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ASNIERE 27




NOTES sur ASNIERE – 27

St Gervais d’Asnières – St Gervasuis de Asneriis
ASNIERE réunion de St Gervais et St Jean réunie en 1854

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – II.
93. — Asnières (Cormeilles, E.), formée en 1854 par la réunion de Saint-Gervais-d’Asnières et de Saint-Jean-d’Asnières, rétablissant l’unité primitive :
[AbL] Asneriis 1184 : Mag. Rot. Scacc. Norm., éd. Stapleton, p. 118.

Asnières, St-Jean, Asneriae, prieuré des Prémontrés de Belle-Etoile, peut-être par l’évêque Guillaume d’Asnières (1285-98), diocèse de Lisieux, auj. Evreux, cant. Cormeilles, arrond. Pont-Audemer, Eure (Normandie) ; sur la Colonne.
BEAUNTER-BESSE, VII, 205. — CHARPILLON, Dict, I, 150. — LONGNON, II, 24S. — STEIN, 240, chapelle St-Eustache.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
4 – SAINT JEAN D’ASNIERE

1 – Bibliographie:

Voir :
St Gervais – St Jean – Formeville II pp.109

2 – Pièces Justificatives:

Asnières .- deux feuillets en latin suivis de :
En 1295, Guillaume d’Asnières, évêque de Lisieux, donna au prieuré de St Eustache situé dans cette commune et dépendant de l’abbaye de Belle-Etoile, le Patronage: et les grosse dîmes de la cure de St Jean d’Asnières.
Il ne reste rien de la chapelle St Eustache et d’une chapelle de St Ferreol, qui était jadis le but d’un pèlerinage considérable.
Le château d’Asnières était situé sur la rive gauche d’Asnières, c’est-à-dire sur le Pin.
En 1314 Gilles de Guiverville était recteur de l’église St Gervais d’Asnières.
On connaît en 1323 Robert d’Asnières, écuyer. (A. Le Prevost I p.135)

Le Fief de St Gervais était mouvant de la vicomté d’Orbec et plus tard du Vieux Palais de Rouen
(A.C)

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
SAINT-GERVAIS D’ASNIERES.
74. Guillaume de Livet, Sr. de la Cour d’Asnieres, et Jean , son fils ; Jean de Livet, Sr. de la Poterie , cousin frereux du dit Guillaume, et Richard , son fils , ont déclaré être nobles d’ancienneté , et ont produit plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe , la 1re desquelles est sur le nom de Jean de Livet, en 1388 , qui bailla aveu de la terre de Bonneville , et duquel ils ont dit fournir leur descente, jouxte le contenu aux dites lettres. Voy. les art. 143 , 149, 373.

André le Velain, curé de St Germain dd’Asnières : d’argent au chevron de sable accompagné de 3 trèfles de même (d’Hozier 104).

Recherche de 1666
Charles de Hally, seigneur de Lignères ancien noble.

François Bellenger, docteur de Sorbonne, né à St Gervais d’ Asnières, mort à Paris en 1749 à 61 ans. Traducteur des Antiquités romaines de Denys d’Halicarnasse.

Jean Carrey, seigneur de St Gervais et de Gouville, seigneur et patron de St Jean D’Asnières, maître des comptes à Rouen, anobli en 1651 (Volume 49 f°86 – Farin).

15 février 1715 vivait Alexandre François de Carrey de St Gervais, chevalier, seigneur de la Cour d’Asnières, conseiller au parlement et Anne Cécile de Martainville, fille de Roger de Martainville, seigneur de Faucon, Thionville, Claville etc. (Compte rendu de Louviers p.361)

de Carrey d’Asnières, conseiller en parlement de Rouen, exilé le 27 septembre 1771 à Asnières en Lieuvin. (Hippeau – le Gouvernement de Normandie V p.49)
Réintégré ( Id p.61)

L’Abbé Carrey de St Gervais, chanoine de Rouen (Magasin Normand février 1869 p.156)
Il avait des armes parlantes : elle consistent en une sorte de carré ou losange d’argent en champ d’azur, d’après la marque calquée sur un livre de son appartenance (Bibliothèque de Lisieux)
(en marge le calque de ces armes)

Pillage du château de St Gervais d’Asnières par le représentant Loucher (Moniteur 1793 2) tome 84) tandis que son propriétaire dans son exil, le chanoine Carrey de St Gervais, mourait de faim.
(Floquet Parlement VII p.700)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE CORMEILLES

Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux
63 feux.
Sous l’invocation de St Gervais et St Protais

Patronage:
XIVe Johannes de Asneriis
XVIe et XVIIIe dominus loci

Curés:
J.-F.-A De Parfouru 1764/1774
C.Fontaine 1766/1787
Vicaire.— C.-N. Gaillard.
Clerc. — J.-B.-A. Bellenger.
Patron. — Le Seig. du lieu. — J.-F.-A de Carrey

Chapelle en l’église de St Gervais d’Asnières
Patron : l’Evêque

Chapelle de Ste Marie Madelaine au Manoir d’Asnières.

Le Pouillé de Lisieux de M. Auguste Le Prévost, nous fait connaitre une chapelle-léproserie sous le vocable de St.-Ferréol, assise en la paroisse d’Asnières, au doyenné de Cormeilles, dans le diocèse d’Evreux.



4 – SAINT JEAN D’ASNIERE.

St. Jean d’Asnières St Johanes de Asneriis
Prieuré-cure et non annexe St-Eustache.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir :
Hippeau – Gouvernement de Normandie VII p.31

PAUMIER Henri : Pour l’histoire du papier. Les moulins des papetiers du Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°82, juin 2003.

2 – Pièces Justificatives:

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE CORMEILLES

Election de Lisieux, sergenterie de Folleville
74 eux

Sous l’invocation de St Jean

Patronage:
XVIe Abbas de Bella Stella

Curé:
Chastel 1767/1787
Vicaire. —J. Le Marchand.
Clerc. — P. Hunoult

Chapelle St Ferreol en l’église de St Jean d’Asnières
Patron:
l’abbé de Belle-Etoile

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SAINT-JEAN D’ASNIERES.
136. Jean de Baudry, pour lui et ses neveux , s’est aidé de la charte des francs-fiefs , et a. dit, qu’alors Colin de Baudry, son ayeul, avoit été certifié anobli, moyennant la somme de 20 livres ts. ; mais parce qu’il n’a ni charte particulière, ni lettres des commissaires des francs-fiefs , mais seulement la quittance des dites 20 livres, le pr. du Roi a requis qu’il soit assis.

Asnières.- deux feuillets en latin suivis de :
En 1295, Guillaume d’Asnières, évêque de Lisieux, donna au prieuré de St Eustache situé dans cette commune et dépendant de l’abbaye de Belle-Etoile, le patronage et les grosse dîmes de la cure de St Jean d’Asnières.
Il ne reste rien de la chapelle St Eustache et d’une chapelle de St Ferreol, qui était jadis le but d’un pèlerinage considérable.
Le château d’Asnières était situé sur la rive gauche d’Asnsières, c’est-à-dire sur le Pin.
En 1314 Gilles de Guiverville était recteur de l’église St Gervais d’Asnières.
On connaît en 1323 Robert d’Asnières, écuyer. (A. Le Prevost I p.135)

St Jean d’Asnières St Johanes de Asneriis

Voir :
Hippeau – Gouvernement de Normandie VII p.31

Election de Lisieux, sergenterie de Folleville
74 feux

Sous l’invocation de St Jean

Patronage:
XVIe Abbas de Bella Stella

Curé:
Chastel 1767/1787

Chapelle St Ferreol en l’église de St Jean d’Asnières
Patron : l’abbé de Belle-Etoile

Les rôles des montres du Baillage d’Evreux en 1469 font mention « Jehan Danesy seigneur des fiefz de Tillars du Moustier, de Crulley la Table et Assnières assis au Pin »

Ailleurs : «Jehan Cadevalestre pour le fiefferme d’Asnières et Livet se présenta vougier suffisamment monté et armé »

En 1540 vivait noblement dans la même paroisse de St Jean d’Asnières : Jean de Baudry dont l’aïeul Colin de Baudry avait été anobli aux francs fiefs. »

Le prieuré de St Jean d’Asnières avait pour armoiries ; d’azur à un St Jean Baptiste d’or, avec son agneau d’argent (d’Hozier 221)

Recherche de 1666
François Louis seigneur de Claircy, filz François, ancien noble.

Arrêt du Grand Conseil du 16 juillet 1749 qui juge, en faveur de l’Ordre des Prémontés, contre un chanoine régulier de l’hôtel-Dieu de Caen, que le prieuré-cure de St Jean et de St Eustache dAsnières son annexe, affectés à l’abbaye et religieux de Belle-Etoile de la congrégation réformée de Prémontré, ne peuvent être possédés que par un religieux de cette abbaye. (Manuel du Canourste, Lucet p.642)

Le château est situé sur le Pin.
M.M Carré étaient seigneurs d’Asnières avant la Révolution ; ils avaient eu prédécesseurs M .M du Ménillet.
Outre le château, il y avait un autre manoir qu’on nommait Asnières-Loublon.
Prieuré de St Eustache d’Asnières de l’ordre de Prémontré, auquel en 1298 Guillaume d’Asnières, évêque de Lisieux, donna l’église de St Jean à ce prieuré.
Le prieuré, l’église et une chapelle de St Ferreol ont été détruits.
La fontaine St Ferreol est encore un lieu de pèlerinage. (A.C)

Le Prieuré d’Asnières – Prior de Asneriis

Sous l’invocation de St Eustache

Patronage:
XVIe : abbas de Bella-Stella

Prieur:
Daupley 1764.

Insinuations

CRESSEVEUILLE



NOTES sur: CRESSEVEUILLE

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

CRESSEVEUILLE absorbe CAUDEMUCHE par l’ordonnance du 15 août 1827.
Cresseveuille (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14198
Histoire administrative : Cresseveuille intègre la commune du Caudemuche par l’ordonnance du 15 août 1827.
TA Le Caudemuche (Calvados ; jusqu’en 1827)
EP Cresseveulle (Calvados).
Chartier Guy. De l’étymologie de certains noms de communes normandes.
– Cresseveuille, et. de Dozulé, Calvados
– Cresseveula, 135017
Ce nom est l’équivalent exact du Cresswell du Derbyshire (Cressewell, 1176) et comme lui composé des deux appellatifs anglo-saxons Cress, cresson et wella, source, rivière, au sens de « rivière où pousse le cresson ».
Si l’anthroponyme germanique Crisso n’a certainement rien à voir avec Cresseveuille nous ne pensons pas non plus que cet anthroponyme rare (un seul exemple cité par Marie-Thérèse Morlet ) puisse se retrouver dans les dix Cristot / Crétot que nous avons relevés en Normandie.

Cresseveuille, cnt. de Dozulé,. réunie en 1837 à Caudemuche.
Cresseveula, Cresseveulla 1350 (pouillé de Lisieux, p. 48).
Cresseveulle, 1780 (temporel de Lisieux).
Cresseveule, XVIII siècle (Cassini).

Par. de Noire- Dame, aujourd’hui Saint-Martin;
patr. l’abbé du Val-Richer.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beuvron.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Evêque,
sergent. de Beuvron.

Lieux-dits de: CRESSEVEUILLE
Ancienne -Forge-du- Vannier (L’), – Chiquet (LE), h. – Forge-Moisy (LA), h. – Gémare, h. – Hélouin, q. – Lieu-Houlier ( LE), h. – Lieu-Dagonel (LE), – Longueval h – Néel, h. – Quartier-de-l’Église (Le). q –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BODIN Pierre Docteur: Les litres seigneuriales du Calvados, supplément au BSHL n°54 ou Litres Calvados .
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 78 voir « Le Caudemuche »
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 75.
Editions FLOHIC: Le patrimoine des communes du Calvados, page 710.
FOURNIER Dominique: Quelques traces franciques, anglo-saxonnes et scandinaves dans la toponymie augeronne.
BSHL N°55, Décembre 2003.

