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CABOURG

NOTES sur CABOURG – 14117.

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Archives du Calvados
Cabourg (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Caen
Code INSEE : 14117
CABOURG
I. Dioc. de Bayeux. Caen. Baill. et maîtrise de Caen. Gr. à sel de Caen. Gén. et int., él. et subd. de Caen.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Dives (Arrêté du 1er mars 1790). Distr. de Caen; canton de Ranville (Loi du 12 mai 1792).
III. 2 arr. communal (Arr. de Caen); canton de Ranville (Loi du 28 pluviose an VIII); de Troarn (Arrêté du 6 brumaire an X). Sup.: 576 hect. 55 a. 30 c. – canton Pop.: 1.957 hab. (1911). –
ADMon Gale. (1) Délibération, depuis le 15 février 1832.
ÉTAT- CIVIL.- Baptêmes, mariages et sépultures, depuis le 28 novembre 1679. Délibérations du commun, passim, 1679-1731.
PROPRIÉTÉS COMMUNALES. Copies de la fieffe consentie aux paroissiens de Cabourg par leur seigneur, Mathieu du Châtel. 1569. Procédure sur l’affectation des revenus du marais au paiement de la taille. 1675, 1699; sur le péage de la Dive. 1720; – diverses. 1729, 1752. Règlements du droit de pàture. 1771, 1791. Procès-verbal de la marque des animaux. 1774. Procédures contre M. de Persan. 1775, an IV- an V ; contre le concessionnaire Simon. 1777 (20 p.)
CULTES. Procès du curé Poret sur la dîme des foins. 1788 (2 p.) ; au sujet d’une jument. 1789 (4 p.)
(1)Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Cabourg. 26 ventose an II-16 vendémiaire an III (Reg.)

Les noms des communes de Normandie – VII
Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
531. — Gabourg (Troarn, C.) :
[Ace] Cathburgum [1066-1079] : 2 originaux, Arch. Calv., H 1830
(donation de Guillaume le Conquérant à St-Etienne de Caen [ch. « Quisquis Deo »]) ; — Gall. Christ., t. XI, Instr., col. 66 c.
Ce nom semble devoir se rattacher à un peuplement prénormannique par des immigrants issus des rivages de la Mer du Nord, trop souvent confondus sous la dénomination ambiguë de « Saxons », plutôt qu’à un apport francique. Le radical burg, « forteresse », est très anciennement attesté dans les diverses
langues germaniques. Le premier terme reste obscur.
On remarquera l’existence en Normandie centrale et occidentale de divers hameaux du nom de Cabourg sans formes anciennes attestées : à Saint-Georges-du-Vièvre (E.), à La Bigne et Saint-Georges-d’Aunay (C), à Colleville-sur-Mer et Sainte-Honorine-des-Pertes (C), à Hamars et Saint-Martin-de-Sallen (C).

CABOURG, canton de Troarn.
Cadburgus, Cathburgus (1077 (ch. de Saint-Étienne de Caen). Cadburg, 1082 (ch. de la Trinité).
Caborc, 1155 (Wace, Roman de Rou). Cadborc, 1169 (ch, de la Trinité).
Caburgus, 1172 (ch. de Henri, évêque de Bayeux).
Cadburgus, 1190 (ch. de Saint-Étienne).
Cabourc, enquête de 1297 (arch. du Calvados).
Cabourt, XIV° siècle (livre pelut de Bayeux, p. 43).
Cabbourg, 1554 (aveux du temporel de Saint-Etienne de Caen).

Fief et seigneurie appartenant à l’abbaye de Saint-Étienne de Caen.

Lieux-dits de : CABOURG
Bas-Bourg (BUTTE DE), Cabourg (LE PETIT-), Dunes (LEs), Ferme-du-Petit-Cabourg (LA), Maison-de-la-Fauconnerie (La), Maison-Villiers(La), [OSSEVILLE, chat. Osevilla, 1198 (magni rotuli, p. ,69).], Petit-Cabourg (LE), POINTE DE CABOURG(LA), promontoire de la côte à Cabourg,

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

INVENTAIRE SOMMAIRE DES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES ANTÉRIEURES A 1790 CALVADOS – Armand BENET.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 364.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome I page 435
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 394
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome I page 8
J.SEVRETTE, Cabourg et ses environs.
SENECAL Christophe, Zéro-France : vie et mort d’un réseau de résistance à Dives-Cabourg
QUAGLIA M, Historique de l’église Saint-Michel de Cabourg
Revue Le pays d’Auge.
– P. Jeanjean-Un essai d’ hydravion à Cabourg-1966
– R. Lavoix-Cabourg-1974
– J. Guérin-Proust et Cabourg-1975
– Floraine Poilleux-Guérin-Romantisme d’hier, Romantisme d’aujourd’hui, à Cabourg-1984
– Jean Bayle-Le Casino de Cabourg-1990
– Colette et Guy Héraud Adolphe d’Ennery, père des « Deux Orphelines », lance Cabourg-1994
– Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790)
Sous-série 1B – 1 B 5685 Années 1787-1788. Arrêts isolés : corvée. Secours aux orphelins et aux vieillards à
la charge des familles. Terrains vagues et vaines pâtures (683) (1787). Louis Guilbert contre Nicolas Deslandes, avocat, (683) L’un concerne Cabourg, l’autre Gilles Pierre Auguste de Cauvigny, sieur de Clinchamps

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
CABOURG.
Cabourg, Cathburgus, Cadburgus, Catburgus.
L’église de Cabourg est de deux époques. Le choeur appartient au style ogival de la fin du XVI. siècle ; il se termine par une abside à pans coupés, éclairée par des fenêtres assez grandes, divisées en deux baies. La partie supérieure de ces ouvertures est décorée de compartiments flamboyants. Il y a 5 fenêtres pareilles dans le pourtour dus sanctuaire.
La nef, moins élevée et plus longue que le choeur, n’offre pas de caractère et fort peu d’intérêt. Une seule partie mérite d’attirer un instant l’attention, c’est la façade occidentale couronnée d’un tourillon à deux baies : deux contreforts encadrent la porte d’entrée et s’élèvent pour affermir ce tourillon qui résulte, comme beaucoup d’autres du même genre, de l’exhaussement du gable. Deux contreforts ont aussi été établis du côté opposé, en-dedans de la nef. Cette partie occidentale de l’église m’a paru du XVIe. siècle, au plus de la fin du XIIIe. On y a percé, il y a déjà longtemps au-dessus de la porte, une fenêtre carrée ; sans cette altération regrettable, la façade aurait conservé son caractère primitif.
On voit à l’extrémité de la nef, près de l’entrée du choeur, deux arcades pratiquées dans les murs du nord et du sud, comme si l’on eût eu l’intention d’établir un transept. On y a placé des autels.
J’ai remarqué dans le choeur, en face du maître-autel, une pierre tumulaire sur laquelle est gravée une grande croix ; elle porte une inscription en lettres gothiques, disposées, selon l’usage , autour de la pierre ; cette inscription est en français, il serait facile de la lire si elle était lavée :
j’y ai lu mil Vc (mil cinq cents) et un dernier nombre que je n’ai pas déterminé. Elle se termine par ces mots : Priez Dieu pour elle.
Une autre tombe, mais qui n’est plus entière, se voit près du lutrin. Elle porte également une inscription en lettres gothiques: une croix en occupe le centre.
Le font baptismal placé près de la porte de la nef du côté gauche, est ce qu’il y a de plus ancien dans l’église de Cabourg, je le crois du XIIe. siècle. Sa forme est pentagonale probablement, parce que la pierre dont on a fait la fontaine était de cette forme. Sur chacun des angles, on remarque une tête. La cuve est ronde à l’intérieur : quatre des parois extérieures sont unies; un seul côté offre un entrelacs gravé légèrement au trait, formant une sorte de rose. Cette cuve est élevée sur un pédicule formé de plusieurs colonnettes groupées.
L’église de Cabourg est sous l’invocation de St.-Michel.
Le patronage était laïc, l’abbaye de St.-Etienne percevait les dîmes, par donation de l’évêque de Bayeux Odon.
Henri II, roi d’Angleterre, confirma en ces termes la donation de l’évêque de Bayeux : Concedo et confirmo quod Odo Bajocensis antistes dedit caenobio sancta Stephani….
In toto Catburgo, de burgo Divcae cum antiqua capella, usque ad pontellum qui dividit Bajocensem episcopatum a Lexoviensi.

Ces détails très-précis nous paraissent bons à noter.
En 1170, l’archevêque de Rouen confirma à l’abbaye de St-Etienne la possession de l’église de Cabourg. La même confirmation fut donnée par l’évêque de Bayeux, en 1172.

Croix du cimetière.
On voit dans le cimetière une croix de pierre qui peut remonter au commencement du XVIII siècle, et qui n’est pas sans intérêt. D’un côté est sculpté le Christ en croix ; de l’autre St.-Michel, patron de la paroisse, foulant aux pieds le dragon et brandissant son glaive.

2 – Pièces Justificatives.:
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.
1712.
Me. Marc-Antoine Dupuis, pbfë, curé de Cabourg.
1742.
Me. Pierre Pesville, pbrë, curé de Cabourg
89. — Le 8 avril 1752, Charles Mauger, demeurant à Cabourg, diocèse de Bayeux, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Antoine Mengeant, acolyte de St-Benoit-d’Hébertot, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr. acolyte habitait alors à Rouen, rue des Jésuites. — Il était probablement au collège de Joyeuse.
1785.
Me. Jacques Patin, pbfë, curé de Cabourg, diocèse de Bayeux.

Bulletin monumental dirigé par M. de Caumont.
Extraits:
– CABOURG, village de Normandie (Calvados). Son antique église détruite possédait une cloche portant la date de 1553 XXVI, 710.
– M. Billon signale ensuite plusieurs cloches plus précieuses encore; ce sont celles à inscriptions gothiques……….. Il y en avait une à Cabourg dont l’inscription gothique était fort curieuse on l’a fondue dernièrement.
– M. Pelfrêne donne d’utiles renseignements sur le prix d’exécution de deux églises nouvelles l’une de ces églises, dans le style du XV. siècle, celle de Cabourg, a coûté 30 à 32,000 francs; elle est destinée à une population d’environ trois cents habitants.
– Cabourg. Le clocher-arcade de l’antique église, détruite en 1851. contenait une modeste cloche dont nous avons relevé l’inscription avant qu’elle soit refondue
Ian M.D.LIII ie fus faite pour la paroisse de cabourg.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
Extraits:
– Hérouvillette
Cette disposition du sol (Hérouvillette) a permis d’ouvrir à ciel ouvert un certain nombre de carrières d’où l’on a tiré presque toute la pierre de petit appareil ( le moellon ) employée à la construction des édifices de Cabourg et des localités voisines.
– En 1402, vivait un « Compagnon de Cabourg, ecuier », qui devait être Raoul de Guiberville, écuyer, seigneur de Cabourg, fils de Raoul vivant en 1397(Bibl. de Caen, ms. in-40 220).
– Pour cet effect, on fit bastir en 1678 un pont, par ordre du Conseil, tel qu’il paroist présentement sur la rivière, à l’extrémité des dunes et garennes de Cabourg, pour aller à Dives, au lieu, qu’avant cela, tous les hommes et les bestiaux traversoient cette rivière dans de petits basteaux dont se servoient les parroissiens de Cabourg, qui pour la plus part ne s’occupoient qu’à cela seul. Mais le pont n’a pas esté plustôt fait et basti qu’on y a mis un commis préposé pour y recevoir les droits de passage, qui sont d’un revenu considérable et qui s’y perçoivent pour Monsieur Colbert, par l’ordre duquel, et suyvant les advis de Monsieur Berrier, afin de rendre Colombelles et le pont de Cabourg plus fréquentez.
– Il s’agit du pont en charpente qui, jusqu’en 1869, a donné passage sur la Dives, entre Cabourg et Dives.
Un nommé Couzin, grand propriétaire sur les deux rives de la rivière avait, en 1(i74, construit un pont, au même emplacement, pour ses besoins personnels. Cet ouvrage, entré dans le domaine public, était affermé 1.800 livres par an comme pont à péage. En 1707, il était en ruines. L’ingénieur en chef Viallet fit un projet de reconstruction dont le devis montait à 37.000 livres; il fut repoussé, l’Administration préféra dépenser 22.000 livres en réparations. En 1780, ce qui avait été conservé du vieil ouvrage tombant en poussière, tout s’effondrait l’intendant de Brou interdit le passage; de son autorité, Le Febvre, en réduisant de moitié la largeur du tablier avec 700 livres de réparations, le rendit praticable encore pour quelques mois; il présenta un projet de reconstruction de Brou refusa. Le Febvre insistant, de Brou ordonna l’établissement d’un bac de 3.600 livres; l’ingénieur fit remarquer qu’un bac portant voitures coûte 9.000 livres, qu’il lui faut un câble à remplacer bous les ans, des amarrages assez chers et des rampes d’accès pavées fort dispendieuses, une maison pour le passeur, en somme, plus de 40.000 livres grevées annuellement de 10 d’entretien et perte des 1.800 livres que produisait net le péage du pont.
De Brou ne veut rien entendre; il correspond avec Versailles et son correspondant et lui trouvent que les bois pourris du vieux pont se vendront cher dans ce marais sans arbres, que les vieilles ferrures ont une grande valeur et que, finalement, les produits de la démolition payeront le bac de 3.600 livres, l’indemnité de résiliation au fermier du péage et qu’il restera encore une soulte pour les travaux de l’avenir Mais Le Febvre avait sa tête, son bon sens et aussi son ami Fourqueux, adjoint au surintendant des finances. Il fit son pont, au grand dépit de Brou. « L’ingénieur, écrivait celui-ci, tient à faire un pont et pour y « arriver, enfle à 38.000 livres la dépense d’un bac « évalué d’abord à 3.600 livres. Il faut bien en passer « par la volonté des employés des Ponts et Chaussées, « puisque les intendants n’ont pas le droit d’en employer d’autres ».
Les travaux des ponts étaient payés sur les fonds du Roi, les transports et les terrassements exécutés par corvées, payées bien entendu.
A quoi tient-il que les devis sur lesquels l’exécution des travaux d’art était décidée se trouvaient toujours dépassés de 25 à 40 °/o Probablement au désir d’emballer le Trésor royal au profit du bien public ? c’est un sentiment tellement louable que je ne veux pas chercher d’autre explication, quoi que laissassent entendre certaines mauvaises langues

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
– Cabourg se disait Cathburgus. Ce mot, dans le sens de passage étroit, existe dans le détroit de Danemark, le Waigat, le Cattegat.
– Les salines normandes sont très-anciennes; quand, au Xe siècle, Harold, roi des Danois, voulut ravager le Bessin et le Cotentin il débarqua sur le rivage des salines de Courbon, aujourd’hui Cabourg(1).
(1) – Guill. de Jumiéges, liv. IV, ch. vil.

