NOTES sur BLONVILLE – 14079
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Archives Calvados.
Blonville-sur-Mer (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux
Histoire administrative : Le complément « sur- Mer » est ajouté par le décret du 11 août 1906.
Code INSEE : 14079
EP Blonville (Calvados ; jusqu’en 1906
BLONVILLE-SUR-MER (1)
I. Dioc. de Lisieux. Gr. à sel de Danestal. – Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque – Gén. et int. de Rouen ; él. et subd. de Pont-l’Evêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Touque (Arrêté du 1 mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque) ; canton de Touque (Loi du 28 pluviôse an VIII); – canton de Dive-(Dozulė) (Arrêté du 6 brumaire an X); – canton de Pont- l’Évêque (Loi du 1er août 1872). Pop.: 419 hab. (1911). Sup.: 679 hect. 30 a. 25 c.
ADMon Gale Délibérations (2), depuis le 28 pluviôse an XIII.
ÉTAT-CIVIL. – Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1684. Quelques baptêmes et sépultures des années 1616-1619, 1650- 1664. Délibérations du commun, passim 1745-1754.
(1) L’addition sur-Mer a été autorisée par décret du 11 août 1906.
(2) Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Blonville. 9 prairial-2 thermidor an II (Reg.)
BLONVILLE, canton de Dozulé
Blunvilla, 1108 (cart. de la Trinité).
Blontlivilla, 1190 (ch. de Saint Étienne de Caen).
Blanvilla, 1320 (parv. lib. rub. Troarn.p. 166).
Blonvilla
Les noms des communes de Normandie – Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
342. — Blonville-sur-Mer (Trouville-sur-Mer, C), -sur-Mer depuis 1906 :
Blunvilla [1129-1131] : orig., Arch. Calv, H 1834.
Formé sur le surnom roman « blond ».
Hameaux de BLONVILLE:
Fontaine-Hue (LA), FORGE (LA), q. et chât., Hameau-de-l’Eglise (LE), Lieu-de-Pré-le-Houx (Le), PRÉ-LE-HOUX, lieu, Rue-de-la-Mare (LA), Rue-de-l’Eau (La),
Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
– Fief mouvant de la vicomte d’Auge et rassortissait à la sergenterie de Beaumont, 1382 (aveu de Guillaume Grente, écuyer). Le fief d’Aiguillon, même paroisse, mouvait aussi de la vicomté d’Auge 1620 (aveux de la vicomté).
– Le fief Aiguillon, quart de fief assis à Blonville, possédé par Anthoine de Billes(1), Ecuyer.
(1) Silvestre Billes aurait été anobli en 1540; il avait épousé Jeanne de la Rivière. On connaît son fils, Jacques de Billes, écuyer, sieur du Foyer et de Blonville, bourgeois de Honfleur en 1576, marié à Antoinette de Féron, veuve de Pierre de Mahiel ; et son petit-fils Antoine de Billes, écuyer, sieur du Foyer et de Blonville, demeurant à Vauville, qui épousa en 1620 Françoise de Vipart-Silly tante du marquis de Silly dont on a le portrait dans Saint-Simon (t. XII, p. 190-198). Le titre de « sieur du Foyer » a une curieuse origine. Les Billes, à la fin du xv° siècle, avaient fait bail du droit de foyer pour le trait de Quillebeuf, à prendre sur les navires étrangers qui montaient « à mont la rivière de Seyne n. Un foyer était une cuvette remplie de charbons ardents placée sur les côtes pour faire les signaux durant la nuit. Le possesseur du droit de foyer détenait un fief- office et il en avait pris le nom. Divers actes notariés font mention de M. du Foyer, en 1576, 161 1, 1625 ; nous avons été un certain temps avant de reconnaître sous cette dénomination le capitaine Silvestre Billes ou son fils Jacques.
– Le fief de Crevecoeur, assis à Blonville, possédé par Guillaume Dauge, Ecuyer.
– Le fief ou fiefferme de Blonville, autrement dit La Londe, assis à Blonville, demi fief possédé par Sébastien Bréard, Ecuyer, sieur de Lisle.
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
1 – Bibliographie:
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV pages 51
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1592.
Blonville-sur-Mer : ses origines, son histoire / Serge Sochon Éditeur Corlet (Condé-sur-Noireau).
La chapelle Notre-Dame de l’Assomption à Blonville-sur-mer-1961-décembre-Arch. religieuse et arts sacrés
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie. 1999 page433, 437.
