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BRANVILLE

NOTES sur BRANVILLE – 14093


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Archives du Calvados.
Branville (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 1409
BRANVILLE
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pontl’Évêque.
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Beaumont (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3º arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Beaumont (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Dive- (Dozulé) (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 159 hab. (1911). – Sup.: 639 hect. 9 a. 7 c. ADMon Gale, Délibérations, depuis le 2 novembre 1831.
ÉTAT-CIVIL. – Baptêmes, mariages et sépultures(1), depuis 1709. Délibérations du commun. 1760-1789. dimes. 1742.
(1) Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Branville. 1716-1717, 1720. (Série G, Branville , 3 cah.)

Les noms des communes de Normandie.Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
458. – Branville (Dozulé, C.) :
[Gén.] Brande ville (1) 1030 : A.d.G., NPSN, p. 445-446.
Formé sur n. h. vx-scand. Brandi ou francique Brando (v. A.d.G.,
NPSN, p. 199-200).

Branville, canton de Dozulé.
Branda Villa, 1030 (pouillé de Lisieux, p. 44 note 2).
Branvilla,
Brandevilla, XIV siècle (ibid.)

Doyenné de Beaumont
Par. de Saint-Germain ou Saint-Mathurin.
(aujourd’hui Saint-Martin ?)
patr. l’abbé de Sainte-Catherine-du-Mont, puis les Chartreux de Gaillon.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Evêque,
sergent. de Beaumont.

Manoir dit de la Montagne, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).
Fief de la vicomté d’Auge, ressortissant à la sergenterie de Dive.
Le fief de La Montagne quart de fief assis à Branville, possédé par Régné d’angerville Ecuyer.
Le fief de Branville, quart de fief assis en ladite paroisse de Branville, possédé par les religieux Chartreux de Gaillon.

Hameaux de BRANVILLE:
BELLE-EPINE (LA), BLOC (LE), BLOT, Chartreux (Les), CLOSETS (Les), Coudray (Le), Croix (LES), Douet-Champion (LE), FRICHE (LE), Hameau-aux-Lièvres (LE), Hamel (LE), Hamel-aux-Blancs ( Le), Jourdain (LE), Laurent, LIEU-BLOCHE (LE), Lieu-Blot (LE), LIEU-DU-PONT, Lieu-Héron (LE), LIEU-ROCQUE(LE), Lieu-Thomas (LE), Lièvres. (LES), Maison-aux-Lions (LA), [Maison-Bazinier.(La), éc], [Mare-aux-Pois (Là), La Mare-aux-Poids, 1848 (état-major).], MONTAGNE(LA), PONT (LE),

Le fief de L. Montagne. quart de fief assis à Branville, possédé par Régné d’Argeville Esc.
Le fief de Branville, quart de fief assis en ladite paroisse de Branville, possédé par les religieux Chartreux de Gaillon.

BRANVILLE, prieuré bénédictin de Ste-Catherine-du-Mont, diocèse de Lisieux, auj. Bayeux, archidiaconé d’Auge, cant. Dozulé, arrond. Pont-L’évêque, entre la Dive et la Tourques. LONGNON, II, 256.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 62
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 708.
DEVILLE Etienne: Un historien normand : Jean le Blond, sieur de Branville.
FOURNIER Dominique : BRANVILLE. Notes de toponymie normande. Autour du Vaucery. Bulletin du Foyer rural du Billot n°99, septembre 2007. page 55.
PAREYN Cl.Exploration de la marnière du lieu-dit Cour Jean Bart à Branville
Bibliothèque ShL Inventaires 654 -BR -402:

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Ch. Vasseur.

Branville, Branvilla, Brandavilla, Braanvilla,
Branville est une grande et belle église, située tout la route de Lisieux à Dives.
Elle appartient, dans sa plus grande partie, au style du XIIIe. siècle, et en est un des plus beaux spécimens pour un édifice rural. Elle se compose d’un choeur, d’une nef et d’une tour placée en saillie entre les deux, au nord.
Le principal portail ne paraît point avoir été placé à l’ouest.
Cette partie est un mur droit, à pignon, dont l’appareil est un petit blocage, flanqué de trois contreforts, celui du milieu beaucoup plus élevé que les deux autres. Ces trois contreforts divisent le mur en deux parties égales. La plus voisine du nord est percée d’une belle porte ogivale, à deux voussures composées de moulures toriques portées par des colonnettes cylindriques, avec charmants chapiteaux à crossettes, tailloirs carrés et bases de la première moitié du XIIIe. siècle.
Le tympan a toujours dû être plein ; du reste, la baie est actuellement bouchée. Elle est certainement inachevée, car à droite et à gauche, dans les angles formés par le plat du mur et les saillies des contreforts, on trouve des massifs de maçonnerie inachevés, peu élevés au-dessus du sol, portant des bases et des fûts de colonnettes de même diamètre entr’elles et semblables à celles qui supportent les archivoltes de la porte, et qui certainement étaient destinées à porter d’autres archivoltes restées à l’état de projet par une cause quelconque.
Les deux murs latéraux sont aussi du commencement du XIIIe, siècle, bien qu’ils aient, dans certaines parties, une ornementation usitée dès le XIIe. siècle. Les murs sont construits en petit blocage et en partie recrépis au midi. De ce même côté, cinq contreforts les flanquent. Les deux premiers, vers l’ouest, sont larges, peu saillants, et seraient peut être les restes d’une construction antérieure remontant au XIIe. siècle; les trois qui suivent sont du XIIIe. La corniche est à dents de scie, portée par des modillons à figures grotesques d’hommes et d’animaux. Un cordon semi-torique court sur les murs, à la hauteur de la première retraite des contreforts.
La première travée est éclairée par une fenêtre moderne, au dessus de laquelle on voit les traces d’une ogive maintenant bouchée. Dans la deuxième travée est pratiquée une porte ogivale, à voussures composées de quatre grosses moulures toriques qui retombaient sur quatre colonnettes, maintenant détruites, dont les chapiteaux sont à crossettes et à feuillages.
Malgré quelques commencements de restaurations modernes, ce travail est de la belle exécution du XIIIe. siècle.
Cette porte était abritée par un large larmier sur lequel on voit des traces d’un porche qui n’existe plus, et dont les eaux devaient se déverser dans une gargouille en pierre qui est encore restée accrochée au contrefort voisin.
Les trois travées visibles de la nef, vers le nord, sont soutenues par trois contreforts en pierre de taille, semblables à ceux du midi, et qui datent aussi du XIIIe. siècle ; même cordon torique ; même corniche à dents de scie avec modillons grotesques. Seulement, une seule fenêtre s’ouvre de ce côté, dans la travée la plus voisine de la tour ; elle est formée d’une assez étroite lancette épannelée, protégée par une archivolte que soutient, de chaque côté, une petite colonnette avec bases du XIIIe. siècle et chapiteaux à crossettes, dont les tailloirs sont carrés et épais. Sur la travée supérieure s’attache la tour, formant avant-corps. C’est une masse carrée, peu élevée, construite en très-petits moellons taillés régulièrement, et flanquée, sur chaque face libre, de deux contreforts. Elle est divisée, à peu près à moitié de sa hauteur, par un larmier ; elle a, pour toute ouverture, au levant et au couchant, une petite lancette fort étroite, percée au rez-de-chaussée; et au premier étage, une troisième baie semblable, qui prend le jour au nord. Toute cette construction date du XIII. siècle. Au-dessus s’élève une pyramide en charpente, recouverte d’ardoise, ajourée de petites lucarnes, et qui date seulement du XVe. siècle.
Le choeur n’est que très-légèrement en retraite sur la nef; chacun de ses murs latéraux est construit en moyen appareil, soutenu par trois contreforts à deux larmiers. La corniche est formée d’une série de petites arcatures ogivales, disposées par deux entre chaque modillon. Ces modillons sont à figures grimaçantes, comme ceux de la nef. Un cordon semi-torique continu, entre les contreforts, servait d’appui aux fenêtres primitives.
Ces fenêtres, distribuées une dans chaque travée étaient d’étroites lancettes dont l’angle était , simplement taillé en biseau, et qui encadrait une sorte de voussure composée d’un larmier dont une colonnette du XIIIe, siècle, avec sa base et son chapiteau à crossettes, recevait chacune des retombées.
Les tailloirs des chapiteaux étaient épais et se prolongeaient en cordon sur le plat des murs. Le chevet était droit, construit, comme les murs latéraux, en moyen appareil; soutenu par deux contreforts également du XIIIe. siècle, et percé de trois jolies lancettes semblables, pour le galbe et l’ornementation, à celles des côtés latéraux ; mais celle du milieu s’élevant d’un tiers à peu près au-dessus de ses compagnes, bien que son archivolte n’ait, pour soutenir ses retombées, que deux colonnettes arrêtées, comme toutes les autres, au niveau du larmier continu. Les ravages du temps ont fait disparaître ce bel ensemble que nous avait laissé le XIIIe. siècle.
Actuellement, au midi, une seule fenêtre date de l’époque primitive, celle de la deuxième travée. Celle qui occupait la première travée a fait place à une espèce de trou carré. On a pourtant conservé, au-dessous, une petite porte ogivale du XIIIe. siècle, à moulure torique, avec deux colonnettes. A la troisième travée, des restaurations, encore inachevées, ont pour but de rétablir l’harmonie primitive.
Le côté du nord a moins souffert des mutilations ; avec un contrefort réparé simplement en briques, il n’a perdu que la fenêtre de sa dernière travée.
Au-dessous de cette fenêtre moderne était ouverte, comme au midi, une toute petite porte ogivale, fort basse, actuellement bouchée.
Contre le chevet est adossée une sacristie polygonale assez vaste.

Intérieur.
— Ce choeur n’était pas moins remarquable à l’intérieur. Ses trois travées sont voûtées en pierre, avec arceaux croisés et arcs-doubleaux de forme torique, reposant, à chaque retombée, sur des colonnes semi-cylindriques engagées dont les chapiteaux, surmontés de tailloirs très-épais, sont garnis de deux rangs de feuillages variés. Les clefs de voûte sont ornées de fleurons.
L’établissement d’un lambris avait fait mutiler les fûts et les bases de ces colonnettes jusqu’à une certaine hauteur.
On vient de les rétablir. On avait mutilé, par le même motif, une belle piscine ogivale, à deux baies trilobées surmontées d’un trèfle, que portaient trois colonnettes trapues. Une seule, avec son chapiteau à crossettes, a survécu ; le reste est une restauration moderne.
Les belles lancettes primitives sont posées, comme à l’extérieur, sur un tore continu, et une archivolte semblable leur sert d’ornement.
La nef a beaucoup moins d’intérêt : la voûte est en merrain, avec six entraits et poinçons grossiers que M. Vérolles, architecte, regardait comme la charpente primitive du XIIIe. siècle.
Cependant une voûte de pierre a dû couvrir aussi, dans l’origine, toute la nef, ainsi que l’atteste une amorce encore visible à l’angle sud-ouest.
La base de la tour a dû servir de chapelle ; elle communiquait avec la nef par une large ogive sans moulures, maintenant bouchée. Cette chapelle n’offre rien de caractéristique à l’intérieur.
Dans l’étage supérieur est une cloche ancienne, dont voici l’inscription :

MAITRE NICOLAS LE FEBVRE PRETRE BACHELIER EN THEOLOGIE DE
PARIS CURE DE BRANVILLE ASSISTE DE MADAME ANNE DE LA PLACE Ve.
DE M. LECARPENTIER EN SON VIVANT CONSEILLER LIEUTENANT EN ELECTION
DE PONTLEVEQUE MA NOMMEE ET BENIE EN LHONNEUR DE ST. GERMAIN ET
DE Ste. ANNE FRANCOIS DU BOS TRESORIER EN CHARGE.
ALEXIS LAVILLETTE. DE LISIEUX MA FAITE EN 1773.

L’église de Branville est sous l’invocation de saint Germain, et faisait partie du doyenné de Beaumont. Le patronage a toujours été ecclésiastique : dans l’origine, il appartenait à l’abbé de Ste.-Catherine de Rouen; au XVIIIe. siècle, les Chartreux de Gaillon en avaient la possession.
Au civil, Branville dépendait de l’élection de Pont-l’Évêque, sergenterie de Beaumont, et comptait, au XVIIIe. siècle, deux feux privilégiés et quarante feux taillables.
Branville a figuré dans l’histoire dès le commencement du XIIIe, siècle. Après la conquête de la Normandie, par le roi de France Philippe-Auguste, Branville était un tiers de fief, dont le nouveau souverain fit généreusement hommage à un nommé Baudri de Nonchamp (Apud Branvillam tercium unius feodi quod Baudri de Nonchamptenet ex dono Regis,- Apud Andr, Duchesne, Reyestr. Feod.).

Je ne connais point de château ou de motte féodale; le manoir, la Montagne, se trouve peu éloigné de la grande route, au nord de l’église. C’est une vieille maison en bois, peu considérable, peu ancienne ( elle remonte, tout au plus, au règne d’Henri IV); elle n’a de remarquable que ses trois lucarnes cylindriques, qui montrent au loin des fragments d’épis en terre cuite, et surtout sa tourelle d’escalier, avec un énorme toit conique couvert d’ardoise.

En 1540, lors d’une recherche de la Noblesse, faite par les Élus de Lisieux, le fief de la Montagne appartenait à Robert Tollemer, qui, avec Charles, son frère, produisit un anoblissement concédé par le roi, en décembre 1313, à Jean Tollemer, leur père, pour 300 livres.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

591. – Le 18 sept. 1700, Philippe Le Bard, acolyte de Branville, est ordonné sous-diacre.

310. – Le 27 sept, 1704, vu l’attestation de AF Jacques Gasline, pbrë, desservant la parr. de Branville, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Exmelin et Aladeleine Bard.

Curés.- J. Legrand. – R.Mindorge.
Vicaire,-P. Grieu.
Prêtre desservant.- J. Gastine.
Clerc -P. Le Bard.
Patron, – Les religieux de Sainte-Catherine-du-Mont, puis les Chartreux de Gaillon.
Notable. – Z. Bard.

291. – Le 18 août 1711, Jean Lallemand, fils de feu Guillaume et d’Antoinette Brézé, de la parr. de Branville, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me. Guillaume Lallemand, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

339. -Le 28 déc. 1717, vu l’attestation du sr. Mindorge. curé de Branville, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Robert d’Angerville, fils de feu Mesr. Louis d’Angerville et de feu noble dame Anne Bellair, de la parr, de Branville, d’une part, et damll. Marie-Geneviève de Clacy, fille de Mesr. Guillaume de Clacy et de noble dame Geneviève de Nollent, de la parr. du Mesnil-Toulfrey, diocèse de Bayeux.

10. – Le 26 mars 1722, Me. Romain Mindorge, pbrë, curé de St-Mathurin de Branville, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le Pape en faveur de Me. Guillaume Lallemand, pbrë, vicaire de Beaufou.