Archives nationales.
– Cotes : MC/ET/XLVI/657
7 janvier 1806 – Vente de la terre de Cabourg et Varaville par Godefroy Charles Antoine Doublet de Persan à Jean-Baptiste Cierlans.
– Cotes : MC/ET/XLVI/664
30 avril 1807Bail de la terre de Cabourg par Jean-Baptiste Cierlans à Armand François Olivier Duhamel-Wailly

Mémoires pour servir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers , Gaston Le Hardy.
Cabourg (Saint-Michel et Saint-Nicolas de]. Sergenterie de Varaville, élection de Caen, 44 feux, 130 communiants, notariat de Varaville.
Cette paroisse, appelée dans les vieilles Chartres Cadburgus, Caburgus, Cathburgus, est à l’extrémité du diocèse de Bayeux, du côté de l’est. Son territoire consiste presque tout en herbages, n’y ayant que 25 ou 30 acres de terres à labour. La plus grande partie des habitants sont pécheurs. Leurs maisons, situées sur le bord de la route de Caen à Dives, et près de la grande rivière, forment une espèce d’équerre ; au milieu des terres qui se trouvent entre ces maisons, on voit l’église qui est à 4 ou 6 portées de fusil loin d’elles. Elle est de l’exemption de l’abbaye Saint- Etienne de Caen. M. Doublet, marquis de Persan, seigneur de Cabourg de Monts, Cantelou, etc., conseiller du roi en ses conseils, maître des requêtes ordinaires de son hôtel, intendant du commerce présente à la cure; l’abbé de Caen donne la collation; le curé perçoit la dîme en intégrité. On distingue dans cette paroisse deux villages qu’on appelle le Bas-Cabourg, et le Petit-Cabourg. Le premier, composé de plusieurs maisons, est au bout d’une grande commune du côté de Caen. L’autre n’a que deux maisons, et se trouve sur le bord de la rivière neuve du côté de Varaville.
Elle est à un quart de lieue du bourg de Dive, et à 4 lieues de Caen.

3 – Archives ShL:

Par, de Saint-Michel,
patr. le seigneur.
Dioc. de Bayeux,
doy. de Troarn.
Génér. et élect. de Caen,
sergent. de Varaville.
Curé. Me Jacques Patin, pbre, curé de Cabourg.

Arthème Pannier.
– Archives ShL, NE12, 1er carton.
– Dossier n.10 EXCURSIONS 2 – CABOURG (31 août 1856)
Eglise : impressions, construction, détail, ameublement croquis

ARCHIVES NEDELEC.
9.69 Meunier Laurence « Madame Jumping » de Cabourg 21/06/2005
ARCHIVES NEDELEC COMMUNES.
Com.12. 1. 1 Cabourg Notes historiques
Com.12. 1. 2 Cabourg Vie de la commune 1984-2008

FONDS DUVAL GEORGES 2S
Pays d’Auge, bocage et plaine – Cabourg – 21 logements – 1970-1971

INVENTAIRE DES ENVELOPPES.
Enveloppe n° 254 Cabourg – don de Mr Catherine (février 2012)
Mairie de Cabourg : arrêté réglementant le service des vidanges des fosses d’aisances et des puisards (23 juin 1917)
Etude de Me Doucet (notaire) : vente sur folle enchère du Grand Hôtel de Cabourg le vendredi 6 septembre 1889
Etude de Me Le Bouteillier (notaire) : vente du casino et du Grand Hôtel de Cabourg le jeudi 24 novembre 1887
Article d’Alfred Piat (extrait de la Société de Géographie) sur le projet de création d’un port de guerre et de commerce à Cabourg – 4ème trimestre 1888 (don de Mr Corblin)

FONDS STURLER – PHOTOS ET PELLICULES
54 F
HLM du Pays-d’Auge juillet – août 1977
Reportage réalisations HLM Bonnebosq, Cabourg, Carentan; Carpiquet, Dozulé, Falaise, Fervacques, Isigny, Lisieux, Livarot, Mézidon, Orbec, Port-en-Bessin
Pellicules 24/36

CHARLES VASSEUR – Dossier n.10 – EXCURSIONS
2 – CABOURG (31 août 1856) – Eglise : impressions, construction, détail, ameublement, croquis

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

BREVILLE

NOTES sur BREVILLE – 14

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Archives du Calvados.
Bréville-les-Monts (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Caen
Code INSEE : 14106
Histoire administrative : Le complément « les-Monts » est ajouté par le décret du 26 août 2004.
EP Bréville (Calvados; jusqu’en 2004).

BREVILLE
I. Dioc. de Bayeux. Baill. et maîtrise de Caen. – Gr. à sel de Caen. Gén. et int., él. et subd. de Caen.
II. Distr. de Caen ; canton de Ranville (Arrêté du 1 mar 1790).
III. 2 arr communal (Arr. de Caen); canton de Ranville (Loi du 28 pluviose an VIII); canton de Troarn (Arrêté du 6 brumaire an X).- Pop.: 203 hab. (1911). Sup.: 474 hect. 55 a. 59 c. –
ADMO Gale. Délibérations et enregistrement des lois et décrets. 13 juillet 1790-30 prairial an VIII (Reg., fol. 1 à 72. Lacune jusqu’au 28 vendémiaire an XI.
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1692. Il n’existe qu’une copie des actes de 1692-1728.
IMPOSITIONS. États de sections (Sections A-D). An V (Cah. , 48 fol., incomplets).
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Bréville. 18 frimaire an II – 13 brumaire an III (Reg.)

Les noms des communes de Normandie. Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand.
492. — Bréville (Troarn, C.) :
Brivilla [1108-1133] : orig., Arch. Calv., H 1833, n » 1.
L’origine du premier élément est indéterminée. L’étymologie proposée par Dauzat et Rostaing, Diet. NL de Fr., p. 115, ne saurait être retenue en l’espèce.

Bréville h. canton de Troarn.
– Brevilla, 1198 (magni rotuli, p. 47, 2).

Bréville (LE Bas-), Grande-Cour (LA), LANCE, Mesnil (Le), Mesnil-de-la-Barre (LE),

Par. de Saint-Pierre,
patr. le seigneur.
Dioc. de Bayeux,
doy. de Troarn.
Gêner, et élect. de Caen sergent, de Varaville.

Château avec une chapelle sous l’invocation de saint Cosme.

  • Bréville fief de la paroisse de Saint-Pair.
  • Bréville, quart de fief de haubert en la paroisse de Fontaine-Henry, relevait du roi et rassortissait à la vicomté de Caen, 1474 (arch. nat. P. 272, n°21), 1621 (aveux dé la vicomté, p. 128).

Monographie historique et statistique de la paroisse et commune de Bréville – par Albert Le Lorier. 1897.
Extrait:
Les principaux lieux-dits de chaque section sont les suivants :
Bas-de-Bréville : Le Grand-Plain. – Le Carrefour de la Croix. – Les Courtes Pièces. – La Cour Sauvage. – Le Diguet. -Le Haut-Pré. – L’Herbagette. – Le Petit-Hamel. – L’Herbage d’Écajeul. – Les Prés Hachet. – Le Clos Bigot. – Les Gris-Champs. – Les Vallées. – La Pièce Bienvenue. – Les Rosées. – Le Grand-Hamel. – La Pièce et le Pré Bessin. – Le Carrefour Hachet. – Le Champ Taillé. – Les Corvées. – L’Avenue. – Les Houllevents, (commun à la section B). – Le Douaire. – Le Bout des Douaires. – Les Jardins Castel. – Les Jardins Défrichés. – Le Moulin, (commun à la section B).
Les noms anciens ci-après ne figurent plus au cadastre de 1828 : le Pré Droit. – Les Jardins Morial. – La Cour à Dumont. – La Cour au Pion. – Le Petit-Closet.
Hameau de l’Église : Le Jardinet. – L’Herbage des Peupliers. – L’Herbage au Curé. – Le Conduit. – L’Herbage Beauquin. – L’Herbage Couliboeuf ou mieux Coliboeuf. – Les Vindais. – La Chênée ou mieux la Chênaie du BasPlain. – L’Avenue de Caen. – Le Bois Dupont. – Le Mont Saint-Pierre, (commun à la section C.). – La Cour d’Anisy.
– Le Clos-du-Milieu. – La pièce des Étots ou Étaux. – Le Bout de la Rue. – Village de l’Église. – Le Plain. – Le Lambourg. – La Devallée. – Le Clos du Four. – Le Lieu Brûlé. – La Belle-Étoile. – La Clôture. – Le Clos Glamme (1)-Jean ou Guillaume-Jean. – Le Closet. – La Pièce de l’Église. – Le Grand-Jardin.
Noms anciens disparus : Les Perrelles. – Le Coingnâté.
– Le Charet. -: Le Petit-Herbier,

Les Campagnes : La Jonquière. – La Demi-Lune. – Les Fondereaux. – Le Grand-Pré. – La Longuedel ou mieux Longue-Delle. – Le Mont Pertuis. – Les Sept-Acres. – Les Petits-Chevaux. – Le Ronceray. – La Chetoure, ou la Jettoure, et mieux l’Achetoure. – Les Longues-Raies ou Longrais. – L’Ormelée. – La Petite-Acre. – La Pierre d’Urville. – La Longue-Acre. – La Vasnière. – Les Mesnillets. – La Champ Pâlot. – Les Six-Acres. – Le Suré.
– La Grimondaine. – Le Quimier ou Cimier. – Le Massacre. – Le Pré Pinel. – Le Bois des Monts. – La Poupeline. – Le Lieu Coquet. – La ferme Lance. – Le Grand et le Petit-Rappé. – Le Bas-Tesson. – La Cour et le Clos du Four. – Ferme dn Mesnil, anciennement des Carmes.
– Les Fondréaux. – La Pièce Roussette. – Le Jardin Jean.

– Le Pré Clos. – La Cour aux Béquets. – Le Mesnil-de la-Barre ou le Mesnil, (hameau). – La Butte du Mesnil. – Le Diguet. – Le Grand-Pré. – Le Pré Sûr. – La Clôture. – Les Hautes et Basses-Genottes. – La Porte et la Pate des Prés, (corruption pour la Pointe et la Patte des Prés).
– La Delle de la Dame Lair. – La Delle de la Doselle. – Le Chamoisel. – Les Mézières. – Le Gros-Buisson. – Le Clos de Pierre ou mieux des Pierres. – Le Closet. – Le Clos Bunouf. – Le Clos l’Hermite. – Les Moulières. – Les Carrières Jacquot ou plutôt Jacob. – Le Long-Champ.
– Le Clos Malet. – Les Buissonnets. – Le Bois Batard. – Le Pré Marinier. – Les Blancs-Pâtis et les Pâtis, ou mieux Paîtis. – Le Bas-Ourdi ou plutôt le Basourdit. – Le Carrefour de la Madelaine.
Noms anciens disparus : La Haie de Saule. – Le Haut-Pré. (I)
(I) Aux noms anciens disparus il faut ajouter les suivants qui existaient savoir :
En 1427, le Pommeret, le Verteul, la Cousture, le Castillon, le Mont

Beaucoup de ces noms rappellent ceux des anciens possesseurs ou voisins entre autres : L’Herbage d’Ecajeul. – Le Clos Bigot. – Les Vallées. – Les Rosées. – Le Carrefour Hachet. – La Cour d’Anisy. – Le Clos GlammeJean. – La Pierre d’Urville. – Le Lieu Coquet. – Ferme Lance. – Delle de la Dame Lair. – Les Carrières Jacob. – Le Bois Batard, etc.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

– CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome I pages 450
– Editions FLOHIC: Le patrimoine des communes du Calvados, page 362.
– Monographie historique et statistique de la paroisse et commune de Bréville – par Albert Le Lorier. = Dispo. BM. Lisieux , F.N. 259 – B.
– P.J. Yvon (Caen) – Date 1754 – Catalogue Collectif Normand
Mémoire pour… Jean de Venoix… seigneur… de Bréville… contre les habitans… d’Amfreville signifié le 2 juillet 1754.
– Pierres curieuses à La Folie (près Caen) et à Bréville-les-Monts (Calvados) / J. Lhermitte.
– Patois de Dozulé et de Bréville (arrondissement de Caen) : comparaison des formes / A. Le Lorier.
– Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) Sous-série 1B – Parlement transféré à Caen – Civil – 1 B 5706-5718 Arrêts par rapport de la Grand Chambre et des Enquêtes. – 1589-1594
5710 1591 (7 janvier-21 mai) (705) 16 février : mariage contrarié entre Jacques le Brun, sieur de Venure et de Bréville et Marguerite Isnel (Ysnel).

2 – Pièces Justificatives

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Bréville, BræcheviLla, Brevilla.
L’église de Bréville est très-rapprochée de celle d’Amfréville.
La nef et la tour , entre choeur et nef, sont modernes.
Le choeur est en partie du XVe. siècle, mais quelques parties paraissent plus anciennes.
On m’annonce qu’une pierre tombale portait une plaque de cuivre avec une inscription, et que cette plaque a été déposée dans la sacristie quand on a repavé l’église. Je compte l’examiner prochainement.
L’église de Bréville est dédiée à saint Pierre. Le seigneur laïc nommait à la cure. Les dîmes se décomposaient ainsi qu’il suit :
– le collège de maître Gervais en percevait 1/3;
– l’abbaye de St-Etienne de Caen et le chapelain de Varaville 1/3;
– le curé l’autre tiers.
Le château de Bréville est situé à quelque distance au S.-E. de l’église ; il appartient à M. le baron de Fontette, ancien député, membre de la Société pour la conservation des monuments. Près de lui était une chapelle sous l’invocation de St-Cosme, qui existe encore.

