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HOTOT EN AUGE

Notes sur HOTOT EN AUGE.
HOTOT EN AUGE – 14335.


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Archives du Calvados.
Hotot-en-Auge (Calvados)
Canton actuel : Mézidon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14335
Histoire administrative : Le complément « en-Auge » ne semble pas avoir été officiellement autorisé. Hotot-en-
Auge fusionne avec les communes de Brocottes et du Ham par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de Hotot-en-
Auge. EP Hôtot-en-Auge (Calvados) Hotot (Calvados)
HOTOT-EN-AUGE
I. Dioc. de Lisieux. sel de Danestal. l’Évêque. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont-l’Évêque.
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Beuvron (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont-l’Evêque); canton de Beuvron (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Cambremer (Arrêté du 6 brumaire an X).) – Pop.: 306 hab (1911). – Sup. 1.202 hect. 56 a. 51 c.
ADMon Gale – Pop.: 306 hab. Délibérations du commun. 1658-1695 (2 reg. 110, 49 fol.)
Lacune : 1675-1682. 1694-1695. Audiences de contrats. 1662-1674.
Délibérations municipales et enregistrement des lois et décrets. 1er août 1788-20 germinal an V (Reg., 233 fol.) Reprise des délibérations : 15 pluviose an IX.
ÉTAT-CIVIL. – Baptèmes, mariages et sépultures, depuis 1586. Lacunes : 1602-1628, 1656. Audiences de contrats. 1586- 1601, passim, et 1630-1655. Délibérations du commun. 1696- 1755 et passim. Compte du Trésor. 1723. Visites de l’archidiacre.
PROPRIÉTÉS COMMUNALES. Arrêt de règlement de juges entre la paroisse de Hotot et la maîtrise de Pont-l’Évêque, au sujet du marais commun. 1688 (2 p., copies modernes informes). DIVERS. 1781 (4 p.) Contrats entre particuliers, à Cléville, etc. 1746- Copies de lois et décrets. 1791 – an VIII (15 p.)
Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Hotot. 1717- 1719 (Série G. Hotot-en- Auge, 3 cah.)

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL .

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados.
Editions FLOHIC: le patrimoine des Communes du Calvados page 526.
LE CHERBONNIER Yannick: L’architecture fromagère en Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot n° 91 Septembre 2005.
PANNIER Arthème: voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
PAYSANT A., « Découverte de monnaies féodales faite en mai 1862 dans les démolitions de l’église de Hotot-en-Auge », BSAN, II, 1862, pp.188-190
CHAUTARD (J.). Notice sur une découverte de petites pièces de monnaie à Hotot-en-Auge.
L. Musset Hotot-en-Auge : église paroissiale.
MUSSET Lucien, 1992 – Un site gallo-romain inédit à Hotot-en-Auge (Calvados). Bulletin de la Société des
Antiquaires de Normandie, 1992, t. LX (1967-1989), p. 237-238.
CDMPA, Hotot-en-Auge, Le Manoir du Lieu-Gervais(1), pp. 238-240 – Le Manoir du Lieu Gervais, Manoir de Langle ou le Vieux Manoir se trouve sur l’ancienne paroisse de Brocottes, voir celle-ci.
Revue Le Pay d’Auge:
– Henri Pellerin Les complications de la Famille Turpin à Hotot en Auge au XVIII° siècle 1971
– Françoise Dutour : Hotot-en-Auge. 200

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Hottot-en-Auge, Hottot.
On entre maintenant dans l’église de Hottot par une porte cintrée, placée sous un portail en pierre du XVIII.- ou du XVII. siècle placé à l’ouest; mais il est probable que dans l’origine l’église n’avait pas d’ouverture de ce côté, qui était occupé par cinq grands contreforts romans. La nef se compose de trois travées séparées par des contreforts; les deux premières percées de fenêtres flamboyantes à deux jours. La seconde travée du nord était, en outre, percée d’une petite porte en accolade qui maintenant est bouchée.
La troisième travée est occupée, au nord, par la base d’une très-grosse tour de la Renaissance ornée de modillons, et qui porte la date de 1534. Cette base ne s’élève qu’à la hauteur des murs de l’église, et se termine par une construction en bois revêtue d’essente.
Au midi, une chapelle, probablement seigneuriale, servant maintenant de sacristie, est appliquée à cette travée; elle est de style gothique peu caractérisé. La partie la plus rapprochée de l’arc triomphal est éclairée par une fenêtre un peut plus petite que les autres, et dont le meneau a ete détruit.
Le choeur roman se compose de deux travées, il est percé de petites fenêtres cintrées assez étroites, séparées par des contreforts plats; des fenêtres du sud ont été élargies, celles du chevet, de forme ogivale, ne sont pas les primitives ( Voir page 444). Dans la première travée du nord, on voit une assez belle porte romane ornée de zigzags; une autre a dû exister au sud. Les murs latéraux sont couronnés par une corniche à modillons (Le mur méridional surplombe considérablement, par suite de l’affaissement de la charpente causé par la suppression d’une poutre.
II entre beaucoup de briques dans la construction de la nef et du choeur de cette église. Mais ces briques ne sont pas de grande dimension. Il en existe dans la base des contreforts romans de l ‘ouest, placées verticalement entre quelques joints et dans les murs romans du choeur. Elles se voient en bien plus grand nombre dans les murs de la nef; elles y sont placées par trois assises, de distance en distance, et paraissent n’avoir pas été dérangées par le percement des fenêtres flamboyantes.
Dans le mur du sud de la nef on rencontre aussi un grand nombre de fragments de l’archivolte extérieure d’une porte, disséminés au milieu du moellon et des briques.
L’église de Hottot est sous l’invocation de saint Georges; le seigneur nommait à la cure.
Le maître-autel est décoré de colonnes corinthiennes, il n’offre de remarquable qu’une belle Descente de croix.
De chaque côté de l’autel sont des statues de saint Georges et de saint Roch; à la fenêtre du chevet un reste de vitrail représente saint Pierre et une sainte. Les fenêtres placées au nord du choeur sont bouchées; dans la plus voisine de l’autel on a placé un fragment de sculpture d’environ un mètre de haut, représentant une forteresse avec plusieurs personnages, entr’autres un roi et une reine regardant par-dessus les murs; au-devant était autrefois un saint Georges combattant le dragon, qui maintenant est détruit. Les habitants disent que cette sculpture représente le Mont-St.-Michel, auquel, du reste, elle ne ressemble nullement, et qu’elle a été placée par un des seigneurs de Hottot, qui était au nombre des défenseurs de cette forteresse. Dans le pavé du sanctuaire est une pierre tombale, de la fin du XVII. siècle, très-fruste, dont l’écusson, la figure et l’inscription sont effacés, mais qui a conservé quelques restes de la décoration au trait qui l’encadrait.
L’arc triomphal est ogival, très-simple.
Dans la nef, il y a quelques restes de vitraux de la Renaissance (blanc et or).
Une chapelle de la Renaissance occupe le dessous du clocher.
L’ancien clocher était à la même place, et s’ouvrait de même sur la nef, à en juger du moins par quelques restes de l’ancienne arche d’entrée de cette chapelle.
La chapelle servant de sacristie, en face de la précédente, est voûtée en planches; dans une crédence est une statue de sainte Apolline, de style gothique, dont le manteau est couvert de peintures représentant des fleurs. Cette statue était autrefois sur une console à la porte de la chapelle. Les deux autels de St.-Sébastien et de la Sainte-Vierge, de chaque côté de l’arc triomphal, ont des devants-d’autel en soie blanche avec bandes formées de broderies venant probablement d’anciens orfrois, et représentant les douze apôtres et un tronc brodé sur velours noir et entièrement semblable à celui publié par M. Parker, dans le Médiéval embroidery (Notes de M. G. Bouet, membre de la Société française d’archéologie).
Auprès de l’autel de la Vierge est une petite crédence flamboyante.
Le confessionnal est très-laid, mais des plus singuliers.
Belle statue du XIIIe. siècle. —Sous la chaire, on a déposé une des plus belles statues tombales que l’on connaisse en Normandie : elle représente une femme couchée, couronnée de fleurs et tenant une espèce de boule dans ses mains jointes; elle a les pieds sur un dragon et paraît du commencement du XIIIe. siècle.
On la nomme sainte Luce, et l’on dit que, jetée à la porte pendant la Révolution, cette statue rentra toute seule dans l’église. Luce de Coulonges, femme du seigneur de Hottot, vivait en 1246; elle a laissé une grande réputation de sainteté et de bienfaisance, et tout porte à croire que cette statue est la sienne.

Château.
— A cent cinquante pas au sud-est de l’église est une ancienne motte qui, plus tard, fut remplacée par un château bâti à une centaine de pas plus au nord et tout près de l’église; ce nouveau château se compose d’une très grande cour carrée, entourée de quelques bâtiments dont aucun ne paraît antérieur au XVII. siècle. L’entrée principale, assez bien conservée, est placée au nord et se compose d’un bâtiment flanqué de petites tours circulaires; une autre tourelle existe auprès de l’église à l’angle sud-ouest. Le bâtiment principal, à l’ouest, a des fenêtres de la fin du XVIe. siècle.
Pour revenir à l’emplacement du château primitif, la motte s’élève à 25 ou 30 pieds environ au-dessus du niveau de l’herbage dans lequel elle existe; elle est à peu près ronde, d’un diamètre de 40 à 50 pieds; on n’y voit pas de constructions, mais on y a trouvé, m’a-t-on dit, en 1828, quelques pierres et un assez grand nombre de tuiles.
Cette éminence arrondie, faite de main d’homme, était défendue par un large fossé. On a trouvé, dit-on, un certain nombre de squelettes enterrés à un pied de profondeur seulement autour de cette motte.
Elle se reliait à une enceinte de fossés s’étendant assez loin vers l’ouest, et qui formait la grande cour du château.
Une tradition, répandue dans le pays, rapporte que très anciennement Hottot était un port sur la Dive, et qu’on y a vu le long du fleuve, près de l’endroit où était le bac, des crocs en fer destinés à attacher les navires ou plutôt les barques.
Il ne faut pas ajouter foi à toutes les traditions de ce genre : souvent elles ne reposent que sur des faits dont on a tiré des conséquences exagérées; mais on doit admettre que les eaux couvraient une plus grande étendue de terrain dans la vallée de la Dive, et que les communications par eau étaient beaucoup plus importantes autrefois qu’aujourd’hui, car les routes devaient être impraticables pendant la moitié de l’année.
Hottot-en-Auge était de l’élection de Pont-l’Évêque et de la sergenterie de Beuvron; on y comptait 6 feux privilégies et 92 feux taillables.
La famille de Hottot, qui posséda la première la terre de ce nom, florissait dès le XIIe. siècle. Les listes données par La Roque, dans son Traité du ban et de l’arrière-ban, citent les noms de Pierre, Guillaume et Robert de Hottot, qui firent la guerre dans l’ost du Roy pendant le cours du XIIIe. siècle.
M. de Courcelles, dans son Dictionnaire, t.I, dit que cette famille avait pour auteur Roger de Hottot qui, en 1247, vivait avec sa femme, Luce de. Coulonges.
Le Recueil des Olim du Parlement renferme un arrêt de l’an 1260, où il s’agit d’un seigneur-de Hottot (t. l, p. 485). Reste à savoir si. c’est celui dont nous nous occupons.
La famille de Hottot était encore en possession de cette paroisse au XIVe. siècle.
En 1540, elle appartenait à Jean de La Haye, valet tranchant ordinaire du Roy. Le 10 octobre 1545 décéda Jeanne de La Haye, qui avait porté la terre de Hottot dans la famille de Breaulté.

HOTOT-EN-AUGE. – Au S.-E. et à 150 m. environ de l’église, dans un herbage, se dresse une haute éminence circulaire, en partie détruite, dite « Le Château Gris ». Elle domine toute la vallée de la Dives qui se développe au Sud. Au pied de cette motte se voient les vestiges des fossés aujourd’hui presque comblés, Sur le côté Ouest, très entamé, se trouve l’ouverture d’un souterrain. Le tableau d’assemblage du cadastre porte l’Indication : «Ancienne place de guerre» (Son C, 106). L’aspect du terrain qui environne cette butte montre qu’une plus vaste enceinte dépendant de la motte s’étendait primitivement vers le Nord où se remarquent les vestiges d’anciens fossés (1). A 400 m. à l’Ouest de l’église se trouve le hameau du ….let », emplacement probable d’une autre forteresse (Cad. D, 44-49).
(1) Caumont, Ibid., p. 147; Cours, V, p. 111-112; A.N, 1853, p. 56; C. A. F., 1870, p. 102.

Annuaire des cinq départements de l’ancienne Normandie.
Hotot-en-Auge.
Une tradition, répandue dans le pays, rapporte que, très-anciennement, Hotot était un port, et qu’on y a vu des anneaux ou des crocs en fer destinés à attacher les navires près de l’endroit où l’on passait la Dive dans un bac. Il ne faut pas ajouter foi à ces traditions qui, comme beaucoup d’autres, ne reposent que sur des suppositions ou sur des faits dont on a tiré des conséquences beaucoup trop larges. Cependant on ne peut contester l’ancienneté du lieu; l’église, qui a été reprise en sous-œuvre presque dans toutes ses parties, présente, dans ses murs latéraux, des briques et des fragments d’archivoltes qui paraîtraient provenir d’une église précédente.
Les fenêtres actuelles appartiennent au style flamboyant, et la tour latérale, au nord, présente le style de la renaissance le mieux caractérisé. Elle porte, d’ailleurs, la date 1534, en très-grands chiffres.
Près de l’église est une motte en terre, évidemment faite de main d’homme, ayant environ 15 mètres d’élévation et un diamètre de 17 à 20 mètres. On n’y a pas vu de constructions; mais le sommet a présenté des pierres et plusieurs squelettes enterrés à peu de profondeur. Cette éminence arrondie, qui était défendue par un large fossé, offre beaucoup de rapport avec d’autres forteresses qui existent dans plusieurs localités de la Basse-Normandie, et qui
peuvent remonter aux premiers temps de la féodalité.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque
HOTOT.
249. Jean de la Haye, Sgr., vicomte et châtelain hérédital du dit lieu de Hotot, valet tranchant ordinaire du Roi, s’est presenté par Jean, son frere, Sr. d’Iberon, qui nous a remontré qu’il a été convenu à son domicile, depuis son partement, pour aller à la cour du Roi; et que du depuis il n’avoit fait retour par deçà; à cause de quoi il n’avoit connoissance du dit ajournement; et que lui Sr. d’Iberon n’étoit saisi des écritures concernant leur noblesse; se soumettant, justement après le retour du dit Sr. de Hotot, son frere, obéir au vouloir et commandement du Roi; nous requérant son excuse être employée au present procès-verbal.
250. Jean le Gentil a fourni en la parroisse de Piencour, vicomté d’Orbec, n°. 98.
251. Claude et Grégoire l’Abbé, Ives l’Abbé, Nicolas l’Abbé, ont fourni avec les sieurs de Héroussart, de St.-Jean de Livet et de Beaufy, ainsi qu’il a été déclaré sur l’article et parroisse de Saint-Jean de Livet, sergenterie de Moyaux, vicomté d’Orbec, n°. 84.
252. Sébastien du Fresnay, Marin le Chevalier et Me. Michel Herpin, dénommés comme nobles et éxempts à la fin du rôle, ont dit que ils ne se veulent aider du dit privilege de noblesse, ni autre exemption, fors que, passés sont 20 ans, ils étoient, et sont encore à present serviteurs louatifs du dit seigr. de Hotot.

Collection de Répertoires Sommaires des Documents Antérieurs à 1800 Conservés dans les Archives Communales – Ministère de L’instruction Publique.
Hotot-en-Auge
I. Dioc. de Lisieux. – Baill. et maitrise de Pont-l’Evêque.- Gr. à sel de Danestal. – Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont l’Evêque. = II. Distr. de Pont-l’Evêque; canton de Beuvron (Arrête du 1er mars 1790). = III. 3° arr. communal (Arr. de Pont-l’Evêque); canton de Beuvron (Loi du 28 pluviôse an VIII); – canton de Cambremer (Arrête du 6 brumaire an X). – Pop.: 306 hab. (1911). – Sup.: 1.202 Hect. 56 a. 51 c.
ADMon Gén,. – Délibérations du commun. 1658-1695 (2 reg, 110, 49 fol.
Lacune: 1675-1682 – Audiences de contrats. 1662-1674. 1694-1695
Délibérations municipales et enregistrement des lois et décrets. 1 Août 1788.
Germinal an V (Reg. 233 fol).
Reprise des délibérations : 15 pluviôse an IX.

Etat-Civil.- Baptêmes, mariages et sépultures, depuis1586. Lacunes: 1602-1628. 1656. – Audiences de contrats. 1586- 1601, passim, et 1630-1655. — Délibérations du commun. 1696-1755 et passim. – Compte du Trésor-. 1723. – Visites de l’archidiacre.
Propriétés Communales. Arrêt de règlement de juges entre la paroisse de Hotot et la maitrise de Pont- l’Évêque, au sujet du marais commun. 1688 (2 p. copies modernes informes.
Divers. – Contrats entre particuliers, à Cléville, etc. 1746-1781 (4 p.) – Copies de lois et décrets. 1791-an VIII (15p.)

Notes du Premier Président Pellot sur la Normandie.
Gentilshommes et Terres Principalles De Ladite Vicomte du Pont L’évêque
Le marquis de Bréauté; sa terre de Hotot a valu 40,000 l. t. de rente, ne vaut que 2 5 m. 1.t.; s’est accommodé avec ses créanciers qui luy laissent à jouir 1 2 m. 1. t. par an; a payé ses créanciers en herbage au denier vingt Pierre, sire de Bréauté, châtelain de Néville et Hottot, seigneur de Corbon?, lui, ou son père, aurait épousé Françoise-Marie Arbaleste. (La Galiss., Elect. de Pont-l’Evêque.) Charles-Claude de Bréauté, comte de Bréauté, qui s’était battu avec un seigneur d’Atteville, au sortir de la Comédie-Française, en i685, bénéficia du privilège de Saint-Romain. (Floquet, Privil., t. II, p. 494.) « Ces Bréauté étoient d’une fort ancienne maison de Normandie,
illustrée par les alliances et les emplois, et dont plusieurs étoient pour aller loin qui furent tués jeunes ». (Saint-Simon, t. IV, p. 2 53.) — Il semble qu’il s’agit ici de celui dont parle Saint-Simon, « qui avoit très peu servi et qui, avec fort peu d’esprit, n’avoit pas laissé d’être mêlé à la cour autrefois. Il se maria médiocrement et se ruina en plein. On prétendit que ce fut à souffler… La dévotion suivit la misère; il se retira à Saint-Magloire d’où il fallut sortir quelque temps après, faute d’y pouvoir payer sa pension. Le duc de Foix, dont il étoit parent, le retira généreusement chez lui. Mais lui et Mme de Foix… dinoient rarement chez eux et n’y soupoient jamais. Bréauté, qui étoit de grand appétit et gourmand, ne s’accomodoit pas de la nourriture du domestique. Il alloit chercher à vivre aux tables du voisinage où il ennuyoit souvent par ses sermons. Il étoit tout occupé de piété et de bonnes oeuvres. » (Id., ib.).

Le Cabinet historique.
BRÉAUTÉ (Adrien-Pierre, sire de), vicomte hérédital de Hotot en Auge, baron de Cani-Caniel, premier écuyer dela reine Marie de Médicis, fut tué devant Bréda au mois d’octobre 1624, en allant reconnoître un détachement de lagarnison de cette ville.
BRÉAUTÉ (Pierre, sire et marquis de), vicomte hérédital de Hotot en Auge, mestre de camp du régiment dePicardie, puis sergent de bataille, tué à la prise d’Arrasen 1640. Célèbre maison de Normandie qui a encore des représentants.

