l’Evêque, à Marguerite Collet, sa sœur, séparée civilement de biens avec Jean-Jacques Triquet, écuyer, sieur de Triquerville, gendarme du Roi, demeurant à St-Gilles de Livet, pour sa légitime, avec 50 livres de rente foncière de retour à cause de sa plus- value (1681). — Aveux rendus à Pierre de Grieu (1642-1685) et Joseph-Laurent de Grieu (1736), seigneurs de Grandouet, pour le tènement de la Rebourserie, pour le jardin Fresnel, pour cinq pièces de terre, Les Boulots, Les Perrelles, Le Baiilt, Le Val et La Hague, pour le fief du Mire Becquet, par les Mathurins et par leurs devanciers Guillaume Marguerite et Philippe Collet et par Louis Michel et François Le Vingneur, frères. H. Suppl. 494. — II. B. 8. (Liasse.) — 61 pièces, parchemin; 54 pièces, papier. 1521-1788.
– Mémoires et quittances relatives à la ferme de Grandouet.

Catalogue et description des objets d’art de l’antiquité, du moyen âge, de la Renaissance et des temps modernes – M. Gervais.
– Deux carreaux émaillés ; au centre, une rose cruciforme ; aux angles , des fleurs de lis. Église de Grandouet.

Documents relatifs à la marine normande et à ses armements aux XVIe et XVIIe siècles pour le Canada, l’Afrique, les Antilles, le Brésil et les Indes – par Charles et Paul Bréard.
1613, 3 octobre. — « Louis Apparoc, écuyer, sieur de Sainte-Marie du Theil, et Jean de Grieu (1), sieur de Grandouët, passent procuration pour poursuivre en justice les capitaines Bras-de-Fer et la Chesnée (de Dieppe), et le capitaine Duhamel (de la ville d’Eu), et connaître leurs conventions avec Jacques Le Lièvre, commandant la barque la Bonne-Adventure, savoir quelles marchandises il leur a baillées pendant son voyage, quels trafics et prises de marchandises, etc. »
1613, 11 octobre. — « Vente à Etienne de la Roque, gouverneur de Honfleur, du demi-quart du navire la Bonne-Adventure, de 80 tonneaux, de retour de la côte de l’aval
(1) Une des plus considérables familles du pays d’Auge. Voy. Annuaire normand (1888), p. 264, un article de M. H. Le Court.. »

A travers le passé du Calvados : glanes, traditions souvenirs – G. Lesage.
Reprise d’un terrain communal par les habitants du Breuil.
Le jeudi, 10 juin 1784, jour de la Fête-Dieu, sur les quatre heures du .soir, on entendit battre le tambour dans les environs du marais du Breuil. C’était une troupe de 30 à 40 personnes, armées de bêches et de houes, ayant à leur tête le sieur de Beaumont l’aîné, armé lui d’un fusil à deux coups.
Ils arrivèrent, précédés d’un tamlbour et d’un fifre qui jouaient, au fossé de l’herbage des vallées, le long du marais, appartenant à messire Joseph-Laurent de Grieu, chevalier, seigneur et patron de Fontenelles, le Breuil, Grandouet et autres lieux, ancien capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis. Cet herbage avait fait partie autrefois du marais, le sieur de Grieu l’avait fait enclore par un fossé (1).
Le sieur de Beaumont dit: « Allons, messieurs, à l’ouvrage, travaillons » et aussitôt les hommes abattirent le fossé sur une longueur de quatre perches, dans le bout vers l’étang. Ensuite, le tambour ayant battu, la troupe se porta au milieu du fossé, où elle en abattit encore « la passée d’une charrette » et puis, se portant à l’autre bout, elle en abattit encore autant.
Alors, ces hommes, Qui étaient tous de la paroisse de Percy, ayant rassemblé une partie des bestiaux qui pâturaient dans le marais du Breuil, les firent passer dans l’herbage par les brèches qu’ils venaient de faire, puis ils battirent en retraite, au son du fifre et du tambour.
(1) Le sieur de Grieu demeurait habituellement à Caen, dans son hôtel de la rue Saint-Jean. Il possédait au Breuil deux herbages : le premier était dit l’herbage contre le marais. D’une étendue de 15 acres, il était borné à l’orient par le marais et à l’occident par la cour du manoir seigneurial, et de l’autre côté par la pièce de la Crotte, buttant sur le chemin de Percy. L’autre pièce, appelée l’herbage des Vallées, de 3 acres et demi, jouxtait la pièce de la Crotte.

Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Calvados : archives ecclésiastiques. Série H, Calvados.
– Il y a dans la paroisse de Grandouet, une ferme appartenant à l’œuvre des Captifs ; elle est louée 750 livres, mais ce revenu est envoyé à la caisse générale des Captifs, à Paris.
– Grandouet. — Vente de la terre nommée le lieu Collet, sise à Cambremer et Grandouet, au couvent de la Trinité et Hôtel-Dieu de Lisieux, par Jacques Labbey, écuyer, sieur du Moutier, demeurant à Pont-l’Évêque.
– Grandouet. — Vente de la terre nommée le lieu Collet, sise à Cambremer et Grandouet, au couvent de la Trinité et Hôtel-Dieu de Lisieux, par Jacques Labbey, écuyer, sieur du Moutier, demeurant à Pont-l’Évêque, époux de demoiselle Charlotte Le Roy, fille de Louis Le Roy et de demoiselle Anne Collet, Jeanne-Thérèse Collet, épouse de Henri de Neuville, écuyer, sieur d’Échauffour, seigneur et patron de Bavent, Robert d’Épaigne, assesseur honoraire aux bailliage et vicomté de Pont-Audemer, porteur de la procuration de Jacques-Philippe d’Épaigne, écuyer, sieur d’Épiney, fils de lui el de Marie-Anne Collet, et Jean-Charles Thirel, écuyer, sieur de Siglas, demeurant à Pont-Audemer, au nom de Jean-Charles-Philippe Thirel, fils de lui et de Marie-Marguerite Collet, tous héritiers de Marguerite Collet, veuve de Jacques Lebrun, écuyer (1729). — – – Procuration de François de Grieu, chevalier, seigneur de Grandouet, seigneur et patron de Fontenelle et du Breuil, à Robert Verdelet, pour percevoir les droits seigneuriaux dus pour ladite vente ( 1729 ). Quittance de treizièmes et du droit d’indemnité donnée par Armand de Matharel (1729). — Accord sur procès au bailliage de Pont-l’Évêque entre Nicolas Hain, de St Eugène, François Porlebos, de Grandouet, et les Trinitaires, au sujet du droit d’un fossé en dedans d’une pièce de terre de l’appartenance dudit Hain, sise à Cambremer, nommée la Boulaye, dans l’exercice duquel ledit Hain avait troublé les Mathurins (1768). —— Vente par Pierre Vaudoré, de Grandouet, audit Guillaume Collet, de la pièce de terre de la Couture, sise à Grandouet (1646). — Bail de terres sises à Grandouet et Cambremer fait moyennant 380 livres par dame Jacqueline Grieu, veuve de Guillaume Collet, à Pierre Lecorney, fils de Guillaume de Grandouet (1667).— Cession faite du lieu dit de Grandouet, par Philippe Collet, procureur domanial de Mademoiselle, demeurant à Pont-l’Evêque, à Marguerite Collet, sa sœur, séparée civilement de biens avec Jean-Jacques Triquet, écuyer, sieur de Triquerville, gendarme du Roi, demeurant à St-Gilles de Livet, pour sa légitime, avec 50 livres de rente foncière de retour à cause de sa plus- value (1681). — Aveux rendus à Pierre de Grieu (1642-1685) et Joseph-Laurent de Grieu (1736), seigneurs de Grandouet, pour le tènement de la Rebourserie, pour le jardin Fresnel, pour cinq pièces de terre, Les Boulots, Les Perrelles, Le Baiilt, Le Val et La Hague, pour le fief du Mire Becquet, par les Mathurins et par leurs devanciers Guillaume Marguerite et Philippe Collet et par Louis Michel et François Le Vingneur, frères. H. Suppl. 494. — II. B. 8. (Liasse.) — 61 pièces, parchemin; 54 pièces, papier. 1521-1788.
– Mémoires et quittances relatives à la ferme de Grandouet.

Documents inédits relatifs aux affaires religieuses de la France 1790 à 1800.
VIGNE (GUILLAUME DE LA), curé de Grandouet, diocèse de Bayeux, à Bologne.

Armorial général de France – G.-A. Prévost.
N…, curé de Grandouet. D’or à une bande de sable chargée de trois coquilles d’argent.