LESQUIER Jean, « Les plus anciens textes de la Société Historique de Lisieux – 1208-1450 », BSHL , Nø 22, 1914-1915, pp. 27-55; t. à p., Caen, Domin, 1915. In-8ø, 31 p.
MARIE Gaston, « La chapelle Notre-Dame de l’Assomption à Blonville-sur-Mer », PAR , 11, Nø 12, Décembre 1961, pp. 7-9
voir :
Bibliothèque Nationale – Blonville
Antiquaires de Normandie VIII p 17
Société Historique 122
2 – Pièces Justificatives:
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Pannier, de Lisieux, membre de la Société française d’archéologie.
Blonville, Blonvilla, Blonsevilla,
L’église de Blonville s’élève sur le sommet d’un coteau et domine une charmante vallée. La vue dont on jouit de l’intérieur du clocher est délicieuse : au nord-ouest apparaît la mer ; au nord se dresse le cap de la Hève ; au nord-est, de l’autre côté de la vallée, s’élève la falaise de Bénerville, qui s’avance dans la mer et dérobe Trouville aux regards.
Cette église, construite dans de grandes proportions, présente différents styles.
La nef appartient à la dernière période ogivale. Au centre du portail occidental, s’ouvre une belle porte, dont les voussures sont garnies de feuilles de chou frisé et décorées de deux niches privées de leurs statues. La baie, en forme d’anse de panier, est surmontée d’une ogive en accolade, autrefois couronnée d’une statue placée sous un dais. Au-dessous de l’accolade est un écusson effacé. Les ventaux de la porte sont formés, dans le bas, de panneaux plissés, et ornés, dans la partie supérieure, de dessins flamboyants, parmi lesquels on distingue trois écussons.
La porte est précédée d’un porche en bois. A droite est une large fenêtre cintrée, divisée par un seul meneau qui se bifurque dans le haut. Le gable est percé d’une petite ouverture cintrée, trilobée.
La nef est éclairée par six fenêtres ogivales, sans meneau dont quatre ornées de moulures prismatiques. Les murs sont flanqués de contreforts saillants, reliés par un cordon.
Le choeur remonte à la fin du XIe. siècle ou au commencement du XIIe. Il est terminé par un chevet droit, percé autrefois d’une fenêtre à plein-cintre, romane, dont on voit encore les traces.
Les murs latéraux sont soutenus par des contreforts plats et terminés, dans la partie supérieure, par une corniche ornée d’arcatures et de modillons. On voit, du côté du midi, une porte à plein-cintre, accompagnée de deux colonnettes dont les chapiteaux sont ornés de feuilles galbées.
Le choeur est éclairé, au nord, par une fenêtre cintrée, romane, et par une fenêtre à arc surbaissé, datant du siècle dernier; au midi, par deux fenêtres à arc surbaissé.
Une tour carrée massive, flanquée, sur chaque face, de contreforts plats, s’élève, au midi, entre choeur et nef. Cette tour, qui appartient au style de transition, présente deux étages : le premier est percé de fenêtres étroites en forme de lancette ; le second étage est décoré d’arcatures à plein-cintre reposant sur des colonnettes dont les fûts ont été coupés du côté sud. La voûte est en pierre, avec arceaux croisés (refaits au XVIe siècle) dont les extrémités portent sur des têtes grimaçantes qui, seules, ont été conservées. La pyramide en ardoise qui couronne la tour date de la même époque que la nef. Elle est décorée de petites lucarnes, sur les angles.
La cloche porte l’inscription suivante :
J’AI ÉTÉ BENITTE PAR Mr GEORGE GERMAIN FRANÇOIS GROU CURÉ DU
CANTON DE DIVES ET CHANOINE DE ROUEN ET NOMMÉE JEANNE MARIE PAR
Me JEAN BAPTISTE LESAGE CURÉ DE LA PAROISSE DE BLONVlLLE ET DAME
MARIE LEGER VEUVE REBUT BIENFAITRICE DE CETTE ÉGLISE. FIDELES AD
OFFICIUM VOCO MORTUOS PLORO INCENDIA DIVULGO. Mr P. JOSEPH LEHOUX
TRÉSORIER Mr PIERRE LEROY PIERRE EXMELIN VICTORE LEFEBVRE. CHARLES
AIZR MARGUILLIERS.