Bulletin monumental. 37.
Le Manoir de Hottot-en-Auge (Calvados).
Au nord de l’église de Hottot se développe une vaste cour carrée, entourée de bâtiments d’exploitation. Dans l’angle nord­ouest de cette cour s’élève l’ancien manoir féodal, long bâtiment dont la façade principale, construite en bois, est ornée de tuiles entre les colombages formant des dessins variés. Le toit offre encore deux grandes lucarnes, autrefois surmontées d’épis, et deux petites lucarnes cintrées.
La façade opposée, qui regarde le couchant, est construite en moëllon et percée de fenêtres carrées, autrefois cruciformes. Des fenêtres plus petites, aujourd’hui bouchées, étaient placées entre les grandes. Quatre belles lucarnes en pierre, à plein-cintre, ornées de consoles et terminées par un gracieux couronnement dans le style de la Renaissance, font saillie sur le toit. De petites lucarnes existent entre les grandes. Au-dessous de la belle lucarne du milieu est sculpté un double écusson presque entièrement fruste. Les fenêtres du rez-de-chaussée ne présentent plus aucun caractère.
On remarque à l’intérieur une magnifique cheminée en pierre, avec incrustations en marbre.
Le manteau est supporté par deux pilastres cannelés qui se rétrécissent dans la partie supérieure et sont terminés par deux statuettes qui remplacent le chapiteau. Le trumeau est décoré de consoles qui supportent deux statues, représentant : l’une, le châtelain sous le costume d’un guerrier; l’autre, la châtelaine avec le costume de Diane chasseresse. Le fronton coupé, qui couronne l’entablement, est orné d’un écusson fruste que soutiennent deux petits Amours, assis sur les rampants. Les retours de la cheminée sont décorés de pilasters ioniques autour desquels s’enroulent des guirlandes de fleur et de fruits.
Le salon dans lequel cette belle cheminée est placée s’étendait jusqu’à l’escalier.
Sur les panneaux d’une armoire qui fait face à la cheminée, on lit l’inscription suivante :
PAROISSE DE HOTOT
CHARTRES DE LA UICOMTÉ
CHATELAINIE ET HAUTE IUSTICE
DE HOTOT DONT EST PROPRIÉTAIRE
HAUT ET PUISSANT SEIGNEUR
MESSIRE GILLES FRANÇOIS
DE MEAUPEOU CHEVALIER
UICOMTE HÉRÉDITAIRE
CHATELAIN ET HAUT IUSTICIER
DE HOTOT
EN AUGE DANS LESQUELLES
CHARTRES SONS PORTées TOUS
LES TITRES D’YCELLE
CHATELAINIE ANNO
MDCCXLVII.

Sur l’un des panneaux supérieurs, on lit: Fief de Héribel. Les nombreuses cases que renferme cette armoire, qui contenait toutes les archives du château, portent les inscriptions suivantes :
UAVASSORIE BERRI-GIRARD
UAVASSORIE TURPIN
UAVASSORIE UADEMARE
ETC., ETC.

Au fond de la cour, vers le nord, s’élève la poterne, flanquée de deux tourelles. Le rez-de-chaussée présente deux larges arcades à plein cintre, construites en pierre. L’arcadequi donne sur la cour est surmontée d’un étage percé dedeux fenêtres carrées, cruciformes.il yLes bâtiments en pierre et en bois qui se trouvaient à gauche,entre cette construction et le manoir, ont été démolis,a une vingtaine d’années.Le long bâtiment en pierre, flanqué de contreforts, qui setrouve sur le bord du chemin, du côté du midi, était la prison.Ce manoir, l’un des plus considérables du pays, étaitentouré de douves. Il appartenait, avant la Révolution, à lafamille de Meaupeou. M. Desroquettes, avocat à Louviers,en est aujourd’hui propriétaire.Au midi de l’église s’élève une motte de terre sur laquellese dressait autrefois une potence. En déblayant le terrain ona trouvé beaucoup d’ossements humains.
A. PANNIER.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
505. Le 9 juillet 1702, François, sire de Bréauté, chevalier, marquis dud. lieu, seigr de Hotot, Neuville, Corbon et autres lieux, demeurant à Paris, nomme à la cure de Hotot, vacante par la mort de Me Jean Doublet, dernier titulaire, la personne de Me Charles Gouche, pbfë du diocèse de Rouen Le 21 juillet 1702, le seigr évêque donne aud. sr Gouche la collation dud. bénéfice. Le 30 juillet 1702, le sr Gouche prend possession de la cure de Hotot, en présence de Me François Duquesne, pbfë, vicaire du lieu, et plusieurs autres témoins.

302. – Le 5 août 1704, « hault et puissant seigr, Mre François, sire de Bréauté, chevalier, marquis seigr et patron de Hotot, doyenné de Beuvron, demeurant à Paris », nomme à lad. cure de Hotot, vacante par la démission de Me Charles Gouche, pbre du diocèse de Rouen, la personne de Me Thomas-Louis de la Garde, pbrë, bachelier de Sorbonne. Le 22 août 1704, le visa épiscopal est donné aud. sr de la Garde, pbrë du diocèse de Quimper, pour sa nomination à lad. cure de Hotot. Le 27 août 1704, le sr de la Garde prend possession de la cure de Hotot, en présence de Me Charles Maurey, pbrë de Lx, y demeurant.

HOTOT (Salnt-Georges)
Curés. – J. Doublet – C. Gouche – T.-L. de la Garde.

95. – Le 2 mai 1701, vu l’attestation du sr Ameline, pbrë, curé de Biéville, et du sr Doublet, curé de Hottot, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Labbey, Escr, sr des Couldrayes, fils de feu Adrian Labbey, Escr, sr de Billy, et de damlle Anne Bénard, de la parr, de Hottot, d’une part, et damlle Charlotte Jean, fille de Archange Jean, Escr, sr de Montison, et de dame Marie Lhermitte, de la parr. de Biéville.

73. – Le 27 avril 1707, Pierre de là Rue, fils de Robert et de Geneviève Le Roux, de la parr, de Hotot, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 13 nov. 1711, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen. Le 17 février 1712, Pierre de la Rue, acolyte du diocèse de Lx (parr. de Hotot), reçoit des lettres de quinquennium du recteur de l’Université de Caen. Le même jour il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris et de Rouen; sur les évêchés et les chapitres de Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez, Chartres et Le Mans, et sur la plupart des abbayes et prieurés de ces divers diocèses.

493. – Le 23 février 1713, damlle Marie de Montjoie, épouse de Charles Gosse, Escr, sr des Casteaux, et précédemment vve de feu Me Jean-Auguste Collet, avocat, les srs Jean-Auguste et Jacques Collet, ses fils, demeurant en la parr. de Hotot, constituent 150 livres de rente en faveur de Me François-Auguste Collet, acolyte, étudiant à Lx, fils de lad. veuve, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente sera garantie et servie d’abord par les biens personnels dud . sr acolyte qui ont une valeur supérieure à 150 livres de revenu.

58T. – Le 17 janvier 1714, dispense de bans pour le mariage entre Jean Colmiche, fils de Me Nicolas, bourgeois de Caen, et de dame Marguerite Morin, d’une part, et damlle Marie-Thérèse Le Gentil, fils de Charles-Rémy Le Gentil, Escr, sr de Toutteville, et de noble dame Barbe de Cavelande, de la parr, de Hotot, d’autre part.

335. – Le 15 déc. 1717, dispense de parenté au 2e degré pour le mariage entre François-Alexandre-Auguste Turpin, Escr, sr de Morel, et damlle Marie-Françoise-Dorothée Turpin, fille de feu Gabriel Turpin, Escr, sr de Caillouet, tous deux de la parr. de Hotot.

352. – Le 3 fév. 1718, M. Guillaume Tirard, pbfë du diocèse de Bayeux, demeure à Hotot, diocèse de Lx.

110. – Le 7 sept. 1722, vu l’attestation du sr Odienne, curé de St-Désir, et du sr Halley, vicaire de Hotot, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Montjoye, sr du Bosc, fils de feu Jean de Montjoye et de feu dame Louise L demeurant à Hotot, d’une part, et Jacqueline-Charlotte de Boissey, fille d’Ollivier de Boissey et de dame Charlotte Carrey, demeurant à St-Désir de Lx.

38G. -Le 27 juillet 1723, vu l’attestation du sr Halley, vicaire de Hotot, dispense de bans pour le mariage entre Louis-François Patry, Escr, fils de Pierre Patry, Escr, sr de Precommun, et de feu noble dame Gabrielle d’Osmont, demeurant à Hotot, d’une part, et dame Françoise Hamel, fille de feu Jean Hamel, sr des Fontaines, et de feue Françoise Perrier, de la parr, de Pont-l’Evêque.

535. – Le 14 août 1722, titre clérical fait en faveur de Me Jean-Baptiste Hoisbel, acolyte, par Pierre Hoisbel, marchand, demeurant à Hotot.

746. – Le 30 janv. 1724, titre clérical fait en faveur de Me Jean-Baptiste Doublet, acolyte, par Jean Doublet, marchand, demeurant à Hotot.

965. – Le 1 er sept. 1725, Me Pierre Delarue, professeur de philosophie, demeurant à Caen, et Charles Delarue, marchand, demeurant à Hotot, constituent 150 livres de rente en faveur de leur frère, Me Nicolas Delarue, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

HOTOT (Saint-Georges).
Curé. – (T.-L.) de la Garde.
Vicaires. -G. Tirard – Halley.
Prêtre de la paroisse. – G. Tirard.
Clercs. – P. Delarue – N. Delarue – F. -A. Collet – J.-B. Hoisbel – J.-B. Doublet.
Seigneurs et notables. – J. -A. Collet – C. Gosse des Casteaux – C.-H. Le Gentil d’Estouteville – C.-H. Le Gentil d’Estouteville, fils – J q de Montjoie du Bosc – L.-F. Patry – P. Patry – F. -A. -A. Turpin de Morel – G. Turpin de Caillouet.

1460. – Le 3 oct. 1733, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Charles-Guillaume de Picquot, Escr, seigr et patron de Magny-la- Campagne, fils de feu Jacques-Charles de Picquot, Esc., seigr dud. lieu, capitaine au régiment de Vivarais, et de noble dame Marie-Marguerite de Bourgais de lad. parr, de Magny, d’une part, et damlle Marie-Françoise-Charlotte de Vauborel, fille de feu Mre Anne-Charles de Vauborel, Escr, seigr d’Auvillers, et de noble dame Charlotte-Ravenne Patry, de la parr, de Hotot.

366. – Le 11 sept. 1736, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Guillaume-Archange-Charles de VauboreI,Escr, seigr d’Auvillers, fils de feu Anne-Charles de Vauborel, Escr, seigr d’Auvillers, et de noble dame Charlotte- Ravène Patry, de la parr, de Hotot, d’une part, et damlle Louise-Anne de St-Gilles, fille de Jean-Baptiste de St-Gilles, Escr, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis et pensionnaire du roy, et de feue noble Françoise du Bosc de Beaupré, de la parr, de Brocottes et demeurant à Lx, parr. St-Germain.

137. – Le 12 janv. 1742, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume de Turpin, Escr, sr de Condé-Morel, fils de feu Alexandre de Turpin, Escr, sr de Morel, et de noble dame Françoise Le Riche, de la parr. de Hotot-en-Auge, d’une part, et damlle Marie-Madeleine-Elisabeth Daragon Rumesnil, fille de feu Thomas Daragon-Rumesnil, garde-escuyer de Mgr le duc d’Orléans, et subdélégué en titre de Lisieux, et de feue dame Elisabeth Le Monnier, de la parr, de St- Germain de Lx.

517. – Le 16 sept. 1743, dispense de bans pour le mariage entre Jean Sauvegrain, sr de Beauval, chirurgien, fils de François, de la parr, de Méry, diocèse de Bayeux, d’une part, et nob]e damlle Marie-Anne de Fouqueville, fille de feu Georges de Fouqueville, Escr, et de noble dame Magdeleine Gosselin, de la parr, de Hotot.

131 . – Le 1 er juillet 1745, dispense de bans pour le mariage entre François-Auguste de Picquot, Escr, fils de feu Jacques-Charles de Picquot, seigr et patron de Magny-la-Campagne, pensionnaire du roy, et de noble dame Marie-Marguerite Le Bourget, de la parr . d’Ouésy, diocèse de Séez, d’une part, et noble dame Charlotte-Ravanne Patry, Vve de Mre Jean-Baptiste de St-Gilles, Escr, chevalier, de l’Ordre militaire de St-Louis, fille de feu Pierre Patry, Escr, sr de Précommune, et de noble dame Gabrielle Dodeman, de la parr, de Hotot.

19. – Le 10 janv. 1747, Louis Guesnet, demeurant à Hotot, et Michel-Claude de Piédoux, Escr, sr des Chapelles, demeurant ordinairement à Caen, rue des Carmes, et se trouvant présentement en sa terre
de Brocottes, constituent 150 livres de rente en faveur de Me André Guesnet, acolyte, fils dud. Louis, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Brocottes, en la maison du sr de Piédoux, en présence de Me Jean-Baptiste Richer, pbrë, curé du Ham.

327. – Le 5 févr. 1769, vu l’attestation du sr Gallot, pbrë, vicaire de Hottot, dispense de bans pour le mariage entre Léonor Le Harivel, Escr, seigr haut-justicier et patron honoraire de Ste Honorine-du-Fay, Longchamp, La Londe, Verney, Mondreville et autres lieux, et de noble dame Françoise Gueroult, de la parr. de Maizet, diocèse de Bayeux, d’une part, et noble damlle Françoise-Gabrielle de Turpin, fille de feu François de Turpin, Escr, sr de Callouet, et de noble dame Charlotte Desjardins, de la parr, de Hottot.

HOTOT (Saint-Georges)
Vicaire. – Gallot
Clerc. – A. Guesnet.
Seigneurs. – G. de Fouqueville – P. Patry – F.-A. de Picquot – J.-B. de Saint-Gilles – J. Sauvegrain – A de Turpin – F. de Turpin – G. de Turpin – A.-C. de Vauborel – G.-A.-C. de Vauborel.

293. – Le 2 avril 1750, la nomination à la cure de St-Georges de Hotot appartenant au seigr du lieu, Mesre Charles-Gilles-Félix de Maupeou, chevr, seigr-comte d’Ableiges, conser du roy en son Grand Conseil, agissant au nom et comme tuteur de ses enfants mineurs, et, en cette qualité, usufruitier de la terre et vicomte de Hotot et patron de la cure dud. lieu, nomme à ce bénéfice, vacant par la mort de Me Thomas-Louis de la Garde, pbrë, dernier titulaire, décédé au mois de janvier dernier, la personne de Me Georges Coustil, pbrë, curé de Villeneuve-Sl Martin en Vexin français, diocèsede Rouen. Fait et passé au château des Ableiges, en présence de Me Marin Prunier de la Forest, pbrë, prieur de Lasseville et curé des Ableiges, et Me Nicolas-Denis Hardy, avocat en la cour, demeurant à Paris, cul-de-sac des Blancs- Manteaux. Le 18 avril 1750, le seig. évêque donne aud. sr Coustil la collation de la cure de llotot. Le 5 août 1750, le sr Coustil, demeurant toujours à la Ville-Neuve-Saint-Martin et représenté par Me Pierre Gallot, pbrê du diocèse de Lx, prend possession de lad. cure de Hotot, en présence de Pierre Bonnement, trésorier servant de lad, Eglise, et autres témoins.

73. – Le 22 mars 1751, dispense de bans pour le mariage entre Philippe-Auguste Turpin, Escr, sr dé Morel, fils de feu Alexandre-Auguste Turpin, Escr sr de Morel, et de noble dame Marie-Françoise Dorothée de Turpin, de la parr. de Hotot et Corbon, d’une part, et damlle Jeanne-Marguerite-Marie-Michelle Roussel, sr de Limage, officier de la connétablie de France, et de noble dame Magdeleine de la Roque, de la parr. d’Estrées. Lad. dame Turpin avait d’abord mis opposition a ce mariage; mais elle finit par donner son consentement. Suit la dispense de temps.

96. – Le 2 juin 1755, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Guillaume-Charles-Archange de Vauborel, Escr, chevalier seigr d’Auvillers, veuf de noble dame Anne-Françoise de St-Gilles et fils de feu Mesre Aimé-Charles de Vauborel, et de noble dame Charlotte-Ravène Patry, de la parr. de Hotot, d’une part, et noble damlle Françoise de la Cour de Grainville, fille de feu Mesre Marin de la Cour, seigr honoraire de Grainville, et de noble dame Cécile Fredelle, de la parr, de St-Etienne de Caen.

351 . – Le 5 oct. 1758, la nomination à la cure de St-Georges de Hotot appartenant au seigr du lieu, Mesre Charles-Félix de Maupeou, chevr, seigr d’Ablèges-la-Villeneuve, St-Martin Ws, Courcelles, les Authieux-Papionet du fief du Loudel, et, à cause de dame Françoise-Anne Le Monnier, son épouse usufruitière du vicomte héréditaire de Hotot, demeurant ordinairement à Paris, rue St-Lazare, près la Barrière-Blanche, parr. de Montmartre, et se trouvant présentement en son château d’Ablèges, nomme à lad. cure de Hotot, vacante par la mort de Me Georges Coutil, dernier titulaire, la personne de Me Philippe-Thomas Le Monnier, pbrê de la ville de St-Lo, diocèse de Coutances. Le 19 oct. 1758, le seigr évêque donne aud. sr Le Monnier la collation
dud. bénéfice. Le lendemain, le sr Le Monnier prend possession de la cure de Hotot, en présence de Me Jean-Baptiste Le Vigueur, pbrê, desservant lad. parr.; Jean-Charles Herval, Escr, conser secrétaire du roy, Maison et Couronne de France, procureur domanial de Mgr le duc d’Orléans, premier prince du sang, en sa vicomte d’Auge, demeurant à Pont-l’Evêque, et autres témoins. Mr de Maupeou avait fait cette nomination par devant le tabellion d’Ablèges qui n’était pas notaire apostolique et par suite n’avait pas qualité pour recevoir de tels actes; le sr Delivet, notaire apostolique de Lx, se réserve de faire condamner ce tabellion à l’amende et autres peines de droit.

202, – Le 19 déc. 1759, la nomination à la cure de Hotot appartenant au seigr du lieu, Mesre Gilles-Charles-Félix de Maupeou, chevr, seigr d’Ableiges et seigr et patron de Hotot-en-Auge, demeurant à Paris, Vieille rue du Temple, parr. St-Nicolas-des-Champs, nomme a lad. cure, vacante par la mort de Me Philippe-Thomas Lemonnier, pbfë, dernier titulaire, décédé après avoir pris possession, la personne de Me Claude-François Dernier, pbfë du diocèse de Rouen. Le24 déc. 1759, Mr Mery, vic. gl, donne aud. sr Dernier la collation dud. bénéfice. Le 25 déc. 1759, le sr Dernier prend possession de la cure de Hotot, en présence de Me Jean-Maurice Hervieu, pbfë, desservant lad. parr., et autres témoins.

37. – Le 12 janv. 1761, vu l’attestation du sr Anger, curé d’Estrées, et du sr Héribel, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Regnault, Escr, sr des Perrots, fourrier des logis de Madame la dauphine, fils de feu Pierre Regnault, conser du roy et référendaire en la chancellerie de Rouen, et de noble dame Marie-Magdeleine Manchon, de la parr. d’Estrées, d’une part, et noble damlle Marie Magdeleine-Françoise de Turpin de Condé, fille de feu Mesre Guillaume de Turpin de Condé de Morel, et de feue noble dame Marie-Magdeleine-Elisabeth Daragon de Rumesnil, de la parr . de Hotot-en-Auge et demeurant en celle de St-Germain de Lx.

46. – Le 29 janv. 1761, Jacques-Joseph Colmiche, officier vétéran de Mgr le duc d’Orléans, demeurant à Hotot- en-Auge.

44. – Le 10 sept. 1766, Mre Claude-François Dernier, pbrë, prieur du prieuré simple de Lesseville, curédeSt-Martin d’Ablèges, au diocèse de Rouen, et de St-Georges de Hotot, diocèse de Lx, demeurant au presbytère d’Ablèges, résigne purement et simplement lad. cure de Hotot entre les mains du seigr évêque de Lx. Fait et passé à Pontoise. Le 31 oct. 1765, la nomination à la cure de Hotot appartenant au seigr du lieu, Mesre Gilles-Charles-Félix de Maupeou, chev, seigr comte d’Ablèges, La Villeneuve-St-Martin, vicomte de Hotot-en-Auge, nomme à lad. cure la personne de Me Charles Jobey, pbrë du diocèse de Lx. Fait et passé au château des Ablèges. Le 23 décembre 1766, le seigr évêque donne aud. sr Jobey la collation dud. bénéfice. Le 30 décembre 1766, le sr Jobey prend possession de la cure de Hotot, en présence de Me Guillaume Brou, pbrë, desservant lad. parr. Me François-Jean Léonard, avocat au parlement de Paris et au bailliage de Caen, bailly haut-justicier de Hotot, demeurant à Caen, parr. St-Jean, et autres témoins.

44. – Le 10 sept. 1766, Mre Claude-François Dernier, pbrë, prieur du prieuré simple de Lesseville, curédeSt-Martin d’Ablèges, au diocèse de Rouen, et de St-Georges de Hotot, diocèse de Lx, demeurant au presbytère d’Ablèges, résigne purement et simplement lad. cure de Hotot entre les mains du seig. évêque de Lx. Fait et passé à Pontoise. Le 31 oct. 1765, la nomination à la cure de Hotot appartenant au seigr du lieu, Mesre Gilles-Charles-Félix de Maupeou, chev, seigr comte d’Ablèges, La Villeneuve-St-Martin, vicomte de Hotot-en-Auge, nomme à lad. cure la personne de Me Charles Jobey, pbrë du diocèse de Lx.
Fait et passé au château des Ablèges. Le 23 décembre 1766, le seigr évêque donne aud. sr Jobey la collation
dud. bénéfice. Le 30 décembre 1766, le sr Jobey prend possession de la cure de Hotot, en présence de Me Guillaume Brou, pbrë, desservant lad. parr.; Me François-Jean Léonard, avocat au parlement de Paris et au bailliage de Caen, bailly haut-justicier de Hotot, demeurant à Caen, parr. St-Jean, et autres témoins.