Catalogue et description des objets d’art de l’antiquité, du moyen âge, de la Renaissance et des temps modernes – M. Gervais.
– Deux carreaux émaillés ; au centre, une rose cruciforme ; aux angles , des fleurs de lis. Église de Grandouet.

Pavés et plates-tombes. Collections de la Société des Antiquaires de Normandie.
Eglise de Grandouet
Dans son état actuel, l’église date pour les parties les plus anciennes, des XIVe-XVe siècles excepté une porte en plein cintre donnant dans le chœur qui semble être du XIIIe siècle. Le portail principal est précédé d’un porche du XVe siècle et la nef a été remaniée à la fin du XVIIe siècle.
A l’intérieur, le sol de la nef est encore couvert de pavés en terre cuite.
Ces pavés devaient tous être décorés mais seuls les rangées le long des murs et une petite partie située sous la chaire ont conservé leur décor. Ce sont des pavés faïences aux décors variés.

3 – Archives ShL:

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940 :
– 1402 , 11 décembre – Information de Jean Monnet, lieutenant de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge sur la valeur des fiefs de Boutemont (Bouttemont, canton de Blangy, commune de Norolles) et de Grandouet, pour lesquels Jean Servain, écuyer, est en la garde du roi comme héritier de sa mère Colette de Montfort, morte le 12 mai 1402.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 219-220.- Arch. nat. P 19091, 18929. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle , XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 12.

– 15 décembre 1404 – Pont-l’Evêque – Information de Massot du Boulay, vicomte d’Auge pour la mise hors de garde noble de Jean Servain, écuyer, seigneur de Boutemont (Bouttemont, canton de Blangy, commune de Norolles) et de Grandouet, né vers la Saint-Michel 1384, fils de Colette de Montfort, dame de Boutemont, morte le 12 mai 1402. = Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 245. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle , XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 15.

– 29 février 1716 – Lettres de nomination de François de GRIEU escuyer sieur de GRANDOUET et de FONTENELLE comme scribe ou greffier de l’Université de CAEN.

– 2 août 1727 – Vente d’une place où il y avait ci-devant un pressoir qui fut consumé par le feu, faite par Demoiselle Margueritte LEMOUTON, veuve de Henry de LEPEE, en son vivant escuyer , sieur de ROUILLY, comme héritière aux meubles et acquêts de défunt Anthoine de LEPEE, vivant escuyer , sieur de ROUILLY, son fils, demeurant en la paroisse du BREUIL, à Messire François de GRIEU, escuyer , seigneur de GRANDOUET, seigneur et patron de FONTENELLES et du BREUIL, demeurant à CAEN .

– 21 novembre 1733 – Amortissement de 20 livres de rente venant d’un fieffe fait à Gabriel Auguste de BONCHAMPS escuyer, sieur de BRETHEUIL, de ladite paroisse du BREUIL, par Noble Dame Margueritte Julie HEUDINE, veuve et héritière de Messire François de GRIEU, seigneur et patron de FONTENELLE, GRANDOUET et autres lieux.

– 28 janvier 1739 – Maistre Michel Chesnot, prestre curé de Grandouet

– 17 juillet 1741 Maistre Michel Chesnot prestre ancien curé de Grandouet.

-17 janvier 1754 – Règlement amiable entre Messire Joseph Laurens de GRIEU chevalier, seigneur et patron de FONTENELLES, GRANDOUET et autres lieux et Philippe François de la CHASSE demeurant à TOUQUES des propres paternels et maternels de la succession de Nicolas de GRIEU chevalier et seigneur de BEAUMOUCHEL fils de Messire Jean de GRIEU et de noble dame Marie Jeanne FERREY. Fortune peu considérable. Pas d’immeubles acertainés mais épousé Mademoiselle CROQUET (ou COQUET) de TOLLEVILLE.

– 7 septembre 1764 – Aveu baillé par André LE CAGNIEUX à Noble Dame Margueritte Julie HEUDINE de BRENCOURT, dame et patronne honorée du BREUIL, veuve de Messire François de GRIEU, en son vivant chevalier et patron de FONTENELLE, GRANDOUET et autres lieux, pour un sillon (?) situé au BREUIL.

– 1791 – Divers Grand-Séminaire collégial de Lisieux. Mense conventuelle de Grandouet et Cormeilles. Comptes de l’année = Arch. SHL. 27 F.

Carnets de Charles Vasseur :
Exemption de Cambremer:
Evêché de Bayeux, exemption de Cambremer, élection de Pont l’Evêque, sergenterie de Cambremer. 3 feux privilégiés – 30 feux taillables.
Le Val Richer nommait à la cure.
La Commune de Grandouet est réunie pour le culte à celle de Montreuil.
Description de l’église et du Manoir de Grandouet par A.Pannier septembre 1860.
Cloche de Grandouet
L’an 1782 j’ai été bénite par Messire Antoine Noël Devaux, curé de Grandouet, Maître George Lemonnier, trésorier en charge.
F.Lavillette de Caen m’a faite.

Fonds Lemaitre Claude 2017.
27 ÉLÉMENTS EN TERRE DU PRÉ-D’AUGE
Classeur rouge – Statues en terre églises du Pré d’Auge et de Grandouet.

Fonds divers inventaire des enveloppes.
– Enveloppe n° 63 Photos De Porches Des Églises Du Pays D’auge.
Grandouet (4).
– Enveloppe n° 97 – Sous chemise n° 3
23 novembre 1749 : diverses mutations d’une rente foncière de 30 livres créée le 23 novembre 1749 par Jacques CASTCLAIN, sieur des champs, marchand demeurant à Manerbe, héritier de Jacques, son frère sur Guillaume LEMOINE pour fieffe du pré Girot ou Ferrot (?) sis à la Roque Baignard et relevant de la sieurie du Val Richer. En 1869, cette rente est toujours due mais elle a changé de mains.
On cite dans cet acte : en 1762, Martin LEVALLOIS, marchand à Manerbe
En 1780, Jean GOSSET, marchand, maréchal à Manerbe
En Floréal an X, autre Jean GOSSET demeurant à Grandouet
En 1818, la rente est due par les VITET à Gabriel GOSSET, de Grandouet
En 1858, la rente est passée aux créanciers de Mr LEBLAY DE LA ROCQUE
8 feuillets sur papier timbré concernant une rente de 30 livres

FONDS Arthème PANNIER :
NE 12.1 – 1er carton « Communes ». Grandouet.

GRANDOUET
1F893 : 1791 : Divers grand séminaire de Lisieux. Mense conventuelle de Grandouet et Cormeilles.

Archives NEDELEC Communes.
com.12.4. 1 Cambremer Eglise de Grandouet.
com.27.15 Grandouet La Ferme.
com.45.9 Manerbe I de Grieu – Grandouet – La Closetterie.

Non noble imposé à la taille : Thomas Harel de Grandouet
Hugues de Grandouet, chevalier en 1196 (Montfaut p.31)
Beaudouin, seigneur de Grandouet vers 1770.
Depuis la Révolution le Manoir de Grandouet appartenait à la Famille de Trémauville. (voir le Breuil sur Dives)

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

BAVENT

NOTES sur BAVENT – 14


Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Accrue de ROBEHOMME

Archives du Calvados
Bavent (Calvados)
Canton actuel : Cabourg Arrondissement actuel :Caen
Code INSEE : 14046
Histoire administrative : Bavent fusionne avec la commune de Robehomme par l’arrêté du 7 décembre 1974.

BAVENT
I. Dioc. de Bayeux. Baill. et maîtrise de Caen. – Gr. à sel de Caen. Gén. et int. , él. et subd. de Caen. II. Distr. de Caen; canton de Ranville (Arrêté du 1 mars 1790). III. 2 arr. communal (Arr. de Caen); canton de Ranville (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Troarn ( Arrêté du 6 brumaire an X).- Pop.: 638 hab. (1911). Sup.: 1.382 hect. 73 a. 25 c.
ADMon Gale. – Délibérations du commun. 5 mars 1752-8 brumaire an VI ( 2 reg.. 94, 48 fol . ) Délibérations municipales (1). 7 février 1790-20 floréal an XIII ( 3 reg., 94, 142, 235 fol. ) – Les délibérations antérieures à 1773 concernent surtout l’église paroissiale .
ÉTAT- CIVIL . Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1642.
Lacunes : 1673-1681 . Notes sur la dime des bois.
IMPOSITIONS. Arpentage. 1792 ( Cah. , 9 fol. États de sections (Sections A-D). An V (4 cah. , 95 fol . ) Matrices des contributions foncière . An III- an IV (2 cah., incomplets); an V ( Cah. ); personnelle. An V, an VIII 2 cah. )
PROPRIÉTÉS COMMUNALES. Droit de pâture dans le marais : règlement et procédure . 1768-1793 (4 p .