73- – Le 15 avril 1722, Me. Guillaume Lallemand, pbrë, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de St-Mathurin de Branville, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me. Romain Mindorge, pbrë, dernier titulaire.
Le 13 juin 1722, le seig. évêque donne aud. sr. Lallemand la collation dud. bénéfice.
Le 16 juin 1722, le sr. Lallemand prend possession de la cure de Branville, en présence de Me. Philippe Bard, sous-diacre de lad.parr. et autres habitants du lieu.
Curés.- R. Mindorge. – G. Lallemant.
Clercs. – P. Le Bard. – G. Lallemant.
Seigneurs.- L. d’AngervilIe. – R.d’AngervilIe

292. – Le 1er oct. 1730, la nomination à la cure de St-Mathurin de Branville appartenant aux chartreux de Gaillon à cause de la réunion de l’abbaye de Ste-Catherine, les prieurs et religieux dud. couvent nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me Guillaume Lallemant, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me. Louis-Jacques-lsaac Vattier, pbfë du diocèse de Rouen.
Le 9 oct. 1736, Mre. Jean-Louis le Chappelain, pbfë, chanoine de Lx et vicaire général du seig. Évêque, donne aud. sr. Vattier la collation dud. bénéfice.
Le 13 octobre 1730, le sr. Vattier prend possession de la cure de St-Mathurin ou St-Germain de Branville, en présence de Me Jean Du Lys, pbfë, curé de Heulland ; Me. Adrien Maugard, pbfë, curé de la 1er portion de Gonneville-sur-Dives ; Me. Jean-Baptiste Morin, pbfë, vicaire dud. Heulland ; Me. Robert Ameline, pbfë, desservant lad. parr. de Branville, et autres témoins.

387. – Le 28 mai 1737, dispense de bans pour le mariage entre Me. Louis-Gabriel Coullard, docteur en médecine, fils de Me. Gabriel Coullard, sr. patron de Branville, cons. du roy en bailliage et vicomte de Bayeux et assesseur en la maréchaussée générale de Caen, et de feue damll. Marie Dumouchel, demeurant à Lx, parr. St-Germain, depuis dix-huit mois, d’une part, et damll. Catherine-.Marguerite de Vaumesle, fille de feu Me. Gilles-Raoul de Vaumesle, sr. des Parcs, et de dll. Catherine Pollin, de la parr. de St-Germain-de-Livet.

1740 22 mars
Feu Maistre Guillaume Lallemand vivant prestre curé de Branville

25. – Le 3 mai 1741, la nomination à la cure de Mittois appartenant au seig. du lieu, Mesr. Guy-Augustin-Henry de Couvert, chev, seig. de Coulon, Branville, Belleville, Mittois et Clibec, gouverneur pour le roy des ville et château de Bayeux, escuyer ordinaire de la reine, demeurant à Versailles, au Grand Commun, parr. St-Louis, ayant épousé dame Marie-Magdeleine Georges, dame de Mittois, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Pierre le Vannier, dernier
titulaire, la personne de Me. Georges Marie, pbrë du diocèse de Bayeux.
Fait et passé à Paris.
Le 24 mai 1741, le seig. Évêque donne aud. sr. Marie la collation dud. bénéfice.
Le 29 mai 1741, le sr. Marie prend possession de lad cure de Mittois par le ministère de Me. Nicolas Gallot, notaire de St-Pierre-sur-Dives, dûment autorisé. Fait en présence de Me. Guillaume Leroy, pbrë, desserrant lad. parr, et autres témoins.

44. – Le 4 mars 1741, la nomination à la cure de St-Mathurin de Branville appartenant aux Chartreux de Gaillon, à cause de l’abbaye de Ste-Trinité du Mont-Ste-Catherine qui est réunie à leur monastère, le prieur et les religieux de lad. Chartreuse nomment a lad. cure de vacante par la mort de Me. Louis-Jacques Vattier, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Nicolas Le Courtois, pbrë du diocèse de Rouen, vicaire de St-Martin de Canéhan, diocèse de Rouen et doyenné d’Eu.
Le 11 mai 1741, le seig. Évêque donne aud. sr. Le Courtois la collation dud. bénéfice de St-Germain de Branville.
Le 12 mai 1741, led. sr. Le Courtois se trouvant à Lx, laisse sa procuration pour faire prendre en son nom possession de lad. cure.
Le 13 juillet 1741, le sr. Le Courtois, représenté par Me. Joseph Debuney, pbrë habitué en l’église St-Jacques de Lx. prend possession de lad. cure de Branville, en présence de Me. Jean-Baptiste Louvet, pbrë, pourvu de la cure de Criqueville ; Me. Marin Hue, pbr, desservant led. bénéfice de Branville, et plusieurs autres témoins.

217. – Le 7 mai 1742, la nomination à la cure de St-Germain de Branville appartenant aux Chartreux de Bourbon, à cause de la réunion de l’abbaye de Ste-Catherine à leur couvent, les religieux dud. monastère nomment à cette cure, vacante par la mort de Me. Nicolas Le Courtois,
dernier titulaire, la personne de Me. Salomon-Jules-Cesar Girard, pbrë de la parr. de Sr. François du Havre-de-Grace, diocèse de Rouen.
Le 9 mai 1742, Ici. sr. Girard, requiert du seig. Évêque de Lx des lettres de provision dud. bénéfice; mais Sa Grandeur les lui refuse, parce qu’il ne présente pas de certificat de baptême, des lettres de tonsure et prêtrise, ni une attestation de bonnes vie et moeurs.
Le 18 mai 1742, le seig. évêque donne aud. sr. Girard la collation dud. bénéfice.
Le 19 mai 1742, le sr. Girard prend possession de la cure de Branville, en présence de Me. Guillaume Cerisier, pbrë, curé de Darnetal : Me. Guillaume Bazin, acolyte de la parr. de Branville, et autres témoins.

157.— Le 20 sept. 1785, Froncis-Gabriel Dubost, marchand, demeurant à Danestal, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, M. Gilles Dubost, acolyte de laparr de Branville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur un herbage nommé les Cours Bloche, sis à Branville. Fait et passé en lad. parr. par le ministère de M* Jean Durai, notaire pour les sièges de Dives et de Branville, en présence de M.Nicolas Lefrère, curé de Branville; M. Nicolas-Martin de Mire, pbre, vicaire de St-Jacques de Lx, et autres témoins.
Led. Sr acolyte était fils de feu François Dubost et de dame Marie-Jeanne Gobin.
M. Gilles Dubost, acolyte de la parr. de Branville ; Gilles Dubost, sous-diacre de Branville.

299. — Le 22 juillet 1771. la nomination à la cire de St- Germain de Branville appartenant aux chartreux de Bourbon. autrement dit de Gaillon, à cause de l’union de l’abbaye de Ste Catherine à leur monastère, les Srs religieux nomment à lad. cure, vacante par la mort de Mr Salomon Girard, dernier titulaire, la personne de Mr Nicolas Lefebvre, pbre du diocèse de Rouen et vicaire du Thil aud. diocèse.
Le 27 nov. 1771, le seig. évêque donne aud. Lefebvre la collation dud. bénéfice. Daté au château des Loges.
Le lendemain, le Sr Lefebvre prend possession de la cure de Branville, en présence de Mr Pierre Lopee, curé de Danestal : Me Jacques Bertot, pbre, desservant la pair, de Branville. et autres témoins.

177. – Le 15 avril 1786, furent ordonnés sous-diacres :
M. Gilles Dubost, acolyte de la parr. de Branville.

98. – Le 6 avril 1787. Vendredi-Saint, après midi. Reçurent la tonsure dans la chapelle de l’évêché :
Gilles Dubost, sous-diacre de Branville.

M. Duval était, en 1791, vicaire de Branville et aidait dans ses fonctions le cure de Glanville, en sorte qu’on lui donnait indifféremment le titre de vicaire de Branville ou de Glanville. N’ayant voulu prêter serment qu’avec restriction, il fut obligé de partir pour l’exil.
Il se réfugia en Angleterre, à Gosport?. Revenu après le Concordat, il fut nommé cure de Glanville et mourut au mois de décembre 1822, à l’âge de 66 ans. (Arch.Calvados. — Arch. Evêché Bayeux).

Curés.— S. Girard
Vicaire. —Jq. Bertot – N.Lefebvre et non Lefrère.
Clerc. — G. Dubosq
Patron — Les chartreux de Gaillon.
Notable. — F. Pierre

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…

BRANVILLE.
216. Robert Tollemer, Sr. de la Montagne et Charles, son frère , ont produit un anoblissement concédé par le Roi Louis, en décembre 1513, à Jean Tollemer, leur père, pour 300 liv. par lui payées, jouxte la quittance. Le procureur du Roi a requis qu’ils vérifient être fils légitimes du dit Jean, ou qu’ils soient assis. V. le n°. 221.

DANESTAL. 221. Charles Tollemer a fourni en la paroisse de Branville.

État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661 par l’abbé P.-F. Lebeurier.
1345. Robert et Charles de Tollemer, paroisse de Branville, déclarés nobles comme enfants de Jean anobli par le roy Louis douze et par arrest de 1524 . El. de Pont-l’Evêque.

– Registres de Philippe Auguste fin du 13e – note en latin. –
Recherches des nobles de 1540
Robert Tollemer seigneur de la Montagne et Charles, son frère, ont produit un anoblissement concédé par le Roy Louis en décembre 1513 à Jean Tollemer, leur frère pour 300 livres –

La déportation du clergé orthodoxe pendant la révolution
Registres des « Ecclésiastiques insermentés embarqués dans les principaux ports de France
Aout 1792 — Mars 1793 – Emile Sevestre
Dieppe.
– Lefebvre (Nicolas), cure de Branville, Calvados, passeport délivre par la municipalité de Vely, le 9 septembre, vise par le district des Andelys, le 9 septembre.
Bennières (Calvados)
– 15 septembre 1792 – Duval, Jean-Baptiste-Robert, vicaire de Branville [Calvados).

Nobiliaire universel de France – par m. de saint- allais.
– AUGE, écuyer, seigneur de Brumare, Soquence, Benneval, des Ifs, Branville, etc., élection de Pont-l’Evêque, maintenu le 25 janvier 1668 : d’argent, semé de billettes de gueules, au lion de même, brochant sur le tout.

D’Hozier n°349
N curé de Branville : d’azur à trois tours d’or. –

Bulletin Monumental Tome XX p.68 –

La Montagne
La Montagne est un vieux manoir construit en bois, peu considérable, peu ancien qui n’a rien pour attirer l’archéologue, que ses trois lucarnes cylindriques avec leurs toits coniques qui montrent au loin les fragments d’épis en terre cuite et surtout sa tourelle d’escalier avec aussi un énorme toit conique couvert d’ardoises. Cette construction remonterait tout au plus au règne d’Henry IV et dans tous les cas n’offre aucun intérêt. Elle appartient à Monsieur Radou, employé des Télégraphes, petit fils de feue Madame Granvallée de Lisieux à laquelle elle appartenait avant lui.

1030 – Cartulaire de l’Abbaye de la Ste Trinité du Mont de Rouen texte en latin

1006-1026 – Branville, Trouville.
Richard II souscrit la charte par laquelle Adèle, avec sa mère Lola, donne à Saint-Ouen de Rouen (…) ses biens à Branville, Airan, Trouville, le Héron (76); toutes les terres achetées par elle, avec le bétail et les serfs des deux sexes…
« … et partem quam habeo in Brant villa, et terram que nuncupatur Airan et Turulfi villa et Hairun, cum carruca una et omnia que ibi possideo. Nec non insuper trado illas terras, quas emi auro et argento meo, cum peccoribus et equis et servis et ancillis ».
= FAUROUX M. (1961), n°39, p.144

1030 – Branville
Robert le Magnifique confirme les donations faites à la Trinité du Mont de Rouen.
« …in pago Lisiacensi, mediatem Brande Ville et dimidiam ecclesiam; (…) et in pago lisiacensi Martin villam cum omnibus appenditiis suis »
= FAUROUX M. 1961, n° 61, p.187
= Adigard des Gautries.

1255
Confirmation par Robert Bertran des biens appartenant à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen.(voir Xe au XVe siècles)¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°33, pp. 220-224,
+ Léopold DELISLE, Cartulaires de Briquebec, (n° 6 et 127)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles Vasseur : « Analyse et transcription… » fascicule III :
-page 197 : Noble dame Françoise Hurel, veuve de feu Maistre Jacques le Neuf, vivant escuyer, sieur de Tourneville et Branville, conseiller et procureur du Roy aux juridictions du Havre-de-Grâce, fait son testament le 11 avril 1686. Voir fichier Transcrisptions.doc
– page 248 !

Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Beaumont –
2 feux privilégiés – 40 feux taillables –
Sous l’Invocation de Saint-Germain (ou Saint-Mathurin).

Patronage:
14e Abbas S.Kath Rothom
16e 18e les chartreux de Gaillon

Curés:
Girard 1764
Le Febvre 1771/1787 –

Guillaume Lebarbier : charité de Surville
Guillaume Lallemand, curé de Branville

– Insinuations: – Description de l’église du 5 septembre 1856 –
Inscription sur la cloche
Maître Nicolas Le Febvre prêtre bachelier en théologie de la faculté de Paris, curé de Branville, assisté de Madame Anne de la Place, veuve de Monsieur Lecarpantier, en son vivant conseiller lieutenant en l’élection de Pont l’Evêque, m’a nommée et bénie en l’honneur de St Germain et de Ste Anne.
François Du Bos trésorier en charge.
Alexis Lavallette de Lisieux m’a faite en 1773.

Archives Nédélec Communes.
Com.9.1 Branville

BOURG DE A à K
– BRANVILLE.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

BOURGEAUVILLE

NOTES sur BOURGEAUVILLE – 14091


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Archives du Calvados.
Bourgeauville (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14091
BOURGEAUVILLE
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont-l’Evêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Beaumont (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3º arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Beaumont (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Dive- (Dozulé) (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 236 hab. (1911) – Sup.:614 hect. 29 a. 54 c.
ADMO Gale. Délibérations, depuis 1819.
ÉTAT-CIVIL. – Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1668. les actes de catholicité de Bourgeauville. 1690, 1716, 1718 (Série G, Bourgeauville, 3 cah.)

Bourgeauville, canton de Dozulé.
Borguealvilla, Borguelvilla,
Borgelvilla, 1198 (magni rotuli, p.86, 2).
Burgeelvilla 1269 (cart. norm. n° 767, p 175).
Burgevilla, 1270 (livre blanc de Troarn, 5° ch. de fondation).
Bolgevilla, Bourgeauvilla
Bourgueauvilla, XIV siècle (pouillé de Lisieux, p. 53).

ANNALES DE NORMANDIE:
Les Noms des Communes de Normandie.
440. — Bourgeauville (Dozulé, C.) :
Burgeelvilla [1155-1157 : Chartrier blanc Troarn, n° 3, fol. 6 v° ;
— Delisle et Berger, R.A. Henri II, n » 28, t. I, p. 128.
Le premier élément semble bien être le surnom roman (dérivé de bourg) du premier ou de l’un des premiers seigneurs.

Hameaux de BOURGEAUVILLE:
BELLE-EPINE (LA), CALVAIRE (LE), Côte-Hieuville (La), Courais (LE), Fontaine-Hue (La), Grainvilliers (Les), Hameau-de-l’Église (LE), Herbage-du-Colombier (L’), Quartier-de-l’Église (LE), VALLÉE (La), Varannes (Les),

Par. de Saint-Martin,
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont.
Gêner, de Rouen
élect. de Pont-1’Evêque,
sergent, de Beaumont

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux : par H. de Formeville
Bourgeauville, quart de fief, assis en la paroisse de Bourgeauville, relevant des fiefs de la Chapelle-Bayvel, vicomté d’Orbec, bailliage d’Evreux, possédé par la puis sante dame Aimée de Chastemay, comtesse de Montgommery, dame dudit Bourgeauville.

Dudit fief de Bourgeauville relève :

  • – Le fief de Clairmont, 8e de fief, assis à Clermont, appartenant aux héritiers de Jehan Lucas, écuyer.
  • – Le fief de Barneville.
  • – Le fief de La Roque-Baignard, plein fief, assis audit lieu de la Roque, tenu du comté de Lisieux, appartenant aux héritiers de feu Labbey.