188. – Le 15 sept. 1707, vu l’attestation du sr Brou, desservant la parr, de Hotot, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jacques de la Lande, Escr, garde du corps du roy, fils de Mesre Louis-César de la Lande, Esc.-, chevr, seigr et patron de la parr, du Détroit etd’Ouillie-le-Basset, et de noble dame Anne de Vambes de Florimont, de lad. parr, du Détroit, diocèse de Séez, d’une part, et noble damlle Louise-Jeanne-Marguerite de Vauborel, fille de Guillaume-Charles-Archange de Vauborel, Escr, chev, seig. d’Auvillers, et de feue noble dame Louise-Françoise-Anne de St-Gilles, de la parr, de Hotot.

201. – Le 29 oct. 1707, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jacques-Louis de Trémansois, ancien garde du roy, de la parr. de Bréville, diocèse de Bayeux, fils de feu Mesre Louis de Trémansois, officier d’infanterie, et de feue Anne Champin, en leur vivant demeurant à Caen, parr. St- Gilles, d’une part, et noble dame Marie-Françoise-Elisabeth Turpin de Condé, veuve de Pierre Ravallet, Escr, sr des Perrois, fourrier des logis de madame la dauphine, fille de Mesre Guillaume Turpin de Condé, et de feue noble dame Marie Daragon, de la parr, de Hotot, et lad. dame veuve demeurant en celle d’Estrées.

HOTOT (Saint-Georges)
Curés. – T. -L de la Garde – G. Coustil ou Coutil – P. -T. Lemonnier – C -F. Dernier – C. Jobey.
Vicaires. – Le Vigneur – G. Brou.
Prêtres desservants. – J.-B. Le Vigneur -J.-M.Hervieu.
Patron. – Le seigneur du lieu. – C -G. -F. de Maupeou.
Seigneurs et notables. – P. Bonnement – Jn-Jq Colmiche – J.-J. Estienne de la Sauvagerie – F.-J. Levrard [et non pas Léonard) – A. -A. Turpin – P. -A.Turpin – G. de Turpin de Condé – A.-C. de Vauborel – G.-C.-A. de Vauborel.

64. — Le 5 juin 1770, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Léonor Le Duc, chevr Henry-Jean-Robert Le Duc, chev, seigr de Bernières, et de feue noble dame Marie-Anne-Charlotte de Jean, de la parr, de Mery, diocèse de Bayeux, d’une part, et noble demlle Louise-Léonore de Vauborel, fille de Mesre Guillaume-Charles-Gabriel-Archange de Vauborel, chev, seigr d’Auvillers, et de feue noble dame Louise-Françoise-Anne de St-Gilles, de la parr. de Hotot.

21 . — Le 11 avril 1772, dispense de parenté au 4° degré accordée, pour cause de pauvreté, par le seigr évêque pour le mariage entre Michel Labbé, Escr, de la parr, de Druval, et de Marie-Anne-Catherine Labbé d’Héroussard, de la parr, de Hotot.

39. — Le 14 avril 1772, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Michel -Joseph Labbey, fils de feu Michel-Joseph Labbey, Escr, seigr de Druval, et de feue noble dame Marie-Barbe de Percaval, de la parr. de Druval, d’une part, et noble damlle Marie-Anne-Catherine Labbey d’Heroussard, fille de feu Jacques Labbey, Escr, seigr d’Heroussard, et de noble dame Anne-Louise Le Pelley, de la parr. de Hotot.

343. — Le 18 avril 1784, Thomas Vassal, marchand, demeurant en la parr, de Hotot-en-Auge, et Me Jean-Baptiste Le Remois, avocat, demeurant à Paris, rue de Touraine, faubourg St-Germain, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Thomas-Augustin Vassal, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une cour, sise en lad. parr, de Hotot, que led. sr Vassal, père, avait acquise, le 2 mai 1737, de dame Marie-Françoise-Elisabeth Turpin de Condé (de la parr. de N.-D. d’Estrées), vve de Mr Renault des Perreaux, Escr, fourrier du logis de Madame la dauphine. De plus cette rente est garantie par Charles Vallée, syndic de la parr, de Bonnebosq, y demeurant, et par Me Jean-François Martin, notaire royal au siège de Bonnebosq, y demeurant aussi. Fait et passé à Bonnebosq, par devant Jean-Baptiste Pouchin, notaire aud. siège pour la branche du Torquesne. Led. sr acolyte était fils du sieur Thomas Vassal et neveu dud. sr Le Remois.

HOTOT (St Georges)
Vicaire. — J.-B. Nicolle.
Prêtre de la paroisse. — A. Guesnet.
Clerc. — T. -A. Vassal.
Seigneurs. — Jq Labbey d’Héroussard — G. -G. -G -A. de Vauborel d’Auvillers.

Histoire civile et ecclesiastique du Comte d’Evreux – Le Brasseur, Pierre.
On reconnoît dans la Maison de Villiers la moitié de la Baronie du Hommet; dans celle de Hotot (1)
l’autre moitié, avec les Terres de Beaumont-le-Richard, de la Riviere de Grand Camp.
(1) C’est la Maison de Hotot en Auge. Elle portoit d’argent à une salle d’azur , accompagnée de quatre aiglettes de sable, il la faut distinguer de celle de Horot en Caux.

Le Grand dictionnaire historique ou Le mélange curieux de l’histoire sacrée et profane – Mre Louis Moreri. <
DE BREAUTÉ . La Chesnaye des Bois parle de cette famille, originaire du château de Breauté, près Saint-Omer, depuis N. de Breauté, qui accompagna le duc Guillaume à la conquête de l’Angleterre en 1066 . Ses descendants possédèrent la baronnie de Hotot en Auge, à partir d’Adrien 1er , sire et châtelain de Néville, vicomte de Hotot-en-Auge, en 1518, époux de Jeanne de la Haye. (dont le mariage avec François d’Harcourt*, Baron de Beuvron , avoit été cassé. Elle étoit fille héritière de Jacques de la Haye, Seigneur de Hotot, de Jeanne ou Joffìne de Moüy. Elle mourut sans enfants.
*François d’Harcourt, Baron de Beaufou, de Beuvron, etc. fut accordé l’an 1510. étant fort jeune, avec Jeanne de
la Haye, fille unique et présomptive héritière de Jaques de la Haye, Seigneur de Hotot, de laquelle il fut sépare ; et épou­sa l’an 1516. Françoife de Gaillon.
Alexandre- Charles de Breauté, marquis de Hotot , maître de la garde-robe du duc d’Orléans dès 1696, fut le dernier de son nom . (Nobiliaire de Normandie – Gabriel O’gilvy)

Mémoires Pour Servir à L’état Historique et Géographique du Diocèse de Bayeux – Michel Béziers.
– Jonquay ( Saint- Pierre du ) . Sergenterie au Verrier , élection de Caen , 24 feux, notariat de Méry – Corbon . Les dîmes appartiennent au curé, conjointement avec le curé de Hotot- en – Auge, diocèse de Lisieux , les religieuses de Villers – Canivet et les chanoines de Croissanville.

Dictionnaire de la Noblesse – De La Chenaye-Desbois et Badier.
Famille de Normandie, originaire du Bailliage de Rouen où la terre de Hotot est située, près de la Vallée de Corbon dans le pays d’Auge, entre Pont-l’Evêque la ville de Caen. Ceux de ce nom ont été reconnus par Montfaut, Chamillard, pour être de noble race. Voici ce que nous avons pu en recueillir.
Le Sire de Hotot, en Auge, est nommé parmi les Chevaliers qui assistoient leur Duc Guillaume le Bâtard, à la conquête de l’Angleterre en 1066.
Jean de Hotot portoit : d’argent, à une fasce d’azur, 4 aiglettes des, dit Gabriel de Moulin.
Thomas de Hotot brisoit d’un lambel de gueules; d’autres ont aussi brifé d’une fasce de fable, dit la Roque; ils vivoient à la fin du XIV siècle.
Pierre de Hotot vivoit en l’an 1214, est nommé témoin dans une charte de ce tems-là.
Roger de Hotot, Chevalier, vivoit en 1247; il eut pour femme Luce de Coulonces, fille de Thomas, Seigneur de Coulonces, de Luce de la Ferriére, dont il eut :
Thomas, Seigneur de Hotot, qui s’est marié à Jeanne de Clère, fille de Georges, I° du nom. Sire; Baron de Clère, de Mahaut d’Estouteville, sa troisième femme.
Il en eut :
Guillaume, qui suit; Pierre.
Guillaume de Hotot, Baron de Clère, fut père de Jeanne de Hotot, qui s’est mariée à Gauvin de la Haye, Sire d’Eroudeville, de Vauville, auquel elle porta la Terre de Hotot, qui depuis est tombée, par l’héritière de la Maison de la Haye, dans celle de Breauté, éteinte.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection.
98. Thomas le Gentil, et Jean, son frère , demeurant à Hotot en Auge, pour justifier qu’ils estoient descendus et procréés de noblesse ancienne, ont produit plusieurs lettres et écritures, dont la 1re datée du 12 mars 1424, est sur le nom de Colin le Gentil, leur ayeul. Après les avoir veues, le procureur du Roi a requis qu’ils vérifiassent plus amplement, ou autrement qu’ils fussent assis.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
– HOTOT-EN-AUGE. – Au S.-E. et à 150 m. environ de l’église, dans un herbage, se dresse une haute éminence circulaire, en partie détruite, dite « Le Château Gris ». Elle domine toute la vallée de la Dives qui se développe au Sud. Au pied de cette motte se voient les vestiges des fossés aujourd’hui presque comblés, Sur le côté Ouest, très entamé, se trouve l’ouverture d’un souterrain. Le tableau d’assemblage du cadastre porte l’indication : « Ancienne place de guerre» (Son C, 106). L’aspect du terrain qui environne cette butte montre qu’une plus vaste enceinte dépendant de la motte s’étendait primitivement vers le Nord où se remarquent les vestiges d’anciens fossés (1). A 400 m. à l’Ouest de l’église se trouve le hameau du .xxLt.let », emplacement probable d’une autre forteresse (Cad. D, 44-49).
– Hotot-en-Auge. Motte conique, à 100 mètres au sud-est de l’église, sur le bord d’un chemin allant à Beuvron; sa hauteur est de 10 mètres et son diamètre au sommet de 15 mètres. Elle est entourée de fossés; un très grand nombre de squelettes furent trouvés dans les terres de cette motte. (De Caumont: Stat. mon., t. IV, p. 147, et Cours d’antiq., t. V, p. 111-112.)

Les fortifications circulaires isolées en France – Annales de Normandie
HOTOT-EN-AUGE (Calvados). — Feuille Caen. Petit bois rond dans un pré au sud du village. Mission Caen – Brionne 1955, n° 179-180.

Inventaire Sommaire des Archives Départementales Antérieures à 1790
8 novembre, baptême de Nicolas, fils de Guillaume de St-Martin et Marie GosseIin, de Hotot; parrain, Nicolas Cottart, sieur de Hotot; marié à, Jeanne Le Vaillant; Jean Guérout, curé (2° portion).

Dictionnaire Topographique du Département du Calvados.
Hotot ou Hotot-en-Auge, canton de Cambremer. — Huldeslot, 1269 (cart. norm. N° 767, p. 173).
Par. de Saint-Georges, patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux, doy. de Beuvron. Génér. De Rouen , élect. de Pont-l’Evêque , sergent, de Beuvron.
La vicomte héréditaire d’Hotot, avec haute justice, relevait du bailliage de Conches, comté d’Alençon.
Dans cette paroisse, le Fief d’Auvillars relevait de la châtellenie de ce nom. Un autre fief nommé Héribel
relevait de Bonnebosq, mouvant de la vicomte d’Auge.

POP : la plateforme ouverte du patrimoine.
Hotot-en-Auge; église paroissiale Saint-Georges.
Statue : gisant dit de Luce de Coulonges – Nef, mur sud.
Gisant sur dalle funéraire. Le visage est traité en aplat. Aux pieds, un dragon. De nombreux détails sculptés apparaissent sur le vêtement : cordons, fibule, et décor de fleurs sur la ceinture; un léger reste de polychromie verte apparaît sur celui-ci. Un dragon cantonne les pieds du gisant, dont les mains se joignent sur le buste. Le front est ceint d’une couronne de fleurs. Usure de la pierre; l’état actuel du visage laisse difficilement présumer de la qualité initiale de la sculpture; manque la tête du dragon.
Selon la tradition, cette effigie serait celle de Luce de Coulonges, réputée pour sa bonté et sa sainteté. Epouse de Roger, seigneur de Hotot, son nom est mentionné dans les textes en 1242. La légende veut que jetée à la porte pendant la Révolution, cette statue rentra toute seule dans l’église (Caumont A., de., 1859, vol. IV, p. 142). Le gisant a dû être placé dans la niche actuelle lors des travaux de réfection de la nef en 1860-63.

Les Remparts de Normandie
Hotot-en-A. Beuvron-en-A. (Calvados)
Par Gilloudifs dans Accueil le 5 Novembre 2018.
La motte féodale de Hotot-en-Auge date du 11e siècle; à proximité, se dressent les vestiges du château de la Haute Justice du 15e siècle en grande partie détruit en 1944.
Un château, dont les restes sont visibles (…), fut érigé au 13e siècle, reconstruit à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle, vendu comme bien national à la Révolution, bombardé en 1944. Telles sont les étapes principales de ce bâtiment dont il ne reste que la poterne d’entrée, avec une tourelle entière et une autre, étêtée, du côté de l’église. La tourelle, encore en place, comporte un escalier, comme il arrive souvent dans ce type de poterne. Complètement à gauche, on distingue la toiture de dépendances agricoles remaniées et transformées pour partie en fromagerie au 19e siècle. »
Hotot ou Hudelstot est un nom d’origine danoise dont le suffixe tot lissu de toft signifie enclos. Le bourg d’Hotot-en-Auge est posé en bordure des marais de la Dives, assis sur un éperon calcaire formant un site défensif naturel a 30 m d’altitude.
Le village se rassemble en une ligne bordière au plateau; à ses pieds, la motte féodale (datée de l’an 1000), bien indiquée sur le cadastre du 19e siècle par la mention « d’ancienne place de guerre » est toujours visible. Parfaitement ronde, elle a un diamètre de 20 m environ et une hauteur voisine de 10 m, une futaie pousse sur la levée de terre, bordée par un fossé défensif. Le site fut un lieu d’affrontement confirmé par des fouilles qui ont mis au jour des ossements et des pièces d’armes (casques et fers de lances). Il ne reste aucune trace de construction, car un tel site défensif n’était le plus souvent constitué que d’une palissade en rondins de bois.
Le fief a appartenu à la famille de Hotot dès le 12e siècle, il s’agit d’une vicomté héréditaire avec haute justice. Au 15e siècle, un puissant château fortifié est construit en limite de l’éperon calcaire. Il comportait des tours encadrant une puissante poterne d’entrée. Le vaste manoir fut détruit lors des bombardements de 1944. Une grange dîmière subsiste ainsi que quelques bâtiments, vestiges d’une exploitation concentrée et organisée autour d’une grande cour. A partir du 16e siècle les terres appartiennent à la famille de La Haye, puis à la famille de Bréaulté.

État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661 – Abbé P.-F. Lebeurier..
Pierre Turpin, sieur de Condé, du Fief Morel, demeurant a Hotot en Auge, a obtenu l. d’an, du roy Henry 4e don. a Mantes en may 1593 en conséquence dud. edit, moyennant 700 l, ver. ch. le 1 2 octobre 1593, a la charge d’indemnité a la somme de 300 l, constituez par luy en 30 l. de rente; et porte pour ses armes 3 pommes de pin avec un chevron d’or en champ d’azur.

Nouvelle biographie normande – par N.-N. Oursel.
LE BRET (Arsène- Alexandre.) Né à Caen, .18 Novembre .1814 Mort à Hotot-en-Auge, 28 Août 1885. Curé d’Equemauville, de Vaubadon et de Hotot-en-Auge.
La Divinité du Christ dans l’Hist des origines chrétiennes, Honfleur, 1S.70-.71, 2 yol.. in -8 (Anon.)

Dictionnaire des communes de la France – Joanne, Adolphe.
HOTOT-EN-AUGE, Calvados, c. de 318 hab., cant. de Cambremer (9 kil.), arr. de Pont-l’Evêque (25 kíl.),
à 25 kil. de Caen, de Dozulé. Eglise de plusieurs époques – porche en pierre du XVII° s. – chapelle seigneuriale du style ogival au S. (statue de sainte Apolline) – dans la première travée du N. belle porte romane – dans la nef, restes de vitraux de la Renaissance – au maître-autel, belle descente de croix – dans une des fenêtres bouchées du choeur fragment de sculpture d’environ 1 mèt. de hauteur – chapelle de la Renaissance – au-dessous du du clocher sous la chaire, magnifique statue tombale de sainte Luce (XIII s.) – aux autels de la Vierge et saint Sébastien, devants d’autel ornés de broderies anciennes – Château du XVIe s., flanqué de tourelles.

3 – Archives ShL .

Archives NEDELEC Bibliographies
Paturel Gérard Potier céramiste à Hotot en Auge 3 art. 2003-2007

Archives NEDELEC Communes.
Com.33.2.1 Hotot-en -Auge Manoir dit dela Gare ou Petit manoir
Com.33.2.2 Hotot-en -Auge Motte féodale
Com.33.2.3 Hotot-en -Auge Lieu Calice
Com.33.2.4 Hotot-en -Auge Motte et manoir de la Haute Justice
Com.33.2.5 Hotot-en -Auge Haras de la Vallée d’Auge
Com.33.2.6 Hotot-en -Auge Notes historiques
Com.33.2.7 Hotot-en -Auge Vie de la commune

Fonds Enveloppes.
Enveloppe n° 63 Photos de Porches des Églises du Pays D’auge Hotot en Auge

Carnets d’Arthème Pannier.
Carnet 108
012 à 023 – Hotot en Auge. Eglise, description
050 à 052 – Hotot-en-Auge. Noblesse.
064- Hotot-en-Auge, château.

Fonds Madame Goncalves.
Carton 2 – Iv A2 – Quittance Morin – Hottot.

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940.
13.. ?
Rôle d’exploit de justice où il est fait mention de messire Jehan de Bailleul, Richard d’Houdetot, Pierre de Hotot, Pierre de Sintot, Jean de Varenne, Robert de Fresne, etc. (Pièce sans date – XIVe siècle)= Catalogue des Archives du Collège héraldique de France – Normandie – N° 109.

1694, 1719. 1737-1754 – Manerbe – Testament et acte de sépulture du comte de Manerbe: donation de Marie, duchesse d’Orléans à sa mère, Anne de Mouchy; testament d’Anne de Mochy. Dossier concernant sa soeur, Marie-Elisabeth de Borel, veuve de Jean-Claude Costard, sieur de Hotot.= AD 14. 77 F 429

1744, 26 décembre – Formentin
Guillaume Surrirey, demeurant à Hotot, reconnaît avoir reçu de Toussaint Lhermitte, demeurant à Formentin, la somme de 11 livres 2 sols pour deux années de rente. = Arch. SHL- 1 pièce papier – Analyse Et. DEVILLE

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

CERNAY 14

NOTES sur CERNAY – 14147.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Cernai, Cerneium. Cernay, Cyerneium, Sernayum, Serneium,

Archives du Calvados.
Cernay (Calvados)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel : Lisieux
Code INSEE : 14147
CERNAY
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. – Gr. à sel de Livarot. Gén. et int. d’Alençon; él. de Lisieux ; subd. d’Orbec.
II. Distr. de Lisieux; canton d’Orbec (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux) ; canton d’Orbec (Loi du 28 pluviose an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) . Pop.: 137 hab. (1911). Sup.: 580 hect. 61 a. 61 c .
ADMon Gale. Délibérations. Août 1788-4 frimaire an VI 3 reg., 37, 136, 146 fol.; 4 reg., fol. 1-91 ) .
Reprise des actes et délibérations : 30 prairial an VIII. Lacunes : 1810-1813.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1665.
IMPOSITIONS. États de sections ( Sections A-B) . An VI (2 cah.56 fol.). Matrice foncière . An V (Cah.)
État des changements à effectuer. An VII (Cah.)
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Cernay, 6 brumaire-30 fructidor an II (Reg.)

CERNAY, canton d’Orbec.
Cyrneium, i a34 (lib. rnb. Troarn. p. 96). Sernayum, XIV° siècle (pouillé de Lisieux, p. 8/1).
Cerneium, i3io (cb. de l’abb. de Fontenay, n° 199).
Serneyum, 1671 (chambre des comptes de Rouen). Cernai, 1589 (pouillé de Lisieux, p. 84).

623. — Cernay (Orbec, C.) :
[Abl.] Sernai (varte Sernaio) [1034-1035] : A.d.G., NL Calu.911-1066, dans Ann. de Norm., II, 1952, p. 224 ;
[Ace] Sarnaium [1070 env. ou 1077] : cop. xvne s., Bibl. Nat., ms. lat. 13905, fol. 115 r° ; — M. Fauroux, RA Ducs de Norm. 911-1066, n° 98 D, p. 254.