LAVILLETTE; DE LISIEUX M’A FAITE EN 1821.
A l’intérieur de la nef, et près des deux autels latéraux, sont placées deux crédences : l’une est surmontée d’une ogive en accolade; l’autre, creusée dans le mur du midi, est à arc surbaissé.
Les fonts baptismaux, de forme octogone, sont décorés d’une guirlande de feuilles de vigne profondément fouillées. Ils étaient garnis de quatre colonnettes qui ont été coupées.
La voûte de la nef est en bois avec entraits et poinçons.
La voûte du choeur est également en merrain et ornée de pendentifs.
La croix en pierre du cimetière date du XVIIIe. siècle.
L’église de Blonville est sous l’invocation de Notre-Dame.
La cure était à la nomination du Roi au XIVe. siècle; au XVIe., à celle du seigneur de Cléry ; plus tard, le patronage appartenait au Chapitre de la même ville.
Le seigneur de Blonville était tenu de porter les gants du Roi, depuis le pont de Touques jusqu’au bac de Varaville.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.
408. — Le 22 janv. 1697, vu l’attestation du Sr. Letorey, pbre, curé de Blonville, et du Sr. Costard, curé de Villers-sur-Mer, 1re portion, dispense de bans pour le mariage entre Charles Amaury et Perette Faran.
250. — Le 20 févr. 1700, vu l’attestation du Sr. Maupoint, curé de St. Léonard de Honfleur, et du Sr. Lestorey, curé de Blonville, dispense de bans pour le mariage entre Robert Lesueur, Sr. des Chapelles, originaire de la parr, de Pont-l’Evêque et demeurant à Blonville, fils d’Antoine Lesueur, Sr. des Coutures, et de damll. Marie Hamel d’une part, et damll. Marie-Magdeleine Dubosc, fille de Jean Dubosc, Sr. des Varrests, et de damll. Magdeleine Chrestien, demeurant en la patr. S Léonard.
381. — Le 18 sept. 1699, Philippe Bard, fils de Charles et de Catherine Guéret, de la parr, de Blonville, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Curé, – G, Lestorey.
Clerc, – P-Bard.
Seigneurs et notables – Jacques Leroy — A. Lesueur, Y. 259 — R. Lesueur
234.— Le 30 avril 1717, la nomination à la cure de N.-D. de BlonviIle appartenant au chapitre de Cléry, les Sr. chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me. Charles; Letorey, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Isaac Cantel, pbrë du diocèse de Lx, bénéficier et habitué en la collégiale de Cléry.
Le 15 mai 1717, le seig. évêque donne aud. Sr. Cantel la collation dud. bénéfice.
Le 20 mai 1717, le Sr. Cantel prend possession de la cure de Blonville, en présence de Me. Jean de Pierres, pbrë, curé de Bonnebosc, et de plusieurs habitants de Blonville.
131. — Le 10 oct. 1722, vu l’attestation du Sr. Cantel, curé de Blonville, dispense de bans pour le mariage entre Antoine Lesueur, Esc, Sr. des Capelles, fils de feu Robert et damll .Marie-Anne de Grieu, d’une part, et Catherine Isabel, fille de feu Me. Guillaume et de dame Marguerite Lecoq, tous deux de la parr. de Blonville.
Curés. — I. Cantel. XVIII. 187. — T. Tassel.
Prêtre desservant.—Jq Bazin.
Patron. — Le chapitre de Clery.
Notables. — F. Roussel — G.-A. Roussel.
257. — Le 30 août 1742, dispense de bans pour le mariage entre Me Guillaume-Alexandre Roussel, docteur en médecine, fils du sr François Roussel et de dame Catherine Isabel, de la parr. de Blonville, d’une part, et damlle Marie Foucques, fille de Jacques Foucques, sr des Cours, et de dame Anne Paris, de la pair, de ST-Jacques de Lx.
487. — Le 7 juin 1743, la nomination à la cure de N.-D. de Blonville appartenant au chapitre de N.-D. de Cléry, les Srs. chanoines nomment à cette cure, vacante par la mort de Me. Isaac Cantel, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Taurin Tassel, pbrë du diocèse d’Evreux, habitué en lad. église de Cléry.
Le 8 juillet 1743, le seig. évêque donne aud. Sr. Tassel la collation dud. bénéfice.