Monographie historique et statistique de la paroisse et commune de Bréville – par Albert Le Lorier.
Extrait:
L’Église.
L’église, orientée de l’Est à l’Ouest, est une construction massive et sans style, formant un parallélogramme de 28 m de longueur environ, sur 7 de largeur. Le choeur, dont les murs latéraux sont soutenus par des contreforts, est voûté en lambris ; il prend jour par quatre fenêtres ogivales, percées deux de chaque côté du sanctuaire. La principale, à droite de l’autel, est à double baie. Ces quatre fenêtres sont ornées de vitraux modernes d’un certain mérite. L’un de ceux de gauche représente saint Pierre. Il a été offert à la paroisse, en 1863, par le baron Pierre d’Amphernet, à l’occasion du baptême d’une cloche, (voir ci-après) ; on y remarque les armes de la maison d’Amphernet. Une 5e fenêtre a été ouverte, il y a une trentaine d’années, au-dessus de la porte du choeur, pour éclairer le lutrin.
La nef, recouverte d’un simple plafond lambrissé, est séparée du choeur par une arcade, qui supportait autrefois une petite tour, simple campanile. Elle n’a de fenêtres que sur sa façade méridionale ; ces fenêtres, de forme rectangulaire, sans aucune prétention architecturale, sont au nombre de trois.
Le portail, ouvert à l’Ouest, est surmonté d’une petite flèche couverte en ardoises, de construction récente, accompagnée de quatre clochetons, qui s’élève à environ 19m au-dessus du sol. Le clocher renferme deux cloches.
Le maître-autel gothique, érigé en 1874, est d’un bon style, mais il contraste avec la sobriété générale du reste de l’édifice. Au-dessus de l’autel, et dans le chevet de l’église est placée une statue ancienne, de grandes proportions, de la Vierge à l’Enfant, à laquelle on attribue une haute valeur artistique ; à droite et à gauche les statues de saint Pierre et de saint Paul, oeuvres médiocres, mais d’un certain caractère archaïque.
Dans la nef, adossés à l’arcade centrale se voient, du côté de l’évangile, un autel de la Vierge, orné d’une statuette, sorte de réduction de la statue de choeur, et du côté opposé, un autre autel dédié aux saints Côme et Damien, seconds patrons de la paroisse. Un tableau ancien, représentant les deux frères, médecins de profession, en forme le fond.
Une belle fenêtre ogivale à double baie s’ouvrait autrefois dans le chevet de l’église ; elle a été bouchée à une époque reculée. Sur l’emplacement de cette fenêtre et au-dessus de la Vierge, se voit une croix (en bois), accolée au gable, et qui porte la date de 1697.
Au-dessus du portail de la nef est gravée l’inscription suivante:

FUNDITUS ISTA DEI DOMUS EST REPARATA SALUTIS ANNO 1715.
(Cette église a été entièrement restaurée en l’an de grâce 1715.)

Cette inscription est surmontée d’armoiries complètement frustes, probablement celles de l’abbé Bigot, seigneur de Sasseville, alors également seigneur et patron de Bréville.
M. de Caumont, dans sa statistique monumentale du Calvados dit que « la nef et la tour, (maintenant démolie), entre choeur et nef sont modernes. Le choeur est en partie du XVe siècle, mais quelques parties paraissent plus anciennes ».
Voici ce que nous conjecturons à ce sujet :
L’église, dont le choeur représente les restes, était du XIVe ou du XVe siècle. Vers 1697, la grande fenêtre ogivale du chevet fut bouchée pour l’érection de la statue de la Vierge, qui y est adossée. La date inscrite sur la croix, placée au-dessus de la niche, paraît rappeler cette modification malheureuse.
La nef, menaçant ruine, fut reconstruite en 1715. Enfin, l’ancien campanile, remplaçant lui-même le clocher primitif, fut érigé vers 1768, à la suite d’une délibération des paroissiens en date du 29 septembre 1763, approuvée par arrêt du Conseil d’Etat du 19 mars 1767 ; le devis se montait à 559 L. Mentionnons en outre, d’après les documents que nous avons eus sous les yeux, (Arch. du Calvados), des réparations importantes, faites à l’église en 1664, et au choeur en 1737. L’ancien lambris de la voûte datait de cette dernière époque ; il avait été posé par un nommé Girard, de St-Etienne de Caen, et avait coûté 225 livres.
Si M. de Caumont avait pu voir les inscriptions, dont nous venons de parler, mieux éclairé, il eût été plus précis.
Le clocher actuel fut édifié en 1861-1862 (I) ; on refît en même temps la voûte lambrissée du choeur, le plafond de la nef, ainsi que tous les bancs et stalles (2).
Dans la nef est exposé un tableau de grandes dimensions, d’une très bonne facture, représentant le Christ en croix, et la Madeleine prosternée à ses pieds. Ce tableau signé : Laffon de Ladébat, 1867, a été offert à l’église par l’auteur, beau-frère de M. Vauquelin, qui habitait Bréville à cette époque.
Dans ces dernières années (3), le chevet de l’église et les statues qui l’ornent ont été l’objet d’un véritable acte de vandalisme; les peintures murales, dont la tonalité convenait parfaitement au style simple de l’édifice, ont été recouvertes d’une affreuse couche de badigeon ; les statues de la Vierge, et des deux apôtres ont été abominablement peinturlurées de toutes les nuances de l’arc-en-ciel ; saint Paul surtout, dont la tunique a été passée au vert bouteille et le manteau au violet, est horrible. De pareils outrages à l’art sont révoltants!
Au-dessus de la fenêtre, à droite de l’autel, se voit une crédence de la même époque et du même style ; une plaque de métal fixée sur la tablette inférieure de cette crédence, porte une inscription provenant du tombeau de M. de la Rivière, curé, mort en 1729, (Voir chap. XIV).Ce tombeau a disparu, mais il devait se trouver dans cette partie du sanctuaire.

Sur la plus ancienne des deux cloches, on lit l’inscription suivante, qui est continue, c’est-à-dire que chaque ligne se prolonge diagonalement au-dessous de la précédente, pour former une nouvelle ligne, sans interruption.

L’AN 1661, NOMMÉE PAR HTE ET PTE DAME FRANÇOISE LE BRVN,
VEVE DE FEV HT ET PT SEIGR MRE (messire) FRANÇOIS DE MAILLOT,
CONER DV ROY, MAIST(R)E DE CAMP H. E. (I) ET CHA. DE
MAILLOC, BA(RON) (2) DE CAILLY, SEIG. DE TOVRS ET AVST(R)E
(s LIEUX) DE PVT (de présent) FEMME ET EPOUSE DE MRE MAXIMILIAN
THOMAS LE FAUCONNIER, ESC.SIEUR DES COURDORNES(3),
ET ALEXANDRE LE FAVCONNIER, ESC. SIEVR DE FEUGUEROLLE
ET BRETEVILLE ; BÉNITE PAR MAISTRE GUILLAVME DELAMOTTE,
PRESTRE, CURÉ ; FRANÇOIS LE TRÉMANÇOIS, ESCUIER, TRÉSORIER.

Cette cloche se trouve être l’une des plus anciennes du diocèse. Elle fut, en effet, épargnée sous la Révolution, lors de l’enlèvement des cloches pour la fabrication des canons et de la monnaie de billon.

Enfin, voici l’inscription de la deuxième cloche.

IE M’APPELLE MARIE CLÉMENCE PIERRE JOSEPH ; PARRAIN :
ME PIERRE BARON D’AMPHERNET, MARRAINE MME ANNE
LOUISE MARIE CONSTANCE D’ORCEAU DE FONTETTE, COMTESSE
DE MAILLÉ-LATOUR-LANDRY. MM. IN PIERRE HIPTE
DELAUNAY, CURÉ. Pin GRENIER MAIRE ; FONDUE PAR LA
GÉNÉROSITÉ DES HABITANTS DE BRÉVILLE, I863.
(I) Ces deux lettres restent inexpliquées jusqu’à présent.
(2) Les lettres ou mots entre parenthèses manquent dans l’inscription.
(3) Fief à Feuguerolles ; il existe encore aujourd’hui dans cette commune un château et une ferme dits : Les Cours d’Orne.

De nombreux personnages notables de la paroisse, ou d’autres localités, qui ont désiré y avoir leur tombeau, ont été inhumés dans l’église. On en compte 57 depuis 1692, origine des registres paroissiaux, jusqu’à la dernière qui eut lieu en 1775 ; l’une d’elles, celle de Noble Dame Suzanne Devicq, épouse de Jean de Venoix, seigneur d’Amfréville et de Bréville, eut lieu à Bréville, (27 Obre 1757), l’église d’Amfréville, sa paroisse, étant alors en interdit.
L’usage d’inhumer dans les églises, très fréquent au moyen âge, a subsisté, mais en devenant de plus en plus rare jusqu’à la fin de l’ancienne monarchie. Il fallait une certaine aisance pour jouir de ce privilège, concédé aux personnes de toutes les classes, moyennant le paiement d’un droit. Ces inhumations furent interdites par une Déclaration du Roi du 10 mars 1776, et l’interdiction a été renouvelée formellement par le décret du 23 prairial an XII. Ce n’est que dans des cas exceptionnels, et en vertu d’autorisation spéciale, que les sépultures peuvent, de nos jours, avoir lieu dans les églises.
Aucune inscription autre que celle du tombeau du curé, M. de la Rivière, n’a été conservée; elles ont malheureusement toutes disparu, lorsqu’en 1844, M. de Cacheleu, propriétaire à Bréville, fit refaire, à ses frais, le dallage de l’église. Il eût cependant été facile de sauver les plus intéressantes de la destruction, en encastrant les pierres tombales dans les murs de la nef.

Il n’est pas à notre connaissance qu’aucun vestige d’antiquités gauloises ou romaines ait jamais été découvert à Bréville, sauf une médaille en bronze de Vespasien, trouvée, en avril 1894, dans un jardin, au Bas-de-Bréville. Cette médaille que nous possédons, est datée du 8e consulat de ce César, c’est-à-dire de l’an 77 ou 78 après J.-C.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux– Piel.

201. — Le 29 oct. 1767, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jacques-Louis de Trémansois, ancien garde du roy, de la parr. de Bréville, diocèse de Bayeux, fils de feu Mesre Louis de Trémansois, officier d’infanterie, et de feue Anne Champin, en leur vivant demeurant à Caen, parr. St-Gilles, d’une part, et noble dame Marie-Françoise-Elisabeth Turpin de Condé, veuve de Pierre Ravallet, Escr, sr des Perrois, fourrier des logis de madame la dauphine, fille de Mesre Guillaume Turpin de Condé, et de feue noble dame Marie Daragon, de la parr, de Hotot, et lad. dame veuve demeurant en celle d’Estrées.

A.D. Calvados – L. Administration IV Police 41
1796.7..
An IV, 6 thermidor (1796, 23 juillet) – Bréville
 » Le Commissaire du Directoire Exécutif près L’admin Municipale de Ranville Au Commissaire du même Directoire près L’admin Départementale du Calvados
 » J’ai reçu votre circulaire du 3 messidor par laquelle vous m’informiez qu’un délit a été commis par un Meunier qui au moyen d’une Cachette pratiquée Dans son moulin volait la farine du propriétaire en sa présence, et m’invitait à faire faire une visite exacte des Moulins existants dans L’arrondissement du Canton….
Cette visite s’est faite…le 21 sur les cinq heures de relevée dans tous les moulins….il n’en résulte aucun moyen de fraude…

Role du ban et de l’arrière-ban du bailliage de Caen en 1552 – par Emile TRAVERS.
Archier
– 166. Jehan de Venoix. escuyer. s’est présenty, montey et armey en équippage d’archier, pour faire le service, pour luy ei noble homme Jacques de Venoix, son aide, duquel à esté reseu le serment par le dict commissaire.
Le dict Jehan de Venoix est tenant du fief d’Anffréville, assis au dict lieu. vallant….
– 167. Le dict Jacques de Venoix est tenant du fief de Venoix, assis à Bavent, vallant . . .
Item, du ficfde Brêville, vallant . ..
– 629. Ossemont (d’), pour Osmond (d’). Petiville, cant. de Troarn. Quart de f. s’étendant À Varaville, Bavent, Bréville, Sallenelles, Amfréville et Banneville.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
– Le dimanche, 7 may 1730, on a commencé une mission aux R. P. Jésuites, fondée par M. de la Rivière, curé de Bréville.
– Aveu général des biens de l’abbaye.
A tous ceux que ces lettres verront Gyf. par la permission divine humble abbé du monastère de Notre Dame d’Aulney du diocèse de Bayeux assis au baillage de Condé sur Noireau, et tout le couvent d’iceluy lieu d’Aulnay de l’ordre de Cisteaux….. Item nous avons en la dite viconté en la paroisse de St-Martin d’Anfrêville un fief ou membre de fief noble auquel a hommes, hommaiges, rentes en déniers, grains, œufs et autres droitures à fief noble appartenant. Au droit duquel nous avons droit de présentation à l’église du dit lieu toutes fois que le cas s’offre, combien que à présent nous est donné empeschement au patronage par Pierre Gohier, escuier, seigneur à cause de la demoiselle sa femme, de la terre et seigneurie de Breville, et vaut commune année iceluy fief en tout de revenu, la somme de qualre livres saize soulz un dénier obole.
– La destinée des monuments historiques de notre pays n’a jamais trouvé notre Société indifférente. Elle a eu dernièrement à remercier M. le marquis de Maillé d’avoir donné à notre musée deux pierres armoriées, fouillées avec un art remarquable par des artistes du XVI° siècle, qui avaient décoré la chapelle seigneuriale de Bréville.

Département du Calvados Inventaire sommaire des archives départementales antérieures a 1790 – Archives départementales Calvados
1484=1742. – Familles: Bar. du Buisson. – Vente à Jean de Venoix, éc, sr de Venoix, de la Luserne et de Grouehet, par Guil. Beuze et Lucete, déguerpie de Jean Tartvenu, de Bavent, d’une pièce de terre sise à Bréville et Amfréville, à la Mare Dyvete, en la clôture dud. écuyer, pour 70 s. t., 5 s. de vin, avec quittance de 3 s. de rente acquis par led. seigneur de Richart Hadebiques et de 5 s. de rente dûs pour droit seigneurial (21 avril 1484 – Vente à Jean de Lestar par Girart Vachement, de Ranville, moyennant 65 s. t. et 2 s. 6 d. de vin, de 6 s. 6 d. de rente, moitié d’une rente constituée par J. Andrieu, de Bréville à Nicolle Roy, prêtre de Saint-Aignan-de-Cramesnil, le 21 juil. 1477 (à Caen) et transférée le 12 juin 1492 (à Varaville) à Guillemine, veuve de Guil. Ollyvier, de Bures, fille de Germain Cortoys, et à son neveu Jean Basset, fils d’Henri, d’Hérouvillette (1519). – Noël Audrieu rachète à Guil. Audrieu, de Bréville, tuteur de la fille de feu Pierre Audrieu, une rente de 38 s. qu’il lui avait constituée à Varaville, le 22 juil. 1574 (1585).