Lieux-dits de CERNAY:
Antignac, Bisson(LE), Buisson (Le); Campagne-Malvaudrine (LA), Castelets (LES), Charbonnière (LA), Chenay (LE), CHENET(LE), Cour-Neuville (LA), [Frouctière (LA), vill. de Cernay. Fronctière, 1847 (stat. post.). Froctiére, 1848 (Simon).], Herrier (LE), MANOIR (LE), Mercerie (LA), Petit-Clos ( Le), [RACÉ, Rassé (LE), mon isolée, Rassey, 1867 (stat. post.)], Rue (LA), Tautignière (LA), Toutinière (LA), VAL (LE), Verrier (LE);

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados, Caen, Hardel, 1867, t. V, p. 803.
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 801.
DETERVILLE Philippe, Cernay dans Charme discret des manoirs du Pays d’Auge, pp. 74-75.
Editions FLOHIC: Le patrimoine des communes du Calvados, page 1221
IMPEY Edward, Seigneurial domestic architecture in Normandy, 1100-1350 prepared for Domestic Buildings of England and Northern France dans Society of Antiquaries Occasional Paper, 15, 1991 photoc.
IMPEY Edward, Seigneurial Domestic Architecture in Normandy, 1050-1350 dans MEIRION-JONES Gwyn et JONES Michaël dir. Manorial Domestic Buildings in England and Northern France, Londres, 1993, pp. 82-120, ill.
Papeteries:
Saint-Martin-de-Bienfaite: Etienne Bonhomme, 5 avril 1597
La Cressonnière, Marie Périer, veuve de Jean Autin, papetier, 27 janvier 1602;
Mesnil-Guillaume: Nicollas Bonhomme, 26 janvier 1581

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Cernay, Cernaium, Sarnaium, Serneium.

L’église de Cernay, dans son état actuel, peut se décomposer en constructions de différents âges, par suite des reprises qui ont été faites à diverses époques.
La partie occidentale de la nef, si l’on excepte quelques portions refaites du mur de la façade et des murs latéraux, appartient au style de transition, caractérisé dans les campagnes de Lisieux par des lancettes étroites et courtes, dans lesquelles se dessine l’ogive. On voit dans le mur du nord, qui a conservé ce caractère, près de l’extrémité occidentale, une de ces fenêtres primitives intacte dans sa forme, mais bouchée ; le contrefort voisin montre des joints de mortier assez épais et un appareil se rapportant aussi à la deuxième moitié du XIIe siècle ou au commencement du XIIIe. Le mur latéral sud, en regard, renfermait la porte principale, dont on distingue très-bien les traces dans la maçonnerie recrépie de chaux.
La porte occidentale actuelle ne doit effectivement dater que du siècle dernier, d’après sa forme ; le mur avait été auparavant percé d’une fenêtre qui pourrait appartenir à la deuxième moitié du XVIe siècle et qui surmonte cette porte moderne. Si nous revenons au mur latéral de la nef, côté nord, nous y voyons vers le centre une partie moderne en briques avec fenêtres modernes, puis, à l’extrémité qui avoisine le choeur, une maçonnerie de grand appareil en craie, qui nous paraît du XVIe siècle, aussi bien que la fenêtre et le contrefort qui s’y trouvent.
Du côté du sud, le mur latéral a été refait en grande partie et toutes les fenêtres appartiennent à la période moderne.
Le choeur, en retrait sur la nef. devait être aussi primitivement du XIIIe siècle ou de la fin du XII, ; mais il a subi les mêmes transformations que la nef, par suite de reprises dans les murs dont quelques parties cependant montrent l’appareil ancien, et par suite du remplacement des fenêtres par des ouvertures modernes plus larges; le chevet a été complètement masqué par l’application d’une sacristie; on voit, sur une porte moderne à pilastres ouverte près du chevet du côté du sud, la date 1678.
La tour quadrangulaire en bois, revêtue d’ardoise, s’élève à l’extrémité occidentale de la nef ; un assez bel if, remarquable surtout par sa forme régulière, existe dans le cimetière au nord de la nef.

Intérieur.
— A l’intérieur, celle-ci a conservé sa voûte en bois, une partie avec traverses et poinçons, le reste sans entraits; celle du choeur a été plâtrée. Dans la nef, on a figuré des pilastres modernes le long des murs; enfin, dans le choeur, l’autel est couronné d’un entablement en fer-à-cheval porté par des colonnes, comme quelques églises en ont eu au siècle dernier. C’est, à ce qu’il paraît, un don de l’abbaye du Bec, qui nommait à la cure, percevait les dîmes et possédait à Cernay un manoir dont nous allons parler tout à l’heure. Le patron de la paroisse est saint Aubin.
L’église et la terre de Cernay faisaient partie du domaine d’Ansgot, père d’Herluin de Conteville. Ce dernier, en fondant l’abbaye du Bec, l’aumôna à son monastère, et depuis cette ,époque jusqu’à la Révolution, les moines du Bec en ont conservé la possession.
Cernay faisait partie de l’élection de Lisieux, de la sergenterie d’Orbec ; on y comptait 90 feux ; la population actuelle est de 250 habitants environ.

Manoir.
— A six ou sept cents mètres environ au nord de l’église existe le manoir de Cernay, qui offre un certain intérêt, parce qu’il est construit complètement en pierre et qu’il remonte, je crois, du XIVe siècle, peut-être même à la fin du XIIIe.
Ce manoir montre encore aujourd’hui un corps-de-logis principal, dont toutes les fenêtres étaient à croisées de pierre surmontées d’un tympan et d’une voûte surbaissée ; les croisées de pierre ont été coupées, mais les traces en sont toutes apparentes. La porte d’entrée, du côté de la cour, était couronnée d’un cordon dessinant aussi un cintre surbaissé.
Du côté de l’est, un bâtiment un peu moins élevé fait suite au précédent; il est garni, à son extrémité, de contreforts étagés qui ont le galbe des contreforts du XIIIe siècle, et me paraît, du reste, du même temps que le précédent.
Un bâtiment moderne accompagne, du côté opposé (côté de l’ouest), le bâtiment central; il est très-possible qu’il n’ait fait que remplacer une construction ancienne ; quelques restes de maçonnerie, sur lesquels on paraît avoir soudé les murs modernes en briques, sembleraient l’indiquer.
Ce manoir appartenait à l’abbaye du Bec, et devait être habité, au XIV » siècle et longtemps après, par les religieux qui administraient le prieuré ; ils y avaient. m’a-t-on dit, une chapelle. Le jour où je suis allé visiter ce manoir, les fermiers étaient absents, et il ne m’a pas été possible de visiter l’intérieur; la distribution ancienne a, d’ailleurs, été modifiée pour approprier les pièces à l’exploitation rurale qui dépend du manoir.
Les granges dimères du prieuré s’élèvent au nord du manoir et servent, de ce côté, de clôture à la cour. Elles ont été reconstruites nouvellement.
Cernay est au milieu d’une plaine qui a dû, anciennement comme aujourd’hui, produire des céréales et la dîme devait être assez importante, si l’on en juge par l’étendue des bâtiments qui remplacent les anciens.
Ce fief étant purement ecclésiastique, peu de gentilshommes s’établirent sur son territoire. Montfaut y trouva , en 1463, Cardin Le Forestier; mais les Recherches faites par les élus en 1524 et 1540 restent muettes. Un titre authentique donne le nom de Charles d’Autigna, écuyer, sieur de Courlon demeurant à Cernay, en 1651. En 1666, Julien de La Londe résidait aussi dans cette paroisse.

– Le fief des Castelets, qui se trouve à l’extrémité du territoire de Fervaques, du côté de Cernay, était possédé, en 1469, par Jean du Vieu, aussi seigneur de la Cauvinière.-
– Le fief de la Cauvinière appartenait, en 1469, à Jean du Vieu; il entra dans la famille Deshayes, en 1520, par le mariage d’Alix du Vieu avec Pierre Deshayes, seigneur de la Chapelle-Yvon : celui-ci est l’auteur des Deshayes de Forval, de Gassart et de Launay : c’est l’aînée de ces branches, celle de Forval, qui a possédé la terre de la Cauvinière jusqu’au milieu du siècle dernier, et a porté le titre de baron de la Cauvinière. Cette terre a appartenu depuis à la famille Riquier, puis à la famille Ribard, qui en est encore propriétaire.

– CERNAY – Le hameau des « Catelets », à. 2 kil. au N.O. de l’église, a sans doute possédé une enceinte défensive (12).
(12) Carte E M. Bernay, N-O. (Cad., Sec A, 86, 91-95).

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

146. – Le 5 mars 1696, François Brière, marchand, demeurant à Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur son fils, Me. François Brière, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

125. – Le 16 sept. 1697, Me. Jacques Duval, pbrë, curé de St-Aubin de Cernay, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P le pape en faveur de Me. Charles Gueroult, pbrë de ce diocèse

239. – Le 16 janvier 1698, Msr. de Franqueville, vic, gl, donne à Me. Charles Gueroult, pbre, la collation de la cure de Cernay,

541. – Le 11 oct. 1698, Me. François Brière, pbre de la parr, de Cernay, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait signifier ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

145. – Le 21 février 1704, Me. François Brière, demeurant présentement à St-Aubin-en-Brie, près Gournay, Me. ès-arts en l’Université de Caen, représenté par Pierre Brière, son frère, demeurant à Cernay, fait réitérer sos noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

Curé, – J. Duval – C. Guéroult.
Prêtre de la paroisse. – F. Brlères.
Clercs. – F. Brlères – L.Thomas, – C. Vattier.
Seigneur.-T. de Bonnechose.

72. – Le 30 mars 1709, Me. Guillaume Vattier, sous-diacre de la parr, de Cernay, est ordonné diacre.

139. – Le 1 er sept. 1714, vu l’attestation du sr. le Filleul, curé de St-Jean-de-Thenney, et du sr. Gueroult, curé de Cernay, dispense de bans pour le mariage entre Me. Pierre Varin, avocat, fils de Philippe et de damll. Marie de la Londe, de la parr. de Cernay, d’une part, et damll. Anne-Bonne de Boscquencey, fille de feu Guillaume de Boscquencey, Esc’, sr.de Thenney, et de dame Charlotte de la Vallée, de lad. parr. de St-Jean-de-Thenney.

179. – Le 8 nov. 1714, Me. Jacques Duval, pbfë, ancien curé de Cernay et titulaire de la chapelle St-Gabriel en la parr.. de Préaux, «demeurant au bourg et parr. de N.-D. d’Orbec, considérant son grand âge et son infirmité de maladie de la goutte qui l’empesche de faire aucunes fonctions ecclésiastiques» remet lad. chapelle entre les mains de .Mesr. Gabriel Deshayes de Gassart, Esc. possesseur en partie de la terre des Hayes, cy-devant appartenant à Me. de la Lande. Fait à Orbec, en la maison dud. sr. Duval, en présence de Me. Jacques
Bédouin, pbfë, vicaire d’Orbec, et autres témoins.
Le même jour, led. sr. de Gassart, demeurant en son manoir segneurial des Hayes, en la parr. de Préaux, et ayant droit de nommer à la chapelle St-Gabriel, «à cause de l’acquêt qu’il a fait de partie des terres de la terre des Hayes, sur laquelle portion acquise est située lad. chapelle» nomme à ce bénéfice, vacant comme, il vient d’être dit, la personne de Me. Jacques Denis, pbfë demeurant à Meulles.
Le 21 nov. 1714, les vicaires généraux du Chapitre donnent aud. sr Denis la collation de ce bénéfice.
Le lendemain, le Sr. Denis prend possession de la chapelle St-Gabriel.

525. – Le 16 nov. 1718, Me. Charles Gueroult, pbrë, curé de Cernay, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Charles Jean, pbrë de la parr. d’Orbec. Il se réserve toutefois cent livres de rente à prendre sur
les revenus dud. bénéfice. Fait à Orbec, en la maison de Me. Jacques Gueroult, procureur au bailliage d’Orbec, frère dud. sr. curé de Cernay, en présence de Msr. Charles de Monthuchon, pbrë, curé d’Orbec et doyen du lieu, et Pierre Simon, pbrë, demeurant aussi à Orbec.

543. – Le 27 déc.1718, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
François-Etienne Villette, fils d’lsaac et de Pétronille Varain, de la parr, de Cernay.

585. – Le 9 mars 1721, titre clérical fait en faveur de Me. François-Etienne Villette, acolyte de Cernay, par Péronne Varin, Vve. d’lsaac Villette, par Pierre Villette, fils de lad. veuve, et par Pierre Varin, avocat. – Passé devant Jean de la Croix, notaire d’Orbec.

Curés. – C. Gueroult – C. Jean de Clopée.
Clerc. – F.-E. Villette.
Notables. – Ph. Varin – P. Varin.

341. – Le 28 avril 1727, dispense de bans pour le mariage entre Adrian-Jean-Baptiste Desperrois, Esc. sr. du Bouchereau, fils de feu Adrian Desperrois, Esc. sr. du Bouchereau, et de noble dame Charlotte Le Prévost, de la parr. de St-Désir de Lx et demeurant depuis dix-sept
ans à Brétigny, d’une part et damll. Barbe BruIard, fille de feu Jacques et de dame Barbe Fosse, de la parr. de Cernay.

414. – Le 12 octobre 1727, François-Etienne Villette, fils d’Isaac et de Pétronille Varin, de la parr. de Cernay, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

934 .- Le 1er juillet 1730, Robert Delamare, laboureur demeurant à Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Marin Grosdhomme, acolyte de lad. parr. afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

1279.- Le 8 août 1732, Me. Charles Jean de Clopée, pbrë, curé de Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jean Thomas, acolyte de la Cressonnière, fils de Robert Thomas, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait au presbytère de Cernay, devant les
notaires d’Orbec.

357. – Le 21 fév. 1737, Me. Pierre Varin, avocat aux bailliage et vicomte d’Orbec, demeurant en sa terre du Buisson, parr. de Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Pierre Varin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. Eustache Lesueur, sr. des Orgeries, cons. du roy, vicomte du Sap et avocat au bailliage d’Orbec, demeurant en cette ville, et par d’autres cautions.

321.- Le 8 nov. 1740, le seig. évêque donne la collation de la cure de N.-D. du Mesnil Guillaume à Me.Marin Grosdhomme, pbrë de ce diocèse (parr. de Cernay), nommé à ce bénéfice par Mesr. Joseph Durey de Sauroy, Esc. seig. et patron du Mesnil-Guillaume, en conséquence de la mort de Me. Jean-Baptiste Graindorge, dernier titulaire. – (L’acte de présentation ne se trouve pas dans le registre des Insinuations).
Le 17 nov. 1740, led. sr. Grosdhomme prend possession de la cure du Mesnil-Guillaume, en présence de Me. Pierre Férey, pbrë, curé de Fervaques ; Me. Guillaume-Pierre Milcent, pbrë, curé de St-Aubin-sur-Auquainville, et autres témoins.

12. – Le 30 décembre 1740, Pierre Petit, sr. de la Hérissonnière, demeurant en la parr, de Bienfaite, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Varin, acolyte de St-Aubin de Cernay, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. Pierre Varin et Me. Pierre Le Petit, sr. du Boullay, avocats au bailliage d’Orbec.

Curé. – C. Jean de Clopée.
Prêtre de la paroisse. – M. Grosdhomme.
Clercs. – C. Burel – M. Grosdhomme – P. Varin – F K. Vilette.
Notables. – P. Varin – J. Brulard.

180. – Le 2 févr. 1750. dispense bans pour le mariage entre Msr. Olivier-Jean-Baptiste de Pecqueult fils de feu Jean-Baptiste de Pecqueult Esc. et de Marie-Anne L’e Portier, de la parr, de St-Philbert-des Champs, d’une part, et damll. Barbe-Charlotte-Jeanne Desperroys, fille de feu Jean-Baptiste Desperroys, Esc, et de feue dame Barbe Bruslard, originaire de la parr, de Cernay et demeurant à Orbec depuis plus de six mois.

136. – Le 5 mai 1750, Me. Charles-Jean de Cloppée, pbrë, curé de St-Aubin de Cernay, étant en son lit, malade, donne sa procuration pour résigner sad. entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Thomas Perinne, pbrë, vicaire de lad. parr. Il se réserve toutefois une rente annuelle de quarante boisseaux de blé, mesure d’Orbec, à prendre sur les revenus de lad. cure qu’il a desservie pendant 40 ans.
Il se réserve en outre «« cinq tonneaux d’excellent et bon cidre par chacun an, trente-cinq boisseaux d’avoine, quinze boisseaux de vesse, le tout livrables chaque année en deux termes; enfin une partie des maisons du presbytère et la moitié du jardin, etc. Fait et passé à Cernay.
Le 22 mai 1750, led. sr. Perinne obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 4 août 1750, Mre. Gérard vic. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 16 août 1759, le sr. Perrinne prend possession de la cure de Cernay, en présence de Me. Guillaume Tulou, pbrë, curé de Tordouet, et autres témoins.

182. – Le 18 nov. 1763, Charles Toustain, marchand, demeurant à Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Charles Toustain, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

202. – Le 3 mars 1761, Pierre-Isaac Villette, ancien bourgeois d’Orbec, résidant en la parr. de Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. François Villette, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. Jean-Baptiste-Etienne Asselin, premier huissier audiencier au bailliage d’Orbec, y demeurant.
Led. sr. acolyte, étant actuellement au séminaire de Ste-Irénée de Lyon, s’était fait représenter, en vertu d’une procuration, datée de St-Laurent-de-Chamousset en Lyonnais, par Me. Ambroise Varin, pbrê, curé de Couvains, diocèse d’Evreux.

160. – Le 17 juin 1769, dispense de bans pour le mariage entre Louis Le Boucher, sr. de la Rue, fils de feu Me. Louis Le Boucher, sr. du Parc, avocat, et de feue Anne Brulanl, de la parr, de Cernay, d’une part, et dlle. Marie Deshayes, fille mineure d’Etienne Deshayes, maître de postes, et de feue Marie Dufour, de la parr, de Vimoutiers.

179. – Le 15 avril 1780, furent ordonnés diacres :
Me. Simon-Pierre Deshayes, de la parr. de Cernay.

288. – Le 7 août 1782, Pierre Lecesne, marchand, demeurant à Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Pierre Lecesne, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Orbec.
Led. sr. acolyte fut représenté dans cet acte par Me. Thomas Perinne, curé de Cernay.

71. – Le 23 févr. 1785, Jean-Baptiste Deshayes, laboureur, demeurant à Cernay, et Simon Deshayes, son frère, aussi laboureur, demeurant à St-Aubin-sur-Auquainville, constituent 150 livres de rente en faveur de Me. Simon Pierre Deshayes, acolyte, leur autre frère, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Orbec, en l’étude de Me. Gueslin.
Led. sr. acolyte absent fut représenté dans cet acte par Me. Thomas Perinne, pbrê, curé de Cernay.

Curés.- C. Jean de Clopée. – T. Perinne.
Vicaire. – T. Perinne.
Clercs. – C. Tousain – F. Villette.
Notables.-J.-B. Desperrois – L. LeBoucher du Parc – L. LeBoucher de la Rue – P.L Vilette.

177. – Le 15 avril 1786, furent ordonnés sous-diacres :
Me. Simon-Pierre Deshayes, de la parr. de Cernay.

52. – Le 22 mars 1788, furent ordonnés prêtres :
Simon-Pierre Deshayes, diacre de la parr. de Cernay.

100. – Le 26 févr. 1788, Me. Thomas Perrinne, pbrë, curé de St-Aubin de Cernay, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M. Guillaume Bourlet, pbrë du diocèse de Lx, parr. de St. Germain-la-Campagne, vicaire de lad. parr. de Cernay. Il se réserve toutefois chaque année : 1° boisseaux de bled, 35 boisseaux d’avoine et 15 boisseaux de vesce, le tout mesure de la petite halle d’Orbec ; 2°, cinq tonneaux de cidre ; 3° le tiers de la dime des bois taillis ; 4° la moitié d’un herbage ; 5° une partie du presbytère et de ses dépendances.
Fait et passé aud. manoir presbytéral de Cernay.
Le 18 mars 1788, led, sr. Bourlet obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 15 mai 1788, M. de Collignon, vic. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 22 mai 1788, le sr. Bourlet prend possession de la cure de Cernay, en présence le M. Georges Robert-Michel Delaneville, vivant de son bien, demeurant à St-Aubin-sur-Auquainville, et de Pierre Grosd’homme, tisserand en froc, demeurant à Cernay.

52. – Le 22 mars 1788, furent ordonnés prêtres :
Simon-Pierre Deshayes, diacre de la parr. de Cernay.

Curés. – T. Perrine – G. Bourlet.
Vicaire.- G. Bourlet.
Clercs.- P. Lecesne – S.P. Deshayes.
Notable. – P. Grosdhomme.