Le 9 juillet 1743, le Sr. Tassel prend possession de la cure de Blonville, en présence de Me. Daniel Langlois, pbrë, curé de St-Cloud ; Me. Jacques Gisey, pbrë. curé de Reux ; Me. Jacques Bazin, pbrë de Blonville, et autres témoins.
493. — Le 23 juillet 1743, vu l’attestation du sr Bazin, pbrë, desservant la parr, de Blonville, dispense pour le mariage de Catherine Prime.
56.— Le 11 janv. 1744, Me. Taurin Tassel, pbrë, du diocèse d’Evreux, titulaire de la chapelle du St-Pierre du St-Sépulcre en l’église collégiale de Cléry et curé de Blonville, diocèse de Lx, donne sa procuration pour résigner la chapelle entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Jacques Bazin, pbrë de ce diocèse de Lx, desservant la parr, de Blonville. Fait et passé à Lx, en présence de Me. Germain Mariolle, chirurgien royal, demeurant parr. St-Germain.
227. — le 6 févr. 1758, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Robert-Charles de Mannoury. Escr. Sr. de la Brunetière, garde-du-corps du roy, fils de. Mes. Charles de Mannoury, Esc, Sr. de la Brunelière, ancien gendarme de la garde du roy, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis, et de feue noble dame Marie-Madeleine le Roux, originaire de là parr. de Heurtevent, et demeurant en celle de Blonville depuis neuf ou dix mois, d’une part, et noble dame Anne-Catherine Jean de la Porte, Vve. de Mesr. Guillaume de Mannoury, cons. procureur du roy en bailliage à Pont-l’Evêque, et fille de feu Nicolas-Pierre-Hector Jean de la Porte, officier en la Monnaye de Caen, et de feue Jeanne Champin, de lad. parr. de Blonville.
Suit la dispense d’allinité au 3° degré obtenue en cour de Rome par lesd. parties.
On lit en marge cette note écrite par le commis au greffe des Insinuations: Gratis pour cause de scandale(?).
46 — Le 16 janv. 1767, Me. François Robiaille, pbrë, titulaire de là chapelle de Ste- Anne en la collégiale de N.-D. de Cléry, sujette à résidence, et curé de Blonville au diocèse de Lx, donne sa procuration pour résigner lad. chapelle entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Jean-François Gardin, pbrë du diocèse de Coutances, habitué en la. collégiale. Fait et passé à Lx.
Curés.— T. Tassel. – F. Robiaille.
Vicaire. — M. Deshayes.
Prêtre desservant. — L.Grouard.
Patron. — Le chapitre de Cléry.
Seigneur et notable — J.-B. Duchemin – R.C de Mannoury de la Brunetière.
212. — le 5 juillet 1784, dispense de bans pour le mariage entre Me. Etienne-Jean-Raoul Dieuzy, avocat en parlement, lieutenant de la haute-justice de Lieurey, fils de Jean-Baptiste et de dame Marie Boivin, originaire de la parr. de N.-D.-de-Fresne et demeurant en celle de St-Ouen de Pontaudemer depuis temps de droit, d’une part, et demll. Marie-Thérèse Loret, fille de Nicolas et de dame Marie-Elisabeth Hauchard, originaire de la parr.de Blonville-en-Auge et demeurant aussi en lad. parr. de Pontaudemer.
Notable. — N. Loret.
La famille Saint John (anciennement Jean) de Crèvecœur, originaire de Caen, a pour premier auteur connu Robert Jean, sgr de Launay, né dans la seconde moitié du XVI° siècle, qui eut en 1610 la charge de gentilhomme ordinaire de la Reine Marguerite de Valois et plus tard celle de conseiller référendaire à la cour des aides de Normandie.
Son fils Nicolas Jean, sgr de Bellengreville, fut conseiller secrétaire du roi près le Parlement de Rouen. Il avait épousé en 1660 Jeanne d’Auge, qui lui apporta en mariage le fief de Crèvecœur dans la paroisse de Blonville.
Un arrêt du Conseil d’Etat de janvier 1717 a reconnu la noblesse de leurs descendants. L’arrière petit-fils de Nicolas, Michel – Guillaume Jean de Crèvecœur, servit au Canada comme officier et s’établit ensuite dans la colonie anglaise de New- York, où il se maria. Il s’y faisait appeler Saint John de Crèvecœur et ses enfants furent baptisés sous ce nom que la famille a conservé. Saint John de Crèvecœur est fort connu par ses ouvrages et notamment par les Lettres d’un cultivateur américain.