Dudit fief de la Roque relève : voir LA ROQUE BAIGNARD

Quart de fief relevant de la vicomté d’Orbec.
Autre quart de fief relevant de la Chapelle-Bayvel, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 68
Editions FLOHIC: Le patrimoine des communes du Calvados, page 706.
HUET A., « Annebault et Bourgeauville aux XVII° et XVIII° siècles. Contribution à l’étude démographique du Pays d’Auge. Préface de Pierre Chaunu », Ann. de Norm., 22, N° 4, 1972, pp. 277-300, cartes, graphiques
CHRETIEN B., Monographie communale de Bourgeauville, Ms. 1885, 15 p.= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9359

2 – Pièces Justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Bourgeauville, Bourgeauvilla, Borgauvilla, Burgevilla.

L’église de Bourgeauville est d’une certaine importance, en forme de croix.
La nef, la partie la plus ancienne, doit dater du XIIe. siècle; les murs latéraux, assez épais, sont couronnés d’une corniche à modillons dont le style est parfaitement caractérisé; une porte cintrée servait autrefois d’accès à cette nef, du côté du midi; elle a été bouchée, mais on peut toujours en voir l’archivolte. Le mur le mieux conservé est celui du nord. Du reste, on a percé partout des fenêtres modernes carrées.
La tour, dont la partie inférieure forme la façade occidentale de la nef. est évidemment une addition que je crois du XVIe. siècle. Cette tour, flanquée de contreforts très—saillants, s’élève jusqu’au-dessus du toit de la nef; elle sert de support à un étage en bois, lequel est couronné d’une flèche en charpente très-élancée, couverte en ardoise.
Le transept, entre le choeur et la nef, forme deux chapelles éclairées l’une et l’autre par une fenêtre ogivale. La fenêtre méridionale offre des compartiments flamboyants ; celle de la chapelle du nord paraîtrait un peu plus ancienne : rien ne prouve cependant qu’elle ne soit pas contemporaine. Les voûtes en bois de ces deux chapelles ont été remplacées par des voûtes en plâtre établies sur des lattes, et l’on distingue très-bien les traces des sablières et des entraits. Plusieurs statues de grandeur naturelle, ornant les autels de ces deux chapelles, devraient être conservées ; je crains qu’on n’ait le projet de les remplacer par d’autres.
Le choeur, terminé par un chevet à pans et éclairé par huit fenêtres carrées légèrement arquées au sommet, appartient à la période moderne aussi bien que la porte occidentale, sous la tour, qui a peut-être été refaite et agrandie en même temps qu’on a refait le choeur.
Toute l’église (sauf les chapelles des transepts) a des voûtes en bois qui ont été blanchies à la craie et n’offrent aucun intérêt.
L’église de Bourgeauville est sous l’invocation de saint Martin. Le seigneur du lieu nommait à la cure (Voir le Pouillé du diocèse de Lisieux, publié par MM. Le Prevost et de Formeville).
Bourgeauville faisait partie de l’élection de Pont-l’Évêque et de la sergenterie de Beaumont. On y comptait 4 feux privilégiés et 68 feux taillables.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

664. — Le 19 fév. 1703, vu l’attestation du sr Piédoux, curé de Bourgeauville, et du sr Perchey, vicaire de Pierrefitte, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Ameline et Marie De la Taille.

226. — Le 12 mai 1704, vu l’attestation du sr Piédoue, pbfë, curé de Bourgeauville, dispense de bans pour le mariage entre Me Olivier de la Place, chirurgien royal, fils de M* François de la Place et de Barbe Blot, d’une part, et Charlotte Bréard, tous deux de lad. parr.

292. — Le 9 août 1704, vu l’attestation du sr Pouchin, vicaire de Bourgeauville, dispense de bans pour le mariage entre Jean Letellier et Charlotte Couraye.

383. — Le 23 juin 1704, noble et discrète personne, Me Pierre-Daniel Piédoue, pbre, chanoine prébende de St-Martin en la Cathédrale de Bayeux et curé de Bourgeauville, diocèse de Lx, résigne led. bénéfice de Bourgeauville entre les mains de Mesr.Gilles Clément, chevr, seigr et patron de Bourgeauville.
Le 9 doc. 170 rt, led. seigr. nomme à cette cure, ainsi vacante, la personne de Me Pierre de Gémare, pbrë, curé de Pierrefitte.
Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr de Gémare la collation dud. bénéfice.

543. — Le 29 mars 1705, Mesre Pierre de Géniare, pbrë, curé de Pierrefitte, pourvu de la cure de Bourgeauville, prend possession de ce bénéfice, en présence de Me François Pouchin, pbrë, desservant lad. parr.

37. — Le 17 mars 1706, Me Pierre de Gémare, pbrë. curé de Pierrefitte « et encore curé de la parr. de Bourgeauville », remet purement et simplement led. bénéfice de Pierrefitte entre le mains de Mr Le Conte de Nonant de Pierrecourt, seigr de Pierrefitte et autres lieux ; seigneur présentateur dud. bénéfice-cure de Pierrefitte.

Curés. — D. Piédoux – P. de Gémare.
Vicaire. — Pouchin.
Patron. — Le seigneur du lieu. — G. Clément.
Notables. — P. de la Place. — O. de la Place.

355. – Le 29 mars 1709, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
François Halley, fils de Martin et d’Elisabeth Thillaye, de la parr. de Bourgeauville

258. – le 18 oct. 1711, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
François Halley, fils de Martin et d’Elisabeth Thillaye, de la parr. de Bourgeauville ;

352. – Le 20 août 1712, Me. Georges de Gémare, demeurant à Heulland, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me. Jean de Gémare, Esc, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Cette rente est cautionnée par la dame Vve de Gémare, sa mère, et par Me. Pierre de Gémare, Esc, pbfë et curé de Bourgeauville.
Led. acolyte était fils de feu Me. Robert-Bertrand de Gémare, Esc, et de noble damll. Anne de Cavelande.

152.- Le 23 sept. 1713, Me. François Halley, acolyte de Bourgeauville, rité dimissus, reçoit le sous-diaconata à Evreux.
Le 20 avril 1715, i! est ordonné diacre à Lx.
Le 19 sept. 1716, il est ordonné prêtre.
Le 28 fév. 1716, il est reçu Me. ès-arts en l’Université de Caen.
Le 4 mars 1716, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris et de Rouen, sur les évêchés et les chapitres de Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez et Chartres, ainsi que sur un grand nombre des abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 8 mars 1717, led. sr. Halley, vicaire de Danestal, fait signifier ses noms et grades aux religr. de Beaumont, en parlant à Dom Thomas Lefebvre, prieur claustral dud. prieuré.

180. – Le 17 mars 1717, Me. François Halley, pbrë, originaire de Bourgeauville et vicaire de Danestal, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait signifier ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

65. – Le 30 avril 1722, Me. Pierre-Augustin Lenoir, pbrë, demeurant à Bourgeauville, Me. ès-arts en l’Université de Paris, fait signifier ses noms et grades aux dames de St-Léger de Préaux en parlant à Madame la princesse de Montbazon, abbesse de lad. abbaye.

445. -Le 4 avril 1724, Mesr. Jean-Baptiste de Gémare, pbfë du diocèse de Lx, demeurant à Paris, représenté par Me. Pierre de Gémare, pbrë, curé de Bourgeauville, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx, en parlant au Sr.Scelles, son secrétaire, trouvé au secrétariat dans le palais épiscopal.

Curé. – P. de Gémare.
Vicaire. – R. Mioque.
Prêtres de la paroisse. – J.-B. de Gémare – F. Halley.
Clerc. – F. Halley.

651. – Le 10 mars 1729, la nomination à la cure de St-Martin de Bourgeauville appartenant au seig. du lieu, noble dame Marie-Anne Senot de la Pintrerie, dame de Morsaline et autres lieux, héritière en partie de feu Mesr. Gilles Clément, chev, seig. et patron de Bourgeauville, Me. Pierre-Augustin Bosran, cher, seig. et patron de Castilly, Liste, Mestry, la Bretonnière et autres lieux, ayant épousé noble dame Thérèse-Elisabeth Senot, soeur de lad. damlle. Marie-Anne et aussi héritière en partie dud. seig. de Bourgeauville, agissant de l’agrément de noble dame Hélène de Lescours, veuve dud. seig. de Bourgeauville, nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me. Pierre de Gémare, Esc, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Guillaume Bayeux, pbrë, curé de St-Christophe de Bénerville.
Le 17 mars 1729, les vicaires généraux du seig. évêque donnent aud. sr. Bayeux la collation dud. bénéfice vacant par la mort dud. sr. de Giemare.

764. – Le 8 juillet 1729, Me Guillaume Bayeux, pbrë, curé de Bénerville et pourvu de la cure de Bourgeauville, remet led. bénéfice de Bénerville entre les mains de Mesr. Armand de Madaillan de Lespar, marquis de Lassay, comte de Madaillan, baron de Boisfroux, Le Horps, Lambourg et autres seigneuries, chevalier des Ordres du roy, et son lieutenant général dans les provinces de Haute et Basse Bresse, Bugey, Valromey, Gex, seig. et patron de Bénerville, demeurant ordinairement en son hôtel à Paris, et se trouvant présentement en son château de Madaillan, parr. St-Arnoult.
En conséquence de cette démission, led. seig. de Madaillan nomme à la cure de Bénerville la personne de Me Robert .Mioque, pbrë du diocèse de Lx.
Le 9 août 1729, le seig. évêque donne aud. sr. Mioque la collation dud. bénéfice.
Le 10 oct. 1729, le sr .Mioque prend possession de la cure de N.-D. de Bénerville, en présence dud. sr. Bayeux, curé de Bourgeauville; Jean Hommet, marchand, greffier au grenier à sel de Danestal, demeurant à Bourgeauville.

1527. – Le 27 mars 1734, François Ameline, marchand, demeurant à Bourgeauville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Robert Ameline, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

5. – Le 10 nov. 1744, vu l’attestation du sr. Bizey, vicaire de Bourgeauville, dispense de bans pour le mariage de Jean-Pierre Durozey.

209. – Le 13 novembre 1745, vu l’attestation de Me. Jean-Baptiste Pillon, pbrë, vicaire de St-Etienne-b-Thillaye, et du sr. Bizey, pbrë, vicaire de Bourgeauville, dispense de bans pour le mariage entre Michel Thorel et Marie Benard.

Curés. – P. De Gémare – G. Bayeux.
Vicaire. – Bizey.
Clerc.- R. Ameline.
Patron.- Leseigneur du lieu. – M.-A. Senot. – P.-A Rosran.
Notable.- J. Hommet

174 – Le 16 déc. 1761, la nomination à la cure de Bourgeauville appartenant au seig. du lieu, Mesr. Jean Paris de Montmartel, cons. d’Etat, marquis de Brunoy, comte de Sampigny, baron de Dagonville, seig. de Châteaumeillan, seig. et patron de Bourgeauville et autres lieux, demeurant à Paris, rue Neuve-des-Petits-Champs, parr. St-Roch, nomme à lad. cure de Bourgeauville, vacante par la mort de Me. Guillaume Bayeux, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Jacques
Bizey, pbrë du diocèse de Bayeux, vicaire de bd. parr. Fait et passé à Paris un la demeure dud. seig.
Le 22 déc. 1761, le seig. évêque donne aud. sr. Bizey la collation dud. bénéfice.
Le 28 janv. 1762, le sr. Bizey prend possession de la cure de St-Martin de Bourgeauville, en présence de Me. Salomon-Jules-César Girard, curé de Branville ; Me. Jean-Baptiste Badouis, pbrë, demeurant à Villers sur-la-.Mer ; Me Jean-Pierre Girot, curé de Glanville; Me. Jean-Baptiste Feral, receveur de Me. de Montmartel, demeurant à Villers, et autres témoins.

Curés. – G.Bayeux- Jq. Bizey.
Vicaire. – Jq. Bizey.
Patron.- le seigneur du lieu. J.P. Paris de Montmartel.
Notable. – Jn. de Hommet.

66. — Le 10 janv. 1775, dame Framboise Bayeux, Vve de Me Jean
Hommet, en son vivant greffier en chef au grenier à sel de Danestal, demeurant à Bourgeauville, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Louis-François Trinité, acolyte de la pair, de St-Nicolas-de-Bosc-L’abbé, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Bourgeauville, par le ministère de Me Jean-François Pérat, notaire à Beaumont, et en présence de Me Jacques Bizet, curé dud. lieu de Bourgeauville, et de .Me Jean-Pierre Giret, curé de Glanville.

84. — Le 7 mars 1780, la nomination à la cure de St-Martin de Bourgeauville appartenant au seigr. du lien, Mes. Nicolas-Antoine de Giverville, seig. et patron des parr. du Torpt et de Bourgeauville, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jacques Bizey, dernier titulaire, décédé la veille, la personne de M. Pierre-François Brette, pbre du diocèse de Lx et vicaire du Torpt. Donné à la Chapelle-Bayvel, au château dud. seig.
Le lendemain, le seig. évêque donne aud. Sr Brette la collation dud. bénéfice.
Le 5 avril 1780, le Sr Brette (1) prend possession de la cure de Bourgeauville, en présence de M. Pierre Foulon, pbre, desservant lad. parr. M.Jean-Baptiste Morin. vicaire du lieu, et autres témoins.

25. — Le 10 décembre 1782, Marin Cardinne, marchand et laboureur, demeurant à Bourgeauville, constitue 150 livres de rente en faveur
de son fils, le Sr Jean-Jacques-Philippe Cardinne, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Bourgeauville par le ministère de M. Jean-Baptiste Ferai, notaire royal à Beaumont.
(1) M. Cardînne était en 1791 chapelain de la Charité de St. Loup-de-Fribois. Il prêta le serment schismatique et fut élu curé constitutionnel de Mouteilles le (?) mai suivant. Mais le corps électoral de St Loup l’avant aussi choisi pour son curé, il opta pour cette dernière paroisse. C’était un joyeux compagnon que les viveurs de ce pays-la se disputaient. En l’an II, il remit ses lettres de prêtrise et renonça à l’état ecclésiastique. Il fut nommé, en 1803, percepteur de Crèvecoeur et remplit cette fonction jus’qu’à la chute de l’Empire. Avant fait sa soumission a l’évêque de Bayeux vers 1817, il resta à St Loup-de-Fribois en qualité de prêtre habitué. Il demeurait dans le bourg de Crévecoeur et il y mourut le 27 avril 1811, à lâge de 81 ans. [Arch du Calvados. — Archives de la mairie de Crévecoeur.)

200. — Le 14 avril 1785, Me Pierre Foulon, pbre du diocèse de Lx (parr. de Daubeuf), Me ès-arts en l’Université de Caen, vicaire de Bourgeauville, fait réitérer par procureur ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

101. — Le 3 avril 1790, M.Pierre Foulon, pbre, Me ès-arts en l’université de Caen, vicaire de Bourgeauville, fait réitérer par procureur ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

BOURGEAUVILLE (St Martin)
Curés—J. Bizet — P.-F. Brette.
Vicaires. —J.-B. Morin — P. Foulon.
Clercs. — J.J.-Ph. Cardine — J.G. Roques.
Patron. — Le seigneur du lieu. — N.A de Giverville.
Notables. — J.Hommet.

Biometrika Vol-XXI (1929).
– Le premier ascendant certain de Laplace est Olivier de Laplace, qui vivait à Bourgeauville en 1645, et qui appartenait certainement à une famille notable, car nous le voyons, en cette même année, 1645, assister à Bourgeauville, au mariage de Pierre Lambert…. avec Angélique de Montgommery.
– Olivier de Laplace avait épousé Anne Follebarbe, qui appartenait à une vieille famille du Pays d’Auge, toujours représentée. Ils moururent l’un et l’autre en 1680. De ce mariage naquirent an moins six enfants.