Notices sur diverses localités du département du Calvados – A.Guilmeth – VILLE D’ORBEC.
– Orbec demeura réuni au domaine ducal jusque vers l’an 1030, époque où Robert Ier, dont nous venons de parler, le donna avec toutes ses dépendances et appartenances à Gislebert, comte de Brionne. Ce Gislebert était fils du prince Godefroy, enfant naturel de Richard-sans-Peur. Godefroy possédait les comtés d’Eu et de Brionne, mais à l’époque de sa mort, son fils, encore fort jeune, s’était vu enlever le premier de ces domaines par le duc Richard II, qui en fit don à un autre fils naturel de Richard Ier, c’est-à-dire à ce fameux Guillaume d’Exmes que sa révolte avait fait dépouiller, en 998, du riche apanage dont il portait le nom. Ce fut donc pour l’indemniser de la perte du comté d’Eu, que le duc Robert abandonna au fils de Godefroy la terre d’Orbec. Cette terre (terra) se composait alors de trois châtellenies fort importantes, savoir: 1° celle du Sap, ayant des extensions sur un grand nombre de paroisses du pays d’Ouche et de l’ancien pays d’Exmes;
2° Celle de Bienfaite, étendant sa ju ridiction sur Tordouet et sur la majeure partie de la vallée d’Orbec, notamment sur les quatre fiefs dits de Mailloc;
3° enfin, celle d’Orbec proprement dite, comprenant, outre cette ville et ses appendances, la riche et puissante seigneurie de Meulles, le fief de Cerqueux ou des Cercueils, un autre fief qui, en mémoire de Gislebert, porta depuis le nom de Brionne [6], et enfin le droit de suzeraineté sur la seigneurie de Cernay ou Sernay (de Sernaio), assise, ainsi que les précédentes, aux portes mêmes d’Orbec.(1)
– On sait que les comtes d’Eu, de même que les possesseurs d’Aumale, de Gournay, de Gisors, etc, étaient obligés, en temps de guerre, de défendre à leurs risques et périls la frontière du duché. C’est donc en sa qualité de comte d’Eu, que, au mois de juillet 1033, Gislebert reçut du prince l’ordre d’aller, à la tête de trois mille hommes, ravager le Ponthieu, alors soumis au comte Ingelran…………. Parmi les chevaliers que Gislebert avait traînés à sa suite, on remarquait Herluin, seigneur de Cernay, fils de ce fier Ansgot. Plusieurs fois, dans les combats, ce chevalier s’était couvert de gloire, et son nom était devenu illustre parmi les plus illustres noms. Mais, ayant failli, dans cette dernière affaire, perdre inutilement la vie, il fit voeu, s’il échappait au danger, de ne se consacrer désormais qu’au service du Christ…… et ce fut pour accomplir sa promesse, qu’il jeta en 1034, dans le vallon du Bec près Brionne, les fondements de cette célèbre abbaye qui, durant la barbarie du moyen-âge, devint à la fois le sanctuaire de toutes les vertus et l’asile sacré des sciences, des lettres et des arts. Or, par sa charte de fondation, on voit que Herluin possédait en propre, outre la terre de Cernay ou Sernay, qui lui était venue par héritage de son père et à titre de droit d’aînesse, deux autres terres situées dans le département actuel du Calvados, et appelées l’une Tavilleio et l’autre Surceio (probablement Tassilly dans le canton de Coulibeuf, et Curcy dans le canton d’Evrecy). C’est de ces deux terres, réunies à celles de Cernay près Orbec et de Bournainville près Bernay (Burnevilla), que le pieux Herluin forma le principal fonds de dotation pour le monastère qu’il créait Gislebert, ce prince la création de cet établissement, et, en qualité de châtelain d’Orbec, consentit, ainsi que les deux frères d’Herluin, Odon et Roger, à l’aliénation perpétuelle de la terre de Cernay. Lui-même ajouta à ces dons le patronage et les dîmes de l’église paroissiale d’Orbec, qui, dédiée alors à saint Denis, martyr, fut rebâtie depuis par les moines sous le vocable de la vierge Marie, mère de Dieu. En 1764, cette église, ainsi que celle de Cernay, dédiée à saint Aubin, et celle de Bournainville, dédiée à saint Remy, appartenait encore à l’abbaye du Bec ; il en était de même de plusieurs autres églises du voisinage, telles que celles de Notre-Dame de Cheffreville, Notre-Dame de Drucourt, Saint-Ouen de Duranville, Sainte-Colombe du Theil-Nollent, Notre-Dame de Folleville, etc, etc, qui, toutes, avaient également été données à cette abbaye, soit par Herluin lui-même, soit par le comte Gislebert ou ses fils.
(1) A cette époque, la seigneurie de Cernay ou Sernay appartenait au fier Ansgot, qui, par ses aïeux, descendait de ces terribles hommes du nord dont les pas, dès le règne de Charlemagne, avaient foulé le sol que nous habitons aujourd’hui, et par Helloïs, sa femme, était devenu parent des comtes de Flandre. Il possédait un grand nombre de terres aux environs de Bernay et de la ville de Brionne ; il fut le père du chevalier Herluin, qui fonda la célèbre abbaye du Bec, et sur le compte duquel nous aurons bientôt l’occasion de revenir.

Promenade dans le canton d’Orbec-en-Auge – R.GUIBLAIS.
La commune de Cernay remonte à une très haute antiquité. Il s’agit d’un ancien domaine rural remontant à l’époque gauloise. Au XI° siècle, la terre de Cernay appartenait à la mère du Bienheureux Helloin fondateur de l’abbaye du Bec. Helloin, donna à Cernay à son abbaye avec les terres qu’il y possédait et l’église paroissiale. C’est pourquoi au XI° siècle, les moines du Bec firent construire dès le moyen-âge un manoir dont on voit aujourd’hui encore les vestiges (propriétaire actuel M. Serge Bréard, (avant 1959).
Au XVIII° siècle, les religieux du Bec firent édifier dans l’église un maître-autel.
Manoir d’Antignac, du nom de M. d’Antignac qui vint se fixer au XVII° siècle.

Monstres générales de la noblesse du bailliage d’Évreux en 1469.
Extraits:
AUTRES nobles, noblement tenans, et officiers du Roy notred. seigneur, en la viconté de Beaumont, estant en l’ordonnance et service du Roy notred. seigneur. Robert Dancy, escuier, seigneur de Cernay, de la charge Monsseigneur le Connestable.

Société des antiquaires de Normandie. Les barons D’Orbec.
Extraits:
Hellouin avait pour père un chevalier nommé Ansgot; le fief de Cernay, peu éteigne d’Orbec, faisait partie de son patrimoine.

1463 Recherche de Montfaut
p. 23 LISIEUX. NOBLES – En l’élection de Lisieux, ensuivent les personnes qui ont esté, par le rapport des Eleus, trouvés gens nobles et extraicts de noble lignée, et non assis à la taille, et par le rapport d’aultres, à leurs âmes et consciences.
19. Cardin le Forestier, Sernay (Cernay) = P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

1604, 25 juin
Aveu par Charlotte des Ursins, de la baronnie de Ferrières…
« Le fief des Castellets, assis en la paroisse de Farvacques, Notre-Dame-de-Courson, Cernay et illec environ, tenu par les héritiers Denis de Pomollain par un quart de fief. = Auguste LE PREVOST, Mémoires et notes, t. II, p. 83 sq. = voir « XVIe et XVIIe siècles » à 1604

1723 – Cernay
Déclaration à Auguste-Léon de Bullion, chevalier, marquis de Bonnelles, colonel d’un régiment de dragons, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, La Croupte, Saint-Aubin, etc., par Philippe Le Prévost, fils Jean, bourgeois de Honfleur en sa noble seigneurie des Castelets, de terres à Cernay, affermée devant Pierre Hébert, procureur fiscal en la haute-justice de Fauguernon, sénéchal, assisté de François Le Front, greffier.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

Chemin de fer de Lisieux à Orbec : petit guide du promeneur et du touriste – par Amédée Tissot.
ETIENNE (Jean d’), né à Cernay, le 25 mars 1725, officier du génie au service du comte de Schaumbourg-Lippe, auteur de deux ouvrages, intitulés : l’un, Traité des Mines, à l’usage des jeunes militaires; l’autre, Mémoire sur la découverte d’un Ciment impénétrable à l’eau. Mort le 22 juin 1798.

3 – Archives ShL:

Fonds COTTIN 2019.
39 ACTES NOTARIÉS ORIGINAUX – Boîte archives – Le chêne : Jacques de Serres /François Vallée – 1602 Cernay – 1514

Archives NEDELEC Communes.
Com.11.4 Cernay

FONDS CAILLIAU – Sous-série 3 F.
3F 62 1685-1726 – Cernay : échange de biens
LEMERCIER François, Lisieux
BONNECHOSE (de) Olivier,
HAUBERT Noël
3F 63 1792 – Cernay : vente piéce de terre
HARDY François, vendeur
DESHAYES Simon, acheteur

Carnets de Charles VASSEUR:
« Analyses et transcriptions »
-p.43 – 9 juin 1734
aveu baillé à Haut et puissant Jacques Anthoine de CHAUMONT par Charles Jean de CLOPPEE curé de CERNAY à droit de succession de feu Messire Robert Jean de CLOPPEE, son père.
-2e fascicule, p.39 – 27 septembre 1635
Vente par Honnête homme Geffrey POETTEVIN, sieur du VAL de la paroisse de CERNAY, à Honnête homme Noël LE MERCIER demeurant à LISIEUX, d’une pièce de terre assise en la paroisse de FERVACQUES et sieurie de CASTELETZ, bornée d’un côté par Jean le SEUREY, escuyer.
– 3e fascicule: P.50
1727 18 septembre
Vente d’une maison et dépendances situées au bourg de la Jeune Lyre à Sébastien Bucaille, maître meunier, par Jean Baptiste Le Pesceuil, escuyer, sieur de Boisville demeurant à Saint-Philbert-des-Champs, et Maître Pierre Lange, prêtre curé de la paroisse de Cernay, y demeurant, comme fondé de pouvoirs de Noble Dame Marie Anne Le Portier, épouse dudit sieur de Boisville
(communiqué par Raymond à Lyre octobre 1861)

« Doyenné d’Orbec »
22 – CERNAY (Sarnaium)
– Insinuations
– Sous l’invocation de Saint Aubin.
– Curé:
T.Perrinne 1759/1787
G. Bourlet
Vicaire.— G. Bourlet
Clercs. P. Lecesne – S.-P. Deshayes
Notable. P. Grosdhomme

Sarnaium appartint à Ansgot, père d’Herluin de Conteville
Le Danois de Cerany, maréchal de camp mort en 1734
François Louis, lieutenant général 1743
François Marie 1749

Par. de Saint-Aubin,
patron. l’abbé du Bec.
Dioc. de Lisieux,
doy. d’Orbec.
Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent. d’Orbec.

Cernay, près d’Orbec, est mentionné dans la charte d’Herluin, fondateur et premier abbé du Bec, qui l’aumône à son abbaye comme une terre de son domaine lui venant de ses ancêtres.
Cette charte est antérieure à 1035. Cependant on ne la trouve point dans la charte de confirmation donnée par Henri II (suit un texte en latin)…
Sarnay ne figure que dans la seconde charte de ce prince avec des donations et son propre et la suivante … texte en latin.

– Recherches de Montfaut
– Montfaut inscrit comme noble à Cernay: Cardin le Forestier
– Les recherches de 1524 et 1540 restent muettes, aucun gentilhomme n’y résidait alors.
– Charles d’Antignat, escuyer, sieur de Courlon, demeurait à Cernay en 1651.
– Recherches de 1666
Julien de la Lande, seigneur du lieu, ancien noble
Charles de la Lande, seigneur de Cerqueux

CABOURG

NOTES sur CABOURG – 14117.

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Archives du Calvados
Cabourg (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Caen
Code INSEE : 14117
CABOURG
I. Dioc. de Bayeux. Caen. Baill. et maîtrise de Caen. Gr. à sel de Caen. Gén. et int., él. et subd. de Caen.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Dives (Arrêté du 1er mars 1790). Distr. de Caen; canton de Ranville (Loi du 12 mai 1792).
III. 2 arr. communal (Arr. de Caen); canton de Ranville (Loi du 28 pluviose an VIII); de Troarn (Arrêté du 6 brumaire an X). Sup.: 576 hect. 55 a. 30 c. – canton Pop.: 1.957 hab. (1911). –
ADMon Gale. (1) Délibération, depuis le 15 février 1832.
ÉTAT- CIVIL.- Baptêmes, mariages et sépultures, depuis le 28 novembre 1679. Délibérations du commun, passim, 1679-1731.
PROPRIÉTÉS COMMUNALES. Copies de la fieffe consentie aux paroissiens de Cabourg par leur seigneur, Mathieu du Châtel. 1569. Procédure sur l’affectation des revenus du marais au paiement de la taille. 1675, 1699; sur le péage de la Dive. 1720; – diverses. 1729, 1752. Règlements du droit de pàture. 1771, 1791. Procès-verbal de la marque des animaux. 1774. Procédures contre M. de Persan. 1775, an IV- an V ; contre le concessionnaire Simon. 1777 (20 p.)
CULTES. Procès du curé Poret sur la dîme des foins. 1788 (2 p.) ; au sujet d’une jument. 1789 (4 p.)
(1)Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Cabourg. 26 ventose an II-16 vendémiaire an III (Reg.)

Les noms des communes de Normandie – VII
Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
531. — Gabourg (Troarn, C.) :
[Ace] Cathburgum [1066-1079] : 2 originaux, Arch. Calv., H 1830
(donation de Guillaume le Conquérant à St-Etienne de Caen [ch. « Quisquis Deo »]) ; — Gall. Christ., t. XI, Instr., col. 66 c.
Ce nom semble devoir se rattacher à un peuplement prénormannique par des immigrants issus des rivages de la Mer du Nord, trop souvent confondus sous la dénomination ambiguë de « Saxons », plutôt qu’à un apport francique. Le radical burg, « forteresse », est très anciennement attesté dans les diverses
langues germaniques. Le premier terme reste obscur.
On remarquera l’existence en Normandie centrale et occidentale de divers hameaux du nom de Cabourg sans formes anciennes attestées : à Saint-Georges-du-Vièvre (E.), à La Bigne et Saint-Georges-d’Aunay (C), à Colleville-sur-Mer et Sainte-Honorine-des-Pertes (C), à Hamars et Saint-Martin-de-Sallen (C).

CABOURG, canton de Troarn.
Cadburgus, Cathburgus (1077 (ch. de Saint-Étienne de Caen). Cadburg, 1082 (ch. de la Trinité).
Caborc, 1155 (Wace, Roman de Rou). Cadborc, 1169 (ch, de la Trinité).
Caburgus, 1172 (ch. de Henri, évêque de Bayeux).
Cadburgus, 1190 (ch. de Saint-Étienne).
Cabourc, enquête de 1297 (arch. du Calvados).
Cabourt, XIV° siècle (livre pelut de Bayeux, p. 43).
Cabbourg, 1554 (aveux du temporel de Saint-Etienne de Caen).

Fief et seigneurie appartenant à l’abbaye de Saint-Étienne de Caen.

Lieux-dits de : CABOURG
Bas-Bourg (BUTTE DE), Cabourg (LE PETIT-), Dunes (LEs), Ferme-du-Petit-Cabourg (LA), Maison-de-la-Fauconnerie (La), Maison-Villiers(La), [OSSEVILLE, chat. Osevilla, 1198 (magni rotuli, p. ,69).], Petit-Cabourg (LE), POINTE DE CABOURG(LA), promontoire de la côte à Cabourg,

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

INVENTAIRE SOMMAIRE DES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES ANTÉRIEURES A 1790 CALVADOS – Armand BENET.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 364.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome I page 435
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 394
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome I page 8
J.SEVRETTE, Cabourg et ses environs.
SENECAL Christophe, Zéro-France : vie et mort d’un réseau de résistance à Dives-Cabourg
QUAGLIA M, Historique de l’église Saint-Michel de Cabourg
Revue Le pays d’Auge.
– P. Jeanjean-Un essai d’ hydravion à Cabourg-1966
– R. Lavoix-Cabourg-1974
– J. Guérin-Proust et Cabourg-1975
– Floraine Poilleux-Guérin-Romantisme d’hier, Romantisme d’aujourd’hui, à Cabourg-1984
– Jean Bayle-Le Casino de Cabourg-1990
– Colette et Guy Héraud Adolphe d’Ennery, père des « Deux Orphelines », lance Cabourg-1994
– Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790)
Sous-série 1B – 1 B 5685 Années 1787-1788. Arrêts isolés : corvée. Secours aux orphelins et aux vieillards à
la charge des familles. Terrains vagues et vaines pâtures (683) (1787). Louis Guilbert contre Nicolas Deslandes, avocat, (683) L’un concerne Cabourg, l’autre Gilles Pierre Auguste de Cauvigny, sieur de Clinchamps

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
CABOURG.
Cabourg, Cathburgus, Cadburgus, Catburgus.
L’église de Cabourg est de deux époques. Le choeur appartient au style ogival de la fin du XVI. siècle ; il se termine par une abside à pans coupés, éclairée par des fenêtres assez grandes, divisées en deux baies. La partie supérieure de ces ouvertures est décorée de compartiments flamboyants. Il y a 5 fenêtres pareilles dans le pourtour dus sanctuaire.
La nef, moins élevée et plus longue que le choeur, n’offre pas de caractère et fort peu d’intérêt. Une seule partie mérite d’attirer un instant l’attention, c’est la façade occidentale couronnée d’un tourillon à deux baies : deux contreforts encadrent la porte d’entrée et s’élèvent pour affermir ce tourillon qui résulte, comme beaucoup d’autres du même genre, de l’exhaussement du gable. Deux contreforts ont aussi été établis du côté opposé, en-dedans de la nef. Cette partie occidentale de l’église m’a paru du XVIe. siècle, au plus de la fin du XIIIe. On y a percé, il y a déjà longtemps au-dessus de la porte, une fenêtre carrée ; sans cette altération regrettable, la façade aurait conservé son caractère primitif.
On voit à l’extrémité de la nef, près de l’entrée du choeur, deux arcades pratiquées dans les murs du nord et du sud, comme si l’on eût eu l’intention d’établir un transept. On y a placé des autels.
J’ai remarqué dans le choeur, en face du maître-autel, une pierre tumulaire sur laquelle est gravée une grande croix ; elle porte une inscription en lettres gothiques, disposées, selon l’usage , autour de la pierre ; cette inscription est en français, il serait facile de la lire si elle était lavée :
j’y ai lu mil Vc (mil cinq cents) et un dernier nombre que je n’ai pas déterminé. Elle se termine par ces mots : Priez Dieu pour elle.
Une autre tombe, mais qui n’est plus entière, se voit près du lutrin. Elle porte également une inscription en lettres gothiques: une croix en occupe le centre.
Le font baptismal placé près de la porte de la nef du côté gauche, est ce qu’il y a de plus ancien dans l’église de Cabourg, je le crois du XIIe. siècle. Sa forme est pentagonale probablement, parce que la pierre dont on a fait la fontaine était de cette forme. Sur chacun des angles, on remarque une tête. La cuve est ronde à l’intérieur : quatre des parois extérieures sont unies; un seul côté offre un entrelacs gravé légèrement au trait, formant une sorte de rose. Cette cuve est élevée sur un pédicule formé de plusieurs colonnettes groupées.
L’église de Cabourg est sous l’invocation de St.-Michel.
Le patronage était laïc, l’abbaye de St.-Etienne percevait les dîmes, par donation de l’évêque de Bayeux Odon.
Henri II, roi d’Angleterre, confirma en ces termes la donation de l’évêque de Bayeux : Concedo et confirmo quod Odo Bajocensis antistes dedit caenobio sancta Stephani….
In toto Catburgo, de burgo Divcae cum antiqua capella, usque ad pontellum qui dividit Bajocensem episcopatum a Lexoviensi.

Ces détails très-précis nous paraissent bons à noter.
En 1170, l’archevêque de Rouen confirma à l’abbaye de St-Etienne la possession de l’église de Cabourg. La même confirmation fut donnée par l’évêque de Bayeux, en 1172.

Croix du cimetière.
On voit dans le cimetière une croix de pierre qui peut remonter au commencement du XVIII siècle, et qui n’est pas sans intérêt. D’un côté est sculpté le Christ en croix ; de l’autre St.-Michel, patron de la paroisse, foulant aux pieds le dragon et brandissant son glaive.

2 – Pièces Justificatives.:
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.
1712.
Me. Marc-Antoine Dupuis, pbfë, curé de Cabourg.
1742.
Me. Pierre Pesville, pbrë, curé de Cabourg
89. — Le 8 avril 1752, Charles Mauger, demeurant à Cabourg, diocèse de Bayeux, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Antoine Mengeant, acolyte de St-Benoit-d’Hébertot, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr. acolyte habitait alors à Rouen, rue des Jésuites. — Il était probablement au collège de Joyeuse.
1785.
Me. Jacques Patin, pbfë, curé de Cabourg, diocèse de Bayeux.