De sable à trois fasces d’or coupé de gueules à l’aigle d’argent volant tenant dans sa serre dextre un cœur de même.
Saint John de Crèvecoeur, sa vie et ses ouvrages – Robert de Crèvecoeur.
LE NOM DE CRÈVECŒUR
Le nom de Crèvecœur n’apparaît dans la famille qu’au milieu du XVII° siècle. Nicolas Jean , sieur de Bellengreville, avait épousé en 1660 une demoiselle Jeanne d’Auge, fille de Guillaume d’Auge, seigneur de Beaulieu, et il reçut, en payement de la dot de sa femme, le fief de Crèvecœur, situé dans la paroisse de Blonville (arrondissement de Pont-l’Evêque).
Crèvecœur était un fief quart de haubert, qui appartenait à la famille d’Auge comme héritière de Guillaume de Hérouval, seigneur de la Londe, Blonville et de Crèvecœur, mort en 1503. La terre, à laquelle étaient venus se joindre par des acquisitions successives les fiefs de la Londe, Blonville, Thilliard et Aiguillon, resta environ un siècle dans la famille et fut vendue en 1766 à Armand-Louis-Joseph Pâris de Montmartel, marquis de Brunoy, par Jean-François Cairon de La Varende, qui la possédait du chef de sa femme, Marie de Crèvecœur. Elle appartenait, au moment de la Révolution, à Geoffroy de Limon, contrôleur général des finances du duc d’Orléans, et fut confisquée comme bien d’émigré. (Archives du Calvados, cartons G. de Limon.)
Son fils François se faisait appeler sieur de Crèvecoeur, titre qui a été conservé par ses descendants
jusqu’à nos jours .Il avait épousé Jeanne Malouin, fut conseiller au Bailliage et mourut en 1716, laissant 3 fils : Charles-Pierre-Jacques, écuyer, qui avait succédé à son père dans sa charge, mourut subitement en 1724, à l’âge de 29 ans « dans une maison de la Folie où il était allé se promener ». Son frère Jacques, qui avait épousé une demoiselle Mutel, le remplaça au tribunal, et n’eut qu’une fille, mariée au sieur Cairon de la Varende.
Le plus jeune, Guillaume-Augustin, dit le marquis de Crèvecoeur (1707-1799) épousa Marie-Anne-Thérèse Blouet, vécut à Pierrepont, près de Creully, une grande partie de l’année, et l’hiver, à Caen, sur la paroisse Saint-Jean, où naquit en 1735 son fils aîné, Michel-Guillaume, consul à New-York et membre de l’Institut, mort en 1813, et qui, sous le nom de Saint John de Crèvecoeur, a publié plusieurs ouvrages appréciés, et contribué par ses encouragements
et ses écrits à introduire la culture de la pomme de terre dans la Basse- Normandie.
Trois ans après la naissance de ce fils, le marquis de Crèvecoeur, qui alors habitait la paroisse Saint-Pierre, vendit la maison de la rue au Canu à maître Robert Caumont, doyen des avocats au Présidial
A travers le passé du Calvados : glanes, traditions, souvenirs – G. Lesage.
NOBLES OU VIVANT NOBLEMENT A PONT-L’EVESQUE – Extrait de L’ Annuaire Normand. – Année 1888.
Quant à la famille Jean de La Porte, à laquelle appartenait Mme de Mannoury, nous ignorons si elle avait la même origine que la famille Jean dont les membres étaient seigneurs de la Londe de Crèvecoeur, à Blonville.
Armes. D’argent à 3 hermines de sable, 2 et 1.
Supports et cimier : Licornes.
Devise : Régi fidelis.
Recherche des Nobles 1540.
Richard du Pont Audemer, seigneur de Blonville a dit être descendu de Jean du Pont Audemer, vivant noblement l’an 1400, lequel épousa Damoiselle Robine Mauduit, dame du fief d’Esguillon, assis audit lieu de Blonville, joute un acte ou mandement du 3 décembre 1515 faisant de ce mention desquels il a dit fournir sa descente jusqu’au 5e. degré par lui représenté, suivant les lettres et écritures par lui produites, dont la copie est demeurée au greffe. Les dites lettres vues par le procureur du Roi, il a requis qu’il vérifie être fils légitime de Guillaume
du Pont-Audemer, qu’il a dit être son père , ou qu’il soit assis.