2 – Pièces Justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Cresseveuille, Cresceveulla.
Cresseveuille est situé dans une vallée d’une fraîcheur remarquable, arrosée par une petite rivière aux eaux limpides qui reçoit le tribut de plusieurs ruisseaux. L’église elle-même est bâtie sur une petite éminence au bord de la rivière et, près du chevet, un ruisseau tombe en cascade dans le lavoir de la commune.
La nef se compose de trois travées; c’est la partie la plus ancienne ; du côté du nord, le mur surplombe très-sensiblement, mais il a conservé son caractère : il est très-épais, composé de silex aux formes bizarres, que l’on a rangés le plus régulièrement possible dans un bain de mortier. Deux fenêtres correspondant à la 2°. et à la 3°. travée offrent des lancettes très-étroites, ébrasées à l’intérieur; elles me paraissent, comme le mur lui-même, annoncer le commencement du XIIIe. siècle. La corniche, que je crois du même temps, a la forme d’un quart de rond.
Le mur méridional a été percé de fenêtres arrondies, qui peuvent dater du siècle dernier ; quelques reprises y ont été faites et les contreforts réparés. Le corps de la muraille me paraît néanmoins de la même époque que le côté nord.
On voit, dans le mur méridional, une petite pierre décorée d’un fronton, qui paraissait avoir porté une inscription du XVIIe. siècle, peut-être ; elle ne montre aucune trace de lettres, mais je ne serais pas surpris qu’on eût retaillé cette pierre pour faire disparaître l’inscription.
La façade occidentale de la nef a été, en grande partie, refaite ; au-dessus s’élève une petite tour terminée, comme beaucoup d’autres du même pays, par une flèche couverte en ardoise.
Le choeur paraît du XVI[e. siècle; il a été réparé, regratté et rejointoyé à une époque très-récente. Il pourrait se faire pourtant que quelques parties des murs fussent plus anciennes. Les six fenêtres qu’on y voit sont carrées, avec linteau légèrement cintré.
Le choeur et la nef sont voûtés en planches, suivant l’usage qui était à peu près général autrefois dans le pays que nous parcourons.
L’église de Cresseveuille est sous l’invocation de Notre-Dame. L’abbé du Val-Richer nommait à la cure au XVIe. siècle. Cresseveuille dépendait de la sergenterie de Beuvron, élection de Pont-l’Évêque. On y comptait 3 feux privilégiés et 55 feux taillables.
BELVAL.
— L’élégante habitation de Belval, créée par M. de Roissy, inspecteur de l’Association normande, fait partie du territoire de Cresseveuille.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.
– Le 29 août 1696, la nomination à la cure de St-Denis de Pierrefitte appartenant au seigr du lieu, Mesre Louis
François Le Conte de Pierrecourt, Nonant, seigr et patron de Pierrefitte, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Mre Jacques de Bellemare, pbfë, dernier titulaire, la personne de Mre Pierre de Gémare, pbre, curé de Cresseveulle.
Donné au château de la Pinterie, en la parr, du Pin.
Le 6 sept. 1696, le seigr évêque donne aud. sr de Gémare la collation dud. bénéfice.

– Le 25 juillet 1697, M Etienne de Mannoury, diacre, curé de la 2e portion de la cure de St-Pierre de Putot, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de Cresseveulle, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Pierre de Gémare, pbfë, dernier titulaire.
Le 13 décembre 1697, le seigr évêque donne aud. sr de Mannoury la collation dud. bénéfice de Cresseveulle.

– Le 13 janvier 1698, Mre Etienne de Mannoury, diacre, curé de la 2e portion de Putot, pourvu de la cure de N.-D. de Cresseveulle, prend possession de ce bénéfice, en présence de M. Nicolas de la Porte, pbfë, curé d’Auvillers et doyen de Beuvron; Guillaume Périer, pbre, curé de N.-D. de Beaufour ; Mesre Pierre de Gémare, pbfë, curé de Gerrots ; Me François Delisle, curé de Beuvron, et plusieurs paroissiens de Cresseveulle.

– Le 31 oct. 1698, Me Etienne de Mannoury, pbfë, curé des parr, de Cresseveulle et de Putot, 2e portion, remet purement et simplement led. bénéfice de Putot entre les mains de celui des seigrs-présentateurs qui est à son tour et rang d’y nommer et présenter, à savoir le sr Le Brun, et déclare opter pour le bénéfice de Cresseveulle.

– Le 18 février 1707, dispense de parenté au 4e degré pour le mariage entre Pierre Duquesne, Escr, et damlle Apoline de Conti, demeurant l’un et l’autre en la parr. de Cresseveulle.

Curés. – P. de Gémare – E. de Mannoury.
Seigneurs et notables. – P. Duquesne.

10.- Le 29 août 1711, vu l’attestation dusdit Vicaire, curé de St-Clair-de-Barneville, et du sr Lefebvre, desservant de Cresseveulle, dispense de bans pour le mariage entre Louis de Baillehache, Escr, fils de feu Robert Baillehache, aussi Escr, et de noble dame Hélène Patry, de la parr, de Cresseveulle, d’une part, et damlle Marie-Marguerite de Méflet, fille de Guillaume-François de Méflet, Escr, seigr d’Asseville, et de dame Marguerite Onfroy, de lad. parr, de St-Clair.
– Le 10 juin 1712, la nomination à la cure de St-Nicolas de l’Hôtellerie appartenant au seigr évêque, Sa Grandeur nomme à cette cure, vacante par la démission pure et simple de Me François Pouchin, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Nicolas Lefebvre, pbfë, vicaire de la parr, de Cresseveulle.
Le 5 juillet 1712, led. sr Lefebvre prend possession dud. bénéfice, en présence de Mes Jean-Baptiste et Adrian Combault, Jean Halbout, syndic de lad. parr. ; Louis Castel, maréchal ; Pierre Alabarbe, cabaretier; René Lucas, huissier, et Jean Thibout, boucher, tous demeurant à l’Hôtellerie.

– Le 15 février 1713, vu les attestations du sr Boudray, curé d’Annebault, du sr Jouen, curé de Darnestal, et du sr Bouet, pbre, desservant la parr, de Cresseveulle, dispense de bans pour le mariage entre Marin Amelot et Marie Néel.
– Le 20 oct. 1722, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Joseph de Tollemer, Escr, fils de Jean de Tollemer, Escr, sr du Chastel, et de dame Marie-Anne Oignon, de la parr, de Danestal, d’une part, et damlle Anne Jacqueline, fille de feu Guillaume Jacqueline et de Barbe Pillon, de la parr, de Cresseveulle.

– Le 29 août 1711, vu l’attestation du sr Vicaire, curé de St-Clair-de-Barneville, et du sr Lefebvre, desservant de Cresseveulle, dispense de bans pour le mariage entre Louis de Baillehache, Escr, fils de feu Robert Baillehache, aussi Escr, et de noble dame Hélène Patry, de la parr, de Cresseveulle, d’une part, et damlle Marie-Marguerite de Méflet, fille de Guillaume-François de Méflet, Escr, seigr d’Asseville, et de dame Marguerite Onfroy, de lad. parr, de St-Clair.

Prêtres desservants. – N. Lefebvre – Bouet.
Seigneurs et notables. – L. de Baillehache – R. Baillehache – A. Combault – – J.-B. Combault – J. Halboui – G. Jacqueline.

961 . – Le 16 oct. 1730, dispense de bans pour le mariage entre M. Louis de Baillehache, Escr, seigr de Longueval, fils de feu Mre Louis de Baillehache, et de feu noble dame Marie-Anne de Mecflet, de la parr. de Cresseveulle, d’une part, et noble damlle Françoise-Catherine-Elisabeth d’Angerville, fille de Mre Marc-Antoine d’Angerville, chevr, seigr de Gonneville, patron de la l re et grande portion dud. lieu, et de noble dame Catherine Dandel, de la parr, de Gonneville-sur-Dives.

– Le 31 janvier 1741, Me Jean-Baptiste Gondouin, pbrë, originaire de Druval, Me ès-arts en l’Université de Caen, desservant actuellement la parr. de St-Pierre-des-Authieux, y demeurant en la maison presbytérale, requiert des religieux du Val-Richer, Ordre de Citeaux, sa nomination, en sa qualité de gradué, à la cure de N.-D. de Cresseveulle, vacante par la mort de Me Etienne de Mannoury, dernier titulaire, décédé dans le présent mois de janvier. Le sr requérant déclare qu’en cas de refus il est disposé à se faire pourvoir par qui il appartiendra.
Dom Charles Pierrat, prieur de lad. abbaye, répond « qu’il n’empêche que led. sr Gondouin ne se retire où il appartiendra pour se faire pourvoir dud. bénéfice de Cresseveulle ; ce que led. sr Gondouin a pris pour un refus et proteste s’en pourvoir, comme dit est. »
Le 1 er févr. 1741, en conséquence de la précédente réquisition, le seigr évêque donne aud. sr Gondouin la collation dud. bénéfice.

– Le 20 juillet 1741 , Me Jean-Baptiste Gondouin, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Caen, pourvu, en sa qualité de gradué, de là cure de N.-D. de Cresseveulle, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Jean Chauhou, pbrë, desservant lad. cure, Me Antoine Turgis, pbrë, desservant à Caudemuche, et autres témoins.

– Le 23 février 1742, Louis de Baillehache, Escr, sr de Longueval, demeurant en la pair, de Cresseveulle, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Guillaume Férey, acolyte de la pair, de Caudemuche, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Dans cet acte led. sr acolyte est représenté par Jean-Baptiste Férey, son frère.

Curés. – E. de Mannoury – J.-B. Gondouin.
Prêtre desservant. – Y. Chauhou.
Patron. – Les religieux du Val-Richer. – C. Pierrart, prieur.
Seigneurs. – L. de Baillehache – I. de Baillehache de Longueval.
Curé. – J.-B. Gondouin.Seigneur. – L. de Baillehache de Longueval.

– Le 15 mars 1779, Me Jean-Baptiste Gondouin, pbfë, curé de Cresseveulle, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Michel Vasseur, pbfë du diocèse de Lx, vicaire de lad. pafr. Il se réserve toutefois une partie du presbytère et du jardin et une pension viagère de 400 livres à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il a possédé pendant trente-sept ans. Fait et passé au manoir presbytéral de Cresseveulle.

Le 5 avril 1779, led. sr Vasseur obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 10 juin 1779, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 6 sept. 1779, Me Michel Vasseur (1), pbrë du diocèse de Lx, pourvu de la cure de Cresseveulle, prend possession dud. bénéfice, en présence de plusieurs habitants de la parr.
(1)Mr Vasseur, né à St-Mards-de-Fresne en 1736, était curé de Cresseveulle en 1791.
Ayant toujours refusé positivement de prêter sans restrictions le serment constitutionnel, il se retira à Lisieux en 1792. Il avait alors 56 ans. Mais il fut bientôt obligé de s’exiler tout-a fait.
Il partit pour l’Angleterre et se retira a Londres. (Archives du Calvados. – Mss de Reux.)

La Normandie Monumentale
– Thomas de Conty – Famille de robe de l’élection de Pont-l’Évêque, qui habita successivement, aux XVIIe et XVIIIe siècles, Saint-Gatien, Saint-Pierre-Azif et Cresseveulles.
– CAREL, écuyer, sieur de Cresseveulle, élection de Pont-L’Evêque, maintenu le 7 avril 1668 : d’hermine, à trois carreaux de gueules

Bulletin De La Société Normande D’études Préhistoriques.
Cresseveuille – Une lame de silex noir a 6th trouvée dans le lit de la petite rivière l’Ancre; elle ne porte pas de retouches.

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie
Le Martologe De La Charité De Tourgeville.
Dell. Anne de Baillehache.
Dell. Elizabetbh de Baillebache.
Dell. Àppoline de Baillebache: 1652.
Cette famille a possédé la seigneurie de Gonneville-sur-Dive.
57. Dell. Louise Hervieu , femme du sieur de Montaigu : 1653

Annuaire de la noblesse de France et d’Europe.
OCTOBRE.1873
– Mme Olivier de Boissy, née Pauline Chauvel, 66 ans, à Cresseveuille.

Recueil des historiens de la France; Documents financiers – Académie des inscriptions belles-lettres (France)
– Le Conte Gautier Du Bois, Visconte D’Auge, Fet Aveques Sire Pierre De Hangest, Baillif De Roan, Du Terme De La Saint Michel, L’an De Grace Mil CCC Douze.
– De la terre dudit Mons. Nicholas à Crisseveule, que Mons. Guillaume de Bruiecourt tient fé, pour tout l’an : 18 L.

Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 – Archives départementales du Calvados; Bénet, Armand.

– Reconnaissance de rente devant Jacques Brunet et Louis Senoze, tabellions en la vicomte d’Auge pour le siège de Beuvron, par Jean-Georges de Cavelande, écuyer, seigneur et patron de Caudemuche et Cresseveuille, conseiller en la Cour des comptes, aides et finances de Normandie, pour Henri et Joseph Brunet et les héritiers de Claude Brunet (1723).
– Reconnaissance d’amortissement de rente par Jean- Georges de Cavelande, écuyer, seigneur et patron de Caudemuche, Cresseveuille, du Belley, conseiller en la Cour des Comptes, aides et finances de Normandie, en son nom et pour Marie Gocquet, sa mère, pour Jean et Louis Le Grip, d’Auvillars et St-Aubin-Lebisey (1720).

DIVERS.

1392, 15 septembre Information de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge, pour la mise hors de garde noble de Jean Gosse, écuyer, fils de Colin Gosse, écuyer, mort en 1377, et sur la valeur de son revenu: fief de Caudemuche (commune de Cresseveuille), de Victot et de Héroussard, à Saint-Jouin.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 47-48.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 27.