Château de Cairon et de la famille de Neufville de Bavent ( série F, art . 1223-1424 , est rédigé en Manuscrit
( 1) Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Bavent. 24 frimaire an II- 1er vendémiaire an III ( Reg.)

Chartier Guy. De l’étymologie de certains noms de communes normandes
1 – Bavent, et. de Cabourg, Calvados
– Bavent, 1059 ; Badvento, 1063 ; Batvent 1066 ou antérieurement(2).
Si ce nom se réfère à un moulin à vent cela implique l’apparition de tels moulins en Occident un siècle plus tôt qu’on ne l’admet
communément. Cela, après tout, n’est pas impossible mais nous pensons tout de même plus probable que « Bavent » désigne seulement
un « endroit battu des vents »(3).
(2) J. Adigard des GAUTRiESet F. Lechanteur, « Les noms des communes de Normandie », Annales de No rmandie, octobre 1961 à juin 1969.
(3) Lettre de Monsieur F. de Beaurepaire à l’auteur.

Les noms des communes de Normandie – IV Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
211. — Bavent (Troarn, C.) :
Bavent 1059 ; Bavent et [abl.] Badvento (varL

BARVILLE 27




NOTES sur BARVILLE – 27042

27042. BARVILLE (18 km est de Lisieux) (3 Km NO de Thiberville)

Les noms des communes de Normandie – IV Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
201 . — Barville (Thiberville, E.) :
Bareviixa 1195 : A. d. G., NPSN, p. 32.
Formé apparemment sur le n. h. francique Baro. Il existe d’autres Barville en Normandie (voir notamment plus loin Cany-Barville),
ainsi que dans l’Orne (partie percheronne), le Loiret, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle, les Vosges, etc., mais, à en juger par les formes anciennes, certains de ces derniers doivent être d’une origine différente.

1 – Bibliographie.
2 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

DETERVILLE Philippe, Le Manoir de Barville, dans CDMPA, pp. 103-105.
Croix de Saint-André, entre-colombage de brique et pierre

REYBAUD Cdt., « Une excursion à la limite du Pays d’Auge: Manoir de ¬Barville », PAR, 4, N° 2, Février 1954, pp. 15-16, ill.

DETERVILLE Philippe, CDMPA, pp. 103-105, Croix de Saint-André,¬ entre-colombage de brique et pierre

Dans l’église Saint-Ouen de la Nöé-Poulain, voir toile du XVIIe siècle représentant la Vierge recevant les hommages du curé et des membres de la famille de Livet de Barville. Nouvelles de l’Eure, N° 21, p. 27

Dans l’église Saint-Pierre de la Poterie-Mathieu voir fonts de style aux armes des Livet de Barville, Nouvelles de l’Eure, N° 21, p. 28

Patron de l’église Notre-Dame-de-Fresne: la famille de Livet (XVIe – XVIIIe siècles), Nouvelles de l’Eure, N° 21, p. 18

2 – Archives ShL:

Voir Carnets de Charles Vasseur
1 -« analyse et Transcriptions … » ou « Transcriptions.doc » (Famille de Barville)
2 – « doyenné de Moyaux » ou « Doy. de Moyaux.doc »
28 – BARVILLE –Barvilla
– Election de Lisieux, sergenterie de Folleville – 35 feux
– Sous l’invocation de Notre Dame

– Patronage:
XVIe et XVIIIe Dominus loci

– Curés:
N.Jh de Fresnay (fresné) 1764-1774
N.Lefebvre 1783-1787
– D’Hozier
-Jacques de Livet, seigneur de Barville … d’azur à trois molettes d’argent…
Prêtre desserrant.—Jh Quesney
Clerc. -J. P. Loquin
Patron. le seigr du lieu M.-A.-L. de Livet

Dans l’église Saint-Ouen de la Né-Poulain, voir toile du XVIIe siècle représentant la Vierge recevant les hommages du curé et des membres de la famille de Livet de Barville. Nouvelles de l’Eure, Nø 21, p. 27.

Dans l’église Saint-Pierre de la Poterie-Mathieu voir fonts de style aux armes des Livet de Barville, Nouvelles de l’Eure, Nø 21, p. 28

Patron de l’église Notre-Dame-de-Fresne: la famille de Livet (XVIe – XVIIIe siècles, Nouvelles de l’Eure, Nø 21, p. 18.

BASSENEVILLE

NOTES sur BASSENEVILLE – 14045


Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Archives Calvados:
Basseneville (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Code INSEE : 14045
Arrondissement actuel :Lisieux
EP Barneville (Calvados) – Barneville-en-Auge (Calvados).

BASSENEVILLE
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. – Gr. A sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen ; él. et subd. de Pont-l’Evêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque ; canton de Beuvron (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque);
(Dozulé) (Arrêté du 6 brumaire an X).- Pop.: 216 hab. (1911). – Sup.: 1059 hect. 37 a. 4 c.
ADMon Gale. Délibérations. 14 pluviôse an II-25 prairial an VIII (Reg.. fol. 1-20). Reprise des délibérations : 15
pluviôse an IX.
ÉTAT-CIVIL. – Baptêmes, mariages et sépultures (1), depuis 1669.
Lacunes: 1681-1692, 1704, 1706, 1714. Délibérations du commun. 1697-1705. Délibérations paroissiales. 1765, 1767- 1782. Visites de l’archidiacre. 1728-1766, etc.
ASSISTANCE : Un dossier concernant la Maladrerie de Saint- Samson (copie de charte de 1222 ; arrêt du Parlement entre l’abbaye de Troarn et la dame de Basseneville 1561, etc.) , cote P. 15 de l’inventaire arrêté le 7 mai 1860 (22 p.) , n’a pu être retrouvé.
(1)Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Basseneville. 1679 , 1682 (Série G, Basseneville, 2 cah.)

Basseneville ou Barneville-en-AUGE (?)
Basevilla, 1245 (ch. de Longues, n° 40).
Barnevilla, 1269 (cart. norm. n° 767, p. 173).
Basanvilla, 1262 (chap. de Bayeux, ch. 8e).
Bannevilla, XIV° siècle ( pouillé de Lisieux, p. 48).
Barnevilla, Basnevilla, XIV siècle (taxat. decim.). Basneville, XVIII° s° (Cassini).

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie
203. — Basseneville [pron. Bass’ nevil] (Dozulé, C.) :Barnevilla 1059 : A. d. G., NPSN, p. 389.

Basseneville, Bassenivilla, Basenvilla, Barnevilla, prieuré bénédictin de Marmoutier, diocèse de Lisieux, cant. Dozulé, arrond. Pont-l’Évêque, Calvados.
– LONGNON, II, 258. — MABILLON, Ann., IV, 658, 754 (charte).
— MIGNE, t. 201, c. 1172, confirmation de Lucius III en 1183.

LEOPOLD DELISLE Cartulaires normands n° 1091 p. 293 Saint-Clair commune de Goustranville est longtemps appelé Saint-Clair-en-Auge.Basseneville est une forme moderne de Barneville comme il est dit dans ce texte est une commune du canton de Troarn.

Hameaux de BASSENEVILLE:
Bois-des-Terres (LE), Bois-Écouchet (LE), Caboche (LA), [Chaulieu, h. de Basseneville. Calidus Locus, 1198 (magni rotuli, p. 94, 2) Chauleu, 1292 {ibid.)], [Cholerie (LA), Chollerie,XVIII siècle (Cassini)], Clos-Artus (LE), Cour aux-Noyers (La ), Cour-du-Domaine (La), Cour-Fleury (LA), Londets (Les), RICHER, [Saint-Richer, chapelle existant à Basseneville, fréquentée par les pèlerins. Indiquée sur la carte de Cassini.], Timonville, Vauvers (LES), Village-de-la-Mer (LE), Village-de-L’Église(LE),

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique départementale de Calvados, Tome IV, page 116 de Réédition FLOCH.

Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 703.

FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie in MSAN., XXXVI, 1961
Détail des biens des abbayes dans le Pays d’Auge, l’Hiémois et le Lieuvin:
– Troarn : Janville, Lirose, Sannerville, Goulet, Trun, Crocy, Bures, Basseneville, Saint-Samson, Saint-Germain, Saint-Hilaire, Saint-Sylvain, pp. 324-325

MUSSET Lucien, « Autour de la basse Dive: le prieuré de Saint-Pierre-de-Rouville et ses dépendances d’après ses plus anciennes chartes », BSAN, LIX, 1969-1989 (I), (1990), pp. 246-258.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Basseneville, Barnevilla, Bernevilla.