La Maison de Faudoas, Gascogne, Maine et Normandie – par l’abbé Ambroise Ledru et Eugène Vallée…
– 1679, 27 juillet, Caen. — Contrat de mariage entre François-Taneguy Senot, chevalier, seigneur de la Pintrerie, Morsalines, Montmirel, etc., fils et héritier de feu René Senot, chevalier, seigneur de la Pintrerie, et de dame Barbe d’Emery, d’une part; et d lle Anne Clément, fille de Philippe Clément, écuyer, seigneur de Bourgeauville, Saint-Clément et Fontenay-le-Marmion, et de dame Anne Graindorge, d’autre part.
– 1698, 15 août, Francfort-sur-le-Mein. — Contrat de mariage entre Gilles Clément, chevalier, seigneur de Bourgeauville, trésorier de France à Caen, ci-devant envoyé extraordinaire de Sa Majesté en Allemagne, fils de feu Philippe Clément et d’Élisabeth Graindorge, d’une part, et dlIe Hélène de Lescours, fille de feu Louis de Lescours, seigneur de Chastenet, et de dame Hélène Le Coq. 1700, 9 janvier. — Vente de 200 livres de rente par François de Boran, abbé de Castilly, conseiller au parlement de Rouen, comme procureur de Philippe de Boran, chevalier, marquis de Castilly, son frère, aux religieuses de l’abbaye de Saint-Laurent-de-Cordillon.
– Dlle Marie-Anne Senot de la Paintrerie, dame de Bourgeauville, tante maternelle de la future, (Marie-Thérèse de Boran de Castilly, fille de messire Pierre-Augustin de Boran, chevalier, marquis de Castilly, et de dame Thérèse-Élisabeth Senot de la Paintrerie, marquise de Castilly) lui assure la tierce partie de sa succession comme elle se trouvera lors de son décès ou 8.000 livres à prendre sur ladite succession.
– 1740, 1 er novembre. — (A. C. Pap.) Partages en trois lots des immeubles restés du décès de dlle Marie-Anne Senot de la Paintrerie, dame de Bourgeauville, échus à messire Pierre-Augustin de Boran, marquis de Castilly, seigneur et patron de Maistry etc., héritier de ladite dlle au droit de dame Thérèse-Elisabeth Senot, son épouse, sœur de ladite dlle de la Paintrerie, et à messire Marie-Charles-Antoine de Faudoas, marquis de Canisy, seigneur de Tripehou, Pont-de-Varennes, en Anjou, et autres lieux, capitaine-lieutenant des chevau-légers de Bretagne, lieutenant de roi en Basse-Normandie, gouverneur d’Avranches, à cause de dame Marie- Thérèse de Boran, son épouse, donataire, par son contrat de mariage, de la tierce partie de la succession de ladite demoiselle.

Armorial général de France : … vertu de l’édit royal du 20 novembre 1696. – Charles d’Hozier.
– Gilles Clément, chevalier, seigneur de Bourgeauville, conseiller du Roy en ses conseils, et son envoyé extraordinaire en Allemagne, PORTE: de gueules; à un chef dantelé d’or.

Recherches nobiliaires en Normandie – A. Du Buisson de Courson.
Extrait:
Suzanne Lamendey, mariée en premières noces, selon contrat du 10 mai 1581, avec Gilles ou Guillaume Angot, conseiller assesseur eu la vicomte de Caen, dont Robert Angot, sieur de La Drouinière, qui épousa, le 16-21 novembre 1621, noble damoiselle Marguerite de Trihan,
fille de noble Jean de Trihan, sieur de Bourgeauville, et de delle Françoise de Grente ; — mariée en secondes noces avec Me. Guillaume Bosquet, avocat à Caen.

Monographie communale – Archive Calvados.
Il y avait à Bourgeauville un château qui a été rasé il y a 150 ans (vers 1735) il ne reste plus que les fossés assez profond qui entouraient et qu’on a moitié remplis. C’est un grand jardin qui en occupe l’emplacement. On a bâti un peu plus loin une maison de maître qu’on appelle le château.

Les témoins normands du procès de réhabilitation de Jeanne d’Arc – article – Michel Mollat du Jourdin.
Le curé de Bourgeauville, Pierre Bouchier, exagère manifestement quand il parle de 10.000 personnes en larmes.

Etat nominatif des pensions sur le trésor royal, septième classe, en annexe de la séance du 21 avril 1790.
BOURGEAUVILLE (Demoiselle Louise-Marie Goupil de Préfelne, veuve du sieur de), 59. G. 1780 – 200 Sans retenue; en considération des services de feu son mari, brigadier des mousquetaires.

Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790. Calvados. Archives civiles. Série E supplément – Archives du Calvados.
– 8 déc. 1687. bapt. de Marie-Daniel-Eulalie, fille de Pierre-Louis Le Petit, sgr des Ifs, née le 6, parr. : Pierre-Daniel de Piédoue, licencié aux droits, c. de la paroisse de Bourgeauville, marr. : Marie-Madeleine Blondel de Tilly, en présence d’Eustache-Laurens Eudine, de Brucourt, de J.-B.- Josepli de Piédoue.
– 1689. Philippe Clément, éc, sgr. de Bourgeauville et de Fontenay, cons, .sec. Du Roi et président au Bureau des Finances de Caen.
– 1697. — Quittance donnée devant Jacques Andrev et Pierre Cauvet. notaires à Caen, par Gilles Clément, chevalier, seigneur de Bourgeauville, héritier d’Élisabeth de Graindorge, sa mère, fille de Charles de Graindorge, a Pierre Esnault, bourgeois de Caen, fondé de procuration de Paul Février, bourgeois de Paris, tuteur onéraire des enfants mineurs de Philippe de Vallois, comte de Mursay. seigneur d’Hérouvillette et autres lieux, lieutenant général des armées du Roi, inspecteur général de la cavalerie, de la somme de 386 livres 13 sols 4. deniers pour amortissement de 40 livres de rente au denier 14 et prorata de la constitution des frères Eve envers led. Graindorge.
– 1649 – Copie du contrat de mariage fait devant Drieu et Jelianne, tabellions à Annebault, de Jacques Lépée, fils de Guillaume et d’Antoinette Lépée, de la paroisse de Bourgeauville avec Jeanne Tautet, fille de Jean et de Jeanne Bellot.
– 1697 – Marie-Anne Le Chevallier, partie de 60 L. de rente et jouissance d’une petite terre à Bourgeauville, et partie de 10 L. de rente sur Guillebert, en tout 103 L. de rente viagère.

Dictionnaire de la noblesse. – Aubert de La Chesnaye-Desbois, François-Alexandre.
Gabriel des Hais, Seigneur desdits lieux fut Capitaine au Régiment de Saint- Denis, ensuite Guidon des Gendarmes de M. de Montpensier, & fut tué au siège de Bernay. Il épousa, en 1581, Ambroise de Trihan, fille de Jean, Seigneur de Bourgeauville.

Recherche de 1540.
40. — On trouve des Georges, à cette époque, à Bourgeauville, dans le Pays-d’Auge. Cette famille paraît originaire des Moutiers-Hubert, paroisse où elle possédait le fief des Maignans.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection

BOURGEAUVILLE.
218. Jean Georges, Sr. de Hieuville, a dit être descendu de noblesse ancienne, et que Guillaume Georges , son bisael, vivoit noblement en 1436, et étoit Sr. du dit lieu de Hieuville , à cause de damoiselle Jeanne Pigache, sa femme , selon qu’il a fait apparoir par plusieurs lettres et écritures justificatives de sa descente, dont la copie est demeurée au greffe. Le procureur du Roi a requis qu’il vérifie être fils légitime de … . Georges et de damoiselle Jeanne de Port, qu’il a dit être ses père et mère, autrement qu’il soit assis.

Cette famille paraît avoir occupé un rang très notable dans la noblesse normande; car, outre Douville, les Trihan étaient encore seigneurs de la paroisse voisine de Bourgeauville, et y ont conservé leurs propriétés jusqu’au XVIIIe siècle.
En 1540, les élus de Lisieux maintinrent noble Jean 1er de Trihan, escuyer, seigneur et patron de Douville et Bourgeauville, qui déclara descendre par plusieurs degrés de Nicolas Trihan, seigneur de Douville en l’an 1306.

François Labbey fit bâtir, en 1577, le château de la Roque-Baignard. Huit ans après, il épousa Aime de Trihan, fille du seigneur de Bourgeauville. Il en eut quatre enfants.(CAUMONT Arcisse de).

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement.
Tome 1. par M. Louis Du Bois.
1547:17 mars. Le même grand-vicaire (Michel Labbey) en prononça une autre contre quatre individus, accusés aussi d’hérésie et qui furent livrés aux bras séculier pour être brûlés vifs: c’étaient un cordonnier d’Anglêqueville-la-Forêt, un meunier de Heurtevant, un maréchal de Bourgeauville nommé Jean Labbé, et un particulier de Glos-sur-Orbiquet, nommé Bence.

3 – Archives ShL:

Archives PANNIER Arthème:
– NE12, 1er carton Communes.
– Carnet Non Numéroté C 128 – Bourgeauville. Notes de Mlle Morin.

Archives NEDELEC COMMUNES.
Com.8.7 – Bourgeauville

An IV, 9 thermidor (1796, 26 juillet) – Beaumont-en-Auge
Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Beaumont-en-Auge:
Bourgeauville: andré le houx
= A.D. Calvados – L Administration IV Police 41

Archives SHL:
1F439: 12 mars 1742: Elie Le Coq de Houlland (Heuland) et François Godefroy de Bourgeauville; se désistent du bail passé entre eux au sujet d’une ferme sise à Bourgeauville moyennant 27 livres.

1F582: 4 vendémiaire An XII: Duval prêtre de Glanville achète à Bougon Cordonnier à Annebault une pièce de terre à Bourgeauville.

1763 – 1768 – Formentin
Pièces relatives à des baux à ferme de pièces de terre à Formentin, Le Fournet, Saint-Eugène et Saint Ymer (Saint-Hymer), consentis par Jean Labbé, demeurant à Bourgeauville et François Hauvel, à Jean-Baptiste Bellanger, laboureur à Formentin.
= Arch. ShL. 9F Deville. A. Dossier Formentin – 12 pièces papier

Archives SHL: carnets de Charles Vasseur:
– carnet « Analyses et transcriptions… »:
p.10 -7 mai 1485
Acte par lequel Jacques de FRANCQUEVILLE et sa femme reconnaissent avoir reçu la somme de 100 livres tournois pour capital d’une rente de 20 livres tournois constituée par contrat de mariage du 17 septembre 1481 par Maistre….. MYEE (?) seigneur de GUYESPREE curé de BOURGEAUVILLE chanoine de LISIEUX au profit de sa sœur Guillemette MYEE devant épouser Noble Homme Jacques de FRANCQUEVILE escuyer seigneur de COLLANDON, plus reçu par le même au droit de sa femme de 100 livres tournois remis au traité de mariage par défunt Guillaume MYEE oncle de la dite demoiselle.
– page 218, n° 616, 26 octobre
Madame de Giverville, représentant Madame de Brevedent d’Ablon, née Decourseulles
Monsieur Gabriel François Léonor DeTholmer d’Allicourt, 26 janvier 1741 Annnebault et Bourgeauville
– page 225: 1768 11 janvier
Maistre Bizey, curé de Bourgeauville
– page 245: 1743 7 octobre
Maistre Guillaume Bayeux, prestre curé de Bourgeauville
– page 246: 1739 7 janvier
Damoiselle Senot de la Peinterie dame et patronne de Bourgeauville
– page 250: 1743 30 janvier
Messire Pierre Augustin de Boreng, chevalier, seigneur marquis de Castilly et autres lieux, demeurant à Bayeux, héritier de la damoiselle de la Painterie, dame et patronne de Bourgeauville à cause de la dame son épouse.
1743 23 octobre
Maistre Guillaume Bayeux, prestre curé de Bourgeauville

Document n°5 : fonds ShL 6F3 Acte authentifiant une signature en 1740.
Cet acte authentifie la signature de Jacques Bizey, prêtre vicaire de la paroisse de Bourgeauville, le 12 avril 1740. Ce vicaire signa l’extrait mortuaire de Maître Jean Hommet.
Cet écrit est au dos de l’extrait mortuaire, daté du 11 avril 1740, du registre de Baptêmes, Mariages et Sépultures de la paroisse de Bourgeauville concernant le décès de M. Hommet de Danestal.
La chronologie d’exécution des actes fut la suivante, le 11 avril rédaction de l’extrait mortuaire, le 12 celle de l’acte d’authentification.
Les apports sont, la transcription de cet acte par Mme de la Bretèche, Mme Coëffic-Pesin et M. Raveaux, et de nous apprendre cette authentification ne fut rédigée que pour valider cet extrait.

Voir: Montfaut p 26
Recherches des nobles de Lisieux p 85 et 88
D’Hozier 347
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXVI p.247

La Roque Baynard, fief relevant du fief de Bourgeauville, 1620 (av. dela vicomté d’Auge).

Sous l’invocation de St Martin
Patronage:
14e dominus loci

Curés:
Bisey 1764/1774 Brette 1780/1787

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

BOISSIERE La

NOTES sur BOISSIERE La – 14082


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Archives Calvados.
La Boissière (Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14080
LA BOISSIÈRE
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. Å sel de Lisieux. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Évêque.
II. Distr. et canton de Lisieux (Arrêté du 1 mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr.de Lisieux); canton de Lisieux (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Lisieux (2° section) (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 61 hab. (1911). Sup.: 202 hect. 6 a. 39 c. ADMon Gale. Délibérations. 28 octobre 1787-10 germinal an VI (2 reg. , 26, 48 fol.; 3° reg. fol. 1-40).
Reprise des actes et délibérations : 10 messidor an VIII.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes. 1571-1582.- Sépultures. 1573-4576.
Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1614. – Lacunes: mariages de 1626-1637, sépultures de 1629-1636, actes de 1768-1792.- Comptes du trésor et délibérations du commun. 1700-1736.
STATISTIQUE. État nominatif de la population. An IV (1 p.)
IMPOSITIONS. États de sections (Section unique). An V (Cah., 7 fol.)
Matrices des contributions: foncière. 1791 , an III , an V, (3 cah.) – personnelle-mobilière. 1793, an III, an V, an VII (4 cah.).- Mandement de répartition. An VII (1 p.)

Les noms des communes de Normandie – Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur.
371. – La Boissiere (Lisieux, 2° sect., C.) :
Lieu planté de buis. Cf. La Bissière
Buxeria 1218 : orig. Arch. Calv., 2 D 76.

Boissière (LA), canton de Lisieux.
Buxeriam, 1132 (ch. de Henri 1er pour Saint-Pierre-sur-Dive).
Boisseria, 1180 (magni rotuli, p. 18).
Buxeria, 1250 ( ibid. p. 174).
Bussères, 1277 (cart. norm. n° 900, p. 214).
La Boussière, 1710 (carte de de Fer).
La Bouessière, 1730 (temporel de l’évêché de Lisieux).

Par. de Notre-Dame,
patr. le prieuré de Sainte-Barbe-en-Auge.
Dioc. de Lisieux,
doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Évêque,
sergent. de Cambremer.
Fief mouvant de la vicomté d’Auge, en partie relevant du roi.