Partage de la succession de P. Le Prévost, bourgeois de Caen, entre Charles Bar, fils Jean, et Jeanne Audrieu, veuve de Germain Bar, son frère, de Bréville, d’une part, Pierre Bar, fils mineur de Pierre, et son oncle Charles Bar, du Buisson, d’autre part, et la fille mineure de Gilles Bar, assistée de son tuteur Simon Bourdon, d’Amfréville, et de ses proches parents Jacques Hadebicque et Louis Canu, d ‘autre : comprenant une maison, jouxte François Trémançois, éc, sr de La Rivière, 1 acre de terre à Amfréville, delle du Jonchet, 15 vergées et 3 quartiers à Bréville et au Buisson, de la de la Champagne, des Cardonnets et de la Fosse ,11 vergées à Gonneville, delles des Aubieux, des prés de Blerville, etc., 10 s. et 1 poule de rente foncière, 20 s. de rente hypothèque; chargée de 39 s., 1 chapon, 4 boisseaux de froment et 10 boisseaux d’avoine dus à la baronnie de Varaville et divers (1630). –
– 1632, 7 oct., défunt Guil. Le Vattier, éc. de Bréville.
– 1647. 17 sept., inh. de Jeanne Le Bastard dans l’église de Bréville, « suivant la permission que j’en ai donnée à Thomas Le Bastard, son fils, qui me la requise, disant qu’il y a esleu le lieu de sa sépulture en sa chapelle à luy apart. en lad. église »;
– 1658, 8 nov., inh. dans le chœur de l’église de Bréville, de M. Simon Desmonts, curé dud. lieu.
– 1687 22 nov., levée du corps de Pierre Delande, « décédé en la maison de M. de Soliers, dans l’appartement proche l’écurie », transporté à Bréville et inh. par M. Busnel, vicaire de Bavent, « du consentement de M. Estienne Boulard, pr., faisant en cette occasion, les fonctions curiales pour et au lieu de M. le curé de Bréville,…. présence de noble personne Jacques Brunville, fils de M. de Soliers ».
– 1699 curé de Bréville, [de La Rivière].
– 1756, 11 mai, inh. de Gilles Pêchet, curé d’A. (62 ans), dans l’église de Bréville, à cause de l’interdit de celle d’A., par :M. Laumosnier, curé de Cagny, doyen de Troarn.
– 1757, 7 oct., inh. dans l’église de Bréville, pour la même cause, de Suzanne de Vicq, veuve de Jean de Venoix, 70 ans.
– 1758, 16 mars, inh. dans le chœur de Bréville, de Pierre Denis, vicaire d’A., 53 ans.
– 1769 Charles-François Foucques, le Bréville.
– 1772. 31 août, inh. de J. de Venoix, seigneur d’A., de Bréville, . etc.

E Suppl. 1406. – GG 1. (Registre) – Moyen format 185 feuillets.
1692 – 1746 – « Registre des baptêmes, mariages, et sépultures de la paroisse de Bréville, faict par moy subsigné, pbre dudict lieu, commencé au 1er janvier 1692. De La Rivière.  » – Led. de La Rivière, Olivier Poissy, curés.
– 1694 : 2 juin, inh. de dlle de la Planche.
– 1697 : 10 sept., bapt. de Marie-Rogère, marr. -. Marguerite de Menneville, parr.: Jacques-François Viger.
– 1699 : 8 mars, bapt. de Louise-Françoise Fouques, marr.: Louise « Daumesny » parr.: François de Venoix, sgr. d ‘Amfréville; 28 avril, bapt. de Guillemette-Pétronille Bazire, marr.: Pétronille-Geneviève de Touchet, parr.: Guillaume de Saffray, chevalier de Vimont.
– 1702 : 12 mars, inh. de Gabriel Fouque, sr. Desmarets;«ce 15 de mars 1702, Margueritte Baudet, femme de Robert Lebret, absent, a déclaré et signé être grosse des œuvres de Jean Morel le jeune, dit Brêquet»; 31 mars, bapt. d ‘une fille de lad. Baudet, des œuvres de Jean Morel.
– 1704: : 2 sept., bapt. d’un fils de Marguerite Baudet, des œuvres dud. Morel.
– 1707, 16 mars, bapt. de Jeanne-Marguerite Pôtel, marr.: Anne-Marie-Marguerite Eury, parr.: Jean-François de La Londe Le Bas.
– 1707 : 21 août, bapt. de Jacques-Alexis Hachet, parr.: Alexis de Touchet, seigneur de Beneauville, marr. Gilone- Louise « Daumesny »; 26 nov., mar. de Pierre Du Bois, éc, fils de Jacques, sgr de Launey, et de Madeleine de Bonenfant du Méry, avec Gilonne-Louise «Daumesny», fille de Pierre, et d’Anne du Sélier, de Bréville.
– 1708 : 10 juin, mar. de Mathieu Marot, de Saint-Pierre de Caen, et de Marguerite Vallée.
– 1709 : 20 sept., inh. de dame Le Marchand, veuve du sr. de Manneville.
– 1712 : 18 juin., bapt. de Pierre, fils de Jacques Le Trémançois, éc, et de Marie Vautier.
– 1713 : 24 sept., bapt. de Louis-François, fils des mêmes : parr.: Louis-François Le Cordier. marquis de Varaville. marr.: Anne Le Cordier du Troncq.
– 1719 : 13 fév., bapt. de Jacques-François, fils desd. Le Trémançois et Vautier (le futur curé), parr.: n. h. François Euri.
– 1724 : 19 nov., bapt. de Marie-Anne-Marguerite Potel, marr.: Marie-Anne Du Quesné, veuve de Le Trémançois.
– 1727 : 16 juin, bapt. de François-René- Aimé, fils desd. Le Trémançois et Vautier, parr.: Jacques-François-Daniel de Martragny, marr.: Renée- Françoise Le Cordier.
– 1729 : 16 déc, inh. de Jean de La Rivière, curé, âgé de 77 ans, décédé la veille, par Bénard, curé de Banneville, doyen de Troarn.
– 1732 : 16 avril, inh. de Marguerite Dûment, femme de Simon Le Frère, par François Laigniel de La Londe, chapelain de Douville.
– 1737 : 11 sept., bapt. d’Anne-Françoise, fille de Jean-François-Thomas-Timoléon Viger, Bourgeois de Caen, et de Marie-Anne-Françoise de Lessard, marr.: Marie-Françoise-Gabrielle Foucques, femme de Dorney, avocat de la Cour des Comptes de Normandie, parr.: Gilles de La Rue, acolyte du diocèse de Bayeux.
– 1739 : 1er oct, décès de Pétronille-Geneviève de Touchet, épouse de M. de Cauvigny.
– 1740 : 7 mai, inh. de Nicolas Roussel, huissier pour le sel, bourgeois de Vaucelles de Caen.
– 1741 : 25 juin, bapt. de Marie-Anne Rogère, marr.: Marie-Anne Le Cordier de Varaville, parr.: Pierre Mollet, chapelain de Saint-Jean L’Evangéliste de Varaville.
– 1741 : 2 sept., mar. de Pierre Le Débonnaire, avocat au Parlement de Normandie, demeurant à Caen, fils de feu Denis, marchand bourgeois de Caen, et de Madeleine Viel de La Grand’ Rue, avec Marie-Marguerite Le Trémançois, fille de Jacques, éc, et de Marie Vautier, de Bréville.
– 1743 : 20 janv., inh. de Jacques Le Trémançois, éc, 57 ans. – 23 janv., déclaration de grossesse en présence de Robert Pinson, chirurgien, de Bavent; 26 mars, bapt. de Pierre-Guillaume Léger, parr.: Pierre-Jacques- Mathieu d’Urville (Moisson), marr.: Geneviève- Pétronille-Guillemette de Cauvigny. – 1744 : 8 juin, marr.: Catherine Morin de Varaville; 29 juin, parr.: Dominique Eury, éc, sr. de Fonteney.
– 1746; 10 août, inh. de Thomas-Guillaume-Jean- Joachim Foucques-Dumesni, fils de Thomas Fouques, sieur Dumesni, bourgeois de Caen, et de feu Marie-Anne Collet, de Beauiour, 17 ans. – Autres actes concernant les familles : Amey, Audrien, Anne, Auber, Bart, Baudet, Bazire, Bourdon, Cabourg, Canu, Coquet, Delamare, Deslandes, Dumont, Durosel, Foucault, Foucques, Françoise, dit Brécourt ou Brécour, Gascoin, Hachet, Langlois. Le Bastard, Le Débonnaire, Le Frère, Léger, Le Haguais, Le Moine, Lequesne, Liévelatte, Londe, Marquet, Mombré, Morand, Morel, Onfroy, Othor», Quidot, Robert, Rogère, Tibout ou Thibout, Torcapel, Trolong, Vallée, Viger, Vincent, etc.

E Suppl. 1407. – GG 2. – (Registre). 170 feuillets. Moyen format.

1747=1792. – Baptêmes et mariages. – Curés : Olivier, Poissy, Le Trémançois, Dalibert, Dallemagne, desservant en 1792.
– 1747 : 15 déc, bapt. de Bernard-Hector-Maurice-Gabriel Outardel, parr.: Bernard-Hector de Cauvigny de Boutonvilliers, seigneur de Saint-Germain-le-Vasson, marr.; Jeanne-Gabrielle Lemasurier Desplaines d ‘Urville, épouse de M. Jacques-Pierre Moisson d ‘Urville.
– 1750 : 17 juin, bapt. de Marie-Louise Lequesne par Louis Fouque des Marais, chanoine de la cathédrale de Dol.
– 1751 : 23 nov., mar. de Nicolas Louet, de Saint-Quentin, diocèse d’Avranches, employé pour le sel, premièrement à Ranville, et depuis six semaines à Saint-Aubin d’Arquenay, avec Renée Le Marchand, demeurant à Bréville comme fille de chambre chez M. de Venoix d’Amfréville, sgr et patron de Bréville.
– 1752, 7 janv. bapt. de Jean- François fils né la veille de Jean de Venoix chev., sgr. d’Amfréville, Bréville et autres lieux, et de Marie-Anne Le Normand de Victot, parr: Gabriel de Jors de Fribois, chev., baron de Tréboëuf [en correction de: François de Lys, chanoine honoraire de Lisieux, grand oncle de la mère], représenté par Jean de Venoix, chev., sgr. d’Amfréville, marr.: Marie-Anne Nicolas de Victot (corrections suivant sentence de 1761).
– 1752 : 11 avril, mar. de François Le Vaillant, sgr et patron de Cauville, fils de feu Henri, éc, et de Marie Le Proux, avec Louise-Marie-Madeleine Grimoult, fille de Louis de Grimoult, éc, sgr. de Moyon et de feu Jeanne- Marie-Madeleine Le Petit; 4 sept., bapt .de Paul- Félix Le Quesne, marr.: Marie-Anne-Félicité Le Normand de Victot, épouse de Jean de Venoix, seigneur d’Amfréville et Bréville, parr.: Pierre- Paul Le Marchand, sgr de Luc, de La Délivrande en partie et autres lieux, capitaine d’infanterie.
– 1760 : 25 nov., mar. d’Henri-Samuel de Neufville, chev., sgr. d’Echaufour, sgr. et patron de Bavent, ancien. lieutenant-colonel du régiment royal des Cravates, fils de défuntes Henri et Thérèse Collet, de Bavent, avec Jeanne-Françoise Hue de Lhérondelle, fille de J.-B., chev., sgr. de Saint-Martin de Fontenay, du Bosq, Folletot, etc, et de Françoise de Fresnel, lad. Jeanne veuve de Jean-François de Venoix, chev., sgr. d’Anctoville, suzerain d’Athis et autres lieux. Présents: J.-F. Hue de Lérodel (père) et sa femme qui a signé: Fremel de Navarre, Devenoix, d’Amfréville (patron de Biéville) et madame de Venoix qui signe Le Normand d’Amfréville, La Cauvinière, chanoine de Lisieux, le chevalier de Brossard, le chevalier d’Anctoville, de Chaumontel.
– 1761 : 30 avril, bapt. d ‘Eutrope, fils de Louis-André-Hubert de Chaumontel, éc, ancien gendarme ordinaire du Roi, et de Marie-Anne-Catherine-Jeanne Foucques.
– 1762 : 28 janv., bapt. de Gabrielle- Angélique, fille de Jacques-François Varin, notaire à Varaville; 17 juill, bapt. de Marie-Anne-Françoise, fille de François- Henri Foucques, sr. de La Contrie, et Marie-Catherine-Suzanne Foucques; 21 juill., bapt. de Victor de Chaumontel, fils des époux de Chaumontel-Foucques, ci-dessus.
– 1766 : 7 juill., bapt. d’Allyre de Chaumontel, fils des précédents.
– 1769 : 25 janv., bapt. d’Agnès de Chaumontel, fille des précédents parr.: J.-B. Le Lorier.
– 1772 : 25 août, bapt. de Pierre-Joseph, fils de Pierre Patey, maître d’école.
– 1776 : 7 août, parr.: Robert Alleaume, notaire de Varaville.
– 1780 : 21 sept., bapt. de Louis-Marie, fils de Charles-François Foucques-Desmarais et de Marie-Anne-Françoise Le Cocq, parr.: Louis Foucques-Desmarais, prieur de Réville.
– 1784 : 2 sept., mar. de Pierre Le Creps, avocat, et Marie-Anne Le Harivel.
– 1786, 20 mars, 26 avril, et 1788, 9 juill., baptêmes par Pierre-Paul-Louis André, précepteur de M. de Venoix, fils du marquis d’Amfréville.
– 1789 : 23 fév., Bapt. par Le Bret, chapelain et directeur des dames de l’Union chrétienne de Caen.

E Suppl. U08. – GG 3. – (Registre). – Moyen format, feuillets.