1493, 18 août – Bail fait par Richard de Saint-Gervais et Pierre Le Maignen, prieur et sous-prieur de l’abbaye du Val-Richer, à Jean Philipes, natif de « Criseveulle » (Cresseveuille).
Acte passé devant Jean et Louis Thorel, tabellions à Cambrmer.
= Bibl. mun. de Rouen. p 165, n° 6
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 3-4, 1967, p. 50, n° 873

3 – Archives ShL:

FONDS DUVAL Georges

2S – Pays d’Auge, bocage et plaine

2S377 – Cresseveuille

Archives NEDELEC Communes

com.19.1 Cresseveuille

Carnets de Charles VASSEUR:

Carnet « Analyses et transcriptions… »
– 1772 3 décembre: Maistre Jean Baptiste Gondouin curé de Cresseveuille
– 1774 28 juin: Maistre Guillaume Ferey, curé de Caudemuche (?)
– 1728 9 octobre – François Armand de Nollent, escuyer, sieur de Préaux, demeurant à Bonneville-sur-Touques
Messire Jean Georges de Cavelande, chevalier, seigneur et patron de Caudemuche, Cresseuveulle, et autres lieux, conseiller du Roy en sa cour des comptes aides et finances de Normandie, ancien maire de la ville de Rouen

– 1768 10 juin
Messire Jean Georges de Cavelande, seigneur et patron de Caudemuche, Cresseuveulle et du Belley, conseiller du Roy en sa cour des comptes, aides et finances de Normandie, ancien de Rouen
– 1766 20 novembre: Maistre Guillaume Ferrey, prestre curé de Caudemuche

– 1483, 23 octobre – Saint-Etienne-la-Thillaye, Clarbec, Cresseveuille
Titres concernant des fonds à Saint-Etienne-la-Thillaye, Clarbec, Cresseveuille et les familles Prunier, Gallot, Auber, Crevin, Le Cordier, Cordier de Genneville, et autres. Autres actes 18 novembre 1584; 4 août 1591; et 1723-1726.
= Arch. ShL. FL 483. 10 pièces.

– Achat du 11- 02-2003. Lot n° 82.
– CREUSSEVEUILLE, 1519, papier, vente de droits sur 2 pièces de terre.
« Doyenné de Beuvron. »
CRESSEVEUILLE (6)
– Sous l’invocation de Notre-Dame
– Curés:
Gondouin 1764-1774
Vasseur 1779-1787

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

COURCY

NOTES sur COURCY – 14

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Courcy (Calvados)
Canton actuel : Falaise
Arrondissement actuel :Caen
Code INSEE : 14190

Courcy, canton de Morteaux-Couliboeuf.
Curceium, 1035
Curceyium, 1145 (cartul. de l’abb. de Mondaye).
Corie, Corcy, 1155 (Roman du Rou).
Courceium, 1186 (ch. en faveur de l’abb. de Noirmoutiers).
Corceium, 1198 (magni rotuli, p. 34).
Corcye, XIII° s (antiq. de Normandie, t. XXVI
Courssi, 1371 (visite des forteresses).

Courci-sur-Dive.

Par. de Saint-Gervais et Saint-Protais,
patr. le seigneur.
Dioc. de Séez,
doy. de Falaise.
Génér. d’Alençon,
élect. de Falaise,
sergent. de Saint-Pierre-sur-Dive.
Chapelle castrale de Saint-Ferréol ecclesia S. Feleoli, 1109 (ch. de l’abbaye de
Noirmoutiers)..

– Haut-Bost, fief de la paroisse de Coucy 1710 (fiefs de la vicomté de Caen).
– La baronnie de Courcy mouvait de la châtellenie de Falaise.
– Fief de Courcy, tenu du roi, ressortissant à la sergenterie des Veys.
– Fief du Mesnil, relevant de la baronnie de Courcy, 1634(ch. des comptes de Rouen).
– Rosnaï (LE), f. cne. de Trungy. Demi-fief de. chevalier mouvant de la baronnie de Courcy, vicomté de Falaise, tenu par Antoine de Ronnay, 1586 (papier terrier de Falaise).
– Le manoir de Vienne tenu par huitième de fief de la baronnie de Courcy, 1649 (aveux de la vicomté de Bayeux). Le fief de Vienne a été réuni au marquisat de Magny.

Lieux-dits de COURCY:
Herbage-Samoin (L’), – Tinard, h. –

COURCY. Les « Chatelets ». (Caumont: Stat. mon.,t. II, p. 379. Dict. Gaule. Mortillet: Camps et enceintes de France.)

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados, 1re [-2e] partie.
Note sur le château fort et l’église de Courcy. Mém. de la Soc. des antiq. de Normandie, t. III.
Armand GOHIER: « Visite au château et à l’église de Courcy », PAR, 13, N° 8, Août 1979
Editions FLOHIC: Le patrimoine des communes du Calvados, page 1186.
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 652.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS: HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dép. d’Archéologie. 1999 page 165.
LABORDE G.: la libération de Courcy – Bull. Le Billot n°47 Sept 1994
MANEUVRIER Christophe: « Quelques exemples de mottes castrales dans la région de Saint-Pierre-sur-Dives », BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, N° 14, juin 1986, pp.7-25
MANEUVRIER Jacky: « Les barons de Courcy », Bull. Le Billot n° 14, Juin 1986, p. 35-41
MANEUVRIER Jack: Les saints réputés guérisseurs du canton de Saint Pierre sur Dives. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 91, septembre 2005.
PELLERIN Henri: « Le château de Courcy’, PAR, 13, N° 6, Juin 1963.
J. PEPIN: « Notices sur les communes de Canon, Courcy et Jort », Annuaire administratif du Calvados, Caen, 1874
PAUMIER S. et H.: Pèlerinage Notre-Dame de Courcy: – Bulletin Foyer rural du Billot n°47, page 16.
Revue Le pays d’Auge Forteresse et église de Courcy-1979 août-Arch. religieuse et arts sacrés
J. L’Hermitte Courcy.
Philippe Champy Les Courcy : mille ans d’histoire d’une famille normande.
Albert Maumené Le Château de Courcy.
– Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) Sous-série 1B
POTIER (famille), sieur de Courcy, 1 B 5559 ; – (Françoise), veuve Ledemé,sieur de la Baseille, 1 B 5573
1 B 5559-5560 Année 1649. 1369 (copie)-1649
5559 Famille Potier, sieurs de Courcy, la Franquerie, la Verjusière : fief de Courcy (249) (1369 (copie)-1649).
Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790)
Sous-série 1B
POTIER (famille), sieur de Courcy, 1 B 5559 ; – (Françoise), veuve Ledemé, sieur de la Baseille, 1 B 5573
1 B 5559-5560 Année 1649. 1369 (copie)-1649
5559 Famille Potier, sieurs de Courcy, la Franquerie, la Verjusière : fief de Courcy (249) (1369 (copie)-1649).

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
COURCY.
Courcy, Curceium , Curciacum.

L’église de Courcy est de deux époques.
Le choeur seul offre de l’intérêt : il est de transition.
Le chevet est orné de deux étages d’arcatures; les premières, à plein cintre au nombre de quatre; les secondes, au nombre de sept et en ogive : ces ogives sont dessinées par l’intersection de plusieurs cintres qui se croisent et s’enlacent.
Cet ornement se voit rarement dans le Calvados, nous ne l’y avons remarqué que trois ou quatre fois.
L’antiquaire anglais Bentham avait prétendu que l’arcade en ogive avait été produite d’abord par cette combinaison du cintre,qu’elle avait plu, et qu’ensuite elle avait été adoptée par tous à la fin du XII° siècle.
On sait maintenant combien cette idée est peu fondée, la forme de l’ogive est évidemment très ancienne et les intersections dont on a fait usage comme ornement, ont paru longtemps après que la forme ogivale se rencontrait dans les arcades des monuments romans.
Quoi qu’il en soit, cette combinaison, quand elle existe, mérite d’être notée et c’est une des causes qui nous ont déterminé à figurer le chevet de l’église de Courcy , en supprimant toutefois la sacristie moderne qu’on y a appliquée et qui cache une grande partie des arcatures inférieures.
Le choeur de Corcy est voûté en pierre avec arceaux croisés garnis de gros tores; deux fenêtres à plein-cintre s’ouvrent dans les murs latéraux. De curieux chapiteaux romans se voient dans le choeur, l’un deux est orné de bandelettes enlacées.
On voit du côté de l’évangile les restes d’une niche décorée dans le style de la renaissance: un tombeau ou stalle seigneuriale existait probablement à cette place.
Du côté de l’épître est une crédence à double piscine, du XIII° siècle.
L’archivolte de l’arcade du choeur est ornée de losanges.
Au centre du choeur on lit l’épitaphe suivante sur une dalle tumulaire :



CI GIST LE CORPS DE MESSIRE
JEAN JACQUES D’OILLIAMSON NÉ LE 18 SEPTEMBRE 1702,
PRÊTRE CURÉ DE CETTE PAROISSE ,
LEQUEL DÉCÉDA LE 10 JUILLET 1770.
PRIEZ DIEU POUR LE REPOS
DE SON AME.

La nef tomba, dit-on, il y a plus de cent ans; elle a été relevée, en grande partie, au XVIIIe. siècle: percée de fenêtres carrées, elle n’offre aucun intérêt. Quelques parties des anciens murs peuvent avoir été conservées dans cette reconstruction.
La tour, placée à l’ouest, est moderne, couverte d’une espèce de coupole en charpente et en ardoise, surmontée d’une lanterne. La porte par laquelle on entre dans la nef, en passant sous cette tour, est à plein cintre, ornée de moulures en losanges; elle a été vraisemblablement imitée de l’ancien portail qui existait au moment de la reconstruction de la nef.
Près de l’autel St-Léonard, placé à l’extrémité de la nef, à gauche de l’arcade du choeur, est une chaîne en fer, objet de vénération dans les environs. On croit qu’en y attachant les enfants perclus et languissants, ils peuvent être guéris par l’intercession du saint. On y vient de 7 à 8 lieues à la ronde en pèlerinage.
On rapporte que la chaîne de St-Léonard était autrefois en argent (ce qui paraît peu probable), qu’elle datait du temps des croisades, et qu’elle aurait été apportée de la Terre Sainte et donnée à l’église par les sires de Courcy.
Nous avons figuré un animal assez curieux (lion ou tigre) qui surmonte le pignon du chevet, au-dessus du toit; il a la tête tournée vers l’est et le cou garni d’un collier de perles et de dentelures; il remonte évidemment au XII° siècle.
J’ai cru devoir figurer aussi la jolie croix grecque qui couronne le gable occidental du choeur. Les quatre branches de cette croix sont reliées par un cercle de perles d’un heureux effet. Plusieurs croix-antéfixes du XIIe. siècle m’ont offert le même ornement.
L’église de Courcy est sous l’invocation de St.-Gervais et de St.-Protais; le seigneur nommait à la cure.

Chapelle du château.
Il existait. au XIe. siècle, dans le château de Courcy une église de St. Féréol [Je suppose que c’est devant cette église que Guillaume, un des fils de Robert de Courcy, approuva les donations faites à Periers par son père et ses ancêtres. La copie de l’abbé Hébert porte, devant l’église sancti Florentini, celle de M. Lecointre, ante ecclesiam sancti Feleoli; en changeant une lettre on aurait sancti Fereoli, ce qui rend ma conjecture très-probable, car il est bien facile de prendre un r pour une I dans la lecture d’une charte].
Celle, qui existe aujourd’hui et dont nous allons parler, est dédiée à sainte Catherine.

Château de Courcy.
— Le château de Courcy était considérable; il ne reste plus que l’enceinte centrale dont nous donnons un petit plan et une jolie vue prise à vol d’oiseau par M. Victor Petit, et quelques restes de la seconde enceinte.
L’enceinte centrale se composait de murs formant à peu près un carré, flanqués de tours rondes et défendus en outre par des fossés pleins d eau , et peut-être du côté du nord par une pièce d’eau qui aurait occupé une partie du parc attenant aux murailles. Un ruisseau et une belle fontaine alimentent encore une partie des fosses. On distingue, au sud, la porte d’entrée flanquée de deux tours, c’est de là que M. Victor Petit a pris la vue ci-jointe; une porte plus petite devait exister du côté du nord à peu près en regard de la précédente.
La partie nord et nord-est de cette enceinte est celle dont les murs offrent le plus de caractères, c’est là, je pense qu’était le donjon , ou la principale habitation du seigneur. On y voit encore des salles voûtées à plein cintre et des portions de murs en arrête de poisson : un petit oratoire dédié à sainte Catherine existe aussi dans cette partie : il se trouve à l’extrémité d’une pièce qui était autrefois beaucoup plus longue et devait être la chapelle du château. On a retouché l’entrée de cette chapelle au XVI. siècle, mais le reste en est bien roman.
Cette chapelle aurait-elle remplacé l’église St.-Féréol, dont je parlais tout-à-l ‘heure, c’est ce que je ne saurais dire.
Le reste de l’enceinte, construit en moellons plats en conches horizontales, paraît être beaucoup moins ancien, et appartient, je crois,
à la période ogivale : les murs ont 5 pieds environ d’épaisseur.
La seconde enceinte est très-apparente par les mouvements de terrain qui indiquent la direction des fossés, mais les murs et les tours ont été détruits à la fin du siècle dernier, dit-on.
La porte d’entrée existe seule : c’est une grande ogive de 15 pieds d’élévation, portant une coulisse pour la herse et qui doit dater du XIIIe. siècle; les maisons du fermier sont placées dans cette seconde cour.
Une dernière enceinte devait enclore le village et l’église; elle était simplement défendue par des fossés et non murée : il n’en reste plus de. vestiges, seulement les habitants se souviennent d’en avoir entendu parler à leurs pères.
Un très-grand nombre de fiefs relevaient de la baronnie de Courcy, et les seigneurs siégeaient à l’échiquier de Normandie.
Richard de Courcy fut un des barons qui accompagnèrent Guillaume à la conquête de l’Angleterre en 1066, il reçut en récompense des biens considérables dans le comté de Sommers et et sa baronnie dans ce pays prit le nom de Stoke Courcy. Ce fut, comme nous l’avons vu , le fondateur du prieuré de Perrières. Son nom paraît d’ailleurs dans diverses chartes souscrites en faveur de plusieurs autres établissements religieux, tels que les abbayes de St-Etienne et de Ste-Trinité de Caen, du Plessis-Grimoult, etc.

