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BLONVILLE – 14

NOTES sur BLONVILLE – 14079


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Archives Calvados.
Blonville-sur-Mer (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux
Histoire administrative : Le complément « sur- Mer » est ajouté par le décret du 11 août 1906.
Code INSEE : 14079
EP Blonville (Calvados ; jusqu’en 1906
BLONVILLE-SUR-MER (1)
I. Dioc. de Lisieux. Gr. à sel de Danestal. – Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque – Gén. et int. de Rouen ; él. et subd. de Pont-l’Evêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Touque (Arrêté du 1 mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque) ; canton de Touque (Loi du 28 pluviôse an VIII); – canton de Dive-(Dozulė) (Arrêté du 6 brumaire an X); – canton de Pont- l’Évêque (Loi du 1er août 1872). Pop.: 419 hab. (1911). Sup.: 679 hect. 30 a. 25 c.
ADMon Gale Délibérations (2), depuis le 28 pluviôse an XIII.
ÉTAT-CIVIL. – Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1684. Quelques baptêmes et sépultures des années 1616-1619, 1650- 1664. Délibérations du commun, passim 1745-1754.
(1) L’addition sur-Mer a été autorisée par décret du 11 août 1906.
(2) Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Blonville. 9 prairial-2 thermidor an II (Reg.)

BLONVILLE, canton de Dozulé
Blunvilla, 1108 (cart. de la Trinité).
Blontlivilla, 1190 (ch. de Saint Étienne de Caen).
Blanvilla, 1320 (parv. lib. rub. Troarn.p. 166).
Blonvilla

Les noms des communes de Normandie – Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
342. — Blonville-sur-Mer (Trouville-sur-Mer, C), -sur-Mer depuis 1906 :
Blunvilla [1129-1131] : orig., Arch. Calv, H 1834.
Formé sur le surnom roman « blond ».

Hameaux de BLONVILLE:
Fontaine-Hue (LA), FORGE (LA), q. et chât., Hameau-de-l’Eglise (LE), Lieu-de-Pré-le-Houx (Le), PRÉ-LE-HOUX, lieu, Rue-de-la-Mare (LA), Rue-de-l’Eau (La),

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:

– Fief mouvant de la vicomte d’Auge et rassortissait à la sergenterie de Beaumont, 1382 (aveu de Guillaume Grente, écuyer). Le fief d’Aiguillon, même paroisse, mouvait aussi de la vicomté d’Auge 1620 (aveux de la vicomté).
– Le fief Aiguillon, quart de fief assis à Blonville, possédé par Anthoine de Billes(1), Ecuyer.

(1) Silvestre Billes aurait été anobli en 1540; il avait épousé Jeanne de la Rivière. On connaît son fils, Jacques de Billes, écuyer, sieur du Foyer et de Blonville, bourgeois de Honfleur en 1576, marié à Antoinette de Féron, veuve de Pierre de Mahiel ; et son petit-fils Antoine de Billes, écuyer, sieur du Foyer et de Blonville, demeurant à Vauville, qui épousa en 1620 Françoise de Vipart-Silly tante du marquis de Silly dont on a le portrait dans Saint-Simon (t. XII, p. 190-198). Le titre de « sieur du Foyer » a une curieuse origine. Les Billes, à la fin du xv° siècle, avaient fait bail du droit de foyer pour le trait de Quillebeuf, à prendre sur les navires étrangers qui montaient « à mont la rivière de Seyne n. Un foyer était une cuvette remplie de charbons ardents placée sur les côtes pour faire les signaux durant la nuit. Le possesseur du droit de foyer détenait un fief- office et il en avait pris le nom. Divers actes notariés font mention de M. du Foyer, en 1576, 161 1, 1625 ; nous avons été un certain temps avant de reconnaître sous cette dénomination le capitaine Silvestre Billes ou son fils Jacques.

– Le fief de Crevecoeur, assis à Blonville, possédé par Guillaume Dauge, Ecuyer.
– Le fief ou fiefferme de Blonville, autrement dit La Londe, assis à Blonville, demi fief possédé par Sébastien Bréard, Ecuyer, sieur de Lisle.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV pages 51
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1592.
Blonville-sur-Mer : ses origines, son histoire / Serge Sochon Éditeur Corlet (Condé-sur-Noireau).
La chapelle Notre-Dame de l’Assomption à Blonville-sur-mer-1961-décembre-Arch. religieuse et arts sacrés
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie. 1999 page433, 437.
LESQUIER Jean, « Les plus anciens textes de la Société Historique de Lisieux – 1208-1450 », BSHL , Nø 22, 1914-1915, pp. 27-55; t. à p., Caen, Domin, 1915. In-8ø, 31 p.
MARIE Gaston, « La chapelle Notre-Dame de l’Assomption à Blonville-sur-Mer », PAR , 11, Nø 12, Décembre 1961, pp. 7-9

voir :
Bibliothèque Nationale – Blonville
Antiquaires de Normandie VIII p 17
Société Historique 122

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Pannier, de Lisieux, membre de la Société française d’archéologie.
Blonville, Blonvilla, Blonsevilla,
L’église de Blonville s’élève sur le sommet d’un coteau et domine une charmante vallée. La vue dont on jouit de l’intérieur du clocher est délicieuse : au nord-ouest apparaît la mer ; au nord se dresse le cap de la Hève ; au nord-est, de l’autre côté de la vallée, s’élève la falaise de Bénerville, qui s’avance dans la mer et dérobe Trouville aux regards.
Cette église, construite dans de grandes proportions, présente différents styles.
La nef appartient à la dernière période ogivale. Au centre du portail occidental, s’ouvre une belle porte, dont les voussures sont garnies de feuilles de chou frisé et décorées de deux niches privées de leurs statues. La baie, en forme d’anse de panier, est surmontée d’une ogive en accolade, autrefois couronnée d’une statue placée sous un dais. Au-dessous de l’accolade est un écusson effacé. Les ventaux de la porte sont formés, dans le bas, de panneaux plissés, et ornés, dans la partie supérieure, de dessins flamboyants, parmi lesquels on distingue trois écussons.
La porte est précédée d’un porche en bois. A droite est une large fenêtre cintrée, divisée par un seul meneau qui se bifurque dans le haut. Le gable est percé d’une petite ouverture cintrée, trilobée.
La nef est éclairée par six fenêtres ogivales, sans meneau dont quatre ornées de moulures prismatiques. Les murs sont flanqués de contreforts saillants, reliés par un cordon.
Le choeur remonte à la fin du XIe. siècle ou au commencement du XIIe. Il est terminé par un chevet droit, percé autrefois d’une fenêtre à plein-cintre, romane, dont on voit encore les traces.
Les murs latéraux sont soutenus par des contreforts plats et terminés, dans la partie supérieure, par une corniche ornée d’arcatures et de modillons. On voit, du côté du midi, une porte à plein-cintre, accompagnée de deux colonnettes dont les chapiteaux sont ornés de feuilles galbées.
Le choeur est éclairé, au nord, par une fenêtre cintrée, romane, et par une fenêtre à arc surbaissé, datant du siècle dernier; au midi, par deux fenêtres à arc surbaissé.
Une tour carrée massive, flanquée, sur chaque face, de contreforts plats, s’élève, au midi, entre choeur et nef. Cette tour, qui appartient au style de transition, présente deux étages : le premier est percé de fenêtres étroites en forme de lancette ; le second étage est décoré d’arcatures à plein-cintre reposant sur des colonnettes dont les fûts ont été coupés du côté sud. La voûte est en pierre, avec arceaux croisés (refaits au XVIe siècle) dont les extrémités portent sur des têtes grimaçantes qui, seules, ont été conservées. La pyramide en ardoise qui couronne la tour date de la même époque que la nef. Elle est décorée de petites lucarnes, sur les angles.
La cloche porte l’inscription suivante :

J’AI ÉTÉ BENITTE PAR Mr GEORGE GERMAIN FRANÇOIS GROU CURÉ DU
CANTON DE DIVES ET CHANOINE DE ROUEN ET NOMMÉE JEANNE MARIE PAR
Me JEAN BAPTISTE LESAGE CURÉ DE LA PAROISSE DE BLONVlLLE ET DAME
MARIE LEGER VEUVE REBUT BIENFAITRICE DE CETTE ÉGLISE. FIDELES AD
OFFICIUM VOCO MORTUOS PLORO INCENDIA DIVULGO. Mr P. JOSEPH LEHOUX
TRÉSORIER Mr PIERRE LEROY PIERRE EXMELIN VICTORE LEFEBVRE. CHARLES
AIZR MARGUILLIERS.
LAVILLETTE; DE LISIEUX M’A FAITE EN 1821.

A l’intérieur de la nef, et près des deux autels latéraux, sont placées deux crédences : l’une est surmontée d’une ogive en accolade; l’autre, creusée dans le mur du midi, est à arc surbaissé.
Les fonts baptismaux, de forme octogone, sont décorés d’une guirlande de feuilles de vigne profondément fouillées. Ils étaient garnis de quatre colonnettes qui ont été coupées.
La voûte de la nef est en bois avec entraits et poinçons.
La voûte du choeur est également en merrain et ornée de pendentifs.
La croix en pierre du cimetière date du XVIIIe. siècle.
L’église de Blonville est sous l’invocation de Notre-Dame.
La cure était à la nomination du Roi au XIVe. siècle; au XVIe., à celle du seigneur de Cléry ; plus tard, le patronage appartenait au Chapitre de la même ville.
Le seigneur de Blonville était tenu de porter les gants du Roi, depuis le pont de Touques jusqu’au bac de Varaville.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

408. — Le 22 janv. 1697, vu l’attestation du Sr. Letorey, pbre, curé de Blonville, et du Sr. Costard, curé de Villers-sur-Mer, 1re portion, dispense de bans pour le mariage entre Charles Amaury et Perette Faran.

250. — Le 20 févr. 1700, vu l’attestation du Sr. Maupoint, curé de St. Léonard de Honfleur, et du Sr. Lestorey, curé de Blonville, dispense de bans pour le mariage entre Robert Lesueur, Sr. des Chapelles, originaire de la parr, de Pont-l’Evêque et demeurant à Blonville, fils d’Antoine Lesueur, Sr. des Coutures, et de damll. Marie Hamel d’une part, et damll. Marie-Magdeleine Dubosc, fille de Jean Dubosc, Sr. des Varrests, et de damll. Magdeleine Chrestien, demeurant en la patr. S Léonard.

381. — Le 18 sept. 1699, Philippe Bard, fils de Charles et de Catherine Guéret, de la parr, de Blonville, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

Curé, – G, Lestorey.
Clerc, – P-Bard.
Seigneurs et notables – Jacques Leroy — A. Lesueur, Y. 259 — R. Lesueur

234.— Le 30 avril 1717, la nomination à la cure de N.-D. de BlonviIle appartenant au chapitre de Cléry, les Sr. chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me. Charles; Letorey, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Isaac Cantel, pbrë du diocèse de Lx, bénéficier et habitué en la collégiale de Cléry.
Le 15 mai 1717, le seig. évêque donne aud. Sr. Cantel la collation dud. bénéfice.
Le 20 mai 1717, le Sr. Cantel prend possession de la cure de Blonville, en présence de Me. Jean de Pierres, pbrë, curé de Bonnebosc, et de plusieurs habitants de Blonville.

131. — Le 10 oct. 1722, vu l’attestation du Sr. Cantel, curé de Blonville, dispense de bans pour le mariage entre Antoine Lesueur, Esc, Sr. des Capelles, fils de feu Robert et damll .Marie-Anne de Grieu, d’une part, et Catherine Isabel, fille de feu Me. Guillaume et de dame Marguerite Lecoq, tous deux de la parr. de Blonville.

Curés. — I. Cantel. XVIII. 187. — T. Tassel.
Prêtre desservant.—Jq Bazin.
Patron. — Le chapitre de Clery.
Notables. — F. Roussel — G.-A. Roussel.

257. — Le 30 août 1742, dispense de bans pour le mariage entre Me Guillaume-Alexandre Roussel, docteur en médecine, fils du sr François Roussel et de dame Catherine Isabel, de la parr. de Blonville, d’une part, et damlle Marie Foucques, fille de Jacques Foucques, sr des Cours, et de dame Anne Paris, de la pair, de ST-Jacques de Lx.