Bulletin monumental dirigé par M. de Caumont.
Extraits:
– CABOURG, village de Normandie (Calvados). Son antique église détruite possédait une cloche portant la date de 1553 XXVI, 710.
– M. Billon signale ensuite plusieurs cloches plus précieuses encore; ce sont celles à inscriptions gothiques……….. Il y en avait une à Cabourg dont l’inscription gothique était fort curieuse on l’a fondue dernièrement.
– M. Pelfrêne donne d’utiles renseignements sur le prix d’exécution de deux églises nouvelles l’une de ces églises, dans le style du XV. siècle, celle de Cabourg, a coûté 30 à 32,000 francs; elle est destinée à une population d’environ trois cents habitants.
– Cabourg. Le clocher-arcade de l’antique église, détruite en 1851. contenait une modeste cloche dont nous avons relevé l’inscription avant qu’elle soit refondue
Ian M.D.LIII ie fus faite pour la paroisse de cabourg.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
Extraits:
– Hérouvillette
Cette disposition du sol (Hérouvillette) a permis d’ouvrir à ciel ouvert un certain nombre de carrières d’où l’on a tiré presque toute la pierre de petit appareil ( le moellon ) employée à la construction des édifices de Cabourg et des localités voisines.
– En 1402, vivait un « Compagnon de Cabourg, ecuier », qui devait être Raoul de Guiberville, écuyer, seigneur de Cabourg, fils de Raoul vivant en 1397(Bibl. de Caen, ms. in-40 220).
– Pour cet effect, on fit bastir en 1678 un pont, par ordre du Conseil, tel qu’il paroist présentement sur la rivière, à l’extrémité des dunes et garennes de Cabourg, pour aller à Dives, au lieu, qu’avant cela, tous les hommes et les bestiaux traversoient cette rivière dans de petits basteaux dont se servoient les parroissiens de Cabourg, qui pour la plus part ne s’occupoient qu’à cela seul. Mais le pont n’a pas esté plustôt fait et basti qu’on y a mis un commis préposé pour y recevoir les droits de passage, qui sont d’un revenu considérable et qui s’y perçoivent pour Monsieur Colbert, par l’ordre duquel, et suyvant les advis de Monsieur Berrier, afin de rendre Colombelles et le pont de Cabourg plus fréquentez.
– Il s’agit du pont en charpente qui, jusqu’en 1869, a donné passage sur la Dives, entre Cabourg et Dives.
Un nommé Couzin, grand propriétaire sur les deux rives de la rivière avait, en 1(i74, construit un pont, au même emplacement, pour ses besoins personnels. Cet ouvrage, entré dans le domaine public, était affermé 1.800 livres par an comme pont à péage. En 1707, il était en ruines. L’ingénieur en chef Viallet fit un projet de reconstruction dont le devis montait à 37.000 livres; il fut repoussé, l’Administration préféra dépenser 22.000 livres en réparations. En 1780, ce qui avait été conservé du vieil ouvrage tombant en poussière, tout s’effondrait l’intendant de Brou interdit le passage; de son autorité, Le Febvre, en réduisant de moitié la largeur du tablier avec 700 livres de réparations, le rendit praticable encore pour quelques mois; il présenta un projet de reconstruction de Brou refusa. Le Febvre insistant, de Brou ordonna l’établissement d’un bac de 3.600 livres; l’ingénieur fit remarquer qu’un bac portant voitures coûte 9.000 livres, qu’il lui faut un câble à remplacer bous les ans, des amarrages assez chers et des rampes d’accès pavées fort dispendieuses, une maison pour le passeur, en somme, plus de 40.000 livres grevées annuellement de 10 d’entretien et perte des 1.800 livres que produisait net le péage du pont.
De Brou ne veut rien entendre; il correspond avec Versailles et son correspondant et lui trouvent que les bois pourris du vieux pont se vendront cher dans ce marais sans arbres, que les vieilles ferrures ont une grande valeur et que, finalement, les produits de la démolition payeront le bac de 3.600 livres, l’indemnité de résiliation au fermier du péage et qu’il restera encore une soulte pour les travaux de l’avenir Mais Le Febvre avait sa tête, son bon sens et aussi son ami Fourqueux, adjoint au surintendant des finances. Il fit son pont, au grand dépit de Brou. « L’ingénieur, écrivait celui-ci, tient à faire un pont et pour y « arriver, enfle à 38.000 livres la dépense d’un bac « évalué d’abord à 3.600 livres. Il faut bien en passer « par la volonté des employés des Ponts et Chaussées, « puisque les intendants n’ont pas le droit d’en employer d’autres ».
Les travaux des ponts étaient payés sur les fonds du Roi, les transports et les terrassements exécutés par corvées, payées bien entendu.
A quoi tient-il que les devis sur lesquels l’exécution des travaux d’art était décidée se trouvaient toujours dépassés de 25 à 40 °/o Probablement au désir d’emballer le Trésor royal au profit du bien public ? c’est un sentiment tellement louable que je ne veux pas chercher d’autre explication, quoi que laissassent entendre certaines mauvaises langues

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
– Cabourg se disait Cathburgus. Ce mot, dans le sens de passage étroit, existe dans le détroit de Danemark, le Waigat, le Cattegat.
– Les salines normandes sont très-anciennes; quand, au Xe siècle, Harold, roi des Danois, voulut ravager le Bessin et le Cotentin il débarqua sur le rivage des salines de Courbon, aujourd’hui Cabourg(1).
(1) – Guill. de Jumiéges, liv. IV, ch. vil.

Archives nationales.
– Cotes : MC/ET/XLVI/657
7 janvier 1806 – Vente de la terre de Cabourg et Varaville par Godefroy Charles Antoine Doublet de Persan à Jean-Baptiste Cierlans.
– Cotes : MC/ET/XLVI/664
30 avril 1807Bail de la terre de Cabourg par Jean-Baptiste Cierlans à Armand François Olivier Duhamel-Wailly

Mémoires pour servir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers , Gaston Le Hardy.
Cabourg (Saint-Michel et Saint-Nicolas de]. Sergenterie de Varaville, élection de Caen, 44 feux, 130 communiants, notariat de Varaville.
Cette paroisse, appelée dans les vieilles Chartres Cadburgus, Caburgus, Cathburgus, est à l’extrémité du diocèse de Bayeux, du côté de l’est. Son territoire consiste presque tout en herbages, n’y ayant que 25 ou 30 acres de terres à labour. La plus grande partie des habitants sont pécheurs. Leurs maisons, situées sur le bord de la route de Caen à Dives, et près de la grande rivière, forment une espèce d’équerre ; au milieu des terres qui se trouvent entre ces maisons, on voit l’église qui est à 4 ou 6 portées de fusil loin d’elles. Elle est de l’exemption de l’abbaye Saint- Etienne de Caen. M. Doublet, marquis de Persan, seigneur de Cabourg de Monts, Cantelou, etc., conseiller du roi en ses conseils, maître des requêtes ordinaires de son hôtel, intendant du commerce présente à la cure; l’abbé de Caen donne la collation; le curé perçoit la dîme en intégrité. On distingue dans cette paroisse deux villages qu’on appelle le Bas-Cabourg, et le Petit-Cabourg. Le premier, composé de plusieurs maisons, est au bout d’une grande commune du côté de Caen. L’autre n’a que deux maisons, et se trouve sur le bord de la rivière neuve du côté de Varaville.
Elle est à un quart de lieue du bourg de Dive, et à 4 lieues de Caen.

3 – Archives ShL:

Par, de Saint-Michel,
patr. le seigneur.
Dioc. de Bayeux,
doy. de Troarn.
Génér. et élect. de Caen,
sergent. de Varaville.
Curé. Me Jacques Patin, pbre, curé de Cabourg.

Arthème Pannier.
– Archives ShL, NE12, 1er carton.
– Dossier n.10 EXCURSIONS 2 – CABOURG (31 août 1856)
Eglise : impressions, construction, détail, ameublement croquis

ARCHIVES NEDELEC.
9.69 Meunier Laurence « Madame Jumping » de Cabourg 21/06/2005
ARCHIVES NEDELEC COMMUNES.
Com.12. 1. 1 Cabourg Notes historiques
Com.12. 1. 2 Cabourg Vie de la commune 1984-2008

FONDS DUVAL GEORGES 2S
Pays d’Auge, bocage et plaine – Cabourg – 21 logements – 1970-1971

INVENTAIRE DES ENVELOPPES.
Enveloppe n° 254 Cabourg – don de Mr Catherine (février 2012)
Mairie de Cabourg : arrêté réglementant le service des vidanges des fosses d’aisances et des puisards (23 juin 1917)
Etude de Me Doucet (notaire) : vente sur folle enchère du Grand Hôtel de Cabourg le vendredi 6 septembre 1889
Etude de Me Le Bouteillier (notaire) : vente du casino et du Grand Hôtel de Cabourg le jeudi 24 novembre 1887
Article d’Alfred Piat (extrait de la Société de Géographie) sur le projet de création d’un port de guerre et de commerce à Cabourg – 4ème trimestre 1888 (don de Mr Corblin)

FONDS STURLER – PHOTOS ET PELLICULES
54 F
HLM du Pays-d’Auge juillet – août 1977
Reportage réalisations HLM Bonnebosq, Cabourg, Carentan; Carpiquet, Dozulé, Falaise, Fervacques, Isigny, Lisieux, Livarot, Mézidon, Orbec, Port-en-Bessin
Pellicules 24/36

CHARLES VASSEUR – Dossier n.10 – EXCURSIONS
2 – CABOURG (31 août 1856) – Eglise : impressions, construction, détail, ameublement, croquis

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

BREVILLE

NOTES sur BREVILLE – 14

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Archives du Calvados.
Bréville-les-Monts (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Caen
Code INSEE : 14106
Histoire administrative : Le complément « les-Monts » est ajouté par le décret du 26 août 2004.
EP Bréville (Calvados; jusqu’en 2004).

BREVILLE
I. Dioc. de Bayeux. Baill. et maîtrise de Caen. – Gr. à sel de Caen. Gén. et int., él. et subd. de Caen.
II. Distr. de Caen ; canton de Ranville (Arrêté du 1 mar 1790).
III. 2 arr communal (Arr. de Caen); canton de Ranville (Loi du 28 pluviose an VIII); canton de Troarn (Arrêté du 6 brumaire an X).- Pop.: 203 hab. (1911). Sup.: 474 hect. 55 a. 59 c. –
ADMO Gale. Délibérations et enregistrement des lois et décrets. 13 juillet 1790-30 prairial an VIII (Reg., fol. 1 à 72. Lacune jusqu’au 28 vendémiaire an XI.
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1692. Il n’existe qu’une copie des actes de 1692-1728.
IMPOSITIONS. États de sections (Sections A-D). An V (Cah. , 48 fol., incomplets).
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Bréville. 18 frimaire an II – 13 brumaire an III (Reg.)

Les noms des communes de Normandie. Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand.
492. — Bréville (Troarn, C.) :
Brivilla [1108-1133] : orig., Arch. Calv., H 1833, n » 1.
L’origine du premier élément est indéterminée. L’étymologie proposée par Dauzat et Rostaing, Diet. NL de Fr., p. 115, ne saurait être retenue en l’espèce.

Bréville h. canton de Troarn.
– Brevilla, 1198 (magni rotuli, p. 47, 2).

Bréville (LE Bas-), Grande-Cour (LA), LANCE, Mesnil (Le), Mesnil-de-la-Barre (LE),

Par. de Saint-Pierre,
patr. le seigneur.
Dioc. de Bayeux,
doy. de Troarn.
Gêner, et élect. de Caen sergent, de Varaville.

Château avec une chapelle sous l’invocation de saint Cosme.

  • Bréville fief de la paroisse de Saint-Pair.
  • Bréville, quart de fief de haubert en la paroisse de Fontaine-Henry, relevait du roi et rassortissait à la vicomté de Caen, 1474 (arch. nat. P. 272, n°21), 1621 (aveux dé la vicomté, p. 128).

Monographie historique et statistique de la paroisse et commune de Bréville – par Albert Le Lorier. 1897.
Extrait:
Les principaux lieux-dits de chaque section sont les suivants :
Bas-de-Bréville : Le Grand-Plain. – Le Carrefour de la Croix. – Les Courtes Pièces. – La Cour Sauvage. – Le Diguet. -Le Haut-Pré. – L’Herbagette. – Le Petit-Hamel. – L’Herbage d’Écajeul. – Les Prés Hachet. – Le Clos Bigot. – Les Gris-Champs. – Les Vallées. – La Pièce Bienvenue. – Les Rosées. – Le Grand-Hamel. – La Pièce et le Pré Bessin. – Le Carrefour Hachet. – Le Champ Taillé. – Les Corvées. – L’Avenue. – Les Houllevents, (commun à la section B). – Le Douaire. – Le Bout des Douaires. – Les Jardins Castel. – Les Jardins Défrichés. – Le Moulin, (commun à la section B).
Les noms anciens ci-après ne figurent plus au cadastre de 1828 : le Pré Droit. – Les Jardins Morial. – La Cour à Dumont. – La Cour au Pion. – Le Petit-Closet.
Hameau de l’Église : Le Jardinet. – L’Herbage des Peupliers. – L’Herbage au Curé. – Le Conduit. – L’Herbage Beauquin. – L’Herbage Couliboeuf ou mieux Coliboeuf. – Les Vindais. – La Chênée ou mieux la Chênaie du BasPlain. – L’Avenue de Caen. – Le Bois Dupont. – Le Mont Saint-Pierre, (commun à la section C.). – La Cour d’Anisy.
– Le Clos-du-Milieu. – La pièce des Étots ou Étaux. – Le Bout de la Rue. – Village de l’Église. – Le Plain. – Le Lambourg. – La Devallée. – Le Clos du Four. – Le Lieu Brûlé. – La Belle-Étoile. – La Clôture. – Le Clos Glamme (1)-Jean ou Guillaume-Jean. – Le Closet. – La Pièce de l’Église. – Le Grand-Jardin.
Noms anciens disparus : Les Perrelles. – Le Coingnâté.
– Le Charet. -: Le Petit-Herbier,

Les Campagnes : La Jonquière. – La Demi-Lune. – Les Fondereaux. – Le Grand-Pré. – La Longuedel ou mieux Longue-Delle. – Le Mont Pertuis. – Les Sept-Acres. – Les Petits-Chevaux. – Le Ronceray. – La Chetoure, ou la Jettoure, et mieux l’Achetoure. – Les Longues-Raies ou Longrais. – L’Ormelée. – La Petite-Acre. – La Pierre d’Urville. – La Longue-Acre. – La Vasnière. – Les Mesnillets. – La Champ Pâlot. – Les Six-Acres. – Le Suré.
– La Grimondaine. – Le Quimier ou Cimier. – Le Massacre. – Le Pré Pinel. – Le Bois des Monts. – La Poupeline. – Le Lieu Coquet. – La ferme Lance. – Le Grand et le Petit-Rappé. – Le Bas-Tesson. – La Cour et le Clos du Four. – Ferme dn Mesnil, anciennement des Carmes.
– Les Fondréaux. – La Pièce Roussette. – Le Jardin Jean.

– Le Pré Clos. – La Cour aux Béquets. – Le Mesnil-de la-Barre ou le Mesnil, (hameau). – La Butte du Mesnil. – Le Diguet. – Le Grand-Pré. – Le Pré Sûr. – La Clôture. – Les Hautes et Basses-Genottes. – La Porte et la Pate des Prés, (corruption pour la Pointe et la Patte des Prés).
– La Delle de la Dame Lair. – La Delle de la Doselle. – Le Chamoisel. – Les Mézières. – Le Gros-Buisson. – Le Clos de Pierre ou mieux des Pierres. – Le Closet. – Le Clos Bunouf. – Le Clos l’Hermite. – Les Moulières. – Les Carrières Jacquot ou plutôt Jacob. – Le Long-Champ.
– Le Clos Malet. – Les Buissonnets. – Le Bois Batard. – Le Pré Marinier. – Les Blancs-Pâtis et les Pâtis, ou mieux Paîtis. – Le Bas-Ourdi ou plutôt le Basourdit. – Le Carrefour de la Madelaine.
Noms anciens disparus : La Haie de Saule. – Le Haut-Pré. (I)
(I) Aux noms anciens disparus il faut ajouter les suivants qui existaient savoir :
En 1427, le Pommeret, le Verteul, la Cousture, le Castillon, le Mont

Beaucoup de ces noms rappellent ceux des anciens possesseurs ou voisins entre autres : L’Herbage d’Ecajeul. – Le Clos Bigot. – Les Vallées. – Les Rosées. – Le Carrefour Hachet. – La Cour d’Anisy. – Le Clos GlammeJean. – La Pierre d’Urville. – Le Lieu Coquet. – Ferme Lance. – Delle de la Dame Lair. – Les Carrières Jacob. – Le Bois Batard, etc.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

– CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome I pages 450
– Editions FLOHIC: Le patrimoine des communes du Calvados, page 362.
– Monographie historique et statistique de la paroisse et commune de Bréville – par Albert Le Lorier. = Dispo. BM. Lisieux , F.N. 259 – B.
– P.J. Yvon (Caen) – Date 1754 – Catalogue Collectif Normand
Mémoire pour… Jean de Venoix… seigneur… de Bréville… contre les habitans… d’Amfreville signifié le 2 juillet 1754.
– Pierres curieuses à La Folie (près Caen) et à Bréville-les-Monts (Calvados) / J. Lhermitte.
– Patois de Dozulé et de Bréville (arrondissement de Caen) : comparaison des formes / A. Le Lorier.
– Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) Sous-série 1B – Parlement transféré à Caen – Civil – 1 B 5706-5718 Arrêts par rapport de la Grand Chambre et des Enquêtes. – 1589-1594
5710 1591 (7 janvier-21 mai) (705) 16 février : mariage contrarié entre Jacques le Brun, sieur de Venure et de Bréville et Marguerite Isnel (Ysnel).

2 – Pièces Justificatives

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Bréville, BræcheviLla, Brevilla.
L’église de Bréville est très-rapprochée de celle d’Amfréville.
La nef et la tour , entre choeur et nef, sont modernes.
Le choeur est en partie du XVe. siècle, mais quelques parties paraissent plus anciennes.
On m’annonce qu’une pierre tombale portait une plaque de cuivre avec une inscription, et que cette plaque a été déposée dans la sacristie quand on a repavé l’église. Je compte l’examiner prochainement.
L’église de Bréville est dédiée à saint Pierre. Le seigneur laïc nommait à la cure. Les dîmes se décomposaient ainsi qu’il suit :
– le collège de maître Gervais en percevait 1/3;
– l’abbaye de St-Etienne de Caen et le chapelain de Varaville 1/3;
– le curé l’autre tiers.
Le château de Bréville est situé à quelque distance au S.-E. de l’église ; il appartient à M. le baron de Fontette, ancien député, membre de la Société pour la conservation des monuments. Près de lui était une chapelle sous l’invocation de St-Cosme, qui existe encore.

Monographie historique et statistique de la paroisse et commune de Bréville – par Albert Le Lorier.
Extrait:
L’Église.
L’église, orientée de l’Est à l’Ouest, est une construction massive et sans style, formant un parallélogramme de 28 m de longueur environ, sur 7 de largeur. Le choeur, dont les murs latéraux sont soutenus par des contreforts, est voûté en lambris ; il prend jour par quatre fenêtres ogivales, percées deux de chaque côté du sanctuaire. La principale, à droite de l’autel, est à double baie. Ces quatre fenêtres sont ornées de vitraux modernes d’un certain mérite. L’un de ceux de gauche représente saint Pierre. Il a été offert à la paroisse, en 1863, par le baron Pierre d’Amphernet, à l’occasion du baptême d’une cloche, (voir ci-après) ; on y remarque les armes de la maison d’Amphernet. Une 5e fenêtre a été ouverte, il y a une trentaine d’années, au-dessus de la porte du choeur, pour éclairer le lutrin.
La nef, recouverte d’un simple plafond lambrissé, est séparée du choeur par une arcade, qui supportait autrefois une petite tour, simple campanile. Elle n’a de fenêtres que sur sa façade méridionale ; ces fenêtres, de forme rectangulaire, sans aucune prétention architecturale, sont au nombre de trois.
Le portail, ouvert à l’Ouest, est surmonté d’une petite flèche couverte en ardoises, de construction récente, accompagnée de quatre clochetons, qui s’élève à environ 19m au-dessus du sol. Le clocher renferme deux cloches.
Le maître-autel gothique, érigé en 1874, est d’un bon style, mais il contraste avec la sobriété générale du reste de l’édifice. Au-dessus de l’autel, et dans le chevet de l’église est placée une statue ancienne, de grandes proportions, de la Vierge à l’Enfant, à laquelle on attribue une haute valeur artistique ; à droite et à gauche les statues de saint Pierre et de saint Paul, oeuvres médiocres, mais d’un certain caractère archaïque.
Dans la nef, adossés à l’arcade centrale se voient, du côté de l’évangile, un autel de la Vierge, orné d’une statuette, sorte de réduction de la statue de choeur, et du côté opposé, un autre autel dédié aux saints Côme et Damien, seconds patrons de la paroisse. Un tableau ancien, représentant les deux frères, médecins de profession, en forme le fond.
Une belle fenêtre ogivale à double baie s’ouvrait autrefois dans le chevet de l’église ; elle a été bouchée à une époque reculée. Sur l’emplacement de cette fenêtre et au-dessus de la Vierge, se voit une croix (en bois), accolée au gable, et qui porte la date de 1697.
Au-dessus du portail de la nef est gravée l’inscription suivante:

FUNDITUS ISTA DEI DOMUS EST REPARATA SALUTIS ANNO 1715.
(Cette église a été entièrement restaurée en l’an de grâce 1715.)