Le fait d’armes le plus important qui se rattache au château de Courcy est le siège qu’il soutint en 1091 : Orderic Vital nous fournit sur ce siège des détails tellement circonstanciés que nous allons transcrire textuellement son récit, il faut d’abord que l’on sache dans quelle position se trouvaient les seigneurs de Courcy, relativement à la famille de Bellême: Robert de Bellême aspirait à dominer le pays , et la faiblesse du duc Robert, qui gouvernait la Normandie, était bien propre à l’enhardir dans ses projets ambitieux; le duc eut même l’inconcevable complaisance, lui qui devait maintenir la paix entre ses barons, de prendre parti pour les Bellême contre les barons de Courcy, mais laissons parler Orderic Vital.
L’an de l’Incarnation du Seigneur 1091, au mois de janvier, Robert, duc des Normands, mit le siège devant Courci; mais ne voulant pas pousser à bout des seigneurs distingués, il négligea de resserrer vivement les assiégés.

Pendant trois semaines le comte de Bellême employa contre l’ennemi toutes sortes de ruses et de moyens de vigueur, et dirigea contre la place diverses attaques; mais les troupes des assiégés s’étant bien défendues, il fut repoussé avec honte. Il fit dresser contre le château une grande machine qu’on appelle beffroi, et la remplit abondamment de munitions de guerre. Il n’en parvint pas mieux à réduire l’ennemi. En effet, autant de fois il recommençait l’assaut contre Courcy, autant de fois arrivaient des forces imposantes de Grandménil, qui repoussaient vivement les assiégeants. Sur ces entrefaites la garnison de Courci fit prisonniers Guillaume de Ferrières, Guillaume de Rupière, et plusieurs autres, dont la rançon fut d’un grand secours aux assiégés; mais le sort de la guerre est peu certain, et parfois le vainqueur est terrassé par celui qu’il avait vaincu. Ivon, fils de Hugues, et Richard, fils de Gilebert, furent pris par les assiégeants, ainsi que plusieurs autres, auxquels Robert fit éprouver un dur emprisonnement. Alors Hugues était trop vieux pour porter les armes, mais sa sagesse et ses habiles conseils l’élevaient au-dessus de tous les autres; il s’affligea vivement du fardeau prolongé de cette guerre , et envoya en conséquence le message suivant au duc qui l’assiégeait.
J’ai longtemps servi votre père et même votre aïeul; j’ai souffert beaucoup de peines à leur service; je vous ai aussi toujours été fidèle. Qu’ai-je fait contre vous ? En quoi vous ai-je manqué? Comment ai-je pu mériter d’être attaqué par vous si hostilement ? Je vous ai publiquement reconnu pour mon seigneur, et c’est pourquoi je ne prendrai pas les armes contre vous. Recevez de moi maintenant deux cents livres; éloignez-vous seulement pendant un seul jour pour aller où vous voudrez, afin que pendant votre absence je puisse me battre avec Robert de Bellême.
Il est évident qu’il se fie beaucoup à la protection de son duc, et que les assiégés sont beaucoup plus retenus par le respect qu’ils ont pour la fidélité à leur souverain que par la crainte de l’ennemi.

Un four était établi en-dehors des fortifications, entre la place et le beffroi, et là on cuisait le pain nécessaire aux assiégés, parce que la précipitation du siège ne leur avait pas permis d’en construire un dans les nouvelles fortifications. Il en résulta qu’aux environs de ce four on se battait fréquemment, et qu’au milieu d’une grande effusion de sang, des âmes sortaient douloureusement de la prison de la chair. La garnison protégeait à main armée la confection de son pain dans le four que ses ennemis faisaient tous leurs efforts pour lui enlever; c’est pourquoi un carnage cruel avait lieu sur ce point. Un certain jour, comme le pain était enfourné, et que dans leur fureur réciproque les partis ennemis étaient vivement irrités, les troupes de part et d’autre s’avancèrent, et le combat s’étant engagé, près de vingt hommes furent tués et un plus grand nombre blessés, lesquels ne goûtèrent pas du pain qu’ils avaient acheté au prix de leur sang.
A la vue des assiégeants, les partisans des assiégés entraient journellement dans le château et profitant de l’imprévoyance du duc amenaient à leurs amis pour les ravitailler des renforts d’armes et de vivres.
Un jour Robert ayant été repoussé avec les siens, ceux qui l’avaient repoussé firent monter sur le beffroi un écuyer qui y mit le feu du côté du nord. Par un équitable jugement de Dieu, le feu réduisit en cendres cette machine qui par l’ordre du tyran avait été effrontément construite pendant les jours de la sainte Nativité du Seigneur. Girard, habile évêque de Seès, se rendit au siège pour rétablir la paix parmi ses diocésains divisés, et prit sa demeure au couvent de Saint-Pierre-sur Dive. Il proposa la paix aux deux partis ennemis; mais comme la discorde prévalait, il éprouva un refus dont il eut à gémir : Robert de Bellême surtout lui fit une grande injure, et le contrista par ses menaces. En effet, comme un page attaché au prélat s’amusait à la manière des enfans à courir à cheval dans le camp du comte de Bellême, il le fit enlever de dessus sa monture, le jeta en prison et retint le coursier.
Ce page s’appelait Richard de Gâprée, fils de Sévold : sa famille s’était depuis longtemps opposée de toutes ses forces aux entreprises de Robert. Dès que l’évêque sut qu’il avait fait arrêter son clerc, qui était innocent, il ordonna qu’on le lui remît sur le champ, et menaça , si on n’obéissait pas, de jeter l’interdit sur toute l’armée. En conséquence, quelques jours après, le jeune clerc fut mis en liberté, et le prélat fut reporté malade à son siège principal, à Seès, où, muni des sacrements du Seigneur, il mourut entre les mains de ses disciples, le 23 janvier. Son corps fut inhumé dans l’église de Saint-Gervais, martyr. Dans le cours de la même semaine, Guillaume-le-Roux, roi des anglais, passa en Normandie avec une grande flotte.
Dès que l’on connut son arrivée, le duc épouvanté leva le siége de Courci, et se retira ainsi que Robert de Bellême et les autres assiégeants : chacun rentra chez soi [Ordéric Vital, hist. de Normandi, liv. VII. Traduction de M. Guizot, t. 3 , page 318 et suiv.]
En 1356 un Guillaume de Courcy rendit hommage au Roi; en 1430, Richard de Courcy, obtint un sauf-conduit de Henry V ,roi d’Angleterre, pendant l’occupation de la Normandie.
Ce prince avait dès l’année 1421 rendu tous ses biens à Jean de Courcy.
La famille de Courcy a subsisté longtemps après.
Les ruines du château de Courcy et le domaine qui en dépend, appartiennent à M. d’Oilliamson.

M. Galeron rapporte qu’on a trouvé des médailles romaines à Courcy; il parle aussi d’un camp carré qui était à peu de distance du château dans le champ dit des Catelets, mais cet emplacement pourrait avoir été celui des deux troupes qui assiégèrent le château à la fin du XIe. siècle.

Dictionnaire de la noblesse de la Chenaye-Desbois et Badier.
Nicolas-Augustin Hellouin, Seigneur de Courcy & de Creully, épousa,le 8 Novembre 1716, Catherine-Susanne de Couvains, née en 1694, fille de Henri – Arthur, Seigneur, Patron & Haut Juflicier de Couvains & de Pleines-OEuvres, & d’Anne-Sufanne de Longaulnay.

Branche d’ Oilliamson-Courcy.
Jacques d’Oilliamson, Vicomte de Couliboeuf, Baron de Courcy, Chevalier de l’Ordre du Roi, Lieutenant des Gendarmes du Duc de Longueville, puis Capitaine – Général des Côtes depuis Honfleur jusqu’a la rivière de Touque, qui se maria, le 27 Septembre 1640, avec Françoise Boutin, fille de Pierre Boutin, Chevalier, dont il partagea les biens avec les cohéritiers le 4 Janvier 1651. De cette alliance il eut :
-. René d’Oilliamson, Marquis de Courcy, Vicomte de Couliboeuf, Seigneur de Bavent, Anglecheville, Fribois, qui épousa, par contrat du 29 Juin 1681, Louise – Catherine Rouxel de Medavy, Bile de Pierre Rouxel de Medavy, Comte de Grancey, Maréchal des Camps & Armées du Roi, & de Henriette de la Fallu. Il en a eu :
-. Hardouin – François d’Oilliamson, Marquis de Courcy , Vicomte de Couliboeuf, Seigneur de Bavent, qui s’est marié, le 22 Juillet 1703, avec Charlotte DuvaL, fille de François Durai, Chevalier, Seigneur de Lonchal, Keauphe, Cordey, Occagne, premier Maréchal des Logis du Duc d’Orléans, Régent du Royaume, fous la minorité de Louis XV, & de Catherine de Brulé. De ce mariage est sorti :
-. François-Hardouin d’Oilliamson, Marquis de Courcy, Vicomte de Couliboeuf, Seigneur de Cordey, Villiers-le-sec, Mousquetaire du Roi dans la première Compagnie, puis Maréchal des Logis de S.A.R. le Duc d’Orléans, Régent.

La Roque, Louis de – Catalogue des gentilshommes de Normandie :
Extraits:
– Léonor-Clair de Potier de Courcy, Sgr et patron de Courcy, Sgr et patron de la Hante et du Coudran, ancien officier d’infanterie.
– Noble dame Bonne-Charlotte Hue de Laugrune, marquise de Benouville, baronne de Courcy.
– Mme la marquise de Thieuville, dame du fief de Courcy.
– Paul-Pierre-Auguste Hellouin, chevalier, Sgr de Courcy.
– Jacques Dursuë (d’Ursus), Sgr de Courcy à Englesqueville en Lestre.
– Noble dame Bonne-Julie Morel de Courcy, veuve de messire Anténor-Louis Huë de Caligny.
– De Courcy de Montmorin, à Nonancourt.
– Valognes De Courcy, gouverneur.
– François-Antoine, baron de Courcy, chevalier, Sgr châtelain et patron honoraire de Dampierre, etc.
– De Courcy, Sgr de Dampierre, etc. BAILLIAGE SECONDAIRE DE NONANCOURT.
– PRESIDIAL D’EVREUX. De Courcy de Montmorin, grand bailli d’épée. – De Courcy, lieutenant particulier, assesseur criminel.

Les fortifications circulaires isolées en France In: Annales de Normandie, 15e année n°3, 1965.
COURCY (Calvados). — Feuille Mézidon. Ancien château dans le village, près du ruisseau avec très grande enceinte et traces de fossés comblés. Mission Falaise – Rugles 1955, n° 32-31.

L. Musset, Peuplement.., p. 188, note 92.
– Le bourg de Courcy. L. Musset a écrit dans un article que des bourgeois étaient cités dans des aveux de 1519 et de 1681; conformément aux autres grandes familles de cette région (les Giroie, les Montgommery), les Courcy avaient certainement fondé ce bourg au pied de leur château.
– A Courcy, « au XVIIe siècle, les bourgeois devaient encore entrer les rentes au grenier du baron de Courcy»
– L. Musset a écrit dans un article que des bourgeois étaient cités dans des aveux de 1519 et de 1681; conformément aux autres grandes familles de cette région (les Giroie, les Montgommery), les Courcy avaient certainement fondé ce bourg au pied de leur château. Aucun autre document n’a fait mention de ce bourg de Courcy.

Histoire de Lisieux – Louis François Du Bois.
1092 : janvier. Le duc Robert II assiège, mais ne prend pas Courci-sur-Dive, place forte alors, au secours de laquelle accourt Ivon de Grenteménil, fils de Hugues, et qui fut pris par les assiégeants qui lui firent éprouver une rude captivité.