Hameaux de La BOISSIERE:
Mont-Fouet (Le), Perrey (Le), Poterie (LA), Rome f, Tribouterie (LA), Village (Le),

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS: HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. Dép. d’Archéologie. 1999 page 1.
LANGOUET L. et LANOS L., « Informatique et microtoponymie dans l’étude de l’occupation rurale de l’Armorique », Dossiers du centre régional archéologique d’Alet, n° 14, 1986
+ IND.: Cité par Nicolas PERDEREAU, PAR, 43, n° 10, Octobre 1993, p.5: « La Boissière, tire son nom de la très grande quantité de buissons ou de buis, arbuste que l’on rencontre en abondance à l’époque romaine »
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 380
Editions FLOHIC, Le Patrimoine des Communes du Calvados page 1000.

Revue Le pays d’Auge:
– Nicolas Paul de Grieu d’ Estimauville, dernier seigneur de La Boissière 1968-août.
– Souvenir d’un petit villageois – La Boissière 1989-avril.
– Le Manoir de la Boissière-1996-janvier.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
LA BOISSIÈRE
Notes par M. Pannier.
La Boissière, Buxeria.
Le village de la Boissière, situé à 8 kilomètres de Lisieux,est traversé par la route impériale de Paris à Cherbourg.
L’église, dont la construction remonte à la période romane, s’élève à peu de distance, sur la gauche de la route.
Les murs latéraux, construits en grossier blocage et recrépis, sont soutenus par des contreforts plats.
Toutes les fenêtres sont modernes et sans caractère.
Le portail occidental est surmonté d’un petit clocher en charpente, recouvert en essente, supportant une pyramide hexagone. La cloche, dont le diamètre est de 61 centimètres, offre l’inscription suivante :

1713 Me EDMOND DAQVIN PBRe CVRÉ DE CE LIEV MA BENITE. lAY ESTÉ
NOMMÉE MARIE CATHERINNE PAR NOBLE DAME CATHERINNE DE MERDRAC
ET NOBLE HOMME LOVIS VALENTIN COSTART ESCr. sGr. HONORÈRE DE CETTE
PAROISSE DE LA BOISSIÈRE H ET F.
JEAN AVBERT
DE LISIEVX
MA FAITE

Derrière le chevet, qui est droit, s’élève une sacristie éclairée par deux petites fenêtres carrées avec vitrage en plomb protégé, à l’extérieur, par de curieux étançons.
Cette sacristie paraît dater du XVIe siècle.
On remarque, à l’intérieur de l’église, le tabernacle du maître-autel. Ce tabernacle, qui date du règne de Louis XIV, est enveloppé d’un riche manteau dont les draperies, retenues par une torsade, retombent avec grâce en larges plis ondoyants.
Les voûtes sont en merrain.
On conserve avec soin une ancienne chasuble à personnages, malheureusement incomplète, qui date du XVe siècle ou du XVIe, ainsi qu’une jolie chasuble, style Louis XV, dont les orfrois sont semés de fleurs ( roses, pensées, etc. ) brochées sur soie blanche.
L’église de la Boissière est placée sous l’invocation de Notre-Dame. Le patronage avait été donné en 1218 aux religieux de Ste-Babe par Baudouin Rastel, qui vraisemblablement était seigneur du lieu.
Sous le rapport administratif, la Boissière faisait partie de l’élection de Pont-l’Évêque. Cette paroisse comptait, avant la Révolution, 4 feux privilégiés et 15 feux taillables.
En 1713, suivant l’inscription de la cloche que nous avons donnée, « noble homme Louis-Valentin Costart , escuier », était seigneur de la Boissière.
On trouve ensuite en possession de la même seigneurie, ou seulement du même titre:
– 1° Jean-Baptiste-Pierre Labbey, seigneur de la Boissière et de la Rocque-Baignard, conseiller au Parlement de Normandie, qui épousa, le 18 avril 1752, Louise-Gabrielle-Jeanne Filleul, fille du seigneur des Chesnets ;
– 2° Messire Nicolas-Paul de Grieu d’Estimanville, chevalier, seigneur de la Boissière, plaidant, en 1782 et 1783, au bailliage de Pont-l’Évêque.

Ferme de Rome.
— Le nom significatif de cette ferme rappelle l’invasion des Romains dans notre contrée : « ce nom ,dit M. Guilmeth, est un souvenir de la ville éternelle, appliqué par quelque riche colon romain à la villa qui était, dans cette partie des Gaules, le centre de son exploitation agricole ou forestière. »

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – Par M. l’Abbé PIEL.

254. – Le 24 févr. 1694, la nomination à la cure de N.-D. de la Boissière appartenant au prieur commendataire de Ste-Barbe-en- Auge, le R. P. Jean Lucas, de la compagnie de Jésus, recteur du collège de Caen, auquel est uni le prieuré de Ste-Barbe, nomme â lad. cure, vacante parla mort de Me. Anne Le Sénecal, pbrë. dernier titulaire, la personne de Me François Cousin, pbrë du diocèse de Baveux, demeurant en la parr, de St-Pierre de Caen.
Le 26 févr. 1694, Mre Christophe Le Nepveu, vic. Gl, donne aud Sr.Cousin la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le Sr. Cousin prend possession delà cure de la Boissière avec les cérémonies ordinaires.

396. – Le 12 oct. 1696, Me Marin Goupil, pbre, curé de Sentilly, diocèse de Séez, y demeurant, pourvu aussi de la cura de N.-D. de la Boissière au diocèse de Lx, donne sa procuration pour résigner ce dernier bénéfice entre les mains de N.-S.-P, le pape en faveur de Me Edmond Daguin, pbre, curé do Brevaux, aud, diocèse de Séez.
Le 11 nov. 1696, led. sr Daguin, obtient en cour de Rome les lettres de provision dud. bénéfice.
Le 28 décembre 1696, Mre. Pierre Audran, vic, Gl, donne son visa auxd, lettres de provision.
Le lendemain le sr Daguin prend possession de la cure de la Boissière en présence d Me Pierre Cocagne, sr de là Noe, demeurant en lad. parr. et autres témoins

80. – Le 18 oct. 1695, Me François Cousin, pbrë, curé de Cahan, diocèse de Séez, pourvu de la curé de N.-D. de la Boissière, diocèse de Lx, donne sa procuration pour résigner lad. cure de la Boissière entre les mains de N.-S.-P. le pape, en faveur de Me .Marin Goupil, pbrë, curé de Sentilly, aud. diocèse de Séez.
Le 13 nov. 1695, led. Sr. Goupil obtient des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 29 décembre 1695, Mre. Audran, vic. Gl, donne son visa aux dites lettres de provision.
Le lendemain, le Sr Goupil prend possession de la cure de la Boissière, en présence de plusieurs habitants de la parr.

396. – Le 12 oct. 1696, Me. Marin Goupil, pbre, curé de Sentilly, diocèse de Séez, y demeurant, pourvu aussi de la cure de N.-D. de la Boissière au diocèse de Lx, donne sa procuration pour résigner ce dernier bénéfice entra les mains de N.-S.-P, le pape en faveur de Me. Edmond Daguin, pbre, curé de Brevaux, aud, diocèse de Séez.
Le 11 nov. 1696, led. sr Daguin, obtient on cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 28 décembre 1096, Mre Pierre Audran, vic, Gl, donne son visa auxd, lettres de provision.
Le lendemain le sr Daguin prend possession de la cure de la Boissière en présence do Me. Pierre Cocagne, sr de là Noe, demeurant en lad. parr. et autres témoins.

35. – Le 2 mars 1699, vu l’attestation du sr. Lejuif, curé d’Hermival, et du sr. Daguin, curé de la Boissîère, dispense de bans pour le mariage entre Pierre de Grieu, Esc. sr. d’Estimauville, fils de feu Jacques de Grieu, Esc, et de noble dame Marie Lambert, de la parr, de la Boissière, d’une part, et demll. Marie Bosch, fille de feu Hervé du Bosch, Esc, seig. et patron d’Hermival, cons. du roy au parlement de Normandie, et de noble dame Françoise Parey, de la parr, d’Hermival.

741, – Le 6 février 1706, vu l’attestation du sr Daguin, curé de la Boissière, et du sr Des Aulnez, curé de Corbon, dispense de bans pour le mariage entre Louis-Valentin Costard, Esc, seigr. et patron de la Boissière, fils de feu Pierre Costard, vivant. Esc. seigr et patron des terres et seigneuries de là Chapelle-d’Exmes, et de dame Marie Morin, de la parr, de la Boissière, d’une part, et damll. Catherine de Meurdraq, vve. de feu Alexandre de Meurdraq, vivant sr de la Rosière, bourgeois de Rouen, fille de feu Antoine de Meurdraq, sr de Bellenclos, et de feue damll. Jacqueline de la Croix demeurant en la parr. de Corbon.

Curés. – A. Le Sénécal, I. 254. – F. Cousin – E. Daguin.
Patron, – Le prieur de Sainte-barbe. – Le recteur des Jésuites de Caen, prieur commendataire.
Seigneurs et notables, – P. Cocagne – J. de Grieu d’Estimauville – P. de Grieu.

14. – Le 5 juin 1710, la nomination a la cure de « St-Jean » de la Boissière appartenant au prieur claustral de Ste-Barbe-en-Auge, Dom François-Guillaume Mignot, prieur de lad. abbaye, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Edmond Daguin, dernier titulaire, la personne de Me. Julien Ridel, pbrë du diocèse de Rennes.
Le 27 juin 1716, le seig. évoque donne aud. sr. Ridel la collation dud. bénéfice.
Le 28 juin 1716, le sr Ridel prend possession de la cure de N.-D. et St-Jean de la Boissière, en présence de Me. François Du Lys, pbrë, curé de la Houblonnière ; Mrs. Louis-Valentin Costard, chev. seig. de la Boissière et y demeurant ; Nicolas de Grieu, Esc. sr. d’Estimauville, et autres habitants de la paroisse de la Boissière.

117. – Le 3 juillet 1719 Me Julien Ridé, pbrë. curé de la Boissière, et pourvu de la cure du Val, diocèse de Bayeux. parles lettres de provision obtenue en cour de Rome, à condition que dans six mois de l’expédition d’icelle il se présentera dans une maison de chanoines réguliers, de l’ordre de St-Augustin pour y prendre l’habit et faire profession suivant les constitutions dud. ordre et comme il a choisy la maison de Ste-Barbe-en-Auge, il requiert du sr. prieur qu’il veuille bien le recevoir. Celui-ci répond « qu’après avoir pris communication desd. lettres et en avoir conféré avec les religieux de la Maison, capitulairement assemblez, ils consentent volontiers à recevoir led. sr. requérant. »

163. – Le 15 déc 1719, Me. Julien Ridé, pbrë, curé de N.-D. de la Boissière donne sa démission pure et simple dud. bénéfice entre les mains des religieux de Ste Barbe qui en sont patrons présentateurs.
Le 10 décemb. 1719, Me. Guillaume Mignot, prieur claustral de Ste-Barbe, ayant à ce titre le droit de nommer à la cure de la Boissière, présente pour led. bénéfice, la personne de Me. Jullien de Laumiaillé, pbrë du diocèse de Rennes.
Le 18 déc. 1719, le seig. évêque donne aud. sr. de Laumiaillé la collation de lad. cure.
Le 21 déc. 1719, led. sr. de Laumiaillé prend possession de la cure de la Boissière, en présence de Nicolas de Grieu, Esc. Nicolas Cocagne, sr. de la Noë, marchand, et autres habitants du lieu et des paroisses voisines.

504. – Le 16 juillet 1721, vu l’attestation du sr. de Laumiaillé, curé de la Boissière, dispense de bans pour le mariage entre Me. Adrian de la Porte, seig. du Castelier, fils de Robert et de damll. Marie de Morel, de la parr. de St-Désir de Lx, d’une part, et damll. Marie-Magdeleine de Grieu, fille de Pierre de Grieu, Esc. sr. d’Estimauville, et de dame Madelaine de Graindorge, de la parr. de la Boissière.

570. – Le 25 juillet 1724, dispense de bans pour le mariage entre Pierre de Grieu, Escr, sr. d’Estimauville, fils de feu Jacques de Grieu, Esc, et de noble dame Marie Lambert, de la parr, de la Boissière, d’une part, et damll. Marie de la Porte, Vve. d’Antoine Le Maignen, sr. des Monts, fille de feu Robert de la Porte, sr. du Castellier, et de damll. Marie de Morel. de la parr. du Planquey.

Curés. – E. Daguin – J. Ridé – J. de Laumiaillé.
Prêtre de la paroisse. – J.-F. Daubin.
Patron. – Le prieur de Sainte-Barbe. – G. Mignot.
Seigneurs et notables. – X. Cocagne – L.-V. Costard de la Boissière – J. de Grieu –
X. de Grieu d Estimauville – P. de Grieu d Estimauville.

541. – Le 6 juillet 1728, Msr. Julien Laumailié, pbrë, curé de la Boissière, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le Pape, en faveur de Me. Sylvestre Cado de Beaumont, pbrë du diocèse de Rouen.

591. – Le 10 août 1728, Mr. Sylvestre -Gilles Cado de Beaumont, pbrë du diocèse de Rouen, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de la Boissière, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me. Julien Laumaillé, pbrë, dernier titulaire.
Le 7 oct. 1728, le seig. évêque donne aud. sr. Cado de Beaumont la collation dud. bénéfice.
Le 14 oct. 1728, le sr Cado prend possession de la cure de la Boissière, en présence de Me. Jean-François Daubin, pbrë, desservant led. bénéfice ; Mrs. Pierre Labbey, chev, sr. d’Ecajeul et seig. de lad. parr. de la Boissière ; Pierre Labbey, Esc. sr. de la Boissière, et autres témoins.

684. – Le 11 avril 1729, Me. Jean-François Daubin, pbrë du diocèse de Bayeux, desservant la cure de la Boissière, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux chanoines de l’abbaye de Ste-Barbe-en-Auge.

432. – Le 3 sept. 1737, Paul de Grieu, Esc. sr. d’Estimauville, demeurant à la Boissière, constitue 150 livres de rente en faveur de Mre. Nicolas de Boctey, acolyte de la parr. de N.-D. de Villers, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

288. – Le 29 août 1742, le sr. Jean Desgenetez, sr. de Bellecour, fils de Jean, fils lui-même d’un autre Jean Desgenetez, chef aîné et parent le plus proche de feu Me. Etienne Desgenetez, au jour de son décès, pbrë, curé de la parr. de la Boissière, led. sr.de Bellecour demeurant en la parr. de Lécaude et prétendant, en vertu du testament en date du 15 août 1646, dud. sr. Desgenetez, curé de la Boissière, avoir le droit de nommer le titulaire de la fondation érigée par lui en l’église de Lécaude, nomme à lad. fonction, vacante par la mort de Me. Philippe Delamort, la personne de Me. Jean-Baptiste De la Balle, pbrë, originaire de la parr. de Moyaux et actuellement desservant le bénéfice du Bois-Hellain.
Le 19 sept. 1742, « les sieurs Louis-Claude Le Courayer, prieur de Ste-Barbe-en-Auge, Olivier-Pierre-Charles-François Desmonts, François-Joseph Maillefer et Jean Perrichon, procureur, tous prêtres, chanoines réguliers composant le chapitre dud. lieu », s’assemblent à la requête de Me. Jacques Corbelin, pbrë, vicaire de Lécaude, demandant à être nommé à une place de fondation, établie en l’église dud. lieu de Lécaude, par Me. Etienne Desgenetez, curé de la Boissière. Vu l’exposé dud. sr. vicaire qui rappelle qu’aux termes du testament dud. sr. Desgenetez, pbrë, les chanoines de Ste-Barbe sont établis présentateurs en partie de lad. fondation, conjointement avec son plus proche héritier ; que le sr. Jean Desgenetez, dit Bellecour, le plus proche héritier du fondateur, a, contre l’usage et les clauses dud. testament, présenté un titulaire à lad. place sans requérir le concours desd. sr. chanoines, ceux-ci nomment led. sr. Corbelin, pbrë, pour desservir lad. fondation. Fait et passé à Ste-Barbe-en-Auge.