487. — Le 7 juin 1743, la nomination à la cure de N.-D. de Blonville appartenant au chapitre de N.-D. de Cléry, les Srs. chanoines nomment à cette cure, vacante par la mort de Me. Isaac Cantel, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Taurin Tassel, pbrë du diocèse d’Evreux, habitué en lad. église de Cléry.
Le 8 juillet 1743, le seig. évêque donne aud. Sr. Tassel la collation dud. bénéfice.
Le 9 juillet 1743, le Sr. Tassel prend possession de la cure de Blonville, en présence de Me. Daniel Langlois, pbrë, curé de St-Cloud ; Me. Jacques Gisey, pbrë. curé de Reux ; Me. Jacques Bazin, pbrë de Blonville, et autres témoins.

493. — Le 23 juillet 1743, vu l’attestation du sr Bazin, pbrë, desservant la parr, de Blonville, dispense pour le mariage de Catherine Prime.

56.— Le 11 janv. 1744, Me. Taurin Tassel, pbrë, du diocèse d’Evreux, titulaire de la chapelle du St-Pierre du St-Sépulcre en l’église collégiale de Cléry et curé de Blonville, diocèse de Lx, donne sa procuration pour résigner la chapelle entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Jacques Bazin, pbrë de ce diocèse de Lx, desservant la parr, de Blonville. Fait et passé à Lx, en présence de Me. Germain Mariolle, chirurgien royal, demeurant parr. St-Germain.

227. — le 6 févr. 1758, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Robert-Charles de Mannoury. Escr. Sr. de la Brunetière, garde-du-corps du roy, fils de. Mes. Charles de Mannoury, Esc, Sr. de la Brunelière, ancien gendarme de la garde du roy, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis, et de feue noble dame Marie-Madeleine le Roux, originaire de là parr. de Heurtevent, et demeurant en celle de Blonville depuis neuf ou dix mois, d’une part, et noble dame Anne-Catherine Jean de la Porte, Vve. de Mesr. Guillaume de Mannoury, cons. procureur du roy en bailliage à Pont-l’Evêque, et fille de feu Nicolas-Pierre-Hector Jean de la Porte, officier en la Monnaye de Caen, et de feue Jeanne Champin, de lad. parr. de Blonville.
Suit la dispense d’allinité au 3° degré obtenue en cour de Rome par lesd. parties.
On lit en marge cette note écrite par le commis au greffe des Insinuations: Gratis pour cause de scandale(?).

46 — Le 16 janv. 1767, Me. François Robiaille, pbrë, titulaire de là chapelle de Ste- Anne en la collégiale de N.-D. de Cléry, sujette à résidence, et curé de Blonville au diocèse de Lx, donne sa procuration pour résigner lad. chapelle entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Jean-François Gardin, pbrë du diocèse de Coutances, habitué en la. collégiale. Fait et passé à Lx.

Curés.— T. Tassel. – F. Robiaille.
Vicaire. — M. Deshayes.
Prêtre desservant. — L.Grouard.
Patron. — Le chapitre de Cléry.
Seigneur et notable — J.-B. Duchemin – R.C de Mannoury de la Brunetière.

212. — le 5 juillet 1784, dispense de bans pour le mariage entre Me. Etienne-Jean-Raoul Dieuzy, avocat en parlement, lieutenant de la haute-justice de Lieurey, fils de Jean-Baptiste et de dame Marie Boivin, originaire de la parr. de N.-D.-de-Fresne et demeurant en celle de St-Ouen de Pontaudemer depuis temps de droit, d’une part, et demll. Marie-Thérèse Loret, fille de Nicolas et de dame Marie-Elisabeth Hauchard, originaire de la parr.de Blonville-en-Auge et demeurant aussi en lad. parr. de Pontaudemer.

Notable. — N. Loret.

La famille Saint John (anciennement Jean) de Crèvecœur, originaire de Caen, a pour premier auteur connu Robert Jean, sgr de Launay, né dans la seconde moitié du XVI° siècle, qui eut en 1610 la charge de gentilhomme ordinaire de la Reine Marguerite de Valois et plus tard celle de conseiller référendaire à la cour des aides de Normandie.
Son fils Nicolas Jean, sgr de Bellengreville, fut conseiller secrétaire du roi près le Parlement de Rouen. Il avait épousé en 1660 Jeanne d’Auge, qui lui apporta en mariage le fief de Crèvecœur dans la paroisse de Blonville.
Un arrêt du Conseil d’Etat de janvier 1717 a reconnu la noblesse de leurs descendants. L’arrière petit-fils de Nicolas, Michel – Guillaume Jean de Crèvecœur, servit au Canada comme officier et s’établit ensuite dans la colonie anglaise de New- York, où il se maria. Il s’y faisait appeler Saint John de Crèvecœur et ses enfants furent baptisés sous ce nom que la famille a conservé. Saint John de Crèvecœur est fort connu par ses ouvrages et notamment par les Lettres d’un cultivateur américain.
De sable à trois fasces d’or coupé de gueules à l’aigle d’argent volant tenant dans sa serre dextre un cœur de même.

Saint John de Crèvecoeur, sa vie et ses ouvrages – Robert de Crèvecoeur.
LE NOM DE CRÈVECŒUR
Le nom de Crèvecœur n’apparaît dans la famille qu’au milieu du XVII° siècle. Nicolas Jean , sieur de Bellengreville, avait épousé en 1660 une demoiselle Jeanne d’Auge, fille de Guillaume d’Auge, seigneur de Beaulieu, et il reçut, en payement de la dot de sa femme, le fief de Crèvecœur, situé dans la paroisse de Blonville (arrondissement de Pont-l’Evêque).
Crèvecœur était un fief quart de haubert, qui appartenait à la famille d’Auge comme héritière de Guillaume de Hérouval, seigneur de la Londe, Blonville et de Crèvecœur, mort en 1503. La terre, à laquelle étaient venus se joindre par des acquisitions successives les fiefs de la Londe, Blonville, Thilliard et Aiguillon, resta environ un siècle dans la famille et fut vendue en 1766 à Armand-Louis-Joseph Pâris de Montmartel, marquis de Brunoy, par Jean-François Cairon de La Varende, qui la possédait du chef de sa femme, Marie de Crèvecœur. Elle appartenait, au moment de la Révolution, à Geoffroy de Limon, contrôleur général des finances du duc d’Orléans, et fut confisquée comme bien d’émigré. (Archives du Calvados, cartons G. de Limon.)
Son fils François se faisait appeler sieur de Crèvecoeur, titre qui a été conservé par ses descendants
jusqu’à nos jours .Il avait épousé Jeanne Malouin, fut conseiller au Bailliage et mourut en 1716, laissant 3 fils : Charles-Pierre-Jacques, écuyer, qui avait succédé à son père dans sa charge, mourut subitement en 1724, à l’âge de 29 ans « dans une maison de la Folie où il était allé se promener ». Son frère Jacques, qui avait épousé une demoiselle Mutel, le remplaça au tribunal, et n’eut qu’une fille, mariée au sieur Cairon de la Varende.
Le plus jeune, Guillaume-Augustin, dit le marquis de Crèvecoeur (1707-1799) épousa Marie-Anne-Thérèse Blouet, vécut à Pierrepont, près de Creully, une grande partie de l’année, et l’hiver, à Caen, sur la paroisse Saint-Jean, où naquit en 1735 son fils aîné, Michel-Guillaume, consul à New-York et membre de l’Institut, mort en 1813, et qui, sous le nom de Saint John de Crèvecoeur, a publié plusieurs ouvrages appréciés, et contribué par ses encouragements
et ses écrits à introduire la culture de la pomme de terre dans la Basse- Normandie.
Trois ans après la naissance de ce fils, le marquis de Crèvecoeur, qui alors habitait la paroisse Saint-Pierre, vendit la maison de la rue au Canu à maître Robert Caumont, doyen des avocats au Présidial
A travers le passé du Calvados : glanes, traditions, souvenirs – G. Lesage.

NOBLES OU VIVANT NOBLEMENT A PONT-L’EVESQUE – Extrait de L’ Annuaire Normand. – Année 1888.
Quant à la famille Jean de La Porte, à laquelle appartenait Mme de Mannoury, nous ignorons si elle avait la même origine que la famille Jean dont les membres étaient seigneurs de la Londe de Crèvecoeur, à Blonville.
Armes. D’argent à 3 hermines de sable, 2 et 1.
Supports et cimier : Licornes.
Devise : Régi fidelis.

Recherche des Nobles 1540.
Richard du Pont Audemer, seigneur de Blonville a dit être descendu de Jean du Pont Audemer, vivant noblement l’an 1400, lequel épousa Damoiselle Robine Mauduit, dame du fief d’Esguillon, assis audit lieu de Blonville, joute un acte ou mandement du 3 décembre 1515 faisant de ce mention desquels il a dit fournir sa descente jusqu’au 5e. degré par lui représenté, suivant les lettres et écritures par lui produites, dont la copie est demeurée au greffe. Les dites lettres vues par le procureur du Roi, il a requis qu’il vérifie être fils légitime de Guillaume
du Pont-Audemer, qu’il a dit être son père , ou qu’il soit assis.
Robinet du Pont-Audemer, dénommé comme noble, a dit être noble bâtard de la dite maison de Blonville, dont il est serviteur, et que, à présent, il ne se sert d’aucun privilège.
(Cette maison portant : de gueules au lion d’or passant sur un pont d’argent, sortait vraisemblablement de la même souche de celle d’Harcourt ; Lachesnaye, Dictionnaire de la Noblesse in 4° Tome UU p. 417 lui consacre un court article où il a placé plusieurs sujets de ce nom et entre autres Jean du Pont Audemer, chevalier, vivant en 1453. Drouet plaidant à l’Echiquier en 1463, lesquels apparemment non plus que l’ancêtre de notre Richard, seigneur de Blonville ne demeuraient dans aucune des paroisses où Montfaut fit sa recherche, puisque ce nom de Pont Audemer n’y paraît pas)
*lesquels apparemment, non plus que l’ancêtre de notre Richard, Sr. de Blonville,
ne demeuroient dans aucunes des paroisses où Montfaut fit sa recherche , puisque ce nom de Pont-Audemer n’y paroît pas.
– La Chesnaye dés Bois, Dict. de la Noblesse : Richard, Sr. de Blonville, ne demeuroient dans aucunes des paroisses où Montfaut fit sa recherche , puisque ce nom de Pont- Audemer n’y paroît pas.

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
Extraits:
BLONVILLE.
47. Jeanne de Grassey, femme de Guillaume Rioult: 16 mai 1589. ( Voy. n » 40).
48. Me Régné Léger, pbre. curé de Blonville: 1628.
49. Me Jacques Le Roy, pbre vicaire de Blonville.
50. Damll. Anne de Bourrey femme de noble homme Jean Le Sueur procureur du Roi en l’élection: 4 janvier 1642.
Cet article a été biffé mais il se trouve rétabli un peu plus bas, avec une date de dix ans plus récente, comme on va voir. Noble homme Jean Le Sueur, procureur du Roi en réfection 9 février 1642.
Noble homme Jean Le Sueur, procureur du Roi, et Anne Bourrey fme. dud. Le Sueur: 1652..
Louis Le Sueur, fils dud. Le Sueur.
51. Damll. Fleury Montcheron, esc. Sr. de Montfleury (Sic): 1652. Gabriel Chéron, escr. Sr. du Castillon 1652.
Cette famille figure dans Chevillard et dans Saint-Allais avec la qualification de seigneurs du Fresney et de Montcheron élection de Pont-l’Evêque. Leurs armoiries sont d’or à la croix de gueules chargée de 3 molettes d’éperon d’argent rangées en fasce. On lui trouve des alliances avec les familles de Dramard et de Hally. Son nom figure sur la cloche de Coquainvillers, à côté de ceux des marquis de Prie. Des pièces de procédure font mention de Gabriel de Chéron écuyer, Sr. du Montcheron, d’où Pierre Chéron, écuyer, dem. en la parr. de Coquainvil!ers, d’où François de Chéron, écr. qui vivait en 1744. Le premier nommé est sans doute celui que nous voyons. figurer sur le Registre de la Charité.

80. Noble homme Me Antoine Le Sueur, sieur des Coutures, et damoiselle Marie Hamel, sa femme sans date, mais inscrits entre 1640 et 1654 (Voy. n° 50).
Dans ses lettres d’anoblissement données à Paris en septembre 1653, il est dit demeurer à Blonville. Nul doute qu’il ne soit de même famille que Jean Le Sueur, procureur du Roi en l’Élection à l’art. duquel je viens de renvoyer, puisque lui aussi réside à Blonville.
81. M° Jean Amelot avril 1651.
82. Gabriel Lecordier*, fils Jean, pbre, chapelain de la Charité 1654. Il devint ensuite curé de Blonville.
*[Me GABRIEL LE CORDIER, prêtre, chapelain de la Charité de Pontl’Évêque ; baptisé à Pont-l’Évêque, le 16 décembre 1619, vivant le 16 mai 1647. — Il figure, en 1654, à la Charité de Tourgéville, fut, le 13 janvier 1662, parrain d’Anne Le Cordier (V. p. 60) ; en 1675, il assista à l’inhumation de son frère Charles : il était alors curé de Blonville] Généalogie de la famille Le Cordier, par le Cr Henry Le Court.