La Normandie monumentale et pittoresque.
L’église de Courcy n’a cessé, depuis le XIIe siècle, d’être fréquentée par de nombreux pèlerins. Ils y sont attirés par la présence d’une chaîne de fer consacrée à saint Léonard, à laquelle la tradition attribue une vertu miraculeuse. Un seigneur de Courcy l’aurait, dit-on, rapportée de Terre Sainte. On veut qu’elle fût alors recouverte d’une couche d’argent…..
Courcy était une des principales baronnies du duché de Normandie et comptait au nombre de celles qui, jusqu’au règne de Louis XII, eurent droit de séance à la cour de l’Echiquier. Cette terre à donné son nom à une des plus illustres familles de la province, dont l’origine remonte à Robert de Courcy, un des six fils de Baudry le Teutonique, chevalier allemand qui vint se fixer en Normandie au commencement du XIe siècle, sous le règne du duc Richard le Bon. Robert eut pour fils Richard de Courcy, un des compagnons de Guillaume à la conquête
de l’Angleterre; il y reçut en apanage la baronnie de Stoke-Courcy dans le comté de Somerset, avec un grand nombre d’autres seigneurie. Richard, dans ses vieux jours, eut à soutenir un siège mémorable dans son château de Courcy, l’an 1091.
Il fut attaqué par une armée entière aux ordres de Robert de Bellême, comte d’Alençon, un des plus redoutables tyrans de ce siècle de violences; le duc de Normandie lui-même, Robert Courte-Heuse, fit imprudent et malavisé du plus habile des princes, vint prêter son appui
à cette inique agression. A l’aide de ses fils, de ses vassaux, de ses amis, surtout des seigneurs de Grandmesnil, ses voisins, Richard de Courcy soutint avec une indomptable énergie les attaques de ses puissants adversaires. La première enceinte ayant été en partie emportée, les défenseurs de Courcy disputèrent pied à pied l’espace qui s’étendait entre les deux lignes de fossés.
Orderic Vital, l’historien de ce siège, cite un four à pain comme ayant été notamment le théâtre des combats les plus acharnés. L’armée assiégeante ne parvint pas à s’emparer de Courcy, et de même s’en éloigner rapidement à la nouvelle du débarquement de Guillaume le Roux, roi d’Angleterre, sur les côtes du pays de Caux.
Richard de Courcy continua à braver impunément la haine de ses dangereux ennemis. Il eu pour fils un second Robert de Courcy qui laissa cinq fils de son mariage e avec Rohais de Grandmesnil.
L’un d’eux, nommé aussi Robert, eut sous le règne de l’impératrice Mathilde, la charge de sénéchal de Normandie, la plus considérable dans le gouvernement du duché. Son fils, Guillaume de Courcy fut également sénéchal de Normandie sous Henri Plantagenet et mérita d’être compté parmi les personnages les plus notables de son temps.
Le nom de Courcy ne s’illustrait pas moins à cette époque dans les possessions insulaires des monarques de l’Angleterre, que dans le duché, berceau de leur puissance. Un des cinq fils du second Robert avait reçu en partage la baronnie anglaise de Stoke-Courcy; il fut l’aïeul de Jean de Courey qui prit une part signalée dans la conquête de l’Irlande par les Anglo-Normands, et fut investi du comté d’Ulster, grand fief dont il fut dépouillé quelques années plus tard. Une légende rapporte que telle était la vigueur de son bras, que d’un coup de sabre il fendit en deux un pesant casque de fer et fit pénétrer son arme si avant dans le bloc de bois sur lequel ce casque était posé, que lui seul eu, la force nécessaire pour l’en arracher. Il eut pour fils Myles de Courcy, créé, en 1181, lord Rinsal.
Cette pairie irlandaise appartient encore aux Courcy, ses descendants; elle est la plus ancienne des trois royaumes unis. Le titulaire jouit d’un singulier privilège : il a seul le droit de rester la tête couverte chez son souverain, le roi d’Angleterre.

Il peut être curieux de remarquer que certains généalogistes anglais, les plus intrépides de tous les généalogistes, ne se sont pas contentés de l’illustre et ancienne origine historique de la maison de Courcy. Ils ont fait de Baudry le Teutonique, son premier ancêtre connu, un arrière-petit-fils de Charles de Lorraine, descendant de Charlemagne et compétiteur d’Hugues Capet au trône de France, énumérant quatre générations successives, sans se laisser effaroucher par la difficulté de les placer dans un espace d’environ quarante ans. Leurs travaux abondent en assertions de cette valeur, ne méritant d’être citées que pour leur ridicule. La famille de Courcy se perpétua longtemps en Normandie dans plusieurs de ses branches; il en subsiste encore une dans le département de l’Orne. Mais l’éclat dont avaient brillé ses premiers ancêtres alla toujours en s’affaiblissant. Robert de Courcy déploya sa bannière sur le champ de bataille de Bouvines en 1214, et Richard de Courcy, en 1242, dans la campagne illustrée par les victoires de Saintes et de Taillebourg. On nomme Guillaume de Courcy comme ayant fait partie de l’armée française dirigée contre le roi d’Aragon en 1271 et 1272. Puis le rôle des seigneurs de Courcy devient peu distinct dans les pages de l’histoire.
Cependant un baron de Courcy, nommé aussi Guillaume, fut encore un des personnages marquants du règne de Charles VI. Il se signala dans plusieurs campagnes en Ecosse et en Espagne, et fut chargé de la défense de Carentan, menacé par une armée anglaise. Il avait épousé Marguerite Paynel, fille du puissant baron de Hambye. Cette dame de Courcy reçut, en qualité de dame d’honneur, la mission de conduire en Angleterre Isabelle de France, la jeune épouse de l’infortuné Richard II. Elle resta à Londres auprès de cette princesse à peine
sortie de l’enfance, et eut à remplir le pénible rôle de la ramener en France après avoir pourvu à sa sûreté pendant la révolution qui coûta la couronne et la vie au roi son mari.
Le baron de Courcy fut peu après chargé de l’emploi important de capitaine de Paris. Mais le luxe et la magnificence qui s’étalaient dans sa maison, ne tardèrent pas à éveiller l’attention d’une manière fâcheuse. Il fut accusé d’avoir reçu de fortes sommes d’argent du nouveau roi d’Angleterre, Henri IV. Jeté en prison, il recouvra la liberté en 1404, soit qu’il eût réussi à se justifier, soit qu’il bénéficiât d’un de ces changements rapides par lesquels prédominait tour à tour l’influence des partis rivaux qui se disputaient le pouvoir au nom d’un roi réduit à l’impuissance. Guillaume de Courcy termina toutefois sa vie avec honneur, étant resté, avec ses deux fils, au nombre des morts sur le champ de bataille d’Azincourt, le 25 octobre 1415. Il laissait un petit-fils, dont la postérité s’éteignit deux générations plus tard, en la personne de Robert, baron de Courcy, mort en 1505.
La baronnie de Courcy passa alors en des mains étrangères.
Elle fut acquise par Geoffroy Hébert évêque de Coutances, abbé commendataire de Saint-Pierre-sur-Dives, et premier président du Parlement de Normandie. Prélat éclairé et administrateur habile, il fut dans le gouvernement de la province le bras droit du célèbre cardinal d’Amboise, son ami.
Geoffroy Hébert mourut en son château de Courcy, le 4 février 1510, après y avoir dicté son testament le Ier janvier précédent. Il léguait sa baronnie de Courcy à Jean, son frère aîné celui-ci s’empressa de quitter le nom patronymique d’Hébert, pour ne plus se faire désigner que sous celui de Jean d’Aussonvilliers, baron de Courcy.
La petite-fille de ce seigneur apporta cette terre en mariage à François de Montmorency, seigneur du Hallot, qui périt assassiné à Vernon par Christophe d’Alègre, en 1592.
Il laissait deux filles : Françoise, mariée à Sébastien de Rosmadec, baron de Molac, et Jourdaine-Madeleine, épouse de Gaspard Pelet de la Vérune, bailli et gouverneur de Caen. Cette dernière eut en partage la baronnie de Courcy qu’elle transmit à sa fille, Claude Pelet de la Vérune, mariée en 1607 à René de Carbonel, seigneur de Canisy, gouverneur d’Avranches et lieutenant du roi en Cotentin. Ce seigneur obtint du roi Louis XIII, en décembre 1619, des lettres patentes unissant les baronnie de Courcy, du Hommet et de Canisy pour en former un marquisat sous le titre de Canisy. La seule baronnie de Courcy, s’étendait alors sur trente-deux paroisses; cinquante-six fiefs nobles en dépendaient.
La longue et brillante carrière du marquis de Canisy fut cependant fatale à la vieille forteresse de Courcy. Ayant en quelques circonstances inspiré des soupçons à l’ombrageuse autorité du cardinal de Richelieu, celui-ci en prescrivit la destruction. On tenta de faire sauter avec de la poudre ses tours et ses anciens remparts, mais leur masse ébranlée et disloquée resta en grande partie debout; il parut trop dispendieux de les raser d’une manière plus complète. Ces ruines sont depuis lors demeurées dans l’état où elles se présentent encore aujourd’hui, résistant par leur amas énorme à l’action du temps, de l’abandon et des intempéries.
La terre de Courcy fut vendue quelques années après par le marquis de Canisy à Jacques d’Oilliamson, vicomte de Couliboeuf, seigneur de Villerville et de Bavent, dont les descendants portèrent, de père en fils, le titre de marquis de Courcy. C’est encore à cette famille distinguée que Courcy appartient de nos jours, et l’on ne peut que désirer lui voir conserver entre ses mains des restes auxquels se rattachent tant de souvenirs historiques.
Courcy conservera, avec son nom mémorable les vestiges apparents de son passé glorieux.

Liber de Antiquis Legibus : cronica maiorum et vicecomitum Londoniarum – Stapleton, Thomas.
Extraits:
– Robert de Courcy était baron de Courcy en Normandie, maintenant commune du canton de Couliboeuf, arrondissement de Falaise, département du Calvados, et avec d’autres Normands a retiré son allégeance au roi Jean, et l’a transférée au conquérant de son souverain, le roi Philippe Auguste.
– Et ils disent aussi que le seigneur le roi dans les temps anciens a donné le manoir avec les dépendances à Sir William de Courcy, et donc le manoir était descendu d’héritier à héritier, et que Sir Robert Aguhm détient maintenant le manoir en dot avec Margery son épouse, qu’un des héritiers avait épousée auparavant.
– Ce manoir (Newenham)au temps de Guillaume le Conquérant appartenait à Richard de Courcy, baron de Courcy-sur-Dive en Normandie, et après son décès fut attribué à son deuxième fils, Guillaume de Courcy, qui par mariage avec Emma, fille et héritière de Guillaume de Falaise, a acquis le manoir de Stoke, com. Somerset, le site d’un château, le caput de la baronnie héritée par ses descendants, s’écrit maintenant de manière corrompue Stokegursey.
– De son don l’abbaye d’Abingdon, sous l’invocation de Sainte-Marie, acquit l’église de Niweham, autrement Newenham, dédiée à la Toussaint, avec la glebe et la dîme et une pêcherie, à laquelle ajouta son fils et héritier du même nom la prairie et le pâturage, avec le conseil et la bonne volonté de Robert de Courcy, son frère, le fondateur réputé du couvent de Cannington, dont la Bienheureuse Marie était la patronne, à proximité de la ville, qui a donné son nom à la centaine dans laquelle le Le château de Stokecourcy était situé.
– Le décès de Guillaume de Courcy est mentionné par ce chroniqueur en ces termes : charte produite devant les jurés;  » Moi, William de Curcy, je fais l’aumône à Dieu et à la Bienheureuse Marie et à l’église d’Abingdon, que mon père a donnée à ladite église, à savoir, l’église de Niwham, et toutes les dîmes de ma seigneurie ».
– La mention du comté de Somerset est malheureusement omise sur ce rôle. La charte de son fils est probablement du règne d’Etienne, car le seul des témoins, ses chevaliers, survivant en 1168, était Bérenger, qui détenait un demi-fief de chevalier de Guillaume de Courcy III, qui, ainsi que son grand-père, était Dapifer (officier servant le roi à table) Regis Anglie. De sa femme, Gundreda de Warren, il laissa un fils unique, âgé de moins de 3 ans. habenda custodia G (uillelmi) filii sui, sicut continetur in Rotulo precedenti. » [Wiltescira. Gundred de Warren c marque pour avoir la garde de G (William) son fils, comme indiqué dans le rôle précédent.]. Il mourut sans descendance, et Alice de Courcy était sa sœur et héritière, comme mentionné dans le texte.
– La dernière mention d’Alice de Courcy se trouve sur le Close Roll 18th John 1216, où se trouve une lettre au shérif de Gloucesterehire, datée à Cirencester, le 2 septembre, l’informant de la concession du roi à Alice de Curcy, l’épouse de Warine Fitzgerald, du manoir de Dumhamenell (Down-Amney) avec ses dépendances, qui avaient été celui de Jean des Préaux, ainsi que tous les biens meubles qui avaient été ceux de ladite Warine dans ledit manoir, pour son soutien, et enjoignant lui de lui faire saisir.
– De son mariage avec Cecilia de Romeilli, il eut une fille, Avicia de Romeilli, épouse premièrement de William Paynell, dont elle eut une fille unique, Adelicia, et deuxièmement de WilIiam de Courcy, de Stokecourcy, nommé ci-dessus, demeurant en 1168 , lorsque, dans la Carta de Robert de Gant, second époux de sa fille Adelicia et en son droit possédé de l’honneur de son père, la tenure en dot est ainsi décrite. » Avicia, la mère de Guillaume de Curci, détient les honoraires de deux militaires ». Par ce mariage, le manoir d’Irby et un grand honneur dans le Lincolnshire, ainsi que le manoir de Harewood, com. Ebor., dérivée de sa mère, descendait dans la lignée de la famille de Courcy jusqu’à l’héritière, Alice de Curcy, nommée ci-dessus. Il y a aussi une lettre fermée sur le même rouleau à cet effet.
– A cette abbaye Guillaume de Falaise et Geva son épouse ont donné l’église de Saint-André de Stokes, comme cela apparaît par les extraits de Martin des …. du Collège d’Eton, cités par Tanner dans sa Notitia Monastica, p. 468, note h, et les subventions de William de Courcy et de hugh de Nevill n’étaient que de simples confirmations de la fondation d’origine.
– Le château de Stoke Courcy, Wootton, Hartham com. Wilts, et une moitié de l’honneur de Courcy, avait été séparé de la baronnie, détenue entière par son défunt mari, et a été à cette date transféré à Hugh de Nevill et mari de Joan de Cornhill.
– L’église et le manoir de Cannington avaient fait partie de la dotation d’un couvent, établi là par Robert de Courcy sous le règne d’Etienne.