110. — Le 22 sept. 1749, dispense de bans donnée par Mgr de Brancas, évêque de Lx, pour le mariage entre Mesre Gabriel-Auguste de Liée, chevr, seigr. de Belleau, fils de feu Messire François-Auguste de Liée et de noble dame Marie-Françoise de Fribois, de la parr, de N-D.de Courson, d’une part, et damlle Marie-Charlotte Labbey de la Boissière, fille de Mesre Pierre Labbey et de feue dame Catherine-Jeanne Lambert de Janville, de la parr. de St-Germain de Lx.

179. — Le 2 févr. 1750, dispense de bans pour le mariage entre Me. Jean-Baptiste Jouen, avocat au parlement de Rouen, demeurant en la parr. de St-Laurent de Rouen, fils de feu Jean-Baptiste et de Catherine Gannel, d’une part, et demlle. Marie-Thérèse Blondel de la Boissière,
fille du feu sr Blondel de la Boissière et de dame Marie-Anne de la Mare, de la parr. St-Jacques de Lx.

283. – Le 6 juill. 1750, dispense de bans pour le mariage entre Msr. Louis-Benjamin Deauga, Esc. sr. du Mesnil, fils de feu Msr. Bernard Deauga, Esc, seig. de St-Martin-de-la-Lieue, et de noble dame Catherine de Courtin, de la parr-. de St-Germain de Lx, d’une part, et demll. Marie-Adrienne de Grieu, fille de Mes. Paul de Grieu, Esc. sr d’Estimauville, et de feue noble dame Marguerite-Françoise de Margeot de la parr. de la Boissière.

379- – Le 25 nov. 1754, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Paul de Grieu, Esc. sr. d’Estimauville, fils de Paul de Grieu, Esc. et aussi sr. d’Estimauville, et de feue noble dame Marguerite-Françoise «de Margeot de la parr. de la Boissière, d’une part, et damll. Elisabeth-Françoise de Malfilastre, fille de feu Charles de Malfilastre, Esc. et de noble dame Elisabeth Vaillant, de la parr. de Cambremer, diocèse de Bayeux.

44. – Le 8 juin 1768, Msr. Sylvestre-Gilles Cado de Beaumont, curé de N.-D. de la Boissière, étant en son lit, malade, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Charles-Denis Lamort de la Perelle, pbrê du diocèse de Séez, vicaire de St-Pierre-sur-Dives aud. diocèse. Il se réserve toutefois une partie du presbytère et de ses dépendances et une rente viagère de 500 livres à prendre sur les revenus dud. bénéfice qu’il a possédé pendant trente-huit ans. Fait et passé au manoir presbytéral de la Boissière, en présence de François Chauvel, chandelier, trésorier d’icelle parr. et autres témoins.
Le 28 juin 1768, led. sr. Lamort obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 29 août 1768, le sr. Lamort présente ses lettres de provision au seig. évêque « ad conservationem juris » et le prie de l’autoriser à remettre jusqu’à la fin d’octobre à subir son examen, attendu qu’il a des raisons indispensables de s’absenter jusqu’à cette époque. Sa Grandeur lui accorde le délai par lui demandé et lui en donne acte.
Le 26 sept. 1768, led. seig. évêque donne aud. sr. Lamort la collation dud. bénéfice.
Le 3 oct. 1768, te sr. Lamort (1) prend possession de la cure de la Boissière. en présence de Me. Pierre Le Marchand, curé de St-Julien-le-Faucon ; Me. Louis le Chevrel, curé du Prédauge ; Me. Charles Hordienne, vicaire du Prédauge ; Me. Maurice de Grandelas, prieur-curé de la Motte ; Me. André Guesnet, pbrë, chapelain de Crèveceeur ; Georges-Adrien de Lapporte, sr. du Castellier, demeurant à Lx, parr. St-Désir.

(I) Me Lamort refusa le serment à la Constitution civile du clergé le 6 février 1791. Comme Me. de Grieu, maire de la Boissière, insistait prés de lui en disant «que le roi avait sanctionné la loi, il répondit que le roi avait été violenté et n’avait pas été libre en donnant son adhésion à cette loi impie. Le maire entra en colère contre le curé, lui reprocha de manquer ainsi de respect à l’Assemblée nationale et appela sur lui toutes les sévérités de la loi. Mr. Lamort fut destitué et remplacé par M. Dusault, prêtre assermenté de Lisieux. Forcé de quitter sa paroisse, le saint prêtre se retira d’abord pendant quelque temps à Hiéville, pris Saint-Pierre-sur-Dives: mais il lui fallut abandonner tout à fait le sol de la France : il partit pour Jersey. (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bx.).

95. —Le 25 août 1777, Mesre Nicolas-Paul de Grieu, chevr, seigr et patron de la Boissière, demeurant en son manoir seigneurial dud. lieu, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Robert Tesnière (1), acolyte, demeurant en la parr. de St-Germain de Lx, afin qu’il puisse
parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur un herbage, situé aux Monceaux et nommé le Champ Surval. Fait et passé
aud. lieu des Monceaux, par le ministère de Me Jean Sevestre, notaire à St-Julien de Foucon » (Le Faucon).

(1) M. Tesnière, était né à Biéville-en-Auge. Après son ordination il remplit les fonctions de vicaire à Barneville-la-Bertrand, et quand vint la Révolution il était chapelain du Bon-Pasteur à Lisieux. En cette qualité, il n’était pas tenu au serment constitutionnel : il ne le prêta pas. Mais l’année suivante il ne voulut pas davantage prêter le serment de Liberté et Egalité. C’est pourquoi il partit en exil ; il se dirigea vers Winchester et passa toute la Révolution en Angleterre II revint en France le 24 mai 1802 avec M. J.-F. Gousseaume, prêtre de Juaye. Il ne reprit pas de fonctions et resta prêtre habitué à St-Jacques de Lx. Il y mourut rue de la Paix, le 27 janvier 1829. à l’âge de 75 ans. Les registres de l’évêché de Bayeux nous disent que c’était un prêtre très pieux. — (Archives du Calvados. — Archives de la mairie de Barneville. — Archives de l’Evêché de Bayeux. — Mss de Reux.)

Curés. – Me. Gilles Cado de Beaumont.
Seigneurs et notables. – F.Chauvel – P.de Grieu d’Estimauville.

225. – Le 8 juin 1782, dispense de parenté du 3° au 4° degré pour le mariage entre Me. Nicolas-Paul-François de Grieu, de la parr. de la Boissière, et demll. Marie-Magdeleine-Victoire de Collet de Grainville, demeurant en la parr. de St-Jean de Caen.

45. — Le 11 mars 1783, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Nicolas-Paul-François de Grieu, chev. lieutenant au régiment d’infanterie de Boulonnais, fils de Mesr. Nicolas-Paul de Grieu, chev. seig. de la parr. de la Boissière, et de noble dame Elisabeth-Françoise de Malfilàtre, de lad. parr. de la Boissière, d’une part, et noble demlle. Marie-Madeleine-Victoire de Collet de Grainville, fille de feu Mesr. Charles-Antoine-Alexandredo Collet, chev. et de dame Marie-Thérèse Filleul de Précarré, originaire de la parr. de Vaucelles et demeurant en celle de St-Jean de Caen, diocèse de Bayeux.

111. — Le 23 juillet 1788, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. François-Paul-Alexandre de Grieu, chevalier non-profés de l’Ordre de St-Jean de Jérusalem, fils de Mesre. Nicolas-Paul de Grieu, chev. seig. de la Boissière, et de feue noble daine Elisabeth-Françoise de Malfilatre, originaire de la parr. de la Boissière et demeurant depuis dix mois en celle de St-Jacques de Lx, d’une part, et noble dem. Marie-Françoise Dubois de Grandchamp, fille mineure de feu Henry et de noble dame Marie de Boctey, épouse en secondes noces de Mesr. Pierredu Faguet des Varennes, de la parr. de N.-D. de Villers-sur-Glos.

Curé. -G.-D. Lamort de la Perrelle.
Seigneurs. – X.-P. de Grieu,

INVENTAIRE SOMMAIRE DES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES ANTÉRIEURES A 1790.
Extraits:
– Le 2 août 1784, mariage de Pierre-Elie-Marie Labbé, chevalier, seig. et patron honoraire de La Roque-Baignart, seig. d’Auvilers en Hotot, d’Argences et d’Héry, lieutenant au régiment d’infanterie du Roi, fils de feu Jean-Baptiste-Pierre Labbé, chevalier, seig. et patron honoraire de La Boissière et de La Roque-Baignart, seig. d’Argences et d’Héry, conseiller du Roi en la grand’chambre du Parlement de Normandie, et de Louise-Gabrielle Filleul des Chenets, dame haute justicière et patronne honoraire du Marais et de Crocy, et Marie-Thérèse de Cairon, fille de Jean- Baptiste-Charles de Cairon, chevalier, seig. haut justicier et patron honoraire
de Cairon, seigneur haut justicier de Bretteville l’Orgueilleuse, et de Marie-Elisabeth-Thérèse Le
Boucher, sur l’agrément par écrit du duc du Châlelet, lieutenant général des armées du Roi, colonel-lieutenant inspecteur de son régiment d’infanterie.

– 21 mai 1695, baptême d’Isabelle-Madeleine, fille de Jean-François-Martin « Le Meteel », écuyer, et de de Marie Auvray; parrain, Georges de La Fresnaye, écuyer, chapelain de N. -D.de La Boissière

INSINUATIONS:

1391, 4 novembre
Information de Nicolas Marie, vicomte de Caen, su la valeur des héritages échus à Guillaume de Vierville, chevalier et à Marie de Creully, sa femme, de la succession de Louis de Creully, mort en Barbarie, qui avait été en la garde du roi: baronnie de Creully, seigneuries de Monthuchon et du Mesnil-Bis, rentes à Basseneville, Saint-Clair-en-Auge et Goustranville, à la Boissière, à Ingouville, à Octeville, à Saint-Jouin (S.-Mme).
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 25-27.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 26.

1514, 28 décembre – Lisieux
Accord entre Guillaume de Nocy, chanoine de Lisieux, Jacques de Saint-Germain et Benoît de La Rivière, sieur du Pré d’Auge, Robert de La Rivière, et le curé de la Boissière, au sujet d’un procès pendant devant l’Echiquier de Normandie.
Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1529, samedi 29 mai – Le Pré-d’Auge, Meulles
Noble homme Claude Le Louveulx, seigneur de La Lozière et de Soussay et maistre Guillaume Le Louveulx, seigneur de Formentin, vendent à noble homme Robert de La Rivière, seigneur du Pré-d’Auge, le fief, terre et seigneurie de l’Epée, sise au Pré-d’Auge et paroisses de Manerbe, Saint-Désir, La Boissière et Saint-Ouen-le Pain, moyennant 1300 livres ts. en principal, et dix écus d’or de vin. Passé à Lisieux, en l’Hostellerie du Beuf. Le même jour, les frères Le Louveulx achètent le fief de Lyvet, à Meulles.
= Arch. SHL. 9F. Deville. B. Copie dossier Achats de fiefs.

1530 (n.st.), mardi 15 février – Le Pré-d’Auge
Colin BOSCAIGE, du Pré-d’Auge, vend à Raoullin DELAFOSSE, de la paroisse de la BOISSIERE, une pièce de terre contenant deux acres et demye, sise au Pré d’Auge, près du chemin tendant à Lisieux, moyennant soixante livres tournois.
= Arch. SHL. 9FB – 3 Fonds Deville. Copie dossier Achats, échanges

1553, 19 décembre – Le Pré-d’Auge
Jacques MAUSSAYS, de la paroisse du Pré-d’Auge, vend et transporte à Thomas BOSCAGE et à Jehan son frère, de lad. paroisse, une pièce de terre nommée les Vastines, jouxte d’un côté Guillaume FAROULT, d’autre côté le chemin tendant à l’église de la BOISSIERE, d’un bout un autre chemin tendant à Lisieux et d’autre bout Olivier LEGAY et Colas LEREBOURS, tenue de la seigneurie de l’Espée. La vente faite pour 10 livres ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1673, 26 novembre – Lisieux
 » A la Houblonnière furent présents Etienne Houssaye, demeurant à Lisieux, d’une part et Georges Jourdain de la paroisse de Danestal, s’accordent lequel Jourdain s’est loué et a promis servir ledit Houssaye du mestier de thuillier et autre travail à quoy il voudra l’employer pendant un an à commencer le 1er décembre pour cent sols par mois. Témoins: Jacques Boscage, de la Boissière et René Vauclin, de Saint-Aubin-sur-Algot.
AD 14, 8 E 21553, f° 20 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », HTPSPD, n° 37, p. 34

1820, 21 mars – Fervaques
L.A.S. de H. de Formeville à A. de CAUMONT – 21 mars 1820 (concernant la voie romaine de Lisieux au Pré d’Auge, la Boissière, Fervaques, Vaudeloges… »voie convertie dans presque toute la longueur en chemin vicinal qui porte le nom de chemin des Aniers »,
=: A.D. du Calvados, 83 F 705 (Relevé par Ch. MANEUVRIER  » Sources manuscrites  » dans le Fonds des Antiq. de Normandie)

Archives du Calvados n°310 –carton de Ste Barbe.
Collation de la cure de la Boissiere faite par Thomas Basin conformément aux dispositions de la Pragmatique Sanction.
XXVII – Collation de la cure de la Boissière vacante par le décès de Messire Pierre Plante, faite sur la présentation du Prieur et Couvent de Ste Barbe, ordre de St Augustin, conformément aux dispositions de la Pragmatique Sanction en faveur de Henry Capperon – janvier 1457(Quicherat – Thomas Basib Tome IV p.210-211)

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie MOTTES – GRAPPA
LA BOISSIÈRE. – Sur les confins de la commune de Saint-Désir se trouvent le hameau, la ferme et le moulin de la Motte : ces trois dénominations s’appliquant à des lieux très voisins ne concernent peut-être qu’une seule fortification ancienne, sans doute celle qui se trouve mentionnée sur le tableau d’assemblage du cadastre à l’Est de la Bosquetterie, dans l’angle aigu que forme le chemin de Malicorne au Pré-d’Auge avec un petit chemin qui se détache du premier (à l’endroit où celui-ci atteint la limite de Saint-Désir) et suit vers l’Ouest un tracé parallèle à la route de Caen (Cad. de l’ancienne commune de la Motte, A, 32 et 34). Notons du reste que cette « Place.de guerre -. comme rappelle le Cadastre, est enclavée dans l’enceinte du grand Castellier de Saint-Désir (1) dont la partie occidentale appartient
aujourd’hui au territoire de La Boissière. Sur cette même cornmune, on doit relever encore le nom de « Montfort », lieu-dit situé à un kil. environ au S.-O. de l’église (2).
(1) Cf. SAINT-DÉSIR.
(2) Carie E. M., Caen, S.-E., et Lisieux, S.-O.