1747=1792. – Sépultures. – 1750 : 25 août, Marie Vautier, veuve de Jacques Le Trémançois, éc.
– 1753 : 29 sept., Pierre Vincent, décédé à la ferme des Carmes au Mesnil de La Barre. – 1761 : 29 mai, Olivier Poissy, ancien curé de Bréville, 70 ans; 2 juill., Marie-Anne-Françoise de Lessard, épouse de Viger, lieutenant général de l’Amirauté de Caen; 26 oct., Charles Foucques, sr. de La Contrie.
– 1762 : 23 oct., Charles Foucques, sr Desmarais.
– 1780 : 29 oct,, inh. de Marie-Victoire, fille de Thomas-Charles Vigér, officier bleu de la marine du Roi, capitaine de bâtiments de commerce au département de Caen, et de Marie-Victoire Le Chartier de La Juganniere.
– 1785 : 23 fév., Jacques-François Le Trémançois, curé pendant 25 ans, âgé de 66 ans; 19 oct., Louis Foucques-Desmarais, ancien chanoine de la Cathédrale de Dol, ancien prieur de Saint- Biaise de Réville, inh. par Louis Boutry, chapelain de Saint-Jean l’Evangéliste de Varaville.
– 1787 : 13 déc, Marie-Anne-Françoise Le Cocq, épouse de Charles-François Foucques Desmarais, – 1792 : 8 juin, Charles-Pierre Renauld, journalier, tué d’un coup de feu, et«ouvert« par Halbi, chirurgien juré, procès-verbal dressé par Binard, juge de paix du canton de Ranville; 14 oct., un mendiant inconnu, décédé dans l’infirmerie de la maison de Bréville, la visite ayant été légalement faite par le sr. Binard, juge de paix du canton, et sur lequel il n’a été trouvé aucunes marques de chrétien catholique. – Acte concernant les familles : Amey, Andrieu, Anne, Aubey, Bachelet, Bar ou Bart, Barbot, Baudet, Bazière (correctement : Bazire), Bérot, Bonpain, Boulard, Bourdon, Cabourg, Cauvet, Chrétien, Coquet, Cudeville, de La Cour, Delahogue, de Lamare (Delamare ou Lamare), Delaunay, Douillet, Dozeville, Duhomme, Duniont, Durosel, Duval, Edeline, Escot, Fanet, Féron, Feuillet, Flavigny, Foucault, Foucques, Françoise, Frémont, Gascoin, Gibert, Godefroy, Gosselin, Groscol, Guesdon, Guilbert, Hachet, Halais, Hareng, Harivel, Housset, Huet, Jehenue, Lami ou Lamy, Laugeois, Le Barbier, Le Bâtard, Le Bon, Le Cerf, Le Cocq, Le Corru, Le Courtois, Le Duc, Le Febvre, Le Frère, Leguetier, Le Lorier, Le Manissier, Le Masson, Le Moine, Le Neveu, Le Post, Lequesne ou Quesne, Leroux, Le Roy, Le Tellier, Le Valois, Le Vée ou Levée, Le Vieux, Lucas, Madeline, Marie, Marquet, Martine, Ménard, Mériotte, Mignot, Milet, Morand, Morel, Morice, Othon, Outardel, Pagny, Patey, Picard, Pilon, Picot, Potel ou Postel, Potdevin, Regardenbas, Regnault ou Renault, Richomme, Robert, Roger, Rogère, Tardif, Thibout, Torcapel, Touzet, Trolong, Varin, Vautier, Viger, Villery, Vincent etc.
– 4 fév. 1758. mar. de Pierre- Louis Vincent, laboureur, de Bréville, et de Marie- Magdeleine Duchemin. en présence de Jacques Le Cacheux, capitaine de navire, de Vatteville. de J.-B. Huet, chirurgien, de Dive; 9 avril, inh. de Pierre Boulleville par Charles Du Soir. vic. de Brucourt, en présence du curé de Dive, Yvon, assisté des Frères de La Charité.
– 1635, 11 sept., Jacques Jeanne, né du fait et engendrement de Jean Le Boucher, sr. de Bréville, et de Jeanne Bouet, baptisé à la requête dud. Le Boucher comme né par bâtardise.
– 1638, 27 oct., décès de Françoise Le Sueur, veuve d’Anne Le Boucher, .sr. de Rougemer.
– 1642, 8 mars, bapt. de Charlotte Germain; parr. Robert Le Boucher, sr du Vé. – Les actes de catholicité s’arrêtent à 1642. – Audiences de contrats concernant : Jean Le Boucher, sr. de Bréville, avocat du Roi en la vicomté de Saint-Sylvain et Le Thuit (1636-1640).
– 1646, 13 fév., décès, le 14, inhumation, dans l’église, de Jean Le Boucher, écuyer, sr. de Bréville.
– 1617, 3 sept., par Robert de Lannoy, sieur de Cateville, à Charles de Trémansoys, sieur de Cricheveulle, de terres au«Bisson«, à Bréville. Gonneville;
– Fol. 89: 18 janv. 1705, dérôlement maintenu de Jean de Sainte-Croix, de la somme de 60 s.«pour un herbage qu’il avoit pris sur la par. de Bréville et de laquelle il s’est démis sans en avoir jamais jouy…«
– 1788, 17 sept., bapt., par Thomas Manchon de Gournay, c. de Varaville, de Marie-Catherine-Elisabeth Montigny, fille de Michel-Henry; parr.: led. curé; parr.: Marie-Elisabeth de La Brousse, vve. de Pierre- Alexandre Ernault. sgr. d’Ecajeul, de la par. de Bréville.
– 7 nov. 1658,«M. Symon Le Démon, curé de Bréville, est décédé et a esté enterré dans le cœur de l’église de Bréville le huit jour de ce mois par Me. de Guerville«.
– 20 avril 1659, contrat du 26 mars, devant les tabellions de Caen: Guillaume Nicolle, fils de feu Robert, vend à Robert Le Monnier 7 vergées 1/2 de terre, à Bréville, delle du pré Buquet, tenue des fiefs d’Hérouville, pour 450 L. et 60 s. de vin : «condition à toutes fois et quantes«.
– Fol. 24 v° (reg. pris à revers), déclarations de grossesses, 5 oct. 1694, de Jeanne Morel, de Bréville, laquelle s’était retirée chez Jean de la Barre.
– 2 janv. 1699, inh. de Bonaventure Le Hagais, de Bréville, en présence du curé de Bréville, d’E. Boullard, obitier, de«François.« Poisson, curé d ‘Hérouvillette, de Jean Féron, prêtre, de Ranville.
– 20 mai 1744, inh., dans la nef, de Thomas Dalmaigne, par Guy-Olivier Poissi, c. de Bréville, en présence de Lemarchand, c. d’Escoville, d’Adam, c. de Ranville, de Denis, vie. d’Amfréville;
– 18 janv. 1748, inh. de Louis Outardel, décédé à Bréville, en présence de Guillaume Fouques. vic. de Bréville.
– 1773, 13 oct., inh. par le curé de Bréville (Le Trémançois) , de Jacques Marie, en présence de Lamy, c. d’Escoville, Rolland, vie. de Ranville. J. Frémanger, vic. de Bréville, Millet, c. de Touffréville.
– 17 août, mar. de J.-B. -Pierre-Alexandre Rivière, de Querville, dioc. de Lisieux, et de Suzanne Anne, de Bréville, par Morand, pr., de Saint-Pierre de Caen, en présence de dame Eury de Fontenay.
– 29 oct., vente faite par Jean Rogère, de Bréville, à François Viger, sr. du, Castel, bgs. de Caen, d’une pièce de terre plantée de pommiers et poiriers, dans la Closture aux Andrieux, pour 75 L.t.; contrat du 27 oct., devant Bazire et Olivier, tab. à Caen.
– 7 mars, inh., par le c. de Bréville, dans le«cœur du Buisson«, de Guillaume Amey, .sgr. et patron du lieu, 39 ans, en présence du c. de Merville (Lempérière) , de Charles Le Métaer (de Lalonde), éc, de Charles Le Petit de Hautmesnil, avocat au bailliage de Caen;
– 1642 15 déc, trépassa honorable et vertueuse dame Marguerite Ysnel, veuve de noble et puissant seigneur Jacques Le Brun, seigneur de Salnelles, Venoix, La Chappelle-Grachet, Fontené, Esperville, Bréville«, etc., inh. le lendemain, dans le chœur de l’église de Bréville, 72 ans;
– 1643, 12 juin, inh. de Perrine Potin, par Michel Le Noir, chapelain et vicaire de Bréville; 27 sept., inh. de Bonne Bouet, veuve de Guillaume Bourdon, de Bréville, demeurant à Sallenelles, âgée de 105 ans, par Jean Deschamps, vicaire d’Amfréville; 13 oct., mar., à Saint-Sauveur de Caen, de Pierre Dûstin, éc, sr. du Mont, fils de Jacques et de Jeanne Jean, de Sallenelles, et d’Anne Gyrot, fille de feu Pierre, éc, sr. du Carrel, et de Marguerite de Croisille, de Saint-Sauveur de Caen, par Pierre du Val, curé de Saint-Sauveur; 6 oct., mar., à Bréville, par le curé Simon Desmonts, de Charles Désert, de Gonneville, avec Anne Rogère, fille de feu Jacques Rogère dit Mal basté, de Bréville; 20 oct., inh. de Marie Le Pelletier, par Michel Le Noir, chapelain de M. »des Cours dôme »;
– 1644, dernier fév., inh., dans le cimetière de Bréville, de Pierre d ‘Allemaigne, fils d’Etienne et d’Anne Le Meurier, demeurant dans le manoir de Sallenelles, fermiers de M. des Cours d’Orne;
– 1657 7 nov., décès de Simon Desmont, curé de Bréville, 55 ans, enterré dans le chœur de son église par M. de la Londe Guerville, directeur de la conférence de Cuverville, assisté de tous les curés de lad. conférence.
– Poissy. desservant, puis curé (1723 jusqu’à fin 1729; en 1730, curé de Bréville)
– 1788 Pépin, vicaire de Bréville.
– 1790 Huet, vicaire de Bréville.
– 26 nov., bapt. d’Arsène, fils de Paul Le Bouclier, chev., sgr. et patron d’Emiéville, Le Poirier, Fontenay- le-Pesnel, sgr. Haut-justicier de Troarn et Janville, ancien garde du corps du roi, lieutenant de cavalerie, et de Magdeleine-Françoise-Thérèse Mollet; parr.: Philippe Le Boucher de Bréville; marr.: demoiselle Le Boucher d’Emiéville, frère et sœur; signatures : véronique Le Boucher d’Emiéville, Mollet, le cher. d’Emiéville.
– 31 juillet 1782, mariage de Nicolas- Augustin Le Cocq, sieur de Beauxami, fils de feu Nicolas-Philippe-Augustin Le Cocq, sieur de Beauxami, et de feu Marie-Anne-Thérèse Le Cocq de Beuville, de la paroisse St-Sauveur de Caen, et noble demoiselle Aimée-Marie-Anne de Chaumontel, fille de Louis-André-Hubert de Chaumontel, et de noble dame Marie-Anne-Catherine-Jeanne Fouques, de la paroisse de Bréville.
– 23 octobre 1791, baptême de Julien-Isidore Pillet ; parrain, Julien-Hildevert de Chaumontel, de la paroisse de Bréville; marraine, Marie-Victoire de La Haye, etc.

Nobiliaire universel de france.
BREVILLE, élection de Bayeux, maintenu en 1666: de gueules , au chef cousu de sable ; à trois roses d’argent, deux sur le chef et l’autre en pointe.

Site officiel Breville-les-Monts.
– A l’automne 1987, des fouilles archéologiques ont permis de mettre à jour les vestiges d’un important habitat d’époque gallo-romaine, à l’emplacement du lotissement des dentellières.
– Le château d’Amphernet, construit en 1810- Cette élégante demeure, était une « maison de maître avec bosquets, orangerie, communs, basse-cour, grand jardin légumier et verger planté de pommiers et poiriers avec promenade autour ».

Mémoires pour servir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers – Gaston Le Hardy.

Breville

Breville (Saint-Pierre de). Sergenterie de Varaville, élection de Caen, 50 feux, lieu de notariat, 1500 livres pour Escoville, Anfreville, Bavent, Sallenelles, Ranville, Longueval, Le Buisson et Hérouvillette.
Le vieux Pouillé de l’évêché rédigé vers 1350, met la cure à la nomination du seigneur, auquel elle appartient encore aujourd’hui, et la dîme au curé. Cette paroisse située en rase campagne est un peu au-dessus d’Anfreville, à 3 lieues de Caen.
Breville, composé de 3 fiefs érigés en marquisat sous le nom de Venoix, par lettres patentes de septembre 1764, registre aux comptes le 5 juin 1765, pour Jean de Venoix d’Anfreville.

Bilan de la recherche archéologique en Basse-Normandie – 1984-2004 – Direction régionale des affaires culturelles Basse-Normandie Service régional de l’archéologie.
Extraits:
Bréville-les-Monts (Calvados), une agglomération secondaire située non loin de l’embouchure de l’Orne (D. Flotté 2005, INRAP), où aucune trace de murs ni de toitures ne subsistait. Ce diagnostic, qui a couvert 6 ha de l’agglomération, soit 90% de sa surface estimée, a montré une organisation de bâtiments disjoints le long et de part et d’autre de plusieurs voies. L’occupation semble relativement restreinte chronologiquement – essentiellement le IIe siècle ap. J.C. – et les solins observés sont assez homogènes ; de petits blocs calcaires d’un module standard d’une vingtaine de centimètres de côté. Ce type de construction auparavant peu considérée, sinon déconsidérée, constitue l’essentiel des bâtiments d’une agglomération secondaire ; habitations, ateliers et sans doute boutiques. Aussi il témoigne du cadre de vie courant de la population locale.
– Un complexe thermal a été partiellement fouillé à Bréville-les-Monts, mais le cadre restreint de cette intervention ne permet pas de l’associer à l’agglomération semble-t-il plus éloignée.
– Les sondages attestent d’une forge aux confins de l’habitat.
– ROUS Jean-Claude, 1988 – BREVILLE-LES-MONTS – Lotissement La Belle Etoile, 1988 (RAP00061). SRA – Basse-Normandie.
– DUVERNOIS Bruno, 1989 – BREVILLE-LES-MONTS – La Belle Etoile, 1989 (RAP00093). SRA Basse-Normandie.
– FLOTTE David, 2005 – BREVILLE-LES-MONTS – La Belle Etoile, 2005 (RAP01682). SRA Basse-Normandie.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles Vasseur « analyses et transcriptions… »
p.91 -13 septembre 1783
Vente par Gabriel FROGER, bourgeois de CAEN, à Noble Dame Marie Anne PIEDOUE, veuve de feu Messire Laurent HEUDINE escuyer, de son vivant conseiller du Roy et son trésorier général au bureau des finances à CAEN, seigneur et patron du BREUIL et autres lieux, d’un acre de terre en 2 pièces situées au BREUL village du Poirier, bornées en partie par Monsieur de GRIEU, escuyer seigneur et patron du BREUIL et autres terres et sieuries, par le sieur des TENIERES LE COQ, les sieurs religieux de SAINTE-BARBE-EN-AUGE.
Témoins: Henry LEFRANC, escuyer, sieur de BREVILLE demeurant à QUATREPUITS, et Denis de PICQUOR, escuyer, sieur de PERCY.

– Le 9 avril 1823, Monsieur Louis Victor Dauvrecher d’Angerville, escuyer, chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint Louis, ancien capitaine de cavalerie, demeurant à Bréville, arrondissement de Caen, cède à bail à rente, la ferme du Colombier, sise à Douville. Il avait pour épouse la dame Julie Housset.

Archives NEDELEC COMMUNES.
Com.9.7 Bréville

Brevilla (Feodum de Brevilla apud Sanctum Paternum ) 1325 (parv. lib. rub. Troarn. n° 92).

Voir aussi:
https://tourisme.aidewindows.net/breville-les-monts.htm#eglise
http://merienne.jy.free.fr/01breville.htm

BREVIERE La

NOTES sur BREVIERE La – 14105.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Archives Calvados.
La Brévière (Calvados; jusqu’en 2015)
Histoire administrative: A partir du 1er janvier 2016, La Brévière forme avec Sainte-Foy-de-Montgommery, Saint-Gemain-de-Montgommery et La Chapelle-Haute-Grue la commune nouvelle de Val-de-Vie (chef-lieu dans l’ancienne commune de Sainte-Foy-de-Montgommery), par l’arrêté préfectoral du 22 décembre 2015.
LA BRÉVIERE
I. Dioc. de Lisieux. ― Baill. et maitrise d’Argentan. Livarot. – Gén. et int. d’Alençon ; él. et subd. d’Argentan. de Lisieux ; canton de Livarot (Arrêté du 1 mars 1790). – Gr. à sel de Livarot.
II. Distr. de Lisieux ; canton de Livarot (Arrêté du 1 mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux) ; canton de Livarot (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). 351 hect. 78 a. 75 c.
ADMon Gale. – ÉTAT- CIVIL.- Délibérations, depuis le 6 février 1812. Naissances, mariages et décès, depuis 1792. Les actes antérieurs auraient été brûlés anciennement.
IMPOSITIONS. Matrices foncières. 1791 , an V (3 cah.)
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du commun et audiences de contrats de La Brevière. 1617-1650 (Série G., La Brevière , reg.)
(2) Indication donnée par l’inventaire du 4 janvier 1832.