Oxford dictionary of national – Matthew, H. C. G. (Henry Colin Gray); Harrison, Brian.
Courcy [Courci], Jean de (mort en 1219 ?), conquérant de l’Ulster, nommé par les contemporains prince d’Ulster, est de filiation incertaine. Il appartenait sans doute à la célèbre famille qui tenait son nom de Courcy-sur-Dives dans le Calvados et qui étaient seigneurs de Stoke Courcy (Stogursey) dans le Somerset, puisqu’ils y étaient patrons du prieuré bénédictin de Saint-André, et John fonda lui-même le prieuré de St Andrew à Ards, Down (Black Abbey), en tant que maison dépendante de Stoke Courcy. William de Courcy (d. 1171), seigneur de Stoke Courcy au milieu du XIIe siècle, avait un frère Jordan, et l’une de ses chartes a été attestée par Jordan et John de Courcy. ce dernier peut-être le conquérant de l’Ulster, puisqu’il avait lui aussi un frère Jordan. Cela ferait de John un fils de William de Courcy (fl. c.1125), qui épousa Avice de Rumilly, fille de William Meschin, seigneur de Copeland dans le Cumberland, et expliquerait ainsi la succession de John à une partie de la succession de William à Middleton Cheney dans le Northamptonshire, bien que sa petite étendue suggère son illégitimité.

Military architecture in England during the Middle Ages – Thompson, A.
Ord. Vit., viii. 24. Cf. viii. 16, où Robert de Normandie, autre grand croisé, assiégeant Courcy-sur-Dives en 1091, fit construire une grande tour ou beffroi en bois (berfreduni), qui fut incendiée par les défenseurs. Robert de Bellême était également présent à ce siège.

Notes sur les architectes de Rouen – Jenson Salvart, Jean Roussel, Alexandre et Colin de Berneval.
Allouement aux mêmes conditions et moyennant des gages de 16 1 . pour 3 ans (106 s. 8 d. par an) de Pierre Le Minier, de Courcy-la-Ville (Courcy-sur-Dive), arr. de Falaise, 1409. (Ibid., reg. 14, f° 29, v°.).

Relevé alphabétique des Ecclésiastiques insermentés embarqués à Bernieres (Calvados).
6 — 15 septembre 1792.
– 2858 – Couliboeuf, Nicolas, vicaire de Courcy, district de Falaise [Calvados].
– 3125 – Lepinard, Jacques, prêtre de Courcy [Calvados].
– 3126 – Lepinard, Jean-Louis, prestre de Courcy [Calvados].

DIVERS.

c. 1050/1057-1114
Hugues de Grentemesnil et Richard de Courcy se révoltent contre Robert, III, 359, 361.
= Orderic VITAL.- Historiae ecclesiasticae libi tredecim…Emandavit Augustus Le Prevost, Préface de Léopold Delisle, Parissis, 1838-1855, 5 vol., in-8°

1384, 24 avril
Information de Regnault Bigaut, vicomte de Falaise sur la valeur des biens qui appartinrent à Colin Agnelley, dit Taquet, écuyer, condamné vers 1358 pour crime de lèse-majesté, sis à Ecots, Vieux-Pont, Mittois, Boissey, Saint-Pierre-sur-Dives et Courcy.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, p. 183.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 19.

1453, 14 octobre
Fieffe de terres à Bernières-d’Ailly par Guillaume de Courcy, chevalier, baron du lieu, à Gira de la Follye et à son frère Etienne
Acte de Jean Anzeray, écuyer, vicomte de saint-Sylvain et le Thuit, passé devant Jean Droulin, tab. à Saint-Sylvain, signé Rouxel
= A.M. de Rouen, g 209 (2)

1453, 6 novembre
Fieffe de terres à Bernières-d’Ailly par Guillaume de Courcy, chevalier, sieur du lieu.
= A.M. de Rouen, g 209 (2)

1469, 31 mai
Fieffe de terres par Guillaume de Courcy, chevalier, baron du lieu, Jean Santon, de Mittois.
Acte de Guilbert Charles, garde du sceau des obligations de la vicomté de Saint-Sylvain, passé devant Guillaume Troterel et Jean Guerpin, tabellions à Saint-Pierre-sur-Dives.
= Bibl. mun. de Rouen. g 209 (2)
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle
1479, 18 juin
Fieffe de terres par Guillaume de Courcy, chevalier, à Jean Bedel, de Bernières
= A.M. de Rouen, g 209 (2)

3 – Archives ShL:

FONDS ANCIEN 1F
1F621 : 15 janvier 1610 : Avis du Garde des sceaux de la vicomté de Falaise : contrat entre Jehan de Drosey de Ste Marie aux Anglais et Jacques de Courcy patron de Magny pour une rente à Julien de Beaurepère, sieur de Jort et de Pierrefitte.

– Ms. EA 221.1631, 23 juin -Reconnaissance de quittance donnée à Rolland de Courcy, écuyer, seigneur et patron de Magny, par Claude Parisot, sieur de la Loge (La Loye à Saint-Désir?), tuteur des enfants mineurs de feu Guillaume de Courcy.

Archives Nédélec.
Archives NEDELEC Communes – com.17.3 Courcy.

FONDS DUVAL Georges 2S
Calvados divers
2S378 – Courcy: château (plans).

FONDS Famille COTTIN 2019.
39 – ACTES NOTARIÉS ORIGINAUX
– Boîte archives – Courcy.

FONDS BOUDARD SOUS-SERIE 2F M
2FM88 – 1772 – acte. entre F. de Courcy et Nonant de Raray.

Carnet de Charles VASSEUR: « Analyses et Transcriptions … »
– p. 101- 15 janvier 1610
Quittance donnée par Noble Homme Jean de DROSEY, sieur et patron de SAINTE-MARIE-AUX-ENGLOIS à Noble Homme Jacques de COURCY, sieur et patron et MAGNY, pour la somme de 1400 livres, moyennant laquelle il reste chargé de 100 livres de rente envers Noble Homme Jullien de BEAUREPERE, sieur de JORT et de PIERREFITTE.
Témoins: Noble Homme Charles DUROUIL, sieur de LAROULLIERE, Messire Isaac CHARLOT, escuyer, licencié en loys, avocat, sieur de BOISSET.

Voir les sites:
Villes et villages du Calvados

Les-remparts-de-courcy-calvados

CORDEBUGLE

NOTES sur: CORDEBUGLE

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Cordebugle autrefois SAINT-PIERRE-DES-BOIS, canton d’Orbec.
Accrue de la commune de COURTONNEL – par ordonnance du 31 mars 1825.

Archives du Calvados
Cordebugle (Calvados)
Canton actuel : Lisieux
Arrondissement actuel: Lisieux
Code INSEE : 14179
Histoire administrative : Cordebugle intègre la commune de Courtonnel par l’ordonnance du 31 mars 1825. Gén. et int. d’Alençont; él. de Lisieux; subd d’Orbec.

CORDEBUGLE.
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan Gr. à sel de Lisieux.
II. Distr. de Lisieux ; canton de Courtonne- la- Ville (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Courtonne-la-Ville (Loi du 28 pluviôse an VIII); — canton d’Orbec
(Arrêté du 6 brumaire an X). Pop: 114 hab. ( 1911 ) . Sup.: 896 hect. 67 a. 10 c.
La commune actuelle de Cordebugle a été constituée par la réunion des communes de Cordebugle et Courtonnel, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Ordonnance du 31 mars 1825).
ADMINISTRATION GÉNÉRALE: Cordebugle. Délibérations. 28 avril 1793-15 brumaire an IV (Reg., fol. 1-29). Reprise des actes et délibérations: 17 messidor an VIII.
ÉTAT-CIVIL: Cordebugle. -Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1675. Lacunes: mars 1678-1680 , 1721-1722, décès de l’an III.
IMPOSITIONS: Cordebugle. Matrice foncière. 1793 (Cah.) Des états de sections de 1791 ? (9 cah., 175 fol. pour Cordebugle) et une matrice foncière de l’an V (8 fol.).

Cuerde-Bugle, 1198 (magni rotuli, p. 132 ).
Cornu Bubali, 1283 (cart. norm. p..263, n° 1018).
Cors-du-Bugle, 1320 (fiefs de la vicomté d’Orbec).
Corps-du-Bug

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – XV.
766. — Gordebugle (Lisieux, lre section, C), accrue de Courtonnel en 1825 :
Cuer de Bugle 1198 : Mag. Rot. Scacc. Norm., éd. Stapleton, p. 321;
[Abl.] n° 1018, Cornu p. Bubali 263 (cit. 1283 Bibl. : Delisle, Nat., Très, Cartul. des norm. Ch., Rouen, Phil. Aug., I, n° etc., 15
cart. J 212).
Origine obscure. La première référence signifie « cœur de [jeune] bœuf » ; la deuxième, « corne de bœuf » au sens de « cor de chasse ». La région est encore assez boisée de nos jours, elle l’était bien davantage à l’époque.

– Ce mot, quoi qu’on en dise, ne vient certainement pas de cor bovis : cœur de bœuf, ni de comububale : corne de bœuf. HISTOIRE DE LISIEUX (VILLE, DIOCÈSE ET ARRONDISSEMENT) PAR M. LOUIS DU BOIS

Supplément aux étymologies par L. C. Editeurs : Impr. de J. Durand (Avranches) Date d’édition : 1895.
CORDEBUGLE, cro-de-bullio, marais du marais ou du bouillon.

Par. de Saint-Pierre,
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Moyaux.
Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent. de Moyaux.

Plein fief relevant de la vicomté d’Orbec. Le fief du Gaugey, à Gordebugle, dépendait de la seigneurie d’Asnières, 1662 (chambre des comptes de Rouen, 1, p. 226).

Lieux-dits de : CORDEBUGLE
Ampérière (L’) ou Lampérière-h, Calais-Min, Cantepie f, Fleury-h, Fontaines de Courtonnels (Les)-h, Fontaine-Varin (LA), Gracerie (La)-h, Grande-Halboudière (LA)-h, [Halboudière (La Grandee et la Petite-)-h], Lempérière-h, Lieu-Gaugey (Le)-h, Loges (LES)-h, Louvetiere (LA)-h, Martinière (La)-h, Mercerie(La)-f, MONTARGIS (LE)-h, Mont-Signy (LE)-h, Moulin-de-Calais (LE)-Min, Moulin de Livet (LE)-Min, NOLLIESSES(Les)-h, Perré-Chéron (LE)-h, PILET-h. Pillet, 1848 (Simon), PIPEREY-f, ROSIÈRE (LA)-h, Salernes (LES)-h, Signy (LE MONT-), TIQUES (Les)-h, Tolinière (LA)-h, Vatien, Min,

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Editions FLOHIC: Le patrimoine des communes du Calvados, page 1002.
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 841.
PANNIER Arthème: voir Archives ShL, NE12, 2e carton. (Courtonnel)
Pseudomélaniadés des sables séquaniens de Cordebugle (Calvados) par A. Bigot
Les noms d’enseigne et la toponymie (2e partie) : du Pot d’Etain au Lion d’Or en passant par Cordebugle – Dominique Fournier

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
CORDEBUGLE.
Cordebugle, Ecclesia de Cornu Bubali.