17 – BOISSIERE (LA) (I.N.S.E.E. n°082)
Clx: 439,95 x 1161,37
Altitude : 169 m.
En arrière de l’église, motte circulaire peu élevée, avec une basse-cour qui comprend l’église et le cimetière. Entre la motte et l’église il existe un fossé asez profond, au fond duquel stagne
encore de l’eau.
Sources: Cette motte, jamais Signalée jusqu’à présent a été repérée par Nicolas PERDEREAU, d’après une photographie aérienne de l ‘IGN, couverture 1972

18 -,BOISSIERE (LA) (I.N.S.E.E. n°082)
Clx: 439,92 x 1161,39. Altitude: 169 m
Briques romaines et petits moellons calcaires, probablement en remploi dans la maçonnerie de l’Eglise. Un Site gallo-romaln doit donc se trouver non loin de cette église. Cet édifice dédié à
Notre-Dame est installé à proximité d’une voie romaine, et une source sourd à ses pieds.
Sources: inédit, prospection C. Maneuvrier et N. Perdereau.

CAMPS, ENCEINTES, MOTTES ET FORTIFICATIONS ANTIQUES DU CALVADOS – Par M. le Dr R. DORANLO,
Boissière (LA). L’enceinte du « Castellier » de Saint-Désir s’étend jusque sur le hameau de La Motte. (De Caumont: Cours d’antiq. t. II, p. 322.)

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement – Louis Dubois
Extraits:
– 1544 – 6 avril. On lit ce qui suit dans des notes manuscrites : « Le samedi 6 avril, avant Pâques) entre dix et onze heures du soir, le curé de La Boissière près du Pré-d’Auge, fut tué par son frère, nommé Grateaux, devant l’église Saint-Germain».
– 1840 : Même année. Redressement de la route royale (n° 13) de Paris à Cherbourg: 1° depuis La Boissière jusqu’au Carrefour-Saint-Jean, passant par le bourg de Crèvecoeur, ayant pour objet d’éviter la côte de Saint-Laurent-du-Mont.

A travers le pays d’Auge – Henri Vuagneux
La Boissière, dont un ancien manoir a pris le nom pompeux de château, probablement à cause des avenues qui y conduisent ou des belles futaies qui l’environnent. – Cette construction, qui s’appelle la ferme de Rome, doit occuper l’emplacement d’un bâtiment primitif élevé lors de l’invasion romaine. Dans une des salles basses de cette demeure, se trouve une boiserie de style Louis XV, faite de chêne sculpté et qui n’a point dû servir à l’usage auquel on la destinait, car les ouvrier sont laissé là, inachevé, le travail qu’ils étaient chargés de mener à bonne fin.

Recherches sur la léproserie de Saint-Clair et Saint-Blaise de Lisieux – par Charles Vasseur.
Extrait :
Cette administration agit loyalement et comme les lépreux n’étaient point nombreux, l’établissement eut des économies. En 1447, elle fieffait un tènement, situé à la Boissière, nommé le tènement Morin, qui lui valut une rente de 12 sols, 12 chapons, 18 deniers, 120 oeufs.

La Boissière
En 1218, Beaudoin Rastel, seigneur du lieu, donne le patronage de l’église à Sainte-Barbe.
La seule motte existant sur cette paroisse est celle qui se trouve près de l’église.
Pendant longtemps, le cimetière a été considéré comme l’emplacement de la résidence seigneuriale(1). Il présente effectivement les caractéristiques allant dans ce sens. La route actuelle qui ceinture le cimetière sur la moitié de son périmètre se situe au fond d’un fossé, profond de plus de deux mètres. Le cimetière, de forme grossièrement quadrangulaire, fait 60 mètres de long pour 40 de large. On peut encore y voir, à sa périphérie, l’amorce d’un talus sur lequel on imagine très bien la présence d’une palissade en bois. Mais ceci n’est selon nous que la basse-cour, la motte elle-même se situant plus à l’ouest. Elle n’est séparée du cimetière que par un fossé d’environ deux mètres de profondeur pour trois à quatre de large, qui nous donne un aperçu de ce que pouvait être le fossé d’origine. Le tertre est toujours visible et fait environ 23 mètres de diamètre pour une différence de un mètre entre son sommet et sa base. Les fossés, comblés en partie mais restés humides et laissant croître une végétation différente de celle du reste du champ ont une largeur identique à la portion restée intacte sur 18 à 20 mètres entre la motte et le cimetière.
Les fossés étaient jadis noyés par le ruisseau de l’Algot qui prend sa source ici.
(1) VASSEUR Ch. Note de décembre 1860. dossier bleus, doyenné du Mesnil-Mauger, La Boissière, archives de la société historique de Lisieux. La motte a été déclarée pour la première fois à la Direction des Antiquités à cet endroit.

3 – Archives ShL:

Fond Courel – Architecte: archives anciennes
– 3S5 1 liasse: 18 documents-1727-1843-Boîte
– 4 janvier 1831: Titre M. TOUFFET (Propriétaire, Lisieux)-M. CORNET (Propriétaire, Lisieux rue petite couture) Notaire: Me Charles François Colas (la Boissière)

Carnets de Charles Vasseur – « Analyses et transcriptions… »
– P.46 1605 14 septembre
Vente par Thomas Inger, fils de défunt Jehan Inger de la paroisse de la Boissière demeurant à Castillon, à vénérable personne Maître Pierre Inger prêtre chapelain de la Chapelle Saint-Thaurin en l’église cathédrale de Lisieux et Robert Inger son frère demeurant en la paroisse Saint-Germain de Lisieux, de demie vergée de terre en cour, sise en ladite paroisse de la Boissière, tenue de la sieurie dudit lieu de la Boissière au fief de la Nogerette.
A la fin est le reçu du treizième par le seigneur de la Boissière daté du 15 mai 1607 et signé: Jean
– p.170 1782-1783
Messire Nicolas Paul de Grieu d’Estimanville, chevalier seigneur de la Boissière seul et unique héritier de Nicolas de Grieu, escuyer, plaidant et gagnant son procès contre le sieur René François Paris, ancien gendarme, au nom et comme ayant épousé Demoiselle Geneviève Elisabeth de Clinchamp, tant pour eux que pour le sieur Delacroix, au nom et comme ayant épousé Demoiselle Marie-Claude de Clinchamp de Champaux, héritières du sieur Jean François de Clinchamp, escuyer.
Dame Louis Géneviève de Pluviez, veuve et héritière de Monsieur de Clinchamp escuyer, et divers autres Noble Dame Marie Anne de Grieu demeurant à Cambremer.
– page 233 – 1782 19 juillet
Messire Nicolas Paul de Grieu d’Estimanville, chevalier seigneur de la Boissière, seul et unique héritier de Nicolas de Grieu escuyer,
Madame Déoga du Mesnil signant de Grieu du Mesnil

FONDS ANCIEN 1F.
1F715: 1813 à 1818: papiers de Madame Pannier (de Lisieux), bail de la maison de M. Derme. (La Boissière)

« Doyenné de Mesnil-Mauger »
LA BOISSIERE (28)
Voir:
Extraits de la Société Historique de Lisieux 4 – 82
Formeville I

Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Cambremet
4 feux privilégiés
15 feux taillables

Sous l’invocation de Notre-Dame
Patronage:
XIVe, XVIe et XVIIIe: Prior St Barbara
Curés:
de Beaumont 1764
La Mort 1768/1787
Curé de la Boissière ; d’azur au nom de Jésus d’or (d’Hozier 335)

Insinuations:

Deux descriptions de l’église dont une de 1860 ;
La description faite par Pannier se termine par:
Bertrand de Tuyllères, chevalier, reconnaît et confesse aux assises de Falaise qu’il se désiste de tous ses droits qu’il avait sur le patronage de Ste Marie de la Boissière, au profit du Prieur de Ste Barbe.
Pierre le Cornu, sieur de la Boissière: d’azur à 3 cornets d’or liés de même (d’Hozier 59) ne doit pas être seigneur de cette paroisse.

Nobiliaire de Normandie. sous la dir.de É.de Magny.
LE CORNU etc.
Ancienne famille établie près la ville de Laigle, à laquelle les guerres civiles qui ont ravagé la province ont fait perdre, comme à bien d’autres, les titres qui prouvaient la filiation au delà du XVI° siècle. Pierre LE CORNU, Chevalier, seigneur de la Boissière, reconnu noble d’ancienne extraction, fut maintenu dans sa noblesse le 1° avril 1666. Ses descendants ont formé plusieurs branches.

Description de la cloche
En 1713 Messire Edmont Daquin prêtre curé de la paroisse m’a bénite, j’aye esté nommée Marie Catherine par Noble Dame Catherine de Merdrac et Noble Homme Louis Valentin Costart, escuyer, seigneur honoraire de la paroisse de la Boissière.
Jean Aubert de Lisieux m’a faite.

Le patronage de l’église de la Boissière a été donné en 1218 aux religieux de Sainte Barbe par Beaudouin Rastel qui vraisemblablement était seigneur de ce lieu.
En 1713, suivant l’inscription de la cloche, Noble Louis Valentin Costard écuyer, était seigneur de la Boissière.
On trouve ensuite en possession de la seigneurie Jean Baptiste Pierre Labbey, seigneur de la Boissière et de la Roque Baignard, conseiller au Parlement de Normandie, qui épousa par contrat du 18 avril 1752 Louise Gabrielle Jeanne Filleul, fille du seigneur des Chesnets, et d’Olivier Joseph Filleul, seigneur de St Martin le Vieil, des Chesnets etc.… d’où Pierre Elie, seigneur de la Roque, né à Rouen le 26 décembre 1753 et Louis Marie Victor, seigneur du Marais, né à Rouen le 28 juillet 1756.
Messire Nicolas Paul de Grieu d’Estimauville, chevalier, seigneur de la Boissière plaidant en 1782 et 1783 au bailliage de Pont l’Evêque. On le voit entamant un procès le 19 juillet 1782, contre René François Paris, ancien gendarme et le sieur Delacroix ayant tous deux épousé des demoiselles de Clinchamps. Il gagna son procès l’année suivante en 1783.

FONDS CAILLIAU – Sous-série 3 F.
CONTRATS DE MARIAGES 1564-1749
1607 11 février – Contrat de Mariage de Guillaume Le Veneur, fils de feu Jehan et de Jeanne Lucins, demeurant à La Boissière et Jeanne Hardoin, fille de Jacques et de Marie Blondel de St Germain de Livet.

INVENTAIRE DES ENVELOPPES.
Enveloppe n°362 Don de Mr de Russé (novembre 2010)
Reproduction photographique de l’église de la Boissière (prise par Mr Dubus, habitant du Pré d’Auge).

Bulletins ShL
– Numéro 75, Premier semestre 2013
Madame André Duval – Journal de Madame André Duval, vie d’une famille de la Boissière l’été 1944.
– Numéro 87 Premier semestre 2019
La Boissière – Le 7 août 1944. Fin tragique d’un B26 Marauder Américain.
Patrick Bossard – Philippe Laschweng

Fonds Deville.
9FB – 3
– 1514, 28 décembre – Lisieux
Accord entre Guillaume de Nocy, chanoine de Lisieux, Jacques de Saint-Germain et Benoît de La Rivière, sieur du Pré d’Auge, Robert de La Rivière, et le curé de la Boissière, au sujet d’un procès pendant devant l’Echiquier de Normandie.
Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

– 1530 (n.st.), mardi 15 février – Le Pré-d’Auge
Colin BOSCAIGE, du Pré-d’Auge, vend à Raoullin DELAFOSSE, de la paroisse de la BOISSIERE, une pièce de terre contenant deux acres et demye, sise au Pré d’Auge, près du chemin tendant à Lisieux, moyennant soixante livres tournois.
Copie dossier Achats, échanges.

BOISSEY

NOTES sur BOISSEY – 14081


Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

  • Le fief de Prez (sic) Jacques de Calmesnil et Philippe Le Cloustier, escuyers, et par le sieur de La Fosse.
  • Le fief de La Chapelle Jean Advisas (?), escuyer.
  • Le fief de Boissey François Le Paltot (?) et Richard de la Houssaye.
  • Le fief de Boissey Bénédict de Foulongnes, escuyer.

Archives du Calvados:
BOISSEY
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Histoire administrative :
A partir du 1er janvier 2017, Boissey forme avec Brettevillesur-Dives, Hiéville, L’Oudon, Mittois, Montviette, Ouville-la-Bien-Tournée, Saint-Georges-en-Auge, Saint-Pierre-sur-Dives, Sainte-Margueritede-Viette, Thiéville, Vaudeloges et Vieux- Pont-en-Auge, la commune nouvelle de Saint-Pierre-en-Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Saint-Pierre-sur-Dives), par l’arrêté préfectoral du 8 septembre 2016.
BOISSEY
I. Dioc. de Lisieux. Baill. de Falaise. Maîtrise d’Argentan? Gr. à sel de Livarot. Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. de Falaise.
II. Distr. de Lisieux: canton de Saint-Pierre-sur-Dive (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de SaintPierre-sur-Dive (Loi du 28 pluviose an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 383 hab. (1911). Sup.: 528 hect. 41 a. 55 c.
ADMon Gale Délibérations et enregistrement des lois et décrets. 29 novembre 1789-6 nivòse an VIII (Reg., fol. 1-76). Lacune jusqu’au 27 messidor an XIII.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis le 31 mai 1599. Lacune: 1620-1688. – Les actes de 1599-1619 sont en très mauvais état.
IMPOSITIONS. Gage-plège de la seigneurie de Boissey, pour Gabriel du Quesnay (Cah.) La date de ce registre, relié avec l’état-civil, n’a pu être vérifiée. ASSISTANCE PUBLIQUE.– Reconnaissances de rentes fondées au profit des pauvres. 1 décembre 1767, 26 février 1792 (Copiées sur un registre).

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie
369. — Boissey (Saint-Pierre-sur-Dive, C.) :
[Abl.] Buxeio [1121-1128] : orig., Arch. Calv., H 7031 ; — R. N.
Sauvage, Dinl. Henri Ier vour St-P..-s-D., dans Mél. Soc. Hist.
Norm., 12e série, p. 133 et 134.

Dictionnaire topographique du département du Calvados C. HIPPEAU
Boissey, canton de Saint-Pierre-sur-Dive.
Buxeium, 1133 (ch. de Henri I » pour Saint-Pierre-sur-Dive).
Boisseium, Bosseium, Bossei, 1198 (magni rotuli, p. 28).
Buisseium, 1198 (ibid. p. 36.
Bouxeium, 1311 (sentence contre les paroissiens de Sainte-Croix de Troarn).
Boisay, 1329;
Boissay, 1484 (arch. nat. P. 272, n » 116).
Boissey, 1585 (papier terrier de Falaise).
Boesseium, XVI siècle (pouillé de Lisieux, p. 46).
Boëssey, 1709 (dénomb. du royaume).
Boessé, Boissé, 1730 (temporel de l’év. de Lisieux).

Hameaux de BOISSEY:
AUNAIES (LES), Beaumont, Bertrands ( Les), Boudets (Les), Bouvets (Les), BRIQUE (LA), Chaumont, Cour-au-Bourreau (La), COUR-MANABLE (LA), Croix-aux-Ladres (LA), DOUET-BECQ (LE), Douets (Les), Fontaine (LA), [Fontaine-Saint-Julien (LA) ce lieu doit son nom à la belle source qui s’y trouve.], Houssaye (LA), MANOIR(LE), Quévrue, Saint-Julien,

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

DENIS Yvette: un enlèvement à BOISSEY en 1501 – Bulletin du Foyer rural du BILLOT n°6O – Décembre 1997.
DETERVILLE Philippe: Boissey, Manoir de Boissey, PGMPA, pp. 174-175
Editions FLOHIC: Le patrimoine des communes du Calvados, page 1369.
FOURNIER Dominique: Noms des pièces de terre du fief de Boissey – Bulletin Foyer du Billot n° 36, page 21.
HUNGER Victor, L’abbaye fortifiée de Saint-Pierre-sur-Dives pendant la guerre de cent Ans, Caen, et BSAN., XXIX, pp. 43-150
Mittois, Boissey, Berville
JUSTAFFRE M.: L’essor laitier et fromager à Boissey XVIIIe et XIXe siècles – Bulletin du Foyer rural du BILLOT n° 25 page 73.
LAJOYE Patrice: notes archéologiques d’Arthème PANNIER, BSHL n°48, mai 2001-
LEBOURGEOIS, Monographie communale de Boissey, Ms. s.d. vers 1885, 12p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9353
LE CHERBONNIER Yannick: L’architecture fromagère en Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot n° 91 Septembre 2005.
MANEUVRIER Christophe: Monographie de Boissey – Bulletin Foyer du Billot n° 7, page 13.
MANEUVRIER Jack: affaire judiciaire à BOISSEY. Bulletin Foyer du Billot n° 56 12/96
MANEUVRIER Jack: Les saints réputés guérisseurs du canton de Saint Pierre sur Dives. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 91, septembre 2005.
PAUMIER S. et H.: La tuilerie de Boissey – – Bulletin du Foyer rural du BILLOT n° 16 page 10.
ARCHIVES ShL: voir dossier « LIEUX A à L » à BOISSEY
Bulletin du Foyer rural du BILLOT n° 60 page 63. Un enlèvement à Boissey en 1501.
Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) Sous-série 1B. Boissey (Calvados) : seigneurie, 1 B 5558. – BOISSEY (sieur de) – MILLEVILLE (Daniel de), sieur de Boissey, 1 B 5621. – 1 B 5621 Années 1702-1703. Etienne Fournier, fermier du moulin à blé de Londinières, contre Daniel de Milleville, sieur de Boissey : banalité du moulin (518).

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Boissey, ecclesia de Bouxeio, Bouxceium.
Il est très-difficile d’assigner une époque à l’église de Boissey, car les fenêtres sont presque toutes refaites de forme carrée, et l’on ne voit plus qu’une seule ouverture en ogive; elle est dans le mur méridional du choeur. Les appareils de la façade occidentale et quelques parties du mur septentrional de la nef sont un peu plus caractérisés que les autres. Quatre contreforts garnissent la façade occidentale, au centre de laquelle s’ouvre une porte cintrée moderne. La tour en bois, de forme ordinaire, surmonte cette partie de la nef.
L’arc triomphal a été récemment élargi : selon l’usage, deux autels, l’un dédié à la Sainte-Vierge, l’autre à saint Pierre, occupent l’espace compris entre cet arc et les murs latéraux de la nef, plus large que le choeur.
L’autel du choeur paraît dater du règne de Louis XV.
Le contre-retable est orné de pilastres corinthiens et le tableau représente l’ensevelissement du Christ.
Dans le mur du sanctuaire, côté de l’évangile, on lit l’inscription suivante gravée sur une tablette de marbre :

A LA MÉMOIRE DE MONSIEUR PIERRE-ARMAND
OIN
DÉCÉDÉ A PARIS LE 19 AVRIL 1858
LA FABRIQUE DE BOISSEY RECONNAISSANTE

Au-dessus de cette inscription on remarque une représentation de la façade de la cathédrale de Lisieux faite avec de petits coquillages de différentes formes. Cet ouvrage de patience a été fait et donné à l’église de Boissey par Édouard Doucet, à l’âge de dix-sept ans, ainsi que l’apprend une inscription.
Les voûtes étaient en bois avec tirants et poinçons. On vient de les enduire de plâtre et de substituer des tirants en fer ronds aux tirants en bois.
L’église de Boissey est sous l’invocation de saint Julien.
L’abbé de St-Pierre-sur-Dive nommait à la cure.

Manoir.
— Le manoir de Boissey est tout près de la route. Il se compose de plusieurs corps de logis en bois qui peuvent remonter au XVIe siècle (2ème moitié), et dont un porte encore un épi émaillé en terre cuite, à moitié brisé.

Fontaine St-Julien.
— On trouve sur le territoire de Boissey, au sud-est de l’église, le hameau de la Fontaine-St-Julien; il tire son nom d’une belle source qui là, comme dans beaucoup d’autres localités, a été mise sous la protection de saint Julien qui d’ailleurs, à Boissey, était le patron de la paroisse. Je ne serais pas surpris que cette source, qui sort du pied des buttes de Queverue, eût eu quelque célébrité sous la domination romaine.
D’après les recherches de M. le docteur Pépin, les registres de l’état civil de la paroisse remontent à 1598 ; on voit figurer dans ces registres, au commencement du XVIIe siècle, une famille du Quesnoy dont les membres se qualifient seigneurs de Boissey.

BOISSEY. – Le ruisseau des « Mottes» doit son nom à quelque forteresse féodale (4).
(4) Mme Lebourgeois, Monogr. de Boisset, s. d. (vers 1885), inss. Archiv du Calv.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

680. — Le 24 nov. 1705, vu l’attestation du sr Germain, pbre, curé de Boissey, dispense de bans pour le mariage entre Jean Noël et Marguerite Potier.

Curé. — Germain.

848. — Le 16 mars 1725, la nomination à la cure de St-Julien de Boissey appartenant au seig. abbé de St-Pierre-sur-Dives, Mg. Ignace-Joseph de Simiane, évêque de St-Paul-Trois-Châteaux et abbé de lad. abbaye, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me. Nicolas Germain, dernier titulaire, Me. Abraham Germain, pbfê du diocèse de Séez. Fait au monastère de St-Pierre-sur-Dives, en présence de Me. Pierre Lepoissonnier, pbrë, vicaire de la parr, de St-Pierre-sur-Dives, et de Georges Delauney, docteur en médecine, demeurant aud. lieu de St-Pierre.
Le 19 mars le seig. évêque de Lx donne aud. Sr.Abraham Germain la collation dud. bénéfice de Boissey.

889. — Le 2 avril 1725, Me. Abraham Germain, pbrë du diocèse de Séez, pourvu de la cure de St-Julien de Boissey, prend possession dud. bénéfice, en présence de Msr. Pierre Vannier, pbrë, curé de Mittois ; Nicolas Macaire, Esc, et plusieurs autres témoins.

Curés. — N. Germain — A. Germain, XIV. 848, 889.
Patron. — L’abbé de Saint-Pierre-sur-Dive — I.-J. de Simiane.
Seigneur. — N. de Macaire.

54. — Le 22 févr. 1735, François Chariot, marchand, demeurant à Boissey, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me François Chariot, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

Clerc. — F. Chariot.

146. — Le 12 août 1749, la nomination à la cure de St-Julien de Boissey appartenant au seig. abbé de St-Pierre-sur-Dives, .Mg. Claude-Ignace-Joseph de Simiane, ancien évêque de S1 St-Paul-Trois-Châteaux, abbé commendataire de lad. abbaye de St-Pierre, nomme à lad. cure,
vacante par la mort de Me. Abraham Germain, dernier titulaire, la personne de Me. François-Charles Nouvel, pbre de la parr, de St-Pierre de Caen, Fait et passé en lad. abbaye, en présence de Me. Pierre-Paul Bouet, curé de St-Pierre-sur-Dives, et de Me. Francis-Nicolas Dufour, ancien curé de Vieux-Pont, demeurant à St-Pierre.
Le 14 août 1749, le seig. évêque donne aud. Sr. Nouvel la collation dud. bénéfice.
Le 4 nov. 1749, le Sr. Nouvel prend possession de la cure de Boissey, présence desd. Sr. Rouet et Dufour, de, Me. Julien Val, desservant Ied. bénéfice, et autres témoins.

83. — Le 18 août 1752, Georges Bouvet, marchand, demeurant à Boissey. constitua 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Jacques Bouvet, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Montviette, par le ministère de Me. Jean-Pierre Guestard, notaire royal pour le siège de Ste-Marguerite-de-Viette, Pont de Livarot et autres parr.

305. — Le 15 oct. 1771, Me. Charles-François Lenouvel, pbrë, curé de St-Julien de Boissey, pourvu de la cure de Neuvy, diocèse de Séez. donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S.-P. le pape la cure de Boissey en faveur de Me.Louis-Raphaël-François Lepaulmier, pbrë du diocèse de Bayeux, vicaire de lad. parr. Fait et passé à Lx, parr. St-Jacques, en l’auberge qui pend pour enseigne La Levrette.
Le 4 nov. 1771, led. Sr. Lepaulmier obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 23 déc. 1771, le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Daté du château des Loges.
Le 9 janv. 1772, le Sr. Lepaulmier(1) prend possession de la cure de Boissey, en présence de Me. Adrien de Beaumesnil, curé de Mittois, et autres témoins.
(1) M. Lepaulmier prêta le serment schismatique le 6 mars 1791, et resta curé constitutionnel de Boissey. Après la Révolution. il fit sa soumission à l’évêque de Bayeux qui le continua dans sa cure où il mourut en 18?7. (Archv. du Calvados et archives de l’évêché de Bayeux-Ordo de Bx).

Curés. — A. Germain — F.-C. Nouvel.
Prêtre desservant. — Jn Val.
Clerc. — Jq Bouvet.
Patron. — L’abbé de Saint-Pierre-sur- Dives. — C.-l.-Jh de Simiane,

239. — Le 13 juillet 1780, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jacques, vicomte de Margeot, garde-du-corps du roy, fils de Mesre Etienne-François-Jean, comte de Margeot, et de noble dame Marie-Marguerite de Gautier de Clermont, de la parr. de la Brévière, d’une part, et noble demlle Marie-Elisabeth-Jacqueline-Rosalie Meulan de Châteauneuf, fille mineure de feu Mesre François et de noble dame Jacqueline de Lafond, de la parr, de Boissey-en-Auge.

98 — Le 6 avril 1787. — Vendredi-Saint, après midi. — Reçurent la tonsure dans la chapelle de l’évêché :
— Jean-Baptiste le Maitre, fils de François et de Marie Peulvey, de la parr. de Boissey.

33. — Le 5 mars 1788, M Louis-Jean-Baptiste Mordant, pbrë (de la parr, de Boissey), Me ès-arts en l’Université de Caen, vicaire de
Bertouville, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

Curés. — C-F. Le Nouvel — L.-R.-F. Lepaulmier.
Vicaire. — L.-R.-F. Lepaulmier.
Clerc. — J.-B. Le Maître.
Seigneurs et notables. — C. de Mannoury de la Brunetière — F. Meulan de Châteauneuf — P.-Ph. Ouin.

1384, 24 avril
Information de Regnault Bigaut, vicomte de Falaise sur la valeur des biens qui appartinrent à Colin Agnelley, dit Taquet, écuyer, condamné vers 1358 pour crime de lèse-majesté, sis à Ecots, Vieux-Pont, Mittois, Boissey, Saint-Pierre-sur-Dives et Courcy.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, p. 183.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 19.

Index armorial à un manuscrit blasonné – Aaron Davis Weld.

Abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives, diocèse de Sees. Guillaume, dit François, fils de Richard Le François, donna, en 1251, à l’aumône de Saint-Pierre-sur-Dives une rente annuelle que Geoffroy d’Aunon, fils d’Hervé d’Aunon, lui devait.
Richard Le François, de la paroisse de Boissey, avoua devant le vicomte de Falaise, en 1381, qu’il devait aux moines de Saint-Pierre-sur-Dives une certaine rente, annuelle, pour la possession du pré, qui s’appelle le Bissons, dans le grand pré, situé à Boissey.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie:
Extraits:
– Gédéon-Charles de Calmesnil d’Orval (1), moyennant 50 livres de rentes, acquit le fief et devint seigneur et patron de Canon: les terres dépendant des seigneuries voisines lui furent également vendues, moyennant 10.378 livres.
(1) Il avait épousé Marie-Anne Hélouin et demeurait à Caen, rue Guilbert, en 1767. Seigneur de Boissey (canton de Saint-Pierre-sur-Dive), d’Aulnay et de Chesnevel en Beauce, il avait vendu cette dernière terre pour acheter celle de Canon.

Le camp de Quévrue est situé dans le bois du même nom à l’est de St Pierre sur Dives, arrondissement de Lisieux, au sommet d’une éminence d’où le vue s’étend fort loin sur plusieurs riches vallées du Pays d’Auge et sur la campagne de Caen et de Falaise. On distingue de Quevrue les Monts d’Eraines, la Butte St Clair, la Pommeraie et je crois celle de Campaudré, également couronnée par un camp retranché.
Celui de Quévrue est à peu près carré entouré d’un vallum et de fossés peu profonds (d’environ 4 à 5 pieds), mais bien conservés et racés sans interruption (voir la figure 6 pl.XXXI)
Monsieur Duchesne, qui en est propriétaire, a trouvé dans cette enceinte des poteries, des pavés, des fragments de pierres taillées etc. … et l’on peut croire qu’une habitation existait vers le milieu.
On m’a assuré qu’il se trouve un autre camp dans le bois de Quévrue et que des fossés allant du nord au sud se prolongent dans la forêt sur une longueur de plus d’un quart de lieue

Les camps de … Quevrue … etc., etc., qui ont plus de 300 pieds de longueur et une largeur proportionnée, étaient suffisamment grands pour une cohorte (la cohorte complète formait un corps de 756 piétons et de 90 chevaux, elle comprenait quelquefois seulement 396 hommes)

Les camps de Quevrue doivent se situer sur la commune de MITTOIS
Suspicion des emplacements.


Images Géoportail

GRAPPA.
19 .- BOISSEY (I.N.S.E.E. n° 081 )
Clx: 432,02 x 1149,02 Cadastre 1990: 1B.15-18. Altitude: 57 m.
Moated site circulaire autour du manoir, avec fosses en eaux sur le cadastre napoléonien.
En 1211, Raoul de Boissey reçoit de Philippe Auguste la terre de Queron dans l’Orne autrefois tenue par Robert de Vieux-Pont. La motte est attestée dans un texte du XVIIIè avec basse justice et droit de colombiers.

Archives du Calvados – Monographie de Boissey.
Extraits:
La Croix aux Ladres fut dit-on élevée autrefois pour que les ladres les lépreux obtiennent guérison. Une source se trouve à 50m au-dessous.
Cette croix a été restaurée et est maintenant le Calvaire de la Commune. L’ancien Calvaire a été détruit par le temps et l’emplacement vendu aux riverains.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR: doyenné de Mesnil-Mauger.
BOISSEY (12)
Voir:
Montfaut 33-97
Chevillard 55.
Histoire de St Pierre sur Dives p.181

Sous l’invocation de St Julien

Patronage:
XIVe: abbas de St Petri super Dyvam

Curés:
Nouvel 1764
Le Paulmier 1771/1787.

Recherche de 1666
Philippes Advissart, sieur de la Chapelle, ancien noble.

Dossiers «Lieux A à K» – 4 – Boissey : dépliants et monographie.

NEDELEC Communes.
Com.8.1. 1 Boissey Vie de la commune 1992-2006
Com.8.1. 2 Boissey Notes historiques
Com.8.1. 3 Boissey Fromagerie
Com.8.1. 4 Boissey Manoir de Boissey

Par. de Saint-Julien,
patr. l’abbé de Saint-Pierre sur- Dive.
Dioc. de Lisieux,
doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. d’Alençon,
élect. de Falaise,
sergent. de Saint-Pierre-sur-Dive.

FONDS CAILLIAU – Sous-série 3 F.
3F 56 1806 – Boissey : vente de terre et ferme – HOCQUART Gilles Toussaint, vendeur SEZILLE veuve QUESNEY Cécile Rosalie, acheteur.