L’église de Basseneville, dont le dessin ci-joint de M. Bouet montre l’ensemble en raccourci, se compose d’une nef rectangulaire et d’un choeur dont le chevet est à pans coupés; la tour, octogone, terminée par un toit en forme de cloche, est assise sur la partie antérieure ou occidentale de la nef. La forme des modillons et des corniches, celle des fenêtres et les autres caractères de la construction, indiquent le XVIII. siècle ; cependant l’arc triomphal, entre choeur et nef, est en ogive et porté sur des colonnettes du XIII. Cette partie de l’église et les contreforts qui s’y rapportent, à l’extérieur, paraissent de la même époque; tout le reste est du XVIII siècle, à l’exception de deux grands contreforts du XVI. à chaque angle de la façade occidentale.
Au nord du choeur existe une chapelle seigneuriale construite en briques sous laquelle est, dit-on, un caveau contenant plusieurs tombes des anciens seigneurs : cette chapelle est éclairée, à l’ouest, par une fenêtre ogivale tréflée, et, au nord, par une fenêtre il deux baies de style flamboyant, que M. Bouet regarde avec raison, je crois, comme ne datant que du XVIIe. siècle. Cette chapelle est mise en communication avec le choeur par un arc surbaissé. Elle avait autrefois un autel ; elle est voûtée en bois ; on y voit une pierre tombale dont l’inscription est encadrée dans un portique gravé au trait, porté sur des colonnes cannelées, avec un écusson timbré d’un casque au chevron accompagné en chef de deux croissants et, en pointe, d’un lion passant.
Cette inscription est ainsi conçue :



CI GIST MATUNRIN
GILLAIN VIVANT
ESCVIER SEIGNEVR
DE BARNEVILE AVSY
DICT ASNIERES ET
BOISFEROVLT BOVGERN
ET DE SVINT CLAIR
EN PARTIE A CAVSE DV
FIEF DE COQUANVILLE
DECEDA AVDIT LIEV
DE BARNEVILLE LE
VINT CINQT IEME
IOVR DOCTOBRE MIL
SIX CENT DIX HVIT
AGE LORS DE SON
DECES DE
SOIXANTE
ET VN AN

A l’intérieur du choeur on peut remarquer l’autel principal en pierre, à colonnes, portant par derrière l’inscription :


ROBERT • FERAY
FECIT . 1719.

Le tableau de l’autel représente l’Assomption.De chaque côté de l’autel existe une porte, donnant accès à la sacristie qui est derrière le retable; au-dessus de ces portes sont deux écussons surmontés d’une couronne de marquis, et ayant pour supports deux oiseaux: le premier, de gueules à 3 pals d’or; le second, d’azur au chevron d’or accompagné en chef de deux branches de lis et, en pointe, d’une lyre de même. L’exposition est formée de deux anges supportant une couronne royale. Derrière est un manteau fleurdelisé.
Le lutrin, du siècle dernier, en bois, est assez beau et surmonté d’une Assomption.
M. Bouet a lu l’inscription que voici sur la cloche :



LAN 1768 JE SVIS ANONIME ET IAI ÉTÉ BENITTE PAR Me. 1 B TOVRET
CVRÉ DE BASNEVILLE. F. LE BEY TRESORIER.

L’église de Basseneville est sous l’invocation de Notre-Dame. La cure se divisait en deux portions : l’une à la présentation du duc de Normandie ; l’autre à celle du seigneur.
C’était, au XIVe. siècle, un J. de Tournebut, fils de Robert de Tournebut. La seigneurie de Basseneville était entrée dans cette famille parle mariage de ce dernier avec Jeanne d’Auvillers, qui en était propriétaire ; elle y resta pendant le XVI. siècle; mais, en 1515, elle appartenait à Jean de Harcourt.
Basseneville faisait partie du doyenné de Beuvron et de la sergenterie de Dives, élection de Pont-l’Évêque; on y comptait 5 feux privilégiés et 63 feux taillables.

CHAPELLE SAINT-RICHER.
— Cette chapelle, qui existe à Basseneville , entre St-Samson et Goustranville, est toujours fréquentée par les pèlerins qui y viennent implorer saint Richer (ou saint Riquier) pour se guérir de la fièvre.
Les murs en bois et mortier comme les maisons du pays, la voûte du choeur et la charpente sont anciens.
Le tableau d’autel, représentant saint Richer au milieu d’une foule de fiévreux, est assez curieux.
A l’entrée du sanctuaire se trouvent la statue de saint Richer et un tronc.
Le curé actuel de Basseneville a fait faire quelques travaux à cette chapelle : c’est à lui que l’on doit le petit porte – cloche, le lambris de la nef et quelques autres réparations.
La chapelle de St-Richer est indiquée sur la Carte de Cassini.

BASSENEVILLE. – Deux noms de terroir à retenir: « Les Hogues » (Cad., D, 20 et 25) et la « Butte du Bois l’Abbé » (Cad., C,214.-216).

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie Texte complet TOME XLVI – ANNÉE 1938
M. Collet lit l’étude suivante sur les Aubry, seigneurs de Basseneville (Calvados, c. de Dozulé), au XVIIIe siècle : Le 10 septembre 1698 (Arch. Calvados, F. Chartrier de Basseneville. Référence valable pour tout ce qui suit, le fonds n’étant pas définitivement classé.), devant les notaires du Châtelet de Paris, Jean-Baptiste-Louis Berryer, chevalier, seigneur de La Ferrière (, conseiller du roi, maître des requêtes, et dame Catherine Potier de Novion, son épouse, en présence de Nicolas-René Berryer, chev., sgr. de Ravenoville cer du Roi, frère de Louis, passèrent acte de vente à Alexandre-René Aubry, cons. du Roi en Cour du Parlement de Paris, de la terre et seigneurie de Basseneville, consistant « en château non achevé, cours, bâtiments, jardins, clos, bois, herbages, terres, prés, fiefs et arrièresfiefs, patronage, nomination, justice sur vassaux, rentes, cens et droits seigneuriaux et autres. » Ces éléments vendus étaient ceux que Louis Berryer avait acquis « en la justice et vicomté de Pont-l’Evêque sur mre Adrien Gislain, éc., sgr. dudit Barneville le 14 mars 1678 et, en outre, les biens acquis d’un « nommé Loqueton. » La vente eut lieu moyennant la somme de 200.000 Lt.
Le 1er mars 1699, René Aubry, éc. cer du Roi, receveur général des finances en la généralité de Rouen, reconnut, par acte sous seings privés, que son fils René-Alexandre avait agi, en cette circonstance, en son nom.
Le 6 avril 1707, René Aubry, pour une somme de 63.000 1. acquit la terre de Saint-Clair-de-Basseville et Saint-Samson , que, le 26 mars 1702, devant les notaires du Châtelet, s. Mre Louis-Henry légitimé de Bourbon , prince de Neufchâtel, etc., demeurant à Paris à l’hôtel de Longueville, rue Saint-Thomas, paroisse de Saint-Germain-l’Auxerrois, porteur de procuration de « très haute et très puissante et sérénissime princesse dame Marie d’Orléans, souveraine des comtés de Neufchâtel, en Suisse, désignent « messire Aymar Gillain, chev sgnr de Barneville. » duchesse de Nemours, etc., veuve de Henry de Savoie, duc de Nemours, pair de France», avait vendue à Jacques Goyon, seigneur de Matignon, comte de Thorigny, avec les terres et baronnie de Bricquebec, Blosville et seigneurie de la Houlgatte, Pontoise, baronnie d’Orglande, etc., que la vendeuse possédait par héritage de l’abbé d’Orléans, son frère, pour le prix de 350.000 1. L’acquéreur de 1702 avait rétrocédé ces biens, le 15 avril 1704, à « Charles-Auguste de Matignon, comte de Gacé, lieutenant général des armées du roi, gouverneur général pour S.
M. en la ville de La Rochelle et pays d’Aulnix, des îles de Ré, Oléron, Brouage, commandant les troupes de S. M. de Brabant et Pays de Woeir», contre le remboursement de la somme de 80.000 1., versée comptant à Marie d’Orléans, dont 25.000 1. avaient été prêtées par Gaspard de Bernard, éc., sgr de Marigny .