– Blonville, hache acheuléenne.

Catalogue des Archives de la Société Historique de Lisieux.
– 768 . Reconnaissance de fief et nouvelle obligation à Jean de Hérouval, écuyer, par Thomas Tourpel, pour une vavassorie de vingt acres et autres fonds à Blonville ; 30 avril 1401.
– 769. Inventaire des titres de fief produits par noble Guillaume de Hérouval, seigneur de la fiefferme de Blonville, dite fief de la Londe, et du fief de Crèvecoeur, dans un procès contre Richard de Pontaudemer, écuyer; XVI° siècles.

État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661 L’abbé Lebeurier, Pierre-François
Anthoine le Sueur, sieur des Coustieres, paroisse de Blonville, proche le Pontlevesque, a obtenu pareilles lettres don. à Paris en septembre 1653, ver. ch. le 20 juin 1659, et c. le 11 aoust 1656.

Les registres de l’Amirauté de Touques sont remplis d’attentats commis par les corsaires britanniques (Archives municipales de Honfleur). La Christina-Johanna, de 140 tonneaux, sous les ordres du capitaine Leendert Vankampe, qui faisait voile pour Brest, fut surprise, le 23 février 1759, par des pirates anglais qui lui fermèrent l’accès du Havre et de Honfleur et la route de Caen. Très éprouvé par la tempête, le navire qui faisait eau de toutes parts, s’échoua au lieu dit « La Rue de la Mare », à Blonville. La cargaison fut perdue et l’épave vendue aux enchères.

CITÉ DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE
Institut français d’architecture
Centre d’archives d’architecture du XXe siècle
Fonds Eugène-Maurice VINCENT 163 IFA
1922. Maison d’habitation de M. Menier, Blonville (VINMA/22.1)
Auteurs : Maurice Vincent – Commanditaires : M. Menier
Adresse : avenue de la Gare, Blonville (Calvados)
Etat : inconnu – Boîte n° 41 – Doc. graphiques.

3 – Archives ShL:

DOSSIER NE000 A – DOSSIER NE000 B – ERUDITS DIVERS :
2e carton : Le Roy : notes sur Blonville 1859.

Fonds BOUDARD : 2FL10 : Prieuré de Royal Pré : 1765-1775 : Procédure avec le curé de Blonville au sujet d’un trait de dîme.

Archives Nédélec – Communes
Com.7.6 Blonville

Carnets Arthème PANNIER:
NE 12.1 – 1er carton « Communes ». – Blonville.
Insinuations:
Description de l’église par A. Pannier
Description de la cloche
J’ai été bénite par Monsieur George Germain François Grou, curé du canton de Dives et chanoine de Rouen et nommée Jeanne Marie par Monsieur Jean Baptiste Lesage, curé de la paroisse de Blonville et Dame Marie Léger, veuve Robert bienfaitrice de cette église. Fideles oficium voco mortios ploro incendia divulgo. Monsieur Joseph Lehoux, trésorier; Mrs Pierre Leroy, Pierre Exmelin, Victor Lefevbre, Charles Aize, marguilliers.
Lavillette de Lisieux m’a faite en 1821.

LEMETAYER-DESPLANCHES:
Voir Archives SHL, Fonds 25F 1er classeur (Mont Canisy) 2e classeur.
Un dossier très lisible envoyé par le petit neveu de B Lemonnier
– Sur la mort de M. Marin LEFEBVRE, le 15/05/1823, enterré à Blonville il a connu à douze ans M. Le Métayer curé de Tourgéville en 1857, dont LM est l’arrière petit neveu.

Carnets de Charles Vasseur :
ANALYSE ET TRANSCRIPTIONS DE DOCUMENTS ORIGINAUX.
HH 4
Registre fait en l’année 1660 par Maistre Pierre Thiron avocat au Conseil dans lequel sont escrites les principales affaires de sa maison.
1741 13 décembre
Maistre Michel des Landes escuyer, sieur de Blonville

« Doyenné de Beaumont (2)»
Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Beaumont
4 feux privilégiés – 60 feux taillables
Sous l’invocation de Notre Dame
Patronage:
XIVe Dux Normandia
XVIe Dominus de Clery
XVIIIe le chapitre de Clery
Curés:
Tassel 1764
Robiailles 1765/1787

Par. de Notre-Dame:
patr. le roi, puis le chapitre de Clécy.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Evéque,
sergent. de Beaumont.

BISSIERES

NOTES sur BISSIERES – 14075


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Bissieres, canton de Mézidon, réuni pour le culte à Croissanville.
Bisserioe, XIV siècle.(livre petit de Bayeux).
Fief mouvant de la baronnie de Méry et Cléville, s’étendant à Croissanville, 1571 (Brussel)

Archives du Calvados

Bissières (Calvados ; jusqu’en 2016)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14075
Histoire administrative : A partir du 1er janvier 2017, Bissières forme avec Méry-Corbon, la commune nouvelle de Méry-Bissières-en- Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Méry-Corbon), par l’arrêté préfectoral du 8 septembre 2016.

Les noms des communes de Normandie – VII – Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
330. — Bissières (Mézidon, C.) :
Busseres 1277 : orig.. Arch. Calv., 2 D 16 ; — Delisle, Cartul.
norm. Philipve Auguste, etc., dans Mém. Soc. Ant. Norm.,
t. XVI, n° 9ÔÔ. p. 214).
Lieu planté de buis. Cf. La Bissière (Deux-Sèvres) et les nombreux
Bussière(s), La Boissiere (voir plus loin, nos 371 et 372), etc.

HISTOIRE DE LISIEUX PAR M. LOUIS DU BOIS
BISSIÈRES. Probablement pour Buissières:
Buissons, Broussailles. Dans le pays on supprime habituellement l’u dans buisson, bruyère etc.

Dictionnaire topographique du département du Calvados
Fiefs de Bissières, de la Verge et de la Butte, arrière-fiefs de Croissanville, 1 685 (aveux de la vie. de Caen, p.19).

Lieu-Bastille (Le) –
Bisseriae, Bissièrres, Bichières, Bissières.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Bulletin Monumental 1866 p.23
Antiquaires de Normandie XII p.71.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III pages 434
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1145.
LANGLOIS André , Mézidon-Canon et ses environs.
Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) Sous-série 1B – Bissières (Calvados) : école, 1 B 5518. –

2 – Pièces Justificatives:

Mémoires pour servir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers , Gaston Le Hardy.
Bissière (Sainte-Croix de). Sergenterie d’Argences, élection de Caen, notariat de Méry-Corbon, 36 feux.
C’est une petite paroisse située sur le bord du nouveau grand chemin de Caen à Lisieux. L’église a pour premier patron l’Exaltation de Sainte-Croix, et pour seconds saint Côme et saint Damien. Les P. P. Jésuites de Caen présentent à la cure, au droit du prieur de Sainte-Barbe en Auge. M. de Bailleul, marquis de Croissanville, en est seigneur honoraire. La dîme appartient au curé. Les paroissiens jouissent en commun d’une bruyère qu’ils tiennent à fief du domaine.
Elle est à une lieue des bourgs d’Argences, et de celui du Mézidon au diocèse de Séez.

Bulletin monumental Arcisse de Caumont
Bissières. En revenant de Croissanville à Magny-le-Freule, on passera par l’église de Bissières qui est moderne.
Tout annonce, dans l’ordonnance de l’édifice, une construction du XVIII siècle.
Depuis quelque temps, les terrains communaux de Bissières ont été partagés et cultivés.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

De 1464 à 1472, la seigneurie de Magny appartenait à noble homme Richard de Caourches, et qu’en 1502 elle était aux mains de noble homme Picot, prestre, curé de Bissières, qui prenait aussi le titre de seigneur temporel de Norey.

Bissières, Bisserice, ecclesia de Bisseriis.

L’église de cette commune, située entre la Dive et le Laizon, près de Croissanville, au sud de la- route impériale de Caen à Paris, est moderne.
Une tour, en forme de dôme, surmonte la façade occidentale. Tout annonce, dans l’ordonnance de l’édifice, une construction du XVIII, siècle.
Deux vases en pierre garnissent la base du rampant de la façade, comme à Vimont, autre église du même style décrite dans le t.II de la Statistique monumentale.
L’église de Bissières faisait partie du diocèse de Bayeux et du doyenne de Vaucelles ; l’abbaye de St-Barbe nommait à la cure.
Quoique supprimée, cette église est entretenue et en bon état.
Au siècle dernier, on comptait 36 feux à Bissières, qui faisait partie de la sergenterie d’Argences.
Aujourd’hui, la population de la commune est de près de 200 habitants.
Depuis quelques années, les terrains communaux de Bissières ont été partagés et cultivés.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.
178. — Le 16 févr. 1756, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Louis-Charlemagne Le Vaillant, fils de François et de feue dame Marie-Magdeleine de Formond de Cleronde, originaire de Douvres, diocèse de Bayeux, et demeurant à Bissières, même diocèse, d’une part, et damlle Marie-Louise de Bonchamp, fille de feu Gabriel-Auguste et de feue dame Marie-Anne Estard, originaire de la parr. de St-Désir de Lx et demeurant en la parr. St-Jacques.

1790.
Mémoire pour les XI municipalités de Méry, Croissanville, Bissières, Magny- le-Freule, Canteloup, Héritot, St-Ouen-le-Mesnil-Oger, Rupierre, St-Pierre-du-Jonquet, Cléville, assemblées en l’église de Méry le 31 octobre 1790 – A ce qu’il plaise à l’Assemblée nationale les distraire du district de Pont- L’Evêque, et les annexer au district de Caen, les -distraire également du district de Crève-Coeur, et leur accorder un canton dont le chef-lieu soit l’église et bourg de Méry , Caen. In-4,5 p.
( B.M. Pont-Audemer )

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles Vasseur « Analyses et transcriptions … »
p.8/179 – 12 février 1622
Vente faite par Nobles Hommes Edmes de BERNIERES, sieur du Doul-Maresq, Jacques de COUREY sieur de MAGNY-la-CAMPAGNE, Jean de COUREY, sieur de VALLEE et Jacques POUTREL, à Noble Homme Pierre COSTANT, sieur de BISSIERES, de 100 livres de rente constituée sur eux par le capital de 1400 livres.
Témoins : Noble Homme Jean PICOT, sieur de PERCY, etc. …..

Archives NEDELEC COMMUNES:
Com.7.4 Bissières

BEAUFOUR

NOTES sur BEAUFOUR


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Réunie à DRUVALSAINT AUBIN LEBIZAY

Belfo, Belfou, Bellafagus, Bellefaie, Beaufeu, Beaufou, Beaufour.

Beaufour, canton de Cambremer.
Belfou,Belfo,Beaufou, 1100 (liv. blanc de Troarn).
Bellefaie, v. 1160 (Benoît de Sainte-More).
Bella Fagus, 1195 (magni rotuli, p. 48))..

Par. de Notre-Dame,patr. le seigneur.Dioc.de Lisieux,
doy.de Beuvron.
Génér.de Rouen,
élect. de Pont-l’Evêques,
Sergent de Beuvron.
Beaufou, ancien fief de la maison de Tilly, passa dans la maison d’Harcourt; il mouvait de la vicomté d’Auge, 1382 (Brussel). La baronnie de Beaufou avait des annexes dans les châtellenies de Falaise, de Caen et de Bayeux

Archives Calvados:
Beaufour (Calvados ; jusqu’en 1972)
Histoire administrative :
La commune fusionne avec Druval et Saint-Aubin-Lébizay par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de Beaufour-Druval.
Beaufour-Druval (Calvados ; à partir de 1973)

BEAUFOUR
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. Gr. à sel de Danestal. • Gén. et int. de Rouen ; él. et subd. de Pontl’Évêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque ; canton de Bonnebosq (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque) ; canton de Bonnebosq (Loi du 28 pluviose an VIII) ; canton de Cambremer (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 166 hab. (1911). Sup.: 524 hect. 73 a. 67 c.
ADMon Gale. Délibérations, depuis le 20 thermidor an VIII.
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures (1) , depuis le 31 octobre 1624. – Lacunes : janvier 1692-mars 1708.
Audiences de contrats. 1625-1667. Délibérations du commun. 1657 , 1716-1719.
IMPOSITIONS. États de sections (Sections A- D) et matrice foncière. 9 brumaire an VI (Cah. , 46 fol.)
INSTRUCTION PUBLIQUE.
Un acte de fondation d’école, du 28 avril 1713 , cote M. 3 de l’inventaire arrêté le 5 novembre 1861 , n’a pu être retrouvé.
BEAUFOUR : l’acte de fondation d’école du 28 avril 1713 a été retrouvé, ce n’est qu’une copie moderne ;
PROPRIÉTÉS COMMUNALES. – Vente du presbytère. 27 prairial an V (1 p.) ― (Note de M. Collet).
(1) Voir les actes de catholicité de Beaufour. 1668, 1717-1718 (Série G, Beaufour, 3 cah.)