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – X
491. — La Brévière (Livarot, C.) :
Labevrera [vers 1055 (D-1066] : Cartul. St-Martin de Sées, fol. 3 v.
Même racine : « lieu peuplé de castors ».

Du Bois, Louis-François – Histoire de Lisieux : ville,
diocèse et arrondissement. 1845.
BREVIÈRE. (LA). Du latin brevis, petit, parce que cette commune a peu d’étendue.

Annales de Normandie.
Les noms de lieux du Calvados attestés entre 911 et 1066

Brévière (La) (cant, de Livarot) :
La bevrera . 1060-1066 : 2e ch. de dotation de St-Martin de Sées.
(Cartul. St-M. Sées, cop. Bibl. Alençon, n° 6, fol. 8 [a], et cop. Arch.Orne, n° 5, fol. 3 v° [b]).

Bréviere (La), Canton de Livarot.
Briveria, 1216 (cart de Mondaye).
Breveria, 1245 (ch. de Saint-André-en-Gouffern, n° 780).
Bevreria, 1365 (ibid. n° 3o8 ).
Berreria, 1259 (pouillé de Lisieux, p. 54, note 3).
La Bréviaire, XVIII s° (Cassini).

la Bréviaire, Bevreria, prieuré bénédictin de St-Martin de Séez, diocèse et arrond. Lisieux, auj. dioc. de Bayeux, archidiaconé de Gacé, cant. Livarot, Calvados ; sur la Vie. LONGNON, II, 260.

Lieux-dits de la BREVIERE:
Bauginet, BOVE (LA), Butte-Cogent (LA), [Çhaquelière (La), fief assis sur la Brevière; il s’étendait sur la Chapelle-Haute-Grue et Montgommery.], Cour (LA), Cour-Beauginet (LA), COUR,-FORTIN (LA), Fellatière (LÀ), Finautière (LA), GRANDE-COUR (LA), Lieu-des-Bois (LE), Moulinière (La), PERRET (LE), Préaux (Les), Prevôtière (LA), Trotets (LEs),

Par. de Saint-Pardoul réunie auj. pour le culte à Saint-Ouen-le-Houx;
patr. l’abbé de Saint-Martin de Séez.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Livarot.
Génér.d’Alençon,
élect. d’Argentan, sergent. d’Auge.
Brèvedent, 45 feus.

Fiefs de la Chaquelière et de la Fanantière, s’étendant sur la Chapelle-Hautegrue et sur Montgommery.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 663.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1093.
Voir :
– La Brévière – Annuaire Normand 1867 p.521.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

La Brevière, Breveria.
Ma Statistique monumentale, dans les parties précédemment publiées, a pu conserver le souvenir de plusieurs monuments dont il n’existe déjà plus de traces aujourd’hui ; il en sera de même pour l’église de La Brevière : elle était, effectivement, en démolition quand je l’ai visitée et quand M. Bouet l’a dessinée il y a douze ou quinze ans. La vue qu’il en a faite montre cette église, lorsque déjà elle avait perdu son toit.
La forme de cette église était celle d’une croix, et sur le transept s’élevait une flèche en bois très-élancée, couverte d’essente, offrant sur chaque angle une lucarne trilobée.
Les murs étaient en grand appareil, et l’ensemble de l’édifice annonçait le XVIe siècle.
Les fenêtres de la nef et du choeur étaient à plein-cintre, mais deux fenêtres ogivales à traceries flamboyantes, et divisées en deux baies par un meneau, éclairaient le transept. Celle de ces fenêtres qui était ouverte dans le transept nord était ornée de vitraux; on voyait, dans le même transept, un support de statue,du XVI’ siècle, portant des armoiries.
M. Pannier, qui a vu cette église avant la destruction des toits, nous apprend que la voûte du choeur était peinte et semée de bouquets de fleurs, dans le style Louis XIII, et que celle du transept méridional était décorée de peintures dans le style de la Renaissance de François Ier.
Cette église était sous l’invocation de saint Pardoul ; l’abbé de St-Martin de Séez nommait à la cure.
Le presbytère, situé à peu de distance de l’église, était en bois avec remplis de tuiles formant des dessins, et le toit était surmonté de trois épis en terre cuite émaillée.
La Brevière faisait autrefois partie de l’élection d’Argentan.
Si le patronage de la cure appartenait à l’abbaye de St- Martin de Séez, c’était pourtant un autre établissement religieux, l’abbaye de St-André-en-Gouffern, qui y occupait le rôle prépondérant: les abbés de St-André y possédaient une mouvance étendue, et prenaient le titre de barons de La Brevière. Une autre portion des terres de cette paroisse relevait du comté de Montgommery, dont les seigneurs se qualifiaient aussi de barons de la Brevière ; ils y avaient, originairement, possédé des domaines et avaient disposé de quelques-unes de ces terres en faveur De l’abbaye de St- André. Celle-ci avait également reçu des bienfaits de la famille des seigneurs primitifs de la Brevière, dont l’existence ne paraît pas avoir dépassé le commencement du XIVe siècle : cette famille de La Brevière, dont plusieurs membres étaient chevaliers, était aussi connue sous le nom de Payen et n’était peut-être pas étrangère à celle des Paynel, barons des Moustiers-Hubert. Un grand nombre d’autres donateurs contribuèrent à augmenter les possessions de l’abbaye de St-André, dans le cours du XIIIe siècle : plusieurs d’entre eux appartenaient à des familles distinguées et, la plupart, attachées à la fortune des seigneurs de Montgommery. L’une des plus notables, du nom de l’Arbalestier, en latin, Balistarius, paraît avoir possédé fief à La Brevière : elle fut du nombre de celles qui suivirent Guillaume à la conquête de l’Angleterre. Mais il ne nous est pas possible de préciser le lieu qui lui servit de résidence.
Parmi les fiefs qui avaient une mouvance dans la paroisse de la Brevière, continue M. de Neuville, se trouvait celui de la Chaquelière, qui s’étendait aussi sur la Chapelle-Hautegrue et Montgommery. Les seigneurs de ce fief se qualifiaient aussi de sieurs de la Brevière. Philippe de Gourseulles, sieur de Capdehoulle, devint possesseur de cette terre par son mariage avec demoiselle Bonne Bonnet, en 1652. Il laissa dix enfants, dont l’aîné fut François de Courseulles, seigneur de la Brevière ; celui-ci épousa Toussainte-Philippe de Saint-Simon et périt d’une mort violente : il fut assassiné le 23 avril 1698; Depuis cette époque, cette branche de la maison de Courseulles a fort peu résidé à la Brevière : elle s’est éteinte à la fin du siècle dernier.
Une autre famille qui a porté le titre de seigneur de la Brevière est celle de Saint-Denis, qui avait pour armes : de sable fretté d’argent au chef d’argent chargé d’un léopard de gueules. Charles de Saint-Denis, sieur de Vaugoust, fit preuve d’ancienne noblesse en celte paroisse, dans la Recherche de 4666. Le 18 décembre 1685, Joachim de Saint-Denis, sieur de la Brevière, abjura la religion protestante, entre les mains de François Pollin, curé de cette paroisse, de même que Louis Costard, sieur de Belleau, Frédéric Costard, sieur des Manis, Judith du Val, veuve de Joachim Costard, sieur des Aunez, et deux de leurs domestiques. Cette conversion en masse se ressentait, sans doute, de la révocation de l’édit de Nantes.
La famille de Margeot a aussi porté le titre de seigneur de la Brevière. Elle y acquit une terre, située près du chemin de Livarot à St-Ouen-le-Hoult, par le même échange qui lui procura la seigneurie de celte dernière paroisse en 1604.
Étienne de Margeot, sieur de Noiremare, fit preuve de noblesse devant M. de Marie, à la Brevière, dans la Recherche de 1666. M. de Margeol, dernier seigneur de la Brevière, ayant émigré, vit ses biens confisqués: c’est le père de M. Maurice de Margeot, demeurant au château de St-Germain-la-Campagne; il a épousé Mlle de Margeot de Saint-Ouen, sa cousine.
Aucune des terres que nous venons de mentionner n’a conservé de manoir digne d’attirer l’attention. Sans offrir aucune particularité remarquable, le manoir de la Finantière, situé près de la nouvelle route de Livarot à Vimoutiers, frappe les regards du passant, par ses dimensions et sa bonne apparence. Une partie de la construction date du XVI° siècle et est bâtie en bois ; le reste, comprenant un corps de logis placé en marteau , est en pierre et ne remonte qu’à la première moitié du siècle suivant. Cet édifice paraît avoir été l’oeuvre de Marin Costard, sieur de la Finantière, riche négociant en draperie, ce qui ne l’empêcha point de combattre pour la cause royale, dans la guerre de la Ligue, comme homme d’armes de la compagnie de Robert de Calmesnil, sieur de Heuguemare. Ses enfants reçurent, en 1651, des lettres de noblesse, en vertu desquelles André Costard, sieur de la Finantière, comparut comme noble en 1666, en la paroisse de la Brevière. Cette famille a vendu la terre de la Finantière, dans le cours du siècle dernier, à MM. de Margeot ; ceux-ci l’ont revendue à la famille Sauvai. Elle appartient aujourd’hui à M. Deraine et à Mlle Sauvai Notes de M. le vicomte de Neuville).
Le manoir de la Finantière a été, en 1799, le théâtre d’un combat entre une centaine de chouans, détachés de la division que commandait M. de Verdun, et des forces, très-supérieures en nombre, accourues des villes voisines.

2 – Pièces Justificatives:

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

84 — Le 9 mars 1693, Msre. Christophe Le Nepveu, docteur de Sorbonne, grand archidiacre et vicaire général du seigr. évêque, donne à M. Jacques Aubin, pbre. du. diocèse de Séez, demeurant au bourg de St-Pierre-sur-Dives, la collation de la cure de St-Pardoul (S. Radulphi) de la Brevière, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me. Pierre Angerville, pbrë, dernier titulaire.

Curés. – P. Angerville. – J. Aubin —T. Renoult —T. Bellières.
Vicaire,—P. Buisson.
Patron. — Les religieux de Saint-Martin de Séez.
Seigneurs,— J.de Saint-Denis de la Brevière.

73. — Le 4 avril 1709, Me. Thomas Bellière, pbrë, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de la Brevière, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me. Théodore Regnoult, pbrë, dernier titulaire.
Le 14 juin 1709, le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.

78. — Le 2 juillet 1709, Me. Thomas Bellière, pbrë. pourvu de la cure de St- Pardoul de la Brevière, prend possession dud. bénéfice, présence de Me. Olivier Lelasseur, pbrë, curé des Loges et doyen de Livarot, Me. Charles Vattier, curé de St-Ouen-le-Hoult, et autres témoins.

380.— Le 20 sept. 1715, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Me. Antoine Bérard, de la parr, de la Brevière.

408. — Le 10 avril 1718, furent ordonnés sous-diacres:
Me. Antoine Bérard, acolyte de la parr, de la Brevière.

473. — Le 16 juillet 1718, vu l’attestation du sr. Gosset, curé de Coquainvilliers, dispense de bans pour le mariage entre Jacques de Mauduit, Esc. sr. du Regnouard, fils d’Alexandre de Mauduit, aussi Esc. et sr. du Regnouard, et de noble dame Claude de Pardieu, de la parr, de Coquainvilliers, d’une part, et damll. Elisabeth Lautour, fille de Pierre et de dame Marie Chapelle, de la parr, de la Brevière.

543. – Le 27 déc 1718, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Antoine Lautour, fils de Jacques et de Jeanne Vannier, de la parr. de la Brevière.

48. — Le 24 mars 1719, vu l’attestation du sr. Bellière, curé de la Brevière, et du sr. Leblanc, vicaire de St-Foy-de-.Montgomery, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Moullin et Catherine Thomas.

64. — Le 8 avril 1719, furent ordonnés sous-diacres :
Me. Antoine Bérard, sous-diacre de la Brevière.

621. — Le 16 février 1722, vu l’attestation du sr. de Migneray, vicaire de Lisores, et du sr. Bellières, curé de la Brevière, dispense de bans pour le mariage entre Noël Marie et Geneviève Tuillier.

387. — Le 4 août 1717, titre clérical fait en faveur de Me. Antoine Berard, acolyte de la Brevière, par les St- Jean Bérard et Guillaume Lestournier, marchands, du la parr. de St-Foy-de-Mongommery.

Curés. — T. Regnoult — T. Bellière.
Clercs. — A. Berard — A. Lautour.
Seigneur et notable. — D.-F. de Saint-Denis — P. Lautour.

193. — Le 17 août 1734, Me. Nicolas Patin, pbrë, vicaire de Ste-Marguerite-des-Loges, et le sr. Claude Patin, son frère, demeurant à la Brevière, constituent 150 livres de rente en faveur de leur frère, Me. Pierre Patin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Cette rente est garantie par Charles Cousin, Esc. sr. de la Rivière, et David Patin, oncle desd. srs. Patin. — Leur père se nommait Guillaume Patin, et parait avoir demeuré à St-Pierre-des-lfs où se trouvaient ses biens.

351. — Le 2 mars 1737, Pierre Blondel, marchand, demeurant à Ste-Marguerite-des-Loges, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère-en-loi, Me. Jean Rame, acolyte de la parr. de la Brevière, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Michel et Pierre Rame, frères dud. sr. acolyte.
558. — Le 5 nov. 1737, Me. Thomas Bellière, pbfë, curé de St- Pardoul de la Brevière, donne sa procuration pour résigner sad. cure, dépendant de la nomination des religieux de St-Martin de Séez, entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Nicolas Bellière, pbfê du diocèse de Lx. Led. sr. résignant se réserve une rente de 200 livres à prendre sur les revenus dud. bénéfice qu’il a desservi pendant vingt six ans. Fait et passé au manoir presbytéral de la Brevière, en présence de Me. Pierre Hardrey, pbfë, curé de Lisores, et autres témoins.
Le 25 novembre 1738, led. sr. Nicolas Bellière obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.

229. — Le 20 mai 1740, le seig. évêque donne son visa aux lettres de provision en cour de Rome de la cure de la Brevière, vacante par la résignation faite par Me.Thomas Bellière, pbrë, dernier titulaire, en faveur de Me. Nicolas Bellière, pbrë de ce diocèse.
Le 21 mai 1740, led. sr. Nicolas Bellière prend possession de lad. cure, en présence de Me.Jean Rame, diacre, Me. Michel Duroy, acolyte, demeurant tous deux en lad. parr. et autres témoins.

8. — Le 27 fév. 1741, Pierre Duroy, marchand, demeurant à la Brevière, et Jean Lallemant, aussi marchand et demeurant à Ste- Foy-de-Montgommery, constituent 150 livres de rente en faveur de Me. Michel Duroy, acolyte, fils dud. Pierre, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Vimoutiers.