René Aubry, le nouveau seigneur de Basseneville, Sain-tClair et Saint-Samson, se qualifiait de « sr. du Verger, contrôleur général des offices de France», alors qu’il n’était encore que « commis à la recepte générale des finances de la généralité de Caen. » Mais, lorsqu’il acquit les terres de Basseneville, il est dit : « receveur général des finances de la généralité de Rouen (21). Il avait acheté cet office d’un sieur Dufour, par contrat du 7 janvier 1669, et avait été pourvu par lettres du roi du 5 janvier 1670, reçu en la Chambre des comptes de Rouen le 5 mai, et au Bureau des finances le 7 mai suivant. Il avait rempli la même charge en la généralité de Caen de 1664 à 1669
…………….
Lorsqu’il était devenu possesseur des terres et seigneuries de Basseneville, Saint-Clair et Saint-Samson, il n’avait pas abandonné son domicile de Paris, rue des Deux-Portes. Il vint certainement à son château de Basseneville, mais passagèrement.

Le fit-il terminer ? Les comptes et mémoires que j’ai vus, ne me permettent pas de répondre à la question (En décembre 1806, Guillaume de Marguerite, qui, par alliance avec les descendants des Aubry, possédait le château de Basseneville et partie des terres, passa marché avec Pierre Grosmesnil, maçon à Bréville, pour la démolition de « la totalité du vieux château de Barneville, à seis frais [de Grosmesnil] et en fera transporter les matériaux dans l’avenue allant à la caboche. Le mur du vieux château donnant sur le jardin ne sera point démoli ; il sera conservé jusqu’à la hauteur du premier cordon ou plinthe de pierre au-dessus des fenêtres du rez-de-chaussée. » La démolition devait commencer par le pavillon « du côté de la briqueterie. » Cette désignation de « vieux château» ferait supposer qu’il y avait un «châte,au neuf » qui fut conservé. Aujourd’hui il n’y a plus de château, ni de bâtiments ; tout a été abattu.

Extraits:
– Les Elus de Lisieux, trouvèrent nobles à Basseneville «Imar et Me Guillaume, dits Gilain, frères. [qui] produisirent un arrêt de la Cour donné en 1523 à l’entente de Robert leur père, et même de deux de leurs frères qui avaient recueillis le procès. » (Labbey de la Roque : Recherche., Caen, 1827, p. 89, n° 232.) En 1592, Mathurin Gislain est désigné en un acte, « sgr de Basseneville, Asnyères, Coquainvilliers et Boisferons ». Il décéda à Basseneville en octobre 1618.

– II est ensuite donne lecture d’une lettre de M. Francis Jacquier annonçant la découverte d’un retable peint, malheureusement incomplet, faite par ses ouvriers dans des travaux de réparation entrepris dernièrement, sous sa direction à Basseneville.
Ce fragment de retable représente deux scènes de la Passion et mesure 25 centimètres de hauteur sur 65 de longueur. Il parait dater de la fin du XV° siècle.
Le Conseil municipal de Basseneville a autorise M. Francis Jacquier à offrir ce spécimen intéressant de décoration religieuse à la Société des Antiquaires.

DONATION FAITE A L’ABBAYE DE TROARN, EN LA PAROISSE DE BARNEVILLE (1) POUR UN OBIT A LA MÉMOIRE DE ROBERT DE TOUCHET
Omnibus hec visuris ego Robertus dictus Le Paumier de Barnevilla in Algia, salutem. Noveritis me dédisse et concecisse et in puram et perpetuam elemosynam elemosynavisse, pro salute anime mee et antecessorum, viris Religiosis Abbati et conventui sancti Martini de Troarno, ad proprios usus burse conventualis, ad unam pitanciam faciendam in die obitus Roberti de Toschet, armigeri defuncti; videlicet, duo sextaria ordei mense septembris, ad mensuram de Barnevilla in Algia, annuatim persolvenda, sita super meum hebergagium situm in parochia dicte ville, prope hebergagium Roberti Guillaini, ex unà parte, et hebergagium Samsonis Hugonis, ex altéra, et alibi super unum aliud hebergagium situm ibidem, prope vicum deu (de) Buet, ex una parte, et manerium [Domini] Roberti de Tournebu militis, ex altéra, tenenda et habenda et jure hereditario possidenda, dicta duo sextaria ordei dictis Religiosis et suis successoribus de me et meis heredibus, b’ene et pacifiée, libère et absolute ab omnibus. Et ego predictus [Robertus, dictus Le Paumier, viris Religiosis Abbati et conventui sancti Martini de Troarno et suis succesioribus antedicta duo sextaria ordei debemus et tenemur garantizare [deliberare et deffendere contra omnes aut excambiare] im meo proprio hereditagio ubi cnmque habeamus, si necesse fuerit, valore ad valorem. Et sciendum est, quod dicti Religiosi et eorum successores in predictis hebergagiis sicut se protendunt in longum et in latum, suam justiciam possunt et debent facere plenariam, nisi antedicta duo sexteria ordei mense septembris habuerint competenter annuatim, ad mensuram supra dictam. Itatamen quod ego Robertus et mei heredes amodo dicta hebergagia non poterimus vendere, dare, elemosynare, minuere, invadiare, seu alio aliquo modo a manibus nostris alienare sine assensu et voluntate dictorum Religiosorum vel successorùm suorum. Pro hac autem concessione et elemosyna, sepedicti Religiosi, de bonis sibi a Deo collatis, mihi pre manibus ‘ sex libras turonensium ex sua mera libertate contulerunt, et, ut hoc ratum et stabile permaneat in futurum, presentem cartam sigilli mei testimonio confirmavi. Actùm anno Dei M° cc° septuagesimo octavo, mense Aprilis, corarn Parochia Béate Marie de Barnevilla in Algia.
I pièce parchemin. Arch. de Calv. Série H. Fonds de Troarn, chartes de Barneville-en-Auge (donations).

(1) Barneville-en-Auge, act. Basseneville, cant. de Dozulé, arr. de Pont-l’Evêque, à 28 k. de Caen.

2 – Pièces Justificatives:

48. — Le 3 juin 1694, la nomination à la 2° portion de la cure de Barneville (Basseneville) appartenant au seig. du lieu, Son Altesse Sérénissime Marie d’Orléans, duchesse de Nemours et d’Estouteville, souveraine de Neufchastel et de Vallengin en Suisse, comtesse de St-Paul, de Dunois et-de Tancarville, et Barneville, St-Clair et St-Samson-en-Auge et autres lieux, veuve de très-haut et très-puissant et sérénissime prince Henri de Savoie, duc de Nemours, d’Aumale et de Genevois, parr de France, nomme a lad. cure de Barneville, vacante par la mort de Me Guillaume Chevallier, pbre, dernier titulaire, la personne Me Adrian Manger, pbrë du diocèse de Lx, chapelain de Bréholles, demeurant parr, de Goustranville.
Le 16 juin 1694-. Mesr. Pierre Audran, vic. gl, donne aud. sr Mauger la collation dud. Bénéfice.
Le 22 juin 1694, le sr Mauger prend possession delà 2e portion de Barneville et de son annexe la chapelle St-Richer, en présence de Mesre Pierre de Gemare, pbre, demeurant à Cresseveulle ; Me Robert Matrel, receveur de S.A.Sme, demeurant à Barneville, Me Jean Maheu, pbrë, curé de la 1°re portion de lad. parr. Adrien Le Maistre, Esc, sr de Vauvert, demeurant aud. lieu, et autres témoins.

380. — Le 8 mars 1695, la nomination au prieuré de St-Samson, fondé en la parr. de Barneville-en-Auge, appartenant au seig. du lieu, Son Altesse Sérénissime Marie d’Orléans, princesse souveraine de Neufchâtel et de Valengin en Suisse, duchesse de Nemours, et d’Estouteville, comtesse de St-Pol, Dunois, Tancarville, Chaumont, Gourney, Dreux, dame de la seigneurie de Barneville, St-Clair, St-Samson et autres lieux, Vve de très-haut et très puissant sérénissime prince Henry de Savoie, duc de Nemours, d’Aumale et de Genevois, parr de France, ayant droit de nommer à tous les bénéfices simples dépendants de sa terre de Barneville, St-Clair et St-Samson, nomme aud. prieuré, vacant par la mort de dom de la Croix, dernier titulaire, la personne de dom Nicolas Aignan, pbfë, relig. de l’ordre de St-Benoit, demeurant à Paris, en l’abbaye de St-Germain-des-Prés.
Le 16 mars 1695, led. sr Aignan donne sa procuration pour prendre possession dud. prieuré.
Le 17 avril 1695, le sr Aignan, représenté par M° François Morel, pbfë, curé de St-Samson, prend possession dud. prieuré fondé sous l’invocation de Ste Marie-Magdeleine.