Beaufour-Druval (Calvados ; à partir de 1973)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14231
Histoire administrative : La commune est issue de la fusion-association de Beaufour, de Druval et de Saint-Aubin-Lébizay par l’arrêté du 26 décembre 1972.
Beaufour (Calvados ; jusqu’en 1972)

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – V.
230. — Beaufour (Cambremer, C.) :
Belfou 1040 env. – 1066 : A. d. G., NL Calv., dans Ann. de Norm ,
IL 1952, p. 218.
« Beau hêtre » (cf. n° 227). L’adjonction tardive d’un r est due a une francisation erronée, fou ayant été considéré comme l’équivalent dans la phonétique locale de «four». Elle est très regrettable, conduisant à une fausse etymologie.
Pour les autres Beaufour de l’Eure et de la Manche, l’origine est selon toute apparence la même, comme c’est indiscutablement le cas pour ceux de l’Eure-et-Loir et de la Seine-et-Marne.

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
BARONNIE DE BEAUFOUR ET BEUVRON.
La Baronnie de Beaufour et Beuvron, mouvant directement du vicomte d’Auge, dont le chef est assis en la paroisse de Beaufour, est à présent possédée par Messire François d’Harcourt, Chevalier des Ordres du Roi, et son Lieutenant-général, en son bailliage de Rouen.

La baronnie , de Beaufour et Beuvron , relévent les fiefs ci-après nonms, à savoir:
– Le fief de Guérost, plein fief de Haubert, assis en la paroisse dudit lieu de Guérost à présent possédé par Guillaume Vippard, Ecuyer, seigneur de Sainte-Croix.
– Le fief de Cantelou, plein fief de Haubert, assis au bailliage de Caen, en la paroisse le Cantelou, possédé par les héritiers de noble dame Françoise d’Auberville, qui sont les sieurs de la Louppe. –
– Le fief de Sallenelle, ou plein fief d’Espreville et de la Chapelle, assis au bailliage de Caen. possédé par les héritiers de noble seigneur Jacques Lebrun.
– Le fief de Beuvronnet, assis à Brocotte et Bray, est un quart de fief assis en la paroisse de Bray, bailliage de Caen, possédé par Philippe Deschamps, héritier de demoiselle Marguerite de Courseulles.
– Les fiefs de Boutelain et Marguerie, assis à Varaville, bailliage de Caen, possédés par les héritiers du feu sieur Président du Troncq, par acquisition des héritiers deJacques Saffrey, Ecuyer.
– Le fief de Brucourt-d’Ancre, assis à Brucourt.
– Le fief de Putot, plein fief assis à Putot, possédé par le seigneur de Beuvron.
– Le fief de Victot, dit du Bois, 8° de fief assis à Victot, possédé par Jacques Dolleansom, à cause de dame Françoise de Bouttin, son épouse.
– Le fief de Bavent, assis au bailliage de Caen, possédé par le sieur Dolleanson.
– Le fief de la Franche-Ausmosne, assis em la paroisse de Beaufour, possédé par le sieur Curé dudit lieu.
– Le fief de Beaufour, fief entier, assis en la paroisse d’Ecouves, bailliage d’Alençon, possédé par André Amesgo, Ecuyer.
– Le fief de Béneauville, quart de fief assis à Béneauville, bailliage de Caem, possédé par Louis du Touchet, Ecuyer.
– Le fief de Harenville, tiers de fief assis à Duranville, vicomté d’Orbec.
– Le fief de Bénouville, quart de fief assis au pays Bessin, possédé par Jacques Gillain, Ecuyer, sieur Duport.
– Le fief de la Chapelle-Bayvel, quart de fief assis en la vicomté de Pont-Audemer.

Hameaux de BEAUFOUR
Forge (LA), Forge-à-Denis (LA), [Franche-Aumône (LA), fief de la baronnie de Beaufour et Beuvron, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge)], Grande-Ferme (LA), Hameau-aux-Romains (LE), Hellerie. (La), Lieu-Gallet (LE), Romains (Les), Ruelle (LA), Taille (LA),

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 506.
De CAUMONT Arcisse :Statistique monumentale du Calvados réédition FLOCH, tome IV, pages 129, 198 et 200.
POUGHEOL Jacques et RAULT Fernand, Promenade artistique dans le canton de Cambremer-Formentin in Canton de Cambremer Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967) p. 67
LE CACHEUX Paul, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435) Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol. In-8°. Beaufour, I, 210
FOURNEE Dr Jean, Une ancienne famille normande: de Beaufour 1961, 42 p. multig.
Eglise, Jacques HENRY, Sous la ramure des pommiers en fleurs. 1983, p. 60.
Le Vieux-Manoir, Jacques HENRY, Sous la ramure des pommiers en fleurs. 1983, p. 60-61, ill.
PETITJEAN Anne-Marie : Une affaire qui fait couler beaucoup d’encre. (Décès abbé Galle). Bulletin de la Société Historique de Livarot. N° 14 – 2e semestre 2005.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Beaufour, Belfou, ecclesia de Bellofago,

L’église de Beaufour se compose d’une nef et d’un choeur rectangulaire, sur le chevet duquel on a appliqué une sacristie.
Le choeur me paraît remonter au XIIIe. siècle, à en juger par la corniche en dents de scie qui forme l’entablement, par la fenêtre en lancette tréflée que l’on voit dans la partie supérieure du chevet, au-dessus du toit de la sacristie, et par la porte latérale qui se voit du côté du nord. Toutes les fenêtres ont été élargies et sont modernes.
Les murs de la nef, dans leurs parties anciennes, paraissent du même temps que ceux du choeur, quoique l’entablement soit différent et se compose de pierres taillées en quart-de-rond; mais une grande partie de ces murs a été refaite.
Cette nef paraîtrait même avoir été allongée d’une travée, du côté de l’ouest ; du moins, l’appareil ancien s’arrête des deux côtés pour faire place à l’appareil moderne. Dans la façade occidentale s’ouvre une porte carrée, surmontée d’un fronton porté par des pilastres.
La tour, avec flèche en bois, repose sur une charpente établie à l’extrémité de la nef et produisant, entre celle-ci et le choeur, un barrage horizontal d’un effet désagréable.
Une partie des bancs du choeur me paraît remonter au XVIe. siècle ou à la fin du XVe.
L’autel est moderne, avec colonnes corinthiennes. Le tabernacle est garni de colonnettes torses et de figurines : il est surmonté d’une exposition dont la couronne est portée par deux anges. Le devant-d’autel présente de grands rinceaux bleus sur un fond entièrement garni de perles de nacre.
L’église de Beaufour est sous l’invocation de Notre-Dame.
La cure était à la nomination du seigneur, qui était un Mortemer au XIVe. siècle, D. de Mortuomari (Voir le PouiLlé du diocèse de Lisieux).
Mais, en 1382, Philippe d’Harcourt, chevalier, possédait celte terre du chef de Jeanne de Tilly, sa femme.
Beaufour faisait partie du doyenné de Beuvron. On y comptait 2 feux privilégiés et 56 feux taillables. La population actuelle est d’environ 280 habitants.
Raoul de Beaufour suivit le duc Guillaume à la conquête de l’Angleterre en 1066. Sa fille, Agnès, épousa le second fils de Hubert de Ryes, qui avait sauvé Guillaume, comme nous l’avons vu dans le tome Ille. de la Statistique, article RYES (Voir la page 577 de ce volume).
William de Beaufour fut évêque en Angleterre et chancelier de Guillaume-le-Conquérant.
La seigneurie de Beaufour fut, dans la suite, érigée en baronnie.
Je ne sais où était situé le château des anciens seigneurs de Beaufour. M. le Curé et les personnes que j’ai interrogées n’ont pu me donner de renseignements à ce sujet. Je suis porté à croire qu’il se trouvait dans le voisinage de l’église, près de laquelle existe une agglomération de maisons formant une petite bourgade.

Extrait des chartes: et autres normands ou anglo-normands, qui se trouve … par Léchaudé d’Anisy

N°. 46 — 31- Guillaume, comte d’Evreux, ainsi qu’Helvise, sa femme, donnent et cèdent à perpétuité l’église, la terre et les paroissiens du bourg de Varaville, ainsi que les terres qu’il avait échangées avec Robert Baron, de Beaufou. Enfin, ils confirment toutes les donations qui dépendent de l’honneur de Bavent. Cette charte, sans date, et dont les sceaux sont brisés, est souscrite par Henry, roi d’Angleterre, ainsi que par ledit Guillaume, comte d’Evreux, et la comtesse Helvise.
N°. 47. Robert Baron, de Beaufou (Belfou), donne à l’abbaye de Troarn tous les droits qu’il avait sur le patronage et la dîme de Varaville. ( Le sceau brisé et sans date.)

État des anoblis en Normandie, par l’abbé P.-F. Lebeurier.
Jean de Gouet, sieur de la Gosseliere, parroisse de Beaufou, vicomté d’Auge, a obtenu l. d’an. don. a Rouen en janvier 1597, ver. ch. le 11 avril 1623, a payé suplement, registré c. le 28 juin 1648.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

458. — Le 29 avril 1696, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Jean Dossin, fils de Jean et de Charlotte Advenel, de la parr, de N.-D.-de-la-Couture.

316. — Le 27 sept. 1696, vu l’attestation du sr Périer, curé de Beaufour, dispense de bans pour le mariage de Nicolas De Lavigne et de Jeanne de Vatteville..

Curé.— G. Périer.
Vicaire. — M. Sonnet.
Prêtre de la paroisse. — F. Dossin.
Seigneurs et notables. — N. de là Vigne.

17 — Le 26 sept. 1703, vu l’attestation du Sr. Perrier, curé de Beaufour, et du Sr. Thiron, curé de St-Pierre-des-Authieux, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Avenel et Benoiste Duverger.

685.— Le 24 nov. 1705, vu l’attestation du Sr. Perrier, curé de Beaufour, et du Sr. Leneveu, vicaire de St-Aubin-Lébisey, dispense de bans pour le mariage entre Jean Drieu et Anne Lesauvage.

408 — Le 3 fév. 1711, dispense de parenté au 3° degré pour le mariage entre Laurent Le Villain. Esc, demeurant à St-Léser-du-Bosc, et damll. Geneviève Labbey, de la parr, de Beaufour.

375. — Le 24 janvier 1713, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Romain, fils Pierre, de la parr. de Danestal, et damll. Catherine Férey, fille de Pre. Férey. Esc, Sr. de St-Paul. Gendarme du roy, et de noble dame Marie de Beaurepaire, de là parr. de Beaufour.

173 — Le 22 nov. 1714, vu l’attestation du Sr. Perrier, curé de Beaufour, et du St-Jouen, curé de Danestal, dispense de bans pour le mariage entre David Fossey, fils de feu Me. David Fossey et de feue Marguerite Périer, de la parr, de Beaufour, d’une part, et damll.
Suzanne de Tollemer, fille de Robert de Tollemer, Escr, Sr, des Champs et de damll. Anne .Menard. de la parr.de Danestal.

349 – 16 juin 1717, vu l’attestation du Sr. Lallemand, vicaire de Beaufour, et du Sr. Lebarbey, desservt. de St-Aubin-le-Bisey, dispense de bans pour le mariage entre Jean Roussel et Magdeleine Thommeret.

443. — Le 11 avril 1721, vu l’attestation du Sr. Hellouin, curé de St-Ouen de Pontaudemer, et du Sr. Lallemant, vicaire de Beaufour, dispense de bans pour le mariage entre Me. Anne-François Lebourg, conse. et avocat du roy au bailliage et vicomte de Pontaudemer, fils de Me. Pierre Lebourg, conse. et avocat du roy honoraire, et de dame Barbe Harou, de lad. parr. St-Ouen, d’une part, et damll. Marie-Catherine Collet, fille de Me. Guillaume Collet, Sr. des Cours, exempt de la maréchaussée et connétablie de France, et de dame Catherine de Colmiche, de lad. parr. de Beaufour.