Robinet du Pont-Audemer, dénommé comme noble, a dit être noble bâtard de la dite maison de Blonville, dont il est serviteur, et que, à présent, il ne se sert d’aucun privilège.
(Cette maison portant : de gueules au lion d’or passant sur un pont d’argent, sortait vraisemblablement de la même souche de celle d’Harcourt ; Lachesnaye, Dictionnaire de la Noblesse in 4° Tome UU p. 417 lui consacre un court article où il a placé plusieurs sujets de ce nom et entre autres Jean du Pont Audemer, chevalier, vivant en 1453. Drouet plaidant à l’Echiquier en 1463, lesquels apparemment non plus que l’ancêtre de notre Richard, seigneur de Blonville ne demeuraient dans aucune des paroisses où Montfaut fit sa recherche, puisque ce nom de Pont Audemer n’y paraît pas)
*lesquels apparemment, non plus que l’ancêtre de notre Richard, Sr. de Blonville,
ne demeuroient dans aucunes des paroisses où Montfaut fit sa recherche , puisque ce nom de Pont-Audemer n’y paroît pas.
– La Chesnaye dés Bois, Dict. de la Noblesse : Richard, Sr. de Blonville, ne demeuroient dans aucunes des paroisses où Montfaut fit sa recherche , puisque ce nom de Pont- Audemer n’y paroît pas.
Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
Extraits:
BLONVILLE.
47. Jeanne de Grassey, femme de Guillaume Rioult: 16 mai 1589. ( Voy. n » 40).
48. Me Régné Léger, pbre. curé de Blonville: 1628.
49. Me Jacques Le Roy, pbre vicaire de Blonville.
50. Damll. Anne de Bourrey femme de noble homme Jean Le Sueur procureur du Roi en l’élection: 4 janvier 1642.
Cet article a été biffé mais il se trouve rétabli un peu plus bas, avec une date de dix ans plus récente, comme on va voir. Noble homme Jean Le Sueur, procureur du Roi en réfection 9 février 1642.
Noble homme Jean Le Sueur, procureur du Roi, et Anne Bourrey fme. dud. Le Sueur: 1652..
Louis Le Sueur, fils dud. Le Sueur.
51. Damll. Fleury Montcheron, esc. Sr. de Montfleury (Sic): 1652. Gabriel Chéron, escr. Sr. du Castillon 1652.
Cette famille figure dans Chevillard et dans Saint-Allais avec la qualification de seigneurs du Fresney et de Montcheron élection de Pont-l’Evêque. Leurs armoiries sont d’or à la croix de gueules chargée de 3 molettes d’éperon d’argent rangées en fasce. On lui trouve des alliances avec les familles de Dramard et de Hally. Son nom figure sur la cloche de Coquainvillers, à côté de ceux des marquis de Prie. Des pièces de procédure font mention de Gabriel de Chéron écuyer, Sr. du Montcheron, d’où Pierre Chéron, écuyer, dem. en la parr. de Coquainvil!ers, d’où François de Chéron, écr. qui vivait en 1744. Le premier nommé est sans doute celui que nous voyons. figurer sur le Registre de la Charité.
80. Noble homme Me Antoine Le Sueur, sieur des Coutures, et damoiselle Marie Hamel, sa femme sans date, mais inscrits entre 1640 et 1654 (Voy. n° 50).
Dans ses lettres d’anoblissement données à Paris en septembre 1653, il est dit demeurer à Blonville. Nul doute qu’il ne soit de même famille que Jean Le Sueur, procureur du Roi en l’Élection à l’art. duquel je viens de renvoyer, puisque lui aussi réside à Blonville.
81. M° Jean Amelot avril 1651.
82. Gabriel Lecordier*, fils Jean, pbre, chapelain de la Charité 1654. Il devint ensuite curé de Blonville.
*[Me GABRIEL LE CORDIER, prêtre, chapelain de la Charité de Pontl’Évêque ; baptisé à Pont-l’Évêque, le 16 décembre 1619, vivant le 16 mai 1647. — Il figure, en 1654, à la Charité de Tourgéville, fut, le 13 janvier 1662, parrain d’Anne Le Cordier (V. p. 60) ; en 1675, il assista à l’inhumation de son frère Charles : il était alors curé de Blonville] Généalogie de la famille Le Cordier, par le Cr Henry Le Court.
– Blonville, hache acheuléenne.