372. — Le 20 nov. 1696, vu l’attestation du sr Fergant, pbfë, curé du Mesnil-Germain, et du sr Maheult, pbfë, curé de Barneville-en-Auge (Basseneville), dispense de bans pour le mariage entre Olivier de Bonnechose, sr. de Beauroger, fils de François de Bonnechose, Escr, et de damlle Jeanne Bubois, de lad. parr, du Mesnil-Germain, d’une part, et damlle Angélique Le Mancel, fille de feu Rolland Le Mancel, Escr, sr de Besville, et de damlle Angélique Le Loutrel, de lad. parr. de Barneville.

626. — Le 6 sept. 1705, Mesre Charles – Auguste Gouyon de Matignon, comte de Gacey, de Bricquebec et d’Ecouché, commandant général des armées du roy et gouverneur du pays d’Aunis (Alnetensis traetus proefectusj ayant droit, à cause de sa baronnie d’Ecouché, de nommer à la 2e portion de la cure de N.-D. de Barneville-en-Auge, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Adrian Mauger, dernier titulaire, la personne de Me Louis Jean, pbfë du diocèse de Bayeux. « Datum campo Nazareth.»
Le 28 sept. 1705, le seigr évêque donne aud. sr Jean la collation de ce bénéfice, en présence de Mes Jean Corset et Nicolas Guerbette, pbfës, demeurant à Lx.
Le 30 sept. 1705, le sr Jean prend possession de la cure de Barneville, 2e portion, en présence de Me Jean Maheut, pbrë, curé de la 1 re portion, et plusieurs autres témoins.

Barneville-en-Auge, auj. Basseneville.
Curé de la 1ere portion. — J. Maheult.
Curé de la 2e portion et de son annexe la Chapelle Saint Richer. — G. Lechevallier — A. Mauger — L. Jean.
Patron de la 2° portion. — Le Seigneur du lieu. — M. d’Orléans, duchesse de Nemours — Le baron d’Ecouché. — C.-A. Gouyon de Matignon.
Seigneurs et notables. — R. Mautrel, — A. Le Maître de Vauvert — R. Le Mancel de Besville.
Prieuré de Saint Samson, sous le vocable de Sainte Magdeleine. — (Ordre de Saint Benoit). — Prieurs. — N de la Croix — N. Aignan — Patron. — Le Seigneur du lieu. — M. d’Orléans, duchesse de Nemours.

112. — Le 4 juillet 1714, la nomination à la 1ere portion de la cure de Barneville-en-Auge (Basseneville), appartenant au seigr du lieu, Mre Réné-Alexandre Aubry, conser du roi en Cour de Parlement, seigr. de Barneville, St-Clair et St-Samson-en-Auge, nomme aud. bénéfice,
vacant par la mort de Me Jean Maheut, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Gilles Colette, pbrë du diocèse de Coutances, vicaire de Putot-en-Auge.

197. — Le 11 janvier 1715, dispense de bans pour le mariage entre Charles Le Court, Escr, sr de Thimouville, (ils de feu M Jacques Le Court, Escr, et de damll. Marie Laisney, d’une part, et damlle Hélène Cauvin, fille de feu M Jean Cauvin, sr des Londes, et de dame Marie-Anne Auzerais, d’autre part, tous deux de la parr, de Barneville (Basseneville).

282. — Le 11 août 1717, la nomination au prieuré-hôpital de St-Samson-en-Auge appartenant au seigr de Barneville-en-Auge, Mesre Alexandre-Réné Aubry, chevr, seigr « de Barneville, prez de la ville de Caen en Normandie, diocèse de Lisx, » conser du roy en sa Cour de Parlement de Paris, y demeurant, rue des Deux-Portes, parr. St-Sauveur, agrée les lettres de provision dud. prieuré, obtenues, le 2 juin, en Cour de Rome par Dom Pierre Moreau de Marnay, pbrê, relig. profès de l’ordre de St-Benoît, et au besoin lui donne et confère led. bénéfice.
Le 14 août 1717, le banquier expéditionnaire en cour de Rome certifie qu’il a envoyé, le 7 mai dernier, pour obtenir en faveur de Dom Pierre Moreau de Marnay, relig. le prieuré de St-Samson, avec son annexe « la place monacale de l’abbaye de Troarn », en patronage laïque, attendu que le temps accordé aud. patron pour y nommer est passé, et que la demande a été présentée le 2 juin dernier.
Le 23 août 1717, led. sr Moreau obtient du bailly de Caen l’autorisation de prendre possession civile dud. bénéfice ad conservationem juris.
Le même jour, le sr de Mornay prend possession dud. prieuré-hôpital de St-Samson et de la place vacante en l’abbaye de Troarn ad conservationem juris. La cérémonie ordinaire de prise de possession se passe dans l’église de lad. abbaye.

177. — Le 25 janvier 1723, dispense de bans pour le mariage entre Charles de St-Gilles, Esc, sr du Mesnil, fils de feu Georges de St-Gilles, Escr ,.et de noble dlle Louise de Gourmont, de la parr, de St-Germain de Varreville, diocèse de Coutances, et Jeanne Collet, fille de Gilles et de Marie Laroche, de la parr, de Barneville-en-Auge.

886. — Le 29 mars 1725, la nomination à la cure de N.-D. de Barneville-en-Auge appartenant au seigr du lieu, Mre René-Alexandre Aubry, seigr et patron de Barneville, St-Samson, St-Clair et autres lieux, nomme à la 2e portion de lad. cure, vacante par la mort de Mre Louis Jean, dernier titulaire, la personne de Me Guillaume Lebourguais, acolyte du diocèse de Bayeux.

940. — Le 31 août 1725, les vicaires généraux du seigr évêque donnent à Me Guillaume Le Bourguais, acolyte du diocèse de Bayeux, la collation de la 2e portion de la cure de Barneville-en-Auge (Basseneville). Le 18 septembre 1725, led. sr Le Bourguais, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me François Le Mercier, pbfë, desservant; Me Gaspard Drouet, chirurgien juré à Troarn, et autres témoins.

Curés de la 1ere portion. — J. Maheut — G. Collette ou Collet.
Curés de la 2e portion. — L. Jean — G. Lebourguais.
Patron des deux portions. — Le seigneur du lieu. — R.-A. Aubry.
Seigneurs et notables. — A.-D. Aubry des Acres, XI. 138. — J. Cauvin des Londes — J. Collet — C. Le Court de Thimouville — J. Le Court — A. Le Maistre de Vauvert — J.-F. Le Maistre.

553. — Le 27 août 1728, Olivier de Bonnechose, Escr, demeurant à Barneville (Basseneville) constitue 150 livres de rente en faveur de Me Louis-Henry de Bonnechose, Escr, acolyte, son fils et fils de dame Angélique Le Mancel, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette
rente est garantie par Mesre Réné-Alexandre Aubry, seigr et patron de Barneville, St-Clair et St-Samson, conser du roy en son parlement de Paris et se trouvant actuellement en son château de Barneville ; Jean-Baptiste Mecflet, Escr, seigr d’Asseville, demeurant à St-Clair, et par Félix Dandel, Escr, sr de Thévrey. Fait en présence de Me Robert Aubry, pbrë, curé de Coutranville (Goustranville) ; Me Gilles Collet, pbrë, curé de la l re portion de Barneville ; Me Jacques Le Noncher, pbrë, curé de Caudemuche ; Charles Le Court, Escr, sr de Thimouville, ce dernier stipulant pour led. acolyte « étant présentement en mission à Lx. ».

97. — Le 1er juin 1739, dispense de bans pour le mariage entre Louis-François Le Tremansois, Escr, fils de Jacques Le Tremansois, Esc, et de damlle Marguerite Vaultier, d’une part, et darne Anne Champin, fille du feu sr André Champin et de dame Anne de Risse, tous deux de la parr, de Barneville-en-Auge.

308. — Le l er févr. 1741, vu les attestations du sr de Bonnechose, curé de Barneville (Basseneville), et du sr Hamel, curé de Beuvron, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Fleury, fils Jacques, de lad. parr, de Beuvron, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine de Bonnechose, fille d’Olivier de Bonnechose, Escr, et de noble dame Angélique Le Mancel, de lad. parr, de Barneville.