1O. — Le 26 mars 1722, Me Romain Mindorge, pbfë, curé de St-Mathurin de Branville, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le Pape en faveur de Me Guillaume Lallemand, pbfë, vicaire de Beaufou.

Curé. — G. Périer.
Vicaires. — M. Sonnet — J. Bazin — C. Lallemant
Notable.—Guill. Collet des Cours.

236. — Le 9 nov. 1726, dispense de bans pour le mariage entre Thomas Foucques, fils de Me Jean Foucques et de dell. Joachime Marcel, de la parr. de St-Gilles de Caen, d’une part, et damll. Marie-Anne Collet, fille de Guillaume Collet, Sr. des Cours, et de dll. Catherine Colmiche, de la parr. de Beaufour.

1260 — Le 30 oct. 1729, Pierre Poëte, fils de Michel et d’Anne Cullier, de la parr, de Beaufou, reçoit la tonsure et les ordres
mineurs.
Le 23 sept. 1723, il est ordonné sous-diacre.
Le 22 sept. 1731, il est ordonné diacre.

911. — Le 4 août 1730, vu l’attestation du Sr. Delataille, vicaire de Beaufour, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Marguerite et Marie Patey.

945. — Le 18 juillet 1730, Jacques Patey, marchand, demeurant à Beaufour, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. François Patey, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux SS. ordres.

946.— Le 27 juin 1730, Guillaume Collet, Sr. des Cours, demeurant en sa terre parr, de Beaufour, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Pierre Poète, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

1302. — Le 4 nov. 1732, la nomination à la cure do N.-D. de Beaufou (Beaufour) appartenant au marquis de Beuvron, haut et puissant seig, Mesr. Louis-Abraham de Harcourt, marquis de Beuvron, abbé commendataire de l’abbaye de N.-D. de Silly, de présent au château d’Harcourt, diocèse de Bayeux, représenté par Mesr. François Le Grand, chanoine de Lx, nomme à lad. cure de Beaufou, vacante par la mort de Me. Guillaume Périer, décédé le 28 juin dernier, la personne de Me. Zacharie Lebailly, pbrë, curé de St-Julien-sur-Calonne.
Le même jour, le seig. évêque donne aud. Me. Lebailly la collation dud. bénéfice.
Le 13 nov. 1732, led. Sr. Lebailly prend possession de la cure de Beaufou, en présence de Me. Pierre Poëtte, diacre ; Me. François Patey, aussi diacre, tous deux de lad. parr. de Beaufou, et autres témoins.

66. — Le 1er févr. 1744, vu l’attestation du sr Farcy, vicaire de Beaufour, dispense de bans pour le mariage de Marie Mioque.

325. — Le 19 sept. 1752, vu l’attestation du Sr. Farcy, vicaire de Beaufour, et du Sr. Hébert, pbfë, curé d’Angerville, dispense bans pour le mariage entre Jacques de Perceval, Esc, Sr, de la Bo-?-lière, fils de feu Guillaume de Perceval, Esc, et de feue noble dame Anne-Aimée de Courseulles, de la parr. de Beaufour, d’une part, Marie-Françoise Clémence, fille de feu Jean Clémence et de Marie Moulin, de la parr. d’Angerville.

urés. — G. Périer — Z. Le Bailly.
Vicaires.— Delataille — N. Dollé – J.-B. Farcy.
Clercs. — F. Patey — P. Poète.
Patron. — Le marquis de Beuvron. — L.-A. de Harcourt.
Notable. — G. Collet.

325. — Le 19 sept. 1752, vu l’attestation du sr Farcy, vicaire de
Beaufour, et du sr Hébert, pbrê, curé d’Angerville, dispense de bans
pour le mariage entre Jacques de Perceval, Esc., sr de la Bouffardière, fils de feu Guillaume de Perceval, Escr, et de feue noble dame Anne-Aimée de Courseulles, de la parr, de Beaufour, d’une part, et Marie-Françoise Clémence, fille de feu Jean Clémence et de Marie Moulin, de la parr. d’Angerville.

66. — Le 4 févr. 1755, vu l’attestation du sr Farcy, pbre, vicaire de Beaufour, dispense de bans pour le mariage d’Anne Desmares.

158. — Le Ier janv. 1762, Mre. Etienne de Lisle, pbrë, docteur en théologie, abbé commendataire des abbayes royales de N.-D. de Claqsonne(?) et de St-Maur-sur-Loire, vicaire général et official de l’évêché de Lx, accorde dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Labbé, Esc, Sr. de St-André, fils de Mesr. Jacques Labbé, chev, seig de Druval, et de feue noble dame Marie-Barbe Dauge, demeurant à Beaufour, d’une part, et damll. Charlotte de Guérin de Marcouville, fille de feu Mre. François de Guérin, chev, seig, et patron de Marcouville, et de noble dame Magdeleine Thibert de Siglas, demeurant à Marcouville, diocèse de Rouen.

122. — Le 2 mai 1767, vu l’attestation du sr Vasseur, vicaire de St-Jouin, dispense de bans pour le mariage entre Louis de Perceval,
Escr, sr du Mesnil, fils de feu Charles-Louis de Percaval, Escr, sr du Mesnil, et damlle Geneviève Labbé, demeurant en lad. parr, de St-Jouin, d’une part, et damll. Marie-Magdeleine- Marguerite Callet, fille de feu Me Guillaume-Nicolas Callet, doyen des référendaires en la chancellerie près le parlement de Rouen, et de dame Marguerite de La Vigne, de la parr. de Beaufou.

173. — Le 3 août l767, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Le Mazurier, marchand, fils de feu Nicolas, demeurant à
St-Clair-en-Auge, d’une part, et Marie-Anne-Félicité Callet, demeurant à Beuvron, Vve de Simon Julienne, sr de la Couture, et fille de Me. Guillaume-Nicolas Callet, conser du roy, référendaire en la chancellerie du parlement de Normandie, et de dame Marguerite de La Vigne, de la parr, de Beaufou.

198. — Le 23 oct. 1767, dispense de bans pour le mariage entre Me. Jacques-Louis Louvet, tabellion, fils de feu Me. Jacques Louvet, aussi tabellion, et de feue dame Françoise Le Courtois, originaire de la parr, de Glanville, et demeurant depuis temps de droit en celle de Beaufour, d’une part, et damll. Marie-Anne-Jacqueline Dagomel, fille de Jean-Auguste Dagomel, Sr. de la Close, et de feue dame Anne-Barbe Fleury, originaire de la parr, de Dozulé et demeurant en celle de Beaufour.

Vicaire. — J.-B. Farcy.
Seigneurs et notables. — G.-N. Callet — Jq Labbé de Druval — G. Labbé de Saint-André — J.-L. Louvet — .J. Marguerite, XXIV. 129.— Jn Marionnet — G. de Perceval — Jq. de Perceval.

250. — Le 10 févr, I768. vu l’attestation du Sr. Gallouin, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Me. François-Jacques-Jean Maillet du Jonquoy, cons. du roy, président en l’élection de Lx, y demeurant, parr. St-Germain, fils de Me. François Maillet, cons. du roy, élu en lad. élection, et de feue dame Marie-Magdeleine Aubert, d’une part, et dll. Catherine-Thérèse Collet, originaire de la parr. de Beaufour et demeurant, depuis tant de droit, en celle de Beuvron, fille de Me. Guillaume-Nicolas Collet, en son vivant cons. du roy, référendaire en la chancellerie près le parlement de Rouen, et de dame Marguerite Delavigne.

350. — « Paris, le 26 févr. 1776. — Je consens, Monsieur, à la résignation que vous désirez faire de votre cure en faveur de votre vicaire actuel, persuadé que vous ne me le proposeriés pas si vous n’étiés pas assuré qu’il peut remplir dignement les fonctions de cet état, et qu’il est appelé, comme vous le mandés, par les voeux de vos paroissiens.
Je désire qu’il entretienne la paix, qu’il soulage les pauvres et me rende compte de leurs besoins pour y subvenir. On ne peut rien ajouter, Monsieur, à mes sentiments. » Signé : le duc d’Harcourt. » Et plus bas « à M. Le Bailly, curé de Beaufou. »
Le 12 mars 1776, Me Zacharie Le Bailly, curé de N.-D. de Beaufou depuis environ quarante ans, donne sa procuration pour résigner lad. cure en faveur de Me Michel Galle, pbrë du diocèse de Lx, (originaire d’Aubry-le-Panthou) et vicaire de Beaufou, depuis neuf ans. Il se réserve toutefois une rente viagère de 800 livres à prendre sur les revenus de ce bénéfice et une partie du presbytère et de ses dépendances.
Fait et passé à Beaufou, dans la cuisine du presbytère, en présence de Me Jean Marionnet, huissier royal, demeurant en cette parr., et autres témoins.
Le 2 avril 1776, le sr Galle obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 28 mai 1776, le seigr évoque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 24 juin 1776, le sr Galle prend possession de la cure de Beaufou, en présence de M. Guillaume-Charles-Gabriel-Archange de Vauborel, Esc, seigr d’Auvillers, demeurant en la parr. de Hottot-en-Auge; Mr Guillaume-Denis Poussin, Escr; seig. et patron de Clermonten-Auge, capitaine d’infanterie, demeurant à Clermont ; Me. Michel-Joseph Labbey, Esc., seig. d’Heroussard, demeurant à St-Jouin ; Mr Charles-Louis de Percaval, Escr, sr du Mesnil, demeurant à Beaufou ; Mr Gabriel Gamare, seig. du fief de Dozulé, demeurant à Druval, led. sr Jean Marionnet, huissier en l’amirauté de Dives, et autres témoins.

108. — Le 20 févr. 1781, Mes. Charles-Louis de Perceval, Esc. Sr, du Mesnil, M. Jean Marionnet, huissier en l’amirauté de France, pour le siège de Dives, et Françoise Desmares, son épouse, demeurant tous trois à Beaufour, constituent 150 livres de rente en faveur de M. Jean-François-Denis Marionnet, acolyte, dud. Sr.Jean, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre, nommée le Tremble, appartenant aud. Sr. du Mesnil, située à Beaufour, près du chemin tendant de la forge d’Héroussard à la Taille de Beaufour, et sur une autre pièce de terre nommée les Fiefs, sise en la même parr. et appartenant au même. Fait et passé en la maison dud. Sr. Marionnet par le ministère de M. Jean-Jacques Leperchey, notaire à Beuvron, en présence de M. Michel Galle, curé de Beaufour; M. Jacques-Jean Lesage, curé de Clermont ; M. Guillaume Monsaint, vicaire de Beaufour; M. Charles-Pierre Delasalle, pbfë, demeurant à Beuvron; M. Léon-Ambroise Baivel, diacre, demeurant à Boissy ; M. Guillaume- Denis Pouchin, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, seig. de Clermont, y demeurant; dame Marguerite-Françoise du Bois, Vve.de Mesr. Joseph Labbey, Esc, seig, de Druval; Me Jacques-Michel Soyer, vie-tire de ST-Jouin ; Jacques-François Dagommel, Sr. de la Closture, et Marie-Anne Bellenger, sa femme; et Marie-Anne Marionnet, soeur dud. acolyte.
Led. Sr. acolyte, présentement au séminaire de Lx, fut représenté par son frère, Jacques-Auguste Marionnet, demeurant aussi à Beaufour.

297. — Le 2 sept. 1783, Jacques Gondouin, demeurant en la parr. de Druval, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Jacques-Denis-Colomban Gondouin, acolyte afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Pierre Gondouin, marchand, demeurant à la Chapelle-Hainfray, et par Jean Marionnet, huissier en l’amirauté de France, au siège de Dives, demeurant à Beaufour. Fait et passé au domicile dud. sr constituant par le ministère de Me Jean-Jacques Leperchey, notaire pour le siège de Beuvron,
Dozulé et autres lieux, en présence de Me Jacques-Augustin Maris, curé de Druval ; Me Charles-Pierre Delassalle, vicaire de Beaufour ; Jean-Pierre Quesnel de Bernières, Escr, conseiller du roy référendaire en la chancellerie de Normandie; noble dame Anne-Marie-Marguerite du Bois, vve de Mesre Michel-Joseph Labbey, en son vivant seigr et patron honoraire de Druval ; Marie Delatour, mère dud. sr acolyte, et autres parents et amis de la famille.
Led. sr acolyte était originaire de Beaufour et demeurait présentement à Druval.