Avant la Révolution, la paroisse de Cordebugle portait le nom de St-Pierre-des-Bois. Le territoire de cette commune est très accidenté et coupé par de nombreux vallons.
L’église est sous l’invocation de saint Pierre et de saint Paul.
La partie la plus ancienne est la tour, placée au midi, entre le choeur et la nef: elle remonte au XIIe siècle. Cette tour, construite en poudingue, est terminée, par une pyramide en ardoise, du XVIe siècle.
Le choeur est de la fin du XIIe siècle. Le mur septentrional est percé de jolies fenêtres en lancettes, entourées, d’un tore. Au midi, le mur est flanqué d’un large contrefort qui présente peu de saillie. Les fenêtres, de ce côté, sont modernes et attestent le mauvais goût de la fabrique. Du même côté et près de la tour, se trouve une petite porte ogivale entourée d’un tore et sur le tympan de laquelle est figurée une croix de consécration. Le mur du chevet est percé d’une large fenêtre trilobée, en partie masquée par la sacristie.
La nef et le portail appartiennent à la dernière période du style ogival. Les fenêtres de la nef ont conservé leurs armatures.
Une seule de ces fenêtres, au nord, a été refaite.
Les contreforts de la nef et ceux du choeur, à l’exception de celui que nous avons signalé, ont été reconstruits en brique.
Le portail offre une jolie porte à linteau encadrée dans une grande ogive en accolade, dont les rampants sont décorés de larges feuilles de chou frisé. Elle est flanquée de deux contreforts prismatiques surmontés de clochetons.
Le portail est précédé d’un porche du même style. Sur un des piliers sont sculptées les armoiries de l’évêque de Lisieux.
A l’intérieur, le maître-autel, dans le style Louis XIV, avec un beau retable, est décoré de quatre colonnes rudentées, d’ordre composite. Le tombeau est carré, avec un parement en perles longues, en verre, diversement coloriées. Le fond est en perles blanches. Au milieu est un médaillon de forme elliptique dont les bords sont ornés de perles blanches et de perles jaune-or, alternant entre elles.

Au centre du médaillon est représenté un coeur enflammé en perles jaune-or, avec une bordure de perles rose-carmin.
Nous avons déjà signalé un autel orné de perles, à Ammeville, canton de St-Pierre-sur-Dive ; celui de Cordebugle est loin d’offrir autant d’intérêt.
Cordebugle avait pour patron le seigneur du Gange et dépendait du doyenné de Moyaux.
Avant la Révolution, cette paroisse faisait partie de l’élection de Lisieux et comptait 28 feux. Son revenu était de 700 #.
Par ordonnance du 31 mars 1825, Courtonnel, dont l’église a été démolie, a été réuni à Cordebugle.

CORDEBUGLE. – Les fossé qui circonscrivent la ferme de « La Rosière » (Cad., B, 210-212) semblent indiquer un ouvrage militaire médiéval.

2 – Pièces Justificatives:

Chemin de fer de Lisieux à Orbec : petit guide du promeneur et du touriste – par Amédée Tissot
Il existe dans l’inventaire du Trésor de Chartes une obligation de l’évêque et du chapitre de Lisieux, pour plusieurs acres de terre et divers droits aux paroisses de Glos (Glotto) et Cordebugle (Cornububali), et autres pris à ferme du Roi.

Histoire de l’ancien Evêché-Conté de Lisieux par H. DE FORMEVILLE.
No 20 _ fo 177
l330.- Id. Jean de Mailloc, écuyer, vend à Mg. de Lisieux l8 sols de rente que lui fesait Gervais de Cantepié, Raoul Alabarbe et Pierre Dumont à cause d’héritages assis au Cordebugle.
No 24-fo, l78
1327. – Id. Jouen Andrieu vend à Mg° 2 sols 6 d. l capon l d. et 20 oeufs l denier de rente que lui fesaient les héritiers jouen Leprévost à cause d’héritages assis au Cordebugle.

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
CORDEBUGLE.
66. Saturnin le Roi, et ses cousins frereux, Jean et Guillaume , freres , pour justifier leur noblesse , ont entr’autres choses produit une sentence des lieutenans des Elûs de Lisieux , du 3 juin 1481, par laquelle Jean le Roi, Sr. des fiefs de Gaugey et de Cordebugle , leur bisayeul, fût déclaré noble : mais n’ayant pas suffisamment fourni leur descente du dit Jean , le procureur du Roi a requis qu’ils la vérifiassent, ou qu’ils fussent assis au profit du dit sieur.
67. Nicolas de Gallet, Sr. des Fontaines au diocèse de Sèes , comme il disoit, a baillé pour toute chose une généalogie en papier de lui signée , laquelle il s’est submis vérifier quand mestier sera ; combien qu’il a dit être un des fourriers du Roi, et à ce droit éxempt de toutes subsides. Ce néantmoins, pourcequ’il n’en apparoît, et aussi que la dite généalogie n’estoit justifiée , le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.

État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661, avec un Supplément de 1398à 1687, par l’abbé P.-F Lebeurier.
– 599. Lettres de relief de derogeance pour damoiselle Heleine de Buffay, vefve de Jean le Januel, parroisse de Cordebugle, du 14 décembre 1631, et en la cour le 15 novembre 1632.
– 659. Lettres de relevement de desrogeance pour Charlotte de Buffey (Bouffey), fille de Pierre, escuyer sieur de la Coubugle (Cordebugle) et des Granches, vefve de Jacques Bellothe, du 23 janvier 1635.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
M. Simon signale ensuite les fonts baptismaux de l’église de Cordebugle, qui présentent un curieux exemple de travail ouvragé en plomb; une reproduction de ces fonts baptismaux est distribuée aux membres présents.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

Prébendes : Celle de Cordebugle, sur la paroisse du même nom.

Le 24 avril 1683, Louis LejumeI, fils de Jean et de Catherine- Chouard, de la parr.de Cordebugle, reçoit la tonsure et les ondres mineurs.

620. – Le 29 nov. 1708, Fr. Louis Lejumel, diacre de Cordebugle, fait profession en l’abbaye de Cormeilles entre les mains de Dom Jean-Baptiste Pelvey, prieur de lad. abbaye.

Prébende de Cordebugle. – J. Dubois – J.-M. Henriau.

29. – Le 9 avril 1690, Jacques Masselin, fils de Jean et de Françoise Fosse, de la parr, de Cordebugle, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

134. – Jean de Boulley, fils de Jean et de Françoise des Buissons, de la parr, de Cordebugle.

633. – Le 12 sept. 1705, le seig. évêque, collateur ordinaire des canonicats et prébende de Cordebugle, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de AF Jean Dubois, la personne de AF Jean-Marie Heuriau, pbrë, prieur de Alaupas.

620. – Le 29 nov. 1708, Me. Louis Lejumel, diacre de Cordebugle, fait profession en l’abbaye de Cormeilles entre les mains de Dom Jean-Baptiste Pelvey, prieur de lad. abbaye.

Curé. – P. de Bouffay.
Clercs. – J, Levavasseur – Jean de Bouffay – J, Mussolini – L. Lejumel.
Seigneurs, – A. de Bouffay – Jean de Bouffay.

365. – Le 22 nov. 1710, dispense de bans pour le mariage entre Jean de Bouffay, Esc. fils de Jean de Bouffay, Esc. et de noble dame Françoise du Buisson, de la parr. de Cordebugle, d’une part, et damll. Jeanne Levavasseur, fille de Charles, sr. du Mézeré, et de damll. Gillonne Gambette, de la parr. de St-Jean-de-la-Iiqueraye.

570. – Le 29 nov. 1713, Mre. Jean-Baptiste Moullin, chanoine de la prébende non-distributive de Touques, 1er portion, demeurant à Lx, et présentement à Paris, logé au collège de la Marche, remet purement et simplement lad. prébende entre tes mains du seigneur évêque qui en est le collateur ordinaire.
Le 30 nov. 1713, le seig. évêque nomme led. sr. Moullin au canonicat de Cordebugle, vacant par la démission pure et simple de Me Jean-Marie Hanriau.
Le 9 déc. 1713, le sr. Moullin est mis en possession du canonicat de Cordebugle par le ministère de Me. le doyen du Chapitre.

407. – Le 29 oct. 1715, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François de Malfilastre, Esc. originaire de Cambremer, fils de feu Hervé de Malfilastre, Esc. sr. de la Vassière, et de damll. Judith Daumesnil, demeurant à St-Désir de Lx, depuis huit mois, d’une part, et damll. Marie de Bouffey, fille de feu Charles de Bouffey Esc. sr. de Chantepie, et de damll. Marguerite de Piperey, originaire de Cordebugle et demeurant, depuis trois ans, à Courtonne-Ia-Ville.

Prébende de Cordebugle.- J.-M. Hanriau – J.-B. Moullin.

Curés:
Seigneurs.- J. de Bouffay – J. de Bouffay, fils.

311. – Le 23 février 1727, Pierre Guerrier, avocat, demeurant à Marolles, «institue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Pierre-Paul Guerrier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Pierre Lutter, Esc. chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis, demeurant à Marolles, et par Pierre-François de Bouffay, Esc. seig. et patron de Cordebugle.

584. – Le 16 septembre 1728, la nomination au canonicat de Cordebugle en la Cathédrale appartenant au seig. évêque, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me. Jean Moullin, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Etienne Duchesne, pbrë, curé de Blangy.
Le 8 oct. 1728, led. sr. Duchesne est mis en possession du canonicat de Cordebugle par le ministère de Me. le doyen, en présence de Mesr. François Huet et Pierre Thorel, chapelains de la Cathédrale.

593. – Le 16 oct. 1728, la nomination à la cure de St-Pierre de Cordebugle appartenant au seig. du lieu, Mesr. Pierre-François de Bouffay, chev. seig. et patron de Cordebugle, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me. François de Bouffay, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Pierre-Paul Guerrier, diacre, demeurant à Marolles.
Le 19 oct. 1728, le seig. évêque donne aud. sr. Guerrier la collation dud. bénéfice.
Le 23 nov. 1728, le sr. Guerrier prend possession de la cure de Cordebugle, en présence dud. sr. de Bouffay, Jean de Bouffay, Esc. aussi seig. et patron de Cordebugle, y demeurant ; Pierre Lailler, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis, demeurant à Lx, et Me. François Morel, pbrë, desservant lad. parr.

763. – Le 5 octobre 1729, Etienne Duchesne, pbre, curé de Blangy et chanoine prébende de Cordebugle en la Cathédrale, demeurant à Blangy, remet purement et simplement led. canonicat entre les mains du seig. évêque, collateur ordinaire dud. bénéfice.
Le 7 oct. 1729, led. seig. évêque nomme aux canonicats et prébende distributive de Cordebugle la personne de Mesr. François Faure, pbrë, grand chantre de la Cathédrale.
Le 21 oct. 1729, led. sr. Faure, demeurant à Paris, rue St-Benoit, représenté par Me. Jean-Baptiste de Gémare, chanoine prébendé de la 2ème portion de Crèvecoeur, est mis en possession dud. canonicat de Cordebugle par le ministère de Me. le doyen, en présence du Chapitre et de Me. Guillaume Couture et Pierre Thorel, chapelains.

1255. – Le 8 juillet 1732, dispense de bans pour le mariage entre Joseph-François de Bouffay, Esc. seig. et patron alternatif de Cordebugle, fils de feu Antoine de Bouffay, aussi seig. et patron de Cordebugle, et de noble dame Marie Ricquier de lad. parr. de Cordebugle,
d’une part, et noble demoiselle Louise-Marguerite-Jacqueline de Vauquelin, fille de feu François de Vauquelin, Esc. seig. îles Hautes-Londes, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis, ancien brigadier des gendarmes de la garde ordinaire du roy, et de noble dame Elisabeth
de Parent, de la parr. de Croisilles.

65. – Le 8 déc. 1743, la nomination au canonicat de Cordebugle appartenant au seig. évêque, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Mesr. François Faure, dernier titulaire, la personne de Me.Joseph-François de Mervye, pbrë, docteur en théologie de la faculté de Paris, chanoine théologal de la Cathédrale de Lx.
Le 22 janv. 1744, led. sr. Mervie est mis en possession du canonicat de Cordebugle par le ministère de Me. Le Chapelain, chanoine trésorier de cette Eglise, Le sr. Mervye paye aux claviers la somme de cent livres pour droit de chape et dix livres pour les officiers.

Prébende de Cordebugle. – J.B. Moullin – E. Duchesne – F. de Mervye.

Curés. F. de Bouffay – P.-P. Guerrier.
Prêtre desservant. – F.Morel.
Patron.- Le seigneur du lieu – P.-P. de Bouffay – A.de Bouffay – J.F de Bouffay.

15. – Le 11 oct. 1766, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Joseph-Louis-Nicolas de Bouffey de Cordebugle, fils de Mesr. François-Joseph de Bouffey, seig. et patron de Cordebugle, et de feue noble dame Louise-Marguerite-Jacqueline de Vauquelin, lad. parr, de Cordebugle, d’une part, et damll. Marie-Marguerite-Agathe Boitard de Prémagny, fille de Mesr. Guillaume-François Boitard de Prémagny, seig. de Vauville, Beuzeval et autres lieux, cons. du roy, maître ordinaire en la cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, et de noble dame Marie-Geneviève le Coûteux, de la parr. de St-Pierre-l’Honoré de la ville de Rouen.

Prébende de Cordebugle.- F. de Mervye.