75. — Le 14 févr. 1744, dispense de bans pour le mariage entre Jean Desprez, fils de feu Marin et de feue Marie Le Masquerier, de la parr. de St-Clair-de-Barneville, d’une part, et Marie-Anne Le Court, fille de feu Charles Le Court, Escr, sr de Thimouville, et d’Hélène Cauvin, de la parr, de Barneville-en-Auge.

333. — Le 12 févr. 1749, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jacques-Gabriel François Le Maitre, fils de feu Jacques-Archange Le Maitre, Escr, sr de Vauvert, et de feue noble dame Marie-Thérèse de Malherbe, de la parr, de N.-D. de Barneville (Basseneville), d’une part, et noble damlle Marie-Françoise Le Grix, fille de Mre Jacques-Adrien Le Grix, Esc, sr de Boismorin, et de feue noble dame Marie-Louise Le Bienvenu, de la parr. de Boulleville.

Curés de la 1 ère portion. — G. Collet — J.-P. Thouret, XVI. 399.
Curés de la 2° portion. — G. Lebourguais — L.-H. de Bonnechose.
Prêtre de la paroisse. — G. Tirard.
Clerc. — L.-H. de Bonnechose.
Patron de la 1 re portion. — Le seigneur du lieu. — R.-A. Aubry.
Patron de la 2° portion. — Le seigneur du lieu. — R.-A. Aubry.
Seigneurs. — R.-A. Aubry —0. de Bonnechose – A. Champion – Le Court de Tnimouville – Jq A. Le Maître de Vauvert — Jq -G. Le Maître — J. Le Tremansois — L.-F. Le Tremansois.

164. — Le 6 oct. 1753, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Gabriel-François Le Maistre, Esc, sr du Vauvert, veuf, fils de feu Jacques-Archange Le Maistre, Escr, sr du Vauvert, et de feue noble dame Marie-Thérèse de Malherbe, de la parr, de Barneville (Basseneville), d’une part, et damlle Marie-Geneviève Gruel, Escr, sr de Boisgruel, ancien brigadier des gardes du corps, capitaine de cavalerie, chevalier de l’ordre militaire de St-Louis, et de dame Marie-Geneviève L’Ecallard, de la parr. de St-Martin-le-Vieil.
142. — Le 26 sept. 1755, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-François Colonge, maître chirurgien, fils de feu Jean-Louis Colonge, aussi maître chirurgien, et de dlle Marie Lagarrique, originaire de la parr, de St-Projet, diocèse de Cahors, et demeurant à Beaumont-en-Auge, d’une part, et Marie-Anne Thouret, fille de Jean-Baptiste, originaire de la parr, de Bonnebosc, et demeurant à Barneville-en-Auge.

Curé de la 1ere portion. — J.-P. Thouret.
Curés de la 2° portion. — L. de Bonnechose – C . Leroy — J.-C. Noël — J.-P.Thouret.
Vicaire. — J.-B. Leperchey.
Clerc. — Jq. Pélin.
Patron des deux portions. — Le seigneur du lieu. — M. -F. Aubry, dame de Mazerolles.
Seigneurs. — P. G. de Bonnechose — Jq-A. Le Maistre de Vauvert — G. -F. Le Maistre
de Vauvert — A. -G. de Mazerolles J— F. Sageon.

29. — Le 24 janv. 1781, suppression de la mense conventuelle du prieuré du Royal-Pré et réunion de ses biens et revenus à l’hôpital de Honfleur.
– Charles-Henry, chevalier de Bonnechose, demeurant à Basseneville.

149. — Le 24 nov. 1785, Me Noël-Eustache Vesque, pbrë, curé de N.-D. de Basseneville et de St-François d’Herbigny, demeurant encore à Basseneville, remet purement et simplement lad. cure de Basseneville entre les mains du seigr évêque, afin qu’il y soit pourvu par qui de droit. Fait et passé à Lx, au cabinet de Me Delivet, avocat, par le ministère de M Girard, seul notaire apostolique.
Le 28 déc. 1785, la nomination à la cure de Basseneville appartenant au seigr du lieu, haute et puissante dame Marie-Françoise Aubry, épouse, séparée, de biens , de haut et puissant seigr Alexandre Clair, comte de Mazerolles, ancien capitaine dans le régiment d’Auvergne, demeurant à Paris, rue du faubourg et parr. St-Jacques, nomme à lad. cure la personne de Me Claude Bunel, pbrë, originaire de St-Germain de Lx et vicaire de Pont-l’Evêque. Fait et passé à Paris.
Le 8 janv. 1786, le seigr évêque donne aud. sr Bunel la collation dud. bénéfice.
Le 25 janv. 1786,1e sr Bunel (1) prend possession de la cure de Basseneville, en présence de Me François-Samuel Leroy, pbrë du diocèse de Bayeux, approuvé pour la parr, de Robehomme, même diocèse, y demeurant ; Me François de Sageon, avocat en parlement, demeurant à Caen, parr. St-Gilles, et autres témoins.
(1) M Bunel prêta purement et simplement le serment à la Constitution civile du clergé et resta dans sa paroisse tout le temps de la Révolution. Après le Concordat l’évêque de Bayeux lui rendit sa cure et il y mourut en 1807. (Archives du Calvados.)

Curés. — J.-P.-Thouret — N.-E. Vesque — C. Bunel.
Vicaires. — J.-B. Leperchey — Dupont.
Prêtre desservant. — N.-E. Vesque.
Patron. — Le seigneur du lieu. — M.-F. Aubry, dame de Mazerolles.
Seigneurs.— C.-H. de Bonnechose — F.-G. de Bonnechose — F. -H. de Bonnechose.

1391, 4 novembre
Information de Nicolas Marie, vicomte de Caen, sur la valeur des héritages échus à Guillaume de Vierville, chevalier et à Marie de Creully, sa femme, de la succession de Louis de Creully, mort en Barbarie, qui avait été en la garde du roi: baronnie de Creully, seigneuries de Monthuchon et du Mesnil-Bis, rentes à Basseneville, Saint-Clair-en-Auge et Goustranville, à la Boissière, à Ingouville, à Octeville, à Saint-Jouin (S.-Mme).
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 25-27.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 26.

1397 22 novembre
Information de Nicolas Potier, vicomte de Caen, pour savoir à quel titre Girot Dajon et Thomas Le Brohon ont hérité du fief de Basseneville (canton de Dozulé), qui depuis près de 50 ans était en la garde du roi.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 309-310.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 36.

410. — Le 14 juillet 1772, vu l’attestation du Sr. Dupont, vicaire de Basseneville, dispense de bans pour le mariage de Jean Baudry.

149. — Le 24 nov. 1785, M. Noël-Eustache Vesque, pbre, curé de N.-D. de Basseneville et de St-François d’Herbigny, demeurant encore à Basseneville, remet purement et simplement lad. cure de Basseneville entre les mains du seigr. évêque, afin qu’il y soit pourvu par qui de droit. Fait et passé à Lx, au cabinet de M. Delivet, avocat, par le ministère de M. Girard, seul notaire apostolique.
Le 28 déc. 1785, la nomination à la cure de Basseneville appartenant au seigr. du lieu, haute et puissante dame Marie-Françoise Aubry, épouse, séparée de biens, de haut et puissant seigr. Alexandre Clair, comte de Mazerolles, ancien capitaine dans le régiment d’Auvergne, demeurant à Paris, rue du faubourg et parr. de St-Jacques, nomme à lad. cure la personne de M. Claude Bunel, pbre, originaire de St-Germain de Lx et vicaire de Pont-l’évêque. Fait et passé à Paris.
Le 8 janv. 1786, le seigr. évêque donne aud. Sr Bunel la collation dud. bénéfice.
Le 25 janv. 1786, le Sr Bunel prend possession de la cure de Basseneville, en présence de M. François-Samuel Leroy, pbre du diocèse de Bayeux, approuvé pour la parr. de Robehomme, même diocèse, y demeurant ; Me François de Sageon, avocat en parlement, demeurant à Caen, parr. St-Gilles, et autres témoins.

Collection numérique – Bibliothèque nationale de France
Plaise à Monsieur … conseiller du roi – Hemery. Rédacteur
PANOISE, Marais dépendant de la Paroisse de Barneville, & de celle de S. Sanson.

1539 Par extrait des Contrats paflez en 1459. pour vente de pièces des marais de Barneville, relevans de la Seigneurie du Sieur de Harcourt seigneur de Barneville, dont Monsieur de Longueville a les droits.
Par un Contrat du 18. Février 1490. par lequel Philippes de Harcourt, seigneur de Barneville fîefa à Michel du Hamel trois; pièces de marais.