Curés. — Z. Le Bailly — M. Galle.
Vicaires. — M. Galle — G. Monsaint — C.-P. Delasalle.
Prêtre de la paroisse. — J.-F.-D. Marionnet.
Clercs.— Jq-C. Mariolle, XLI. 24.— J.-F.-D. Marionnet — J.-D.-C. Gondouin.
Patron. — Le marquis de Beuvron. — Le duc d’Harcourt.
Seigneurs et notables. — J.-F. Dagomel — F. Desmares — Jq Gondouin — Jh Labbey de Druval — J. Marionnet — C -L. de Percaval du Mesnil.

Notice sur l’église de Notre-Dame de Dozulé, ci-devant Le Plessis-Esmangard.

4° BEAUFOUR: M. DURAND (Amand),curé depuis 1833.—Sacristie neuve et beau clocher en construction; principal autel neuf;
25° Ecclesia DE BELLAFAGO, Belfou, Beaufou, Beaufour; patronne, N.-D. ; Seigneur, de Mortemer, au XIV° siècle ; de Beurnes, au XVI°.

Histoire généalogique de la maison Touchet….par Théodore Courtaux et le marquis de Touchet

– Vers 1210, Robert de Belfou (Beaufou), pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres et successeurs, donne aux moines de Saint-Martin de Troarn l’église Saint Germain de Varaville, que Raoul son fils avait donnée aux mêmes moines; Guillaume, comte d’Evreux, confirma cette donation qui fut aussi consentie par Herbert, le plus jeune frère dudit Robert de Belfou. (Copie authentique du 20 janvier 1699. Archives nat.

– L’aveu de la baronnie de Beaufou, rendu au Roi, le 7 juin 1455, par Jean d’Harcourt. mentionne Philippe de Touchet dont le prénom est écrit par erreur Regnaut, et son. quart de fief de Béneauville.

3 – Archives ShL.

Voir Charles VASSEUR : « Analyses et Transcriptions … » ou
« Transcriptions.doc »
– aveux de fiefs.
– P.127, 1771 16 mai
– 5 septembre 1382
Noble et puissant seigneur Philippe de HARCOURT à cause de sa femme Jehanne de TILLI rend aveu de la seigneurie de BEAUFOUR tenue en baronnie, de :
– Raoul de GINERROS
– Guil de COURCEILLE, escuyer
– Jehan POUCHIN, escuyer
– Renouf POUCHIN, escuyer
– Jehan de TROUSSEAUVILLE, escuyer
– Guillaume LE BRUN
– Robert RIOULT, chevalier
– Jehan GOSSE
– Guillaume de HEROUVILLE
– Jehan de VENOIS, escuyer
– Ricaut de TOUCHET
– Nobles personnes de GARENCHIERES et Marie BERTRAN sa femme
– Monseigneur Roger de HARENVILLER
– Monseigneur Raoul de GUILENVILLE

– 7 juin 1455
– Jehan d’HARCOURT, escuyer rend aveu de la baronnie de BEAUFOUR-LA-BEUVRON de :
– Raoul de GERROS,chevalier
– Guillaume de COURSEULLE, escuyer
– Jehan POUCHIN
– Hoirs de Regnault POUCHIN
– Jacques LABBE, escuyer
– Hoirs de Jehan de TROUSSEAUVILLE, escuyer de Guillaume ESTRES
– Hoirs de Jehan GOSSE
– Hoirs de Guillaume de HEROUVILLE
– Jehan de VENOIX
– Hoirs de Regnault du TOUCHET
– Hoirs de Monseigneur de GARANCIERES et de Marie BERTRAN sa femme
– Hoirs de Roger de HARENVILLE
-Raoul de GUIBERVILLE, chevalier

-24 juin 1486
Jacque de HARCOURT rend aveu de la baronnie de BEAUFOUR ET BEUVRON

– 8 novembre 1498
Noble et puissant seigneur Charles de HARCOURT rend aveu de la baronnie de BEAUFOUR et BEUVRON

– 1771 16 mai
Demande de paiement de rente sieuriale par Haut et Puissant Seigneur Henry François d’Harcourt, comte de Lillebonne, marquis de Beuvron et autres lieux, lieutenant général des armées du Roy et de la province de Normandie, gouverneur du Vieux Palais de Rouen
Contre Jacques François Jean Sieur de Malleville, Pierre et Anthoine de la Rue, pour des héritages situés à Beaufour dépendant du marquisat de Beuvron
Opposant Guillaume Duvieu, Nicolas Le Carpentier, sieur des Isles domicilié à Cricqueville, Jacques le Baron et Jean Romain, fils Pierre et Demoiselle Ferey de Saint Paul, Damoiselle Jean de Monjean demeurant à Mirbel.
– 1761 17 juillet
Aveu rendu à très haut et puissant seigneur Messire Louis Abraham de Harcourt, marquis de Beuvron, abbé commendataire de l’Abbaye royale de Preully par François de Souning, escuyer pour diverses pièces de terre et maisons de la vavassorie de Gion de Montfort, en tout 28 acres, situées en la paroisse de Beaufour, sujettes à payer à la Saint Michel 8 gerbes de froment, 1 boisseau battu et 4 boisseaux d’avoine, mesures dudit marquisat et 35 sols d’argent, à Pâques 8 œufs et 9 deniers, aux Rogations un mouton né de l’année, ou 30 sols etc..
– 1762 17 juillet Jacques François Jean, sieur de Malleville demeurant à Beaufour
– Page 151 : 1762 Messire Michel Joseph Labbé, escuyer, seigneur de Druval
– Page 221 : 1763 18 juin Monsieur Quesnel de Bernière de Druval, Monsieur Tenneguy Dubois, escuyer seigneur du Bais
– Causes dont sera chargé Me LE SUEUR…
– 1766 1 octobre
Messire Joseph Labbey, escuyer seigneur de Druval
M. de Druval fils

1F269 : 16 mars 1742 : bail de Nicolas Delatour de Beaufour à Gabriel Gamare de Druval l’herbe d’une pièce de terre à Beaufour.

Archives Nédélec – Communes:
3 – Archives ShL:
Com.4. 7. 1 Beaufourt-Druval Vie de la commune
Com.4. 7. 2 Beaufourt-Druval Haras de Beaufour
Com.4. 7. 3 Beaufourt-Druval Notes historiques
Com.4. 7. 4 Beaufourt-Druval Les Câtelets
Com.4. 7. 5 Beaufourt-Druval Manoir de Druval
Com.4. 7. 6 Beaufourt-Druval Presbytère de Beaufour
Com.4. 7. 7 Beaufourt-Druval Château d’Héroussant à St Jouin

Voir Charles VASSEUR « Doyenné de Beuvron »

Doyenné de Beuvron
Sous l’invocation de Notre-Dame
1692 – 1790
Noms des curés:
Curés. — G. Perrier – Z. Le Bailly
Vicaires. – De Labataille – N. Dollé
Clercs. – F- Patey – P. Poète
Patron.— Le marquis de Beuvron. — L.-A. de Harcourt.

Vicaire. – J.-B. Farcy
Seigneurs et notables: G.-N. Gallet – Jq Labbé de Druval – G. l.abbé de Saint-André – J -L. Louvet – J. Marguerite – G. de Perceval
Curés:
Le Bailly (1764-1774)
Galles (1776-1787)

BENERVILLE

NOTES sur BENERVILLE – 14059


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Archives Calvados:
Benerville-sur-Mer (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14059
Histoire administrative :
Le complément « sur-Mer » est ajouté par décret du 17 mars 1949.
BÉNERVILLE
I. Dioc. de Lisieux. – Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. – Gr. A sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen ; él. de Pont- l’Évêque et subd. d’Honfleur.
II. Distr. de Pont- l’Évêque ; canton de Touque (Arrêté du 1 mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont-l’Evêque) ; canton de Touque (Loi du 28 pluviose an VIII) ; canton de Pont-l’Évêque (Arrêté du 6 brumaire an X).- Pop.: 259 hab. (1911). Sup.: 297 hect. 62 a. 65 c.
ADMon Gale. Délibérations et actes, depuis le 3 messidor an VIII. Lacune : 1810-1818.
ÉTAT- CIVIL.- Baptêmes, mariages et sépultures (1) , depuis 1697.
Délibérations du commun, passim. 1756-1783.
– Visites de l’archidiacre. 1745-1773.
PROPRIÉTÉS COMMUNALES. Procès-verbal et plan de partage. 19 ventôse an II (Cah.) (1) actes de catholicité de Bénerville. 1682-1683, 1716-1717, 1719-1720 , 1770 (Série G, Bénerville, 6 cah.)

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – V
269. — Benerville-sur-Mer (Trouville, C.) ; -sur-Mer depuis 1949 :
Bernevilla [vers 1350] : Longnon, Pouil. Prov. Rouen, p. 259 f.
L’absence de références suffisamment anciennes ne permet pas d’identifier avec certitude le n. h. qui constitue le premier élément. Il pourrait éventuellement s’agir du n. h. francique Bernhari (d’où Bernier).

Bénerville, canton de Pont l’Évêque.
Bernevilla, XIV (pouillé de Lisieux, p. 51)
Beneruilla, XIV (ibid.).

parr.le. seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont.
Génér. de Rouen
élect. de Pont -l’Évêque
sergent. de Beaumont.
Fief mouvant de la vicomté d’Auge.
Jacques de BAILLEUL escuyer rend aveu du 1/3 du fief de HUMBERT (?) sis à SAINT-ERNOUL s’étendant à TOURGEVILLE, DEAUVILLE et BENERVILLE

Hameaux de BENERVILLE:
Cour-de-la-Grange (LA), Cour-Gillet (LA), Cour-Neuve (LA), Enclos (Les), Lieu-Thouret (LE), Mesnil (Le), Noury, h – Manoir (Le), h.

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
Le fief de La Haulle, 4° de fief, assis à Bénerville, possédé par Etienne Grente, escuyer, tenu de la baronnie de Caly-en-Caux.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 240

Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1591

NORTIER Michel, Contribution à l’étude de la population en Normandie au bas moyen âge (XIVe-XVIe siècles). Inventaire des rôles de fouage et d’aide. Sixième série: Rôles de fouage paroissiaux de 1518 à 1533 dans Répertoire périodique de documentation normande, N° 14; « , Cahiers Léopold Delisle, XXXIX, 1990, pp. 1-127
Anciens, 11; Annebault, 19; Auquainville, 34; Authieux-sur-Calonne, 36; Beaumont-en-Auge, 75; Bénerville-sur-Mer; Le Bennerey (Le Besneray), 85;

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.

ROESSLER C : « Découvertes de sépultures de l’époque franque à Bénerville », Bull. de la Commission Archéologique de la Seine-Inférieure, t. III, 1876, pp. 76-78

LAURENT Jean: Mont-Canisy à Bénerville-sur-Mer : un passé militaire récent mais chargé.

Dr Jean Bureau: Les Enclos : [domaine du conseiller Bicherel au début de la Révolution, sis à Bénerville, commune Pont-L’Evêque].

Annales de Normandie Année 1989 39-4 pp.369-390: Le Livre de Raison » du cy-devant Conseiller Bicherel (1795-1801)Pierre-Jean Pénault.

2 – Pièces Justificatives:

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

Curé. — P. Simon.

593. — Le 5 janvier 1714 , la nomination à la cure de Bénerville, appartenant au seig. de Madaillan, Mesr. Armand de Madaillan de Lesparre, chev, marquis de Lassay, lieutenant général des provinces de Bresse, Bugey, Valromey et Gex, comte de Madaillan, seig. de Bénerville et autres lieux, nomme à lad. cure de Bénerville, vacante par la mort de Me. Pierre Simon, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Guillaume Bayeux, pbrë, vicaire de Pierrefitte.
Le 13 janvier 171 S, Me. de Matignon, vic. Gl, donne aud. Sr. Bayeux la collation dud. bénéfice.
Le 24 janvier 1714, le Sr. Bayeux prend possession de la cure de Bénerville, en présence de Me. Louis-Bernard Lebourg, pbfë, curé de Pierrefite; Me. Louis Lemétayer, curé de Tourgéville: Me. François de Lessard, curé de St-Arnoult; Me. Chimie Lepecq, cons. du roy, élu en l’élection de Pont-L’Evêque, et plusieurs paroissiens dud. lieu.

Curés. — P. Simon — G. Bayeux.
Patron. – Le seigneur du lieu. — A. de Madaillan.