Cette inscription est surmontée d’armoiries complètement frustes, probablement celles de l’abbé Bigot, seigneur de Sasseville, alors également seigneur et patron de Bréville.
M. de Caumont, dans sa statistique monumentale du Calvados dit que « la nef et la tour, (maintenant démolie), entre choeur et nef sont modernes. Le choeur est en partie du XVe siècle, mais quelques parties paraissent plus anciennes ».
Voici ce que nous conjecturons à ce sujet :
L’église, dont le choeur représente les restes, était du XIVe ou du XVe siècle. Vers 1697, la grande fenêtre ogivale du chevet fut bouchée pour l’érection de la statue de la Vierge, qui y est adossée. La date inscrite sur la croix, placée au-dessus de la niche, paraît rappeler cette modification malheureuse.
La nef, menaçant ruine, fut reconstruite en 1715. Enfin, l’ancien campanile, remplaçant lui-même le clocher primitif, fut érigé vers 1768, à la suite d’une délibération des paroissiens en date du 29 septembre 1763, approuvée par arrêt du Conseil d’Etat du 19 mars 1767 ; le devis se montait à 559 L. Mentionnons en outre, d’après les documents que nous avons eus sous les yeux, (Arch. du Calvados), des réparations importantes, faites à l’église en 1664, et au choeur en 1737. L’ancien lambris de la voûte datait de cette dernière époque ; il avait été posé par un nommé Girard, de St-Etienne de Caen, et avait coûté 225 livres.
Si M. de Caumont avait pu voir les inscriptions, dont nous venons de parler, mieux éclairé, il eût été plus précis.
Le clocher actuel fut édifié en 1861-1862 (I) ; on refît en même temps la voûte lambrissée du choeur, le plafond de la nef, ainsi que tous les bancs et stalles (2).
Dans la nef est exposé un tableau de grandes dimensions, d’une très bonne facture, représentant le Christ en croix, et la Madeleine prosternée à ses pieds. Ce tableau signé : Laffon de Ladébat, 1867, a été offert à l’église par l’auteur, beau-frère de M. Vauquelin, qui habitait Bréville à cette époque.
Dans ces dernières années (3), le chevet de l’église et les statues qui l’ornent ont été l’objet d’un véritable acte de vandalisme; les peintures murales, dont la tonalité convenait parfaitement au style simple de l’édifice, ont été recouvertes d’une affreuse couche de badigeon ; les statues de la Vierge, et des deux apôtres ont été abominablement peinturlurées de toutes les nuances de l’arc-en-ciel ; saint Paul surtout, dont la tunique a été passée au vert bouteille et le manteau au violet, est horrible. De pareils outrages à l’art sont révoltants!
Au-dessus de la fenêtre, à droite de l’autel, se voit une crédence de la même époque et du même style ; une plaque de métal fixée sur la tablette inférieure de cette crédence, porte une inscription provenant du tombeau de M. de la Rivière, curé, mort en 1729, (Voir chap. XIV).Ce tombeau a disparu, mais il devait se trouver dans cette partie du sanctuaire.

Sur la plus ancienne des deux cloches, on lit l’inscription suivante, qui est continue, c’est-à-dire que chaque ligne se prolonge diagonalement au-dessous de la précédente, pour former une nouvelle ligne, sans interruption.

L’AN 1661, NOMMÉE PAR HTE ET PTE DAME FRANÇOISE LE BRVN,
VEVE DE FEV HT ET PT SEIGR MRE (messire) FRANÇOIS DE MAILLOT,
CONER DV ROY, MAIST(R)E DE CAMP H. E. (I) ET CHA. DE
MAILLOC, BA(RON) (2) DE CAILLY, SEIG. DE TOVRS ET AVST(R)E
(s LIEUX) DE PVT (de présent) FEMME ET EPOUSE DE MRE MAXIMILIAN
THOMAS LE FAUCONNIER, ESC.SIEUR DES COURDORNES(3),
ET ALEXANDRE LE FAVCONNIER, ESC. SIEVR DE FEUGUEROLLE
ET BRETEVILLE ; BÉNITE PAR MAISTRE GUILLAVME DELAMOTTE,
PRESTRE, CURÉ ; FRANÇOIS LE TRÉMANÇOIS, ESCUIER, TRÉSORIER.

Cette cloche se trouve être l’une des plus anciennes du diocèse. Elle fut, en effet, épargnée sous la Révolution, lors de l’enlèvement des cloches pour la fabrication des canons et de la monnaie de billon.

Enfin, voici l’inscription de la deuxième cloche.

IE M’APPELLE MARIE CLÉMENCE PIERRE JOSEPH ; PARRAIN :
ME PIERRE BARON D’AMPHERNET, MARRAINE MME ANNE
LOUISE MARIE CONSTANCE D’ORCEAU DE FONTETTE, COMTESSE
DE MAILLÉ-LATOUR-LANDRY. MM. IN PIERRE HIPTE
DELAUNAY, CURÉ. Pin GRENIER MAIRE ; FONDUE PAR LA
GÉNÉROSITÉ DES HABITANTS DE BRÉVILLE, I863.
(I) Ces deux lettres restent inexpliquées jusqu’à présent.
(2) Les lettres ou mots entre parenthèses manquent dans l’inscription.
(3) Fief à Feuguerolles ; il existe encore aujourd’hui dans cette commune un château et une ferme dits : Les Cours d’Orne.

De nombreux personnages notables de la paroisse, ou d’autres localités, qui ont désiré y avoir leur tombeau, ont été inhumés dans l’église. On en compte 57 depuis 1692, origine des registres paroissiaux, jusqu’à la dernière qui eut lieu en 1775 ; l’une d’elles, celle de Noble Dame Suzanne Devicq, épouse de Jean de Venoix, seigneur d’Amfréville et de Bréville, eut lieu à Bréville, (27 Obre 1757), l’église d’Amfréville, sa paroisse, étant alors en interdit.
L’usage d’inhumer dans les églises, très fréquent au moyen âge, a subsisté, mais en devenant de plus en plus rare jusqu’à la fin de l’ancienne monarchie. Il fallait une certaine aisance pour jouir de ce privilège, concédé aux personnes de toutes les classes, moyennant le paiement d’un droit. Ces inhumations furent interdites par une Déclaration du Roi du 10 mars 1776, et l’interdiction a été renouvelée formellement par le décret du 23 prairial an XII. Ce n’est que dans des cas exceptionnels, et en vertu d’autorisation spéciale, que les sépultures peuvent, de nos jours, avoir lieu dans les églises.
Aucune inscription autre que celle du tombeau du curé, M. de la Rivière, n’a été conservée; elles ont malheureusement toutes disparu, lorsqu’en 1844, M. de Cacheleu, propriétaire à Bréville, fit refaire, à ses frais, le dallage de l’église. Il eût cependant été facile de sauver les plus intéressantes de la destruction, en encastrant les pierres tombales dans les murs de la nef.

Il n’est pas à notre connaissance qu’aucun vestige d’antiquités gauloises ou romaines ait jamais été découvert à Bréville, sauf une médaille en bronze de Vespasien, trouvée, en avril 1894, dans un jardin, au Bas-de-Bréville. Cette médaille que nous possédons, est datée du 8e consulat de ce César, c’est-à-dire de l’an 77 ou 78 après J.-C.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux– Piel.

201. — Le 29 oct. 1767, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jacques-Louis de Trémansois, ancien garde du roy, de la parr. de Bréville, diocèse de Bayeux, fils de feu Mesre Louis de Trémansois, officier d’infanterie, et de feue Anne Champin, en leur vivant demeurant à Caen, parr. St-Gilles, d’une part, et noble dame Marie-Françoise-Elisabeth Turpin de Condé, veuve de Pierre Ravallet, Escr, sr des Perrois, fourrier des logis de madame la dauphine, fille de Mesre Guillaume Turpin de Condé, et de feue noble dame Marie Daragon, de la parr, de Hotot, et lad. dame veuve demeurant en celle d’Estrées.

A.D. Calvados – L. Administration IV Police 41
1796.7..
An IV, 6 thermidor (1796, 23 juillet) – Bréville
 » Le Commissaire du Directoire Exécutif près L’admin Municipale de Ranville Au Commissaire du même Directoire près L’admin Départementale du Calvados
 » J’ai reçu votre circulaire du 3 messidor par laquelle vous m’informiez qu’un délit a été commis par un Meunier qui au moyen d’une Cachette pratiquée Dans son moulin volait la farine du propriétaire en sa présence, et m’invitait à faire faire une visite exacte des Moulins existants dans L’arrondissement du Canton….
Cette visite s’est faite…le 21 sur les cinq heures de relevée dans tous les moulins….il n’en résulte aucun moyen de fraude…

Role du ban et de l’arrière-ban du bailliage de Caen en 1552 – par Emile TRAVERS.
Archier
– 166. Jehan de Venoix. escuyer. s’est présenty, montey et armey en équippage d’archier, pour faire le service, pour luy ei noble homme Jacques de Venoix, son aide, duquel à esté reseu le serment par le dict commissaire.
Le dict Jehan de Venoix est tenant du fief d’Anffréville, assis au dict lieu. vallant….
– 167. Le dict Jacques de Venoix est tenant du fief de Venoix, assis à Bavent, vallant . . .
Item, du ficfde Brêville, vallant . ..
– 629. Ossemont (d’), pour Osmond (d’). Petiville, cant. de Troarn. Quart de f. s’étendant À Varaville, Bavent, Bréville, Sallenelles, Amfréville et Banneville.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
– Le dimanche, 7 may 1730, on a commencé une mission aux R. P. Jésuites, fondée par M. de la Rivière, curé de Bréville.
– Aveu général des biens de l’abbaye.
A tous ceux que ces lettres verront Gyf. par la permission divine humble abbé du monastère de Notre Dame d’Aulney du diocèse de Bayeux assis au baillage de Condé sur Noireau, et tout le couvent d’iceluy lieu d’Aulnay de l’ordre de Cisteaux….. Item nous avons en la dite viconté en la paroisse de St-Martin d’Anfrêville un fief ou membre de fief noble auquel a hommes, hommaiges, rentes en déniers, grains, œufs et autres droitures à fief noble appartenant. Au droit duquel nous avons droit de présentation à l’église du dit lieu toutes fois que le cas s’offre, combien que à présent nous est donné empeschement au patronage par Pierre Gohier, escuier, seigneur à cause de la demoiselle sa femme, de la terre et seigneurie de Breville, et vaut commune année iceluy fief en tout de revenu, la somme de qualre livres saize soulz un dénier obole.
– La destinée des monuments historiques de notre pays n’a jamais trouvé notre Société indifférente. Elle a eu dernièrement à remercier M. le marquis de Maillé d’avoir donné à notre musée deux pierres armoriées, fouillées avec un art remarquable par des artistes du XVI° siècle, qui avaient décoré la chapelle seigneuriale de Bréville.

Département du Calvados Inventaire sommaire des archives départementales antérieures a 1790 – Archives départementales Calvados
1484=1742. – Familles: Bar. du Buisson. – Vente à Jean de Venoix, éc, sr de Venoix, de la Luserne et de Grouehet, par Guil. Beuze et Lucete, déguerpie de Jean Tartvenu, de Bavent, d’une pièce de terre sise à Bréville et Amfréville, à la Mare Dyvete, en la clôture dud. écuyer, pour 70 s. t., 5 s. de vin, avec quittance de 3 s. de rente acquis par led. seigneur de Richart Hadebiques et de 5 s. de rente dûs pour droit seigneurial (21 avril 1484 – Vente à Jean de Lestar par Girart Vachement, de Ranville, moyennant 65 s. t. et 2 s. 6 d. de vin, de 6 s. 6 d. de rente, moitié d’une rente constituée par J. Andrieu, de Bréville à Nicolle Roy, prêtre de Saint-Aignan-de-Cramesnil, le 21 juil. 1477 (à Caen) et transférée le 12 juin 1492 (à Varaville) à Guillemine, veuve de Guil. Ollyvier, de Bures, fille de Germain Cortoys, et à son neveu Jean Basset, fils d’Henri, d’Hérouvillette (1519). – Noël Audrieu rachète à Guil. Audrieu, de Bréville, tuteur de la fille de feu Pierre Audrieu, une rente de 38 s. qu’il lui avait constituée à Varaville, le 22 juil. 1574 (1585).

Partage de la succession de P. Le Prévost, bourgeois de Caen, entre Charles Bar, fils Jean, et Jeanne Audrieu, veuve de Germain Bar, son frère, de Bréville, d’une part, Pierre Bar, fils mineur de Pierre, et son oncle Charles Bar, du Buisson, d’autre part, et la fille mineure de Gilles Bar, assistée de son tuteur Simon Bourdon, d’Amfréville, et de ses proches parents Jacques Hadebicque et Louis Canu, d ‘autre : comprenant une maison, jouxte François Trémançois, éc, sr de La Rivière, 1 acre de terre à Amfréville, delle du Jonchet, 15 vergées et 3 quartiers à Bréville et au Buisson, de la de la Champagne, des Cardonnets et de la Fosse ,11 vergées à Gonneville, delles des Aubieux, des prés de Blerville, etc., 10 s. et 1 poule de rente foncière, 20 s. de rente hypothèque; chargée de 39 s., 1 chapon, 4 boisseaux de froment et 10 boisseaux d’avoine dus à la baronnie de Varaville et divers (1630). –
– 1632, 7 oct., défunt Guil. Le Vattier, éc. de Bréville.
– 1647. 17 sept., inh. de Jeanne Le Bastard dans l’église de Bréville, « suivant la permission que j’en ai donnée à Thomas Le Bastard, son fils, qui me la requise, disant qu’il y a esleu le lieu de sa sépulture en sa chapelle à luy apart. en lad. église »;
– 1658, 8 nov., inh. dans le chœur de l’église de Bréville, de M. Simon Desmonts, curé dud. lieu.
– 1687 22 nov., levée du corps de Pierre Delande, « décédé en la maison de M. de Soliers, dans l’appartement proche l’écurie », transporté à Bréville et inh. par M. Busnel, vicaire de Bavent, « du consentement de M. Estienne Boulard, pr., faisant en cette occasion, les fonctions curiales pour et au lieu de M. le curé de Bréville,…. présence de noble personne Jacques Brunville, fils de M. de Soliers ».
– 1699 curé de Bréville, [de La Rivière].
– 1756, 11 mai, inh. de Gilles Pêchet, curé d’A. (62 ans), dans l’église de Bréville, à cause de l’interdit de celle d’A., par :M. Laumosnier, curé de Cagny, doyen de Troarn.
– 1757, 7 oct., inh. dans l’église de Bréville, pour la même cause, de Suzanne de Vicq, veuve de Jean de Venoix, 70 ans.
– 1758, 16 mars, inh. dans le chœur de Bréville, de Pierre Denis, vicaire d’A., 53 ans.
– 1769 Charles-François Foucques, le Bréville.
– 1772. 31 août, inh. de J. de Venoix, seigneur d’A., de Bréville, . etc.

E Suppl. 1406. – GG 1. (Registre) – Moyen format 185 feuillets.
1692 – 1746 – « Registre des baptêmes, mariages, et sépultures de la paroisse de Bréville, faict par moy subsigné, pbre dudict lieu, commencé au 1er janvier 1692. De La Rivière.  » – Led. de La Rivière, Olivier Poissy, curés.
– 1694 : 2 juin, inh. de dlle de la Planche.
– 1697 : 10 sept., bapt. de Marie-Rogère, marr. -. Marguerite de Menneville, parr.: Jacques-François Viger.
– 1699 : 8 mars, bapt. de Louise-Françoise Fouques, marr.: Louise « Daumesny » parr.: François de Venoix, sgr. d ‘Amfréville; 28 avril, bapt. de Guillemette-Pétronille Bazire, marr.: Pétronille-Geneviève de Touchet, parr.: Guillaume de Saffray, chevalier de Vimont.
– 1702 : 12 mars, inh. de Gabriel Fouque, sr. Desmarets;«ce 15 de mars 1702, Margueritte Baudet, femme de Robert Lebret, absent, a déclaré et signé être grosse des œuvres de Jean Morel le jeune, dit Brêquet»; 31 mars, bapt. d ‘une fille de lad. Baudet, des œuvres de Jean Morel.
– 1704: : 2 sept., bapt. d’un fils de Marguerite Baudet, des œuvres dud. Morel.
– 1707, 16 mars, bapt. de Jeanne-Marguerite Pôtel, marr.: Anne-Marie-Marguerite Eury, parr.: Jean-François de La Londe Le Bas.
– 1707 : 21 août, bapt. de Jacques-Alexis Hachet, parr.: Alexis de Touchet, seigneur de Beneauville, marr. Gilone- Louise « Daumesny »; 26 nov., mar. de Pierre Du Bois, éc, fils de Jacques, sgr de Launey, et de Madeleine de Bonenfant du Méry, avec Gilonne-Louise «Daumesny», fille de Pierre, et d’Anne du Sélier, de Bréville.
– 1708 : 10 juin, mar. de Mathieu Marot, de Saint-Pierre de Caen, et de Marguerite Vallée.
– 1709 : 20 sept., inh. de dame Le Marchand, veuve du sr. de Manneville.
– 1712 : 18 juin., bapt. de Pierre, fils de Jacques Le Trémançois, éc, et de Marie Vautier.
– 1713 : 24 sept., bapt. de Louis-François, fils des mêmes : parr.: Louis-François Le Cordier. marquis de Varaville. marr.: Anne Le Cordier du Troncq.
– 1719 : 13 fév., bapt. de Jacques-François, fils desd. Le Trémançois et Vautier (le futur curé), parr.: n. h. François Euri.
– 1724 : 19 nov., bapt. de Marie-Anne-Marguerite Potel, marr.: Marie-Anne Du Quesné, veuve de Le Trémançois.
– 1727 : 16 juin, bapt. de François-René- Aimé, fils desd. Le Trémançois et Vautier, parr.: Jacques-François-Daniel de Martragny, marr.: Renée- Françoise Le Cordier.
– 1729 : 16 déc, inh. de Jean de La Rivière, curé, âgé de 77 ans, décédé la veille, par Bénard, curé de Banneville, doyen de Troarn.
– 1732 : 16 avril, inh. de Marguerite Dûment, femme de Simon Le Frère, par François Laigniel de La Londe, chapelain de Douville.
– 1737 : 11 sept., bapt. d’Anne-Françoise, fille de Jean-François-Thomas-Timoléon Viger, Bourgeois de Caen, et de Marie-Anne-Françoise de Lessard, marr.: Marie-Françoise-Gabrielle Foucques, femme de Dorney, avocat de la Cour des Comptes de Normandie, parr.: Gilles de La Rue, acolyte du diocèse de Bayeux.
– 1739 : 1er oct, décès de Pétronille-Geneviève de Touchet, épouse de M. de Cauvigny.
– 1740 : 7 mai, inh. de Nicolas Roussel, huissier pour le sel, bourgeois de Vaucelles de Caen.
– 1741 : 25 juin, bapt. de Marie-Anne Rogère, marr.: Marie-Anne Le Cordier de Varaville, parr.: Pierre Mollet, chapelain de Saint-Jean L’Evangéliste de Varaville.
– 1741 : 2 sept., mar. de Pierre Le Débonnaire, avocat au Parlement de Normandie, demeurant à Caen, fils de feu Denis, marchand bourgeois de Caen, et de Madeleine Viel de La Grand’ Rue, avec Marie-Marguerite Le Trémançois, fille de Jacques, éc, et de Marie Vautier, de Bréville.
– 1743 : 20 janv., inh. de Jacques Le Trémançois, éc, 57 ans. – 23 janv., déclaration de grossesse en présence de Robert Pinson, chirurgien, de Bavent; 26 mars, bapt. de Pierre-Guillaume Léger, parr.: Pierre-Jacques- Mathieu d’Urville (Moisson), marr.: Geneviève- Pétronille-Guillemette de Cauvigny. – 1744 : 8 juin, marr.: Catherine Morin de Varaville; 29 juin, parr.: Dominique Eury, éc, sr. de Fonteney.
– 1746; 10 août, inh. de Thomas-Guillaume-Jean- Joachim Foucques-Dumesni, fils de Thomas Fouques, sieur Dumesni, bourgeois de Caen, et de feu Marie-Anne Collet, de Beauiour, 17 ans. – Autres actes concernant les familles : Amey, Audrien, Anne, Auber, Bart, Baudet, Bazire, Bourdon, Cabourg, Canu, Coquet, Delamare, Deslandes, Dumont, Durosel, Foucault, Foucques, Françoise, dit Brécourt ou Brécour, Gascoin, Hachet, Langlois. Le Bastard, Le Débonnaire, Le Frère, Léger, Le Haguais, Le Moine, Lequesne, Liévelatte, Londe, Marquet, Mombré, Morand, Morel, Onfroy, Othor», Quidot, Robert, Rogère, Tibout ou Thibout, Torcapel, Trolong, Vallée, Viger, Vincent, etc.

E Suppl. 1407. – GG 2. – (Registre). 170 feuillets. Moyen format.

1747=1792. – Baptêmes et mariages. – Curés : Olivier, Poissy, Le Trémançois, Dalibert, Dallemagne, desservant en 1792.
– 1747 : 15 déc, bapt. de Bernard-Hector-Maurice-Gabriel Outardel, parr.: Bernard-Hector de Cauvigny de Boutonvilliers, seigneur de Saint-Germain-le-Vasson, marr.; Jeanne-Gabrielle Lemasurier Desplaines d ‘Urville, épouse de M. Jacques-Pierre Moisson d ‘Urville.
– 1750 : 17 juin, bapt. de Marie-Louise Lequesne par Louis Fouque des Marais, chanoine de la cathédrale de Dol.
– 1751 : 23 nov., mar. de Nicolas Louet, de Saint-Quentin, diocèse d’Avranches, employé pour le sel, premièrement à Ranville, et depuis six semaines à Saint-Aubin d’Arquenay, avec Renée Le Marchand, demeurant à Bréville comme fille de chambre chez M. de Venoix d’Amfréville, sgr et patron de Bréville.
– 1752, 7 janv. bapt. de Jean- François fils né la veille de Jean de Venoix chev., sgr. d’Amfréville, Bréville et autres lieux, et de Marie-Anne Le Normand de Victot, parr: Gabriel de Jors de Fribois, chev., baron de Tréboëuf [en correction de: François de Lys, chanoine honoraire de Lisieux, grand oncle de la mère], représenté par Jean de Venoix, chev., sgr. d’Amfréville, marr.: Marie-Anne Nicolas de Victot (corrections suivant sentence de 1761).
– 1752 : 11 avril, mar. de François Le Vaillant, sgr et patron de Cauville, fils de feu Henri, éc, et de Marie Le Proux, avec Louise-Marie-Madeleine Grimoult, fille de Louis de Grimoult, éc, sgr. de Moyon et de feu Jeanne- Marie-Madeleine Le Petit; 4 sept., bapt .de Paul- Félix Le Quesne, marr.: Marie-Anne-Félicité Le Normand de Victot, épouse de Jean de Venoix, seigneur d’Amfréville et Bréville, parr.: Pierre- Paul Le Marchand, sgr de Luc, de La Délivrande en partie et autres lieux, capitaine d’infanterie.
– 1760 : 25 nov., mar. d’Henri-Samuel de Neufville, chev., sgr. d’Echaufour, sgr. et patron de Bavent, ancien. lieutenant-colonel du régiment royal des Cravates, fils de défuntes Henri et Thérèse Collet, de Bavent, avec Jeanne-Françoise Hue de Lhérondelle, fille de J.-B., chev., sgr. de Saint-Martin de Fontenay, du Bosq, Folletot, etc, et de Françoise de Fresnel, lad. Jeanne veuve de Jean-François de Venoix, chev., sgr. d’Anctoville, suzerain d’Athis et autres lieux. Présents: J.-F. Hue de Lérodel (père) et sa femme qui a signé: Fremel de Navarre, Devenoix, d’Amfréville (patron de Biéville) et madame de Venoix qui signe Le Normand d’Amfréville, La Cauvinière, chanoine de Lisieux, le chevalier de Brossard, le chevalier d’Anctoville, de Chaumontel.
– 1761 : 30 avril, bapt. d ‘Eutrope, fils de Louis-André-Hubert de Chaumontel, éc, ancien gendarme ordinaire du Roi, et de Marie-Anne-Catherine-Jeanne Foucques.
– 1762 : 28 janv., bapt. de Gabrielle- Angélique, fille de Jacques-François Varin, notaire à Varaville; 17 juill, bapt. de Marie-Anne-Françoise, fille de François- Henri Foucques, sr. de La Contrie, et Marie-Catherine-Suzanne Foucques; 21 juill., bapt. de Victor de Chaumontel, fils des époux de Chaumontel-Foucques, ci-dessus.
– 1766 : 7 juill., bapt. d’Allyre de Chaumontel, fils des précédents.
– 1769 : 25 janv., bapt. d’Agnès de Chaumontel, fille des précédents parr.: J.-B. Le Lorier.
– 1772 : 25 août, bapt. de Pierre-Joseph, fils de Pierre Patey, maître d’école.
– 1776 : 7 août, parr.: Robert Alleaume, notaire de Varaville.
– 1780 : 21 sept., bapt. de Louis-Marie, fils de Charles-François Foucques-Desmarais et de Marie-Anne-Françoise Le Cocq, parr.: Louis Foucques-Desmarais, prieur de Réville.
– 1784 : 2 sept., mar. de Pierre Le Creps, avocat, et Marie-Anne Le Harivel.
– 1786, 20 mars, 26 avril, et 1788, 9 juill., baptêmes par Pierre-Paul-Louis André, précepteur de M. de Venoix, fils du marquis d’Amfréville.
– 1789 : 23 fév., Bapt. par Le Bret, chapelain et directeur des dames de l’Union chrétienne de Caen.

E Suppl. U08. – GG 3. – (Registre). – Moyen format, feuillets.

1747=1792. – Sépultures. – 1750 : 25 août, Marie Vautier, veuve de Jacques Le Trémançois, éc.
– 1753 : 29 sept., Pierre Vincent, décédé à la ferme des Carmes au Mesnil de La Barre. – 1761 : 29 mai, Olivier Poissy, ancien curé de Bréville, 70 ans; 2 juill., Marie-Anne-Françoise de Lessard, épouse de Viger, lieutenant général de l’Amirauté de Caen; 26 oct., Charles Foucques, sr. de La Contrie.
– 1762 : 23 oct., Charles Foucques, sr Desmarais.
– 1780 : 29 oct,, inh. de Marie-Victoire, fille de Thomas-Charles Vigér, officier bleu de la marine du Roi, capitaine de bâtiments de commerce au département de Caen, et de Marie-Victoire Le Chartier de La Juganniere.
– 1785 : 23 fév., Jacques-François Le Trémançois, curé pendant 25 ans, âgé de 66 ans; 19 oct., Louis Foucques-Desmarais, ancien chanoine de la Cathédrale de Dol, ancien prieur de Saint- Biaise de Réville, inh. par Louis Boutry, chapelain de Saint-Jean l’Evangéliste de Varaville.
– 1787 : 13 déc, Marie-Anne-Françoise Le Cocq, épouse de Charles-François Foucques Desmarais, – 1792 : 8 juin, Charles-Pierre Renauld, journalier, tué d’un coup de feu, et«ouvert« par Halbi, chirurgien juré, procès-verbal dressé par Binard, juge de paix du canton de Ranville; 14 oct., un mendiant inconnu, décédé dans l’infirmerie de la maison de Bréville, la visite ayant été légalement faite par le sr. Binard, juge de paix du canton, et sur lequel il n’a été trouvé aucunes marques de chrétien catholique. – Acte concernant les familles : Amey, Andrieu, Anne, Aubey, Bachelet, Bar ou Bart, Barbot, Baudet, Bazière (correctement : Bazire), Bérot, Bonpain, Boulard, Bourdon, Cabourg, Cauvet, Chrétien, Coquet, Cudeville, de La Cour, Delahogue, de Lamare (Delamare ou Lamare), Delaunay, Douillet, Dozeville, Duhomme, Duniont, Durosel, Duval, Edeline, Escot, Fanet, Féron, Feuillet, Flavigny, Foucault, Foucques, Françoise, Frémont, Gascoin, Gibert, Godefroy, Gosselin, Groscol, Guesdon, Guilbert, Hachet, Halais, Hareng, Harivel, Housset, Huet, Jehenue, Lami ou Lamy, Laugeois, Le Barbier, Le Bâtard, Le Bon, Le Cerf, Le Cocq, Le Corru, Le Courtois, Le Duc, Le Febvre, Le Frère, Leguetier, Le Lorier, Le Manissier, Le Masson, Le Moine, Le Neveu, Le Post, Lequesne ou Quesne, Leroux, Le Roy, Le Tellier, Le Valois, Le Vée ou Levée, Le Vieux, Lucas, Madeline, Marie, Marquet, Martine, Ménard, Mériotte, Mignot, Milet, Morand, Morel, Morice, Othon, Outardel, Pagny, Patey, Picard, Pilon, Picot, Potel ou Postel, Potdevin, Regardenbas, Regnault ou Renault, Richomme, Robert, Roger, Rogère, Tardif, Thibout, Torcapel, Touzet, Trolong, Varin, Vautier, Viger, Villery, Vincent etc.
– 4 fév. 1758. mar. de Pierre- Louis Vincent, laboureur, de Bréville, et de Marie- Magdeleine Duchemin. en présence de Jacques Le Cacheux, capitaine de navire, de Vatteville. de J.-B. Huet, chirurgien, de Dive; 9 avril, inh. de Pierre Boulleville par Charles Du Soir. vic. de Brucourt, en présence du curé de Dive, Yvon, assisté des Frères de La Charité.
– 1635, 11 sept., Jacques Jeanne, né du fait et engendrement de Jean Le Boucher, sr. de Bréville, et de Jeanne Bouet, baptisé à la requête dud. Le Boucher comme né par bâtardise.
– 1638, 27 oct., décès de Françoise Le Sueur, veuve d’Anne Le Boucher, .sr. de Rougemer.
– 1642, 8 mars, bapt. de Charlotte Germain; parr. Robert Le Boucher, sr du Vé. – Les actes de catholicité s’arrêtent à 1642. – Audiences de contrats concernant : Jean Le Boucher, sr. de Bréville, avocat du Roi en la vicomté de Saint-Sylvain et Le Thuit (1636-1640).
– 1646, 13 fév., décès, le 14, inhumation, dans l’église, de Jean Le Boucher, écuyer, sr. de Bréville.
– 1617, 3 sept., par Robert de Lannoy, sieur de Cateville, à Charles de Trémansoys, sieur de Cricheveulle, de terres au«Bisson«, à Bréville. Gonneville;
– Fol. 89: 18 janv. 1705, dérôlement maintenu de Jean de Sainte-Croix, de la somme de 60 s.«pour un herbage qu’il avoit pris sur la par. de Bréville et de laquelle il s’est démis sans en avoir jamais jouy…«
– 1788, 17 sept., bapt., par Thomas Manchon de Gournay, c. de Varaville, de Marie-Catherine-Elisabeth Montigny, fille de Michel-Henry; parr.: led. curé; parr.: Marie-Elisabeth de La Brousse, vve. de Pierre- Alexandre Ernault. sgr. d’Ecajeul, de la par. de Bréville.
– 7 nov. 1658,«M. Symon Le Démon, curé de Bréville, est décédé et a esté enterré dans le cœur de l’église de Bréville le huit jour de ce mois par Me. de Guerville«.
– 20 avril 1659, contrat du 26 mars, devant les tabellions de Caen: Guillaume Nicolle, fils de feu Robert, vend à Robert Le Monnier 7 vergées 1/2 de terre, à Bréville, delle du pré Buquet, tenue des fiefs d’Hérouville, pour 450 L. et 60 s. de vin : «condition à toutes fois et quantes«.
– Fol. 24 v° (reg. pris à revers), déclarations de grossesses, 5 oct. 1694, de Jeanne Morel, de Bréville, laquelle s’était retirée chez Jean de la Barre.
– 2 janv. 1699, inh. de Bonaventure Le Hagais, de Bréville, en présence du curé de Bréville, d’E. Boullard, obitier, de«François.« Poisson, curé d ‘Hérouvillette, de Jean Féron, prêtre, de Ranville.
– 20 mai 1744, inh., dans la nef, de Thomas Dalmaigne, par Guy-Olivier Poissi, c. de Bréville, en présence de Lemarchand, c. d’Escoville, d’Adam, c. de Ranville, de Denis, vie. d’Amfréville;
– 18 janv. 1748, inh. de Louis Outardel, décédé à Bréville, en présence de Guillaume Fouques. vic. de Bréville.
– 1773, 13 oct., inh. par le curé de Bréville (Le Trémançois) , de Jacques Marie, en présence de Lamy, c. d’Escoville, Rolland, vie. de Ranville. J. Frémanger, vic. de Bréville, Millet, c. de Touffréville.
– 17 août, mar. de J.-B. -Pierre-Alexandre Rivière, de Querville, dioc. de Lisieux, et de Suzanne Anne, de Bréville, par Morand, pr., de Saint-Pierre de Caen, en présence de dame Eury de Fontenay.
– 29 oct., vente faite par Jean Rogère, de Bréville, à François Viger, sr. du, Castel, bgs. de Caen, d’une pièce de terre plantée de pommiers et poiriers, dans la Closture aux Andrieux, pour 75 L.t.; contrat du 27 oct., devant Bazire et Olivier, tab. à Caen.
– 7 mars, inh., par le c. de Bréville, dans le«cœur du Buisson«, de Guillaume Amey, .sgr. et patron du lieu, 39 ans, en présence du c. de Merville (Lempérière) , de Charles Le Métaer (de Lalonde), éc, de Charles Le Petit de Hautmesnil, avocat au bailliage de Caen;
– 1642 15 déc, trépassa honorable et vertueuse dame Marguerite Ysnel, veuve de noble et puissant seigneur Jacques Le Brun, seigneur de Salnelles, Venoix, La Chappelle-Grachet, Fontené, Esperville, Bréville«, etc., inh. le lendemain, dans le chœur de l’église de Bréville, 72 ans;
– 1643, 12 juin, inh. de Perrine Potin, par Michel Le Noir, chapelain et vicaire de Bréville; 27 sept., inh. de Bonne Bouet, veuve de Guillaume Bourdon, de Bréville, demeurant à Sallenelles, âgée de 105 ans, par Jean Deschamps, vicaire d’Amfréville; 13 oct., mar., à Saint-Sauveur de Caen, de Pierre Dûstin, éc, sr. du Mont, fils de Jacques et de Jeanne Jean, de Sallenelles, et d’Anne Gyrot, fille de feu Pierre, éc, sr. du Carrel, et de Marguerite de Croisille, de Saint-Sauveur de Caen, par Pierre du Val, curé de Saint-Sauveur; 6 oct., mar., à Bréville, par le curé Simon Desmonts, de Charles Désert, de Gonneville, avec Anne Rogère, fille de feu Jacques Rogère dit Mal basté, de Bréville; 20 oct., inh. de Marie Le Pelletier, par Michel Le Noir, chapelain de M. »des Cours dôme »;
– 1644, dernier fév., inh., dans le cimetière de Bréville, de Pierre d ‘Allemaigne, fils d’Etienne et d’Anne Le Meurier, demeurant dans le manoir de Sallenelles, fermiers de M. des Cours d’Orne;
– 1657 7 nov., décès de Simon Desmont, curé de Bréville, 55 ans, enterré dans le chœur de son église par M. de la Londe Guerville, directeur de la conférence de Cuverville, assisté de tous les curés de lad. conférence.
– Poissy. desservant, puis curé (1723 jusqu’à fin 1729; en 1730, curé de Bréville)
– 1788 Pépin, vicaire de Bréville.
– 1790 Huet, vicaire de Bréville.
– 26 nov., bapt. d’Arsène, fils de Paul Le Bouclier, chev., sgr. et patron d’Emiéville, Le Poirier, Fontenay- le-Pesnel, sgr. Haut-justicier de Troarn et Janville, ancien garde du corps du roi, lieutenant de cavalerie, et de Magdeleine-Françoise-Thérèse Mollet; parr.: Philippe Le Boucher de Bréville; marr.: demoiselle Le Boucher d’Emiéville, frère et sœur; signatures : véronique Le Boucher d’Emiéville, Mollet, le cher. d’Emiéville.
– 31 juillet 1782, mariage de Nicolas- Augustin Le Cocq, sieur de Beauxami, fils de feu Nicolas-Philippe-Augustin Le Cocq, sieur de Beauxami, et de feu Marie-Anne-Thérèse Le Cocq de Beuville, de la paroisse St-Sauveur de Caen, et noble demoiselle Aimée-Marie-Anne de Chaumontel, fille de Louis-André-Hubert de Chaumontel, et de noble dame Marie-Anne-Catherine-Jeanne Fouques, de la paroisse de Bréville.
– 23 octobre 1791, baptême de Julien-Isidore Pillet ; parrain, Julien-Hildevert de Chaumontel, de la paroisse de Bréville; marraine, Marie-Victoire de La Haye, etc.

Nobiliaire universel de france.
BREVILLE, élection de Bayeux, maintenu en 1666: de gueules , au chef cousu de sable ; à trois roses d’argent, deux sur le chef et l’autre en pointe.

Site officiel Breville-les-Monts.
– A l’automne 1987, des fouilles archéologiques ont permis de mettre à jour les vestiges d’un important habitat d’époque gallo-romaine, à l’emplacement du lotissement des dentellières.
– Le château d’Amphernet, construit en 1810- Cette élégante demeure, était une « maison de maître avec bosquets, orangerie, communs, basse-cour, grand jardin légumier et verger planté de pommiers et poiriers avec promenade autour ».

Mémoires pour servir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers – Gaston Le Hardy.

Breville

Breville (Saint-Pierre de). Sergenterie de Varaville, élection de Caen, 50 feux, lieu de notariat, 1500 livres pour Escoville, Anfreville, Bavent, Sallenelles, Ranville, Longueval, Le Buisson et Hérouvillette.
Le vieux Pouillé de l’évêché rédigé vers 1350, met la cure à la nomination du seigneur, auquel elle appartient encore aujourd’hui, et la dîme au curé. Cette paroisse située en rase campagne est un peu au-dessus d’Anfreville, à 3 lieues de Caen.
Breville, composé de 3 fiefs érigés en marquisat sous le nom de Venoix, par lettres patentes de septembre 1764, registre aux comptes le 5 juin 1765, pour Jean de Venoix d’Anfreville.

Bilan de la recherche archéologique en Basse-Normandie – 1984-2004 – Direction régionale des affaires culturelles Basse-Normandie Service régional de l’archéologie.
Extraits:
Bréville-les-Monts (Calvados), une agglomération secondaire située non loin de l’embouchure de l’Orne (D. Flotté 2005, INRAP), où aucune trace de murs ni de toitures ne subsistait. Ce diagnostic, qui a couvert 6 ha de l’agglomération, soit 90% de sa surface estimée, a montré une organisation de bâtiments disjoints le long et de part et d’autre de plusieurs voies. L’occupation semble relativement restreinte chronologiquement – essentiellement le IIe siècle ap. J.C. – et les solins observés sont assez homogènes ; de petits blocs calcaires d’un module standard d’une vingtaine de centimètres de côté. Ce type de construction auparavant peu considérée, sinon déconsidérée, constitue l’essentiel des bâtiments d’une agglomération secondaire ; habitations, ateliers et sans doute boutiques. Aussi il témoigne du cadre de vie courant de la population locale.
– Un complexe thermal a été partiellement fouillé à Bréville-les-Monts, mais le cadre restreint de cette intervention ne permet pas de l’associer à l’agglomération semble-t-il plus éloignée.
– Les sondages attestent d’une forge aux confins de l’habitat.
– ROUS Jean-Claude, 1988 – BREVILLE-LES-MONTS – Lotissement La Belle Etoile, 1988 (RAP00061). SRA – Basse-Normandie.
– DUVERNOIS Bruno, 1989 – BREVILLE-LES-MONTS – La Belle Etoile, 1989 (RAP00093). SRA Basse-Normandie.
– FLOTTE David, 2005 – BREVILLE-LES-MONTS – La Belle Etoile, 2005 (RAP01682). SRA Basse-Normandie.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles Vasseur « analyses et transcriptions… »
p.91 -13 septembre 1783
Vente par Gabriel FROGER, bourgeois de CAEN, à Noble Dame Marie Anne PIEDOUE, veuve de feu Messire Laurent HEUDINE escuyer, de son vivant conseiller du Roy et son trésorier général au bureau des finances à CAEN, seigneur et patron du BREUIL et autres lieux, d’un acre de terre en 2 pièces situées au BREUL village du Poirier, bornées en partie par Monsieur de GRIEU, escuyer seigneur et patron du BREUIL et autres terres et sieuries, par le sieur des TENIERES LE COQ, les sieurs religieux de SAINTE-BARBE-EN-AUGE.
Témoins: Henry LEFRANC, escuyer, sieur de BREVILLE demeurant à QUATREPUITS, et Denis de PICQUOR, escuyer, sieur de PERCY.

– Le 9 avril 1823, Monsieur Louis Victor Dauvrecher d’Angerville, escuyer, chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint Louis, ancien capitaine de cavalerie, demeurant à Bréville, arrondissement de Caen, cède à bail à rente, la ferme du Colombier, sise à Douville. Il avait pour épouse la dame Julie Housset.

Archives NEDELEC COMMUNES.
Com.9.7 Bréville

Brevilla (Feodum de Brevilla apud Sanctum Paternum ) 1325 (parv. lib. rub. Troarn. n° 92).

Voir aussi:
https://tourisme.aidewindows.net/breville-les-monts.htm#eglise
http://merienne.jy.free.fr/01breville.htm