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie
Extraits:
– Le porte-moine s’étendait à la vérité à d’autres prieurés. (Cf. Archiv. Calvados, H. Troarn. Aveux de Basseneville, fol. 100.) Il y avait à Basseneville-en-Auge une Vavassorie Portemoine. Le service de portemoine semble surtout fréquent dans le Bocage. (Cf. Archiv. Calvados, H. Prieuré du Plessis-Grimoult. Cartulaire 4.1 n)179 acte de 1412.

– Le deuxième est Jean de Tournebu, signalé comme l’un des patrons de Barneville-en-Auge aujourd’hui, par corruption, Basneville et même Basseneville). La terre de Barneville était entrée dans les propriétés de la famille de Tournebu par la même alliance que la précédente.

Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l’histoire et la chronologie des familles nobles de France – par de La Chenaye-Desbois et Badier
Extraits:

XI. CLAUDE-DENIS DE HEÈRE, Chevalier, Seigneur de Vaudoy de Jonchery, de Soings & de Barneville, né le 30 Octobre 1658, Lieutenant au Régiment des Gardes Françoises, le 30 Mai 1686, Gouverneur pour le Roi des Ville & Château de Brie-Comte-Robert, le 22 Février 1699, avoit épousé, par contrat du 29 Novembre 1685, Marie-Anne de la Motte d’Aulnoy, Dame de Barneville, fille de François de la Motte Baron d’Aulnoy , Chevalier de l’Ordre du Roi, Maître d’Hôtel ordinaire de Sa Majesté, Commissaire extraordinaire des guerres de la Marine, & de Marie-Catherine le Jumel de Barneville, Il fut maintenu dans fon ancienne Noblesse par Jugement des Commissaires Généraux du Conseil, en 1705, & eut de fon mariage :

X. GUILLAUME DE HEUDEY, IVe du nom, Seigneur de Pommainville, la Haye, Chambord, Samelle, &c., mort en 1663, avoit épousé, par traité du 19 Mars 1662, Anne Morin, fille d’Etienne, Chevalier, Seigneur de Banneville, Grentheville & Cormelles,& de Marguerite Gillain-de – Barneville. Sa veuve se fit maintenir, avec ETIENNE DE HEUDEY, son fils unique, qui fuit, dans sa qualité de Noblesse & d’Ecuyer, par Arrêt du Conseil d’Etat du Roi, du 13 Janvier 1670, contre le Traitant, chargé de la recherche des Usurpateurs de la Noblesse, qui avoit attaqué leur qualité, sur ce que, lors de la recherche de 1666, leurs titres avoient été représentés à M. de Chamillart, Intendant de la Généralité de Caen, & non à M. de Marie, Intendant de la Généralité d’Alençon, de laquelle relève la Terre de Pommainville.

XV. FRANÇOIS D’HARCOURT, Chevalier, Baron de Bonnétable & du Sailly, Seigneur de Tilly, d’Escoumoife, &c, eut de longs différends avec ses frères, touchant leur partage, & vendit, le 20 Août 1489, à Jean Gillain, Ecuyer, Seigneur du Port-Mauvoisin, un Fief sis à Barneville-en-Auge, relevant de la Terre du Pin. Il étoit mort avant 1518, & portoit les armes pleines D’HARCOURT. Il avoit épousé Anne de Saint-Germain, Dame de Habloville, fille d’Aubert de Saint-Germain, Ecuyer, Seigneur de Rânes, d’Annebecq, & de N…. Gougeul-de-Rouville.

INVENTAIRES SOMMAIRES DES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES ANTÉRIEURES A 1790
Extraits:
– Procédure entre René-Alexandre Aubry, seigneur de Basseneville et St-Samson, conseiller au Parlement de Paris, et les admi nistrateurs du bureau des pauvres , pour paiement de rentes seigneuriales qu’il prétend être dues pour l’hôpital de St-Samson (1711-1726). Documents divers à l’appui des procédures, notamment : rôle de la fondation par un seigneur de Basseneville, en 1213, d’un hôpital dans la paroisse de St-Samson, en un lieu nommé des Saux, pour y recevoir et héberger les pauvres, pourquoi il a été appelé l’hôpital de Ste-Marie Madeleine-des-Saux, autrement St-Samson , etc.

– Lettre de Thourel, curé de Basseneville, demandant l’admission d’enfants de sa paroisse à l’hôpital de Lisieux, en vertu des droits de St-Samson et communes voisines (1767 ).

– 1696 6 oct., mar. de Mathurin Huet, fils de Robert, de Basseneville-en-Auge, avec deml. Françoise Le Chevallier, vve de Jacques Martine, en présence de Hervey Le Chevallier, de Jacques Epidorge et de « Hervay » Epidorge.

– 14 déc. 1770, inh., dans l’église, par Touret, c. de Basseneville-en-Auge, de Marguerite Morel, vve de Pierre Vassal, en présence du curé de Varaville, de Boutry, chapelain, de Noël, vic. de « Trouart ». 27 nov. 1770, mar. de Toussaint Le Pasquier, fils de Toussaint et de Barbe Morelle, de Basseneville, et de Marie-Anne Duhomme, fille de François et de Marie-Anne Heurtaux, en présence de Jacques-Auguste Boullogne, élu à Caen, de François et d’Auguste Boullogne. Témom habituel : Jean Drieu, custos.

– 24 décembre 1631. — Expédition en papier du contrat de mariage, passé devant Delalonde et Lesueur, notaires royaux à Caen, le 24 décembre 1631, entre messire Pierre de Touchet, écuyer, seigneur de la Chaussaye, fils de deffunt Louis de Touchet, vivant écuyer, seigneur de Béneauville, et de demoiselle Marie de l’Estendart, ses père et mère, d’une part, et honneste fille Marie Buhot fille de maître Jacques Buhot, bourgeois de Caen, et de Anne Legrand, ses père et mère, d’autre part. En présence de messire Adrien Gislain, chevalier, seigneur de Barneville, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roy,

L’Ami des monuments – CHARLES NORMAND
Musée de la Société des Antiquaires de Normandie. Un retable du quatorzième siècle. — Cette collection s’est augmentée récemment du retable en pierre sculpté et peint, qui avait été découvert par M. Francis Jacquier dans l’église de Basseneville. Il y servait de marche d’autel, la partie sculptée étant retournée du côté du sol.

Généalogie de la famille Le Cordier – Cr Henry Le Court.
La famille GILLAIN, remontant à Jean Ier Gillain, chevalier, sr du Port, vivant en 1480, aïeul d’Antoine II, a formé 2 branches : celle de Bénouville, l’aînée, qui a fini par 2 filles mariées dans les maisons Caillebot de la Salle (1712) et Sanguin de Livry (1760) ; et celle des Seigneurs de Barneville (actuellement Basseneville-en-Auge). (V. La Chenaye-Desbois, IX, 529 et recherche de 1666. Élect. de Caen, I, 134).
A la branche de Barneville appartenait Marguerite Gillain, mariée, par contrat du 1er février 1644, à Etienne Morin, chevalier, seigneur et patron de Banneville-la-Campagne (descendant, par Marie de Villebresme, femme de Jacques Le Fournier, baron de Tournebu (1520), de la lignée de la Pucelle d’Orléans) et tige des Mis de Banneville (V. Sang de Jeanne d’Arc en Normandie, Mss Chap. Ier, p. 4).

3 – Archives ShL:

Canton de Dozulé
Par. de Notre-Dame,
patr. le seigneur;
chap. Saint-Bicher.
Dioc. de Bayeux.
doy. de Beuvron.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Evêque,
sergent.de Dive.

Voir Charles VASSEUR –
« Doyenné de BEUVRON »
BASSENEVILLE (7)
– Sous l’invocation de Notre-Dame
– Insinuations:

Curés:
Thorel (1764-1774)
Bunel (1787-1787)

– Chapelle Saint Clair des Vallées

– « Analyses et transcriptions … », page 198, 1760, 23 juillet.
Noble Dame Marie Françoise Aubry, dame et patronne de Basseneville et autres lieux, épouse de Messire Alexandre de Mazerolle, capitaine au régiment d’Auvergne, fille et héritière de défunte noble dame Marie Françoise David, épouse de Monsieur Aubry, demeurant en son château, paroisse de Basseneville.

Archives ShL Nedelec – Communes:
Com.4. 5. 1 Basseneville Notes historiques
Com.4. 5. 2 Basseneville Les Aubry seigneurs de Basseneville
Com.4. 5. 3 Basseneville Haras de Manneville.Issam Faresse
Com.4. 5. 4 Basseneville Chapelle St Richer