704. — Le 8 juillet 1729, Me. Guilbume Bayeux, pbrë, curé de Bénerville et pourvu de la cure de Bourgeauville, remet led. bénéfice de Bénerville entre les mains de Mesr. Armand de Madaillan de Lespar, marquis de Lassay, comte de Madaillan, baron de Boisfroux, Le Horps, Lambourg et autres seigneuries, chevalier des Ordres du roy, et son lieutenant général dans les provinces de Haute et Basse Bresse, Bugey, Valromey, Gex, seig. et patron de Bénerville, demeurant ordinairement en son hôtel à Paris, et se trouvant présentement en son château de Madaillan, parr. St-Arnoult.
En conséquence de cette démission, led. seig. de Madaillan nomme à la cure de Bénerville la personne de Me. Robert Mioque, pbrë du diocèse de Lx.
Le 9 août 1729, le seig. évêque donne aud. Sr. Mioque la collation dud.bénéfice.
Le 10 oct. 1729, le Sr. Mioque prend possession de la cure de N.-D. de Bénerville, en présence dud. Sr. Bayeux, curé de Bourgeauville; Jean Hommet, marchand, greffier au grenier à sel de Danestal, demeurant à Bourgeauville.

237. — Le 16 juin 1736, la nomination à la cure de St-Christophe de Bénerville appartenant au seig. du lieu, haut et puissant seig. Mesr. Armand de Maidaillan, baron de Lespare, marquis de Lassay, comte de Madaillan, baron du Bois-Froust, Lehorp et Lamboux, chevalier des Ordres du roy, lieutenant-général des provinces de Haute et Basse-Bresse, Bugey, Valromey et Gex, seig. et patron de Bénerville, Tourgéville, St-Arnoult, Deauville et autres lieux, nomme à lad. cure de Bénerville, vacante par la mort de M. Robert Mioque, pbrë, dernier titulaire, la personne de M. Charles Hébert, pbrë, vicaire de St-Martin-aux-Chartrains. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seig. marquis de Lassay, rue de Seine.
Le 25 juin 1736, le ser. évèque donne aud. Sr.Hébert la collation dud. bénéfice.
Le 3 juillet 1736, le Sr.Hébert prend possession de la cure de Bénerville, en présence de M. Louis Le Métayer, curé de Tourgéville; Sébastien Laisney, pbrë, curé de St-Arnoult ; Claude Rouelle, pbrë, curé de Deauville ; Jean-Pierre Collard, pbrë, desservant lad. pair, de Bénerville.

280. — Le 31 août 1742, Jean Leneveu, marchand, demeurant à Bénerville, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jacques-Michel Le Roy, acolyte, fils de Jacques Le Roy, de lad. parr. afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé au manoir presbytéral de Bénerville, en présence de Me. Charles Hébert, curé dud. lieu, et autres témoins.

764. — Le 8 juillet 1729, Me. Guillaume Bayeux, pbrë, curé de Bénerville et pourvu de la cure de Bourgeauville, remet led. bénéfice de Bénerville entre les mains de Mesr. Armand de Madaillan de Lespare, marquis de Lassay, comte de Lespare, baron de Boisfroux, Le Horps, Lambourg et autres seigneuries, chevalier des Ordres du roy, et son lieutenant général dans les provinces de Haute et Basse Bresse, Bugey, Valromey, Gex, seig. et patron de Bénerville, demeurant ordinairement en son hôtel à Paris, et se trouvant présentement en son château de Madaillan, parr. St-Arnoult.
En conséquence de cette démission, led. seig. de Madaillan nomme à la cure de Bénerville la personne de Me. Robert Mioque, pbrë du diocèse de Lx.
Le 9 août 1729, le seig. évêque donne aud. Sr. Mioque la colation dud. bénéfice.
Le 10 oct. 1729, le Sr .Mioque prend possession de la cure de N.-D. de Bénerville, en présence dud. Sr. Bayeux, curé de Bourgeauville; Jean Hommet, marchand, greffier au grenier à sel de Danestal, demeurant à Bourgeauville.

237. — Le 16 juin 1736, la nomination à la cure de St-Christophe de Bénerville appartenant au seig. du lieu, haut et puissant seig. Mesre. Armand de Maidaillan, baron de Lespare, marquis de Lassay, comte de Madaillan, baron du Bois-Froust, Lehorp et Lamboux, chevalier des Ordres du roy, lieutenant-général des provinces de Haute et Basse-Bresse, Bugey, Valromey et Gex, seig. et patron de Bénerville, Tourgéville, St-Arnoult, Deauville et autres lieux, nomme à lad. cure de Bénerville, vacante par la mort de M. Robert Mioque, pbrë, dernier titulaire, la personne de M. Charles Hébert, pbrë, vicaire de St-Martin-aux-Chartrains. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seig. marquis de Lassay, rue de Seine.
Le 25 juin 1730, le seig. évèque donne aud. Sr. Hébert la collation dud. bénéfice.
Le 3 juillet 1730, le Sr. Hébert prend possession de la cure de Bénerville, en présence de M. Louis Le Métayer, curé de Tourgéville; Sébastien Laisney, pbrë, curé de St-Arnoult ; Claude Rouelle, pbrë, curé de Deauville ; Jean-Pierre Collard, pbrë, desservant lad. pair, de Bénerville.

289. — Le 31 août 1742, Jean Leneveu, marchand, demeurant à Bénerville, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jacques-Michel Le Roy, acolyte, fils de Jacques Le Roy, de lad. parr. afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé au manoir presbytéral de Bénerville, en présence de Me. Charles Hébert, curé dud. lieu, et autres témoins.

369. — Le 19 sept. 1746, Me Charles Hébert, pbrë, curé de Bénerville et, depuis, pourvu de la cure de Villers, 2° portion, demeurant en son manoir presbytéral de Bénerville, résigne purement et simplement led. bénéfice de Villers entre les mains de Mesre Jean Paris de Montmartel, chevr, seig. et patron de Villers et de Brunoy, du marquisat de Thanney et autres lieux, conser du roy en ses conseils, garde de son Trésor royal, demeurant à Paris, en son hôtel. Fait et passé à Lx.

Curés. — G. Bayeux — R. Mioque.
Prêtre desservant. — J.-P. Collard.
Clerc. —Jq-M. Leroy.
Patron. — Le seigneur du lieu. — A. de Madaillan de Lespare.

18 .— Le 1er déc. 1754, la nomination à la cure de N.-D. de Bénerville appartenant au seig. du lieu, le roy, par droit de garde royale, nomme à Lad. cure, vacante parr la mort de Me. Charles Hesbert pbrê, dernier titulaire, Ia personne de Me. Jean Boisard, pbrê du diocèse de Lx.
Le 10 janv. 1755, le seig. évêque donne aud. Sr. Boisard la collation dud. bénéfice.
Le 14 janv. 1755, le Sr. Boisard prend possession de Lad. cure de Bénerville, en présence de Me. Michel Grainville, pbrë, curé de St-Léger-du-Bosc; Me. Guillaume Ferey, pbfë, curé de Caudemuche; Me. Etienne Le Hoult, pbfë, demeurant aud. St-Léger; Pierre de Voisvenel, Esc, gendarme de la garde ordinaire du roy, demeurant aussi à St-Léger; Me. Nicolas-Guillaume-Justin Cambremer de Croixmare, avocat au Grand Conseil du roy, demeurant à Pont-l’Evêque ; Me. François Elie, chirurgien juré, demeurant à Dozulé, et plusieurs autres témoins.

Curés. — C.hébert. — Jean Boisard.
Patron.— Le seigneur du lieu. Leroy

– Insinuations:
– Description de l’église Inscription de la cloche : 1596 Frère Martin Dallibet et Chenollie à l’ordre Clochettes de procession : l’une d’un beau timbre a été fondue par Jean Aubert, sur l’écusson on lit : Jean Aubert m’a faite. L’autre clochette a été fondue par Dubois, neveu, sur l’un des faces on lit « Au Roy » – A un kilomètre environ de l’église de Bénerville se trouve le château de Monsieur d’Arnouville Cette habitation qui n’a rien de remarquable est située au pied d’un coteau boisé, sur le penchant duquel on a tracé de jolies allées et ménagé de charmantes échappées de vue. Dans le jardin qui précède le château, on remarque un bel épi de faïence émaillée, posé sur un piédestal. Cet épi est orné de deux beaux vases bleus d’inégale grandeur, superposés et deux jolies têtes d’anges avec draperies tombant sous le cou. La base garnie d’anses est également décorée de têtes d’anges munies de collerettes. La corniche qui termine la tige supporte une boule bleue, posée elle-même sur un support entouré de croissants et surmontée d’un pigeon. Cette girouette serait bien mieux placée à l’un des angles de la toiture du château. Elle provient d’un ancien manoir des environs qui a été démoli. (Pannier) – Suivant Monsieur La butte, Bénerville posséda autrefois deux églises, l’une fut enlevée par la mer qui envahit sans cesse les côtes du Calvados, l’autre qui subsiste est romane, elle est dédiée à St Christophe, dont on voit à la porte la colossale statue en bois. – En 1711, Erection en Comté sous le nom de Madaillan des fiefs de Benouville et Bénerville, Mont Canisy, Duval et St Arnoul, en considération de l’illustre naissance et ancienne noblesse de Lespare de Lassay, et en récompense des services d’Armand de Madaillan de Lespare, maquis de Lassay, sur le consentement de Philippe d’Orléans, seigneur domanial desdits fiefs à cause de sa vicomté d’Auge. (Labutte p.172) – Marie Catherine, jumelle de Bénerville, comtesse d’Aulnoy, née à Bénerville vers le milieu du 17e siècle, a laissé des mémoires historiques de ce qui s’est passé de plus remarquable depuis 1672 jusqu’en 1679 – Mémoires sur la Cour d’Espagne – Contes de Fées – Jean de Bourbon, Prince de Careney, Roman Historique – Aventures d’Hippolyte, comte de Duglas. – Gilbert de Bénerville : trouvère normand (voir Boisard) –

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Bénerville, Benervilla.
La petite église de Bénerville s’élève sur une falaise escarpée qui s’avance dans la mer comme un promontoire. La vue dont on jouit du sommet de cette falaise, au-dessus de l’église, est magnifique : en face apparaît la mer couverte de barques de pêche ; au nord se dresse le cap de la Hève couronné des deux phares qui éclairent l’entrée du Havre ; à l’est s’étend le marais de Deauville, au-delà duquel on aperçoit Trouville ; l’oeil plonge, à l’ouest, sur la vallée de Villers; plus à l’ouest se déroulent les falaises d’Auberville, si connues des géologues, et dans un lointain brumeux apparaissent les côtes basses du littoral de Caen.
L’église de Bénerville, une des plus anciennes de l’arrondissement de Pont-l’Évêque, date du XII. siècle et pourrait même remonter, en partie, au commencement de ce siècle.
Le mur septentrional de la nef, flanqué d’un contrefort roman et de deux ignobles contreforts moins anciens, n’offre aucune ouverture ; les pierres sont disposées en arêtes. Le mur méridional, recrépi, est percé de deux fenêtres carrées dont une, ornée de moulures, paraît dater du XVIe. siècle. La porte qui donne entrée dans la nef n’est pas ancienne et remplace probablement une porte romane. Quant au mur occidental, il est en partie roman et en partie moderne; on a élevé au milieu un contrefort pour le soutenir. Le gable tronqué, est surmonté d’un petit clocher , sans caractère, dont les quatre faces sont revêtues de planches imbriquées.
La cloche est ancienne : elle porte la date de 1596.
Le choeur, en retraite sur la nef, se termine par une abside circulaire. Il est éclairé, au midi, par deux fenêtres carrées, sans caractère. Le mur du nord, recrépi, est flanqué de deux contreforts saillants avec glacis, datant du XVIe. siècle. Un cordon, garni de dents de scie, règne autour de l’abside dont la corniche, comme celle du mur septentrional, est décorée de modillons romans très-détériorés.
On remarque à l’intérieur le retable du maître-autel dans le style Louis XIV. Ce retable est surmonté d’un fronton circulaire, supporté par deux colonnes torses en bois de chêne offrant chacune l’image de deux serpents entrelacés.
L’arc triomphal, orné de billettes, est roman et pourrait remonter au XIe. siècle.
Le choeur et la nef offrent une voûte en lambris.
L’une des clochettes de procession a été fondue par Jean Aubert. Sur l’écusson du fondeur on lit : IEAN. AVBERT. MA.FAITE. 16
L’autre clochette a été fondue par Dubois, neveu.
Un tableau appendu à un des murs de la nef représente saint Christophe, portant le Christ sur ses épaules et traversant un torrent.
On voit aussi dans la nef une statue du même saint.
L’église de Bénerville est effectivement sous l’invocation de saint Christophe.