Catalogue des Archives de la Société Historique de Lisieux.
– 768 . Reconnaissance de fief et nouvelle obligation à Jean de Hérouval, écuyer, par Thomas Tourpel, pour une vavassorie de vingt acres et autres fonds à Blonville ; 30 avril 1401.
– 769. Inventaire des titres de fief produits par noble Guillaume de Hérouval, seigneur de la fiefferme de Blonville, dite fief de la Londe, et du fief de Crèvecoeur, dans un procès contre Richard de Pontaudemer, écuyer; XVI° siècles.
État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661 L’abbé Lebeurier, Pierre-François
Anthoine le Sueur, sieur des Coustieres, paroisse de Blonville, proche le Pontlevesque, a obtenu pareilles lettres don. à Paris en septembre 1653, ver. ch. le 20 juin 1659, et c. le 11 aoust 1656.
Les registres de l’Amirauté de Touques sont remplis d’attentats commis par les corsaires britanniques (Archives municipales de Honfleur). La Christina-Johanna, de 140 tonneaux, sous les ordres du capitaine Leendert Vankampe, qui faisait voile pour Brest, fut surprise, le 23 février 1759, par des pirates anglais qui lui fermèrent l’accès du Havre et de Honfleur et la route de Caen. Très éprouvé par la tempête, le navire qui faisait eau de toutes parts, s’échoua au lieu dit « La Rue de la Mare », à Blonville. La cargaison fut perdue et l’épave vendue aux enchères.
CITÉ DE L’ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE
Institut français d’architecture
Centre d’archives d’architecture du XXe siècle
Fonds Eugène-Maurice VINCENT 163 IFA
1922. Maison d’habitation de M. Menier, Blonville (VINMA/22.1)
Auteurs : Maurice Vincent – Commanditaires : M. Menier
Adresse : avenue de la Gare, Blonville (Calvados)
Etat : inconnu – Boîte n° 41 – Doc. graphiques.
3 – Archives ShL:
DOSSIER NE000 A – DOSSIER NE000 B – ERUDITS DIVERS :
2e carton : Le Roy : notes sur Blonville 1859.
Fonds BOUDARD : 2FL10 : Prieuré de Royal Pré : 1765-1775 : Procédure avec le curé de Blonville au sujet d’un trait de dîme.
Archives Nédélec – Communes
Com.7.6 Blonville
Carnets Arthème PANNIER:
NE 12.1 – 1er carton « Communes ». – Blonville.
Insinuations:
Description de l’église par A. Pannier
Description de la cloche
J’ai été bénite par Monsieur George Germain François Grou, curé du canton de Dives et chanoine de Rouen et nommée Jeanne Marie par Monsieur Jean Baptiste Lesage, curé de la paroisse de Blonville et Dame Marie Léger, veuve Robert bienfaitrice de cette église. Fideles oficium voco mortios ploro incendia divulgo. Monsieur Joseph Lehoux, trésorier; Mrs Pierre Leroy, Pierre Exmelin, Victor Lefevbre, Charles Aize, marguilliers.
Lavillette de Lisieux m’a faite en 1821.
LEMETAYER-DESPLANCHES:
Voir Archives SHL, Fonds 25F 1er classeur (Mont Canisy) 2e classeur.
Un dossier très lisible envoyé par le petit neveu de B Lemonnier
– Sur la mort de M. Marin LEFEBVRE, le 15/05/1823, enterré à Blonville il a connu à douze ans M. Le Métayer curé de Tourgéville en 1857, dont LM est l’arrière petit neveu.
Carnets de Charles Vasseur :
ANALYSE ET TRANSCRIPTIONS DE DOCUMENTS ORIGINAUX.
HH 4
Registre fait en l’année 1660 par Maistre Pierre Thiron avocat au Conseil dans lequel sont escrites les principales affaires de sa maison.
1741 13 décembre
Maistre Michel des Landes escuyer, sieur de Blonville
« Doyenné de Beaumont (2)»
Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Beaumont
4 feux privilégiés – 60 feux taillables
Sous l’invocation de Notre Dame
Patronage:
XIVe Dux Normandia
XVIe Dominus de Clery
XVIIIe le chapitre de Clery
Curés:
Tassel 1764
Robiailles 1765/1787
Par. de Notre-Dame:
patr. le roi, puis le chapitre de Clécy.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Evéque,
sergent. de Beaumont.