178. — Le 2 sept. 1745, Pierre Rame, marchand, demeurant à la Brevière, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, Me. Pierre Duroy, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr. acolyte absent était représenté par Me. Nicolas Bellière, pbrë, curé de la Brevière.
Fait et passé à livarot, en présence de Me. Pierre Martin, acolyte, demeurant en lad. parr. de là Brevière, et de Me. François Petit, employé dans les gabelles, demeurant à Livarot.

255. — Le 17 févr. 1746, Me. Nicolas Bellière, pbrë, curé de la Brevière, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, Me. Pierre Martin, acolyte de lad. parr, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé devant Me. François Manson des Londes, notaire au siège du Mesnil-Durand, en présence de Me. Pierre Duroy, sous-diacre, demeurant à la Brevière, et autres témoins.
Cette rente est hypothéquée sur des pièces de terre que led. sr. Bellière avait achetées de Charles de Margeot, Escr. en la parr. de la Brevière.

Curés.— T. Bellière — X.Bellière.
Prêtre de la paroisse. — X. Bellière.
Clercs.—M. Duroy — P. Duroy. — P. Martin — Je. Rame.
Seigneurs. — P. Costard du Bosc-Renoult — P. Costard, fils.

335. — Le 22 juill. 1754, dispense de bans pour le mariage entre Pierre-Louis de .Mannoury, Esc. sr. de la Brunetière, gendarme de la garde du roy, fils de Charles de Mannoury, Esc. sr. de la Brunetière, ancien gendarme de la garde du roy, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis, et de feue noble dame Marie-.Magdeleine Le Roux, originaire de la parr. de Heurtevent et demeurant en celle de St-Ouen-Ie-Hoult depuis sept ans, d’une part, et damll. Marie-Angélique de Margeot, fille de feu Etienne-Charles de Margeot, Esc. sr. de St-Ouen, la Rocque, Mesnil-Simon et autres lieux et de noble dame Marie-Françoise Le Normand, de la parr. de la Brevière.
Le même jour, entérinement de la dispense de l’empêchement de parenté du 3° au 4° degré existant entre lesd. parties.

380. — Le 6 janv. 1755, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Etienne-François-Jean de Margeot, Esc. chev. sr. de St-Ouen, gendarme de la garde du roy, fils de feu Mesr. Etienne-Charles de Margeot, seig. de St-Ouen, la Roque et autres lieux, et de noble dame Françoise Le Normand, de la parr. de la Brevière, d’une part, et noble damll. Françoise de Gautier, fille de feu Mesr. Jacques de Gautier, seig. des Authieux et de Menneville, et de noble dame Marie Labbey, originaire de la parr. des Authieux et demeurant depuis plusieurs années en celle de Heurtevent.

369. — Le 4 nov. 1757, Me. Jacques Hubert, pbrë, curé de St-Pardoul de la Brevière, présenté à la cure de St-Loup -de-Fribois, donne sa procuration pour résigner lad. cure de la Brevière entre les mains de N.-S.-P. le Pape en faveur de Me. Louis Lepinard, pbrë du diocèse de Séez, vicaire de Courcy aud. diocèse. Fait et passé à Falaise.

312. — Le 13 juill. 1760, en vertu de la collation à lui accordée, le 28 avril 1758, par le seig. évêque de Lx, Me. Louis Lepinard, pbrë du diocèse de Séez, prend possession de la cure de la Brevière, en présence de Mesr. François-Gabriel-César de Margeot, chev. seig. de St-Ouen-le-Hoult, seig. et patron alternatif de St-Georges-du-Mesnil, demeurant à Bernay, parr. de N.-D. de la Couture ; Me. Louis Sauvalle, pbrë, demeurant à la Brevière, et autres témoins.

178. — Le 9 mars 1761, Jean Duchesne, marchand, demeurant à Montviette, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Etienne Duchesne, acolyte, originaire de Mesnil-Bascley, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Celle rente est garantie par Pierre Sauvalle des Rivières, marchand, demeurant au Mesnil-Bacley, et par son frère, Me. Louis Sauvalle, pbrë, demeurant à la Brevière. Fait et passé au Mesnil-Bacley en la maison de Simon Sauvalle, par le ministère de Me. Louis Manson, notaire à la résidence de Ste-Marguerite-de-Viette, en présence de Me. Armand Sevestre, pbrë, curé de Montviette, et de Me. Jean-Jacques-Cyr Couespel, vicaire dud. lieu.
Led. sr. acolyte demeurait alors à Caen au séminaire des Eudistes ; il fut représenté par Pierre Duchesne, fermier, demeurant au Mesnil-Bacley.

Curés. – N. Belliere — Jq. Hubert – L Lépinard.
Prêtre de la paroisse. — L. Sauvalle.
Clerc. — P. Moulin.
Patron — L’abbé de Séez. — P.-F. Bondier.
Seigneurs.— E.C. de Margeot – F. Le Normand, — F.-C. de Margeot – E.F.J de Margeot.

290. — Le 4 mai 1770, M. Louis Lepinard, pbre, curé de S’ Pardoulde la Brevière, donne sa procuration pour résigner lad. cure en faveur de M. Antoine de Bernard, Sr. de Rozière, Esc., pbre, originaire de la parr. de la Bellière, diocèse de Séez, et curé de St-Martin des Moutiers aud. diocèse, constituant se réserve toutefois une rente viagère de 300 livres. Fait et passé à Falaise par devant le notaire apostolique du lieu.
Le 10 juin 1770, led. Sr. Lepinard révoque la précédente procuration et en donne une nouvelle pour résigner sad. cure, aux mêmes conditions, entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M. Pierre Le Rat, pbre, originaire de Heurtevent. Fait et passé à Falaise.
le 12 août 1770, led. Sr. Le Rat obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.

119. — Le 30 mai 1783, M. Pierre-Jacques-Louis Le Rat, pbre, curé de St-Pardoul de la Brevière, titulaire de la chapelle St-Gatien en
la Cathédrale et curé de N.D. de Criqueboeuf au diocèse d’Evreux, demeurant en cette dernière parr., donne sa procuration pour résigner
lad. cure de la Brevière entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M. Thomas-Just Poullard, pbre, originaire de la parr. de St-Jacques de Dieppe, diocèse do Rouen, et habitué en l’église de St-Martin-sur-Renelle en la ville de Rouen. Fait et passé à Rouen.
Le 16 juin 1783, led. Sr. Poullard obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 11 août 1783, le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le lendemain, le Sr. Poullard prend possession de la cure de la Brevière, en présence de M.Jean Le Rat, pbre, desservant lad. pair., et autres témoins.

56. — Le 24 mars 1785, Mr. Thomas-Just Poullard, pbre, curé de St-Pardoul de la Brevière, étant malade de la fièvre depuis plusieurs
années, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Mrs Claude-Florent Bouchard de la Poterie, pbre du diocèse d’Angers, pronotaire apostolique, comte palatin et vicaire de la Brevière. Fait et passé à Rouen, rue des Charettes, en l’hôtel de Londres.
Le 11 avril 1785, led. Sr Bouchard de la Poterie obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 25 mai 1185, Me de Sausin, vic. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 21 mai 1785, le Sr dle la Poterie prend possession de la cure de la Brevière, on présence de plusieurs habitants du pays.

51. — Le 30 déc. 1786, M Claude-Florent Bouchard de la Poterie, pbre du diocièse d’Angers, curé de la Brevière, représenté par Me Louis-Jacques Girard, notaire royal-apostolique, demeurant à Lx, rue Pont-Mortain, fait signifier par le ministère de Jean-François Boulin, sergent royal pour la sergenterie de Moyaux et le bailliage vicomtal de Lx, demeurant en lad. ville, rue du Doyenné, à M. Jean-Baptiste Verger, directeur et receveur des Economats du dwcèse de Lx, demeurant à Lx, parr. Jacques, et aux religieux de l’abbaye de St Andrê-en-Gouffern, diocèse de Séez, qu’il opte par le présent, pour lui et ses successeurs en la cure de la Brevière, pour la potion congrue et, qu’à partir du 1er janvier prochain, il cessera de payer pension de 300 livres créée en faveur de Me Lépinard, ancien curé dud. lieu.

62. — la 30 oct. I786, Me Claude-Florent Bouchard de la Poterie, pbre, curê de la Brevière, diocèse de Lx, se trouvant actuellement à Rouen, rue de l’Estrade, parr, de St-Etienne-des-Tonnelliers, révoque la procuration qu’il avait précédemment donnée pour résigner sa cure en faveur de Me Jean Le Rat, pbre, vicaire de lat parr, de Ste-Foy-de-Montgommey. Fait et passé à Rouen.

Le 22 oct 1786 led Sr. Bouchard, demeurant dans un aître batiment, appartenant à la veuve Lautor, en attendant la reconstruction du manoir presbytéral de lad. parroisse (d la Brevière), present en personne, se transporte avec le notaire au presbytère de Ste-Foy pour signifier au Sr le Rat lad. rêvocation. Celui-ci se retire avant la lecture et délivrance de l’acte de signification qui est alors laissé au Sr. curé de Ste-Foy arec prière de le remettre à son vicaire, le Sr. Bouchard s’offre à payer tous les frais qui ont pu être faits en conséquence de la procuration ad resignata qu’il avait donné.

196 — Le 9 août 1787, le pape ayant refusé d’accorder des provisions de la cure de la Brevière à Me.Jean Le Rat, pbre du diocèse de Lx, celui-ci expose au parlement de Rouen qu’il a été pourvu de ce bénéfice par la résignation du sr. Bouchard, dernier titulaire ; que pareil refus est une atteinte évidente portée à l’article 48 des libertés de l’Eglise Gallicane. C’est pourquoi il appelle comme d’abus de ce refus.
La cour de parlement déclare qu’elle tient led. appel comme fondé et autorise le Sr. Le Rat à demander des provisions au seig. évêque de Lx.

1. — Le 24 septembre 1787, la cour de parlement de Rouen ayant déclaré abusif le refus fait par la cour romaine de donner des lettres de provision de la cure de St-Pardoul de la Brevière à M. Jean Le Rat, pbre du diocèse de Lx, et l’ayant renvoyé à l’évêque du diocèse pour obtenir l’institution de ce bénéfice, M. de Pointis, vic. gl, lui donne la collation de lad. cure.
Le 20 sept. 1787, led. Sr. Le Rat prend possession de la cure de la Brevière avec toutes les cérémonies ordinaires, en présence de M. Louis Pigis, curé de la Chapelle-Haute-Grue; M. Nicolas-Philippe Jamot, curé de Pontalery; M. Jean-louis-Alexandre Follin, curé de la Gravelle : Mes. François-Gabriel de Margeot, seig. de St-Ouen-le- Hoult, demeurant en son château de lad. parr., et autres témoins.
Le 28 sept. 1786, M. Claude-Florent Bouchard de la Poterie, pbre. curé de S-Pardoul de la Brevière, avait donné sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur dud. Sr. Le Rat, vicaire de Ste-Foy-de-Montgommery et ancien desservant de la parr de la Brevière. Fait et passé à Rouen. — Nous avons vu qu’il avait rétracté sa résignation.

8 – Le 22 août 1787, Mes. Claude-Florent Bouchard de la Poterie, pbre, curé de St-Pardoul de la Brevière, se trouvant présentement au Havre, logé à l’hôtel de la Marine, « cul-de-sac de la rue du Grand Croissant, parr. St. François, » donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M. Jean- Baptiste-Silvestre Rousselin, pbre du diocèse de Rouen, habitué en lad. parr, de St-François du Havre, demeurant rue Percauville. Fait et passé au Havre.
Le 10 sept. 1787, Led. Sr. Rousselin obtient en cour de Rome des lettres le provision dud. bénéfice.
Le 10 nov. 1787, M. de Gruel, vic. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 12 nov 1787, le Sr. Rousselin prend possession de la cure de la Brevière, en présence de plusieurs témoins du pays.

Curés.L. Lépinard – P.-Jq Le Rat – —T.-J. Poullard – C.-F. Bouchard de la Poterie – J. Le Rat.
Prêtres de la paroisse. Ja. Le Rat – P. Moulin –
Clerc. F.-P.Thomas
Seigneurs. E.-F.Ja. de Margeot – J. de Margeot.

Nicolas Moulin, prêtre, demeurant en la paroisse de La Brevière en Normandie, diocèse de Lisieux, actuellement logé au faubourg Saint-Jacques lez Paris, paroisse Saint-Jacques et Saint-Philippe : donation à Philippe Moulin, voiturier par terre, demeurant audit faubourg Saint-Jacques, son frère, d’une somme de 12000 livres tournois.
Notice n° 2886 – Châtelet de Paris. Y//191-Y//193. Insinuations (10 mars 1654 – 22 février 1657)

AUTRES:

1364 – Montgommery
Robert Du Roy, de la paroisse de la Brévière, reconnaît en 1364, qu’il doit à l’abbaye de Falaise dix boisseaux de froment de rente, mesure de Vimoutiers, pour des héritages situés à Montgommery.
= LECHAUDE d’ANISY – in MSAN, VII, 1835, p. 348

1602, Ammeville
Bail à ferme par les religieuses de Sainte-Claire d’Argentan, à Louis Costard, de la Brévière, de la terre du Houlme, pour six ans au prix de 266 écus 2 livres, plus, sous forme d’étrennes le 1er janvier, une douzaine d’écuelles d’étain pesant une livre chacune, avec deux pains de sucre, du poids de 4 livres chacun, et d’autres honnêtetés à discrétion.
= Arch. départ. Orne, H 4.397

1616 8 août – Contrat de mariage de Jehan Gosselin marchand drappier, bourgeois de St Jacques de Lisieux, fils de Guillaume et Catherine Lieury et Isabel Costard, fille de Marin sieur de la Finetière et de Françoise Damye de la Brévière.

1690 – La Brévière
Devant nous, Jean Ler Prévost escuyer, sieur de la Porte Conseiller du Roi, Lieutenant général antien Civil et Criminlau Bailliage Dallençon pour les Vicomtés d’Exmes et Trun enquêteur et Commissaire examinateur auxdits sièges Le dix sept Iesmee jour de novembre mil six centz quatre vingt dix aud lieu de Trun.
S’est présenté Jouaquin de Saint Denis Escuyer sieur de la Brévières lequel assisté de Me Chazrles Callix son procureur nous a remontre que suivant contrat passé devant les notaire du Pont de Livarot le trois Iesme jour davril mil six cents quatre vingt sept Isac de Brossard Escuyer sieur Du Val de la Paroisse de Moneu..(?) luy avoit fait vente et transport de la somme de Cent cinquante quatre livres a avoir et prendre sur François Morel de la paroisse de heurtevent son fermier lequel transport il auroit fait signiffier dès le seiziesme jour d’avril de laditte année mil six cents quatre vingt sept audit François Morel neanmoings avec deffences de sen dessaisir et ce par exploit de Jean Roussel huissier Comme a livarot le dix sept iesme jour dudit mois et an neanmoings damoiselle Charlotte de Mannoury femme civilement séparée davec ledit sieur Dunot se seroit fait adjuger les prix et fermages deües par ledit Morel par sentence rendue en la juridiction de vicomté dud lieu le sixiesme jour de may en suivant comme étant lesdits héritages a fermes aud Morel de la succession de ses père et mère de sa dite femme par conséquent a elle appartenant et ledit Morel condamner luy en passer Bail et faire les payment ce que ledit Morel fermier auroit fait notiffiér aud sieur de la Brévière par exploit de louis Goudon sergnt royal en ce viconté du vingt huit iesme jour de may mil six cents quatre vingt sept ce qui a obligé ledit sieur de la Brévière se voyant ainsy… de mettre en action ledit sieur Dunot par devant nous pour voir dire que ledit transport sera sur lui revalidé et quil sera condamné par corps au payment de ladityte somme de cent cinqte quatre livres transportées avec despens….
= AD Orne – 1E 2425 – 1 p. parchemin.