Château.
— A 1 kilomètre environ de l’église de Bénerville se trouve le château, appartenant à M. d’Arnouville.
Cette habitation, qui n’a rien de remarquable, est située au pied d’un coteau boisé, sur le penchant duquel on a tracé de jolies allées et ménagé de charmantes échappées de vue.
Dans le jardin qui précède le château on remarque un bel épi en faïence émaillée, posé sur un piédestal. Cet épi, formé de-deux beaux vases bleus superposés, est décoré de deux jolies têtes d’ange avec draperies en forme de collerette.
La base, garnie d’anses, est également ornée de têtes d’ange. Le pigeon qui couronne la tige est posé sur une boule bleue dont le support est entouré de croissants. Cet épi, qui serait bien mieux placé à l’une des extrémités de la toiture du château, provient d’un ancien manoir des environs, qui a été démoli.
Il y avait à Bénerville 1 feu privilégié et 24 feux taillables.

BÉNERVILLE. — L.Fallue a signalé sur « La Butte » un antique retranchement (9) ; on sait, d’autre part, que Valette et Savalle y ont reconnu des habitats préhistoriques (10). Non loin de là un cimetière franc a été exhumé (11).
(9) L. Fallue, . Mém S.A.N., IX, 1835, p. 313-314.
(10) L. Coutil, Bulletin S.N.E.P, II, 1894, p. 123.
(11) Roessler, Bull. Comm. A. S.-I., III, 1873, p. 76-78. – Abbé Cochet, R.A XXIX, 1875, p. 148.

Raoul Doranlo – Essai d’inventaire des camps, retranchements, mottes et fortifications antiques du Lieuvin.
Extrait :
Nous sommes encore moins renseignés en ce qui concerne les enceintes peu connues et insuffisamment décrites du Mont-à-la-Vigne, de Benerville ( Signalé par Fallue sur « La Butte ». Cf, p. 13, note 9).

Généalogie de la famille Le Cordier, par le Cr. Henry Le Court.
Extraits:
– Madame BICHEREL, née POUCHIN Dame des ENCLOS, à Benerville (Calvados), 1727-1815
– JEANNE LE CORDIER. Elle fut inhumée le 27 août 1642.
Mariée à : Me JEAN BICHEREL.
Leur fils, Me Jean-Pierre Ier Bicherel, conseiller du Roi à Pont-l’Évêque, eut, de son mariage avec Marie-Anne de Semilly, un fils unique, Me Jean-Pierre II Bicherel, écuyer, conseiller-auditeur en la Cour des Comptes de Rouen, mort sans enfants, en 1801, de Marie-Louise-Catherine Pouchin, son épouse, qui lui survécut jusqu’en 1815 et réunissait, en sa propriété des Enclos, à Benerville, toute la noblesse et la haute bourgeoisie de la contrée.
– FRANÇOIS LE CORDIER, Sr de la Noë.
Marié à Pont-l’Évêque, le 22 décembre 1654, à : MARIE BICHEREL, soeur de Me Jean et fille de Me Christophe, avocat et procureur domanial de Mademoiselle de Montpensier, et de Madeleine Rioult, dame des Enclos, à Benerville
– NICOLAS IV LE CORDIER, Sr de la Noë ou des Noës. — Il fut inhumé à Benerville, dans l’église, le 12 décembre 1733. — Il avait été tuteur, ainsi que le constate un acte du 31 mars 1736, de son cousin, Me Jean-Pierre Bicherel, conseiller-auditeur en la Cour des Comptes de Rouen. Marié à : MARIE THILLAYE, qui donna une procuration, le 31 mars 1736, étant alors veuve.

Dictionnaire de la noblesse – par de La Chenaye-Desbois et Badier.
ETIENNE LABBEY, Seigneur d’Ecots, près de Saint-Pierre-sur-Dives, & d’Héricourt, second fils de RAOUL, & de Raoulette Vattier, acheta, le 23 Mars 1429, de Michelle Dussy, veuve de Jean Gosse, la Terre & Seigneurie de Héroussart, située dans la Vicomte d’Auge, Paroisse de Saint-Jouin. Il acquit encore, le 22 Octobre 1453, la Seigneurie de Bénerville-sur-Mer, près de Pont-l’Evêque, de Jean de Grente, Seigneur de Saint-Pierre-Azif, Villerville, &c. Il épousa Marguerite du Buchot de Gerponville de Boissiey.

Bulletin de la Société normande d’études préhistoriques.
Extraits:
– M. Savalle a trouvé, en 1882 et 1887, sur la butte et en arrière de l’église, une trentaine de grattoirs et divers autres instruments néolithiques.
Près de la chapelle de Saint-Christophe, notre collègue a trouvé, dans un dépôt de cardium edule provenant d’un fond de cabane néolithique, quelques instruments dont la taille était assez grossière.

– Fouilles de Bénerville (Calvados). – Cimetière franc de Bénerville, près Deauville – M. Roessler.
Dans le cimetière communal, situé sur la déclivité de la colline du Mont-Canisy, au bord de là route de, Deauville à Villers-sur-Mer, je trouvai trois sarcophages, dont l’un très bien conservé, tous trois parfaitement semblables et en pierre tendre, reconnue par M. Certain, entrepreneur
au Havre, pour être de là pierre du pays dite de Caen. Les couvercles étaient prismatiques et des sarcophages offraient la forme bien connue des tombeaux de l’époque franque; ils étaient d’un seul morceau, plus étroits aux pieds qu’à la tête……il était évident qu’il s’agissait de sépultures n’ayant jamais été violées.
Ainsi; M. le curé de Bénerville citait la rencontre d’une fiole en verre, d’une monnaie sans épitaphe et sans effigie; un habitant du pays nous parlait d’un rond de bouclier et d’une agrafe. ….. Tout ce qui avait pu être préservé, pour le musée de Caen, par le maire de la localité, comprenait. deux, grands sabres ou scramasaxes en fer, semblables à ceux de la vallée de l’Eaulne, mais peut-être un peu plus longs, plus plats; et de forme un peu plus flamboyante.
Tout cela indique …… un cimetière franc, sûr lequel l’église de Bénerville a été bâtie, comme celles.de Martin-Eglise, de Colleville, près Fécamp de Saint-Aubin-des-Cercueils, et tant d’autres……. l’aspect des objets préservés fait, penser à l’époque des Charles-Martel, ou des Pépin plutôt-qu’à celle des fondateurs de la monarchie.

– S’il faut en croire le témoignage unanime des pécheurs des environs, on voit distinctement, à basse mer, dans les plus fortes marées de vive eau, les restes d’une vieille église qui n’émerge plus du fond de l’abîme où elle s’est engloutie. Ses vestiges doivent se trouver à une distance de trois ou quatre cents mètres environ du rivage actuel…… plusieurs circonstances certaines tendent cependant à le confirmer. Il est hors de doute que l’église paroissiale de Saint-Christophe de Bénerville, quoique en partie construite au XI° siècle, sur le site d’une église mérovingienne, ou du moins sur le sol d’un cimetière mérovingien, n’a été cependant, du XI° au XVI° siècle, qu’une simple chapelle de dévotion.
Il existait une autre église, nommée Notre-Dame de Bénerville, et ce n’est qu’après la destruction de celle-ci que la paroisse fut transférée à la chapelle Saint-Christophe, remaniée et agrandie alors par une construction des plus grossières et des plus dépourvues de style….ne peut pas remonter au-delà des dernières années du XVI° siècle. Où était située l’église de Notre-Dame de Bénerville ? Si une tradition constante nous assure que son emplacement a été envahi par la mer, un document écrit nous permet d’ajouter qu’il formait l’extrémité des dunes ou marais situés entre la rivière de Touques et la pointe de Bénerville, et se trouvait par conséquent au nord-est et à une notable distance de la chapelle Saint-Christophe.
C’est ce qui résulte d’un aveu du fief de Bénouville au Mont-Canisy, rendu au roi par Guillaume de Recusson, le 2 août 1530. L’église de Notre-Dame a donc péri après cette date et avant la fin du même siècle.

Essai historique sur Honfleur et l’arr de Pont-l’Évêque, par A Labutte.
Extraits:
– Le Mont-Canisy, au pied duquel se trouve le village de Bénerville, est, en partant de Trouville, la première de ces collines qui présentent à l’Océan leurs crêtes arides et ravagées: au bord même de la falaise, protégée par d’énormes contre-forts, à la fois contre les éboulements et contre les vigoureux assauts des orageuses marées, s’élève l’église paroissiale de Bénerville, qui naguère n’était qu’une simple chapelle.
La véritable église paroissiale dédiée à la Vierge, était N.-D. de Bénerville; mais depuis de longues années, la mer l’a dévorée, et il ne reste plus d’elle qu’une tradition confuse.
– En 1711,il a plu à Sa Majesté Louis XIV, de glorieuse mémoire, dit un ancien titre, de créer et ériger en nom, titre, dignité et prééminence de comte, sous le nom de Madaillan, les deux fiefs de Bénouville et de Benerville avec les trois autres fiefs, Mont-Canisy, Duval, Saint-Arnould.
– Bénerville est aussi la patrie de la comtesse d’Aumoi, Marie-Catherine de Bénerville, morte vers 1705

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
SAINT-CHRISTOPHE DE BENERVILLE.
– Blanche, veuve de feu Me Jehan Rioult: 26 juillet 1596, Jehan Rioult, fils Me. Jehan, et Marie Le Gouez. Jacques et Magdalleine Rioult, leurs enfants 20 novembre 1616 ou 1626.
Ils étaient sans doute seigneurs du Val, fief situé à Benerville qui devint, en 1711, un des membres du marquisat de Lassay. Dmell. Françoise de Lespée 26 juillet 1653.
– Me Robert Davy prb, curé de Benerville 7 juin 1611.
– M° Jean Blancard, prb, curé dud. lieu 163S.
– M. Me Dominique Bouet, prb curé de Benerville 18 janvier 1660.

NOBLES OU VIVANT NOBLEMENT A PONT-L’EVESQUE. Extrait de L’ Annuaire Normand.
Me Richard Bicherel, procureur de Mme la duchesse de Montpensier, mort à Pont-l’Évêque le 17 juin 1721, qui, d’une alliance qui nous est inconnue, laissa, entre autres enfants, M. Christophe, qui occupa les mêmes fonctions que son père.
Il épousa noble dame Madeleine Rioult, dame des Enclos, à Benerville, morte veuve en 1683, fille de Jean, Esc, sieur des Enclos, et de Madeleine Le Gouez; elle était de la famille des Rioult de Vaudoré et d’Ouilly, devenus marquis de Neuville et pairs de France sous la Restauration.

3 – Archives ShL:

CATALOGUE DES ARCHIVES DE LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE DE LISIEUX
823. — Dix-huit pièces. Aveux de plusieurs tènements des fiefs de Bénerville et du Mont-Canisy, et procédures y relatives, concernant les familles Faucon, du Sollier, Ferey, et autres; 1512-1708.

Carnet A.Pannier Carnet 11 – juillet 1860
Pages 3 – Benerville excursion botanique

Fonds NEDELEC Communes.
Com.5.1. 1 Bénerville Notes historiques
Com.5.1. 2 Bénerville Vie de la commune 1997-2006
Com.5.1. 3 Bénerville Eglise St Christophe
Com.5.1. 4 Bénerville Le Mont Canisy
Com.5.1. 5 Bénerville Le Parc des Enclos ou Cabouste-Gulbenkian

Excurtion en Baronnie d’Orbec ShL Charles VASSEUR.
– 4 octobre 1374
Jehan de la TILLAYE à cause de sa femme Jehanne du MONT rend aveu du fief du MONT dans la vicomté d’AUGE (paroisses de TOURGEVILLE, DEAUVILLE et BENERVILLE de :
– Renoult de BAILLEUL
– Jehan MARMION
– 24 avril 1409:
Jacques de BAILLEUL escuyer rend aveu du 1/3 du fief de HUMBERT (?) – sis à SAINT-ERNOUL s’étendant à TOURGEVILLE, DEAUVILLE et BENERVILLE

1F90 – 1754-56 : reçus de rentes seigneuriales dues à la seigneurie du Mont Canisy pour les terrements du Grand Buisson et de l’Aumône.
1F445 : 13 décembre 1719 : procès à propos de la succession de Pierre Simon curé de Bénerville.

Carnets de Charles Vasseur :
« Analyses et transcriptions… » ou « Transcriptions.doc » : – aveux de fief.
– p.241 1744 30 juin: Maistre Robert Miocque curé de Bénerville

« Doyenné de Beaumont » ou « Doyenné de Beaumont.doc »
Voir : Delisle : Echiquier p.114 n°473 –
Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Beaumont –
1 feu privilégié, 24 feux taillables – Sous l’invocation de Notre Dame
Patronage:
14e Johannes Malsigny
16e dominus loci 18e
Curé:
Boisard 1762/1787
Par. de Notre-Dame, auj. Saint-Christophe;