Curé. – P.-P. Guerrier.
Seigneurs.- F.-J. de Bouffey – J-.L-N. de Bouffey – J.-C. Levavasseur du Mézeray.

80. — Le 1 juin l770 Mgr. évêque nomme au canonicat de Cordebugle, vacant par la mort de M. Joseph-François de Mervye , dernier titulaire, la personne de M. Jean-François Polycarpe Naudin pbre du diocèse de Trêves originaire de la parr. de Jametz et curé de de Clermontois aud. diocèse de Lx. Donné au château des Loges.
Le même jour led. Naudin est mis en possession dud. bénéfice par le ministère de Mr le doyen du chapitre.

217. — le 5 mars 1773, M. Pierre-Paul Guerrier, pbre, curé de St-Pierre de Cordebugle, étant devenu infirme et paralysé du côté gauche, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de son neveu, M.Jean-François Guerrier, pbre, vicaire de N.-D. de Bailleul. Il se réserve toutefois une pension viagère de 250 livres et une partie du presbytère et de ses dépendances. — Il avait desservi lad. cure pendant 42 ans. — Fait et passé au manoir presbytéral de Cordebugle du consentement de Mes. François-Joseph de Boullay, chev. seig. patron présentateur de Cordebugle et en présence de M. Jean-Baptiste Pépin, curé de N.-D. de Courtonnelle, et autres témoins. le 22 mars 1773, led. Sr. Guerrier, neveu, obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
le 20 juillet 1773, M. de Lachaume, vic. Gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 2 août 1773, le Sr. Guerrier prend possession de la cure de Cordebugle, en présent de Mes. Alexandre Duquesne, pbre, curé du Mesnil-sur-Blangy, led. SR. de Courtonnelle, M. Pierre Auzout, curé De Bailleul, et Mes. Nicolas de Boctey, chev., seig. et patron de Marolles, y demeurant.

159. — Le 27 janv. 1776, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Jacques-Charles-Victor Denis, fils de Mesr. Jacques Denis, Esc. Sr. de Cantepie, et de feue noble dame Charlotte-Victoire Dubois, de la parr-. de Cambremer, diocèse de Bayeux, d’une part, et noble demll. Mairie-Jeanne-Louise de Bouffay, fille de Mesr. François-Joseph de Bouffay, Esc. seig. et patron de Cordebugle, et de feue noble dame Louise-Marguerite-Jacqueline de Vauquelin de lad. parr. de Cordebugle.

Curés.- P.-P-Guerrier – J. F. P. Guerrier.
Vicaire. — T. Fredet
Patron.— Le seigneur du lieu J.F de Bouffay
Seigneur. F.J.de Bouffay

Prébende de Cordebugle. – J.-F. de Mervye – J.-F.-P Naudin.

The royal domain in the bailliage of Rouen – by Rouen (France : Bailliage)
– Anvers la croiz de Viliers,1 III verg. et demie, por tout XV s. La parsone du Cor du Bugle,2 VI acres, de cen il l’en rent por tout III s., enquis est de qui il la tient.
– Anvers le Cor du Bugle, XIIII acres et demie et XXIIII perches.
– Por la terre au prestre du Cor du Bugle, VI acres.
– La moute seiche anvers le Cor du Bugle et a Puillete, XXX s. Le grant molin de Gloz por la partie le—Roy, XII lb.

DIVERS.
1284. Février. – Charte en latin, de Philippe, Roi de France, mentionnant qu’il bailla à Mg. Guy, évêque de Lisieux, plusieurs terres et rentes assises es paroisses de Glos, Cordebugle, Courtonnel, Marolles, Fontenelle et Saint-Jean-de-Livet, par six vingt-six livres 10 sols 7 d. tournois, etc., et des redevances. (Voir infra, no 6, 13, et à Villers, n, 3), folio VIIxx IX.

1400. 10 Juillet. – Id. Henri Louvet de Cordebugle fieffa de Guilbert de Mongoubert, une pièce de terre assise à Courtonne par 20 d. tournois de rente.

1330. – Id. Jean de Mailloc, écuyer, vend à Mg. de Lisieux 18 sols de rente que lui fesait Gervais de l’antepié, Raoul Alabarbe et Pierre Dumont à cause d’héritages assis au Cordebugle.

1327. – Id, Jouen Andrieu vend à Mg. 2 sols 6 d. 1 capon 1 d. et 20 oeufs 1 denier de rente que lui fesaient les héritiers jouen Leprévost à cause d’héritages assis au Cordebugle.

l400. l0 JUILLET. – Id. Henri Louvet de Cordebugle fieffa de Guilbert de Mongoubert, une pièce de terre assise à Courtonne par 20 d. tournois de rente.

1533, jeudi 30 janvier – Courtonne-la-Meurdrac
Robert Davy, de la paroisse de Saint-Cyr-du-Ronceray, vend à Jehan Le Valloys, écuyer, seigneur de Putôt et de Gouvis, le fief, terre et seigneurie de La Rocques, situé et assis es paroisse de Courtonne, Cordebugle et environ, moyennant cent livres tournois.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville – Arch. M.C. Copie

1557, 28 février – Lisieux – Beuvillers
Michel Davy, rouettier, vend à Nicolas Le Valloys, seigneur de Putôt, une pièce de terre à Beuvillers, tenue de la prébende de Cordebugle.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1606 16 juillet – Contrat de Mariage de Jacques Rescaroust, fils de feu André et de Girette Moisson de Cordebugle et Catherine Defourquetz, fille de Catherin et de Loise Préaulx de Firfol.

Recherches nobiliaires en Normandie – A. Du Buisson de Courson
– DE BOUFFEY OU DE BOUFFAY : ancienne noblesse, sieurs de Cantepis, seigneurs et patrons de Cordebugle, en l’élection de Lisieux, maintenus nobles par Chamillart le 12 avril 1666; ils portaient : d’hermine, à un vol de sable.
Joseph-Louis-Nicolas de Bouffey, dernier représentant mile de cette famille éteinte et dernier seigneur de Cordebugle, marié avec N… de Vauquelin, de l’élection de Falaise, dont un fils qui mourut en émigration, comparut aux assemblées de la Noblesse du bailliage d’Evreux, eu 1789. — Lors de son décès, et par suite de la perte de son fils unique, il transmit tous ses biens à la fille de sa soeur, Marie-Anne-Louise-Françoise-Jeanne de Parfouru; par cette dernière, la terre de Cordebugle a passé dans la maison du Merle et est possédée actuellement par M. Télesphore-Foulques du Merle, arrière petit- neveu de messire de Bouffey.
– Messire FOULQUES-JEAN-LOUIS du Merle, écuyer, né a Rocquancourt le 23 octobre 1786, possesseur par héritage de la terre seigneuriale de Cordebugle.
– NOÉMI du Merle, née à Roullours, près Vire, en janvier 1855; mariée à Cordebugle (Calvados), le 6 mai 1876, avec M. CHARLES JANMAR.
– La maison du Merle a formé plusieurs branches : les deux plus connues aujourd’hui sont celles des comtes du Merle, à Orbec, et celles des du Merle, à Cordebugle et Villiers-le Sec, sorties l’une et l’autre de Jean du Merle, seigneur de Bois-Barbot, vivant en 1457 et décédé en 1472 ou 74.
FOULQUES-JEAN-LOUIS du Merle:
Décédé le 4 novembre 1854 – Villiers-le-Sec (14), à l’âge de 68 ans.
Parents: Louis Eléazar Augustin du MERLE (Garde du corps du Roi, compagnie de Luxembourg)&Marie Anne Louise Françoise Jeanne de PARFOURU 1759- Généanet. Sources Individuel, famille : Zeus.

Histoire des règnes de Charles VII et de Louis XI par Thomas BASIN.
– Simon Ressencourt, de la parroesse de Cordebugle, aagié de L ans.

Armorial Général de France – Généralité D’Alençon – G.-A. PREVOST
– 19. — Jean de Bouffé, écuier, seigneur de Cordebugle [ce nom en renvoi paraphé] :
D’hermines à un vol de sable.
– 109. — François Le Bouffé, écuyer, curé de Cordebugle :
D’hermine à un vol de sable.

Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux – Pierre François Lebeurier.
124. Les hoirs Saturnin le Roy, seigneur du Buisson et de Gauge
125. Les hoirs maistre Loys le Roy, seigneurs de Cordebugle.
124. Gatigy ou Gaugey, fief à Cordebugle (Calvados), canton d’Orbec. — Beaucoup de fiefs du Buisson existent dans la vicomte d’Orbec (V. la note 98).
125. Cordebugle (Calvados), canton d’Orbec.

Archives de la guerre-sous-serie gr 1 y e – dossiers individuels des sous-lieutenants recrutes dans linfanterie et la cavalerie 1781-1790.
– 27006 – BOUFFEY de CORDEBUGLE (de), Joseph Nicolas. – Cadet gentilhomme.
Bourbon infanterie (8 septembre 1783)

Rapport de L’archiviste sur le service des archives départementales, communales et hospitalières – réd. par Armand Bénet.
Série H. Un autre article, H 1814, compose le fonds de l’abbaye de Bernay, avec les copie et photographies de la charte de 1245, de « Robertus de Malevoue », concernant Cordebugle (Calvados), données cette année par M. de Mallevoue.

État faisant connaître la résidence actuelle des personnes évacuées de…. Nord, fasc.1 -Ministère de l’intérieur. Direction de la sureté générale. 1914.
– Capliez (Emile) et enf., d’Avesnes, à Cordebugle, Calvados
– Herbin (Marie), d’Avesnes-les-Aubert, à Cordebugle, Calvados
– Moriseaux (Léon) et fam., d’Avesnes-les-Aubert, à Cordebugle, Calvados
– Gernez (Ludovic), de Gronard, à Cordebugle, Calvados.

Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Calvados : réd. par M. Armand Bénet.
– Philémon de Boulïey, écuyer, sieur du Cordebugle.

Nobiliaire universel de France – M. de Saint-Allais.
BOUFFEY Du CORDEBUGLE (DE), né le 30 novembre 1767, Cordebugle diocèse de Lisieux, reçu le 14 décembre 1780, pensionnaire, sorti le 28 juillet 1783, est entré sous-lieutenant dans le régiment de Bourbon, infanterie.

3 – Archives ShL:

– 1F290: 7 décembre 1716: mémoire pour procès de noble et discrète personne François de Bouffey prêtre curé de Cordebugle contre un certain Guerrier à propose d’un canal que le curé avait établi au bout d’un pré et que ledit Guerrier avait démoli à son profit.
– Ms. J 96 – c. 1792
Etat des biens séquestrés révolutionnairement dans les communes de Moyaux, Boutemont, la Chapelle-Hareng, Courtonnel, Courtonne-la-Meurdrac, Cordebugle, le Pin, Marolles, Saint-Michel-des-Monceaux, Mesnil-Simon, Ouilly-le-Vicomte, Saint-Germain-de-Livet, Saint-

Fonds Et. Deville. Dossier Saint-Martin-de-Mailloc. 1p. parch.
9 FA. 1608, 7 février – Saint-Martin-de-Mailloc
Nicolas Durand, sieur de la Martinière, demeurant à Cordebugle, reconnaît avoir reçu de Claude Le Licquerre, le franchissement de 60 sols de rente.

FONDS COTTIN 2019.
– Don de la Famille COTTIN..
39 -ACTES NOTARIÉS ORIGINAUX
Boîte archives – Cordebugle – 1515

ShL Fonds divers inventaire des enveloppes .
Enveloppe n° 14 PROMENADES À TRAVERS LES COMMUNES RURALES DES ENVIRONS DE LISIEUX
– 1ère série : Firfol, Cordebugle, Mesnil Eudes, Saint-Pierre-des-Ifs, Ouilly-du-Houlley, La Boissière
Enveloppe n° 63 PHOTOS DE PORCHES DES ÉGLISES DU PAYS D’AUGE.

Carnets Arthème PANNIER
NE 12.1 : 1er carton « Communes ».
– Cordebugle : Courtonnelle : voir «Carton 2».

Archives NEDELEC COMMUNES
com.15.6 – Cordebugle

Fonds caillaux 2F B à K
« 2FF – 34 à 45 »
NAUDIN Jean François Polycarpe, chanoine prébendé de Cordebugles.

Photos Goupil.
448 1953 Royaume musique – Les vieux – Cordebugle – Fête Mesnil- Durand – Ste-Marguerite-des-Loges

Carnets de Charles Vasseur: « Doyenné de Moyaux »:
27 – CORDEBUGLE – Ecclesia Cornububali
Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux – 28 feux
– Sous l’invocation de st Pierre
– Patronage:
XVIe dominus loci ad Causam feudi du Gange
XVIIIe le seigneur

– Insinuations:
– Avant la révolution la commune de Cordebugle portait le nom de St Pierre des Bois ; le territoire de cette commune est très accidenté et coupé par de nombreux vallons
– Description de l’église
– Recherche de 1666
Jean de Bouffey seigneur de Cordebugle
Louis de Bouffey, curé de Cordebugle.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados