NOTES sur ANGOVILLE – ANGOVILLE LA SERAN
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Angovilla
ANGOVILLE réuni à Cricqueville (réunion du 21 novembre 1827).
Archives du Calvados.
Angoville (Calvados ; jusqu’en 1827)
Histoire administrative : La commune est réunie à celle de Cricqueville(-en-Auge) par l’ordonnance du 21 novembre 1827.
Angoville-la-Séran réunie à Cricqueville en 1827.
Angoville-la-Seranz 1255 (ch. de l’abb. de Fontenay,n 76).
Angoville. États de sections ( Sections A-B ). 4 brumaire an VI ( Cah., 14 fol. )
ANGOVILLE. Ou Angoville-la-Séran, avant 1790.
I. Dioc. de Bayeux. – Baill. de Falaise. – Maîtrise de Domfront. – Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. de Falaise. Gr. à sel de Falaise. Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. de Falaise. II. Distr. de Falaise ; canton d’Harcourt (Arrêté du 1º mar 1790). III. 5 arr. communal (Arr. de Falaise); canton de Thury-
Harcourt ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X).
Pop.: 71 hab. ( 1911 ). Sup: 372 hect. 46 a .
― ADMon Gale: Délibérations du commun. 1644-1648 ( Cah., 13 fol., mauvais état ).
Délibérations municipales, depuis le 6 septembre 1835.
ÉTAT- CIVIL.- Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1634. Lacunes:1651-1672, 1674-1675, 1730, 1732, 1738-141, 1745. 1747-1779 (il ne subsiste que des débris des actes de 1756-1779); naissance de l’aN VI-an VIII, mariages de l’an II-an IV.
IMPOSITIONS. Des états de sections de 1791 ? (6 p .) , cote G. 9 de l’inventaire arrêté le 19 février 1859 , n’ont pu être retrouvés .
Lieux-dits d’Angoville:
Basbourg ou BASTEBOURQ, prieuré situé: sur le territoire d’Angoville et dépendant de l’archidiaconé d’Auge. Prioratus sancti Michaelis.Bastebor, 1 255
(cart. norm. p. 93-9/1).
ANGOVILLE, église Sainte-Anne (Calvados, cant, de Thury-Harcourt, ancien doyenné de Cinglais) : abbaye du Val (droit attesté au XIVe s.).
Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
Le fief ou fiefferme d’Angoville, assis en la paroisse d’Angoville, possédé par le Couvent, Prieur et Religieux du Royal-Pré.
Le fief Paon ou Mauvoisin, assis à Putot, plein fief possédé par Guillaume de Mauvoisin, Ecuyer, sieur d’Angoville.
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
1 – Bibliographie:
BEAUNIER-BESSE, VII, 205. — Dict. topo, 15. — DOUET D’ARCQ, 9472, — LONGNON, II, 118, 137.
voir: Fourneville II p.102 – 136
Abbé Simon : les Origines du prieuré de Royal-Pré, à Angoville (Calvados), p. 445-451, Mise au point du peu que l’on connaît de ce petit établissement, rénové au début du xiif siècle par des moines venus du Val-des-Choux.
RAULT (Fernand). Le prieuré de Royal-Pré [comm. de Cricque- ville-en-Auge] . Pays d’Auge, avril 1980, pp. 7-14.
Georges A. Simon. Etudes d’histoire monastique normande – III, Les origines du prieuré de Royal-Pré à Angoville (Calvados)
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome 26 p.733
Bulletin des Antiquaires 1er trimestre 1869 p.262
Bulletin Monumental 1865 p.177
Histoire d’Honfleur, anonyme p.176-178-183.
Notice sur Notre-Dame de Dozulé par l’Abbé Durand p.208
Fourneville II p.102
Catalogue de la Société Historique de Lisieux 1874 p.15 n°35.
Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) – Sous-série 1B – ANGOVILLE (sieur d’), 1 B 5603
2 – Pièces Justificatives:
Numéro Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
Royal-Pré, à Angoville, commune réunie à Cricqueville-en-Auge, c. de Dozulé, Calvados. Peu après, le prieuré fut supprimé et la mense conventuelle réunie à l’hôpital d’Honfleur ; mais la mense prieurale fut maintenue. En 1729, le prieur commendataire était Jacques-Charles de Heudey de Pomainville ; le prieur claustral était Charles de Caumont. (Arch. Calv. H.)
Insinuations
– L’église est détruite et il reste à peine un souvenir de cette ancienne paroisse.
– Est un gros prieuré comparable à une abbaye nommée Royaupré (de Bras 9040)
Prieuré de Royal-Pré:
PRIEURÉ DE ROYAL-PRÉ. — Près de Cricqueville existait le prieuré de Royal-Pré, dont on ne voit plus que de faibles restes : il était situé à Angoville, Ansgolivilla, paroisse dont le souvenir est presque complètement effacé aujourd’hui. Ce que j’ai vu autrefois des restes du prieuré était d’architecture moderne. M. Bouet a trouvé dans la cour des pierres tombales avec inscriptions dont deux portent des dates.
Sur l’une il a lu :
Obiit anno Domini M CGo XXX° VII°, die lune sesto.
Le prieur de Royal-Pré nommait à la cure d’Angoville et au prieuré des Astelles. Il était seigneur d’Angoville. On ne comptait, du reste, dans cette paroisse, qu’une cinquantaine d’habitants au commencement du siècle dernier, c’est-à-dire 12 feux taillables et 1 feu privilégié.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.
163. Le 1 er juin 1700, Jacques de Mecflet, Escr, sr de la Ruette, demeurant en la parr, de Criqueville, et Jacques Le Carpentier, marchand, demeurant en la parr. d’Angoville, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jacques Guaisnet, acolyte de la parr. d’Angoville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Denis Benardel, pbrê, curé d’Angoville, et Me Charles Berthaume, pbre chapelain, et autres. Led. sr acolyte, fils de feu Jacques Guaisnet et de Renée Fouques, était le filleul dud. sr delà Ruette. – Lecture dud. acte fut faite, le 29 août, à l’issue de la messe paroissiale de Criqueville célébrée par Me Michel Bourse, pbfë, curé dud. lieu.
618. – Le 24 sept. 1701, furent ordonnés diacres :
Me Jacques Guaisnet, sous-diacre de la parr. d’Angoville.
235. – Le 23 déc. 1706, la nomination à la cure d’Angoville, appartenant à Mr l’abbé de Royal-Pré, dom Louis Dupuis, pbrë, abbé régulier de lad. abbaye, nomme à cette cure, vacante par le décès de Me Denis Le Benardel, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Thomas Le Benardel, pbrë du diocèse de Bayeux, desservant en la parr. d’Airel.
Le même jour, le seigr évêque donne aud sr. Thomas Le Benardel la collation de la cure d’Angoville.
237. – Le 17 janvier 1707, Me Thomas Le Benardel, pbrë du diocèse de Bayeux, pourvu de la cure d’Angoville, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me François Duchemin, pbre, chapelain de Criqueville, et plusieurs autres témoins.
Curés.- D. Le Benardel – T. Le Benardel.
Prêtre de la paroisse. – C Bertheanme.
Clerc. -J. Guaisnet.
Patron. – Le prieur de Royal-Pré. – L. Dupuis.
336. – Le 21 avril 1727, vu l’attestation du sr Benardel, pbre, curé d’Angoville, dispense de bans pour le mariage entre Charles Filleul et Anne Benardel, fille de Jean, de lad. parr. d’Angoville.
622. – « Aujourd’hui 3è jour de juin 1728, le roy étant à Versailles bien informé des bonnes vie et moeurs, piété, suffisance, capacité et autres vertus et qualités du Sr. Jacques-Charles de Heudey de Pommainville, du diocèse de Séez, et voulant par ces considérations le gratifier et traiter favorablement, Sa Majesté luy a accordé et fait don du prieuré de Royal-Pré, Ordre du Val des Choux sous la règle de St-Benoist, diocèse de Lx. qui vaque à présent par le décès du Sr. Dupuis, dernier titulaire, à la charge des pensions cy devant créées sur les fruits et revenus dud. prieuré.
Le 30 déc. 1728, le brevet du roy ayant été envoyé en cour de Rome pour obtenir les bulles et lettres de provision dud. prieuré en commende, et les officiers de lad. Cour ayant refusé d’expédier lesd. lettres sous prétexte que le dernier titulaire le possédait en titre et non en commende, le Grand Conseil rend un arrêt qui autorise led. Sr. de Pommainville, pbrë du diocèse de Séez, à prendre possession du prieuré de Royal-Pré et jouir des revenus d’iceluy, à charge par lui de faire de nouvelles diligences dans six mois en cour de Rome pour en obtenir des provisions.
Le 18 janv. 1729, le Sr. de Pommainville, demeurant au prieuré de Royal-Pré, prend possession dud. bénéfice avec toutes les cérémonies ordinaires, en présence de Me. Thomas Le Benardel, pbrë, curé d’Angoville, et plusieurs autres témoins.
985. Le 5 mars 1731, led. sr Turgot ……… nomme à la cure de Brucourt la personne de Me Thomas Le Benardel, pbrë, du diocèse de Bayeux et curé de St-Martin d’Angoville au diocèse de Lx.
1163. – Le 19 sept. 1730, bulle de Clément XII qui établit en commende le prieuré de Royal-Pré en faveur de Mre Jacques-Charles de Heudey de Pommainville, pbrë du diocèse de Séez.
Le roy prétendit avoir le droit, en vertu des concordats passés entre la cour de Rome et ses prédécesseurs, d’établir la commende dans ce monastère. Nous avons vu dans différents articles qui précèdent, que le pape avait refusé ; mais il finit, bien qu’à regret, ainsi qu’il l’exprime dans la bulle, par céder aux instances du roy.
Le 17 nov. 1731, Mre Jean-Henry Gérard, vicaire général et officiai de l’Evêché de Lx, commissaire de Sa Sainteté en cette partie, fulmine lad. bulle obtenue par le sr de Pommainville.
Le 18 nov. 1731, le sr de Pommainville prend possession dud. monastère, en qualité de prieur commendataire, avec toutes les cérémonies ordinaires, en présence de Me Thomas Le Benardel, pbrë, curé de Brucourt ; Me Antoine Le Touzé, pbrë, curé de Dives ; Me Pierre Golley, pbfë, chapelain de Ste Trinité de Bréholles ; Me Pierre Dubosc, pbfë, vicaire de Brucourt.
1165. – Le 28 novembre 1731, Me Thomas Le Benardel, pbfë, curé de S’ Martin d’Angoville et pourvu de la cure de Brucourt, remet purement et simplement led. bénéfice d’Angoville entre les mains de Mre Jacques-Charles de Heudey de Poramainville, prieur coramendataire du prieuré de Royal-Pré, patron présentateur de lad. cure.
Le même jour et séance tenante, led. sr prieur nomme à la cure d’Angoville la personne de Me Pierre Dubosc, pbrë du diocèse de Bayeux. Fait au prieuré de Royal-Pré, en présence de Me Antoine Le Touzé du Bourg, pbrë, curé de N.-D. de Dives, et autres témoins.
Le 4 décembre 1731, le seigr évêque donne aud. sr Dubosc la collation dud. bénéfice.
Le 8 janvier 1732, le sr Dubosc prend possession de la cure de S4 Martin d’Angoville, en présence dud. sr prieur de Royal-Pré ; de Mesre Jean-Antoine-Adrien de Heudey, chevr de Pommainville ; Me Thomas Le Benardel, pbrë, curé de Brucourt; Jean de Grainville, bourgeois de Lx, et plusieurs autres témoins.
1322. -Le 1 er janv. 1733, Mre Jacques-Charles de Heudey de Poramainville, pbrë, prieur commendataire de N.-D. de Royal-Pré ou « Réaupré », donne à Me Jacques-Gilbert Asselin, clerc du diocèse de Rouen, la place de moine laissée vacante dans led. prieuré par la mort de Dom Charles de Caumont. Cette place est accordée aud. sr Asselin à condition qu’il prendra l’habit et fera profession dans led. monastère.
Le 19 janv. 1733, le sr Asselin reçoit l’habit de S4 Benoît des mains de Dom François Dujardin, pbre, religieux-profès et prieur claustral de Royal-Pré, assisté de Dom Pierre Samson, pbre, religieux-profès dud. lieu, et de Dom Alexandre Guimonneau, ancien religieux dud. prieuré et aujourd’hui transféré en l’abbaye de Troart (Troarn). Fait en présence de Mre Jacques-Charles de Heudey de Pommainville, prieur commendataire; Mre Brice-Thomas Legras, pbrë, curé de Pommainville ; Mre Jean-Adrien-Antoine de Heuiey de Pommainville, officier dans l’armée, et Me Pierre Dubosc, pbre, curé d’Angoville.
1486. – Le 20 janvier 1634 (?), en conséquence du chapitre tenu en L’abbaye de Royal-Pré par Dom Louis Le Commandeur, prieur claustral de l’abbaye de Trouar et prieur du Désert , Dom François Dujardin, prieur claustral, et Dom Pierre Samson, religieux-prêtre de lad. abbaye de Royal-Pré, Fr. Jacques-Gilbert Asselin fait profession dans led. monastère entre les mains dud. sr Dujardin, en présence de Mesr. Jacques-Charles de Heudey de Pommainville, abbé de Royal-Pré ; Charles-Henry Cotterel, pbfë; Me Pierre Dubosc, curé d’Angoville, et Michel-Jean-Nicolas Asselin, frère du nouveau profès.
253. – Le 21 sept. 1739, la nomination aux places de moines au prieuré de Royal-Pré ou Réaupré, ordre de St-Benoît, au diocèse de Lx, appartenant au st. prieur commendataire, Mesre Jacques-Charles de Heudey de Pomainville, pbrë, prieur commendataire dud. monastère, nomme à la place vacante par la mort de Dom Isaac-Augustin Marie, religieux dud. lieu, la personne de Me François-Guillaume-Robert Ygou, clerc du diocèse de Rouen.
Le 11 janvier 1740, « en conséquence de l’acte capitulaire du jour d’hier qui admet François-Guillaume-Robert Ygou, âgé d’environ vingt et un ans, originaire de la parr. de St-Lo de la ville de Rouen, né en et du légitime mariage d’honneste homme Guillaume Ygou, bourgeois de Rouen, et d’honneste femme Catherine Varin, ses père et mère, demeurant à Rouen, rue St-Nicolas, clerc tonsuré dud. diocèse de Rouen, à prendre l’habit religieux dans led. monastère et y faire son noviciat, suivant l’usage ordinaire, pour ensuite passer outre à l’émission de ses voeux, s’il en est jugé capable », led. sr Ygou est revêtu de l’habit religieux par Dom Jacques-Gilbert Asselin, prieur claustral du prieuré de Royal-Pré, assisté de Dom François Troussel, pbrë, religieux de Troarn, et de Dom Pierre Sanson, religieux-profès dud. monastère de Royal-Pré. Fait en présence dud. sr de Pomainville, prieur commendataire; Me Pierre Dubosc, curé d’Angoville ; Me Jacques Le Porcher, curé de Périers ; Mes Jean-François Postel et Pierre Golley, pbfës.
Le 15 janv. 1741, « Nous Jacques-Gilbert Asselin, prestre religieux profès du prieuré royal de Nostre Dame de Royal-Pré et prieur claustral dud. prieuré et actuellement seul religieux profès dud. prieuré, ordre de St-Benoît, diocèse de Lx, célébrant solennellement la messe conventuelle en présence de Louis Lacarel, novice aud. monastère, et de Thomas Guilbert, aussi novice, frère François-Guillaume-Robert Ygou clerc tonsuré de Rouen, Agé de vingt deux ans environ, ayant pris l’habit et commencé son noviciat aud. monastère le 11 janvier 1740, et y ayant esté reçu, par acte capitulaire du vingt-huitième jour de novembre de l’année dernière, sous le bon plaisir de Monseig’ de Brancas, évêque et comte de Lisieux, seul prieur majeur dud. monastère de Royal-Pré, à faire profession solennelle et émission de voeux après l’an révolu de sa probation, conformément à la règle de St-Benoît, en la manière qu’elle est observée actuellement aud. monastère, immédiatement après l’offertoire de lad. messe, conventuelle, a solennellement fait profession et émission de ses voeux aux pieds du grand Autel de l’église dud. prieuré , en présence du Révérend Père Colomban, religieux carme et prieur de la communauté de Caen, de Monsieur Benardel, curé de Brucourt, Monsieur Dubosc, curé d’Angoville, Mr Calbris, prestre, Mr Deschamps, Lecorney, marchand herbageur, » et autres témoins.
353. – Le 6 févr. 1743, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Jacques de Mecflet, Esc, sr de-là Ruette, fils de feu Jacques de Mecflet, Escr, sr de la Ruette, et de feue noble dame Jeanne De la Fosse, de la parr. de Criqueville, d’une part, et Marie-Charlotte de Heudey, fille de feu Mesre Etienne de Heudey, chevr, seigr et patron honoraire de Pommainville, Chambor, la Haye et autres lieux, et de feue noble dame Charlotte Dufour, de la parr. d’Angoville, d’autre part.
Le même jour, led. sr Jean-Jacques de Mecflet et lad. damlle Charlotte de Heudey, originaire de S’ Cyr de Pommainville, et demeurant depuis plus de neuf ans en celle d’Angoville, exposent au seigr évêque « qu’ils se seroient fréquentez depuis près d’un an en vue de s’épouser, sans sçavoir qu’ils fussent parents dans un degré prohibé ; de laquelle parenté ils n’ont esté avertis que lorsqu’ils étoient sur le point de contracter mariage ; que cette parenté les a mis dans la nécessité de recourir à une dispense qui leur est d’autant plus nécessaire que l’âge avancé de la suppliante et leur fréquentation précédente pourraient leur estre préjudiciables. Pourquoi ils ont recours à l’authorité de Monseigr pour obtenir la dispense dud. empeschement.» Sa Grandeur leur accorde dispense de parenté au 4e degré.
358. – Le 16 juin 1748, le roy étant à Versailles, et voulant gratifier le sr Louis-François Poirier d’Amfréville, conseiller-clerc au parlement de Rouen, « luy a accordé et fait don du prieuré de Royal-Pré, ordre du Val des Choux sous la règle de St-Benoist, diocèse de Lisieux, qui vacque à présent par le déceds du sr de Pommainville, à la charge d’une pension annuelle et viagère de sept cents livres » en faveur du sr François-Gabriel-Eléonord de Gonfray d’Abau.
Le 17 juillet 1748, Sa Sainteté le pape Benoit XIV accorde aud. sr Poirier d’Amfréville, pbfë du diocèse de Rouen, des bulles qui l’instituent prieur commendataire du prieuré de N.-D. de Royal-Pré.
Le 16 sept. 1748, Me Jean-Henry Gérard, vicaire général et officiai du diocèse de Lx et délégué de Sa Sainteté en cette partie, après avoir reçu le serment et la profession de foi de Mre Poirier d’Amfréville, fui mine lesd. bulles pontificales et autorise le nouveau prieur ou, en son nom, Me Pierre Dubosc, curé d’Angoville, à prendre possession du prieuré de Royal-Pré.
Le 17 sept. 1748, le sr Poirier d’Amfréville prend possession dud. bénéfice par la libre entrée de la grande porte de l’église du prieuré, visite au chapitre, réfectoire et dortoir, et par toutes les cérémonies ordinaires.
Fait en présence de Me Pierre Dubosc, pbrê, curé d’Angoville ; Me Jean-Michel Le Maignen, pbre, demeurant à Cricqueville ; Me Jean-Baptiste Le Carpentier, conser du roy, receveur et payeur de Nos Seigneurs du parlement de Normandie, demeurant à Cricqueville; Me Jean-Baptiste Lévesque, huissier royal, demeurant à Lx, parr. St-Germain ; Claude Lefort, officier de feu Mre de Pommainville, demeurant à Angoville, et autres témoins.
Curés. -T. Bénardel – P. Dubosc.
Patron. – Le prieur de Royal-Pré. – J.-C. de Heudey.
Seigneurs et notables. – J.-A.-A. de Heudey de Pommainville – M..C. de Heudey.
221. – Le 19 janv. 1754, la nomination à la cure d’Angoville appartenant au prieur de Royal-Pré, Mesr. Louis-François Poirier d’Amfréville, pbrë, chanoine de la métropole de Rouen, conseiller en la Grande Chambre du parlement de lad ville, prieur commendataire du prieuré de Royal-Pré, demeurant à Rouen, en son hôtel, rue de l’Ecole, parr. St-Laurent, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Dubosc, dernier titulaire, décédé le présent mois, la personne de Me Pierre Le Seigneur, pbrë du diocèse de Lx.
Le 31 janv. 1754, Mre de Cheylus donne aud. sr Le Seigneur la collation dud. bénéfice.
Le 1 er févr. 1754, le sr Le Seigneur prend possession de la cure d’AngovilIe, en présence de Me Jean-Baptiste Louvet, pbrè, curé de Criqueville ; Me François-Nicolas Roger, pbrë, demeurant à Angoville ; Me Jean Le Carpentier, étudiant en médecine, demeurant à Caen, parr. St-Sauveur , David Bout, contrôleur des actes, demeurant à Criqueville, et autres témoins.
145. — Le 2 Août 1757, la nomination à la cure N.D D’Angoville appartenant au prieur de Royal-Pré, Mesr. Louis-François Poirier d’Amfréville, prb, chanoine de l’église métropolitaine de Rouen, prieur commenditaire de Royal-Pré, conseiller en la grande chambre du parlement de Rouen, demeurant en lad. ville rue de l’Ecole, paroisse St-Laurent nomme à lad. cure d’angoville, vacante par la mort de Pierre Le Seigneur, preb. dernier titulaire, décédé pendant le moi de juillet, la personne de Mr Etienne Lehoulx, pbre, vicaire de Saint-Léger-du-Bosc.
Le 5 Août 1757, Mesre. de Chey.., vicaire général du Sr évêque de Lx, donne aud. Lehoulx la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le Sr le Hoult prend possession de la cure d’Angoville, en présence de M. Michel Grainville, pbre, curé de Saint-Léger-du-Bosc; Me. Jean-Jacques Souvrey, pbre, curé de Goustranville; Me. Nicolas-François Perger?, pbre, curé, chapelain de Royal-Pré, y demeurant; Gatien-Nicolas-Charles LeChevalier, Escy., subdélégué à Honfleur, y demeurant parr. Ste-Catherine; Me Thomas Bénardel, demeurant à Angoville, et autres témoins.
271. – Le 5 févr. 1760, Jean Le Bénardel, marchand, demeurant à Angoville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Thomas Le Bénardel, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Angoville devant le notaire de Dives, en présence de Me Denis-Michel Lafosse , pbrë ; Me Louis-Baptiste Duplessis, aussi pbrë, (originaire delà parr. d’Hecquemanville ; Me Etienne Lehoulx, pbrë, curé d’Angoville ; Me Charles Renoult, pbrë, chapelain de Criqueville, Me Nicolas Jobey, aussi pbrë et chapelain de Criqueville; Adrien Le Bénardel, frère dud. acolyte, et autres témoins.
Curés. – P. Dubosc – P. Leseigneur – E. Lehoult – Jh Delaville.
Prêtres de la paroisse. – F. N. Roger – T. Benardel.
Clercs. – T. Benardel – E.-P. Lecorney.
Patron. – Le prieur de Royal-Pré. – L.-F. Poërier d’Amfréville.
134. — Le 21 sept. 1761, la nomination à la cure d’Angoville appartenant au prieur de Royal-Pré, Mesr. François Poirier d’Amfréville, pbrë, chanoine de la métropole de Rouen, conseiller en la grande chambre dud. lieu et prieur commendataire de Royal-Pré, représenté par Me. Gilles-Francis Le Dorey, chanoine de la cathédrale de Lx, nomme à bd. cure, vacante par b mort de Me. Etienne Lehoult, dernier titulaire, la personne de Me. Joseph De Laville, pbrë, originaire de Thorigny, diocèse de Bayeux. Fait et passé à Lx en la maison canoniale dud. Sr.Le Dorey, présence de Jean Delarue et de Jean-Baptiste de la Rocque, tous deux bourgeois de Lx, demeurant parr. St-Germain.
Le 21 septembre 1761, Mr. de Cheylus, vic. Gl., donne aud. Sr De Laville la collation dud. bénéfice.
Le 23 sept. 1761, le Sr De Laville prend possession de la cure d’Angoville, en présence de Me. Nicolas-Eloy Cochart, avocat au parlement de Normandie, demeurant à Rouen, parr. St-Godard, et autres témoins.
15. — Le 23 sept. 1764, Etienne-Philippe Lecorney, fils de Louis et de Marie-Anne-Catherine Dadouet, de la parr. d’Angoville, riti dimissus, reçoit la tonsure à Bayeux.
Le 4 août 1767, il est reçu Mr-ès-arts en l’Université de Paris.
Le 6 oct. 1770, led. Lecorney, pbre, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur l’évêché et le Chapitre de Lx et autres lieux.
Le 26 févr. 1777, le Sr Lecorney, pbre, demeurant en la maison et communauté des prêtres de la parr, de St-Roch, à Paris, et représenté par M. Thomas Beuzelin, pbre habitué en l’église paroissiale de St-Jacques de Lx, fait signifier ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.
Le 29 oct. 1770, le Sr Lecorney, demeurant depuis plusieurs années à Paris, au collège de Lx, rue Sr Jean-de-Beauvais, avait donné une procuration pour faire signifier ses grades dans les diocèses de Paris, Rouen, Tours, Bayeux, Lisieux, Séez, Evreux et le Mans. Cet acte avait été passé à Caen..
59. — Le 21 août 1768, Me. Philippe Dudouet, notaire royal-apostolique de Caen, y demeurant place Royale, prr. N.-D., constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Etienne-Philippe Lecorney, Me. ès-arts de l’Université de Paris, acolyte de la prr. d’Angoville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Caen.
184. – Le 15 avril 1778, Me Etienne-Philippe Le Corney, pbrë, du diocèse de Lx, (originaire de la parr. d’Angoville), Me ès-arts en l’Université de Paris, demeurant en la communauté des prêtres de St-Roch, à Paris, fait réitérer par procureur ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.
21 . – Le 13 oct. 1780, Me Joseph Delaville, pbre, curé de S* Martin d’Angoville, demeurant au manoir prieural de Royal-Pré, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Pierre Réveillé, pbfë du diocèse de Lx et vicaire de lad. parr . Il se réserve toutefois une pension de 200 livres de rente à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il a possédé pendant 20 ans. « Fait et passé au prieuré de Royal-Pré, dans une grande chambre à feu, sur l’ancienne cuisine dud. prieuré, ayant vue au midi sur la cour. »
Le 18 nov. 1780, la nomination à la cure d’Angoville appartenant au prieur de Royal-Pré, Ordre du Val des Choux, Mgr Louis-François-Alexandre de Jarente Senas d’Orgeval, coadjuteur du seigr évêque d’Orléans, abbé commendataire de l’abbaye de Lieu-Dieu, et prieur commendataire des prieurés de St-Rémy de la Varenne, de Royal-Pré, de la Culture Ste Catherine du Val des Ecoliers à Paris, demeurant en lad. ville de Paris en sa maison prieurale, rue de la Culture-Ste-Catherine, parr. St-Paul, nomme à lad. cure d’Angoville, vacante par la mort dud. sr Delaville, dernier titulaire, la personne de Me Louis Friau, pbrë du diocèse d’Angers et vicaire de Touvrois en Anjou. Fait et passé à Paris.
Le 7 janvier 1781, le seigr évêque donne aud. sr Friau la collation dud. bénéfice. Fait au palais épiscopal de Lx.
Le lendemain, le sr Friau prend possession de la cure d’Angoville, en présence dud. sr Réveillé, desservant la parr., et autres témoins.
29. – Le 24 janv. 1781, suppression de la mense conventuelle du prieuré du Royal-Pré et réunion de ses biens et revenus à l’hôpital de Honfleur.
Vu, 1° le brevet du roy, donné à Versailles le 14 juin 1780, par lequel Sa Majesté, pour lever les obstacles qui s’opposaient à l’exécution de deux précédents brevets, en date des 1er septembre 1758 et 12 juillet 1778, qui autorisaient les administrateurs de l’hôpital de la ville de Honfleur à poursuivre par devant l’évêque diocésain, la suppression de la mense conventuelle du prieuré du Royal-Pré, ancien Ordre de St-Benoît, et l’union aud. hôpital des biens et revenus en dépendant, autorise le seigr évêque de Lx à supprimer la mense conventuelle dud. prieuré et à en réunir les biens au monastère des religieuses hospitalières de Honfleur;
2° Vu la nomination de Mr l’abbé Despaux, chanoine, vicaire général et officiai comme commissaire du seigr évoque en cette affaire;
3° Vu l’enquête de commodo et incommoda, après citations personnelles et affiches apposées partout où besoin était. – Les personnes citées furent Mesre Louis-Alexandre de Jarente de Senas, prieur commendataire de Royal-Pré ;
Dom François-Guillaume-Robert Ygou, ancien religieux et prieur claustral dud. lieu;
Dom Jacques-Gilbert Asselin, aussi ancien religieux du même monastère ;
Le sr Louis Baudry, syndic de la parr. d’Angoville, où se trouve led. prieuré, et plusieurs habitants de lad parr…….. Le sr Baudouin et les paroissiens d’Angoville, ainsi que les religieux donnent aussi leur consentement.
De l’ensemble de l’enquête faite à Angoville, il résulte que le revenu de la mense conventuelle est de quatre à cinq mille livres ; que la conventualité ne peut subsister à cause de l’abandon des religieux et de l’état des lieux claustraux qui sont en ruines.
Le sr Bouet déclare que les religieux, qui exerçaient autrefois la conventualité, ayant depuis longtemps abandonné le prieuré, il n’existe plus ni meubles, ni papiers ni titres quelconques appartenant aux religieux.
A Honfleur, la supérieure des religieuses de l’hôpital déclara que les religieuses, dont le nombre est insuffisant, ne pourraient subsister sans une augmentation de revenu ; qu’il n’y a que 879 livres 5 sols de revenu pour l’entretien et la nourriture de quinze religieuses, cinq soeurs associées et trois soeurs données qui composent actuellement la communauté.
Les administrateurs de l’hôpital dirent qu’il n’y avait, toutes charges déduites, que 8499 livres 8 sols 6 deniers pour entretenir annuellement dans Ied. hôpital le grand nombre de pauvres et infirmes qu’on est obligé de recevoir. D’où il résulte que lad. suppression de la mense conventuelle et union à l’hôpital serait très avantageuse pour cet établissement.
Le duc d’Orléans, représenté par Me Jean-Charles Herval, procureur domanial de la vicomte d’Auge, donna aussi son consentement.
4° Vu le réquisitoire définitif du promoteur de l’officialité, le seigr évoque prononce l’extinction et la suppression de la mense conventuelle du prieuré de Royal-Pré et unit et incorpore à perpétuité les biens qui en dépendent au monastère des religieuses hospitalières de Honfleur, aux conditions suivantes :
1° Les dames hospitalières seront tenues à toutes les charges dud. prieuré et spécialement à fournir la portion congrue et le logement du curé d’Angoville.
2° Elles fourniront une somme de mille livres qui sera ainsi répartie : 500 livres pour l’entretien d’un chapelain amovible dont la nomination appartiendra au prieur commendataire dud. prieuré et qui sera tenu d’acquitter toutes les fondations de ce monastère et d’aider le curé dans la célébration des saints offices ; 200 livres pour les honoraires d’un autre prêtre, également amovible et du choix dud. sr prieur, afin de dire une seconde messe les dimanches et fêtes dans l’église paroissiale ou dans celle du prieuré à l’intention des fondateurs; 200 livres pour le curé d’Angoville qui sera tenu de dire tous les mois une messe pour les fondateurs, bienfaiteurs, prieurs et religieux de ce prieuré ; 100 livres enfin qui seront remises au curé pour les pauvres de la parr.
3° si dans la suite l’église du prieuré venait à être supprimée et les fondations transférées dans l’église paroissiale, les religieuses ne seront plus tenues qu’à l’entretien d’un seul chapelain qui recevra 500 livres.
4° Lesd. religieuses seront tenues d’acquitter chaque année envers led. hôpital une redevance de 700 boisseaux de bled de pays et non étranger.
5° Dans les années où cette redevance absorberait une somme trop considérable, elle pourra être réduite de manière à laisser toujours aux religieuses une somme de 1200 livres sur les revenus de la mense prieurale ;
6°, les srs prieurs de Royal-Pré auront à perpétuité le droit de faire entrer gratuitement aud. hôpital un malade ou infirme de lad. parr. d’Angoville et un autre, chaque année, qui n’y devra pas rester plus de six mois. Les infirmes présentés ne devront pas toutefois être attaqués de folie ou de maladies contagieuses ;
7° lesd. religieuses feront célébrer chaque année dans leur église un service solennel pour le repos de l’âme des fondateurs, bienfaiteurs, prieurs et religieux dud. prieuré. Pareil service sera célébré à l’avenir à la mort de chaque prieur de ce monastère pour le repos de son âme. Donné à Lx, au palais épiscopal, le 24 janvier 1781.
220. – Le 30 nov. 1781, Me Louis Friau, pbrë du diocèse d’Angers, demeurant à Touarcé, pourvu de la cure d’Angoville au diocèse de Lx, remet purement et simplement led. bénéfice entre les mains du seigr évoque de Lx, afin qu’il y soit pourvu par le présentateur ordinaire.
Fait et passé à Angers.
Le 7 déc. 1781, la nomination à la cure de St-Martin d’Angoville appartenant au seigr prieur de Royal-Pré, Mgr Louis-François-Alexandre de Jarente d’Orgeval, évêque d’Olba et coadjuteur du seigr évêque d’Orléans, prieur commendataire de Royal-Pré, demeurant à Paris, en son hôtel, place Louis XV, parr, de la Magdeieine de la Ville-l’Evêque, nomme à lad. cure, ainsi vacante, la personne de Mesre Joseph Gerente, pbfë du diocèse de Grenoble, curé du Chêne au diocèse de Troyes. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seigr.
Le 13 déc. 1781, le seigr évêque de Lx donne aud. sr de Gerente la collation dud. bénéfice.
Le 24 janv. 1782, led. sr de Gerente résigne purement et simplement lad. cure entre les mains dud. seigr de Lx. Fait et passé à Paris.
Le même jour, le seigr prieur de Royal-Pré nomme à la cure d’Angoville la personne de Mre Laurent-Esprit Gerente, pbre habitué en la parr. de N.-D. de Grenoble. Fait et passé à Paris, en la demeure dud. seigr.
Le 22 mars 1782, le seigr évêque de Lx donne aud. Sr Laurent-Esprit Gerente la collation dud. bénéfice.
Le 15 mai 1782, le Sr Gerente prend possession de la cure d’Angoville, en présence de plusieurs habitants du pays.
Le 22 mars 1782, le seigr évoque de Lx donne aud. sr Laurent-Esprit Gerente la collation dud. bénéfice.
Le 15 mai 1782, le sr Gerente prend possession de la cure d’Angoville, en présence de plusieurs habitants du pays.
189. – Le 18 oct. 1784, Me Nicolas de Villerme, pbrë du diocèse de Troyes, curé de la parr. de Meix-St-Epoing aud. diocèse, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de St-Martin d’Angoville, vacante par la résignation faite en sa faveur, le 2 oct. 1784, pour cause de mutuelle permutation, par Me Laurent-Esprit Gérente, pbre, dernier titulaire.
Le 10 févr. 1785, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 19 juillet 1785, led. sr de Villerme (l) prend possession de la cure d’Angoville, en présence de Mre Marin-François du Mosnard de Villefavard, pbrê, curé de Criqueville ; Me Jaques Binet, curé de Brucourt ; Me François-Nicolas Jouanne, notaire royal à Dives, demeurant à Angoville.
(1) M. de Villerme prêta le serment schismatique et resta à Angoville en qualité de cure constitutionnel. Les registres de baptêmes et de mariages de celle paroisse nous le montrent remplissant les fonctions pastorales jusqu’au 7 déc.1792; nous font voir ses rapports avec Claude Fauchet, l’évêque constitutionnel du Calvados, qu’il regarde comme l’évêque légitime.
Après 1792, les registres de cette paroisse ne nous parlent plus de Mr de Villerme : peut-être retourna-t-il dans son pays d’origine. (Archives de la mairie de Criqueville; section d’Angoville.)
Curés. – J. Delaville – P. Réveillé – L. Friau – J. Gérente – L.-E. Gérente – N. de Villerme.
Prêtres desservants. – P. Réveillé – F.-Ph. Becquemont.
Prêtre de la paroisse. – E.-P. Lecorney.
Clerc. – E.-P. Lecoiney.
Patron. – Le prieur de Royal-Pré. – L.-F.-A. de Jarente Senas d’Orgeval.
Notables. – L. Baudry – P. Bouet – F.-N. Jouanne.
3 – Archives ShL:
Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEAUMONT – 14
Election de Pont l’Evêque sergenterie de Dives
1 feu privilégié 12 feux taillables y compris l’Abbaye de Royal-Pré
Sous l’invocation de St Martin
Patronage:
XIVe siècle prior de Regale Frato
XVIe
XVIIIe
Curés:
De la Ville 1764/1774
De Villerme785/1787
FONDS BOUDARD :
– 2FL5 : Prieuré de Royal Pré : 1787 : Prieuré de Royal Pré et les curés d’Angoville (abbé Villerme)
– 2FL14 : Prieuré de Royal Pré : 1782-84 : 44 lettres de l’abbé Gérente curé d’Angoville.
– 2FL16 : Prieuré de Royal Pré : 1790 : fermier et baux : Angoville et 1715 ferme de Bassebourg
– 2FL21 : Prieuré de Royal Pré : 1783-88 : moulin d’Angoville.
– 2FL23 : Prieuré de Royal Pré : 1797 : Angoville : comptes
Archives Nédélec – Communes 6.
Com.1. 9. -1 – Angoville – Notes historiques
Com.1. 9. -2 – Angoville – L’hippodrome 04/08/1999.
RECHERCHES sur ANGOVILLE:
– Eglise détruite, reste t-il des traces ? Emplacements supposés sur les cartes ci-dessous.
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