Inventaire sommaire des archives départementales antérieures a 1790 – Armand Bénet.
1783-1790. Droits. Lettres adressées de La Brévière, près Livarot, par Thouret, de Pont-l’Évêque, et M. de Margeot-Saint -Ouen, à Camusat, prieur ministre de l’Hôtel-Dieu, et à Loyer, prieur de St-Christophe, relatives à des paiements de sommes dues par M. de Margeot d’Ecaquelon.

Inventaire des sceaux de la Normandie recueillis dans les dépôts d’archives etc. – par Demay Germain.

Sanson (Robert) de la Brévière 1264 – 1510

633 ARBALÉTRIER (PIERRE L’). 1226.
Sceau rond, de 40 mill. — Arch. du Calvados; abbaye de Saint-André-en-Gouffern.
Une plante à trois branches fleuries.
E TRI BALISTARII
(Sigillum Pétri Balistarii.)
Donation d’un tènement, à la Brevière. — Mars 1226.

1101 HAIS (GUILLAUME). 1232
Sceau rond, de 3o mil). — Arch. du Calvados; abbaye de Saint-André-en-Gouffern.
Une fleur de lys.
SP WILLII • HAIS :
(Sigillum Willermi Hais.)
Donation d’un pré sis à la Brévière. — 1232.

1363 PAYEN (RENOUF). 1367.
Sceau rond, de 30 mill. — Arch. du Calvados ; abbaye de Saint-André-en-Gouffern.
Une étoile à six rais, cantonnée de six points.
S’ RONOVT : PAIEN :
( Seel Renout Paien.)
Transport d’une rente sur une terre, à la Brévière. — Mai 1247.

PAYEN (MARTIN), Prêtre. — 1247.
Sceau ogival, de 37 mill. — Arch. du Calvados; abbaye de Saint-André-en-Gouffern.
Une fleur de lys fleuronnée.
S ‘ MARTINI PAGANI PRESBITERI
(Sigillum Martini Pagani, presbiteri.)
Transport d’une rente sur le moulin de la Brévière. — Novembre 1947.

Etat de la généralité d’Alençon sous Louis XIV – par Louis Duval.
– Le fief de la Brevière, qui est un quart de fief, appartenant au sieur de Courseulles, écuyer.
– La Brevière. — Sébastien Margeot.
– La Brevière. — Estienne Margeot.
– La Breviêre. — Frédéric Coslard. — André Costard.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles Vasseur : « Doyenné de Livarot »
5 – LA BREVIERE – Parrochia de Berreria – Breveria -Breveria
– Sous l’invocation de St Pardoul
– Patronage:
4e, 16e et 18e : Abbas Sagiensis

– Curé:
Lépinard 1764-1774
– Lors de la déclaration des bénéfices en 1751, le curé C. Dubois percevait les deux tiers des dîmes. L’Abbé de St André de Gouffern, patron, percevait l’autre tiers.

– Insinuations
– Description de l’ancienne église de la Brévière détruite en 1849, par A. Pannier.
– Cloche de la Brévière : Dubois et Alexandre nous ont faites en 1757 (communiqué par l’Abbé Jumeaux)
– Anne de Villars-Malhortie, veuve de Joachim de St Denis seigneur de la Brévière : d’azur à deux chevrons d’or, accompagnés de trois flèches d’argent la pointe en bas (d’Hozier 84)
Jacques Aubin, curé de la Brévière : d’azur à la fasce d’or accompagnée de trois croisettes pattées de même (d’Hozier 144)
Guillaume de la Bréviaire en 1268.
– Recherche de 1666
Pierre de la Rue, seigneur du Fort, issu de Nicollas ennobli en 1482.
Jacques de Cordey, seigneur du lieu, ancien noble, André Costard, seigneur de la Furantière (ou Turantière), issu de Roger ennobli en 1651, rétabli en 1665.
Messire Estienne Margeac, seigneur de Noire-Mare, ancien noble.
Charles de St Denis, seigneur des Vangoier, ancien noble

Archives NEDELEC: COMMUNES
Com.9.6. 1 La Brévière Notes historiques
Com.9.6. 2 La Brévière Vie de la commune
Com.9.6. 3 La Brévière La Cour ou Ferme Blin
Com.9.6. 4 La Brévière Saint Pardoux

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

BRETTEVILLE sur DIVES

NOTES sur BRETTEVILLE sur DIVES – 14099

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Plein fief de haubert, mouvant de la vicomté d’Auge, (Brussel).
Brettheville-sur-Dive. Le grand fief de Brettheville , p.p les abbé et relligieux de Saint-Pierre-sur-Dive.
Le fief de Basset, p.p Jean de La Flèche, escuyer.
Les fiefs de Castillon et d’Orléan, p.p le sieur de Brettheville, advocat.
Le fief de percy, p.p le sieur de Percy.
Le fief de la Quièze, p.p Guillaume de Rupière.

Archives du Calvados
Bretteville-sur-Dives (Calvados ; jusqu’en 2016)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14099
Histoire administrative : A partir du 1er janvier 2017, Bretteville-sur-Dives forme avec Boissey, Hiéville, L’Oudon, Mittois, Montviette, Ouville-la-Bien-Tournée, Saint-Georges-en-Auge,Saint-Pierre-sur-Dives, Sainte-Marguerite-de-Viette, Thiéville, Vaudeloges et Vieux-Pont-en-Auge.
La commune nouvelle de Saint-Pierre-en-Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Saint-Pierre-sur-Dives), par l’arrêté préfectoral du 8 septembre 2016.

BRETEVILLE-sur-DIVES
I. Dioc. de Séez. Baill. de Falaise. Maîtrise d’Argentan. Gr. à sel de Falaise. – Gén. et int. d’Alençon ; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. de Lisieux ; canton de Saint- Pierre- sur- Dive (Arrêté du 1 mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux) : canton de Saint-pierre sur – Dive (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêtè du 6 brumaire an X). – Pop.: 138 hab. (1911). – Sup.: 428 hect. 53 a. 35 c.
ADMon Gale. Délibérations. 30 mars 1790-4 nivòse an VIII (1er reg. , 110 fol.; 2 reg. , fol. 1-71).
Reprise des actes et délibérations : 30 prairial an VIII.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1668. Lacunes : 1669, 1675-1693 , 1712.
IMPOSITIONS. Matrice foncière. An V (1 p.)
BIENS COMMUNAUX. Arpentage et estimation. (30 nivôse an II 4 p.) Ventes de terres provenant de l’abbaye de Saint-Pierre- sur- Dive. 1791 , 1793 (2 p.)

Bretteville- sur-Dive, canton de Saint-Pierre-sur-Dive.
Par. de Notre-Dame, réunie aujourd’hui pour le culte à Thiéville;
patr. l’abbé de Saint-Pierre-sur-Dive.
Dioc. de Séez,
doy. de Saint-Pierre-sur-Dive.
Génér. de Caen,
élect. de Falaise,
sergent de Saint-Pierre-sur-Dive.

Hameaux de BRETTEVILLE sur DIVES:
Angoville, Belle-Cour (LA), Glatigny, Grande-Cour (LA), LIEU-SAINT-MARTIN (LE ), Loudon, Quaize (La)*, Sapin (LE), JUSTICE (LA), q.
*Un certain nombre de fiefs de Normandie portent ce nom de QUAIZE qui s’orthographie d’ailleurs de multiples manières, et la proximité de certains a tendance à compliquer particulièrement les recherches. Relevons: La Quaize – Hameau de Bretteville-sur-Dives.

Les noms des communes de Normandie – . Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
481. — Bretteville-sur-Dive (Saint-Pierre-sur-Dive, C.) :
Bretevilla 1108 : vid. 1270 n. st., Arch. Calv., H 7033 ; — R.-N.
Sauvage, Dipl. de Henri Ier pour St-P.-s-D., dans Mél. Soc. Hist.
Norm., 12e série, p. 126. , V. n° 475.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BULLETIN du FOYER RURAL du BILLOT n°59 Sept. 1997 – Petite chronique judiciaire année 1897.
BUFFET Michel Bretteville-sur-Dives sous l’occupation allemande.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 530.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1369.
HAVIN F. : l’école de Bretteville sur Dives : le registre matricule – – Bulletin Foyer du Billot n° 11 page 33.
LE CHERBONNIER Yannick : L’architecture fromagère en Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot n° 91 Septembre 2005.
MANEUVRIER Jack : le cahier de doléances de Saint Pierre sur Dives- Bulletin Foyer du Billot n° 4, page 44.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
SEIGNEURIE R. : l’école de Bretteville a 130 ans – Bulletin Foyer du Billot n° 17 page 33.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Bretteville-sur-Dive ,
BrittaviiLa super Divam.

L’église de Bretteville, sur la rive droite de la Dive, est réunie à Thiéville. Elle date en grande partie du XIIIe siècle, ainsi que l’attestent les deux fenêtres en forme de lancette qui éclairent le choeur du côté du nord, et celle qu’on voit du même côté dans la nef ; la plupart des autres ouvertures ont été élargies ou refaites à diverses époques du côté du sud: les unes au XIVe ou au XVe siècle (choeur), les autres à l’époque moderne (nef) ; une fenêtre bouchée au chevet pouvait remonter au XIVe siècle.
La distribution des contreforts montre que, selon l’usage le plus ordinaire, la nef se composait de trois travées, et le choeur de deux seulement.
Le mur occidental paraît avoir été retouché, car la porte en ogive surbaissée est bordée de moulures en zigzags, que je présume provenir d’une porte antérieure, dont on aura ainsi utilisé les débris.
Une chapelle moderne est accolée au choeur du côté de l’Évangile: c’était probablement une chapelle seigneuriale; le choeur et la nef sont voûtés en merrain. La tour, en bois, appartient au type que nous avons déjà tant de fois décrit; elle est placée entre choeur et nef.
L’église de Bretteville est sous l’invocation de saint Martin.
Bretteville-sur-Dive faisait partie du diocèse de Séez, de l’élection de Falaise, de la sergenterie de St-Pierre-sur-Dive; on y comptait 66 feux ; la population actuelle n’est que de 200 habitants.

2 – Pièces Justificatives:
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

30. — Le 22 août 1710, Me Jacques Aubin, pbre, curé de Bretteville-sur-Dives, constitue 150 livres de rente en faveur de Me François Aubin, acolyte du diocèse de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me François Duthrosne, pbrë,
demeurant à Donville, diocèse de Séez.

574. — Le 1er août 1724, Me François Aubin, pbrë de la parr, de Heurtevent, demeurant à Bretteville-sur-Dives, diocèse de Séez, fait signilier ses noms et grades aux relig. de N.-D. de Cormeilles.

_ 26 mars 1734
aveu rendu à Jacques Anthoine de CHAUMONT par acquets du sieur de SIGLAS d’une maison située en la Franche Baronnie d’Orbec bornée par Charles François Dominique LE NORMAND écuyer sieur de BRETTEVILLE

Le 22 mai 1720, Me. Pierre Beaubley, clerc tonsuré de Bretteville-sur-Dives, diocèse de Séez.
Histoire evêché tome 1

574. — Le 1er août 1724, Me. François Aubin, pbrë de la parr. de Heurtevent, demeurant à Bretteville-sur-Dives, diocèse de Séez, fait signifier ses noms et grades aux religr. de N.-D. de Cormeilles.

553.— Le 12 févr. 1738, Me. Jacques Roussel pbfë, curé de la 1er portion de Mesnil-Germain, et pouvu de la cure de Bretteville-sur-Dive, au diocèse de Séez, donne sa procuration pour résigner sad. cure de Mesnil-Germain entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Nicolas Patin, pbfë du diocèse de Lx. Fait et passé à Lx.

— Le 28 janvier 1741, baptême, et, le 13 juin suivant, cérémonies du baptême par Jacques Roussel, curé de Bretteville-sur-Dives, d’Hippolyte-André Hue, fils d’Henri Hue de Lérondel, sieur de Navarre, écuyer, et de Marie-Amie Janiot de Moncarel; par., Jean-Hippolyte
Jamot, sr. de Moncarel ; mar., Andrée-Thérèse Reslout de Lérondel.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
De son premier mariage, Jean de La Flèche avait laissé deux enfants en bas âge : une fille, Jeanne, qui épousa un d’Assy, seigneur de Saint-Léger et d’Ouilly-le-Tesson, et un fils nommé Jean. Ce dernier se constitua un vaste domaine. Il posséda, outre la sieurie de Grisy, les fiefs d’Ecajeul, Basset à Bretteville-sur-Dive, de la. Potherie à Sainte-Marguerite-de-Viette, du Coudray à Donville, du Bu à Lougé (Orne), celui-ci par décret (42).
(42) Rôles des fiefs du Grand Baillage de Caen en 1610.

Role du ban et de l’arriere-ban du bailliage de caen en 1552 – EMILE THAVERS
58. Demi-f. de chevalier, ass. en la par. de Bretheville-sur-Dyve. Bretteville-sur-Dive, cant. de S.-Pierre-sur-Dive. En 1450, pl f. de haubert, mouv. de la vic. d’Auge.

3 – Archives ShL:

Charles Vasseur : « Paroisses hors évêché de Lisieux »
11 – Bretteville sur Dive

Arthème PANNIER – Dossier NE12 :
NE 12.1 : 1er carton « Communes ». Bretteville sur Dives.

Voir :
Histoire de l’abbaye de St Pierre sur Dives par Denis p.181
Election d’Argentan, sergenterie de St Pierre sur Dives
66 feux

Insinuations:

Recherche de 1666
Jacques et Gabriel le Magnen R. au conseil
Charles de Bernières, seigneur de Percy, ancien noble.

Mademoiselle le Normand de Bretteville, née en 1770 instruite à St Cyr (Lavallée Histoire de St Cyr)
Mademoiselle le Normand de Bretteville, chanoinesse de Bavière décédée à Lisieux en …..

François Charles Dominique le Normand, escuyer sieur de Bretteville 23 janvier 1733.

Description de l’église du 5 novembre 1857.

(Pas de Bretteville sur Dives dans les fichiers de pièces historiques, mais des Bretteville non précisés)

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados